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AVIS de l`Agence française de sécurité sanitaire des

1. ANDREOLETTI O BERTHON P MARC D SARRADIN P GROSCLAUDE J VAN KEULEN L SCHELCHER F ELSEN J M amp LANTIER F 2000 Early accumulation of PrP Sc in gut associated lymphoid and nervous tissues of susceptible sheep from a Romanov flock with natural scrapie J Gen Virol 81 pp 3115 3126 AUCOUTURIER P GEISSMANN F DAMOTTE D SABORIO G P MEEKER H C KASCSAK R KASCSAK R CARP R I amp WISNIEWSKI T 2001 Infected splenic dendritic cells are sufficient for prion transmission to the CNS in mouse scrapie J Clin invest 108 pp 703 708 BROTHERSTON J G RENWICK C C STAMP J T ZLOTNIK I amp PATTISON I H 1968 Spread and scrapie by contact to goats and sheep J Comp Pathol 78 pp 9 17 BROWN P amp GAJDUSEK D C 1991 Survival of scrapie virus after 3 years interment Lancet 337 pp 269 270 BRUCE M 1996 Strain typing studies of scrapie and BSE In Prion diseases Humana Press Totowa NJ CALAVAS D DUCROT C BARON T MORIGNAT E VINARD J L BIACABE A G MADEC J Y BENCSIK A DEBEER S amp ELIAZSEWICZ M 2001 Prevalence of BSE in western France by screening cattle at risk preliminary results of a pilot study Vet Rec 149 pp 55 56 CARAMELLI M RU G CASALONE C BOZZETTA E ACUTIS P L CALELLA A amp FORLONI G 2001 Evidence for the transmission of scrapie to sheep and goats from a vaccine against Mycoplasma agalactiae Vet Rec 148 pp 531 536 CROZET C BENCSIK A
2. ce jour est celui d un Suffolk japonais Ikeda et al 1995 A l oppos l all le qui code pour Valine en 136 Arginine en 154 et Glutamine en 171 all le codifi VRQ conf re une grande sensibilit la tremblante dans l tude europ enne les animaux VRQ VRQ repr sentaient 13 7 des tremblants et 0 6 des t moins Par ailleurs les r sultats des exp riences d inoculation des ovins avec un isolat d ESB ne sugg rent pas un spectre de r sistance g n tique li l all le ARR diff rent pour la souche ESB par rapport aux isolats de tremblante en revanche concernant l influence du codon 136 A ou V sur le degr de sensibilit l ESB semble se comporter diff remment de la tremblante Aucun des animaux ARR ARR inocul s par des isolats d ESB n ont d clar une ESST ni accumul de PrPres en quantit s d tectables Goldmann et al 1994 Foster et al 2001a Jeffrey et al 2001 Cependant le faible nombre d animaux ARR ARR impliqu s dans ces exp rimentations et la dur e d observation limit e apr s inoculation laissent demeurer une marge d incertitude sur la notion de r sistance absolue de ce g notype vis a vis de l ESB Le portage asymptomatique d une souche d ESST par des ovins g n tiquement r sistants n a pas t d montr Lors d exposition naturelle la tremblante la recherche de PrPres est n gative sur les ovins ARR ARR de tous ges et en particulier sur des ovins plus g s que ce qui est
3. KAWAGUCHI T MIURA S SATO M amp ISHIHARA Y 1992 Demonstration of the transmissible agent in tissue from a pregnant woman with Creutzfeldt Jakob disease N Engl J Med 327 pp 649 TUO W B ZHUANG D Y KNOWLES D P CHEEVERS W P SY M S amp OROURKE K I 2001 PrP C and PrP Sc at the Fetal Maternal Interface The Journal of Biological Chemistry 276 pp 18229 18234 VILOTTE J L SOULIER S ESSALMANIR STINNAKRE M G VAIMAN D LEPOURRY L DA SILVA J C BESNARD N DAWSON M BUSCHMANN A GROSCHUP M PETITS MADELAINE M F RAKATOBE S LE DUR A VILETTE D amp LAUDE H 2001 Markedly increased susceptibility to natural sheep scrapie of transgenic mice expressing ovine prp J Virol 75 pp 5977 5984 WANG S FOOTE W C SUTTON D L MACIULIS A MILLER J M EVANS R C HOLYOAK G R CALL J W BUNCH T D TAYLOR W D amp MARSHALL M R 2001 Preventing experimental vertical transmission of scrapie by embryo transfer Theriogenology 56 pp 315 327 WISNIEWSKI H M SIGURDARSON S RUBENSTEIN R KASCSAK R J amp CARP R I 1996 Mites as vectors for scrapie Lancet 347 pp 1114 45
4. environnement dans le processus de contamination Un programme d radication de la tremblante a t mis en uvre dans ce pays depuis 1978 Sigurdarson amp Ducrot 1998 Le pays a notamment t divis en zones de quarantaine dans les ann es cinquante pour lutter contre l ad nomatose et le Ma di Visna deux maladies virales du mouton ce qui a permis de constituer des zones indemnes de tremblante partir desquelles les exploitations atteintes de tremblante ont pu tre repeupl es Le programme d radication b ti avec les leveurs est extr mement draconien et comprend pour tout troupeau d clar infect de tremblante euthanasie du troupeau et enfouissement des cadavres 1 5 m de profondeur avec plantation d arbres sur les zones d enfouissement enfouissement des d jections limination du foin r colt sur l exploitation pendant deux ans nettoyage approfondi haute pression 150 Bar cm avec une solution d tergente des bergeries et du mat riel puis d sinfection 500ppm hypochlorite a rosol d iodophores destruction des acariens par deux traitements acaricides successifs enduit des locaux jusqu 1 50 m de hauteur avec cr osote et peinture Les bergeries impossibles nettoyer correctement sont d truites et br l es les surfaces difficiles nettoyer sont pass es au lance flamme le sol autour des b timents est limin et les alentours recouverts de terre nouvelle de gravier o
5. incubation d pendent de facteurs li s a l exposition dose d agent infectieux laquelle les animaux sont expos s et dur e de l exposition en particulier pour des doses r p t es et la r ceptivit des animaux d origine g n tique polymorphisme du g ne PRNP ou li e des crit res secondaires comme l ge La transmission horizontale ou lat rale est bien tablie Brotherston et al 1968 Dickinson 1974 L introduction de 140 agneaux issus d un troupeau consid r comme indemne et alors g s de 3 ou 9 mois dans un cheptel infect a conduit l apparition de signes cliniques de tremblante sur 5 des 140 animaux dans un d lai de 64 93 mois Hourrigan et al 1979 L importance relative des modalit s directes et ou indirectes de la transmission horizontale est mal connue La r duction du titre infectieux d un homog nat de cerveau de hamster exp rimentalement infect n tait que de 2 3 log apr s 3 ans dans la terre Brown amp Gajdusek 1991 Ce r sultat combin aux connaissances sur l extraordinaire r sistance aux agents physiques et chimiques des prions sugg rent la possibilit d une transmission indirecte a partir de l environnement contamin Toutefois cette hypoth se est nuancer par une charge infectieuse probablement plus faible des excr tats et une possible dilution en particulier au p turage Une s rie d observations r alis es en Islande sugg rent un r le de l
6. enfants et adultes repr sentatifs de la population fran aise La repr sentativit nationale de l chantillon a t assur e par stratification r gion d habitation et taille d agglom ration et par la m thode des quotas ge sexe PCS individuelle et taille du m nage L chantillon des adultes regroupe donc 1474 individus de plus de 14 ans 25 sources Note technique OCA AD 2001 289 et note AFSSA Unit valuation du risque biologique du 21 11 01 35 Tableau 9 Estimation de la consommation annuelle et individuelle de fromages de ch vre ou de brebis en grammes personne an Source enqu te INCA 1999 Population Effectif Moyenne Ecart type P90 Taux d individus 90 e consommateurs percentile Fromage Adultes 1474 1387 3078 4693 31 h de ch vre Enfants 1018 537 1603 2086 18 Fromage Adultes 1474 890 2497 4171 19 brebi debrebis enfants 1018 234 1320 0 7 Ainsi la consommation annuelle moyenne des adultes 15 ans et plus en fromage de ch vre est d environ 1 4 kg par an Celle des enfants est d environ 500 g La consommation moyenne annuelle des adultes en fromage de brebis est de 890 g et celle des enfants de 230 g La consommation totale de fromage de ch vre ou de brebis repr sente un volume total de 2 3 kg an pour un adulte avec 90 percentile 8 8 kg an sur une consommation totale annuelle de 14 3 kg de fromage personne adulte soit environ 16 9 AVIS 9 1 Contex
7. ovins aurait t compris entre 80 et 210 cas Pour ce qui concerne les risques de p rennisation depuis cette date d exposition maximale initiale et l ann e 2001 l analyse ne retient que le mode de transmission d origine maternelle l exclusion de tout autre mode horizontal ce qui ne prend pas en compte les connaissances accumul es en mati re de tremblante voir 1 1 b Le sc nario pr dit un nombre tr s faible de cas cliniques en 2001 entre O et 19 cas Par contre en int grant les risques de transmission horizontale l analyse pr dit que le faible nombre de cas pr vus pour l ann e 2001 ne pr juge pas du nombre de cas venir dans les dix prochaines ann es et qu un nombre initial de cas annuels limit actuellement quelques dizaines reste compatible avec une cinquantaine de cas annuels en 2005 et cent cas annuels en 2015 En r sum cette analyse est compatible pour ce qui concerne la situation britannique e avec l existence pass e pr sente et future de ESB chez les ovins e avec une exposition pass e et moindre niveau pr sente des consommateurs au risque ESB au travers de la fili re mouton e avec un nombre de cas cliniques actuel faible qui pourrait ne pas merger du bruit de fond des cas de tremblante Ceci conduit a ne pas consid rer que par comparaison avec l ESB bovine l absence d explosion du nombre de cas d ESST chez les petits ruminants serait une preuve indirecte de l absenc
8. tion s cr tion Nb de positif Borne su Nr i Esp ce Eeste No Nb d Les S P R f rence Phase clinique Cp de lInC a 95 F ces Ov Souris IC 0 8 36 9 Hadlow et al 1982 Ov Souris IC 0 4 60 2 Hourrigan 1980 Cp Souris IC 0 3 70 8 Hadlow et al 1980a Cp Cp IC 0 1 97 5 Pattison amp Millson 1961 Cp Cp PO 0 Pattison 1964 Salive Ov Souris IC 0 9 33 6 Hadlow et al 1982 Ov Souris IC 0 2 84 2 Hourrigan 1990 Cp Cp IC 0 1 97 5 Pattison amp Millson 1961 Cp Cp PO 0 Pattison 1964 Urine Ov Souris IC 0 4 60 2 Hourrigan 1990 Cp Souris IC 0 3 70 8 Hadlow et al 1980a Cp Cp IC 0 1 97 5 Pattison amp Millson 1961 Cp Cp IC 0 14 23 2 Pattison amp Millson 1962 Liquide Ov Souris IC 1 1 Hourrigan 1990 ammiotique Colostrum Ov Souris IC 0 1 97 5 Hadlow et al 1982 Ov Souris IC 0 3 70 8 Hourrigan 1990 Lait Ov Souris IC 0 6 45 9 Hourrigan 1990 Cp Souris IC 0 3 70 8 Hadlow et al 1980a Cp Cp IC 0 1 97 5 Pattison amp Millson 1961 Sperme Ov Souris IC 0 21 16 1 Hourrigan 1990 IC voie intrac r brale PO per os InC intervalle de confiance 11 Tableau 3 Relation entre l incidence de la tremblante et la dur e de l exposition Age mois au Nombre Incidence en ni retrait de d animaux pourcentage R f rence Exposar l exposition expos s Troupeau infect 0 63 10 Hourrigan et al 1979 4 32 16 17 29
9. valid s par la commission europ enne pour le diagnostic post mortem de ESB chez les bovins Il s agit d un test de western blot Prionics et de deux tests de type ELISA Enfer et Bio rad Au cours de l valuation europ enne qui s est d roul e au mois de Mai 1999 ces trois tests ont d montr une excellente capacit d tecter sp cifiquement des animaux infect s au stade clinique de la maladie parmi une importante s rie d animaux sains sensibilit gt 99 sp cificit gt 99 7 p 0 05 Moynagh amp Schimmel 1999 Sur une s rie de dilutions pr par e partir d un pool de cerveaux provenant d animaux au stade clinique de la maladie les diff rents tests ont fait preuve d une sensibilit analytique variable le test fran ais CEA aujourd hui Bio rad s est av r le plus sensible analytiquement limite de d tection dilution 1 300 devant le test irlandais Enfer limite de d tection dilution 1 30 et le test suisse Prionics limite de d tection dilution 1 10 Moynagh amp Schimmel 1999 Le test le plus sensible analytiquement s est r v l avoir une sensibilit au moins gale au test de r f rence par infection exp rimentale de la souris Deslys et al 2001 Il s est av r galement capable de d tecter tous les chantillons retrouv s positifs par d autres m thodes immunohistochimie histologie d tection de SAF Scrapie Associated Fibrils bioessai chez la souris avant l apparition des signes
10. 20 32 41 Troupeau infect 0 23 13 Dickinson et al 1965 pas de retrait 20 25 Descendance de brebis 0 7 29 Dickinson et al naturellement infect es 1966 pas de retrait 8 75 Descendance de brebis 0 109 4 Greig 1950 inocul es pas de retrait 115 15 c El ments de quantification Si les conditions d exposition la souche d ESB et d entretien ult rieur ont donc pu tre r unies l analyse des risques correspondant pour la sant humaine n cessite d valuer quel pourrait tre le niveau de pr valence pass actuel et futur de l infection des petits ruminants par cette souche Deux l ments de quantification sont disponibles l un fond sur les donn es de typage de souche l autre sur une analyse de risque fond e sur le niveau d exposition c 1 Quantification fond e sur les donn es de typage de souche Dans l tat actuel des informations du Comit des exp rimentations ont t initi es en Grande Bretagne sur environ 180 isolats sans que l on connaisse ni le nombre d isolats pour lesquels les r sultats sont consid r s comme d finitifs ni le plan d chantillonnage de ces isolats nombre de cheptels de provenance r partition g ographique de ces cheptels date de premi re occurrence de la maladie etc Sous l hypoth se favorable o ces isolats auraient t pr lev s dans des cheptels diff rents et s av reraient tous n gatifs la valeur maximale du taux de pr valence de l ESB au sei
11. 3 Nouvelle Z lande sii 27 5 6 2 21 4 27 5 Australie i 2 1 0 7 1 4 2 1 Total Autres pays 10 31 2 7 2 23 7 31 0 TOTAL 750 170 0 141 1 28 5 178 3 A noter que certains animaux en provenance des Pays Bas sont en r alit des agneaux d origine anglaise ayant transit par les Pays Bas source abattoir de Sisteron En r sum la France en 1999 produisait 12 de l offre de viande ovine de UE derri re le Royaume Uni 35 et l Espagne 21 Mais surtout elle d pend fortement des les britanniques dans ses approvisionnements puisqu elle produit environ 48 de ce qu elle consomme et que au moins la moiti des importations 49 et au moins 30 de la consommation provient du Royaume Uni hors p riode d embargo li la fi vre aphteuse Des mesures qui ne concerneraient que les ovins autochtones n auraient donc qu un impact limit sur l exposition des consommateurs 8 2 Production et consommation de fromages d origine ovine et caprine Les donn es relatives la consommation moyenne des fran ais ont t fournies par l Observatoire des Consommations Alimentaires et extraites de l enqu te INCA qui a recueilli toutes les prises alimentaires des individus pendant une semaine enti re Les donn es de consommation alimentaire ont t obtenues partir de carnets de consommation renseign s sur une p riode de 7 jours cons cutifs par les enqu t s L enqu te a t r alis e aupr s de 3000 individus
12. AMELIORATION DE LA SITUATION SANITAIRE 7 1 Principe des plans d am lioration g n tique Les connaissances actuelles permettent d envisager d utiliser le polymorphisme du g ne PrP pour am liorer la r sistance des moutons a la tremblante et probablement galement l ESB ainsi que l absence de portage des populations ovines voir par exemple Dawson et al 1998 A noter que lutilisation de b liers ARR ARR donnerait tr s rapidement une protection importante des levages puisque les h t rozygotes ARR sont tr s peu sensibles la tremblante Le g notypage des animaux pour leur g ne PrP peut tre organis grande chelle Plusieurs techniques sont disponibles pour r aliser ce g notypage Taqman PCR RFLP s quen age syst matique En Europe trois pays ont d j organis ce typage un niveau national Royaume Uni France et Pays Bas et les techniques sont disponibles dans la plupart des pays Au Royaume Uni et au Pays Bas l am lioration de la r sistance la tremblante des populations ovines est bas e sur l adh sion individuelle des leveurs s lectionneurs des programmes de qualification de reproducteurs et de cheptel National scrapie plan voir http www defra gov uk animalh bse bse science scrapie nsp nsp html Dutch Scrapie Control Programme voir Smits et al 2000 En France l am lioration g n tique des animaux est organis e par une loi sur l levage datant de 1966 et fait appel un en
13. ARR toutes les EST Il conviendrait donc dans l organisation de tels plans de s lection de pr voir une surveillance au long terme de la non apparition de cas d animaux ARR ARR malades La s lection des populations permet en th orie d am liorer de fa on durable le niveau du caract re faisant l objet de cette s lection Ce caract re p renne des r sultats ne s obtient qu au prix d une organisation sur le long terme des mesures le g notypage du g ne PrP pour l am lioration de la r sistance la tremblante du choix des reproducteurs et dans certains cas de leurs accouplements selon leur valeur g n tique pour le caract re d int r t Les principales contraintes techniques de ces op rations sont donc l obligation d un travail au long terme et le co t du g notypage des reproducteurs Enfin l am lioration g n tique de la r sistance la tremblante n aura pas une efficacit imm diate du fait des d lais de renouvellement des cheptels Une forte protection des agneaux de boucherie qui seraient tous issus de p re ARR ARR pourrait cependant tre obtenue en relativement peu de temps de l ordre de 2 5 ans selon les races En r sum l outil g n tique ne permet pas d apporter des solutions effet imm diat sur le court terme mais permet d anticiper des solutions d ventuelles situations d urgence 8 PRODUCTION IMPORTATION ET CONSOMMATION DE DENREES ISSUES DE PETITS RUMINANTS Le Comit a r uni l
14. J M HAMIR A N CUTLIP R C amp GOODWIN K R 1999 Use of capillary electrophoresis and fluorescent labeled peptides to detect the abnormal prion protein in the blood of animals that are infected with a transmissible spongiform encephalopathy J Chromatogr A 853 pp 207 214 58 SCHREUDER B E DE JONG M C PEKELDER JJ VELLEMA P BROKER AJ amp BETCKE H 1993 Prevalence and incidence of scrapie in The Netherlands a questionnaire survey Vet Rec 133 pp 211 214 44 99 60 61 62 63 64 65 66 67 SHAKED G M SHAKED Y KARIV INBAL Z HALIMI M AVRAHAM amp GABIZON R 2001 A protease resistant prion protein isoform is present in urine of animals and humans affected with prion diseases J Biol Chem 276 pp 31479 31482 SHLOMCHIK M J RADEBOLD K DUCLOS N amp MANUELIDIS L 2001 Neuroinvasion by a Creutzfeldt Jakob disease agent in the absence of B cells and follicular dendritic cells Proc Natl Acad Sci U S A 98 pp 9289 9294 SIGURDARSON S AND DUCROT C 1998 Icelandic Scrapie eradication program European Scrapie Network SMITS M A BARILLET F HARDERS F L BOSCHER M Y VELLEMA P AGUERRE X HELLINGA M MCLEAN A R BAYLIS M AND ELSEN J M 2000Genetics of scrapie susceptibility and selection for resistance 51th meeting of the EAAP August 21 24 2000 The Hague The Netherlands Session S IV TAMALY KOJIMA H KITAJIMA R TAGUCHI F OHTANI Y
