Home

ACTIONS DE MÉDIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN

1. UOISSIUI JPI e Jed 9199 mod soinq 00 2191807 unf 59105 mod OTI 981209 SYDD VS SOND pea uontisodsip S9 099 SJueJIQUy 189 8 uorssordiur L osesed s p S9IJI0S PI 891 INSOAUT UOJIAUO mod som 006 SOSIBUO 29 SIL g 19 SO sagyono 1 8 1200 P So 2IJEUU0T IUO sauuosiad 07 5 4 suoddns ne SO pT UL SIMA SE UOTPIDOSSY IOULIOJUT VSD osseorg INS 9O LT AYL 0 61 914 e UOITAUS sano p uonejjesur NAO jo sjueyiqey Sa sogyono Tey un UOISSIU 98124 J98 U09 MAUI souuosiad S 51214 Joseied oponbe suep 0 SZ 914 uoneredaid e SV29 205 JOUHIOJUI VSO Julod ainay ua sap 19 UOIPE a
2. LE eee Maa M o Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations TABLE DES PHOTOGRAPHIES 1 Point info ORU Centre commercial Bellevue 28 mai 2009 2 Prise de vue du tract pour le CUCS Un nouveau quartier pour tous 210x148 mm avril 2009 3 Prise de vue du m mento n 1 page de couverture 297x210mm juin 2009 4 Prise de vue des guides de balade 210x149 mm avril 2009 5 Prise de vue du guide photo 210x297mm avril 2009 6 Prise de vue du cahier de jeux 210x297mm avril 2009 7 Prise de vue du guide du son et du guide sensoriel 148x105mm juin 2009 8 Parcours comment par le service espaces verts Place Picasso 25 mars 2009 9 Prise de vue de l album de quartier 210x297mm juin 2009 10 Prise de vue de l extrait de l album de quartier 210x594mm juin 2009 11 Prise de vue du fascicule des ateliers de perceptions concentriques 148x105mm avril 2009 12 Atelier de perceptions concentriques CLCV 06 juin 2009 13 Prise de vue du poster des ateliers de perceptions concentriques 841x1189 mm juin 2009 14 Am nagement de la maquette du parc par des enfants Parc de Jean Gueguen 06 juin 2009 N ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN SOMMAIRE AT ODU CTION 1 0 12 15 PARTIE 1 UN DIAGNOSTIC TERRITORIAL POUR MIEUX ACCOMPAGNER LES HABITANTS CHAPITRE 1 DIAGNOSTIC G N RAL DU TERRITOIRE A Une am
3. sauuosiad S SOMA OS med 91094 uvof Jasod SQUUIIZP UOTJLITUNUIULOI purjsoy nar a 8 5 7 un UN p soinjon ys SINISOASIP SIP 9891109 OAT VUO nod som og 4 sgun q 100 AN A ATO ELI sa VS ap 191191 Y ANNEXE 7 TABLEAU DU CAHIER DES CHARGES DU FOND DE CARTE Informations Objectifs de l information Format A0 permet une bonne lisibilit une possibilit d crire dessus ais ment adapte aux diff rents publics contrairement a la maquette par terre sur une table sur un mur Grandes directions donne des points de rep res permet de mesurer la concurrence territoriale entre les diff rentes communes frontali res exemple les nouveaux habitants seront plus proche de Saint Barth lemy Les grands axes de circulations donne des points de rep res va permettre de comprendre les futurs axes de circulations Les diff rentes routes et identification nominative de certaines rues permet d avoir le m me langage durant les dialogues permet de se situer la densit de l ha
4. cas renseigne les experts sur les usages et les besoins des habitants Les apports de la prise en compte du sensible dans l action urbaine apportent de nouvelles connaissances et sont une tentative au paysage durable L am nagement urbain n est plus le fruit de l exp rience esth tique manant d une pens e individuelle unique telle l urbaniste l architecte L engagement esth tique offre la possibilit dans l espace public d un lieu d change et un lieu d innovation pour un paysage voulu Le paysage par son essence subjective permet l laboration d un jugement de go t interagissant avec le paysage factuel impos la plupart du temps par les scientifiques L engagement esth tique que propose le paysage permet de cr er des rapports sociaux but de la m diation vers une d mocratie participative Cet engagement esth tique apporte des valeurs communes vers une thique entre les citoyens les techniciens et les politiques s il y a une volont de part et d autre La discipline de l esth tique est un axe transversal qui ne se r duit pas la contemplation d un paysage mais qui peut produire des r sultats concrets par des r seaux sociotechniques Le paysage urbain durable serait donc un paysage r pondant aux aspirations et aux repr sentations de la population locale Ces repr sentations volueraient vers des pratiques quotidiennes en prenant en compte les diff rentes dimensions du paysage Cet enjeu est fondamental pour la
5. h Mine et ardoisi re industriel i Eglise manoir mairie et cimeti re de perception a Horizon proche b Grandes perspectives c Horizon proche d Horizon proche e Horizon proche f Horizon proche g Horizon proche h Long champ de vision i Horizon proche j Horizon proche a Difficult dans les rep res b Nombreuses r p titions c Imbrication des composantes d habitations et conomiques d R p tition des l ments e Manque de rep res visuels en hauteur f Diversification des composantes qui s imbriquent bien les unes dans les autres g Rep re possible uniquement avec les panneaux de signalisation h El ments de rep res gr ce aux services publics et priv s i Peu d l ments de rep re j Peu d l ments de rep re a Bonne b Mauvaise c Partielle d Bonne e Bonne f Mauvaise g Moyenne h Partielle 1 Partielle Mauvaise et partielle Classification des zones tudi es Tr laz par ordre_alphab tique a Zones 1 2 et 7 regroup es en fonction de leurs similitudes le 6 mars 2009 b Zone 3 le 6 mars 2009 c Zone 4 le 29 juillet 2009 d Zone 5 le 24 avril 2009 e Zone 6 le 24 avril 2009 f Zone 8 le 24 avril 2009 g Zone 9 le 24 avril 2009 h Zone 10 le 29 juillet 2009 i Zone 11 le 29 juillet 2009 j Zone 12 et 13 regroup es en fonction de leurs similitudes le 29 juillet 2009 A
6. un certain nombre de bouleversements travers le patrimoine et l environnement B Une relation troite avec les politiques Apr s avoir d crit les objectifs des centres sociaux il semble important de comprendre les rapports avec la municipalit Pour analyser les enjeux des diff rents projets la politique de la ville et un de ses outils le CUCS soulignent le degr des actions et cr ent une r elle d pendance avec les volont s municipales et tatiques 1 La politique de la ville Amorc e en 1977 la politique de la ville concerne uniquement les quartiers dits sensibles c est dire ceux dont les habitants accumulent des difficult s sociales habitat d grad ch mage etc travers des proc dures de d veloppement social des quartiers DSQ puis des contrats de ville et enfin des Contrats Urbains de Coh sion Sociale elle met en uvre des moyens financiers et humains pour r duire les difficult s de ces quartiers et les r ins rer dans la ville C est dans ce contexte que la politique de r novation urbaine loi Borloo du 1 aout 2003 entre en vigueur Cette politique est interminist rielle Une instance gouvernementale d finit les grandes orientations et les programmes en r partissant les moyens et notamment les moyens financiers Du fait de la d centralisation de 1982 ce programme repose en grande partie sur la participation des collectivit s territoriales et s appuie galement sur le milieu associa
7. VSO sap 500028 sanne soy mod sano onbisoseped PLAN smosJed un p SyIoA sooedsa onbisoseped xnof ap sapins NOL ADTI EI I9SI TqISU3S xnolo7 sagyono a1qejof sop 158 stog 11194 5 UIO sauuosiad mod som ojoud aping CO ST AYZ Sp 981809 SVID SOI 2 WSO a SIDA 3189 21189 e Sa JUOP sureqm mod aiquiajdas 9 99AB Sd JOAJOSUO seu SIOI 9 E Sa np 8 s p 3 m0g np sjueJiqey uvaf 21208 3109U9 Std mod soma 004 e uoneredaid ys p ANVI SOI anuad 91189 puo 2 SJU3 19JJIP SO 9948 e sopedrorunur B IDAL 2J09U9 seg SQdIDUIUIOD enbrydes3 SOAIU9IE 3mogq 9 9948 5104 uvof sJueJIquu sano suep uordoouos Sa SJUPJIQUU Soy m d SA 7 sa Jed 93ms oun
8. certain nombre de questions en rapport avec l habitant Souvent nous avons plus d informations qu eux nous ne les partageons pas forc ment Il est difficile d tablir une fronti re avec les habitants de rester neutre tout en nouant un climat de confiance Puis le risque l encontre de ce ph nom ne est de se renfermer et de ne pas percevoir les inqui tudes qui sont souvent d tect es lors de dialogues informels La vision globale du territoire est essentielle pour ne pas enclaver les actions sur un m me quartier cet enjeu est fondamental le m diateur doit toujours se remettre en question et revenir sur sa vis e premi re lorsqu il s carte La maitrise de l oral et une certaine confiance en soi sont indispensables ce genre de profession et notamment avec la sollicitation r guli re de prendre la parole en public La m diation et le paysage sont bien des termes dans l air du temps La m diation a pris essor dans les ann es 1980 pour tre un r gulateur social tant dans la sph re publique tant dans la sph re priv e La pr occupation du paysage depuis une trentaine d ann es est li e un besoin de nature et des craintes environnementales Son association est alors une tendance actuelle pour contrer aux crises de la politique de la ville de l cologie de l conomie en relation avec les nouvelles r gles de droit appliquer Elle ne peut pas tre une r ponse tous ces facteurs Ces nouveaux outils d interventi
9. Construction d un nouvel quipement centre d h bergement accueil de loisirs et centre social inaugur en juin 2006 parc priv ouvert aux usagers du centre social et de l accueil de loisirs Bosquet 2 Acc s et heures d ouverture Le parc de Jean Gueguen est en libre acc s toute l ann e pendant les heures d ouverture du centre social soit de 9h00 12h00 et de 14h00 18h00 Chaque visiteur doit se pr senter l accueil avant l acc s au parc Le parc peut faire l objet d horaires largis selon les actions sp cifiques ou permanentes propos es par le centre social ou l accueil de loisirs Exemple f te du printemps parc jouer v nements l association parents d l ves Bosquet 3 Identification des usagers lt L accueil de loisirs les animateurs et les enfants lt Le centre social les animateurs et les habitants diff rentes associations lors d v nements ponctuels lt Les services de la ville dans le cadre des v nements festifs ou culturels expositions spectacles lt Le centre d h bergement les h tes Charte du parc de Jean Gueguen Ebauche n 1 2009 1 Bosquet 4 D termination des diff rents espaces Figure 2 Maquette am nag e par les enfants Bosquet 5 Les diff rents usages du parc aujourd hui A l accueil de loisirs Figure 3 Les grands jeux Figure 4 Les petits temps d animation Charte du parc de Jean Gueguen Ebauche n 1 2009 2 Figure 5
10. La d tente Figure 6 Des installations ponctuelles Au centre social Figure 7 les temps de convivialit Figure 8 Les Open Park Figure 9 Projet du jardin partag Figure 10 Les v nements ponctuels comme la f te du printemps Charte du parc de Jean Gueguen Ebauche n 1 2009 3 Bosquet 6 La mutualisation mode d emploi Pour tout nouveau projet dans l utilisation du parc le comit d usagers permet de se concerter avec les associations et les habitants pour accompagner ce projet De plus les coordinations entre professionnels permettent galement de discuter ensemble de nouveaux am nagements ponctuels ou permanents au sein du parc Bosquet 7 Le respect mutuel Pour une bonne cohabitation et une bonne entente entre les diff rents usagers nous devons prendre en compte le bien tre et la s curit de chacun annon ant sa venue l accueil laissant le parc en tat de propret ne fumant pas En ne buvant pas d alcool lorsque des enfants sont pr sents n introduisant pas d animaux domestiques tant vigilent quant la s curit de son groupe ou de ses enfants Bosquet 8 L engagement Chaque professionnel usager du parc de Jean Gueguen s engage respecter cette charte de vie et de bon usage en la signant Ainsi il pourra transmettre celle ci tous les nouveaux usagers qui souhaitent investir le parc ANNEXE 10 CHARTE DU PARC DE JEAN GUEGUEN CI DESSUS
11. Les mati res de la ville d ordre min ral sont bitumeuses caillouteuses et terreuses avec une texture granuleuse De plus d ordre v g tal la nature feuillue r sineuse et herbac e apporte une texture piquante Enfin l eau est stagnante et lisse Ces mati res am nent des odeurs l g res poivr es et parfum es prenant le dessus sur l odeur naus abonde de la pollution Les signes culturels les plus significatifs sont les panneaux de signalisation qui permettent de s orienter Les espaces vides et a r s sont les symboles du monde ardoisier Quelques monuments historiques sont pr sents Nous avons des traces de la religion catholique avec une glise une chapelle et un cimeti re Cette approche sensorielle s est fait dans un horizon proche peu de champs de vision largis taient disponibles ainsi nous avons une lisibilit partielle Nous pouvons constater que de nombreuses r p titions paysag res v hiculent une certaine banalit au sein de la ville Nous comprenons ais ment l impact de l anthropisation sur ce paysage La seule mani re de trouver un peu de calme est de s loigner du paysage urbain vers le paysage plus rural qui nous le voyons bien devient un espace ressource mais en p ril Les espaces verts sur ce territoire sont en carence Cette synth se installe la ville au c ur d une volont de rationalisation et d largissement sur un espace rural qui semble s arr ter dans le temps avec comme fronti re un paysage brut
12. Mairie Tr laz le 28 juillet 2009 Encadr 3 D finition du paysage urbain entre embellissement et syst me 2 Le paysage urbain forme morcel e de la ville Le concept du paysage urbain suivant le troisi me entretien cf encadr 4 inscrit la ville dans 57 Partie 3 gt Chapitre 3 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN une logique de la forme le paysage urbain donne voir une vision morcel e de la ville et na t de l urbanisation Selon l entretien il a absence de paysage lorsqu il n y a pas de rupture dans les formes Le paysage urbain n est pas forcement ce que l on voit d un seul tenant gr ce un point haut comme bon nombre de penseurs le d finissent comme Yves Lacoste un paysage urbain est pr cis ment ce qui se voit dans une ville partir d un point d observation relativement lev Il est une vision morcel e fragment e Le paysage de la ville comme les vedute du XVIe si cle propose une vue panoramique fig e dans le temps et se diff rencie du paysage urbain Pour aller plus loin le paysage urbain est le spectacle de la ville au quotidien vu par le promeneur qui sans hi rarchiser prend en charge le r el non plus d un regard circulaire et en englobant dans une volont de totalisation imm diate mais au rythme de la marche en int grant le temps dans sa perception Ce n est plus le regard loign mais le regard de proximit tant spatial qu affectif Le paysage urbain
13. Polychrome et chaude b Grises blanches beige et vert c Polychrome brute et claire d Verts marrons et gris e Verts marrons et gris f Terres fonc s et clairs g Blanches et terres h Monochrome pour l industrie et polychrome pour le site ardoisier i Monochrome j Polychrome a Brillante b Eclatante c Brillante d Eclatante e Eclatante f Eclatante g Brillante h Dor e 1 Voil e j Brillante Mouvement a Circulation et fr tillement b Rapidit et stabilit Fr missement et circulation d Fr tillement et circulation e Vent dans l arbre et circulation f D placement des v hicules g Mouvement des voitures et fr missement du vent h D placement des v hicules et froissement du v g tal 1 D placement des v hicules D placements des v hicules animaux vols des oiseaux Mati res Nature Min rale a Caillouteuse bitumeuse terreuse b Caillouteuse Rocheuse et bitumeuse d Bitumeuse et terreuse e Terreuse et bitumeuse f Bitumeuse j Bitumeuse et terreuse ea Caillouteuse et rocheuse g Ardoise et b ton h Bitumeuse 1 V g tale a Feuillue et r sineuse b R sineuse c Epineuse d Ligneuse et herbac e e Epineuse et ligneuse f R sineuse g Feuillue pineuse et herbac e h Epineuse i Feuillue et herbac e j Feuillue et r sineu
14. a permise d tablir des recherches significatives sur un territoire pour r pondre deux probl matiques Comment accompagner les habitants dans des projets urbains d une collectivit territoriale quoi la m diation du paysage peut elle servir dans ces projets urbains Pour enrichir ces probl matiques l apport d hypoth ses permet l int gration de questionnements plus pr cis Les actions de sensibilisation aupr s des habitants au paysage ordinaire permettent une conscience paysag re Cette m me conscience paysag re contribue une appropriation du territoire et une participation active Ces actions de sensibilisation ne participent pas ou peu une appropriation du territoire La m diation du paysage v hicul e par une tierce personne permet la cr ation de nouveaux rep res des habitants au sein du paysage urbain Au contraire ces nouveaux rep res s effectuent de mani re instinctive et de mani re al atoire La m diation du paysage permet la cr ation de liens sociaux en incorporant une m moire collective La m diation par le paysage ne suffit pas int grer cette dimension et est alors un agent parmi tant d autres Une m thodologie en ad quation avec une probl matique est un processus de tentatives de r ponses et permet de l gitimer une scientificit La recherche action ici est de mise Il s agit donc d une tude qui gr ce un processus d actions transpose des connaissances th
15. dures de participations sont elles possible V Information sensibilisation concertation participation m diation Avez vous mis en place des proc dures de participation Sous quelle forme Quel contenu Quel est le r sultat aujourd hui 2 Quelles sont les limites la participation Quelles sont les difficult s les mettre en place De mani re g n rale la m diation a t elle comme finalit le sujet du paysage ou la m diation s effectue par le biais du paysage pour aborder un autre sujet 2 Que permet la m diation du paysage ANNEXE 3 PLAN ZON DE TR LAZ ACCOMPAGN DU PARCOURS DE LA BALADE V HICUL E L GENDE CI CONTRE l gende Echelle 0 500 m D coupage syst matique en zone pour interpr ter les grilles d enqu tes de Charles Avocat Parcours de la balade v hicul e sindap uedap 29e d JUNO v a Moyens de d couverte Infrastructures de Routes sentiers boulevards piste cyclable et chemins circulation Points de vue chelle humaine de plain pied b Description Nature a Bois quelques maisons champs b Maisons immeubles bois friche point d eau Ardoisi res et maisons d Bois mine champs et quelques maisons e Bois champs maisons et industries f Maisons immeubles et routes g Maisons parcs petits collectifs espaces verts h Routes et industrie i Maisons et
16. l ment de connaissance susceptible d tre cod pour tre conserv trait ou communiqu Larousse 2000 la consultation action de prendre l avis de quelqu un Larousse 2000 la concertation pr parer une action en commun Larousse 2000 et la coop ration action d agir conjointement avec quelqu un Larousse 2000 Pour entrer dans le vif du sujet apr s ces brefs claircissements ce m moire a pour base un stage dans le cadre du master 2 professionnel Paysages et m diations avec comme mati re premi re 1 humain Ce stage d une dur e de cinq mois se d roule Tr laz commune d environ 12 000 habitants dans l agglom ration d Angers dans le Maine et Loire J interviens dans deux centres sociaux Jean Gueguen et Ginette Leroux au sein de la D l gation de Service Public DSP L o Lagrange Ouest LLO Ce territoire est complexe et il justifie l implantation de services similaires car la ville de Tr laz r put e mondialement pour son industrie d ardoises est physiquement coup e dans le sens de sa diagonale par son sol schisteux Par l ambition politique v hicul e par le d put maire Marc Goua cette commune est en perp tuel changement urbanistique cf annexe 1 Le centre social et d animation CSA Ginette Leroux se situe dans le quartier des Plaines Petit Bois cit des ann es 1970 caract re prioritaire qui a t effac e pour acqu rir une nouvelle image grace
17. l action Versailles Ed Quae 2007 p 316 BLANC N Vers une esth tique environnementale Ed Quae 2008 p 225 BAUDIN F KEROUANTON J L r unis par Tr laz espace public T moignages et r flexions sur l histoire et les projets dans une ville Tr laz Maine et Loire Convention de D veloppement culturel Minist re de la Culture 1993 1995 p 49 Cruzer A Au Bonheur des villes Paris Editions de l aube 2002 p 224 Dacocner F sous la direction de Mort du paysage Philosophie et esth tique du paysage Actes du colloque de Lyon Seyssel Ed Champ Vallon 1982 p 238 G uvres Paris Gallimard 2006 p 1901 DEWARRAT J P QUINCEROT R WEIL M WOEFFRAY B Paysages ordinaires De la protection au projet Pierre Mardaga ed 2003 p 95 Di Mto G BUL ON P L espace social Lecture g ographique des soci t s Paris Armand Colin 2005 p 304 DONADIEU P P RIGORD M Cl s pour le paysage Paris G ophrys 2005 p 368 Gauon J P La d mocratie participative Paris Armand Colin 2007 p 125 GRAFMEYER DE SINGLY F Sociologie urbaine Nathan universit 2004 p 128 J AFFRENNOU Y La guerre de Titi Tr laz 1939 1945 Le Coudray Macouard Cheminements 2004 p 133 H P S GURET F Sous la direction de Ecologie Urbaine Actes du colloque Ecologie urbaine par l Ecole d Architecture de Paris la Villette le 5 mai 1998 Paris Editions
18. l initiative d un habitant et d un pr sident d une association nous avons d velopp une strat gie d information orale Nous l avons fait en trois temps le premier au centre commercial Bellevue le deuxi me la sortie des coles et le dernier durant le march du jeudi matin place Picasso Nous tions rep r s par des tables et des chaises un parasol et diff rents supports crits Dans le centre commercial encore une fois les habitants pensaient que nous tions des repr sentants l impact tait moindre Les sorties d cole taient un lieu propice aux changes tous les parents d l ves taient tr s attentifs nos discours et ont conserv pr cieusement les documents Durant le march nous n tions plus des commer ants mais des repr sentants politiques pour les lections europ ennes Le march tant peu d velopp aujourd hui nous avons touch personne Nous avons pu constater que le lieu id al tait les sorties d coles Cependant ces m mes parents inform s n ont particip aucune action ensuite La difficult de travailler avec les habitants est de transmettre des informations pr cises pour une compr hension efficace Ce dernier est bien ardu tant donn qu ils n ont pas en leur possession le contrat de projet les finalit s des actions N anmoins cette tape en soi est v ritablement un d but d implication de la part des habitants Par cons quent ces actions ont un double objectif rencontr
19. le maire avait l id e d une superette cependant le besoin des habitants a prim sur sa motivation car le supermarch a pris le pas sur la superette Les populations demandaient des petits commerces de proximit Aujourd hui ils sont pr sents mais non au c ur du quartier Seul un restaurant Kebab est pr sent Ne s agit il pas l d une nouvelle stigmatisation Par la suite ces ateliers ont permis de modifier quels desseins des architectes avec notamment l absence 18 Antoine Loubi re Tr laz une transformation concert e entretien avec Marc Goua dans la Revue Urbanisme hors s rie f vrier 2007 N 30 p 34 36 19 Ibid 25 Partie 1 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN de grilles autour des cours Pour informer sur le projet une maquette fut r alis e en 2006 par un habitant et des jeunes de 12 16 ans gr ce un partenariat entre le CSA Ginette Leroux et la municipalit Cette maquette repr sente le quartier des Plaines Petit Bois apr s la finalisation des travaux Elle est le support des points info ORU Ainsi tous les mois elle se d place l ext rieur au march par exemple afin de dialoguer autour du projet Les enveloppes de quartier sont galement mentionn es Chaque ann e trois r unions prennent forme dans trois zones du territoire Cette enveloppe permet aux habitants de choisir et d investir sur une probl matique pr cise dans leur quartier L objectif est
20. par le nombre d associations actives et par la volont de cr er des concertations elle alimente l id e de gouvernance Cependant ces motivations politiques sont aussi de pr server leurs contr les sur l ensemble de la ville Ainsi la DSP L o Lagrange travaille avec les positionnements de la municipalit Porteurs de la politique de la ville les centres sociaux agissent en troite collaboration avec les volont s tatiques sur un p rim tre du territoire tudi pour laborer un projet social en fonction des faiblesses de ce p rim tre L axe prioritaire auquel me suis confront e soit l accompagnement des habitants dans les projets urbains est embl matique de ces enjeux En effet accompagnement est d ailleurs le terme consacr pour d signer ces d marches de collecte m morielle il s agit d accompagner les d molitions dont la pertinence et la l gitimit ne sont pas remises en cause Nous voyons que cette mission a pour but de diminuer les effets traumatisants des bouleversements urbanistiques subis par les populations Et c est bien le cas notamment pour les habitants de longue date qui ont beaucoup de difficult s appr hender un lieu de vie qui n est pas le leur Pour r pondre au mieux cette t che un diagnostic du territoire s imposait Afin de l am liorer une approche sensorielle du paysage par les tr laz ens aurait pu le compl ter et apporter peut tre un autre axe de travail cependan
21. son Op ration de Renouvellement Urbain financ e par l Agence Nationale de la R novation Urbaine ANRU l oppos face au cimeti re et la sortie de la ville le centre social Jean Gueguen est dans le quartier du Bourg celui ci est galement embl matique des volont s politiques car ce quartier va s agrandir dans les prochaines ann es en accueillant cinq mille habitants avec la sortie de terre de nouveaux logements dans la Zone d Am nagement Concert ZAC Quantini re Gu rini re stage a pour sujet suivant ma convention d accompagner le public dans la finalisation de Objectivement le cadre de mon intervention au commencement tait d finir Ma position tait d tre une interm diaire entre le langage du paysage urbain et celui de la population Dans ce sens nous parlons bien ici de m diation d un entre deux En effet la m diation au sens large est un mode de relation sociale destin cr er un consensus avec quatre fonctions la cr ation et r paration du lien social la pr vention et le r glement des conflits Le rapport entre paysage et m diation exprime soit le paysage en tant que sujet de la m diation 5 Article 5 Chaque partie s engage mettre en place des proc dures de participation du public des autorit s locales et r gionales et d autres acteurs concern s par la conception et la r alisation des politiques du paysage 6 Article 6a Chaque
