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Bulletin d`Information n° 91 - septembre 2008

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1. BANQUE POPULAIRE POPULAIRE Imagine Une banque met nos int r ts en commun pour que chacun profite d avantages personnels Parce que nous partageons les m mes valeurs la CASDEN banque coop rative a cr pour nous le Programme 1 2 3 CASDEN Une logique d pargne diff rente pour des solutions de financement exclusives 11 J pargne Je gagne des Points J3 J emprunte aux conditions CASDEN gr ce ces Points Chacun d entre nous programme son pargne pour construire son taux de cr dit C est ainsi que sans pousser la consommation la CASDEN nous accompagne dans une vraie relation de confiance Renseignez vous aupr s de votre D l gation D partementale CASDEN gt 31000 Toulouse T l 0 820 21 55 31 ou l agence Banque Populaire Toulouse Pyr n es de votre choix coordonn es disponibles sur www casden fr ou sur www occitane banquepopulaire fr 15 vr BANQUE POPULAIRE 2 A A n LES le BI N 91 de seprembre 2008 52 INFORMATIONS LE LAURAGAIS DANS LES ARTS UNE RENCONTRE ENTRE DES ENFANTS ET UN TERRITOIRE epuis maintenant cinq ans l op ration lt Le Lauragais dans les Arts r unit des centaines d enfants autour d une id e commune illustrer le Lauragais par la r alisation d uvres artistiques in solites Cette d marche est financ e chaque ann e par l Asso ciation du Pays Lauragais Celle ci regroupe 153 com munes
2. 0452 l 1 PQ PA P44 didm Bi er LA en apprentissage ou en consolidation de la lecture l aide d un clavier de lettres de type Azerty par exemple qui ap para t l cran l l ve peut crire un message 1 peut ma nipuler des tiquettes pour lire et crire l aide d un retour vocal primordial pour les enfants C N V La s lection des lettres des mots se r alise gr ce un syst me de balayage manuel ou automatique par un spot lumineux L enseignant configure des exercices de recomposition de texte ou des exercices trous des op rations Il donne l l ve la pos sibilit d crire des dict es compl ter des propositions ou de composer librement des petits textes en mode manuel au clavier la souris ou en mode balayage par l interm diaire de contacteurs adapt s e Pour crire avec des symboles avec l aide du logiciel WIDGIT Ce logiciel parlant peut aider l apprentissage de la lecture et de l criture L l ve a la possibilit d crire un message l aide des lettres le m me message peut s inscrire simultan ment en pictogrammes Le principe d adaptation est identique celui propos ci dessus Il y a quatre fa ons d utiliser ce programme Comme un traitement de symboles o les mots sont inscrits par l l ve ou l adulte automatiquement 1llus tr s avec un graphique lorsque c est possible e Comme un tra
3. picerie des mots gt a t associ e diff rents partenaires e une association humanitaire lt Pyr n es Qui Nobn qui aide un orphelinat au Vietnam e les enfants des 14 CLAE et centres de loisirs de la ville qui ont fabriqu les objets design mis en vente l picerie e et enfin lt Vitamine D une association d ar chitectes designer qui a mis son savoir et son imagination au service de la cause Tous se sont retrouv s autour de l id e d un espace de vente solidaire pour No l au profit d un orphelinat vietnamien que les enfants aident depuis d j 5 ans Ce nouveau partenariat a permis de mettre en place un projet vivant qui s est d roul en plusieurs phases Une v ritable cha ne de production solidaire a t mise en place par les animateurs du service enfance sur l ensemble des 14 CLAE de la ville la concep tion puis le dessin la fabrication l emballage et la vente qui ont t expliqu s aux enfants g s de 3 11 ans avant de passer la fabrication Ainsi pendant un mois les enfants ont fabriqu de myst rieux objets lettres objets qui prennent un sens quand on leur donne la parole Depuis leurs tag res des bocaux ont pu lancer des SOS des robinets dire stop des branches d arbres parler de CO2 les trottoirs porter des mots d enfants r SS Be l 5 Tettresr gt prennent sens 7 i L a
4. nationale co le bulletin d information N inspection acad miqd p Sh sep CN m Haute Garone Ben J j Toulouse Y ducation Q O C naqe de couverture Nicolas Olivier Moreau e handicap est une des priorit s des politiques communau taires affirm e par la convention europ enne et confirm e en France par la loi du 11 f vrier 2005 dite LOI POUR L GALIT DES DROITS ET DES CHANCES LA PARTICI PATION ET LA CITOYENNET DES PERSONNES HANDI CAP ES La volont du l gislateur tait alors de permettre toute personne en situation de handicap de vivre galit des autres personnes Cette volont tait encore plus affirm e pour les enfants handi cap s Comme le disait dans son rapport le d put Guy Geoffroy il s agit tout simplement par l interm diaire de cette loi de rendre la vie plus simple plus ordinaire plus en phase avec son temps plus au contact de son environnement proche au petit enfant dif f rent dont notre pays vient d affirmer que nous avons besoin de sa richesse et de son talent Trois ans apr s la promulgation de cette 101 81 tenu faire un point sur la situation de la scolarisation des enfants et ado lescents handicap s de la Haute Garonne en prenant appui sur des l ments chiffr s et des t moignages principalement d ensei gnants de m decins et de directeurs d tablissements sp cialis s 3 8
5. Prochaine tape Prendre conscience de la diversit du monde animal en accueillant des phasmes feuilles dans la classe puis se lancer dans un projet lectricit au mois de mai la P TE CO N lt 2 Ww au LU Pal LU 5 lt en gt va LA MAIN LA P TE PLAN DE R NOVATION DE L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE L COLE P a suite de la page 30 e Faciliter les changes les interactions et les confron tations avec d autres jeunes de la m me tranche d ge dans une d marche d ducation commune la citoyen net e D velopper les partenariats et la mise en place de pro jets communs avec la communaut scolaire e Pr parer dans un cadre collectif ordinaire le passage de certains l ves au coll ge vers les enseignements adapt s ou g n raux La classe annex e du fait de son implantation ne peut ac cueillir que des jeunes dont l tat psychique m me si des dif ficult s comportementales subsistent est compatible avec une inscription dans une collectivit d enfants voluant dans un environnement scolaire ordinaire Cette donn e est essentielle pour d terminer l affectation de l enfant en coh rence avec son projet personnalis Lequel en fonction de l volution de l enfant doit d finir les ajustements n cessaires et notamment la pertinence du maintien de l
6. la r daction d un texte scientifique qui sera la r f rence m moriser tape 4 valuation l valuation des l ves porte sur des connaissances et des concepts mais aussi sur l acte exp rimental capacit en visager une exp rience et sur la capacit d abstraction et la capacit transf rer des savoir faire Elle se d roule donc en cours de sciences en trois tapes e une question est pos e il est demand de proposer une exp rience en pr cisant ce qui va tre observ et la liste du mat riel individuelle 9 les l ves pr parent un tableau qui rend compte de l exp rience et r alisent celle ci en groupe 9 les l ves d duisent une conclusion d un tableau ou d une courbe donn s par l enseignant individuel hypoth ses les suggestions et les conclusions sont du ressort de l ensemble du groupe e Quelles difficult s Pas de difficult dans la mise en uvre de la d marche d in vestigation La manipulation du mat riel est parfois difficile en raison du handicap Les diff rentes phases d criture peuvent tre aussi tr s diffici les voire impossibles pour certains l ves Enfin certains l ves ont du mal par rapport l talement tem porel de la s quence en raison des contraintes d emploi du temps e Quelles adaptations Une organisation en bin me ou l accompagnement par un assistant vie scolaire permettent de surmonter les pro bl mes d crit et de manipulation l
7. Origine des troubles des l ves handicap s du secondaire 2 2 3 17 4 x 396 95 5 14 mat riel adapt et d acc s aux locaux Mais l environnement est essentiel un environnement o enfant professionnels et famille seront en confiance o l insertion au groupe pourra se faire Cela n cessite des quipes form es s curis es accompagn es Des enqu tes para tre pr sent es lors de l universit d t de juillet 2007 sur autonomie et apprentissages montrent l importance des repr sentations tant au niveau des l ves que des adultes En particulier le handicap mental g n re beaucoup d inqui tudes C est toute l importance du travail avec tous les l ves et l accompagnement des quipes p dagogiques dans Troubles des fonctions cogniti es B Troubles psychiques O Troubles sp cifiques des apprentissage dyslexie dysphasie dyspraxie etc 1 Troubles des fonctions motrices Troubles des fonctions visc rale m tabolique ou nutritionnelle E roubles des fonctions visuelles Troubles des fonctions auditives O Plusieurs troubles associ s mais aussi d am liorer l environnement et l acc s aux droits Entrent en ligne de compte les comp tences personnelles de la personne handicap e ses besoins sp cifiques son environne ment et sa participation la vie en soci t C est toute la qualit de vie qui est en question Dans ce cont
8. identifier certains l ments cliniques anomalies du fonctionnement cognitif cholalie non r ciprocit des changes visuels qui rel vent d une connaissance du trouble en situation Nous avons pu constater que les repr sentations de l accueil d l ves handicap s chez les enseignants d histoire et de g ographie distinguaient respectivement comme envisagea ble ou non l int gration de l l ve d ficient moteur ou sen soriel de celle du jeune d ficient mental Ce dernier suscite chez les enseignants des r actions d inqui tudes tout autant pour la gestion de la classe et la poursuite du programme qu en regard d une inadaptation p dagogique susceptible d accro tre les difficult s de l l ve Une dichotomie persiste entre les repr sentations na ves et professionnelles des d fi ciences mentales consid r es comme un tat ou comme le r sultat d un processus En ce sens les enseignants semblent bien avoir compris la signification d une d finition actuelle du handicap articul e sur l interaction de facteurs person nels et environnementaux mais se trouvent en difficult pour accommoder ce mod le d analyse avec les images de 18 d ficience mentale Le d sir d am liorer la situation et les conditions d ac cueil est g n ralement fort chez les enseignants Ils s interro gent sur la pertinence d une formation qui n en resterait qu l expos d informations th or
9. partir du mois de mars Je constate d normes progr s L enfant accepte de participer aux activit s sportives Elle est plus attentive lors des regroupements collectifs Elle reste assise plus longtemps et accepte plus facile ment de se tromper et de r essayer Elle d nombre jusqu quatre et associe quantit et criture chiffr e jusqu quatre Elle a des relations avec d autres enfants de la classe elle n a plus peur de l enfant qui l effrayait au d but D une mani re g n rale les l ves de la classe aiment bien aller vers elle En ce d but de mois d avril des difficult s persistent tant sur le plan de la communication que sur le plan moteur Nous avons essay d accueillir cette l ve sans l AVS Pour l avoir exp riment je pense que c est trop t t elle n est pas encore assez autonome et a be soin d une aide dans les d placements dans la cour pour se sentir s curis e et dans la classe pour pouvoir se concentrer Aujourd hui mes premiers doutes se sont envol s et la place de cette en fant en petite section me semble juste et sens e Elle profite de la vie de groupe et rentre dans les apprentissages des en fants de son ge ENSEIGNER EN CLIS QUELLES PRIORIT S Nadine Massou Enseignante en CLIS M O et B sont dans la m me classe Pourtant rien a priori ne laissait pr sager cette co ncidence M 12 ans plai sante avec l adulte 1l conna t les
10. accueil parfois au Centre de Lestrade selon une fr quence li e la pro bl matique visuelle Ces interventions directes constituent l essentiel de mon travail Elles peuvent prendre plusieurs formes Sg f 4 a 7 Utilisation d un panneau de calcul en brallle Le Dattiloritmica braille des s quences d observation de l enfant en classe visant affiner l valuation des besoins des s quences de rem diation individuelles d s lors que les contraintes li es la d ficience visuelle n cessitent de reprendre un travail non termin d ex pliciter en situation duelle un l ment de contenu mal assimil des s quences d apprentissage individuelles visant la ma trise de comp tences dont l appropriation en grand groupe est rendue probl matique par l atteinte vi suelle cartographie g om trie lecture de graphi ques utilisation des calculatrices rep rage dans les textes de comp tences m thodologiques compr hen sion des consignes organisation du travail per sonnel rangement des documents utilisation des documents agrandis de comp tences sp cifiques apprentissage de la dactylographie de l informatique sp cialis e la prise en charge de l l ve d ficient visuel au sein d un petit groupe d enfants de la classe visant faciliter son int gration dans la classe la prise en charge de peti
11. augmentation ou de la r duc tion du temps de pr sence dans la classe annex e ainsi que les possibles temps de scolarisation dans une classe l mentaire en concordance avec le PES Par ailleurs le fonctionnement de ces classes annex es doit tenir compte de certaines contraintes li es l organisation de l cole ac cueillante tels que les horaires le niveau d enca drement les effectifs les tranches d ges etc Enfin les moyens mis en uvre pour cette classe tant au niveau de l encadrement que des modalit s d organisation et d interventions doivent tre valu s r guli rement en concertation avec l quipe ducative de l cole pour autoriser un fonctionnement harmonieux du dispositif Dernier point important l existence d une classe annex e doit tre encadr e par la con clusion d une convention valid e par l ensemble des partenaires concern s LES ENJEUX DE LA SCOLARIT EN IME M Tallier directeur adjoint IME de Venerque Association ARSEAA Il y 8 trois ans la loi lt handicap gt posait comme principe le maintien de l enfant de l adolescent ou de l adulte handi cap dans un cadre ordinaire de scolarit de travail et de vie De fait ce jour dans les IME trois formes de scolarisation cohabitent 9 Une scolarisation temps complet dans une cole ou un coll ge avec une pr dominance d l ves en CLIS classe d int gration scolaire ou en UPI Unit P
12. dagogique d Int gration Dans ce cas les l ves sont suivis par un SESSAD quipe pluridisciplinaire accompagnant chaque jeune dans le d roulement de son projet e Une scolarisation temps partiel dans un tablissement de l ducation nationale et le reste du temps dans l IME Cette d finition est souvent retenue aussi bien pour des jeunes qui prouvent des grandes difficult s dans leurs classes E N que pour des jeunes qui progressivement d veloppent un projet d int gration 9 Une scolarisation temps plein dans PIME pour de nom breux jeunes qui ne sont pas rentr s dans les apprentissages ou qui la suite d un parcours dans l cole ponctu d checs r p te ne peuvent plus continuer leur scolarisation dans une cole ordinaire Dans cette configuration les jeunes ne b n fi cient que d une scolarit inf rieure 50 du temps les diff rentes prises en charge compl tant les s quences horaires On note un d veloppement de formules qui permettent aux jeunes de renforcer leur socialisation et de d velopper leurs acquisitions les classes annex es par exemple Pour les acteurs de l ducation nationale et du m dico social la sco larisation d un jeune en situation de handicap ne peut r ussir que 81 toutes les actions que l on a d velopp es pour et autour de lui en particulier au niveau m dical param dical et r du catif se poursuivent Cela n cessite une coop ration troite
13. dans un dispositif administratif souvent un peu rigide et lourd mettre en uvre La qualit de vie d une personne s value la capacit de son environnement ici l cole s ajuster et r pondre aux besoins et aspirations de la personne ici l l ve handi cap dans des interactions r ciproques en constantes vo lutions ACCOMPAGNEMENT DES PARENTS D LEVES HANDICAP S Eliane Sauvage assistante sociale en chef inspection acad mique de la Haute Garonne Le service social des l ves concourt la scolarisation des enfants et adolescents handicap s en partenariat avec la MDPH et la CDOEA L intervention de l assistante sociale scolaire en lien troit avec les familles et les quipes d tablissement contribue favoriser la scolarisation des l ves handicap s L accompagnement des parents d enfant handicap s inscrit dans les missions du service social des l ves Cet accompagnement social des parents a pour objectif tien psychosocial dans 556 l acceptation du handicap 96 de les accompagner dans Ua l laboration du projet per sonnalis de scolarisation 2 0 de leur enfant qui en d finit les modalit s la fois p dagogique psychologique ducative sociale et de sant de n gocier les responsa bilit s de chacun afin que le quotidien de l l ve handi cap soit le plus conforta ble possible y compris en facili
14. e DIMENSION P DAGOGIQUE L ITEP doit favoriser le maintien ou pr parer le retour des jeunes qu il re oit dans les coles ou les tablissements scolaires cette fin sous la responsabilit de son directeur et conform ment aux objectifs fix s pour chaque enfant partir du projet de scolarisation PPS l ITEP et en particu lier l unit d enseignement contribue assurer avec len semble des membres de l quipe de suivi de la scolarisation la continuit de son parcours scolaire en permettant ses ap prentissages et la poursuite de son parcours de formation Ainsi l quipe p dagogique de l ITEP constitu e en uni t d enseignement met en uvre les actions p dagogiques adapt es en fonction des modalit s de scolarisation et des objectifs pr vus par le PPS et en articulation avec le projet personnalis d accompagnement de chaque enfant lesquels peuvent tre vari s Scolarit en milieu ordinaire temps partiel voire temps plein Scolarisation intra ITEP qui peut constituer une ta pe transitoire mais souvent n cessaire pour cr er les conditions d un changement dans les dynamiques de r sistance et d opposition mises en place par un jeune notamment au regard de la scolarit D s que la dynamique volutive de l enfant ou de l ado lescent permet d envisager la mise en place d une scolarit en milieu ordinaire temps partiel temps plein ou l augmen tation de pr
15. il y ait des r percussions futures relatives la loi sur le handicap et aux orientations politiques nationales sur l insertion de la personne handicap e dans le dk monde du travail L UPI est un outil pr cieux pour permettre la r alisation de cette directive dans la mesure o l insertion est au centre de ses pr occupations L UPI lyc e doit permet tre aux l ves de continuer leur parcours vers l insertion pro fessionnelle et sociale Les savoirs tre scolaires sont acquis l entr e du lyc e leur formation lyc enne doit se centrer sur les acquisitions allant vers la qualification professionnelle et g n rale si possible ainsi que les savoirs tre en soci t rapports aux adultes en fonction des situations adaptabilit rapport au travail aux contraintes Il semble important aussi de trouver une mani re de quantifier les acquis et les comp tences des l ves de l UPI apr s avoir pass 17 ans au sein de l ducation nationale quand certains d entre eux ne pourront acc der un dipl me complet 88 am AVS EN UPI LYC E Marjolaine Rault AVS Co LP G P ri J occupe ma fonction d AVS co en UPI lyc e depuis septembre 2006 Mes fonctions sont tr s vari es tant donn que l UPI accueille 10 jeunes pr parant des dipl mes diff rents CAP agent polyvalent de restauration CAP employ de commer ce multi sp cialit BEP secr tariat Mon r
16. impliquant divers acteurs du champ du soin choisis par la famille Le syst me scolaire les professionnels du soin et de l ducation doivent tre capables d changer avec la famille dans un esprit de compl mentarit et de respect des places de chacun Les objectifs du projet doivent tre clairs aux yeux de tous les partenaires ce qui implique un dialogue constant et une valuation commune r guli re des r sultats L ACCUEIL EN H PITAL DE JOUR Yves Tronche directeur EEAH Purpan Toulouse ex directeur d h pital de jour Les h pitaux de jour ont pour mission d accueillir des enfants et adolescent e s souffrant de pathologies suivan tes e Psychose et autisme infantile e Dysharmonie psychotique Troubles n vrotiques volutifs s v res entravant le d veloppement e Troubles de la personnalit et ou du comportement pris dans une dysharmonie volutive e Pathologies limites La scolarisation d un enfant au sein d un h pital de jour s inscrit dans une d marche qui envisage d articuler les dif f rents aspects de la prise en charge dans un m me lieu un m me contenant le soin l ducatif le p dagogique Cette d marche est rendue n cessaire par le fonction nement psychique non unifi de l enfant le d faut de liens internes tant notamment trait travers les liens d velopp s dans l institution entre les adultes intervenants Au v cu de morcellement int rieur de l enfant psy
17. le est d accompagner les l ves de mani re indivi duelle lorsqu ils sont en int gration en atelier professionnel de mani re individuelle ou collective L objectif est de faci liter la compr hension des cours qu ils suivent et d aider l acquisition des comp tences vis es Mon travail se d roule selon deux axes majeurs aupr s des l ves le premier lors du suivi de ces derniers pendant les cours en int gration le second sur les temps de soutien scolaire mis en place l UPI auquel s ajoute un temps li la coordina tion entre adultes L ACCOMPAGNEMENT MIS EN PLACE LORS DES COURS DES PLP reformuler certaines consi gnes en fonction des besoins des l ves soit par l obser vation imm diate de ce qui se passe en classe soit par ma connaissance des besoins constants de certains l ves r p ter les consignes don n es collectivement de ma ni re individuelle selon les m mes conditions que ci dessus lire les consignes crites pour les l ves qui ont des difficult s de lecture et les reformuler si besoin lire les documents longs ou difficiles pour les l ves qui ont des difficult s de lecture surligner les id es principales sur les documents donn s par les enseignants d finir le vocabulaire retenir et m assurer de la bonne compr hension de celui ci en demandant des exemples ou une explication prendre tout ou partie du cours lorsque les l ves ont d
18. nptAIpur utss q suons nb s p u rJjy pu l I nptAIpur utss q 3382439 1 9P u n nu 2 31 211199 2 lt lt lt lt un 13 01552 13 iLI99p 19A19sqO 5323924331 S P 19 522981 12555 SIP 1919d91 0 3 029838 sreund utss p Ted 32192359013 H1oAES un 4201552 19 iri99p IA19sSqO 43 13 1ILI29D 0 1 A49SqO HIOAPES 912118 521 supp 19 2 9212 2 2 3 2 0 SNOS DAJ9SUO9 5135 209 3821 nbijnu ro s 32192 30 1552 UN P 5 032 02 AMV S 31139 1 p 903901 un 12 292 1552 med 32 9352 12 roArS 2 9282 008 25 0 33 0 13 3 32 1IOAPS urss p 228108 9 0 5 25 0 33 125 0 0 80 38 0403 uonunnu a1 0JoydIOW Iw Ied s ssp 1905 suons nb 52 s urspud 521 JINS suomns nb s p juasod s Suezu s s Jauuonsanb S 0 suissap s nb nb 331901 90 3 uomnpAi sqo sino3291 sups s uuspud SA JOUISSAP ap siupju xne 2 90 0 2 8pA ap aouosaid p sinof s nb nb said rtuouonnp UONLINU 1 5 50 u 5 182 0 s p supp sind 31 018 ta p ap uonp1s jrupur IUN INIEUUOIIY pue u 3824219 1 9P 5 2 022 1 JUPAIA 2 19199dS9Y S249 2 S P S9HAUIY S2211919S UI s 9 l1DAD 11 S9
19. sence l cole ou au coll ge apr s consultation des parents l quipe interdisciplinaire de l tablissement ou du service en fait part l enseignant r f rent Cette proposi tion est alors discut e avec les parents en tenant compte de la position du jeune L inflexion ou la modification du PPS sera alors ent rin e par l quipe de suivi de la scolarisation dans le cadre de ses missions L articulation du projet personnalis d accompagnement PPA et du projet personnalis de scolarisation PPS ap pelle dans sa mise en uvre des ajustements la dynamique volutive d un jeune 1 requiert des changes et des concer tations r guli res entre toutes les parties concern es Cf D cret ITEP du 6 janvier 2005 et circulaire ITEP du 14 mai 2007 LA CLASSE ANNEX E D ITEP Lionel Canev se directeur p dagogique ITEP St Exup ry 6 Villemur sur Tarn Association BEP 31 L ITEP Saint Exup ry accueille 44 jeunes de 6 14 ans en internat et demi internat Chaque ann e plus d une trentaine de ses usagers sont scolaris s temps partiel ou complet dans les classes des coles primaires du secteur et ou dans les clas ses sp cialis es de l tablissement L unit d enseignement de l ITEP comporte 3 classes une interne et les deux autres annex es Ces deux classes qui accueillent chacune un effectif de 9 12 l ves sont implan t es dans les deux coles l mentaires
20. tant de fois l chec qu il a une mauvaise image de lui La famille doit alors prendre une d cision psychologi quement co teuse Mais rassurons nous l int gration n est pas seulement un parcours sem d emb ches elle est aussi l occasion pour chacun d tre surpris de s interroger de repenser ses prati ques et de d couvrir que les l ves entendants en sont aussi les grands b n ficiaires Vivre ensemble ce n est pas qu une formule ENSEIGNER AUPR S D L VES D FICIENTS VISUELS Michel Clerc enseignant sp cialis IES centre Lestrade ASEI Enseignant sp cialis aupr s d l ves d ficients visuels et aveugles je travaille au centre de Lestrade ASEIT Ra monville Saint Agne depuis 1985 Apr s avoir assur pen dant dix ans la prise en charge institutionnelle d adolescents et de jeunes adultes 81 rejoint en 1996 le SAAAIS Service d Aide l Acquisition de l Autonomie et l Int gration Scolaire au sein duquel une quipe pluridisciplinaire met en place des actions de partenariat avec les familles et les ta blissements d accueil afin de permettre le d roulement de la scolarit en milieu ordinaire et l int gration sociale dans des conditions prenant au mieux en compte les incidences du handicap Cette quipe pluridisciplinaire est constitu e d in tervenants habituels des services de suite enseignant sp cialis assistante sociale ducateur sp c
21. 18 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER ENSEIGNER AUPR S D ENFANTS AUTISTES Isabelle Dutheil enseignante classe TED l cole l mentaire Anatole France Parler de l enseignement aupr s d enfants avec autisme sans conna tre les caract ristiques cognitives propres tous ces enfants semble une gageure A priori un enfant avec autisme ne ressemble pas un autre enfant diagnostiqu autiste lui aussi Certains acqui rent le langage oral d autres non certains seront tr s ferm s sur eux d autres ne sauront pas mettre de distance aux autres Apr s dix ann es pass es avec eux je peux dire que tous s appuient sur le visuel pour construire leur compr hension du monde Cette capacit visuelle extr mement d velopp e leur sert de m moire comme un ensemble de clich s juxtapo s s voire compartiment s sans lien les uns avec les autres Il s agit alors pour l enseignant certes de s en servir comme appui mais surtout de cr er le lien qui manque entre toutes ces donn es pour permettre ces enfants de trouver du sens leur monde environnant arriver une certaine coh rence temporelle et logico d ductive Les enfants qui arrivent dans la classe l mentaire de l IME dans lequel je travaille acc dent au langage oral Pour autant ils ont autant de mal s exprimer refus mutisme propos inappropri s qu comprendre ce que les autres disent ou demandent Aussi le