15. LANTIER F amp LAPLANCHE J L 1999 Genetic susceptibility and transmission factors in scrapie detailed analysis of an epidemic in a closed flock of Romanov Arch Virol 144 pp 431 445 ELSEN J M BARILLET F FRANCOIS D BOUIX J BIBE B AND PALHIERE I 2002G n tique de la sensibilit la tremblante Bulletin GTV FOOTE W C CLARK W MACIULIS A CALL J W HOURRIGAN J EVANS R C MARSHALL M R amp DE CAMP M 1993 Prevention of scrapie transmission in sheep using embryo transfer Am J Vet Res 54 pp 1863 1868 FOSTER J MCKELVEY W FRASER H CHONG A ROSS A PARNHAM D GOLDMANN W amp HUNTER N 1999 Experimentally induced bovine spongiform encephalopathy did not transmit via goat embryos J Gen Virol 80 Pt 2 pp 517 524 FOSTER J D BRUCE M MCCONNELL I CHREE A amp FRASER H 1996a Detection of BSE infectivity in brain and spleen of experimentally infected sheep Vet Rec 138 pp 546 548 FOSTER J D HUNTER N WILLIAMS A MYLNE MJ MCKELVEY W A HOPE J FRASER H amp BOSTOCK C 1996b Observations on the transmission of scrapie in experiments using embryo transfer Vet Rec 138 pp 559 562 FOSTER J D MCKELVEY W A MYLNE M J WILLIAMS A HUNTER N HOPE J amp FRASER H 1992 Studies on maternal transmission of scrapie in sheep by embryo transfer Vet Rec 130 pp 341 343 FOSTER J D PARNHAM D CHONG A GOLDMANN W amp HUNTER N 2001a Clinical signs
16. PrPres placentaire a t d cel e jusqu 470 jours avant l apparition des premiers signes cliniques sur la brebis L infectiosit du placenta semble du m me ordre de grandeur que celle de la rate Race et al 1998 La distribution de la PrPres a r cemment t localis e l endom tre de la caroncule et allanto dien cotyl donaire Tuo et al 2001 Les possibles variations de dose infectieuse ne sont pas document es Le r le du placenta est souvent mis en avant dans la transmission Les annexes foetales souillent abondamment le p rin e et la mamelle ainsi que l environnement L agneau peut alors se contaminer lors de la t t e ou par l chage Le placenta peut tre ing r par une brebis voisine et ainsi la contaminer L infectiosit ne serait pas modifi e par le passage digestif et se retrouverait alors dans les f ces Dickinson 1976 cit par Hoinville 1996 La contamination de l environnement liti re p turage est donc possible partir de ces mati res f cales infect es ou par persistance du placenta lui m me dans la zone d agnelage b 2 Transmission inter individuelle Un effet dose r ponse est d montr dans les essais exp rimentaux de transmission et se caract rise quand l inoculum est dilu par une incidence plus faible de la maladie et un allongement de la p riode d incubation Kimberlin amp Walker 1978 Dans les conditions naturelles ces deux crit res d incidence et de dur e d
17. cliniques sur des bovins infect s exp rimentalement par l agent de l ESB Grassi et al 2001 N anmoins en l absence de test de r f rence pertinent aucune donn e n est disponible sur la sensibilit proportion d animaux infect s identifi s en conditions de d pistage de masse L utilisation de ces tests grande chelle a permis de d tecter de nombreux animaux soit dans le cadre d tudes pid miologiques portant sur le suivi de populations risque Schaller et al 1999 Oesch et al 2000 Calavas et al 2001 soit lors du d pistage syst matique l abattoir Ainsi en 2001 en France la date du 12 12 2001 sur 251 cas d ESB confirm s 164 ont t identifi s par les tests rapides 73 pour les tests syst matiques chez les animaux de 30 mois et plus et 91 pour le d pistage actif contre 87 cas identifi s par le r seau d pid miosurveillance passive Enfin ces tests ont amen changer la date de d pistage passage de 30 24 mois la suite de la d couverte de deux bovins de 28 mois positifs sans signes cliniques en Allemagne b Application des tests rapides au diagnostic des ESST chez les petits ruminants En l absence d articles publi s dans des revues comit de lecture d crivant les performances des trois tests rapides appliqu s au diagnostic des ESST chez les petits ruminants les seules donn es en notre possession sont celles fournies par les industriels 1 Compte tenu de la grande homolog
18. de la PrPres pourraient repr senter un outil de tri efficace des souches de type ESB sous r serve de leur validation Ph notype apr s inoculation aux souris La description du ph notype d une souche en passage primaire la souris peut comprendre l enregistrement de plusieurs param tres l talit dur e et homog n it de l incubation 71 Une partie de ce chapitre est issue d un document de r ponse un appel d offre de recherche et a fait l objet de collaborations multiples en dehors du CES ESST 28 typologie des l sions histologiques typologie des d p ts de PrPres Chacun de ces crit res ou une combinaison d entre eux peut tre utilis pour d crire le ph notype d une souche Si l on se focalise sur l identification d une souche ESB certaines combinaisons souris crit re apparaissent les plus pertinentes En effet les r sultats obtenus dans diff rents laboratoires montrent que La lign e RIII est la mieux caract ris e en ce qui concerne le profil l sionnel Une souche d ESB ovine exp rimentale y r v le un profil particulier Foster et al 1996a N anmoins la dur e d incubation est longue environ 300 400 jours C est cependant la dur e la plus courte des lign es conventionnelles ce qui outre l homog n it des l sions justifie aussi son choix Elle est n anmoins de plus en plus remplac e par la lign e C57B6 pour des raisons techniques pour laquelle les profils l sionnels de la souch
19. domaines qui rel vent de l acquisition de donn es scientifiques ou du d veloppement d outils technologiques qui sont indispensables l analyse scientifique du risque et conseille leur mise en place dans les d lais les plus brefs a estimer la pr valence des ESST chez les petits ruminants dans des conditions d chantillonnage permettant une description de la situation pid miologique utile l analyse de risque b valider les outils de typage des isolats d ESST chez les petits ruminants et typer un large panel d isolats dans des conditions permettant l analyse du risque d occurrence de la souche d ESB chez les petits ruminants c valider des tests rapides pour utilisation a partir de tissus p riph riques 9 3 avantages et inconv nients de diff rentes options Le Comit a par ailleurs analys diff rentes options de lutte correspondant a trois niveaux croissants de s curit dans la maitrise du risque hypoth tique pour le consommateur et pour la sant animale li au passage ventuel de l ESB chez les petits ruminants dans les conditions naturelles Les avantages et inconv nients de chaque niveau ont t valu s sur les deux crit res de sant publique ou animale l exclusion de crit res de co t d impact socio conomique ou de conformit la r glementation communautaire actuelle Si le premier niveau correspond la situation actuelle les autres envisagent une d marche active d anticipati
20. est environ de trois troupeaux ovins sur mille et deux troupeaux caprins sur dix mille N anmoins il est tr s hautement vraisemblable que cette pr valence est sous estim e mais il n est pas possible de quantifier actuellement cette sous identification de cas en France Deux tudes r alis es l tranger am nent quelques indications sur le pourcentage de cheptels atteints Une tude publi e en 1993 a t conduite aux Pays Bas Schreuder et al 1993 pour estimer la pr valence de la maladie sous la forme d une enqu te postale aupr s de 700 leveurs ovins 265 retourn s et d interviews aupr s de 137 leveurs Dans ces deux chantillons 6 des leveurs environ ont indiqu avoir d j observ par le pass des cas de tremblante dans leur troupeau Au Royaume uni Hoinville et al 2000 une enqu te postale effectu e en 1999 aupr s de plus de 6000 leveurs ovins sous couvert de l anonymat a montr 19 Rapport d valuation du fonctionnement du r seau tremblante AFSSA et DGAL octobre 2001 25 que 5 3 des leveurs estiment avoir eu des cas de tremblante dans leur troupeau dans les six ann es coul es et 2 4 dans l ann e coul e ces chiffres tant huit fois sup rieurs au nombre de cas d clar s aux autorit s Malgr les pr cautions prises dans ces tudes pour d finir ce qu est la tremblante il est probable que l opinion des leveurs sur ce qu il consid rent ou non comme des cas de
21. est un atout pour l identification de cheptels indemnes comme source de viande de petits ruminants et de produits laitiers Au sein des troupeaux atteints le taux d incidence annuelle de la maladie clinique est extr mement variable de l ordre de 1 dans les formes sporadiques a plus de 10 dans les formes enzootiques Dans ce contexte et dans une optique de sant publique le plan d chantillonnage dans les troupeaux d un programme de surveillance de la tremblante destin d pister les exploitations atteintes devrait tre bas sur un taux d incidence annuel tr s faible d animaux d tectables de l ordre de 1 de mani re s assurer de d tecter les formes sporadiques de tremblante Divers facteurs interviennent vraisemblablement pour expliquer le taux d atteinte des troupeaux au nombre desquels le degr de r sistance g n tique la tremblante du troupeau et les facteurs de diffusion de l agent pathog ne pr sents dans l exploitation Aussi le plan d chantillonnage pourrait il d pendre dans l absolu du degr de r sistance g n tique la maladie au sein du troupeau 4 2 Applicabilit des tests rapides la qualification de cheptels Le Comit estime que les limites des tests appliqu s au syst me nerveux central d crites pour la qualification individuelle des denr es issues de petits ruminants ne sont pas un frein de m me nature pour la qualification des cheptels En effet dans l hypoth se o l tud
22. g n tique de l animal Il doit n anmoins tre soulign que les donn es disponibles concernant les relations entre le g notype de l animal et l infection chez les petits ruminants avec la souche d ESB restent actuellement tr s limit es bien qu aucune donn e publi e ne soit contraire aux connaissances g n rales tablies dans la tremblante naturelle D une fa on plus g n rale la question d un possible portage de l agent infectieux chez les animaux g n tiquement r sistants en particulier dans les tissus p riph riques doit galement tre envisag e Les tests rapides de d tection de la prot ine prion anormale peuvent offrir une garantie suppl mentaire d s lors que l utilisation de tels tests est valid e chez les petits ruminants N anmoins dans ces esp ces l absence de prot ine anormale en quantit d tectable dans le syst me nerveux central ne garantit pas son absence dans les tissus p riph riques qui est g n ralement plus pr coce La disponibilit de tests valid s pour un diagnostic pr coce et fiable dans les tissus p riph riques est hautement souhaitable 72 Voir galement Avis du Comit d Experts Sp cialis sur les ESST du 1 novembre 01 sur le projet d arr t du Minist re de l Agriculture et de la P che modifiant l arr t du 28 mars 1997 fixant les mesures de police sanitaire relatives la tremblante ovine et caprine 30 En r sum le Comit consid re que sous r se
23. la s paration d avec la brebis peut intervenir entre tr s t t d s la naissance ou l allaitement durer jusqu 4 5 mois Lorsque la s paration survient tr s t t l agneau est allait artificiellement avec des lacto remplaceurs L allaitement artificiel dans les autres cas est surtout utilis en cas d agneaux doubles ou triples que la brebis ne peut nourrir ainsi par exemple en r gion Provence Alpes Cote d Azur environ 10 des agneaux sont nourris par allaitement artificiel suivi d un passage progressif partir du premier mois une alimentation solide il peut tre not que les brebis dont le lait est destin la fabrication de fromage brebis laiti res allaitent leurs agneaux au moins jusqu au premier mois l exemple du bassin de Roquefort o le d cret de l AOC pr cise que le lait ne peut tre utilis pour la fabrication de fromage qu partir du 25 jour suivant la mise bas la P RIODE DE CROISSANCE qui s tend du sevrage la finition pour les agneaux destin s la boucherie ou l incorporation dans le troupeau pour les agnelles ou b liers de renouvellement dans ces cas l alimentation peut tre base de poudre de lait ou lait artificiel selon la date de s paration avec la m re suivie d aliments concentr s granul s 1 ge et aliment croissance ou aliment d engraissement voir tableau 1 de composition des aliments compl mentaires et ou d herbe la P RIODE DE PR
24. la tr s grande majorit des petits ruminants consomm s contrairement aux bovins des donn es favorables pour les crit res pr cit s pourraient permettre une analyse de risque favorable effective peu de temps apr s leur d monstration une contamination horizontale ou verticale voir 1 pour laquelle des garanties pourraient tre apport es par la connaissance du statut du cheptel d origine Il appara t donc au Comit qu une ventuelle approche d all gement de la liste des MRS chez les petits ruminants pourrait s appuyer sur des garanties solides sur les troupeaux d origine 4 5 Pr requis La qualification de troupeaux de petits ruminants indemnes d ESST et la mise en vidence des troupeaux atteints rendent indispensable la mise en uvre de l identification individuelle des animaux la tra abilit des changes entre troupeaux et la ma trise des chappements possibles de petits ruminants au dispositif de surveillance par enfouissement de cadavres par exemple En premi re analyse et sous r serve d une prise en compte de cas sp cifiques ces mesures impliquent de pouvoir contr ler strictement les changes d animaux entre troupeaux et en particulier d interdire toute sortie d animaux de troupeaux atteints vers d autres troupeaux et toute entr e d animaux provenant de troupeaux non qualifi s et a fortiori de troupeaux atteints dans des troupeaux qualifi s ou en cours de qualification 5 LA VALIDA
25. observ habituellement en troupeaux commerciaux L inoculation exp rimentale des ovins ARR ARR de souches d ESB ou de tremblante par voie orale ou intra c r brale n a pas permis d obtenir de sympt mes Goldmann et al 1994 Jeffrey et al 2001 De plus les r sultats publi s sur l inoculation orale d ESB des ovins ARR ARR rapportent l absence de PrPres tissulaire jusqu 24 mois post inoculation Jeffrey et al 2001 4 L EPIDEMIOLOGIE DES ESST CHEZ LES PETITS RUMINANTS OUVRE LA POSSIBILITE DE MESURES BASEES A TERME SUR L IDENTIFICATION DE CHEPTELS DE STATUT CONNU COMME SOURCE DE DENREES ALIMENTAIRES 4 1 Epid miologie descriptive des ESST chez les petits ruminants comme base d chantillonnage A l heure actuelle la proportion de troupeaux ovins et caprins atteints de tremblante en France est approch e par le r seau de surveillance clinique mis en ceuvre en 1996 Depuis cette date la tremblante a t d pist e au 01 10 01 dans 282 troupeaux ovins et quatre troupeaux caprins et compte tenu des abattages de troupeaux mis en uvre dans certains cas la pr valence actuelle d pist e est de 168 troupeaux ovins et 0 troupeau caprin sur la base des crit res de suivi des troupeaux atteints En France les donn es de l ann e 2000 recensent 95 665 exploitations ovines et 27 286 exploitations caprines Aussi sur les bases de la surveillance clinique actuelle le taux d incidence cumul e entre le 14 06 96 et le 01 10 01
26. possibilit s d volution qui comprend 9 parties 1 L analyse des risques li s aux ESST des petits ruminants pour la sant publique 2 L analyse des bases scientifiques et techniques des int r ts et limites des mesures actuelles de protection du consommateur dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants 3 Les avanc es scientifiques et technologiques ouvrant la possibilit de faire voluer le principe des mesures actuellement en place 4 L pid miologie des ESST chez les petits ruminants ouvre la possibilit de mesures bas es terme sur l identification de cheptels de statut connu comme sources de denr es alimentaires 5 La validation d outils et la mise en place d un r seau de typage de souches permettraient l adaptation des mesures dans les cheptels atteints identifi s au point 4 6 Des contr les individuels peuvent fournir des garanties additionnelles pour certaines denr es de petits ruminants issus de cheptels de statut inconnu 7 La mise en uvre de plans d am lioration g n tique repr senterait un axe majeur mais retard dans le temps d am lioration de la situation sanitaire 8 Production importation et consommation de denr es issues de petits ruminants 9 Avis du Comit Compte tenu de l ensemble de ces donn es et sur le fondement de lavis du Comit d experts sur les ESST voici les l ments de r ponse que l Agence est en mesure d apporter aux d
27. rapport aux donn es connues en mati re de tremblante voir 2 1 En cons quence l analyse suivante des risques d entretien de la souche d ESB en cas de contamination initiale est essentiellement fond e sur les donn es connues en mati re de tremblante b 1 Sources et mati res virulentes La transmission de l infection par des ovins en phase pr clinique repose sur des arguments convergents issus pour la plupart d observations r alis es en levages atteints L introduction d ovins infect s en phase pr clinique est fr quemment sugg r e pour expliquer l apparition de la tremblante dans des troupeaux consid r s jusque l comme indemnes Hoinville 1996 Ducrot amp Calavas 1998 Le risque d apparition de tremblante clinique ne semble pas diff rent pour les agneaux n s dans l ann e pr c dant l apparition des sympt mes chez la m re et pour les agneaux n s pendant la phase clinique maternelle Parry 1983 Dans une tude norv gienne l introduction de brebis a t d montr e comme tant un facteur de risque cf infra Hopp et al 2001 Diff rentes s cr tions et excr tions diff rents organes ont t test s pour valuer la pr sence d infectiosit ou de PrPres Tableau 1 Les r sultats doivent tre interpr t s en tenant compte au moins du seuil de d tection de la technique et de la pertinence de l chantillon animal esp ce nombre g notype PRNP tremblante naturelle ou exp rimentale pha