22. viter les influences de part et d autre Il y a galement le temps des actions de sa pr paration sa concr tisation Des actions de courtes dur es comme les balades urbaines durent 2 heures Seulement la pr paration est d au minium 35 heures entre la communication la pr paration d outil les changes Tout ce qui s effectue avec des habitants est tr s long et demande beaucoup d nergie n y a pas de temps id al pr conis le temps s adapte au projet mais la m diation reste un outil ph m re interm diaire pour une meilleure implication En fonction du temps le co t doit tre galement pris en compte 2 La participation n a pas de prix Aujourd hui nous parlons de participation des habitants dans les projets urbains sur la base de d clarations de principe La convention de florence stipule l information et la sensibilisation a la valeur des paysages leur r le leur transformation Cependant aucun texte ne pr cise une obligation de moyen financier La participation et son cadre avec la cr ation d outils p dagogiques n ont pas de prix Nous avons le 1 artistique impos par la DRAC qui est support par les collectivit s territoriales mais nous n avons pas les 1 du co t d un am nagement urbain pour la cr ation d une concertation avec les populations Par exemple Tr laz le service de l urbanisme n a aucun budget d termin pour la cr ation de supports d information Le fait que de telles d mar
23. 36 Jean Pierre Dewarrat Richard Quincerot Marcos Weil Bernard Woeffray Paysages ordinaires de la protection ou projet ed Pierre Mardaga 2003 p 84 37 Nathalie Blanc Vers une esth tique environnementale Ed Quae 2008 p 8 52 Partie 3 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations avoir un regard d expertise car le paysage est un donn construit par une perception elle m me inform e par des sch mas conceptuels Le paysage d signe donc la fois une r alit l image de la r alit et les r f rences culturelles partir desquelles cette image se forme A partir de cette double socialit les populations sont les nouveaux acteurs de la r g n ration politique et sont l gitim es par les r gles de droit Par l mancipation des deux disciplines que sont le droit et l esth tique le jugement de go t garant des usages et des gestes devient le facteur indissociable des sciences de la vie et de la mati re 1 L habitant au centre des pr occupations Depuis le contexte de d centralisation les collectivit s territoriales ont acquis de nouvelles comp tences et de nouveaux pouvoirs Elles deviennent responsables des villes avec un devoir de gestion de leur territoire alliant la notion de d veloppement durable impliquant les trois piliers l conomie le social et l environnement Parall lement l impulsion des collectivit s territoriales les habitants ont un nouveau s
24. AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN propre d ambulation Les uns et les autres se sont suivis en se cr ant leur propre parcours Chacun a d termin ce qui lui tait important dans son quartier et il l a anim Cette action n a pas t finalis e car l album aura d tre fait par les habitants il devrait tre un outil de dialogue un outil pour am liorer son cadre de vie Ayant comme bien souvent des imp ratifs de temps j ai d r aliser cet album seule travers ces deux exemples nous pouvons dor navant percevoir la nuance entre un parcours comment et une balade urbaine Le parcours comment aborde des th matiques pr cises et labore certaines r gles comme la protection des espaces verts les habitants sont g n ralement passifs La balade urbaine l aide d outils simples permet aux habitants de s approprier le territoire en prenant en compte des l ments dont ils ne discernaient pas l existence avant Proposant son propre itin raire dans une dimension collective tout en cr ant des supports issus de la sensibilit de chacun une conscience paysag re prend forme La balade urbaine r v le galement des liens sociaux qui se cr ent entre les habitants Dans une perspective plus large l identification des rep res spatiaux aborde une autre th matique sur l usage de l espace B L identification et la consolidation des rep res spatiaux Lors de bouleversements urbanistiques l appropriation du territoire s effectue avec
25. Guittet Source orphotoplan du plan de commune de Tr laz Angers agglom ration 2003 Limites communales Quartier du Bourg Voie ferr e Angers Saumur Future ZAC Quantini re Gu rini re Zones ardoisi res ORU du quartier PLaines Petit Bois ANNEXE 2 GRILLE DES ENTRETIENS SEMI DIRECTIFS Questionnements vis s durant les entretiens Comment accompagner les habitants dans les projets urbains Que permet la m diation du paysage Acteurs interrog s Acteur 1 Animatrice de L o Lagrange Animation de l atelier mon quartier l cole Paul Fort Maisoncouleurs Tr laz 29 juillet 2009 Acteur 2 Charg de mission de l ORU Mairie Tr laz 28 juillet 2009 Acteur 3 Responsable du centre social Jean Gueguen Centre social Jean Gueguen Tr laz 29 juillet 2009 L Informations factuelles Quel est votre poste Dans quelle structure Quelles sont vos missions II Les modalit s d actions urbanistiques Sur quel quartier agissez vous en priorit Quels sont vos moyens budg taires Avec quel public travaillez vous Comment mobilisez vous le public Avec quels acteurs travaillez vous et quels sont les liens entre ces diff rents acteurs 1 Informer sensibiliser quoi Sur quel sujet informez vous les habitants Quels sont les sujets abord s par les habitants 2 Informer sensibiliser comment Comment informez vous les habitants Quel est l
26. Master 2 professionnel Paysages amp M diations PARTIE 3 LES ENJEUX DE LA M DIATION DU PAYSAGE URBAIN CHAPITRE 1 DES ENJEUX SOCIAUX amp POLITIQUES A Une conscience paysag re pour l appropriation du territoire p 46 48 B Du statut de citadin usager au statut de citadin citoyen p 48 49 C La m diation du paysage urbain un outil politis p 49 52 CHAPITRE 2 VERS UN PAYSAGE URBAIN DURABLE A Les sciences humaines au c ur de la m diation du paysage p 52 54 B L unisson des sciences de la vie et des sciences de la mati re p 54 56 CHAPITRE 3 LA MEDIATION DU PAYSAGE AUX FRONTIERES ENCORE FLOUES A Le paysage urbain va pas de p 57 58 B Le cadre et les actions poursuivies d une m diation du paysage 58 59 Le temps et le co t diff rentes chelles p 59 61 CONCLUSION Dt p 62 64 BIBLIOGRAPHIE p 66 67 GLOSSAIRE aa ia 68 TABLE DES ENCADR S p 68 TABLE DES ANNEXES 2 22122 p 69 o ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN INTRODUCTION C est au lendemain des lectio
27. alit mat rielle paysag re Ainsi en utilisant la grille d enqu tes multicrit res sur le paysage de Charles Avocat nous pouvons d finir une valeur patrimoniale du paysage Pour plus de coh rence nous utiliserons dans cette partie seulement la synth se de l approche sensorielle de la grille d enqu tes La suite de celle ci alimentera le second point 1 Une ambiance paysag re du contraste Pour effectuer ce travail j ai d coup Tr laz en treize portions d un kilom tre sur un kilom tre mani re syst matique afin que ces analyses puissent se r aliser durant diff rents temps J ai parcouru ces portions pieds ou en v lo Au final apr s avoir r uni toutes les donn es dans un m me tableau nous pouvons proposer une synth se de l ambiance paysag re de Tr laz cf annexe 3 et 4 10 Jacques Levy Michel Lussault sous la direction de Dictionnaire de la g ographie et de l espace des soci t s Paris Belin 2003 p 60 11 Charles Avocat 1935 1984 tait un chercheur au centre de recherches sur l environnement g ographique et social l universit Lyon II et s tait sp cialis dans l analyse du paysage 16 Partie 1 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Tout d abord les volumes sont repr sentatifs d un paysage urbain avec ses immeubles collectifs et ses maisons individuelles qui sont en g n ral s par s et en lot accompagn s de quelq
28. assimile le paysage urbain un syst me avec des propri t s intrins ques mettant en avant la propri t du sol la concurrence et une dimension conomique Le paysage quel qu il soit prend forme par le regard de l observateur et int gre une dimension subjective de la relation d une soci t son espace Comment d finissez vous les notions de paysage et de paysage urbain Le paysage c est ce qui d finit l environnement pour moi il y a une connotation de nature de vert d arbre de chose comme a d l ments naturels avec un environnement proche ou pas d ailleurs pas forcement proche un peu comme une peinture Pour le paysage urbain il y a une connotation positive pour d signer le c t urbain un peu manque de nature on met un peu de vert dans le bitume on apporte de la nature dans la ville C est un peu comme le cadre de 2 Non c est plus large c est plus harmonieux c est un panouissement dans la ville Issu de l entretien semi directif avec une animatrice Maisoncouleurs Tr laz le 29 juillet 2009 Le paysage c est une articulation d acteurs le paysage c est quelque chose qui vit qui n est pas fig c est ce qui est int ressant c est de voir la vie Un paysage urbain poss de un certain nombre de propri t s c est un tissu de constructions denses avec certaines activit s denses un nombre de commerces un nombre d habitants Issu de l entretien semi directif avec le charg de mission de l ORU
29. de la Villette 2002 p135 Pera P Analyse urbaine Paris Ed Parentheses 1999 189 PAULET J P G ographie urbaine Paris Armand Colin 2005 p 342 Sanson P sous la direction de Le paysage urbain Repr sentations significations communication Paris l Harmattan 2007 p 367 Rovere G Les cadres de vie Paris Presse Universit de France 1975 p 259 V ESCHAMBRE V Traces et M moires urbaines Enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la d molition Rennes Presses Universitaires de Rennes 2008 p 315 VOISENAT C Sous la direction de Paysages au pluriel pour une approche ethnographique des paysages MSH 1995 p 240 66 Bibliographie Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations OUVRAGES M THODOLOGIQUES B ancnaro LaviLe C FABLET D Coordonn par Th oriser les pratiques professionnelles Intervention et recherche action en travail social Paris l Harmattan 2003 p 252 BRUNET R FERRAS R TH RY H Les mots de la g ographie Dictionnaire critique Dynamiques du territoire La documentation fran aise 1993 p 518 Cuoasy F MERLIN P Dictionnaire de l urbanisme et de l am nagement Quadrige manuel Presse universitaire de France Paris 2009 p 964 Lacoste Y De la g opolitique aux paysages dictionnaire de la g ographie Paris Armand colin 2003 p 964 Levy M Lussautt J Dictionnaire de la g ographie et de l es
30. de la d molition loc cit 62 Conclusion Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Outil du politique la m diation par le biais du paysage offre la possibilit de cr er des instances de concertation dans les futurs projets urbains N anmoins le cadre m me d un dossier d am nagement ne permet pas forc ment cette concertation Ajouter cela les volont s politiques n ouvrent pas cette participation toutes les d cisions de peur d un contre pouvoir de peur de ne pas avancer assez vite dans un mandat estim 6 ans Solution douce pour l essoufflement de la politique de la ville la m diation du paysage en lien avec d autres partenaires produit des conditions pour d senclaver un quartier avec le reste du territoire et largir la m moire collective d un quartier l ensemble du territoire Toutefois le paysage reste autour de cette m diation il n est pas le sujet on ne le nomme pas Jean Cuisenier dans sa contribution au volume dit par la revue ethnologie fran aise a exprim une id e m diter s il est une notion trang re aux habitants d un lieu dit il c est bien la notion de paysage Mais par ses contours flous il int gre d autres notions C est un cadre d interpr tation globale qui permet un sujet une collectivit une situation donn e de formuler des sensibilit s pour ensuite partager un jugement de go t Cela peut se v rifier avec les acti
31. de m moire pour ceux qui sont associ s aux difices d molis et aux espaces recycl s d ni de m moire instaur par les pouvoirs publics a pour but de rendre attractif un quartier par une solution radicale o le pass est d nigr La carte postale que nous avons vue lors de la deuxi me partie avec son effet vieilli propose intensionnelle un v cu une histoire d j encr e dans le quartier Aujourd hui la municipalit tr laz enne parle du grand Bellevue pour nommer le quartier des Plaines Petit Bois c est bien symptomatique d une renonciation une histoire un moment dans le temps Il y a donc un double enjeu ouvrir le quartier par diff rents moyens et en m me temps apporter une nouvelle image pour que le quartier soit plus attractif au regard du reste de la population La 35 Vincent Veschambre Traces et M moires urbaines Enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la d molition Rennes Presses Universitaires de Rennes 2008 p 14 15 51 Partie 3 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN m diation du paysage peut tre une solution douce mais non suffisante la politique de la ville afin d ouvrir un territoire Les enjeux ici sont nombreux et prennent appui sur l ensemble de mon stage En effet d ordre politique et social la m diation du paysage encourage la cr ation et le renforcement de liens sociaux la r g n ration politique pour une meille
32. des habitants Cependant l alibi du cadre de vie permet d appr hender les valeurs du paysage quotidien et cr er une m diation par son biais pour renforcer ces valeurs 26 Marie Laure Beaufils Yves Janvier Jos e Landrieu Am nager la ville demain une action collective op cit p 27 43 Partie 2 gt Chapitre 3 LES ENJEUX DE LA M DIATION DU PAYSAGE URBAIN ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Tout au long des deux parties pr c dentes le terme de paysage est peu intervenu volontairement car des questionnements pist mologiques ont pris forme durant ce stage pour plusieurs raisons La m diation ici a permis un contact entre deux entit s qui s inscrit entre un langage urbanistique et un langage commun tous entre la volont de mettre en uvre un projet social et les motivations des habitants et entre des volont s politiques et les citoyens semble bien difficile de trouver un positionnement en tant qu interm diaire cens tre neutre Cependant une entit est belle et bien identifi e la m diation s effectue au contact des habitants et par cons quent des enjeux sociaux Ces enjeux sociaux sont indissociables des enjeux politiques Dans un premier temps nous nous attacherons de mani re tr s pragmatique d montrer les diff rentes utilit s d une m diation du paysage urbain en prenant comme base concr te les exemples nonc s ci dessus en les enrichissant par d autres exp riences P
33. destin es aux habitants des Plaines Petit Bois Ces points d information sont galement anim s par le charg de mission de PORU et par une 30 Partie 2 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations repr sentante du CCSA afin de renseigner au mieux Nous avons effectu trois points info ORU Le premier Point Info s est d roul au mois de mars durant une journ e dans un hall d immeuble du Toit angevin en compl mentarit avec d autres actions Peu de personnes sont venues cette manifestation car ce point tait peu visible La communication de ce dernier n a pas t efficace Le deuxi me point info ORU devant le centre commercial Bellevue a permis de brasser toutes les sorties et les entr es durant 2 heures au mois de mai Ainsi beaucoup de personnes se sont int ress es la maquette N anmoins les centres commerciaux restent des lieux difficiles pour atteindre les habitants qui pensent une action commerciale Les plus int ress s et les plus questionnant sont en partie des non tr laz ens ou des personnes d sireuses d acheter ou louer un logement Le troisi me Point info fut lors la f te de quartier les arts en f te durant une journ e au mois de juin Tous les supports finaux des actions de sensibilisation depuis le mois de mars que nous pr senterons par la suite taient expos s Cependant il n est pas vident d tre attentif aux remarques d al
34. e arbor e avec des oiseaux sans aucune identification spatiale semble d connecter du monde r el Les rep res dans le quartier du bourg sont pr cis et sont vidents pour les habitants En effet il y a la mairie le cimeti re des commerces etc cf annexe 8 Le constat est probant les personnes d un ge mur et ayant une activit professionnelle l ext rieur de la ville s approprient l ensemble de la ville Le dessin de Pascal 49 ans est une v ritable abstraction de la ville avec des symboles qui permettent d identifier Tr laz tr s facilement Il nomme seulement la rue Jean Jaur s puis les l ments embl matiques comme la manufacture des allumettes la mairie les anciennes carri res le mus e l ardoise alors que les plus jeunes et les personnes g es se limitent leur environnement tr s proche travers cette cinquantaine de r alisations on comprend que ces dessins permettent de rep rer les diff rents usages individuels de la ville le quartier des Plaines Petit Bois est difficile int grer par ses usagers Les habitants inscrivent les travaux des terrains vagues des buttes des espaces vides De plus les nouvelles structures ou les nouvelles rues comme la rue Pierre Mend s France n ont pas du tout t notifi es Les repr sentations du quartier du bourg et du quartier Jean Jaur s sont beaucoup plus visibles Ayant eu beaucoup de difficult s concevoir un plan avec ces productions d chel
35. espace v cu avec l instauration de valeurs psychologiques qui s attachent aux lieux et qui unissent les hommes ceux ci par des liens immat riels Pour ce faire la dimension esth tique la dimension la sensibilit qui s effectue d abord par la vue puis par l ensemble des sens permet de prendre conscience de son paysage quotidien C est dans cette optique que Magali Bertrand et Philippe Beringuier proposent d identifier les significations et les valeurs accord es au paysage de leur terrain d tude partir des populations locales en sugg rant une r flexion sur le cadre de vie Dans cette dynamique les balades urbaines offrent la possibilit de se forger une conscience paysag re Normalement les sens de l tre humain sont indissociables pour appr cier la valeur du paysage dans toute sa totalit Cependant la s paration des sens et plus particuli rement ceux de la vue et de l ou e gr ce diff rents outils installe une exp rience vers le sens le plus d velopp chez le sujet et permet d interpr ter ses sensations aux mieux car chacun a des modes sensoriels diff rents La recomposition de toutes les interpr tations des sens apporte une plus grande richesse l appr ciation du paysage De m me durant la balade urbaine des cinq sens j avais volontairement invit des personnes ext rieures avec un regard neutre n tant pas leur paysage du quotidien leur sensibilit tait moins p
36. et ne pas se rompre lors de la finalit de l am nagement Pour les trois tapes suivantes le r le d un m diateur serait d installer une instance gouvernance c est dire une instance avec les diff rents acteurs concern s pour prendre les d cisions en commun Cette instance se positionnerait d s l amont du projet jusqu la finalisation et par la suite se modifierait vers des nouvelles probl matiques apparues au fur mesure du temps Le projet d am nagement ne cr e pas des paysages d finitifs et est forcement en volution Ainsi des actions de sensibilisation peuvent s effectuer pour le bon usage des lieux afin d viter des violences face ces r alisations Aujourd hui dans le quartier des Plaines Petit Bois les appartements sont souvent cambriol s ce sont bien des r voltes face des projets impos s pour int r t g n ral La m diation du paysage reste limit e Elle est en fonction des volont s politiques pour cr er des instances de participation Elle peut galement tre une solution pour l essoufflement de la politique de la ville 2 Le d senclavement des quartiers Bien souvent lorsqu il y a un conflit quelconque les pouvoirs publics veulent agir au plus pr s cependant il s agit bien d enclaver encore plus un quartier L urbanisme n est pas suffisant pour d senclaver un quartier d autres facteurs sont prendre en consid ration Pour viter un renfermement et anticiper des conflits l
37. gi de la diffusion des id es c est en cela que la m diation du paysage peut apporter des innovations et peut tre le territoire de l exp rimentation gr ce l investissement des habitants Cependant cette participation est bien en fonction de la place que les pouvoirs publics peuvent et souhaitent lui donner Outre la prise de d cision avec les pouvoirs publics qui comporte de nombreuses limites la participation des habitants cr e un capital d exp rience Cette capitalisation est le fait de r fl chir sur son action et en tirer des enseignements pour th oriser des savoirs acquis Durant la balade des 5 sens certaines personnes mobilit r duite ne d siraient pas participer au d part car elles avaient des difficult s tre autonomes Tous les participants et notamment des jeunes les ont aid s s agit d une v ritable le on civique L habitant qui m accompagnait lors des rencontres informelles a d cid de mettre en place un stand du livre lors des Arts en f te La m diation du paysage peut d velopper des initiatives personnelles ou collectives qui produiront alors de nouvelles connaissances La ville est un espace de sociabilit par excellence et un lieu d apprentissage qui interagit avec le territoire C La m diation du paysage urbain un outil politis La m diation du paysage a reste un outil pour nous 3 Cette phrase nonc e par le charg de PORU est symptomatique des enjeux politique
38. habitants ont particip diverses formes de concertation D autre part trois conseils consultatifs ont t mis en place Compos de 25 tr laz ens le conseil des trangers a pour vocation de donner la parole aux communaut s trang res tr laz enne Le conseil des enfants avec 29 membres scolaris s Tr laz du la 5 est lu par les l ves des diff rents tablissements scolaires de la ville il est le porte parole des attentes de la jeunesse Pour finir le conseil des sages avec 33 Tr laz ens de plus de 55 ans peut formuler des propositions ou donner son avis municipal A travers ces instances on remarque qu il y a une r elle motivation donner la parole toutes les classes sociales Ajouter ces acteurs la vie associative est tr s pr sente lors des projets urbains Il cite les deux centres sociaux De plus il explique l importance de la structure de Ginette Leroux et son r le avec les 13 associations pr sentes aujourd hui dans son sein Apr s avoir identifi les diff rents acteurs nous allons percevoir les diff rentes formes de concertation 2 Les formes participatives En 2003 les ateliers de l avenir sont cit s en premier exemple Cette journ e d tude permettait de pr senter le projet aux habitants et de connaitre les besoins des populations dans leur quartier Les deux l ments discut s qui ont fait l objet de deux groupes de travail sont les commerces et les coles Selon l article
39. intervention d une m diation du paysage a pour but d ouvrir le quartier l ensemble du territoire Il s agit d un v ritable d fi pour un m diateur car avec la politique de la ville une discrimination positive a lieu o beaucoup de moyens sont mis en place pour ces populations pour ce quartier Nous avons donc tendance nous renfermer sur nous m mes Pour limiter la stigmatisation de certains quartiers il faut alors favoriser les changes sur l ensemble du territoire Le m mento comme outil trait d union entre deux quartiers est l exemple d une volont de d senclavement Les f tes de quartier contribuent att nuer ce ph nom ne Nous pouvons prendre comme exemple les jeudis du port Brest qui permettent de r investir ces lieux En effet la culture et l intervention artistique peuvent apporter une nouvelle image La m diation du paysage intervient ici pour animer l espace de vie et faire connaitre le quartier de mani re g n rale Il s agit d engendrer des nouveaux processus pour la construction d une nouvelle m moire collective plus large que celle du quartier Les habitants ayant v cu des d molitions ont beaucoup de difficult s avoir un regard vers l avenir l exposition l cole Paul Fort d montre bien cette dimension o l animatrice proposait avant tout d exploiter la m moire du quartier La d molition est l envers de la patrimonialisation et qui repr sente inversement une forme de d valorisation de d ni
40. l tablissement de rep res spatiaux s inscrivant dans la m moire collective En effet le g ographe doit donc se pr occuper de la fa on dont un individu un groupe social voient se repr sentent la ville Chaque individu a une image de son quartier de sa ville de son pays Cette repr sentation est partielle personnelle incompl te symbolique Cette g ographie des repr sentations spatiales est absolument essentielle pour comprendre les villes et replacer l homme au centre des pr occupations L analyse de ces images apporte l identification des repr sentations symboliques des habitants face la ville et ind niablement prend en compte la fa on dont le paysage est v cu A travers des ateliers aupr s d un public diversifi nous allons comprendre l importance de ces rep res spatiaux De plus ces ateliers seront galement un point de d part une consolidation de ces rep res 1 Les ateliers de perceptions concentriques D riv s de la carte mentale les ateliers de perceptions concentriques ont pour but de conna tre les diff rents rep res au sein de la ville Le quartier des Plaines Petit Bois tant boulevers il semble essentiel de savoir si les anciens et les nouveaux habitants du quartier se cr ent de nouveaux rep res et plus largement si les tr laz ens se repr sentent la ville Il s agit galement de comparer la perception de la ville travers plusieurs regards selon l ge selon le qua
