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Dunkel, Jean-Timothée. Topographie et consolidation des

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1. 15 Dans toute exploitation souterraine par piliers tourn s les travaux devront lre arr t s une distance des terrains voisins au moins gale la moiti de Ja largeur d un pilier Mais si deux carri res sont contigu s les exploitants pourront les mettre en commu nication en exploitant le rideau de masse r serv en vertu du pr sent article d un commun accord et dans les m mes conditions que s il s agissait d une exploitation unique 46 Pour tout qui concerne la s ret des ouvriers et du public notamment pour les moyens de consolidation des puils galeries et autres excavations la descente dans les car ri res la disposition et la dimension des piliers de masse l ouverture ventuelle de plusieurs tages de travaux superpos s le mode d exploitation suivre les pr cautions prendre pour pr venir les accidents dans le tirage la poudre les exploitants se conformeront aux mesures qui leur seront prescrites par le Pr fet sur le rapport de l Ing nieur des Mines 47 Les puits ou bouches de cavages qui donnent entr e aux carri res souterraines seront ferm s pendant la nuit de telle sorte que personne ne puisse y p n trer Il en sera de m me pendant tout le temps dela cessation des travaux si ceux ci taient momentan ment suspendus 48 Tout puits d finitivement abandonn sera combl ou d fendu par tout autre moyen reconnu suffisant par l autorit pr
2. CONSTRUCTIONS LEV ES DANS LA ZONE DES CARRI RES DE LA VILLE DE PARIS R GLEMENT Le S NATEUR PR FET DE LA SEINE Vu la loi du 16 24 ao t 1790 sur l organisation judiciaire portant Titre XI art 3 Les objets de police confi s la vigilance et l autorit des corps municipaux sont 1 Tout ce qui int resse la s ret et la commodit du passage dans les rues quais places et voies publiques 2 Le soin de pr venir par les pr cautions convenables les accidents Vu le d cret du 26 mars 1852 portant art 4 lt fout constructeur devra pareillement adresser l Administration un plan ct des coupes cot s des constructions qu il projette et se soumettre aux prescriptions qui lui seront faites dans l int r t dela s ret publique et de lu salubrit Une coupe g ologique des fouilles pour fondation de bdtiments sera dress e par tout architecte constructeur et remise la Pr fecture de la Seine 9 66 Vu l avis du Conseil municipal de la ville de Paris en date du 26 novembre 1880 Consid rant que les constructions ex cut es sur le sol des carri res n cessitent des pr cau tions sp ciales dans l int r t de la s curit publique Sur la proposition de l Inspecteur g n ral des Ponts et Chauss es Directeur des Travaux de Paris ARR TE ARTICLE PREMIER l avenir toute demande de construction ou de sur l vation de b timen
3. ee NAT AN DN X a me DAR ENAN NE e GE ER Ge paid Dido pio An droit Jde r a les e A ER al Law points da sol au droit desquels ane coupe n t relev e sont indiqu s surte plan par e centfe d un ptit cerele en couleur Un quadrillage double entr e analogue d une table de Pythagore par mode d emploi sent d rep rer os points our retten de lettres d signant des et de n d ordre d signant des colonnes o ils sont situ s Les ropires d un peint dont donn s ontrouve de coupe chi sot telle qu elle r sulte des c nnaissances acquises se reportant tablean ri dessus dans lequel toutes les coupes sont jnsrites par s ries ordonn es suivant les lettres et les n Chaque formation y est indiqu s par une cote de nivodlement par une lettre emprunt e la ligende de plana cote de chaque coupe correspond Ze surf ce du sot ot mut fidossus dic terrain de transport les coles suivantes correspondent d lafois eti desstts div terrain d signe par la lettre place en regard et au dessous du terrain qui tuai ost superpas d opr le n est pas n cessairement le terrain tel qu ilr sulterait de tas l gende anse des lacunes Thur les niveaux inf rieurs d lui de las es cote tst n gative et pr ced e di signe let moins On
4. ND PAPE 7 7 9177 F ZEE LET SE ie E lt GAR N MY 4 UA S TABE 7419 re ur A ER EI LIZ N AA le Sie ee 4 E na C A X ARS LR eg a RS STATE Gen de SE ES AUS 4 Me Ce SM EA E a SI CEO N ACER SCH CETTE a aa TASER e LIT SALE Ce E X LAN E LA LA H RE LUN AO EM ET EE EE a 2099 S fer SA VM SEI V 24 SCH se HA ZE ZS N A SATA AK ID N LA JE H ASS e a e L G ONCE an d S 2 ALZA L La 7 Wan Le EN CO v A D ran 24 VA a N AN 2 Es 7 AIX SVAK d m Gel L um AZ Lee L CARTA UND VE A 2 EE e N d N p NS VR KA JAA 74 P Je Na A 4 C GE NAY ZX X A EE AE A o Z SCH d S pai ES Ce Zoe IPS AN L z 74 AY LZ A 72 f A EET AFE A EMO EZ DX EH dp A T gt NZ EK A 2 Na t 222
5. Les mati res utilisables contenues dans les terrains d crits pr c dem ment sont en suivant l ordre de superposition la craie l argile plastique les divers bancs du calcaire grossier le gypse ou pierre pl tre certaines marnes gypseuses les glaises vertes les sables de Fontainebleau enfin les sables et graviers du terrain de transport Les proc d s employ s pour l extraction de ces mati res varient naturelle ment avec l tat physique de chacunes d elles les conditions de son gisement et la nature des produits qu elle sert fabriquer Le calcaire grossier par exemple ne s exploite pas de la m me fa on lorsqu on en tire des blocs de grandes di mensions ou simplement des moellons Parmi ces proc d s il convient de dis inguer ceux qui d coulent imm diatement des circonstances locales et des moyens d acc der la masse min rale de ceux qui se rapportent l abatage ou l enl vement de cette masse 82 Les conditions du gisement d cident entre les deux modes d exploitation suivants 4 ciel ouvert 2 par travaux souterrains Dans le dernier cas les moyens d acc s pouvant consister en puits creus s verticalement jusqu la pro fondeur du gite ou en galeries d bouchant dans un escarpement les carri res souterraines divisent en carri res par puits et par cavages bouches 33 EXPLOITATION PAR PILIERS TOURN S Dans l exploitation souterraine d une masse solide tel
6. CR V m m srs AC gt S HHH EE SUD HH Les points du sol repr sent s sur le plan ci contre par le centre d un petit cercle em couleur sont nine fiari surles plans de la m me collection re aux SG mations g ologiques l au relie or die sol de Paris i Un guadrillage double entr e sert rep rer ces points On trouve le niveaw de l eau aw droit de lun d eux en se reportant aux tableaux num riques en marge les cates sont inscrites ordre des lettres et des N rep r s de leau au dessous dw sol sobtient en retranchant la cote de Veau de celle dw sol donn e par plaw special ei 2 2 PANA d n ER N le e Grav chez L Wuhrer 1 6 1 5 1 8 2 0 2 0 2 0 1 8 2 0 2 0 ZA 56 6 42 5 2 0 2 2 1 9 2 2 1 3 2 2 1 5 2 0 2 5 2d 2 0 1 9 2 0 3 0 2 0 2 0 1 6 1 8 1 8 2 0 2 0 2 3 1 9 2 2 2 0 apra E 5 6 18 94911100 up 59 5 21 49 8 30 4 0 17 65 4 48 8 Imp Monrocg Paris 108 np neant y niveau de la mer 311 60 6 46 0 27 63 8 49 5 30 64 21 47 6 31 58 01 42 0 30 61 4 45 5 331 58 3 39 9 3 48 8 40 3 411 53 51 33 6 39 60 7 40 1 61 0 41 0 50 0 35 2 45 48 7 30 4 R 24 62 7 51 5 28 64 6 49 0 29 66 1 41 6 31 66 3 43 9 61 5 39 7 aal 61 6
7. 9 v8 8 43 1 5 78 0 58 41 16 55 33 amp 1 6 31 0 1 6 53 40 0 J 24 kb 29 53 31 49 32 50 30 55 3 37 0 1 6 32 55 2 36 6 2 0 36 8 5 37 01 1 Sej 42 6 33 0 1 50 M 20 50 1 42 7 1 2 25 64 3 44 8 2 1 27 62 6 42 0 1 8 33 55 5 36 1 1 5 62 57 88 34 53 K 23 52 2 1 20 51 1 29 4 0 wl 8 31 767015070 70 i 31 74 2 51 0 4 0 1 35 124 5 83 4 16 0 55 78 0 72 0 10 0 im 54 102 01 72 0 10 0 n 50 90 0174 0 3 8 E E s 5 CH 8 v 11 59 x 9155 x 12 56 H 30 44 L 33 N 20 t
8. le calcaire grossier tait exploit cicl ouvort sur une vasto chelle Cet emplacement s tendait entre les rues Darcau et de la Sant et en bordure du boule vard Saint Jacques 81 arrive fr quemment dans les carri res de pierre b tir ciel ouvert que l exploitation est pouss e au del des limites de la d couverte et qu elle se con tinue souterraiiement au moyen de cavages bouche sont les bancs les plus estim s qui donnent lieu ces travaux et comme ils sont souvent s par s par des couches sans valeur suffisante il n est pas rare que les extractions sou terraines consistent en plusieurs tages de travaux superpos s ABATAGE DU CALCAIRE GROSSIER Pour extraire la pierre avec le mini mum de travail on profite des its ou plans de s paration horizontaux qui exis tent naturellement entre les divers bancs l paisseur des bancs d termine ainsi celle des blocs qui peuvent tre obtenus On pratique cet effet au dessous des bancs ct dans la mati re tendre dont le lit est form une entaille hori zontale profonde d environ 2 m tres et d une longueur d termin e soit par la largeur du chantier exploitation par piliers tourn s soit par celle du bloc extraire soit enfin aussi grande que possible une vingtaine de m tres et plus dans les exploitations par hagues et bourrages Cette entaille commenc e au pic achev e au moyen d une rivelaine sorte de pic
9. en alternances calcaires et marneuses de faible paisseur et d origine lacustre 45 Elle ne contient pas de mat riaux propres la construction et son paisseur totale est d environ 7 m tres L alfleurement de ce terrain forme au nord de Paris une bande troite qui c toie l affleurement des sables de Beauchamp et s tend de Saint Ouen Clichy et de Clichy Vincennes Au sud quelques lambeaux du m me terrain sont superpos s aux sables de Beauchamp et couronnent la montagne Sainte Genevi ve les hauteurs de Montsouris et la Butte aux Gailles 15 MARNES GYPSEUSES GYPSE GLAISES VERTES Le gypse ou pierre pl tre existe en abondance dans l int rieur de Paris et aux environs il a t l objet de tr s importantes exploitations aux flancs de la butte Montmartre et des buttes Chau Les excavations aujourd hui combl es avaient t pratiqu es dans les puissantes couches de gypse s par es par des couches de marnes dont Pen semble constitue la formation gypseuse Gelte formation qui occupe les r gions nord et nord est de Paris s tendait bien au del des environs imm diats de cette ville Elle a disparu de la plus grande partie des lieux qu elle recouvrait emport e par les causes qui ont modifi le relief du sol mais elle se retrouve dans les collines qui ont r sist Outre les buttes Montmartre et Chaumont d j cit es le terrain gypseux constitue en grande partie le Mont
10. fet les carri res ciel ouvert Les Ing nieurs des Mines et les agents sous leurs ordres dressent des proc s verbaux de ces visites Ils laissent s il y a lieu aux exploitants des instructions crites pour la con duite des travaux au point de vue de la s curit ou de la salubrit en adressent une copie au Pr fet Ils signalent au Pr fet les vices d exploitation de nature occasionner un danger ou les abus qu ils auraient observ s dans ces visites et provoquent les mesures dont ils auront re connu l utilit 26 Dans le cas o par une cause quelconque la solidit des travaux la s ret des ouvriers celle du sol ou des habitations de la surface se trouve compromise l exploitant doit en donner imm diatement avis l Ing nieur des Mines ou Garde Mines ainsi qu au Maire de la commune s il s agit d une carri re souterraine Dans le m me cas les exploitants de carri res ciel ouvert pr viendront le Maire de la commune Quelle que soif la nature de la carri re et de quelque fa on que le danger soit parvenu sa connaissance le Maire en informe le Pr fet et l Ing nieur des Mines ou le Garde Mines 27 L Ing nieur des Mines aussit t qu il est pr venu ou son d faut le Garde Mines se rend sur les lieux dresse proc s verbal de leur tat et envoie ce proc s verbal au Pr fet en y joignant l indication des mesures qu il juge convenables pour faire cesser le
11. heureusement mis fin cet tat de choses par un 1 En avril 1880 un accident du m me genre qui eut plus deretentissement encore faillit engloutir plusieurs maisons du boulevard Saint Michel en face de l cole des Mines maisons furent pr ser v es gr ce au d vouement dos chefs d atelier et des ouvriers de l Inspection des carri res r ussi vent restaurer les piliers de sout nement moiti ruin s 59 arr t pr fectoral en date du 18 janvier 1881 en vertu duquel les constructeurs sont maintenant tenus de faire le n cessaire sous la surveillance des agents de l Inspection 87 En r sum le sous sol des rues de Paris g n ralement consolid est actuellement dans un tat satisfaisant de stabilit il n en est pas de m me de l ensemble des terrains appartenant des particuliers l gard de ces derniers mais dans la mesure des parties visitables seulement la surveillance organis e est en tat de reconna tre et de signaler les points qui deviendraient dangereux 88 Malgr impossibilit d exercer une surveillance compl te sous les pro pri t s priv es les parties de Paris encore expos es aux accidents du sol sont appel es d cro tre d une mani re assez rapide par suite de l arr t pr cit Au nombre des conditions impos es ceux qui veulent b tir figurent toutes les fois que cela para t utile la reconnaissance du sous sol pour les emplacements
12. il en sera fait mention dans la d claration 7 Si l exploitation est entreprise par une personne trang re la commune o la carri re est situ e cette personne doit faire lection de domicile dans ladite commune Dans le cas o l exploitation est entreprise pour le compte d une soci t n ayant pas son si ge dans la commune la soci t doit galement faire lection de domicile dans la commune Le domicile est dans comme dans l autre cas indiqu dans la d claration z gt 8 Les d clarations sont class es dans les archives de la Mairie Il en est donn r c piss Un des exemplaires de la d claration et quand il s agit de carri res sonterraines du plan qui y est joint est transmis sans d lai au Pr fet Le Pr fet envoie ces pi ces l Ing nieur des Mines qui les conserve et en inscrit la men tion sur un registre sp cial TITRE DES R GLES DE L EXPLOITATION SECTION PREMI RE DES CARRI RES EXPLOIT ES CIEL OUVERT Anr 9 Les bords des fouilles ou excavations sont tablis et tenus une distance horizontale de 40 m tres au moins des b timents et constructions quelconques publics et priv s des routes ou chemins cours d eau canaux foss s rigoles conduites d eau mares et abreuvoirs servant l usage public L exploitation de la masse est arr t e compter des bords de la fouille une distance horizontale r gl e un
13. logie ont t faites dans les carri res de Montmartre E 078 La premi re ou haute musse a 20 m tres d paisseur Montmartre et 13 m tres aux buttes Chaumont c est la plus importante au point de vue des extractions dont le gypse a t l objet Les couches de marnes qui surmontent la haute masse et qui couronnent la formation gypseuse sont successivement blanches jaun tres et verd tres Les pre mi res sont employ es dans la fabrication des ciments hydrauliques Les marnes vertes extr mement argileuses sont aussi nomm es glaises vertes et servent la fabrication de briques de m diocre qualit Les usages du pl tre sont nombreux On sait le r le important qu il joue dans la construction des maisons les qualit s les plus pures servent au mou lage enfin de notables quantit s de cette substance sont utilis es pour Pamen dement des terres Les glaises vertes imperm ables retiennent les eaux pluviales el il existe leur niveau une nappe o s alimentent des puits La faible profondeur laquelle on les rencontre rend ces eaux pr cieuses pour les quartiers dominant ce niveau 29 16 MEULI RES ET TRAVERTIN DE LA Brig Cette formation n affleure dans Paris que vers le sommet des hauteurs de Charonne et de Belleville Elle y a une puissance variable de 6 m tres en moyenne Sa composition n est pas la m me dans les diverses localit s elle pr sente soit des bancs calcaires et des marnes soit
14. ont pr alablement entra n les terres de l excavation 35 EXPLOITATION PAR HAGUES ET BOURRAGES Une autre m thode d exploi tation est tr s souvent employ e dans les carri res de pierre b tir elle permet d enlever la totalit des bancs cet effet les d chets de l exploitation consis tant dans les lits inutilisables et dans les recoupes des blocs sont rassembl s 98 en arri re des ouvriers une faible distance du front de taille ils servent former des remblais qui s l vent jusqu au ciel des chantiers et le supportent Comme la quantit de d chets est insuffisante pour qu on puisse remblayer toute la car ri re on laisse des espaces vides l int rieur des remblais o d ailleurs des galeries de circulation doivent en tout cas tre conserv es Les parois de ces galeries sont le plus souvent form es de murailles en pierres s ches appel es hagues lesquelles s l vent jusqu au toit qu elles contribuent supporter en m me temps qu elles soutiennent les terres de remblais De nom breux piliers dits piliers bras form s de tr s gros moellons superpos s sont diss min s dans les hagues et dans les remblais qu on nomme aussi bourrages La m thode dont il s agit Lire de l son nom d exploitation par hagues et bour rages Les cons quences pour la stabilit du sol d une exploitation o cette m thode a t employ e se r duisent pour ainsi dire un tass
15. 40 0 5 51 9 32 5 30 68 9 46 32 65 7 44 0 56 4 38 5 39 61 8 1 2 60 3 te 5 56 0 40 9 6 52 9 35 8 0_29 62 2 41 6 32 51 01 39 5 tb 42 0 n 3 3 3 30 62 51 45 5 2 6374 51M0 P 17 03 2 48 8 Vas Ze ARAL E EX LA AE AS aa DIS AT SE NANA NE GINA af SAATE NV S re Pic LU RER oa AAA RO RT RSS e RP NE EW SRS D SE EE JO VINI SAW RES AI 4 AC NEF ESE S RA E H GET SE 38 EEE SRE TII KHP S S ENEM E APPA NAT T VU Penn ere ETET AND 07 PEX Eme AR K az L SARE RA VA 879771077 696 EDS 07 ANA AV Al We ENEE E XA Id ss RE NEA NESSA ESP PE ESA OI p A IX VRA RY N gt TE NC SE AEE ANR ZA LAN CT NS DIE PEN e EXC Le A AN H INTINYA GAN ARE SE 3 TANS UAS SA AE AT DOI h Ae EES E SE E SRD ASAE e 7 NORE CN l AM 4 Ua ET AIS DCR EE RAR AE a PERNS UR NOA Ee KURYE TES Name MT 2971 RS LIA CS S E SI EE ee NA NES ENTRE AS TS SESC Cm NV OPA IDA 17 lt z nas SC qui d sign s au moyen d ur p tit ce
16. Seine l poque de sa r daction en 1815 Cet ouvrage tr s rare et n cessairement incomplet con tient des renseignement historiques dont quelques uns ont paru devoir tre reproduits ici 76 La cr ation de POssuaire municipal a t le r sultat d une grande mesure d hygi ne publique la suppression et l vacuation du cimeti re des Innocents Ce cimeti re apr s avoir pendant plus de dix si cles re u les d pouilles des g n rations qui successivement s taient teintes dans vingt paroisses de la ville tait devenu un foyer d infection extr mement pr judiciable la sant publique D s le milieu du xvr si cle les inconv nients de son voisi nage se faisaient assez sentir pour avoir provoqu de vives r clamations Il n avait pu tre donn satisfaction aux plaignants des conflits s tant lev s entre les pouvoirs auxquels ressortissaient les d cisions prendre Cette situation se prolongea malgr ce qu elle avait de f cheux et ne cessa qu apr s plus de 46 deux si cles d attente pendant lesquels les inhumations continuant se faire les inconv nients s aggrav rent au del de toute mesure Ce ne fut que le 9 novembre 1785 la suite d accidents graves survenus dans les caves avoisi nant le cimeti re et sous la pression de l opinion publique effray e que le Con seil d tat rendit un qui ordonnait enfin la suppression du cimeti re et la transformation de son emp
17. danger Le Maire peut aussi adresser au Pr fet ses observations et propositions Le Pr fet ne statue qu apr s avoir entendu l exploitant sauf le cas de p ril imminent 28 Si l exploitant sur la notification qui lui est faite de l arr t du Pr fet ne se conforme pas aux mesures prescrites dans le d lai qui aura t fix il y est pourvu d office et ses frais par les soins de Administration 29 En cas de p ril imminent reconnu par l Ing nieur celui ci fait sous sa res ponsabilit les r quisitions n cessaires aux autorit s locales pour qu il y soit pourvu sur le champ ainsi qu il est pratiqu en mati re de voirie lors du p ril imminent de la chute d un difice Le Maire d ailleurs toujours prendre en l absence de l Ing nieur toutes les me sures que lui para t commander l int r t de la s ret publique ART 30 En cas d accident qui aurait t suivi de mort ou de blessures l exploitant est tenu d en donner imm diatement avis l Ing nieur des Mines ou au Garde Mines ainsi qu au Maire de la commune s il s agit d une carri re souterraine Dans le m me cas les exploitants des carri res ciel ouvert devront en donner imm dia tement avis au Maire de la commune Quelle que soit la nature de la carri re et de quelque fa on que l accident soit parvenu sa connaissance le Maire en informo sans d lai le Pr fet et l Ing nieur des Mines ou le G
