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Eclat version 1 07 2011

1. DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 35 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Population totale n 311 observations sce japd mai 08 Epreuves d orthographe dict e de 10 mots r guliers dict e de 10 mots irr guliers dict e de 10 ps mots scores dict e de texte Moyenne 7 24 38 64 4 53 39 31 8 03 46 49 7 22 6 39 cart type 2 14 9 73 2 15 9 85 1 82 11 11 2 19 2 34 90 10 28 fi 29 10 35 10 9 80 9 31 6 31 10 37 9 9 70 9 33 6 33 9 40 9 8 60 8 34 5 35 9 43 8 7 50 8 37 5 37 8 45 8 7 45 1 38 4 38 8 46 fi T 40 7 38 4 40 8 47 7 6 35 7 39 4 41 8 48 7 6 30 6 41 3 42 8 50 7 5 25 6 44 3 44 T 52 6 5 20 6 46 3 46 7 53 5 4 15 5 48 2 48 6 55 5 3 10 4 53 2 53 6 60 4 3 05 3 58 l 60 4 66 3 2 e WE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 36 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Population totale n 311 observations sce japd mai 08 Epreuves phonologiques et m taphonologiques Epreuves de m moire Epreuves visuelles suppression phon init contrep teries r p tition de temps de d nomination empan de chiffres fluence verb barrage Moyenne 6 54 33 07 16 20 120 13 19 23 15 26 17 54 6 05 4 17 19 86 24 33 54 49 Ecart type 2 93 10 32 4 77 62 32 1 05 2 87 4 13 1 30 1 46 5 97 5 38 10 20 90 10 22 20 60 20 12 13 8 6 28 30 67 80 10 25 20 al 20 13 14 7 5
2. 06e 0 OOO Ts Comrep teme owo owo score D nomination Lere ow o OOO Opee o d 060 F 7 score repetition n mots 2 Tps PseudoMots 015 0 2 TpsPseudoMots 1 O5 09 Oo TpsMosleg On 000 Oo TpsDictreg oo o6 Tableau d analyse en composante principale SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 55 ECLA 16 Compl ments th oriques Diff rencier difficult s et trouble Il est important de distinguer parmi les faibles lecteurs ceux qui pr sentent un retard simple en lecture de ceux dont les faibles comp tences en lecture r sultent d un trouble cognitif Ces derniers tant consid r s plus probablement comme dyslexiques En effet un simple retard implique un d veloppement normal des acquisitions mais avec un d calage chronologique Une r ducation appropri e peut rattraper ce retard sans entra ner de s quelles En d autres termes les difficult s des personnes qui pr sentent un retard en lecture sont souvent d origine multifactorielle Ce sont plut t des causes environnementales familiales ou scolaires qui ont rendu l apprentissage de la lecture probl matique En revanche un trouble sp cifique est plut t d origine neurobiologique voire h r ditaire La durabilit est associ e la notion de trouble En effet ce trouble persiste de fa on plus ou
3. Centre de f ion F 1 1 LABORATOIRE DES SCIENCES DE L EDUCATION SY Centre de Formation de U m Conseillers d Orientations Psychologues Grenoble Sciences sociales amp humaines 0 ECLA 16 Evaluation des Comp tences de Lecture chez VAdulte de plus de 16 ans CERTAINS DROITS RESERVES Paternit pas d utilisation commerciale et pas de modification Vous tes libres e de reproduire distribuer et communiquer cette cr ation au public Selon les conditions suivantes e Paternit Vous devez citer le nom de l auteur original de la mani re indiqu e par l auteur de l uvre ou le titulaire des droits qui vous conf re cette autorisation mais pas d une mani re qui sugg rerait qu ils vous soutiennent ou approuvent votre utilisation de l uvre e Pas d utilisation commerciale Vous n avez pas le droit d utiliser cette cr ation des fins commerciales e Pas de modification Vous n avez pas le droit de modifier de transformer ou d adapter cette cr ation z DML CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 1 Juin 2011 Centre de Formation de Conseillers Laboratoire de Sciences de l Education d Orientation Psychologues Cognisciences 29 avenue R Schuman 13621 Aix en Provence Cedex 1 Universit Pierre Mendes France Universit de Provence 1251 Ave Centrale BP 47X Aix Marseille I 38040 Grenobl
4. L effort fournir pour les mauvais lecteurs sera plus important et ils subiront un double d ficit puisement des ressources attentionnelles et non acc s la compr hension Deux remarques sont faire cependant La lecture est un acte complexe qui se caract rise par des processus ascendants bottom up c est dire qui partent de la mati re premi re orthographique vers la signification et descendants top down o le lecteur s appuie sur ses connaissances lexicales syntaxiques s mantiques et culturelles pour acc der au texte dont on peut penser qu ils sont sans cesse en interaction Une automatisation efficace est elle le reflet d un bon lecteur La lecture d un texte ayant un sens donc dans un contexte permet il une augmentation de la vitesse de lecture amor age s mantique A la premi re interrogation on peut r pondre que des sujets hyperlexiques sont certes de bons lecteurs d chiffreurs mais pas de bons lecteurs compreneurs Dans ce cas le contexte n a pas d effet significatif sur la ma trise de l identification des mots crits Les d ficits de compr hension sans difficult particuli re de d codage s accompagnent aussi en g n ral de troubles du langage oral Mazeau M 2005 Neuropsychologie et troubles des apprentissages du sympt me la r ducation Masson 7 L t B Sprenger Charolles L 1994 Enseigner la lecture apports de la psychologie cognit
5. dict e de mots pour un public adulte D autres ont t supprim es comparaison de suites de lettres les cloches ou conserv es d nomination rapide m moire telles qu elles D autres enfin ont t ajout es fluence verbale cat gorielle d nomination de lettres barrage de symboles lecture de texte barrage de n l Alouette avec l autorisation des ECPA L outil a ensuite t test afin d apporter quelques am liorations aux consignes la fiche signal tique l ordre de passation et la pr sentation des preuves d valuer le temps de passation et d ajuster quelques preuves SOES ALCL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 19 ECLA 16 Les d marches effectu es aupr s de la CNIL 7 ont permis d obtenir une notification d autorisation sous le n 1246202 relative au traitement automatis de donn es caract re personnel ayant pour finalit l talonnage et standardisation d une batterie de d pistage de la dyslexie chez le jeune adulte Les passations individuelles ont t effectu es par des conseillers d orientation psychologues et l quipe de formation du CeFoCOP et gr ce la contribution des services du Minist re de la D fense aupr s de la population de jeunes appel s pour la journ e d appel la d fense 4 Modalit s d talonnage Les
6. moins handicapante malgr des approches p dagogiques et ducatives adapt es Cette distinction entre retard et trouble rel ve d un choix arbitraire M me le DSM IV reste relativement flou quant la ligne de d marcation Le diagnostic d un trouble des apprentissages est port lorsque les performances du sujet des tests standardis s pass s de fa on individuelle portant sur la lecture le calcul ou l expression crite sont nettement au dessous du niveau escompt compte tenu de son ge de son niveau scolaire et de son niveau intellectuel p 56 Les performances mesur es par ces tests situent le sujet par rapport un groupe contr le et notamment son cart par rapport la moyenne des performances Retenir selon certains auteurs comme crit re de trouble une diff rence inf rieure 2 carts types revient consid rer 2 5 seulement de la population Il s agira alors de trouble s v re Si le crit re retenu est une diff rence comprise entre 1 et 2 carts types alors 16 de la population est concern e pour laquelle on parlera plut t de retard Sprenger et Coll proposent comme crit re une d viance de 1 65 carts types de la norme ce qui correspond aux 5 les plus faibles Quant aux classifications fran aises et internationales elles se montrent prudentes pour fixer des normes et pour deux d entre elles ne mentionnent pas le terme de dyslexie voir ce propos le chapitre de Jumel La
7. moris e Les proc dures de reconnaissance consistent lire les contenus de la repr sentation activ e en m moire pour acc der au sens de ce qui est lu p 46 M me si la reconnaissance des mots crits s effectue de mani re autonome les deux proc dures interagiraient sous certaines conditions Ces l ments seront mettre en lien avec les remarques d velopp es dans le cadre de la Lecture de texte Cette approche de la lecture experte a directement influenc les mod les th oriques actuels de l apprentissage de la lecture dont celui deux voies qui nous servira de cadre th orique pour l outil d velopp ici i Sprenger Charolles L Coll P 2006 Lecture et dyslexie Dunod SOS DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 14 ECLA 16 Certes en situation d veloppementale 1l est peu probable que les proc dures soient totalement ind pendantes chez l enfant en apprentissage Les premiers auteurs voquer un mod le en regard des difficult s de lecture furent Morton et Patterson mod le qui s est ensuite complexifi avec les travaux ult rieurs Une pr sentation succincte du mod le double voie est propos e 1c1 en rappel Les mod les deux voies Figure 2 postulent l existence de deux proc dures intervenant tant en lecture qu en criture Proc dure lexicale La
8. p 24 ECLA 16 les erreurs de r gularisation sont fr quentes lors de la lecture des mots irr guliers e g bourg gt bourgue galop gt galope abbaye gt abeille Lorsqu un jeune adulte pr sente un dysfonctionnement de la proc dure phonologique de lecture la performance en lecture de pseudo mots est significativement plus faible que celle des t moins que l on consid re le score ou le temps de lecture les erreurs sont essentiellement des paralexies phon miques par addition omission substitution ou d placement de phon mes Des erreurs de lexicalisation peuvent tre observ es tourpeur gt torpeur froctare gt fortar ainsi que des confusions entre sourdes et sonores corav ne gt gorav ne maldre gt maltr Les mots r guliers pouvant tre lus par les deux proc dures ils permettent d appr cier la strat gie utilis e et la proc dure que la personne a tendance privil gier dans la lecture de mots En effet les cas purs chez les adolescents et les adultes sont rares ils ont mis en place des compensations et utilisent les deux proc dures des inf rences s mantiques Les preuves d orthographe dict e de mots dict e de texte La dyslexie s accompagne le plus souvent de difficult s importantes d orthographe Effectivement en fran ais les correspondances entre les phon mes et les graph mes sont plus r guli res en lecture qu en criture ce qui s
9. preuves ont t pass es du 17 janvier 2007 17 juillet 2008 lors de la Journ e d Appel de la Pr paration la D fense remplac e maintenant par la Journ e D fense et Citoyennet aupr s de 328 jeunes appel e s dont 267 sur le site de Marseille La JDC ex JAPD est obligatoire pour tous les jeunes fran ais gar ons et filles entre la date de recensement 16 ans et l ge de 18 ans Les Jeunes sont donc convoqu s ind pendamment de leur situation scolaire ou professionnelle de leur sexe et de leur lieu d habitation non renseign 16 3 53 1 f J Y agriculteur trice 4 o 13 o f 14 o5 Valide interm diaire 40 39 132 125 135 125 ouvrier re 58 6 192 19 22 49 retrait 9 5 3 16 237 35 Syst me manquant 9 0 Tableau de comparaison des CSP des p re et m re avec celle de la population fran aise en 2008 Manquant 2 Commission Nationale de l Informatique et des Libert s 23 Source INSEE SOS DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 20 ECLA 16 La cat gorie socio professionnelle des parents a t prise en compte titre de comparaison afin de voir si elle ne s cartait pas trop de la population fran aise Plusieurs remarques sont formuler car d une part la comparaison des donn es de l INSEE qui portent sur
10. rents facteurs s intriquent pour refl ter le milieu Par ailleurs les r sultats des tudes concernant l activit professionnelle sont contrast s selon les pays En Europe 1l appara trait que le fait qu une m re exerce une activit serait associ une meilleure carri re scolaire pour l enfant Dans notre chantillon il y a un effet significatif F 1 346 11 4 p lt 0 01 n 0 03 de l activit des m res sur les r sultats de notre variable Y a t il une diff rence significative dans les r sultats obtenus l Alouette nombre d erreurs selon la CSP des p re et m re L preuve de l Alouette sature 68 le facteur 1 et repr sente typiquement une preuve de lecture sans compr hension Par comparaison avec l impact de la CSP sur la r ussite notre variable Dict e G n rale nous voulions voir si l on pouvait retrouver ce m me impact sur la lecture du texte de l Alouette score d erreurs On ne constate pas d effet significatif de la CSP sur cette preuve 3 Les filles obtiennent elles de meilleurs r sultats notre variable Dict e g n rale que les gar ons Dans notre chantillon on constate qu il y a une diff rence significative entre les r sultats des filles et ceux des gar ons F 1 358 11 1 p lt 0 01 n 0 03 Les filles ont un score significativement sup rieur 4 Les valuations scolaires en fran ais oral et crit donn es par les
11. tences phonologiques capacit s utiliser diversement les unit s syllabiques rimes d coupage sonore inversion qui sont le plus en cause N anmoins l tude montre que les risques de troubles de l apprentissage de la lecture sont environ 10 fois plus lev s chez les enfants des zones d favoris es par rapport ceux des zones favoris es p 30 Ce dernier point soul ve la question des crit res de la dyslexie Une tude Carayon 1992 men e aupr s d enfants GSM en situation interculturelle parents de nationalit trang re ou fran aise mais d origine trang re montre CSP quivalente que ces enfants sont moins stimul s sur le plan de la lecture que les enfants de familles appartenant au groupe fran ais et qu ils n ont pas r ussi construire un habitus lectural en d pit d une action ducative p 9 L action ducative se combine avec l ducation familiale et l auteur envisage l hypoth se alternative savoir que l on ne peut arriver contrebalancer l influence familiale et parvenir introduire un enfant dans le monde de la lecture si cela ne correspond pas un tant soit peu une r alit familiale p 10 Est abord e ici la question du sens de la lecture au del de son apprentissage D une part il est question de la compr hension de ce qui est lu et donc d une certaine automaticit c est le produit des comp tences d identification des mots