41. laz ens avaient des rapports troits avec les distances de la ville Arriv s d Angers nous traversons la rue Jean Jaur s droite et interminable droite nous avons la manufacture d allumettes de l autre c t la cit du petit bois avec son parc HLM Cette rue la dense circulation est parsem e de petits commerces de proximit et de maisons ouvri res Apr s quelques feux apr s le quartier de Malaquais nous passons le rond point du Buisson sur la route de Ferdinand Vest droite la zone artisanale du Buisson avec son lac qui traduit son exploitation pass e puis nous franchissons la diagonale des ardoisi res qui scinde le territoire en deux Ce paysage des ardoisi res avec 300 hectares se diversifie mesure du temps avec de petits lacs entour s de v g tation abondante Direction Andard en allant toujours tout droit le bourg prend forme avec son h tel de ville son glise Saint Pierre un authentique village au sein d une cit dortoir Juste avant le cimeti re nous tournons droite rue Pierre S mard ici nous arrivons la Petite Bretagne plus couramment appel le Petit Chicago r put par son clivage entre les diff rents groupes sociaux Ce quartier est compos d une multitude de petits pavillons une personne non initi e se perd obligatoirement dans les impasses les rues au sens unique les cailloux faisant obstacle Traversant la voie de chemin fer nous arrivons au sein du paysage rural de 800 he
42. les ardoisi res donnant une identit propre une histoire Cette ambiance paysag re est synonyme de contrastes de dissimilitudes de divergences qui cr e toute l originalit de Tr laz entre le brut et le lisse Pour se situer l analyse d une morphologie urbaine travers une balade v hicul e d voilera la complexit formelle de ce territoire 2 Une morphologie urbaine travers une balade v hicul e Dans l ouvrage Tr laz espace public les auteurs commencent par d crire la ville par ses voies de circulation et par son franchissement automobile car cet essai est avant tout pour d crire le projet r r 12 Fran oise Baudin Jean Louis Kerouanton r unis par Tr laz espace public T moignages et r flexions sur l histoire et les projets dans une ville Tr laz Maine et Loire convention de D veloppement culturel Minist re de la Culture 1993 1995 17 Partie 1 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN de la rue Jean Jaur s Cependant ce commencement fait bien l tat des lieux d une morphologie complexe par la distance et la longueur de cette ville qui bien souvent ne peut tre travers e que par un v hicule Quelqu un de la maison emmenait nos bagages jusqu la gare de Malaquais nous nous y allions pieds Ces huit cents m tres faisaient d j partie du voyage Cet extrait de la guerre de Titi montre d j que d s la seconde moiti du XX si cle les tr
43. matiques prioritaires habitat et cadre de vie Le but est d am liorer la qualit de vie au quotidien des habitants Deux orientations transversales doivent tre prises en compte la citoyennet et la participation des habitants et la lutte contre les discriminations Ce contrat ainsi port est en r el accord avec le contrat de projet avec comme axe prioritaire l accompagnement des habitants au sein des projets urbains Au centre social Jean Gueguen le quartier du Bourg est de rang 3 n est donc pas prioritaire dans la demande de subvention ce rang permet simplement de coordonner les moyens de droits communs existants Nous comprenons qu diff rents niveaux la DSP L o Lagrange est d pendante de la municipalit 3 L interd pendance de la DSP avec les volont s municipales Une convention existe entre la DSP L o Lagrange et la municipalit Celle ci est tr s concise et explique uniquement la technicit de chaque structure Par ailleurs un comit technique se r unit tous les deux mois avec les centres sociaux l lu de r f rence du p le social le CCAS le directeur de la DSP L o Lagrange Il aborde les futurs projets venir pour qu ils soient valid s ou non par cette instance Pour des projets d licats aborder vis vis des lus ces projets seront valid s au bureau municipal pr sid par le maire Participant aux CUCS les centres sociaux ont des relations tr s troites avec le CCAS qui travaillent essentielle
44. oriques dans le milieu tudi pour d gager des enseignements susceptibles d tre g n ralis s et produire des savoirs th oriques Ce processus m thodologique commence l arriv e du stage jusqu la finalisation de la r daction Le premier travail n cessaire la compr hension d un espace urbain complexe passe par une phase d observation et d analyse du terrain Ce diagnostic s est effectu avec un outil destin tudier des ambiances paysag res avec les tableaux multicrit res de Charles Avocat Cette phase est compl t e par une s rie de lectures avec diff rents comptes rendus de r unions des recherches aux archives municipales la lecture de romans sur Tr laz Par la suite la rencontre avec les diff rents acteurs m a aid e appr hender les liens entre les institutions 8 Gabriel Rougerie Les cadres de vie Paris Presse Universit de France 1975 p 41 42 12 Introduction Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Avec mes diff rents partenaires nous avons mis en place une strat gie d actions autour de trois verbes forts Informer sous deux formes soit de traduire le langage urbain soit de promouvoir les actions sensibiliser aux projets urbains travers des ateliers et des balades urbaines se concerter avec la mise en place d une charte et une instance triangulaire pour l am lioration du cadre de vie C est une approche intra urbaine o l tude est cen
45. petits collectifs j Champs et maisons Aspect a L ger b Compact et plein c Massif d Bossel et a r e Vide f Plein et compact g Lourd et compact avec quelques vides h Lourd i Compact j Massif et a r G om trie a Longiligne b Longiligne Aigus d Serr e longiligne e Longiligne et incurv f Longiligne et carr 2 Longiligne h Complexe i Isol e j Longiligne Apparence Isol e b Agglom r e et floue Isol e d Isol e Isol e f Imposante g Imposante h Isol e 1 Imposante Massif et dense Longues et droites b Longues et g om tris es c Pleines d Basses e Basses f Longues et g om tris es g Longues h Longues i Basses et pleines D coup es basses et larges a Limit b Plat et abrupt c Abrupt d Plat e Plats f Orthogonal g Plat et courb h Perpendiculaire i Plat et Limit j G om trique a R guli re b Effac e c Lisible d Lisible et a r e e Lisible f R guli re et serr e g Lisible h G om trique 1 Inexistant 1 Lisibles Courbes et horizontales b Courtes droites et longitudinales c Horizontales d Droites et horizontales e Droites f Horizontales g Courbes et r guli res h Droites et longues i Bris es Droite Couleurs a
46. place d une uvre d art cependant ayant du retard sur sa finalisation les Arts en F te a comme objectif de r unir toutes les associations tr laz ennes qui ont un rapport de pr s ou de loin avec les Arts L objectif est d investir l espace public et de valoriser la place Picasso et donc le quartier 38 Partie 2 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Trois pl ni res ont t mises en place pour organiser cet v nement Ainsi 19 associations taient pr sentes avec les lus et les techniciens concern s Un groupe travaillait sur les pr paratifs de la f te et l autre sur la f te en elle m me Cette f te de quartier a une r elle dimension symbolique Elle tente de r aliser des supports pour constituer une m moire collective dans un quartier effac 1 Une uvre collective au go t de la place Pour cr er une continuit dans le temps une uvre collective autour du personnage central Picasso issu du nom de la place a t cr e partir de cr ations individuelles Chacune des cr ations individuelles a pour but de donner quelque chose de soi Durant trois mois ces cr ations pouvaient s effectuer au sein des associations dans les coles et les accueils de loisirs De plus des habitants lambda rapportaient leurs uvres au CSA Ginette Leroux Au total 200 uvres ont t r alis es et affich es lors de la f te de quartier Par la suite un livret r pertori
47. professionnel Paysages amp M diations usager au statut de citadin citoyen travers l information nous renfor ons les liens entre les pouvoirs publics et la soci t civile Par la suite les actions de sensibilisation comme les balades urbaines apportent de nouvelles connaissances sur le territoire face aux manques de rep res significatifs exprim s par les ateliers de perceptions concentriques Les f tes de quartier contribuent l ouverture d un morceau de ville Ces actions ont aussi comme objectif de contrecarrer le repli sur soi l appr hension d tre jug en travaillant dans le temps avec une personne ressource qui tablit un climat de confiance avec les habitants Ces nouvelles perspectives sont bien de s introduire dans des formes de concertation comme Vivre sa Ville Cependant la concertation est une tape longue et bien souvent politis e L exemple de la charte du parc de Jean Gueguen contribue croire en la concertation pour de meilleurs usages mais elle reste dans une chelle moindre Les d cisions autour de l am nagement urbain sont des d cisions houleuses qui mergent d un pouvoir central Ici nous avons bien le concept de la m diation en tant que processus par l interm diaire duquel se fait un contact entre deux entit s Le contact s effectue entre les habitants et le territoire entre les habitants et les pouvoirs publics La notion de paysage n intervient pas car elle ne va pas de soi pour la plupart
48. proprement parler Ainsi la demande s effectue par les habitants qui sont toujours inquiets des tournures que vont prendre les op rations urbaines Une information crite ou orale s effectue en partenariat avec des institutions diff rentes pour cr er une information la plus objective possible La temporalit est un facteur qui doit tre pris en compte car les rencontres supposent une difficult suppl mentaire l efficacit L information apporte un climat de confiance entre les habitants et la chose politique si celle ci est rompue les habitants peuvent se sentir l s s comme c est le cas pour un certain nombre qui regrette l ancien quartier qui parle de mort du quartier L information permet galement d changer avec les habitants de les conna tre conna tre leurs inqui tudes leurs envies leurs motivations Cette base est le point de d part et participe aux actions de sensibilisation autour du paysage CHAPITRE 2 SENSIBILISER A Les balades urbaines pour l apport d une conscience paysag re Issue du vocabulaire musical la balade est une fl nerie une promenade sans but pr cis CNRTL L adjectif urbain quant lui exprime ce qui appartient la ville Ces balades ont pour objectif d y voir quelque chose o la base il n y avait pas de but pr cis part de se promener son rythme sans r el parcours d fini au pr alable Un parcours est l ensemble des relations d un acteur l esp
49. structurent cette partie l information la sensibilisation et la concertation Cette organisation permet de prendre en compte toutes les d marches qui sont tr s diverses La plupart des actions sont port es par le CSA Ginette Leroux dans le cadre de l axe prioritaire du projet social soit accompagner les habitants au sein des projets urbains Ainsi elles se situent dans le quartier des Plaines Petit Bois Cependant certaines sont en collaboration avec le centre social Jean Gueguen du Bourg Seule la cr ation du fond de carte et de la charte du parc de Jean Gueguen est propre ce dernier Elles ne sont pas dans un ordre chronologique elles n ont pas forcement de suite logique entre elles n anmoins elles contribuent l laboration d une certaine forme de participation Cette partie ne traitera pas de la question du paysage vocabulaire incongru pour les habitants cette notion interviendra seulement dans la troisi me partie qui clarifiera ce choix Elle se limite donc aux objectifs des diff rentes actions avec la m thode utilis e les finalit s et l valuation cf annexe 6 CHAPITRE 1 INFORMER Comme nous l avons vu pr c demment dans le diagnostic territorial l information est un l ment clef pour comprendre le projet et de fait pour mieux l accepter Informer c est faire savoir quelque chose quelqu un porter quelque chose la connaissance de quelqu un c est recevoir une information compl te objecti
50. t individuel Nous pouvons prendre un bon nombre d exemples de r unions publiques o l habitant lambda demande plus de places de parking d nonce son voisin bruyant Il faut donc prendre en compte dans un premier temps cet int r t personnel par l coute pour ensuite projeter et passer aux int r ts collectifs Dans ce contexte les habitants s investissent mais de mani re peu durable Cet investissement court terme est d autant plus notable car les individus n ont pas forcement la possibilit de s engager long terme face une pression soci tale lourde au niveau de l emploi de recherche 31 Jean Pierre Paulet G ographie urbaine op cit p 202 32 Alain Cluzet Au bonheur des villes Paris Editions de l aube 2002 p 18 33 Marie Laure Beaufils Yves Janvier Jos e Landrieu Am nager la ville demain Une action collective op cit p 27 48 Partie 3 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations de logements Le poids du jugement des autres est galement un facteur qui peut nuire l individu La difficult d une m diation ou plut t d une animation autour du paysage est bien la mobilisation du public Nous pouvons prendre en exemple les actions mises en place par Magali Bertrand et Philippe Beringuier leur difficult premi re est bien une mobilisation d un certain nombre de participants et de mani re durable La m diation qui est un mode de relation sociale doit
51. ville avec la reconstruction d coles maternelle et l mentaire la construction d un p le enfance la d molition du centre social Ginette Leroux qui tait au c ur du quartier pour une nouvelle implantation la sortie du quartier 2 L extension du quartier du Bourg La ZAC de la Quantini re Gu rini re tend largement le quartier du Bourg On comptera 2 500 logements Aujourd hui le territoire appartient aux investisseurs priv s il sera donc moins ais d informer et de cr er des animations sur la modification du paysage urbain Cependant par la suite les espaces publics comme les voies de circulation seront redistribu es la ville L op ration d urbanisation du secteur de la Gu rini re est commenc e depuis an Des permis de construire sont d livr s pour plus de trois cents logements r partis en maisons de ville et petits collectifs aussi bien en locatifs qu en accession la propri t A terme ce quartier sera pourvu d un centre commercial d une cole et d quipements publics De plus une halte ferroviaire pourra peut tre rejoindre le centre ville d Angers La R gion tudie en ce moment la r ouverture de la gare de Tr laz en coh rence avec le projet d am nagement et de d veloppement durable d Angers Loire M tropole Ainsi le but de mon stage selon mes conventions est d accompagner les habitants au sein des projets urbains sur ces deux quartiers largement distincts les Plaines Petit B
52. ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations REMERCIEMENTS Je tiens remercier mes responsables de stage Morgane Bourigault et C line Braunn qui de part leur comp tence leur r flexion et leur confiance m ont permis d voluer tout au long de mon stage vers de nouvelles perspectives Herv Davodeau enseignant r f rent de ce m moire s est rendu disponible de nombreuses reprises et m a permis de clarifier et soulever un certain nombre de points pour nourrir mes r flexions Le personnel de la municipalit et notamment Eric Cochet lu du p le social Typhaine Allainmat du CCAS et Ludovic Lacore du service de l urbanisme m ont soutenu et aid la mise en place des actions de m diation L quipe de L o Lagrange et plus particuli rement Agn s Cl lia El onore Ga lle Patricia et St phane ont particip et se sont impliqu s durant ce stage Les habitants et les associations de Tr laz se sont investis et ont suivi les diff rents ateliers w ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN ENTREVUE DU STAGE DE TERRAIN TR LAZ MARS JUILLET 2009 A Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations 19 Ee LES ATELIERS DE PERCEPTIONS CONCENTRIQUES JUN 2004 TRELAZE 1 par quartier amp par HELE Toona Snae are E
53. NNEXE 4 APPROCHE SENSORIELLE ISSUE DE LA GRILLE D ENQUETES MULTICRITERES SUR LE PAYSAGE DE CHARLES AVOCAT CI CONTRE amp CI DESSUS ANNEXE 5 ARTICLE DE LA REVUE URBANISME TR LAZ UNE TRANSFORMATION CONCERT E ENTRETIEN AVEC MARC GOUA PAR ANTOINE LOUBI RE HORS S RIE F VRIER 2007 N 30 P 34 36 CI DESSOUS amp Cl APR S Tr laz une transformation concert e Quel tait l objectif de la transformation du quartier des Plaines Petit Bois Notre probl matique tait de d senclaver d amener la mixit au c ur du quartier Ce n tait pas comme dans beaucoup de villes d instiller du social l int rieur du parc priv c tait le contraire et nous avons r ussi cette gageure de faire venir des investisseurs priv s dans le quartier notamment pour cr er un centre commercial compl tement restructur Nous avons m me un h tel restaurant de 50 chambres deux toiles Logis de France Nous avons aussi refait tous les quipements collectifs reconstruit deux coles l mentaire et maternelle avec une originalit en ce qui concerne la maternelle dans le m me b timent mais un peu l cart nous avons r alis un centre de loisirs maternel Pourquoi Parce que nous avons une forte population d origine trang re et les mamans ont tendance ne mettre leurs enfants l cole qu l ge de six ans Or nous nous sommes aper us que l apprentissage de la langue tait plus di
54. URBAIN CHAPITRE 3 SE CONCERTER En th orie l information et la sensibilisation peuvent aboutir des formes de concertation n cessaire amont des projets urbains pour r gler certains conflits ou encore pour am liorer le cadre de vie En effet se concerter c est tudi une question en accord avec d autres personnes CNRTL s agit donc de projeter quelque chose en commun et d agir ensemble dans un but commun Toutes les actions de sensibilisation vues auparavant n ont pas permis de cr er des instances de concertation faute de temps et de moyens Cependant elles peuvent participer par la suite cette d marche Dans un premier temps nous allons comprendre les enjeux de ces actions face une instance de concertation Vivre sa Ville Dans un second temps nous allons analyser une autre forme de concertation interne une structure A Un triptyque Vivre sa ville pour l am lioration du cadre de vie Cette commission est sur l initiative des deux centres sociaux Elle fut imagin e pour r unir divers acteurs afin d informer et ou de concerter les habitants sur l urbanisme et sur le cadre de vie Les objectifs de cette commission sont d apporter une plus grande information entre les acteurs professionnels lus associations ou groupes d habitants Elle fait galement merger des nouvelles actions r unissant les trois acteurs cl s de la participation 1 Un historique lourd engendrant une m tho
55. a m diation par le biais du paysage est une m diation avant tout sociale exprimant des conflits int rieurs et des conflits plus largement collectifs Elle nous am ne penser d une mani re tr s binaire entre social politique mat riel immat riel support objet Et c est bien l encontre de ce ph nom ne que la m diation peut tre mise mal car sa force est certainement dans sa transdisciplinarit avec comme axe transversal la discipline de l esth tique Ce chapitre un peu th orique permet de comprendre les richesses de la m diation du paysage urbain qui donne un cadre de r flexion aux questionnements actuels s appuiera pour l essentiel sur un ouvrage de Nathalie Blanc Vers une esth tique environnementale Cet ouvrage propose de provoquer la naissance des conditions telles qu une culture et une socialit proprement environnementale puissent exister Par sa subjectivit l esth tique en tant que jugement de go t apporte des valeurs communes pour une thique et devient l axe transversal prenant en compte et associant les sciences humaines les sciences de la vie et les sciences de la mati re A Les sciences humaines au c ur de la m diation du paysage Le terme de m diation par son sens premier impose l homme et ses relations sociales au c ur du sujet De nombreux chercheurs s accordent penser que tout le monde peut parler du paysage sans
56. a photo prise pour appr cier sa valeur Ce dispositif d valuation du paysage est bien connu notamment avec l exp rience thiernoise d Yves Michelin qui d montre que le support visuel et surtout la photographie permet de cerner les diff rentes dimensions du paysage Pour le guide des enfants sous forme d un cahier de jeux son but tait de se rep rer et de rep rer les aires de jeux lors de la balade Des jeux sur la diff renciation entre l espace priv l espace public sur l architecture les espaces verts permettaient de s arr ter sur certains d tails de la vie quotidienne cf Photos n 4 5 6 p 5 Avec un animateur de L o Lagrange nous avons tabli un parcours pour la deuxi me promenade int grant un certain nombre d espaces verts d aires de jeux et un large panel des constructions r alis es et avanc es Pour la premi re balade le service espaces verts avait d fini un parcours tr s pr cis une trentaine de personnes y ont assist Ce parcours traitait de reconnaissance des v g taux de l entretien des espaces verts de la composition des diff rents paillages et ses propri t s et de la gestion diff renci e notamment avec le bassin d orage Le guide des espaces verts utilisait un vocabulaire tr s technique qui pouvait en d router certains cf Photo n 8 p 5 J ai anim la seconde balade avec l utilisation des divers guides Dix enfants de l accueil de loisirs Jean Gueguen taient pr sents avec une animatrice et
57. aborer verbalement visuellement un langage autour des changements urbains dans la vie quotidienne des enfants Par la suite il s agit de permettre aux enfants de s approprier leur territoire face aux bouleversements provoqu s par l ORU Nous avions 10 s ances avec des enfants de CP au CM2 Les quatre premi res s ances consistaient repr senter son cadre de vie dessiner sa maison puis largir son dessin au quartier Dans ces m mes s ances nous r coltions des paroles d enfants sur gr ce des dictaphones pour changer sur les changements v cus Nous d coupions des articles de presse des photos gr ce aux archives pour visualiser le quartier d hier les diff rents travaux et le quartier d aujourd hui Ensuite deux balades urbaines se sont effectu es Comme un jeu de piste les enfants avaient un parcours faire en suivant un plan et poss daient les photos des anciens b timents comme l ancienne cole Paul Fort la tour Picasso l ancien centre social Ginette Leroux Ils devaient rep rer l emplacement de ces anciens b timents et prendre une photo d aujourd hui Ces photos les articles de presse et les paroles d enfants ont t le support d une exposition qui a eu lieu lors de la f te de l cole et durant les Arts en f te Ainsi les quatre derni res s ances taient des ateliers artistiques pour l laboration de panneaux photos afin de tenter d illustrer l volution de leur cadre de vie Ces ateliers ont perm
58. ace lors de pratiques de d placement manifestant et renfor ant ses comp tences spatiales est souvent quotidien et r p titif l oppos la balade urbain apporte un nouveau 21 Jacques Levy Michel Lussualt sous la direction de Dictionnaire de la g ographie et de l espace des soci t s op cit p 690 33 Partie 2 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN regard sur notre quotidien gr ce son caract re v nementiel Ces balades concernent le quartier des Plaines Petit Bois 1 La balade vers le vert patrimoine Cette journ e est sur l initiative du toit angevin avec comme programme de sensibiliser les habitants la valorisation des d chets et aux espaces verts De notre point de vue il s agissait de faire ou refaire d couvrir le nouveau quartier des Plaines Petit Bois avec comme th matique les espaces verts cette action de sensibilisation fut la premi re durant mon stage En parall le de la balade matinale comment e et anim e par le service espaces verts nous avons r alis des guides afin d animer la seconde balade urbaine l apr s midi L id e tait de cr er deux guides un destination des adultes l autre destination des enfants Le premier est accompagn d un appareil photo jetable de 24 poses Par bin me durant la balade les habitants prennent des photos un lieu un d tail un paysage suivant son envie et quatre questions sont compl ter en fonction de l
59. an Rostand la Consommation Logement et Cadre de Vie CLCV Lire crire compter LEC etc cf Photos n 11 amp 12 p 6 Dans un premier temps suivant l ge des sond s les r actions ne sont pas les m mes les enfants et les adolescents r alisent simplement et en toute spontan it cet exercice En g n ral ils poss dent leurs propres points de rep res Par exemple Alexia 13 ans coll gienne Jean Rostand se rep re partir du coll ge et du complexe sportif Puis apr s l avenue de la R publique elle identifie le quartier du petit bois travers les b timents et les parkings Des poubelles les parterres fleuris et le rond point sont des l ments pr sents Sa perception se limite une portion tr s r duite de son quartier de son espace v cu Pour les adultes cette activit est beaucoup plus compliqu e car l appr hension du dessin la peur d tre jug la peur de ne pas savoir sont des facteurs angoissants pour eux De plus cet exercice les confronte leur propre espace v cu leur bien tre ou leur mal tre dans leur quartier Ainsi je me suis confront e une femme ayant de v ritables difficult s face cet atelier En effet elle m expliquait sa souffrance depuis la transformation du quartier Elle symbolisera la ville de Tr laz par la rocade est qui est bruyante et les conteneurs qui la d rangent Quant Roger 80 ans il s journe en foyer logement sa vision de la ville est une grande all
60. ant toutes les cr ations sera dit avec la participation d un habitant amateur de photographie Cette uvre symboliquement a pour vocation de r unir les habitants du quartier en r alisant le m me ouvrage prenant en compte chaque individu au sein d un espace neuf vide de sens Cette installation contribue vouloir cr er une identit collective et des liens sociaux pour faire vivre ce quartier 2 Des cartes postales et des l gendes Durant la f te de quartier des cartes postales ont t distribu es aux habitants avec la proposition d une introduction je t cris de la place Picasso Ainsi compl t es elles ont t distribu es le lendemain dans les bo tes aux lettres des habitants du quartier La conception de cette carte postale a un effet vieilli qui est volontaire dans le but de proposer une place qui a d j du v cu En noir et blanc elle est compos e de trois points de vue de la place Picasso comme les anciennes cartes postales L atelier l gende quant lui tait une proposition pour comprendre l origine du nom Picasso Chacun peut imaginer une l gende qui permet d appr cier cette origine Ces f tes de quartier doivent s laborer par et pour les habitants Le th me de l Art est avant tout une volont de l lu de r f rence o l int r t collectif a t devanc par l int r t personnel Cette journ e a eu une faible fr quentation car beaucoup ne se sentaient pas concerner par