18. douteux des travaux de consolidation lorsque des vides existent la remise du plan des vides et des travaux ex cut s conditions s appliquent d ailleurs aux anciennes constructions pour lesquelles une addition ou une modification ren dent une nouvelle permission de b tir n cessaire 89 Il convient de faire remarquer en terminant ce chapitre que les dangers inh rents l existence d anciennes carri res sous les propri t s priv es ont t att nu s mais non compl tement supprim s comme le pensent tort des per sonnes qui ignorent la situation par les travaux ex cut s sous les voies publiques de Paris En faisant dispara tre toute cause de mouvement dans son propre do maine la Ville a en effet augment les chances de stabilit des propri t s sous min es contigu s D autre part Pexploration et la reconnaissance de son propre fonds Pont mise en tat au profit de l int r t priv de constater des faits sou terrains de nature compromettre la s curit des maisons non consolid es Bien souvent des cas de p ril reconnus ont t et sont encore d nonc s par elle aux personnes qu ils int ressent et dont ils engagent gravement la responsabi lit En agissant ainsi la Ville a certainement pr venu bien des ruines et des catastrophes mais l ne s est cependant pas arr t e son intervention la suite de l accident d j cit du passage Gourdon l Administration municipale a d ci
19. es dans l int rieur de Paris Ant 38 Les r glements pr c demment appliqu s aux carri res du D partement de la Seine sont et demeurent abrog s 39 Le pr sent d cret sera ins r au Bulletin des Lois et au Recueil des Actes administratifs du D partement sera publi et affich dans toutes les communes du d par tement 40 Le Ministre des Travaux publics est charg de l ex cution du pr sent d cret Fait Paris le 2 avril 1881 Sign JuLes Gr vr Par le Pr sident de la R publique Le Ministre des Travaux publics Sign Sap CARNOT II EXPLOITATION DES CARRI RES DANS LE D PARTEMENT DE LA SEINE LE PR FET DE LA SEINE Vu le rapport en date du 28 ao t et 2 septembre 1882 par lequel les Ing nieurs des Mines signalent lo danger des proc d s d abatage usit s dans quelques carri res ciel ouvert du d partement de la Seine Vu les lois des 24 avril 1810 et 28 juillet 1880 et le d cret du 2 avril 1881 d ARR TE ARTICLE PREMIER Les terres de recouvrement devront tre enlev es par banquettes suc cussives la hauteur maximum de chaque banquelte no pouvant en aucun cas d passer 4 m tres ART 2 Dest interdit de pratiquer la base des terres des fours ou galeries d aucune sorte pour en provoquer l boulement Aur 3 L emploi des souchets continuera tre tol r aux conditions suivantes 1 La profondeur desdits souchets ne pourr
20. est interrompue que par de rares fili res ou fentes qui existent naturellement dans les bancs de pierre ou s ils sont sans cassures si en outre les piliers ne paraissent pas surcharg s on reconna t la surcharge des piliers aux fissures qu ils pr sentent et aux esquilles qui s en d tachent la carri re est en bon tat et susceptible d y demeurer ind finiment Elle peut en cons quence tre utilis e soit comme cave soit pour la culture des champignons ou toute autre destination sans qu il soit besoin d y faire des travaux conforta tifs Au contraire si le ciel ou les piliers fissur s t moignent de leur mauvais tat ou de leur insuffisante paisseur la production de fontis est craindre et pr venir au moyen de travaux appropri s 58 On doit aussi tenir compte de la possibilit des fontis dans les vides r sul tant de l exploitation par hagues et bourrages Comme on l a dit pr c demment les remblais en quantit trop faible pour remplir les excavations ont t avec les piliers bras ct les hagues dispos s de mani re assurer avant tout la s ret du front de taille et des galeries de service et par cons quent in galement r partis au dessous des surfaces sous min es La cons quence de cet tat de choses se fait ais ment pressentir Soumis aux tassements in gaux qui s op rent dans les remblais le ciel de la carri re s infl chit en sens divers il se fissure lorsque les lacunes ou les insu
21. excavations pr sentent une grande pro fondeur et ne peuvent tre combl es par de m diocres boulements 46 MARNI RES Les seules marnes exploit es proximit de Paris appar tiennent la formation gypseuse ce sont les marnes ou glaises vertes em ploy es pour la fabrication de la brique et quelques bancs aptes donner de la chaux hydraulique et du ciment Leur exploitation accompagne d ordinaire celle de la pierre pl tre ct en permettant d utiliser une partie des terres de recou vrement elle coniribue diminuer les frais g n raux de l extraction Quand l ex ploitation des marnes dont il s agit n est pas accessoire celle du pl tre elle se fait ciel ouvert et pour ainsi dire au niveau du sol 47 SABLI RES Les sables de Fontainebleau qui se rencontrent en couches paisses sur les plateaux des environs de Paris ct dans Paris m me Mont martre et Belleville sont exploit s ciel ouvert dans cette derni re localit ils sont tr s fins et blancs souvent jaunes ou roux coloration qu ils doivent de Tode de fer el si meubles qu ils s enl vent la pelle L abatage a lieu par banquette ou sur toute la hauteur du front de masse in clin en talus Des tranches lat rales et des coins enfonc s en arri re du front de taille suffi sent d terminer la chute du sable Cette chute est encore plus rapidement obtenue lorsqu on souch ve la base du front de taille mais cause d
22. fectorale sur le rapport de l Ing nieur des Mines 19 Tout exploitant qui veut abandonner une carri re souterraine est tenu d en faire la d claration au Pr fet par l interm diaire du Maire de la commune o la carri re est situ e Le Pr fet fait reconna tre les lieux par l Ing nieur des Mines et prescrit sur son rapport les mesures qu il juge n cessaires dans l int r t de la s ret publique 20 Lorsque le Pr fet sur le rapport de l Ing nieur des Mines constatera la n ces sit de faire dresser ou compl ter le plan des travaux d une carri re souterraine il pourra requ rir l exploitant de faire lever ou compl ter le plan Si l exploitant refuse ou n glige d obtemp rer cette r quisition dans le d lai qui lui aura t fix le plan est lev d office ses frais la diligence de Administration SECTION DISPOSITIONS COMMUNES AUX CARRI RES A CIEL OUVERT ET AUX CARRI RES SOUTERRAINES 24 La prescription des articles 9 paragraphe 4 et 12 paragraphe 1 ne s ap plique point aux murs de cl ture autres que ceux qui enceignent des cimeti res ou des cours attenant des habitations Le Pr fet peut sur la demande de l exploitant r duire la distance de dix m tres fix e par lesdits paragraphes sauf en ce qui concerne les propri t s priv es Il statue sur le rapport de l Ing nieur des Mines apr s avoir pris l avis des Ing nieurs des Ponts et Ch
23. l impression per ue parce qu on rend pas compte tout d abord de ce que sont tous les gens qu on voit venir comme au devant de soi ni d o ils peuvent surgir 2 GARRI RES SOUS PARIS 81 Dans des circonstances g ologiques favorables c est dire quand les gisements de mat riaux de construction sont proximit l ouverture des ri res co ncide avec l origine des cit s et r ciproquement l abondance et la vari t des mati res influent sur le d veloppement des centres de population La ville de Paris la remarque en a t bien des fois faite v rifie cette observation g n rale On sait que Paris l tat embryonnaire et limit l ile de la Cit Paris avant P re actuelle exigeait d j la mise contribution des gisements les plus rapproch s qui se rencontraient sur les pentes de la montagne Sainte Genevi ve et de la vail e de la Bi vre 49 D bordant toujours de ses limites ant rieures la ville envahissait inces samment de nouveaux territoires d abord trangers son domaine ph no m ne commun toutes les villes qui se d veloppent a t des plus intense pour Paris qui s est agrandi la fois dans toutes les directions et de la fa on pro digieuse qu on sait Aussi les exploitations auxquelles se pr tait la nature vari e du sol se sont ellesretir es devant l extension continue de la population s loi gnant ainsi toujours plus du centre de
24. long manche se nomme souchet ou sous cave L op ration se nomme souchevage hivage cavage selon les localit s Pendant qu on creuse le souchet la masse est soutenue soit au moyen de petits piliers r serv s soit avec des tasseaux de pierre ou des pi ces de bois Le poids du bloc souchev lorsqu il cst d une grande longueur suffit le d tacher du reste de la masse au moment o les appuis dont il vient d tre question sont supprim s Une ou deux entailles verticales appel es tranches sont n cessaires quand le bloc a des dimensions m diocres L emploi de leviers et de coins enfonc s coups de masse dans la partie pos t rieure du bloc est quelquefois n cessaire aussi pour d terminer sa chute quand la pierre est assez dure Le souchet est ordinairement pratiqu au niveau inf rieur de la galerie ou du gradin o se fait l abatage Quand par suite de circonstances particuli res il a t creus une certaine hauteur au dessus du sol on obtient les bancs inf rieurs appel s alors bancs de fond en les soulevant l aide de leviers apr s les avoir d coup s par des entailles verticales de toute la hauteur des bancs L extraction de la pierre b tir dans les carri res ciel ouvert ou souterraines n offre de diff rences notables que dans le mode de sortie des produits Geux ci sont charg s sur des charrettes ou fardiers qui acc dent aux chantiers d abatage par des chemins dans les exploitations ci
25. nappes aquif ros puits ordinaires absorbants art siens allure des nappes aquif ros nappes superficielles nappes d infiltration ee ENNEN 25 29 R gime dos eaux souterraines dans Paris Nappe d infiltration de la Seine nappe de l argile plastique nappes diverses nappe des marnes 30 Usage du plan de Paris hydrologique 44 oscee CHAPITRE HI EXPLOITATION DES CARRI RES D TAILS TECHNIQUES 31 Nomenclature des mati res exploit es SES KEN d ese EEN EE 32 36 Modes d exploitation ciel ouvert souterrainement par cavages bouches par puits par piliers tourn s fontis par hagues ot bourrages 37 49 Proc d s d abatage gradins droits banquettos cray res glnisi res carri res de pierre b tir Abatage du calcaire grossier souchevage ou cavage tranches enl vement des bancs de fond Pl tri res abatage la poudre marni re sabli res s 50 55 tat des anciennes carri res sous Paris Pl tri res Comblement par foudroyage par remblais Carri res de pierre 56 Usage du plan de Paris indiquant les r gions sous min es CHAPITRE IV EXPLORATION ET CONSOLIDATION DES SOLS SOUS MIN S 57 59 Sols incompressibles compressibles sols sous min s 60 Consolida
26. obtient lipaissear des terrains compris cntre des cotes cons cutives o now cons cutives me moyen de simples soustrantions S l i Observations M pu ts art sien Carri res sous Paris RE is E IDE RES GAS SAMOA H SS 57 38 07 F Cote de l eau Cote de l eau 1 rapport e au niveau de la mer rapport e PHAN DE PARES gt au niveau de la mex ER E Uer TRTE Here H LAS e RENE T TRES sa S PSE TRI MLA 04 73 4 Gl q H D Sege ABA P KSE A d NES NU A X CA e NCA AT VA 2 Le Re Ds LA E GA J N pas 4 Z ri Is DEL GEN bes Ae a 76 DA EE d E A GC E d YTA TZA EH H SET E S ECH e gt NUR O AIN E na Ny dei 2 9 RAC L Sy gi s AC N SA S fi S Reap FAIDA NE TK QE 2 TIN A RAD 424224 GE ee gt lt N VAE Si S V 3 gt RY E gt Le Si AHU EVA ANZ Z DE PCA F S EA KE d Ea og Se z lt i ZA 1 N AN
27. pas lieu d ex cuter aucun travail de consolidation Si au contraire la proportion des piliers est insuffisante ou si le ciel est fis 1 Adopt par l Administration commo proc d de comblement une poque los terrains elfon dr s no paraissaient pas devoir tro occup s par des constructions lo foudroyage des piliers trouve 1 son explication naturelle sinon sa compl te justification 2 ne serait pas sans int r t d y pouvoir oxercer une surveillance L absence de cl ture des pro pri t s souterraines est un fait g n ral de nature favoriser des man uvres illicites tolles que l apport de terres trang res l excavation ou l enl vement de mat riaux utiles par des ouvriers charg s de travaux de consolidation sous une propri t du voisinage 49 sur de telle sorte que des chules partielles soient craindre il convient de consolider en ajoutant des supports additionnels et en maintenant les por tions du ciel qui menacent de s affaisser Des murs des piliers des vo tes en ma onnerie permettent de remplir ces indications On peut en outre rem blayer les cavit s au moyen des hagues et bourrages d j mentionn s 67 69 La comparaison des proc d s pr c demment expos s donne occasion de faire remarquer que les constructions en ma onnerie bien cal es contre le ciel des excavations ont pour effet de fixer d une mani re invariable la position des bancs qui le constit
28. que d autre part on recueillait successivement toutes les d pouilles s ches ou les ossements qui depuis tant de si cles extraits et retir s de ce gouffre pour en c der la place de nouvelles g n rations d j teintes leur tour s entassaient succes vement sous les portiques les arcades les caveaux les charniers et m me les combles ou terrasses et autres monuments fun raires Il ne fallut pas moins de quinze mois pour transporter les ossements du cime ti re et du grand charnier des Innocents dans les anciennes carri res souterraines de la plaine de Montsouris aujourd hui le quartier du Petit Montrouge Celles ci avaient t pr par es pour recevoir les d bris et la cons cration religieuse avait eu lieu le 7 avril 1786 D s lors commen a la translation r guli re des ossements De longues suites de chariots fun raires escort s de pr tres en surplis qui chantaient l office des morts s acheminaient lentement au d clin du jour vers le lieu de destination 77 Le succ s de la translation des corps et des ossements du cimeli re des Innocents d termina l Administration tendre la mesure aux autres cimeti res de Paris De 1792 1814 seize cimeti res parisiens furent ainsi supprim s Tous D AN les ossements furent dirig s sur POssuaire et l rang s syst matiquement avec l indication de leur provenance Quant aux cercueils contenant des corps non compl tement d compos
29. ral Toutes _ces galeries de circulation souterraine sont de cr ation r cente elles se rattachent aux consolidations ex cut es par la Ville Ces travaux ne s tendent pas comme on le croit sous les propri t s priv es C est au propri taire qu il appartient en vertu des r gles du droit commun d ex cuter avant toute construction les consolidations indispensables On verra au 87 dernier chapitre dans quelle mesure la Ville soucieuse d assurer la s curit publique intervient dans ces travaux 56 Un coup d il jet sur le plan de Paris indiquant les r gions sous min es permet d appr cier l tendue de ces r gions Ge plan dont la l gende explique l usage contient un certain nombre de points nivel s qui sont de deux sortes 1 Ceux qui d sign s au moyen d un petit cercle correspondent des points identiques des plans de Paris relatifs au relief du sol aux nappes aqui f res et aux formations g ologiques 2 ceux qui d sign s au moyen d un n ont pas leurs correspondants sur les autres plans de Paris Le quadrillage double entr e sert rep rer ces divers points En regard des rep res de chacun d eux on trouve dans les tableaux en marge la cote de niveau du sol celle de la partie sup rieure des excavations et la hauteur des vides laiss s par l exploita tion On d duira ais ment de ces cotes les hauteurs relatives ou les profondeurs utiles consid rer Ell
30. rencontre la nappe aquif re les parois du puits sont rendues tanches au moyen d un cuvelage 30 A partir du puits et dans la couche exploiter sont pratiqu es dans deux directions oppos es deux galeries ayant une hauteur gale celle de la couche et1u 50 de largeur A droite et gauche de ces galeries et des intervalles d environ 10 m tres des galeries transversales recoup es clles m mes de dis tance en distance par des galeries analogues permettent d enlever une certaine quantit de la masse argileuse laquelle amen e au bas du puits est ensuite mont e au jour au moyen d un treuil manivelle L abatage ou plus exactement le d coupage de l argile en pains prismatiques pesant de 45 20 kil se fait au moyen de truelles tranchantes constamment maintenues mouill es En raison du peu de consistance de l argile il est indispensable de soutenir et de contenir les ciels et les parois des galeries au moyen de cadres de boisages tr s rapproch s les uns des autres et du front de taille Il arrive malgr cela que la glaise se mettant en mouvement les eaux sup rieures p n trent dans la glai si re et forcent pr matur ment Quoi qu il en soit de cette ven tualit le d faut des galeries permet pas l extension des travaux au del d un rayon maximum de 50 m tres autour du puits et au bout d un temps variable limit quelques mois le champ de Pexplo
31. res que consiste la capacit du r servoir souterrain 28 En tenant compte des principes tr s simples qui viennent d tre rap pel s il est ais de concevoir qu il ait soulerrainement des eaux stagnantes et des eaux qui s coulent suivant l inclinaison des couches imperm ables Si Pon remarque d autre part que l horizontalit parfaite des couches est un fait exceptionnel on en conclutque le niveau de l eau dans les nappes aquif res n est pas g n ralement horizontal mais inclin dans le sens de l coulement ou ce qui revient au m me dans le m me sens que la couche imperm able servant de support la nappe aquif re En cons quence dans une s rie de puits distribu s selon la direction de cette couche l eau se rencontrera une m me altitude ou cote de hauteur tandis que plusieurs puits align s perpendiculairement cette direction c est dire suivant Pinclinuison contiendront de l eau des niveaux diff rents ainsi que le confirme l exp rience 94 Comme toutes les couches g ologiques les nappes aquif res peuvent affleurer soit flanc de coteau soit au fond d une vall e Alors Peau appara t 1 Paris poss de un certain nombre de puits arl siens parmi lesquols nous citerons ceux de Gre nelle et de Passy servant l alimentation publique Deux ou trois puits cours d ex cution la Chapelle ot la Butte aux Cailios apporteront aussi leur contingent la consommation
32. s ils furent de nouveau GEES dans les cimeti res maintenus en activit 78 La destination sp ciale et exclusive de l Ossuaire a toujours t ce qu elle est encore actuellement de ne recevoir que les d bris osseux et humains extraits du ol parisien La destruction de ces d bris exige parfois un temps si consid rable qu on en retrouve dans des lieux que la tradition ne d signe plus comme ayant t anciennement affect s des s pultures dant de nombreuses inhumations ont t faites dans l Ossuaire la suite des combats et des meutes de la p riode r volutionnaire Ce furent l des faits par ticuliers l poque dont il s agit et qui ne se reproduisirent pas depuis m me dans des circonstances analogues 79 Les anciennes carri res piliers tourn s dont les vides constituent l Ossuaire sont s par es des carri res avoisinantes par des murs pais en ma on nerie reliant des piliers de masse laiss s par les exploitants On acc de dans l Os suaire par trois portes dont les clefs sont aux mains des agents du service sp cial Ces portes ne s ouvrent gu re en dehors des jours consacr s aux visites publiques lesquelles ont lieu le premier et le troisi me samedi de chaque mois Elles sont dispos es ainsi que les vestibules de mani re produire un certain effet archi tectural dans le genre fun raire De nombreux piliers et des murs supportent les ciels des carri res et d coupe
