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Prévention au travail, été

1. t 2003 DANS certaines municipalit s on utilise de plus en plus l hydrocuretage ou forage par aspiration pour effectuer les travaux d entretien et de r paration des r seaux d aqueducs et d gouts Cette m thode produit en effet des excavations de moindres dimensions ce qui s av re moins co teux et mieux adapt aux milieux urbains Mais voil 1l faut quand m me assurer la s curit des travailleurs qui ont y descendre pour ex cuter des travaux Comme l indique Andr Charest surintendant du Service des travaux publics de Victoriaville en r duisant les dimensions du trou on ne dispo sait d aucun moyen facile d tan on nement des parois Les syst mes existants sont lourds parfois com plexes installer et mal adapt s aux petites excavations Partir de ce qui existe Les services des travaux publics de Longueuil et de Victoriaville ont ainsi eu l id e chacun de leur c t de mettre profit le principe des trous d homme des r seaux souterrains Ils ont donc commenc exp rimenter l usage comme m thode d tan on nement de tuyaux en poly thyl ne haute densit PEHD ou en t le d acier ondul galvanis TTAOG utilis s normalement dans la construction des r seaux d aqueducs et d gouts Comme le syst me semblait pro metteur en raison de ses faibles co ts d utilisation de sa l g ret de sa faci lit d installation et d
2. se rem more Pierre Larivi re Tout le monde a t touch la r union suivante on s est tous regard s et on s est dit qu il fallait s entendre et r gle menter ce milieu Autre coup du sort l avocat de la CSST charg de la r daction du r gle ment est d c d subitement au milieu des travaux Pour nous a t un autre coup dur relate Lorraine Harvey Il tait vraiment engag et l umivers de la construction lui tait tr s familier C tait un grand juriste et un grand r dacteur Heureusement souligne t elle la rel ve juridique a t brillamment assur e par M H l ne Savard entr e dans les eaux du dossier courageuse ment et all grement Preuve que le sous comit formait d sormais une quipe soud e tendue vers l objectif ces deux drames ont Photo Hydrotec Marine division EBC encore renforc la d termination de ses membres Le processus a t long et c est surprenant que tout le monde ait particip jusqu la fin estime l entre preneur Pierre Larivi re On nous a dit que nous tions un comit disci plin un bon comit Mais nous vou lions tellement obtenir un r sultat D instinct et d exp rience les deux membres de la permanence Claude Rochon et Lorraine Harvey ont su tenir discr tement la barre en appliquant certains des principes de la psychodynamique du travail La consultation Il n y a pas d au
3. M L 27i mm ES Photo Mario B lisle faibles en raison notamment du respect des d lais de r entr e des courtes p riodes d exposition et du peu de contact avec la v g tation trait e Les d lais de r entr e de 12 15 heures respect s par les tra vailleurs taient satisfaisants puisque les p riodes d exposition taient g n ralement tr s courtes environ deux heures dans la serre indique Onil Samuel Nous avons aussi remarqu que les gens qui portaient des gants avaient des niveaux ind celables ou tr s faibles d exposition Afin de diminuer les risques les chercheurs recommandent entre autres moyens de porter des v te ments et des quipements de protec tion appropri s notamment des gants et d tre attentif l entretien pr ven tif r gulier des quipements de pul v risation de m me qu au transport des produits destin s la pr para tion des pesticides De plus les qui pements ayant servi aux applications Photos Mario B lisle PI Le Jardin botanique de Montr al une quaran taine de serres destin es la production et aux collections de plantes diverses et une dizaine de serres d expo sition ouvertes au public doivent tre nettoy s et rang s Il en est de m me des outils et des acces soires qui doivent tre entrepos s l abri des pulv risations Il convient aussi de prot
4. dant parvenir un tel r sul tat reste encore probl matique pour les intervenants en hy gi ne du travail en raison de plusieurs facteurs Cette acti vit visera documenter les effets des conditions environ nementales sur les techniques de pr l vement et de mesure du d bit ainsi que leurs incidences sur le calcul des concentrations de contaminants pr lev s Le chercheur valuera l erreur dans les r sultats qui peut se produire lorsque ces effets ou les conditions de pr l vement ou d talonnage sont inconnus pour diff rentes situations de travail incluant le cas particu lier des mines du Qu bec Cette tude comprend galement un volet sur les diff rences entre les r glementations des orga nismes am ricains Occupational Safety and Health Administra tion OSHA et National Insti tute for Occupational Safety and Health NIOSH bas es sur l approche des doses per missibles et celle du Qu bec qui est bas e sur l approche des concentrations permissibles Responsable Yves Cloutier IRSST Port e et limites des donn es de surveillance biologique pour l valua tion de l exposition des travailleurs uvrant dans l industrie de l lectrod position Mise jour des connaissances 099 307 De par la nature des proc d s et des produits qu elle utilise dont le zinc le nickel et le chrome l industrie de l lectrod position constitue un milieu de travail
5. geurs professionnels est 20 fois plus lev e que dans le secteur du b ti ment et des travaux publics et 65 fois plus lev e que dans l ensemble des secteurs d activit conomique Alors que l on compte seulement quelques centaines de professionnels sept d c s sont survenus l occasion de travaux en plong e depuis 1993 Pourquoi cette h catombe Outre les dangers inh rents l activit on a relev la formation disparate ou insuffisante des plongeurs l absence de plan d urgence en cas d accident et des r gles de s curit 1m pr cises de toute fa on mal suivies Seules les activit s de plong e du sec teur de la construction faisaient l objet d une r glementation d su te dans le Code de s curit pour les tra vaux de construction Dans les autres domaines n ant Photo Institut maritime du Qu bec Pour relever ce d fi le comit de r vision du Code de s curit pour les travaux de construction de la CSST a form en 1997 un sous comit Son but Revoir les articles relatifs la plong e sous marine Et tant qu se mouiller aussi bien plonger fond les travaux du sous comit s tendraient l ensemble des activit s de plong e professionnelle Autour de la table se pressaient donc des repr sentants de tous les milieux associations patro nales et syndicales du secteur de la construction et hors construction ser vices de police grandes entrepri
6. Loraine Pichette Anita Rowan Linda Savoie Claire Thivierge Direction artistique production et retouche num rique des photos Jean Frenette Design Validation des photographies et des illustrations Pierre Bouchard Duc Phu Nguyen Yvon Papin Charles Taschereau Andr Turcot Photo de la page couverture Michael Melford The Image Bank Impression Imprimeries Transcontinental inc Comptabilit Monique Chapdelaine Danielle Lalonde Distribution Lyse Tremblay Abonnements Abonnement Qu bec 525 rue Louis Pasteur Boucherville Qu bec J4B 8E7 T l 1 877 221 7046 CSST IRSST 2003 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit adress CSST 1199 rue De Bleury C P 6056 Succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 906 3061 poste 2198 T l c 514 906 3016 Site Web www csst qc ca IRSST 505 boulevard De Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Site Web www irsst qc ca D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec ISSN 0840 7355 Qu bec Mise en garde Les photos publi es dans Pr vention au travail sont le plus conformes possible aux lois et r glements sur la sant et la s curit du travail Cependant nos lectrices et lecteurs comprendront qu il peut tre difficile pour des raisons techniques de repr senter la situation id a
7. Nul ne peut vendre du mat riel dangereux Cela s applique aussi aux machines usag es Toute machine vendue ou distribu e au Qu bec doit tre s curitaire C est la loi Les machines sont de plus en plus complexes explique l ing nieur m canicien qui a t inspecteur pen dant 20 ans Et lorsqu elles sont reli es entre elles dans le m me espace cela engendre des probl mes Beaucoup de jeunes travailleurs qu b cois sont victimes d accidents caus s par des machines L article 51 de la LSST dit pourtant que l employeur doit s assurer que l organisation du travail les m thodes et les techniques utilis es pour l accomplir sont s res et ne portent pas atteinte la sant du travailleur Il doit aussi s assurer que les tablissements sur lesquels il a autorit sont quip s et am nag s de fa on assurer la pro tection du travailleur La LSST dit en outre qu il doit voir ce que les proc d s de fabrication soient s curitaires Elle pr cise enfin qu il doit former et informer ses travailleurs Donald Duchesne n est nullement pessimiste loin s en faut On est dans le raffin assure t 1l On va m me plus loin que la simple adaptation aux normes On en est l tape de la for mation de la robotique et des disposi tifs de cadenassage Aujourd hui tout le monde comprend qu il faut un garde corps sur une passerelle C est la m me chose avec toutes ces
8. R al Bourbonni re et Renaud Daigle ses coll gues de l IRSST s est ins pir des normes europ ennes de m me que des travaux de Roger David de la Caisse r gionale d assurance mala die de l le de France et de Jean Pierre Lacore de l Institut national de re cherche et de s curit INRS Ces scien tifiques fran ais associ s de pr s l laboration des normes europ ennes sur la s curit des machines et l ana lyse du risque ont aussi fourni de pr cieux conseils afin d exposer le plus clairement possible des concepts sou vent abstraits voire carr ment r bar batifs pour le commun des mortels R sultat de tous ces efforts de cette mise en commun des connaissances Un document exhaustif qui colle la r alit sur le terrain que Joseph Jean Paques a d ailleurs pr sent fi rement l International Standard Organization ISO dans le cadre de la mise jour de la norme ISO 14121 sur l analyse des risques associ s aux machines Il est encore trop t t pour savoir ce que l ISO va en retenir com mente le chercheur Mais disons que l approche flexible du guide a beaucoup int ress les autres instituts de recherche travers le monde Chose certaine tous conviennent qu il s agit d un instrument de formation de grande qualit R pondre aux besoins De plus en plus les entreprises qu b coises demandent recevoir des forma tions compl men
9. broussailleuse ainsi que les contrema tres acqu rir des m thodes de travail s res en suivant une formation en d broussaillage En plus de la liste des partenaires r gionaux aupr s desquels on peut s ins crire le d pliant pr sente le d roulement de la formation Vous travaillez dans le secteur de la peinture industrielle Pour ne pas perdre le souffle Attention aux isocyanates DC 100 487 D pliant 9 cm x 21 5 cm 4 volets Substances chimiques ajout es la peinture pour en accro tre la r sistance et am liorer la qualit du fini les isocyanates sont une grande cause de mala dies chez les peintres Dans les ateliers de peinture l ensemble des travailleurs y sont expos s un sur dix sera atteint d asthme professionnel Production mixte du minist re de la Sant et des Services sociaux de l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du tra vail des r gies r gionales de la sant et des services sociaux de l Association sectorielle pari taire des services automobiles Auto Pr vention et de la CSST ce d pliant r sume les princi paux sympt mes qu entra ne une exposition aux isocyanates Quelles pr cautions doit on prendre pour pr venir l asthme professionnel Les travailleurs du secteur de la peinture indus trielle trouveront les r ponses cette question dans le d pliant R IMPRESSIONS ET R DITIONS L abattage s curitai
10. e leur utilisation Plusieurs cat gories de travailleurs sont expos s au risque de chute par ticuli rement ceux du secteur de la construction Des moments critiques parmi d autres L assemblage et le d sassemblage d un chafaudage Ils ex cutent ces op rations eux m mes le plus souvent et sans n cessairement avoir t inform s des consignes du fa bricant En outre maintes occasions m me s ils portent un harnais ils ne trouvent sur l chafaudage aucun point d ancrage assez solide o s accrocher non plus que sur la structure rig e tout pr s Gros probl me Comment le r soudre Des esprits p tillants se sont pench s sur la ques tion R sultat En l espace de quelques mois ils ont mis au point une nouvelle invention cent pour cent qu b coise qui assurera d sormais la s curit des ouvriers appel s assembler des cha faudages L invention consiste en un garde corps temporaire qui s adapte l chafaudage et suit le travailleur dans sa progression en hauteur L Association des entrepreneurs en ma onnerie du Qu bec qui a souvent exprim sa pr occupation quant au manque de garde corps de s curit pour les chafaudages a demand l ing nieur Sejean Hachem d en r aliser les plans Ce dernier s est donc mis au travail Les quipements Mathieu ont particip certaines tapes de la recherche et de la cr ation du produit Comment a m
11. et J r me Lavou du D partement de sant environnementale et sant au travail de l Universit de Montr al qui travaillent sur la substitution des solvants depuis plusieurs ann es Les nettoyants aqueux Les nettoyants aqueux ne contiennent que quelques pourcentages d agents actifs dilu s dans l eau et sont aujour d hui de plus en plus souvent propos s comme produits de remplacement pour le d graissage des pi ces m talliques Ils agissent sur les salissures au moyen de multiples m canismes physico chimiques avec l utilisation d qui pements sp cifiques Si l on consid re les aspects techniques toxicologiques et environnementaux les nettoyants aqueux sont des substituts acceptables des produits traditionnels et devraient tre consid r s en premier lieu dans un processus de substitution S1 de beaux mod les de r ussite sont document s 1l est important de souli gner que le succ s technique de ces Pr vention au travail t 2003 23 E XEM P LE 2 Pour capter la source la ventilation ventilation ad quate des lieux de travail est une autre fa on de contrer les effets de certains produits toxiques Par exemple dans une entreprise de pi ces d avion en fibre de verre les proc d s de moulage et de laminage servant fabriquer plusieurs objets en plastique renforc de petites dimensions produi saient d importantes manations de styr ne auxquelles les
12. ger les espaces de tra vail situ s pr s des zones d applica tion des pesticides Quant aux d lais de r entr e une affiche devrait tou jours tre visible sur la porte des ser res indiquant le nom du produit l heure et la date de son applica tion et sil y a lieu le moment o il sera permis de retourner l int rieur Enfin 1l faut tre extr mement pru dent et suivre les recommandations du fabricant concernant les fumiga tions cette technique tant consid r e comme la plus risque Mieux comprendre Onil Samuel consid re ce travail comme tant un pas de plus dans la compr hension des pesticides Cette tude a vraiment permis de d montrer que la probl matique dans les serres peut tre diff rente de celle des milieux ext rieurs C est important puisque les r sidus d logeables y sont beaucoup plus persistants Cela justifie d autant plus le d veloppement d une approche s curitaire de d termination des d lais de r entr e dans les serres production intensive O Benoit Fradette Pour en savoir plus SAMUEL Onil Louis SAINT LAURENT Pierre DUMAS ric LANGLOIS Guy GINGRAS Pesticides en milieu serricole Caract risation de l exposition des travail leurs et valuation des d lais de r entr e Rapport R 315 137 pages 9 63 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca Pr vention au travail t 2003 Petites Une nouvelle m thode d
13. lation l IRSST Steve Dutil a commenc ses tra vaux la ma trise sous la direction de Caroline Duchaine chercheuse boursi re IRSST IRSC et ex boursi re de l IRSST et il compte les poursuivre au doctorat Il a termin la mise au point des m thodes de son projet actuel puis entrepris son chantillon nage en d cembre 2002 Il demeure prudent sur les recommandations qui pourraient d couler de son projet mais confiant que l laboration de m thodes modernes et plus efficaces permettra d valuer avec plus de pr ci sion l exposition des travailleurs aux bioa rosols O Fran ois de Falkenstein gt KL I former des chercheurs en sant et ail en s curit du travail au Qu bec Pour obtenir des renseignements sur le programme de bourses de l IRSST on peut t l phoner au 514 288 1551 ou crire bourses irsst qc ca Nouvelles publications TOUTES CES PUBLICATIONS PEUVENT TRE COMMAN D ES PAR LA POSTE LES PRIX INDIQU S COM PRENNENT LA TAXE ET LES FRAIS D ENVOI ELLES SONT AUSSI DISPONIBLES GRATUITEMENT EN VER SION PDF DANS NOTRE SITE WEB Cliquez recherche i www irsst qc ca 0 Au c ur de solides r seaux Rapport activit s 2002 Direction des communications 20 pages gratuit Fid le sa mission premi re l IRSST a toujours cru lim portance d adh rer des r seaux et d tablir des par tenariats afin d optimiser la recherc
14. pour tre une bonne agente de s cu rit Conna tre la Loi sur la sant et la s curit du travail tenter de saisir le temp rament de l homme se servir de son gros bon sens et tre dispos e r p ter inlassablement les m mes directives Faut il attribuer la croissance fulgurante des mises en chantier la p nurie d agents de s curit et la place qui est maintenant faite aux femmes sur les chantiers Fort probablement mais c est aussi le d but d un temps nouveau Peu nombreuses les agentes de s curit souffrent d 1s0 lement Elles d plorent le fait de ne pas conna tre d agents de s curit avec qui elles pourraient changer Pr venir aussi bulletin publi par l Associa tion paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur de la construction vol 17 n 4 hiver 2002 2003 p 2 Au lavage Au chapitre de la sant et de la s cu rit du travail l utilisation de lave pi ces automatiques permet d liminer les risques que pr sentent les solvants employ s dans les bassins de lavage conventionnels dermatose maladies de la peau irritation des yeux et intoxi cation Depuis quelques ann es sont apparus des lave pi ces automatiques qui utilisent de l eau et des savons bio d gradables Cette nouveaut constitue une avanc e importante pour la pro tection de l environnement Le principe de fonctionnement est le m me qu un lave vaisselle pu
15. tan connement simple efficace et gagnante Point de d part Les municipalit s de Longueuil et de Victoriaville envisageaient d utiliser comme m thode d tan connement des excavations de faibles dimensions des tuyaux de poly thyl ne haute densit PEHD ou des tuyaux en t le d acier ondul galvanis TTAOG qui servent habituellement la construc tion d gouts et d aqueducs Elles souhaitaient cependant faire valider cette id e 1 Responsables Andr Lan et Renaud Daigle de l quipe S curit ing nierie de l IRSST Partenaires Denis Leb uf de l Universit Laval Omer Chaallal de l cole de technologie sup rieure Andr Charest Alain Houle et les cols bleus du Service des tra vaux publics de Victoriaville Michel Binet Daniel Bourdeau Lawrence Gagn et les cols bleus du Service des travaux publics de Longueuil Sylvie Poulin et Alain Langlois de l Association paritaire du secteur Affaires municipales APSAM R sultats Les syst mes propos s constituent une option s curitaire pour l tan conne ment des parois d excavations de petites dimensions allant jusqu 2 44 m tres 8 pieds de profondeur La m thode s av re simple rapide conomique et appr ci e des travailleurs Utilisateurs Les services des travaux publics de toutes les municipalit s du Qu bec et les en treprises priv es qui doivent effectuer de petites excavations Pr vention au travail
16. Des femmes ont fait remarquer qu elles ne pouvaient exprimer leur opinion m me quand les textes contiennent des incoh rences des insignifiances Quant l aspect r p titif et ennuyeux du boulot il est camp de fa on saisissante par Barb 25 ans sp cialiste en sondage Quand je pense ce que je fais il me vient une image Celle d un mes sage t l vis On voit en gros plan un singe assis face une machine crire Il tape tape tape sur le clavier La cam ra recule et on aper oit une cinquantaine de singes faisant face autant de claviers et tapant tapant tapant sans Jamais s arr ter Boulot dodo bobo Le corps et l esprit ont leurs limites Trop c est trop Les troubles de sant d clar s par les travailleuses sont va ri s migraines infections sentiments d pressifs irritabilit sautes d humeur digestion laborieuse insomnie Plu sieurs femmes vivent des conflits sur les plans familial et conjugal cause d horaires incompatibles avec leurs responsabilit s ce qui les oblige par exemple travailler l heure du souper jusque tr s tard dans la nuit Certaines soulignent aussi qu elles ne se sentent pas en s curit lorsqu elles rentrent apr s 22 heures Mary 20 ans travaille Illustration Jean Paul Eid Pr vention au travail t 2003 en t l marketing Les horaires sont durs sur l organisme particuli rement sur le menta
17. a pas d montr qu il ex cutait son travail lors de l agression ou si la pr somp tion a t renvers e le travailleur devra d montrer de fa on pr pond rante qu il a t victime d un accident du travail selon la d finition contenue l article 2 de la LATMP c est dire d montrer la Photo Milton Montenegro Photodisc Green survenance d un v nement impr vu et soudain attribuable toute cause sur venant une personne par le fait ou l occasion de son travail et qui entra ne pour elle une l sion professionnelle Dans la majorit des agressions phy siques la difficult vient du fait qu on a du mal d terminer si l altercation est survenue l occasion du travail Pour contrer ce probl me la juris prudence a labor le crit re de la connexit Gr ce ce crit re 1l faut chercher d couvrir la cause v ritable de l agression pour ensuite d termi ner si cette cause pr sente un lien r el direct ou indirect avec le travail Le crit re de la connexit entre le travail et l altercation rejoint donc le principe mentionn pr c demment 1l ne suffit pas que l incident survienne sur les lieux du travail pour tre consi d r comme un accident du travail Ce n est que si l objet de la dispute se rap porte au travail qu on pourra convenir que l v nement impr vu est survenu par le fait ou l occasion du travail Ainsi si l