61. aussi de les informer sur les diff rents am nagements urbains Ce syst me est bien souvent l objet d int r t personnel ou de contre pouvoir En effet cette ann e les habitants ont demand des explications sur la suppression d un poste la m diath que Durant une heure environ il s agissait de r gler des conflits politiques Les diff rents projets urbains ont t pr sent s puis les demandes d investissements ont t formul es Des tables de ping pong des nouvelles places de parking ont t demand es 3 Et le reste de la ville D s la premi re phrase on comprend que certaines personnes se plaignent de l importance de PORU sur les autres quartiers Car certains quartiers sont galement en difficult Par exemple le quartier de la Petite Bretagne est une v ritable bille la d linquance La r novation de la mairie la cr ation d un supermarch et la cr ation de la structure de Jean Gueguen sont les l ments qui justifient la pr occupation des autres quartiers La notion de d placement est nonc e pour montrer que toutes les probl matiques y compris les probl matiques morphologiques de la ville sont prises en compte Cependant les quartiers de la Pyramide de Malaquais et de la Maraich re sont inexistants ce sont des quartiers interm diaires qui participent peu la vie de la ville du point de vue de cet entretien Ce chapitre met en vidence les liens troits entre les centres sociaux L o Lagran
62. aysages amp M diations d une action Mais la premi re balade a sensibilis les habitants la n cessit de prot ger les espaces verts Aussi la compr hension de la gestion des espaces diff renci s a permis aux habitants d appr hender un espace qui leur semblait mal entretenu En outre cette journ e fut le fruit d une grande maturation pour d velopper des nouveaux projets avec l utilisation d outils d j pr tablis et l laboration d une meilleure communication 2 La balade pour tre acteur de son territoire Prenant en compte toutes les interrogations de la premi re la seconde balade devait tre anim e par l urbaniste qui a con u les plans de l ORU Dans un d lai assez court et une invitation d licate vis vis du politique nous avons d cid de concevoir un autre type de balade En effet pour tre attrayant nous l avons nomm la balade des cinq sens Pour cela nous avons mis en place des outils qui se r f rent aux cinq sens Nous avons r utilis le support de la photo Dans ce m me concept l usage de dictaphone avec son guide identification du son et de sa localisation et l usage d un guide sensoriel destin symboliser l odorat permet de qualifier le paysage avec les cinq sens apportaient deux sens suppl mentaires cf Photo n 7 p 5 Pour animer la deuxi me partie de la balade le go t s effectue gr ce la d gustation de produits du terroir pour ainsi go ter le paysage le touc
63. biance paysag re enrichie d une analyse morphologique p 16 18 B Une historicit instaurant un contexte socio conomique p 19 20 C Entrevue sur deux quartiers mutants les Plaines Petit Bois et le Bourg p 20 21 CHAPITRE 2 UNE D L GATION DE SERVICE PUBLIC EN FAVEUR DE L URBANISME A Deux centres sociaux pour un projet social autour de l urbanisme p 21 23 B Une relation troite avec les politiques p 23 24 C L heure du bilan travers un article de la revue Urbanisme p 25 27 PARTIE 2 INFORMER SENSIBILISER amp SE CONCERTER UNE MEDIATION AUTOUR DU PAYSAGE CHAPITRE 1 INFORMER A La communication orale ciii dla titan p 30 32 La communication crite o i 40 p 32 33 CHAPITRE 2 SENSIBILISER A Les balades urbaines pour l apport d une conscience paysag re p 33 36 L identification et la consolidation des rep res spatiaux p 36 38 C Les f tes de quartier pour l invention d une m moire collective p 38 39 CHAPITRE 3 SE CONCERTER A Un triptyque Vivre sa ville pour l am lioration du cadre de vie p 40 41 B La cr ation de la charte d un parc p 41 43 Caroline Guittet
64. bitat permet de situer sa maison permettra de comparer la densit du nouveau quartier les tablissements publics et les commerces permet de se rep rer permet de mesurer la concurrence entre les futurs commerces permet de comprendre les services publics qui seront par la suite la Quantini re Gu rini re la voie de chemin de fer permet de comprendre un obstacle psychologique pour les futurs habitants les espaces non urbanis s et les points d eau permet de d terminer des espaces pour se promener la l gende permet d identifier les diff rents l ments la l gende vierge permet s effectuer sa propre l gende espace de pr sentation donner un titre une th matique inscrire la date et les noms des participants l chelle avoir une perception de la distance ANNEXE 8 PRISES DE VUE DE QUATRE DESSINS ISSUS DES ATELIERS DE PERCEPTIONS CONCENTRIQUES L GENDE DES PHOTOGRAPHIES 1 Prise de vue du dessin d Alexia 13 ans Les plaines Petit Bois 210x297 mm Coll ge Jean Rostand mai 2009 2 Prise de vue du dessin de Th r se 60 ans Rocade Est 210x297 mm CLCV mai 2009 3 Prise de vue du dessin de Roger 72 ans Lieu ind fini 210x297 cm CLCV mai 2009 4 Dessin de Pascal 49 ans Tr laz 210x297 cm CME juin 2009 s Questionnaire animateurs Charte du Parc Jean Gue
65. ce tient surtout informer les habitants et les convaincre Sources Sandrine Mercier Proc dures de renouvellement urbain et participation citoyenne tudes de Marseille et Sheffield in Quatre ans de recherches urbaine 2001 2004 Action Concert e Initiative Ville Minist re de la Recherche Tours coordonn s par E Bajolet M F Mattei J M Rennes Presses Universitaires Fran ois Rabelais 2006 VOL 1 p 316 Encadr 2 Les limites de la concertation dans une ORU un cas marseillais Pour l am nagement urbain et notamment les ORU la participation des habitants est moindre cf encadr 2 et ne prend pas part aux d cisions les plus importantes On a la volont de cr er une consultation et une concertation avant tout pour faire accepter le projet Cette concertation propose pour la plupart des cas des th matiques pr cises qui contribuent la finalisation du projet Ces th matiques sont par exemple l aspect des espaces r cr atifs le type de commerces etc Il est difficile aussi pour les populations de se projeter dans les ann es venir durant 5 10 ans La m diation du paysage permet de cr er des outils pour anticiper l information comme nous l avons vu avec la cr ation du fond de carte Cette information en partenariat avec les lus et 50 Partie 3 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations les techniciens doit s effectuer tout au long du projet
66. cer les habitants la vie locale et soutenir la fonction parentale Mon axe principal est donc le premier m me si certaines actions feront galement sens avec les autres axes comme celui de renforcer les habitants la vie locale Le contrat de projet 2007 2010 propose alors des projets sociaux avec des actions renouvel es et des actions nouvelles Pour notre axe prioritaire le CSA Ginette Leroux r instaure les points d information ORU Une action nomm e pass pr sent avenir conjuguons notre ville est une nouvelle action encore vierge de sens Ce document annonce un ensemble d actions concr tes qui doit r pondre aux besoins des habitants dans le cadre des transformations sociales v cues PORU Les finalit s pr cises de ces actions sont de favoriser l appropriation par les habitants des transformations v cues De plus ces actions doivent permettre aux habitants d interagir sur les modifications de leur territoire et d anticiper leur futur par rapport leurs besoins leurs envies et leurs projets C est dans cette dynamique que la partie 2 de cet essai prendra tout son sens Commune aux deux centres sociaux l action renouvel e de l instance triangulaire Vivre sa ville que nous verrons dans un second temps a pour objectif de faire merger une r flexion et une recherche de propositions sur l volution urbaine Quant au centre social Jean Gueguen il s agit de r fl chir au nouveau quartier qui contribuera
67. cet v nement qui prenait peu en consid ration la d finition m me d une f te de quartier selon les habitants Ce genre d v nement peut nuire aux initiatives collectives Cependant les Arts en f te a eu le m rite d associer un bon nombre d associations tr laz ennes qui renforce un r seau pour cr er des projets en commun Elle galement comme objectif de d senclaver un quartier stigmatis pour l ouvrir aux autres habitants de Tr laz Le renouvellement urbain devient ici porteur d innovations pour am liorer la vie des quartiers et les liens sociaux travers ces exemples d actions visant sensibiliser le public au sein des projets urbains informer le public en amont est en lien direct avec les actions de sensibilisation Ces deux termes sont des notions ins parables qui s alimentent entre elles nous informons des actions de sensibilisation puis nous sensibilisons en informant sur les projets urbains Nous avons pu constater que les balades urbaines les ateliers de perceptions concentriques ou encore les f tes de quartiers permettent l appropriation d un territoire Les finalit s de ces actions ne sont pas palpables il s agit plus d un processus vers l am lioration du cadre de vie et l laboration d une participation active des populations Cependant l tape de la sensibilisation peut engendrer une concertation 39 Partie 2 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE
68. chaotique des lieux qui engendraient des conflits relationnels d autant plus que les animateurs de l accueil de loisirs sont une quipe qui volue tr s rapidement chacun peut se r f rer ce document Mais il s agit d une premi re bauche car celui ci sera aliment et r vis d s le mois de septembre par toute la structure Jean Gueguen Ce genre d exercice cr e une v ritable concertation autour de r flexions communes Ces deuxexemples de concertation tr s diverses proposentles quatre tapes de la participation l information avec les actions de sensibilisation pour vivre sa ville et l information orale pour la charte la consultation r union des sous groupes pour vivre sa ville et le questionnaire pour la charte la concertation avec les pouvoirs public pour vivre sa ville et l laboration de la charte la coop ration r alisation des am nagements pour vivre sa ville et le respect de la charte Cependant il est bien vident qu une concertation moindre chelle comme c est la cas pour la charte est plus facile mener qu une concertation impliquant le politique Accompagner signifie explicitement se d placer avec un tre guider une personne CNRTL il s agit donc de se d placer avec les populations pour de nouvelles perspectives Selon le projet social et la politique de la ville il s agit bien de passer du statut de citoyen 42 Partie 2 gt Chapitre 3 Caroline Guittet Master 2
69. ches prennent du temps ind niablement le co t devient plus important galement La politique de la ville finance la participation ainsi elle s impose qu aux quartiers dits sensibles elle devient un exemple en la mati re Cependant si le budget ne s impose pas d s le d part il sera r percut par la suite apr s la finalisation des projets urbains par des d gradations par exemple Un m diateur du paysage qui est sollicit face une situation crise aura beaucoup plus de difficult s r guler une situation L anticipation est donc essentielle La moindre action a un co t nous pouvons prendre l exemple d un support de communication qui est la base de la participation des habitants est extr me cher Le co t et le temps sont donc d termin s par l laboration d un cadre d fini Ces indications et contre indications sont issues des r flexions manant de mes exp riences en tant que stagiaire et ne se sont pas des prescriptions pour un arch type d une m diation du paysage Seulement elle met plat des facteurs qui doivent tre d termin s avant une intervention de m diation Par essence la m diation doit rester ph m re pour productivit La m diation du paysage est aujourd hui exp rimentale et gr ce diverses recherches actions elle s labore petit petit au sein des collectivit s territoriales en essayant de lui cr er un cadre Ces enjeux sont nombreux de l appropriation du territo
70. cile cerner pour la plupart des gens et plus encore pour le paysage urbain A Le paysage urbain ne va pas de soi Durant toutes les actions la notion du paysage n est pas rentr e en vigueur Ayant essay plusieurs reprises de parler de paysage aux diff rents acteurs je me suis vite rendu compte que le terme n tait pas identifi sauf pour certains comme les coll giens qui l tudient en g ographie On dit pourtant que le paysage parle tous Ainsi nous allons nous attacher savoir pourquoi et si le paysage urbain peut tre absent La seule personne ayant prononc e le mot paysage est un ouvrier du b timent qui me montrait une photographie prise du haut d une grue en me disant ici c est le paysage tr laz en Le paysage existerait que lorsque nous avons un panorama C est une notion polys mique nous pouvons le comprendre travers l explication des trois acteurs ayant des missions tr s diff rentes mais travaillant de pr s ou de loin avec celui ci 1 Le paysage urbain entre embellissement et syst me Le paysage urbain se cr e en apportant de la nature dans la ville cf encadr 4 Il poss de avant tout une connotation rurale Sa d finition se reproche des politiques fran aises du paysage En effet il est d abord assimil l embellissement urbain Dans ce contexte il se limiterait la place du v g tal dans les am nagements urbains pour l am lioration de la qualit de vie Le second entretien
71. cit e En suivant toutes ces remarques nous avons donc tabli un document simple compos 8 bosquets Le premier fait un bref rappel de l historique du parc Par la suite nous rappelons les heures d ouverture avec l obligation pour chaque visiteur de se pr senter l accueil pour plus de vigilance Les bosquets 3 4 5 proposent les identifications des usagers des diff rents espaces des diff rents usages pour d une part nommer divers espaces et pour d autre part comprendre l activit de chacun Concernant la mutualisation pour tout nouveau projet dans l utilisation du parc le comit d usagers conseil d habitants et d associations pour l utilisation du centre social permet de se concerter avec les associations et les habitants pour accompagner ce projet Les coordinations des deux structures r unissent les professionnels pour discuter ensemble de nouveaux am nagements ponctuels ou permanents au sein du parc Le respect mutuel permet alors une bonne cohabitation et une bonne entente entre les diff rents usagers en prendre en compte le bien tre et la s curit de chacun Le 8 me bosquet est l engagement moral par une signature cf annexe 11 Ce document nonce donc les r gles de base cependant il a le m rite de proposer un co travail entre un centre social et un accueil de loisirs pour une meilleure mutualisation des moyens L espace utilis par plusieurs usagers ayant des objectifs bien diff rents peut amener une gestion
72. ctares peu d agriculteurs sont encore pr sents Au Nord Est le bois de verri res cr e une fronti re naturelle avec la commune de Brain sur l Authion gauche vers le chemin des Landes puis droite vers la route des Malembardi res nous passons sur une route qui dans peu de temps aura un autre visage En effet notre droite la zone Gu rini re et gauche la zone Quantini re accueilleront dans ses nouveaux logements 5 000 habitants Repassant une deuxi me sur la voie de chemin de fer nous prenons la premi re droite au rond point pour arriver dans la zone industrielle de Tr laz avec ses b timents r cents en taule Premi re droite au rond point nous arrivons dans le quartier la Mara ch re avec ses petites maisons ouvri res a et l Les hameaux anciens les manoirs du ou XVI si cle persistent dans un tissu urbain dense Nour rejoignons l avenue de la R publique qui est flambant neuve et c est ici que commence PORU Nous avons droite le complexe sportif puis gauche des immeubles r habilit s tout droit encore nous arrivons vers les nouveaux immeubles dont certains sont encore en construction et d autres expriment leur r cente sortie de terre par la blancheur du b ton Arriv s place Picasso gauche nous sommes au coeur du quartier cf annnexe 3 A travers cette balade v hicul e nous percevons bien la longueur de cette ville qui force bien souvent les habitants soit s isoler dans l
73. ction des routes Angers Tours Angers Beaufort en vall e de la voie ferr e Paris Tours Angers en 1849 le d veloppement de la manufacture d allumettes d s 1872 l volution des m thodes d exploitation ardoisi re suscitent des transformations et appellent une main d uvre nouvelle Le premier courant d immigration bretonne s installe La voie est ouverte pour une image ouvri re Les zones d habitat se diversifient La Pyramide Malaquais puis les cit s des Telli res et Bellevue naissent C est cette m me poque que le premier syndicat ardoisier voit le jour Tr s t t Tr laz portera des mouvements politiques contestataires face la pauvret et la dangerosit du travail d ardoisier en instaurant par exemple le droit de gr ve sous l impulsion de personnes embl matiques telles que Ludovic M nard 1855 1935 Jusqu au milieu du XIX si cle Tr laz reste un gros bourg mi ouvrier mi paysan Par la suite la ville accueille les rapatri s d Alg rie pour travailler dans les mines Dans les ann es 1950 et 1960 Angers souffre d une p nurie de logements de grandes barres et des tours s l vent au milieu d un terrain non urbanis vide de constructions d o le nom du quartier des Plaines Tr laz C est dans les ann es 1970 et 1980 que l industrie connait sa p riode de d clin A partir 1975 les m nages deviennent pr caires en quinze ans on passe de 3000 salari s aux ardoisi res environ 300 Pou
74. de rigoureuse Cette commission a t cr e en 2006 durant un an et demi elle a t dynamique avec le fleurissement d un certain nombre de projets comme la cr ation de panneaux d affichages associatifs la cr ation d une navette interg n rationnelle pour briser la solitude et l isolement des personnes g es et ou mobilit r duite et leur permettre de se rendre dans les centres commerciaux dans des expositions dans des spectacles Cependant elle s est vite essouffl e et est marqu e par une rupture d s le d but de l ann e 2007 car les personnes porteuses de cette initiative ont eu un temps d absence Ainsi fin 2008 elle se r instaure avec une nouvelle organisation qui finalisera deux projets Ayant eu une rupture dans le temps certains membres ne croient plus en l efficacit de cette instance Pour r instaurer une cr dibilit nouvelle une m thode rigoureuse est mise en place Aujourd hui une rencontre tous les trois mois est organis e avec comme ordre du jour d informer sur les actions en cours de d finir des probl matiques communes et de cr er ou de faire un retour sur les groupes de travail Durant les pl ni res pour toutes associations participantes collectifs d habitants deux personnes repr sentantes peuvent tre pr sentes afin de limiter une surrepr sentation de certaines organisations Lors des pl ni res les participants devront s lectionner des th matiques qui feront l objet de sous commiss
75. des habitants gr ce leurs repr sentations singuli res des lieux Le deuxi me temps est alors de partager des sentiments pour cr er des valeurs communes gr ce sur ces lieux et modes de vie Si ces valeurs se lib rent de la dimension symbolique vers le r el travers les faits et les gestes quotidiens l engagement esth tique devient thique Elle est galement politique car les actions publiques inscrivent des formes paysag res dans la r alit Ces formes sont la r ponse leur capacit de juger L engagement esth tique est donc de l ordre de l int r t g n ral construisant des valeurs communes vers une thique partir de point de vue particulier Cet outil de n gociation peut s ins rer dans des dimensions factuelles pour contribuer l am nagement urbain B L unisson des sciences de la vie et des sciences de la mati re L association des sciences de la vie et de la mati re au sein du paysage peut tre d finie par la convention de Florence il s agit du paysage concret objectif dont le caract re r sulte de l action de facteurs naturels et ou humains et de leurs interrelations En effet le livre vert europ en sur l environnement urbain 1990 impose une strat gie communautaire et met en avant les probl mes environnementaux Cela oblige repenser l organisation urbaine face la pollution de l air la perte de biodiversit aux friches industrielles au fonctionnalisme urbain Cependant cette mise
76. deux adultes nous ont suivis afin de prendre les photos Les enfants taient tr s impliqu s et int ress s par la cahier de jeux cependant l accompagnatrice semblait peu engag e dans la th matique Au final j ai abandonn les deux seuls adultes qui nous suivaient car nous nous sommes laiss s d border par l animation avec les enfants De mon point de vue cette premi re action s apparente plus un chec qu une r ussite Tous les outils que j ai mis en place ont t tr s peu utilis s et sont inexploitables vue le nombre insignifiant de guides compl t s Le premier constat est la difficult de mobiliser les habitants la communication n a pas t efficace C est dans ce contexte qu un programme th matique a t tabli afin de mettre en uvre une forte communication l aide du tract expliqu en amont Puis le vocabulaire non adapt peut tre source d incompr hension entre les techniciens non form s pour ce genre d activit et les habitants utilisant leur propre vocabulaire De plus la motivation l investissement et le temps de tous les acteurs sont des facteurs essentiels la r ussite 22 Yves Michelin Des appareils photo jetables au service d un projet de d veloppement Repr sentations paysag res et strat gies des acteurs locaux de la montage thiernoise 1998 Cybergo n 65 http www cybergeo eu index5351 html 04 04 09 34 Partie 2 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel P
77. droit public confie la gestion d un service public dont elle a la responsabilit un d l gataire public ou priv dont la r mun ration est substantiellement li e aux r sultats de l exploitation La DSP travaille en permanence avec la municipalit qui la finance en grande partie par des subventions de la CAF et par la politique de la ville Les deux centres sociaux doivent avoir des projets en ad quation avec les volont s politiques 1 Les vis es des centres sociaux Un centre social a pour objectif de faire vivre un territoire pour et par les habitants En effet faire vivre le centre social c est faire vivre le territoire et la perception que les gens en ont Le centre social est galement un lieu de discussions et de propositions autour de l am lioration de ce cadre de vie dans un contexte urbain de quartier effectivement des constructions progressivement ont cr des sortes de micro quartiers qui g n rent parfois un certain nombre de tensions entre les anciens et les nouveaux quartiers Les deux centres sociaux ont des projets en commun ce sont des quipements de proximit cependant tant sur un territoire distinct des diff rences sont marqu es chacun a ses priorit s qui correspondent son p rim tre territorial Comme nous l avons vu pr c demment le CSA Ginette Leroux se situait au d part au c ur du quartier Aujourd hui il se trouve la sortie du quartier pour d senclaver le quartier des Pla
78. e ORU un cas marseillais p 50 Encadr 3 D finition du paysage urbain entre embellissement et syst me p 57 Encadr 4 D finition du paysage urbain par la rupture p 58 68 Glossaire amp Tables Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations TABLE DES ANNEXES Annexe 1 Situations g ographique et morphologique de Tr laz Annexe 2 Grille des entretiens semi directifs Annexe 3 Plan zon de Tr laz accompagn du parcours de la balade v hicul e Annexe 4 Approche sensorielle issue de la grille d enqu tes multicrit res sur le paysage de Charles Avocat Annexe 5 Article de la revue Urbanisme Tr laz une transformation concert e entretien avec Marc Goua par Antoine Loubi re hors s rie f vrier 2007 N 30 p 34 36 Annexe 6 Tableau m thodologique des actions de m diation autour du paysage Annexe 7 Tableau du cahier des charges du fond de carte 1 Annexe 8 Prises de vue de quatre dessins issus des ateliers de perceptions concentriques Annexe 9 Questionnaire sur la charte du parc de Jean Gueguen pour les animateurs de l accueil de loisirs Annexe 10 Charte du parc de Jean Gueguen 69 Glossaire amp Tables ANNEXE 1 SITUATIONS G OGRAPHIQUE amp MORPHOLOGIQUE DE TR LAZ Situation g ographique de Tr laz ci contre Source du service urbanisme Tr laz 2003 Situation morphologique de Tr laz ci dessous Orthophotoplan retouch Caroline
79. e aux vis es de mon stage L information la sensibilisation et la concertation sont les termes indicateurs structurant cette partie pour identifier cette intervention comme m diation du paysage Enfin en s appuyant sur les exp riences de ces actions et sur d autres cas d tudes nous d terminerons les enjeux d une m diation autour du paysage urbain en incorporant ses limites et en ouvrant la voie vers un paysage urbain durable 9 Acteur 1 Animatrice de L o Lagrange Animation de l atelier mon quartier l cole Paul Fort Maisoncouleurs Tr laz 29 juillet 2009 Acteur 2 Charg de mission de l ORU Mairie Tr laz 28 juillet 2009 Acteur 3 Responsable du centre social Jean Gueguen Centre social Jean Gueguen Tr laz 29 juillet 2009 13 Introduction UN DIAGNOSTIC TERRITORIAL POUR MIEUX ACCOMPAGNER LES HABITANTS ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Les quinze premiers jours de mon stage taient destin s comprendre la complexit du territoire tr laz en mais aussi appr hender les relations institutionnelles entre les centres sociaux la municipalit et les associations Ce diagnostic avait pour but de programmer un ensemble d actions autour de la m diation du paysage en ad quation avec ce territoire Celui ci s est enrichi galement tout au long des cinq mois Dans un premier temps l analyse g n rale du territoire nourrira l utilit des projets insuffl s au sein de la DSP L