22. 2 AIPJUAUINIOP un ms 2 332 332 Id uonp3ans Aul uosrei e mb Sape S s p soloud Jae 91947 801 aeg snou 590 Ju tuuro3 auod anpe auseud 5305551013 SOAQ 9 xne puew p anew 7 uuspud aunaf uoirso 32 no souessreu anpe no aunaf noo 28815 uawan uonsanb ej g 1928900123 850 suono uoJ s 19 ELUIUE un p np ayonbuo 28 2912 02 ao 93 9 2 52 luatuo dnog iruroo nv ju utu oddo A29p ap s peys s 3015 0 3 smao 521 lu uu rAop on I npiAIpui 1552 sawseyd p s299ds9 saine p 1822 03 51531 901090 s p 29 2821 cO N Ww x A Pal en lt gt l GS Pal MAIN P TE SCIENCES EN CLASSE MATERNELLE LSF LANGUE DES SIGNES FRAN AISE Ramonville les enfants sourds ou malentendants peuvent suivre une scolarit bilingue fran ais et Langue des Signes Fran aise de la maternelle la terminale L exp rience d but e il y a plus de 20 ans est unique en France Une con vention a t sign e en 2007 entre l association IRIS et l du cation nationale Les enseignants sont employ s par IRIS ou par le rectorat de Toulouse l cole l mentaire Centre de Ramonville les 3 classes LSF accueillent les l ves du CP au CM2 la maternelle Sajus Vanessa Andrieu accueille 16 en fants sourds dans sa classe QPS 6MS 8GS Elle est aid e par une as
23. 52 SIAJ SIT IAJNY 819894 puouu np 1NSI AIp EI AJP 0 55 53 181 2 12 2 suond 3 d s p 1 mduio2 rui p p ajqedes ng 3 31 5 5931 s nbnu pi p S luos s urpi8 s s oino 30922 8LHp 1 1230 1552 say sind suons nb sanne p luasod 13 juapuodar syuejua s2 18 521 Ins S A 9 2 s p 5 008 1352 1 131 S JAAP 01 U9 n uo 2 134 8 52 NO 159 9 nb 3 152 n 35 81 3 1 018 uq 19048 p 0 un anbos sugs s pupuip sap anbos sues XIOU s p s piu3 pips p SJOOLIPU S A9J 2 09 1 rya siod siod sinad Soure18 ap Sionbed sap 1 2 03 uuto 2 2 3 21 1 asse uqg Say A u is p 3 5 8 3 1 093135 53 8518 s p alodde assaneut eq 3215 0 A ISIMNA Hud p 8 uopenys no 898 2 0 SOUS UE quauuonsanb s 13 suonpluas id i sinap 1u urruidx SIL SOURIS s JUQUIUIOU SIAJ SIT 53317 S P SAMY 53 8 3 83 lt 90 3 s gt 933 188 91029 3 3 3 ne 510135 531 ins 33838535 p uorisodo14 16167 6 N g nv iN3awa ddns 900 Z 3 IqWw3id3s 3p 6 N g nv iN3w3a ddns ii 22 S P uols 8 e O 22 2 n1u2A2 32 22 855 6942 Jn2 s uiseud 526 UONOUWOD0 E eJ 2AJ2SOQO 2SSB 2 27 2 O22 R Inol 1
24. 6 DAL xne21eO S P JU2SINASUOD sind 2260 5 2394 el 20 3210 218 2P 1 2 5552 52 2 2 521 2 O22 R 410324 20 SILU2S 26 5238 S2 DAL 2JU29 2 YIND 2558 2 27 2sigund 2 2uIseud IUE Sad S21ne p 2530 S2A2 2 S 900 3 31915 3 6 oN 8 nv iNawa ddns 511125 526 31651524 2 5 125 25 y 2UN P 2 122 SDUIRIS 526 125 30 6 UISS2P 52 1 15 U2 JNS 2 0 822 25 2558 2 B 5 QO 52 2 210ODU2 Snou Suou21dde nb 522 1 10 JUOS 52 1845 52 SANO JUOS 52385 521 25 0 24 4 2 42 15 Inod 21 1 21 2 2 JU2AUD2D 52 42 3 NE 2 224 S2 26 3 2 5 snoss p I2 23 2 525 20 1 2 12 0425 S 2 52 1 4 521 152 24 26 2 216 2 6 UONDNASUOD 26 242 2un D 2 122 e 5210 JUOS 52 518 124 52 32 5181 0524 52 Ju jndiuew zuad 12113 8 SJUeJU2 Sa 2 04 242116 1 52 2 1815 SJU2I2HIP 26 uonouoj U2 515092 s qO D SU XNPZANOU e 516311 ejndiuew 2 5 088 2 1 23 2 525 2 0 UOD 2558 2 E 5421215 Z INS 20 02 5234135524 28 2 23 NY 2 1 22 2281 2421 246 2 15 18 5221 5524 26 20 23 ne yo
25. ANALYSE ET BILAN e Indicateurs de suivi du projet Plusieurs indicateurs ont t s lectionn s pour valuer ce pro jet e quelles sont les difficult s rencontr es par les enfants handicap s lors d activit s exp rimentales 7 e quelles sont leurs pratiques d apprentissage en raison de leur handicap e quelles adaptations p dagogiques et techniques pour r pondre aux besoins de ces enfants e quel est l impact de cette action sur la scolarisation des enfants handicap s e quels effets sur les enseignants eux m mes e Effets attendus e Les changes entre les savoir faire la r utilisation en fran ais de savoirs scientifiques et l utilisation en sciences de l crit produit pour produire une autre forme d crit doi vent permettre de pr ciser les notions de les m moriser de savoir les communiquer e l attrait pour la d marche d investigation et par cons quent pour les sciences Une modification des comportements face la demande scolaire voir lt effets sur les l ves ci apr s e Constats e Quelle pratique La pratique p dagogique est normale en conformit avec les programmes officiels avec des classes effectifs r duits 7 10 l ves l organisation de la s quence n cessite une coordination entre les enseignants de sciences et ceux de fran ais Le travail se fait par groupes constitu s de mani re ce qu il y ait toujours un l ve capable de manipuler Les MAIN
26. Le dispositif d partemental des AVS EVS est constitu de deux p les le p le administratif g r par la cellule des ressour ces humaines de l TA proc dures relatives aux con trats des personnels le p le p dagogique g r par la cellule AVS EVS compos e de deux personnels enseignants l anima trice et la coordonnatrice de la cellule et de trois per sonnels administratifs lE docaith le BI N 91 de seprembre 2008 10 LE le BI N 91 de seprembre 2008 dossiER ENQU TE NATIONALE SUR L TAT DE LA SCOLARISATION e SEPTEMBRE 2007 CLIS et UPI CLIS Ecole priv e CLIS Ecole l mentaire publique UPI Coll ge UPI Coll ge avec SEGPA UPI Lyc e AUSSONNE SEILH AUCAMVILLE venin BEAUZELLE LES CHENES BLAGNACJEAN MOULIN CLG GEORGES CHAUMETON COLOMIERS MACE L uteon JEAN LR sms o CLG LEONARDIDE vinci TOURNEFEUILLE M LIN VENT VOENE MONTEL LGT PIERRE RIQUET_ UPI4 e m t RRE MEN 6154 moteur eouzo 9 ALPHONSE gt s GABRIEL SAJUS 5 i RAMONVILLE CLG ANDRE MALRAU DAUDET MARGUERITE B DAMASE AUBA PICART _ CASTANET TOLOSAN GABRIEL ARBOUCALOT ROGER SUDRE CLG BETANCE MONTGISCARO ST EXUPERY MURET 68 MERMOZ JULES FERR VILLEFR HE emLezoua AUTERIVE 15 CARBONNE HENRI CHA F
27. accompagnement qui articule une multiplicit d actes et d acteurs aupr s d un m me enfant e La dimension collective de la prise en charge qui vise tablir et entretenir des liens de cet enfant avec ses grou pes de pairs classe d ge voisinage d une part mais aussi enfants confront s des situations semblables Aussi quel que soit le mode de prise en charge par l IES int gration individuelle en milieu naturel int gration collec tive en classe annex e en cole ordinaire accueil institution nel deux objectifs sont constitutifs de tout projet individua Hs comme de tout projet d unit de travail la rencontre et l ouverture LA D COUVERTE DU CENTRE JEAN LAGARDE Olivier Fournet proviseur directeur de l tablissement Jean Lagarde Le Centre Sp cialis d Enseignement Secondaire CSES Jean Lagarde Parc St Agne est un tablissement m dico social g r par ASEI qui en partenariat avec l aca d mie de Toulouse assure une double mission de scolarisa tion secondaire et d accompagnement m dico social Il accueille des jeunes de 11 20 ans 25 par d roga tion handicap s moteurs ou sensoriels auditifs visuels ou dysphasiques et leur propose soins r ducations suivi ducatif et social et scolarisation de la 6 au BTS en pas sant par les BEP et baccalaur at professionnels secr tariat et comptabilit ou le baccalaur at g n ral s rie S ES et L Le CSES Jean La
28. bien Au d but cette petite fille de trois ans manifeste des difficult s la s paration qui se r v lent lors du d part de ses parents mais aussi lors des changements de lieux dans l cole couloirs salle polyvalente cour En r action elle est en crise elle se couche par terre sur le ventre en tapant des pieds Elle refuse toute aide et signe plusieurs fois non avec ses mains plusieurs reprises dans la matin e 1 AVS ou moi m me la portons sur le canap quand cela se passe en classe et essayons de la rassurer en lui parlant Elle finit toujours par se calmer au bout de quelques minu tes Elle refuse syst matiquement de participer aux activit s d EPS comme le parcours la ronde des manipulations d en gins et pr f re rester assise sur le banc et ce malgr les diff rentes propositions qui lui sont faites En classe elle peut tre agit e et manque de concentration D s la moindre difficult elle refuse le travail et se l ve et y revient parfois apr s quelques minutes Elle communique essentiellement avec deux ou trois enfants de la classe Un enfant lui fait tr s peur et son contact peut d clencher une crise Je dois souligner la patience de l AVS qui de plus n a aucune formation Pendant quatre mois ses progr s sont faibles et peu stables Elle est tr s fatigable Il m arrive de douter de la pertinence de son Projet Person nalis de Scolarisation PPS
29. comprendre le fonctionnement de la soci t enten dante que pour les l ves entendants porter un autre regard sur la diff rence et l acceptation de l autre Donner aux jeunes sourds la possibilit de de venir des citoyens part enti re bilingues et bicul turels tels sont les enjeux d un enseignement nova teur dans l ducation des sourds qui a fait ses preu ves mais qui reste d ve lopper notamment par la constitution d une base de ressources p dago giques destination des enseignants et rendre accessible sur l ensemble du territoire 1 IRIS institut de recherches sur les implications de la langue des signes REGARDS COMPL MENTAIRES SCOLARISATION DES ENFANTS ATTEINTS D AUTISME Docteur Th Maffre praticien hospitalier p dopsychiatre CHU Toulouse En r f rence la classification internationale des mala dies CIM X l autisme fait aujourd hui partie des troubles envahissants du d veloppement et le diagnostic repose sur un triptyque symptomatique associant e Troubles qualitatifs des interactions sociales e Troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale e Int r ts restreints et st r otyp s La d finition de POMS implique une acception tr s large du terme autisme qui s applique une grande majorit des cas d sign s par le terme psychoses infantiles dans les approches traditionnelles On consid re aujou
30. d marche p dagogique d un enseignant ne saurait se r duire l application exclusive d une m thode diffici lement compatible en outre avec une pratique p dagogique dans un contexte collectif gt Du constat des facteurs de r ussite de la scolarisation d un enfant autiste d coule la reconnaissance de ses limites Du c t de l enfant on les voit li es aux capacit s d adap tation relationnelle l mergence de comportements ina lE dOossiCE le BI N 91 de seprembre 2008 43 44 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER dapt s et perturbateurs aux manifestations de souffrance psychique dans le contexte scolaire isolement agressivit Du c t de l environnement scolaire les limites tiennent aux capacit s d adaptation p dagogique au degr de tol rance des pairs et de leurs parents aux possibilit s d accueil dans les dispositifs p riscolaires La scolarisation impose par ailleurs au niveau de la famille une capacit de mobilisation importante et une confiance raisonnable dans les acteurs du projet CONCLUSION I faut insister sur la n cessit d laboration d un projet individuel d accompagnement global de l enfant dont 18 scolarisation est un des outils en fonction d une valuation pr cise de ses besoins l aide de proc dures appropri es La mise en uvre de ce projet est obligatoirement partenariale
31. d employabilit en sortie de formation Elles sont peu nombreuses sur Toulouse pour des jeunes aux comp tences scolaires de cycle II MI donc le choix se limite quelques di rections mais il n est bien s r pas exhaustif CAP APR cui sine de collectivit CAP pressing CAP travaux paysagers CAP horticole et CAP employ de commerce multisp cialit s grande distribution rayonnage manutention entretien Les jeunes effectuent un stage dans chacun de ces domaines pendant l ann e scolaire pour qu ils puissent se faire une id e et choisir l ann e prochaine un secteur de formation Les l ves entr s dans une formation CAP de 3 heures 14 heures par semaine suivent les temps de stages de la clas se d accueil Ce sont les professeurs d ateliers qui sont char g s de l valuation de ces stages avec des visites de l duca teur sp cialis et ou de la PE sur la p riode des 4 semaines de parcours de formation en entreprise Pour tous les jeunes les conventions de stage sont g r es par la PE car les stages PFE sont sous les conventions du lyc e dans lequel est install e l UPT et sous la responsabilit de son proviseur Au lyc e l insertion individuelle en atelier doit tre accompagn e temps partiel d une AVS Ce n tait en aucun cas un postulat de d part au contraire Il y a beaucoup plus de cours th ori ques et les demandes des enseignants sont plus exigeantes et plus rapides Cel
32. de Villemur Ces deux classes occupent une place importante dans le dispositif de scolarisation et r pondent des objectifs bien pr cis e Permettre aux jeunes accueillis l ITEP de poursuivre leur scolarit dans un environnement ordinaire tout en confortant leur socialisation e Favoriser les projets de scolarisation temps partiel dans les classes l mentaires non sp cialis es SUppl MENT SCIENCES LA MAIN LA P TE PLAN DE R NOVATION DE LENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE L COLE SCIENCES ET HANDICAP D MARCHE D INVESTIGATION ET INTERDISCIPLINARIT AU COLL GE CSES JEAN LAGARDE ASE lt Le Parc Saint Agne gt Ramonville Saint Agne Acad mie de Toulouse Pierre BONNEFOND IA31 Acad mie de Toulouse NOTE la demande de l Acad mie des Sciences fran aise et de l Acad mie des Sciences chinoise ce projet a t pr sent au Sino French Symposium on Science ducation La main la p te Kunming Yunnan PR China octobre 2007 Pour cette communi cation afin de pr senter le contexte de ce projet deux films ont t r alis s par le CRDP de Haute Garonne lt Quand le courant passe gt et Les mots circulent Suite la demande du programme national chinois Learning by doing des adaptations en chinois et en anglais de ces films ont t r alis es par le CNDP R SUM En application des nouveaux programmes de sciences au co
33. de l UPI ces derniers ont gagn en socialisation et se sont panouis en cr ant un tissu relation nel et social avec les autres l ves ordinaires Cependant Je crois qu il me faut insister sur un des objectifs essentiels de l int gration c est dire l acquisition de comp tences profes sionnelles solides de ces jeunes qui vont favoriser leur inser tion Pour conclure ce t moignage et peut tre si cela peut aider des coll gues qui doivent participer ce type d int gration J insisterai sur la n cessit de pr parer cet accueil de mettre en place des m thodes p dagogiques adapt es quand cela est n cessaire Int grer des jeunes de l UPI dans un milieu ordinaire don ne une autre dimension notre m tier d enseignant et lenri chit Apporter des comp tences professionnelles ces jeunes en situation de handicap mental et favoriser leur insertion pro fessionnelle n est ce pas toute la mission de l UPI et du Lyc e Professionnel FE dos iCE le BI N 91 de seprembre 2008 25 26 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER SCOLARIT DES ENFANTS D FICIENTS AUDITIFS Pierre Moreau directeur p dagogique IES centre Lestrade Il y a les uns pour lesquels le gain proth tique et les s ances d orthophonie en lib ral sont suffisants Ils sont dans les classes et passent pratiquement inaper us Puis 1 y a les autres qui tr s t t ont besoin de plus d at
34. de prises en charge sp cifiques mais aussi des rem diations p dagogi ques dont ils vont pouvoir b n ficier QUALIT DE LA VIE DE L ENFANT HANDICAP A L COLE ET LA PLACE DE LA QUALIT DE SON ACCUEIL Docteur Catherine Couzergues pr sidente du groupement interassociatif pour la scolarisation des enfants adolescents et jeunes adultes handicap s GISH Seilh Pour l enfant en situation de handicap la vie l cole constitue le temps o immerg parmi ses pairs il construit ses apprentissages hors de son milieu familial et de ses temps de r ducation Il y trouve beaucoup de stimulation et de motivation progresser comme l ont montr de nombreux travaux et notamment le rapport IGEN IGAS 5 1 est important l cole de l aider d velopper ses com p tences et ses connaissances pour pr parer sa vie future d adulte il est aussi important de veiller la qualit de son accueil et de son accompagnement dans la vie de l cole Comme tout enfant l enfant handicap a besoin d tre ac cueilli et aim de jouer de d couvrir et d apprendre Et plus encore que tout autre il a besoin que l adulte porte sur lui un regard bienveillant qui lui ouvre ses possibilit s de d veloppement et non qui l enferme dans les limites de ses Incapacit s L cole va contribuer la construction de son identit et de son estime de soi Pour un d veloppement optimal de ses potentialit s l l v
35. des per sonnes handicap es 9 93 avril 2005 Loi d orientation pour l avenir de l cole gt o sont mentionn s les lt droits des l ves handicap s l ducation ainsi que la responsabilit du syst me ducatif comme garant de la continuit du parcours de formation de chacun gt En cons quence l inscription de ce projet au lt projet d tablissement gt a permis la constitution d une quipe comportant des enseignants de sciences de lettres le pro fesseur documentaliste et des assistants d ducation CO N W Sr Pal 5 en lt es a E Pal main P TE e PROBL MATIQUE Comment mettre en uvre la d marche d investigation dans Quelles pratiques Quelles adaptations Quels outils CO N L o Ww N LJ 2 2 lt LU AS Pal le cadre des nouveaux programmes de sciences avec des enfants handicap s Quels effets lll e OBJECTIFS e Objectif du dispositif favoriser la scolarisation des en fants handicap s favoriser le parcours scolaire de chacun par la dimension interdisciplinaire du projet favoriser la mise en uvre de la d marche d investigation dans l ensei gnement des sciences e Objectifs p dagogiques permettre aux l ves d acqu rir savoir scientifique et de ma triser la d marche d in vestigation
36. devoir courir derri re les autres 1 8 le droit d avoir des projets et envie d apprendre et de souf fler comme les autres 1 a le droit d tre avec des enfants ordinaires et aussi avec des enfants comme lui pour se rassurer 1 peut avoir envie parfois d tre seul et sans AVS et des fois avoir besoin d elle ou envie de faire des b tises et aussi des exploits Il peut tre en col re ou d sesp r joyeux ou coquin 1l a le droit de vouloir gu rir de ne pas avoir mal de rire encore d tre un enfant Et nous avons le devoir d tre au plus pr s de ses besoins pour lui permettre de grandir en lui offrant une juste pla ce l cole dans le syst me de sant et dans la soci t UNE L VE HANDICAP E L COLE MATERNELLE Fabienne Falco Enseignante en petite section J accueille dans ma classe de petite section une petite fille handicap e depuis le mois de novembre 2007 Elle a trois ans Elle fr quente l cole le jeudi matin et le vendredi matin Une AVS auxiliaire de vie scolaire assure son accompa gnement durant ces deux demi journ es Son handicap se traduit par des probl mes de motricit tant globale probl mes d quilibre que fine difficult s reproduire des figures simples Elle ne parle pas elle s exprime avec des signes selon la m thode de Makaton qu elle apprend au centre Paul Dottin o elle se rend plu sieurs fois par semaine Elle entend
37. diff rents acteurs impliqu s MODE D EMPLOI POUR UNE PREMI RE DEMANDE DE P P S Fr d ric Detchart IEN ASH La proposition de PPS doit tre l aboutissement d une demande de l quipe ducative men e sous la responsabilit de directeur d cole ou du chef d tablissement Pour consti tuer le dossier de proposition de PPS 11 est n cessaire que ce dernier proc de la constitution du dossier Les documents sont t l chargeables en vous rendant sur le site de l inspection acad mique de la Haute Garonne http www ac toulouse fr web ia haute garonne vie de l l ve handicap et enseignement adapt le BI N 91 de seprembre 2008 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER Niveau de scolarit des l ves handicap s dans le 1 Les documents sont compl ter et retourner au r f rent de scolarit du secteur par l interm diaire du directeur d cole ou du chef d tablissement Le PPS est un outil devant permettre l acc s des l ves handicap s aux l ments du socle commun de connaissan ces et de comp tences m r l F Niveau de scolarit des l ves handicap s du secondaire Pour mieux conna tre PASH 31 Rendez vous sur le site de l inspection acad mique de la Haute Garonne Vous trouverez e la liste des tablissements sp cialis s e des chiffres e les circulaires e le lien v
38. en classe chaque fois qu on veut le mettre au travail de CE1 ou lui faire tenir un crayon Je le ressens comme le moyen qu il a trouv pour exprimer sa frustration sa lassitude pour r sister une sco larisation ordinaire qui le d borde 3 81 aussi rencontr des enfants l cole pour lesquels les r gles de la vie en collectivit ne font pas sens n1 les apprentis sages lt ordinaires gt m me personnalis s et qui gagneraient davantage d autonomie de soulagement et de r assurance dans une classe effectif r duit avec le soutien de profes sionnels sp cialis s et le respect de leur rythme Je crois que certains enfants handicap s ont besoin de soins quotidiens sp cialis s d un environnement protecteur d une ducation sp cialis e que l cole ordinaire ne peut pas leur apporter Le l gislateur a d ailleurs pr vu que si ses besoins n cessitent qu il re oive sa formation au sein de dispositifs adapt s il peut tre inscrit dans un autre tablissement par l autorit administrative comp tente sur proposition de son tablissement de r f rence et avec l accord de ses parents Sa formation est compl t e en tant que de besoin par des actions p dagogiques psychologiques ducatives sociales m dicales et param dicales coordonn es dans le cadre du projet personnalis Ces dispositions me paraissent d une grande lucidit l du cation est une priorit mai
39. entre les personnels de l ducation nationale et celui des ta blissements m dico sociaux o l enfant est partiellement ins crit Le d cret attendu devrait non seulement pr ciser les parte nariats mais aussi inscrire les unit s d enseignement dans cet te d marche volontariste d acc s la scolarisation en classe ordinaire pour tous les enfants qui pourraient le r aliser Ces unit s seraient le garant du maintien d une scolarisation de qualit pour les jeunes qui au vu de leurs troubles ne peuvent pas s inscrire dans une scolarisation l cole 5 Oses EB le BI N 91 de seprembre 2008 31 39 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER ENSEIGNER DANS UN SERVICE DE SOINS Mme Abescat enseignante au centre Paul Dottin L enseignant qui exerce en service de soins dans un tablissement pour enfants handicap s moteur et d ficients physiques est un enseignant sp cialis titulaire du CAPA SH option C Il accueille des enfants pr sentant des patho logies diverses n cessitant des soins adapt s r ducations soins m dicaux et pr sentant des difficult s d ordre mo teur gestuel et ou d apprentissage li es leur maladie ou handicap Chaque l ve b n ficie donc d une prise en charge individualis e dont les modalit s sont d finies et mises en uvre en partenariat avec les diff rents intervenants de l ta blissement aupr s de l enfant corps m dical
40. exprim s par les l ves eux m mes Lors de ces 44 lE dossigBp le BI N 91 de seprembre 2008 23 24 E le BI N 91 de septembre 2008 dOSSIER temps privil gi s les l ves sont peu nombreux et le travail s organise autour de ces propositions relire les cours surligner les documents 51 ce n est d j fait crire des r sum s pour faciliter la m morisation red finir le vocabulaire sp cifique v rifier la compr hension du contenu par des ques tions orales utiliser les techniques de m morisation mise en place dans le cadre de l UPI pour m moriser les cours faire r citer et anticiper les questions possibles pour pr parer les valuations Le travail p dagogique est fait en lien avec la PE Je partici pe tous les projets initi s par la PE dans le cadre de l UPI LA COORDINATION ENTRE LES ADULTES S ajoute ces deux axes un travail de lien implicite mais effectif entre les diff rents enseignants au niveau de l infor mation pratique pr sence absence taxi et du passage de l information p dagogique pour que celle ci soit imm diate Cela s ajoute aux liens qui existent entre les enseignant e s mais qui sont de fait moins fr quents Outre cette dimension Je participe aussi la plupart des r unions de coordination mise en place par l enseignante de PUPI avec les services de soins Je suis pr sente aux quipes de sui
41. la possibilit de poursuite d tudes pour l acc s une profession et l insertion sociale Dans le cadre du dispositif UPI lyc e les l ves peu vent acc der soit aux enseignements g n raux UPI du lyc e d enseignement g n ral de St Orens soit aux enseignements professionnels UPI des lyc es professionnels toulousains G P ri et R Garros et Fran oise Tournefeuille La poursuite de formation en UPI lyc e notifi e par la MDPH s ins re dans l offre globale des formations propo s es avec celles des tablissements sp cialis s du secteur m dico social formation interne et le CFA S centre de formation des apprentis sp cialis Les dispositifs ou structures sont mis au service du projet de formation du jeune dans le cadre de son P PS Projet Per sonnalis de Scolarisation pour r pondre aux besoins de son parcours personnalis Ainsi le jeune inscrit en UPI Lyc e et accompagn par un service de soin domicile SESSAD peut suivre la formation en enseignement g n ral au sein de PUPI ou du lyc e et la professionnalisation au sein d un ly c e ou d un tablissement sp cialis Cependant la certification par un dipl me n est pas accessi ble tous se pose alors la question de la reconnaissance du parcours de formation par une validation partielle des com p tences acquises La validation des comp tences et la cr ation de passerelles entre les diff rents dispositifs et str
42. par les divers interve nants selon leur profession et formation La synth se de l enfant est bisannuelle Elle a t travaill e en amont par les divers acteurs du soin Un temps est organis pour la rencontre avec les partenaires Les axes de travail s articulent autour des diverses modalit s d approche de l autisme L quipe pluridisciplinaire met en place les techniques qui lui paraissent appropri es pour un enfant donn les programmes sont construits en fonction de l enfant et s appuient sur les con naissances actuelles LES RENCONTRES AVEC LES PARENTS Les parents sont re us tous les mois Premier partenaire ces rendez vous avec la famille sont l occasion d changes indis pensables Cette rencontre r ciproque se doit de cr er l alliance th rapeutique garante de la tenue d un projet coh rent Une 501 r e est organis e en d but d ann e pour pr senter la structure tous les parents Des groupes de parole sont organis s par le service SUPEA et r unissent les parents qui le souhaitent de plusieurs des h pitaux de jour LE 1 le BI 91 de seprembre 2008 45 46 LE le BI N 91 de seprembre 2008 dossiER PROPOS DE LA SCOLARISATION DES ENFANTS DYSLEXIQUES Docteur Caroline Karsenty centre de r f rence des troubles du langage et des difficult s de l apprentissage de l enfant h pital des enfants CHU Toulouse La dyslexie est
