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Les Entretiens de l`assurance 2005

1. Jean Michel Delmas confirme l important soutien tatique aux syst mes d assurance r colte mis en place dans le monde 3 6 milliards de dollars par an pour un taux de soutien avoisinant 60 aux Etats Unis 240 millions d euros par an pour un taux modul selon les productions en Espagne Il regrette l insuffisance des mesures propos es en France pour la couverture de risques similaires compte tenu des conomies d indemnisation r alis es par le FNGCA entre 15 et 45 millions d euros par an Le niveau 35 40 propos par les pouvoirs publics en faveur des contrats couvrant les cultures fragiles demeure faible Une v ritable politique de soutien l assurance doit tre red finie afin que les agriculteurs puissent croire l avenir du nouveau dispositif et s engagent en grand nombre Toute r duction de l aide publique constitue une entrave au lancement et au d veloppement de l assurance r colte Enfin Jean Michel Delmas conclut sur les enjeux de la couverture des al as climatiques et conomiques qui permettra aux exploitants de p renniser leur activit Le d veloppement de l assurance r colte doit s effectuer par tapes et par fili res En effet il para t difficile d ouvrir l assurance simultan ment toutes les productions en 53 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 raison du soutien financier n cessaire la mise en place de
2. AOI E IAN EE N eut tue in n A fit et l Ne ni iPR LR iQ dit Let Nes 0e 75 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 S ance pl ni re 1 Le d veloppement durable un facteur de dynamisme et de protection long terme pour l conomie et les entreprises Intervenants Christian Brodhag d l gu interminist riel au d veloppement durable Gaby Bonnand secr taire national de la CFDT Fran ois Ewald professeur au Conservatoire national des arts et m tiers Fran ois Pierson pr sident directeur g n ral d Axa France Michel Villatte directeur g n ral de Predica Fran ois Ewald introduit les d bats en num rant les trois perspectives qui seront envisag es pour aborder la notion de d veloppement durable de la fa on la plus concr te et s rieuse possible ce que recouvre la notion en termes d image et d engagement le r le de l assurance selon ses diff rents m tiers enfin la question de la normalisation du d veloppement durable Comment d finir le d veloppement durable Selon la Charte de l environnement les choix destin s r pondre aux besoins du pr sent ne doivent pas compromettre la capacit des g n rations futures et des autres peuples satisfaire leurs propres besoins et cela est inscrit dans la Constitution Pour Christian Brodhag il s agit globalement de concilier au niveau international les limites de la plan te avec
3. l importance d terminante du profil de carri re pour des salaires inf rieurs 30 000 euros les taux de remplacement demeurent sup rieurs 60 alors que pour des salaires sup rieurs 80 000 euros ils passent en dessous de 45 Si l entreprise souhaite optimiser son attractivit les avantages fiscaux et sociaux ne peuvent tre ignor s Cependant pour le salari l avantage est moins clair il paie un imp t sur les rentes et peut perdre en pr voyance Selon les gains fiscaux et sociaux souhait s l entreprise a int r t mettre en place certains produits plut t que d autres Pour am liorer le taux de remplacement il est l gitime d imposer la sortie en rente et de rendre le r gime obligatoire Pour am liorer l attractivit de l entreprise sur le march des cadres il est plus efficace de rechercher des sorties en capital et de choisir un r gime facultatif Toutefois il est difficile de ma triser le budget d un r gime facultatif Pour conclure les outils pour pr parer la retraite existent ils sont performants et r pondent la plupart des besoins Les entreprises et les salari s attendent maintenant de leurs partenaires qu ils prennent leurs risques d assureur avec une grande solidit financi re qu ils soient dynamiques et qu ils r pondent la question du futur Pour 23 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 cela la
4. assurabilit des deux roues est tout fait d actualit compte tenu des objectifs fix s par la Direction nationale de la s curit routi re dans la politique de pr vention du gouvernement pour 2006 En effet si les motards ne constituent que 0 8 du trafic ils repr sentent 13 des victimes Or le deux roues tant con u d sormais comme un utilitaire l ge moyen du motard est pass de 28 33 ans Serge Morelli distingue deux cat gories de population ayant adopt les deux roues la premi re conduit des cylindr es sup rieures 125 cm et est plut t consciente du risque auquel elle s expose la seconde qui regroupe des automobilistes conduit des cylindr es inf rieures et a un rapport plus utilitaire avec le deux roues Quelle que soit la cat gorie laquelle il appartient le conducteur a conscience du r le pr pond rant de l assureur dans la pr vention routi re Il est sensible aux probl mes de cohabitation avec les autres cat gories de v hicules ainsi qu aux ph nom nes m t orologiques et attache une importance la formation Apr s avoir dress les diff rents profils des conducteurs du tout terrain au citadin en scooter en passant par le motard responsable passionn ou encore le jeune fou inconscient le sportif et la motarde Serge Morelli constate que le comportement des conducteurs inconscients et casse cou masque celui des conducteurs responsables qui repr sentent en fait 85
5. occasion de sinistres catastrophiques Quelles sont les r actions possibles des assureurs et des r assureurs Telles sont les principales questions pos es la suite de Katrina Emmanuel Dubreuil rappelle que la r gion touch e par Katrina est particuli rement vuln rable 4 000 plates formes repr sentant 25 de la consommation de p trole aux Etats Unis et nombreux couloirs maritimes Apr s avoir mentionn quelques pr c dents Katrina et voqu les zones cyclones il apporte plusieurs pr cisions sur les ouragans les donn es historiques prouvent que des ouragans au moins aussi puissants qu Ivan ne sont pas extraordinaires et que Katrina n est pas l ouragan le plus puissant avoir affect la r gion les vents soutenus de Camille 1969 305 km h furent 25 plus violents que ceux de Katrina des ouragans de la puissance de Katrina ou d une puissance plus lev e surviendront de nouveau des ouragans puissants affecteront les installations p troli res et le transport dans le golfe du Mexique au moins une fois par d cennie 40 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 D une mani re g n rale l activit cyclonique augmente dans l Atlantique avec une intensit en hausse de 100 depuis trente ans En outre le nombre d ouragans de cat gorie 4 ou 5 dans le monde est pass de 11 en moyenne dans les ann es 1970 1
6. 90 des motards Andr Chazeau souligne que selon les statistiques publi es par l Observatoire national interminist riel de s curit routi re les accidents sont nettement plus nombreux en France que dans les autres pays europ ens et notamment ceux qui concernent les jeunes de 15 19 ans Des actions de pr vention doivent donc tre entreprises aupr s de ces derniers ainsi que des parents et des tablissements scolaires Parall lement des mesures en mati re de lutte contre le d bridage des cyclomoteurs sont en cours 59 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 d adoption les sanctions seront aggrav es en cas de commercialisation ou d utilisation de mat riels de d bridage ou de v hicules d brid s Les tudes men es par le Centre europ en d tudes de s curit et d analyse des risques Ceesar tant au niveau europ en rapport MAIDS que national projet Rider corroborent ces donn es De plus elles mettent en vidence les blessures li es l absence de port du casque ou d une veste adapt e Maxime Moutreuil pr cise que selon une enqu te r alis e dans le d partement de l Essonne 52 des utilisateurs de 50 cm ne portent pas ou portent incorrectement leur casque et ne mettent pas de blouson Or casque et blouson contribuent r duire les blessures en cas de chute Par ailleurs les man uvres des conducteurs sont facteurs de risque
7. Alors pourquoi pas en mati re d encadrement du dommage corporel 71 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 19 L quilibre entre pr vention et assurance face aux risques naturels Pr sident Claude Biwer s nateur de la Meuse Intervenants Marc Gillet directeur de l Observatoire national sur les effets du r chauffement climatique Jean Paul Guilhamon directeur g n ral adjoint Groupama SA Thierry Masquelier pr sident directeur g n ral de la Caisse centrale de r assurance Fran ois Vilnet adjoint au directeur dommages et responsabilit s PartnerRe Global Claude Biwer fait part de son exp rience dans la Meuse pour le risque s cheresse qui l a conduit sensibiliser les s nateurs sur le sujet puis rapporter et faire adopter une proposition de loi pour am nager le dispositif catastrophes naturelles que l on peut qualifier globalement de bon syst me Il rappelle le dispositif exceptionnel mis en place pour les communes qui n ont pas t d clar es en tat de catastrophe naturelle pour la s cheresse de 2003 Puis il insiste sur les moyens d velopp s pour la pr vention On constate d ailleurs une acc l ration des plans de pr vention des risques PPR approuv s Celle ci devrait se poursuivre avec l amendement gouvernemental visant largir les missions du fonds Barnier avec une augmentation de son budget Marc Gilet pr s
8. avec ses cons quences en mati re de retraite de sant et de d pendance et une tr s lourde incidence conomique Dans ces trois domaines la France a un grand besoin de r formes et des marges de man uvre limit es Or la double vocation naturelle de l assurance la protection et l investissement ne peut s op rer que dans un univers o l ensemble des facteurs sont favorables Investir en actions implique un horizon de gestion long et un environnement r glementaire et fiscal favorable Henri de Castries ajoute que les termes de risque z ro et de principe de pr caution sont beaucoup utilis s Une part trop importante de l pargne finance le secteur public Or l assurance permettrait de pr server la protection sociale en r tablissant la libert de choix individuel Sur la base d un cahier des charges d fini on peut introduire une concurrence plus forte entre les acteurs en gardant la protection collective Christian de Boissieu met plusieurs remarques D abord on paie l absence de fonds de pension m me s ils ne sont pas toujours investis en actions Par ailleurs l accord pris pour investir 6 milliards dans les PME de croissance est un signe int ressant mais un quilibre doit tre trouv entre prise de risque et cadre prudentiel Christian de Boissieu voque ensuite le rapport P bereau et le stock de dettes de l Etat fran ais F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entr
9. de la m canisation qui ont d bouch sur une baisse de l emploi industriel La d localisation est un probl me mais la solution r side dans la recherche d un nouveau mode de croissance Le capitalisme mondialis met en vidence que nous n avons pas d avantage comparatif Mais nous disposons d l ments pour rebondir comme la lib ralisation des services l Organisation mondiale du commerce Il est d ailleurs absurde d opposer les services l industrie Avec les services la personne nous assistons l mergence d un nouvel avantage comparatif Jean de Ponton d Am court pense que le capitalisme se porte bien mais que son dynamisme entra ne beaucoup des probl mes auxquels nous sommes confront s En ce qui concerne les questions de s curit les effets combin s de la r volution num rique de l ouverture des fronti res et de l acc l ration des migrations de la facilit des transports d bouchent sur l apparition de menaces plus diffuses et complexes qu auparavant Et les terroristes ont un acc s plus ais aux armes de destruction 10 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 massive Tout cela se combine avec la criminalit internationale l un des effets de la lib ralisation qui repr sente aussi une menace r elle A cela s ajoutent d autres menaces diffuses telles que les grandes pand mies la d gradation de l environnement
10. es La r flexion a port sur la mani re dont l information est r ellement per ue par le preneur Ainsi afin de rendre effectif le droit de renonciation dont le point de d part a t modifi pour tenir compte de la directive vie et dont la prorogation a t limit e huit ans par le Parlement le l gislateur a pr vu qu une mention sp cifique pr s de la signature rappellerait ce droit Le l gislateur a galement souhait am liorer la qualit de l information 45 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Pour faire suite aux d bats sur les contrats non r clam s l information sur les modalit s de d signation des b n ficiaires et sur les cons quences de l acceptation b n ficiaire a t renforc e Le contenu de la note d information s est accru en volume au point qu elle manque son objectif d efficacit et de clart D o l id e introduite par le S nat de pr voir un encadr qui concentrera l information sur quelques points cl s dans un langage courant contenu des garanties capital ou rente disponibilit des sommes frais informations relatives la d signation du b n ficiaire Cet encadr sera un gage de s curit juridique pour les entreprises d assurances puisque le contenu sera pr cis par arr t et permettra une meilleure information du consommateur en offrant une meilleure comparabilit des produits
11. l approvisionnement nerg tique et en ressources min rales rendu plus concurrentiel du fait de la croissance asiatique Ces menaces se concentrent dans un continent entier l Afrique sans que le reste du monde se mobilise vraiment pour aider y rem dier Quant aux menaces classiques elles n ont pas disparu Jean de Ponton d Am court num re trois zones de conflit potentiel La Russie d abord immense pays aux ressources limit es mais l arm e toujours importante et ses pays fronti res qui faisaient auparavant partie de son empire et o de nombreuses minorit s russes sont install es en particulier l Ukraine Ensuite la r gion du Golfe o plusieurs pays sont en situation difficile l Irak l Arabie saoudite qui a du mal voluer et o s observe une forte mont e de l islamisme l Iran aux mains d un islamisme extr mement radical cherchant se doter de l arme nucl aire Enfin la zone asiatique o la Chine gr ce son essor conomique reprend la position pr dominante qu elle avait perdue au profit du Japon puis des Etats Unis Ces derniers entretiennent de bonnes relations bilat rales avec les pays de la zone mais ceux ci ont des relations bilat rales tendues Jean de Ponton d Am court s oppose Nicolas Baverez sur la crise de tous les pouvoirs Les opinions publiques europ ennes soutiennent l effort des gouvernements en mati re de d fense et de s curit La
12. le d faut de conseil sert le plus souvent d ultime argument en cas de probl me Il en r sulte pour les courtiers une volution de l approche manag riale qui pourrait aboutir privil gier une d marche d fensive tout faire pour prouver que l on ne sera pas en tort en cas de probl me plut t qu une d marche positive tout faire pour que cela se passe au mieux pour le client Ayant proc d la lecture des nouvelles dispositions issues de la directive Francis Frizon rel ve qu elles s appuient sur un m canisme double niveau l obligation g n rale de recueillir les besoins et exigences du client d une part l obligation d optimiser le conseil fourni au travers d une analyse objective du march d autre part A ce m canisme s ajoute un formalisme nouveau de consignation par crit des raisons motivant le conseil quant au choix d un produit d termin Selon G rard Leb gue la mise en pratique de ces nouvelles dispositions devrait se faire en trois temps En premier lieu l interm diaire doit dire au client qui il est et dans quel cadre il agit Cette information est particuli rement importante pour les agents g n raux qui exercent galement une activit de courtage accessoire Deuxi mement il s agit non seulement d interroger le client sur ses besoins mais aussi d sormais de consigner par crit ce qui a t dit Pour les risques de particuliers cet crit devrait pouvoir tre
13. mentaires Le r le ducatif des assureurs est plus justifi dans l instauration des 17 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 contrats responsables on compte sur eux pour orienter les consommateurs de soins vers des d penses judicieuses Des assureurs se pr occupent d ailleurs de la mise en place de r seaux de soins et de plates formes ouvrant la voie une meilleure administration g n rale du syst me L assurance a effectivement un r le structurel fondamental jouer dans la protection sociale de la sant Enfin voquant la r action des pouvoirs publics sur leur ventuelle responsabilit des violences urbaines Daniel Havis s interroge sur la justification de l assurance pallier les difficult s du maintien de l ordre Cela d passe le r le des assureurs dans la r novation des syst mes sociaux fran ais 18 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 1 Comment remplir l obligation de conseil en assurance Pr sident Francis Frizon m diateur de la F d ration fran aise des soci t s d assurances FFSA Intervenants G rard Leb gue pr sident adjoint d Agea pr sident des agents d Axa R ussir pr sident de la commission permanente des agents du Bipar Bruxelles Robert Leblanc pr sident du directoire de Siaci pr sident de la F d ration fran aise des courtiers
14. nover aussi pour le rendre plus quitable Face ce mod le quel r le peut jouer l assurance Ce secteur est d abord un acteur conomique important et contribuant la croissance par l emploi par son chiffre d affaires par les indemnit s vers es et les placements Ensuite il intervient en compl ment des organismes sociaux dans les domaines de la retraite et de la sant o il aide prendre conscience des transformations n cessaires Enfin l assurance s adapte aux mutations de la soci t et applique ses techniques des risques nouveaux Face l volution des syst mes sociaux l assurance peut apporter des solutions en mati re de retraite avec les syst mes par capitalisation Dans le domaine de la sant elle a la capacit de g rer le risque et l offre de soins si l Etat d finit les principes qu il veut voir respect s En accident du travail elle est en mesure de donner une r ponse adapt e en particulier si la pr vention doit primer sur l indemnisation Alain Etchegoyen remarque que la notion de mod le social fran ais permet souvent de revenir en arri re sur de vieux clivages alors que notre poque pr ne la comparaison internationale Par ailleurs il estime que l on ferait mieux de parler d exceptions 15 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 sociales et de mod le culturel Parler de mod le social implique une incap
15. par la mondialisation avec des forces de travail en nombre consid rable mais une ressource du capital requ rant une plus grande valorisation fragilisant nos mod les de financement des protections sociales Ces bouleversements et l accentuation des in galit s entra nent une crise profonde dans la soci t et des interpellations sur les fondements du syst me Des id es de r sistance s opposent cependant celles de rupture avec un mod le jug archa que Un troisi me sc nario serait de r nover en prenant en compte les valeurs et les objectifs fondamentaux de notre soci t En assurance maladie par exemple r parer ne suffit plus La r volution scientifique dont le potentiel est consid rable en pid miologie permet de mieux saisir l implication des ph nom nes comportementaux et environnementaux en biologie elle ouvre la voie la m decine pr dictive La pr vention familiale tenant compte des facteurs biologiques propres chaque famille est l une des voies nouvelles les plus riches Dans le m me temps le but de nos g n rations est de limiter les probl mes de d pendance par l am lioration de la qualit de vie des personnes g es L ob sit le drame de l amiante les pand mies tout cela nous conduit mettre en place une strat gie de la pr caution g rer le capital sant plut t qu r parer C est toute une r volution de l appr hension des probl mes qui a d j comme
16. serves dont ils disposaient pour absorber la volatilit de l immobilier ou des actions La part de l immobilier dans les placements a peu volu en 47 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 d pit des investissements immobiliers r alis s La demande est tr s sup rieure l offre en immobilier d o la difficult d augmenter la part de cet actif dans les portefeuilles Les capitaux investir augmentent fortement alors que le march immobilier est faiblement extensible Pour maintenir sa strat gie et trouver du rendement il faut diversifier par produits commerces bureaux logements logistiques et par positionnement g ographique Paris Ile de France France Europe La duration du passif plus longue chez un assureur vie et les contraintes de rendement d un bancassureur militent pour accro tre la part de l immobilier dans les placements Cependant augmenter la part de l immobilier de fa on notable tout en restant s lectif est difficile En effet l immobilier est un march peu profond au regard des march s d actions et d obligations et surtout tr s concurrentiel Depuis quatre ans les volumes investis en immobilier sur le march fran ais oscillent entre 9 et 12 milliards d euros par an Ces montants restent faibles au regard de la taille des fonds g n raux des principaux bancassureurs Bertrand Letamendia rappelle que historiquement pour le
17. vention et de gestion des catastrophes FEMA disposant d importants moyens mais qui a t critiqu e pour sa gestion des effets du cyclone Katrina En Europe l Espagne dispose du r gime le plus complet l Allemagne a la plus forte exposition au risque et les Pays Bas sont les mieux prot g s contre les inondations Globalement la pr vention est assez limit e dans cette zone Les r centes catastrophes majeures pourraient induire une sensibilisation et une approche globale la catastrophe du tsunami de d cembre 2004 en Asie ayant montr que les p rils avaient chang d chelle Les actions europ ennes seraient d velopper sur trois axes la pr vention la gestion des catastrophes et la protection des biens et des personnes 13 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Claude Biwer indique propos du texte de loi en pr paration qu il sera tr s attentif sur les mesures prendre au niveau de la pr vention 74 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 20 L information du souscripteur de contrat d assurance vie Nouvelle r forme Pr sident Claude Fath pr sident de la commission pl ni re des assurances de personnes de la FFSA directeur Axa France Intervenants Fran ois Bertout pr sident du comit juridique et fiscal de la commission pl ni re des assurances de personnes de la
18. 20 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 norm Enfin l interm diaire doit pr senter une proposition d assurance r pondant aux attentes du client ce qui suppose un engagement de ce dernier dans la proc dure de formalisation du conseil A cet gard l exigence de l crit pr sente l avantage de responsabiliser la fois l interm diaire et le client Nicolas Schimel rel ve que les dispositions de la directive doivent tre replac es dans un contexte o le niveau d information d au consommateur conna t de fortes disparit s d un pays l autre Ainsi en France la transcription du devoir de transparence de l interm diaire ne devrait pas bouleverser les pratiques des dispositions tant d j pr vues dans le Code des assurances En ce qui concerne les risques de dommages des particuliers pour le client la question du prix l emporte sur toute autre consid ration D s lors l am lioration du conseil r sidera davantage dans l explicitation des garanties que dans une formalisation norm e des besoins et exigences du client Au demeurant une formalisation trop pouss e et norm e risque de conduire transf rer au client contre son int r t la responsabilit du choix du contrat Robert Leblanc ajoute qu on ne peut attendre des courtiers qu ils s engagent pour les risques de particuliers dans un processus d optimisation du conseil au tra
19. Pour Daniel Fortuit longtemps report e l extension de la garantie de l Etat aux risques de masse constitue une avanc e importante Toutefois en d livrant sa garantie sur une base diff rente l Etat introduit dans le m me temps une distinction artificielle par 64 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 nature de risque Cette diff renciation entre risques lourds et risques de masse tient d s lors moins des raisons techniques qu historiques La coexistence de ces deux solutions conduit les c dantes assumer deux r tentions pour un m me v nement Parmi les voies explorables pour optimiser l articulation des besoins en r assurance sous jacente avec la garantie de l Etat l harmonisation des modalit s d intervention de l Etat en qualit de r assureur de dernier ressort offre des perspectives int ressantes On pourrait envisager que l Etat apporte sa garantie pour l ensemble des risques soit sur une base collective comme c est le cas pour les risques lourds via le Gareat soit sur une base individuelle option retenue dans le cadre des risques de masse En de le Gareat souscrirait un programme de r assurance pour le compte de ses membres Un tel sch ma permettrait aux c dantes de n avoir qu une seule r tention connue l avance quel que soit l v nement l origine des dommages la gestion serait simplifi e et le risque d omiss
