Lettre Juristendances Informatique et Télécoms n° 156
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1. JURISTENDANCES INFORMATIQUE ET TELECOMS T Alain Bensoussan AvVocaAS p n 156 Avril 2015 L IMPORTANCE DE PRECISER LES MODALITES D UNE CLAUSE D INCENTIVE DE MOTIVATION L importance d une clause d incentive claire et pr cise L obligation principale du Client en mati re de prestation de conseil informatique est de payer le prix du service Ce prix doit tre stipul pr cis ment Si la r mun ration comprend un bonus d termin proportionnellement et en fonction des objectifs convenus entre les parties les conditions et modalit s de mise en uvre de la r mun ration doivent quoi qu il arrive tre arr t es dans le contrat C est ce que rappelle la Cour de cassation dans un arr t r cent 1 Une soci t a conclu avec un consultant un contrat de prestation de conseil en informatique Deux modalit s de r mun ration taient pr vues une r mun ration fixe de 3 000 et si les objectifs taient atteints une r mun ration proportionnelle comprise entre 5 et 18 des r mun rations du consultant Seuls 5 lui ont t vers es Il a assign la soci t en payement d une r mun ration proportionnelle de 18 L affaire a t port e devant la Cour de cassation qui a jug que la clause de r mun ration n indiquait pas de conditions relatives aux crit res et modalit s de calcul de la r mun ration proportionnelle La clause tait ambigu Les stipulations contractu2. claire cr ant une vraie d mulation 1 Cass com 24 6 2014 n 13 18400 2 Trib Com Paris 15 4 2010 n 2008 020567 L essentiel Fixer la clause d incentive la r alisation d un r sultat Mat rialiser l incentve par le versement d une somme forfaitaire ou en proportion avec le prix du contrat ERIC LE QUELLENEC DANIEL KORABELNIKOV Communications lectroniques LA MEILLEURE OPTIMISATION DE LA GESTION DU SPECTRE LE LICENSED SHARED ACCESS Le principe du partage sous licence ou licensed shared access En f vrier 2014 le Comit des communications lectroniques ECC a rendu un rapport sur les modalit s de mise en place d un partage sous licence ou licensed shared access LSA au niveau europ en 1 Le syst me de LSA est d fini par le Groupe des Etats membres pour la politique en mati re de spectre radio lectrique RSPG comme tant une approche r glementaire Son objectif est de faciliter le partage d une bande de fr quences d j attribu e de mani re individuelle un utilisateur utilisateur initial avec d autres utilisateurs titulaires de licence LSA 2 Le LSA est en ce sens un outil compl mentaire de gestion du spectre qui entre dans le champ du r gime de licence individuelle Cet outil facilitera l arriv e de nouveaux utilisateurs dans une bande de fr quences tout en maintenant en place les services des utilisateurs initiaux dans cette m m
3. d mat rialisation Les conditions d utilisation de la signature lectronique L arr t du 15 juin 2012 est venu largir les cat gories de certificats pouvant tre utilis s Les certificats r f renc s ou figurant sur la liste de confiance d un Etat membre de L union europ enne et les certificats conformes au r f rentiel g n ral de s curit mais non r f renc s sur une liste ou les certificats qui pr sentent un niveau de s curit quivalent sont d sormais utilisables L op rateur conomique signataire doit s assurer que le certificat qu il utilise est s curis d un niveau quivalent pr conis par l acheteur public Le signataire doit notamment donner l acheteur public tous les l ments permettant la v rification de sa signature La proc dure permettant la v rification de la validit de la signature L adresse du site internet du r f rencement du prestataire par le pays d tablissement ou d faut les donn es publiques relatives au certificat du signataire qui comportent au moins la liste de r vocation et le certificat du prestataire de services de certification lectronique metteur ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Accompagner la g n ralisation de la d mat rialisation dans les march s publics 1 Fiche technique DAJ du 5 2 2015 2 Arr t du 15 juin 2012 relatif la signature lectronique dans les march s publics Les conse
4. il importe que les r gles et conditions de partage soient compatibles avec les r gles d utilisation du spectre auxquelles est soumis l utilisateur initial et que les titulaires de licence LSA et l utilisateur initial aient chacun un acc s exclusif au spectre avec des limitations g ographiques et temporelles Avant tout les administrations nationales auront la charge de d finir quelles applications du spectre vont rentrer dans le champ du LSA et devront mettre en place le syst me de LSA en respectant les principes d quit de transparence et de non discrimination ALAIN BENSOUSSAN 2015 Le d fi Le syst me LSA appliqu la bande 2 3GHZ apporterait aux op rateurs mobiles une capacit additionnelle pour des services de tr s haut d bit sur la majeure partie du territoire 1 htp ww erodoodbo ck 2 htios arcabc europa eu 3 http www anfr fr L enjeu La mise en place du syst me de licensed shared access ne doit pas porter atteinte aux droits des utilisateurs actuels du spectre et doit pr server ses derniers contre tout risque d interf rence FREDERIC FORSTER JTIT n 156 2015 Informatique contentieux CONFORMITE DE L OBLIGATION DE DELIVRANCE ET PROCES VERBAL La d livrance conforme s tend sa mise au point effective La Cour de cassation rappelle que s agissant de mat riels complexes et sophistiqu s l obligation de d livrance du vendeur ne se cantonne pas la simple livr
5. contrefa on sur internet et cerner les sp cificit s face aux technologies de l information et de la communication Management des litiges M diation judiciaire et proc dure participative de n gociation Comprendre le d roulement de la proc dure de m diation judiciaire et de la proc dure participative Presse et communication num rique Atteinte la r putation sur Internet G rer les difficult s d application de la loi sur la presse aux nouveaux vecteurs de communication de la pens e Informatique et libert s Informatique et libert s niveau 1 Identifier et qualifier les intervenants et les responsabilit s pr venir les risques et cerner les formalit s obligatoires Cil niveau 1 Permettre au Cil de ma triser les obligations et responsabilit s qui lui incombent et de savoir les mettre en uvre Informatique et libert s secteur bancaire Sensibiliser les op rationnels sur les risques Informatique et libert s li s aux traitements du secteur bancaire Informatique et libert s collectivit s territoriales Informer les collectivit s territoriales sur les modalit s d application de la r glementation Informatique et libert s S curit informatique et libert s Conna tre les exigences issues de la r glementation Informatique et libert s en mati re de s curit des donn es personnelles et sensibiliser aux risques li s une faille de s curit Devenir Cil Mettre en uvre une politique de p