43. param dical psychologues partenaires ducatifs mais galement en Hen troit avec la famille partie prenante du projet de son enfant L enseignant peut exercer selon plusieurs types de mo dalit s Le plus fr quemment en lt unit d enseignement gt ou cole au sein de l tablissement de soins compor tant des classes dont l effectif est r duit par rapport au classes ordinaires et fluctuant au cours de la journ e de par les choix p dagogiques de l enseignant grou pes de niveaux par exemple mais aussi les contraintes impos es par les soins temps de r ducations fix s pendant les horaires scolaires soins ponctuels e Pour les enfants en situation post op ratoire ou de convalescence en hospitalisation compl te l ensei gnant du service peut intervenir en individuel au che vet des l ves ou dans une classe qui leur est r serv e et o ils sont accueillis quelques heures par jour tou jours en coordination avec les soins Il est noter que beaucoup de ces enfants sont habituellement scolari s s en milieu ordinaire L enseignant sp cialis doit alors entrer en contact avec l cole afin de poursuivre les apprentissages de la classe d origine de mani re ce que l l ve ne soit pas en d calage avec sa classe son retour e 1 peut enfin intervenir dans le cadre du SSESD Ser vice Sp cialis d Enseignement et de Soins Domi cile aupr s d enfants scolaris
44. passage par l crit apr s les photos les images leur est une aide pr cieuse dans la communication Tous les enfants verbaux avec autisme acc dent tr s vite la lecture d codage Ils sont hyperlexiques photographie des mots On ne retrouve pas la m me aisance loin s en faut pour l acc s la compr hension d un crit La phrase cette suite de mots n est pour eux qu une suite de mots sans lien Premier travail pour moi donner lire des phrases fonction nelles injonctives ou en lien troit avec leur v cu dans la classe Mimer les situations d crites dans l crit Mettre en images s quentielles un texte lire Commencer aussi tr s rapidement l apprentissage de l analyse de la langue dans tous les domaines d apprentissages mettant en jeu les fonc tions op ratoires ces enfants sont assez performants Enfin je travaille tr s t t les r gles grammaticales qui r gissent notre langue le plus souvent sous forme de tableaux tr s simples Il n en demeure pas moins que ces enfants ne sont pas auto nomes dans leur travail S ils peuvent int grer des strat gies pour r soudre une situation probl me donn e il ne faut pas faire l conomie de 18 manipulation 1 leur est difficile de reconna tre le type de probl me faisant appel cette strat gie L enseignant doit tre 18 pour initier 16 travail tout d abord et veiller donner la m me pr sentation pour un travail qui valen
45. personnel et le d veloppement de l autonomie et de l initiative Ces points cl s seront au c ur du questionne ment des aides mettre en place notamment pour les auxiliaires de vie scolaire aider sans augmenter la d pendance ni isoler r valuer r guli rement pour adapter au plus pr s des besoins en favorisant autonomie confiance en ses propres capacit s et int gration au groupe Le douloureux probl me de la projection dans l avenir pour les enfants porteurs de pathologie au pronos tic incertain ne doit pas emp cher l investissement des quipes les projets m me court ou moyen terme sont des l ments de la qualit de vie Toute d marche de qualit pr voit des objectifs et une inter rogation r guli re sur les effets Les objectifs de la scolarisation lE 11551 le BI N 91 de seprembre 2008 49 50 L le BI N 91 de seprembre 2008 dossiER de l enfant handicap se d clinent comme pour tout enfant en connaissances et en comp tences Ces objectifs adapt s aux capacit s de l enfant font partie du projet personnel de scolari sation dont l ajustement se fait en fonction des progr s ou des difficult s 1 faut savoir rep rer la souffrance pour apporter les aides n cessaires ou revoir les modalit s de la scolarisation C est un processus cr atif et dynamique qui n cessite l accom pagnement des services de soin Savoir faire voluer le ty
46. tablir des relations avec ses camarades En revanche le recours non ma tris ou per manent l accompagnement par un AVS peut constituer un frein l acquisition de l autonomie de l l ve handicap et l tablissement de relations effectives avec son enseignant et avec ses camarades de classe Le risque de cr er un lien de d pendance ne doit pas tre sous estim L valuation des besoins men e dans le cadre du projet individuel et le suivi de ce projet sont les moyens de l viter L inflation constat e des demandes d AVS la MDPH ne s explique pas uniquement par l augmentation du nombre des enfants handicap s accueillis depuis les nouveaux tex tes Il y a aujourd hui des demandes pour des enfants pr ala blement int gr s sans AVS je pense en particulier aux mal voyants et malentendants Ils taient accompagn s par des services sp cialis s avec un projet fort d autonomie dans le parcours de l enfant entre cole et tablissement sp cialis J ai accompagn un jeune aveugle dans son int gration scolaire gt en lyc e c tait juste avant la loi avec le soutien d un tablissement sp cialis Sans AVS les d buts ont t difficiles pour l quipe enseignante qui ne l avait jamais fait et qui pensait ne pas pouvoir le faire pour le jeune qui n tait pas autonome dans ses d placements pour ses parents qui avaient accept l loignement de leur e
47. technique pour les situations individuelles dinaire l quipe ducative mobilis e autour de lui l AVS l inspection acad mique et comme membre d une quipe les soignants m decins r ducateurs le taxi technique pluridisciplinaire la MDPH M decin scolaire lE le BI N 91 de seprembre 2008 13 LE AOR ZUUO 91 de sepreml 14 dossiER Il est au centre d un dispositif qui peut tre tr s lourd il est donc n cessaire qu il soit le plus justement adapt ses besoins L cole peut alors tre une formidable ouverture sur le monde pour cet enfant qui sera accompagn dans ses apprentissages scolaires et sociaux L enfant comme chacun de nous devant une situation nou velle peut mettre en jeu des m canismes de d fense 1s0 lement ambivalence d ni ma trise r gression agressivit pour att nuer sa peur ou sa souffrance les reconna tre per met de comprendre qu ils peuvent parasiter ses relations l cole son comportement et ses apprentissages Je crois qu ils peuvent aussi tre le signe que le PPS n est pas adapt son d veloppement Ainsi 81 vu des enfants embarqu s dans de trop grandes exigences dans la douleur de ne pas r pondre aux attentes de leurs parents ou des enseignants parfois capables de le manifester un Jeune trisomique de 10 ans avec des troubles de la communication grince des dents
48. un trouble s v re d apprentissage de la lecture Il s agit d enfants d intelligence normale qui vont pr senter d importantes difficult s d acquisition de la langue crite lecture et transcription Le trouble tant 15016 le premier enjeu est son rep rage qui doit tre fait l cole lieu d expression du trouble Une fois le diagnostic tabli c est par une liaison troite entre r ducateurs et p dagogues qu un projet p dagogique sp cifique pourra tre labor La complexit de la scolarisation des enfants dyslexique r side dans la dissociation de leurs comp tences A l oral leur niveau de compr hension et de raisonnement est normal l crit le d calage va rester important pendant de nombreu ses ann es Le projet p dagogique va devoir prendre en compte les diff rents niveaux d acquisitions en fonction des domaines abord s Par ailleurs l valuation des connaissances est difficile la lecture tant lente et ne permettant pas l acc s au sens et la transcription tant d ficitaire les r sultats des valuations crites ne sont pas le reflet r el des connaissances de l en fant Malgr tous ces cueils la compensation des troubles va se faire lentement et permettra la plupart de ces enfants de poursuivre un cursus classique et pour certains d entre eux de faire des tudes sup rieures Leur parcours d pendra de la s v rit de leur trouble de la mise en place
49. une famille divorcent ils faut trier les questions scientifiques auxquelles on cherchera r pondre et celles qui rel vent de conceptions anthropomorphiste Les enfants observent le terrarium d couvrent les besoins des animaux nourriture entretien du terrarium leur ap portent des soins r guliers Ils prennent conscience de leur fragilit et apprennent les manipuler avec beaucoup de respect Tous les vendredis la classe d cloisonne avec le CP LSF de l cole l mentaire du centre Les CP et les GS m nent en semble leurs recherches sur les phasmes au cours de diff rentes s ances e Morphologie des sin d observation puis dessins guid s et l gend s Les enfants observent les phasmes les des sinent apprennent nommer les parties de leur corps et les comparent avec les animaux observ s les 9 ann es pr c den tes fourmis et escar gots bion le pharne Gars o gobetet dont la arlace est comma une loupe Puis 49 3 288 ce ke 2 88228 6 Din que tu oaos fri ko dosin cot e l encho indiqu ef cri e nom Ce l Or mes au Gems du Gawin dore ka come pr vue cot effet SCIENCES 65 F iz pia I manr ea an r sama sa m 65 w w wr m Ci TA e am verema 35 pr SL Li LL eu Un LES Colis 2 ST EL g p CUITE a
50. ve d ficiente visuelle scolaris e en domaine du texte en gros caract res s est trans form e depuis 1996 les documents alors agran dis par reprographie en noir et blanc pour les l ves d ficients visuels le sont aujourd hui tous e cent dix en couleur ventuelle ment recompos s pour en am liorer la lisibilit cent trente K les manuels scolaires ent trente d E I jusqu pr sent agrandis d z sur papier sont de plus en plus souvent pro pos s aux l ves sous forme num rique L enseignant sp cialis travaillant dans un SAAAIS est la fois un p dagogue un tech nicien et une personne ressource Il doit savoir situer ses interventions dans les nouveaux ca dres l gislatifs quel lien identifier entre les contraintes li es la mal voyance et le socle commun de connaissances et de comp tences int grer dans sa pratique de nouveaux dis positifs la dict e vocale peut elle devenir un outil efficient de prise de notes 7 et sensibiliser les l ves et leur famille 3 I le BI 91 de seprembre 2008 30 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER LES ENJEUX DE LA SCOLARIT EN ITEP Dominique Malhaire directeur de l ITEP L Oustalet Association ARSEAA D cret n 2005 11 du janvier 2005 fixant les conditions techniques d organisation et de fonctionnement des instituts
51. wu j So Dessin guid et l jend e D placement du phasme Les enfants se questionnent Pourquoi tombe t il pas quand marche la t te en bas Comment sont faites ses pattes Is observent les phasmes se d placer utilisent des loupes pour observer leurs pattes Notes de recherches collectives e Alimentation Que pr f re manger le phasme Notes de recherches collectives Apr s documentation et tests les enfants ont conclu que les phasmes de la classe pr f rent effectivement le lierre e Comportement Les enfants ont observ le comportement du phasme et se sont questionn s Pourquoi ressemble t il du bois Pourquoi fait il le b ton Pourquoi ne bouge t il pas dans la journ e Ils ont fait des suppositions et se sont document s MAIN e Naissance et croissance observation des ufs Un jeune phasme est n dans la bo te des ufs et les en fants vont pouvoir suivre sa croissance observer les diff rents stades de d veloppement Notes de recherches collectives Tableau individuel Tableau collectif Les traces crites sont vari es collectives liste notes ta bleau dessin l send ou individuelles travers du projet les enfants acqui rent de la patience et entrent dans une d marche scientifique 15 se questionnent beaucoup ont soif de connaissance Ils enrichissent leur vo cabulaire et apprennent utiliser des termes scientifiques
52. 08 36 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER 9 Les synth ses vocales ou synth ses de parole Il existe d autres moyens de communi cation qui permettent Penfant IMC priv de l usage de la parole d am liorer sa commu nication avec son 1 terlocuteur par linter m diaire de systemes de synth ses vocales L ALPHA TALKER le DELTA TALKER le SPRING BOARD le TELLUS Les trois premi res synth ses vocales sont utilis es dans le cas o l enfant a la possibilit motrice n cessaire pour ap puyer sur les tou ches pour cons truire une phrase c est dire le pointage avec au moins un doigt Le choix des pic togrammes par cons quent des mots s labore en fonction des besoins de chaque enfant Les com binaisons de tou ches permettent l enfant de cons truire des phra ses complexes et riches Dans d autres cas si un autre acc s est possible par l in term diaire d un contacteur ou d un joystick la synth se vocale comme le Tellus est alors plus appropri e Cette synth se de parole fonctionne avec le logiciel Mind Express 1 regroupe les modes BLISS PCS REBUS COMMUNIMAGE parlerpictos Philippe converse avec son interlocuteur en manipulant le joystick La synth se vo cale enregistre instantan ment chaque pictogramme s lec tionn par Philippe et DIT le mot ou la phrase compl te Le r ce
53. 1 tenu ce que ces t moignages soient le reflet des r alit s de la scolarisation de ces l ves aux besoins si particuliers J ai demand aussi quelques uns uns de nos partenaires d apporter leur contribution sur des probl matiques rattach es cette scolarisation accueil en tablissement sp cialis liens avec les familles sp cificit des enfants autismes Sans avoir la pr tention d tre exhaustif ce num ro sp cial doit nous permettre de situer les l ments d am lioration de la scolarit des l ves han dicap s depuis trois ann es et de rep rer les points sur lesquels nous devons encore faire uvre d exigence et de constance En ce d but de nouvelle ann e scolaire 81 d cid en accord avec monsieur le Recteur de l ouverture de 4 nouvelles UPI de coll ge Saint Pierre de Lages Auterive Colomiers et Toulouse et d une CLIS Bouloc afin de r pondre aux demandes crois santes de scolarit en milieu ordinaire De m me le minist re de l ducation nationale a d cid de renforcer le contingent des AVS dans notre d partement Que tous ceux qui uvrent la r ussite de l accueil en milieu scolaire d enfants handicap s soient remerci s pour leur inves tissement Qu ils sachent qu ils me trouveront toujours leurs c t s Jean Louis Baglan inspecteur d acad mie Le comit de r daction attend et re oit vos informations vos suggestions vos articles BULL
54. 193 1 389010 1 NP 2 19 355 08 may 63 p juejd un 1uoi uuop salq 5 2 2 souwe guun dpu 3 88 2 In ssg 5 np O9PIA 031 933 13 125 xn d r 53918 8 s p 1830902 388808 ET Ted 21949 p uonou 19 003 00 12 no A2J siod m d lup d 81 UOTJP NULIO 2P np AIN ej 1941950 1n0d opira 9 19sSp3 un 9101 m d p 355808 ej 2p IMINO p s nipd 552 92321 SA I9t UU ON syuejua JU9SIJENSIA 0 imju urn5op UN JU9SI SIT 21949 p 90008 SOI 99AP 981P91 NXA 355808 ej 19 3 903 N 119894 un p 1u uu ddo Aop 355808 ej p 915520 SQUIRIS 532 p Tu A p 0155825101 mugu gp e And np 520813 s p ipio 5 0 2 152 9 anb 5 1s nO 3308951013 520 3821 92 1518 21 9 p A J P NO JOLIE p 900 38 003 283 IA D 3 120 01012 2 p 5012 onbeyo p 52 212 urssaq s s 2948 358608 un Ju urss p S A9I9 sF stod p d p 555808 un p 90 5 25 2 5 8005 5311 5 1 S 5 5 022 53 3 s p 521150 s p oyonoq aun p 53 35 5 no souasaid sayed 521 191duioo uosipipduuoo 2 52 1 supef 529 aou81e1e p 19 2 28 935 sreund p p s opu 392 suiss uauuopqe xpiou s ouu lup xn94 uo noq NY sayed nbrx q pu 32 urss 28 3821 I
55. 20 4 218 11 un JNS UONE lt INSUOD U2 s uuseud s2 INS 18406 10 2 umueu2 UN paz suep 52 02 SaUISeud 26 UONEN2SOO 42 260 lt 1 s 5 219 U2 52 158 Jed s uiseud 526 2 1ISJ2AID E U2JAnO22D 51 S2P 2SI e2J JUO 2 2 152 102212 23X2 15526 JUO 52 2 32 S22u24J2JJID 2 522 3 125524 2 158 seyd 52 22500 ne 5 1 2 21 5 2 JUOS XNLEWIUL 523 2518 Nd e 32 22 5 815 JU UISS D 1 1U2AJ2SOO S 2 86 2 2SIEUNd ej no 2 2uS 9 e sn d 3 2 4 125524 2UISEUd 2 52 58 26 SNO s I Juos 52 158 2 s27 UO 5 41 212 2 e sudde 1uo 53 81 2 521 2555 ej suep 21 35 32 Soul seyd 2 2524212 suolls2nb g S221N0SS21 2p p 525 0124 S P 42 242 2 2 21 52 2 2 S2 21 U22 ne 2nu2A S251noss21 2p 24 23 NY ej 5 2 O22 V snoss p IS 223 2 525 2P 1 2 21 2 110A SW U2 52 VIN 3p 1u urroj XIOU p 3 5 p 13 nbo2 51 noiq 37 May UN JUAULIO 53 51 s 19 siod m d p ssno dui x rq souris 518215 no JUN 1839920903 51187 SIT 3 51 118 8015 803 EJ 333 3 8 UYE 1959913593 1 Mod Tioxes y 2113510 8 piyee XIOU pupuup 3325 1191 np 301518 p 2 21632 192 03 09 3 93 91 15504
56. 20 Ramonville St Agne Tel 056288 7260 Courriel ctre pierre froment asei com fr LA D COUVERTE DE L ENSEIGNEMENT BILINGUE LSF FRAN AIS Marie Paule Kellerhals coordinatrice du dispositif LSF 1er degr lt Tes yeux sont des fen tres Tes oreilles sont une porte ferm e Nous entrerons par les fen tres gt Ainsi parlait l Abb Charles Michel de l p e personnage qu on ne pr sente plus dans l ducation des jeunes sourds C est l tout le principe de la p dagogie bilingue LSF fran ais crit une p dagogie bas e sur le visuel qui met le jeune sourd en situation d apprenant Dans cette p dagogie la surdit n est plus consid r e comme une d ficience mais comme une diff rence appelant la mise en uvre de moyens sp cifiques Ramonville Saint Agne l initiative de l association IRIS l enseignement bilingue LSF Fran ais existe depuis 1985 Mais ce n est qu en 2005 qu il entre dans le cadre l gal de la loi puis que l article L312 L 9 de la loi du 11 f vrier 2005 reconna t la langue des signes comme une langue part enti re et stipule que tout l ve concern doit pouvoir recevoir un enseignement de langue des signes fran aise Le dispositif bilingue LSF Fran ais qui accueille actuellement quelque 75 l ves sourds de la maternelle la terminale est en place sur 4 tablissements cole maternelle Gabriel Sajus cole l mentaire Centre coll ge Andr Malraux de Ra
57. 2U9J24W07 urrgpu 3 asreund p g no o u vip g snjd 2 12553 uuspud 2 s nbnu pi 5 1 05 s wseyd s sno 832180953 9P ANUJ nv urspud np 52020 s lu Jjip s 1uos 52 urspud np 523020 52 192 2 s 1905 s I nO jyu oui uuons nb un p 33814 ua 255 59 0108 521012 s p 2 12 3824319 1 2 90081591 22 25 s uuspud s p 1u ur ddo A2p 19 7010010301 jueAIA np 53 051 2 3823 S P 51 22 19 33 258 0 000 3 314135 3 6 N g nv iN3w3a ddns 5320158941 52 211199P 19 2 25 0 288 312 UN 3192129093 13 2 8 59 51122 gt 900 3 3IqW3id3s 3p 6 oN g nv iN3wa ddns la P TE A MAIN sauuseyd s p Juau992 d9p A 131uo2ur np mod 21 2 329 10 99151 33 45 55 mb tusgud un 1992 3295 0 000 10301 B 0 s s 18 8 832 593101 uispud 27 SAAQ 9 Sa 281 329215 un sueq AA p ap 005155 05 1 un nipuuo32 uuspud 528 02 s lu tuuuo gt 1 npu awseyd no 315590 aunof 1 30 29815 ne aquepuodsarios 2113 12 19 pti tu ud 9 2 6 S A9 9 S 59 oun ins mof nbeyp 9015012321 g 21 55 5 yrprumnu SUN 0121 mod sangar SUONPSLISAMA NUL un supp sapost sJjnao s nbj nb p 8 2 AJ 1A1ns ap sodoid nrpu
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59. 5520 S ONPIAIPUI surss p 53 1518 s p Jndii s p 1 54132 02 Je u3uJ jp sun ins s A 2 sap suons nb s 350 3 lu upu 35 SOURIS SIULI s urpi8 SA AUS UQ UONPINULIO IP nP AIN slupju S IAL 981P91 3 2 5 3081818 s p 0 115 N ATE lA p 3 1 2 8 p ap wou 29 09 aure18 0 4 no 38 3110 13113 341 911429 3384 MA N nA p g sind 12 3 0 ne 52 1518 SA 211199 355513 UI Stus s p nea 19 191tuun 89818 mod sauejd xne 185 and sauejd s p suros q 5 nipuuo2 32 21820 010 191 s p Tru l numg 182 Suea apma 280 lup d p ap soned 53 1923129 1 s 1 uttuou R1989A puoui np NSI AID ILI99p HOABS 1 un p 1 2 1 100 2 np 520812 s p ipio 12ANONOY 2388551043 80038 04 112 21219594 IA D p SUONVISIJLUVU 521 nmuuo3 7 3upssiIo42 uongpuiruri 8 iu ui ddoj x p np sodes 5319 2 21 1 so ouipui s onbeyo IUQUISSAP Huaso 93 1 35 SIAJA S9T ssp 3 u Stus 38 5 12 0125 np u n nu s p 1 ssp 3 dno13 u INEJ 152 5 IYI L 2 in12 VT ttu s un 315 193 0 3 NASLY I 2948 T uonepndiueu ej ap utss p 190 sind IUI S 2 1 251
60. D Tch lidaire et lt m gaZ infos gt dossiers p dagogiques sont disponibles sur le site www Jpa asso fr VOUS TES PROFESSEUR NOUS SOMMES ASSUREUR A NOUS SEMBLE LOGIQUE D ENSEIGNER LA PR VENTION ENSEMBLE ESPACE ENSEIGNANTS La MAIF conna t bien les enseignants Et elle conna t aussi tr s bien le risque puisque c est son m tier Alors il tait normal qu elle propose aux enseignants des fiches p dagogiques pour les aider dans leur mission d ducation la s curit T l chargeables sur internet ces fiches sont constitu es d exercices qui s int grent aux mati res de base Pour nous c est a tre assureur militant La MAIF en Haute Garonne 10 place Alfonse Jourdain 31069 Toulouse cedex 05 62 15 40 00 Parc Technonologique du Canal 17 avenue de l Europe 31526 Ramonville Saint Agne cedex 05 61 00 33 20 1 rue Henri Matisse BP 39 31701 Blagnac 05 62 74 73 00 LOWE PA PR OTECTION ACCOMPAGNEMENT OrFrrkge M riers E DUCATION La bonne op ration pour de s r nit www autonome solidaritefr 5 www maif fr offreeducation zoa ea MAIF
61. E mail pays lauragais orange fr www payslauragais com C est dans ce mouvement que s inscrit lt Le Lauragais dans les Arts une action de par tage et d veil l Art et l Iden tit locale En partenariat avec les servi ces de l Educa tion nationale et plus particuli rement gr ce une convention reconduite cha que ann e avec les circonscrip tions de Lanta et de Villefranche de Lauragais l association du Pays Lauragais permet linter vention d ar tistes dans les coles Cartographie Conseil G n ral de la Haute Garonne DAEDL juillet 2004 LES Chaque tablissement retenu cr e une ou des uvres d crivant le Lauragais son identit sa vie son his toire Les deux premi res ann es ont permis d illustrer ce territoire au moyen de plusieurs techniques ques gt peinture poterie gravure plasti mais Notre pit Ee ele de Cake Lors de ces trois premi res ditions une manifestation conviviale organis e au mois de juin a permis de pr senter l ensemble des travaux r alis s un large public La quatri me dition du Lauragais dans les Arts a t consacr e l illustration du Lauragais par le chant cho ral et la danse Pr s de mille enfants ont ainsi chant et dans le Lauragais Les expressions furent vari es et bigarr es autour de la langue et du folklore occitan mais aussi d express
62. EMBRE 007 F gt s T 4 gt i DemouveEaux partenaires les urenfant dBrteur de handicap Segara d un r Dneti venandicap e r cole maternelle us 5 quelles priorit s jd Pigneraupr s d enfants autistes ss Enseigner en UPI coll ge ronetionriement de l UPI 42 58 ess VS en UPI en pro fession t deS enfants d ficients PTI 6 d ficients visuels enjeux tee Scolarit n ITEP k e d ITEP d mjedktie lascolarit en IME gner dans un service de soins au centre Paul Dottin tilisati f des TICE enMilieu scolaire sp cialis 24 d u couverte d un institut d ducation sensorielle 2 d d couverte du centre Jean Lagarde 166 652 Ma a couverte du Centre Pierre Fromen RIT d O couverte de l ensei nement bilingue LSF fran ais AE D gt O AMADLEEAACANIS AIRES gt L z tion des entants attein 418 en h pital de jour LL sp cifique le LAP poste la S larisationde a 4 114 8 de la vie de l enfanthiamdit Kecompagnement 5 pana S colariser l gt 9 m 8 Lu w EXIQUE U E dossier Dossier pr par et coordonn par Sandrine Richard animatrice informatique et Fr d ric Detchart IEN ASH LA L
63. ETIN DIT j A de AVEC l inspection acad mique LE SOUTIEN DE cellule communication cit administrative boulevard Armand Duportal b timent F B P 40303 31003 Toulouse cedex 6 ia31 pub ac toulouse fr et reste votre coute au 05 34 4 87 05 du lundi au vendredi de 9 00 17 00 CASDEN La Banque l ducation _ La t ARRA ae ASSUREUR MILITANT Mutuelle G n rale ti de l ducation Nationale LE DOSSIER HANDICAP ET SCOLARIT 9 4 SOMMAIRE e 149 1 22 10 2588 NDRFEN EUROPE NSEIGNER L EUROPE S LES INFORMATIONS Le Lauragais dans les ARTS l picerie des mors Tournefeuille e 26 Didacrica 9 le salon des enseignants 9 77 Liste d aprirude des professeurs des coles lt e 58 JPA le 1 prix du concours Directeur responsable Jean Louis Baglan R daction en chef service communication Conception graphique Daniel Giltaix D p t l gal avril 1999 ISSN 1165 0583 Ce n a t imprim 5 300 exemplaires un par l cole DASSE L AVENIR K 3 jour h DROTTS EL DES CHANCES j finalit s Sde d emploi pour u emi re demande de P P S 6 dagog i TC l AR TlandicaDswet iriSertior se tiale et professionnelle SRE LULU Las s la MDPH 31 bilit MStion le dispositif d accompagnement par un AVS EVS NQU DNALE SUEDE AI 4 SEPT
64. F A 3690 UFR en sciences et techniques des activit s physiques et sportives universit P Sabatier Toulouse 3 L cole entretient avec le handicap de l enfant une position ambivalente entre int gration et exclusion La scolarisation est g om trie variable en fonction du type et du niveau de handicap Les jeunes d ficients intellectuels sont principale ment scolaris s dans les dispositifs collectifs et le main tien d une scolarisation en classe ordinaire d cline fortement du premier degr au coll ge puis au lyc e Inversement les l ves ayant des d ficiences physiques sont de plus en plus pr sents aux diff rentes tapes de la scolarit Ainsi l in t gration scolaire reste discriminative l gard des l ves d ficients intellectuels dans un contexte marqu par l galit des chances LE 35 518 le BI N 91 de seprembre 2008 47 LE le BI 91 de seprembre 2008 48 dossiER L valuation de la 101 du 11 f vrier 2005 voque comme l un des freins l int gration scolaire les lt r ticences des ensei gnants qui ont peur d tre d munis devant le handicap et de ne pas savoir r agir de fa on appropri e Elle pr conise qu une formation permette de modifier les repr sentations plus favorablement Qu en est il de ses effets Les travaux qui abordent la repr sentation de la personne handicap e mentale c
65. I 2 5 Fl s me ER Ouverte au public de nombreuses classes avec leurs enseignants se sont galement d plac es sur le temps scolaire dans cet endroit insolite accompagn du personnel du CLAE L picerte des mots a ainsi re u pr s de 1 000 visiteurs et r colt 2000 euros qui seront revers s l associa tion humanitaire un bilan g n reux et tr s positif ET DEMAIN QUELS PROJETS Si l picerie des mots a bien ferm ses portes les par tenaires de l op ration comptent bien poursuivre le projet sous d autres formes Des lt Journ es d couvertes gt sur le th me de 17 archi tecture sont d ores et d j pr vues pour les vacances d t sous l impulsion et l organisation mat rielle de Vitamine D 38 mae MAE de la Haute Garonne 55 rue Bayard 31000 TOULOUSE T l 05 34 41 53 53 Email mae31 mae fr LES INFORMATIONS DIDACTICA 9 LE SALON DES ENSEIGNANTS lt APPRENDRE EN EUROPE tif pr senteront aux enseignants et aux professionnels de ENSEIGNER L EUROPE gt l ducation un large ventail des ressources ducatives uti Hsables en classe manuels scolaires ouvrages didactiques et p dagogiques jeux et mat riels ducatifs ressources num ris es litt rature de jeunesse projets d ani mations visites p dagogiques 9e SALON des ENSEIGNANTS el L T Cette neuvi me dition aura pour 22 10 2008
