Quel avenir pour la médiation sociale
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1. des m diateurs sociaux sont des femmes Celles ci travaillent le plus souvent au sein d associations comme m diatrices sociales et culturelles REP RES Comit interminist riel la ville CIV 1 octobre 2001 adoption de la charte de r f rence de la m diation sociale Loi du 1 ao t 2003 la m diation sociale est mentionn e dans la loi d orientation et de programmation pour la r novation urbaine Guide Rep res La m diation sociale une d marche de proximit au service de la coh sion sociale et de la tranquillit publique dit par la DIV et le CNFPT Disponible sur le site de la DIV www ville gouv fr Actes du colloque sur la m diation sociale CNFPT DIV du 15 juin 2005 parution fin septembre 2005 sur le site www ville gouv fr Actes du colloque sur les correspondants de nuit du 21 et 22 juin 2005 Rennes prochainement mis en ligne sur le site du Forum fran ais pour la s curit urbaine www ffsu org Les m diateurs sont globalement jeunes 42 d entre eux ont 25 34 ans ui sont les m diateurs Quelles sont leurs mis sions Comment leur service est il organis L Ifop a enqu t entre janvier et avril 2005 aupr s d un chantillon de 804 structures employant 5500 m dia pani AT gil ar mt Hi ET e ren pente p gt mit e nu re des cas les emplois jeunes ont t int gr s dans la structure de d part selon des statuts d2. la notion de race et ils ont tendance au repli sur le quartier A l inverse les filles sont tou jours dans un rapport elles m mes et se projet tent en dehors du quartier En cons quence les gar ons expriment leur religion de fa on commu nautaire et dans une certaine hostilit la soci t les filles plut t dans le cadre d un projet indivi duel et personnel tique Si la d marche b n ficie d un r el soutien notamment de la part du maire d Angoul me et du d put de circonscription elle suscite parfois de la m fiance La parole des habitants peut faire peur conclut le sociologue pourtant ce type de d bat d mocratique a manifestement un effet extr mement positif sur les gens Si tout se passe bien ce travail de recherche s ach vera en fin d ann e avec d autres groupes Bordeaux et Paris et doit tre publi courant 2006 e Enqu te sur la ghettoisation Les groupes de parole r unis par Didier Lapeyronnie et Laurent Courtois Angoul me s inscrivent dans le cadre d une recherche engag e depuis 2003 sur la ghetto sation de la vie sociale dans les quartiers Cette recherche s appuie sur des m thodes sociologiques classiques d entretiens individuels et de t moignages collectifs d habitants qui en groupe sont invit s relier les situations qu ils vivent avec l volution de la soci t Durant les s ances les sociologues interviennent r guli r
3. des programmes Urban une approche innovante qui int gre le renouvellement urbain le d veloppe ment conomique social ducatif l int gration A ENGEL G URBA IMAGES SERVER un partage de comp tences entre l Etat et la r gion une implica tion accrue des citoyens et acteurs locaux une simplification de l valuation des actions Le r seau r clame par ailleurs une s lection de villes et de zones ligibles tout en envisageant la possibilit de coop rations entre la ville et sa Le ou l chelle de agglom ration Enfin il appelle au renforcement national et europ en d change d exp riences Cette d claration est posi tive a estim Danuta H bner La commissaire europ enne pour la politique r gionale a rappel qu agir sur l environnement physique cono mique et social des quartiers en crise est une n ces sit pour leur d veloppement La D claration de Saarbr ck http www urban france org C JUMEAU DIV D cret n 2005 693 du 23 juin 2005 relatif aux attributions d l gu es au ministre d l gu la promotion de l galit des chances M Azouz Begag D cret n 2005 670 du 16 juin 2005 relatif aux attributions du ministre de l emploi de la coh sion sociale et du logement D cret n 2005 637 du 30 mai 2005 relatif aux caisses des coles et modifiant le code de l ducation D cret n 2005 557 du 27 mai 2005 modifiant le d cret