6. curisation juridique des contrats informatiques Comprendre et mettre en uvre les outils juridiques de s curisation des contrats informatiques Garantir la p rennit et le succ s d un projet informatique gr ce au contract management Niveau 2 Expert G rer au sein d un groupe de soci t s la signature et le b n fice d un contrat informatique Les cl s pour r ussir son projet Cloud computing Savoir d finir une cloud strategy Conformit et risque p nal Risque et conformit au sein de l entreprise Cerner le r le et la place de la conformit dans l entreprise pour s curiser l activit de l entreprise G rer une crise en entreprise le risque p nal Le risque et les principes Comment s annonce le risque et Informatique Edition de progiciel Etat de l art et tendances juridiques Ma triser le cadre juridique de l dition logicielle pour g rer l administration des parcs de progiciels Traitement et h bergement des donn es de sant caract re personnel Identifier les probl matiques complexes contrats d h bergement contrats de sous traitance etc et b n ficier de recommandations sp cifiques s agissant des clauses des contrats Internet et commerce lectronique Commerce lectronique Acqu rir les connaissances indispensables la ma trise des obligations principales d un diteur d un site marchand Webmaster niveau 2 expert Pr sentation en 360 des risques juridique
7. effets de r seau et l exploitation des donn es Ces l ments distinguent l conomie num rique de l conomie traditionnelle en particulier par la modification des chaines de cr ation de valeur qu ils induisent Ces sp cificit s sont l origine des difficult s appliquer le cadre fiscal actuel l conomie num rique et la question d une fiscalit sp cifique La France a t particuli rement active en ce domaine avec notamment le rapport de Pierre Collin et Nicolas Colin remis en janvier 2013 et le rapport du Conseil national du Num rique paru en septembre 2013 Des travaux sont galement en cours au niveau de l OCDE sur la notion d tablissement stable contenue dans les conventions fiscales internationales et sur l rosion de la base d imposition et transfert de b n fices BEPS de m me qu au sein de la Commission europ enne avec le rapport des experts sur la fiscalit de l conomie num rique du mois de mai 2014 Cependant ces diff rents rapports n ont ce jour d bouch sur aucune proposition d une politique fiscale adapt e aux caract ristiques de l conomie num rique du fait de la complexit du sujet mais aussi par manque d tudes sur leurs incidences Le rapport sur la fiscalit du num rique Le nouveau rapport publi le 9 mars 2015 sur la fiscalit du num rique quels enseignements tirer des mod les th oriques par des conomistes pour le compte de France Strat g
8. entre fin 2013 et d but 2014 qui a suscit un vif int r t avec plus de 9 500 participations S appuyant sur le rapport publi en juillet 2014 qui fait tat des r ponses cette consultation publique la Parlementaire allemande Julia Reda a r dig un projet de rapport qu elle a pr sent au Parlement Europ en en janvier 2015 pour modifier la directive 2001 29 CE sur l harmonisation de certains aspects du droit d auteur et des droits voisins dans la soci t de l information La directive 2001 29 CE avait t adopt e pour modifier la l gislation relative au droit d auteur et aux droits voisins et l adapter aux volutions technologiques En se limitant l introduction de niveaux minimums de protection des droits ainsi qu en pr voyant des exceptions facultatives au droit d auteur elle na pas permis d harmoniser le droit d auteur en Europe De plus ses termes et dispositions ne sont aujourd hui plus adapt s aux pratiques culturelles l re du num rique Pour pallier la fragmentation des lois nationales sur le droit d auteur entre les diff rents Etats membres et endiguer l ins curit juridique en r sultant Julia Reda suit l avis du Pr sident de la Commission europ enne qui souhaite brserlesbarri res nationales en mati re der glementation du droit d auteur Les principaux changements propos s Aligner 50 ans la dur e de protection du droit d auteur le rapport propose que la protection du droi
9. l acte rendu ex cutoire MARIE ADELA DE DE MONTLIVAULT JACQUOT ARMELLE FAGETTE JTIT n 156 2015 Propri t industrielle REFERENCEMENT PAYANT LA MARQUE N EST PAS UNE ARME CONTRE LA LIBRE CONCURRENCE Rappel de la primaut de la libre concurrence sur le droit privatif Par arr t du 22 septembre 2011 la Cour de justice de l Union europ enne CJUE avait pr cis les conditions dans lesquelles le titulaire d une marque pouvait interdire l usage d un signe identique dans le cadre d un service de r f rencement payant Se pronon ant sur le cas particulier de la marque de renomm e elle non ait que le titulaire ne pouvait s opposer l utilisation d un signe identique sauf d montrer un profit indu parasitisme ou un usage pr judiciable dilution ou ternissement de la marque Omettant de tirer les le ons de cette d cision une soci t de livraison de fleurs assigne l un de ses concurrents sur le fondement de l atteinte la marque de renomm e r sultant de la r servation du signe interflora titre de mot cl Le Tribunal de grande instance de Paris rejette les demandes rappelant le principe de lic it de l emploi d une marque m me renomm e titre de mot cl dans le cadre d un service de r f rencement payant Appr ciant l existence d une atteinte la fonction de la marque le tribunal rel ve que le texte de l annonceur ne reproduit pas la marque en
10. possibilit s offertes par les technologies immersives dites de r alit virtuelle ou encore de r alit de synth se leur ont permis de conqu rir l ensemble des secteurs conomiques Ludique et culturel pour certains fondamental pour les autres leur d veloppement impacte l ensemble des secteurs conomiques de l industrie traditionnelle aux services la personne en passant par l urbanisme la culture les m dias le jeu vid o ou encore le domaine de la sant Par ailleurs la r alit virtuelle doit tre non seulement r gul e par le droit mais aussi par l thique Quel est l tat du droit positif Comment assurer la protection des environnements immersifs Quel est l impact de la r alit virtuelle sur la vie priv e des utilisateurs Comment assurer la protection des donn es personnelle notamment celles sur la g olocalisation Ce petit d jeuner sera l occasion de faire le point sur le statut de la r alit virtuelle ses risques juridiques et les moyens de garantir la protection de l innovation de l utilisateur et de ses donn es personnelles Lieu de 9h30 12h00 accueil partir de 9h00 dans nos locaux 58 bd Gouvion Saint Cyr 75017 Paris Inscription gratuite sous r serve des places disponibles L enregistrement en ligne est obligatoire pour y assister formulaire en ligne Robots volution ou r volution 11 juin 2015 eLa 5 me r union annuelle des mem
11. qu ils apporteront au d bat sur les th mes suivants Robot humano de objet ou sujet de droit Voiture intelligente Intelligence artificielle Usine 4 0 Vie priv e dans un monde robotis et connect R alit virtuelle Renseignement http network lexing eu fr ALAIN BENSOUSSAN 2015 JTIT n 156 2015 Actualit internationale NOTRE RESEAU DE CORRESPONDANTS ORGANIQUES LEXING VOUS INFORME Vente internationale de marchandises Quel droit s applique Serge Gaudet du cabinet Langlois Kronstr m Desjardins LLP fait une tude de cas sur le droit applicable en mati re de vente internationale 1 Une entreprise qu b coise vend des marchandises un acheteur aux tats Unis et le contrat contient une clause rendant le droit qu b cois applicable Un litige survient entre les parties l acheteur se plaignant de la mauvaise qualit de la marchandise vendue et refusant de payer le prix convenu au grand m contentement du vendeur Quelles sont les dispositions l gislatives applicables De prime abord on serait tent de r pondre qu il faut regarder les articles 1726 et suivants du Code civil du Qu bec portant sur la garantie de qualit que doit offrir le vendeur l acheteur Et ce faisant on risque fort de se tromper En effet d s qu il s agit d une vente internationale de marchandises il faut tenir compte de la Convention des Nations Unies sur les contrats de vent