20. activit l international avant sa fusion avec Natio vie en octobre 2005 12 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Les raisons de sortir de France tiennent aux perspectives de d veloppement limit es des march s court ou moyen terme L Europe est proche g ographiquement et culturellement mais nombre de ses march s sont satur s et l harmonisation de la r glementation qui conduit aujourd hui une surr glementation ne constitue pas un avantage Les pays mergents compensent leurs inconv nients loignement g ographique et culturel et instabilit juridique par une forte croissance durable et une maturit faible des contrats permettant de participer la cr ation de la r glementation Paul Villemagne observe quelques tendances de fond qui incitent l internationalisation une convergence des r glementations des produits et des modes de distribution un rattrapage du retard et une uniformisation des produits le m me rendement des m mes techniques commerciales un d veloppement de la bancassurance la recherche par les groupes internationaux de partenaires fournisseurs multipays le souhait des jeunes cadres de perspectives de carri re internationale En conclusion la recherche d une croissance forte passe par l internationalisation partout o cela a un sens Mais un temps d apprentissage est n cessaire pour viter les erreurs co
21. attaques terroristes du 11 septembre 2001 on constate un m me ordre d intensit une m me difficult pour chaque assureur ou r assureur conna tre son exposition une m me r action opportuniste dans les jours qui ont suivi mais limit e au march de l nergie des contentieux pour d terminer si Katrina constitue un deux ou trois v nements La r action des assureurs semble toutefois voluer aujourd hui En effet les entreprises peuvent compter sur des produits financiers les r sultats techniques s am liorent fortement depuis plusieurs ann es les agences de notation n ont globalement pas ou peu baiss les notes des assureurs ou r assureurs Didier Marsac conclut en non ant les souhaits d un assur que Katrina v nement catastrophique hors norme apparaisse comme un exemple de bonne gestion et de maturit des acteurs de l assurance que les assureurs transports continuent se distinguer des autres branches par des garanties plus coh rentes r pondant r ellement aux besoins de leurs clients et par une politique tarifaire moins volatile Jean Philippe Pages indique que le sinistre Katrina est encore tr s mal valu entre 20 et 60 milliards de dollars la charge des assureurs En ce qui concerne la branche transports l estimation initiale faite en septembre tait de 1 4 milliard de dollars dont 1 milliard en assurance de marchandises Tr s peu de donn es fiables sont d
22. concernant le droit de la consommation dict e par le gouvernement lui m me ou par le march La Belgique est pass e d un petit march local un v ritable march europ en marqu par l intervention dans ce pays d assureurs agr s ailleurs en Europe surtout en assurance vie La lib ralisation des conditions d assurance a entra n la disparition de 35 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 r gles traditionnelles telles que le bonus malus ou l obtention d avantages fiscaux exclusivement limit s aux produits mis par les entreprises belges Le l gislateur pouss par les associations de consommateurs adopte de plus en plus de textes dans l int r t des assur s L association des assureurs belges est favorable une harmonisation maximale des textes communautaires mais oppos e l exc s de r glementation Le march belge se montre int ress par un 26 r gime qui faciliterait la souscription de contrats transfronti res Mais il est r serv quant une initiative risquant de favoriser l ing rence des pouvoirs publics dans des branches d assurance r put es simples En ce qui concerne les obligations des entreprises d assurances relatives l information pr contractuelle et contractuelle du consommateur le march belge s est toujours trouv en pointe par rapport la l gislation communautaire Pierre Florin pr f re
23. des effets limit s sur les notes attribu es par les agences de notation contrairement ce qui s tait pass apr s les v nements du 11 septembre 2001 les march s financiers tant rest s stables En revanche il semble que les r trocessionnaires r assureurs des r assureurs aient d cid de limiter leurs engagements sur certains risques et d augmenter leurs tarifs De rares soci t s d assurances et de r assurance ont vu leur note plac e sous surveillance leur note ou perspective baiss e La mise sous surveillance avec implications n gatives signifie qu il y a une chance sur deux pour que la note soit baiss e dans les quatre vingt dix jours qui suivent Le principal acteur fortement touch par Katrina est le Lloyd s en raison de son implication dans le secteur grands risques Selon Alastair Macdonald la couverture nergie est tr s peu souscrite par les assureurs maritimes fran ais contrairement au march anglais sur lequel les souscriptions des branches nergie et maritime sont troitement li es Il semble que les cons quences du sinistre Katrina seront support es de fa on gale entre les assureurs et les r assureurs Katrina constitue un sinistre maximal de 60 milliards alors que le capital et les fonds propres des r assureurs sont d environ 160 milliards Quel est l effet de Katrina sur l allocation du capital Le capital allou la branche maritime est de plus en plus en comp
24. des ma tres d ouvrage de ne pas retrouver dans l ordonnance toutes les demandes qu ils ont formul es lors des discussions et n gociations pr alables son adoption Il salue n anmoins la signature de la convention sur les existants formalisant l engagement des assureurs apporter aux personnes qui font r aliser des travaux sur des constructions anciennes une solution d assurance pour les dommages caus s aux existants en r percussion de travaux neufs soumis l assurance obligatoire Il insiste sur les difficult s actuelles d acc s l assurance construction des ma tres d ouvrage professionnels qui risquent terme de compromettre les politiques publiques en faveur de l habitat L accroissement des dossiers examin s par le Bureau central de tarification ces deux derni res ann es en t moigne Pour rem dier aux d voiements dans l utilisation de l assurance dommages ouvrage il pr conise la mise en place avec un appui politique si n cessaire de r gles de bonne conduite de gestion des r clamations entre les syndics les ma tres d ouvrage et les assureurs Cette d marche pourrait s accompagner d obligations r glementaires telles la d livrance d un guide d entretien aux acqu reurs d un ouvrage et l affectation de l indemnit la r paration effective des d sordres Dominique Bureau conclut en soulignant le souci commun d aller de l avant qui pourra demain se concr tiser par
25. en Ce march conna t une forte croissance en Europe gr ce aux taux d int r t particuli rement bas ces derniers temps Il reste cependant en France une marge de croissance importante La baisse des taux a permis un acc s plus facile au cr dit pendant que les prix de l immobilier connaissaient une hausse Parall lement les tablissements de cr dit ont allong la dur e des pr ts r duit l apport exig et assoupli leurs exigences sur le taux d endettement maximal Cette recherche de croissance des banques peut les inciter s adresser des clients de moins en moins solvables De m me une remont e des taux aurait des cons quences f cheuses pour les emprunteurs ayant souscrit un pr t taux variable et pour ceux ayant un taux d endettement lev Le risque pour les assureurs est constitu par une baisse des volumes de nouvelles affaires une augmentation de la proportion d emprunteurs d faillants et une charge de sinistres accrue en assurances incapacit et invalidit Il est donc n cessaire de se montrer performant en mati re de s lection des risques et de gestion des sinistres Enfin une implosion de la bulle immobili re aurait des cons quences sur le chiffre d affaires sur la charge de sinistres et donc sur le r sultat En Suisse ce march s est moins d velopp En effet du fait de taux tr s bas le poids de l assurance dans le co t du cr dit est plus visible De plus la dur e des emp
26. en termes nouveaux de d flation de d s quilibre des paiements de tensions sur les mati res premi res s en ajoutent de nouveaux d conomie de bulle de tensions sur la captation de facteurs strat giques de dynamique du capitalisme financier Des risques mergent au niveau plan taire F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 sanitaires climatiques environnementaux de flux migratoires introduits par le d veloppement Enfin le probl me thique est li aux in galit s et au profit Par rapport ces risques le capitalisme fonctionne bien et g n re l antidote ses contradictions Il s est montr remarquablement r sistant aux chocs s v res de toutes sortes qu il a subis Les armes existent pour faire face ces probl mes Les carts se sont aggrav s avec ceux qui ne suivent pas le mouvement mais le capitalisme mondialis permet de lutter contre le sous d veloppement Les v ritables risques aujourd hui sont politiques du fait d un retard dans l innovation politique ce qui explique la perte du sentiment d appartenance des citoyens et les rend libres d accueillir des pulsions x nophobes ou s curitaires Le blocage de l int gration europ enne en est un fait pr occupant L Europe vide politique d mographique strat gique conomique social et scientifique va mal ou plut t les pays de l Europe qui refusent de s adapter la mondi
27. et la libert d tablissement instruments finalement peu utilis s les entreprises ayant jug plus efficace de se d velopper par croissance externe L Europe est donc trait e comme le reste du monde Jean Philippe Thierry voque la transformation du groupe Allianz en soci t europ enne qui constitue un d fi pour le r gulateur et t moigne qu il est temps de parvenir une v ritable Europe des assurances Mais pour constituer le march unique il est n cessaire de changer de priorit s abandonner le biais du consommateur dont la protection dans un secteur r gul comme celui des assurances est du ressort national et permettre aux entreprises c est dire l offre de porter le projet en cr ant des groupes europ ens Pour les y inciter il faut mettre un terme la fragmentation prudentielle harmoniser les pratiques des autorit s de contr le et promouvoir une l gislation europ enne de meilleure qualit fond e sur une analyse co t avantage En ce qui concerne le d veloppement international il est regrettable que dans les discussions sur le commerce mondial le sort des services financiers soit soumis celui d autres secteurs moins cr ateurs d emplois Les professionnels ont d ailleurs un mod le qui pourrait servir de base de travail La situation est d autant plus pr occupante que les Etats Unis ont lanc des n gociations bilat rales Le renforcement de la concurrence mondiale appelle
28. et les risques diff r s pour lesquels serait provisionn e une couverture en capital Enrichir et clater la repr sentation des risques gr ce au savoir faire de l assurance permettrait de rendre nos syst mes de protection sociale plus coh rents et plus justes Enfin il faut que la demande sociale soit rendue solvable La mont e des d ficits conduit certains pays rationner l offre avec une d gradation du service L assurance autorise une diversification des sources de financement En restaurant une logique entre assiette et nature du risque on peut chercher inverser la spirale infernale des d ficits La contribution en nature de l acteur conomique famille pourra aussi tre repens e par ce moyen 16 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Pour Jean Marie Le Guen le mod le social fran ais existe mais a beaucoup volu Le mod le social europ en se distingue du mod le am ricain par l intervention de l Etat dans l conomie par une certaine forme de la cit et par une gestion du risque beaucoup plus socialis e Le risque est une n cessit pour faire progresser la soci t et l assurance permet aux individus de prendre des risques Le risque positif demande une p dagogie permanente Cependant la r partition spontan e du risque est injuste le r le de la soci t est d apporter plus d quit Le mod le europ en est boulevers
29. forfaitaire L harmonisation du cadre prudentiel et des pratiques de supervision requiert des r gles communes en Europe notamment pour cr er des conditions saines de concurrence entre entreprises simplifier et diminuer le co t de la r gulation La r alisation de cet objectif 60 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 d harmonisation doit aboutir des pratiques de supervision communes notamment au sujet de la validation des mod les internes des grands groupes nationaux La construction d une formule standard est l un des principaux l ments du futur dispositif Les pouvoirs publics accueilleront volontiers les propositions de la FFSA L une des conditions relatives la construction de cette formule est la prise en compte des sp cificit s du march fran ais contrats d assurance vie avec participation aux b n fices et rachats Par ailleurs en France il existe une tradition de haut niveau de prudence dans les provisions techniques Il est important que cette caract ristique soit maintenue dans le nouveau syst me et qu elle soit bien articul e avec la d termination du niveau d exigence en capital Olav Jones mentionne que le r gime actuel Solvabilit I ne permet pas une allocation de capital efficace ce qui ne favorise pas un d veloppement optimal de l assurance moyen terme L objectif principal du projet Solvabilit II est de retenir dans les fu
30. la souscription qu en cours de contrat En ce qui concerne les agents g n raux et leurs collaborateurs G rard Leb gue rel ve que l accomplissement du devoir de conseil passe d abord par la formation et la mise niveau permanente des connaissances Dans la pratique le conseil est essentiellement oral sauf pour les risques d entreprises et pour certains contrats exigeant une analyse patrimoniale pouss e Dans tous les cas le projet d assurance fournit au client tous les l ments d appr ciation n cessaires son choix Pour autant l exigence de conseil n est pas limit e la souscription L accompagnement du client dans le temps constitue m me une composante fondamentale du m tier d agent g n ral Reste que pour les contrats de particuliers les plus courants l exigence de conseil se heurte au crit re du prix de l assurance souvent le plus d terminant du point de vue du client Robert Leblanc estime que le conseil est la raison d tre du courtage puisque par principe le courtier est mandat par le client pour rechercher la solution la plus appropri e ses besoins En risques d entreprises cette exigence de conseil conduit le courtier concevoir lui m me les solutions absentes du march et de plus en plus souvent d velopper une activit compl mentaire de consultant Comme pour toute activit impliquant un choix l erreur est le risque principal du m tier de courtier Pour autant
31. la suite des attentats du 11 septembre 2001 l attention s est focalis e sur les risques lourds et une solution de partenariat public priv a t mise en uvre sur le march fran ais via le Gareat Alors que de nouveaux scenarii d attentats mergent la probl matique de l assurance et de la r assurance du terrorisme en France s est progressivement d plac e vers les risques de masse Lors des discussions qui eurent lieu dans le courant de l ann e 2004 il est apparu que l interdiction l gale d exclure laissait planer des ambigu t s sur ce que devaient couvrir les assureurs les dommages de contamination notamment Le projet de loi de lutte contre le terrorisme prochainement examin par le l gislateur vise clarifier la port e de cette obligation Parall lement l Etat a habilit la Caisse centrale de r assurance offrir chaque assureur du march une couverture illimit e pour r assurer au del d un certain seuil les risques d attentats et de terrorisme n entrant pas dans le champ d application du dispositif Gareat Pour autant toutes les difficult s ne sont pas r gl es en raison notamment du projet de loi qui tend l galement la garantie aux actes commis au moyen d un engin de guerre nucl aire Pour Jacques Deparis l exp rience du Gareat procure quelques l ments de r ponse Limit es et volatiles les ressources allou es la r assurance du terrorisme sont plus ais ment obten
32. la voie r glementaire mais galement conventionnelle 39 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 8 Assurance maritime apr s Katrina Pr sident Patrick de La Morinerie pr sident de la commission des assurances transports de la FFSA directeur g n ral adjoint Axa Corporate Solutions Intervenants Emmanuel Dubreuil responsable recherche amp d veloppement Benfield Paris Yann Le Pallec Managing Director responsable assurances Europe Standard and Poor s Alastair Macdonald Managing Director Marine and Energy Aon Re UK Didier Marsac directeur juridique et assurances de Louis Dreyfus Cie SA Jean Philippe Pages Managing Director Marine and Energy Marsh SA En pr ambule Patrick de La Morinerie indique que le cyclone Katrina constitue un sinistre dix fois sup rieur au sinistre le plus important qu avait connu jusqu alors l assurance maritime Cela pourrait marquer un tournant dans la mesure o les risques de cumul ont t mis en vidence Peut on continuer consid rer la dispersion g ographique des risques maritimes comme suffisante pour se pr munir contre la survenance d un sinistre majeur La capacit disponible sur le march suffit elle pour faire face Comment un assureur peut il efficacement contr ler ses expositions et ses cumuls Dans quelle mesure existe t il une mutualisation entre les diverses branches d assurance notamment l
33. le conducteur victime est soumis au droit commun de la responsabilit En Europe comme en France l indemnisation du conducteur pose toujours probl me car elle est rarement couverte par l assurance de responsabilit civile Mais il ne semble pas qu une r forme sur ce sujet soit pr vue dans l imm diat bien qu il soit incontestable qu une correction des disparit s entre victimes soit souhaitable et que l laboration d un bar me d indemnisation serait une solution int ressante ce probl me La cr ation d un bar me d indemnisation Le bar me d indemnisation est demand tant par les victimes qui estiment n cessaire que des dommages similaires soient indemnis s de mani re quitable dans toutes les r gions que par les assureurs qui souhaiteraient un meilleur encadrement de l indemnisation Jean Mazars explique que l indemnisation des victimes de pr judices corporels pose encore de nombreux probl mes tels que l indemnisation d un m me dommage de mani re diff rente par les juges d une r gion une autre ou encore les divergences de d finition d un m me terme selon le droit commun et les organismes sociaux De plus la victime est parfois priv e d une partie de son indemnisation lorsque le pr judice dont elle souffre n est pas pr vu par la loi de 1985 Il faut donc encore faire face des incertitudes que certains facteurs conjoncturels tels les nouveaux syst mes d indemn
34. les lois et les cultures sont diff rentes entre pays europ ens les produits sont relativement comparables Dans la formule du GDV on consid re le ratio combin des quinze derni res ann es pour une branche donn e et l on calcule l cart type Ce facteur est personnalis par entreprise et pr sente l avantage de figurer dans les bilans publi s par les soci t s Une matrice de corr lation est ensuite choisie par pays pour agr ger ces diff rents chiffres Par ailleurs pour les catastrophes naturelles majeures est calcul e l exposition d une soci t face une perte catastrophique centenaire prenant en compte la r assurance non proportionnelle Charlotte Dennery pr sente le point de vue d un bancassureur caract ris par son exp rience du sujet via la partie banque qui a d appliquer des nouvelles r gles prudentielles de solvabilit avec la directive B le II Il semble indispensable que le dispositif B le II soit le plus coh rent possible avec la future r glementation assurance Il existe une orientation commune dans B le II et Solvabilit II qui consiste rechercher et am liorer l valuation de la solvabilit des entreprises en tenant compte de la r alit conomique des risques effectivement support s Les objectifs sont n anmoins diff rents puisque pour B le II il s agit de renforcer la stabilit du syst me bancaire international alors que dans Solvabilit II l objectif vise r
35. les motards ont le r flexe de freiner alors qu il convient d viter l obstacle Mais les causes d accidents r sident plus dans la non perception des deux roues par les autres usagers de la route 64 que dans les infrastructures 2 Fran ois Cruypenynck ajoute que les deux roues ne disposent pas de trois feux stop contrairement aux autres v hicules Pour tenir compte du d veloppement du parc de deux roues 37 Paris et de l accidentologie propre ce risque Colette Pibault pr cise que la Mairie de Paris a men une campagne de s curit routi re aupr s des coursiers livreurs en 2002 cr un comit technique deux roues sp cifique et labor en collaboration notamment avec le Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques Certu la pr fecture de police et les associations de motards une charte parisienne destin e d finir la place du deux roues dans la ville Cette charte qui devrait prochainement tre sign e comprend six engagements relatifs aux remont es de files au stationnement aux comportements adapt s la ville Elle sera accompagn e d un guide illustr Pour am liorer la s curit des motards les intervenants s accordent sur la n cessit de les sensibiliser au port du casque et de la veste de promouvoir les aides au freinage d acc der progressivement aux grosses cylindr es et de multiplier les actions de formation dest
36. leurs salari s veulent agir selon des modalit s qui d pendent de la taille des entreprises et du positionnement des salari s en leur sein Le d veloppement d une d marche active passe d abord par l attention port e aux attentes des salari s relatives leur information sur les droits la retraite et aux solutions envisageables Il passe ensuite par une analyse technique approfondie des options pargne salariale ou pargne retraite afin de r pondre aux besoins des salari s et de pallier l incertitude sur le niveau des retraites 22 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Dominique Pagant indique qu la CNP l importance de l accompagnement des salari s dans la gestion de leur retraite a t mise en vidence l occasion d une enqu te effectu e sur la carri re du personnel de plus de 45 ans Il en est ressorti que celui ci souhaitait cesser son activit relativement t t entre 55 et 57 ans et qu il ignorait le niveau de sa future retraite Or les dispositifs de pr retraite internes la soci t n allaient pas tre reconduits et sur un plan plus g n ral le niveau des retraites irait en se d gradant D s lors la CNP a eu pour objectif la mise en place d une politique visant mieux faire conna tre ses salari s le niveau de leur future pension les fid liser et leur permettre d op rer des choix de placements en vue de la
37. logique d investissement dans le non cot en France et hors de France Prenant l exemple des class actions Henri de Castries pr ne la participation des professionnels la p dagogie sur certains grands sujets et il cite notamment deux messages le principe que les uns paient pour les autres l argent ne provient pas d une autre source l app tit pour le risque privil gier la culture anglo saxonne de l investisseur la recherche du bon couple risque rendement plut t que celle de l pargnant bas e sur la pr caution Au cours de la r cente crise financi re contrairement aux pr visions concernant les d riv s de cr dit la transformation des march s financiers a clat le risque cr ant une multimutualisation et am liorant la s curit du syst me Cette capacit de transfert des risques constitue une opportunit pour l assurance c est plus une source de progr s que d opacit Les r gulateurs n ont cependant pas les moyens de suivre ces volutions Christian de Boissieu estime ce propos qu il faut affiner la r glementation prudentielle et se demande si une accumulation de risques entre les mains d agents non r gul s est source de risque et affecte la transparence Sur les apports possibles de l assurance Thierry Derez confirme qu un effort p dagogique suppl mentaire doit tre fourni y compris dans le domaine de la pr vention Il ajoute que les assureurs et r assureurs ne do
