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ETU DE PHY TO C HIM IQ UE ET D ES AC TIV ITES B IO LO G IQ U

1. EXTRAITS 500ppm 250ppm 125ppm 62 5ppm Nbres de Nbres de Nbres de Nbres de de morts mortalit de morts mortalit de morts mortalit de morts mortalit T moins DMSO 1 0 0 0 0 0 0 0 Ether Ec 20 100 20 100 20 100 20 100 DCM Ec 20 100 20 100 20 100 20 100 Ether Fe 20 100 20 100 20 100 19 95 DCM Fe 20 100 20 100 20 100 19 95 Ether Fr 20 100 20 100 20 100 20 100 DCM Fr 20 100 20 100 20 100 20 100 T moins H 0 0 0 0 0 D coct Ec 19 95 9 45 Mac Ec 19 95 11 55 Mac EtOH Ec 20 100 9 45 MeOH Ec 18 90 10 50 DIgest Ec 17 85 8 40 D coct p Ec 17 85 7 35 D coct Fr 13 65 3 15 Mac Fr 12 60 6 30 Mac EtOH Fr 16 80 6 30 MeOH Fr 16 80 5 25 Digest Fr 14 70 3 15 D coct p Fr 12 60 4 20 4 4 3 R sultats de l activit antioxydante Le tableau XXIV pr sente les r sultats de l activit antioxydante des extraits d corces de feuilles et de fruits de M angolensis Tableau XXIV RESULTATS DEL ACTIVITE ANTIOXYDANTE ORGANES EXTRAITS Rf Ether 0 DMC 0 MeOH 0 56 ECORCE D c p 0 86 D c 0 66 Mac 0 84 Mac EtOH 0 6 0 Ether 0 8 0 96 DCM 0 0 3 MeOH 0 42 0 54 0 29 Dig 0 46 FEUILLES 0 29 D c 0 46 0 31 D c 0 5 0 54 Mac 0 6 0 82 0 29 Mac EtOH 0 34 0 37 0 43 0 46 0 5 0 54 0 56 0 6 Ether 0 95 DCM 0 MeOH 0 44 Dig 0 3 0 44 FRUITS D p 0 3 0 44 D c 0 3 0 44 Mac HO 0 5 Mac EtOH 0 31 0 5 Apr s r v lation par le D P P
2. OXYUROSE ASCARID ASE kl ASCARI ee TRIED OCEPA MICROSPORIDIOSE Prurtt ONYLDFOSE Figure 3 Les principales localisations des parasitoses digestives et leur expression clinique Bour e 1996 3 1 R partition g ographique Les parasitoses intestinales sont tr s diverses et tr s largement r pandue dans le monde notamment dans les pays en d veloppement o elles peuvent concerner jusqu 80 de la population Beytout et al 2002 La plupart des parasites sont cosmopolites alors que d autres ont une r partition g ographique bien limit e en fonction des conditions climatiques la chaleur et l humidit de la pr sence des h tes interm diaires et du mode de vie des populations favorisant l end misation de ces maladies Gentilini 1993 On peut aussi noter le faible niveau de vie des populations qui favorise le p ril f cal Bour e 1996 Dans le cas des helminthiases la pr valence est nettement fonction de l ge or les estimations relatives au nombre total d infestation reposent habituellement sur des donn es relatives aux seuls enfants d ge scolaire Brooker et al 2000 Dans les nombreuses r gions du monde le polyparasitisme est fr quent Au Kenya par exemple sur 1000 coliers 96 avaient des ancylostoma duodenale et Necator americanus 95 des Trichuris trichiura et 50 des Ascaris lumbricoides dans les selles De m me l esp rance de vie est nettement r duite d
3. 1974 2 Utilisations 2 1 En m decine traditionnelle Tableau I Utilisations de M angolensis en MT Indications Mode d emploi R f rences utilis es amibienne de D coction boisson Adjanohoun et al 1989 mE enfant Tige feuill e Ict re D coction per os et bain Adjanohoun et al 1989 Troubles psychiques D coction corce de tronc de Neuwinger 2000 Balanites aegypticia L Balanitaceae Envo tement Fumigation ou d coction bain Adjanohoun et al 1989 Rhumatisme D coction per os et en friction Burkill 1985 Maydell 1990 Maux de ventre D coction Kerharo et Adams 1974 Feuilles Maydell 1990 Etats asth niques t Poudre dans les aliments Burkil 1985 anorexiques d me du visage Inhalation sec Ximenia Kerharo et Adams 1974 C phal es americana L Olacaceae Burkill 1985 Otites Mac ration Malgras 1992 Gingivite Piler et application directe Malgras 1992 Cicatrisation des plaies En cataplasme Neuwinger 2000 Maux D coction instillation Malgras 1992 yeux conjonctivites Racine y J Aphrodisiaque D coction Malgras 1992 Grippe Poudre Burkil 1985 Diarrh e Vomissement D coction Neuwinger 2000 Epilepsie D coction Neuwinger 2000 Ankylostomiase D coction per os et en friction Traor 1983 Malgras Ecorce 1992 de tronc Malaria D coction Neuwinger 2000 Convulsion Fumigation Neuwinger 2000 T nifuge Poudre Pernet 1972 Fruit
4. La m thode que nous avons utilis e d rive de celle d crite par Jones Des ratons de 3 semaines pesant de 30 35 sont inocul s par la voie intracecale aussit t apr s le sevrage au moyen de 200000 amibes d une culture d Entameba dysenteriae Le traitement commence le lendemain de l infestation et comporte l ingestion d une dose d termin e du produit essayer une fois par jour pendant quatre jours sous un volume n exc dant pas 0 5 ml Le gs jour c est dire 48 h apr s l arr t du traitement les animaux sont sacrifi s et l on proc de l examen macroscopique du cecum puis l examen microscopique de son contenu et du produit de raclage de la muqueuse c cale A chaque s rie d essais un certain nombre d animaux ne regoivent aucun traitement et servent de t moins de l infestation Les r sultats sont exprim s suivant la notation de WOOLFE qui tient compte des crit res suivants Pr sence ou absence d amibes dans le caecum Etat du cecum aspect taille pr sence de mucus Ces crit res servent attribuer chaque animal une note qui va de 0 absence d amibe cecum normal 5 pr sence d amibes cecum petit r tract parois paissies renfermant du mucus et qui permet de calculer un indice moyen d infestation maximum 5 Cavier et al 1973 82 Activit anthelminthique Cette activit se r alise en utilisant soit Lumbricus terrestris ou Rhabditis macrocerca ou encore Hymenolepis na
5. irre e tetto tortor ehe RR ERR Po Phe hens P bee Ren 4 11 Schistosomes 5 Diagnostic biologique des parasitoses intestinales 5 1 Pr l vement 5 2 Examen des selles proprement ET 5 2 1 Examen macroscopique VD A tan Un wW WW N N N N N N NN NN D ren ra ren re ran ra ee N NY NO OO J ON E D O Oo HD QN tn FW t 5 2 2 Examen microscopique D popul re d RA NEEN EES 6 1 La vaccination 6 2 Hygi ne g n rales o eta scission os eR Ie t Pria 6 3 Education pour la sant 6 4 Chimioth rapie 6 5 Hygiene individuelle seine psc oo cepere DA ME SE RUNE Y EIFE ERN 7 Trait ment T le Traitement Fx DER STRUCTURE CHIMIQUE DE QUELQUES ANTIPARASITAIRES INTESTINALES 7 2 Traitement traditionnel 7 2 1 Autres plantes utilis es contre les parasitoses intestinales 7 2 2 Cas du Dysenteral 8 Essais biologiques propri t s parasiticides intestinales 8 1 Activit antiprotozoaire 8 2 Activit anthelminthique 8 3 Activit larvicide ANTIOXYDANTS d
6. 100ml R actif de Dragendorff Bismuth pulv ris 20 80g Iode 38 10g Iodure de sodium anhydre 200g Eau distill e Q S P environ 1000ml Agiter 30mn R actif de Godin Vanilline Ethanol Solution A Solution B Acide perchlorique Eau distill e lg 1000ml 3ml 100ml M langer les 2 solutions volume gal au moment de l emploi Ensuite pulv riser les plaques de chromatographie et ajouter une solution de HSO 10 R actif de Guignard Pr paration papier picosod Acide picrique Carbonate de Na Eau distill e R actif de Kedde Acide dinitro 3 5 benzoique Alcool 96 C R actif de Mayer Iodure de potassium Chlorure mercurique Eau distill e R actif de Raymond Marthoud 1 3 m ta dinitrobenz ne Ethanol 96 QSP R actif de Stiasny Formol 4096 Acide chlorhydrique concentr lg 10g 100ml lg QSP 25g 2g 250ml lg 100ml 10ml 5ml Solution de fuschine ph niqu e Solution A 90ml Solution B 10ml Solution A Ph nol cristaux 5g Eau distill e 100ml Solution B Fuschine basique 15 pour 1000 dans du m thanol Solution iodo iodur e Iode 0 5g Iodure de potassium lg Eau distill e 5ml Solution Merthiolate formol Glyc rine 5ml Formol 25ml Teinture de merthiolate N 99 1 pour 1000 lilly 200ml Eau distill e 250ml Annexe 2 CREDITS PHOTOGRAPHIQUES Drissa Diallo Figures 1 et 2 page 6 FICHE SIGNALETIQUE TITRE ETUDE PHYTOCHIMIQUE ET DES
7. 20 C les larves rhabditoides se transforment en larves strongyloides puis strongyloides infestantes c est le cycle externe asexu et direct Si les circonstances sont favorables hygrom trie forte temp rature gt 20 C les larves rhabditoides se transforment en m les et femelles qui copulent et pondent des ceufs d o en sortent des larves rhabditoides de 2 g n ration Ces derni res muent leur tour en larves strongylo des puis en strongylo des infestantes c est le cycle externe sexu et indirect Enfin il existe une ventualit importante La transformation dans l intestin des larves rhabdito des en larves strongylo des expliquant ainsi la possibilit d auto infestation pendant de tr s nombreuses ann es c est le cycle interne ou d auto infestation Quelles qu en soient les conditions les larves strongylo des infestantes traversent la peau gagnent la circulation le c ur droit puis le poumon Elles traversent alors la paroi alv olaire remontent l arbre trach o bronchique sont d gluties au niveau du pharynx et parviennent dans le duod num o elles muent en adulte Ce passage sous cutan des larves d anguillules forme un sillon ryth mateux prurigineux progressant de quelques cm h le larva currens Gentilini 1993 4 6 3 Clinique Au cours de la p n tration trans cutan e apparaissent quelques troubles cutan s fugaces type d ruption papuleuse prurigineuse Puis
8. Collins Fokui Christian Djeukam St phane Kohp St phane Talom Laurianne Sob Eudosie Simo Joel Njinga Serge Akwo Patrick Ngassa Sorel Fansi Sandrine Eyoko Claude Tchonko Didier Beleck Jules valery Fokui Christian Kowa Sandrine Nengom Dany Moyo Diane Bissi Christian Ngom Jocelyn Fotsing DJoufack J P Christian Tchiencheu Thierry lamar Bernadette Baleng Nathalie Tatiana Eroum Sandrace Sylvain Mobsebo Mirande Joseph Diane Tcheuffa Nad ge Christelle Boyom Berved Zogoi Lioned Aveb A qui je souhaite courage abn gation et prosp rit A la communaut Camerounaise Gr ce toi j ai toujours eu l impression de n avoir jamais quitt mon cher pays le Cameroun Aux communaut s trang res gabonaise nig rienne ivoirienne mauritanienne A la promotion BOUBACAR CISSE Pour les moments agr ables et m morables pass s ensemble tout au long de nos 6ans Je pense Marl ne Aissata Ciss Carine Mbadinga Karim Coulibaly Godjo B atrice Binta Aba Alassane Hamsatou Alice Walou A mes amis es de Dakar Francois Xavier Tin Serge Ciewe Samuel Zombou Armand Azebaze G raud Hellow Biboum Sophia A mes amis du B nin Luc Djogbenou Rousseau Djouaka Dr R n Houeto A mes amis es d ailleurs Blaise Fonkou Mingo Mireille Rekia Hamani Bachir Tchanou Quentin Germaine Ngueguim Nanga Lionel Armelle Foutko Appolinaire Takam Arnaud Tchogna Aux proches Ne
9. anthelminthique des extraits aqueux thanoliques m thanoliques et apolaires de M angolensis sur les adultes de lombrics gt D terminer l activit larvicide des extraits aqueux thanoliques m thanoliques et apolaires de M angolensis D terminer l activit antioxydante des extraits aqueux et organiques de M angolensis GENERALITES I PRESENTATION DE MAERUA angolensis DC Maerua angolensis est un arbuste appartenant a la famille des Capparidac es On retrouve d autres esp ces du genre Maerua parmi lesquelles Maerua crassifolia Forsk Maerua angustifolia A Rich Kerharo et Adams 1974 1 Botanique Nom scientifique Maerua angolensis DC 1 1 Noms vernaculaires Noms vernaculaires Bambara b l b l b r b r Malink k kari S noufo bii Dogon bil kol kolu Peul bagu Wolof toj Kerharo et Adams 1974 et Malgras 1992 1 2 Syst matique e R gne V g tal e Sous R gne Eucaryote e Embranchement Spermaphyte e Sous Embranchement Angiosperme e Classe Dicotyl dons e Ordre Capparidales e Famille Capparidaceae e Genre Maerua e Esp ce angolensis Parkan 1972 La famille des Capparidac es plusieurs fois remani e regroupe d apr s Hutchinson 440 esp ces rattach es 32 genres Delaveau et al 1973 La plante enti re de M angolensis est pr sent e en figure 1 et les rameaux feuill s et fruits en figure 2 Figurel Plante enti re
10. coct D coct puis Digest Dose l tale 50 96 Dimethyl sulfoxide D partement de m decine traditionnelle 1 1 diphenyl 2 picrylhydrazyle Esp ce r active de l oxyg ne Ac tate d thyle Chlorure de fer Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Globule rouge H moglobine Institut national de recherche en sant publique Jour Hydroxyde de potassuim masse Mac r l thanol Mac r aqueux milligramme Malaria Research and Training Centre Centre de Recherche et de Formation sur le paludisme M decine traditionnelle M dicament traditionnel am lior num ro Nombre NH NH4OH nm OMS P E pH ppm QSP Rf U V ug WHO Ammoniac Ammoniaque nanom tre Organisation Mondiale de la Sant Prise d essai potential d hydrog ne partie par million Quantit suffisante pour Rendement Retention factor ou facteur de r tention seconde Ultra violet micron microgramme World Health Organization INTRODUCTION La m decine traditionnelle MT constitue un patrimoine pr cieux pour les soci t s africaines qui l ont d velopp e et transmise de g n ration en g n ration Malgr sa marginalisation par le syst me colonial et par l implantation dominatrice de la m decine occidentale elle est rest e vivante comme recours irremplagable pour les populations africaines Taureg 2000 Les probl mes de sant sont de plus en plus com
11. d eau distill e Cette op ration est reprise trois fois A chaque fois nous avons filtr le mac r avec une compresse et les filtrats sont concentr s et lyophilis s Les lyophilisats sont conserv s dans des flacons propres secs et st riles Pour les fruits de M angolensis nous avons utilis 50 g de poudre comme prise d essai 3 1 1 3 Mac ration l thanol 80 Dans un erlenmeyer nous avons introduit 100 g de poudre de drogues et 1000 ml d thanol 80 le tout est plac sous agitation magn tique pendant 24 h la temp rature du laboratoire Le produit obtenu est filtr et le marc est repris avec de l thanol la m me quantit Cette op ration est reprise trois fois A chaque fois nous avons filtr le mac r avec une compresse et les filtrats sont concentr s et lyophilis s Les lyophilisats sont conserv s dans des flacons propres secs et st riles Pour les fruits de M angolensis nous avons utilis 50 g de poudre DROGUES 100g Mac ration ou EtOH MARC Figure 5 Sch ma d extraction par mac ration des drogues de M angolensis d Evaporation par rotation sous vide Un vaporateur rotatif sous vide permet d effectuer les distillations monophas es rapidement et tout en m nageant les produits Le principe de ce proc d repose sur l vaporation et la condensation de solvants l aide d un ballon d vaporation rotatif La distillation peut tre effectuer sous vide ou sous
12. s approfondissement de certains aspects et la r alisation d essais cliniques REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 ADJANOHOUN E J ASSI L FLORET J J GUINKO S KOUMAR M AHYI A M R RAYNAL J 1981 M decine Traditionnelle et Pharmacop e Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques au Mali ACCT Paris 3 me d 291p 2 ADJANOHOUN E J ADJAKIDJ V AHJI M R A AKE ASSI L AKOEGNINOU A D ALMEIDO J APOVO F BOUKEF K CHADARE M CUSSET G DRAMANE K EYME J GASSITA J N GBAGUIDI N GOUDOTE E GUINDO S HOUNGNON P ISSA LO KEITA A KINIFFO H V KANE BAMBA D MUSAMPA NSEYYA A SAADOU M SODOGANDJI TH S DE SOUZA TCHABI A ZINSOU DOUSSA C ZOHOUN TH 1989 M decine Traditionnelle et Pharmacop e Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques en R publique populaire du B nin ACCT Paris 895 p 3 ADOU BRYN D KOUASSI M OUHON J ASSOUMOU A 2001 Pr valence globale des parasitoses transmission orale chez les enfants Toumodi C te d Ivoire M decine d Afrique Noire 48 10 4 AJAO A O EMELE F FEMI ONADEKO B 1985 Antibacterial activity of Euphorbia hirta Fitoterapia vol LVI n 3 p 165 166 5 ALAWA CRL ADAMU AM GEFU J O AJANUSI O J ABDU P A CHIEZEY N P ALAWA J N BAWMAN D D 2003 In vitro screening of two Nigerian medicinal plants Vernonia amygdalina and Annona senegalensis for anthelmintic activity Elsevier S
13. sont nettement moins nombreuses 4 10 2 2 Le Cycle Le cycle dans la nature est le m me que celui de Tenia saginata ceci pr s que l h te interm diaire est le porc L homme qui est l h te d finitif porteur de t nia adulte peut tre aussi parfois porteur de la forme larvaire qui est alors en impasse parasitaire 4 10 2 3 Clinique Les signes cliniques sont ceux du Tenia saginata Mais il y a une complication grave la cysticercose due au d veloppement de la forme larvaire chez l homme Gentilini 1993 4 10 3 Hymenolepis nana Ce t nia est le plus petit des t nias de l homme Tr s fr quent notamment chez les enfants dans les zones tropicales et subtropicales La maladie se d veloppe dans le contexte des pathologies li es au p ril f cal Bour e 1996 4 10 3 1 Le parasite Ce petit t nia mesure 10 30 mm de long Le scolex est muni de quatre ventouses et d une couronne de crochets Le corps comprend environ 200 anneaux 4 10 3 2 Le Cycle Ce cycle est particulier par le fait que les larves et les adultes voluent chez l homme et peut tre soit direct soit indirect plus rarement Le cycle direct L h te h berge plusieurs centaines de parasites Les anneaux se d sint grent lib rant les ufs qui sont vacu s avec les selles Ces ufs r sistants l ext rieur pendant une dizaine de jours peuvent tre aval s directement par contamination directe L uf clot une larve en sort
14. 10 P T x 100 PE Elle est rapport e 100 g de poudre pour d terminer la teneur P Masse en gramme du creuset apr s calcination T Masse en gramme du creuset vide Tare PE Masse en gramme de la prise d essai 3 1 2 2 2 4 Substances extractibles par l eau Dans un erlenmeyer nous avons introduit 1 g de poudre v g tale et 20 ml d eau L ensemble est port l bullition pendant 15 mn Apr s refroidissement la solution est filtr e sur coton dans une capsule en verre pr alablement tar e T La solution est vapor e sec l tuve La capsule refroidie est pes e nouveau P de substances extractibles par l eau P T x 100 PE 3 1 3 Chromatographie sur couche mince Nous avons tabli le profil chromatographique des diff rents extraits et fractions des poudres de la plante Principe La chromatographie sur couche mince est une m thode physico chimique rapide de s paration des constituants pr sents dans un extrait partir de leur force de migration dans un syst me de solvant appropri et leur affinit pour le silicagel C est une m thode analytique de contr le qui chaque stade de s paration permet de Suivre l efficacit des extractions avec diff rents solvants Suivre la composition des diff rentes fractions obtenues au cours des s parations Faire le meilleur choix des solvants d lution des colonnes V rifier la puret des produits isol s Elle
15. Carot noides Evaporer 5 ml d extrait dans une capsule ajouter 2 3 gouttes de solutions satur es de SbCl dans le CHCl ou dans le CCly Il se d veloppe une coloration bleue devenant rouge par la suite en cas de r action positive e Coumarines Evaporer 5 ml d extrait dans une capsule l air libre Ajouter au r sidu 2 ml d eau chaude Partager la solution entre deux tubes et ajouter au contenu de l un des tubes 0 5 ml de NH4OH 25 M langer et observer la fluorescence sous U V 366 nm Une fluorescence intense dans le tube o il a t ajout du NH4OH indique la pr sence de coumarines 3 1 2 1 5 H t rosides cardiotoniques Solution analyser Introduire 1 g de poudre dans un tube essai ajouter 10 ml d thanol 60 et 5 ml d une solution d ac tate neutre de Pb 10 96 Porter au bain marie bouillant pendant 10 mn filtrer sur coton Caract risation Agiter le filtrat avec 10 ml de CHCl sans formation d mulsion Laisser d canter soutirer la phase chloroformique et la partager entre trois tubes essai Evaporer au bain marie bouillant sec reprendre les r sidus par 0 4 ml d isopropanol Ajouter dans les trois tubes Tube n 1 1 ml de r actif de Baljet Tube n 2 1 ml de r actif de Kedde Tube n 3 1 ml de r actif de Raymond Marthoud Puis introduire dans chacun des tubes essai quatre gouttes de KOH 5 dans l alcool En cas de r action positive il se d veloppe les colorations
16. Extractions Le tableau VII pr sente les r sultats des rendements d extraction des corces de tronc des feuilles et des fruits de M angolensis Tableau RESULTATS DES EXTRACTIONS AVEC ASPECTS ET COLORATIONS DES EXTRAITS ORGANES EXTRAITS RENDEMENTS 46 ASPECTS et COULEURS D c 13 81 Paillette marron MacH50 17 47 Paillette collante marron Mac EtOH 32 03 Poudre marron sombre ECORCE Ether 2 78 Poudre vert brun DCM 1 77 Poudre vert brun MeOH 5 89 Pate marron Dig 7 66 Paillette brun D c p 1 71 Paillette jaune clair D c 26 73 Paillette vert noir tre MacH 0 41 79 Paillette vert noir tre Mac EtOH 28 75 Poudre vert noir tre FEUILLES Ether 4 26 Pate huileuse vert noiratre DCM 0 92 Pate huileuse vert fonc MeOH 4 41 Paillette collante vert fonc Dig 22 37 Paillette vert brun D c 4 44 Paillette jaune D c 17 63 Paillette collante marron Mac 24 54 Paillette collante marron fonc Mac EtOH 26 26 Pate collante marron FRUITS Ether 1 38 Pate huileuse vert marron DCM 0 08 Pate collante vert marron MeOH 8 Pate collante vert brun Dig 8 97 Paillette collante marron D c p 6 75 Paillette brun D c d coct Mac 0 mac r aqueux Mac EtOH mac r thanolique Dig digest D c p d coct puis Nous constatons que le Mac H2O des feuilles a donn le rendement le plus lev avec 41 79 alors que l extrait DCM des fruits a le plus faible rendement ave
17. PARTIE GEN ERALITES I PRESENTATION DE MAERUA angolensis DC eee Botanique ee 1 1 Noms vernaculaires 1 2 Syst matique 1 3 Description botanique 1 4 Distribution g ographique eoe ro IRR Ree EA P ne UNE Ed ete 2 Utilisations 3 Donn es phytochimiques 4 Donn es pharmacologiques ee Ee E RAPPELS SUR LES PARASITOSES T G n ralit s icio EY e EE E EG AGE DT NR DER E S Nr HR RR P CR SER eaS 2 Classificato EE 3 BpideMiOlO Bie andes ENEE dei Zeg Eet 3 1 R partition g ographique 3 2 Mode de contamination 3 3 Facteurs favorisants 4 Principaux parasites intestinaux 4 1 Entamoeba histolytica 4 2 Giardia lamblia 4 3 Balantidium coli 4 4 Ascaris lombricoides 4 5 Ankylostomes 4 6 Strongyloides stercoralis 4 7 Enterobius vermicularis 4 9 Trichinella spiralis 4 10 Les cestodes e 4 10 1 saginata uie e ep dansante ne sly shee e Dee uae rene 4 10 2 Tenia solium 4 10 3 Hymenolepis Raid iai ee iret etr iee e T ege SEAN 4 10 4 Diphyllobotrium latim
18. TRAORE Mr Yaya COULIBALY ENSEIGNANTS EN MISSION Pr Doudou BA Pr Babacar FAYE Pr Eric PICHARD Pr Mounirou CISSE Pr Amadou Papa DIOP Botanique Bact riologie Physique Biochimie Gal nique Gestion Math matiques Nutrition Hygi ne du Milieu G n tique L gislation Bromatologie Pharmacodynamie Pathologie Infectieuse Hydrologie Biochimie DEDICACES Au Bon DIEU Tout Puissant Psaume 23 A mes grands p res IN MEMORIUM A mes Parents M FOTSING JUSTIN et Mme FOTSING MONIQUE PAPA Par ta foi d ducateur tu nous as toujours inculqu l amour du travail bien fait le sens du devoir de la responsabilit et de la dignit Les mots me manquent pour exprimer ce que tu repr sentes pour moi ce travail est le fruit de tes pri res de tes sages conseils et des sacrifices MAMAN Tes pri res et tes b n dictions m ont accompagn e tous les jours de mes tudes combien long long a t ce chemin dont j atteins le but aujourd hui et ceci grace tes encouragements ta patience ta sollicitude de tous les instants qui ont t pour moi le pr cieux des soutiens Ton Amour inconditionnel et ta compr hension me resteront toujours un exemple suivre Que ce travail fasse ta fiert et refl te ton image C est avec les yeux d bordants de larmes d amour que je r dige ces mots Je ne trouverai jamais l expression forte pour vous exprimer mon amour ma reconnaissance et ma profonde gratitude pour tous les sac
19. Visible Rouge Marron Ether 0 5 Visible Rouge brun Violet 0 6 Visible Rouge 0 64 0 7 Rouge Bleu violet 0 78 0 87 Visible Bleu clair Violet 0 96 Verdatre Violet fonc 0 Jaune clair noir 0 2 Bleu violet 0 35 Rouge DCM 0 42 Rouge noiratre Bleu violet 0 5 Rouge noiratre Violet 0 6 Rouge 0 68 Rouge 0 87 Bleu clair 0 98 Violet fonc Tableau XIII RESULTATS DE LA CCM DES FEUILLES EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 Jaun tre Marron 0 16 Visible Brun 0 21 Jaune 0 26 Noir tre Ether 0 32 Visible 0 36 Rouge 0 4 Visible Violet 0 49 Visible Rouge Jaune marron 0 52 Visible Rouge noir 0 55 Vert fonc 0 6 Visible Rouge noir 0 63 Vert 0 72 Sombre 0 83 Visible Rouge 0 9 Verdatre 0 96 Visible Orang e Marron 0 Jaun tre Noir 0 16 Visible Rouge orang Noir 0 2 Visible Bleu violet Jaune fonc DCM 0 27 Rouge 0 3 Jaune 0 37 Rouge Jaune 0 4 Violet 0 45 Visible Rouge Marron 0 5 Visible Rouge noir Violet 0 56 Visible Rouge noir 0 6 Vert 0 66 Noir 0 87 Bleu clair 0 96 Brun Tableau XIV RESULTATS DE LA CCM DES FRUITS EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 Rouge jaunatre Noir 0 2 Bleu violet 0 26 Visible 0 3 Rouge Ether 0 4 Visible Rouge Jaune 0 5 Rouge 0 56 Visible Rouge Bleu violet 0 62 Visible 0 68 Brun 0 79 Violet 0 87 Visible Bleu clair 0 98 Violet fonc 0 Rouge jaunatre Noir 0 22 Bleu violet 0 29 Visible Rouge DCM 0 38 Rouge 0 42 Noir 0 49 Visible Noir 0 55 Visible Rouge 0 6 Bleu viol
