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Audiovisuel Pluralisme Et Diversité Manuel de Formation

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1. La radio communautaire se d finit comme ayant trois aspects but non lucratif appartenant une communaut qui en exerce le contr le et de participation communautaire Il faut pr ciser que la radio communautaire n a pas pour but de faire quelque chose pour la communaut mais d aider la communaut faire quelque chose pour elle m me c est dire la possession et le contr le de ses propres moyens de communication Qu est ce qu une radio communautaire Un guide de ressources yAMARC Africa and Panos Southern Africa 1998 Les stations radio qui r alisent des missions radio en tant que service communautaire et consid rent la communication comme un droit universel Qui cherchent construire une piste commune pour se soutenir les uns les autres et renforcer la communication au sein de leur communaut 39 Des stations radio qui se consid rent comme une partie int grale de la communaut laquelle elles appartiennent En tant que m dia elles d veloppent une communication pluraliste et participative relative aux besoins d expression du secteur socioculturel avec peu d acc s aux m dias exclusivement commerciaux Qui exercent le droit la communication et particuli rement le droit l information Qui exercent l mission radio en tant que service et non simplement en tant qu activit commerciale lucrative Federacion Argentina de Radios Comunitarias FARCO Argentina Ces d fi
2. 200_ D tenteur de la Licence Licence pour diffusion terrestre de radio programme t l vision Cette licence comprend des conditions g n rales et sp ciales comme indiqu es ci apr s 42 La licence doit tre au nom du demandeur entit publique station priv e pour une p riode X d ann es commen ant partir du XXX Direction de la division audiovisuel Direction Juridique Directeur General I DEFINITIONS Tous les termes ci dessous ont la signification suivante agence renvoie l Agence de R gulation des Communications de 47 kok licence signifie droits et obligations des organes de diffusion R TV dont le contenu est d fini et attribu par l Agence d tenteur d une licence veut dire personnalit juridique enregistr e conform ment la loi pour fournir des services dans le domaine de la diffusion R TV et qui a accept les clauses de la pr sente licence station employ s et quipement utilis s pour la diffusion des programmes programmes Radio TV ci dessous programmes pr sentation audio visuelle de certains l ments qui sont l galement produits mis ou distribu s par une station radio ou TV sous son signe par des moyens terrestres par c ble ou par satellite et qui sont ainsi prot g s par le droit d auteur et les droits voisins Segment de programme programme qui au sens audio visuel pr sente toute une unit avec son d but et sa f
3. e la d nonciation de d tournements de deniers publics ou d autres formes de corruption par les soci t s publiques e la d nonciation d ventuels conflits d int r ts de la part de ceux qui occupent des postes de pouvoir et d influence e la d nonciation de la cupidit au sein des entreprises e la d nonciation de l hypocrisie des personnes occupant de hautes fonctions Ainsi le d fi de l organe de r gulation est de rester l cart de tous ces int r ts particuliers et de repr senter l int r t public Comment cette ind pendance peut elle tre assur e SUJET DE DISCUSSION Quelles sont les garanties d ind pendance d un organe de r gulation REFLEXIONS A votre avis quelles seraient les meilleures proc dures de nomination des membres d un organe de r gulation Il existe plusieurs moyens de s assurer qu un organe de r gulation des m dias soit ind pendant La majeure partie de ce chapitre sera consacr e leur examen e la proc dure de nomination les membres de l organe de r gulation doivent tre nomm s de mani re retirer tout pouvoir direct des mains du gouvernement en place Cette proc dure doit impliquer au maximum le public e la qualit de membre la qualit des membres de l organe de r gulation est probablement la garantie la plus importante de son ind pendance et de son efficacit Les membres doivent tre des individus justifiant d une experti
4. quipements de diffusion modernes et de toutes les comp tences techniques n cessaires Acceptez vous de lui accorder une licence e Le droit de recevoir et de transmettre des informations sans distinction des fronti res 31 Au chapitre 1 nous avons consid r l article 19 de la D claration universelle des Droits de P Homme comme l un des principes r gissant la r gulation des m dias Il implique le droit de rechercher de recevoir et de transmettre des informations sans distinction des fronti res Ce qui semble indiquer tr s clairement que les m dias doivent tre autoris s diffuser sans gard aux fronti res et que le public doit avoir le droit de recevoir des informations manant de m dias trangers e Contribution de soci t s trang res la diversit Il arrive souvent que la capacit locale mettre sur pied des cha nes de diffusion soit limit e cause du manque de capitaux et d expertise n cessitent un apport ext rieur de ces l ments S il est l gitime d imposer certaines limites aux soci t s trang res en vue de prot ger les soci t s locales l implication de soci t s trang res doit tre autoris e et m me activement encourag e afin de promouvoir le d veloppement du secteur priv audiovisuel e Protection de la culture et de l identit nationales cette pr occupation est souvent cit e comme l une des raisons li es au refus de d livrance d une lice
5. 2 3 Qualit et nomination des membres 2 4 Mandat et pouvoirs 2 6 Financement 2 5 Responsabilit MODALITES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 3 1 Pourquoi une licence est elle n cessaire 3 2 Qui est ligible pour recevoir une licence 3 2 1 Propri taires trangers 3 3 M dias audiovisuels publics priv s et communautaires 3 3 1 M dias audiovisuels d Etat gouvernementaux 3 3 1 1 Ind pendance 3 3 1 2 Financement 3 3 2 Ex cution des missions de service public 3 3 3 M dias audiovisuels priv s 3 4 Proc dure de d livrance d une licence 3 5 Modalit s de d livrance d une licence 3 6 Que se passe t il en cas de rejet d une demande de licence 3 6 1 Proc dures d appel REGULATION DU CONTENU Exemple du code la Commission des Plaintes e l Afrique du Sud BCCSA 4 1 R gles relatives au contenu administratif 4 2 Obligations positives Obligations de service public 4 3 Publicit 4 4 Contenu local 4 5 Discours incitant la haine et situations post conflits 4 6 Protection des mineurs contre les obsc nit s 4 7 Elections 4 8 Protection de la r putation PLAINTES ET SANCTIONS 5 1 Proc dure d examen des plaintes 5 1 2 Plaintes en p riode lectorale 5 2 Sanctions 5 2 1 Proportionnalit 5 3 Appel RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES Informations g n rales R gulateurs des sites Web nationaux et r gion
6. SUJET DE DISCUSSION Les organes de r gulation doivent ils tre autoris s s autofinancer par exemple travers des donateurs Quelles en seraient les implications S ils taient autoris s le faire quelles seraient les limites appliquer ce genre de mobilisation de fonds Il existe un certain nombre d aspects ventuellement li s la mise en place d un m canisme de responsabilisation e l aspect le plus important est que l organe de r gulation doit rendre compte une autorit pr cise Celle ci peut tre une structure multipartite telle que le Parlement ou dans la plupart des syst mes une commission du Parlement Il ne doit pas tre responsable vis vis du pouvoir ex cutif e il doit tre exig de l organe de r gulation de pr senter un rapport sur une base r guli re g n ralement annuelle Un rapport annuel doit inclure une pr sentation d taill es des activit s men es par l organe de r gulation au cours de l ann e y compris ses budgets et ses tats financiers audit s e l organe de r gulation doit assurer r guli rement des consultations avec le public et les parties prenantes sur les questions de politique Bien qu il fonctionne de mani re ind pendante il est capital qu il prenne en compte l opinion publique et l int r t public dans les d cisions qu il est amen prendre e la proc dure de responsabilisation ou de supervision rev t es
7. TITRE I QUESTIONS REGLEMENTAIRES D ORDRE GENERAL 1 Le cadre r glementaire des m dias audiovisuels doit inclure une d claration claire des principes sous tendant la r gulation des m dias y compris la promotion du respect de la libert d expression la diversit et la libre circulation de l information et des id es ainsi qu un syst me tripartite pour les m dias audiovisuels service public commercial et communautaire 2 Tous les pouvoirs formels en mati re de r gulation du secteur audiovisuel et des t l communications doivent tre exerc s par les autorit s publiques qui sont prot g es contre les interf rences notamment de nature politique ou conomique par entre autres une proc dure de nomination des membres qui est ouverte transparente implique la participation de la soci t civile et n est contr l e par aucun parti politique d termin 3 Le processus de prise de d cision concernant la r partition globale du spectre de fr quences doit tre ouvert et participatif et assurer proportion quitable du spectre de fr quences l utilisation m diatique Les fr quences allou es aux m dias doivent tre r parties quitablement entre les trois parties composant le syst me audiovisuel 4 Les proc dures de d livrance de licence pour l allocation de fr quences sp cifiques aux soci t s audiovisuelles doivent tre quitables et transparentes et doivent tre bas es sur des crit res
8. Il ne s agit l que de quelques exemples et la liste peut facilement s allonger Cependant il convient d expliquer pour quelles raisons la r gulation lorsqu elle est assur e de mani re appropri e et professionnelle constitue une op ration positive qui vient accro tre la libert des m dias Sur la base de cette liste il est clair qu il existe deux domaines distincts d intervention des organes de r gulation des m dias Certaines interventions concernent les conditions g n rales de fonctionnement des m dias Ces derni res comprennent e l identit du propri taire de la soci t audiovisuelle e les fr quences utilis es e le genre de produits g n ralement diffus s L autre type d intervention de l organe de r gulation concerne le contenu des produits diffus s Celui ci peut inclure e des missions enflamm es ou diffamatoires e un d s quilibre politique e la publicit e les types de plaintes issues du public contre les produits radiodiffus s Il est vident que ces deux types d intervention ont des points communs Ils pr sentent n anmoins des diff rences marqu es en ce qui concerne les difficult s li es l activit de r gulation dont il sera question au chapitre 4 1 1 1 Libert d expression Le droit la libert d expression constitue le principe le plus important sous tendant la r gulation des m dias Ce droit trouve son expression la plus claire
9. la grande station de t l vision visant diffuser toute une gamme d informations et d missions r cr atives actualit s documentaires th tre musique sports missions de jeux etc Cependant pour des raisons pratiques un r gulateur devra tablir une carte plus d taill e des diff rents types de m dias priv s et la mani re de cr er un quilibre entre eux Par exemple e comment quilibrer toutes les positions des m dias priv s en vue de cr er une bonne vari t de points de vue e comment quilibrer les diff rents points de vue religieux des diff rents m dias e comment accorder un temps d antenne ad quat aux organisations non gouvernementales ou d autres organismes but social et non lucratif 38 e comment s assurer que les petits organes m diatiques b n ficient des m mes chances que les grandes soci t s audiovisuelles financement important e comment quilibrer le rendement global des m dias priv s pour qu ils puissent r pondre aux besoins du public Voil certainement une t che de longue haleine et qui devra changer constamment avec l mergence et la disparition de nouveaux m dias Cela a tout l air d un puzzle o les pi ces changent constamment de formes et de couleurs Cependant le fait que l quilibre entre les m dias priv s constitue un id al qui ne peut jamais r ellement tre atteint ne doit pas emp cher les r gulateurs de rechercher s
10. la situation financi re de la station 14 3 Le d tenteur d une licence doit faciliter l acc s dans tous les locaux utilis s pour la diffusion toute personne d tenant une autorisation crite de l Agence pour effectuer l inspection ou la v rification de tout document ou quipement ou pour v rifier le respect des arr t s officiels requ tes ou r glements de l Agence 15 SANCTIONS EN CAS DE VIOLATION DES TERMES DE LA LICENCE 15 1 En cas de non respect apparent des termes de la licence l Agence peut appliquer des sanctions conform ment aux dispositions de la Loi sur les communications Les sanctions doivent tout moment tre proportionnelles la gravit et la nature de la faute conform ment la proc dure indiqu e dans la Proc dure d tude des cas 49 15 2 Si l Agence est convaincue que le d tenteur de licence a fourni des informations fausses ou a retenu des informations avec l intention de l induire en erreur s il expose des sanctions appropri es et proportionnelles pouvant entra ner le retrait de la licence 15 3 Conform ment la Loi sur les communications le conseil de l Agence prend une d cision relative aux appels interjet s contre les d cisions d application des sanctions Le recours contre les d cisions du Conseil peut se faire devant le tribunal de 683 66 15 4 Les interruptions fr quentes ou prolong es des op rations de diffusion du d ten
11. promouvoir l objectif de service et d acc s universels notamment travers l acc s aux clauses relatives aux proc dures de privatisation et de lib ralisation et aux mesures proactives labor es par l Etat 3 La communaut internationale et les gouvernements africains doivent mobiliser des ressources afin de financer la recherche en vue de s adapter aux mutations rapides du paysage m diatique et technologique en Afrique Les gouvernements africains doivent assurer la promotion du d veloppement de m dias et de programmes africains en ligne y compris la mise en place de politiques non restrictives sur les nouvelles technologies de l information et de la communication 91 5 La formation de professionnels des m dias dans les domaines de la communication lectronique de la recherche et des techniques de publication doit tre appuy e et largie en vue de favoriser l acc s et la diffusion de l information globale TITRE V MISE EN UVRE 1 L UNESCO doit assurer une distribution la plus large possible de la Charte africaine de la radiodiffusion notamment aux parties prenantes et au grand public tant en Afrique que dans le reste du monde 2 Les m dias africains et la soci t civile africaine sont encourag s utiliser la Charte comme un outil de pressions politiques et comme un tremplin vers le d veloppement de politiques audiovisuelles nationales et r gionales A cet effet les m dias et la
12. Am rique du Nord voire d autres pays en d veloppement Il y a plusieurs arguments qui militent en faveur de l tablissement des r gles qui doivent promouvoir la diffusion du contenu local e l argument id ologique le contenu local promeut l identit nationale et la coh sion et peut renforcer les valeurs de tol rance et de d mocratie e l argument conomique la production locale de programmes et de musique favorise le d veloppement g n re des revenus et cr e des emplois e l argument moral le contenu local est peu susceptible de bafouer les valeurs publiques ou d enflammer les sentiments culturels ou ethniques 66 Il existe cependant une opinion contraire qui estime qu l re de la mondialisation il ne doit pas y avoir une plus grande restriction sur le commerce dans le secteur m diatique que dans d autres secteurs L on peut aussi soutenir que limiter l importation de programmes trangers constitue une interf rence sur le droit de diffuser l information sans tenir compte des fronti res Certains arguments en faveur de la diffusion du contenu local sont plus persuasifs que d autres Les arguments id ologiques et moraux d pendent plut t des l ments auxquels renvoie le contenu local Malgr la rh torique politique contre les influences ext rieures les gouvernements ont g n ralement tendance tre plus sensibles aux critiques locales Cependant l argumen
13. D marrage Bienvenue Exercice de prise de contact Evaluation des attentes des participants Introduction d un ordre du jour et de r gles g n rales AVANT PROPOS Le manuel de formation sur le pluralisme et la diversit en mati re d audiovisuel une initiative d ARTICLE 19 Campagne mondiale de la Libre Expression est n en pas douter un ouvrage de grande valeur en termes de contenu de m thodologie et de potentiel qui en font un ouvrage de r f rence destin aux utilisateurs int ress s par la r gulation du secteur audiovisuel en Afrique En mobilisant un groupe d universitaires et de sp cialistes de renom pour la conception de cet ouvrage ARTICLE 19 a essay de conjuguer des exp riences en mati re de r gulation qui ont abouti l laboration du pr sent manuel qui est la fois un outil de formation professionnelle et une r f rence devant guider l action ducative En ciblant les r gulateurs des m dias audiovisuels africains travers la mani re dont la probl matique est explicit e cet ouvrage apporte des clairages sur le r le des r gulateurs qui consiste assurer un quilibre en termes d int r ts le plus souvent conflictuels en vue de parvenir une r partition quitable des fr quences entre les op rateurs des secteurs public priv et communautaire et de garantir aux populations le droit de recevoir de la part de ces op rateurs des informations et des programm
14. ONT SIEGE Ali ZATO Cl ment HOUENONTIN Ir n Josias AGOSSA Agapit Napol on MAFORIKAN Benseye Emmanuel KOUAGOU Joseph H GNONLONFOUN Symphorose B atrice LAKOUSSAN G d on DASSOUNDO Dieudonn BOCOVO Pr sident Vice pr sident 1 Rapporteur 2 Rapporteur Membre E a 55 CHAPITRE 4 REGULATION DU CONTENU REFLEXIONS Au chapitre premier nous avons dit que la r gulation des m dias a deux objectifs e g rer l acc s au spectre de fr quences e assurer la diversit et le pluralisme des m dias Au regard de ces deux objectifs le fait que le r gulateur des m dias a son mot dire au sujet du contenu des programmes est il justifi Ici le principe sous jacent le plus important est que le r gulateur des m dias doit respecter le droit la libert d expression La libert de la presse est un aspect important de ce droit Les entreprises audiovisuelles ne doivent en principe pas tre trait es diff remment des autres m dias Mais il demeure que les autorit s en mati re d audiovisuel con oivent des r gles qui affectent le contenu des programmes Elles peuvent le faire par rapport un certain nombre d aspects dont voici les plus courants e promouvoir la diversit par exemple en encourageant l utilisation des langues des minorit s e obliger les entreprises audiovisuelles faire preuve d impartialit politique e fixer des limites la quantit de tranch
15. attitude des m dias en p riode lectorale e les proc dures de traitement des plaintes Cette question concerne le r le ventuel que peut jouer un organe de r gulation des m dias dans la r ception et le traitement de plaintes issues du public Elle souligne la n cessit d tablir une proportionnalit en ce qui concerne l imposition de sanctions et le droit de faire appel 11 CHAPITRE PREMIER QUOI SERT LA REGULATION DE L AUDIOVISUEL 1 1 Principes g n raux de r gulation des m dias audiovisuels La raison fondamentale li e la r gulation des m dias audiovisuels est toute simple la limitation du spectre de fr quences Seuls certains diffuseurs pouvaient avoir acc s au spectre de fr quences d o la n cessit de d terminer l identit de ceux l et de d cider d allouer chacun d eux une fr quence Cette t che est assur e par l organe de r gulation des m dias audiovisuels Avec le d veloppement de la diffusion par satellite num rique et sur Internet cette raison n est probablement plus valable C est un aspect qui sera examin vers la fin de ce chapitre Cependant la r gulation des m dias audiovisuels est plus qu une simple attribution de fr quences Elle consiste galement accro tre l acc s aux m dias audiovisuels et s assurer qu une plus grande vari t de voix sont entendues Le terme r gulation d range certaines personnes Il renvoie l hypo
16. aura aucun moyen de les y obliger Ce manque fr quent de la volont n cessaire pour faire marcher un syst me volontaire est d plorer dans la mesure o sa cons quence presqu in vitable est une esp ce de syst me administratif g n ralement plac sous l Autorit du r gulateur statutaire des m dias Si un r gulateur des m dias est responsable des r gles administratives relatives au contenu il est tr s important qu il remplisse les conditions d ind pendance tudi s au chapitre 2 du pr sent manuel Il est galement essentiel comme c est le cas avec l autor gulation volontaire que chaque r gle soit d velopp e en troite collaboration avec les m dias eux m mes Le public doit galement tre consult Les r gles relatives au contenu sont susceptibles d tre class es en deux cat gories positives et n gatives Les obligations positives sont les exigences selon lesquelles les m dias transmettent certains types d l ments annonces d int r t public une certaine proportion de musique locale ou tout autre produit Les obligations n gatives concernent les restrictions des produits pouvant tre diffus s Cela peut inclure les discours invitant la haine ou les obsc nit s Il importe de comprendre que de telles restrictions de la libert d expression ne peuvent pas avoir un effet diff rent sur les m dias 64 et sur la population en g n ral Il est galement vital que
17. extension de la p riode de tournant des l ments qui ne sont pas convenables pour les enfants r serv s aux adultes peuvent progressivement tre diffus s et il peut arriver par exemple qu un programme diffus 23H00 ne soit pas convenable 21H00 24 Les entreprises audiovisuelles doivent tre particuli rement sensibles la probabilit selon laquelle les programmes qui commencent pendant la p riode de tournant et qui se prolongent au del de cette p riode pourraient alors tre visionn s par des enfants SERVICES D ABONNEMENT 25 Lorsqu un service des programmes n est accessible qu aux t l spectateurs qui ont souscrit un abonnement comprenant un m canisme de contr le parental l acc s des enfants ces programmes peut tre plus r duit et la p riode de tournant peut commencer 20H00 LANGAGE 26 Le langage choquant incluant des grossi ret s des blasph mes et d autres l ments d nu s de sensibilit religieuse ne doit pas tre utilis dans les programmes con us sp cialement pour les enfants 27 Aucun langage extr mement violent et choquant ne doit tre utilis avant la p riode de tournant la t l vision ou lorsqu un grand nombre d enfants sont cens s faire partie de l auditoire TV ou radio Son utilisation pendant la p riode ci dessus mentionn e doit si possible tre approuv e l avance par le plus haut responsable en charge des program
18. la propri t ou d autres pi ces d exploitation que l Agence peut estimer utiles pour l int r t public 11 AVIS ET ARRETES 11 1 L Agence initie par crit toutes les correspondances officielles adress es aux d tenteurs de licence Les informations re ues par t l phone ou par contact personnel ne doivent pas tre prises en consid ration moins qu il n y ait une note officielle relative au dossier correspondant celle faite par le personnel dans les archives de l Agence 11 2 En principe l Agence envoie toutes les correspondances destin es au d tenteur de licence par fax Si des probl mes se posent pendant une telle transaction l Agence envoie la correspondance par courrier express avec accus de r ception et consid re qu elle est parvenue son destinataire au vu de l accus de r ception sign par ce dernier S il n y a personne l adresse du d tenteur de la licence pour signer l accus de r ception l Agence envoie la correspondance par poste au conseil central du si ge de l Agence et dans ses bureaux r gionaux ainsi le courrier sera consid r comme livr L Agence peut aussi en tant que de besoin nommer un de ses agents pour acheminer la correspondance l adresse enregistr e par elle et ainsi consid rer le courrier comme livr 11 3 Toute d cision de sanctions l encontre du d tenteur d une licence doit toujours tre envoy e par courri
19. t dit par Alexandra Sicotte Levesque Fatou Jagne Senghore Cece Fadope Charg es de Programme Afrique John Barker ancien Directeur de Programme et Agn s Callamard Directrice Ex cutive de ARTICLE 19 La version anglaise de ce manuel a t r vis l issue de deux importantes r unions de groupes Oxford et Marrakech et d une formation pilote qui s est d roul e Kampala en Ouganda et dont les mod rateurs taient Alexandra Sicotte Levesque ARTICLE 19 Charg e de Programme Afrique Adolf Mbaine Universit de Makarere en Ouganda et le Professeur Tawana Kupe Universit de Witwatersrand Afrique du Sud La version fran aise a t r vis e et enrichie par les contributions des participants l atelier de formation sur la r gulation en Afrique de l Ouest francophone qui s est tenu du 3 au 6 Novembre 2008 L atelier francophone a b n fici de la contribution des repr sentants des organes de r gulation de tous les pays francophone de l Afrique de l Ouest du Conseil Sup rieur de l audiovisuel de la France et de personnes ressources journalistes et universitaires sp cialistes des medias et du droit de la communication Il a t coordonn par Fatou Jagne Senghore Charg e de Programme Afrique de ARTICLE 19 avec l appui du Professeur Mamadou Kamara de l Universit Gaston Berger de Saint Louis de N deye Ndak Diaw du Conseil national de R gulation du S n gal CNRA de Jean Louis Bass
20. tre divis es en trois cat gories Il est n cessaire que chacune d elles soit repr sent e lors de la d livrance de licences d exploitation Ces cat gories sont e les soci t s publiques cr es par la loi et financ es au moins en partie sur fonds publics Cette cat gorie reste la plus importante du secteur audiovisuel en Afrique e les soci t s priv es g n ralement g r es par des entreprises commerciales but lucratif Leurs recettes proviennent en grande partie de la publicit la grande exception tant l abonnement au satellite et les cha nes c bl es e les cha nes communautaires qui diffusent dans une communaut sp cifique g n ralement mais pas forc ment une communaut g ographique et qui sont contr l es par celle ci Les m dias publics demeurent la pierre angulaire du syst me audiovisuel dans la plupart des pays africains Cependant la majorit d entre eux ne fonctionnent pas vraiment comme des m dias publics en d autres termes comme des m dias de service public mais plut t comme des m dias d Etat ou de gouvernement 32 SUJET DE DISCUSSION Il existe souvent une confusion de terminologie entre les termes suivants e m dias d Etat e m dias gouvernementaux e m dias publics e m dias de service public Tous ces termes sont troitement li s mais ils n ont pas la m me signification Dans certains cas ils sont m mes tr s diff rents les uns d
21. 5 Discours incitant la haine et situations post conflits L une des questions les plus difficiles et les plus sensibles en mati re de r gulation des contenus est celle relative aux discours incitant la haine c est dire les discours incendiaires susceptibles d inciter les populations la violence Il importe de se rappeler que les responsabilit s des m dias ainsi que les limites de leurs ventuels propos ne sont en rien diff rentes de celles du reste de la population Le droit la libert d expression peut se limiter la protection contre l incitation la violence mais cette restriction s applique au del des fronti res Les m dias ne sont pas r gis par une loi diff rente Cependant l impact potentiellement d sastreux des radios incitant la haine n est plus d montrer L exemple le plus connu nous vient du Rwanda au cours des mois pr c dant le g nocide d avril 1994 La station radio priv e d nomm e Radio T l vision Libre des Mille 68 Collines a diffus un flot de haine incitant les Hutu prendre les armes contre leurs voisins Tutsi Une fois le g nocide lanc cette station a effectivement pris les commandes de l h catombe en indiquant aux milices Hutu la cachette des fugitifs du g nocide et en diffusant les num ros d immatriculation de leurs v hicules Les directeurs et les reporters radio de la R T L M ainsi que d autres journalistes rwandais ont t rec
22. Benin sphaac haacbenin org Botswana www bta org bw Burkina Faso http www csc bf S n gal http www cnra sn ANNEXE 1 LA CHARTE AFRICAINE DE LA RADIODIFFUSION La Charte africaine de l audiovisuel sert de prototype moderne pour les politiques et les lois r gissant l avenir du secteur audiovisuel et des technologies de l information en Afrique Les raisons de l adoption de la Charte L Afrique est le berceau de la D claration de Windhoek sur la Promotion d une Presse africaine Ind pendante et pluraliste adopt e en 1991 Malheureusement cette r gion demeure un point focal international des violations de la libert des m dias Le droit la communication est quasiment inexistant pour la majorit des populations Depuis l adoption de cette D claration cependant il y a eu des avanc es par rapport la libert des m dias en Afrique Dans certains Etats nations les m dias ont commenc consid rer leur r le comme la pierre angulaire de la d mocratie et la source d informations quilibr es Le logo repr sente les symboles li il et yu entendre utilis s par le peuple Bamoun du Cameroun Charte africaine sur la radiodiffusion Reconnaissant la p rennit de la pertinence et de l importance de la D claration de Windhoek pour la protection et la promotion de la libert d expression et de la presse Notant que la libert d expression inclut le droit la communication et l
23. Les membres de l organe de r gulation ayant des int r ts financiers dans les soci t s m diatiques seraient enclins prendre des d cisions dont eux m mes ne pourraient pas b n ficier Nous avons d j vu qu une loi portant cr ation d un organe de r gulation des m dias doit contenir des dispositions interdisant express ment au gouvernement de lui donner des instructions Cette m me contrainte doit s appliquer aux membres de mani re individuelle Ce serait une faute pour le gouvernement qu il s agisse d un ministre ou d un responsable d essayer d influencer un membre de l organe de r gulation Les moluments ou le salaire des membres de l organe de r gulation des m dias doivent tre clairement d finis Ce salaire doit tre d un montant suffisant pour carter toute tentation li e la corruption par exemple recevoir des pots de vin voire de l argent provenant d autres sources Ce salaire doit tre fix par la loi et s appliquer de mani re gale tous les membres Ceux ci ne sont pas autoris s recevoir d autres paiements par rapport leurs fonctions au sein de l organe de r gulation La s curit de l emploi des membres de l organe de r gulation doit tre assur e Ils doivent tre nomm s pour une p riode d termin e et tre l abri d un licenciement avant l ch ance de cette p riode Ainsi il y a des garanties pour qu ils ne puissent pas tre
24. S agissant de la double signification de ce mot pendant le spectacle la chanteuse principale a mentionn le mot condom plus d une fois Ceci carte imm diatement le sens propre du mot mentionn J aimerais bien voir comment la couture est r alis e l aide d un condom Le troisi me point du rapport a mentionn le fait suivant L interpr tation des paroles est laiss e l imagination de l auditeur Lorsqu on coute la mani re dont les mots taient prononc s et cri s aucune imagination n est n cessaire pour interpr ter leur sens r el Le quatri me point semble utiliser le fait que comme il s agissait d un spectacle en direct il n y a aucun probl me cela Si j interpr te correctement leur point de vue nous pouvons aller violer et piller volont tant qu il s agit d une prestation en direct En regardant l heure laquelle ce programme tait diffus peut tre que nos bambins taient encore au lit ma pr occupation concerne nos jeunes qui sont encore veill s 21H 50 5 Nous avons t inform s l audience que ce produit tait un enregistrement en direct des prestations d un groupe enti rement compos de femmes du nom de Rokkeloos au Klein Karoo Nasionale Kunstefees KKNK Oudtshoom Autre l ment d information Le nom Rokkeloos peut se traduire par Sans Robes ce qui laisse supposer que toutes les femmes composant ce groupe ont
25. assurance e il peut y avoir une interdiction totale de certaines techniques publicitaires telles que la publicit subliminale quand un produit ou une image n est montr que pendant une fraction de seconde de telle sorte que le t l spectateur ne sache pas si la publicit a t vue e il peut y avoir une surveillance de l exactitude des r clames faites dans le cadre de la publicit ce suppl ment de vitamines augmentera votre long vit de 10 ans dans le but de promouvoir la v racit Un syst me de r gulation de la publicit n cessite la mise en place d un syst me de contr le et de traitement des plaintes pour que le public puisse enregistrer ses pr occupations relatives la publicit qu il a vue Les annonceurs ainsi que les m dias doivent se conformer ces dispositions 4 4 CONTENU LOCAL Un autre domaine o les r gulateurs des m dias seront in vitablement impliqu s est celui de la r gulation du contenu local Les m dias audiovisuels et plus pr cis ment la t l vision sont traditionnellement sous d velopp s en Afrique comparativement l Europe ou l Am rique du Nord voire d autres pays en d veloppement Il y a plusieurs arguments qui militent en faveur de l tablissement des r gles qui doivent promouvoir la diffusion du contenu local e l argument id ologique le contenu local promeut l identit nationale et la coh sion et peut renforcer les valeurs de to
26. avoir acc s aux m dias e ces droits s appliquent travers n importe quel m dia Cela conf re au public le droit d acc der aux m dias La libert d expression ne s exerce pas seulement au coin de la rue mais galement travers les m dias modernes e et ces droits s appliquent au del des fronti res Ce point rev t une importance majeure une poque o la capacit technique de diffuser au del des fronti res est largement disponible La Charte africaine des Droits de l Homme et des Peuples dans son article 9 r it re ces droits tout comme le Pacte international sur les droits civils et politiques La Commission africaine des Droits de l Homme et des Peuples a d velopp cet aspect dans sa D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique annex au pr sent manuel Cette d claration est importante car elle d crit avec force d tails ce que l on entend par libert d expression Cette conception tient compte d un certain nombre de points d une importance particuli re pour les organismes de r gulation des m dias notamment la n cessit de e favoriser la cr ation des m dias priv s e transformer les m dias d Etat en d authentiques m dias publics e mettre en place des organes ind pendants pour la r gulation des m dias Bien entendu en principe personne ne d clare tre contre la libert d expression Mais des doutes sont souvent mis ce sujet
27. but de soir e et dans l actualit lorsque les enfants sont susceptibles d tre l coute 34 8 Les d tenteurs de licence doivent faire preuve de discr tion dans l utilisation du langage explicite ou graphique concernant des articles de destruction d accidents ou violences sexuelles pouvant perturber les enfants et un auditoire sensible Commentaires 35 1 Les d tenteurs de licence ont le droit de diffuser les commentaires et les critiques relatifs toutes les actions ou v nements d importance publique 35 2 Les commentaires doivent tre une expression honn te d opinions et tre pr sent s de telle fa on que leur nature soit vidente ils doivent concerner des faits tablis ou fid lement retransmis Questions controvers es d importance publique 36 1 Dans la pr sentation d un programme contenant des questions controvers es d importance publique un d tenteur de licence doit s efforcer de pr senter de fa on impartiale les points de vue contraires soit dans le m me programme soit dans un programme subs quent constituant une partie des m mes s ries de programmes pr sent es pendant une p riode raisonnable de la diffusion originale et pr cis ment pendant la m me tranche horaire 36 2 Une personne dont le point de vue doit tre critiqu dans un programme relatif une question controvers e d importance publique doit avoir le droit de r pondre cette critique dans le m me
28. e iii tre particuli rement sensibles ne pas perp tuer le lien entre les femmes dans un contexte sexuel et les femmes comme victimes de la violence Violence et discours appelant la haine contre des groupes sp cifiques 16 1 Le d tenteur de licence ne doit pas diffuser d l ments qui selon le contexte approuvent favorisent ou exaltent la violence bas e sur la race l origine nationale ou ethnique la religion le genre l orientation sexuelle l ge ou l incapacit mentale ou physique 16 2 Il est rappel aux d tenteurs de licence les dangers ventuels qu il y aurait pour certaines personnes imiter les d tails violents qu elles voient entendent ou lisent 16 3 Le d tenteur de licence ne doit pas diffuser des l ments a de propagande de guerre b d incitation la violence imminente ou de c plaidoyer en faveur de la haine bas e sur la race l ethnie le genre ou la religion et qui constituent une incitation au mal 17 Les interdictions ci dessus ne s appliquent pas 1 une mission scientifique th trale artistique religieuse ou un documentaire de bonne foi qui selon le contexte est d une telle nature ii des missions de d bats d expression des opinions sur une question relevant de la religion de la foi ou de la conscience ou iii des missions de d bats de bonne foi sur des th mes des arguments ou des opinions sur une question d
29. f rence en dehors du formateur crive ces r ponses sur un tableau feuilles ou un tableau blanc e Toutes les id es sont enregistr es toutes ont la m me valeur e Le rythme doit tre rapide Une fois que les id es ont t enregistr es elles peuvent alors tre class es rang es par ordre de priorit d battues ou mises de c t pour une discussion ult rieure Les autres sujets de discussion sont destin s consolider la compr hension des informations pr sent es par le formateur et offrir aux apprenants la chance de clarifier toutes les questions qu ils n ont pas bien comprises Certains sujets de discussion sont pr sent s sous forme d tudes de cas certains issus de la r alit d autres de la fiction En tant que formateur vous pouvez vouloir augmenter le nombre d tudes de cas voqu s en vous basant sur les exp riences de votre pays Vous pouvez galement demander aux participants de pr senter des cas li s leurs propres exp riences Vous pouvez utiliser certaines tudes de cas figurant dans le manuel comme mod les Il est clair que le temps imparti aux r gulateurs peut s av rer limit L id al serait de consacrer cinq journ es pour toutes les sections du manuel Nous recommandons toutefois que la formation soit divis e en deux journ es d ateliers plus pratiques Pendant un atelier de deux jours tous les sujets de discussion ne sont pas susceptibles d tre couverts I
30. g rement diff rentes l une de l autre ce qui peut entra ner une certaine confusion Int r t public peut signifier quelque chose qui int resse le public par exemple ce qu un footballeur c l bre mange au petit d jeuner ou l identit de la personne avec qui une vedette de la chanson entretient des relations amoureuses Il s agit sans aucun doute de sujets sur lesquels les m dias se penchent parfois mais ils ne renvoient pas ce que l on entend par int r t public L autre sens de l expression int r t public est celui qui renvoie ce qui est avantageux pour le public Ce concept peut s av rer plus difficile d finir le public n tant pas une entit unique Il est compos de plusieurs groupes diff rents La t che de l organe de r gulation va consister jauger et quilibrer les int r ts de ces diff rentes parties tout en restant ind pendant vis vis de chacune d elles La Scottish Information Commission a d fini l int r t public de la mani re suivante Le test de l int r t public a t d crit comme quelque chose rev tant un aspect s rieux et avantageux pour le public et pas simplement un int r t individuel Il ne s agit pas de quelque 24 chose pr sentant un int r t pour le public mais de quelque chose qui est dans l int r t du public Voici comment une association de journalistes l Association nationale des journalistes de
31. gislatif qui il a l obligation de rendre compte et travers lui au public 3 3 1 2 FINANCEMENT Les trois sources potentielles de financement des m dias sont les suivantes e financement public par vote du Parlement e financement public par le paiement d une redevance e recettes publicitaires Certains m dias publics notamment ceux la r putation tablie n acceptent pas de publicit et comptent en grande partie sur l une des deux premi res sources de financement bien que certains 35 m dias publics c l bres l instar de la British Broadcasting Corporation BBC compl tent ces revenus par la vente de programmes et de publications lucratives Il n y a en principe pas de raison qu une des deux premi res m thodes de financement ne soit pas combin e la publicit Cependant ces deux diff rentes m thodes de financement public constituent en r alit des choix Le paiement de redevances par chaque m nage a un avantage politique s r Il souligne le lien entre le m dia et le public Il renforce les relations entre le m dia et le public Il stipule en effet que le public est propri taire du m dia dont il tablit l ultime responsabilit Toutefois la principale faiblesse de l utilisation de la redevance est d ordre pratique la difficult li e la collecte des fonds En r alit peu de m dias comptent principalement sur la redevance mais la plupart l int grent dan
32. imposer doit viser cet objectif Lorsque l outrage faisant l objet de la plainte implique une d formation ou une erreur grave des faits alors la sanction vidente est un rectificatif de cette erreur Quel que soit le cas l organe charg de g rer les plaintes doit consid rer comme normal le fait de rendre toutes ses d cisions publiques Le fait de publier les critiques des m dias fait d j en soi partie de la sanction et contribue galement maintenir la transparence et la confiance publique tout au long du processus Le principe sous tendant toutes les sanctions impos es par un organe de gestion des plaintes est celui de la proportionnalit Cela signifie que la sanction doit tre strictement tenir compte de la gravit de la faute REFLEXIONS Quelles seraient les sanctions ou punitions raisonnables imposer aux m dias qui violent les conditions de leurs licences ou leur code de conduite Proportionnalit Un moyen important par lequel rendre les sanctions proportionnelles la faute est de les appliquer de mani re graduelle 87 Ce qui signifie que si c est la premi re fois qu un m dia commet une faute la sanction normale ne sera rien de plus qu un avertissement Celui ci va d terminer la nature de l infraction et demander au m dia de ne plus r p ter la faute Des sanctions plus s v res seraient par ordre croissant une amende une suspension de la licence de diffusion puis son annulatio
33. int r t public sont abord s Pour le tribunal l quilibre ne peut tre valu avec une pr cision math matique Ce qui compte c est le fait qu une opinion non justifi e devrait plut t rester dans un cercle de r flexions pour y tre combattue M me si un talk show a g n ralement un seul invit la fois le fait que les auditeurs peuvent exprimer leurs id es par t l phone suffit pr parer le tableau pour une sc ne quilibr e Qu un m dia audiovisuel ne puisse contr ler les points de vue exprim s par les auditeurs qui appellent ne doit pas faire oublier le principe selon lequel l atteinte de l quilibre est inh rente ce type de programme Toutefois le m dia peut s assurer de la pr sence des invit s ayant des 78 points de vue diff rents sur le plateau Aucune infraction n ayant t relev e dans cette affaire la plainte a t rejet e JUGEMENT PROF HP VILJOEN 1 Lors du Vuyo Mbuli Talk Show diffus sur SAfm aux environs de 10h le 23 mars 2006 le pr sentateur avait comme invit pendant pr s d une heure Dr Clive Gray qui repr sentait le National Institute for Communicable Diseases Cette structure est un partenaire dans un programme de recherche men de concert avec le Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVI Comme il est de coutume dans ce genre de programmes les lignes t l phoniques taient ouvertes et les auditeurs invit
34. la radiodiffusion t l vision communautaire doit tre encourag e compte tenu de son aptitude largir l acc s des communaut s pauvres et rurales aux ondes VI La radiodiffusion t l vision publique Tous les organismes de radiodiffusion t l vision contr l s par l Etat et le gouvernement doivent tre transform s en organismes de radiodiffusion t l vision de service public devant rendre des comptes au public par le biais du corps l gislatif et non au gouvernement conform ment aux principes ci apr s y at ud lt lt les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre g r s par un conseil prot g contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique l ind pendance ditoriale des organes publics de la radiodiffusion t l vision doit tre garantie les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre ad quatement financ s de mani re tre prot g s de toute ing rence arbitraire dans leurs budgets les organismes de radiodiffusion t l vision publics doivent tout faire pour veiller ce que leur syst me de transmission couvre l ensemble du territoire et la mission de service public des organismes de radiodiffusion t l vision publique doit tre clairement d finie et inclure une obligation de garantir que le public re oive des informations ad quates politiquement quilibr es surtout en p riode lectorale VII Les organes de r gulation de la rad
35. les auditeurs ont t avertis de la nature grossi re des chansons qui seraient diffus es dans ce programme pr cis 7 Deux clauses du Code audiovisuel pourraient s appliquer dans ce cas La premi re est la clause 18 1 dont la teneur est la suivante 84 Les m dias audiovisuels ne doivent pas diffuser de produits dangereux pour les enfants des heures o un grand nombre d enfants sont cens s faire partie de l auditoire La seconde est la clause 26 qui traite de l utilisation du langage de la mani re suivante Le langage choquant y compris les jurons les blasph mes et autres l ments religieux peu sensibles ne doivent pas tre utilis s dans des programmes sp cialement con us pour les enfants S agissant de ces deux clauses l on doit se rappeler que le terme enfants est d fini dans le Code Audiovisuel comme caract risant toute personne g e de moins de seize ans Je ne pense pas que l on pouvait s attendre ce qu un grand nombre d enfants puissent faire partie de l auditoire 22h50 Par cons quent la clause 18 1 ne peut s appliquer Pour ce qui est de la clause 26 le programme Tempo n est pas destin aux enfants de moins de seize ans et par cons quent cette clause n est pas applicable non plus L heure tardive laquelle la chanson a t diffus e c est dire longtemps apr s le tournant watershed commen ant 21H00 limine la clause 27 et dans la clause 23 d
36. ments qui constituent des outrages Nous pouvons uniquement r agir lorsqu une plainte a t d pos e en recherchant si le m dia est coupable ou non de violation du Code et dans le premier cas en imposant une sanction Il convient de souligner que le mot naai ne doit pas eu gard au pr sent jugement tre consid r comme g n ralement acceptable pour diffusion La tranche horaire particuli rement tardive de la diffusion du programme et le contexte ont justifi son utilisation En fin de compte il n y a eu aucune violation du Code et la plainte a t rejet e PROF HP VILJOEN Avec le concours du Commissaire Nayagar et du membre coopt Mokoena Msiza Plaintes en p riode lectorale En p riode lectorale il s av re particuli rement n cessaire de disposer d une proc dure rapide de traitement des plaintes La raison li e cette situation est que si des informations graves et inexactes ont t diffus es ou s il y a eu des critiques l endroit d un parti ou d un candidat pr cis sans la possibilit pour celui ci d y r pondre cela peut avoir une influence sur la mani re dont les populations vont voter Il n y a pas un grand avantage avoir une longue proc dure qui aboutira un rectificatif ou un droit de r ponse uniquement apr s les lections Lors des lections la c l rit des rectificatifs est particuli rement importante pour une autre raison Il existe g n rale
37. obligation de demander l avance la permission l Agence pour effectuer certains changements tel qu envisag par les modalit s de la licence le d tenteur d une licence est oblig de notifier par crit l Agence tous changements relatifs au suivi des informations qui ont t ins r es dans la demande de licence a adresse de la station t l phone fax et autres informations utiles b structure de gestion et personnel cit s dans la demande de licence c changement notable des heures de fonctionnement du programme des missions ou du contenu des programmes d accords de rediffusion ou d change de programmes nouvellement sign s ou ayant expir e interruptions de diffusion sup rieures une demi journ e changement de toute caract ristique technique d ing nierie ou de studios tel qu indiqu dans les modalit s sp cifiques de la licence 8 3 Le d tenteur d une licence est oblig de fournir les informations n cessaires la direction de l Agence ou son bureau r gional par courrier fax ou e mail 47 9 TRANSFERABILITE ET PROPRIETE DE LA LICENCE 9 1 Le d tenteur d une licence peut ne pas transf rer cette licence ou l attribuer par vente ou par accord sp cial en partie ou en totalit d autres propri taires ou organisations En cas de r siliation de la licence ou si les autorit s comp tentes d clarent la faillite de la structure la licen
38. r comme livr L Agence peut aussi en tant que de besoin nommer un de ses agents pour acheminer la correspondance l adresse enregistr e par elle et ainsi consid rer le courrier comme livr 11 3 Toute d cision de sanctions l encontre du d tenteur d une licence doit toujours tre envoy e par courrier express avec accus de r ception et doit tre consid r e comme re ue au vu de l accus de r ception d ment sign par le destinataire S il n y a personne l adresse du d tenteur de la licence pour signer l accus de r ception les dispositions ci dessus mentionn es et relatives la correspondance s appliquent 48 11 4 Rien de ce qui pr c de ne d chargera le d tenteur d une licence s il n a pas notifi P Agence le changement de son contact conform ment aux modalit s de cette licence 12 PLAINTES RECUES DU PUBLIC 12 1 Le d tenteur d une licence doit adopter les proc dures acceptables par l Agence pour traiter les plaintes re ues du public et relatives toute la programmation incluse dans le plan de diffusion du d tenteur de la licence et veiller au respect de ces proc dures 12 2 De telles proc dures devront entre autres exiger que le public qui se plaint des programmes du d tenteur de la licence soit inform qu il a le droit de r f rer l objet de la plainte l Agence 12 3 Le d tenteur d une licence doit pendant une p riode d
39. rement sensibles la probabilit selon laquelle les programmes qui commencent pendant la p riode de tournant et qui se prolongent au del de cette p riode pourraient alors tre visionn s par des enfants SERVICES D ABONNEMENT 25 Lorsqu un service des programmes n est accessible qu aux t l spectateurs qui ont souscrit un abonnement comprenant un m canisme de contr le parental l acc s des enfants ces programmes peut tre plus r duit et la p riode de tournant peut commencer 20H00 LANGAGE 26 Le langage choquant incluant des grossi ret s des blasph mes et d autres l ments d nu s de sensibilit religieuse ne doit pas tre utilis dans les programmes con us sp cialement pour les enfants 27 Aucun langage extr mement violent et choquant ne doit tre utilis avant la p riode de tournant la t l vision ou lorsqu un grand nombre d enfants sont cens s faire partie de l auditoire TV ou radio Son utilisation pendant la p riode ci dessus mentionn e doit si possible tre approuv e l avance par le plus haut responsable en charge des programmes ou une personne d sign e pour le remplacer COMPORTEMENT SEXUEL 28 Les d tenteurs de licence ne doivent pas diffuser des l ments qui selon le contexte contiennent une ou des sc nes simul es ou r elles de chacun des l ments suivants 1 une personne qui est d crite comme ayant moins de dix huit ans qui part
40. s exprimer leurs avis ce que d aucuns ont fait Pendant les changes le public a t invit se porter volontaire pour tester un vaccin dont l laboration impliquait le Centre La mani re dont ce programme tait pr sent donnait l impression selon la Plaignante que l mission tait unilat rale et elle a d pos une plainte contre la BCCSA A l audience il a t convenu entre toutes les parties que le Tribunal n avait pas besoin d couter le programme car il tait tabli que Dr Gray tait l unique invit sur le plateau Il a t convenu que le Tribunal statuerait sur la question d quilibre li la pr sentation du programme et rendrait son jugement sur ce point uniquement 2 Voici le libell de la plainte Premi re plainte Plainte contre Vuyo Mbuli Show SABC SAfm 10h 11 23 mars 2006 J aimerais porter plainte contre le talk show radio sus cit par rapport l exposition d une heure accord e au Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVD sur la base du fait que le d bat tait unilat ral et qu il n y a eu aucune tentative visant pr senter une opinion diff rente en cons quence des faits inexacts fallacieux et propres induire en erreur notamment des faits scientifiques erron s ont t pr sent s comme des certitudes et n ont pas t contest s par le pr sentateur J exige que la station radio re oive des instr
41. s divergentes La deuxi me est li e la premi re les id es relatives ce qui est obsc ne ou choque la morale changent constamment Une r glementation dictant ce qu il ne faut pas diffuser devient d mod e en tr s peu de temps Il est cependant plus facile de trouver un terrain d entente sur la n cessit de prot ger les enfants de la diffusion de sujets dangereux non pas seulement ceux li s au sexe mais aussi ceux concernant certaines questions telles que les drogues dangereuses Plusieurs codes de diffusion prot gent aussi les enfants de la diffusion de sujets qu ils peuvent trouver particuli rement effrayants Le proc d souvent utilis est ce qu on appelle tournant watershed Il s agit de la p riode de la soir e apr s laquelle on pr sume que les enfants ne sont pas en train de regarder la t l vision Il existe plusieurs directives sur ce qu on peut montrer avant et apr s le watershed Il peut galement exister des directives limitant ce qu on peut diffuser ou non notamment la radio des moments particuliers o les enfants sont cens s tre en train de regarder et d couter tels que pendant le petit d jeuner ou en d but de soir e Voici un r sum de quelques directives donn es par la British Broadcasting Regulator Ofcom Elles constituent un exemple du genre de r gulation qu il est possible d appliquer Il est important de se rappeler que de telles directiv
42. s en organismes de radiodiffusion t l vision de service public devant rendre des comptes au public par le biais du corps l gislatif et non au gouvernement conform ment aux principes ci apr s y at ud lt lt les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre g r s par un conseil prot g contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique l ind pendance ditoriale des organes publics de la radiodiffusion t l vision doit tre garantie les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre ad quatement financ s de mani re tre prot g s de toute ing rence arbitraire dans leurs budgets les organismes de radiodiffusion t l vision publics doivent tout faire pour veiller ce que leur syst me de transmission couvre l ensemble du territoire et la mission de service public des organismes de radiodiffusion t l vision publique doit tre clairement d finie et inclure une obligation de garantir que le public re oive des informations ad quates politiquement quilibr es surtout en p riode lectorale VII Les organes de r gulation de la radiodiffusion t l vision et des t l communications Toute autorit publique qui exercice des pouvoirs dans le domaine de la radiodiffusion t l vision et de la r gulation des t l communications doit tre ind pendante et bien prot g e contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique La proc dure
43. s sous l autorit de l organe de r gulation Ceux qui ont t inculp s pour un d lit li un acte de violence ou de malhonn tet condition videmment que la sentence ait t rendue apr s un proc s quitable Cette exclusion ne doit pas s appliquer apr s un certain temps environ cinq ans apr s que la sentence a t rendue SUJET DE DISCUSSION A votre avis quelles sont les personnes qui ne sont pas ligibles en qualit de membres d un organe de r gulation des m dias REFLEXIONS Comment les membres d un organe de r gulation des m dias peuvent ils tre prot g s de l influence ext rieure et conserver leur ind pendance et leur int grit Il est vident que certaines personnes ne peuvent b n ficier de la confiance qui est accord e aux membres d un organe de r gulation ind pendant cause de conflits d int r ts entre ce r le et 26 d autres fonctions qu elles occupent ou des charges financi res qu elles assument Le plus souvent ces cat gories de personnes comprennent e les agents de l Etat ou les fonctionnaires soumis la discipline de leurs employeurs ils seraient incapables d assumer leurs fonctions de r gulation de mani re ind pendante e les personnes lues certains postes ou les responsables de partis politiques Une fois encore ce genre de personnes sont redevables envers d autres autorit s ceux qui les ont lues les mi
44. t utilis e par les autorit s de r gulation consiste ignorer ces infractions en les consid rant comme des questions ne relevant pas de leurs comp tences SUJET DE DISCUSSION Quelle attitude adopter face l Internet Nous savons qu il est possible de diffuser des programmes radio sur Internet y compris des programmes num ris s multim dia Podcasts qui peuvent tre t l charg s sur des t l phones mobiles ou des lecteurs st r o personnels Etant donn que ce syst me s apparente celui de la diffusion doit il tre soumis au m me r gime de r gulation que la diffusion terrestre par c ble ou par satellite SUJET DE DISCUSSION Quelles que soient les avanc es technologiques l organe de r gulation aura toujours un r le jouer dans la protection des voix des faibles et des d munis Partagez vous cette affirmation sur le r le permanent de l organe de r gulation Justifiez votre r ponse 22 CHAPITRE 2 ORGANES DE REGULATION 2 1 Statut juridique Supposons que vous soyez sur le point de cr er un organe de r gulation des m dias dans votre pays Quelle serait la premi re d marche entreprendre La r ponse semble vidente il vous faut faire voter une loi portant cr ation de cet organe de r gulation En r alit il existe une tape tr s importante par laquelle il vous faudra probablement passer avant cela la consultation de toutes les parties prenantes pour recueillir leurs
45. tels que e libert d expression d accord mais elle ne saurait tre utilis e pour choquer ou diffamer autrui e c est mauvais d utiliser la libert d expression pour attaquer la religion d autrui e qu adviendrait il si l on utilisait la libert d expression pour inciter la violence e violer la libert d expression pourrait menacer la s curit nationale Il faut reconna tre que toutes ces pr occupations sont importantes m me si les arguments qui les sous tendent ne sont pas toujours sinc res Un juge a fait une remarque c l bre selon laquelle le droit la libert d expression ne nous autorise pas crier Au feu dans un th tre bond En r alit ces pr occupations sont prises suffisamment au s rieux pour avoir t incluses en d finitive dans les articles 19 et 20 de la de la D claration Universelle des droits de l homme 14 Nous reviendrons plus tard sur la question des limites potentielles la libert d expression Pour l instant il convient de mettre en exergue la signification de la libert d expression et la raison pour laquelle elle a autant d importance Les droits de l homme tablissent une distinction entre la libert de conscience et la libert d expression La libert de conscience se r f re ce que l on croit en religion politique morale culture etc Ce qui du reste ne peut en aucun cas tre limit La libert d expression est
46. tre quilibr e dans une approche globale qui doit tre consid r e par tous les postulants comme quitable et qui assure une utilisation quitable du spectre de fr quences La premi re consid ration doit toujours consister savoir si les soci t s audiovisuelles r pondent ou non un besoin public et non simplement si elles disposent des fonds et des quipements n cessaires leur permettant de diffuser efficacement 3 2 1 Soci t s trang res Nous avons bri vement abord la question relative l attribution de licence d exploitation audiovisuelle aux soci t s trang res A pr sent il convient d examiner cette question de mani re plus d taill e REFLEXIONS Une soci t audiovisuelle capitaux trangers majoritaires introduit une demande de d livrance de licence Quels sont les l ments que vous devez prendre en compte la fois positifs et n gatifs pour d cider si vous devez ou non lui accorder cette licence SUJET DE DISCUSSION Une glise vang lique de petite envergure introduit une demande de licence Elle dispose d un business plan hautement professionnel d quipements de diffusion modernes et de toutes les comp tences techniques n cessaires Acceptez vous de lui accorder une licence e Le droit de recevoir et de transmettre des informations sans distinction des fronti res 31 Au chapitre 1 nous avons consid r l article 19 de la D claration universelle des Droits d
47. tre divis en deux parties La premi re partie l vidence concerne le droit de chacun exprimer ses opinions La seconde concerne le droit de chercher et de recevoir des informations D s les premiers jours des Nations Unies le droit la libert d information a rev tu une importance particuli re Lors de sa premi re Session en 1946 l Assembl e G n rale des Nations Unies a adopt la r solution 59 1 qui pr cisait que La libert d expression est un droit fondamental et la pierre de angulaire de toutes les libert s la d fense desquelles l Organisation des Nations Unies s est vou e Cette d finition impliquait que la libert d information tait une cl qui donnait acc s de nombreux autres droits Aujourd hui ce droit est encore plus important Les constitutions modernes comportent souvent un droit la libert d information distinct diff rent du droit la libert d expression De nombreux pays ont introduit des lois sur l acc s l information La loi sur l acc s l information donne aux citoyens et aux autres le droit de chercher et de recevoir l information d tenue par les gouvernements les organes publics et parfois d autres structures puissantes de la soci t Toutefois le droit l information va sensiblement au del du simple acc s l information officielle L audiovisuel constitue l un des principaux moyens permettant aux uns et aux au
48. un m dia commet une faute la sanction normale ne sera rien de plus qu un avertissement Celui ci va d terminer la nature de l infraction et demander au m dia de ne plus r p ter la faute Des sanctions plus s v res seraient par ordre croissant une amende une suspension de la licence de diffusion puis son annulation Les amendes ne doivent tre impos es que lorsque des sanctions de moindre importance n ont pas pu r soudre le probl me La suspension ou le retrait de la licence ne doit survenir qu en cas de violations flagrantes et r p t es des termes de la licence 5 3 APPEL Lorsqu une sanction s v re est impos e non un rectificatif ou un avertissement mais quelque chose de plus s rieux tel qu une amende le m dia a le droit de faire appel devant les tribunaux Ceux ci vont proc der la r vision des d cisions prises par l organe charg de la gestion des plaintes de la m me mani re que lors d une r vision des d cisions de d livrance de licence prises par un organe de r gulation des m dias voir chapitre 3 RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES Les l ments suivants constituent certaines des ressources les plus importantes consult es sur Internet lors de l laboration du pr sent manuel Les formateurs et les participants aux ateliers sont encourag s utiliser ces sites Internet pour y collecter des informations des id es et des exp riences Nous aimerions recuillir vos commentaires examp
49. une licence Voici certaines cat gories de candidats qui peuvent s av rer in ligibles pour la d livrance d une licence d exploitation audiovisuelle dans certains pays e les soci t s audiovisuelles appartenant des partis politiques Il est plut t rare qu une loi relative aux m dias dispose qu en raison de la nature limit e du spectre de fr quences les soci t s audiovisuelles appartenant des partis politiques ne pourront pas se voir d livrer une licence Il s agit de toute vidence d un probl me d quit Si une soci t audiovisuelle caract re politique se voit accorder une licence alors toutes les autres devraient galement en b n ficier Les ondes pourraient tre surcharg es de produits politiques entra nant l exclusion d autres int r ts et la non satisfaction des besoins d information et de divertissement de la population e les soci t s trang res Parfois il peut exister des limites l gitimes la d livrance de licences audiovisuelles des soci t s trang res Il ne s agit pas d une interdiction totale pour les soci t s 30 trang res mais elles peuvent tre autoris es contribuer au d veloppement de soci t s audiovisuelles locales voir ci dessous e les soci t s de presse crite Dans certains pays il existe des limites la d livrance de licences audiovisuelles aux soci t s ayant de gros int r ts dans la presse crite Le but
50. venir s exprimer dans le cadre de ce programme et bien d autres Nous n avons aucune raison de ne pas le croire Au surplus le fait que les talk shows ou les programmes interactifs par t l phone sont essentiellement des programmes au sein desquels l quilibre pourrait tre obtenu nous am ne la conclusion selon laquelle le D fendeur n a pas viol la clause 36 du Code Par cons quent la plainte est rejet e PROF HP VILJOEN Avec le concours du Commissaire Nayagar et du membre coopt Mokoena Msiza ETUDE DE CAS n 2 Affaire n 2006 16 RSG Chanson Pr judiciable aux enfants J PERKINS Plaignant contre RSG D fendeur Tribunal Prof Henning Viljoen Pr sident par int rim Prof Ravi Nayagar Ms Refiloe Mokoena Msiza Coopt e Pour le Plaignant Le Plaignant ne s est pas pr sent 82 Pour le D fendeur D fendeur M Fakir Hassen Directeur Broadcast and Compliance Affaires politiques et r glementaires du SABC assist de RSG Johan Botha Pr sentateur et Magdaleen Kruger Chef de Station Plainte relative l utilisation du mot naai dans une chanson Afrikaans qui tait un produit diffus en direct Seules des personnes tr s na ves ne pourraient r aliser que ce mot est utilis dans son sens figur qui est l quivalent du mot anglais f La chanson a t diffus e aux environs de 22h50 et le Tribunal a consid r que c est une heure laquelle un nombre i
51. 26 le programme Tempo n est pas destin aux enfants de moins de seize ans et par cons quent cette clause n est pas applicable non plus L heure tardive laquelle la chanson a t diffus e c est dire longtemps apr s le tournant watershed commen ant 21H00 limine la clause 27 et dans la clause 23 du Code il est stipul que progressivement des l ments moins convenables peuvent tre diffus s tard dans la soir e 8 Comme dans la plupart des cas sur lesquels nous devons statuer nous devons peser sur la m me balance le droit du m dia la libert d expression et le droit des auditeurs ne pas tre choqu s par ce qui est diffus sur une radio publique Nous avons une Constitution qui prot ge non seulement la libert d expression mais galement tous les autres droits fondamentaux universellement accept s comme ceux qui sont indispensables la d mocratie La position de notre Cour Constitutionnelle en ce qui concerne la libert d expression est contenue entre autres dans le jugement de l affaire relative la Convention de l Unit Islamique contre IBA et Autres 2002 4 SA 294 CC o les propos suivants sont nonc s la page 307 paragraphe 28 La libert d exprimer ses opinions est d sormais une qualit inh rente au type de soci t pr vu par la Constitution dans son ensemble et elle est notamment favoris e par les libert s de conscience d expression de r union