38. lourds hospitalisation devraient contrairement ce qui est pr vu aujourd hui tre exclus du champ d application du d cret relatif aux contrats responsables sous peine de porter atteinte la libert de choix des assur s Ces derniers seraient en effet contraints de se couvrir pour les soins de ville et ce faisant pourraient renoncer purement et simplement s assurer Il remarque galement que le caract re responsable de la couverture doit s analyser globalement au regard de l ensemble des contrats souscrits par un m me assur et non contrat par contrat Apr s avoir rappel que le respect des exigences portant sur les contrats responsables ne constituait pas une r gle d ordre public Daniel Lenoir pr cise qu en assurance individuelle les mutuelles seront pr tes pour le 1 janvier 2006 En revanche en assurance collective la responsabilisation des contrats est subordonn e la n gociation des partenaires sociaux Il estime pour sa part que les contrats couvrant les gros risques doivent tre inclus dans le champ des contrats responsables Fran ois Mercereau remarque que la r forme qui aurait d d gager des conomies se traduit dans les entreprises par une nouvelle hausse des cotisations sant Il estime souhaitable un largissement des crit res et plus de souplesse dans le dispositif des contrats responsables de sorte que chaque entreprise puisse adapter sa couverture en fonction des beso
39. mettre au jour les diff rents horizons de placement et les adapter chaque situation en distinguant pargne de pr caution pargne de projet et pargne longue revoir le client r guli rement pour actualiser les donn es et int grer les changements de mode de vie de souhaits de conjoncture conomique Il n y a pas de limite la part du patrimoine pouvant tre investie en assurance vie gr ce notamment aux contrats multisupports qui permettent de suivre toutes les strat gies financi res L assurance vie r pond beaucoup de besoins patrimoniaux retraite protection du conjoint des descendants et des proches Elle est un outil de gestion financi re sur tr s longue dur e car elle peut tre liquide et garantie en capital pour une pargne de pr caution ou investie en actions et produits de taux pour une pargne longue Daniel Collignon aborde la question de la gestion du patrimoine dans une optique de transmission pour les particuliers et pour les entreprises Le patrimoine des Fran ais n est pas particuli rement adapt aux probl mes de succession notamment en raison de 49 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 la forte part d immobilier Le principal motif de d tention d assurance vie aujourd hui est la pr paration de la retraite mais la transmission progresse notamment chez les jeunes m me si l on constate une pointe logique po
40. obligation d information et en la fixant huit ans le l gislateur a adopt une position qui lui semble contraire au droit communautaire La sanction de droit commun du d faut d information est celle des vices du consentement ou de la responsabilit Le droit de renonciation est une faveur accord e au contractant et pour viter l ins curit juridique elle doit tre limit e dans le temps de quatorze trente jours ni plus ni moins selon la directive vie Selon lui la transposition de la directive vie n est pas fid le et l Etat pourrait tre sanctionn par la Cour de justice des communaut s europ ennes Cette transposition non conforme aboutit une absence d application uniforme du droit communautaire et constitue une forme d entrave la libre prestation de services Le rapporteur au S nat Philippe Marini a fait valoir que la limitation huit ans de la prorogation constituait un compromis Il n est pas possible selon Michel de Guillenchmidt de trouver un compromis juridique Ainsi l ins curit juridique demeure et le juge devra trancher l ou le l gislateur ne l a pas fait Enfin Fran ois Bertout rappelle le d roulement des d bats sur la question Les conditions g n rales peuvent elles valoir note d information L Assembl e nationale avait d abord refus le document unique puis le S nat a propos que les conditions g n rales puissent valoir note d information condition q
41. protection des locataires en cas de vente d un immeuble emp chera la vente en bloc et qu elle imposerait aux institutionnels la vente par lots De plus il rappelle que les institutionnels vont tre r ticents r investir dans un actif dont la liquidit n est pas ma tris e par son d tenteur 48 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 11 Quelle place pour l assurance vie dans la gestion du patrimoine Pr sident Pierre H riaud d put de Loire Atlantique Intervenants Philippe Baillot directeur Bred Banque priv e ric Brat vice pr sident Boston Consulting Group Daniel Collignon directeur g n ral de La F d ration continentale Andr Masson directeur de recherches au CNRS et directeur d tudes l EHESS chercheur PSE Paris Jourdan sciences conomiques Pierre H riaud rappelle que avec plus de 900 milliards d euros l assurance vie repr sente plus de 30 du patrimoine financier des m nages et 15 de leur patrimoine global Philippe Baillot pr sente les r gles essentielles appliquer pour bien g rer son patrimoine La valeur ajout e du conseiller patrimonial dans la gestion du patrimoine de son client se d compose en quatre temps aider le client prendre conscience de ses besoins caract ristiques et motivations laborer une strat gie de placement et mettre en uvre les outils correspondants
42. s permettant par exemple aux entreprises de d polluer avec plus d efficacit Bref c est une nouvelle fa on d exercer le m tier d assureur pour laquelle il faut des entreprises responsables ouvertes sur le monde Pour Gaby Bonnand l ouverture de nos conomies et de nos soci t s a multipli les facteurs de risque ce qui conjugu une moindre transparence favorise une certaine forme d irresponsabilit Or la couverture du risque ne doit pas se faire au d triment de la responsabilit individuelle et collective En ce qui concerne l assurance des personnes Gaby Bonnand pr f rerait une interaction entre assurances collectives et individuelles des incitations fiscales pas forc ment claires le d veloppement des responsabilit s ou coop rations pour p renniser nos syst mes Christian Brodhag reconna t le r le tout fait particulier des soci t s d assurances et une certaine lenteur dans l tablissement d une r gulation par les institutions internationales la pression se faisant sentir sur les acteurs conomiques Les assureurs financiers et gestionnaires de risques peuvent interroger les entreprises qu ils assurent sur leurs intentions d actions pour r duire les gaz effet de serre par exemple Christian Brodhag s interroge sur la fa on dont le monde de l assurance pourrait restituer la soci t les nombreuses donn es dont il dispose afin de r duire les comportements ris
43. source probable de nouveaux risques Mais quelle pourra tre la position des assureurs sur des notions qui leur sont trang res Thierry Derez estime toutefois qu ils seront en mesure de les appr hender Philippe Pouletty distingue ceux qui bougent vite de ceux qui comme la France ont du mal s adapter La croissance se fabrique elle provient des cerveaux des investissements et des infrastructures trois domaines o la France poss de d excellents atouts Toutefois ce pays a du mal engager les r formes n cessaires Nos meilleurs cerveaux ne se dirigent pas l o ils pourraient cr er des PME ou aider leur d veloppement pour en faire de grands groupes Par ailleurs pour attirer les cerveaux trangers il faut leur offrir des moyens et non leur opposer des barri res L pargne colossale n est pas assez dirig e vers les PME dans ce pays o l entreprise est consid r e comme un mal n cessaire Or les grands groupes ont d abord t des PME Celles ci doivent pouvoir s appuyer sur les moyens financiers correspondant leurs ambitions La cha ne de financement fonctionne mal et doit tre r form e Gilles Benoist partage l avis que en assurances de personnes les grands risques de notre si cle sont d j en germe Une grande pand mie peut se r v ler un risque colossal Le ph nom ne le plus lourd qui ne se limite d ailleurs ni l Occident ni aux pays d velopp s est le vieillissement
44. 8 actuellement Certes les scientifiques disposent d outils de pr vision de plus en plus performants am liorant ainsi le travail de pr vention retrait des navires des trajectoires des cyclones Mais les sch mas de mod lisation sont tr s peu efficaces en ce qui concerne les installations p troli res onshore et offshore et d une mani re g n rale pour les activit s industrielles les risques d inondation et de pertes d exploitation sont ignor s Les normes de s curit et de construction doivent fortement voluer la lumi re des changements climatiques Concentration g ographique des richesses et concentration des acteurs notamment dans le secteur de l nergie note Didier Marsac ont pour effet d aggraver les cons quences des ouragans Les quantit s de marchandises charg es sur les navires augmentent aussi constamment De tels sinistres majeurs ne remettent ils pas en question les bases de la mutualit Un assur habitant une zone non sensible va t il accepter de payer la m me cotisation d assurance qu un assur vivant dans une zone de concentration des richesses Les acteurs les plus importants ne risquent ils pas de s auto assurer fragilisant ainsi les bases de la mutualisation Ce ph nom ne ne va t il pas inciter les assureurs mutualiser davantage entre diff rentes branches d assurance n gligeant le profil de risques propre chaque assur Si l on compare Katrina et les
45. Assurance construction ce qui reste entreprendre 37 Atelier 8 Assurance maritime apr s Katrina 40 Atelier 9 Quelle volution pour les contrats emprunteurs 44 Atelier 10 Les assureurs doivent ils encore investir dans l immobilier 47 Atelier 11 Quelle place pour l assurance vie dans la gestion du patrimoine 49 Atelier 12 Le d marrage de l assurance r colte 52 Atelier 13 Le risque deux roues sera t il encore assurable 55 Atelier 14 Quelles politiques de mobilit et de formation pour les ann es venir dans les soci t s d assurances 57 Atelier 15 Quelle formule standard pour la solvabilit des soci t s d assurances 60 Atelier 16 Comment peut on r assurer le terrorisme 63 Atelier 17 Quelle compl mentaire apr s la r forme de l assurance maladie 66 Atelier 18 Faut il un Badinter bis aeeeneeeseseeessesesssressessrssressessrssressessessresseese 69 Atelier 19 L quilibre entre pr vention et assurance face aux risques naturels 72 Atelier 20 L information du souscripteur de contrat d assurance vie Nouvelle
46. FFSA Michel de Guillenchmidt avocat la Cour doyen de la facult de droit Paris V Val ry Jost chef du bureau march s et produits d assurance Direction g n rale du Tr sor et de la politique conomique minist re de l conomie des Finances et de l Industrie Catherine Procaccia s nateur du Val de Marne Maurice Roullet administrateur national UFC Que Choisir En introduction Claude Fath rappelle que apr s la loi de s curit financi re de 2003 le l gislateur s est de nouveau saisi de la question de l information du souscripteur en assurance vie en adoptant en 2005 la loi portant diverses dispositions d adaptation au droit communautaire DDAC dans le domaine de l assurance Le rapport sur la commercialisation des produits financiers qui vient d tre remis par Jacques Delmas Marsalet d montre encore l int r t des pouvoirs publics Selon Claude Fath la baisse des march s financiers des ann es pass es explique pour partie que ce sujet soit aussi pr sent dans l actualit l gislative et judiciaire Il s interroge sur la multiplication de textes tr s complexes Val ry Jost explique que la loi DDAC a pour objet d am liorer la coh rence de la l gislation applicable au contrat d assurance vie avec le droit communautaire notamment en ce qui concerne le point de d part du d lai de renonciation mais aussi avec le droit existant puisque les r gles applicables au contrat de groupe sont clarifi
47. France a lanc depuis trois ans la politique europ enne de s curit et de d fense qui est une r alit Les institutions et les moyens existent mais la r ponse est difficile Pour Nicolas Baverez il ne s agit pas d un probl me de l gitimit mais d efficacit Jean de Ponton d Am court illustre le r le important jou par la France par le fait que les Am ricains ont r valu leur position son gard consid rant ce troisi me contributeur de l Alliance atlantique comme un alli privil gi 11 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 S ance pl ni re 4 S europ aniser ou s internationaliser quel choix pour les entreprises d assurances Intervenants Jean Herv Lorenzi directeur de la r daction de la revue Risques et pr sident du Cercle des conomistes Alain de Saint Martin pr sident directeur g n ral de Sog cap Jean Philippe Thierry pr sident de la FFSAA pr sident directeur g n ral des AGF Paul Villemagne pr sident de BNP Paribas Assurance S europ aniser ou s internationaliser premi re vue la r ponse para t simple pour Jean Philippe Thierry les deux La situation est en r alit plus complexe beaucoup d entreprises choisissant une expansion internationale lointaine Jean Herv Lorenzi estime la question difficile l Europe devrait logiquement tre une premi re strate de l internationalisation
48. Les Entretiens l assurance 12 et 13 d cembre 2005 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 I S ances pl ni res S ance pl ni re 1 Le d veloppement durable un facteur de dynamisme et de protection long terme pour l conomie et les entreprises 2 S ance pl ni re 2 Quelles protections pour quel dynamisme conomique 6 S ance pl ni re 3 Les risques d un capitalisme mondialis 9 S ance pl ni re 4 S europ aniser ou s internationaliser quel choix pour les entreprises d assurances ns Sn de me tnt intel sale 12 S ance pl ni re 5 L apport de l assurance pour une r novation du mod le social franca nn an en ot a SO a AE AO en aaia 5 15 II Ateliers Atelier 1 Comment remplir l obligation de conseil en assurance 0oeeeneeeneeees 19 Atelier 2 L pargne retraite d entreprise une solution pour Pavenir 22 Atelier 3 La place de l expertise dans l indemnisation des dommages aux biens 25 Atelier 4 Les assureurs et le financement des entreprises 28 Atelier 5 La juste valeur des passifs d assurance exit ou entry value 0 00 31 Atelier 6 Le consommateur d assurance est il surprot g 34 Atelier 7
49. Maurice Roullet commente les r formes r centes Il retient de son exp rience aupr s des consommateurs que certes l information est importante mais que le conseil prime dans le choix des assur s L encadr devrait constituer une avanc e condition qu il marque autant les esprits que la publicit laquelle devrait tre davantage r glement e L am lioration de l information due pour les contrats souscrits par des associations est positive Il faudrait cependant que les conseils d administration soient plus ind pendants et que l information sur les modifications apport es au contrat soit accompagn e de justifications Quant la suppression des frais pr compt s Maurice Roullet d plore qu il faille attendre deux ans pour qu elle soit effective L information sur la participation aux b n fices pourrait galement tre am lior e Enfin Maurice Roullet souligne l int r t du rapport Delmas Marsalet et il esp re qu il sera suivi d effets Catherine Procaccia qui en tant que s nateur a pris une part active aux d bats relatifs la loi DDAC commente la limitation huitans de la prorogation du d lai de renonciation Elle avait fait valoir que les assur s ne sont pas toujours de bonne foi lorsqu ils pr tendent longtemps apr s le d lai de trente jours et dans un contexte de baisse des march s financiers ne pas avoir re u toute l information pr contractuelle Elle revient sur la suppre
50. acit r former Cela est d ailleurs paradoxal dans un pays aux relations sociales malsaines du fait d un faible taux de syndicalisation et d un clatement des syndicats L assurance ch mage titre d illustration est con ue sur le mod le de l assurance maladie une entreprise qui licencie est consid r e comme malade elle ne cotise donc pas plus A contrario selon le mod le du bonus malus elle subirait un malus et l entreprise cr atrice d emplois un bonus C est bien l l exemple d un mod le dont le fonctionnement est changer sans mettre en p ril des soci t s d j mal en point Le secteur de l assurance pourrait essayer d introduire de l innovation dans le fonctionnement de la soci t domaine qui lui est familier Mais le mod le r p tant des clivages artificiels droite gauche s oppose g n ralement l innovation Les mod les id ologiques anciens qui fonctionnent avec les mod les sociaux et familiers reviennent spontan ment L assurance peut lib rer les nergies pour essayer d avancer et sortir de tout ce qui est mod le et r p tition Marie Anne Montchamp constate un consensus sur la question de la r novation de ce que l on appelle par convention mod le social Cette r novation est tr s attendue par nos concitoyens d sireux galement de pr server les acquis sociaux Dans ce contexte parler d assurance peut faire craindre l mergence d un mod le so
51. ait d effets de rattrapage li s des maturit s diff rentes Il existe deux grandes cat gories de pays en termes de distribution de l pargne et donc de l assurance vie la France l Espagne ou l Italie o les r seaux bancaires occupent une place importante dans la distribution et les Pays Bas ou le Royaume Uni o ce sont plut t les conseillers de gestion ind pendants L enjeu majeur des ann es venir sera la gestion et la performance financi re La performance d un fonds tait par le pass rarement li e sa capacit de collecte ou sa performance financi re La communication des r seaux de distribution faisait la diff rence Ce facteur volue ces derni res ann es car la performance financi re prend de l importance et les relais positifs de la presse attirent la collecte 51 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 12 Le d marrage de l assurance r colte Pr sident Daniel Soulage s nateur de Lot et Garonne Intervenants Nicolas Chatelain responsable risques agricoles Scor Jean Michel Delmas administrateur FNSEA St phane Gin pr sident du comit agricole de la FFSA Fran ois de La Gu ronni re directeur des affaires financi res et de la logistique minist re de l Agriculture et de la P che Daniel Soulage souligne qu il s imposait de construire un syst me d assurance r colte en France En effet
52. alisation dont la France C est maintenant qu il faut faire red marrer ces derniers En conclusion il faut d fendre le capitalisme mondialis meilleur antidote la violence politique accepter le changement pour le penser et le conduire au lieu de le subir Il n y a pas de toute puissance du march mais un r le fondamental du politique Mich le Debonneuil souligne que la grande sup riorit du capitalisme est sa capacit r agir Pour agir sur les exc s du capitalisme mondialis il faut parvenir un consensus sur ce qui va mal Le nombre d ouvrages r cents traitant de la fin du capitalisme t moigne d une avanc e en ce sens L absence d volution provient plus souvent d un manque de constat clair que d un refus Une analyse tr s pr cautionneuse se r v le donc n cessaire Par exemple le slogan des 15 de rendement exig du capital correspond une situation conomique pr cise On passe maintenant du slogan la r flexion La tension mondialis e sur la r partition des richesses cr e une succession de cons quences importantes D autres slogans comme celui du plein emploi dans les pays lib raux sont revisiter L imitation de ce qui va bien chez les autres ne suffira pas La prise de conscience ne r soudra pas tout mais permettra d voluer La racine du probl me du capitalisme mondialis des pays d velopp s est interne fond e sur l mergence des nouvelles technologies
53. assurance dans le cadre d une approche plus globale de l ensemble des produits financiers propos s au client Nicolas Schimel consid re que dans le domaine d j tr s r glement de l assurance vie et compte tenu des proc dures et outils d aide au conseil d j existants la transposition des dispositions de la directive ne doit pas conduire un formalisme impos Mieux vaut en effet laisser chaque acteur la responsabilit d appliquer les nouvelles dispositions quitte sanctionner les d rives les plus flagrantes En conclusion Francis Frizon souligne qu un bon produit est n cessairement loyal et marchand qu il n y a pas de bon conseil sans transparence et bonne foi r ciproque des parties et que le formalisme requis par les textes doit pouvoir tre modul en fonction des produits et de la situation des clients 21 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 2 L pargne retraite d entreprise une solution pour l avenir Pr sident Jean Pierre Diaz directeur adjoint la direction des assurances de personnes vie et capitalisation de la F d ration fran aise des soci t s d assurances Intervenants Elisabeth Gehringer directeur assurances collectives Groupama SA Guillaume Leroy actuaire associ Winter amp Associ s Dominique Pagant directeur des ressources humaines CNP Assurances Patrick de Vanssay directeur retraite p
54. ateur La transposition en droit fran ais de la directive sur les pratiques commerciales d loyales qui contient une d finition du mot consommateur personne physique qui agit hors du cadre de son activit professionnelle ou commerciale pourrait contribuer r duire l ins curit juridique actuelle Elle introduit toutefois des notions complexes telles que le consommateur moyen ou le consommateur vuln rable moyen Plusieurs l ments concourent aujourd hui la protection des consommateurs d assurance en France l action des instances ou personnes charg es de leur d fense les obligations d informations pr contractuelles et contractuelles embrouillant parfois plus qu elles n clairent le conseil qui leur est d jusqu au devoir d assistance la qualit des produits propos s et la s curit financi re offerte par des fournisseurs et distributeurs qui doivent respecter des r gles prudentielles de haut niveau 34 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Ce niveau de protection pourrait tre am lior qualitativement Il conviendrait ainsi de centrer l information sur les l ments essentiels la prise de d cision de segmenter la client le de mani re pouvoir proposer des produits r ellement adapt s chaque profil de client avec un risque de probl mes de discrimination ou de refus de vente d optimiser la forma
55. au terme de consommateur celui de client ou d assur La protection des assur s en France doit s valuer par rapport aux dispositions protectrices du droit de la consommation ou plus exactement de la commercialisation et par rapport au contenu de la garantie Le secteur de l assurance est relativement au droit de la commercialisation le centre des pr occupations actuelles des pouvoirs publics d o des textes entra nant un co t final pour les assur s dont l utilit reste d montrer Toute initiative permettant de r elles discussions avec les associations de consommateurs ou am liorant la compr hension par le public de produits complexes serait pr f rable cette prolif ration de textes En ce qui concerne le contenu des produits et la garantie il n est pas ais de r diger un contrat ni de le comprendre facilement Cela tient surtout la nature intrins quement complexe de l objet du contrat qui oblige les assureurs envisager toutes les situations possibles La protection des assur s via le contenu des produits tient galement au principe de la mutualisation des risques Celle ci institue entre assur s une solidarit permettant d viter des prix prohibitifs qui conduiraient des situations de non assurance Pierre Florin reconna t que les garanties pourraient toutefois tre am lior es L Europe conditionne de mani re g n rale les march s nationaux d assurance y compris e
56. cial deux vitesses Pourtant il para t s duisant de voir comment parvenir un nouvel quilibre en corr lant assurance et solidarit pour am liorer l efficience en essayant de conserver l me du dispositif Pour voquer cet enjeu Marie Anne Montchamp propose trois pistes de r flexion D abord elle sugg re une meilleure organisation de l offre pour garantir une r ponse globale de qualit L assurance pourrait en effet se saisir davantage de l offre d autant que la complexit et la discontinuit du syst me cr ent des r ponses partielles pour des b n ficiaires qui ne disposent pas du mode d emploi Donner une r ponse globale en associant en amont assurance et solidarit doit remplir quatre objectifs adopter une approche clients et faire entrer dans le dispositif le point de vue de l utilisateur final tout en le sensibilisant aux risques mergents ma triser les co ts encourager des comportements plus responsables en d veloppant des dispositifs favorisant la pr vention faire merger la conscience de risques insuffisamment per us par la majorit des utilisateurs tels que la d pendance Deuxi me point l assurance m tier du risque et de la gestion du risque peut apporter une meilleure d finition des risques sociaux Une segmentation par exemple entre ch mage structurel et conjoncturel peut conduire de nouveaux traitements Seraient distingu s les risques al atoires mutualis s