20. analyse des donn es de la litt rature par recensement des plantes les plus cit es nous avons choisi Maerua angolensis DC Capparidaceae car des tudes approfondies n ont pas encore t r alis es sur cette plante Les drogues taient constitu es des corces de tronc des feuilles et des fruits de Maerua angolensis 2 1 2 Provenance Ces drogues ont t r colt es le 07 02 04 Siratoma une localit situ e dans la pr fecture de Kolokani 140Km au nord de Bamako dans 2 r gion du Mali Un sp cimen de cette esp ce est disponible l herbier du DMT 2 1 3 Traitement Ces diff rentes drogues ont t s ch es l ombre sur la claie dans le s choir du DMT la temp rature ambiante Les corces de tronc ont t pr alablement concass es dans un mortier traditionnel avant d tre s ch es Puis toutes les drogues ont t pulv ris es dans un broyeur de marque Retsch de type S M 2000 1430 UPM pour l obtention des poudres Une poudre tr s fine verdatre a t obtenue avec les feuilles alors que les fruits ont donn une poudre moyennement fine de couleur verte brune Quant aux corces nous avons obtenu une poudre fine de couleur marron clair 2 2 Mat riel animal Pour l activit larvicide nous avons travaill sur deux esp ces de larves de deuxi me stade de moustiques e Anoph les gambiae fourni par le Centre de recherche et de formation sur le paludisme de la FMPOS MRTC e L e
21. apolaires sont pes s et dissous dans 100 ul de DMSO Mettre dans les tubes essai 5 ml d eau de puits dans un tube essai de 15 ml Ajouter 100 ul de la solution d extrait pr alablement pr par e Compl ter 10 ml Bien agiter pour m langer les deux parties et ajouter 20 larves Laisser la temp rature ambiante et d terminer le nombre de morts apr s un temps d exposition de 30 mn 1 h et 24 h A chaque test nous avons utilis un t moin constitu de 20 larves dans un tube essai contenant 10 ml d eau de puits et d eau distill e pour les extraits polaires et 10 ml d eau de puits et du DMSO L observation de morts est faite ceil nu 4 3 Activit antioxydante 4 3 1 Test proprement dit Nous avons utilis la technique de r duction du radical 1 1 diph nyl 2 picrylhydrazyle DPPH Mode d emploi Sur plaque de silicagel 60F254 Merck poss dant un support en aluminium nous avons d pos 10 ul de chaque solution d extrait la concentration de 10 mg ml La plaque a t plac e dans une cuve chromatographie contenant le syst me de solvant BAW 60 15 25 pour les extraits polaires et Ligroine ac tate d thyle 2 1 pour les extraits apolaires Apr s migration les chromatogrammes ont t s ch s puis r v l s l aide d une solution de D P P H Les zones d activit antiradicalaires apparaissent color es en jaune blanc sur fond violet ll RESULTATS 1 R sultats de la phytochimie 1 1
22. by biological tests like the activities anthelminthic larvicide and antioxidant of the extracts aqueous ethanolic methanolic and non polar obtained after extraction The reactions out of tubes and the CCM showed the presence of many chemical compounds likely to express required activities A lot off mineral load was observed on the level of the leaves The leaf is the drug that presented more antioxidant components with a prevalence of spots on its Mac EtOH The aqueous extracts of the leaves and the fruits presented a better anthelminthic activity with 100 of mortality at 15mg ml and the larvicide activity was found with the non polar extracts of our drugs Key words Maerua angolensis DC intestinal parasitis phytochimic screening anthelminthic activity larvicide activity antioxidant activity Serment de GALIEN Je jure en pr sence des maitres de la facult des conseillers de l ordre des pharmaciens et des condisciples D honorer ceux qui m ont instruit dans les pr ceptes de mon art et de leur t moigner ma reconnaissance en restant fid le leur enseignement D exercer dans l int r t de la Sant Publique ma profession avec conscience et de respecter non seulement la l gislation en vigueur mais aussi les r gles de l honneur de la probit et du d sint ressement gt De ne jamais oublier ma responsabilit et mes devoirs envers le malade et sa dignit humaine gt En aucun cas je ne consentirai a
23. chez les personnes interrog es au S n gal Kerharo et Adams 1974 et Burkill 1985 II RAPPELS SUR LES PARASITOSES INTESTINALES 1 GENERALITES 1 1 Parasite Le parasite est un organisme qui vit ou se d veloppe aux d pens de celui qui l h berge Ybert 2001 peut tre sp cifique l homme ou partag avec les animaux Certains parasites vivent la surface du corps et sont d nomm s ectoparasites tandis que d autres ne vivent qu l int rieur de l h te ce sont des endoparasites Ces endoparasites lorsqu ils se localisent dans l intestin gr le ou le c lon de l homme occasionnent des parasitoses intestinales Bour e 1996 1 2 Cycle parasitaire C est la suite des transformations se d roulant dans un ordre pr cis avec ou sans passage dans le milieu ext rieur que doit subir un parasite de la naissance au stade adulte reproducteur Ces transformations peuvent s accomplir chez un h te ou plusieurs h tes successifs Lorsque le cycle ne requiert qu un seul h te il est direct et le parasite peut soit se d velopper enti rement chez l h te avec possibilit d auto infestation et passage direct d un h te l autre soit passer par un stade libre dans le milieu ext rieur le parasite est dit Lorsque le cycle comporte plusieurs h tes il est indirect et on distingue un h te dit d finitif qui h berge la forme adulte ou sexu e qui assure la transmission biologique active
24. de morts mortalit T moins DMSO 0 0 0 0 0 0 0 0 Ether Ec 20 100 20 100 18 90 10 50 DCM Ec 19 95 17 85 14 70 45 Ether Fe 14 70 8 40 DCM Fe 16 80 9 45 Ether Fr 20 100 20 100 18 90 11 55 DCM Fr 20 100 16 80 14 70 10 50 T moins H 0 0 0 0 0 D coct Ec 13 65 4 20 H0 Ec 14 70 5 25 Mac EtOH Ec 18 90 7 35 13 65 6 30 Digest 11 55 5 25 D coct p Ec 10 50 4 20 Les extraits eth riques et dichlorom thanes des corces et des fruits ont pr sent une meilleure activit apr s 24h d exposition jusqu a 62 5 ppm de concentration 4 4 2 2 Genre Anopheles Le tableau XXI pr sente les r sultats de l activit larvicide des corces des feuilles et des fruits de M angolensis sur l esp ce Anopheles gambiae Tableau XXII RESULTATS DE L ACTIVITE LARVICIDE A 500 ppm Temps 30mn 1h 24h d exposition Nbres Nbre Mortalit Nbre Mortalit Nbre Mortalit de larves de de de EXTRAITS utilis es morts morts morts T moins DMSO 20 0 0 0 0 0 0 Ether Ec 20 9 45 16 80 20 100 DCM Ec 20 8 40 14 70 20 100 Ether Fe 20 6 30 11 55 20 100 DCM Fe 20 5 25 13 65 20 100 Ether Fr 20 9 45 16 80 20 100 DCM Fr 20 7 35 14 70 20 100 T moins HO 20 0 0 0 0 0 0 D coct Ec 20 2 10 6 30 19 95 Mac r aq Ec 20 2 10 7 35 19 95 Mac EtOH Ec 20 20 9 45 20 100 20 3 15 8 40 18 90 Dig r 20 2 10 5 25 17 85 D coct p Ec 20 1 5 4 20 17 85 D coct F
25. e sur la digestion et r v le les l ments non parasitaires cristaux de Charcot Leyden leucocytes h maties Il est faussement n gatif en cas de faible parasitisme Technique On d pose sur une lame un petit volume de selles que l on recouvre d une lamelle tel quel ou apr s les avoir dilu es dans une goutte d eau physiologique en fonction de leur consistance Toutefois la surface ainsi recouverte de selles sera examin e de fa on syst matique au faible grossissement x 10 afin de rep rer les l ments suspects qui seront ensuite identifi s par examen l objectif x 40 on fera au moins trois ou quatre lames pour un m me pr l vement de selles 5 2 2 2 Examen apr s coloration aide a identifier les kystes des protozoaires et surtout des amibes On peut utiliser Le lugol qui colore les kystes en jaune les vacuoles intra cytoplasmiques en brun fonc les noyaux et la membrane cytoplasmique restent r fringents Il d truit cependant certaines formes v g tatives notamment les trichomonas Formol sal de RIDLEY et HAWGOOD Il pr sente trois avantages Il concentre tous les ceufs et kystes sans exception ne les d forme pas et est rapide moins de 5mn Technique Broyer dans un pilon 1 2 g de selles dans 7 ml de formol sal Verser la suspension obtenue dans un tube centrifuger ionique de 10 ml apr s l avoir tamis e sur un treillis m tallique passoire th Ajouter 3 ml d ther et bien agiter
26. helminthes la promiscuit humaine grandissante le manque d hygi ne la pollution l infestation animale la mauvaise gestion de l eau douce ne font qu augmenter ce chiffre C est dire l importance des m dicaments anthelminthiques Moulin et Coquerel 2002 Le d coct le mac r thanolique le mac r aqueux et l extrait DCM des feuilles et le d coct le mac r aqueux et le digest des fruits ont t les extraits pr sentant une activit anthelminthique 15 mg ml avec 100 de mortalit apr s 72 h Les plus actifs ont t le Mac H20 Fe le D c Fr et le Mac H20 Fr 7 5 mg ml avec 100 de mortalit apr s 72 h En nous r f rant aux travaux de Bouar et Sidib qui ont travaill sur Lumbricus terrestris pour d terminer la toxicit cellulaire Bouar a trouv 100 de mortalit 15mg ml en 24h avec le mac r DCM des corces de racines de Cussonia barteri Bouar 2002 Sidib n a signal aucun mort aux m mes concentrations pendant 72 h avec les extraits de St reospermum kunthianum Sidib 2002 Au regard de ces travaux M angolensis pourrait tre efficace contre les helminthes et pourrait justifier son utilisation contre le t nia et l ankylostome Si selon Valette l activit anthelminthique d une substance caract ris e in vitro en utilisant le ver de terre Lumbricus terrestris comme technique d essais ne peut gu re servir qu un triage sommaire des substances pr sum es actives Valette
27. la muqueuse c co appendiculaire Bour e 1996 4 8 2 Le Cycle Ce cycle est simple Les femelles pondent des ufs qui sont limin s avec les selles quatre huit semaines apr s la contamination Non embryonn s ils doivent m rir au moins plusieurs mois dans le milieu ext rieur les ceufs embryonn s sont ing r s avec les crudit s ou l eau Ils closent dans le tube digestif et les larves deviennent adultes en un mois 4 8 3 Clinique Cette affection reste le plus souvent latente Mais parfois peuvent survenir des douleurs abdominales avec diarrh es On a d j pu constater Un prolapsus rectal avec les trichoc phales fig s dans la muqueuse en cas d infestation massive entrainant appendicite recto colite ent rite Une an mie ferriprive apparait le trichoc phale tant h matophage avec alt ration de l tat g n ral Bour e 1996 4 9 Trichinella spiralis Ce n matode est responsable de la trichinose ou trichinellose C est une anthropozoonose peu fr quente et parfois s v re ayant un taux de l talit de 5 pour 1000 La r partition g ographique de la trichinose est fonction des habitudes culinaires et de l importance du nombre d animaux parasit s Ancelle et al 1994 4 9 1 Le parasite La trichine est un petit n matode de 1 4 mm de long l tat adulte et 500 microns l tat larvaire situ dans l intestin gr le de l homme 4 9 2 Le cycle Le cycle chez l homme commence apr
28. nous recouvrons avec la gaze qui d bordait de la passoire Nous plagons le tout sur un entonnoir muni d un tube de caoutchouc ferm par une pince et que l on a rempli d eau ti de de facon que le fond de la passoire affleure la surface de l eau Les larves d anguillule attir es par l eau ti de vont aller dans l eau que l on recueillera au bout de 24 h puis nous allons centrifuger et examiner le culot ou sont concentr es les larves P n et al 1980 gt La coproculture Elle est parfois employ e pour le diagnostic de l anguillulose lorsque les m thodes d enrichissement en particulier la m thode de Baermann sont rest es sans r sultats Elle permet le diagnostic diff rentiel entre les larves de Strongyloides stercoralis mais aussi Ankylostoma duodenale et Necator americanus Elle se fait en boite de p tri sur un charbon v g tal en bo te de p tri sur papier buvard ou en tube sur papier buvard 5 2 2 5 M thodes quantitatives La num ration des ufs d helminthes dans les selles peut donner une id e de l intensit de l infestation surtout de v rifier et de suivre les effets d une th rapeutique sp cifique La num ration des ceufs utilise deux principes Peser une certaine quantit de selles puis diluer soigneusement et examiner une ou plusieurs gouttes calibr es Examiner un volume constant de selles apr s avoir par des pes es pr alables d terminer le poids en tenant compte de la consistance des selles
29. point d un MTA vermifuge ou vermicides en vue d am liorer l tat de sant des populations MOTIVATIONS La valorisation de la m decine traditionnelle afin de pouvoir satisfaire aux besoins de sant des populations Une connaissance des l ments chimiques des plantes afin d am liorer leur utilisation Les parasitoses intestinales sont tr s diverses et tr s largement r pandues dans le monde notamment dans les pays en d veloppement Beytout et a 2002 De plus le nombre de personnes infect es croit avec la population Pour cela nos r flexions sont orient es sur la recherche en MT en vue de contribuer a l laboration d un m dicament base de plantes vermifuges ou vermicides La n cessit de d velopper et de faciliter l acc s aux MTA compte tenu du co t lev des m dicaments import s Malgr l utilisation de m dicaments base de plantes pendant de nombreux si cles seul un nombre relativement petit d esp ces de plantes ont t tudi es pour d ventuelles applications m dicales Pour ce faire nous nous sommes fix s les objectifs suivants OBJECTIFS OBJECTIFS Objectif G n ral Etudier la phytochimie et les activit s biologiques des corces de tronc des feuilles et des fruits de Maerua angolensis DC Objectifs Sp cifiques gt Identifier les groupes chimiques pr sents dans les corces les feuilles et les fruits de Maerua angolensis gt D terminer l activit
30. qui va devenir adulte en 2 semaines Le cycle indirect occasionnel L uf est aval par le ver de farine ou une puce Ces insectes peuvent h berger jusqu 250 larves L homme s infecte en ing rant accidentellement ces insectes avec le pain mal cuit par exemple Le malade peut se r infecter lui m me en ing rant les ceufs mis par ses propres t nias La facult d auto infestation peut p renniser l affection pendant plus de sept ans sans symptomatologie originale 4 10 3 3 Clinique Souvent symptomatique cette parasitose peut n anmoins provoquer des troubles digestifs et g n raux analogues ceux du Tenia saginata En cas d infestation massive peut survenir un syndrome abdominal aigu voire chol riforme 4 10 4 Diphyllobotrium latum Le bothrioc phale s vit dans les r gions climat froid avec de nombreux lacs 4 10 4 1 Le parasite C est le plus grand des cestodes adultes atteignant l homme de 8 20 m et comprend 3000 4000 anneaux Le scolex sans ventouses ni crochets est pourvu de bothridies ou fentes allong es 4 10 4 2 Le Cycle Les ceufs mis par l homme arrivent dans l eau Un embryon ou coracidium en sort et est aval par un petit crustac ou cyclops premier h te interm diaire o il se transforme en larve procercoide Le cyclops est alors aval par un petit poisson carnassier deuxi me h te interm diaire perche brochet saumon La larve devenue alors pl cercoides attend de cont
31. utiliser mes connaissances et mon tat pour corrompre les moeurs et favoriser les actes criminels Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si j y manque Je le jure
32. 1959 serait alors int ressant de compl ter ces r sultats par des essais sur l animal au laboratoire et les observations cliniques contr l es par l examen coprologiques La plupart des produits antiparasitaires actuels agissent sur les parasites adultes et non sur les formes larvaires d o le peu d effet de ces traitements donn s trop t t Bour e 1996 La recherche porte avant tout sur l utilisation de plantes comme agent larvicide et l id e est de traiter les sites de reproduction des vecteurs de maladies par des extraits de plantes agissant au stade larvaire Mais il est aussi important de trouver de nouveaux compos s insecticides ou larvicides contre Aedes aegypti et Anoph les mosquitoes qui ont vite d velopp une r sistance aux produits synth tiques tels que la dieldrine Anoph les gambiae et Culex quinquefasciatus ont aussi d velopp une r sistance envers le DDT Diallo 2000 Des r sultats encourageants ont t obtenus au cours de nos travaux Le screening de l activit larvicide de nos extraits nous a permis de constater que les extraits organiques taient bien plus actifs avec des pourcentages de mortalit de 100 a la concentration de 500 ppm et jusqu a 50 de mortalit 62 5 ppm de concentration sur le genre Culex et 100 de mortalit 62 5 ppm sur le genre Anoph les Les corces et les fruits sont les drogues qui ont pr sent les meilleures activit s Nous pouvons comparer nos travaux c
33. ACTIVITES BIOLOGIQUES DE MAERUA ANGOLENSIS DC CAPPARIDACEAE Noms FOTSING MATENE Pr nom Sandrine Ann e 2004 2005 Ville de soutenance Bamako Pays d origine Cameroun Lieu de d p t Biblioth que de la FMPOS Secteur d int r t Recherche en M decine Traditionnelle R sum Notre travail a port sur l tude phytochimique des corces de tronc des feuilles et des fruits du Maerua angolensis suivie des tests biologiques savoir les activit s anthelminthique larvicide et antioxydante des extraits aqueux thanoliques m thanoliques et apolaires obtenus apr s extraction Les r actions en tubes et la CCM ont montr la pr sence de nombreux compos s chimiques susceptibles de manifester des activit s recherch es Une forte charge min rale a t observ e au niveau des feuilles La feuille est la drogue qui a pr sent plus de constituants antioxydants avec une pr dominance de t ches sur son Mac EtOH Les extraits aqueux des feuilles et des fruits ont pr sent une meilleure activit anthelminthique avec 10046 de mortalit 15mg ml et l activit larvicide a t trouv avec les extraits apolaires de nos drogues MOTS CLES M decine Traditionnelle Maerua angolensis DC Parasitoses intestinales screening phytochimique anthelminthique larvicide antioxydant Abstract Our work concerned the phytochimic study of the barks of trunk the leaves and the fruits of Maerua angolensis followed
34. Figure 2 Rameaux feuill s et fruits 1 3 Description botanique Maerua angolensis est un arbuste ou petit arbre de 5 6 voir 9 m de haut tronc rarement droit cime dense mais irr guli re L corce du tronc est lisse de couleur grise fonc e avec une section verte la p riph rie et blanch tre plus au centre Les rameaux sont glabres gris fortement lenticul s et sarmenteux Adjanohoun et al 1989 Les feuilles sont de couleur verte clair petites alternes g n ralement glabres ovoides lanc ol es avec une base large et arrondie sommet en coin court arrondi et mucron de 5x3 cm souvent grand long p tiole de 10 15 mm Maydell 1990 Les fleurs vertes blanches sont axillaires solitaires sur un p doncule de 3 4 cm Pas de p tale 4 s pales verts de 15 mm de long en rac mes mesurant jusqu 25 mm de long et 1 3 cm de large glabres Nombreuses tamines blanches de 3 5 4 cm de long tal es en parasol Adjanohoun et al 1989 Les fruits sont des gousses de 4 5 cm de long droites ou arqu es fortement trangl es entre les 2 5 graines enrob es dans la pulpe et de couleur jaune puis brune Maydell 1990 1 4 Distribution g ographique M angolensis s tend du Sud du Sahel et Nord de la zone soudanienne jusqu en Afrique Orientale et au sud de la for t humide jusqu en Angola Maydell 1990 est assez fr quent mais presque toujours solitaire et n est jamais abondant Kerharo et Adams
35. GANGALY DIALLO MAITRE DE CONFERENCES AGREGE SECRETAIRE PRINCIPAL YE MENIGUE ALBERT DEMBELE MAITRE DE CONFERENCES AGREGE AGENT COMPTABLE MADAME COULIBALY FATOUMATA TALL CONTROLLEUR DES FINANCES LES PROFESSEURS HONORAIRES Mr Alou BA Ophtalmologie Mr Bocar SALL Orthop die Traumatologie Secourisme Mr Souleymane SANGARE Pneumo phtisiologie Mr Yaya FOFANA H matologie Mr Mamadou L TRAORE Chirurgie G n rale Mr Balla COULIBALY P diatrie Mr Mamadou DEMBELE Chirurgie G n rale Mr Mamadou KOUMARE Pharmacognosie Mr Mohamed TOURE P diatrie Mr Ali Nouhoum DIALLO M decine interne Mr Aly GUINDO Gastro Ent rologie LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR D E R amp PAR GRADE D E R DE CHIRURGIE ET SPECIALITES CHIRURGICALES 1 PROFESSEURS Mr Abdel Karim KOUMARE Chirurgie G n rale Mr Sambou SOUMARE Chirurgie G n rale Mr Abdou Alassane TOURE Orthop die Traumatologie Chef de D E R Mr Kalilou OUATTARA Urologie Mr Amadou DOLO Gyn co Obst trique Mr Alhousseini Ag MOHAMED O R L 2 MAITRES DE CONFERENCES AGREGES Mr Djibril SANGARE Chirurgie G n rale Mr Abdel Kader TRAORE Dit DIOP Chirurgie G n rale Mr Abdoulaye DIALLO Anesth sie R animation Mr Gangaly DIALLO Chirurgie Visc rale Mr Abdoulaye DIALLO Ophtalmologie Mr Mamadou TRAORE Gyn co Obst trique 3 MAITRES DE CONFERENCES Mme SY Aida SOW Gyn co Obst trique Mr Salif DIAKITE Gyn co Obst trique 4 MAITRES ASSISTANTS Mme DIALLO Fatimata S D
36. H les extraits des corces des feuilles et des fruits ont montr des zones d activit franche contre le DPPH de couleur jaune blanche sur fond violet L extrait Mac EtOH des feuilles a pr sent la meilleure activit antiradicalaire avec 9 spots et les feuilles et la drogue pr sentant la majorit des constituants antioxydants Chromatogramme III Chromatogramme IV Plaques de CCM selon le syst me Plaque de CCM selon le Ligroine ac tate d thyle 2 1 syst me BAW 60 15 25 Ill COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS L instauration de la Sant pour Tous en Afrique passe n cessairement par la prise en compte de toutes les ressources appropri es disponibles notamment celle de la m decine traditionnelle Notre travail qui s inscrit dans cette optique est une investigation phytochimique et des activit s anthelminthique larvicide et antioxydante des corces de tronc des feuilles et des fruits de Maerua angolensis DC M angolensis est un arbuste appartenant a la famille des Capparidac es qui se rencontre surtout au Sahel Il n est jamais abondant et vit plut t isolement Kerharo et Adams 1974 La litt rature lui attribue plusieurs utilisations notamment contre les maux de t te les convulsions des enfants les troubles abdominaux la malaria les abc s la dysenterie amibienne les rhumatismes l anorexie l asth nie les diarrh es la grippe etc Neuwinger 2000 L tude phytochimique a consist l extracti
37. IABATE Gyn co Obst trique Mr Sadio YENA Chirurgie G n rale et thoracique Mr Filifing SISSOKO Chirurgie G n rale Mr Issa DIARRA Gyneco obst trique 5 ASSISTANTS CHEFS DE CLINIQUE Mme Di n ba DOUMBIA Mr Mamadou L DIOMBANA Mr S kou SIDIBE Mr Abdoulaye DIALLO Mr Ti man COULIBALY Mme TRAORE J THOMAS Mr Nouhoum ONGOIBA Mr Zanafon OUATTARA Mr Zimogo Zi SANOGO Mr Adama SANGARE Mme TOGOLA Fanta KONIPO Mr Sanoussi BAMANI Mr Doulaye SACKO Mr Ibrahim ALWATA Mr Lamine TRAORE Mr Mady MAKALOU Mr Niani MOUNKORO Mr Tiemoko D COULIBALY Mr Aly TEMBELY Mr Souleymane TOGORA Mr Mohamed KEITA Mr Samba Karim TIMBO Anesth sie R animation Stomatologie Orthop die Traumatologie Anesth sie R animation Orthop die Traumatologie Ophtalmologie Anatomie amp Chirurgie G n rale Urologie Chirurgie G n rale Orthop die Traumatologie ORL Ophtalmologie Ophtalmologie Orthop die Traumatologie Ophtalmologie Urologie Gyn cologie Obst trique Odontologie Gyn cologie Obst trique Odontologie O R L O R L D E R DE SCIENCES FONDAMENTALES Mr Daouda DIALLO Mr Sin BAYO Mr Amadou DIALLO Mr Moussa HARAMA Mr Ogobara DOUMBO PROFESSEURS Chimie G n rale amp Min rale Anatomie Pathologie Histoembryologie Biologie Chimie Organique Parasitologie Mycologie 2 MAITRES DE CONFERENCES AGREGES Mr Y nim gu Albert DEMBELE Mr Anatole TOUNKARA Mr Amadou TOURE Mr Flabou Bougou