52. 79 A cet gard j aimerais attirer votre attention sur le fait que j ai pr c demment adress une correspondance au directeur de la SABC Faqir Hassen dont l objet tait conformit la politique audiovisuelle Son courrier lectronique e mail du 2 novembre 2005 m a convaincu qu il tait inutile de poursuivre cette affaire d autant plus que comme peuvent l attester les appels mis par mon t l phone M Hassen a syst matiquement refus de r pondre toutes mes interrogations enregistr es aupr s de sa secr taire M Hassen pr tend que son organisme est en conformit avec le Code de conduite du secteur audiovisuel Broadcasting Code of Conduct labor par vos propres soins J aimerais analyser cette all gation et avoir une fois pour toutes une d cision claire concernant les exigences du code par rapport aux programmes relatifs au VIH SIDA qui autorise la publicit de produits sponsoris s par le SABC dans lesquels le mot sacr Amour est d sormais associ au VIH et au sexe et personne n y voit aucun inconv nient J attends d amples contacts ce sujet 3 Le SABC a r pondu ainsi qu il suit s agissant de la plainte ci dessus veuillez trouver ci joint une copie de la partie du programme concern sur CD Nos commentaires sont les suivants la Plaignante est une c l bre dissidente du d bat sur le SIDA qui notre avis est habitu e prendre le contre pied de tout fai
53. Afrikaans qui tait un produit diffus en direct Seules des personnes tr s na ves ne pourraient r aliser que ce mot est utilis dans son sens figur qui est l quivalent du mot anglais f La chanson a t diffus e aux environs de 22h50 et le Tribunal a consid r que c est une heure laquelle un nombre important d enfants de moins de seize ans est cens ne pas tre l coute clause 18 1 Progressivement des produits moins convenables peuvent tre diffus s apr s cette p riode d cisive watershed clause 23 du Code Ce programme n tait pas sp cialement con u pour les enfants clause 26 Un signal avait t diffus un peu plus t t dans la soir e pour informer les auditeurs sur la nature du programme Le droit la libert d expression implique que les produits qui peuvent tre diffus s soient constitu s non seulement d l ments qui re oivent un accueil favorable mais galement de ceux qui blessent choquent ou perturbent Telles sont les exigences de la d mocratie qui implique une certaine tol rance envers les points de vue d autrui Aucune violation du Code n ayant t tablie la plainte a t rejet e JUGEMENT PROF HP VILJOEN 1 Le 3 avril 2006 aux environs de 22h50mn sur RSG une chanson a t diffus e dans le cadre du programme Tempo qui pour certaines personnes tait un outrage ayant entra n la plainte suivante contre le BCCSA 2
54. DE LICENCE Le d tenteur d une licence est tenu de payer d s r ception de la licence les frais de licence conform ment la R gle 200_ texte amend Frais d obtention d une licence de diffusion Journal Officiel 4 PROGRAMMES 4 1 Cette licence est d livr e au demandeur pour diffuser des segments de programmes tel que sp cifi l article II Termes sp cifiques de d livrance d une licence 4 2 Tout changement significatif de programme n cessite une permission crite de l Agence Le changement significatif de programme dans ce sens est interpr t comme toute modification qui pr sente un taux de changement de plus de 20 du programme selon les d finitions figurant dans la I me partie Termes sp cifiques L Agence se r serve le droit de ne pas accorder la permission de changement de programme si elle tablit que dans la localit couverte par le signal de la station il y a manque du type de programmes pour lesquels la station a obtenu sa licence Par ailleurs l Agence peut demander la station qui sollicite un changement de programmes de soumettre les r sultats d un sondage d opinions relatif au changement en question 4 3 Les programmes r alis s dans le cadre de la production locale sont diffus s dans les conditions suivantes a station TV le d tenteur de la licence est tenu de diffuser les programmes produits par lui m me pendant soixante quinze minutes au moins du
55. Droits de l Homme et des Peuples ne devraient m nager aucun effort pour mettre application ces principes UNION AFRICAINE Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples Banjul Octobre 2002 97 Notes l intention des Formateurs Comme nous l avons expliqu dans l introduction ce manuel peut tre utilis de trois fa ons diff rentes e comme un guide p dagogique pour les formateurs dispensant des cours aux r gulateurs des m dias e comme un outil d apprentissage par ces responsables en d autres termes ils peuvent parcourir le manuel et s en servir tout seuls e comme un outil de r f rence pour les responsables et le personnel charg s de la r gulation qui ont d j particip un s minaire de formation Nous avons sugg r que l id al serait que les responsables charg s de la r gulation aient l opportunit de parcourir le manuel en attendant de participer un s minaire Cela pourrait minimiser le volume d informations que le formateur doit leur transmettre Ce qui permettrait lors de l atelier de mettre l accent sur les points ayant fait l objet d un d saccord ou d un manque de clart ainsi que sur le d veloppement et la pratique des techniques requises pour l exercice de leurs fonctions M thodes d apprentissage des adultes Il existe plusieurs th ories sur la mani re dont les uns et les autres les adultes dans le cas d esp ce apprennent La
56. Grande Bretagne a d fini l int r t public e le d pistage ou la pr sentation d un d lit ou d un m fait grave e la protection de la sant ou de la s curit publiques e le fait d emp cher le public d tre induit en erreur par certaines d clarations ou des actions men es par un individu ou une organisation e la d nonciation de d tournements de deniers publics ou d autres formes de corruption par les soci t s publiques e la d nonciation d ventuels conflits d int r ts de la part de ceux qui occupent des postes de pouvoir et d influence e la d nonciation de la cupidit au sein des entreprises e la d nonciation de l hypocrisie des personnes occupant de hautes fonctions Ainsi le d fi de l organe de r gulation est de rester l cart de tous ces int r ts particuliers et de repr senter l int r t public Comment cette ind pendance peut elle tre assur e SUJET DE DISCUSSION Quelles sont les garanties d ind pendance d un organe de r gulation REFLEXIONS A votre avis quelles seraient les meilleures proc dures de nomination des membres d un organe de r gulation Il existe plusieurs moyens de s assurer qu un organe de r gulation des m dias soit ind pendant La majeure partie de ce chapitre sera consacr e leur examen e la proc dure de nomination les membres de l organe de r gulation doivent tre nomm s de mani re retirer tout pouvoir dire
57. Institute for Communicable Diseases Cette structure est un partenaire dans un programme de recherche men de concert avec le Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVI Comme il est de coutume dans ce genre de programmes les lignes t l phoniques taient ouvertes et les auditeurs invit s exprimer leurs avis ce que d aucuns ont fait Pendant les changes le public a t invit se porter volontaire pour tester un vaccin dont l laboration impliquait le Centre La mani re dont ce programme tait pr sent donnait l impression selon la Plaignante que l mission tait unilat rale et elle a d pos une plainte contre la BCCSA A l audience il a t convenu entre toutes les parties que le Tribunal n avait pas besoin d couter le programme car il tait tabli que Dr Gray tait l unique invit sur le plateau Il a t convenu que le Tribunal statuerait sur la question d quilibre li la pr sentation du programme et rendrait son jugement sur ce point uniquement 2 Voici le libell de la plainte Premi re plainte Plainte contre Vuyo Mbuli Show SABC SAfm 10h 11 23 mars 2006 J aimerais porter plainte contre le talk show radio sus cit par rapport l exposition d une heure accord e au Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVD sur la base du fait que le d bat tait unilat ral et qu il n y a eu a
58. Le SABC a r pondu ainsi qu il suit s agissant de la plainte ci dessus veuillez trouver ci joint une copie de la partie du programme concern sur CD Nos commentaires sont les suivants la Plaignante est une c l bre dissidente du d bat sur le SIDA qui notre avis est habitu e prendre le contre pied de tout fait scientifique conventionnel et g n ralement accept la discussion qui s est d roul e dans le cadre du Vuyo Mbuli Show ne visait pas instaurer un d bat sur les questions li es aux diff rents points de vue scientifiques concernant le VIH SIDA Il s agissait plut t d une discussion sur une initiative de recherche internationale conjointe impliquant le Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVIT en tant que partenaire L invit en studio Dr Clive Gray repr sentait l Institut National des Maladies Transmissibles galement impliqu dans cette initiative de recherche La suggestion selon laquelle cette mission tait unilat rale ne manifestant aucune tentative de pr senter une opinion diff rente est rejet e du fait que d s le d but du programme les lignes taient ouvertes au public qui pouvait appeler et participer au d bat En r alit 1l y a eu quelque neuf intervenants qui ont appel pour poser des questions et faire des commentaires Il tait tr s facile pour quiconque ayant des vues contraires y compris la plaignante de t l pho
59. abandonn leurs v tements traditionnels de femmes et d sormais m nent une autre vie Dans la chanson les mots suivants sont scand s inlassablement Ons hou van melktert breiwerk skaapbraai en hard naai en mettant chaque fois l accent sur le dernier mot C est ce dernier mot qui est la cause de l outrage ayant donn lieu la plainte Selon le Pharos Groot Woordeboek Major Dictionary le mot Afrikaans naai signifie piquage couture avoir des rapports sexuels tabou Le fait que l diteur ait ins r le mot tabou apr s le dernier second sens du mot est significatif Il faudrait tre tr s na f pour ne pas r aliser que le second sens de ce mot tait intentionnel A l audience le r alisateur du programme a d crit le groupe comme un groupe punk bouche trou et voyou Il n est donc pas surprenant qu un tel groupe ait peu de consid ration pour les tabous 6 Le programme au cours duquel la chanson a t diffus e est destin cette partie de la jeunesse Afrikaans qui aime couter de la musique alternative Selon les mots du r alisateur C est une musique propre une g n ration et destin e cette sous culture Nous avons t assur s que cette chanson particuli re serait diffus e dans la soir e aux environs de 22H50 Nous avons galement t inform s que lorsque le programme de cette mission a t annonc la radio un peu plus t t ce soir l
60. acc s aux moyens de communication Consid rant le fait que la D claration de Windhoek vise la presse crite et rappelant le paragraphe 17 de la D claration de Windhoek qui recommandait la convocation d un s minaire similaire en vue de r pondre aux besoins d ind pendance et de pluralisme dans le secteur audiovisuel Reconnaissant que l environnement politique conomique et technologique dans lequel la D claration de Windhoek a t adopt e a chang de mani re significative et qu il est n cessaire de compl ter et d largir la D claration originale Conscients de l existence de barri res s rieuses la libert l ind pendance et au pluralisme des m dias et au droit la communication travers les m dias en Afrique Reconnaissant le fait que pour la grande majorit des peuples africains les m dias audiovisuels demeurent la principale source de communication et d information publiques 89 Rappelant le fait que le spectre de fr quences est une ressource publique qui doit tre g r e dans l int r t g n ral Nous les participants Windhoek 10 d clarons que TITRE I QUESTIONS REGLEMENTAIRES D ORDRE GENERAL 1 Le cadre r glementaire des m dias audiovisuels doit inclure une d claration claire des principes sous tendant la r gulation des m dias y compris la promotion du respect de la libert d expression la diversit et la libre circulation de l information et des id e
61. approbation d avance du plus haut responsable des programmes ou d une personne d l gu e ce sujet 31 La description explicite d un comportement sexuel violent est exceptionnellement justifiable auquel cas le m me processus d approbation tel qu indiqu dans le point 30 ci dessus doit tre suivi CONSEIL D AUDITION 32 En vue d aider l auditoire dans le choix des programmes les d tenteurs de licence doivent accorder une assistance consultative qui le cas ch ant doit inclure des directives relatives l ge au d but de la diffusion et si n cessaire lorsque les programmes contiennent des sc nes de violence de sexe ou de langage choquant Classification 33 1 L o il existe un conseil de films et de publications selon les termes du Films and Publication Act N 65 de 1996 Films and Publications Act pour la version d un film ou programme destin la diffusion la certification d une telle classification peut servir de guide de diffusion 33 2 Aucune version ayant fait l objet d un refus de certification de sa classification ne doit tre diffus e aucun moment 33 3 Dans tous les autres cas les dispositions du pr sent Code seront appliqu es Informations 34 1 Les d tenteurs de licence ont l obligation de pr senter les informations de fa on v ridique avec efficacit et impartialit 34 2 Les informations doivent tre pr sent es dans le contexte ad quat et
62. attentes par rapport un organe de r gulation des m dias Il peut sembler vident que la cr ation d un organe de r gulation passe par l adoption d une loi mais il vaut tout de m me la peine de le dire Il est capital que le cadre de r gulation soit tabli l avance de mani re assurer la constance et la pr visibilit de l action de r gulation Les lois portant cr ation d organes de r gulation des m dias varient d un pays l autre Une bonne loi est susceptible de comprendre au moins les l ments suivants e la raison sociale les pouvoirs et la responsabilit de l organe de r gulation e une d claration sp cifiant clairement que l organe de r gulation est ind pendant du r gime en place e une d claration non ant clairement la politique g n rale des m dias e la proc dure de nomination des membres de l organe de r gulation e la proc dure formelle de responsabilit envers le public e les moyens de financement de l organe de r gulation REFLEXIONS Dresser une liste de tout ce qui selon vous doit figurer dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation 2 2 L ind pendance Lorsque l on cherche la d finition du terme ind pendant dans le dictionnaire l on trouve ceci Libre de l influence de l orientation ou du contr le d autrui C est une bonne d finition qui convient parfaitement aux objectifs d un organe de r
63. audiovisuels sont ils r glement s e quelles sont les diff rentes approches de la r gulation des m dias audiovisuels et quelles sont la structure et les fonctions des organes de r gulation e pourquoi est la n cessit de d livrer des licences d exploitation aux soci t s m diatiques quel est le r le des autorit s de r gulation et quel est le processus de d livrance des licences e quelles sont les limites des contextes dans lesquels la r gulation est n cessaire notamment en p riode lectorale et les approches des solutions aux questions complexes telles que les propos incitant la haine e nature et importance du service public des m dias audiovisuels e r le potentiel de l organe de r gulation dans le traitement de plaintes formul es par le public contre les m dias Contenu du manuel Le pr sent manuel est divis en trois chapitres traitant des questions suivantes e quoi sert la r gulation des m dias Cette question couvre les principes g n raux de libert d expression et de libert d information l importance de la diversit et du pluralisme des m dias audiovisuels et la diff rence entre ces deux notions l autonomie ditoriale les arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel et des questions d actualit li es la politique de r gulation e la nature des organes de r gulation Cette question couvre le statut juridique des organismes de r g
64. ce point qui ont abouti des d bats houleux et m me des actions judiciaires Il n existe en d finitive aucune convention dans notre soci t sur le moyen le plus efficace et le plus efficient par lequel cette maladie pourrait tre soign e 6 Le programme mis en cause n est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier au sein duquel ce sujet est d battu Le D fendeur a galement pr sent ce sujet dans diff rents genres de programmes Celui ci est appel talk show G n ralement dans ce type de programme il y a un invit au studio L invit e est autoris e exprimer son point de vue et par la suite les auditeurs ont l opportunit de t l phoner pour approuver ou d sapprouver les propos de l invit et donner leurs propres points de vue Dans les programmes de ce genre le Tribunal du BCCSA a par le pass rendu un jugement tr s clair Un exemple nous en est fourni par l affaire N Dinur D Mankowitz et EMTSA contre MNet Affaire n 11 2002 dans laquelle le Tribunal a d clar Notre r action est par cons quent d voluer avec beaucoup de pr cautions lorsqu une opinion est exprim e m me si cette opinion est bas e sur des hypoth ses fausses ou des erreurs L approche bien connue de Holmes J dans l affaire Abrams contre les Etats Unis 250 US 616 1919 selon laquelle une opinion non justifi e devrait plut t rester dans un cercle de r flexions pour y tre combattue p
65. charg de sa distribution quitable l chelle nationale Ce m me organe doit s assurer que ceux qui poss dent des quipements co teux et des Signaux puissants n crasent pas les autres qui ont galement droit l acc s aux ondes Le second argument s applique galement en cas de diffusion num rique ou par satellite technologies qui ne sont pas assujetties au spectre de fr quences Il s agit pour l organe de r gulation des m dias de jouer un r le essentiel en assurant un acc s public aux ondes et l information Cela se fait travers l instauration du pluralisme au sein des soci t s audiovisuelles disposant d une licence consid r e comme un moyen d volution vers une diversit des messages et des voix entendus sur les ondes L l ment important ici est que ce second argument constitue une raison suffisante pour l tablissement d un syst me de d livrance de licences audiovisuelles m me dans un environnement num rique o il existe suffisamment de cha nes permettant chaque soci t audiovisuelle d y avoir acc s 3 2 Qui est ligible pour recevoir une licence Dans cette partie nous allons examiner les crit res d ligibilit li s la d livrance d une licence Bien entendu la demande de d livrance d une licence audiovisuelle est ouverte tout le monde Mais il serait plus facile de poser cette question dans le sens contraire qui est exclu de la d livrance d
66. ciaux effrayants ou excessifs non n cessaires la trame de l histoire TOURNANT WATERSHED PERIOD 19 Les programmes TV contenant des sc nes de violence des comportements sexuellement explicites et un langage choquant destin s l auditoire adulte ne doivent pas tre diffus s avant le tournant Le tournant est la p riode de la soir e apr s laquelle les enfants sont cens s ne pas regarder la t l vision 20 Consid rant la probabilit que des enfants beaucoup plus g s fassent partie de l auditoire pendant cette p riode les d tenteurs de licence doivent respecter les dispositions de l article 32 ci dessous conseillers d auditoires permettant aux parents de prendre une d cision consciente quant au bien fond de la programmation pour les membres de leur famille 21 Les l ments promotionnels et les clips vid o contenant des sc nes de violence un comportement sexuellement explicite et un langage choquant destin l auditoire adulte ne doivent pas tre diffus s avant la p riode de tournant 60 22 Certains programmes diffus s en dehors de la p riode de tournant ne sont pas convenables pour de tr s jeunes enfants Les d tenteurs de licence doivent donner une information suffisante en terme d l ments de programmation r guli re ou diffuser des conseils pour aider les parents choisir des programmes appropri s 23 Les d tenteurs de licence doivent savoir qu avec l
67. comme l une des bases essentielles d une soci t d mocratique l une des conditions essentielles son progr s et au d veloppement de chacun de ses membres Sieghart The International Law of Human Rights 1983 at 330 A cet gard il est prot g dans presque chaque instrument des droits de l homme Dans l affaire Handyside contre le Royaume Uni 1976 1 EHRR 737 754 la Cour europ enne des Droits de l Homme a soulign que cette approche du droit la libert d expression est applicable non seulement l information ou aux id es qui sont favorablement re ues ou consid r es comme inoffensives ou avec indiff rence mais galement celles qui blessent choquent ou perturbent Telles sont les exigences de ce pluralisme cette tol rance et cette ouverture d esprit sans lesquels il n y a pas de soci t d mocratique 9 Cette position de la Cour Constitutionnelle est un fondement juridique de notre droit que nous devons respecter Nous r alisons que le mot qui est mis en cause a bless choqu ou perturb le Plaignant et probablement d autres auditeurs Je m empresse d ajouter que c est la seule plainte que nous ayons re ue concernant ce programme De nombreuses autres personnes pourraient penser que ce test tait de tr s mauvais go t Mais ce test n est pas celui que nous devons appliquer Le test concerne la question de savoir si la soci t sud africaine en
68. communication pouvant permettre aux communaut s d avoir un acc s collectif aux m dias Les organes de r gulation des m dias peuvent galement avoir des responsabilit s dans le domaine des t l communications Ce va progressivement impliquer certains aspects de la diffusion avec le d veloppement de la diffusion par Internet et des podcasts pouvant tre t l charg s sur les t l phones cellulaires Ainsi l acc s aux t l communications pourrait l avenir tre aussi n cessaire dans la d mocratisation des m dias que la possession d un r cepteur radio ou d un t l viseur SUJET DE DISCUSSION Les responsabilit s des organes de r gulation des m dias diff rent d un pays un autre A votre avis quelles sont les mesures qu un organe de r gulation pourrait mettre en oeuvre en vue d accro tre l acc s du grand public aux m dias 1 1 5 Autonomie ditoriale L un des aspects les plus importants de la libert d expression dans les m dias concerne le droit des journalistes et des m dias tre libres de tout genre d interf rence Nous avons vu qu un organe de r gulation et une politique de r gulation doit d finir un certain nombre de r gles fondamentales qu un organisme d tenteur d une licence d exploitation audiovisuelle sera oblig de suivre Cependant il ne doit jamais y avoir d intervention qui viole l ind pendance ditoriale des m dias L ind pendance ditoria
69. concerne l organisation de ce manuel qui est sensiblement la m me que celle que vont suivre les ateliers Soyez pr t adapter cette s quence si cela peut s av rer utile pour les apprenants de votre pays Emotions l apprentissage implique les motions aussi bien que l intellect Un comportement motionnel peut nuire l apprentissage ou accro tre la motivation Une anxi t ou des difficult s moyennes pourront motiver la plupart des apprenants Une anxi t excessive est nuisible l apprentissage Essayez de vous assurer que l apprentissage se d roule dans un environnement confortable et propice Participation comme nous l avons vu les apprenants sont beaucoup plus susceptibles de retenir des informations s ils sont actifs pendant qu ils apprennent R actions et renforcement l apprentissage est accru lorsque les individus sont r guli rement inform s de leurs progr s L apprentissage est motiv par le succ s Pratique r p tition et application il est rare d apprendre quoi que ce soit de mani re ad quate travers un seul exemple La compr hension n est compl te de la part de l apprenant que lorsqu il est capable d appliquer ou de transf rer ce qu il a appris un nouveau probl me ou une nouvelle situation Il faut consacrer suffisamment de temps parcourir chaque nouvelle technique ou nouveau concept en l appliquant diff rents exemples ou situations Utilisation du
70. contenu local en Afrique du Sud par exemple suppose l existence d un pool de techniciens qui peut ne pas exister dans plusieurs pays Le but des dispositions relatives au contenu local est de faciliter le d veloppement d un tel pool Ces dispositions peuvent conna tre une application optimale avec l introduction progressive des exigences en mati re de contenu local et le rel vement graduel des quotas Le d veloppement de l expertise locale des entreprises locales et de m canismes de financement locaux en facilitera l application Une autre approche ayant t utilis e dans plusieurs pays europ ens consiste promouvoir l utilisation du contenu r gional Celle ci est certainement la plus appropri e l Afrique compte tenu de ses valeurs culturelles partag es par plusieurs pays La promotion de l utilisation du contenu r gional a deux avantages vidents e Elle largit la gamme de programmes de qualit disponibles auxquels le public est habitu au plan culturel e Elle facilite l exportation de programmes locaux vers les pays voisins en donnant aux entreprises audiovisuelles locales une plus grande exposition et de meilleurs gains Au S n gal l Arr t portant Cahier des charges des radios priv es mis jour le 7 juin 2005 pr voit les obligations relatives aux programmes la promotion d un contenu africain et national Aux termes de l article 13 Toute radio priv e commerciale doit diffuser
71. contre la r gulation des m dias en ce 21 si cle est li au fait que les d veloppements technologiques l ont rendue obsol te et redondante Mais en r alit il n en est rien Il est n cessaire d op rer des changements en vue de prendre en compte la convergence des m dias et des t l communications Cependant les nouvelles technologies comportent en fin de compte plusieurs nouvelles raisons en faveur de la r gulation qui tiennent la n cessit de e promouvoir des programmes locaux pouvant faire concurrence au flot incontournable de programmes trangers souvent fournis par les entreprises de diffusion par satellite aux m dias publics d munis e standardiser les normes techniques en vue de s assurer que tout le monde profite au maximum des avantages des nouvelles technologies e r soudre les probl mes soulev s par l achat des droits de diffusion par les cha nes commerciales e r soudre les probl mes de publicit 1 3 2 L Internet et les autres nouveaux m dias De par sa nature l Internet est tr s diff rent des m dias traditionnels La diffusion par c ble et par satellite m me lorsqu elle est num rique reproduit les m canismes et les proc dures de diffusion ordinaire L une des caract ristiques fondamentales de l Internet est sa r sistance aux interf rences Cette technologie con ue par les militaires pour se prot ger contre les attaques ext rieures montre qu il est p
72. d association et de participation politique prot g es par les dispositions des sections 15 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme L Afrique du Sud n est pas le seul pays reconna tre le droit la libert d expression et son importance dans une soci t d mocratique Ce droit a t d crit comme l une des bases essentielles d une soci t d mocratique l une des conditions essentielles son progr s et au d veloppement de chacun de ses membres Sieghart The International Law of Human Rights 1983 at 330 A cet gard il est prot g dans presque chaque instrument des droits de l homme Dans l affaire Handyside contre le Royaume Uni 1976 1 EHRR 737 754 la Cour europ enne des Droits de l Homme a soulign que cette approche du droit la libert d expression est applicable non seulement l information ou aux id es qui sont favorablement re ues ou consid r es comme inoffensives ou avec indiff rence mais galement celles qui blessent choquent ou perturbent Telles sont les exigences de ce pluralisme cette tol rance et cette ouverture d esprit sans lesquels il n y a pas de soci t d mocratique 9 Cette position de la Cour Constitutionnelle est un fondement juridique de notre droit que nous devons respecter Nous r alisons que le mot qui est mis en cause a bless choqu ou perturb le Plaignant et probablement d autres audit
73. d cision sur la substance de la demande la possibilit de faire appel de cette d cision doit lui tre offerte Le processus d appel s en portera mieux si les raisons de refus sont clairement sp cifi es 3 2 Proc dure d appel Il y a deux niveaux o un candidat qui s est vu refuser une licence peut faire appel L appel peut tre adress un organe administratif ou judiciaire Un recours gracieux est normalement fait un niveau sup rieur au sein m me de l organe de r gulation si un tel niveau existe Il s agit essentiellement d une requ te adress e l autorit de d livrance de la licence pour r vision de sa d cision Il ne s agit pas proprement parler d une proc dure d appel dans la mesure o l organe consid rant l appel n est pas ind pendant de l organe qui a pris la d cision en premier lieu N anmoins ce type de recours administratif es souhaitable il fournit un autre niveau de sauvegarde de l quit de la proc dure de d livrance des licences L autre niveau de recours est judiciaire Ce recours sera soumis un tribunal avec toutes les garanties normales d ind pendance judiciaire La question de savoir exactement quel tribunal peut conna tre du recours d pend du syst me judiciaire du pays Dans la plupart des syst mes le pouvoir du tribunal sera un pouvoir de r vision judiciaire Cela veut dire pr cis ment qu on ne consid re pas la d cision elle m m
74. de disposer d un m canisme de traitement des plaintes rapide et efficace Si des corrections s imposent pendant la campagne lectorale elles doivent tre rapidement effectu es 4 8 Protection de la r putation La protection de la r putation est l une des restrictions l gitimes de la libert d expression conform ment au droit international La plupart des pays ont des lois qui appliquent cette disposition reconnaissant aux individus le droit de poursuivre en justice les auteurs de diffamation ou aux autorit s la possibilit de conna tre des affaires relatives la diffamation criminelle Cette derni re bien que s tendant au del du champ du pr sent manuel n en constitue pas moins une interf rence non garantie par la libert d expression ayant des cons quences extr mement graves Les m dias doivent se conformer toute loi en vigueur relative la diffamation et la protection de la r putation Toutefois en tant que r cepteurs de plaintes les r gulateurs des m dias peuvent avoir un r le jouer La plupart des plaintes qu un r gulateur re oit sont relatives aux all gations inexactes pr sum es porter atteinte la r putation d un individu ou d une institution SUJET DE DISCUSSION En tant que r gulateur de l audiovisuel vous recevez deux plaintes identiques Une station TV a diffus un l ment pr tendant que le plaignant qui est un homme mari quitte r guli rement son lieu
75. de fa on convenable sans n gliger les faits ni s en loigner soit par a d formation exag ration ou fausses d clarations b omission d l ments ou c r sum 34 3 Seuls les l ments vraisemblables eu gard la source des informations peuvent tre pr sent s comme des faits de tels faits doivent tre diffus s convenablement en tenant compte de leur contexte et de leur importance Quand un reportage n est pas bas sur les faits ou n est pas fond sur une opinion sur une supposition sur des rumeurs ou des all gations il doit tre pr sent de telle mani re indiquer clairement que tel est le cas 34 4 Lorsqu il existe une raison de douter de la v racit du reportage et lorsqu il est possible de v rifier celle ci cette v rification doit tre effectu e Lorsque cette v rification n est pas possible il faut le mentionner dans le reportage 34 5 Lorsqu il appara t ult rieurement qu un reportage s est av r inexact par rapport ses l ments il doit tre rectifi imm diatement sans r serve et sans d lai La rectification doit tre pr sent e selon les circonstances avec toute l importance et l opportunit n cessaires de mani re attirer imm diatement l attention 62 34 6 L identit des victimes de viol et autres victimes de la violence sexuelle ne doit tre divulgu e dans aucune mission sans le consentement pr alable de s la victime s en q
76. de nomination des membres d un organe de r gulation doit tre ouverte transparente prendre en compte la participation de la soci t civile et ne doit pas tre contr l e par un parti politique donn Toute autorit publique qui exerce des pouvoirs dans le domaine de la radiodiffusion t l vision ou des t l communications doit formellement rendre compte au public par le biais d un organe multipartite VIII La Presse crite Aucun syst me d enregistrement pour la presse ne devrait imposer des restrictions importantes sur le droit la libert d expression Tout service de presse public doit tre bien prot g de toute ing rence politique excessive 95 TE Des efforts doivent tre d ploy s en vue d tendre la couverture de la presse crite en particulier aux communaut s rurales Les propri taires de m dias et les journalistes doivent tre encourag s conclure des accords en vue de garantir une ind pendance ditoriale et d emp cher que les consid rations commerciales influencent trop le contenu des m dias IX Les plaintes Un syst me de plaintes publiques pour la radiodiffusion t l vision doit tre disponible conform ment aux principes ci apr s les plaintes doivent tre examin es conform ment des r gles tablies et des codes de conduite convenus par tous les partenaires et y le syst me des plaintes doit tre largement accessible Tout organe de r gulation tabli po
77. de service en mi journ e pour rencontrer une femme diff rente de son pouse Les deux se rendent g n ralement un h tel o ils passent deux trois heures Dans le premier cas le plaignant dont l identit n a pas t r v l e est un cadre moyen dans une soci t priv e Dans le deuxi me cas le plaignant est un ministre du gouvernement Aucun de ces plaignants ne nie les faits mais tous deux d clarent qu il s agit d une violation de leur vie priv e Quelle est votre r action devant chacune de ces plaintes La question fondamentale ici est de savoir si la m me norme s applique la personnalit publique et au simple citoyen Vous pouvez d cider que le reportage tait une intrusion dans la vie priv e dans chaque cas Mais le m dia pouvait pr tendre dans le cas du ministre qu il s agissait d une affaire rev tant un int r t public av r allant jusqu mettre en jeu la probit et la cr dibilit d une importante personnalit publique Pouvait on le croire en sachant qu il avait menti dans une relation 75 extraconjugale Avait il eu un comportement normal en utilisant ses heures de service pour une escapade amoureuse Naturellement au niveau moral nous pouvons poser la m me question propos du cadre moyen Mais la diff rence r side dans le fait que ce dernier n occupe pas un poste de confiance publique Son comportement est une affaire entre lui sa femme et son em
78. dias publics Pouvez vous savoir quelles sont les sources en question 3 3 2 Ex cution des missions de service public REFLEXIONS Nous avons d fini le m dia public par son ind pendance et sa responsabilit devant le public Mais nous avons dit que le m dia de service public tait quelque chose de diff rent Pensez une liste de questions qu on peut utiliser pour d finir les m dias de service public 36 Voici une d finition des missions des m dias de service public faite en 2004 par la Commission des m dias audiovisuels ind pendants du Conseil europ en Combien de ces l ments co ncident avec votre liste e une gamme vari e de programmes qui r pondent une multitude de go ts et d int r ts et qui int grent la programmation e des normes techniques et de production de qualit pouvant facilement trouver des ressources innovantes et diff rentes utilisant pleinement les nouveaux m dias pour soutenir le r le ducatif de l audiovisuel e des consid rations d ordre culturel linguistique et social pour les minorit s ainsi que la prise en compte d autres besoins et int r ts sp cifiques notamment des programmes ducatifs pour les l ves et des produits pour les handicap s e la prise en compte des int r ts r gionaux et de l int r t communautaire refl tant les r alit s de chaque r gion e l identit nationale en tant que voix de la nation qui est la tribune o
79. diff rences marqu es en ce qui concerne les difficult s li es l activit de r gulation dont il sera question au chapitre 4 1 1 1 Libert d expression Le droit la libert d expression constitue le principe le plus important sous tendant la r gulation des m dias Ce droit trouve son expression la plus claire dans l article 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme selon lequel qui dispose Tout individu a droit la libert d opinion et d expression ce qui implique le droit de ne pas tre inqui t pour ses opinions et celui de chercher de recevoir et de r pandre sans consid rations de fronti res les informations et les id es par quelque moyen d expression que ce soit Cette d finition de la libert d expression a t reprise dans le Pacte Internationale sur les Droits Civils et Politiques en son article 19 13 Une lecture m me rapide des deux articles 19 rel ve un certain nombre de points d une importance pratique imm diate pour les organes de r gulation de l audiovisuel chacun a le droit de chercher et de recevoir des informations Cela se rapporte au droit du public qui constitue l audience des m dias d avoir acc s au genre d informations dont il a besoin et qu il d sire e chacun a le droit de transmettre des informations et des id es Ce qui touche au droit des m dias de communiquer sans heurt mais galement au droit du grand public d
80. droits la libert d expression conna t des restrictions dans l article 36 de la Constitution 57 7 Les r sultats des conflits relatifs la garantie de la libert d expression d pendront de la valeur que les tribunaux accepteront de donner cette libert et au niveau de subordination d autres droits et int r ts la libert d expression Le droit la libert d expression doit tre compar d autres droits notamment les droits l galit la dignit la vie priv e la campagne politique un proc s quitable l activit conomique la d mocratie l emploi la propri t et de fa on plus significative les droits des enfants et des femmes 8 Dans la p riode pr c dant la transition vers la d mocratie il n a t requis ni appr ci l av nement de la libert d expression et de la discussion critique dans les processus gouvernementaux Notre pays n a pas appr ci sa juste valeur l id al d mocratique Le droit la libert d expression tait r guli rement viol avec impunit par les pouvoirs l gislatif et ex cutif Par cons quent la protection de ces droits est d une importance capitale pr sent que l Afrique du Sud est engag e dans le processus visant se lib rer de ces lois et pratiques d coulant de notre pass et qui ne concordent pas avec les valeurs inscrites dans la Constitution Application du code 9 Tous les
81. et au grand public tant en Afrique que dans le reste du monde 2 Les m dias africains et la soci t civile africaine sont encourag s utiliser la Charte comme un outil de pressions politiques et comme un tremplin vers le d veloppement de politiques audiovisuelles nationales et r gionales A cet effet les m dias et la soci t civile sont encourag s initier des campagnes de sensibilisation former des coalitions sur la r forme du secteur audiovisuel laborer des politiques audiovisuelles mettre sur pied des mod les sp cifiques d autorit de r gulation et de m dias de service public et exercer des pressions sur les acteurs officiels importants 3 Tous les d bats sur les m dias audiovisuels doivent tenir compte des besoins du secteur commercial audiovisuel 4 L UNESCO doit entreprendre un audit de la charte tous les cinq ans compte tenu du rythme de l volution du secteur audiovisuel 5 L UNESCO doit de concert avec les pays membres insister sur l attribution d un statut sp cial aux productions audiovisuelles et leur reconnaissance en tant que biens culturels dans le cadre de la l gislation de l Organisation Mondiale du Commerce 6 L UNESCO doit prendre des mesures visant favoriser l insertion des th mes concernant le d veloppement des m dias et de la communication de mani re ad quate lors du Sommet des NU sur la Soci t de l Information en 2003 Annexe 2 D claration de Pr
82. et qu il faut prendre des mesures pour en d coudre avec lui Ce genre de messages incite la haine l encontre d une frange particuli re de la communaut ce qui avec le temps rend la violence possible Voici quelques directives permettant un organe de r gulation des m dias de mieux traiter ces questions e La m thode la plus efficace pour combattre les discours incitant la haine consiste faire entendre plusieurs voix L on oublie souvent que l une des raisons pour lesquelles la R T L M tait si efficace au Rwanda tait l absence de voix alternatives sur les ondes La seule autre radio importante tait Radio Rwanda contr l e par le gouvernement et diffusant des messages tr s similaires Le pluralisme dans la propri t des m dias et la diversit des voix constituent des moyens efficaces pour emp cher la diffusion de produits de nature potentiellement incendiaire Les r gulateurs peuvent attribuer en priorit des licences d exploitation aux entreprises audiovisuelles faisant une promotion active du dialogue e La censure anticip e est dangereuse et improductive La solution qui consiste instaurer une censure anticip e est pire que le probl me qu elle est cens e r soudre Soumettre d avance les m dias une censure ou interdire d antenne certains individus ou groupes ouvre la voie une plus grande violation de la libert d expression en cr ant des martyrs et en cachant les
83. et une attitude sexuelle explicite et doit exclure les missions destin es aux enfants Le mot enfants tel qu indiqu dans ce Code veut dire personnes g es de moins de seize ans L expression watershed period tel qu indiqu dans ce Code veut dire p riode entre 21h00 et 05h00 Cette restriction ne s applique qu aux programmes de t l vision Pr ambule 4 La libert d expression est la base d une Afrique du Sud d mocratique et constitue l une des conditions pr alables au progr s de ce pays et au d veloppement des libert s de chaque personne La libert d expression est une condition indispensable la r alisation des autres libert s Le prix que notre Constitution attache la libert d expression n est pas imaginaire mais un acte de foi dans les d mocraties du genre de celle que nous essayons de cr er 5 La libert d expression est prot g e par la Constitution en son article 16 qui dispose 1 chaque personne a le droit la libert d expression qui comprend a la libert de la presse et des autres m dia b la libert de recevoir ou de transmettre des informations ou des id es c la libert de cr ativit artistique et d la libert acad mique et libert de recherche scientifique 2 le droit qui figure l alin a 1 ne s tend pas a la propagande de guerre b l incitation une violence imminente ou c les propos de haine bas es
84. force majeure comprenant mais ne limitent pas une panne des quipements autre que celles caus es par une mauvaise utilisation la n gligence ou une maladresse du d tenteur de la licence ou de ses employ s une coupure de courant des d g ts dus la guerre des troubles sociaux ou des interf rences li es aux conflits au sein du personnel 16 2 L exclusion de la force majeure ne doit pas autoriser la suspension du paiement des frais de licence 17 RENOUVELLEMENT DE LICENCE 17 1 La licence peut tre renouvel e la date de son expiration 17 2 Le d tenteur d une licence est tenu d adresser une demande l Agence en vue de son renouvellement au moins six mois avant sa date d expiration mais pas avant la fin de la p riode de neuf ans et demi compter de la date de d livrance de la licence III TERMES SPECIFIQUES DE LA LICENCE 1 CHANGEMENT DE TERMES 1 1 Le d tenteur de licence peut en demander le changement des Termes sp cifiques et suppl mentaires uniquement en sollicitant par crit un tel changement l Agence De tels changements ne peuvent tre faits que sur autorisation crite de l Agence 1 2 L Agence se r serve le droit de changer les Termes sp cifiques de la licence tant que ces changements s av rent n cessaires pour assurer une bonne gestion du spectre de fr quences Dans chacun de ces cas l Agence doit d abord en informer le d tenteur de la licence et lui permettre d exp
85. galement touts les collaborateurs d ARTICLE 19 et personnes ressources qui ont contribu au succ s de l atelier Nous exprimons galement notre gratitude Mactar Silla qui r dig la pr face du manuel en fran ais Macodou Sene qui a relu et corrig le manuel David Goldberg Katrin Nyman Metcalf Tawana Kupe Helge R nning Jamal Eddine Naji et Mamadou Kamara pour leur contributions et leur appui en termes de fourniture de mat riel et ou de r vision des bauches du pr sent ouvrage L atelier francophone a t rendu possible gr ce au soutien de l ambassade de France au S n gal et de la Direction de l Audiovisuel du Minist re fran ais des Affaires Etrang res Attribution Vente interdite Distribution 2 5 Sont autoris es e la reproduction la distribution et la repr sentation du pr sent ouvrage e la r alisation de travaux d riv s Dans les conditions suivantes Attribution attribuer l auteur original le m rite de cette uvre Vente interdite Le pr sent ouvrage ne doit pas tre utilis des fins commerciales Distribution Tout changement transformation ou ajout apport au pr sent ouvrage doit tre suivi d une distribution uniquement dans le cadre d une licence identique celle ci e Toute reproduction ou distribution doit tre soumise aux conditions de licence du pr sent ouvrage e La d rogation l une de ces conditions n est possible que sur autorisation d
86. gulateurs africains ce manuel constitue un outil de travail et de formation qui contribue l harmonisation de leurs m thodes de fonctionnement En ma qualit de pr sidente du RIACR je reconnais et je salue l initiative d ARTICLE 19 dans la mesure o ce manuel de formation sur le pluralisme et la diversit en mati re de radiodiffusion apporte une contribution tr s significative aux r gulateurs africains J esp re que des partenariats solides seront tablis afin d ouvrir des d bats ainsi qu une r flexion profonde sur le r le de la r gulation du secteur de la communication dans les sous r gions du continent africain Julieta M Langa Juillet 2006 PREFACE Ouvrage collectif l initiative d ARTICLE 19 fruit d efforts conjugu s et d une approche pluridisciplinaire le manuel de formation des r gulateurs africains s inscrit l instar de son titre dans une logique de pluralisme de diversit mais aussi et surtout d innovation Premi re en son genre 1l s agit assur ment d un outil utile n cessaire et efficace qui int gre les pr occupations essentielles des divers acteurs de l espace audiovisuel africain en ces p riodes de profondes et constantes mutations non seulement en les posant en les analysant mais en leur apportant des l ments concrets de r ponses En jetant le pont entre l Europe et l Afrique entre universitaires experts r gulateurs et professionnels des m dias du N
87. gulation des m dias audiovisuels L ind pendance pour un organe de r gulation des m dias renvoie au fait qu il n existe aucune autre structure capable de prendre des d cisions sa place ou de l influencer Un organe de r gulation des m dias ne peut tre totalement l cart des autres institutions de la soci t Il est n cessaire de proc der la nomination de ses membres Il est n cessaire de d cider du financement de ses activit s Cependant la loi portant cr ation de l organe de r gulation doit 23 pourvoir des garanties claires afin de s assurer qu au quotidien ces institutions n auront aucune influence sur les d cisions prises par l organe de r gulation Un organe de r gulation a besoin d tre ind pendant vis vis des structures suivantes e le gouvernement L organe de r gulation aura travailler au sein du cadre largi de la politique audiovisuelle mais ses fonctions ne consistent pas prendre des d cisions pour le compte du r gime en place Les gouvernements m me d mocratiques sont justement tr s prompts entraver l ind pendance des m dias Pour eux contr ler un organe de r gulation est un moyen efficace pour y parvenir L organe de r gulation doit tre en mesure de prendre des d cisions professionnelles libres de toute influence politique e les partis politiques Le parti au pouvoir va certainement essayer d exercer une influence sur l organe
88. gulation puissent tre d sign s par le public Elle peut galement inclure la tenue d audiences publiques au cours desquelles les postulants sont interrog s par le public Au cas o cette proc dure semble quelque peu encombrante et on reuse alors il faudrait au moins que la liste des potentiels candidats soit ouverte aux audiences publiques Mais qui effectue la nomination Dans certains pays il peut d j exister des m canismes de d signation publique de personnalit s devant tre ind pendantes vis vis du gouvernement tels que les juges Il est possible d utiliser ces m mes proc dures Souvent la proc dure la plus adapt e consiste faire voter cette nomination des membres par le pouvoir l gislatif Cela conf re galement une certaine responsabilit l organe public de r gulation qui n est pas la m me que celle qu il a envers le pouvoir ex cutif Cette exclusion doit elle galement s appliquer tous ceux qui ont des int r ts dans d autres types d entreprises m diatiques l instar des organismes de presse crite ou seulement ceux qui sont directement plac s sous l autorit de l organe de r gulation Ceux qui ont t inculp s pour un d lit li un acte de violence ou de malhonn tet condition videmment que la sentence ait t rendue apr s un proc s quitable Cette exclusion ne doit pas s appliquer apr s un certain temps environ cinq ans a
89. ils ont besoin pour participer aux lections et faire un choix motiv En clair si on enl ve un de ces trois l ments l ensemble du processus ne peut marcher Enfin si les candidats sont dans l impossibilit de communiquer et que les m dias ne peuvent faire un reportage libre les lecteurs ne disposeront pas des informations dont ils ont besoin Ce n est pas seulement la libert expression qui en p tira mais l ensemble du processus d mocratique 12 L on peut arguer que si l on dispose de m dias libres et pluralistes tous ces droits seront automatiquement respect s Le facteur de complication cependant est que les partis et les candidats ont g n ralement le droit de transmettre leurs points de vue l lectorat de fa on directe sans m diation En d autres termes il y aura une esp ce d mission de publi reportage allant bien au del de la couverture normale des informations et de l actualit Selon le syst me en place 1l peut s agir de publi reportage politique payant ou de tranches publicitaires gratuites Dans les m dias la couverture des lections se divise de fa on conventionnelle en quatre types principaux e reportages parfois connus sous le nom de couverture ditoriale parce que plac s sous le contr le ditorial direct des m dias plut t que des partis politiques e publi reportages il peut s agir d une publicit payante ou de tranches gratuites Dans l un o
90. int r t public Les enfants 18 Il est rappel aux entreprises audiovisuelles que le concept relatif aux enfants tel que d fini au paragraphe 3 ci dessus int gre une vaste gamme de maturit et de sophistication et dans l interpr tation du pr sent Code il est l gitime que les d tenteurs de licence distinguent le cas ch ant ceux qui sont proches de l ge adulte de ceux qui sont encore plus jeunes et qui ne sont pas encore des adolescents 18 1 Les entreprises audiovisuelles ne doivent pas diffuser des programmes qui ne sont pas destin s aux enfants au moment o beaucoup d enfants sont cens s faire partie de l auditoire 59 18 2 Les entreprises audiovisuelles doivent faire preuve de beaucoup de prudence comme pr vu ci dessous dans la description de la violence au sein des programmes pour enfants 18 3 Dans les programmes pour enfants o des personnages r els ont un r le jouer la violence qu elle soit physique verbale ou motionnelle doit tre jou e uniquement si elle est essentielle au d veloppement d un personnage ou de l intrigue 18 4 Les programmes anim s pour enfants bien qu accept s comme forme stylis e de narration d une histoire qui peut contenir de la violence non r aliste ne doivent pas comporter de violence dans leur th me central et ne doivent pas inviter une imitation dangereuse 18 5 Les programmes pour enfants doivent traiter avec prudence les th mes qui peuv
91. int r ts sp cifiques notamment des programmes ducatifs pour les l ves et des produits pour les handicap s e la prise en compte des int r ts r gionaux et de l int r t communautaire refl tant les r alit s de chaque r gion e l identit nationale en tant que voix de la nation qui est la tribune o le public se rend pendant les manifestations nationales e une grande quantit de productions originales in dites e une volont manifeste de prendre des risques cr atifs r pondant aux attentes des t l spectateurs pour compl ter les produits d autres cha nes publiques et de celles qui sont purement commerciales e un sens prononc d ind pendance et d impartialit des informations fiables un forum de d bats publics pour exprimer la pluralit d opinions et pr senter un lectorat bien inform e une couverture universelle e une publicit r duite sept minutes au maximum par heure et par jour e un co t raisonnable gratuit ou co t accessible la grande majorit des populations Cette liste peut ne pas s appliquer chaque m dia ayant une mission de service public Par exemple un m dia communautaire ne pourra disposer d une couverture universelle ou tre la voix de la nation mais il peut avoir de nombreux autres attributs figurant sur cette liste L une des consid rations importantes est la recherche de la cr ativit et d une diffusion de qualit Les
92. jours les enregistrements de tous les programmes diffus s y compris la publicit et les annonces ou pour une p riode arr t e par l Agence pour des cas particuliers 8 2 2 remettre promptement les copies de ces enregistrements l Agence sur sa demande conform ment aux d lais fix s 8 2 3 contrairement l obligation de demander l avance la permission l Agence pour effectuer certains changements tel qu envisag par les modalit s de la licence le d tenteur d une licence est oblig de notifier par crit l Agence tous changements relatifs au suivi des informations qui ont t ins r es dans la demande de licence a adresse de la station t l phone fax et autres informations utiles b structure de gestion et personnel cit s dans la demande de licence c changement notable des heures de fonctionnement du programme des missions ou du contenu des programmes d accords de rediffusion ou d change de programmes nouvellement sign s ou ayant expir e interruptions de diffusion sup rieures une demi journ e changement de toute caract ristique technique d ing nierie ou de studios tel qu indiqu dans les modalit s sp cifiques de la licence 8 3 Le d tenteur d une licence est oblig de fournir les informations n cessaires la direction de l Agence ou son bureau r gional par courrier fax ou e mail 47 9 TRANSFERABILITE ET PROPRIE
93. la provision d infrastructures Plusieurs m dias publics ont le monopole des infrastructures nationales de diffusion Ils peuvent offrir ces services d autres organes m dias tant priv s que communautaires SUJET DE DISCUSSION Il est g n ralement admis qu il existe trois principales sources de financement pour les m dias publics Pouvez vous savoir quelles sont les sources en question 3 3 2 Ex cution des missions de service public REFLEXIONS Nous avons d fini le m dia public par son ind pendance et sa responsabilit devant le public Mais nous avons dit que le m dia de service public tait quelque chose de diff rent Pensez une liste de questions qu on peut utiliser pour d finir les m dias de service public 36 Voici une d finition des missions des m dias de service public faite en 2004 par la Commission des m dias audiovisuels ind pendants du Conseil europ en Combien de ces l ments co ncident avec votre liste e une gamme vari e de programmes qui r pondent une multitude de go ts et d int r ts et qui int grent la programmation e des normes techniques et de production de qualit pouvant facilement trouver des ressources innovantes et diff rentes utilisant pleinement les nouveaux m dias pour soutenir le r le ducatif de l audiovisuel e des consid rations d ordre culturel linguistique et social pour les minorit s ainsi que la prise en compte d autres besoins et
94. la sant ou la vie des populations le d tenteur d une licence doit imm diatement mettre un tel quipement hors service et en informer l Agence Si l Agence apprend que la panne en question peut affecter la s curit la sant ou la vie des populations elle fait imm diatement une requ te visant la fermeture d un tel quipement jusqu ce qu il soit r par 7 6 Le d tenteur d une licence doit lancer les op rations de diffusion programm es tel qu indiqu dans la demande de licence dans les quarante cinq jours qui suivent la d livrance par l Agence de la licence de diffusion moins que l Agence ne donne sp cialement une prorogation crite de cette p riode Le non respect de cette exigence peut entra ner le retrait de la licence 8 DISPOSITIONS RELATIVES A L INFORMATION DE L AGENCE PAR LE DETENTEUR D UNE LICENCE 8 1 Le d tenteur d une licence doit fournir des informations l Agence tel qu elle le veut et lorsque qu elle le lui demande conform ment aux termes cette licence 8 2 Le d tenteur d une licence devra 8 2 1 compiler et conserver pendant quatorze jours les enregistrements de tous les programmes diffus s y compris la publicit et les annonces ou pour une p riode arr t e par l Agence pour des cas particuliers 8 2 2 remettre promptement les copies de ces enregistrements l Agence sur sa demande conform ment aux d lais fix s 8 2 3 contrairement l
95. le public se rend pendant les manifestations nationales e une grande quantit de productions originales in dites e une volont manifeste de prendre des risques cr atifs r pondant aux attentes des t l spectateurs pour compl ter les produits d autres cha nes publiques et de celles qui sont purement commerciales e un sens prononc d ind pendance et d impartialit des informations fiables un forum de d bats publics pour exprimer la pluralit d opinions et pr senter un lectorat bien inform e une couverture universelle e une publicit r duite sept minutes au maximum par heure et par jour e un co t raisonnable gratuit ou co t accessible la grande majorit des populations Cette liste peut ne pas s appliquer chaque m dia ayant une mission de service public Par exemple un m dia communautaire ne pourra disposer d une couverture universelle ou tre la voix de la nation mais il peut avoir de nombreux autres attributs figurant sur cette liste L une des consid rations importantes est la recherche de la cr ativit et d une diffusion de qualit Les m dias de service public se fondent sur l hypoth se selon laquelle les consid rations commerciales ne peuvent couvrir tous les besoins en informations de la nation Les raisons en sont videntes bien qu tant souvent ignor es par les fervents d fenseurs du mod le de m dia commercial Etant donn que les m dias cara
96. les demandes L autorit qui d livre ces licences doit rendre ses d cisions publiques dans un d lai pr cis autrement les d cisions qui accusent un grand retard deviennent des d cisions sans appel de refus de la licence Cette p riode d examen doit comprendre la possibilit d apports publics pour chaque demande de licence La demande de licence peut se faire d une des deux fa ons suivantes e le r gulateur des m dias peut lancer un appel d offres une invitation aux candidats leur demandant de pr ciser pour quel type de m dia ils sollicitent une licence e les futures entreprises audiovisuelles peuvent postuler sur une base ad hoc en expliquant le type de service qu elles aimeraient offrir En cas d insuffisance de fr quences disponibles et compte tenu de l ventualit d avoir plus de demandes que de licences accorder la proc dure la plus transparente consistera pour le r gulateur lancer un appel d offres Les crit res d examen des demandes de licence doivent tre clairement stipul s d avance REFLEXIONS Quels sont les crit res applicables pour la d livrance d une licence Il y a plusieurs crit res qui peuvent s appliquer toutes les demandes de licence e la d livrance de cette licence permettra t elle la r alisation de l objectif d avoir une grande vari t de points de vue respectant la diversit et les besoins des populations e la d livrance de cette
97. licence permettra t elle la promotion du pluralisme en mati re de propri t dans le secteur de l audiovisuel pour que le contr le dudit secteur ne soit pas concentr entre les mains de quelques individus ou entre les mains d un m me type de propri taires e le candidat dispose t il d un plan d affaires et d un financement r alistes qui lui permettent de g rer l entreprise audiovisuelle selon les r gles de l art et sans interruption e le candidat dispose t il des aptitudes et capacit s techniques requises pour g rer une entreprise audiovisuelle Mais les candidats retenus n ont pas besoin d tre eux m mes responsables des transmissions ils doivent avoir la possibilit de louer les services de transmission aupr s des autres La licence ainsi accord e doit tre attribu e avec la fr quence d mission requise il ne doit pas y avoir d autre proc dure de demande de fr quences apr s l obtention de la licence Aucun frais ne doit tre exigible pour le d p t d une demande de licence hormis les frais administratifs devant couvrir les co ts du traitement de la demande Tout paiement relatif la licence ne sera effectu qu apr s la d livrance de celle ci 41 Les termes de la licence ainsi d livr e seront clairement pr cis s par crit tel que nous le verrons dans un instant Tout refus de d livrer une licence doit galement tre signifi par crit en laissant au cand
98. mais galement pour maintenir l int r t et une participation active des apprenants pendant les deux jours de la formation Les petits groupes de discussion pr sentent plusieurs avantages e ils cr ent la vari t notamment un changement de position physique qui permet de stimuler la concentration e ils permettent une plus grande participation tant donn qu il y aura une attente moins longue des participants devant s exprimer tour de r le e ils encouragent les participants r ticents qui peuvent ressentir une certaine nervosit par rapport au fait de s exprimer devant toute l assembl e e ils permettent d effecteur plusieurs t ches en m me temps 100 Les groupes peuvent tre d sign s au hasard La m thode la plus courante pour les participants consiste appeler un num ro Tous ceux qui ont le num ro 1 vont ensemble tous ceux qui ont le m me num ro se regroupent etc Il existe plusieurs autres m thodes de regroupement au hasard qui vont de l assortiment de la couleur des cheveux celui des dates figurant sur les pi ces de monnaie se trouvant dans les poches ou le porte monnaie des participants Comme alternative le formateur peut penser qu il est utile pour les groupes de pr senter des caract ristiques ou des exp riences diff rentes par exemple ne pas avoir de groupes compos s uniquement d hommes ou de femmes Les groupes peuvent tre s lectionn s au hasard r ajust s par
99. minimum Les Etats doivent promouvoir un environnement conomique qui facilite le d veloppement d un syst me de production ind pendant et la diversit des m dias 6 La promotion de technologies appropri es la r ception de signaux de diffusion doit tre assur e TITRE II M DIAS AUDIOVISUELS DE SERVICE PUBLIC 1 Toutes les soci t s audiovisuelles appartenant l Etat et au gouvernement doivent tre transform es en m dias de service public ayant une responsabilit envers toutes les couches de la soci t repr sent es par un conseil ind pendant et servant l int r t public en vitant la partialit dans les reportages et les programmes concernant la religion les croyances la culture la race et le genre 2 Les m dias audiovisuels de service public doivent l instar des organes de r gulation du secteur audiovisuel et des t l communications tre r gis par des structures qui sont prot g es contre les interf rences 90 Les missions de service public des m dias de service public doivent tre clairement d finies L autonomie ditoriale des m dias de service public doit tre garantie Les m dias de service public doivent recevoir un financement ad quat de mani re les prot ger contre les interf rences arbitraires au sein de leurs budgets Sans s carter du contr le ditorial de l information et des contenus relatifs l actualit et en vue de promouvoir le d vel
100. moins en ce qui concerne leur r gulation Cela n cessite une pr paration minutieuse de la part des formateurs Il est impossible d organiser un atelier en utilisant simplement ce manuel et le projet de programme y relatif sans s assurer que l quipe charg e de la formation poss de les connaissances et l expertise permettant de traiter toutes les questions pertinentes qui se posent au niveau national DEMARRAGE Comme nous l avons indiqu il existe des notes pour les formateurs sur chaque s ance la fin de chaque chapitre Celles ci donnent des d tails sur le programme en m me temps qu elles mettent en exergue les sujets particuliers pr sentant des difficult s La s ance introductive rev t une importance particuli re car elle d finit les objectifs d apprentissage de l atelier dans son ensemble Elle offre l opportunit aux participants d exprimer leurs attentes et de se conna tre Le formateur doit mettre un accent particulier sur la 101 mani re de structurer cette s ance d ouverture m me si elle ne va probablement pas durer plus d une heure Voici une suggestion concernant la mani re d organiser la s ance d ouverture EXERCICE Bienvenue exercice de prise de contact Evaluation de l exp rience et des connaissances des participants 1 quelle connaissance avez vous de la Libert d expression ii quelle exp rience avez vous de la formation dans ce domaine iii quelle con
101. nouvelles technologies comportent en fin de compte plusieurs nouvelles raisons en faveur de la r gulation qui tiennent la n cessit de e promouvoir des programmes locaux pouvant faire concurrence au flot incontournable de programmes trangers souvent fournis par les entreprises de diffusion par satellite aux m dias publics d munis e standardiser les normes techniques en vue de s assurer que tout le monde profite au maximum des avantages des nouvelles technologies e r soudre les probl mes soulev s par l achat des droits de diffusion par les cha nes commerciales e r soudre les probl mes de publicit 1 3 2 L Internet et les autres nouveaux m dias De par sa nature l Internet est tr s diff rent des m dias traditionnels La diffusion par c ble et par satellite m me lorsqu elle est num rique reproduit les m canismes et les proc dures de diffusion ordinaire L une des caract ristiques fondamentales de l Internet est sa r sistance aux interf rences Cette technologie con ue par les militaires pour se prot ger contre les attaques ext rieures montre qu il est particuli rement difficile d assurer la r gulation des contenus de l Internet Le seul v ritable moyen d y parvenir consiste utiliser des m thodes qui seraient absolument inefficaces entre des mains maladroites Les pays qui ont r ussi imposer une censure l Internet y sont parvenus travers l un de ces diff re
102. nuire l apprentissage ou accro tre la motivation Une anxi t ou des difficult s moyennes pourront motiver la plupart des apprenants Une anxi t excessive est nuisible l apprentissage Essayez de vous assurer que l apprentissage se d roule dans un environnement confortable et propice Participation comme nous l avons vu les apprenants sont beaucoup plus susceptibles de retenir des informations s ils sont actifs pendant qu ils apprennent R actions et renforcement l apprentissage est accru lorsque les individus sont r guli rement inform s de leurs progr s L apprentissage est motiv par le succ s Pratique r p tition et application il est rare d apprendre quoi que ce soit de mani re ad quate travers un seul exemple La compr hension n est compl te de la part de l apprenant que lorsqu il est capable d appliquer ou de transf rer ce qu il a appris un nouveau probl me ou une nouvelle situation Il faut consacrer suffisamment de temps parcourir chaque nouvelle technique ou nouveau concept en l appliquant diff rents exemples ou situations Utilisation du manuel dans l organisation d un atelier Dans ce manuel il existe des encadr s comportant des sujets de discussion Ceux ci sont intitul s soit R flexions soit Sujets de Discussion La diff rence entre les deux tient au fait que les points de R flexions sont con us pour servir de base aux Sujets de Discussion de nouveau
103. ordinaires sont victimes d un mauvais reportage ou d une diffamation ou quand leur vie priv e est envahie par les m dias ils ne disposent souvent d aucun recours effectif La loi sur la diffamation prot ge le riche qui peut choisir un long proc s pouvant s av rer tr s b n fique pour lui M me lorsque des citoyens ordinaires r ussissent gagner des proc s en diffamation ils n en tirent souvent aucun profit Ainsi une proc dure de traitement des plaintes contre les m dias sera souvent la seule vraie opportunit qu ils ont pour prot ger leur r putation ou leur vie priv e e le droit international dispose de plus en plus que les personnages publics doivent disposer d une protection moins importante que celle des citoyens ordinaires contre la surveillance insistante et les reportages critiques des m dias Cela est d au fait qu une telle surveillance sert P int r t public m me lorsqu elle n est pas tout fait efficace condition qu elle soit men e en toute bonne foi Par cons quent les grands hommes tels que les hommes politiques et les hommes d affaires influents ne doivent pas tre autoris s utiliser le syst me de r gulation des m dias pour museler les reporters ou touffer les reportages critiques dont ils sont l objet 76 Chapitre 5 Plaintes et Sanctions 5 1 Proc dure d examen des plaintes Au chapitre 4 nous avons examin les voies par lesquelles un organe de r gula