57. constate une augmentation des guichets bancaires dans la distribution de l assurance vie et un r tr cissement des autres r seaux Le march de l assurance vie ne doit pas tre consid r en tant que tel mais avec une vision plus large de l ensemble du march de l pargne Sur ce dernier la distribution est rest e stable entre assureurs et banquiers avec une volution des supports au niveau bancaire un flux d pargne vers les supports les plus attractifs sur les plans juridique et financier comme l assurance vie En termes d encours d assurance vie le Royaume Uni arrive en t te des pays europ ens devant la France et l Allemagne Les diff rences s expliquent par la taille des conomies mais aussi par la volont ou non d largir l assurance vie en tant que support juridique performant Les taux d pargne sont galement diff rents suivant la maturit de l conomie l assurance vie repr sente entre 5 et 6 du PIB fran ais derri re le Royaume Uni mais devant les Pays Bas l Italie l Espagne et l Allemagne L assurance vie est galement un march dynamique dans l ensemble des pays europ ens notamment en raison de l attrait fiscal du support Les cotisations ont augment de 7 3 en moyenne entre 1998 et 2003 en concurrence ou en compl ment principalement des produits retraite et des fonds de pension 11 4 Les taux de croissance varient selon les pays en particulier du f
58. contrainte des march s forfait Yves Le Sellin rappelle que le contr leur technique a pour mission de contribuer la pr vention des diff rents al as techniques susceptibles d tre rencontr s dans la r alisation des ouvrages Il met pour ce faire des avis qui doivent tre relay s et suivis par les intervenants En ce qui concerne l analyse sp cifique des produits marqu s CE il doit prendre en compte les caract ristiques attest es dans le cadre de ce marquage Mais ces informations ne sont pas toujours suffisantes pour formuler un avis sur l ad quation des produits l utilisation pr vue Dans le cadre de ces diff rentes interventions une responsabilit sp cifique p se sur le contr leur technique limit e la seule mission qui lui est confi e comme vient de le rappeler le texte d ordonnance Ce rappel fait il sera n cessaire l avenir de revenir sur l interpr tation extensive de leur r le qui s est traduite par une sur valuation de leur part de responsabilit Rejoignant les propos des autres intervenants Yves Le Sellin consid re que la ma trise de la charge des sinistres dans le secteur de la maison individuelle doit n cessairement passer par l am nagement d une proc dure syst matique d analyse du sol Reste trancher la question de la prise en charge de ce surco t Enfin les contr leurs techniques se sont engag s travailler sur une am lioration de la lisibilit de leur avi
59. d assurances et de r assurances FCA Nicolas Schimel directeur g n ral adjoint charg de la direction commerciale Generali Assurances Brice Leibundgut membre du comit ex cutif Predica Le conseil en assurance n est pas un sujet nouveau constate Francis Frizon qui rappelle consacrer chaque ann e plusieurs chapitres ce th me dans son rapport annuel Pour autant il ne s agit pas aujourd hui de d battre une nouvelle fois de ce que doit tre le conseil en assurance mais de d terminer comment remplir l obligation de conseil Cette question s inscrit en effet dans l actualit avec l adoption du projet de loi de transposition de la directive sur l interm diation en assurance qui impose d sormais aux interm diaires de passer de l expression naturelle du conseil sa formalisation Elle rejoint galement les r flexions men es par la mission conduite par Jacques Delmas Marsalet sur l encadrement et l harmonisation des modalit s de commercialisation des services financiers Au constat de ce qui est fait actuellement en mati re de conseil succ dera la possible pratique future compte tenu des nouveaux textes Pour Nicolas Schimel la qualit du conseil est devenue une pr occupation constante des assureurs sous l effet conjugu d une r glementation de plus en plus abondante en mati re d information d une jurisprudence favorisant la prise de conscience des mauvaises pratiques et de l labora
60. directive europ enne sur les institutions de retraite professionnelle va laisser une grande marge de man uvre Elisabeth Gehringer pr sente les nouveaux produits d pargne retraite en entreprise La loi Fillon portant r forme des retraites a l gitim l pargne retraite suppl mentaire et introduit trois nouveaux dispositifs deux d assurance dont la sortie est exclusivement en rente et un produit d pargne salariale dont la sortie est soit en rente soit en capital Une enveloppe fiscale globale universelle allou e aux produits d assurance retraite suppl mentaire a t instaur e Chaque dispositif professionnel comprend une enveloppe fiscale sp cifique qui s impute sur l enveloppe fiscale universelle Les employeurs b n ficient d une exon ration de charges sociales dans une limite fix e Pour les plans d pargne retraite populaire Perp et les plans d pargne retraite d entreprise Pere la loi Fillon impose un cantonnement des actifs et des passifs ainsi que la mise en place de comit s de surveillance Ces contrats permettent de proposer des options valorisant la sortie en rente annuit s garanties r version rentes par palier Les nouveaux produits doivent gagner leur part d identit Le contexte socio conomique actuel focalise l attention des Fran ais sur le court terme m me s ils sont nombreux pargner ou envisager de le faire pour leur retraite Le panorama des nou
61. du revenu Il poss de peu d actifs risqu s et plus d pargne assurance La t te br l e est une personne aventureuse qui emprunte m me s il existe un risque de ruine souvent jeune ind pendante cadre Il s agit en majorit d hommes seuls sans enfant travaillant dans le priv Son patrimoine est difficile valuer il ne poss de pas d actifs long terme mais beaucoup d actifs risqu s L entreprenant aventureux et pr voyant souvent jeune ind pendant cadre dipl m et dans le priv Il s agit en majorit d hommes avec enfant C est le client 50 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 pr f r des institutions financi res son patrimoine est diversifi retraite logement actions C est lui qui poss de le plus souvent de l assurance vie pure Au cours de la vie les t tes br l es deviennent cigales prudentes ou entreprenants puis bons p res de famille Ces derniers poss dent en moyenne deux tiers de patrimoine de plus que les t tes br l es ou les cigales prudentes qui sont deux fois plus nombreuses ne pas avoir assez pargn pour leur retraite Eric Brat compare la gestion d actifs dans les pays de l Union europ enne et les enseignements que l on peut en tirer pour la France Le march de l pargne propose un nombre lev de supports juridiques et un tiers des encours sont en assurance vie On
62. e l est pas Il faut ensuite que le consommateur ait la possibilit de choisir son assureur et de faire jouer la concurrence alors que la majorit des clients retiennent l assurance propos e 45 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 par le pr teur Cette concurrence entre assureurs pourrait permettre de diminuer les co ts et d am liorer la qualit Toujours en mati re d information du souscripteur il est n cessaire de mieux informer sur l tendue des garanties en particulier sur les exclusions les d lais de carence les franchises et les dur es d indemnisation Le contenu des garanties est consid r par les consommateurs comme peu lisible et difficilement compr hensible notamment en ce qui concerne l incapacit et l invalidit Bien que les professionnels n y soient pas favorables une normalisation de l offre pourrait clarifier les contrats et am liorer leur comparabilit Il faut galement attirer l attention des assur s sur les cons quences d une fausse d claration En conclusion il est n cessaire de faire des efforts pour favoriser l information des souscripteurs sur le fond du contrat d affiner l offre par rapport aux besoins des emprunteurs et de donner le choix au consommateur entre diff rents contrats d assurance Jean Pierre Bongard apporte la vision des r assureurs et replace les contrats emprunteurs dans le cadre europ
63. e ou des produits retraite Pour Sogecap nouvel entrant sur le march international l Europe largie repr sente une part importante du d veloppement l tranger et toutes les r gles simplificatrices seront les bienvenues La soci t utilise la libre prestation de services et la libert d tablissement et cherche constituer des plates formes paneurop ennes facilitant les conomies d chelle ce qui n est pas toujours simple Le cadre de la strat gie de l entreprise est r solument international l Europe pouvant constituer un espace privil gi Selon Jean Philippe Thierry dans la perspective d une mutualisation dans un espace plus large des risques l Europe devrait disposer d atouts privil gi s Notamment la construction europ enne devrait rendre ce march plus accessible et attractif Or la part de l Europe dans l activit internationale des soci t s d assurances a diminu L activisme de la Commission europ enne a largement masqu l absence de progr s 13 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 voire le recul du march unique de l assurance L Europe est un lieu d investissement davantage par sa proximit que par l int gration du march europ en Deux raisons expliquent cet chec la fragmentation nationale de la r gulation et du contr le la priorit accord e la libre prestation de services transfrontali re
64. e paritaire de l accord du 14 octobre 2004 la profession a mis en place des moyens d adaptation tels que le certificat de qualification professionnelle relation client le assurance un dispositif de validation des acquis de l exp rience Elle s est aussi engag e veiller l actualisation permanente des formations dipl mantes sp cifiques de la branche C est ainsi que la r novation du BTS assurances va tre entreprise prochainement dans le cadre des instances ad hoc de l Education nationale Par ailleurs les autres formations dipl mantes dispens es dans le cadre du Groupe Ecole nationale d assurances sont galement r examin es outre les nouveaux services mis la disposition des entreprises par cette entit depuis la r forme Les solutions offertes par le Groupe Ecole nationale d assurances Le Groupe Ecole nationale d assurances de par son intervention en amont constitue un rouage essentiel du processus de formation Outre un pilotage et une coordination des entit s d di es la formation professionnelle Association pour l enseignement de l assurance Ecole nationale d assurances Institut du Cnam Adap centre de formation de l assurance le Groupe Ecole nationale d assurances en collaboration avec l Observatoire de l volution des m tiers de l assurance anticipe les volutions quantitatives et qualitatives Du point de vue quantitatif il pourra s agir par exemple d accr
65. e que l augmentation du tarif des contrats pour l ann e 2006 ne devrait pas tre aussi importante que celle des ann es pr c dentes Daniel Lenoir remarque que l institution de ce forfait de 18 euros semble peu coh rente au regard de la loi en ce qui concerne la responsabilisation de l assur dans la mesure o elle porte sur des actes lourds sur lesquels le patient n a pas de r el pouvoir de d cision A propos de la cr ation d un nouveau taux de remboursement 15 pour les veinotoniques la F d ration nationale de la mutualit fran aise a lanc un appel la non prise en charge aupr s des mutuelles Le Centre technique des institutions de pr voyance et la FFSA n ont pour leur part donn aucune consigne Ils pr cisent que pour des raisons contractuelles et techniques li es au tiers payant la plupart des assureurs et institutions de pr voyance n auront pas d autre choix dans un premier temps que de continuer prendre en charge ces m dicaments La mise en uvre des contrats responsables Interrog sur la mise en uvre des contrats responsables Gilles Johanet indique que les assureurs seront en mesure de respecter la date du 1 janvier 2006 La modification des contrats rendue n cessaire par ces nouvelles exigences sera simplifi e gr ce l all gement des formalit s de consentement de l assur adopt r cemment par les parlementaires Il souligne que les contrats portant sur les risques
66. e trop souvent tenue l cart des d cisions malgr la mise en place de l Union nationale des organismes d assurance maladie compl mentaire Les effets de la r forme sur les d penses Les intervenants observent que le ralentissement des d penses de sant constat ces derniers mois s explique essentiellement par des causes conjoncturelles telles que la baisse des arr ts de travail amorc e ant rieurement la r forme et l effet psychologique de la r forme sur les assur s Rien n assure que cette d c l ration sera durable Par ailleurs la baisse des d penses rembours es par l assurance maladie obligatoire ne se traduit pas par une baisse corr lative pour les assureurs maladie compl mentaires qui doivent notamment faire face une augmentation importante des d passements d honoraires des m decins 66 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 L effet sur les compl mentaires des nouvelles mesures annonc es l occasion de la pr sentation du projet de loi de financement de la S curit sociale pour 2006 est difficile chiffrer certaines comme le d remboursement de plusieurs m dicaments devraient tre favorables aux compl mentaires d autres comme la cr ation d un ticket mod rateur forfaitaire de 18 euros pour les actes lourds devraient se traduire par une charge accrue pour elles Face ce bilan contrast Fran ois Mercereau estim
67. enforcer la 61 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 protection des assur s contre la faillite isol e d un assureur Un autre point commun entre B le II et Solvabilit II est le fait que les deux dispositifs reposent sur trois piliers exigence en fonds propres processus de surveillance prudentiel et mesures destin es favoriser la discipline de march Cependant dans le cadre de la premi re partie de Solvabilit II sont ajout es des notions sur la qualit des actifs et le calcul des provisions techniques En revanche les piliers II sont relativement semblables dans les deux approches Mais la nature des risques pris en compte diff re Pour la banque les principaux risques sont par ordre d importance celui de cr dit puis celui de march pour l assurance celui de cr dit est moindre le risque actif passif tant important L enseignement de B le II est que les formules simples sont int ressantes mais conduisent de tr s fortes exigences en capital Les m thodes avanc es conduisent des exigences plus faibles Enfin les mod les internes apportent une solution optimale long terme car ils donnent les exigences en capital les plus faibles par rapport aux exigences forfaitaires Enfin l conomie en capital li e la diversification est significative et ne peut tre bien appr hend e que dans les mod les internes Emmanuel Vercoustre rappelle que
68. ent ces avanc es sur le plan juridique il souligne les actions interprofessionnelles engag es pour am liorer la qualit des ouvrages et diminuer la charge des sinistres Les travaux conduits au sein de l Agence qualit construction AQC de l Association des industries de produits de construction AIMCC et plus r cemment du groupe de travail Mercadal sont la preuve concr te de cette prise de conscience collective C est dans cet esprit consensuel que doivent se poursuivre les r flexions 37 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Pour ce qui reste entreprendre une attention toute particuli re doit tre port e la souscription de l assurance dommages ouvrage par les particuliers A nsi pour les maisons individuelles il est n cessaire de trouver des solutions permettant d am liorer le taux de souscription de l assurance dommages ouvrage tout en diminuant par des mesures contraignantes les risques li s la s cheresse Enfin il faudra galement analyser la probl matique sp cifique des grands chantiers Les constructeurs sont confront s au del de certains seuils des difficult s d assurance de responsabilit du fait de l impossibilit l gale pour les assureurs de plafonner leur garantie et des montants de couverture maximaux accord s par le march mondial de la r assurance G rard Laurent rappelle que la loi Spinetta a constitu un t
69. ent et techniquement l ventualit d un sinistre pouvant atteindre leur outil de production L intervention de l expert d assur est alors indispensable dans la constitution du dossier d valuation du pr judice subi Un accord amiable entre l expert de l assureur et celui de l assur est souvent trouv Le courtier joue galement dans la gestion du sinistre un v ritable r le de conseil d interface entre les experts et l assureur de n gociation et de diplomatie envers les assur s La formation des experts La formation des experts est la garantie de leur professionnalisme et de leur ind pendance 26 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Au niveau europ en La f d ration europ enne des unions professionnelles d experts en dommages apr s incendie et risques divers Fuedi fond e en 1968 regroupe les associations nationales les plus repr sentatives de 11 Etats de l Union europ enne Les affili s sont des professionnels experts nationaux ou europ ens g n ralistes ou sp cialistes hautement qualifi s de niveau licence ou ma trise agissant pour le compte des assureurs et des assur s et dont les objectifs sont entre autres de garantir aux professionnels un service d expertise professionnelle sur le dommage particulier entreprise uniformit des normes d expertise changes d exp rience Au niveau fran ais La Com
70. ente les conclusions d un rapport au Premier ministre et au parlement Il est maintenant bien tabli que le comportement humain a des effects sur le climat et que les deux moyens d agir sont l adaptation par exemple construire des digues et l att nuation par exemple r duire la circulation automobile Il faut donc agir dans les deux domaines en s adaptant la d rive du climat et en faisant int grer ce facteur par tous les acteurs tous les niveaux de d cision Plusieurs constats sont tablis sur le r chauffement climatique Le r chauffement observ en France est plus important que le r chauffement global moyen On observe d j de nombreuses cons quences sur la nature glaciers coraux Les ph nom nes extr mes climatiques de grande chelle se multiplieront Dans le domaine du changement climatique l impulsion est venue jusqu pr sent de l international Mais on remarque maintenant une prise de conscience en France D ailleurs de tr s nombreuses tudes existent dans ce pays sur les effets et la vuln rabilit Il vaut mieux les faire conna tre En revanche des progr s restent r aliser en ce qui concerne les m thodes la quantification et la mod lisation 12 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Thierry Masquelier rappelle le dispositif d assurance contre les catastrophes naturelles mis en place en 1982 en insista
71. es en termes tant de montant que de dur e seize ans en moyenne en France les clients recherchent la meilleure offre La souscription d un cr dit immobilier repr sente donc l une des principales occasions de multibancarisation Parmi les l ments d appr ciation l assurance est souvent per ue comme secondaire C est pourquoi le charg de client le doit souligner son r le essentiel informer de fa on claire et p dagogique sur l assurance propos e par la banque et attirer l attention sur l importance du questionnaire de sant en rappelant les risques encourus en cas de fausse d claration Enfin il doit proposer un choix d assurances au client qui ne doit pas tre captif en la mati re Pr s de 80 des emprunteurs adh rent au contrat collectif propos par le pr teur ce qui permet une large mutualisation des risques avec de plus en plus souvent des tarifs d pendant de l ge ou de la dur e du cr dit N anmoins 20 des op rations font appel un autre assureur et la banque doit analyser tr s pr cis ment le contenu des garanties propos es 44 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Le co t global du cr dit assurances comprises est faible en France Les taux ont atteint un niveau historiquement bas et le cr dit immobilier repr sente un produit d appel marge faible Malgr la hausse des prix l acquisition d un bien para t la fois s cu
72. est bien tabli L exposition optimale se situe autour de 15 du portefeuille environ 50 de l exposition en immobilier devant tre investie l international l immobilier international tant plus efficace que les actions internationales pour r duire le risque Les raisons de cet tat de fait sont bien analys es anti corr lation stable dans le temps entre immobilier physique et obligations faible corr lation des march s immobiliers des diff rents pays entre eux L allocation actuelle en immobilier des fonds de pension et caisses de retraite europ ens est largement sous optimale Les simulations d allocation strat gique d actifs pour les entreprises d assurances vie respectivement sans et avec une contrainte de duration au niveau du passif mettent en vidence le fait que l am lioration de la rentabilit du portefeuille institutionnel passe par une baisse de l exposition en obligations et une hausse de celle en immobilier de bureaux et en actions Il faut toutefois garder l esprit que la liquidit est un souci majeur pour les entreprises d assurances qui travaillent sous contrainte de gestion actif passif Nathalie Robin voque les sp cificit s des entreprises d assurances disposant d un r seau de banque assurance dans leurs choix d investissement Le caract re r cent de ce mode de distribution a conduit les bancassureurs peu diversifier leurs allocations d actifs tant donn le peu de r
73. etiens de l assurance 2005 Enfin la recherche d une fronti re optimale entre r gime de s curit sociale et assurance reste faire Thierry Derez aborde trois points la totale libert tarifaire dont b n ficient les assureurs fran ais la tendance pr occupante l accroissement de la consommation judiciaire et la tentative d importation des class actions alors que les Am ricains essaient de mettre fin ce syst me p nalisant Philippe Pouletty ajoute trois remarques Le vieillissement constitue plus une chance qu un probl me gr ce une activit croissante et la Caisse nationale d assurance maladie pourrait investir en recherche et d veloppement Avec des possibilit s de diagnostic pr coce et de mise au point des soins le risque de pand mie est aujourd hui moindre que ce qu il tait au Moyen Age L assurance vie qui correspond aux fonds de pension devrait s orienter davantage vers l investissement des entreprises facilitant leur d veloppement et le rachat par celles ci de fleurons trangers Gilles Benoist souhaite viter la sinistrose concernant le Perp il s agit d un produit d accumulation horizon long de gestion Le premier produit utilis pour pr parer sa retraite reste l assurance vie substitut aux fonds de pension Quant l investissement dans les PME en fonction du nombre de cr ateurs et de bons projets il y a un risque de surchauffe L assureur doit avoir une
74. fin 2004 0 8 des encours des assureurs taient investis dans ces titres ce qui repr sente environ 8 milliards d euros Sur les trois derni res ann es on remarque que les entreprises se sont tr s majoritairement financ es par le recours au cr dit La principale explication en est le tr s faible niveau des taux d int r t qui rend plus attractifs le cr dit bancaire et l mission obligataire 28 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Si l on consid re les cat gories d investisseurs qui ont achet des actions au cours de la derni re ann e les soci t s d assurances arrivent de tr s loin en t te avec 11 milliards d euros moiti en titres fran ais moiti en titres trangers auxquels il faut ajouter 40 de titres d OPCVM puisque 40 de celles ci sont d tenues par les assureurs Par comparaison les m nages et l Etat ont t vendeurs nets Par ailleurs aujourd hui l essentiel de l pargne risque se fait via l assurance vie en fait par les supports en unit s de compte Cela repr sente 90 milliards d euros investis Enfin la possibilit de transformer des contrats en euros en contrats en unit s de compte ou multisupports devrait apporter un flux suppl mentaire significatif aux actions Fran ois de Varenne justifie l investissement des assureurs en actions en trois points D abord l activit d assurance se ca
75. fut vot e le 5 juillet 1985 la loi dite Badinter alors ministre de la Justice relative aux accidents de la circulation et intitul e comme le rappelle Michel Hunault loi tendant l am lioration de la situation des victimes d accidents de la circulation et l acc l ration des proc dures d indemnisation Aujourd hui il semble que les assureurs soient convaincus de ses bienfaits Elle a atteint la plupart de ses objectifs Mais il reste certains points sur lesquels elle pourrait tre soit am lior e soit compl t e Il en est ainsi de l am lioration de l indemnisation du conducteur de la cr ation d un r f rentiel num rant la liste des diff rents pr judices corporels et leur indemnisation et enfin de la cr ation d une loi unique et compl te relative aux droits des tiers payeurs en mati re de recours contre les responsables des dommages L indemnisation du conducteur victime fautif Fran ois Bucchini confirme que pour les assureurs la loi Badinter a consid rablement am lior les conditions d indemnisation des victimes notamment gr ce la proc dure d offre qui les a mobilis s Cependant les conducteurs fautifs bless s dans un accident de la circulation ne b n ficient pas toujours d une indemnisation sauf lorsqu ils ont souscrit une assurance individuelle du conducteur Certains consid rent qu il faudrait aligner le droit des conducteurs sur celui des autres usagers et ne