38. ISTANT Mr Cheick Oumar GUINTO Neurologie D E R DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES PROFESSEUR Mr Boubacar Sidiki CISSE Toxicologie Mr Gaoussou KANOUTE Chimie analytique Chef de D E R 2 MAITRES DE CONFERENCES AGREGES Mr Ousmane DOUMBIA Pharmacie Chimique Mr Drissa DIALLO Mati res M dicales 3 MAITRES DE CONFERENCES Mr Boulkassoum HAIDARA L gislation Mr Elimane MARIKO Pharmacologie 4 MAITRE ASSISTANTS Mr Benoit KOUMARE Chimie Analytique Mr Alou KEITA Gal nique Mr Ababacar I MAIGA Toxicologie Mr Yaya KANE Gal nique 5 ASSISTANTS Mme Rokia SANOGO Pharmacognosie Mr Saibou MAIGA L gislation Mr Ousmane KOITA Parasitologie Mol culaire D E R DE SANTE PUBLIQUE 1 PROFESSEUR Mr Sidi Yaya SIMAGA Sant Publique Chef de D E R Mr Moussa A MAIGA Mr Sanoussi KONATE Mr Bocar G TOURE Mr Adama DIAWARA Mr Hamadoun SANGHO Mr Massambou SACKO Mr Alassane DICKO Mr Samba DIOP Mr Seydou DOUMBIA Mr Oumar THIERO 2 5 ASSISTANTS MAITRE DE CONFERENCES AGREGE Sant Publique MAITRE DE CONFERENCES Sant Publique 4 MAITRE ASSISTANTS Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Sant Publique Anthropologie m dicale Epid miologie Biostatistique CHARGES DE COURS amp ENSEIGNANTS VACATAIRES Mr N Golo DIARRA Mr Bouba DIARRA Mr Salikou SANOGO Mr Bokary Y SACKO Mr Boubacar KANTE Mr Souleymane GUINDO Mme DEMBELE Sira DIARRA Mr Modibo DIARRA Mme MAIGA Fatoumata SOKONA Mr Mahamadou
39. LO Aux Dr RoKia Sanogo et Sergio pour votre disponibilit et vos encouragements Au Dr Maiga ABABACAR pour ses conseils et sa disponibilit A tout le personnel de la FMPOS pour la qualit de l enseignement et de la formation A la villa ROUGE A tout le personnel du laboratoire du DMT pour votre disponibilit constante Famolo Diarra Mme Maiga Tapa Fan M Fofana abdel Karim Kassim Coulibaly Adama Camara et l quipe de la production A tout le personnel de la pharmacie Mohamed V HOMMAGES AUX MEMBRES DU JURY A notre Maitre et Pr sident du Jury Le Professeur Amadou DIALLO gt P Leben agr g en parasitologie gt Charg de cours amp Biologie animale et d Zoologie L feudi de M decine de Plarmacie et d Odonto Stomatologie Honorable ma tre vous nous faites honneur en acceptant de pr sider ce jury Votre comp tence vos qualit s p dagogiques et votre capacit d coute nous ont impressionn es d s la premi re ann e dans cette facult Puisses ce travail Monsieur le pr sident tre le t moignage de notre profonde reconnaissance et de notre profond respect A notre Maitre et Juge Le Professeur Dolo AMAGANA Wai re de conf rence agr g en parasitologie gt Chercheur au D partement amp pid miologie des affections parasitaires Honorable maitre nous avons t honor de la spontan it avec laquelle vous avez accept de juger notre travail Per
40. La masse de cendres sulfuriques S de la prise d essai est S P T Teneur en cendres sulfuriques Sx 100 g S Masse en gramme des cendres sulfuriques de la prise d essai PE prise d essai T Tare du creuset P Masse en gramme du creuset apr s calcination 3 1 2 2 2 3 Cendres insolubles dans le HCI 10 C est une valuation du contenu en sable et en terre siliceuse de la mati re v g tale Ces cendres sont obtenues par action de dilu 10 sur les cendres totales Il consiste en un dosage pond ral du r sidu en faisant bouillir les cendres totales dans le dilu 10 La mati re insoluble recueillie du papier filtre sans cendres est incin r e Nous avons introduit dans une fiole une quantit d finie de cendres totales obtenues a partir d une prise d essai connue de drogue v g tale 20 ml de HCl 10 sont ajout s aux cendres L ensemble est chauff au bain marie pendant 15 mn Apr s refroidissement la solution est filtr e sur papier filtre sans cendre Le papier filtre et le r sidu insoluble sont lav s avec de l eau distill e tr s chaude Ils sont ensuite recueillis dans un creuset pr alablement tar Le creuset est plac l tuve jusqu vaporation sec puis au four jusqu masse constante Une seconde pes e est effectu e apr s refroidissement La masse de cendres de notre prise d essai est obtenue par P T Teneur en cendres insolubles dans HCl
41. Les m thodes les plus fr quemment utilis es sont M thode de KATO Son avantage est d tre une technique op rationnelle utilisable sur le terrain et permettant l tude de volumes de selles importantes mais pas pour appr cier l efficacit d un antihelminthique Elle permet de d pister beaucoup plus de porteurs d ceufs de Necator americanus et de Trichuris trichiura que la m thode de l examen direct Elle est bas e sur le pouvoir claircissant du papier cellophane imbib de glyc rine Technique Pr parer au moins 24 h l avance des rectangles de cellophane ordinaire mouillage et non plastique de la taille d une grande lamelle et les laisser mac rer dans la solution suivante Glyc rine Eau Vert malachite 3 la proportion 100 100 1 ml Sur une lame porte objets placer 50 mg de selles environ soit un volume de 4 x 4 x 3 mm et recouvrir d un des fragments de cellophane pr par pr c demment Bien appliquer sur les selles puis retourner l ensemble sur un papier filtre absorbera le liquide en exc s Laisser reposer un certain temps h 1 h suivant la temp rature et l humidit relative jusqu ce que l claircissement se manifeste et examiner au microscope P ne et al 1980 M thode de STOLL et BRUMPT C est une m thode de num ration des ufs d helminthes qui utilise une dilution de selles de poids connu dans la soude d ci normale 6 Prophylaxie x La prophylaxie est la prem
42. Minist re de l Education Nationale R publique du Mali de dde d th he ch dde Universit de Bamako Un Peuple Un But Une Foi d FIN FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET D ODONTO STOMATOLOGIE Ann e universitaire 2004 2005 THESE Pr sent e et soutenue publiquement le 11 01 2005 devant la Facult de m decine de Pharmacie et d Odontostomatologie Par Mademoiselle FOTSING MATENE SANDRINE Pour obtenir le Grade de Docteur en Pharmacie Dipl me d Etat JURY Pr sident Pr AMADOU DIALLO Directeur de th se Pr DRISSA DIALLO Membres Pr DOLO AMAGANA Dr MAIGA ABABACAR Minist re de l Education Nationale R publique du Mali o fo fo Fo fo fo Po Po Universit de Bamako Un Peuple Un But Une Foi oh ho he oh cf of FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET D ODONTO STOMATOLOGIE Ann e universitaire 2004 2005 THESE Pr sent e et soutenue publiquement le 11 01 2005 devant la Facult de m decine de Pharmacie et d Odontostomatologie Par Mademoiselle FOTSING MATENE SANDRINE Pour obtenir le Grade de Docteur en Pharmacie Dipl me d Etat JURY Pr sident Pr AMADOU DIALLO Directeur de th se DRISSA DIALLO Membres DOLO AMAGANA MAIGA ABABACAR FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE ET D ODONTO STOMATOLOGIE ANNEE UNIVERSITAIRE 2004 2005 ADMINISTRATION DOYEN MOUSSA TRAORE PROFESSEUR UR ASSESSEUR MASSA SANOGO MAITRE DE CONFERENCES 2 ASSESSEUR
43. T ADAMS 1974 La pharmacop e s n galaise Traditionnelle Plantes m dicinales et toxiques Vigot fr res Paris1011p 34 KIRKIACHARIAN SERGE 1996 Guide de chimie th rapeutique ellipses d marketing S A p 429 p 509 511 35 KOUDOGBO B ET DELAVEAU P 1974 Chimiotaxinomie des Capparidaceae Plantes m dicinales et phytoth rapie tome 8 n 2 pp96 103 36 LAAMRANI EL IDRISSI A LYAGOUBI M BARKIA A AYOUJIL M ET MAHJOUR J 1999 Pr valence des parasitoses intestinales au niveau de 3 provinces au Maroc Vol 5 Issue 1 p 86 106 37 LANHERS FLEURENTIN J DORMAN P MORTIER AND PELT J M 1991 Analgesic antipyretic and anti inflammatory properties of Euphorbia hirta Planta medina Journal of Medicinal Plant Research 3vol 57 P 225 231 38 MALGRAS DENIS 1992 Arbres et arbustes gu risseurs des savanes maliennes ACCT Karthala ed p 101 188 39 MAYDELL HANS J RGEN VON 1990 Arbres et arbustes de Sahel Leurs caract ristiques et leurs utilisations GTZ scientific books p 295 40 MINIST RE DE LA SANT 1998 Formulaire th rapeutique National Mali Ed p 136 41 MOULIN M COQUEREL A 2002 Pharmacologie Connaissance et pratique 2 d Masson 42 NEUWINGER 2000 African traditional Medicine A dictionary of plant use and applications MedPharm Scientific Publishers Stuttgart 43 NGUYEN VERONIQUE 2003 Bilharziose intestinale Les genomes de 2 schi
44. age de souris compl tement d parasit es Cavier et al 1973 8 2 2 2 Essai sur Syphacia obvelata de la souris Technique de CAVIER Des souris exp rimentalement infest es par Syphacia obvelata N matodes oxyurid s re oivent le produit essayer par voie buccale du 8 au T s jour qui suivent l infestation soit pendant quatre jours la dose de 200 mg Kg par jour A l autopsie pratiqu e 48 h apr s l arr t du traitement on d termine le pourcentage d animaux compl tement d parasit s Cavier et al 1973 8 3 Activit larvicide C est ce test que nous avons utilis pour d terminer notre activit larvicide 8 3 1 G n ralit s sur les larves Les esp ces impliqu es dans notre tude sont constitu es Anoph les gambiae Anophelineae sens large Culex quinquefasciatus Culicineae Ces 2 esp ces appartiennent l embranchement des Arthropodes la classe des insectes et l ordre des dipt res La dur e du stade larvaire tr s variable peut aller de 6 24 J Les facteurs de variation sont nombreux alimentation concurrence vitalit temp rature pH salinit quantit de mati res organiques dissoutes Apr s avoir subi trois mues la larve parvenue son complet d veloppement cesse de se nourrir et la nymphe sort par une fente de la face dorsale 8 3 1 1 Genre Anopheles Les larves d anoph le se rencontrent en g n ral dans l eau des sources des rivi res des tangs ou des canaux d irrigation et
45. aminer l homme par ingestion de poisson mal cuit Elle se d veloppe devient adulte en trois semaines et pond vers la cinqui me semaine 4 10 4 3 Clinique L infestation reste asymptomatique dans la moiti des cas Cliniquement rien ne le diff rencie des autres t niasis si ce n est une avidit particuli re du ver pour la vitamine Bj provoquant une an mie macrocytaire de type de Biermer dans 5 des cas Cette an mie se manifeste par de troubles cliniques p leur ced me glossite h morragie et tachycardie et biologique baisse du taux de GR et Hb anisocytose anisochromie m galocytes hyper r ticulocytose 4 11 Les schistosomes Ce sont des vers plats non segment s ou tr matodes responsables de la bilharziose ou schistosomiase parasites des endoth liums Les esp ces responsables de la bilharziose intestinale sont Schistosoma mansoni Schistosoma intercalum Schistosoma japonicum et mekongi Les bilharzioses en g n ral r alisent aujourd hui un v ritable fl au des zones tropicales et concernent quelques 300 millions d individus avec un retentissement socio conomique tr s important La pr valence place la bilharziose au premier rang des maladies transmises par l eau et au second rang derri re le paludisme pour son importance en Sant Publique dans les r gions tropicales et subtropicales Sangar 1999 Mais la r partition continentale de chaque esp ce est fonction de la pr sence du mollusque s
46. an se manifeste par un ryth me prurigineux avec papules puis v sicules Puis lors du passage dans les voies a riennes sup rieures provoque une toux quinteuse avec expectoration de la muqueuse et dysphonie de fa on passag re A la phase d tat les troubles sont digestifs douleurs pigastriques plus ou moins rythm es par les repas naus es vomissements anorexie g ophagie avec pisodes de diarrh es et de constipation En cas d infestation importante et chronique au bout d un an environ apparait une an mie avec p leur dyspn e d effort tachycardie hypotension souffle systolique et oed mes sous cutan s mous et indolores Bour e 1996 4 6 Strongyloides stercoralis Parasite responsable de l anguillulose cette parasitose est largement r pandue dans les pays tropicaux humides et coexiste souvent avec l ankylostomiase et la bilharziose On estime 35 millions les sujets atteints d anguillulose C est une n matodose strictement humaine 4 6 1 Le parasite Strongyloides stercoralis est un petit n matode de 2 mm de long Les femelles sont des parth nog n tiques non h matophages se pr sentant sous forme strongyloide un seul renflement oesophagien et vivant ench ss es dans la muqueuse duod nale Bour e 1996 4 6 2 Le Cycle Le cycle est complexe car il y a plusieurs possibilit s selon les conditions locales Si les circonstances sont d favorables hygrom trie faible temp rature
47. ans ces pays http www fao org DOCREP htm 3 2 Mode de contamination 3 2 1 Contamination par voie orale On distingue Une contamination directe qui se fait par l interm diaire des mains sales Une contamination indirecte qui se transmet par l interm diaire des aliments et les eaux de boisson souill es Une contamination par les vecteurs ou agents de propagation mouches blattes qui se posent sur les f ces contamin s et se d posent ensuite sur les aliments Ce mode de contamination concerne a Les protozoaires intestinaux et certains n matodes tels que l ascaris le trichoc phale et l oxyure Cette voie est beaucoup plus rare chez l ankylostome b Les cestodes la contamination se fait en mangeant de la viande infest e mal cuite ou crue tels que le Tenia saginata le Tenia solium et la Trichuris trichiura Elle peut aussi se faire par l interm diaire des insectes contenus dans du pain mal cuit c est le cas de Hymenolepis nana Bour e 1996 3 2 2 Contamination par voie transcutan e Elle se fait par les larves infestantes lorsqu on marche pieds nus dans la boue ou la terre humide lors de baignades en piscine ou en eau douce C est le cas de l anguillule l ankylostome et la bilharzie 3 2 3 Contamination par voie inhalation C est le mode de contamination par la poussi re qui peut v hiculer les ceufs d oxyures et les introduire dans l organisme humain 3 2 4 Auto infestation Elle fait
48. ant six jours Conservation du m dicament Dans un endroit frais et sec Contre indication interaction et toxicit non signal es Minist re de la sant 1998 Phytochimie Tanins cat ch tiques et galliques mucilages leucoanthocyanes flavono des et acides ph noliques st rols et tri terp nes coumarines Diallo et al 1993 Saponosides lt 100 compos s min raux Na K Ca CI acides amin s acides organiques Lanhers et al 1991 8 Essais biologiques propri t s parasiticides intestinales Ce sont des techniques biologiques permettant d valuer les activit s antiparasitaires intestinales d un produit essayer Ces activit s diff rent en fonction de la classe du parasite et fait appel aux techniques expos es bri vement ci dessous 8 1 Activit antiprotozoaire On se sert d une culture d Entamaba pour valuer l activit antiprotozoaire 8 1 1 Activit am bicide in vitro On d termine la concentration minimale capable d inhiber le d veloppement d une culture d Entam ba dysenteri sur un milieu de Pavlova Jones apr s un temps de contact de 72 h l tuve 37 C inhibition au d part de la culture Dans quelques cas cet essai a t compl t par la d termination de la concentration minimale qui tue toutes les amibes d une culture de trois jours sur le m me milieu en 48 h 37 C action l tale en 48 h Cavier et al 1973 8 1 2 Activit am bicide in vivo
49. apt s a des conditions ana robiques l oxyg ne est la source de toute la vie mais galement source d agression laquelle sont soumis tous les tres vivants En effet sous l action de rayons U V des radiations ionisantes des m taux de transition et au cours de diverses r actions enzymatiques des formes hautement r actives de l oxyg ne apparaissent 72 O5 peroxyde d oxyg ne H5O le peroxyle ROO alkoxyle RO Cavin 1999 On d signe sous le nom d esp ces r actives de l oxyg ne celles qui sont utilis es par les cellules phagocytaires de l organisme macrophage pour combattre les agents infectieux bact ries et virus Pourtant de tr s nombreuses tudes pid miologiques et cliniques ont plus que sugg r le r le de ces esp ces r actives de l oxyg ne ERO dans le d veloppement de nombreux processus pathologique comme l ath roscl rose la canc rogen se l arthrite l asthme la maladie de Parkinson le mongolisme etc On d finit comme radical libre n importe quelle mol cule ind pendante contenant un ou plusieurs lectrons non appari s Bien que le terme de radical libre ait souvent t assimil une esp ce r active ou un oxydant il est important de signaler que tous les radicaux libres ne sont pas forcement des oxydants De m me que tous les oxydants ne sont pas des radicaux libres Cavin 1999 On appelle antioxydant toute substance qui lorsqu elle est pr sente en faible concentratio
50. arasit s Bour e 1996 6 4 Hygi ne individuelle Lavage des mains avant chaque repas et apr s chaque d f cation Lavage correct des aliments avec une eau saine crudit s fruits et l gumes Couper les ongles courts surtout chez les enfants Port des chaussures Gentilini 1993 7 Traitement I n existe aucun traitement pr ventif des reinfestations De m me le produit antiparasitaire large spectre n a pas encore vu le jour 7 1 Traitement moderne 7 1 1 Contre les n mathelminthes Benzimidazoles Ils prennent actuellement une place de choix dans le traitement des n matodoses intestinales car ils ont en communs pour caract ristique th rapeutique essentielle qu ils ont un large spectre d activit Ils sont donc int ressants dans le traitement des cas de polyparasitisme fr quent surtout dans les pays tropicaux Nous pouvons citer Dougnon 1989 Mebendazole Anthelminthique tr s large spectre et tr s efficace bien tol r en g n ral facile administrer des doses standard sans tenir compte de l ge ou du poids du sujet Il inhibe l absorpt on du glucose des n matodes intestinaux des cestodes et de leurs larves intratissulaires Dougnon 1989 Flubendazole Spectre d action tr s large n matodes cestodes filaires perturbe l absorption du glucose chez le parasite et l absorption du produit au niveau de la paroi digestive est faible Dougnon 1989 Albendazole Ant
51. auff au rouge sans d passer la temp rature de 800 C jusqu obtention de cendres blanches Les creusets sont refroidis dans un dessiccateur puis repes s Les valeurs obtenues sont P 1 P 2 P 3 P 4 P 5 Calcul de la teneur en cendres totales Masse moyenne M en cendres totales M P 1 T1 P 2 T2 P 3 T3 P 4 T4 P 5 T5 5 La masse moyenne des prises d essai PE P1 P2 P3 P4 P5 5 La teneur en cendres totales est obtenue en rapportant ces valeurs 100 g de la poudre v g tale Teneur en cendres totales M x 100 PE 3 1 2 2 2 2 Cendres sulfuriques C est une m thode d valuation des substances inorganiques de la drogue v g tale Les cendres sulfuriques sont obtenues apr s une attaque de la drogue par l acide sulfurique La teneur est d termin e par le dosage pond ral des sulfates non volatils obtenus par calcination de la mati re v g tale pr alablement trait e avec de l acide sulfurique dilu 50 Les sulfates r sultent de la conversion des sels inorganiques Nous avons introduit la prise d essai PE dans un creuset en platine chauff au rouge refroidi et tar Elle m me mouill e avec une quantit suffisante de HSO dilu au 1 2 tritur e avec une baguette Nous avons plac le creuset l tuve jusqu vaporation sec puis au four jusqu obtention de cendres Il est refroidi dans un dessiccateur sa masse P est d termin e
52. botanic gardens Kew p 334 335 16 CAQUET RENE 1999 me Le vademecum des examens de laboratoire 7 d Masson Paris 17 CENAC J ET LOISEAU 1973 Etude des propri t s de quelques complexes bismuthiques de l oxy 8 quinol ine 31 n 4 pp 273 278 Annales pharmaceutiques frangaises 18 CAVIN ALEXANDRE 1999 Investigation phytochimique de 3 plantes indon siennes aux propri t s antioxydantes et antiradicalaires Tinospora crispa Menispermaceae Imerrenia emarginata Convolvulaceae et Orophea enneandra Annonaceae Th se Doctorat Lausanne Suisse 243p 19 CHEVALLEY I 2000 Contribution l tude phytochimique des saxifragac es Isolement d antioxydants partir de Saxifraga stellaris L et Saxifraga cuncifolia L et d un compose antifongique de Ribes rubrum L Th se de doctorat Lausanne PP 175 20 DEBELMAS J ET LESPAGNOL M CH 1956 Essais sur l activit anthelminthique ventuelle de d riv s de la benzoxazolone n 12 tome XIV pp 778 782 Annales pharmaceutiques frangaises 21 DELAVEAU P KOUDOGBO B ET POUSSET J L 1973 Alcaloides chez les Capparidaceae Phytochemistry vol 12 pp2893 2895 22 DIALLO DRISSA 2000 Ethnopharmacological survey of medicinal plant in Mali and phytochemical study of four of them Glinus oppositifolius Aizoacea Diospyros abyssinica Ebenaceae Entada africana Mimosaceae Trichilia emetica Meliaceae T
53. c 0 0896 4 1 R sultats des r actions de caract risation 4 2 1 R sultats des r actions en tube Le tableau VIII pr sente les r sultats des r actions en tube des corces de M angolensis Tableau VIII RESULTATS DES R ACTIONS EN TUBE REALISEES SUR DES ECORCES DE M angolensis Recherche Colorations R sultats Coumarines U V 366nm Fluorescence anneau vert Carot noides Bleue Compos s r ducteurs Pr cipit rouge brique Oses et holosides Rouge St rols et triterp nes Rouge brique surnageant vert eer H t rosides cardiotoniques Raymond Marthoud Violet fugace Keede Rouge violac e Baljet Orange Les st rols et triterp nes constituent les compos s les plus importants Les r actions en tube des corces ont montr l absence des alcaloides flavonoides anthocyanes et leucoanthocyanes mucilages tanins h t rosides cyanog n tiques et les anthrac nosides Le tableau IX pr sente les r sultats des r actions en tube des feuilles de M angolensis Tableau IX RESULTATS DES REACTIONS EN TUBE REALISEES SUR DES FEUILLES DE M angolensis Recherche Colorations R sultats Coumarines l U V 366nm Fluorescence anneau vert Carot noides Bleue Flavonoides g nines flavoniques Rose orange Flavones Tanins R action avec FeCl Verdatre R action avec Pr cipit Tanins cat chiques Pr cipit rouge Tanins galliques Bleu noir Compos
54. carenc Ancelle et a 1994 Au Mali particuli rement le taux de pr valence est de 76 Dougnon 1989 mais diminue du sud vers le nord 4 5 1 Le parasite Les ankylostomes sont des n matodes blanch tres de 10 mm de long Ils se fixent la muqueuse duod nale l aide des organes de fixation Il s agit de quatre crochets pour Ancylostoma duodenale et deux lames pour Necator americanus Leurs ceufs sont ovoides coque mince lisse et incolore contenant un blastom re quatre ou huit cellules le plus souvent Ils ont une long vit de 4 5 ans pour Ancylostoma duodenale et de 10 15 ans pour Necator americanus Bour e 1996 4 5 2 Le Cycle Les ceufs sont mis avec les selles En quelques jours clot une larve rhabditoide qui mue en larve strongyloide puis strongyloide infestante qui peut r sister plusieurs mois dans la boue Apr s une p n tration transcutan e la larve migre dans l organisme par la circulation le coeur droit l art re pulmonaire puis les alv oles pulmonaires Apr s la travers e de l alv ole la larve remonte les voies a riennes jusqu au carrefour a rodigestif et atteint le duod num 40 J environ apr s l infestation le cycle chez l homme est achev et on retrouve les ceufs dans les selles 4 5 3 Clinique Une infestation faible peut rester asymptomatique A la phase de migration larvaire apparaissent des troubles variables selon le passage des larves Lors du passage transcut
55. cience p 73 81 6 ANCELLE TH HENNEQUIN C PAUGAM A 1994 D cision en parasitologie et m decine tropicale Vigot 7 ASUZU LU ET ONU O U 1994 Anthelmintic activity of the ethanolic extract of Piliostigma thonningii bark in Ascaricdia galli infected chikens Fitoterapia 4 LXV 291 297 8 AISSATA BA 1998 Contribution l tude de quelques plantes molluscicides du Mali Th se de pharmacie Bko 9 BATHILY DIABE 2001 Etude de deux plantes a activit antioxydante au Mali Lannea velutina A Rich Anacardiaceae et Psorospermum guineense Hochr Hypericaceae Th se de Pharmacie Bko 10 BEYTOUT J DELMONT J MARCHOU B PICHARD E 2002 Malintrop Afrique Ed John Libbey Eurotext Paris APPI 11 BOUARE SIDIBI ABOUBAKAR 2003 Etude de la phytochimie et des activit s biologiques des corces de racines de Cussonia barteri Seem Araliaceae Th se de pharmacie Bamako 12 BOUREE PATRICE 1996 Maladies parasitaires et tropicales Paris onze dition Universit de Paris Sud Facult de m decine 13 BROOKER S DONNELLY ET GUYATT H L 2000 Cameroun Estimation du nombre d helminthiase partir de la pr valence de l infestation chez les enfants scolaire Bulletin of WHO 70 12 1456 1465 14 BRUNETON JEAN 1993 Pharmacognosie Phytochimie Plantes m dicinales Lavoisier Paris 915p 15 BURKILL H M 1985 The Useful Plants of West Africa Vol 1 ed 2 Royal
56. dans 5 ml de l infus 5 Porter l bullition pendant 15mn On obtient des pr cipit s rouges solubles dans l alcool amylique La diff renciation des tanins cat chiques et galliques est obtenue par la r action de Stiasny chauffer au bain marie 90 C 15 30 mn L obtention de pr cipit montre la pr sence de tanins cat chiques Filtrer et saturer le filtrat d ac tate de sodium pulv ris Ajouter 1ml de FeCl 1 Le d veloppement d une teinte bleu noir tre indique la pr sence de tanins galliques 3 1 2 1 3 2 Flavonoides Les flavonoides sont des pigments universels des v g taux responsables de la coloration des fruits des fleurs et souvent des feuilles Us sont toujours hydrosolubles e A 5 ml d infus ajouter 5 ml de H2SO4 puis 5 ml de NH4OH Si la coloration s accentue par acidification puis vire au bleu violac en milieu basique on peut conclure la pr sence d anthocyane e R action cyanidine Introduire dans un tube a essai 5 ml d infus ajout 5 ml d alcool chlorhydrique puis quelques copeaux de Mg et 1 ml d alcool isoam lique L apparition d une coloration rose orang e flavones ou rose violac e flavonones ou rouge flavonols flavononols rassembl e dans une couche surnageante d alcool isoamylique indique la pr sence d un flavonoide libre g nine Effectuer la r action de la cyanidine sans ajouter de Mg et chauffer 15 mn au bain marie En pr sence de Leucoanthocyan