4. 2 C t statut 70 des m diateurs rel vent encore d un contrat aid La part des emplois jeunes a diminu 26 des cas Au contraire celle des adulte relais 39 a augment Idem pour les contrats de droit commun CDD CDI et le statut de fonctionnaire territorial 32 ir N r ATION VLLE FONTENAY Wy ROSES de N CHAUVET H URBA IMAGES SERVER 2 w r 4 7 SEE T an Ya Pi 7 n s i P 1 t at F 3 Selon l Ifop 40 des m diateurs travaillent comme agents de pr vention et de m diation dans les espaces publics paix Nous avons choisi des personnes reconnues pour leurs comp tences au sein du quartier ou des associations Capables d apprendre et d couter Chez nous il n y a aucun contrat aid Quelques uns taient d j agents de la Ville Les autres ont t recrut s sous CDD Peu peu nous int grons ces derniers dans la fili re animation de la fonction publique territoriale C est important d ouvrir des passerelles avec d autres m tiers c est un m tier stressant apr s dix ans maximum on a besoin de souffler B n ficient ils de formations C est indispensable Nous avons mont un r f rentiel de formation avec le CNFPT Languedoc Roussillon qui est utilis maintenant au niveau national dans les collectivit s locales Au del de ces tendances g n rales l enqu te note des diff rences selon que l employeur est u
5. d un vrai statut ix ans apr s les premi res initiatives b n voles dans les quartiers en dif ficult les emplois de la m dia tion sociale ont pris leur essor et D se sont structur s Comment p renniser et professionnaliser ces m tiers Cette question tait au c ur de la rencontre organi s e par le CNFPT et la DIV le 15 juin Paris La journ e a ras sembl plus de 300 personnes lus associations partenaires Elle a d but avec les r sultats de l enqu te IFOP sur les emplois de la m diation sociale voir p 2 3 puis des t moignages d lus locaux et d acteurs P renni sation du financement structu ration accrue poursuite de la pro fessionnalisation sont les trois d fis que la m diation sociale doit relever pour humaniser la ville a d clar Catherine Vau trin La ministre d l gu e la Coh sion sociale et la Parit a indiqu la n cessit de poursui vre le programme adultes relais tr s sollicit dans le sec teur de la m diation Elle a rap pel qu un groupe national plan chait sur le p rim tre de la m diation sociale son cadre thique son articulation avec le travail social et la construction de logiques de parcours Claude Br van d l gu e interminist rielle la ville s est r jouie du P rennisation du financement structuration accrue poursuite de la professionnalisation sont les tr
6. le pr fet et les structures locales d insertion professionnelle Apr s avoir tabli un diagnostic sur la situation locale et inform la population du quartier sur le FINANCES PUBLIQUES dispositif l ensemble des partenaires s engage aider les entreprises embaucher localement que ce soit en les mettant en relation avec les candidats ou en instaurant des plans de formation La charte invite les ma tres d ouvrage exploiter les possibilit s offertes par le cadre de la commande publique pour permettre aux demandeurs d emploi des ZUS d acc der des emplois durables de qualit Cette incitation l embauche locale n est pas pour autant discriminatoire puisque d une part elle est pr vue par le Code des march s publics et que d autre part la charte pr cise que les entreprises restent libres d adopter les formes d insertion qui leur conviennent le mieux REP RES Textes l gislatifs Loi d orientation et de programmation pour la ville et la r novation urbaine du 1 ao t 2003 art 10 l ANRU adoptera une charte d insertion qui int gre dans le programme de r novation urbaine les exigences d insertion professionnelle des habitants des zones urbaines sensibles Article 14 du code des march s publics CMP la d finition des conditions d ex cution d un march dans les cahiers des charges peut viser promouvoir l emploi de personnes rencontrant des difficult s
7. occupations alors que 69 des contrats emplois jeu nes arrivent ch ance fin 2006 La plupart des employeurs esp re un maintien ou une consolidation du service Pour les associations les moyens financiers seront d terminants les villes mettent quant elles l accent sur la professionnalisa tion de la fonction e Il s agit des 5 emplois rep res identifi s dans le Guide la m diation voir Rep res EXPERTISE LA LETTRE DE LA DIV e N 104 e JUIN JUILLET 2005 PATTACINI J C URBA IMAGES SERVER POLITIQUE DE LA VILLE Quels enseig nements tirer des contrats de ville Les valuations mi parcours des contrats de ville font le bilan r b Fim mn i P Tis LE P EA sA AEN j LE our r aliser une synth se nationale des contrats de ville Renaud Epstein et Thomas Kirszbaum consultants chercheurs se sont appuy s sur la centaine valuations des contrats de ville transmises la DIV ducation pr vention de la d linquance s curit insertion emploi et d veloppement conomique pilotage et inter communalit leurs travaux balayent l ensemble de ces domaines d intervention Et si l h t rog n it des donn es doit rendre prudent sur les le ons tirer elle est riche d enseignements sur l volution des contrats de ville et ses limites Promoteur de l innovation Les r alisations suscit es par les contrats de ville ont t nombreuses Su