12. service des acteurs des march s publics La Direction des affaires juridiques a publi en f vrier 2015 une mise jour de la fiche technique l attention des acteurs des march s publics relative la signature lectronique dans les march s publics 1 Cette fiche vise notamment d finir les contours de l arr t du 15 juin 2012 2 fixant les conditions d utilisation de la signature lectronique que ce soit du c t de la personne publique que du c t de l op rateur conomique Cette fiche traite principalement des r gles mettre en place pour les acheteurs publics et des r gles respecter pour les op rateurs conomiques lorsque la signature lectronique est requise dans les documents de la consultation Au sommaire de la fiche technique 1 qui s adresse ce texte art 1er de l arr t 2 Quels sont les documents concern s art 1er de l arr t 3 Est il possible de limiter les certificats de signature lectronique accept s art 2 1 de l arr t De limiter les formats de signature art 3 de l arr t Peut on imposer l utilisation de l outil de signature propos sur le profil d acheteur 4 Comment v rifier la conformit du certificat de signature un niveau de s curit quivalent au RGS art 2 Il de l arr t 5 L acheteur est il tenu d effectuer lui m me ces v rifications techniques s yagit d un mode d emploi pour accompagner la g n ralisation de la
13. son volution au type d architecture contractuelle envisager afin notamment de r partir les interventions les droits obligations et responsabilit s de chacun des acteurs Les interrogations en termes de responsabilit portent notamment sur celle de lint grateur lectronique ou de la responsabilit des produits d fectueux Les questions juridiques tiennent galement la protection des donn es personnelles pour les produits technologiques susceptibles le cas ch ant de collecter de telles donn es En fin de cha ne se pose la question de l information ad quate de l utilisateur final et mise en garde ventuelle lors de la commercialisation un consommateur de produits de textiles connect s forte valeur ajout e etc ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux exploiter les volutions num riques et les nanotechnologies par le biais de textiles intelligents et innovants d velopper l usine textile de demain par le biais des technologies innovantes r ussir la transition cologique dans le cadre de l usage de fibres issues du recyclage Les conseils Une r flexion juridique s impose avant la mise sur le march d un produit textile intelligent en termes notamment de protection et d architecture contractuelle NAIMA ALAHYANE ROGEON JTIT n 156 2015 March s publics et D mat rialisation LA SIGNATURE ELECTRONIQUE DANS LES MARCHES PUBLICS La d mat rialisation au
14. sont de nature dissuader le consommateur d exercer toute action devant les juridictions concernant l application du contrat et le priver de tout recours l encontre de la soci t Facebook Inc En ce sens cette clause a pour effet de cr er au d triment de l utilisateur consommateur un d s quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat ainsi qu une entrave s rieuse pour un utilisateur fran ais l exercice de son action en justice ALAIN BENSOUSSAN 2015 Internet Les enjeux L opposabilit d une clause attributive de comp tence un consommateur ayant souscrit un service international de r seau social en ligne 1 TGI Paris 4 ch 2 sect ord JME du 5 5 2015 Fr d ric X Facebook Inc Les conseils Il est recommand aux diteurs de site internet de r aliser un audit de leurs conditions g n rales d utilisation afin de s assurer notamment de l absence de clauses susceptibles d tre qualifi es comme tant abusives au regard des dispositions du code de la consommation CELINE AVIGNON RAOUF SAADA JTIT n 156 2015 Mode et Technologie PLAN TEXTILE INNOVANT LES FIBRES ET TEXTILES CONNECTES Le programme Connectitude Le programme Connectitude initi par le r seau R3ilab R seau innovation immat rielle pour l industrie s inscrit dans le cadre du plan industriel Textiles techniques et intelligents qui c
15. subjectifs li s notamment la perception du client de sa physionomie du v tement de sa relation au v tement ce qui rend ce type d algorithme complexe Quelles sont pour vous les avanc es possibles en mati re de mode et technologie Les perspectives d volution et de d veloppement d interactions me semblent nombreuses Je pense imm diatement l utilisation croissante de technologie comme l impression 3 D en mati re de mode le prototypage virtuel l utilisation d avatar 3 D Je finirai par les objets connect s en mati re de mode et de design qui constituent galement d autres axes d volution ALAIN BENSOUSSAN 2015
16. 2 2 Les conseils Analyser le contenu de l annonce avant d engager une action judiciaire Caract riser l atteinte aux fonctions essentielles de la marque Justifier de la nature et de l tendue des droits oppos s au jour de l action VIRGINIE BRUNOT JTIT n 156 2015 A LA CLAUSE ATTRIBUTIVE DE COMPETENCE DE FACEBOOK JUGEE ABUSIVE La clause attributive de comp tence de Facebook Un utilisateur fran ais du r seau social Facebook a vu son compte d sactiv apr s la mise en ligne de la reproduction du tableau de Courbet L origine du monde Pour obtenir la r activation de son compte ce dernier a assign la soci t Facebook Inc devant le Tribunal de Grande Instance TGI de Paris Facebook Inc a fait valoir que les juridictions fran aises ne sont pas comp tentes pour statuer sur le litige conform ment la clause attributive de comp tence figurant au sein deses conditions g n rales accept es par plaignant Cette clause attributive de comp tence pr voit en effet la comp tence des tribunaux d Etat et f d raux situ s dans le comt de Santa Clara en Californie pour tout litige relatif l application des clauses du contrat En r ponse le plaignant invoque la nullit de la clause attributive de comp tence au sens des dispositions du code de la consommation Une clause abusive illicite Par ordonnance du juge de la mise en tat du 5 mars 2015 1 le TGI de Paris a d cla
17. 2 01 et 03 04 2015 23 01 et 17 04 2015 24 07 et 13 11 2015 14 01 et 02 04 2015 20 01 et 04 03 2015 15 04 et 24 06 2015 20 01 et 26 03 2015 06 03 et 03 06 2015 05 02 et 17 06 2015 15 01 et 18 03 2015 11 02 et 19 03 2015 13 02 et 10 04 2015 27 01 et 25 03 2015 Selon demande Interview par Na ma Alahyane Rogeon La mode et les technologies avanc es Annabelle Nahum Co fondatrice du site http www mycouturecorner com Site de location en ligne de robes de cr ateurs Quelle est votre vision des interactions entre la mode et les technologies avanc es Les interactions me semblent multiformes et apparaissent au stade de la cr ation de la fabrication de la production ainsi que la distribution J ai eu l occasion de le constater dans le cadre de l exploitation du site htip www mycouturecorner com que j ai cofond avec mes deux associ s qui permet de louer en ligne des robes de grandes marques et de cr ateurs Ma vision est que le d veloppement du commerce en ligne dans le secteur de la mode est une parfaite illustration de l interaction entre la mode et les technologies avanc es Tout particuli rement l intervention du num rique dans l acte de vente cr e une exp rience client sp cifique en tablissant une relation propre client produits Le num rique appara t en effet comme un outil de connaissance du client Mais il n en demeure pas moins qu il existe encore un d ficit relationnel a
