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Strategies for a future without cell fusion techniques in varieties

1. galement commenc constituer une banque de semences par la collecte et la conservation in situ de vari t s non hybrides projet cofinanc par le Programme F d ral Allemand pour la culture biologique En plus de leurs activit s de s lection et de multiplication de semences les membres sont galement actifs dans le d veloppement de nouvelles m thodes d valuation et de s lection des plantes inspir es de l anthroposophie par exemple en tudiant les influences de certains l ments de l environnement de la plante tels que les pr parations biodynamiques les configurations plan taires en particulier au moment du semis certains sons sur l aspect et sur la s lection des plantes et en utilisant les tests morphog n tiques par ex la cristallisation par chlorure de cuivre et la morphochromatographie2 en vue d une valuation qualitative Pour la production et la commercialisation de semences le Cercle d Initiative a cr en 1989 une compagnie semenci re Allerleirauch devenue la Bingenheimer Saatgut AG B S en 2001 Cette compagnie tablit des contrats avec des agriculteurs biologiques de pr f rence en biodynamie pour multiplier les vari t s s lectionn es par K et aussi d autres vari t s non hybrides qui pr sentent un int r t pour les agriculteurs biodynamiques La plupart de la centaine de producteurs de semences est aussi membre du Cercle d Initiative B S appartient des actionn
2. Organiser de manifestations f te des cueilleurs visites plateforme Participer aux manifestations Foires et march s Colloques s minaires repr sentation dans les r seaux Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 62 Les r alisations 2008 Nombre de conventions exp rimentation in situ Aquitaine 70 Hors Aquitaine 52 Total 122 Surface exp rimentale Aquitaine 10 ha Hors Aquitaine 6 ha Total 16 ha Evaluation des surfaces totales en ma s et tournesols de populations en production Aquitaine Environ 200 ha Hors aquitaine environ 300 ha Nombre de populations in situ Ma s 28 Tournesol 4 Plateforme 2008 Nombre total de populations tout confondu 107 Surface totale de la plateforme 80 ares En vitrine 70 populations plus 27 en introduction conservation Maintien des lign es B53 pour cr ation de composites Divers essais et protocoles Rencontres formations changes Nombre de formations collectives Aquitaine 7 jours Hors Aquitaine 6 jours Nombre de visites chez les agriculteurs 75 visites pour 28 jours Communication F te des Cueilleurs 80 j 700 visiteurs 40 agriculteurs Visite plateforme 35 visiteurs R sultats des observations Des rendements variables Les populations s lectionn es donnent aujourd hui des perspectives int ressantes avec des rendements proches de ceux des
3. Des formes utiles peuvent alors se multiplier et se stabiliser rapidement par autof condation jusqu ce qu elles soient remplac es par des formes plus adapt es de plante dans des endroits sp cifiques Sur la base de ces arguments et sur des travaux ant rieurs r alis s en Californie Suneson 1956 Phillips amp Wolfe 2005 nous avons d velopp une s rie de populations de bl issues de croisements composites CCP au Royaume Uni et nous les avons expos s un panel d environnement diff rent c est dire des essais men s en bios et en conventionnels Wolfe 2009 Le principe est de g n rer un grand nombre de croisements entre des vari t s r put es Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 45 int ressantes puis de cultiver la population en s gr gation issue des croisements En d autres termes nous laissons s op rer une s lection naturelle sur la ferme contrairement aux s lectionneurs ce qui permet d obtenir les g notypes les plus adapt s pour former une population compos e d inidividus tr s divers et interagissant entre eux au champ La pr sence de nombreux g notypes au sein d une m me parcelle a pour int r t d augmenter fortement la probabilit d adaptation la diversit des conditions environnementales d une ann e sur l autre De plus diff rents g notypes peuvent tre en mesure de se compl ter les uns les autres par e
4. Gottwald F Th amp I Boergen 2008 Accompagner l volution des valeurs Evolution de march et changement de valeurs une comparaison entre la Suisse l Autriche et 1 Allemagne BioHandel 7 et 8 2008 Illert S 2007 La petite tude de march chou fleur Gemiise 9 2007 56 58 Lammerts van Bueren E T et al 1998 Subproject 1 Discussion paper defining a vision and assessing breeding methods LBI 54 S Lammerts van Bueren E T 2008 Motion on protoplast fusion at IFOAM General Assembly Eco PB Newsletter II 2008 http www ecopb org 07 nops_II_08 pdf Schekahn A amp F Thomas F 2008 Fairness Na klar Aber wie La r alisation du principe thique dans l agriculture biologique Dans Der kritische Agrarbericht 2008 p 100 104 Schlaghecken J 2008 Anbau und Sortenhin weise f r Rheinland Pfalz www hortigate de et Arbeits gemeinschaft kologische Gartenbauberatung komenischer Sortenratgeber 2008 09 Stadtlander C 2005 Untersuchung zur Agrobio diversit t auf der Ebene der Gem sesorten der EU unter beson derer Ber cksichtigung der Z chtungsmethoden sowie Auswir kungen auf die Verf gbarkeit von Gem sesorten f r den biologi schen Anbau Studie zur Sortenvielfalt im Gem sebau Verein Kultursaat und Bingenheimer Saatgut AG T l chargement sur http orgprints org 13263 Wilbois K P 2006 CMS Hybriden Zellfusion und die Prinzipien des Bio Landbaus kologie amp Landbau 138
5. ont progressivement remplac leurs populations de pays par de nouvelles vari t s obtenues par des agriculteurs s lectionneurs Benoist Desprez de Vilmorin qui devinrent par la suite des PME de s lectionneurs Les populations de bl s de pays ont quasiment disparu entre les deux guerres mondiales Rolland et Nolot 1989 Donc avant toute intervention tatique r glementant le commerce des semences le progr s g n tique s tait r pandu dans les campagnes et les agriculteurs avaient choisi de cultiver les nouvelles vari t s plus productives Puis la s lection s est professionnalis e avec une augmentation du nombre de croisements suivis gr ce la m canisation du travail d exp rimentation et avec des capacit s accrues de travail en r seau permises par le d veloppement des outils statistiques Les vari t s sont d velopp es l chelle des grandes r gions de production correspondant en France 3 grandes zones d adaptation nord Seine centre et sud La productivit a augment de fa on spectaculaire partir des ann es 60 la moiti du gain annuel a t attribu e au progr s g n tique Brancourt er al 2003 Par ailleurs la force Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 51 boulang re des vari t s de bl tendre appr ci e par le W de l alv ographe a t multipli e par 2 en 50 ans Ceci a accompagn l volution des techn
6. Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 27 Figure 4 C r ales Objectifs de s lection qui sont important pour les deux l agriculture conventionnelle et l AB m R sistance aux maladies poids de s lection adapt important pour 1 AB pas de d ficience majeure R sistance la verse beaucoup moins important Adaptation cologique tr s tal e O bien adaptation sp cifique Q L agriculture biologique est plus variable soi m me Pr cocit adaptation au climat local Stabilit du rendement Teneur en prot ines tr s lev Qualit du grain qualit boulang re et brassi re Figure 5 Caract ristiques uniquement importantes en agriculture biologique E Capacit de tallage Q Regeneration apr s le d sherbage par passage de herse trille Q Une bonne capacit de tallage am liore le pouvoir couvrent E Vigueur au d part Q Adaptation la zone g ographique photop riode Q Absorption des nutriments Q Un bon pouvoir couvrant limite la lev e des adventices E Le pouvoir de comp tition face aux adventices Q Vari t s de haute taille Q Le pouvoir couvrant combat les adventices en donnant de l ombre Q Pouvoir de concurrence Q R pression des adventices par allelopathie m L efficacit des l ments nutritifs Q Influenc par des caract ristiques racinaires Q Mesur par le rendement en prot ines La strat gie de s lection des c r
7. Une d marche comparable permet l introgression d un segment chromosomique de l esp ce sauvage porteuse d une r sistance dans une esp ce cultiv e bl tendre r sistant au pi tin verse Les exemples restent limit s et sont comparer aux divers cas d hybridations intersp cifiques et ou interg n riques naturelles observ es au sein d un m me pool g n tique bl x aegilops Strat gies alternatives de s lection Les d fis en productions v g tales pour un d veloppement durable sont bien identifi s besoins alimentaires quantitatifs et qualitatifs d une population mondiale en accroissement rapide nouveaux usages et bioproduits adaptation aux changements environnementaux climat maladies mergentes et gestion des ressources naturelles biodiversit eau sol Le Grenelle de l environnement recommande d adopter des modes de production et de consommation durables par la certification agriculture durable une part croissante en Agriculture Biologique la r duction des pesticides la promotion des vari t s ayant une faible d pendance vis vis des intrants et la restauration de la biodiversit Les syst mes de production sont donc reconsid rer au nord comme au sud par des approches innovantes adapt es des agricultures diversifi es Par voie de cons quence les crit res de la s lection vari tale et les m thodologies mises en uvre en am lioration des plantes sont r viser et adapter
8. aide de l analyse statistique de Lin amp Binns 1988 pour les m mes quatre crit res les r sultats taient diff rents Par exemple pour le rendement les populations et les m langes ont montr une nette tendance donner un rendement acceptable dans tous les milieux conventionnels ou biologiques Certaines vari t s parentales comme Claire et Spark se sont montr es galement plus stables dans les deux milieux Concernant le taux de prot ines du grain les populations et les m langes taient aussi plus fiables que la plupart des vari t s pures quelques exceptions pr s comme Cadenza et Soissons De la m me mani re pour le poids de 1000 grains la seule vari t pure montrant une sup riorit par rapport aux populations et aux m langes tait Monopol Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 47 En revanche pour les indices de chute de Hagberg bien que les populations et les m langes soient int ressants en conditions biologiques et surpass s seulement par Hereward Thatcher et Wembley en condition conventionnelle la sup riorit des populations tait seulement moyenne Cependant les m langes taient relativement satisfaisants mieux que tous sauf Hereward Buchan and Claire Il est important de noter que les vari t s pures dont les performances taient similaires ou meilleures que les populations ou les m langes pour les quatre crit res ren
9. largement observ e dans le milieu animal comme v g tal Ceccarelli 1996 Le syst me de culture qu il soit biologique int gr ou conventionnel intensif appartient aussi l environnement Parmi une multitude d exemples on pourra retenir les r sultats de Lafitte et Edmeades 1994 sur l interaction g notype x fertilisation azot e chez le ma s Le programme de cr ation vari tale bl tendre de l INRA s ouvre l agriculture biologique Le programme de cr ation vari tale bl tendre de l INRA vise l obtention de vari t s rustiques Aux mesures de productivit en conduites intensives en mode trait fongicides et non trait fongicides n cessaires pour l inscription au catalogue s ajoute une valuation g n ralis e et pr alable du rendement en conduite faibles intrants N ni fongicide ni r gulateur partir des g n rations F6 F7 ou F8 Ce type de s lection doit viser la productivit produire mieux avec moins d intrants et non le productivisme plus avec plus avec l ambition de maintenir des rendements lev s gr ce une valeur ajout e biologique maximale Ceci pour au moins deux raisons d une part la demande en c r ales augmente et d autre part le revenu de plus de 90 des producteurs se r alise par la vente de grains en circuits longs et en cons quence la quantit produite un niveau donn de qualit reste le facteur d terminant du revenu On note en parall le le peu
10. t plant s au sein d un r seau national pilot par le GRAB pour valuer du mat riel s lectionn en situation de faible intrant irrigation fertilisation pesticides Les informations sanitaires et agronomiques acquises sont nombreuses En 2007 un nouveau projet vise r fl chir la m thodologie proposer pour valuer les mat riels fruitiers de fa on plus participative proposer des id otypes pour chaque bassin de production Pour cela de nouveaux vergers seront plant s en Val de Loire et en Aquitaine Un des objectifs d un tel projet est de proposer un cadre de s lection r gionalis en niveau puis en niveau Il chez les producteurs int ress s Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 79 T moignage d un agriculteur Florent Mercier recherche des vari t s capables de s adapter en conditions limitantes Florent Mercier agriculteur dans le Maine et Loire est passionn par la biodiversit des c r ales Cet agriculteur recherche des bl s agr ables et faciles cultiver adapt s aux conditions p do climatiques angevines Il m ne des essais de bl s paysans tous les ans dans le cadre d un programme de recherche participatif Les bl s de pays ou bl s paysans sont issus du travail de s lection de g n rations successives de paysans Ces vari t s adapt es aux pratiques culturales aux usages et aux terr
11. 2 2006 S 17 19 T l chargement sur http orgprints org 13319 01 OL_138_wilbois pdf Wyss E et al 2001 Techniken in der Pflanzenziichtung FiBL Dossier 2 FIBL 24 S Texte issu du rapport agraire critique 2009 116 120 pp Traduction NATURATA SA Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 44 D velopper le potentiel des populations composites l exemple du bl Wolfe Martin Haigh Zo and Pearce Helen The Organic Research Centre Wakelyns Agroforestry Fressingfield Suffolk IP21 SSD UK wolfe wakelyns co uk Introduction L agriculture est aujourd hui confront e de nombreux probl mes li s aux activit s du pass tels la d gradation des sols la perte de biodiversit conduisant une r duction des cosyst mes et la pollution de l eau Encore plus importants sont les futurs probl mes qui nous affectent d j le changement climatique et la diminution des ressources non renouvelables nergies fossiles et autres Ces probl mes inter d pendants aboutissent une variabilit croissante et impr visible de l agriculture qui affecte les performances des cultures et des animaux Dans le pass en particulier en agriculture conventionnelle la variabilit des performances des cultures et des animaux a t contr l e par l utilisation d intrants d origine fossile engrais de synth se fongicides herbicides insecticides mo
12. 28 deux groupes CON et AB pendant les ann es de s lection Des changes entre les groupes sont toujours possibles Cette strat gie maximalise la variabilit usable pour les deux objectifs l agriculture raisonn e en conventionnel et en AB La s lection indirecte pour l AB en conventionnel faibles intrants Le principe de s lection indirecte peut tre par exemple pour l am lioration du rendement r alis par une s lection pour un caract re qui est bien corr l avec le rendement Si Vh ritabilit de ce caract re est remarquablement plus lev e que l h ritabilit du rendement la s lection indirecte est plus effective que la s lection directe Par exemple la s lection indirecte est efficace pour des r sistances aux maladies d sastreuses pour la date d piaison et l adaptation du cycle et pour la r sistance au froid Souvent des facteurs limitants existent dans un environnement d fini Les essais conventionnels faibles intrants peuvent tre utilis s comme sites de s lection indirecte pour l agriculture biologique Souvent les essais conventionnels montrent une plus grande h ritabilit gr ce leur plus grande homog n it p ex adventices La solution est une combinaison de la s lection indirecte et directe pour l AB La strat gie combinatoire conventionnelle biologique maximalise la variabilit usable Dans notre strat gie combinatoire cinq ann es d essais sur
13. La vari t doit aussi pr senter une bonne aptitude interagir avec son environnement En outre les s lectionneurs sont attentifs l adaptation aux conditions biologiques de culture une bonne aptitude l enracinement une bonne capacit utiliser les nutriments du sol une bonne tol rance aux maladies et aux stress dus aux al as climatiques Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 35 La s lection commence partir de vari t s le plus souvent traditionnelles vari t s non hybrides disponibles dans le commerce si possible biologiques ou vari t s obtenues aupr s des banques de semences K a sa propre banque de semences car les vari t s non hybrides ont tendance dispara tre du commerce Les s lectionneurs pensent qu il est important de maintenir ces vari t s sur les fermes de fa on ce qu elles co voluent avec les pratiques agricoles Dans les banques de g nes la conservation des semences est coup e des pratiques de culture et elle est faite sur un tr s petit nombre d individus au lieu d tre faite sur de v ritables et vastes parcelles de culture comme c est le cas dans la pratique commune K s occupe la fois de la s lection conservatrice ou maintenance de vari t s existantes et de la cr ation de nouvelles vari t s Dans le premier cas on cherche conserver en l tat les vari t s car si elles ne sont
14. Sur cette base l objectif est de proposer des sc narios r glementaires en 2009 pour prendre en compte l ensemble des situations et notamment la s lection participative et la s lection paysanne en Europe e Multiplication et diffusion La multiplication de la vari t mobilise l ensemble du partenariat et est soumise en France au contr le classique du SOC Les co ts aff rents cette multiplication sont importants et doivent tre clairement pr vus au d but des projets La diffusion est souvent li e la question du droit de propri t intellectuelle des vari t s issues de la s lection participative Dans les pays europ ens et notamment en France il parait n cessaire de mobiliser des comp tences juridiques afin d ouvrir le d bat En Afrique ou le secteur semencier informel est tr s pr sent et o la semence est un don et non une marchandise le probl me de la diffusion ne se pose pas en termes de propri t Cette conception de la semence est aussi celle qui pr vaut lors de la cr ation d associations en France autour de la semence et des vari t s issues de s lection paysanne pour leur gestion communautaire W Zoom sur des initiatives de s lection participative pour l AB en France Conservation dynamique et s lection de vari t s de bl tendre adapt es l agriculture biologique et la boulangerie artisanale Face l augmentation de cas d intol rance au gluten et recherchant des crit res pr cis apt
15. Wageningen The Netherlands Wolfe M 2008 Genetically diverse wheat populations their performance and use Value for Cultivation and Use testing of organic cereal varieties What are the key issues COST ACTION 860 SUSVAR and ECO PB Workshop 28th and 29th February 2008 Brussels Belgium Wolfe M S Baresel J P Desclaux D Goldringer l Hoad S Kovacs G L schenberger F Miedaner T Qstergard H Lammerts van Bueren E T 2008 Developments in breeding cereals for organic agriculture Euphytica 2008 163 323 346 Pour en savoir plus www eco pb org www itab asso fr R f Cette fiche a t r dig e dans le cadre des activit s du R seau Mixte M Technologique D veloppement de l Agriculture Biologique RMT D vAB T eV De nombreuses autres fiches sur les principes de AB et des pratiques sp cifiques ce mode de production sont en cours d laboration elles Action 1 AB et Innovation seront en lignes d ici juin 2009 Pour plus d informations www devab org Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 81 La s lection participative R dacteurs et relecteurs Dominique Desclaux INRA Guy Kastler ITAB Fr d ric Rey ITAB V ronique Chable INRA Isabelle Goldringer INRA Laurent Hazard INRA Patrice Gaudin Bio d Aquitaine RSP Bruno Bidon Agribio 04 Max Haefliger Biocivam 11 Devant la diversit des syst mes de culture en AB
16. biophysique Les acteurs de la s lection peuvent tre les firmes semenci res priv es dans la mesure o ces vari t s se plient aux standards du sch ma conventionnel d am lioration des plantes Ce sch ma d crit comme un processus centralis s quentiel et lin aire se compose de cinq grandes tapes D finition des objectifs de s lection Cr ation de variabilit S lection 1 ve oer x BR Expansion des ressources et des capacit s des personnes influencer contr ler ma triser tenir pour responsables les institutions qui affectent leur vie Banque Mondiale 2002 synonymes capacitation renforcement Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 20 Evaluation Diffusion Sperling et al 2001 Pour des raisons conomiques l objectif majeur de ces programmes de s lection est la recherche de vari t s passe partout capables de diffuser tr s largement et donc adapt es a la plupart des environnements Dans le mod le II o logique individuelle et objectif conomique priment AB est consid r e comme un cr neau porteur par des firmes agroalimentaires dont l objectif est de contr ler et cibler la diffusion d un produit fini sp cifique en imposant dans un cahier des charges la vari t son mode d emploi et l exclusivit de livraison de la r colte L inscription de la vari t au catalogue n est pas obligatoire dans ce cadre contractuel de
17. ces et largir la base g n tique des vari t s Il est d sormais possible d entreprendre ce travail sur la base des r sultats de caract risation fonctionnelle des communaut s prairiales et de leurs esp ces en relation avec leur utilisation et la fertilit Diaz et al 2007 Duru et al 2004 Le d veloppement d une agriculture situ e mobilisant et produisant de la diversit biologique locale remet en cause la s lection vari tale r alis e hors des fermes par des entreprises cr atrices de vari t s fourrag res Bonneuil et al 2006 La production de semences d esp ces fourrag res doit tre relocalis e et pens e comme un processus de co conception avec les utilisateurs que sont les leveurs Dans cette logique le dispositif permettant de r aliser ce travail reste construire De nombreux travaux en conomie sociologie gestion se sont int ress s l innovation comme objet de gestion Acquier 2007 Geels 2004 Hage et Meeus 2006 mais il reste assez difficile d identifier les m thodes et les instruments cognitifs collectifs permettant de favoriser l innovation collaborative L AVEM regroupe 120 leveurs 40 en AB qui travaillent avec deux v t rinaires et un technicien L action technique et sanitaire est bas e sur l approche globale de la pr vention par des visites d levages r guli res et de la formation Dans cette logique 1 AVEM dispense aupr s des leveurs un conseil su
18. ces diff rentes situations L adaptabilit ou capacit d adaptation d pend la fois de facteurs bio physiques et de facteurs socio conomiques ainsi que la diffusion rapide des innovations Globalement la hi rarchie et la nature des crit res de s lection est reconsid rer selon les syst mes de production et les cultures niveau de production et stabilit rusticit adaptation et tol rance adaptation la symbiose et aux associations v g tales valeur d utilisation La s lection sera donc guid e par la d finition d un id otype int grateur de ces crit res En outre la ma trise de l interaction G notype x Environnement a une place majeure dans l innovation vari tale Par exemple les caract res conf rant la tol rance au stress abiotique diff rent selon le sc nario climatique Le mod le cophysiologique pr dit le comportement des plantes dans diff rentes conditions environnementales Le lien avec la variabilit g n tique est rechercher dans un mod le combinant l approche QTL sur les param tres cophysiologiques Le ph notypage est alors assist par la mod lisation De m me les types vari taux sont choisir selon les syst mes de production et les cultures adaptabilit aux conditions environnementales locales stabilit des vari t s et des m langes vari taux aux contraintes niveaux de productivit syst mes semenciers et protection juridique des innovations L
19. de la vari t cultiv e savoir sa stabilit et son homog n it Depuis un demi si cle les activit s de s lection des professionnels de la semence et des centres de recherche ont conduit la cr ation de vari t s qui r pondent aux besoins de l agriculture industrielle et de produits standardis s pour les march s internationaux Bonneuil 2008 Les vari t s de pays se sont trouv es exclues de toute commercialisation on reuse ou gratuite avec le d cret du 11 juin 1949 n autorisant la commercialisation que des semences issues d une vari t inscrite au Catalogue officiel En 1998 une proposition de loi europ enne 98 95 CE annon ait en pr ambule l int r t des vari t s locales et leur donnait un contour r glementaire avec le nom de vari t de conservation Pour conserver ces ressources il est important de prot ger les landraces et vari t s qui sont naturellement adapt es des conditions locales et r gionales et qui sont menac es d rosion g n tique De telles landraces et vari t s devraient tre cultiv es et commercialis es m me si elles ne remplissent pas les conditions requises concernant l acceptation des vari t s et la mise en march de semences et plants de pomme de terre Dans ce but il est n cessaire de fournir des d rogations concernant l acceptabilite des vari t s et landraces agricoles ainsi d sign es vari t s de conservation pour les inclure
20. impact des types vari taux est aussi valuer en termes de services et de r silience des cosyst mes Enfin les m thodologies privil gier en am lioration des plantes sont aussi d pendantes de consid rations socio conomiques ressources humaines capacit s d investissements mod les de d veloppement des strat gies des acteurs implication de la recherche publique nationale et internationale rapports avec le secteur semencier priv d veloppement de la Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 8 s lection participative de l acc s aux ressources biologiques Par exemple un sch ma exemplaire de cr ation vari tale d centralis e et participative a t engag sur le sorgho par les paysans du Mali et du Burkina Faso projet FFEM Perspectives S1 les investissements en g nomique bio informatique et en biotechnologies se sont surtout concentr s sur les esp ces mod les et les grandes esp ces conomiquement rentables leur extension un plus grand nombre d esp ces utilis es plus localement dans le monde est maintenant possible en particulier dans les pays mergents acc s au s quen age haut d bit g nomique comparative exploration de la diversit g n tique Les progr s des connaissances en biologie sont aussi attendus de programmes nationaux et internationaux sur les m canismes non g niques qui influencent la r g n ra
21. la recherche publique fran aise n a absolument pas explor e Chez nos voisins des initiatives int ressantes existent Nous souhaitons que ce s minaire permette d impulser en France une recherche innovante dans ce domaine Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 3 Am lioration des plantes volutions des m thodes Charrier Andr Professeur Em rite Montpellier SupAgro 2 place P Viala F 34060 Montpellier Cedex 1 andre charrier supagro inra fr Depuis le N olithique la domestication d esp ces v g tales a accompagn la s dentarisation des populations humaines et le d veloppement de l agriculture pour couvrir leurs besoins Elle a consist en la s lection empirique dans la variation observ e au cours des nombreux cycles de culture et en l adaptation des conditions environnementales et des pratiques paysannes diverses C est au cours du XIX me si cle que l am lioration des plantes est devenue la science de la cr ation vari tale depuis les m thodes et les outils de la s lection dirig e ont volu avec les progr s des connaissances scientifiques et technologiques permettant d agir des niveaux de plus en plus fins de la population au g ne La strat gie de base de l am lioration des plantes conventionnelle faisant appel aux modes de reproduction naturels repose sur un m me paradigme explorer les sources de variabilit r s
22. lections Les vari t s obtenues font en g n ral l objet d un enregistrement selon les proc dures r glementaires le plus souvent aupr s du Bundessortenamnt allemand l quivalent allemand du CTPS fran ais qui g re le catalogue officiel o les vari t s doivent obligatoirement tre inscrites pour pouvoir tre commercialis es aupr s des maraichers Les r sultats et les d fis futurs On peut mesurer le succ s de l initiative au nombre de vari t s cr es depuis 1991 en 2007 42 vari t s de 16 esp ces diff rentes de l gumes avaient fait l objet d une inscription au catalogue officiel 31 nouvelles vari t s et 11 maintenance de vari t s traditionnelles et des d marches pour l enregistrement de 16 autres vari t s dont 12 nouvelles vari t s taient en cours C est norme pour une si petite structure et en si peu de temps Il est vrai que la s lection de certaines vari t s avait commenc bien avant 1994 pour certaines en Suisse avec le pr curseur Ilmar Randuja Pour valoriser l utilisation de ses vari t s et augmenter ses ressources financi res pour la s lection K en partenariat avec la firme semenci re B S et avec les grossistes en l gumes bio a d velopp un concept commercial intitul Des l gumes qui ont du caract re Gem se mit Charakter La plupart des vari t s de K ont un go t beaucoup plus affirm et Journ e Technique Agriculture Biologique et S lectio