57. dans l ensemble de nos drogues 4 2 2 Dosages Le tableau XI pr sente les r sultats de la teneur en eau substances extractibles par l eau et les teneurs des cendres des corces des feuilles et des fruits de M angolensis Tableau XI RESULTATS DES DOSAGES DES ECORCES DES FEUILLES ET DES FRUITS DOSAGE en ECORCE FEUILLES FRUITS Entra nement az otropique 4 8 6 Teneur en eau Pond rale ou gravim trique 4 37 6 62 6 96 Substances extractibles par l eau 10 37 24 42 Cendres totales 3 71 8 24 4 81 Cendres chlorhydriques 4 10 0 652 3 31 0 525 Cendres sulfuriques 3 255 15 83 6 72 Indice de mousse 250 lt 100 142 86 La teneur en eau des poudres des corces feuilles et fruits du Maerua angolensis est inf rieure 10 Ce qui se pr tent la conservation La feuille est la drogue qui pr sente assez de cendres totales chlorhydriques et sulfuriques et extrait jusqu 37 de substances par l eau Mais les saponosides sont plus pr sents au niveau des corces qu au niveau des fruits et moins encore au niveau des feuilles 42 R sultats dela CCM Les tableaux XII et XIV pr sentent les r sultats de la CCM des corces des feuilles et des fruits de M angolensis selon le syst me Ligroine Ac tate d thyle 2 1 Tableau XII RESULTATS DE LA CCM DES ECORCES EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 Jaune clair 0 2 Visible Bleu violet Noir 0 32 Visible Rouge 0 4 0 43
58. de drainage L anoph le a un abdomen sans caille avec un scutellum simple les palpes des femelles sont aussi longs que la trompe alors que les deux derniers articles des palpes des m les sont renfl s en massue Les anoph les se tiennent obliques par rapport au support la trompe dans l axe du corps Ouologuem 1999 8 3 1 2 Genre Culex Les larves de Culex se d veloppent pr f rentiellement dans les eaux a forte pollution organique ainsi que dans des conditions d hygi ne g n ralement tr s mauvaises qui pr valent dans les agglom rations tropicales Le genre Culex un abdomen pourvu d cailles avec un scutellum trilob l extr mit de l abdomen des femelles est tronqu e les cerques courts et peu visibles par contre les palpes sont beaucoup plus courts que la trompe Les deux derniers articles des palpes du m le sont allong s non renfl s en masse Les Culex se tiennent en parall les au support la trompe 45 par rapport l axe du corps Ouologuem 1999 Le tableau V pr sente quelques plantes activit larvicide Sidib 2003 Plantes Familles Drogues Anabis articulata Forsk Moq Chemopodiaceae Tige Atriplex halimus L Chemopodiaceae Tige feuille Gypsophila arabica Barkoudah Caryophyllaceae Tige feuilles Hammada scorapia Pomel Iljin Chemopodiaceae Tige Tableau V Plantes activit larvicide LES ANTIOXYDANTS 1 G n ralit s A l exception des organismes sp cialement ad
59. de l eau distill e Ce m lange a t agit et mac r pendant 24 h la temp rature ambiante du laboratoire Nous avons filtr sur papier et lav l eau distill e de mani re obtenir environ 50 ml de filtrat Caract risation Prendre deux tubes essai et introduire 1ml de filtrat dans chacun des deux tubes Ajouter dans le tube 1 5 gouttes de r actif de Mayer solution aqueuse de mercuri iodure de potassium et dans le tube 2 5 gouttes de r actif de Dragendorff solution aqueuse d iodo bismuthe de potassium Un test n gatif permet de conclure l absence d alcaloides Dans le cas d un test positif il faut confirmer la pr sence d alcaloides par une extraction Pour cela introduire 25 ml de filtrat dans une ampoule d canter Alcaliniser par de l ammoniaque dilu e 1 1 jusqu pH 8 9 Ajouter le chloroforme dans un rapport 1 1 en volume solution alcaline chloroforme Agiter sans former d mulsion puis apr s d cantation soutirer la phase organique et s cher sur sulfate de sodium anhydre Filtrer et partager en deux parties gales entre les deux capsules Evaporer sec au bain marie Reprendre le r sidu de la premi re capsule par 2 ml de dilu au 1 10 Partager cette solution entre deux tubes essai et essayer de nouveau des r actifs g n raux des alcaloides r actifs de Dragendorff et de Mayer 3 1 2 1 2 Alcaloides des solanac es mydriatiques Le r sidu contenu dans la seconde capsu
60. de rotation et la taille du ballon d vaporation 1000 ml La figure 4 pr sente le Rotavapor utilis pour concentrer nos extraits aqueux et hydroalcooliques Figure 6 Rotavapor utilis pour concentrer nos extraits aqueux thanoliques et m thanoliques de M angolensis Lyophilisation C est une dessiccation par sublimation l eau du produit dess cher pr alablement congel e est vaporis e directement sans passage interm diaire par l tat liquide Le premier temps est la cong lation 20 80 afin d obtenir de tr s fins cristaux de glace La sublimation ult rieure dans le lyophilisateur a lieu sous vide en condensant la vapeur d eau par le froid Nous avons utilis un Lyophilisateur Heto Drywinner Model DW 1 0 60 Sur les produits obtenus il ne peut se produire ni alt ration enzymatique ni action oxydante de l air Mais il est bien vident que les enzymes ne sont qu inhib es et pourront agir nouveau lors d une r hydratation Les extraits m thanoliques les mac r s aqueux et thanoliques et les d coct s ont t lyophilis s Les lyophilisats sont conserv s dans les flacons st riles et bien secs La figure 5 nous pr sente le lyophilisateur utilis pour s cher nos extraits aqueux et hydro alcooliques Enfin nous avons calcul les rendements selon la formule suivante R Masse lyophilisat Masse prise d essai x 100 Figure 7 Lyophilisateur utilis pour s ch les extraits aq
61. dogo Mr Amagana DOLO Mr Bakary M CISSE Mr Abdrahamane S MAIGA Mr Adama DIARRA Mr Mamadou KONE Mr Massa SANOGO Mr Mahamadou CISSE Mr S kou F M TRAORE Mr Abdoulaye DABO Mr Abdrahamane TOUNKARA Mr Ibrahim I MAIGA Chimie Organique Immunologie chef de D E R Histoembryologie Bact riologie Virologie Parasitologie 3 MAITRES DE CONFERENCES Biochimie Parasitologie Physiologie Physiologie Chimie Analytique 4 MAITRES ASSISTANTS Biologie Entomologie m dicale Malacologie Biologie Animale Biochimie Bact riologie Virologie Mr Moussa Issa DIARRA Mr Kaourou DOUCOURE Mr Bour ma KOURIBA Mr Souleymane DIALLO Mr Cheik Bougadari TRAORE Mr Youssouf COULIBALY Mr Lassana DOUMBIA Mr Mounirou BABY Mr Mahamadou A THERA Mr Mangara M BAGAYOGO Mr Guimogo DOLO Mr Abdoulaye TOURE Mr Djibril SANGARE Mr Mouctar DIALLO Mr Boubacar TRAORE Mr Bokary Sacko Biophysique Biologie Immunologie Bact riologie Virologie Anatomie Pathologie Anesth sie R animation Chimie organique 5 ASSISTANTS H matologie Parasitologie Entomologie mol culaire Entomologie mol culaire Entomologie mol culaire Entomologie mol culaire Biologie parasitologie Immunologie Biochimie D E R DE MEDECINE ET SPECIALITES MEDICALES Mr Abdoulaye Ag RHALY Mr Mamadou K TOURE Mr Mahamane MAIGA Mr Baba KOUMARE Mr Moussa TRAORE Mr Issa TRAORE Mr Mamadou M KEITA Mr Hamar Alassane TRAORE Mr Dapa Aly DIALLO Mr Mou
62. du parasite ou un ou plusieurs h tes interm diaires chez lesquels les formes larvaires ou asexu es se d veloppent le parasite est dit h t rox ne Nozais et al 1996 1 3 Relation H te Parasite Le but du parasitisme est la symbiose sa survie d pend de son adaptation Et plus un parasite est adapt plus il est sp cifique Si le parasite p n tre chez un h te qui ne lui correspond pas il ne peut plus voluer il est alors en impasse parasitaire Bour e 1996 1 4 Eosinophilie Elle se d finit par un taux de polynucl aires osinophiles sup rieurs 500 mm de sang En parasitologie pratiquement seuls les helminthes peuvent entra ner une hyper osinophilie souvent gt 2000 mm de sang parfois gt 5000 mn A l inverse toute hyper osinophilie n est pas forcement due une helminthiase et son absence n est pas incompatible avec la pr sence d une helminthiase par exemple les lymphomes vascularites ou une toxoplasmose Une hyper osinophilie d origine parasitaire est fluctuante dans le temps elle peut tre tr s lev e jusqu 10000 et plus par mm lors de la phase initiale de migration larvaire syndrome de primo invasion puis elle a tendance d croitre avec le temps voire se normaliser bien que le parasite adulte soit toujours pr sent Cependant l hyper osinophilie persiste un taux plus ou moins lev lorsque les larves sont en impasse parasitaire ou lorsque les adult
63. e il se d veloppe une coloration rouge cerise et violac e Les cat chols donnent une teinte brune rouge 3 1 2 1 3 3 D riv s anthrac niques Ils appartiennent au groupe des quinones Ils se caract risent par leur pouvoir oxydant lev Solutions analyser Extrait chloroforme A 1 g de drogue ajouter 10 ml de chloroforme et chauffer 3 mn au bain marie Filtrer chaud et compl ter 10 ml Hydrolys t A une partie du r sidu de la poudre puis e par le chloroforme ajouter 10 ml d eau et 1 ml de HCI concentr Maintenir le tube essai dans le bain marie bouillant 15 mn refroidir sous un courant d eau et filtrer Caract risation Anthrac niques libre Introduire 1 ml d extrait chloroformique dans un tube essai ajouter 1 ml de NH4OH dilu et agiter La coloration plus ou moins rouge indique la pr sence d anthrac nique libre Anthrac niques combin s e O H t rosides Pr lever 5 ml d hydrolys t et agiter avec 5 ml de CHCl Soutirer la phase organique et l introduire dans un tube essai ajouter 1 ml de NH4OH dilu Agiter la pr sence d anthraquinones est r v l e par la coloration rouge plus ou moins intense Si la r action est n gative ou faiblement positive rechercher les O h t rosides g nine r duite Pr lever 5 ml d hydrolysat et ajouter 3 4 gouttes de FeCl 10 96 chauffer pendant 5 mn au bain marie Refroidir agiter avec 5 ml de CHCH Soutirer la phase chloro
64. e 20 0 0 2 10 8 40 Mac r aq Fe 20 2 10 3 15 10 50 Mac EtOH Fe 20 0 0 3 15 9 45 MeOH Fe 20 1 5 2 10 10 50 Dig r Fe 20 0 0 1 5 9 45 D coct Fe 20 2 10 2 10 8 40 D coct Fr 20 1 5 2 10 13 65 Mac r aq Fr 20 0 0 2 10 12 60 Mac EtOH Fr 20 0 0 4 20 16 80 MeOH Fr 20 1 5 3 15 16 80 Dig r Fr 20 0 0 4 20 14 70 D coct p Fr 20 0 0 2 10 12 60 Ec Ecorces Fe Feuilles Fr Fruits Apr s 24h d exposition des lots de 20 larves sont soumis diff rentes concentrations Histogramme 1 Activit larvicide des extraits apolaires des corces des feuilles et des fruits sur les anoph les D 500ppm B250ppm 125ppm 062 5ppm Nombres de morts T moins DMSO Ether Ec DCM Ec Ether Fe DCM Fe Ether Fr DCM Fr Extraits Figure 12 Histogramme de l activit larvicide des extraits apolaires des corces des feuilles et des fruits de M angolensis Courbe 3 Activit larvicide des extraits polaires des corces des fruits sur les anoph les 25 20 500ppm 8 250ppm Nombres de morts 0 T moins D cEc MacH20 Mac MeOH D c p D cFr MacH20 MeOHFr DigFr D cFr H20 Ec EtOH Ec Ec Ec Fr EtOH Fr Extraits Figure 13 Courbes de l activit larvicide des extraits polaires des corces et des fruits de M angolensis Tableau XXIII RESULTATS DE ACTIVITE LARVICIDE A 500 250 125 ET 62 5 ppm SUR LE GENRE ANOPHELES
65. e du taux sanguin de cholest rol pr vient l arth rog n se en agissant comme un antioxydant et en supprimant la modification oxydative des lipoprot ines de faible densit LDL e N acetylcyst ine est une mol cule qui agirait de mani re significative dans la r g n ration du glutathion antioxydant en p n trant les cellules Il peut galement tre utile dans le traitement des affections pulmonaires dues des esp ces r actives de 4 2 La source alimentaire L organisme utilise les substances ing r es comme antioxydants Les principaux antioxydants sont e Vitamine C ou acide ascorbique C est un puissant r ducteur Il joue un r le important dans la r g n ration de la vitamine E Il est pr sent dans les l gumes le chou le poivron le persil et les agrumes e Vitamine E ou tocoph rol Elle pr vient la peroxydation des lipides membranaires in vivo en capturant les radicaux peroxydes Elle est retrouv e dans les huiles v g tales huile d arachides de soja d olive de palme de tournesol etc ainsi que dans les noix les amandes les graines le lait les ceufs et les l gumes feuilles vertes e Vitamine A ou B carot ne Il poss de la capacit de capter l oxyg ne singulet Il est retrouv dans les l gumes verts les pinards la laitue les carottes les tomates l abricot la papaye et d autres fruits jaunes Concernant les parasitoses intestinales plus particuli rement elles
66. e une tude macroscopique microscopique avec et sans coloration et une technique d enrichissement standard Des techniques particuli res telles que enrichissement particulier scotch test biopsie rectale peuvent tre utiles en fonction de certaines parasitoses suspect es Caquet 1999 L examen des selles consiste 5 2 1 Examen macroscopique des selles Il repr sente un temps important car riche d enseignements La consistance dures molles ou liquides L aspect g n ral diarrh ique glaireuse pateuse muco sanguinolente La couleur pigments biliaires L odeur ceufs pourris mais aussi d observer les adultes de certains parasites comme l ascaris et les anneaux de t nia P ne et al 1980 5 2 2 L examen microscopique des selles Il consiste la recherche des l ments parasitaires soit directement soit apr s utilisation des techniques d enrichissement Tr s souvent en zone tropicale l intensit du parasitisme fait que l examen direct suffit car il permet l identification de tous les stades parasitaires Son inconv nient majeur est qu il est peu sensible et non quantitatif 5 2 21 Examen direct l tat frais C est le proc d permettant d observer les formes v g tatives des protozoaires vivants et mobiles en particulier d Entamoeba histolytica On d c le galement des kystes de protozoaires les larves et les ceufs d helminthes s ils sont assez nombreux Il donne enfin une id
67. ectant le un cinqui me de la population mondiale En zone tropicale elle atteint jusqu 70 80 de la population Ancelle et al 1994 4 4 1 Le parasite L Ascaris lumbrico des est un ver blanc ros de 10 20 cm de long situ dans l intestin gr le La femelle pond environ 200000 ceufs Jour deux mois apr s l infestation Ces ufs ont un aspect tr s caract ristique ufs mamelonn s apr s maturation Les larves lib r es mesurent environ 2 mm Ancelle et al 1994 4 4 2 Le Cycle L ascaridiose se caract rise par deux phases distinctes sur le plan clinique et diagnostique La phase de migration larvaire pulmonaire et la phase digestive le ver est adulte Ancelle et al 1994 Les femelles pondent des ceufs qui sont limin s avec les selles Apr s une maturation dans la nature de 15 30 J ces ceufs contenant les larves sont ing r es avec les crudit s ou de l eau Apr s closion dans l estomac les larves traversent la paroi digestive gagnent le foie puis le c ur droit par les veines sus h patiques puis les capillaires pulmonaires Elles traversent les parois alv olaires remontent les bronches puis la trach e jusqu au carrefour a ro digestif sont d gluties et se retrouvent dans l estomac puis le gr le Deux mois apr s l ingestion de l uf le parasite devient adulte et pond des ufs Gentilini 1993 4 4 3 Clinique Les sympt mes cliniques sont diff rents selon le stade du parasi
68. elles doit tre r alis en respectant certaines r gles variables et plus ou moins strictes en fonction de l examen parasitologique envisag dont les principales sont les suivantes Eviter toute absorption de m dicament vis e ent rique pendant les 48 h pr c dant l examen Effectuer l examen sur les selles fra ches mises chaque fois que cela est possible du fait de la sensibilit de certains parasites aux variations de temp rature et surtout la dessiccation Si l examen n est pas pratiqu imm diatement on peut recueillir les selles dans un r cipient propre et les conserver dans un r frig rateur 4 C ou les fixer dans le formol 10 96 ou le merthiolate iode formol Des pr l vements peuvent tre r alis s de deux fagons Sur des selles d j mises et par couvillonnage ou raclage rectal Il est essentiel de savoir que la pr sence des l ments parasitaires dans les selles est irr guli re discontinue et que en cons quence un seul examen n gatif n a pas de valeur la n gativit ne peut tre affirm e qu apr s des examens r p t s en g n ral trois ou quatre examens cons cutifs en 48 ou 72 h d intervalles suffisent condition que plusieurs pr parations directes et apr s enrichissement aient t patiemment examin es chaque fois P n et al 1980 Caquet 1999 5 2 Examen des selles proprement dit C est l examen le plus courant dans toute affection intestinale Cet examen comport
69. en bouchant le tube avec le pouce attention ne pas enlever le pouce brusquement liminer les gaz peu peu en soulevant tr s progressivement le doigt Centrifuger pendant 3 mn 1500 2000 tours mn On observe alors quatre niveaux dans le tube Culot Le formol sal Un g teau de d bris Une couche d ther A l aide d un fil de fer d coller les d bris ayant adh r la paroi puis renverser le tube brusquement Seul le culot restera au fond du tube Reprendre le culot avec une goutte d eau et l examiner entre lame et lamelle P ne et al 1980 Le MIF Merthiolate Iode Formol de SAPERO LAWLESS et STROWE C est une m thode de conservation concentration et coloration particuli rement int ressante pour les amibes les flagell s et les oeufs de schistosomes Ce m lange conservateur peut servir de liquide d enrichissement la place du Formol sal de Ridley et Hawgood Sa pr paration doit tre extemporan e en m langeant 0 15 ml de solution iodo iodur e et 3 25 ml de solution de merthiolate formol P ne et al 1980 M thode de HANRICKSEN et POBLENZ Elle permet de mettre en vidence les oocystes des coccidies en se basant sur leur caract re acido alcoolor sistant Technique R aliser un frottis partir des selles Laisser s cher la temp rature ambiante et fixer le frottis dans du m thanol pendant 5 mn Colorer le frottis pendant une heure dans la fuschine ph niqu e et ri
70. enteral Dysenteral amp est un M dicament Traditionnel Am lior MTA autoris par le Minist re de la sant au Mali Minist re de la sant 1998 Production du DMT Classe th rapeutique Antiamibien Propri t s Antiamibiennes sur Entameba histolytica et sur Giardia intestinalis Antidiarrh iques Indications Diarrh e Dysenterie amibienne Composition Partie a rienne d Euphorbia hirta L Euphorbia hirta est un arbuste de la famille des Euphorbiac es plante originaire de l Australie Lanhers et a 1991 souvent employ e dans la m decine traditionnelle MT dans de nombreux pays de l Afrique en raison de ses propri t s vari es une action s dative antipyr tique et anti inflammatoire et dans les traitements de la gonorrh e la dysenterie par l extrait aqueux des feuilles Le latex des tiges est utilis dans le traitement de la conjonctivite blessures et br lure Ajoa et al 1985 De m me on a retrouv dans les feuilles et les tiges quelques propri t s antibact riennes avec un spectre large d activit inhibant les bact ries gram n gatif et gram positif Pr sentation Paquet de neuf sachets de tisane dos 10 g de poudre s ch e de la partie a rienne de la plante Diallo et al 1993 Pr paration D coction faire bouillir la quantit prescrite dans un litre d eau pendant 10 minutes Respecter le mode de pr paration Posologie Un sachet par jour en trois prises pend
71. eospermum Kunthianum Cham Bignoniaceae Th se de pharmacie Bamako 55 SECK FATOU 2000 Etude du traitement syst matique des parasitoses intestinales par le mebendazole et le m tronidazole dans 4 r gions du S n gal Dakar Thi s Diourbel et St Louis Th se de pharmacie UCAD n 97 Dakar 56 TAUREG MARTIN 2000 Contribution dakaroise aux discussions la m decine traditionnelle Rapport s minaire au Pencum Goethe Goethe institut Dakar Dakar 57 TRAOR DOMINIQUE 1983 M decine et Magie africaines ACCT pr sence africaine Paris 560p S8 VALETTE G 1959 Pr cis de Pharmacodynamie Collection de pr cis de Pharmacie Masson et Cie p 367 368 59 YBERT E DE LAAGE DE MEUX ASTRID 2000 Encyclop die des plantes m dicinales Identifications pr parations Soins Larousse Londres 335p 60 YBERT EDITH 2001 Petit Larousse de la M decine Larousse V UEF Canada 1087p ANNEXES Annexe 1 REACTIFS ET SOLVANTS Formol sal Formol 100ml Eau distill e 900ml N aCl 8 ch g Liqueur de Fehling Solution A CuSO 35g Eau distill e 500ml HSO4 5ml Laisser refroidir puis compl ter au litre avec de l eau distill e Solution B Sel de Seignette 150g Eau distill e 500ml Soude non carbon e 300ml Refroidir et compl ter au litre avec de l eau distill e M langer les 2 solutions volume gal au moment de l emploi R actif de Baljet Acide picrique lg Alcool 50
72. ere Me ee e eege 2 WE ETES do D em o eie SOUfTCES coii erem o i meo d 5 M thodes de tests antOXyddnits ss eus ane peg perra reet N EE eR ve 6 Quelques plantes activit antoxvdante DEUXIEME PARTIE TRAVAUX PERSONNELS I METHODOLOGIE 1 Lieu d tudes 2 Mat riels 2 1 Mat nels DEET 2 2 Materiel tee tetas Mec rire tre yx e a 2 3 Mat riel technique i ape tet ee Ee eh eoo EAR A E us emmener ENER 3 ET 3 1 Phytochimie E D Le S Tel ao LEER TETTE TO OC 3 1 1 1 D coction l eau 3 1 1 2 Mac ration l eau 3 1 1 3 Mac ration l thanol 3 1 1 4 Extraction par les solvants polarit croissante 3 1 2 R action de caract risation 32 38 38 39 39 39 40 40 40 44 44 44 45 46 46 48 50 50 50 50 51 52 53 54 54 54 54 55 29 55 55 55 53 56 56 59 62 3 1 2 1 R actions ui si dare e er nae ner e ERE Ra dn Or NI e Me eu Ep t n ee 62 D122 IDOSABES HL 69 BMD SE COM eee ae en ee et ba eue 73 4 Tests biologiques ies ees eoe as uno ones re oto Uo or aU p e Mono Eo oae 75 4 1 Activit anthelmimthique sis ees
73. es ont un habitat d finitif tissulaire Nozais et al 1996 2 CLASSIFICATION Les parasites appartiennent tous au R gne animal Il existe Des parasites pathog nes Des parasites opportunistes Des parasites non pathog nes Dorosz 2001 Nozais et al 1996 Beytout et al 2002 La classification des parasites intestinaux est pr sent e dans le tableau 2 Tableau II Classification des parasites intestinaux Embrancheme Esp ces Localisations aor Maladies nts ou Classes Intestin gr le C lon Rectum Isospora belli X Isosporose Isospora hominis X Isosporose Sporozoaires Cryptosporidium parvum X Cryptosporidiose Microsporidies X Microsporidiose Entamoeba histolytica X Amibiase Entamoeba coli X Entamoeba polecki X 9 Rhizopodes Endolimax nana X Pseudolimax butschli X S Dientamoeba fragilis X 2 E Giardia intestinalis X Giardiase m Trichomonas intestinalis X Trichomonose intestinale Flagell s G Enteromonas hominis x Chilomastix mesnilii X Embadomonas intestinalis X Balantidium coli X Balantidiose Cili s Anisakis simplex X X Anisakiase Ascaris lumbrico des X Ascaridiose Ancylostoma duodenale X Ankylostomose Necator americanus X Ankylostomose Strongyloides stercoralis X Anguillulose Trichinella pseudospiralis X Trichinella nelsoni X gt Trichinella spiralis X Trichinose N matodes D vers ponds Trichinella nativa X Trichu
74. es saponosides dans nos drogues est conforme cette m me esp ce Kerharo et adams 1974 Le fruit a t la drogue qui a pr sent la majorit des l ments chimiques La CCM nous a permis de contr ler la qualit de nos extraits tout en nous donnant des renseignements utiles sur les l ments constitutifs de nos extraits par la fluorescence les colorations et les Rf A 254 nm nous avons observ des spots visibles A 366 nm nous avons observ des spots color s particuli rement des t ches franches de couleur bleu violet et bleu clair avec des Rf respectifs de 0 2 et 0 87 dans le solvant ligroine ac tate d thyle et 0 86 et 0 35 dans le solvant BAW Selon Bruneton la fluorescence bleue 366nm pourrait indiquer la pr sence des coumarines ou des st rols et triterp nes et les t ches jaunes marron au Godin pourraient tre des flavonoides Bruneton 1993 Selon Ybert les tanins permettent de lutter contre les infections et pour drainer les s cr tions excessives comme la diarrh e et les flavonoides ont des propri t s anti inflammatoires et antivirales Ybert et al 2000 Quant Bruneton il conf re aux triterp nes les propri t s anti inflammatoires et aux h t rosides ont des activit s antimicrobiennes Bruneton 1993 Ce qui pourrait justifier l utilisation traditionnelle dans la grippe les diarrh es et la dysenterie amibienne les douleurs du rhumatisme les inflammations Jusqu 37 96 des substances const