12. 1 Y a t il un lien entre le fait d avoir redoubl la 6 et les r sultats selon notre variable OO o O O e oe moyea redoublants 6 Le calcul d une ANOVA donne un F 15 83 significatif p lt 01 On observe donc une diff rence dans les r sultats entre les jeunes ayant redoubl la 6 et ceux ne l ayant pas redoubl Les redoublants ont donc un score significativement inf rieur ceux des non redoublants mais l effet reste modeste le redoublement n explique que 4 de la variance des scores SOES DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 48 ECLA 16 2 La cat gorie socio professionnelle des p re et m re a t elle une influence sur les r sultats La litt rature mentionne l importance du niveau d instruction de la m re dans la r ussite scolaire des enfants Ainsi dans tous les pays de OCDE le fait pour un jeune d avoir une m re qui a termin le second cycle du secondaire donne un avantage en termes de performance de compr hension de l crit 15 ans l avantage tant encore plus fort quand la m re a achev des tudes universitaires Duru Bellat p 30 voir compl ment th orique N ayant pas dans notre tude le niveau d instruction des parents mais la cat gorie socio professionnelle qui refl te partiellement leur niveau de dipl me nous avons essay de
13. 15 35 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris JOO DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 38 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur n 181 observations sce Japd mai O8 Epreuves d orthographe dict e de 10 mots r guliers dict e de 10 mots irr guliers dict e de 10 ps mots scores dict e de texte Moyenne 7 99 35 35 5 52 36 49 8 46 43 45 8 14 7 64 cart type 1 64 Tal 1 82 8 42 1 56 9 47 1 49 1 50 90 10 27 8 28 10 33 10 9 80 9 30 7 30 10 36 9 9 70 9 31 6 31 9 37 9 9 60 9 33 6 33 9 40 9 8 50 8 34 5 35 9 43 8 8 45 8 35 5 36 9 43 8 8 40 8 36 5 36 8 45 8 7 35 8 37 5 38 8 46 8 7 30 7 38 5 38 8 47 8 7 25 7 39 4 40 8 48 7 7 20 7 39 4 42 8 50 7 6 15 6 42 4 43 7 52 7 6 10 6 45 3 48 7 54 6 6 05 5 49 3 54 5 63 5 5 DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 39 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur n 181 observations sce Japd mai O8 Epreuves phonologiques et m taphonologiques Epreuves de m moire Epreuves visuelles suppression phon init contrep teries r p tition de temps de d nomination empan de chiffre
14. UFR de Psychologie Sciences de l Education 29 av R Schuman 13621 Aix en Provence Cedex 1 z H L CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 47 ECLA 16 Compl ments statistiques Compl ments statistiques ECLA 16 et r flexions Le nombre important de donn es r colt es nous a incit s apporter quelques l ments de r flexion suppl mentaires sur la base de questions que pouvaient se poser des professionnels utilisant l outil Une analyse factorielle en composante principale voir plus bas a permis de d gager 2 facteurs principaux Le choix de la variable s est port e sur les subtests qui saturaient de fa on sup rieure ou 65 le facteur F1 score en dict e de mots r guliers 68 score en dict e de mots irr guliers 69 score en dict e de texte score usage 73 et score accord 69 Les statistiques descriptives de ces 4 variables sont les suivantes m moyenne t cart type m 7 24 10 pour dict e de mots r guliers t 2 14 m 4 53 10 pour dict e de mots irr guliers t 2 15 m 7 22 10 pour le score usage t 2 19 m 6 39 10 pour le score accord t 2 34 Nous avons appel cette variable Dict e g n rale qui repr sente la somme des scores ces 4 preuves Sa distribution est relativement normale et son cart type est de 2 5
15. apprentissage de la lecture sont g n ralement issus de ceux d velopp s pour les dyslexies acquises chez l adulte c r brol s Dans le cas de la lecture experte la compr hension de ce qui est lu s effectue sans effort apparent En fait c est parce qu il s agit d une reconnaissance quasi automatique des mots crits Il est alors possible de reconna tre environ 5 mots crits par seconde Seulement nous ne lisons pas que des mots isol s et ils composent g n ralement un texte Il devient alors n cessaire pour acc der la compr hension du texte d effectuer des traitements cognitifs suppl mentaires de nature syntaxique s mantique et pragmatique Sprenger Charolles p 29 Il s av re qu un mot est plus facilement reconnu quand il est pr sent dans une phrase ou un texte en rapport avec ce mot Il semblerait donc que l apprenti lecteur labore premi rement des proc dures de reconnaissance de mots crits automatiques qui lui permettront d acc der un niveau de compr hension sans charge attentionnelle suppl mentaire La compr hension des m canismes impliquent de diff rencier les proc dures d identification des proc dures de reconnaissance des mots crits Il s agit dans le cas des premi res de proc dures de d codage du mot stimulus qui permet d en activer la repr sentation en m moire et de cr er via le lexique oral une repr sentation orthographique qui sera peu peu m
16. crits et de compr hension orale L apprentissage va donc d pendre aussi de l tendue du vocabulaire oral de l enfant ses comp tences syntaxiques et sa connaissance du monde Le sens d un texte est une construction du lecteur c est une interaction entre le texte et ses connaissances et cet acte de cr ation peut devenir plaisir de lire D autre part les pratiques ducatives familiales ont un impact certain sur l apprentissage Une tude comparative de Louvet Schmauss entre des parents aux attitudes conformistes la lecture criture est une technique scolaire qu il j Carayon C 1992 Jeunes enfants en situation interculturelle et difficult s de lecture recherche d explications in Revue fran aise de p dagogie n 98 janv f v mars 1992 Pers e Louvet Schmauss E 1994 Le r le du contexte ducatif familial dans l apprentissage de la lecture criture in Actes de lecture Association Fran aise pour la lecture n 47 z DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 9 ECLA 16 convient d entra ner par des exercices et des parents aux attitudes fonctionnalistes la lecture et l criture sont inscrites dans des pratiques sociales diversifi es met en vidence des comp tences sup rieures pour les enfants de ces derniers car ils mettent en place des attitudes et des strat gies de lectures fonda
17. de formation bac g n ral ou technologique 8 Nous avons donc souhait comparer les r sultats de ces deux sous chantillons de notre chantillon d talonnage en comparant les r sultats sur une autre preuve que nous avons plac e dans les preuves visuelles barrage de symboles L Anova SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 51 ECLA 16 r alis e pour la comparaison entre les jeunes scolaris s en fin de coll ge Lyc e Professionnel et vie active et ceux scolaris s en lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur sur l preuve barrage de symboles nous donne le r sultat suivant F 1 266 6 p 01 n 0 2 La diff rence entre les moyennes est moins nette Si cette t che peut aussi solliciter l attention concentration elle n implique pas une t che de d chiffrement Il serait int ressant de pousser plus loin cette investigation 9 Par ailleurs la corr lation entre les 2 preuves est de 0 4 Ainsi soit une des preuves preuve n est pas bonne fid lit soit elle ne mesure pas la m me chose que l autre 10 Deux preuves de d nomination rapide dans notre outil portaient sur l automatisation de couplage entre repr sentations visuelles et phonologiques On note une corr lation 45 entre d nomination de lettres et d nomination rapide d images ce
18. de la passation d examens Actuellement on consid re que 15 des l ves de fin de CM2 sont en difficult de lecture voire en grande difficult pour 3 d entre eux Si ces performances varient en fonction des conditions de scolarit REP r seau d ducation prioritaire et hors REP et du parcours des l ves ces enfants s ils ne sont pas d pist s et pris en charge rapidement seront Gombert J E 2006 Conf rence d bat Apprentissage et illettrisme en France lecture et difficult s d apprentissage GREF Bretagne H PAI Projet d Accueil Individualis 12 PPS Projet Personnalis de Scolarisation Note d Evaluation 04 2010 www education gouv fr stateval z DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 10 ECLA 16 l ge adulte en grandes difficult s d insertion sociale et professionnelle avec des r percussions dans les domaines familial et personnel sentiment d estime de soi Assez peu de travaux ont tudi les liens entre 1llettrisme et dyslexie Les travaux du Centre du Langage Ecrit et Oral mettent en vidence un lien fonctionnel entre 1llettrisme et dyslexie Cette tude aupr s d une population de jeunes adultes 16 25ans en difficult d insertion sociale et professionnelle a montr que la dyslexie d veloppementale constituait pour un adulte jeune illettr sur deux le cadre explica
19. des sujets v rification D nomination de lettres Dans ce subtest le sujet doit noncer le plus rapidement possible les noms de lettres assembl es par dix paquets de 5 lettres Les preuves du traitement de l information visuelle barrage de symboles barrage de n Deux preuves visuelles ont t retenues dans ECLA16 afin d valuer d ventuelles difficult s de traitement visuel qui pourraient emp cher le traitement exhaustif de la s quence orthographique des mots et ainsi limiter le d veloppement du lexique orthographique Dans l activit de lecture l attention visuelle s quentielle est indispensable pour retenir les informations pertinentes pendant la fixation oculaire Cette analyse visuelle est n cessaire la voie lexicale pour la reconnaissance du lexique L image orthographique du mot crit est m moris e dans la m moire long terme au fur et mesure des apprentissages La prise d information visuelle permet de le r cup rer rapidement sans passer par une proc dure analytique Certains types de dyslexies d veloppementales pourraient pr senter un trouble de ce traitement visuel Effectivement la ma trise de la voie lexicale permet que le lecteur retrouve ais ment gr ce l apparence visuelle du mot sa transcription phonologique et sa signification S1 les sp cificit s du traitement visuo attentionnel sont actuellement discut es dans les recherches il n en reste pas mo
20. entre autres la boucle phonologique Au sein de celle ci seraient stock es les informations verbales auditives gr ce au stock phonologique court terme dont le r le sert maintenir une quantit limit e d informations disposition et dont l empan est limit 7 ou 2 l ments ainsi que la dur e de maintien 2 secondes La boucle phonologique comprendrait aussi une boucle articulatoire qui permet d une part la r p tition sub vocalique des informations dans le stock phonologique et le traitement phonologique des donn es visuelles Ainsi la d couverte et l application du principe alphab tique qui consiste mettre en rapport les lettres et les sons m diation phonologique autorisent la mise en place de l apprentissage de la lecture Mais cette m diation est utilis e aussi pour la lecture des mots nouveaux Il est reconnu que les co ts attentionnels g n r s par les traitements impliqu s dans la m diation phonologique sont importants La fluence verbale cat gorielle Si les mod les th orique sont encore en discussion la plupart s accorde montrer 3 phases dans la production de la parole Ferrand La premi re est la pr paration conceptuelle la seconde tape est celle de la formulation ou lexicalisation du message pr verbal cette tape d acc s au lexique est elle m me divis e en deux sous tapes 1l s agit tout d abord de r cup rer les informations s mantiques et syntaxiques relative
21. envers permet une estimation des capacit s de m moire verbale de travail Baddeley 1986 2000 voir compl ments th oriques pour plus de pr cisions En lecture la suite de sons produits ou voqu s doit tre stock e en m moire de travail auditivo verbale pour permettre l assemblage Diverses recherches ont montr l importance de la m moire phonologique et plus particuli rement du stock phonologique dans le d veloppement d aspects aussi fondamentaux que l acquisition de nouvelles formes phonologiques l apprentissage de la syntaxe ou encore l apprentissage de la lecture Poncelet et Van der Linden Il est fr quent que les sujets atteints de dyslexie aient des capacit s de m moire verbale de travail faible ou d ficitaire Fluence verbale cat gorielle Dans cette preuve il est demand au sujet de nommer le plus de noms d animaux en une minute La production moyenne se situe autour de 14 productions La fluence verbale cat gorielle permet d valuer l int grit du stock lexico s mantique et les processus strat giques de r cup ration des mots en m moire long terme en consid rant le nombre de mots produits appartenant une cat gorie s mantique Cette preuve habituellement utilis e pour valuer la m moire s mantique mettrait plut t en vidence l acc s au lexique cf d nomination rapide d images Les conditions de passation La passation de l Ecla 16 doit se d roule
22. et d clencher les micro contractions des muscles moteurs des doigts de la main impliqu e dans l criture Si la r gle est acquise et automatis e sa r cup ration engendrera un co t cognitif plus faible que s1 elle ne l est pas Le degr d automatisation des processus a des cons quences sur l application des r gles d accord ainsi que sur quantit d informations trait e en m moire de travail Il faudra tre attentif la lenteur au geste grapho moteur une lenteur peut perturber la production de mots en rappel et aux types d erreurs La dict e de texte permet d valuer le fonctionnement des deux proc dures lexicales et phonologique moins bien que la dict e de mots isol s r guliers irr guliers et pseudo mots mais elle donne un plus juste reflet du niveau de dysorthographie et du d savantage subi par la personne en situation scolaire professionnelle ou sociale Les preuves valuant les capacit s sous jacentes r p tition de logatomes Suppression de phon me initial contrep teries d nomination rapide d nomination de lettres fluence verbale cat gorielle Les habilet s phonologiques et m taphonologiques Le lecteur doit tre capable de se repr senter la parole comme une suite de syllabes comprenant chacune plusieurs sons les phon mes Il doit ainsi t moigner d une conscience phonologique qui sera d finie comme la capacit identifier les composants phonologiqu