76. importance de la relation avec les clients et des r alisations de la FFSA en mati re de d ontologie corps de r gles strictes remarquablement appliqu es dans les entreprises et par les interm diaires notamment en mati re de lutte contre le blanchiment et le terrorisme F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Enfin l gard des salari s toutes les entreprises font un effort consid rable de formation tr s au del des minima obligatoires En fait on assiste aujourd hui une rationalisation de tout ce qui se faisait auparavant Fran ois Pierson estime galement que le d veloppement durable est consubstantiel au m tier de l assurance qui est d valuer d anticiper les risques et de g rer sur le long terme Toutefois avec la multiplication des grandes catastrophes le m tier a un peu chang Ainsi si l on consid re d abord la souscription apr s le naufrage du Prestige nous n avons plus assur les p troliers qui semblaient pr senter plus de risques que les autres Il en va de m me aujourd hui des compagnies a riennes mentionn es sur liste noire De fait les assureurs ont besoin de normes sur lesquelles s appuyer L aspect pr ventif du m tier volue lui aussi ainsi en sant ont t commercialis s des produits de coaching pour les fumeurs et pour pr venir l ob sit Le d veloppement durable est aussi une source de nouveaux march
77. ination tant des motards que des formateurs Ces actions ont pour objet d inciter le conducteur adopter un comportement responsable Mais il appartient aux constructeurs de concevoir des v hicules qui prot gent l int grit physique des utilisateurs du deux roues et aux gestionnaires de voirie de prendre leurs responsabilit s dans l am lioration des infrastructures De m me il convient d duquer l ensemble des usagers de la route mieux comprendre la pr sence des deux roues Les assureurs ont leur place dans ces actions car il ne faut pas que l assurance devienne un obstacle ce march florissant Ainsi certaines soci t s d assurances pr voient d j dans leurs contrats le remboursement des quipements apr s un sinistre Pour sa part Club 14 privil gie les interventions dans les moto coles En conclusion la r ponse la question Le risque deux roues sera t il encore assurable suppose une meilleure connaissance du risque par les assureurs et plus g n ralement par l ensemble des acteurs Le risque des deux roues demeurera encore assurable sous r serve que certaines conditions soient respect es viter une approche globaliste de la sinistralit prendre en compte la sp cificit des motards adopter une politique de souscription exigeante tenant compte des facteurs accidentog nes favoriser l acc s progressif la puissance et surtout mobiliser l ensemble des acteurs 56 F d ratio
78. ins de ses salari s Pour Daniel Lenoir m me si la m thode de d termination des crit res auxquels doivent r pondre les contrats responsables peut tre am lior e la mesure est globalement positive 67 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Au sujet des actes de pr vention que devront prendre en charge les contrats responsables Gilles Johanet indique que les compl mentaires travaillent actuellement la d finition d une liste d actes en concertation avec la Haute Autorit de sant Interrog sur les perspectives moyen terme Daniel Lenoir estime qu une nouvelle r forme sera n cessaire d ici deux trois ans Pour Fran ois Mercereau deux questions majeures devront tre trait es le financement de la couverture sant des retrait s et le d veloppement de r seaux de prestataires propres ou de nouveaux services aux assur s ainsi qu une plus grande modularit des garanties 68 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 18 Faut il un Badinter bis Pr sident Michel Hunault d put de Loire Atlantique Intervenants Fran ois Bucchini directeur technique IARD Axa France Hubert Groutel professeur m rite de l universit Montesquieu Bordeaux IV Jean Louis Marsaud directeur du Comit europ en des assurances Jean Mazars conseiller la Cour de cassation Voil vingt ans que
79. ion cart 65 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 17 Quelle compl mentaire apr s la r forme de l assurance maladie Pr sident Gilles Johanet directeur g n ral sant collectives AGF Intervenants Pascal Beau directeur Espace social europ en Daniel Lenoir directeur g n ral de la Mutualit fran aise Fran ois Mercereau conseiller du d l gu g n ral du CTIP Le bilan de la r forme S exprimant sur le bilan de la r forme un an apr s sa mise en place Daniel Lenoir remarque que toutes les mesures pr vues n ont pas encore t mises en uvre Il fait part de son inqui tude quant au risque de crise financi re l horizon 2007 qui reste toujours aussi important ses yeux Pour Gilles Johanet l absence de coh rence d ensemble du dispositif et la complexit tarifaire notamment induite par la r forme soul vent de fortes interrogations sur la p rennit du dispositif Pour Fran ois Mercereau si les instruments de la r forme que sont le parcours de soins et les contrats responsables ont bien t mis en place quoique tardivement pour ces derniers les r sultats financiers sont pour l heure d cevants En mati re de gouvernance l ensemble des participants constate que la cr ation de nouvelles instances n a pas v ritablement modifi le fonctionnement du syst me L assurance maladie compl mentaire est encor
80. iques sont n anmoins apparues concernant notamment l exclusion des dommages r sultant de l interruption d irrigation et la r duction des taux de subvention annonc s par ce d cret Les souscriptions pour 2006 engag es depuis septembre 2005 souffrent encore d incertitudes relatives la p rennit des subventions nationales l articulation de 52 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 l assurance avec le Fonds national de garantie des calamit s agricoles FNGCA et la volont des pouvoirs publics de s engager en cas d v nement de grande ampleur Il para t en effet difficile pour les assureurs de prendre en charge un sinistre exceptionnel d passant 3 milliards d euros pour 70 des agriculteurs assur s Fran ois de La Gu ronni re pr sente le dispositif mis en place par les pouvoirs publics Pour r pondre la diversit des situations des exploitations agricoles ces derniers soutiennent une mont e en puissance progressive du nouveau syst me d assurance en allouant une subvention nationale budg taire s levant respectivement 10 20 et 30 millions d euros pour les ann es 2005 2006 et 2007 compl t e par une dotation du FNGCA Sur six natures de contrats percevant une aide en 2005 seuls les contrats relevant du nouveau dispositif en b n ficieront d s 2006 Au total 25 des exploitations agricoles professionnelles sont couvertes pa
81. isation par certains organismes la jurisprudence excluant les indemnit s caract re personnel de l assiette de recours des tiers payeurs les travaux du m diateur de la R publique ou encore le rapport Dintilhac qui tablit une liste ouverte des pr judices existants tentent de r gler Certes ces facteurs tendent une meilleure pr visibilit de l indemnisation mais ils ne r gleront jamais tous les probl mes La d termination de la personne responsable l valuation m dicale du pr judice l valuation de l indemnit de certains pr judices tels que la perte de chance sont en attente d une solution Enfin la loi de 1985 reste relativement floue sur la situation des organismes sociaux en mati re de recours contre le responsable 70 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Le recours des organismes sociaux Hubert Groutel constate qu il n existe actuellement que des bribes dans la loi en ce qui concerne ce th me En pratique lorsqu une victime est indemnis e elle l est par le biais de diverses prestations vers es par des organismes sociaux et par le responsable du dommage hauteur de sa responsabilit Il faut donc viter que la victime ne cumule les indemnisations et que le responsable ne b n ficie d une sorte d impunit au pr texte que la victime est d j indemnis e par les tiers payeurs ce qui l exon re de sa propre obliga
82. isponibles par march Les assurances de marchandises principalement les garanties de stocks et le march des Etats Unis sont les plus affect es Un cyclone ne semble pas pouvoir provoquer le sinistre maximal possible du march maritime sans un v nement tel que la perte totale d un porte containers de derni re g n ration et de sa pleine cargaison 41 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 La branche nergie a t particuli rement touch e par les cyclones en 2005 Katrina et Rita repr sentent environ 16 milliards de dollars soit quatre fois l encaissement annuel du march mondial dans cette branche Katrina a entra n imm diatement une forte r duction de la capacit d sengagement voire disparition de certains acteurs sp cialis s une augmentation des taux et franchises une r duction des couvertures une diff renciation et une forte s lectivit en fonction des expositions et des r sultats statistiques Katrina a eu en outre un effet certain sur les acteurs composites nergie maritime et transports les r percussions sur les autres acteurs d pendent de leur exposition aux v nements naturels et de leur charge de sinistre sp cifique Le risque de stockage est particuli rement lev dans les zones portuaires expos es aux catastrophes naturelles et doit tre mieux appr hend par les assureurs transports Yann Le Pallec ajoute que Katrina a eu
83. isposition de ces dispositifs que sur son prix Pour Christian Herzog le terrorisme pr sente des caract ristiques qui en l tat des connaissances actuelles et malgr les investissements r alis s pour mieux appr hender ce risque le conduisent aux confins de la r assurabilit par les m canismes traditionnels de transfert de risque sur le march international Dynamique et en rapide volution ventuellement influenc par les d cisions politiques des Etats pr sentant un potentiel de cumuls interbranches il est tout la fois malais de le mesurer de le cerner et de le ma triser Compte tenu de ces caract ristiques et dans un contexte de limitation de la capacit mondiale allou e la couverture de ce risque son partage entre les parties prenantes doit tre efficace D s lors comme toute mati re rare l utilisation des capacit s allou es doit tre rationalis e et permettre une vision claire de la d finition et de l articulation des couvertures L initiative prise par le l gislateur fran ais de lever les ambigu t s sur la port e de l extension l gale de garantie va dans ce sens de m me que la d cision de l Etat d tendre simultan ment sa garantie aux risques de masse Il est toutefois surprenant que le texte n exclue pas pr cis ment les cons quences d un attentat commis au moyen d une arme nucl aire ce type d action s apparentant plus un risque de guerre inassurable par nature
84. ivent pas se tourner trop syst matiquement vers l Etat pour qu il accorde sa garantie Henri de Castries conclut sur le fait que l avenir doit plut t tre consid r comme une opportunit et qu un d veloppement conomique fort offre des perspectives plut t satisfaisantes Les craintes portent sur une Jjudiciarisation excessive de la soci t affectant la croissance une ponction excessive de l Etat sur le march de l pargne au d triment de l investissement dans le secteur productif L assurance par sa p dagogie et ses actions doit contribuer au d veloppement F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 S ance pl ni re 3 Les risques d un capitalisme mondialis Intervenants Nicolas Baverez conomiste et historien Mich le Debonneuil conseill re minist re de l Emploi de la Coh sion sociale et du Logement Denis Kessler pr sident directeur g n ral de Scor Jean de Ponton d Am court directeur charg des affaires strat giques minist re de la D fense Denis Kessler introduit les d bats en voquant le r le de bouc missaire attribu en France la mondialisation cause de tout ce qui ne va pas et reflet de nos peurs incapacit s et difficult s r former penser l avenir et nous penser tels que nous sommes La mondialisation nous permet de d velopper sans cesse le th me de l exception Elle aura des effets de plus en p
85. l assurance Les m tiers traditionnels des soci t s d assurances sont en pleine mutation Trois facteurs essentiels y concourent D abord l ge moyen des 140 000 salari s de ces soci t s augmente r guli rement et 40 000 d entre eux seront la retraite d ici 2015 L un des premiers enjeux de la mobilit et de la formation professionnelle est donc de faire des quadras d aujourd hui les quinquas de demain en combinant l emploi et une activit utile du point de vue de l entreprise et int ressante du point de vue du salari Par ailleurs la profession se caract rise par une forte concurrence en raison de l mergence face aux acteurs traditionnels de nouveaux acteurs banques industrie automobile grands magasins Une adaptation des m tiers sera n cessaire afin de rester en harmonie avec le consommateur Enfin les nouvelles technologies ont un effet non n gligeable 57 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Les m tiers autrefois dits administratifs se sont ainsi mu s en des m tiers relationnels Aujourd hui deux m tiers dominent le commercial qui repr sente 32 des effectifs et la gestion de contrats qui en emploie 28 Cette transformation des m tiers de l assurance implique de nouvelles comp tences parmi lesquelles le savoir tre devient un l ment fondamental A partir de ce diagnostic dans le cadr
86. la r alit est autre Du point de vue des conomistes l internationalisation des entreprises d assurances au sens large pr sente t elle des sp cificit s L internationalisation elle m me est naturelle et la part de l international a cr de 50 en dix ans Elle se concentre sur certains march s grands risques industriels assurance vie et sur certains pays Certes les march s ext rieurs croissent plus rapidement mais surtout dans les dix prochaines ann es les services informatiques puis d assurance devraient faire l objet des d localisations les plus importantes Le probl me est d aller l ext rieur pour rationaliser les processus de production et devenir plus efficace Mais il n est pas facile de comprendre pourquoi la part de l internationalisation en Europe diminue les soci t s d assurances s orientent aussi vers des march s matures satur s Plusieurs l ments d explication peuvent tre avanc s l Europe est un march tr s lourd en r glementation les entreprises qui s internationalisent le plus sont les bancassureurs la difficult mettre en place une vraie soci t europ enne Paul Villemagne commence par voquer son exp rience Cardiff bancassureur son d veloppement en France de 1973 1989 puis son internationalisation marche forc e presque exclusivement par cr ations de soci t s Pr sent dans 33 pays dont 20 en Europe Cardiff r alisait 50 de son
87. le ci favorise une plus grande transparence de la situation financi re de la soci t d assurances Mais Christian Gollier note l inexistence de march des contrats d assurance et le risque d une r duction de la capacit de lisser les performances au sein de chaque contrat et de partager le risque entre g n rations de contrats Comme les mod les d valuation propos s s cartent de la th orie financi re actuelle il propose quelques l ments techniques utilisation de toute la courbe des taux d int r t pour l actualisation prise en compte des mod les de comportement des assur s pour valoriser l exercice de leurs options mise en place d une norme pour d terminer la prime d incertitude Finalement il conclut sur la n cessit d une interaction entre chercheurs et praticiens la recherche de la transparence des comptes tant un enjeu d efficacit conomique important 32 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Jacques Le Douit conclut en rappelant que l ensemble des projets actuels de l TASB et le projet Solvabilit II fixent d j les bases de la norme IFRS 4 phase II dont le Conseil se pr occupera particuli rement partir de 2006 33 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 6 Le consommateur d assurance est il surprot g Pr sident Emmanuel Constans pr sident du Comit consultatif du secteu
88. le d veloppement conomique et social S y ajoutent deux l ments d une part des objectifs pr cis concrets et ambitieux sont fix s d autre part des r seaux des pratiques des outils des m thodes se sont d velopp s et toute une litt rature s est attach e d finir cette notion complexe La finalit de ces travaux est d essayer de concevoir de fa on coordonn e et par le dialogue les aspects environnementaux conomiques et sociaux qui serviront de base l action Fran ois Pierson per oit le d veloppement durable comme un th me majeur mais abscons et il souhaiterait qu il soit mieux d fini Il estime indispensable d avoir l esprit en permanence ses composantes la pr servation de l environnement mais aussi le d veloppement conomique et social Pourtant la perception individuelle reste souvent au second plan sauf lorsque se produit une grande catastrophe attribuable l activit humaine Le pilotage des Etats est n cessaire pour faire face ce d fi immense au niveau mondial qu est le d veloppement durable Or en France le sujet est F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 souvent trait de fa on marginale alors qu il devrait se d cliner en actions concr tes aux diff rents chelons territoriaux L action qui implique de changer les comportements se r v le complexe Les soci t s d assurances ont leur r le joue
89. le niveau d exigence prudentiel en capital doit forc ment tre li au niveau des r serves ce qui n est pas le cas actuellement Par ailleurs le calcul de l exigence en capital doit tre harmonis en Europe et permettre une interaction plus facile avec les mod les internes existant dans les entreprises Il doit aussi faciliter le dialogue avec les agences de notation qui ont d j des mod les Les faiblesses du syst me actuel sont une non harmonisation europ enne l absence de lien direct entre la formule et la r alit des risques conomiques des entreprises l absence de prise en compte de la qualit de la gestion actif passif des intervenants et enfin la non prise en compte des b n fices de la diversification ou des transferts de risques Les objectifs essentiels du projet Solvabilit II incluent la reconnaissance de la notion de superviseur leader pour les groupes europ ens la prise en compte de la notion de prudence dans les provisions techniques Par ailleurs il est important de se r f rer la diversification entre risques lignes de produits et entit s g ographiques Enfin la prise en compte de la mobilit du capital par des proc d s de r assurance interne et la reconnaissance des nouveaux outils de transfert de risque comme la titrisation sont essentielles Les l ments doivent tre d finis au niveau europ en et non pas pays par pays Le mod le standard ne doit pas conduire p naliser la d
90. les exploitations agricoles sont de plus en plus sensibles aux al as climatiques la diminution progressive des marges ayant r duit fortement leur capacit y faire face Sur la base des rapports tablis par Christian Babusiaux en 2000 et Christian M nard en 2004 concernant la protection de l agriculture contre les risques climatiques et au terme d exp rimentations conduites depuis 2000 une assurance multirisques r coltes a t lanc e en 2005 l initiative conjointe des pouvoirs publics et des assureurs 65 000 contrats ont t souscrits comparer aux 200 000 contrats gr le sur r coltes Cette tr s sensible avanc e demande tre renforc e par des moyens adapt s afin de conforter l int r t des agriculteurs pour l assurance r colte St phane Gin rappelle que les parties se sont donn un d lai de trois ans au terme duquel la pertinence de l assurance sera r valu e En 2005 la connaissance tardive des modalit s de la subvention nationale a entra n un retard dans la mobilisation des r seaux de commercialisation Essentiellement souscrits en grandes cultures les nouveaux contrats repr sentent environ 50 millions d euros de cotisations pour 17 millions de subventions et un montant de sinistres de 25 28 millions La s cheresse de l t l origine de 90 de ce montant a confirm la pertinence des produits d assurance assortis d une franchise de 25 Plusieurs difficult s techn
91. leur opposer que la faute inexcusable C est oublier qu un tiers des conducteurs victimes sont seuls en cause La solution serait de rendre obligatoire une assurance de ce type l instar de l assurance dommages ouvrage en construction Cette id e semble l gitim e par le fait que les accidents de la circulation sont plus nombreux que ceux qui se produisent dans le domaine de la construction Le l gislateur avait par ailleurs d j pr vu la possibilit d assurer le conducteur Il suffirait de modifier le texte pour rendre cette garantie obligatoire 69 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Jean Louis Marsaud rappelle que la situation du conducteur victime n est pas r gl e de la m me fa on dans tous les Etats de l Union europ enne Dans le syst me su dois la responsabilit ne p se ni sur le conducteur ni sur le gardien du v hicule Lorsque ces derniers ont souscrit une assurance de responsabilit civile automobile les victimes de l accident sont indemnis es quelle que soit la situation y compris le conducteur fautif C est ce que l on appelle le r gime de responsabilit sans faute Selon la loi suisse le conducteur d un v hicule victime d un accident n impliquant que lui sera trait comme toute autre victime Cependant la faute grave peut lui tre oppos e le privant d une indemnisation Toutefois dans la plupart des pays europ ens
92. lus pervers au fur et mesure que nous serons incapables de prendre les d cisions qui s imposent Faute de r formes ce pays labore des plans d urgence sur tous les sujets conduisant un mod le totalement rapi c Il faut parvenir penser le r el tel qu il est g rer les risques de fa on active au lieu d attendre passivement qu ils se manifestent Nicolas Baverez cite comme principe du xx si cle la lutte entre la d mocratie et le totalitarisme celui du XXI si cle tant la mondialisation celle de l conomie force d int gration celle de la violence La critique de la d mocratie et du capitalisme se renouvelle externe par le fanatisme islamiste ou interne par l altermondialisme Sur le fonctionnement du nouveau capitalisme monde il voque le libre change de Ricardo et les trois caract ristiques de Schumpeter le retour au premier plan des entrepreneurs l acc l ration de la destruction cr atrice et l intensit de l innovation technologique La mondialisation n est pas la d territorialisation l on produit n importe o pour vendre partout l important tant l endroit partir duquel on pilote On assiste par ailleurs un bouleversement de la hi rarchie des nations les d mocraties europ ennes ayant perdu tout monopole de la d mocratie et du march Il en r sulte une concurrence entre Etats et syst mes conomiques et sociaux De ce fait aux risques classiques mais pos s
93. mat de confiance entre le capital le travail et l innovation L imp t de solidarit sur la fortune limite les investissements en France malgr la mobilisation contre cet imp t En outre les entreprises fran aises sont deux fois moins capitalis es que leurs concurrentes europ ennes Pour doper la croissance il convient de baisser les charges administratives et de favoriser l acc s au capital L un des probl mes majeurs de notre pays est d ordre culturel et concerne le rapport des citoyens avec le capital Pascal Bied Charreton pr sente les donn es du march de l assurance concernant les investissements de l ensemble des soci t s 48 des encours plac s par les assureurs sont investis en titres d entreprises c est dire en actions ou en obligations mises par des entreprises 215 milliards d euros en actions 372 milliards en obligations La part des obligations d Etat reste importante 445 milliards soit environ 37 Ces 48 sont constitu s pour moiti de titres mis par des entreprises fran aises et pour moiti de titres mis par des entreprises trang res de la zone euro principalement Parmi les cat gories de titres d entreprises l une fait l objet d une attention particuli re les titres de PME fort potentiel de croissance La profession de l assurance s est engag e en 2004 investir davantage dans cette cat gorie On ne dispose aujourd hui que de statistiques