75. et 0 64 Visible Rouge Jaune 0 8 Bleu clair 0 98 Violet fonc Les extraits apolaires ther et DCM des corces feuilles et fruits ont montr apr s observation l U V 254 et 366 nm une richesse des constituants chimiques A 254 nm la majorit des taches apparaissent sombres A 366 nm la majorit des t ches apparaissent en rouge Signalons la pr sence des t ches franches de couleur bleu clair bleu violet et noir Apr s r v lation par le Godin nous pouvons voir des t ches jaunes bleu violet et verd tre Chromatogramme I Plaque de CCM des extraits apolaires des corces feuilles et fruits de M angolensis selon le syst me Ligroine Ac tate d thyle 2 1 Les tableaux XV XVI et XVII pr sentent les r sultats de la CCM des corces des feuilles et des fruits de M angolensis selon le systeme BAW 60 15 25 Tableau XV RESULTATS DE LA CCM DES ECORCES EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 2 Brun Visible 0 36 Bleu clair D c 0 54 Visible 0 85 Bleu violet 0 96 Rouge 0 Jaune clair 0 26 Brun Visible Dig 0 35 Bleu clair 0 Jaun tre 0 25 Visible D c p 0 3 Brun 0 35 Bleu clair 0 6 Brun 0 67 Visible 0 Jaune clair Visible 0 25 Visible 0 35 Visible Bleu clair MeOH 0 4 Visible 0 6 Brun Visible 0 97 Rouge 0 Brun Brun 0 1 Brun Mac HA 0 28 Violet 0 38 Brun 0 6 Brun 0 86 Bleu violet 0 Brun Mac EtOH 0 25 Brun 0 4 Bleu clair 0 86 Bleu violet D c d coct Dig di
76. eter nett vents gren Ka ERE Uer ei cane PORE Y e ERR da 75 4 2 Activit larvicide eso sed vi entren e Sr en ie 76 EE Ee EE 77 RESULTATS eee ee ee oos naeh eS Ego Pep ed Sa aeea 78 1 R sultats de la phytochiniie 5 eee eee ee te o erroe hoe te earam r RER EENS EES o aerae RER 78 IT R sultats des extractions cic oce verser PEN EROR ERI REN amer iius 78 L R sultats des r actions en tube ceaseacrnarcmssenese peace HEN EYE SR REN AERE Mut 79 E E EE ER 1 4 R sultats d s EE ER 2 R sultats des tests biologiuues eect MH mI 91 2 1 R sultats de l activit anthelminthigie eren eter en RS ER esed 91 2 2 R sultats d l activit laryicide soie eo Ee oer eeu oir ei eui EE rien en 93 2 3 R sultats de l activit antioxydante i oie reet pep E 99 COMMENTAIRES ET 5 05510 5 101 CONCLUSION SP 105 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES RESUME SERMENT DE GALIEN ABREVIATIONS ACCT Agence de coop ration culturelle et technique Hb INRSP J KOH m Mac EtOH Mac mg MRTC MT MTA o n Nbre Alli s Butanol Acide ac tique Eau 60 15 25 T trachlorure de carbone Chromatographie sur couche mince Chloroforme D partement de l pid miologie des affections parasitaires Dichlorom thane Dichlorodiph nyltrichloro thane D
77. eux de Ouologuem qui a obtenu une activit larvicide totale au bout de 24 h 500 ppm des extraits DCM des feuilles de Lannea velutina les racines de Cussonia barteri l extrait m thanolique des feuilles de Diospyros abyssinica et de l extrait th r de Cissus quadrangularis Ouologuem 1999 Signalons que Diallo a r alis une tude larvicide sur une esp ce de la famille des Capparidac es Maerua crassifolia Forsk et les r sultats n ont pas t encourageants Diallo 2000 Parlant des antioxydants ils sont devenus importants cause de leurs nombreuses maladies li es des formes r actives de l oxyg ne L implication des antioxydants dans notre vie de tous les jours a v ritablement pris son essor Pincemail et al 2002 Apr s r v lation des plaques de CCM par une solution de DPPH la concentration de 2 mg ml dans le m thanol nous avons observ des t ches jaunes blanches sur fond violet dont les Rf sont not s dans le tableau n X XII La feuille est la drogue qui a pr sent la majorit de constituants antiradicalaires avec une pr dominance chez son Mac EtOH Cette activit pourrait tre due aux coumarines flavonoides tanins et carot noides D autres tests antioxydants des extraits de plantes ont d j t r alis s au DMT de l INRSP l activit antioxydante de Lannea velutina et Psorospermum guinneense par Bathily Bathily 2001 et Burkea africana par Diallo Diallo 2000 tous avaient des r sultats
78. favorisent l avitaminose A Le m canisme exact de cette relation de cause effet n est pas tabli mais il est probable que de nombreuses infections notamment ascaridiase r duit l absorption de la vitamine A et galement la capacit de conversion du B carot ne en vitamine A http www fao org DOCREP htm e S l nium Oligo l ment le plus a la mode pour ses propri t s antioxydantes av r es Jadis consid r comme un toxique ses effets b n fiques sur l organisme ne sont connus que depuis un quart de si cle neutralise les m taux toxiques Plomb Mercure pr vient le vieillissement Il aurait aussi une action pr ventive sur certains cancers 4 3 Une source particuli re d antioxydants naturels La plante L importance des antioxydants d origine naturelle ne cesse de cro tre ces derniers temps Ces antioxydants en tant que constituants alimentaires semblent contribuer de mani re significative la pr vention des maladies cardiovasculaires Les m canismes d action sont divers impliquant le captage de l oxyg ne singulet la d sactivation des radicaux par r action d addition covalente la r duction des radicaux ou de peroxyde la complexation d ions et de m taux de transition Les antioxydants naturels sont pr sents dans toutes les parties de la plante et sont largement r pandus parmi les plantes alimentaires pour la plupart ce sont des compos s ph noliques Ces compos s ph noliques poss dent u
79. feuilles et fruits ont pr sent la meilleure activit Ether Fr est l extrait qui a pr sent la meilleure activit larvicide avec 100 de mortalit apr s 1h d exposition Aussi l corce de tronc est la drogue ayant larvicide avec plus de 50 de mortalit Ceci nous a conduit tudier leur efficacit en fonction de la concentration Apr s 24h d exposition Des lots de 20 larves sont soumis diff rentes concentrations Courbe 1 Activit larvicide des extraits apolaires des corces des feuilles et des fruits sur les Culex 25 20 500ppm mB 250ppm 125ppm 62 5ppm Nombres de morts 0 T moins DMSO Ether Ec DCM Ec Ether Fe DCM Fe Ether Fr DCM Fr Extraits Figure 10 Courbes de l activit larvicide des extraits apolaires des corces des feuilles et des fruits de M angolensis Courbe 2 Activit larvicide des extraits polaires des Ecorces sur les Culex 500ppm B8 250ppm Nombres de morts T moin H20 D c Ec Mac H20 Ec Mac EtOH Ec MeOH Ec Dig Ec D c p EC Extraits Figure 11 Courbes de l activit larvicide des extraits polaires des corces de M angolensis Tableau XXI RESULTATS DE L ACTIVITE LARVICIDE A 500 250 125 ET 62 5 ppm SUR LE GENRE CULEX EXTRAITS 500ppm 250ppm 125ppm 62 5ppm Nbres de Nbres de Nbres de Nbres de de morts mortalit de morts mortalit de morts mortalit
80. formique et l introduire dans un tube essai en conservant la phase aqueuse Ajouter 1 ml de NH4OH dilu et agiter En pr sence de produits d oxydation des anthranols et anthrones la coloration rouge est plus intense que pr c demment e C H t rosides Reprendre la phase aqueuse qui a t conserv e par 10 ml d eau et ajouter 1 ml de FeCl 10 Maintenir le tube essai dans un bain marie bouillant pendant 30 mn refroidir et agiter avec 5 ml de CHCH Soutirer la phase chloroformique dans un tube essai ajouter 1 ml de NH4OH dilu et agiter Une coloration rouge plus ou moins intense indique la pr sence de C h t rosides 3 1 2 1 4 St rols et triterp nes Solution analyser Nous avons introduit dans un tube essai 1 g de poudre et 20 ml d ther di thylique anesth sique Boucher et agiter laisser mac rer pendant 24 h puis filtrer et compl ter 20 ml par l ther Caract risation e R action de Liebermann Bouchard Evaporer sec dans une capsule 10 ml d extrait dissoudre le r sidu dans 1 ml d anhydride ac tique plus 1 ml de CHCls Recueillir dans deux tubes essai l un servira de r f rence A l aide d une pipette ajouter 1 2 ml de H5SO concentr au fond du tube essai ne pas agiter A la zone de contact des deux liquides il y a formation d un anneau rouge brun tre ou violet la couche surnageante devenant verte ou violette r v le la pr sence de st rols et triterp nes e
81. ge volume gal d eau et de toluene Bien agiter et nettoyer la partie sup rieure du tube fixer un papier picrosod l aide d un bouchon la partie sup rieure du tube sans tremper dans la solution La coloration rouge plus ou moins rapide du papier indique la pr sence d h t rosides cyanog n tiques 3 1 2 2 Dosages 3 1 2 2 1 Dosage de l eau 3 1 2 2 1 1 Par entrainement az otropique Elle consiste mesurer le volume d eau entrain e par distillation la temp rature constante d un solvant non miscible l eau auquel une masse connue de drogue v g tale est ajout e Le solvant que nous avons utilis cet effet a t le toluene avec comme point d bullition 110 C La r action az otropique se fait une temp rature constante Apr s condensation par r frig rant des vapeurs de l az otrope l eau se s pare et est mesur e en volume L appareil est constitu d un ballon de verre A reli par un tube de raccordement D un tube cylindrique de condensation B avec un tube collecteur gradu E Le r frig rant C est plac sur le tube cylindrique B Le tube collecteur n est gradu en 0 1 ml de telle sorte que l erreur de lecture ne d passe pas 0 5 ml Comme source de chauffage utiliser pr f rentiellement un chauffage lectrique avec un contr le rh ostat ou un bain marie Dans un ballon sec introduire 200 ml de tolu ne et 2 ml d eau distill e Distiller pendant 2 h laisser refroidir
82. gest D c p d coct puis Mac HO mac r aqueux Mac EtOH mac r thanolique Tableau XVI RESULTATS DE LA CCM DES FEUILLES EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 2 Brun 0 3 Noir 0 37 Visible Bleu clair Visible 0 46 Visible Noir D c 0 52 Visible Noir 0 54 Visible 0 6 Visible Brun 0 66 Brun 0 86 Bleu violet 0 96 Rouge clair 02 0 26 Jaune clair Visible 0 3 Visible Noir Visible 0 36 Visible 0 4 Visible Bleu clair Visible Dig 0 46 Visible Noir Visible 0 52 Visible Noir 0 58 Brun 0 66 Brun 0 87 Bleu violet 0 26 Jaune clair 0 3 Visible 0 36 Bleu clair 0 4 Visible 0 45 Visible Noir Visible 0 52 Visible Noir D c p 0 58 Brun 0 66 Brun 0 86 Bleu violet 0 22 Brun Visible 0 3 Visible Noir Visible 0 37 Bleu clair 0 4 Visible Noir Visible 0 45 Visible Visible MeOH 0 52 Visible 0 57 Visible Noir Visible 0 66 Brun Visible 0 8 Brun 0 85 Bleu violet 0 97 Rouge Visible 0 Brun Noir 0 2 Brun 0 36 Bleu clair 0 41 Brun 0 57 Visible Violet Mac HA 0 67 Visible 0 85 Bleu violet 0 96 Rouge Noir 0 Jaune clair 0 3 Visible Noir Jaune 0 38 Visible Bleu clair Jaune fonc 0 42 Visible 0 46 Jaune Mac EtOH 0 52 Visible Noir Jaune 0 6 Visible Noir Violet 0 69 Brun 0 88 Bleu violet 0 96 Visible Rouge Noir Tableau XVII RESULTATS DE LA CCM DES FRUITS EXTRAITS Rf U V 254 nm U V 366 nm GODIN 0 Visible D c 0 2 Brun Visible 0 3 Visible Visible 0 38 Visible Bleu clair 0 4 Visib
83. gnent le coeur droit puis les poumons en 24 h Elles aboutissent aux vaisseaux portes par la circulation g n rale ou par effraction transdiaphragmatique puis transh patique Les larves deviennent alors adultes en deux mois Les femelles adultes apr s accouplement migrent contre courant et gagnent leur territoire lectif de ponte Empruntant la veine m sent rique inf rieur Schistosoma mansoni et Schistosoma intercalum vont coloniser respectivement le plexus p riv sicaux p ricoliques et p rirectaux Apr s la ponte les ceufs traversent l endoth lium vasculaire p n trent dans les tissus et tombent dans un organe creux de voisinage vessie ou intestin Ils sont limin s avec les urines ou les selles dans le milieu ext rieur Dans le milieu ext rieur Au contact de l eau 25 C les ceufs closent lib rant un embryon cili miracidium qui nage la recherche de son mollusque sp cifique ot il subit une s rie de transformation le miracidium va donner naissance en quatre semaines des milliers de larves infestantes furcocercaires 4 11 3 Clinique L affection se d roule en trois phases successives contamination invasion et tat communs toutes les bilharzioses Mais seule la phase d tat permet d individualiser les sympt mes propres chaque esp ce La phase de contamination cutan e est br ve et se traduit par un prurit local accompagn d ruption apr s le bain infestant La phase d invasio
84. guillules 5 2 2 3 2 2 Technique par flottation M thode de WILLIS Elle concentre les ceufs d ankylostomes et d Hymenolepis nana dans une solution satur e de chlorure de sodium M thode de JANECKSO URBANYI Elle concentre bien les ufs d ankylostomes les larves d anguillules les ufs de trichoc phale les kystes de Giardia et plus ou moins les ceufs d ascaris dans une solution iodomercurique 5 2 3 0 M thodes sp ciales Elles sont indiqu es pour la recherche de certains parasites et sont donc mises en ceuvre en fonction des renseignements cliniques et biologiques fournis par le praticien On distingue gt M thode de GRAHAM la cellophane adh sive ou scotch test anal Cette m thode est indiqu e dans les tzeniasis et surtout dans l oxyurose Elle se fait le matin avant toute toilette locale Nous appliquons le ruban adh sif repli en U sur le fond d un tube essai au niveau des plis radi s anaux Nous collons ensuite le scotch sur une lame porte objet et on examine au microscope Seck 2000 M thode de BAERMANN C est une technique d extraction adapt e la recherche de larves rhabditoides d anguillules et plus accessoirement d ankylostomes Elle repose sur l hygrotropisme et le thermotropisme de ces larves qui se d placent de la selle fraiche vers l eau ti de Dans une passoire th Nous pla ons un morceau de gaz puis un morceau de papier filtre une compresse sur lequel nous d posons des selles que
85. h se de doctorat Lausanne 23 DIALLO D PAULEN B S AND HVEMM 1993 Production of traditional medicine preparation accepted as medicines in Mali p 238 24 DOLO A CANCRINI G TRAORE F TRAORE S KASSAMBARA L DIAKITE M CAMARA F DOUMBO O 1996 Protozooses et helminthoses intestinales dans une population d un village de savane nord soudanienne du Mali Afrique de Ouest Parassitologia 38 585 589 25 DOROSZ Ph 2001 Guide pratique des m dicaments 21 d Maloine Paris 26 DOUGNON TIMOTHEE 1989 Evolution de la Th rapie des n matodoses intestinales Int r ts d un nouveau benzimidazole Le flubendazole Th se de pharmacie Bko 27 ELIN MATHISEN DRISSA DIALLO YVIND M ANDERSON AND KARD EGID MALTERUD 2001 Antioxidants from the bark of Burkea africana an African Medicinal plant Phytother Res 15 1 6 28 GENTILINI M 1993 M decine Tropicale Flammarion Paris 29 http www zoomsant com Le Cambodge atteint la cible de l OMS en prot geant 75 des enfants contre les parasites APM 30 http www fao org DOCREP htm La nutrition dans le pays en d veloppement 31 IVAN A 1999 Medecinal Plants of the World Chemical constituents traditional and Modern medicinal Uses INC Totowa new Jersey Human Press 415p 32 KALYANI G A 1984 Anthelmintic activity of essential oil of Commiphora mukul Fitoterapia 4 LV 232 235 33 KERHARO J E
86. helminthique large spectre Son absorption au niveau de la muqueuse intestinale permet d esp rer une action efficace sur les helminthiases visc rales extra intestinales Dougnon 1989 Tiabendazole Actif sur un grand nombre de n matodes vers immatures et adultes particuli rement sur l anguillule Le mode d action est mal connu mais une grande partie de la dose ing r e est absorb e au niveau de la muqueuse intestinale Ce qui explique des effets sur le syst me nerveux central Dougnon 1989 D riv s des pip razines T tramisole ou L vamisole Spectre d action troit le T tramisole ou L vamisole sont efficaces aussi bien sur les formes adultes que les immatures larves et ceufs ceci 4 des doses variables Cette substance exerce sur le ver une action paralysante r versible et elle est rapidement et compl tement absorb par l intestin Dougnon 1989 Pamoate de pyrantel M dicament spectre largi chez les n matodes intestinaux Il agit par blocage neuromusculaire entrainant la paralysie du ver et son expulsion par le p ristaltisme intestinal Sa r sorption intestinale est tr s faible car il est tr s peu soluble dans l eau Dougnon 1989 Pamoate de pyrvinium M dicament spectre d action limit beaucoup plus actif sur l oxyure Agit par perturbation enzymatique du m tabolisme du ver et il est tr s faiblement absorb au niveau du tube digestif Dougnon 1989 7 1 2 Contre les plathelmi
87. i re mesure prendre car les maladies parasitaires intestinales sont vitables par le respect simple des r gles d hygi ne g n rale et de salubrit dont l homme est le plus souvent responsable Environ 1 7 millions de d c s sont attribuables chaque ann e dans le monde une eau non potable et au d faut d assainissement et d hygi ne ils sont principalement le fait de diarrh es infectieuses Neuf d c s sur dix concernent des enfants et presque tous surviennent dans les pays en d veloppement OMS 2002 Par ailleurs l OMS pr conise comme strat gie de contr le des mesures d assainissement et d ducation pour la sant de m me qu une chimioth rapie de masse 6 1 La vaccination Jusqu ce jour aucun vaccin n a t mis en place pour radiquer une parasitose intestinale Mais la vaccination antibilharzienne est encore en tude Des premiers r sultats encourageants ont t obtenus vis vis des formes larvaires du parasite Par contre ses effets vis vis des parasites adultes apparaissent tr s pr caires ces derniers semblant s cr ter des substances immuno suppressives expliquant les probl mes rencontr s D autre part les variations de souches par les reinfestations exigent la mise en route d un clonage pour conserver les m mes caract res En attendant la mise au point du vaccin l heure actuelle seule la prise de conscience des voyageurs et surtout des populations autochtones vis vis des risques du
88. idu auto infestation ou un autre les ceufs closent et lib rent dans l estomac une larve qui devient adulte dans l il on terminal en trois quatre semaines 4 7 3 Clinique Les troubles sont vari s mais habituellement b nins Les sympt mes digestifs douleurs abdominales de la fosse iliaque droite naus es vomissements anorexie sont domin s par le prurit anal nocturne Les sympt mes extra digestifs sont souvent associ s irritabilit anxi t insomnie cauchemar vulvo vaginite avec prurit vulvaire chez la fillette qui retentissent sur la vie familiale et scolaire Ancelle et al 1994 4 8 Trichuris trichiura Ce parasite cause la trichoc phalose C est une helminthiase cosmopolite b nigne mais particuli rement fr quent surtout chez le jeune enfant En zone temp r e elle est presque asymptomatique Par contre en zone tropicale des formes s v res correspondant des infestations massives ont t rapport es 4 8 1 Le parasite L agent pathog ne h matophage mais moins que l ankylostome 0 005 ml de sang J est un ver rose ou rougeatre dont l adulte mesure 3 5 cm Son corps est constitu de deux parties Une filiforme c phalique et une caudale plus large enroul e en cercle chez le m le et l g rement arqu e chez la femelle Les ceufs caract ristiques en citron ou en ballon de rugby de couleur acre mesure 50 1 25 et pourvus de deux bouchons muqueux polaires sont localis s dans
89. igestive surinfecte secondairement ces foyers n crotiques Ancelle et al 1994 4 1 3 Clinique L amibiase infestation reste asymptomatique pendant tr s longtemps Dans l amibiase intestinale nous avons La forme suraigu rare survient chez les enfants les femmes enceintes ou les sujets d nutris Elle se manifeste par une diarrh e abondante f tide avec du sang et des glaires l abdomen est m t oris et tr s douloureux La forme aigu qui est la forme la plus classique r v l e par des douleurs abdominales mod r es ou violentes avec preintes et t nesmes Plusieurs selles par jour sont d abord diarrh iques puis aqueuses avec des glaires et du sang mais l tat g n ral conserv Une forme aigue n glig e ou mal trait e peut se transformer en forme chronique appel e colite post amibienne La forme sub aigu avec diarrh e banale douleurs abdominales mod r es sans sang dans les selles L amebome qui est une pseudotumeur colique due aux amibes Il simule cliniquement et radiologiquement un cancer de c lon ou un f calome Gentilini 1993 4 2 Giardia intestinalis C est un flagell responsable du giardiase ou lambliase qui est une parasitose intestinale cosmopolite extr mement r pandue car les pourcentages d infestation de la population humaine varient selon les auteurs de 2 10 avec une incidence plus lev e dans les zones tropicales chaudes et humides Elle se voit tout ge mais s
90. in 1999 6 Quelques plantes activit antioxydante sont report es dans le tableau VI Plantes Drogues R f rences Burkea africana Hook Caesalpiniaceae Ecorce Elin et al 2001 Cussonia barteri Seem Araliaceae Racine Diallo 2000 Psorospermum guineense Hochr Hypericaceae Feuilles Bathily 2001 Lannea velutina A Rich Anacardiaceae Fruits Bathily 2001 ON NO DPPH Chevalley 2000 DEUXIEME PARTIE TRAVAUX PERSONNELS I METHODOLOGIE 1 Lieu d tude Nos travaux ont t men s au D partement de M decine Traditionnelle DMT de l Institut national de recherche en Sant Publique INRSP 2 Mat riels 2 1 Mat riel v g tal 2 1 1 Choix de la plante d tude Nous avons pass en revue les enqu tes ethnobotaniques d j effectu es au Mali et ailleurs Nous nous sommes bas s sur les recettes ou les pr parations utilis es en MT dans le traitement des parasitoses intestinales et des diarrh es de la litt rature suivante La pharmacop e s n galaise Kerharo et Adams 1974 Contribution aux tudes ethnobotaniques et floristiques du Mali Adjanohoun et al 1981 M decine et Magie africaines Traor 1983 The useful plants of West Africa Burkill 1985 Arbres et arbustes du Sahel Maydell 1990 Arbres et arbustes gu risseurs des savanes maliennes Malgras 1992 Medicinal plants of the world Ivan 1999 African Traditional Medicine Neuwinger 2000 Apr s
91. ission et le plus fr quent de l amibe Gentilini 1993 La forme v g tative non pathog ne Entameba histolytica minuta en raquette qui mesure 12 14 u de diam tre vivant en saprophyte au niveau du tube digestif Elle peut tre limin e dans les selles s enkyste ou se transforme en forme invasive h matophage La forme v g tative invasive Entameba histolytica histolytica qui mesure 30 40 um de diam tre C est la forme pathog ne h matophage et histolytique retrouv e dans les selles Son cytoplasme hyalin renferme des h maties et un noyau bien visible apr s coloration Ancelle et a 1994 4 1 2 Le cycle Le cycle d Entameba histolytica est double Le cycle non pathog ne qui correspond l amibiase infestation C est le cycle le plus courant et peut durer des mois et des ann es Les kystes ing r s par les crudit s et l eau souill e lib rent quatre formes minuta qui a leur tour s enkystent et sont limin s dans les selles sans aucune cons quence clinique pour l homme Ces porteurs asymptomatiques assurent la diss mination de la maladie Le cycle pathog ne ou amibiase maladie traduit la transformation des formes v g tatives non pathog nes en formes v g tatives pathog nes sous des influences diverses baisse de l tat g n ral agression colique de r gime alimentaire L action cytolytique des formes invasives r alise des ulc rations de la muqueuse digestive La flore microbienne d
92. ituants les feuilles sont extractibles par l eau Ce r sultat t moigne de la richesse des substances hydrosolubles savoir les flavonoides tanins coumarines les oses et holosides et pourrait justifier son utilisation traditionnelle en premi re intention en MT Kerharo et Adams 1974 de m me le mode d emploi qui est la d coction Nos drogues se pr tent bien la conservation sans alt ration des principes actifs avec des teneurs en eau inf rieures 10 Les cendres totales traduisant la charge min rale des mati res v g tales les cendres sulfuriques r sultant de la conversion des sels organiques en sulfates et les cendres chlorhydriques correspondant la contamination de la drogue par les l ments siliceux Paris et al 1965 Celles des feuilles cendres totales chlorhydriques et sulfuriques taient particuli rement assez lev es avec 8 24 pour les cendres totales 3 31 pour les cendres chlorhydriques et 15 83 pour les cendres sulfuriques Cette forte charge min rale pourrait tre due aux h t rosides soufr s caract ristiques de certaines esp ces v g tales en particulier chez les Brassicaceae et les Capparidaceae Bruneton 1993 La diversit des constituants chimiques pr sents dans nos drogues nous a permis d valuer l efficacit du M angolensis par les activit s anthelminthique larvicide et antioxydante Plus de deux milliards d tres humains souffrent des degr s divers d infestation par les