18. construction avaient chacun leur perception relate Claude Rochon Le d fi consistait les asseoir ensemble et fixer des objectifs communs Ainsi les corps policiers tenaient norm ment leurs fa ons de faire Pour r soudre le dilemme et r pondre l objectif d un r glement universel le co mit a convenu d introduire la notion de plong e poli ci re qui a fait l objet de certaines particularit s La pr sence la m me table de syndicats de repr sentants patronaux d en treprises comme SECAL Alcan l entreprise de construction EBC Hydrotec Marine la Ville de Montr al Claude Lavoie scaphan drier professionnel conna t bien les risques du m tier Photo Roch Th roux aurait pu elle aussi cr er des frictions mais elle a mis plus d huile que de sable dans les engrenages Tout le monde avait des objectifs communs et une com munaut d int r ts r sume Andr e Bouchard de la CSN qui repr sen tait les plongeurs travaillant dans des entreprises non li es au secteur de la construction Il y avait une volont des milieux tant patronaux que syndi caux de faire bouger les choses ce qui cr ait un contexte assez dynamique pour la discussion Un membre patro nal Pierre Larivi re scaphandrier de 23 ans d exp rience devenu directeur de Hydrotech Marine partage son avis Il n y a pas eu de bataille ni de stylos lanc s de bord en bord des table
19. de s curit au travail dans la transmission des savoirs professionnels le cas des usineurs et des cuisiniers CLOUTIER Esther Solange LEFEBVRE Elise LEDOUX C line CHATIGNY et Yves SAINT JACQUES Rapport R 316 217 pages 13 919 tude des agents biolo giques et des contraintes ergonomiques lors de l utilisation de camions avec bras assist pour la collecte des ordures domestiques LAVOIE Jacques et Serge GUERTIN Rapport R 317 55 pages 6 42 O Anita Rowan et Linda Savoie Pr vention au travail t 2003 Recherch Nouvelles recherches ACCIDENTS D veloppement d une d marche strat gique de pr vention des probl mes de sant mentale au travail 099 240 La multiplication des l sions h es au stress l puisement professionnel ou d autres fac teurs psychologiques t moigne de la forte croissance des pro bl mes de sant mentale au travail depuis quelques ann es Or pour les organisations l absence d une d marche strat gique de pr vention des risques constitue un obstacle de taille face cet enjeu ma jeur Le chercheur et son quipe ont labor une telle d marche comportant trois phases diag nostic intervention et valua ton Ayant achev la premi re phase ils collaboreront main tenant avec des organisations pour tablir un programme structur visant trois objec tifs cr er un outil de diagnos tic qu elles pourront utiliser di
20. des utilisateurs O Photo Robert Etcheverr La belle aventure L id e de publier un guide pro posant une analyse des risques li s aux machines dangereuses vient de Longueuil raconte fi rement l ins pecteur et ergonome Conrad Trudel Pour aboutir sa publication il a fallu parcourir un long chemin L inspecteur avait certes particip en 1991 une premi re session de formation donn e par l IRSST sur la s curit des instal lations automatis es et robotis es Mais confront l essor des nouvelles tech nologies il a vite compris que c tait loin d tre suffisant Il n tait pas le seul Un nombre croissant de ses coll gues ressentaient en effet le besoin d appro fondir leurs connaissances en la ma ti re l instigation de Tan Tai Huynh ing nieur et inspecteur la m me di rection r gionale ils ont alors demand l IRSST de pr parer des sessions de formation ax es sur les dispositifs de protection et de verrouillage pouvant quiper les machines dangereuses De 1996 2000 une dizaine de sessions de formation permettent de former 111 ins pecteurs Mais ces derniers estiment qu il leur en faut encore davantage afin de r pondre aux d fis qu ils doivent relever quotidiennement dans les tablissements o les machines se comptent par milliers chacune ayant sa particularit et ses dangers poten tels Une t che d autant plus complexe que le march m
21. est per ue la plupart du temps comme contraignante Ses outils de travail Un ordinateur un t l phone une chaise et un casque d coute sauf exception Elle est branch e et elle sait qu une ou un superviseur l coute parfois de fa on sporadique parfois de fa on continuelle 1 Organis par le Centre d excellence pour la sant des femmes avec le soutien de Sant Canada de l Universit de Montr al du Conseil du statut de la femme de la Gazette des femmes de la Centrale des syndicats du Qu bec et du Canadian Women s Health Network Pr vention au travail t 2003 EN TRAIN DE SOUPER VOUS R PONDEZ UNE VOIX F MININE D BITE UN PETIT LA US BONJOUR JE VOUS APPELLE DANS LE CADRE D UN SONDAGE POUR LA COMPAGNIE TEDDY ACCEPTEZ VOUS DE R PONDRE QUELQUES QUESTIONS PEUT TRE ALLEZ VOUS DIRE OUI OU PEUT TRE FEREZ VOUS S CHEMENT REMARQUER LA VOIX QU ELLE APPELLE UNE TR S MAUVAISE HEURE ET QUE VOUS N AVEZ PAS DE TEMPS LUI CONSACRER BONSOIR QUESTION QUI SONT CES FEMMES INVISIBLES AU M TIER EN APPARENCE INOFFENSIF SUR LE PLAN DE LA SANT ET DE LA S CURIT IT lui est interdit de personnaliser son petit espace de travail d ailleurs elle en change tous les jours Interdit aussi de se d brancher m me pour se d tendre les jambes En tout temps la t l phoniste doit garder une par faite ma trise d elle m me M me si on rit
22. et que souvent a ne co te pas cher du tout Jusqu ici la formation re ue gr ce aux bons offices de l IRSST a permis pr s de 145 inspecteurs de la CSST de se familiariser avec les divers dis positifs de protection barri re protec trice rideau optique interrupteur etc qu on peut installer sur les machines jug es dangereuses tout en acqu rant le savoir faire indispensable pour conseiller les entreprises quant au choix du meilleur quipement de protection Il revient l entreprise de choisir les dispositifs de protection adapt s au degr de s curit atteindre rappelle Conrad Trudel Dans certains cas elle d cide d liminer simplement toute l op ration quitte l int grer une Le s curim tre un coup L un des l ments du guide qui soul ve le plus d int r t est sans contredit le s curim tre une r gle gradu e pliable jaune vif qui se glisse facile ment dans une poche Ce pied de roi revu et corrig par l IRSST et autre sur une machine diff rente En fonction de la solution retenue l inspecteur accompagne l employeur dans le choix des dispositifs de s cu rit prouv s Il y en a beaucoup sur le march mais il faut d nicher le bon Selon les besoins l inspecteur peut trouver rapidement les informa tions compl mentaires Ne mets pas ta main l cet gard le guide est d une grande utilit puisqu i
23. le m langeur avait la f cheuse habitude de broyer mains et bras La CSST est all e rencontrer le fabri cant explique Conrad Trudel et ces visites ont donn des r sultats Aujour d hui les m langeurs sont munis en plus d un interrupteur de s curit d un dispositif de protection mobile qui emp che un travailleur d y glisser la main par inadvertance Lyne Beaul conseill re la Direction des com munications de la CSST est responsable de l im posant plan de diffusion du guide dont l applica tion devrait s chelonner jusqu en 2005 Petit petit La s curit al atoire de certaines machines n est pas seulement impu table aux fabricants Les clients et les distribu teurs portent aussi une part de responsabilit Je viens de terminer une intervention aupr s d un fabricant d attendrisseurs de viande qu on trouve souvent dans les supermarch s d clare l inspecteur Le fabricant am ricain vendait sa ma chine au Qu bec Elle avait un dispo sitif de protection inefficace Pourtant en Grande Bretagne son attendrisseur tait vendu muni d un dispositif de s curit prouv Les clients qu b cois n ayant pas d exigences particuli res relatives l quipement de protection la compagnie ne se sentait oblig e en rien d autant que cela lui donnait un avantage sur ses concurrents Aujour d hui l attendrisseur vendu au Qu bec est le m me que cel
24. machines poten tiellement dangereuses qu on voit un peu partout sur les lieux de travail Elles doivent poss der des dispositifs de protection Une r flexion qu endosse sans r serve Conrad Trudel Je viens jus tement de terminer une intervention en entreprise Les travailleurs et l em ployeur m ont dit Conrad on ne retournerait jamais la situation an t rieure On a eu de la chance de n avoir pas eu d ac cident et d avoir eu de l aide a fait plaisir en tendre _Photo Maurice V zinet La famille du guide de gauche droite Joseph Jean Paques ing nieur l IRSST Donald Duchesne ing nieur et conseiller en pr vention inspection Lyne Beaul conseill re en communication Conrad Trudel inspec teur tous trois de la CSST R al Bourbonni re ing nieur et Renaud Daigle technicien tous deux de l IRSST ET OBLIGATIONS LES VICTIMES DE VIOLENCE AU TRAVAIL BIEN qu elle soit inacceptable la violence en milieu de travail est une r alit qui touche de nombreux travail leurs Qu elle soit physique ou verbale commise par l employeur un coll gue ou une tierce personne client b n fi ciaire etc les travailleurs qui en sont victimes ne sont pas sans recours Ils pourront s adresser la CSST et tre indemnis s certaines conditions Voici un bref r sum de la jurispru dence r cente de la Commission des l sions prof
25. mes Afin de mieux comprendre ce ph nom ne les chercheurs valueront des instruments de mesure de param tres im munologiques et fonctionnels pour la surveillance de l asthme professionnel aupr s de trois cohortes de travailleurs Les secteurs cibl s sont ceux o l on trouve des farines des ani maux de laboratoire et du latex lesquels comptent parmi les principaux agents causals des cas d asthme professionnel au Qu bec Cette tude permet tra de conna tre l incidence de la sensibilisation immunolo gique sp cifique de sympt mes respiratoires ou de rhinocon Jonctivites de l hyperr activit bronchique et de l asthme chez ces groupes risque Ses r sul tats favoriseront une meilleure pr vention de l asthme profes sionnel et de ses s quelles long terme tout en enrichissant la connaissance scientifique de son histoire naturelle Responsables Denyse Gautrin et Jean Luc Malo Universit de Montr al Claire Infante Rivard Universit McGill tude des facteurs environ nementaux et physiolo giques contribuant la variabilit biologique impact de la charge de travail sur les indicateurs biologiques d exposition 099 170 Ce projet constitue le troisi me volet d un programme d tude des facteurs environnementaux et physiologiques qui sont l origine de la variabilit bio logique lequel a d j fait res sortir que la charge de travail pouvait avoir une gran
26. pond cette vid ocassette Elle pr sente les symboles t te de mort flamme croix etc qui figurent obligatoirement sur les produits chimiques Les caract ristiques qui y sont associ es Les protections porter selon les dangers li s l utilisation du produit Et les erreurs viter Vid o cassette r alis e par l A G E A Utiliser lair comprim en s curit Cote VC 001477 Dur e 18 minutes Cote VC 001468 version anglaise L air comprim fait fonctionner un grand nombre d outils Pourtant les risques reli s son utilisation sont tr s souvent m connus Nettoyer son aire de travail avec un tuyau d air comprim peut projeter des substances et provo quer des blessures ou engendrer une mati re explosive propice au feu Uti liser lair comprim pour d barrasser ses v tements et ses cheveux de la pous si re est aussi proscrire en tout temps La pression est suffisante pour d loger un il de son orbite causer une rupture de l sophage rendre sourd ou lorsque projet sous la peau d clencher une em bolie gazeuse pouvant entra ner la mort Des t moignages percutants viennent toffer le propos On pr sente galement des fa ons adapt es et s res de travailler avec de l air comprim Produite par ERI Safety Videos O Julie M lan on Modalit s d emprunt l audiovid oth que de la CSST Les documents vid o sont pr t s gratui tement Il suffit de re
27. port en quelques minutes peine dans un h pital qui disposait d un caisson hyperbare Sur place il a fallu plus d une heure avant qu il ne soit trait Pourquoi ce retard A cause du manque de formation des m decins dans le domaine des accidents de plong e C est une des lacunes auxquelles le comit s est attaqu notamment sous l impul sion du D Mario C t urgentologue et chef du Service de m decine hyper bare de l H tel Dieu de L vis Ancien officier m dical de plong e avec les plongeurs de combat de la base mili taire de Valcartier le D C t est un des deux sp cialistes de la plong e au sein du sous comit avec Serge Lavoie responsable de la formation en plong e professionnelle l Institut maritime du Qu bec Rimouski Les accidents de d compression se produisent lorsqu un plongeur remonte trop rapidement la surface Le chan gement subit de pression provoque la formation de bulles d azote dans le sang Il peut s ensuivre une commo ton c r brale des troubles neurolo giques permanents et ultimement la mort Si un plongeur a un accident de Pr vention au travail t 2003 Photo Hydrotec Marine division EBC Lorraine Harvey secr taire coordonnatrice du sous comit et membre de la Direction des relations avec les partenaires de la CSST d compression dans un lieu loign il faut le traiter imm diatement dans un caisson hyperbare pr
28. recourir une souris Par ailleurs depuis l invasion de ces appareils dans nos milieux de travail et dans nos maisons les troubles musculo squelettiques aux membres sup rieurs seraient en hausse constante Attention tous ceux qui seraient tent s de bl mer la souris le coupable serait plut t le clavier num rique Point de d part De nombreux utilisateurs d ordinateurs sont aux prises avec des troubles musculo squelettiques au cou l paule au poi gnet l avant bras ou la main Les causes exactes de ces maux sont encore mal connues mais des postures contrai gnantes pourraient en tre en partie res ponsables Notamment l utilisation de la souris impose des contraintes postu rales importantes et une quipe a voulu comprendre de quelle mani re sa mani pulation gauche du clavier plut t qu droite peut s av rer moins contraignante Responsables Alain Delisle de l quipe S curit ergonomie de l IRSST Brenda Santos et Daniel Imbeau de l cole Polytech nique de Montr al et Yves Montpetit d Ergoexcel inc R sultats L utilisation de la souris gauche du clavier plut t qu droite r duit l ampli tude du mouvement de l paule et du poignet diminuant ainsi de mani re significative la contrainte posturale Utilisateurs Tous les travailleurs qui utilisent un ordinateur Pr vention au travail t 2003 _ r fi t E a e lt i r L x aC y F
29. travailleurs taient expos s Louis Lazure de l quipe Hygi ne du travail de l IRSST et Maurice Beaudet de la firme Beaulier inc ont donc cherch la meilleure fa on de capter les missions de styr ne avant qu elles ne parviennent la zone respiratoire des travailleurs Selon les sp cialistes 1l fallait laborer et valider un syst me de captage la source de ces manations Une table de travail ventil e surface ajour e au travers de laquelle les vapeurs de styr ne sont aspir es vers le bas a t con ue Cette table est galement munie de fentes une de ses extr mit s pour effectuer un balayage lat ral des vapeurs r siduelles L ensemble des vapeurs aspir es est vacu vers l ext rieur par un ventilateur Le concept pr voit aussi un diffuseur d air situ au dessus du travailleur qui assure un apport d air non contamin dans sa zone respiratoire tout en l isolant des polluants g n r s par les op rations effectu es dans le voisinage de la table De plus une armoire ventil e a t install e proximit pour capter les manations provenant de la polym risation Afin de vraiment tester la validit du prototype les chercheurs ont cr des conditions de d passement de 50 75 ppm de la norme dans le cas des petites pi ces et de deux fois la norme dans le cas de pi ces plus grosses Ainsi prouv le concept de la table a permis de r duire les manations de plus de 90 et
30. tude afin de r pondre aux interrogations des travailleurs et des respon sables des services de sant Responsables 2 Onil Samuel Louis Saint Laurent Pierre Dumas ric Langlois et Guy Gingras de l Institut national de sant publique du Qu bec INSPO en collaboration avec le CLSC des Faubourgs R sultats Des recommandations concernant par ticuli rement le respect des d lais de r entr e et le port d quipements de protection individuelle appropri s pour les travailleurs des serres Louis Dupire et du Jardin botanique Une documenta tion essentielle qui permettra de pour suivre les recherches dans les serres production intensive Utilisateurs Les travailleurs les dirigeants des serres Louis Dupire et du Jardin botanique les chercheurs les intervenants en sant et en s curit les m decins et toute autre personne ou organisme int ress l utilisation de pesticides en milieu serricole Pr vention au travail t 2003 L IRSST Les serres Louis Dupire plus d une quarantaine de serres et de tunnels o sont produites les plantes annuelles qui fleurissent la ville de Montr al Onil Samuel de l INSPQ en pr cise le contexte Cette tude est un projet ponctuel pour r pondre une probl matique sp cifique Par ailleurs comme nous souhaitons faire le m me exercice que celui que nous avons r alis dans le milieu mara cher voir Pr vention
31. 0 poste 3404 ou 1 800 668 6210 Site Web www csst qc ca 12 NOVEMBRE 2003 QU BEC QU BEC Colloque sur la sant et la s curit au travail Chaudi re Appalaches et Qu bec La pr vention a nous passionne RENSEIGNEMENTS Isabelle Gosselin et Luc Jacques Courriel isabelle sosselin csst qc ca luc jacques csst qc ca Photo Mario B lisle Serres Louis Dupire ion Fi J et Jardin botanique Un pas de plus de Montreal vers l utilisation s curitaire des pesticides Le mot fait peur Ces produits font pourtant partie du paysage quotidien des travailleurs en agriculture mara ch re en for t en milieu serricole et horticole de m me que des jardiniers amateurs Le milieu serricole culture en serres n chappe pas l usage de pesticides Les risques d exposition y seraient m me plus importants et les dangers pour la sant pourraient y tre plus s rieux que dans d autres milieux de culture Pourquoi Les endroits ferm s comme les serres produisent des niveaux d exposition plus importants en raison notam ment de l absence de conditions environnementales qui favorisent la d gradation des produits antipa rasitaires Une ventilation souvent restreinte et l absence d l ments ext rieurs comme la pluie ou le vent contribuent cette situation Enfin le retour assez rapide des travailleurs dans les serres apr s des traitements aux pesticides serait un autre f
32. 03 La pr vention j y travaille Pour recevoir gratuitement Pr vention au travail ou en t l phonant le magazine Pr vention au travail Abonnement Qu bec au num ro suivant il vous suffit d en faire la demande 525 rue Louis Pasteur 1877 221 7046 sans frais en crivant l adresse suivante Boucherville Qu bec J4B 8E7
33. 13 T l chargeable gratuitement Www irsst qc ca Pr vention au travail t 2003 2D Recherch Solvants industriels l ouvrage de r f rence en mati re de pr vention Les solvants industriels utilis s dans bon nombre d industries constituent une pr occupation majeure pour les respon sables de la sant et de la s curit du travail Leurs propri t s irritantes leurs effets toxiques sur le syst me nerveux les reins et le foie leur r le dans la pollu tion et leur risque d inflammabilit et d explosion sont bien connus Le regrou pement de toutes ces informations allait faciliter le travail des intervenants Michel G rin directeur du D partement de sant environnementale et sant au travail de l Universit de Montr al L ouvrage Solvants industriels Sant s curit substitution fait le point sur la pr vention des risques professionnels associ s aux solvants notamment avec l introduction de m thodes de substitu tion et de proc d s alternatifs Les m decins les hygi nistes industriels les fabricants de solvants les sp cialistes en environnement toute entreprise ou organisation qui utilise des solvants ENVIRON 140000 tonnes de solvants industriels sont utilis s an nuellement au Qu bec Servant dis soudre d graisser nettoyer d caper extraire ou diluer ces produits pr sentent des risques vari s pour les tra vailleurs en raison de l
34. Des 27 travailleurs environ 60 avaient modifi leur habitude d utiliser OLA T0 7 i uelettiques la souris de la droite vers la gauche Selon Alain Delisle l analyse d montre que l am plitude du mouvement du bras entre le clavier et la souris est consid rablement r duite Cela se traduit par une diminution de l abduction et de la flexion de l paule de m me que de l exten sion du poignet que n cessite la manipulation de la souris Quelques r serves Cette recherche a cependant ses limites Il s agit d une tude modeste Nous nous sommes limit s l valuation de l effet sur la posture des travailleurs explique Alain Delisle Nous ne poss dons pas de donn es sur la sollicitation musculaire qu engendre cette m thode alternative d utilisation de la souris Pour quel qu un qui souffre d j d inconfort du c t droit l utilisation de la souris gauche constitue certainement une solu tion de choix Toutefois l efficacit long terme de cette fa on de faire des fins pr ventives reste d montrer Les observations r v lent qu une p riode d adaptation d un mois ne serait pas suffisante pour apprivoiser parfaite ment l utilisation de la souris gauche On note que les participants l tude ont mis en moyenne 8 plus de temps ex cuter les t ches de la main gauche apr s un mois On peut supposer que quelques semaines suppl m