66. OI POUR L GALIT DES DROITS ET DES CHANCES LA PARTICIPATION ET LA CITOYENNET DES PERSONNES HANDICAP ES Loi 2005 1092 du 11 f vrier 2005 PRINCIPES ET FINALIT S Fr d ric Detchart IEN ASH Cette 101 bas e sur le principe de 18 solidarit nationale est en accord avec le principe de non discrimination de la l gislation europ enne 3 principes cl s Le libre choix de leur projet de vie par les personnes handicap es fond sur le droit compensation des con s quences du handicap La participation de la personne handicap e la vie so ciale en d veloppant l accessibilit g n ralis e de la cit cole emploi transport b ti culture loisirs Placement de la personne handicap e au centre des dis positifs qui la concernent logique de service La loi d finit le handicap art L114 du code de l action sociale et des familles Constitue un handicap toute limitation d activit ou restriction de participation la vie en soci t subie dans son environnement par une personne en raison d une alt ration substantielle durable ou d finitive d une ou plusieurs fonctions physiques sensorielles mentales cognitives ou psychiques d un polyhandicap ou d un trouble de la sant invalidant donne un acc s de droit l ducation tout enfant han dicap Tout l ve est inscrit dans l tablissement le plus proche de son domicile qui devient alors
67. REAU SAINT GAUDENS c7 LE PILAT cro LecLerc LES CAUSSADES ANNONCIATION CENTRE B CLG GEORGES CHAUMETON LP DES METIERS ROLAND GARROS ERNEST RENAN 4 CLG TOULOUSE LAUTREC MICH ALFRED DE MUSSET JOLIMONT SOUPETARD LP GABRIEL PE LESPINASSE PATTE D OIE LARDENNE STEXUPERE GEORGES HYON LPGRANCOISE RAP SYLVAIN DAURIAC HEN ILLAUMET IEL CLG STENDHAL JULES JULIEN MOULIN A VENT NRI PUIS MENDES FRANCE w GABRIEL SAJUS L CLG ANDRE MALRAUX AINT IGNAN 5 IEP SESSO BAGNERES DESLUCHON ET MECS ACCUEIL SE 880 LE CAGIRE CMPPLENEBOUZAN y ITEF SAINT GAUDENS e SEPTEMBRE 2007 ETABLISSEMENTS SPECIALISES SAINT LOUP Yt CNPP oke LME AUTAN VAL FLEURI MURET Law ITEP AUX 4 VENTS ECM VINCENT AURIOL LME SES5D yE LEON DEBAT PONSAN ITEP UNITE POLYVALENTE r ME SOC SAINT JOSEPH 2 MIREMONT 55556 Ye IME D AURIBAIL AURIGNAC MONTESQUIEU VOLVESTRE LME SESS0 HENRI DNGUIRARD LE PLANTAUR COMMANGEONS meri ST EXUPERY 7 Cupp C AUCAMVILLE MONTASIRUC LA CONSEILLERE CASTANET TOLOSAN LME SESSD CENTRE GUILHEM VENERQUE LE Th LABEGE LT LME AUTAN VAL FLE R BLAGNAC y LME SESSO TEP yoe VILLENEUVE TOLOSANE Tr LME CENTRE ANDRE BOUSQUAIROL CSE S SESSD Yr IMPRO PIERRE F
68. ROMENT GARDE PRTA So 2 CENTRE PAUL DOTTIN LR D VA SESSD LESTRADE HOP DE JOUR LES AUTANS LABEGE dOSSIER le BI N 91 de seprembre 2008 11 LE le BI N 91 de seprembre 2008 dossiER T MOIGNAGES D ACTEURS De nouveaux partenaires LES R F RENTS DE SCOLARIT Les r f rents de scolarit d partement de 18 Haute Garonne Les enseignants r f rents du d partement de la Haute Garonne accompagnent au plus pr s l application de 18 101 du 11 f vrier 2005 compl t e par le d cret du 7 septembre 2006 fixant leurs nouvelles missions Celles ci se sont vite r v l es multiples et vari es tant au moment des quipes de suivi de la scolarisation que dans la pr paration et le suivi des dossiers La mise en place de la loi et sa m diatisation ont entra n un nombre important de demandes de la part des familles des quipes scolaires et des partenaires de soins La complexit de la loi a occasionn l interpellation quasi imm diate du r f rent de scolarit identifi rapidement par l ensemble des partenaires Conscients des enjeux les r f rents de scolarit ont su se donner les moyens de r pondre leurs diff rentes demandes informations proc dures suivre parcours gui dage lt L ampleur des missions mais aussi les comp tences n cessaires leurs mises en uvre n ont peut tre pas t per ues leur juste mesure par le l gislat
69. TE 37 HOLIVIER MARTINE 38 JORDI DENISE 39 JOUVE KARINE 40 JULLIEN CATHERINE LES INFORMATIONS 41 LABORDE FRAN OISE 42 LACOSTE SYLVIE 43 LARCHER MARTINE 44 LE TOUMELIN FRAN OISE 45 LENOIR JEAN FRAN OIS 46 LETOUZEY ANDR E 47 LIZAK AUZEMERY LAURENCE 48 MAGNE ANDR 49 MAROIS BERNARD 50 MARTIN GIS LE 51 MEGARUS FRIEDELMEYER VAL RIE 52 MESLEM JO LLE 53 MESLIER GEHIN NADINE 54 MONTARIOL CHANTAL 55 MOTES DIDIER 56 NDUKWE CHANTAL 57 NERINI V RONIQUE 58 PERRAMOND HENRI PIERRE 59 PICHOIR MAGALI 60 PIMMEL VAL RIE 61 REY SONIA 62 ROBERT PASCALE 63 ROQUES DOMINIQUE 64 SANCHEZ PATRICIA z 65 SANS CAROLE E 66 SARTHE VERVALLE FABIENNE 67 SCHMENGER R GINE M 68 SENOT GWENOLA 69 SROKA GENEVI VE 70 SZCZEPANSKI CLAUDIE 71 TAFIAL ISABELLE 57 72 TANFIN G RALDINE 73 TRESGOTS DANIEL 74 TURINI LYDIA 75 URIBE ARIANE 76 VENZAL LISABETH 77 VISSIE CHRISTIAN 78 ZAKINE FABIENNE 79 ZOUAOUI FATMA Fait le 9 juillet 2008 L inspecteur d acad mie Jean Louis BAGLAN LES INFORMATIONS le BI N 91 de seprembre 2008 Og oo La JPA g P A L COLE LA BASTIDE DE GRENADE SUR GARONNE 1ER PRIX DU CONCOURS JPA BD TCH LIDAIRE La Jeunesse au Plein Air Dans le cadre de sa campagne annuelle de solidarit La Jeunesse au Plein Air propose chaque ann e aux enseignants d engager leur groupe d enfants dans l criture d un sc nario de bandes dessin e
70. a parole d am liorer sa communication lorsqu un acc s l outil in formatique reste possible e Pour l apprentissage des diff rents codes de communi cation symboles ou pictogrammes partir d un logiciel appel le Mind Express il regroupe les modes BLISS PCS REBUS COM MUNIMAGE parlerpictos Ce logiciel per met la r alisation d un tableau de communication l cran les ca ses s lectionn es parlent i s inscrivent sur un cran pour former des phrases ou des messages plus ou moins labor s selon les possibilit s de chacun Ces phrases ou messages sont en Bliss ou en pictogrammes et peuvent tre imprim es Certains enfants peuvent donc crire leurs propres messages ils ont galement la possibilit de se familiariser avec l uti lisation d une synth se vocale Ce logiciel offre un espace pour se divertir tout en tant actif Julien utilise le lo giciel MIND EX PRESS l aide d un contacteur plac au niveau de la t te du c t gauche il clique pour s lectionner le pictogramme choisi directe ment sur l cran gr ce un mode d filement Le message s crit en pictogramme et se pr sente en bas de l cran Un retour vocal lui permet d enten dre le message crit et d en v rifier la coh rence C est le m me principe que la synth se vocale le Tellus e Par le logiciel PICTOP souvent utilis par les enseignants zi pi ail
71. a signifie que pour une UPI de 10 l ves 1 faut un accompagnement p dagogique pour chacun d eux dans des tablis sements diff rents de celui de l implantation de PUPI pour les enseignements sp cifiques Cet accompagnement doit rester souple Les reprises de cours sont faites par l AVS de mani re indi viduelle dans la classe du dispositif UPI ou par lE EBR le BI N 91 de seprembre 2008 21 E le BI N 91 de seprembre 2008 22 dossiER fois sur le second lyc e en dehors des heures de cours faites par la PE Les l ves porteurs d une d ficience intellectuelle ont besoin de temps de r p titions et de soutien dans leur travail person nel Le montage est compliqu S ajoutent cela les contraintes des transports les l ves doivent aller d un tablissement l autre seul en traver sant parfois Toulouse LES PARTENARIATS FAMILLE ET SERVICES DE SOINS Pour que les projets des jeunes avancent 1 faut une coordination r guli re avec les services de soins les familles et le lyc e Il y 8 des temps de rencontre avec les ducateurs de chacun des jeunes lors de r unions de coordination Ces mo ments permettent de discuter et de r guler les besoins des jeunes en pr sence de l auxiliaire de vie scolaire Cela va d une fois par semaine pour l ducatrice qui suit 5 jeunes une deux fois par mois pour les autres et en foncti
72. activit n est pas individuelle mais en petits groupes deux enseignants sont pr sents dont un permet la conti nuit p dagogique interdisciplinaire l adulte preneur de note est pr sent la s ance en sciences et la s ance en fran ais La pr sence d un assistant est n cessaire pour les jeunes ayant de fortes difficult s motrices l outil informatique traitement de texte logiciel de des sin est un support indispensable par rapport l organisa tion m me des enseignements e Quels effets sur les l ves go t pour l activit grande participation tr s active de tous les l ves en cours de sciences physiques et en cours de fran ais Valorisation de l expression orale outil de m morisa P TE cO S N el e Ww Pal 5 lt 2 o Er cO gt N wW 2A Ww ei W Val Ww so ES 2 lt W s MAIN la P TE tion pour beaucoup d l ves en difficult face l acte d crire mise en vidence de strat gies par les enfants qui n cri vent pas voir plus haut valorisation des l ves peu scolaires en difficult par rapport l crit par rapport au handicap au compor tement en changeant leur perception de leurs propres aptitudes am lioration de la m morisation des notions importanc
73. aires de Vie Scolaire a consid rablement am lior le quotidien de nom bre d enfants handicap s l cole LA PLACE DE L AVS aupr s de l enfant dans la classe m rite d tre finement valu e avant son intervention expli cite et concert e son arriv e appuy e sur un projet p da gogique et th rapeutique L enseignant reste le r f rent p dagogique de l enfant l AVS est l pour relayer sa demande aupr s de l enfant sans faire la place pour favoriser sa relation l enfant sans faire cran pour faciliter la vie de l enfant l cole la bonne distance pour assurer la s cu rit et le confort de l enfant gestes d hygi ne ou manipula tions de mat riel adapt Son observation et sa connaissance de l enfant sont pr cieuses pour l quipe de suivi de scolari sation Les textes encore ont t pr cis le dispositif des auxiliai res de vie scolaire a toute son utilit lorsque la restriction d autonomie de l l ve constitue un obstacle sa participa tion tout ou partie des activit s 1 apprentissage au sein de la classe ou des activit s organis es sur le temps p risco laire tudes cantine permanence sorties voyages La circulaire n 2004 117 du 15 7 2004 pr cisait que lt la pr sence de l AVS doit faciliter l int gration de l l ve au sein de la classe pour l aider prendre des rep res dans un univers non familier et
74. al percevoir les contraintes exigences r alit de l accompa gnement p dagogique d un enfant diff rent dans une classe ordinaire de 25 l ves De par sa double appartenance le m decin de l ducation nationale peut tre un lien privil gi entre soins et cole Il est aussi le relais des services de protection maternelle et infantile 16 m decin de PMI a rencontr l enfant la cr che ou lors de la scolarisation avant 5 ans Les rencontres autour de la transmission des dossiers m dicaux pr vue par la loi permettent d approcher par l expertise m dicale d j r ali s e la probl matique de l enfant en collectivit Du c t des enfants de l cole nous avons constat que la pr sence d un l ve handicap dans leur classe est simple leur regard est la fois curieux et capable d interroger puis d accepter et de s ouvrir la diff rence de bousculer aussi ou d tre cruels Ils trouvent l l occasion d exercer leur es prit de tol rance d apprendre la solidarit et le respect de l autre avec l aide des adultes de l cole Pour conclure je reviendrai vers l enfant L enfant por teur de handicap comme tous les enfants a besoin d tre aid pour grandir d tre duqu et d apprendre mais aussi de jouer de rire d tre comme les autres Il 8 droit des soins de qualit adapt s ses besoins particuliers Il a le droit de ne pas toujours
75. asses maternelles de l tablissement Les projets p dagogiques des classes sont labor s en fonction du projet d cole et du projet d tablis sement Un travail de partenariat est de m me men avec l atelier C N V une ducatrice sp cialis e ayant la formation sur la communication alternative am lior e l atelier C N V Les projets p dago ducatifs sont labor s en fonction du projet personnalis de l l ve et des outils d adaptation possibles et utilis s comme moyen de communication Les objectifs fondamentaux de ma classe sont les suivants e Participer la recherche et l laboration de syst mes alternatifs de communication atelier pluridisci plinaire Utiliser des syst mes de communication dans des situations scolaires comp tences de communication comp tences concernant le langage d accompagne ment de l action langage de situation comp ten ces concernant le langage d vocation comp tences concernant le langage crit production d crits sous forme de dict e l adulte e Rechercher des moyens visant la participation ac tive de l enfant dans toutes les situations de classe e Poursuivre les apprentissages scolaires suivant le rythme et le niveau de l l ve e Enrichir le lexique de l l ve langage sp cifique aux situations d apprentissage lexique sp cifique aux dif f rences disciplinaires e Expliquer aux parents les cons quen
76. ces du handicap sp cifique de la parole sur les apprentissages et l aide qu ils peuvent apporter leur enfant DIFF RENTS CODES DE COMMUNICATION Dans ma pratique de classe je suis amen e utiliser dif f rents codes de communication qui permettent l enfant C N V d am liorer sa communication avec son interlocu teur Tous ces outils sont utilis s au quotidien dans 18 classe et en tout lieu Ils repr sentent en quelque sorte la voix de chacun des enfants C N V par cons quent tous ces codes de communication sont essentiels pour la personne priv e de l usage de la parole Ils permettent de les d loger de l enfer mement dans lequel ils se trouvent Les l ves de la classe C N V utilisent tous les codes de communication pr sent s 101 mis en place l atelier de communication avec l du catrice sp cialis e et utilis s et travaill s en classe C N V code gestuel classeur tableau de communication code let tres 9 Le code gestuel MAKATON Le Makaton est un programme de langage original qui peut tre utilis comme approche globale multimo dale pour favoriser l appren tissage de la commu nication du lan gage et de la lecture ecriture et comme outil lexi cal tr s fonction nel pour aider enfants et adultes atteints de troubles de la communication ainsi que leur entourage Il comprend un vocabu laire de D FINITION DE L ENFANT IMC ET DE LA CNV base de 450 conc
77. cette formation outre la ma trise des logiciels d acc s l informatique est le pilotage du micro ordinateur sans recourir la souris gr ce aux rac courcis claviers La ma trise de cette comp tence permet l l ve mal voyant de travailler D sans fatigue vlsuelle ex CeSSIVe vy t y vu G gt i Un des enjeux des ann es venir se situe dans l am lio ration des modalit s d acc s aux ressources crites les ma nuels scolaires les romans les dictionnaires les encyclop dies la presse Ces modalit s ont consid rablement volu depuis dix ans de plus en plus de ressources sont aujourd hui l volution des moyens d acc s l crit les dispositions disponibles sous un format num rique directement accessi 11665 la r cente 101 sur les droits 6 l audiovisuel et droits bles l l ve sur son ordinateur adapt Les supports qui voisins de la soci t de l information cens es contraindre n existent qu au format papier sont adapt s au centre de Les les diteurs proposer aux personnes emp ch es de lire un trade par le laboratoire de transcodage dont l activit dans le acc s aux fichiers num ris s de leurs productions vont el les permettre l essor attendu de l offre informative et culturelle en direction de ce public Relecture par une enseignante non voyante d un ouvrage transcod en braille pour une l
78. cheval sur les d partements de l Aude de la Haute Garonne et du Tarn autour d un projet de d ve loppement collectif Parmi les th mes prioris s par les lus du Lauragais figure la Culture Le Pays en a fait lt son cheval de bataille gt L identit culturelle est en effet riche en Lauragais une identit marqu e par une g ographie propre sillon Lauragais coteaux et une histoire s culaire ge d or du pastel catharisme une identit certes enracin e mais aussi en construction avec l arri v e de nouvelles populations VALLESVIRLES amie 7 Ste DE LAGES LANTA STELOT C AICREFEUR e TES ST FELIX LAURACAIS HARAS N STNICENT ux VALLEE HAUTES LES CASSES ECAT MONTGAILLARD VILLEFRANCHE 8 CE LALRAGAIS IERE a SENE MONTCLAR Nnonrceann g7 LAGARDE areas x tawa Tonavan b ST X Cac Carter w eux lt Cm MARQUE ES MUSAI ELENE 2 smo s f Pereri LMS gt MOMISTROL pS PAYA SLRAVERS A l MOLANDIER Al w au FONTERS OU 58 2 0 MAYkKfVILLE Nc RATIS aiT PECHLUMA 2 J J Gaia GEMERRLIE moe 58 VILLAUTOU PLAIGNE uwaqr g gt Contact Association du Pays Lauragais 4 place de la Mairie 11320 Montferrand T l 0468605654
79. chotique et l angois se qui en r sulte la mise en lien dans l institution notamment par le langage utilis au quotidien doit permettre l enfant la construction d un v cu moins chaotique d une continuit interne permettant la constitution du sentiment d identit et l accession aux processus de symbolisation n cessaires aux apprentissages Ces centres de soins ne sont pas une alternative l cole mais restent des moments authentiquement soignants en alternance avec des moments scolaires ou avec des modes d ducation adapt s lorsqu une scolarit n est pas envisa geable Toutefois l cole annex e doit pr server enti re sa fonc tion sp cifique de transmission des connaissances et de la culture et doit trouver les moyens de permettre aux l ves de les faire vivre Les enseignant e s s int grent quant eux aux quipes pluridisciplinaires o 1ls elles rendent compte d valuations scolaires fines inventent des pratiques nouvel les des strat gies de d tour pour aborder les apprentissages ils elles participent un travail bas sur l coute l observa tion et la compr hension des enfants et des adolescent e s en grande souffrance D un point de vue institutionnel la derni re d cennie a vu les politiques de l ducation nationale en mati re de scolarisation d l ves en situation de handicap et les mo des de prises en charge dans le domaine de la sant mentale conjointe
80. dae 12 2U2 SW 2 21 62 23 614 U2 2555 suoA2 2 SNOU 2nb 52 158 6 xne sn d 2 1u Quu2ss2J XNEWIUL 512 e SO U2 s nbiju pi S2JNO S2 2 JUOS SAUIRIS 52 e 522 2125 8 uoneuuoJg Jj 2sno nol1 5e8 2ISoSep2 d dyyu 2Dls S SJUBJU2 52 sdui21 421124 un sueq 5285 S P 5 8 522 282 JUOS S2ulBIS 52 523 105524 2p 2 23 2251524152 2nbix2 292 2 5224 5524 26 2 22 5 125 526 72 12282 JUZA INOA 1 2558 2 Sa S 52 8 S2 JU2J JJID 42 1 10 e 2 24 3 3 S SNOU SUOSSIPUUOD S2UIRIS 52 8 52 2 1 52 2 nO 2 0 52 25 SJUBJU2 52 52 1815 S P 1u sinp OJd 20022 uIpJef np ynu 26 52 24 S27 gt 3 35524 2p 243U29 ne 2 B 210324 V 4 8 2 JNS AJU2S21d 232 E 22 26 191 524 2 052 526 25061 JUOS 25 1 721123 2 32282 21Insu2 JUO S UON ISOdSIP 4 2 321832 532 0 53 272 0 2 8 8 none 2 0 JUO 52 2 2 52 523 5524 2p 243U29 ne 2 B 210324 V sno no uI8A S 2163 2 12 2 21 SW 3 10 INDO s oo 52 JUOS SIINO e NS 42 8 20 52559 2 XNE SIJA JUO S22 u nb2s 522 5223 2125 u2 5224005524 21
81. de commu nication en pictogram mes Barnab cherche dans son carnet de communication la rubrique des actions les ver bes pictogrammes sur fond vert ce qu il a fait pendant 16 week end Il montre lt t l pho ner et compl te sa phrase en recherchant dans les autres pa ges de son carnet la suite des pictogrammes pour exprimer ce qu il souhaite dire S1 l enfant n a pas la possibilit de d signer les pictogrammes l adulte les pointe sa place tout en lui posant des questions lE 1 afin d tre au plus pr s de ce pr sentent des id es et de symboles abstraits Gr ce diff que souhaite dire l enfant Les rentes techniques de combinaison le vocabulaire est illimit pictogrammes sont r pertori s en parlant d un nombre restreint de forme de base dans un classeur dit de com Des strat gies existent qui permettent de former des munication par cat gories les phrases dans les diff rents modes de syntaxes Le Bliss est personnes les actions les sen utilis dans de nombreux pays travers le monde Diff rents timents les lieux les objets centres de ressources ont t cr s afin de sensibiliser les les loisirs C est un classeur personnes concern es et d assurer le d veloppement du sys de vie ce qui signifie que le contenu du classeur correspond t me aux besoins de l enfant Il est enrichi au fur et mesure des Il pr sente cependant
82. des inconv nients complexit des conversations des projets p dagogiques et ducatifs des symboles freinant l apprentissage chez les jeunes enfants ou v nements personnels relatifs la vie quotidienne de l en les enfants pr sentant des troubles cognitifs importants fant 9 Le Bliss est un sys t me de communication non verbale utilisant un ensemble de symboles visuels qui repr sentent le sens des mots et des id es d une mani re directe Ces symboles sont compos s d une centaine de pictogram mes qui ressemblent ce qu ils repr sentent d une grande quantit d id ogrammes qui re e Les lettres les codes lettres le PARLESYLLABE Ce code est utilis par des enfants lecteurs qui peuvent poin ter du doigt chaque syllabe Ce code de communication est utilis par des enfants qui ont des difficult s au niveau de l articulation dan gou gran i 166 d r di i i r il ma mal man pin pi pla soir son sor vil viin vin vo __ dieu diin dion in ins mar m m r mi pl pli plu po sou su voi voir von vou s wa ps ar wu ma sa Lorsque Raoul souhaite dire lt je suis all chez mon copain Dimitri gt il montre sur le tableau Parl syllab sui al ch mon ko pin di mi tri le BI N 91 de seprembre 20
83. des strat gies d apprentissage parfois d routantes ou encore des lt pas sages vide Pour les motiver au mieux c est dire leur permettre de s engager et de pers v rer dans une activit nous allons instaurer une dynamique de projets celui de la classe et celui de l l ve Aller au mus e fabriquer du pain et le don ner go ter au boulanger du coin inviter un artiste peintre crire une pi ce de th tre autant de projets qui donnent l enseignant la possibilit de conjuguer les participations de chacun dans une r alisation collective permettant le traitement et l appropriation individuelle des savoirs et savoir faire Nous en arrivons ainsi l valuation mesure des carts entre ce que l on savait et ce que l on a appris Le Projet Per sonnalis de Scolarisation PPS est un outil sur lequel est consign d une part ce que sait l l ve et d autre part ce qu il s engage apprendre pendant une p riode d termin e Ce projet est connu des parents labor par l enseignant e avec quand cela est possible l l ve C est un support crit qui donne lieu des entretiens individuels pour valuer et rendre lisibles les progr s Avec des l ves pr ts ou non aux appren tissages ces situations d tayage cr ent un espace favorable la parole et un climat de confiance entre enfants et adultes lE 8 le BI N 91 de seprembre 2008 17
84. dicap peut s examiner partir de quatre param tres correspondant aux quatre acteurs impliqu s dans sa prise en charge ou son accompagnement 9 L enfant ou l adolescent Son envie son d sir profond sa volont Ses difficult s et d ficiences mais aussi ses aptitudes com penser et s adapter dans les situations de la vie courante et d apprentissage Ses comportements dans les relations avec les autres e La famille comprise au sens des parents de la fratrie voire plus largement Son mode de r action par rapport aux handicaps depuis l instant de l annonce Sa mani re de s impliquer dans les relations Ses ressources et ses limites dans la r solution des si tuations concr tes 9 L environnement Ses attitudes et ses repr sentations par rapport aux han dicaps Sa capacit accueillir et int grer un enfant diff rent Ses contraintes et ses opportunit s pour am nager le contexte aides humaines aides techniques 9 L tablissement sp cialis Son projet technique et ses conceptions de l accompa gnement Ses moyens en regard de la situation particuli re loi gnement g ographique et complexit s techniques L enjeu de l intervention m dico sociale se situe autour de la recherche permanente d un quilibre entre Ses projets Sa mani re d investir la situation Ses moyens Sa capacit articuler opportunit s et contraintes e La dimension individuelle de l
85. e ASEI de Ra monville Saint Agne 9 Intervenants Marie Bousquet J r my Castex Gwena l tienne Im ne Fekrache Steven Lallemand Catherine Ou bouh l ves de 5 2 Michel Peres professeur de physique Marie Fran oise Govin professeur documentaliste Mich le Clavel professeur de lettres Nad ge Delagnes aide de laboratoire rents types d crits crit th tralis reportage journalisti que r cit diaporama l gendes La prise de notes par ceux qui le peuvent se d veloppe pendant la s ance l crit prend sa place petit petit pen dant les p riodes de t tonnement et d hypoth ses Les groupes se constituent de mani re pouvoir ma nibpuler ce qui permet de ne pas limiter le champ des hypoth ses l interdisciplinarit conduit une r flexion commune qui fait avancer le dispositif p dagogique l quipe s agrandit Ce projet a induit une r elle dynamique de r flexion sur les pratiques p dagogiques les acquis des l ves l ta blissement lui m me son organisation son fonctionne ment et sur le syst me ducatif ses enjeux actuels et ses orientations au sein du centre Jean Lagarde int gration dans le processus des assistants d ducation sensibili sation des enseignants de SVT stage collectif autour de l valuation 9 Les limites Le handicap limite les progressions lenteur impossibilit ex un aveugle ne pourra pas lire seul une l ve Infirme Moteur C r b
86. e handicap a besoin que l quipe enseignante travaille en coordination avec l quipe m dico sociale qui le suit et la fa mille C est la cl majeure pour la qualit de la scolarisation de l enfant handicap L autre point cl consiste d dramati ser l accueil l cole d un enfant en situation de handicap La qualit de vie de l enfant handicap l cole va souvent d pendre de la cr ation et de l existence ou non d un petit noyau de camarades Cet l ve tant souvent accueilli temps partiel l cole en raison de ses r ducations ou d une sco larit temps partag avec un tablissement m dico social c est alors l quipe enseignante de favoriser notamment lors des r cr ations les relations entre les l ves et l l ve handicap en initiant des jeux ou des activit s qui vont per mettre la greffe de prendre puis l adulte de se retirer pour leur laisser vivre leurs vies d enfants Il ne s agit pas de faire peser sur quelques l ves le poids du handicap mais de cr er un climat de solidarit propice la camaraderie Vivre avec ses pairs valides et partager avec eux les temps d apprentissages les jeux la vie de l cole peut n cessiter des am nagements emploi du temps am nagements p da gogiques aide humaine quipements etc et beaucoup de souplesse et de capacit s d adaptation de la part de son envi ronnement scolaire