8. par le Pr sident de la R publique Pr sid e par Louis Schweitzer et dirig e par Marc Dubourdieu la Halde se trouve 11 rue St Georges Paris 9e Ses missions traiter des cas de discriminations dont elle est saisie ou s auto saisit et assurer la promotion de l galit Contact 08 1000 5000 Ville Vie Vacances L Etat consacre cette ann e 10 millions d euros au programme Ville Vie Vacances Ce programme permet aux jeunes vivant dans des quartiers sensibles de b n ficier d un acc s des activit s culturelles sportives et de loisirs ainsi qu une prise en charge ducative Les trois priorit s de cette ann e il s agit de mettre l accent sur les projets ducatifs renforcer la participation des jeunes filles qui ne repr sentent que 35 40 des effectifs renforcer la prise en charge des jeunes les plus en difficult gr ce la participation des services de pr vention sp cialis e et des conseils g n raux Place publique junior La 6 dition du festival Place publique junior se tiendra Aix en provence du 18 au 20 novembre 2005 Rendez vous de l engagement des jeunes dans la Cit l v nement propose aux moins de 25 ans d y pr senter leur action d animer des ateliers et de d battre sur le th me J rentr pas dans les cases 400 jeunes de toute la France sont attendus Date limite de candidature 30 septembre 2005 Contact Association fran aise des
9. particuli res d insertion Article 30 du CMP possiblit d allouer une partie du march des structures d insertion agr es par le Comit d partemental de l insertion par l activit conomique Site internet La charte nationale d insertion WWW anru documents com pdf Chartenation Le 1 janvier 2006 entrera en vigueur la r forme budg taire LOLF Quels changements cela entra nera t il en particulier pour la politique de la ville volution dans les finances publiques la LOLF loi organique portant r forme des lois de finances bouleverse les r gles de gestion de l Etat On passe d une culture de moyens une culture de r sultats Objectif am liorer l efficacit de la d pense publique La loi instaure ainsi une comptabilit fond e sur un contr le accru des r sultats obtenus Des objectifs pr cis seront fix s aux administrations et r valu s r guli rement Les gestionnaires des administrations publiques devront r diger des rapports annuels de performance joints aux lois de finance vot es par le Parlement Cela favorisera la responsabilisation des gestionnaires et la transparence de la gestion budg taire En pratique la comptabilit de l Etat qui tenait compte du seul paiement des d penses budg taires et encaissement des recettes sera remplac e par une comptabilit g n rale qui comprendra la situation patrimoniale de l Etat ce qu il pos
10. petits d brouillards 01 40 05 75 57 4e dition de Talents des cit s La 4 dition de Talents des Cit s est lanc e Toute personne de moins de 40 ans ayant un projet d entreprise ou venant de cr er son activit en zone urbaine sensible peut concourir L objectif valoriser les jeunes entrepreneurs des quartiers favoriser la coh sion sociale la citoyennet l insertion professionnelle des personnes en difficult cr er des partenariats entre l entreprise et l conomie solidaire Talents des Cit s est une initiative du minist re de l Emploi de la Coh sion sociale et du Logement avec la DIV co organis avec le S nat la Caisse des d p ts et le R seau des boutiques de gestion Date limite de candidature 30 ao t www talentsdescites com Europe mobilisation puot les fonds structurels Quel est l avenir des subventions que l Union europ enne verse aux r gions et notamment aux r gions les plus pauvres Alors que le d bat s intensifie sur la r partition des fonds structurels pour la p riode 2007 2013 250 repr sentants de 22 Etats et 100 villes ont adopt une d claration commune en faveur du d veloppement des villes les 8 et 9 juin Saarbr ck Allemagne Initi e par les r seaux Urban fran ais austro allemand qui regroupent des quartiers en difficult subventionn s par l UE et le programme d change Urbact les participants ont milit pour le maintien des acquis