35. F gt 3 LL A Des chiffres qui d rangent Le clavier num rique peut s av rer d une grande utilit mais on ne peut pas lui attribuer que des avantages En effet l quipe dirig e par le biom ca nicien Alain Delisle est partie d une id e souvent v hicul e selon laquelle le clavier num rique situ droite des claviers alphanum riques standards normalement associ s aux ordinateurs de type PC ferait en sorte que le bras doit franchir une plus grande distance pour passer du clavier la souris dans le cas o celle ci est manipul e droite Il en r sulterait une posture plus contrai gnante pour l paule et le bras droit Le mouvement d cortiqu Pour v rifier l incidence r elle de cet obstacle sur la posture on a simul en laboratoire une t che un poste infor matique impliquant des actions avec la souris telles que cliquer pointer faire glisser et saisir un texte Pour enregis trer les donn es sur les gestes effectu s on a utilis un syst me d analyse du mouvement tridimensionnel qui capte la position de rep res lumineux r par tis sur la main l avant bras le bras et l paule des participants Un mois apr s avoir suivi une for mation sur l ergonomie du travail avec un poste informatique dans laquelle on sugg rait fortement de manipuler la souris avec la main gauche les parti cipants sont revenus au laboratoire de l IRSST pour une seconde valua tion
36. OUS A BROSS UN TABLEAU DE L UVRE GIGANTESQUE ACCOMPLIE PAR L ORGANISME Une d finition de OIT pour commencer L Organisation inter nationale du travail a pour vocation de promouvoir la justice sociale et de faire respecter les droits de la personne dans le monde du travail Cr e en 1919 au lendemain de la Premi re Guerre mon diale POIT travaillait l chelle inter nationale bien avant que les Nations Unies voient le jour au lendemain de la Seconde Guerre mondiale En fait elle est devenue en 1946 le premier organisme sp cialis du grand corps des Nations Unies Unique en son genre en raison de sa structure tripartite l Orga nisation est aujourd hui constitu e de 175 tats membres le Timor Oriental devrait bient t tre le prochain pays se Joindre notre organisation Chaque d l gation comprend des repr sentants la fois du gouvernement des em ployeurs et des travailleurs Pr vention au travail t 2003 Ll Oraan ISATCIOT n M i _ dadu tray g s ai Quelle relation l OIT entretient elle avec le Bureau international du travail BIT Le BIT est le secr tariat permanent de l OIT Il est charg d ex cuter les d cisions du conseil d administration tripartite de l Orga nisation Lors du dernier d compte au 31 d cembre 2001 le BIT comp tait 2273 employ s originaires de 119 pays Un peu moins de la moi ti soit 1067 travaillent
37. Publi par la CSST et l IRSST WWw csst qc ca wWww irsst qc ca Serres Louis Dupire et Jardin Botanique ontr al Un pas de plus vers l utilisation s curitaire des pesticides y E i PET AA FD mt n n Pa t 2 Pr vention au travail t 2003 Mot de la r daction De r ve en r ve Vient de para tre la CSST Cherchez l erreur Jour de tonte sur les arpents verts SR ddr S Dossier Les machines dangereuses ont trouv leurs ma tres Elles coupent elles broient elles percent elles moulent Parfois et trop souvent elles se retournent contre ceux qui les utilisent Gr ce un guide unique en son genre les travailleurs et les employeurs sauront comment dresser les machines dangereuses Droits et obligations Les victimes de violence au travail sont elles indemnis es par la CSST Agenda l IRSST Sommaire en page 17 Un magazine pour qui pour quoi Les accidents nous parlent ta derni re livraison Sant et s curit en images Reportages Nouvelle r glementation sur la plong e professionnelle Une grande bouff e d air frais Les travailleuses des centres d appels Qui est au bout du fil Assemblage d chafaudages Une invention qu b coise anti chutes Violence au travail Le portrait se pr cise Lu pour vous En raccourci Du concret pour contrer le harc le ment psychologique vingt ans s entendre unis c
38. a cause r elle d une agression survenue au travail rel ve d une affaire personnelle il ne s agit pas d une l sion professionnelle D autres crit res nis es pourront aussi tre pris en consid ra tion par les commis saires certains d en tre eux regarderont si le travailleur vic time de violence a t l instigateur de la bataille Toute fois ce crit re semble avoir t d laiss ces derni res ann es L accent est davan tage mis sur la raison de l agression qui doit avoir un quel conque lien avec le travail plut t que sur la responsabilit du travailleur En somme ce sur vol de la jurisprudence de la CLP nous enseigne qu il est possible pour un travailleur victime de violence au travail d tre indemnis par la CSST s il d montre entre autres que le tra vail est la v ritable cause de l incident et non pas simplement le lieu o se manifeste un d saccord d ordre per sonnel ou tranger au travail O Marie ve Vanden Abeele 1 Code civil du Qu bec L Q 1991 c 64 art 2803 2 LATMP L R Q c A 3 001 Article 28 une blessure qui arrive sur les lieux du travail alors que le travailleur est son travail est pr sum e une l sion professionnelle 3 Fortier et Gosselin amp Ass Lt e C L P 120781 03B 9907 10 01 2000 Merlin et Cin plex Od on C L P 124912 71 9910 30 05 2000 4 Id 5 Pr cit note 2 6 Pacheco c H pital de Mo
39. acteur important d exposition cutan e et un niveau moindre respiratoire Le contexte de la recherche En raison de ces diff rents facteurs et consid rant la fr quence d utili sation de pesticides vari s les tra vailleurs des serres Louis Dupire et du Jardin botanique de Montr al ont exprim des inqui tudes face leurs risques d exposition Un pas de plus vers l utilisation s curitaire des pesticides Une nouvelle m thode d tanconnement simple efficace et gagnante L ouvrage de r f rence sur les solvants gauche la souris Un colloque qui marque des points La mesure des bioa rosols en cabinet dentaire Cliquez recherche www irsst qc ca r Pr vention au travail t 2003 7 Recherch Cette tude visait donc documen ter les niveaux d exposition des travail leurs concern s et cerner les carences sur le plan de l organisation technique du travail puis proposer des correc tifs afin de diminuer l exposition du personnel Elle a t r alis e par des scientifiques de la Direction de la toxi cologie humaine de l Institut national de sant publique du Qu bec INSPOQ de concert avec le CLSC des Faubourgs Elle a aussi re u l aval du Syndicat des cols bleus de la Ville de Montr al ainsi que de la direction des serres Louis Dupire et du Jardin botanique Point de d part comme e serres NEN it d en treprendre une
40. alablement amen sur le chantier explique le D C t Le technicien de caisson c est l ambulan cier du plongeur Comment s assurer que ce traitement est appropri et cor rectement appliqu D une part en donnant aux techniciens de caisson une formation appropri e et uniforme que l Institut maritime du Qu bec Rimouski prendra en charge sous la gouverne de Serge Lavoie D autre part en accordant aux techniciens une d l ga tion d acte m dical ces actes tant ex cut s sous la supervision t l phonique de m decins sp cialis s en m decine de plong e Pour que la communica tion puisse s tablir en tout temps on veut cr er une ligne d urgence perma nente Le technicien de caisson doit Photo Pierre Charbonneau obtenir un soutien en ligne en moins de 15 minutes indique le D C t Ce service 1 800 serait une premi re au Canada Une demande de d l gation d acte a t pr sent e au Coll ge des m decins o le dossier progresse bien On ne sait pas encore o sera bas le service d assistance m dicale dis tance mais le Service de m decine hyperbare de l H tel Dieu de L vis est en bonne place huit des 11 m decins du Qu bec ayant une formation de niveau avanc en plong e y travaillent Chacun s est rendu Seattle sur la c te ouest des tats Unis pour suivre cette formation quatre d entre eux y ont tudi aux frais de la CSST Nous n
41. an ROSSNER Jean Pierre FARANT et Alice TURCOT Rapport R 309 99 pages 7 49 Une des t ches des travailleurs de l industrie du plastique ren forc de fibre de verre consiste tendre de la r sine sur de grandes surfaces Une telle op ration implique l exposi tion discontinue diverses substances chimiques dont le styr ne Les chercheurs ont voulu d une part caract riser les v ritables profils d exposi tion des travailleurs dans les entreprises et d autre part savoir si ce solvant engendrait des effets sur le syst me ner veux de personnes expos es des pics de concentration g n r s exp rimentalement Les r sultats d montrent que les concentrations des pics d expo sition sont jusqu 16 fois plus lev es que la valeur moyenne et qu elles d passent dans cer tains cas la norme qu b coise tablie Ils r v lent par ailleurs que lorsque les exp rimenta tions se font dans des condi tions contr l es le syst me nerveux n est pas affect par le styr ne si la concentration de ce dernier demeure l int rieur des normes prescrites Il reste v rifier si ces r sultats seraient diff rents dans les milieux de travail Effet de l endommagement sur la stabilit des excavations souterraines en roche dure AUBERTIN Michel Li LI et Richard SIMON Rapport R 312 112 pages 10 70 Les travailleurs miniers sont expos s des risques de chutes d
42. apeurs r siduelles E X EM P LE 3 Quand tout le reste a t essay les appareils de protection respiratoire Guide des appareils de protec tion respiratoire utilis s au Qu bec Guide pratique de protection respiratoire et site Web trois outils essentiels pour qui s int resse aux descriptions des respirateurs aux param tres pour les choisir en fonction de leur type du niveau de risque d exposition aux contami nants et de leur entretien LAZURE Louis va luation d un dispositif de captage la source pour la fabrication de petites pi ces en plas tique renforc Rapport R 229 20 pages 5 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca LAZURE Louis Fabrication de plastiques renforc s Installation d une table de moulage ventil e Fiche tech nique 6 pages Pour informations CSST 418 266 4250 LAZURE Louis Evaluation of a Local Exhaust System Used in the Manufacture of Small Parts Made of Reinforced Plastics in Applied Occupational and Environmental Hygiene Vol 15 n 9 2000 p 681 200 LAZURE Louis La ventilation in Solvants industriels Sant s curit substi tution p 111 137 AVANT de recourir la protection respiratoire individuelle il est important de s assurer que tous les autres moyens substitution ventilation isolation de l espace de travail retrait la source des contaminants ou i
43. appr ci es celle du D Ernest Mastromatteo professeur retrait de University of Toronto et membre de l ACGIH TLV CS Committee sur les valeurs d exposition admissibles Sujets la douzaine Entre autres sujets abord s e Le processus d cisionnel du comit des TLV e Le processus d cisionnel et le mode d utilisation des indices biologiques d exposition e Les interactions toxicologiques en milieu de travail e Le syst me de classification des canc rog nes e Les TLV de poussi res bas es sur la distribution granulom trique e La d termination d une valeur d exposition admissible VEA pour la poussi re de farine e Un cadre d analyse de l effet de la r duction des normes au Qu bec le cas du formald hyde e Les TLV et les VEA doses ou concentrations e Une nouvelle facon de calculer le niveau de la TLV des m langes d hydrocarbures e La parit du processus qu b cois de r vision des normes d exposi tion O Pr vention au travail t 2003 27 Recherche a D LR Boursier Steve Dutil Universit Laval La mesure des bioa rosols en cabinet dentaire LE PROJET que m ne Steve Dutil dans le cours de sa ma trise en microbiologie l Universit Laval vise une meilleure compr hension de l environnement de travail que constituent les cabinets dentaires et plus particuli rement de la charge r elle des bioa rosols et des patho g nes respiratoires aux
44. arche M Hachem explique le mode d emploi Le travailleur au sol monte 1 50 m ou 1 80 m d chafaudage avec madriers croisillons et tout Puis toujours au sol il installe un garde corps mobile tem poraire qu il fixe m me les pattes de l chafaudage Ensuite il grimpe sur cette premi re galerie et commence l installation du prochain 1 50 m ou 1 80 m d chafaudage tout en tant prot g par le garde corps mobile Et ainsi de suite dans sa progression jus qu au sommet Le garde corps comme tel est cons titu de quatre potelets d acier fix s temporairement sur le c t des montants de chacun des deux cadres d une section d chafaudage et de huit tubes hori zontaux fix s sur les potelets Une fois install le garde corps assure une pro tection sur 1 05 m de hauteur par rap port au plancher de l chafaudage Photos Roch Th roux UIDA Il faut deux jeux complets de garde corps temporaires pour assembler un chafaudage en toute s curit On met d abord les deux en place et quand on arrive au troisi me niveau de l cha faudage on retire celui du bas qu on installe plus haut et ainsi de suite Les garde corps suivent le travailleur dans sa progression vers les hauteurs Pour d sassembler l chafaudage on proc de l inverse Voil donc une premi re solution au probl me que constitue l assemblage pr ventif des chafaudages expliqu
45. ase postale 1 1211 Gen ve SUISSE Courriel issa 1lo org Site Web www issa int 6 AU 9 OCTOBRE 2003 QU BEC QU BEC 2 s minaire international sur l ensei gnement en sant et s curit au travail Enseignement professionnel et technique RENSEIGNEMENTS Site Web www esst ca 13 AU 15 OCTOBRE 2003 NANCY FRANCE 3 conf rence internationale de s curit des syst mes industriels automatis s SIAS 2003 RENSEIGNEMENTS INRS SIAS Secr tariat IET Dpt avenue de Bourgogne Bp 27 5401 Vand uvre L s Nancy Cedex FRANCE Courriel sias2003 inrs fr Site Web www inrs fr 15 AU 18 OCTOBRE 2003 ONTARIO CANADA 34 conf rence annuelle de l Asso ciation canadienne d ergonomie RENSEIGNEMENTS 17596 Gregory Drive RR 3 St Mary s Ontario N4X 1C6 Courriel ace2003info aceconf ca Site Web www ace2003 aceconf ca 26 AU 28 OCTOBRE 2003 MONTR AL QU BEC 2 forum public de l Association des commissions des accidents du travail du Canada La sant et la s curit au travail chez les jeunes Un coup de jeune la pr vention RENSEIGNEMENTS Isabelle Mo se 417 rue Saint Pierre bureau 203 Montr al Qu bec H2Y 2M4 T l 514 395 1808 T l c 514 395 1801 Site Web www opus3 com forum 5 NOVEMBRE 2003 DRUMMONDVILLE QU BEC 7 carrefour de la sant et de la s curit du travail Pour changer les bonnes id es RENSEIGNEMENTS T l 819 372 340
46. au si ge de l organisation Gen ve et le reste du personnel se r partit dans l un de nos 58 bureaux r gionaux ou dans le cadre de programmes de coop ra tion technique qui emploient pr s de 600 sp cialistes Quels sont plus pr cis ment les objectifs de POIT et comment s articulent ils par rapport la sant et la s curit du travail Inte L OIT poursuit quatre grands objectifs Le premier est l tablissement et la promotion de normes principes fondamentaux et droits du travail L Organisation vise galement favo riser l acc s des emplois d cents L OIT cherche aussi renforcer le tripartisme et le dialogue social Elle se donne enfin pour but d am liorer la protection sociale de tous C est dans le cadre de ce dernier objectif que l OIT se pr occupe de questions de sant et de s curit du travail L OIT a une mission mondiale l gard d tats membres pr sentant de grandes in galit s en mati re de sant et de s curit du travail Comment sont d finies ses priorit s d action Nous travaillons principalement avec les pays en d veloppement Les pays industrialis s ont les moyens de r glementer la sant et la s curit du travail sur leur territoire les pays en d veloppement rarement PT O Quels moyens l OIT utilise t elle pour mener bien sa mission L OIT tablit des conventions qui pr cisent les normes minimales de travail res
47. au travail t 2002 volume 15 n 3 nous avons profit de la situation pour docu menter certaines variables qui nous permettront ventuellement d effectuer une recherche plus appro fondie sur les d lais de r entr e dans les serres production inten sive fleurs l gumes etc Caract ristiques des serres L tablissement Louis Dupire est un ensemble de 41 serres et tunnels servant la production de plantes annuelles l usage de la Ville de Montr al Le Jardin botanique quant lui compte une quarantaine de serres destin es la production de plantes diverses et la conservation de collections de v g taux De plus une dizaine de serres servant de lieux d exposition sont ouvertes au public Quatre pesticides ont principale ment t tudi s le carbaryl Sevin XLR Plus le chlorpyrifos Lorsban la deltam thrine Decis et le malathion Malathion Une m thode rigoureuse Afin de d terminer les niveaux d expo sition et d valuer les d lais de r entr e 1 D lai de r entr e p riode de temps apr s laquelle il est s curitaire pour les travailleurs de retourner sur des lieux ayant fait l objet d une application de pesticides les chercheurs ont proc d une s rie d analyses concernant autant les tra vailleurs que les lieux o des pesti cides taient appliqu s Ils ont mesur diff rentes p riodes les r sidus d logeables sur les feuilles af
48. automatique aliment e par un chariot roulant dont il a r cemment fait l appr ciation des risques Au d part l employeur et les travailleurs trouvaient qu il y avait trop de zones d clar es dangereuses Il ne nous est rien arriv jusqu ici me disaient ils Pour eux la zone vraiment dangereuse se r duisait aux lames de la scie mais ils oubliaient la zone de coincement entre le chariot roulant et le b ti de la machine Si un travailleur avait eu le malheur de se placer l il se faisait coincer en cisaille Le guide m a t fort utile car il a permis de transformer des consignes officieuses du genre Ne mets pas ta main l en moyens prouv s de protection la source Et tout le monde a compris Michel Saucier sp cialiste en pr vention inspection la Direction 12 Pr vention au travail t 2003 r gionale de Longueuil estime que le nouveau guide r pond de belle mani re l objectif de prise en charge par le milieu puisqu il incite les en treprises cerner elles m mes les ph nom nes dangereux particuliers chaque machine Le document nous donne des r f rences nous permet d acqu rir des comp tences de faire une analyse compl te des ph nom nes dangereux d une machine affirme t 1l Mais surtout 1l incite les gens se poser les bonnes questions en mati re de s curit Plusieurs inspecteurs ont d j suivi la formation sur les machine
49. bles De plus les tuyaux n ont subi aucune d formation permanente significative ce qui t confirm par les essais en laboratoire Cependant en condition r elle d utilisa tion les tuyaux devront tre manipul s avec grand soin pr serv s contre les chocs et inspect s r guli rement En fait toute d formation plastique d un tuyau devrait entra ner sa mise au rebut Bonne nouvelle donc l tude conclut que les tuyaux test s ainsi que ceux qui poss dent une rigidit sup rieure peuvent tre utilis s en toute s curit comme moyen d tan onnement tem poraire pour des excavations de petites dimensions Certains facteurs devront cependant tre am lior s ou pris en consid ration par les utilisateurs no tamment ce qui a trait la manutention certains syst mes devant tre install s au moyen d un syst me de levage m canique et l installation d chelles L tude recommande galement d uti liser des tuyaux d au moins 1 22 m tre 48 pouces de diam tre afin de fournir un espace de travail ad quat aux tra vailleurs i Dole O CE La Ville de Victoriaville est d ail leurs d j en train de produire un mo d le am lior plus l ger en PEHD et d un diam tre de 1 22 m tre 48 pouces Toujours selon Andr Charest quand on parle pr vention 1l faut trouver des m thodes faciles si c est trop lourd trop compliqu les gens laissent tom b
50. blessures graves Danielle et Manon conservent donc une distance respectueuse hors 4 Ce risque est encore accentu par le fait que le garde protecteur du tracteur de Danielle est relev De mal en pis Projectiles poten tiels et autres d bris jonchent le sol devant le tracteur Short blouse flottante chaussures sport Allure estivale mais peu appropri e la t che Danielle craint elle la panne d es sence Ce bidon non r glementaire ne devrait pas se trouver sur le trac teur Il peut couler ou tomber sous l appareil de port e l une de l autre Le garde du tracteur de Danielle est rabattu Certains le maintiennent relev pour travailler dans l herbe longue mais c est une grave erreur On largit ainsi l arc de projection et on augmente les possibi lit s qu un projectile heurte quelqu un Pour la m me raison le plateau de tonte doit toujours se trouver en posi tion basse Le terrain a t pr alable ment nettoy de ses d bris Manon sait que sa tondeuse doit tou jours tre pouss e Si on la tire on ne voit pas les obstacles et les in galit s du terrain Si on glisse ou tr buche un pied pourrait s ins rer sous la tondeuse Le contenant essence est r gle mentaire Rappelons qu au moment de remplir le r servoir de la tondeuse on doit couper le contact du moteur Protection individuelle Danielle porte des v tements ajust s qui ne risquent pas d tre ha