33. toujours crois sante de l eau Paris 93 au jour et donne naissance aux sources et aux nappes d eau superficielles Selon la disposition et la nature des terrains surlesquels les sources se r pandent elles constituent des cours d eau des tangs ou des lacs ou m me des marais si le d faut de perm abilit du sol oblige l eau s journer 1 surface sous une tr s faible paisseur R GIME DES EAUX SOUTERRAINES DANS PARIS 25 Les nappes d eau superficielles existant dans Paris sont la Seine et la Bi vre Le lit des cours d eau tant ordinairement perm able jusqu une certaine distance du fond et des rives on voit que le syst me des nappes d eau superficielles consiste en g n ral en une nappe d eau visible coulant libre ment au milieu d une nappe aquif re proprement dite souterraine et invi sible 26 NAPPES D INFILTRATION Delesse qui l on doit la carte hydrologique du d partement de la Seine a d sign cette derni re sous le nom de nappe d in filtration Ce savant fait observer que lt les nappes d infiltration sont en rela tion avec la puissance des cours d eau avec la perm abilit des terrains dans lesquels ils coulent et qu elles n ont d autres limites que ces terrains eux m mes i En ce qui concerne la Bi vre l int rieur de Paris elle coule en grande partie dans une cuvette en ma onnerie ou dans des terrains peu DE la nappe d infiltrati
34. 1 avril 1810 Vu le d cret du 2 avril 1881 Vu la d cision rendue le 31 janvier 1884 par le Ministre des Travaux publics sur l avis du Conseil g n ral des Mines au sujet des pr cautions prescrire pour le tirage des coups de mines dans les carri res de la Seine ARR TE ARTICLE PREMIER est interdit de faire emploi d pinglettes ou de bourroirs en fer Pour amorcer les coups de mines il sera fait usage d pinglettes on cuivre ou en bronze ou d toupilles Bickford dites fus es de s ret Les bourroirs seront de pr f rence en bois ou tout au moinsen bronze ou en cuivre sur un tiers de leur longueur ArT 2 La poudre devra tre introduite en cartouches et press e doucement avec le bourroir 4 Cos derniors mots ne so rapportent pas une esp eo particuli re d toupilles do fabrication anglaise l Administration comprond au contraire sous cotto d signation tout produit similaire quelle qu en soit l ori gine pourvu qu il offre des garanties suffisantes do s curit Circulaire pr fectorale du 21 novembre 1884 63 Les mati res employ es pour le bourrage devront tre exemptes de parcelles qui seraient de nature produire des tincelles par le frottement ou par le choc 3 Les ouvriers ne devront pas revenir sur une mine rat e avant un d lai d une heure Tout essai de d bourrage de mine rat e est formellement interdit Les trous de mines pratiqu s dans le v
35. CARRI RES S DUS 5 UNE DESCRIPTION G OLOGIQUE BT MY ROLOGIQUE DU SOL ET QUATRE PLANS COT S EN COULEUR D A L USAGE DES ING NIEURS DES ARCHLTECTES DES CONSTRUCTEURS gt Ouvrage honor d une souscription du Conseil municipal de Paris ET PNBLI Aveo l autorisation de M le Pr fet de la Seine PAR JT DUNKEL CHEF DE BUREAU DE L INSPKOTIO N G N RALE DES CARRI RES DE LA SEINE OFFICIER DE L INSTIUCTION PUBLIQUE A PARIS WEA MOREL ET c LIBRAIRES DITEURS DES FOS SEZ ET es SuccessEuns 13 RUE BONAPARTE 1 3 TOPOGRAPHIE ET CONSOLIDATION CARRI RES SOUS PARIS BOURLOTON Imprim ries r unies TOPOGRAPHIE ET CONSOLIDATION DES CARRI RES SOUS PARIS AVEC UNE DESCRIPTION G OLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE DU SOL ET QUATRE PLANS COT S EN COULEUR L USAGE DES ING NIEURS DES ARCHITECTES ET DES CONSTRUCTEURS age honor d une sousoription du Conseil munioipal de Paris ET PUBLI Avec l autorisation de M le Pr fet de la Seine PAR J T DUNKEL GAN DE XINES PRINCIPAL DE DUNRAU DE L INSPROTION G N RALE DES CANNI NES DE LA SKINE OFFICIER DE L INSTRUOTION PUBLIQUE PARIS Ver MOREL LIBRAIRES DITEURS DES FOSSEZ ET Or SUCCESSEURS 13 RUE BONAPARTE 13 1885 PR FACE Gr ce aux travaux de Delesse r cemment enlev aux sciences on poss de sur la constitution du sol de Paris et de ses envi
36. RES A CIEL OUVERT EXCAVATIONS REMBLAY ES Les travaux n cessit s par la pr sence d excavations superficielles ult rieurement rem blay es se rangent parmi ceux qui s imposent lorsqu on construit sur des sols sans r sistance et compressibles L enl vement des remblais jusqu au bon sol sinon l tablissement des fondations sur des piliers et des ares dans le cas d unc trop grande profondeur doivent tre effectu s lorsqu il s agit de constructions importantes ou d assurer compl tement la stabilit La reconnaissance pr a lable du sol est ais ment obtenue au moyen de sondages ou de fouilles partielles r parties sur l emplacement des constructions projet es 61 EXPLORATION DU SOUS SOL Les travaux destin s tablir si un ter rain est sous min consistent en premier lieu dans le percement d un puits jus qu au niveau o git la substance exploitable au dessous du banc de roche ou m me du banc vert pour le calcaire grossier 19 plusieurs m tres dans la masse gypseuse les bancs laiss s en ciel pour la s curit ayant souvent cette grande paisseur 43 Le puits doit tre convenablementblind lorsqu il traverse des ter rains bouleux S il d bouchedans une excavation vide ou remblay e on est imm diatement fix sur la question d existence d une carri re mais il reste en d ter miner l tendue et les conditions par rapport la surface au moyen d un lev de plan Si au contrair
37. Val rien les coteaux d Ar genteuil de Saint Cloud de Meudon de Ch tillon de Villejuif de Montreuil de Romainville et d Avron qui entourent Paris Le terrain gypseux repose sur des sables parfois agglulin s en gr s Il consiste en un grand nombre de couches de marnes gypseuses entre lesquelles sont in tercal s quatre groupes de couches de gypse des intervalles d paisseur va riable Chacun de ces groupes auquel on a donn le nom de masse dans le sens de masse exploitable est compos d alternances de gypse et de marnes plus ou moins calcaires ou argileuses de nuances et de caract res physiques vari s La quatri me masse est peu d velopp e et n a pas t exploit e Paris En raison de cette circonstance les trois autres ont re u les d signations de basse masse pour la troisi me de seconde et de premi re ou haute masse A Montmartre la troisi me masse d une puissance d environ 10 m tres se compose de vingt trente couches de marnes et de gypse La m me masse n a que 9 m tres d paisseur aux buttes Chaumont Les marnes interm diaires entre la premi re et la seconde masse ont de 4 6 m tres d paisseur La seconde masse de 5 m tres de puissance contient des couches de gypse grenu et de gypse cristallis que les ouvriers distinguent en grignards pieds d alouettes et fers de lance 1 Les d couvertes d ossements fossiles qui ont donn lieu aux travaux de Cuvier sur la pal onto
38. a consultation des renseignements de d tail existant dans les bureaux de l Inspection des carri res ou leur d faut aux travaux d exploration En cons quence des observations qui pr c dent nous avons entrepris de com bler une lacune qui nous avait t fr quemment signal e et dont nous avions reconnu les inconv nients cette fin nous avons consign les faits d ensemble concernant le sol et le sous sol parisiens sur des plans de format r duit dont voici la nomenclature Le Plan de Paris indiquant le Relief g n ral du sol et le niveau des 200 points rep r s los limites des Formations g ologiques et la coupe du sol au droit de 200 points rep r s 3 _ les Nappes d eau souterraines et le niveau de l eau au droit de 200 points rep r s 4 25 les R gions sous min es et le niveau sup rieur des vides souterrains au droit des points rep r s Quant au texte qui accompagne ces plans d un indispensable commentaire il a t divis en chapitres dans chacun desquels ont t trait s d une mani re succincte et cependant suffisante croyons nous pour les besoins auxquels il s agit de pourvoir 4 Les notions relatives la constitution du sol 92 Celles relatives au r gime des caux souterraines 8 Les d tails techniques relatifs l exploitation des carri res la a de l tat des anciens vides souterrains 4 Les proc d s employ s pour la reconnaissance et la c
39. a surpasser 50 centim tres 2 Les parties souchev es seront soutenues pendant tout le cours du travail soit par des tais soit par des piliers r serv s en nombre suffisant 69 22 3 Un ouvrier sera plac au dessus du front de masse pour veiller aux mouvements qui pourraient se produire dans le sol et en aviser les travailleurs 4 Les dispositions pr c dentes sont applicables aux masses exploitables autres que les roches calcaires et gypseuses sauf les modifications suivantes ART 5 Dans les exploitations de meuli re la hauteur maximum des banquettes sera r duite 2 m tres 6 Dans les exploitations de sable fin dit sable de Fontainebleau qui surmonte les gisements de pl tre on pourra au lieu de proc der par banquettes piocher la masse sur toute sa hauteur la condition de maintenir un talus de 4 m tre de base sur 1 m tre de hauteur 7 Le pr sent arr t sera ins r au Recueil des Actes administratifs du d par tement de la Seine Il sera en outre imprim publi et affich la diligence des Maires des diff rentes com munes charg s de veiller son ex cution Ampliation en sera transmise l Inspecteur g n ral des Carri res Fait Paris le 25 septembre 1882 Pour le Pr fet et par d l gation Le Secr taire g n ral de la Pr fecture J G VERGNIAUD R GLEMENTATION DES COUPS DE MINES Le PR FET DE LA SEINE Vu la loi du 2
40. alement lieu par cavages et par piliers tourn s Les galeries ont 4 m tres de hauteur et 3 50 4 m tres de largeur La troisi me masse a t exploit e par puits de 8 10 m tres de pro fondeur L abatage se fait la poudre dans les deux tages dont il vient d tre question comme dans les carri res de haute masse 798 44 Les anciennes carri res souterraines de pierre pl tre donnent lieu des fontis dont la gravit est proportionnelle la hauteur des vides aban donn s cette hauteur est consid rable dans les exploitations de haute masse 45 Les carri res ciel ouvert situ es flanc de coteau sont la source de s rieux inconv nients pour le voisinage quand les glaises vertes comptent parmi les couches du terrain de recouvrement Ces glaises tendent s couler quand elles ont t d tremp es par les eaux pluviales qui s y arr tent naturellement Lors donc qu elles ont t tranch es comme cela a lieu dans le travail de d couverte qui pr c de l ouverture d une carri re ciel ouvert il est in vitable qu elles se mettent en mouvement sous la pression du sol et qu elles entra nent avec elles et le sol et les constructions qu il supporte Ces effets sont d autant plus redoutables qu ils se propagent jusqu d assez grandes distances et qu en raison de la puissance 20 25 m tres des marnes comprises entre la haute masse de pl tre et les glaises vertes les
41. arde Mines se transporte imm diatement sur le lieu de l v nement et dresse un proc s verbal qu il transmet au Procureur de la R publique et dont il envoie copie au Pr fet L Ing nieur des Mines ou son d faut le Garde Mines se rend dans le plus bref d lai sur les lieux Il visite la carri re recherche les circonstances et les causes de l accident dresse du tout un proc s verbal qu il transmet au Procureur de la R publique et dont il envoie copie au Pr fet est interdit aux exploitants de d naturer les lieux avant la cl ture du proc s verbal de l Ing nieur des Mines L Ing nieur des Mines se conforme pour les autres mesures prendre aux dispositions du 3 janvier 1813 31 Les dispositions des articles 27 28 et 29 sont applicables toute poque aux carri res abandonn es dont l existence compromettrait la s ret publique Les travaux prescrits sont dans ce cas la charge du propri taire du fonds dans lequel la carri re est situ e sauf son recours contre qui de droit 32 Lorsque des travaux ont t ex cut s ou des plans lev s d office le montant des frais est r gl par le Pr fet etle recouvrement en est op r contro qui de droit par le Percepteur des contributions directes TITRE IV DE LA CONSTATATION DE LA POURSUITE ET DE LA R PRESSION DES CONTRAVENTIONS 33 Les contraventions aux dispositions du pr sent r glement ou aux arr t s
42. ardes dangereuses dans les b timents mont s au dessus d eux si des pr cautions particuli res n ont point t prises pour l tablissement des fondations 18 60 TAT DES ANCIENNES CARRI RES SOUS PARIS 50 Les vides d anciennes carri res existant au dessous des voies publiques et des propri t s priv es d une grande partie de Paris proviennent exclusive ment de l exploitation ou du pl tre ou de la pierre b tir 115 se distribuent en trois r gions principales l une au nord t sp ciale aux pl tri res les autres particuli res la pierre b tir s tendent l une au sud sur la plus grande partie du territoire de la rive gauche l autre sur la rive droite de la Seine sous une partie du xvr arrondissement quartiers de Chaillot et de Passy Une quatri me r gion beaucoup moins importante occupe l extr mit est de Paris dans le xn arrondissement 51 L tat dans lequel se trouvent les carri res abandonn es varie avec la nature de la masse et le mode d exploitation Les vides laiss s par les anciennes carri res de pl tre dans Paris sont devenus absolument inaccessibles depuis qu ils ont t combl s par les boulements qu on anciennement provoqu s ou par des remblais Une partie des excavations de la butte Mont martre ont en effet t d truites parle foudroyage la poudre des piliers de sou t nement une autre partie en regard de la place du March a t
43. arri re les travaux de consolidation qui viennent d tre indiqu s ne suffisent plus la fixit qu ils pourraient rendre aux ciels des excavations serait sans influence sur les parties du sol que les fontis ont ameu blies en quelque sorte et transform es en unterrain inconsistant impropre re cevoir des constructions Si donc le sol de la carri re n est pas trop en contre bas du niveau que devraient atteindre des fouilles ordinaires il y a profit et s curit faire descendre les fondations jusqu lui On proc derait en cela comme si on tait en pr sence d un sol naturel d fectueux non loin duquel on saurait devoir rencontrer un terrain r sistant Lorsque au contraire la carri re se trouve une notabl profondeur on a recours au proc d de fondations par piliers employ dans les terrains mouvants et comme on vu plus haut 60 dans les excava tions remblay es Ledit proc d consiste creuser au droit des points d appui et des murs principaux soit des puits qui descendent jusqu au sol r sistant soitle sol de l ancienne carri re puits ordinairement de 1 m tre 20 de diam tre sont 43 remplis en b ton et reli s entre eux leur partie sup rieure par des arcs en ma onnerie dont Pintrados peut reposer sur le fond de la fouille comme sur un cintre Par ces dispositions la construction est ind pendante du sol compres sible elle s appuie sur le sol r sistant par l inter
44. auss es ou de l Agent Voyers il s agit du Domaine national ou d partemental celui des Ing nieurs du Ser vice municipal de Paris s il s agit de canaux aqueducs conduites constructions ou tablis 59 sements quelconques appartenant la Ville de Paris celui du Maire s il s agit du domaine communal En ce qui concerne les propri t s priv es la distance fix e par les m mes paragraphes peut tre r duite par le fait seul du consentement du propri taire int ress An 22 L exploitant se conformera en tout ce qui concerne le travail des enfants filles ou femmes employ s dans les carri res aux dispositions des lois et r glements intervenus ou intervenir TITRE JII DE LA SURVEILLANCE Anr 93 L exploitalion des carri res ciel ouvert est surveill e sous l autorit du Pr fet par les Maires et autres officiers de police municipale avec le concours des Ing nieurs des Mines et des agents sous leurs ordres Ann 24 L exploitation des carri res souterraines est surveill e sous l autorit du Pr fet par les Ing nieurs des Mines et les agents sous leurs ordres sans pr judice de l action des Maires et autres officiers de police municipale 25 Les Ing nieurs des Mines et les agents sous leurs ordres visitent dans leurs tourn es les carri res souterraines Ils visiteront aussi lorsqu ils le jugeront n cessaire ou lorsqu ils en seront requis par le Pr
45. cie du champ d exploitation et une plus grande fraction dela m me tendue pr s du ciel par suite de la forme ogivale donn e la partie sup rieure des ga leries 43 Dans les pl tri res actuellement en activit l est de Paris on effectue le percement des galeries dans la haute masse en souchevant dans un lit de marne 2 m tres environ en contre bas des bancs destin s former le ciel La pierre pl tre tant tenace quoique tendre et se tranchant difficilement avec le pic les bancs interm diaires sont abattus coups de mine Le ciel obtenu dans ces conditions est fendill mais on le soutient s il en est besoin au moyen de poutres horizontales encastr es de chaque bout dans la masse et reli es entre elles par des pi ces de bois transversales si c est n cessaire Les bancs situ s au dessous du souchet sont ensuite enlev s coups de mine et par gradins droits Les blocs abattus sont d bit s et port s dans des fours le pl tre cuit est ensuite broy et livr en sacs au commerce L emploi de la poudre n cessit par la difficult d attaquer la roche au pie a l inconv nient d branler et de fissurer les parties de masse laiss es pour former piliers ou parois de galeries On pr vient les boulements en consolidant les piliers avec des boisages comme on le fait des ciels mais les d penses de l extraction s accroissent en cons quence L exploitation du pl tre de deuxi me masse g n r
46. combl e en 4848 au moyen de terres de remblais apport es du dehors proc d plus co 85 teux mais bien pr f rable au foudroyage pour la conservation du sol de recouvrement en bon tat de stabilit Les vides des carri res des buttes Chaumont ont t pour la plupart combl s par l crasement spontan des piliers tourn s qui supportaient les trois Aegos de galeries superpos es dont se composait Pexploitation et aussi par Papport de terres de remblais Actuellement donc la place des anciennes excavations souterraines des pl tri res se trouvent g n ralement des masses boulevers es o les vides sont fort peu tendus et inaccessibles Sous peine d tre expos es des tassements in gaux et des l zardes dangereuses les maisons b ties au dessus d elles ont besoin des plus s rieuses fondations mais il n est plus redouter qu elles disparaissent tout enti res dans de grands fontis 592 Les carri res souterraines de pierres b tir situ es dans les autres r gions de Paris ont t exploit es un ou deux tages les plus anciennes par piliers tourn s les autres par hagues et remblais c est dire sans laisser en place aucune portion de la masse pour le soutien du toit Dans le cas des piliers tourn s les galeries sont vides moins que post rieurement leur abandon des travaux de consolidation y aient t effectu s Si la continuit des ciels n
47. d d ex cuter elle m me d office les travaux command s par la s ret publique toutes les fois que l arr t d injonction prescrivant ces travaux ne serait pas observ dans un court d lai Les d penses sont ensuite recouvr es sur la partie responsable Il n est pas possible la ville de Paris de faire davantage car la situation d une maison au dessus d anciennes excavations n est pas p rilleuse ipso facto et l intervention de Administration dans les questions d int r t priv n est mo tiv e que dans les cas de p ril imminent o la s curit publique est en gag e 54 53 90 Plus d un si cle s est coul depuis que l Inspection des carri res a t institu e et ses ateliers organis s un tat de choses absolument d sordonn et plein de p rils a succ d l tat de choses actuel dont on a essay de donner une id e dans les lignes qui pr c dent 11 en a co t bien des efforts et des sommes consid rables pour r aliser les progr s accomplis Gependant la t che de l Inspection n est pas encore achev e En effet cette t che s tend avec l coulement des ann es apr s la consolidation du Paris ant rieur 1860 est venue la consolidation de l ancienne banlieue une nouvelle extension de Paris vers le sud donnerait encore lieu des travaux consid rables En tout cas les modifications qui se produisent incessamment dans la viabilit de Paris la construction