104. porte monnaie des participants Comme alternative le formateur peut penser qu il est utile pour les groupes de pr senter des caract ristiques ou des exp riences diff rentes par exemple ne pas avoir de groupes compos s uniquement d hommes ou de femmes Les groupes peuvent tre s lectionn s au hasard r ajust s par la suite ou simplement choisis par le formateur Essayez de varier la composition du groupe pour les diff rentes activit s devant tre men es au sein de petits groupes pendant ces deux jours Fixez un d lai d ex cution des activit s en petits groupes mais n h sitez pas arr ter plus t t si quelqu un semble avoir fini Le formateur doit visiter chaque groupe afin de s assurer que tous aient compris la t che requise Passez du temps avec les groupes si vous pensez que cela peut s av rer utile Assurez vous que chaque groupe dispose d un rapporteur quelqu un qui se chargera de pr senter les conclusions en s ance pl ni re Il convient d instaurer une discussion g n rale des rapports des groupes de telle sorte que personne ne se sente l s de n avoir pas particip un petit groupe de discussion pr cis PREPARATION Le pr sent manuel est de nature g n rique En d autres termes il cherche pr senter aux participants un atelier les principes g n raux en mati re de r gulation des m dias et les bonnes pratiques appliqu es dans ce domaine l chelle internationa
105. proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es se d roule selon les tapes ci apr s PREMIERE ETAPE PRESELECTION 1 Lancement de la proc dure et publication du guide du promoteur 2 d p t des dossiers 3 d pouillement des dossiers tude et publication des r sultats DEUXIEME ETAPE SELECTION 1 lancement de l appel candidatures pour l acquisition des cahiers des charges 53 2 d p t des dossiers 3 d pouillement des dossiers tude et publication des r sultats 4 d livrance du permis d installation TROISIEME ETAPE VERIFICATION DU RESPECT DES CONTRAINTES 1 Contr le de conformit des installations aux conditions pr cis es dans le permis d installation 2 d livrance de l autorisation provisoire d usage de fr quence 3 contr le du respect des conditions pr vues dans les cahiers des charges 4 d livrance de la licence d exploitation 5 signature de la convention Article 3 Chacune des tapes pr vues l article 2 fait l objet d une d cision de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication publi e par voie de presse Article 4 La pr sente d cision prend effet pour compter de la date de sa signature et sera publi e au Journal Officiel de la R publique du B nin Cotonou le 27 juillet 2007 Le Pr sident Le Rapporteur Ali ZATO Symphorose B LAKOUSSAN 54
106. public doit tre garantie Les m dias de service public doivent recevoir un financement ad quat de mani re les prot ger contre les interf rences arbitraires au sein de leurs budgets Sans s carter du contr le ditorial de l information et des contenus relatifs l actualit et en vue de promouvoir le d veloppement de productions ind pendantes et d accro tre la diversit des programmes les m dias audiovisuels de service public doivent diffuser des quotas minimum de produits r alis s par des producteurs ind pendants Les infrastructures de transmission utilis es par les m dias de service public doivent tre accessibles tous les m dias audiovisuels dans des termes raisonnables et non discriminatoires TITRE NI M DIAS COMMUNAUTAIRES 1 Les m dias communautaires sont ceux dont la diffusion des produits se fait pour par et sur la communaut dont la propri t et la gestion sont repr sentatives de la communaut qui suivent un calendrier de d veloppement social et qui sont but non lucratif Il doit y avoir une reconnaissance claire y compris de la part de la communaut internationale des diff rences existant entre m dias publics d centralis s et m dias communautaires Le droit des m dias communautaires acc der l Internet au profit de leurs communaut s respectives doit tre favoris TITRE IV TELECOMMUNICATIONS ET CONVERGENCE 1 Le droit la communication inc
107. qu il existe un quilibre inh rent au sein du programme qui tient au fait que les auditeurs peuvent appeler Ceci fait partie du cercle de r flexions Chacun est libre d appeler et de contester ce que l invit ou un autre intervenant a dit Nous tions assur s l audience que le D fendeur ne garde pas une liste d auditeurs proscrits dont les appels t l phoniques sont bloqu s en de pareilles occasions comme cela a t d clar Le probl me videmment est que le m dia n a aucun contr le sur les points de vue des auditeurs qui appellent Si tous ceux qui appelaient approuvaient le point de vue de l invit l on peut facilement en d duire qu il n y avait pas d quilibre Cela notre avis n est pas la r ponse la question de savoir si la clause 36 a t viol e Le principe pr dominant est qu un cercle de r flexions a t mis sur pied par le m dia au sein duquel tout le monde est libre d exprimer sur les ondes son point de vue Si dans un programme pr cis de ce genre il appara t que l quilibre n a pas t obtenu cause de la r action ou du manque de r action des auditeurs le principe du cercle de r flexions demeure valable et le m dia ne saurait tre censur pour cela 10 Le repr sentant du D fendeur nous a assur s que le m dia concern avait par le pass invit des personnes ayant des points de vue divergents sur la question du VIH SIDA
108. recevoir et de communiquer des informations et id es de toute sorte oralement par crit ou par impression sous forme artistique ou sous toute autre forme de communication y compris travers les fronti res est un droit fondamental et inali nable et un l ment indispensable de la d mocratie 2 Tout individu doit avoir une chance gale pour exercer le droit la libert d expression et l acc s l information sans discrimination aucune Il L atteinte la Libert d Expression 93 De Aucun individu ne doit faire l objet d une ing rence arbitraire sa libert d expression Toute restriction la libert d expression doit tre impos e par la loi servir un objectif l gitime et tre n cessaire dans une soci t d mocratique HI La diversit La libert d expression oblige les autorit s adopter des mesures positives en vue de promouvoir la diversit qui implique entre autres la mise disposition d une gamme d informations et d opinions pour le public l acc s pluraliste aux m dias et autres moyens de communication y compris par les groupes vuln rables ou marginaux tels que les femmes les enfants et les r fugi s ainsi que les groupes linguistiques et culturels la promotion et la protection des voix africaines notamment par le biais des m dias en langues locales et la promotion de l usage des langues locales dans les affaires publiques y com
109. res Ce point rev t une importance majeure une poque o la capacit technique de diffuser au del des fronti res est largement disponible La Charte africaine des Droits de l Homme et des Peuples dans son article 9 r it re ces droits tout comme le Pacte international sur les droits civils et politiques La Commission africaine des Droits de l Homme et des Peuples a d velopp cet aspect dans sa D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique annex au pr sent manuel Cette d claration est importante car elle d crit avec force d tails ce que l on entend par libert d expression Cette conception tient compte d un certain nombre de points d une importance particuli re pour les organismes de r gulation des m dias notamment la n cessit de e favoriser la cr ation des m dias priv s e transformer les m dias d Etat en d authentiques m dias publics e mettre en place des organes ind pendants pour la r gulation des m dias Bien entendu en principe personne ne d clare tre contre la libert d expression Mais des doutes sont souvent mis ce sujet tels que e libert d expression d accord mais elle ne saurait tre utilis e pour choquer ou diffamer autrui e c est mauvais d utiliser la libert d expression pour attaquer la religion d autrui e qu adviendrait il si l on utilisait la libert d expression pour inciter la violence e viole
110. reviendrons vers la fin de ce manuel sur les exemples o un organe de r gulation de l audiovisuel peut n anmoins tre appel prendre une d cision dans ce domaine 1 1 2 Libert d information Le droit la libert d expression nonc l article 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme peut tre divis en deux parties La premi re partie l vidence concerne le droit de chacun exprimer ses opinions La seconde concerne le droit de chercher et de recevoir des informations D s les premiers jours des Nations Unies le droit la libert d information a rev tu une importance particuli re Lors de sa premi re Session en 1946 l Assembl e G n rale des Nations Unies a adopt la r solution 59 1 qui pr cisait que La libert d expression est un droit fondamental et la pierre de angulaire de toutes les libert s la d fense desquelles l Organisation des Nations Unies s est vou e Cette d finition impliquait que la libert d information tait une cl qui donnait acc s de nombreux autres droits Aujourd hui ce droit est encore plus important Les constitutions modernes comportent souvent un droit la libert d information distinct diff rent du droit la libert d expression De nombreux pays ont introduit des lois sur l acc s l information La loi sur l acc s l information donne aux citoyens et aux autres le droit de chercher et de
111. satellite technologies qui ne sont pas assujetties au spectre de fr quences Il s agit pour l organe de r gulation des m dias de jouer un r le essentiel en assurant un acc s public aux ondes et l information Cela se fait travers l instauration du pluralisme au sein des soci t s audiovisuelles disposant d une licence consid r e comme un moyen d volution vers une diversit des messages et des voix entendus sur les ondes L l ment important ici est que ce second argument constitue une raison suffisante pour l tablissement d un syst me de d livrance de licences audiovisuelles m me dans un environnement num rique o il existe suffisamment de cha nes permettant chaque soci t audiovisuelle d y avoir acc s 3 2 Qui est ligible pour recevoir une licence Dans cette partie nous allons examiner les crit res d ligibilit li s la d livrance d une licence Bien entendu la demande de d livrance d une licence audiovisuelle est ouverte tout le monde Mais il serait plus facile de poser cette question dans le sens contraire qui est exclu de la d livrance d une licence Voici certaines cat gories de candidats qui peuvent s av rer in ligibles pour la d livrance d une licence d exploitation audiovisuelle dans certains pays e les soci t s audiovisuelles appartenant des partis politiques Il est plut t rare qu une loi relative aux m dias dispose qu en raison d
112. sein de l organe de r gulation La s curit de l emploi des membres de l organe de r gulation doit tre assur e Ils doivent tre nomm s pour une p riode d termin e et tre l abri d un licenciement avant l ch ance de cette p riode Ainsi il y a des garanties pour qu ils ne puissent pas tre influenc s dans la prise de certaines d cisions Mais quelquefois il peut y avoir des raisons pour lesquelles un membre d un organe de r gulation doit tre relev de ses fonctions Dans quelles circonstances cela peut il arriver e Il peut arriver que le membre se soit rendu in ligible par exemple en ayant un int r t financier dans une soci t m diatique ou en occupant un poste dans un parti politique e Il peut arriver qu un membre se soit av r incapable d assumer correctement ses responsabilit s ou pire se soit rendu coupable de malversations e Il peut arriver que le membre pour une autre raison maladie ou incapacit s av re incapable d accomplir ses fonctions Dans l un ou l autre cas il est important d avoir une proc dure bien tablie permettant de corriger ces manquements de telle sorte que le limogeage d un membre qui accomplit son devoir 27 correctement mais en le faisant nuit peut tre une autorit ne puisse pas tre consid r comme une violation 2 4 Mandat et pouvoirs Dans les chapitres 3 et 4 nous examinerons plus en d tail l
113. sur la race l ethnie le genre ou la religion et qui constituent une incitation la violence 6 Alors que dans la plupart des soci t s d mocratiques la libert d expression est reconnue comme tant absolument au centre de la d mocratie la libert d expression n est absolue dans aucun pays Comme tous les droits la libert d expression conna t des restrictions dans l article 36 de la Constitution 57 7 Les r sultats des conflits relatifs la garantie de la libert d expression d pendront de la valeur que les tribunaux accepteront de donner cette libert et au niveau de subordination d autres droits et int r ts la libert d expression Le droit la libert d expression doit tre compar d autres droits notamment les droits l galit la dignit la vie priv e la campagne politique un proc s quitable l activit conomique la d mocratie l emploi la propri t et de fa on plus significative les droits des enfants et des femmes 8 Dans la p riode pr c dant la transition vers la d mocratie il n a t requis ni appr ci l av nement de la libert d expression et de la discussion critique dans les processus gouvernementaux Notre pays n a pas appr ci sa juste valeur l id al d mocratique Le droit la libert d expression tait r guli rement viol avec impunit par les pouvoirs l gislatif et ex cut
114. un an garder les archives crites de telles plaintes re ues du grand public et les r f rer l Agence sur demande de celle ci 13 IDENTIFICATION DE LA STATION 13 1 Le d tenteur d une licence d exploitation d une station radio s identifie clairement et logiquement par son nom autoris au moins une fois toutes les trente minutes de diffusion 13 2 Le d tenteur de la licence d exploitation d une station TV doit mettre clairement un logo sur le programme qu il diffuse 13 3 Si la station rediffuse des programmes produits par une autre station radio ou TV elle devra clairement et logiquement identifier la source du programme rediffus 14 RESPECT DES REGLEMENTS DE L AGENCE 14 1 L Agence peut de temps en temps valuer les activit s du d tenteur de licence pour s assurer que ce dernier respecte les r glements Le d tenteur de licence doit sans tarder respecter tous les ordres et requ tes provenant de l Agence Le d tenteur de licence doit permettre galement l application directe de toutes les requ tes urgentes que l Agence peut faire 14 2 Au cas o l Agence trouve que le d tenteur de la licence n agit pas conform ment aux modalit s notamment aux dispositions du paragraphe pr c dent ou conform ment aux informations contenues dans la demande de licence sur la base desquelles elle a t accord e l Agence se r serve le droit de la retirer Cela inclut mais ne se limite pas
115. un documentaire de bonne foi qui selon le contexte est d une telle nature ii des missions de d bats d expression des opinions sur une question relevant de la religion de la foi ou de la conscience ou iii des missions de d bats de bonne foi sur des th mes des arguments ou des opinions sur une question d int r t public Les enfants 18 Il est rappel aux entreprises audiovisuelles que le concept relatif aux enfants tel que d fini au paragraphe 3 ci dessus int gre une vaste gamme de maturit et de sophistication et dans l interpr tation du pr sent Code il est l gitime que les d tenteurs de licence distinguent le cas ch ant ceux qui sont proches de l ge adulte de ceux qui sont encore plus jeunes et qui ne sont pas encore des adolescents 18 1 Les entreprises audiovisuelles ne doivent pas diffuser des programmes qui ne sont pas destin s aux enfants au moment o beaucoup d enfants sont cens s faire partie de l auditoire 59 18 2 Les entreprises audiovisuelles doivent faire preuve de beaucoup de prudence comme pr vu ci dessous dans la description de la violence au sein des programmes pour enfants 18 3 Dans les programmes pour enfants o des personnages r els ont un r le jouer la violence qu elle soit physique verbale ou motionnelle doit tre jou e uniquement si elle est essentielle au d veloppement d un personnage ou de l intrigue 18 4 Les programmes anim s pour
116. un environnement harmonieux avec des r gles des droits et des devoirs Il sera un r f rentiel pour les audiences les consommateurs et tous les usagers des m dias y compris les tudiants et les chercheurs De ce point de vue il transgresse les clivages linguistiques pour s inscrire dans une logique de port e g n rale voire universelle Assur ment le monde de la communication audiovisuelle du continent trouvera en cet ouvrage un br viaire qui l instar de tous les crits sera un socle fondamental volutif et dynamique sur lequel s appuiera toute volont de construction d un espace audiovisuel tourn vers les enjeux d aujourd hui et de demain Mactar SILLA Docteur s Lettres Juriste Consultant International Novembre 2008 INTRODUCTION Objectif de ce manuel Au cours de ces quinze derni res ann es le pluralisme constat dans le secteur audiovisuel a connu une croissance exponentielle en Afrique Autrefois majoritairement domin par les m dias audiovisuels publics ou d Etat le paysage m diatique a subi une volution consid rable gr ce la d livrance de licences d exploitation plusieurs organismes priv s caract re commercial et communautaire Ce processus s est d velopp in vitablement l emporte pi ce Si de nombreux m dias audiovisuels de l ancienne poque ont surv cu ces changements la plupart sont bien loin de r pondre aujourd hui aux principes r giss
117. 04 portant nomination de M Ali ZATO en qualit de Pr sident de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication 52 VU l installation officielle de la Troisi me Mandature de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication le 20 juillet 2004 le R glement Int rieur de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication en date du 06 juillet 2005 le rapport relatif la proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es en date du 06 d cembre 2006 le rapport relatif la proposition de chronogramme et la d termination du nombre de fr quences et canaux mettre en comp tition dans le cadre de l appel candidatures pour l autorisation de nouveaux services priv s de radiodiffusion sonore et de t l vision en date du 08 juin 2007 le rapport relatif la proc dure d appel candidatures pour l installation de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es chronogramme remani en date du 15 juin 2007 Apr s en avoir d lib r DECIDE Article 1 Les dispositions des titres I et II de la Loi n 97 010 du 20 ao t 1997 portant lib ralisation de l espace audiovisuel et dispositions p nales sp ciales relatives aux d lits en mati re de presse et communication audiovisuelle en R publique du B nin sont mises en uvre selon la proc dure pr vue par la pr sente d cision Article 2 La
118. DURE DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 40 La proc dure effective de demande d une licence et celle de sa d livrance ou non doit tre clairement d finie dans la loi Chaque candidat et le public doivent savoir exactement comment cette proc dure fonctionne et savoir qu elle fonctionne de la m me mani re pour toutes les demandes L autorit qui d livre ces licences doit rendre ses d cisions publiques dans un d lai pr cis autrement les d cisions qui accusent un grand retard deviennent des d cisions sans appel de refus de la licence Cette p riode d examen doit comprendre la possibilit d apports publics pour chaque demande de licence La demande de licence peut se faire d une des deux fa ons suivantes e le r gulateur des m dias peut lancer un appel d offres une invitation aux candidats leur demandant de pr ciser pour quel type de m dia ils sollicitent une licence e les futures entreprises audiovisuelles peuvent postuler sur une base ad hoc en expliquant le type de service qu elles aimeraient offrir En cas d insuffisance de fr quences disponibles et compte tenu de l ventualit d avoir plus de demandes que de licences accorder la proc dure la plus transparente consistera pour le r gulateur lancer un appel d offres Les crit res d examen des demandes de licence doivent tre clairement stipul s d avance REFLEXIONS Quels sont les crit res applicables pour la d li
119. L D AUDITION 32 En vue d aider l auditoire dans le choix des programmes les d tenteurs de licence doivent accorder une assistance consultative qui le cas ch ant doit inclure des directives relatives l ge au d but de la diffusion et si n cessaire lorsque les programmes contiennent des sc nes de violence de sexe ou de langage choquant Classification 33 1 L o il existe un conseil de films et de publications selon les termes du Films and Publication Act N 65 de 1996 Films and Publications Act pour la version d un film ou programme destin la diffusion la certification d une telle classification peut servir de guide de diffusion 33 2 Aucune version ayant fait l objet d un refus de certification de sa classification ne doit tre diffus e aucun moment 33 3 Dans tous les autres cas les dispositions du pr sent Code seront appliqu es Informations 34 1 Les d tenteurs de licence ont l obligation de pr senter les informations de fa on v ridique avec efficacit et impartialit 34 2 Les informations doivent tre pr sent es dans le contexte ad quat et de fa on convenable sans n gliger les faits ni s en loigner soit par a d formation exag ration ou fausses d clarations b omission d l ments ou c r sum 34 3 Seuls les l ments vraisemblables eu gard la source des informations peuvent tre pr sent s comme des faits de tels faits
120. O Public Service Broadcasting A Best Practices Source Book http portal unesco org ci en ev phpURL_ID 20394 amp URL_DO DO_TOPIC amp URL_SECTION 201 html Sommet mondial sur la Soci t de l Information http www itu int wsis Sites web des organes de r gulation nationaux et r gionaux R seau des Instances Africaines de R gulation de la Communication RIARC http www acran org Asie Pacifique http www abu org my public dsp_page cfm pageid 247 Autriche http www rtr at web nsf englisch Rundfunk_Regulierung Bosnie Herz govine http www cra ba Canada http www crtc gc ca eng welcome htm Cara bes http caribunion com R publique Tch que http www rrtv cz en Danemark http www mediesekretariatet dk m diassecretariat htm Estonie http www rhn ee e_main htm Europe http www epra org content english index2 html Europe http www ebu ch en index php Irlande http www bci ie 88 Jama que http Wwww broadcastingcommission org France http www csa fr Kenya http www cck go ke home index asp Kosovo http www imc ko org index php lang en amp pag home Nigeria http www nbc nig org about asp Am rique du Nord http www nabanet com Afrique du Sud http www icasa ors za Default aspx Page 2 Royaume Uni http www ofcom org uk Organes nationaux d examen des plaintes contre les m dias Canada http cbsc ca New Zealand http wWww bsa gov nz Afrique du Sud http www bccsa co za
121. Station Radio RSG Programme Tempo 3 avril 2006 21h50 22h00 Au cours de ce programme les prestations d un groupe musical du nom de Rokkeloos ont t diffus es Les paroles des chansons qui taient ex cut es ce jour l l heure sus mentionn e taient extr mement grossi res Surtout la derni re chanson dont les paroles comportaient des termes explicites Afrikaans Ek hou van Melktert breiwerk skaapbraai en hard etc avec des mots explicites remplir dans l espace en pointill trop grossiers pour que je puisse les mentionner dans cette lettre A mon avis ce genre de paroles admet les relations sexuelles libres et ouvertes notamment en ce qui concerne les jeunes Dans un pays o le VIH est un probl me croissant Le gouvernement lance actuellement une campagne contre les tricots et les posters comportant des slogans invitant la consommation de l alcool Ceci en vue d essayer de pr venir la consommation pr coce de l alcool chez nos enfants Je me demande quel effet ce genre de paroles aura sur nos jeunes lorsque les relations sexuelles et la consommation de l alcool sont encourag es librement travers la radio en Afrique du Sud J esp re r ellement que la station radio RSG sera r primand e et qu il lui sera interdit de diffuser une fois de plus ce genre de chanson 3 La SABC a r pondu ainsi qu il suit Le mot Afrikaans naai a t utilis dans les paroles de l une d
122. TE DE LA LICENCE 9 1 Le d tenteur d une licence peut ne pas transf rer cette licence ou l attribuer par vente ou par accord sp cial en partie ou en totalit d autres propri taires ou organisations En cas de r siliation de la licence ou si les autorit s comp tentes d clarent la faillite de la structure la licence cesse d tre valide Elle peut ne pas tre consid r e ni comme bien ni comme propri t pouvant faire l objet d un transfert financier ou d une cession En cas de r siliation de la licence l Agence doit d livrer des licences de diffusion pour les fr quences libres conform ment aux lois et r glements en vigueur 9 2 Tout changement de propri taire original au moment de la d livrance de la licence affectant des parts sup rieures 10 constitue un transfert partiel de propri t et n cessiter ainsi une approbation crite pr alable de l Agence L Agence tudiera chaque requ te conform ment aux proc dures internes et toutes r gles pertinentes L Agence ne peut donner son accord que si elle est certaine que le nouvel acqu reur propos continuera remplir les normes d aptitude de l Agence en mati re de licence d exploitation audiovisuelle et peut d montrer son aptitude se conformer toutes les modalit s de la licence pendant le reste de la p riode de validit de celle ci Si Agence autorise le transfert de propri t le d tenteur de la licence l informe
123. a nature du mandat qu un organe de r gulation des m dias peut avoir et les pouvoirs qu il peut exercer Il est souhaitable que les grandes lignes de la politique du secteur audiovisuel soient d finies dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation des m dias A cet gard l organe de r gulation est susceptible d avoir un pouvoir discr tionnaire consid rable en vue de s assurer que le secteur audiovisuel fonctionne de mani re pluraliste dans le respect des droits la libert d expression et d information L organe de r gulation aura pratiquement le pouvoir de d livrer des licences aux soci t s audiovisuelles ce qui apr s tout est l une de ses fonctions r galiennes Il est probable qu il aura mener diverses consultations et revoir l laboration des crit res de d livrance des licences et leurs conditions d exploitation L organe de r gulation peut galement assumer des fonctions par rapport au contenu des produits diffus s Dans la plupart des cas ces pouvoirs sont susceptibles d tre exerc s travers la licence elle m me Par exemple une licence peut d terminer si son propri taire doit diffuser des informations ou non ou quelle proportion de contenu local doit figurer dans ses produits Mais d autres types de r gulation bas e sur le contr le des contenus peuvent tre assur s diff remment Par exemple l organe de r gulation peut tre charg de l labora
124. aine l gard des minorit s ethniques des trangers des femmes ou d autres groupes sociaux e lorsque les m dias transmettent les messages de certains partis politiques et non ceux des autres e lorsque la majeure partie des produits d une soci t m diatique est compos e d annonces publicitaires payantes Il ne s agit l que de quelques exemples et la liste peut facilement s allonger Cependant il convient d expliquer pour quelles raisons la r gulation lorsqu elle est assur e de mani re appropri e et professionnelle constitue une op ration positive qui vient accro tre la libert des m dias Sur la base de cette liste il est clair qu il existe deux domaines distincts d intervention des organes de r gulation des m dias Certaines interventions concernent les conditions g n rales de fonctionnement des m dias Ces derni res comprennent e l identit du propri taire de la soci t audiovisuelle e les fr quences utilis es e le genre de produits g n ralement diffus s L autre type d intervention de l organe de r gulation concerne le contenu des produits diffus s Celui ci peut inclure e des missions enflamm es ou diffamatoires e un d s quilibre politique e la publicit e les types de plaintes issues du public contre les produits radiodiffus s Il est vident que ces deux types d intervention ont des points communs Ils pr sentent n anmoins des
125. aire en tant que moyen d obliger les m dias rendre compte par exemple travers les proc dures de plaintes e elle est n cessaire en tant que moyen de prot ger la libert d expression et l ind pendance ditoriale Arguments contre la r gulation des m dias e elle est d mod e l re de la diffusion num rique et par satellite e elle n est pas n cessaire la diversit sera assur e si les cha nes commerciales sont libres de fonctionner 19 e elle est un h ritage du mod le paternaliste de diffusion e elle constitue une atteinte la libert d expression et l autonomie ditoriale des m dias 1 3 D fis actuels de la politique de r gulation des m dias audiovisuels L un des principaux arguments en faveur de la r gulation des m dias r side dans le fait que le spectre de fr quences constitue une ressource stable et limit e L tablissement d une structure ind pendante s av re n cessaire pour assurer la r partition quitable et impartiale de l acc s cette ressource Mais le fait que les r cents d veloppements technologiques et probablement les futurs ont rendu cet argument obsol te est tout au moins discutable La diffusion num rique ainsi que la convergence des technologies de diffusion et des t l communications ont largement accru la port e des fr quences disponibles De m me la diffusion par satellite a augment la port e des fr quences et cr une nou
126. aissance va galement l Institut Panos de l Afrique de l Ouest notamment Diana Senghor Directrice g n rale Pauline Bend Ken Lohento Charg e de Programmes TIC Paul Bend Directrice des programmes et Jean Louis Bassene Assistant des programmes pour le soutien et le partenariat de qualit Nos remerciements vont galement touts les collaborateurs d ARTICLE 19 et personnes ressources qui ont contribu au succ s de l atelier Nous exprimons galement notre gratitude Mactar Silla qui r dig la pr face du manuel en fran ais Macodou Sene qui a relu et corrig le manuel David Goldberg Katrin Nyman Metcalf Tawana Kupe Helge R nning Jamal Eddine Naji et Mamadou Kamara pour leur contributions et leur appui en termes de fourniture de mat riel et ou de r vision des bauches du pr sent ouvrage L atelier francophone a t rendu possible gr ce au soutien de l ambassade de France au S n gal et de la Direction de l Audiovisuel du Minist re fran ais des Affaires Etrang res Attribution Vente interdite Distribution 2 5 Sont autoris es e la reproduction la distribution et la repr sentation du pr sent ouvrage e la r alisation de travaux d riv s Dans les conditions suivantes Attribution attribuer l auteur original le m rite de cette uvre Vente interdite Le pr sent ouvrage ne doit pas tre utilis des fins commerciales Distribution Tout changement transform
127. ani re dont la proc dure de traitement des plaintes se d roule est la suivante une plainte est d pos e par le public l organe charg de l examen des plaintes doit d terminer si la plainte a un rapport avec un sujet couvert par les termes de la licence ou par toute autre norme r gissant la conduite de la soci t audiovisuelle si oui il se penche sur le fond de la plainte 77 Pour le public l une des raisons pour lesquelles il est n cessaire d avoir une proc dure de traitement des plaintes est li e au fait qu elle leur permet de soulever certains probl mes sans d penser du temps et de l argent comme lors d une proc dure judiciaire En cas de d formation des faits ou de diffamation d une personnalit ce m canisme devrait constituer pour celle ci un moyen rapide d ouvrir droit une certaine r paration sous forme de rectificatif Une proc dure d examen ne va en aucun cas bafouer les droits l gitimes que cette personne peut avoir par rapport l engagement d une action judiciaire Par cons quent l objectif sera d avoir une proc dure rapide claire et facilement accessible au public Un autre sujet important qui n cessitera d tre examin l avance concerne la question des preuves Comment l organe charg d examiner les plaintes sera t il en mesure de d terminer ce qui a t r ellement diffus et qui pourrait faire l objet d un litige Parfois les organes de r gulation s
128. ans cesse un tel quilibre REFLEXION Proposez une d finition des m dias communautaires Cet exercice est plus facile dire qu faire Voici quelques d finitions faites par les praticiens des m dias communautaires Radio communautaire radio rurale radio des coop ratives radio participative radio libre radio alternative radio populaire et radio ducative Si les stations radio les r seaux et les groupes de production qui constituent l Association mondiale des journalistes des radios communautaires se d signent par une vari t de noms alors leurs pratiques et profils sont encore plus vari s Certains d entre eux sont sp cialis s en musique d autres sont militants et d autres encore combinent la musique et le militantisme Ils sont bas s dans des zones rurales recul es et au c ur des grandes villes du monde Leurs signaux peuvent couvrir seulement un kilom tre un pays ou atteindre par ondes courtes d autres endroits du monde Certaines stations appartiennent des groupes but non lucratif ou des coop ratives dont les membres sont les auditeurs eux m mes D autres appartiennent des tudiants des universit s des municipalit s des glises ou des syndicats Il y a des stations financ es par les dons des auditeurs les agences de d veloppement international par la publicit et par les gouvernements Vague de Libert Rapport de la sixi me conf rence mondiale des journalistes des radi
129. ant l article 9 de la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples D sireuse de promouvoir la libre circulation des informations et des id es et un plus grand respect de la libert d expression Convaincue que le respect de la libert d expression et du droit d acc s l information d tenue par les organes et soci t s publics m nera une plus grande transparence et responsabilit publiques ainsi qu la bonne gouvernance et au renforcement de la d mocratie 92 Convaincue que les lois et coutumes qui r priment la libert desservent la soci t Rappelant que la libert d expression est un droit humain fondamental garanti par la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples la D claration Universelle des Droits de l Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et aussi par d autres documents internationaux et constitutions nationales R affirmant l Article 9 de la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples ainsi que la n cessit d une interpr tation de ses implications sp cifiques eu gard la libert d expression en Afrique Consid rant le r le crucial des m dias et des autres moyens de communication pour garantir le respect total de la libert d expression en favorisant la libre circulation des informations et des id es en aidant les populations prendre des d cisions en connaissance de cause et en facilitant et r
130. ant les m dias de service public La Charte africaine sur la radiodiffusion adopt e en 2001 lors du dixi me anniversaire de la D claration de Windhoek et la D claration de Principes sur la Libert d Expression en Afrique adopt e en 2002 par la Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples dressent une liste de principes importants devant guider le d veloppement de l audiovisuel en Afrique Parmi ceux ci figurent la mise sur pied d organes ind pendants de r gulation de l audiovisuel la transformation des m dias d Etat en m dias de service public la n cessit de promouvoir le pluralisme et la diversit quant la propri t des soci t s audiovisuelles La mise en uvre de ces principes incombe en grande partie aux organes africains de r gulation des m dias audiovisuels Le pr sent manuel est destin aux membres et au personnel des organes de r gulation des m dias africains ainsi qu certaines cat gories de personnes l instar des journalistes des propri taires de soci t s m diatiques et certains groupes de la soci t civile d sireux de r pondre aux principes nonc s dans les d clarations sus vis es Comment utiliser ce manuel Le pr sent manuel peut s utiliser de trois fa ons e comme un guide p dagogique pour les formateurs dispensant des cours de r gulation des m dias audiovisuels e comme un outil d apprentissage autodidacte pour ces respon
131. aque participant peut avoir un bout de papier coll sur son dos sur lequel les autres vont marquer leurs premi res impressions le concernant Aucun de ces exercices n est cens tre pris au s rieux C est juste un bon moyen de relaxer tout le monde et de d tendre l atmosph re Tout au long de l atelier il est galement important d avoir des exercices stimulants des exercices qui renouvellent l nergie en baisse certains moments de la journ e tels qu en d but d apr s midi Un exercice que nous vous proposons cet effet est celui ci le formateur donne un participant un simple dessin une maison un arbre ou chat quelque chose de simple et de classique Le participant ne doit pas le montrer aux autres Tous les participants s alignent celui qui le dessin a t remis se met derri re Ensuite il dessine l image avec un doigt sur le dos du participant qui est juste devant lui Le prochain participant fait de m me et ainsi de suite jusqu au bout de la ligne La personne qui est devant doit dessiner l image sur le tableau feuilles G n ralement ce dessin n a aucun rapport avec l original L l ment d apprentissage 102 r side dans la mani re dont l information a t d form e lors de sa transmission mais le principal point de cet exercice est la relaxation ou le regain d nergie L valuation des attentes des participants est importante pour les raiso
132. arlement avec une implication maximale du public dans le processus Le r le d un conseil d administration consiste v rifier g n ralement que le m dia accomplit sa mission de service public et assurer la protection de son ind pendance contre les influences ext rieures Son action est celle d un tampon visant prot ger le m dia Comme c est le cas pour l organe de r gulation des m dias les membres du conseil d administration doivent jouir d une grande int grit et ne pas avoir d int r t financier dans le m dia en question En tant que repr sentants du public ils doivent repr senter une multitude d int r ts dans la soci t Toutefois le conseil d administration n est pas responsable du fonctionnement quotidien du m dia public Il nomme un directeur g n ral cet effet qui son tour nomme le personnel de cette soci t audiovisuelle de telle sorte que les soci t s elles m mes sont prot g es des influences ext rieures diff rents niveaux ainsi qu il suit e les responsables de la soci t audiovisuelle nomm s par un directeur g n ral et directement responsables vis vis de celui ci G n ralement ils ont l obligation de rendre compte au conseil d administration e le directeur g n ral nomm par le Conseil d administration qui il a l obligation de rendre compte Responsable du rendement de la soci t e le conseil d administration nomm par le pouvoir l
133. articuli rement difficile d assurer la r gulation des contenus de l Internet Le seul v ritable moyen d y parvenir consiste utiliser des m thodes qui seraient absolument inefficaces entre des mains maladroites Les pays qui ont r ussi imposer une censure l Internet y sont parvenus travers l un de ces diff rents moyens e la destruction physique des quipements e l utilisation d appareils intrusifs notamment pour la surveillance du courrier lectronique ou la visite des sites Web consult s e une r glementation stricte des fournisseurs de services Internet Chacune de ces m thodes concourt la censure qui est plut t disproportionn e en comparaison des objectifs limit s de la r gulation des m dias Elles constituent galement un obstacle d autres aspects fondamentaux de l Internet savoir son interactivit L Internet permet un plus grand nombre de citoyens ordinaires de 21 communiquer leurs propres informations et points de vue contrairement aux m dias traditionnels Ils peuvent proc der la s lection des informations r agir ces derni res et cr er leurs propres moyens de communication travers des sites et des comptes Internet Il ne fait aucun doute que la diffusion mat rielle sur Internet n est pas toujours conforme aux normes qui devraient tre appliqu es en mati re de diffusion Un exemple patent est celui du r gne de l obsc nit Une autre pomme
134. as publics ne font pas de publicit car ils sont enti rement financ s par d autres moyens mais ils sollicitent de plus en plus les annonceurs Lorsqu ils le font leur requ te doit cadrer avec la pratique dans le reste du secteur de l audiovisuel Il peut tre n cessaire d instaurer des r gles de concurrence loyale pour s assurer que les m dias publics n utilisent pas leur financement public pour diffuser des produits publicitaires en de du taux v nal 65 Il existe galement une multitude de moyens par lesquels le r gulateur peut chercher influencer le contenu de la publicit Bien que dans plusieurs pays ce soit le fait d un r gulateur de normes de publicit distinct et qu il puisse y avoir une l gislation diff rente pour g rer la publicit dans tous les m dias e exigence d une s paration nette entre la publicit et les autres produits audiovisuels e imposition de directives strictes pour la publicit visant les enfants e imposition de limites ou interdiction de la publicit sur le tabac ou l alcool e si la publicit sur le tabac et l alcoo l est permise il peut y avoir des r gles relatives la mani re de la pr senter par exemple faire l loge des trains de vie ou montrer des gens qui boivent tout en conduisant e il peut y avoir une exigence que certaines informations l gales soient diffus es dans la publicit pour les produits financiers tels que pensions ou police d
135. ateurs de l organe de r gulation e proc dure de nomination aucune implication directe du gouvernement et une participation maximale du public e qualit de membre personnes nanties d une expertise av r e ind pendantes et int gres e mandat et pouvoirs tous les pouvoirs n cessaires pour accomplir son devoir efficacement e responsabilit un processus l gal de responsabilisation publique 34 e financement financement ad quat et contr le des fonds Toutes ces m mes garanties s appliquent galement aux m dias publics en r alit ce sont elles qui permettent de distinguer les m dias publics des m dias gouvernementaux et d Etat Il est essentiel que des garanties de l ind pendance des m dias publics figurent dans la loi relative leur cr ation Cela leur permet de rechercher une protection aupr s des tribunaux en cas de tentative d interf rence sur leur ind pendance Le m canisme sp cifique qui garantit l ind pendance des m dias publics est l organe de r gulation qui en assure la surveillance G n ralement cette structure est appel e Conseil d administration ou quelque chose de semblable La nomination d un conseil d administration des m dias publics doit s effectuer de la m me mani re que celle d un organe de r gulation ind pendant il ne doit y avoir aucune implication directe du gouvernement Elle devrait plut t s effectuer travers un organe tel que le P
136. ation de ces membres est extr mement importante Cette proc dure doit tre d finie dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation La proc dure de nomination doit l vidence inclure un l ment de consultation publique De pr f rence elle devrait inclure la possibilit que les membres de l organe de r gulation puissent tre d sign s par le public Elle peut galement inclure la tenue d audiences publiques au cours desquelles les postulants sont interrog s par le public Au cas o cette proc dure semble quelque peu encombrante et on reuse alors il faudrait au moins que la liste des potentiels candidats soit ouverte aux audiences publiques Mais qui effectue la nomination Dans certains pays il peut d j exister des m canismes de d signation publique de personnalit s devant tre ind pendantes vis vis du gouvernement tels que les juges Il est possible d utiliser ces m mes proc dures Souvent la proc dure la plus adapt e consiste faire voter cette nomination des membres par le pouvoir l gislatif Cela conf re galement une certaine responsabilit l organe public de r gulation qui n est pas la m me que celle qu il a envers le pouvoir ex cutif Cette exclusion doit elle galement s appliquer tous ceux qui ont des int r ts dans d autres types d entreprises m diatiques l instar des organismes de presse crite ou seulement ceux qui sont directement plac
137. ation ou ajout apport au pr sent ouvrage doit tre suivi d une distribution uniquement dans le cadre d une licence identique celle ci e Toute reproduction ou distribution doit tre soumise aux conditions de licence du pr sent ouvrage e La d rogation l une de ces conditions n est possible que sur autorisation du titulaire des droits d auteur L utilisation correcte et l exercice des autres droits li s au pr sent ouvrage ne sont en aucun cas affect s par ce qui pr c de L int gralit du texte l gal de la licence est disponible sur le site http creativecommons org licenses by nc sa 2 5 legalcode ARTICLE 19 the Global Campaign for Free Expression November 2008 ISBN 1 902598 82 2 IndexNo Africa 2008 11 TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS PREFACE INTRODUCTION Objectif de ce manuel Comment utiliser ce manuel Objectifs de la formation Contenu du manuel A QUOI SERT LA REGULATION DE L AUDIOVISUEL Principes g n raux de la R gulation de l audiovisuel 1 1 1 Libert d expression 1 1 2 Libert d information 1 1 3 Diversit et pluralisme 1 1 4 Acc s aux m dias 1 1 5 Autonomie ditoriale 1 2 Arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel 1 3 D fis actuels de la politique de r gulation 1 3 1 Num risation et convergence 1 3 2 Internet et autres nouveaux m dias ORGANES DE REGULATION 2 1 Statut juridique 2 2 Ind pendance
138. atisation Cette liste de titres NS figure dans la brochure d informations l intention du facilitateur jointe au BRIDGE 98 Gouvernance et Elections r alis par International IDEA la Commission lectorale australienne et les Nations Unies Motivation les apprenants redoublent d efforts s ils prouvent le besoin ou le d sir d apprendre L on peut y contribuer en s assurant que le contenu de l atelier pr sente un int r t pour la pratique quotidienne des apprenants Diff rences individuelles l on apprend des degr s diff rents et de mani res diff rentes Les m thodes d apprentissage doivent en tenir compte Nous reconnaissons qu il est difficile de le faire dans un atelier de courte dur e mais l utilisation d activit s individuelles et par petits groupes figurant dans le calendrier recommand vise r pondre ce besoin Objectifs d apprentissage les apprenants ont de meilleures chances de succ s lorsqu ils savent exactement ce qu ils veulent apprendre Nous avons d fini certains objectifs g n raux d apprentissage dans l introduction du pr sent manuel Les formateurs doivent toujours rechercher d entr e de jeu les avis des apprenants sur les enseignements qu ils comptent tirer de l atelier Organisation des contenus l apprentissage est plus facile lorsque ce qui doit tre appris est organis en s quences compr hensibles Nous avons essay de le faire en ce qui
139. attants des journalistes XII La protection de la r putation Les Etats doivent s assurer que leurs lois relatives la diffamation sont conformes aux crit res ci apr s nul ne doit tre puni pour des d clarations exactes des opinions ou des d clarations concernant des personnalit s tr s connues qu il tait raisonnable de faire dans les circonstances les personnalit s publiques doivent tol rer beaucoup plus de critiques et 96 y les sanctions ne doivent jamais tre s v res au point d entraver l exercice du droit la libert d expression y compris par les autres Les lois sur la vie priv e ne doivent pas emp cher la diffusion d informations d int r t public XIII Les mesures p nales Les Etats doivent revoir toutes les restrictions p nales sur le contenu en vue de s assurer qu elles servent un int r t l gitime dans une soci t d mocratique La libert d expression ne devrait pas tre restreinte pour des raisons d ordre public ou de s curit nationale moins qu il n existe un risque r el de menace imminente d un int r t l gitime et un lien causal direct entre la menace et l expression XIV Les mesures conomiques Les Etats doivent favoriser un environnement conomique g n ral au sein duquel les m dias peuvent se d velopper Les Etats ne doivent pas user de leur pouvoir de faire une annonce publique comme moyen d intervenir dans le contenu des
140. atuer sur les plaintes telles que la non conformit au Code de la SABC Nous n appliquons pas le code de la SABC nous nous conformons uniquement au Code de Conduite sign par la majorit des soci t s audiovisuelles op rant en Afrique du Sud dont la SABC Cette plainte d coule apparemment de la premi re qui est une plainte contre un programme sp cifique Cela rel ve de notre comp tence et nous allons y r pondre prochainement 5 La clause nonc e dans le Code de Conduite applicable tous les faits dans ce cas est la clause 36 qui dispose que En pr sentant un programme au sein duquel des sujets controverse d int r t public sont d battus une soci t titulaire d une licence audiovisuelle devra d ployer des efforts raisonnables en vue de pr senter quitablement des points de vue oppos s soit l int rieur du m me programme soit dans une dition ult rieure faisant partie de la m me s rie de programmes 80 pr sent s dans un d lai raisonnable compter de la diffusion originale et sensiblement pendant la m me tranche d antenne Il ne fait aucun doute que dans l ensemble la question du VIH SIDA est un sujet controverse d int r t public Il y a toujours mati re discussion sur la question de savoir si le SIDA est caus par le virus du VIH et quel est le meilleur traitement de ce syndrome Il existe de nombreuses vues divergentes aux plans politique scientifique socio conomique sur
141. au moins 20 de programmes africains dont au moins 10 consacr s la production s n galaise Dans beaucoup de pays de l Afrique de l ouest comme le S n gal la capacit technique de produire des programmes lucratifs tels que les films t l films qui peuvent concurrence les produits importes est encore faible 4 5 Discours incitant la haine et situations post conflits L une des questions les plus difficiles et les plus sensibles en mati re de r gulation des contenus est celle relative aux discours incitant la haine c est dire les discours incendiaires susceptibles d inciter les populations la violence Il importe de se rappeler que les responsabilit s des m dias ainsi que les limites de leurs ventuels propos ne sont en rien diff rentes de celles du reste de la population Le droit la libert d expression peut se limiter la protection contre l incitation la violence mais cette restriction s applique au del des fronti res Les m dias ne sont pas r gis par une loi diff rente Cependant l impact potentiellement d sastreux des radios incitant la haine n est plus d montrer L exemple le plus connu nous vient du Rwanda au cours des mois pr c dant le g nocide d avril 1994 La station radio priv e d nomm e Radio T l vision Libre des Mille 68 Collines a diffus un flot de haine incitant les Hutu prendre les armes contre leurs voisins Tutsi Une fois l
142. aux Organes nationaux d examen des plaintes contre les m dias audiovisuels Charte africaine de la radiodiffusion D claration de principes sur la libert d expression en Afrique NOTES A L INTENTION DES FORMATEURS Formation des adultes Utilisation du manuel dans l organisation d un atelier Pr paration D marrage Bienvenue Exercice de prise de contact Evaluation des attentes des participants Introduction d un ordre du jour et de r gles g n rales AVANT PROPOS Le manuel de formation sur le pluralisme et la diversit en mati re d audiovisuel une initiative d ARTICLE 19 Campagne mondiale de la Libre Expression est n en pas douter un ouvrage de grande valeur en termes de contenu de m thodologie et de potentiel qui en font un ouvrage de r f rence destin aux utilisateurs int ress s par la r gulation du secteur audiovisuel en Afrique En mobilisant un groupe d universitaires et de sp cialistes de renom pour la conception de cet ouvrage ARTICLE 19 a essay de conjuguer des exp riences en mati re de r gulation qui ont abouti l laboration du pr sent manuel qui est la fois un outil de formation professionnelle et une r f rence devant guider l action ducative En ciblant les r gulateurs des m dias audiovisuels africains travers la mani re dont la probl matique est explicit e cet ouvrage apporte des clairages sur le r le des r gulateurs qui consi
143. battues ou mises de c t pour une discussion ult rieure Les autres sujets de discussion sont destin s consolider la compr hension des informations pr sent es par le formateur et offrir aux apprenants la chance de clarifier toutes les questions qu ils n ont pas bien comprises Certains sujets de discussion sont pr sent s sous forme d tudes de cas certains issus de la r alit d autres de la fiction En tant que formateur vous pouvez vouloir augmenter le nombre d tudes de cas voqu s en vous basant sur les exp riences de votre pays Vous pouvez galement demander aux participants de pr senter des cas li s leurs propres exp riences Vous pouvez utiliser certaines tudes de cas figurant dans le manuel comme mod les Il est clair que le temps imparti aux r gulateurs peut s av rer limit L id al serait de consacrer cinq journ es pour toutes les sections du manuel Nous recommandons toutefois que la formation soit divis e en deux journ es d ateliers plus pratiques Pendant un atelier de deux jours tous les sujets de discussion ne sont pas susceptibles d tre couverts Il reviendra au formateur de d cider des sujets les plus importants traiter Certains sujets de discussion peuvent tre trait s au sein de petits groupes de discussion et rapport s en s ance pl ni re Ce moyen peut s av rer utile non seulement pour largir le champ de la question trait e par l ensemble des groupes
144. ble la question du VIH SIDA est un sujet controverse d int r t public Il y a toujours mati re discussion sur la question de savoir si le SIDA est caus par le virus du VIH et quel est le meilleur traitement de ce syndrome Il existe de nombreuses vues divergentes aux plans politique scientifique socio conomique sur ce point qui ont abouti des d bats houleux et m me des actions judiciaires Il n existe en d finitive aucune convention dans notre soci t sur le moyen le plus efficace et le plus efficient par lequel cette maladie pourrait tre soign e 6 Le programme mis en cause n est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier au sein duquel ce sujet est d battu Le D fendeur a galement pr sent ce sujet dans diff rents genres de programmes Celui ci est appel talk show G n ralement dans ce type de programme il y a un invit au studio L invit e est autoris e exprimer son point de vue et par la suite les auditeurs ont l opportunit de t l phoner pour approuver ou d sapprouver les propos de l invit et donner leurs propres points de vue Dans les programmes de ce genre le Tribunal du BCCSA a par le pass rendu un jugement tr s clair Un exemple nous en est fourni par l affaire N Dinur D Mankowitz et EMTSA contre MNet Affaire n 11 2002 dans laquelle le Tribunal a d clar Notre r action est par cons quent d voluer avec beaucoup de pr cautions lors
145. ble d avoir un pouvoir discr tionnaire consid rable en vue de s assurer que le secteur audiovisuel fonctionne de mani re pluraliste dans le respect des droits la libert d expression et d information L organe de r gulation aura pratiquement le pouvoir de d livrer des licences aux soci t s audiovisuelles ce qui apr s tout est l une de ses fonctions r galiennes Il est probable qu il aura mener diverses consultations et revoir l laboration des crit res de d livrance des licences et leurs conditions d exploitation L organe de r gulation peut galement assumer des fonctions par rapport au contenu des produits diffus s Dans la plupart des cas ces pouvoirs sont susceptibles d tre exerc s travers la licence elle m me Par exemple une licence peut d terminer si son propri taire doit diffuser des informations ou non ou quelle proportion de contenu local doit figurer dans ses produits Mais d autres types de r gulation bas e sur le contr le des contenus peuvent tre assur s diff remment Par exemple l organe de r gulation peut tre charg de l laboration de codes de conduite en vue d orienter la couverture de sujets particuliers la couverture d lections tant un exemple fr quent L organe de r gulation peut avoir la responsabilit de recevoir les plaintes et de prendre une d cision les concernant Une fois encore les grandes lignes de la proc dure y relativ
146. c s aux m dias exclusivement commerciaux Qui exercent le droit la communication et particuli rement le droit l information Qui exercent l mission radio en tant que service et non simplement en tant qu activit commerciale lucrative Federacion Argentina de Radios Comunitarias FARCO Argentina Ces d finitions sont diff rentes voire contradictoires certains gards Ce qu elles ont en commun c est l id e que le m dia communautaire e est but non lucratif e vise des communaut s particuli res e a le devoir de communiquer des messages socialement utiles au profit de toute la communaut En outre les activistes de l audiovisuel communautaire soulignent g n ralement que les m dias communautaires sont d finis par le fait qu ils s adressent la communaut en tant qu auditoire mais aussi en ce qu ils sont sous le contr le de la communaut dont ils sont l organe d expression Ainsi les stations audiovisuelles communautaires sont g n ralement situ es au sein de la communaut Leur conseil de direction est compos des membres de la communaut Les journalistes eux m mes sont principalement membres de la communaut et m me les programmes visent la formation des membres de la communaut participant activement la gestion de la station Qu est ce alors qu une communaut Habituellement une communaut est cens e se d finir par sa situation communaut locale ou e
147. cas se justifier Un moyen couramment utilis par les autorit s pour entraver l ind pendance ditoriale consiste exiger des m dias d assurer la diffusion de certains types de produits Ce qui ne devrait jamais se produire except dans des conditions d lections tr s sp cifiques Cette protection de l ind pendance ditoriale n cessite d tre mentionn e dans la loi Les m dias doivent tre en mesure d intenter des actions judiciaires afin de prot ger leur droit prendre des d cisions ditoriales libres de toute influence ext rieure 1 2 Arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel EXERCICE Voici certains arguments couramment avanc s pour et contre la r gulation des m dias Essayez de trouver les raisons pour lesquelles vous approuvez ou d sapprouvez chacune de ces propositions au cas o ce manuel est utilis pour organiser un atelier il devrait tre possible d organiser un d bat sur ces questions Arguments en faveur de la r gulation des m dias e elle est n cessaire en tant que moyen de r partition de l utilisation des ressources publiques le spectre de fr quences e elle est n cessaire en tant que moyen d assurer la diversit et le pluralisme des m dias de permettre aux groupes sociaux les plus d favoris s de s exprimer e elle est n cessaire en tant que moyen de contrecarrer les propos de haine diffus s travers les ondes e elle est n cess
148. ce cesse d tre valide Elle peut ne pas tre consid r e ni comme bien ni comme propri t pouvant faire l objet d un transfert financier ou d une cession En cas de r siliation de la licence l Agence doit d livrer des licences de diffusion pour les fr quences libres conform ment aux lois et r glements en vigueur 9 2 Tout changement de propri taire original au moment de la d livrance de la licence affectant des parts sup rieures 10 constitue un transfert partiel de propri t et n cessiter ainsi une approbation crite pr alable de l Agence L Agence tudiera chaque requ te conform ment aux proc dures internes et toutes r gles pertinentes L Agence ne peut donner son accord que si elle est certaine que le nouvel acqu reur propos continuera remplir les normes d aptitude de l Agence en mati re de licence d exploitation audiovisuelle et peut d montrer son aptitude se conformer toutes les modalit s de la licence pendant le reste de la p riode de validit de celle ci Si Agence autorise le transfert de propri t le d tenteur de la licence l informera des changements op r s lors de l enregistrement au greffe du tribunal 10 ARCHIVES PUBLIQUES Le d tenteur d une licence doit se conformer aux directives et instructions de l Agence ou autres r gles applicables pour mettre la disposition du public les modalit s de d livrance de licence les conditions li es
149. choses sont galement appr ci es des hommes Mon interpr tation du nom du groupe Rokkeloos renvoie plut t un groupe de femmes qui ont reni leur sexualit le mot traduit litt ralement signifie sans habits Je ne les vois pas avec des tabliers derri re leurs fourneaux en train de faire cuire du melktert S agissant de la double signification de ce mot pendant le spectacle la chanteuse principale a mentionn le mot condom plus d une fois Ceci carte imm diatement le sens propre du mot mentionn J aimerais bien voir comment la couture est r alis e l aide d un condom Le troisi me point du rapport a mentionn le fait suivant L interpr tation des paroles est laiss e l imagination de l auditeur Lorsqu on coute la mani re dont les mots taient prononc s et cri s aucune imagination n est n cessaire pour interpr ter leur sens r el Le quatri me point semble utiliser le fait que comme il s agissait d un spectacle en direct il n y a aucun probl me cela Si j interpr te correctement leur point de vue nous pouvons aller violer et piller volont tant qu il s agit d une prestation en direct En regardant l heure laquelle ce programme tait diffus peut tre que nos bambins taient encore au lit ma pr occupation concerne nos jeunes qui sont encore veill s 21H 50 5 Nous avons t inform s l audience que ce produit tait un en
150. cialistes des medias et du droit de la communication Il a t coordonn par Fatou Jagne Senghore Charg e de Programme Afrique de ARTICLE 19 avec l appui du Professeur Mamadou Kamara de l Universit Gaston Berger de Saint Louis de N deye Ndak Diaw du Conseil national de R gulation du S n gal CNRA de Jean Louis Bassene de l Institut Panos de l Afrique de l Ouest IPAO et de Souleymane Niang Journaliste expert en audiovisuel Nos remerciements s adressent Damian Tambini Programme in comparative Media Law and Policy de l universit d Oxford qui a organis la r union d Oxford et Jamal Eddine Naji de P UNESCO titulaire de la chaire de Communication publique et communautaire l Universit de Rabat qui a organis la r union de Marrakech Notre reconnaissance va galement Julieta Langa et l quipe du R seau des agences africaines de R gulation de la Communication RIARC pour ses encouragements et son appui galement Luc Adolphe Tiao ancien Pr sident du R seaux des Instances de R gulation Francophone des Media Refram Nancy N Diaye Ngom Pr sidente du Conseil National de R gulation du S n gal et ses collaborateurs particuli rement N deye Ndak Diaw Secr taire Ex cutive du CNRA et tous les membres du Refram pour la collaboration et l appui l organisation de l atelier de formation sur la r gulation de l audiovisuel en Afrique de l Ouest francophone Notre reconn
151. cice est important car il se rapporte directement au sujet dont il est question au cours de la formation Il en existe d autres qui peuvent tre utilis s simplement pour rompre la glace Par exemple les participants peuvent tre divis s en paires avoir une br ve discussion et se pr senter Pun lautre au groupe Ou encore chaque participant peut avoir un bout de papier coll sur son dos sur lequel les autres vont marquer leurs premi res impressions le concernant Aucun de ces exercices n est cens tre pris au s rieux C est juste un bon moyen de relaxer tout le monde et de d tendre l atmosph re Tout au long de l atelier il est galement important d avoir des exercices stimulants des exercices qui renouvellent l nergie en baisse certains moments de la journ e tels qu en d but d apr s midi Un exercice que nous vous proposons cet effet est celui ci le formateur donne un participant un simple dessin une maison un arbre ou chat quelque chose de simple et de classique Le participant ne doit pas le montrer aux autres Tous les participants s alignent celui qui le dessin a t remis se met derri re Ensuite il dessine l image avec un doigt sur le dos du participant qui est juste devant lui Le prochain participant fait de m me et ainsi de suite jusqu au bout de la ligne La personne qui est devant doit dessiner l image sur le tableau feuilles G n ralement ce d
152. clairs qui incluent la promotion de la diversit par rapport la propri t des soci t s audiovisuelles et aux contenus 5 Les m dias audiovisuels doivent promouvoir le d veloppement des contenus locaux qui doivent tre d finis de mani re inclure des contenus africains y compris travers l introduction de quotas minimum Les Etats doivent promouvoir un environnement conomique qui facilite le d veloppement d un syst me de production ind pendant et la diversit des m dias 6 La promotion de technologies appropri es la r ception de signaux de diffusion doit tre assur e TITRE II M DIAS AUDIOVISUELS DE SERVICE PUBLIC 1 Toutes les soci t s audiovisuelles appartenant l Etat et au gouvernement doivent tre transform es en m dias de service public ayant une responsabilit envers toutes les couches de la soci t repr sent es par un conseil ind pendant et servant l int r t public en vitant la partialit dans les reportages et les programmes concernant la religion les croyances la culture la race et le genre 2 Les m dias audiovisuels de service public doivent l instar des organes de r gulation du secteur audiovisuel et des t l communications tre r gis par des structures qui sont prot g es contre les interf rences 90 Les missions de service public des m dias de service public doivent tre clairement d finies L autonomie ditoriale des m dias de service
153. conclusion de la plupart d entre elles qui n est probablement pas d un grand secours est que les uns et les autres apprennent de diff rentes mani res Toutefois il est possible d tre beaucoup plus pr cis que cela La plupart des approches d apprentissage des adultes sont participatives En d autres termes elles supposent que l on est plus susceptible d apprendre en pratiquant plut t qu en lisant en coutant ou en regardant tout simplement Voici une interpr tation du volume d informations que l on retient en utilisant diff rentes m thodes d apprentissage e en lisant seulement 10 e en coutant seulement 20 e en regardant seulement 30 e en regardant et en coutant 50 e en disant et en r p tant 80 e en disant et en pratiquant 90 Les pourcentages exacts peuvent s av rer difficiles prouver mais 1l existe un consensus g n ral parmi les enseignants des adultes selon lequel les gens retiendront une grande partie de ce qu ils apprennent s ils sont actifs pendant le processus d apprentissage Par cons quent il est essentiel que le pr sent manuel soit utilis comme un support de pr paration aux ateliers d apprentissage participatifs Il existe de nombreux autres l ments communs aux diff rentes th ories p dagogiques qu il convient de garder en m moire lors de la pr paration d un atelier 2 2 Projet Mobilisation de ressources dans le cadre de la d mocr
154. ct re purement commercial ciblent la publicit il n y a pas de raisons financi res pour qu ils essayent d attirer un public qui n int resse pas les annonceurs Celui ci peut se r f rer aux groupes les plus d favoris s de la population ou simplement aux personnes vivant dans des r gions recul es du pays Les m dias de service public ont une port e universelle et aspirent int resser tous les publics 37 Au Benin la haute autorit de l audiovisuel et de la communication a mis en place un syst me qui surveille le temps d utilisation des diff rents segments de la soci t y compris le pouvoir ex cutif Elle dresse un tableau r capitulatif mensuel pour rappeler les obligations de la t l vision public respecter l quilibre et la diversit 3 3 3 MEDIAS PRIVES REFLEXIONS Combien de cat gories diff rentes de m dias priv s pouvez vous imaginer Le nombre de cat gories que vous trouverez d pendra de la mani re dont vous classez les m dias priv s Il n y a l vidence ni bonne ni mauvaise r ponse cette question Consid rez par exemple les ventuelles classifications des m dias priv s suivantes e commercial e politique e religieux e organisation non gouvernementale Les m dias priv s sont tr s diff rents selon leur nature leur financement et leur but G n ralement les m dias priv s sont susceptibles d tre caract re commercial ayant pour but la rec