51. bre 2000 Pr vention au travail t 2003 Illustration Pierre Berthiaume les sp cialistes d Eurogip Celle in terne l entreprise constitue un ph nom ne soit r cent soit nouvellement pris en compte dont les crit res objec tifs sont encore mal d finis Il y a quelques ann es personne ne parlait de harc lement moral Puis des tudes des recherches et des livres entre autres ceux du D Christophe Dejours psychiatre psychanalyste et minent sp cialiste en psychodyna mique du travail ont grandement contri bu lever le voile sur le ph nom ne Les Anglo Saxons emploient deux termes bullying et mobbing pour expri mer la notion de harc lement moral La Health and Safety Authority de Dublin Irlande d finit ainsi le bullying Il s agit d une agression r p t e de forme verbale psychologique ou physique conduite par un individu ou un groupe contre une personne ou plusieurs per sonnes Le mobbing recouvre peu pr s la m me d finition mais sans la dimension physique Le harc lement psychologique peut aller de la moquerie la stigmatisation et la mise au pla card de la victime Il s exerce entre coll gues ou est utilis par la hi rarchie des fins coercitives ou comme outil de gestion du personnel Le recensement des actes de violence a t difficile cause de l insuffisance de comptabilit diff renci e pour ce type d accid
52. cendie et d explosion et finalement des fiches descriptives des produits Bref notre approche est globale Nous regardons l ensemble des solutions qui s adresse ce livre Solvants industriels Sant s curit substitution S adresse principalement aux hygi nistes en milieu de travail aux m decins et infirmi res concern s de m me qu ceux qui sont pr occup s par l aspect environnemental qui y est aussi trait videmment il repr sente l tat des connaissances un moment donn Solvants indu en 9 chapitres 1 Solvants et pr vent nouvelles perspecti 2 Les grandes famil solvants organiqu Utilisations et aspects physicochimiques 3 Substitution d marche et outils 4 Les nouveaux solva et les proc d s de substitution 5 La ventilation 7 Les solvants et la p tion de la peau 8 Pr vention des risque incendie explosioi solvants en milieu travail ces connaissances voluent du moins en th orie et il serait bon qu il puisse ult rieurement faire l objet d une mise jour Toutefois les principes nonc s ainsi que les m thodes propos es de meurent et ce tour de la situation restera valable pour plusieurs ann es Une collaboration multidisciplinaire Pareil travail aurait t impensable sans l apport de plusieurs disciplines et techniques comme la chimie l pi d miologie la toxicologie l ing nierie l h
53. ces cernera les facteurs op rationnels susceptibles d in fluencer les niveaux d expo sition aux vibrations globales du corps d terminera le pro fil de la surface de roulement et laborera des crit res de conception pour att nuer les vibrations de la suspension et des si ges Ses r sultats per mettront de juger de l impor tance des doses vibratoires d valuer l efficacit des si ges et de la suspension actuelle des motrices ainsi que d tablir un cahier des charges indiquant les caract ristiques de conception optimales et enfin de recom mander des pistes de solutions pour le r am nagement des loges des motrices existantes Ces donn es favorisant une diminution des risques de TMS seront utiles aux exploitants du m tro et aux fabricants Responsables Paul mile Boileau J r me Boutin et Marc Richard IRSST Subhash Rakheja Universit Concordia S CURIT DES OUTILS DES MACHINES ET DES PROC D S INDUSTRIELS Transfert de comp tences en formation sur la gestion de la s curit des machines et sur les moyens de protection 099 216 Les inspecteurs de la CSST ayant re u une formation sur l valuation des risques des machines dangereuses et sur les dispositifs de protection ad quats peuvent depuis lors faire des interventions plus efficaces dans les usines qui utilisent de tels quipements Pour r pondre maintenant la de mande de repr sentants d asso ciati
54. circulation doivent tre d gag es L clairage adapt Finalement les travailleuses doivent porter des chaussures ferm es et utiliser une brosse de nettoyage pour se d barrasser de la risque poussi re Ce film est le fruit d une collaboration entre l Association sectorielle paritaire de l habillement Pr ventex et la CSST La s curit dans l entretien des espaces verts Cote VC 001296 Dur e 18 minutes Travailler au grand air pour entretenir les espaces verts c est la sant Oui la condition de prendre quelques pr cautions Car les risques pour la sant et la s curit sont r els Des dessins anim s illustrent bien le propos orteils sectionn s par les lames d une tondeuse luxation de l paule lors de la mise en marche de l appareil clats dans les yeux lors de l utilisation d une d brous sailleuse etc Plusieurs mesures peuvent tre prises pour liminer les dangers Des acteurs montrent la marche suivre D brancher la source d nergie pour nettoyer les machines Porter des qui pements de protection individuelle Adopter la bonne posture pour porter et manutentionner des charges Attacher les chelles lorsqu on les utilise Le docu ment a t con u et r alis par l A G E L utilisation des produits dangereux Cote VC 001495 Dur e 17 minutes Comment reconna tre un produit chi mique dangereux Voil la question laquelle r
55. complexe Ainsi la surveillance de la sant de ses travailleurs pose un probl me aux m decins puisqu il n existe pas d indices biologiques d exposition pour ces m taux La chercheuse fera donc une revue de la litt rature et une compilation des r sultats d analyses des laboratoires de l IRSST pour documenter les relations exposition effet sur la sant et concentration dans lair concentration biolo gique des principaux m taux utilis s dans l lectrod position Elle proc dera une analyse cri tique des donn es recueillies lesquelles seront utilis es par les m decins du r seau de sant au travail pour l laboration d un guide de surveillance m dicale des travailleurs de cette indus trie Les m decins pourront ainsi mieux juger de la port e et des limites de la surveillance biologique des m taux dans ce secteur d activit Les r sultats de ce travail seront galement int gr s dans le Guide de sur veillance biologique de l IRSST en plus d tre communiqu s sur la sc ne scientifique interna tionale Responsable Ginette Truchon IRSST TROUBLES MUSCULO SOUELETTIOUES Les d terminants de linca pacit chronique tude prospective longitudinale de travailleurs lombal giques en arr t de travail 099 129 L incapacit chronique ne touche qu une faible proportion de travailleurs lombalgiques Pourtant ses cons quences s av rent dommageab
56. conf rences Profitant du fait que le comit sur les TLV tenait sa r union printani re annuelle dans la m tropole M Drolet a voulu faire b n ficier les intervenants qu b cois du bagage impressionnant de connais sances en mati re d exposition chimique que poss dent ses membres Certains de ces derniers ont d ailleurs prononc des conf rences dont la pr sidente Lisa M Brosseau du School of Public Health de l University of Minnesota L ACCIH Les sujets abord s ont permis aux intervenants en hygi ne du travail de se familiariser avec le fonctionnement de l ACGIH de mettre jour leurs connaissances et m me de remettre en question certaines pratiques Retomb es pr vues et inesp r es Pr sents au colloque les membres du comit ont manifest un int r t particu lier pour le travail sur les interactions toxicologiques qui se fait au Qu bec affirme Daniel Drolet Ils ont d ailleurs invit Claude Viau qui est professeur au D partement de sant environne mentale et de sant au travail de l Uni versit de Montr al assister leur r union de travail afin ventuellement qu il en devienne membre Si cela se concr tise ce sera la premi re fois qu un Qu b cois y si gera Nous sou haitons aussi cr er des liens avec le comit de l ACGIH sur les agresseurs physiques tels que le bruit les radia tions les contraintes thermiques etc Les r actions au colloque auguren
57. d elle ou si on l insulte m me si on la menace Elle doit s exprimer avec courtoisie lire les textes qui lui sont remis sans en changer ou omettre un seul mot Il existe bien s r des contextes diff rents et 1l serait faux d affirmer que ce portrait est repr sen tatif de la totalit des centres d appels A e Les facteurs per us comme particuli re ment p nibles et stressants par les t l phonistes tre litt ralement attach e au t l phone travailler dans le bruit dans un air de pi tre qualit des temp ratures inconfortables et avec des outils parfois inappropri s N avoir aucune s curit d emploi et tre la merci du superviseur qui vous coute qui vous pie Georgina 24 ans fait des sondages pour des entreprises com merciales L o je travaille nous devons nous battre pour avoir droit un casque d coute J ai eu comme un nerf pinc dans le cou et mon employeur a exig que j aille chercher une attestation chez le m decin Il voulait une preuve 2 Pr nom fictif comme tous les autres men tionn s dans cet article dans le but de pro t ger l identit des femmes interrog es que ma douleur tait bel et bien caus e par mon travail Plusieurs des femmes interrog es ont affirm ressentir un stress quasi permanent Cinq d entre elles du reste songeaient s rieusement quitter leur emploi Heidi 30 ans travaille dans un centre de se
58. de in fluence sur la valeur des indica teurs biologiques d exposition IBE aux solvants industriels Cette fois en mettant des vo lontaires humains contribu tion les chercheurs veulent apprendre comment tenir compte de l effet du niveau d activit physique dans l laboration et l application de mod les toxi cocin tiques base physiolo gique TCBP pour proposer et mieux interpr ter les IBE Pour ce faire ils valueront l influence de la charge de travail sur la cin tique de cinq solvants Cette recherche pro duira des donn es essentielles et originales permettant de caract riser cette action sur les indicateurs d exposition aux contaminants trouv s en milieu de travail et du coup de mieux la d crire et m me de la pr dire gr ce la mod lisation TCBP Il en d coulera une utilisation plus judicieuse de la surveillance biologique de l exposition dans des condi tions r elles Ces retomb es auront des chos aupr s des client les de l Institut de m me que sur le plan interna tional Responsables Robert Tardif Phillip Gardiner et Martin Brochu Universit de Montr al Ginette Truchon IRSST Impact des techniques et de la m thodologie des pr l vements sur les r sultats d chantillonnage 099 256 Pour obtenir la concentration ambiante exacte d un conta minant il est essentiel de pou voir d terminer pr cis ment le volume chantillonn Cepen
59. de les ramener bien au dessous de la norme de 50 Pr vention au travail t 2003 Photo Mario B lisle op rations est fortement li au soin apport au processus de s lection de la pr paration nettoyante et de l quipement appropri De plus les net toyants aqueux ne sont pas eux m mes sans dan ger et certaines pr parations peuvent provoquer une irritation cutan e ou contenir des substances soup onn es d avoir des effets toxiques long terme Il est donc important de limiter l exposition des travailleurs ces produits malgr la forte dilu tion des agents actifs dans l eau particuli rement par une protection cutan e Pour en savoir plus LAVOU J r me Denis B GIN et Michel G RIN La substitution des solvants par les nettoyants aqueux Le d graissage des m taux Rapport B 064 75 pages 7 42 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca B GIN Denis J r me LAVOU et Michel G rin Les nouveaux solvants et les proc d s de substitution in Solvants industriels Sant s curit substitution p 61 101 Photo Mario B lisle i i i l l LA l T gt in i ah T LS i rs 7 Entre autres caract ristiques la surface de la table de travail est ajour e pour laisser passer les vapeurs de styr ne qui sont aspir es vers le bas La table est galement munie de fentes une de ses extr mit s pour effectuer un balayage lat ral des v
60. e Filion et Clermont Dionne Universit Laval Bertrand Arsenault et Claude Viau Universit de Montr al O Claire Thivierge Pr vention au travail t 2003 GD LES ACCIDENTS NOUS PARLENT meurt lectrocut en d chargeant une commande chez un client Il pleut ce jour l Il est 9h30 Un livreur travaillant pour un magasin de mat riaux de r novation s appr te faire sa quatri me livraison de la journ e cent planches de bois trait pesant 250 kg Il est bord d un camion quip d une fl che articul e et t lesco pique Le travailleur se rend dans un quartier r sidentiel La ligne de distri bution d lectricit de 25000 volts est parall le la rue la limite avant du terrain Le client indique au livreur l endroit o d poser le chargement dans l entr e asphalt e devant l abri d auto Le livreur recule le camion dans l entr e du client Il d ploie les v rins stabilisateurs Il porte sur sa poitrine une t l commande fil reli e la bo te de commande principale fix e l arri re du camion Il se rend sur le terrain voisin pour surveiller la prise de la pile de bois Le client souligne au livreur qu il est trop pr s des fils et craintif rentre dans la maison La fl che entre en contact avec la ligne de distribution Le camion et la t l commande du livreur sont mis sous tension Le livreur fait alors partie du circuit de r
61. e de reconnaissance du travail accompli une r mun ration jug e insuffisante des horaires changeants et rigides des relations tendues attribuables aux ins tructions obscures de la direction et l emploi de mesures d intimidation de punition d abus verbal de restrictions inutiles pour contr ler les employ es Mary 20 ans Le gros du stress c est de devoir tre assise sans bouger du matin au soir et d couter sans bron cher les gens s emporter contre toi l autre bout du fil Ann 24 ans sp cialis e en t l marketing On est oblig e de remercier syst matique ment les personnes avec qui nous par lons et quand elles nous engueulent et qu elles nous entendent les remer cier elles croient qu on rit d elles et elles sont encore plus en col re Subir quotidiennement des injures se faire humilier n avoir aucune ma trise sur le rythme tr s rapide des appels n a rien de tr s valorisant Vian 34 ans employ e par une agence de t l mar keting C est l ordinateur qui com pose les num ros Tu commences parler une personne et tu n as pas le temps de respirer que d j un nouvel interlocuteur d croche T che r p titive laborieuse mono tone avec gu re de marge de man uvre Ann 24 ans travaille elle aussi dans une agence de t l marketing Si tu as le malheur de changer ne serait ce qu un seul mot du texte tu seras mal not e
62. e de courts extraits d articles et de repor tages aussi vari s que possible publi s par ses partenaires dans des revues magazines ou bulletins de liaison Comment a va L ASSTSAS fait conna tre dans la pr sente dition d Objectif pr vention les r sultats de son plus r cent son dage sur l tat de sant des travailleurs du secteur Une enqu te semblable avait d j t men e en 1997 Du son dage 2002 Et la sant comment a va nous retiendrons principalement que la perception g n rale de l tat de sant semble s tre l g rement am lio r e au cours des cinq derni res ann es En effet plus de la moiti des r pon dants 55 1 se disent en bonne sant comparativement 48 1 en 1997 Les blessures musculo squelettiques et les probl mes motionnels sont les deux types de probl mes de sant majeurs les plus fr quemment ren contr s Qu en sera t il dans cinq ans La majorit des r pondants 60 9 croient que la qualit de leur tat de sant va se maintenir Mais un r pon dant sur trois 39 1 croit qu il sera confront un probl me de sant im portant Fait plus inqui tant encore un r pondant sur deux pense que le fait de poursuivre le m me genre de travail risque d affecter sa sant et sa s curit Objectif pr vention revue d information de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur des affaire
63. e l in g nieur et conseiller Pierre Bouchard de la Direction pr vention inspection de la CSST D autres suivront Cette ann e en mati re d inspection nous passons en mode exigence comme chacun sait avant d en arriver la tol rance z ro poursuit 1l Et de conclure Nous souhai tons vivement que le milieu lui m me d niche d autres solutions adapt es ses contraintes et ses besoins propres Car lorsqu une entreprise se met r el lement chercher des solutions c est toujours elle qui trouve le plus rapide ment les meilleures O Ci contre Carol Leblond inspecteur la Direction r gionale de Montr al 1 au centre Normand Turenne entrepreneur briqueteur et Denis Brisebois pr sident de l Association des entrepreneurs en maconnerie du Qu bec Pr vention au travail t 2003 VIOLENCE AU TRAVAIL Le portrait se pr cise L ENQU TE MEN E PAR LA FONDATION EUROP ENNE POUR L AM LIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DE DUBLIN EUROGIP EN 2000 A FAIT PARLER PLUS DE 147 MILLIONS DE TRAVAILLEURS Par Monique Legault Faucher CES personnes exer aient leurs acti vit s professionnelles au sein de l Union europ enne De ce nombre plus de 15 millions soit un peu plus de 10 se disent victimes de violence au tra vail Chiffre inqui tant selon Eurogip Les institutions concern es de tous les tats membres ont re u un question naire faire r
64. e sa polyvalence les deux Villes ont approch l Asso ciation paritaire du secteur Affaires municipales APSAM et la CSST pour savoir si cette m thode pouvait tre uti lis e de fa on courante Mais m me si les tuyaux en question sont con us pour tre enfouis et supporter une charge de remblai importante ils n avaient jamais t valid s pour une utilisation verti cale ouverte au sommet et sujette subir des pouss es de sol caus es par des boulements de parois Test de tous les c t s C est l qu est n un projet conjoint d valuation impliquant l Universit Laval l cole de technologie sup rieure et les Villes de Longueuil et de Victo riaville sous la coordination d Andr Lan ing nieur l quipe S curit ing nierie de l IRSST Ainsi deux sys t mes d tan onnement propos s par Longueuil un tuyau de poly thyl ne haute densit de 0 91 m tre 36 pouces de diam tre et de 2 44 m tres 8 pieds de longueur et un tuyau d acier ondul galvanis de m mes dimensions et un syst me propos par Victoriaville un tuyau d acier galvanis de 1 52 m tre 60 pouces de diam tre muni d une chelle et de fixations pour le levage ont fait l objet d essais en laboratoire et en chantier ainsi que d une mod lisation num rique Tous les syst mes valu s ont d montr un excellent comportement en chantier malgr des conditions de chargement consid ra
65. e terrain r sultant de l insta bilit des massifs rocheux au tour des excavations mini res Parce que les analyses clas siques pr sentent des simpli fications qui en limitent la validit les auteurs souhai taient valuer un mod le d en dommagement progressif aux cas d excavations en roches dures soumises de fortes contraintes Le mod le tudi plus re pr sentatif du comportement r el des roches et des massifs tient compte des effets du temps et d chelle sur les r sis tances des mat riaux Cette m thode d analyse plus r aliste constitue un outil de pr vision plus s curitaire permettant de mieux valuer les besoins de sout nement et donc de r a liser une meilleure conception des excavations mini res sou terraines Le rapport inclut des exemples d application du mo d le en laboratoire et en situa tion r elle AUSSI Enqu te sur les intoxica tions au monoxyde de carbone caus es par l utilisation des appareils et petits outils moteur combustion interne au Qu bec SANFA ON Guy et Marion SCHNEBELEN Rapport R 295 21 pages 5 35 valuation de la produc tion de monoxyde de carbone associ e aux travaux aux explosifs MARTEL Richard Guy SANFACON Marion SCHNEBELEN Luc TR PANIER Beno t L VESQUE Marc Andr LAVIGNE Louis Charles BOUTIN Denis GAUVIN Louise GALARNEAU et Pierre AUGER Rapport R 314 243 pages 16 05 Enjeux de sant et
66. emplir par les salari s Le document s articulait autour d une demi douzaine de th mes Au del des chiffres quand ils existaient il concer nait les probl mes de reconnaissance du risque de sa pr vention et de la prise en charge psychologique des victimes Il visait galement r pertorier les mesures l gislatives et r glementaires ventuellement mises en uvre ou en cours d laboration L enqu te d Eurogip distingue quatre types de violence la violence phy sique venant soit de l ext rieur de l entreprise soit de l int rieur et la violence psychologique qui elle aussi peut avoir des sources externes ou in ternes De l agression au domicile de salari s la prise d otage en passant par les actes de vandalisme les attaques main arm e ou les hold up toutes les gradations sont possibles dans les violences physiques par des personnes ext rieures l entreprise En interne ce type de violence s exerce parfois entre salari s parfois de la part de la hi rar chie En ce qui concerne celle d origine externe 1l suffit pour se la repr senter de penser au harc lement aux insultes voire aux agressions que peuvent subir les salari s une caisse de supermarch ou un guichet d agence de banque ou de poste La violence psychologique elle est plus difficile saisir estiment 1 Eurogip La violence au travail en Europe Premier tat des lieux d cem
67. ent compte tenu des dif f rences de sensibilit entre autres D une mani re g n rale celle ci est bien sup rieure au Nord qu au Sud de l Europe Une demi douzaine de pays seulement l Autriche le Danemark la Finlande la France la Grande Bretagne et la Su de les enregistrent sous un code sp cifique Mais gr ce aux travaux d Eurostat organisme de la Commission europ enne la situation devrait s am liorer Ce dernier travaille actuelle ment l harmonisation des codifications des accidents du travail en Europe et 1l a introduit deux codes sp cifiques pour les actes de violence De son c t la conf rence europ enne organis e par Eurogip en novembre 2000 a permis un change de points de vue et d exp riences Les d cideurs priv s et publics ont d sormais un meilleur aper u de la situation Des initiatives nationales et locales devraient suivre O Source Violence au travail Une Europe dis parate Travail amp S curit revue mensuelle publi e par l Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du tra vail et des maladies professionnelles n 608 juin 2001 p 16 EU POUR VOUS Jour apr s jour mois apr s mois le souci de la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles se r pand au Qu bec Dans cette chronique destin e diffuser l information Pr vention au travail vous propos