48. d grader tou jours plus la ruine de la carri re n est qu une question de temps L effondre ment du ciel accompagn ou suivi de selu de celui des terres de recouvrement entra ne le bouleversement du sol et la formation la surface d excavations en rapport avec Pimportance des vides effondr s 34 Fontis C est aux accidents de ce genre qu est donn le nom de fontis Quand les terres de recouvrement ne sont pas tr s meubles comme les marnes et caillasses qui surmontent le calcaire grossier et les marnes du gypse il faut parfois un temps tr s long pour que la chute d une partie de ciel soit suivie d un effondrement Ordinairement une simple excavation en forme de cloche se mon tre d abord au dessus des ciels tomb s Cette cloche se creuse de plus en plus par suite de l gr nement de ses parois jusqu ce que son sommet approche assez de la surface du sol pour que la coh sion des terres ne suffise plus les tenir suspendues au dessus du vide En m me temps que la cavit de la cloche s l ve et s agrandit un amas conique de mat riaux d sagr g s se forme au dessous d elle Le talus que prennent les terres emp che qu elles n emplissent le vide de la cloche malgr l augmentation de volume d leur foisonnement Le vide dont il s agit est beaucoup plus consid rable et les cons quences de son effondrement sont tr s aggrav es lorsque des infiltr ations d eau p n trant l int rieur
49. des arcs en ma onnerie 64 Dans l hypoth se o le puits a d bouch l int rieur d une carri re de pierre b tir par piliers tourn s il est en g n ral ais d explorer les excava tions lesquelles sont vides moins que des fontis et des boulements s y soient produits depuis leur abandon ou que des travaux de consolidation y aient t ex cut s 65 Les anciennes carri res enti rement d pil es sont d une exploration moins facile Les anciens remblais excessivement comprim s sous la charge du terrain sup rieur ont une coh sion et une compacit qui rendent le tra age des ga leries de recherche long et co teux On a vu pr c demment 54 que les anciennes galeries de service sont souvent obstru es par des terres provenant de l bou lement de leurs parois et que parfois elles sont compl tement barr es par des fontis ou d anciens puits d extraction remblay s Dans ce cas la recherche pro prement dite doit tendre reconna tre les fronts de masse qui limitent vation sous la superficie explorer et tout particuli rement les fontis en voie de formation Mais comme on en a fait la remarque ces op rations pour n tre pas dangereuses doivent tre imm diatement suivies des travaux de consolida tion n cessaires et se confondre avec ceux ci 66 L exploration et la consolidation des anciennes carri res de pl tre plus o moins exactement effondr es offrent des difficul
50. des couches argilenses dans lesquelles gisent des meuli res en fragments plus ou moins volumineux La formation dont il s agit n a t le si ge d aucune exploitation dans Paris A proximit de Paris on en extrait des mat riaux pour l empicrrement des routes Dans un plus grand rayon on y rencontre de nombreuses exploitations de meuli res destin es la construction et la Fert sous Jouarre le m me terrain fournit des meules de moulins tr s estim es qui s exportent au loin 17 SABLES SUP RIEURS OU DE FONTAINEBLEAU Les sables de Fontainebleau couronnent toutes les hauteurs des environs de Paris et dans Paris celles de Belleville et de Montmartre A la base de ces sables se trouvent des marnes plus ou moins d velopp es contenant beaucoup d hu tres fossiles Les sables de Fontainebleau sont essentiellement quartzeux grains tr s fins Agglutin s ils forment des blocs de gr s tels qu en offrent la for t de For tainebleau et diverses autres localit s Les gr s les plus durs exploit s dans la vall e de l Yvette notamment Orsay fournissent la plus grande partie des pav s de Paris Pint ricur de Paris les sables de Fontainebleau existent exclusivement l tat pulv rulent et sont exploit s ciel ouvert pour des usages restreints le sablage des carrelages et le moulage dans les funderies 18 TERRAIN DE TRANSPORT C est la formation des sablas de Fontaine 47 b
51. des nouveaux gouts les percements de nouvelles voies dans les r gions sous min es ou pr sum es telles et dont l tendue gale presque le tiers de la surface de Paris l entretien et parfois la reprise des anciens travaux de consolidation le contr le des permissions de b tir et des ouvrages ex cut s sous les propri t s particuli res l ex cution de ceux ci le cas ch ant tous ces travaux dont le programme est n cessairement ind termin exigeront que de nouveaux sacrifices soient faits dans l avenir comme ilen a t fait dans le pass sans qu il soit possible d s pr sent d assigner une limite aux d penses un terme leur dur e ANNEXES R GLEMENT POUR L EXPLOITATION DES CARRI RES DU D PARTEMENT DE LA SEINE Le S NATEUR PR FET DE LA SEINE Vu le d cret en date du 2 avril 4884 portant r glement pour l exploitation des carri res du D partement de la Seine ARR TE Le d cret susvis sera ins r au Recueil des Actes administratifs du D partement de la Seine Il sera en outre publi et affich dans toutes les communes du D partement Paris le 3 mai 1881 Sign F Henoun Pour ampliation Le Secr taire g n ral de la Pr fecture J G VERGNIAUD D CRET LE PR SIDENT DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Sur le rapport du Ministre des Travaux publics Vu le projet de r glement pr sent par le Pr fet de la Seine pour les carri res de ce D par tem
52. e le fon age du puits dans la masse ne rencontre pas le vide comme rien n indique que l ouvrage n est pas tomb sur un pilier ou au del d un front laissant des vides proximit il convient de pratiquer au niveau ordi naire des exploitations une troite galerie tranch e dans la masse suivant une direction dict e par l int r t de la recherche Cette direction est modifi e lorsque la galerie ne para t pas devoir aboutir ou lorsqu elle s est suffisamment approch e des limites du terrain Il va de soi que plusieurs puits doivent tre fonc s en divers points lorsque ce terrain a une grande tendue 69 Toutes les fois que le r sultat de ces travaux est n gatif l absence de carri re est constat e Elle l est galement si une nappe d eau est rencontr e un niveau sup rieur celui de la masse exploitable Cependant des excavations souterraines ont pu tre pratiqu es quelquefois dans des terrains o l eau se 40 rencontre certaines poques de l ann e l o la masse est alternativement inond e et d couverte par des nappes susceptibles d prouver des variations de niveau notables 63 Les puits sont ordinairement remblay s avec les terres de la fouille ils sont remplis avec du b ton bien pilonn lorsqu ils ont t creus s au des sous de points d appui disposition qui n est adopt e que dans les terrains sans consistance exigeant que les fondations reposent sur des piliers et
53. e de 6 m tres d paisseur L exploitation se fait par piliers tourn s les piliers base carr e ont 4 m tres de c t les galeries 4 m tres de largeur Celles de l tage sup rieur ont6 m tresde hauteur les autres 4 m tres Elles sont dispos es de mani re assurer Pexacte superposition des piliers dans les deux tages La craie tr s friable est enlev e au pie en fragments de faibles dimensions par gradins droits 89 GLAISI RES L argile plastique m lang e en diverses proportions avec du sable et soumise la cuisson fournit des poteries et divers produits employ s dans la construction des b timents Son exploitation ne s est pas d ve lopp e dans Paris m me mais elle a pris un notable essor dans le voisinage du quartier de Vaugirard communes de Vanves et d Issy et dans la commune d Ivry Quand l extraction a lieu ciel ouvert elle est pr c d e d un travail pr a lable de d couverte Le terrain de recouvrement est enlev par banquettes suc cessives de mani re mettre nu le dessus de la couche d argile qui s exploite galement par banquettes ou gradins droits en raison de sa grande paisseur L extraction de l argile se fait aussi par puits Ils sont de faible diam tre d une profondeur variable atteignant jusqu 35 m tres consolid s par un re v tement en planches et des cercles en fer quand le terrain est bouleux ce qui est le cas ordinaire Au niveau o le puits
54. el ouvert et dans celles souterraines par cavages Dans les exploitations par puits ils doivent tre d abord amen s au moyen de rouleaux de leviers et de crics proximit du fond du puits d extrac tion Ils sont alors amarr s au c ble d un treuil man uvr au moyen d une roue chevilles ou d une machine vapeur puis d pos s sur une plate forme haute de 2 m tres environ au dessus du sol et pr s de laquelle viennent se ranger les voitures qui doivent les emporter 42 PLATRI RES Les XVIII xIX et xx arrondissements de Paris o se ren contre exclusivement la formation gypseuse ont t pendant longtemps le si ge de nombreuses exploitations de pierre pl tre L o la masse affleu rait au dessous du terrain de transport quelque niveau qu elle appartint elle a donn lieu des exploitations ciel ouvert exploitations diss min es n ont pas atteint un d veloppement important comparable celui qu ont pris celles pratiqu es dans les cavages bouches de la butte Montmartre et des buttes Chaumont Dans ces derni res localit s l exploitation a eu lieu par piliers tourn s comme elle se pratique encore aujourd hui Pantin et Montreuil Les galeries avaient environ 6 m tres de largeur et une hauteur variable avec la puissance de la masse mais Loujours consid rable de 10 15 m tres en haute masse La base des piliers r serv s occupait environ le quart de la su perfi
55. ement d ensemble des terres de recouvrement sous le poids desquelles les remblais et autres supports se compriment davantage mesure que s tend l espace sous min Les fontis qui peuvent se produire au dessus des espaces laiss s vides au milieu des remblais l o le ciel est tr s fissur n ont qu un d veloppementrestreint et g n ralement cause du foisonnement les terres qui se d tachent des parois de la cloche suf fisent en combler le vide avant qu ils atteignent des proportions dangereuses 36 Il y a lieu de remarquer qu un fontis survenant dans les carri res enti rement d pil es et remblay es est un accident isol qui n entra ne pas la ruine des vides situ s proximit tandis que l affaissement d un pilier dans une car ri re piliers tourn s est tr s souvent accompagn ou suivi de l crasement des piliers voisins et de l effondrement du sol sous min correspondant En r sum dans l exploitation par hagues et bourrages les boulements sont locaux et tr s circonscrits tandis qu ils tendent se propager au del du point o ils ont pris naissance dans l exploitation par piliers tourn s PROC D S D ABATAGE 37 GRADINS DROITS Quand la puissance de la masse exploiter est con sid rable il est d usage de l attaquer par tranches horizontales de moindre paisseur Chacune de ces tranches occupe un ou plusieurs ouvriers et comme elles ne pourraient tre exploit
56. ent Vu les avis du Conseil g n ral des Mines des 44 mai soi 8 mars 1878 et 17 d cembre 1880 66 Vu les lois des 21 avril 4840 et 27 juillet 1880 Le Conseil d tat entendu D CR TE ANTICLE PREMIER Les carri res de toute nature ouvertes ou ouvrir dans le D parte ment de Seine sont soumises aux mesures d ordre et de police ci apr s d termin es Conform ment la loi du 27 juillet 1880 portant modification de plusieurs articles de la loi du 21 avril 4810 l exploitation des carri res souterraines de toute nature est interdite dans l int rieur de Paris TITRE PREMIER DES D CLARATIONS 2 Tout propri taire ou entrepreneur qui veut continuer ou entreprendre l exploila tation d une carri re ciel ouvert ou par galeries souterraines est tenu d en faire la d clara tion au Maire de la commune o la carri re est situ e 3 La m me obligation est impos e tout propri taire ou entrepreneur qui reprend l exploitation d une carri re abandonn e qui veut soit appliquer une carri re ciel ouvert le mode d exploitation par galeries souterraines soit ouvrir un nouvel tage dans carri re souterraine 4 La d claration doit tre faite dans les d lais suivants 4 Pour les carri res actuellement en activit et qui n ont pas encore t l objet d une d cla ration dans le d lai de trois mois partir de la promulgation du p
57. es donnent une approximation pour les points non rep r s voisins des pr c dents attendu que l allure du gypse et du calcaire grossier sensiblement horizontale ne comporte pas de diff rence de niveau notable pour des points du sol assez rapproch s CHAPITRE IV EXPLORATION ET CONSOLIDATION DES SOLS MIN S 57 L galit des pressions appliqu es en chacun des points de base d un difice est une des conditions qui enassurant le tassement uniforme de ses par ties contribuent le plus sa stabilit et sa dur e Cette condition qui r sulte desdispositions du plan serait cependant insuffisante si le fond de la fouille des tin e recevoir les fondations n tait pas suffisamment r sistant et incompres sible On sait qu ce point de vue les terrains ont t class s en deux cat gories principales 4 les terrains incompressibles 2 les terrains compressibles ou mouvants Parmi les premiers les plus favorables peuvent recevoir directement les fon dations range les sols suivants les marnes compactes les tufs ou traver tins les roches calcaires et siliceuses en un mot les terrains pierreux ou rocail leux d un enl vement difficile Font encore partie de la m me cat gorie les ter rains de graviers et de sables anciennement d pos s lesquels sont galement incompressibles bien qu il y ait lieu de les encaisser lorsqu ils confinent des escarpements 58 Les sols compressibles
58. es simultan ment si la masse s y pr sentait de front dans un m me plan vertical il est d usage de n attaquer une tranche 99 inf rieure que lorsque la tranche situ e imm diatement au dessus a t enlev e sur une certaine tendue dans le sens de l avancement La succession des diverses tranches de masse en cours d exploitation se pr sente alors comme celle de quelques marches d un gigantesque escalier Gette fa on d extraire constitue la m thode par gradins droits Les gradins sont appel s banquettes dans les travaux de terrassements et dans ceux des carri res ciel ouvert Les quelques notions qui pr c dent permettent d exposer rapidement en quoi consistent les proc d s d extraclion particuliers aux diverses substances exploi t es proximit de Paris 88 Cnav res La craie t l objet d aucune exploitation dans Paris bien qu elle y affleure ainsi qu on l a vu 7 dans un pr c dent chapitre mais au village des Moulineaux commune d Issy qui confine Paris plusieurs carri res de craie par cavages bouches sont en activit La majeure partie de la craie extraite broy e lav e et moul e en pains est livr e au commerce sous le nom de blanc d Espagne Le reste m lang de l argile plastique qu on trouve sur les lieux est cuit dans des fours et donne de la chaux hydraulique Il existe dans les carri res d Issy deux tages de travaux s par s par unesorte de plancher de crai
59. es tableaux num riques Ce proc d a permis de donner un tr s grand nombre de coupes locales qui peuvent elles m mes par induction fournir des renseignements approximatifs pour les localit s avoisi nantes Les points du sol au droit desquels une coupe a t relev e sont indiqu s sur 4 Les fouilles faites dans le Champ de Mars en 1867 pour la fondation du palais de l Exposition universelle ont mis jour plusieurs blocs erratiques tr s volumineux H est remurquer aussi que le quartier voisin dit du Gros Caillou para t devoir son nom quelque bloc de ce genre dont il ne _reste trace ni souvenir pr cis 19 le plan par le centre d un petit cercle en couleur Un quadrillage double entr e analogue une table de Pythagore par son mode d emploi sert rep rer ces points au moyen de lettres d signant les rang es horizontales et de num ros d ordre d signant les colonnes verticales o ils sont situ s Les rep res d un point tant donn s on trouve la coupe du sol telle qu elle r sulte des connaissances acquises en se reportant la liste annex e au plan et dans laquelle toutes les coupes sont inscrites d une mani re m thodique par s ries ordonn es suivant les lettres et les num ros Chaque formation y est indiqu e d une fa on abr g e par la lettre initiale de son nom ou par toute autre lettre mentionn e dans la l gende et par une cote de nivellement rapport e au niveau de la me
60. et mouvants tels que la terre v g tale les rem blais et les terrains tourbeux ou argileux appartiennent la seconde cat gorie On doit obvier aux d fauts qu ils pr sentent en les enlevant s ils n ont pas une trop grande paisseur ou en ex cutant des ouvrages capables d en assurer la stabilit et celle des fondations Le battage de pieux ou pilotis l tablissement de plates formes en charpente des empatements de grande tendue des massifs et des piliers en b ton etc sont au nombre des moyens employ s pour atteindre le but Le choix faire entre eux d pend videmment des circonstances locales etdes ressources financi res dont on dispose il appartient aux architectes ou ing nieurs charg s de la direction des travaux 89 59 Aux deux cat gories pr c dentes il convient d en ajouter une troi si me comprenant les terrains sous min s assez nombreux dans Paris Ces terrains ne peuvent en effet tre assimil s aucun de ceux dont il vient d tre question ct leur consolidation s obtient par des moyens sp ciaux qui n ont d analogie avec ceux applicables aux sols mouvants et compressibles que dans des cas particuliers Comme il est naturel de le pr voir lestravaux de consolidation d pendent de l tat des anciennes excavations et de leur profondeur au dessous du sol du degr de stabilit qu on se propose d obtenir selon que le sol doit ou non rece voir des constructions 60 CARRI
61. ffisances de remblais permettent des flexions exag r es des fragments se d tachent alors du cielet deviennent le point de d part des fontis 34 36 54 On vient de voir comment les vides laiss s dans les remblais peuvent cr er des dangers d effondrement pour les terrains qui les recouvrent il semble d s lors que leur comblement devant obvier aux inconv nients il soit assez simple de rem dier la f cheuse situation des sols min s Si on poss dait d a vance la conn issance exacte des lieux o des excavations ont t pratiqu es cette opinion serait fond e malheureusement l existence des vides n est pas fa cile constater sans travaux expr s Il wy a rien l d ailleurs qui doive sur prendre attendu que les exploitations qui les ont amen s sont plusieurs fois s culaires qu elles ont eu lieu ant rieurement toute r glementation et pour un grand nombre sans aucune pr occupation des droits de propri t sans respon sabilit partant sans pr voyance que presque tous les chemins de service de ces carri res ont t masqu s ou rendus impraticables par suite des boulements survenus depuis leur abandon et que c est avec la pioche qu il faut s ouvrir dans ces ruines une voie qui permette d aller la d couverte des vides inconnus La recherche dont il s agit exige on le comprend une direction m thodique mais les travaux de sape qui la r alisent pour n tre pas dange reux do
62. i Celles ci sont bourr es entre des hagues par couches horizontales jusqu ce que le sommet de la cloche soit atteint Dans chaque couche un espace aussi restreint que possible est r serv pour le passage des terres et des ouvriers ses parois sont des hagues qui maintiennent les terres bourr es La partie inf rieure en est bouch e au moment o le travail achev on ferme l ouverture du mu raillement la base du fontis 74 Quelques cloches ont t consolid es au moyen de rev tements e de remplissages en ma onnerie C est ainsi qu un puits ayant t perc au dessus d une cloche et celle ci d barrass e des terres boul es et enclose son niveau inf rieur il a t possible d en op rer le comblement avec du b ton celui ci moulant dans toutes les anfractuosit s du vide forme un support parfaitement incompressible On a pu galement effectuer la consolidation par dessous en ma onnerie au moyen d une sorte de chemin e centrale la base de laquelle on acc dait par des baies au niveau du sol de la carri re A mesure que s le vait cette chemin e on remplissait en ma onnerie de blocage l espace vide qui subsistait entre elle et les parois de la cloche maintenues provisoirement avec des boisages Ces modes d op rer ont t mis en pratique dans les travaux de consolidation souterraine des r servoirs d eau de la Vanne Montsouris Ils assuraient d une fa on compl te la stabili