23. fluence de lecture MCLM lecture de texte et le niveau scolaire mesur par la variable tablissement de nos 2 populations lyc e g n ral et technologique fin de coll ge lyc e professionnel et vie active F 1 271 88 4 p lt 01 m 0 24 25 de la variance du texte de lecture est attribuable au niveau scolaire les jeunes scolaris s en lyc e g n ral et technologique pr sentent de meilleurs r sultats dans cette preuve 7 Nous avons constat dans l talonnage que la moyenne des scores l preuve barrage de n tait sup rieure pour les jeunes scolaris s en lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur m 57 56 celle des jeunes de niveau fin de coll ge lyc e professionnel et vie active m 50 22 avec une dispersion plus lev e pour ces derniers t 10 47 Cette diff rence est elle significative au sein de notre chantillon L Anova r alis e pour la comparaison de la population LP et lyc e Gal et techno sur le barrage de n nous donne le r sultat suivant F 1 271 24 15 p lt 0 1 n 0 8 Cette importance nous interroge quant ce qu value cette preuve s agit 1l d une mesure de traitement visuel d attention concentration de strat gie de barrage en ligne de vitesse d ex cution psychomotrice d activation de trace phonologique Certaines de ces capacit s seraient plus d velopp es dans la population de jeunes ayant un niveau
24. observ e Barrage de n Il est propos sur une feuille A4 vingt deux lignes form es chacune d environ soixante lettres de l alphabet choisies al atoirement et s par es par un espace barre d espace Le sujet doit identifier et barrer le plus rapidement possible les n en un temps limit 1 30 Si l preuve est simple en soit elle requiert un niveau attentionnel visuel important car les stimuli cibles sont m lang s aux distracteurs On comptabilise le nombre de n barr s et l on rep re la strat gie saut de ligne saut de passages entiers nonciation haute voix Les preuves de m moire m moire des chiffres fluence verbale M moire des chiffres 32 Bosse M L Valdois S Dompnier B 2009 Acquisition du langage crit et empan visuo attentionnel in Marec Breton N Besse S De la Haye F amp al Dir L apprentissage de la langue crite P U R SOS DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 31 ECLA 16 Une preuve d empan de chiffres endroit permet d valuer les capacit s de m moire verbale court terme Elle consiste d terminer le nombre maximal de chiffres que le sujet est capable de r p ter dans l ordre o ils ont t nonc s Le nombre de chiffres qui peuvent tre r p t s dans l ordre inverse de celui o ils ont t nonc s empan de chiffres
25. p 33 ECLA 16 Centre de for ion SY Centre de Formation de Conseillers d Orientations Psychologues 0 ECLA 16 ETALONNAGES Juin 2011 Centre de Formation de Conseillers d Orientation Psychologues UFR de Psychologie Sciences de l Education 29 av R Schuman 13621 Aix en Provence Cedex 1 z DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 34 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Population totale n 311 observations sce Japd mai O8 Epreuves de lecture lecture L alouette lecture Le Pollueur lecture 20 mots r guliers lecture 20 mots irr guliers lecture 20 ps mots Moyenne 142 56 7 88 166 74 2 19 18 86 15 51 17 38 14 78 18 22 22 84 Ecart type 3 7 6 35 34 69 2 03 1 53 6 71 2 22 5 89 1 96 8 59 90 186 2 206 0 20 10 20 9 20 14 80 173 3 196 1 20 11 19 11 20 16 70 163 4 185 1 20 12 19 12 19 18 60 153 5 179 1 20 13 18 13 19 20 50 144 6 170 2 19 13 18 14 19 21 45 139 i 166 2 19 14 18 14 19 22 40 135 7 162 2 19 15 17 15 18 23 35 132 8 156 2 19 16 17 15 18 24 30 128 9 152 3 19 17 17 16 18 25 25 121 10 149 3 18 17 16 16 17 26 20 115 12 143 4 18 19 16 18 17 28 15 103 14 129 4 18 20 16 19 17 29 10 92 17 120 5 17 23 14 21 16 31 05 80 2l 102 6 16 30 13 26 15 41 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris
26. permet le traitement des mots nouveaux mots non appris pr c demment ou pseudo mots qui sont des mots invent s pour les besoins de l exp rience exemple verdulin clavoir dispante Les r gles de transcodage graph me phon me en lecture et phon me graph me en production crite s appliquent et conduisent g n rer une forme phonologique ou orthographique plausible du mot ou pseudo mots Dans la mesure o le traitement des mots nouveaux est sp cifiquement d di ce syst me des listes de pseudo mots sont syst matiquement propos es en lecture et en dict e aux enfants pr sentant des difficult s de langage crit afin de tester l int grit de la voie phonologique Une bonne performance en lecture ou dict e de pseudo mots indique que la voie phonologique est op rationnelle une performance m diocre suppose une atteinte de cette voie Des erreurs de deux types sont observ es dans ce cas des erreurs de lexicalisation et des erreurs phon miques Les lexicalisations correspondent la production d un mot existant la place du pseudo mot propos e g corabone boinde seront alors lus carbone et SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 17 ECLA 16 blonde Elles t moignent du fait que l enfant a recours ses connaissances lexicales pour traiter la s quence lir
27. qui pourra permettre de poser un diagnostic de dyslexie Un dysfonctionnement plus ou moins s v re de l une de ces deux proc dures indiquera des difficult s de lecture Cependant l valuation est plus ais e t6 Rivi re J P De La Haye Gombert J E Rocher T 2010 Les jeunes fran ais face la lecture nouvelles pistes m thodologiques pour l valuation massive des performances cognitive in revue fran aise de linguistique appliqu e XV 1 121 144 http www cairn info revue francaise de linguistique appliquee 2010 1 htm SOES ALCL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 12 ECLA 16 lorsque les enfants sont au d but de l apprentissage car les strat gies compensatoires ne sont pas encore trop fig es Dans tous les cas un diagnostic diff rentiel sera n cessaire afin de d pister les troubles qui pourraient interf rer sur les difficult s de lecture troubles sensoriels troubles de l humeur d ficience intellectuelle cause instrumentale manque de stimulation environnementale 1 Cadre th orique Ces derni res ann es la d finition de la dyslexie a volu L importance accord e la notion de trouble de la fluence surtout pour les adolescents et les adultes a tendance remplacer la notion de pr cision en lecture La fluence se d finit comme une lecture pr cise mais surtout suffisam
28. qui tendrait penser que si ces preuves partagent un m me processus elles s en diff rencient malgr tout La corr lation de ces deux preuves avec la fluence de lecture met en vidence une plus forte relation avec la d nomination des lettres 0 67 qu avec celle des images 0 42 11 Les moyennes du score obtenu DictG diff rent elles entre la population des individus s tant d clar s dyslexiques et les autres ES Total 26 R partition des sujets dyslexiques et non dyslexiques selon leur score DictG Les moyennes obtenues sont elles significatives l ANOVA r alis e F 1 358 14 8 p 0001 n 0 04 confirme la sigmificativit des diff rences La variable dyslexie rend compte d une moyenne significativement inf rieure dans notre population pour les sujets qui se sont d clar s commet tels SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 52 ECLA 16 12 O se situent les l ves rep r s dyslexiques par rapport aux profils de la JDC JAPD dans notre chantillon Nombre de Sujets dysl non dys dys nondys ponese r f 2 f Taaa a 2 PU ciel 25 o st aa 1 5 8 13 3847 61 58 2 2 7 9 22 77 78 3 C8 2 it 13 1538 ao Ca 5 E 625 375 Total g n ral a ES RS R partition des sujets dyslexiques et non dyslexiques selon l
29. quotidien d actualit d s 14 ans www playbac fr SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 22 ECLA 16 pour lesquels il faudra faire appel la voie phonologique La lecture est effectu e haute voix ce qui r clame la mise en uvre de syst mes moteurs et practo gnosiques tr s sophistiqu s parole articulation qui peuvent tre d ficitaires ou mal automatis s dysarthries apraxies buccofaciales troubles de la programmation phonologique Mazeau p 239 La moyenne de mots lus haute voix partir de l ge de 12 ans est de 150 mots par minute Ici l on demande au jeune de lire du mieux qu il peut afin d valuer l automatisation des proc dures de lecture En effet une automatisation permet aux ressources attentionnelles lib r es de se centrer sur le sens et permet ainsi l acc s la compr hension et donc au sens du texte L automatisation des processus facilite grandement les processus de traitement de plus haut niveau et donc la compr hension en lib rant de la charge en m moire de travail la reconnaissance des mots tant automatis e les ressources attentionnelles peuvent tre d l gu es ainsi d autres processus L t Sprenger Charolles p 20 L automatisation est un pr dicteur de la qualit de la compr hension elle donne acc s la lecture fluente
30. r sultats au bac g n ral ou technologique n 197 refl tent elles un lien avec notre variable Dict e G n rale On constate une petite corr lation entre ces preuves scolaires d valuation et notre variable un peu plus forte avec l oral 0 31 qu avec l crit 0 18 5 Les diff rences de niveau scolaire refl tent elles aussi des diff rences quant notre variable Nous avons donc compar ces scores l chantillon de lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur avec notre chantillon fin de coll ge lyc e professionnel et vie active sur variable Dictg F 1 271 59 p lt 0I n 0 17 L Alouette est distribu e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la plaine PARIS 7502 SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 50 ECLA 16 Dans l ensemble le type d tablissement est important pour expliquer la diff rence des r sultats obtenus sur cette variable On note aussi une plus grande dispersion dans notre chantillon o a priori le niveau est plus faible TL moemme carttpe Lyc e g n ral et technologique et ens sup Scores la variable Dict e G n rale obtenus par les chantillons selon les niveaux de scolarisation 6 La fluence de lecture peut elle rendre compte partiellement du niveau scolaire Nous avons compar la
31. toute la population de plus de 15 ans population bien videmment plus large que notre chantillon et pour lequel nous avons retenu les CSP des parents D autre part on peut remarquer qu il est normal que nous trouvions moins de p re et m re retrait s car on peut s attendre ce qu ils n aient plus le plus souvent d enfants encore scolaris s Par ailleurs certains questionnaires n ont pas t renseign s notamment en ce qui concerne la profession inconnue du p re ou l absence ou le d c s de ce dernier Par ailleurs la prise en compte de la cat gorie socio professionnelle nous renseigne sur l importance du facteur social dans l acquisition du langage crit Pour l talonnage nous avons retir les donn es de 14 jeunes adultes pr sentant une pathologie signal e de l audition ayant des cons quences sur l acquisition du langage Nous avons aussi enlev les 3 sujets dont les performances sont incoh rentes par rapport la population Au total les preuves de PECLA 16 ont t recueillies aupr s de 311 jeunes adultes de plus de 16 ans L chantillon est compos de 153 gar ons et 158 filles La majorit est encore scolaris e 92 les autres jeunes tant soit dans la vie active salari stagiaire soit se d clarant sans activit Dans l chantillon 167 jeunes sont scolaris s en lyc e d enseignement g n ral et technologique 73 en lyc e professionnel 29 en centre de formation d a
32. une orthographe dans les normes ou seulement un peu faible dans la mesure ou pour orthographier il n y a pas le probl me de temps et de fluence Fayol M Zorman M and L te B 2009 Associations and dissociations in reading and spelling French Unexpectedly poor and good spellers British Journal of Educational Psychology z DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 26 ECLA 16 Dict e de texte La dict e retenue est celle propos e par l inspecteur g n ral de l instruction primaire Gaspard Beuvain entre 1873 et 1877 6000 enfants Le texte de la dict e est un court passage de F nelon de 83 mots compos de quatre phrases Il est extrait du Trait de l existence de Dieu crit par F nelon entre 1701 et 1712 Cette dict e a ensuite t propos e en 1987 et en 2005 des populations d l ves afin d valuer la progression de l orthographe 10 mots cibles ont t retenus pour l orthographe d usage et 10 mots pour l orthographe d accord Cette preuve rend compte partiellement de la charge attentionnelle d di e l orthographe lexicale et syntaxique La dict e requiert une plus grande charge attentionnelle l individu doit maintenir en m moire verbale court terme et de travail une partie de l nonc pendant qu il doit rechercher l orthographe d usage l orthographe d accord
33. 17 26 35 107 12 133 3 18 19 16 17 17 28 30 100 13 127 4 18 21 16 18 17 28 25 95 15 124 4 18 22 15 20 17 29 20 91 17 114 5 17 23 15 21 16 30 15 83 18 103 5 17 24 14 23 16 35 10 79 22 99 6 16 30 13 26 15 38 05 56 26 87 J 16 37 12 34 14 49 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris DALL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 41 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau fin de coll ge lyc e professionnel et vie active n 130 observations sce japd mai O8 Epreuves d orthographe dict e de 10 mots r guliers dict e de 10 mots irr guliers dict e de 10 ps mots scores dict e de texte Du em ue un me un me us Moyenne 6 18 43 23 3 15 43 25 7 43 50 70 5 95 4 64 Ecart type 2 31 10 74 1 79 10 37 1 98 11 84 2 37 2 18 90 9 32 5 31 10 38 9 8 80 8 33 5 35 9 40 8 J 70 8 36 4 37 9 44 7 6 60 7 38 4 39 8 46 7 5 50 6 41 3 41 8 49 6 4 85 B 3 B 8 S 6 4 40 6 45 3 45 7 52 5 4 39 6 46 2 45 1 53 5 3 30 5 47 2 47 7 54 5 3 25 5 50 2 48 7 55 5 3 20 4 52 l 50 6 57 q4 3 15 3 55 l 54 6 61 3 2 10 3 57 l 57 5 65 2 2 05 2 63 0 64 4 73 l l Qoe CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 42 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau fin de coll ge lyc e professionnel et vie