28. tremblante n est ni tr s sp cifique certains troubles ne sont peut tre pas de la tremblante ni tr s sensible certains cas de tremblante peuvent ne pas avoir t rep r s par les leveurs notamment dans les formes sporadiques de la maladie N anmoins en l absence d informations plus pr cises actuellement il para t opportun de se baser sur ces tudes pour donner une fourchette estim e de pr valence de la tremblante en France En faisant l hypoth se maximaliste d favorable qu actuellement le taux de sous identification sous d claration des cas est de 90 par transposition la France des donn es pr c demment rappel es concernant le Royaume Uni un ordre de grandeur du pourcentage de cheptels atteints pourrait tre de l ordre de 3 pour les ovins Toutefois compte tenu de l existence possible de cas sporadiques de maladie difficilement identifiables dans les troupeaux et donc non int gr s dans les r sultats des tudes britannique et n erlandaise le pourcentage de troupeaux ovins atteints pourrait tre sup rieur a cette estimation sans qu il soit possible d estimer dans quelle proportion Chez les caprins en l absence de donn es sur le taux de sous identification ou sous d claration la proportion de cheptels atteints est encore plus difficilement estimable En corollaire il est hautement vraisemblable que la tr s grande majorit des cheptels fran ais de petits ruminants sont indemnes de tremblante ce qui
29. 9000 TEC entre les 123000 TEC abattus et la consommation correspond aux exportations frangaises de viande ovine 9000 TEC correspondant aux ovins import s vivants et abattus en France 170000 TEC de viandes import es dont 17 de viandes congel es 8000 TEC de viande caprine Les donn es individuelles de consommation sont les suivantes Tableau 7 Consommation compar e de viande de petits ruminants et de bovins en 1999 En milliers de TEC En Kg habitant 1990 1999 1990 1999 Ovin caprin 313 300 5 5 5 0 Boeuf veau 1685 1622 29 8 26 7 Ainsi la consommation individuelle de viande de petits ruminants correspond a environ 20 de la viande de bovin consomm e En volume la consommation moyenne stable de 1997 a 1999 derni res donn es connues du Comit est de 4 9 kg habitant Les donn es d importation pour l ann e 1999 sont les suivantes 4 source Institut de l Elevage donn es 1999 r actualis es pour 2000 34 Tableau 8 Importation de viandes ovines en 1999 donn es Institut de l Elevage Viande ovine en milliers de tonnes Provenance Ovins sur Toutes Dont frais Dont congel Total pied en viandes r frig r quivalent milliers de carcasse en t tes milliers de tonnes Royaume Uni 225 83 7 82 8 0 9 86 6 Irlande 21 44 7 44 4 0 3 45 0 Pays Bas 357 1 7 1 5 0 2 5 1 Espagne 106 5 0 2 8 2 3 6 5 Belgique Lux 7 2 7 2 1 0 7 2 8 Total UE 740 138 8 133 9 4 8 147
30. 96 Un exemple de diff renciation d une souche d ESB ovine par rapport une souche de tremblante apr s inoculation exp rimentale au mouton est donn par le travail de Foster Foster et al 1996a Dans cet exemple des souris RIII C57BL VM IM et C57BLxVM ont t utilis es d montrant des diff rences consid rables dans les temps d incubation pour un m me isolat entre les diff rentes lign es murines et de mani re int ressante au sein de certaines lign es entre cette souche ESB et cette souche de tremblante Au plan anatomopathologique les profils l sionnels entre souche ESB et cette souche de tremblante taient notoirement diff rents chez la souris RIII alors que cette lign e d montrait des temps d incubation proches pour les deux souches 300 400 jours La lourdeur de cette approche limite n anmoins son usage un nombre limit d isolats Par ailleurs r cemment des lign es transg niques exprimant le g ne de la PrP ovine ont t tablies par certains laboratoires en particulier en France qui peuvent pr senter certains avantages en terme de dur e d incubation ou de signature l sionnelle De plus certains laboratoires fran ais ont d velopp ou adapt des m thodes de typage biochimique de la PrPres qui pourraient tre utilis es comme un filtre initial permettant de n engager les typages sur souris que sur un nombre limit d isolats Les lignes suivantes pr sentent un r sum des deux
31. E Axford CABI Publishing New York 39 HUNTER N FOSTER J D DICKINSON A G amp HOPE J 1989 Linkage of the gene for the scrapie associated fibril protein PrP to the Sip gene in Cheviot sheep Vet Rec 124 pp 364 366 40 IKEDA T HORIUCHI M ISHIGURO N MURAMATSU Y KAI UWE G D amp SHINAGAWA M 1995 Amino acid polymorphisms of PrP with reference to onset of scrapie in Suffolk and Corriedale sheep in Japan J Gen Virol 76 Pt 10 pp 2577 2581 41 JEFFREY M RYDER S MARTIN S HAWKINS S A TERRY L BERTHELIN BAKER C amp BELLWORTHY S J 2001 Oral inoculation of sheep with the agent of bovine spongiform encephalopathy BSE 1 Onset and distribution of disease specific PrP accumulation in brain and viscera J Comp Pathol 124 pp 280 289 42 KAO R R GRAVENOR M B BAYLIS M BOSTOCK C J CHIHOTA C M EVANS J C GOLDMANN W SMITH A AND MCLEAN A R 2001The potential size and duration of an epidemic of bovine spongiform encephalopathy in british sheep Science in press 43 KIMBERLIN R H amp WALKER C A 1978 Pathogenesis of mouse scrapie effect of route of inoculation on infectivity titres and dose response curves J Comp Pathol 88 pp 39 47 44 LASMEZAS C I FOURNIER J G NOUVEL V BOE H MARCE D LAMOURY F KOPP N HAUW J J IRONSIDE J BRUCE M DORMONT D amp DESLYS J P 2001 Adaptation of the bovine spongiform encephalopathy agent to primates and comparison wit
32. FLAMANT F LEZMI S SAMARUT J amp BARON T 2001a Florid plaques in ovine PrP transgenic mice infected with an experimental ovine BSE EMBO Rep 2 pp 952 956 CROZET C FLAMANT F BENCSIK A AUBERT D SAMARUT J amp BARON T 2001b Efficient transmission of two different sheep scrapie isolates in transgenic mice expressing the ovine PrP gene J Virol 75 pp 5328 5334 DAWSON M HOINVILLE L J HOSIE B D amp HUNTER N 1998 Guidance on the use of PrP genotyping as an aid to the control of clinical scrapie Scrapie Information Group Vet Rec 142 pp 623 625 DESLYS J P COMOY E HAWKINS S SIMON S SCHIMMEL H WELLS G GRASSI J amp MOYNAGH J 2001 Screening slaughtered cattle for BSE Nature 409 pp 476 478 DICKINSON A G 1974 Letter Scrapie Nature 252 pp 179 180 DICKINSON A G 1976 Scrapie in sheep and goats Front Biol 44 pp 209 241 DICKINSON A G YOUNG G B STAMP J T amp RENWICK C C 1965 An analysis of natural scrapie in Suffolk sheep Heredity 20 pp 485 503 DUCROT C amp CALAVAS D 1998 Hypoth ses sur la transmission de la tremblante a partir de l analyse pid miologique de 15 levages atteints de tremblante Revue de M decine V t rinaire 149 pp 831 840 41 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 ELSEN J M AMIGUES Y SCHELCHER F DUCROCQ V ANDREOLETTI O EYCHENNE F KHANG J V POIVEY J P
33. ISON I H 1964 The spread of scrapie by contact between affected and healthy sheep goats or mice The Veterinary Record 76 pp 333 336 51 PATTISON H amp MILLSON G C 1961 Experimental transmission of scrapie to goats and sheep by the oral route Journal of Comparative Pathology 71 pp 171 176 52 PATTISON I H amp MILLSON G C 1962 Distribution of the scrapie agent in the tissue of experimentally inoculated goats Journal of Comparative Pathology 72 pp 233 244 53 POST K RIESNER D WALLDORF V amp MEHLHORN H 1999 Fly larvae and pupae as vectors for scrapie Lancet 354 pp 1969 1970 54 RACE R JENNY A amp SUTTON D 1998 Scrapie infectivity and proteinase K resistant prion protein in sheep placenta brain spleen and lymph node implications for transmission and antemortem diagnosis J nfect Dis 178 pp 949 953 55 SABORIO G P PERMANNE B amp SOTO C 2001 Sensitive detection of pathological prion protein by cyclic amplification of protein misfolding Nature 411 pp 810 813 56 SCHALLER O FATZER R STACK M CLARK J COOLEY W BIFFIGER K EGLI S DOHERR M VANDEVELDE M HEIM D OESCH B amp MOSER M 1999 Validation of a western immunoblotting procedure for bovine PrP Sc detection and its use as a rapid surveillance method for the diagnosis of bovine spongiform encephalopathy BSE Acta Neuropathol Berl 98 pp 437 443 57 SCHMERR M J JENNY A L BULGIN M S MILLER
34. Novembre 2001 14 technique PMCA cyclic amplification of protein misfolding Saborio et al 2001 pourrait ainsi conduire des r sultats n cessitant une analyse sp cifique Les tissus dans lesquels aucune accumulation de PrPres ou d infectivit n a t d tect e doivent tre analys s au regard de la sensibilit analytique des m thodes mises en jeu et du nombre d animaux impliqu s dans les exp rimentations par rapport la variabilit biologique de l essai Ainsi le Comit continuera de diff rencier les tissus dans lesquels i il y a convergence entre les mod les de physiopathologie et les donn es exp rimentales n gatives de d tection de l infectiosit et de la PrPres tissus pouvant tre consid r s comme sans risque identifiable ii les tissus dans lesquels il y a discordance entre ces deux donn es dans cette hypoth se en cas de donn es exp rimentales de sensibilit limit e le Comit continuera privil gier titre de pr caution dans ses recommandations les extrapolations qu il est possible de d river de la physiopathologie de ces maladies dans la logique des recommandations pr c dentes en mati re de thymus et d intestins chez les bovins 2 1 Int r t et limites du retrait des MRS pour assurer la salubrit des carcasses dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants Le tableau suivant indique les MRS d finies actuellement en France et titre comparatif celle
35. ODUCTION qui concerne les animaux adultes du troupeau agnelles brebis et b liers avec une alimentation a base d herbe prairies permanentes ou artificielles parcours de montagne chaumes etc de foin de paille d ensilage selon les r gions et la saison Certaines p riodes de la vie des brebis et des b liers peuvent donner lieu des compl mentations par des aliments concentr s au moment de la lutte flushing avant la mise bas steaming et ou lors de la lactation En plus de leur ration de base un aliment min ral et vitaminique AMV peut tre distribu selon des p riodes plus ou moins longues de leur vie Au regard du risque li l utilisation de prot ines et graisses d origine animale chez les ovins et les caprins les aliments concern s sont les concentr s le CMV avec le phosphate bicalcique et les lacto remplaceurs La composition des aliments concentr s pour ovins et caprins est assez proche de celle des bovins et la nature des mati res premi res varie fortement en fonction des cours du march Il convient de rappeler ce stade que la situation fran aise entre les r gions les races et les syst mes d levage est tr s h t rog ne L alimentation des ovins et caprins dans les autres pays europ ens notamment dans les pays exportateurs de viande ovine en France RU Pays Bas Espagne etc est tr s comparable avec le m me niveau d h t rog n it L alimentation des ch
36. OINVILLE L J 1996 A review of the epidemiology of scrapie in sheep Rev Sci Tech 15 pp 827 852 32 HOINVILLE L J HOEK A GRAVENOR M B amp MCLEAN A R 2000 Descriptive epidemiology of scrapie in Great Britain results of a postal survey Vet Rec 146 pp 455 461 33 HOPE J WOOD S C BIRKETT C R CHONG A BRUCE M E CAIRNS D GOLDMANN W HUNTER N amp BOSTOCK C J 1999 Molecular analysis of ovine prion protein identifies similarities between BSE and an experimental isolate of natural scrapie CH1641 J Gen Virol 80 Pt 1 pp 1 4 34 HOPP P ULVUND M J amp JARP J 2001 A case control study on scrapie in Norwegian sheep flocks Prev Vet Med 51 pp 183 198 35 HOURRIGAN J L 1990 Experimentally induced bovine spongiform encephalopathy in cattle in Mission Tex and the control of scrapie Journal of American Veterinary Medicine Association 196 pp 1678 1679 36 HOURRIGAN J L KLINGSPORN A CLARK W W amp DE CAMP M 1979 Epidemiology of scrapie in the United States In Transmissible Diseases of the Nervous System Ed by S B Prusiner amp W J Hadlow pp 331 356 Academic Press New York 37 HUANG F P FARQUHAR C F MABBOTT N A BRUCE M E AND MACPHERSON G G 2001 Migrating intestinal dendritic cells transport PrPSc from the gut J Gen Virol 38 HUNTER N 2000 Transmissible Spongiform encephalopathies In Breeding for Disease resistance in Farm animals pp 325 339 RF
37. TION D OUTILS ET LA MISE EN PLACE D UN RESEAU DE TYPAGE DE SOUCHES PERMETTRAIENT L ADAPTATION DES MESURES DANS LES CHEPTELS ATTEINTS IDENTIFIES AU POINT 4 Les difficult s li es la d finition des mesures ad quates en mati re d ESST des petits ruminants sont troitement li es l incertitude actuelle sur l existence de la souche d ESB dans ces esp ces Cette incertitude rend difficile aussi bien la d finition des mesures de port e 2 Avis du Comit d Experts Sp cialis sur les ESST du 1 novembre 01 sur le projet d arr t du Minist re de I Agriculture et de la P che modifiant l arr t du 28 mars 1997 fixant les mesures de police sanitaire relatives la tremblante ovine et caprine 27 g n rale pour l ensemble des populations animales concern es que celles correspondant sp cifiquement aux cheptels dans lesquels une ESST a t diagnostiqu e Ainsi dans la mesure o diff rents outils sont actuellement disponibles il appara t urgent de les valider 5 1 Identification des outils disponibles La caract risation de souches d ESST correspond une m thodologie pour laquelle aucun standard n est acquis L approche qui est actuellement la mieux tablie correspond inoculation de souris et la d finition d une typologie bas e sur la p riode d incubation et la distribution des l sions Ainsi diff rentes souches de tremblante ont t d finies partir d isolats du terrain Bruce 19
38. TITS RUMINANTS ISSUS DES CHEPTELS DE STATUT INCONNU 6 1 Produits laitiers Sous l hypoth se de la circulation d une souche d ESB en fonction des l ments d velopp s au 2 2 le Comit ne pourrait sugg rer dans l tat actuel des connaissances aucune strat gie garantissant la salubrit des produits laitiers en l absence de connaissance du statut des effectifs d origine 6 2 Carcasses Les donn es concernant la pathog nie de la tremblante naturelle montrent clairement la relation troite entre l accumulation de la prot ine prion pathologique dans les tissus p riph riques et dans le syst me nerveux central associ e l infectiosit et le g notype du mouton L accumulation de cette prot ine prion pathologique est d tectable plus pr cocement chez les moutons dont le g notype est connu pour acc l rer le d lai d apparition de la maladie Elle est plus tardive chez les animaux de g notype faiblement sensible Pour les animaux de g notype r sistant ARR ARR aux codons 136 154 et 171 du g ne prion qui paraissent pouvoir r sister enti rement dans les conditions de vie habituelle des animaux de rente les donn es disponibles actuellement n ont pas d montr la pr sence de cette prot ine anormale ni dans les tissus p riph riques ni dans le syst me nerveux central Ainsi l valuation du risque potentiel repr sent par la consommation des diff rents tissus et organes pourrait prendre en compte le statut
39. alsSsda AGENCE FRANCAISE DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS AVIS de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments sur l analyse des risques li s aux enc phalopathies spongiformes transmissibles dans les fili res petits ruminants les forces et faiblesses du dispositif actuel et les possibilit s d volution Les incertitudes sur la r alit de la pr sence de la souche d enc phalopathie spongiforme bovine ESB dans le cheptel des petits ruminants ont conduit l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments a mettre depuis sa cr ation plusieurs avis sur les risques qui pourraient tre li s au passage de l agent infectieux l origine de l ESB chez les petits ruminants Ces avis ont t mis soit l initiative de l Agence dans le cadre de son programme de travail soit en r ponse des saisines des minist res de l agriculture de la sant et de la consommation notamment sur des projets de textes r glementaires L Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments a ainsi mis des avis concernant la liste des mat riels risque sp cifi chez les ovins et chez les caprins l volution de la police sanitaire dans les troupeaux ou taient d tect s des cas d enc phalopathies spongiformes subaigu s transmissibles ESST les principes d une politique de s lection g n tique d animaux r sistants a la tremblante Dans ses diff rents avis l AFSSA a indiqu que si la souche
40. ansmission entre levages c El ments de quantification c 1 Quantification fond e sur les donn es de typage de souche c 2 Quantification fond e sur des travaux d analyse de risque 1 2 la tremblante 14 2 Analyse des bases scientifiques et techniques des int r ts et limites des mesures actuelles de protection du consommateur dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez NX Ar ee NN HN HN AS les petits ruminants 14 2 1 Int r t et limites du retrait des MRS pour assurer la salubrit des carcasses dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants 15 2 2 Evaluation de la s curit des produits laitiers dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants 19 a Donn es pid miologiques et exp rimentales 19 b Analyse de risque 19 2 3 Evaluation de la capacit du dispositif actuel identifier des cheptels indemnes d ESST __22 2 4 Evaluation des outils actuellement disponibles pour d livrer une garantie individuelle de salubrit des produits ovins ou caprins dans l hypoth se de la pr sence de ESB chez les petits ruminants 22 3 Des avanc es scientifiques et technologiques ouvrent la possibilit de faire voluer le principe des mesures actuellement en place 23 3 1 Performances des tests rapides de d tection de la PrPres chez les petits ruminants 23 a Donn es d riv es de l utilisation des tests rapides pour l