68. entaires sont n cessaires pour travailler avec la m me aisance gauche comme droite Le meilleur conseil que l on puisse donner selon Alain Delisle c est de se procurer un clavier sans partie num rique Encore faut il le trouver O Photo Mario B lisle Anita Rowan Pour en savoir plus DELISLE Alain Brenda SANTOS Yves MONTPETIT et Daniel IMBEAU tude cin matique de diverses m thodes de manipulation de la souris d ordinateur Rapport R 311 35 pages 5 35 T l chargeable gratuitement www irsst qc ca NORMES D EXPOSITION CHIMIQUE EN MILIEU DE TRAVAIL Un colloque qui marque des points UNE des premi res retomb es du Colloque sur les normes d exposi tion chimique en milieu de travail est l tablissement d un meilleur contact entre le Comit de r vision des valeurs limites d exposition TLV de l Amer ican Conference of Governmental Industrial Hygienists ACGIH la CSST et PIRSST commente Daniel Drolet chimiste l Institut et instiga teur de cet v nement Il a permis aux intervenants en sant et s curit du travail hygi nistes chercheurs m de cins etc d tablir des relations avec des personnes cl s Ce colloque sur les normes d expo sition chimique en milieu de travail avait lieu Montr al en mars dernier Pr s de 300 personnes concern es par la sant au travail et provenant de tous les milieux ont pu y assister une dizaine de
69. er Mais quand on est sensibilis l importance de la s curit a fait vo luer les m thodes de travail et souvent en plus dans le sens d une am lioration de la productivit et de la qualit Quand un travailleur n a pas peur de descendre dans un trou il fait un bon travail Un syst me gagnant Ce syst me d tanconnement innovateur en mati re de pr vention a valu la Ville de Victoriaville le prix Reconnaissance 2002 dans la cat gorie tablissements de 21 travailleurs ou plus pour la r gion de la Mauricie et du Centre du Qu bec Ce prix est attribu annuellement par la CSST Les entreprises r cipiendaires sont choisies par un jury compos de repr sentants d employeurs de travailleurs de la Commission et de ses partenaires en sant et s curit du travail O Pour Andr Lan responsable du projet de validation l IRSST pas question de n gliger l tan onnement peu importe la dimension de l exca vation Il faut tan onner M me si le travail est de courte dur e 1l y a tou jours un syst me qui convient Une paroi non tan onn e va toujours finir par s crouler Loraine Pichette Pour en savoir plus LAN Andr Renaud DAIGLE Denis LEBOEUF et Omar CHAALLAL Validation d un tan onnement fait d un tuyau de poly thyl ne haute densit ou de profil s m talliques normalement utilis s pour les ponceaux et les gouts Rapport R 336 140 pages
70. ertes de productivit On sait entre autres que les travailleurs qui consomment de l alcool ou des drogues en quantit excessive ont 3 6 fois plus d accidents Ces facteurs sont tout aussi pr occupants pour les pays industria lis s que pour ceux en d veloppement La politique portant sur ces facteurs ne doit cependant pas viser uniquement les travailleurs elle doit de plus cibler l organisation du travail Elle doit aussi envisager l tre humain dans tous les aspects de sa vie et non s arr ter aux portes de l usine comme on le faisait autrefois Elle doit enfin mettre davan tage l accent sur la pr vention J ai personnellement vu la mise sur pied du programme SOLVE programme de formation visant donner aux cadres d entreprises les moyens d tablir de solides mesures concernant les facteurs psychosociaux L quipe affect e ce programme tr s restreinte toutes fins utiles J en suis le seul membre officiel a obtenu jusqu maintenant la col laboration d environ 25 universit s et instituts partout dans le monde en Asie en Am rique du Sud en Afrique comme en Am rique du Nord Heu reusement l OIT poss de des bureaux r gionaux partout et nous pouvons compter dans de nombreux pays sur des coll gues connaissant des orga nismes et des membres du gouverne ment pr ts collaborer ce genre de projet Gr ce des dons provenant de pays industrialis s nous formons des f
71. es et techniques a l labora tion du livre Solvants industriels Sant s cu rit substitu tion a bien fonctionn gr ce l ouverture d esprit des participants t adopt Ce protocole vise entre autres objectifs liminer certaines substances tels que les fr ons utilis s pour la r frig ration et la climatisation de m me qu un certain nombre de sol vants chlor s et fluor s Or en ce qui nous concerne ce protocole est d ter minant parce que en souhaitant li miner certains produits on fait face un probl me de substitution Un objectif ambitieux Le but de l ouvrage est ambitieux Nous avons fait le tour des m thodes de pr vention dans le domaine des solvants poursuit Michel G rin et c est un livre qui pr sente la probl matique au complet Les sp cialistes peuvent y consulter l ensemble des strat gies mises leur disposition pour prot ger les travailleurs C est d ailleurs pourquoi nous ne nous sommes pas limit s la substitution m me si c est la strat gie privil gier lorsque c est possible ce sujet l faut toutefois tre r aliste et court terme 1l sera difficile de rem placer tous les solvants d o l option d autres m thodes de pr vention qui font l objet de chapitres dans le livre comme la ventilation la protection respiratoire la protection de la peau des m thodes contre les risques d in
72. es deux normes rou leaux o les cartons s engouffrent D un geste m canique il tend la main Horreur Ses doigts sa main son bras puis le reste de son corps sont inexorablement entra n s par la machine Jean meurt broy Affect une machine d extrusion de plastique par moulage soufflage Francis s affaire retirer un contenant coinc dans le moule Pour l atteindre il se penche dans la chute d vacua tion D un claquement sec le moule se referme sur sa main Le travailleur porte aujourd hui une proth se IT y a bien une demi heure que Pierre debout sur la plate forme du compacteur situ l arri re de l usine y jette de vieilles bo tes de carton et de papier d emballage quand l appareil s arr te brusquement Pierre descend sur l amas de rebuts afin de voir ce qui peut bien bloquer le compacteur La machine red marre sans pr venir et lui broie les deux jambes Pierre survivra handicap pour le reste de ses jours Travailleur agricole Daniel est contrari lorsque le m langeur d ali ments pour les vaches une machine programmable qui m lange la nourri ture qu un convoyeur distribue ensuite dans l table s immobilise sans raison apparente Daniel a beau se savoir seul le travail presse il rampe dans l va cuateur du m langeur et commence en retirer le foin qui s y est agglutin Brusquement activ e par l automate la porte motoris e de l vac
73. essionnelles CLP en ma ti re d agression physique au travail Principe fondamental en droit le fardeau de la preuve repose sur les paules de celui qui invoque un droit Ainsi il revient au travailleur de d montrer de fa on pr pond rante qu il a t victime d une l sion profession nelle Ce fardeau est toutefois all g gr ce la pr somption pr vue l ar ticle 28 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles LATMP Si les trois l ments cons titutifs de la pr somption sont r unis la pr somption s applique Il revient alors l employeur ou la CSST d en renverser l application en d montrant l absence de relation entre l v nement et le travail En effet 1l ne suffit pas que l incident soit survenu sur les lieux du travail pour conclure qu il s agit d un accident du travail Il faut que l activit exerc e par le travailleur au moment de l accident soit reli e son travail Tout comme l altercation ou la discussion doit concerner un sujet reli au travail et non relever d un r glement de compte personnel ou d un conflit de personnalit Chaque cas est un cas d esp ce On devra analyser le bien fond de chaque demande d indemnit afin d valuer la connexit entre l inci dent et le travail Si la pr somption ne s applique pas exemple le diagnostic ne concerne pas une blessure ou encore le travailleur n
74. etour du courant au sol Le client entend quelques explosions 82 Pr vention au travail t 2003 La derni livraison Juillet 2001 Un livreur de 37 ans M intervalles rapproch s Il appelle des secours Lorsque ces derniers arrivent sur les leux le travailleur g t sur le gazon lectrocut Il porte toujours la t l commande de contr le sur la poi trine C tait la derni re livraison de ce p re de famille La planification des livraisons doit tenir compte des conditions du terrain et non seulement de la capacit du ca mion Un certain nombre de livraisons peuvent comporter des probl mes La planification doit se faire avant le d part du livreur Sur place le chauffeur doit valuer la situation de nouveau Il doit ensuite choisir l emplacement du camion pour d charger en s cu rit Ce n est pas au client de le faire La politique de l entreprise doit donc tre claire en cas d insatisfaction de ce dernier et connue de tous L appareil de levage utilis a un rayon d action qui permet la fl che d entrer en contact avec la ligne lec trique La fl che n a pas de dispositif limitant sa port e Une distance d approche minimale doit donc tre observ e Pour les lignes de moins de 125 000 volts elle doit tre d au moins trois m tres Tous les livreurs doivent recevoir une formation compl te comprenant une valuation par une personne com p tente La f
75. eurs propri t s toxiques notamment pour la peau le syst me nerveux le foie les reins le sang la reproduction ou le d velop pement M me si plusieurs tudes sur le sujet ont t r alis es aucun ouvrage ne faisait le tour complet de la ques tion C est maintenant chose faite avec la publication de Solvants industriels Sant s curit substitution 22 Pr vention au travail t 2003 Photo Mario B lisle Le Qu bec l avant garde Nous sommes des pionniers dans le domaine de la substitution dans le monde francophone En France cette expertise n est pas d velopp e comme ici pr cise Michel G rin auteur et directeur du D partement de sant environnementale et sant au travail de la facult de m decine de l Universit de Montr al C est dans ce contexte que les professeurs Alain Bergeret et Fran oise Conso responsables de la collection M decine du travail chez l diteur Masson ont manifest leur int r t d avoir un r sum des connais sances sur les solvants et la substi tution Il y a tout pr s de 10 ans que nous effectuons des travaux sur ce sujet en partenariat avec les interve nants des secteurs public et priv et avec l appui de l IRSST De plus si on remonte dans le temps c est en 1987 que le Protocole de Montr al relatif des substances qui appauvrissent la couche d ozone a Pour Michel G rin l apport de plusieurs disciplin
76. git es ma s qui ne les ont pas d cou rag s L l est l qui invite la d tente et au ressourcement Esp rons que le contenu de ce num ro dossier chroniques Recherche l IRSST reportages et grande entrevue vous permettront de prendre la temp rature intellectuelle du grand corps de la pr vention aussi bien au Qu bec qu l tranger Bonnes vacances t 2003 Volume 16 n 3 Le magazine Pr vention au travail est publi par les directions des communications de la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et de l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST et pr sident de l IRSST Jacques Lamonde SECTION CSST Directeur des communications Pierre Benoit R dactrice en chef Monique Legault Faucher Adjointe la r dactrice en chef Julie M lan on Secr taire de r daction Gis le Rousseau Collaborateurs Marie Eve Vanden Abeele Suzanne Cohen Andr Lachance Guy Sabourin Marc Tison Lyse Tremblay V ronique Voyer R vision Translatex communications SECTION IRSST Pr sidente directrice g n rale de l IRSST Diane Gaudet Directeur des communications Jacques Millette R dactrice en chef Marjolaine Thibeault Collaborateurs David Babcock Mario B lisle Fran ois De Falkensteen Beno t Fradette Lucie Lebel
77. he et le transfert des connaissances Ainsi depuis sa cr ation il unit ses efforts ceux de nombreux partenaires tant au Qu bec qu l tranger afin de trouver des solutions aux probl mes de plus en plus complexes de sant et de s cu rit du travail puis de les rendre disponibles aux diff rents sec teurs d activit Cette fa on de proc der a permis l Institut de g n rer une animation scien fique plus abondante et une production de recherche appli qu e mieux adapt e aux be soins de ses client les Dans son message d introduction madame Diane Gaudet pr sidente directrice g n rale de l IRSST rappelle que sans ses partenaires l Institut ne pour rait pr tendre tre un centre de r f rence essentiel au r seau qu b cois de la sant et de la s curit du travail Le rapport d activit s 2002 trace un portrait de diff rents r seaux auxquels l IRSST a choisi de s associer en plus de pr senter dans un calendrier un r sum des principaux faits saillants de l ann e Comme les ditions pr c dentes il contient la liste des publications scien fiques de l ann e ainsi que la liste des boursiers de l Institut Effets des pics de concen tration sur la neurotoxicit du styr ne dans l industrie du plastique renforc de fibre de verre Phase 1 VYSKOCIL Adolf Robert TARDIF Claude VIAU Ga tan CARRIER Michel G RIN Ross THUOT Bernadette SKA Al
78. ile consulter le n ophyte risque de s garer dans le d dale des concepts techniques et d un vocabu laire sp cialis propre l une ou l autre des multiples situations de travail Que signifient des termes aussi myst rieux que ouverture forc e des contacts ou interverrouillage pour monsieur tout le monde Il peut tre difficile de comprendre le guide si on n a pas t form re conna t Gordon D Perreault chef de service secteurs primaire et manufac turier la Direction de la pr vention inspection de la CSST C est pourquoi il est remis dans un premier temps aux inspecteurs ayant d j re u la for mation de m me qu aux employeurs dont le personnel est d j qualifi en mati re d analyse du risque Mais nous travaillons actuellement avec l IRSST afin d augmenter le nombre de per sonnes conseillers des ASP firmes ext rieures universit s etc sus ceptibles de recevoir et de transmettre cette formation Quant aux inspecteurs inscrits aux prochaines sessions don n es par l IRSST ils recevront le guide en cours de formation Un plan pour voir plus loin Lyne Beaul conseill re et responsable du dossier pour la Direction des com munications de la CSST a labor un plan de diffusion du guide S curit des machines dont l application devrait s chelonner jusqu en 2005 tout au moins Dans sa mire les 250 inspec teurs de la CSST certe
79. in d tablir la vitesse laquelle ils diminuaient selon le d lai de r entr e habituel L exposi tion cutan e des travailleurs a quant elle t valu e par une technique de lavage des mains qui permettait entre autres de documenter l efficacit du port de gants Une approche quali tative d valuation de l exposition a aussi t utilis e l aide d un marqueur fluorescent ajout la bouillie des pes ticides liquide pr t tre pulv ris De plus la mesure de m tabolites uri naires a permis d estimer l exposition totale des travailleurs Par ailleurs la contamination potentielle des locaux adjacents n a pas t n glig e et des mesures de pesticides dans les pous si res ont t r alis es diff rents en droits strat giques Enfin l valuation des pratiques de travail a t effectu e par observation et aussi gr ce un questionnaire remis aux travailleurs Des recommandations Il appara t que les travailleurs peuvent tre expos s aux pesticides m me apr s l expiration des d lais de r entr e les quels sont habituellement respect s Des r sidus de ces produits ont pu tre analys s sur les mains de tous les participants l tude des m tabolites urinaires des m mes substances ont t identifi s chez une majorit d entre eux Les niveaux d exposition mesu r s taient cependant g n ralement D E O l ST D ON BR CSSS SN NOM ou
80. isque ces appareils uti lisent de l eau et un savon A fr quence r guli re on placera l appareil en mode vaporation de l eau Une fois ce cycle compl t il ne restera qu un r sidu solide plus simple et moins co teux liminer que des solvants us s Auto Pr vention publi par l Association sectorielle Services automobiles vol 17 n 1 mars 2003 p 12 Chuuuuuut Le projet de recherche favorisant la r duction du bruit dans les garderies est une initiative de l IRSST La dimi nution du nombre d enfants par local le choix d activit des jouets moins bruyants l installation de balles de tennis sous les pattes des chaises et de nappes coussin es sur les tables sont tous des moyens utiles mais limit s d j utilis s par plusieurs services de garde Les donn es recueillies et les r sultats seront par la suite collig s dans un guide pratique r dig et dis tribu par l ASSTSAS en collaboration avec la CSST Ce guide fournira aux centres de la petite enfance et aux gar deries des recommandations sur les moyens de r duire le bruit dans leurs locaux L INFOAQHSST bulletin d information de l Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail vol 9 n 2 avril 2003 p 9 O Pr vention au travail t 2003 RACCOURCI Du concret pour contrer le harc lement psychologique Vous souhaitez pr venir le harc lement p
81. it qu une palette de sacs de ciment descendait lentement vers lui convoy e par un grutier avec lequel il tait en communication radio Le bras tendu au dessus de sa t te il a senti le contact de la palette et il a command au grutier l arr t imm diat La palette a pourtant continu sa des cente au ralenti Lorsqu un coin de la palette a heurt un rocher les sacs de b ton se sont croul s sur lui Il s est retrouv couch couvert de sacs jus qu la ceinture plusieurs dizaines Pr vention au travail t 2003 de pieds dans l eau glauque du Saint Laurent la situation tait pour le moins inconfortable J ai paniqu comme un enfant confie t 1l Finalement 1il a r ussi retirer les sacs un par un Puis il a continu son travail lequel consistait tancher le quai des traver siers du c t de Qu bec Claude Lavoie est scaphandrier pro fessionnel Des histoires comme celle l il en a des dizaines raconter Aux risques de noyade et d accident de d compression ajoutez pour faire bonne mesure les p rils que connaissent tous les ouvriers lectrisation manipula tion d explosifs d outils pneumatiques ou lectriques C est la vie de tous les jours qu on ne raconte pas aux en fants pendant le souper conclut il sto quement En effet il vaut mieux que leurs enfants ne sachent pas toute pro portion gard e la mortalit des plon
82. l En arrivant chez moi je n ai plus aucune nergie je suis vid e Je sens le besoin imp rieux de faire un petit somme Les changements souhait s Interrog es sur les changements qui pourraient am liorer leur sort des tra vailleuses ont r pondu qu elles aime raient bien avoir un casque d coute histoire de ne plus se sentir encha n es leur poste d avoir un peu de libert de mouvement D autres souhaiteraient avoir le droit de personnaliser leur poste de travail Uta 22 ans a ne me ferait rien de ne pas avoir le droit de boire ou de manger mon poste si J avais par contre celui de mettre juste une petite photo une touche person nelle quoi J aurais moins l impression d tre en cage Les chercheuses comptent pour suivre leurs recherches afin de rep rer les risques physiques pouvant entra ner des troubles musculo squelettiques chez le personnel des centres d appels Et d en apprendre un peu plus sur les douleurs physiques d clar es par les travailleuses Pour bien s r tre en mesure de faire des recommandations raisonnables visant am liorer le sort de ces femmes invisibles dont on ne conna tra jamais que la voix Pr vention au travail t 2003 Le positif Tout n est jamais que gris ou noir dans un tableau Les femmes qui ont r pondu aux questions des chercheuses ont parl des aspects de leur travail ayant un impact positif Elles y ont gagn
83. l permet l inspecteur de la CSST ou tout travailleur habi lit et comp tent en la mati re de d terminer avec assurance les moyens de pr vention les plus appropri s telle ou telle machine Il en existe de toutes tailles pour tous les usages Des milliers en fait Mais elles ont beau tre diff rentes les techniques de protection se ressemblent M Trudel qui applique dans trois entreprises de Longueuil les fa ons de faire que recommande le guide n en revient pas de son utilit sur le terrain Beaucoup de directions d entreprises sous estiment le nombre de zones dan gereuses que comporte une machine d plore t 1l La premi re et souvent la seule consigne de s curit qu elles transmettent au nouveau travailleur qui arrive devant la machine avec laquelle il devra travailler se r duit souvent de roi la CSST est offert aux pr ventionnistes qui en font la demande L ing nieux bidule sert v rifier si les dimensions des ouvertures d un protecteur sont conformes la norme CSA ACNOR 7432 94 en tenant compte de la distance qui s pare le sujet du mouvement dangereux Le gabarit tablit ais ment le rapport entre louverture maximale admissible et la distance qui doit s parer le protecteur du point constituant un danger La distance de s curit sert videmment emp cher quiconque de toucher aux l ments dangereux d une machine La soci t Johnson amp Johnson avait concu u