80. e contenu de ces actions Avec quel support 3 Informer sensibiliser pourquoi 2 Quelles sont les finalit s des actions Quelles sont les difficult s rencontr es durant ces actions Qu est ce qui pourrait am liorer vos actions III Le paysage urbain comme outil ou objet de l information Lors de vos actions quels sont les mots que vous utilisez pour d finir le quartier Comment d finissez vous la notion de paysage Comment d finissez vous la notion de paysage urbain Selon vous la notion de paysage urbain intervient elle lors des diff rentes actions IV La convention europ enne du paysage partagez vous ses principes 2 Elle d finit le paysage il d signe une partie de territoire telle que per ue par les populations dont le caract re r sulte de l action de facteurs naturels et ou humaine et de leurs interactions Reconnaissez vous dans cette d finition votre sujet de travail L article 6 parle de la sensibilisation chaque partie s engage accro tre la sensibilisation de la soci t civile des organisations priv es et des autorit s publiques la valeur des paysages leur r le et leur transformation Qu en pensez vous Varticle 5 chaque partie s engage mettre en place des proc dures de participations du public des autorit s locales et r gionales et autres acteurs concern s par la conception et la r alisation des politiques paysag res Selon vous ces proc
81. ec le quartier du Bourg De plus pour la ZAC Quantini re Gu rini re nous anticipons la communication avec le m mento mais galement avec un fond de carte qui sera le support d changes et d interrogations 1 Le m mento trace des changes Les objectifs fondamentaux du m mento sont de continuer informer les habitants des Plaines Petit Bois sur et de leur proposer un support qui conserve une trace des changes Plus largement il s agit galement de renseigner les habitants du quartier du bourg des transformations urbaines v cues par les habitants du quartier Plaines Petit Bois Le but est de les faire participer au projet de la Quantini re Gu rini re pour anticiper les appr hensions et les changements tant un outil trait d union nous voulions renforcer les liens sociaux entre les deux quartiers et accroitre l identit tr laz enne propre chacun Cet outil permet de d couvrir le quartier des Plaines Petit Bois travers les regards des habitants suivant leurs questionnements durant les points info ORU et durant d autres changes informels Ce m mento serait sur une base d une dizaine d exemplaires est donc un outil ph m re dernier traite de plusieurs th matiques comme les informations utiles la participation des habitants et le cadre de vie Les deux m mentos l heure actuelle sont pour le premier sur les informations utiles avec la sous th matique des commerces et services et
82. emploi vf01 03 2007 pdf 18 06 09 SOURCES UM DE QUARTIER AMBIANCE PAYSAG RE DU QUARTIER PLAINES PETIT BOIS CON UE PAR LES HABITANTS CSA Ginette Leroux L o Lagrange dans le cadre du CUCS Un nouveau quartier pour tous 2009 DE PROJET 2007 2010 Centre social Ginette Leroux et centre social L o Lagrange Ouest 2006 D OSSIER SUR LE CONTRAT URBAIN DE COH SION SOCIALE Angers Tr laz et d agglom ration 2007 2009 Appel projet unique 67 Bibliographie ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN GLOSSAIRE ANRU Agence Nationale pour la R novation Urbaine CAF Caisse d Allocations Familiales CAUE Conseil d Architecture de l Urbanisme et de 1 Environnement CCAS Centre Communal d Action Sociale CIV Comit Interminist riel des Villes CLCV Consommation Logement Cadre de Vie CME Conseil Municipal des Enfants CNRTL Centre de Ressources textuelles et lexicales CSA Centre Social et d Animation CUCS Contrat Urbain de Coh sion Sociale DSP D l gation de Service Public GPV Grand projet de Ville LEC Lire Ecrire Compter LLO L o Lagrange Ouest Op ration de Renouvellement Urbain ZAC Zone Am nagement Concert ZPPAUP Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain amp Paysager TABLE DES ENCADRES Encadr 1 Comparatif des valeurs paysag res durant la balade des 5 sens p 47 Encadr 2 Les limites de la concertation dans un
83. en uvre politique dont chaque collectivit territoriale a la responsabilit est avant tout le projet d une poign e de scientifiques et de responsables institutionnels Aujourd hui une scission existe entre la mati re et la vie qui devraient tre indissociables pour une r elle coh rence dans le paysage urbain Cette division ci dessous permet simplement de comprendre ce clivage et notre axe transversal permet de les associer A travers les deux exemples qui vont suivre nous allons voir que l engagement esth tique peut contribuer au paysage durable er 39 Nathalie Blanc Vers une esth tique environnementale op cit p 204 40 Nathalie Blanc Vers une esth tique environnementale op cit p 17 41 Nathalie Blanc Vers une esth tique environnementale op cit p 46 54 Partie 3 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations 1 La contribution la biodiversit Depuis les ann es 1980 les politiques publics prennent en compte les espaces verts la qualit de l eau le cadre urbain C est souvent de l ordre de l embellissement urbain Ce d cor devient l objet de promotion territoriale Face la crise environnementale de nouvelles pr occupations sont de mise La d claration d intention avec le sommet de la terre de Rio de Janeiro 1992 et la strat gie fran aise pour la biodiversit 2004 incitent les politiques publics avec les am nageurs et les citadins de produ
84. en travaux Un essai d quilibre urbain pour une mixit sociale est la motivation de ces volont s C est sur ces deux entrevues que mon stage trouve son utilit En effet d un c t le quartier des Plaines Petit Bois stigmatis depuis son apparition fut effac pour une nouvelle image Il s agit de financements publics Puis le quartier du Bourg va s agrandir apr s la voie de chemin de fer Ce quartier est mont de toutes pi ces sur une trame rurale il s agit d investissements priv s 1 Les Plaines Petit Bois pour une nouvelle image Depuis 2000 une op ration de renouvellement urbain a t engag e afin de corriger les erreurs du pass Le comit Interminist riel des Villes CIV du 14 d cembre 1999 a d fini un programme national de renouvellement urbain et fait du Grand Projet de Ville l instrument central de la politique de la ville L objectif du renouvellement urbain est la relance des quartiers d habitat social prioritairement mais pas exclusivement en d sh rence moyennant une intervention volontaire et diversifi e sur l habitat l emploi la s curit locale l cole Le concept de renouvellement urbain implique un r investissement sur des sites ayant un potentiel conomique sous utilis un remodelage des quartiers avec une part de d molition reconstruction qui compl te la r habilitation de l habitat existant Il implique aussi une nouvelle articulation des quartiers avec le reste
85. er une maquette que nous r actualisons r guli re ment et tous les mois nous faisons de petites pr sentations l ext rieur Cet automne nous l avons faite la porte du supermarch beaucoup de per sonnes sont venues et la sortie des deux coles pour que les parents voient le projet Car les gens ont souvent peur de venir une r union formelle ils croient que l on va leur poser des questions et les pi ger parce qu ils ne savent pas s exprimer Par contre si on le fait de fa on plus ludique a marche En 2006 nous avons organis une grande mani festation au c ur du quartier avec bien videm ment la maquette c tait fin mai d but juin et le soir les gens ont apport leurs pliants et ont din l cela a permis un change extr mement fort Vous n avez pas cr un lieu d information o montrer la maquette en permanence Si il y en a un au c ur du quartier mais nous nous sommes aper us qu il fallait aussi communiquer l ext rieur Vous avez mentionn la pr sence de nombreuses familles d origine trang re En mati re d information comment surmontez vous le probl me de la langue Nous avons deux communaut s importantes turque et marocaine Pour les r unions nous avons fait des invitations en fran ais et en turc Nous avons aussi cr il y a trois ans un conseil des Tr laz ens d ori gine trang re qui commence prendre forme et qui permet de faciliter le dialogue a
86. er les habitants du quartier pour changer se faire conna tre et sensibiliser les habitants initiateurs pour les impliquer 31 Partie 2 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN dans d autres projets en leur confiant des responsabilit s Ces actions de communication orale ont pour but d tre pr sent sur le quartier physiquement Les structures comme les centres sociaux n ont pas de l gitimit si les habitants ne s impliquent pas L information est le point de d part d une possibilit de mettre en place des actions de sensibilisation Cependant parall lement ces actions r guli rement je me manifestais dans des associations pour pr senter les diff rents projets B La communication crite En compl ment de la communication orale des supports crits laissent en m moire le nom des actions les dates les interrogations etc Le tract que nous avons vu pr c demment apporte un calendrier d une programmation th matique en lien avec le quartier des Plaines Petit Bois Mais de mani re plus embl matique et plus informative nous avons mis en place plusieurs outils qui deviendront peut tre des documents clefs pour changer pour discuter des enjeux de l urbanisme afin de cr er un lien entre les habitants et les institutions Le m mento est un outil destin aux habitants des Plaines Petit Bois financ dans le cadre du CUCS II fait trait d union avec le reste du territoire et notamment av
87. es Ed Quae 2007 2 Emilie Bajolet Marie Flore Mattei Jean Marc Rennes Coordonn s par Quatre ans de recherches urbaine 2001 2004 Action Concert e Initiative Ville Minist re de la Recherche Tours Presses Universitaires Fran ois Rabelais 2006 VOL I 3 Pierre Donadieu Michel P rigord Cl s pour le paysage Paris G ophrys 2005 4 Article la Le paysage d signe une partie de territoire telle que per ue par les populations dont le caract re r sulte de l action de facteurs naturels et ou humains et de leurs interrelations 10 Introduction Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Pour aller plus loin l article 5c nonce l engagement des parties pour une proc dure de participation dans la conception et la r alisation des politiques du paysage L article engage les parties pour l accroissement de la sensibilisation de la soci t civile face la valeur des paysages leur r le et leur transformation La participation est une action consistant prendre part Ce terme est surtout utilis par la r flexion politique pour diff rencier selon les r gimes les niveaux d implication des citoyens dans la d cision politique Ce concept de participation a aujourd hui un cadre flou issu tant t d initiative individuelle tant t institutionnelle une chelle souvent locale Elle comporte en th orie quatre tapes d implication l information
88. eur quartier soit utiliser une voiture De plus le paysage urbain de 120 hectares form d l ments dissoci s cr e une multitude de micro quartiers repr sentatifs d un enclavement certain La bande ardoisi re accroit cet enfermement et refl te l histoire de Tr laz 13 Yves Jaffrennou Monsieur Robert in La guerre de Titi Tr laz 1939 1945 Le Coudray Macouard Cheminements 2004 p 41 18 Partie 1 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations B Une historicit instaurant un contexte socio conomique Dans une motivation toujours plus grande d un diagnostic riche un regard historique bref am ne un certain nombre d l ments qui fa onne des dynamiques sociales et conomiques 1 L historicit riche en faits sociaux travers quelques dates clef nous allons comprendre les diff rentes tapes successives de la formation de cette ville D s le si cle la ville de Tr laz est exploit e pour ses ardoises dans la carri re Tire Poche son extraction s effectue ciel ouvert En 1539 on ach ve la construction de Chambord aux toits d ardoises L essor du bassin de Tr laz commence Cependant toute l urbanisation s est faite aux XIX et au XX si cles se superposant sur une trame ancienne D j la diagonale ardoisi re coupait l espace et le quartier du bourg sortit de terre avec la construction de la mairie de l cole et de l glise Saint Pierre La constru
89. f et l gitimera le bon usage du parc de Jean Gueguen Parall lement ce questionnaire durant un temps festif l aide d une maquette nous pouvions am nager le parc notre guise avec diff rents l ments mis disposition et divers mat riaux pour fabriquer d autres objets ci besoin Cette animation permettait de sensibiliser les habitants l usage de ce parc cf Photo n 14 p 7 41 Partie 2 gt Chapitre 3 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN 2 La conception de la charte Une vingtaine de personnes ont t sond es et proposent des points de vue diff rents en fonction de leurs usages Les habitants viennent au parc pour s y promener et pour participer aux v nements du centre social L accueil de loisirs en fait usage pour les grands jeux et les temps libres des enfants Le centre social quant lui l utilise pour renforcer les liens entre les habitants Des divergences sont remarqu es pour l am nagement du lieu entre structure fig e dans le temps et am nagements provisoires La mutualisation pose probl me par rapport la responsabilit des enfants des habitants qui se m lent avec les enfants de l accueil de loisirs La circulation du public ext rieur n est pas toujours en ad quation avec la s curit des enfants Cette question de la mutualisation reste ouverte Plus de la moiti propose une segmentation du parc pour les diff rents usagers Pour finir le respect est la r gle de vie la plus
90. fficile pour ces enfants parce que souvent ils n entendent pas du tout parler le fran ais chez eux o seule est utilis e leur langue d origine Les mamans am nent maintenant leurs enfants dans ce centre de loisirs plus ludique et beaucoup plus souple et l apprentissage se fait d s le plus jeune ge au moins en ce qui concerne l coute En plus cela a suscit une vigoureuse remont e des effectifs de l cole maternelle pas encore de l cole l mentaire mais cela viendra C est la premi re ann e o nous avons plus d l ves les effectifs taient en chute depuis dix ans Nous nous retrouvons gale ment avec une vraie mixit des enfants au sein de l cole le quartier est en train de se repositionner com pl tement Toutes populations confondues les gens remettent leurs enfants l cole un point tel que bien que nous l ayons construite un peu surdimen sionn e nous nous demandons maintenant si elle va tre suffisante Tr laz est g n ralement cit e comme une d marche assez exemplaire en mati re de concertation et de participation des habitants La concertation avec les habitants s est faite en plu sieurs phases Nous avons d abord organis les ate liers de l avenir avec notamment un s minaire qui a dur tout un samedi Les habitants y ont r fl chi en groupe ce qu ils souhaitaient dans leur quartier Deux l ments forts sont ressortis des commerces vivants et des coles at
91. fiques entretien type d esp ces int grer En s appuyant sur l investissement esth tique des habitants dans leur milieu de vie nous pouvons d velopper leur sensibilit cologique et conduire une r flexion collective sur la biodiversit en ville Outre la biodiversit le b ti et notamment le logement est l uvre sacr e de l architecte et de l urbaniste mais ne prenant pas forcement en compte les enjeux humains 2 La contribution l espace public L urbaniste cr e des espaces publics pr d finis avec des places carr es rondes des boulevards des trottoirs il s agit d une organisation spatiale rigide qui contraint ses utilisateurs la parcourir et de la m me mani re l approprier Aujourd hui l organisation des villes pose un certain nombre de questionnements sur la cr ation de standards pour la conception des l ments urbains La charte d Aalborg sign e en 1994 propose une prise en consid ration du contexte de la construction et de sa mise en vidence par rapport la repr sentation morphologique de la ville Lors des journ es nationales de l ANRU Bordeaux de cette ann e 8 et 9 juin r unissant toutes les collectivit s territoriales ayant une convention des ateliers permettaient d ouvrir des d bats sur certaines interrogations Durant l atelier l ambition de qualit urbaine selon les participants elle se traduit par l tude du site transformer dans sa morphologie sur l ensemble d
92. galement r duire l isolement et le rejet Les personnes les plus mobilis es sont les personnes inactives comme les retrait s les enfants mais aussi les personnes qui sont dans une tape interm diaire dans leur vie professionnelle temps de ch mage cong parental etc Tout l enjeu d une m diation du paysage est d int resser d attiser la curiosit des habitants Acteur majeur de la vie sociale et urbaine le citoyen peut enrichir en potentialit son panouissement personnel car lorsqu il y a une r elle mobilisation les participants se construisent en m me temps 2 Des initiatives pour la capitalisation d exp rience La tendance aujourd hui est de croire en la participation des habitants qui sont les plus aptes conna tre leurs besoins Les objectifs de cette participation commun ment appel e la d mocratie participative a pour but de faciliter l expression des citoyens de travailler ensemble pour trouver des solutions aux difficult s en modifiant les rapports entre institutions et habitants et de cr er du lien pour mieux vivre ensemble Le paysage urbain dit durable serait un paysage souhait et non subi par les habitants entre autres par l am nagement du territoire La participation des habitants s attacherait prendre en compte leurs attentes lors d am nagement du territoire comme nous l avons vu pour le cas de Tr laz lors des ateliers de l avenir durant de l ORU La ville est le site privil
93. ge et les volont s municipales par son statut de DSP De plus le contrat de projet li aux deux centres sociaux s inscrit dans une coh rence territoriale avec comme axe prioritaire accompagner les habitants au sein des projets urbains financ dans le cadre du CUCS un nouveau quartier pour tous Pour finir Tr laz est dans une dynamique de participation locale par l mergence d instance de concertation et de conseils consultatifs Cette premi re partie qui a pour vocation de diagnostiquer un territoire pour pr coniser des actions de m diation du paysage annonce une v ritable complexit En effet mi ville mi banlieue mi campagne sans r el centre ville Tr laz est une ville peu banale par sa morphologie et son histoire Face un bilan conomique lourd depuis les ann es 1980 Tr laz met des solutions pour contrer cette crise certaine C est au sein des projets urbains que la municipalit fait le pari Ainsi le quartier des Plaines Petit Bois quartier dit sensible change de visage par son ORU quasi finalis e Les volont s politiques esp rent ainsi favoriser les rapports centre p riph rie favoriser la mixit sociale afin d viter la ghetto sation des populations et assurer la coh sion sociale 20 Marie Laure Beaufils Yves Janvier Jos e Landrieu Am nager la ville demain une action collective Saint Etienne ditions l aube p 12 26 Partie 1 gt Chapitre 2 Ca
94. guen Ce questionnaire a pour objectif de comprendre les diff rentes utilisations du parc de Jean Gueguen afin de mettre au point une charte de bon usage En tant qu usagers de ce lieu de vie votre participation l laboration de ce document est essentielle pour mener au mieux ce projet 1 Depuis combien de temps tes vous animateur l accueil de loisirs 4 Selon vous quels sont les avantages et les inconv nients pour un enfant d avoir un parc disposition 5 Selon vous quels sont les avantages et les inconv nients pour un animateur d avoir un parc disposition 7 Y a t il une partie du parc que vous aimeriez utiliser pour des activit s particuli res 9 Que pensez vous de la mutualisation du parc avec les habitants parc jouer accueil de loisirs de groupe du centre d h bergement ANNEXE 9 QUESTIONNAIRE SUR LA CHARTE DU PARC DE JEAN GUEGUEN POUR LES ANIMATEURS DE L ACCUEIL DE LOISIRS CI CONTRE amp CI DESSUS La charte du parc de Jean Gueguen Figure 1 atelier maquette Bosquet 1 Br ve histoire du parc de Jean Gueguen et de son quipement Ancienne ferme maraichage puis b timent ferme transform en centre de loisirs Parc public r serv au centre de loisirs lors des activit s estivales Parc public ouvert le reste de l ann e Fermeture durant deux ans de tout l quipement de sept 2004 juin 2006 ua D molition de l ancien b timent en 2004
95. her s effectuait gr ce un tapis sensoriel con u par les services espaces verts qui mettait en avant 5 mat riaux de paillage utilis s dans les massifs Pour m pauler le coordinateur jeunesse l animatrice charg e d animation globale et le charg de mission de l ORU taient pr sents dans la conception et la r alisation Nous tions une vingtaine dont beaucoup de personnes invalides Apr s une br ve explication du concept chacun a jou le jeu et a utilis un outil qui lui semblait le plus adapt Durant la balade le groupe ne se suivait pas r ellement chacun allait son rythme Certains ont pris les devants et ont dirig le groupe comme une errance sans prendre en compte un parcours pr tabli Ce chemin paraissait logique tous Durant l ap ritif temps convivial et espace de discussion les habitants taient ravis de cette visite Ils ont compris l utilit de certains lieux gr ce aux explications du charg de mission de l ORU et ont d couvert des espaces accessibles tous J ai remarqu que le guide sensoriel a tr s peu t utilis Le concept est difficile appr hender Ces guides demandent un temps d laboration pour les compl ter et demandent beaucoup d abstraction l espace Cependant les guides photo ont tr s bien t compris par l ensemble des habitants Nous avons pu tester deux choses le remplir spontan ment durant la balade et le compl ter ensuite apr s quelques jours est vident qu avec u
96. ines Petit Bois ce b timent est donc le fruit des ambitions de PORU Sa fonction est principalement d accueillir et d accompagner les habitants au sein de leurs projets Il est aussi le si ge social de treize associations qui participent de pr s ou de loin aux aspirations du centre social Il s agit d une structure qui permet de formidables r seaux d associations Quant au centre social Jean Gueguen il est tr s r cent il date de 2006 Il se situe en face du cimeti re aux portes de sortie de Tr laz La structure est un lieu qui peut se pr ter pour diff rentes animations qui sont en coh rence comme pour Ginette Leroux avec le projet social Un ancien parc public derri re le b timent est accessible aux habitants durant les heures d ouverture Nous allons voir que le projet social en concordance avec le diagnostic territorial permet de comprendre la volont de travailler autour de l urbanisme 2 Un projet social au service de l urbanisme En compl mentarit avec le diagnostic de territoire de Tr laz effectu en 2005 une enqu te d usages et de besoins aupr s des habitants entre d cembre 2005 et janvier 2006 a t mis en place pour d terminer les axes prioritaires du contrat de projet entre LLO la municipalit et la CAF Ainsi nous analyserons seulement les donn es n cessaires notre tude Cette base m a permis de mettre en place une strat gie de travail Les endroits les plus fr quent s sont les service
97. inguier Parler de paysage c est d j prendre part sa production Lieux et moments de la construction du paysage dans le Vic Bilh et le Sillon Orb Jaur France http www vrm ca documents Paysage Bertrand Beringuier pdf 04 04 09 47 Partie 3 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN apporte une m diation symbolique et identitaire vers une construction socio spatiale pour une meilleure appropriation du territoire 2 L appropriation la r appropriation du territoire vers une identit collective Cette appropriation du territoire est l assimilation d un certain nombre de rep res d une perception de la ville et ensuite d une repr sentation de la ville La perception suppose une construction mentale qui ext riorise et interpr te les sensations La perception donn e imm diate se diff rencie de la repr sentation mentale Celle ci voque les objets en leur absence ou ajoute des souvenirs des significations lorsque l on observe quelque chose Il existe donc une image mentale qui constitue une repr sentation de la r alit d form e et enrichie par lesprit De la sorte les ateliers de perceptions concentriques auraient d se nommer les ateliers de repr sentations concentriques travers eux nous avons pu voir que les habitants du quartier Plaines Petit Bois avaient peu de rep res L appropriation du territoire semblait alors bien en carence nous pouvons supposer qu apr s les balades urbaines
98. ions ouvertes tous les habitants 2 Le processus aujourd hui mis en place Ainsi au mois de janvier la premi re pl ni re avait pour but de pr senter la commission avec sa restructuration Par la suite au mois de mars l objectif tait de trouver des probl matiques communes afin de cr er des sous commissions Chaque participant int grant son groupe de travail a pu au pr alable y r fl chir l aide d un tableau en quatre parties distribu en amont Sujet et centre d int r t territoire li ce sujet les questions associ es ce sujet et les autres remarques comme par exemple les m thodes les diverses exp riences 40 Partie 2 gt Chapitre 3 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations A l aide d une m thode dynamique avec l utilisation post it chaque sous groupe a d gag cinq th matiques qui peuvent se rapprocher et se compl ter car sensiblement chaque sous groupe a les m mes questionnements comme la valorisation du patrimoine l information du domaine public le d placement le d veloppement durable la vie du quartier Ainsi au mois de juin gr ce un vote secret chacun devait d terminer deux th matiques prioritaires qui sont le d placement et la vie du quartier Ces deux th matiques feront l objet d s le mois de septembre de deux sous commissions et seront galement expos es au conseil municipal Ces deux sous commissions sont alors ouvertes tous le