63. int du Jour jusqu en un lieu interm diaire entre les ponts de Alma et des Invalides puis sous les quartiers du Gros Caillouet de Grenelle Cette formation contient des couches de sables quartzeux dits sables inf rieurs de marnes crayeuses et d argile noir tre color e par les d bris v g taux qui s y trouvent l tat de lignite et de pyrite de fer L argile proprement dite rouge tre ou grise est exploit e pour la fabrication des briques et des tuiles Vaugirard Issy Gentilly ct Ivry pr s Paris Elle s y rencontre en couches paisses et une faible profondeur Paffleurement se montrant imm diatement au dessous du terrain de transport L imperm abilit de l argile s opposant ce que les eaux pluviales p n trent plus profond ment dans le sous sol il existe au dessus de la formation une nappe d eau qui alimente un tr s grand nombre de puits Les autres puits de Paris sont g n ralement aliment s par les eaux d infiltration en relation avec la Seine un certain nombre aboutissent une autre nappe d eau retenue par les glaises vertes 28 29 11 GALCAIRE GROSSIER La formation du calcaire grossier est remarquable par sa puissance et surtout par l abondance des ressources qu elle offre en ma t riaux de construction Elle a fourni la presque totalit des pierres de taille et des mocllons mis en uvre dans les difices publics ct particuliers de Paris Elle affleure suivant une bande Grotte
64. itation doit tre d plac et transport un peu plus loin Comme on enl ve ce qu on peut du boi sage des galeries et du cuvelage du puits des boulements suivent de pr s Pa bandon des chantiers l eau p n tre dans les vides et les noie l argile se d laic avec le temps et sous la pression des terres de recouvrement elle s extravasc dans les galeries et les bouche Les mouvements du sol qu entraine la ruine des galeries de glaisi res sont en g n ral assez peu importants les vides de l exploitation ayant un volume relali vement m diocre mais ils se font sentir d assez grandes distances et suffisent occasionner des crevasses la surface du sol et des l zardes dans les cons tructions 40 CARRI RES DE PIERRES BATIR Les mat riaux que fournissent les diff rents bancs du calcaire grossier la pierre de taille ou le moellon s ob tiennent dans les carri res ciel ouvert par la m thode des gradins droits apr s l enl vement des terres de recouvrement Aux environs de Paris Gen tilly et Arcucil notamment dans la vall e de la Bi vre il existe de grandes el profondes excavations au fond desquelles on acc de par des chemins en plan inclin A l int rieur de Paris le m me mode d exploitation a t pratiqu dans les quartiers qui bordent galement cette vall e 4 Dans le x1v arrondissement il existe un emplacement aujourd hui remblay longtemps connu sous le nom de Fosse aux lions o
65. ithe g ante qui s y trouve en abondance 44 Saint Nom ou liais el le cliquart Viennent ensuite les bancs francs et la roche qui termine l tage sup rieur 12 MARNES BLANCHES La formation des marnes blanches ou caillasses d bute par un banc rouge tre dil rochette quelquefois exploit La transition entre le calcaire grossier et les marnes dont il s agit consiste en plusieurs petits lits de coquilli re au dessus desquels alternent des lits de calcaire compacte d argile de sables calcaires et siliceux de plaquettes de silex et de marnes fissiles La marne on le sait est un calcaire faiblement agr g contenant de Var gile en m lange intime et susceptible cause de cela de se diviser ct d layer par un contact prolong avec l eau Elle doit cette propri t d tre employ e dans l agriculture pour l amendement des sols pauvres en calcaire mais elle lui doit aussi d tre impropre fournir des mat riaux de construction Le terrain des marnes blanches ou caillasses n a donc t le si ge d aucune exploitation dans Paris Bien que certains g ologues le consid rent comme un ap pendice du calcaire grossier il faut se garder de le confondre avec celui ci quand on explore le sol pour constater l existence ou l absence d anciennes exca vations Dans le cas dont il s agit il est indispensable que les travaux soient pous s s jusqu au dessous du banc de roche ou du banc ve
66. ivent tre imm diatement suivis de travaux de consolidation proprement dits Cette condition impose il importe de le bien faire remarquer l obligation de restreindre les investigations aux seules localit dont la consolidation est en cours d ex cution Cette remarque est d autant plus n cessaire que certaines per sonnes croient qu une reconnaissance pr liminaire et g n rale du sous sol de Paris a pu pr c der les travaux de consolidation tandis que c est l inverse qui a eu lieu 55 tait r serv aux Catacombes de Paris de donner lieu des opinions erron es ainsi qu il arrive des choses qui ne peuvent tre qu imparfaitement connues du public tout en excitant vivement s curiosit et qui deviennent d faut d informations pr cises une occasion de conjectures souvent invraisem blables ou m me de v ritables l gendes C est ainsi qu on se figure assez g n ralement le Panth on comme reposant sur d anciens vides de carri res Une opinion plus extraordinaire repr sente la Seine comme coulant dans Paris au dessus de carri res jadis exploit es Une autre erreur tr s accr dit e consiste croire que l on peut parcourir librement l ensemble des quartiers sous min s et que les rues de la surface ont leur repr sentation sym trique au des sous du sol S il est vrai que d troites galeries permettent de circuler sous un certain nombre de voies c est l plut t une exception qu un fait g n
67. l on ne peut trop vivement regretter qu il en soit ainsi La plupart des personnes s occupant de constructions dans Paris auraient un r el int r t les poss der ou au moins pouvoir les consulter facilement Or dans l tat actuel des choses ce n est que dans les bureaux de l Inspection des carri res c est dire d une fa on inter mittente et au prix de d rangements consid rables qu elles peuvent tre mises la disposition des int ress s tait il possible de tirer parti dans une plus grande mesure au profit de l in t r t g n ral et des int r ts priv s en cela concordants des documents pr c demment mentionn s nous a sembl qu un ouvrage susceptible d tre lu sans exiger des connais sances sp ciales et o les renseignements seraient condens s en ce qu ils ont d essentiel permettrait d atteindre le but Dans la plupart des cas en effet il suffit aux propri taires architectes et entrepreneurs d tre renseign s sur les H 4 7 conditions g n rales du sol de savoir principalement si une localit est ou n est pas sous min e Un premier aper u de ce genre accompagn de quelques indications techniques est de haute importance pour la r daction des projets et pour l valuation des d penses L ouvrage dont il s agit ferait d ailleurs reconna tre le cas ch ant si une enqu te des conditions du sous sol est n ces saire et s il y a lieu de recourir l
68. la cit Mais pendant un grand nombre de si cles fait observer H ricart de Thury les exploitations furent abandonn es elles m mes soumises aucune esp ce de surveillance entreprises sans autorisation port es et l sans distinction et sans connaissances des limites des propri t s enfin uniquement livr es Paveugle routine et la plus ou moins grande activit des extracteurs Il est facile de con cevoir et de pr sumer tous les abus qui durent r sulter d un mode d exploitation aussi vicieux D apr s cela on s explique qu une grande proportion du sol de Paris ait t sous min ct qu apr s un temps assez long l existence des vides sou terrains ait t perdue de vue ce point qu on n avait de connaissances pr cises que pour les seules carri res rest es accessibles c est dire pour la moindre par tie des anciennes exploitations Parmi ces derni res se comptaient assur ment les carri res en cavages exploit es par piliers tourn s et dont les excavations demeurent vides apr s l abandon des chantiers Il ne faut pas oublier qu avant 1860 Paris ne comprenait aucune des carri res de gypse qui furent englob es cette date avec les communes de Montmartre de la Villette et de Belleville et que les seules carri res existant dans son enceinte taient sp ciales au calcaire grossier et consistaient dans les portions des groupes du sud et de Chaillot que limitaient d autres communes ga
69. lacement en place publique propre l tablissement d un march L vacuation du cimeti re donna lieu de grandes difficult s Pour att nuer autant que possible les dangers inh rents au maniement d normes quantit s de mali res cadav riques il fallait en effet mettre une grande c l rit dansl ex cu tion des travaux Cela tait d autant plus n cessaire que la chimie n avait encore sugg r les moyens de d sinfection qui furent d couverts plus tard Mais le cimeti re et les choses mortuaires taient l objet d une v n ration g n rale aupr s de laquelle le respect et l attachement modernes sont des sentiments mod r s Il tait donc craindre que des incidents presque in vitables n occa sionnassent quelque motion populaire susceptible d entraver les travaux com menc s quoique toutes les pr cautions eussent t prises pour m nager les sen timents d une multitude aussi impressionnable Nonobstant des circonstances aussi d licates et p rilleuses dit un rapport du temps gr ce l extr me activit d ploy e et la bonne organisation des d tails on parvint en pr venant tout scandale fouiller et rechercher successivement toutes les fosses et en m me temps conserver les antiquit s curieuses et les monuments int ressants dont le terrain tait couvert enfin transporter d une part dans les cimeti res en activit les corps non d compos s ou ensevelis r cemment tandis
70. le que la craie ou le calcaire grossier on peut se proposer d enlever toute la masse utile ou seulement une partie de cette masse l autre partie tant laiss e en place pour supporter le ciel de la carri re et les terres de er BI recouvrement Dans la seconde hypoth se des galeries espac es laissant entre elles des murs continus et tr s pais ne permettent d enlever qu une partie de la mali re utile mais pour diminuer la perte de masse on pratique dans ces murs des recoupes transversales qui forment lorsqu elles sont dans un m me ali gnement de nouvelles galeries perpendiculaires aux premi res Ainsi d coup s les murs se r duisent des piliers base peu pr s carr e et sur quatre faces verticales Cette derni re m thode d exploitation est dite piliers tourn s Si les bancs formant le ciel de la carri re sont solides ct en bon tat et si la largeurdes galeries n est pas exag r e les vides laiss s par l exploitation peu vent se conserver ind finiment Dans ce cas la m thode par piliers tourn s n a d autre inconv nient que l abandon d une partie de la masse plus ou moins compens par l conomie de la d pense qu occasionneraient des travaux confor tatifs travaux qui sont indispensables quand cette masse est compl tement enlev e Les inconv nients sont plus s rieux lorsque les ciels sont en mauvais tat our les piliers insuffisants Comme les uns et les autres tendent se
71. leau que s arr te la s rie des terrains dont se compose le sous sol de Paris Au point de vue g ologique une lacune importante s pare celte formation du terrain de transport dont est form e la plus grande partie du sol superficiel Ce dernier se montre sous des condilions diff rentes selon que l origine en est naturelle ou artificielle De tout temps mais surtout depuis une trentaine d ann es les travaux ex cut s en vue d assurer la circulation toujours crois sante des voitures et le transport des fardeaux ont modifi le nivellement du sol La suppression des parties montueuses et le comblement des d pressions ont eu ou auront t t ou tard pour cons quence des changements analogues dans l tat des terrains avoisinants En ce qui concerne le pass toutes les fois que les tra vaux de viabilit ont eu pour effet d abaisser le sol le terrain de recouvrement na turel a t enlev Il en est r sult soit une simple diminution d paisseur de ce recouvrement soit la mise nu des terrains sous jacents Lorsqu au contraire des d pressions ou des excavations ont t combl es avec des mat riaux de toute nature provenant de fouilles faites en d autres lieux ou de d molitions ily a eu cr ation d un nouveau sol sol artificiel terrain de remblai qu il esl facile quand on le fouille de distinguer du sol naturel Lorsqu ils agit d difier des constructions nouvelles cette distinction acquiert une v ritable importa
72. lement annex es aujourd hui 82 Ant rieurement 1774 on para t n avoir pas eu sujet de s inqui ter des inconv nients graves que pr sentent les excavations souterraines pour la stabilit des habitations et pour la s curit des voies publiques Il fallut qu un grand effondrement survint dans le cours de cette ann e 1774 pr s de la bar ri re d Enfer pour fixer sur le danger et sur la convenance d y rem dier toute l attention de l Administration Une visite g n rale et la lev e des plans de toutes les excavations ayant t ordonn e en 1776 on acquit la certitude ainsi que l affirmait la tradition que les temples les palais et la plupart des voies publiques des quartiers m ridionaux de Paris taient pr s de s abimer dans des gouffres immenses que le p ril tait d autant plus redoutable qu il se pr sentait sur tous les points enfin qu il tait n cessaire de se porter simultan ment sur chacun d eux et malheureusement on n avait encore aucune donn e sur la con duite tenir pour rem dier au mal le plus effrayant ou m me pour en arr ter los progr s H ricart de Thury Gette situation ayant t constat e une commis sion sp ciale fut nomm e par le Conseil d tat avec mission d ordonner et de 7 50 faire ex cuter tous les travaux reconnus n cessaires C est celte poque ct sur la proposition de ladite commission que fut cr e l Inspection g n rale des ca
73. lir ne pourra lui tre d livr e et tout retard dans la remise de ces plans pro rogera d autant le d lai imparti pour la d livrance de la permission 4 Les contraventions aux dispositions du pr sent arr t seront d f r es aux tribunaux comp tents 5 Le Directeur des Travaux de Paris est charg de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi et affich et en outre ins r dans le Recueil des Actes administratifs de la Pr fecture de la Seine Fait Paris le 18 janvier 1881 Sign Heroi Pour amoliation Le Secr taire g n ral de la Pr fecture J G VERGNIAUD TABLE DES MATI RES Pr face PARE SR DE R ne uns nr rss Vi CHAPITRE 1 CONSTITUTION DU SOL PARISIEN 4 5 Notions g n rales Terrains primitifs terrains stratif s Aflleurements al lure des couches terrains qQUaternaires e 00 0009000000000000c0006000000010000000 6 18 Description des terrains affleurant Paris Craie argilo plastique calcaire grossier marnes blanches ou caillasses sablos de Beauchamp travertin de Saint Ouen marnes gypseuses gypse glnises vertes meuli res et travertin de la Brie sables de Fon tainebleau terrain do transport 4 s essessesseogeneesesesesesse 19 Usage du plan de Paris g ologique se PR nado CHAPITRE MH R GIME DES EAUX 20 27 G n ralit s
74. m diaire des colonnes de b ton qui doivent en cons quence tre capables de supporter tout le poids de l difice De semblables travaux occasionnent un surcro t de d pense assez consid rable pour d pr cier sensiblement les terrains o ils sont n cessaires 74 CONSOLIDATION DES FONTIS Lorsqu un fontis vient au jour en un point du sol libre de toute construction il y a simplement lieu de le remplir avec des terres apport es de l ext rieur Si la chose est possible c est dire si la carri re o ce fontis d bouche est accessible souterrainement on prend la pr caution d enceindre sa base d un mur destin soutenir les portions de ciel qui forment le bord du fontis en carri re et emp cher les terres de remblai de se r pandre dans les vides avoisinants Il est d usage de faire couler de l eau dans les terres de remplissage pour diminuer leur foisonnement et pour rem blayer plus exactement le vide Malgr ce soin une certaine diminution de vo lume des terres se produit avec le temps et oblige recharger plusieurs fois l emplacement de Get effet est d autant plus sensible que la profon deur est plus grande les profondeurs de 15 et de 20 m tres sont ordinaires au sud de Paris Le m me effet se produit au droit des anciens puits d extraction et donne lieu de fausses alarmes principalement quand la surface du sol est pav e ou dall e cette surface pouvant se soutenir quelque temps au de
75. m tre par chaque m tre d paisseur des terres de recouvrement s il s agit d une masse solide ou un m tre par chaque m tre de profondeur totale de la fouille si cette masse par sa coh sion est analogue ces terres de recouvrement Toutefois cette distance peut tre augment e ou diminu e par le Pr fet sur le rapport de l Ing nieur des Mines en raison de la nature plus ou moins consistante des terres de recou vrement et de la masse exploit e elle m me Le tout sans pr judice des mesures sp ciales prescrites ou prescrire par la l gislation des chemins de fer Ant 10 L abord de toute carri re situ e dans un terrain non clos doit tre garanti sur les points dangereux par un foss creus au pourtour et dont les d blais sont rejet s du c t des travaux pour y former une berge ou par tout autre moyen de cl ture offrant des condi tions suffisantes de s ret et de solidit Les dispositions qui pr c dent sont applicables aux carri res abandonn es Les travaux de cl ture sont dans ce cas la charge du propri taire du fonds dans lequel la carri re est situ e sauf recours contre qui de droit Le tout sans pr judice du droit qui appartient l autorit municipale de prendre les mesures n cessaires la s ret publique Anr 11 Les proc d s d abatage de la masse exploit e ou des terres de recouvrement qui seraient reconnus dangereux pour les ouvriers peuvent tre interdits par des a
76. nce En effet les terrains form s de remblais peu com prim s sont incapables de supporter des charges sans prouver des tassements auxquels ces charges participent tandis que les sols naturels doivent l ancien net etaux circonstances de leur formation d tre relativement incompressibles On con oit d s lors que l tablissement des fondations d une construction doit diff rer selon qu on est en pr sence d un sol naturel ou d un solartificiel et que des d ceptions pourraient r sulter d une appr ciation inexacte des conditions du terrain On reconnait le terrain de remblai malgr la diversit des caract res qu il pr sente ce qu il contient des substances d origine industrielle telles que des fragments de pl tras ou de poteries au d faut d homog n it de ses l ments et l absence de lits de stratification Le terrain de transport au contraire est stratifi en couches sensible 4 Il est bien connu qu en un grand nombre de points o des rues ont t perc es on rencontre des maisons dont les seuils ne sont plus en rapport avec le niveau do la chauss e Les faits de ce genro sont trop nombreux pour tre num r s Nous nous bornerons citor parmi les plus r cents le per cement de l avenue de l Op ra sillonnant la butte des Moulins et celui do l avenue de Montsouris qui a laiss un groupe de maisons et de rues en sur l vation au dessus de cette voie publique Comme exemples de d
77. nt d limit sur ce plan au moyen d un lis r ne pourra tre ult rieurement tendu sans une nouvelle d claration faite dans les m mes formes que la pr c dente 6 Si occupation a lieu par une personne trang re la commune o la carri re est situ e ou par une soci t n ayant pas son si ge dans la commune la personne ou la soci t doit faire lection de domicile dans ladite commune ART 7 Les puits ou galeries par lesquelles on entre dans la carri re sont constamment maintenus en bon tat Aucun puits ne pourra tre ouvert moins de 40 m tres de distance horizontale des b ti ments et constructions quelconques publics ou priv s des routes ou chemins cours d eaux canaux foss s rigoles conduites d eau mares et abreuvoirs servant l usage publie L abord de tout puits qui ne serait pas recouvert par une chemin e d a rage sera d fendu par une palissade ou par tout autre moyen de cl ture offrant des conditions suffisantes de s ret et de stabilit Les puits ou bouches de cavage donnant acc s aux ouvriers occup s seront ferm s pendant la nuit de telle sorte que personne ne puisse y p n trer Il en sera de m me pendant tout le temps de la cessation des travaux si ceux ci sont momentan ment interrompus 65 Les treuils c bles chelles et en g n ral le mat riel servant l entr e et la sorti des ouvriers seront solidement tablis et constamment entrete