155. ct des arr t s officiels requ tes ou r glements de l Agence 15 SANCTIONS EN CAS DE VIOLATION DES TERMES DE LA LICENCE 15 1 En cas de non respect apparent des termes de la licence l Agence peut appliquer des sanctions conform ment aux dispositions de la Loi sur les communications Les sanctions doivent tout moment tre proportionnelles la gravit et la nature de la faute conform ment la proc dure indiqu e dans la Proc dure d tude des cas 49 15 2 Si l Agence est convaincue que le d tenteur de licence a fourni des informations fausses ou a retenu des informations avec l intention de l induire en erreur s il expose des sanctions appropri es et proportionnelles pouvant entra ner le retrait de la licence 15 3 Conform ment la Loi sur les communications le conseil de l Agence prend une d cision relative aux appels interjet s contre les d cisions d application des sanctions Le recours contre les d cisions du Conseil peut se faire devant le tribunal de 683 66 15 4 Les interruptions fr quentes ou prolong es des op rations de diffusion du d tenteur de licence entra neront le contr le de circonstance par l Agence et pourront conduire une suspension de la licence 16 CAS DE FORCE MAJEURE 16 1 Le d tenteur de la licence ne sera pas tenu directement ou indirectement pour responsable de tout manquement au respect des termes de cette licence caus par des cas de
156. ct des mains du gouvernement en place Cette proc dure doit impliquer au maximum le public e la qualit de membre la qualit des membres de l organe de r gulation est probablement la garantie la plus importante de son ind pendance et de son efficacit Les membres doivent tre des individus justifiant d une expertise d une autonomie et d une int grit av r es e le mandat et les pouvoirs l organe de r gulation doit tre investi de tous les pouvoirs dont il a besoin pour accomplir efficacement sa mission Il est important que l organe de r gulation ne d pende d aucune autre institution dans l accomplissement de ses fonctions afin de ne pas compromettre son ind pendance 25 e la responsabilit ind pendance ne signifie pas absence de rendre compte en r alit le processus de responsabilisation publique est un moyen de s assurer que l organe de r gulation soit bel et bien ind pendant e le financement un financement ad quat et un contr le des ressources constitue la principale clef de l ind pendance Quelle que soit la forme d ind pendance qu un organe de r gulation peut afficher il sera incapable d exercer cette ind pendance s il ne dispose pas d une source s re de financement 2 3 QUALITE ET NOMINATION DES MEMBRES Si la qualit des membres d un organe de r gulation des m dias est capitale pour son efficacit il va sans dire que la proc dure de nomin
157. ctions des produits pouvant tre diffus s Cela peut inclure les discours invitant la haine ou les obsc nit s Il importe de comprendre que de telles restrictions de la libert d expression ne peuvent pas avoir un effet diff rent sur les m dias 64 et sur la population en g n ral Il est galement vital que les r gulateurs des m dias et toute autre personne comprennent que la r glementation du contenu ne donne personne le droit de censurer les produits diffuser avant leur passage l antenne La censure pr alable sous quelque forme que ce soit est une grave violation du droit la libert d expression Si un m dia viole la loi et les normes en mati re de Droits de l Homme dans ses programmes alors la loi doit tre appliqu e la suite de la diffusion de ce s programme s 4 2 Obligations positives obligations de service public Il n est ni inhabituel ni ill gitime pour les m dias de service public d avoir comme partie des obligations li es leur licence la diffusion de certains types d l ments Cette obligation peut galement s appliquer aux m dias priv s ou communautaires lorsqu il existe une disposition li e au service public dans leurs licences comme nous l avons vu au chapitre 3 Quels sont les genres de contenu positif que les m dias sont cens s diffuser e utilisation d une grande vari t de langues locales e communiqu s concernant des questions d i
158. d tenteurs de licence doivent s assurer que tous les programmes soient conformes ce Code Il leur est en outre demand de prouver l Autorit qu ils disposent de proc dures ad quates pour r pondre ces exigences Tous les d tenteurs de licence doivent s assurer que les employ s et concepteurs de programme y compris ceux qui ils commandent des programmes comprennent le contenu et la signification du Code Tous les d tenteurs de licence doivent galement disposer de proc dures pour que les r alisateurs des programmes puissent demander conseil un niveau sup rieur pour une meilleure application du Code dans leur entreprise 10 Alors que l Autorit est responsable de la conception de ce Code de conduite et du contr le de son application les producteurs ind pendants ou d autres fournisseurs de programmes doivent s inspirer de la licence pour faire des propositions sp cifiques 11 Conform ment la loi l Autorit a le pouvoir d imposer des sanctions y compris des amendes aux d tenteurs de licence qui ne respectent pas ce Code de conduite 12 Ce Code n a pas la pr tention de couvrir toute la gamme de questions qui concernent l Autorit et les d tenteurs de licence Ce qui ne signifie pas que ces questions soient sans importance mais simplement qu elles n ont pas suscit de besoins relatifs l orientation de l Autorit Le Code n est pas par cons quent un guide complet de bonne
159. dans l article 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme selon lequel qui dispose Tout individu a droit la libert d opinion et d expression ce qui implique le droit de ne pas tre inqui t pour ses opinions et celui de chercher de recevoir et de r pandre sans consid rations de fronti res les informations et les id es par quelque moyen d expression que ce soit Cette d finition de la libert d expression a t reprise dans le Pacte Internationale sur les Droits Civils et Politiques en son article 19 13 Une lecture m me rapide des deux articles 19 rel ve un certain nombre de points d une importance pratique imm diate pour les organes de r gulation de l audiovisuel chacun a le droit de chercher et de recevoir des informations Cela se rapporte au droit du public qui constitue l audience des m dias d avoir acc s au genre d informations dont il a besoin et qu il d sire e chacun a le droit de transmettre des informations et des id es Ce qui touche au droit des m dias de communiquer sans heurt mais galement au droit du grand public d avoir acc s aux m dias e ces droits s appliquent travers n importe quel m dia Cela conf re au public le droit d acc der aux m dias La libert d expression ne s exerce pas seulement au coin de la rue mais galement travers les m dias modernes e et ces droits s appliquent au del des fronti
160. de cette mesure est de pr venir l mergence de monopoles m diatiques Le public doit avoir acc s une vari t de sources d information diff rentes Ce choix est limit si les m mes soci t s sont la fois propri taires des organes de presse crite et des cha nes de diffusion Ainsi l on voit que les cat gories de personnes qui sont in ligibles pour recevoir une licence audiovisuelle sont vraisemblablement tr s limit es Ces limites doivent tre d finies par la loi de telle sorte que les crit res y relatifs soient clairs et transparents pour quiconque introduit une demande de d livrance de licence d exploitation audiovisuelle En revanche il est clair que l exclusion ventuelle des partis politiques il ne devrait y avoir aucune interdiction ill gitime s appliquant une cat gorie de candidats une licence d exploitation audiovisuelle Il convient de se rappeler que la premi re condition est qu il ne doit y avoir aucune interdiction ill gitime Il n est pas l gitime de d cider l avance que toutes les demandes provenant de soci t s religieuses seront rejet es ou alors qu elles ne seront pas accept es Ce qu il faut garder l esprit en revanche c est la teneur de toutes les autres demandes que vous tes susceptibles de recevoir de l Eglise catholique peut tre ou des soci t s islamiques Existe t il des tranches disponibles sur le spectre de fr quences pour toute
161. de contenu local G n ralement une exigence en mati re de contenu local doit figurer parmi les conditions mentionn es dans la licence audiovisuelle Cette exigence doit tre la m me pour toutes les entreprises audiovisuelles de m me type toutes les stations radio commerciales sp cialis es en musique par exemple mais la situation peut tre diff rente avec d autres types de stations Le contenu local se d finit de deux fa ons La premi re est quantitative une certaine proportion des l ments diffus s doit tre locale Cela peut se mesurer pendant une p riode sp cifique de diffusion Cette p riode diff re d un pays l autre heure jour semaine mois ou ann e Quelques exemples quoi ressemblaient les exigences minimum en mati re de contenu local de la Independent Communications Authority of South Africa en 2002 t l vision publique 55 taux de diffusion TV 30 taux d abonnement aux cha nes commerciales 8 radios publiques et communautaires 40 stations priv es commerciales 25 le second aspect des exigences en mati re de contenu local est l exigence qualitative Comment peut on d finir le contenu local Voici encore le mod le Sud africain les directeurs et les reporters doivent tre des citoyens ou des r sidents permanents SUJET DE DISCUSSION Que pensez vous de ces arguments Faut il des r gles exigeant des m dias l utilisation d une certaine pro
162. de discorde fr quente concerne le d faut de l Internet de se conformer au r glement en vigueur durant les lections Par exemple les ditions de journaux sur la toile ne suivent pas le r glement sur la publication de sondages ou ne subissent pas de censure avant et pendant une lection L approche qui a g n ralement t utilis e par les autorit s de r gulation consiste ignorer ces infractions en les consid rant comme des questions ne relevant pas de leurs comp tences SUJET DE DISCUSSION Quelle attitude adopter face l Internet Nous savons qu il est possible de diffuser des programmes radio sur Internet y compris des programmes num ris s multim dia Podcasts qui peuvent tre t l charg s sur des t l phones mobiles ou des lecteurs st r o personnels Etant donn que ce syst me s apparente celui de la diffusion doit il tre soumis au m me r gime de r gulation que la diffusion terrestre par c ble ou par satellite SUJET DE DISCUSSION Quelles que soient les avanc es technologiques l organe de r gulation aura toujours un r le jouer dans la protection des voix des faibles et des d munis Partagez vous cette affirmation sur le r le permanent de l organe de r gulation Justifiez votre r ponse 22 CHAPITRE 2 ORGANES DE REGULATION 2 1 Statut juridique Supposons que vous soyez sur le point de cr er un organe de r gulation des m dias dans votre pays Quelle serait la
163. de l espace audiovisuel et dispositions sp ciales relatives aux d lits en mati re de presse et communication audiovisuelle en R publique du B nin VU le D cret n 2004 349 du 23 juin 2004 portant nomination des membres de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU le D cret n 2004 423 du 4 ao t 2004 portant nomination de M Ali ZATO en qualit de Pr sident de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication 52 VU l installation officielle de la Troisi me Mandature de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication le 20 juillet 2004 le R glement Int rieur de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication en date du 06 juillet 2005 le rapport relatif la proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es en date du 06 d cembre 2006 le rapport relatif la proposition de chronogramme et la d termination du nombre de fr quences et canaux mettre en comp tition dans le cadre de l appel candidatures pour l autorisation de nouveaux services priv s de radiodiffusion sonore et de t l vision en date du 08 juin 2007 le rapport relatif la proc dure d appel candidatures pour l installation de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es chronogramme remani en date du 15 juin 2007 Apr s en avoir d lib r DECIDE Article 1 Les dispositions des tit
164. de l organe de r gulation 2 2 L ind pendance Lorsque l on cherche la d finition du terme ind pendant dans le dictionnaire l on trouve ceci Libre de l influence de l orientation ou du contr le d autrui C est une bonne d finition qui convient parfaitement aux objectifs d un organe de r gulation des m dias audiovisuels L ind pendance pour un organe de r gulation des m dias renvoie au fait qu il n existe aucune autre structure capable de prendre des d cisions sa place ou de l influencer Un organe de r gulation des m dias ne peut tre totalement l cart des autres institutions de la soci t Il est n cessaire de proc der la nomination de ses membres Il est n cessaire de d cider du financement de ses activit s Cependant la loi portant cr ation de l organe de r gulation doit 23 pourvoir des garanties claires afin de s assurer qu au quotidien ces institutions n auront aucune influence sur les d cisions prises par l organe de r gulation Un organe de r gulation a besoin d tre ind pendant vis vis des structures suivantes e le gouvernement L organe de r gulation aura travailler au sein du cadre largi de la politique audiovisuelle mais ses fonctions ne consistent pas prendre des d cisions pour le compte du r gime en place Les gouvernements m me d mocratiques sont justement tr s prompts entraver l ind pendance des
165. de prot ger les enfants de la diffusion de sujets dangereux non pas seulement ceux li s au sexe mais aussi ceux concernant certaines questions telles que les drogues dangereuses Plusieurs codes de diffusion prot gent aussi les enfants de la diffusion de sujets qu ils peuvent trouver particuli rement effrayants Le proc d souvent utilis est ce qu on appelle tournant watershed Il s agit de la p riode de la soir e apr s laquelle on pr sume que les enfants ne sont pas en train de regarder la t l vision Il existe plusieurs directives sur ce qu on peut montrer avant et apr s le watershed Il peut galement exister des directives limitant ce qu on peut diffuser ou non notamment la radio des moments particuliers o les enfants sont cens s tre en train de regarder et d couter tels que pendant le petit d jeuner ou en d but de soir e Voici un r sum de quelques directives donn es par la British Broadcasting Regulator Ofcom Elles constituent un exemple du genre de r gulation qu il est possible d appliquer Il est important de se rappeler que de telles directives doivent tre volontaires Les licences d exploitation des entreprises audiovisuelles doivent respecter ces directives Le public peut porter plainte en cas de non observance des directives Plusieurs cas de non respect des directives relatives cette question et autres peuvent m me constituer un motif de refus de renouvellemen
166. de r gulation probablement travers l appareil d Etat Mais les autres partis politiques peuvent galement chercher influencer les d cisions de l organe de r gulation Celui ci doit clairement tre identifi comme tant apolitique e les int r ts des m dias L organe de r gulation est appel prendre des d cisions impartiales affectant les activit s et les int r ts financiers des soci t s audiovisuelles Les tentations seront normes la fois financi res et politiques pour les soci t s audiovisuelles d exercer des pressions sur l organe de r gulation afin qu il prenne les d cisions qui leur soient favorables Il est essentiel que l organe de r gulation soit prot g contre de telles pressions Le seul int r t que l organe de r gulation doit pr server est l int r t public SUJET DE DISCUSSION Que veut on dire lorsque l on d clare qu un organe de r gulation des m dias doit tre ind pendant Et pourquoi cela est il important REFLEXIONS A votre avis que signifie l int r t public En Anglais le terme int r t a deux significations l g rement diff rentes l une de l autre ce qui peut entra ner une certaine confusion Int r t public peut signifier quelque chose qui int resse le public par exemple ce qu un footballeur c l bre mange au petit d jeuner ou l identit de la personne avec qui une vedette de la chanson entretient de
167. des soci t s audiovisuelles ou de les punir Il s agit simplement d une extension de l objectif central de l action de l organe de r gulation savoir favoriser la diversit et la qualit des produits diffus s Cela a des implications sur la mani re dont la proc dure est mise en uvre et sur les types de sanctions qui devront tre appliqu s par la structure charg e du traitement des plaintes Il convient galement de garder l esprit qu une proc dure d examen des plaintes ne s appuie que sur les normes auxquelles les m dias eux m mes ont convenu de se conformer Elle ne saurait traiter aucune question qui pourrait tre contest e par le public Par ailleurs cette question rel ve d un principe fondamental de justice naturelle Une faute commise par une soci t audiovisuelle doit tre clairement pr visible car elle constitue une violation des normes auxquelles les m dias ont souscrit Le plus souvent une proc dure d examen des plaintes est en mesure de traiter uniquement les plaintes li es la violation des conditions de licence Celles ci sont g n ralement constitu es de deux l ments savoir e les termes qui sont express ment mentionn s dans la licence e d autres normes l instar du code de conduite du secteur audiovisuel que le directeur de la soci t audiovisuelle doit accepter implicitement ou explicitement dans le cadre de la demande de licence Ainsi la m
168. des t l phones cellulaires Ces technologies innovantes branlent elles les arguments en faveur de la r gulation ou alors posent elles simplement de nouveaux d fis pour les organes de r gulation 1 3 1 Num risation et convergence Il convient d introduire ici deux l ments du jargon audiovisuel qui ont potentiellement des cons quences importantes sur l avenir de l audiovisuel et la r gulation des m dias e La num risation renvoie au d veloppement de nouveaux formats de pr sentation de l information en vue de la transf rer contrairement aux signaux analogiques qui ont t d une utilisation universelle dans les m dias La pr occupation ici n est pas la technologie en soi mais ses implications L une de ces implications r side dans le fait que la diffusion num rique cr e un spectre de fr quences qui tous gards est infini Cela est loin d tre une r alit en Afrique o la plupart des m dias utilisent les anciens signaux analogiques ou terrestres Mais cette situation volue rapidement e La convergence Celle ci renvoie la mani re dont les l ments num riques peuvent tre reli s par l un des multiples moyens y relatifs Un programme radio num rique peut tre diffus de mani re classique mais 1l peut galement tre diffus ou t l charg sur Internet et probablement enregistr sur un lecteur personnel MP3 Les moyens physiques de transmission des m mes progra
169. doivent tre diffus s convenablement en tenant compte de leur contexte et de leur importance Quand un reportage n est pas bas sur les faits ou n est pas fond sur une opinion sur une supposition sur des rumeurs ou des all gations il doit tre pr sent de telle mani re indiquer clairement que tel est le cas 34 4 Lorsqu il existe une raison de douter de la v racit du reportage et lorsqu il est possible de v rifier celle ci cette v rification doit tre effectu e Lorsque cette v rification n est pas possible il faut le mentionner dans le reportage 34 5 Lorsqu il appara t ult rieurement qu un reportage s est av r inexact par rapport ses l ments il doit tre rectifi imm diatement sans r serve et sans d lai La rectification doit tre pr sent e selon les circonstances avec toute l importance et l opportunit n cessaires de mani re attirer imm diatement l attention 62 34 6 L identit des victimes de viol et autres victimes de la violence sexuelle ne doit tre divulgu e dans aucune mission sans le consentement pr alable de s la victime s en question 34 7 Les d tenteurs de licence doivent informer au pr alable le public des sc nes de violences extraordinaires ou d images relatives des sujets d licats tels que l agression sexuelle ou les actions en justice concernant les crimes sexuels notamment dans les informations diffus es dans l apr s midi ou en d
170. e P Homme comme l un des principes r gissant la r gulation des m dias Il implique le droit de rechercher de recevoir et de transmettre des informations sans distinction des fronti res Ce qui semble indiquer tr s clairement que les m dias doivent tre autoris s diffuser sans gard aux fronti res et que le public doit avoir le droit de recevoir des informations manant de m dias trangers e Contribution de soci t s trang res la diversit Il arrive souvent que la capacit locale mettre sur pied des cha nes de diffusion soit limit e cause du manque de capitaux et d expertise n cessitent un apport ext rieur de ces l ments S il est l gitime d imposer certaines limites aux soci t s trang res en vue de prot ger les soci t s locales l implication de soci t s trang res doit tre autoris e et m me activement encourag e afin de promouvoir le d veloppement du secteur priv audiovisuel e Protection de la culture et de l identit nationales cette pr occupation est souvent cit e comme l une des raisons li es au refus de d livrance d une licence aux soci t s trang res ou la restriction de leur participation au capital des soci t s audiovisuelles locales Cet objectif est parfaitement l gitime bien que cet argument soit souvent utilis de mani re fallacieuse La protection de la culture et de l identit nationales peut tre assur e travers un r
171. e mais qu on veut plut t savoir si l organe de r gulation s est bien comport dans la prise de cette d cision Voici certains des l ments que le tribunal prendra en consid ration pour parvenir ses d cisions e le candidat dispose t il de toutes les informations n cessaires y compris des crit res objectifs selon lesquels la d cision aurait d tre prise pour faire une bonne demande e tous les candidats ont ils re u le m me traitement ou une faveur quelconque a t elle t accord e certains candidats 51 e les d cisions ont elles t prises temps e le candidat a t il eu l occasion de pr senter son cas e a t on respect tous les lois r glements et proc dures internes dans le processus de prise de d cisions e le refus de la licence tait il une d cision justifi e de la part de l organe de r gulation compte tenu des informations dont il disposait Voil une liste importante de consid rations que les r gulateurs doivent retenir Il s agit pr cis ment des questions que les r gulateurs et le personnel doivent se poser chaque fois qu ils prennent une d cision par rapport une demande de licence S ils ne peuvent pas r pondre ces questions de fa on satisfaisante alors il est tr s possible qu ils prennent une mauvaise d cision qui pourra tre devant par un tribunal Si exceptionnellement un m dia se voit retirer la licence l expiration du terme il a
172. e n cessaire au fonctionnement des appareils co ts si les batteries des radios co tent cher ce co t ne repr sente rien par rapport au co t du r cepteur et encore moins celui d un t l viseur Un moyen de surmonter les difficult s li es aux co ts des infrastructures consiste en la mise en place de centres de communication pouvant permettre aux communaut s d avoir un acc s collectif aux m dias Les organes de r gulation des m dias peuvent galement avoir des responsabilit s dans le domaine des t l communications Ce va progressivement impliquer certains aspects de la diffusion avec le d veloppement de la diffusion par Internet et des podcasts pouvant tre t l charg s sur les t l phones cellulaires Ainsi l acc s aux t l communications pourrait l avenir tre aussi n cessaire dans la d mocratisation des m dias que la possession d un r cepteur radio ou d un t l viseur SUJET DE DISCUSSION Les responsabilit s des organes de r gulation des m dias diff rent d un pays un autre A votre avis quelles sont les mesures qu un organe de r gulation pourrait mettre en oeuvre en vue d accro tre l acc s du grand public aux m dias 1 1 5 Autonomie ditoriale L un des aspects les plus importants de la libert d expression dans les m dias concerne le droit des journalistes et des m dias tre libres de tout genre d interf rence Nous avons vu qu un organe de r
173. e La m thode la plus efficace pour combattre les discours incitant la haine consiste faire entendre plusieurs voix L on oublie souvent que l une des raisons pour lesquelles la R T L M tait si efficace au Rwanda tait l absence de voix alternatives sur les ondes La seule autre radio importante tait Radio Rwanda contr l e par le gouvernement et diffusant des messages tr s similaires Le pluralisme dans la propri t des m dias et la diversit des voix constituent des moyens efficaces pour emp cher la diffusion de produits de nature potentiellement incendiaire Les r gulateurs peuvent attribuer en priorit des licences d exploitation aux entreprises audiovisuelles faisant une promotion active du dialogue e La censure anticip e est dangereuse et improductive La solution qui consiste instaurer une censure anticip e est pire que le probl me qu elle est cens e r soudre Soumettre d avance les m dias une censure ou interdire d antenne certains individus ou groupes ouvre la voie une plus grande violation de la libert d expression en cr ant des martyrs et en cachant les partisans de la haine Il est n cessaire de mettre sur pied un m canisme efficace de traitement des plaintes et de droit de r ponse Les r gulateurs doivent donner la possibilit de r agir avec promptitude aux propos inexacts et incendiaires en essayant de faire de la diversit des voix une r alit palpable et en tr
174. e astuce pour le r gulateur 1l est dans l int r t public d aider les candidats laborer les meilleures demandes possibles e si le candidat sent que le refus a t injustifi quelques gards que ce soit soit parce que la proc dure n a pas t bien formul e ou parce que le r gulateur a pris une mauvaise d cision sur la substance de la demande la possibilit de faire appel de cette d cision doit lui tre offerte Le processus d appel s en portera mieux si les raisons de refus sont clairement sp cifi es 3 2 Proc dure d appel Il y a deux niveaux o un candidat qui s est vu refuser une licence peut faire appel L appel peut tre adress un organe administratif ou judiciaire Un recours gracieux est normalement fait un niveau sup rieur au sein m me de l organe de r gulation si un tel niveau existe Il s agit essentiellement d une requ te adress e l autorit de d livrance de la licence pour r vision de sa d cision Il ne s agit pas proprement parler d une proc dure d appel dans la mesure o l organe consid rant l appel n est pas ind pendant de l organe qui a pris la d cision en premier lieu N anmoins ce type de recours administratif es souhaitable il fournit un autre niveau de sauvegarde de l quit de la proc dure de d livrance des licences L autre niveau de recours est judiciaire Ce recours sera soumis un tribunal avec toutes les
175. e d aspects ventuellement li s la mise en place d un m canisme de responsabilisation e l aspect le plus important est que l organe de r gulation doit rendre compte une autorit pr cise Celle ci peut tre une structure multipartite telle que le Parlement ou dans la plupart des syst mes une commission du Parlement Il ne doit pas tre responsable vis vis du pouvoir ex cutif e il doit tre exig de l organe de r gulation de pr senter un rapport sur une base r guli re g n ralement annuelle Un rapport annuel doit inclure une pr sentation d taill es des activit s men es par l organe de r gulation au cours de l ann e y compris ses budgets et ses tats financiers audit s e l organe de r gulation doit assurer r guli rement des consultations avec le public et les parties prenantes sur les questions de politique Bien qu il fonctionne de mani re ind pendante il est capital qu il prenne en compte l opinion publique et l int r t public dans les d cisions qu il est amen prendre e la proc dure de responsabilisation ou de supervision rev t essentiellement un caract re r trospectif L organe de r gulation dresse un rapport de ses activit s mais ni le Parlement ni les parties prenantes ne doivent chercher influencer aucune d cision individuelle qu il est sur le point de prendre 2 6 Financement Un financement ad quat est absolument essentiel au fonctio
176. e de principes importants devant guider le d veloppement de l audiovisuel en Afrique Parmi ceux ci figurent la mise sur pied d organes ind pendants de r gulation de l audiovisuel la transformation des m dias d Etat en m dias de service public la n cessit de promouvoir le pluralisme et la diversit quant la propri t des soci t s audiovisuelles La mise en uvre de ces principes incombe en grande partie aux organes africains de r gulation des m dias audiovisuels Le pr sent manuel est destin aux membres et au personnel des organes de r gulation des m dias africains ainsi qu certaines cat gories de personnes l instar des journalistes des propri taires de soci t s m diatiques et certains groupes de la soci t civile d sireux de r pondre aux principes nonc s dans les d clarations sus vis es Comment utiliser ce manuel Le pr sent manuel peut s utiliser de trois fa ons e comme un guide p dagogique pour les formateurs dispensant des cours de r gulation des m dias audiovisuels e comme un outil d apprentissage autodidacte pour ces responsables en d autres termes ils peuvent se servir seuls du manuel pour apprendre e comme un document de r f rence pour ceux des responsables charg s de la r gulation et qui ont d j suivi une formation dans ce domaine Dans la pratique toutes ces trois alternatives peuvent tre utilis es par les formateurs sus men
177. e des programmes rediffus s Chaque rediffusion de programme doit respecter les termes d un accord crit entre les stations 4 8 Le d tenteur de la licence est pleinement responsable de la diffusion d un programme quelle qu en soit l origine conform ment aux r gles de l Agence 4 9 Les journalistes des radios et t l visions publiques ont une obligation suppl mentaire de veiller ce que les programmes diffus s soient conformes la R gle _ D finition et obligations des radios et t l visions publiques 4 10 En temps de guerre de catastrophe naturelle ou d autres situations pouvant constituer un risque la sant et la vie du public en g n ral le d tenteur de la licence est oblig de diffuser gratuitement la demande des autorit s publiques comp tentes les annonces et d clarations officielles quand la vie et la sant des populations ou la paix et l ordre public sont menac s dans le pays La demande relative ce qui pr c de doit tre crite et comprendre les informations prouvant son authenticit et sa l galit 5 OBLIGATIONS RELATIVES AUX DROITS D AUTEUR 5 1 Le d tenteur d une licence est responsable de toutes les obligations de tous tiers associ s aux droits d auteur et d autres droits pouvant d couler de la diffusion de programmes prot g s par le droit d auteur 5 2 Le d tenteur d une licence doit r silier les contrats avec les organes de gestion de
178. e doivent tre d finies par la loi La loi doit doter l organe de r gulation des pouvoirs dont il a besoin pour exercer ses fonctions Les proc dures doivent tre claires transparentes et quitables et s appliquer de la m me fa on tous les m dias L organe de r gulation doit prendre des d cisions conform ment aux principes de l administration judiciaire et doit fournir des raisons crites pour toutes les d cisions de telle sorte que quiconque se voit refuser ou d livrer une licence en connaisse les raisons exactes En dernier lieu toute d cision prise par un organe de r gulation doit tre soumise l appr ciation du juge 2 5 Responsabilit Bien qu il soit n cessaire pour un organe de r gulation d tre ind pendant vis vis du gouvernement des int r ts politiques des int r ts commerciaux des soci t s de diffusion il est tout aussi essentiel qu il rende compte au public qu il repr sente 28 REFLEXIONS A votre avis quelles sont les m thodes qui pourraient tre utilis es pour rendre un organe de r gulation responsable vis vis du public SUJET DE DISCUSSION Les organes de r gulation doivent ils tre autoris s s autofinancer par exemple travers des donateurs Quelles en seraient les implications S ils taient autoris s le faire quelles seraient les limites appliquer ce genre de mobilisation de fonds Il existe un certain nombr
179. e du Zimbabwe statuant sur la question du monopole du secteur t l phonique par le gouvernement est arriv e la conclusion selon laquelle la protection de la libert d expression s applique non seulement au contenu de l information mais galement aux moyens de transmission et de r ception de cette information Si des limites sont impos es sur les moyens de transmission ou de r ception cela va forc ment porter atteinte au droit de recevoir et de transmettre des informations REFLEXIONS Etablir une liste des raisons pour lesquelles selon vous la libert d expression est importante L une des raisons pour lesquelles la D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique rev t autant d importance est li e au fait qu elle renferme l id e qui veut que l acc s aux moyens de communication constitue un l ment du droit la libert d expression Nous avons mentionn les objections qui sont souvent soulev es par rapport la libert d expression Il convient de rappeler que si ces arguments sont parfois valables dans 99 des cas ils sont largement contrebalanc s par les nombreux avantages de la libert d expression G n ralement les aspects n gatifs de la libert d expression tels que l expression de propos haineux l endroit de groupes vuln rables peuvent tre mieux trait s travers le d veloppement de la libert d expression le rejet des arguments de la haine plut t que
180. e du pouvoir ex cutif Il est lui aussi financ en partie sur fonds publics e Un m dia public appartient au public et est responsable vis vis de celui ci Il est galement financ du moins en partie sur fonds publics e Un m dia de service public a pour mission sp cifique de diffuser des produits dans l int r t public Un m dia de service public n a pas besoin d appartenir au public les soci t s priv es pouvant jouer ce r le mais il doit toujours avoir une mission de service public 3 3 1 M dias d Etat ou gouvernementaux Il n existe pas de place utile pour les m dias d Etat ou gouvernementaux dans le paysage m diatique moderne Quelques gouvernements tentent de s accrocher l argument selon lequel l Etat doit avoir le monopole des m dias Cependant bon nombre de personnes pousent l id e selon laquelle avec l entr e en sc ne des m dias priv s souvent consid r s comme des m dias de l opposition il est parfaitement l gitime pour les gouvernements d utiliser les m dias nationaux financ s sur fonds publics en vue de faire passer leurs propres points de vue Voici comment la D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique de la Commission africaine des Droits de l Homme et des Peuples traite cet aspect Tous les organismes de radiodiffusion t l vision contr l s par l Etat et le gouvernement doivent tre transform s en organismes de radiodif
181. e g nocide lanc cette station a effectivement pris les commandes de l h catombe en indiquant aux milices Hutu la cachette des fugitifs du g nocide et en diffusant les num ros d immatriculation de leurs v hicules Les directeurs et les reporters radio de la R T L M ainsi que d autres journalistes rwandais ont t reconnus coupables de g nocide par le Tribunal P nal International pour le Rwanda Arusha Le Rwanda est seulement l exemple le plus connu et le plus extr me Les missions incendiaires ont pris une part importante dans le d clenchement des guerres dans les Balkans au cours des ann es 1990 Les radios incitant la haine ont agi plusieurs reprises en R D C et au Burundi Ailleurs comme au Zimbabwe les reporters radio la solde du gouvernement ont diabolis les supporters de l opposition faisant d eux la cible des attaques orchestr es par les milices du parti au pouvoir Ce probl me est videmment tr s r pandu SUJET DE DISCUSSION Quelle approche les r gulateurs des m dias doivent ils adopter face au probl me d missions incitant la haine Avant de voir les tapes que les r gulateurs des m dias peuvent suivre dans la pratique il peut s av rer utile de revenir aux premiers principes e toute personne a droit la libert d expression e ce droit est limit par l interdiction de l incitation la haine Ainsi la libert d expression n est pas un droit absol
182. e la nature limit e du spectre de fr quences les soci t s audiovisuelles appartenant des partis politiques ne pourront pas se voir d livrer une licence Il s agit de toute vidence d un probl me d quit Si une soci t audiovisuelle caract re politique se voit accorder une licence alors toutes les autres devraient galement en b n ficier Les ondes pourraient tre surcharg es de produits politiques entra nant l exclusion d autres int r ts et la non satisfaction des besoins d information et de divertissement de la population e les soci t s trang res Parfois il peut exister des limites l gitimes la d livrance de licences audiovisuelles des soci t s trang res Il ne s agit pas d une interdiction totale pour les soci t s 30 trang res mais elles peuvent tre autoris es contribuer au d veloppement de soci t s audiovisuelles locales voir ci dessous e les soci t s de presse crite Dans certains pays il existe des limites la d livrance de licences audiovisuelles aux soci t s ayant de gros int r ts dans la presse crite Le but de cette mesure est de pr venir l mergence de monopoles m diatiques Le public doit avoir acc s une vari t de sources d information diff rentes Ce choix est limit si les m mes soci t s sont la fois propri taires des organes de presse crite et des cha nes de diffusion Ainsi l on voit que les cat gori
183. e peuple Bamoun du Cameroun Charte africaine sur la radiodiffusion Reconnaissant la p rennit de la pertinence et de l importance de la D claration de Windhoek pour la protection et la promotion de la libert d expression et de la presse Notant que la libert d expression inclut le droit la communication et l acc s aux moyens de communication Consid rant le fait que la D claration de Windhoek vise la presse crite et rappelant le paragraphe 17 de la D claration de Windhoek qui recommandait la convocation d un s minaire similaire en vue de r pondre aux besoins d ind pendance et de pluralisme dans le secteur audiovisuel Reconnaissant que l environnement politique conomique et technologique dans lequel la D claration de Windhoek a t adopt e a chang de mani re significative et qu il est n cessaire de compl ter et d largir la D claration originale Conscients de l existence de barri res s rieuses la libert l ind pendance et au pluralisme des m dias et au droit la communication travers les m dias en Afrique Reconnaissant le fait que pour la grande majorit des peuples africains les m dias audiovisuels demeurent la principale source de communication et d information publiques 89 Rappelant le fait que le spectre de fr quences est une ressource publique qui doit tre g r e dans l int r t g n ral Nous les participants Windhoek 10 d clarons que
184. e qu aux programmes de t l vision Pr ambule 4 La libert d expression est la base d une Afrique du Sud d mocratique et constitue l une des conditions pr alables au progr s de ce pays et au d veloppement des libert s de chaque personne La libert d expression est une condition indispensable la r alisation des autres libert s Le prix que notre Constitution attache la libert d expression n est pas imaginaire mais un acte de foi dans les d mocraties du genre de celle que nous essayons de cr er 5 La libert d expression est prot g e par la Constitution en son article 16 qui dispose 1 chaque personne a le droit la libert d expression qui comprend a la libert de la presse et des autres m dia b la libert de recevoir ou de transmettre des informations ou des id es c la libert de cr ativit artistique et d la libert acad mique et libert de recherche scientifique 2 le droit qui figure l alin a 1 ne s tend pas a la propagande de guerre b l incitation une violence imminente ou c les propos de haine bas es sur la race l ethnie le genre ou la religion et qui constituent une incitation la violence 6 Alors que dans la plupart des soci t s d mocratiques la libert d expression est reconnue comme tant absolument au centre de la d mocratie la libert d expression n est absolue dans aucun pays Comme tous les
185. e qui quivaut ma l utilisation d autres ressources du gouvernement telles que le transport pour la campagne lectorale L organe de r gulation devra faire preuve de vigilance par rapport cette situation Le m dia public peut ne pas prendre une position ditoriale en faveur d un parti politique pr cis La situation est susceptible de varier avec les autres m dias Ils peuvent selon les termes de leur licence tre autoris s prendre une position politiquement partisane Cependant on s attendra toujours ce que les informations soient transmises de fa on professionnelle et impartiale Si le m dia ne le fait pas alors le r gulateur en tiendra compte lors du renouvellement de la licence e Comment assurer la couverture de publi reportages entre les diff rentes formations politiques 73 Voil l une des questions r glementaires les plus complexes pendant les lections Le premier point sur lequel il faut se prononcer est celui de savoir si le publi reportage consistera en publicit politique payante en tranches gratuites ou en une combinaison des deux Les raisons du choix sont susceptibles d tre d termin es par l histoire politique audiovisuelle du pays Il existe une forte opinion en faveur des tranches gratuites dans la mesure o elles donnent beaucoup plus de possibilit s aux partis politiques les plus d munis Cependant certains pensent que le fait de payer pour la publicit permet d assurer
186. emande Tout paiement relatif la licence ne sera effectu qu apr s la d livrance de celle ci 41 Les termes de la licence ainsi d livr e seront clairement pr cis s par crit tel que nous le verrons dans un instant Tout refus de d livrer une licence doit galement tre signifi par crit en laissant au candidat malheureux la possibilit de saisir les tribunaux pour r viser la d cision en question 3 5 MODALITES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE Les licences d exploitation audiovisuelle doivent remplir plusieurs conditions dont la plus importante doit correspondre la demande qui a t retenue et si n cessaire aux textes de chaque appel d offres ayant t lanc pour inviter les uns et les autres faire acte de candidature Il existe d autres modalit s standard se rapportant pr cis ment au processus de diffusion Les conditions ne doivent pas comprendre des instructions ou directives relatives au contenu des missions sauf en indiquant g n ralement le type d missions que la station devra r aliser nouvelles musique th tre etc La dur e de validit de la licence doit tre suffisamment longue pour permettre au candidat de rentabiliser son l entreprise En d autres termes il faut que le propri taire de l entreprise ait la possibilit de r cup rer les sommes investies dans son affaire pendant la p riode de validit de la licence Il doit galement y avoir pr somption de ren
187. ement de l Afrique NEPAD et Reconnaissant la n cessit de garantir le droit la libert d expression en Afrique la Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples d clare que I La Garantie de la Libert d Expression 1 La Libert d expression et d information y compris le droit de chercher de recevoir et de communiquer des informations et id es de toute sorte oralement par crit ou par impression sous forme artistique ou sous toute autre forme de communication y compris travers les fronti res est un droit fondamental et inali nable et un l ment indispensable de la d mocratie 2 Tout individu doit avoir une chance gale pour exercer le droit la libert d expression et l acc s l information sans discrimination aucune Il L atteinte la Libert d Expression 93 De Aucun individu ne doit faire l objet d une ing rence arbitraire sa libert d expression Toute restriction la libert d expression doit tre impos e par la loi servir un objectif l gitime et tre n cessaire dans une soci t d mocratique HI La diversit La libert d expression oblige les autorit s adopter des mesures positives en vue de promouvoir la diversit qui implique entre autres la mise disposition d une gamme d informations et d opinions pour le public l acc s pluraliste aux m dias et autres moyens de communication y compris par les g
188. ene de l Institut Panos de l Afrique de l Ouest IPAO et de Souleymane Niang Journaliste expert en audiovisuel Nos remerciements s adressent Damian Tambini Programme in comparative Media Law and Policy de l universit d Oxford qui a organis la r union d Oxford et Jamal Eddine Naji de P UNESCO titulaire de la chaire de Communication publique et communautaire l Universit de Rabat qui a organis la r union de Marrakech Notre reconnaissance va galement Julieta Langa et l quipe du R seau des agences africaines de R gulation de la Communication RIARC pour ses encouragements et son appui galement Luc Adolphe Tiao ancien Pr sident du R seaux des Instances de R gulation Francophone des Media Refram Nancy N Diaye Ngom Pr sidente du Conseil National de R gulation du S n gal et ses collaborateurs particuli rement N deye Ndak Diaw Secr taire Ex cutive du CNRA et tous les membres du Refram pour la collaboration et l appui l organisation de l atelier de formation sur la r gulation de l audiovisuel en Afrique de l Ouest francophone Notre reconnaissance va galement l Institut Panos de l Afrique de l Ouest notamment Diana Senghor Directrice g n rale Pauline Bend Ken Lohento Charg e de Programmes TIC Paul Bend Directrice des programmes et Jean Louis Bassene Assistant des programmes pour le soutien et le partenariat de qualit Nos remerciements vont
189. enfants bien qu accept s comme forme stylis e de narration d une histoire qui peut contenir de la violence non r aliste ne doivent pas comporter de violence dans leur th me central et ne doivent pas inviter une imitation dangereuse 18 5 Les programmes pour enfants doivent traiter avec prudence les th mes qui peuvent menacer leur sens de la s curit en reproduisant par exemple les conflits domestiques la mort le crime ou l utilisation des drogues 18 6 Les programmes pour enfants doivent traiter avec prudence les th mes qui peuvent pousser les enfants imiter les actes qu ils voient l cran ou dont ils entendent parler tels que l utilisation des emballages plastiques comme jouets l utilisation de machettes l utilisation des produits domestiques dangereux comme jouets ou d autres actes physiques dangereux 18 7 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des sc nes r alistes de violence qui donnent l impression que la violence est la meilleure ou la seule m thode de r solution des conflits entre les individus 18 8 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des sc nes r alistes de violence qui minimisent ou font passer sous silence les faits des actes violents Toute description r aliste de la violence doit pr senter en termes humains les cons quences de cette violence sur ses victimes et ses auteurs 18 9 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des effets sp
190. enfor ant la d mocratie Consciente de l importance sp cifique de la radiodiffusion en Afrique vu sa capacit atteindre un large public du fait de son co t de transmission relativement faible et de son aptitude surmonter les barri res de l analphab tisme Notant que les traditions orales qui sont enracin es dans les cultures africaines se pr tent assez bien la radiodiffusion Notant la contribution importante qui peut tre apport e la r alisation du droit la libert d expression gr ce aux nouvelles technologies de l information et de la communication Consciente de l volution des droits de l homme et de l environnement du d veloppement humain en Afrique en particulier la lumi re de l adoption du Protocole relatif la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples portant cr ation d une Cour Africaine des Droits de l Homme et des Peuples des principes de l Acte constitutif de l Union Africaine 2000 ainsi que de l importance des dispositions relatives aux droits de l homme et la bonne gouvernance dans le Nouveau Partenariat pour le D veloppement de l Afrique NEPAD et Reconnaissant la n cessit de garantir le droit la libert d expression en Afrique la Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples d clare que I La Garantie de la Libert d Expression 1 La Libert d expression et d information y compris le droit de chercher de
191. ent menacer leur sens de la s curit en reproduisant par exemple les conflits domestiques la mort le crime ou l utilisation des drogues 18 6 Les programmes pour enfants doivent traiter avec prudence les th mes qui peuvent pousser les enfants imiter les actes qu ils voient l cran ou dont ils entendent parler tels que l utilisation des emballages plastiques comme jouets l utilisation de machettes l utilisation des produits domestiques dangereux comme jouets ou d autres actes physiques dangereux 18 7 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des sc nes r alistes de violence qui donnent l impression que la violence est la meilleure ou la seule m thode de r solution des conflits entre les individus 18 8 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des sc nes r alistes de violence qui minimisent ou font passer sous silence les faits des actes violents Toute description r aliste de la violence doit pr senter en termes humains les cons quences de cette violence sur ses victimes et ses auteurs 18 9 Les programmes pour enfants ne doivent pas contenir des effets sp ciaux effrayants ou excessifs non n cessaires la trame de l histoire TOURNANT WATERSHED PERIOD 19 Les programmes TV contenant des sc nes de violence des comportements sexuellement explicites et un langage choquant destin s l auditoire adulte ne doivent pas tre diffus s avant le tournant Le tournant
192. ent une d cision par rapport une demande de licence S ils ne peuvent pas r pondre ces questions de fa on satisfaisante alors il est tr s possible qu ils prennent une mauvaise d cision qui pourra tre devant par un tribunal Si exceptionnellement un m dia se voit retirer la licence l expiration du terme il aura le droit de demander la r vision de cette d cision Le tribunal donnera ses conclusions sur la base d un jeu de questions semblable celui sus mentionn Une fois de plus les r gulateurs doivent s assurer que leur proc dure de prise de d cision soit inattaquable Exemple Benin Haute Autorit de l audiovisuel et de la Communication D cision no 07 033 HAAC portant d finition de la proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es Appel a candidatures de l ann e 2007 La haute autorit de l audiovisuel et de la communication VU la Loi n 90 032 du 11 d cembre 1990 portant Constitution de la R publique du B nin en ses articles 24 142 et 143 VU la Loi Organique n 92 021 du 21 ao t 1992 relative la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU la Loi Organique n 93 018 du 27 avril 1994 portant amendement des articles 15 et 16 de la Loi Organique n 92 021 du 21 ao t 1992 relative la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU la Loi n 97 010 du 20 ao t 1997 portant lib ralisation
193. er express avec accus de r ception et doit tre consid r e comme re ue au vu de l accus de r ception d ment sign par le destinataire S il n y a personne l adresse du d tenteur de la licence pour signer l accus de r ception les dispositions ci dessus mentionn es et relatives la correspondance s appliquent 48 11 4 Rien de ce qui pr c de ne d chargera le d tenteur d une licence s il n a pas notifi P Agence le changement de son contact conform ment aux modalit s de cette licence 12 PLAINTES RECUES DU PUBLIC 12 1 Le d tenteur d une licence doit adopter les proc dures acceptables par l Agence pour traiter les plaintes re ues du public et relatives toute la programmation incluse dans le plan de diffusion du d tenteur de la licence et veiller au respect de ces proc dures 12 2 De telles proc dures devront entre autres exiger que le public qui se plaint des programmes du d tenteur de la licence soit inform qu il a le droit de r f rer l objet de la plainte l Agence 12 3 Le d tenteur d une licence doit pendant une p riode d un an garder les archives crites de telles plaintes re ues du grand public et les r f rer l Agence sur demande de celle ci 13 IDENTIFICATION DE LA STATION 13 1 Le d tenteur d une licence d exploitation d une station radio s identifie clairement et logiquement par son nom autoris au moins une fois tout
194. ernant la mani re d organiser la s ance d ouverture EXERCICE Bienvenue exercice de prise de contact Evaluation de l exp rience et des connaissances des participants 1 quelle connaissance avez vous de la Libert d expression ii quelle exp rience avez vous de la formation dans ce domaine iii quelle connaissance ou quelle exp rience directe avez vous de la r gulation des m dias Evaluation des attentes des participants Les participants doivent crire sur un bout de papier ce qu ils esp rent tirer de la formation et coller ces bouts de papier sur le mur pour les retirer la fin de la formation Introduction d un ordre du jour et de r gles de bases Comment le manuel sera utilis au cours de cette formation Nous allons tous essayer de respecter les d lais Veuillez teindre vos t l phones portables etc Les exercices de prise de contact sont importants Celui que nous vous proposons implique que tous les participants s alignent et qu ils se projettent un point imaginaire du spectre de z ro linfini d pendant du degr d exp rience qu ils ont de la libert d expression Vous pouvez tracer une vraie ligne sur le sol ou sur le mur Ensuite chacun se pr sente et parle de son exp rience Pour la formation des formateurs vous pouvez r p ter cet exercice en ce qui concerne l expertise et ou les connaissances en mati re de r gulation des m dias Cet exer
195. es 63 comportements notoires pour obtenir des informations relatives un tel comportement sauf raisons imp ratives li es des int r ts sociaux contraires 4 Contenu des m dias 4 1 r gles relatives au contenu administratif Dans la mesure du possible la meilleure mani re de r pondre toutes les questions relatives au contenu des m dias consiste le faire par auto r gulation volontaire des soci t s audiovisuelles ou au mieux par les m dias en g n ral Un syst me volontaire d auto r gulation fonctionnera comme suit 1 les m dias doivent s accorder sur tous les contentieux relatifs la r gulation du contenu publicit obsc nit s discours incitant la haine impartialit politique contenu local etc 2 ils doivent autant que faire se peut d velopper ces positions travers un processus de consultation publique 3 il y a une publication d un Code de pratique que tous les m dias seront tenus de respecter 4 si un m dia se rend coupable de violation du Code de pratique alors un organe charg du traitement des plaintes doit tudier la question 5 si un m dia se rend coupable de violation du code de pratique l organe charg du traitement des plaintes doit avoir la possibilit d imposer une sanction compte tenu de l accord pr alablement conclu entre les m dias sur le strict respect dudit Code L avantage d un syst me volontaire d autor gulation tel que celui
196. es autres Pouvez vous donner une d finition appropri e chacun d eux e Un m dia d Etat est contr l par l Etat et repr sente les int r ts de l Etat Il est financ du moins en partie sur fonds publics e Un m dia gouvernemental est contr l par le gouvernement en place et repr sente les points de vue du pouvoir ex cutif Il est lui aussi financ en partie sur fonds publics e Un m dia public appartient au public et est responsable vis vis de celui ci Il est galement financ du moins en partie sur fonds publics e Un m dia de service public a pour mission sp cifique de diffuser des produits dans l int r t public Un m dia de service public n a pas besoin d appartenir au public les soci t s priv es pouvant jouer ce r le mais il doit toujours avoir une mission de service public 3 3 1 M dias d Etat ou gouvernementaux Il n existe pas de place utile pour les m dias d Etat ou gouvernementaux dans le paysage m diatique moderne Quelques gouvernements tentent de s accrocher l argument selon lequel l Etat doit avoir le monopole des m dias Cependant bon nombre de personnes pousent l id e selon laquelle avec l entr e en sc ne des m dias priv s souvent consid r s comme des m dias de l opposition il est parfaitement l gitime pour les gouvernements d utiliser les m dias nationaux financ s sur fonds publics en vue de faire passer leurs propres po
197. es chansons ex cut es par le groupe f minin Afrikaans Rokkeloos Comme leur nom l indique le groupe Rokkeloos a chant en s appuyant sur ce que les femmes font melktert bak breiwerk doen skaapvleis braai en hard naai le dernier mot ayant un double sens couture en anglais et un mot de quatre lettres qui dans un sens familier pourrait choquer certaines personnes L interpr tation des paroles est laiss e l imagination de l auditeur certes travers une utilisation d lib r e et calcul e du groupe cet effet Il convient galement de noter qu il s agissait d un spectacle en direct du festival des arts 83 KKNK de Oudtshoom diffus apr s 21h30mn et destin un public de sp cialistes Nous ne pensons pas qu il y ait eu une quelconque violation du Code 4 Voici la r ponse du Plaignant En ce qui concerne le rapport pr sent sous forme d explications possibles fournies par le directeur de la Diffusion et de la Conformit Fakir Hassen en date du 5 avril 2006 Le second commentaire fait par Monsieur Hassen se rapporte au nom du groupe notamment Rokkeloos et ce que les femmes aiment faire Avec tout le respect que je dois Monsieur Hassen les mots comme bak et doen ont t introduits dans le rapport sans inconv nient Une autre faille dans les arguments pr sent s est que melktert et skaapvleis braai sont des choses appr ci es par les femmes n anmoins ces
198. es de personnes qui sont in ligibles pour recevoir une licence audiovisuelle sont vraisemblablement tr s limit es Ces limites doivent tre d finies par la loi de telle sorte que les crit res y relatifs soient clairs et transparents pour quiconque introduit une demande de d livrance de licence d exploitation audiovisuelle En revanche il est clair que l exclusion ventuelle des partis politiques il ne devrait y avoir aucune interdiction ill gitime s appliquant une cat gorie de candidats une licence d exploitation audiovisuelle Il convient de se rappeler que la premi re condition est qu il ne doit y avoir aucune interdiction ill gitime Il n est pas l gitime de d cider l avance que toutes les demandes provenant de soci t s religieuses seront rejet es ou alors qu elles ne seront pas accept es Ce qu il faut garder l esprit en revanche c est la teneur de toutes les autres demandes que vous tes susceptibles de recevoir de l Eglise catholique peut tre ou des soci t s islamiques Existe t il des tranches disponibles sur le spectre de fr quences pour toutes les soci t s religieuses qui pourraient vouloir les utiliser Que faire au cas o il n en existe pas L approche g n rale concernant l examen des demandes de d livrance de licence formul es par les uns et les autres est que celles ci doivent tre tudi es au cas par cas De m me la d livrance de licences doit
199. es de qualit qui servent les int r ts d un public socialement et g ographiquement diversifi Ayant eu le privil ge de me joindre au groupe d experts qui ont con u ce manuel ainsi que la formation pilote qui en a test le contenu j aimerais faire les commentaires suivants la r gulation en g n ral et la r gulation de la communication en particulier constituent de nouvelles r alit s et c est la raison pour laquelle il existe des incompr hensions l gitimes et parfois des malentendus leur gard Tout au long du manuel la croyance dominante selon laquelle en Afrique les autorit s de r gulation sont plac es sous la houlette du gouvernement et qu cet effet la r gulation de l audiovisuel est consid r e comme une activit minemment politique visant r duire les libert s individuelles notamment la libert d expression et la libert de la presse est d mystifi e Si cette croyance est enracin e dans certains domaines c est en raison des difficult s d interpr tation et de mise en uvre de la philosophie et des principes qui sous tendent la r gulation du secteur de la communication en tant qu avantage pour la soci t dans son ensemble Le pr sent manuel et le groupe qui l a con u montrent que la r gulation du secteur de la communication dont la consolidation est en cours en Afrique s inscrit dans la mouvance de la d mocratisation et que le pluralisme et la diversit en constitue
200. es doivent tre volontaires Les licences d exploitation des entreprises audiovisuelles doivent respecter ces directives Le public peut porter plainte en cas de non observance des directives Plusieurs cas de non respect des directives relatives cette question et autres peuvent m me constituer un motif de refus de renouvellement de la licence Mais elles n ont pas force de loi et ne peuvent jamais tre ex cutoires en cas de censure pr alable e Les l ments pouvant porter un s rieux pr judice au d veloppement physique mental ou moral des personnes de moins de dix huit ans ne doivent en aucun cas tre diffus s 71 e Pour ce qui est des programmes de t l vision pr c dant le watershed ou pour les programmes radio diffus s quand les enfants sont cens s tre l coute il faut indiquer avec pr cision les l ments pouvant perturber les enfants en prenant en compte le contexte e L utilisation de drogues illicites la consommation de tabac l inhalation de solvants hallucinog nes et labus d alcool ne doivent tre diffus s que dans certaines circonstances et ne doivent jamais tre exalt s e La violence doit tre limit e dans les programmes susceptibles d tre visionn s par les enfants Les sc nes de violence susceptibles d tre imit es par les enfants ne doivent pas tre diffus es dans les programmes pour enfants Le langage choquant ne doit g n ralement tre diffus qu apr s le wate
201. es droits du d tenteur d une licence conform ment son envergure e dans la licence rien ne r v le l obligation pour un usager de remplir toute autre obligation l gale ou contract e n cessaire la prestation des services de diffusion des programmes Toute demande relative aux droits figurant dans cette licence sans le respect de telles obligations sera consid r e comme non fond e 1 2 Pendant la validit de la licence la station doit remplir au moins les exigences qualitatives minimum pour lesquelles elle a obtenu la licence Ces exigences se r f rent au programme mais ne se limitent pas aux programmes finances et op rations techniques L Agence se r serve le droit d valuer la qualit du travail de la station pendant toute la p riode de validit de la licence selon les crit res de d livrance la licence 1 3 Le non respect des conditions pr vues au point 1 2 peut entra ner l annulation de la licence 44 2 PORTEE DE LA LICENCE 2 1 L acceptation de cette licence constitue un contrat caract re obligatoire de la part de son d tenteur qui doit en respecter toutes les modalit s La validit de cette licence d pend du respect de ces conditions 2 2 Cette licence remplace la licence de diffusion long terme d livr e aux usagers pendant le processus de concurrence bas sur le m rites le cas ch ant ou repr sente la licence long terme pour ses d tenteurs 3 FRAIS DE DELIVRANCE
202. es les trente minutes de diffusion 13 2 Le d tenteur de la licence d exploitation d une station TV doit mettre clairement un logo sur le programme qu il diffuse 13 3 Si la station rediffuse des programmes produits par une autre station radio ou TV elle devra clairement et logiquement identifier la source du programme rediffus 14 RESPECT DES REGLEMENTS DE L AGENCE 14 1 L Agence peut de temps en temps valuer les activit s du d tenteur de licence pour s assurer que ce dernier respecte les r glements Le d tenteur de licence doit sans tarder respecter tous les ordres et requ tes provenant de l Agence Le d tenteur de licence doit permettre galement l application directe de toutes les requ tes urgentes que l Agence peut faire 14 2 Au cas o l Agence trouve que le d tenteur de la licence n agit pas conform ment aux modalit s notamment aux dispositions du paragraphe pr c dent ou conform ment aux informations contenues dans la demande de licence sur la base desquelles elle a t accord e l Agence se r serve le droit de la retirer Cela inclut mais ne se limite pas la situation financi re de la station 14 3 Le d tenteur d une licence doit faciliter l acc s dans tous les locaux utilis s pour la diffusion toute personne d tenant une autorisation crite de l Agence pour effectuer l inspection ou la v rification de tout document ou quipement ou pour v rifier le respe
203. es publicitaires et parfois galement leur contenu e encourager l inclusion des programmes produits localement e limiter les discours appelant la haine ou d autres missions incendiaires e limiter l obsc nit et prot ger les enfant e promouvoir un acc s quitable aux parties politiques en p riodes lectorales Voil des domaines communs o le r gulateur du secteur de l audiovisuel peut fixer des r gles ou conditions g n rales li es la licence d exploitation Chacun constitue un but l gitime mais galement chacun d eux contient plusieurs probl mes Nous les tudierons tour tour Naturellement le contenu des missions compte mais il revient aux m dias et non au r gulateur d en d cider Pour mieux r pondre toutes les questions figurant sur la liste ci dessus il faut avoir un ensemble volontaire de normes adopt es par tous les m dias En principe les normes thiques r gissant les entreprises audiovisuelles sont exactement pareilles celles r gissant les m dias en g n ral De par le monde l exp rience abonde pour d velopper ces normes thiques et professionnelles Voici un exemple provenant de la commission de traitement de plaintes li es au secteur audiovisuel de l Afrique du Sud 56 Code de la Broadcasting Complaint Commission of South Africa BCCSA L article 2 de la loi sur Independent Broadcasting Autority Act N 153 de 1993 La Loi e
204. es sont impos es sur les moyens de transmission ou de r ception cela va forc ment porter atteinte au droit de recevoir et de transmettre des informations REFLEXIONS Etablir une liste des raisons pour lesquelles selon vous la libert d expression est importante L une des raisons pour lesquelles la D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique rev t autant d importance est li e au fait qu elle renferme l id e qui veut que l acc s aux moyens de communication constitue un l ment du droit la libert d expression Nous avons mentionn les objections qui sont souvent soulev es par rapport la libert d expression Il convient de rappeler que si ces arguments sont parfois valables dans 99 des cas ils sont largement contrebalanc s par les nombreux avantages de la libert d expression G n ralement les aspects n gatifs de la libert d expression tels que l expression de propos haineux l endroit de groupes vuln rables peuvent tre mieux trait s travers le d veloppement de la libert d expression le rejet des arguments de la haine plut t que leur restriction C est un point sur lequel nous reviendrons 15 Dans d autres cas l imposition de limites la libert d expression doit se conformer des principes tr s stricts e la limite doit tre prescrite par la loi en d autres termes aucune autorit ne peut de mani re arbitraire d cider de me
205. essin n a aucun rapport avec l original L l ment d apprentissage 102 r side dans la mani re dont l information a t d form e lors de sa transmission mais le principal point de cet exercice est la relaxation ou le regain d nergie L valuation des attentes des participants est importante pour les raisons que nous avons voqu es plus haut Les apprenants seront motiv s et encourag s s ils ont une id e claire de ce qu ils essayent d apprendre Le formateur peut adapter l atelier aux attentes des participants Toutes les attentes doivent tres valu es la fin en vue de voir si elles ont t combl es Enfin il est important de d finir certaines r gles de base pour l atelier Celles ci doivent provenir des participants eux m mes il est plus probable qu elles soient respect es de cette mani re l Le formateur peut vouloir en soumettre certaines l approbation du groupe Les r gles de base importantes peuvent inclure la non interruption et le respect des points de vue des autres le respect du temps imparti et l extinction des t l phones portables 103 x fd 84 f E i 17 ARTICLE 19 CAMPAGNE MONDIALE POUR LA LIBERT D EXPRESSION Novembre 2008 ARTICLE 19 REMERCIEMENTS Ce manuel a t r dig par Richard Carver consultant ind pendant sous la direction d un groupe d universitaires et de sp cialistes de renom d Europe et d Afrique Il a