34. 1Z2MmEmMmZZOM lt ZM niveau combortemental Figure 1 Cha ne causale des difficult s de lecture d apr s U Frith Retards de lecture Les dyslexiques l ge adulte gardent le plus souvent et des degr s diff rents des difficult s dans l automatisation des processus cognitifs qui permettent une lecture fluide et automatis e Ils ne sont pas fluents ou s ils le deviennent ils doivent allouer la lecture des ressources cognitives importantes L identification pr cise des mots crits et l acc s au sens sont deux capacit s cognitives indispensables la lecture Ces activit s utilisent beaucoup plus de ressources attentionnelles et de capacit de m moire court terme chez les lecteurs dyslexiques adultes Dans certaines situations ces adultes peuvent finir par atteindre un bon niveau de pr cision de lecture mais la lecture reste lente syllab e n cessitant de gros efforts il s agit d une lecture non fluente une grande partie ou toutes les ressources cognitives 4 Zorman M Lequette C Pouget G Devaux M F Savin H 2008 Entra nement de la fluence de lecture pour les l ves de 6 en difficult de lecture ANAE 91 97 33 40 SOS DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 57 ECLA 16 disponibles de ces personnes vont tre consacr es l identification des mot
35. 23 28 62 70 9 27 19 81 20 14 15 7 5 23 2 60 60 8 29 19 91 20 14 16 6 4 21 26 57 50 7 32 18 100 20 15 17 6 4 20 25 55 45 6 32 18 108 19 15 17 6 4 19 24 53 40 5 34 17 120 19 15 18 6 4 18 24 53 35 5 35 17 130 19 16 18 6 4 17 23 52 30 4 37 16 137 19 16 19 6 4 16 22 50 25 4 39 15 152 19 17 19 5 4 16 22 48 20 3 40 14 162 19 17 20 5 3 15 21 46 15 3 43 12 186 18 18 21 5 3 14 19 44 10 3 45 7 202 18 19 22 4 3 12 17 42 05 2 52 4 250 17 21 25 4 2 10 15 39 Qoe CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 37 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur n 181 observations sce japd mai 08 Epreuves de lecture lecture L alouette lecture Le Pollueur lecture 20 mots r guliers lecture 20 mots irr guliers lecture 20 ps mots Moyenne 158 76 5 78 183 51 1 58 19 36 12 97 18 18 12 99 18 68 20 57 Ecart type 26 20 4 26 25 39 1 61 0 89 3 34 1 73 3 84 1 61 7 16 90 191 2 212 0 20 10 20 9 20 13 80 180 2 202 0 20 10 20 10 20 15 70 171 3 196 1 20 11 19 11 20 17 60 164 4 190 1 20 12 19 12 19 18 50 159 5 184 1 20 12 18 13 19 19 45 156 3 181 1 19 13 18 13 19 20 40 152 6 178 2 19 13 18 13 19 20 35 150 6 174 2 19 13 18 14 19 22 30 145 7 170 2 19 14 18 14 18 22 25 142 7 168 2 19 14 17 15 18 24 20 139 9 163 2 19 16 17 15 18 25 15 133 10 156 3 19 16 17 16 18 26 10 127 11 153 4 18 17 16 18 17 28 05 117 14 146 5 18 19 15 20
36. active n 130 observations sce Japd mai O8 Epreuves phonologiques et m taphonologiques Epreuves de m moire Epreuves visuelles suppression phon init contrep teries r p tition de temps de d nomination empan de chiffres fluence verb barrage Moyenne 5 36 37 05 15 02 150 38 18 92 15 99 19 35 5 78 3 79 17 35 23 40 50 22 Ecart type 2 95 9 98 5 17 68 23 1 17 2 96 4 92 1 29 1 58 5 49 6 07 10 47 90 10 25 20 75 20 13 14 7 6 25 29 63 80 9 29 19 88 20 14 15 7 5 23 21 58 70 8 32 18 104 20 14 17 6 4 20 26 56 60 6 33 18 124 20 15 17 6 4 18 25 53 50 5 36 17 136 19 16 19 6 4 17 24 50 45 4 37 16 147 19 16 19 6 4 15 23 49 40 4 38 15 160 19 16 20 6 4 15 23 47 35 3 40 15 163 19 17 20 5 4 15 22 46 30 3 41 14 182 18 17 21 5 3 14 21 45 25 3 42 13 194 18 18 22 5 3 13 21 44 20 3 44 12 201 18 18 23 5 3 13 18 43 15 2 45 9 218 18 19 24 4 3 12 17 40 10 2 51 5 244 17 20 25 4 3 11 16 39 05 l A 3 285 17 21 28 4 0 9 12 33 Qoe CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 43 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Population totale n 311 observations sce japd mai 08 2 t c05 c15 t moy c90 Lecture texte mclm 71 80 103 107 142 56 186 L alouette nb err Lecture texte mclm 97 102 129 132 166 74 206 Le pollueur nb err Lecture r guliers score 16 16 18 17 18 86 20 Lecture irr guliers score 13 13 16 15 17 38 20 Lecture ps mots score 14 15 17 16 18 22 20 temp
37. apa ir E E E 72 Eudes de DOC Ole E 73 12 Des pistes de T MOINS ee a ae ci 80 Des pistes de re m diation des ressources des sites uesssessssessrsserrresrrrsrrrssrrrerrrsrrrrrrerrresns 81 BOSS a ee 85 SOES DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 3 Remerciements L ECLA 16 Evaluation des Comp tences en Lecture chez l Adulte de plus de 16 ans Est compos de subtests adapt s de l ODEDYS version 2 et de la BALE Batterie Analytique du Langage Ecrit Les auteurs C line GOLA ASMUSSEN Christine LEQUETTE Guillemette POUGET Catherine ROUYER Michel ZORMAN GOLA ASMUSSEN C Docteur en psychologie cognitive charg e de cours au CeFoCOP d Aix en Provence Universit de Provence Aix Marseille 1 LEQUETTE G M decin de l Education nationale LSE Cognisciences Universit Pierre Mend s France Grenoble POUGET C M decin de l Education nationale LSE Cognisciences Universit Pierre Mend s France Grenoble ROUVYER NICOLAS C DCIO Directrice des Etudes du CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille 1 ZORMAN M M decin de sant publique LSE Cognisciences Universit Pierre Mend s France Grenoble Remercient les membres des diff rentes quipes qui ont collabor son laboration et mise au point Christine BAILLEUX ma tre de conf rence Universit de Provence Bruno DAUVIER ma tr
38. ase de l activation phonologique et du sens Cette proc dure est essentielle pour la lecture et l criture des mots irr guliers oignon cho femme Pour certains auteurs cette reconnaissance visuelle serait le fruit d un lent processus d apprentissage qui suppose une exposition relativement soutenue l crit Comme nous l avons vu cette voie suppose la capacit d identifier des regroupements de lettres m moris s dans des syllabes et mise en correspondance avec les transcriptions phonologiques Cela n cessite une analyse visuelle performante pour la reconnaissance du lexique SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 15 ECLA 16 Proc dure Mot crit Proc dure Lexicale Phonologique Analyse visuelle Lexique orthographique Sy segmentation e Syst me de conversion Smet ba orapho phon mique Lexique phonologique e Synth se M moire court terme Mot oral Fig 2 Le mod le double voie de lecture comme cadre pour l valuation cognitive Proc dure phonologique La seconde proc dure appel e voie phonologique ou voie d assemblage se caract rise par un traitement analytique s quentiel du mot ou pseudo mot stimulus d entr e Il repose sur la connaissance des relations orthographe prononciation et met en jeu un syst me de r gles de conversion graph
39. ces toujours plus compliqu es et de la complexit bureaucratique qui a gagn notre d mocratie Gilles p 9 Le lecteur doit donc adapter son comportement ces situations il doit lire vite il doit n anmoins choisir d o l apparition des concepts de lecture rapide de lecture s lective de lecture de recherche de strat gie de lecture Des comportements de lecteurs qui n taient i S auparavant que possibles mais sont devenus n cessaire obligatoires Richaudeau p 12 La ma trise de la lecture devient un probl me social politique et ducatif En 1960 l organisation ATD quart monde utilise le n ologisme d illettrisme mais c est plus tardivement en 1984 que la France s inscrit officiellement parmi les pays reconnaissant que tous ses ressortissants ne ma trisent pas la lecture et l criture malgr une scolarisation r guli re c t de l Agence Nationale de Lutte contre l Illettrisme groupement d int r t public cr en 2000 en remplacement du Groupe Permanent de Lutte contre l Illettrisme de nombreux organismes associations laboratoires de recherche en ont fait leur cheval de bataille La n cessit de savoir lire Depuis la fin du XIX me si cle la ma trise de la lecture et de l criture est devenue une quasi n cessit en compl ment de parole la lecture et l criture permettent de communiquer des temporalit s et des endroits diff rents et de c
40. cture touchant certains types d item mots irr guliers ou pseudo mots ou la mise en vidence de troubles associ s phonologiques mn moniques ou visuels il peut permettre de travailler des rem diations sp cifiques portant sur telle ou telle difficult ECLA 16 comprend 10 preuves qui mettent en jeu diff rentes comp tences cognitives lecture orthographe m moire capacit s m taphonologiques traitement visuels A qui s adresse l ECLA16 L ECLAI6 s adresse des professionnels cliniciens form s l approche de la neuropsychologie cognitive orthophoniste psychologues m decins Son utilisation pour des d pistages individuels ou pour des suivis de cohortes doit tre confi e des personnels form s la passation d preuves d valuations en individuel et leurs interpr tations A l issue de l examen les donn es recueillies doivent tre analys es dans le cadre des mod les th oriques de r f rence en tenant compte tant de l aspect qualitatif nature des erreurs que quantitatif score temps L interpr tation doit int grer outre l analyse des items des donn es relatives la personne concern e et son histoire anamn se ant c dents environnement r sultats scolaires 3 La m thodologie Certaines preuves de l Odedys ont donc t adapt es ou modifi es lecture de mots dict e r p tition de mots suppression du phon me initial fusion de phon mes
41. dyslexie d veloppementale est 3 DSM IV TR 2000 Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux Masson a Jumel B 2005 Comprendre et aider l enfant dyslexique Dunod oOo DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 56 ECLA 16 classiquement d finie par un trouble durable et persistant chez un enfant ou un adulte qui a une intelligence normale en l absence de l sions c r brales acquises de troubles sensoriels et psychiatriques Les moyens r cents d investigations du cerveau comme l imagerie m dicale ont permis d tablir que ce handicap est la cons quence d un d faut de maturation d une partie de la zone du cerveau d di e au langage Quel que soit l environnement social culturel ducatif et p dagogique le trouble serait apparu Ces diff rents facteurs s ils sont d favorables aux apprentissages peuvent au plus tre un facteur aggravant mais en aucun cas la cause de la dyslexie Le dysfonctionnement cognitif l origine des dyslexies sera pr sent tout au long de la scolarit de l enfant et encore au cours de sa vie adulte selon des formes plus ou moins compens e figure 1 FRITH Anomalie Pas d anomalie c r brale c r brale niveau biologique D ficit cognitif ot niveau cognitif Performance de Performance de lecture d ficitaire lecture d ficitaire 12Z2mMmSMmZZOW lt ZmM
42. e haute voix Il dispose pour cela d un maximum de 3 minutes Le nombre de mots lus le nombre d erreurs et le temps de lecture s il est inf rieur 3 minutes sont not s Les tableaux de r f rence de ce test donnent un ge de lecture et une correspondance en termes de niveau scolaire dans l ancienne version La forme r vis e permet d valuer les strat gies de lecture d analyser la vitesse de lecture et les erreurs produites Les r sultats peuvent tre compar s la moyenne aux carts types et aux centiles en fonction soit de l ge soit du niveau scolaire Le texte de l Alouette est un texte qui v hicule peu de sens et renferme des mots peu fr quents ce qui en fait un texte tr s particulier et non repr sentatif des textes auxquels le jeune est habituellement confront Cependant ce test est tr s sensible aux difficult s de lecture notamment parce que le jeune ne peut utiliser de strat gies d anticipation ou d inf rence qui pourraient masquer ses difficult s Le test n est pas fourni dans ECLA 16 Lecture de texte Le texte est un extrait d un article d une revue d actualit s pour les 14 18 ans Ce texte qui a un sens comprend 296 mots et ne pr sente pas a priori de difficult s majeures pour cette tranche d ge Quelques noms propres apparaissent comme des mots nouveaux Aux Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75980 Paris Cedex 20 2 L actu le
43. e Les erreurs phon miques correspondent une approximation du pseudo mot par addition e g miscla gt miscala omission e g miscla gt micla substitution e g miscla gt niscla ou d placement e g miscla gt miscal de phon mes Elles d montrent que la proc dure analytique a t utilis e mais qu elle n est pas suffisamment efficace pour assurer un traitement correct de la s quence lire La pr sence de difficult s en lecture de pseudo mots et d erreurs phon miques et de lexicalisation traduit donc une d faillance de la voie phonologique et une lecture de l enfant essentiellement r alis e par la voie lexicale 2 Pr sentation de l ECLA 16 PECLA 16 D velopp comme une suite dans la m me logique que l ODEDYS outil de d pistage de la dyslexie pour une population talonn e de la classe de CE1 la classe de S de coll ge PECLA 16 a t con u pour r pondre des demandes de plus en plus nombreuses d valuation des difficult s de lecture pour un public de jeunes adultes et d adultes Suite la loi du 11 f vrier de 2005 pour l galit des droits et des chances pour la participation et pour la citoyennet des personnes handicap es mais aussi parce que la ma trise de la lecture fait partie du socle de connaissances les conseillers d orientation psychologues les m decins scolaires exer ant en coll ges et lyc es ont t conf