78. nt l espace enclos en de nombreux m andres dont le d veloppement atteint 800 m tres Les ossements sont empil s entre les piliers et contre les murs de mani re pr senter des parements ou surfaces visibles verticales et planes sur lesquelles se d tachent en saillie des cordons horizontaux de t tes juxtapos es des os longs crois s en sautoir et d autres dispositions ornementales compatibles avec le caract re du lieu On value plus de trois millions la totalit des individus dont les restes ont t recueillis Des inscriptions fran aises et latines quelques unes grecques italiennes et su doises sont grav es sur les piliers Les unes indiquent l origine et la date de la translation des ossements qu elles concernent le plus grand nombre emprunt es aux litt ratures sacr e et profane expriment des pens es et des sentiments religieux ou philosophiques conformes ceux qu inspirent l aspect s pulcral et la tristesse du lieu On chemine d ordinaire assez lentement le long des galeries quand on prend part une visite des Catacombes cause des particularit s qui attirent chaque instant l attention puis parce que la s curit des visit urs exige qu il ne se fasse pas de notables solutions de continuit dans la suite de curieux qui s al 48 longe quelquefois sur plus de 200 m tres Il r sulte de cette circonstance que le temps qui s coule entre l entr e et la sortie est assez l
79. nus en bon tat Ann 8 Pour tout ce qui concerne la s ret des ouvriers et du public les occupants se conformeront aux mesures qui leur seront prescrites par l Administration pr fectorale sur le rapport des Ing nieurs des Mines ainsi qu aux dispositions du d cret r glementaire du 2 avril 1881 qui sont applicables aux carri res abandonn es 9 En cas d accident survenu dans les travaux et qui aurait t suivi de mort ou de blessures occupant est tenu d en donner imm diatement avis l Ing nicur des Mines ou au Garde Mines ainsi qu au Maire de la commune 10 Los contraventions aux dispositions du pr sent arr t seront constat es par les Maires et Adjoints par les Commissaires de police gardes champ tres et a tres officiers de police judiciaire et concurremment par les Ing nieurs des Mines et les agents sous leurs ordres ayant qualit pour verbaliser 11 L arr t pr fectoral du 19 juin 4837 et en g n ral toutes les dispositions con traires celles contenues dans le pr sent r glement sont et d meurent abrog s 49 Le pr sent arr t sera ins r au Recueil des Actes administratifs du d par tement Il sera en outre publi ct affich la diligence des Maires de toutes les communes du d partement charg s d en assurer l ex cution concurremment avec le service des Mines Fait Paris le 30 juillet 1884 LE PR FET DE LA SEINE E POUBELLE
80. obtient au moyen de la boussole et varie en g n ral d un point un autre est clair que la direction moyenne et dominante est celle qu il importe de consid rer Les angles que font les lignes de plus grande pente avec l horizon mesurent l inclinuison des couches C est dans l observation m thodique des affleurements des directions et des inclinaisons de couches que consiste la g ologie stratigraphique science la quelle on doit les cartes et coupes g ologiques qui nous r v lent les particula rit s de la topographie souterraine etles indications si importantes qui pr sident aux recherches de mines au percement des tunnels et toutes les entreprises qu int resse la constitution du sol 44 5 TERRAINS QUATERNAIRES L poque quaternaire post rieure au dernier grand bouleversement g ologique reconnu comprend les temps modernes ou historiques et une partie des temps dits pr historiques Elle est caract ris e par les d p ts d sign s sous le nom de diluvium ou alluvions anciennes par les al luvions modernes qui se forment encore actuellement et par des d jections vol caniques Les principales modifications de la surface du sol imputables cette poque consistent dans la d molition par les eaux d une partie des terrains pr existants et dans le transport de leurs d bris en d autres lieux Les r gions d truites ou seulement ravin es fournissent les mat riaux de natures diff rentes
81. oisinage devront tre plac s une certaine distance et dirig s de mani re ne pas rencontrer le trou de mine rat e 4 Les coups de mines devront tre recouverts de mani re viter toute projec tion sur les chemins et sur les propri t s du voisinage Avant l allumage des coups de mines des hommes munis au besoin de signaux optiques ou acoustiques seront apost s de mani re interdire l acc s du p rim tre dangereux Anr 5 Letirage des coups de mines s effectuera sous la surveillance imm diate du chef de chantier qui devra indiquer aux ouvriers les points de refuge et s assurer avant l allu mage qu ils sont tous hors d atteinte des projections 6 Dans le cas o il serait fait usage de la dynamite les exploitants devront porter la connaissance des ouvriers et faire afficher sur le lieu d exploitation la note annex e la cireulaire minist rielle du 9 ao t 1880 Ils devront veiller l observation des mesures de pr caution qu y s y trouvent formul es 8 Les contraventions aux dispositions qui pr c dent seront constat es et poursuivies conform ment aux dispositions du titre IV du d cret r glementaire du 2 avril 1881 Ant 8 Les Ing nieurs des Mines et agents sous leurs ordres les Maires et autres offi ciers de police municipale sont charg de surveiller Pex cution des dispositions prescrites ot d en assurer l accomplissement chacun en ce qui le c
82. oitations industrielles on sait qu une partie notable du sol parisien doit cette circonstance d avoir t sous min e C est seulement en 1813 que l exploitation des carri res souterraines a t d fi nitivement interdite dans Paris et en 1860 que la m me mesure a t appliqu e la zone annex e Quant aux carri res ciel ouvert elles peuvent tre et sont encore exploit es dans Paris cette exploitation soumise des r gles restrictives n offre en effet d inconv nient que lorsque des contraventions sont commises par les exploitants C est ciel ouvert qu on extrait le sable et les graviers des anciennes alluvions de la Seine dans les et arrondissements plaines d Ivry et de Grenelle ainsi que les sables de Fontainebleau dans le xx arron dissement Belleville 10 ARGILE PLASTIQUE Au dessus de la craie se trouve la nais forma 1 Voir le plan de Paris indiquant les formations g ologiques et sa l gende pour l ordre de super position des terrains et pour les descriptions qui suivent 2 Le dessus de la craie en n gligeant les ondulations secondaires pr sente une inclinaison g n rale du sud ouest au nord est telle qu il se montre la cote 30 m tres au dessus du niveau de la mer au Point du Jour et 100 m tres au dessous du m me niveau au droit des hauteurs de Belle leville tion de l argile plastique Elle affleure au Point du Jour Auteuil sous la Seine depuis le Po
83. on ne s y carte presque pas de ses rives Quant aux canaux de l Ourcq et de Saint Martin ouvrages de Part ils ne peuvent pr senter que des infiltrations accidentelles aussit t combattues que constat es Le niveau de l eau y est en effet sensiblement le m me que celui des berges et des voies publiques qui les bordent en grande partie du moins et des infiltrations permanentes s opposeraient ce qu on tablir des caves dans les maisons avoisinantes 27 NAPPE D INFILTRATION DE LA SEINE La Seine comporte une nappe d infiltration qui s tend assez exactement du nord au sud jusqu aux limites qu avait Paris avant 1860 Cette nappe occupe aussi les quartiers de Bercy et de la Gare du Point du Jour et de Grenelle qui bordent la Seine en amont et en aval de Paris Elle s tend galement dans les quartiers annex s interm diaires entre Passy et la butte Montmartre les Ternes et Batignolles Voir le plan sp cial 94 Le niveau de l eau des puits creus s dans les r gions qui viennent d tre d sign es alors que celui de la Seine se trouvait 26 25 au dessus du niveau moyen de la mer cote correspondant au z ro de l chelle du pont de la Tournelle variait entre cette m me cote 26 25 pour les r gions limi trophes la Seine et la cote 33 qu atteint la nappe d infiltration vers sa limite nord ou la cote 30 vers la limite sud On voit par ces cotes que la nappe d infiltration n est
84. oncerne 9 Le pr sent arr t sera ins r au Recueil des Actes administratifs Des exem plaires en seront transmis 4 les Maires de chacune des communes du d partement pour tre affich s 2 l Inspecteur g n ral des Carri res pour tre adress s par lui aux exploitants qui les feront afficher sur le lieu m me de l exploitation Fait Paris le 46 avril 1884 LE PR FET DE LA SEINE Sign E POUBELLE Pour ampliation Le Secr taire g n ral de la Pr fecture L on Bovnceois IV R GLEMENTATION DE L OCCUPATION DES VIDES D ANCIENNES CARRI RES Le Pn rer DE LA SEINE Vu la loi du 24 avril 1810 modifi e par celle du 7 juillet 1880 _ Bhi gt Vu le d cret du 2 avril 4881 portant r glement pour l exploitation des carri res dans le d partement de la Seine notamment les articles 27 28 et 29 applicables d apr s Part 31 aux carri res abandonn es Vu le rapport du service des Mines duquel il r sulte qu il y a lieu dans l int r t de la s ret publique de r glementer l occupation des vides d anciennes carri res conform ment aux lois et r glements pr cit s ARR TE ARTICLE PREMIER L occupation des vides d anciennes carri res souterraines pour un usage quelconque notamment pour la culture des champignons est soumise aux mesures d ordre et de police ci apr s d termin es 2 Tout propri taire ou entrepreneur qui veut continue
85. ong Cependant le trajet tout entier est compris entre la place Denfert Rochereau o a lieu la descente et un point de la rue Dareau situ entre l avenue d Orl ans et l avenue Mont souris La hauteur des vides parcourus est m diocre d environ 2 m 30 peu favorable l effet monumental Les puits reliant le sous sol et la surface sont en assez grand nombre dansla r gion de l Ossuaire pour assurer une ventilation convenable A moins de cir constances particuli res capables de produire des courants d air actifs la tem p rature est sensiblement invariable et voisine de 11 centigrades 80 Une des curiosit s de la visite se rencontre sous la rue Dareau Ce sont deux cloches de fontis dont les parois ont t enduites d une forte couche de ciment qui en assure la stabilit et la conservation Des zones diversement color es figurent la tranche des couches dans lesquelles ces cloches p n trent Les hauteurs de ces cavit s curieux et int ressants sp cimens d un accident fr quent dans le sol parisien sous min sont respectivement de 11 m tres et 115 30 La procession des visiteurs presque tous porteurs d une lumi re s offre aussi elle m me un spectacle pittoresque lorsque serpentant dans les circonvolu tions del Ossuaire ses tron onssont en situation de s apercevoir r ciproquement Les galeries pleines d ombre apparaissent tout coup populeuses et vivement clair es Un peu de surprise se m le
86. onsolidatioa des anciennes carri res A ces mati res il a paru utile de joindre une notice concernant l Ossuaire et l ensemble des Catacombes de Paris Il tait assur ment convenable de fixer les id es sur ce sujet qui excite la curiosit mais sur lequel beaucoup de fausses notions ont cours il n tait pas non plus sans int r t d entrer dans quelques Ces Bro d tails touchant les anciennes carri res leur origine les inconv nients aux quels elles ont donn lieu et les efforts faits par l Administration pour rem dier la situation difficile qu elles ont cr e Ges renseignements sont en effet de nature clairer les propri taires d immeubles sur leurs obligations et sur les responsabilit s qui leur incombent du fait des carri res Les m mes molifs ont fait annexer la notice dont il s agit les textes des r glements en vigueur relatifs l exploitation des carri res l utilisation des anciens vides et aux permissions de b tir dans les zones des terrains sous min s Ces documents contiennent des renseignements essentiels conna tre qu on trouve leur date que dans la volumineuse collection des Actes administratifs du d partement de la Seine seul recueil o ils aient t ins r s Par une d lib ration en date du 40 novembre 1884 le Conseil municipal de Paris sur la proposition de M le Pr fet de la Seine a autoris PAdministra tion de la Ville souscrire au pr sent ou
87. pas aliment e par le fleuve contrairement une opinion assez r pandue mais par les eaux pluviales qu elle re oit directement et par les nappes de niveau plus lev en relation avec les hauteurs qui encaissent la vall e au nord et au sud de Paris de Montmartre Charonne de Vaugirard la Maison Blanche Il est clair cela r sulte des cotes qui viennent d tre cit es que l coulement des eaux a lieu des hauteurs vers le thalweg ou la partie la plus basse de la vall e occup e par la Seine elle m me Cependant quand le fleuve est grossi par suite de la fonte des neiges ou de pluies tr s abondantes tomb es en amont de Paris les conditions pr c dentes sont mo mentan ment chang es le niveau des eaux s l ve dans la nappe d infiltration de telle sorte qu elles p n trent dans les caves des quartiers bas et dans les vides de certaines carri res souterraines Il est peine n cessaire de faire observer que l influence des crues de la Seine ne peut s tendre souterrainement au dessus de leur propre niveau et qu elle n a lieu distance qu autant que l inon dation dur assez longtemps pour permettre une compl te imbibition du sol interpos 98 NAPPE DE L ARGILE PLASTIQUE Dans la r gion sud de Paris de Vaugirard la Maison Blanche l argile plastique en arr tant les eaux pluviales donne lieu une nappe aquif re nettement caract ris e dont le niveau s l ve graduellement de la cote 32 m
88. pl ter le comblement des vides A cette fin un puits ou une galerie d acc s tant ouverts des terres sont amen es port e des vides remblayer et jet es la pelle en arri re de hagues qu on l ve mesure que le remblai s ex cute Ces hagues maintiennent place les terres que l on a soin de comprimer au pilon ou l aide d un levier en bois et forment avec elles des esp ces de piliers mixtes qui remplissent l em placement Le m me travail se r p te de proche en proche par parties telles que les hagues comprenant des bourrages interpos s sont distantes de 4 m 50 2 m tres les unes des autres Les blocs de pierre trouv s dans les vides sont superpos s en piliers bras qu on l ve jusqu au ciel de carri re et contre le quel on les serre au moyen de cales Ces op rations ne pr sentent aucune difficult d ex cution tant que la hau leur des vides n est pas consid rable Mais dans les hautes excavations des pl Lri res non effondr es il en irait tout autrement et la d pense serait grande Il est d ailleurs vident qu elles pr viennent compl tement la production des fontis et que dans bien des cas elles suffisent la consolidation du terrain 68 OUVRAGESEN MA ONNERIE Lorsqueles ciels des excavations sont enbon tat et form s d un banc solide et que d autre part la proportion des piliers est convenable comme il arrive souvent dans les carri res piliers tourn s il
89. pr fectoraux rendus en ex cution de ce r glement autres que celles pr vues l article 32 sont constat es par les Maires et Adjoints par les Commissaires de police gardes champ tres et autres officiers de police judiciaire et concurremment par les Ing nieurs des Mines et les agents sous leurs ordres ayant qualit pour verbaliser 34 Les proc s verbaux sont vis s pour timbre et enregistr s en d bet Ils sont affirm s dans les formes et d lais prescrits par la loi pour ceux de ces proc s verbaux qui ont besoin de l affirmation 35 Lesdits proc s verbaux sont transmis en originaux aux Procureurs de la R pu blique et les contrevenants poursuivis d office devant la juridiction comp tente sans pr judice des dommages int r ts des parties Copies des proc s verbaux sont envoy es au Pr fet du d partement par l interm diaire de l Ing nieur en chef 36 Les contraventions qui auraient pour effet de porter atteinte la conservation des routes nationales ou d partementales des chemins de fer canaux rivi res ponts ou 61 autres ouvrages d pendant du Domaine public sont constat es poursuivies et r prim es conform ment aux lois sur la police de Ja grande voirie TITRE DISPOSITIONS G N RALES 37 Les fonctions et attributions conf r es aux Maires par le pr sent r glement sont exerc es par le Pr fet de la Seine pour les carri res situ
90. pressions combl es les romblais travers la vall e de la Bi vre de la rue de Tol biac et des boulevards Arago et de Port Royal sont de r cente m moire On se souvient encore du comblement de l ancienne p pini re du Luxembourg mais bient t il sora oubli comme le sont actuel lement quantit de changements de m me naturo parmi lesquels nous noterons les excavati ns des nombreuses carri res ciel ouvert exploit es dans tous les s et successivement remblay es SA gt ment horizontales et parall les et de composition uniforme Les alluvions qui le constituent sont form es d l ments meubles de fragments roul s de roches diverses m l s des sables et des marnes On y rencontre parfois des blocs plus ou moins volumineux angles vifs ou mouss s amen s par des cou rants ou par des glaciers et connus sous le nom de blocs erratiques Le terrain de transport une puissance de 40 m tres environ dans le voisi nage de la Seine Grenelle et de 15 m tres vers la gare d Orl ans il est exploit en ces lieux pour les sables les graviers et les cailloux qu il fournit Son paisseur est consid rable dans la partie de Paris qui forme le fond de la vall e de la Seine elle diminue dans les quartiers dont le niveau s l ve graduel lement en s cartant des deux rives cependant en certains points de ces quar tiers le terrain de transport existe avec une puissance notable l o les d pres sion
91. qui roul s et tritur s produisent les sables ou graviers plus ou moins grossiers et h t ro g nes dont se composent les alluvions anciennes On donne souvent aux d p ts dont il s agit le nom de terrain de transport qui rappelle les conditions de leur formation Ce terrain recouvre la plus grande partie des continents il se rencontre sur les montagnes sur les plateaux moins lev s et surtout dans les vall es de telle sorte qu il masque en les recouvrant comme d un manteau uniforme les formations ant rieures qui constituent le sous sol Le territoire de Paris tant tout entier form de terrain de transport la surface on a d faire abstraction de ce terrain dans les notes g ologiques qui suivent et dans la repr sentation graphique qui les accompagne DESCRIPTION DES TERRAINS AFFLEURANT A PARIS 6 Les terrains observables Paris appartiennent la p riode tertiaire Ils reposent sur la craie blanche puissante assise de plus de 400 m tres d paisseur qui s tend sur une vaste tendue de pays et qui forme Paris le couronnement des terrains secondaires 7 CRAIE La craie constitue proximit de Paris la base des coteaux d Issy et de Meudon exploite en grandes carri res pour la fabrication du blanc d Espagne Elle forme le sol d une grande partie des communes de Bou logne de Billancourt et d Issy Dans Paris la craie n affleure qu l extr mit sud ouest du Point du Jour e