23. lective est en tous points cologique et conciliable avec les principes de l agriculture cologique Les vari t s d velopp es et obtenues sont la disposition du public les droits relatifs aux diff rentes vari t s appartiennent l association Kultursaat reconnue d utilit publique 5 L organisation Kultursaat organise la culture de l gumes biodynamiques dans les pays germanophones Les cultivateurs Kultursaat se procurent des vari t s non hybrides prouv es dans l agriculture biologique et d veloppent de nouvelles vari t s non hybrides qui sont enregistr es sous le nom de l association aupr s des autorit s d agr ment p ex le Bundessortenamt La protection des vari t s est garantie Plus d info sur www kultursaat org Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 40 Des changes r guliers sur les sp cificit s des vari t s de plantes cologiques ont lieu autour d une table ronde entre repr sentants du commerce et du domaine agricole Les consommateurs consommatrices sont inform s de fa on r guli re des questions concernant l agriculture s lective et son d veloppement Une agriculture s lective et une multiplication des semences orient es vers la technique et la qu te du profit situ s en tout d but de la cha ne d alimentation rendent vain tout effort ult rieur de commercialisation taille humaine et n
24. les campagnes il a rejoint les banques de g nes dans le meilleur des cas Le texte de loi sur les vari t s de conservation montre une prise de conscience du l gislateur de la menace d rosion g n tique dont fait l objet des vari t s locales encore cultiv es Pendant la premi re phase du projet Farm Seed opportunities d nonce l incoh rence entre les objectifs et les dispositions adopt es dans les articles de la loi Le concept de landraces a volu en celui de vari t de conservation on part le plus souvent de vari t s populations volutives gr ce un ensemble vari s de processus g n tiques pour essayer de leur donner une stabilit et une homog n it compatible avec des crit res DHS m me s ils sont l g rement assouplis Le terme conservation traduit une volont de conserver des structures g n tiques mais pas le processus ayant permis de les construire La notion d adaptation locale du pr ambule a d riv aussi en celle de r gion d origine dans les articles fixant une vari t un terroir alors que l histoire des plantes montre que celles ci ont toujours voyag avec les hommes Cette notion de r gion d origine est tout fait relative et d pend du pas de temps historique consid r La dynamique d volution des esp ces cultiv es dans les fermes n est pas prise en compte Les processus d adaptation par la diversit n cessaires la vari t biologique et
25. n rer rapidement les lign es pures Dans certains cas les modifications g n tiques font parties des nouvelles cr ations parfois directement visibles dans le cas de la Cis g n se ou cach es dans le processus ou dans le concept derri re celui ci dans le cas de la s lection assist e par marqueurs ou de la s lection inverse En plus de ces approches les s lectionneurs cherchent a valoriser les connaissances relatives la fonction des g nes en cr ant des mutations cibl es Cet article vise informer les agriculteurs biologiques et les responsables politiques sur les d veloppements r cents des biotechnologies Il vise galement stimuler les discussions au regard de l valuation thique de ces applications et des principes de l agriculture biologique Description des nouvelles techniques de s lection La s lection assist e par marqueurs d ADN comme outil pour l am lioration des plantes Le croisement de lign e pr sentant diff rents caract res d sir s peuvent aboutir une descendance combinant les propri t s des parents La s lection traditionnelle est fond e sur des marqueurs visuels pour des caract res d sir s en essais de plein champ Cela exige Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 11 toujours un grand nombre de croisements et de tests de croisement qui doivent tre valu es sur le terrain Pour de nombreux caract res d
26. poireau haricot et betterave Chaque s lectionneur choisit de travailler avec tel ou tel l gume en fonction de son affinit et de son int r t personnel pour celui ci Et Kultursaat incite fortement les jardiniers se consacrer la s lection des esp ces l gumi res qui ne sont pas encore prises en charge par les s lectionneurs Chaque s lectionneur est financ par Kultursaat pour ses activit s de s lection Pour obtenir une subvention ils doivent d poser leur projet de s lection Une fois par an les projets sont examin s par une commission constitu e de 5 membres eux m mes s lectionneurs IT association prend galement en charge les proc dures d enregistrement au catalogue officiel et les questions de droit des s lectionneurs sur leurs nouvelles vari t s Quand les droits du s lectionneur sont obtenus les s lectionneurs transf rent ces droits l association Kultursaat Ceci signifie que les vari t s obtenues ne sont la propri t ni d individus ni d entreprises priv es mais sont la propri t collective des membres de l association Une autre activit importante est l change de savoirs et d exp riences entre les s lectionneurs lors de r unions semestrielles De plus les nouveaux s lectionneurs sont conseill s individuellement par d autres s lectionneurs plus exp riment s En 2007 K a Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 33
27. res concern es par ces crit res Wolfe et al 2008 r sume bien tout ce qui est demand la vari t biologique Les vari t s pour AB doivent se montrer efficace pour le pr l vement et l utilisation des nutriments ainsi que pour concurrencer les adventices Ces caract res et bien d autres doivent tre consid r s en relation avec le syst me de culture sur toute la rotation Des interactions positives sont n cessaires comme une bonne vigueur au d marrage pour le pr l vement des nutriments la comp tition et la r sistance aux maladies L incorporation de toutes ces caract ristiques dans une culture peut tre aid e par la diversit l int rieur de la culture elle m me permettant la compl mentation et la compensation entre les plantes Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 72 Plus g n ralement les vari t s issues de s lection paysanne et le plus souvent en agriculture biologique sont des populations obtenues par s lection massale dont le niveau d homog n it d pend de la biologie de l esp ce des contraintes agronomiques de l agriculteur et du produit attendu Les bases de sc narios r glementaires concevoir Il est largement reconnu que la biodiversit au sein des vari t s cultiv es a t s v rement r duite pendant ces derni res d cennies et que le patrimoine v g tale partie de notre culture a quitt
28. s grandes parcelles la ferme de Villarceaux en 2009 et une collection de pr s de 100 autres vari t s et populations est en observation en micro parcelles D autres d gustations et analyses sensorielles des pains partir des vari t s r colt es en 2008 sont pr vues en 2009 Ces farines et pains seront de plus analys s pour leurs qualit s nutritionnelles Une analyse de la diversit g n tique r v l e l aide de marqueurs mol culaires entre et au sein de ces vari t s est pr vue afin d ajuster les processus de s lection et de mieux g rer la variabilit dans le temps Les analyses des donn es issues des Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 68 exp rimentations en conditions contr l es sont en cours de finalisation et le transfert de ces r sultats des conditions exp rimentales de culture est l tude pour 2009 ou 2010 La n cessit de r duire les intrants externes notamment ceux reposant sur le p trole partout dans le monde est un enjeu tant pour les s lectionneurs et agronomes que pour les agriculteurs Ce projet vise d velopper une nouvelle approche pour r pondre ces enjeux Parce que dans ces conditions les syst mes agricoles deviennent moins contr l s plus h t rog nes et plus diversifi s car plus soumis aux conditions locales nous pensons qu il est n cessaire de d centraliser le processus de s lection et de gest
29. valu sur les populations et les t moins dans les douze environnements trois ans x quatre sites Cette proc dure est fond e sur les statistiques de Lin et Binns 1988 pour la sup riorit des cultivars Pour chaque entr e c est la somme des Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 46 carr s des carts entre la moyenne dans chaque environnement et la moyenne de la meilleure vari t divis par deux fois le nombre d environnements R sultats a R sum des donn es brutes En raison du grand nombre de donn es et de comparaisons ce document est limit une simple analyse des populations YQ et des m langes Les rendements moyens des parcelles en essais ont t consid rablement plus lev s et moins variables en conditions conventionnelles 93 6 Qx ha qu en conditions biologiques 45 7 Qx ha comme pr vu Les rendements sur les deux sites conventionnels sont troitement corr l es pour toutes les vari t s r 0 87 P lt 0 05 mais il n y a pas de corr lation entre les performances des vari t s des sites bios et conventionnels ni entre celles des sites biologiques Cela confirme la diminution de la variabilit sur des sites g r s en conventionnel Nous pouvons remarquer que les vari t s modernes les plus productives ont bien r pondu la quantit d intrants lev e des sites g r s en conventionnel contrairement aux vari t s ancie
30. A abs 15 Diversit et compl mentarit des approches de s lection pour l AB D Desclaux INRA SP NN PR nn Rene et 19 Strat gie de s lection de c r ales pour l agriculture biologique L exemple du bl tendre F L schenberger Saatzucht Donau GmbH amp CoKG ss 25 L avenir du d veloppement de la s lection en agriculture biologique des semences biologiques et des vari t s biologiques J Velema Vitalis Organic Seed 31 L association Kultursaat pour la selection biodynamique de l gumes G Rossmanith Bingenheimer Saatgut AG AAA A nennen 33 Fair Breeding Un partenariat exemplaire entre commerce sp cialis en nourriture naturelle et cultivateurs de l gumes M Fleck Kultursaat nos 39 D velopper le potentiel des populations composites exemple du bl M Wolfe The Organic Research Centre SAS seen S lection de vari t s lign es pures rustiques de bl tendre adapt es l agriculture biologique contribution du programme INRA d innovation vari tale B Rolland UNRA Nr a ra didas ist iodo 51 R injecter de la diversit dans les syst mes fourragers le projet Div rba L Hazard INRA nassen gen e e e aaa e nn a a S E E TE Ea SE 57 L Aquitaine cultive la biodiversit P Gaudin Bio d Aquitaine 61 Gestion et s lection de vari t s de bl pour du pain bio de qualit en R gion Ile de France PICRI V Chable IN
31. Biologique Cependant l utilisation par les producteurs biologiques de vari t s obtenues par des techniques modernes de s lection incluant la fusion de protoplastes et de cytoplastes est largement controvers e notamment leur compatibilit avec les principes de l AB Diverses alter natives de s lection en AB ont ainsi t mises en place Les objectifs de ce colloque sont doubles Proposer des cl s pour conna tre et comprendre les techniques modernes de s lection la compatibilit de certaines d entre elles sera discut e au regard des principes de l AB Pr senter des d marches europ ennes innovantes de s lection v g tale pour l Agriculture Biologique rr Institut Technique de l Agriculture Biologique 149 rue de Bercy 75 595 PARIS Cedex 12 iledeFrance T l 01 40 04 50 64 MINISTERE DE L AGRICULTURE j ET DE LA P CHE www itab asso fr 0810 18 18 18
32. Philippe Monteau Grans 13 essentiellement en farine de type 80 Nous recherchons aussi d autres vari t s anciennes comme la Saissette de Provence qui pourrait avoir des qualit s compl mentaires pour la panification d infos bruno bidon bio provence org Evaluation participative la recherche de vari t s de Tomate savoureuses Le Biocivam de l Aude rassemble depuis 2002 pour les valuer une diversit de vari t s de tomates anciennes La plupart proviennent du Conservatoire de la Tomate chez un agriculteur P Poot et du Centre de ressources g n tiques de l INRA Des tests de d gustation aupr s de consommateurs et des tests agronomiques en conditions d AB sont r guli rement organis s Depuis 2006 cette valuation participative concerne d autres esp ces potag res comme l aubergine et la carotte toujours partir de vari t s anciennes provenant des collections INRA d infos frederic rey itab asso fr Un exemple de selection massale Mais population en Aquitaine Depuis 2001 Agrobio P rigord en lien avec Bio d Aquitaine m ne un programme de s lection de populations de ma s tournesol et soja pour PATA tat a l agriculture biologique Les essais ont d abord t men s sur une plateforme GES A exp rimentale et depuis 2003 tendus dans les fermes 80 agriculteurs FR ne partenaires Plusieurs voies sont explor es depuis la s lection massale M jusqu la
33. Seed Opportunities est financ par la commission europ enne STREP contrat no 044345 sous le 6 programme cadre priorit 8 1 support sp cifique la r glementation Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 85 Relance du bl meunier d Apt Dynamique collective En 2004 80 paysans boulangers et minotiers de Haute Provence se r unissent pour changer sur les vari t s anciennes de bl la qualit boulang re les fili res de commercialisation locales Se cr e un r seau local bl farine pain Luberon Lure valorisant les vari t s anciennes de c r ales Les premiers tests d utilisation de la farine de bl meunier pure ou m lang e sont effectu s par une vingtaine de boulangers de la r gion PACA des l t 2006 Des ethnologues du conservatoire d partemental de Salagon confirment l ant riorit et l utilisation r pandue du bl meunier d Apt en Haute Provence En 2007 gr ce au travail de multiplication r alis par les paysans la fili re se structure autour d une marque Produit du parc naturel r gional du Luberon pour le pain et la farine du Luberon au bl meunier d Apt minimum 55 et au Florence Aurore Le r seau r unit une quinzaine de producteurs et une douzaine de boulangers pour la plupart localis s sur le massif du Lub ron et la Haute Provence Le bl meunier d Apt est cras par le Moulin Saint Joseph de
34. University of Amsterdam m a haring uva nl KASTLER guy kastler wanadoo fr LE BUANEC Bernard Acad mie d Agriculture de France b lebuanec orange fr APFLBB Apflbb wanadoo fr CLAUSE denis lor clause vegseeds com Stanislas Inter Bio Bretagne contact interbiobretagne asso fr MERCIER Thierry mercier thierry laposte net PELLETIER Adrien GRAB HN a pelletier grabhn fr PIREYRE Coralie GABBANJOU cpireyregabbanjou orange fr Fr d ric frederic rey itab asso fr Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris ROUSSELET Marie Laure mlrousselet sicakerisnel com SAINTE BREUVE Jasmin Etudiant jasminsb free fr SOUILLOT Charles c souillot agrobio bretagne org VELEMA Jan VITALIS j velema biovitalis eu WOHRER GNIS Interprofession semences jean wohrer gnis fr Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris SOMMAIRE Introduction F Delmont ITAB iii 3 Am lioration des plantes volutions des m thodes A Charrier Montpellier SupAgro 5 Les nouvelles techniques de s lection v g tale la biologie mol culaire combin e la culture de tissus v g taux M A Haring University of Amsterdam ccccccccesseeessceseceees 11 Quand la Nano rencontre la bio Proposition pour un regard diff rent K P Wilbois FiBL nantes A O
35. XX s en Europe a conduit la standardisation des environnements et modes de conduite et l homog n it des types vari taux des produits et des march s Bonneuil ef al 2006 Pour les esp ces de grandes cultures consid r es ici une vari t est d finie r glementairement comme distincte stable et homog ne Rendement et qualit technologique sont les crit res vari taux prioritairement cibl s et valu s au sein d environnements homog n is s par un syst me de culture intensif Or la diversification actuelle des modes de production agricoles et des march s modifie profond ment les concepts de vari t et d environnement L objectif de cet article est dans ce contexte en mutation de rendre compte de la diversit des agricultures biologiques AB et d identifier les effets de cette pluralit sur la construction des march s les vari t s et la fa on de les cr er 1 La diversit des Agricultures Biologiques Sur la base des travaux de Sylvander ef al 2006 la diversification de l AB peut tre abord e travers 4 grands types de mod les Fig 1 construits autour de deux axes L axe X relatif la gouvernance socio conomique oppose les logiques individuelles aux dynamiques collectives tandis que l axe Y agro cologique d crit la mise en uvre des pratiques depuis le strict respect du cahier des charges jusqu la reconception d un syst me Plus largement ces deux axes distinguent l ap
36. adaptation la diversit des objectifs et des moyens Conclusion compl mentarit des approches La diversit des syst mes de production et de valorisation en AB repr sent e ici travers quatre mod les I IV se traduit par une diversit d articulation entre march s et vari t s Selon les prescripteurs et leurs objectifs les vari t s qui conviennent et la fa on de les obtenir diff rent si bien que le sch ma d am lioration des plantes pertinent n est plus unique Loin de s exclure ces mod les de d veloppement sont consid rer dans leur compl mentarit et dans leur capacit renouveler la fa on d aborder l am lioration des plantes au service de l agriculture dans son ensemble Am liorer c est exploiter une diversit de ph notypes la s lection actuelle tend se d barrasser du ph notype pour ne plus conserver que les g nes Paillotin 2006 Prenant contre pied cette assertion le renouvellement des sch mas de s lection vari tale que l AB permet de r v ler et l implication d un grand nombre d acteurs dans la recherche de vari t s adapt es permettent d int grer le ph notype dans un ensemble beaucoup plus large qui rend compte des r alit s syst miques et h t rog nes des environnements Si l agriculture biologique est plurielle la r glementation en mati re de semences l est insuffisamment et freine la reconnaissance et la valorisation de la diversit des va
37. aux autres vari t s Les vari t s conviennent donc particuli rement aux paysans et aux circuits de distribution qui recherchent des produits de grande qualit Pour enlever des inqui tudes certains nous pensons utile de pr ciser qu il n y a pas besoin de pratiquer la biodynamie pour pouvoir cultiver ces vari t s Elles peuvent donner de tr s bons l gumes m me si elles n ont pas t cultiv es en fonction des dates recommand es par le calendrier des semis ou si elles n ont pas re u les pr parations biodynamiques La motivation pour s impliquer dans la s lection L initiative a d but en raison d une part de la disparition des vari t s v g tales non hybrides et d autre part cause des techniques de laboratoire dites modernes utilis es en s lection v g tale Les entreprises semenci res conventionnelles remplacent les vari t s pollinisation libre par des vari t s hybrides dites aussi pollinisation dirig e que les paysans et les jardiniers ne peuvent pas reproduire eux m mes De nos jours les vari t s non hybrides des principales esp ces l gumi res se font de plus en plus rares De plus plusieurs techniques telles que la fusion protoplasmique pour obtenir la st rilit m le cytoplasmique CMS ne sont pas conformes aux principes de l agriculture biologique C est pourquoi un certain nombre de maraichers bio ont d cid de conserver et de multiplier les vari t s pollinisat
38. avec des herbicides En cons quence les bl s tendres modernes sont tr s courts donc peu concurrentiels vis a vis des adventices et peinent en conditions de faibles disponibilit s en azote De plus la qualit des bl s est aujourd hui envisag e seulement sous l angle du beau et bon pain Alors que la demande en farines issues de l agriculture biologique est en croissance continue on se trouve dans une situation o le d ficit fran ais doit tre combl par des importations En effet les rendements en c r ales d hiver en AB sont faibles et irr guliers Une des solutions peut tre d augmenter les rendements en AB par la culture de vari t s plus productives obtenues par une s lection int grant les contraintes particuli res de ce syst me de culture Depuis le d but des ann es 2000 dans un cadre plus global de cr ation de mat riel v g tal pour des syst mes conomes en intrants chimiques c est l un des objectifs du programme de s lection de bl tendre INRA Introduction Pour les c r ales paille la s lection v g tale moderne a d but dans les ann es 1880 en France avec les premi res vari t s de bl tendre d hiver Dattel Hatif inversable issues d hybridations manuelles Les bl s poulards Triticum turgidum turgidum aux farines filantes ont t abandonn s au d but du XX si cle Les agriculteurs apr s avoir fait le constat des meilleures performances des bl s de s lection
39. biologique o l on d fend le respect des lois de la vie les biotechnologies sont tr s controvers es car elles font r f rences des proc d s artificiels touchant les organismes vivants De plus en plus de nouvelles m thodes de s lection s appuyant sur des techniques de modification g n tiques sont mises en place pour d velopper de nouvelles vari t s l agriculture biologique se doit donc d valuer ces m thodes Dans ce document quatre nouvelles m thodes de s lection sont d crites et leur compatibilit avec l agriculture biologique sera discut e la s lection inverse dihaploide la cisg n se la s lection assist e par marqueurs et la mutag n se induite Introduction Au XXe si cle l am lioration des plantes a subi des changements r volutionnaires Avec apparition de la mutagen se induite des cultures de cellules et des techniques d analyses et de modification de l ADN le travail de s lection s est d plac e du champ vers l analyse de laboratoire Derri re ces volutions se cache l envie de raccourcir le cycle de d veloppement des nouvelles cultures La plupart si ce n est tous les programmes de s lection visent produire des vari t s hybrides F1 Les parents utilis s pour les croisements doivent avoir un haut niveau d autof condation pour s assurer que l hybride Fl qui va en r sult aura les caract res attendus De plus en plus d outils biotechnologiques sont utilis s pour g
40. cha ne de valeur ajout e et elle a tout autant besoin que la production et les domaines de l agriculture qui vont du stockage la commercialisation d un traitement quitable entre les diff rents acteurs Le projet FAIR BREEDING objet de la pr sente pr sentation pourrait s av rer propice au rapprochement n cessaire entre leveurs et consommateurs Schekahn amp F Thomas 2008 Les commer ants et commer antes des magasins Natura se rencontrent r guli rement afin de discuter avec des paysans et des transformateurs r gionaux L id e de base est que d un point de vue commercial la seule mani re d aider et d encourager efficacement l agriculture cologique et notamment l agriculture biodynamique c est que tous les participants la cha ne de cr ation de valeur ajout e du paysan jardinier jusqu au consommateur aient la possibilit de n gocier ensemble lors des discussions de march le prix n cessaire et donc juste dans le domaine concern Ceci pr suppose des informations mutuelles et des discussions communes Lors de telles n gociations de march la d pendance des fermiers et des cultivateurs vis vis de l industrie des semences conventionnelles est chaque fois plus criante Cette d pendance se manifeste entre autres au niveau du nombre de vari t s qui augmente une vitesse fulgurante comme par exemple dans le cas des choux fleurs et des brocolis qui figurent au
41. choix de vari t s D pliants et affiches dans les points de vente informent le consommateur sur l importance du choix des vari t s en tant qu l ment crucial dans le d bat sur des m thodes aussi ind sirables que les modifications g n tiques La mise disposition de produits garantissant une nourriture saine exige un effort de la part des agriculteurs qui d passe la seule production et cela a un prix Cons quences et attentes Le th me de la culture des plantes doit globalement gagner en importance dans le domaine de l agriculture biologique Cela concerne aussi bien les producteurs que les groupements les distributeurs et les consommateurs La culture biologique des plantes doit tre reconnue et appr ci e en tant qu l ment fondamental du respect de l environnement par l ensemble de la cha ne de distribution Elle a besoin de nouveaux modes de financement comme le d montre exemple du projet FAIR BREEDING Les vari t s obtenues par fusion cellulaire n ont absolument pas leur place en agriculture biologique Cela demande un travail de clarification notamment au sein des groupements cologiques Ces groupements devraient exiger des autorit s qu elles mentionnent dans la r glementation europ enne en mati re d agriculture biologique que seules peuvent tre utilis es des semences garanties sans SMC Ce serait un signal vident pour le nombre croissant de fabricants de semences ayant part l agric
42. cifique et ou r gionale La s lection paysanne pratiqu e individuellement par le producteur lui m me sur sa ferme adaptation et diffusion tr s locales ou collectivement et concernant alors des vari t s diffusion plus large On peut aussi distinguer 2 types de s lection selon la destination des vari t s en particulier en maraichage Vari t s pour circuits longs vari t s g n ralement obtenues selon des sch mas modernes de s lection vari t s g n ralement tr s homog nes Vari t s pour circuits courts vari t s souvent moins homog nes et g n ralement obtenues selon des m thodes plus traditionnelles Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 75 M Environnement de s lection Une vari t ne s exprime pas et ne se d veloppe pas de la m me mani re suivant les conditions dans lesquelles elle est cultiv e climat nature du sol pression parasitaire Cette variation d expression est appel e interaction G notype Environnement GxE En 2007 un symposium a t organis par Eucarpia l association europ enne des s lectionneurs sur le th me des interactions GxE dans la s lection pour les agricultures biologique durable et faible intrant 1 En agriculture biologique l agriculteur n attenue pas l h t rog n it des milieux par des apports importants d intrants c est pourquoi les interactions GxE seront toujou
43. cr ation de populations composites en ma s Par ailleurs des transformateurs sont aussi impliqu s et donnent leur avis sur la qualit des vari t s pour la transformation en bio Enfin Bio d Aquitaine est partenaire du programme r gional L Aquitaine cultive la diversit qui a aboutit en 2006 de nouvelles actions au Pays Basque sur les plantes potag res Contact adap bio wanadoo fr Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 86 Diagnostic participatif Les m langes fourragers adapt s aux conditions locales et l AB Div rba est un collectif leveurs de l Association V t rinaire Eleveurs du Millavois et chercheurs d instituts publics cherchant r soudre les probl mes de production fourrag re sur un territoire en mobilisant les ressources locales Un premier travail d enqu te aupr s de 40 leveurs ovin lait a permis de caract riser leurs pratiques de gestion des prairies et d identifier les am liorations sur le p turage la mise l herbe la cr ation de p tures p rennes l utilisation des c r ales immatures les vari t s de sainfoin Le choix des esp ces et de la composition des m langes est un moyen pour adapter la production fourrag re aux sp cificit s locales du milieu Cette perspective replace l leveur au c ur du processus d innovation car lui seul peut faire le lien entre le m lange fourrager ses conditions de cr
44. d ailleurs t vot e lors de l Assembl e G n rale d IFOAM de juin 2008 visant reconnaitre que cette technique n est pas compatible avec les principes de l Agriculture Biologique En 2001 un dossier a t publi par le FILB Techniques de s lection v g tale valuation pour l Agriculture Biologique Ce document explique pr cis ment les diff rentes techniques de s lection Il discute galement l int r t de chacune d elles mais aussi de leur comptabilit avec les principes de l AB et les cons quences qu aurait leur interdiction en AB disponible l ITAB population artificielle r sultant de la multiplication de la descendance du croisement naturel d un certain nombre de constituants lign es familles s lectionn s pour leur valeur propre ou leur valeur en combinaison Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 78 E Perspectives Jusqu ces derni res ann es l int r t port la s lection pour l AB tait limit et port par quelques s lectionneurs Cependant les volutions r glementaires l augmentation du co t des intrants l impact grandissant du changement climatique et le besoin d un d veloppement plus durable permettent d envisager le d veloppement plus grande chelle d une s lection sp cifique pour l Agriculture Durable et l Agriculture Biologique La prise en compte de nouveaux crit res devrait permettre de
45. dans le catalogue national des vari t s d esp ces v g tales agricoles comme pour la production et le march de semences et de plants de pomme de terre Dix ans apr s le 20 juin 2008 la directive 2008 62 CE tait finalement vot e pour les grandes cultures Si dans la plupart des pays europ ens le terme landraces a t traduit par vari t s de pays ou vari t s locales la France a choisi l expression races primitives dans sa traduction officielle du texte de loi donnant un caract re r solument d suet ces vari t s Une premi re mission de FSO a t de pr ciser selon divers points de vue les concepts utilis s dans ce texte landraces adaptation locale rosion g n tique En parall le FSO a men une enqu te pour d finir les attentes des acteurs concern s par les vari t s candidates au statut de vari t s de conservation mais aussi de tous ceux qui conservent s lectionnent ou utilisent des vari t s ne r pondant ni aux crit res du catalogue ni a ceux propos s pour ces vari t s de conservation Un travail sur les articles de la directive 2008 62 CE compl te ces approches pour montrer les limites de cette r glementation et le grand nombre de situations qu elle ne prend pas en compte Il est clair que la vari t volutive pouvant s adapter grace son h t rog n it intrins que n a pas encore de place r glementaire La vari t biologique est une des premi