44. e Cedex UFR de Psychologie Sciences de l Education cognisciences cogni sciences fr http sites univ provence fr cefocop htto www coenisciences com http www univ provence fr SOES DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 2 Sommaire INR OCDE OC THON a nd a a OO ae 6 POUFMO ADD ES a 6 La necesse de NOIRS a 7 Pourquoi n acc de t on pas la lecture 7 ns 9 SCA TION ACCES ne de Dante acte aie in ciel 10 P TER ne ee a ae eee On ce te 13 Pooc e e eE a a e a 15 Proc dure DROROIDSIQUE a en een D a ce 16 2 Pr natode T EOLA I a S 18 E CA T 18 A qui s adresse ECEATOE Scenes ao con anevee die ttseesnrtee sn den danses 19 SLaM Nodo lOa ee aus 19 A MOda a e On E a E D a de een ce 20 D FECLA16 n outil de d pistage COognitif LL aE ETN N 22 EER oE A E T A E EE NE AE AE A A EA A O AE ET 22 Les epreuyes de TC ea en 22 Les preuves d OMNMOSADRO Sn nee a i enea Aaa enini idikia aes 25 Les preuves valuant les capacit s sous jacentes 27 Les preuves du traitement de l information visuelle 30 LS D UN ES CO RS MOIS a E a aE 31 Les CONAITIONS de passato iieri nee on an ee an a 32 COS E E T E E E E A E E 34 COmMPEmene S e UC a 48 COMPI M CES TROUS r EAEE E 56 2 CAC COS a E A EA 64 LESCON ENO S nb ne a nc 65 5 CdM r de passalon et OUS sssrin 71 OU 1 10 Etude de ProlOCOlES rasus
45. e Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 5 ECLA 16 ECLA 16 Evaluation des Comp tences en Lecture chez l Adulte de plus de 16 ans INTRODUCTION Beaucoup de disciplines cl s comme l histoire l ethnologie la sociologie s appuient sur le crit re d absence ou de pr sence de l criture m me si ce crit re n est finalement qu un artifice pour aider conceptualiser organiser et classifier le monde Ce qui fait dire Battestini que l crit est plus culturel qu on ne le croit p 118 N anmoins il nous para t important de donner quelques l ments de rep res pour mieux comprendre l importance et les dimensions qu occupent la lecture et l criture dans l volution de nos soci t s et nos actes quotidiens Pourquoi apprendre lire L criture et donc la lecture serait n e 1l y a plus de 3500 ans avant J sus Christ dans le nord ouest de l Inde avant les sum riens Elle a chang les modalit s de communication des tres humains entre eux Sa propagation s est faite lentement et pas partout ce qui fait dire Goody 3 que l criture a scind les soci t s en deux groupes et que l o l on ne savait ni lire ni crire la socialisation et l instruction passaient par le cadre familial Par ailleurs au cours des 5000 premi res ann es qui ont suivi l invention de l criture et de la lecture aucune soci t n a d velopp un acc s universel de c
46. e de conf rence Universit de Provence Marc REICHELT enseignant de math matiques statisticien Jean Louis PAOUR Professeur des Universit s Universit de Provence Tous les jeunes des JAPD Sylviane VALDOIS directrice de recherche CNRS Marie Line BOSSE enseignante chercheur MCF laboratoire de Psychologie et Neurocognition UMR 5105 Centre de Formation de Conseiller d Orientation Psychologue oooO DALL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 4 Delphine LASSUS neuropsychologue pour leur participation l laboration de certaines preuves Les Conseillers d Orientation Psychologues de l acad mie d Aix Marseille qui ont talonn PECLA 16 durant l ann e scolaire 2007 2008 C line GOLA Habib HADDAB Alice HANNOTEAUX Fran oise LACAZE Nelly MEGY Am lie NEVIERE Dominique RINAUDO Simone SOULLIERE Nicole WEINSTEIN Ainsi que le Minist re de la D fense et plus particuli rement les personnels des CSN Centre du Service National de la r gion Sud Est Gap Marseille Orange Salon de Provence Christian DANEL Directeur du CSN de Marseille Nathalie HEUBER le capitaine LE BORGNE le colonel LE VAILLANT Le capitaine de fr gate Patrick MORLOT le lieutenant colonel PELLEGRIN SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierr
47. e de traitement le stock lexico s mantique Elle est aussi fortement corr l e avec le niveau de formation mais aussi avec l exp rience individuelle un passionn d animaux sauvages m me si la cat gorie animaux b n ficie d un sur apprentissage Certains dyslexiques pourraient avoir un d ficit de d nomination du fait de la difficult de l acc s aux formes phonologiques des mots malgr une r cup ration s mantique s effectuant correctement avec des expressions comme je l ai sur le bout de la langue On peut y ajouter le facteur stress Pratiques de lecture et compr hension Selon Duru Bellat l influence du niveau d instruction passe bien par la transmission d un h ritage culturel op cit p 34 qui serait rentable l cole Si l on cherche pr ciser ce que peut recouvrir cette notion en termes de ressources 1l s agirait de pratiques culturelles th tre arts et les pratiques courantes en mati re de lecture ou d usage de la t l vision En plus de ces pratiques de lecture qui nous int ressent plus particuli rement on peut noter celle du langage que requiert l cole et qui est plus r flexif et proche de l crit Cette corr lation entre les pratiques de lecture et la compr hension de l crit a t tudi e par les enqu tes PISA de l OCDE Des profils de jeunes de 15 ans ont t tablis selon leur engagement dans les pratiques de lecture t
48. emps consacr la lecture pour le plaisir diversification des types d crit et go t pour la lecture Il ressort que selon toute logique les l ves dont les parents pr sentent l indice de statut professionnel le plus lev et qui sont tr s engag s dans la lecture obtiennent les meilleurs scores moyens sur l chelle combin e de compr hension de l crit A l inverse les l ves dont les parents accusent l indice de statut professionnel le plus faible et qui sont le moins engag s l gard de la lecture obtiennent le score moyen le plus faible des neufs groupes tudi s op cit p 122 Cependant des l ves 8 Mathey S Postal V 2008 Le Langage in Dujardin K Lemaire P Neuropsychologie du vieillissement Masson pp 80 102 Regards sur l Education les indicateurs de OCDE 2003 OCDE SOES DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 62 ECLA 16 COQ CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 63
49. ent tre g n r es par application des r gles de transcodage graph me phon me ou phon me graph me ex monsieur toast Cette particularit des mots irr guliers qui ne peuvent tre trait s que par la voie lexicale est utilis e lors de l valuation des enfants pr sentant des troubles d apprentissage de la lecture Des listes de mots irr guliers leur sont syst matiquement propos es afin de tester l int grit de la voie lexicale Une bonne performance lors de la lecture de ces mots montre que la proc dure lexicale est op rationnelle une performance faible en lecture de mots irr guliers compar e la lecture des mots r guliers ou des pseudo mots sugg re une d faillance de la proc dure lexicale Des erreurs particuli res appel es r gularisations sont attendues lorsque la proc dure lexicale est d ficitaire et que la lecture repose essentiellement sur le traitement analytique Dans ce cas les mots chaos ou monsieur seront lus Saos ou m sjoeR dans la mesure o ch se prononce le plus souvent S en fran ais o on est le plus souvent associ au phon me 6 et la s quence eur oeR La pr sence de difficult s sp cifiques en lecture de mots irr guliers et la production d erreurs de r gularisation plaident donc en faveur d une voie lexicale non fonctionnelle et d une lecture essentiellement analytique r alis e par la voie phonologique Seule la voie phonologique
50. entissage ou de r ducation adapt es ce type de difficult s ou trouble chez l adulte L ECLA 16 se propose de r pondre la probl matique de la mise en vidence et de la mesure du handicap pour les activit s de lecture et d orthographe L apprentissage de l orthographe La nature des processus mis en place exactement n est pas encore prouv e m morisation visuelle proc dure phonologique conscience morphologique ou morpho syntaxique ou encore par analogie J N Foulin envisage l acquisition de l orthographe comme le d veloppement des deux voies de traitement phono graph mique ou alphab tique et lexicale ensuite Quand le stimulus sonore n est pas reconnu par le sujet pseudo mot ou mot inconnu 1l est n cessaire d op rer 3 tapes 1 une tape de segmentation de la s quence phonologique transcrire en unit s de taille inf rieure phon mes groupes de phon mes et ou syllabes 2 une tape de conversion de chacune de ces unit s phonologiques en unit s Ecalle J Magnan A 2006 Des difficult s en lecture la dyslexie probl mes d valuation et de diagnostic Glossa 97 4 19 SOS DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 58 ECLA 16 orthographiques 3 une tape d assemblage des unit s orthographiques ainsi converties Bonin p 156 Quand le stimulus son
51. es phon mes ou segments plus larges tels que les syllabes ou les rimes de la parole et manipuler ceux ci de fa on d lib r e Gombert 1990 On parle plus SOES DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 27 ECLA 16 pr cis ment de conscience phon mique quand l unit manipul e est le phon me Poncelet p 189 Pour d passer l ambig it du terme conscience Gombert propose les expressions d pilinguistiques pour des m canismes implicites et de m talinguistique pour des traitements explicites impliquant attention et contr le intentionnel n cessitant un apprentissage notamment celui de la lecture A l adolescence et donc aussi l ge adulte on s attachera plus particuli rement au temps de r alisation le d ficit m taphonologique se traduisant plus par la lenteur et ou l incoh rence des r sultats plut t que par la faiblesse des scores La lenteur met en vidence la non automatisation des habilet s m taphonologiques Cette faible efficience peut se traduire par un effet de lenteur en lecture Epreuve de suppression du phon me initial Dans cette preuve de segmentation un mot est nonc oralement par l exp rimentateur Le jeune adulte doit produire un nouveau mot r sultant de l omission du premier phon me du mot propos exemple crocodile k rocodile La plupa
52. ette invention ses populations Ce n est que tr s r cemment que les soci t s m me les plus avanc es ont mis en place une politique globale d enseignement de l criture et de la lecture Goody p 6 Jusqu aux Trente Glorieuses la ma trise de l crit et de la lecture tait une garantie d ascension sociale mais n emp chait pas une int gration dans la soci t Annie Gilles nous rappelle que le savoir faire de bons ouvriers est compatible avec l illettrisme qui ne le 7 Battestini S 1997 Ecriture et Texte Contribution africaine Les presses de l universit de Laval i Goody J 2007 l oralit et l criture in Communication et langages n 154 pp 3 10 SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 6 ECLA 16 p nalise pas aussi longtemps qu il b n ficie de la solidarit de ceux qui savent lire et crire p 9 Mais avec la crise conomique de 1970 la ma trise de la lecture devient un facteur de s lection pour les ouvriers licenci s Et depuis 1998 la loi contre les exclusions en faisant de l illettrisme une priorit nationale l inscrit explicitement comme facteur d exclusion sociale Ainsi avec l volution de l conomie et plus g n ralement de la soci t les situations de disqualifications par l crit se multiplient du fait de la perc e d exigen
53. eur profil la JDC Dans notre chantillon 38 5 des sujets d pist s dyslexiques ont un profil c est dire qu ils sont rep r s en difficult de lecture par les tests de la JDC Parall lement ce sont plus de 61 qui ne sont pas d pist s par les tests de la JDC Sur les 26 sujets dyslexiques 16 sont dans le profil 0 c est dire que selon la classification de la JDC ils ont des strat gies de lecture efficaces Par ailleurs parmi les sujets 13 qui ont un profil 1 soit sans m canismes de lecture efficaces 8 n ont pas t rep r s dyslexiques Toujours parmi les 26 sujets dyslexiques 6 sont scolaris s en lyc e g n ral et technologiques 3 en 1 et 3 en Tale On peut noter que les 3 en terminale disent ne pas avoir redoubl de classe alors que les 2 en premi res ont redoubl deux fois Ainsi l on peut penser que les rem diations et ou les strat gies de compensation ont t suffisamment efficaces pour pallier les difficult s de lecture 13 Les scores obtenus DictG en fonction des diff rents profils sont ils significativement diff rents a o de Score TA Nomore 2 E a 85 83 CRE SUR T a 2 e 878 27 9 250 Bo o 35 isn 3 8 61 Total g n ral 629 194 360 Tableau de r partition des profils et moyenne DictG 5 profils la JDC profil 0 quel que soit leur niveau linguistique ces lecteurs recourent des strat gies de lecture compr hension su
54. ffisamment efficaces profil 4 Ces jeunes faibles lecteurs sont capables de lecture voix haute ont un niveau linguistique correct mais ils comprennent mal ce qu ils lisent Profil 3 d ficit de compr hensions sans soute li un niveau linguistique tr s faible la lecture est laborieuse par manque d automaticit Profil 2 le d ficit de compr hension est sans doute li un niveau lexical tr s faible profil 1 ces jeunes ne disposent pas de m canismes efficaces de traitement des mots crits et manifestent une compr hension tr s d ficiente SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 53 ECLA 16 L ANOVA montre effectivement une diff rence significative entre les 5 profils selon leur score DictG F 3 47 4 17 p lt 01 n 0 02 14 Profils 1 et 2 et dyslexiques dans notre chantillon 22 sujets sont identifi s dans les profils 1 et 2 soit 6 11 et 7 et parmi eux sont rep r s dyslexiques ce qui repr sente 31 de notre chantillon pour les profils 1 et 2 L Analyse en Composante Principale Le tableau ci dessous contient les r sultats d une Analyse en Composante Principale r alis e sur l ensemble des preuves Elle permet de r sumer la matrice de corr lations entre ces variables Les facteurs d une ACP peuvent tre interpr t s comme le reflet de processus com
55. fication des lettres le temps lequel conditionnerait l automatisation de l identification des mots L automatisation pourrait tre affect e lorsque le sujet ne parvient pas inhiber les informations non pertinentes c est dire s lectionner le bon item Ceci rel verait plus d un d ficit attentionnel Lecture et m moire de travail La lecture en tant qu activit complexe d apprentissage comme d autres t ches d apprentissage fait appel un syst me cognitif qui s inscrirait dans le cadre th orique de la B Parent V Loranger M Sirois K 2007 Rendement en lecture et vitesse du traitement de l information chez les enfants de 6 8 ans Canadian Journal of Behavioural Science 39 n 1 60 72 Foulin J N 2007 La connaissance des lettres chez les pr lecteurs aspects pronostiques fonctionnels et diagnostiques Psychologie fran aise 52 431 444 oooO DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 60 ECLA 16 m moire de travail d velopp e notamment par Baddeley 1986 2000 Celle ci se d finit comme un syst me capacit limit e permettant le stockage temporaire et la manipulation d une information pendant la r alisation de t ches cognitives diverses Ce syst me compos d un administrateur central gestion attentionnelle et de syst mes esclaves dont ces derniers comprennent