206. est la diff rence entre diversit et pluralisme dans le domaine de l audiovisuel Voici comment peut se pr senter un syst me m diatique pluraliste e soci t audiovisuelle appartenant et financ e par l Etat e vari t de soci t s audiovisuelles priv es commerciales appartenant diff rents propri taires La diversit est quelque chose de diff rent Il s agit des diff rents types de voix ayant acc s aux m dias ainsi que des diff rents types d information et de points de vue qui sont entendus Le pluralisme des m dias n est qu une partie des solutions aux probl mes d obtention de la diversit A titre d exemple un moyen tr s important d assurer la diversit consiste mettre en place un syst me ad quat de m dias de service public Ceux ci ne sont pas m s par des int r ts lucratifs et doivent assumer comme partie sp cifique de leurs missions la satisfaction de besoins en programmes d information et de divertissement des diverses minorit s ou groupes d favoris s savoir les minorit s nationales ou linguistiques la jeunesse le troisi me ge les handicap s etc 1 1 4 Acc s aux m dias Un important aspect visant favoriser la diversit consiste s assurer que chacun ait acc s aux m dias La diffusion commerciale est motiv e par les besoins de publicit A cet effet les m dias commerciaux sont en majorit concern s par la diffusion de produits rev tant un in
207. est la p riode de la soir e apr s laquelle les enfants sont cens s ne pas regarder la t l vision 20 Consid rant la probabilit que des enfants beaucoup plus g s fassent partie de l auditoire pendant cette p riode les d tenteurs de licence doivent respecter les dispositions de l article 32 ci dessous conseillers d auditoires permettant aux parents de prendre une d cision consciente quant au bien fond de la programmation pour les membres de leur famille 21 Les l ments promotionnels et les clips vid o contenant des sc nes de violence un comportement sexuellement explicite et un langage choquant destin l auditoire adulte ne doivent pas tre diffus s avant la p riode de tournant 60 22 Certains programmes diffus s en dehors de la p riode de tournant ne sont pas convenables pour de tr s jeunes enfants Les d tenteurs de licence doivent donner une information suffisante en terme d l ments de programmation r guli re ou diffuser des conseils pour aider les parents choisir des programmes appropri s 23 Les d tenteurs de licence doivent savoir qu avec l extension de la p riode de tournant des l ments qui ne sont pas convenables pour les enfants r serv s aux adultes peuvent progressivement tre diffus s et il peut arriver par exemple qu un programme diffus 23H00 ne soit pas convenable 21H00 24 Les entreprises audiovisuelles doivent tre particuli
208. est un ministre du gouvernement Aucun de ces plaignants ne nie les faits mais tous deux d clarent qu il s agit d une violation de leur vie priv e Quelle est votre r action devant chacune de ces plaintes La question fondamentale ici est de savoir si la m me norme s applique la personnalit publique et au simple citoyen Vous pouvez d cider que le reportage tait une intrusion dans la vie priv e dans chaque cas Mais le m dia pouvait pr tendre dans le cas du ministre qu il s agissait d une affaire rev tant un int r t public av r allant jusqu mettre en jeu la probit et la cr dibilit d une importante personnalit publique Pouvait on le croire en sachant qu il avait menti dans une relation 75 extraconjugale Avait il eu un comportement normal en utilisant ses heures de service pour une escapade amoureuse Naturellement au niveau moral nous pouvons poser la m me question propos du cadre moyen Mais la diff rence r side dans le fait que ce dernier n occupe pas un poste de confiance publique Son comportement est une affaire entre lui sa femme et son employeur et peut tre l autre femme Ce reportage ne pr sente aucun int r t public R f rez vous au chapitre 1 pour la signification de l int r t public Dans cet exemple pr cis il n y a aucune bonne ou mauvaise r ponse Cependant les r gulateurs doivent se rappeler les points suivants e lorsque des citoyens
209. est une musique propre une g n ration et destin e cette sous culture Nous avons t assur s que cette chanson particuli re serait diffus e dans la soir e aux environs de 22H50 Nous avons galement t inform s que lorsque le programme de cette mission a t annonc la radio un peu plus t t ce soir l les auditeurs ont t avertis de la nature grossi re des chansons qui seraient diffus es dans ce programme pr cis 7 Deux clauses du Code audiovisuel pourraient s appliquer dans ce cas La premi re est la clause 18 1 dont la teneur est la suivante 84 Les m dias audiovisuels ne doivent pas diffuser de produits dangereux pour les enfants des heures o un grand nombre d enfants sont cens s faire partie de l auditoire La seconde est la clause 26 qui traite de l utilisation du langage de la mani re suivante Le langage choquant y compris les jurons les blasph mes et autres l ments religieux peu sensibles ne doivent pas tre utilis s dans des programmes sp cialement con us pour les enfants S agissant de ces deux clauses l on doit se rappeler que le terme enfants est d fini dans le Code Audiovisuel comme caract risant toute personne g e de moins de seize ans Je ne pense pas que l on pouvait s attendre ce qu un grand nombre d enfants puissent faire partie de l auditoire 22h50 Par cons quent la clause 18 1 ne peut s appliquer Pour ce qui est de la clause
210. ette situation porte un pr judice potentiel aux m dias du secteur priv en cr ant en m me temps des pressions commerciales sur le m dia public qui peut tre tent de s loigner de ses missions de service public Alors que pour des raisons pratiques une combinaison des revenus publicitaires et des financements publics peut s av rer n cessaire les perspectives long terme des m dias publics d pendent probablement de ces financements publics en maintenant la composante publicit un niveau relativement bas En plus de ces trois principales sources de financement il en existe d autres qui peuvent s av rer importantes certains gards Nous avons d j mentionn quelques unes d entre elles e la vente de programmes soit par l exportation vers les m dias d outre mer ou par la vente de DVD ou vid os au public e le renforcement du marketing La BBC a t la premi re effectuer ces op rations avec plusieurs livres et d autres produits bas s sur ses programmes Plusieurs m dias disposent galement de sites web qu ils peuvent utiliser pour augmenter leurs revenus e la provision d infrastructures Plusieurs m dias publics ont le monopole des infrastructures nationales de diffusion Ils peuvent offrir ces services d autres organes m dias tant priv s que communautaires SUJET DE DISCUSSION Il est g n ralement admis qu il existe trois principales sources de financement pour les m
211. eurs Je m empresse d ajouter que c est la seule plainte que nous ayons re ue concernant ce programme De nombreuses autres personnes pourraient penser que ce test tait de tr s mauvais go t Mais ce test n est pas celui que nous devons appliquer Le test concerne la question de savoir si la soci t sud africaine en g n ral peut tol rer l utilisation d un tel mot Bien qu il ne soit pas d utilisation aussi fr quente que sa contrepartie anglaise le mot f nous devons traiter l utilisation de ce mot de la m me mani re 85 que nous le faisons avec le mot anglais A cet gard le Tribunal du BCCSA a d clar dans l affaire HB Gunning contre e tv affaire n 10 2003 Bien que le mot f ait t fr quemment utilis et puisse avoir constitu un outrage pour certains t l spectateurs l on ne saurait cat goriser son utilisation comme tant au dessus des normes contemporaines sud africaines tant qu il ne pourra tre tol r par la grande majorit des t l spectateurs Sud africains 10 L audience cible est galement un important facteur prendre en compte Le producteur a voqu la sous culture d auditeurs Afrikaans de musique alternative Il serait hypocrite d autoriser le mot f dans les chansons en anglais mais de censurer les m dias audiovisuels pour la diffusion de son quivalent Afrikaans Il s y ajoute que les auditeurs ont t avertis de la nature grossi
212. eurs de l espace audiovisuel africain en ces p riodes de profondes et constantes mutations non seulement en les posant en les analysant mais en leur apportant des l ments concrets de r ponses En jetant le pont entre l Europe et l Afrique entre universitaires experts r gulateurs et professionnels des m dias du Nord et du Sud en organisant des concertations au sein de groupes r unissant les diverses parties prenantes pour son enrichissement et sa finalisation le manuel Audiovisuel pluralisme et diversit aura pleinement atteint ses objectifs de d part L initiative et l engagement sans doute non ais s d laboration d un tel outil de sa m thodologie de son mode d emploi dans un domaine relativement neuf qu est celui de la r gulation en Afrique participe de la structuration de l organisation et du d veloppement d un secteur non seulement culturel mais au carrefour d enjeux strat giques de d veloppement la communication audiovisuelle Un usage bon escient de cet outil p dagogique et documentaire facilitera la t che d j difficile d autorit s nationales de r gulation anciennes ou balbutiantes mais toutes en qu te de meilleures formules de compr hension et d exercice de renforcement et d largissement de leurs pr rogatives au service de la communaut Il permettra aux acteurs audiovisuels tant publics que priv s de saisir davantage la probl matique de la r gulation dans
213. exigence qualitative Comment peut on d finir le contenu local Voici encore le mod le Sud africain les directeurs et les reporters doivent tre des citoyens ou des r sidents permanents SUJET DE DISCUSSION Que pensez vous de ces arguments Faut il des r gles exigeant des m dias l utilisation d une certaine proportion de contenu local Etes vous persuad par tous les arguments en faveur de cette mesure Que pensez vous des arguments contre cette mesure 50 des principaux acteurs 75 des acteurs d appui et 50 de l quipe doivent tre des citoyens ou des r sidents permanents La post production doit enti rement se d rouler en Afrique du Sud 50 des financements doivent tre internes l Afrique du Sud 67 Ces deux s ries d exigences ont un but clair et louable Quels sont les inconv nients du point de vue de la pratique L inconv nient le plus vident est que l exigence du contenu local peut s av rer trop on reuse pour les entreprises audiovisuelles L application de quotas tr s lev s entra nerait la faillite des entreprises audiovisuelles Les quotas sont lev s en Afrique du Sud Ceux du Zimbabwe qui s l vent 75 sont encore plus forts d o leur caract re irr alisable Des quotas non r alistes entament purement et simplement la r putation du syst me d o leur application s lective Quant aux co ts ils constituent une autre paire de manches La d finition du
214. expression en Afrique Consid rant le r le crucial des m dias et des autres moyens de communication pour garantir le respect total de la libert d expression en favorisant la libre circulation des informations et des id es en aidant les populations prendre des d cisions en connaissance de cause et en facilitant et renfor ant la d mocratie Consciente de l importance sp cifique de la radiodiffusion en Afrique vu sa capacit atteindre un large public du fait de son co t de transmission relativement faible et de son aptitude surmonter les barri res de l analphab tisme Notant que les traditions orales qui sont enracin es dans les cultures africaines se pr tent assez bien la radiodiffusion Notant la contribution importante qui peut tre apport e la r alisation du droit la libert d expression gr ce aux nouvelles technologies de l information et de la communication Consciente de l volution des droits de l homme et de l environnement du d veloppement humain en Afrique en particulier la lumi re de l adoption du Protocole relatif la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples portant cr ation d une Cour Africaine des Droits de l Homme et des Peuples des principes de l Acte constitutif de l Union Africaine 2000 ainsi que de l importance des dispositions relatives aux droits de l homme et la bonne gouvernance dans le Nouveau Partenariat pour le D velopp
215. f lorsque l imposition de sanctions sert un int r t l gitime et est n cessaire dans une soci t d mocratique et y les lois sur la confidentialit doivent tre amend es lorsque n cessaire en vue de se conformer aux principes de la libert d information OK OK OO xXx Tout individu a le droit d acc der aux informations et de les mettre jour ou alors de corriger des informations personnelles qu elles soient d tenues par des organes publics ou priv s V La radiodiffusion t l vision priv e Les Etats doivent promouvoir un secteur de la radiodiffusion t l vision priv ind pendant et diversifi Un monopole de l Etat sur la radiodiffusion t l vision n est pas compatible avec le droit la libert d expression 94 2 Le syst me de r glementation de la radiodiffusion t l vision doit encourager la radiodiffusion t l vision priv e et communautaire conform ment aux principes suivants il doit y avoir une distribution quitable des fr quences entre les utilisations commerciales et les utilisations communautaires de la radiodiffusion t l vision priv e un organe de r glementation ind pendant doit tre charg de la d livrance de licences de transmission et de la garantie du respect des conditions de la licence y les proc dures de d livrance de licence doivent tre quitables et transparentes et chercher promouvoir la diversit dans la radiodiffusion t l vision et
216. ffet le langage seul n incite pas la violence bien qu il puisse promouvoir la haine en induisant la peur et en d shumanisant des franges importantes de la population La question de savoir en quoi consiste l incitation a fait l objet de plusieurs d bats Certains pensent que l incitation est un ph nom ne imm diat qui renvoie pr cis ment aux actions que le public peut entreprendre en coutant un discours incendiaire Dans le contexte m diatique cette interpr tation signifierait qu il existe tr s peu de facteurs d incitation la haine La diffusion des num ros d immatriculation des v hicules des personnes assassiner constituerait certainement une incitation la haine Mais pr cher l hostilit g n rale contre un groupe ethnique 69 ne serait pas une incitation la haine du fait de la nature des m dias Les gens sont g n ralement seuls ou en tout petits groupes lorsqu ils coutent les discours incendiaires Une mission radio ou t l vis e n est pas semblable un discours prononc lors d un meeting politique qui peut pousser le public poser des actes imm diats de violence L alternative est que l incitation la violence a une plus grande emprise Les missions radiodiffus es peuvent inciter la violence parce que pendant une p riode donn e elles s ment l id e selon laquelle un groupe particulier constitue une menace pour la communaut n est pas patriote est sous humain
217. fications des m dias priv s suivantes e commercial e politique e religieux e organisation non gouvernementale Les m dias priv s sont tr s diff rents selon leur nature leur financement et leur but G n ralement les m dias priv s sont susceptibles d tre caract re commercial ayant pour but la recherche du gain Mais ils peuvent galement tre des organisations ayant d autres buts communiquer un message religieux ou promouvoir la connaissance relative au d veloppement ou la r conciliation Les m dias priv s peuvent tre ouvertement politiques appartenir un parti politique ou soutenir explicitement une position politique particuli re Les entreprises audiovisuelles peuvent appartenir des hommes politiques c l bres en tant qu individus ou elles peuvent tre un moyen d expression des aspirations politiques des riches En Italie Silvio Berlusconi est devenu premier Ministre gr ce l appui de son puissant empire de m dias priv s Dans beaucoup d autres pays il existe des propri taires de m dias qui aimeraient suivre son exemple Dans certains pays il peut y avoir des limites l gitimes la d livrance de licences aux m dias manifestement politiques contrairement d autres pays M me parmi les m dias priv s but lucratif il existe une grande vari t d approches Ces m dias varient de la petite station de radio FM dont le but est de diffuser de la musique populaire
218. fusion t l vision de service public devant rendre des comptes au public par le biais du corps l gislatif et non au gouvernement conform ment aux principes ci apr s e les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre g r s par un conseil prot g contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique e l ind pendance ditoriale des organes publics de la radiodifjusion t l vision doit tre garantie 33 e les organismes de radiodifjusion t l vision doivent tre ad quatement financ s de mani re tre prot g s de toute ing rence arbitraire dans leurs budgets e les organismes de radiodiffusion t l vision publics doivent tout faire pour veiller ce que leur syst me de transmission couvre l ensemble du territoire et e la mission de service public des organismes de radiodifjusion t l vision publique doit tre clairement d finie et inclure une obligation de garantir que le public re oive des informations ad quates politiquement quilibr es surtout en p riode lectorale Ce processus de transformation est essentiellement d ordre politique il revient au gouvernement notamment au Parlement de formuler une loi audiovisuelle qui prot ge l aspect relatif au service public des m dias nationaux conform ment aux diff rentes voies d finies par la Commission africaine Cependant les organes de r gulation des m dias peuvent tre impliqu s dans ce processus de diff rente
219. g n ral peut tol rer l utilisation d un tel mot Bien qu il ne soit pas d utilisation aussi fr quente que sa contrepartie anglaise le mot f nous devons traiter l utilisation de ce mot de la m me mani re 85 que nous le faisons avec le mot anglais A cet gard le Tribunal du BCCSA a d clar dans l affaire HB Gunning contre e tv affaire n 10 2003 Bien que le mot f ait t fr quemment utilis et puisse avoir constitu un outrage pour certains t l spectateurs l on ne saurait cat goriser son utilisation comme tant au dessus des normes contemporaines sud africaines tant qu il ne pourra tre tol r par la grande majorit des t l spectateurs Sud africains 10 L audience cible est galement un important facteur prendre en compte Le producteur a voqu la sous culture d auditeurs Afrikaans de musique alternative Il serait hypocrite d autoriser le mot f dans les chansons en anglais mais de censurer les m dias audiovisuels pour la diffusion de son quivalent Afrikaans Il s y ajoute que les auditeurs ont t avertis de la nature grossi re de ce programme 11 En fin de compte je dois corriger une perception exprim e par le Plaignant Au dernier paragraphe il d clare qu il esp re que nous pourrons emp cher la RSG de diffuser ce genre de paroles l avenir Juste pour faire cette mise au point Nous ne pouvons emp cher aucun m dia de diffuser des l
220. garanties normales d ind pendance judiciaire La question de savoir exactement quel tribunal peut conna tre du recours d pend du syst me judiciaire du pays Dans la plupart des syst mes le pouvoir du tribunal sera un pouvoir de r vision judiciaire Cela veut dire pr cis ment qu on ne consid re pas la d cision elle m me mais qu on veut plut t savoir si l organe de r gulation s est bien comport dans la prise de cette d cision Voici certains des l ments que le tribunal prendra en consid ration pour parvenir ses d cisions e le candidat dispose t il de toutes les informations n cessaires y compris des crit res objectifs selon lesquels la d cision aurait d tre prise pour faire une bonne demande e tous les candidats ont ils re u le m me traitement ou une faveur quelconque a t elle t accord e certains candidats 51 e les d cisions ont elles t prises temps e le candidat a t il eu l occasion de pr senter son cas e a t on respect tous les lois r glements et proc dures internes dans le processus de prise de d cisions e le refus de la licence tait il une d cision justifi e de la part de l organe de r gulation compte tenu des informations dont il disposait Voil une liste importante de consid rations que les r gulateurs doivent retenir Il s agit pr cis ment des questions que les r gulateurs et le personnel doivent se poser chaque fois qu ils prenn
221. glement sur les contenus locaux Une soci t trang re qui diffuse de la musique locale peut valablement apporter une contribution plus positive qu une soci t locale diffusant de la musique trang re e Protection du secteur audiovisuel national Un autre argument li aux limites impos es aux soci t s audiovisuelles trang res est qu elles peuvent faire une concurrence d loyale aux soci t s locales et partant emp cher le d veloppement des entreprises nationales relevant de ce secteur Si tel tait r ellement le cas alors il serait l gitime d imposer des limites aux soci t s trang res Et il est certainement acceptable pour une structure de d livrance de licences de travailler sur la base d un plan d ensemble en vue de s assurer que les soci t s nationales ne soient pas cart es Toutefois il convient de garder l esprit que si le secteur national audiovisuel est faible l implication de soci t s trang res peut constituer le seul moyen d y assurer la diversit 3 3 M dias audiovisuels publics priv s et communautaires Les soci t s audiovisuelles peuvent tre divis es en trois cat gories Il est n cessaire que chacune d elles soit repr sent e lors de la d livrance de licences d exploitation Ces cat gories sont e les soci t s publiques cr es par la loi et financ es au moins en partie sur fonds publics Cette cat gorie reste la plus importante du secteur a
222. gles renvoient tous les codes r gles directives d cisions et autres actes d livr s par l Agence au cours de son mandat et qui ont un caract re obligatoire pour les stations radio ou TV La p riode de validit de la licence signifie la p riode qui se situe entre la date de d livrance et la date d expiration de la licence I MODALITES GENERALES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 1 PRINCIPES GENERAUX 1 1 Les principes g n raux de d livrance d une licence de diffusion de programmes radio et TV sont d finis ainsi qu il suit a toute personnalit morale enregistr e conform ment la loi pour fournir des services dans le domaine de la diffusion RTV doit obtenir cette licence avant le d marrage de la diffusion des programmes b la licence est tablie tel que pr vue par la r glementation de l Agence conform ment la demande de d livrance d une licence c l Agence se r serve le droit de changer d ajuster et d interpr ter les conditions de d livrance de la licence ainsi que d ajouter des r gles suppl mentaires visant une meilleure application de ses conditions g n rales l Agence doit consulter les usagers pour tout changement relatif au processus de consultation publique Ces changements seront appliqu s dans un d lai minimum de 30 jours apr s la date d adoption d toutes les r gles de l Agence doivent s appliquer la pr sente licence Tout tiers est tenu de respecter l
223. globale la quantit de publicit qui peut tre diffus e par rapport l ensemble des produits diffus s Mais les r gles ne doivent pas tre si intransigeantes qu elles freinent le bon fonctionnement de l entreprise l emp chent de gagner de l argent et de d velopper le secteur audiovisuel Plusieurs m dias publics ne font pas de publicit car ils sont enti rement financ s par d autres moyens mais ils sollicitent de plus en plus les annonceurs Lorsqu ils le font leur requ te doit cadrer avec la pratique dans le reste du secteur de l audiovisuel Il peut tre n cessaire d instaurer des r gles de concurrence loyale pour s assurer que les m dias publics n utilisent pas leur financement public pour diffuser des produits publicitaires en de du taux v nal 65 Il existe galement une multitude de moyens par lesquels le r gulateur peut chercher influencer le contenu de la publicit Bien que dans plusieurs pays ce soit le fait d un r gulateur de normes de publicit distinct et qu il puisse y avoir une l gislation diff rente pour g rer la publicit dans tous les m dias e exigence d une s paration nette entre la publicit et les autres produits audiovisuels e imposition de directives strictes pour la publicit visant les enfants e imposition de limites ou interdiction de la publicit sur le tabac ou l alcool e si la publicit sur le tabac et l alcoo l est permise il
224. gulation et une politique de r gulation doit d finir un certain nombre de r gles fondamentales qu un organisme d tenteur d une licence d exploitation audiovisuelle sera oblig de suivre Cependant il ne doit jamais y avoir d intervention qui viole l ind pendance ditoriale des m dias L ind pendance ditoriale se rapporte la fois aux politiques ditoriales g n rales et aux d cisions ditoriales sp cifiques e Une politique ditoriale permet de d terminer par exemple si un m dia suit un certain mod le conomique ou une initiative de politique trang re 18 e Une d cision ditoriale sp cifique concerne la mani re dont un reportage particulier est effectu Il existe certaines circonstances pour lesquelles des limites peuvent tre fix es l autonomie ditoriale Il s agit par exemple de certaines r gles fix es pour la couverture des lections ou de l obligation fait aux m dias de se conformer un code de conduite qui pourrait par exemple limiter les propos de haine Cependant en aucun cas un organe de r gulation ou aucune autorit gouvernementale n a le droit de s interposer en vue de censurer un m dia ou de donner des instructions son directeur sur la mani re d effectuer un reportage En cas de violation des termes de la licence l organe de r gulation peut estimer n cessaire de prendre des mesures pour y rem dier Mais une censure anticip e ne saurait en aucun
225. herche du gain Mais ils peuvent galement tre des organisations ayant d autres buts communiquer un message religieux ou promouvoir la connaissance relative au d veloppement ou la r conciliation Les m dias priv s peuvent tre ouvertement politiques appartenir un parti politique ou soutenir explicitement une position politique particuli re Les entreprises audiovisuelles peuvent appartenir des hommes politiques c l bres en tant qu individus ou elles peuvent tre un moyen d expression des aspirations politiques des riches En Italie Silvio Berlusconi est devenu premier Ministre gr ce l appui de son puissant empire de m dias priv s Dans beaucoup d autres pays il existe des propri taires de m dias qui aimeraient suivre son exemple Dans certains pays il peut y avoir des limites l gitimes la d livrance de licences aux m dias manifestement politiques contrairement d autres pays M me parmi les m dias priv s but lucratif il existe une grande vari t d approches Ces m dias varient de la petite station de radio FM dont le but est de diffuser de la musique populaire la grande station de t l vision visant diffuser toute une gamme d informations et d missions r cr atives actualit s documentaires th tre musique sports missions de jeux etc Cependant pour des raisons pratiques un r gulateur devra tablir une carte plus d taill e des diff rents types de m dias
226. ia n ait pas assur correctement la r partition du temps d antenne aux diff rents partis politiques Une intervention rapide serait n cessaire en vue de s assurer que cela n a pas entra n de cons quences graves L enregistrement int gral de la couverture lectorale peut galement constituer une preuve importante si plus tard la transparence des lections est remise en cause La couverture m diatique est suppos e constituer un l ment important de l environnement dans lequel les lections se d roulent Un d s quilibre prononc dans la diffusion des l ments ayant trait aux lections pourrait tre un facteur important concourant la conclusion selon laquelle une lection n tait pas libre et transparente Il faut se rappeler que le r le de l organe de r gulation des m dias audiovisuels en ce qui concerne les plaintes relatives aux lections varie consid rablement d un pays l autre Comme il a t not au chapitre 4 l organe de r gulation des m dias peut avoir pour responsabilit pr dominante le contr le de la couverture des lections mais dans de nombreux pays cette responsabilit incombe une autre structure qui est le plus souvent charg e de la gestion du processus lectoral Le cas ch ant il est probable qu il soit mis en place un organe sp cial charg de g rer les plaintes d pos es contre les m dias lors des lections distinct de l organe habituellement cha
227. ias audiovisuels et la diff rence entre ces deux notions l autonomie ditoriale les arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel et des questions d actualit li es la politique de r gulation e la nature des organes de r gulation Cette question couvre le statut juridique des organismes de r gulation l importance de leur ind pendance et la mani re dont celle ci peut tre assur e travers l adh sion des membres et les proc dures de nomination leurs missions leurs responsabilit s et leur financement e le processus de d livrance des licences Cette question couvre le bien fond li l exigence d une licence d exploitation audiovisuelle les crit res d ligibilit pour la d livrance d une licence la possession de m dias audiovisuels par des entreprises trang res le d veloppement d organismes publics priv s et communautaires dans le secteur audiovisuel Elle s int resse galement au processus de d livrance des licences ce qui se passe en cas de refus ou d annulation ainsi qu aux conditions g n rales d utilisation d une licence 10 e la r gulation des contenus Cette question concerne le d sir d autor gulation volontairement exprim par les m dias et les codes de conduite approuv s Elle couvre des sujets tels que la publicit les quotas de contenu local les propos incitant la haine les obsc nit s et la protection des mineurs ainsi que l
228. icipe aide ou fait participer une autre personne l acte sexuel ou une exhibition de la nudit ii comportements sexuels violents et explicites iii bestialit iv le comportement sexuel explicite est celui qui d grade une personne en ce sens qu il fait l loge d une forme particuli re de haine bas e sur le genre et qui constitue une incitation la violence 29 A l exception du point 28 i ci dessus l interdiction de 28 ii 28 iv ne sera pas applicable un l ment scientifique documentaire ou th tral de bonne foi qui selon le contexte est d une telle nature L interdiction figurant l alin a 28 i sera cependant applicable un l ment artistique qui selon le contexte est d une telle nature 30 Les sc nes d crivant des comportements sexuels tels que d finis dans la Loi 65 de 1996 sur les films et la publication ne doivent pas tre diffus es pendant les p riodes de tournants Une exception cette disposition peut tre faite dans les programmes but purement ducatif 61 ou lorsque la repr sentation est non explicite apr s l approbation d avance du plus haut responsable des programmes ou d une personne d l gu e ce sujet 31 La description explicite d un comportement sexuel violent est exceptionnellement justifiable auquel cas le m me processus d approbation tel qu indiqu dans le point 30 ci dessus doit tre suivi CONSEI
229. idat malheureux la possibilit de saisir les tribunaux pour r viser la d cision en question 3 5 MODALITES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE Les licences d exploitation audiovisuelle doivent remplir plusieurs conditions dont la plus importante doit correspondre la demande qui a t retenue et si n cessaire aux textes de chaque appel d offres ayant t lanc pour inviter les uns et les autres faire acte de candidature Il existe d autres modalit s standard se rapportant pr cis ment au processus de diffusion Les conditions ne doivent pas comprendre des instructions ou directives relatives au contenu des missions sauf en indiquant g n ralement le type d missions que la station devra r aliser nouvelles musique th tre etc La dur e de validit de la licence doit tre suffisamment longue pour permettre au candidat de rentabiliser son l entreprise En d autres termes il faut que le propri taire de l entreprise ait la possibilit de r cup rer les sommes investies dans son affaire pendant la p riode de validit de la licence Il doit galement y avoir pr somption de renouvellement de la licence son expiration pourvu que son titulaire se conforme ses clauses La seule autre raison du non renouvellement de l autorisation doit tre celle de gros int r ts publics Habituellement ces consid rations d int r t public telles qu une diversit croissante des m dias peuvent
230. if Par cons quent la protection de ces droits est d une importance capitale pr sent que l Afrique du Sud est engag e dans le processus visant se lib rer de ces lois et pratiques d coulant de notre pass et qui ne concordent pas avec les valeurs inscrites dans la Constitution Application du code 9 Tous les d tenteurs de licence doivent s assurer que tous les programmes soient conformes ce Code Il leur est en outre demand de prouver l Autorit qu ils disposent de proc dures ad quates pour r pondre ces exigences Tous les d tenteurs de licence doivent s assurer que les employ s et concepteurs de programme y compris ceux qui ils commandent des programmes comprennent le contenu et la signification du Code Tous les d tenteurs de licence doivent galement disposer de proc dures pour que les r alisateurs des programmes puissent demander conseil un niveau sup rieur pour une meilleure application du Code dans leur entreprise 10 Alors que l Autorit est responsable de la conception de ce Code de conduite et du contr le de son application les producteurs ind pendants ou d autres fournisseurs de programmes doivent s inspirer de la licence pour faire des propositions sp cifiques 11 Conform ment la loi l Autorit a le pouvoir d imposer des sanctions y compris des amendes aux d tenteurs de licence qui ne respectent pas ce Code de conduite 12 Ce Code n a pas la pr tenti
231. iffusion t l vision doit tre disponible conform ment aux principes ci apr s les plaintes doivent tre examin es conform ment des r gles tablies et des codes de conduite convenus par tous les partenaires et y le syst me des plaintes doit tre largement accessible Tout organe de r gulation tabli pour conna tre des plaintes sur le contenu des medias y compris les conseils des m dias doit tre prot g contre toute ing rence excessive de nature politique conomique et autre Ses pouvoirs doivent tre administratifs par nature et il ne doit en aucun cas usurper le r le des tribunaux Une autor gulation effective constitue le meilleur moyen de promouvoir des normes lev es dans le domaine des m dias X La promotion du professionnalisme Les journalistes doivent avoir la libert de s organiser en syndicats et associations Le droit de s exprimer travers les m dias par le biais de la pratique du journalisme ne doit pas tre sujet des restrictions l gales excessives XI Les attaques perp tr es contre les journalistes Les attaques telles que le meurtre le kidnapping l intimidation et la menace contre des journalistes ou d autres personnes exer ant leur droit la libert d expression ainsi que la destruction mat rielle des installations de communication sape le journalisme ind pendant la libert d expression et la libre circulation des informations vers le public Les Etats
232. in clairement s par e des autres segments et contenus Programmes locaux programmes d une station comprenant des segments de programmes de production locale de co production et de programmes achet s ou acquis Programmes de production locale segments de programmes que le d tenteur de licence a enti rement produits lui m me l aide de toutes ses ressources mat rielles et humaines ou qui sont produits par une maison de production ind pendante sur sa demande et ses frais Programme co produit Programme dont le d tenteur de licence a particip la production avec son mat riel et ses ressources humaines Programme achet ou acquis programme dont le d tenteur de licence a acquis le droit de diffusion Programme rediffus programme y compris la publicit qu une station diffuse ou a diffus et que les autres prennent dans son int gralit pour diffusion Echange de programmes segments de programmes qui sont chang s par deux ou plusieurs fournisseurs de services audiovisuels Grille de programme heures de diffusion des programme d un titulaire de licence 43 Adresse officielle adresse officielle mentionn e dans la demande de licence ou corrig e par crit conform ment aux modalit s de cette licence Modalit s d exploitation de la licence les modalit s d exploitation de la licence comprennent les modalit s g n rales et sp cifiques permettant d assurer une diffusion terres
233. incipes sur la Libert d Expression en Afrique Pr ambule R affirmant l importance cruciale de la libert d expression en tant que droit humain individuel pierre angulaire de la d mocratie et aussi en tant que moyen pour garantir le respect de tous les droits humains et libert s fondamentales de l homme R afjirmant l article 9 de la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples D sireuse de promouvoir la libre circulation des informations et des id es et un plus grand respect de la libert d expression Convaincue que le respect de la libert d expression et du droit d acc s l information d tenue par les organes et soci t s publics m nera une plus grande transparence et responsabilit publiques ainsi qu la bonne gouvernance et au renforcement de la d mocratie 92 Convaincue que les lois et coutumes qui r priment la libert desservent la soci t Rappelant que la libert d expression est un droit humain fondamental garanti par la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples la D claration Universelle des Droits de l Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et aussi par d autres documents internationaux et constitutions nationales R affirmant l Article 9 de la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples ainsi que la n cessit d une interpr tation de ses implications sp cifiques eu gard la libert d
234. influenc s dans la prise de certaines d cisions Mais quelquefois il peut y avoir des raisons pour lesquelles un membre d un organe de r gulation doit tre relev de ses fonctions Dans quelles circonstances cela peut il arriver e Il peut arriver que le membre se soit rendu in ligible par exemple en ayant un int r t financier dans une soci t m diatique ou en occupant un poste dans un parti politique e Il peut arriver qu un membre se soit av r incapable d assumer correctement ses responsabilit s ou pire se soit rendu coupable de malversations e Il peut arriver que le membre pour une autre raison maladie ou incapacit s av re incapable d accomplir ses fonctions Dans l un ou l autre cas il est important d avoir une proc dure bien tablie permettant de corriger ces manquements de telle sorte que le limogeage d un membre qui accomplit son devoir 27 correctement mais en le faisant nuit peut tre une autorit ne puisse pas tre consid r comme une violation 2 4 Mandat et pouvoirs Dans les chapitres 3 et 4 nous examinerons plus en d tail la nature du mandat qu un organe de r gulation des m dias peut avoir et les pouvoirs qu il peut exercer Il est souhaitable que les grandes lignes de la politique du secteur audiovisuel soient d finies dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation des m dias A cet gard l organe de r gulation est suscepti
235. informations et de les mettre jour ou alors de corriger des informations personnelles qu elles soient d tenues par des organes publics ou priv s V La radiodiffusion t l vision priv e Les Etats doivent promouvoir un secteur de la radiodiffusion t l vision priv ind pendant et diversifi Un monopole de l Etat sur la radiodiffusion t l vision n est pas compatible avec le droit la libert d expression 94 2 Le syst me de r glementation de la radiodiffusion t l vision doit encourager la radiodiffusion t l vision priv e et communautaire conform ment aux principes suivants il doit y avoir une distribution quitable des fr quences entre les utilisations commerciales et les utilisations communautaires de la radiodiffusion t l vision priv e un organe de r glementation ind pendant doit tre charg de la d livrance de licences de transmission et de la garantie du respect des conditions de la licence y les proc dures de d livrance de licence doivent tre quitables et transparentes et chercher promouvoir la diversit dans la radiodiffusion t l vision et la radiodiffusion t l vision communautaire doit tre encourag e compte tenu de son aptitude largir l acc s des communaut s pauvres et rurales aux ondes VI La radiodiffusion t l vision publique Tous les organismes de radiodiffusion t l vision contr l s par l Etat et le gouvernement doivent tre transform
236. ints de vue Voici comment la D claration des Principes sur la Libert d Expression en Afrique de la Commission africaine des Droits de l Homme et des Peuples traite cet aspect Tous les organismes de radiodiffusion t l vision contr l s par l Etat et le gouvernement doivent tre transform s en organismes de radiodiffusion t l vision de service public devant rendre des comptes au public par le biais du corps l gislatif et non au gouvernement conform ment aux principes ci apr s e les organismes de radiodiffusion t l vision doivent tre g r s par un conseil prot g contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique e l ind pendance ditoriale des organes publics de la radiodifjusion t l vision doit tre garantie 33 e les organismes de radiodifjusion t l vision doivent tre ad quatement financ s de mani re tre prot g s de toute ing rence arbitraire dans leurs budgets e les organismes de radiodiffusion t l vision publics doivent tout faire pour veiller ce que leur syst me de transmission couvre l ensemble du territoire et e la mission de service public des organismes de radiodifjusion t l vision publique doit tre clairement d finie et inclure une obligation de garantir que le public re oive des informations ad quates politiquement quilibr es surtout en p riode lectorale Ce processus de transformation est essentiellement d ordre politique il revie
237. invit sur le plateau de ce programme interactif repr sentant l Institut National des Maladies Transmissibles Pendant cette mission le public tait invit se porter volontaire pour tester des vaccins La clause 36 du Code exige d instaurer un quilibre pour les programmes au sein desquels des sujets controverse d int r t public sont abord s Pour le tribunal l quilibre ne peut tre valu avec une pr cision math matique Ce qui compte c est le fait qu une opinion non justifi e devrait plut t rester dans un cercle de r flexions pour y tre combattue M me si un talk show a g n ralement un seul invit la fois le fait que les auditeurs peuvent exprimer leurs id es par t l phone suffit pr parer le tableau pour une sc ne quilibr e Qu un m dia audiovisuel ne puisse contr ler les points de vue exprim s par les auditeurs qui appellent ne doit pas faire oublier le principe selon lequel l atteinte de l quilibre est inh rente ce type de programme Toutefois le m dia peut s assurer de la pr sence des invit s ayant des 78 points de vue diff rents sur le plateau Aucune infraction n ayant t relev e dans cette affaire la plainte a t rejet e JUGEMENT PROF HP VILJOEN 1 Lors du Vuyo Mbuli Talk Show diffus sur SAfm aux environs de 10h le 23 mars 2006 le pr sentateur avait comme invit pendant pr s d une heure Dr Clive Gray qui repr sentait le National
238. io alternative radio populaire et radio ducative Si les stations radio les r seaux et les groupes de production qui constituent l Association mondiale des journalistes des radios communautaires se d signent par une vari t de noms alors leurs pratiques et profils sont encore plus vari s Certains d entre eux sont sp cialis s en musique d autres sont militants et d autres encore combinent la musique et le militantisme Ils sont bas s dans des zones rurales recul es et au c ur des grandes villes du monde Leurs signaux peuvent couvrir seulement un kilom tre un pays ou atteindre par ondes courtes d autres endroits du monde Certaines stations appartiennent des groupes but non lucratif ou des coop ratives dont les membres sont les auditeurs eux m mes D autres appartiennent des tudiants des universit s des municipalit s des glises ou des syndicats Il y a des stations financ es par les dons des auditeurs les agences de d veloppement international par la publicit et par les gouvernements Vague de Libert Rapport de la sixi me conf rence mondiale des journalistes des radios communautaires Dakar S n gal 23 29 Janvier 1995 La philosophie historique de la radio communautaire est d utiliser ce m dia en tant que la voix des sans voix le porte parole des opprim s que ce soit pour des raisons raciales li es au genre ou la classe sociale et g n ralement comme un objet de d veloppement
239. iodiffusion t l vision et des t l communications Toute autorit publique qui exercice des pouvoirs dans le domaine de la radiodiffusion t l vision et de la r gulation des t l communications doit tre ind pendante et bien prot g e contre l ing rence en particulier de nature politique ou conomique La proc dure de nomination des membres d un organe de r gulation doit tre ouverte transparente prendre en compte la participation de la soci t civile et ne doit pas tre contr l e par un parti politique donn Toute autorit publique qui exerce des pouvoirs dans le domaine de la radiodiffusion t l vision ou des t l communications doit formellement rendre compte au public par le biais d un organe multipartite VIII La Presse crite Aucun syst me d enregistrement pour la presse ne devrait imposer des restrictions importantes sur le droit la libert d expression Tout service de presse public doit tre bien prot g de toute ing rence politique excessive 95 TE Des efforts doivent tre d ploy s en vue d tendre la couverture de la presse crite en particulier aux communaut s rurales Les propri taires de m dias et les journalistes doivent tre encourag s conclure des accords en vue de garantir une ind pendance ditoriale et d emp cher que les consid rations commerciales influencent trop le contenu des m dias IX Les plaintes Un syst me de plaintes publiques pour la radiod
240. iques et professionnelles Voici un exemple provenant de la commission de traitement de plaintes li es au secteur audiovisuel de l Afrique du Sud 56 Code de la Broadcasting Complaint Commission of South Africa BCCSA L article 2 de la loi sur Independent Broadcasting Autority Act N 153 de 1993 La Loi enjoint l Autorit Ind pendante de r gulation de l Audiovisuel s assurer que les licences audiovisuelles respectent le code de conduite reconnu par l autorit Applicable depuis mars 2003 2 Selon l article 56 1 de la Loi toutes les licences audiovisuelles doivent respecter le code de conduite des entreprises audiovisuelles tel qu indiqu dans le plan 1 Les dispositions de cet alin a ne s appliquent cependant aucune licence audiovisuelle si son d tenteur est membre de l organe qui a convaincu l Autorit que ses membres respectent le Code de Conduite appliqu par cet organe par le truchement de son propre m canisme de discipline et compte tenu du fait qu un tel Code de Conduite et un tel m canisme de discipline sont accept s par l Autorit D finitions 3 Le terme audience tel qu indiqu dans ce Code signifie une audience visuelle et sonore c est dire aussi bien les auditoires de t l vision que de radio L expression Diffusion destin e un auditoire adulte comme indiqu dans ce Code veut dire diffusion d crivant un exc s de violence
241. ir du XXX Direction de la division audiovisuel Direction Juridique Directeur General I DEFINITIONS Tous les termes ci dessous ont la signification suivante agence renvoie l Agence de R gulation des Communications de 47 kok licence signifie droits et obligations des organes de diffusion R TV dont le contenu est d fini et attribu par l Agence d tenteur d une licence veut dire personnalit juridique enregistr e conform ment la loi pour fournir des services dans le domaine de la diffusion R TV et qui a accept les clauses de la pr sente licence station employ s et quipement utilis s pour la diffusion des programmes programmes Radio TV ci dessous programmes pr sentation audio visuelle de certains l ments qui sont l galement produits mis ou distribu s par une station radio ou TV sous son signe par des moyens terrestres par c ble ou par satellite et qui sont ainsi prot g s par le droit d auteur et les droits voisins Segment de programme programme qui au sens audio visuel pr sente toute une unit avec son d but et sa fin clairement s par e des autres segments et contenus Programmes locaux programmes d une station comprenant des segments de programmes de production locale de co production et de programmes achet s ou acquis Programmes de production locale segments de programmes que le d tenteur de licence a enti rement produits
242. it traiter ce genre de contrat en toute confidentialit 6 NORMES ET CRITERES EN MATIERE DE PUBLICITE ET DE SPONSORING Le d tenteur d une licence doit s assurer que les services charg s de la publicit et du sponsoring sont conformes au code de pratique en mati re de normes de publicit et de sponsoring pour les stations RTV et toutes autres r gles applicables 7 MESURES SANITAIRES DE SECURITE ET OPERATIONS TECHNIQUES 7 1 Le d tenteur d une licence doit g rer tous les syst mes et structures audiovisuels en tenant compte de la sant et de la s curit des employ s et du public en g n ral et conform ment toutes les lois en vigueur du pays 7 2 Les structures abritant les antennes doivent tre conformes aux normes internationales de s curit en mati re de b timent et de maintenance et quip es de signaux d alarme pour a ronefs appropri s 46 7 3 Le d tenteur d une licence effectuera tous les travaux de maintenance et d ajustement n cessaires de ses quipements radio pour que sa diffusion soit conforme aux r gles techniques de l Union Internationale de T l communications UIT 7 4 Le d tenteur d une licence doit se conformer la r glementation en vigueur de l Agence pour ce qui est des op rations techniques dans toutes les stations radio et TV conform ment aux r gles en vigueur en ke k k k kk 7 5 En cas de panne technique des quipements pouvant affecter la s curit
243. ive des exigences en mati re de contenu local et le rel vement graduel des quotas Le d veloppement de l expertise locale des entreprises locales et de m canismes de financement locaux en facilitera l application Une autre approche ayant t utilis e dans plusieurs pays europ ens consiste promouvoir l utilisation du contenu r gional Celle ci est certainement la plus appropri e l Afrique compte tenu de ses valeurs culturelles partag es par plusieurs pays La promotion de l utilisation du contenu r gional a deux avantages vidents e Elle largit la gamme de programmes de qualit disponibles auxquels le public est habitu au plan culturel e Elle facilite l exportation de programmes locaux vers les pays voisins en donnant aux entreprises audiovisuelles locales une plus grande exposition et de meilleurs gains Au S n gal l Arr t portant Cahier des charges des radios priv es mis jour le 7 juin 2005 pr voit les obligations relatives aux programmes la promotion d un contenu africain et national Aux termes de l article 13 Toute radio priv e commerciale doit diffuser au moins 20 de programmes africains dont au moins 10 consacr s la production s n galaise Dans beaucoup de pays de l Afrique de l ouest comme le S n gal la capacit technique de produire des programmes lucratifs tels que les films t l films qui peuvent concurrence les produits importes est encore faible 4
244. l r side dans le fait que les m dias se sont d j entendus ce sujet et ne peuvent pas se plaindre qu il leur a t impos de l ext rieur Il est toujours difficile pour les m dias de s entendre sur les normes qu ils doivent respecter Ils doivent alors se conformer au syst me de traitement des plaintes qui n aura aucun moyen de les y obliger Ce manque fr quent de la volont n cessaire pour faire marcher un syst me volontaire est d plorer dans la mesure o sa cons quence presqu in vitable est une esp ce de syst me administratif g n ralement plac sous l Autorit du r gulateur statutaire des m dias Si un r gulateur des m dias est responsable des r gles administratives relatives au contenu il est tr s important qu il remplisse les conditions d ind pendance tudi s au chapitre 2 du pr sent manuel Il est galement essentiel comme c est le cas avec l autor gulation volontaire que chaque r gle soit d velopp e en troite collaboration avec les m dias eux m mes Le public doit galement tre consult Les r gles relatives au contenu sont susceptibles d tre class es en deux cat gories positives et n gatives Les obligations positives sont les exigences selon lesquelles les m dias transmettent certains types d l ments annonces d int r t public une certaine proportion de musique locale ou tout autre produit Les obligations n gatives concernent les restri
245. l rance et de d mocratie e l argument conomique la production locale de programmes et de musique favorise le d veloppement g n re des revenus et cr e des emplois e l argument moral le contenu local est peu susceptible de bafouer les valeurs publiques ou d enflammer les sentiments culturels ou ethniques 66 Il existe cependant une opinion contraire qui estime qu l re de la mondialisation il ne doit pas y avoir une plus grande restriction sur le commerce dans le secteur m diatique que dans d autres secteurs L on peut aussi soutenir que limiter l importation de programmes trangers constitue une interf rence sur le droit de diffuser l information sans tenir compte des fronti res Certains arguments en faveur de la diffusion du contenu local sont plus persuasifs que d autres Les arguments id ologiques et moraux d pendent plut t des l ments auxquels renvoie le contenu local Malgr la rh torique politique contre les influences ext rieures les gouvernements ont g n ralement tendance tre plus sensibles aux critiques locales Cependant l argument conomique est indiscutable Et il y a galement un argument convaincant en rapport avec la qualit Les m dias africains peuvent r aliser de meilleurs programmes pour leur public plut t que d importer des produits bon march en provenance d Europe et d Am rique du Nord Comment fonctionnent les exigences en mati re
246. l reviendra au formateur de d cider des sujets les plus importants traiter Certains sujets de discussion peuvent tre trait s au sein de petits groupes de discussion et rapport s en s ance pl ni re Ce moyen peut s av rer utile non seulement pour largir le champ de la question trait e par l ensemble des groupes mais galement pour maintenir l int r t et une participation active des apprenants pendant les deux jours de la formation Les petits groupes de discussion pr sentent plusieurs avantages e ils cr ent la vari t notamment un changement de position physique qui permet de stimuler la concentration e ils permettent une plus grande participation tant donn qu il y aura une attente moins longue des participants devant s exprimer tour de r le e ils encouragent les participants r ticents qui peuvent ressentir une certaine nervosit par rapport au fait de s exprimer devant toute l assembl e e ils permettent d effecteur plusieurs t ches en m me temps 100 Les groupes peuvent tre d sign s au hasard La m thode la plus courante pour les participants consiste appeler un num ro Tous ceux qui ont le num ro 1 vont ensemble tous ceux qui ont le m me num ro se regroupent etc Il existe plusieurs autres m thodes de regroupement au hasard qui vont de l assortiment de la couleur des cheveux celui des dates figurant sur les pi ces de monnaie se trouvant dans les poches ou le
247. la mani re dont les populations vont voter Il n y a pas un grand avantage avoir une longue proc dure qui aboutira un rectificatif ou un droit de r ponse uniquement apr s les lections Lors des lections la c l rit des rectificatifs est particuli rement importante pour une autre raison Il existe g n ralement des moments o la tension politique est tr s lev e Des reportages inexacts ou incendiaires peuvent cr er des tensions suppl mentaires entre les diff rents partis politiques en pr sence ou entre les communaut s En p riode lectorale il est particuli rement important d assurer un enregistrement exact de tous les produits diffus s Pendant les lections il est devenu particuli rement courant pour les organes de r gulation d engager des agents ind pendants pour la surveillance des m dias qui peuvent conserver des copies de tous les l ments ayant trait aux lections Cette t che est parfois moins co teuse que la surveillance de l ensemble des produits diffus s par tous les m dias audiovisuels 86 Le but de la surveillance des m dias en p riode lectorale va au del de la simple collecte d l ments permettant d auditionner l objet des plaintes Ce genre de surveillance m diatique est proactif pour que l organe de r gulation puisse identifier les infractions au r glement lectoral qui pourraient n cessiter d tre corrig es Par exemple il peut arriver qu un m d
248. la suite ou simplement choisis par le formateur Essayez de varier la composition du groupe pour les diff rentes activit s devant tre men es au sein de petits groupes pendant ces deux jours Fixez un d lai d ex cution des activit s en petits groupes mais n h sitez pas arr ter plus t t si quelqu un semble avoir fini Le formateur doit visiter chaque groupe afin de s assurer que tous aient compris la t che requise Passez du temps avec les groupes si vous pensez que cela peut s av rer utile Assurez vous que chaque groupe dispose d un rapporteur quelqu un qui se chargera de pr senter les conclusions en s ance pl ni re Il convient d instaurer une discussion g n rale des rapports des groupes de telle sorte que personne ne se sente l s de n avoir pas particip un petit groupe de discussion pr cis PREPARATION Le pr sent manuel est de nature g n rique En d autres termes il cherche pr senter aux participants un atelier les principes g n raux en mati re de r gulation des m dias et les bonnes pratiques appliqu es dans ce domaine l chelle internationale Toutefois pour qu il s av re d une assistance pratique pour les r gulateurs dans l exercice de leurs fonctions cet atelier de formation doit tre adapt en vue de refl ter les r alit s du pays Notamment il doit comporter une pr sentation d taill e de la l gislation nationale relative aux m dias tout au
249. le Toutefois pour qu il s av re d une assistance pratique pour les r gulateurs dans l exercice de leurs fonctions cet atelier de formation doit tre adapt en vue de refl ter les r alit s du pays Notamment il doit comporter une pr sentation d taill e de la l gislation nationale relative aux m dias tout au moins en ce qui concerne leur r gulation Cela n cessite une pr paration minutieuse de la part des formateurs Il est impossible d organiser un atelier en utilisant simplement ce manuel et le projet de programme y relatif sans s assurer que l quipe charg e de la formation poss de les connaissances et l expertise permettant de traiter toutes les questions pertinentes qui se posent au niveau national DEMARRAGE Comme nous l avons indiqu il existe des notes pour les formateurs sur chaque s ance la fin de chaque chapitre Celles ci donnent des d tails sur le programme en m me temps qu elles mettent en exergue les sujets particuliers pr sentant des difficult s La s ance introductive rev t une importance particuli re car elle d finit les objectifs d apprentissage de l atelier dans son ensemble Elle offre l opportunit aux participants d exprimer leurs attentes et de se conna tre Le formateur doit mettre un accent particulier sur la 101 mani re de structurer cette s ance d ouverture m me si elle ne va probablement pas durer plus d une heure Voici une suggestion conc
250. le voire universelle Assur ment le monde de la communication audiovisuelle du continent trouvera en cet ouvrage un br viaire qui l instar de tous les crits sera un socle fondamental volutif et dynamique sur lequel s appuiera toute volont de construction d un espace audiovisuel tourn vers les enjeux d aujourd hui et de demain Mactar SILLA Docteur s Lettres Juriste Consultant International Novembre 2008 INTRODUCTION Objectif de ce manuel Au cours de ces quinze derni res ann es le pluralisme constat dans le secteur audiovisuel a connu une croissance exponentielle en Afrique Autrefois majoritairement domin par les m dias audiovisuels publics ou d Etat le paysage m diatique a subi une volution consid rable gr ce la d livrance de licences d exploitation plusieurs organismes priv s caract re commercial et communautaire Ce processus s est d velopp in vitablement l emporte pi ce Si de nombreux m dias audiovisuels de l ancienne poque ont surv cu ces changements la plupart sont bien loin de r pondre aujourd hui aux principes r gissant les m dias de service public La Charte africaine sur la radiodiffusion adopt e en 2001 lors du dixi me anniversaire de la D claration de Windhoek et la D claration de Principes sur la Libert d Expression en Afrique adopt e en 2002 par la Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples dressent une list
251. le besoin ou le d sir d apprendre L on peut y contribuer en s assurant que le contenu de l atelier pr sente un int r t pour la pratique quotidienne des apprenants Diff rences individuelles l on apprend des degr s diff rents et de mani res diff rentes Les m thodes d apprentissage doivent en tenir compte Nous reconnaissons qu il est difficile de le faire dans un atelier de courte dur e mais l utilisation d activit s individuelles et par petits groupes figurant dans le calendrier recommand vise r pondre ce besoin Objectifs d apprentissage les apprenants ont de meilleures chances de succ s lorsqu ils savent exactement ce qu ils veulent apprendre Nous avons d fini certains objectifs g n raux d apprentissage dans l introduction du pr sent manuel Les formateurs doivent toujours rechercher d entr e de jeu les avis des apprenants sur les enseignements qu ils comptent tirer de l atelier Organisation des contenus l apprentissage est plus facile lorsque ce qui doit tre appris est organis en s quences compr hensibles Nous avons essay de le faire en ce qui concerne l organisation de ce manuel qui est sensiblement la m me que celle que vont suivre les ateliers Soyez pr t adapter cette s quence si cela peut s av rer utile pour les apprenants de votre pays Emotions l apprentissage implique les motions aussi bien que l intellect Un comportement motionnel peut
252. le droit l expression politique L on ne peut apporter une r ponse rapide et ferme cette question Lorsque l on choisit la publicit politique il convient de d terminer s il faut limiter la quantit de plages publicitaires que les partis peuvent payer Cette limite sera t elle d termin e en fonction du temps disponible ou par les lois relatives aux d penses de campagnes Les tranches publicitaires seront elles r parties quitablement entre tous les partis politiques et aux m mes taux L autorit r gulatrice appropri e pourrait certainement vouloir d velopper ces questions Si l on choisit les tranches directes gratuites la question fondamentale est de savoir comment les r partir Utilisera t on un syst me d galit o tous les partis jouissent du m me temps ou du m me nombre de tranches Ou alors un syst me d quit ou d impartialit o les tranches sont r parties selon des facteurs vari s comprenant la popularit ant rieure de ce parti au sein de P lectorat et le nombre de candidats de ce parti L argument en faveur du syst me d galit est qu il donne tous les partis la possibilit de transmettre leur message L argument contre ce syst me est qu il peut donner trop de temps aux petits partis ayant tr s peu de chances de gagner Ce qui tend favoriser le parti au pouvoir Un syst me d quit donne plus d importance aux grands partis ayant de vraies chances de gagner
253. le droit d exprimer ses croyances de telle sorte que les autres puissent les entendre et peut tre en tre convaincus Elle implique galement la transmission des informations ou des faits sur n importe quel aspect du monde au profit des autres L on peut y associer de nombreuses raisons qui peuvent tre divis es en deux cat gories e les raisons individuelles pourquoi il est important pour chacun d tre capable de dire ce qu il pense Ces raisons sont troitement li es la libert de conscience de chaque personne e les raisons collectives ou sociales pourquoi il est important pour la soci t que chacun soit capable de dire ce qu il pense Ces raisons sont li es certains domaines tels que la politique l conomie et le d veloppement ou la gouvernance Elles pourraient inclure le droit des peuples choisir librement leur gouvernement exprimer leurs opinions sur les sujets d ordre conomique et social ou tirer la sonnette d alarme sur la corruption ou la gabegie Les mass m dias rev tent une importance certaine car ils constituent l un des moyens vitaux par lesquels les peuples exercent leur droit la libert d expression Au cours des r centes ann es il a t de plus en plus reconnu qu il ne suffit pas de permettre aux uns de dire ce qu ils pensent si les autres ne peuvent pas les entendre En d autres termes il y a un droit la communication La Cour supr m
254. le se rapporte la fois aux politiques ditoriales g n rales et aux d cisions ditoriales sp cifiques e Une politique ditoriale permet de d terminer par exemple si un m dia suit un certain mod le conomique ou une initiative de politique trang re 18 e Une d cision ditoriale sp cifique concerne la mani re dont un reportage particulier est effectu Il existe certaines circonstances pour lesquelles des limites peuvent tre fix es l autonomie ditoriale Il s agit par exemple de certaines r gles fix es pour la couverture des lections ou de l obligation fait aux m dias de se conformer un code de conduite qui pourrait par exemple limiter les propos de haine Cependant en aucun cas un organe de r gulation ou aucune autorit gouvernementale n a le droit de s interposer en vue de censurer un m dia ou de donner des instructions son directeur sur la mani re d effectuer un reportage En cas de violation des termes de la licence l organe de r gulation peut estimer n cessaire de prendre des mesures pour y rem dier Mais une censure anticip e ne saurait en aucun cas se justifier Un moyen couramment utilis par les autorit s pour entraver l ind pendance ditoriale consiste exiger des m dias d assurer la diffusion de certains types de produits Ce qui ne devrait jamais se produire except dans des conditions d lections tr s sp cifiques Cette protection de l ind pe
255. les et suggestion pour actualiser le manuel Informations g n rales ARTICLE 19 www article 19 org Projet ACE m dias et lections http www aceproject org main english me me htm Commonwealth Broadcasting Association http www cba org uk Union Internationale des T l communications http www itu int UNESCO Public Service Broadcasting A Best Practices Source Book http portal unesco org ci en ev phpURL_ID 20394 amp URL_DO DO_TOPIC amp URL_SECTION 201 html Sommet mondial sur la Soci t de l Information http www itu int wsis Sites web des organes de r gulation nationaux et r gionaux R seau des Instances Africaines de R gulation de la Communication RIARC http www acran org Asie Pacifique http www abu org my public dsp_page cfm pageid 247 Autriche http www rtr at web nsf englisch Rundfunk_Regulierung Bosnie Herz govine http www cra ba Canada http www crtc gc ca eng welcome htm Cara bes http caribunion com R publique Tch que http www rrtv cz en Danemark http www mediesekretariatet dk m diassecretariat htm Estonie http www rhn ee e_main htm Europe http www epra org content english index2 html Europe http www ebu ch en index php Irlande http www bci ie 88 Jama que http Wwww broadcastingcommission org France http www csa fr Kenya http www cck go ke home index asp Kosovo http www imc ko org index php lang en amp pag home Nigeria http
256. les peuvent le faire par rapport un certain nombre d aspects dont voici les plus courants e promouvoir la diversit par exemple en encourageant l utilisation des langues des minorit s e obliger les entreprises audiovisuelles faire preuve d impartialit politique e fixer des limites la quantit de tranches publicitaires et parfois galement leur contenu e encourager l inclusion des programmes produits localement e limiter les discours appelant la haine ou d autres missions incendiaires e limiter l obsc nit et prot ger les enfant e promouvoir un acc s quitable aux parties politiques en p riodes lectorales Voil des domaines communs o le r gulateur du secteur de l audiovisuel peut fixer des r gles ou conditions g n rales li es la licence d exploitation Chacun constitue un but l gitime mais galement chacun d eux contient plusieurs probl mes Nous les tudierons tour tour Naturellement le contenu des missions compte mais il revient aux m dias et non au r gulateur d en d cider Pour mieux r pondre toutes les questions figurant sur la liste ci dessus il faut avoir un ensemble volontaire de normes adopt es par tous les m dias En principe les normes thiques r gissant les entreprises audiovisuelles sont exactement pareilles celles r gissant les m dias en g n ral De par le monde l exp rience abonde pour d velopper ces normes th