94. ments et les cumuls et de mod liser plus finement notamment certains risques qui ne l taient pas ou peu jusqu pr sent comme les pertes d exploitation apr s transport 43 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 9 Quelle volution pour les contrats emprunteurs Pr sident Jean Vecchierini de Matra d l gu g n ral des bancassureurs Intervenants Jean Pierre Bongard directeur vie Swiss Re Thomas Chardonnel responsable d veloppement direction des client les bancaires CNP Assurances Re ne Claude Mader pr sidente de la CLCV membre du CCSF Fran oise Palle Guillabert directeur du d partement banque de d tail et banque distance F d ration bancaire fran aise Cet atelier est consacr l assurance emprunteur en g n ral et ses volutions Il n voque pas l assurabilit des personnes pr sentant un risque de sant aggrav trait e par ailleurs Fran oise Palle Guillabert pr sente l op ration de cr dit et le r le de l organisme bancaire dans la relation entre le pr teur et l emprunteur Il convient de distinguer les cr dits la consommation pour lesquels l assurance n est pas toujours exig e environ la moiti des cr dits sont assur s et les pr ts immobiliers pour lesquels les pr teurs demandent une assurance Le cr dit immobilier constituant une op ration patrimoniale majeure pour les m nag
95. n permettant d obtenir une vision juste des actions des entreprises Celles ci ont int r t l existence de normes qui d montrent une politique volontariste laissant la place la prise de risque De nouvelles perspectives de d veloppement s offrent l assurance Par ailleurs la profession n a jamais lanc de nouvelles garanties en l absence d actes de pr vention Enfin l assurance a besoin d apporter de nouvelles r ponses aux sinistres majeurs Michel Villatte ajoute que la norme indispensable reste insuffisante les entreprises iront toujours au del des normes obligatoires et c est la raison d tre des assureurs Fran ois Ewald conclut sur l engagement des assureurs la fois comme entrepreneurs et du fait de leur m tier Les nouveaux risques ne vont pas conduire une r duction de la place de l assurance dans la soci t F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 S ance pl ni re 2 Quelles protections pour quel dynamisme conomique Intervenants Gilles Benoist pr sident du directoire de CNP Assurances Christian de Boissieu pr sident d l gu du Conseil d analyse conomique Henri de Castries p sident du directoire du groupe Axa Thierry Derez pr sident directeur g n ral d Azur GMF Maaf Philippe Pouletty pr sident du Conseil strat gique de l innovation pr sident de France Biotech directeur g n ral de Tr
96. n fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 14 Quelles politiques de mobilit et de formation pour les ann es venir dans les soci t s d assurances Pr sident Catherine Barbaroux directrice g n rale adjointe des services charg s de l unit d veloppement au conseil r gional d Ile de France Intervenants G rard Lobjeois secr taire g n ral Observatoire de l volution des m tiers de l assurance Cyrille de Montgolfier directeur des ressources humaines Axa France Patrick Warin directeur g n ral du groupe cole nationale d assurances Dans le contexte de mutation rapide que conna t aujourd hui l ensemble des acteurs conomiques la d finition de politiques de mobilit et de formation est devenue une n cessit au niveau tant des branches que des entreprises L environnement juridique a d galement tre adapt c est ainsi que la France a mis en place en 2004 une r forme de la formation professionnelle reprenant les dispositions d un accord conclu par les partenaires sociaux Dans le m me esprit le l gislateur a donn comp tence aux r gions en mati re de formation professionnelle et d apprentissage afin que ces questions soient d sormais trait es au plus pr s du terrain En raison de ses caract ristiques propres le secteur de l assurance est concern plus que d autres par ces sujets L volution in luctable des m tiers de
97. n mati re de protection des consommateurs L empilement actuel de textes impossibles mettre en uvre rend indispensable une pause l gislative et une simplification de ces dispositions L id e du 26 r gime qui consiste cr er un corps de r gles sp cifiques au commerce transfronti re sans tenter d harmoniser 25 l gislations nationales pourrait galement permettre d am liorer cette protection Il est en effet fondamental de trouver une coh rence dans les l gislations nationales protectrices des int r ts des consommateurs qui ne peut tre atteinte avec des textes comme la directive services o les consommateurs se verraient confront s 25 l gislations diff rentes Le 26 r gime ou tout le moins une simplification et une clarification des dispositions des textes europ ens constituent autant de moyens pour atteindre cette coh rence 36 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 7 Assurance construction ce qui reste entreprendre Pr sident Dominique Bureau directeur des affaires conomiques et internationales au minist re des Transports de l Equipement du Tourisme et de la Mer Intervenants Guy d Argentr pr sident du comit construction de la FFSA directeur construction Axa Entreprises G rard Laurent pr sident de la commission assurance de la FFB Yves Le Sellin pr sident de Socotec pr sident de l Agence quali
98. nc Cette nouvelle offre tourn e vers une maximisation du capital sant passe par une transformation de l offre de soins La partie assurancielle continuera cependant d exister mais une partie de la s lection des risques aura t prise en charge par l action collective de la pr caution sociale Daniel Havis estime que l apport de l assurance dans la r novation du syst me social fran ais ne sera pas forc ment pr minent et souligne l importance de pr ciser la limite des champs traditionnels des diff rents acteurs dans le cadre de l volution de la conjoncture sociale Il voque l appel des politiques l intervention des assureurs Si l on prend l exemple de la retraite ces derniers sont appel s en pompiers de service alors qu il faudrait mener une v ritable r forme Et l assureur para t plus rassurant que les institutions charg es du syst me fondamental ce qui t moigne d une crise de confiance dans le syst me de la r partition Toutefois les assureurs ne sont pas associ s en tant qu op rateurs la d finition et la gestion En ce qui concerne la r forme de l assurance maladie le r le institutionnel de l assurance est reconnu travers la cr ation de l Unocam Il faut esp rer que cet organisme ne se limitera pas servir d alibi Dans la gestion seraient associ s tous les gestionnaires de risques le seul aspect financier n exigeant pas une association des compl
99. nt en effet une grande souplesse de r partition l actif 30 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 5 La juste valeur des passifs d assurance exit ou entry value Pr sident Jacques Le Douit directeur recherche et d veloppement comptable GIE Axa Intervenants Bernard Bolle Reddat directeur comptable BNP Paribas Assurance Patrick Degiovanni directeur Groupama SA Christian Gollier professeur l universit Toulouse I Catherine Guttmann associ e Deloitte TEG Member de l Efrag Jacques Le Douit voque le contexte la n cessit d tablir une norme sur les passifs d assurance la norme actuelle n tant que transitoire tout en indiquant le calendrier tablissement d un projet en collaboration avec le Financial Accounting Standards Board FASB am ricain pour la fin de l ann e 2008 afin d appliquer la norme en 2010 Il pr cise que l International Accounting Standards Board IASB a d j pris un certain nombre de d cisions relatives la comptabilisation des contrats d assurance non vie Apr s avoir mentionn les initiatives coordonn es du Comit europ en des assurances et du CFO Forum visant soutenir un certain nombre de principes cl s pr sent s au groupe de travail assurance de l IASB Jacques Le Douit souligne l importance des futures r gles prudentielles Solvabilit II dans le d bat Apr s avoir d fini les notion
100. nt sur le fait qu il s agit d un syst me d assurance Cependant le principe de solidarit entre les assur s se caract rise par une contribution de chaque assur qui n est pas proportionnelle son exposition au risque L inondation et la s cheresse sont les p rils les plus importants ils ont co t chacun au r gime 3 milliards d euros depuis 1982 L aspect tr s positif est que la tr s grande majorit de la population est couverte En revanche les actions de pr vention ont t plus lentes se d velopper Depuis l ann e 2000 l incitation la pr vention a t d velopp e avec le dispositif de modulation des franchises en fonction de l existence de PPR A long terme ces derniers devraient aussi avoir un effet sur l implantation des constructions et leur solidit Jean Paul Guilhamon rappelle quelques l ments sur l exposition des assureurs aux risques naturels temp tes gr le poids de la neige calamit s agricoles et catastrophes naturelles Parce que les assureurs sont directement impliqu s dans le risque de catastrophe naturelle qui pourrait peser sur la solvabilit des soci t s d assurances la CCR les r assure avec la garantie de l Etat Les assureurs souhaitent maintenir un quilibre p renne d un r gime qui jusqu pr sent a bien fonctionn La ma trise conomique pourrait tre maintenue par une augmentation de la surprime mais celle ci est d j lev e Il
101. nte distance l interm diation et les assureurs mettent en place des processus de vente s curis s et performants L innovation se traduit aussi au niveau de la ma trise du risque La s lection l entr e permet de garantir la p rennit du mod le de mutualisation en outre l int gration des nouvelles technologies acc l re et s curise le processus de d cision Le second volet de cette ma trise passe par un contr le ad quat des sinistres conduisant une prise en charge juste selon l engagement contractuel Les d l gations accord es au pr teur lui permettent de r aliser un nombre important de t ches de gestion dans une plus grande proximit avec le client constitution de dossiers analyse des sinistres simples laissant l assureur le soin de traiter les cas complexes le contr le et le suivi Reine Claude Mader donne le point de vue des consommateurs notamment en mati re d information sur les garanties de lisibilit des contrats de questionnaires m dicaux et de cons quences des d clarations d tat de sant De mani re g n rale les clients n accordent pas assez d attention l op ration d assurance qui leur semble secondaire Ils cherchent le cr dit le moins cher et sont pr ts pour le trouver changer de banque L information des consommateurs avant la souscription du contrat doit tre am lior e en distinguant bien notamment l information obligatoire et celle qui n
102. ntrats d assurance qui conduit l utilisation de mod les internes pourrait affecter la transparence et la comparabilit des comptes des assureurs alors que la disparition de la provision pour galisation des risques peut accro tre la volatilit des r sultats Aussi la stabilit et la robustesse des m thodes l importance des annexes la n cessaire coh rence avec Solvabilit II sont des l ments essentiels qui permettront de fonder la norme IFRS 4 phase IL qui viendra remplacer un existant critiquable Bernard Bolle Reddat d veloppe un mod le sur l utilisation optimis e de la juste valeur des passifs d assurance vie dans l laboration de l information financi re IFRS 4 Il s inqui te de l utilisation des mod les internes qu impliquent l exit et l entry value Une solution plus sage consisterait renseigner la juste valeur en annexe Ainsi la m thode propos e vise recourir la juste valeur des contrats indiqu e en annexe pour r aliser le test de suffisance du passif et pour valuer la marge pour risque et incertitude l option de rachat et surtout la provision pour galisation diff r e Cette approche permet de supprimer tout d s quilibre actif passif et de limiter le recours aux mod les internes tout en prenant en compte l ensemble des options dans le test de suffisance du passif Christian Gollier rappelle les principaux l ments de la th orie conomique actuelle sur la juste valeur De fait cel
103. o tre Paris et en r gion les effectifs bac 2 et d augmenter la capacit de l alternance Du point de vue qualitatif cela se traduira par l largissement de l offre de formation par exemple le projet d ouverture d un nouveau dipl me en apprentissage le BTS n gociation relation client particuli rement bien adapt l univers de l assurance Afin d accompagner la mobilit le groupe met galement la disposition des entreprises et des salari s un certain nombre de nouveaux outils tels que l aide la validation des acquis de l exp rience dans le cadre d un p le d di ou la pr paration du certificat de qualification professionnelle relation client le assurance Le groupe constitue d sormais la plate forme formation de r f rence pour l assurance Sa vocation premi re est de r pondre au mieux aux besoins des entreprises et des salari s du secteur Une exp rience r ussie l accord Cap m tiers d Axa France Axa France repr sente 16 000 salari s dont 4000 commerciaux L entreprise se caract rise par une moyenne d ge lev e 46 ans une anciennet moyenne de vingt ans et un recours au temps partiel important 18 en augmentation r guli re L entreprise a men une r flexion en s appuyant sur les cinq convictions suivantes l ge n est pas un crit re pertinent de segmentation de l entreprise la diversit sous toutes ses formes est s
104. oit des actions Il existe donc un dilemme d tenir trop d actions entra ne une plus grande probabilit de pertes ce qui repousse les investissements des actionnaires en d tenir trop peu risque de conduire les assur s aupr s de la concurrence L une des solutions pour investir davantage en actions consiste alors changer la nature du passif des soci t s d assurances vie et se tourner davantage vers des supports en unit s de compte Xavier Lehman voque la gestion financi re actuelle des assureurs beaucoup moins statique qu auparavant et consid rablement plus sophistiqu e Mais elle est galement beaucoup plus contrainte notamment avec les nouvelles normes comptables internationales IFRS Les assureurs ne g rent pas leurs propres fonds en dehors de leurs fonds propres mais plut t ceux de leurs assur s Ils g rent galement les fonds pour le compte de leurs actionnaires Les r gles de r partition au sein de l actif des assureurs sont contraignantes et la r glementation leur impose des obligations Les nouvelles normes IFRS p sent lourd dans les nouvelles r glementations dans la mesure o le provisionnement est tr s strict 29 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Gonzague de Bligni res claire le d bat sur les actions non cot es Une transaction sur cinq se fait en levant des actions non cot es dans le monde et les investissements de
105. on expose la typologie des pargnants dans la gestion du patrimoine en fonction de leur style de vie Le manque de rationalit des individus est d une aversion pour la perte les poussant r aliser des placements qui ne sont pas optimaux L h t rog n it des pr f rences individuelles permet de brosser une typologie des pargnants et de pr dire leur comportement d accumulation et leur demande d actifs patrimoniaux On explique ainsi les in galit s de patrimoine les niveaux de patrimoine insuffisants la veille de la retraite et la diversit des portefeuilles Les pr f rences peuvent tre mesur es l aide de quatre param tres le degr de prudence le degr de pr voyance l altruisme familial et l impatience court terme Le niveau de patrimoine augmente avec les niveaux de prudence de pr voyance et d altruisme tandis que l impatience court terme ne joue pas Quatre types d pargnants peuvent tre d finis Le bon p re de famille prudent et pr voyant souvent g agriculteur employ ou ouvrier Il s agit en majorit de femmes mari es avec enfant dans la fonction publique Son niveau de patrimoine est lev souvent de l pargne financi re La cigale prudente est un pargnant souvent g agriculteur employ ou ouvrier peu dipl m Il s agit en majorit de femmes seules Son pargne est modeste oscillant autour d un matelas de six mois deux ans
106. on fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 orientations actuelles de l IASB les exemptions et options permises jusqu maintenant par la norme IFRS 4 seront supprim es De fait le risque majeur est de voir les contrats d investissement comptabilis s comme des contrats financiers Finalement c est dans ce contexte d accroissement de valorisation des risques et des analyses que le d bat portant sur les deux valeurs se pose Une application possible serait une valorisation combinant les deux concepts selon la qualit des hypoth ses disponibles utilisation de l exit value lorsque l on dispose de portefeuilles de contrats efficients et de l entry value dans le cas o l on n a pas de donn es fiables autres que le prix de transaction Catherine Guttmann conclut que les deux approches se diff rencient essentiellement sur la reconnaissance ventuelle d un profit l origine Patrick Degiovanni pr sente les cons quences sur l assurance non vie de la future norme assurance Les enjeux sont importants les provisions futures pouvant se situer entre 10 et 20 des provisions actuelles le choix des m thodes d estimation fait varier sensiblement les r sultats M me si la provision pour risque et incertitude permet d isoler l incertitude inh rente l assureur le traitement de cette derni re dans le cadre du d bat Solvabilit II demeure Par ailleurs l absence de valeur de march pour les co
107. ource de richesse dans l entreprise le co t des pr retraites est excessif 58 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 la contractualisation est un facteur d acc l ration dans le d ploiement d une politique de ressources humaines la transformation d une entreprise peut tre men e quels que soient l ge et l anciennet de ses collaborateurs Elle a ensuite d termin quatre leviers sur lesquels il tait possible d agir d finir un projet d entreprise mobilisant tous les collaborateurs int grer dans chaque accord des dispositions pouvant int resser chaque tranche d ge formation temps de travail projet personnel tre l coute des besoins et attentes des collaborateurs s inscrire dans la dur e et tre transparent Ainsi afin d orienter l entreprise vers les clients et d inciter le personnel bouger un premier accord Cap m tiers a t mis en place pour la p riode 2003 2005 Fort de cinq l ments une garantie d emploi r affirm e une mobilit volontaire et encourag e des collaborateurs un accord d clin pour les populations sensibles une implication tr s forte des managers et un r seau ressources humaines dense et professionnel cet accord a permis de r affirmer une dynamique de changement et de faire bouger un tiers de l effectif entre 2002 et 2005 Partant du consta
108. ournant essentiel dans la garantie des risques de la construction Elle a eu le grand m rite de g n raliser l assurance d cennale obligatoire tous les constructeurs et de mettre en place un syst me protecteur pour les consommateurs Il salue par ailleurs les clarifications apport es par l ordonnance et se f licite de la mesure alignant les d lais d action contre le sous traitant sur ceux qui sont applicables l entreprise principale Si ces volutions juridiques constituent sans conteste une avanc e le syst me se r v le encore fragile et co teux en raison notamment de sa rigidit qui enferme les acteurs dans un carcan strict Au del de ces mesures r glementaires il faut maintenant cr er un cercle vertueux visant privil gier les bonnes pratiques Ainsi l initiative de la F d ration fran aise du b timent FFB un groupe de travail interprofessionnel a t mis en place sous la pr sidence de Georges Mercadal Parmi les voies d am lioration envisag es on retiendra tout particuli rement celles qui visent valoriser et promouvoir la qualit des intervenants d velopper un service apr s vente performant tant au stade de la r ception que pendant le d lai de parach vement ou encore viter la multiplication des montants de garantie en responsabilit Enfin une attention toute particuli re devra tre port e au probl me du surco t des fondations en maison individuelle face la
109. pagnie des experts agr s CEA a labor des r f rentiels de certification des experts bac 4 ou 5 trois ans d exp rience dans sa sp cialit trois ans d expertise au minimum comportant des annexes de r f rence connaissances en droit pr vention protection Sous l gide d un comit de certification plurifamilial des sessions d examen sont organis es les experts suivant par ailleurs des stages de formation multiples Depuis 2004 une certification de sp cialit en b timent mat riel ou finances renouvelable tous les six ans a t mise en place Les sinistres aux faibles enjeux conomiques sont g r s par des experts ayant suivi la formation et obtenu l examen de technicien 21 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 4 Les assureurs et le financement des entreprises Pr sident Jean Michel Fourgous d put des Yvelines Intervenants Pascal Bied Charreton directeur des tudes des statistiques et des syst mes d information de la FFSA Gonzague de Bligni res pr sident de l Afic et pr sident de Barclays Private Equity France Xavier Lehman directeur aux AGF direction des placements d assurance Fran ois de Varenne directeur de la gestion d actifs et du corporate finance Scor Pierre de Villeneuve directeur g n ral BNP Paribas Assurance Jean Michel Fourgous remarque que la croissance doit se faire dans un cli
110. para t pr f rable de stabiliser les indemnisations soit en r duisant le p rim tre des sinistres couverts soit en d veloppant la pr vention Les assureurs privil gient cette derni re voie Des outils de pr vention pertinents existent mais ils ne se traduisent pas toujours par des r alisations concr tes Si la mise en place des politiques de pr vention est avant tout l affaire des pouvoirs publics les assureurs peuvent accompagner les actions de pr vention condition de ne pas tre cantonn s dans un r le de gendarme Si l on prend le cas de la s cheresse qui devrait tre prioritaire en mati re de pr vention il faut instaurer une r glementation technique obligatoire en mati re d tudes de sol et de r gles de construction et disposer d une cartographie pr cise des zones sensibles Les assureurs sont donc convaincus que les choses pourraient s am liorer avec une politique plus volontariste de l Etat dans le sens d une pr vention efficace Fran ois Vilnet dresse un panorama des dispositifs de couverture et de pr vention existant aux Etats Unis et en Europe et pr cise que tous les montages ont t r alis s apr s des catastrophes majeures Les dispositifs publics ou publics priv s sont plus nombreux aux Etats Unis qu en Europe mais avec une grande libert d assurance Pour la pr vention les grands moyens d intervention sont centralis s au niveau f d ral Il existe une agence f d rale de pr
111. prises d assurances En ce qui concerne la lisibilit il conviendrait que les consommateurs soient inform s des points essentiels du contrat qu ils envisagent de signer franchise exclusions plafonds Les associations de consommateurs ont accueilli avec enthousiasme l obligation de faire figurer dans tout contrat d assurance vie un encadr d crivant succinctement les garanties En mati re d information et de conseil le contrat d assurance exige une approche individualis e g n ralement respect e Wauthier Robyns de Schneidauer d clare que le march belge se situe la crois e des chemins entre les pays de tradition r glementaire comme la France et les pays plus lib raux qui ont recours l autor gulation plut t qu aux textes l gislatifs Pour les assureurs belges le consommateur est au centre de la relation d assurance Cela pousse le march lui pr senter des produits conformes ses attentes dans le cadre d une relation de confiance On constate une forte adh sion aux r gles de base qui r gissent l assurance et on remarque enfin l importance des interm diaires d assurance notamment les courtiers en lesquels les consommateurs belges ont une confiance aveugle D un point de vue r glementaire la Belgique se situe entre une r glementation propre au secteur de l assurance marqu e par une multitude de textes et des dispositions relatives la fixation des prix et une r glementation
112. ques et d viter que l assurance ne constitue un moyen de se d responsabiliser La normalisation Christian Brodhag rappelle l existence de conventions internationales de cadres conventionnels de normes que les Etats restent libres d appliquer ou non Il est en revanche demand aux entreprises multinationales de s engager les appliquer partout Il existe par ailleurs des initiatives priv es et des indicateurs sur les performances r alis es sont tablies par les agences de notation sp cialis es Cette profusion de normes priv es rend les choses ing rables L ISO a donc lanc un processus de normalisation qui portera sur des lignes directrices les n gociations en cours complexes rassemblent de multiples repr sentants Le probl me est d articuler des normes de diff rents niveaux et des approches volontaires Seront galement concern s l ensemble des organismes et non les seules F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 entreprises ainsi que les Etats On sort d une p riode complexe d exp rimentations et l on n gocie Gaby Bonnand d clare que le monde ne sera pas g r par des normes celles ci doivent simplement permettre de construire des instruments de r gulation En revanche il faut des instances de r gulation et de n gociation politiques Fran ois Pierson reconna t le besoin d une standardisation des m thodes d valuatio