84. le MANIE DE PARA TRE Ma main d uvre c est mon affaire Formation en sant et s curit du travail DC 300 417 Brochure 15 5 cm x 24 1cm 16 pages AA UNT Ma mand uvre gt aire c est mon Fruit de la collaboration du minist re de la Sant et des Services sociaux de l Union des producteurs agricoles et de la CSST cette brochure a t labor e dans le cadre de la Semaine de la pr vention en agriculture du printemps 2003 C est sous le th me Ma main d uvre c est mon affaire qu elle propose des principes simples et facilement applica bles pour aider les producteurs agricoles former leurs travail leurs et les membres de leur famille Chaque ann e nombre d ouvriers agricoles se blessent au travail et d autres y perdent m me la vie Parmi les causes retenues pour expliquer ces accidents le manque de for mation en sant et s curit du travail est la plus cit e La bro chure r sume en trois tapes comment sensibiliser former et superviser sa main d uvre Les producteurs agricoles pour ront galement y consulter un exemple de fiche de pr ven tion d j remplie un ques tionnaire permettant d valuer leurs forces et leurs faiblesses en mati re de formation et d in formation sur la sant et la s curit du travail ainsi qu une liste des publications qui pour ront les aider am liorer leurs faiblesses et bien former leurs travai
85. le nos inspecteurs s alignent a fonctionne bien Les inspecteurs de la CSST doivent aussi comprendre le fonctionnement et valuer la s curit de machines h t roclites souvent bricol es dans un coin d atelier par des entrepreneurs press s Des milliers de machines sont fabriqu es au Qu bec plusieurs en fonction d une seule usine fait remar quer Conrad Trudel Lorsqu il fait face un probl me de production le patron dit souvent ses ouvriers Arrangez moi quelque chose C est avec ces machines l qu on a des probl mes Elles sont tr s fonctionnelles mais pas n cessairement s res Pr vention au travail t 2003 Pourtant un simple clic de souris viterait bien des d convenues Gr ce un projet de R al Bourbonni re l IRSST a publi en effet sur son site web wwwirsst qc ca htmfr utilitaires dispositifsdesecurite hierar htm une liste de l ensemble des dispositifs de protection disponibles sur le march avec une notice explicative pour cha cun les cordonn es des fabricants etc Autre probl me les grandes entre prises qui se d barrassent de leurs machines v tustes Depuis quelques ann es beaucoup se sont retrouv es dans les PME qui ont pouss comme des champignons apr s la pluie La loi est pourtant claire insiste Donald Duchesne ing nieur et conseiller en pr vention la Direction de la pr vention inspection de la CSST Qu bec
86. les au tant pour la soci t dans son ensemble que pour le travailleur et ses proches absence prolon g e du travail perte de produc tivit douleur incapacitante perte de qualit de vie diffi cult s conjugales et familiales co ts d indemnisation lev s frais m dicaux substantiels etc La pr vention de linca pacit chronique demeure donc une pr occupation majeure Cependant pr venir ce ph no m ne complexe suppose une bonne compr hension de l en semble des facteurs qui entrent en Jeu dans l volution vers cet tat cet gard les chercheurs int greront les facteurs m di caux et psychosociaux reconnus scientifiquement dans un cadre conceptuel coh rent Ils exp rimenteront ensuite le mod le ainsi cr au moyen d une tude prospective longitudinale aupr s d un chantillon de travailleurs en arr t de travail pour cause de lombalgie Finalement ils ten teront de documenter d autres facteurs potentiellement impli qu s dans l incapacit chro nique mais encore peu tudi s tels que les aspects li s au mi lieu de travail ou au syst me d indemnisation Les connais sances d coulant de cette tude soutiendront les cliniciens dans leurs efforts pour am liorer les interventions aupr s des tra vailleurs lombalgiques et ali menteront d autres travaux de l Institut dans le domaine de la r adaptation Responsables Manon Truchon et Ginette Truchon IRSST Lis
87. les et pratiques de l analyse du travail 1988 2003 15 ans d volutions RENSEIGNEMENTS Secr tariat de la SELF V ronique Turbet Delof Maison de la recherche 5 all e Antonio Machado 31058 Toulouse Cedex 9 FRANCE Courriel secretariat ergonomie self org Pr vention au travail t 2003 2 OCTOBRE 2003 JONQUI RE QU BEC 3 salon ressources en sant et s curit du travail 3 OCTOBRE 2003 SAGUENAY LAC SAINT JEAN QU BEC 19 colloque en sant et s curit du travail RENSEIGNEMENTS Direction r gionale Saguenay Lac Saint Jean de la CSST Martine Lavoie 901 boul Talbot C P 5400 Chicoutimi Qu bec T l 418 696 9902 T l c 418 698 9905 Courriel martine02 lavoie csst qc ca Site Web www csst qc ca 3 OCTOBRE 2003 MONTR AL QU BEC Formation en gestion de la sant s curit Conduite pr ventive des chariots l vateurs 30 ET 31 OCTOBRE 2003 MONTR AL QU BEC Ergonomisez vos postes de travail RENSEIGNEMENTS Centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec T l 514 842 8401 T l c 514 842 9375 Courriel reception centrepatronalsst qc ca Site Web www centrepatronalsst qc ca 3 AU 5 OCTOBRE 2003 QU BEC QU BEC Colloque international du comit international de l AISS pour l ducation et la formation la pr vention des accidents RENSEIGNEMENTS Secr tariat g n ral AISS 4 route des Morillons C
88. lleurs 4 Pr vention au travail t 2003 a la CSST Rapport annuel d activit 2002 DC 400 2031 10 Brochure 9 25 cm x 11 5 cm 96 pages Document d information g n rale le Rapport annuel d acti vit 2002 permet de conna tre les mandats et la structure d organisation de la CSST les grandes lignes de l admi nistration du r gime ainsi que sa situation financi re Gr ce aux donn es d exploitation aux nombreux tableaux et aux sta tistiques on obtient un portrait de l ann e 2002 en quelques chiffres La section Coup d il quant elle dresse un bilan de l ann e en soulignant les faits marquants et les r alisations de la CSST qu il s agisse de la pr vention inspection de la r paration ou du financement Par l loquence de ses reportages cette rubrique d montre bien que la sensibilisation l gard des l sions professionnelles se vit au quotidien et par divers moyens de la diffusion des rapports d enqu te au Grand Rendez vous en sant et s cu rit du travail Par ailleurs outre les actions de la CSST on y trouve de l information sur des activit s conjointes r a lis es avec ses partenaires La formation en d broussaillage s curitaire j y tiens DC 500 126 D pliant 11 9 cm x 12 8 cm 3 volets Ce d pliant con u par le Comit paritaire de pr ven tion du secteur forestier et la CSST invite les travailleurs sylvicoles qui utilisent une d
89. mplir et de signer une demande d emprunt Toute personne peut venir chercher et rapporter les vid o cassettes pendant les heures de bureau 8h30 16h30 du lundi au ven dredi Le visionnement peut se faire sur place moyennant r servation de la salle capacit de quatre personnes L au diovid oth que peut aussi exp dier les documents l emprunteur la CSST paie les frais d exp dition mais les frais de retour sont la charge de l emprunteur Pour obtenir un formulaire de de mande pour r server la salle de visionne ment ou emprunter une vid ocassette T l c 514 906 3024 T l 514 906 3085 ou 1 888 873 3160 Courriel audiovideotheque csst qc ca 1199 rue De Bleury 4 tage Montr al Qu bec H3B 311 information grand public Information sp cialis e M Avec document ou guide d accompagnement Pr vention au travail t 2003 63 Nouvelle r glementation_ z e professionnelle sur la Une grande bouff e d air frais P Plus il y a de personnes d horizons diff rents autour d une table plus on multiplie les risques de m sententes de conflits voire de crises Vrai Pas n cessairement Voici l histoire exemplaire d un sous comit compos de 33 personnes Toutes ont accept en d pit de fortes vagues parfois de nager dans la m me direction jusqu au port Par Marc Tison LA visibilit tait nulle Claude Lavoie sava
90. mposition de contr les administratifs ont t envisag s pour liminer l exposition des travailleurs Toutefois soit parce que ces mesures exigent un d lai d application trop long ou qu elles sont impossibles mettre en place 1l peut tre n cessaire que les personnes expos es portent des appareils de protection respiratoire Bien que le chapitre de Solvants in dustriels Sant s curit substitution sur la protection respiratoire traite de l tat de la question en Europe et en Am rique du Nord il fait bien s r res sortir les particularit s du Qu bec Ainsi la liste des appareils approuv s par le National Institute for Occupational Health and Safety NIOSH qui servait autre fois de r f rence n tant plus publi e l IRSST a d cid de prendre la rel ve et de l adapter au contexte qu b cois Une quipe dirig e par Jaime Lara de l quipe S curit ing merie de l IRSST s est mise la t che R sultat un guide r pertoriant les appareils approuv s par NIOSH est publi en 1997 sa mise jour en 2002 inclut tous les appa reils arriv s sur le march depuis ce temps et recense ainsi un total de 7000 qui pements de protection respira toire Cit dans le R glement sur la sant et la s curit du travail ce guide fournit aussi la description de ces appa reils les param tres pour bien les choisir et des recomman dations pour leur utilisation et leur entre
91. n vitera galement de faire des virages et d acc l rer ou ralentir bruta lement dans la pente Par ailleurs tout appareil qui descend une pente doit pou voir la remonter Sur un terrain inconnu il faut d abord monter la pente avant de la descendre pour s assurer que l engin 6 Pr vention au travail t 2003 Photos Denis Bernier Les erreurs Cramponn e son volant Danielle longe un talus la limite de l qui libre Si une roue rencontrait un trou ou un obstacle elle pourrait avoir une surprise renversante D Manon recule en tirant sa tondeuse comment peut elle voir o elle met les pieds Et si elle tr buchait D Manon et Danielle travaillent tr s proches l une de l autre Si la lame de l un des appareils projette un d bris une balle de golf par exemple il y a risque de blesser la coll gue avant que quiconque ait le temps de crier Fore poss de la puissance n cessaire Certains tracteurs trois roues par nature plus instables ne devraient pas tre utilis s sur des terrains inclin s Sur une pente trop abrupte on pourra plut t se servir d une tondeuse pouss e le long de la pente et retenue par une corde qu un coll gue assure depuis le sommet M thodes de travail La projection d objets par les lames de la tondeuse repr sente un des plus grands risques d accidents pendant la tonte Catapult grande vitesse le projectile peut causer des
92. n produit semblable pour toutes ses usines l chelle mondiale explique Conrad Trudel De notre c t depuis plusieurs ann es on remettait aux travail leurs un tableau qui semblait passablement abstrait plusieurs Avec pour cons quence que peu le consultaient Quand on a vu cette r gle l on a demand un budget nos directeurs Finalement le tableau a t reproduit sur un coin de la r gle Son prix de revient fait en sorte qu elle n est pas distribu e tout venant Ce n est pas un gadget mais un outil Quand on voit qu il ny a pas de dispositif de protection sur une machine ou que l entreprise en poss de plusieurs on donne une r gle la bonne per sonne gratuitement La Direction des communi cations de la CSST a produit un feuillet explicatif Mode d emploi du s curim tre pour permettre l utilisateur de suivre toutes les tapes lorsqu il s en sert Le plus dur a peut tre t d inventer le terme s curim tre On s est demand comment on Photo Robert Etcheverry allait l appeler se rappelle l inspecteur R gle Gabarit On a consult le dictionnaire le mot s curim tre n existait pas On s est dit c est pas grave il va y tre un jour O Pr vention au travail t 2003 AD lui dire Ne mets pas ta main l a n explique rien a ne tient m me pas compte du danger le plus imm diat L inspecteur en veut pour preuve cette scie
93. n ayant pas d espace pour appuyer les coudes les t l phonistes travaillent les bras suspendus dans lair Manque de libert de parole obligation de respecter le texte remis par l employeur de faire vite de courir dans le temps pour ne pas tre p nalis d tre encha n au casque et au t l phone et de se savoir cout pi observ Sentiment de d personnalisation caus en partie par l obligation de r p ter des phrases de facon standard et st r otyp e des centaines de fois par jour sentiment d impuissance engendr par le fait de ne pas pouvoir satisfaire l interlocuteur puisque le t l phoniste doit s en tenir des r ponses pr d termin es Pourtant dans bien des cas il saurait comment r soudre les probl mes il aimerait pouvoir le faire mais il n en a pas le droit et s il le fait il sait qu il transgresse les consignes Manque de reconnaissance le travail des t l phonistes n est pas per u comme une plus value du produit Ils doivent donner aux inter locuteurs un service minimal acceptable en un minimum de temps voil tout O 1 Les transformations du travail enjeux pour l ergonomie Ka VID LA Une invention qu b coise anti chutes A Les chafaudages font partie du quotidien des chantiers et plusieurs corps de m tiers y ont recours Par Guy Sabourin H LAS l sur l ensemble des chutes qui surviennent dans ces secteurs une sur quatre est li
94. ndustria lis es comme la Rive Sud de la r gion m tropolitaine de Montr al o les PME se comptent par milliers la situa tion est pr occupante cet gard La Direction r gionale de Longueuil de la CSST a en effet constat que de 1998 2000 les accidents machines 47 3 soit presque un sur deux sur venaient dans 12 de ses 32 secteurs in dustriels o n tait pourtant employ e que 12 6 de la main d uvre locale La constatation est vidente les travail leurs de certains secteurs sont nette ment surexpos s aux risques engendr s par les machines Des accidents du travail particuli rement on reux puisque 3862227 pay s en indemnit s par la CSST pendant cette p riode dans cette partie de la Mont r gie ont t vers s ces travailleurs victimes d accidents machines Il fallait r agir ce qu ont justement fait des inspecteurs de la Direction r gionale de Longueuil Ils sont l ori gine du guide S curit des machines ph nom nes dangereux situations dangereuses v nements dangereux dommages publi en collaboration par la CSST et l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST avec la participa tion d inspecteurs des Directions r gio nales de la CSST de Montr al et de Trois Rivi res Outre qu il pr sente une m thode d analyse prouv e des risques asso ci s aux machines dangereuses le guide propose
95. nstruments de l Organisation interna tionale du travail renforceront tr s bient t la protection des gens de mer Le Protocole de 1996 relatif la convention n 147 sur la marine marchande norme minima 1976 est le premier de ces instruments qui autorisera les pays inspecter des navires pour cause de probl me de dur e de travail en se fondant sur une convention internationale Les inspections relatives la dur e du travail et aux autres questions trait es dans les annexes du proto cole seront l gales m me bord des navires battant pavillon d un pays qui n a pas ratifi la convention ou le protocole Le deuxi me instrument est la Convention n 180 sur la dur e du travail des gens de mer et les effec tifs des navires qui fixe la dur e maximale du travail et le nombre minimal d heures de repos bord des navires O MLF Source magazine Travail publi par le D partement de la communication du Bureau international du travail n 43 juin 2002 Clubs de fou rire O MLF Source En route Air Canada juin 2000 Illustration Beno t Laverdi re Pr vention au travail t 2003 d TA DE PASSAGE MONTR AL DAVID GOLD QUI PARCOURT LE MONDE POUR LE COMPTE DE L ORGANISATION INTERNA TIONALE DU TRAVAIL OIT TITRE DE CONSEILLER PRINCIPAL EN MATI RE DE R PERCUSSIONS DES FACTEURS PSYCHO SOCIOLOGIQUES SUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL N
96. ntr al pour enfants C A 1998 CALP 565 06 03 1998 7 Amato et I G A 223 C L P 102722 72 9806 22 01 1999 8 Versabec Inc et M Michel Landry C A L P 64244 60 9411 28 05 1996 9 Brunette et S T C U M C L P 153156 71 0012 26 03 2002 10 Pr cit note 7 Pr vention au travail t 2003 45 24 AU 29 AO T 2003 S OUL COR E DU SUD XV congr s triennal de l Association internationale d ergonomie RENSEIGNEMENTS Secretariat of IEA 2003 Kangnam P O Box 467 Seoul 135 646 COR E DU SUD Courriel info 1ea2003 org Site Web www 1ea2003 org 2 AU 4 SEPTEMBRE 2003 BLED SLOV NIE Colloque international du Comit international de l AISS pour la pr vention des risques professionnels dans l agriculture RENSEIGNEMENTS Secr tariat g n ral AISS 4 route des Morillons Case postale 1 1211 Gen ve SUISSE Courriel issa 1lo org Site Web www issa int 5 AU 12 SEPTEMBRE 2003 CHICAGO TATS UNIS 91 congr s et exposition annuels du National Safety Council RENSEIGNEMENTS Hilda Koskiewicz National Safety Council Courriel koskiewh 1insc org Site Web www nsc org expo call htm 11 ET 12 SEPTEMBRE 2003 LYON FRANCE Symposium international ACTICA Actions en collectifs interactions et th ories de l activit RENSEIGNEMENTS Courriel actica2003 yahoo fr Site Web www gric univ lyon2 fr 24 AU 26 SEPTEMBRE 2003 PARIS FRANCE SELF 2003 Mod
97. on au travail t 2003 EY Les travailleuses des centres Qui est au bout du fil DIX HUIT HEURES TRENTE LE T L PHONE SONNE EXC D VOUS TES Par Monique Legault Faucher CAROL Putnam Anne Fenety et Charlotte Loppie toutes trois cher cheuses au Dalhousie University Halifax se sont int ress es au sort des personnes qui travaillent dans des centres d appels t l phoniques en majorit des femmes Elles voulaient d couvrir les aspects positifs et n ga tifs de leur travail Dans le cadre d une recherche qualitative subventionn e par le Maritime Center of Excellence for Women s Health elles ont interrog 25 femmes travaillant dans diff rents types de centres d appels services m dicaux d urgence t l marketing sondage vente campagne de finan cement tude de march L ge des participantes variait de 20 56 ans Treize avaient un dipl me univer sitaire 15 taient c libataires trois avaient un poste de superviseure 15 exer aient ce m tier depuis deux ans et 12 travaillaient temps plein Lors du colloque national Sant des femmes et diversit qui s est tenu Montr al en avril 2001 M Putnam a trac un portrait de ces inconnues sans visage Portrait robot La personne qui travaille dans un centre d appels est g n ralement de sexe f minin Elle accomplit sa t che en aire ouverte mais dans un espace restreint de forme cubique La posture assise
98. ondial des disposi tifs de protection est en pleine volu tion L Union europ enne uniformise en effet ses normes alors que les fabri cants am ricains utilisent de plus en plus des dispositifs de s curit r pon dant aux normes europ ennes En 2001 la dur e des sessions de formation jusque l limit e trois jours est por t e six avec comme travail pratique cette fois l analyse d une situation r elle en usine Les inspecteurs sont g n ralement tr s motiv s pr cise le chercheur et ing nieur Joseph Jean Paques de l IRSST qui a organis et donn des dizaines de sessions de formation il a de plus v rifi et valid toutes les informations du guide S cu rit des machines Les inspecteurs veulent vraiment en savoir plus long rench rit 1l Pr vention au travail t 2003 a Dossier la fin de leur formation les ins pecteurs se sont familiaris s avec les dispositifs d interverrouillage et en clenchement les modules de contr le de s curit et les autres dispositifs de protection quipant les machines jug es dangereuses Ils ont acquis le savoir faire essentiel l analyse des risques et ils sont en mesure de d terminer les composants de commande critiques pour la s curit d analyser l ensemble de l installation de mener des essais et de recommander des solutions Pour ce qui est du guide proprement dit Joseph Jean Paques second de
99. ons sectorielles paritaires et de personnel d ing nierie et de maintenance en usine ainsi que d une facult d ing nierie les chercheurs aideront six par tenaires laborer des activit s de formation pour ces clien t les en se servant du mat riel et des m thodes p dagogiques utilis s pour former les inspec teurs Leur projet consiste d finir des objectifs p dago giques sp cifiques chacun des partenaires pr parer le mat riel requis et pr senter les formations ainsi produites Ce transfert de comp tences sur l identification des risques des machines dangereuses et sur les moyens de s curit appro pri s permettra aux personnes qui auront re u cet enseigne ment de le donner leur tour La formule utilis e dans ce cas particulier pourra servir nouveau pour transmettre des comp tences dans d autres do maines Responsables Joseph Jean Paques IRSST Patrick Doucet Universit de Sherbrooke SUBSTANCES CHIMIQUES ET AGENTS BIOLOGIQUES Surveillance de l asthme professionnel chez des travailleurs dans des secteurs risque 099 164 L asthme professionnel est la maladie respiratoire la plus fr quemment reconnue par la CSST Soixante nouveaux cas sont indemnis s annuellement dont la moiti chez de jeunes travailleurs Dans certains sec teurs industriels il s coule moins de cinq ans entre le d but de l exposition et l appa rition des premiers sympt
100. ontre le travail des enfants le saviez vous protection des travailleurs de la mer clubs de fou rire Perspectives l Organisation internationale du travail Pour l universalisation de conditions de travail d centes Une entrevue avec David Gold conseiller principal en mati re de r percussions des facteurs psychosociologiques sur la sant et la s curit du travail Pr vention au travail s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies professionnelles Par des exemples de solutions pratiques de portraits d entreprises et par la pr sentation de r sultats de recherche il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail Mot de la r daction De r ve en r ve Des usines sans travailleuses et travailleurs uniquement habit es par des machines Un vieux r ve de l humanit Qui a du reste inspir un film nous la libert au r alisateur fran ais Ren Clair en 1932 Au fil des ans des chercheurs en tous genres ont invent des batail lons de machines de plus en plus sophistiqu es de plus en plus performantes et puissantes pour bargner temps argent et efforts physiques Mais il faut se rendre l vidence m me si aujourd hui ces serviteurs sont part