99. ire son d senclavement de la prise en compte des besoins des habitants la finalisation d un projet urbain Mais la m diation du paysage doit tre accompagn e d une reconnaissance de la l gitimit des uns et des autres intervenir La m diation par le biais du paysage 60 Partie 3 gt Chapitre 3 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations est un outil d ordre social et politique mais le paysage devient galement l objet de la m diation car celle ci d place les repr sentations sociales du paysage et qui aboutira aux transformations perp tuelles des formes paysag res par les usages et les gestes de la quotidiennet Par la discipline esth tique qu impose le paysage la formulation des jugements de go t apporte des valeurs communes qui relient alors les diff rents acteurs concern s pour agir sur les paysages factuels et durablement voulus par tous et non subis 61 Partie 3 gt Chapitre 3 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN CONCLUSION Le cas d tude pr sent fut riche en connaissance Ce n est pas un hasard si aujourd hui nous avons un nombre consid rable de m moires de fin d tudes sur Tr laz qui proviennent de diverses disciplines telles que le droit l urbanisme la politique l am nagement du territoire l histoire le paysage Cette ville est initiatrice pour de nombreuses exp riences comme PORU Exemplaire dans la participation locale des habitants
100. ire de la nature ordinaire Le besoin de nature en ville est un l ment r conciliateur de l habitant avec son environnement Nathalie Blanc dans Le v g tal comme paysage distingue l habitant jardinier qui cultive dans son propre jardin sur son balcon et les associations de jardiniers qui transforment des espaces d laiss s Elle met en vidence la force des diff rentes appr ciations esth tiques dans le rapport l environnement Chaque jardinier a ses propres valeurs cependant le d sir de jardiner est bien l int gration d une valeur commune Ainsi le d sir de jardiner ne s oppose pas la prise en compte de la biodiversit les habitants introduisent cette biodiversit m me si aujourd hui il s agit le plus souvent de plantes horticoles Les habitants jardiniers peuvent appr cier les esp ces v g tales spontan es et certaines esp ces animales sauvages Cette piste nouvelle pourrait ouvrir l am nagement paysager tout le territoire par la participation de toutes les formes d organisation Le partenariat entre l action public et la soci t civile gr ce des valeurs communes qui passent par une pluralit de points de vue peut aboutir un objectif commun avec un mode d action concret pour la biodiversit et le cadre de vie Ainsi un dialogue entre les enjeux scientifiques et politiques est n cessaire en prenant en compte les savoirs profanes Ces savoirs profanes doivent tre accompagn s par les savoirs scienti
101. is d laborer un projet dans le temps et non un projet v nementiel avec une dizaine d enfants chaque s ance De mani re g n rale les enfants ont tr s peu de souvenir de l ancien quartier et subissent peu les transformations v hicul es par les travaux Quelques uns regrettent l ancien quartier car leurs voisins ont d m nag Les enfants ont tr s peu de connaissance sur leur espace de vie beaucoup de lieux sont inconnus comme la place Picasso Ils se rep rent essentiellement en fonction des lieux d habitations des diff rentes personnes qu ils fr quentent et des espaces de jeux Pour se comprendre il est essentiel de partir de leur propre vocabulaire de leur exp rience personnelle pour extrapoler sur leur quartier Mais cet atelier est tr s port sur le pass sur ce qu tait le quartier avant la d molition Ce projet ouvre peu des perceptives futures pour les enfants Cette m moire du quartier est bien floue pour des enfants qui sont avant tous des citoyens en devenir et c est sur ce r le qu il est important de travailler Les f tes de quartier sont galement un moyen d investir la m moire collective C Les f tes de quartier pour l invention d une m moire collective Pour investir le nouveau quartier la municipalit a organis un v nement festif sur la place Picasso Le centre Ginette Leroux a t sollicit pour co organiser cette journ e Au d part elle devait symboliser la fin de PORU avec la mise en
102. is il peut s ouvrir en direction d un jugement de go t portant sur l espace public et notamment sur le paysage int grant une partie subjective en m lant la raison et l imagination 3 Le droit l esth tique les habitants Le droit est un syst me normatif de ce qui est juste et mane de l homme Le droit et l esth tique aujourd hui ne sont plus des disciplines oppos es D s le d but du XXe si cle avec la protection des sites loi 1930 puis les Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager loi 1983 la loi paysage 1993 la convention de Florence ratifi e en 2006 les r gles de droits protectrices et pr ventives convergent vers un concept plus pond r La norme ob it des valeurs communes le jugement de go t est susceptible d tre partag non pas en tant que jugement sur une chose particuli re il est difficile de convaincre autrui de la beaut de tel ou tel objet mais ayant pour origine un sentiment donc chacun fait l exp rience Cette volution du droit montre l importance donn e la discipline de l esth tique Ces valeurs communes l gitim es par les normes peuvent s op rer galement au sein du paysage urbain La comp tence esth tique qui consiste rendre le monde communicable concerne tous et tout le monde La participation des habitants apporte et garantit un savoir non expert sur le paysage En d autre terme la discipline de l esth tique exploite la sensibilit
103. is ils craignent de se retrou ver avec des transformations qui ne leur plaisent pas Il faut donc vraiment beaucoup d explications de concertation et d implication du maire Je parlais tout l heure du nouveau centre social et d animation je me suis battu pour le reconstruire un peu en dehors du quartier Pourquoi Je voulais que les gens sortent de leur quartier qu ils ne se ghetto sent pas que des habitants des quartiers ext rieurs les rencontrent qu il y ait osmose Nous l avons ouvert la rentr e 2006 et la mayonnaise est en train de prendre Une maman maghr bine me disait r cem ment C est un peu loin je suis venue pied c est la premi re fois que je sors pied du quartier L nous avons un peu gagn Nous avons peu pr s une quinzaine d associations dans ce b timent Dimanche dernier j tais une manifestation de l une d entre elles et elles disent qu elles commencent avoir des projets communs ce qui n tait pas le cas pr c demment pr sent comme nous sommes un peu sortis du quartier des gens viennent de partout des personnes qui ne se connaissaient pas qui ne se c toyaient pas L objectif est donc atteint ll a certes fallu se battre contre certains travailleurs sociaux et contre certains lus qui disaient Il faut que tout soit au pied de l immeuble Les services de proximit sont bien s r indispensables mais il faut aussi faire sortir les habitants mettre un terme l i
104. ive alors que l environnement serait constitu de faits objectifs Berque 1991 Le paysage r sulte troisi mement d une d marche sensible r flexive En d autres termes l exp rience paysag re est fonci rement une prise de conscience par un acteur du territoire Ainsi il est important de cr er des conditions n cessaires pour amener cette m diation sociale et culturelle afin qu une esth tisation de l environnement s effectue pour laborer un processus vers un investissement personnel face au territoire E 27 Marie Jos Fortin Le paysage cadre d interpr tation pour une soci t r flexive in Quatre ans de recherches urbaine 2001 2004 Action Concert e Initiative Ville Minist re de la Recherche Tours coordonn s par E Bajolet M F Mattei J M Rennes Presses Universitaires Fran ois Rabelais 2006 VOL 1 p 17 46 Partie 3 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations 1 L apport d une conscience paysag re La premi re tape pour s approprier un territoire boulevers est d introduire des pratiques quotidiennes qui modifient les perceptions des habitants Ce travail pr liminaire permet de conna tre et d appr hender un espace de vie soit l ensemble des lieux fr quent s par une personne ou un groupe en y ajoutant les interrelations unissant ceux ci Puis gr ce la cr ation de rep res mat riels et symboliques l espace de vie devient un
105. la ville nouveau dessin des voiries d veloppement des transports en commun Ce vaste chantier dans le cadre de 1 ANRU est l un des premiers en France voir le jour la convention est sign e en 2004 sous le terme de r novation urbaine Le global est estim 38 millions d euros et se finalise courant 2010 185 logements ont t d molis ces logements appartiennent pour l essentiel au Toit Angevin bailleur social Aujourd hui 49 maisons individuelles et 133 logements collectifs du Toit Angevin voient le jour Ainsi une vingtaine de maisons seront en accession sociale 40 autres en acc s libre par un investisseur priv et 60 maisons du Toit Angevin par une accession sociale la propri t En parall le de ces constructions 606 r habilitations et 607 r sidentialisations sont effectu es 14 Fran oise Choasy Pierre Merlin sous la direction de Dictionnaire de l urbanisme et de l am nagement op cit p 767 20 Partie 1 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations Les pieds d immeubles ont t requalifi s afin que la ville soit plus attrayante Des nouvelles voies de circulation se sont cr ees comme l avenue Pierre Mend s France qui dessert le nouveau p le commercial Bellevue Les espaces publics sont galement r am nag s avec la place Picasso et son parking souterrain De plus des quipements et services permettent de r pondre aux demandes de la
106. ler vers les habitants durant 7 heures J ai voulu valuer l impact des points Info l aide d un questionnaire Cependant sa mise en uvre f t d licate car les lieux ne sont pas r ellement ad quats Certains passent seulement pour quelques renseignements et ont peu de temps de disponible Ce que nous pouvons valuer d ores et d j ce sont les horaires qui doivent tre appropri s En effet les points info ORU doivent tre ponctuels et ne peuvent pas d passer une dur e de deux heures car il faut tre en permanence au devant des habitants pour les interpeler les int resser Les lieux de fr quentation doivent tre des lieux de rencontre o les habitants ont la possibilit d changer Les centre commerciaux ne sont pas propices car bien souvent les personnes sont press es Malgr cela la seule pr sence de la maquette et des personnes r f rentes cr e toutes les conditions et les moyens aux habitants pour changer sur les op rations urbaines Cette pr sente montre la volont municipale de toujours informer les habitants au plus pr s cf Photo n 1 p 4 2 Les rencontres informelles Apr s le premier point info ORU nous avons labor une communication crite afin d informer sur les diff rentes actions Pour distribuer ce tract nous sommes all s sur le terrain r guli rement pour d une part conna tre les habitants et d autre part les sensibiliser aux diff rentes actions cf Photo n 2 p 4 En somme
107. les conditions de l action collective pour faire en sorte que la soci t civile puisse s impliquer dans l innovation urbaine et mettre la ville en rythme avec la vie la mettre au service de l homme chaque forme organisationnelle d une ville doit tre reconnue et l gitim e intervenir il s agit bien l de partage de pouvoir li un acte sacr qui est l am nagement urbain objet central du politique Cependant la m diation du paysage comporte beaucoup de limites le cadre d une telle intervention doit tre d fini au pr alable pour identifier les vis es objectives et les facteurs de co t et de temps Pour son efficacit elle doit tre transgress e et devenir inutile gr ce aux dynamiques insuffl es Elle pr ne la participation des citoyens mais le plus ardu est bien cette mobilisation Par ailleurs cette participation a bien des limites bien souvent l int r t personnel prime sur l int r t collectif elle n est pas toujours repr sentative de tous les citoyens d un territoire Cette intervention pose un 48 G rard Lenclud L ethnologie et le paysage questions sans r ponses in Paysages au pluriel pour une approche ethnographique des paysages Claudie Voisenat sous la direction de MSH 1995 p 14 49 Marie Laure Beaufils Yves Janvier Jos e Landrieu Am nager la ville demain une action collective op cit 5 63 Conclusion ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN
108. les rep res seraient beaucoup plus probants L assimilation du territoire de mani re collective impliquerait comme le souligne Alain Cluzet dans Au Bonheur des villes des rep res communs des valeurs communes des pratiques communes pour vivre ensemble Elle apporte l am lioration des liens sociaux et la diminution de conflits sociaux De plus elle engendrait une re apparition du devenir du lieu Un territoire appr hend et compris qui devient familier est un paysage urbain de la quotidiennet o les populations mettront en uvre des actions pour l am liorer Ainsi partir de cette assimilation le citoyen a la possibilit de s investir au sein m me de ce territoire dor navant devenu un espace v cu B Du statut de citadin usager au statut de citadin citoyen De la conscience paysag re l appropriation du territoire le citoyen a la capacit de s impliquer gr ce son droit d valuation et son droit d innovation Ce passage d un tat a un autre est une qu te difficile aujourd hui mais peut tre une v ritable voie vers une participation active 1 La mobilisation une tape difficile Depuis la pens e des lumi res l autonomie de l tre humain prend le dessus sur des principes universels Nous ne cesserons pas de dire que l individualisme prime l homme privil gie son panouissement personnel qui est au centre de ces pr occupations Le citoyen est avant tout consommateur et ce qui l int resse c est son int r
109. les tr s diff rentes la r alisation d un livret avec les dessins class s selon les quartiers et selon l ge permet de visualiser le r sultat dans son ensemble Pour accompagner ce livet un poster a t effectu Ce poster deviendra la base des ateliers urbains pour changer avec les habitants cf Photo n 13 p 6 25 Qui a un m me centre qui se d veloppe autour d un m me point un premier lement enveloppant un second et vice versa CNRTL 37 Partie 2 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Il permettra galement de reconstituer un plan avec les dessins de son choix qui semblent les plus repr sentatifs de son quartier Cet atelier serait donc un interm diaire avec le futur projet du bourg Pour conclure il a t la base de nombreux dialogues avec les habitants un certain nombre de questionnements concernant le cadre de vie et la notion de paysage ont pris forme Cet atelier de perceptions concentriques f t int gr au sein d un projet l cole l mentaire Paul Fort 2 La conception d une exposition avec une cole En collaboration avec une animatrice de L o Lagrange nous avons mis en place un atelier mon quartier durant trois mois une heure par semaine lors du temps du midi l cole Paul Fort Au sein du quartier Plaines Petit Bois cette cole a chang de place au cours de l ORU elle se situe maintenant au c ur du quartier Les objectifs de cette activit sont d l
110. m diation du paysage s agit d laborer un paysage durable l image du plus grand nombre et qui dans ce sens prescrirait galement des vis es politiques et sociales Cette perspective est l une parmi tant d autres et ne prend pas en compte un bon nombre de facteurs d terminants comme l conomie par exemple mais elle semble ouvrir un cadre de r flexion pour l avenir de la m diation du paysage r lt mm z Z EZ0EZ EEEEocELLcELZ EEE o ccc u QI ccp 43 Serge Renaudie L urbain c est l autre in Ecologie urbaine 7 Henri Pierre Jeudy Fran ois S guret sous la direction de Actes de colloque Paris Editions de la Villette 2000 p 52 66 44 Serge Renaudie L urbain c est l autre in Ecologie urbaine op cit p 58 56 Partie 3 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations CHAPITRE 3 LA M DIATION DU PAYSAGE AUX FRONTI RES ENCORE FLOUES Le paysage est la fois le support et l objet d une m diation En th orie la m diation contribue un paysage durable et l instauration de dialogue entre diff rentes instances Cependant les conditions d intervention d un m diateur du paysage restent encore floues Pour une plus grande efficacit de nombreux facteurs sont prendre en compte comme le temps le co t les finalit s pour am liorer le contenu et le cadre d une telle profession Le paysage est bien une notion complexe et diffi
111. ment sur la politique de la ville ainsi ces deux institutions sont partenaires et ont des projets en commun Nous comprenons bien que la DSP L o Lagrange n a pas une position neutre Vu que la ville soutient cette association il est donc plus ais de mettre en place des projets Cependant il y a peu de libert d ex cution dans les fondements des projets Chaque action autour de l urbanisme doit tre mise en place en essayant au maximum d apporter le plus d objectivit possible Chaque d tail doit tre pens avec une certaine neutralit et doit en aucun cas mettre en cause les volont s municipales Travaillant essentiellement sur l urbanisme toute activit toute diffusion de documents sont valid es par l lu de r f rence par le charg de mission de l urbanisme et par une des charg es de mission de la politique de la ville Ainsi pour certains outils mon vocabulaire a t transform au profit de techniciens ou d lus N anmoins ce soutien permet d am liorer mes actions gr ce des personnes qui ont des comp tences sp cifiques et pointues Pour cr er un point de d part la mobilisation des habitants il est essentiel de percevoir ce qu il a t fait avant mon arriv e 24 Partie 1 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations C L heure du bilan travers l article de la revue Urbanisme J ai choisi de pr senter les diff rentes formes de participation des habitant
112. n peu de recul les commentaires sont beaucoup plus riches Gr ce aux photos et aux commentaires j ai con u un album du quartier avec comme sous titre des ambiances paysag res con ues par les habitants Cet album interroge sur les rep res des habitants Les photos pr sentent des d tails comme un banc un passage pi ton il y a tr s peu de vues d ensemble En g n ral le nouveau quartier est bien per u et peu critiqu Etant donn que quatre personnes taient mobilit r duite de nombreux commentaires sont sur l accessibilit Puis il y a un v ritable int r t sur les espaces r cr atifs et les espaces verts On comprend rapidement que les habitants s int ressent avant tout leur cadre de vie cf Photos 9 10 6 A la fin de l album la pr sentation des r ponses aux guides sensoriels et aux guides des sons permet de l am liorer Le r sultat du guide des sons est int ressant et qualifie le quartier En effet les personnes qui ont enregistr ces sons abordent les m mes th matiques Il s agit de bruits de la circulation et des espaces verts comme l enregistrement de l coulement de l eau Une personne a galement enregistr la vie du quartier un enfant qui pleure la f te de l cole des discussions etc Ce guide permet de compl ter le visuel Cette balade n avait pas comme but d expliquer les diff rents usages mais de devenir acteur de sa 35 Partie 2 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION
113. ns europ ennes avec un taux d abstention spectaculaire et en plein c ur des conflits civiques iraniens dus soit disant une prise de pouvoir frauduleux o la d mocratie repr sentative pose question que les institutions s obstinent pr ner la participation active des citoyens et plus largement la d mocratie participative pour contrer une crise politique certaine C est dans ce m me contexte actuel que le politique toutes les chelles veut responsabiliser l lecteur pour prot ger am liorer la soci t sous un climat de hantise du d sastre avec les probl matiques sur la pollution les changements climatiques la diminution des ressources naturelles Aujourd hui 80 de la population est citadine Depuis les lois de d centralisation de 1982 les collectivit s territoriales interviennent sous diff rentes formes dans les domaines de l urbanisme et de la protection du milieu naturel En effet elle sont submerg es par les lois sur l information la participation la concertation le cadre de vie le paysage qu il soit remarqu ou remarquable Toute action devient bonne prendre du moment qu on puisse la valoriser au nom de l int r t public Ce ph nom ne est ancr au sein de toutes les collectivit s territoriales Une exposition dans le hall d un service public devient un outil d information de participation Une v ritable comp titivit entre en vigueur Ce fait relativement nouveau de concilier participati
114. ntes entreprises d embaucher plut t des gens d ici ce qui s est produit Une centaine d emplois ont ainsi t cr s dont une trentaine pour des gens du cru Ce qui explique aussi le reflux du nombre des ch meurs L h tel restaurant notamment en a embau ch 17 ils sont 27 au total et le supermarch une enseigne Atac en a embauch une quinzaine La communaut d agglom ration vous soutient elle dans les op rations Nous sommes en contrat de ville commun avec Angers qui va devenir un CUCS La Ville d Angers est sensibilis e au probl me parce qu elle m ne aussi une op ration de renouvellement urbain La communaut d agglom ration a ainsi mobilis des financements pour nous aider r aliser nos op ra tions Nous avons t ce qui est peut tre original mais qui nous a permis de passer un peu pr cur seurs en travaillant en collaboration avec la Ville d Angers et l agglom ration Et j ai eu la chance d avoir une personne dans nos services elle vient de partir la retraite qui tait la fois architecte et sociologue J ai eu du mal lui trouver un successeur C est vous qui avez assum la concertation Oui et je le dis dans toutes les r unions auxquelles je participe Il faut une implication forte des lus et particuli rement des maires Je ne crois pas que 36 URBANISME HORS S RIE n 30 f vrier 2007 l on puisse r ussir sans cela Nos concitoyens veu lent du changement ma
115. o Lagrange Par la suite la compr hension de la politique de la ville et des volont s municipales apportera un regard sur les diff rents positionnements avoir lorsque nous nous situons dans une DSP Enfin un bilan des diff rentes actions li es l urbanisme cernera la logique du territoire CHAPITRE 1 DIAGNOSTIC G N RAL DU TERRITOIRE C est avant tout par ses ressources naturelles que Tr laz s est d velopp et par cons quent a ancr l histoire de ses cultures et de son patrimoine riche en connaissances Sa r putation est d envergure internationale pour l exploitation de ses ardoises et de ce fait elle ouvre la voie vers une image de ville ouvri re L ambiance paysag re suscitera une repr sentation personnelle de la ville qui sera compl t e par son analyse morphologique Puis son historicit permettra de comprendre l volution des contextes sociologiques conomiques et politiques A Une ambiance paysag re enrichie d une analyse morphologique Pour avoir un diagnostic le plus complet il me semblait int ressant de me confronter d s le commencement ma propre repr sentation du territoire Une ambiance architecturale et urbaine est une situation d interaction sensible sensorielle et signifiante entre la r alit mat rielle architecturale et urbaine et sa repr sentation sociale technique et ou esth tique Cette d finition peut s approprier l ambiance paysag re en ajoutant la r
116. ogyono SUOTSSOICUUT SO e Jorded OSSLIId sop SA suoneroosse SUISIOA UIO sapuahal 19 souuosied gg som 06 samep d 90 17 er mod y OT SOI a IA WSO saje1sod salue un p HAWA 4 sogyono sano 8 3104 neg souuosiad ps onbisoseped 05662014 INS SISPIANO 05582014 97189 9109 euy a anbisoseped 90814 90 LT oun p uvaf IBAON un g sjuejiqey uontsodxq mod song 007 RUN uonISodx4 er mod yog A ATO Pl So todronsed ome VS 91199109 S1AND onbisoseped sonbisoseped peur ouoydeyorp ned syioddns UOH ISOdXH ojoyd 1 e unfe sop mod 23ed sop 1 uuoq sgyono ossald saone LIAe p y juepuad soarqore WSO sop salados a8ueise Jalluenb SOMA 08 sorydeiSojouq SO snoy xne Y OT 3104 med 21024 So 097 uow 191 9 Y 5109 Wed suep anbuew sano sagyono 1 1504 21108929
117. ois quartier embl matique de PORU et le Bourg quartier garant des traces du pass Nous allons voir que ma position n est pas toujours neutre CHAPITRE 2 UNE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC EN FAVEUR DE L URBANISME Pour compl ter ce diagnostic g n ral du territoire la pr sentation de l association L o Lagrange et de ses deux centres sociaux conduit vers la d termination d un projet social en ad quation avec les projets urbains tr laz ens De plus tant en partenariat avec la politique de la ville nous devons clarifier le fonctionnement de certains outils comme le Contrat Urbain de Coh sion Sociale pour appr hender l interd pendance avec la chose politique A Deux centres sociaux pour un projet social autour de l urbanisme L o Lagrange nom de son cr ateur est une association de loi 1901 d envergure nationale Cr e sous l gide du Front Populaire elle a pour vocation l ducation populaire La grande caract ristique de LLO r side dans la diversit de son activit gestion d quipements de quartier ou vocation culturelle centres sociaux centres d h bergement et de vacances espaces ressources associatives aussi bien en direction de l enfance et de la jeunesse que des adultes et des familles 21 Partie 1 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Depuis 1997 L o Lagrange a un agr ment DSP s agit d un contrat par lequel une personne morale de
118. on qui ont pour vocation d am liorer la vie quotidienne doivent repenser les fondements m mes des relations humaines la Terre Beaucoup d interrogations sont encore de mise quant son fonctionnement et sa n cessit La m diation du paysage n est elle pas la d mocratisation d une profession au profit de la d mocratisation de la d mocratie Le m diateur du paysage ne devient il pas la personne centrale entre les acteurs qui diminuerait leurs responsabilit s politiques La participation active des habitants dans les projets urbains ne favoriserait elle pas cette m me diminution de cette responsabilit Les conflits sociaux sans r gulateur permettent ils pas l apport de progr s dans les villes 7 C est toutes ces questions qui gr ce diverses recherches actions trouveront peut tre des solutions pour am liorer la ville et la vie vers un paysage urbain durable 64 Conclusion ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES G N RAUX MATTEI M F RENNES J M Coordonn s par Quatre ans de recherches urbaine 2001 2004 Action Concert e Initiative Ville Minist re de la Recherche Tours Presses Universitaires Fran ois Rabelais 2006 VOL 1 p 521 BEAUFILS M L JANVIER Y Landrieu J Am nager la ville demain une action collective ditions l aube Saint Etienne 1999 p 89 BERLAN DARQU D LUGINB HL Y TERRASSON D Paysages de la connaissance