87. e cadre de celle retenue pour les services et sec tions de l institut Elle croise deux logiques 1 Une logique de sp cialisation par handicap auditif visuel dysphasie 2 Une logique de mode de prise en charge ou d accompa gnement int gration individuelle int gration collective ac cueil institutionnel TABLEAU DES STRUCTURES DE LIES LESTRADE Int gration individuelle SAFEPDV et SAAAIS Sur la r gion Midi Pyr n es et Handicap visuel d partements limitrophes Int gration collective SEESDV Antenne classe annex e Accueil institutionnel SDVHAI site central Lestrade Ramonville Ecole l mentaire SAJUS Ramonville SAFEPDA et SSEFIS Sur Toulouse Handicap auditif et le nord de la Haute Garonne SEESDA Antenne cole maternelle Pahin Tournefeuille SDAHA site central Lestrade Ramonville Antenne cole l mentaire Ch teau d Ancely Toulouse Dysphasie SEESDA antenne Ecole l mentaire Billi re Toulouse Au sein du projet d tablissement et de son volet parti culier que constitue le projet p dagogique chaque Unit de travail d veloppe un projet sp cifique auquel correspondent un ou plusieurs projets de classes ou d intervention p dagogi que Aussi la fonction d enseignement appara t elle sous des traits bien diff rents selon qu il s agit d intervenir aupr s de coll gues et d l ves en situation d int gration individuelle en milie
88. e communication si minime soit elle afin qu ils puissent quitter l tablissement avec des outils de communication qui leur permettront de se faire entendre ou comprendre ailleurs Le r le de ce partenariat entre la classe et l atelier C N V est de conduire l apprentissage du code et l apprentissage avec le code en situations collectives de proposer des espa ces de parole pour que ces enfants se sentent reconnus pris en compte et cout s dans des pr occupations centr es sur eux C est un lieu o l on doit essayer de faire merger le d sir de communiquer malgr les difficult s C est un lieu pour apprendre ou mettre en vidence un moyen de communica tion adapt un lieu d coute o l enfant a la parole un lieu o 1 prendra confiance en lui o il apprendra croire en ses possibilit s pour pouvoir aborder sa vie sociale avec le plus de s r nit et de facilit C est aussi l aide de l outil in formatique et des logiciels sp cifiques qu ils pourront se fa miliariser avec l utilisation d une future synth se de parole L outil informatique permet de varier les repr sentations de faciliter la compr hension d amuser de surprendre d aigui ser la curiosit favorisant l autonomie et la communication pour tous ceux que 16 multi handicap emmure L utilisation des TICE en C N V Il existe divers logiciels permettant l enfant IMC priv de l usage de l
89. e du v cu lors de la s quence qui permet une m morisation corporelle et relationnelle du moment d ex p rimentation importance de l expression dans la m morisation et ganisation des connaissances e Quels effets sur les enseignants Cette action les a progressivement amen s engager une r flexion sur leurs pratiques p dagogiques et plus particuli rement dans les domaines de l enseignement des sciences et de l valuation Ils ont constat que e lt Ces l ves ont l habitude d utiliser leur m moire auditive et de construire leur raisonnement et leur logique sans crit o Importance du v cu lors de la s quence o importance de l expression dans la m morisation et de l organisation des connaissances e l crit scientifique est r f rent de connaissances dans un premier temps les l ves produisent un compte rendu d une d marche Ce compte rendu texte que les l ves s appro prient puisque r dig par eux peut galement servir d aide m moire e Les l ments de r ussites l organisation des s ances la mise en uvre de l ac tion quel que soit le degr ou le type de handicap des l ves La r daction des comptes rendus a pris des formes va ri es permettant un r investissement en criture de diff e Conception du projet Pierre Bonnefond Acad mie de Toulouse avec l aide de Michel Peres et Marie Fran oise Govin professeurs au centre Jean Lagard
90. ec le lyc e Pierre Paul Riquet de St Orens exp rimente un dispositif original d UPI Unit P dagogique d Int gration en classe de seconde Il s agit de cr er un espace mixte entre le milieu sp cialis et le mi 1169 ordinaire Ce dispositif accueille de jeunes handicap s moteurs ou sensoriels de niveau seconde inscrits dans une classe ordinaire du lyc e et qui peuvent avoir une scolarit g om trie variable entre un enseignement en petit groupe assur par des enseignants du centre Jean Lagarde un ensei gnement en classe enti re par un enseignant de Pierre Paul Riquet et un enseignement men par un enseignant de St Orens et un de Jean Lagarde ensemble afin d apporter un plus toute la classe L objectif est de permettre confor m ment l esprit de la Loi du 11 f vrier 2005 une fluidit plus grande des parcours en organisant une passerelle entre le milieu ordinaire et le milieu sp cialis LA D COUVERTE DU CENTRE PIERRE FROMENT William Preel directeur du centre Pierre Froment Le centre Pierre Froment est un IMPRO g rer par 1 ASE Il accueille 80 adolescents de 13 20 ans dont la d ficience mo trice n cessite le recours des moyens sp cifiques pour le suivi m dical l ducation sp cialis e la formation g n rale et pro fessionnelle afin de r aliser leur int gration familiale sociale et professionnelle Pour des raisons diverses ces jeunes sont en chec scolaire et ne peuvent b
91. el de l l ve L int r t de la d marche propos e par le document r side dans trois points e le rep rage des r ussites e la r f rence aux valuations nationales GS CP CE1 CM2 Les comp tences acquises m me par tiellement dans un ou plusieurs domaines en r f ren ce aux attendus d un cycle permettront l enseignant d inscrire les objectifs d apprentissages prioritaires de l l ve dans le cadre des programmes la programmation des apprentissages prioritaires dans les diff rents domaines ou disciplines choi sis Le document permet une programmation indi viduelle des comp tences acqu rir au regard des comp tences acquises ce qui permettra la mise en uvre de la diff renciation p dagogique dans le ca dre des enseignements communs tous les l ves de la classe ou du dispositif Le document est consultable et t l chargeable sur le site de P A S H http pedagogie ac toulouse fr ien31 ash Modalit s de scolarit des l ves handicap s du primaire Milieu ordinaire LP Temps plan Temps partiel o Ensemble Modalit s de scolarit des l ves handicap s du secondaire Milieu ordinaire Temps plan Temps partiel Ensemble HANDICAPS ET INSERTION PROFESSIONNELLE ET SOCIALE Sylvie Renouf IEN ASH La loi du 11 f vrier 2005 vise pour chaque jeune la scolari sation de droit commun Cela concerne la scolarit jusqu 16 ans mais aussi
92. epts La nouvelle d finition propos e en 2005 de l Infirmit Motrice C r brale est le syndrome clinique tr s fonc caract ris par des troubles du d veloppement et de la posture attribu s des processus pathologiques non tionnels progressifs affectant le cerveau immature du f tus ou du jeune enfant Des troubles moteurs s accompa un vocabu gnent souvent de troubles sensortels perceptifs cognitifs de troubles de la communication et du compor laire mo tement d pilepsie et de probl mes musculo squelettiques secondaires dulable de La Communication Non Verbale ou encore appel e communication am lior e alternative rassemble 7000 con les enfants IMC priv s de l usage de la parole La C N V regroupe l ensemble des moyens et des outils cepts P que l on peut proposer un enfant priv de l usage de la parole afin de susciter et d velopper le d sir de pl mentai communiquer afin de mettre en vidence ses capacit s communiquer La Communication Non Verbale tes associe toutes les formes non oralis es qui tendent remplacer le langage oral les gestes les photos les pictogrammes les symboles et l criture peuvent tre utilis s comme mode de communication w lE 556 118 158 Amina lt parle gt avec Haffina en associant les gestes et les pictogrammes Amina lt O tais tu ce week end gt Haffi maison na montre le pictogramme lt maiso
93. er un enseignement individualis et dif f renci Les projets personnalis s de scolarisation PPS sont labor s en partenariat avec les parents le jeune l quipe de soins l enseignant de l UPI l AVS et les enseignants qui accueillent les jeunes dans les classes du coll ge et de la SE GPA L enseignant de 1 favorise les liens entre ces diff rents partenaires pour laborer et faire voluer le projet de chaque jeune en fonction de ses d sirs de ses capacit s Tout projet peut tre modifi am nag afin que le jeune et la classe d accueil b n ficient du dispositif mis en place Les jeunes scolaris s en UPI coll ge ont des capacit s et des niveaux scolaires tr s h t rog nes L enseignant en UPI coll ge est ainsi amen mettre en place des objectifs d apprentissage individualis s Chaque jeune volue son rythme et sur des comp tences sp cifiques Des projets de classe permettent de f d rer le groupe afin que chaque Jeune se sente appartenir un environne ment rassurant et structurant favorable aux apprentissages scolaires et sociaux et d velopper leur autonomie L emploi du temps de chaque jeune r unit les prises en charge de l quipe de soins la scolarisation dans les classes du coll ge et les temps de regroupements p dagogiques au sein de l UPI avec l enseignant sp cialis Par cons quent enseigner en UPI c est trouver un par cours de formation po
94. ermination de la quotit de temps n cessaire rel vent de la MDPH et s inscrit dans le cadre du P PS l ment du plan de compensation En 2007 El ves handicap s b n ficiant d un auxiliaires de vie scolaire dans le dicaps con 2008 dans primaire naissance des le d parte anan partenaires ment 716 et groupe l ves ont d analyse de une notifi pratiques cation pour et Pour les per un accom m AS sonnels AVS pagnement AS co cette forma par un tion de 1 an AVS n e peut tre Deux cent compl t e cinquante par un second neuf personnes occupent les missions lt d auxiliaire de vie scolaire individuel r parties comme suit 153 AVS statut AED de droit public 106 EVS statut CAE ou CAV ces 259 personnels EN il faut ajouter les personnels EVS mis disposition par certaines mairies qui accompagnent 77 l ves Toulouse Colomiers Cugnaux et 17 AVS statut AED de droit public qui occupent des missions d auxiliaires de vie collective affect s dans les UPI et classes annex es Les CLIS du d partement b n ficient d un personnel EVS statuts CAE temps partiel Tous les personnels re oivent une formation lt d adapta tion l emploi gt obligatoire compos e de quatre modules connaissance du syst me ducatif connaissance des han module de 100 heures d approfondissement des connaissan ces et de pr paration la validation des acquis de l exp rience
95. ers le site de l ASH31 LE VOLET P DAGOGIQUE DU P P S Sylvie Renouf IEN ASH Tous les l ves en situation de handicap b n ficient d un P P S l ment du plan de compensation Le d cret 2005 1752 du 30 12 2005 Parcours de formation des l ves pr sentant un handicap Article 2 pr cise Un projet personnalis de scolarisation d finit les modalit s de d roulement de la scolarit et les actions p dagogiques psy chologiques ducatives sociales m dicales et param dica les r pondant aux besoins particuliers des l ves pr sentant un handicap gt Le P P S est compos de trois p les distincts compl men taires ainsi que l nonce le d cret le p le th rapeutique le p le ducatif et le p le p dagogique Comme chaque professionnel contribuant la r alisation du P P S enseignant du premier ou du second degr ac cueillant un l ve en situation de handicap a la responsabilit de la mise en uvre du p le p dagogique du P P S L quipe ASH 31 a con u lt le volet p dagogique P P S gt pour donner aux enseignants un outil de formalisation du projet individuel d apprentissage de l l ve handicap La d marche fond e sur les r ussites de l l ve aux valuations diagnostiques consiste d cliner et programmer dans le ca dre de la classe ou du dispositif d accueil les comp tences acqu rir pour les apprentissages vis s dans le cadre du projet individu
96. es 165 activit s p riph riques de l action p dagogique et ducative favorable l l ve L ENSEIGNEMENT PAR LES TEMPS DE SCOLARISATION EN COURS ORDINAIRES OU EN ATELIER AVEC DES PLP DE G P RI OU DE LYC ES PARTENAIRES ET STAGES EN EN TREPRISES Les PLP sont essentiels la formation des jeunes de l UPI par leurs comp tences et c est eux qui vont valuer les l ves sur la base des comp tences attendues d un l ve de CAP ou de BEP nous enseignant sp cialis de les accompagner au mieux possible pour rendre leur enseignement le plus effi cace pour chacun de nos l ves ins r s dans leurs classes Pour les jeunes qui n ont pas d orientation d finie en entrant au lyc e nous avons tabli des contraintes en d but d ann e de fa on faciliter leur choix pour que la premi re ann e en UPI lyc e puisse leur donner les moyens de se positionner Tout d abord le changement doit tre vident pour les jeunes lyc ens par rapport au coll ge 115 font donc huit semaines de stage comme leurs camarades directement entr s sur une formation de CAP En revanche les p riodes n tant pas d termin es par une classe d accueil cela permet une certaine souplesse et dans la dur e et dans les dates Cela permet de ESS ES t rester au plus pr s des besoins des jeunes Les parents sont associ s toutes ces tapes Le choix de ces domaines a t fait en fonction des possibi lit s
97. es difficult s d criture notamment sous la dict e orale du cours faciliter la prise de notes quand il faut recopier le cours au tableau en dictant le cours aux l ves lenteur ou probl mes de visions prendre au brouillon le cours et le faire r crire au jeune plus tard pour viter un d calage trop important par rapport au rythme de la classe proposer une certaine mani re de faire lors de la pratique dans les ateliers professionnels organiser le plan de travail planifier les t ches aider l l ve terminer une t che professionnelle quand le d calage avec le reste de la classe accueillan te nuit la vie de groupe aider au maintien de la concentration en recentrant l l ve ou en l interpellant discr tement motiver et soutenir l l ve lorsque celui ci exprime des difficult s des incertitudes et ou une baisse de confiance en lui Ces diff rents moyens sont utilis s dans le cadre de la classe UPI quand tous les l ves de l UPI sont pr sents lors des cours d enseignement g n ral REPRISE DES COURS DANS LE CADRE DU SOUTIEN SCOLAIRE Dans un second temps Je reprends les cours vus en atelier professionnel sur des plages horaires propos es par l ensei gnante de l UPI dans le cadre du soutien scolaire Je choisis le contenu des reprises de cours en fonction des valuations futu res de la complexit des le ons abord es avec les PLP ou bien des besoins
98. es m mes r gles que les autres et l quipe du lyc e doit se sentir responsable des l ves de PUPI au m me titre que les autres l ves ee je gt an an ax aA PR L e 7 t L 9 8 a Le ls ls Le A Le Le x TW e gt 248 88 8 1 9 ZE re L ENSEIGNEMENT EN UPI PAR LA PE La formule de l enseignant coordonnateur r sume bien son r le En plus de sa fonction premi re d enseignant sp cialis 1l organise les liens entre adultes r f rent de sco larit membres des services de soins essentiellement les ducateurs sp cialis s quipe administrative enseignants et quipe ducative famille et les liens entre jeunes De plus il s int resse aux liens allant des adultes vers les jeunes en aidant la pr paration des classes accueillantes en suivant de mani re tr s r guli re les int grations de chaque l ve et en tant attentif la favorisation des liens entre lyc ens UPI et lyc ens ordinaires Il organise les emplois du temps de chaque l ve en recherchant les lieux et les classes d accueil pour la formation professionnelle de chaque l ve Les jeunes ont montr leurs comp tences dans le cadre d int grations individuelles au coll ge Les insertions au ly c e s organisent de 18 m me fa on qu au co
99. et les explica tions mais surtout les per oit d une mani re diff rente L l ve tuteur a son ge ne repr sente pas lt l autorit gt mais surtout explique avec ses propres mots et avec une proximit dif f rente Pour le jeune autiste compte tenu de ses difficult s de communication son travail reproduit sur un transparent dans le groupe est montr par un l ve du groupe Le travail de ce jeune de l UPT est facilit par l l ve interm diaire mais aussi valoris aux yeux de l ensemble de la classe Par ailleurs je souhaite souligner que la pr sence de l AVS est indispensable car non seulement c est une aide pr cieuse pour ces jeunes mais elle joue un r le primordial de trait d union gt entre l UPI et le milieu ordinaire mais aussi entre Melle Bepmale et moi m me dans le suivi des l ves Les cons quences sur nos l ves ce jour les cons quences sur nos l ves sont extr me ment positives En ce qui concerne les 3 DP ces l ves se sont enrichis au contact des jeunes en situation de handicap men tal Ils ont appris accepter la diff rence ce qui favorise chez eux des sentiments d altruisme et de tol rance Ils d veloppent ainsi des aspects de citoyennet concernant notamment le res pect la solidarit et le partage En m me temps ces l ves ont gagn en estime de sol par rapport leur propre repr sentation souvent n gative En ce qui concerne les jeunes
100. eur tout l dification d une aussi belle avanc e tant sociale qu humaine C est chaque jour sur le terrain au plus pr s des l ves des familles et des professionnels que nous pouvons en prendre toute la mesure C est aussi la raison pour laquelle il nous semble impor tant de privil gier l authenticit de la parole de chaque par tenaire qui apporte des l ments d terminants dans la prise en compte du jeune En effet c est partir entre autres des crits manant de l quipe de suivi de la scolarisation que la C D A value le Projet sp cifique de l l ve Au centre des attentes de tous les acteurs de cette nouvelle loi les r f rents de scolarit attach s leur sp cificit d en seignants sp cialis s de l ducation nationale ne peuvent y r pondre seuls cette nouvelle profession n cessite ad qua tion entre missions et moyens afin de r pondre au mieux l volution des textes et des pratiques Cela suppose l troite collaboration avec l institution dont 1ls d pendent lt Fonction instaur e par la loi sur le handicap du 11 f vrier 2005 le r f rent est un enseignant sp cialis titulaire du CAPA SH sous l autorit d un IEN ASH Il est charg de r unir l quipe de suivi de la scolarisation pour chacun des enfants ou adolescents dont il suit le parcours la disposition de chaque l ve tout au long de sa scolarisation il assure la permanence des re
101. exte la 101 de 2005 r affirme la n cessaire scolari sation dans ses diff rentes modalit s et possibilit s des enfants porteurs de handicaps La scolarisation va permettre au jeune handicap comme tout enfant ou adolescent de se construire en d couvrant ses ca pacit s en acc dant des apprentissages et des connaissances pour participer la vie en soci t Comme tout enfant 1 le fera avec ses d sirs ses craintes et ses d fenses parfois exprim es diff remment Comme pour tout enfant la qualit de la scolari sation participe la qualit de vie et se joue la fois au niveau individuel et collectif Parmi les conditions de la qualit de l accueil de l enfant handicap figurent la compr hension de ses particularit s et le d veloppement d un environnement favorable La premi re tape est bien s r la r ponse aux besoins propres sa patholo gie en terme de soins et d accompagnement ventuellement de l accueil de l enfant handicap en terme d explications et de confortement des comp tences en relation avec les diff rents intervenants autour de l enfant La qualit de la scolarisation est aussi la qualit du d ve loppement de l enfant et de ses comp tences Le socle commun de connaissances et de comp tences pr voit pour tout enfant scolaris le d veloppement des comp tences sociales et civi ques qui sont la base du vivre en soci t le d veloppement d un projet
102. fant par exemple doit crire correctement le mot lt Je gt le pictogramme associ s affiche l cran Si le mot lt le gt est saisi la place du mot lt Je gt alors le pictogramme associ le appara t L enfant peut ainsi corriger seul son erreur La correction est valid e par le pictogramme visible l cran d une part et par le retour sonore de la voix synth tique nettement audible d autre part 9 Il existe plusieurs adaptations possibles claviers et sou ris pour avoir acc s l ordinateur Le clavier INTELLICAY quip d un guide doigts La sou ris quip e d un contacteur qui peut tre plac au niveau de la t te au genou Les contacteurs sont utilis s par des en fants qui n ont pas la possibilit d avoir un pointage du doigt ou du poing Le joystick Burllot et Tod Le trackball L un et l autre utilis s comme une souris Nous pouvons constater que tous les moyens sont bons pour communiquer Lorsqu un enfant a compris qu il pouvait utiliser tous les canaux possibles verbaux sons non verbaux gestes mimiques pictogrammes pour fai re passer un message et que ce message nous l avons com pris quel plaisir partag Cependant il ne faut pas perdre de vue que ces outils de communication ne remplaceront jamais l acte de parler que l acc s n est pas toujours pos sible celui ci se d termine en fonction du handicap moteur de l enfant et d
103. fin d am liorer la perception et la connaissance qu il a de lui m me et de son environnement familial so cial e Permettre l enfant et sa famille d acc der une meilleure qualit de vie quotidienne e Favoriser l int gration sociale de l enfant dans le respect de son bien tre e Organiser le partenariat et lui donner vie autour d un projet commun d accompagnement de l enfant qui favo rise des approches compl mentaires sur le plan ducatif p dagogique et th rapeutique L quipe est pluridisciplinaire e M decin psychiatre praticien hospitalier e Trois ducateurs sp cialis s temps plein deux infirmiers temps plein e Psychologue temps partiel e Psychomotricienne temps plein e Orthophoniste temps partiel e Assistante sociale temps partiel Secr taire temps partiel Agent de service hospitalier temps partiel LE LIEU H PITAL LA GRAVE L quipe utilise les divers avantages de cette position e Soins r ducations en interne dans des locaux r nov s e Espace ludique avec jeux pour enfants dans une cour bien prot g e e Ouvertures sur la vie sociale gr ce la proximit du m tro et de la ville e Activit s hebdomadaires organis es sur l ext rieur L ACCUEIL SE FAIT TEMPS PARTIEL L enfant doit ainsi pouvoir grandir dans plusieurs lieux qui lui of frent des accompagnements diff renci s mais compl mentaires Cet accueil sur un temps partag incite aux d marches ver
104. formulation d hypoth ses construction d un dispositif exp rimental avec du mat riel infirmation ou confirmation des hypoth ses pour tablir une r gle g n ralisable IVe MISE EN UVRE DU PROJET EN CLASSE DE 5E ET DE 4 Public durant deux ann es scolaires 9005 9007 cette ex p rimentation a concern 35 l ves de 5e et de 4e du cen tre Jean Lagarde Ramonville Saint Agne Les th mes des s quences exp riment es ont t choisis par l enseignant en sciences en fonction de diff rents cri t res ad quation avec les nouveaux programmes de scien ces facilit mettre en uvre une d marche d investiga tion faisabilit mat rielle et humaine Dans le cadre de ce projet les th mes retenus ont t les suivants d couverte du circuit lectrique conducteurs et isolants circuit en s rie o en parall le quel g n rateur pour quelle lampe les changements d tat les couleurs l eau boueuse Une s quence comporte plusieurs tapes Elle est labor e en concertation entre l enseignant de sciences le professeur documentaliste ou l assistant d ducation et l enseignant de let tres La continuit p dagogique est assur e par l enseignant documentaliste ou par as sistant d ducation L enseignant de sciences propose le th me la documentaliste qui rencontre alors le professeur de fran ais afin d associer cette th matique au point du pro gramme co
105. garde offre galement des jeunes sourds ou dysphasiques un accompagnement adapt une formation professionnelle visant un niveau V Son originalit est de prendre en charge les diff rents handicaps dans les m mes classes avec des modalit s adap t es chacun tout en maintenant un objectif scolaire ordi naire qui permet ses l ves de pr senter les examens de l ducation nationale et surtout de les r ussir Les modalit s de scolarisation assur es par des person nels mis disposition par l acad mie et qui concourent avec le personnel m dico social de l ASEI l laboration du pro jet individuel du jeune accueilli sont de 3 ordres e Dans l unit d enseignement du centre par des en seignants du secondaire et du 1 degr sp cialis s se lon les programmes officiels tout en assurant les soins et r ducations n cessaires l tat de sant du jeune Des adaptations de parcours ou p dagogiques sont or ganis es en fonction des besoins de chaque usager du centre En classe install s dans deux coll ges toulousains pour des jeunes sourds ou dysphasiques afin de per mettre une int gration sociale et de construire des par cours individualis s en lien avec les classes du milieu ordinaire e En milieu ordinaire avec un suivi individualis dans le cadre des Service de Soins Sp cialis Domicile SESSD Depuis la rentr e de septembre 2007 le CSES Jean Lagarde en partenariat av
106. hez les professionnels de la r adap tation montrent g n ralement que les repr sentations se construisent de fa on ambivalente entre des connaissances savantes et na ves et qu elles se diff rencient selon la pro fession exerc e dans le champ m dico social Les repr sen tations de la d ficience mentale en d but de formation chez des travailleurs sociaux sont organis es autour de l image front du mongolisme laquelle s ajoute les signes de la maladie mentale des troubles du caract re de l autisme Cette repr sentation conjugue une tiologie interne avec les images de l enfermement du vide affectif de la perma nence de la situation de la peur exprim e par autrui au con tact du d ficient mental Au cours de la formation on assiste un renversement qui fait passer les images st r otyp es ou crans en arri re plan laissant merger un point de vue plus interactif qui renvoie l analyse de la d ficience mentale aux effets concrets des d ficits sur la relation aux autres Cette volution qui conduit valuer le handicap non plus en soi mais dans le jeu des interactions l environnement est rep rable aussi dans les repr sentations de l autisme Les tudiants en psychologie futurs professionnels imaginent l autiste de fa on na ve comme enferm dans une cage de verre alors que les professionnels ducateurs en service de psychiatrie infanto juvenile sont plus sensibles
107. ialis psychologue psychomotricien ergoth rapeute et de professionnels dont le champ de comp tences est en lien direct avec la d ficience visuelle m decin ophtalmologiste orthoptiste ma tres de braille r ducateurs en locomotion et en Activit s de la Vie Journali re Le SAAAIS s adresse des jeunes d ficients visuels et aveugles scolaris s l cole l mentaire au coll ge au ly c e ou poursuivant leurs tudes dans l enseignement sup rieur Mon r le se d cline selon cinq dominantes J informe les professionnels du milieu d accueil des incidences de la d ficience visuelle sur la situation p dagogique je conseille l enseignant ou l quipe p dagogique d accueil sur les strat gies mettre en uvre pour permettre l l ve de travailler dans des conditions adapt es aux exigences et aux contraintes li es son handicap J tudie les adaptations techniques susceptibles de permettre l l ve de travailler dans de meilleures conditions de confort visuel notamment l quipement informatique individuel je d finis les conditions de mise disposition des documents de travail en braille en relief en gros ca ract res sous format num ris sur support sonore en relation avec les enseignants d accueil et le laboratoire de transcodage du centre de Lestrade J interviens directement aupr s de l usager le plus souvent dans l tablissement d