113. question de la couverture des attentats et des actes de terrorisme se pose dans de nombreux autres pays europ ens Il existe en Europe une grande diversit de r ponses avec d une part les dispositifs qui pour des raisons historiques existaient avant le 11 septembre 2001 Pool Re en Grande Bretagne Consorcio en Espagne d autre part les dispositifs qui lui sont post rieurs Gareat en France NHT aux Pays Bas Extremus en Allemagne VVO en Autriche et enfin les pays dans lesquels il n existe pas de sch ma collectif Italie Portugal Belgique Lorsqu un dispositif collectif existe des l ments distinctifs subsistent La nature juridique de la solution mise en uvre soci t anonyme groupement d int r t conomique mutuelle ainsi que son articulation avec la garantie de l Etat lorsque celle ci est accord e sont deux premiers points de diff renciation La nature des attentats pris en charge au sein du dispositif collectif est une autre source de diff renciation au niveau europ en dans certains cas tout ou partie du risque NBCR est exclu NHT Extremus ce qui n est pas le cas avec le Gareat De la m me mani re les solutions de place concernent un champ plus ou moins large tendue des branches d assurance concern es limite de capitaux Les besoins en capacit stand alone notamment dans le cas des programmes internationaux ont une influence significative tant sur la capacit mise d
114. r M me si elles ne provoquent pas directement des nuisances elles ont la charge de les indemniser D s lors l activit professionnelle de leurs dirigeants et de leurs salari s les conduit avoir davantage conscience des risques et des mesures prendre Pour illustrer la tension entre social conomique et environnement Gaby Bonnand voque l volution n cessaire des syst mes de protection collective dans un monde o la prise de conscience augmente le d veloppement durable implique de ne pas en rejeter le co t sur les g n rations futures Le d veloppement durable c est aussi la gestion des ressources humaines assurer la p rennit des entreprises et faire en sorte que leurs salari s puissent travailler jusqu la retraite Par ailleurs l conomie donne aujourd hui une place trop importante la rentabilit imm diate occultant les objectifs de d veloppement long terme Dans le domaine de l environnement galement malgr la survenance d v nements qui nous ont alert s sur la responsabilit humaine s observe une difficult des pays s engager diminuer les gaz effet de serre par exemple Pourtant il existe aujourd hui de plus en plus d organismes normatifs notamment susceptibles de nous aider avoir une vision d ensemble rendre coh rente et concr te cette approche du d veloppement durable Michel Villatte pense que la difficult d finir le d veloppement du
115. r voyance pargne salariale PSA Peugeot Citro n Guillaume Leroy pr sente deux ans apr s la r forme des retraites une enqu te portant sur les attentes des salari s de petites et grandes entreprises Une analyse de la position des employeurs permet en outre de mesurer le degr d implication de l entreprise et de d crire le r le qu elle se voit jouer dans le nouveau paysage des retraites L enqu te r v le tout d abord que les salari s jugent satisfaisant un taux de remplacement de 80 Une majorit d entre eux est oppos e une augmentation de l ge de la retraite de 65 67 ans et 40 souhaitent partir la retraite avant 60 ans Le d calage significatif entre le taux de remplacement souhait et le taux de remplacement des r gimes obligatoires attendu qui est bien plus faible 70 conduit r fl chir sur les m canismes de compensation en particulier par le biais de l pargne retraite Les salari s attendent de leur entreprise qu elle s implique dans la pr paration de leur retraite La plupart des entreprises informent d j ou vont informer sur le niveau des droits la retraite de leurs salari s sous forme de bilan personnalis La responsabilit de l entreprise dans l information des salari s sur leurs droits la retraite et dans la mise en place de solutions pour les compl ter est reconnue Cependant son acceptation cro t avec la taille de l entreprise Les entreprises et
116. r financier Intervenants Odile Boitte directeur juridique et fiscal BNP Paribas Assurance V ronique Crespel responsable du d partement vie quotidienne Familles de France Pierre Florin directeur g n ral adjoint GIE Axa Wauthier Robyns de Schneidauer directeur des affaires internationales Assuralia Union professionnelle des entreprises d assurances Emmanuel Constans estime que le degr de protection dont b n ficient les consommateurs d assurance en France peut s valuer par rapport d autres secteurs professionnels et par rapport aux autres consommateurs de l Union europ enne Il faut galement d finir ce que l on entend par protection S agit il d une protection formelle organis e par les textes ou bien d une protection plus r aliste qui consisterait garantir aux consommateurs des couvertures d assurance correspondant parfaitement leurs besoins de la vie courante Le d veloppement de ph nom nes nouveaux comme la vente lectronique qui va accro tre le besoin de protection incite aujourd hui le Comit consultatif du secteur financier mettre en avant le th me de la protection des consommateurs Celle ci passe n cessairement par le d veloppement de la concurrence les op rateurs tant pouss s offrir la meilleure protection possible D un point de vue juridique Odile Boitte regrette qu il n y ait pas au niveau national une d finition unitaire de la notion de consomm
117. r manque d entrepreneurs schumpeteriens liant le capitalisme au risque et au profit Cela est il d un probl me de valeurs D une part les risques traditionnels volatilit des march s valeur de la signature vont perdurer D autre part les op rations de transfert de ces risques vers des agents non r gul s vont se d velopper du fait d un durcissement des r gles prudentielles Cela cr era un risque syst mique et une situation moins transparente F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Enfin Christian de Boissieu a du mal imaginer des risques totalement nouveaux Il voit plut t des risques d j identifi s s accentuer par exemple dans le domaine de l environnement Thierry Derez r agit aux descriptions pr c dentes par deux questions concr tes sur la Chine sur l ill gitimit d envisager que ce pays compte tenu de sa population mette un cinqui me des gaz effet de serre et sur l volution de la d mocratie dans ce pays Puis il aborde la question des risques nouveaux Sont aujourd hui traditionnels des risques qui ont t nouveaux Des risques li s des activit s quotidiennes comme l utilisation du t l phone portable peuvent se r v ler Les entreprises et les assureurs qui les couvrent seront alors r put s avoir connu le risque d s l origine Les progr s de la science les manipulations g n tiques sont aussi une
118. r une assurance multirisques en 2005 L extension aux cultures fruiti res et l gumi res et aux cultures fourrag res pourrait tre envisag e par le projet de loi d orientation agricole En 2006 les questions de la r assurance avec la garantie de l Etat et de l articulation avec le FNGCA seront abord es Une dotation budg taire suppl mentaire devrait permettre d lever la subvention nationale 30 millions d euros Enfin le minist re charg de l Agriculture pr pare l intention de la Commission europ enne un m morandum sur la politique agricole commune portant notamment sur le d veloppement de l assurance r colte afin d obtenir en 2007 des aides communautaires Nicolas Chatelain insiste sur la forte volatilit des risques agricoles qui r sulte de l amplitude des al as climatiques et d une s lection adverse lev e De ce fait la r assurance priv e de ces risques constitue une denr e rare n exc dant pas 1 des capacit s mondiales de r assurance Aussi tous les syst mes d assurance r colte existant dans le monde font l objet d un important soutien public en r assurance et de subventions des cotisations afin de compenser les effets de la volatilit De plus il para t n cessaire d adapter le FNGCA afin de ne pas concurrencer le nouveau syst me d assurance Enfin une r flexion doit tre engag e sur une offre d assurance du revenu destin e compl ter le nouveau dispositif
119. rable conduit num rer une liste d actions possibles ce qui est le plus important pour les entreprises Certes des choses avaient d j t faites auparavant mais cela est d sormais mieux formalis les rapports annuels comportent aujourd hui de plus en plus de pages consacr es cet effort Dans l assurance l une des difficult s sera de g rer cette action dans le long terme Le rapport avec l obligation constitutionnelle de d veloppement durable est probablement plus concret en assurances de dommages Michel Villatte souligne par ailleurs l adh sion des entreprises la charte de l ONU Comment les assureurs peuvent ils donner une signification concr te au d veloppement durable Michel Villatte prend l exemple des assurances de personnes la sant la pr paration la retraite la pr voyance la d pendance tout cela ressortit au d veloppement durable Et les assureurs sont tout pr ts accentuer l volution de leur activit dans ces domaines C est l int r t long terme de la population Un soutien des pouvoirs publics tel un encouragement fiscal permettrait d ailleurs une plus grande extension de ces assurances En ce qui concerne leurs placements les entreprises d assurances ont int r t au del de l investissement social avoir une vision tr s long terme de leur gestion actif passif ce qui implique des gestions tr s s curitaires Michel Villatte voque aussi l
120. ract rise par une inversion du cycle de production les cotisations sont d abord vers es puis les prestations De ce fait l assureur va investir et construire un portefeuille De plus la dur e des engagements est plut t longue Or long terme la rentabilit est plus forte avec des actions du fait d une prime de risque li e ces investissements Ensuite l assureur prend des engagements envers les assur s Pour les assureurs dommages le cycle est assez court et il s agit de lutter contre l inflation Or les actions et l immobilier sont un bon rempart face la lutte contre l inflation Aujourd hui il existe en outre des obligations index es sur l inflation qui apportent une autre r ponse Pour les assureurs vie commercialisant des supports en unit s de compte les investissements en actions ne posent pas de probl me particulier puisque le risque est support par l assur En revanche dans le cadre des supports en euros il existe un taux minimal garanti avec quelques options notamment la possibilit de rachat anticip Il existe donc un risque de taux la hausse comme la baisse Cela milite en faveur d une gestion tr s active en obligations Pourtant et c est le troisi me point les assureurs investissent en actions Du fait de la concurrence ils cherchent offrir un bon rendement afin de satisfaire leurs clients Cela passe par des investissements fort potentiel de rentabilit s
121. retraite compte tenu de leur situation individuelle et du nouveau cadre l gal issu de la loi Fillon du 21 ao t 2003 Pour ce faire elle a pass un accord avec une soci t sp cialis e permettant au personnel de plus de 45 ans de faire calculer ses droits individuels la retraite op ration qui a connu un net succ s Par ailleurs elle a mis en place un Perco Ce dispositif pr sente plusieurs avantages versements facultatifs pour les salari s possibilit de sortie en capital nombreux cas de d blocages anticip s Enfin il s agit d un m canisme d pargne pouvant remplacer un ancien produit existant au sein de la CNP En conclusion au regard des r sultats de l enqu te et de constats de tous les jours sur le terrain il ressort qu un important travail d information et de p dagogie reste encore faire dans ce domaine Patrick de Vanssay pose la question de la participation de l entreprise la constitution d une retraite compl mentaire au del de ses devoirs l gaux de ses objectifs et du choix de la formule Les deux motivations principales d une entreprise sont l information des salari s pas toujours conscients de leur futur niveau de retraite et l attractivit de l entreprise sur un march du travail comp titif Cependant cette implication ne doit pas cr er d engagements diff r s En retenant le taux de remplacement comme indicateur des niveaux de retraite il faut rester attentif
122. ris e et peu co teuse Thomas Chardonnel traite de l int r t de l assurance dans l op ration de cr dit Les contrats collectifs autorisent une large mutualisation des risques permettant de couvrir au meilleur co t le plus grand nombre Devant l volution du march et du profil des emprunteurs les assureurs sont r actifs et innovants tant en mati re d offre contenu des garanties que de ma trise du risque s lection l entr e et gestion des sinistres Deux tendances se d gagent une diversit croissante de la population des emprunteurs notamment une augmentation du nombre de seniors et de jeunes qui conduit segmenter l offre en proposant des contrats sp cifiques du fait d une sensibilit accrue au prix de l assurance une r duction des tarifs pendant les premi res ann es du pr t ou pour certaines populations et un enrichissement de l offre par des services compl mentaires assistance et par des produits innovants ensemble emprunteurs caution En ce qui concerne les pr ts la consommation le march est paneurop en Par cons quent l offre doit s adapter aux caract ristiques des diff rents pays De plus la fid lisation d une client le de plus en plus volatile passe par des produits compl mentaires maintien du niveau de vie et de nouvelles garanties v nements heureux divorce Enfin la r glementation volue directives sur le cr dit la consommation la ve
123. runts tant tr s longue les cotisations d assurance non segment es par ge deviennent de moins en moins attractives La France conna t les m mes volutions baisse des taux et dur es plus longues Cependant les assureurs se sont adapt s en offrant des produits plus segment s et en proposant des services pour fid liser le client 46 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 10 Les assureurs doivent ils encore investir dans l immobilier Pr sident Jean Louis Brunet pr sident de la commission immobili re de la FFSA directeur g n ral Groupama Immobilier Intervenants Bertrand Letamendia directeur immobilier du groupe AGF Nathalie Robin directeur immobilier BNP Paribas Assurance Pierre Schoeffler pr sident S amp Partners Pierre Vaquier pr sident directeur g n ral d Axa REIM France Jean Louis Brunet fait un point sur l volution de la part des placements immobiliers dans les actifs Les entreprises d assurances arbitrent leur portefeuille et plus particuli rement leur immobilier d habitation Toutefois en assurance vie elles continuent investir encore tr s largement dans ce secteur D une mani re g n rale la part de l immobilier tend se stabiliser dans les allocations d actifs Pierre Schoeffler rappelle que l apport de l immobilier physique dans la diversification du portefeuille et donc la r duction du risque
124. rvice sa capacit de n gociation sa force de conviction sa qualit d coute et de compr hension mais aussi sa capacit d adaptation chaque situation de d tresse L expert technicien comp tent et ind pendant recherche des m thodes alternatives d indemnisation ou d expertise de mani re limiter le co t global du sinistre tout en rendant le meilleur service au client expertise distance r paration en nature cahier des charges coordination des hommes et recherche permanente de l efficacit dans la gestion des dossiers Les qualit s que sont l ind pendance la diligence la transparence de l expert dans la gestion du dossier de sinistre sont par ailleurs clairement rappel es dans un r cent texte d ontologique 25 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Le rapport d expertise Le rapport d expertise doit tre r dig de fa on claire informations normalis es avec rapidit et communiqu facilement par l assureur l assur Les besoins et attentes des assur s L organisation et les outils Le paysage et l offre de l assurance et par voie de cons quence l expertise se sont consid rablement modifi s industrialisation fusions de soci t s multiplication des cabinets d expertise sp cialisation des comp tences d expertise Les experts dans un souci d efficacit et d conomies ont prou
125. s assureurs sont largement sous repr sent s Il existe en France 1 600 entreprises de plus de 500 salari s soit deux fois moins qu au Royaume Uni et quatre fois moins qu en Allemagne En France le montant des actifs g r s pour ces titres particuliers est de 40 milliards d euros les deux tiers sous forme de titres investis et un tiers sous forme de cash Actuellement ce sont essentiellement des fonds de pension trangers ou des fonds de fonds Au cours des trois prochaines ann es les assureurs se sont engag s investir 6 milliards d euros Il est n cessaire d avoir des gestionnaires sp cifiques car ils choisissent les meilleurs actifs offrant la meilleure rentabilit Les soci t s d assurances devront les recruter Pierre de Villeneuve met l accent sur les engagements des souscripteurs L horizon des placements a beaucoup augment ces derni res ann es en m me temps que se sont modifi s les engagements des assureurs notamment via la commercialisation grandissante des supports en unit s de compte Le d veloppement de ces derniers d s les ann es 1990 en France a conduit l assureur jouer un r le p dagogique plus important aupr s de l assur et de mani re plus technique faire voluer le couple rendement risque L un des d bouch s r cents de cette volution est illustr par les engagements eurodiversifi s amen s se d velopper dans les prochaines ann es Ces contrats offre
126. s d entry value comptabilisation des passifs d assurance partir de la prime du contrat et d exit value valorisation tablie sur la base des cash flows futurs attendus du contrat il insiste sur le fait que l objectif de l atelier n est pas tant de r pondre la question du choix entre ces deux valeurs que de pr senter les enjeux de la future norme de comptabilisation des passifs d assurance IFRS 4 phase II Catherine Guttmann num re l ensemble des projets et normes actuels susceptibles d influencer le d bat M me si le Conseil IASB souhaite conserver une parfaite coh rence entre les normes la d finition de la juste valeur qui pourrait donner lieu l tablissement d une m thodologie pour les instruments non cot s et le rapprochement avec les normes am ricaines US GAAP orienteront fortement la future norme assurance Sur ce sujet il semble que les travaux sur la juste valeur entrepris par le FASB ne remettent pas en question les notions d exif et d entry value Par ailleurs le projet de comptabilisation des passifs non financiers vient poser les bases d une valorisation d une dette en prenant en compte la possibilit qu une tierce personne puisse racheter cette dette ce qui est coh rent avec l exit value Le projet de r vision de la norme relative aux regroupements d entreprises propose la valorisation de l ensemble de l entit acquise la juste valeur Catherine Guttmann souligne que au del des 31 F d rati
127. s entreprises d assurances l immobilier tait tout d abord un v hicule d investissement protecteur contre l inflation Jusqu au d but des ann es 1990 il tait rare de vendre un immeuble pour r aliser des plus values Depuis l immobilier s est tr s largement financiaris et les rendements courants attendus sont nettement sup rieurs ceux qui proviennent des loyers Cette situation conduit les gestionnaires arbitrer largement leur portefeuille Toutefois il est difficile de r investir l ensemble des fonds dans des supports de qualit l offre tant largement inf rieure la demande Pierre Vaquier rappelle les b n fices de la diversification n e notamment des investissements dans l immobilier La d croissance du rendement locatif net du logement en France s inscrit dans un contexte de contraintes r glementaires de plus en plus pesantes et d une remise en question du principal atout du secteur mat rialis par la liquidit Quant aux investissements paneurop ens ils ont t facilit s par l introduction de l euro par une plus grande transparence par le d veloppement des investissements indirects et par l acc l ration de la mobilit des capitaux Enfin Pierre Vaquier expose les principales caract ristiques des organismes de placement collectif en immobilier OPCI et les diff rentes normes IAS applicables aux investissements immobiliers Jean Louis Brunet conclut que la future loi
128. s et 38 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 r diger un mod le de clause type permettant la formalisation par le ma tre d ouvrage de la proc dure de suivi de ces avis L AQC a pour mission de promouvoir toute action permettant de pr venir les d sordres et les sinistres dans le domaine du b timent et d apporter une am lioration de la qualit de la construction Ses statuts et la repr sentation de tous les acteurs au sein de ses instances sont les garants de son ind pendance Yves Le Sellin salue l effort de tous dans la recherche d une solution de financement de l agence la suite de la suppression de la contribution au Fonds de compensation de l assurance construction Celle ci consiste confier aux assureurs dans l int r t commun et pour le compte de l ensemble des professions et des pouvoirs publics le financement de l AQC assis sur les cotisations d assurance obligatoire et vers via les soci t s d assurances Pour l avenir les membres de PAQC ont arr t d un commun accord un programme quinquennal d actions 2005 2009 constitu autour de trois grands axes l observation am lioration de la performance de l alimentation de la base de donn es de sinistralit Sycodes Sycodact la pr vention suivi du marquage CE et des eurocodes et la communication pr vention s cheresse Christian Terrassoux exprime le regret
129. s institutions de retraite professionnelle va donner une vision plus large l pargne retraite d entreprise et ouvrira de v ritables opportunit s 24 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 3 La place de l expertise dans l indemnisation des dommages aux biens Pr sident Pierre Yves Thiriez directeur sinistres IARD Axa France Intervenants Marco Cincotti Chairman Catastrophe Committee Fuedi Marie Claude Delaveaud directeur risques et assurances DCN Jean Michel Rothmann responsable du service conomique et juridique Institut national de la consommation Yves Villette pr sident de la Compagnie des experts agr s CEA L expertise en assurance de dommages L expert Le recours l expertise s est consid rablement d velopp au cours de ces derni res ann es L assureur s appuie de plus en plus sur les comp tences de l expert au point que dans bien des cas celui ci est devenu le visage de l assureur Le domaine de l assurance de dommages est vaste concernant aussi bien les particuliers que les entreprises et les contraintes conomiques sont importantes ce qui implique de segmenter et de sp cialiser l expertise Le r le de l expert ne se limite pas au calcul du montant du sinistre Seul interlocuteur direct de l assur victime il met en uvre outre ses comp tences techniques sa qualit d accueil et de se
130. s produits d assurance accessibles tous les agriculteurs C est ainsi que les Etats dot s d un syst me d assurance r colte proposent une couverture de base fortement subventionn e des conditions attractives qui peut tre compl t e Par ailleurs une r flexion doit tre engag e en distinguant les fili res hauts risques et non encore mod lisables des fili res risques mieux connus et mod lisables la r assurance publique pouvant davantage se concentrer sur les premi res L articulation du nouveau syst me d assurance avec le FNGCA qui doit tre conserv pour les risques inassurables devra tre tudi e afin de ne pas concurrencer l assurance 54 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 13 Le risque deux roues sera t il encore assurable Pr sident Serge Morelli directeur g n ral de la r gion Ouest Axa France pr sident de Club 14 Intervenants Andr Chazeau Monsieur Moto national chef du bureau de la l gislation la Direction de la s curit et de la circulation routi res Fran ois Cruypenynck tr sorier Moto Zen Maxime Moutreuil accidentologiste deux roues moteur d partement d pid miologie et des sciences de l accident au Centre europ en d tudes de s curit et d analyse des risques Ceesar Colette Pibault chef de la division 2 RM la direction de la voirie de la Mairie de Paris L