41. atteinte de tremblante n est pas infectieux Tableau 2 Toutefois ces r sultats ont t obtenus partir d un petit nombre d ovins et de caprins et de g notype PRNP inconnu L infectiosit tait recherch e par inoculation la souris sauf Pattison amp Millson 1961 introduisant ainsi une barri re d esp ce et r duisant la sensibilit de d tection L existence d une transmission verticale au sens strict transplacentaire ante natale n est pas clairement document e L infectiosit du sperme n a pas t d montr e L infectiosit des ovaires et de l ut rus a t rapport e par une seule quipe Hourrigan 1990 Toutefois la transmission in utero n a pas t d montr e formellement Les r sultats des essais de transfert embryonnaire sont discordants Une quipe am ricaine a transf r des embryons pr lev s sur des brebis infect es naturellement ou exp rimentalement des brebis issues d levages indemnes Sur les agneaux aucun trouble clinique de tremblante n a t d tect sur une p riode d observation de 60 mois Aucune accumulation de PrPres n a t mise en vidence dans l enc phale Les brebis receveuses ne semblent pas avoir t contamin es Foote et al 1993 Wang et al 2001 Toutefois le g notype PRNP des receveuses en particulier n a pas t pr cis Une quipe britannique conclut une transmission possible de la tremblante par l embryon ovin mais avec l impo
42. chez les animaux de r forme ayant pour premier objectif l identification de cheptels atteints auxquels devraient s appliquer les mesures de police sanitaire abaissant ainsi les risques de sous d clarations inh rentes au dispositif actuel f d finir et appliquer des conditions de qualification de cheptels risque r siduel marginal d tre infect par une ESST et favoriser les introductions d animaux partir de cheptels qualifi s g favoriser l application de plans d am lioration g n tique visant augmenter la r sistance des cheptels ovins aux ESST Les avantages de cette approche sont e l application des mesures de police sanitaire un nombre accru de troupeaux atteints d ESST identifi s diminuerait progressivement l exposition globale des consommateurs aux risques li s aux denr es autochtones l exclusion des produits import s 2 Avis du CIM sur les ESST du 2 f vrier 2001 38 e la combinaison d un syst me d identification fiable d une connaissance de cheptels qualifi s risque r siduel marginal d tre infect par une ESST d outils de d pistage de l infectiosit partir de tissus p riph riques permettrait de mettre en place tr s rapidement en cas d opportunit un dispositif adapt une protection accrue du consommateur e sous certaines conditions la liste des MRS pourrait tre r duite chez les animaux issus de ces troupeaux qualifi s e ces mesures auraient un impact direct
43. d ESB n avait jamais encore t d tect e dans les levages de petits ruminants il existait des arguments directs ou indirects pour admettre la plausibilit de la r alit de la pr sence de ESB dans les cheptels ovins et les caprins et pour tenir compte de cette hypoth se dans l valuation et la ma trise du risque alors m me que sa r alit ne serait pas d montr e Des d clarations des autorit s sanitaires britanniques au cours de l t 2001 ont pu laisser penser qu au Royaume Uni pays dans lequel l pizootie d enc phalopathie spongiforme bovine a t la plus marqu e des travaux auraient permis de d tecter la pr sence de l agent de l ESB dans des cervelles ovines provenant d levages Finalement ces r sultats ont t invalid s en octobre 2001 Dans ce contexte d incertitude l AFSSA a estim n cessaire de proc der une analyse d ensemble des enjeux sanitaires li s la pr sence des ESST chez les petits ruminants Cette d marche a t formalis e la fin du mois de septembre 2001 Peu apr s l annonce que les r sultats britanniques n apporteraient court terme aucun l ment nouveau l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments a t saisie le 2 novembre 2001 par les ministres de l agriculture de la sant et de la consommation d une saisine qui identifie plusieurs questions dans les termes suivants La situation compar e de la France et du Royaume Uni au
44. d exposition des petits ruminants entre la France et le Royaume Uni est n anmoins tr s probable Ainsi dans l hypoth se de la pr sence de la souche ESB chez les petits ruminants le niveau de consommation de produits d origine britanniques par rapport aux produits d origine fran aise pourrait en faire la source la plus importante d exposition des consommateurs fran ais 1 2 la tremblante Le Comit consid re qu aucune donn e nouvelle ne permet de suspecter une transmissibilit l homme de l agent de la tremblante un niveau d tectable dans les conditions d exposition naturelle comprenant la voie alimentaire Le Comit pr parera une analyse bibliographique d taill e des donn es disponibles dans ce domaine 2 ANALYSE DES BASES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES DES INTERETS ET LIMITES DES MESURES ACTUELLES DE PROTECTION DU CONSOMMATEUR DANS L HYPOTHESE DE LA PRESENCE DE L ESB CHEZ LES PETITS RUMINANTS Les avis scientifiques relatifs aux petits ruminants mis par le CIM puis le CES visent donner les bases pour limiter l exposition des consommateurs a des niveaux lev s de contamination par des agents des ESST des petits ruminants mais ne permettent pas de garantir l absence d un niveau r siduel d exposition Ces avis ont t justifi s par l ventualit d une ESB chez les petits ruminants tout en notifiant que ces mesures seraient insuffisantes chez des petits ruminants atteints d ESB av r e Ces propositi
45. de terrain d apr s un document de l AFSSA compilant diverses sources les compl ments concentr s nerg tiques contenaient jusqu 0 5 de graisses animales utilis es jusqu en d cembre 1993 et les concentr s azot s jusqu 0 5 de graisses animales et 5 de prot ines animales hors poissons utilis es jusqu en d cembre 1989 Des graisses de peau ont t incorpor es jusqu en 1996 Pour les lacto remplaceurs les graisses animales essentiellement suif peuvent tre pr sentes quand l aliment est donn froid Le phosphate bicalcique provient du traitement des os pour moins de 25 de la consommation Bovins et ovins ont donc eu des r gimes assez proches Les brebis ont pu consommer l galement des concentr s azot s d origine animale jusqu en 1994 Les graisses animales os suif sont encore utilis es mais leur utilisation d croit anticipation d une interdiction sauf dans 1 Pratiques de l alimentation des ovins et caprins AFSSA 22 Novembre 2001 les lacto remplaceurs suifs Pour ces derniers l utilisation depuis mi 2001 de graisses bovines pr lev es avant la fente de la colonne vert brale devrait avoir consid rablement limit le risque correspondant b Les conditions d un entretien ult rieur en l absence d exposition alimentaire existent Les donn es actuellement disponibles ne sugg rent pas une distribution tissulaire diff rente de l agent responsable de l ESB chez les petits ruminants par
46. donn es exp rimentales actuellement tr s limit es jusqu aux extrapolations qu il est possible de d river des donn es connues de physiopathologie dans diff rents mod les impliquant galement largement les tissus lympho des a Donn es pid miologiques et exp rimentales Les exp riences de transmission orale ou intrac r brale la souris partir de lait provenant de bovins atteints d ESB Taylor et al 1995 Middleton amp Barlow 1993 ou de petits ruminants atteints de tremblante Hourrigan et al 19990 Hadlow et al 1980b Pattison amp Millson 1961 ont donn des r sultats n gatifs Ces exp rimentations doivent tre analys es au regard du volume inoculable d chantillon par voie intrac r brale qui limite le seuil de d tection un niveau de l ordre de 10 100 DI par voie intrac r brale chez la souris mL Mise a part l unique description de la pr sence d infectiosit dans le colostrum d une femme japonaise atteinte de MCJ sporadique Tamai et al 1992 linfectiosit du lait chez un individu animal atteint ou en incubation d ESST n a jamais t rapport e Au contraire aucun cas de transmission par le lait n a t rapport en particulier chez des enfants papous allait s par des femmes en phase clinique de kuru et qui n avaient pas eux m mes particip a un festin contaminant Enfin les donn es relatives a la transmission par le lait dans les conditions naturelles de tremblante ne
47. drait galement vers z ro Le Comit attire l attention sur le fait que des doses th oriques r siduelles inf rieures 1 ne signifient pas une absence d infection possible En effet le m canisme de production du fromage n implique aucune partition effective ainsi compte tenu des caract ristiques d aggr gabilit de l agent et du fait qu il reste possible qu une dose gale 1 ne soit pas divisible une dose th orique de 10 peut signifier qu une dose potentiellement contaminante pourrait tre pr sente pour chaque part de 100 g de fromage tous les 10 parts Ce type d analyse devrait tre compl t par un travail de recherche sp cifique prenant en compte des variables additionnelles comme l origine et la circulation des cellules lymphoides entre le compartiment sanguin et les tissus p riph riques chez les ruminants 21 Au stade actuel de l analyse il appara t donc une tr s forte marge d incertitude sur l infectiosit potentielle des produits laitiers issus de cheptels atteints Ainsi dans l hypoth se o l ESB existerait dans des troupeaux il appara t que le Comit dans l tat actuel des donn es disponibles ne pourrait ni confirmer ni exclure une participation l exposition humaine li e aux produits laitiers d riv s de ces troupeaux En cons quence le Comit anticipe que dans I hypoth se o des garanties scientifiques de salubrit de ces produits laitiers lui seraient demand es il ne
48. e les plus de 12 mois ou yeux et les ayant une incisive amygdales mais a d finitive perc e S l exclusion de la langue et des eee 2 Incin ration N 5 at Rate des ovins et caprins quel que soit l ge Moelle pini re d ovins et caprins g s de plus de 12 mois ou ayant une incisive d finitive perc e 16 T te enti re la Seuls les animaux R glement 999 2001 moelle pini re malades sont annexe VIII chapitre ainsi que les d truits les autres A relatif aux visc res entrent dans le conditions thoraciques et sch ma g n ral des s appliquant aux L abdominaux des MRS changes d ovins et a ovins et caprins de caprins les f abattus dans le animaux doivent D cadre des provenir d une g dispositions de exploitation indemne 5 l arr t du 28 mars de tremblante depuis oO 1997 fixant les trois ans au mois mesures de police sanitaire relative a la tremblante ovine et caprine Les donn es disponibles sur la distribution de l infectiosit ou de la PrPres dans les organes p riph riques de moutons infect s exp rimentalement par l agent de ESB indiquent une distribution aussi large et aussi pr coce que dans la tremblante Foster et al 2001a Foster et al 2001b Bellworthy r sultats non publi s Pour m moire chez les moutons et les ch vres atteintes de tremblante au stade clinique de la maladie les titres infectieux mis en vidence
49. e ESB et de plusieurs isolats de tremblante sont disponibles La lign e INRA transg nique ovine VRQ Tg3 et ses d riv es dont la lign e Tg338 poss dent une dur e d incubation relativement courte 2 8 mois Vilotte et al 2001 qui est inf rieure la souris Tga20 pour les souches de tremblante VRQ VRQ ARQ ARQ OU VRQ ARQ et longue gt 1 an pour une souche d ESB ovine ARQ ARQ La lign e AFSSA transg nique ovine ARQ Tg4 montre la pr sence d abondantes plaques florides Crozet et al 2001a pour un isolat d ESB exp rimentale ovine ARQ ARQ par rapport des isolats de tremblante naturelle issus du r seau de surveillance fran ais y compris d origine ARQ ARQ Six isolats de tremblante naturelle ont pu tre transmis cette lign e avec des d lais d incubation variables entre les isolats et aussi parfois assez largement pour un m me isolat Des d lais d incubation de l ordre de 200 300 jours sont les plus fr quents Crozet et al 2001b La lign e Tga20 surexprimant le g ne PrP murin fournirait une dur e d incubation plus courte que chez les Tg338 pour les isolats d ESB ovinis es contrairement aux isolats de tremblante H Laude r sultats pr liminaires Par contre la sp cificit d une signature l sionnelle de l ESB par comparaison la tremblante est incertaine et doit encore tre v rifi e dans cette lign e Dans tous les cas les informations correspondantes n ont peut t
50. e d une fraction importante des brebis de r forme de mani re r p t e dans le temps ne montrerait une accumulation de PrPres dans le syst me nerveux central chez aucun animal la probabilit qu une infectiosit soit pr sente chez de jeunes animaux pourrait tre consid r e comme n gligeable en l absence d introduction d animaux infect s et sous la r serve de la ma trise du risque alimentaire Actuellement le syst me de certification en place en France issu des recommandations europ ennes comprend l analyse histopathologique annuelle de 1 des femelles des troupeaux choisies parmi les animaux de r forme En raison du faible taux de sondage cette mesure elle seule apporte peu de garanties quant l absence d ESST dans ces troupeaux En revanche la r alisation syst matique de tests sur les animaux de r forme rendue techniquement envisageable avec les tests rapides permettrait d obtenir relativement rapidement un bon niveau de garantie En effet environ 15 des femelles sont r form es en moyenne chaque ann e en levage ovin et plus de 20 en levage caprin De plus le niveau de garantie augmenterait rapidement avec la r p tition des tests chaque ann e 26 Le Comit consid re donc que les bases techniques existent pour identifier une chelle de temps de quelques ann es les cheptels offrant des garanties satisfaisantes d absence d ESST Le Comit est pr t analyser des dispositions d tail
51. e de passage de la souche d ESB dans ces esp ces e avec une augmentation progressive de l incidence au cours des prochaines ann es qui incite ne pas consid rer la situation pass e et actuelle comme une situation risque sup rieur ce qu elle pourrait devenir au cours des quinze prochaines ann es Voir chapitre 4 1 18 3688 7 Avis du Comit Interminist riel sur les ESST du 2 f vrier 2001 UE Scientific Steering Committee Opinion on pre emptive risk assessment should BSE in small ruminants be found under domestic conditions adopted by the Scientific Steering Committee at its meeting of 8 9 February 2001 13 L analyse d taill e de la transposition de cette analyse la situation fran aise doit prendre en compte diff rents aspects e pour ce qui concerne la situation du cheptel fran ais la fois le nombre et le devenir des ovins import s du Royaume Uni et les modes alimentaires compar s des diff rents pays e pour ce qui concerne les consommateurs la fois les donn s de l item pr c dent et les consommations de moutons britanniques comme d taill au 8 1 30 de la consommation ovine fran aise provient du Royaume Uni hors p riode d embargo li la fi vre aphteuse Le Comit n a n anmoins pu ce jour conduire compl tement cette analyse dont il souligne qu elle demande des investigations sp cifiques les donn es n tant pas compl tement disponibles La diff rence
52. e diagnostic post mortem de l ESB chez les bovins 23 b Application des tests rapides au diagnostic des ESST chez les petits ruminants 23 3 2 bases g n tiques de la r sistance aux ESST chez les petits ruminants 24 4 L pid miologie des ESST chez les petits ruminants ouvre la possibilit de mesures bas es a terme sur l identification de cheptels de statut connu comme source de denr es alimentaires 25 4 1 Epid miologie descriptive des ESST chez les petits ruminants comme base d chantillonnage 25 4 4 Une connaissance du statut des cheptels sources permettrait l allegement ventuel de la liste des MRS 27 4 5 Pr requis 27 5 La validation d outils et la mise en place d un r seau de typage de souches permettraient l adaptation des mesures dans les cheptels atteints identifi s au point 4__ 27 5 1 Identification des outils disponibles 28 5 2 Place des outils disponibles a court terme et perspectives 29 6 Des controles individuels peuvent fournir des garanties additionnelles pour certaines denr es de petits ruminants issus des cheptels de statut inconnu 30 2 6 1 Produits laitiers 30 6 2 Carcasses 30 6 3 Pr requis 31 7 La mise en oeuvre de plans d am lioration g n tique repr senterait un axe majeur mais retard dans le temps d am lioration de la situation sanitaire 31 7 1 Principe des plans d am lioration g n tique 31 7 2 Limites scientifiques et techniques 33 8 Production impor
53. e du v CJD concernant les m dicaments d riv s du sang Analyse du risque de transmission de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt Jakob par le sang et ses d riv s AFSSAPS 7 d cembre 2000 19 Infectiosit du sang hypoth se de travail Dans le sang des titres infectieux maximaux de 100 DI voie intrac r brale souris mL buffy coat et 20 DI voie intrac r brale souris mL plasma ont t rapport s dans un mod le murin de Gerstmann Stra ssler Scheinker Brown et al 1999 Dans l exp rience de Houston et al 2000 chez le mouton la dur e d incubation chez le seul receveur atteint par comparaison a celle d animaux ayant re u des doses connues de mat riel infectieux sugg re une infectiosit maximale de 10 DI voie intrac r brale souris pour 400 mL de sang soit10 0 025 DI voie intrac r brale souris mL Deux sc narios ont donc t construits avec les valeurs extr mes suivantes en n gligeant l infectiosit du plasma Sc nario maximal 10 DI voie intrac r brale souris mL Sc nario minimal 10 DI voie intrac r brale souris mL Le sc nario maximal est ainsi fond sur des donn es issues d un mod le exp rimental qui ne repr sente pas n cessairement la situation possible chez le mouton ou la ch vre Infectiosit du lait hypoth se de travail Les cellules circulantes potentiellement vectrices d infectiosit soit parce qu elles multiplient l agent soit parce qu
54. e sant animale et des objectifs de s curit sanitaire il n y a pas ce stade d l ment nouveau pour consid rer cette pr sence comme av r e ni pour l exclure 3 Elle fondera les avis ult rieurs qu elle sera conduite mettre la suite de saisines particuli res comme celles qui concernent les programmes de d pistage ou les strat gies d am lioration g n tique sur les bases scientifiques contenues dans le pr sent avis d s lors les indications qui lui seront donn es et dont elle n a pas pu tenir compte ce stade sur les crit res retenus pour la gestion du risque la faisabilit des diff rentes mesures envisageables le d lai dans lequel seraient mises en uvre celles qui seraient retenues seront des l ments essentiels pour que ses valuations venir s inscrivent dans une vision coh rente de la strat gie de lutte contre les ESST chez les petits ruminants et de r duction du risque potentiel pour les consommateurs 4 Dans cette perspective elle appelle l attention sur l importance qui s attache la prise en compte des questions sp cifiques aux importations et aux changes intracommunautaires compte tenu de l impact possible sur le niveau g n ral de protection des consommateurs d carts entre les dispositifs retenus dans les diff rents pays notamment ceux dans lesquels l exposition pass e des cheptels l agent de ESB a t la plus lev e et celui qui serait consid r comme jus