93. la t nacit de certaines parasitoses telles que l oxyurose et l anguillulose Beytout et al 2002 3 3 Facteurs favorisants Les facteurs concourant l end micit et la p rennisation de la transmission restent tr s divers et complexes Nozais et al 1996 Nous avons 3 3 1 Les facteurs environnementaux 3 3 1 1 Le climat La chaleur et l humidit conditionnent le d veloppement des ufs limin s dans le milieu ext rieur 3 3 1 2 Les modifications environnementales ou cologiques Les conditions d hygi nes individuelles et collectives sont pr caires cause de la pauvret de la pollution du surpeuplement et de la promiscuit humaine La cr ation de grands barrages avec des extensions non normalis es de r seaux d irrigation non prot g s et aussi l abus de pesticides et d engrais qui introduisent dans les bioc noses aquatiques sont des facteurs redoutables du d s quilibre La diss mination anarchique de selles d termine le p ril f cal 3 3 2 Les facteurs socio conomiques Les principaux facteurs socio conomiques sont Le d faut de contr le v t rinaire des viandes crues ou insuffisamment cuites La collecte des ordures qui permet la prolif ration des mouches susceptibles de propager les parasites L absence d eau potable dans certaines localit s Les eaux stagnantes de faible turbidit contenant de la v g tation 3 3 3 Les facteurs individuels Parmi
94. le 0 46 Noir 0 52 Visible 0 56 Brun 0 85 Bleu violet 0 Jaune clair Visible 0 3 Visible Sombre Dig 0 38 Visible Brun 0 44 Visible 0 48 Visible Sombre 0 58 Brun 0 Jaune clair Visible 0 3 Noir 0 4 Brun D c p 0 48 Noir 0 56 Brun 0 86 Bleu violet 0 98 Visible 0 2 Brun 0 25 Visible 0 31 Visible Noir MeOH 0 4 Visible Brun Visible 0 46 Noir 0 58 Brun Visible 0 86 Bleu violet 0 96 Rouge Visible 0 Brun Jaune 0 1 Jaune 0 2 Brun Mac HO 0 3 Noir 0 4 Visible Brun 0 52 Visible 0 58 Brun 0 85 Bleu violet 0 96 Rouge 0 26 Brun 0 33 Visible Noir Jaune Mac EtOH 0 4 Visible Brun 0 45 Visible Bleu violet 0 68 Brun 0 86 Bleu violet 0 97 Rouge Noir A 254 nm les constituants des corces ne sont pas visibles A 366 nm nous notons une richesse des constituants chimiques par des taches franches Les spots de couleur Bleu clair et Bleu violet ont des Rf bien pr cis Apres r v lation au Godin la majorit de taches apparaissent jaune marron Chromatogramme II Plaque de CCM des extraits apolaires et polaires des corces feuilles et fruits de M angolensis selon le syst me BAW 60 15 25 4 3 R sultats des tests biologiques 4 3 1 R sultats de l activit anthelminthique sur les Lombricus terrestris Le tableau XVIII pr sente les r sultats de l activit anthelminthique des corces des feuilles et des fruits de M angolensis Tableau XVIII RESULTATS DE L ACTIVITE ANTHELMINTHIQUE A 15 MG ML Nbre de Concen
95. le est repris avec 1 ml d acide nitrique fumant Evaporer au bain marie bouillant sec Apr s refroidissement introduire dans la capsule 10 ml d ac tone pur et ajouter goutte goutte la solution de KOH 5 dans l alcool fraichement pr par e 0 5 g 10 ml d thanol En pr sence d alcaloides des solanac es mydriatiques esters de l acide tropique et du tropanol il se d veloppe une coloration violette R action de Vitali Morin 3 1 2 1 3 Substances polyph noliques On d finit par compos ph nolique tout compos poss dant un noyau aromatique contenant un ou plusieurs substituant hydroxyles incluant diff rents groupes fonctionnels d riv s Solution analyser Nous avons r alis un infus aqueux 5 dans un erlenmeyer de 250 ml pendant 15 mn Filtrer sur papier filtre et rincer le r sidu avec un peu d eau chaude de mani re obtenir 100 ml de filtrat 3 1 2 1 3 1 Tanins Toutes les plantes contiennent des tanins un degr plus ou moins important Ybert et al 2000 Ce sont des esters de l acide gallique ou glucose Leurs propri t s biologiques sont li es leurs pouvoirs de former des complexes avec les macromol cules en particulier les prot ines Introduire 5 ml de l infus 5 dans un tube essai Ajouter 1 ml de FeCl dilu 1 Il se d veloppe une coloration verd tre ou bleu noir tre La pr sence de tanins cat chiques est caract ris e en ajoutant 1ml de concentr
96. les facteurs individuels on rel ve 3 3 3 1 L ge Les jeunes les moins de 15 ans sont en g n ral les plus expos s a cause de leur peu de souci a la propret 3 3 3 2 Les comportements Ne pas se laver les mains avant les repas ou apr s d f cation surtout et encore les plus jeunes La consommation des produits maraichers crus ou mal cuits lav s avec l eau de provenance douteuse L utilisation d engrais humains non trait s dans l agriculture Les baignades en piscines ou en eaux douces suspectes 3 3 3 3 profession Les travailleurs les plus expos s sont ceux qui sont en contact d eau et de terre ou marchant pieds nus Ce sont les agriculteurs les maraichers et les jardiniers Seck 2000 4 Les principaux parasites intestinaux Ce sont les parasites fr quents chez l homme 4 1 Entameba histolytica C est la seule amibe intestinale pathog ne pour l homme et responsable de l amibiase Ancelle et al 1994 L amibiase est une maladie cosmopolite li e au p ril f cal strictement humaine et touche 10 de la population mondiale Elle s vit surtout dans les pays chauds Gentilini 1993 4 1 1 Le parasite Entam ba histolytica se pr sente sous 3 formes La forme kystique arrondie avec une paroi paisse r fringente Les kystes mesurent 10 15 de diam tre et c est la forme de r sistance dans le milieu ext rieur permettant la diss mination du parasite C est l agent de transm
97. les masses de verres de montre ont t not es P1 P2 P3 P4 P5 Les verres et leurs contenus sont plac s l tuve temp rature de 100 C plus ou moins 3 pendant 24 h Apr s refroidissement dans un dessiccateur la temp rature ambiante les verres montre sont pes s avec les prises d essai Les masses Pl P 2 P 3 PA P 5 des chantillons s ch s sont obtenus en d duisant les tares T1 T2 T3 T4 T5 Calcul de la teneur en eau C est la moyenne des pertes de masses des prises d essai rapport e 4 100 g de poudre La masse moyenne des prises d essai PE est obtenue par la formule suivante PE P1 T1 P2 T2 P3 T3 P4 T4 P5 T5 5 La perte de masse correspondante est P1 P 1 P2 P 2 P3 P 3 P4 P 4 P5 P 5 5 La teneur en eau est 100 x P PE 3 1 2 2 2 Dosage des cendres 3 1 2 2 2 1 Cendres totales Les cendres proviennent des tissus de la plante ou des l ments trangers sable terre qui adh rent la drogue v g tale Elles sont obtenues par calcination compl te de la mati re v g tale dans l air La teneur est obtenue par dosage pond ral des cendres blanches obtenues par incin ration de la drogue v g tale dans un four moufle 800 C Dans cinq creusets en quartz avec respectivement de tare de 1 T2 T3 T4 T5 sont introduit respectivement cinq prises d essai P1 P2 P3 P4 P5 Les creusets sont plac s dans un four pr alablement ch
98. llie Ngoma Dr Mike Ayong Ingrid Nsing Nsing Fatou Fofana Collins Fokui Arnaud et Christian Atend Diouf Serge Akwo Pour votre soutien votre amiti et votre disponibilit que vous m avez offerts Recevez travers ce travail mon profond attachement et tout votre reconnaissance chacun de vous A mes fils et filles No l Chapi Christel Takam Orlane Ndom Ariane Njanjoua Arianne Tchatchouang Patrick Kuetch Patricia Nanfah Serge Tchoukoua Rodrigue Djoufand P lagie Lemegn Sonia Foaleng Lydienne Ouemb Josiane Sign Steve Tagne Peguy Fotso Michelle Tsafack Moghomaye Audrey C dric et Christelle Nana Fleurette Arnaud Lekpa Patrick et Armand Manou A mes cadets Avebe Manfred Freddy Ebele Daniel Bertrand Aurelle Danielle Essogue Francis Armand Brice Tchenjou Patrick Kadjeu Arlette Dogmo Djomo Ir ne Metiegang Ariane Yannick Tala Andr Simo Iroum Cristella Ngo Lissom Marlyse Sighoko Dominique Xavier Domch Claude Dakayi Rachel Edimo Diane Mipo Fr d ric Menz Remerciement tous ceux qui de pr s ou de loin ont particip la r alisation de ce travail qui m ont aid et soutenu tout au long de mes tudes trouvez ici l expression de mes sinc res remerciements A tous les miens MENTION SPECIALE A l Universit dJOSLO pour son soutien mat riel et financier travers le projet CNRST NUFU plantes m dicinales Au Peuple Malien Au Docteur Drissa DIAL
99. mettez nous de vous adresser nos chaleureuses f licitations pour votre succ s aux preuves du tr s s lectif concours d agr gation Veuillez recevoir le t moignage de notre profond respect et notre profonde reconnaissance A notre Maitre et Juge Le Docteur Maiga ABABACAR gt Maitre assistant en toxicologie Nous avons appr ci en vous votre dynamisme et votre d termination dans le travail Vos critiques vos suggestions et vos encouragements ont t d un grand apport pour la r alisation de ce travail Permettez nous cher maitre de vous exprimer toute notre reconnaissance et notre respect A notre Maitre et Directeur de th se Le Professeur Drissa Diallo Mai re de conf rence agr g en pharmacognosie gt Chef du Departement de M decine e de L Institut de Pl en Sant Publique Honorable ma tre nous ne saurions jamais trouver assez de mots pour vous t moigner notre reconnaissance Cette ann e pass e aupr s de vous a t riche d enseignement pour nous Dans cette aventure qu est la recherche scientifique par votre rigueur scientifique exceptionnelle votre amour pour la perfection votre disponibilit permanente et votre qualit humaine vous avez su diriger patiemment nos efforts C est pour nous un agr able devoir de vous dire un grand MERCI SOMMAIRE ET ABREVIATIONS SOMMAIRE OBJECTIFS aies PREMIERE
100. moments pass s ensemble Je te souhaite prosp rit dans tes tudes et courage Merci A Laure Fotso Armelle Zafack Caroline Ngongang Clotaire Tchanou Frank Zouna Fernando Lepka et Serge Konan Toute ma reconnaissance et mon amiti Aux Docteurs Valery et Isabelle FOKO REMERCIEMENTS Mes remerciements s adressent tout particuli rement a A mes parents A la grande famille de Bamako Famille FOKO A mes grands fr res du Mali Dr Valery et Isabelle Foko Dr Christophe Tcheuffa Dr Nicole Tamdem Dr Serge Low Dr Sylvie Majeu Dr Colette Ekoumou Franck Ngoka Gilles Fotso Val re Nemkam Touko Patrick Betty Zeufah Serge Konan Dr Magadji J P Dr Alain Azebaze Kaptu Yoyo Dr Jean Marc Mben Dr Fabrice Djeutcheu Dr Tala St phane Sandrine Awala Sandrine Sa a Franklin et Dr Said Samou Dr Karelle Tchuindjang Dr Philippe Sorel Dr Nathalie Dr Anny Magne Dr Kenfack Samuel A la famille Tin A la famille Takam Aux familles Toto et Chapi A mes camarades internes du DMT Judith Mogod Diallo Boubacar Souley Aminata Keita A ssata Diallo Amadou Diallo Sangar Oumar Moussa Doumbia Yaya Togola Patricia Nikiema Fatoumata Ouattara Nouhoum Coulibaly Grete Hope Mme Mariam Coulibaly et Adiza Garba Que Dieu vous aide prosp rer tout au long de votre carri re A la promotion ASPRO Carine Tin Laure Fotso Armelle Zafack Frank Zouna Clotaire Tchanou Fernando Lekpa
101. n allergo tox mique correspond la migration larvaire Elle survient apr s un temps de latence variable une trois semaines la fi vre le plus souvent irr guli re prend un aspect pseudo thyphoidique s levant 40 C accompagn e de signes neurologiques c phal e tuphos d hypersensibilit arthralgie myalgie urticaire ou asthme et parfois de signes digestifs douleurs abdominales et pisodes diarrh iques alternant avec des pisodes de constipation aboutissant une alt ration de l tat g n ral asth nie amaigrissement Une spl nom galie et h patom galie peuvent d j tre retrouv es La phase d tat apparait 1 6 mois apr s la contamination Les complications sont digestives appendicite pulmonaire hypertension art rielle pulmonaire avec insuffisance cardiaque droite neurologique my lite de compression et cutan e nodules scrotaux abdominaux et thoraciques 5 Diagnostic biologique d une parasitose intestinale La parasitose intestinale est affirm e la d couverte des formes v g tatives de kystes larves d ceufs ou du parasite lui m me dans le milieu de pr l vement selles Ces l ments parasitaires sont identifi s l aide d examen parasitologique des selles ou des pr l vements particuliers cellophane adh sive au niveau de la marge de l anus la recherche des ceufs d oxyure P ne et al 1980 5 1 Le pr l vement Pour tre utilisable un pr l vement de s
102. n compar e celle de substrat retarde ou pr vient de mani re significative l oxydation de ce substrat Sidib 2003 2 Causes L origine des radicaux libres est diverse On peut citer La pollution de notre environnement qui g n re la formation d esp ces r actives de l oxyg ne La bouff e de cigarettes contient environ 10 radicaux plus galement des traces d ions m talliques pouvant r agir avec le peroxyde d hydrog ne 3 Int r ts L int r t port aux antioxydants d origine naturelle ne cesse de cro tre Les m canismes d action sont divers incluant le captage de l oxyg ne singulet la d sactivation des radicaux par r action addition covalente la r duction de radicaux ou de peroxyde la complexation d ions et de m taux de transition Cavin 1999 En situation physiologique ces syst mes antioxydants ont la capacit de r guler parfaitement la production des ERO Pincemail et al 2002 4 Sources En plus de ces substances propres l organisme les m dicaments l alimentation et les plantes peuvent tre galement des sources d antioxydants Cavin 1999 4 1 Les m dicaments Plusieurs agents th rapeutiques comme les anti inflammatoires non st roidiens AINS les antihyperlipoprot in miques les bloquants et les antihypertenseurs ont d montr des propri t s antioxydantes Le Lurselle par exemple est un m dicament qui en plus de ses effets reconnus dans la baiss
103. n noyau aromatique contenant un ou plusieurs substituant s hydroxydes incluant diff rents groupes fonctionnels d riv s esters glycosides Parmi ces compos s nous pouvons citer Les flavonoides classe des substances la plus utilis e les xanthomes les carot noides les coumarines les tanins etc 5 M thodes de tests antioxydants 5 1 Test mesurant l activit antioxydante contre le lysosome Principe D tection de l activit antioxydante d une substance par l oxydation des lysosomes par le 2 2 azobis 2 amidinopropane Cavin 1999 5 3 Test sur CCM 5 2 1 R duction du radical 1 1 diph nyl 2 picrylhydrazyle Le D P P H est un radical stable pr sentant une absorption sp cifique 527 nm qui lui conf re une couleur violette Lorsque le D P P H est r duit par un capteur de radicaux sa couleur disparait Cette technique a t mise au point par Takao en 1994 Cavin 1999 5 2 2 Test mesurant l activit antioxydante au moyen de carot noides Les plaques de CCM sont pr par es de la m me mani re que pour le test au D P P H puis gicl es avec une solution chloroformique 0 5 mg ml de La plaque CCM est ensuite expos e sous une lampe UV 254 nm jusqu d coloration de la plaque Les zones antioxydantes apparaissent en jaune sur fond blanc Il faut faire particuli rement attention aux substances d j color es en jaune car elles peuvent donner de faux positifs Cav
104. na pour d terminer l activit anthelminthique 8 2 1 Test in vitro 8 2 1 1 Essai sur le ver de terre Lumbricus terrestris Ce test consiste la d termination du pourcentage de mortalit des vers apr s 24 48 et 72 h de contact dans du sable mouill la solution d extrait tester diff rentes concentrations C est ce test que nous avons utilis pour valuer l activit anthelminthique Balkouma 1999 8 2 1 2 G n ralit s sur les lombrics Les lombrics font partie de la classe des Oligoch tes de l embranchement des Ann lides Ce sont des organismes hermaphrodites ayant un d placement l aide de soie Ils sont presque tous terrestres ou dul aquicoles Ce sont des vers polym res poss dant un syst me nerveux une chaine ventrale une cavit g n rale un appareil circulatoire un intestin avec un anus subterminal des organes excr teurs un appareil reproducteur constitu par des cellules sexuelles Le d veloppement de l uf se fait par segmentation spirale La larve qui provient de l uf est du type trochophore Les lombrics se nourrissent de mati res organiques surtout v g tales en d composition Leur reproduction peut tre sexu e ou asexu e Sidib 2003 Le tableau IV pr sente quelques plantes activit anthelminthique Plantes Drogues R f rences Commiphora mukul Hook Burseraceae Huiles essentielles Kakrani et Kyani 1984 Piliostigma thonningii Schum Asuzu et O
105. nce sans cesse croissante des parasitoses intestinales il importe de les connaitre car elles sont devenues des r alit s presque quotidiennes Bour e 1996 Une infestation lourde peut entraver le d veloppement intellectuel et physique mais aussi cr er chez l enfant essentiellement une malnutrition et une malabsorption entrainant un retard staturo pond ral causer chez les immunod prim s des diarrh es importantes et enfin entrainer des complications graves telle que la pancr atite aigu etc Nozais et al 1996 Dans de nombreux pays en d veloppement la pr valence et quelque fois l intensit des helminthiases reste aussi lev es http www fao org DOCREP htm Des tudes effectu es dans quelques r gions d Afrique principalement chez les jeunes enfants g s de moins de 15 ans r v lent l ampleur du probl me avec des r sultats suivants Au Mali sur 339 enfants recens es la pr valence globale est de 70 3 pour les protozooses et de 11 0 pour les helminthoses Dolo et al 1996 En C te d Ivoire dans la localit de Toumodi sur 357 sujets consult s la pr valence est de 38 9 96 de sujets parasit s le multiparasitisme concernait 16 9 96 des sujets parasit s Adou et al 2001 Au Maroc sur 1682 sujets examin s dans trois provinces Beni Mellal Taounate Tiznit environ deux personnes sur trois taient infest es en milieu rural une personne sur deux en milieu urbain et environ une personne
106. ncer l eau de robinet D colorer avec la solution aqueuse d acide sulfurique 2 pendant 20 secondes et colorer ensuite la lame l aide de la solution aqueuse de vert de malachite 5 6 pendant 5 mn Rincer la lame l eau de robinet et s cher la temp rature ambiante Lire au microscope optique l objectif 100 en immersion Seck 2000 H matoxyline ferrique C est la m thode la plus fine la plus longue et la plus d licate Elle permet le diagnostic diff rentiel des formes v g tatives des diff rentes esp ces d amibes 5 2 2 3 Examen apr s concentration La concentration a pour but de r unir dans un faible volume des l ments parasitaires initialement dispers s dans une grande masse de selles Les m thodes sont nombreuses mais aucune d entre elles ne peut mettre en vidence tous les parasites qui r sident dans le tube digestif Elles se r partissent en deux groupes Les m thodes physico chimiques et les m thodes physiques dont la s dimentation et la flottation Seck 2000 5 2 2 3 1 M thodes physico chimiques Ces m thodes dites diphasiques r sultent de trois ph nom nes dont l un est fondamental La mise en pr sence de deux phases non miscibles dont l une aqueuse et l autre lipophile qui cr e pour chacune des particules f cales parasites d bris alimentaires et microbes un coefficient de partage leur permettant de s orienter en fonction de leur quilibre hydrophile lipophile Il en r s
107. nfants 4 3 Balantidium coli Ce parasite cili est responsable de la balantidiose Cette affection est une anthropozoonose assez rare chez l homme mais cosmopolite chez le porc L affection humaine est essentiellement rencontr e au Moyen Orient et en Am rique du Sud 4 3 1 Le parasite Balantidium coli se pr sente sous deux formes La forme v g tative piriforme de 70 200 u avec deux noyaux et des cils bien visibles sous toute la membrane cytoplasmique Cette forme se nourrit de d bris divers et de bact ries La forme kystique arrondie de 50 60 de diam tre 4 3 2 Le Cycle Le porc h berge dans son c lon des formes v g tatives et des kystes Ces derniers r sistants dans la nature sont ing r s par l homme ils continuent leur maturation pour devenir infestants 4 3 3 Clinique Les formes asymptomatiques sont les plus fr quentes assurant ainsi la p rennisation de la maladie Les formes chroniques se manifestent par une alternance de diarrh es et de constipation avec des phases de diarrh es aigu s avec preintes et t nesme Enfin chez les enfants polyparasit s et malnutris la forme aigu donne un tableau comparable celui d amibiase aigu diarrh es avec du sang et des glaires preintes et t nesmes sans fi vre L tat g n ral s alt re Gentilini 1993 4 4 Ascaris lumbricoides C est le parasite responsable de l ascaridiose qui est une parasitose cosmopolite aff
108. nisme mais principalement dans les muscles o il forme une v sicule ovoide blanche laiteuse le cysticerque Ancelle et a 1994 4 10 1 3 Clinique Tr s souvent l infestation est compl tement latente et n est r v l e que par la d couverte d anneaux dans le linge de jour ou de nuit Parfois le patient ressent une sensation de pl nitude rectale suivie d un prurit anal Les troubles cliniques sont Les sympt mes g n raux asth nie c phal es excitabilit lipothymies prurit r actions ced mateuses Les sympt mes digestifs qui sont pr dominants douleurs abdominales vagues aigu s ou sourdes avec naus es matinales et amaigrissement malgr la boulimie constipation ou diarrh es Enfin s y ajoutent de nombreuses manifestations neurologiques instabilit insomnie convulsion sensation de boules dans la gorge manifestation hypocondriaque dyspn e et palpitation Les complications sont rares appendicite occlusion perforation chol cystite Gentilini 1993 4 10 2 Tenia solium Ce ver est cosmopolite limit dans les zones d end mie li es aux habitudes alimentaires consommation du porc Europe Centrale Am rique Latine et Etats Unis 4 10 2 1 Le parasite L adulte mesure 1 3 m de long Le scolex comprend une double rang e de 22 32 crochets d o t nia arm Les anneaux paraissent identiques ceux du Tenia saginata mais les ramifications ut rines visibles par la coloration
109. nthes Niclosamide Taenicide actif sur de nombreux cestodes Faiblement absorb au niveau intestinal son action s exerce directement par contact sur les parasites qui sont ainsi tu s Dorosz 2001 Praziquantel Pyrazino isoquinol ine bien tol r e active sur toutes les esp ces de schistosomes pathog nes pour l homme R sorption digestive rapide Dorosz 2001 C est le seul m dicament recommand par l OMS qui r duit ou limine la charge parasitaire chez l Homme infect mais ne pr vient pas la r infestation qui est fr quente dans de nombreuses r gions du monde o la maladie est end mique Nguyen 2003 gt Oxamniquine D riv nitr de la t trahydroquinol ine Schisostomicide pour Schistosoma mansoni Ba 1998 7 1 2 Contre les protozoaires 7 1 2 1 Ameebicides tissulaires Ils sont surtout efficaces sur les formes histolytica des amibes dans la giardiase et la trichomonose Ce sont des d riv s nitro imidazol s de synth se ayant un mode d action particulier r duction intra cellulaire en produits cytotoxiques Ce qui explique leur spectre d activit original activit antibact rienne et antiparasitaire sur les protozoaires Dorosz 2001 Nous avons M tronidazole Secnidazole gt Ornidazole Tinidazole 7 1 2 2 Ameebicides de contact Apr s la cure initiale apr s traitement par un ameebicide tissulaire dans l amibiase tissulaire ou porteur asymptomatique gt Tib
110. nu 1994 Caesalpiniaceae Annona senegalensis Pers Annonaceae Ecorce Alawa et al 2003 Tableau IV Plantes activit anthelminthique 8 2 1 3 Essai sur Rhabditis macrocerca Rhabditis macrocerca est un n matode saprophyte isol des selles de lapin de garenne facilement cultivable en coproculture au laboratoire Le test de DESCHIENS classique consiste immerger une parcelle de coproculture dans une solution ou une mulsion du produit essayer et observer le temps apr s lequel tous les vers immerg s sont morts ou immobilis s Cependant dans le cas de produits action lente ou faible il semble pr f rable d tablir la DLso Ou de d terminer le pourcentage de vers morts en un temps donn et on proc de des observations avec diverses concentrations et des temps de contact diff rents pour ensuite comparer les r sultats Debelmas et al 1956 8 2 2 Test in vivo 8 2 2 1 Essai sur Hymenolepis nana de la souris Technique de CAVIER Des souris exp rimentalement infest es trois semaines auparavant par ingestion de 50 ufs m rs d Hymenolepis nana Cestodes re oivent par voie buccale le matin jeun en une seule prise 200 mg Kg du produit essayer mis en suspension dans 0 20 ml d un m lange parties gales d eau et de sirop de gomme Les animaux re oivent 4 h apr s une purgation saline SO4NA 25 mg pour 20 g de poids Le lendemain ils sont sacrifi s et l on d termine le pourcent