11. terrain CH MAGE DES JEUNES y Les jeunes des ZUS une transition 3 difficile entre l cole et l emploi PHILIPPE CHOFFEL RESPONSABLE DU SECR TARIAT DE L OBSERVATOIRE NATIONAL DES ZONES URBAINES SENSIBLES ZUS motiv es par les emplois auxquels elles pourraient acc der Les jeunes dipl m s s en tirent ils mieux que les autres En g n ral une bonne formation prot ge davantage du ch mage Ce constat vaut pour les ZUS o pr s de 11 des titulaires d un Bac 2 sont en ch mage en 2003 contre 18 pour ceux qui ont un niveau Bac Mais il y aurait de fortes diff rences selon le sexe En ZUS un fort capital scolaire prot ge moins les hommes que les femmes Les femmes dipl m es niveau licence ou plus qu elles vivent en ZUS ou dans un autre quartier connaissent un taux de ch mage de 8 9 Avec pourtant le m me niveau d tude un homme aura deux fois plus de risques d tre au ch mage s il vit en ZUS 15 contre 7 dans le reste de l espace urbain Mais la nature de l emploi n est pas ici prise en compte Rien ne dit que ce meilleur acc s l emploi des femmes vivant en ZUS ne s accompagne pas d une plus grande semble la solution favorisant EL d qualification ou pr carit d emploi Par ailleurs une tude de la DARES a r v l qu qualifications gales le simple fait d habiter en ZUS allongeait de 10 le temps de la recherche d emploi Les interp
12. E LA DIV e N 104 e JUINJUILLET 2005 PATTACINI J C URBA IMAGES SERVER EMPLOI Il y a cinq mois ANRU s est dot e d une Charte nationale d insertion De quoi s agit il exactement objectif de cette charte est d augmenter le taux d emploi des populations des quartiers d favoris s notamment dans le cadre des op rations de r novation urbaine Obligatoire elle impose aux porteurs de REP RES Texte l gislatif Le 127 ao t 2001 la loi organique n 2001 692 relative aux lois de finances LOLF est promulgu e Le 1 janvier 2006 l ensemble de la LOLF entrera en application Site internet Retrouvez l actualit de la LOLF et les documents de pr figuration des projets annuels de performance sur www minefi gouv fr lolf Un site p dagogique www ladocfrancaise gouv fr dossi er_actualite constitution financiere projets et aux ma tres d ouvrage signataires de conventions de r novation urbaine avec l ANRU de r server une part des emplois d gag s par les op rations urbaines aux habitants des ZUS Ils s engagent leur accorder 5 du nombre total des heures travaill es dans le cadre des travaux d investissement financ s par ANRU Ce chiffre s l ve 10 pour les emplois cr s par la gestion urbaine de proximit Afin d atteindre ces objectifs un plan local d application de la charte est tabli qui int gre dans une structure op rationnelle les ma tres d ouvrage
13. LA LETTRE DE LA DIV MENSUEL D INFORMATION DE LA D L GATION INTERMINIST RIELLE LA VILLE N 104 La Lettre de la DIV change de formule avec une nouvelle maquette et de nouvelles rubriques Nous avons voulu rendre votre lecture plus agr able donner davantage i parole aux experts des quartiers mieux valoriser les initiatives locales Bonne lecture La r daction s P 2 3 ENQU TE l Ifop a pass au crible 5 500 emplois de m diation sociale sP o CH MAGE DES JEUNES Un entretien avec Philippe Choffel de l Observatoire national des ZUS MERCI MADAME Claude Br van d l gu e interminist rielle la ville depuis 1998 est partie la retraite le 30 juin dernier Architecte de b gt formation Fe RE S sy Claude CDS Br van a pass trente cinq ans au service de l Etat vouant sa carri re aux questions de l urbanisme et du social Tous ceux qui l ont c toy e au cours de ce parcours savent avec quelle d termination et passion elle a anim la politique de CIE m de la DIV lui rend ici hommage C JUMEAU DIV JUIN JUILLET 2005 1 60 EURO www ville gouv fr Quel avenir pour la m diation sociale r Le 21 juin dernier Rennes rencontre sur le m tier du correspondant de nuit organis e par le r seau des villes des correspondants de nuit et le FFSU Apr s dix ans d existence la fonction a fait la preuve de son utilit Reste la doter
14. acteur de r ussite les actions men es dans le cadre des contrats de ville ont cr de nouvelles dynamiques partir du moment o les objectifs taient pr cis et partag s Ambition frein e L tude met ainsi le doigt sur la principale fai blesse du contrat de ville il n a pu devenir le grand rassembleur des politiques de droit com mun qu il aurait d tre Et parall lement avec la mont e en puissance des communaut s d ag glom ration l ambition d en faire l outil de ter ritorialisation des politiques publiques a forte ment t frein e C est donc un bilan mitig que dresse ce rapport il salue la fois la diversit des actions men es mais souligne les limites du dispositif les obs tacles qui n ont pu tre contourn s et qui ont creus l cart au fil des ann es entre les objectifs initiaux et les r alisa tions En six ans la situation a volu La comp tence politique de la ville est en train d choir aux commu naut s d agglom ration Alors que les contrats de ville sont en discussion les enseignements de cette synth se sont plus que jamais d actualit red finir clairement les objectifs et les soutenir par une volont politique forte e D 7 Z Sr Po ur en savoir La synth se nationale des valuations mi parcours des Contrats de ville 2000 2006 est structur e autour de quatre th mes cl s ducation pr vention de la d linqu
