La finance, amie de l`emploi - ac
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1. en dit long sur les fantasmes d un peuple et malheureusement d une lite qui voit la France livr e aux al as du capita lisme financier et la tyrannie de ces puissances secr tes N en d plaise Jacques Chirac ou aux leaders de la Ligue communiste r volutionnaire et du PS trangement alli s dans ce fantasme typiquement fran ais la finance peut tre l amie de l emploi Une suggestion plut t que de confier l Etat la recapi talisation d EADS pourquoi ne pas confier cette en treprise un LBO m2. entreprises sous LBO depuis au mi nimum deux ans l tude r v le ainsi que la crois sance moyenne de leur chiffre d affaires en France s tablit 5 6 par an une progression deux fois plus importante que celle des 50 plus grandes en treprises fran aises 2 5 et encore plus nettement sup rieure la moyenne nationale 0 7 Mieux cette croissance du chiffre d affaires est li e pour 73 l accroissement des effectifs et pour 21 seulement des gains de productivit C est dire quel point la finance est ici la meilleure alli e du social la progression annuelle moyenne des ef fectifs s l ve 4 1 dans les entreprises sous LBO contre 0 6 en moyenne nationale encore plus significative Dans le Nord les entrepri ses sous LBO ont vu leurs effectifs s accro tre en moyenne annuelle de 2 5 alors qu ils baissaient 80 22 mars 2007 Le Point 1801 UNE R CENTE ENQU TE CONCLUT QUE DANS LES ENTREPRISES SOUS LBO LE PERSONNEL N A PAS A SE PLAINDRE DES CONDITIONS QUI LUI SONT FAITES BIEN AU CONTRAIRE D compos e par r gions cette performance est par Jacques Marseille de 0 5 dans la r gion Dans le Sud ils se sont accrus de 4 5 contre une hausse moyenne de 1 9 dans la r gion Dans l Est ils se sont accrus de 1 5 contre une baisse moyenne de 0 6 dans la r gion En lle _ de France qui est leur terre d lection ils se sont accrus de 5 2 contre une hausse r
3. La finance amie de l emploi ais qui sont ces entreprises mod les dans M lesquelles chaque salari fran ais r verait de travailler Tout simplement celles qui incarnent leurs yeux le diable personnifi savoir les entreprises sous LBO pour leverage buy ouf c est dire celles qui d tenues par des profession nels de la finance n auraient pour seule motivation que de prendre le contr le de soci t s sous valori s es pour mieux les d pecer et ramasser leur butin C est ce qui ressort en tout cas de l tude r alis e ce mois de mars 2007 par le cabinet d audit Constan tin pour l Association fran aise des investisseurs en capital Afic Une enqu te qui r v le tout d abord l attractivit du territoire fran ais Pre mier march d Europe continentale et troisi me march au monde pour les capitaux investis 12 milliards d euros entre 2003 et 2005 la France voit ainsi 300 de ses entreprises financ es chaque ann e par ces fonds sp cialis s de capital risque dont la strat gie repose sur l endettement des entreprises qu ils reprennent essentiellement des PME PMI et sur la motivation de leurs diri geants amen s s impliquer financi rement pour esp rer s enrichir terme Au total ces soci t s emploient aujourd hui 1 5 million de salari s et r alisent pr s de 200 milliards d euros de chiffre d affaires en France Plus fort que la moyenne nationale R alis e sur un chantillon d
4. gionale moyenne de 1 Mieux encore la croissance annuelle moyenne des salaires dans les entreprises sous LBO s tablit 3 3 contre 2 9 en moyenne nationale En moyenne nationale toujours dans ces entreprises l absent isme et le turnover sont beaucoup plus fai bles que dans les autres Enfin l effort consacr la formation professionnelle 2 3 de la masse salariale dans les entreprises sous LBO est sup rieur au taux l gal de 1 6 Dans 13 de ces entreprises la mise en place d accords collectifs a m me permis une baisse du temps de travail et une ouverture l actionnariat des cadres et des autres salari s Fantasmes fran ais Enfin pour les sorties de LBO 18 ont t r alis es par introduction en Bourse et 82 par une cession un tiers Surtout 1 5 seulement des entreprises de l chantillon tudi ont t mises en d p t de bilan ou liquid es au cours des trois der ni res ann es contre 4 7 en moyenne nationale Engagement sens de l entreprise plus grandes responsabilit s confi es au management comme au personnel telles sont finalement et naturellement oserait on dire les cl s d un succ s qui n a rien d tonnant Que Jacques Chirac ait pu d clarer le 30 mai 2006 en pleine bataille boursi re d Arcelor contre Mittal On fait de l argent sur le dos des gens et apr s on fiche tout le monde dehors La dictature de la rentabilit financi re a suffit
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