101. ormateurs qui tendront leur tour la pyramide de diffusion de ce savoir faire En parall le nous entreprenons des d marches pour faire int grer ces notions aux programmes d tudes uni versitaires l chelle mondiale Suzanne Cohen Pour en savoir plus Site Web de POIT www lo org ILOLEX base de donn es contenant notamment les conventions et recomman dations de l OIT NATLEX base de donn es contenant plus de 55000 r f rences des lois nationales portant sur le travail la s curit sociale et les droits de la personne Pr vention au travail t 2003 DC 600 202 33 Les 28 et 29 octobre 2003 au Palais des sh de Montr al a e ee EL sos TE n E oF X TY traval DU TRAVAIL Plus de 200 consultants fournisseurs professionnels et repr sentants d associations offrant un vaste choix de produits et de services en sant et s curit du travail vous attendent au Grand Rendez vous du milieu de la pr vention e Gestion de la sant s curit quipements de s curit e Ergonomie Formation et information e Services m dicaux et juridiques Pr vention e Informatique et commerce lectronique Pour r server un espace Marc Andr Brazeau Opus 3 inc T l phone 514 395 1808 Bureau 203 T l copieur 514 395 1801 403 rue saint Pierre Courriel mabrazeau opus3 com Montr al Qu bec H2Y 2M4 Pour plus d information www csst qc ca salon20
102. ormation doit porter sur le fonctionnement de l quipement des camions et le d placement des charges On doit accorder une attention parti culi re aux r gles de s curit et aux distances d approche minimales des lignes lectriques Les livreurs doivent tre en mesure d valuer le danger Julie M lan on D pliant Danger travaux pr s des lignes lectriques a riennes ASP Construction Disponible sur le site de l ASP www asp construction org Nos personnes ressources Yvon Papin conseil ler Andr Turcot ing nieur tous deux de la Direction de la pr vention inspection de la CSST Illustration Ronald DuRepos ET S CURIT en images A La pr vention sous toutes ses coutures Cote VC 001501 Dur e 5 minutes Ce film d animation s adresse aux travailleuses et aux employeurs du secteur de la bonneterie et de l habillement dont bon nombre appartiennent une communaut ethno culturelle Muet il peut tre compris de tous peu importe la langue d origine On y pr sente plusieurs situations voies de circulation encombr es nettoyage l air comprim clairage inappropri etc Et on y montre des solutions toutes simples pour liminer le danger Les machines coudre doivent tre munies d un chasse doigts et d un cran protecteur La surface de travail doit tre assez grande pour que les pi ces coudre et celles cousues soient port e de main Les voies de
103. ort et chaque membre du sous comit pourrait la signer J aimerais que les noms de tous les membres apparaissent dans votre article s exclame Claude Rochon visiblement fier Le projet de r glement a t pr publi dans la Gazette officielle le 18 d cembre 2002 Il sera pr sent la communaut de la plong e profes sionnelle pour avis et commentaires Plusieurs points restent encore para chever notamment la question de la d l gation d acte et celle de la forma tion qui touchent beaucoup d orga nismes et de minist res Mais on approche du but et l uvre des membres du comit sans tre immor telle sera durable Quand on fait un r glement on ne le fait pas pour deux ans ach ve Lorraine Harvey Il dure 20 ans 30 ans Il faut de la vision Et de la profondeur En cette mati re les plongeurs s y connaissent O En avril 2003 une cam ra sous marine photographiait ce scaphandrier en pleine activit dans des eaux qu b coises Il effectuait un travail dans le cadre d un projet de r paration du quai de Godbout pour la Soci t des traversiers du Qu bec Le travailleur est l emploi d Hydrotec Marine division EBC qui nous a autoris s reproduire cette photo Comme on peut le constater le travail sous l eau n a strictement rien voir avec la plong e de plaisance Pas de bancs de poissons color s pas de coraux et pas d eau bleue et limpide Pr venti
104. ous sommes pr par s pour cette t che assure le D C t Nous sommes fin pr ts Nous avons d sormais le savoir faire m dical nous avons le projet de r glement pour le mettre en uvre Il ne restera qu l appliquer pour donner le soutien nos plongeurs Un projet men bon port Le sous comit a convoqu onze r u nions dont certaines ont dur plu sieurs jours entre d cembre 1997 et avril 2002 Cinq ans de pers v rance pour des gens qui avaient chacun leurs activit s professionnelles et qui n y connaissaient rien en r glementation J tais comme un whip de parti qui entretient l int r t des troupes com mente Lorraine Harvey Ces gens n avaient jamais v cu le processus r glementaire C tait un pentathlon non la r flexion un d cathlon Il y eut plusieurs preuves en effet Deux v nements ont particuli rement secou les membres du sous comit D abord en 2000 le d c s d une jeune plongeuse profes sionnelle form e l Institut maritime de Rimouski Une terrible trag die aux circonstances path tiques qui a durement rappel au groupe si besoin tait l impor tance et l urgence de Pierre Larivi re scaphandrier professionnel et directeur de Hydrotech Marine leur mission La mort de cette jeune femme a fait peser un lourd poids moral sur le sous comit d autant plus qu elle travaillait dans un milieu bien orga nis
105. out jamais ils ne pourront remplacer les travailleurs cent pour cent Cette r alit nous contraint aborder une question grave celle de la s curit On a tendance oublier qu une machine peut parfois se retourner contre l utilisateur et le blesser gravement voire le tuer Combien existe t il de machines potentiellement dangereuses au Qu bec Des milliers Des convoyeurs des abatteuses des com pacteurs des m langeurs d aliments etc Dans certains secteurs d activit les accidents sont nettement plus fr quents que dans dautres l dessus les statistiques sont claires Des inspecteurs de la CSST et des scientifiques de l IRSST ont d cid qu il fallait absolument faire quelque chose pour pr venir les acci dents hbommes machines Gr ce leur t nacit leur qu te a finale ment abouti la conception d un guide unique en son genre D une certaine mani re on peut dire que les machines dangereuses ont trouv leurs ma tres gr ce ces missionnaires obstin s Et que le guide et la formation sur mesure labor e pour en faciliter l usage contri bueront sauver des doigts des mains des jambes et des vies Dans un autre secteur d activit celui de la plong e sous marine commerciale un groupe de travail a aussi fait merveille Et abouti des r sultats exceptionnels On ne vous en dit pas plus En plon geant dans le reportage vous nagerez dans les eaux que le groupe a franchies des eaux parfois a
106. pecter divers gards no tamment en ce qui concerne la libert syndicale le droit de n gociation col lective et l abolition du travail forc Ces normes internationales sont d fi nies au cours des conf rences inter nationales du travail qui r unissent chaque ann e les repr sentants des tats membres Depuis 1919 date de la formulation des premi res conven tions dur e du travail travail de nuit pour les femmes travail des enfants etc POIT a labor 184 conventions Les plus importantes en mati re de sant et de s curit du travail sont la Convention 155 sur la s curit et la sant des travailleurs et la Conven tion 161 sur les services de sant du travail D autres conventions portent sur les produits chimiques la protec tion contre les radiations et le cancer professionnel Les conventions cons tituent un talon international et un mode d emploi en vue de l application par les gouvernements des normes qu elles contiennent Avant d tablir ces conventions POIT m ne des re cherches aupr s de chacun de ses tats membres afin de dresser l inventaire des lois et des codes de pratique dont on s inspirera pour mettre au point les conventions L Organisation veille en suite les faire ratifier par les tats membres lesquels ne sont toutefois pas tenus de les signer Une fois ratif es elles constituent une sorte de trait que les pays signataires ont l obliga tion de re
107. pp s dans un organe m canique Ils la prot geront en outre du soleil Elle a enfil gants lunettes de protection coquilles et chaus sures avec embout d acier O Marc Tison Merci au personnel de la Ville de Montr al pour sa collaboration Jean Chass conseiller res sources humaines et sant s curit au travail Monique Maccamo contrema tresse Michel Fachinetti chef de division Yves Winter repr sentant en pr vention section 301 des cols bleus regroup s de Montr al Danielle Bernard et Manon Chartier conductrices qui ont aimable ment pr t leur concours comme com diennes Nos personnes ressources Sylvie Poulin ASP secteur affaires municipales Duc Phu Nguyen inspecteur la Direction r gionale Ile de Montr al 3 et Yvon Papin conseiller la Direction de la pr vention inspection tous deux de la CSST Photo Michael Melford The Image Bank machines me ARE re USE de A LE s BI Louve Lorsqu elles n existaient pas on r vait de les inventer de les perfectionner jusqu en faire des robots habiles et performants On a r ussi Aujourd hui on r ve encore On voudrait qu elles continuent servir l humanit mais qu elles ne blessent ni ne tuent jamais plus Ce r ve est en train de prendre forme TRAVAILLEUR dans une usine de fabrication de produits d em ballage Jean s affaire nettoyer un gros convoyeur en mouvement Quelque chose bloque l
108. quels sont expos s les travailleurs de ce milieu Dans les cabinets dentaires outre la bouche du patient l eau des unit s dentaires constitue une source impor tante de contamination explique Steve Dutil La tubulure tr s fine de ces ins truments favorise la formation d un important biofilm propice l adh rence et la croissance de micro organismes l int rieur m me des tubes Parce qu ils n cessitent l utilisation d instru ments haute vitesse comme le d tar treur ultrasonique et le pistolet air eau les traitements dentaires entra nent l mission d une quantit importante de bioa rosols d origine buccale et pro bablement hydrique Ces micro organismes se disper sant dans l air ambiant 1ls pourraient causer des probl mes d hypersensibi lisation d asthme et d autres maladies respiratoires chez les travailleurs Les bioa rosols les plus dangereux sont ceux qui sont suffisamment petits pour atteindre les bronches et les alv oles pulmonaires Ils peuvent propager Pr vention au travail t 2003 certains pathog nes tels que Legio nella pneumophila et Pseudomonas aeruginosa souvent pr sents dans l eau des unit s dentaires Steve Dutil admet que plusieurs tudes ont document le probl me des bioa rosols dans les cabinets dentaires Toutefois elles ont mesur et caract ris les micro organismes l aide de m thodes essentiellement reli es la c
109. re a tombe bien DC 500 125 2 d pliant La formation sur l entretien pr ventif des v hicules aliment s au propane une arme efficace contre les gaz de combustion DC 100 479 1 d pliant Travailler en s curit pour une maternit sans danger DC 100 1582 6 d pliant Pour mieux s entendre R duire le bruit en milieu de travail DC 300 304 guide Ce que vous devez savoir sur nous DC 200 383 5 d pliant Guide de pr vention en milieu de travail l intention de la petite et de la moyenne entreprise DC 200 16082 2 guide Vous pouvez vous procurer ces documents au bureau de la CSST de votre r gion O V ronique Vover Dans ce parc urbain vallonn le gazon pousse avec un bel enthousiasme Tout aussi motiv es Danielle et Manon en ont vigoureusement entrepris la tonte mais elles ont coup court aux r gles de s curit Quelles erreurs ont elles commises Simulation Photo Denis Bernier L Teaia mur Es i T ai e TE u PPT Rd ARE ol A a oi A TS ee L i dz g LT FA Mi ina Les corrections Danielle sait tr s bien que sur un ter rain inclin le tracteur de pelouse doit remonter et descendre la pente plut t que la longer Un trou une pierre une d pression soudaine pourraient faire capoter l engin Le tracteur tant beau coup plus stable l avant que sur les c t s on r duit ainsi les risques de bas culer O
110. rectement documenter et am liorer les approches de pr vention des probl mes de sant mentale au travail la borer une d marche strat gique de pr vention cet gard Cette deuxi me phase permettra de simplifier des outils de recherche n cessaires aux organisations de valider un mod le psychosocio organisa tionnel du proc d d tablir des indicateurs d efficacit des interventions de documenter leurs processus d implantation et de mettre au point une d marche strat gique en mati re de sant mentale au travail Les organisations disposeront ainsi d outils de pr vention qu elles pourront utiliser de fa on au tonome Responsable Jean Pierre Brun Universit Laval Pr vention au travail t 2003 Portrait l sionnel des accidents routiers au travail au Qu bec 1996 2000 099 310 Les accidents de la route ont caus plus de 21 des d c s au travail entre 1995 et 1999 Quant aux l sions profession nelles qui d coulent de tels accidents elles constituent une part importante des cas indem nis s par la CSST mais sont peu document es Les cher cheurs dresseront le portrait statistique de ces l sions sur venues de 1996 2000 Ils documenteront galement la faisabilit et l int r t de ju meler les donn es de la Com mission celles de la Soci t de l assurance automobile du Qu bec SAAQ Gr ce aux informations ainsi produites la CSST pourra
111. rvices bancaires Moi je pars parce que j ai atteint le point o je dois choisir entre pr server ma sant ou continuer travailler Jenny 45 ans travaille elle aussi pour une banque Au bout de deux ans tu as atteint tes limites J ai fait un an et demi Je devrais arr ter mais J ai be soin d argent Quelques travailleuses IE p cti SETI plus de 1 3 million de personnes Toutefois y travailler demande des nerfs solides Il faut parfois traiter 300 appels cons cutifs ce qui entra ne un risque de troubles psychiques Pauses r glementaires et postes de travail ergonomiques sont donc indispensables O Source Argus FSP informations et Travail magazine de l Organisation internationale du travail OIT ont mis un b mol Nancy 56 ans sp cialis e en t l marketing Si Je travaillais sept ou huit heures par jour tous les jours ce serait tr s stressant mais temps partiel a me convient Atmosph re atmosph re Sur le plan des agents stressants psychosociaux des travailleuses ont avou faire face des situations parfois tr s d licates qui les meuvent qui les font se sentir mal l aise d munies Exemple Vous faites un sondage sur les marques de cigarettes dites vous Vous tombez bien mon p re vient de mourir cause de la maudite cigarette figurez vous cela il faut ajouter les lignes claqu es au nez les insultes l absenc
112. s Si on ne profitait pas de cette occasion si on ne parvenait pas s entendre en recon naissant que tous ces gens pouvaient nous aider dans notre milieu une telle chance ne se repr senterait peut tre pas avant longtemps Aux yeux des entrepreneurs des quipes de travail d au moins trois plongeurs et les com p tences de ceux c1 taient des points particuli rement importants Paradoxa lement des r gles claires et impos es tous facilitent la t che Les travaux sont mieux faits et tout le monde pr pare ses soumissions sur les m mes bases fait observer Pierre Larivi re C est ce qui a fait la particularit du sous comit ajoute t il les entrepre neurs se sont entendus avec les syndi cats Comme des poissons dans l eau Un document impressionnant Pour comprendre l ampleur de la t che abattue par le sous comit il faut sou peser le r sultat Le projet de R gle ment modifiant le R glement sur la sant et la s curit du travail et le Code de s curit pour les travaux de cons truction est un document de 30 pages de papier grand format 81 2 sur 14 contenant 16 sections 94 articles et trois annexes Chaque article a t d cortiqu longuement discut et adopt seulement apr s que tous les membres l eurent approuv Certains mots ont donn lieu une demi journ e de discussions Un exemple L article 312 38 portant sur la plong e en eau froide un suje
113. s mais aussi les pr ventionnistes les associations sectorielles paritaires les associations patronales et syndicales les universit s les mutuelles de pr vention ainsi que quelques partenaires priv s sp cialis s Photo Denis Bernier Anthony Redpath CORBIS MAGMA dans l analyse du risque ou dans les dispositifs de protection Nous visons tous nos relayeurs l interne et l externe la condition qu ils aient pr alablement re u la formation pr cise M Beaul Le guide ne s adresse pas au grand public uniquement nos relayeurs sp cialis s en fait nos repr sentants en pr vention dans le domaine des machines industrielles qui l utiliseront dans leur milieu de travail afin d liminer le danger la source et de r duire le nombre des accidents Sur le plan de la concep tion et de la production c est tout un d fi que M Beaul a relev En fait dans le domaine c est du jamais vu Ce n est pas un guide ordinaire Son concept son contenu sa pr sen tation sa promotion ont t pens s de mani re guider l utilisateur dans le cheminement appliqu de la d marche de fa on r pondre ses besoins ducateurs les inspecteurs s attaquent aussi de plus en plus la racine du probl me comme ils l ont fait avec le m langeur p te Hobart par exemple Utilis dans les h pitaux les centres d accueil les coles et les supermar ch s
114. s sociales vol 26 n 1 2003 p 2 Engagez vous Participer des actions de protestation ou des manifestations peut tre b n fique pour votre sant tant mentale que physique r v le une tude britannique Des psychologues de l Universit du Sussex ont d couvert que les personnes impliqu es dans des campagnes des gr ves ou des manifestations politiques prouvaient un bien tre psychologique qui les aidait surmonter le stress la douleur l anxi t et la d pression Cette d couverte confirme d autres tudes d montrant que des exp riences positives et le sentiment de faire partie int grante d un groupe pouvaient avoir des effets b n fiques pour la sant On pourrait tirer une le on de cette recherche les gens devraient s impli quer davantage dans des campagnes publiques des luttes et des mouve ments sociaux non seulement pour le motif plus large de susciter des changements sociaux mais galement pour leur propre bien tre physique a estim le chercheur de l Universit du Sussex le D John Drury Le Monde ouvrier journal de la F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTO n 52 mars avril 2003 p 9 Agentes de s curit Elle sont une quinzaine d agentes de s curit chantiers de construction au Qu bec et Pr venir aussi a eu le plaisir de rencontrer deux d entre elles Quelles sont les qualit s indispensables
115. s dan gereuses donn e par l IRSST Un programme r gional d intervention S curit des machines est en cours Le tableau commun ment appel l Arbre de d cision sur l appr ciation du risque est tr s pris par le milieu assure M Saucier Il sert estimer le risque associ n importe quelle machine sur une chelle de 0 5 Il est vraiment facile d emploi Parce qu elle est applicable l ensemble des secteurs industriels la d marche multisectorielle propo s e dans le guide se r v le en effet tr s pratique l usage Dans l industrie du plastique par exemple le nouveau guide vaut lui seul son pesant d or Une entreprise de Longueuil qui s est d abord pr t e l inventaire et l ana lyse des risques de l une de ses ma chines a t tellement satisfaite qu elle a d cid d appliquer la m thode cinq autres postes de travail L entreprise s est fix un objectif atteindre dans un d lai pr cis mentionne Conrad Trudel Les autres machines seront analys es en 2003 et 2004 Partager responsabiliser Le guide S curit des machines a aussi l avantage d inciter les patrons nommer un responsable repr sentant l employeur et lui confier la respon sabilit de trouver et de corriger les risques associ s aux machines dan gereuses dans l tablissement Celui ci travaille de concert avec le repr
116. s vis s liminer le recours au travail des enfants dans la production d articles de sport et dans d autres industries Le pr sident de la FIFA Joseph Blatter pr cise En nous associant l OIT nous pensons trouver le moyen d adresser un message conjoint pour sensibiliser de larges secteurs de la soci t dans les pays donateurs et les pays r cipiendaires sur les nuisances du travail des enfants et les encourager se mobiliser pour le combattre O JM Source Bureau international du travail communiqu du 13 f vrier 2003 Photo ILO AFP Les frais engag s pour des services d interpr tation aux fins de la formation d une personne malentendante cons tituent une d pense admissible au sens de la Loi favorisant le d veloppement de la main d uvre La formation des travailleuses et travailleurs ma lentendants s av re rentable parce que la s curit est mieux assur e le travailleur bien form est plus qualifi et donc plus productif Enfin son int gration et son adh sion l entreprise s en trouvent accrues Des firmes sp cialis es dans les services d interpr tariat sont pr tes vous fournir leurs services Voici leurs coordonn es Est du Qu bec 418 622 1037 Outaouais 819 771 7273 Cantons de l Est 819 563 4357 Abitibi 819 762 8116 Lanaudi re 450 759 7966 Montr al et banlieue 514 285 8877 Protection des travailleurs de la mer Deux i
117. sentant la pr vention pr vu par la LSST et le travailleur affect la machine ce qui cr e une dynamique de coop ra tion et d change au sein de tout le personnel Rapidement commente M Trudel ils s aper oivent qu ils ont besoin des pr pos s l entretien Et que plus vite ils les associent la d marche plus ces travailleurs sont Joseph Jean Paques fait voir quelques uns des d monstrateurs de diff rents types de dispositifs de s curit Ils sont utilis s lors de la formation des inspecteurs et d expositions consacr es la sant et la s curit Ils sont galement pr t s aux partenaires de la CSST et de l IRSST dans le cadre d activit s de formation et de sensibilisation Photo Yves Beaulieu capables de proposer des corrections Une bonne partie des accidents sur viennent en effet pendant les op ra tions de maintenance le r glage des machines ou encore l occasion d in cidents de production d faillance d un produit en cours de fabrication ren versement blocage etc La collabo ration de tous notamment de ceux qui s en servent tous les jours am liore la productivit de l entreprise en fin de compte Et sauve des doigts des mains des jambes Des vies quoi Mais attention ne peut utiliser le guide S curit des machines qui veut Il faut d abord avoir re u la forma tion pr par e par l IRSST Le guide a beau tre fac