56. ignifie qu il est plus facile de lire un mot que de l crire Par exemple le mot moto peut s crire de diff rentes fa ons mauto motau moteau mautau alors qu il ne peut se lire que d une seule fa on Si au d but le jeune scripteur s appuie sur la correspondance phon me graph me il devra d velopper par la suite les bases de l orthographe lexicale pour acqu rir une bonne production orthographique C est dire qu il va stocker en m moire long terme les repr sentations orthographiques des mots rencontr s SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 25 ECLA 16 Dict e de mots Une dict e de mots irr guliers r guliers et de pseudo mots permet d analyser les proc dures phonologique et lexicale d criture Des listes de 10 mots r guliers 10 mots irr guliers et 10 pseudo mots sont successivement dict es au sujet Un d ficit isol de la proc dure lexicale d criture se manifestera plut t par une performance particuli rement d ficitaire en dict e de mots irr guliers alors que l criture des pseudo mots est relativement pr serv e Les erreurs sont alors majoritairement des erreurs phonologiquement plausibles e g tang gt tant solennel gt solanel Les erreurs peuvent aussi porter sur les mots r guliers dans la mesure o leur criture est exclusi
57. ingt pseudo mots sont nonc s oralement les uns apr s les autres au sujet qui doit donc les r p ter Ces pseudo mots pr sentent des longueurs variables de 1 4 syllabes et des phon mes vari s Elle permet d valuer la capacit de d codage encodage audiophonatoire et l existence d un trouble de la production phonologique Les erreurs ou confusions lors de la r p tition de logatomes peuvent tre associ es certains troubles du langage oral Cette preuve peut r v ler un trouble de la programmation phonologique ou de la r alisation motrice de l articulation avec une alt ration de la fluidit et ou de l intelligibilit du langage Une m moire verbale court terme d ficitaire ou limit e rend difficile la r p tition des logatomes longs 4 syllabes et plus D nomination rapide Ce proc d preuve consiste en l vocation de mots appartenant au lexique interne partir de stimuli visuels Il est associ une contrainte de temps et n cessite un traitement rapide rappelant le caract re excessivement bref des processus d acc s au lexique en situation crite utilisation de la voie d adressage Flason Denkla et Rudel 1976 ont labor un test Rapid automatized naming ou RAN test ils ont mis en vidence des temps de d nomination beaucoup plus lents chez les dyslexiques L interpr tation de cette lenteur sp cifique aux enfants atteints de dyslexie d pendrait de leur incapaci
58. ins que plusieurs tudes les ont mises en vidence SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 30 ECLA 16 v i r Bosse Valdois et Dompnier pour l empan visuo attentionnel Seymour pour la m moire visuo spatiale long terme Facoetti amp al 2006 pour l attention s lective Barrage de symboles Sur une feuille A3 sont pr sent s diff rents symboles dans un ordre al atoire Parmi ceux ci deux sont pr sent s comme mod les identifier cibles Le sujet doit localiser et barrer le plus rapidement possible chaque fois qu il rencontre ces deux symboles cibles parmi tous les autres Il s agit donc d une t che qui fait appel l attention visuelle s lective et la vitesse de traitement Cela n cessite un balayage contr l et organis dans l espace de la feuille Mais il doit aussi identifier les stimuli en r f rence aux mod les et n gliger ceux qui n en font pas partie Il s agit avant tout d une t che visuelle d attention s lective et non d une mesure g n rale de l attention m me s il est n cessaire de m moriser les deux mod les et donc d op rer un traitement de cette information Il n y a pas par ailleurs de conversion des cibles en code phonologique Cette preuve inclut aussi une composante motrice On prend en compte le score et la strat gie de balayage
59. isant globalement des mots cette capacit d identification globale serait insuffisante pour leur permettre une compr hension m me minimale des textes p 9 En dehors de cette hypoth se l apprentissage aurait pu tre incomplet avec des facteurs environnementaux importants r le des parents trouble du comportement qui n auraient pas permis ce que les correspondances graph mes phon mes soient mises en place de fa on suffisamment solide Nous constatons donc qu au fur et mesure du d veloppement de l enfant jusqu l ge adulte se sont mises en place plus ou moins efficacement des strat gies de compensation pour tenter de maximiser des performances en lecture Il para t tr s difficile de d limiter une fronti re qui permettrait de pr ciser de quel type d tiologie rel veraient les difficult s de lecture chez l adulte N anmoins et face l importance de la pratique de la lecture dans notre soci t 1l est donc imp ratif que des outils de d pistage des comp tences de lecture et de la dyslexie pour jeunes adultes existent afin d aider la mise en place d am nagement poste de travail examen et de modalit s favorisant l am lioration de leurs comp tences en lecture criture L ECLA 16 a t r alis dans cet objectif L valuation des difficult s d apprentissage de la lecture passe par une mesure de l efficacit des proc dures de lecture lexicale ou phonologique
60. ive Lire et crire l cole primaire INRP z DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 23 ECLA 16 A la deuxi me interrogation on peut citer Perfetti et Roth 1981 qui ont souhait mesurer l importance du contexte en comparant les performances de traitement des mots entre lecteurs normaux et faibles Les r sultats montrent en fait que l effet de contexte est sigmificativement plus important chez les faibles lecteurs et que cette utilisation r sulterait d une strat gie de compensation des difficult s de reconnaissance de mots crits Rondal p 183 Mais si les effets de contexte jouent dans les deux populations il semblerait que les processus ascendants de traitement des mots chez les bons lecteurs soient trop rapides pour permettre aux processus descendants de se manifester La diff rence essentielle entre les deux groupes se situe au niveau du processus de traitement de l information orthographique Lecture de mots isol s Des listes de mots r guliers et irr guliers et de pseudo mots sont propos es pour valuer les diff rentes proc dures de lecture Des listes de mots ont t tablies partir de leur fr quence d apparition dans la langue fran aise Les diff rents types de mots sont pr sent s par colonne 20 items pour chaque liste ne refermant que des mots r guliers irr guliers ou des p
61. me phon me apprises explicitement l cole Les r gles de conversion seraient ensuite stock es en m moire ind pendamment des informations lexicales Le mot chameau lorsqu il est trait via ce syst me fera l objet d une segmentation en graph mes lt CH A M EAU gt puis chaque graph me sera attribu le phon me qui lui est le plus fr quemment associ dans la langue CH gt S A gt a M gt m EAU gt o Cette tape de conversion est suivie d une synth se phon mique ou fusion permettant de reconstruire en un tout unifi la s quence des phon mes ainsi g n r e S a m o gt Samo Il en va de m me en production crite la s quence auditive du mot est segment e en phon mes chaque phon me est associ le graph me correspondant puis une synth se graph mique permet de g n rer la s quence du mot SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 16 ECLA 16 Chacune des deux proc dures de lecture ou d criture est mise en uvre sp cifiquement pour le traitement de certains types de mots la voie lexicale ne peut traiter que les mots d j appris dont les repr sentations sont disponibles au sein des lexiques orthographiques et phonologiques Elle est indispensable la lecture ou l criture des mots irr guliers dont la phonologie ou l orthographe ne peuv
62. ment rapide avec l intonation adapt e Rapport du National Reading Panel 2000 Pour les adolescents et les jeunes adultes ce qui persiste de la dyslexie se traduit pas une lecture lente souvent saccad e et sans r elle intonation m me si elle est avec peu d erreurs Bruck 1998 Lefly 1991 Shaywitz 2003 On doit donc mesurer la fluence de lecture pour rep rer et diagnostiquer un adolescent ou adulte dyslexique Ce manque de fluence traduit le d faut d automatisation des processus de lecture Les adolescents et adultes dyslexiques qui ne font pas ou peu d erreurs ne sont souvent pas reconnus ni diagnostiqu s Lyon et ses coll gues renouvellent la d finition de la dyslexie en 2003 La dyslexie est un trouble sp cifique d apprentissage qui a une origine neurobiologique Elle se caract rise par des difficult s en pr cision et ou en fluence de reconnaissance de mots et de faibles habilet s de d codage et d orthographe Ces difficult s sont principalement dues un d ficit des composantes phonologiques du langage en contraste avec les autres capacit s cognitives et la fr quentation r guli re de l cole Rep Natl Reading Panel 2000 Teaching Children to Read An Evidence Based Assessment of the Scientific Research Literature on Reading and Its Implications for Reading Instruction U S Dept Health Human Serv Public Health Serv Natl Inst Health Natl Inst Child Health Human Dev Washington DC 18 B
63. mentales qui font qu ils acc deront sans difficult s la ma trise du code enseign l cole pris comme un moyen d largir leurs strat gies de prise d indices dans le processus de construction de significations Contrairement aux conceptions traditionnelles dominantes devenir lecteur n est pas une cons quence mais une condition de la compr hension du code crit p 6 La situation actuelle Le 21 mars 2001 suite au rapport de l inspecteur Jean Charles Ringard un plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage est lanc dans l Education Nationale Le 11 f vrier 2005 une loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es est act e Une d finition du handicap est alors donn e toute limitation d activit ou restriction de participation la vie en soci t subie dans son environnement par une personne en raison d une alt ration substantielle durable ou d finitive d une ou plusieurs fonctions physiques sensorielles mentales cognitives ou psychiques d un polyhandicap ou d un trouble de la sant invalidant La dyslexie est reconnue comme trouble sp cifique dont la s v rit entra ne un handicap L int gration des l ves dyslexiques dans les tablissements scolaires est alors facilit e PAI PPS Des mesures compensatoires peuvent tre mises en place comme par exemple un tiers temps suppl mentaire lors
64. muns diff rentes preuves qui feraient l objet de diff rences individuelles et conduiraient l apparition de corr lations entre ces preuves d preuves Le premier facteur rend compte de 24 de la variance de l ensemble des preuves Cela sigmifie que de nombreuses corr lations apparaissent entre les preuves et qu un quart de l information observ e en terme de diff rence individuelle peut se r sumer par ce facteur Les preuves les plus repr sentatives de ce facteur sont celles qui pr sentent les plus fortes saturations et qui apparaissent en haut du tableau Il s agit majoritairement d preuves de dict e 19 des 31 preuves pr sentent un lien relativement lev sup rieur 0 4 en valeur absolue avec ce facteur Il est donc repr sentatif d une source de diff rence individuelle impliqu e dans un grand nombre d preuves et constitue un facteur relativement g n ral On peut en d duire que les preuves de dict e qui apparaissent en haut du tableau sont assez repr sentatives des performances d ensemble Un second facteur apparait galement 1l contient de mani re plus sp cifique des preuves qui sollicitent de la vitesse d ex cution SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 54 ECLA 16 Saturations apr s rotation Varimax i Facteurs Facteur2 O mos o om O wee
65. onserver des traces de r cits oraux Devenues langage visible par le biais de supports ce sont des moyens d acc der l information la connaissance et aux savoirs Gr ce l crit le mode de partage est plus pr cis et entra ne des cons quences sur le d veloppement social et la connaissance qui s accroissent plus rapidement et qui sont plus largement accessibles Selon Goody l crit aide transformer l esprit p 7 car il permet la juxtaposition d l ments d un m me sujet et Gilles A 2000 Le scandale de l illettrisme in Communication et langages n 125 2 nd pp 87 97 Richaudeau F 1990 Fragments d une chronologie de la lecture in Communication et langages n 84 2 T pp 48 60 SOS DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 7 ECLA 16 permet de d tecter les contradictions de produire une analyse fine et encourage la r flexivite Spire associe l crit et la science car celle c1 est rigueur et fixit relative du concept et de la loi que seul l crit rend pleinement possible parce qu il objective totalement la pens e p 4 Selon lui l criture le livre reste le vecteur privil gi de la communication de la pens e abstraite qui garantit un certain travail d laboration Mais l crit a une fonction sociale importante car la pens e crite peut deveni