46. de la s lection g n alogique la transg n se C R Acad Agric fr 86 13 26 Mariac C Luong V Kapran I ef al 2006 Diversity of wild and cultivated pearl millet accessions Pennisetum glaucum L R Br in Niger assessed by microsatellite markers Theoretical and Applied Genetics 114 1 49 58 Morot GaudryJ F et Briat J F 2004 La g nomique en biologie v g tale INRA ed Paris 582p Reymond M Muller B Tardieu F 2004 Dealing with the genotype x environment interaction via a modelling approach a comparison of QTLs of maize leaf length or width with QTLs of model parameters J Exp Bot 55 407 2461 72 Yu J and Buckler E S Genetic association mapping and genome organization of maize Current Opinion in Biotechnology 2006 17 155 160 Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 9 Les nouvelles techniques de s lection v g tale la biologie mol culaire combin e la culture de tissus v g taux Haring Michel A University of Amsterdam Science Park 904 1098SM Amsterdam Pays Bas m a haring uva nl R sum Les m thodes utilis es en am lioration des plantes ont connus un d veloppement consid rable au cours des derni res d cennies les biotechnologies techniques de laboratoire qui permettent de modifier le ph notype c est dire le corps physique des plantes et ou les m canismes h r ditaires Selon les principes de l agriculture
47. de renouvellement de l offre vari tale Renan inscrit en 1989 repr sentait environ 30 de l assolement des bl s fran ais cultiv s en AB en 2006 Les objectifs du programme bl tendre INRA pour l AB sont de produire plus 50 farine import e et mieux des bl s restant panifiables de faibles teneur en prot ines avec moins de graines d adventices car plus couvrants Goyer ef al 2005 peu de mycotoxines car r sistants la fusariose Pour cela la premi re tape a t un tri multilocal dans le pool bl s rustiques r alis selon les ann es par 3 ou 4 quipes INRA Le Moulon Lusignan Rennes et Toulouse en parcelles exp rimentales chez des agriculteurs certifi s AB partir de 2001 Rennes puis 2002 dans les autres lieux Rolland er al 2006 Rolland et al 2008 Par la suite les meilleures lign es pures ont t valu es depuis 2005 dans le r seau de criblage vari tal anim par ITAB Fontaine et al 2008 Cette collaboration nous a permis de rep rer CF99102 comme tant un g notype prometteur en AB qui montre de tr s bonnes dispositions en termes de productivit Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 53 rendement sup rieur de 10 Renan r sistance la fusariose la septoriose et aux rouilles jaune et brune tout en montrant de bonnes et r guli res aptitudes boulang res Par contre son point faible est son modeste p
48. des premi res rencontres des semences paysannes n est plus d actualite References Bonneuil C 2008 Producing identity industrializing purity Elements for a cultural history of genetics In A Cultural History of Heredity IV S M ller Wille amp H J Rheinberger Eds Preprint 343 Berlin 2008 81 110 FCEC 2008 Evaluation of the Community acquis on the marketing of seed and plant propagating material S amp PM European Commission Available at http ec europa eu food plant propagation evaluation date of consultation 30 03 09 Goldringer I 2008 Int r t de la gestion dynamique et des s lections paysannes In Zaharia H Voyage autour des bl s paysans R seau Semences Paysannes Arts Graphiques Langlade France 17 21 Wolfe M S Baresel J P Desclaux D Goldringer I Hoad S Kovacs G Loeschenberger F Miedaner T Ostergard H Lammerts van Bueren E T 2008 Developments in breeding cereals for organic agriculture Euphytica 163 3 323 346 y European Commission Directorate General for Health and Consumers 2008 Evaluation of the Community acquis on the marketing of seed and plant propagating material Submitted by FCEC Food Chain Evaluation Consortium Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 74 Une s lection adapt e l agriculture biologique R dacteur Fr d ric Rey ITAB Dominique Desclaux IN
49. des prot ines Ainsi le secteur AB a demand des vari t s teneur en prot ines tr s lev e le manque de quelques pourcents de rendement tant compens par des primes de qualit tr s int ressantes D veloppement du test VAT biologique M Oberforster responsable du test VAT valeur technologique et technique en c r ales en Autriche a fait des comparaisons entre les essais biologiques et conventionnelles pendant quelques ann es Oberforster 2003 et 2006 Oberforster et al 2000 Les r sultats ont montr la n cessit d un test VAT exclusivement biologique Bien qu un grand nombre de caract ristiques montre une tr s forte corr lation entre les deux syst mes de production ces propri t s sont diff rentes en agriculture biologique et en conventionnelle En Autriche le test VAT exclusivement en agriculture biologique a t ajust en 2002 pour les esp ces bl tendre et d orge de printemps Pour le seigle et le triticale des sites en bio sont ajout s au r seau des tests VAT conventionnels partir de l ann e 2003 un projet de recherche financ par le minist re de l agriculture a norm ment encourag les efforts des chercheurs dans plusieurs institutions et ce projet a ainsi bien tay l engagement des obtenteurs pour l AB Les conclusions de cette recherche ont t mises au point pour le d veloppement d une strat gie combinatoire de s lection pour l AB Les vari t s issues du V
50. directives la possibilit d utilisation de beaucoup de proc d s nanotechnologiques par exemple la synth se chimique pour prot ger les plantes la cr ation d engrais chimiques et la synth se d ingr dients alimentaires Cependant en agriculture biologique l utilisation d ingr dients conventionnels d additifs ou d excipients technologiques est tr s limit e Les normes existantes permettent donc de r duire d j tr s efficacement le risque potentiel de l utilisation de nanoparticules dans les produits alimentaires biologiques Deuxi me tape classifier L utilisation des nanotechnologies pr sente des risques potentiels tr s variables selon leurs utilisations mais aussi selon leurs modes d limination Conform ment l tat actuel des connaissances nous ne savons pas si les nanostructures incorpor es dans les produits vont interagir lors de leurs cuissons haute temp rature dans les usines de traitements de d chets Or aujourd hui de nombreux produits nanotechnologiques sont utilis s sur le march tels que les rev tements ou les objets usuels Il n est pas clair si un risque de diffusion de particules nanotechnologiques ind sirables subsiste lors d une limination inad quate des d chets par exemple au cours d une cuisson haute temp rature Il conviendrait donc de conna tre ces risques avant d utiliser ces produits Troisi me tape valuer les applications nanotechnologiques S
51. es dihaploides par les marqueurs d ADN permettra de trouver les lign es dihaploides qui ensemble pourrait r tablir l hybride original En combinant attentivement les lign es dihaploides de diff rentes plantes transg niques un hybride F1 non OGM est obtenu partir de ce processus Le transfert de g nes provenant des esp ces de plantes la cisg n se Comme mentionn dans l introduction la caract ristique essentielle d un OGM est qu il contient du mat riel g n tique qui a t modifi d une mani re qui ne s effectue pas naturellement par multiplication et ou par recombinaison naturelle Les scientifiques se sont tourn s vers des alternatives qui reposent enti rement sur des g nes de leurs propres esp ces car les consommateurs ont explicitement exprim leur inqui tude sur l utilisation de g nes trangers dans des plantes cultiv es Ils ont invent le terme cisg n se pour distinguer Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 12 cette approche des produits g n tiquement modifi s actuels r sultant de la transg n se La cisg n se est essentiellement ax e sur les g nes de r sistance aux pathog nes de parent s sauvages pour viter les processus de croisement fastidieux qui peuvent tre difficiles avec des cultures propag es normalement de mani re v g tative ex pomme de terre ou des cultures cycles longs ex arbres f
52. et celle de l gumes bio et biodynamiques ne couvre toujours pas la demande des consommateurs O trouver en France des semences des vari t s Kultursaat Les semences de certaines vari t s Kultursaat sont commercialis es par Essem bio qui ne les signale pas particuli rement dans son catalogue vente aux maraichers et vente aux jardiniers via les magasins Biocoop La Revanche 32700 LECTOURE Tel 05 62 28 55 14 Site Internet www essembio com Catalogue gratuit sur simple demande Germinance vente par correspondance aux mara chers et aux jardiniers 4 impasse du Gault 49150 Baug Tel 02 41 82 73 23 Fax 02 41 82 86 48 Site Internet www germinance com Envoi du catalogue contre 3 timbres lettre D autres initiatives de s lection biodynamique de l gumes existent aussi en Autriche Reinsaat www reinsaat co at et en Hollande De Bolster www bolster nl Pour en savoir plus Kultursaat Schlossstr 22 61209 Echzell Bingenheim Germany e mail kontakt kultursaat org Internet www kultursaat org enti rement en langue allemande Association ouverte toute personne motiv e Bingenheimer Saatgut Kronstrasse 24 61209 Echzell Bingenheim Germany Site Internet www oecoseeds de Catalogue en ligne ABDP Association of Biodynamic Plant Breeders Darzau Hof 29490 Neu Darchau Germany e mail abdp abdp org Internet www abdp org Traduction et adaptation pour la France par Fran
53. et des d bouch s vis s la s lection conventionnelle panes r pondre pour trois principales raisons Techniques l environnement de s lection station exp rimentale est trop diff rent de l environnement cible champs de l agriculteur et il est difficile pour un s lectionneur de conna tre et prendre en compte la diversit de demandes des utilisateurs Economiques le co t des programmes de s lection et les objectifs commerciaux de diffusion incitent rechercher des vari t s passe partout au d triment de vari t s tr s bonne adaptation locale Institutionnelles les possibilit s d inscription vari tale pour des environnements ou des crit res sp cifiques sont limit es La s lection participative s oppose la s lection centralis e faite en station et s est d velopp e en r action aux limites de cette s lection centralis e afin d avoir des vari t s correspondant mieux aux attentes des agriculteurs mieux adapt es aux conditions du milieu et leurs conditions d utilisation A Gallais Pr face In Partenaires pour construire des projets de s lection participative Colloque de Cotonou 2006 M Une organisation nouvelle de la s lection La s lection participative repose sur les principes m me de l AB IFOAM importance des savoirs paysans locaux des syst mes de culture traditionnels et de la gestion in situ des ressources g n tiques Elle se diff rencie de la s
54. faire progresser l ensemble des syst mes de culture vers une moindre d pendance aux intrants Des adaptations r glementaires concernant notamment l inscription de ces vari t s au catalogue officiel restent n anmoins n cessaires pour atteindre cet objectif de Lorsqu un programme de s lection sp cifique pour I AB d marre les questionnements suivants doivent tre d velopp s suivant le contexte Quelles sont les ressources g n tiques les plus adapt es Comment les valuer Les g notypes doivent ils tre s lectionn s pour une adaptation large ou sp cifique Recherche t on une performance ou une stabilit du rendement au cours du temps Quels sont les environnements de s lection les plus adapt s Des approches de s lection d centralis es peuvent elles venir compl ter des approches centralis es Des approches de s lection participatives peuvent elles tre envisag es Quelle est la structure vari tale la plus appropri e qui doit tre d velopp e Quelle s lection en arboriculture fruiti re Les sch mas de s lection en culture fruiti re sont tr s longs 15 20 ans du fait de nombreux facteurs qui agissent sur une esp ce p renne Ces vari t s sont test es sous protection optimale pour obtenir des fruits parfaits et se r v lent tr s souvent d cevantes quand elles sont plant es chez des producteurs biologiques Depuis 2001 des vergers ont
55. fili re int gr e La logique du mod le II peut tre pouss e jusqu la privatisation des ressources g n tiques et leur valorisation conomique par int gration totale de l ensemble de la fili re ex soci t s g rant les fili res semenci res et agroindustrielles Tout se passe comme si les tapes propos es par Sperling et al 2001 taient invers es par la volont de contr ler avant tout P tape de diffusion Le mod le III correspond aux initiatives locales o des produits issus de pratiques souvent in dites sont valoris s travers la vente directe ou des partenariats locaux solidaires entre producteurs et consommateurs de type AMAP Lamine 2008 Les vari t s recherch es sont des ressources g n tiques caract re patrimonial ou identitaire type population de pays ou vari t s sentinelles promues par des associations de consomm acteurs telles que Slow Food Les paysans doivent pouvoir disposer d une multitude de vari t s les plus adaptables possibles c est dire ouvertes diverses volutions successives donc peu homog nes et peu stables Kastler 2006 La volont de ma trise de l ensemble de la cha ne de la production des semences la valorisation du produit fini remet en cause l ensemble des tapes du sch ma d ame amp lioration des plantes voire le sch ma lui m me Dans ce contexte la s lection redevient paysanne Les moyens mis en oeuvre sont simples pouvan
56. finaux et des march s en AB notamment et dans toutes les productions valorisant un cahier des charges ou un ancrage un terroir Garcia Parpet 2005 Elle se comprend enfin comme une n cessit sociale car la diversit vari tale revendiqu e ne se limite pas la recherche de vari t s nouvelles mais concerne aussi le processus m me d valuation vari tale pour une diversit de fonctions ou crit res coh rents avec les attentes soci tales Lipovetsky et Charles 2004 Des vari t s fortement multifonctionnelles sont recherch es mise en valeur du paysage via couleur contribution la sant via nutriments participation l quilibre du syst me agro cologique via mycorhization comp tition d pollution des sols et socio conomique via maintien de petites firmes semenci res familiales L enjeu devient alors de concevoir des sch mas renouvel s de s lection vari tale ce titre la S lection Participative int resse aujourd hui en Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 21 Europe des projets de cr ation de vari t s pour des environnements contrast s Desclaux et H dont 2006 D finie comme une d marche cherchant associer tous les acteurs d une fili re non seulement la d finition des objectifs de s lection mais aussi la conduite du processus m me de s lection et de cr ation vari tale Gallais 2006 elle vise l
57. fr page Programme de recherche Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 77 Quelles structures vari tales d velopper M langes populations lign es pures Au del du choix des crit res de s lection les structures vari tales les plus pertinentes pour l AB sont tudi es C est par exemple le cas sur c r ales en Angleterre Elm Farm ORC o un projet vise a d velopper des populations de bl composites issues d un grand nombre de croisements de lign es pures parentales Ces vari t s synth tiques se caract risent par une h t rog n it forte La diversit de ph notypes au sein d une population peut diff rer par exemple par le niveau de r sistance aux maladies l aptitude concurrencer les adventices la morphologie des racines Les r sultats de ce projet ont montr que les populations pr sentent un rendement et une stabilit du rendement sup rieurs aux m langes de vari t s eux m me sup rieurs aux lign es pures Cette sup riorit est surtout montr e dans les syst mes AB et sugg re que les populations sont plus aptes faire face la variabilit environnementale des sites en agriculture biologique Elles sont ainsi plus efficaces pour r pondre aux volutions rapides du climat donc du milieu Les maladies sont g n ralement de faible intensit des diff rences significatives sont not es entre syst mes avec des niveaux plus ba
58. hybrides Exemple en 2007 Italien 84 Benastone 88 Grand Roux Basque 73 t moin Aprilla 89 qx de grain ha Des rendements prot iques sup rieurs aux hybrides Italien 690 kg Benastone a 660 kg et Grand Roux Basque 700 kg Aprilla 620 kg de mati res prot iques l ha Les taux de mati res prot iques tr s variables en 2007 e Avec des variations de 6 7 11 7 e Avec une moyenne sur 26 populations de 8 87 e La moiti des populations est au dessus de 9 10 e Miguel d tient le record en 2007 avec 10 2 sachant qu il peut d passer les 12 e Le t moin hybride est 7 6 Vari t s composites Les r sultats des vari t s composites sont encourageants rendements comparables au t moin Des donn es capitalis es Les exp rimentations men es ont aliment un stock de 6 ann es de donn es r sultats d essais en pleins champs et sur plateformes Production de documents techniques Fiches synth tiques de pr sentation de 34 populations de mais 10 populations de tournesol Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 63 Fiches techniques d itin raires culturaux et de s lection Un important patrimoine g n tique remarquable e 150 populations de ma s 20 populations de tournesol e Ce patrimoine est stock dans la Maison de la Semence et chez 20 producteurs Un r seau de r f rence d agriculteurs for
59. le marqueur dans les domaines suivants Pintrogression d all les favorables dans le parent receveur back cross la construction de g notypes rassemblant diff rents all les favorables par back cross s lection g n alogique ou s lection r currente la pr diction des performances individuelles Par ailleurs l tude des fonctions des g nes identifi s chez les esp ces mod les et quelques esp ces cultiv es est r alis e par mutag n se insertionnelle ou par transg n se Ces deux approches ouvrent la voie la cr ation de g notypes nouveaux pour l am lioration des plantes avec pour avantages une mutag n se cibl e ou une transg n se pour l insertion d un g ne d int r t quivalent du back cross limit un ou quelques g nes dans le cas d esp ces proches Biotechnologies d riv es de la biologie cellulaire La reproduction l identique de tout g notype d int r t est la voie la plus simple pour sa diffusion grande chelle sous forme de vari t s clonales Elle est pratiqu e depuis longtemps chez les plantes multiplication v g tative tubercules bulbes apomixie et gr ce aux pratiques horticoles de bouturage greffage Mais elle est limit e aux seules esp ces g notypes multiplication v g tative naturelle et horticole avec des taux de multiplication souvent limit s et s accompagne de risques sanitaires importants au cours des multiplications Ces limitations sont po
60. lection inverse et de la cisg n se soit soumis la r glementation des OGM dans l agriculture biologique et qu il devrait donc tre bannis de l agriculture biologique Lammerts van Bueren et al 2007 Cela vaut galement pour l application de la mutagen se cibl e utilisant les plantes g n tiquement modifi es Les produits de la s lection inverse et de la mutagen se cibl e ne portent pas de traces de la modification g n tique impliqu e dans le processus c est pourquoi il est impossible de les d tecter si les entreprises semenci res ne le pr cise pas sur les tiquettes Concernant l valuation de l application de la s lection assist e par marqueurs d ADN comme outil pour l am lioration des plantes nous devons consid rer deux aspects la mani re dont ces marqueurs sont produits et la fa on dont ils sont appliqu s Les marqueurs d ADN sont g n ralement g n r s en utilisant une approche PCR Il s agit d enzymes provenant de bact ries g n tiquement modifi es ces marqueurs d ADN sont ainsi inappropri es pour l am lioration des plantes en agriculture biologique De plus la vision de g nes r ductionnistes derri re les marqueurs d ADN peut tre ouvertement discut e par rapport l approche holistique de l agriculture biologique Enfin la mutagen se induite par rayonnements et produits chimiques doit tre valu e ce processus n cessitant des compos s de synth se et des sources de rayonneme
61. lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 55 R injecter de la diversit dans les syst mes fourragers le projet Div rba Hazard Laurent Gressier Estelle Patout Olivier INRA UMR 1248 AGIR F 31320 Castanet Tolosan hazard toulouse inra fr Association V t rinaires Eleveurs du Millavois Cap de Cr s 12100 Millau R sum Enrayer la d localisation des productions et la sp cialisation outrance de certaines r gions au d triment d une agriculture vivri re n cessite de d velopper une agriculture valorisant et d veloppant le contexte environnemental conomique social et culturel local Un tel mod le de d veloppement agricole s appuie sur de nouvelles pratiques individuelles et collectives de gestion des ressources biologiques La mise en valeur des ressources biologiques locales favorise une diff renciation des produits ainsi que l adoption de modes de production plus respectueux de l environnement Cependant les concepts et les dispositifs actuels de gestion des ressources biologiques notamment la s lection vari tale ne sont plus adapt s ces nouveaux enjeux Pour adapter et produire les connaissances les outils et les dispositifs n cessaires cette relocalisation du mode de gestion de la diversit biologique nous avons donc mont un projet pilote cibl sur l levage et les plantes fourrag res associant des chercheurs de l INRA et des leveurs de l Association V t
62. lection paysanne car elle associe plusieurs partenaires et pas uniquement des agriculteurs l atteinte d un objectif Initialement d velopp es dans les pays du sud les initiatives de s lection participative mergent en Europe essentiellement pour l agriculture biologique et visent a i palier le d sint r t du secteur semencier priv pour l AB ii permettre aux agriculteurs une r appropriation de la gestion et l am lioration des semences Elles sont le plus souvent accompagn es par la recherche publique Les d marches de s lection participative des semences qui associent les paysans dans leur diversit la d finition des objectifs de s lection des plantes et sa r alisation sont des exemples de ces approches nouvelles int grant les dimensions la fois biotechniques et sociales des ph nom nes B Chevassus au Louis Le on inaugurale du groupe ESA Angers 2006 La s lection participative n est pas une m thode de s lection mais une d marche c est dire une mani re de progresser vers un objectif Cette mani re ayant autant d importance que l objectif la fin est dans les moyens M Comment mettre en place un programme de s lection participative 1 D finir les objectifs une grande diversit d objectifs se combinent fr quemment au sein d un m me projet de s lection participative Quelques exemples Obtenir des vari t s mieux adapt es aux choix et aux prati
63. lection peuvent tre distingu s Lammerts et al 2007 La s lection pour l agriculture conventionnelle o parmi les vari t s obtenues il est possible de rep rer les plus adapt es des conditions de culture en AB La s lection pour l agriculture biologique o seules les derni res tapes du programme de s lection sont men es dans les conditions de l agriculture biologique La s lection en agriculture biologique o toutes les tapes du processus de s lection sont r alis es en bio et o les techniques de s lection respectent les principes de l agriculture biologique ou biodynamique La s lection participative en agriculture biologique prenant en compte une dimension sociale et territoriale suppl mentaire Corr lativement diff rents mod les de s lection peuvent tre d velopp s suivant le contexte La s lection classique centralis e faite par un s lectionneur public ou priv visant une adaptation et une diffusion larges La s lection pour un march sp cifique sous contrat ou de niche d bouchant sur une AOC par exemple correspondant donc une adaptation locale et une diffusion contr l e et cibl e r gionale La s lection participative faisant intervenir un grand nombre d acteurs voir fiche RMT sp cifique s lectionneurs producteurs consommateurs transformateurs visant une adaptation de la vari t un environnement donn et une diffusion sp
64. ois Delmond d un texte anglais en ligne sur le site Kultursaat et r dig dans le cadre du programme europ en FSO en 2007 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 37 Fair Breeding Un partenariat exemplaire entre commerce sp cialis en nourriture naturelle et cultivateurs de l gumes Michael Fleck et Petra Boie Kultursaat Schlossstrasse 22 61 209 Echzell Allemagne kontakt kultursaat org www kultursaat org Bingerheimer Saatgut AG Kronstrasse 24 61 209 Echzell Bingenheim Allemagne R sum La concentration mondiale des entreprises de semences et les probl mes qui y sont li s sont suffisamment connus L observation de crit res purement conomique entraine une forte r duction de la vari t des types de semences en m me temps les techniques d agriculture s lective s loignent de plus en plus des m thodes paysannes Un exemple actuel sur lequel porte le rapport suivant est la fusion protoplasmique et cytoplasmique une technique de laboratoire de plus en plus appliqu e a la culture des plantes et dont l utilit est tr s controvers e au sein de l agriculture cologique Compte tenu de l offre actuelle les agrobiologistes ont de plus en plus de mal trouver les types de semences adapt s leur mode de culture Un nouveau concept de partenariat entre commerce sp cialis en nourriture naturelle et cultivateurs de l gumes cologiques d
65. pas id ale car les producteurs biologiques d pendent des fournisseurs conventionnels pour leurs vari t s m me si la semence est produite en AB Vitalis ainsi que tout le secteur biologique doit r fl chir sur les vari t s biologiques et la s lection sp cifique en agriculture biologique Nous allons tre confront s plusieurs questions comme 1 Faut il des vari t s sp cifiquement biologiques a Tr s souvent c est la m me vari t qui est utilis avec succ s en agriculture conventionnel et en AB Les vari t s de bonne qualit r sistantes aux maladies et de bonne qualit gustative sont tr s demand es par les agriculteurs conventionnels et biologiques En d autres termes il n y a pas un besoin urgent de vari t s sp cifiquement biologiques b Il existe d importantes diff rences entre les conditions de d veloppement en agriculture conventionnelle et biologique ainsi les vari t s s adaptent mieux lorsque les plantes sont s lectionn es sous des conditions biologiques De plus il y a un certain nombre de caract res recherch s en bio comme une apparence originale ou un go t particulier qui n cessitent de distinguer les vari t s En d autres termes les vari t s biologiques r pondent mieux aux besoins des producteurs et des consommateurs Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 31 2 Avons nous besoin d une s lection sp ci
66. pour laquelle il n existe pas d alternative a Renan actuellement En effet la s lection s est faite depuis 50 ans pour des itin raires techniques artificialis s pour lesquels la fertilisation azot e min rale est abondante et o on lutte contre les adventices avec des herbicides En cons quence les bl s modernes sont tr s courts donc peu concurrentiels vis vis des adventices et peinent en conditions de faibles disponibilit s en azote De plus la qualit des bl s est aujourd hui envisag e seulement sous l angle du beau et bon pain le standard est le test BIPEA normalis AFNOR qui a remplac le test CNERNA Un crit re comme la valeur nutritionnelle est ignor Alors que la demande en farines issues de l agriculture biologique est en croissance continue on se trouve dans une situation o le d ficit fran ais doit tre combl par des importations En effet les rendements en c r ales d hiver en AB sont faibles et irr guliers divis s par deux par rapport au syst me intensif en intrants chimiques Guichard et al 2009 Une des solutions peut tre d augmenter les rendements en AB par la culture de vari t s plus productives obtenues par une s lection int grant les contraintes particuli res de ce syst me de culture Produire plus et mieux en AB une contribution de l am lioration des plantes Dans la perspective d un rench rissement de l nergie et des intrants chimiques le contexte ven
67. rinaires Eleveurs du Millavois AVEM Les objectifs de ce projet sont de favoriser les conditions permettant de restaurer des prairies longues dur es flore complexe et de s lectionner localement les esp ces cl s des syst mes fourragers du Sud Aveyron Introduction Face la concurrence internationale le maintien en France d une importante activit d levage de ruminants tient pour partie au d veloppement du mod le d agriculture que nous appellerons agriculture situ e Ce mod le vise laborer des produits le plus souvent typiques en d veloppant les potentialit s environnementales conomiques sociales et culturelles locales Il repose sur un processus d intensification cologique qui prend le contre pied de la logique d homog n isation de standardisation de la modernisation agricole L intensification cologique vise maintenir et s curiser la production face la n cessaire r duction des intrants Elle s appuie sur la valorisation d une part de diversit biologique locale au sein des syst mes herbagers et d autre part des interactions biotiques facilitation entre plantes impact antiparasitaire de certaines esp ces v g tales Il s agit d adapter les techniques aux sp cificit s du milieu et de la ferme Cette intensification cologique est port e par des agro cologues et des agriculteurs qui d veloppent des pratiques agricoles bas es sur l observation et non
68. s lectionner des vari t s bien adapt es nos conditions p do climatiques et tout aussi nutritives et savoureuses En 1985 un certain nombre de producteurs de l gumes en biodynamie qui taient engag s dans la s lection et la multiplication de vari t s non hybrides ont cr le Cercle d Initiative Initiativkreis pour les semences de l gumes issues de culture biodynamique Au sein de cette plateforme informelle ils ont chang leurs exp riences et discut des questions concernant la s lection et la multiplication des semences biologiques Au cours de ces ann es ils se sont rendu compte que pour viter les conflits entre le temps consacr la production professionnelle de l gumes et le temps consacr la s lection les producteurs de l gumes avaient besoin d une compensation financi re pour leur activit de s lectionneur Afin de promouvoir leur travail de s lectionneur trouver des fonds et coordonner leurs activit s de s lectionneur les membres du Cercle d Initiative ont cr en 1994 l association but non lucratif Kultursaat K pour la s lection de vari t s biodynamiques de l gumes Actuellement 18 s lectionneurs travaillent pour Kultursaat Ces s lectionneurs sont r partis dans toute l Allemagne un aux Pays Bas et deux en Suisse A eux tous ils travaillent sur toutes les esp ces importantes de l gumes carotte diff rents choux laitue tomate poivron potiron concombre oignon