92. qui suit en partie la route de Versailles et qui s largit au droit du quartier des Invalides L affleurement se montre dans la travers e du lit de la Seine sur les flancs du coteau de Chaillot et de Passy et sous la majeure partie du Bois de Boulogne Il appara t galement dans la vall e de la Bi vre et dans une partie de la vall e de la Seine situ e en amont de la Git Le calcaire grossier se subdivise en trois tages dont deux ont t principale ment exploit s dans Paris et dans les communes environnantes le calcaire moyen et le calcaire sup rieur Un banc faisant partie de l tage sup rieur et d sign sous le nom de banc vert s pare d une mani re bien tranch e et cons tante les deux divisions dont il s agit L tage moyen fournit les pierres connues sous les noms de l mbourdes et de vergeld il est couronn par le banc royal Le banc vert se subdivise en plusieurs autres parmi lesquels on distingue le 4 Le dessus de la formation est la cote 40 m tres Passy ainsi qu Vaugirard il est la cote 40 m tres 40 m tres au dessous du niveau de la mer au droit des hauteurs de Belleville Lan gile plonge dans Ja m me direction que la craie mais avec une moindre inclinaison 2 Un bauc formant le couronnement de P tage inf rieur se rencontre la base des carri res de Gentilly do Vaugirard et de Bas Moudon 11 est appel tant t lo Saint Jacques tant t lo banc verrains cause de la c r
93. r La premi re de chaque coupe correspond la surface du sol c est dire aujdessus du terrain de transport elle n est accompagn e d aucune lettre indi catrice Les cotes suivantes correspondent la fois auidessus du terrain d sign par la lettre ndicatrice plac e en regard et autdessous du terrain superpos Celui ci n est pas n cessairement le terrain figur dans la l gende comme succ dant imm diatement au pr c dent ilen est ainsi pour la plupart des points rep r s mais il y a parfois des lacunes Pour les points du sous sol dont le niveau est inf rieur celui la mer la cote est pr c d e du signe moins On obtient l paisseur des terrains compris entre des cotes cons cutives ou non cons cutives au moyen de simples soustractions CHAPITRE Il R GIME DES EAUX G N RALIT S 20 Pour que l existence d une masse min rale utile puisse donner lieu une exploitation industrielle il faut entre autres conditions que les circons tances du gisement de cette masse n l vent pas trop haut le prix de revient des produits La pr sence de l eau en augmentant les difficult s de l exploitation exerce donc une influence restrictive sur son d veloppement On voit par l comment le r gime des eaux souterraines intervient dans Pexamen des ques tions que soul ve l industrie des carri res La connaissance de ce r gime int resse d autre part les architectes et les propri
94. r fectoral du 30 juillet 1884 r gl mentant l occupation des vides d anciennes carri res Arr t pr fectoral du 18 janvier 1881 concernant les constructions lev es dans la zone des LT de st DN v b a Int NUS A kiprimerios v uuivs me cup Samorz Grans chac LWuhrer ruv de Abbr de t Epin k Carri res rons Pame a Al 591 GU OR 67 e E E Si As o F d e IA de SE AE H T i H H SR SEN 7A E DEN NY DE S Set 4 AG OZ DA EE Z 08 Ka x KES AN Z ES 129 ee NEN EM AE A LT E a RENS Ca o e SLA K Us PANO A AA SE E FA ST de Ra N s ANE NS SANS AS VO SE SERIA EE SEUS ANT ES N e RSA RES PET Pa VERA SAAN SC GE e SU dem APN ERLA SR AL Z ZN LAR NET 2 Pe N N EA SP SET L FEN EN Si 21 NA G t AA P IRER DV AA 27 xd KZ IA RANGS D E 2 A X SAY S PLAN DE PAR ke Seele L d poupe Vu kol 250 web e AUS NR NCIS
95. r sent d cret 2 Pour les carri res ouvrir pour les carri res abandonn es dont l exploitation est reprise ainsi que dans les autres cas pr vus par l article 3 dans la quinzaine partir du commence ment des travaux 5 La d claration est faite en deux exemplaires Elle contient l nonciation des nom pr noms et demeure du d clarant et la qualit en laquelle il entend exploiter la carri re Elle fait conna tre d une mani re pr cise l emplacement de la carri re et sa situation par rapport aux habitations b timents et chemins les plus voisins Elle indique la nature de la masse extraire l paisseur et la nature des terres ou bancs de rochers qui la recouvrent le mode d exploitation ciel ouvert ou par galeries souterraines 6 Si l exploitation doit avoir lieu par galeries souterraines il est joint la d clara tion un plan des lieux galement en deux exp ditions et l chelle de deux millim tres par m tre Sur ce plan sont indiqu s les d signations cadastrales et le p rim tre du terrain sous lequel l exploitant se propose d tablir des fouilles ainsi que de ses tenants et aboutissants les che mins difices canaux rigoles et constructions quelconques existant sur ledit terrain dans un rayon de vingt cinq m tres au moins l emplacement des orifices des puits ou des galeries projet s Dans le cas o il existerait des travaux souterrains d j ex cut s
96. r ou entreprendre Poccupa tion des vides d anciennes carri res est tenu d en faire la d claration au Maire de la commune o est situ e la carri re 3 La d claration doit tre faite dans les d lais suivants 4 Pour les anciennes carri res actuellement occup es et qui n ont pas encore t l objet d une d claration ou d une au orisation dans le d lai de trois mois partir de la publication du pr sent arr t 9 Pour les anciennes carri res occuper dans la quinzaine qui pr c de l occupa tion 4 La d claration est faite en deux exemplaires elle contient l nonciation des nom pr noms et demeure du d clarant et 1 qualit en laquelle il entend occuper la car ri re Elle est sign e par la personne qui se propose de faire usage de la carri re abandon n e ainsi que par les propri taires de ladite carri re 5 Il est joint la d claration un plan des lieux l chelle de 0m 002 par m tre Sur ce plan sont indiqu s les vides qu on se propose d utiliser les limites cadastrales avec les num ros de chaque parcelle et les noms des propri taires des terrains sup rieurs ainsi que de leurs tenants et aboutissants les chemins difices canaux rigoles et constructions quelconques existant sur ledit terrain dans un rayon de 25 m tres au moins l emplacement des orifices puits et galeries d acc s ouverts ou projet s Le p rim tre occuper sera netteme
97. ravaux sp ciaux de substruction Ces travaux de vaient m me devenir difficiles et co teux en raison de la dislocation des ter rains de recouvrement Il faut bien le reconna tre la d fense d exploiter le pl tre en carri res souterraines avait t dict e par un sentiment d effroi exag r aussi la destruction des anciennes exploitations n eut pas lieu d une fa on g n rale comme la remarque en a t faite pr c demment 51 84 CONSOLIDATION DES CARRI RES DE PIERRE A BATIR Les carri res de pierre b tir situ es sous les voies et sous les difices publics ont t et sont encore l objet de travaux consistant dans la recherche et le comblement des fontis et des vides nuisibles dans l tablissement de piliers et de murs en ma onnerie conform ment aux r gles nonc es dans le chapitre pr c dent Pour accomplir cette uvre la Ville a d pens chaque ann e depuis 1777 des sommes impor tantes qui se sont accrues apr s l annexion des XIV et arrondisse ments ces arrondissements pr sentaient de vastes tendues sous min es com promettantes pour la s curit publique Actuellement gr ce la pers v rance avec laquelle les travaux ont i poursuivis pendant plus d un si cle le sol des rues g n ralement consolid n est plus expos s effondrer sous les v hicules ou sous les passants et les travaux d arts gouts conduites d eau ou de gaz etc sont a
98. rcle correspondent des points identiques des plans de Paris relatifs aw relief dw sol aux nappes aquifer d urv wont pas leuns correspondants sur les autres plans de Paris e la cote de niwau dit sul celle de la partie sup rieure des excavations et la hauteur des vides laiss s par l exploitation On en d duit sans peine les hs utiles consid rer NW at TE lt AN alt EE NS Ile ane AO VAN H amp 2074 SEI ARU NEE Ok EE AE mA IC HE 228 L amme 2 G VS S S S DN TE ART Ra VN TCE EP Tic RINS AJI DEES E A SEDAN ALE LEH 1111115 gt SOR lt EET e ARE SEA RAR NY bs RSSSROGORE EE SCALE A NV ID M FT H T RRO Ek NES EE F Y 3 8 NS TET ER EC NY DSI T E TREE RES eee KEE CO ES RARE T T ARE EEE PS SSSR ANNE 097 HE CETTE TE SSII i lt gt DES 18 2 0 25 01 F 31 37 6 32 9 2 0 3133 5 2 0 5 40 9 2 2 al 33 5 2 0 8 36 6 2 39 7 51 61 32 8 2 0 2 32 1 23 55 6 45 0 2 6 27 59 61 32 91 1 5 29 56 51 38 3 1 5 351 51 5 36 51 2 5 8 1 32 8 1 3 2 38 3 32 81 1 8 29 60 0 44 01 3 1 55 2 41 8 Grav chez L Wuhrer
99. rons une multitude de d tails int ressants consign s dans des cartes sp ciales d un grand format et d un prix lev Ces cartes publi es une premi re fois aux frais du d partement de la Seine en 1862 et 1865 ont t r imprim es en 1880 et 1882 la demande du Conseil g n ral On aurait lieu d tre surpris de la somme consid rable de renseignements que repr sentent ces cartes si on ne savait qu outre ses travauxscientifiques et le haut enseignement dont il tait charg Delesse a pendant de longues ann es exerc les fonctions d Ing nieur des mines dans le d partement de la Seine Disposant ce titre d un certain nombre d agents charg s de la surveillance des carri res exploit es dans Paris et ses environs il avait fait de ces agents autant de colla borateurs subordonn s avec le concours desquels ont t obtenus les r sultats exceptionnels que repr sentent au point de vue des d tails les cartes hydro logiques g ologiques et agronomiques publi es sous sa direction Une autre publication faite aux frais de la ville de Paris en 1859 sous la 1 Les cartes de Delcsse propri t de l Administration n existent pas dans le commerce Les rares exemplaires qui s y rencontrent par occasion se vendent tr s cher 226 En direction de M E Lef bure de Fourcy alors attach l Inspection des car ri res comme Ing nieur des mines a r sum sous la forme graphique tous les fait
100. rr t s du Pr fet rendus sur l avis de l Ing nieur des Mines Dans le tirage la poudre et en tout qui concerne la conduite des travaux l exploitant se conformera toutes les mesures de pr caution et de s ret qui lui seront prescrites par l au torit SECTION DES CARRI RES SOUTERNAINES 42 Aucune excavation souterraine ne peut tre ouverte ou poursuivie que jusqu une distance horizontale de dix m tres des b timents et constructions quelconques publics ou priv s des routes ou chemins cours d eau canaux foss s rigoles conduites d eau mares et abreuvoirs servant l usage public Cette distance est augment e d un m tre par chaque m tro de hauteur de l excavation 58 Cette distance pourra tre exceptionnellement augment e par arr t du Pr fet sur le rapport des Ing nieurs des Mines toutes les fois que l exigera la s ret publique ou la Sat des difices et b timents publics ou priv s chemins rigoles ou conduites eau 18 Les dispositions de l article 10 sont applicables aux orifices des puits verticaux ou inclin s donnant acc s dans des carri res souterraines moins que l abord n en soit suffi samment d fendu par l agglom ration des d blais et l l vation de leur plate forme Anr 44 Des dispositions semblables sont applicables aux abords des cavages et aux fontis que l exploitation pourrait produire
101. rri res Le jour o par arr t du Conseil d tat nommaitle premier Ins pecteur g n ral M Guillaumot le 4 avril 1777 une maison situ e rue d Enfer tait engloutie dans un terrible effondrement t moignant en quelque sorte de la n cessit et de l urgence de la nouvelle cr ation 83 On a vu 51 que les anciennes carri res de gypse avaient t boule vers es et combl es parle foudroyage la poudre de leurs piliers de sout nement et qu elles ne peuvent plus contenir de vides notables Voici quelle occasion cette pratique s introduisit dans les r glements 1 suite d un brusque effon drement o sept personnes furent englouties survenu M nilmontant le 27 juillet 1718 une d claration du Roi en date du 29 janvier 4779 interdit ploitation des carri res de gypse par travaux souterrains et ordonna de com bler les vides existants en faisant crouler leurs piliers de sout nement la poudre La mesure avait pour but d emp cher le retour des accidents r sultant des fontis particuli rement graves dans les pl tri res cause de la grandeur des excavations 41 Cette disposition a t maintenue sous le nom de foudroyage L op ration devait tre appliqu e dans certains cas qu il appartenait au service d inspection d appr cier Malheureusement elle n avait pas pour effet de rendre au sol une stabilit suffisante et qui permit d y asseoir des constructions de quelque importance sans des t
102. rt que les exploitants laissaient en ciel pour viter les boulements Les affleurements des marnes blanches pr sentent unesurface tr s tendue de forme irr guli re et dont le contour ext rieur s appuie sur la zone d j d crite du calcaire grossier La partie centrale de Paris et les quartiers de Vaugirard et de la Glaci re sont occup s par ces affleurements 18 SABLES MOYENS dits DE BEAUCHAMP La formation des sables moyens dits de Beauchamp localit pr s d Herblay Seine et Oise se compose d paisses couches de sable alternant avec des assises calcaires et des lits de marnes Ces sables contiennent des rognons de gr s et des bancs gr seux Us sont souvent argileux et impropres la confection du mortier Les fumistes en emploient une partie comme terre four Ils sont utilis s aussi dans la verrerie et dans la fabrication des briques r fractaires Leur coloration varie entre le verd tre le jaune ocreux et le roux Les affleurements des sables de Beauchamp se d veloppent sur la rive droite de la vall e de la Seine sous la forme d une bande sinueuse de largeur irr gu li re qui s tend travers Paris de la commune de Levallois Perret celle de Saint Mand Sur la rive gauche ils se montrent au sommet de la montagne de Sainte Genevi ve dans le quartier du Luxembourg et dans les et xrv arron dissements gt 44 TRAVERTIN DE SAINT OUEN La formation d sign e sous ce nom consiste
103. s es par la terre depuis l tat d ignition consid r comme tat initial jusqu celui qu elle manifeste de nos jours 2 TERRAINS PRIMITIFS Les terrains de l poque primitive sont 1 base et le fondement de l enveloppe solide de notre plan te Compos es de mati res peu fusibles texture cristalline les roches granitoides qui constituent ces terrains et les massifs qu elles forment ne sont pas dispos s par couches sensi blement parall les entre elles comme le sont les masses min rales appartenant aux poques plus r centes Selon la th orie admise les terrains primitifs dont la puissance est inconnue 2 10 mais consid rable recouvrent en les comprimant des mati res maintenues en fusion par la chaleur centrale Par suite des vicissitudes propres l corce ter restre les mati res fluides dont il s agit en p n trant dans les terrains de for mation post rieure y ont fr quemment produit des panchements de nos jours encore elles traversent quelquefois d normes paisseurs de recouvrements el se r pandent la surface du sol contemporain par l orifice des chemin es volca niques ou par leurs flancs effondr s 3 TERRAINS STRATIFI S Les terrains form s post rieurement l poque primitive sont au contraire s rutifi s c est dire dispos s en couches super pos es Ils r sultent l exception des panchements et des injections volca niques qui s y rencontren
104. s connus concernant les anciennes carri res de Paris tant sous les voies pu bliques que sousles propri t s particuli res Atlas souterrain de Paris c en est le titre comprenait le territoire de Paris avant l annexion plus la r gion du nouveau Paris dite des Catacombes o est situ l Ossuaire municipal Malheu reusement presque tousles exemplaires en avaient t r unis H tel de Ville en 1874 et ils ont t d truits dans l incendie du monument avec tous les plans que poss dait l Inspection des carri res Il n en reste que les quelques exem plaires qui avaient t distribu s un petit nombre de fonctionnaires L Atlas souterrain de Paris est donc un ouvrage actuellement introuvable et l ins pection des carri res en poss de peine un nombre d exemplaires suffisant pour ses besoins Un compl ment l Atlas dont il vient d tre question avait t rendu n ces saire par l extension de Paris en 1860 Ce travail inachev en 1871 et dont les mat riaux ont d tre enti rement reconstitu s n a pas t publi Une repro duction provisoire en est faite par la photographie au fur et mesure de l ex cution mais seulement pour les besoins des services de la Ville On voit par les d tails qui pr c dent que les ressources d information pu bli es et non publi es que poss de Administration ne sont gu re la port e du public qui peu d exceptions pr s en ignore l existence et
105. s du sol favorisaient un d p t plus abondant 19 PLAN DE PARIS INDIQUANT LES FORMATIONS G OLOGIQUES pu voir par les notes qui pr c dent en quoi consistent les Lerrains qui constituent le sol et le sous sol de Paris et se rendre compte dans une mesure suffisante pour l objet qu on se propose ici de leur nature des mat riaux utiles qu ils r c lent et de l ordre chronologique selon lequel ils se sont d pos s Mais pour tre d crites avec clart et surtout pour pouvoir tre saisies dans leur ensemble et dans leurs d tails les dispositions locales de ces terrains exigeaient l emploi des repr senta tions graphiques C est cette condition que satisfont les plans de Paris qui forment la partie importante du pr sent ouvrage L un de ces plans montre l aide de teintes et de signes conventionnels tr s simples et dont la l gende donne la clef comment sont distribu es les formations g ologiques pr c demment tudi es Leurs limites leur tendue leurs rapports entre elles et avec les loca lit s se voient dans ce plan sp cial o Pon a suppos non existant le terrain de transport peu pr s comme se voient dans une planche d anatomie les muscles d un sujet dont la peau a l supprim e Toutefois au lieu d employer des notations figur es pour repr senter les rela tions de hauteur qui existent entre les terrains superpos s lesquelles varient d un lieu l autre on a eu recours d
106. s seule ment au dessous de la surface du sol 30 PLAN DE PARIS INDIQUANT LES NAPPES AQUIF RES Les rapports exis tant entre les diverses localit s parisiennes et les couches aquif res ont t pr cis s au moyen du plan sp cial sur lequel sont trac s les contours des nappes et 200 points correspondant des points identiques indiqu s sur un autre plan qui lui m me repr sente le relief g n ral du sol Ces deux plans comme celui des formations g ologiques dont il a t question la fin du chapitre pr c dent 19 sont divis s en tr s petits compartiments au moyen d un quadrillage double entr e Des tableaux num riques en marge font conna tre ou le niveau de l eau ou le niveau du sol au droit des points rep r s cet effet les points sont d sign s au moyen de la lettre et du chiffre inscrits en t te de la rang e et de la colonne auxquelles appartient le compartiment dont ils font partie Les cotes inscrites en regard de ces rep res indiquent des hauteurs au dessus de la mer en retranchant la plus petite de la plus grande on trouve ais ment quelle profondeur l eau se rencontre au dessous du sol 1 Les trois plans de Paris ci dessus mentionn s comportent les m mes rep res et les m mes points rep r s on peut gr ce cette concordance effectuer facilement le passage de l un l autre CHAPITRE HI EXPLOITATION DES CARRI RES D TAILS TECHNIQUES G N RALIT S 81
107. ssur s contre les avaries qui pouvaient autrefois r sulter de l croulement de vides souterrains 85 Il s en faut que la situation soit aussi satisfaisante au dessous des propri t s priv es lesquelles occupent la plus grande partie des r gions sous min es l exception de celles en petit nombre dont le sol a t explor ex press ment en vue des constructions lever les propri t s dont il s agit ne sont reconnues souterrainement que d une mani re accidentelle en quelque sorte et seulement en raison des connexions qu elles ont avec celles que la Ville elle m me consolider comme tant siennes La possibilit d acc der sans travaux expr s dans les vides souterrains situ s au dessous des propri t s particuli res n existe en effet que lorsque ces vides ont t rencontr s par les travaux muni cipaux et sont rest s en libre communication avec les galeries conserv es Dans tous les cas o il n en n est pas ainsi ce sont on le con oit les plus nombreux aucune surveillance ne peut avoir lieu bien que des tourn es fr quentes soient faitesdansle but de pr venir autant que possible des accidents semblables celui survenu en 1879 dans le passage Gourdon accident dans lequel trois maisons furent compromises de la mani re la plus grave 86 OBLIGATIONS ET RESPONSABILIT DES PROPRI TAIRES Il convient ce propos derappeler ici parce queles int ress s sont assez port s l o