55. elles en assurent le transport sont les monocytes macrophages revue dans Mabbott amp Bruce 2001 Manuelidis et al 2000 les cellules dendritiques Huang et al 2001 Aucouturier et al 2001 et peut tre les lymphocytes B Shlomchik et al 2001 Montrasio et al 2001 Il a t consid r que le ratio des leucocytes du lait sur leucocytes du sang repr sentait une valeur approximative du ratio d infectiosit du lait par rapport au sang Sc nario maximal leucocytes mL sang 10 leucocytes mL de lait 107 Sc nario minimal leucocytes mL sang 10 leucocytes mL de lait 10 L infectiosit du lait peut alors tre estim e dans le sc nario maximal quivalente de celle du sang 100 DI ic souris mL et dans le sc nario minimal tr s inf rieure celle ci 10 0 00025 DI ic souris mL Ce calcul montre que la plus large part de cette gamme d infectiosit th orique serait ind tectable par les techniques d inoculation a la souris ce qui est compatible avec les donn es exp rimentales Exposition des consommateurs param tres connus avec une marge d incertitude int gr e dans les calculs L exposition des consommateurs au lait serait li e quasi exclusivement la consommation de fromages Diff rents parametres ou hypoth ses ont t utilis s la plus grande sensibilit par voie intrac r brale de l homme elle m me consid r e comme quivalente la sensibilit des bovins voi
56. en mati re de protection de la sant animale Les inconv nients de cette approche sont e une dur e de quelques ann es avant que des troupeaux risque r siduel marginal d tre infect par une ESST soient identifi s avec une fiabilit satisfaisante e une dur e de plusieurs ann es avant que les programmes d am lioration g n tique aient un impact majeur e l absence de garantie individuelle de salubrit des produits m me si comme pr cis ant rieurement l exposition globale des consommateurs devrait diminuer progressivement niveau 3 diminuer rapidement le niveau d exposition du consommateur aux agents des ESST des petits ruminants Les mesures qui peuvent tre propos es sont les suivantes et doivent tre comprises comme compl mentaires des pr c dentes h Utiliser les tests rapides d s leur validation point c pour tester les tissus p riph riques des carcasses consomm es et conditionner leur consommation l obtention d un r sultat n gatif puis passer progressivement d une logique de tests individuels d animaux la qualification des troupeaux d origine pour les animaux consomm s point f i Organiser la collecte de laits d s maintenant partir de cheptels o une ESST n a pas t identifi e puis terme partir de cheptels qualifi s indemnes j Adopter des mesures quivalentes pour les produits import s Par rapport l option 2 les avantages suppl mentaires sont les suivan
57. es changes entre la FSA et l AFSSA ont confirm que les travaux relatifs la pr sence de l agent de ESB dans des chantillons de syst me nerveux central ne sont pas interpr tables au regard de la probl matique de la pr sence de l ESB ovine chez les petits ruminants 3 S agissant des r sultats disponibles concernant la recherche de la pr sence de prion ESB en France Comme il l a t r cemment indiqu les r sultats des recherches n ont pas conduit ce jour identifier de souches attribuables a l ESB parmi les isolats tudi s Les travaux doivent cependant tre poursuivis dans le cadre d un programme de typage de souches dont l ampleur pourrait tre accrue une fois mis en uvre le d pistage actif de la tremblante 4 S agissant enfin de l valuation quantifi e des risques pour le consommateur L avis ci joint proc de une analyse des risques potentiels pour les diff rents organes des petits ruminants et leur quantification Il convient de souligner qu il s agit d une approche th orique Notamment en ce qui concerne la question des produits laitiers le Comit a tudi deux sc narios possibles l un qualifi de maximaliste l autre qualifi de minimaliste Le Comit a attir l attention sur le fait que ces calculs n ont pas la valeur d une publication scientifique et doivent tre consid r s comme des hypoth ses de travail en l absence d analyse de risque publi e et alors que l i
58. es diff rentes donn es disponibles permettant de quantifier l exposition des consommateurs au travers des types de productions et des origines g ographiques Defra 2001 Contingency plan for the emergence of naturally occurring BSE in sheep in the United Kingdom National flock 28 septembre 2001 50p 33 8 1 Production importation et consommation de viande de petits ruminants Ce chapitre d crit la production et l importation de viande ovine les donn es de production de viande caprine n ayant pas pu tre collect es et les donn es de consommation de viande ovine et caprine La production ovine en France correspond 133000 TEC tonnes quivalent carcasses dont 85 en production d agneaux de bergerie et 15 de brebis Les abattages en France repr sentent ces 133000 TEC moins 10000 TEC qui sont export s sur pied vif plus 9000 TEC en importation sur pied vif au total donc 132000 TEC sont abattus en France dont 123000 TEC sont strictement d origines fran aises Le nombre de brebis allaitantes production d agneaux de bergerie ne cesse de diminuer de 6 5 millions en 1989 5 2 millions en 2000 alors que le nombre des brebis laiti res a plut t tendance augmenter de 1 17 million 1 3 million au cours de la m me p riode La consommation totale en France est de 293000 TEC qui sont r partis comme suit 114000 TEC d origine strictement fran aise dont 100000 TEC de viande d agneau le solde de
59. existence d une ventuelle barri re d esp ce Le cas du sang est trait plus sp cifiquement dans l analyse de la question connexe de l infectiosit potentielle des produits laitiers Le Comit consid re donc que chez un petit ruminant qui serait atteint par l agent de ESB le retrait des MRS tels que d fini par la r glementation actuelle m me compl t du retrait des vert bres et des intestins voire des visc res thoraciques et abdominaux laisserait subsister sur le march des denr es dont l absence d infectiosit pour l homme ne pourrait tre garantie En cons quence le Comit anticipe que dans cette hypoth se il ne pourrait sugg rer aucun syst me de s curisation centr sur le seul retrait de MRS approche qui ne serait pas de nature offrir le m me niveau de garantie que chez les bovins 1 Oral exposure of Humans to the BSE agent infective dose and species barrier adopted by the SSC at its meeting of 13 14 April 2000 18 2 2 Evaluation de la s curit des produits laitiers dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants En raison de l infectiosit beaucoup plus importante des formations lymphoides dans les ESST des petits ruminants tremblante et ESB que dans l ESB bovine 2 1 il est apparu souhaitable d largir l analyse du risque chez les petits ruminants aux produits d riv s du lait Ce chapitre aborde donc diff rents l ments d analyse de ce risque depuis les
60. gneau Dans un troupeau forte incidence de tremblante naturelle aucune diff rence sur la pr sence de PrPsc n a t mise en vidence pour des agneaux de g notype PRNP S S et g s de 3 mois selon qu ils sont issus de brebis S S ou R S infect es Toutefois l analyse des risques pour ce m me troupeau a montr que le statut infectieux de la m re change le risque pour les agneaux VRQ VRQ et que g notype PRNP donn un agneau n de m re sensible saine a un risque sup rieur un agneau n de m re r sistante saine Elsen et al 1999 Le risque de transmission post natale a t valu par le retrait des agneaux de l environnement contamin des ges diff rents Tableau 2 Le risque de tremblante clinique semble s accroitre avec la dur e de l exposition dans un environnement contamin Toutefois dans ces tudes il n est pas possible de distinguer la transmission directe partir de la m re de la transmission indirecte partir de l environnement En effet les observations sur le terrain sont souvent difficiles interpr ter cause de la confusion de diff rents facteurs de contamination L allaitement artificiel associ un retrait des agneaux de la m re conduit r duire l incidence de tremblante par rapport l allaitement maternel sans qu il soit possible d en pr ciser la raison Elsen et al 1999 Par ailleurs quatre publications rapportent que le lait issu de brebis ou de ch vre
61. grands types d outils actuellement disponibles et de leurs propri t s Leur utilisation en mati re d analyse ph notypique des souches est discut e en particulier en ce qui concerne la mise en vidence de marqueurs d une souche ESB ovine Ph notype de la PrPres in vitro Western Blot la mise en vidence d une bande non glycosyl e de plus faible poids mol culaire serait indicatrice d une souche de type ESB La valeur pr dictive positive de ce marqueur est probablement faible c est dire que des souches de tremblante classique pourraient poss der ce marqueur bien que cela n ait t jusqu pr sent rapport que dans une seule souche de tremblante exp rimentale ovine CH1641 Hope et al 1999 Par contre sa valeur pr dictive n gative serait lev e un r sultat n gatif permettrait d exclure une hypoth se de souche ESB dans l hypoth se o les animaux seraient infect s seulement par la souche d ESB et sous r serve de r sultats ult rieurs sur un spectre plus repr sentatif de moutons infect s par cette souche d ESB ELISA un test ELISA en cours de d veloppement en France permettrait de mettre en vidence une signature biochimique comparable celle du Western Blot avec les m mes limites Ce test s il tait applicable des chantillons de terrain dans un tat de conservation souvent perfectible serait d un emploi plus ais large chelle que le Western Blot En r sum les tests de mise en vidence
62. h Creutzfeldt Jakob disease implications for human health Proc Natl Acad Sci U S A 98 pp 4142 4147 45 MABBOTT N A amp BRUCE M E 2001 The immunobiology of TSE diseases J Gen Virol 82 pp 2307 2318 43 46 MAIGNIEN T LASMEZAS C I BERINGUE V DORMONT D amp DESLYS J P 1999 Pathogenesis of the oral route of infection of mice with scrapie and bovine spongiform encephalopathy agents J Gen Virol 80 Pt 11 pp 3035 3042 45 MANUELIDIS L ZAITSEV I KONI P LU Z Y FLAVELL R A amp FRITCH W 2000 Follicular dendritic cells and dissemination of Creutzfeldt Jakob disease J Virol 74 pp 8614 8622 46 MONTRASIO F COZZIO A FLECHSIG E ROSSI D KLEIN M A RULICKE T RAEBER A J VOSSHENRICH C A PROFT J AGUZZI A amp WEISSMANN C 2001 B lymphocyte restricted expression of prion protein does not enable prion replication in prion protein knockout mice Proc Natl Acad Sci U S A 98 pp 4034 4037 47 MOYNAGH J amp SCHIMMEL H 1999 Tests for BSE evaluated Bovine spongiform encephalopathy Nature 400 pp 105 48 OESCH B DOHERR M HEIM D FISCHER K EGLI S BOLLIGER S BIFFIGER K SCHALLER O VANDEVELDE M amp MOSER M 2000 Application of Prionics Western blotting procedure to screen for BSE in cattle regularly slaughtered at Swiss abattoirs Arch Virol Suppl pp 189 195 49 PARRY H B 1983 Pathology of Natural Scrapie Academic Press edn Ed By London 50 PATT
63. histopathology and genetics of experimental transmission of BSE and natural scrapie to sheep and goats Vet Rec 148 pp 165 171 FOSTER J D PARNHAM D W HUNTER N amp BRUCE M 2001b Distribution of the prion protein in sheep terminally affected with BSE following experimental oral transmission J Gen Virol 82 pp 2319 2326 GOLDMANN W HUNTER N SMITH G FOSTER J amp HOPE J 1994 PrP genotype and agent effects in scrapie change in allelic interaction with different isolates of agent in sheep a natural host of scrapie J Gen Virol 75 Pt 5 pp 989 995 GRASSI J COMOY E SIMON S CREMINON C FROBERT Y TRAPMANN S SCHIMMEL H HAWKINS S MOYNAGH J DESLYS J P AND WELLS G A 2001Rapid test for the preclinical postmortem diagnosis of BSE in central nervous system tissue Vet Rec 149 19 577 582 GREIG J R 1950 Scrapie in Sheep Journal of Comparative Pathology 60 pp 263 266 HADLOW W J KENNEDY R C amp RACE R E 1982 Natural infection of Suffolk sheep with scrapie virus J nfect Dis 146 pp 657 664 HADLOW W J KENNEDY R C RACE R E amp EKLUND C M 1980a Virologic and neurohistologic findings in dairy goats affected with natural scrapie Vet Pathol 17 pp 187 199 HADLOW W J KENNEDY R C RACE R E amp EKLUND C M 1980b Virologic and Neurohistologic Findings in Dairy Goats Affected with Natural Scrapie Veterinary Pathology 17 pp 187 199 42 31 H
64. ible pour attester de la salubrit du lait ou de produits laitiers si ceux ci devaient pr senter un risque dont la ma trise soit n cessaire ind pendamment de la connaissance du statut du cheptel d origine Ainsi dans l esp ce bovine la strat gie de retrait des MRS compl t e depuis peu par l usage de tests cartant les animaux forte infectiosit dans le syst me nerveux central permet de garantir que chaque carcasse est salubre avec une marge d erreur r siduelle faible dans l tat actuel des connaissances et sous r serve de bonne application L infectiosit du lait n est ni d montr e ni pr visible A l inverse en cas de contamination des petits ruminants par l agent de l ESB le degr d exposition des consommateurs pourrait n tre calculable avec les outils disponibles qu au plan statistique avec une marge d erreur lev e fonction des inconnues ou 22 impr cisions sur les donn es de base et la garantie d un degr d exposition minimal compte tenu des donn es scientifiques connues ne pourrait tre offerte aux consommateurs 3 DES AVANCEES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES OUVRENT LA POSSIBILITE DE FAIRE EVOLUER LE PRINCIPE DES MESURES ACTUELLEMENT EN PLACE 3 1 Performances des tests rapides de d tection de la PrPres chez les petits ruminants a Donn es d riv es de l utilisation des tests rapides pour le diagnostic post mortem de l ESB chez les bovins A ce jour trois tests rapides ont t
65. ie de s quence existant entre la PrP bovine et les PrP des petits ruminants il semble probable que les diff rents anticorps utilis s pour la d tection de la PrP bovine soient galement utilisables pour la d tection de la PrP ovine Les donn es fournies par les industriels sugg rent fortement sous r serve d une validation sur le terrain que les tests utilis s couramment pour le diagnostic post mortem de l ESB sont transposables au diagnostic post mortem des ESST chez les petits ruminants si l analyse est effectu e sur un chantillon de tissu nerveux central 18 Audition des firmes AES et Biorad par le CES ESST le 24 octobre 2001 et dossiers fournis par les firmes 23 Les r sultats fournis par AES Prionics concernent des analyses sur le syst me nerveux central de 12 moutons 9 cliniquement malades trouv s positifs et 3 sains trouv s n gatifs sans valuation de la limite de d tection Les r sultats fournis par Biorad montrent que ce test est capable de d tecter facilement la PrPres chez des moutons atteints de tremblante confirm e dans une importante s rie d chantillons pr lev s dans le cadre du r seau d pid miosurveillance fran ais 125 chantillons positifs correspondant aux diff rents g notypes rencontr s sur le territoire Les tests r alis s des dilutions au 1 100 indiquent pour les ovins une sensibilit au moins quivalente celle rapport e pour les bovins Par ailleurs les tests ont permis d ide
66. ie individuelle de salubrit des produits qu il est souhaitable de privil gier iii le niveau d anticipation de mesures visant pr server les fili res animales en cas de situation d urgence ult rieure pour une m me garantie de sant publique Le Comit consid re que tant que durera le contexte d incertitude sur l existence m me et l ventuelle fr quence de la souche d ESB chez les petits ruminants ces crit res ne peuvent tre d finis m me implicitement par une instance scientifique II lui est possible n anmoins de contribuer clairer la d cision publique en soulignant que pour ce qui rel ve des impacts possibles en mati re de sant publique le niveau 2 correspondrait essentiellement la satisfaction des crit res i et iii alors que l ajout du niveau 3 le compl terait par la satisfaction du crit re ii A contrario et tant que l existence d une souche d ESB chez les petits ruminants restera hypoth tique le Comit conditionnera dans le futur ses avis relatifs aux mesures de gestion sanitaire qui lui seront propos es par l Etat chez les petits ruminants une pr cision par l AFSSA et ou les minist res de tutelle des crit res ci dessus mentionn s vis vis desquels l analyse scientifique devrait tre conduite Fait Maisons Alfort le 31 d cembre 2001 Le Pr sident du Comit d Experts Sp cialis sur les ESST Pr Marc ELOIT 40 10 11 12 13 14 15 R f rences
67. iff rentes questions pos es 1 S agissant de la situation compar e de la France et au Royaume Uni au regard des niveaux d exposition et d infection des petits ruminants au cours des dix derni res ann es Cette question est trait e dans les parties 1 et 7 de lavis du Comit qui a retenu la notion selon laquelle compte tenu de l tat d avancement des typages de souches en Grande Bretagne la valeur maximale du taux de pr valence de l ESB au sein des isolats dont ils sont repr sentatifs serait de l ordre de 2 p 0 05 Les changes r cents en date du 14 f vrier 2002 entre la Food Standards Agency FSA et l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments n ont pas apport d l ments conduisant a modifier cette estimation pas plus que les publications scientifiques intervenues depuis le d but de l ann e 2002 La question de la comparaison de la pr valence des ESST chez les petits ruminants en France et au Royaume Uni est trait e dans la partie 6 de l avis du Comit qui fait le point d une part sur les donn es disponibles en mati re de cas d clar s dans l un et l autre pays d autre part sur les facteurs prendre en compte pour estimer l cart entre le nombre de troupeaux d tect s et la r alit de la pr valence dans l attente des r sultats qui sont issus des programmes de d pistage 2 S agissant de la m thodologie employ e dans l tude britannique relative au m lange de cerveaux L