69. AT bio sont marqu es dans la liste nationale des vari t s enregistr es par une notation test exclusivement sous des conditions d agriculture biologique AGES 2009 L inscription dans un seul pays offre la possibilit de la protection vari tale europ enne et l acc s au march europ en ceci est important pour les obtenteurs De 2000 a 2009 entre 16 et 22 vari t s et lign es de s lection ont pass le test VAT bio En 2009 70 du mat riel provenait de Saatzucht Donau Cette entreprise est aussi responsable du maintien de la vari t Capo La figure 1 montre toutes les vari t s AB inscrites dans la liste des vari t s Sur la figure 2 on peut trouver des vari t s provenant de Saatzucht Donau qui ont d ja t test es en France en AB Figure 1 Les vari t s qui sont inscrits apr s VAT agriculture biologique en Autriche AGES 2009 E Bl tendre d hiver Q 2004 Pireneo QG 8 QG groupe qualit barbu qualit am liorante A 2005 Stefanus QG 7 vigoureux pr cise barbu haute qualit am liorante Q 2006 Eriwan QG 6 demi tardif tr s haute taille bonnes r sistances Bitop QG 8 tr s pr coce barbu qualit am liorante enregistr d j en Hongrie en 2004 apr s test VAT conventionnel Indigo QG 4 bl panifiable grain pourpre bl alternative sp cialit Q 2007 Blasius QG 7 demi pr coce bonne sant prot ine et Hagberg Q 2008 Donnato QG 7 tr s vigoureux tr s h
70. Colloque ITAB Techniques de s lection v g tale compatibilit avec l agriculture biologique et perspectives 28 amp 29 Avril 2009 Paris iledeFrance 0 810 18 18 18 Journ e technique sur l agriculture biologique et la s lection v g tale PROGRAMME Mardi 28 avril 2009 Techniques de s lection v g tale valuation pour l AB 12h30 Ouverture de l accueil Caf et th produits biologiques 14h00 Ouverture de la journ e Marc Lipinski Vice Pr sident du Conseil R gional d lle de France charg de l enseignement sup rieur et de la recherche 14h10 Introduction Francois Delmond Pr sident de la commission semences ITAB 14h20 Synthese du pr c dent meeting ECO PB Fr d ric Rey ITAB Pr sentation des techniques modernes de s lection 14h40 Am lioration des plantes volutions des m thodes Andr Charrier INRA 15h25 Modifications g n tiques dissimul es dans les nouvelles techniques de s lection cisg n se mutag n se Michel Haring Amsterdam University 16h10 Ouverture sur d autres applications des biotechnologies exemple des nanotechnologies Klaus Peter Wilbois FiBL Deutschland BV 16h40 Pause temps d change libre Caf et th produits biologiques Table ronde 17h10 Regards crois s sur ces techniques et discussion de leur compatibilit avec les principes de l AB Animation Bob Brac coordinateur de BEDE et g n
71. E Amri A El Felah M Nassif F Rezgui S amp A Yahyaoui 2001 Farmer participation in barley breeding in Syria Morocco and Tunisia Euphytica 122 521 536 Cecarelli S Grando S Singh M Michael M Shikho A Al Issa M Al Saleh A Kaleonjy G Al Ghanom SM Al Hassan AL Dalla H Basha S T 2003 A methodological study on participatory barley breeding II Response to selection Euphytica 133 185 200 Chiffoleau Y amp Desclaux D 2006 Participatory plant breeding the best way to breed for sustainable agriculture International Journal of Sustainable Agriculture 4 2 119 130 Desclaux D 2005 Participatory plant breeding methods for organic cereals Pg 17 23 in Proceedings of the COST SUSVAR ECO PB Workshop on Organic Plant Breeding Strategies and the Use of Molecular Markers Driebergen NK 17 19 January Lammerts Van Bueren ET and Ostergard H eds Finckh MR Wolfe MS 2006 Diversification strategies In Cooke BM Jones DG Kaye B eds The Epidemiology of Plant Diseases Springer Verlag Griffon M amp Chevassus au Louis B 2008 La nouvelle modernit une agriculture productive haute valeur cologique DEMETER sous presse Lammerts van Bueren ET 2007 Developments in breeding for organic farming systems in Europe in Eucarpia symposium Plant Breeding for organic and low input agriculture dealing with genotype environment interactions 7 9 November 2007 WICC Wageningen The Netherlands Smith ME CG Fernando am
72. R Rire Ne 67 Propositions r glementaires pour promouvoir l utilisation et la cr ation de vari t s paysannes dans le cadre du projet europ en Farm Seed Opportunities R Bocci Association Italienne pour Il Agriculture Biologique ss 71 Fiche technique Une s lection adapt e l agriculture biologique 75 La s lection PAFTICIPALIVE id 83 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 1 Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 2 Introduction Delmond Fran ois Pr sident de la Commission Semences de l ITAB 149 rue de Bercy F 75595 Paris Cedex 12 germinance wanadoo fr Quand la bio a d marr il y a une cinquantaine d ann es on pouvait d finir les produits biologiques comme issus d une agriculture sans engrais chimiques et sans pesticides Maintenant cette d finition ne suffit plus En effet les m thodes de s lection employ es tant sur les races animales que sur les vari t s v g tales se sont tr s rapidement d velopp es depuis la mise au point des biotechnologies Ces m thodes de s lection et aussi les crit res de s lection sont all s l oppos de ce que nous souhaitons pour l agriculture biologique Des vari t s s lectionn es selon des m thodes respectueuses des tres vivants douces progressives et peu co teuses Des vari t s s lectionn es pour tre adap
73. RA Mathilde Gerber ITAB Fran ois Warlop GRAB Pierre Bourdon soci t Carneau Relecteurs Fran ois Delmond ITAB Laurence Fontaine ITAB Guy Kastler ITAB Muriel Saussac ITEIPMAI Jean Wohrer GNIS L Agriculture Biologique AB se caract rise par une grande diversit de systemes de culture dans des environnements moins standardis s par les pratiques culturales qu en conventionnel Les agriculteurs sont confront s a de nombreux facteurs limitant et recherchent des vari t s adapt es a leurs pratiques culturales et a leurs besoins sp cifiques Pour d velopper l agriculture biologique et am liorer la qualit de ses produits une s lection avec des crit res sp cifiques et des m thodes compatibles avec les principes de l AB est n cessaire L objectif final est de faire progresser l ensemble des syst mes vers la qualit les performances l autonomie limitation de l utilisation d intrants et par cons quent d nergie fossile dans une optique de d veloppement durable Au niveau europ en un consortium a t cr en 2001 pour promouvoir la s lection pour l AB ECO PB European Consortium for Organic Plant Breeding www eco pb org Sont pr sent es ci apr s les diff rentes approches de la s lection pour l AB Les questions des crit res de s lection des m thodes de s lection et des perspectives sont galement abord es M Programmes et mod les de s lection Quatre types de programmes de s
74. aires mais les actions ne sont pas librement n gociables elles sont accord es uniquement des personnes ou des instituts connus des autres actionnaires Parmi les actionnaires figurent les s lectionneurs de K et les producteurs multiplicateurs de semences B S paie une licence l association K pour la multiplication des vari t s pour lesquelles K d tient des droits de propri t Les revenus de K obtenus gr ce aux licences de multiplication se sont accrus ces derni res ann es mais les principaux revenus viennent de fondations priv es L un des donateurs les plus important est le Zukunftsstiftung Landwirschaft une fondation priv e qui a t cr e sp cialement pour soutenir financi rement sur le long terme les initiatives en faveur de la s lection et de la multiplication de semences biologiques Plus r cemment ces initiatives ont galement obtenu le soutien de projets gouvernementaux et d accords avec les grossistes de l gumes bio Pour tre membre de K il suffit de payer une cotisation En 2007 il y avait en tout 248 membres outre les 18 s lectionneurs il y a aussi des producteurs des jardiniers amateurs des revendeurs et des consommateurs qui veulent ainsi soutenir cette initiative L organisation emploie 3 personnes et dite r guli rement un bulletin en allemand La production de l gumes biologiques Tous les s lectionneurs sont biodynamiques mais les vari t s sont destin es a tous le
75. ales pour l agriculture biologique En Autriche la diff rence entre l agriculture conventionnelle et l agriculture biologique est moins prononc e compar e la France La vari t de bl CAPO domine les deux march s la plupart de l agriculture conventionnelle travaille faibles intrants en Autriche ce qui permet d obtenir des aides financi res cons quentes Mais derni rement nous observons une diff rentiation Pour tre aussi comp titif dans le futur et dans d autres pays en conventionnel il faut adapter la strat gie qui devient de plus en plus intensif en s lection conventionnelle On voit que beaucoup de programmes de recherche de bl travaillent avec des haplo des doubl es qui ne sont pas bien accept s par le mouvement AB Saatzucht Donau continue avec un sch ma de s lection conventionnelle pour la plupart du mat riel en plus un autre sch ma de s lection avec plus d ann es en AB est actuellement utilis L schenberger et al 2008 Nos premiers r sultats montrent que le mat riel g n tique est assez bien adapt l AB Ainsi une grande partie des croisements effectu s peut tre utilis pour la s lection dans les deux directions conventionnelle CON et biologique AB En utilisant une combinaison de m thodes de s lection directes et indirectes les descendants des croisements sont s par s en Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris
76. aturelle a d clar nder Schank fondateur et responsable des programmes de commercialisation BIOG Biogros et Naturata au Luxembourg lors de la pr sentation du projet dans le cadre du salon BioFach 2008 Avec le projet de coop ration long terme FAIR BREEDING les commer ants participants s engagent consacrer une partie du produit de leurs ventes dans le segment des fruits et l gumes sur un laps de temps pr d fini aux recherches en mati re de semences De fa on concr te les commer ants se sont mis d accord pour transf rer 0 3 de leurs ventes globales de fruits et l gumes l association Kultursaat sans aucune contrepartie Pour cela les commerces participants ont sign une d claration d intention L association Kultursaat s engage quant elle consacrer ces moyens aux travaux indispensables en mati re de culture s lective du chou fleur L exemple de la culture s lective du chou fleur Le chou fleur constitue une des vari t s de l gumes les plus r pandues d Europe Centrale Mert 2007 Pour nombre d agriculteurs cologiques aussi il s agit d un l gume indispensable il est aussi toujours tr s appr ci des consommateurs et depuis de nombreuses ann es le chou fleur entre dans la constitution des aliments pour nourrissons et nouveau n s L approvisionnement du march a lieu pendant la p riode pr c dant le printemps jusque tard en automne la plupart du temps partir terroi
77. aute taille selection Demeter Peppino QG 7 descendant de CAPO plus saine et plus pr coce E Orge de printemps 2006 Armada d origine allemande Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 26 Figure 2 Vari t s inscrits au Catalogue Europ en test es en France en agriculture biologique m CAPO la vari t la plus cultiv e en Autriche depuis 15 ans non seulement en conventionnel mais aussi en BIO une occurrence int ressante inscrit en 1989 Q barbu tr s haute taille qualit am liorant SATURNUS barbu tr s bon en prot ines LUDWIG non barbu tr s haute bonne adaptation cologique ANTONIUS enregistr en France et Autriche A barbu haute taille qualit am liorant E PIRENEO ligne soeur de Antonius A barbu haute taille haute teneur en prot ine am liorant E CORNELIUS enregistr en Hongrie Q barbu pr coce haute tr s bonne qualit E SOISSANA enregistr en Slov nie Q barbu pr coce croisement de Soissons plus haut Impact du march sur la recherche Le secteur AB a une importance d environ 10 du march des semences en Autriche et d environ 5 en Europe D un point de vue conomique une entreprise priv e en s lection de bl peut investir dans l agriculture BIO au maximum 5 10 des d penses pour la recherche Birschitzky 2007 Les sites des essais biologiques ajoutent de la variabilit notre r sea
78. autre forme d investigation et a du m me coup quitt son principal partenaire l agriculteur L volution actuelle qui remet en cause cette all geance nous oriente vers une organisation nouvelle de la soci t La recherche participative est un l ment de r ponse car elle permet d associer le monde agricole et celui de la recherche Le projet Mise en uvre de s lections de recherches et d exp rimentations de plantes ayant la capacit de r pondre aux exigences agronomiques des agricultures biologiques et durables dans les fermes diminution de l utilisation des intrants y compris l irrigation dans les sch mas de s lection Trois volets sur le ma s La collecte de populations Des exp rimentations dans les fermes et sur plateforme La cr ation vari tale sous diff rentes formes Un projet qui comporte plusieurs dimensions Agro environnementale par la r duction des intrants et de I irrigation Socio conomique par la s lection participative et l autonomie Territoriale par le maintien du patrimoine domestique des terroirs et des r gions Les objectifs poursuivis Cr er et adapter des populations adapt es l agriculture biologique Cr er des vari t s composites des synth tiques et des nouvelles par croisements libres qui sont conomiquement viables et adapt es AB Conserver celles ayant un patrimoine g n tique remarquable Connaitre le comportement des po
79. bjectifs de productivit alors que les populations r pondent un ensemble de crit res de qualit pas toujours chiffrables L opportunit de cultiver des populations ne se r v le dans la majorit des cas que lorsque l agriculteur valorise l ensemble des qualit s de ces derni res par exemple pour la consommation de ses animaux ou pour la transformation et la vente directe D autre part 11 de mati res prot iques n est pas indispensable en circuit long cette richesse n tant pas valoris e Pour les m thodes de s lection actuelles et la s lection massale ancestrale les objectifs finaux de s lection sont si diff rents qu ils en interdisent toute comparaison Les l ments qui poussent l agriculteur reconqu rir les savoir faire en mati re de s lection et travailler sur Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 64 l adaptation des plantes son terroir sont trop loign s de la s lection et du march des semences Il est vident que plus les int r ts de la s lection sont proches de l agriculteur plus ils sont loign s du syst me de production de semences hors des fermes Seule la s lection participative peut r pondre aux int r ts communs des agriculteurs et des plantes Le travail en partenariat sur le programme Bio d Aquitaine Si jusqu pr sent l actuel partenariat bipartie agriculteurs techniciens donne
80. cette mani re afin d tre r sistantes aux herbicides sulfonylur es comme le chlorsulfuron Kochevenko et Willmitzer 2003 Les protoplastes des plantes ont t bombard s avec des particules d or enrob s d un hybride d ADN ARN de synth se ciblant le g ne ALS ac tolactate synthase Les protoplastes r g n r s ont ensuite t expos s une faible dose d herbicide Les plantes tr s tol rantes l herbicide ne pr sentant qu un seul changement pour le g ne ciblant l ALS ont de cette fa on t s lectionn es Si en principe cette technique pourrait tre appliqu e tous les g nes l efficacit est pour l instant tr s faible des millions de plantes devraient tre pass es au crible individuellement afin de trouver leur propre mutant L application de la mutagen se bas e sur l ADN dans les plantes g n tiquement modifi es ayant une enzyme sp ciale permettant l change d ADN de synth se avec l ADN d origine am liorerait le taux de r ussite un niveau qui le rendrait applicable d autres g nes Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 13 Discussion et conclusions Les vari t s obtenues par s lection inverse cisg n se ou mutag n se devraient elles tre autoris es en AB L agriculture biologique interdit tous les produits provenant de plantes g n tiquement modifi es Une conclusion logique serait que les produits de la s
81. chniques_culture Fiche 20Carie 20mini pdf consult le 4 avril 2009 L schenberger F Fleck A Grausgruber H Hetzendorfer H Hof G Lafferty J Marn M Neumayer A Pfaffinger G Birschitzky J 2008 Breeding for organic agriculture the example of winter wheat in Austria Euphytica 163 469 480 Oberforster M 2003 Verfahren der Wertpr fung f r den kologischen Landbau in sterreich In Bundessortenamt ed Sortenwertpr fungen f r den kologischen Landbau Workshop May 14 15 Hannover Germany pp 20 27 Oberforster M 2006 Ist die Sortenzulassungspr fung biogerecht sterreichische Fachtagung f r biologische Landwirtschaft Mar 21 22 HBLFA f r Landwirtschaft Raumberg Gumpenstein Irdning Austria pp 15 20 Oberforster M Plakolm G S llinger J Werteker M 2000 Are descriptions of conventional variety testing suitable for organic farming In Alf ldi T Lockeretz W Niggli U eds The world grows organic Proc 13th Int IFOAM Scientific Conf Res Inst Organic Agric FiBL Frick Switzerland p 242 Wolfe M Baresel JP Desclaux D Goldringer I Hoad S Kovacs G L schenberger F Miedaner T Osterg rd H Lammerts van Bueren E 2008 Developments in breeding cereals for organic farming systems in Europe Euphytica 163 323 346 Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection Vegetale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 30 L avenir du d veloppement de la s lection en agriculture biologique des semences biologique
82. de bons r sultats il n en ressort pas moins qu une organisation tripartite agriculteurs chercheurs techniciens serait encore plus pertinente et m me de porter des r alisations encore plus fructueuses Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 65 Gestion et s lection de vari t s de bl pour du pain bio de qualit en R gion Ile de France PICRI Goldringer Isabelle Angalde Jean Pierre Dawson Julie de Kochko Patrick Diaz Marion Galic Nathalie Kastler Guy Pouteau Sylvie Ranke Olivier lUMR de G n tique V g tale du Moulon INRA Univ Paris Sud CNRS AgroParisTech Ferme du Moulon F 91190 Gif sur Yvette isa moulon inra fr Nature amp Progr s Ile de France CAP 145 67 rue Robespierre F 93558 Montreuil Cedex R seau Semences Paysannes Cazalens F 81600 Brens Centre d Ecod veloppement de Villarceaux La Bergerie F 95710 CHAUSSY UR Biologie Cellulaire INRA RD10 F 78026 Versailles Contexte et objectifs La multiplicit et l h t rog n it des conditions agronomiques p dologiques cologiques et des pratiques rencontr es en AB ainsi que la diversification des demandes en termes de qualit s des produits engendrent des besoins vari taux nouveaux pluriels et sp cifiques auxquels r pondent mal les mod les standards d innovation vari tale Alors que la recherche de syst mes agricoles d
83. dement taux de prot ines poids de 1000 grains et indice de chute de Hagberg avaient des r sultats diff rents pour chaque crit re Cela signifie que par un calcul de sup riorit combin des quatre crit res les populations et les m langes sont sup rieures toutes les vari t s pures Cela prouve l hypoth se originale que les cultures g n tiquement h t rog nes dans notre cas les populations composites et les m langes de leurs parents sont plus flexibles face aux variations de l environnement que leurs parents Discussion Bien que les performances des vari t s mesur es dans les 2 sites conventionnels taient corr l es pour tous les milieux de grandes variations de classement entre les ann es et les sites existaient En d autres termes le niveau lev d intrants tait insuffisant pour liminer les variations impr visibles Parmi les cultures h t rog nes les m langes ont donn de meilleurs r sultats que les populations Cela signifie qu en conditions relativement uniformes obtenues par les apports d intrants synth tiques il y aurait une plus grande redondance parmi le nombre important de g notypes dans les populations compar es aux 20 parents du m lange Sur les deux sites biologiques les populations ont obtenu de meilleurs r sultats que les m langes Cela indique un plus grand besoin de variation g n tique pour pouvoir faire face la forte variabilit des conditions en absence d intran
84. des agricultures alternatives avec des op rateurs de s lection publics RAC Changins en Suisse ou priv s Saatzucht Donau en Autriche Pour que la dynamique soit enclench e un important effort de recherche sur l agro cologie sera indispensable Vanloqueren amp Baret 2009 R f rences Bouchard C Bernicot M H F lix L Gu rin O Omon B Loyce C Rolland B 2008 Associer des itin raires techniques de niveau d intrants vari s des vari t s rustiques de bl tendre valuation conomique environnementale et nerg tique Le Courrier de l Environnement de l INRA 55 49 77 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 54 Brancourt Hulmel M Doussinault G Lecomte C B rard P Le Buanec B and Trottet M 2003 Genetic improvement of agronomic traits of winter wheat cultivars released in France from 1946 to 1992 Crop Science 43 37 45 Ceccarelli S 1996 Adaptation to low high input cultivation Euphytica 92 203 214 Fontaine L Rolland B Bernicot M H 2008 Contribution to organic breeding programmes of wheat variety testing in organic farming in France Proceedings 16 IFOAM Organic World Congress 2 ISOFAR scientific conference vol 1 p 692 695 18 20 June 2008 Modena Italy Goyer S Al Rifai M Bataillon P Gardet O Oury F X Rolland B 2005 Selection index for bread wheat cultivars suitable for organic farming Lammerts
85. des paysans qui ma trisent l ensemble de la fili re depuis la production des semences jusqu la valorisation du produit fini Qualifi d AB d autonomie il est illustr par une partie des Paysans Boulangers ou des paysans pastiers en mergence dans divers pays europ ens Le mod le IV ou AB d empowerment correspond aux dynamiques d action collective visant coordonner l volution des syst mes de s lection de production et de diffusion de fa on mettre la compl mentarit des comp tences et projets au service de l int r t g n ral Des projets de s lection participative associ s des enjeux de diversification des march s cherchent aller en ce sens 2 Impact de cette pluralit sur les innovations vari tales et l am lioration des plantes Dans le mod le I o l adaptation au march est recherch e travers des politiques de certification le label AB correspond une proc dure de mise en conformit permettant l insertion des produits biologiques dans les fili res longues et les changes internationaux Les vari t s utilis es r pondent aux crit res d inscription en tant distinctes stables et homog nes et aux d bouch s dominants imposant aux produits finaux qualit technologique calibre standard aptitude la conservation et au transport L environnement de culture est adapt la vari t par apport d intrants de mani re corriger les facteurs limitants du milieu
86. des sites biologiques compl mentent le r seau conventionnel Comme la dur e minimale de s lection d une vari t nouvelle jusqu l inscription est de dix ans avec cette strat gie 50 des ann es incluent des essais biologiques Une seconde strat gie d utilisation des populations et de la s lection massale L schenberger et al 2008 pour l agriculture biologique r sulte en 6 8 ans de s lection en AB augmentant le pourcentage d inclusion AB jusqu a 73 S lection pour l agriculture biologique AB en Autriche 7 ann es d exp riences Les r sultats des essais biologiques sont souvent different de ceux du conventionnel m me si l h ritabilit est aussi bonne en AB Des essais conventionnels et non trait s donnent la base de jugement pr liminaire sur la valeur de la vari t pour l AB En outre une s rie de param tres peut exclusivement o bien plus pr cis ment tre test e en AB A l avenir nous attendons une diff rentiation plus prononc e des intensit s de production entre les vari t s conventionnelles et les vari t s pour l agriculture biologique L AB elle m me demande des vari t s de plus en plus diverses Wolfe et al 2008 Conclusions et perspectives En Autriche le lancement du test VAT en agriculture biologique a t la base de l introduction d un certain nombre de vari t s de bl tendre adapt es l AB Bien que en Autriche les vari t s conventionne
87. e E Thoms F Joly PB Allaire G amp Goldringer I 2006 Innover autrement La recherche face l av nement d un nouveau r gime de production et de r gulation des savoirs en g n tique v g tale Dossier de l environnement de INRA 30 29 52 Diaz S Lavorel S McIntyre S et al 2007 Plant trait responses to grazing a global synthesis Global Change Biology 13 313 341 Duru M Cruz P amp Magda D 2004 Using plant traits to compare sward structure and composition of grass species across environmental gradients Applied Vegetation Science 7 11 18 Geels F W 2004 From sectoral systems of innovation to socio technical systems Insights about dynamics and change from sociology and institutional theory Research policy 33 897 920 Hage J T amp Meeus M 2006 Innovation science and industrial change the handbook of research Oxford University Press Oxford Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 59 L Aquitaine cultive la biodiversit Gaudin Patrice Bio d Aquitaine Ch teau Trompette F 33000 Bordeaux biodiversite agrobioperigord fr Contexte Depuis le d but du si cle l industrialisation a gagn tous les secteurs de la soci t L agriculture confront e l uniformisation industrielle n y a pas chapp Pour r pondre a cette orientation la recherche publique s est loign e de toute
88. e au m moire M2 d Eduardo Hernando Izcara Etude des possibilit s de prise en compte des sp cificit s de l AB dans la r glementation concernant les semences en France Rolland B Bouchard C Loyce C Meynard J M Guyomard H Lonnet P Doussinault G 2003 Des itin raires techniques bas niveaux d intrants pour des vari t s rustiques de bl tendre une alternative pour concilier conomie et environnement Courrier de l environnement de l INRA 49 47 62 amp Les Dossiers de l Environnement de l INRA D sintensification de l agriculture questions et d bats 24 63 79 Rolland B Oury F X Bouchard C Loyce C 2006 Vers une volution de la cr ation vari tale pour r pondre aux besoins de l agriculture durable L exemple du bl tendre Les Dossiers de l Environnement de l INRA Quelles vari t s et semences pour des agricultures paysannes durables 30 79 90 Rolland B Al Rifai M Bataillon P Fontaine L Gardet O Oury F X 2008 Wheat trials networks for determining characters for organic breeding Proceedings 16 IFOAM Organic World Congress 2 ISOFAR scientific conference vol 1 p 692 695 18 20 June 2008 Modena Italy Vanloqueren G Baret P V How agricultural research systems shape a technological regime that develops genetic engineering but locks out agroecological innovations Res Policy 2009 doi 10 1016 j respol 2009 02 008 Journ e Technique Agriculture Biologique et S
89. e d velopper leur capacit vivre en symbiose avec les organismes du sol capables de fixer l azote Il en va de m me pour ce qui concerne le phosphore L am lioration de la r sistance aux maladies diff re aussi de l approche conventionnelle de la s lection avec la n cessit de d velopper la fois des plantes vigoureuses plus saines combin avec des approches de r sistances plus sp cifiques certains bioagresseurs Wolfe et Al 2008 Ce ne sont d ailleurs pas forc ment les crit res qui seront sp cifiques une s lection pour AB mais la priorit ou la simultan it qui va tre donn e entre eux Sur c r ales il est n cessaire de s lectionner la fois des plantes capables de concurrencer et ou d interagir positivement avec les adventices d avoir une tr s bonne capacit assimiler les nutriments ainsi qu une bonne r sistance aux maladies et ravageurs ll appara t que ces crit res sont tr s souvent corr l s positivement avec une vigueur pr coce de la plante Wolfe et Al 2008 Compte tenu de la demande des consommateurs de produits bio et conform ment aux objectifs de l agriculture biologique les crit res de valeur alimentaire et de qualit gustative devraient tenir une place non n gligeable dans les choix des m thodes de s lection pour la bio et parmi les crit res de s lection que ce soit pour l alimentation animale ou humaine Journ e Technique Agriculture Biologique et S lecti
90. e g nes de fonction connue et au s quen age haut d bit De plus les l ments transposables s quences mobiles du g nome et facteurs de la fluidit des g nomes et de leur dynamique induisent des mutations dans les r gions r gulatrices et contribuent l volution rapide des g nomes sous l influence de l environnement Auparavant dans les ann es 80 quand le s quen age n tait pas accessible on a utilis des m thodes indirectes moins ch res pour tiqueter la mol cule ADN les marqueurs mol culaires Leur nombre ne cesse de cro tre mutations ponctuelles AFLP ou nombre de copies de motifs r p t s microsatellites ils sont choisir selon l information g n tique fournie l importance du polymorphisme le co t et les objectifs de l utilisateur C est gr ce ces marqueurs dits neutres ou s lectionn s qu ont t r alis es les nombreuses tudes de diversit g n tique les cartes g n tiques et la s lection assist e par marqueurs SAM L h r dit des caract res tudi s peut tre d termin e par un seul locus g ne majeur d terminisme mend lien ou par plusieurs locus Quantitative Trait Loci QTL ceux ci sont maintenant ais ment localis s sur les cartes g n tiques tablies pour de nombreuses esp ces par leurs liaisons g n tiques des marqueurs mol culaires Par contre l identification pr cise des g nes en jeu et des polymorphismes responsables des variat