66. ore est reconnu par le sujet l activation se transmet une ou plusieurs unit s du syst me s mantique dans lequel sont stock s les sigmifications des mots connus L activation en provenance du syst me s mantique permet son tour l activation d une repr sentation au sein du lexique orthographique de sortie et cette derni re repr sentation sp cifie la s quence des graph me du mot Bonin p 154 Une autre voie pourrait intervenir dans le processus de production orthographique c est celle qui permet d associer le mot un syst me s mantique L acte orthographique est donc un acte complexe qui n est jamais compl tement automatis contrairement la lecture Il sollicite une charge cognitive importante en mobilisant la m moire de travail le graphisme les connaissances syntaxiques r gles la conscience syntaxique la conscience phonologique le traitement m tas mantique Gombert le traitement m talexical capacit isoler un mot les capacit s morph miques les analogies lexicales Hypoth se sur les liens entre d nomination rapide et lecture Les hypoth ses propos es concernent les facteurs articulatoires visuo attentionnels l f carte le r le des phonologiques ou li s l automatisation Une tude de Castel et a facteurs articulatoires et visuo attentionnels et met en vidence que certes les processus d automatisation jouent un r le important notamment quand il s agit de stim
67. pprentis 3 en coll ge et 14 en enseignement sup rieur Parmi les l ves scolaris s on compte 34 l ves en troisi me ou CAP 69 en seconde ou BEP 79 en premi re ou Bac Pro 91 en terminale et 14 en enseignement sup rieur Ils sont 51 4 avoir redoubl au moins une fois et parmi eux 5 1 le CP et 10 3 la classe de seconde Cependant parmi les l ves scolaris s en lyc e g n ral et technologique 0 6 ont redoubl le CP contre 11 5 de ceux scolaris s en Lyc e professionnel ou CFA Les CSP du p re les plus repr sent es sont celles d ouvrier 18 6 de cadre 18 3 et d employ 17 4 C est la CSP employ 35 4 qui est la plus repr sent e du c t des m res SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 21 ECLA 16 Si 7 1 se sont d clar s avoir t d pist s dyslexique ils sont 27 avoir b n fici d une prise en charge orthophonique 5 l ECLA16 un outil de d pistage cognitif Les preuves Les preuves de lecture Alouette lecture de mots isol s lecture de texte L Alouette Tout examen des capacit s de lecture n cessite une estimation du niveau de lecture avec un test norm Le test de l Alouette Lefavrais 1967 2005 est propos afin de d terminer l ge lexique du jeune adulte Il s agit d un texte de 265 mots que le jeune doit lir
68. proc dure lexicale appel e dans ce cadre th orique la voie lexicale ou voie d adressage Ellis 1989 voie logographique Seymour 1990 ou encore voie directe effectue un traitement simultan de tous les l ments du mot ou stimulus d entr e L ensemble des unit s qui composent le mot est trait en parall le conduisant l activation de connaissances m moris es sur la forme orthographique ou sonore des mots appris pr c demment En lecture apr s le traitement visuel la repr sentation orthographique du mot est activ e au sein du lexique orthographique et donne acc s la forme sonore phonologique correspondant ce mot et son sens Lorsque le mot chameau est pr sent par crit les traitements visuels mis en jeu conduisent activer au sein du lexique orthographique la trace m moris e de la forme orthographique de ce mot lt CHAMEAU L activation de cette trace orthographique va permettre d une part d voquer l ensemble des sens qui lui ont t associ s lors des rencontres ant rieures et d autre part d activer globalement la forme phonologique m moris e du mot Samo Pour la production crite sous dict e un traitement similaire est suppos l uvre l analyse de la s quence auditive du mot conduira activer la repr sentation phonologique correspondante au sein du lexique phonologique La repr sentation orthographique du mot ne sera activ e que secondairement sur la b
69. r en situation individuelle Il est bon de pr ciser au Jeune adulte les objectifs et le cadre de cette premi re valuation la dur e approximative 30 Baddeley A D 1086 working memory Oxford Oxford University Press 2000 Baddeley A D 2000 The episodic buffer a new component of working memory Trends in Cognitive Sciences 4 417 423 34 Poncelet M Van der Linden M 2003 L valuation du stock phonologique de la m moire de travail laboration d un preuve de non mots pour population franco phone Revue de neuropsychologie Vol 13 n 3 377 407 SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 32 ECLA 16 45 minutes Il est n cessaire qu elle se d roule dans un endroit calme bien clair autour d une table ou d un bureau afin d tre l aise pour crire Outre le mat riel fourni l Eclal6 n cessite de se procurer le test de l Alouette et la feuille de correction ainsi qu un chronom tre et au moins 2 crayons ou stylos pour les preuves crites On administrera les preuves dans l ordre dans lequel elles sont pr sent es 3 ECPA 25 av de la Plaine 75980 Paris Cedex 20 T l 33 0 1 40 09 62 62 www ecpa fr QOO WE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010
70. r mati re d un travail collectif qui rend possible une d mocratisation illimit e de l acc s cette pens e Ne pas savoir lire entra ne de facto une forme d exclusion de cette communaut humaine Spire note aussi que la lecture est un m dia privil gi d accumulation de notre patrimoine culturel dont 1l nonce les aspirations la reproduction et l largissement de nos capacit s de travail c est dire les besoins d ducation de connaissance de promotion l information politique et sociale qui correspond la n cessit d une participation d mocratique v ritable et responsable la vie sociale l ad quation de l individu son environnement qui suppose la satisfaction du besoin de communiquer la distraction mais aussi le plaire de lire p 3 Pour mieux comprendre les difficult s que vivent les 1llettr s on peut tenter d inventorier les situations dans lesquelles l usage de la lecture est primordial Lambert nous en propose une liste s adressant un public d adultes handicap s mentaux identifier les donn es personnelles nom adresse r pondre de mani re appropri e aux informations crites sur un ensemble d appareils utilis s dans la vie quotidienne mode d emploi d appareils lectrom nagers dispositifs de commandes r pondre de mani re appropri e aux symboles suivants noms des rues destination des transports publics signaux routiers consignes de
71. ront s des demandes plus sp cifiques d valuation des difficult s de lecture soit dans le cadre de l orientation soit pour les m decins scolaires des demandes d am nagement de la scolarit et des examens Outre cette population scolaire cela concerne aussi le public des jeunes non scolaris s recens s en difficult de lecture lors des Journ es D fense et Citoyennet ex JAPD pour lequel des instruments d valuation plus sp cifiques doivent tre propos s Compte tenu que le niveau atteint en lecture 16 18 ans est aussi celui que l on garde l ge adulte PECLA 16 permet aussi d valuer des adultes Cet outil se veut un premier instrument de d pistage permettant d valuer l importance des difficult s Comme nous l avons d j signal un bilan compl mentaire doit tre r alis pour poser un diagnostic tay 21 P E TE Pour plus de pr cision sur l Odedys nous vous renvoyons au site http www cognisciences com oooO DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 18 ECLA 16 ECLA 16 a t construit sur le mod le de l ODEDYS Il permet un examen rapide 45minutes qui d piste des difficult s de lecture et d orthographe voire de faire des hypoth ses sur d ventuelles dyslexies concernant de jeunes adultes d s 16 25ans A partir d une mise en vidence de difficult s de le
72. rsit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 45 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau fin de coll ge lyc e professionnel et vie active n 130 sce japd mai 08 2 t c05 c15 t moy c90 Lecture texte mclm 50 56 83 85 120 01 172 L alouette nb err Lecture texte mclm 79 87 103 111 143 39 182 Le pollueur nb err Lecture r guliers score 14 16 17 16 18 16 20 Lecture irr guliers score 12 12 14 14 16 26 19 Lecture ps mots score 13 14 16 15 17 58 20 Dict e r guliers score temps Dict e irr guliers score temps Dict e ps mots score temps Dict e usage score Dict e accords score Suppr phon init score temps Contrep teries score 10 temps 219 R p t ps mots D nom images temps D nom lettres temps Empan chiffres l endr 3 4 4 4 5 78 7 T l 0 3 2 3 79 6 Le 11 12 17 17 23 40 29 p 29 33 40 40 50 22 63 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris SOES DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 46 ECLA 16 Centre de for ion SY Centre de Formation de Conseillers d Orientations Psychologues 0 ECLA 16 Pour aller plus loin Juin 2011 Centre de Formation de Conseillers d d Orientation Psychologues
73. rt des mots nonc s commencent par un groupe consonantique exemple stylisme tilisme grillade rillade Il est particuli rement difficile pour les sujets ayant un trouble de la conscience phon mique de scinder ce groupe consonantique Ils ont souvent tendance l omettre dans sa totalit grillade Ilade branche che Epreuve de contrep teries Une preuve de contrep terie deux mots sont successivement nonc s oralement par l exp rimentateur exemple banane ficelle Le jeune adulte doit isoler le premier phon me de chaque mot puis les intervertir et enfin produire les deux mots r sultant ex fanane bicelle Divers types d erreur peuvent tre observ s dans cette preuve il n est pas rare d obtenir des r ponses du type bacelle finane dans l exemple pr c dent Ce type de r ponse r sulte d un traitement bas sur la premi re syllabe plut t que le premier son Ces erreurs d montrent que le jeune a des difficult s traiter les unit s phon miques du langage et qu il utilise une strat gie syllabique 2 Poncelet M 2009 Les troubles sp cifiques de l apprentissage du langage crit Trait de neuropsychologie de l enfant Solal SOES DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 28 ECLA 16 R p tition de logatomes m moire phonologique court terme V
74. ruck M 1998 Outcomes of adults with childhood histories of dyslexia In Cognitive andLinguistic Bases of Reading Writing and Spelling ed C Hulme R Joshi pp 179 200 Mahwah NJ Erlbaum Lefly DL Pennington BF 1991 Spelling errors and reading fluency in compensated adult dyslexics Ann Dyslexia 41 143 62 Shaywitz S 2003 Overcoming Dyslexia A New and Complete Science Based Program for Reading Problems at Any Level New York Knopf Lyon G Shaywitz S Shaywitz B 2003 A definition of dyslexia Ann Dyslexia 53 1 14 Marzola E Shepherd M 2005 Assessment of reading difficulties In Multisensory Teaching of Basic Language Skills ed JR Birsh pp 171 85 Baltimore MD Brookes SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 13 ECLA 16 Lorsque l on dissocie les deux proc dures de lecture phonologique ou lexicale cela correspond la lecture experte lorsque les processus d apprentissage se sont d roul s correctement ou qu la suite d une l sion c r brale un adulte normo lecteur perd l acc s une de ces deux proc dures Dans la phase initiale d apprentissage l tat des connaissances ne permet pas de dissocier ces deux proc dures car nous ne savons pas comment elles s articulent et quelle synergie elles ont Rappel concernant l apprentissage de la lecture Les mod les actuels de l
75. s crits et par cons quence limiter la compr hension des textes lus Cette question d licate de la diff renciation entre trouble de la lecture dyslexie et difficult s de lecture a t pos e par Ecalle amp Magnan et n cessite que soit rediscut e la d finition de la dyslexie l ge adulte En effet si l on retient le crit re de 2 ans de retard de lecture il ne signifie pas persistance du trouble mais rel ve plut t un d calage Et que signifie pour une population adulte un retard de 2 ans Ainsi ils proposent de retenir un seuil par rapport au d veloppement normal du lexique soit par exemple la fin du CE2 aspect comportemental mais aussi d investiguer plus pr cis ment la qualit des r ponses produites par des outils appropri s qui permettraient de valider ou non l hypoth se de dyslexie En cas de non validation on parlerait de difficult s de lecture Enfin il conviendra de prendre en compte et de d finir les facteurs biologiques et environnementaux comme crit res retenir pour poser un diagnostic de dyslexie Une pr conisation serait d valuer l impact d une rem diation dans un laps de temps relativement court ce type d approche professionnelle devrait participer la distinction entre faibles lecteurs et dyslexiques p 16 En dehors de cette probl matique de nosographie il importe de mettre en vidence le handicap par rapport la lecture et de proposer des strat gies de r appr
76. s curit sur des imprim s les noms des magasins se servir des informations crites suivantes calendrier carte pour des d placements effectuer menu dans un restaurant utiliser les distributeurs marchandises billets suivre les instructions sur les emballages comprendre des messages importants consignes crites relatives au travail effectuer rendez vous divers horaires de travail r partition des t ches d chiffrer sa correspondance personnelle me Spire A 1982 Pour lib rer le livre in Communication et langages n 52 2 trimestre pp 62 80 7 Lambert J L 1986 Enseignement sp cial et handicap mental Mardaga COQ CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 8 ECLA 16 Pourquoi n acc de t on pas la lecture Les facteurs extrins ques sont aussi consid rer comme des causes possibles le niveau socio conomique le niveau socio culturel des parents et des facteurs p dagogiques D apr s l tude de Billard Fluss et al cit e par Ecalle et Magnan les caract ristiques familiales et particuli rement le niveau d ducation de la m re influent sur la lecture p 120 Cependant les connaissances langagi res faibles dans un environnement d favoris ne permettent pas de discriminer les enfants qui apprennent lire de ceux qui chouent Ce sont essentiellement les comp