15. ance s curit insertion emploi et d veloppement conomique pilotage et intercommunalit Elle est disponible sur la base de donn es I ville http i ville gouv fr avril 2005 VU POUR VOUS CONOMIE Les zones franches urbaines bilan 2003 La Dares Direction de l animation de la recherche des tudes et des statistiques dresse un bilan des ZFU en 2003 Pr s de 8 400 salari s ont t recrut s par des tablissements implant s en ZFU 6 par rapport 2002 LIle de France le Nord Pas de Calais et la Provence Alpes C te d Azur sont les r gions qui recrutent le plus Sept salari s sur 10 sont des hommes pr s de la moiti a moins de trente ans et 30 sont sans qualification Il s agit souvent de postes d ouvriers tr s majoritairement de contrats stables Les secteurs concern s la construction et les services aux entreprises Les zones franches urbaines en 2003 un dynamisme impuls par la vigueur des nouvelles implantations In Premi res Informations et Premi res Synth ses www travail gouv fr rubrique tudes tudes EMPLOI Les difficult s des trangers La Dares publie une tude sur les difficult s des trangers sur le march du travail partir de l analyse de 1650 quartiers L enqu te montre qu qualification gale les trangers non ressortissants de l Union europ enne sont plus expos s au ch mage dans certains quartiers nota
16. cas L Ifop s est enfin int ress lor ganisation de ces emplois Les financements des postes sont tr s diversifi s surtout d origine publique Les partenaires solli citant le plus les m diateurs sont les travailleurs sociaux 59 les coles 50 les mairies 48 et les ba lleurs sociaux 38 Les situations trait es les difficult s d ordre tre appel s par les habitants au moyen d un num ro unique par secteur Leurs missions porter assistance aux personnes en difficult s contribuer un climat de confiance et une baisse du sentiment d ins curit faire de la veille r sidentielle Sous quel statut ont t recrut s les m diateurs Chez nous pas de contrat aid Tous sont salari s de l association Acod ge l op rateur en CDI Le budget 1 66 millions d euros en 2005 est financ enti rement par l agglom ration les communes les bailleurs sociaux et le conseil g n ral Par ailleurs les m diateurs vont b n ficier de formations la rentr e d termin es en fonction des besoins des territoires et en collaboration avec tous nos partenaires social et de d tresse sociale 42 avant les conflits d usage des espaces publics 24 conflits avec l institution sco laire 23 conflits de voisi nage et nuisances sonores 20 L Ifop pointe enfin les incerti tudes quant l avenir La p ren nisation des emplois est au c ur des pr
17. commission paritaire 0306 B 01838 ISSN 1280 4134 Abonnement par Fax au 01 49 17 47 O1 D l gation interminist rielle la Ville 194 avenue de Pr sident Wilson 93217 Saint Denis La Plaine T l http wwwiville gouv fr OT 49 17 46 46 LA LETTRE DE LA DIV N 104 JUIN JUILLET 2005 Angoul me les habitants des quartiers ont la parole Adultes jeunes filles jeunes gar ons ils sont envi ron 70 participer ce travail de parole collective depuis un an et demi et ils ont toujours fait preuve d une grande assiduit Ce qui me frappe le plus c est la soif qu ils ont de parler d tre cout s et d tre pris au s rieux Ils sont ravis d tre l car la parole est libre En tant que sociologues on n a rien leur proposer et on ne leur fait pas la morale ils expriment ainsi ce qu ils ont rarement l occasion d exprimer Toutes les interpr tations sociologiques que nous faisons ensuite sont discut es l int rieur du groupe C est un travail totalement col lectif explique le sociologue Pour favoriser la prise de parole un interlocuteur ext rieur est pr sent chaque s ance plut t que de demander aux membres du groupe ce qu ils pensent de la police un commissaire de police est invit pour parler d cole c est un directeur d tablissement qui est venu et sur la justice un juge Le moment le plus fort a t la venue du maire les habitants
18. dants de nuit 6 Autre constat la m dia tion sociale est une activit en g n ral territorialis e 74 des cas cibl e le plus souvent sur une ZUS L enqu te renseigne galement sur le profil du m diateur La pro fession est f minis e 56 de femmes globalement jeune 42 de 25 34 ans 34 de 35 49 ans La formation initiale est en g n rale de niveau CAP BEP 28 et bac 26 Seul un tiers des m diateurs a au moins un LA LETTRE DE LA DIV e N 104 JUIN JUILLET 2005 PATTACINI J C URBA IMAGES SERVER o Il faut ouvrir des passerelles 1 4 avec d autres m tiers RAYMOND COUDERC MAIRE DE B ZIERS PR SIDENT DE LA COMMUNAUT D AGGLOM RATION B ZIERS M DITERRAN E En 2002 votre commune a mis en place un service de 8 m diateurs Pourquoi Cela met de l huile dans les rouages Les m diateurs am nent les gens r gler par la discussion des probl mes qui pourraient d g n rer Pour le maire c est pr cieux il est mal plac pour jouer ce r le tant consid r comme d positaire de l autorit Par ailleurs notre quipe va servir de tuteur pour les agents des autres communes de l agglom ration A cet effet deux nouveaux postes sont pr vus Sur quels crit res et sous quel statut avez vous recrut les m diateurs Surtout nous ne voulions pas engager des grands fr res ca ds de quartier pour avoir la niveau Bac