257. les r gulateurs des m dias et toute autre personne comprennent que la r glementation du contenu ne donne personne le droit de censurer les produits diffuser avant leur passage l antenne La censure pr alable sous quelque forme que ce soit est une grave violation du droit la libert d expression Si un m dia viole la loi et les normes en mati re de Droits de l Homme dans ses programmes alors la loi doit tre appliqu e la suite de la diffusion de ce s programme s 4 2 Obligations positives obligations de service public Il n est ni inhabituel ni ill gitime pour les m dias de service public d avoir comme partie des obligations li es leur licence la diffusion de certains types d l ments Cette obligation peut galement s appliquer aux m dias priv s ou communautaires lorsqu il existe une disposition li e au service public dans leurs licences comme nous l avons vu au chapitre 3 Quels sont les genres de contenu positif que les m dias sont cens s diffuser e utilisation d une grande vari t de langues locales e communiqu s concernant des questions d importance nationale ce qui peut inclure par exemple les informations relatives aux modalit s d inscription et de vote pendant les lections e annonces de service public par exemple relatives aux questions telles que la sant publique la s curit routi re etc e annonces relatives la m t o et autres urgences
258. leur restriction C est un point sur lequel nous reviendrons 15 Dans d autres cas l imposition de limites la libert d expression doit se conformer des principes tr s stricts e la limite doit tre prescrite par la loi en d autres termes aucune autorit ne peut de mani re arbitraire d cider de mettre un frein la libert d expression Il faut disposer d un pouvoir juridique clair et sans ambigu t pour le faire et sous r serve d une d cision par un tribunal ind pendant e la limite doit viser l un des objectifs l gitimes d finis par le droit international o des restrictions la libert d expression sont autoris es En d autres termes les autorit s ne sauraient inventer des raisons pour une restriction de la libert d expression e la limite doit tre proportionnelle l objectif vis les autorit s ne peuvent imposer des barri res la libert d expression que lorsque celles ci ont un rapport avec cet objectif e les limites doivent rev tir un aspect non discriminatoire les autorit s ne sauraient utiliser de mesures restrictives pour b illonner un groupe politique ou social Il est n cessaire de comprendre les proc dures ad quates d application de ces restrictions non parce qu elles surviennent fr quemment mais justement pour les raisons oppos es les raisons la limitation de la libert d expression sont tr s rarement justifiables nous
259. lics priv s et communautaires 3 3 1 M dias audiovisuels d Etat gouvernementaux 3 3 1 1 Ind pendance 3 3 1 2 Financement 3 3 2 Ex cution des missions de service public 3 3 3 M dias audiovisuels priv s 3 4 Proc dure de d livrance d une licence 3 5 Modalit s de d livrance d une licence 3 6 Que se passe t il en cas de rejet d une demande de licence 3 6 1 Proc dures d appel REGULATION DU CONTENU Exemple du code la Commission des Plaintes e l Afrique du Sud BCCSA 4 1 R gles relatives au contenu administratif 4 2 Obligations positives Obligations de service public 4 3 Publicit 4 4 Contenu local 4 5 Discours incitant la haine et situations post conflits 4 6 Protection des mineurs contre les obsc nit s 4 7 Elections 4 8 Protection de la r putation PLAINTES ET SANCTIONS 5 1 Proc dure d examen des plaintes 5 1 2 Plaintes en p riode lectorale 5 2 Sanctions 5 2 1 Proportionnalit 5 3 Appel RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES Informations g n rales R gulateurs des sites Web nationaux et r gionaux Organes nationaux d examen des plaintes contre les m dias audiovisuels Charte africaine de la radiodiffusion D claration de principes sur la libert d expression en Afrique NOTES A L INTENTION DES FORMATEURS Formation des adultes Utilisation du manuel dans l organisation d un atelier Pr paration
260. lis de trois fa ons diff rentes e comme un guide p dagogique pour les formateurs dispensant des cours aux r gulateurs des m dias e comme un outil d apprentissage par ces responsables en d autres termes ils peuvent parcourir le manuel et s en servir tout seuls e comme un outil de r f rence pour les responsables et le personnel charg s de la r gulation qui ont d j particip un s minaire de formation Nous avons sugg r que l id al serait que les responsables charg s de la r gulation aient l opportunit de parcourir le manuel en attendant de participer un s minaire Cela pourrait minimiser le volume d informations que le formateur doit leur transmettre Ce qui permettrait lors de l atelier de mettre l accent sur les points ayant fait l objet d un d saccord ou d un manque de clart ainsi que sur le d veloppement et la pratique des techniques requises pour l exercice de leurs fonctions M thodes d apprentissage des adultes Il existe plusieurs th ories sur la mani re dont les uns et les autres les adultes dans le cas d esp ce apprennent La conclusion de la plupart d entre elles qui n est probablement pas d un grand secours est que les uns et les autres apprennent de diff rentes mani res Toutefois il est possible d tre beaucoup plus pr cis que cela La plupart des approches d apprentissage des adultes sont participatives En d autres termes elles su
261. litants de leurs partis politiques etc Elles ne pourraient pas remplir leur devoir de mani re ind pendante e les employ s des soci t s audiovisuelles ou de t l communications ou tous ceux qui ont directement ou indirectement des int r ts dans ce genre de soci t s Ici le conflit d int r t est d ordre financier Les membres de l organe de r gulation ayant des int r ts financiers dans les soci t s m diatiques seraient enclins prendre des d cisions dont eux m mes ne pourraient pas b n ficier Nous avons d j vu qu une loi portant cr ation d un organe de r gulation des m dias doit contenir des dispositions interdisant express ment au gouvernement de lui donner des instructions Cette m me contrainte doit s appliquer aux membres de mani re individuelle Ce serait une faute pour le gouvernement qu il s agisse d un ministre ou d un responsable d essayer d influencer un membre de l organe de r gulation Les moluments ou le salaire des membres de l organe de r gulation des m dias doivent tre clairement d finis Ce salaire doit tre d un montant suffisant pour carter toute tentation li e la corruption par exemple recevoir des pots de vin voire de l argent provenant d autres sources Ce salaire doit tre fix par la loi et s appliquer de mani re gale tous les membres Ceux ci ne sont pas autoris s recevoir d autres paiements par rapport leurs fonctions au
262. lui m me l aide de toutes ses ressources mat rielles et humaines ou qui sont produits par une maison de production ind pendante sur sa demande et ses frais Programme co produit Programme dont le d tenteur de licence a particip la production avec son mat riel et ses ressources humaines Programme achet ou acquis programme dont le d tenteur de licence a acquis le droit de diffusion Programme rediffus programme y compris la publicit qu une station diffuse ou a diffus et que les autres prennent dans son int gralit pour diffusion Echange de programmes segments de programmes qui sont chang s par deux ou plusieurs fournisseurs de services audiovisuels Grille de programme heures de diffusion des programme d un titulaire de licence 43 Adresse officielle adresse officielle mentionn e dans la demande de licence ou corrig e par crit conform ment aux modalit s de cette licence Modalit s d exploitation de la licence les modalit s d exploitation de la licence comprennent les modalit s g n rales et sp cifiques permettant d assurer une diffusion terrestre Toutes les stations ont les m mes modalit s g n rales alors que les modalit s sp cifiques comprennent le type de programmes que chaque station diffuse ainsi que les op rations techniques de chaque d tenteur de licence R gles dans le cadre de l interpr tation des modalit s de d livrance de la licence les r
263. lut l acc s au t l phone au courrier lectronique e mail l Internet et d autres syst mes de t l communications y compris la promotion de centres de technologies de la communication et de l information g r s par la communaut La l gislation et la politique du secteur des t l communications doivent promouvoir l objectif de service et d acc s universels notamment travers l acc s aux clauses relatives aux proc dures de privatisation et de lib ralisation et aux mesures proactives labor es par l Etat 3 La communaut internationale et les gouvernements africains doivent mobiliser des ressources afin de financer la recherche en vue de s adapter aux mutations rapides du paysage m diatique et technologique en Afrique Les gouvernements africains doivent assurer la promotion du d veloppement de m dias et de programmes africains en ligne y compris la mise en place de politiques non restrictives sur les nouvelles technologies de l information et de la communication 91 5 La formation de professionnels des m dias dans les domaines de la communication lectronique de la recherche et des techniques de publication doit tre appuy e et largie en vue de favoriser l acc s et la diffusion de l information globale TITRE V MISE EN UVRE 1 L UNESCO doit assurer une distribution la plus large possible de la Charte africaine de la radiodiffusion notamment aux parties prenantes
264. m dias Les Etats devraient adopter des mesures efficaces pour emp cher une forte concentration de l appropriation des m dias bien que de telles mesures ne doivent pas tre draconiennes au point de freiner le d veloppement du secteur des m dias dans son ensemble XV La protection des sources et autres documents journalistiques Les journalistes ne doivent pas tre oblig s de r v ler leurs sources d information ou autres documents d tenus dans le cadre de l exercice de le fonction de journaliste sauf si c est en conformit avec les principes suivants y l identit de la source est n cessaire dans une enqu te ou des poursuites relatives un crime grave ou pour assurer la d fense d une personne accus e d infraction p nale l information or une information similaire menant au m me r sultat ne peut pas tre obtenue ailleurs l int r t public dans la divulgation prime sur la menace la libert d expression et la divulgation a t ordonn e par un tribunal apr s une audition compl te XVI Mise en oeuvre Les Etats parties la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples ne devraient m nager aucun effort pour mettre application ces principes UNION AFRICAINE Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples Banjul Octobre 2002 97 Notes l intention des Formateurs Comme nous l avons expliqu dans l introduction ce manuel peut tre uti
265. m dias Pour eux contr ler un organe de r gulation est un moyen efficace pour y parvenir L organe de r gulation doit tre en mesure de prendre des d cisions professionnelles libres de toute influence politique e les partis politiques Le parti au pouvoir va certainement essayer d exercer une influence sur l organe de r gulation probablement travers l appareil d Etat Mais les autres partis politiques peuvent galement chercher influencer les d cisions de l organe de r gulation Celui ci doit clairement tre identifi comme tant apolitique e les int r ts des m dias L organe de r gulation est appel prendre des d cisions impartiales affectant les activit s et les int r ts financiers des soci t s audiovisuelles Les tentations seront normes la fois financi res et politiques pour les soci t s audiovisuelles d exercer des pressions sur l organe de r gulation afin qu il prenne les d cisions qui leur soient favorables Il est essentiel que l organe de r gulation soit prot g contre de telles pressions Le seul int r t que l organe de r gulation doit pr server est l int r t public SUJET DE DISCUSSION Que veut on dire lorsque l on d clare qu un organe de r gulation des m dias doit tre ind pendant Et pourquoi cela est il important REFLEXIONS A votre avis que signifie l int r t public En Anglais le terme int r t a deux significations l
266. m dias de service public se fondent sur l hypoth se selon laquelle les consid rations commerciales ne peuvent couvrir tous les besoins en informations de la nation Les raisons en sont videntes bien qu tant souvent ignor es par les fervents d fenseurs du mod le de m dia commercial Etant donn que les m dias caract re purement commercial ciblent la publicit il n y a pas de raisons financi res pour qu ils essayent d attirer un public qui n int resse pas les annonceurs Celui ci peut se r f rer aux groupes les plus d favoris s de la population ou simplement aux personnes vivant dans des r gions recul es du pays Les m dias de service public ont une port e universelle et aspirent int resser tous les publics 37 Au Benin la haute autorit de l audiovisuel et de la communication a mis en place un syst me qui surveille le temps d utilisation des diff rents segments de la soci t y compris le pouvoir ex cutif Elle dresse un tableau r capitulatif mensuel pour rappeler les obligations de la t l vision public respecter l quilibre et la diversit 3 3 3 MEDIAS PRIVES REFLEXIONS Combien de cat gories diff rentes de m dias priv s pouvez vous imaginer Le nombre de cat gories que vous trouverez d pendra de la mani re dont vous classez les m dias priv s Il n y a l vidence ni bonne ni mauvaise r ponse cette question Consid rez par exemple les ventuelles classi
267. m dias doivent 1 se garder de diffuser des l ments qui dans ce contexte approuvent favorisent ou appr cient tout aspect de violence contre les femmes ii S assurer que les femmes ne soient pas pr sent es comme des victimes de la violence moins que cette violence ne s int gre dans l histoire qui est racont e iii tre particuli rement sensibles ne pas perp tuer le lien entre les femmes dans un contexte sexuel et les femmes comme victimes de la violence Violence et discours appelant la haine contre des groupes sp cifiques 16 1 Le d tenteur de licence ne doit pas diffuser d l ments qui selon le contexte approuvent favorisent ou exaltent la violence bas e sur la race l origine nationale ou ethnique la religion le genre l orientation sexuelle l ge ou l incapacit mentale ou physique 16 2 Il est rappel aux d tenteurs de licence les dangers ventuels qu il y aurait pour certaines personnes imiter les d tails violents qu elles voient entendent ou lisent 16 3 Le d tenteur de licence ne doit pas diffuser des l ments a de propagande de guerre b d incitation la violence imminente ou de c plaidoyer en faveur de la haine bas e sur la race l ethnie le genre ou la religion et qui constituent une incitation au mal 17 Les interdictions ci dessus ne s appliquent pas 1 une mission scientifique th trale artistique religieuse ou
268. mais l inconv nient en est que les nouveaux partis peuvent avoir de la peine percer SUJET DE DISCUSSION Egalit ou quit Quelle est la meilleure mani re de r partir le temps d antenne pendant les lections dans votre pays Citer les arguments pour et contre L ducation de l lectorat doit tre politiquement impartiale Ce point peut sembler vident mais il est bien loin d une v rit universelle Chacun peut diffuser des produits d ducation de l lectorat partir de plusieurs sources diff rentes Mais il est essentiel que les missions indiquant l lectorat comment exercer ses droits ne demandent pas un votant de choisir tel parti ou tel candidat Ainsi les exemples indiquant comment remplir un bulletin de vote ne doivent pas tre pr sent s par rapport un candidat particulier e Les d bats entre candidats doivent tre organis s quitablement Dans les pays o les d bats des candidats sont diffus s cela constitue le point focal d une tr s grande discussion Quel candidat doit participer au d bat tous doivent ils y participer ou juste ceux qui sont les plus en vue Qui doit animer le d bat Qui doit poser les questions Qui doit d abord r pondre Qui doit avoir le mot de la fin Les d bats doivent ils tre diffus s en direct ou en diff r Comme dans le cas des discussions relatives au publi reportage il n y a pas de bonnes ou mauvaises r ponses ces questio
269. manuel dans l organisation d un atelier Dans ce manuel il existe des encadr s comportant des sujets de discussion Ceux ci sont intitul s soit R flexions soit Sujets de Discussion La diff rence entre les deux tient au fait que les points de R flexions sont con us pour servir de base aux Sujets de Discussion de nouveaux sujets en utilisant la propre exp rience des participants avant l introduction de nouvelles informations par le formateur Cela rend le processus d apprentissage plus interactif et participatif tant donn que le groupe va souvent d couvrir qu une grande partie des informations devant tre transmises peut NS tre tir e de la propre exp rience des apprenants plut t que d avoir tre pr sent e par 99 l enseignant sous forme de cours En se servant de ce manuel l on peut formuler des r flexions en r digeant simplement une liste de r ponses chaque question Dans un atelier c est ce que font les groupes Le formateur peut demander aux groupes de contribuer au hasard en donnant leurs r ponses ou alors il peut solliciter les groupes tour de r le L avantage de cette derni re m thode est qu elle encourage tout le monde participer mais elle peut tre moins spontan e que celle qui consiste laisser chacun exprimer librement ses id es e L objectif vis par cet change d id es est de recueillir le plus d id es possibles e Il est n cessaire que quelqu un de pr
270. ment des moments o la tension politique est tr s lev e Des reportages inexacts ou incendiaires peuvent cr er des tensions suppl mentaires entre les diff rents partis politiques en pr sence ou entre les communaut s En p riode lectorale il est particuli rement important d assurer un enregistrement exact de tous les produits diffus s Pendant les lections il est devenu particuli rement courant pour les organes de r gulation d engager des agents ind pendants pour la surveillance des m dias qui peuvent conserver des copies de tous les l ments ayant trait aux lections Cette t che est parfois moins co teuse que la surveillance de l ensemble des produits diffus s par tous les m dias audiovisuels 86 Le but de la surveillance des m dias en p riode lectorale va au del de la simple collecte d l ments permettant d auditionner l objet des plaintes Ce genre de surveillance m diatique est proactif pour que l organe de r gulation puisse identifier les infractions au r glement lectoral qui pourraient n cessiter d tre corrig es Par exemple il peut arriver qu un m dia n ait pas assur correctement la r partition du temps d antenne aux diff rents partis politiques Une intervention rapide serait n cessaire en vue de s assurer que cela n a pas entra n de cons quences graves L enregistrement int gral de la couverture lectorale peut galement constituer une preuve importa
271. mes ou une personne d sign e pour le remplacer COMPORTEMENT SEXUEL 28 Les d tenteurs de licence ne doivent pas diffuser des l ments qui selon le contexte contiennent une ou des sc nes simul es ou r elles de chacun des l ments suivants 1 une personne qui est d crite comme ayant moins de dix huit ans qui participe aide ou fait participer une autre personne l acte sexuel ou une exhibition de la nudit ii comportements sexuels violents et explicites iii bestialit iv le comportement sexuel explicite est celui qui d grade une personne en ce sens qu il fait l loge d une forme particuli re de haine bas e sur le genre et qui constitue une incitation la violence 29 A l exception du point 28 i ci dessus l interdiction de 28 ii 28 iv ne sera pas applicable un l ment scientifique documentaire ou th tral de bonne foi qui selon le contexte est d une telle nature L interdiction figurant l alin a 28 i sera cependant applicable un l ment artistique qui selon le contexte est d une telle nature 30 Les sc nes d crivant des comportements sexuels tels que d finis dans la Loi 65 de 1996 sur les films et la publication ne doivent pas tre diffus es pendant les p riodes de tournants Une exception cette disposition peut tre faite dans les programmes but purement ducatif 61 ou lorsque la repr sentation est non explicite apr s l
272. mmes seront diff rents ondes radio satellite c ble transmissions cellulaires sans fil etc Ces d veloppements ont des implications videntes pour les organes de r gulation des m dia e Au fur et mesure que la diffusion num rique avance elle va liminer l une des raisons traditionnelles de la r gulation la r duction du spectre de fr quences 20 eLa convergence des technologies de diffusion et des t l communications suppose que les t ches de r gulation et celles relevant des t l communications devraient tre combin es ou du moins harmonis es e Le d veloppement de ces technologies de communication accro t la puissance et la port e des entreprises de diffusion multinationales Il est souhaitable d assurer leur r gulation le cas ch ant comment y parvenir eLa convergence accro t consid rablement la possibilit d interactivit lorsque le public demande la diffusion d un produit sp cifique Dans une large mesure c est un trait caract ristique de l Internet S agit 1l de diffusion Cela doit il faire l objet d une r gulation L un des arguments contre la r gulation des m dias en ce 21 si cle est li au fait que les d veloppements technologiques l ont rendue obsol te et redondante Mais en r alit il n en est rien Il est n cessaire d op rer des changements en vue de prendre en compte la convergence des m dias et des t l communications Cependant les
273. mmunication RIARC a t mis sur pied Ses membres sont issus de trente six pays Parmi ses objectifs figurent la cr ation d agences de r gulation l o il n en existe pas la promotion de la formation et du partage d exp riences en faveur du pluralisme de la diversit et de l int gration africaine Pour les r gulateurs africains ce manuel constitue un outil de travail et de formation qui contribue l harmonisation de leurs m thodes de fonctionnement En ma qualit de pr sidente du RIACR je reconnais et je salue l initiative d ARTICLE 19 dans la mesure o ce manuel de formation sur le pluralisme et la diversit en mati re de radiodiffusion apporte une contribution tr s significative aux r gulateurs africains J esp re que des partenariats solides seront tablis afin d ouvrir des d bats ainsi qu une r flexion profonde sur le r le de la r gulation du secteur de la communication dans les sous r gions du continent africain Julieta M Langa Juillet 2006 PREFACE Ouvrage collectif l initiative d ARTICLE 19 fruit d efforts conjugu s et d une approche pluridisciplinaire le manuel de formation des r gulateurs africains s inscrit l instar de son titre dans une logique de pluralisme de diversit mais aussi et surtout d innovation Premi re en son genre 1l s agit assur ment d un outil utile n cessaire et efficace qui int gre les pr occupations essentielles des divers act
274. modalit s La validit de cette licence d pend du respect de ces conditions 2 2 Cette licence remplace la licence de diffusion long terme d livr e aux usagers pendant le processus de concurrence bas sur le m rites le cas ch ant ou repr sente la licence long terme pour ses d tenteurs 3 FRAIS DE DELIVRANCE DE LICENCE Le d tenteur d une licence est tenu de payer d s r ception de la licence les frais de licence conform ment la R gle 200_ texte amend Frais d obtention d une licence de diffusion Journal Officiel 4 PROGRAMMES 4 1 Cette licence est d livr e au demandeur pour diffuser des segments de programmes tel que sp cifi l article II Termes sp cifiques de d livrance d une licence 4 2 Tout changement significatif de programme n cessite une permission crite de l Agence Le changement significatif de programme dans ce sens est interpr t comme toute modification qui pr sente un taux de changement de plus de 20 du programme selon les d finitions figurant dans la I me partie Termes sp cifiques L Agence se r serve le droit de ne pas accorder la permission de changement de programme si elle tablit que dans la localit couverte par le signal de la station il y a manque du type de programmes pour lesquels la station a obtenu sa licence Par ailleurs l Agence peut demander la station qui sollicite un changement de programmes de soumettre les r sulta
275. moins de dix occasions au cours desquelles une personne sceptique sur le paradigme selon lequel le VIH est la cause du SIDA s est vu accorder un temps d antenne par la SABC depuis octobre 1999 date laquelle Thabo Mbeki a exprim pour la premi re fois ses pr occupations sur la question 81 Il a souvent t dit dans ce Tribunal qu il n est pas possible de d terminer avec une pr cision math matique le nombre de fois pendant lesquelles les participants un programme sont autoris s par les m dias s exprimer respectivement en faveur et contre un point de vue pr cis 8 la plupart des m dias r alisent des talk shows ou des programmes int grant des appels par t l phone Le format habituel de ces programmes consiste inviter une personne afin de pr senter un aspect du sujet d battre Un d bat s ensuit et les auditeurs sont invit s appeler et poser des questions l invit Ce qui offre une excellente opportunit de saisir les grandes lignes des sujets d battus et constitue galement un exemple o l opinion non justifi e reste dans le cercle de r flexions pour y tre d battue 9 Nous r alisons que en raison de la nature des talk shows ou des programmes interactifs par t l phone et des contraintes de temps pesant sur ces derniers il n est pas toujours possible pour les m dias d avoir deux invit s ayant des vues divergentes au sein du m me programme Je pense
276. mportance nationale ce qui peut inclure par exemple les informations relatives aux modalit s d inscription et de vote pendant les lections e annonces de service public par exemple relatives aux questions telles que la sant publique la s curit routi re etc e annonces relatives la m t o et autres urgences utiles aux agriculteurs et aux marins e quotas du contenu local voir ci dessous Cette liste n est pas exhaustive mais il faut pr ciser que les obligations pouvant tre impos es sont plut t en nombre limit Elles ne doivent pas tre telles qu il serait difficile aux m dias de les remplir sans perturber s rieusement leur programmation et perdre ainsi des auditeurs ou des annonceurs Les exigences en mati re de contenu local telles que nous allons les tudier sont l gitimes et positives mais elles doivent aussi tre r alisables Des exigences de cette nature doivent tre appliqu es de fa on uniforme elles ne peuvent tre impos es une station sans tre impos es une autre Ces exigences doivent tre politiquement neutres Il ne peut y avoir d exigences qui obligent les m dias diffuser les l ments qui favorisent le gouvernement ou un parti politique d termin par exemple 4 3 Publicit Un r gulateur de m dias peut fixer un type d obligations n gatives plut t que positives par rapport la publicit Le r gulateur peut prot ger le public en fixant une limite
277. mportant d enfants de moins de seize ans est cens ne pas tre l coute clause 18 1 Progressivement des produits moins convenables peuvent tre diffus s apr s cette p riode d cisive watershed clause 23 du Code Ce programme n tait pas sp cialement con u pour les enfants clause 26 Un signal avait t diffus un peu plus t t dans la soir e pour informer les auditeurs sur la nature du programme Le droit la libert d expression implique que les produits qui peuvent tre diffus s soient constitu s non seulement d l ments qui re oivent un accueil favorable mais galement de ceux qui blessent choquent ou perturbent Telles sont les exigences de la d mocratie qui implique une certaine tol rance envers les points de vue d autrui Aucune violation du Code n ayant t tablie la plainte a t rejet e JUGEMENT PROF HP VILJOEN 1 Le 3 avril 2006 aux environs de 22h50mn sur RSG une chanson a t diffus e dans le cadre du programme Tempo qui pour certaines personnes tait un outrage ayant entra n la plainte suivante contre le BCCSA 2 Station Radio RSG Programme Tempo 3 avril 2006 21h50 22h00 Au cours de ce programme les prestations d un groupe musical du nom de Rokkeloos ont t diffus es Les paroles des chansons qui taient ex cut es ce jour l l heure sus mentionn e taient extr mement grossi res Surtout la derni re chans
278. n Les amendes ne doivent tre impos es que lorsque des sanctions de moindre importance n ont pas pu r soudre le probl me La suspension ou le retrait de la licence ne doit survenir qu en cas de violations flagrantes et r p t es des termes de la licence 5 3 APPEL Lorsqu une sanction s v re est impos e non un rectificatif ou un avertissement mais quelque chose de plus s rieux tel qu une amende le m dia a le droit de faire appel devant les tribunaux Ceux ci vont proc der la r vision des d cisions prises par l organe charg de la gestion des plaintes de la m me mani re que lors d une r vision des d cisions de d livrance de licence prises par un organe de r gulation des m dias voir chapitre 3 RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES Les l ments suivants constituent certaines des ressources les plus importantes consult es sur Internet lors de l laboration du pr sent manuel Les formateurs et les participants aux ateliers sont encourag s utiliser ces sites Internet pour y collecter des informations des id es et des exp riences Nous aimerions recuillir vos commentaires examples et suggestion pour actualiser le manuel Informations g n rales ARTICLE 19 www article 19 org Projet ACE m dias et lections http www aceproject org main english me me htm Commonwealth Broadcasting Association http www cba org uk Union Internationale des T l communications http www itu int UNESC
279. n crite de l Agence 1 2 L Agence se r serve le droit de changer les Termes sp cifiques de la licence tant que ces changements s av rent n cessaires pour assurer une bonne gestion du spectre de fr quences Dans chacun de ces cas l Agence doit d abord en informer le d tenteur de la licence et lui permettre d exprimer son opinion par rapport au changement propos ou une contre proposition 2 PROGRAMMES Le d tenteur de licence est autoris diffuser les segments de programme suivants e actualit e ducation e musique e animation 50 3 Rejet d une demande de licence 3 1 Que se passe t il en cas de rejet d une demande de licence Au cas o plusieurs organes de diffusion sollicitent des licences qui sont en nombre limit certaines demandes seront rejet es En cas de refus d une licence il faut notifier au candidat par crit les motifs pr cis de cette d cision On doit tablir des crit res objectifs d valuation de la demande Ces crit res doivent figurer en termes g n riques dans la loi ou plus sp cialement sur l avis d appel d offres Cela permettra au candidat de savoir pourquoi sa demande a t rejet e Deux principales raisons sont li es cette situation e comprendre pourquoi une demande de licence a t rejet e aidera le m dia en formuler une meilleure la prochaine fois avec plus de chances de succ s Le processus des demandes ne comprend aucun
280. n en parle en toute libert et non lorsqu on carte les points de vue que l on ne veut pas entendre Il existe galement un point pratique y relatif Interdire l expression des points de vue odieux ne les fait pas dispara tre Cette attitude peut plut t les rendre plus dangereux plusieurs gards Ces points de vue peuvent faire de ceux qui les utilisent des martyrs et leur assurer la sympathie des autres Il peut tre plus difficile de savoir exactement ceux qui expriment ces points de vue En revanche le danger li la libre expression des points de vue incitant la haine est qu elle les fait para tre normaux et acceptables C est ce qui s est produit ces derni res ann es dans plusieurs pays riches avec l utilisation du langage x nophobe au sujet des trangers en g n ral et des r fugi s en particulier La description r p titive du danger que constituent les immigr s qui viennent voler les richesses du pays h te ou la d nonciation des soit disant revendications des demandeurs d asile ont fait du langage raciste et x nophobe un aspect acceptable du d bat politique En effet le langage seul n incite pas la violence bien qu il puisse promouvoir la haine en induisant la peur et en d shumanisant des franges importantes de la population La question de savoir en quoi consiste l incitation a fait l objet de plusieurs d bats Certains pensent que l incitation est un ph nom ne imm dia
281. naissance ou quelle exp rience directe avez vous de la r gulation des m dias Evaluation des attentes des participants Les participants doivent crire sur un bout de papier ce qu ils esp rent tirer de la formation et coller ces bouts de papier sur le mur pour les retirer la fin de la formation Introduction d un ordre du jour et de r gles de bases Comment le manuel sera utilis au cours de cette formation Nous allons tous essayer de respecter les d lais Veuillez teindre vos t l phones portables etc Les exercices de prise de contact sont importants Celui que nous vous proposons implique que tous les participants s alignent et qu ils se projettent un point imaginaire du spectre de z ro linfini d pendant du degr d exp rience qu ils ont de la libert d expression Vous pouvez tracer une vraie ligne sur le sol ou sur le mur Ensuite chacun se pr sente et parle de son exp rience Pour la formation des formateurs vous pouvez r p ter cet exercice en ce qui concerne l expertise et ou les connaissances en mati re de r gulation des m dias Cet exercice est important car il se rapporte directement au sujet dont il est question au cours de la formation Il en existe d autres qui peuvent tre utilis s simplement pour rompre la glace Par exemple les participants peuvent tre divis s en paires avoir une br ve discussion et se pr senter Pun lautre au groupe Ou encore ch
282. nce aux soci t s trang res ou la restriction de leur participation au capital des soci t s audiovisuelles locales Cet objectif est parfaitement l gitime bien que cet argument soit souvent utilis de mani re fallacieuse La protection de la culture et de l identit nationales peut tre assur e travers un r glement sur les contenus locaux Une soci t trang re qui diffuse de la musique locale peut valablement apporter une contribution plus positive qu une soci t locale diffusant de la musique trang re e Protection du secteur audiovisuel national Un autre argument li aux limites impos es aux soci t s audiovisuelles trang res est qu elles peuvent faire une concurrence d loyale aux soci t s locales et partant emp cher le d veloppement des entreprises nationales relevant de ce secteur Si tel tait r ellement le cas alors il serait l gitime d imposer des limites aux soci t s trang res Et il est certainement acceptable pour une structure de d livrance de licences de travailler sur la base d un plan d ensemble en vue de s assurer que les soci t s nationales ne soient pas cart es Toutefois il convient de garder l esprit que si le secteur national audiovisuel est faible l implication de soci t s trang res peut constituer le seul moyen d y assurer la diversit 3 3 M dias audiovisuels publics priv s et communautaires Les soci t s audiovisuelles peuvent
283. ncerne l imposition de sanctions et le droit de faire appel 11 CHAPITRE PREMIER QUOI SERT LA REGULATION DE L AUDIOVISUEL 1 1 Principes g n raux de r gulation des m dias audiovisuels La raison fondamentale li e la r gulation des m dias audiovisuels est toute simple la limitation du spectre de fr quences Seuls certains diffuseurs pouvaient avoir acc s au spectre de fr quences d o la n cessit de d terminer l identit de ceux l et de d cider d allouer chacun d eux une fr quence Cette t che est assur e par l organe de r gulation des m dias audiovisuels Avec le d veloppement de la diffusion par satellite num rique et sur Internet cette raison n est probablement plus valable C est un aspect qui sera examin vers la fin de ce chapitre Cependant la r gulation des m dias audiovisuels est plus qu une simple attribution de fr quences Elle consiste galement accro tre l acc s aux m dias audiovisuels et s assurer qu une plus grande vari t de voix sont entendues Le terme r gulation d range certaines personnes Il renvoie l hypoth se selon laquelle toute intervention externe constitue une interf rence qui vient r duire la libert d expression et le choix des consommateurs Il est vident bien entendu que des interventions inappropri es ou malveillantes effectu es par un organe de r gulation pourraient avoir de graves cons quences Mais un envi
284. ndance ditoriale n cessite d tre mentionn e dans la loi Les m dias doivent tre en mesure d intenter des actions judiciaires afin de prot ger leur droit prendre des d cisions ditoriales libres de toute influence ext rieure 1 2 Arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel EXERCICE Voici certains arguments couramment avanc s pour et contre la r gulation des m dias Essayez de trouver les raisons pour lesquelles vous approuvez ou d sapprouvez chacune de ces propositions au cas o ce manuel est utilis pour organiser un atelier il devrait tre possible d organiser un d bat sur ces questions Arguments en faveur de la r gulation des m dias e elle est n cessaire en tant que moyen de r partition de l utilisation des ressources publiques le spectre de fr quences e elle est n cessaire en tant que moyen d assurer la diversit et le pluralisme des m dias de permettre aux groupes sociaux les plus d favoris s de s exprimer e elle est n cessaire en tant que moyen de contrecarrer les propos de haine diffus s travers les ondes e elle est n cessaire en tant que moyen d obliger les m dias rendre compte par exemple travers les proc dures de plaintes e elle est n cessaire en tant que moyen de prot ger la libert d expression et l ind pendance ditoriale Arguments contre la r gulation des m dias e elle est d mod e l re de la diffusion
285. ner et de participer l mission en vue d exprimer son point de vue 4 Je commencerai par la deuxi me plainte formul e par la Plaignante celle intitul e Plainte contre le r dacteur en chef de la SABC pour non conformit au Code SABC en mati re de microbiologie Il ne rel ve pas de la comp tence du BCCSA de statuer sur les plaintes telles que la non conformit au Code de la SABC Nous n appliquons pas le code de la SABC nous nous conformons uniquement au Code de Conduite sign par la majorit des soci t s audiovisuelles op rant en Afrique du Sud dont la SABC Cette plainte d coule apparemment de la premi re qui est une plainte contre un programme sp cifique Cela rel ve de notre comp tence et nous allons y r pondre prochainement 5 La clause nonc e dans le Code de Conduite applicable tous les faits dans ce cas est la clause 36 qui dispose que En pr sentant un programme au sein duquel des sujets controverse d int r t public sont d battus une soci t titulaire d une licence audiovisuelle devra d ployer des efforts raisonnables en vue de pr senter quitablement des points de vue oppos s soit l int rieur du m me programme soit dans une dition ult rieure faisant partie de la m me s rie de programmes 80 pr sent s dans un d lai raisonnable compter de la diffusion originale et sensiblement pendant la m me tranche d antenne Il ne fait aucun doute que dans l ensem
286. nformations dont ils ont besoin Ce n est pas seulement la libert expression qui en p tira mais l ensemble du processus d mocratique 12 L on peut arguer que si l on dispose de m dias libres et pluralistes tous ces droits seront automatiquement respect s Le facteur de complication cependant est que les partis et les candidats ont g n ralement le droit de transmettre leurs points de vue l lectorat de fa on directe sans m diation En d autres termes il y aura une esp ce d mission de publi reportage allant bien au del de la couverture normale des informations et de l actualit Selon le syst me en place 1l peut s agir de publi reportage politique payant ou de tranches publicitaires gratuites Dans les m dias la couverture des lections se divise de fa on conventionnelle en quatre types principaux e reportages parfois connus sous le nom de couverture ditoriale parce que plac s sous le contr le ditorial direct des m dias plut t que des partis politiques e publi reportages il peut s agir d une publicit payante ou de tranches gratuites Dans l un ou l autre cas cette tranche est sous le contr le ditorial des partis ou des candidats et non des m dias e le journal ducatif des lecteurs il s agit d l ments politiquement neutres qui informent les populations des objectifs de l lection ainsi que des modalit s d inscription et de vote Cette tranche com
287. nications UIT 7 4 Le d tenteur d une licence doit se conformer la r glementation en vigueur de l Agence pour ce qui est des op rations techniques dans toutes les stations radio et TV conform ment aux r gles en vigueur en ke k k k kk 7 5 En cas de panne technique des quipements pouvant affecter la s curit la sant ou la vie des populations le d tenteur d une licence doit imm diatement mettre un tel quipement hors service et en informer l Agence Si l Agence apprend que la panne en question peut affecter la s curit la sant ou la vie des populations elle fait imm diatement une requ te visant la fermeture d un tel quipement jusqu ce qu il soit r par 7 6 Le d tenteur d une licence doit lancer les op rations de diffusion programm es tel qu indiqu dans la demande de licence dans les quarante cinq jours qui suivent la d livrance par l Agence de la licence de diffusion moins que l Agence ne donne sp cialement une prorogation crite de cette p riode Le non respect de cette exigence peut entra ner le retrait de la licence 8 DISPOSITIONS RELATIVES A L INFORMATION DE L AGENCE PAR LE DETENTEUR D UNE LICENCE 8 1 Le d tenteur d une licence doit fournir des informations l Agence tel qu elle le veut et lorsque qu elle le lui demande conform ment aux termes cette licence 8 2 Le d tenteur d une licence devra 8 2 1 compiler et conserver pendant quatorze
288. nitions sont diff rentes voire contradictoires certains gards Ce qu elles ont en commun c est l id e que le m dia communautaire e est but non lucratif e vise des communaut s particuli res e a le devoir de communiquer des messages socialement utiles au profit de toute la communaut En outre les activistes de l audiovisuel communautaire soulignent g n ralement que les m dias communautaires sont d finis par le fait qu ils s adressent la communaut en tant qu auditoire mais aussi en ce qu ils sont sous le contr le de la communaut dont ils sont l organe d expression Ainsi les stations audiovisuelles communautaires sont g n ralement situ es au sein de la communaut Leur conseil de direction est compos des membres de la communaut Les journalistes eux m mes sont principalement membres de la communaut et m me les programmes visent la formation des membres de la communaut participant activement la gestion de la station Qu est ce alors qu une communaut Habituellement une communaut est cens e se d finir par sa situation communaut locale ou ensemble des populations vivant dans un endroit particulier La plupart des stations de radio communautaire desservent un endroit particulier Ce qui implique certaines pr somptions de l existence d une communaut d int r t parmi toutes ces populations vivant au m me endroit pr somptions qui ne sont pas n cessaireme
289. njoint l Autorit Ind pendante de r gulation de l Audiovisuel s assurer que les licences audiovisuelles respectent le code de conduite reconnu par l autorit Applicable depuis mars 2003 2 Selon l article 56 1 de la Loi toutes les licences audiovisuelles doivent respecter le code de conduite des entreprises audiovisuelles tel qu indiqu dans le plan 1 Les dispositions de cet alin a ne s appliquent cependant aucune licence audiovisuelle si son d tenteur est membre de l organe qui a convaincu l Autorit que ses membres respectent le Code de Conduite appliqu par cet organe par le truchement de son propre m canisme de discipline et compte tenu du fait qu un tel Code de Conduite et un tel m canisme de discipline sont accept s par l Autorit D finitions 3 Le terme audience tel qu indiqu dans ce Code signifie une audience visuelle et sonore c est dire aussi bien les auditoires de t l vision que de radio L expression Diffusion destin e un auditoire adulte comme indiqu dans ce Code veut dire diffusion d crivant un exc s de violence et une attitude sexuelle explicite et doit exclure les missions destin es aux enfants Le mot enfants tel qu indiqu dans ce Code veut dire personnes g es de moins de seize ans L expression watershed period tel qu indiqu dans ce Code veut dire p riode entre 21h00 et 05h00 Cette restriction ne s appliqu
290. nnement efficace d un organe de r gulation des m dias A l oppos un financement inappropri l expose l influence ext rieure et une pression impropre Le cadre de financement doit tre d fini dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation des m dias Le plus souvent cela n cessite un vote au Parlement ou un recours toute proc dure normale d attribution des fonds aux entit s publiques ind pendantes 29 CHAPITRE 3 MODALI TES DE DELI VRANCE D UNE LI CENCE 3 1 Pourquoi une licence est elle n cessaire REVISION Revenons au chapitre 1 Nous avons examin les deux principaux arguments en faveur du r le d un organe de r gulation Il s agit essentiellement d arguments li s la n cessit d exiger des soci t s audiovisuelles la possession d une licence avant toute diffusion Quels sont ces deux arguments Le premier argument r side dans le fait que le spectre de fr quences constitue une ressource nationale finie Il n y en a pas suffisamment pour couvrir toutes les zones Par cons quent il est n cessaire d avoir un organe de r gulation charg de sa distribution quitable l chelle nationale Ce m me organe doit s assurer que ceux qui poss dent des quipements co teux et des Signaux puissants n crasent pas les autres qui ont galement droit l acc s aux ondes Le second argument s applique galement en cas de diffusion num rique ou par
291. ns qui doivent tre d termin es par la tradition de chaque pays Il est important d tablir des r gles claires et de les respecter scrupuleusement Il est galement important que les candidats acceptent au pr alable les conditions du d bat Finalement qui est responsable de la r gulation des m dias pendant les lections 74 La r ponse cette question n est point vidente Comme pour plusieurs autres questions cela d pend en partie des exp riences pass es et de la tradition du pays Il est possible de toute vidence que cela rel ve de la seule comp tence d un r gulateur statutaire des m dias ou encore de la seule comp tence de l organe de gestion des lections Il peut exister un r le d auto r gulation volontaire ou un comit volontaire des partis politiques devant s occuper du publi reportage ou encore une combinaison de tous ces syst mes Dans tous les cas il est probable que certains r les incomberont aux r gulateurs des m dias qui devront avoir une bonne compr hension des questions juridiques en mati re d lection Il sera particuli rement important d exercer une grande surveillance de l ensemble des produits diffus s relatifs aux lections Cette t che peut tre assum e par le r gulateur des m dias par un organe charg de la gestion des lections ou par un organe ext rieur tel qu une O N G ou une institution acad mique contact e cet effet Et il sera n cessaire
292. ns m dias publics notamment ceux la r putation tablie n acceptent pas de publicit et comptent en grande partie sur l une des deux premi res sources de financement bien que certains 35 m dias publics c l bres l instar de la British Broadcasting Corporation BBC compl tent ces revenus par la vente de programmes et de publications lucratives Il n y a en principe pas de raison qu une des deux premi res m thodes de financement ne soit pas combin e la publicit Cependant ces deux diff rentes m thodes de financement public constituent en r alit des choix Le paiement de redevances par chaque m nage a un avantage politique s r Il souligne le lien entre le m dia et le public Il renforce les relations entre le m dia et le public Il stipule en effet que le public est propri taire du m dia dont il tablit l ultime responsabilit Toutefois la principale faiblesse de l utilisation de la redevance est d ordre pratique la difficult li e la collecte des fonds En r alit peu de m dias comptent principalement sur la redevance mais la plupart l int grent dans leur financement pour maintenir ce lien avec le public Dans la pratique plusieurs m dias publics ont eu compter sur la publicit commerciale pour une part substantielle de leurs revenus Ici le probl me r side dans le fait qu ils sont en rivalit avec les m dias commerciaux pour les m mes recettes publicitaires C
293. ns que nous avons voqu es plus haut Les apprenants seront motiv s et encourag s s ils ont une id e claire de ce qu ils essayent d apprendre Le formateur peut adapter l atelier aux attentes des participants Toutes les attentes doivent tres valu es la fin en vue de voir si elles ont t combl es Enfin il est important de d finir certaines r gles de base pour l atelier Celles ci doivent provenir des participants eux m mes il est plus probable qu elles soient respect es de cette mani re l Le formateur peut vouloir en soumettre certaines l approbation du groupe Les r gles de base importantes peuvent inclure la non interruption et le respect des points de vue des autres le respect du temps imparti et l extinction des t l phones portables 103
294. nsemble des populations vivant dans un endroit particulier La plupart des stations de radio communautaire desservent un endroit particulier Ce qui implique certaines pr somptions de l existence d une communaut d int r t parmi toutes ces populations vivant au m me endroit pr somptions qui ne sont pas n cessairement justes Mais la communaut peut tre quelque chose d autre elle peut tre des groupes de personnes qui ont quelque chose d autre en commun plut t que l endroit o elles vivent Il peut y avoir une communaut de croyance commune une communaut de m me origine nationale ou une communaut de personnes handicap es Il peut y avoir une communaut de genre Habituellement de telles communaut s se d finissent par le fait qu elles souffrent de la m me oppression Il peut ne pas en tre n cessairement ainsi mais il s agit d un grand facteur commun d unification d finissant ces communaut s non g ographiques Les stations de radio communautaires sont commun ment financ es par les fonds des donateurs bien que celles qui ont pour but de s autofinancer essaient de trouver des appuis financiers et des appuis en nature aupr s de la communaut qu elles servent Cette preuve importante de la bonne place des m dias communautaires dans leurs communaut s respectives doit constituer un facteur important consid rer par le r gulateur dans le processus de d livrance de licences 3 4 PROCE
295. nt au gouvernement notamment au Parlement de formuler une loi audiovisuelle qui prot ge l aspect relatif au service public des m dias nationaux conform ment aux diff rentes voies d finies par la Commission africaine Cependant les organes de r gulation des m dias peuvent tre impliqu s dans ce processus de diff rentes mani res e leurs conseils peuvent tre sollicit s dans l laboration des missions de service public des m dias nationaux e les organes de r gulation des m dias peuvent se voir attribuer un r le dans la r gulation des m dias publics et la protection de leur ind pendance e les organes de r gulation des m dias peuvent certainement se voir attribuer des responsabilit s dans la protection des missions de service public de n importe quel m dia priv 3 3 1 1 INDEPENDANCE La caract ristique la plus importante d un m dia public compar aux m dias d Etat ou de gouvernement est son ind pendance Les questions li es l ind pendance d un m dia public sont plut t identiques celles qui affectent un organe de r gulation REVISION Quels sont les deux principaux moyens travers lesquels l ind pendance d un organe de r gulation des m dias est garantie Au Chapitre 2 nous avons identifi les garanties suivantes en ce qui concerne l ind pendance d un organe de r gulation des m dias e protection juridique l ind pendance est garantie dans les textes fond
296. nt justes Mais la communaut peut tre quelque chose d autre elle peut tre des groupes de personnes qui ont quelque chose d autre en commun plut t que l endroit o elles vivent Il peut y avoir une communaut de croyance commune une communaut de m me origine nationale ou une communaut de personnes handicap es Il peut y avoir une communaut de genre Habituellement de telles communaut s se d finissent par le fait qu elles souffrent de la m me oppression Il peut ne pas en tre n cessairement ainsi mais il s agit d un grand facteur commun d unification d finissant ces communaut s non g ographiques Les stations de radio communautaires sont commun ment financ es par les fonds des donateurs bien que celles qui ont pour but de s autofinancer essaient de trouver des appuis financiers et des appuis en nature aupr s de la communaut qu elles servent Cette preuve importante de la bonne place des m dias communautaires dans leurs communaut s respectives doit constituer un facteur important consid rer par le r gulateur dans le processus de d livrance de licences 3 4 PROCEDURE DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 40 La proc dure effective de demande d une licence et celle de sa d livrance ou non doit tre clairement d finie dans la loi Chaque candidat et le public doivent savoir exactement comment cette proc dure fonctionne et savoir qu elle fonctionne de la m me mani re pour toutes
297. nt la cl de vo te Cette conviction souligne galement l adoption l chelle r gionale d importants instruments l instar de la Charte africaine sur la radiodiffusion 2001 et de la D claration des principes de la libert d expression en Afrique 2002 entre autres Conform ment ces principes nombre de pays africains ont formellement aboli le contr le exerc par le gouvernement sur les m dias audiovisuels et la gestion des fr quences et proc d la cr ation d institutions ind pendantes qui par d finition visent la r gulation du secteur de la communication dans son ensemble Toutefois des pr occupations demeurent quant l ind pendance v ritable et aux capacit s globales des organes de r gulation de l audiovisuel L une de ces pr occupations est li e la faiblesse voire l absence de m thodologies et de m thodes de r gulation bas es sur les bonnes pratiques internationales qui au plan social sont tout fait indiqu es C est dans le but de r aliser de meilleures performances en mati re de r gulation que le R seau africain des organes de r gulation de la communication RIARC a t mis sur pied Ses membres sont issus de trente six pays Parmi ses objectifs figurent la cr ation d agences de r gulation l o il n en existe pas la promotion de la formation et du partage d exp riences en faveur du pluralisme de la diversit et de l int gration africaine Pour les r
298. nte si plus tard la transparence des lections est remise en cause La couverture m diatique est suppos e constituer un l ment important de l environnement dans lequel les lections se d roulent Un d s quilibre prononc dans la diffusion des l ments ayant trait aux lections pourrait tre un facteur important concourant la conclusion selon laquelle une lection n tait pas libre et transparente Il faut se rappeler que le r le de l organe de r gulation des m dias audiovisuels en ce qui concerne les plaintes relatives aux lections varie consid rablement d un pays l autre Comme il a t not au chapitre 4 l organe de r gulation des m dias peut avoir pour responsabilit pr dominante le contr le de la couverture des lections mais dans de nombreux pays cette responsabilit incombe une autre structure qui est le plus souvent charg e de la gestion du processus lectoral Le cas ch ant il est probable qu il soit mis en place un organe sp cial charg de g rer les plaintes d pos es contre les m dias lors des lections distinct de l organe habituellement charg d examiner les plaintes 5 2 Sanctions Il a t relev plus haut que l objectif d une proc dure d examen des plaintes n tait pas de jouer les gendarmes ni de punir les m dias mais plut t de s assurer de la diversit et de l exactitude des l ments diffus s Par cons quent le type de sanctions
299. nts moyens e la destruction physique des quipements e l utilisation d appareils intrusifs notamment pour la surveillance du courrier lectronique ou la visite des sites Web consult s e une r glementation stricte des fournisseurs de services Internet Chacune de ces m thodes concourt la censure qui est plut t disproportionn e en comparaison des objectifs limit s de la r gulation des m dias Elles constituent galement un obstacle d autres aspects fondamentaux de l Internet savoir son interactivit L Internet permet un plus grand nombre de citoyens ordinaires de 21 communiquer leurs propres informations et points de vue contrairement aux m dias traditionnels Ils peuvent proc der la s lection des informations r agir ces derni res et cr er leurs propres moyens de communication travers des sites et des comptes Internet Il ne fait aucun doute que la diffusion mat rielle sur Internet n est pas toujours conforme aux normes qui devraient tre appliqu es en mati re de diffusion Un exemple patent est celui du r gne de l obsc nit Une autre pomme de discorde fr quente concerne le d faut de l Internet de se conformer au r glement en vigueur durant les lections Par exemple les ditions de journaux sur la toile ne suivent pas le r glement sur la publication de sondages ou ne subissent pas de censure avant et pendant une lection L approche qui a g n ralement
300. num rique et par satellite e elle n est pas n cessaire la diversit sera assur e si les cha nes commerciales sont libres de fonctionner 19 e elle est un h ritage du mod le paternaliste de diffusion e elle constitue une atteinte la libert d expression et l autonomie ditoriale des m dias 1 3 D fis actuels de la politique de r gulation des m dias audiovisuels L un des principaux arguments en faveur de la r gulation des m dias r side dans le fait que le spectre de fr quences constitue une ressource stable et limit e L tablissement d une structure ind pendante s av re n cessaire pour assurer la r partition quitable et impartiale de l acc s cette ressource Mais le fait que les r cents d veloppements technologiques et probablement les futurs ont rendu cet argument obsol te est tout au moins discutable La diffusion num rique ainsi que la convergence des technologies de diffusion et des t l communications ont largement accru la port e des fr quences disponibles De m me la diffusion par satellite a augment la port e des fr quences et cr une nouvelle cat gorie de soci t s m diatiques multinationales qui sont au del de la comp tence des organes de r gulation traditionnels Entre temps la diffusion sur Internet est devenue un ph nom ne r pandu troitement suivi par la diffusion en Podcast travers laquelle les produits diffus s sont t l charg s sur
301. ommunication en tant qu avantage pour la soci t dans son ensemble Le pr sent manuel et le groupe qui l a con u montrent que la r gulation du secteur de la communication dont la consolidation est en cours en Afrique s inscrit dans la mouvance de la d mocratisation et que le pluralisme et la diversit en constituent la cl de vo te Cette conviction souligne galement l adoption l chelle r gionale d importants instruments l instar de la Charte africaine sur la radiodiffusion 2001 et de la D claration des principes de la libert d expression en Afrique 2002 entre autres Conform ment ces principes nombre de pays africains ont formellement aboli le contr le exerc par le gouvernement sur les m dias audiovisuels et la gestion des fr quences et proc d la cr ation d institutions ind pendantes qui par d finition visent la r gulation du secteur de la communication dans son ensemble Toutefois des pr occupations demeurent quant l ind pendance v ritable et aux capacit s globales des organes de r gulation de l audiovisuel L une de ces pr occupations est li e la faiblesse voire l absence de m thodologies et de m thodes de r gulation bas es sur les bonnes pratiques internationales qui au plan social sont tout fait indiqu es C est dans le but de r aliser de meilleures performances en mati re de r gulation que le R seau africain des organes de r gulation de la co
302. on de couvrir toute la gamme de questions qui concernent l Autorit et les d tenteurs de licence Ce qui ne signifie pas que ces questions soient sans importance mais simplement qu elles n ont pas suscit de besoins relatifs l orientation de l Autorit Le Code n est pas par cons quent un guide complet de bonnes pratiques applicable en toute situation Il n est pas non plus le dernier mot pour ce qui est des affaires auxquelles il se r f re Les opinions et les aptitudes changent et toute prescription de ce qui est n cessaire aux fournisseurs de programmes peut tre incompl te et t t ou tard d mod e Le Code peut tre interpr t la lumi re de circonstances changeantes et dans certaines affaires il peut tre n cessaire d introduire de temps en temps de nouvelles exigences 13 En concevant ce Code l Autorit a pris en compte les objectifs de la Loi et le besoin urgent en Afrique du Sud de valeurs fondamentales qui sous tendent notre syst me juridique pour s adapter aux normes et principes inscrits dans notre Constitution La violence 14 Le d tenteur de licence ne doit diffuser aucun l ment qui selon le contexte 58 1 contient toute forme de violence gratuite c est dire une violence qui ne joue pas un r le int gral dans le d veloppement des intrigues des personnages ou des l ments d ensemble ii approuve favorise ou exalte la violence contre les femmes 15 Les
303. on dont les paroles comportaient des termes explicites Afrikaans Ek hou van Melktert breiwerk skaapbraai en hard etc avec des mots explicites remplir dans l espace en pointill trop grossiers pour que je puisse les mentionner dans cette lettre A mon avis ce genre de paroles admet les relations sexuelles libres et ouvertes notamment en ce qui concerne les jeunes Dans un pays o le VIH est un probl me croissant Le gouvernement lance actuellement une campagne contre les tricots et les posters comportant des slogans invitant la consommation de l alcool Ceci en vue d essayer de pr venir la consommation pr coce de l alcool chez nos enfants Je me demande quel effet ce genre de paroles aura sur nos jeunes lorsque les relations sexuelles et la consommation de l alcool sont encourag es librement travers la radio en Afrique du Sud J esp re r ellement que la station radio RSG sera r primand e et qu il lui sera interdit de diffuser une fois de plus ce genre de chanson 3 La SABC a r pondu ainsi qu il suit Le mot Afrikaans naai a t utilis dans les paroles de l une des chansons ex cut es par le groupe f minin Afrikaans Rokkeloos Comme leur nom l indique le groupe Rokkeloos a chant en s appuyant sur ce que les femmes font melktert bak breiwerk doen skaapvleis braai en hard naai le dernier mot ayant un double sens couture en anglais et un mot de quatre lettres qui dans un
304. onible ou par les lois relatives aux d penses de campagnes Les tranches publicitaires seront elles r parties quitablement entre tous les partis politiques et aux m mes taux L autorit r gulatrice appropri e pourrait certainement vouloir d velopper ces questions Si l on choisit les tranches directes gratuites la question fondamentale est de savoir comment les r partir Utilisera t on un syst me d galit o tous les partis jouissent du m me temps ou du m me nombre de tranches Ou alors un syst me d quit ou d impartialit o les tranches sont r parties selon des facteurs vari s comprenant la popularit ant rieure de ce parti au sein de P lectorat et le nombre de candidats de ce parti L argument en faveur du syst me d galit est qu il donne tous les partis la possibilit de transmettre leur message L argument contre ce syst me est qu il peut donner trop de temps aux petits partis ayant tr s peu de chances de gagner Ce qui tend favoriser le parti au pouvoir Un syst me d quit donne plus d importance aux grands partis ayant de vraies chances de gagner mais l inconv nient en est que les nouveaux partis peuvent avoir de la peine percer SUJET DE DISCUSSION Egalit ou quit Quelle est la meilleure mani re de r partir le temps d antenne pendant les lections dans votre pays Citer les arguments pour et contre L ducation de l lectorat doit tre politi
305. onnus coupables de g nocide par le Tribunal P nal International pour le Rwanda Arusha Le Rwanda est seulement l exemple le plus connu et le plus extr me Les missions incendiaires ont pris une part importante dans le d clenchement des guerres dans les Balkans au cours des ann es 1990 Les radios incitant la haine ont agi plusieurs reprises en R D C et au Burundi Ailleurs comme au Zimbabwe les reporters radio la solde du gouvernement ont diabolis les supporters de l opposition faisant d eux la cible des attaques orchestr es par les milices du parti au pouvoir Ce probl me est videmment tr s r pandu SUJET DE DISCUSSION Quelle approche les r gulateurs des m dias doivent ils adopter face au probl me d missions incitant la haine Avant de voir les tapes que les r gulateurs des m dias peuvent suivre dans la pratique il peut s av rer utile de revenir aux premiers principes e toute personne a droit la libert d expression e ce droit est limit par l interdiction de l incitation la haine Ainsi la libert d expression n est pas un droit absolu Elle a des limites Mais l une des caract ristiques essentielles du droit la libert d expression est qu il s applique aux points de vue que la majorit des personnes consid rent comme ignobles et pas seulement ceux que nous acceptons Il est bas sur la pr somption que les litiges se r glent mieux lorsqu o
306. ons 74 La r ponse cette question n est point vidente Comme pour plusieurs autres questions cela d pend en partie des exp riences pass es et de la tradition du pays Il est possible de toute vidence que cela rel ve de la seule comp tence d un r gulateur statutaire des m dias ou encore de la seule comp tence de l organe de gestion des lections Il peut exister un r le d auto r gulation volontaire ou un comit volontaire des partis politiques devant s occuper du publi reportage ou encore une combinaison de tous ces syst mes Dans tous les cas il est probable que certains r les incomberont aux r gulateurs des m dias qui devront avoir une bonne compr hension des questions juridiques en mati re d lection Il sera particuli rement important d exercer une grande surveillance de l ensemble des produits diffus s relatifs aux lections Cette t che peut tre assum e par le r gulateur des m dias par un organe charg de la gestion des lections ou par un organe ext rieur tel qu une O N G ou une institution acad mique contact e cet effet Et il sera n cessaire de disposer d un m canisme de traitement des plaintes rapide et efficace Si des corrections s imposent pendant la campagne lectorale elles doivent tre rapidement effectu es 4 8 Protection de la r putation La protection de la r putation est l une des restrictions l gitimes de la libert d expression confo
307. ons pour y tre d battue 9 Nous r alisons que en raison de la nature des talk shows ou des programmes interactifs par t l phone et des contraintes de temps pesant sur ces derniers il n est pas toujours possible pour les m dias d avoir deux invit s ayant des vues divergentes au sein du m me programme Je pense qu il existe un quilibre inh rent au sein du programme qui tient au fait que les auditeurs peuvent appeler Ceci fait partie du cercle de r flexions Chacun est libre d appeler et de contester ce que l invit ou un autre intervenant a dit Nous tions assur s l audience que le D fendeur ne garde pas une liste d auditeurs proscrits dont les appels t l phoniques sont bloqu s en de pareilles occasions comme cela a t d clar Le probl me videmment est que le m dia n a aucun contr le sur les points de vue des auditeurs qui appellent Si tous ceux qui appelaient approuvaient le point de vue de l invit l on peut facilement en d duire qu il n y avait pas d quilibre Cela notre avis n est pas la r ponse la question de savoir si la clause 36 a t viol e Le principe pr dominant est qu un cercle de r flexions a t mis sur pied par le m dia au sein duquel tout le monde est libre d exprimer sur les ondes son point de vue Si dans un programme pr cis de ce genre il appara t que l quilibre n a pas t obtenu cause de la r action
308. ons qui devront tre appliqu s par la structure charg e du traitement des plaintes Il convient galement de garder l esprit qu une proc dure d examen des plaintes ne s appuie que sur les normes auxquelles les m dias eux m mes ont convenu de se conformer Elle ne saurait traiter aucune question qui pourrait tre contest e par le public Par ailleurs cette question rel ve d un principe fondamental de justice naturelle Une faute commise par une soci t audiovisuelle doit tre clairement pr visible car elle constitue une violation des normes auxquelles les m dias ont souscrit Le plus souvent une proc dure d examen des plaintes est en mesure de traiter uniquement les plaintes li es la violation des conditions de licence Celles ci sont g n ralement constitu es de deux l ments savoir e les termes qui sont express ment mentionn s dans la licence e d autres normes l instar du code de conduite du secteur audiovisuel que le directeur de la soci t audiovisuelle doit accepter implicitement ou explicitement dans le cadre de la demande de licence Ainsi la mani re dont la proc dure de traitement des plaintes se d roule est la suivante une plainte est d pos e par le public l organe charg de l examen des plaintes doit d terminer si la plainte a un rapport avec un sujet couvert par les termes de la licence ou par toute autre norme r gissant la conduite de la soci t audio