119. on en 2008 Ils consistent informer les habitants sur les changements que produiront la ZAC Quantini re Gu rini re Ce projet n tant pas totalement finalis nous avons anticip sa r alisation pour pouvoir reconduire les ateliers urbains d s le mois de septembre 2009 Cette carte dessine le quartier du bourg aujourd hui En plusieurs exemplaires et en diff rentes couches d informations elle permet d tre modifi e au gr s du temps avec les habitants selon l volution des travaux de la Quantini re Gu rini re Elle devient trace de m moire trace des changes Nous allons pouvoir confronter au fur et mesure du temps l volution des diff rentes interrogations concernant cette ZAC Pour une bonne lecture elle doit comporter un certain nombre de choses pour que les habitants puissent se rep rer En concertation avec la graphiste du CAUE la responsable du centre social et moi m me nous avons d termin un cahier des charges int grant un certain nombre de points avec leurs objectifs cf annexe 7 Cette carte est donc un outil indispensable pour favoriser les changes Nous percevons dans ces exemples ci dessus que la volont d informer est plus forte en amont des changements urbanistiques car cette information est essentielle pour faire accepter le projet Cependant au fur et mesure de l avanc e du projet elle devient moins constante presque inutile pour les d cideurs car elle a un co t et n a plus d int r t
120. on et paysage commence pas pas merger dans des recherches scientifiques De nombreux ouvrages sur le paysage naturel et urbain fleurissent depuis une trentaine d ann es De plus nous avons une grande vari t de concepts de th ories propos de la d mocratie participative Mais le parall le voire l imbrication du paysage avec cette m me d mocratie reste bien souvent symptomatique du chapitre d un ouvrage sur le paysage ou alors il r sulte d un crit collectif o chaque auteur conte son exp rimentation comme dans Paysages de la connaissance ou encore Quatre ans de recherches urbaine 2001 2004 Il convient d claircir quelques termes Comme pour la notion du paysage l expression paysage urbain selon Cl s pour le paysage trouve ses racines dans l histoire de l Art partir du si cle pour qualifier les repr sentations des villes hollandaises Digne d tre peint le paysage urbain devient un paysage remarquable par sa qualit architecturale Sa d finition est renforc e par la loi de 1993 dite loi paysage o tout devient paysage Et plus r cemment par la ratification de la convention europ enne de Florence en 2006 sa d finition est de plus en plus pr cise et prend en compte les repr sentations des populations face cette partie de territoire 1 Martine Berlan Darqu Yves Luginb hl Daniel Terrasson Paysages de la connaissance l action Versaill
121. ons de sensibilisation qui ont comme source la participation un cours universitaire intitul Attitudes urbaines Ce cours m lait des enseignements th oriques sur les diff rentes dimensions de la ville et des enseignements d Arts plastiques Ils proposaient des balades urbaines par exemple et avaient pour objectif de se cr er un univers particulier et sensible la ville Ce genre d activit s est troitement li la th orie des sensibilit s que propose l esth tique Dans ce sens le paysage et la m diation mettent l homme au centre des pr occupations pour mettre des valeurs communes afin de contribuer l volution de toutes les dimensions du paysage Car la m diation par le biais du paysage m me si elle n est pas appel e en tant que telle bouscule les repr sentations des sujets concern s face ce m me paysage Ces sujets interviendront par des nouveaux gestes des nouveaux usages vers un paysage voulu Pour illustrer ce propos avec les balades urbaines les habitants ont assimil l int gration d une gestion diff renci e des espaces verts gr ce des valeurs communes incorporant une thique cologique ces m mes habitants vont agir pour son devenir La m diation du paysage incorpore donc des notions d ducation et de p dagogie Elle est alors transdisciplinaire et peut accueillir toutes les technicit s li es la ville pour un paysage plus durable La ville durable de demain serait alors d assurer
122. p anbibojopoyjauw leunsay sdula ap 415151191548 39VSAVd NA YNOLNV NOILVIGAW SNOILOV SIC ANDISOTOGOHLAW NVITAVL 9 IXINNV NYI LJ ajonbeur PJ 1 SILU omeuuonsonb 3109U9 Std anbisoseped np asAqeue sjuejiqey oJed a3esn Sa SIISIOI Mod uvaf 21005 souuosiad pz soma Q 19 OL 71 HNO UN 19919 aleu sjuejqey p OIA oped 5318002 01208 5 mod suonoy VUO SUB 7 snpuai sap Sa 3083190 sureqin sjafoid 19 SILU uonewnue p juepuad stow SIO SUOTUNZI Sa SUONMRIOOSSE INS SIN9J9 VUO 310909 seg sonbruupa L sno Z sap uoneredoid q ps SO UT SO SNO VSO 25 SIMA sano 05502014 INS SISRIANO anbisoseped sopuds9 9A1J99 09 Ja PHIEN 110ddns a 19 sapejsod sSJuejiqey SUN 19919 s
123. pace des soci t s Belin 2003 p 1033 Repenser le territoire un dictionnaire critique La Tour d Aigues Aube Montpellier D l gation a l am nagement du territoire et l action r gionale 2000 p 285 ARTICLES Lousi re A Tr laz une transformation concert e entretien avec Marc Goua dans Revue Urbanisme hors s rie f vrier 2007 N 30 p 34 36 Les f tes comme instrument du renouvellement dans la Revue Urbanisme hors s rie Mars 2000 N 13 p 45 46 DOCUMENTS NUM RIQUES Bertrand M Beringuier P Parler de paysage c est d j prendre part sa production Lieux et moments de la construction du paysage dans le Vic Bilh et le Sillon Orb Jaur France http www vrm ca documents Paysage Bertrand Beringuier pdf 04 04 09 Coiney E Un nouveau type d habitat un nouveau type d habitants La recherche de mixit sociale sur le quartier des Plaines Tr laz http www letoitangevin com IMG pdf memoire_colney pdf 12 03 09 Michelin Y Des appareils photo jetables au service d un projet de d veloppement Repr sentations paysag res et strat gies des acteurs locaux de la montage thiernoise 1998 Cybergo n 65 http www cybergeo eu index5351 html 04 04 09 La subvention publique le march public et la d l gation de service public mode d emploi par le minist re de la sant de la jeunesse et des sports http www associations gouv fr IMG pdf Mode_d_
124. partie s engage accro tre la sensibilisation de la soci t civile des organisations priv es et des autorit s publiques la valeur des paysages leur r le et leur transformation 7 Fran oise Choay Pierre Merlin sous la direction de Dictionnaire de l urbanisme et de l am nagement Paris Presse universitaire de France 2009 p 613 11 Introduction ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN il s agit alors de cr er un consensus autour de l objet paysager soit en tant que support de la m diation afin de cr er un consensus plus global comme la cr ation d une identit locale de valeurs propres une collectivit territoriale Le titre de ce m moire Actions de m diation autour du paysage urbain montre une certaine difficult percer la notion de paysage urbain par les diff rents acteurs Ainsi la m diation s est donc effectu e autour de celui ci en l int grant dans une notion tr s flout e mais utilis e par tous soit le cadre de vie Il est bien difficile de trouver sa d finition Gabriel Rougerie tente de le d finir il serait compos d objets de faits d espaces qui entourent un sujet central dans la mesure o l homme a conscience de ce qui l entoure et qu il reconnait et qu il assimile en quelque sorte plus ou moins son existence Le fait d avoir carte blanche dans mes d marches gr ce une confiance certaine de la part de mes collaborateurs m
125. paysage urbain Cette notion est complexe fait encore l objet de d bat dans le monde scientifique Nous pouvons nous poser la question si l utilisation de ce terme est l gitime dans une m diation avec comme entit des habitants Le cadre de vie qui pourtant est une notion flout e est le terme r current de tous pour parler du paysage urbain et permet d instaurer un engagement esth tique B Le cadre et les actions poursuivies d une m diation du paysage Le cadre d une m diation du paysage doit tre d fini au pr alable pour un ou des objectifs concrets palpables pour motiver les acteurs concern s La d termination d une d marche suivre apporte des perspectives pour l avenir Prr E aZ _amTmooumu u rcrrcrrururUumrmturvc EeEEee0oc c gt j 45 Yves Lacoste De la g opolitique aux paysages dictionnaire de la g ographie Paris Armand colin 2003 p 289 46 Pierre Sanson sous la direction de Le paysage urbain Repr sentations significations communication Paris l Hamattan 2007 p 42 58 Partie 3 gt Chapitre 3 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations 1 Un cadre identifi et concret Le cadre doit garantir les volont s des demandeurs Par exemple une municipalit doit afficher tr s clairement sa volont de cr er un consensus et de faire des compromis sur ses propres d sirs faut la reconnaissance de la l gitimit des uns et des autres intervenir Pou
126. pour le deuxi me sur la participation des habitants avec la sous th matique des associations et lieux d changes Ils poss dent une forme fixe avec une charte graphique afin que chacun puisse le rep rer et l identifier facilement cf Photo n 3 p 4 De plus le m mento est un trait d union entre les habitants et la municipalit Ce support qui peut para tre anodin est vivement contr l par la municipalit Il a t valid au comit technique puis en bureau municipal Les techniciens de la ville et les lus de r f rence en fonction de la th matique sont les personnes ressources pour tablir le contenu Il a pour finalit de devenir le r el support d une participation Il serait enti rement g r par les habitants Il est difficile aujourd hui d valuer son impact car un seul exemplaire ce jour est sorti Le fait que des habitants puissent l administrer apporterait une valuation d envergure Une communication qu elle soit crite ou orale doit tre l objet d une r flexion de fond elle ne s improvise pas Ainsi elle s anticipe 32 Partie 2 gt Chapitre 1 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations 2 Un fond de carte une communication anticip e Les ateliers urbains avec le Conseil d Architecture d Urbanisme et l Environnement et le centre social Jean Gueguen avaient comme vis e d effectuer une carte du quartier du Bourg et de son extensi
127. prend sens gr ce un regard de proximit et une perception de temps Le paysage nait d une interaction entre l observateur et l objet Comment d finissez vous les notions de paysage et de paysage urbain Le paysage c est l ensemble de ce que l on voit Le paysage urbain c est le paysage d une ville ce qui pourrait faire absence de paysage c est qu il n y ait aucune rupture S il y a une rupture un moment donn c est qu il y a paysage J ai fait mes tudes la cour neuve la premi re fois o j y suis all e l tu peux dire qu il n y a pas de paysage m me le ciel tu le vois plus n y a m me pas un arbre qui fait de l ombre sur l immeuble qui peut faire paysage y a peut tre des espaces urbains qui peuvent emp cher le paysage Issu de l entretien semi directif avec la responsable du centre social Jean Gueguen Tr laz le 30 juillet 2009 Encadr 4 D finition du paysage urbain par la rupture Les extraits des diff rents acteurs interrog s soulignent la polys mie de cette notion Naturellement pour travailler ensemble un langage commun est essentiel pour s expliquer clairement et se comprendre L identification du vocabulaire commun utilis par les diff rents acteurs techniciens lus habitants comme par exemple le quartier l ORU le cadre de vie permet de s adapter Ensuite gr ce une transition s mantique progressive nous amenons des d nominations plus complexes telles que le
128. quartier D s 1995 quand j ai t lu maire f vrier 2007 HORS S RIE n 30 URBANISME 35 TR LAZ UNE TRANSFORMATION CONCERT E nous avons r fl chi sur l ensemble de l urbanisme de la ville et nous avons ensuite zoom sur les quartiers terme nous aurons deux p les le p le du bourg et le p le des Plaines Petit Bois J ai par ailleurs fait racheter le parc ardoisier par l agglom ration en vue d un projet f d rateur pour r unir ces deux p les Avez vous fait dans ce quartier des clauses d insertion Bien entendu mais nous n en sommes pas rest s l am nagement En 1995 il y avait 28 de deman deurs d emploi ce pourcentage est maintenant tomb 12 4 Nous sommes ainsi pass s de 1 280 ch meurs 570 D s fin 1995 je suis all voir toutes les entreprises de la commune en leur disant II faut que vous fassiez des efforts pour embaucher des Tr laz ens sinon la situation va devenir grave fait nous avons mis disposition un service recen sant les postes pourvoir et les personnes qui cher chaient un emploi Nous avons ainsi un peu jou le m diateur aupr s de toutes les nouvelles entreprises qui se sont implant es l poque nous avions cr successivement dix usines relais nous avons fait la m me chose et les recrutements se sont souvent faits en mairie Et dans le cadre de l op ration de renouvellement urbain nous avons demand aux diff re
129. r contrer la crise des zones industrielles et artisanales accueillent de grosses unit s comme Super U Pendant longtemps la municipalit tait communiste puis en 1995 l quipe de Marc Goua d put Maire redore l image de Tr laz en redessinant la ville avec PORU des Plaines Petit Bois et bient t la ZAC Quantini re Gu riniaire pour favoriser la mixit sociale et am liorer une conomie locale 2 Le contexte socio conomique Ce contexte socio conomique est bas sur les donn es mises par le diagnostic du contrat de projet effectu par les centres sociaux en partenariat avec la municipalit et la CAF Ce contexte identifie les populations tr laz ennes et explique en partie le lancement de projets urbanistiques face un bilan lourd Tr laz est la 6 ville d partementale au niveau d mographique et au 4 rang au niveau de l agglom ration On comptait 11 026 habitants en 1999 selon l INSEE et 12 426 en 2006 Plus d un tiers de la population a moins de 25 ans 15 de la population a entre 30 et 40 ans et 19 de la population a plus de 60 ans Les 3 4 de la population r sident l Ouest de la commune dans les quartiers de Beaumanoir Bellevue la Goduci re Mara ch re et Malaquais Pyramide l Est nous avons donc le reste de la population dans les quartiers du Bourg Depuis 2002 les op rations de d molition reconstruction 19 Partie 1 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN o
130. r obtenir une m diation c est dire des rapports sociaux il faut bien des objectifs concrets afin de mobiliser un public Pour qu un processus se mette en place le cadre d intervention doit tre pr cis et doit engendrer des finalit s physiques et objectives pour amener une curiosit Dans une d marche o je devais accompagner les habitants dans les projets urbains il n y avait pas de finalit s concr tes Il est bien vident que la mobilisation n tait pas durable Nous avons pu toucher un certain nombre de personnes mais nous n avons pas pu les int grer dans un groupe de travail pour cr er une v ritable d marche de participation L objectif tait avant tout d agir pour faire valoir le CUCS Un cadre d fini permet de s orienter et de revenir sur celui ci lorsque l on s carte des objectifs Travaillant avec des habitants il est bien facile d impulser des axes de travail hors sujet Ce cadre galement palpable qui implique un investissement financier permet une cr dibilit s rieuse et int gre une dimension de confiance Dans le cadre de Vivre sa Ville la municipalit supportera ces investissements et c est bien de cette mani re que les participants restent mobilis s L implication du temps permet de prendre en compte la dur e de l engagement et int gre la notion de l ch ance Pour finir il doit impliquer le temps de l valuation et des futures d marches suivre 2 Des actions poursuivies Comme nous l avons di
131. rception par les sens L esth tique impose des crit res objectifs pour valuer un beau id al cela jusqu la renaissance Avec le philosophe allemand Baumgarden en 1750 la discipline esth tique devient autonome et va se lib rer de ses crit res objectifs pour laisser place une science de la sensibilit Il s agit d observer la forme d un objet de mani re d sint ress e Kant La critique de la facult de juger 1790 gr ce aux sens Dans un premier temps l exp rience esth tique s effectue travers l motion et le cognitif en int grant les l ments ordinaires pour partager un jugement de go t C est le deuxi me temps pour laborer un engagement esth tique et pour construir des points de vue La notion de l exp rience esth tique doit tre communiqu e partag e pour en d gager un jugement de go t discut Ceci contribue l affirmation de valeurs particuli res qui vont engager des valeurs plus g n rales pour int grer une dimension thique Le beau a un rapport troit avec la morale car il est ins parable du fond et de la forme compar e l esth tisme qui prend en consid ration uniquement la forme Le domaine de l esth tique est assimil aux conceptions 38 Claudie Voisenat sous la direction de Paysages au pluriel pour une approche ethnographique des paysages MSH 1995 p 227 53 Partie 3 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN artistiques ma
132. roductive cf encadr 1 Durant la balade le groupe 4 se constituait de non tr laz ens les groupes 5 et 6 se composaient de tr laz ens Les commentaires sur les valeurs du paysage sont plus riches pour les groupes 5 et 6 Groupe 4 ext rieur Tr laz Jardins de la Place Picasso J appr cie beaucoup ce lieu Il est utile et symbolise l am lioration du cadre de vie Groupe 5 d habitants de Tr laz Coul e verte J appr cie beaucoup ce lieu Il est utile et est le symbole d une am lioration du cadre de vie C est un lieu agr able et calme pour les enfants Groupe 6 d habitants de Tr laz Espace de jeux de la Place Picasso J appr cie beaucoup ce lieu il est utile et embl matique la ville symbolise l am lioration du cadre de vie Les jeux sont bien adapt s aux petits a de la place pour les familles pour s asseoir c est vraiment bien Issu de l album de quartier r alis dans le cadre de la balade des 5 sens Encadr 1 Comparatif des valeurs paysag res durant la balade des 5 sens Dans ce sens l ambiance paysag re de la premi re partie de ce m moire est incompl te et devrait proposer pour un meilleur diagnostic l ambiance paysag re des habitants Il est donc vident que la d marche collective de l exp rience paysag re m me si elle n est pas nomm e en tant que telle 28 Jean Pierre Paulet G ographie urbaine op cit p 201 29 ibid 30 Magali Bertrand Philippe Ber
133. roline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations De l autre c t la ZAC de la Quantini re Gu rini re s implante au sein d un espace rural Les centres sociaux dans lesquels je m inscris ont un double enjeu politique d une part ils sont en DSP et d autre part ils portent la politique de la ville avec notamment le financement de l axe prioritaire du projet social accompagner les habitants dans les projets urbains gr ce au CUCS habitat et cadre de vie Pour finir un r seau partenarial est existant entre les lus les conseils consultatifs les associations d habitants et les centres sociaux Plusieurs instances ont coexist et pour certaines coexistent toujours en associant les habitants de l information la co construction des projets en passant par la consultation et la concertation Cependant aujourd hui il faut de nouveau refaire vivre le CUCS intitul un nouveau quartier pour tous pour le centre social Ginette Leroux entre autres afin de favoriser l appropriation par les habitants des transformations v cues et am liorer la participation la vie locale 27 Partie 1 gt Chapitre 2 INFORMER SENSIBILISER amp SE CONCERTER UNE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Cette partie illustre les diff rentes actions effectu es durant mon stage L utilisation de verbes transitifs exprime des n cessit s d agir suivant trois directions qui
134. rtier d habitation selon la cat gorie socioprofessionnelle Son nom un peu complexe est n d un concept d une supposition de notre part Si chacun propose le plan de son quartier ou de sa ville nous allons avoir la perception de la personne sur son environnement De plus suivant son ge et sa cat gorie socioprofessionnelle les perceptions vont s largir imposer une chelle plus importante Lorsque l on a 7 ans on a la perception de son H AX 23 Jean pierre Paulet G ographie urbaine Paris Armand Colin 2005 p 201 24 La perception est une op ration psychologique complexe par laquelle l esprit en organisant les donn es sensorielles se forme une repr sentation des objets ext rieurs et prend connaissance du r el CNRTL 36 Partie 2 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations quartier et lorsque l on a 45 ans on a une perception l chelle de la ville Le mot prend alors tout son sens la perception d une personne va tre entour e par une autre le quartier enveloppe la ville L objectif tait de cr er un plan collectif de la ville Durant les ateliers chacun s exprime librement en dessinant un plan de Tr laz sa propre chelle en y inscrivant son ge son quartier et sa situation Ainsi travers un document explicatif nous avons sollicit un certain nombre d organismes pour y participer comme le CME le coll ge Je
135. s durant ORU travers un article Tr laz une transformation concert e entretien avec Marc Goua de la revue Urbanisme car il est symptomatique d une volont de cr er une nouvelle image par l initiative des associations et des habitants cf Annexe 5 1 L identification des diff rents acteurs Originalit dialogue pr curseur pari sont les mots utilis s par Marc Goua pour annoncer son projet urbanistique D s le d but de cet entretien il am ne les probl matiques il veut amener la mixit sociale et d senclaver le quartier travers une nouvelle urbanisation Cependant l urbanisation n est pas le facteur suffisant la mixit sociale Pour contrer au ch mage la cr ation en parall le de PORU de nouvelles entreprises ont permis la cr ation d emplois pour les tr laz ens Par la pression politique les lus ont demand aux diff rentes entreprises d embaucher un maximum de personnes sur la commune Le maire et son quipe sont tr s pr sents sur le territoire et poss dent de v ritables motivations pour am liorer le cadre de vie des habitants L agglom ration et la ville d Angers sont galement en partenariat avec Tr laz avec le CUCS commun habitat et cadre de vie L entretien met en avant le positionnement de la ville Tr laz est g n ralement cit e comme une d marche exemplaire en mati re de concertation et de participation des habitants Ainsi d une part les
136. s et espaces publics avec 41 suivis de pr s par les commerces avec 39 puis les espaces d enseignement 21 Ces pourcentages ne sont pas 15 La subvention publique le march public et la d l gation de service public mode d emploi par le minist re de la sant de la jeunesse et des sports p 14 http www associations gouv ft IMG pdf Mode_d_emploi vf01 03 2007 pdf 18 06 09 16 Issu de l entretien semi directif avec la responsable du centre social Tr laz le 29 juillet 2009 17 Les centres sociaux avec l appui de ses partenaires ont rencontr 614 personnes dans diff rents lieux de la ville coles commerces associations et groupes lieux et services publics pour analyser les besoins 22 Partie 1 gt Chapitre 2 Caroline Guittet Master 2 professionnel Paysages amp M diations anodins car ils seront utilis s pour renforcer une strat gie de communication et d information Par la suite une question tait en rapport avec les difficult s rencontr es sur Tr laz avec en t te de liste 18 des sond s a des difficult s li es la gestion de l urbain comme les d placements les changements d implantation poste centre commercial les travaux Nous comprenons d ores et d j qu un travail de communication est n cessaire Suite ce constat quatre axes prioritaires sont d finis dans le contrat de projet l accompagnement des habitants dans le projet urbain tre un espace de ressources et d changes renfor
137. s et le co t diff rentes chelles Le cadre d fini et identifi permet d int grer d autres facteurs Pour exercer au mieux une m diation du paysage le temps et le co t doivent tre d termin s et restent aujourd hui en questionnement 1 Le temps du politique des am nagements et le temps de la m diation L chelle de temps est complexe Il y a le temps du mandat municipal il y a le temps des techniciens ind fini ou d fini Le temps des projets en prenant compte la programmation la n gociation les mobilisations financi res est long Le temps du paysage est perp tuel faut donc se poser la question quel doit tre le temps de la m diation du paysage Doit il tre de l amont jusqu la finalisation jusqu l accompagnement des habitants dans la suite de la finalisation Suivre un 59 Partie 3 gt Chapitre 3 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN projet urbain peut durer une d cennie Cette m diation doit tre court terme pour qu elle soit efficace et qu elle ne s essouffle pas L expertise labore un cadre des d marches suivre le lancement de la dynamique est n cessaire pour accompagner les diff rents acteurs par exemple pour tablir une gouvernance L objectif de la m diation est d tre transgress e par les perspectives mises en place gr ce aux dynamiques instaur es Le but est de pr server un regard neutre sur sa pratique sans relations longues avec les acteurs afin d
138. s exerc s par la m diation du paysage Parmi les fonctions centrales assur es par la ville la fonction politique occupe une place privil gi e 34 Issu de l entretien semi directif avec le charg de mission de le 28 juin 2009 Mairie Tr laz 49 Partie 3 gt Chapitre 1 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN L am nagement du territoire depuis bien longtemps est un acte politique fait preuve de visibilit de r alisation et l gitime le dynamisme du pouvoir politique qui r pond la demande du citoyen Cependant aujourd hui la place de l habitant dans les d cisions li es l am nagement pose un certain nombre de questions aux urbanistes et aux pouvoirs publics La m diation du paysage apporte une solution pour prendre en charge cette question Par la suite elle peut contribuer un nouveau souffle de la politique de la ville pour le d senclavement des quartiers 1 La participation des habitants dans les projets urbains Face aux transformations que peuvent effectuer les pouvoirs publics la participation des habitants est pr n e afin d viter le blocage du projet car il serait support par le budget de la ville La participation face aux am nagements urbains comporte quatre tapes l information la consultation la concertation et la coop ration N anmoins en g n ral elle s effectue de mani re partielle En amont du projet les habitants doivent tre inform s Un projet non communiq