108. ssus du vide qui se forme par l effet du tassement et ne s effondrer que sous le poids d une surcharge accidentelle ou sous les pieds des passants 72 Le comblement du fontis n est plus une mesure suffisante quand celui ci survient au dessous de constructions dont il compromet l existence Il devient indispensable de faire porter la charge en suspension sur des piliers incompressibles en b ton par exemple s appuyant sur le fond solide de la car ri re La construction de ces ouvrages en sous ceuvre au milieu d un terrain boul exige que le b timent en p ril et les puits n cessaires soient convena blement tay s et blind s 73 La d couverte des fontis en voie de formation g n ralement lieu au cours des travaux d exploration ou de consolidation du sol Lorsque la hauteur et les autres dimensions font pr sumer une dislocation profonde du terrain s tendant jusqu aupr s de la surface on creuse un puits au dessus de la cloche et proc de la consolidation comme il vient d tre dit 74 72 mais lorsque la cloche a peu de hauteur par rapport l paisseur du recouvrement on vite d affaiblir le sol par le fon age d un puits et on proc de au remplissage par dessous soit avec des terres soit avec de la ma onnerie cet effet on cerne le fontis sa base au moyen d un muraillement qui soutient les portions du 44 ciel encore en place en m me temps qu il maintient les terres de rembla
109. t du sol au dessous du radier du r servoir ce que n auraient pu faire les bourrages les mieux ex cut s Toutefois ce sont l des travaux exceptionnels auxquels on ne se livre que dans des cas d imp rieuse n cessit n est pas sans int r t de faire observer en terminant ce chapitre que les travaux souterrains sont particuli rement dangerereux et ne doivent tre confi s qu des ma ons et terrassiers sp ciaux ayant fait leurs preuves Beaucoup d habitude et d exp rience sont en effet n cessaires pour mener bien les op rations toujours scabreuses ex cuter dans les milieux mouvants et pour employer propos les bois de sout nement qui les rendent possibles CHAPITRE V NOTICE CONCERNANT L OSSUAIRE ET L ENSEMBLE DES CATACOMBES DE PARIS 1 OSSUAIRE MUNICIPAL 75 Moins connues peut tre des Parisiens que des trangers la Ville les Catacombes de Paris et particuli rement l Ossuaire poss dent le privil ge d ex citer vivement la curiosit des touristes sans doute en raison de l int r t lugubre qui s y rattache Leur histoire s est assez peu r pandue pour que la litt rature d imagination ait pu sans froisser les id es en cours les prendre pour th me de r cits tranges mouvants dont l cho s est plus ou moins propag Un seul ouvrage s rieux les concernant t publi jusqu ce jour il est d M H ri cart de Thury Inspecteur g n ral des carri res de la
110. t d tablissement de jambes tri res etc etc sur des terrains situ s dans la zone des carri res de la ville de Paris sera l objet d un examen sp cial de la part du Service des carri res du d partement de la Seine qui indiquera les mesures prendre ou les travaux ex cuter pour assurer la stabilit des fondations des constructions 2 Tout constructeur qui demandera l autorisation de b tir ou de sur lever des constructions d tablir des jambes tri res etce etc sur des terrains situ s dans la zone des carri res de la ville de Paris devra avant de se mettre l uvre se conformer aux conditions particuli res qui lui seront indiqu es par Administration dans l int r t de la s ret publique 8 Il devra joindre aux plans dont la remise continuera tre effectu e dans les bureaux de la Pr fecture pour le Service de la voirie un plan d ensemble destin au Service des carri res repr sentant le p rim tre de la propri t et les surfaces affect es aux cons tructions projet es avec l indication exacte des distances de cette propri t aux angles les plus rapproch s des deux rues voisines 1 devra annexer la coupe g ologique des fouilles pour fondation et au cas o il connaitrait l existence d une carri re sous l emplacement le plan de cette carri re Faute par le constructeur de remettre les plans destin s au Service des carri res la per mission de b
111. t s et donnent lieu des d penses qui croissent rapidement avec la profondeur des vides au dessous du sol et avec la hauteur des galeries d exploitation L air faisant d faut dans les travaux profonds il faut y avoir recours des moyens artificiels et dispendieux d a rage D autre part les d sordres auxquels il s agit de rem dier n existent pas seulement au niveau des anciennes excavations ils affectent dans toute son paisseur le terrain qui leur est superpos Aussi dans certaines circonstances les difficult s et les d penses peuvent tretellesqu d convi nne de renoncer faire des constructions importantes sur un sol ainsi boulevers Il ne serait possible de rem dier la compressibilit et aux mouvements du sol dans les circons tances dont il s agit qu en employant des mesures extraordinaires telles que l tablissement de larges massifs en b ton r partissant sur une grande surface la charge des difices supporter 4 CONSOLIDATION DU SOL 67 COMBLEMENT DES EXCAVATIONS La consolidation d un terrain peut tre effectu e en vue de pr venir uniquement les fontis ou effondrements brusques du sol dans lesquel des hommes pourraient tre entra n s elle peut l tre en vue d assurer au sol une compl te stabilit n cessaire pour l tablissement des constructions Dans le premier cas il suffit s il s agit d une ancienne carri re par hagues et bourrages d op rer ou plut t de com
112. t accidentellement de s diments form s et d pos s au sein des eaux L allure des couches ordinairement horizontales au moment de leur forma tion t plus ou moins profond ment modifi e depuis surtout dans les pays de montagnes et ceux avoisinants Sous les influences combin es de la pesan teur et des forces r pulsives internes dont les tremblements de terre attestent Pexistence les couches dont il s agit ont t soulev es irr guli rement incli n es fractur es parfois elles sont ondul es et pliss es comme si l espace qu elles occupaient d abord s tait ult rieurement resserr Les m mes terrains stratifi s ont subi d autre part l action des eaux en mouvement capables sous cerlaines conditions de volume de vitesse et de dur e des effets les plus nergiques tels que le creusement des vall es d rosion par exemple C est ces deux sortes d action et la nature des roches constituantes que sont principalement dues les nombreuses vari t s de forme qu affecte le relief du sol 4 AFFLEUREMENT ALLURE DES COUCHES Lorsque des terrains apparais sent la surface du sol soit dans le flanc des escarpements soit sous les pieds de l observateur on dit que ces terrains affleurent Les terrains stratifi s plongen d s qu ils sont inclin s c est leur allure or dinaire Dans ce cas l orientation des lignes horizontales men es dans le plan m me d une couche donne sa direction elle s
113. t de Grenelle 1 D apr s lie de Beaumont ce bouleversement est contemporain du soul vement de la principale cha ne des Alpes KK 8 Au dessus et dans l ordre chronologique se trouvent les terrains suivants dont la nomenclature est emprunt e la Carte de Delesse 4 Argile plastique et sables inf rieurs 2 Calcaire grossier 3 Marnes blanches 4 Sables moyens ou de Beauchamp 5 Travertin de Saint Ouen 6 Marnes et gypse 7 Glaises vertes 8 Meuli res et travertin de la Brie 9 Sables sup rieurs ou de Fontainebleau 9 A l int rieur de Paris la s rie compl te des terrains ci dessus num r s ne se rencontre qu Montmartre et Belleville o le sol atteint une altitude de plus de 120 m tres soit pr s de 100 m tres au dessus du niveau de la Seine Partout ailleurs elle est interrompue des niveaux g ologiques inf rieurs s abaissant jusqu celui du calcaire grossier ou m me de l argile plastique son premier terme 11 convient de remarquer que l paisseur de chaque terrain cst variable d un lieu un autre et qu il n est pas possible en cons quence d expri mer les relations de hauteur qu ils ont entre eux au moyen d une coupe g n rale De l suit que la nature du sol peut aucunement se d duire des cotes de nivellement Parmi ces terrains il en est qui contiennent des substances utilisables et qui ont t cause de cela le si ge d expl
114. taires auxquels elle permet de d terminer l avance les rapports qu auront les parties inf rieures des cons tructions avec les eaux du sol et les conditions qui pr sideront l ex cution des ouvrages en fondation Elle pr sente enfin un int r t majeur lorsque l eau elle m me doit tre utilis e soit pour des besoins domestiques soit pour des usages industriels 21 NAPPES AQUIF RES Une partie des eaux que la terre re oit de Patmo sph re s vapore et retourne dans Pair une autre partie s journe ou s coule la surface du sol le reste alimente les r servoirs souterrains Ces derni res s infiltrent dans le sol perm able l imbibent puis mesure qu elles deviennent plus abondantes lles atteignent des couches plus basses jusqu ce qu enfin elles rencontrent dans une couche imperm able un obstacle qu elles ne puissent franchir C est ainsi que l accumulation de l eau au dessus d une couche imper m able souterraine donne lieu la formation d une sorte de nappe spongieuse compos e des l ments du terrain et de l eau qui les sature Fait noter toute 91 fouille pratiqu e toute cavit existant dans cette nappe s emplit d eau et cette eau se renouvelle si on l puise c est ainsi que fonctionnent les puits ordi naires cb 22 Selon la forme qu affectela surface imperm able souterraine soit qu elle reproduise les dispositions concaves dites en cuvette o
115. te de la profondeur vers la surface consistent dans Vinter position d un terrain perm able entre des couches imperm ables continues et affectant la forme en cuvette comme l indique la figure ci apr s Si le syst me dont il s agit a une grande tendue les affleurements recueillent une notable quantit d eau pluviale l eau intercept e entre les couches imper 99 m ables prend un niveau sup rieur celui du centre de la cuvette et s l ve dans les puits qui perforent la premi re couche imperm able GC Couches imperm ables NN Niveau de l eau intercept e P Puits nrt sien La forme de la surface sur laquelle les eaux pluviales sont arr t es dans leur descente l int rieur du sol d termine les conditions d existence de l eau comme le ferait cette forme la surface du sol suppos e imperm able elle m me Dans ce dernier cas par exemple aux d pressions ou concavit s correspondent des amas d eau ou des mares d autant plus profondes que la d pression est plus accentu e quant aux parties en relief elles mergent ou sont recouvertes d une paisseur d eau d autant plus faible que leur relief est plus marqu Les choses se passent d une mani re analogue dans le sol perm able seulement au lieu d tre exclusivement remplies d eau les cavit s contiennent en outre les mati res min rales qui composent la couche aquif re et c est dans les interstices de ces derni
116. tion du sol des carri res ciel ouvert remblay es 61 66 Exploration du sol puits et galeries de recherches 14 18 20 23 25 26 26 28 34 37 38 39 39 67 Consolidation des vides souterrains Gomblement hagues et bourrages Di 68 69 Ouvrages en PERO DEE 4 70 Gonsolidatson des terrains boulevers s Ares et piliers en ma onnerie 42 71 74 Consolidation des fontis SE 43 CHAPITRE NUTICE CONCERNANT L OSSUAIRE ET L ENSEMBLE DES CATACOMBES DE PARIS 76 80 Historique et description do j Ossuaire RL eg 45 81 85 Historique des anciennes carri res sse se esres 48 86 0bligations et responsabilit des propri taires des sols sous min s Led arara TEST 51 87 89 Situation des r gions sous min es au point de vue de la consolidation 52 90 Conclusion fans SE AS d Soe RTS D EE 53 ANNEXES TEXTE DES DOCUMENTS R GLEMENTAINES D cret du 2 avril 1884 portant r glement pour l exploitation des carri res du d partement de la ER DO EA TE SAN EENS 55 Arr t pr foctoral du 25 septembro 1882 concernant les proc d s d abatage 61 Arr t pr fectoral du 16 aveit 1884 portant r glementation des coups de 62 63 Arr t p
117. tres la cote 44 m tres en allant du nord au sud du cimeti re Montparnasse la porte d Orl ans Entre les m mes localit s le niveau du sol varie de 55 67 m tres il est en cons quence sup rieur d environ 23 m tres celui de la nappe de l argile plastique Cette nappe s tend aussi sous le territoire de Passy et d Auteuil dont l altitude maximum atteint 70 m tres Dans ces localit s l argile plastique affleure el passe par degr s de la cote 32 m tres la cote 44 m tres son inclinaison est dirig e vers la Seine 29 NAPPES DIVERSES NAPPE DES GLAISES VERTES Diverses nappes aquif res se rencontrent au nord de Paris dans les quarliers annex s compris entre Montmartre et Charonne Elles gisent diff rents niveaux g ologiques principalement dans les marnes du gypse et dans le travertin de Saint Ouen 1 Le niveau du sol des rues de Paris avoisinant la Seine est environ 32 m tres il s l ve jus qu 60 m tres vers les limites nord et sud de la nappe d infiltration 95 Elles ne sont pas continues et leur irr gularit d allure ne permet pas d en don ner un aper u g n ral Quant la nappe des glaises vertes elle est r guli re et continue et se trouve la cote 400 m tres Montmartre Sur les coteaux de Belleville elle occupe une plus grande tendue et participe Pinclinaison du terrain l eau s y rencontre depuis la cote 92 m tres jusqu la cote 116 m tres quelques m tre
118. u danger que courent les ouvriers d tre ensevelis sous un boulement ce proc d n est tol r par les r glements que sous la condition de pr caution minutieuses Voir l arr t pr fectoral en date du 27 septembre 1882 Annexes 48 Les couches de sable de gravier et de cailloux que contiennent les allu vions de la vall e de la Seine sont galement exploit es ciel ouvert Paris dans les quartiers de Grenelle et d Ivry La masse a t souvent coup s pic 84 sur une hauteur de 7 m tres et 8 m tres Mais l arr t pr fectoral pr cit a limit 4 m tres le maximum de hauteur des banquettes ou fronts Un souchevage la base des tranches lat rales et des coins enfonc s en ar ri re du front provoquent l boulement de la masse qui poss de assez de coh sion Celte masse est divis e et ameublie apr s l boulement l enl ve la pelle 49 Les excavations r sultant de l exploitation des sabli res deviennent ordinairement des lieux de d charge pour les d blais provenant d autre fouilles ou de travaux de d molition Au bout d un certain temps elles sont combl es et le terrain para t revenu son tat primitif Il s en faut de beaucoup qu il en soit ainsi au point de vue des constructions supporter Les remblais qui consti tuent le nouveau sol sont en effet compressibles un haut degr ils occa sionnent en cons quence des tassements in gaux suivis de l z
119. u en fond de bateau soit au contraire les dispositions convexes inverses la nappe aquif re a plus ou moins d paisseur et les puits qui y d bouchent sont plus ou moins abondam ment pourvus d eau En se reportant la figure ci dessous o sont repr sent es des couches per m ables et aquif res support es par une couche imperm able on voit 4 que le puits 1 est moins bien pourvu d eau que le puits 2 que le puits 3 qui contre la couche imperm able en un point elle forme comme une mi AA Terrain porm nble Couche aquif ro Couche imperm able nence au dessus de la nappe aquif re ne peut donner de l eau bien qu il soit entour de puits qui en fournissent sans avoir plus de profondeur On voit galement que Papprofondissement du puits 4 peut avoir pour cons quence de faire dispara tre l eau qu il contiendrait sous une moindre pro fondeur dernier fait se produit quand la fouille traverse le terrain imper m able qui porte la nappe aquif re Au lieu de s accumuler au fond d un puits fonc dans ces conditions l eau s en coule et se perd dans les terrains perm a bles inf rieurs le puits est alors absorbant Les puits absorbants sont utilis s pour se d barrasser des eaux g nantes la surface du sol suite de d faut d coulement ou pour d autres motifs Les conditions qui donnent lieu aux puits art siens ou ascendants dans lesquels l eau remon
120. ublier quand il s agit d anciennes carri res que la propri t du sous sol ne se distingue pas de celle de la surface et qu il incombe aux propri taires d assurer la stabilit de leur sol et de leurs constructions tant cause de l int r t direct qu ils y ont qu cause des responsabilit s de tous genres qu ils encourraient aux termes des articles 1382 et 1383 du Code civil si par le fait d un affaissement du sol qu ils auraient n glig de conjurer des personnes tierces se trouvaient l s es dans leurs biens ou dans leur existence La pr occupation de ces responsabi lit s a depuis une trentaine d ann es pris sa place l gitime dans l esprit des ar chitectes et des constructeurs mais on peut dire que jusque l les maisons taient en g n ral b ties sans aucun souci de l tat du sous sol et des cons quences qui en pouvaient r sulter Il n est donc pas surprenant que de temps autre quelque maison se soit trouv e dans un cas de p ril n cessitant son va cuation et l ex cution de travaux confortalifs N est il pas singulier au contraire que les r glements qui r gissent la construction des maisons Paris ne se soient pas occup s de la question des carri res si ce n est pour prescrire aux construc teurs de se renseigner sur l tat du sous sol et qu il f t loisible de b tir sur des terrains notoirement sous min s sans que des travaux de consolidation fussent ex cut s ni prescrits Il a t
121. uent et de garantir le terrain superpos de tout abaissement ult rieur Il n en peut videmment tre de m me lorsque des bourrages seule ment doivent supporter les ciels Quoique pilonn s ces bourrages se compriment avec le temps sous leur propre poids et cessent bient t d tre en contact avec le ciel moins que celui ci ne descende m me temps circonstance qui manque pas de se produire t t ou tard Bien que cetassement soit ordinairement limit quelques d cim tres de hauteur il peut en r sulter des d nivellations irr guli res pour les couches superficielles du sol quand elles participent au mouvement Ges accidents sans gravit lorsque le terrain est d pourvu de constructions ou ne porte que des constructions l g res en acqui rent une grande dans le cas o des constructions importantes sont expos es subir le contre coup des tassements in gaux On voit par l qu il y a lieu d employer les ouvrages de ma onnerie lorsqu il s agit d assurer un haut degr la sta bilit du sol qu il importe de le faire pour la construction des difices des maisons plusieurs tages et des ouvrages d art tels que r servoirs conduites d eau et gouts dont la rupture peut avoir des cons quences d sastreuses 70 FONDATIONS SUR PILIERS EN B TON Quand l tat des vides est devenu tr s mauvais par suite d la chute des ciels et que plusieurs fontis ont disloqu le terrain qui surmonte la c
122. vrage en vue de faciliter sa publication Nous avons le devoir strict de reconna tre ici qu un encouragement aussi honorable trouve son explication dans les conseils et les directions qui nous ont t donn s par M Roger Ing nieur en chef des mines Inspecteur g n ral des carri res de la Seine et par M Rigaud Ing nieur des mines atlach au m me service ainsi que dans la bienveillante et haute intervention de M Alphand Directeur des travaux de Paris TOPOGRAPHIE ET CONSOLIDATION DES CARRI RES SOUS PARIS CHAPITRE PREMIER CONSTITUTION DU SOL PARISIEN NOTIONS PR LIMINAIRES 1 Avant d esquisser dans ses traits g n raux la topographie souterraine Paris il convient de rappeler que la formation des diverses parties constitutives du sol a t rapport e des poques successives s par es par des cataclysmes dont les traces demi effac es se laissent difficilement saisir par l observation directe En cons quence de cette hypoth se les noms de primitive de transition secondaire tertiaire et quaternaire qu on applique galement la classification des divers terrains ont t adopt s pour d signer des p riodes de temps ind termin es pendant lesquelles un r gime plus ou moins calme et r gulier a per mis un nouvel ordre de choses de se constituer et de subsister d une mani re durable Les termes de cette classification constatent et distinguent Jes princi pales phases traver

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