111. ommencer le processus de d termination Indice de mousse 1000 n du tube 3 1 2 1 7 Autres caract risations 3 1 2 1 7 1 Compos s r ducteurs Introduire 5 ml de d coct aqueux 10 dans une capsule et vaporer sec au bain marie Ajouter au r sidu 1 ml de r actif de Fehling L obtention d un pr cipit rouge brique indique la pr sence de compos s r ducteurs 3 1 2 1 7 2 Oses et holosides Les oses constituent l unit structurale de glucides et les holosides sont des condensations de mol cules d oses Introduire 5 ml de d coct aqueux 10 96 dans une capsule et vaporer sec au bain marie Ajouter au r sidu deux trois gouttes de H2SO concentr Apr s 5 mn ajouter trois a quatre gouttes d alcool satin avec du thymol Le d veloppement d une coloration rouge r v le la pr sence d oses et holosides 3 1 2 1 7 3 Mucilages Ce sont des macromol cules osidiques qui se dissolvent au contact de l eau pour former des solutions colloidales Ce sont des agents de r tention hydrique Introduire 1 ml de d coct 10 dans un tube essai ajouter 5 ml d alcool absolu L obtention d un pr cipit floconneux par m lange indique la pr sence de mucilages 3 1 2 1 7 4 H t rosides cyanog n tiques Les h t rosides cyanog n tiques donnent par hydrolyse de l acide cyanhydrique toxique en fonction de la dose Introduire dans un tube essai environ 1 g de poudre ajouter 5 ml d un m lan
112. on par des solvants aqueux et organiques des poudres de nos drogues suivie de la caract risation et enfin la CCM qui est venue confirmer la pr sence des l ments chimiques identifi s pendant les r actions en tube Nous avons entrepris des extractions froid mac ration l eau et l thanol 80 96 et des extractions chaud d coction digestion et extraction sur le soxhlet Les extraits aqueux et thanoliques des corces des feuilles et des fruits ont donn des rendements bien lev s que ceux des extraits organiques Le Mac H20 des feuilles est l extrait pr sentant le plus grand rendement avec 41 79 96 Au niveau des corces et des fruits leurs mac r s thanoliques sont les extraits qui ont donn les meilleurs avec respectivement 32 03 et 26 26 96 Les r action de caract risation des corces des feuilles et des fruits nous a permis d identifier par coloration ou par pr cipitation plusieurs groupes chimiques notamment les coumarines les carot noides les compos s r ducteurs les h t rosides cardiotoniques les oses et holosides les st rols et triterp nes les saponosides les tanins les flavonoides flavones au niveau des feuilles et flavanones au niveau des fruits les mucilages les anthocyanes et leucoanthocyanes Nous avons constat l absence des alcaloides qui serait contraire l esp ce v g tale de Tanganyika signal par Kerharo Kerharo et Adams 1974 et Burkill 1985 La pr sence d
113. ons en tube Les r sultats sont class s en R action franchement positive R action positive R action moyennement positive R action louche R action n gative 0 Mat riels Balance analytique de pr cision type SARTORIUS Tubes essai Eprouvettes Pipettes de 1 2 5 et 10 ml Erlenmeyer de 100 et 250 ml Poire coton papier filtre pince agitateurs Bain marie de type Biichi 461 Water Bath Spatule m tallique Becher Ampoule a d canter Etuve memmert r gl e a 110 C Dessiccateur Fiole Verres de montre Creusets en silice Four lectrique a 800 C 3 1 2 1 1 Recherche des alcaloides Les alcaloides forment un groupe important de substances naturelles d int r t th rapeutiques leur diversit structurale et l ventail de leurs activit s pharmacologiques Ce sont des substances azot es agissant comme des bases donnant des r actions de pr cipitation Bruneton 1993 en solution acide pH 1 et 2 les sels d alcaloides donnent avec les compos s iod s des m taux lourds des pr cipit s color s caract ristiques On obtient avec Le r actif de Dragendorff un pr cipit rouge orang Le r actif de Bouchard t un pr cipit brun Le r actif de Valser Mayer un pr cipit blanc jaun tre Solution analyser Nous avons introduit 10 g de poudre v g tale s che dans un erlenmeyer de 500 ml laquelle nous avons ajout 50ml de H5SO dilu au 1 10 avec
114. p cifique Le genre Bulinus pour Schistosoma intercalum et le genre Biomphalaria pour Schistosoma mansoni Au Mali particuli rement dans les zones de l Office du Niger Schistosoma mansoni a une pr valence de 51 2 Diallo 2000 4 11 1 Les parasites Les schistosomes contrairement aux autres tr matodes sont de sexes s par s et vivent en couple durant toute leur vie Toutes les esp ces de schistosomes adultes ont la m me morphologie La femelle filiforme est plus longue 2 cm de long que le m le 1 cm Ils sont porteurs leur extr mit ant rieure de 2 ventouses leur permettant de se nourrir h matophages et de se fixer la paroi veineuse Le m le pr sente sa face ventrale un repli de son corps canal gyn cophore formant une sorte de fourreau o vient se loger la femelle lors de l accouplement Les diff rences portent surtout sur la structure plus ou moins chinul e du rev tement externe du ver Les ceufs de chaque esp ce sont caract ristiques par leur forme leur taille et leur peron 4 11 2 Le Cycle Le cycle commun aux esp ces s effectue chez l homme puis dans le milieu ext rieur eau et mollusque Chez l homme L homme est infest en quelques minutes par p n tration transcutan e active de ces larves au niveau d une partie quelconque de son corps immerg e dans l eau douce Devenues schistosomules ces larves migrent dans l organisme Par les vaisseaux sanguins et lymphatiques elles rejoi
115. p ril f cal relevant d une politique d ducation sanitaire suivie permet d envisager une r gression de la maladie Gentilini 1993 6 1 Hygi ne g n rale et mesures d assainissement 6 1 1 Hygi ne des excr tas Mise en place d un syst me de collecte et d vacuation des excr tas construction de latrines fosses septiques r seaux d gout Prohibition des engrais humains 6 1 2 Hygi ne alimentaire et eau de boisson Mise la disposition des populations d eau potable Contr le sanitaire du circuit alimentaire intervenant au niveau des cultures maraich res Lutte contre le p ril f cal 6 1 3 Hygi ne de l habitat Mise en place de syst me de r cup ration et collecte des ordures Favoriser au maximum la bonne utilisation et l entretien des installations sanitaires r alis es Hygi ne des march s Lutte antivectorielle Bour e 1996 6 2 Education pour la sant L ducation sanitaire commencer d s l ge scolaire par des sch mas simples pour vulgariser les mesures d hygiene individuelles et sensibiliser la population Associer les populations locales aux actions d monstratives protection des puits et g n raliser les latrines et fosses septiques 6 3 Chimioth rapie Chimioth rapie de masse dans les zones end miques Chimioth rapie pr ventive des sujets ayant effectu s un court s jour en zone d end misation D pistage et traitement des sujets p
116. pendant une demi heure et lire le volume d eau avec une pr cision de 0 5 ml soit n ce volume Introduire ensuite dans un ballon 5 g d une prise d essai P de la substance examiner Chauffer doucement le ballon pendant 15 mn Lorsque le tolu ne commence bouillir distiller la vitesse de deux gouttes par seconde jusqu quatre gouttes par seconde Lorsque toute l eau a t entra n e rincer au toluene l int rieur du tube r frig rant Continuer la distillation pendant 5 mn Arr ter le chauffage et laisser refroidir le tube collecteur la temp rature ambiante dur e de l bullition 1 h Faire tomber les gouttes d eau adh rente encore la paroi Lorsque l eau et le tolu ne se sont bien s par s lire le volume d eau soit n ce volume Calculer en pourcentage la teneur en eau de la substance examiner selon la relation en eau n p x 100 p Poids en g de la prise d essai n Nombre de ml d eau obtenue lors de la 1 distillation n Nombre de ml d eau obtenue pendant les 2 distillations 3 1 2 2 1 2 m thode gravim trique ou pond rale Elle consiste la d termination de la perte d eau en masse d une quantit connue de poudre par dessiccation l tuve r gl e la temp rature de 103 plus ou moins 3 pendant 24 h Nous avons introduit cinq prises d essai environ 1 2 g respectivement dans cinq verres de montre pr alablement tar s Les masses des prises d essai plus
117. plexes dans les pays en voie de d veloppement et n cessitent des moyens et des investissements pour leur prise en charge Mais le niveau de pauvret fait en sorte que ces investissements sont difficilement r alisables et exclut une importante partie de la population l acc s aux structures sanitaires et aux m dicaments import s Taureg 2000 Gr ce l usage de la MT en Afrique son acceptabilit sa disponibilit et sa popularit ne font pas de doute dans la mesure o environ 80 46 d africains y recourent pour leurs besoins de sant OMS 2003 et semble tre une voie pour permettre aux pays d atteindre les objectifs de l Organisation Mondiale de la Sant OMS savoir l acc s pour tous aux soins de sant primaires dans un bref d lai OMS 2002 En d pit des progr s importants les maladies parasitaires comme le paludisme demeurent encore de nos jours un grave probl me de sant au niveau mondial et constituent l une des premi res pr occupations de la sant publique Kirkiacharian 1996 Les infestations par les vers intestinaux touchent au moins deux milliards de personnes dans le monde surtout dans les pays en d veloppement et constituent une menace significative pour la sant publique dans les r gions o l assainissement et l hygi ne laissent parfois d sirer http www zoomsante com En p diatrie elles sont la quatri me cause de morbidit infantile en zone tropicale Dougnon 1989 Vu la fr que
118. pression atmosph rique Dispositif Le rotavapor utilis est de type B chi Rotavapor R R 200 205 Il est constitu de Un l vateur rapide Un moteur d entrainement Une unit de commande Un ballon d vaporation Un assemblage en verre Un ballon r cepteur Un syst me d tanch it Un bain de chauffage Le dispositif est muni d une pompe aspiratrice Technique Le solvant est r chauff l aide du bain de chauffage A l int rieur du ballon d vaporation en rotation une fine pellicule de solvant se forme sur la paroi int rieure du ballon ce qui augmente le taux d vaporation Par ailleurs la rotation assure un m lange intime et homog ne de l chantillon tout en vitant une surchauffe stationnaire dans le ballon Le moteur d entrainement assure une rotation constante du ballon d vaporation La vapeur de solvant p n tre grande vitesse dans le r frig rant L nergie contenue dans la vapeur de solvant y est transmise au produit r frig rant en r gle g n rale de l eau ce qui provoque une condensation du solvant Le ballon r cepteur sert recevoir le solvant condens Le vide permet d abaisser la temp rature d bullition ce qui augmente le rendement de la distillation Le rendement de l vaporation est influenc par la pression de distillation vide dans notre cas sauf pour l extrait dichlorom thane la temp rature du bain de chauffage 55 C pour nos extraits la vitesse
119. putable un principe unique mais une diversit de principes d o la complexit de l action d une drogue v g tale Il serait important de poursuivre les investigations sur cette plante tel que le fractionnement des extraits voir m me l isolement des mol cules pour attribuer l un ou l autre des constituants les effets observ s En attendant nous venons de prouver une fois de plus que les plantes m dicinales ne rel vent pas seulement des pratiques mystiques ou magiques mais qu elles poss dent bien une activit que nous pouvons v rifier par les m thodes modernes exp rimentales Un grand travail de sensibilisation l usage s r et appropri de la m decine traditionnelle est galement n cessaire La coop ration entre les prestataires de la MT et les intervenants sanitaires dans les communaut s doit galement tre renforc e et am lior e pour instaurer une v ritable et franche collaboration et en vue d assurer la conservation et la disponibilit de ces plantes pour l avenir la r glementation de leur exploitation est essentielle Et la cr ation des programmes consistant soit r duire la pr valence de l infestation par les vers intestinaux ou d parasiter ceux qui sont infect s aura un impact favorable sur l tat physique des communaut s enti res Nous esp rons par cette tude avoir marqu un point de d part vers la mise au point d un MTA indiqu dans les helminthes ou autres parasites au stade larvaire apr
120. r au rotavapor et conserv dans un flacon bien ferm Le marc est s ch et repris par le solvant suivant Le r sidu est repris par de l eau distill e DROGUES 100g Ether diethylique EXTRAIT ETHERE DCM EXTRAIT MARC DCM MeOH EXTRAIT MARC MeOH EPUISE Figure 8 Sch ma d extraction par les solvants organiques Extraction par l eau distill e Au r sidu obtenu de l puisement par les solvants organiques nous avons ajout 1000 ml d eau distill e dans un ballon 2500 ml Le ballon est port au bain marie 50 C pendant une heure La solution obtenue est filtr e Le marc est repris par 1000 ml d eau distill e puis port 100 C pendant une heure sur la plaque chauffante simple La solution est ensuite filtr e l aide d une compresse Chacun des filtrats est concentr au rotavapor sous pression r duite une temp rature comprise entre 50 et 55 C puis lyophilis Digestion HzO D coction Figure 9 Sch ma d extraction par l eau distill e 3 1 2 R actions de caract risation 3 1 2 1 R actions en tubes Les essais chimiques de caract risation ont port sur la recherche dans la poudre des corces de tronc les feuilles et les fruits de Maerua angolensis des principaux groupes chimiques Ces essais permettent d avoir des informations pr liminaires sur la composition chimique du v g tal Ces caract risations ont t faites en utilisant principalement les r acti
121. re amour Il f t un moment o nous tions tout ensemble o nous nous tenions les coudes o nous rions et partageons tout ensemble et o les parents criaient de nos b tises Aujourd hui les exigences de la vie professionnelle nous ont dispers s mais je sais que m me si les oc ans nous s parent nous dormons sous les m mes cieux Restons toujours tol rants travailleurs et tr s unis Que ce travail vous encourage aller plus loin dans vos projets Je Vous adore A mes grands m res Maman Marcelline et Maman Odile Que le Bon Dieu vous pr te encore longue vie A papa Petch he Henri Sangm lima A Monsieur Oumb David et sa famille Vous avez toujours t pr sent et a depuis mon jeune ge Soyez rassur s de toute ma reconnaissance et mon attachement A mes ONCLES et TANTES Votre soutien moral et financier et vos conseils n ont jamais fait d faut Recevez par cette th se le t moignage partiel de mes sinc res reconnaissances et de ma gratitude envers vous A mes COUSINS ET COUSINES Au Docteur Feyti Keita Tour et M Amadou Tour Vous tes pour moi une seconde famille Merci pour vos conseils et m avoir accueillie comme une petite sceur Coucou Seykou Madou et Choupette Restez sages A S Carine K Tin D s notre entr e au coll ge nous avons fait chemin ensemble et nous avons tr pass nos faiblesses pour se soutenir J en garde encore des nombreux souvenirs de nos tr s beaux
122. res les ceufs d Hymenolepis nana et d Ascaris lumbricoides M thode de RITCHIE C est une m thode de concentration qui permet D examiner une plus grande quantit de selles sous un petit volume De trouver les parasites m me s ils sont peu nombreux Technique Mettre une portion des selles dans 3 ml de formol et ajouter 1 ml d ther rapport 1 3 en rejetant chaque fois la vapeur dans le tube ouvrir le tube pour laisser chapper Apr s centrifugation 1500 tours mn pendant 5 mn examiner le culot entre lame et lamelle au microscope comme l examen direct gt Autres m thodes La m thode de THEBAULT La m thode de FAUST et INGALLS 5 2 2 3 2 M thodes physiques Elles sont bas es sur la diff rence de densit entre les l ments parasitaires et le liquide utilis pour diluer les selles Soit le liquide a une densit sup rieure a celle des l ments parasitaires lesquels vont se concentrer a la surface de dilution c est la concentration pour flottation Soit le liquide a une densit inf rieure a celle des l ments parasitaires lesquels vont se concentrer dans le s diment c est la concentration par s dimentation 5 2 2 3 2 1 Technique de s dimentation gt S dimentation simple Elle utilise l eau de robinet et met bien en vidence les ceufs d ascaris et les larves d anguillules gt S dimentation l eau glyc rin e qui concentre bien les ufs d ascaris et les larves d an
123. rifices consentis et pour la chance que j ai eu d tre n e entre d aussi merveilleuses personnes Vous avez de tout temps fait de moi un enfant combl Seigneur combles les de ta Mis ricorde et pr te leur longue vie Papa maman je Vous aime A mes fr res et s ur Docteur St phane Fotsing Pechetche C est toi qui as guid mes premiers pas dans ce merveilleux pays tu n as manqu une occasion pour me procurer des conseils et veiller sur moi C est pour moi en ce jour de te remercier Ce travail est le tien Herv Fotsing Tedjon Les tudes nous ont s par s et long a t ce temps pour que je sois Docteur De 1a tu es tu as t toujours pr sent dans mes actes et d cisions Yannick Fotsing Ndeffeu Mon cher frangin dit Fofo Tu as t mon confident mon compagnon et la complicit qui y r gne doit toujours rester Je te souhaite prosp rit dans tes tudes Doriane Fotsing Djoukoua dodo Tu as t un cadeau du ciel Sois rassur e de ma disponibilit Arnold Fotsing Nd mon b b Je me rappellerai toujours de tes crits forts mouvants pour m encourager surtout cette phrase Je veux que tu r ussisses sans probl me comme une grande fille C est l occasion pour moi de te dire ces mots Le bout du chemin est peut tre encore loin mais j ai confiance en toi Vous avez chacun apport votre pierre cet difice par vos pri res vos conseils vos soutiens moraux et surtout vot
124. ris trichiura X Trichoc phalose Enterobius vermicularis X Oxyurose Capillaria philippinensis X Capillariose intestinale Trichostrongylus X Trichostrongylose Oesophagostomum X Oesophagostomose a complanatum X Oesophagostomose Ternidens deminutus emm D Schistosoma mansoni X Bilharziose intestinale x Schistosoma intercalatum x Bilharziose rectale gt Schistosoma japonicum X Bilharziose art rioveineuse Tr matodes yous Schistosoma mekongi X Bilharziose art rio Vers plats non segment s Heterophyes heterophyes X veineuse Fasciopsis buski X Distomatose intestinale Distomatose intestinale T nia saginata X Taeniasis intestinal T nia solium X Taeniasis intestinal Cestodes Hymenolepis nana X Hymenolepiase Vers plats 8 segment s Hymenolepis diminuta X Hymenolepiase Diphyllobothrium latum X Bothric phalose Dipylidium caninum 3 Epidemiologie Elle nous permet de connaitre la r partition g ographique le mode de contamination et les facteurs favorisants des parasitoses intestinales Les principales localisations des parasitoses digestives et leur expression clinique sont pr sent es en figure 3 Douleur de l hypochendrs droit ET HPFSFE MYDATIQUE COMPILE DISTOMATOSES HYDATIDOSE AMIBIASE ASCAHIDIASE Douleur pigastrique ANGULLULOSE ANKYLOSTOMIASE LAMBLIASE Douleur abdominale variable ASCARIDIASE Douleur de TAENLASIS Mie drolte THICHINOSE TRICHINES
125. roquinol Tiliquinol D riv de l hydroxy 8 quinoleine ayant une action am bicide de contact Dorosz 2001 STRUCTURES CHIMIQUES DE QUELQUES ANTIPARASITAIRES INTESTINALES DHI CHCHOHCH3 CH2CH2OH Y Secnidazole C NH NO o _ S c CI Niclosamide Tetramisole NHCOOCH3 Flubendazole Metronidazole CHCH SO CH CHs ON N CH UJ Y Hs 5 Pyrantel N Tinidazole 2 s j N JU Y Zo SAS on N Ornidazole H Mebendazole Pyrvinium chlorure H CH CH CS N D v NH C OCH H Albendazole LY N N D N X S OC Y Thiabendazole Praziquantel H ON N CHNHCH CHg z HOH C Oxamniquine Kirkiacharian 1996 7 2 Traitement traditionnel 7 2 1 Quelques plantes utilis es traditionnellement dans le traitement des parasitoses intestinales sont report es dans le tableau III Tableau III plantes utilis es contre les parasitoses intestinales Plantes Indications Drogues Usages R f rences Adansonia digitata L Dysenterie Graines D coction Kerharo et Adams 1974 Bombacaceae Balanites aegyptiaca L Vermifuge Ecorce D coction Kerharo et Adams 1974 Balanitaceae Carica papaya L Vermifuge Graines Poudre Malgras 1992 Caricaceae Fruits Infusion Cucurbita pepo L T nifuge Graines Macher Traor 1983 Cucurbitaceae Euphorbia hirta L Dysenterie Partie D coction Traor 1983 Euphorbiaceae a rienne 7 2 2 du Dys
126. s Douleur En friction Neuwinger 2000 Le tableau I donne les utilisations en MT de M angolensis 2 2 En alimentation Les feuilles sont utilis es dans la pr paration des soupes et des sauces dans certaines r gions du S n gal et par les Mossi de la Haute Volta Maydell 1990 En Gambie les feuilles sont consid r es comme poison pour le b tail mais elles sont cependant consomm es par l homme Burkill 1985 Les graines sont mang es en Tanganyika Burkill 1985 2 3 Autres utilisations Le bois jaun tre de M angolensis dur lourd se polissant bien est utilis pour fabriquer de petits ustensiles Maydell 1990 Au Tanganyika on l utilise pour les cabanes et comme charbon Burkill 1985 Les feuilles fournissent un fourrage tr s recherch Maydell 1990 Les fruits sont utilis s comme charme d amour et comestible en Guin e e Au Kenya les fruits cras s mis dans l eau sont pris pour nettoyer l estomac Burkill 1985 3 Donn es phytochimiques Selon Guignard les Capparidac es sont des crucif res de pays chauds renfermant des myrosines dans les cellules isol es ou group es et parfois des glucosides qualifi s de glucosinolates donnant naissance des essences s n vols rappelant celles des crucif res Ces glucosinolates sont des S h t rosides analogues soufr s des O h t rosides Kerharo et Adams 1974 Les Capparidac es synth tisent simultan ment les alcaloides et le
127. s h t rosides soufr s partir des acides amin s Koudogbo 1974 Ce groupe d alcaloides ainsi que les glucosinolates pourraient contribuer caract riser la famille des Capparidac es Delaveau et al 1973 Les constituants connus des diverses esp ces de Capparidac es se rattachent 2 groupes principaux Pernet 1972 Celui des ammoniums quaternaires avec la pr sence fr quente de strachydrine L stachydrine Hydroxy 3 L strachydrine Celui des esters de l acide isothiocyanique et de ses glucosides Le glucocapparine h t roside soufr est pr sent dans les feuilles les corces de racine et les fruits du M angolensis La strachydrine et hydroxy 3 L strachydrine sont pr sents dans des feuilles et des corces de racine Koudogbo 1974 L corce en contient en plus de ces l ments chimiques des saponines Pernet 1972 Les r actions pratiqu es par Heardi sur des extraits de l esp ce de Tanganyika sont en faveur de la pr sence d alcaloides et saponosides Kerharo et Adams 1974 Busson Kerharo et Adams 1974 a trouv dans les feuilles s ches de la plante en Haute Volta 3 de lipides 49 596 de glucides et 27 de protides lors de l analyse 4 Donn es pharmacologiques et toxicologiques Selon Kerharo l activit insecticide des racines n est pas probante La toxicit des fruits pour le b tail est signal e au Nord Ouest du Nigeria et en Tanganyika mais il n y a pas unanimit ce sujet
128. s ingestion de viande parasit e insuffisamment cuite sanglier porc et cheval Les larves se lib rent sous l action du suc gastrique Elles deviennent adultes en deux quatre jours en cheminant dans les cellules pith liales de l intestin gr le puis se reproduisent Les femelles lib rent leurs oeufs au niveau des follicules lymphatiques de l intestin Les larves emport es par le courant lymphatique puis sanguin se dispersent dans tout l organisme Leur passage dans les capillaires c r braux et cardiaques provoque les complications les plus graves de la maladie Enfin elles se fixent dans les muscles de l h te en s encapsulant La maladie devient alors chronique les kystes se calcifient en quelques ann es et persistent ainsi pendant toute la vie de leur h te Gentilini 1993 4 9 3 Clinique Les sympt mes sont tr s caract ristiques A la phase d invasion d me du visage et des paupi res d o l appellation de maladie des grosses t tes avec conjonctivite A la phase d tat Une diarrh e est fr quente parfois importante mais une constipation peut tre constat e Le patient pr sente une fi vre 40 C et des myalgies diffuses avec une grande asth nie Les complications myocardite n phrite surviennent dans les 2 premiers mois Gentilini 1993 4 10 Les cestodes ou tzenias Ce sont des vers plats segment s hermaphrodites form s de tr s nombreux anneaux Ils sont parasites de l homme e