118. ses plus deux sp cialistes de la plong e Au total 33 personnes toutes dans le m me bateau ramant souvent dans la m me direction et quelquefois contre courant Pour mener la barque deux repr sentants de la CSST Claude Rochon ing nieur et conseiller en pr vention la Direction de la pr vention inspection et Lorraine Harvey de la Direction des relations avec les parte naires coordonnatrice et secr taire du sous comit De l huile dans les engrenages Donnant suite la recommandation du coroner Denis Boudrias qui avait en qu t sur la mort de plus de 20 plon geurs sportifs ou professionnels entre 1990 et 1996 le sous comit devait s appuyer sur la norme canadienne relative aux r gles de s curit pour le travail ex cut en plong e Mais apr s plusieurs mois d tudes approfondies Photo Serge Lavoie Institut maritime du Qu bec Claude Rochon ing nieur et conseiller en pr vention la Direction de la pr vention inspection de la CSST et de discussions le sous comit s est rendu compte que cette norme ne suf fisait pas leurs exigences Quand on est arriv s la conclusion qu on ne pouvait pas adopter directement la norme canadienne il nous a fallu encore trois ans de travail raconte Lorraine Harvey On devait donc reb tir neuf une t che d une toute autre ampleur et exigeant un plein consen sus Les milieux de la construction et hors
119. specter L OIT formule ga lement des recommandations 194 ce Jour caract re non contraignant pour compl ter les normes internatio nales contenues dans les conventions L Organisation offre en outre une aide technique dans diff rents secteurs Elle encourage enfin la cr ation d organi sations ind pendantes d employeurs et de travailleurs et facilite leur essor par des activit s de formation et des conseils Enfin l OIT parraine de nom breux projets de coop ration technique avec des pays en d veloppement PT O Quels sont les m canismes pr vus par l OIT pour encourager la participation et la responsabilisation des entreprises dans la gestion de la sant et de la s curit du travail Con ues par des sp cia listes nos conventions nos normes et recommandations constituent des r glements types qui fournissent des renseignements sur la fa on d int grer au quotidien la sant et la s curit du travail dans les entreprises Tous ces instruments produits par l OIT sont applicables en entreprise sans perte de productivit et mis la disposition des employeurs PT O votre avis quelles sont les grandes questions d avenir en mati re de sant et de s curit Le terrain vierge aujourd hui est constitu par les facteurs psychoso ciaux L alcool le stress les drogues la Photos Yves Beaulieu violence le sida le tabagisme en tra nent de la d tresse et d impor tantes p
120. sychologique au travail dans votre entreprise ou encoura ger l instauration d une politique de pr vention mais vous ne savez pas par quel bout commencer Ce que vous voulez ce sont des guides des pistes des exemples des ressources Bref des moyens concrets de pr vention du harc lement psycholo gique au travail Ne cherchez plus Ils ont t r pertori s par le Centre de documentation de la CSST dans l Inventaire des outils de pr vention disponibles r guli rement mis jour L information est regroup e en trois sections les outils d aide l intervention les services de for mation et les autres ressources Pour orienter votre choix on r sume chaque document on mentionne le secteur d activit concern et dans certains cas les entreprises plus particuli rement vis es Les docu ments et les vid os signal s dans cet inventaire peuvent tre em prunt s gratuitement au Centre de documentation ou l audiovid o th que de la CSST Ce recensement fait partie du rapport du Comit interminist riel sur la pr vention du harc lement psychologique et le sou tien aux victimes O JM Pr vention au travail t 2003 Photo Pierre Roussel Vingt ans s entendre Le 18 octobre 1982 l Association sectorielle services automobiles voyait le jour Vingt ans plus tard cette ASP devenue Auto Pr vention a le c ur la f te On n a pas tous les jours 20 ans comme di
121. t qui n tait pas abord dans la norme canadienne Il y a eu de nombreux changes sur la temp rature de l eau les dur es de plong e et les types de combinaisons rappelle Claude Rochon Pr vention au travail t 2003 65 On a r ussi d terminer des plages de temps et de temp rature o le port d une combinaison donn e tanche ou temp rature contr l e devenait obligatoire Tous les aspects de la plong e pro fessionnelle ont t abord s les t ches et les responsabilit s des diff rents qui piers l quipement obligatoire pour chaque type de plong e les nombreux documents qui doivent tre tenus jour Outre les r gles g n rales de s curit le r glement contient une description d taill e des mesures prendre dans des situations risque lev plong e en milieu contamin plong e profonde ou sous la glace dans une conduite im merg e en amont d un ouvrage hydrau lique etc Le sous comit a galement tudi les mesures d urgence particu li rement celles relatives aux accidents de d compression Ces travaux ont men de surprenants d veloppements qui d bordent largement les seules instances de la plong e La ligne de vie Au milieu des ann es 90 un accident de d compression s est produit dans le port de Montr al Entour d quipiers conscients du risque encouru et de l ur gence de r agir le plongeur a t trans
122. t bien pour des collaborations futures Autre retomb e d importance l Amer ican Board of Industrial Hygiene ABIH a reconnu ce colloque comme tant une activit de formation accordant ainsi des points de certification aux hygi nistes du travail qui y ont assist O American Conference of Governmental Industrial Hygienists ACGIH regroupe des scientifiques et des hygi nistes indus triels pr occup s par la sant et la s curit du travail aux tats Unis II compte 12 comit s qui se consacrent sp cifiquement des th mes propres l hygi ne industrielle dont l agriculture les bioa rosols les indices biologiques d expo sition les valeurs d exposition admissibles TLVs les substances chimiques le mandat du comit invit au colloque et les valeurs d exposition admis sibles TLVS aux agents physiques L objectif premier de ACGIH est de favoriser les changes d exp riences et de connaissances au sein de la communaut des intervenants en hygi ne industrielle de recueillir cette information et de la rendre accessible Reconnus pour leur cr dibilit les r sultats des travaux du comit sur les TLV servent de base de nombreuses l gislations dans le monde Au Qu bec le comit de r vision de l Annexe du R glement sur la sant et la s curit du travail s en est inspir pour faire la mise jour de cette r glementation O Photo David Babcock Parmi les conf rences
123. t une vieille chanson Lisette Lapointe directrice g n rale jusqu en juin 2003 est fi re juste titre des pas de g ant accomplis en mati re de pr vention dans le secteur qui compte 10000 PME et fournit du travail plus de 60 000 hommes et femmes En 1982 avant la naissance d Auto Pr vention on d nom brait 12600 l sions professionnelles dans le secteur des services automobiles En 2001 on en comptait 4100 donc une r duction impressionnante C est ce qui s appelle avoir de la suite dans les id es Dans son ditorial de d cembre 2002 du magazine Auto Pr vention M Lapointe remerciait chaleureusement les artisans de cette r ussite les membres du conseil d administration les conseillers en hygi ne industrielle toujours sensibles et l coute des besoins des entreprises et enfin les partenaires autres asso ciations sectorielles CSST IRSST pour leur fid lit leur d termina tion faire progresser la pr vention L ann e 2003 est donc pour cette ASP une ann e de c l bration sous un th me vocateur a fait 20 ans qu on s entend On vous dit 365 fois bonne f te Auto Pr vention O MLF Unis contre le travail des enfants La F d ration internationale de football FIFA et l Orga nisation internationale du travail OIT s unissent dans une campagne mondiale sans pr c dent contre le travail des enfants sous la banni re Carton rouge au travail des enfants Parmi les objectif
124. taires un v u auquel l IRSST ne peut r pondre car l institut n a pas pour responsabilit de donner de Pr vention au travail t 2003 Illustration INRS E he a Photo Mario B lisle la formation Certaines en ont pour tant bien besoin estime M Paques On s est rendu compte que m me des gens de m tier ignorent l existence de certains dispositifs de s curit et de concepts comme l ouverture forc e des contacts et l actionnement positif des interrupteurs de position Nous avons donc mis sur pied un projet de trans fert de comp tences l intention de nos Dans cette belle illustration pro duite par l INRS pour annoncer la 3 conf rence internationale sur la s curit des syst mes industriels automa tis s les machines repr sentent des animaux dresser et l homme entrant dans l ar ne leur dresseur La conf rence aura lieu Nancy France du 13 au 15 octobre 2003 Bi f i a as AA LESC A 5 a Re pan _ Joseph Jean Paques ing nieur et chercheur l IRSST R al Bourbonni re ing nieur sa gauche et sa droite Renaud Daigle technicien aussi de l IRSST partenaires telles des ASP des firmes priv es sp cialis es en pr vention une facult d ing nierie une entreprise etc Les gens r alisent qu il suffit parfois de changer un simple interrupteur pour r soudre un probl me de machine dan gereuse
125. tien Le Guide des appareils de protection respiratoire utilis s au Qu bec est un outil tr s efficace pour les intervenants en sant au travail principalement les hygi nistes industriels qui collaborent au choix des respirateurs fournis par les employeurs quelque 400 000 tra vailleurs de divers secteurs d activit Ce document a d abord t publi sous forme d un cahier anneaux mais il s est vite r v l difficile consulter en raison de son fort volume Une ver sion pour Internet a donc t labo r e conjointement avec la CSST Elle a ensuite t mise Jour au printemps dernier et peut tre consult e http www prot resp csst qc ca De plus un guide pratique a t publi en 2002 O Beno t Fradette LARA Jaime et Mireille VENNES Guide pratique de protection respiratoire Guide technique R 319 56 pages gratuit T l chargeable gratuitement WwwWw irsst qc ca LARA Jaime et Mireille VENNES Guide des appareils de protection respiratoire utili s s au Qu bec Guide technique 800 pages Pour plus d informations 418 266 4250 LARA Jaime Mireille VENNES et Simon SMITH La protection respiratoire in Solvants industriels Sant s curit substi tution p 143 174 Pr vention au travail t 2003 25 ON CLIQUE on fait d filer l cran on fait glisser Impossible de nos jours de concevoir l utilisation d un ordinateur sans
126. tori tarisme face au groupe On coute on coute vraiment et on r fl chit avec eux C est comme un dessin un coup de crayon apr s l autre on finit par avoir une vision claire et consensuelle mais chaque article doit tre fa onn mot par mot Le soutien Notre optique c est que la solution se trouve dans le milieu Nous sommes sp cialistes en sant et s curit pas en plong e Ce sont eux qui peuvent trouver la solu tion La place laiss e l initiative On ne s est pas comport s en fonc tionnaires qui dictent leur fa on de faire On s est mis au niveau du comit et on a vit les barri res du protocole Enfin et surtout l espace accord la parole des membres Je revois Claude Lavoie notre plongeur pr sent en introduction un travailleur au d part assez critique se rappelle Lorraine Harvey Lors de la premi re r union il a amen un point qui a t retenu Il s est aper u que sa voix tait cout e et que sa contribution allait appara tre dans le document Il tait tr s encourag Elle montre sa copie de travail du r glement imprim en plusieurs couleurs Le rouge et le bleu ce sont les corrections qu ils ont apport es au texte Les participants peuvent dire c est moi qui ai fait mettre cette mention Ce sont eux qui l ont crit ce r glement C est une uvre collective Une uvre Le mot n est pas trop f
127. uateur se referme d un coup sec sur sa poitrine Son corps sans vie ne sera retrouv que de longues heures plus tard Quatre travailleurs quatre drames Des trag dies comme il s en produit trop souvent dans les entreprises du Qu bec lorsque d aventure une Le guide a t imprim sur un papier robuste et lamin histoire de durer longtemps et r sister aux manipulations des utilisateurs dans les milieux industriels Pr vention au travail t 2003 machine se retourne soudainement contre son ma tre Mais difficile de bl mer l engin Encore plus de remettre en cause l utilit de ces ing nieuses m caniques capables de couper broyer fondre percer mouler ou d chiqueter les mati res les plus diverses en un tournemain commencer si on n y prend garde par la plus pr cieuse de toutes la ressource humaine Les chiffres parlent d eux m mes De 1995 1998 39 44 des accidents du travail mettant en cause une ma chine ou un l ment d une machine sont survenus dans 13 des 32 secteurs industriels du Qu bec scieries pro duits en m tal bois caoutchouc et mati res plastiques meubles papier cuir tabac textiles imprimeries produits lectriques bonneterie et habillement manufactures diverses En 1998 les 349822 travailleurs de ces industries ne constituaient pour tant que 12 99 des 2692257 travail leurs qu b cois Longueuil r agit Dans les r gions fortement i
128. ui qui est distribu en Grande Bretagne Une am lioration comme il en fau dra encore des dizaines voire des cen taines L id al serait qu au moment d un futur achat le client ne tienne pas seulement compte du prix initial mais qu il s assure que la machine r pond aux crit res de s curit prouv s souligne M Saucier Le nouveau R glement sur la sant et la s curit du travail S 2 1 r 19 1 adopt en 2001 nous aide beaucoup car 1l renforce notre position quand on dit un entre preneur qu il a besoin d un dispositif d interverrouillage sur une machine Les inspecteurs avaient besoin d tre aid s Au Canada les normes de s curit des machines sont toujours volontaires contrairement l Europe o elles sont obligatoires commente Joseph Jean Paques qui a pr sid le comit pan canadien charg d laborer la norme CSA en robotique L inspec teur doit donc se r f rer la norme qui Pr vention au travail t 2003 13 Dossier pr cise que la machine ne doit pas tre dangereuse Dans certains cas on est plus avanc s que les Europ ens alors que dans d autres c est l anarchie totale On y va au coup par coup On donne 10 pages de r f rences biblio graphiques aux inspecteurs en cours de formation Dans les presses injec ter ou extruder des plastiques par exemple il y a une norme am ricaine valable sur laquel
129. ulture en laboratoire Or il a t d montr que cette technique ne peut pas mesurer certaines bact ries ni m me d tecter certains pathog nes L objectif premier du projet de Steve Dutil est donc de refaire l exercice en utilisant d autres m thodes de carac t risation non reli es la culture comme l hybridation in situ en fluo rescence FISH et la r action de poly m risation en cha ne PCR et de quantification telles que la micro scopie pifluorescence MF et la cytom trie en flux CMF et ainsi comparer l efficacit de ces diff rents proc d s Une tude pr liminaire utilisant la m thode MF a d j r v l une pr sence de bioa rosols dans les cabinets dentaires beaucoup plus im portante que ce que nous r v lait la m thode par culture Ce r sultat porte croire que l on sous estime grande ment la quantit de bioa rosols pr sents dans les cabinets de dentisterie indique Steve Dutil ce jour l importance du probl me des bact ries qui proviennent de la bouche des patients est relativement bien document e C est pourquoi Steve Dutil porte une attention particuli re aux pathog nes pr sents dans l eau qui pourraient se retrouver dans l air et tre inhal s par les travailleurs Il entend v rifier l effet des param tres de ventilation sur la mesure des bioa rosols gr ce la collaboration de Louis Lazure ing nieur sp cialis en venti
130. une fa on de rep rer les ph nom nes dangereux de pr ciser les composantes du risque afin d en estimer le niveau Pr sent sous la forme d une pochette commode 1il comprend un aide m moire une grille d analyse permettant de tenir compte des particularit s de chaque tablis sement un proc d de r duction du risque et une affiche pr sentant les grandes familles de dispositifs de protection en vente dans le commerce interrupteur d interverrouillage ou verture forc e des contacts enclen chement rideau optique etc Sur demande un ing nieux pied de roi baptis s curim tre voir encadr page 11 est disponible pour les pr ventionnistes Le tout est abon damment illustr expliqu dans une langue claire et concise Importante pr cision Le guide S curit des machines ne s adresse pas au grand public mais bien aux relayeurs sp cialis s du domaine des machines industrielles notam ment aux inspecteurs de la CSST aux pr ventionnistes em ployeurs et travailleurs et aux partenaires externes qui tra vaillent en sant et en s curit du travail Le cas ch ant un inspecteur d j form par l IRSST peut d cider de remettre le guide des per sonnes susceptibles de l utiliser efficacement Une exception le feuillet Aide m moire ph nom nes dangereux DC 100 482 qui peut tre diffus s par ment sans res triction et satisfaire ainsi cer tains besoins
131. une meilleure confiance en elles l occasion de conna tre des col l gues et pour certaines le sentiment de rendre service La prochaine fois que vous recevrez un coup de fil d une personne tra vaillant pour un centre d appels dites vous qu elle fait son m tier rien que son m tier avec les outils qu on lui a donn s Bonjour tol rance Illustration Jean Paul Eid Pour en savoir plus Centres d appels t l phoniques Les gal riens du tertiaire Travail amp S curit n 627 mars 2003 page 26 Les centres d appels t l phoniques fiche pratique de s curit ED 108 INRS Quel m tier Quatre autres tudes sur les t l phonistes de centres d appels ont t r alis es par le D Laerte Idal Sznelwar de l cole polytechnique de l Universit de S o Paulo au Br sil et Flora Maria Gomide Vezz de l Universit m thodiste de S o Paulo Les demandes d tudes ont t faites par des employ s d entreprises se d battant avec des troubles musculo squelettiques Lors du congr s international SELF ACE le D Sznelwar a pr sent le bilan de ces tudes Lui et sa coll gue ont fait les m mes constatations que M Putnam et ses coll gues Les voici r sum es Manque de libert de mouvement en raison de l exigu t du poste de travail La position assise sans pouvoir se lever pour ne pas donner l impression de ne pas travailler En outre
132. valuer l am pleur les cons quences et les caract ristiques de ces l sions Elle pourra aussi juger du bien fond d un jumelage de ses donn es celles de la SAAQ notamment pour pouvoir ana lyser des l ments sp cifiques aux cas li s la fatigue au volant Ces connaissances lui seront par ailleurs utiles dans sa participation un programme nord am ricain d laboration d une approche int gr e de la gestion de la fatigue au volant dans l industrie du transport routier Responsables Patrice Duguay et Paul Massicotte IRSST BRUIT ET VIBRATIONS valuation de l exposition aux vibrations globales du corps des op rateurs du m tro de Montr al et tude du comportement dynamique des motrices et de leur syst me de suspension 099 206 Ce projet s inscrit dans une programmation de recherche visant effectuer une analyse ergonomique et vibratoire du travail des op rateurs du m tro Les nombreuses plaintes de ces travailleurs concernent l exigu it des lieux l inconfort des si ges et les vibrations subies ce qui laisse supposer que les contraintes ergono miques et les vibrations posent des risques d atteintes leur sant notamment des troubles musculo squelettiques TMS Accompagnant une tude ergo nomique en cours cette activit d crira les contraintes vibra toires subies par les op ra teurs du m tro caract risera l environnement vibratoire des motri
133. ygi ne industrielle les sciences environnementales la dermatologie et les techniques de protection contre les incendies videmment nous n avons pas tous les m mes approches mais a fonctionne bien lorsqu il y de l ou verture d esprit de conclure Michel G rin O Sant s curit substitution G RIN Michel et al Solvants industriels Sant s curit substitution est distri bu par Somabec qu on peut joindre au 1800 361 8118 On peut aussi le comman der dans une librairie en sp cifiant que le livre est dit par Masson Paris et que son num ro ISBN est 2 294 00297 0 E X EM P LE 1 Remplacer les solvants par des nettoyants aqueux LE secteur du nettoyage industriel et du d graissage de pi ces m tal liques repr sente un terrain privil gi pour la mise en place de moyens de substitution En effet les principaux proc d s utilis s actuellement dans ce domaine emploient des solvants chlor s des substances reconnues toxiques et soup onn es de causer le cancer On y trouve aussi des hydro carbures qui peuvent pr senter un dan ger d incendie ainsi que des produits plus nouveaux comme les thers de glycol galement toxiques De plus la plupart de ces solvants organiques sont des compos s volatils qui en s va porant sont susceptibles de favoriser la formation de smog photochimique Voil suffisamment de faits pour int resser Michel G rin Denis B gin

Prévention au travail, été

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