18. aison mat rielle mais s tend sa mise au point effective 1 A l origine de cette affaire un contrat de cr dit bail portant sur un tour CNC Apr s la r ception de l objet et la signature sans r serve du proc s verbal de r ception le locataire arr te les paiements pour non conformit aux exigences contractuelles Il assigne donc le fournisseur et le bailleur en r solution du contrat de vente et du contrat de cr dit bail pour violation par le fournisseur de son l obligation de d livrance pr vue l article 1604 du Code civil La Cour d appel de Paris prononce la r solution du contrat de vente conclu entre le fournisseur et le bailleur Elle estime qu en d pit de la valeur contractuel lement conf r e au proc s verbal de r ception savoir la reconnaissance de la bonne r ception et de la conformit du mat riel vendu par le locataire le caract re complexe et sophistiqu du mat riel livr emp che que la signature sans r serve du proc s verbal suffise satisfaire l obligation de d livrance qui pesait sur le fournisseur et qui ne se limitait pas la simple remise mat rielle de la chose Le fournisseur se pourvoit en cassation arguant notamment du fait que le refus d admettre que l tablissement du proc s verbal de r ception attestant de la livraison mat rielle de la chose vendue ainsi que de sa conformit suffit rapporter la preuve de l ex cution de son obligation de d livrance par l
19. as de souligner les interactions entre la fiscalit et la situation concurrentielle ainsi que la collecte et l exploitation des donn es personnelles ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Le cadre fiscal actuel de l conomie traditionnelle n est pas adapt l conomie num rique en raison notamment de la modification des chaines de cr ation de valeur Les conseils Dans le prolongement du rapport Collin et Colin de janvier 2013 qui pr conisait d j la cr ation d une taxe sur l exploitation des donn es ce nouveau rapport tabli par des conomistes pr conise la cr ation d une taxe sp cifique reposant sur les revenus publicitaires ou la collecte de donn es personnelles PIERRE YVES FAGOT JTIT n 1590 2015 f Prochains petits d jeuners R alit virtuelle et droit 15 avril 2015 Alain Bensoussan et Marie Soulez animeront un petit d jeuner d bat sur l impact des technologies immersives dites de r alit virtuelle ou encore de r alit de synth se sur le plan technique conomique et juridique D s 1997 alors que la r alit virtuelle semblait encore relever du domaine de la science fiction l American Dialect Society qui d termine chaque ann e the Word of the year retient parmi les mots pertinents virtual qu elle associe l expression virtual reality rendant ainsi hommage l mergence d une nouvelle technologie Pr s de vingt ans plus tard les
20. bres du r seau Lexing qui se tiendra le 11 juin 2015 Paris aura pour th me Robots volution ou r volution La robotique simple volution soluble dans les r gles juridiques actuelles ou v ritable bouleversement technologique impliquant l mergence d un cadre juridique autonome est porteuse d un march estim plusieurs milliards d euros Elle renvoie des r alit s diverses aux c t s du robot humano de qui se trouve aux portes de la sph re domestique de nouveaux objets ont fait leur apparition l image des drones civils des voitures intelligentes et des dispositifs de r alit virtuelle Les processus de fabrication sont galement de plus en plus robotis s et il est maintenant courant de parler d usine 4 0 pour d signer les technologies et les logiciels de traitement de l information qui remettent totalement en question les m thodes et les processus de pilotage et de gestion des cha nes de production Ces ph nom nes constituent le creuset du d veloppement de syst mes d intelligence artificielle et posent la question de la place de l humain dans des cosyst mes qui devront tre profond ment revisit s C est par la technique et le droit que les avocats technologues membres du R seau Lexing vous proposent d envisager cette diversit en faisant le point sur l tat des r gles applicables et en appr hendant de mani re prospective leur volution gr ce la vision internationale
21. e bande et tout en garantissant des niveaux de protection contre les interf rences Ce syst me avait t initialement propos par des industriels du secteur de la t l phonie mobile dans le but de permettre le d verrouillage de l acc s aux fr quences additionnelles de la bande mobile se trouvant actuellement sous le r gime de licence individuelle servir d alternative aux campagnes de reconfiguration et de nettoyage du spectre de fr quences Face la croissance importante du trafic mobile l Agence Nationale des Fr quences ANFR a annonc fin janvier 2015 qu une collaboration entre elle l Arcep la Direction g n rale des entreprises et le minist re de la D fense allait s organiser afin de pr ciser les conditions techniques qui permettraient des acteurs conomiques d initier une exp rimentation LSA dans cette bande bande 2 3GHZ Cette initiative permettra d ouvrir la voie un usage plus dense du spectre tout en accroissant la capacit ouverte du haut d bit mobile 3 Les conditions de la mise en place du syst me de partage sous licence La mise en place du LSA rel ve de la souverainet nationale tant donn qu il met en jeu des probl matiques touchant l utilisation des ressources appartenant au domaine public des Etats L ECC a en ce sens donn des directives ses Etats membres quant aux conditions pr voir pour mettre en uvre ce syst me de LSA Ainsi
22. e fournisseur constitue une violation de l article 1604 du Code civil La Cour de cassation rejette le pourvoi estimant l instar de la Cour d appel que l obligation de d livrance de machines complexes n est pleinement ex cut e qu une fois r alis e la mise au point effective de la chose vendue et que dans ce contexte l tablissement du proc s verbal de r ception ne suffisait pas rapporter la preuve de l ex cution de l obligation de d livrance mais permettait uniquement le d part du contrat de cr dit bail La d livrance conforme ne consiste pas en sa simple livraison mat rielle La Cour de cassation confirme ici une solution jurisprudentielle d j tablie 2 selon laquelle la d livrance d une chose complexe par son vendeur ne consiste pas en sa simple livraison mat rielle Les juges supr mes rappellent ainsi dans la pr sente d cision que s agissant de produits complexes il ne peut suffire que le fournisseur livre les l ments mat riels command s vis s par le proc s verbal de r ception mais qu il importe que soit tablie l effectivit de la mise en route Ainsi l obligation de d livrance pesant sur le vendeur de produits complexes s appr cie concr tement l issue de plusieurs phases en ce qu elle comprend outre la livraison mat rielle du produit vendu la d livrance des accessoires n cessaires son fonctionnement ce qui recouvre ainsi son installation