309. ont capables d engager des organismes charg s de la surveillance des m dias bureaux d tudes ou ONG en vue de contr ler le contenu des produits diffus s mais compte tenu du volume important de ces derniers cette possibilit s av re rarement pratique Comme alternative il est g n ralement demand aux m dias de garder une bande enregistr e de tous leurs produits diffus s Ces bandes peuvent tre conserv es pendant une longue p riode suffisamment longtemps pour tre disponibles en cas de plainte ce qui veut probablement dire pendant des mois Voici quelques exemples de d cisions prises par rapport certaines plaintes enregistr es par la commission d examen des plaintes du secteur audiovisuel d Afrique du Sud Broadcasting Complaints Commission ETUDE DE CAS n 1 Affaire n 2006 17 SAfm Vuyo Mbuli Show Balance A Allen Plaignant Contre SAFM D fendeur Tribunal Prof Henning Viljoen Pr sident par interim Mme Refiloe Mokoena Msiza coopt e et Prof Ravi Nayagar Pour le Plaignant Le Plaignant en personne accompagn de Mme Tina van der Maas Pour le D fendeur M Fakir Hassen Directeur charg de la Diffusion et de la Conformit des Affaires Politiques et R glementaires de la SABC assist de Will Bernard et Mike Roberts Producteurs ex cutifs la SAFM Une plainte a t d pos e au motif que le programme Vuyo Mbuli Talk Show sur le VIH SIDA tait unilat ral Il y avait un
310. oppement de productions ind pendantes et d accro tre la diversit des programmes les m dias audiovisuels de service public doivent diffuser des quotas minimum de produits r alis s par des producteurs ind pendants Les infrastructures de transmission utilis es par les m dias de service public doivent tre accessibles tous les m dias audiovisuels dans des termes raisonnables et non discriminatoires TITRE NI M DIAS COMMUNAUTAIRES 1 Les m dias communautaires sont ceux dont la diffusion des produits se fait pour par et sur la communaut dont la propri t et la gestion sont repr sentatives de la communaut qui suivent un calendrier de d veloppement social et qui sont but non lucratif Il doit y avoir une reconnaissance claire y compris de la part de la communaut internationale des diff rences existant entre m dias publics d centralis s et m dias communautaires Le droit des m dias communautaires acc der l Internet au profit de leurs communaut s respectives doit tre favoris TITRE IV TELECOMMUNICATIONS ET CONVERGENCE 1 Le droit la communication inclut l acc s au t l phone au courrier lectronique e mail l Internet et d autres syst mes de t l communications y compris la promotion de centres de technologies de la communication et de l information g r s par la communaut La l gislation et la politique du secteur des t l communications doivent
311. ord et du Sud en organisant des concertations au sein de groupes r unissant les diverses parties prenantes pour son enrichissement et sa finalisation le manuel Audiovisuel pluralisme et diversit aura pleinement atteint ses objectifs de d part L initiative et l engagement sans doute non ais s d laboration d un tel outil de sa m thodologie de son mode d emploi dans un domaine relativement neuf qu est celui de la r gulation en Afrique participe de la structuration de l organisation et du d veloppement d un secteur non seulement culturel mais au carrefour d enjeux strat giques de d veloppement la communication audiovisuelle Un usage bon escient de cet outil p dagogique et documentaire facilitera la t che d j difficile d autorit s nationales de r gulation anciennes ou balbutiantes mais toutes en qu te de meilleures formules de compr hension et d exercice de renforcement et d largissement de leurs pr rogatives au service de la communaut Il permettra aux acteurs audiovisuels tant publics que priv s de saisir davantage la probl matique de la r gulation dans un environnement harmonieux avec des r gles des droits et des devoirs Il sera un r f rentiel pour les audiences les consommateurs et tous les usagers des m dias y compris les tudiants et les chercheurs De ce point de vue il transgresse les clivages linguistiques pour s inscrire dans une logique de port e g n ra
312. os communautaires Dakar S n gal 23 29 Janvier 1995 La philosophie historique de la radio communautaire est d utiliser ce m dia en tant que la voix des sans voix le porte parole des opprim s que ce soit pour des raisons raciales li es au genre ou la classe sociale et g n ralement comme un objet de d veloppement La radio communautaire se d finit comme ayant trois aspects but non lucratif appartenant une communaut qui en exerce le contr le et de participation communautaire Il faut pr ciser que la radio communautaire n a pas pour but de faire quelque chose pour la communaut mais d aider la communaut faire quelque chose pour elle m me c est dire la possession et le contr le de ses propres moyens de communication Qu est ce qu une radio communautaire Un guide de ressources yAMARC Africa and Panos Southern Africa 1998 Les stations radio qui r alisent des missions radio en tant que service communautaire et consid rent la communication comme un droit universel Qui cherchent construire une piste commune pour se soutenir les uns les autres et renforcer la communication au sein de leur communaut 39 Des stations radio qui se consid rent comme une partie int grale de la communaut laquelle elles appartiennent En tant que m dia elles d veloppent une communication pluraliste et participative relative aux besoins d expression du secteur socioculturel avec peu d ac
313. ou du manque de r action des auditeurs le principe du cercle de r flexions demeure valable et le m dia ne saurait tre censur pour cela 10 Le repr sentant du D fendeur nous a assur s que le m dia concern avait par le pass invit des personnes ayant des points de vue divergents sur la question du VIH SIDA venir s exprimer dans le cadre de ce programme et bien d autres Nous n avons aucune raison de ne pas le croire Au surplus le fait que les talk shows ou les programmes interactifs par t l phone sont essentiellement des programmes au sein desquels l quilibre pourrait tre obtenu nous am ne la conclusion selon laquelle le D fendeur n a pas viol la clause 36 du Code Par cons quent la plainte est rejet e PROF HP VILJOEN Avec le concours du Commissaire Nayagar et du membre coopt Mokoena Msiza ETUDE DE CAS n 2 Affaire n 2006 16 RSG Chanson Pr judiciable aux enfants J PERKINS Plaignant contre RSG D fendeur Tribunal Prof Henning Viljoen Pr sident par int rim Prof Ravi Nayagar Ms Refiloe Mokoena Msiza Coopt e Pour le Plaignant Le Plaignant ne s est pas pr sent 82 Pour le D fendeur D fendeur M Fakir Hassen Directeur Broadcast and Compliance Affaires politiques et r glementaires du SABC assist de RSG Johan Botha Pr sentateur et Magdaleen Kruger Chef de Station Plainte relative l utilisation du mot naai dans une chanson
314. ouvant des solutions rapides aux probl mes d coulant d informations fausses et de messages incitant la haine Il existe une diff rence nette entre prof rer des messages incendiaires et les diffuser Tout en essayant d viter de fournir une plate forme de diffusion aux partisans de la haine les r gulateurs doivent permettre un reportage sobre et exact sur les messages incitant la haine Il ne faut jamais p naliser les m dias pour un reportage exact Il faut plut t encourager ce genre d initiatives Le reportage quilibr d un discours incendiaire comprenant des faits et des points de vue divergents att nue simultan ment l impact des messages incitant la haine et dissipe toute all gation selon laquelle ces messages sont censur s Le but est l vidence de traiter la question relative aux missions incitant la haine de fa on viter toutes cons quences violentes Cependant il arrive souvent que les r gulateurs soient 70 confront s au probl me de reconstruction des m dias dans une situation post conflit o la haine politique et la haine communautaire ont d j conduit la violence Dans une telle situation toutes les directives ci dessus nonc es s appliquent Il s av re rarement judicieux de supprimer la v rit et les d bats relatifs aux conflits pass s Les m dias peuvent prendre la responsabilit de mener des enqu tes sp cifiques sur les causes du conflit et les questions de
315. ouvellement de la licence son expiration pourvu que son titulaire se conforme ses clauses La seule autre raison du non renouvellement de l autorisation doit tre celle de gros int r ts publics Habituellement ces consid rations d int r t public telles qu une diversit croissante des m dias peuvent tre mieux servies par l augmentation du nombre de d tenteurs de licences plut t que par le retrait de la licence d une entreprise audiovisuelle La p riode de renouvellement de licence est une occasion pour le r gulateur et pour le d tenteur d une licence de revoir les conditions de d livrance de celle ci et de les ren gocier en cas de besoin Toutefois les d tenteurs de licence doivent avoir le droit de demander un amendement de leurs conditions de d livrance tout moment Si l organe de d livrance des licences doit tout moment fixer de nouvelles conditions de la validit de la licence celles ci doivent tre conformes aux principes de justice administrative ainsi qu aux conditions g n rales de d livrance de licences A quoi ressemble exactement une licence d exploitation audiovisuelle Voici un bon exemple de licence respectant les principes d finis LICENCE DE DIFFUSION TERRESTRE DE PROGRAMMES RADIO TV Model type de licence En vertu de l article du code des Communications Journal Officiel n o l Agence de R gulation des Communications d livre la licence ci apr s
316. partisans de la haine Il est n cessaire de mettre sur pied un m canisme efficace de traitement des plaintes et de droit de r ponse Les r gulateurs doivent donner la possibilit de r agir avec promptitude aux propos inexacts et incendiaires en essayant de faire de la diversit des voix une r alit palpable et en trouvant des solutions rapides aux probl mes d coulant d informations fausses et de messages incitant la haine Il existe une diff rence nette entre prof rer des messages incendiaires et les diffuser Tout en essayant d viter de fournir une plate forme de diffusion aux partisans de la haine les r gulateurs doivent permettre un reportage sobre et exact sur les messages incitant la haine Il ne faut jamais p naliser les m dias pour un reportage exact Il faut plut t encourager ce genre d initiatives Le reportage quilibr d un discours incendiaire comprenant des faits et des points de vue divergents att nue simultan ment l impact des messages incitant la haine et dissipe toute all gation selon laquelle ces messages sont censur s Le but est l vidence de traiter la question relative aux missions incitant la haine de fa on viter toutes cons quences violentes Cependant il arrive souvent que les r gulateurs soient 70 confront s au probl me de reconstruction des m dias dans une situation post conflit o la haine politique et la haine communautaire ont d j condui
317. peut y avoir des r gles relatives la mani re de la pr senter par exemple faire l loge des trains de vie ou montrer des gens qui boivent tout en conduisant e il peut y avoir une exigence que certaines informations l gales soient diffus es dans la publicit pour les produits financiers tels que pensions ou police d assurance e il peut y avoir une interdiction totale de certaines techniques publicitaires telles que la publicit subliminale quand un produit ou une image n est montr que pendant une fraction de seconde de telle sorte que le t l spectateur ne sache pas si la publicit a t vue e il peut y avoir une surveillance de l exactitude des r clames faites dans le cadre de la publicit ce suppl ment de vitamines augmentera votre long vit de 10 ans dans le but de promouvoir la v racit Un syst me de r gulation de la publicit n cessite la mise en place d un syst me de contr le et de traitement des plaintes pour que le public puisse enregistrer ses pr occupations relatives la publicit qu il a vue Les annonceurs ainsi que les m dias doivent se conformer ces dispositions 4 4 CONTENU LOCAL Un autre domaine o les r gulateurs des m dias seront in vitablement impliqu s est celui de la r gulation du contenu local Les m dias audiovisuels et plus pr cis ment la t l vision sont traditionnellement sous d velopp s en Afrique comparativement l Europe ou l
318. ployeur et peut tre l autre femme Ce reportage ne pr sente aucun int r t public R f rez vous au chapitre 1 pour la signification de l int r t public Dans cet exemple pr cis il n y a aucune bonne ou mauvaise r ponse Cependant les r gulateurs doivent se rappeler les points suivants e lorsque des citoyens ordinaires sont victimes d un mauvais reportage ou d une diffamation ou quand leur vie priv e est envahie par les m dias ils ne disposent souvent d aucun recours effectif La loi sur la diffamation prot ge le riche qui peut choisir un long proc s pouvant s av rer tr s b n fique pour lui M me lorsque des citoyens ordinaires r ussissent gagner des proc s en diffamation ils n en tirent souvent aucun profit Ainsi une proc dure de traitement des plaintes contre les m dias sera souvent la seule vraie opportunit qu ils ont pour prot ger leur r putation ou leur vie priv e e le droit international dispose de plus en plus que les personnages publics doivent disposer d une protection moins importante que celle des citoyens ordinaires contre la surveillance insistante et les reportages critiques des m dias Cela est d au fait qu une telle surveillance sert P int r t public m me lorsqu elle n est pas tout fait efficace condition qu elle soit men e en toute bonne foi Par cons quent les grands hommes tels que les hommes politiques et les hommes d affaires influents ne doi
319. portion de contenu local Etes vous persuad par tous les arguments en faveur de cette mesure Que pensez vous des arguments contre cette mesure 50 des principaux acteurs 75 des acteurs d appui et 50 de l quipe doivent tre des citoyens ou des r sidents permanents La post production doit enti rement se d rouler en Afrique du Sud 50 des financements doivent tre internes l Afrique du Sud 67 Ces deux s ries d exigences ont un but clair et louable Quels sont les inconv nients du point de vue de la pratique L inconv nient le plus vident est que l exigence du contenu local peut s av rer trop on reuse pour les entreprises audiovisuelles L application de quotas tr s lev s entra nerait la faillite des entreprises audiovisuelles Les quotas sont lev s en Afrique du Sud Ceux du Zimbabwe qui s l vent 75 sont encore plus forts d o leur caract re irr alisable Des quotas non r alistes entament purement et simplement la r putation du syst me d o leur application s lective Quant aux co ts ils constituent une autre paire de manches La d finition du contenu local en Afrique du Sud par exemple suppose l existence d un pool de techniciens qui peut ne pas exister dans plusieurs pays Le but des dispositions relatives au contenu local est de faciliter le d veloppement d un tel pool Ces dispositions peuvent conna tre une application optimale avec l introduction progress
320. pposent que l on est plus susceptible d apprendre en pratiquant plut t qu en lisant en coutant ou en regardant tout simplement Voici une interpr tation du volume d informations que l on retient en utilisant diff rentes m thodes d apprentissage e en lisant seulement 10 e en coutant seulement 20 e en regardant seulement 30 e en regardant et en coutant 50 e en disant et en r p tant 80 e en disant et en pratiquant 90 Les pourcentages exacts peuvent s av rer difficiles prouver mais 1l existe un consensus g n ral parmi les enseignants des adultes selon lequel les gens retiendront une grande partie de ce qu ils apprennent s ils sont actifs pendant le processus d apprentissage Par cons quent il est essentiel que le pr sent manuel soit utilis comme un support de pr paration aux ateliers d apprentissage participatifs Il existe de nombreux autres l ments communs aux diff rentes th ories p dagogiques qu il convient de garder en m moire lors de la pr paration d un atelier 2 2 Projet Mobilisation de ressources dans le cadre de la d mocratisation Cette liste de titres NS figure dans la brochure d informations l intention du facilitateur jointe au BRIDGE 98 Gouvernance et Elections r alis par International IDEA la Commission lectorale australienne et les Nations Unies Motivation les apprenants redoublent d efforts s ils prouvent
321. pr s que la sentence a t rendue SUJET DE DISCUSSION A votre avis quelles sont les personnes qui ne sont pas ligibles en qualit de membres d un organe de r gulation des m dias REFLEXIONS Comment les membres d un organe de r gulation des m dias peuvent ils tre prot g s de l influence ext rieure et conserver leur ind pendance et leur int grit Il est vident que certaines personnes ne peuvent b n ficier de la confiance qui est accord e aux membres d un organe de r gulation ind pendant cause de conflits d int r ts entre ce r le et 26 d autres fonctions qu elles occupent ou des charges financi res qu elles assument Le plus souvent ces cat gories de personnes comprennent e les agents de l Etat ou les fonctionnaires soumis la discipline de leurs employeurs ils seraient incapables d assumer leurs fonctions de r gulation de mani re ind pendante e les personnes lues certains postes ou les responsables de partis politiques Une fois encore ce genre de personnes sont redevables envers d autres autorit s ceux qui les ont lues les militants de leurs partis politiques etc Elles ne pourraient pas remplir leur devoir de mani re ind pendante e les employ s des soci t s audiovisuelles ou de t l communications ou tous ceux qui ont directement ou indirectement des int r ts dans ce genre de soci t s Ici le conflit d int r t est d ordre financier
322. premi re d marche entreprendre La r ponse semble vidente il vous faut faire voter une loi portant cr ation de cet organe de r gulation En r alit il existe une tape tr s importante par laquelle il vous faudra probablement passer avant cela la consultation de toutes les parties prenantes pour recueillir leurs attentes par rapport un organe de r gulation des m dias Il peut sembler vident que la cr ation d un organe de r gulation passe par l adoption d une loi mais il vaut tout de m me la peine de le dire Il est capital que le cadre de r gulation soit tabli l avance de mani re assurer la constance et la pr visibilit de l action de r gulation Les lois portant cr ation d organes de r gulation des m dias varient d un pays l autre Une bonne loi est susceptible de comprendre au moins les l ments suivants e la raison sociale les pouvoirs et la responsabilit de l organe de r gulation e une d claration sp cifiant clairement que l organe de r gulation est ind pendant du r gime en place e une d claration non ant clairement la politique g n rale des m dias e la proc dure de nomination des membres de l organe de r gulation e la proc dure formelle de responsabilit envers le public e les moyens de financement de l organe de r gulation REFLEXIONS Dresser une liste de tout ce qui selon vous doit figurer dans la loi portant cr ation
323. prend aussi d autres messages tels que le caract re sacr du scrutin Ce qui est g n ralement l uvre de l organisme charg de la gestion des lections mais cette tranche peut aussi tre produite par des organisations non gouvernementales ou par les m dias eux m mes e programmes sp ciaux relatifs aux lections ils peuvent inclure des programmes tels que les d bats entre les candidats de diff rents partis Plusieurs questions r glementaires peuvent entrer en jeu ce niveau e un reportage r alis par des m dias financement public peut il tre politiquement impartial Il est n cessaire de prescrire une condition sp cifique selon laquelle les m dias financement public doivent faire montre d une impartialit politique dans leurs reportages C est une condition g n rale mais qui rev t une importance particuli res en p riode lectorale Si un parti d termin presque invariablement le parti au pouvoir profite de cette ressource publique pour diffuser des l ments de propagande sous forme d actualit s ind pendantes il s agit d un abus de la propri t publique qui quivaut ma l utilisation d autres ressources du gouvernement telles que le transport pour la campagne lectorale L organe de r gulation devra faire preuve de vigilance par rapport cette situation Le m dia public peut ne pas prendre une position ditoriale en faveur d un parti politique pr cis La situa
324. pris devant les tribunaux IV La libert d information Les organes publics gardent l information non pas pour eux mais en tant que gardiens du bien public et toute personne a le droit d acc der cette information sous r serve de r gles d finies et tablies par la loi Le droit l information doit tre garanti par la loi conform ment aux principes suivants Y toute personne a le droit d acc der l information d tenue par les organes publics toute personne a le droit d acc der l information d tenue par les organes priv s et qui est n cessaire l exercice ou la protection de tout droit tout refus de communiquer une information doit tre sujet un recours aupr s d un organe ind pendant et ou des tribunaux les organes publics doivent m me en l absence d une requ te publier les principales informations d un grand int r t g n ral nul ne doit faire l objet de sanction pour avoir livr en bonne foi des informations sur des comportements ill gaux ou qui divulguent des menaces s rieuses pour la sant la s curit ou l environnement sauf lorsque l imposition de sanctions sert un int r t l gitime et est n cessaire dans une soci t d mocratique et y les lois sur la confidentialit doivent tre amend es lorsque n cessaire en vue de se conformer aux principes de la libert d information OK OK OO xXx Tout individu a le droit d acc der aux
325. priv s et la mani re de cr er un quilibre entre eux Par exemple e comment quilibrer toutes les positions des m dias priv s en vue de cr er une bonne vari t de points de vue e comment quilibrer les diff rents points de vue religieux des diff rents m dias e comment accorder un temps d antenne ad quat aux organisations non gouvernementales ou d autres organismes but social et non lucratif 38 e comment s assurer que les petits organes m diatiques b n ficient des m mes chances que les grandes soci t s audiovisuelles financement important e comment quilibrer le rendement global des m dias priv s pour qu ils puissent r pondre aux besoins du public Voil certainement une t che de longue haleine et qui devra changer constamment avec l mergence et la disparition de nouveaux m dias Cela a tout l air d un puzzle o les pi ces changent constamment de formes et de couleurs Cependant le fait que l quilibre entre les m dias priv s constitue un id al qui ne peut jamais r ellement tre atteint ne doit pas emp cher les r gulateurs de rechercher sans cesse un tel quilibre REFLEXION Proposez une d finition des m dias communautaires Cet exercice est plus facile dire qu faire Voici quelques d finitions faites par les praticiens des m dias communautaires Radio communautaire radio rurale radio des coop ratives radio participative radio libre rad
326. programme Toutefois si cela n est pas faisable il faut lui donner l opportunit de r agir d s que possible par exemple dans un programme de droit de r ponse de d bat arrang au pr alable avec le consentement de la personne concern e Elections 37 Pendant chaque p riode lectorale les dispositions des articles 58 59 60 et 61 de la Loi lectorale doivent s appliquer et tous les services m diatiques doivent conform ment ces articles se soumettre la juridiction de l Autorit Vie Priv e 38 En ce qui concerne les informations et les commentaires le d tenteur de licence doit faire preuve d une prudence et d une consid ration exceptionnelles dans les questions relatives la dignit ou la vie priv e des individus ayant pr sent l esprit que les droits la dignit et la vie priv e peuvent tre bafou s par un int r t public l gitime Paiement d un criminel pour obtenir une information 39 Aucun paiement ne doit tre fait aux personnes impliqu es dans un crime ou autres comportements notoires ni celles ayant t impliqu es dans un crime ou autres 63 comportements notoires pour obtenir des informations relatives un tel comportement sauf raisons imp ratives li es des int r ts sociaux contraires 4 Contenu des m dias 4 1 r gles relatives au contenu administratif Dans la mesure du possible la meilleure mani re de r pondre toutes les questions
327. qu une opinion est exprim e m me si cette opinion est bas e sur des hypoth ses fausses ou des erreurs L approche bien connue de Holmes J dans l affaire Abrams contre les Etats Unis 250 US 616 1919 selon laquelle une opinion non justifi e devrait plut t rester dans un cercle de r flexions pour y tre combattue p se galement d un poids sp cial dans l opinion de la Commission la nature de la libert d expression est telle que nous ne devons pas et ne pouvons pas emp cher les uns et les autres de propager leurs id es aussi inacceptables soient elles Il faut laisser leur analyse se faire dans les cercles de r flexion et laisser les auditeurs d cider d eux m mes Il existe des limites la libert d expression lorsque cette expression concerne la propagande de guerre les propos de haine caract re raciste religieux etc mais les limites cette libert n ont pas t franchies dans ce cas pr cis Voir section 16 3 de la Constitution de la R publique de l Afrique du Sud Ces observations sont valables pour le programme en question L applicabilit de la section 16 de la Constitution n a pas t d battue car la Plaignante n a pas d clar que les propos tenus au sein du programme taient des propos de haine juste titre 7 Il est admis que les cercles de r flexions sont constitu s entre autres par la radio et la t l vision C est l que le d bat doit gagne
328. quement impartiale Ce point peut sembler vident mais il est bien loin d une v rit universelle Chacun peut diffuser des produits d ducation de l lectorat partir de plusieurs sources diff rentes Mais il est essentiel que les missions indiquant l lectorat comment exercer ses droits ne demandent pas un votant de choisir tel parti ou tel candidat Ainsi les exemples indiquant comment remplir un bulletin de vote ne doivent pas tre pr sent s par rapport un candidat particulier e Les d bats entre candidats doivent tre organis s quitablement Dans les pays o les d bats des candidats sont diffus s cela constitue le point focal d une tr s grande discussion Quel candidat doit participer au d bat tous doivent ils y participer ou juste ceux qui sont les plus en vue Qui doit animer le d bat Qui doit poser les questions Qui doit d abord r pondre Qui doit avoir le mot de la fin Les d bats doivent ils tre diffus s en direct ou en diff r Comme dans le cas des discussions relatives au publi reportage il n y a pas de bonnes ou mauvaises r ponses ces questions qui doivent tre d termin es par la tradition de chaque pays Il est important d tablir des r gles claires et de les respecter scrupuleusement Il est galement important que les candidats acceptent au pr alable les conditions du d bat Finalement qui est responsable de la r gulation des m dias pendant les lecti
329. r efficacement e responsabilit un processus l gal de responsabilisation publique 34 e financement financement ad quat et contr le des fonds Toutes ces m mes garanties s appliquent galement aux m dias publics en r alit ce sont elles qui permettent de distinguer les m dias publics des m dias gouvernementaux et d Etat Il est essentiel que des garanties de l ind pendance des m dias publics figurent dans la loi relative leur cr ation Cela leur permet de rechercher une protection aupr s des tribunaux en cas de tentative d interf rence sur leur ind pendance Le m canisme sp cifique qui garantit l ind pendance des m dias publics est l organe de r gulation qui en assure la surveillance G n ralement cette structure est appel e Conseil d administration ou quelque chose de semblable La nomination d un conseil d administration des m dias publics doit s effectuer de la m me mani re que celle d un organe de r gulation ind pendant il ne doit y avoir aucune implication directe du gouvernement Elle devrait plut t s effectuer travers un organe tel que le Parlement avec une implication maximale du public dans le processus Le r le d un conseil d administration consiste v rifier g n ralement que le m dia accomplit sa mission de service public et assurer la protection de son ind pendance contre les influences ext rieures Son action est celle d un tampon visant p
330. r en intensit D apr s le D fendeur c est le cas pour la Plaignante s agissant du VIH SIDA le d bat n est pas assez intense et ne se d roule pas de mani re quilibr e La Plaignante dans une de ses communications avec le repr sentant du D fendeur en date du 8 septembre 2005 d clare C tait l une des moins de dix occasions au cours desquelles une personne sceptique sur le paradigme selon lequel le VIH est la cause du SIDA s est vu accorder un temps d antenne par la SABC depuis octobre 1999 date laquelle Thabo Mbeki a exprim pour la premi re fois ses pr occupations sur la question 81 Il a souvent t dit dans ce Tribunal qu il n est pas possible de d terminer avec une pr cision math matique le nombre de fois pendant lesquelles les participants un programme sont autoris s par les m dias s exprimer respectivement en faveur et contre un point de vue pr cis 8 la plupart des m dias r alisent des talk shows ou des programmes int grant des appels par t l phone Le format habituel de ces programmes consiste inviter une personne afin de pr senter un aspect du sujet d battre Un d bat s ensuit et les auditeurs sont invit s appeler et poser des questions l invit Ce qui offre une excellente opportunit de saisir les grandes lignes des sujets d battus et constitue galement un exemple o l opinion non justifi e reste dans le cercle de r flexi
331. r la libert d expression pourrait menacer la s curit nationale Il faut reconna tre que toutes ces pr occupations sont importantes m me si les arguments qui les sous tendent ne sont pas toujours sinc res Un juge a fait une remarque c l bre selon laquelle le droit la libert d expression ne nous autorise pas crier Au feu dans un th tre bond En r alit ces pr occupations sont prises suffisamment au s rieux pour avoir t incluses en d finitive dans les articles 19 et 20 de la de la D claration Universelle des droits de l homme 14 Nous reviendrons plus tard sur la question des limites potentielles la libert d expression Pour l instant il convient de mettre en exergue la signification de la libert d expression et la raison pour laquelle elle a autant d importance Les droits de l homme tablissent une distinction entre la libert de conscience et la libert d expression La libert de conscience se r f re ce que l on croit en religion politique morale culture etc Ce qui du reste ne peut en aucun cas tre limit La libert d expression est le droit d exprimer ses croyances de telle sorte que les autres puissent les entendre et peut tre en tre convaincus Elle implique galement la transmission des informations ou des faits sur n importe quel aspect du monde au profit des autres L on peut y associer de nombreuses raisons qui peuvent tre di
332. ra des changements op r s lors de l enregistrement au greffe du tribunal 10 ARCHIVES PUBLIQUES Le d tenteur d une licence doit se conformer aux directives et instructions de l Agence ou autres r gles applicables pour mettre la disposition du public les modalit s de d livrance de licence les conditions li es la propri t ou d autres pi ces d exploitation que l Agence peut estimer utiles pour l int r t public 11 AVIS ET ARRETES 11 1 L Agence initie par crit toutes les correspondances officielles adress es aux d tenteurs de licence Les informations re ues par t l phone ou par contact personnel ne doivent pas tre prises en consid ration moins qu il n y ait une note officielle relative au dossier correspondant celle faite par le personnel dans les archives de l Agence 11 2 En principe l Agence envoie toutes les correspondances destin es au d tenteur de licence par fax Si des probl mes se posent pendant une telle transaction l Agence envoie la correspondance par courrier express avec accus de r ception et consid re qu elle est parvenue son destinataire au vu de l accus de r ception sign par ce dernier S il n y a personne l adresse du d tenteur de la licence pour signer l accus de r ception l Agence envoie la correspondance par poste au conseil central du si ge de l Agence et dans ses bureaux r gionaux ainsi le courrier sera consid
333. rales l Agence doit consulter les usagers pour tout changement relatif au processus de consultation publique Ces changements seront appliqu s dans un d lai minimum de 30 jours apr s la date d adoption d toutes les r gles de l Agence doivent s appliquer la pr sente licence Tout tiers est tenu de respecter les droits du d tenteur d une licence conform ment son envergure e dans la licence rien ne r v le l obligation pour un usager de remplir toute autre obligation l gale ou contract e n cessaire la prestation des services de diffusion des programmes Toute demande relative aux droits figurant dans cette licence sans le respect de telles obligations sera consid r e comme non fond e 1 2 Pendant la validit de la licence la station doit remplir au moins les exigences qualitatives minimum pour lesquelles elle a obtenu la licence Ces exigences se r f rent au programme mais ne se limitent pas aux programmes finances et op rations techniques L Agence se r serve le droit d valuer la qualit du travail de la station pendant toute la p riode de validit de la licence selon les crit res de d livrance la licence 1 3 Le non respect des conditions pr vues au point 1 2 peut entra ner l annulation de la licence 44 2 PORTEE DE LA LICENCE 2 1 L acceptation de cette licence constitue un contrat caract re obligatoire de la part de son d tenteur qui doit en respecter toutes les
334. rder une bande enregistr e de tous leurs produits diffus s Ces bandes peuvent tre conserv es pendant une longue p riode suffisamment longtemps pour tre disponibles en cas de plainte ce qui veut probablement dire pendant des mois Voici quelques exemples de d cisions prises par rapport certaines plaintes enregistr es par la commission d examen des plaintes du secteur audiovisuel d Afrique du Sud Broadcasting Complaints Commission ETUDE DE CAS n 1 Affaire n 2006 17 SAfm Vuyo Mbuli Show Balance A Allen Plaignant Contre SAFM D fendeur Tribunal Prof Henning Viljoen Pr sident par interim Mme Refiloe Mokoena Msiza coopt e et Prof Ravi Nayagar Pour le Plaignant Le Plaignant en personne accompagn de Mme Tina van der Maas Pour le D fendeur M Fakir Hassen Directeur charg de la Diffusion et de la Conformit des Affaires Politiques et R glementaires de la SABC assist de Will Bernard et Mike Roberts Producteurs ex cutifs la SAFM Une plainte a t d pos e au motif que le programme Vuyo Mbuli Talk Show sur le VIH SIDA tait unilat ral Il y avait un invit sur le plateau de ce programme interactif repr sentant l Institut National des Maladies Transmissibles Pendant cette mission le public tait invit se porter volontaire pour tester des vaccins La clause 36 du Code exige d instaurer un quilibre pour les programmes au sein desquels des sujets controverse d
335. re de ce programme 11 En fin de compte je dois corriger une perception exprim e par le Plaignant Au dernier paragraphe il d clare qu il esp re que nous pourrons emp cher la RSG de diffuser ce genre de paroles l avenir Juste pour faire cette mise au point Nous ne pouvons emp cher aucun m dia de diffuser des l ments qui constituent des outrages Nous pouvons uniquement r agir lorsqu une plainte a t d pos e en recherchant si le m dia est coupable ou non de violation du Code et dans le premier cas en imposant une sanction Il convient de souligner que le mot naai ne doit pas eu gard au pr sent jugement tre consid r comme g n ralement acceptable pour diffusion La tranche horaire particuli rement tardive de la diffusion du programme et le contexte ont justifi son utilisation En fin de compte il n y a eu aucune violation du Code et la plainte a t rejet e PROF HP VILJOEN Avec le concours du Commissaire Nayagar et du membre coopt Mokoena Msiza Plaintes en p riode lectorale En p riode lectorale il s av re particuli rement n cessaire de disposer d une proc dure rapide de traitement des plaintes La raison li e cette situation est que si des informations graves et inexactes ont t diffus es ou s il y a eu des critiques l endroit d un parti ou d un candidat pr cis sans la possibilit pour celui ci d y r pondre cela peut avoir une influence sur
336. recevoir l information d tenue par les gouvernements les organes publics et parfois d autres structures puissantes de la soci t Toutefois le droit l information va sensiblement au del du simple acc s l information officielle L audiovisuel constitue l un des principaux moyens permettant aux uns et aux autres d obtenir des informations sur la soci t dans laquelle ils voluent sur la politique ou sur de nombreux autres sujets qui les concernent 16 L un des objectifs de la r gulation des m dias est de faciliter ce droit l information La r gulation pour y parvenir ne porte pas atteinte au contenu des produits diffus s Son action consiste plut t s assurer que la vari t de produits diffus s pourra fournir aux uns et aux autres les informations dont ils ont besoin 1 1 3 Diversit et Pluralisme Nous avons relev que l organe de r gulation de l audiovisuel doit permettre au public d avoir acc s l information en favorisant la diversit et le pluralisme des m dias disponibles Que faut il entendre par ces deux termes diversit et pluralisme Le pluralisme signifie simplement qu il existe diff rents types de m dias et de propri taires de soci t s m diatiques Il est probablement plus facile de l expliquer en consid rant ce que le pluralisme n est pas Le pluralisme n est pas le fait d avoir un seul m dia d Etat qui ait le monopole de la diffusion Le pl
337. registrement en direct des prestations d un groupe enti rement compos de femmes du nom de Rokkeloos au Klein Karoo Nasionale Kunstefees KKNK Oudtshoom Autre l ment d information Le nom Rokkeloos peut se traduire par Sans Robes ce qui laisse supposer que toutes les femmes composant ce groupe ont abandonn leurs v tements traditionnels de femmes et d sormais m nent une autre vie Dans la chanson les mots suivants sont scand s inlassablement Ons hou van melktert breiwerk skaapbraai en hard naai en mettant chaque fois l accent sur le dernier mot C est ce dernier mot qui est la cause de l outrage ayant donn lieu la plainte Selon le Pharos Groot Woordeboek Major Dictionary le mot Afrikaans naai signifie piquage couture avoir des rapports sexuels tabou Le fait que l diteur ait ins r le mot tabou apr s le dernier second sens du mot est significatif Il faudrait tre tr s na f pour ne pas r aliser que le second sens de ce mot tait intentionnel A l audience le r alisateur du programme a d crit le groupe comme un groupe punk bouche trou et voyou Il n est donc pas surprenant qu un tel groupe ait peu de consid ration pour les tabous 6 Le programme au cours duquel la chanson a t diffus e est destin cette partie de la jeunesse Afrikaans qui aime couter de la musique alternative Selon les mots du r alisateur C
338. relatives au contenu des m dias consiste le faire par auto r gulation volontaire des soci t s audiovisuelles ou au mieux par les m dias en g n ral Un syst me volontaire d auto r gulation fonctionnera comme suit 1 les m dias doivent s accorder sur tous les contentieux relatifs la r gulation du contenu publicit obsc nit s discours incitant la haine impartialit politique contenu local etc 2 ils doivent autant que faire se peut d velopper ces positions travers un processus de consultation publique 3 il y a une publication d un Code de pratique que tous les m dias seront tenus de respecter 4 si un m dia se rend coupable de violation du Code de pratique alors un organe charg du traitement des plaintes doit tudier la question 5 si un m dia se rend coupable de violation du code de pratique l organe charg du traitement des plaintes doit avoir la possibilit d imposer une sanction compte tenu de l accord pr alablement conclu entre les m dias sur le strict respect dudit Code L avantage d un syst me volontaire d autor gulation tel que celui l r side dans le fait que les m dias se sont d j entendus ce sujet et ne peuvent pas se plaindre qu il leur a t impos de l ext rieur Il est toujours difficile pour les m dias de s entendre sur les normes qu ils doivent respecter Ils doivent alors se conformer au syst me de traitement des plaintes qui n
339. res I et II de la Loi n 97 010 du 20 ao t 1997 portant lib ralisation de l espace audiovisuel et dispositions p nales sp ciales relatives aux d lits en mati re de presse et communication audiovisuelle en R publique du B nin sont mises en uvre selon la proc dure pr vue par la pr sente d cision Article 2 La proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es se d roule selon les tapes ci apr s PREMIERE ETAPE PRESELECTION 1 Lancement de la proc dure et publication du guide du promoteur 2 d p t des dossiers 3 d pouillement des dossiers tude et publication des r sultats DEUXIEME ETAPE SELECTION 1 lancement de l appel candidatures pour l acquisition des cahiers des charges 53 2 d p t des dossiers 3 d pouillement des dossiers tude et publication des r sultats 4 d livrance du permis d installation TROISIEME ETAPE VERIFICATION DU RESPECT DES CONTRAINTES 1 Contr le de conformit des installations aux conditions pr cis es dans le permis d installation 2 d livrance de l autorisation provisoire d usage de fr quence 3 contr le du respect des conditions pr vues dans les cahiers des charges 4 d livrance de la licence d exploitation 5 signature de la convention Article 3 Chacune des tapes pr vues l article 2 fait l objet d une d cision de la Haute Autori
340. rg d examiner les plaintes 5 2 Sanctions Il a t relev plus haut que l objectif d une proc dure d examen des plaintes n tait pas de jouer les gendarmes ni de punir les m dias mais plut t de s assurer de la diversit et de l exactitude des l ments diffus s Par cons quent le type de sanctions imposer doit viser cet objectif Lorsque l outrage faisant l objet de la plainte implique une d formation ou une erreur grave des faits alors la sanction vidente est un rectificatif de cette erreur Quel que soit le cas l organe charg de g rer les plaintes doit consid rer comme normal le fait de rendre toutes ses d cisions publiques Le fait de publier les critiques des m dias fait d j en soi partie de la sanction et contribue galement maintenir la transparence et la confiance publique tout au long du processus Le principe sous tendant toutes les sanctions impos es par un organe de gestion des plaintes est celui de la proportionnalit Cela signifie que la sanction doit tre strictement tenir compte de la gravit de la faute REFLEXIONS Quelles seraient les sanctions ou punitions raisonnables imposer aux m dias qui violent les conditions de leurs licences ou leur code de conduite Proportionnalit Un moyen important par lequel rendre les sanctions proportionnelles la faute est de les appliquer de mani re graduelle 87 Ce qui signifie que si c est la premi re fois qu
341. rimer son opinion par rapport au changement propos ou une contre proposition 2 PROGRAMMES Le d tenteur de licence est autoris diffuser les segments de programme suivants e actualit e ducation e musique e animation 50 3 Rejet d une demande de licence 3 1 Que se passe t il en cas de rejet d une demande de licence Au cas o plusieurs organes de diffusion sollicitent des licences qui sont en nombre limit certaines demandes seront rejet es En cas de refus d une licence il faut notifier au candidat par crit les motifs pr cis de cette d cision On doit tablir des crit res objectifs d valuation de la demande Ces crit res doivent figurer en termes g n riques dans la loi ou plus sp cialement sur l avis d appel d offres Cela permettra au candidat de savoir pourquoi sa demande a t rejet e Deux principales raisons sont li es cette situation e comprendre pourquoi une demande de licence a t rejet e aidera le m dia en formuler une meilleure la prochaine fois avec plus de chances de succ s Le processus des demandes ne comprend aucune astuce pour le r gulateur 1l est dans l int r t public d aider les candidats laborer les meilleures demandes possibles e si le candidat sent que le refus a t injustifi quelques gards que ce soit soit parce que la proc dure n a pas t bien formul e ou parce que le r gulateur a pris une mauvaise
342. rm ment au droit international La plupart des pays ont des lois qui appliquent cette disposition reconnaissant aux individus le droit de poursuivre en justice les auteurs de diffamation ou aux autorit s la possibilit de conna tre des affaires relatives la diffamation criminelle Cette derni re bien que s tendant au del du champ du pr sent manuel n en constitue pas moins une interf rence non garantie par la libert d expression ayant des cons quences extr mement graves Les m dias doivent se conformer toute loi en vigueur relative la diffamation et la protection de la r putation Toutefois en tant que r cepteurs de plaintes les r gulateurs des m dias peuvent avoir un r le jouer La plupart des plaintes qu un r gulateur re oit sont relatives aux all gations inexactes pr sum es porter atteinte la r putation d un individu ou d une institution SUJET DE DISCUSSION En tant que r gulateur de l audiovisuel vous recevez deux plaintes identiques Une station TV a diffus un l ment pr tendant que le plaignant qui est un homme mari quitte r guli rement son lieu de service en mi journ e pour rencontrer une femme diff rente de son pouse Les deux se rendent g n ralement un h tel o ils passent deux trois heures Dans le premier cas le plaignant dont l identit n a pas t r v l e est un cadre moyen dans une soci t priv e Dans le deuxi me cas le plaignant
343. ronnement m diatique compl tement d pourvu d organes de r gulation serait tout aussi d sastreux Quelles en sont les raisons Il existe un certain nombre de situations potentielles au sein desquelles une absence de r gulation des m dias audiovisuels peut entraver la libert d expression et l acc s populaire aux m dias notamment e lorsque le Gouvernement a le monopole des m dias audiovisuels e lorsque le secteur priv a le monopole des m dias audiovisuels e lorsque toutes les soci t s audiovisuelles appartiennent des entreprises trang res e lorsque toutes les soci t s audiovisuelles sont des entreprises priv es de grande envergure e enfin lorsque les soci t s audiovisuelles nanties poss dent de puissants metteurs qui emp chent l mission de signaux plus faibles issus de soci t s audiovisuelles plus modestes l instar des stations communautaires REFLEXIONS Eh bien quoi sert la r gulation de l audiovisuel Pouvez vous r pondre cette question en une ou deux phrases Elle est utile 12 e lorsque certains m dias transmettent des messages de haine l gard des minorit s ethniques des trangers des femmes ou d autres groupes sociaux e lorsque les m dias transmettent les messages de certains partis politiques et non ceux des autres e lorsque la majeure partie des produits d une soci t m diatique est compos e d annonces publicitaires payantes
344. rot ger le m dia Comme c est le cas pour l organe de r gulation des m dias les membres du conseil d administration doivent jouir d une grande int grit et ne pas avoir d int r t financier dans le m dia en question En tant que repr sentants du public ils doivent repr senter une multitude d int r ts dans la soci t Toutefois le conseil d administration n est pas responsable du fonctionnement quotidien du m dia public Il nomme un directeur g n ral cet effet qui son tour nomme le personnel de cette soci t audiovisuelle de telle sorte que les soci t s elles m mes sont prot g es des influences ext rieures diff rents niveaux ainsi qu il suit e les responsables de la soci t audiovisuelle nomm s par un directeur g n ral et directement responsables vis vis de celui ci G n ralement ils ont l obligation de rendre compte au conseil d administration e le directeur g n ral nomm par le Conseil d administration qui il a l obligation de rendre compte Responsable du rendement de la soci t e le conseil d administration nomm par le pouvoir l gislatif qui il a l obligation de rendre compte et travers lui au public 3 3 1 2 FINANCEMENT Les trois sources potentielles de financement des m dias sont les suivantes e financement public par vote du Parlement e financement public par le paiement d une redevance e recettes publicitaires Certai
345. roupes vuln rables ou marginaux tels que les femmes les enfants et les r fugi s ainsi que les groupes linguistiques et culturels la promotion et la protection des voix africaines notamment par le biais des m dias en langues locales et la promotion de l usage des langues locales dans les affaires publiques y compris devant les tribunaux IV La libert d information Les organes publics gardent l information non pas pour eux mais en tant que gardiens du bien public et toute personne a le droit d acc der cette information sous r serve de r gles d finies et tablies par la loi Le droit l information doit tre garanti par la loi conform ment aux principes suivants Y toute personne a le droit d acc der l information d tenue par les organes publics toute personne a le droit d acc der l information d tenue par les organes priv s et qui est n cessaire l exercice ou la protection de tout droit tout refus de communiquer une information doit tre sujet un recours aupr s d un organe ind pendant et ou des tribunaux les organes publics doivent m me en l absence d une requ te publier les principales informations d un grand int r t g n ral nul ne doit faire l objet de sanction pour avoir livr en bonne foi des informations sur des comportements ill gaux ou qui divulguent des menaces s rieuses pour la sant la s curit ou l environnement sau
346. rshed e Les sc nes d acte sexuel ne doivent pas tre diffus es avant le watershed sauf en cas d ducation sexuelle Les sc nes de nudit avant le watershed doivent tre justifi es par le contexte eIl faut tre particuli rement prudent en cas d implication de personnes de moins de dix huit ans dans les programmes 4 7 ELECTIONS Pendant la p riode lectorale la r gulation des contenus m diatiques est la question la plus importante l ordre du jour Pour ce qui est des m dias les lections repr sentent l intersection entre deux droits importants e le droit la libert d expression e le droit de participer au gouvernement du pays par l lection des repr sentants L on ne peut avoir des lections libres et transparentes que si les partis et les candidats sont capables d articuler leurs politiques et si les m dias sont capables de soumettre celles ci un examen critique L lectorat a droit une information juste qui lui parle non seulement des partis et des candidats en lice mais aussi des aspects pratiques et techniques de l lection comment s inscrire o voter les pouvoirs des lus etc Ces l ments pris en bloc peuvent se r sumer comme suit e le droit des partis et des candidats de communiquer leurs points de vue e le droit des m dias d effectuer un reportage libre des lections e le droit des lecteurs de disposer de toutes les informations dont
347. ruger Park la liste est infinie Soit la SABC dispose d un conseil dot d un juge d un jury et de pouvoirs d cisionnels sur le VIH SIDA relevant du secteur scientifique et microbiologique soit il accorde un temps gal tous les points de vue Si Galil e tait en vie aujourd hui la SABC P aurait censur 79 A cet gard j aimerais attirer votre attention sur le fait que j ai pr c demment adress une correspondance au directeur de la SABC Faqir Hassen dont l objet tait conformit la politique audiovisuelle Son courrier lectronique e mail du 2 novembre 2005 m a convaincu qu il tait inutile de poursuivre cette affaire d autant plus que comme peuvent l attester les appels mis par mon t l phone M Hassen a syst matiquement refus de r pondre toutes mes interrogations enregistr es aupr s de sa secr taire M Hassen pr tend que son organisme est en conformit avec le Code de conduite du secteur audiovisuel Broadcasting Code of Conduct labor par vos propres soins J aimerais analyser cette all gation et avoir une fois pour toutes une d cision claire concernant les exigences du code par rapport aux programmes relatifs au VIH SIDA qui autorise la publicit de produits sponsoris s par le SABC dans lesquels le mot sacr Amour est d sormais associ au VIH et au sexe et personne n y voit aucun inconv nient J attends d amples contacts ce sujet 3
348. s etc 1 1 4 Acc s aux m dias Un important aspect visant favoriser la diversit consiste s assurer que chacun ait acc s aux m dias La diffusion commerciale est motiv e par les besoins de publicit A cet effet les m dias commerciaux sont en majorit concern s par la diffusion de produits rev tant un int r t certain pour les annonceurs C est la raison pour laquelle en Afrique les cha nes 17 commerciales ciblent presque in vitablement une audience urbaine Toutefois les besoins et droits d information des autres groupes sociaux les d munis et autres personnes vivant dans des zones rurales ou recul es du pays sont tout aussi l gitimes que ceux des autres L une des t ches des organes de r gulation des m dias consiste s assurer que ces besoins soient satisfaits L Etat a une responsabilit ce niveau par rapport au d veloppement des infrastructures qui pourront permettre aux m dias d atteindre chacun notamment des syst mes de transmission pouvant tre mis la disposition de tous les m dias un co t raisonnable et sur une base non discriminatoire L acc s aux services m diatiques comporte d autres dimensions au m me titre que les syst mes de transmission e lectricit la t l vision ne peut fonctionner sans lectricit et les batteries des transistors radio co tent cher L acc s aux m dias audiovisuels implique galement la possession de l nergi
349. s ainsi qu un syst me tripartite pour les m dias audiovisuels service public commercial et communautaire 2 Tous les pouvoirs formels en mati re de r gulation du secteur audiovisuel et des t l communications doivent tre exerc s par les autorit s publiques qui sont prot g es contre les interf rences notamment de nature politique ou conomique par entre autres une proc dure de nomination des membres qui est ouverte transparente implique la participation de la soci t civile et n est contr l e par aucun parti politique d termin 3 Le processus de prise de d cision concernant la r partition globale du spectre de fr quences doit tre ouvert et participatif et assurer proportion quitable du spectre de fr quences l utilisation m diatique Les fr quences allou es aux m dias doivent tre r parties quitablement entre les trois parties composant le syst me audiovisuel 4 Les proc dures de d livrance de licence pour l allocation de fr quences sp cifiques aux soci t s audiovisuelles doivent tre quitables et transparentes et doivent tre bas es sur des crit res clairs qui incluent la promotion de la diversit par rapport la propri t des soci t s audiovisuelles et aux contenus 5 Les m dias audiovisuels doivent promouvoir le d veloppement des contenus locaux qui doivent tre d finis de mani re inclure des contenus africains y compris travers l introduction de quotas
350. s droits d auteur ou des vendeurs l gaux avant de diffuser tout document prot g par les droits auteur Le d tenteur d une licence doit avoir un contrat valides de diffusion de documents prot g s par le droit d auteur et il doit sur requ te soumettre un tel contrat l Agence pour r vision L Agence doit traiter ce genre de contrat en toute confidentialit 6 NORMES ET CRITERES EN MATIERE DE PUBLICITE ET DE SPONSORING Le d tenteur d une licence doit s assurer que les services charg s de la publicit et du sponsoring sont conformes au code de pratique en mati re de normes de publicit et de sponsoring pour les stations RTV et toutes autres r gles applicables 7 MESURES SANITAIRES DE SECURITE ET OPERATIONS TECHNIQUES 7 1 Le d tenteur d une licence doit g rer tous les syst mes et structures audiovisuels en tenant compte de la sant et de la s curit des employ s et du public en g n ral et conform ment toutes les lois en vigueur du pays 7 2 Les structures abritant les antennes doivent tre conformes aux normes internationales de s curit en mati re de b timent et de maintenance et quip es de signaux d alarme pour a ronefs appropri s 46 7 3 Le d tenteur d une licence effectuera tous les travaux de maintenance et d ajustement n cessaires de ses quipements radio pour que sa diffusion soit conforme aux r gles techniques de l Union Internationale de T l commu
351. s droits de l Homme qui en d coulent Les r gulateurs peuvent encourager la r conciliation en accordant des licences d exploitation aux entreprises audiovisuelle ayant un programme sp cifique de promotion du dialogue et d entente entre les communaut s qui avaient des positions diff rentes pendant le conflit 4 6 Protection des mineurs contre les obsc nit s La r gulation des m dias en mati re d obsc nit s et de moralit sexuelle est g n ralement difficile et tr s dangereuse Pour ce qui est de la r glementation relative au contenu il y a toujours un grand risque d avoir une interf rence excessive qui se transformerait en censure faisant ainsi plus de mal que de bien La protection de la morale est une raison l gitime pour imposer des limites au droit la libert d expression dans le droit international Cependant la question des obsc nit s ou ce qui porte atteinte la morale publique est bien difficile pour deux raisons La premi re tant que diff rentes soci t s ont des vues divergentes en la mati re et plusieurs personnes dans la m me soci t peuvent avoir des opinions tr s divergentes La deuxi me est li e la premi re les id es relatives ce qui est obsc ne ou choque la morale changent constamment Une r glementation dictant ce qu il ne faut pas diffuser devient d mod e en tr s peu de temps Il est cependant plus facile de trouver un terrain d entente sur la n cessit
352. s les programmes 4 7 ELECTIONS Pendant la p riode lectorale la r gulation des contenus m diatiques est la question la plus importante l ordre du jour Pour ce qui est des m dias les lections repr sentent l intersection entre deux droits importants e le droit la libert d expression e le droit de participer au gouvernement du pays par l lection des repr sentants L on ne peut avoir des lections libres et transparentes que si les partis et les candidats sont capables d articuler leurs politiques et si les m dias sont capables de soumettre celles ci un examen critique L lectorat a droit une information juste qui lui parle non seulement des partis et des candidats en lice mais aussi des aspects pratiques et techniques de l lection comment s inscrire o voter les pouvoirs des lus etc Ces l ments pris en bloc peuvent se r sumer comme suit e le droit des partis et des candidats de communiquer leurs points de vue e le droit des m dias d effectuer un reportage libre des lections e le droit des lecteurs de disposer de toutes les informations dont ils ont besoin pour participer aux lections et faire un choix motiv En clair si on enl ve un de ces trois l ments l ensemble du processus ne peut marcher Enfin si les candidats sont dans l impossibilit de communiquer et que les m dias ne peuvent faire un reportage libre les lecteurs ne disposeront pas des i
353. s les soci t s religieuses qui pourraient vouloir les utiliser Que faire au cas o il n en existe pas L approche g n rale concernant l examen des demandes de d livrance de licence formul es par les uns et les autres est que celles ci doivent tre tudi es au cas par cas De m me la d livrance de licences doit tre quilibr e dans une approche globale qui doit tre consid r e par tous les postulants comme quitable et qui assure une utilisation quitable du spectre de fr quences La premi re consid ration doit toujours consister savoir si les soci t s audiovisuelles r pondent ou non un besoin public et non simplement si elles disposent des fonds et des quipements n cessaires leur permettant de diffuser efficacement 3 2 1 Soci t s trang res Nous avons bri vement abord la question relative l attribution de licence d exploitation audiovisuelle aux soci t s trang res A pr sent il convient d examiner cette question de mani re plus d taill e REFLEXIONS Une soci t audiovisuelle capitaux trangers majoritaires introduit une demande de d livrance de licence Quels sont les l ments que vous devez prendre en compte la fois positifs et n gatifs pour d cider si vous devez ou non lui accorder cette licence SUJET DE DISCUSSION Une glise vang lique de petite envergure introduit une demande de licence Elle dispose d un business plan hautement professionnel d
354. s leur financement pour maintenir ce lien avec le public Dans la pratique plusieurs m dias publics ont eu compter sur la publicit commerciale pour une part substantielle de leurs revenus Ici le probl me r side dans le fait qu ils sont en rivalit avec les m dias commerciaux pour les m mes recettes publicitaires Cette situation porte un pr judice potentiel aux m dias du secteur priv en cr ant en m me temps des pressions commerciales sur le m dia public qui peut tre tent de s loigner de ses missions de service public Alors que pour des raisons pratiques une combinaison des revenus publicitaires et des financements publics peut s av rer n cessaire les perspectives long terme des m dias publics d pendent probablement de ces financements publics en maintenant la composante publicit un niveau relativement bas En plus de ces trois principales sources de financement il en existe d autres qui peuvent s av rer importantes certains gards Nous avons d j mentionn quelques unes d entre elles e la vente de programmes soit par l exportation vers les m dias d outre mer ou par la vente de DVD ou vid os au public e le renforcement du marketing La BBC a t la premi re effectuer ces op rations avec plusieurs livres et d autres produits bas s sur ses programmes Plusieurs m dias disposent galement de sites web qu ils peuvent utiliser pour augmenter leurs revenus e
355. s mani res e leurs conseils peuvent tre sollicit s dans l laboration des missions de service public des m dias nationaux e les organes de r gulation des m dias peuvent se voir attribuer un r le dans la r gulation des m dias publics et la protection de leur ind pendance e les organes de r gulation des m dias peuvent certainement se voir attribuer des responsabilit s dans la protection des missions de service public de n importe quel m dia priv 3 3 1 1 INDEPENDANCE La caract ristique la plus importante d un m dia public compar aux m dias d Etat ou de gouvernement est son ind pendance Les questions li es l ind pendance d un m dia public sont plut t identiques celles qui affectent un organe de r gulation REVISION Quels sont les deux principaux moyens travers lesquels l ind pendance d un organe de r gulation des m dias est garantie Au Chapitre 2 nous avons identifi les garanties suivantes en ce qui concerne l ind pendance d un organe de r gulation des m dias e protection juridique l ind pendance est garantie dans les textes fondateurs de l organe de r gulation e proc dure de nomination aucune implication directe du gouvernement et une participation maximale du public e qualit de membre personnes nanties d une expertise av r e ind pendantes et int gres e mandat et pouvoirs tous les pouvoirs n cessaires pour accomplir son devoi
356. s num riques peuvent tre reli s par l un des multiples moyens y relatifs Un programme radio num rique peut tre diffus de mani re classique mais 1l peut galement tre diffus ou t l charg sur Internet et probablement enregistr sur un lecteur personnel MP3 Les moyens physiques de transmission des m mes programmes seront diff rents ondes radio satellite c ble transmissions cellulaires sans fil etc Ces d veloppements ont des implications videntes pour les organes de r gulation des m dia e Au fur et mesure que la diffusion num rique avance elle va liminer l une des raisons traditionnelles de la r gulation la r duction du spectre de fr quences 20 eLa convergence des technologies de diffusion et des t l communications suppose que les t ches de r gulation et celles relevant des t l communications devraient tre combin es ou du moins harmonis es e Le d veloppement de ces technologies de communication accro t la puissance et la port e des entreprises de diffusion multinationales Il est souhaitable d assurer leur r gulation le cas ch ant comment y parvenir eLa convergence accro t consid rablement la possibilit d interactivit lorsque le public demande la diffusion d un produit sp cifique Dans une large mesure c est un trait caract ristique de l Internet S agit 1l de diffusion Cela doit il faire l objet d une r gulation L un des arguments
357. s pr sent es pendant une p riode raisonnable de la diffusion originale et pr cis ment pendant la m me tranche horaire 36 2 Une personne dont le point de vue doit tre critiqu dans un programme relatif une question controvers e d importance publique doit avoir le droit de r pondre cette critique dans le m me programme Toutefois si cela n est pas faisable il faut lui donner l opportunit de r agir d s que possible par exemple dans un programme de droit de r ponse de d bat arrang au pr alable avec le consentement de la personne concern e Elections 37 Pendant chaque p riode lectorale les dispositions des articles 58 59 60 et 61 de la Loi lectorale doivent s appliquer et tous les services m diatiques doivent conform ment ces articles se soumettre la juridiction de l Autorit Vie Priv e 38 En ce qui concerne les informations et les commentaires le d tenteur de licence doit faire preuve d une prudence et d une consid ration exceptionnelles dans les questions relatives la dignit ou la vie priv e des individus ayant pr sent l esprit que les droits la dignit et la vie priv e peuvent tre bafou s par un int r t public l gitime Paiement d un criminel pour obtenir une information 39 Aucun paiement ne doit tre fait aux personnes impliqu es dans un crime ou autres comportements notoires ni celles ayant t impliqu es dans un crime ou autr
358. s pratiques applicable en toute situation Il n est pas non plus le dernier mot pour ce qui est des affaires auxquelles il se r f re Les opinions et les aptitudes changent et toute prescription de ce qui est n cessaire aux fournisseurs de programmes peut tre incompl te et t t ou tard d mod e Le Code peut tre interpr t la lumi re de circonstances changeantes et dans certaines affaires il peut tre n cessaire d introduire de temps en temps de nouvelles exigences 13 En concevant ce Code l Autorit a pris en compte les objectifs de la Loi et le besoin urgent en Afrique du Sud de valeurs fondamentales qui sous tendent notre syst me juridique pour s adapter aux normes et principes inscrits dans notre Constitution La violence 14 Le d tenteur de licence ne doit diffuser aucun l ment qui selon le contexte 58 1 contient toute forme de violence gratuite c est dire une violence qui ne joue pas un r le int gral dans le d veloppement des intrigues des personnages ou des l ments d ensemble ii approuve favorise ou exalte la violence contre les femmes 15 Les m dias doivent 1 se garder de diffuser des l ments qui dans ce contexte approuvent favorisent ou appr cient tout aspect de violence contre les femmes ii S assurer que les femmes ne soient pas pr sent es comme des victimes de la violence moins que cette violence ne s int gre dans l histoire qui est racont
359. s relations amoureuses Il s agit sans aucun doute de sujets sur lesquels les m dias se penchent parfois mais ils ne renvoient pas ce que l on entend par int r t public L autre sens de l expression int r t public est celui qui renvoie ce qui est avantageux pour le public Ce concept peut s av rer plus difficile d finir le public n tant pas une entit unique Il est compos de plusieurs groupes diff rents La t che de l organe de r gulation va consister jauger et quilibrer les int r ts de ces diff rentes parties tout en restant ind pendant vis vis de chacune d elles La Scottish Information Commission a d fini l int r t public de la mani re suivante Le test de l int r t public a t d crit comme quelque chose rev tant un aspect s rieux et avantageux pour le public et pas simplement un int r t individuel Il ne s agit pas de quelque 24 chose pr sentant un int r t pour le public mais de quelque chose qui est dans l int r t du public Voici comment une association de journalistes l Association nationale des journalistes de Grande Bretagne a d fini l int r t public e le d pistage ou la pr sentation d un d lit ou d un m fait grave e la protection de la sant ou de la s curit publiques e le fait d emp cher le public d tre induit en erreur par certaines d clarations ou des actions men es par un individu ou une organisation