131. ssion des frais pr compt s Certes il tait souhaitable de supprimer cette pratique mais il est regrettable qu un d lai aussi bref deux ans ait t retenu Elle avait pr conis trois ans En effet il convient de tenir compte des d lais d adaptation des contrats de travail en cours environ 20 000 personnes tant concern es Enfin sur les contrats non r clam s le probl me est surtout l information du b n ficiaire mais aussi de l assureur Les amendements adopt s devraient constituer une avanc e Lors des d bats elle avait propos d aller plus loin en imposant un contact tous les dix ans entre l assureur et le souscripteur afin d inciter ce dernier v rifier la validit de la clause b n ficiaire La difficult provient de la n cessit de respecter la vie priv e et le secret des correspondances Michel de Guillenchmidt en tant que professeur de droit s interroge sur la r daction actuelle des articles L 132 5 1 et L 132 5 2 du Code des assurances source selon lui d une nouvelle ins curit juridique En effet la directive vie si elle pr voit bien des obligations d information pr contractuelle et un d lai de renonciation ne lie pas ces deux dispositions et les traite dans deux articles distincts En rigeant la prorogation du 76 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 d lai de renonciation en sanction du manquement l
132. t construction Christian Terrassoux pr sident de la commission assurance de la F d ration des promoteurs constructeurs pr sident directeur g n ral de Pitch Promotion Plus d un quart de si cle apr s son adoption la loi du 4 janvier 1978 dite loi Spinetta vient de conna tre une r forme souhait e et attendue de tous les acteurs Ce qui est remarquable souligne Dominique Bureau c est qu elle est la combinaison de dispositions la fois r glementaires et conventionnelles Les termes ce qui reste entreprendre d montrent parfaitement que le syst me fran ais de l assurance construction se situe une poque cl de son volution d autant qu il sera amen demain plus encore qu hier voluer dans un environnement europ en C est dans ce contexte que Thierry Breton et Dominique Perben viennent de confier une mission commune l Inspection g n rale des finances et au Conseil g n ral des ponts et chauss es Celle ci devra aboutir des propositions visant permettre une couverture optimale du risque et favoriser la responsabilisation des acteurs Des instruments permettant l am lioration des comportements de pr vention seront galement recherch s Guy d Argentr indique que le texte de l ordonnance a eu pour effet positif de mettre un terme aux principales incertitudes du pass sources d ins curit juridique et conomique pour les assur s et leurs assureurs Parall lem
133. t de la politique conomique Antoine Lissowski voque la diversit des r gles europ ennes concernant la solvabilit des entreprises d assurances que le projet de directive Solvabilit IT vise harmoniser La Commission europ enne a fix un cadre de travail tablissant des principes comme celui de la compatibilit avec les futures normes comptables et avec une approche conomique S y ajoutent la possibilit pour les entreprises de recourir aux mod les internes et la prise en compte de la diversification des risques Il est pr vu un niveau de capital minimal exig MCR et de capital cible SCR Une cible en mati re de solvabilit est d finie par le fait qu une entreprise doit survivre un an dans 99 5 des cas La n gociation est sensible Il s agit de partir d une situation existante sans la bouleverser en vitant une surcapitalisation du secteur La nouvelle r glementation ne doit pas conduire un accroissement du niveau d exigence de marge Par ailleurs une entreprise utilisant des mod les internes devrait b n ficier d une exigence de marge plus faible que celle qui n en utilise pas Herv de Villeroch rappelle les objectifs des pouvoirs publics fran ais une modernisation et une harmonisation des r gles de solvabilit au niveau europ en La modernisation signifie le maintien d une protection lev e tout en garantissant une meilleure allocation du capital le syst me actuel tant tr s
134. t que de 2005 2012 un tiers de l effectif quittera Axa France un nouvel accord Cap m tiers II sera mis en place pour la p riode 2006 2008 qui aura pour corollaire une offre de formation ambitieuse La profession de l assurance tout particuli rement concern e par les questions de mobilit et de formation professionnelle a mis la disposition des entreprises et des salari s des dispositifs innovants permettant d anticiper et d accompagner les volutions du secteur Elle a notamment nou des partenariats solides en particulier avec le conseil r gional Ile de France pour le d veloppement de l apprentissage Les nombreux chantiers ouverts dans le cadre de l accord du 14 octobre 2004 offrent en la mati re de nouvelles perspectives 59 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 15 Quelle formule standard pour la solvabilit des soci t s d assurances Pr sident Antoine Lissowski membre du directoire CNP Assurances Intervenants Charlotte Dennery membre du comit ex cutif directrice finance et strat gie BNP Paribas Assurance Olav Jones Head of Insurance Risk Fortis Central Risk Management Rolf St lting responsable du mod le de risque gestion de risque interne Munich Re Emmanuel Vercoustre directeur de la direction centrale des finances groupe Axa Herv de Villeroch sous directeur assurances Direction g n rale du Tr sor e
135. tention d actions Par exemple pour certains engagements la d tention de 15 d actions n est pas la position la plus risqu e La diversification doit tre r allou e par entit s soit en d duction de l exigence de marge soit en augmentation du capital disponible Il ne faut pas introduire des planchers dans la prise en compte des b n fices des mod les internes De m me il serait pr judiciable de ne pas reconna tre des mod les internes partiels Par ailleurs le capital minimal exig doit tre d riv du capital cible pour viter deux jeux de calcul diff rents 62 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Atelier 16 Comment peut on r assurer le terrorisme Pr sident Claude Delpoux directeur des assurances de biens et de responsabilit de la FFSA Intervenants Jacques Deparis directeur g n ral Areas Dommages Daniel Fortuit directeur r assurance du groupe AGF et pr sident du comit cessions de la FFSA Christian Herzog mandataire g n ral Suisse de R assurances France Bernard Paul Managing Director Guy Carpenter Claude Delpoux constate que depuis 1986 date laquelle la France s est dot e d une l gislation sp cifique de nouvelles formes de terrorisme se sont r v l es rendant n cessaire d adapter tant la l gislation que les conditions de partage du risque entre les parties prenantes assur assureur r assureur et Etat A
136. teuses ainsi qu un temps d adaptation et de mont e en r gime Alain de Saint Martin d crit l exp rience l tranger de son entreprise suivant le mod le de la bancassurance en trois points servir la client le de la banque pour cela s organiser en ligne m tier d assurance celle ci peut elle trouver en Europe une dimension suppl mentaire Il faut commencer par regarder o se d veloppent la banque de d tail et ses activit s bancaires classiques notamment le cr dit la consommation Leur d veloppement repose sur des investissements ou acquisitions dans des march s fort potentiel sur des dispositifs de distribution adapt s localement sur la ma trise des risques et un quilibre g ographique En 2004 les Etats membres de l Union europ enne ou candidats repr sentaient 70 des revenus de la banque de d tail l tranger De nouvelles implantations concernent les pays mergents en diversifiant l approche En ce qui concerne la ligne m tier assurance l objectif est de bien r aliser de la bancassurance comme en France Si le potentiel de clients est suffisant un partenariat de longue dur e est engag avec une banque locale agissant comme courtier L objectif est aussi de d velopper une gamme compl te de produits en commen ant g n ralement par l assurance emprunteurs puis en proposant selon les besoins et les situations locaux des assurances d c s accidentel sant d pargn
137. tion d une d ontologie professionnelle Cette am lioration de la qualit du conseil s explique galement par les efforts fournis au niveau du recrutement et de la formation des r seaux commerciaux ainsi que par le d veloppement d outils d aide au conseil de plus en plus performants Enfin les assureurs sont plus que jamais persuad s de l avantage concurrentiel que constitue aujourd hui la qualit du conseil 19 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 Brice Leibundgut rappelle que dans le secteur de la bancassurance la segmentation des clients sur la base des donn es d tenues sur eux a permis depuis plusieurs ann es de mieux cibler l offre de produits d assurance Dans le m me sens la hi rarchisation des r seaux commerciaux a conduit ajuster le niveau de conseil la complexit des produits propos s et au segment de client le vis Cette organisation dont le d veloppement est pr conis par le rapport Delmas Marsalet participe la d marche de conseil dont elle constitue la premi re tape L entretien individuel permet de valider et d affiner cette premi re approche du client et de l aider dans le choix de l allocation des actifs pour les contrats en unit s de compte Les diff rents outils mis la disposition du client notamment en vue d appr cier son degr d app tence au risque participent galement cette d marche tant
138. tion de r paration C est pourquoi les organismes sociaux doivent disposer d un droit de recours contre le responsable du dommage apr s avoir indemnis la victime Cependant toute indemnisation de pr judices corporels ne donne pas droit un recours de la part des tiers payeurs Aujourd hui la loi de 1985 pr voit une proc dure d offre la victime de la part des organismes payeurs assureurs et Fonds de garantie et une liste des tiers payeurs qui peuvent exercer un recours contre le responsable Elle a galement g n ralis les r gles d exclusion des indemnit s personnelles du recours qui taient d j voqu es dans la loi du 27 d cembre 1973 Mais il est encore difficile de s y retrouver puisqu il faut se reporter aux textes d origine du Code de la S curit sociale l ordonnance du 7 janvier 1959 au Code de la mutualit qui ne sont pas des mod les de coh rence Il serait donc souhaitable de r soudre la question de l indemnisation et du recours des tiers payeurs en cr ant une loi autonome Tous souhaitent une indemnisation plus quitable des victimes une meilleure d finition de chaque poste de pr judice qui apporterait une s curit juridique pour les victimes et conomique pour les assureurs L laboration d une nomenclature des postes de pr judice et d un r f rentiel indemnitaire semble tre une bonne solution Par ailleurs la France a toujours t en avance sur ses voisins
139. tion des vendeurs et la visibilit des qualit s intrins ques du produit d assurance Le temps pass par les entreprises d assurances d crypter et mettre en uvre la l gislation surabondante organisant la protection des consommateurs en France se fait au d triment d un temps que l on pourrait consacrer enrichir les supports d information et les outils d aide la d cision Pour V ronique Crespel un consommateur n est jamais assez prot g On constate aujourd hui en France une surabondance de l offre d assurance et de l information aux consommateurs Malgr des panoplies de produits de plus en plus larges des consommateurs se trouvent priv s de garantie faute de moyens financiers paradoxalement d autres sont surassur s car mal inform s des assurances dont ils b n ficient d j On constate galement un enrichissement du contenu des contrats qui vont jusqu proposer une v ritable assistance aux assur s Etant donn la complexit du produit d assurance les pouvoirs publics nationaux et communautaires ont multipli ces derni res ann es les textes relatifs l obligation d information et de conseil due aux consommateurs peut tre au d triment de la lisibilit des contrats A cet gard le r le de la Commission des clauses abusives charg e de traquer les clauses dites l onines des contrats d assurance a t fondamental et doit tre pris en compte par les entre
140. tition avec les autres branches d assurance Or le march maritime ne repr sente que 1 ou 2 de l assurance mondiale non vie Par cons quent les investisseurs risquent de se tourner vers des branches plus int ressantes en termes de retour sur investissement si les prix maritimes n augmentent pas assez Katrina a r v l des omissions importantes dans les donn es entr es dans les sch mas de mod lisation inondations par d ferlement cons cutives aux temp tes inondations dues aux fortes pluies explosion de la demande frais li s la r habilitation de l environnement cologique sinistres de moisissures pertes d exploitation Si l ouragan tait survenu quelques semaines plus tard apr s les moissons aux Etats Unis le sinistre pour les assureurs maritimes aurait t bien plus important encore en raison de l entreposage des r coltes dans les silos 42 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 A la suite de Katrina les pr requis de r assurance ont volu pour les risques nergie situ s dans les r gions risques la capacit de r assurance disponible d pendant fortement de la position des r trocessionnaires En conclusion Katrina devrait changer la perception des assureurs et des r assureurs sur la fr quence et l intensit attendues des ouragans et plus g n ralement des v nements naturels Il conviendra de mieux cerner les engage
141. tures normes des principes conomiques solides coh rents et adaptables au futur d veloppement de l assurance L approche standard est un pilier du projet Celui ci doit tout en donnant des garanties suffisantes aux souscripteurs de contrats d assurance mieux inciter les soci t s mesurer et g rer leurs risques donc mieux allouer leur capital Enfin il faut encourager une harmonisation du march europ en Deux niveaux d exigence capital minimal exig et capital cible sont retenir afin de graduer l intervention du contr le la reconnaissance des mod les internes en compl ment de l approche standard ou encore les mesures pour les groupes comme les entit s sociales Retenir une approche conomique signifie notamment que les actifs et les passifs doivent tre mesur s par leur valeur de march et non par leur valeur comptable Enfin le recours des mod les internes partiels doit tre autoris afin de les encourager Les entreprises doivent pouvoir utiliser leurs outils destin s limiter le risque Rolf St lting pr sente la proposition de formule standard de la f d ration allemande des soci t s d assurances GDV en mati re de solvabilit Elle comporte des parties risque en assurance vie en assurance non vie et sur les actifs Les produits vie tant beaucoup plus sp cifiques que les produits non vie l harmonisation europ enne risque d tre plus difficile En assurance non vie m me si
142. u un encadr soit pr vu Fran ois Bertout insiste sur le fait que cet encadr ne doit comporter que quelques points essentiels L information sur les valeurs de rachat est clarifi e puisqu une explication du m canisme de calcul est pr vue les arr t s d application devant apporter des pr cisions La loi DDAC comporte de nombreux aspects positifs mais certains points sont critiquables comme la prorogation du d lai de renonciation Fran ois Bertout ajoute que le d bat sur l information des b n ficiaires a ouvert celui des cons quences de l acceptation b n ficiaire sur la possibilit de rachat Il conclut en insistant sur la n cessit d une parution rapide des arr t s d application de la loi DDAC les d lais d entr e en vigueur tant courts 77
143. ues d s lors que le dispositif offre une lisibilit et une stabilit des engagements en jeu Au lendemain du 11 septembre 2001 alors que la port e g n rale de l exclusion du terrorisme se propageait l ensemble des formules classiques de r assurance le Gareat du fait de l architecture de son programme a permis de r unir une capacit sur le march international de la r assurance r pondant en partie aux besoins du march de l assurance des grands risques Acquise la fin de l ann e 2003 63 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 pour une dur e de trois ans la stabilit du programme s est traduite par une optimisation des tranches de r assurance et une s curisation int grale des besoins sous jacents au seuil d intervention de la garantie de l Etat stabilis 2 milliards d euros En t moigne le renouvellement au 1 janvier 2006 des programmes de r assurance souscrits par le Gareat pour le compte de ses membres au sein des deux sections qui malgr un contexte d favorable li la saison cyclonique dans l Atlantique Nord semble acquis En tendant la couverture aux attentats commis au moyen d une bombe nucl aire le projet de loi cr e toutefois une situation in dite alors que l exclusion des armes de cette nature est une clause largement et historiquement r pandue sur le march international de la r assurance Pour Bernard Paul la
144. uffle Venture Pour Henri de Castries la prise de risque conditionne la croissance le monde est domin par un mod le d conomie marchande issu de la r volution de 1989 permettant d apporter la d mocratie par la circulation du capital de la technologie et de l ducation Mais alors que le monde s enrichit vite l Europe para t un peu en retard Cet univers est favorable la prise de risque et il n est pas de progr s ni de croissance sans prise de risque Dans cet environnement caract ris par le vieillissement et l enrichissement le secteur de l assurance voit l avenir avec int r t Mais l interd pendance de plus en plus forte pr sente des traits positifs et n gatifs les groupes devenus mondiaux sont mieux diversifi s mais le risque syst mique en cas de pand mie par exemple est plus pr sent Christian de Boissieu ajoute que depuis la chute du mur de Berlin il n y a plus de risque sur le syst me lui m me le triomphe de l conomie de march est irr versible Mais les d fis de l int rieur affaire Enron sont parfois plus difficiles relever Les mesures r glementaires peuvent d finir les nouvelles r gles mais en partie seulement une part d autor gulation est n cessaire afin de renouer avec la confiance Par exemple la subjectivit introduite dans les normes comptables cr e un espace de risque g rer L Europe en particulier la France est la tra ne notamment pa
145. un renforcement du march europ en s europ aniser et s internationaliser est compl mentaire 14 F d ration fran aise des soci t s d assurances Les Entretiens de l assurance 2005 S ance pl ni re 5 L apport de l assurance pour une r novation du mod le social fran ais Intervenants Jean Az ma pr sident de la FFSAM directeur g n ral de Groupama Alain Etchegoyen philosophe Daniel Havis pr sident du Gema pr sident directeur g n ral de la Matmut Jean Marie Le Guen d put de Paris Marie Anne Montchamp ancienne ministre d put e du Val de Marne Jean Az ma constate qu il est rare de trouver une d finition pr cise et partag e du mod le fran ais qui historiquement s est d velopp partir de la protection des salari s Les revenus de remplacement caract ristique du mod le conservateur se sont g n ralis s en p riode de forte croissance conomique et de ch mage faible Aujourd hui une croissance faible un taux de ch mage important un faible nombre d heures travaill es et une d mographie d favorable cr ent des difficult s de financement Celles ci conduisent une remise en question des niveaux de protection sociale Favoriser la redistribution implique que l conomie se porte bien Le syst me est critiqu parce qu il prot ge ceux qui sont int gr s dans la vie conomique mais ne facilite pas l int gration de ceux qui en sont exclus Il faut donc le r
146. ur les plus de 80 ans Le fait central est que la transmission intervient de plus en plus tard l esp rance de vie 60 ans est de vingt ans pour les hommes et de vingt cinq ans pour les femmes Donc on h rite souvent lorsque l on est retrait Si les petits patrimoines sont en grande partie exon r s de droits de succession avec des possibilit s de donations l assurance vie pr sente tout son int r t pour les gros patrimoines taux d imposition lev s ou en cas de transmission une personne tierce Le sort du conjoint reste en effet peu favoris par les contraintes li es au Code civil en mati re de succession Un l ment cl est la donation 700 000 donations en 2002 en majorit chez les plus de 65 ans ont rapport 1 4 milliard d euros l Etat Ses principaux avantages sont de diminuer les droits de mutation de g rer le maintien d un patrimoine familial et ventuellement de p renniser l activit professionnelle L assurance vie pr sente l avantage de ne pas faire partie de la succession De plus elle b n ficie d un r gime de taxation favorable m me si l abattement fiscal devrait baisser dans les ann es venir faute d tre index sur l inflation Dans les dix ans venir 450 000 entreprises vont changer de main Les cons quences conomiques de la transmission sont tr s importantes 10 des d p ts de bilan r sultent d une succession hasardeuse Andr Mass
147. v la n cessit de se regrouper en r seaux nationaux tels que soci t s nationales groupements r gionaux de cabinets ind pendants et de proposer de nouveaux services plate forme de t l chiffrage acc s Internet la gestion des dossiers La norme internationale ISO devient peu peu un gage pour ce qui concerne la qualit la comp tence des hommes la fiabilit de l organisation et le respect de la m thodologie de l expertise Le particulier face l expert Cr dibilit de l expert face l assur ge qualification certification ind pendance conflit d int r ts expert assureur assur rapidit entre la date du sinistre et celle de l expertise information calcul du taux de v tust montant de l indemnisation impartialit semblent tre en quelques mots les attentes du particulier face l expert L entreprise face l expert Les grandes entreprises susceptibles de subir des sinistres dommages bris de machines pertes d exploitation de grande ampleur disposent de la capacit technique monter seules ou avec l assistance d un expert leur dossier d indemnisation Du fait de la complexit technique de certains sinistres quant leurs causes leur valuation la collaboration de l expert d assur et de l expert d assurance au savoir technique est parfois essentielle Les PME sont souvent insuffisamment pr par es financi rem
148. velles solutions demeure per u comme confus et les pargnants attendent des conseils sur les produits de retraite D une fa on g n rale la s curit des placements et la rente semblent tre privil gi es Les entreprises sensibilis es par les attentes des salari s et attentives leur taux de charges sociales restent r ticentes mettre en place de nouveaux dispositifs Pourtant la protection sociale compl mentaire est au c ur des pr occupations des directions des ressources humaines des PME On observe une pr dominance des solutions d pargne salariale Les atouts du Pere doivent donc tre montr s plus clairement Les salari s estiment de fa on tr s majoritaire qu une solution doit leur tre d abord propos e travers leur entreprise Les Fran ais ne doivent plus attendre pour se constituer des compl ments de revenus r guliers pour leur retraite car l esp rance de vie ne cesse de s allonger et la baisse des rendements des r gimes obligatoires est in luctable Les entreprises doivent mettre en place sans tarder les solutions d assurance adapt es En effet sur le plan conomique c est un levier fiscal et social sur le plan de la politique sociale elles permettent une modularit par coll ge et enfin sur le plan de l attractivit l existence d une solution retraite dans une entreprise sera de plus en plus un crit re de poids dans le choix des salari s Enfin la directive sur le
149. vers d une analyse objective du march En effet pour des raisons d efficacit conomique le courtier est conduit op rer une pr s lection de contrats aupr s de quelques assureurs Pour les risques de grandes entreprises le tour complet du march est en revanche la condition sine qua non pour se maintenir sur un march tr s fortement concurrentiel et o l on se doit de trouver ce qui se fait de mieux pour r pondre aux attentes du client Pour les risques de PME l analyse du march est plus restreinte l identification des assureurs susceptibles de couvrir les risques tant plus rapide Pour les banques courtiers en assurance vie Brice Liebundgut estime que la formalisation de la d marche de conseil devrait se faire au travers du questionnaire patrimonial la fiche conseil sign e par le client mesurant sa motivation Ces documents devraient tre archiv s Dans certains cas la d livrance du conseil risque n anmoins de poser probl me Ainsi face un souscripteur non r sident il sera difficile de justifier que le produit propos est compatible avec la l gislation du pays dont il est ressortissant Par ailleurs la normalisation du conseil ne doit pas aboutir d terminer l int r t d un produit pour le client sur le seul crit re de la fiscalit comme certains l ont soutenu pour le plan d pargne retraite populaire Enfin comment le conseiller bancaire va t il traiter la formalisation du conseil en

Les Entretiens de l`assurance 2005

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