129. s r ducteurs Rouge brique Oses et holosides Rouge Mucilages Pr cipit s floconneux St rols et triterp nes Rouge brun surnageant vert H t rosides cardiotoniques Raymaond Marthoud Violet fugace Keede Rouge violac Baljet Orange Les r actions en tube des feuilles ont montr l absence des alcaloides anthrac nosides anthocyanes et leucoanthocyanes et enfin les h t rosides cyanog n tiques Le tableau X pr sente les r sultats des r actions en tube des fruits de M angolensis Tableau X RESULTATS DES REACTIONS EN TUBE REALISEES SUR DES FRUITS DE M angolensis Recherche Colorations R sultats Coumarines Fluorescence anneau vert Carot noides Bleue Flavonoides G nines flavoniques Rose violac e Flavanones Tanins R action avec FeCl Verdatre R action avec HCl Pr cipit Tanins cat chiques Pr cipit rouge Tanins galliques Bleu noir Compos s r ducteurs Rouge brique Oses et holosides Rouge Mucilages Pr cipit s floconneux St rols et triterp nes Rouge brun surnageant vert H t rosides cardiotoniques Raymaond Marthoud Violet fugace Keede Rouge violac Baljet Orange Anthocyanes Jaune violac Leucoanthocyanes Rouge cerise Le fruit est la drogue qui a pr sent le plus d l ments chimiques Nous avons constat l absence des alcaloides anthrac nosides et des h t rosides cyanog n tiques
130. significativement positifs L activit antioxydante pourrait expliquer l utilisation traditionnelle du Maerua angolensis contre les inflammations notamment dans le traitement des plaies Selon Bruneton les glucosinolates dans les Capparidac es peuvent avoir un effet protecteur l encontre des substances canc rog nes au niveau du c lon Bruneton 1993 Les carot noides pr sentes dans la plante pourrait lutter contre l avitaminose A fr quente lors des ascaridiases Maerua angolensis pourrait tre utiles dans le traitement des parasitoses intestinales sur la base des tudes de ses activit s biologiques CONCLUSION Au terme de notre travail de recherche qui s est r alis au DMT de l INRSP il en ressort que Maerua angolensis poss de des activit s biologiques anthelminthique larvicide et antioxydante qui pourraient justifier son utilisation en MT La phytochimie a pr sent des rendements importants pour les extraits aqueux et hydro alcooliques mais aussi la pr sence des groupes chimiques dans nos drogues identifi s par des r actions en tube et confirm s par la CCM Au regard de nos r sultats biologiques M angolensis pourrait tre utilis dans la prise en charge des helminthes et sur le stade larvaire de Culex quinquefasciatus et d Anoph les gambiae mais aussi lors de l am lioration de l tat physique par la pr sence des antioxydants Cependant il faut reconnaitre que l activit d une drogue n est pas toujours im
131. sp ce Culex quinquefasciatus collect e dans le marigot du march M dine et observ e au laboratoire pendant 24h Pour l activit anthelminthique nous avons travaill sur les adultes du Lombricus terrestris qui ont t d terr s au bord du fleuve Niger Sotuba 2 3 Mat riels techniques Les appareils et le mat riel technique sont cit s avant chaque manipulation Les r actifs utilis s dans nos travaux sont mentionn s l annexe 1 3 M thodes 3 1 Phytochimie 3 1 1 Extraction 3 1 1 1 D coction 10 Dans une tasse nous avons introduit 200 g de drogues finement pulv ris es Nous avons ajout 2000 ml d eau distill e et le tout a t port l bullition sur une plaque chauffante simple pendant 1h Apr s refroidissement le produit obtenu est filtr avec une compresse et le filtrat obtenu est concentr puis lyophilis Le lyophilisat est conserv dans un flacon propre bien sec et st rile Pour les fruits de M angolensis nous avons utilis 100 g de poudre comme prise d essai DROGUES 100g D coction MARC DECOCTE Figure 4 Sch ma d extraction par d coction des drogues de M angolensis 3 1 1 2 Mac ration l eau Dans un erlenmeyer nous avons introduit 100 g de poudre de drogue et 1000 ml d eau distill e le tout est plac sous agitation magn tique pendant 24 h la temp rature du laboratoire Le produit obtenu est filtr et le marc est repris avec la m me quantit
132. ssa Y MAIGA 1 PROFESSEURS M decine Interne Cardiologie N phrologie Psychiatrie Chef de DER Neurologie Radiologie P diatrie M decine Interne H matologie Gastro ent rologie H patologie 2 MAITRES DE CONFERENCES AGREGES Mr Toumani SIDIBE Mr Bah KEITA Mr Boubacar DIALLO Mr Somita KEITA Mr Abdel Kader TRAORE Mr Siaka SIDIBE Mr Mamadou DEMBELE Mr Mamady KANE Mme Tatiana KEITA Mme TRAORE Mariam SYLLA Mr Adama D KEITA Mme SIDIBE Assa TRAORE Mme Habibatou DIAWARA P diatrie Pneumo Phtisiologie Cardiologie Dermato L prologie M decine Interne Radiologie M decine Interne 3 MAITRES ASSISTANTS Radiologie P diatrie P diatrie Radiologie Endocrinologie Dermatologie 4 ASSISTANTS CHEFS DE CLINIQUE Mr Bou DIAKITE Mr Bougouzi SANOGO Mr Sahar FONGORO Psychiatrie Gastro ent rologie N phrologie Mr Bakoroba COULIBALY Psychiatrie Mr Kassoum SANOGO Cardiologie Mr Seydou DIAKITE Cardiologie Mr Mahamadou B CISSE P diatrie Mr Arouna TOGORA Psychiatrie Mme DIARRA Ass tou SOUCKO M decine interne Mr Boubacar TOGO P diatrie Mr Mahamadou TOURE Radiologie Mr Idrissa A CISSE Dermatologie Mr Mamadou B DIARRA Cardiologie Mr Anselme KONATE Hepato gastro Ent rologie Mr Moussa T DIARRA H pato gastro Ent rologie Mr Souleymane DIALLO Pneumologie Mr Souleymane COULIBALY Psychologie Mr Daouda K MINTA Maladies infectieuses Mr Soungalo DAO Maladies infectieuses 5 ASS
133. stosomes sont s quenc s M decine Digest Vol XXIX n 9 Nature genetics p 26 28 44 NOZAIS J P DATRY A DANIS M 1996 Trait de parasitologie m dicale d Pradel 45 OMS 2002 Strat gie de l OMS pour la m decine traditionnelle pour 2002 2005 46 OMS 2003 Message du directeur r gional de l OMS pour l Afrique l occasion de la premi re journ e de la m decine traditionnelle Observatoire de la sant en Afrique vol 4 n 1 47 OUOLOGUEM TOUMOUTOU 1999 Etude de l activit de quelques plantes m dicinales du Mali sur les larves d Anoph le gambiae et Culex quinquefasciatus Th se en pharmacie Bamako 48 PARIS R R ET MOYSE H 1965 Pr cis de mati re m dicale tome 1 Masson et Cie p 260 261 49 PARKAN J 1972 Dendrologie foresti re Projet PNUD tome 1 p 99 50 PENE P ANDR L J ROUGEMONT A BOURGEADE A BARAB P 1980 Sant et m decine en Afrique tropicale Tome 1 Doin d Paris p 214 245 51 PERNET 1972 Revue sur les Capparidac es Plantes m dicinales et phytoth rapie tome VI n 1 pp 68 77 52 PINCEMAIL J BONJEAN LAYEUX K DEFRAIGNE J O 2002 Physiological action of antioxydant defences 16 Elsevier p 233 239 53 SANGARE SARAN 1999 Etude phytochimique et de l activit molluscicide de l Entada africana Guill et Perr Mimosaceae Th se de pharmacie Bamako 54 SIDIB FADIBI 2003 Etude phytochimique et pharmacologique de Ster
134. suivantes Tube n 1 orang e Tube n 2 rouge violac e Tube n 3 violet fugace 3 1 2 1 6 Saponosides Les Saponosides constituent un vaste groupe d h t rosides tr s fr quent chez les v g taux Ils sont caract ris s par leur propri t tensioactive Ils se dissolvent dans l eau en forment des solutions moussantes C est d ailleurs sur leur tensioactivit qui est fond e l utilisation multi s culaire de certaines drogues qui en renferment les saponines Solution analyser Introduire 1 g de poudre dans un erlenmeyer de 250 ml Ajouter 100 ml d eau distill e et maintenir l bullition pendant 15 mn Filtrer et apr s refroidissement ajuster 100 ml Caract risation Dans une s rie de dix tubes essai num rot s de 1 10 introduire successivement 1 2 et 10 ml de d coct Ajuster le volume de chaque tube 10 ml avec de l eau distill e Agiter chaque tube dans le sens de la longueur pendant 15 secondes raison de deux agitations par seconde en maintenant le tube ferm l aide du pouce Laisser reposer 15 mn et mesurer la hauteur de la mousse Si celle ci est inf rieure 1 cm dans tous les tubes l indice est moins de 100 La dilution dans le tube la hauteur de la mousse est gale 1 cm repr sente l indice recherch Si la hauteur de la mousse est sup rieure 1 cm dans les tubes dans ce cas il est n cessaire de pr parer une nouvelle s rie de dilution de la d coction et rec
135. sur trois tait porteuse d au moins deux esp ces de parasites Laamrani et al 1999 C est pour faire face cet ampleur que l OMS s est fix en 2001 pour objectif d apporter r guli rement un traitement 75 au moins des enfants d ge scolaire en vue d atteindre le but mondial de la lutte antiparasitaire en 2010 http www zoomsant com Au Mali comme dans d autres pays d Afrique il existe un engouement pour les m dicaments traditionnels et des recherches sont effectu es sur l efficacit et l innocuit des plantes m dicinales pour la prise en charge des grandes end mies Diallo 2000 C est ainsi que le D partement de M decine Traditionnelle DMT de l INRSP centre collaborateur de l OMS gr ce sa grande collaboration avec les tradith rapeutes a mis sur le march sept m dicaments traditionnels am lior s MTA que sont Balembo Gastros dal Malarial amp Laxacassia Psorospermine Dysent ral amp Ce dernier est un antidysent rique base d une plante Euphorbia hirta L Euphorbiaceae qui a fait l objet d tudes approfondies et a montr son efficacit Diallo 2000 Mais les donn es relatives l innocuit et l efficacit des recettes sont disponibles pour un nombre encore plus restreint de plantes OMS 2003 parmi lesquelles Maerua angolensis DC de la famille des Capparidac es C est dans cet optique nous avons d cid de mener une tude sur le Maerua angolensis DC pour la mise au
136. surviennent des troubles pulmonaires dyspn e toux avec expectoration parfois hemoptoique A la phase d tat les sympt mes sont digestifs douleurs abdominales p ri ombilicales ou diffuses plus ou moins rythm es par les repas alternance diarrh e et constipation naus es vomissements La complication majeure est le risque de diffusion dans tout l organisme y compris le syst me nerveux avec volution gravissime diffusion li e aux tats d immunod pression utilisation de corticoides SIDA 4 7 Enterobius vermicularis Ce parasite est responsable de l oxyurose verminose cosmopolite tr s fr quente particuli rement chez les enfants d age scolaire 50 90 d enfants sont parasit s Elle est exclusivement humaine 4 7 1 Le parasite Enterobius vermicularis adulte est un petit ver blanc cylindrique de 1 3 mm de long et visible l oeil nu Son extr mit c phalique pr sente un renflement cuticulaire v siculeux stri Les ceufs pondus par les femelles sont asym triques avec un c t convexe et un c t plat La coque est lisse paisse et transparente avec l int rieur un embryon vermiforme Il vit dans la r gion c co appendiculaire 4 7 2 Le Cycle Le cycle est direct et court les femelles f cond es migrent jusqu au rectum et viennent se fixer sur la marge anale la nuit pour y pondre des ceufs Ceux ci sont embryonn s d s la ponte et sont directement infestants Absorb s par le m me indiv
137. t de les introduire dans la cuve de migration Migration Les plaques sont plac es dans une cuve contenant le syst me de solvants appropri appel phase mobile Pour la migration nous avons choisi le syst me BAW Butanol acide ac tique Eau dans la proportion 60 15 25 pour les extraits aqueux thanoliques et m thanoliques et le syst me Ligroine Ac tate d thyle dans la proportion 2 1 pour les extraits apolaires Observation Apr s migration les plaques ont t s ch es l air libre puis sous lampe U V 254 nm et 366 nm A 254 nm les t ches sont encercl es en trait plein A 366 nm elles sont encercl es en pointill s Ce sont les substances UV actives R v lation Le r actif de Godin r actif polyvalent Le r actif D P P H pour valuer l activit anti oxydante Les spots qui r agissent apr s r v lation ont t marqu s entre crochets Calcul du Rf Pour chaque t che nous avons calcul le facteur de r tention Rf qui est gale la distance parcourue par chaque constituant par rapport la distance parcourue par le solvant selon la formule ci dessous Rf Distance parcourue par la substance Distance parcourue par le solvant 4 Tests biologiques 4 1 Activit antihelminthique sur les lombrics Lombricus terrestris 4 1 1 Test proprement dit Mat riels Bassine en aluminium Sable finement nettoy Eprouvette gradu e Traitement du sable Le sable s
138. t des animaux et occasionnent les tzeniasis 4 10 1 Tenia saginata Ce ver est cosmopolite et tr s fr quent chez l homme 4 10 1 1 Le parasite Le Tenia saginata adulte est un ver de 4 10 m de long plat et segment en 1000 2000 l ments anneaux de taille progressivement croissante vers l extr mit post rieure Il est form d une t te ou scolex quadrangulaire de 1 2 mm de diam tre portant quatre ventouses gr ce auxquelles il se fixe sur la muqueuse intestinale Il est d pourvu de crochet d o le nom tenia inerme ou tenia solitaire 4 10 1 2 Lecycle Le Tenia saginata a un cycle biologique relativement simple L homme se contamine en ing rant de la viande de boeuf crue ou mal cuite parasit e par les larves cysticerques Le ver adulte est situ dans l intestin gr le de l homme h te exclusif Les anneaux sont mis passivement avec les selles et galement sortent seuls de fa on active en for ant le sphincter anal Les anneaux se d t riorent tr s rapidement dans la nature en lib rant les ufs L uf est donc r pandu dans la nature et diss min par les mouches et les oiseaux sans compter les trains o les selles sont vacu es directement sur la voie et les ceufs parpill s par le vent et la pluie dans les prairies voisines o se trouvent des troupeaux de vaches L uf est aval par un bovid L embryon est alors lib r puis traverse la muqueuse intestinale et migre dans tout l orga
139. te larve migrant dans le poumon ou adulte localis dans l intestin gr le Pendant la phase de migration larvaire appara t le syndrome de L effler qui est un syndrome clinique et radiologique qui n est pas sp cifique de l ascaridiase Sa d finition est clinique mais il s accompagne de perturbations radiologiques et biologiques A la phase d tat peuvent apparaitre des naus es vomissements des diarrh es et plus souvent de vagues douleurs abdominales non rythm es surtout p ri ombilicales et une d croissance lente d osinophilie La gravit de l ascaridiose vient des complications possibles surtout en pays tropical Occlusion de gr le avec volvulus invagination intestinale tranglement herniaire perforation intestinale entrainant une p ritonite angiocholite ou pancr atite aigu chol cystite Ancelle et al 1994 4 5 Ancylostoma duodenale Necator americanus Ces deux parasites sont responsables de l ankylostomiase strictement humaine Cette helminthiase atteint environ 500 millions de personnes dans toutes les zones tropicales avec une r partition diff rente selon les deux esp ces En zone intertropicale s vit surtout Necator americanus et dans les pays sub tropicaux et temp r s chauds on rencontre plut t Ancylostoma duodenale En zone temp r e l ankylostomiase est rare et bien tol r e en zone chaude elle est fr quente et grave par l an mie qu elle d termine chez l enfant ou l individu
140. tration lombrics Mortalit apr s Total de Mortalit utilis s 24H 48H 72H morts Ecorce D c 5 1 1 2 2 40 Mac HO 5 0 0 1 1 20 Mac EtOH 5 0 0 0 0 0 Ether di 5 0 0 0 0 0 DCM 5 1 1 2 2 40 MeOH 5 0 0 0 0 0 Dig 5 0 0 1 1 20 D c 5 0 0 0 0 0 Feuilles D c 5 2 4 5 3 100 MacH O 5 1 4 5 5 100 Mac 5 0 1 5 5 100 EtOH 5 0 0 0 0 0 Ether 5 1 1 4 4 80 DCM 5 0 0 0 0 0 MeOH 5 0 1 2 2 40 Dig 5 0 0 2 2 40 Fruits D c 5 1 2 5 5 100 Mac HO 5 0 5 5 100 Mac EtOH 5 0 0 2 2 40 Ether 5 0 0 0 0 0 MeOH 5 0 0 0 0 0 Dig 5 0 1 5 5 100 D c p 5 0 0 1 1 20 T moins 5 0 0 0 0 0 Au terme des 72h nous avons constat que les extraits aqueux des feuilles et fruits ont pr sent une meilleure activit anthelminthique Ceci nous a conduit tudier leur efficacit en fonction de la concentration Tableau XIX RESULTATS DE L ACTIVITE ANTHELMINTHIQUE A 7 5 MG ML Nbre de Total de Concentration lombrics Mortalit apr s morts Mortalit utilis s 24H 48H 72H 96 D c Fe 5 0 0 2 2 40 HO Fe 5 0 0 4 4 80 Mac EtOH Fe 5 0 0 0 0 0 D c Fr 5 0 0 5 5 100 MacH O Fr 5 1 3 5 100 Dig Fr 5 0 0 0 0 0 T moins 5 0 0 0 0 0 D c Fe d coct des feuilles Mac HO Fe mac r aqueux des feuilles Mac EtOH Fe mac ce thanolique des feuilles D c Fr d coct des fruits Mac HO Fr mac r aqueux des fruits Dig Fr digest des fruits Nous avons constat que les extraits aqueux des fruits ont une meilleure acti
141. ubit le traitement suivant avant d tre utilis pour le test Le sable est bouilli pendant 30 mn avec une solution sulfurique IN 1 20 1 de Hab dans 1 kg de sable Ce traitement permet d liminer les l ments organiques pr sents dans le sable Apr s refroidissement il est rinc l eau du robinet puis lav comme suit Trois fois l eau distill e Trois fois au m lange Eau Ethanol 90 10 Une fois l eau distill e Chloroforme 80 20 Une fois l thanol Une fois l eau distill e Le sable est ensuite s ch l tuve il est alors pr t tre utilis pour les tests Apr s chaque test le sable doit subir le second traitement qui permet d liminer toutes les substances grasses qui pourraient s y fixer Test Pr parons un bol t moin dans lequel il a t m lang 300 g de sable et 60 ml d eau distill e Les bols tests sont obtenus en m langeant 300 g de sable et 60 ml de solution des extraits diff rentes concentrations Dans chaque bol on d pose au milieu du sable cinq lombrics adultes et on laisse en observation pendant 72 h Apr s 24 h 48 h et 72 h nous notons le nombre de morts 4 2 Activit larvicide 4 2 1 Technique Mat riels Tubes essai Micropipettes de Pasteur Micropipettes simples Eprouvettes gradu es Balance de SARTORIUS Test proprement dit 5 mg d extraits polaires sont pes s et dissous dans 100 ul d eau distill e 5 mg d extraits
142. ueux thanoliques et m thanoliques du Maerua angolensis 3 1 1 4 Extraction par les solvants polarit croissante Elle a t faite au Soxhlet Principe L extraction au Soxhlet consiste 4 un puisement continu de la drogue par un solvant donn grace un syst me de vaporisation et de condensation l aide d un dispositif de siphonnage Mat riels Balance analytique de type SARTORIUS Ballon en verre de 1000ml avec un col de 24 29 Cartouche Eprouvette gradu e Filtre Plaque chauffante l amiante R frig rant boule avec col de 29 32 Solvants polarit croissante Ether di thylique Dichlorom thane et le M thanol Soxhlet Nous avons utilis 100 g de poudre de drogue pour 100 ml de chaque solvant polarit croissante Montage du dispositif Le ballon est surmont par le soxhlet contenant la cartouche remplie de drogue L ensemble est surmont par le r frig rant Enfin ouvrir le robinet Siphonnage Les vapeurs du solvant maintenu en bullition se condensent gr ce au r frig rant Les gouttelettes de solvant ainsi form es tombent dans la cartouche et extraient la drogue Quand le soxhlet se remplit jusqu la partie sup rieure du siphon le solvant riche en substances susceptibles d tre extraites par ce solvant se d verse dans le ballon c est le siphonnage et le m canisme reprend Apr s puisement de la drogue lorsque le solvant devient plus clair l extrait obtenu est concent
143. ulte une limination des l ments pr dominance lipophile et par cons quent une concentration des particules tendance hydrophile l ments parasitaires A ce m canisme fondamental vont s ajouter L action dissolvante des r actifs qui supprime certains constituants f caux l ments prot iques sont coagul s par le formol les graisses sont solubilis es par l ther La densit des parasites est sup rieure celle de la phase aqueuse ce qui leur permet de former un culot Apr s centrifugation 1500 tours mn pendant 2 mn dans 10 ml de formol et 3 ml d ther On obtient Une 1 couche contenant de I ther Une 2 couche contenant des d bris Une 3 couche contenant le formol Une 4 couche contenant le culot ufs kystes et parasite Ces m thodes sont les plus utilis es et les plus efficaces Nous avons M thode de TELEMAN RIVAS Elle utilise une solution d acide ac tique cristallisable C est une technique simple qui concentre bien les kystes de Giardia lamblia Entamoeba coli les ceufs du trichoc phale d ankylostome et les larves d anguillules M thode de BAILENGER Elle utilise un tampon ac to ac tique ajust pH 5 La m thode est satisfaisante dans la majorit des cas M thode de MIF concentration Elle utilise la solution de teinture de merthiolate 1 pour 1000 de formol et de glyc rine laquelle on ajoute du lugol Cette technique concentre bien les kystes de protozoai
144. urtout chez l enfant m me tr s jeune Ancelle et a 1994 4 2 1 Le parasite Giardia intestinalis est un parasite strictement humain se pr sentant sous deux formes La forme v g tative ou trophozoite d aspect piriforme de face et en cuill re de profil qui par succion se fixe le parasite la muqueuse Elle mesure 15 u environ et tr s mobile gr ce ces huit flagelles La forme kystique ovoide de 10 de long et immobile contenant quatre noyaux Ces kystes sont des l ments de propagation de la maladie car ils sont r sistants et directement infestants Gentilini 1993 4 2 2 Le cycle Lorsque les kystes de Giardia intestinalis sont ing r s la coque est dissoute puis il y a lib ration des trophozoites qui se multiplient par scissiparit Dans certaines circonstances qui sont encore mal lucid es les trophozo tes donnent des kystes qui sont limin s dans les selles Giardia vit dans le duod num et j junum o 1l se nourrit du contenu intestinal par pinocytose Il peut galement se retrouver dans les voies biliaires 4 2 3 Clinique L infestation reste tr s souvent totalement latente Apr s une incubation de 10 15 J apparaissent des troubles digestifs vocateurs Diarrh es plusieurs selles par jour naus abondes jaun tres voir mousseuses Quelquefois naus es vomissements anorexie pigastralgie distension abdominale Malabsorption chez les immunod prim s et les e
145. utilise e Une phase stationnaire ou absorbant constitu d une couche mince et uniforme de 0 25 mm d paisseur comme silice 60 F254 d une substance s ch e et finement pulv ris e appliqu e sur un support appropri feuille d aluminium pour notre cas e Une phase mobile ou luant compos e par des syst mes de solvants appropri s mis dans une cuve de migration migre la surface de la plaque par capillarit Les techniques chromatographiques ne sont pas suffisantes pour identifier un produit mais elles apportent des renseignements susceptibles d orienter vers des hypotheses de structures par exemple la fluorescence coloration retention factor Rf facteur de r tention Mat riels Une balance analytique de pr cision de type SARTORIUS Une cuve avec couvercle Un solvant de migration Un r v lateur Une lampe U V Des prouvettes gradu es Un crayon papier Des micropipettes Une pince Des plaques silicagel 60F254 Un pulv risateur Une r gle gradu e Un s choir Solution a analyser Nous avons dissout 10 mg des extraits aqueux et alcooliques dans 1 ml d un m lange de solution de M thanol Eau 1 1 et 10 mg des extraits apolaires non lyophilis s dans 1 ml d ac tate d thyle D p t Nous avons d pos environ 10 ul de la solution l aide de micropipette sur une plaque de CCM Les d p ts sur les plaques ont t s ch s l air libre du laboratoire avan
146. vit 7 5 mg ml A la concentration de 3 75 mg ml il n y a pas eu de morts de lombric 4 3 2 R sultats de l activit larvicide 4 3 2 1 Genre Culex Le tableau XX pr sente les r sultats de l activit larvicides des corces des feuilles et des fruits de M angolensis sur l esp ce Culex quinquefasciatus Tableau XX RESULTATS DE ACTIVITE LARVICIDE A 500 ppm Temps 30mn 1h 24h d exposition Nbres Nbre Mortalit Nbre Mortalit Nbre Mortalit delarves de de de EXTRAITS utilis es morts morts morts T moins DMSO 20 0 0 0 0 0 0 Ether Ec 20 8 40 14 70 20 100 DCM Ec 20 7 35 10 50 19 95 Ether Fe 20 5 25 7 35 14 70 DCM Fe 20 4 20 7 35 16 80 Ether Fr 20 12 60 20 100 DCM Fr 20 9 45 12 60 20 100 T moins HO 20 0 0 0 0 0 0 D coct Ec 20 0 0 6 30 13 65 Mac r aq Ec 20 2 10 9 45 14 70 Mac EtOH Ec 20 0 0 7 35 18 90 MeOH Ec 20 3 15 6 30 13 65 Dig r Ec 20 2 10 4 20 12 60 D coct p Ec 20 3 15 5 25 10 50 D coct Fe 20 0 0 0 0 4 20 Mac r aq Fe 20 2 10 2 10 5 25 Mac EtOH Fe 20 3 15 5 25 7 35 MeOH Fe 20 2 10 2 10 5 25 Dig r Fe 20 0 0 3 15 5 25 D coct p Fe 20 1 5 1 5 4 20 D coct Fr 20 3 15 3 15 T 35 Mac r aq Fr 20 2 10 2 10 4 20 Mac EtOH Fr 20 3 15 5 25 8 40 MeOH Fr 20 2 10 2 10 5 25 Dig r Fr 20 0 0 4 20 6 30 D coct Fr 20 1 5 1 5 3 25 Ec Ecorces Fe Feuilles Fr Fruits Les extraits apolaires des corces

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