108. ion ordinaire et particu lere gt Certains parents au nom de la nouvelle 101 consid rent 18 scolarisation temps plein en milieu ordinaire comme LA seule solution acceptable Ils prennent le risque de priver leur enfant de prises en charge adapt es son tat de sant par un tablissement sanitaire ou m dico social capables de le faire progresser avec des professionnels et des moyens sp cialis s 115 ressentent l vocation d une orientation sp cialis e comme une exclusion une porte qu on leur claque au nez comme la fin d un espoir l abandon de la normalit L tablissement leur appara t comme un lieu d enfermement et la demande d AVS une alternative r clamer Trop sou vent cette d marche ne fait que retarder une prise en charge adapt e par un tablissement de soins qualifi Il est important de les accompagner dans le choix d un temps de scolarisation adapt partag entre le soin le milieu ordi naire ou sp cialis au plus pr s des besoins de l enfant de les aider comprendre que l AVS ne remplace pas une infir mi re n1 une ducatrice sp cialis e et que l enseignant n est pas orthophoniste psychomotricien n1 ergoth rapeute En tant que membre d une quipe technique de l quipe plu ridisciplinaire de 18 MDPH j apporte une expertise m dicale l orientation scolaire et aux demandes d accompagnement de l enfant par une AVS Le dispositif des Auxili
109. ions chor graphiques contemporaines et de chants sp cifiques cr s pour l occasion Un film r alis par la cin aste Emmanuelle Schies rend compte de l originalit de ce travail Ce film a t offert l ensemble des enfants comme t moignage Pour la cinqui me dition du Lau ragais dans les Arts gt le Pays a souhait se tourner vers un sujet qui est aujourd hui au c ur de nos pr occupations l environ nement et sa pr servation 15 tablissements scolaires se sont engag s dans ce pro jet Plus de 800 enfants de la maternelle au CM2 ont ainsi r alis des uvres d art vari es sur les ner gies renouvelables la pr servation de l eau des arbres des esp ces ani males et v g tales Afin de rendre compte de la richesse de ce tra vail le Pays a organis le week end du 14 et 15 juin dernier une exposition r unissant l en semble des cr ations des enfants qui invitaient aussi spectacles vivants marionnettes th tre Le mode d illustration de la troisi me ann e a t pr ci s la photographie Dans ce cadre 10 coles du Laura gals ont r alis chacune une uvre plastique utilisant la photographie A l occasion de cette dition les habitants du Lauragais ont galement t associ s L asso ciation du Pays Lauragais leur a ainsi propos de s exprimer sur leur propre vision du territoire au travers de photographies et de textes Patchwor
110. iques Ils pr f reraient vivre sur la base d exp riences r elles un accompagnement sous forme de tutorat qui in situ d velopperait de vraies comp tences Cette logique de formation aurait pour cons quence de montrer que le syst me scolaire est lui m me ouvert et envisage aussi par t tonnement avec les enseignements de co construire des r ponses dans un environnement repenser sans cesse Reprenant l analyse de Morvan 1988 l inten tion qui retient les professionnels du travail social et les en seignants serait double aider faire merger le sujet dans un environnement lui m me ouvrir lt d clore gt Souhai tons que les mesures r cemment envisag es dans le cadre du stage d adaptation scolaire et de scolarisation des l ves handicap s puissent s tendre la formation continue GUIDE PRATIQUE DE LA SCOLARISATION DES L VES EN SITUATION DE HANDICAP Pierre Roques IEN adjoint I A Haute Garonne La r ussite de la scolarisation des l ves en situation de handicap s inscrit comme l une des priorit s du projet aca d mique ce titre l une des actions engag es consiste r di ger un guide pratique acad mique de scolarisation destin l ensemble des parents et des acteurs du syst me ducatif d s lors qu ils souhaitent disposer d l ments de r flexion pour organiser les meilleures conditions de scolarisation Ce guide labor par un groupe
111. ire tra vall oral enregistr ou direct Am liorer les comp tences en math matiques et en fran ais et am liorer la culture g n rale ceci en fonction des besoins de chacun des l ves et ayant pour objectifs les comp tences du CFG qui permettent de travailler celles du cycle des approfondis sements et des comp tences engageant des qualit s utiles pour leur devenir professionnel oral pr sentation d un dos sier VSP Vie Sociale et Professionnelle et Communication programme du CAP sur des th mes communs tous les ate liers comment s alimenter comment porter des charges 7 et tous les liens envers l entreprise contact t l phonique pr sentation C V lettre de motivation Droit premi res notions lois r gles sanctions droits rela tifs la personne handicap e Constitution d un classeur parcours professionnel ceci se concr tise partir de la premi re ann e d UPI lyc e par un classeur dans lequel nous conserverons tous les documents scolaires et professionnels Travail des notions scolaires indispensables au travail en ville et li la vie sociale ces heures seront faites en classe et en concertation avec les besoins des ducateurs sp cialis s au niveau des comp tences scolaires heures dur es monnaie que les jeunes doivent r investir sur le terrain Cr ation d une association des l ves de PUPI le but est de construire un cadre l gal tout
112. issance d une diff rence et le refus d y ali ner l en fant TITEUF par Zep 2002 JE SUIS CoNfEAME QE TO LEVES LA MAWN COMME LES AUTRES CAR E Moi D ES L VE A LES ASE TO SAS NY A MS DE DFF PENCE DE REGARD To E Ear Fa LTE CR 61 Tea Te 4 j vs d k ei U Emi er i E T 4 lt k i Ex Pe Pi 2 r 444 lE le BI N 91 de seprembre 2008 15 16 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER 44 Dans l accueil d un enfant porteur de handicap chaque adulte de l cole devra aussi reconna tre ses m canismes de d fense pour clairer des r actions parfois inadapt es pour viter d tre d stabilis par certaines situations Chacun de nous doit faire face au handicap la blessure que cela repr sente pour les parents et pour chacun de nous L ENSEIGNANT il est souvent inquiet d avoir assu mer les apprentissages d un l ve porteur de handicap dans sa classe 1 ne se sent pas suffisamment form aid pour r pondre aux besoins d un enfant diff rent Il doit faire face aux paradoxes de sa fonction engagement personnel et dis tance professionnelle un enfant et une classe normalit et alt rit faire des choix p dagogi
113. isuel est devenue majeure Le d veloppement et la g n ralisa tion des mat riels informatiques portables ont consid ra blement modifi les conditions de scolarisation des l ves malvoyants Dans les ann es 90 sont en effet apparus les premi res interfaces graphiques et les dispositifs en per mettant l acc s au public malvoyant les logiciels loupes les logiciels de revue d cran qui restituent les informations visuelles sous forme vocale ou sur une tablette affichant des signes braille ph m res Depuis le plan Handiscol et la mise disposition de mat riel en pr t aux enfants en situation de handicap scolaris s en milieu ordinaire plus de la moiti des l ves malvoyants utilisent un ordinateur portable en classe souvent comme outil unique d criture C est pour beaucoup le canal privil gi d acc s aux ressources Ma mission s est dans ce contexte sensiblement modi fi e dans nombre de situations la n cessit d assurer une formation en informatique sp cialis e visant rendre l l ve aussi autonome avec un ordinateur portable que le sont ses camarades avec leurs cahiers est devenue la premi re mission p dagogique J ai finalis en 2003 un support infor matique d apprentissage de la dactylographie gr ce auquel les usagers du SAAAIS apprennent saisir sans regarder le clavier et labor les contenus d une formation en informa tique sp cialis e L axe principal de
114. itement de texte parlant dans lequel 11 est possible d crire comme dans un traitement de texte standard mais avec la capacit d ajouter facilement des graphiques quand ils sont n cessaires et d acc der au correcteur orthographique graphique e Pour la cr ation de grilles imprimer utiliser sans cran pour fabriquer une grille et crire l int rieur soit en mode symbole soit en mode texte soit les deux e Pour l utilisation et la cr ation de grilles afin d aider les l ves crire en choisissant ce qu ils veulent dans la grille Cette section est pourvue d un assistant pour permettre de r aliser des groupes de grilles interactives qu il est possible d utiliser sur le document d criture L l ve a la possibilit d utiliser ce logiciel de deux ma ni res diff rentes par exemple 1l peut vouloir faire part d un message oral gr ce au retour sonore aupr s d un camarade de classe CNV qui ne sait pas lire Ce premier l ve scripteur va crire son message les pictogrammes qui apparaissent sur l cran au fur et mesure qu il crit peuvent tre lus par le deuxi me enfant non lecteur Un l ve en apprentissage de la lecture utilise ce logiciel pour v rifier l orthographe et la coh rence de son message le dos Es le BI N 91 de seprembre 2008 37 38 L le BI N 91 de seprembre 2008 dOSSIER crit Un en
115. k arboricola farines mierina idi hocte Tonbal pour certai nes partir la d cou verte d un jardin utopique observer les milles couleurs du Lau ragais ou encore tendre l oreille pour entendre les sons lt des messagers du vent gt et bien d autres univers Le Pays pr pare actuelle ment la prochaine dition sur l ann e sco laire 2008 2009 pour toujours con tinuer cr er cole de Tarobel 14 juin 08 des liens des aiee rencontres des changes an cr s dans une culture et tour n s vers lavenir avec l imaginaire de tous ces en fants o chacun sa place dixit Sandra Bignon une artiste intervenante l cole de Lanta N ORMATIONS le BI N 91 de septembre 2008 53 Es le BI N 91 de seprembre 2008 INFORMATIONS L PICERIE DES MOTS TOURNEFEUILLE UN PARTENARIAT R USSI AUTOUR D UN PROJET VIVANT DE DESIGN ET DE SOLIDARIT Fort du succ s rencontr l op ration de vente so lidaire qui s est d roul e en d cembre dernier ce projet par nature ph m re offre aujourd hui de nouvelles perspectives UNE CHA NE DE PRODUCTION D OBJETS SUR 14 CLAE L originalit de l initiative vient du partenariat ex traordinaire qui a impuls le projet jusqu sa fina Hsation Initi e par le service enfance de la ville de Tournefeuille l op ration solidarit de l
116. l l ge l adaptation de la d marche d investigation pour l enseignement des sciences des l ves handicap s moteurs et sensoriels s appuie sur l interdisciplinarit disciplines scientifiques et ma trise de la langue sont abord es conjointement La d marche d investigation s tablit entre autres sur deux actions manipuler et crire sa recherche Ces deux actions sont mat riellement probl matiques pour les l ves handicap s moteurs et sensoriels s agit donc d utiliser les habitudes et les aptitudes de m morisation et de conceptualisation des l ves particuli rement soutenues par la verbalisation des diff rentes tapes de construction de leur raisonnement qui permet la prise de conscience de la d marche mise en uvre et la valorisa tion de leur investigation ou strat gie et pas du r sultat seulement L interdisciplinarit implique des quipes d enseignants et permet autant la ma trise de la langue que la pratique scientifique Enfin une r flexion sur l valuation ma trise de la d mar che d investigation acquisition des connaissances scientifiques mise en crit a galement t men e par l quipe dans cadre CADRE ET CONTEXTE DU PROJET Le centre Jean Lagarde est un des tablissements de l ASEI Agir Soigner duquer Ins rer Les sp cificit s du centre Jean Lagarde sont d assurer un accompagnement m dico social mais aussi une scolarit secondaire coll ge lyc e et c
117. l tablissement de r f rence dans le cadre d un Projet Personnalis de Scolarisa tion En fonction de l valuation des besoins de l enfant et avec l accord des parents diverses modalit s de scolari sation sont possibles dans le cadre d un projet personna lis de scolarisation scolarisation dans l tablissement de r f rence avec ou sans compensation auxiliaire de vie scolaire mat riel adapt actions d aide pouvant tre de type psychologi que et ou ducatif et ou social et ou m dical et ou para m dical scolarisation dans un dispositif collectif d int gration CLIS UPD Scolarit dans une unit d enseignement d un tablisse ment sanitaire ou m dico social scolarit temps partag dans le cadre d une conven tion entre la classe de l tablissement de r f rence et lt l unit d enseignement gt de l tablissement sp cialis Enseignement distance CNED Demande de soins par l interm diaire d un SESSAD ou d une orientation en tablissement sp cialis valid par la Maison D partementale des Personnes Handicap es Au sein de la MDPH le PPS est labor par l quipe pluridisciplinaire les compensations sont attribu es par la commission des droits et de l autonomie Un enseignant r f rent de scolarit est charg du suivi de la mise en uvre du PPS en r unissant lors d une quipe de suivi de la scolarisation les
118. l gendes de la mythologie grecque mais ne lit pas O 8 ans ne parle pas mais m morise l image visuelle de 10 mots par jour B 10 ans a arr t d ap prendre 1l vit l cole en rupture et s exprime par du renon cement et de la lassitude Ce qui r unit ces l ves dans une CLIS c est la loi du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es lt Tout enfant pr sentant un handicap est inscrit dans l cole la plus proche de son domicile et si ses besoins n cessitent qu il re oive sa formation au sein de dispositifs adapt s Enseigner en CLIS c est permettre ces enfants d apprendre dans une cole de quartier entour s d autres l ves d ensei gnants es d animateurs trices et du personnel de l tablisse ment C est donc pour eux avant tout le besoin de comprendre le cadre condition n cessaire pour se sentir en s curit Vous tes dans une classe ici tout le monde travaille selon son rythme selon ce qu il elle sait On ne se moque pas on respecte le corps et les affaires des autres Selon les volu tions que prennent les comportements ce cadre peut tre revi sit r guli rement par la parole mais le r glement de l cole la loi est immuable La loi tant pos e 1l s agit maintenant d enseigner Nous l avons vu ces l ves ont des besoins particuliers
119. lasses de techniciens sup rieurs gr ce au partenariat avec l acad mie de Toulouse qui met des enseignants disposition C est le seul tablissement en France qui accompagne trois types de handicaps moteur visuel et auditif permet ainsi la scolarisation de pr s de 200 jeunes de 11 95 ans Les 3 modalit s d accompagnement sont e au centre Jean Lagarde pour suivre une scolarit adapt e au handicap et les soins n cessaires e en lt int gration collective gt au sein de classes du centre implant es dans des coll ges toulousains e gr ce un suivi individuel en milieu scolaire ordi naire Contexte En 2009 le Plan de r novation de l enseignement des sciences et de la technologie l cole PRESTE d bouche sur une r forme des programmes de l enseignement des sciences et des technologies l cole primaire qui pr co nise la mise en uvre de la d marche d investigation Afin de favoriser la continuit des enseignements partir de l ann e scolaire 2005 2006 de nouveaux programmes de sciences de la vie et de la terre de physique chimie et de technologie privil giant la d marche d investigation sont progressivement mis en application dans les coll ges D autre part en 2005 deux nouvelles lois concernant la scolarisation des personnes handicap es sont promul gu es e 11 f vrier 2005 lt Loi pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet
120. lations entre les personnes intervenant dans le parcours de formation et la famille L ACCUEIL D UN ENFANT PORTEUR DE HANDICAP A L COLE REGARD D UN M DECIN DE SANT SCOLAIRE Docteur Fanny Delon m decin de l ducation nationale Les nouveaux textes ont bouscul les habitudes de cha cun et oblig porter un regard neuf sur la juste place d une scolarisation ordinaire dans la vie d un enfant porteur de handicap La loi du 11 f vrier 2005 pose le principe de la scolarisation de tous les enfants Elle a ouvert les portes de l cole pour des enfants qui en taient exclus Elle accro t l obligation pour le service public d ducation d assurer la continuit du parcours scolaire de tous les enfants partir de l valuation r guli re de leurs besoins L cole doit s adapter ces nou velles dispositions voluer dans cette direction C est la rencontre autour de l enfant handicap des l ments apport s par la famille l quipe de soins les profes sionnels de l ducation nationale et la MDPH qui permettra la r ussite de sa scolarisation dans le cadre d un Projet Per sonnalis de Scolarisation Le PPS organise la scolarisation de l l ve handicap et assure la coh rence et la qualit des accompagnements et des aides ventuellement n cessaires partir d une valuation globale de la situation et des besoins de l enfant Ces rencontres ont ouvert des questionneme
121. le partenariat On peut consid rer que la scolarisation b n ficie d autant plus l enfant autiste 51 le retrait relationnel qu il manifeste est mod r et s il montre des capacit s de partage motionnel capacit tol rer les situations de groupe Les comp tences d imitation sont galement importantes En ce qui concerne les apprentissages leur niveau d pendra des comp tences intellectuelles globales mais aussi des capaci t s d attention La plupart du temps des adaptations p dago giques sont n cessaires L adaptation p dagogique concerne en premier lieu le cadre il convient face l enfant autiste de proposer un en vironnement lt structur gt dans le temps et l espace 1 s agit de donner l enfant des supports lui permettant de palier ses difficult s de repr sentation temporelle et d anticipation ainsi que de gestion de l impr vu Au niveau spatial 1 con vient d am nager le poste de travail en visant l att nuation du parasitage sensoriel mettre l abri de stimulations vi suelles ou auditives La circulaire du 8 mars 2005 indique cependant si des m thodes sp cifiques sont parfois pr conis es pour aider les enfants autistes r aliser des apprentissages d une part ces m thodes privil giant des interactions duelles ne sauraient tre impos es un enseignant m me s il peut utilement s en inspirer dans certaines situations d autre part la
122. ll ge La diff ren ce principale tient de la mise en place d un objectif normalis avec une ch ance de temps telle que la pr paration un exa men Il y a donc une recherche d efficacit p dagogique pour l ducation nationale dans un temps donn Jusque l les en seignants cherchaient adapter les contenus aux rythmes des l ves de l UPI supports temps organisation sans con trainte ext rieure fix e sinon celle du progr s des l ves Au lyc e nous avons la responsabilit d accompagner ces l ves un examen norm avec les am nagements d examen pos sibles Malgr leurs besoins sp cifiques 115 doivent faire le morceau du chemin qui les s pare des attentes du syst me scolaire afin de valider leurs comp tences professionnelles par l acquisition des modules professionnels de CAP ou leurs connaissances g n rales par le certificat de formation g n rale Voici les axes de travail lors des regroupements pour l enseignement g n ral des l ves l UPI Ceux ci ont des temps diff rents de pr sence l UPI allant de 12 17 heures Constitution de la notion de groupe classe malgr l individualisation de chacun des parcours l objectif est d affiner la personnalit de chacun des Jeunes d augmenter leur assurance leur estime personnelle d aider leur pa nouissement par une mise en valeur de leurs comp tences projet artistique et sc nique sorties voyage scola
123. ment et fortement voluer La place et les missions des enseignant e s mis disposition ont t amen es se modifier pour r pondre aux nouvelles exigences Aujourd hui le mode de fonctionnement de ces unit s p dagogiques doit s articuler autour de cinq axes majeurs e la scolarisation en interne e les int grations scolaires e la pr vention et l orientation e 19 gestion des relations entre th rapeutique et p dagogique e laboration d une alliance avec les parents UN SERVICE SP CIFIQUE LE LAPS Docteur Brigitte Rives praticien hospitalier psychiatre SUPEA La Grave CHU Toulouse Le LAPS est un des quatre h pitaux de jour du service universitaire de psychiatrie de l enfant et de l adolescent SU PEA du professeur Raynaud Il a ouvert ses portes en octo bre 2005 LAPS e L Lieu H pital La Grave e Accueil temps partiel e P Partenariat Famille CMP CMPP IME Sessd cole secteur lib ral 5 Soins projet individualis de soins Il peut accueillir simultan ment 10 enfants pr sentant des trou bles s v res du d veloppement Les enfants sont admis de 6 12 ans sur des temps partag s avec les divers partenaires du pro jet Ils doivent r sider dans le secteur de p dopsychiatrie de la Haute Garonne OBJECTIFS DU SOIN e Travailler sur les interactions sociales r ciproques la communication non verbale et verbale les int r ts de l enfant a
124. mon ville et au lyc e Bellevue de Toulouse Pour des l ves entendants on n imagine pas un enseigne ment en fran ais sans parler d enseignement du fran ais Sur le m me principe dans les classes bilingues LSF Fran ais la LSF est la langue d enseignement mais elle est galement enseign e comme langue vivante Outre le d veloppement de comp ten ces linguistiques elle permet l acquisition des connaissances et comp tences disciplinaires suivant les instructions officielles L immersion dans la langue fran aise se fait d s la maternelle mais la m thodologie d apprentissage du fran ais en cycle 2 et 3 est tr s sp cifique La ma trise des deux langues qui se cons truit tout au long de la scolarit est essentielle et constitue avec la ma trise du socle commun de connaissances la substance de cet enseignement bilingue En r gle g n rale les l ves sourds constituent une classe sp cifique et les enseignements sont dispens s par des pro fessionnels double comp tence ma trise de la LSF et de la discipline mais il peut y avoir dans le 24 degr int gration collective dans un groupe classe entendant avec interpr te ou intervention dans la classe des l ves sourds d un enseignant entendant avec interpr te La scolarisation des l ves sourds en milieu ordinaire offre l avantage de travailler de mani re con cr te au sein des tablissements sur l axe citoyennet tant pour ces l ves
125. n ficier d un enseignement se condaire dans le milieu ordinaire Seule la MDPH peut orienter les jeunes sur le centre Les jeunes b n ficient d un accompagnement global qui va int grer dans un m me processus l enseignement les soins et l ducation avec les adaptations n cessaires partir d une valuation le projet individuel est construit et labor au sein d une quipe pluridisciplinaire avec la personne et sa famille L ducation nationale met la disposition du centre des ensei gnants 4PEsp cialis setundirecteur L enseignementestcom pl t par linter vention d du cateurs tech niques sp cia lis s qui dispen sent en travail d qui lE le BI 91 de seprembre 2008 41 49 LE le BI 91 de seprembre 2008 dossiER ORGANISATION FEDAGOGIQUE ADMISSIONS SECTION D INITIATION pe l accompagnement profes sionnel compl t par des mises en situation de travail en stage dans des milieux professionnels adapt s ou ordinaires Les du cateurs sportifs et sp cialis s pro posent des activit s qui favorisent l panouissement l volution et l autonomie des jeunes Selon les possibilit s des per sonnes accueillies le projet va s orienter vers un accompagne ment la vie sociale ou vers un apprentissage professionnel cf ci contre Centre Pierre Froment 5 bis rue du Bac 315
126. n gt sur sa tablette Amina r p te maison l aide du code gestuel 34 Le petit Barnab niveau moyenne section peut utiliser ses mains pour laborer quelques gestes de base simples du code gestuel Makaton Ce code ne suffit pas en lui m me et vient compl ter ou enrichir le vocabulaire de Barnab Dans des situations de la vie quotidienne Barnab pourra utiliser le code gestuel plut t que la recherche de pictogrammes dans son carnet de communication pour dire par exemple qu il souhaite boire Les codes pictogra phiques PCS REBUS COMMUNIMAGE parlerpictos H existe plus de 300 symboles couleurs disponibles sur cd rom C est un programme o les diff rents produits sont associ s cd rom avec des pictogrammes anim s Le logiciel parlerpictos anciennement com munimage existe en version MAC et PC Il comprend plus de 2500 pictos couleur et noir et blanc Si l enfant a la possibili t de pouvoir utiliser son carnet de communica tion de fa on autonome il y recherche les pic togrammes n cessaires De m me qu en activit de langage les l ves C N V pour parler donner une 5 communi information poser une M quent en question gt utilisant et z en associant des codes de communica tion divers ici Amina parle Haffina en Makaton image 1 le geste signi 6 007 Image 2 le geste montre maison et les tablettes
127. n de ses capacit s personnelles En fonction du profil individuel de l enfant l ensemble des dispositifs d accompagnement peut se con cevoir dans un cadre ambulatoire dans le syst me lib ral ou au sein de CMP CMPP d un SESSAD mais aussi dans le cadre de structures institutionnelles de type h pital de jour ou institut m dico ducatif AUTISME ET SCOLARISATION La 101 du 11 f vrier 2005 ne fait pas de r f rence sp cifi que l autisme La circulaire relative l autisme publi e le 8 mars 2005 invite privil gier la scolarisation en milieu ordinaire au plus pr s du domicile des parents Elle pr conise le soutien de l enfant mais aussi des parents et des quipes p dagogiques Elle indique la possibilit de propo ser une int gration individuelle ou collective en tablisse ment scolaire ordinaire avec ou sans auxiliaire de vie sco laire ou dans des classes sp cialis es ou des tablissements sp cialis s Elle pr conise le temps partag entre diff rents dispositifs et au travers de cette formule le partenariat entre institutions autour de l enfant et de ses parents Autrement dit 1 s agit de souligner que chaque enfant autiste rel ve d une solution personnalis e de prise en charge en fonction de son profil et de ses besoins particuliers qui s appuient sur la compl mentarit des dispositifs et des intervenants l ducation nationale devant prendre logiquement sa place dans