68. ionner certains choix d anticipation Enfin le Comit a mis un avis point 9 sur la hi rarchie de ces mesures et leur chronologie de mise en place en fonction des crit res de d cision qui pourraient tre retenus par les pouvoirs publics 1 ANALYSE DES RISQUES LIES AUX ESST DES PETITS RUMINANTS POUR LA SANTE PUBLIQUE 1 1 Analyse des donn es disponibles sur les risques d occurrence de la souche d ESB chez les petits ruminants a les populations de petits ruminants ont t expos es l agent de l ESB et leur contamination a t possible Depuis la d monstration exp rimentale de la sensibilit des ovins par voie orale et par extension des petits ruminants l agent de l ESB la question du passage dans les conditions naturelles de l agent de l ESB aux petits ruminants a t pos e L analyse des facteurs d exposition par voie alimentaire conduit consid rer que les conditions ont pu tre r unies dans le pass Ainsi au Royaume Uni les farines n ont t interdites chez les petits ruminants qu en 1988 et des conditions de contamination crois es ont pu exister au moins jusqu en 1996 date d interdiction compl te de ces farines dans toutes les esp ces En France l utilisation de ces farines a t interdite en 1994 Malgr le retrait des MRS en 1996 pour la fabrication des farines destin es aux non ruminants des risques de contamination ont pu subsister comme le sugg re l apparition de cas bovins n s a
69. l es permettant de qualifier de tels levages 4 3 Identification des cheptels soumis police sanitaire Dans un avis r cent le Comit a soulign que la mise en place d un dispositif de police sanitaire renforc dans les cheptels identifi s comme atteints de tremblante sur un plan symptomatologique et sur une base d clarative conduisait un risque de sous d claration proportionnel aux contraintes s exer ant sur les levages Pour cette raison le Comit estime que l impact favorable de la mise en place des mesures de police sanitaire dans les levages en mati re de sant animale et le cas ch ant de sant publique est tributaire d un d pistage actif au travers de la mise en place de tests rapides sur un chantillon d animaux appropri s des troupeaux Les conditions d chantillonnage permettant de qualifier des cheptels sont galement applicables l identification des cheptels infect s 4 4 Une connaissance du statut des cheptels sources permettrait l all gement ventuel de la liste des MRS Les risques qu un petit ruminant soit atteint d ESST est fonction de deux sources de contamination possibles une contamination par voie alimentaire pour laquelle une date d absence probable de risque de contamination pourrait tre d finie en fonction des dispositions r glementaires des contr les de leur application et des donn es issues de d pistage actif En fonction du jeune ge auquel est abattue
70. n des isolats dont ils sont repr sentatifs serait de l ordre de 2 p 0 05 Ce taux maximal serait sup rieur en cas d isolats non ind pendants En France les travaux de typage de souches en cours ne portent que sur un tr s faible nombre d isolats Au total le panel classique de souris RIII C57BL VM a t inocul au sein des laboratoires de l INRA Nouzilly avec des chantillons provenant de deux troupeaux de moutons de l INRA un troupeau de mouflons un m lange de dix cerveaux de moutons provenant de 10 troupeaux diff rents soit un total de 13 chantillons Parmi ces chantillons une r ponse d finitive n gative au sens de l ESB n est acquise que pour l un des troupeaux de l INRA Les autres exp rimentations sont encore en cours Pour le pool de cerveaux les r sultats partiels et complexes sont encore difficiles interpr ter Pour les pr l vements individuels aucun l ment en particulier les dur es d incubation et les western blots ne permet 12 de sugg rer la pr sence d une souche ESB L examen des profils l sionnels apportera dans l avenir une r ponse d finitive Le Comit rappelle que la puissance statistique de ce type d essai d pend du nombre de souches typ es En France les donn es de l ann e 2000 recensent 95 665 exploitations ovines et 27 286 exploitations caprines soient 122951 exploitations Ainsi avec l hypoth se d un taux maximal de cheptels atteints d ESST de 3 3688 ex
71. ne 0 406 0 0 594 0 Rava 0 43 0 007 0 528 0 035 Grivette 0 441 0 0 544 0 015 Pr alpes du Sud 0 441 0 0 559 0 Corse 0 454 0 049 0 495 0 002 Manech t te noire 0 508 0 008 0 482 0 003 Lacaune lign e Gebro 0 566 0 01 0 278 0 146 Hampshire 0 602 0 005 0 379 0 015 Lacaune lait 0 632 0 016 0 343 0 009 Bizet 0 632 0 019 0 349 0 Rouge de l ouest 0 667 0 0 25 0 083 lle de France 0 687 0 0 146 0 167 Bleu du Maine 0 7 O 0 05 0 25 Suffolk 0 704 0 0 281 0 015 Berrichon du Cher 0 805 0 063 0 105 0 026 Quatre objectifs pourraient tre consid r s Eliminer l all le VRQ L limination de l all le VRQ devrait tre syst matique car l ensemble des observations sur la tremblante dans le monde montre qu une fr quence lev e de cet all le repr sente un facteur de risque important Renouveler les cheptels atteints avec des reproducteurs prot g s contre la tremblante La constitution d un cheptel de b liers ARR ARR d ment identifi s au sein de chaque race pourrait devenir une n cessit si ces b liers ARR ARR doivent tre utilis s de fa on exclusive dans les levages atteints Dans les cas d abattage total ou partiel il serait par ailleurs tr s 32 souhaitable de repeupler les levages avec des brebis au moins h t rozygotes ARR pour viter les r cidives fr quemment observ es S lectionner l all le ARR dans le noyau de s lection L am lioration progressive de la r sistance d une race a
72. nfectiosit du lait n a jamais t d montr e ce jour Ces sc narios n auraient de validit que pour des produits laitiers issus de cheptels qui auraient t atteints par l agent de ESB et sans qu il puisse tre indiqu en l tat actuel des connaissances si l un de ces sc narios puisse tre consid r comme un sc nario r aliste compte tenu de la tr s forte marge d incertitude sur l infectiosit potentielle des produits laitiers issus de cheptels qui auraient t atteints par l ESB Plus g n ralement l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments estime que 1 L avis en date du 31 d cembre 2001 du comit d experts sp cialis sur l analyse des risques li s aux enc phalopathies spongiformes transmissibles dans les fili res petits ruminants les forces et faiblesses du dispositif actuel et les possibilit s d volution ci joint constitue la r ponse de l agence aux questions qui lui ont t pos es et aux enjeux sanitaires identifi s sur cette probl matique 2 Elle continue de recommander que soit prise en compte l ventualit de la pr sence de l agent de ESB pour l valuation et la ma trise des risques li s aux ESST chez les petits ruminants cette hypoth se a d j t consid r e comme plausible dans les avis pr c dents et a d ailleurs justifi que les mesures prises en France depuis plusieurs ann es pour lutter contre la tremblante conjuguent des objectifs d
73. ntifier 25 chantillons comme les tests de r f rence contenant des quantit s souvent importantes de PrPres sur un pr l vement de tronc c r bral chez des animaux qui n avaient pas t identifi s cliniquement au sein d un troupeau de 325 brebis abattues en raison de la pr valence de tremblante Enfin sur une s rie de 295 chantillons de tronc c r bral pr lev s dans un abattoir ce test n a pas d tect un seul cas positif ce qui correspond une sp cificit sup rieure ou gale 99 pour les pr l vements dont ces chantillons sont repr sentatifs D autres r sultats actuellement non publi s auraient permis d observer une d tection pr coce de PrPres par le test Biorad dans les tissus lympho des rate chez le mouton d tection dans les plaques de Peyer 2 mois apr s la naissance en m me temps que les marquages immunohistochimiques chez des animaux de g notype tr s sensible VRQ VRQ Andreoletti et al 2000 Par ailleurs il a t possible de d tecter la PrPres de fa on comparable aux r sultats obtenus dans les cas de tremblante naturelle chez deux moutons ayant fait l objet d une transmission exp rimentale de la maladie bovine qui ont pu tre examin s a ce jour donn es non publi es Les donn es pr liminaires obtenues sur les organes lymphoides p riph riques indiquent que la rate semble tre le tissu lymphoide dans lequel le diagnostic est le plus facilement r alisable pr l vement et bro
74. ntre une propagation de l agent infectieux des formations lymphoides associ es au tube digestif Plaques de Peyer ganglions m sent riques 77 compilation SEAC 1994 12 Doses infectieuses 13 Doses l thales 50 14 avis du 1 novembre 2001 portant sur la police sanitaire dans les cheptels atteints 17 vers la rate et les autres ganglions lymphatiques Ceci implique une phase de circulation pr coce de l agent infectieux par voie sanguine dans l ensemble de l organisme Enfin la pr sence de PrPres a t montr e dans le syst me nerveux p riph rique syst me nerveux ent rique voies sensitives et motrices du nerf vague et du syst me orthosympathique chez le hamster infect par la souche 263 K Beekes 2001 Ainsi le Comit consid re que le retrait des MRS tels que d finis par la r glementation actuelle qui prend en compte pour certains tissus des limites d ge retire du march certains des organes o le titre infectieux est le plus lev enc phale moelle pini re yeux amygdales laisse autoris pour la consommation o des organes ou tissus dont l infectiosit peut tre lev e colonne vert brale en raison de la pr sence r siduelle de la dure m re de fragments de moelle pini re des ganglions rachidiens ou moyenne intestins placenta ut rus ganglions lymphatiques syst me nerveux ent rique o tous les tissus organes ou morceaux de d coupe dans lesquels aucune infecti
75. on de la ma trise de ce risque ce jour hypoth tique leur mise en place permettrait par ailleurs de limiter les cons quences d favorables pour les fili res concern es d une ventuelle d monstration ult rieure de l existence de ESB chez les petits ruminants Par ailleurs quel que soit le niveau retenu les donn es de consommation rappel es au 8 1 et 8 2 impliquent d appliquer les m mes r gles pour les produits import s 2 Avis du CIM sur les ESST du 2 f vrier 2001 Avis du CES sur les ESST du 1 novembre 2001 37 niveau 1 ne pas modifier le dispositif actuel Au titre des points favorables le dispositif actuel exclut de la consommation humaine la plupart des tissus les plus infectieux chez les petits ruminants et devrait dans cette logique inclure les intestins de petits ruminants quel que soit leur ge Au titre des inconv nients les dispositions actuelles e dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants autochtones ou import s laissent subsister un risque d exposition du consommateur li i ce que le retrait des MRS laisse subsister des tissus infectiosit d montr e ou potentielle ii ce que les effectifs atteints d ESST sont identifi s sur une base symptomatologique d clarative conduisant une sous notification vraisemblablement importante alors que la d finition des MRS a t largie tous les visc res thoraciques et abdominaux dans les effectifs c
76. onnus comme atteints par une ESST e ne permettent pas d identifier les troupeaux risque marginal d tre atteints par une ESST et donc en cas d opportunit d augmenter rapidement le niveau de protection du consommateur i font reposer des mesures additionnelles sur des donn es individuelles pour chaque carcasse test et ou connaissance de la g n tique de l animal ou de ses ascendants ventuellement scientifiquement perfectibles en dehors de toute consid ration de co t ou de possibilit logistique de mise en place ii sila mise en place de ces mesures additionnelles devait se r v ler impossible ou lente ou si en fonction de la validation des tests ceux ci devaient se trouver perfectibles les avis scientifiques pourraient concerner l int gralit des troupeaux iii ne permettent pas de donner de garanties d exposition minimale des consommateurs pour les produits laitiers niveau 2 diminuer progressivement l exposition des consommateurs aux ESST des petits ruminants et anticiper un ventuel renforcement ult rieur du niveau de protection du consommateur Les mesures qui pourraient tre retenues sont les suivantes d mettre en place un syst me national de gestion de l identification des petits ruminants incluant la date de naissance et de contr le des effectifs ma trisant les chappements e mettre en place un d pistage syst matique des ESST bas sur l utilisation de tests rapides sur les cadavres et
77. ons ont t fond es sur les connaissances et outils disponibles au moment de leur r daction Les lignes suivantes d crivent les points positifs et les points faibles du dispositif actuel en se fondant sur l approche suivante que le Comit continuera retenir pour l analyse de risque du 2 1 Les tissus dans lesquels une infectiosit ou l accumulation de PrPres ont t constat s par des m thodes conventionnelles inoculation la souris immunohistochimie western blot ELISA sont consid r s comme des tissus risque potentiel pour l homme Bien qu il soit en principe possible au sein de ceux ci de d finir des tissus risque plus ou moins lev en fonction du titre infectieux le Comit consid re qu il ne lui est pas possible de retenir une d marche conduisant par une quantification peu pr cise en raison de la m connaissance de nombreux param tres rendre acceptable la consommation de certains de ces tissus Les tissus dans lesquels l accumulation de PrPres aurait t constat e par certaines m thodes analytiques dont la sensibilit pourrait conduire la d tection de doses sans signification au plan biologique feront l objet d une analyse au cas par cas Dans l avenir l utilisation de techniques comme l lectrophor se capillaire Schmerr et al 1999 ou la 8 Avis du Comit Interminist riel sur les ESST du 2 f vrier 2001 Avis du Comit d Experts Sp cialis s sur les ESST du 1er
78. osit ou PrPres n a jamais t d tect e en fonction des donn es actuelles mais dont l infectiosit ne peut tre cart e en raison de la pr sence de formations lymphoides et du risque d infectiosit du sang Pour ce qui concerne la pr sence de formations lymphoides une tude pr liminaire vient d tre conduite portant uniquement sur des chantillons de gigots d agneau G B nard donn es non publi es Le gigot d agneau moyen p se 2 3kg n 10 quand il est pr sent raccourci Dans cet ensemble n est visible que le noeud lymphatique poplit Le n ud ischiatique reste en effet associ avec la selle de gigot et le n ud lymphatique pr crural est enlev au parage Aucun autre l ment lymphoide ou nerveux n est identifiable macroscopiquement sans dissection fine qui n a pas t conduite Le n ud lymphatique poplit a un poids moyen de 1 9 g n 10 cart type 0 6 avec des extr mes variant de de 0 9 2 6 g Consid rant une infectiosit d environ 4 5 logs DI ic souris g un facteur de conversion d environ 500 1000 pour tenir compte de la barri re d esp ce murine un facteur d environ 5 6 logs pour la sensibilit voie intrac r brale voie orale 2 2 b un ganglion de 1 9 g pourrait contenir de 30 600 doses infectieuses par voie orale chez l homme dans l hypoth se d une absence de barri re d esp ce entre l homme et les ruminants pour la souche d ESB en l absence de donn es quantifiant l
79. ovin et sa transmissibilit l homme av r e le fondement des avis du Comit est de minimiser l exposition des consommateurs des aliments dont l absence d infectiosit n est pas d montr e Dans l hypoth se o l ESB ne serait actuellement pas pr sente chez les petits ruminants autochtones ou import s le dispositif actuel reposant sur le retrait des MRS et la mise en place de mesures sp cifiques dans les levages atteints d ESST s av rerait sans impact pour la sant publique en tout cas au regard des connaissances actuelles sur la tremblante Dans l hypoth se o l ESB serait pr sente chez les petits ruminants le dispositif actuel reposant sur le retrait des MRS et la mise en place de mesures sp cifiques dans les levages atteints d ESST s il tait compl t par la non mise la consommation des intestins de mouton de tout ge retirerait de la cha ne alimentaire la plupart des tissus les plus infectieux n anmoins il 26 Avis du CIM sur les ESST du 2 f vrier 2001 Avis du CIM sur les ESST du 2 f vrier 2001 Avis du CES sur les ESST du 1 novembre 2001 36 ne serait pas de nature offrir une garantie au consommateur de ma trise des risques d exposition av r s ou potentiels en fonction des donn es scientifiques actuelles pour les raisons expos es au 2 De mani re fournir aux d cideurs des l ments utiles a la prise de d cision le Comit a donc souhait conduire titre prospectif
80. par inoculation intrac r brale a la souris sont de l ordre de 5 1 6 5 logs DI ou DLs voie intrac r brale souris g pour l enc phale et la moelle pini re 4 2 4 8 logs DI ou DL voie intrac r brale souris g pour les amygdales la rate les ganglions lymphatiques le colon proximal 2 2 3 logs DI ou DL voie intrac r brale souris g pour le thymus le colon distal le nerf sciatique ind tectables lt 1 2 logs DI ou DL voie intrac r brale souris g pour la moelle osseuse le poumon le foie le muscle stri le s rum le caillot sanguin Pour ce qui concerne les moutons exp rimentalement infect s par l ESB les donn es disponibles rappel es dans un avis r cent du Comit ne sugg rent pas de diss mination plus limit e dans l organisme Au contraire les donn es disponibles sur la p riode d incubation des souris inocul es avec le cerveau ou la rate de moutons ARQ ARQ infect s exp rimentalement avec 5 g de cerveau ESB bovin sugg rent des niveaux d infectiosit semblables dans les deux types d organes de l ordre de 5 1 logs g donn es non publi es au contraire de ce qui est observ dans la tremblante du mouton ou l infectiosit du syst me r ticulo histiocytaire est g n ralement inf rieure de 10 100 fois celle de l enc phale Par ailleurs l analyse exp rimentale de la physiopathologie de l infection par voie alimentaire dans un mod le murin Maignien 1999 mo