91. e sur un tat des lieux de l utilisation des vari t s qui sont hors du champ r glementaire actuel et des am nagements n cessaires leur d veloppement la commission europ enne organisait une valuation du syst me r glementaire concernant les semences et plants dont les conclusions viennent d tre rendues Dans ce rapport il est reconnu que l am lioration des plantes et le secteur conomique semencier a merg il y a plusieurs d cades dans un mouvement de globalisation Aujourd hui le secteur des semences et plants n est plus homog ne et qu il doit tre consid r comme un ensemble de plusieurs secteurs avec de tr s nombreux acteurs et notamment des petites entreprises avec des niveaux d action tr s variable du local a l international FCEC 2008 repr sentant le groupe d experts appel s par la commission estime que les deux diff rents syst mes des grandes compagnies semenci res d une part et les petits march s et s lectionneurs r gionaux doivent voluer en parall le car ils sont sur des march s compl tement diff rents La reconnaissance de l existence d une diversit du monde des vari t s et semences est une premi re tape et maintenant il reste tablir les syst mes r glementaires ad quats pour fonctionner dans une soci t plusieurs syst mes de valeurs On ne peut pas r glementer ce qui n existe pas expression qui r sumait la situation a Auzeville en 2003 lors
92. ecific modification of the tobacco acetolactate syntase gene Plant Physiol 132 174 84 Traduction Mathilde Gerber ITAB Fr d ric Rey ITAB Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 14 Quand la Nano rencontre la bio Proposition pour un regard diff rent Wilbois Klaus Peter FiBL Galvanistrasse 28 60486 Frankfurt Allemagne klauspeter wilbois fibl org Les cr mes solaire nano les textiles nano les rev tements nano il existe tr s peu de domaines d application o les nanotechnologies n ont aucun r le Ainsi leurs utilisations pr sentent des avantages et des risques diff rents selon ces domaines d application Dans le domaine de l industrie alimentaire biologique 1l est important de d crire les avantages et les risques de ces techniques Jim Thomas du groupe d action Erosion Technology and Concentration ETC a r cemment publi dans Okologie amp Lanbau un article critiquant les applications actuelles des nanotechnologies dans l industrie alimentaire ainsi que leurs menaces pour l agriculture biologique Thomas 2007 Une argumentation discutant des avantages et des risques potentiels des nanotechnologies dans l industrie alimentaire biologique est vraiment n cessaire Cet article n est pas une plaidoirie pour ou contre les nanotechnologies mais il vise a montrer quelles possibilit s et quels outils exis
93. en s lection moderne sont orient s vers la compr hension et la valorisation des m canismes d adaptation des populations cultiv es De m me les recherches sur la qualit nutritionnelle et gustative des pains issus de vari t s anciennes sont rares voire inexistantes pour ce qui concerne les vari t s s lectionn es par ces paysans boulangers Ces agriculteurs bio qui s lectionnent leurs semences travaillent aujourd hui avec deux quipes de l INRA pour am liorer leurs techniques de gestion et de production dans le cadre d un projet PICRI Partenariats Institutions Citoyens pour la Recherche et l innovation soutenu par la R gion Ile de France Dans le cadre de ce projet nous souhaitons identifier les conditions environnementales et les facteurs biologiques qui influencent d une part la variabilit l adaptation et l volution des bl s au champ et d autre part la qualit nutritionnelle et gustative des pains qu ils produisent Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 67 Approche utilis e Pour r pondre aux enjeux identifi s 1l est indispensable d associer troitement les r seaux associations de producteurs et consommateurs les transformateurs et les quipes de recherche institutionnelles pour construire des recherche et innovation collectives dans le domaine de la s lection gestion des vari t s de bl Afin d int grer cette d marche da
94. ent dit la commercialisation d aliments bio de haute qualit notamment de qualit Demeter en respectant les int r ts des diff rents acteurs conomiques du producteur au consommateur Ce groupement est devenu l association Gemeinsam Handeln Naturata Arbeitsgemein schaft International e V L association a pour but le d veloppement d une coop ration dans le sens d une conomie associative plus d infos sur www naturata verein de Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 41 disponibilit des vari t s non hybrides D un c t les caract ristiques des vari t s p ex la possibilit de plantation hivernale en climats temp r s limitent les possibilit s d exploitation partout en Europe de l autre c est toujours au producteur qu il incombe de d cider de commercialiser telle ou telle semence de vari t Les choix des conseillers agricoles sont par cons quent plus significatifs figure 1 Figure 1 D veloppement du nombre de vari t s de chou fleur autoris es dans la CEE Stadtlander 2005 600 MN Hybriden E samenfeste Sorten 500 400 300 200 100 Anzahl zugelassener Biumenkohlsorten 1985 1990 1994 1999 2005 Des hybrides SMC OGM mais pas trop Le d veloppement du march des semences a des cons quences dramatiques pour l agriculture biologique Avec les SMC une nouvelle g
95. es S lection participative 11h30 En prairies multi esp ces pr sentation du projet Div rba Laurent Hazard INRA 11h50 Echanges avec la salle S lection paysanne 12h00 Programme de s lection sur ma s population Patrice Gaudin Bio d Aquitaine 12h20 Gestion et s lection de vari t s de bl pour du pain bio de qualit en R gion lle de France PICRI Isabelle Goldringer INRA 12h40 Propositions r glementaires pour promouvoir l utilisation et la cr ation de vari t s paysannes dans le cadre du projet europ en Farm Seed Opportunities Riccardo Bocci AIAB 13h00 Echanges avec la salle 13h15 Conclusions Fin du s minaire national 13h30 13h30 Cl ture de la journ e Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris LISTE DES PARTICIPANTS Nom Prenom Organisme Email Semone ADAMS ae ole iolabel Luxembourg Semailles Belgique san EO AMSIZE YANO CA Riccardo r bocci aiab it BRAZILLE S bastien Germinance sebastien germinance com CATINAUD Philippe Croqueurs de carottes croqueurs de carottes biaugerme com Isambert Agence Bio come isambert agencebio org DAWSON INRA UMR de G n tique V g tale dawson moulon inra fr DELEBECQ alain delebecq gabnor org DELMOND Francois germinance wanadoo fr FOURRIE Laetitia laetitia fourrie itab asso fr GERBER Mathilde mathilde gerber itab asso fr HARING
96. es deux en AB Wakelyns Agroforestry dans le Suffolk et la ferme biologique Sheepdrove dans le Berkshire et deux en conventionnels la ferme de Metfield Hall adjacente WA dans le Suffolk et Morley et la ferme TAG dans le Norfolk Les parcelles comprenaient trois populations de bl composites CCP a Y CCP tous les croisements entre les parents Y b Q CCP tous les croisements entre les parents Q c YQ CCP tous les croisements entre des parents Q et Y Les trois CCP ont galement t produits par introduction de plantes males st riles pour donner une deuxi me s rie de CCP par exemple Y CCPm Afin d obtenir une comparaison rigoureuse tous les parents Y Q et YQ ont t sem s parall lement aux m langes c est a dire aux populations composites Les essais ont t r colt s de 2004 a 2007 Les semences utilis es chaque ann e provenaient de la r colte pr c dente du m me site une v rification des chantillons pour les maladies transmises par les semences ont eu lieu chaque ann e au NIAB De nombreux crit res ont t valu s au cours du d veloppement des cultures et apr s la r colte l aide de protocoles standard Des analyses mol culaires et des tests de panification ont galement t effectu es la fin de la s rie d essais sur le terrain Les donn es ont t analys es l aide d une nouvelle proc dure de Genstat GEStability afin de pouvoir comparer la stabilit de chaque crit re
97. es bioanalyses se d veloppent car elles peuvent tre r alis es en laboratoire plut t que sur le terrain par exemple les r sistances aux maladies Avec la d couverte de r gions polymorphes dans l ADN des lign es parentales il est devenu possible de relier les ph notypes certaines parties polymorphiques du g n me de la plante Le fragment d ADN est devenue un marqueur du ph notype Pour beaucoup d esp ces cultiv es des milliers de marqueurs g n tiques ont t associ s des ph notypes ou r gions chromosomiques Il est devenu pratique courante dans l am lioration des plantes de pr s lectionner le mat riel des plantes pour des caract res sp cifiques en utilisant l ADN de jeunes plants Peleman amp van der Voort 2003 Seules les lign es qui abritent les fragments d ADN d sir s sont s lectionn s et valu s pour leurs performances agronomiques Les plantes dihaplo des issues de cultures de tissus et leur application dans la s lection inverse Le processus de r trocroisements successifs de chaque parent pour obtenir des lign es pures de s lection pouvant tre combin s en un hybride Fl est tr s long Ainsi afin d acc l rer ce processus une technique de culture de tissus a t mise en place la culture d anth res ou la r g n ration de microspores La logique de cette approche est simple D un grain de pollen en d veloppement une plante peut tre r g n r e dans la culture de tis
98. essaire de pr ciser les indicateurs utilis s et les chelles d tude Par exemple l estimation de la perte de diversit pour diff rentes esp ces cultiv es depuis leur domestication partir d esp ces sauvages a t document e Les vari t s de plantes cultiv es en agriculture sont une composante essentielle de la diversit g n tique au champ en rapport avec les modes de reproduction des esp ces et avec les Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 5 syst mes de production Au cours du si cle dernier dans les pays du nord les vari t s sont devenues des populations plus homog nes et de plus en plus monog notypiques clone lign e pure ou hybride simple Par contre pour les c r ales des r gions soudano sah liennes telles que le mil et le sorgho les pertes importantes de vari t s locales dues au changement climatique et la diffusion de vari t s am lior es n ont pas entra n de perte de diversit g n tique Les paysans sont clairement les artisans de ce maintien gr ce la gestion paysanne des vari t s populations locales S1 la r duction de la base g n tique des vari t s est l origine de leurs performances elle est aussi responsable de la perte de diversit la parcelle et l chelle du paysage Conscients de cette volution et du besoin de collections de mat riel v g tal diversifi les s lectionneurs ont partici
99. eurs clients sur les hybrides SMC contenus dans leurs semences de chou D sormais l utilisation de vari t s obtenues gr ce cette m thode de laboratoire est interdite chez Demeter Naturland et Verbund koh fe anciennement GAA Sachsen Anhalt La coop rative d agriculteurs biologiques BioBreizh a quant elle aussi renonc volontairement l utilisation de ces vari t s Elle a d ailleurs t la premi re pointer du doigt cette probl matique Des tudes ont alors t men es par le Louis Bolk Institut Pays Bas et le FiBL Institut de recherche de l agriculture biologique Suisse sur la compatibilit des techniques de culture s lective des plantes avec l agriculture biologique Wyss et al 2001 Lammerts van Bueren ef al 1998 Un consensus entre les acteurs des branches de plus en plus diff renci es de l agriculture biologique et des aliments naturels serait en l occurrence tr s utile leur int r t pour des vari t s non SMC s exprimant clairement et s accompagnant d un accroissement de demande de ces vari t s Gagner en cr dibilit Avec le projet Fair Breeding les partenaires du programme de coop ration veulent contrecarrer cette volution Des vari t s ayant fait leurs preuves dans l agriculture professionnelle sont conserv es et de nouvelles vari t s non hybrides sont d velopp es pour proposer aux cultivateurs des alternatives valables et garantir ainsi un vaste
100. evrait les y aider les magasins sp cialis s de l association Natura se sont engag s consacrer un certain pourcentage de leurs ventes de fruits et l gumes la production de l gumes selon des m thodes biologiques et dynamiques par Kultursaat e V Ce projet commun baptis Fair Breeding a comme objectif de d velopper des vari t s nouvelles r sistantes savoureuses et surtout reproductibles Cette union entre commerce et agriculture devrait permettre de r duire la d pendance de l agriculture cologique vis vis des grands conglom rats d entreprises internationales qui se sp cialisent de plus en plus dans des proc d s de culture g n tiquement modifi e et autres proc d s probl matiques Introduction Les discussions entre les producteurs les distributeurs et les groupements d int r ts de l agriculture cologique ont initialement port sur des sujets comme la relevance du climat de production et de commerce la s curit des mati res premi res ainsi que le remaniement des r gulations de l Union Europ enne afin d aboutir des normes minimums en mati re d agriculture cologique Parall lement on assiste une reprise des d bats concernant les objectifs et les lignes directrices de l agriculture cologique surtout sur les questions de responsabilit s du commerce et de traitement des producteurs Gottwald amp Boergen 2008 Equit et Ethique dans l agriculture cologique tel e
101. fiquement biologique a Les techniques qui sont controvers es ou non autoris s en agriculture biologique ne jouent pas un r le important dans la s lection potag re Aujourd hui sur le march il n existe pas de vari t s potag res rejet es ou interdites par la r glementation biologique En d autres termes il n y a pas d urgentes menaces techniques b Dans le r glement de l agriculture biologique il est clairement crit que les OGM ne sont pas autoris s En potag res cela ne semble pas tre un v ritable probl me car aucun l gume OGM n est propos Il est toutefois pr voir que dans les 5 ou 10 prochaines ann es les OGM seront introduits c est pourquoi le besoin de vari t s sp cifiques l agriculture biologique devient urgent Je ne pense pas que beaucoup d entreprises semenci res conventionnels continueront d offrir des vari t s sans OGM lorsque ceux ci seront largement accept s par le march Ce dilemme s applique galement d autres biotechnologies comme les CMS En d autres termes Seule la s lection v g tale biologique peut garantir l application de techniques ad quate avec les principes de l agriculture biologique 3 La s lection v g tale sp cifique l agriculture biologique peut elle tre financ e a La taille du march des semences biologiques est par rapport celle du march des semences conventionnelles trop limit e pour permettre des investissements s rieux da
102. i de les m nager D un autre c t il faut garder l esprit les risques potentiels des nanotechnologies Ce n est pas sans poser probl me car actuellement l valuation des risques des nanotechnologies dans les processus d volution manque d une s rieuse tude Des applications concr tes La nanotechnologie est utilis e de mani re cibl e des particules et des structures de taille inf rieure 100 nanom tres Ainsi elle ne correspond pas un domaine d application cibl mais 1l existe un immense ventail de possibilit s d application Les avantages et les risques Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 15 des nanotechnologies sont donc valuer diff remment selon les diff rents domaines d application et leurs utilisations pr cises Par exemple il y a ainsi une diff rence si la nanotechnologie est utilis e dans un rev tement de surface en relation directe avec Palimentation exemple int rieur d un p trin pain ou si elle est int gr e directement dans l alimentation C est pourquoi il est n cessaire de d velopper des proc dures d valuation de l utilisation des nanotechnologies en relation avec le domaine de l industrie alimentaire biologique La possibilit d une telle d marche est pr sent e ci apr s Premi re tape d terminer la pertinence L industrie agro alimentaire biologique exclut par nature dans ses
103. iculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 16 long terme Avec les propositions d crites pr c demment l industrie alimentaire biologique a d sormais la possibilit de se poser des questions sur les diff rents types de nanotechnologies et de prendre du recul par rapport ces risques potentiels qui sont pour l instant sous valu s R f rences Thomas J 2007 Kleine Teilchen die unsere Welt ver ndern Okologie amp Landbau 3 2007 5 43 46 Pour en savoir plus www fibl org subdomain hifu hilfstoffe documents diskussionpapier_nanotechnologie pdf papier de discussion du FiBL sur l agriculture biologique et les nanotechnologies www fibl org english research nanotechnology index php informations et liens www bund net bundnet themen_und_projekte chemie nanotechnologie Aus dem Labor auf den Teller BUND Studie zur Verwendung von Nanomaterialien im Lebensmittelbereich Traduction Mathilde Gerber ITAB Thierry Mercier ITAB Francois Delmond ITAB Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 17 Diversit et compl mentarit des approches de s lection pour l AB Desclaux Dominique Nolot Jean Marie Chiffoleau Yuna INRA Domaine de Melgueil 34130 Mauguio France desclaux supagro inra fr R sum Employer le terme Agriculture Biologique au singulier et l imaginer comme un seul mode de
104. ion libre les plus int ressantes pour la culture bio et ce travail a galement conduit am liorer ces vari t s en les s lectionnant Un autre aspect important r side dans le fait que les membres de K consid rent que la s lection et les vari t s font partie de notre h ritage culturel et ils pensent que la conservation de cet h ritage est une t che de l humanit La s lection et la multiplication des semences Le but le plus important est de d velopper des vari t s nouvelles qui puissent enrichir l alimentation de l tre humain Pour K un l gume devrait contribuer au bien tre physique et au d veloppement spirituel de celui qui le mange Ces aspects qualitatifs de la nourriture tant tr s difficiles identifier en mesurant les taux des substances nutritives comme les vitamines les prot ines les s lectionneurs utilisent des tests qualitatifs tels que les tests morphog n tiques cit s pr c demment Un bon go t est un indicateur essentiel de qualit nutritionnelle et il est aussi la r sultante de toutes les aptitudes de la vari t c est pourquoi il retient toute l attention des s lectionneurs dans tous les programmes de s lection De plus dans la conception de la qualit qu a Kultursaat 1l est important que la plante ait une phase de m rissement bien distincte et qu il y ait un quilibre harmonieux entre la croissance v g tative de la plante et la phase de maturation du l gume
105. ion de la diversit et de mettre en place dans les fermes correspondant aux environnements cibles target environments des populations avec diff rents niveaux d h t rog n it valuer et g rer selon les crit res pertinents localement et d int r t pour les agriculteurs Impliquer les agriculteurs mais aussi les transformateurs et les consommateurs dans les processus li s la s lection gestion des populations constitue galement une nouvelle approche qui devrait permettre le d veloppement de ressources adapt es des environnements en AB Desclaux 2005 Chiffoleau Y amp Desclaux D 2006 Lammerts van Bueren 2007 Wolfe et al 2008 Si de telles approches participatives sont largement utilis es dans les pays du Sud Almekinders amp Elings 2001 Ceccarelli et al 2000 2001 2003 Smith et al 2001 il reste des besoins forts en recherche pour d velopper des proc dures adapt es notre agriculture R f rences Altieri MA 1999 The ecological role of biodiversity in agroecosystems Agriculture Ecosystems and Environment 74 19 31 Almekinders CJM amp A Elings 2001 Collaboration of farmers and breeders participatory crop improvement in perspectives Euphytica 122 425 438 Ceccarelli S Grando S Tutwiler R Baha J Martini AM Salahieh H Goodchild A amp M Michel 2000 A methodological study on participatory barley breeding I Selection phase Euphytica 111 91 104 Ceccarelli S Grando S Bailey
106. ions du caract re tudi n est pas ais e et se d veloppe avec la g nomique de quelques esp ces mod les surtout collection Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 6 de mutants d insertion arabette riz clonage positionnel tomate riz approche g ne candidat La caract risation des g nes d int r t s appuie aussi sur la cartographie compar e les g nes isol s chez les esp ces mod les constituent des candidats pour amplifier les g nes orthologues chez des esp ces cultiv es proches sur le plan volutif pr sentant une forte conservation de l organisation des g nomes synt nie L identification des g nes impliqu s dans la variation des caract res agronomiques est un progr s consid rable par rapport la localisation trop impr cise des QTLs Le d veloppement progressif de la connaissance des g nes d int r t agronomique et de leurs effets a des retomb es majeures en am lioration des plantes comme identification des all les int ressants en particulier dans les collections et dans le mat riel exotique par la g n tique d association la mod lisation de la variation des caract res ph notypiques partir de l effet des genes et leurs interactions Ces avanc es permettent d am liorer l efficacit de la s lection assist e par des marqueurs des g nes d int r t eux m mes sans risque de recombinaison entre le g ne et
107. iques de boulangerie utilisation de levure p trissage intensif fermentation rapide ajout d adjuvants associ e celle des conditions de travail dans les fournils Aujourd hui l am lioration des c r ales paille reste essentiellement bas e sur le sch ma classique de la s lection g n alogique multi caract res pour l obtention de vari t s lign es pures Ce processus dynamique int gre des g niteurs d origines tr s diverses essentiellement les meilleures vari t s du moment mais aussi des synth tiques issus de croisements intersp cifiques des lign es exotiques dont celles du Cimmyt des vari t s anciennes L offre vari tale potentielle est importante pour le bl tendre une vingtaine de nouvelles vari t s sont inscrites chaque ann e au catalogue et les 80 000 hectares annuels de multiplications concernent plus de 200 cultivars Cependant cette diversit de l offre est incompl tement valoris e en 2008 selon l enqu te ONIGC les 10 vari t s les plus cultiv es couvraient 50 des 4 8 millions d hectares de bl tendre et les 34 premi res 80 Tous les syst mes de culture ont b n fici des progr s de la g n tique notamment la production int gr e Rolland et al 2003 Bouchard et al 2008 avec la cr ation de vari t s comme Balthazar C zanne Oratorio puis Attlass Koreli et Barok Except l agriculture biologique AB qui est rest e le parent pauvre de cette volution et
108. ir plaide pour la r orientation des programmes de s lection vers les syst mes conomes en intrants allant jusqu l agriculture biologique Pour ce faire les recherches agronomiques doivent tre r orient es vers une agriculture valeur ajout e biologique maximale Dans ce cadre la vari t donc la g n tique est l une des cl s des syst mes agricoles innovants conomes et productifs Dans une s lection uvrant pour une agriculture cologique productive Griffon 2006 3 axes de progr s peuvent tre envisag s 1 l adaptation des syst mes robustes peu d pendants des intrants chimiques azote et pesticides 2 une approche globale de la qualit dans ses trois dimensions technologique organoleptique et nutritionnelle 3 une r flexion sur la faisabilit d une d clinaison territoriale plus fine de la s lection pour des d bouch s r gionaux avec une d l gation de l exp rimentation de fin de cycle des structures locales coop ratives chambres d agriculture autres r seaux d agriculteurs Longtemps marginale en France l agriculture biologique est un secteur mergent de 2 de la SAU fran aise elle devrait couvrir 6 en 2012 puis 20 en 2020 selon les objectifs Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 52 politiques vot s dans la loi Grenelle 1 suite au Grenelle de l environnement Cette agriculture au s
109. is d tablir que la formation tardive d une t te compacte un faible taux de mati re s che et de sucre ainsi qu un taux lev de cires sur la surface des feuilles permettait de limiter les d g ts de thrips partir de ces connaissances des travaux de s lection sont en cours pour am liorer la r sistance des choux de conservation aux thrips Voorrips et al 2007 2008 Aptitude concurrencer ou interagir positivement avec les adventices En grandes cultures un programme financ par le FSOV intitul Des vari t s rustiques concurrentes des adventices pour l agriculture durable 2007 2009 a pour objectif de prendre en compte un crit re de s lection nouveau pour le bl l aptitude concurrencer les adventices qui n a jamais fait l objet d un criblage vari tal en conventionnel 2 De m me la qualit de l enracinement pr coce permettant aux c r ales de r sister l arrachement lors du passage d outils destin s liminer les adventices est un crit re important Enfin la capacit profiter de l enherbement est parfois plus importante que la concurrence cultures associ es arboriculture Photos des vari t s Caphorn gauche et Renan droite au stade piaison Les photos ont t prises la verticale environ 2m du sol sans zoomer photos Laurent Poiret Pour en savoir plus programme sur la concurrence des vari t s de bl vis vis des adventices http www itab asso
110. itude au broyage la meule de pierre la panification au levain au p trissage manuel qualit s gustative et nutritionnelle du bl des boulangers artisanaux d cident de devenir paysans pour produire des farines r pondant leurs attentes En 2003 r unis lors des premi res rencontres Semences paysannes d Auzeville ils cr ent un r seau en partenariat avec la recherche publique pour g rer exp rimenter observer valuer conserver renouveler et promouvoir des collections rassemblant plusieurs centaines de vari t s de bl s anciennes et locales Sept initiatives organis es existent aujourd hui en France r gions Bretagne Pays de Loire Poitou Charente Aquitaine Languedoc Roussillon PACA Rh ne Alpes Des journ es d changes et d exp rimentation autour de l valuation agronomique des vari t s la panification au levain de diff rents m langes de vari t s et l int r t nutritionnel des pains rassemblent r guli rement agriculteurs boulangers paysans boulangers meuniers nutritionnistes agronomes g n ticiens techniciens consommateurs Des programmes de recherche formalisent le partenariat entre chercheurs et agriculteurs afin d tudier l int r t de la gestion dynamique la ferme la qualit nutritionnelle et organoleptique des produits qui en sont issus et de proposer des solutions r glementaires permettant leur d veloppement d infos contact semencespaysannes org Farm
111. jet nous avons d crit la diversit tous les niveaux au sein des vari t s dans l organisation de la s lection et pour les acteurs et march s concern s A partir de ces constats le consortium comprenant des institutions de recherche des organisations d di es a PAB et des associations paysannes est en train de pr parer les bases de sc narios r glementaires qui s ajouteraient aux deux types de vari t s d ja pris en compte par le l gislateur savoir les vari t s conformes aux exigences de l inscription au catalogue officiel et les vari t s de conservation Il a t mis en vidence la n cessit de reconnaitre deux autres situations correspondant 1 des besoins en vari t s au niveau d h t rog n it variable souvent diffus es par des petites entreprises promouvant une biodiversit n cessaire aux syst mes de culture biologique et 11 une activit paysanne organisant la s lection et la production de semences de fa on communautaire pour la conservation et le renouvellement d un patrimoine v g tale et culturel Introduction Farm Seed Opportunities est un projet europ en r unissant un consortium de 12 organisations institutions appartenant au monde de la recherche organisations d di es l Agriculture biologique et aux semences paysannes de six pays europ ens L objectif final est de fournir des sc narios r glementaires pour aider le l gislateur europ en sortir de l unique
112. lles sont d j assez comparables aux vari t s biologiques le test VAT a favoris l introduction de plusieurs nouvelles vari t s qui peuvent am liorer la production AB par par exemple des vari t s tr s haute teneur en prot ines des vari t s sp cialis es La diversit vari tale a t largie par le lancement du test VAT AB et par l adaptation de la strategie combinatoire de s lection pour 1 AB Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 29 R f rences AGES 2009 http www ages at ages landwirtschaftliche sachgebiete sorte bsl getreide winterweizen winterweichweizen sortenbeschreibung winterweizen consult le 4 avril 2009 AMA 2009 www ama at Portal Node ama public gentics rm PCP amp gentics pm gtiv full amp p contentid 10008 58269 amp 2008_08_01 consult le 4 avril 2009 Birschitzky J 2007 Economic perspectives of breeding cereals for organic farming through a combination of organic and conventional selection strategies In Osman AM M ller K J Wilbois K P eds Different models to finance plant breeding Proc ECO PB Int Workshop Feb 27 Frankfurt Germany European Consortium for Organic Plant Breeding Driebergen Frankfurt pp 13 16 BOELW 2009 http www boelw de uploads media pdf Dokumentation Zahlen__Daten__Fakten ZDF_gesamt 2009 pdf consult le 4 avril 2009 ITAB 2009 http www itab asso fr downloads Fiches te