139. s habitants qui le souhaitent Dans cette perspective et notamment avec les deux th matiques s lectionn es les actions de sensibilisation aupr s des habitants prennent toute leur envergure Cette instance permet de mani re tr s palpable d am liorer son cadre de vie en prenant en consid ration les facteurs du temps et des moyens L objectif de cette instance est que la municipalit puisse financer les diff rents projets explicit s Cette volont de concertation avec une m thode rigoureuse fait quand m me l objet d une prise de d cision politique Cependant la force de cette instance est visible par l implication des diff rents acteurs et permet l laboration de prise de d cision collective face aux projets d am nagements urbains Apr s avoir vu une concertation sur l ensemble territoire nous allons analyser une concertation pour l laboration d un document suite des conflits d usage qui cette fois ci s effectue en interne d une structure B La cr ation de la charte d un parc Cette mission est isol e des autres Elle ne prend pas en compte l volution urbaine A la demande du centre social Jean Gueguen j ai mis en place une concertation autour du parc de cette structure Celui ci est utilis par l accueil de loisirs se situant dans le m me tablissement par le centre social pour des v nements hebdomadaires et ponctuels et par les habitants Il est accessible au public lors des heures d ou
140. se u a Stagnante b Stagnante c Stagnante d Stagnante e Stagnante f Stagnante g Stagnante et dormante h Stagnante 1 Stagnante j Bouillonnante Texture Granuleuse b Polie et granuleuse c Granuleuse et lisse d Polie e Granuleux f Granuleuse g Caillouteuse et granuleuse h Granuleuse 1 Polie j Souple Signes culturels c Echelle Echelle de vision Complexit Lisibilit V g tale a Piquant et coriace b Piquant et coriace c Piquant d Piquant et e Piquant et coriace f Coriace g L g re h Piquante i Piquante j Piquante Eau a Lisse b Lisse c Lisse d Lisse e Lisse f Lisse g Bouillonnante h Bouillonnante i Lisse j Bouillonnante a Parfum es et pic es b Poivr es c Pollu es d L g res e Parfum es et l g res f L g res g L g res h Pollu es 1 Parfum e j Parfum e a Chant des oiseaux bourdonnement b Brouhaha c Circulation et voies d Bourdonnement e Vent et fr tillement f Clapotis vent et voiture g Circulation h V hicule 1 Motoris s Sifflement et gr sillement a Entre deux zones communales monuments historiques b Manoirs et chapelle Ardoisi res et donc monde ouvrier e Rural g Les ardoisi res et le mus e
141. social et ce qu on appelle le bourg c est dire l ancien Tr laz Dans ce bourg il y avait l h tel de ville en d sh rence Nous l avons r nov ce qui nous a d ailleurs valu un premier prix d par temental d architecture c tait un signe fort que nous n abandonnions pas le bourg Nous avons ga lement cr un quipement petite enfance et nous avons relanc un supermarch qui tait ferm avec un petit centre commercial Ensuite c tait un peu un pari nous avions deux structures portant le nom de centre a r une dans le quartier des Plaines Petit Bois et une autre dans le bourg Nous les avons r unies en un seul b timent implant dans le bourg puisqu il y a l quelques hec tares d espaces verts alors que dans le quartier des Plaines il n y avait que quelques m tres carr s b tonn s Et nous avons cr un service de navettes pour que les enfants des quartiers puissent venir dans ce nouveau centre a r auquel nous avons adjoint un centre d h bergement de type auberge de jeunesse de 35 places permettant d accueillir des classes vertes Nous avions galement dans le bourg un p le sportif il y en a aussi un de l autre c t que nous avons renforc Cela signifiait donc que nous n abandonnions pas le bourg qu au contraire il tait en devenir Vous avez aussi r alis des op rations d information l chelle de la ville Tout fait notamment travers la d marche enve loppes de
142. solement Propos recueillis par Antoine Loubi re La convention avec l ANRU Sign e le 23 octobre 2004 elle prenait la suite d une ORU Son montant atteint 37 74 millions d euros dont 10 418 mil lions financ s par l ANRU Sur les 1 542 logements du quar tier 185 ont t d molis dont 48 priv s de la tour Picasso 230 constructions sont pr vues ainsi que 606 r habilita tions et 607 r sidentialisations Le bailleur social est le Toit angevin Une vingtaine de maisons en accession sociale sont construites par une coop rative les Castors angevins Un promoteur priv r alise actuellement une quarantaine de logements en accession libre au c ur du quartier qui seront livr s en juin 2007 Suivra une nouvelle tranche de 40 et 20 maisons en accession sociale la propri t qui seront r alis es par une filiale du Toit angevin 121105095 side I sauuosiad NT HNGA 19 suos sap aping 1998 roddns el AJTO I es MJW op un p SIND a qejof s p a uoIssiu MAUI suas uondoouo 051 oyd SUP 90 61 91 0 4 09 SVID
143. t cette d marche est longue et fastidieuse Toutefois m ayant impos l usage de mes propres repr sentations enrichies par un certain nombre de discussions ce diagnostic a permis d laborer une strat gie d actions par l information la sensibilisation et la concertation L information en carence dans les projets urbains presque finalis s montre le d tachement des politiques lorsque le projet ne pose plus de probl me en soi Ainsi devant la demande des habitants l information renoue un lien et une confiance avec les pouvoirs publics Elle peut se construire et merger par et pour les habitants En vives collaborations avec l information les actions de sensibilisation exp riment es s attachent red couvrir un quartier le comprendre et int grer des nouveaux rep res n glig s lors de parcours quotidiens Elles proposent aux habitants de participer une vie locale en tant force de propositions Elles sont une tape pr liminaire vers l instance de concertation Vivre sa ville pour am liorer le cadre de vie et prendre part aux d cisions politiques pour des am nagements futurs De l appropriation du territoire l merge d initiatives collectives et personnelles la m diation par le biais du paysage favorise les liens sociaux d un quartier Cependant elle reste une aide un appui ceux qui peuvent et qui le veulent bien 47 Vincent Veschambre Traces et M moires urbaines Enjeux sociaux de la patrimonialisation et
144. t pr c demment la m diation du paysage doit rester interm diaire comme une expertise ensuite avec son impulsion les diff rents acteurs doivent prendre le relais Elle doit donc intervenir de mani re autonome comme sous forme associative Cela suppose que les personnes concern es soient form es pour la participation du public Cette question est complexe car si nous prenons le temps du mandat des lus des collectivit s territoriales cela laisserait penser un temps de formation syst matique ma trise des techniques d animation et la capacit identifier les diff rents groupes d int r t sont essentielles pour une bonne conduite des actions Les personnes relais doivent tre pr sentes lors da commencement de la m diation pour ensuite continuer les diff rentes actions En restructuration interne L o Lagrange connait des changements au sein des ressources humaines La personne relais travaillant sur l axe prioritaire n a pas pu suivre la dynamique car elle n tait pas encore pr sente La dynamique mise durant mon stage se voit mise mal L irr gularit d actions essouffle la mobilisation La d marche du m mento diffus e largement dans la ville valid e par le bureau municipal doit se poursuive car les volont s politiques y ont pris part C est dans ce contexte que le cadre doit tre imp rativement structur pour que les actions poursuivies soient en ad quation avec les moyens humains et financiers C Le temp
145. tatut dans l espace public La loi du 27 juin 2002 relative la d mocratie de proximit impose la reconnaissance du contre pouvoir et des forces de propositions des habitants Les habitants ont la capacit de s auto organiser en dehors de r seaux institutionnels en mouvement associatif participant la d mocratie de la soci t Ainsi les diff rentes formes d organisation les associations les relations entre les habitants les pouvoirs publics v hiculent une pluralit des points de vue concernant l espace public Les proc dures de participation des habitants conf rent une citoyennet territorialis e l chelle du quartier pour avoir la possibilit et le droit de contribuer l am nagement du cadre de vie Cette dimension est renforc e par la convention d Aarhus 1998 o la notion d atteinte au cadre de vie est reconnue et l gitim e gr ce au droit de recours Dans ce contexte l laboration d un consensus entre ces formes d organisations peut s tablir travers un langage commun et travers des valeurs communes Les connaissances non expertes des habitants peuvent introduire de nouvelles perspectives dans l am nagement urbain L volution du droit et de l esth tique le confirme cependant pour une meilleure appr ciation de la discipline de l esth tique nous allons la d finir bri vement 2 L engagement esth tique Issu de la philosophie classique avec Platon et Aristote le terme esth tique d signe une pe
146. tif qui travaille en permanence avec les populations concern es Elle intervient sur de nombreux domaines tels que l am nagement urbain les actions sociales l ducation la pr vention de la d linquance et la s curit Le CUCS permet d laborer et de financer un certain nombre de projets afin de favoriser l galit des chances 23 Partie 1 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN 2 Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale Ancien contrat de ville le CUCS selon la circulaire du 24 mai 2006 instaure une nouvelle contractualisation de la politique de la ville avec une identification des territoires prioritaires Le CUCS est un document d actions strat giques labor par les partenaires locaux Il permet de d finir un projet urbain et social Ces partenaires s engagent les mettre en uvre afin de r duire les carts de d veloppement entre les territoires prioritaires et leur environnement Il doit permettre l am lioration de la vie quotidienne des habitants et favoriser l galit des chances entre tous les habitants d une m me collectivit Cet engagement est sur trois ann es cons cutives de 2007 2009 Ce CUCS apporte galement diff rents rangs de priorit en fonction des quartiers Le quartier des Plaines Petit Bois est de rang 1 Au CSA Ginette Leroux le CUCS intitul un nouveau quartier pour tous comporte des moyens budg taires hauteur de 10 000 euros pour travailler sur une des th
147. tr e sur les individus face l environnement imm diat Ainsi le but de cet essai est dans un premier temps d apporter une certaine m thodologie vis vis d actions aupr s des populations qui n est en aucun cas un mod le pr n mais un exemple Puis l valuation des diff rents outils sont n cessaires pour identifier les difficult s des habitants travers les changements urbains Les entretiens semi directifs d une dur e 1 heure 3 heures aupr s de trois acteurs les plus concern s par ces actions permettent d alimenter une r flexion sur les finalit s de la m diation du paysage et les difficult s d une telle intervention cf annexe 2 Dans un deuxi me temps l largissement des connaissances apport es par les actions propose une analyse plus th orique s adossant de nombreuses disciplines telles que la g ographie humaine la sociologie l esth tique qui annoncent la formulation de nouveaux questionnements Ce choix est pour ainsi dire presque obligatoire tant donn la pluridisciplinarit de mon champ d investigation Dans une premi re partie le diagnostic territorial int grant l analyse des diff rentes dimensions de la ville de Tr laz et le contexte du stage apporte des axes de travail quant l objectif principal soit d accompagner les habitants dans les projets urbains Puis la pr sentation m thodologique de l laboration l valuation des diff rentes actions propose de r pondr
148. trayantes Pour eux le com merce c tait un supermarch avec des petits maga sins Comme les deux supermarch s du quartier taient ferm s pour probl mes graves je pensais plu t t n gocier une petite sup rette avec de grands groupes Quand j ai rencontr ces grands groupes ils m ont expliqu que ce n tait pas une bonne dimen sion qu ils ne faisaient plus que des supermarch s entre 1 200 et 1 400 m2 Je leur ai dit que cela corres pondait exactement la demande des habitants Les coles ont t l autre point fort Nous avons demand aux enfants de participer la d coration de Maire de Tr laz agglom ration d Angers l cole et nous avons tenu compte de leurs souhaits C est ce qui a aussi attir les parents et qui a fait que l on n a eu absolument aucun probl me pendant tout le chantier Un groupe de communication citoyenne a galement particip Nous avons labor le projet ensemble au fur et mesure et je me souviens notam ment de la discussion sur la r sidentialisation Les architectes taient venus en disant Voil ce que l on pourrait faire lls proposaient des petites cours la parisienne avec des grilles Mais les gens ont dit Non non on ne veut pas de a on n a pas peur on ne veut pas de grilles Le cabinet a redessin tout son projet sous une forme plus ouverte Pour que la participation perdure dans le temps nous avons fait r aliser par des jeunes du quarti
149. u ou mal compris cr e des distorsions entre les lus et les habitants Les consulter permet d avoir une similitude entre les repr sentations des lus et les repr sentations des habitants En g n ral les populations ont peu de marge de man uvre dans la concertation et dans la coop ration Par un exemple Marseillais nous comprenons travers ces facteurs ci dessous que la concertation dans une ORU ne peut pas s effectuer en amont du projet La concertation commence par la pr sentation de plans et de dessins d un projet d j labor sur papier et sur le point d tre accept par les partenaires financeurs ll y a plusieurs raisons cela Lorsque l appel projet a t lanc la concertation n tait pas encore une obligation l gale Auparavant jamais les locataires ne sont all s jusqu coproduire le projet Le projet est dans des contraintes administratives et financi res rigides n est valid et donc financ par les collectivit s locales et l Europe que s il est ficel et parfois des dates limites de d p t de dossiers sont impos es La restructuration doit r pondre l id e que les collectivit s se font du renouvellement Si par exemple 200 000 logements doivent tre d molis dont la grande majorit se trouve dans le parc social une orientation est donn e pour les gestionnaires de ce secteur en difficult L organisme consid rant ce projet comme une derni re chan
150. u de constructions neuves dans les diff rents quartiers de la ville laissent supposer une modification de la r partition Tr laz compte pr s de 6 de la population n e l tranger dont 38 5 a la nationalit fran aise Un cinqui me des familles avec enfants sont des familles monoparentales Sur un nombre de 5 958 foyers fiscaux 3 344 sont des foyers non imposables La ville de Tr laz a le revenu fiscal moyen par foyer le plus faible parmi les sept villes de plus de 9000 habitants du d partement On compte 627 m nages qui vivent avec des ressources inf rieures ou gales au seuil de pauvret fix 733 49 Euro mensuel en 2004 La majorit des Rmistes soit 80 r side dans le quartier des Plaines Petit Bois En 1999 selon les donn es de l ANPE en 2002 55 6 de la population est une population active dont 14 5 demandeurs d emplois 22 d actifs occup s travaille sur Tr laz et 35 Angers Saint Barth lemy d Anjou et Avrill En 2006 340 tablissements offrent 3300 emplois la soci t des ardoisi res d Angers reste la plus importante en terme d emplois avec 240 salari s L ambitieuse politique a une volont d all ger ce bilan socio conomique Elle trouve ses solutions au sein m me de l organisation de la ville gr ce aux projets urbains C Entrevue sur deux quartiers mutants les Plaines Petit Bois et le Bourg Avec une v ritable impulsion politique la ville de Tr laz est en permanence
151. u territoire et par l utilisation des mat riaux qui symbolisent la ville et le quartier A travers la charte et cet atelier il s agit de normes techniques La prise en compte des habitants et des relations sociales en g n ral est bien impromptue et th orique dans les am nagements urbains Les besoins des habitants devraient tre assimil s cette qualit urbaine 42 Nathalie Blanc Le v g tal comme paysage Vers une esth tique environnementale op cit p 87 115 55 Partie 3 gt Chapitre 2 ACTIONS DE M DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN Serge Renaudie dans L urbain c est l autre propose dans le cadre d un diagnostic dans la ville de Saint Dizier en Haute Marne en 1990 une exp rience qui fut riche en connaissance gr ce l apport des habitants de la Noue quartier ancien et populaire Ce quartier ne se r f re pas des arch types de formes urbaines Avec un c t d laiss et d sinvesti par le politique depuis un certain nombre d ann es ces habitants ont cr e une distance n cessaire entre eux distance garante de l intimit et du contact avec l ext rieur gr ce leur jardin Des ruelles qui serpentent dans le quartier n appartiennent personne Elles sont entretenues par ceux qui y vivent Cet auteur d montre que les habitants poss daient des valeurs communes de convivialit relatant des modes de vie des mani res de partager l espaces d user des l ments autres que le b ti
152. ues espaces verts Puis les volumes dessinent galement un paysage rural avec des champs des bois et des maisons dispers es a et l Bien souvent proche du paysage rural des petites zones industrielles se regroupent Des volumes interm diaires sont identifi s avec notamment les sites ardoisiers des points d eau dissimul s dans tout le territoire et quelques friches L aspect et l apparence de cet ensemble avec une g om trie longiligne est contrast entre le compact et l a r entre l isol et l imposant Les formes sont droites longues basses et pleines le paysage urbain prend le pas sur le paysage rural Les trames quant elles sont lisibles certains moments et inexistantes d autres Les lignes horizontales et droites t moignent de l effet rationnel avec un souci intellectuel d organiser l espace de se construire individuellement de construire la ville Les lignes courbes renvoient la totalit naturelle ces lignes symbolisent le v g tal Les couleurs monochromes des b timents des rues se r chauffent avec des couleurs plus nuanc es comme les cama eux de vert de gris et de marron qui sont clair es par une lumi re tant t brillante tant t voil e Les d placements des voitures r currents s att nuent avec le froissement du v g tal le fr missement du vent et les vols des oiseaux Ces mouvements cr ent des bruits divers comme des sons motoris s des brouhahas des chants et des bourdonnements
153. uis la marge de man uvre tant moindre nous pouvons gr ce son axe transversal qu est la discipline de l esth tique esp rer une v ritable voie nouvelle pour un outil qui pourrait tre le support d un paysage urbain dit durable En dernier lieu nous identifierons les lacunes de cette m diation du paysage CHAPITRE 1 DES ENJEUX SOCIAUX amp POLITIQUES Selon les acteurs interrog s la m diation du paysage aurait comme finalit d informer et donner des nouveaux rep res suivant l animatrice animer et r animer la fibre citoyenne suivant la responsable du centre social de faire comprendre et de faire accepter le projet aux habitants suivant le charg de mission de Ainsi ces vis es montrent que la m diation s effectue par le bais du paysage et porte des enjeux sociaux et politiques La m diation par le biais du paysage apporterait alors une solution pour am liorer l am nagement urbain en ad quation avec les besoins de ces usagers mais aussi pour contribuer des dynamiques d initiatives de part ces m mes usagers voluant alors vers des citadins citoyens A Une conscience paysag re pour l appropriation du territoire Tous deux Augustin Berque 1995 et Alain Roger 1978 1997 ont savamment d montr comment l exp rience paysag re est avant tout un processus de m diation sociale et culturelle Plus encore le paysage rel verait selon eux de la sensibilit fondamentalement de nature subject
154. ure prise en compte des besoins des habitants Cependant chaque vis e poss de de nombreuses limites Par exemple les populations sont parfaitement m me de s approprier seules le territoire qu elles habitent de l envisager comme un paysage et d agir en conformit avec l exigence qui en r sulte Alors la m diation du paysage permet seulement de donner des grandes lignes des diff rents usages du paysage Aussi plus les habitants s investissent plus ils se construisent et plus ils posent un certain nombre de probl mes face au politique Les habitants qui deviennent force de propositions sont bien souvent aspir s par les politiques afin d viter toute partie d opposition Dans ce cadre la m diation du paysage n est pas un facteur suffisant pour toutes ces vis es Toutefois elle a le m rite de vouloir am liorer la vie quotidienne La m diation par le biais du paysage a pour objectif de dynamiser un territoire politiquement et socialement ind niablement elle bouleverse les repr sentations sociales des populations face leur paysage urbain et de cette mani re ce m me paysage devient galement l objet de la m diation comme par exemple de prendre en compte son devenir et r ciproquement La richesse de la m diation du paysage est dans cette perspective Elle peut tre aliment e par l laboration d un jugement de go t vers un paysage urbain durable CHAPITRE 2 VERS UN PAYSAGE URBAIN DURABLE L
155. ve D finition issue du Centre National de Ressources textuelles et lexicales Tr s vite nous nous sommes rendus compte de la carence en information d s la premi re action Une strat gie communicative a t mise en uvre pour un double enjeu informer les habitants sur la finalit de PORU et sur des diff rentes actions venir En amont et durant une partie du projet ORU la communication sur cette op ration tait visible chaque mois Cependant en 2008 une nette coupure est apparue pour diff rentes raisons de l ordre des ressources humaines Un v ritable bouleversement a eu lieu au d part la municipalit avait l ambition de communiquer puis aujourd hui c est la demande des habitants Nous allons analyser la n cessit de la communication orale puis la communication crite sera galement une source une trace de m moire des changes durant les temps oraux A La communication orale La communication orale s est effectu e sur diff rentes p riodes En effet les points info ORU qui taient d j pr sents avant mon arriv e se sont poursuivis De plus gr ce l initiative de certains habitants nous avons pu communiquer de mani re tr s informelle 1 Les points info ORU Pour aller au plus pr s des habitants les points info ORU informent dans des lieux de proximit comme des centres de loisirs des coles des commerces des v nements festifs Port es par le CSA Ginette Leroux ces actions sont
156. vec les diff rentes communaut s Enfin rien ne remplace la pr sence extr mement forte des lus dans le quartier Avez vous des lus de quartier Nous n en avons pas parce que nous ne sommes pas une ville importante 12 000 habitants dont 7 000 pour ce quartier Mais je mobilise l ensemble des lus pour qu ils s y rendent et cela m arrive souvent aussi De plus nous avons institu en 1996 ce que nous avons appel les enveloppes de quartier C est dire que les habitants peuvent choisir des investis sements par le biais d une enveloppe Nous avons divis la ville en trois quartiers pour cela et il s agit d investissements que nous ne ferions pas autre ment comme l embellissement par exemple Cela donne lieu un vote pour d finir ce qui va tre r a lis C est aussi un pr texte pour pr senter ce qui se passe dans l ensemble de la ville et zoomer ensuite sur le quartier concern tant donn l importance de l intervention sur ce quartier le reste de la ville ne s est il pas un peu senti mis l cart Effectivement certains habitants disaient qu ils n en tendaient plus parler que du quartier des Plaines Petit Bois La caract ristique de la ville est qu elle est travers e par un site ardoisier d un peu plus de 200 ha qui a t rachet en bonne partie par l agglom ration Nous avons donc une ville divis e en deux les nouveaux quartiers pr s d Angers c est dire le quartier d habitat
157. vertures du centre social Ainsi cette mutualisation des diff rents usages posent certains probl mes organisationnels est d autant plus important que le parc va accueillir des jardins en partage la n cessit de r gles communes semble essentielle 1 La m thode pour r aliser une charte Issue d un vocabulaire juridique la charte est un document crit qui a pour objectif d identifier des r gles fondamentales d noncer les r gles de vie et de bonnes pratiques dans le parc Cet outil laborera des principes qui permettront d am liorer au mieux la cohabitation entre diff rents groupes de personnes au sein de cet espace L observation des diff rentes utilisations est pr conis e afin de percevoir les habitudes de chacun Apr s avoir inform du projet de cette charte l aide d un questionnaire nous avons interrog les diff rents usagers le personnel du centre social de l accueil de loisirs et les habitants pour conna tre leurs attentes cf annexe 9 Le traitement et l analyse de ce questionnaire ont fait l objet d un compte rendu crit pour alimenter l laboration des r gles de bon usage La proposition d une charte a t mise disposition de chacun pour s en impr gner et pour pouvoir discuter am liorer certains points de ce document Apr s la concertation en amont jusqu en aval cette charte devra tre respect e et sign e par le personnel des deux structures elle deviendra le document cle

ACTIONS DE MÉDIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

ACTIONS DE M&Eacute;DIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

ACTIONS DE MÉDIATION AUTOUR DU PAYSAGE URBAIN