23. e internationale de marchandises qui a force de loi au pays y compris au Qu bec Projet de r forme du droit des contrats Regards trangers regards concurrents La r forme du droit des contrats va enfin aboutir Denis Philippe participe comme expert tranger au colloque organis Paris sur la r forme du droit des contrats organis la chambre de commerce de Paris en collaboration avec l Universit de Paris Sorbonne interviendra sur le th me Regards trangers regards concurrents 2 Le colloque a pour objectif d exposer les innovations majeures de la r forme du droit des contrats sous l analyse d op rateurs du monde conomique et d universitaires Bases de donn es quand seule l absence de protection l gale autorise la protection contractuelle En vertu de la directive 96 9 sur la protection juridique des bases de donn es celles ci peuvent tre tant prot g es par le droit d auteur visant toute cr ation originale que par un droit sui generis prot geant l investissement substantiel n cessaire leur d veloppement Par son arr t du 15 janvier 2015 la Cour de justice de l Union europ enne donne l occasion au cabinet Philippe amp Partners de s interroger sur les obligations qui d coulent de ces protections l gales automatiques applicables sans aucune formalit pr alable Dans cet arr t la Cour de justice a soulign qu en vertu de l article 15 de la directive l i
24. elles ne permettaient pas au consultant d anticiper sa r mun ration Le juge du fond doit rechercher la commune intention des parties Les solutions juridiques pour une clause d incentive efficace Pour tout contrat d entreprise le prix d une prestation ne doit pas n cessairement tre d termin Il doit en revanche tre d terminable La clause d incentive ou clause de motivation ne d roge pas la r gle Elle doit donc tre li e la r alisation d objectifs mesurables sur les d lais le respect du calendrier ou de performances convenues Dans son montant elle doit pouvoir tre d termin e en fonction du co t global d un projet ou par une somme forfaitaire Les juges rel vent fr quemment des maladresses de r dactions 2 la diff rence d une clause p nale qui pr sente n cessairement un caract re punitif la clause d incentive sera per ue comme favorable au prestataire Avant de signer le contrat il faut v rifier la pr cision des termes utilis s ainsi que leur coh rence vis vis de l conomie g n rale du contrat Une clause d incentive bien r dig e sera la meilleure garantie de l implication totale du prestataire sur le projet ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux viter l ins curit juridique d une prestation de conseil informatique dont le client ne conna t pas le prix Motiver le prestataire par une clause d incentive
25. es qui y sont vis es Dans cette affaire un accord transactionnel conclu entre les soci t s X et Y dans lequel le dirigeant de la soci t Y s engage personnellement en qualit de caution de la soci t Y acquiert force ex cutoire suite son homologation par le juge La soci t X ayant fait ensuite pratiquer diverses mesures d ex cution l encontre de la caution sur le fondement de cette transaction rendue ex cutoire cette derni re a agi en annulation de ces mesures La Cour d appel a d clar nulles les mesures d ex cution prises l encontre de la caution estimant que cette derni re n tait pas partie l accord transactionnel rendu ex cutoire que d s lors ce titre ex cutoire ne lui tait pas opposable et ne saurait fonder des mesures d ex cution son encontre Dans son pourvoi la soci t X reproche notamment la Cour d appel de consid rer d une part que la caution n tait pas partie l accord transactionnel rendu ex cutoire alors m me que la transaction contenait l engagement et la signature de la caution titre personnel et de consid rer d autre part que l homologation de la transaction et la force ex cutoire en d coulant ne s appliquait pas l engagement de la caution alors m me que cette transaction avait t homologu e en toutes ses dispositions et donc y compris celle de cautionnement La Cour de cassation rejette le pourvoi estimant que la Cour d appel a jus
26. et sa mise en service voire m me la formation de ses futurs utilisateurs Par analogie cette solution rendue propos d un contrat de vente peut tre tendue aux contrats d entreprise la satisfaction de l obligation de d livrance du prestataire d un service complexe pourrait ainsi tre subordonn e des conditions de d livrance sp cifiques relatives la mise en uvre du service qui devraient tre constat es par un proc s verbal de v rification de service r gulier VSR et non simplement par un proc s verbal de livraison ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Le respect de l obligation de d livrance conforme pesant sur le vendeur pr vue l article 1604 du Code civil n est pas automatiquement prouv par la signature d un proc s verbal de r ception sans r serve s agissant de mat riels complexes 1 Cass com 10 2 2015 n 13 24501 Les conseils Il importe que le vendeur selon le caract re plus ou moins complexe du produit vendu adapte le formalisme de la recette permettant de prouver la conformit de la livraison sans risque de remise en cause ult rieure 2 Cass com 11 7 2006 n 04 17098 MARIE ADELA DE DE MONTLIVAULT JACQUOT ARMELLE FAGETTE JTIT n 156 2015 Eu Z Propri t intellectuelle LA REFORME EUROPEENNE DU DROIT D AUTEUR L initiative du projet de r forme La Commission europ enne a organis une consultation sur le droit dauteur
27. force ex cutoire ne visaient directement la caution comme partie la transaction La Cour de cassation en d duit donc que l engagement de caution pris par le dirigeant de la soci t Y titre personnel m me int gr dans le protocole ne lui conf rait pas la qualit de partie la transaction laquelle il avait t donn e force ex cutoire et que l exercice des voies d ex cution l encontre de la caution n cessitait donc l obtention d un titre ex cutoire la visant en tant que telle Un titre ex cutoire n est donc opposable qu aux personnes qui y sont personnellement vis es ce qui impose que la requ te r clamant la force ex cutoire puis l ordonnance conf rant force ex cutoire d signent pr cis ment la personne l encontre de laquelle le titre ex cutoire une fois d livr a vocation tre mis en uvre ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux La force ex cutoire d un titre n est opposable qu aux parties signataires de l acte rendu ex cutoire et non toutes les parties signataires de l acte initial 1 Cass 2 civ 8 1 2015 n 13 2 377 Les conseils Lorsqu une partie un acte veut le rendre ex cutoire il importe que la requ te r clamant la force ex cutoire ainsi que l ordonnance pronon ant cette force ex cutoire mentionne la personne l encontre de laquelle le titre ex cutoire a vocation a tre mis en uvre comme tant express ment partie