113. lluscicides r gulateurs de croissance et irrigation Cependant ceux ci se trouvent face a des probl mes de disponibilit s et de co ts de plus en plus lev s ce qui compromet leurs utilisations dans un avenir proche Ainsi o nous tourner pour trouver des solutions La r ponse vidente est dans la nature qui a volu pour faire face tous les probl mes qui lui sont pr sent s depuis le d veloppement de la plan te Le plus important m canisme de ce processus est probablement l volution et l exploitation de la diversit travers les cosyst mes naturels Nous avons besoin de mieux comprendre la mani re dont la diversit fonctionne afin de construire de nouveaux indicateurs Finckh amp Wolfe 2006 Une option pour la diversit est l utilisation actuelle de c r ales autogames Au cours de ces 100 derni res ann es la consanguinit dans le secteur des c r ales a t exploit e afin de d velopper la monoculture de vari t s distinctes ce qui tait utile commercialement tant pour le s lectionneur que pour l agriculteur Toutefois cette approche ne va pas dans le sens de l utilisation de la biodiversit L observation des peuplements sauvages des parents et la prog niture des c r ales cultiv es montrent l importance de la diversit L interaction entre mutations naturelles et faible degr de croisements est suffisante pour g n rer une diversit consid rable de ces peuplements sauvages
114. logiques une diversit vari tale est rassembl e caract ris e et valu e en station ex situ et chez les agriculteurs in situ Au sein de cette diversit des g niteurs peuvent tre choisis pour tre crois s Un programme de s lection participative se diff rencie souvent d un sch ma conventionnel par le faible nombre de croisements pratiqu s partir desquels de larges populations sont produites Le choix des g niteurs est donc d terminant Dans un grand nombre d exp riences la cr ation de variabilit s appuie aussi sur les ph nom nes d adaptation des populations sans pratiquer de croisements dirig s Il a t montr que des changements ph notypiques et g n tiques interviennent rapidement au sein des populations Rhone et al 2008 Des esp ces ma s tomate haricots ont aussi une facult tr s importante exprimer des variants que les agriculteurs rep rent pour cr er de nouvelles vari t s c S lection sensu stricto Les agriculteurs choisissent les plantes paraissant le mieux adapt es leurs contraintes et environnements Des r flexions autour des structures vari tales populations lign es pures m lange ou multilign es synth tiques hybrides clones des m thodes de s lection s lection r currente s lection g n alogique s lection massale et des lieux sont engag es dans cette tape La s lection massale choix de plantes au sein de populations est simple mettre en
115. m s l exp rimentation et la s lection e Un r seau d agriculteurs r parti sur plus de la moiti des r gions fran aises e 16 ha de parcelles d exp rimentations in situ sur le territoire national e Plus de 500 ha de ma s et tournesol en production estim s sur le territoire Formations diffusion des savoirs et d exp riences e Formations la s lection participative agriculteurs techniciens 500 personnes touch es e Diffusion de savoir faire en journ es techniques tout public 1000 personnes touch es Commentaires L analyse du travail et du choix des populations Le travail entreprit par Bio d Aquitaine porte ses fruits la participation active des agriculteurs y est pour beaucoup Les populations correspondent au patrimoine recherch par les agriculteurs qui souhaitent e Respecter l environnement diminution d intrants y compris l irrigation avec des r sultats conomiques viables e R pondre aux consommateurs d sirant plus de qualit s organoleptiques et nutritives e Cultiver la biodiversit des champs aux assiettes e Partager les savoirs faire ancestraux en mati re de s lection l chelle de la ferme e Gagner en autonomie et limiter les co ts e Obtenir des produits rattach s leurs terroirs Comparaisons Les observations mettent en lumi re que la comparaison entre les populations et des hybrides n est pas possible Les hybrides r pondent principalement des o
116. micronutriments comme le magn sium Dans la lutte contre les mauvaises herbes les solutions ne seront pas uniques mais s int greront dans le registre de l agronomie int grale coupler rotations nettoyantes vari t s comp titives semis plus tardifs et d sherbage chimique et ou m canique Enfin une derni re tape devra tre franchie pour que le travail de s lection arrive jusqu aux agriculteurs Il s agit de l adaptation des preuves d inscription VAT du CTPS en ouvrant une valuation par des essais en AB pour pouvoir inscrire de nouveaux id otypes au catalogue Fran ais Une r interrogation sur le niveau d exigence pour la fixit DHS pourrait aussi tre n cessaire Conclusion Devant les d fis pos s l agriculture qui devra assurer la compatibilit entre respect de l environnement et volumes produits en r ponse au dilemme entre adapter l existant ou opter pour une totale rupture s lection participative vs PGM et brevets sur le vivant pourquoi ne pas parier sur l utilisation du progr s g n tique d la s lection v g tale Celui ci mis au service de l agriculture durable par un contrat global et pragmatique entre s lectionneurs priv s et publics d une part et agriculteurs d autre part ne pourrait il pas tre orient dans l int r t du plus grand nombre C est ainsi que proc dent les pays europ ens bien plus avanc s et pragmatiques que la France dans le domaine
117. minants consisterait cr er de la diversit animales et v g tales puis l articuler par la gestion Cette diversit des ressources augmenterait l adaptation des syst mes herbagers la variabilit des contextes locaux Si l h t rog n it des agro cosyst mes est reconnue pour accro tre les services cosyst miques ses effets sont peu tudi s l chelle de la ferme malgr le b n fice potentiel pour la production Benton ef al 2003 Les pratiques d levage participent pourtant bien la cr ation d une diversit d agro cosyst mes Au niveau de la parcelle la compl mentarit entre plantes augmenterait la flexibilit dans les p riodes d intense utilisation Ansquer et al 2009 Au niveau de l exploitation la diversit des types de prairies en terme de temporalit de croissance et de flexibilit d utilisation peut tre valoris e Cette compl mentarit pourrait permettre de nourrir des lots d animaux rassembl s par esp ce ge pr sentant des besoins diff rents Ces lots constituent une diversit animale qui existe dans de nombreux syst mes d levage Andrieu er al 2006 laquelle peu de recherches ont pr t attention La standardisation pass e des syst mes herbagers n cessite aujourd hui de r injecter de la diversit r habiliter des parcours restaurer des prairies flore complexe r valuer les potentialit s fourrag res d une large gamme d esp
118. mis en uvre par la s lection paysanne ne peuvent se contraindre pour remplir les crit res d finis r glementairement pour les vari t s de conservation La s lection paysanne a t bien d crite dans les syst mes traditionnels des pays du sud Des crit res de qualit sont soigneusement s lectionn s par les paysans alors que les autres caract res continuent d voluer avec l environnement et les pratiques agricoles Des changes entre les paysans sont souvent n cessaires pour maintenir une diversit suffisante dans les populations et maintenir leur capacit d adaptation On reconna t un fonctionnement dit de m tapopulation concept cr pour d crire les populations v g tales ou animales sauvages fragment s sur un territoire et plus ou moins connect es entre elles Goldringer 2008 A Vheure actuelle en consid rant les diff rentes formes de vari t s cultiv es en Europe les acteurs de leur cr ation et diffusion l aire de diffusion potentielle les syst mes agricoles vis s et la capacit des vari t s r pondre aux crit res DHS nous avons tabli diff rents sch mas pr liminaires des r gles de protection et diffusion en tenant compte de l existant et en proposant les parties manquantes les vari t s modernes qui r pondent aux crit res DHS et qui sont inscrites sur le catalogue officiel des vari t s sont principalement le produit de la s lection des firmes semenci res avec le souci d u
119. n ration d hybrides est apparue sur le march Les hybrides SMC occupent d ores et d j une place pr dominante en ce qui concerne les vari t s de chou fleur recommand es tant en agriculture traditionnelle qu en agriculture biologique figure 2 Figure 2 Recommandations de vari t s de chou fleur pour l agriculture conventionnelle et biologique Schlaghecken 2008 Sortenempfehlungen Blumenkohl f r den konventionellen Anbau kologischen Anbau 31 Sorten normale 19 Sorten Hybriden L samenfeste AA AAA AA A EA E ZA LL A AAA X ZX MAL e LA XX X XX III x LL x es Yao n a AXIAL E 6 He ee ne RAR eo es XA AAA AX OOOO Ils se distinguent de leurs pr d cesseurs par une caract ristique essentielle les hybrides normaux leur pollen est st rile SMC st rilit male cytoplasmique voir encadr Ce d faut est transmis du radis aux diff rentes vari t s de choux par fusion des protoplasmes Cette Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 42 technique qui permet l change de mat riel g n tique entre cellules vivantes ce qui n est pas envisageable de fa on naturelle est galement appel e ing nierie g n tique mineure Wilbois 2006 Actuellement aucune obligation n est faite de d clarer les produits contenant des vari t s ainsi trait es Cependant quelques producteurs de semences informent l
120. n V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 36 sup rieur celui des vari t s conventionnelles Cependant pour l instant en Europe de l Ouest les consommateurs de l gumes ne connaissent pas le nom des vari t s de l gumes qu ils ach tent Aussi pour 11 de ses vari t s K et ses partenaires ont pr par de la documentation pour en faire la promotion des affiches des d pliants d information sur chaque vari t avec une description de son go t particulier ainsi que des tiquettes pour les cageots Figure I les 11 vari t s qui ont du caract re Betterave Robuschka de type rouge globe Carottes Robila et Milan de type nantaise Rodelika Oxhella de type demi courte h tive Chou cabus blanc Dottenfelder Dauer et chou cabus rouge Rodynda Epinard Verdil type g ant d hiver Laitue pomm e Briweri et batavia Laibacher Eis type Iceberg Poivron Pantos Potimarron Red Kuri et Tomate Rose de Berne deux vari t s traditionnelles Ces vari t s sont cultiv es par 50 producteurs et vendues en Allemagne par 12 grossistes bio G n ralement ces producteurs sont mieux r mun r s par ces revendeurs Les transformateurs en particulier ceux qui fabriquent des jus de l gumes utilisent les vari t s K cause de leur go t sup rieur et commercialisent eux aussi le produit avec le nom de la vari t utilis e Le probl me le plus important r soudre est que la production de semences
121. nce entre les deux syst mes est beaucoup moins prononc e que dans d autres pays europ ens comme par exemple la France Avec respectivement 150 253 ha en Italie et 988 323 ha en Espagne conduits en agriculture biologique ces pays sont ceux o ce mode de production est le plus d velopp au sein de l Europe Les aides financi res de PUE et des gouvernements favorisent galement la production a faibles intrants et la production biologique C est partiellement le cas en Autriche En regardant les diff rentes esp ces de c r ales en Autriche en 2008 86 de l peautre tait cultiv en AB pour le seigle le taux AB tait 27 suivi par l avoine 23 et le triticale 18 La surface AB des c r ales sa t multipli e par 2 6 depuis l ann e 2000 Le bl tendre qui tait cultiv en 2008 sur 22 680 hectares en AB 8 3 du bl tendre total a montr la plus importante augmentation la surface a t multipli e par 3 4 en huit ans Une partie de la production de bl est export e mais la demande est loin d tre satisfaite Cependant les agriculteurs ont toujours cherch des vari t s sp cialement adapt es au mode Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 25 de production biologique Quelquefois le rendement de la vari t Capo la plus r pandue en AB tait assez lev et par cons quence le teneur en prot ines baissait cause de la dilution
122. ne large aire de diffusion des vari t s les vari t s locales ou anciennes qui r pondront la r cente d finition des vari t s de conservation et qui seront inscrites sur un catalogue sp cifique Elles seront maintenues par la fois des firmes semenci res des artisans semenciers des agriculteurs et n auront qu une diffusion limit e localement les vari t s populations les vari t s issues de s lection participative des vari t s locales ou anciennes qui seront distinctes entre elles mais pour lesquelles les crit res d homog n it et Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 73 de stabilit ne pourront tre v rifi s que pour seulement quelques caract res et qui r pondront pas la d finition de vari t s de conservation par leur large diffusion Cette cat gorie est potentiellement d un grand int r t pour les agricultures biologiques et bas intrants il reste les vari t s de s lection paysanne professionnelle ou amateur qui voluent continuellement avec un niveau variable d h t rog n it elles seront chang es selon le souhait des communaut s impliqu es organisation paysanne associations et la d finition des droits des paysans article 9 du trait TIRPAA International Treaty on Plant Genetic Resources for Food and Agriculture Conclusion En m me temps que le consortium de Farm Seed Opportunities travaill
123. nnes et aux vari t s s lectionn es sur la qualit plut t que sur les rendements Ces observations sont diff rentes en conditions biologiques o les vari t s modernes s lectionn es sur des crit res de productivit ont atteint un potentiel de rendement moins lev que les vari t s anciennes de bonne qualit En conditions biologiques l ensemble des populations a eu des rendements plus importants que la moyenne de leurs parents de 3 4 avec des m langes pr sentant un gain de 2 En conditions conventionnelles les populations avaient des rendements sup rieurs 2 mais les m langes ont produit des rendements de 4 plus lev s que la moyenne des parents Concernant le poids de 1000 grains et le taux de proteines les valeurs taient l g rement sup rieures en conventionnel qu en bio avec des populations et des m langes l g rement plus performants que la moyenne Notons particuli rement que le poids de 1000 grains tait fortement variable pour les vari t s conduites en agriculture biologique Les indices de chute de Hagberg taient plus faibles en agriculture conventionnelle De plus ils taient galement plus faibles pour les populations et les m langes que la moyenne Ce r sultat peut probablement s expliquer par des dates de maturit diverses l int rieur des populations et des m langes contrairement en vari t s pures b R sum de la sup riorit ou la stabilit des donn es A l
124. ns les programmes de s lection pour l agriculture biologique Ainsi les programmes de s lection biologique faiblement financ e ne peuvent pas rivaliser avec les vari t s conventionnelles aussi longtemps que ces vari t s pourront tre utilis es en bio En d autres termes il n y a pas de viabilit conomique pour la s lection en agriculture biologique b Le budget pour la s lection en AB sera toujours plus faible en raison de la taille moins importante du march biologique Par cons quent de nouvelles strat gies devraient tre labor es pour le financement et l organisation de programmes de s lection biologique Il est possible que les producteurs les distributeurs et les consommateurs s impliquent dans la s lection v g tale en agriculture biologique En d autres termes La s lection v g tale en agriculture biologique sera encourag par de nouvelles formes de financement Les r ponses a n encouragent pas beaucoup de nouvelles activit s alors que les r ponses b pourraient beaucoup plus inciter le d veloppement d id es alternatives pour la s lection v g tale Il est clair que beaucoup de nouvelles id es ne pourront pas tre r alis s d un jour l autre Toutefois il est tr s important que non seulement les s lectionneurs et les chercheurs pensent des techniques alternatives et des projets sp ciaux sur la s lection mais aussi que les producteurs les distributeurs et m me les consommateurs soie
125. ns une perspective de d veloppement durable coh rent nous nous pla ons dans le cadre de circuits courts de production de transformation et de distribution pour alimenter l IdF en pain bio en choisissant des boulangers distributeurs d j bien implant s dans la r gion IdF A partir de recherches m thodologiques et g n riques sur les m canismes g n tiques et pig n tiques impliqu s dans l adaptation des plantes leur environnement nous cherchons d velopper des vari t s cultivars ou populations de bl adapt es aux exigences de l AB et aux sp cificit s des terroirs de la r gion qui pourront tre valoris es par une transformation en circuit court ou moyen au niveau local R sultats En 2007 l quipe de la ferme de Villarceaux dans le Vexin RSP N amp P a valu et multipli en petites parcelles des vari t s anciennes ou paysannes et des ressources g n tiques issues des banques de graines Cette multiplication a permis en 2008 une valuation en plus grandes parcelles d un premier chantillon de vari t s En parall le une grille d analyse sensorielle adapt e la d gustation des pains a t mise au point gr ce la contribution d un prestataire sp cialis Asquali dans le but de r v ler et de caract riser des diff rences entre ces vari t s de bl extr mement diverses quant leurs origines et leur histoire de s lection partir d une analyse sensorielle des pains incluant n
126. nt mieux inform s et mieux mis en garde sur les semences Enfin les entreprises semenci res produiront d velopperont et offriront uniquement des vari t s d esp ces potag res r pondant aux demandes des consommateurs et qui pourront ainsi tre utilis es et vendues par les producteurs Traduction Mathilde Gerber ITAB Fr d ric Rey ITAB Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 32 L association Kultursaat pour la s lection biodynamique de l gumes Gebhard Rossmanith Bingenheimer Saatgut AG Kronstr 24 61209 Echzell Allemagne Gebhard Rossmanith oekoseeds de L initiative que nous pr sentons dans cet article n a notre connaissance aucun quivalent en France ni dans aucun autre pays Elle int resse aussi bien les agriculteurs bio que les jardiniers et les consommateurs L association Kultursaat s lectionne en conditions biodynamiques de nouvelles vari t s a partir de vari t s traditionnelles en n ayant recours qu a des m thodes de s lection conformes a la biodynamie La s lection porte essentiellement sur l adaptation des plantes leur culture en biologie et sur la valeur alimentaire et la qualit gustative des l gumes r colt s Les r sultats sont remarquables Ces vari t s m ritent d tre essay es dans nos diff rentes r gions Tout devrait tre fait pour qu une telle initiative se mette en place en France afin de
127. nts non naturelles mon avis cette approche ne correspond pas aux approches naturelles et non chimiques intrins ques l agriculture biologique R f rences Cellini F A Chessonb I Colquhoun A Constable H V Davies K H Engel A M R Gatehouse S Karenlampi E J Kok J J Leguay S Lehesranta H P J M Noteborn J Pedersen M Smith 2004 Unintended effects and their detection in genetically modified crops Food and Chemical Toxicology 42 1089 1125 IFOAM World Board 2002 Position on genetic engineering and genetically modified organisms PO1 IFOAM Bonn 4 pp http www ifoam org press positions ge position html IFOAM 2005 The IFOAM norms for organic production and processing version 2005 IFOAM Bonn 132 pp Lammerts van Bueren E T H Verhoog M Tiemens Hulscher P C Struik and M A Haring 2007 Organic agriculture requires process rather than product evaluation of novel breeding techniques NJAS Wageningen Journal of Life Sciences 54 401 412 Peleman JD van der Voort JR 2003 Breeding by design Trends Plant Sci 8 330 334 Reverse Breeding patent RijkZwaan http www wipo int pctdb en wo jsp wo 2003017753 Schouten HJ Krens FA Jacobsen E 2006 Cisgenic plants are similar to traditionally bred plants international regulations for genetically modified organisms should be altered to exempt cisgenesis EMBO Rep 7 750 3 Kochevenko A Willmitzer L 2003 Chimeric RNA DNA oligonucleotide based site sp
128. oirs repr sentent une immense diversit La d nomination bl ancien regroupe les bl s de pays et les premiers bl s des s lectionneurs semenciers jusqu environ 1945 date laquelle la s lection des bl s s est clairement orient e vers l agriculture intensive et la transformation industrielle Ces vari t s paysannes sont d un grand int r t car en conditions limitantes leurs rendements en grains et en paille sont g n ralement meilleurs que ceux des vari t s modernes Leurs pailles plus hautes permettent une bonne comp tition vis vis des adventices et une production de biomasse b n fique au sol Souvent le grain pr sente des teneurs lev es en prot ines vitamines min raux oligo l ments Le gluten de ces vari t s n est pas facilement utilisable en panification industrielle faible valeur technologique Par contre ces bl s sont souvent tr s bien adapt s pour la fabrication artisanale de pain au levain Ils sont galement reconnus par certains consommateurs comme plus digestes et plus savoureux T moignage d un semencier La soci t Carneau semencier fran ais sp cialis dans les semences fourrag res et d intercultures a d velopp un programme de s lection du dactyle en respectant les pratiques de l agriculture biologique La s lection de plantes individuelles s effectue en p pini re en association avec du tr fle blanc sans apport d engrais min raux sans a
129. oissance et sa valorisation Un programme de s lection participative sur le sainfoin va s engager Contact hazard toulouse inra fr Le bl dur Bio en r gion m diterran enne Des agriculteurs du Lauragais et de Camargue voyant leur r colte de bl dur biologique r guli rement d class s vers l alimentation animale sollicitent l INRA Deux projets de s lection participative d marrent Un projet fili re longue mobilise un r seau d valuation comprenant des fermes AB et des stations exp rimentales de la zone traditionnelle de production Les lign es de bl s durs sont valu es pour leur adaptation aux carences azot es leur qualit teneur en prot ines mitadinage leur capacit concurrencer les adventices et supporter les faibles densit s Une premi re lign e prometteuse paille haute pi long gros grains fruit de la valorisation des savoir faire et des pratiques paysannes et d une collaboration troite avec l aval de la fili re est actuellement en proc dure d valuation en vue de son inscription au catalogue national R cemment les agriculteurs des diverses r gions se sont f d r s en association de producteurs de bl dur biologiques pour prendre en charge le maintien et la multiplication de cette lign e L autre projet fili re courte a impliqu les agriculteurs d s le d but des tapes de s lection Des populations de bl dur fournies par l INRA se sont peu peu adapt es aux diver
130. on V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 76 Des ressources g n tiques capables d exploiter les probiotiques Les recherches sur l cologie microbienne des sols r alis es l universit de Bologne en Italie mettent en avant le r le des micro organismes b n fiques du sol probiotiques dans l adaptation de la plante son environnement Les efforts de recherche actuels visant s lectionner des vari t s adapt es une agriculture faible intrant ou biologique doivent prendre en compte la capacit de chaque vari t exploiter efficacement les probiotiques Ces derniers incluent les champignons mycorhiziens les champignons antagonistes et les bact ries Plant Growth Promoting Rhizobacteria PGPR Ils favorisent la croissance de la plante en intervenant dans la fixation de l azote atmosph rique la solubilisation du phosphore de l azote du fer et autres micronutriments en produisant des substances qui activent la croissance racinaire et en r duisant les maladies du sol Bosco et Picard 2008 S lection de choux r sistants aux thrips Le chou est une des principales esp ces cultiv es par les agriculteurs biologiques aux Pays Bas Les choux de conservation habituellement r colt s vers la mi octobre sont souvent s rieusement endommag s par les thrips Thrips tabaci Parmi les vari t s cultiv es de grandes diff rences de sensibilit aux d g ts de thrips sont connues Les travaux ont perm
131. otamment leurs ar mes Cette grille a t test e grande chelle lors de deux journ es de d gustation de pains organis es par N amp P sur le Salon Marjolaine en Nov 2008 Quatre vari t s diff rentes s lectionn es la ferme de Villarceaux pour leur comportement agronomique ont t utilis es pour ces tests en faisant appel un artisan boulanger de l Essonne Le Pain de Pierre Les quatre vari t s ont t panifi es selon le m me protocole artisanal biologique au levain avec des temp ratures une quantit de farine d eau et de sel exactes Le seul facteur de variation ayant t le taux d hydratation qu il a fallu adapter au cas par cas 223 fiches ont t compl t es lors de ces 2 journ es et sont en cours d analyse Des exp rimentations r alis es l INRA en conditions contr l es ont montr que certains stades de d veloppement des plantes de bl sont plus sensibles des stimuli ou perturbations environnementales passage des temp ratures froides ou l obscurit Ces stades ont t d finis plus pr cis ment par un suivi de l tat des m rist mes au cours du temps Des descendances de plantes cultiv es dans diff rents environnements sur 1 3 g n rations ont collect es pour des tudes de transmission des caract res par plasticit adaptative Conclusions et perspectives Les vari t s et populations convenables d un point de vue agronomique 20 sont de nouveau cultiv es en tr
132. ournal of Plant Science 68 193 198 Nevo E 1998 Genetic diversity in wild cereals regional and local studies and their bearing on conservation ex situ and in situ Genetic Resources and Crop Evolution 45 355 370 Phillips S L amp Wolfe M S 2005 Evolutionary plant breeding for low input systems Journal of Agricultural Science 143 245 254 Suneson C A 1956 An evolutionary plant breeding method Agronomy Journal 48 188 191 Wolfe M S 2009 Functional diversity and problem prevention Aspects of Applied Biology 91 63 72 Traduction Mathilde Gerber ITAB Dominique Desclaux INRA Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 49 S lection de vari t s lign es pures rustiques de bl tendre adapt es l agriculture biologique contribution du programme INRA d innovation vari tale Rolland Bernard Oury F rancois Xavier INRA UMR APBV Domaine de la Motte F 35653 Le Rheu bernard rolland rennes inra fr INRA UMR GDEC 234 avenue du Br zet F 63000 Clermont Ferrand R sum Tous les systemes de culture ont b n fici des progr s de la s lection v g tale except l agriculture biologique qui est rest e le parent pauvre de cette volution En effet la s lection s est faite depuis 50 ans pour des itin raires techniques artificialis s pour lesquels la fertilisation azot e min rale est abondante et o on lutte contre les adventices
133. ouvoir couvrant Dans l attente d une proc dure CTPS adapt e aux contraintes sp cifiques de l AB cette lign e a t d pos e dans le circuit classique d inscription en septembre 2008 avec de fortes craintes que son rendement dans le mode trait des essais VAT ne soit insuffisant pour r ussir le concours de passage de premi re en deuxi me ann e Dans un deuxi me temps depuis 2003 nous r alisons chaque ann e entre 15 et 30 croisements sp cifiques l AB Les g niteurs sont choisis parmi les meilleures vari t s du r seau ITAB le mat riel des changes internationaux COST860 et collaborations internationales informelles et les g notypes int ressants de la s lection INRA Pendant les 5 ann es de s lection g n alogique en p pini re tr s faibles intrants 60 unit s N et d sherbage chimique l originalit porte sur le choix de plantes hautes qui sont limin es en s lection classique A partir de la F7 les lign es sont valu es en essais AB Cette approche est voisine de celle adopt e en Autriche par Saatzuch Donau L chenberger et al 2008 Par ailleurs la r flexion est en cours sur des aspects nouveaux indissociables des contraintes rencontr es en AB la hi rarchisation des crit res importants pour la concurrence vis vis des adventices est en cours dans le FSOV adventices pouvoir couvrant port pr cocit de montaison vitesse de montaison la valeur nutritionnelle teneurs en
134. p au rassemblement et la gestion ex situ des ressources g n tiques utilisables en s lection charte nationale BRG Tout en favorisant la diffusion de vari t s plus performantes aux pays du sud les Centres Internationaux de la Recherche Agronomique CIRA ont re u le mandat de conserver les cultivars traditionnels locaux La gestion la ferme continue assurer la pr servation de la diversit des cultivars locaux et leur adaptation photop riodisme tol rance aux maladies Cette gestion dynamique paysanne fond e sur les principes g n raux de l cologie fonctionnelle est aussi r alisable artificiellement quand les agriculteurs n assurent plus la production de leurs semences les ressources conserv es en collection sont remises au champ en conditions agronomiques diversifi es Les fondements de cette d marche sont bien document s et la mise en application de la gestion dynamique contr l e en m tapopulations concerne aujourd hui quelques esp ces cultiv es orge bl G nomique et molecular breeding La variation de l ADN g n r e au cours de l volution des organismes vivants par diff rents m canismes mol culaires permet de caract riser les diff rences entre individus ou esp ces Le s quen age de fragments d ADN r v le le polymorphisme de s quence d un g ne entre diff rents g notypes SNP Cette approche est aujourd hui en plein d veloppement gr ce l identification d