128. nalis s de scolarisation dos CE le BI N 91 de seprembre 2008 39 40 LE de septembre 2008 le BI N 91 dossiER En confortant la famille et l usager dans la ma trise de son propre projet de vie le l gislateur instaure une nouvelle dy namique entre deux positions celle de la famille et celle des professionnels LA DYNAMIQUE D UN PARCOURS SINGULIER ENTRE EXPRESSIONS DES ATTENTES ET IDENTIFICATION DES BESOINS UN PARCOURS singulier de Projet de vie Une valuation permanente de la pertinence de la coh rence de l efficacit du rapport entre r sultats et moyens efficience Les ann es soixante et soixante dix avaient d velopp la sp cialisation comme une construction de r ponses types en regard de handicaps types Aussi bien la pluridisciplina rit pouvait elle se soutenir d un assemblage de sp cialit s concourant la r ussite de l insertion socioprofessionnelle du jeune handicap Le passage du handicap la personne handicap e dans les textes de 1975 puis la personne en situation de handicap en 2005 signe l volution des re pr sentations et l exigence croissante d une int gration des fonctions de soin d enseignement et d ducation au sein des quipes d accompagnement sp cialis LA SITUATION DU HANDICAP AU C UR D UN R SEAU DE D TERMINANTS La situation de han
129. nement des jeunes En effet au lyc e tous les jeunes ont des temps d insertion individuelle et demandent un accompagnement non pour des questions d autonomie pour la plupart ils se d brouillaient seul en fin de cursus coll ge mais pour soutenir sur le plan scolaire ou technique L AVS ne peut donc r pondre tous les besoins Le soutien technique pluchage en cuisine te nue d outils est parfois pris en charge par le service de soins psychomotricien ducateur Une force de ces postes UPI est de permettre aux diff rents personnels de l ducation nationale appartenant des corps diff rents PE PLC PLP CPE de se rencontrer de travailler ensemble de partager leurs savoirs de se compl ter autour du projet sp cifique de chaque l ve de 117 1 Les l ves ont un niveau scolaire allant du cycle IT au cy cle III avec pour certains d entre eux des comp tences dans les deux cycles Le principe de l UPI lyc e est d offrir non seulement une poursuite des tudes sur le plan de l enseigne ment g n ral avec un enseignement adapt dispens par la professeur des coles sp cialis e mais aussi une formation professionnelle dispens e dans des ateliers de lyc e profes sionnel avec des coll gues professeur de lyc e profession nel L objectif tant de conduire les l ves qui le peuvent vers une certification ou une partie de certification les comp ten ces professionnelles et q
130. nes porteurs de trisomie 21 deux jeunes autistes dits de haut niveau et une jeune avec des troubles neurologiques Ils sont tous temps complet et ac compagn s par des services de soins SESSAD pour la majo rit sauf un qui est toujours suivi par un h pital de jour mais va passer en accompagnement SESSD la rentr e prochaine Ces l ves arrivent pour neuf d entre eux d une UPI coll ge avec des int grations en classe de coll ge ou de SEGPA et six d entre eux ont suivi une scolarit dans les ateliers de 4 et 3 SEGPA Ils ont tous fait des stages en entreprises dans le cadre du coll ge mais ce niveau la quantit et la qualit de ces stages divergent Les jeunes de l UPI sont int gr s en ta blissement scolaire depuis leur plus jeune ge et entrent pour la plupart d entre eux dans leur 4 ou 5 tablissement avec l accompagnement d un service de soins continu Ils vont rester au lyc e quatre ans mais cela peut varier en fonction de leur volution et de leur projet professionnel L encadrement de cette unit se fait avec deux personnes temps plein une enseignante professeur des coles sp ciali s e option D coordonnatrice du dispositif et une auxiliaire de vie scolaire collective Nos emplois du temps ne sont pas for c ment les m mes de mani re couvrir le plus de temps possible sur la semaine C est tr s important afin de faciliter les possibilit s et la souplesse d accompag
131. nfant en internat e pour l tablissement sp cialis qui devait coller aux exigences scolaires traduction des cours en braille logiciels adapt s Ils ont appris travailler ensemble arti culer leurs interventions 1 a eu son bac il poursuit des tudes sup rieures il se d place seul 1 est autonome la lecture de certaines demandes j ai l impression qu on attend de l AVS qu elle tienne toutes les places nounou b quille enseignant sp cialis professionnel du soin gardien des d bordements L AVS ne peut pas ne doit pas se substituer aux soins ni aux aides sp cialis es le risque est grand d un retrait progressif des services sp ciali s s et de leur disparition aupr s de l enfant d abord de notre soci t ensuite Je ne parle pas 1 1 des AVS accord es lt dans l attente d une place en tablissement sp cialis probl me d ad quation des moyens qui sou l ve d autres questions galement majeu res mais en tant que m decin je ne crois pas que l attribution d une AVS suffise pour accompagner un enfant autiste trisomique ou pr sentant de gros troubles du comporte ment Je crois qu on demande trop aux AVS tenir toutes les pla ces et pas assez ce n est pas un vrai m tier elles doivent le quitter au bout de 6 ans je regrette la perte de savoir et d exp rience particuli rement enrichissante qu elles acqui rent aupr s des enfants dan
132. nts les r ponses toutes faites n existent pas non plus que le pr t porter pour cet enfant le sur mesure est inventer chaque fois et L ENFANT son histoire est en route depuis longtemps ajuster r guli rement quand je le rencontre pour l expertise m dicale de sa pro 4 bl matique en collectivit l cole La connaissance de son handicap limitations d activit ou restriction de participation la vie en soci t permettra de r pondre ses besoins particuliers par des am nagements de sa scolarit pour assurer sa s curit et son confort soins l cole laboration de PAI accompagnement th rapeutique ou r ducatif temps de scolarit et temps des soins opportunit de mat riel adapt ac compagnement par un AVS L l ve handicap est d abord un enfant Mais plus qu un autre 1l va tre confront sa diff rence au regard des autres de nouvelles limitations d activit et restric tions de participation dans un environnement physique et Mes fonctions l ducation nationale m am nent tre social moins protecteur que celui de sa famille un des acteurs de l accueil de l enfant handicap l cole son arriv e l cole il doit g rer un r seau relationnel la fois comme m decin scolaire d un secteur de Toulouse souvent tr s tendu beaucoup plus que celui d un enfant or comme conseiller
133. on Sociale IGEN Inspection G n ral de l ducation nationale IME Institut M dico ducatif IMPro Institut M dico Professionnel ITEP Institut Th rapeutique ducatif P dagogique LP Lyc e Professionnel LSF Langue des Signes Fran ais MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es MECSS Maison d Enfants Caract re Social et ou Sanitaire PE Professeur des coles PLC Professeur de Lyc e Coll ge PLP Professeur de Lyc e Professionnel PPC Plan Personnalis de Compensation PPS Projet Personnalis de Scolarisation RASED R seau d aide aux l ves en difficult SAAA IS Service de soins domicile SEGPA Section d Enseignement G n ral Pr professionnel Adapt SESSAD Service de soins domicile SESSD Service de soins domicile SSEFIS Service de soins domicile UPI Unit P dagogique d Int gration QUELQUES PARTENAIRES POUR LA SCOLARIT DES L VES HANDICAP S ADPAEI APEAJ AD PEP 31 APES AGOP ARSEAA ANRAS ARTIES APAJH ASEI CDEF IJA CESDA IRIS GISH L ESSOR H pital Marchant MECSS H pital Purpan 2 2 CASDEN Banque Populaire Soci t Anonyme Coop rative de Banque Populaire capital va able Siret n T84 275 778 00842 Menux Gre Photo TITUS LACOSTE CASDEN Notre banque celle de l ducation de la Recherche et de la Culture PROGRAMME CASDEN PROGRAMMER SON PARGNE POUR MIEUX CONSOMMER m X CASDEN 8
134. on des besoins Nous avons cr un groupe de travail en 0 8 1 mation avec une des ducatrices sp cialis es qui suit 50 pour cent du groupe de l UPI Ce temps de classe d une heure par semaine a t nomm par les l ves eux m mes groupe de vie socia le gt Nous y avons ajout des notions de droit L autonomie dans les transports est un axe im portant du travail commun effectu par les pa rents le lyc e et le service de soins et d accom pagnement autour du jeune En effet les jeunes b n ficient d un aller retour par jour en taxi pour un trajet domicile lyc e Cela simplifie le trans port de certains jeunes qui habitent loin de Tou louse mais chacun des jeunes doit tre capable de se mobiliser seul en cas de besoin pour se rendre d un lyc e UPT l autre ateliers ou vers son lieu de stage C est une demande de l tablissement scolaire forte sachant que sorti de l ducation nationale le droit au taxi dispara t et le jeune doit continuer vivre en se d pla ant comme tout un chacun Cette communication constante est tr s importante quand elle circule entre le lyc e enseignante et AVS la famille et le Jeune et le service d accompagnement C est la conjonction des trois parties qui am ne les progr s du jeune L entente ducative est cons cutive une bonne communication L UPI lyc e est un dispositif qui volue et qui voluera en core On peut esp rer qu
135. pe de scolarisation sans que cela soit per u comme un chec ou un rejet savoir augmenter les exigences sans nier la diff rence fait partie du travail d accompagnement de l enfant et de sa fa mille Pour l ensemble de la collectivit scolaire la pr sence de l enfant handicap est l occasion de modifier ses repr sentations et de d velopper la cr ativit les solidarit s et les attitudes citoyennes PETIT LEXIQUE 2CA SH Certification pour les enseignants sp cialis s dans le 2e degr A S H Adaptations p dagogiques et scolarisation des l ves handicap s AVS Auxiliaire de Vie Scolaire individuel ou collectif CAPA SH Certification pour les enseignants sp cialis s dans le 1er degr CDA Commission des Droits et de 1 Autonomie de la MDPH CDOEA Commission d orientation vers les enseignements adapt s CFAS Centre Sp cialis de Formation pour les Apprentis CFG Certicificat de Formation G n ral CLIS Classe d Int gration CMP Centre M dico Psychologique CMPP Centre M dico Psycho P daeogique CNED Centre National d Enseignement Distance DDASS Direction D partementale de l Action Sanitaire et Social EEAH cole des Enfants et Adolescents Hospitalis s EN ducation Nationale ESS quipe de Suivi de la Scolarisation EVS Emploi de Vie Scolaire Contrat d Aide l Emploi CAE et Contrat d Avenir CAV GTOPISP Groupe de Travail sur les Outils Professionnels IGAS Inspection G n ral de l Acti
136. personnels de la DDASS 31 et de l inspection acad mique 31 4 enseignantes et 2 assistan tes sociales mis disposition et de personnel de Conseil g n ral Le p le enfance est charg principalement de la constitution et du suivi des Projets Personnalis s de Scolarisation PPS Nature des troubles des l ves handicap s de la Haute Garonne 100 90 80 TUS 60 bles avec a la MDPH 40 permettent A asi de s assu 20 10 rer que les besoins des Moteurs M taboliques visuels cognitifs Psychiques Dys Il met en place l quipe pluridisciplinaire qui labore ces projets et propose la Commission des Droit et de 1 Autono mie CDA que soient attribu es des compensations orienta tions soins allocations AVS pr t de mat riel p dagogique adapt au titre du handicap Il est utile de rappeler que l quipe pluridisciplinaire est compos e de professionnels du handicap dont des enseignants et est organis e autour de 4 secteurs bient t 5 3 secteurs g ographiques et 1 secteur pour les handicap s moteurs et sensoriels Chaque ann e le p le enfance traite plus de 5000 deman des Les enseignants r f rents de scolarit au nombre de 21 pour le d partement ont pour mission de r aliser le suivi de la mise en uvre des PPS de leur secteur es rela tions qu ils nt ta T l ves han dicap s sont bien pris en compte tant sur le plan des moyens humains ma
137. pluricat goriel d finit quelles que soient les modalit s de scolarisation individuel les ou collectives les aspects qui doivent faire l objet d une attention toute particuli re lors de la pr paration de la scola risation de sa mise en uvre ou de la poursuite de l accom pagnement vers une insertion sociale et professionnelle Ce document ne se substitue pas aux textes r glementai res mais 1l fournit les l ments utiles pour organiser l accueil des l ves en situation de handicap Il devrait para t la ren tr e 2008 et sera adress tous les tablissements scolaires du d partement voire de l acad mie QUALIT DE LA SCOLARIT QUALIT DE VIE EN GUISE DE CONCLUSION Docteur Doroth e Querleu m decin conseiller technique inspection acad mique 31 La loi du 11 f vrier 2005 pour lt l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handi cap es traduit l volution du concept de handicap perceptible dans les changements des classifications internationales Clas sification Internationale des Maladies en 1946 Classification Internationale du Handicap en 1980 et Classification Internatio nale du Fonctionnement en 2001 Au mod le individuel la fois mod le m dical et fonctionnel s associe le mod le social et environnemental Il ne s agit plus seulement de soigner et compenser des d ficiences des incapacit s et des d savantages
138. pteur doit faire preuve de patience car une synth se vocale ne peut jamais remplacer la vitesse de parole d un tre humain La photographie de droite montre que l adulte peut param trer le mode d filement une bande d file ho rizontalement pour s lectionner une ligne une fois que la ligne est retenue par Philippe l aide du joystick le d file ment s effectue sur chaque pictogramme L adulte d finit la vitesse du d filement 9 Quel est l int r t de l outil informatique au niveau de la C N V Les adaptations et les outils informatiques sont pr sents l atelier C N V Dans cet atelier chaque enfant fait l ob jet d une prise en charge sp cifique afin de trouver tous les moyens lui permettant d acc der un mode de communica tion Des activit s des jeux sont propos s pour le faire vo luer vers une autre d marche d expression Il est impossible d ignorer combien un enfant priv de langage peut subir de frustrations dans la mesure o 1l ne peut exprimer ni ses besoins fondamentaux 1 ses tats d me Plusieurs groupes sont constitu s suivants les ges et les centres d int r ts des enfants mais aussi suivant les sp cificit s des l intervenant qui se joignent au groupe Durant leur s jour au Centre Paul Dottin il est important de donner ces enfants priv s de l usage de la parole tous les moyens humains ou techni ques pouvant leur permettre d acc der une certaine forme d
139. ques et accepter le projet collectif du PPS Cela suppose de collaborer avec des pro fessionnels d horizons diff rents de partager ses difficult s quand l enfant ne r pond pas aux objectifs qu il s tait fix Lui aussi doit accepter que l enfant ne soit pas l l ve id al sans que cela remette en question ses comp tences profes sionnelles 1 reste ma tre de la mise en place d une p dago gie diff renci e avec des objectifs la fois r alistes adapt s aux aptitudes de l enfant et ambitieux au plus pr s de ses comp tences Mais comme les parents il doit tre pr t accepter que l enfant ferme des portes ou en ouvre d autres insoup onn es Il n est pas seul il peut s appuyer sur le r seau d aide de l cole RASED qui apporte des l ments importants par tir de l observation de l enfant en situation scolaire sur le r f rent de scolarit qui est le lien avec la MDPH le pivot de la mise en uvre et du suivi du PPS qui peut et doit voluer avec les besoins de l enfant L QUIPE DE SOINS DE L ENFANT elle a en charge l annonce du handicap aux parents et l accompagne ment souvent long terme de l enfant handicap et de sa famille C est un partenaire essentiel du m decin scolaire Avec l accord des parents la connaissance du projet de soins et des bilans d volution permet la coh rence du PPS avec les besoins de l enfant Les soignants ont parfois du m
140. ral aura du mal tracer une courbe ou faire un sch ma Transf rabilit du projet Ce projet est tr s motivant pour l quipe et les conditions mat rielles restent favorables la r alisation des s quences Les r actions favorables des l ves ce type d enseignement contribuent la p rennit de l action au sein de l tablisse ment Ce dispositif par son adaptation un public d l ves handica p s semble transf rable des tablissements qui accueillent des l ves handicap s des classes qui int grent des l ves handicap s mais aussi aupr s des enseignants qui r fl chis sent la question de la reformulation dans des classes o la pratique de la langue tant orale qu crite est probl matique Ingrid Hentges auxiliaire de vie Fran oise Pebrocg assistante d ducation 9 Remerciements M Olivier Fournet directeur du Centre Jean Lagarde ASEI Ramonville Saint Agne 31 Les quipes p dagogiques et m dico sociales du centre Jean Lagarde M Jourdy directeur g n ral de l ASEI 4 avenue de l Eu rope Parc Technologique du Canal 315292 Ramonville Saint Agne Cedex kU lt lt a ia lt lt z 91063 511 2d 26 525 lt SNOS s2 IA D 2 2 np IUP 2pueuunos e 2de12 JUILYDOId 255 2 JUIdAdOJA nn 2P 25 s 2 l1ue d 52 3 2 25 52 1845 s2 2 O22 R 10324 20 218 1 5 8
141. rd hui que l autisme touche 1 2 enfants sur 1 000 Quatre gar ons sont concern s pour une fille L autisme rel ve d un trouble du d veloppement c r bral dans lequel des facteurs g n tiques divers semblent d terminants La variabilit des sympt mes et de leurs cons quences sur la vie de la personne impose une analyse pr cise et exhaustive du profil comportemen tal cognitif et environnemental individuel qui permette de d finir au mieux les besoins sp cifiques chacun tant sur le plan ducatif que th rapeutique p dagogique et social et d laborer un projet d accompagnement personnalis LES ACTIONS TH RAPEUTIQUES DANS L AUTISME Les mesures d accompagnement th rapeutique visent essen tiellement am liorer les possibilit s d adaptation de la per sonne son environnement relationnel et mat riel Ce sont des techniques r ducatives et ducatives qui seront mises en uvre directement aupr s des enfants certains pouvant par ailleurs b n ficier de soutien psychoth rapeutique clas sique L accompagnement familial fait partie int grante des strat gies de prise en charge tant dans une dimension de guidance ducative que de soutien psychologique L int gra tion sociale doit tre consid r e comme un outil moteur de l volution de l enfant qui trouve dans ce cadre une source d exp riences sociales diversifi es tant entendu que cha que enfant en tire un b n fice en proportio
142. res du handicap mental devaient tre lev es pour faciliter l accueil Nous avons donc organis avec ma coll gue Melle Bepmale PE de l UPI des s ances pendant lesquelles les l ves devaient faire part d une mani re anonyme de toutes les questions qu ils se posaient chaque question une r ponse a t apport e et un d bat a t instaur Les l ves ont t cout s et rassur s Pour ma part 1l est vrai que le fait d avoir suivi la formation de 2CA SH m a beaucoup aid Un exemple de m thode p dagogique J ai dans un premier temps plac les l ves de l UPT face moi au milieu des autres l ves ordinaires mais je me suis vite rendue compte que ce type d organisation de classe tait bien s r favorable en terme de socialisation mais n apportait pas grand chose en terme d apprentissage J ai donc organis ma classe en groupe de 4 l ves int grant 1 jeune UPI dans chaque groupe et choisi un l ve tuteur volontaire diff rent chaque cours Chaque l ve travaille sur les documents don n s et le groupe doit fournir un travail commun sur un trans parent Je me suis alors rendue compte que ce type d organisa tion est b n fique pour diff rentes raisons les consignes sont donn es la verticale professeur vers l l ve mais aussi lt l horizontale l ve vers l l ve gt En effet le jeune de P UPI re oit donc au moins 2 fois les consignes
143. rrespondant et au domaine d int r t abord en ma trise de la langue tape 1 s ance lt sciences physiques gt En salle laboratoire de sciences avec le professeur de scien ces physiques La s ance se d roule conform ment la d marche d inves tigation questionnement mission d hypoth ses exp rien ces confrontation avec les hypoth ses de d part conclu sion utilisation et mise en forme des r sultats criture lien vers d autres enseignements L enseignant pose une question probl me sollicite des hy poth ses demande la liste du mat riel n cessaire l met en place une p riode d exp rimentation avec relev s de r sultats des sch mas et des tableaux Les l ves ont leur disposition deux feuilles une pour leurs hypoth ses et une pour leurs exp rimentations et leurs r sultats La difficult crire et dessiner se pose d s le d but de la s ance Ladul te charg de la prise de note inscrit au tableau toutes les hypoth ses des l ves leurs demandes en mat riel leurs remarques leurs conclusions Le mat riel est fourni la de mande qui doit r pondre des exigences de formulation exactitude des termes pertinence face l utilisation pr vue Les montages et exp riences sont r alis s par les l ves et selon les besoins un assistant aide les l ves trop handlica p s pour manipuler Les r sultats des exp riences et des ma nipulations sont transmi
144. s la classe qui valide les protocoles en rep rant et analysant les erreurs Les l ves r alisent des sch mas Tout qui a t dit est donc conserv sous forme d crit puis tap et remis aux l ves en cours de fran ais Lors de certaines s ances des photos sont prises tape 2 s ance lt ma trise de la langue gt r daction collective partir des notes Au cours de cette s ance avec la professeur de fran ais il s agit de r diger un compte rendu de la premi re tape selon des types de textes tudi s r cit th tre article de Journal de transformer l oral en langue crite avec ses co des qui sont alors mis en relief d utiliser des comp tences de r daction dialogues usage des temps des pronoms des connecteurs de faire appel la m morisation des v nements de la s ance et des notions scientifiques d couvertes tape 3 vers le texte scientifique de r f rence Soit l enseignant de sciences don ne un r capitula tif du cours crit scientifique de r f rence soit le texte produit est utilis en cours de sciences pour C je veux je sais pas des c bles 4 des c bles des 08653 Mettre les cables dans les trous C ca marche J a marche c bles pareils nors faut pas des bouts rouges J veu un mterrupleur C essaie avec deux ro 0 ant du m tal et pas du plastique es us gt ln mm cum EE V e
145. s galit des chances ne veut pas dire traitement identique pour tous Le temps de scolarisa tion ne doit pas prendre la place de soins quotidiens adapt s et la poursuite des apprentissages doit avoir toute sa place dans les unit s d enseignement des tablissements de soins Les passerelles avec le milieu ordinaire doivent se multiplier de nouveaux modes de fonctionnement sont inventer avec la volont d termin e de coordonner les prises en charge et permettre aux enfants handicap s d apprendre et de c toyer les enfants ordinaires et r ciproquement C est le m rite de l tablissement de r f rence avec lequel la scolarit peut tre partag e LES PARENTS le m decin scolaire les accompagne dans le projet personnalis de scolarisation diagnostic m dical partag avec eux histoire de la maladie place du soin volution attentes et inqui tudes envers l cole en s ap puyant sur le principe de r alit de la sant de leur enfant Depuis l annonce du handicap ou sur le chemin de sa recon naissance ils doivent faire face au deuil de l enfant r v puis de l l ve id al la peur de l avenir scolaire du parcours inventer avec le d sir l gitime du meilleur pour leur enfant Cela n cessite beaucoup d nergie de r organisations la recherche de solutions jamais acquises car le d veloppement de l enfant ouvre et ferme sans cesse des perspectives Ils sont en demande de scolarisat
146. s cette mission Peut tre faudrait il imaginer que l auxiliaire de vie scolaire soit un professionnel d tach l cole par l tablissement ou la structure de soins adapt la pathologie de l enfant ou du moins suffisamment articul avec eux pour tre au plus pr s de ses besoins dans le cadre des apprentissages L QUIPE DUCATIVE le m decin scolaire peut leur apporter un clairage m dical sur le handicap sur la de mande de PPS sur la place des soins Lors des quipes de suivi de scolarisation et tout au long de la scolarit de l enfant puis de l adolescent l avis du m decin scolaire peut tre requis pour les am nagements de scolarit PAI et soins l cole am nagements d examens scolarisation domicile orientation scolaire et profession nelle bonus m dicaux L cole est en train de s ouvrir l accueil du handicap cela peut effrayer d ranger le risque est alors de d finir l l ve par ses seuls manques ses d ficiences L enfant handicap est d abord un enfant qui n aime rien tant que d tre consi d r comme 165 autres 1 8 besoin comme les autres qu on regarde ses comp tences ses potentialit s et ses progr s Mais un regard qui banalise qui veut nier la diff rence et par l ses besoins et difficult s risque de le mettre en situa tion d chec et de souffrance L quilibre 18 juste place n est pas facile trouver entre la reconna
147. s en milieu ordinaire Il participe alors activement l laboration du Projet personnalis de scolarisation de l l ve 1 8 galement pour mission d informer l enseignant d accueil sur les cons quences du handicap dans 18 scolarit et la vie quotidienne de l l ve apporter des conseils d ordre pratique sur l am nagement des locaux l installation de l l ve proposer des am nagements des t ches et des rythmes l adaptation des supports exercer des actions d tayage et de rem diation d ordre m tho dologique ou dans des domaines d apprentissage en particulier Enseigner en tablissement de soins n cessite une observation et une coute attentive de ces en fants des connaissances relatives aux cons quences du handicap ou de la maladie dans la scolarit de l l ve et notamment les difficult s d apprentissage li es certaines pathologies e des connaissances sur le mat riel les installations les adaptations les logiciels utilisables par ces en fants e une collaboration troite et concert e entre les diff rents partenaires e un dialogue r gulier avec les familles La coh rence et la coh sion contribuent ainsi la r us site du projet individualis valu et r ajust r guli rement dont l enfant est le b n ficiaire et l acteur L UTILISATION DES TICE EN MILIEU SCOLAIRE SP CIALIS Julie Laye enseignante sp cialis e C au centre Paul Do
148. s les partenaires et cr e une dynamique indispensable face aux diffi cult s rencontr es par les enfants Le LAPS accompagne les enfants sur un laps de temps qui peut aller de ses 6 ans ses 12 ans les liens avec les structures al ternatives doivent pouvoir s laborer si n cessaire sur plusieurs ann es Le projet du LAPS est d accueillir 10 enfants sur un m me temps LES PARTENAIRES Ils se situent dans les divers domaines qui sont amen s ac compagner des enfants atteints de troubles s v res du d velop pement champ m dico social IME SESSD ducation natio nale cole maternelle primaire CLIS champ sanitaire CMP CMPP partenaire en lib ral orthophontstes LE PROJET INDIVIDUEL DE L ENFANT Il est labor par l quipe pluridisciplinaire au cours des r u nions de synth se et apr s valuations pr cises des difficult s et particularit s de l enfant en partenariat avec la famille et les partenaires ext rieurs L enfant b n ficie d un emploi du temps qui lui est propre tabli en concertation avec les autres intervenants Son r f rent ducateur ou infirmier en est le garant Des prises en charge th rapeutiques des activit s et des ateliers adapt s ses difficult s lui sont propos s soit en individuel soit en groupes restreints ou groupes plus tendus Des objectifs pr cis sont pos s dans les divers domaines de dif ficult s qui touchent l enfant et travaill s