81. peuvent pas tre analys es isol ment d autres facteurs de contamination voir 1 1 b 2 b Analyse de risque En raison de la faiblesse des donn es exp rimentales et de l implication large des tissus lymphoides dans les ESST des petits ruminants le Comit a souhait valuer l impact qu aurait une faible infectiosit du sang sur la salubrit des produis laitiers Cette analyse correspond une situation o i ESB serait pr sente dans certains cheptels laitiers le sc nario n inclut pas d hypoth ses sur le nombre de cheptels atteints et ne consid re que le cas de produits d riv s de ces ventuels cheptels atteints d ESB ii le sang serait infectieux chez des petits ruminants atteints d ESB ce sc nario prend en compte deux hypoth ses de niveau d infectiosit possible l une correspondant une valeur maximale d riv e de mod les de rongeurs sc nario maximaliste l autre correspondant une valeur minimale tr s faible d riv e des rares informations disponibles en mati re d ESB ovine exp rimentale Les r sultats correspondants doivent donc tre lus comme r sultant de l application de ces hypoth ses et n ont de valeur que si elles se r v laient fond es Les diff rents hypoth ses ou param tres pris en compte ont donc t les suivants 76 Les valeurs maximales d infectiosit d finies dans ce sc nario sont galement celles qui ont t retenues pour l analyse du risqu
82. ploitations pourraient tre au maximum atteintes en France Il serait n cessaire de typer environ 550 isolats pour en cas de r sultats n gatifs pouvoir exclure l hypoth se de la circulation d une souche d ESB dans plus de 18 troupeaux 0 5 au seuil de risque p 0 05 Comme d autres instances nationales ou communautaires le Comit estime donc qu en l tat actuel des recherches le fait qu aucun cas d ESB ait t d tect chez les petits ruminants apporte peu de garanties quant la r elle absence de ESB dans ces esp ces c 2 Quantification fond e sur des travaux d analyse de risque R cemment une analyse de risque a t publi e sur la fr quence et la dur e d une ventuelle pr sence de la souche d ESB chez les moutons du Royaume Uni Kao et al 2001 Elle prend en compte les donn es de base sur la sensibilit g n tique la tremblante les connaissances actuellement limit es sur la fr quence des all les de la PrP au sein du cheptel britannique les doses infectieuses consid r es au pire comme quivalentes celles des bovins l exposition des ovins aux farines animales l exclusion de toute autre source alimentaire par rapport celle des bovins Dans ces conditions en fonction des sc narios envisag s et du type de production entre 0 0016 et 0 19 des moutons auraient t infect s en 1988 ann e consid r e comme le pic d exposition Le nombre de cas cliniques d ESB en 1990 chez les
83. pourrait pas assimiler la s curit des produits laitiers de petits ruminants celle des bovins 2 3 Evaluation de la capacit du dispositif actuel identifier des cheptels indemnes d ESST Le dispositif actuel est fond sur la d claration obligatoire des suspicions de tremblante R cemment une valuation de l exhaustivit des cas recens s a t conduite et d montre une sous notification importante des cas Cette sous notification est galement connue dans d autres pays Les donn es disponibles sont r sum es au 4 1 Par nature comme l a montr l exp rience de ESB chez les bovins un r seau uniquement fond sur des crit res de maladie cliniquement exprim e n est pas capable de permettre une exhaustivit du recensement en particulier en raison du caract re frustre des sympt mes en d but d volution clinique Le point 4 de cet avis identifie les conditions dans lesquelles des troupeaux pourraient offrir des garanties satisfaisantes permettant de les consid rer risque marginal d tre atteints par une ESST Ces conditions n cessitent par nature des d lais longs plusieurs ann es avant qu un r sultat fiable ne soit acquis et ne seraient donc pas imm diatement op rationnelles ce qui justifie que leur mise en place ait t anticip e s il devait s av rer n cessaire de recourir cette approche Ainsi le Comit anticipe qu il ne pourrait en cas de besoin et dans l tat actuel des outil
84. pr s cette date L interdiction totale des farines est dat e de novembre 2000 En France les syst mes de production de viande ovine sont diversifi s et les sch mas d alimentation des agneaux et brebis sont nombreux et tr s h t rog nes en fonction de la race 50 races ovines en France du syst me d levage plein air semi plein air bergerie de la r gion de production Les principaux types de production sont 1 les agneaux de lait ou agnelet production peu importante sauf dans certaines r gions poids de carcasse de 7 13 kg 2 les agneaux de bergerie ou agneaux de 100j cette production repr sente 50 de la viande ovine produite en France poids de carcasse de 15 22kg ces agneaux de bergerie peuvent tre issus de brebis allaitantes ou laiti res dans le cas particulier du bassin de Roquefort ces agneaux sont souvent lev s dans des levages d engraissement sp cialis s 3 les agneaux d herbe ou agneaux gris g n ralement vendus a plus de 6 mois ils repr sentent 20 25 de la viande ovine produite en France 4 les brebis et b liers de r forme qui repr sentent 15 20 du tonnage de viande ovine nationale Le principe g n ral du sch ma d alimentation des ovins peut tre r sum comme suit avec trois grandes p riodes la P RIODE DE LA NAISSANCE AU SEVRAGE l alimentation est essentiellement sinon exclusivement lact e Selon les r gions et les syst mes de production
85. r 2 1 par rapport la souris de 500 1000 fois la moins grande sensibilit par voie orale que par voie intrac r brale de 10 10 la quantit de lait n cessaire la fabrication de 100 g de fromage de 250 1300 mL la pr valence des animaux atteints de 1 10 pour prendre en compte la dilution du lait des animaux atteints au sein du m lange des laits de r colte Dans ces conditions de calcul les r sultats sont les suivants pour ce qui concerne les fromages issus du lait d une exploitation atteinte 17 Cette valeur r sulte d informations additionnelles non publi es fournies au groupe ad hoc TSE du CSD 20 Tableau 5 Analyse th orique de l exposition des consommateurs la consommation de fromages issus d une exploitation atteinte par l ESB sc nario sc nario maximaliste minimaliste Calcul de l infectiosit potentielle en quivalent doses infectieuses par voie intrac r brale homme pour 100 g de fromage issus d un cheptel atteint leucocytes par ml de sang log A 7 7 leucocytes par ml de lait log B 7 5 Ratio leucocytes lait sang log C B A 0 2 infectiosit dans le sang log ml DI ic souris D 2 1 6 infectiosit dans le lait log ml DI ic souris E D C 2 3 6 Log taux d animaux infect s parmi ceux en lactation F 1 2 infectiosit dans le lait de tank log ml DI ic souris G E F 1 5 6 quanti
86. re pas de valeur g n rale dans la mesure o relativement peu de souches de tremblante ont t tudi es et surtout un seul isolat d ESB ovine a t test De plus seul un passage primaire bovin vers mouton a t utilis sans que l on sache si de multiples passages chez le mouton modifieraient les donn es obtenues il est n anmoins probable que les caract ristiques biologiques et biochimiques de cette souche restent stables en r f rence aux donn es de transmission primaire et secondaires intersp cifiques de la souche d ESB par exemple chez les primates Lasmezas et al 2001 En cons quence les outils disponibles permettront uniquement d identifier un profil ESB like chez les moutons ce qui serait n anmoins utile pour l analyse de risques Le crit re le plus solide d identification d une souche ESB ovine serait le suivant typologie l sionnelle identique la souche de r f rence ESB ovine sur souris RIII ou C57B6 et poids mol culaire apparent de la prot ine prion r sistante la prot inase K indistinguable de celui attendu avec la souche d ESB Ce crit re ne peut n anmoins pas tre consid r comme d finitif en l absence d une validation compl te sur un nombre suffisant de souches 5 2 Place des outils disponibles court terme et perspectives Les tests de typage sur souris ne peuvent pas tre utilis s en routine compte tenu de leur lourdeur et leur longueur d ex cution A court et moyen terme l ab
87. regard du niveau d exposition des cheptels ovin et caprin l ESB et la tremblante et du niveau d infection des cheptels ovin et caprin en mati re d ESST au cours des 10 derni res ann es La m thodologie employ e analyse critique dans l tude britannique relative la recherche de la pr sence du prion ESB chez des ovins pr lev s au d but des ann es 1990 Les r sultats disponibles concernant la recherche de la pr sence du prion ESB chez les ovins abattus r cemment au Royaume Uni ou dans d autres pays Les r sultats d tape des recherches entreprises par l Afssa depuis la cr ation du r seau tremblante en 1997 et concernant l identification sp cifique d ventuels cas d ESB ovine L valuation si possible quantitative du risque av r ou th orique pour le consommateur li a une pr sence possible du prion ESB chez les ovins et les caprins pour les diff rents organes tissus le sang et le lait au regard de ses modes de transmission et en fonction du pays ou de la r gion d origine de l esp ce du mode d levage de la date de naissance et des caract ristiques g n tiques notamment C est dans ce contexte que le Comit d experts sur les ESST a labor un avis g n ral en date du 31 d cembre 2001 relatif a l analyse des risques li s aux enc phalopathies spongiformes transmissibles dans les fili res petits ruminants les forces et faiblesses du dispositif actuel et les
88. rve des pr requis du 6 3 il pourrait tre possible de d finir au plan scientifique des conditions permettant de limiter les risques de contamination des carcasses par un agent des ESST Leur degr d efficacit sera directement fonction de la sensibilit analytique des tests appliqu s aux tissus p riph riques qu il sera possible d valuer plus pr cis ment d s les r sultats de validation disponibles N anmoins s agissant de mesures bas es au moins en partie sur le contr le individuel des animaux le nombre de tests annuels r aliser pour un m me objectif de sant publique serait beaucoup plus important que pour la strat gie d identification de cheptels qualifi s d velopp e au chapitre 4 Par contre cette mesure pourrait tre appliqu e d s lors que la r alisation des pr requis du 6 3 seraient acquise contrairement la mesure de qualification des cheptels qui n cessite un recul plus long Ainsi ces deux types de mesures peuvent appara tre comme chronologiquement compl mentaires 6 3 Pr requis Deux facteurs sont actuellement limitants la disponibilit de tests applicables aux tissus p riph riques cette limite devrait pouvoir tre lev e terme proche l absence de syst me d identification des animaux g r au plan national et incluant en particulier la date de naissance 7 LA MISE EN OEUVRE DE PLANS D AMELIORATION GENETIQUE REPRESENTERAIT UN AXE MAJEUR MAIS RETARDE DANS LE TEMPS D
89. s d finies au Royaume Uni 10 Avis du CIM ESST du 30 Juin 1999 15 Tableau 4 Tissus consid r s comme MRS en France et au Royaume Uni donn es AFSSA mass ters des ovins et caprins g s de 6 mois et plus Rate des ovins et caprins quel que soit leur ge Moelle pini re des ovins et caprins g s de 12 mois et plus et compter du 1 janvier 2002 la moelle pini re des ovins et caprins g s de 6 mois et plus liste des MRS modes recommandation MRS Royaume mesures ovins en France de non appliqu e Uni particuli res AM 17 mars 1992 traitement de l Afssa Statutory appliqu es lors modifi par l arr t AM 30 instrument 1997 N d importations du 19 juillet 2001 d cembre 2964 1991 T te enti re intestins avis du T te comprenant Royaume Uni comprenant les 14 02 01 le cr ne os T te enti re yeux et les l enc phale et les ve comprenant amygdales mais yeux des ovins et SRE l enc phale les yeux l exclusion de caprins ag s de let les amygdales l enc phale de la plus de 12 mois DUR i mais l exclusion de langue et des ou ayant une igs langue t des mass ters des incisive d finitive ng l ie mass ters des ovins ovins et caprins perc e ae canins n s u g s de plus de 6 Ca ae lev s au RU mois T te enti re Amygdales d ovins comprenant et caprins g s de a l enc phal
90. s disponibles sugg rer aucune m thode rapidement op rationnelle permettant d identifier de mani re fiable des cheptels indemnes partir desquels des denr es alimentaires sans risque identifiable pourraient tre issues et des changes d animaux op r s 2 4 Evaluation des outils actuellement disponibles pour d livrer une garantie individuelle de salubrit des produits ovins ou caprins dans l hypoth se de la pr sence de l ESB chez les petits ruminants Comme d velopp au 6 de cet avis seuls des tests dont la sensibilit aurait t valid e pour leur utilisation sur des tissus p riph riques pourraient fournir des garanties individuelles pour des carcasses test es ind pendamment de toute connaissance fiable du statut du troupeau d origine Ces tests ne sont actuellement pas disponibles mais il existe des pr somptions raisonnables qu ils puissent l tre dans un d lai proche 6 Leur sensibilit analytique devra n anmoins tre valid e pour leur capacit carter de la consommation humaine des carcasses risque infectieux pour le consommateur A ce stade il n est donc pas possible de confirmer si dans l hypoth se de la pr sence de la souche d ESB chez les petits ruminants un r sultat n gatif pourrait offrir une garantie individuelle satisfaisante de salubrit des carcasses en l absence d information sur le statut du cheptel d origine En ce qui concerne le lait aucun test n est disponible ou pr vis
91. s questions correspondent l valuation des risques pour le consommateur li s une pr sence possible du prion ESB chez les ovins ou caprins et dans la mesure du possible quantifier les risques identifi s av r s ou th oriques dans la perspective d une valuation de l exposition globale des consommateurs Le Comit a donc conduit une analyse quantifi e dans la mesure o les donn es disponibles pouvaient le permettre sur 1 les l ments disponibles sur les risques d occurrence de la souche d ESB chez les petits ruminants et leur interpr tation 2 l analyse du degr de s curisation que conf rent les mesures r glementaires actuelles au regard de ce risque et leurs limites ventuelles Par ailleurs le Comit au regard de ses conclusions du point 2 a consid r qu il relevait de ses missions de fournir aux d cideurs une vision aussi exhaustive que possible des mesures nouvelles rendues possibles par l am lioration r cente des connaissances scientifiques des m thodes ou des outils technologiques Le descriptif de ces mesures et leur impact possible en mati re de sant humaine et animale sont d crits aux points 3 8 Particuli rement une attention sp cifique a t apport e la mise en vidence des contraintes de dur e en dehors de toute consid ration additionnelle de logistique de mise en place ainsi qu aux pr requis n cessaires a certains types d action qui pourraient condit
92. se clinique ou pr clinique Dans les conditions d essai aucune infectiosit n a t d cel e dans les f ces l urine la salive le colostrum le lait le sperme d ovins infect s Toutefois de la PrPres a r cemment t d tect e dans l urine Shaked et al 2001 de certaines esp ces bovins hamster homme sans qu une infectiosit ait t recherch e chez les bovins et l homme Chez le hamster les r sultats de transmission ont montr la pr sence de PrPres chez les receveurs sans d veloppement de sympt mes et ne peuvent donc tre interpr t s comme d montrant de mani re certaine la pr sence d une infectiosit dans l urine Aucune donn e comparable n est disponible chez les petits ruminants Par ailleurs une infectiosit a t mise en vidence dans certains organes ou tissus comme les glandes salivaires la muqueuse nasale et les intestins Hadlow et al 1980a Pattison amp Millson 1962 Hadlow et al 1982 L ensemble de ces l ments sugg re pour l urine la salive le jetage les f ces la possibilit d une tr s faible infectiosit et ou d une excr tion irr guli re Seule l infectiosit du placenta est bien d montr e sans tre constante Ainsi une infectiosit et de la PrPres ont t mises en vidence sur 8 placentas issus de 12 brebis infect es Sur une m me brebis de la PrPres a t d tect e sur le placenta lors d une gestation et pas la suivante La pr sence de
93. semble de structures dont les UPRA Unit s de Promotion de Races rassemblant les leveurs s lectionneurs qui jouent un r le moteur dans l volution g n tique des races La Commission Nationale pour Am lioration G n tique CNAG du Minist re de l Agriculture et de la P che organise les aides publiques pour ces actions de s lection Une enqu te a t r alis au niveau europ en programme communautaire CT973305 sur des chantillons repr sentatifs d une cinquantaine de races ovines pour valuer les fr quences des all les du g ne PRNP Cet inventaire donne pour chaque race les l ments n cessaires pour une organisation de la s lection sur la r sistance la tremblante Parmi les races fran aises les fr quences des all les ARR ARQ VRQ et AHQ varient respectivement de 0 80 5 82 0 17 et 0 17 31 Tableau 6 Fr quence des all les PRNP par race d apr s Elsen et al 2002 Race ARR AHQ ARQ VRQ Caussenard du Lot 0 151 0 174 0 604 0 071 Est laine M rinos 0 159 0 066 0 774 0 Vend en 0 163 0 0 822 0 015 Manech t te rousse 0 171 0 003 0 808 0 018 Noir du Velay 0 227 0 0 736 0 036 Blanc du Massif Central 0 25 0 05 0 621 0 079 Texel 0 27 0 05 0 59 0 09 Charmois 0 313 0 03 0 495 0 162 Tarasconnais 0 325 0 01 0 66 0 005 M rinos d Arles 0 359 0 025 0 591 0 025 INRA401 0 37 0 06 0 47 0 1 Basco B arnaise 0 388 0 0 612 0 Lacaune lign e OviTest 0 4 0 03 0 505 0 065 Limousi
94. sence de validation de tests rapides de typage en particulier quant leur sensibilit et donc leur valeur pr dictive n gative conduisent ne pas pouvoir conseiller l utilisation de ces outils pour carter qu un cheptel soit atteint par la souche d ESB La sp cificit et donc la valeur pr dictive d un r sultat positif au sens des crit res pr c dents reste galement non valid e N anmoins des r sultats positifs enregistr s avec ces tests y 29 compris au cours de travaux de recherche devraient tre notifi s et conduire une analyse sp cifique Ces validations pour lesquelles l ensemble du dispositif est d fini depuis plusieurs mois m riteraient donc tre conduites rapidement mais ne donneront pas de r sultats tangibles avant deux ans apr s leur initiation A moyen terme en fonction des r sultats des validations ces tests pourraient permettre d identifier au sein de troupeaux atteints par une ESST d ventuels troupeaux atteints d ESB et d y conduire une action sp cifique tre engag s dans des enqu tes large chelle de mani re carter avec un niveau de certitude calculable en fonction de l chantillonnage ou confirmer la pr sence de l ESB chez les petits ruminants et fournir les bases d une r flexion sur les mesures g n rales qui seront en place ce moment 6 DES CONTROLES INDIVIDUELS PEUVENT FOURNIR DES GARANTIES ADDITIONNELLES POUR CERTAINES DENREES DE PE