135. p F Gomez 2001 Participatory plant breeding with maize in Mexico and Honduras Euphytica 122 551 565 Wolfe MS 2000 Crop strength through diversity Nature vol 406 681 682 Wolfe MS Baresel JP Desclaux D Goldringer I Hoad S Kovacs G L schenberger F Miedaner T Osterg rd H Lammerts Van Bueren ET 2008 Developments in breeding cereals for organic agriculture in Europe Euphytica 163 323 346 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 69 Propositions r glementaires pour promouvoir l utilisation et la cr ation de vari t s paysannes dans le cadre du projet europ en Farm Seed Opportunities Chable V ronique Bocci Riccardo INRA SAD Paysage 65 rue de Saint Brieuc 35042 Rennes France chable O rennes inra fr AIAB Association Italienne pour l Agriculture Biologique via di Casignano 25 Scandicci Florence Italie bocci iao florence it R sum Farm Seed Opportunities ou Les chances des semences paysannes est un projet europ en destin a aider le l gislateur a cr er et adapter des lois sur les vari t s et semences a la r alit des agricultures biologique et paysanne Il fut con u pour apporter des bases scientifiques des sc narios r glementaires capables de couvrir la majorit des situations d crites en Europe et al valuation du champ d application de la r glementation sur les vari t s de conservation Au cours du pro
136. pas trait es avec beaucoup de soin elles d g n rent deviennent moins productives et perdent de leurs qualit s Pour la s lection conservatrice ce sont les plantes les plus repr sentatives de la vari t qui sont retenues Pour s lectionner une nouvelle vari t la m thodologie d pend de l esp ce et de son syst me de reproduction esp ce allogame ou autogame Pour toutes les esp ces mais sp cialement pour les esp ces allogames choux carottes de bons r sultats ont t obtenus en proc dant surtout des s lections massales positives elles consistent choisir les plus beaux individus et en portant une attention toute particuli re la qualit gustative Un autre facteur important de r ussite est que la s lection se fait sur des fermes qui produisent pour vendre et o les vari t s sont cultiv es sur de grandes surfaces Ceci permet de s lectionner sur un grand nombre d individus et accro t les chances de trouver des types de plantes poss dant des caract ristiques int ressantes au sein d une vari t existante Pour les esp ces autogames comme la tomate la laitue ou la m che la diversit au sein des vari t s est beaucoup plus limit e L une des options choisie avec succ s a consist semer des hybrides et s lectionner parmi les descendants Certains s lectionneurs proc dent galement des croisements d lib r s pour cr er des variations dans lesquelles ils feront ensuite des s
137. pour responsables les institutions qui affectent leur vie Def Banque Mondiale 2002 synonymes capacitation renforcement i Sperling L Ashby JA Smith ME Weltzien E McGuire S 2001 A framework for analyzing participatory plant breeding approaches and results Euphytica 122 439 450 S Rhone B Ramoue C Galic N Goldringer I Bonnin I 2008 Insight into the genetic bases of climatic adaptation in experimentally evolving wheat populations Molecular Ecology 17 3 930 943 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 84 d Evaluation La phase d valuation doit mobiliser des acteurs divers selon les march s vis s artisans industriels metteurs en march collecteurs agriculteurs consommateurs distributeurs A terme l valuation en vue de l inscription a lieu selon le syst me en vigueur dans chaque pays En Europe le syst me officiel d valuation vari tale permet d inscrire une vari t r pondant aux crit res DHS Distinction Homog n it stabilit et pour les esp ces de grandes cultures et pommes de terre aux crit res VAT Valeurs agronomiques et technologiques Ces crit res doivent voluer pour prendre en compte la diversification des syst mes de culture et l mergence de nouvelles demandes soci tales Un projet europ en Farm Seed Opportunities 2007 2009 vise inventorier la diversit europ enne en mati re de semences et vari t s
138. proche r ductionniste ou factorielle et l approche holistique Lammerts van Bueren et al 2003 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 19 Reconception d un syst me Mod le III Mod le IV Logiques Autonomie Empowerment Gouvernance Br collective Indiyaguelles Mod le II Mod le I Marque Label Strict respect du cahier des charges Figure 1 Pluralit des agricultures biologiques d apr s Sylvander et al 2006 Le mod le I est illustr par une agriculture de substitution que l on peut qualifier de label d velopp e en r ponse aux nouvelles exigences environnementales des politiques publiques L incitation financi re sous forme de primes est un facteur d clenchant des conversions des agriculteurs vers l AB certifi e Ce mod le consiste souvent substituer les intrants chimiques interdits par le cahier des charges par des intrants organiques autoris s Le mod le II ou AB de marque correspond des logiques individuelles motiv es par des enjeux de diff renciation de produits et d largissement de gamme l chelle de producteurs ou de firmes Ces logiques peuvent s inscrire dans des fili res int gr es sous contrat bilat ral de production et int resser les industries ma trisant la fois la fili re semenci re et la fili re agroindustrielle Le mod le III rel ve d initiatives port es par
139. production est contestable Le cahier des charges essentiellement restrictif sur l emploi d intrants permet l existence d autant de syst mes d AB que d agriculteurs le respectant Des enqu tes et exp rimentations men es dans le cadre de recherches participatives fondent la n cessit de consid rer 1 AB comme plurielle Inspir s des travaux de Sylvander ef al 2006 la pluralit des modes de production et de valorisation peut tre structur e en 4 mod les d agriculture biologique d finis selon un axe socio conomique opposant les logiques individuelles une gouvernance collective et un axe agro cologique distinguant approches analytiques et syst miques Selon ces mod les la diversit de l AB peut ainsi s analyser par 1 sa relation au march de l adaptation la co construction 11 les vari t s recherch es de la ressource patrimoniale jusqu la vari t multifonctionnelle d montrant un progr s technique thique et social 111 les objectifs de s lection simple progr s g n tique ou renforcement du r le des agriculteurs iv les acteurs de la s lection de l agriculteur aux grandes firmes semenci res v la perception de l environnement du seul milieu biophysique l int gration de composantes socio conomiques La pluralit des agricultures biologiques n cessite une pluralit de vari t s et de fa ons de les cr er Introduction Le mod le productiviste agricole du
140. pulations v g tales dans un contexte de production biologique et valuer les influences provoqu es par l environnement proche D velopper gr ce la biodiversit domestique des vari t s productives conomiquement viables conomes en intrants y compris l eau et adaptables aux terroirs et aux changements climatiques Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 61 Cr er des exp riences de recherche participative novatrices et reproductibles et tablir des syst mes de contractualisation diffuser les savoir faire de s lection la ferme D velopper des vari t s qui apportent plus de qualit s organoleptiques et nutritionnelles aux produits transform s Communiquer et diffuser les savoirs et savoir faire recueillis Pr sentation des actions Exp rimentations dans les fermes Les exp rimentations et la s lection se r alisent dans les fermes avec les habitudes le mat riel et les conditions p doclimatiques sp cifiques chaque ferme Mise disposition de lot de graines et de protocoles d exp rimentation et de s lection Des conventions d exp rimentations d crivent les engagements de chacun Visites d appui technique la s lection le plus souvent collectives Exp rimentations sur plateforme Introduction observation multiplication de populations en AB Cr ation avec un s lectionneur ind pendant de populations composi
141. ques de chaque groupe d agriculteurs Am liorer l adaptation locale Promouvoir la diversit g n tique Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 83 Renforcer des organisations paysannes et le r le des agriculteurs Empowerment Eviter les monopoles semenciers par l implication de la recherche publique 2 Former un groupe Les projets de s lection participative font g n ralement intervenir un ensemble de partenaires Leur r le peut tre consultatif partage d information r le d expert collaboratif partage des taches ou coll gial partage des responsabilit s des prises de d cision et des co ts 3 Am liorer Cette tape peut tre d compos e en 5 phases d apr s Sperling et al 2001 a Elaboration du cahier des charges Le projet d bute par un diagnostic participatif identification des probl mes Sont d finis ensuite le cadre thique les partenaires partage des r les les pr f rences vari tales les m thodes utiliser et les indicateurs d impact du projet Les pr f rences vari tales sont tablies soit partir du recueil de discours lors de r unions en salle d enqu tes de rencontres collectives autour des parcelles d essai soit partir d observations participantes ou de diagnostic agro technique b Cr ation de variabilit A partir de prospections de collectes de demandes aux centres de ressources bio
142. r la relation entre fourrage et production animale Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 58 Objectifs du projet Div rba Le projet Div rba est un projet pilote Pilote il l est bien des titres 1 au niveau agronomique il s agit de tester la faisabilit et l int r t de m langes fourragers Un travail particulier est entrepris sur la restauration de prairies de longue dur e flore complexe Il sera conduit sur la base des connaissances acquises par l UMR Agir sur les r gles d assemblages d esp ces dans les prairies naturelles Ce travail n cessite de produire des semences d une grande diversit d especes qui ne sont pas commercialis es ou pas disponibles surtout en AB 2 au niveau g n tique les m langes fourragers reposent sur des esp ces cl s dont les caract ristiques g n tiques fa onnent l ensemble de la communaut v g tale Il est notamment important de travailler l aptitude l association chez des esp ces fourrag res majeures Sur la zone d tude nous entamons un travail approfondi de s lection participative du sainfoin ainsi qu une caract risation de vari t s de pays et d cotypes spontan es de luzerne et dactyle 3 au niveau organisationnel nous devons imaginer un dispositif permettant de r aliser ce travail G rer localement une diversit de ressources g n tiques d esp ces fourrag res peut il t
143. range L Valceschini E eds Au nom de la qualit pour quelle s qualit s demain pour quelle s demande s Actes du colloque 557 p Clermont Ferrand ENITA 2005 10 pp 467 474 Kastler G 2006 Les semences paysannes Les Dossiers de l environnement de l INRA Quelles vari t s et semences pour des agricultures paysannes et durables 30 53 56 Lamine 2008 Les AMAP un nouveau pacte entre producteurs et consommateurs Paris Yves Michel Lammerts van Bueren ET StruiK PC Tiemens Hulscher M Jacobsen E 2003 The concept of intrinsic value and integrity of plants in organic plant breeding and propagation Crop Sci 43 1922 1929 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 22 Lipovetsky G et Charles 2004 Les temps hypermodernes Paris Grasset Paillotin G 2006 In Rapport d activit Comit d thique et de pr caution de l INRA et de l IFREMER COMEPRA ed INRA Pope de Vallavieille C Belhaj Fraj M Mille B Meynard JM 2007 Associations de vari t s de bl pour stabiliser le rendement et la qualit de la r colte In Rencontres du Cirad Journ e d agronomie 30 ao t 2007 ed CIRAD Sperling L Ashby JA Smith ME Weltzien E McGuire S 2001 A framework for analyzing participatory plant breeding approaches and results Euphytica 122 439 450 Sylvander B Bellon S Benoit M 2006 Facing the organic reality the diversity of development models and
144. re r alis par le seul r seau des leveurs Ou bien n cessite t il l installation d une structure ad hoc 4 au niveau r glementaire nous tudierons avec le R seau Semences Paysannes les possibilit s juridiques qui nous sont offertes pour p renniser et prot ger ce travail au del du projet de recherche 5 enfin au niveau des liens entre recherche et action ce projet sera un lieu d exp rimentation entre chercheurs en sciences de gestion biotechniciens et leveurs et sur l am lioration des prairies et des esp ces fourrag res appr hend e comme un travail de co conception R f rences Acquier A 2007 Les mod les de pilotage du d veloppement durable du contr le externe la conception innovante Doctorat Ecole des Mines de Paris Ecole Doctorale Economie Organisations et Soci t 450 p Andrieu N Josien E amp Duru M 2006 Relationships between diversity of grassland vegetation field characteristics and land use management practices assessed at the farm level Agriculture Ecosystems amp Environment 120 359 369 Ansquer P Duru M Theau J P amp Cruz P 2009 Functional traits as indicators of fodder provision over a short time scale in species rich grasslands Annal of Botany 103 117 126 Benton T G Vickery J A amp Wilson J D 2003 Farmland biodiversity is habitat heterogeneity the key Trends in Ecology amp Evolution 18 182 188 Bonneuil C Demeulenaer
145. ri t s et des projets L inscription de vari t s au catalogue impose toujours une vari t distincte homog ne et stable La valeur agronomique et technologique est toujours valu e dans un r seau national conventionnel visant davantage r duire qu valoriser l interaction vari t environnement Ce dispositif est certes en volution aujourd hui mais il doit continuer int grer la sp cificit des agricultures biologiques n cessitant des vari t s adapt es aux diverses situations et des sch mas de s lection valorisant les interactions entre la vari t et son environnement consid r dans son acception large R f rences Bonneuil C Demeulenaere E Thomas F Joly PB Allaire G Goldringer I 2006 Innover autrement La recherche face a l av nement d un nouveau r gime de production et de r gulation des savoirs en g n tique v g tale In Gasselin P and Cl ment O eds Quelles vari t s et semences pour des agricultures paysannes durables Paris INRA pp 29 51 Desclaux D et Hedont M eds 2006 Proceedings of ECO PB Workshop Participatory plant breeding relevance for organic agriculture Ed ITAB 112 p Gallais 2006 Preface In Lan on J Floquet A Weltzien E eds Partenaires pour construire des projets de s lection participative Ed CIRAD 207 p Garcia Parpet MF 2005 Mondialisation des march s et standards de production vin le mod le fran ais remis en question In Blogowski A Lag
146. rs plus importantes en AB Pour cette raison le potentiel d une s lection d centralis e afin de s lectionner les plantes l o elles seront cultiv es est particuli rement int ressant en AB Plusieurs chercheurs ont montr que les vari t s ne r pondent pas de la m me mani re lorsqu elles sont cultiv es en bio ou en conventionnel Przystalski et al 2007 Les vari t s les plus int ressantes en conventionnel ne le sont pas forc ment en conditions d AB Par exemple les vari t s de bl qui ont le meilleur rendement en conditions intensives sont souvent celles qui sont les plus sensibles aux maladies en conditions de faible intrant si la s lection est uniquement r alis e en conditions intensives on passera c t des cultivars r sistants et on ne r pondra pas aux attentes des producteurs biologiques Ostergard et al 2007 W Crit res de selection Du besoin de vari t s adapt es l AB d coule la n cessit de d finir des crit res de s lection sp cifiques choisis en fonction du syst me de culture et du march international r gional ou local Il est difficile de d finir une liste exhaustive de crit res car ceux ci sont tr s vari s suivant le contexte quelques exemples sont pr sent s en encadr D une mani re g n rale il y a un besoin vident d am liorer l efficacit d assimilation et l utilisation des nutriments non chimiques par les plantes Pour l azote cela n cessite d
147. rs nationaux En hiver ce sont les producteurs bretons qui dominent le march la culture du chou fleur constituant pour ces derniers un des principaux axes d activit La culture cologique du chou fleur est exigeante Pour obtenir des r sultats satisfaisants une alimentation riche en l ments nutritifs et un soin intensif sont n cessaires Les vari t s utilis es de nos jours doivent r pondre de nombreux crit res surtout en regard de la blancheur de la fleur la compacit et la texture de la fleur Vhomog n it en terme de taille En outre les responsables d exploitation choisissent les vari t s selon des crit res comme la r duction du temps d entretien repliement pour viter le jaunissement de la fleur et de r colte r colte unique Les producteurs traditionnels investissent uniquement dans le d veloppement de vari t s hybrides de chou fleur Par cons quent les progr s de la culture s lective c est dire les avantages en termes agronomiques et donc conomiques ne profitent qu aux hybrides R sultat seul un quart des 600 vari t s de chou fleur actuellement autoris es et donc commercialisables dans l UE ne sont pas des hybrides Les catalogues de vari t s de UE ne comportent que de tr s vagues indications en ce qui concerne la s Depuis des ann es des commer ants thiques engag s se regroupent pour laborer une id e commune connue comme le principe Naturata autrem
148. ruitiers comme le pommier Parce que les g nes de la plante introduits par modification g n tique auraient pu th oriquement tre introduits naturellement dans la plante cultiv e les scientifiques mol culaires soutiennent que celle ci ne peut plus tre consid r e comme un OGM De plus le g ne introduit par modification g n tique tant un g ne naturel de plante ces scientifiques soutiennent que les risques sur l environnement et la sant humaine sont plus faibles les produits de la cisg n se n ont ainsi pas besoin d tre examin s comme des produits g n tiquement modifi s Schouten et al 2006 La position de l insertion de ADN sur le g nome est par cons quent impr visible Cellini et al 2004 M me quand un g ne a pour origine une esp ce parente le g nie g n tique par d finition provoquera une nouvelle position dans le g nome diff rente par rapport la situation o le m me g ne a t introduit par croisements traditionnels L expression d un g ne dans un produit OGM est donc toujours incertaine et l influence de l expression d autres g nes peut tre impr visible Dans le cas de la s lection traditionnelle le g ne d sir est int gr dans la r gion d un chromosome o 1l a t assign suite aux processus d volution naturels La mutagen se induite et cibl e Depuis la d couverte d agents pouvant induire des alt rations du g nome les s lectionneurs ont utilis les produit
149. s maraichers bio d Europe de l Ouest car elles ne sont pas r serv es un syst me de culture particulier Leur but est d obtenir des vari t s adapt es a des r gions sp cifiques et aux conditions de l agriculture cologique Ceci est possible grace au r seau des 18 projets de s lection bas s dans des r gions diff rentes avec des climats et des sols diff rents Les selectionneurs sont tous des mara chers bio qui vendent eux m mes ou bien leurs s lections se font sur des fermes biodynamiques Lorsque les s lectionneurs ne s occupent pas eux m mes de la commercialisation de leurs l gumes le paysan qui les commercialise participe l valuation des s lections Ceci pour s assurer que les vari t s sont d velopp es 2 Ces tests permettent partir d un extrait v g tal d obtenir une image cristallisation ou t che color e dont l interpr tation fournit des informations sur la vitalit de la plante dont provient I extrait Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 34 en accord avec les pratiques agricoles et qu elles satisferont aux exigences des maraichers bio Les fermes sur lesquelles travaillent les s lectionneurs vont de moins de 5 ha plus de 100 ha Bien qu aucun syst me sp cifique de culture ne soit vis ils essaient surtout de d velopper des vari t s qui ont des qualit s gustatives et nutritionnelles sup rieures
150. s chimiques et rayonnements ionisant pour induire de nouvelles variations dans les plantes cultiv es Traditionnellement cela signifie que les semences ont t trait es avec des produits radioactifs par exemple EMS La dose de ces traitements a t fix e un niveau tel qu environ 20 des plants ne pouvaient pas survivre Les plants ayant surv cu ont t cultiv s jusqu maturit et laiss s s auto f conder Les semences r sultantes ont t sem es et les ph notypes modifi s des plantes ont t test s Les lign es de plantes int ressantes ont t r trocrois es afin d liminer d autres mutations et enfin une lign e pure contenant le nouveau caract re a t cr Beaucoup de vari t s naines ont t obtenues par mutagen se Avec l arriv e de la biologie mol culaire et la connaissance du code ADN de g nomes complets la mutagen se cibl e est devenue possible Un petit morceau d ADN de synth se ou d hybride d ADN ARN de synth se peut tre introduit dans une cellule La pr sence de ce petit morceau d ADN d clenche un m canisme de r paration qui permet de remplacer la s quence d ADN dans le g nome par la s quence d ADN de synth se De cette fa on de rapides changements peuvent tre cr s dans le g nome Le changement d une seule base d ADN dans le code d un g ne peut conduire un ph notype diff rent En l occurance des plantes cultiv es tabac et riz ont t cr es de
151. s de fusarioses en bio et d ergot en non bio Wolfe 2008 Qualit nutritionnelle et organoleptique Dans le secteur bio les consommateurs attachent une plus grande importance aux qualit s nutritionnelles et organoleptiques Outre Rhin tous les programmes bio dynamiques de cr ation vari tale c r ales potag res Kultursaat int grent syst matiquement ces deux crit res de s lection Ce sont des crit res globaux tr s pertinents car les plantes les plus savoureuses sont celles qui ont eu les capacit s de s exprimer pleinement dans le milieu o elles ont t cultiv es Les nombreuses vari t s cr es et inscrites au catalogue officiel ces derni res ann es montrent que cette voie est tr s prometteuse Hi Les m thodes de s lection Depuis plus d une d cennie des discussions internes au mouvement de l agriculture biologique ont t engag es sur la compatibilit des techniques de s lection v g tale avec l AB Ce d bat est important pour d finir un cadre pour la s lection v g tale biologique et donc pour faciliter les investissements des soci t s semenci res Actuellement seule l utilisation des vari t s transg niques est interdite par le cahier des charges europ en de l Agriculture Biologique Cependant l utilisation par les producteurs biologiques de vari t s obtenue par fusion cellulaire incluant la fusion de protoplastes et de cytoplastes est largement controvers e Une motion a
152. s environnements des fermes et les premi res p tes fra ches ont t r alis es par les paysans pastiers en 2008 Contact biocivam max wanadoo fr IL EXISTE BIEN SUR D AUTRES PROJETS DE SELECTION PARTICIPATIVE POUR L AB EN FRANCE W Pour en savoir plus http selection participative cirad fr http www semencespaysannes org http www farmseed net home Cette fiche a t r dig e dans le cadre des activit s du R seau Mixte Technologique D veloppement de l Agriculture Biologique RMT D vAB De nombreuses autres fiches sur les principes de l AB et des pratiques sp cifiques ce mode de production sont en cours d laboration elles Action 1 AB et Innovation seront en lignes d ici juin 2009 Pour plus d informations www devab org Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 87 L int r t port la s lection v g tale en agriculture biologique est croissant dans le but de faire progresser l ensemble des syst mes vers la qualit les performances l autonomie limitation de l utilisation d intrants autrement dit d nergie fossile dans une optique de d veloppement durable Une s lection avec des crit res sp cifiques et des m thodes compatibles avec les principes de l AB est ainsi n cessaire Actuellement seule l utilisation des vari t s transg niques est interdite par le cahier des charges europ en de l Agriculture
153. s et des vari t s biologiques Jan Velema Plantbreeder Vitalis Organic Seed Hengelderweg 6 7383 RG Voorst Pays Bas j velema biovitalis eu L entreprise Vitalis Organic Seeds a t fond e en 1994 avec pour objectif de fournir aux producteurs biologiques des semences biologiques appropri es Depuis 1998 Vitalis est une subdivision de Enza Zaden Cette coop ration donne l opportunit de choisir parmi les nombreux programmes de s lection d Enza Zaden les vari t s qui sont les plus aptes tre cultiv es en conditions biologiques Parall lement notre entreprise est en agriculture biologique 100 toutes nos semences produites sont certifi s en agriculture biologique Cette coop ration est tr s satisfaisante Vitalis est devenu l un des plus gros fournisseurs de semences biologiques Nous proposons un assortiment de 250 vari t s pour 30 esp ces potag res et nous les vendons dans pratiquement tous les pays europ ens Cependant la plupart de nos vari t s ne sont n1 d velopp es dans des programmes de s lection sp cifiques l agriculture biologique ni s lectionn es sp cifiquement pour le march des produits biologiques Elles proviennent de programmes de s lection conventionnels d Enza Zaden Pour Vitalis ainsi pour d autres entreprises semenci res cette m thode de travail semble jusqu maintenant tr s bien r pondre aux besoins de l agriculture biologique Cependant cette situation n est
154. s in Europe Plant breeding for organic and sustainable low input agriculture dealing with genotype environment interactions Eucarpia Symposium 7 9 November 2007 Wageningen The Netherlands Ostergard H Kristensen K Hovmoller M 2007 Yield loss of spring barley in low input cropping systems explained by varieltal and environmental characteristics Plant breeding for organic and sustainable low input agriculture dealing with genotype environment interactions Eucarpia Symposium 7 9 November 2007 Wageningen The Netherlands Przystalski M Thiemt E Rolland B Ericson L Osman A sterg rd H Levy L Wolfe M B chse A Piepho H P Krajewski P 2007 Do varieties rank differently in organic and conventional systems Plant breeding for organic and sustainable low input agriculture dealing with genotype environment interactions Eucarpia Symposium 7 9 November 2007 Wageningen The Netherlands Voorrips R E Steenhuis Broers G Tiemens Hubscher M Lammerts van Bueren E T 2008 Plant traits affecting thrips resistance in cabbage 2 ISOFAR Scientific Conference Cultivating the future based on science Modena June 16 20 2008 Voorrips R E Steenhuis Broers G Tiemens Hubscher M Lammerts van Bueren E T 2007 Factors affecting thrips resistance in cabbage Plant breeding for organic and sustainable low input agriculture dealing with genotype environment interactions Eucarpia Symposium 7 9 November 2007
155. sch ma vari tal l gal la vari t stable et homog ne Dans cet objectif FSO a r uni les informations tayant les n cessaires volutions et diversifications des lois sur les semences tout en montrant la variabilit des situations dans diff rents pays europ ens FSO s appuie aussi sur une exp rimentation sur 3 pays France Italie et Pays Bas pour illustrer concr tement les pratiques de conservation et s lection la ferme de vari t s locales de bl s ma s pinard et haricot 19 Farm Seed Opportunities ou Les chances des semences paysannes est financ par la commission europ enne sous forme d un projet STEP contrat no 044345 dans le cadre du sixi me Programme cadre priorit 8 1 Specific Support to Policies www farmseed net Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 71 Origine contexte et objectifs du projet Les difficult s de finalisation de la r glementation sur les vari t s de conservation furent l origine de l appel projet de la commission europ enne en 2006 Ce programme rentre dans une rubrique d sign e Scientific support to policies support scientifique aux politiques La r glementation actuelle sur les semences et les crit res qui d finissent les vari t s appartiennent un paradigme scientifique o l introduction de la g n tique en am lioration des plantes a favoris le concept fixiste
156. st le titre du programme d une manifestation organis e par le Comit agraire AgrarB ndnis en 2007 M me si le terme d quit n a pas de sens pr cis dans le domaine de l agriculture quit et partenariat constituent depuis toujours les principes de base et la d finition m me de l agriculture 3 Dans Der kritische Agrarbericht 2008 S 88 94 La motion suivante a t adopt e l unanimit lors de l assemblee g n rale de 1 IFOAM Mod ne quatre abstentions aucune voix contre The IFOAM GA 2008 confirms that cell fusion including protoplast and cytoplast fusion do not comply with the principles of organic agriculture Therefore we urge the IFO AM World Board to develop clear guidelines on how to deal with varieties derived from cell fusion including protoplast and cyto plast fusion breeding techniques Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 39 cologique des principes et une d finition dont il faut en permanence se souvenir Une nouvelle alliance des partenariats long terme Jusqu pr sent ce sont les tarifs laitiers les conditions de travail et le comportement commercial dans le contexte international qui r gissent le d bat sur l quit La culture des plantes n a de ce point de vue jamais encore t abord e Toutefois la culture des plantes constitue bien une partie et pour tout dire la partie initiale de la
157. sur des packages techniques Elle repose d abord sur une gestion individuelle de la diversit l chelle du syst me d levage Cependant elle rencontre aussi sur le terrain un mouvement collectif d leveurs qui souhaitent s minaire a day on ecological intensification organis par le CIRAD le 30 ao t 2007 Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 57 e r duire leurs co ts de production en produisant leurs propres semences e se r approprier des savoirs et une capacit d innovation technique sur la production fourrag re dans le cadre des dynamiques locales d innovation autour de produits de terroir et de la conservation de la biodiversit e mettre en uvre une s lection participative pour produire des vari t s d une diversit d esp ces mieux adapt es leurs exigences que les vari t s commerciales des quelques esp ces actuellement s lectionn es De cette rencontre entre agro cologues et leveurs est n le projet Div rba Ce projet est financ de 2009 2011 par l Agence de Valorisation de Midi Pyr n es AVAMIP et le Conseil R gional Midi Pyr n es A ce projet pilot par INRA de Toulouse et l AVEM participent le R seau Semences Paysannes et l Institut Technique de l Agriculture Biologique Intensification cologique des syst mes herbagers L intensification cologique pour l levage des ru