360. sables en d autres termes ils peuvent se servir seuls du manuel pour apprendre e comme un document de r f rence pour ceux des responsables charg s de la r gulation et qui ont d j suivi une formation dans ce domaine Dans la pratique toutes ces trois alternatives peuvent tre utilis es par les formateurs sus mentionn s ainsi qu il suit e d abord ils se servent d abord du manuel en autodidactes e ensuite ils participent un atelier au sein duquel les aspects p dagogiques du manuel sont labor s et trait s e enfin ils gardent un exemplaire du manuel en guise de r f rence pour leurs activit s ult rieures Ce serait le meilleur moyen d utiliser ce manuel En g n ral les ateliers s av rent plus efficaces lorsque les participants ont eu l opportunit d avoir la majeure partie des informations fondamentales par leurs propres moyens et leur propre rythme L atelier peut d s lors se concentrer sur e les points qui n ont pas t bien compris par les participants e les sujets controverse ou de d saccord e le d veloppement de techniques n cessaires l ex cution du travail quotidien des participants Toutefois il est vident que ces responsables n auront pas souvent l opportunit de se servir individuellement du manuel avant de prendre part un atelier La section intitul e Notes aux Formateurs fournit des indications judicieuses sur la planification d un a
361. se galement d un poids sp cial dans l opinion de la Commission la nature de la libert d expression est telle que nous ne devons pas et ne pouvons pas emp cher les uns et les autres de propager leurs id es aussi inacceptables soient elles Il faut laisser leur analyse se faire dans les cercles de r flexion et laisser les auditeurs d cider d eux m mes Il existe des limites la libert d expression lorsque cette expression concerne la propagande de guerre les propos de haine caract re raciste religieux etc mais les limites cette libert n ont pas t franchies dans ce cas pr cis Voir section 16 3 de la Constitution de la R publique de l Afrique du Sud Ces observations sont valables pour le programme en question L applicabilit de la section 16 de la Constitution n a pas t d battue car la Plaignante n a pas d clar que les propos tenus au sein du programme taient des propos de haine juste titre 7 Il est admis que les cercles de r flexions sont constitu s entre autres par la radio et la t l vision C est l que le d bat doit gagner en intensit D apr s le D fendeur c est le cas pour la Plaignante s agissant du VIH SIDA le d bat n est pas assez intense et ne se d roule pas de mani re quilibr e La Plaignante dans une de ses communications avec le repr sentant du D fendeur en date du 8 septembre 2005 d clare C tait l une des
362. se d une autonomie et d une int grit av r es e le mandat et les pouvoirs l organe de r gulation doit tre investi de tous les pouvoirs dont il a besoin pour accomplir efficacement sa mission Il est important que l organe de r gulation ne d pende d aucune autre institution dans l accomplissement de ses fonctions afin de ne pas compromettre son ind pendance 25 e la responsabilit ind pendance ne signifie pas absence de rendre compte en r alit le processus de responsabilisation publique est un moyen de s assurer que l organe de r gulation soit bel et bien ind pendant e le financement un financement ad quat et un contr le des ressources constitue la principale clef de l ind pendance Quelle que soit la forme d ind pendance qu un organe de r gulation peut afficher il sera incapable d exercer cette ind pendance s il ne dispose pas d une source s re de financement 2 3 QUALITE ET NOMINATION DES MEMBRES Si la qualit des membres d un organe de r gulation des m dias est capitale pour son efficacit il va sans dire que la proc dure de nomination de ces membres est extr mement importante Cette proc dure doit tre d finie dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation La proc dure de nomination doit l vidence inclure un l ment de consultation publique De pr f rence elle devrait inclure la possibilit que les membres de l organe de r
363. sens familier pourrait choquer certaines personnes L interpr tation des paroles est laiss e l imagination de l auditeur certes travers une utilisation d lib r e et calcul e du groupe cet effet Il convient galement de noter qu il s agissait d un spectacle en direct du festival des arts 83 KKNK de Oudtshoom diffus apr s 21h30mn et destin un public de sp cialistes Nous ne pensons pas qu il y ait eu une quelconque violation du Code 4 Voici la r ponse du Plaignant En ce qui concerne le rapport pr sent sous forme d explications possibles fournies par le directeur de la Diffusion et de la Conformit Fakir Hassen en date du 5 avril 2006 Le second commentaire fait par Monsieur Hassen se rapporte au nom du groupe notamment Rokkeloos et ce que les femmes aiment faire Avec tout le respect que je dois Monsieur Hassen les mots comme bak et doen ont t introduits dans le rapport sans inconv nient Une autre faille dans les arguments pr sent s est que melktert et skaapvleis braai sont des choses appr ci es par les femmes n anmoins ces choses sont galement appr ci es des hommes Mon interpr tation du nom du groupe Rokkeloos renvoie plut t un groupe de femmes qui ont reni leur sexualit le mot traduit litt ralement signifie sans habits Je ne les vois pas avec des tabliers derri re leurs fourneaux en train de faire cuire du melktert
364. sentiellement un caract re r trospectif L organe de r gulation dresse un rapport de ses activit s mais ni le Parlement ni les parties prenantes ne doivent chercher influencer aucune d cision individuelle qu il est sur le point de prendre 2 6 Financement Un financement ad quat est absolument essentiel au fonctionnement efficace d un organe de r gulation des m dias A l oppos un financement inappropri l expose l influence ext rieure et une pression impropre Le cadre de financement doit tre d fini dans la loi portant cr ation de l organe de r gulation des m dias Le plus souvent cela n cessite un vote au Parlement ou un recours toute proc dure normale d attribution des fonds aux entit s publiques ind pendantes 29 CHAPITRE 3 MODALI TES DE DELI VRANCE D UNE LI CENCE 3 1 Pourquoi une licence est elle n cessaire REVISION Revenons au chapitre 1 Nous avons examin les deux principaux arguments en faveur du r le d un organe de r gulation Il s agit essentiellement d arguments li s la n cessit d exiger des soci t s audiovisuelles la possession d une licence avant toute diffusion Quels sont ces deux arguments Le premier argument r side dans le fait que le spectre de fr quences constitue une ressource nationale finie Il n y en a pas suffisamment pour couvrir toutes les zones Par cons quent il est n cessaire d avoir un organe de r gulation
365. soci t civile sont encourag s initier des campagnes de sensibilisation former des coalitions sur la r forme du secteur audiovisuel laborer des politiques audiovisuelles mettre sur pied des mod les sp cifiques d autorit de r gulation et de m dias de service public et exercer des pressions sur les acteurs officiels importants 3 Tous les d bats sur les m dias audiovisuels doivent tenir compte des besoins du secteur commercial audiovisuel 4 L UNESCO doit entreprendre un audit de la charte tous les cinq ans compte tenu du rythme de l volution du secteur audiovisuel 5 L UNESCO doit de concert avec les pays membres insister sur l attribution d un statut sp cial aux productions audiovisuelles et leur reconnaissance en tant que biens culturels dans le cadre de la l gislation de l Organisation Mondiale du Commerce 6 L UNESCO doit prendre des mesures visant favoriser l insertion des th mes concernant le d veloppement des m dias et de la communication de mani re ad quate lors du Sommet des NU sur la Soci t de l Information en 2003 Annexe 2 D claration de Principes sur la Libert d Expression en Afrique Pr ambule R affirmant l importance cruciale de la libert d expression en tant que droit humain individuel pierre angulaire de la d mocratie et aussi en tant que moyen pour garantir le respect de tous les droits humains et libert s fondamentales de l homme R afjirm
366. sont dans l obligation de prendre des mesures efficaces en vue de pr venir de telles attaques et lorsqu elles sont perp tr es mener une enqu te cet effet punir les auteurs et veiller ce que les victimes aient acc s des recours efficaces En p riode de conflits les Etats doivent respecter le statut de non combattants des journalistes XII La protection de la r putation Les Etats doivent s assurer que leurs lois relatives la diffamation sont conformes aux crit res ci apr s nul ne doit tre puni pour des d clarations exactes des opinions ou des d clarations concernant des personnalit s tr s connues qu il tait raisonnable de faire dans les circonstances les personnalit s publiques doivent tol rer beaucoup plus de critiques et 96 y les sanctions ne doivent jamais tre s v res au point d entraver l exercice du droit la libert d expression y compris par les autres Les lois sur la vie priv e ne doivent pas emp cher la diffusion d informations d int r t public XIII Les mesures p nales Les Etats doivent revoir toutes les restrictions p nales sur le contenu en vue de s assurer qu elles servent un int r t l gitime dans une soci t d mocratique La libert d expression ne devrait pas tre restreinte pour des raisons d ordre public ou de s curit nationale moins qu il n existe un risque r el de menace imminente d un int r t l gitime et
367. ste assurer un quilibre en termes d int r ts le plus souvent conflictuels en vue de parvenir une r partition quitable des fr quences entre les op rateurs des secteurs public priv et communautaire et de garantir aux populations le droit de recevoir de la part de ces op rateurs des informations et des programmes de qualit qui servent les int r ts d un public socialement et g ographiquement diversifi Ayant eu le privil ge de me joindre au groupe d experts qui ont con u ce manuel ainsi que la formation pilote qui en a test le contenu j aimerais faire les commentaires suivants la r gulation en g n ral et la r gulation de la communication en particulier constituent de nouvelles r alit s et c est la raison pour laquelle il existe des incompr hensions l gitimes et parfois des malentendus leur gard Tout au long du manuel la croyance dominante selon laquelle en Afrique les autorit s de r gulation sont plac es sous la houlette du gouvernement et qu cet effet la r gulation de l audiovisuel est consid r e comme une activit minemment politique visant r duire les libert s individuelles notamment la libert d expression et la libert de la presse est d mystifi e Si cette croyance est enracin e dans certains domaines c est en raison des difficult s d interpr tation et de mise en uvre de la philosophie et des principes qui sous tendent la r gulation du secteur de la c
368. t la violence Dans une telle situation toutes les directives ci dessus nonc es s appliquent Il s av re rarement judicieux de supprimer la v rit et les d bats relatifs aux conflits pass s Les m dias peuvent prendre la responsabilit de mener des enqu tes sp cifiques sur les causes du conflit et les questions des droits de l Homme qui en d coulent Les r gulateurs peuvent encourager la r conciliation en accordant des licences d exploitation aux entreprises audiovisuelle ayant un programme sp cifique de promotion du dialogue et d entente entre les communaut s qui avaient des positions diff rentes pendant le conflit 4 6 Protection des mineurs contre les obsc nit s La r gulation des m dias en mati re d obsc nit s et de moralit sexuelle est g n ralement difficile et tr s dangereuse Pour ce qui est de la r glementation relative au contenu il y a toujours un grand risque d avoir une interf rence excessive qui se transformerait en censure faisant ainsi plus de mal que de bien La protection de la morale est une raison l gitime pour imposer des limites au droit la libert d expression dans le droit international Cependant la question des obsc nit s ou ce qui porte atteinte la morale publique est bien difficile pour deux raisons La premi re tant que diff rentes soci t s ont des vues divergentes en la mati re et plusieurs personnes dans la m me soci t peuvent avoir des opinions tr
369. t conomique est indiscutable Et il y a galement un argument convaincant en rapport avec la qualit Les m dias africains peuvent r aliser de meilleurs programmes pour leur public plut t que d importer des produits bon march en provenance d Europe et d Am rique du Nord Comment fonctionnent les exigences en mati re de contenu local G n ralement une exigence en mati re de contenu local doit figurer parmi les conditions mentionn es dans la licence audiovisuelle Cette exigence doit tre la m me pour toutes les entreprises audiovisuelles de m me type toutes les stations radio commerciales sp cialis es en musique par exemple mais la situation peut tre diff rente avec d autres types de stations Le contenu local se d finit de deux fa ons La premi re est quantitative une certaine proportion des l ments diffus s doit tre locale Cela peut se mesurer pendant une p riode sp cifique de diffusion Cette p riode diff re d un pays l autre heure jour semaine mois ou ann e Quelques exemples quoi ressemblaient les exigences minimum en mati re de contenu local de la Independent Communications Authority of South Africa en 2002 t l vision publique 55 taux de diffusion TV 30 taux d abonnement aux cha nes commerciales 8 radios publiques et communautaires 40 stations priv es commerciales 25 le second aspect des exigences en mati re de contenu local est l
370. t de l Audiovisuel et de la Communication publi e par voie de presse Article 4 La pr sente d cision prend effet pour compter de la date de sa signature et sera publi e au Journal Officiel de la R publique du B nin Cotonou le 27 juillet 2007 Le Pr sident Le Rapporteur Ali ZATO Symphorose B LAKOUSSAN 54 ONT SIEGE Ali ZATO Cl ment HOUENONTIN Ir n Josias AGOSSA Agapit Napol on MAFORIKAN Benseye Emmanuel KOUAGOU Joseph H GNONLONFOUN Symphorose B atrice LAKOUSSAN G d on DASSOUNDO Dieudonn BOCOVO Pr sident Vice pr sident 1 Rapporteur 2 Rapporteur Membre E a 55 CHAPITRE 4 REGULATION DU CONTENU REFLEXIONS Au chapitre premier nous avons dit que la r gulation des m dias a deux objectifs e g rer l acc s au spectre de fr quences e assurer la diversit et le pluralisme des m dias Au regard de ces deux objectifs le fait que le r gulateur des m dias a son mot dire au sujet du contenu des programmes est il justifi Ici le principe sous jacent le plus important est que le r gulateur des m dias doit respecter le droit la libert d expression La libert de la presse est un aspect important de ce droit Les entreprises audiovisuelles ne doivent en principe pas tre trait es diff remment des autres m dias Mais il demeure que les autorit s en mati re d audiovisuel con oivent des r gles qui affectent le contenu des programmes El
371. t de la licence Mais elles n ont pas force de loi et ne peuvent jamais tre ex cutoires en cas de censure pr alable e Les l ments pouvant porter un s rieux pr judice au d veloppement physique mental ou moral des personnes de moins de dix huit ans ne doivent en aucun cas tre diffus s 71 e Pour ce qui est des programmes de t l vision pr c dant le watershed ou pour les programmes radio diffus s quand les enfants sont cens s tre l coute il faut indiquer avec pr cision les l ments pouvant perturber les enfants en prenant en compte le contexte e L utilisation de drogues illicites la consommation de tabac l inhalation de solvants hallucinog nes et labus d alcool ne doivent tre diffus s que dans certaines circonstances et ne doivent jamais tre exalt s e La violence doit tre limit e dans les programmes susceptibles d tre visionn s par les enfants Les sc nes de violence susceptibles d tre imit es par les enfants ne doivent pas tre diffus es dans les programmes pour enfants Le langage choquant ne doit g n ralement tre diffus qu apr s le watershed e Les sc nes d acte sexuel ne doivent pas tre diffus es avant le watershed sauf en cas d ducation sexuelle Les sc nes de nudit avant le watershed doivent tre justifi es par le contexte eIl faut tre particuli rement prudent en cas d implication de personnes de moins de dix huit ans dan
372. t r t certain pour les annonceurs C est la raison pour laquelle en Afrique les cha nes 17 commerciales ciblent presque in vitablement une audience urbaine Toutefois les besoins et droits d information des autres groupes sociaux les d munis et autres personnes vivant dans des zones rurales ou recul es du pays sont tout aussi l gitimes que ceux des autres L une des t ches des organes de r gulation des m dias consiste s assurer que ces besoins soient satisfaits L Etat a une responsabilit ce niveau par rapport au d veloppement des infrastructures qui pourront permettre aux m dias d atteindre chacun notamment des syst mes de transmission pouvant tre mis la disposition de tous les m dias un co t raisonnable et sur une base non discriminatoire L acc s aux services m diatiques comporte d autres dimensions au m me titre que les syst mes de transmission e lectricit la t l vision ne peut fonctionner sans lectricit et les batteries des transistors radio co tent cher L acc s aux m dias audiovisuels implique galement la possession de l nergie n cessaire au fonctionnement des appareils co ts si les batteries des radios co tent cher ce co t ne repr sente rien par rapport au co t du r cepteur et encore moins celui d un t l viseur Un moyen de surmonter les difficult s li es aux co ts des infrastructures consiste en la mise en place de centres de
373. t qui renvoie pr cis ment aux actions que le public peut entreprendre en coutant un discours incendiaire Dans le contexte m diatique cette interpr tation signifierait qu il existe tr s peu de facteurs d incitation la haine La diffusion des num ros d immatriculation des v hicules des personnes assassiner constituerait certainement une incitation la haine Mais pr cher l hostilit g n rale contre un groupe ethnique 69 ne serait pas une incitation la haine du fait de la nature des m dias Les gens sont g n ralement seuls ou en tout petits groupes lorsqu ils coutent les discours incendiaires Une mission radio ou t l vis e n est pas semblable un discours prononc lors d un meeting politique qui peut pousser le public poser des actes imm diats de violence L alternative est que l incitation la violence a une plus grande emprise Les missions radiodiffus es peuvent inciter la violence parce que pendant une p riode donn e elles s ment l id e selon laquelle un groupe particulier constitue une menace pour la communaut n est pas patriote est sous humain et qu il faut prendre des mesures pour en d coudre avec lui Ce genre de messages incite la haine l encontre d une frange particuli re de la communaut ce qui avec le temps rend la violence possible Voici quelques directives permettant un organe de r gulation des m dias de mieux traiter ces questions
374. t scientifique conventionnel et g n ralement accept la discussion qui s est d roul e dans le cadre du Vuyo Mbuli Show ne visait pas instaurer un d bat sur les questions li es aux diff rents points de vue scientifiques concernant le VIH SIDA Il s agissait plut t d une discussion sur une initiative de recherche internationale conjointe impliquant le Centre d immunologie pour la mise sur pied d un vaccin contre le VIH SIDA CHAVIT en tant que partenaire L invit en studio Dr Clive Gray repr sentait l Institut National des Maladies Transmissibles galement impliqu dans cette initiative de recherche La suggestion selon laquelle cette mission tait unilat rale ne manifestant aucune tentative de pr senter une opinion diff rente est rejet e du fait que d s le d but du programme les lignes taient ouvertes au public qui pouvait appeler et participer au d bat En r alit 1l y a eu quelque neuf intervenants qui ont appel pour poser des questions et faire des commentaires Il tait tr s facile pour quiconque ayant des vues contraires y compris la plaignante de t l phoner et de participer l mission en vue d exprimer son point de vue 4 Je commencerai par la deuxi me plainte formul e par la Plaignante celle intitul e Plainte contre le r dacteur en chef de la SABC pour non conformit au Code SABC en mati re de microbiologie Il ne rel ve pas de la comp tence du BCCSA de st
375. t t l visions publiques ont une obligation suppl mentaire de veiller ce que les programmes diffus s soient conformes la R gle _ D finition et obligations des radios et t l visions publiques 4 10 En temps de guerre de catastrophe naturelle ou d autres situations pouvant constituer un risque la sant et la vie du public en g n ral le d tenteur de la licence est oblig de diffuser gratuitement la demande des autorit s publiques comp tentes les annonces et d clarations officielles quand la vie et la sant des populations ou la paix et l ordre public sont menac s dans le pays La demande relative ce qui pr c de doit tre crite et comprendre les informations prouvant son authenticit et sa l galit 5 OBLIGATIONS RELATIVES AUX DROITS D AUTEUR 5 1 Le d tenteur d une licence est responsable de toutes les obligations de tous tiers associ s aux droits d auteur et d autres droits pouvant d couler de la diffusion de programmes prot g s par le droit d auteur 5 2 Le d tenteur d une licence doit r silier les contrats avec les organes de gestion des droits d auteur ou des vendeurs l gaux avant de diffuser tout document prot g par les droits auteur Le d tenteur d une licence doit avoir un contrat valides de diffusion de documents prot g s par le droit d auteur et il doit sur requ te soumettre un tel contrat l Agence pour r vision L Agence do
376. telier dont ces responsables peuvent s inspirer Objectifs de la formation Le but vis par le pr sent manuel est de permettre tous ceux qui s en servent de pr f rence en participant galement l atelier y relatif d avoir une bonne compr hension des questions suivantes e comment et pourquoi les m dias audiovisuels sont ils r glement s e quelles sont les diff rentes approches de la r gulation des m dias audiovisuels et quelles sont la structure et les fonctions des organes de r gulation e pourquoi est la n cessit de d livrer des licences d exploitation aux soci t s m diatiques quel est le r le des autorit s de r gulation et quel est le processus de d livrance des licences e quelles sont les limites des contextes dans lesquels la r gulation est n cessaire notamment en p riode lectorale et les approches des solutions aux questions complexes telles que les propos incitant la haine e nature et importance du service public des m dias audiovisuels e r le potentiel de l organe de r gulation dans le traitement de plaintes formul es par le public contre les m dias Contenu du manuel Le pr sent manuel est divis en trois chapitres traitant des questions suivantes e quoi sert la r gulation des m dias Cette question couvre les principes g n raux de libert d expression et de libert d information l importance de la diversit et du pluralisme des m d
377. temps total de diffusion journali re pendant la p riode de grande coute entre 17H00 et 23H00 b station radio le d tenteur de la licence est tenu de diffuser des programmes produits par lui m me hauteur de 30 au moins du total des programmes diffus s au quotidien 4 4 Deux ou plusieurs d tenteurs de licence peuvent changer des programmes travers plusieurs accords ou contrats relatifs ce type de coop ration qui seront soumis l approbation de l Agence 4 5 Les segments de programmes non consid r s comme programmes locaux ne peuvent tre diffus s de fa on continue partir de la m me source 45 4 6 Au cas o l on diffuse les m mes segments de programmes entre les stations qui selon les modalit s de la licence desservent la m me population dans la m me zone de couverture du signal l Agence se r serve le droit de r viser les modalit s sp cifiques des licences accord es aux usagers en question pour un usage optimal du spectre de fr quences 4 7 Le d tenteur de la licence peut rediffuser des programmes Il doit indiquer clairement et logiquement la source des programmes rediffus s Chaque rediffusion de programme doit respecter les termes d un accord crit entre les stations 4 8 Le d tenteur de la licence est pleinement responsable de la diffusion d un programme quelle qu en soit l origine conform ment aux r gles de l Agence 4 9 Les journalistes des radios e
378. teur de licence entra neront le contr le de circonstance par l Agence et pourront conduire une suspension de la licence 16 CAS DE FORCE MAJEURE 16 1 Le d tenteur de la licence ne sera pas tenu directement ou indirectement pour responsable de tout manquement au respect des termes de cette licence caus par des cas de force majeure comprenant mais ne limitent pas une panne des quipements autre que celles caus es par une mauvaise utilisation la n gligence ou une maladresse du d tenteur de la licence ou de ses employ s une coupure de courant des d g ts dus la guerre des troubles sociaux ou des interf rences li es aux conflits au sein du personnel 16 2 L exclusion de la force majeure ne doit pas autoriser la suspension du paiement des frais de licence 17 RENOUVELLEMENT DE LICENCE 17 1 La licence peut tre renouvel e la date de son expiration 17 2 Le d tenteur d une licence est tenu d adresser une demande l Agence en vue de son renouvellement au moins six mois avant sa date d expiration mais pas avant la fin de la p riode de neuf ans et demi compter de la date de d livrance de la licence III TERMES SPECIFIQUES DE LA LICENCE 1 CHANGEMENT DE TERMES 1 1 Le d tenteur de licence peut en demander le changement des Termes sp cifiques et suppl mentaires uniquement en sollicitant par crit un tel changement l Agence De tels changements ne peuvent tre faits que sur autorisatio
379. th se selon laquelle toute intervention externe constitue une interf rence qui vient r duire la libert d expression et le choix des consommateurs Il est vident bien entendu que des interventions inappropri es ou malveillantes effectu es par un organe de r gulation pourraient avoir de graves cons quences Mais un environnement m diatique compl tement d pourvu d organes de r gulation serait tout aussi d sastreux Quelles en sont les raisons Il existe un certain nombre de situations potentielles au sein desquelles une absence de r gulation des m dias audiovisuels peut entraver la libert d expression et l acc s populaire aux m dias notamment e lorsque le Gouvernement a le monopole des m dias audiovisuels e lorsque le secteur priv a le monopole des m dias audiovisuels e lorsque toutes les soci t s audiovisuelles appartiennent des entreprises trang res e lorsque toutes les soci t s audiovisuelles sont des entreprises priv es de grande envergure e enfin lorsque les soci t s audiovisuelles nanties poss dent de puissants metteurs qui emp chent l mission de signaux plus faibles issus de soci t s audiovisuelles plus modestes l instar des stations communautaires REFLEXIONS Eh bien quoi sert la r gulation de l audiovisuel Pouvez vous r pondre cette question en une ou deux phrases Elle est utile 12 e lorsque certains m dias transmettent des messages de h
380. tion de codes de conduite en vue d orienter la couverture de sujets particuliers la couverture d lections tant un exemple fr quent L organe de r gulation peut avoir la responsabilit de recevoir les plaintes et de prendre une d cision les concernant Une fois encore les grandes lignes de la proc dure y relative doivent tre d finies par la loi La loi doit doter l organe de r gulation des pouvoirs dont il a besoin pour exercer ses fonctions Les proc dures doivent tre claires transparentes et quitables et s appliquer de la m me fa on tous les m dias L organe de r gulation doit prendre des d cisions conform ment aux principes de l administration judiciaire et doit fournir des raisons crites pour toutes les d cisions de telle sorte que quiconque se voit refuser ou d livrer une licence en connaisse les raisons exactes En dernier lieu toute d cision prise par un organe de r gulation doit tre soumise l appr ciation du juge 2 5 Responsabilit Bien qu il soit n cessaire pour un organe de r gulation d tre ind pendant vis vis du gouvernement des int r ts politiques des int r ts commerciaux des soci t s de diffusion il est tout aussi essentiel qu il rende compte au public qu il repr sente 28 REFLEXIONS A votre avis quelles sont les m thodes qui pourraient tre utilis es pour rendre un organe de r gulation responsable vis vis du public
381. tion des m dias peut tre responsable de la r gulation des contenus des produits diffus s Lorsqu une telle responsabilit incombe un organe de r gulation il y a galement une forte probabilit qu il se charge de la proc dure d examen des plaintes Ce qui permettrait au public de soulever des probl mes de tout genre lorsqu il estime qu une soci t audiovisuelle a viol les termes de sa licence ou un quelconque code de conduite ayant t largement approuv Dans certains cas ce code de conduite peut tre volontaire sous l gide d un organe non statutaire l instar d un conseil des m dias Dans ce cas il est probable que cet organe soit celui qui sera charg de recevoir les plaintes REFLEXIONS Quel est l objet d une proc dure d examen de plaintes relevant des m dias audiovisuels La r ponse cette question peut sembler vidente il s agit de s assurer que les soci t s audiovisuelles adoptent un comportement ad quat Mais cette r ponse n cessite plus de d tails Le but d une proc dure d examen de plaintes n est pas de jouer les gendarmes aupr s des soci t s audiovisuelles ou de les punir Il s agit simplement d une extension de l objectif central de l action de l organe de r gulation savoir favoriser la diversit et la qualit des produits diffus s Cela a des implications sur la mani re dont la proc dure est mise en uvre et sur les types de sancti
382. tion est susceptible de varier avec les autres m dias Ils peuvent selon les termes de leur licence tre autoris s prendre une position politiquement partisane Cependant on s attendra toujours ce que les informations soient transmises de fa on professionnelle et impartiale Si le m dia ne le fait pas alors le r gulateur en tiendra compte lors du renouvellement de la licence e Comment assurer la couverture de publi reportages entre les diff rentes formations politiques 73 Voil l une des questions r glementaires les plus complexes pendant les lections Le premier point sur lequel il faut se prononcer est celui de savoir si le publi reportage consistera en publicit politique payante en tranches gratuites ou en une combinaison des deux Les raisons du choix sont susceptibles d tre d termin es par l histoire politique audiovisuelle du pays Il existe une forte opinion en faveur des tranches gratuites dans la mesure o elles donnent beaucoup plus de possibilit s aux partis politiques les plus d munis Cependant certains pensent que le fait de payer pour la publicit permet d assurer le droit l expression politique L on ne peut apporter une r ponse rapide et ferme cette question Lorsque l on choisit la publicit politique il convient de d terminer s il faut limiter la quantit de plages publicitaires que les partis peuvent payer Cette limite sera t elle d termin e en fonction du temps disp
383. tionn s ainsi qu il suit e d abord ils se servent d abord du manuel en autodidactes e ensuite ils participent un atelier au sein duquel les aspects p dagogiques du manuel sont labor s et trait s e enfin ils gardent un exemplaire du manuel en guise de r f rence pour leurs activit s ult rieures Ce serait le meilleur moyen d utiliser ce manuel En g n ral les ateliers s av rent plus efficaces lorsque les participants ont eu l opportunit d avoir la majeure partie des informations fondamentales par leurs propres moyens et leur propre rythme L atelier peut d s lors se concentrer sur e les points qui n ont pas t bien compris par les participants e les sujets controverse ou de d saccord e le d veloppement de techniques n cessaires l ex cution du travail quotidien des participants Toutefois il est vident que ces responsables n auront pas souvent l opportunit de se servir individuellement du manuel avant de prendre part un atelier La section intitul e Notes aux Formateurs fournit des indications judicieuses sur la planification d un atelier dont ces responsables peuvent s inspirer Objectifs de la formation Le but vis par le pr sent manuel est de permettre tous ceux qui s en servent de pr f rence en participant galement l atelier y relatif d avoir une bonne compr hension des questions suivantes e comment et pourquoi les m dias
384. tre Toutes les stations ont les m mes modalit s g n rales alors que les modalit s sp cifiques comprennent le type de programmes que chaque station diffuse ainsi que les op rations techniques de chaque d tenteur de licence R gles dans le cadre de l interpr tation des modalit s de d livrance de la licence les r gles renvoient tous les codes r gles directives d cisions et autres actes d livr s par l Agence au cours de son mandat et qui ont un caract re obligatoire pour les stations radio ou TV La p riode de validit de la licence signifie la p riode qui se situe entre la date de d livrance et la date d expiration de la licence I MODALITES GENERALES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 1 PRINCIPES GENERAUX 1 1 Les principes g n raux de d livrance d une licence de diffusion de programmes radio et TV sont d finis ainsi qu il suit a toute personnalit morale enregistr e conform ment la loi pour fournir des services dans le domaine de la diffusion RTV doit obtenir cette licence avant le d marrage de la diffusion des programmes b la licence est tablie tel que pr vue par la r glementation de l Agence conform ment la demande de d livrance d une licence c l Agence se r serve le droit de changer d ajuster et d interpr ter les conditions de d livrance de la licence ainsi que d ajouter des r gles suppl mentaires visant une meilleure application de ses conditions g n
385. tre mieux servies par l augmentation du nombre de d tenteurs de licences plut t que par le retrait de la licence d une entreprise audiovisuelle La p riode de renouvellement de licence est une occasion pour le r gulateur et pour le d tenteur d une licence de revoir les conditions de d livrance de celle ci et de les ren gocier en cas de besoin Toutefois les d tenteurs de licence doivent avoir le droit de demander un amendement de leurs conditions de d livrance tout moment Si l organe de d livrance des licences doit tout moment fixer de nouvelles conditions de la validit de la licence celles ci doivent tre conformes aux principes de justice administrative ainsi qu aux conditions g n rales de d livrance de licences A quoi ressemble exactement une licence d exploitation audiovisuelle Voici un bon exemple de licence respectant les principes d finis LICENCE DE DIFFUSION TERRESTRE DE PROGRAMMES RADIO TV Model type de licence En vertu de l article du code des Communications Journal Officiel n o l Agence de R gulation des Communications d livre la licence ci apr s 200_ D tenteur de la Licence Licence pour diffusion terrestre de radio programme t l vision Cette licence comprend des conditions g n rales et sp ciales comme indiqu es ci apr s 42 La licence doit tre au nom du demandeur entit publique station priv e pour une p riode X d ann es commen ant part
386. tres d obtenir des informations sur la soci t dans laquelle ils voluent sur la politique ou sur de nombreux autres sujets qui les concernent 16 L un des objectifs de la r gulation des m dias est de faciliter ce droit l information La r gulation pour y parvenir ne porte pas atteinte au contenu des produits diffus s Son action consiste plut t s assurer que la vari t de produits diffus s pourra fournir aux uns et aux autres les informations dont ils ont besoin 1 1 3 Diversit et Pluralisme Nous avons relev que l organe de r gulation de l audiovisuel doit permettre au public d avoir acc s l information en favorisant la diversit et le pluralisme des m dias disponibles Que faut il entendre par ces deux termes diversit et pluralisme Le pluralisme signifie simplement qu il existe diff rents types de m dias et de propri taires de soci t s m diatiques Il est probablement plus facile de l expliquer en consid rant ce que le pluralisme n est pas Le pluralisme n est pas le fait d avoir un seul m dia d Etat qui ait le monopole de la diffusion Le pluralisme n est pas le fait d avoir une seule entreprise priv e qui soit propri taire de tous les m dias Le pluralisme n est pas non plus le fait d avoir un seul mod le de propri t des m dias de mani re que par exemple ceux ci appartiennent tous des soci t s priv es REFLEXIONS A votre avis quelle
387. ts d un sondage d opinions relatif au changement en question 4 3 Les programmes r alis s dans le cadre de la production locale sont diffus s dans les conditions suivantes a station TV le d tenteur de la licence est tenu de diffuser les programmes produits par lui m me pendant soixante quinze minutes au moins du temps total de diffusion journali re pendant la p riode de grande coute entre 17H00 et 23H00 b station radio le d tenteur de la licence est tenu de diffuser des programmes produits par lui m me hauteur de 30 au moins du total des programmes diffus s au quotidien 4 4 Deux ou plusieurs d tenteurs de licence peuvent changer des programmes travers plusieurs accords ou contrats relatifs ce type de coop ration qui seront soumis l approbation de l Agence 4 5 Les segments de programmes non consid r s comme programmes locaux ne peuvent tre diffus s de fa on continue partir de la m me source 45 4 6 Au cas o l on diffuse les m mes segments de programmes entre les stations qui selon les modalit s de la licence desservent la m me population dans la m me zone de couverture du signal l Agence se r serve le droit de r viser les modalit s sp cifiques des licences accord es aux usagers en question pour un usage optimal du spectre de fr quences 4 7 Le d tenteur de la licence peut rediffuser des programmes Il doit indiquer clairement et logiquement la sourc
388. ttre un frein la libert d expression Il faut disposer d un pouvoir juridique clair et sans ambigu t pour le faire et sous r serve d une d cision par un tribunal ind pendant e la limite doit viser l un des objectifs l gitimes d finis par le droit international o des restrictions la libert d expression sont autoris es En d autres termes les autorit s ne sauraient inventer des raisons pour une restriction de la libert d expression e la limite doit tre proportionnelle l objectif vis les autorit s ne peuvent imposer des barri res la libert d expression que lorsque celles ci ont un rapport avec cet objectif e les limites doivent rev tir un aspect non discriminatoire les autorit s ne sauraient utiliser de mesures restrictives pour b illonner un groupe politique ou social Il est n cessaire de comprendre les proc dures ad quates d application de ces restrictions non parce qu elles surviennent fr quemment mais justement pour les raisons oppos es les raisons la limitation de la libert d expression sont tr s rarement justifiables nous reviendrons vers la fin de ce manuel sur les exemples o un organe de r gulation de l audiovisuel peut n anmoins tre appel prendre une d cision dans ce domaine 1 1 2 Libert d information Le droit la libert d expression nonc l article 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme peut
389. u Elle a des limites Mais l une des caract ristiques essentielles du droit la libert d expression est qu il s applique aux points de vue que la majorit des personnes consid rent comme ignobles et pas seulement ceux que nous acceptons Il est bas sur la pr somption que les litiges se r glent mieux lorsqu on en parle en toute libert et non lorsqu on carte les points de vue que l on ne veut pas entendre Il existe galement un point pratique y relatif Interdire l expression des points de vue odieux ne les fait pas dispara tre Cette attitude peut plut t les rendre plus dangereux plusieurs gards Ces points de vue peuvent faire de ceux qui les utilisent des martyrs et leur assurer la sympathie des autres Il peut tre plus difficile de savoir exactement ceux qui expriment ces points de vue En revanche le danger li la libre expression des points de vue incitant la haine est qu elle les fait para tre normaux et acceptables C est ce qui s est produit ces derni res ann es dans plusieurs pays riches avec l utilisation du langage x nophobe au sujet des trangers en g n ral et des r fugi s en particulier La description r p titive du danger que constituent les immigr s qui viennent voler les richesses du pays h te ou la d nonciation des soit disant revendications des demandeurs d asile ont fait du langage raciste et x nophobe un aspect acceptable du d bat politique En e
390. u l autre cas cette tranche est sous le contr le ditorial des partis ou des candidats et non des m dias e le journal ducatif des lecteurs il s agit d l ments politiquement neutres qui informent les populations des objectifs de l lection ainsi que des modalit s d inscription et de vote Cette tranche comprend aussi d autres messages tels que le caract re sacr du scrutin Ce qui est g n ralement l uvre de l organisme charg de la gestion des lections mais cette tranche peut aussi tre produite par des organisations non gouvernementales ou par les m dias eux m mes e programmes sp ciaux relatifs aux lections ils peuvent inclure des programmes tels que les d bats entre les candidats de diff rents partis Plusieurs questions r glementaires peuvent entrer en jeu ce niveau e un reportage r alis par des m dias financement public peut il tre politiquement impartial Il est n cessaire de prescrire une condition sp cifique selon laquelle les m dias financement public doivent faire montre d une impartialit politique dans leurs reportages C est une condition g n rale mais qui rev t une importance particuli res en p riode lectorale Si un parti d termin presque invariablement le parti au pouvoir profite de cette ressource publique pour diffuser des l ments de propagande sous forme d actualit s ind pendantes il s agit d un abus de la propri t publiqu
391. u Code il est stipul que progressivement des l ments moins convenables peuvent tre diffus s tard dans la soir e 8 Comme dans la plupart des cas sur lesquels nous devons statuer nous devons peser sur la m me balance le droit du m dia la libert d expression et le droit des auditeurs ne pas tre choqu s par ce qui est diffus sur une radio publique Nous avons une Constitution qui prot ge non seulement la libert d expression mais galement tous les autres droits fondamentaux universellement accept s comme ceux qui sont indispensables la d mocratie La position de notre Cour Constitutionnelle en ce qui concerne la libert d expression est contenue entre autres dans le jugement de l affaire relative la Convention de l Unit Islamique contre IBA et Autres 2002 4 SA 294 CC o les propos suivants sont nonc s la page 307 paragraphe 28 La libert d exprimer ses opinions est d sormais une qualit inh rente au type de soci t pr vu par la Constitution dans son ensemble et elle est notamment favoris e par les libert s de conscience d expression de r union d association et de participation politique prot g es par les dispositions des sections 15 19 de la D claration Universelle des Droits de l Homme L Afrique du Sud n est pas le seul pays reconna tre le droit la libert d expression et son importance dans une soci t d mocratique Ce droit a t d crit
392. u titulaire des droits d auteur L utilisation correcte et l exercice des autres droits li s au pr sent ouvrage ne sont en aucun cas affect s par ce qui pr c de L int gralit du texte l gal de la licence est disponible sur le site http creativecommons org licenses by nc sa 2 5 legalcode ARTICLE 19 the Global Campaign for Free Expression November 2008 ISBN 1 902598 82 2 IndexNo Africa 2008 11 TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS PREFACE INTRODUCTION Objectif de ce manuel Comment utiliser ce manuel Objectifs de la formation Contenu du manuel A QUOI SERT LA REGULATION DE L AUDIOVISUEL Principes g n raux de la R gulation de l audiovisuel 1 1 1 Libert d expression 1 1 2 Libert d information 1 1 3 Diversit et pluralisme 1 1 4 Acc s aux m dias 1 1 5 Autonomie ditoriale 1 2 Arguments en faveur et contre la r gulation de l audiovisuel 1 3 D fis actuels de la politique de r gulation 1 3 1 Num risation et convergence 1 3 2 Internet et autres nouveaux m dias ORGANES DE REGULATION 2 1 Statut juridique 2 2 Ind pendance 2 3 Qualit et nomination des membres 2 4 Mandat et pouvoirs 2 6 Financement 2 5 Responsabilit MODALITES DE DELIVRANCE D UNE LICENCE 3 1 Pourquoi une licence est elle n cessaire 3 2 Qui est ligible pour recevoir une licence 3 2 1 Propri taires trangers 3 3 M dias audiovisuels pub
393. uctions concernant la pr sentation d un programme de dur e similaire repr sentant des vues scientifiques diff rentes Deuxi me plainte Plainte contre Vuyo Mbuli Show SABC SAFM 10h 11h 23 mars 2006 J aimerais joindre une plainte suppl mentaire celle nonc e ci dessus ainsi qu il suit Plainte contre le r dacteur en chef de SABC pour non conformit au code SABC en mati re de microbiologie Il existe beaucoup de preuves que le conseil ditorial de SABC ne se conforme pas au code Je me limite aux questions relatives au VIH SIDA Toutefois le domaine dans lequel elles sont comprises microbiologie influence tellement d aspects de notre vie que la d ficience de la SABC dans le domaine du VIH SIDA n est qu un sympt me r v lateur d un probl me beaucoup plus vaste Tant qu il ne sera pas r solu nous devrons relever les d fis qui se posent nous non seulement dans le domaine de la microbiologie mais galement dans tous genres d aspects du g nie g n tique y compris les vaccins la grippe aviaire la pollution le r chauffement de la plan te le d c s des lions Kruger Park la liste est infinie Soit la SABC dispose d un conseil dot d un juge d un jury et de pouvoirs d cisionnels sur le VIH SIDA relevant du secteur scientifique et microbiologique soit il accorde un temps gal tous les points de vue Si Galil e tait en vie aujourd hui la SABC P aurait censur
394. ucune tentative visant pr senter une opinion diff rente en cons quence des faits inexacts fallacieux et propres induire en erreur notamment des faits scientifiques erron s ont t pr sent s comme des certitudes et n ont pas t contest s par le pr sentateur J exige que la station radio re oive des instructions concernant la pr sentation d un programme de dur e similaire repr sentant des vues scientifiques diff rentes Deuxi me plainte Plainte contre Vuyo Mbuli Show SABC SAFM 10h 11h 23 mars 2006 J aimerais joindre une plainte suppl mentaire celle nonc e ci dessus ainsi qu il suit Plainte contre le r dacteur en chef de SABC pour non conformit au code SABC en mati re de microbiologie Il existe beaucoup de preuves que le conseil ditorial de SABC ne se conforme pas au code Je me limite aux questions relatives au VIH SIDA Toutefois le domaine dans lequel elles sont comprises microbiologie influence tellement d aspects de notre vie que la d ficience de la SABC dans le domaine du VIH SIDA n est qu un sympt me r v lateur d un probl me beaucoup plus vaste Tant qu il ne sera pas r solu nous devrons relever les d fis qui se posent nous non seulement dans le domaine de la microbiologie mais galement dans tous genres d aspects du g nie g n tique y compris les vaccins la grippe aviaire la pollution le r chauffement de la plan te le d c s des lions K
395. udiovisuel en Afrique e les soci t s priv es g n ralement g r es par des entreprises commerciales but lucratif Leurs recettes proviennent en grande partie de la publicit la grande exception tant l abonnement au satellite et les cha nes c bl es e les cha nes communautaires qui diffusent dans une communaut sp cifique g n ralement mais pas forc ment une communaut g ographique et qui sont contr l es par celle ci Les m dias publics demeurent la pierre angulaire du syst me audiovisuel dans la plupart des pays africains Cependant la majorit d entre eux ne fonctionnent pas vraiment comme des m dias publics en d autres termes comme des m dias de service public mais plut t comme des m dias d Etat ou de gouvernement 32 SUJET DE DISCUSSION Il existe souvent une confusion de terminologie entre les termes suivants e m dias d Etat e m dias gouvernementaux e m dias publics e m dias de service public Tous ces termes sont troitement li s mais ils n ont pas la m me signification Dans certains cas ils sont m mes tr s diff rents les uns des autres Pouvez vous donner une d finition appropri e chacun d eux e Un m dia d Etat est contr l par l Etat et repr sente les int r ts de l Etat Il est financ du moins en partie sur fonds publics e Un m dia gouvernemental est contr l par le gouvernement en place et repr sente les points de vu
396. uestion 34 7 Les d tenteurs de licence doivent informer au pr alable le public des sc nes de violences extraordinaires ou d images relatives des sujets d licats tels que l agression sexuelle ou les actions en justice concernant les crimes sexuels notamment dans les informations diffus es dans l apr s midi ou en d but de soir e et dans l actualit lorsque les enfants sont susceptibles d tre l coute 34 8 Les d tenteurs de licence doivent faire preuve de discr tion dans l utilisation du langage explicite ou graphique concernant des articles de destruction d accidents ou violences sexuelles pouvant perturber les enfants et un auditoire sensible Commentaires 35 1 Les d tenteurs de licence ont le droit de diffuser les commentaires et les critiques relatifs toutes les actions ou v nements d importance publique 35 2 Les commentaires doivent tre une expression honn te d opinions et tre pr sent s de telle fa on que leur nature soit vidente ils doivent concerner des faits tablis ou fid lement retransmis Questions controvers es d importance publique 36 1 Dans la pr sentation d un programme contenant des questions controvers es d importance publique un d tenteur de licence doit s efforcer de pr senter de fa on impartiale les points de vue contraires soit dans le m me programme soit dans un programme subs quent constituant une partie des m mes s ries de programme
397. ulation l importance de leur ind pendance et la mani re dont celle ci peut tre assur e travers l adh sion des membres et les proc dures de nomination leurs missions leurs responsabilit s et leur financement e le processus de d livrance des licences Cette question couvre le bien fond li l exigence d une licence d exploitation audiovisuelle les crit res d ligibilit pour la d livrance d une licence la possession de m dias audiovisuels par des entreprises trang res le d veloppement d organismes publics priv s et communautaires dans le secteur audiovisuel Elle s int resse galement au processus de d livrance des licences ce qui se passe en cas de refus ou d annulation ainsi qu aux conditions g n rales d utilisation d une licence 10 e la r gulation des contenus Cette question concerne le d sir d autor gulation volontairement exprim par les m dias et les codes de conduite approuv s Elle couvre des sujets tels que la publicit les quotas de contenu local les propos incitant la haine les obsc nit s et la protection des mineurs ainsi que l attitude des m dias en p riode lectorale e les proc dures de traitement des plaintes Cette question concerne le r le ventuel que peut jouer un organe de r gulation des m dias dans la r ception et le traitement de plaintes issues du public Elle souligne la n cessit d tablir une proportionnalit en ce qui co
398. un lien causal direct entre la menace et l expression XIV Les mesures conomiques Les Etats doivent favoriser un environnement conomique g n ral au sein duquel les m dias peuvent se d velopper Les Etats ne doivent pas user de leur pouvoir de faire une annonce publique comme moyen d intervenir dans le contenu des m dias Les Etats devraient adopter des mesures efficaces pour emp cher une forte concentration de l appropriation des m dias bien que de telles mesures ne doivent pas tre draconiennes au point de freiner le d veloppement du secteur des m dias dans son ensemble XV La protection des sources et autres documents journalistiques Les journalistes ne doivent pas tre oblig s de r v ler leurs sources d information ou autres documents d tenus dans le cadre de l exercice de le fonction de journaliste sauf si c est en conformit avec les principes suivants y l identit de la source est n cessaire dans une enqu te ou des poursuites relatives un crime grave ou pour assurer la d fense d une personne accus e d infraction p nale l information or une information similaire menant au m me r sultat ne peut pas tre obtenue ailleurs l int r t public dans la divulgation prime sur la menace la libert d expression et la divulgation a t ordonn e par un tribunal apr s une audition compl te XVI Mise en oeuvre Les Etats parties la Charte Africaine des
399. ur conna tre des plaintes sur le contenu des medias y compris les conseils des m dias doit tre prot g contre toute ing rence excessive de nature politique conomique et autre Ses pouvoirs doivent tre administratifs par nature et il ne doit en aucun cas usurper le r le des tribunaux Une autor gulation effective constitue le meilleur moyen de promouvoir des normes lev es dans le domaine des m dias X La promotion du professionnalisme Les journalistes doivent avoir la libert de s organiser en syndicats et associations Le droit de s exprimer travers les m dias par le biais de la pratique du journalisme ne doit pas tre sujet des restrictions l gales excessives XI Les attaques perp tr es contre les journalistes Les attaques telles que le meurtre le kidnapping l intimidation et la menace contre des journalistes ou d autres personnes exer ant leur droit la libert d expression ainsi que la destruction mat rielle des installations de communication sape le journalisme ind pendant la libert d expression et la libre circulation des informations vers le public Les Etats sont dans l obligation de prendre des mesures efficaces en vue de pr venir de telles attaques et lorsqu elles sont perp tr es mener une enqu te cet effet punir les auteurs et veiller ce que les victimes aient acc s des recours efficaces En p riode de conflits les Etats doivent respecter le statut de non comb
400. ura le droit de demander la r vision de cette d cision Le tribunal donnera ses conclusions sur la base d un jeu de questions semblable celui sus mentionn Une fois de plus les r gulateurs doivent s assurer que leur proc dure de prise de d cision soit inattaquable Exemple Benin Haute Autorit de l audiovisuel et de la Communication D cision no 07 033 HAAC portant d finition de la proc dure d attribution de fr quences aux promoteurs de radiodiffusions sonores et de t l visions priv es Appel a candidatures de l ann e 2007 La haute autorit de l audiovisuel et de la communication VU la Loi n 90 032 du 11 d cembre 1990 portant Constitution de la R publique du B nin en ses articles 24 142 et 143 VU la Loi Organique n 92 021 du 21 ao t 1992 relative la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU la Loi Organique n 93 018 du 27 avril 1994 portant amendement des articles 15 et 16 de la Loi Organique n 92 021 du 21 ao t 1992 relative la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU la Loi n 97 010 du 20 ao t 1997 portant lib ralisation de l espace audiovisuel et dispositions sp ciales relatives aux d lits en mati re de presse et communication audiovisuelle en R publique du B nin VU le D cret n 2004 349 du 23 juin 2004 portant nomination des membres de la Haute Autorit de l Audiovisuel et de la Communication VU le D cret n 2004 423 du 4 ao t 20
401. uralisme n est pas le fait d avoir une seule entreprise priv e qui soit propri taire de tous les m dias Le pluralisme n est pas non plus le fait d avoir un seul mod le de propri t des m dias de mani re que par exemple ceux ci appartiennent tous des soci t s priv es REFLEXIONS A votre avis quelle est la diff rence entre diversit et pluralisme dans le domaine de l audiovisuel Voici comment peut se pr senter un syst me m diatique pluraliste e soci t audiovisuelle appartenant et financ e par l Etat e vari t de soci t s audiovisuelles priv es commerciales appartenant diff rents propri taires La diversit est quelque chose de diff rent Il s agit des diff rents types de voix ayant acc s aux m dias ainsi que des diff rents types d information et de points de vue qui sont entendus Le pluralisme des m dias n est qu une partie des solutions aux probl mes d obtention de la diversit A titre d exemple un moyen tr s important d assurer la diversit consiste mettre en place un syst me ad quat de m dias de service public Ceux ci ne sont pas m s par des int r ts lucratifs et doivent assumer comme partie sp cifique de leurs missions la satisfaction de besoins en programmes d information et de divertissement des diverses minorit s ou groupes d favoris s savoir les minorit s nationales ou linguistiques la jeunesse le troisi me ge les handicap
402. utiles aux agriculteurs et aux marins e quotas du contenu local voir ci dessous Cette liste n est pas exhaustive mais il faut pr ciser que les obligations pouvant tre impos es sont plut t en nombre limit Elles ne doivent pas tre telles qu il serait difficile aux m dias de les remplir sans perturber s rieusement leur programmation et perdre ainsi des auditeurs ou des annonceurs Les exigences en mati re de contenu local telles que nous allons les tudier sont l gitimes et positives mais elles doivent aussi tre r alisables Des exigences de cette nature doivent tre appliqu es de fa on uniforme elles ne peuvent tre impos es une station sans tre impos es une autre Ces exigences doivent tre politiquement neutres Il ne peut y avoir d exigences qui obligent les m dias diffuser les l ments qui favorisent le gouvernement ou un parti politique d termin par exemple 4 3 Publicit Un r gulateur de m dias peut fixer un type d obligations n gatives plut t que positives par rapport la publicit Le r gulateur peut prot ger le public en fixant une limite globale la quantit de publicit qui peut tre diffus e par rapport l ensemble des produits diffus s Mais les r gles ne doivent pas tre si intransigeantes qu elles freinent le bon fonctionnement de l entreprise l emp chent de gagner de l argent et de d velopper le secteur audiovisuel Plusieurs m di
403. velle cat gorie de soci t s m diatiques multinationales qui sont au del de la comp tence des organes de r gulation traditionnels Entre temps la diffusion sur Internet est devenue un ph nom ne r pandu troitement suivi par la diffusion en Podcast travers laquelle les produits diffus s sont t l charg s sur des t l phones cellulaires Ces technologies innovantes branlent elles les arguments en faveur de la r gulation ou alors posent elles simplement de nouveaux d fis pour les organes de r gulation 1 3 1 Num risation et convergence Il convient d introduire ici deux l ments du jargon audiovisuel qui ont potentiellement des cons quences importantes sur l avenir de l audiovisuel et la r gulation des m dias e La num risation renvoie au d veloppement de nouveaux formats de pr sentation de l information en vue de la transf rer contrairement aux signaux analogiques qui ont t d une utilisation universelle dans les m dias La pr occupation ici n est pas la technologie en soi mais ses implications L une de ces implications r side dans le fait que la diffusion num rique cr e un spectre de fr quences qui tous gards est infini Cela est loin d tre une r alit en Afrique o la plupart des m dias utilisent les anciens signaux analogiques ou terrestres Mais cette situation volue rapidement e La convergence Celle ci renvoie la mani re dont les l ment
404. vent pas tre autoris s utiliser le syst me de r gulation des m dias pour museler les reporters ou touffer les reportages critiques dont ils sont l objet 76 Chapitre 5 Plaintes et Sanctions 5 1 Proc dure d examen des plaintes Au chapitre 4 nous avons examin les voies par lesquelles un organe de r gulation des m dias peut tre responsable de la r gulation des contenus des produits diffus s Lorsqu une telle responsabilit incombe un organe de r gulation il y a galement une forte probabilit qu il se charge de la proc dure d examen des plaintes Ce qui permettrait au public de soulever des probl mes de tout genre lorsqu il estime qu une soci t audiovisuelle a viol les termes de sa licence ou un quelconque code de conduite ayant t largement approuv Dans certains cas ce code de conduite peut tre volontaire sous l gide d un organe non statutaire l instar d un conseil des m dias Dans ce cas il est probable que cet organe soit celui qui sera charg de recevoir les plaintes REFLEXIONS Quel est l objet d une proc dure d examen de plaintes relevant des m dias audiovisuels La r ponse cette question peut sembler vidente il s agit de s assurer que les soci t s audiovisuelles adoptent un comportement ad quat Mais cette r ponse n cessite plus de d tails Le but d une proc dure d examen de plaintes n est pas de jouer les gendarmes aupr s
405. vis es en deux cat gories e les raisons individuelles pourquoi il est important pour chacun d tre capable de dire ce qu il pense Ces raisons sont troitement li es la libert de conscience de chaque personne e les raisons collectives ou sociales pourquoi il est important pour la soci t que chacun soit capable de dire ce qu il pense Ces raisons sont li es certains domaines tels que la politique l conomie et le d veloppement ou la gouvernance Elles pourraient inclure le droit des peuples choisir librement leur gouvernement exprimer leurs opinions sur les sujets d ordre conomique et social ou tirer la sonnette d alarme sur la corruption ou la gabegie Les mass m dias rev tent une importance certaine car ils constituent l un des moyens vitaux par lesquels les peuples exercent leur droit la libert d expression Au cours des r centes ann es il a t de plus en plus reconnu qu il ne suffit pas de permettre aux uns de dire ce qu ils pensent si les autres ne peuvent pas les entendre En d autres termes il y a un droit la communication La Cour supr me du Zimbabwe statuant sur la question du monopole du secteur t l phonique par le gouvernement est arriv e la conclusion selon laquelle la protection de la libert d expression s applique non seulement au contenu de l information mais galement aux moyens de transmission et de r ception de cette information Si des limit
406. visuelle si oui il se penche sur le fond de la plainte 77 Pour le public l une des raisons pour lesquelles il est n cessaire d avoir une proc dure de traitement des plaintes est li e au fait qu elle leur permet de soulever certains probl mes sans d penser du temps et de l argent comme lors d une proc dure judiciaire En cas de d formation des faits ou de diffamation d une personnalit ce m canisme devrait constituer pour celle ci un moyen rapide d ouvrir droit une certaine r paration sous forme de rectificatif Une proc dure d examen ne va en aucun cas bafouer les droits l gitimes que cette personne peut avoir par rapport l engagement d une action judiciaire Par cons quent l objectif sera d avoir une proc dure rapide claire et facilement accessible au public Un autre sujet important qui n cessitera d tre examin l avance concerne la question des preuves Comment l organe charg d examiner les plaintes sera t il en mesure de d terminer ce qui a t r ellement diffus et qui pourrait faire l objet d un litige Parfois les organes de r gulation sont capables d engager des organismes charg s de la surveillance des m dias bureaux d tudes ou ONG en vue de contr ler le contenu des produits diffus s mais compte tenu du volume important de ces derniers cette possibilit s av re rarement pratique Comme alternative il est g n ralement demand aux m dias de ga
407. vrance d une licence Il y a plusieurs crit res qui peuvent s appliquer toutes les demandes de licence e la d livrance de cette licence permettra t elle la r alisation de l objectif d avoir une grande vari t de points de vue respectant la diversit et les besoins des populations e la d livrance de cette licence permettra t elle la promotion du pluralisme en mati re de propri t dans le secteur de l audiovisuel pour que le contr le dudit secteur ne soit pas concentr entre les mains de quelques individus ou entre les mains d un m me type de propri taires e le candidat dispose t il d un plan d affaires et d un financement r alistes qui lui permettent de g rer l entreprise audiovisuelle selon les r gles de l art et sans interruption e le candidat dispose t il des aptitudes et capacit s techniques requises pour g rer une entreprise audiovisuelle Mais les candidats retenus n ont pas besoin d tre eux m mes responsables des transmissions ils doivent avoir la possibilit de louer les services de transmission aupr s des autres La licence ainsi accord e doit tre attribu e avec la fr quence d mission requise il ne doit pas y avoir d autre proc dure de demande de fr quences apr s l obtention de la licence Aucun frais ne doit tre exigible pour le d p t d une demande de licence hormis les frais administratifs devant couvrir les co ts du traitement de la d
408. www nbc nig org about asp Am rique du Nord http www nabanet com Afrique du Sud http www icasa ors za Default aspx Page 2 Royaume Uni http www ofcom org uk Organes nationaux d examen des plaintes contre les m dias Canada http cbsc ca New Zealand http wWww bsa gov nz Afrique du Sud http www bccsa co za Benin sphaac haacbenin org Botswana www bta org bw Burkina Faso http www csc bf S n gal http www cnra sn ANNEXE 1 LA CHARTE AFRICAINE DE LA RADIODIFFUSION La Charte africaine de l audiovisuel sert de prototype moderne pour les politiques et les lois r gissant l avenir du secteur audiovisuel et des technologies de l information en Afrique Les raisons de l adoption de la Charte L Afrique est le berceau de la D claration de Windhoek sur la Promotion d une Presse africaine Ind pendante et pluraliste adopt e en 1991 Malheureusement cette r gion demeure un point focal international des violations de la libert des m dias Le droit la communication est quasiment inexistant pour la majorit des populations Depuis l adoption de cette D claration cependant il y a eu des avanc es par rapport la libert des m dias en Afrique Dans certains Etats nations les m dias ont commenc consid rer leur r le comme la pierre angulaire de la d mocratie et la source d informations quilibr es Le logo repr sente les symboles li il et yu entendre utilis s par l
409. x fd 84 f E i 17 ARTICLE 19 CAMPAGNE MONDIALE POUR LA LIBERT D EXPRESSION Novembre 2008 ARTICLE 19 REMERCIEMENTS Ce manuel a t r dig par Richard Carver consultant ind pendant sous la direction d un groupe d universitaires et de sp cialistes de renom d Europe et d Afrique Il a t dit par Alexandra Sicotte Levesque Fatou Jagne Senghore Cece Fadope Charg es de Programme Afrique John Barker ancien Directeur de Programme et Agn s Callamard Directrice Ex cutive de ARTICLE 19 La version anglaise de ce manuel a t r vis l issue de deux importantes r unions de groupes Oxford et Marrakech et d une formation pilote qui s est d roul e Kampala en Ouganda et dont les mod rateurs taient Alexandra Sicotte Levesque ARTICLE 19 Charg e de Programme Afrique Adolf Mbaine Universit de Makarere en Ouganda et le Professeur Tawana Kupe Universit de Witwatersrand Afrique du Sud La version fran aise a t r vis e et enrichie par les contributions des participants l atelier de formation sur la r gulation en Afrique de l Ouest francophone qui s est tenu du 3 au 6 Novembre 2008 L atelier francophone a b n fici de la contribution des repr sentants des organes de r gulation de tous les pays francophone de l Afrique de l Ouest du Conseil Sup rieur de l audiovisuel de la France et de personnes ressources journalistes et universitaires sp
410. x sujets en utilisant la propre exp rience des participants avant l introduction de nouvelles informations par le formateur Cela rend le processus d apprentissage plus interactif et participatif tant donn que le groupe va souvent d couvrir qu une grande partie des informations devant tre transmises peut NS tre tir e de la propre exp rience des apprenants plut t que d avoir tre pr sent e par 99 l enseignant sous forme de cours En se servant de ce manuel l on peut formuler des r flexions en r digeant simplement une liste de r ponses chaque question Dans un atelier c est ce que font les groupes Le formateur peut demander aux groupes de contribuer au hasard en donnant leurs r ponses ou alors il peut solliciter les groupes tour de r le L avantage de cette derni re m thode est qu elle encourage tout le monde participer mais elle peut tre moins spontan e que celle qui consiste laisser chacun exprimer librement ses id es e L objectif vis par cet change d id es est de recueillir le plus d id es possibles e Il est n cessaire que quelqu un de pr f rence en dehors du formateur crive ces r ponses sur un tableau feuilles ou un tableau blanc e Toutes les id es sont enregistr es toutes ont la m me valeur e Le rythme doit tre rapide Une fois que les id es ont t enregistr es elles peuvent alors tre class es rang es par ordre de priorit d

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