28. ie met en vidence les constatations et propositions suivantes dont les conclusions consultables sur le site www strategie gqouv fr sont r sum es ci apr s les dispositifs actuels de partage des b n fices entre les diff rentes localisations des entreprises multinationales fond es sur les prix de transfert et la localisation territoriale des activit s sont obsol tes pour les entreprises du num rique dans la mesure o notamment l utilisation des donn es personnelles n est pas soumise des transactions financi res de nouveaux outils fiscaux sp cifiques pourraient tre envisag s au niveau europ en ou d un noyau de pays dans l attente d une refonte du cadre fiscal international une telle fiscalit qui reposerait sur une taxe ad valorem des revenus publicitaires ou de la collecte de donn es personnelles plus facilement rattachable un territoire ne serait cependant pas sans incidence en cons quence il conviendrait de limiter les effets distorsifs que cette taxe pourrait engendrer collecte plus intensive de donn es instauration de services payants exclusion d une partie des utilisateurs frein l innovation De ce fait un taux de taxation assez faible et la mise en place d un seuil en de duquel l entreprise ne serait pas tax e semblent opportuns Cependant si les mod les conomiques d velopp s dans ce nouveau rapport sont centr s sur la fiscalit du num rique il ne manque p
29. ils Recommander aux acheteurs publics de rappeler dans les documents de la consultation qu en cas de transmission lectronique la signature lectronique est requise sur le document le niveau de s curit requis les formats de signatures autoris es FRANCOIS JOUANNEAU JTIT n 156 2015 Pa Sant num rique QUALIFICATION D UN DISPOSITIF MEDICAL ET SUSPENSION DE MISE SUR LE MARCHE Erreur de qualification d un dispositif par le fabricant Une soci t a fabriqu et mis sur le march un produit de gestion et d archivage de donn es issues du dossier m dical du patient Ce produit int gre un logiciel d enregistrement et de stockage de donn es issues d examens m dicaux du patient et un module d enregistrement et de compression d images m dicales permettant leur visualisation En fonction de son niveau de risque et de la classe dont il rel ve I Ila Ilb II un dispositif m dical doit pr alablement sa mise sur le march faire l objet du processus de marquage CE ad quat afin de d montrer sa conformit aux exigences essentielles qui lui sont applicables En l esp ce ce produit avait t mis sur le march par son fabricant en qualit de dispositif m dical de classe correspondant un faible niveau de risque et permettant une auto certification CE du produit par son fabricant Finalit diagnostique du logiciel justifiant la qualification en dispositif m dical Pa
30. m ment la citation audiovisuelle ou de rendre l espace public libre de droit exception dite de libert de panorama gt Elle recommande aussi de pr ciser que le r f rencement des uvres au moyen d un lien hypertexte n est pas soumis des droits d auteur Mais pour beaucoup le rapport Reda est empreint d une coloration n gative car son auteur est membre du Parti pirate allemand Les ayants droits auteurs soci t s de gestion collective sont inquiets si l impulsion du rapport Reda devait tre suivie car le rapport ne mentionne pas la volont de limiter le piratage ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Etude des propositions du Rapport de Julia Reda remis au Parlement europ en pour la r forme du droit d auteur 1 Projet de rapport 2014 2256 IN1 du 15 1 2015 sur Europarl 2 L 123 1 du CPI Les perspectives La Commission Europ enne pr sid e par Jean Claude Juncker a missionn le commissaire en charge de l conomie num rique de r former le droit d auteur en Europe l horizon 2016 Mais un important lobbying des ayants droits se met en place contre les propositions du rapport Reda MARIE SOULEZ CLEMENCE DELBARRE JTIT n 156 2015 Informatique contentieux DISTINCTION ENTRE PARTIES A LA TRANSACTION ET PARTIES AU TITRE EXECUTOIRE L opposabilit d un titre ex cutoire La Cour de cassation limite ici l opposabilit d un titre ex cutoire aux seules personn
31. nterdiction de clauses contractuelles emp chant une utilisation l gitime des bases de donn es s applique explicitement au droit d auteur d une part et au droit sui generis d autre part ALAIN BENSOUSSAN 2015 Le ctualit du 10 3 PT 1 01 N a gt Lexing Canada Langlois Kronstr m Desjardins LLP 2 Actualit du 3 4 2015 3 Actualit du 30 3 2015 Lexing Belgique Philippe amp Partners R forme de la protection des donn es accord partiel du Conseil de PUE sur le guichet unique Le Conseil de l Union europ enne UE a arr t le 13 mars 2015 une orientation g n rale partielle sur la proposition de r glement relatif la protection des personnes physiques l gard du traitement des donn es caract re personnel et la libre circulation de ces donn es 1 Exceptions au principe du silence vaut acceptation La circulaire du 12 mars 2015 pr cise les cas dans lesquels s applique par exception l gale au principe du silence vaut acceptation la r gle d une d cision implicite de rejet apr s le silence de l administration gard pendant deux mois pour les demandes formul es par des agents dans leurs relations avec les autorit s de l Etat 2 Simplification de la proc dure civile et r solution amiable des diff rends Le d cret n 2015 282 du 11 mars 2015 relatif la simplification de la proc dure civile la communication lectronique et la
32. oduit comprenant ce module aux motifs d une part que le produit est fabriqu et mis sur le march avec un marquage CE indu car il ne constitue pas d un dispositif m dical d autre part que le module de compression et de visualisation d images est fabriqu et mis sur le march en infraction avec les dispositions qui lui sont applicables car il devait faire l objet d un marquage CE en tant que dispositif m dical de classe lla apr s d livrance par un organisme habilit du certificat de conformit aux exigences essentielles qui lui sont applicables ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Une analyse de la qualification des produits dispositifs m dicaux est indispensable avant toute mise sur le marche L essentiel Suspension de la mise sur le march d un produit indument marqu CE et qualifi de dispositif m dical int grant en outre un composant logiciel n tant pas marqu CE alors qu il aurait d l tre en sa qualit de dispositif m dical 1 D cision de l ANSM du 12 janvier 2015 MARGUERITE BRAC DE LA PERRIERE BENJAMIN VICTOR LABYOD JTIT n 156 2015 Eu JZ Fiscalit et soci t NOUVELLE ETUDE ECONOMIQUE SUR L ADAPTATION DE LA FISCALITE DU NUMERIQUE La modification des chaines de cr ation de valeur L conomie num rique est caract ris e par quatre l ments principaux savoir la non localisation des activit s le r le central des plateformes l importance des