149. s sur le th me de la solidarit pendant le temps des vacances ou des loisirs L op ration BD Tch lidaire vise amener les enfants r fl chir la no tion de solidarit Elle constitue une des anima tions p dagogiques de la campagne de la JPA Une campagne nationale soutenue par le minist re de l ducation nationale pour agir contre l injustice que repr sente le fait qu en France trois enfants sur dix ne partent pas en vacances La collecte de cette campagne de solidarit est redistri bu e sous forme de bourses Apr s l cole Anatole France de Toulouse qui avait ob tenu le 3 prix national en 2007 la classe de CM2 de Mme Julie Ducrocq a obtenu cette ann e le 1 prix soit une publication dans Tch et l exemplaire original illustr par le dessinateur Le 18 juin la classe s est vue remettre ce prix en pr sence de JL Davicino d l gu national de la JPA et du dessinateur Fr d ric Dabas dit lt Dabs gt membre de 18 lt bande gt et p re des personnages de Tony et Alberto albums des ditions Gl nat partenaire de l op ration Ils ont donc pu d couvrir leur sc nario illustr changer avec Dab s sur les divers choix op r s pour finaliser la planche et se lancer enfin avec lui dans une s ance de cr ation collective Tous les renseignements sur les actions p dagogiques li es la campagne JPA Concours B
150. sistante d ducation et une ATSEM Les 3 adultes de la classe sont sourds et s expriment en LSF Un interpr te employ par IRIS est pr sent pour toutes les r unions de l quipe p dagogique La classe est int gr e dans l cole maternelle au c t des classes ordinaires Le projet d cole est ax sur le domaine lt Vivre ensemble gt Les enfants sourds sont int gr s en sport dans les autres classes Ils participent aux sorties aux spec tacles aux f tes d cole Les temps de r cr ation de sieste et de cantine sont communs Des activit s de d cloisonne ment sont mises en place cuisine jeux d orientation Les enfants entendant sont initi s la LSF pendant une demi heure chaque semaine En fin de GS ils peuvent se lt d brouiller gt en LSF Le bilan de ces changes est tr s positif pour tous les enfants Diff rents projets scientifiques ont t men s cette ann e dans la classe de maternelle LSF eau recyclage des d chets plantation de bulbes de jacinthes et levage de phasmes L levage de phasmes Chaque ann e la classe m ne un projet levage Les enfants ont eu l occasion de voir des phasmes l an dernier dans une autre classe de l cole et taient tr s motiv s pour les tu dier Quand la ma tresse apporte le terrarium c est une vraie d couverte pour les nouveaux l ves Les questions fusent Alimentation d placement reproduction mais aussi les phasmes ont ils
151. sous la pr sidence de M Olivier Dugrip recteur de l acad mie de Toulouse Lors de ce salon les diteurs priv s et publics mais aussi les tablissements publics et associations du champ duca SALON DIDACTICA 22 OCTOBRE 2008 DE 9 HEURES I8 HEURES PARC DES EXPOSITIONS DE TOULOUSE HALL 8 ENTR E LIBRE POUR TOUT RENSEIGNEMENT CRDP COMMUNICATION 05 61 9948 48 COMMUNICATION CRDP TOULOUSE FR SONT INSCRITS SUR LISTE D APTITUDE AU TITRE DE L ANN E SCOLAIRE 2008 2009 LES INSTITUTEURS DONT LES NOMS SUIVENT SOUS R SERVE POUR LES INSTITUTEURS EN CLM OU EN CLD D AVOIR REPRIS LEURS FONCTIONS AVANT LA FIN DU MOIS DE JUIN 2009 1 ABECASSIS DEBORAH 2 ALRIC SYLVIE 3 ANDRE CATHERINE 4 ARNAUD GUILHEM ANNE MARIE 5 BAS R GINE 6 BENACQUISTA MARIE NO LLE 7 BERNABE PASCAL 8 BERNARD V RONIQUE 9 BLANC TEYSSENDIER LAURENCE 10 BLANCHARD PAUL MARIE 11 BORIES ISABELLE 12 BOURDOULOUS CATHERINE 13 BOYER MARTINE 14 BRAY CHRISTELLE 15 BRIENS V RONIQUE 16 BRUNEL PHILIPPE 17 BURG CHANTAL 18 CHARLET CORINNE 19 CHEYROUZE CATHERINE 20 CINDRIC ISABELLE 21 CLOAREC YANNICK 22 COURET BRIGITTE 23 DAGNAC GHISLAINE 24 DE LA TAILLE M FRAN OISE 25 DJANSIZIAN FRAN OISE 26 DUTRANOIS PATRICIA 27 ENJALBERT MARYSE 28 FAUGERAS CORINNE 29 FERRAND ALETH 30 FOISSAC MARTINE 31 FRAIN JO LLE 32 GINESTE YVETTE 33 GOLIN VAUX PIERA PASCALE 34 GUIRAUD JEAN PASCAL 35 HERNANDEZ LAURENT 36 HERNANDEZ PONTON BRIGIT
152. ssi On travaille les cours de Nathalie notre prof sur le cahier outils et les livres Foucher On travaille aussi sur les classeurs et on tudie les cours de sciences appliqu es avec Marjolaine AVS en classe quand Nathalie n est pas l Julien EN CONCLUSION L AVS NOUS AIDE BIEN TRAVAILLER ON DES BONNES NOTES MAIS ON N EN A PAS TOUJOURS BESOIN LE HANDICAP EN LYC E PROFESSIONNEL Alice Val ra PLP vente LP G P ri Je fais part ici d un t moignage personnel en tant qu en seignante PLP Vente au L P G P ri Toulouse int grant en milieu ordinaire dans une classe de 3 DP6 dont Je suis pro fesseur principale des l ves issus de l UPI En effet nous accueillons dans notre tablissement une UPI depuis 2005 compos e de 10 jeunes en situation de handicap mental Cette int gration dans ma classe concerne 3 jeunes 1 autiste et 2 trisomiques 21 accompagn s de l AVS Bri vement j exposerai dans un premier temps le travail pr paratoire l int gration dans un second temps un exemple de m thode p dagogique appliqu e et enfin les cons quences sur nos l ves Un travail pr paratoire du milieu accueillant Apr s un bref sondage il s est av r qu il existait dans cette classe une certaine curiosit et m me de l inqui tude lorsque 81 inform mes l ves de cette int gration Il m a sembl vident que des id es re ues ou des repr sentations ar bitrai
153. t avant de changer progressivement cette derni re Je dois toujours aider l enfant identifier et nommer chaque tape du travail produire les enfants avec autisme pr sen tent un r el d ficit pour tout ce qui est organisationnel Les tapes list es l crit sont laiss es port e de l enfant Apr s plusieurs ann es ces aides peuvent tre all g es et le rappel oral peut alors suffire Cependant apr s 5 ans de prise en charge p dagogique dans la classe o Je travaille aucun enfant n est encore totalement autonome devant une t che scolaire Tout ce que Je rapporte de mon exp rience avec ces enfants se doit d tre mis dans son contexte Si les l ves de cette classe parviennent un niveau scolaire oscillant entre une fin de cycle IT et une deuxi me ann e de cycle II pour certains domaines c est que d une part l effectif de la classe est r duit six enfants ce jour et que d autre part 1ls b n ficient de temps de prise en charge ducative avec deux ducatrices sp cialis es pr sentes dans la classe et que je peux donc tra vailler avec des groupes restreints de deux ou trois l ves et parfois m me 51 besoin travailler avec un seul l ve ENSEIGNER EN UPI COLL GE Marie Paczuszynsk1 enseignante UPI au coll ge Andr Malraux tre enseignant en UPI Coll ge c est d une part tre coordinateur des projets personnalis s de scolarisation et d autre part propos
154. t riels et techniques que sur le plan p dagogique ceci en lien avec les IEN de circons cription et les chefs d tablissement Auditfs Assocd s Autres Total ACCESSIBILIT A LA SCOLARISATION LE DISPOSITIF D ACCOMPAGNEMENT PAR UN AVS AVS Sylvie Renouf IEN ASH Certains l ves en situation de handicap ne peuvent ac c der la scolarisation sans accompagnement par un auxi liaire de vie scolaire Cependant la pr sence d un A V S ne peut pas tre une condition la scolarisation Sa pr sence n est permanente que dans de rares situations Il intervient le plus souvent que sur une partie du temps scolaire C est pourquoi l quipe ducative pour une premi re demande ou l quipe de suivi de la scolarisation doit va luer au plus pr s les besoins de l l ve pour lui permettre d acc der aux apprentissages dans le cadre de l aide d finie par les missions des AVS et sans entraver son autonomie L auxiliaire de vie scolaire doit permettre l l ve l acces sibilit la scolarisation ses missions sont d finies pr ci s ment par la circulaire 2003 093 du 11 06 2003 9 interventions dans la classe d finie en concertation avec l enseignant e participations aux sorties de classes e accomplissement de gestes d hygi ne e collaboration au suivi du PPS Participation l quipe de Suivi de la Scolarisation La d cision d attribution d un A V S ainsi que la d t
155. tant l appui technique des tablissements sp cialis s e d tre si besoin le m diateur entre parents et quipe ducative e de les orienter vers les d marches administratives et d tre personne ressource dans les diff rentes tapes tout au long du parcours de scolarit 13 e de faire en fin de scolarit les relais n cessaires vers d autres institutions tablissements m dico sociaux enseignement sup rieur vie active de pr parer les parents vivre la majorit de leur en fant ventuellement de mettre en place les dispositifs li s ses cons quences qui s imposent L assistant social scolaire intervient aupr s des parents se lon les situations e d une part dans la phase pr paratoire d orientation vers la MDPH pour la reconnaissance du handicap et Origine des troubles des l ves handicap s du primaire de leur apporter un sou 4 pue amp m Cognitits Psychiques rDys 1 Moteurs M taboliques visuels O Troubles associ s E utres 4 0 des difficult s rencontr es par l l ve e d autre part avant la tenue de l quipe ducative afin d expliquer le cadre enfin tout au long de la scolarit de l l ve handi cap SCOLARISER L L VE HANDICAP MENTAL LE POIDS DES REPR SENTATIONS Jean Paul Genolini ma tre de conf rences au laboratoire Sport organisation identit
156. tention d aide et de soutien La plupart sont n s dans une famille entendante qui naturellement fait le choix d une ducation oraliste dans un premier temps Le corps m dical conseille la famille et l oriente vers des proth ses auditives classiques ou bien vers l implant cochl aire L enfant grandit entour d une orthophoniste d une psychomotricienne voire d une psychologue qui le stimulent dans le cadre de ce qu on appelle l ducation pr coce par un Service de Soins et d ducation Sp cialis e Domicile S S E S D Vient l heure de son entr e l cole maternelle Il fait alors connaissance avec un nouvel intervenant l enseignant sp cialis Il s agit alors d un SSEFIS Service de Soutien l ducation Familiale et l Int gration Scolaire Si l enfant est entr dans le langage oral est intelligible et accepte comme les enfants de son ge les r gles sociales 1 y a fort parier que sa scolarisation s annonce bien L enseignant qui le sco larise est d ailleurs passablement tonn du d ploiement de forces et du nombre d interventions dont l enfant b n ficie sur le temps scolaire En revanche 51 l enfant d ficient auditif 8 des difficul t s rentrer dans le langage oral s il a besoin de beaucoup d l ments de la langue des signes fran aise pour construire le sens des messages re us et n est pratiquement pas intelli gible quand il s exprime nous sommes en si
157. th me Apprendre en Europe en seigner l Europe Outre les ren contres avec les diteurs invit s mettre plus particuli rement en avant leurs productions autour de cette dimension les visiteurs du salon pourront assister des conf rences et des animations abordant les probl matiques europ ennes tant dans le premier que dans le se cond degr L apr s midi des pr sentations FOR w aborderont diff rents exemples w PK N U R OPE de mise en uvre de projets euro EN p ens l cole au coll ge et au S E N R L E U R OP E lyc e projets Comenius Erasmus QH 18H Pare des expositions d TOULOUSE hall 8 eTwinning tablies conjointement par le CRDP et l IUFM avec le soutien du rectorat ces interventions visent apporter des l ments de r flexion aux enseignants et aux stagiaires de l IUFM donnant ainsi au salon des diteurs Didactica une dimension suppl mentaire le BI N 91 de seprembre 2008 Toute l quipe du CRDP souhaite que cette nouvelle dition puisse comme tous les ans contribuer la vocation du r seau accompagner les acteurs du monde ducatif dans l exercice de leur m tier Pour la neuvi me ann e cons cutive le CRDP de Midi Py r n es organise en partenariat avec l IUFM le salon des en seignants DIDACTICA Il se tiendra le mercredi 22 octobre 2008 au Parc des expositions de Toulouse La manifestation sera plac e
158. th rapeutiques ducatifs et p dagogiques Les ITEP accueillent les enfants adolescents ou jeunes adultes qui pr sentent des difficult s psychologiques dont l expression notamment l intensit des troubles du com portement perturbe gravement la socialisation et l acc s aux apprentissages Ces enfants adolescents et jeunes adultes se trouvent malgr des potentialit s intellectuelles et cogniti ves pr serv es engag s dans un processus handicapant qui n cessite le recours des actions conjugu es et un accom pagnement personnalis Pour mettre en uvre l ensemble des missions qui lui sont confi es l ITEP dispose d une quipe interdisciplinaire qui conjugue des actions th rapeutiques ducatives et p da gogiques sous la forme d une intervention interdisciplinaire r alis e en partenariat avec les quipes de psychiatrie de sec teur les services et tablissements de l ducation nationale et le cas ch ant les services de l aide sociale l enfance et ceux de la protection judiciaire de la jeunesse L admission dans l ITEP est prononc e par le directeur apr s d cision de la Commission des droits et de l autono mie des personnes handicap es CDAPH 1 11 laborera le projet personnalis d accompagnement PPA qui devra r pondre aux pr conisations du projet personnalis de sco larisation PPS labor en amont par l quipe pluridiscipli naire de la MDPH
159. ts groupes d enfants d fi cients visuels dans le cadre de regroupements plu ridisciplinaires au centre de Lestrade dont le but est de permettre chaque usager participant une meilleure prise de conscience de ses difficult s et de ses potentialit s dans le cadre d activit s p da gogiques visuellement sensibles Mes interventions diff rent sensiblement selon 16 1 veau de scolarisation de l l ve et son code d acc s l crit Utilisation d une machine crire en braille la Perkins 44 lE doss ie le BI N 91 de seprembre 2008 27 LE le BI 91 de seprembre 2008 28 dossiER braille ou noir agrandi Les interventions directes aupr s des utilisateurs du code braille sont labor es en compl mentarit avec celles des professeurs de braille autour d une r partition de l acquisition des comp tences qui rel vent de l apprentissage de la technique braille de l utilisation du code braille en situation scolaire de l acquisition des com p tences m thodologiques li es au code tactile de la ma trise d autres moyens d acc s l information utilisation des sch mas en relief de supports vocaux Dans le cadre des rencontres avec les familles des re lations avec les autorit s de tutelle avec les structures de lP ASH des interventions de formation en direction des en seignants et des AVSI l enseignant sp cialis se si
160. ttin Christine Cross enseignante sp cialis e au centre Paul Dottin L outil informatique comme moyen de communication chez l enfant IMC priv de l usage de la parole Je suis enseignante sp cialis e au centre Paul Dottin de Ramonville Saint Agne et travaille aupr s d l ves C N V Communication Non Verbale depuis trois ans Cet tablis sement accueille des enfants et adolescents pr sentant des pathologies motrices des handicaps moteurs neuromoteurs et polyhandicaps C est un centre de r adaptation fonction nelle secteur sanitaire et un institut d ducation motrice secteur m dico social Depuis mon arriv e au centre je travaille aupr s d l ves infirmes moteurs c r braux priv s de l usage de la parole appel s communication non verbale et quadripl giques pr sentant des troubles associ s neurologiques cognitifs et visuels Cette classe accueille uniquement des enfants C N V Ils pr sentent un niveau scolaire quivalent celui de la maternelle cycle I et ID La plupart pr sentent une d ficience intellectuelle qui ne leur permet pas d acqu rir des comp tences de grande section de maternelle La classe C N V se compose de vingt deux l ves g s de cinq seize ans regroupant tous les types de handicap mentionn s ci dessus La gestion de l emploi du temps s effectue autour de neuf groupes d l ves Cette classe tra vaille en troite collaboration avec les cl
161. tuation d alerte Bien s r chacun des protagonistes se dit qu il faut lui donner du temps et continuer le stimuler et le valoriser N anmoins le dispositif li sa scolarisation prend l toute sa valeur Qu il s agisse de mettre au point son projet personnalis de scolarisation d organiser d s que c est n cessaire des qui pes de suivi la communication entre sa famille et tous les adultes qui travaillent aupr s de lui devient primordiale Il s agit de mettre en coh rence les demandes et les fa ons d tre aupr s de l enfant afin qu il comprenne que sa diff rence est r ellement prise en compte et que son bien tre et sa r ussite importent chacun Facile dire Facile faire videmment non car la famille veut tre rassur e les professionnels doivent tre positifs et cependant dire les difficult s rencontr es L cole garde son calme pendant la petite et moyenne section puis commence douter quand l enfant malgr tout reste tr s peu intelligible et prouve des difficult s comprendre les consignes qu il re oit Se posent alors les questions suivantes jusqu quel point le retard de langage et de parole est il jouable pour l enfant Le ralentissement de cycle est il une opportunit pour lui d enrichir son langage Sommes nous toujours dans le bien tre et l panouissement de l enfant Avons nous su pr server sa curiosit d apprendre ou bien s est 1l heurt
162. tue en po sition d expertise p dagogique Il doit notamment mettre en perspective partir de l analyse des conditions actuelles de la scolarit de l usager les contraintes venir et proposer s il y 8 lieu les adaptations du cursus scolaire susceptibles d en favoriser le bon d roulement En 1996 il fallait encore souvent convaincre les person nels des tablissements d accueil que la scolarisation en mi 1169 ordinaire tait un facteur essentiel de l panouissement d un enfant malvoyant et qu un accompagnement sp cialis tait m me de la rendre viable En particulier depuis cette ann e scolaire tous ont pris conscience du contenu de 18 101 du 11 f vrier 2005 la scolarisation des l ves en situation de handicap doit se d rouler en milieu ordinaire avec excep tionnellement et ponctuellement un accueil en milieu insti tutionnel L attente exigeante de conseils et de solutions en est consid rablement accentu e La comp tence des ensei gnants travaillant en service de soins r side dans l aptitude r pondre avec efficience ces questionnements les antici per aider leur formulation et laborer des strat gies de 1181 1 111 Lim p ilis Flaika Da Jil ayati SATA Lo r ponse dans le cas de nouvelles probl matiques Parmi les nouvelles probl matiques celle de la ma trise des TICE comme outil de compensation du handicap v
163. u naturel de piloter une classe sp cialis e entour e de r ducateurs au sein d une cole ordinaire ou de soutenir la dimension p dagogique dans le cadre d un service domi nante ducative et th rapeutique pour enfants pr sentant des difficult s ou des handicaps associ s importants Adapter s adapter tels sont les ma tres mots de ce pro jet p dagogique dont l axe premier est de soutenir pour cha que l ve un rapport au socle commun de connaissances source de sentiment de r ussite f t elle ponctuelle ou limit e En revenant sur les fondamentaux la loi du 23 avril 2005 sur l avenir de l cole la loi portant r forme de l action so ciale du 2 janvier 2002 la loi sur les droits des malades du 4 mars 2002 et plus essentiellement la loi du 11 f vrier 2005 sur l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes en situation de handicap posent un nouveau cadre de r f rence autour de trois notions e le droit droit l inscription scolaire droit compensations droit d acc s l information pour les personnes en situation de handicap e la contractualisation des rapports contrat entre l usager et Pinstitution m dico sociale autour du projet individualis de prise en charge ou d accompagnement 9 valuation comme imp ratif g n ralis au niveau des structures des pratiques professionnelles et des plans de compensation du handicap dont les projets person
164. u trouble associ ainsi que sa maturit in tellectuelle et son efficience cognitive LA D COUVERTE D UN INSTITUT D DUCATION SENSORIELLE Pierre Moreau directeur p dagogique IES centre Lestrade Institut d ducation sensorielle pour enfants et adoles cents d ficients visuels et d ficients auditifs le titre annonce clairement d s la fondation en 1950 le projet du centre Les trade ASEI 1 s agissait bien d une rupture par rapport la tradition des institutions pour jeunes aveugles ou pour jeunes sourds visant prendre en compte les potentiels sensoriels et d velopper pour ces enfants une ducation sp cialis e fond e sur la technicit des r ducations d une part et sur les m thodes d ducation active de l autre Foyers d inno vations dans les m thodes de travail ces deux branches de PIES actuel se sont illustr es par la recherche d s le d but des ann es soixante dix de solutions alternatives travers la mise en place des services de guidance parentale pr coce et des services de suivi en int gration individuelle en milieu naturel ou collective en classes annex es au sein des struc tures ordinaires de l ducation nationale La probl matique des enfants dysphasiques motive aujourd hui l mergence d une troisi me branche r cemment distingu e de la prise en charge des enfants malentendants L organisation g n rale de l unit d enseignement s ins crit dans l
165. uctures de formation pro fessionnelle sont actuellement au c ur de la r flexion men e par le Groupe de Travail sur les Outils pour Pr parer une Insertion Sociale et ou Professionnelle GTOPISP Pour le premier axe de travail 1l s agirait de proposer aux jeunes qui ne peuvent acc der au dipl me de niveau V CAP ou BEP une reconnaissance des acquis dans les enseigne ments suivis pour une employabilit qui serait reconnue par des professionnels de diff rents secteurs d activit s Le se cond axe de travail concerne la cr ation de lt passerelles gt entre tous les dispositifs et structures de formation pour per mettre une offre largie que les cloisonnements actuels ne permettent pas toujours Ces travaux sont en cours de r a Hsation Avec 18 101 du 1 f vrier 2005 de nouvelles perspectives d acc s la professionnalisation s ouvrent pour les Jeunes en situation de handicap dont on peut l gitiment penser qu elles permettront une meilleure insertion professionnelle mais aussi sociale lE 1 8 le BI 91 de seprembre 2008 LE le BI N 91 de seprembre 2008 dossiER 444 LES ENSEIGNANTS D TACH ES LA MDPH 81 Fr d ric Detchart IEN ASH La Maison D partementale des Personnes Handicap es service du Conseil g n ral est bas e place Alphonse Jour dain Toulouse et est organis e autour de 2 p les adultes et enfants Ce dernier est constitu de
166. ue l insertion dans le milieu profes sionnel ordinaire pour la majorit d entre eux ou prot g se fasse sans rupture la sortie du lyc e Les projets de chacun des jeunes doivent tre absolument accompagn s par un ser vice de soins Le travail aupr s des jeunes de l UPI doit tenir compte de la place de la repr sentation du handicap que peuvent avoir les personnes qui vont tre confront es au public UPI c est dire notre cas des jeunes porteurs d une d ficience intellec 44 lE 6 9 8 le BI 91 de seprembre 2008 19 20 E le BI 91 de seprembre 2008 dOSSIER tuelle trisomie 21 ou autisme pour la majorit Cela induit les d marches faire pour faciliter l insertion de l l ve soit face aux adultes de 18 communaut ducative soit quand 115 sont plus g s dans le monde de l entreprise La description du fonctionnement de l UPI ne laisse que peu de gens 1 diff rents et bouscule pour la plupart leurs repr sentations Les UPI lyc es continuent le travail commenc au coll ge en repoussant les limites du monde scolaire aux entreprises LES L VES DE L UPI AU LYC E Les l ves de l UPI doivent pouvoir s adapter aux exi gences de la vie au lyc e Dans le cadre de l int gration so ciale et de l ducation aux r gles de la vie sociale les l ves de l UPI sont tous demi pensionnaires Les jeunes doivent respecter l
167. ur chaque l ve en fonction de ses comp tences ses objectifs en s appuyant sur la scolarisation dans les cours des classes du coll ge ou de la SEGPA On peut ainsi dire que pour 11 l ves on aura 11 parcours diff rents Ce dispositif collectif de scolarisation des l ves en si tuation de handicap est tr s favorable l panouissement des jeunes de l UPI mais aussi du coll ge et de la SEGPA Les regards et les attitudes voluent et les effets sur les ap prentissages sont b n fiques aux l ves Cependant les jeunes de l UPI doivent tre dans une d marche d apprentissage notamment en lecture afin que les temps de scolarisation dans les classes accueillantes soient plus faciles gr ce une autonomie suffisante m me si les niveaux scolaires sont diff rents tre enseignant en UPI coll ge c est prendre en compte la sp cificit des besoins de chaque l ve et proposer des projets s appuyant d une part sur un enseignement adapt et individualis sur l UPI et d autre part sur un enseignement dans les classes du coll ge et ou de la SEGPA avec ou sans l accompagnement de l AVS C est aussi savoir faire par tager ces projets l quipe p dagogique concern e dans le cadre du projet d tablissement FONCTIONNEMENT DE L UPI LYC E DANS SA COMPLEXIT Nathalie Bepmale enseignante sp cialis e coordinatrice section UPI LP G P ri PR SENTATION ET OBJECTIF L UPI accueille 7 jeu
168. vi mises en place dans le cadre du PPS de chaque l ve et lors des r unions de pr parations de ces quipes Je suis aussi en lien direct avec les familles le plus souvent pour g rer des difficult s organisationnelles emplois du temps modifi s absence de professeurs taxi en retard Les coordinations avec la PE sont quotidiennes et se font dans des moments informels car le temps formel sur lequel on se retrouve toutes les deux ne suffit pas La fonction de l AVS vue par les l ves LAVS aide les professeurs de vente et surtout les l ves quand on ne comprend pas la question elle vient nous l expliquer Elle fait r viser les cours quand on va avoir un contr le de vente Th o Quand je suis trop lent AVS m aide pour aller plus vite Elle m aide aussi quand je ne vois pas bien Je n ai pas besoin d aide quand je suis en entretien des locaux et quand je suis en stage en entreprise n y a pas crire ou lire donc je vais plus vite Romain Quand le prof crit trop vite pour toute la classe je ne peux pas crire aussi vite et AVS crit ma place Pour moi c est difficile le travail en commu nication et organisation jai besoin d aide pour travailler l crit Avec l autre prof c est facile de travailler sur excel je peux faire tout seul Elie L AVS nous aide apprendre les cours sur les scien ces appliqu es et entretien des locaux avec les classeurs elle nous dicte les cours en classe au

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