19. ement pour r fl chir avec eux sur ce qui se dit A Angoul me 70 personnes ont t r unies en 5 groupes 2 de gar ons 1 de jeunes filles 2 d adultes
20. iff rents CDD CDI fonctionnaire Dans les deux tiers des situations ils ont gard les m mes fonctions de m diation 70 des m diateurs rel vent encore d un contrat aid Le plus souvent il s agit de contrat adultes relais La part des emplois jeunes a diminu teurs sociaux Premier constat les m diateurs ont surtout t recrut s lors de la mont e en puis sance des programmes emplois jeunes puis adultes relais au cours de la p riode 1998 2002 A partir de 2003 les cr ations d emploi diminuent du fait de la fin progressive du dispositif emplois jeunes Mais les effectifs sont rest s stables au sein des quipes Par ailleurs dans 51 L employeur le plus souvent il s agit d une association 61 des cas plus rarement d une col lectivit 21 des cas d un bailleur 5 d une r gie de transports 2 ou d une agglo m ration 1 Nuance la cat gorie associations englobe aussi des structures cr es par des collectivit s territoriales des bailleurs sociaux des soci t s de transport Concernant les fonc d tions exerc es une majorit de m diateurs travaille comme m diateurs sociaux et culturels 53 ou comme agents de pr vention et de m diation pr sents dans les espaces publics 40 Plus rarement comme coordon nateurs d quipe de m diation 11 agents d ambiance et de m diation dans les transports 7 ou correspon
21. mment les zones urbaines sensibles Les difficult s des trangers sur le march du travail effet nationalit effet quartier In Premi res Informations et Premi res Synth ses tude de la Dares avril 2005 www travail gouv fr rubrique tudes tudes EXPERTISE 5 OBSERVATOIRE NATIONAL DES ZONES URBAINES SENSIBLES C JUMEAU DIV Le rapport 2004 de l Observatoire indique que les jeunes des ZUS souffrent d un taux de ch mage plus lev que les autres jeunes Pourquoi l une des raisons tient sans doute l acc s l ducation Ces jeunes arr tent plus t t leurs tudes Certes entre 15 et 19 ans la proportion de jeunes en cours d tudes est quasi la m me sur tout le territoire Mais entre 20 24 ans les jeunes vivant en ZUS ne sont plus que 31 poursuivre leurs tudes contre 42 dans le reste des villes Sortant du syst me ducatif plus t t avec des dipl mes souvent moins lev s ils sont confront s plus vite au march de l emploi et donc au ch mage Autre constat 33 des 20 29 ans habitant en ZUS ont arr t leur scolarit sans pour autant avoir un emploi ils sont au ch mage ou inactifs contre 20 dans le reste des villes Les populations fortement discrimin es ou faible niveau de qualification auxquelles ces jeunes appartiennent ont tendance rester en dehors du monde du travail elles sont d courag es ou pas suffisamment et intervenants de
22. ne ville ou une association Deux portraits apparaissent le m diateur employ par une asso ciation est en g n ral une femme 65 des cas g e de 35 49 re de en j B Py aa b A Bs D CRYPTAGE 3 Chez nous il n y a aucun contrat aid seulement des CDI JEAN MICHEL BOUCHE DIRECTEUR DU SERVICE DES CORRESPONDANTS DE NUIT DE L AGGLOM RATION DE DJON Votre service fonctionne l chelle de l agglom ration C est plut t exceptionnel non Oui c est atypique Notre service a t cr d but 2004 sur une initiative de la communaut d agglom ration Le Grand Dijon en partenariat avec cinq communes cinq bailleurs sociaux et le conseil g n ral Il y a une vraie volont politique commune Comment fonctionne l quipe 18 correspondants de nuit encadr s par 3 coordinateurs interviennent dans l habitat social des ZUS de cinq communes Cela repr sente 11 230 logements Le service fonctionne toutes les nuits de 19 h 30 2 h du matin Les m diateurs tournent par deux dans quatre secteurs Ils peuvent ans 40 des cas dont le niveau d tude est Bac 2 et qui exerce une fonction de m diation sociale et culturelle Le m diateur employ par une ville est quand lui plut t un homme entre 25 et 34 ans 53 dipl m d un CAP BEP ou du bac et exer ant dans la pr vention et la m dia tion sur les espaces publics 69 des