33. on Isabelle Pottier Diffus e uniquement par voie lectronique gratuit ISSN 1634 0701 Abonnement partir du site http www alain bensoussan com outils abonnement petit dejeuner juristendance OAlain Bensoussan 2014 ALAIN BENSOUSSAN 2015 Formations intra entreprise 1e semestre 2015 LE CABINET A LA QUALITE D ORGANISME DE FORMATION PROFESSIONNELLE DEPUIS 30 ANS Archivage lectronique public et priv G rer _ un projet d archivage lectronique Int grer les pr requis juridiques dans la conduite du projet et garantir la conformit des syst mes d archivage lectronique G rer les archives publiques lectroniques Comprendre les sp cificit s des archives publiques lectroniques Contr le fiscal des comptabilit s informatis es Pr venir et anticiper les contr les fiscaux et g rer les contraintes li es l volution des syst mes d information Cadre juridique et management des contrats Cadre juridique des achats Comprendre les bases du droit de lachat et g rer les tapes de la conclusion d un achat depuis les pourparlers jusqu au pr contentieux Manager des contrats d int gration et d externalisation Comprendre les particularit s de l int gration et de l outsourcing et bien g rer l ex cution des contrats Contract management Comprendre les bases du droit des contrats et g rer les tapes de la conclusion d un contrat depuis les pourparlers jusqu au pr contentieux S
34. onstitue l un des 34 plans industriels lanc s par la Pr sidence de la R publique en septembre 2013 Le programme plan textiles techniques et intelligents poursuit trois objectifs principaux r ussir la transition cologique dans le cadre de l usage de fibres issues du recyclage exploiter les volutions num riques et les nanotechnologies par le biais de textiles intelligents et innovants d velopper l usine textile du futur par le biais des technologies innovantes La particularit de ce programme est de lancer plusieurs projets industriels concrets associant des designers des entreprises des secteurs du textile et des technologies de l information TIC Le programme Connectitude vise en effet un triple objectif intervenir comme un d monstrateur sensibiliser l industrie du secteur sur le concept de partenariats inter entreprises autour de l industrie textile et des produits technologiques innovants accompagner les projets d innovations immat rielles du secteur textile Les projets s appuieront sur des technologies matures non textiles que le r seau R3iLab aura pr alablement relev s aupr s des P les et des Centres de recherche li s ces th mes tels que les micro capteurs MEM fibre optique led nano capteurs etc L impact juridique Sur un plan juridique les questions sont multiples elles tiennent la protection d un produit technologique textile complexe et de
35. question et identifie clairement l annonceur tant dans le texte de l annonce que dans l URL de renvoi excluant tout risque de confusion pour le consommateur La sanction de l action jug e abusive Allant plus loin encore le tribunal condamne le titulaire de la marque au titre de la proc dure abusive retenant la l g ret bl mable du demandeur est vrai qu au cas particulier celui ci ne pouvait se m prendre sur la port e de ses droits dans la mesure o il tait lui m me l origine du recours form devant la CJUE Le tribunal retient toutefois comme indices du caract re abusif de la proc dure omission de justifier de l tat jour des marques oppos es l absence de justification du caract re renomm e de la marque au jour de l action la formulation de demandes indemnitaires particuli rement importantes ayant contraint le d fendeur provisionner ces sommes et ob rant ainsi sa capacit d emprunt et d autofinancement convient de relever enfin que l absence de condamnation au titre de l atteinte la marque ne saurait tre contourn e par des demandes fond es sur la concurrence d loyale lesquelles sont rejet es en application de la r gle du non cumul ALAIN BENSOUSSAN 2015 Les enjeux Identifier le r f rencement relevant de l exercice de la libre concurrence de celui portant atteinte un signe distinctif 1 TGI Paris ch 3 sec 1 5 3 2015 2 CJUE C 323 09 2
36. r abusive la clause attributive de comp tence figurant au sein des conditions g n rales de Facebook Le juge de la mise en tat conclu que dans la mesure o l utilisateur ne b n ficie d aucune capacit de n gociation des clauses contractuelles le contrat souscrit est un contrat d adh sion conclu entre un professionnel et un consommateur soumis la l gislation des clauses abusives cet gard l article L132 1 du Code de la consommation consid re comme abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de cr er au d triment du non professionnel ou du consommateur un d s quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat l article R 132 2 du Code de la consommation pr sume abusives les clauses ayant pour objet ou pour effet de supprimer ou d entraver l exercice d actions en justice ou des voies de recours par le consommateur Sur la base de ces dispositions le TGI de Paris estime abusive et non crite la la clause attributive de comp tence stipul e par Facebook au profit des juridictions am ricaines Le juge de la mise en tat estime en effet que cette clause oblige le souscripteur saisir une juridiction particuli rement lointaine et engager des frais sans aucune proportion avec l enjeu conomique du contrat souscrit pour des besoins personnels ou familiaux les difficult s pratiques et le co t d acc s aux juridictions californiennes
37. r solution amiable des diff rends a t publi au Journal officiel de la R publique fran aise du 14 mars 2015 3 Fiche de pr vention de la p nibilit en mati re de travail temporaire Pris en application de la loi 2014 40 du 20 janvier 2014 garantissant l avenir et la justice du syst me de retraites le d cret 2015 259 du 4 mars 2015 relatif la fiche de pr vention des expositions des salari s temporaires 4 pr voit que le contrat de mise disposition conclu avec l entreprise de travail temporaire tel que pr vu par l article L 1251 43 du Code du travail indique les facteurs de risques professionnels auxquels le salari est susceptible d tre expos Un label pour le financement participatif L Etat a annonc le 3 mars 2015 le d p t l Institut National de la propri t Industrielle INPI de la marque collective intitul e Plate forme de financement participatif r gul e par les autorit s fran aises 5 Actualit 1 Session du Conseil Bruxelles les 12 et 13 mars 2015 2 Circulaire du 12 3 2015 3 D cr 2015 282 du 11 3 2015 4 D cr 2015 259 du 4 3 2015 5 Label pour le financement participatif La JTIT est dit e par Alain Bensoussan Selas soci t d exercice lib ral par actions simplifi e 58 boulevard Gouvion Saint Cyr 75017 Paris pr sident Alain Bensoussan Directeur de la publication Alain Bensoussan Responsable de la r dacti
38. r une d cision en date du 12 janvier 2015 1 PANSM Agence Nationale de S curit du M dicament et des Produits de Sant rel ve que la finalit principale du produit est la gestion et l archivage de donn es issues du dossier m dical du patient et qu il ne rel ve donc pas de la d finition de dispositif m dical au sens de l article L 5211 1 du code de la sant publique selon lequel un dispositif m dical doit avoir une finalit diagnostique ou th rapeutique L Agence appuie cette analyse sur le guide europ en MEDDEV 2 1 6 et le manuel europ en sur les produits fronti re L Agence consid re en revanche s agissant du module de compression et de visualisation d images m dicales int gr au produit mais qui peut en tre dissoci qu il d coule des l ments et revendications fournis par le fabricant que cette compression et cette visualisation par le module se font en vue d tablir un diagnostic et que le module r pond donc la d finition de dispositif m dical Elle pr cise qu un logiciel ou module dont les fonctions consistent traiter une image en alt rant ses donn es s il est destin permettre un diagnostic rel ve de la classe lla selon l arr t du 20 avril 2006 fixant les r gles de classification des dispositifs m dicaux pris en application de l article R 5211 7 du CSP et le manuel europ en sur les produits fronti re Ce faisant elle suspend la mise sur le march du pr