158. sus La plante obtenue ainsi est haplo de une paire de chromosme car le grain de pollen est haplo de A l aide d un traitement la colchicine composant v g tal produits par la chimie de synth se une telle plante peut devenir nouveau dihaploide 2 paires de chromosomes Elle est homozygote pour pratiquement tous les caract res A l aide des marqueurs g n tiques les plantes dihaploides s lectionn es combinent tous les caract res des deux parents Dans la s lection inverse la technologie dihaplo de est directement combin e avec la technologie g n tique L objectif est de g n rer des lign es parentales d un hybride performant qui proviennent d un sch ma de croisement complexe Cette lign e performante contient toutes les caract res souhait s mais ne peut pas tre utilis pour la production de semences car tous les caract res ne sont pas homozygotes Au cours de l auto pollinisation la descendance ne recevra qu une partie des caract res et les lots de semences ne serviront rien Dans la s lection inverse cet hybride est utilis pour g n rer une plante transg nique qui sera affect e par la recombinaison g n tique lors de la production du pollen Le pollen de cette plante transg nique contiendra uniquement des chromosomes complet et pas de chromosomes recombinants La descendance dihaplo de de ce pollen va donc contenir un nombre limit de combinaisons de chromosomes Le tri de ces lign
159. t es leur culture en bio Des vari t s donnant des produits de qualit alimentaire optimale pour r pondre aux besoins de l levage biologique et des tres humains Des vari t s ayant une tr s bonne saveur La situation est telle actuellement que pour d finir clairement un produit de l agriculture biologique nous devrions ajouter la d finition initiale et obtenu partir de races animales et des vari t s v g tales adapt es aux choix et aux besoins de l agriculture biologique Nous n en sommes pas encore l C est pour avancer dans cette direction que l ITAB a organis ce s minaire sur la s lection v g tale Pour nous informer et d battre des vari t s dont nous ne voulons pas et proposer des voies pour avoir des vari t s qui nous conviennent mieux Car dans ce domaine le discours dominant ne nous a toujours pr sent que deux alternatives D un c t les m thodes traditionnelles essentiellement la s lection massale et la s lection g n alogique De l autre c t les m thodes modernes base de biotechnologies et de manipulations g n tiques en laboratoire Entre les deux RIEN Au cours de ce s minaire nous voulons rappeler que les m thodes traditionnelles sont encore tout fait utilisables et en outre bien moins co teuses que les m thodes modernes Et nous voulons montrer qu entre les deux il y a place pour l innovation Une place que pour le moment
160. t aller de la culture de populations soumises la s lection naturelle jusqu une pression de s lection massale l g re en passant par la gestion dynamique L valuation et la diffusion ne se font plus sur des crit res de progr s g n tique mais avant tout sur des notions de respect de la nature et de bon pour soi qui permettent la fois satisfaction du consommateur et panouissement personnel L environnement consid r est celui de la ferme et c est donc l adaptation hyper locale l chelle du champ qui est recherch e Le mod le IV est nourri par les actions collectives qui l chelle de territoires ou de secteurs cherchent co construire des march s compl mentaires autour de produits diversifi s pouvant tre associ s des services accueil ducation l environnement Il correspond aux projets de mise en place d une approche holistique qui am ne rechercher voire revendiquer une diversit vari tale Que ce soit entre esp ces ou au sein d une esp ce la valorisation de la diversit est souhait e pour des raisons agronomiques conomiques et sociales Les atouts agronomiques sont nombreux strat gie de lutte contre les maladies meilleure adaptation une variabilit assum e du milieu climat sol Wolfe 1997 Pope de Vallavieille ef al 2007 La diversit devient aussi n cessit conomique quand elle permet la diversification ou la diff renciation des produits
161. tent pour une approche diff rente pour l industrie alimentaire biologique La nanotechnologie est elle compatible avec la qualit du bio Pour trouver une r ponse cette question il convient de d finir les utilisations et les risques potentiels des nanotechnologies face aux objectifs et aux principes de l industrie alimentaire biologique Un des principes de la production de produits alimentaires est de prot ger les ressources naturelles comme le sol l eau et l air sans les endommager c est dire en les pr servant Tout cela implique un comportement responsable il ne faut pas perdre de vue ces principes fondamentaux Le principe de pr caution de l agriculture biologique est particuli rement pertinent dans ce contexte car il indique qu il faut maintenir la sant et le bien tre pour les g n rations futures L agriculture biologique vise viter tous les risques concernant les techniques qu ont ne peut pas ma tris et qui sont impr visibles comme le g nie g n tique qui est strictement vit D un c t les nanotechnologies peuvent participer atteindre plus efficacement les objectifs de l agriculture biologique et plus largement ceux de l cologie par exemple concernant les nergies renouvelables l am lioration des cellules photovolta ques par les nanotechnologies permettant une utilisation plus efficace de celles ci permettrait de r duire l utilisation des ressources naturelles et ains
162. tes de ma s Autres cr ations selon diff rents protocoles Acquisition de r f rences e Suivi et prises de notations in situ constituent les l ments permettant la cr ation de r f rences et de descriptions des vari t s de populations e AgroBio P rigord organise la gestion et la logistique des visites veille l application du protocole in situ du semis la r colte et g re la collecte des donn es e Un criblage vari tal des populations conserv es et cultiv es est r alis sur les plateformes et chez les agriculteurs Actions par objectif R aliser des visites et appuis techniques formations collectives Actualiser le r f rentiel des vari t s conomiquement viables ou remarquables Evaluer les nouvelles vari t s dans les fermes et sur plateforme Rechercher collecter et multiplier des populations et vari t s nouvelles R aliser des partenariats avec des organismes de recherche Conventionner avec les agriculteurs qui souhaitent cultiver la biodiversit la ferme Animer et d velopper le r seau des agriculteurs savoir faire Conserver les populations ayant un patrimoine g n tique remarquable Animer la Maison de La Semence et y conserver les vari t s de populations Appliquer diff rents protocoles de cr ation vari tale Cultiver en plein champ des m langes de populations en f condation libre Publier documents annuel techniques de formation posters
163. their consequences on research policies Paper presented at Joint Organic Congress Odense Denmark May 30 31 2006 Wolfe MS 1997 Variety mixtures concept and value In Variety Mixtures in theory and practice Wolfe M S ed European Union Variety and Species Mixtures working group of COST Action 817 Online at http www scri sari ac uk TiPP Mix Booklet default htm Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 23 Strat gie de s lection de c r ales pour l agriculture biologique L exemple du bl tendre Franziska L schenberger Saatzucht Donau GmbH amp CoKG Saatzuchtstra e 11 2301 Probstdorf Autriche Franziska loeschenberger saatzucht donau at www saatzucht donau at R sum Le secteur de l agriculture biologique AB gagne de l importance En Autriche 10 des c r ales sont d ja cultiv s en AB Les agriculteurs demandent des vari t s bien adapt es a VAB mais galement des vari t s de qualit avec par exemple une teneur en prot ines plus importante En 2002 un test VAT valeur agronomique et technique pour AB a t install en Autriche Maintenant on trouve sur la liste nationale des vari t s enregistr es huit vari t s de bl tendre et une vari t d orge de printemps qui sont test s exclusivement en AB La liste des vari t s de l union europ enne UE facilite l usage de ces vari t s dans tous les pays de PUE En A
164. ticien Participants Andr Charrier Professeur Em rite Montpellier SupAgro Sp cialit agrobiodiversit g n tique am lioration des plantes tropicales Fran ois Delmond Repr sentant du mouvement des biodynamistes Francois Le Lagadec D l gu de l ITAB a l IFOAM Ren L a Repr sentant de APFLBB Denis Lor Directeur de la s lection chez Clause 19h00 Fin de la journ e Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris Mercredi 29 avril 2009 Diversit et compl mentarit des approches de la s lection pour PAB Quelques initiatives en France et en Europe 8h30 Diversit et compl mentarit des approches de la s lection pour l AB Dominique Desclaux INRA S lection bio du c t des entreprises 9h00 En c r ales en Autriche Franziska L schenberger Saatzucht Donau 9h20 En potag res au Pays Bas Jan Velema Vitalis 9h40 Echanges avec la salle S lection bio du c t des organisations sp cialis es 9h50 En potageres pr sentation de l initiative allemande de Kultursaat Gebhard Rossmanith Bingenheimer Saatgut AG 10h10 En c r ales pr sentation des travaux anglais sur le bl Martin Wolfe Organic Research Center 10h30 En c r ales pr sentation des travaux fran ais sur le bl Bernard Rolland INRA 10h50 Echanges avec la salle 11h00 Pause temps d change libre Caf et th produits biologiqu
165. tion des cellules somatiques ou la r gulation de l expression g nique sur la mod lisation des r seaux de g nes et les interactions avec le milieu abord es diff rentes chelles approche int grative et syst mique En conclusion des volutions en am lioration des plantes sont possibles dans des voies novatrices pour atteindre des objectifs diversifi s en rupture avec le mod le unique de l agriculture intensive et int grant des crit res de r silience et de durabilit L ventail croissant des m thodologies permet un choix raisonn de strat gies adapt es chaque situation R f rences Anonyme 2008 Agobiodiversit s Num ro th matique Cahiers Agricultures 17 2 BRG 2006 Les ressources g n tiques l oree de temps nouveaux BRG Paris 42p Chevassus au Louis B 2008 La biodiversit un nouveau regard sur la diversit du vivant Cahiers Agricultures 17 3 Demeulenaere E et al 2008 Etude des compl mentarit s entre gestion dynamique a la ferme et gestion statique en collection n Les ressources g n tiques l heure des g nomes BRG Paris 117 138 De Vienne D 1998 Les marqueurs mol culaires en g n tique et biotechnologies v g tales Ed INRA Paris 208p Dor C Varoquaux P coord 2006 Histoire et am lioration de cinquante plantes cultiv es Paris INRA Collection Savoir faire 812p Gallais A 2000 Evolution des outils de l am lioration des plantes
166. trict cahier des charges interdisant tout recours la chimie de synth se a des demandes bien sp cifiques vis vis de la s lection v g tale comme celle de faire du pain avec un bl moins de 9 5 de prot ines De plus dans le continuum des syst mes de culture et dans la perspective du d veloppement d une agriculture plus conome et autonome l agriculture biologique est le prototype de la r duction des intrants Aujourd hui la s lection v g tale est au service des syst mes les plus consommateurs d intrants chimiques Les syst mes conomes se contentent quand ils existent comme dans le cas de Renan en AB des sous produits du syst me majoritaire selon le principe de qui peut le plus peut le moins Concernant la question de l environnement de s lection la diversification des milieux appellera celle des vari t s Mais la s lection dans des milieux faibles niveaux d intrants rend l interpr tation des r sultats d essais plus d licate En effet en r duisant les intrants les facteurs limitants sont plus nombreux et plus divers stress azot maladies d un lieu l autre et d une ann e l autre L efficacit de la s lection en sera diminu e du fait d interactions g notype x milieu plus nombreuses et d une h ritabilit plus faible il faudrait donc trouver des crit res de s lection li s au rendement mais moins affect s par le milieu L interaction g notype x environnement a t
167. ts de synth se Le principal r sultat est la sup riorit des performances des populations de bl composites ce qui d montre l efficacit des populations tamponner les variations environnementales et ainsi leurs capacit s r duire les risques pour l agriculteur et ainsi pour la soci t Dans un suivant projet la gamme des environnements a t tendue 23 fermes avec une plus grande participation des agriculteurs Ceci devrait contribuer confirmer la capacit de r silience des populations et si oui ou non elles peuvent fournir un certain degr d adaptation locale Les r sultats obtenus jusqu ici avec les analyses mol culaires indiquent que les changements dans la structure de la population sont caus s par des changements de fr quences de g nes plut t que par la perte de g notypes ce qui indique que la construction de la r silience se fait long terme Remerciements Le soutien de Defra le centre John Innes le TAG et les agriculteurs sont vivement remerci s Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 48 R f rences Finckh M R amp Wolfe M S 2006 Diversification Strategies In The Epidemiology of Plant Disease Or edition Cooke B M Gareth Jones D and Kaye B eds Springer Netherlands 269 307 Lin C S amp Binns M R 1988 A superiority measure of cultivar performance for cultivar x location data Canadian J
168. u d essais Nous souhaitons s lectionner des vari t s adapt es des conditions diverses c est dire des vari t s stables en agriculture biologique et galement en conventionnelle par exemple en conditions faibles intrants En regardant les diff rences entre la s lection pour l agriculture biologique AB et la s lection conventionnelle CON il y a des caract ristiques qui sont importantes pour les deux CON et AB Cependant il y a aussi des caract ristiques uniquement importantes en agriculture biologique figures 3 4 et 5 Figure 3 Diff rences entre la s lection pour I agriculture biologique et la s lection conventionnelle CON M Caract ristiques qui sont importantes pour les deux CON et AB Q Avec des poids diff rents concernant la s lection M la r sistances aux maladies foliaires par exemple l o dium et d autres maladies typiques pour l agriculture intense les maladies associ es la rotation m R sistance aux maladies plus important en AB M Caract ristiques de qualit par exemple le teneur en prot ines est beaucoup plus important en bio E Caract ristiques uniquement importantes en agriculture biologique Q Les param tres qui ont besoin d un effort additionnel dans la s lection La suppression des plantes adventices L efficacit des l ments nutritifs R sistance aux maladies seulement important en BIO la carie Rendement et qualit sous les conditions biologiques
169. ucun traitement phytosanitaire et sans irrigation pendant une dur e de 3 ans Les crit res de s lection retenus pour ce programme sont un bon pouvoir de couverture du sol afin d touffer les adventices un bon quilibre avec la l gumineuse la r sistance aux diff rentes maladies du dactyle une bonne p rennit Le mat riel g n tique am lior est ensuite test en parcelles d essai en association avec du tr fle blanc sans apport d engrais azot ni traitement phytosanitaire pendant 5 ans Cet essai permet de confirmer le niveau de productivit du mat riel et sa r partition sur l ann e le maintien de l quilibre gramin e l gumineuse dans le temps la p rennit la r sistance aux maladies la bonne couverture de sol pour lutter contre les adventices P pini re de dactyle conditions AB Photo Carneau Essai dactyle conditions AB Photo Carneau Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 80 R f rences Bosco M Picard C 2008 Tools for innovative organic breeding arise from rhizosphere microbial ecology 2 ISOFAR Scientific Conference Cultivating the future based on science Modena June 16 20 2008 Lammerts van Bueren E Baresel J P Desclaux D Goldringer l Hoad S Kovacs G L schenberger F Miedaner T sterg rd H Wolf M 2007 Developments in breeding cereals for organic farming system
170. ultant des processus volutifs mutation recombinaison migration s lection construire des populations ou des individus combinant des combinaisons g n tiques plus favorables r unir dans une vari t population v g tale artificielle et reproductible constitu e d un ou de plusieurs g notypes un maximum de g nes favorables pour les caract ristiques s lectionn es Les progr s scientifiques r cents en g n tique en biologie cellulaire et mol culaire en cophysiologie en bio informatique ont contribu au d veloppement rapide de nouvelles biotechnologies et entra n des volutions dans les m thodologies d am lioration des plantes Dans le m me temps des ruptures conceptuelles majeures et des changements de paradigme conduisent reconsid rer en ce d but de XXI me si cle les objectifs et m thodes de l am lioration des plantes comme la mise en question du progr s g n tique la gestion de l agrobiodiversit Vagro cologie et les syst mes de production alternatifs Mon expos sera focalis sur quelques r flexions et pistes d volution des m thodologies d am lioration des plantes Indicateurs de diversit g n tique vari t s et gestion dynamique de la diversit S1 la biodiversit est revendiqu e par tous elle est per ue et valu e des niveaux et selon des crit res diff rents Pour clairer les d bats et comparer les r sultats des recherches il est n c
171. ulture biologique Par ses achats d aujourd hui le consommateur encourage une agriculture garante de la qualit long terme des vari t s de plantes disponibles Compte tenu du caract re naturellement tr s long des t ches en culture s lective les projets en ce domaine doivent avoir une dur e d au moins dix ans Kultursaat e V conserve les droits de propri t de toutes les vari t s a 4 Voir aussi www biobreizh org Journ e Technique Agriculture Biologique et S lection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 Paris 43 d velopp es dans le cadre de l association afin d viter tout risque de recherche de profit unilat rale et court terme Seules de nouvelles collaborations entre entreprises commerciales et agriculteurs comme cela s est fait dans le cadre du projet FAIR BREEDING permettront d atteindre ces objectifs C est le seul moyen pour que l agriculture biologique et le secteur de l alimentation naturelle maintiennent leur cr dibilit La culture de di haplo des le r trocroisement la cis g n tique sont autant de m thodes d j utilis es en agriculture traditionnelle mais incompatibles avec l esprit de l agriculture biologique Une sensibilisation accrue des consommateurs la g n tique agroalimentaire est la cl et la condition sine qua non d un bon positionnement de l agriculture biologique face aux m thodes agricoles dite modernes R f rences
172. ur la base de ces r flexions il est important d valuer les applications possibles des nanotechnologies avant leur d ploiement dans l agriculture biologique Par le recours des instruments tablis par diff rentes institutions il serait possible d valuer les produits qui ne sont pas d origine biologique C est ce que r alise d j l institut de recherche de l agriculture biologique FiBL qui v rifie que les additifs et excipients respectent les principes de l agriculture biologique Le FiBL Suisse et le FiBL allemand travaillent actuellement sur un projet commun qui consiste valuer les syst mes de traitements biologiques afin de pouvoir comparer les additifs et les excipients technologiques A l aide de ces instruments les acteurs du secteur de l industrie alimentaire biologique pourraient valuer ensemble l utilit et les risques des produits nanotechnologiques et ainsi viter les risques envisageables pour les hommes et l environnement La condition pr alable pour une valuation positive est entre autres que ceux qui fabriquent les produits concern s ou ceux qui les mettent sur le march d montrent que ces produits sont sans danger Aller la rencontre des diff rents types de nanotechnologies Il y a encore beaucoup de questions en relation avec les risques potentiels des nanotechnologies qui n ont pas t clarifi es et la l gislation ne pourra ainsi se faire qu Journ e Technique Agr
173. ur partie r solues par le d veloppement de la micro propagation in vitro chez nombre d esp ces Si l embryog n se somatique partir de cultures cellulaires s av re la plus performante elle est souvent esp ces g notypes d pendant et peut dans certaines conditions g n rer des variants somaclonaux variations chromosomiques et pig n tiques La culture in vitro permet aussi de r g n rer partir des gam tophytes m le et femelle des embryons haplo des diplo dis s spontan ment ou par traitement la colchicine C est Vhaplodiploidisation technique qui conduit l obtention rapide de plantes homozygotes comparativement a la fixation de lign es par endogamie Elle est pratiqu e en routine chez quelques esp ces cultiv es orge riz colza aubergine mais n est pas g n ralisable a certaines esp ces et ou g notypes r calcitrants Dans ces cas des croisements intersp cifiques Journ e Technique Agriculture Biologique et Selection V g tale ITAB 28 29 avril 2009 a Paris 7 ou interg n riques entra nent le d veloppement d embryons haplo des cultiv s in vitro comme pr c demment Plus g n ralement le sauvetage d embryons subl taux issus des croisements intersp cifiques et ou interg n riques avec ou sans doublement chromosomique permet de synth tiser de nouvelles esp ces Triticale ou de resynth tiser des esp ces polyplo des partir des esp ces parentes colza cotonnier
174. urables et respectueux de l environnement devrait conduire favoriser la diversit g n tique et des esp ces afin d accro tre la r silience des populations de plantes vis vis des variations dans le temps et dans l espace de l environnement biotique et abiotique Altieri 1999 Finckh amp Wolfe 2006 Wolfe 2000 il ne reste dans les pays industrialis s que peu de la diversit originale des esp ces cultiv es dans les champs En accord avec la vision de l agriculture d crite comme cologiquement intensive ou agro cologie Griffon amp Chevassus au Louis 2008 la gestion dynamique la ferme de populations cultiv es permet de valoriser la diversit g n tique en int grant dans un m me compartiment diff rentes dimensions la gestion de la diversit la s lection de populations originales adapt es localement et la stabilit de la production gr ce la r silience des peuplements h t rog nes C est dans ce contexte que les agrobiologistes boulangers regroup s au sein du R seau Semences Paysannes s int ressent aujourd hui aux vari t s dites anciennes pour s lectionner des vari t s de bl adapt es leurs pratiques par multiplications et s lections successives avant de les transformer en farine puis en pain Leurs qualit s nutritionnelles et gustatives semblent tr s int ressantes mais leur potentiel de rendement est par contre souvent modeste au d part Peu de travaux de recherche
175. utriche la plupart de l agriculture conventionnelle travaille faibles intrants Quelques projets de recherche pour l AB ont favoris le d veloppement d une strat gie combinatoire de s lection des vari t s sp cifiquement adapt es 1 AB En moyenne pour les vari t s AB la moiti de la s lection est effectu parall lement en culture AB et sur des champs conventionnels faibles intrants En bl tendre la s lection indirecte est combin e avec la s lection directe en essai AB Selon son comportement dans les essais le mat riel g n tique peut tre d velopp soit en culture conventionnelle soit en AB Ce syst me facilite l change et l exploitation pour l AB de toute la variabilit existante dans la totalit des programmes de recherche Introduction Le secteur biologique devient de plus en plus important En 2007 dans l Union Europ enne UE des 27 pays 7 160 740 hectares ha soit 4 1 taient cultiv es en Agriculture Biologique AB L Autriche est le pays avec le taux de production biologique le plus important de PUE 11 7 372 026 ha La surface de c r ales AB a surpass 10 de la production totale AMA 2009 suite a la prise de conscience du changement climatique climatique mais aussi aux aides de UE plus importantes La vari t de bl tendre la plus cultiv e en Autriche CAPO est la m me pour le secteur conventionnel que pour le secteur biologique On peut conclure que la diff re
176. uvre et permet d obtenir assez rapidement un gain g n tique pour les caract res h ritables La s lection r currente am lioration de populations est int ressante pour le maintien de la biodiversit et la cr ation vari tale Elle tend tre de plus en plus utilis e en s lection participative Le choix des plantes peut se faire directement dans le champ de l agriculteur s lection d centralis e ou in situ ou en station exp rimentale centralis e ou ex situ La s lection d centralis e d finie comme une s lection dans l environnement cible est puissante pour adapter les cultures l environnement physique et au syst me de culture L int r t de la s lection en station est de pouvoir r aliser des dispositifs d essais complexes ou particuliers type inoculation de pathog nes Il est possible soit d alterner chaque ann e le lieu d observation les g n rations de s lection sont ainsi alternativement mises en station et chez les agriculteurs soit de mettre de fa on concomitante l ensemble des plantes ou une partie en station exp rimentale et chez les agriculteurs Parfois les g n rations pr coces sont cr es et observ es en station o un premier tri est fait sur la base de caract res tr s h ritables couleur du grain par exemple puis le choix des plantes est poursuivie dans les fermes 13 Empowerment Expansion des ressources et des capacit s des personnes influencer contr ler ma triser tenir
177. van Bueren E T Goldringer I Ostergard H Eds Proceedings of the COST SUSVAR ECO PB Workshop on Organic Breeding Strategies and the Use of Molecular Markers p 84 Driebergen NL 17 19 January 2005 103 pp Griffon M 2006 Nourrir la plan te Ed Odile Jacob Paris Guichard L Munier Jolain N Omon B P Mischler P Viaux P Guind L Gu rin O Villard A Delos M Debaeke P Brunet N Rolland B 2009 Vers des syst mes de culture conomes en produits phytosanitaires analyse comparative et conception d un r seau d acquisition de r f rences Etude multi partenariale pilot e par L INRA Tome II grandes cultures Commanditaires Minist re de l agriculture et de la p che via le programme 215 sous action 22 et le Minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire 166 pages Lafitte H R et Edmeades G O 1994 Improvement for tolerance to low soil nitrogen in tropical maize selection criteria Field Crop Research 39 1 14 L schenberger F Fleck A Grausgruber H Hetzendorfer H Hof G Lafferty J Marn M Neumayer A Pfaffinger G Birschitzky J 2008 Breeding for organic agriculture example for winter wheat in Austria Euphytica ONIGC 2008 Enqu te ONIC ARVALIS Institut du V g tal sur la r partition vari tale des bl s tendre d hiver Rolland B Nolot J M 2005 Deux cents ans de culture du bl en r gion toulousaine Annex
178. x catalogues des entreprises de semences Alors que des vari t s connues et ayant fait leurs preuves sont retir es du march de nouvelles vari t s sont cr es avec des m thodes de production douteuses Ce sont surtout les hybrides obtenus par fusion protoplasmique et dont le pollen est atteint de st rilit cytoplasmique h rit e CMS qui aux yeux des groupements cologiques semblent impropres l agriculture cologique voir ci dessous l assembl e g n rale de la f d ration agraire mondiale IFOAM a confirm ce point pour la derni re fois en juin 2008 Lammerts van Bueren 2008 Ces hybrides CMS dominent toutefois le spectre des vari t s de types de choux pla ant l agriculture cologique devant un dilemme ou bien la mise en uvre de la d cision IFOAM entra ne terme la disparition de l offre de chou rave bio de brocoli bio de choux fleurs bio etc ou alors la diminution du nombre de vari t s sera stopp e par la rar faction et la sp cialisation de la demande de vari t s non CMS ainsi que par des projets comme FAIR BREEDING Face ce dilemme l id e d une participation des consommateurs au commerce liant producteur et cultivateur gagne du terrain comment l a montr le projet FAIR BREEDING Les membres du projet Natura International Gemeinsam Handeln e V et Kultursaat e V ont au d but de leur coop ration d fini des lignes directrices de leur partenariat L agriculture s
179. xemple ils peuvent s enraciner des profondeurs diff rentes et ainsi assurer une meilleure exploitation des l ments nutritifs q une monoculture dont les racines sont concentr es la m me profondeur De plus diff rentes plantes voisines peuvent tre en mesure de se compenser Par exemple si une plante est adapt e des conditions humides et une autre plante voisine s adapte mieux des conditions de s cheresse alors selon les conditions climatiques l une ou l autre sera plus productive Mat riels et m thodes Vingt vari t s d une importance consid rable ces 70 derni res ann es ont t s lectionn es pour tre utilis es en tant que parents et divis es en un groupe de rendement Y et un groupe de qualit Q Le groupe Y comprenait 9 parents Bezostaya enregistr en 1959 vari t russe Buchan 1995 Claire 1996 Deben 1998 High Tiller Line HTL Norman Option 2000 Tanker 1998 et Wembley 1985 Le groupe Q comprenait 12 parents Bezostaya 1959 Cadenza 1995 Hereward 1990 Maris Widgeon 1964 Mercia 1989 Monopol 1980 Pastiche 1988 Renan 1989 Renesansa 1994 Soissons 1996 Spark 1991 et Thatcher 1936 Les plans de croisements demi diall le ont t r alis s par le centre John Innes Le multiplication initiale des semences nous a permis de semer les parcelles pour la premi re fois l automne 2003 Les parcelles exp rimentales ont t sem es sur quatre sit

Strategies for a future without cell fusion techniques in varieties

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