23. ois d fis relever CATHERINE VAUTRIN MINISTRE D L GU E LA COH SION SOCIALE ET A LA PARIT m rissement de cette profes sion et de la mise en place de r f rentiels d activit s et de for mations dipl mantes Les col lectivit s doivent aller vers les publics d favoris s et ne pas n gliger la formation de ceux qui sont en contact avec les publics difficiles a rappel Andr Ros sinot pr sident du CNFPT Le CNFPT pr voit de se rapprocher des conseils r gionaux pour cr er des formations communes aux m diateurs et travailleurs sociaux et de saisir le conseil sup rieur de la fonction publique territo riale sur l int gration de la m dia tion dans l acc s la fonction publique territoriale et la cons truction de passerelles Par la suite le r seau des villes des correspondants de nuit et le FFSU Forum fran ais pour la s curit urbaine ont organis les 21 et 22 juin Rennes un col loque sur le correspondant de nuit un m tier de la nuit au c ur de la ville avec le soutien de la DIV L occasion d officiali ser l existence d une charte de d ontologie d di e ce m tier qui sera adopt e la rentr e 2 D CRYPTAGE Enqu te sur les emplois de m diation sociale Pour le compte de la DIV l Ifop a enqu t sur le profil des m diateurs sociaux les sp cificit s de leur m tier l organisation de leur service Les principaux constats 50
24. portant d limitation des zones franches urbaines Circulaire du 13 juin 2005 sur le dispositif de la r ussite ducative Programmes 15 et 16 du plan de coh sion sociale Circulaire du 31 mai 2005 relative la d rogation pr vue de l article 6 de la loi d orientation du 1er ao t 2003 Circulaire n DGAS DPM DIV DGEFP DGUHC 2005 223 du 11 mai 2005 relative la mise en uvre de chartes territoriales de coh sion sociale lettre lectronique abonnez vous Un jeudi sur deux la let tre d information lectro nique de la DIV vous pro pose de retrouver l ac tualit de la politique de la ville les nouveaut s du site internet VILLE GOUV FR et notamment du centre de ressources de la DIV les colloques les manifes tations et les formations de la politique de la ville une s lection de livres et de sites internets les nomi nations et offres d emploi L abonnement est gratuit LA LETTRE DE LA DIV Directeur de la publication Robert Deville R dacirice en chef Caroline Hamon R daction Liberti Esalird Frarermir R PUBLIQUE FRAN AISE D L GATION Jonathan Desoindre INTERMINISTERIELLE Corinne Gonthier LA VILLE Caroline Hamon CEE FR Sandrine Picone Maquette Etienne Loupiac Iconographie St phanie Lemoine Conception L Agence Citizen Press Imprim en France par Imprimerie Moderne de l Est Routage Fret Rapide D p t l gal juin 2005 N de
25. r flexions pour r duire les risques et d velopper des strat gies de pr vention adapt es Marie H l ne Bacqu Henri Rey Yves Sintomer sous la direction de d La D couverte juin 2005 28 5 320 p Free Dans le contexte actuel de remise M en question de la politique traditionnelle la d mocratie de proximit ou d mocratie participative Gestion de proximit et d mocralie participative Recherches la fois une nouvelle l gitimit politique et une modernisation de la gestion publique locale Qu en est il dans la r alit Cet ouvrage collectif propose une comparaison internationale des dispositifs adopt s Danielle Zay Editions PUF Coll Education et PR VENIR ducatie L EXCLUSION formation juin 2005 WTE 25 328 p ET SOCIALE dok Les statistiques de l Union europ enne scolaire et l exclusion sociale sont li es L insertion sociale d pend de l insertion professionnelle qui est d autant mieux assur e que le niveau de dipl me est lev Mais les statistiques jettent aussi un doute sur le r le que l cole peut jouer dans la pr vention de l exclusion sociale des jeunes La recherche men e par des universitaires et des professionnels dans deux r gions d favoris es en France et en Angleterre vise rep rer les pratiques et les dispositifs susceptibles d aider les jeunes marginalis s 6 MODE D EMPLOI LA LETTRE D
26. r tations de cet handicap sont multiples discriminations l embauche ressources moindres pour la recherche d emploi En ZUS les jeunes sont aussi tr s tributaires des variations du march de l emploi Oui Durant la crise des ann es 1990 ils ont t plus victimes du ch mage que leurs a n s actifs Inversement l embellie de la fin des ann es 90 leur a plus profit A partir de 2000 la hausse du ch mage les a nouveau touch s en premier Cela s explique sans doute par le fait que ces jeunes connaissent une grande flexibilit d embauche Ils sont particuli rement nombreux tre recrut s sous CDD en interim ou dans des contrats d emplois aid s m l observ zus ville gouv fr 12 des 15 24 ans vivant en ZUS taient au ch mage en 2003 contre 7 sur l ensemble du territoire m tropoli tain Cela repr sente 37 des jeunes actifs en ZUS contre 21 en France montrent que l exclusion Michel Joubert Pilar Giraux Arcella et Chantal Mougin sous la direction de De la connaissance la pr vention Questions vives sur la banlieue coll Obvies Er s juin 2005 30 415 p TOXICOMANIES L ouvrage analyse les logiques de consommation de drogues illicites dans les grandes villes en tenant compte de la sp cificit des contextes urbains sociaux et culturels et notamment de celui des quartiers populaires Sociologues ethnologues confrontent leurs