39. rotection des donn es efficace accountability etc et r soudre les questions complexes r seaux sociaux etc Cil niveau 2 expert Perfectionnement et r solution de questions complexes acquisition de m thodologie pour exercer l activit selon l approche Privacy by Design Informatique et libert s gestion des ressources humaines Donner aux membres de la direction des ressources humaines les cl s pour utiliser les outils et les traitements de donn es personnelles mis en uvre en mati re de gestion des ressources humaines Flux transfronti res de donn es Pr senter les dispositions qui r gissent ces flux et laborer une strat gie de gestion des flux conform ment la loi Contr les de la Cnil Conna tre l tendue des pouvoirs de la Cnil et ses moyens de contr le apprendre dialoguer avec la Cnil notamment par le biais d un jeu de r le Informatique et libert s secteur sant Sensibiliser aux risques Informatique et libert s li s aux traitements du secteur sant et assurances et apporter des l ments de benchmark permettant de positionner son niveau de conformit Informatique et libert s l attention du comit ex cutif Sensibiliser les membres du comit ex cutif aux risques Informatique et libert s li s leur activit ALAIN BENSOUSSAN 2015 12 02 et 16 04 2015 17 03 et 16 06 2015 24 03 et 02 07 2015 22 01 et 12 03 2015 03 02 et 29 05 2015 27 03 et 25 06 2015 2
40. s d une activit web 2 0 et web 3 0 ALAIN BENSOUSSAN 2015 Dates 12 02 et 21 05 2015 27 01 et 14 04 2015 30 01 et 16 04 2015 04 02 et 26 06 2015 10 02 et 13 05 2015 28 01 et 01 04 2015 28 01 et 08 04 2015 30 01 et 31 03 2015 04 02 et 19 05 2015 05 03 et 23 06 2015 20 03 et 19 06 2015 16 01 et 10 04 2015 06 02 et 20 05 2015 29 01 et 18 03 2015 11 03 et 10 07 2015 JTIT n 1590 2015 Innovation propri t intellectuelle et industrielle Audit du patrimoine intellectuel de l entreprise D tecter les forces points de faiblesses et risques juridiques et financiers d un portefeuille Propri t Intellectuelle Protection d un projet innovant Pr senter les sp cificit s juridiques relatives un projet innovant afin de g rer les tapes d une protection adapt e Sensibilisation la protection d un portefeuille marque et nom de domaine Acqu rir la connaissance minimale pour assurer la protection d une marque et d un nom de domaine de la cr ation l ch ance tout en assurant le maintien et la d fense Droit des bases de donn es Conciure des licences adapt es ses besoins et conna tre et pr venir les risques li s l exploitation d une base de donn es Droit d auteur num rique Acqu rir les bons r flexes pour prot ger son patrimoine intellectuel et ne pas porter atteinte aux droits d autrui Lutte contre la contrefa on Anticiper les difficult s li es la
41. t d auteur soit de 50 ans post mortem pour les auteurs et partir de l enregistrement ou de l interpr tation pour les producteurs et les interpr tes au lieu de 70 ans pour les auteurs actuellement en France 2 Introduction d un titre unique en mati re de droit d auteur au niveau europ en comme le brevet unitaire europ en ou la marque communautaire le Rapport pr conise l introduction d un titre directement et uniform ment applicable pour les auteurs de Union Europ enne afin d achever le march unique num rique Rendre obligatoire les exceptions jusqu pr sent facultatives en droit d auteur ce changement concerne davantage les autres Etats membres que la France dans la mesure o en France les exceptions pr vues par la Directive sont codifi es l article L122 5 du Code de la propri t intellectuelle comme lexception de copie priv e qui permet au copiste de reproduire l uvre pour son usage priv l exception de parodie l exception de courte citation etc Le Rapport pr conise que toutes exceptions pr vues par la Directive s appliquent uniform ment l o r side aujourd hui une v ritable disparit entre les diff rents Etats Cr er de nouvelles exceptions au droit d auteur ou largir les exceptions existantes pour s adapter aux diff rentes volutions technologiques et aux r seaux sociaux Julia Reda propose la cr ation de nouvelles exceptions comme celle permettant d admettre unifor
42. tement retenu que le protocole transactionnel et la requ te tendant lui conf rer force ex cutoire visaient en tant que parties la transaction les soci t s X et Y l exclusion de la caution et qu en cons quence le titre ex cutoire appos sur la transaction n tait pas opposable la caution L tendue de l opposabilit d un protocole transactionnel La Cour de cassation pr cise ici l tendue de l opposabilit d un protocole transactionnel rev tu de la force ex cutoire et cette fin op re une distinction entre les parties au protocole transactionnel lui m me et les parties au protocole transactionnel une fois rendu ex cutoire Elle d termine ainsi que si la caution ayant sign titre personnel le protocole transactionnel est bien partie ce protocole transactionnel il n en est pas de m me concernant le protocole transactionnel rendu ex cutoire Autrement dit l engagement de caution pris dans le protocole transactionnel n est pas automatiquement opposable son auteur une fois le protocole rendu ex cutoire En effet encore faut il que la requ te tendant voir conf rer la transaction force ex cutoire ainsi que l ordonnance ayant prononc la force ex cutoire visent directement la caution comme partie la transaction Or en l esp ce ni la requ te de la soci t X visant l homologation du protocole transactionnel ni l ordonnance lui conf rant
43. vec le client en mati re de commerce lectronique La connaissance client pourrait encore tre optimis e surtout lorsque internet permet une zone de chalandise globale mais tr s comp titive Par ailleurs au commerce en ligne s ajoute l influence des r seaux sociaux et de la presse web Pensez vous que l essayage virtuel soit une technologie d avenir pour le commerce en ligne Je pense qu il s agit d une technologie d avenir qui pourra prendre de nouvelles formes non d velopp es ce jour Les technologies existantes sur le march n ont pas atteint il me semble leur degr de maturit Les outils techniques que j ai eu l occasion de tester ne me semblent pas encore adapt es un concept de location de robes couture Par ailleurs l utilisation de ces technologies passent par une ducation du client qui doit prendre aussi conscience qu il ne s agit pas que d un outil ludique La pratique montre que ces technologies peuvent encore s am liorer afin d tre un facteur d cisionnel pour le client Ma perception est que ces technologies ne remplacent pas ce jour l essayage physique en magasin ou en show room De fa on g n rale je pense que les technologies avanc es doivent faciliter lacte d achat et ne pas le compliquer afin de simplifier le parcours client La particularit du secteur d activit dans lequel j interviens est qu un algorithme en mati re de mode doit prendre galement en compte des facteurs hautement
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