77. s 40 41 29 31 22 84 Dict e r guliers score temps Dict e irr guliers score temps Dict e ps mots score temps Dict e usage score Dict e accords score Suppr phon init score temps Contrep teries score temps R p t ps mots D nom images temps D nom lettres temps Empan chiffres l endr 3 4 5 5 6 05 8 T l 2 3 3 4 17 6 Le 14 15 19 19 24 33 30 ii 34 39 44 44 54 49 67 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris SOES DCE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 44 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau lyc e g n ral et technologique et enseignement sup rieur n 181 sce japd mai 08 2 t c05 c15 I t moy c90 Lecture texte 133 L alouette Lecture texte Le pollueur Lecture r guliers Lecture irr guliers Lecture ps mots Dict e r guliers Dict e irr guliers Dict e ps mots Dict e usage Dict e accords Suppr phon init Contrep teries R p t ps mots D nom images temps D nom lettres temps Empan chiffres l endr 4 4 5 5 6 24 8 l env 2 3 3 3 4 45 6 ae 16 17 20 20 25 01 31 p 40 43 50 49 57 56 68 L preuve de l Alouette est dit e par les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e 25 rue de la Plaine 75020 Paris oooO DLL CeFoCOP Unive
78. s aux mots concern s tape de s lection lexicale ou recherche rapide du mot il faut ensuite r cup rer les informations phonologiques et morphologiques correspondantes tape d encodage phonologique ou programme articulatoire la troisi me tape est celle de l articulation p 28 En plus des donn es quantitatives les analyses qualitatives mettent en vidence 2 types de strat gie des regroupements effectu s sur la base d une cat gorie s mantique clustering et les changements de regroupement switching Les regroupements s mantiques n cessitent l utilisation de cat gories s mantiques les animaux de la ferme les animaux Ferrand L 1994 Acc s au lexique et production de la parole un survol L ann e psychologique 94 295 312 SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 61 ECLA 16 domestiques ou de l Afrique alors que les regroupements phonologiques se r aliseraient sur la base d une syllabe ou d un phon me commun chat chien chameau Dans l tude de Troyer cit e par Mathey amp Postal la taille des regroupements serait un indicateur d activation automatique les erreurs un indice du d ficit du processus d inhibition les changements de cat gories seraient un indicateur de flexibilit mentale Mais cette t che implique d autres processus comme la vitess
79. s fluence verb barrage Moyenne 7 38 30 24 17 05 98 40 19 44 14 74 16 25 6 24 4 45 21 67 25 01 57 56 Ecart type 2 61 9 61 4 27 47 07 0 90 2 69 2 82 1 28 1 31 5 66 4 72 8 82 90 10 20 20 54 20 12 13 8 6 29 31 68 80 10 23 20 61 20 13 14 7 6 26 29 64 70 10 25 19 71 20 13 15 7 5 24 28 6l 60 9 27 19 78 20 14 15 6 4 23 27 60 50 8 29 19 87 20 14 16 6 4 21 26 58 45 8 29 18 92 20 14 16 6 4 20 25 57 40 8 30 18 95 20 15 17 6 4 20 24 55 35 7 32 18 100 19 15 17 6 4 19 23 54 30 6 33 17 107 19 15 18 6 4 18 23 53 25 5 35 17 113 19 16 18 6 4 18 22 52 20 4 37 16 131 19 17 18 5 4 17 22 52 15 4 39 14 138 19 17 19 5 3 16 20 50 10 3 41 11 156 19 18 20 4 3 15 19 47 05 3 46 5 190 18 20 22 4 3 12 17 43 Qoe CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 40 ECLA 16 Etalonnage ECLA 16 Niveau fin de coll ge lyc e professionnel et vie active n 130 observations sce japd mai O8 Epreuves de lecture lecture L alouette lecture Le Pollueur lecture 20 mots r guliers lecture 20 mots irr guliers lecture 20 ps mots Moyenne 120 01 10 51 143 39 3 04 18 16 19 04 16 26 17 28 17 58 25 99 Ecart type 35 16 7 54 32 39 2 24 1 92 8 43 2 34 7 21 2 21 9 40 90 172 3 182 0 20 11 19 10 20 16 80 146 5 170 l 20 13 18 12 19 19 70 134 6 162 2 19 14 18 13 19 21 60 129 i 153 2 19 15 17 15 19 22 50 123 8 148 3 19 17 17 15 18 24 45 116 9 144 3 18 18 16 16 18 25 40 111 10 141 3 18 18 16 16
80. seudo mots Les sujets sont avertis de la nature des items mots existants ou mots invent s avant la lecture de chaque liste Ils doivent ensuite lire les 20 items successifs le plus rapidement possible et en faisant le moins d erreurs possible La nature des r ponses est not e par l examinateur en face de chaque mot et le temps global de lecture des 20 items est relev pour chaque liste A la fin de l preuve l examinateur dispose ainsi de trois types d informations le score sur chacune des listes le temps de lecture par liste et la nature des erreurs produites C est sur la base de ces trois types d information qu il pourra valuer l efficience de l une et de l autre des proc dures de lecture Des diff rences dans les performances score et temps de lecture entre les listes des mots irr guliers r guliers et des pseudo mots peuvent mettre en vidence une proc dure d ficitaire soit phonologique soit lexicale Lorsqu un jeune adulte pr sente un dysfonctionnement de la proc dure lexicale de lecture ses performances en lecture de mots irr guliers sont significativement plus faibles en termes de score et de temps que celles des jeunes t moins 8 Rondal J A Seron X 2000 Troubles du langage bases th oriques diagnostic et r ducation Medical SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010
81. sp cifique reli e significativement au d codage et la compr hension Des scores normaux peuvent se retrouver chez les dyslexiques mais le temps de r action est souvent plus long La valeur pr dictive de la d nomination connaissance des lettres est remarquable Foulin suppose que le lecteur d butant qui reconna t les lettres avec facilit et rapidit a davantage de disponibilit attentionnelle et de temps pour analyser la structure orthographique des mots et mettre en uvre le d codage graphophonologique Si cette assertion est vraie pour les lecteurs d butants et les jeunes enfants aupr s desquels sont conduites ces tudes 1l nous faut tre prudent en ce qui concerne les adultes En effet en ce qui concerne les chiffres et les lettres ces stimuli sont tr s automatis s par l apprentissage scolaire S il est plus rapide de d nommer des chiffres d apr s Castel amp al il semblerait que les stimuli tr s automatis s plus faciles lire pr disent mieux le niveau de lecture que les objets ainsi moins le stimulus est automatis au plus le d ficit est grand Il faudra alors comparer d nomination rapide de lettres avec d nomination rapide d images Cependant cette preuve de d nomination rapide de lettres permet d une part de rep rer d ventuels probl mes de reconnaissance de lettres ou de confusion voir les erreurs et d autre part d appr cier le degr d automatisation de l identi
82. ssage n aurait pas t r investi dans une pratique r elle de lecture Parmi ces jeunes certains pr sentent sans doute des profils de dyslexie de surface c est dire qu ils ont mis en place une habilet de d cryptage s quentiel des mots Delahaie M Billard C Calvet C Gillet P Tichet J Vol S 1998 Un exemple de mesure du lien entre dyslexie d veloppementale et illettrisme in Sant publique 10 4 369 383 gt http www anlci gouv fr fileadmin Medias PDF EDITIONS Enqu te_IVQ pdf SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 11 ECLA 16 relativement efficace mais le co t attentionnel de ce traitement ne leur laisse pas la possibilit de r fl chir aux significations p 9 Pour d autres cela pourrait tre d un milieu linguistique pauvre ne leur ayant pas permis d avoir un stock de vocabulaire suffisamment riche pour atteindre la compr hension 3 profil 3 ont des acquis lexicaux mais pr sentent des m canismes de lecture d ficitaires Ce sont aussi ceux en difficult qui ont le plus bas niveau de qualification pour 80 d entre eux L aussi peut tre voqu e l hypoth se d une dyslexie mais plut t phonologique les apprentis lecteurs auraient tent de pallier leur difficult mettre en place les m canismes de traitement du code alphab tique en m mor
83. t acc der de fa on automatique aux mots capacit n cessaire leur oralisation rapide La d nomination rapide s apparente en partie l activit de lecture dans la mesure o il faut effectuer un appariement visuo verbal pour prononcer le mot De nombreuses recherches ont mis en vidence ce lien entre la d nomination rapide et plus pr cis ment le fait qu il soit un bon pr dicteur et le niveau de lecture sans qu il soit encore r ellement possible avec exactitude de pr ciser quels sont les m canismes en Jeu voir un d veloppement d hypoth ses dans la partie compl ments th oriques 31 Flason L 2005 Evaluation de la lecture apr s entra nement sp cifique de la d nomination rapide automatis e chez des enfants dyslexiques phonologiques M moire d orthophonie non publi Bordeaux II SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 29 ECLA 16 Nous pr sentons dans ECLAI16 deux types d preuves de d nomination rapide d nomination rapide d images et d nomination rapide de lettres D nomination rapide d images Dans le sub test de d nomination rapide d images le sujet doit nommer le plus rapidement possible le nom de l objet ou animal repr sent par les images dispos es dans un ordre al atoire par s ries de cinq r p t es sur cinq lignes Les objets sont connus
84. tif des difficult s en lecture La dyslexie pouvant alors constituer une des causes possibles de l illettrisme Selon l Agence Nationale de Lutte contre l Illettrisme 9 de la population de 18 65 ans r sidant en France et ayant t scolaris e en France est en situation d illettrisme Celle ci se d finit par la situation de personnes qui ont t scolaris es en France mais ne ma trisent pas la lecture l criture le calcul les comp tences de base pour tre autonomes dans des sde 15 situations simples de la vie quotidienne D autres r sultats sont fournis par les preuves d valuation de la lecture lors des Journ es D fense et Citoyennet ex journ e d Appel la D fense JAPD Ces preuves mettent en vidence 8 profils diff rents allant des lecteurs efficaces ceux pr sentant des difficult s s v res 21 6 sont des lecteurs inefficaces m me si parmi ceux ci 9 8 d entre eux sont amen s mettre en place des strat gies de compensation pour pallier les difficult s de compr hension 2 3 cumulent un d ficit de la reconnaissance des mots et un d ficit lexical 4 9 profils 1 et 2 des jeunes les plus en difficult s n ont pas install les m canismes de base du langage crit et parmi eux on peut consid rer que 2 5 sont non lecteurs Les 2 4 autres auraient d velopp des capacit s de reconnaissance de mots crits mais sans pouvoir laborer un sens L apprenti
85. uli moins automatis s objets mais que ce sont surtout les processus phonologiques qui sont sollicit s sous la forme d un acc s rapide aux repr sentations phonologiques La d nomination rapide et la lecture partagent donc un m canisme fondamental la mise en relation et l automatisation du couplage entre les repr sentations visuelles et phonologiques Castel p 415 Une autre interpr tation propos e rel verait de la vitesse laquelle une information phonologique stock e en m moire long terme peut tre retrouv e Poncelet citant Torgese Wagner Burgess amp Hecht 1997 Ces difficult s seraient sous tendues par des d ficits au Bonin P 2002 Production verbale de mots approche cognitive De Boeck Castel C Pech Georgel C Georges F Ziegler J 2008 Lien entre d nomination rapide et lecture chez les enfants dyslexiques L ann e psychologique 108 395 422 oOo DLL CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 59 ECLA 16 niveau phonologique Parent et al ont travaill sur la vitesse et le rendement en lecture Il appara t que la vitesse de traitement de l information n est pas une mesure de la d nomination rapide en soit car elle implique des processus de d cision mais une mesure plus g n rale et que la vitesse de d nomination constituerait quant elle un type de vitesse plus
86. vement guid e par la forme phonologique e g anorak gt anorac wagon gt vagon Un d ficit isol de la proc dure phonologique d criture sera marqu principalement par de faibles performances en criture de pseudo mots et la production d erreurs r sultant de confusions entre sons proches ribule gt r bule p guide gt p kide L criture sous dict e des mots r guliers et irr guliers peut tre relativement pr serv e mais peut galement conduire quelques productions non plausibles phonologiquement berceau gt breceau vigne gt vingue Dans l analyse la d marche doit consister comprendre comment les strat gies de lecture et d criture utilis es sont plus ou moins privil gi es dans diff rents contextes par le Jeune Pour cela les trois types d information correspondant au score de r ussite au temps de lecture et la nature des erreurs doivent tre pris en compte On s attend observer une certaine coh rence entre les performances en lecture et en orthographe dans la mesure o une forme de dysorthographie est normalement typiquement associ e chaque type de dyslexie Comme chez l adolescent et l adulte dyslexique c est progressivement la fluence de lecture qui est le plus d ficitaire dans certaines formes on peut avoir une dissociation lecture orthographe au d pend de la lecture Dans ce cas on aura une assez bonne pr cision en lecture mais avec des temps allong s et
87. voir les relations des CSP avec le score Dict e G n rale intitul pree Moyenne Peci moyenne P re M re y 8 agriculteur exploitant 32 25 2 cadre professions intellectuelles na 33 37 51 32 94 sup rieures professions interm diaires gt bac n n 46 32 40 31 77 2 param dicaux techniciens employ policier militaire S 64 30 06 128 30 39 commerce services aux particuliers ouvrier y compris agricole P 8 70 28 31 30 chauffeur CT ew o 5055 C8 sans activit r mun r e 25 2819 108 2912 Moyenne des r sultats Dict e G n rale selon la csp des p re et m re L ANOVA sera effectu e sur les csp 2 3 4 5 et 6 l effectif des m res et p res sans activit ne pr juge pas du niveau g n ral d instruction celui des csp 1 et 7 tant lui trop faible L on constate que les r sultats sont significatifs concernant la CSP des p res celle ci expliquerait 12 3 de la variance et seulement 4 2 pour les m res Si les niveaux Duru Bellat M 2003 n galit s sociales l cole et politiques ducatives UNESCO Institut international de planification de l ducation www unesco org iiep SOES DELLE CeFoCOP Universit de Provence Aix Marseille I Cognisciences LSE Universit Pierre Mend s France Grenoble ECLA 16 2010 p 49 ECLA 16 d instruction sont fortement corr l s avec les cursus scolaires ils ne sont pas les seuls et diff

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