95. ssibilit d exclure une contamination des agneaux partir des brebis receveuses Foster et al 1992 Foster et al 1996b Ult rieurement la m me quipe mais sur un mod le diff rent na pas d montr la transmission d une souche d ESB aux animaux issus du transfert d embryons de ch vres infect es des ch vres indemnes Foster et al 1999 b 3 Vecteurs de transmission Diff rents vecteurs de transmission de la tremblante ont t sugg r s comme les acariens des fourrages dans les conditions naturelles Wisniewski et al 1996 Dans des conditions exp rimentales des larves de mouches de l esp ce Sarcophaga carnaria aliment es sur des enc phales de hamsters infect s par la tremblante semblent susceptibles de recontaminer des R correspond l all le de r sistance ARR S correspond un des all les de sensibilit ARQ ou VRQ hamsters apr s ingestion Post et al 1999 mais la pertinence de cette tude dans les conditions naturelles est tr s faible Un vaccin destin prot ger contre une enc phalite virale le louping ill et pr par partir de suspensions de cerveaux de moutons infect s par la tremblante a t un probable vecteur de transmission en Grande Bretagne Greig 1950 R cemment le r le d un vaccin dirig contre Mycoplasma agalactiae a t mis en cause dans l augmentation de l incidence de la tremblante en Italie en 1997 1998 Caramelli et al 2001 b 4 Voies de p n
96. t de lait pour 100 g de fromage ml 1300 250 quantit de lait pour 100 g de fromage log ml H 3 11 2 40 log DI ic souris pour 100g de fromage I G H 4 11 3 20 DI ic souris pour 100g de fromage J 10 13000 0 00006 ratio DI ic bovin ic souris K 1000 500 DI ic bovin pour 100g de fromage L JxK 13000000 0 31 Calcul de l infectiosit potentielle en quivalent doses infectieuses par voie orale homme pour 100 g de fromages issus d un cheptel atteint ratio ic oral log M 5 6 DI oral bovin pour 100g de fromage log N log L M 2 11 6 50 doses infectieuses par voie orale pour l homme associ es 100 g de fromage 0 10 130 3107 Le Comit attire l attention sur le fait que ces calculs n ont pas la valeur d une publication scientifique et doivent donc tre consid r s comme des hypoth ses de travail en l absence d analyse de risque publi e L exposition globale de la population n a pas t estim e car les donn es pour le calcul ne sont pas disponibles N anmoins en restreignant l analyse au cas ventuel d exploitations atteintes d ESB le calcul montre donc que les pr visions d exposition au travers des produits laitiers dans des hypoth ses haute et basse de l infectiosit du sang et dans l hypoth se d une absence de barri re d esp ce ruminants homme pour la souche d ESB varieraient de quasi certaine proches de z ro Bien videmment en l absence d infectiosit du sang ce risque ten
97. tation et consommation de denr es issues de petits ruminants 33 8 1 Production importation et consommation de viande de petits ruminants 34 8 2 Production et consommation de fromages d origine ovine et caprine 35 9 Avis 36 9 1 Contexte de l avis 36 9 2 Acquisition de donn es scientifiques et d veloppement d outils technologiques 37 9 3 avantages et inconv nients de diff rentes options 37 niveau 1 ne pas modifier le dispositif actuel 38 niveau 2 diminuer progressivement l exposition des consommateurs aux ESST des petits ruminants et anticiper un ventuel renforcement ult rieur du niveau de protection du consommateur 38 niveau 3 diminuer rapidement le niveau d exposition du consommateur aux agents des ESST des petits ruminants 39 9 4 Crit res de choix et cons quences pour l analyse scientifique 39 Le Comit d Experts Sp cialis sur les ESST a t consult sur l laboration d un avis g n ral sur les ESST des petits ruminants dans le cadre d une saisine dat e du 13 novembre 2001 sur une demande d avis dat e du 7 novembre 2001 de la Direction G n rale de l Alimentation de la Direction de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes et de la Direction G n rale de la Sant Cette consultation de l AFSSA doit permettre de disposer manant du Comit des bases scientifiques pour r pondre aux questions qui parmi celles contenues dans la saisine demeurent d actualit Ce
98. te de l avis Le dispositif en place actuellement dans les fili res petits ruminants repose sur une valuation perfectible du risque de circulation d une souche d ESB chez les petits ruminants Si les conditions n cessaires ce passage et son entretien ult rieur ont certainement t remplies aucun l ment scientifique ne permet par contre ni d tablir et de quantifier la r alit de ce passage ni d infirmer son existence Le Comit souligne qu une partie de cette m connaissance pour ce qui concerne la situation fran aise est li e l absence d tudes a large chelle en France alors m me que la mise en r seau des comp tences et des installations exp rimentales sont disponibles pour conduire ce travail et que l importance de ces donn es pour l analyse de risque a d j t soulign e N anmoins il lui para t n cessaire de faire conna tre que l annonce d un tel v nement serait consid r e au plan scientifique comme ais ment anticipable et qui n apporterait dans ce contexte aucun l ment que l analyse des donn es pid miologiques et exp rimentales n aurait permis de pr voir Dans l tat actuel des estimations disponibles au sein des cheptels atteints d ESST ceux atteints d ESB devraient n anmoins en repr senter au plus une faible fraction 1 Le Comit souligne que cette situation est tr s diff rente de celle de l ESB pour laquelle la maladie tant pr sente dans le cheptel b
99. tifi au niveau national au vu de l analyse de risque contenue dans cet avis 5 Compte tenu de l ensemble des consid rations qui figurent dans l analyse ci jointe et dans l tat actuel des connaissances scientifiques elle se propose de retenir pour ses valuations et recommandations venir l objectif dun niveau de s curisation des produits issus des petits ruminants y compris dans le cas o serait ult rieurement av r e la pr sence de l agent de l ESB analogue celui qui peut tre estim pour les produits issus de bovins Fait Maisons Alfort le 18 f vrier 2002 Le Directeur G n ral de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments Martin HIRSCH Avis du Comit sur l analyse des risques li s aux enc phalopathies spongiformes transmissibles dans les fili res petits ruminants les forces et faiblesses du dispositif actuel et les possibilit s d volution 1 Analyse des risques li s aux ESST des petits ruminants pour la sant publique 4 1 1 Analyse des donn es disponibles sur les risques d occurrence de la souche d ESB chez les petits ruminants a les populations de petits ruminants ont t expos es l agent de l ESB et leur contamination a t possible b Les conditions d un entretien ult rieur en l absence d exposition alimentaire existent b 1 Sources et mati res virulentes b 2 Transmission inter individuelle b 3 Vecteurs de transmission b 4 Voies de p n tration b 5 Tr
100. tration Les voies de p n tration orale transcutan e par scarification et conjonctivale ont t d crites La voie orale serait la voie majeure de contamination dans les conditions naturelles Hoinville 1996 b 5 Transmission entre levages Une enqu te cas 42 levages t moin 126 levages r alis e en Norv ge Hopp et al 2001 a permis de mettre en vidence diff rents facteurs de risque de survenue de la tremblante en levage e l introduction d au moins une femelle dans les dix ann es pr c dentes versus aucune introduction OR 8 5 IC 90 2 1 34 6 e le pr t de b liers entre troupeaux dans l ann e pr c dente versus aucun pr t OR 4 2 IC 90 1 5 11 2 e le partage de p turages communs pendant la saison estivale avec au moins un troupeau atteint de tremblante dans les 10 ann es pr c dentes versus aucune mise en commun de p turage OR 5 3 IC 90 1 7 16 6 Ces r sultats confirment des observations r alis es en levages infect s et sugg rant un r le majeur des brebis achet es et des p turages communs en estive pour expliquer l introduction de la tremblante dans les troupeaux Ducrot amp Calavas 1998 3 OR Odd Ratio 4 IC Intervalle de Confiance 10 Tableau 2 Infectiosit des s cr tions et excr tions issues d ovins et caprins infect s par l agent de la tremblante Dom Costa IC confiance Origine D tection R sultat Excr
101. ts e une diminution importante d s leur initiation et mesure de leur application du niveau d exposition aux ESST des petits ruminants du consommateur e la capacit sous r serve de l examen des modalit s d taill es d application de fournir une garantie individuelle de salubrit des produits conforme aux connaissances scientifiques actuelles Le Comit souligne qu il est pr t a examiner sur saisines sp cifiques toute demande de contribution une d finition plus pr cise des mesures ci dessus Par ailleurs il fera part dans les d lais les plus brefs en cas d opportunit des modifications d analyse du risque d occurrence de ESB chez les petits ruminants qui pourraient d couler d informations compl mentaires ult rieures et qui pourraient tre utiles aux pouvoirs publics 9 4 Crit res de choix et cons quences pour l analyse scientifique Le Comit rappelle que les mesures actuellement en place rel vent exclusivement d un principe de pr caution et que toute mesure additionnelle serait inscrire dans le cadre d une pr caution accrue Il consid re que le choix parmi les trois niveaux d crits ou une combinaison d entre eux n cessite de prendre en compte pour ce qui rel ve de l analyse scientifique ult rieure de l ad quation des mesures retenues les trois crit res suivants i le niveau de risque qu il est possible de retenir sur l exposition globale des consommateurs 39 ii le niveau de garant
102. u d asphalte apr s deux ann es de vide sanitaire repeuplement avec des ovins issus de zones indemnes de tremblante De 1978 1997 ce plan d radication de la tremblante a t appliqu dans 800 exploitations 145 000 ovins euthanasi s 500 d entre elles ayant reconstitu un troupeau ovin depuis Parmi elles la tremblante est r apparue dans 25 exploitations soit dans 5 des cas La r apparition de la maladie est intervenue le plus souvent deux trois ans apr s le repeuplement du troupeau La principale hypoth se pour expliquer la r apparition de la tremblante est le maintien de l agent pathog ne dans les exploitations en d pit des mesures mises en uvre En effet les mesures du programme semblent avoir t bien appliqu es y compris dans les levages ayant connu une r apparition de tremblante La transmission de la m re l agneau recouvre plusieurs modalit s biologiques post natale et ante natale difficiles distinguer dans les tudes r alis es Le risque d tre ult rieurement atteint de tremblante est plus lev pour les agneaux issus de brebis infect es que pour les agneaux du m me troupeau mais issus de brebis non atteintes Le rapport d incidence varie de 1 85 4 80 selon les tudes Hoinville 1996 Le risque attribu au statut infectieux des parents serait beaucoup plus r duit que le risque attribuable une transmission horizontale ne mettant pas en cause la relation de parent m re a
103. un d terminisme g n tique mend lien g ne Sip pour Scrapie Incubation Period avec deux all les sA short et pA prolonged La liaison g n tique de ce g ne Sip avec des marqueurs RFLP du g ne de la PrP glycoprot ine membranaire ubiquiste ont t montr en 1989 Hunter et al 1989 L identit de Sip et PrP a t formellement d montr e depuis par transg n se Quatorze all les du g ne PrP sont connus chez le mouton correspondant des variations en diff rents codons de ce g ne Parmi les diff rents all les du g ne celui qui code pour les acides amin s Alanine A au codon 136 Arginine R aux codons 154 et 171 conf re une r sistance la tremblante cet all le est codifi ARR Sur la base de milliers d observations de cas cliniques r alis es dans tous les pays confront s la tremblante les ovins dont les deux copies du g ne sont de type ARR moutons homozygotes ARR ARR sont enti rement r sistants la tremblante alors que les h t rozygotes ARR sont tr s rarement cliniquement 24 atteints Hunter 2000 pour une revue A titre d exemple une tude pid miologique men e l chelle europ enne n a permis de d tecter aucun ARR ARR parmi 1587 cas de tremblante confirm es par histopathologie cependant que ce g notype repr sentait 15 5 de la population de 9141 t moins rapport annuel n 3 du projet CT973305 de la commission Europ enne DGVI Le seul cas de mouton ARR ARR tremblant rapport
104. une analyse des avis qu il pourrait rendre dans l hypoth se o il s av rerait opportun d lever rapidement le niveau de protection du consommateur par exemple en cas de d monstration de la circulation de la souche d ESB chez les petits ruminants Le Comit a conclu et souhaite faire connaitre qu il ne pourrait sur les bases scientifiques techniques et logistiques actuelles sugg rer aucune disposition de nature a r duire a un niveau marginal l exposition des consommateurs et qui serait applicable dans des d lais suffisamment brefs pour tre compatible avec les syst mes de production dans les fili res petits ruminants Or jusqu une poque r cente automne 2001 les outils disponibles ne permettaient pas de proposer de mesures autres que celles fond es sur le retrait des MRS dont il a t propos de moduler la d finition en fonction des facteurs d exposition des animaux Le Comit souligne qu il est d sormais possible de d finir des mesures compl mentaires qui la fois diminueraient d s maintenant l exposition des consommateurs une ventuelle ESB ovine et permettraient aux fili res de petits ruminants d anticiper et donc de minimiser les cons quences d un ventuel renforcement ult rieur rapide des mesures actuelles qui pourrait tre dict par une situation d urgence 9 2 Acquisition de donn es scientifiques et d veloppement d outils technologiques Le Comit a tout d abord identifi des
105. ux ESST passe par une augmentation de la fr quence de l all le ARR chez les reproducteurs L objectif devrait tre que 100 des g niteurs m les et femelles soient ARR ARR une ch ance pouvant varier selon les races Il est cependant indispensable de pr voir une augmentation de la r sistance aux EST qui respecte les quilibres entre caract res et notamment n ait pas pour cons quence de diminuer le niveau g n tique moyen de la race sur les caract res de production ni de r duire sa variabilit g n tique disponible Utiliser des b liers ARR ARR pour la production d agneaux de boucherie La commercialisation exclusive d agneaux porteurs de l all le ARR pourrait former la base d une politique sanitaire visant prot ger les consommateurs d un risque potentiel de transmission d une EST notamment l ESB qu ils subiraient en consommant de la viande ovine Elle est envisag e dans le Contingency Plan propos par le DEFRA du Royaume Uni dans l ventualit o des cas d ESB seraient d tect s chez des ovins La mise en uvre la plus simple est l utilisation exclusive de b liers ARR ARR dans les levages de production Il faut pour cela les produire et les identifier en quantit importante 7 2 Limites scientifiques et techniques M me si la situation pour la tremblante naturelle est maintenant assez claire quelques incertitudes demeurent sur la pleine r sistance et sur l absence de portage des ovins ARR
106. vres suit le sch ma g n ral tabli pour les ovins avec des particularit s sp cifiques li es au statut de forte productrice laiti re particuli rement dans les bassins forte production sp cialis e l exemple de la r gion Poitou Charentes Tableau 1 Composition type des aliments concentr s destin s aux agneaux D apr s C Dudouet La production du mouton Editions France Agricole 1997 Aliment de d marrage Aliment de croissance CATEGORIES D INGREDIENTS Grains de c r ales Grains de c r ales Coproduits de sucrerie Coproduits de sucrerie Coproduits de graines Coproduits de graines ol agineuses ol agineuses Coproduits de c r ales Coproduits de c r ales Prot agineux et coproduits Prot agineux et coproduits Fourrages s ch s Fourrages s ch s Pr m langes Pr m langes Min raux Min raux CONSTITUANTS ANALYTIQUES Prot ines brutes 17 Prot ines brutes 16 5 PAAR Lee Mati res grasses brutes Mati res grasses brutes 2 2 2 Cellulose brute 7 Cellulose brute 10 Cendres brutes 9 Cendres brutes 9 VITAMINES POUR 1 KG A 10000 U A 10000 U B1 10 mg B1 10 mg D3 2000 U D3 2000 U E 10 mg E 10 mg MODE D EMPLOI A distribuer d s 5 jours aux Aliment pour agneaux en agneaux et chevrettes croissance Renouveler quotidiennement A donner volont jusqu 1 kg par t te et par jour Laisser du fourrage foin de pr ou de paille volont aux agneaux Pour ce qui concerne les usages
107. yage ais s et le plus constant Chez l un des deux moutons exp rimentalement infect s par ESB tudi s dont la rate a pu tre examin e la pr sence de PrPres a galement t d tect e dans cet organe Une d tection plus pr coce semble possible par analyse des plaques de Peyer il ales mais il n est pas acquis que ce tissu puisse tre pr lev et analys de fa on rigoureuse dans des conditions de routine Par ailleurs il nest pas exclu a ce stade que des r sultats n gatifs puissent tre obtenus pour la rate d animaux positifs pour un pr l vement d enc phale ce qui n cessitera d tudier des r gles d utilisation et d interpr tation de ces tests en fonction des r sultats de validation Il conviendrait d tudier le plus rapidement possible par exemple sur un panel d chantillons judicieusement d fini les performances respectives des diff rents tests chez les petits ruminants Enfin il serait souhaitable qu une telle valuation soit tendue au niveau europ en comme cela a t fait pr c demment avec des chantillons de bovins 3 2 bases g n tiques de la r sistance aux ESST chez les petits ruminants La variabilit g n tique de la sensibilit aux ESST des ovins est bien document e Des lign es ovines s lectionn es sur la dur e d incubation de la tremblante ont t mises en place en 1961 au Royaume Uni L tude de ces lign es a permis de montrer d s 1968 Dickinson et al 1968 l existence d

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