27. r le terrain ce sont par exem ple la mise en place d quipes emploi insertion dans le cadre des PLIE de cellules de veille dans La majorit des actions engag es rel ve plus de l insertion sociale de l insertion professionnelle ou du d veloppement conomique les champs de l ducation ou de la pr vention de la d linquance Cependant parmi les domaines d intervention des contrats de villes les actions caract re conomique ou cr atrices d emplois n ont pas toujours re u le soutien escompt bien que ce th me ait t affich comme une priorit La majo rit des actions engag es rel ve plus de l insertion sociale acquisition de pr requis par les b n fi ciaires que de l insertion professionnelle acc s l emploi formation professionnelle ou du d ve loppement conomique Au del de ces r alisations les contrats de ville ont r v l bien d autres effets positifs la capacit des acteurs se coordonner l effet levier qu ils peu vent avoir sur les autres cr dits de droit commun et leur r le de promoteur de l innovation par leur soutien financier aux exp riences pilotes men es en majorit par les associations ou les m dia teurs des quartiers l observation il est difficile de mesurer l impact direct de ces r alisations sur la vie des habitants ou l volution des quartiers faute d outil d va luation adapt Mais l tude d gage un vrai f
28. s de et ce qu il doit et par une comptabilit d analyse qui garantit au Parlement une meilleure lisibilit du budget Autre nouveaut les budgets minist riels ne seront plus structur s en 850 chapitres mais en 150 programmes dot s d indicateurs plus pr cis Cela permettra de rassembler les d penses et de mieux appr hender le co t des actions La politique de la ville est bien videmment concern e par la LOLF Un document de pr figuration des projets annuels de performances a t r alis par la DIV et le minist re de l Equipement Y sont d taill s les quatre programmes concernant la politique de la ville r novation urbaine quit sociale et territoriale aide l acc s au logement d veloppement et am lioration de l offre de logement EN BREF BENO T GRANIER MATIGNON T lex Azouz Begag attributions Selon le d cret du 23 juin le ministre d l gu la promotion de l galit des chances anime l action du Gouvernement en faveur de l galit des chances et promeut les mesures destin es faire dispara tre les discriminations notamment en mati re d ducation d emploi de sant et d acc s aux responsabilit s dans la soci t Pour l exercice de ses attributions il dispose notamment de la DIV La Halde dans ses murs La Haute autorit de lutte contre les discriminations et pour l galit Halde a t officiellement install e le 23 juin
29. taient tr s surpris de le voir se d placer sp cialement pour eux et de pouvoir l interpeller directement durant deux heures poursuit Didier Lapeyronnie Ils se sont sentis valoris s Ce fut la m me chose avec le d put venu deux reprises pour parler de poli PATTACINI J C URBA IMAGES SERVER y b 2 Dei Depuis un an et demi des habitants des quartiers d Angoul me se r unissent chaque semaine autour de deux sociologues pour parler de la vie dans leur quartier et de l volution de la soci t e jeudi soir une dizaine de jeunes femmes des quartiers d Angoul me Basseau Ma Campagne La Grande Garenne sont au ren dez vous comme chaque semaine autour des socio logues Didier Lapeyronnie et Laurent Courtois Apr s un bilan rapide des s ances pr c dentes le mariage la religion la sexualit et les relations avec les parents sont ce soir l au c ur de la discus sion Sans d tour Samia Fathia Marie Rachida El onore racontent leur propre exp rience et ce qu elles imaginent de leur vie future Pour la plu part des jeunes femmes de culture musulmane qui sont pr sentes la religion tient une place centrale Presque toutes esp rent tre mari es dans les ann es qui viennent Et pas avec un gar on de la cit Pour Didier Lapeyronnie le contraste entre les hommes et les femmes est d ailleurs saisissant Les gar ons sont domin s par leur rapport lautre leur identit
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