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1. le magazine de fin d ann e de la LA journalisme presse crite i7 pi ISIC de Kountia Mars 2015 Dure r elle mortelle Ebolar ne diff rencie ni les ges ni les classes sociales ga re p Continue de frapper notre pays i Un an apr s le d but de l pid mie z l E A p la Koa reste de mise re TL p Ba et 1e F a k i e ES T ra Te je F at pis 12 Er ET A bd d Le P 17 g gt TA DA ER 10 H E HI VISITE AU C UR DES RUMEURS EISILA ROUGEOLE DES CIE LT DES ERREURS ETAIT PIRE QU EBOLA SOMMAIRE MI CHEMIN PERSONNE NE DIRA QUAND L ENFANT ENTRE PEUR JE NE VEUX PAS VOIR PERD SES PARENTS ET SOULAGEMENT CE CENTRE IL PERD LE SOURIRE LEQUIPE D LS ONI LE VIRUS DU TaS LE GENERIQUE LOURS PL EEA T nt D ot ji ER FA Directeur de publication Bangali Camara L lt peepee mr FN As AEE R dacteur en chef Moustapha Diallo R dactrice en chef adjoint Rouguiatou Alpha Bah Administrateur du site Bafod Bangoura R dacteur en chef technique Lamine Keita Infographe Abdoulaye Sacko Comit de r daction Abdourahmane Sow Alhassane Keita Amadou Savan Apollinaire Lamah Damba Oular Diarra Kourouma Fatoumata Binta Bah Mamadou Yacine Dillo Mamadou Diould Batouly Diallo Mariame Barry Mohamed Diawara S kouba Cond Seydouba Camara Encadrement Laurent Brunel C dric Kalondiic Sylvie Larri re Fabrice Nicot S
2. Seul le r sultat du laboratoire peut envoyer un malade dans la tente des cas confirm s pr cise t il Il ny a pas de traitement sp cifique on donne des m dicaments pour soulager les sympt mes fi vre vomissements Certains malades sont tr s faibles je leur donne un aliment tr s nerg tique base d arachide le Plumpy nut ABDOULAYE SACKO MARS 2015 LES PR CAUTIONS D AVANT TOUT Craints et redout s les centres de traitement ne sont pas toujours bien vus par la population Une vision des faits loin de la r alit car un v ritable protocole de s curit y est impos n petit mur un portail hauteur de hanche des barri res de protection sous forme de grillage en plastique le centre de Macenta l un des prin cipaux foyers de l pid mie est une v ritable maison transparente Nicolas Beaumont charg de communication de la Croix Rouge explique ce besoin qu ils ont de briser les barri res autour de la maladie les enfants sarr taient sur le rocher pour nous voir agir cela ne nous pose pas probl me car on veut que les gens sapprochent voient et comprennent ce quon fait Malgr cette volont de transparence tout est GRAND ANGLE tieniti CT ZA BESIEN v soerg ao strictement contr l A l entr e place aux pr cautions sanitaires mains soigneusement lav es au savon ou l eau chlor e Une eau aussi utilis e pour pulv riser les seme
3. Parfois aussi ils ont du mal r int grer leur communaut l aussi qui a peur deux Ces situations se rajoutent leur malheur Nous organisons des visites de quartier o nous expliquons que l enfant va bien et qu il nest pas contagieux Il est juste une victime parce quil a perdu ses parents Les aidez vous conomiquement Nous finan ons les familles d accueil L Unicef nous donne des fournitures scolaires que nous distribuons tous nos sites d inter ventions En revanche nous ne sommes pas un service alimentaire bien que nous soyons en contact avec le programme alimentaire mondial PAM Nous leur fournissons une liste et ils mettent en place un accompagne ment alimentaire PROPOS RECUEILLIS PAR MAMADOU YACINE DIALLO famille tait concern e et je pensais que tous pouvaient mourir Heureusement nous tions tous la maison tre chez soi facilite la situation L quipe de la Croix rouge venait chaque matin pour v rifier notre temp rature Nous l attendions avant de sortir acheter les condiments Mais parfois elle venait tardivement Nous v rifions alors nous m mes avec quelques questions l tat de sant de celle qui devait se rendre au march Si elle se sentait bien mon p re la laissait partir Comment ce comportaient vos voisins et amis Certains nous rendaient visite tout en prenant soins d viter les contacts D autres ce sont loign s de nous Par exemple des personne
4. TREMPLIN Au d but j avais des doutes je craignais qu il y ait du danger comme les gens racontent en ville Mais quand je suis venu ici j ai trouv tout le contraire et j ai t trait avec respect et dignit Comment vous sentez vous aujourd hui Tr s bien La douleur de la poitrine la som nolence et tout ce que j avais comme plaintes ont cess Mais il faudra trois mois pour me rassurer compl tement Et aujourd hui Dieu merci tout va bien Quel message souhaitez vous adresser aux personnes qui ont peur d envoyer leurs malades dans le centre La sant du malade passe par l h pital donc il doit s y rendre pour se traiter Les gens doi vent avoir peur de la maladie et lutter contre mais pas de la mort qui elle est un jour ou l autre in vitable Je veux transmettre le bon message allez dans les CTE il ne s y trouve rien de mauvais PROPOS RECUEILLIS PAR MOHAMED DIAWARA 15 i na pes e _ di N pl e aS mpag sas Sase s Nouhan Camara est rest sept e nt jOUrS aU CE a E RES A ere 2 MARS 2015 PR Fraichement de retour en Guin e Mamadou Kaba Barry est en premi re ligne dans la lutte contre la maladie virus Ebola en r gion foresti re Il est la force tranquille pour la bonne marche du centre de N Z r kor eux mille morts cest le chiffre d une guerre estime cet homme la fibre humanitaire Mamadou Kaba Barry uvre dans ce secteur depuis quator
5. j ai install sur le lieu de travail et m me la maison des syst mes de lavage des mains o apprentis et membres de la famille doivent se d sinfecter chaque fois L adaptation au d but n a pas toujours t accept e Mais ensuite ayant entendu les m faits de la maladie ils sont parvenus s habituer Ainsi on se met l abri d Ebola et d autres maladies contagieuses Cest la raison pour laquelle nous allons continuer ces pratiques m me apr s Ebola Nous devons nous donner la main pour lutter contre cette maladie Par exemple en envoyant dans les derniers villages de la Guin e des sensibilisateurs avec des kits sanitaires II sagit d expliquer m me dans les langues du terroir tous ces principes Parce qu une personne atteinte par le virus est d ja une pid mie D K TREMPLIN propre On se lave les mains avec l eau de javel ou du chlore ni pour Dieu ni personne d autre mais pour se prot ger de la maladie Parce qu on ne sait pas comment se portent les personnes rencontr es du matin au soir Cest pourquoi il y a chez nous au portail un syst me de lavage des mains II n y a eu aucun refus chez nous Oui L utilisation des d sinfectants continuera ic m me apr s Ebola Nous arrivons m me convaincre d autres personnes nous rendant visite respecter rigoureusement ce principe Mon p re est premier Imam du quartier Donc apr s chaque pri re il revient sur ces conseils sanitaires
6. l absence dexigence dans l analyse des d chets provoquait des contaminations Mais aujourd hui avec le port r gulier des gants le lavage des mains avant et apr s chaque contact il y a moins de contamination Sur quoi ont port les diff rentes for mations Les formations concernent le lavage des mains le port des gants et des habits de protection 95 des professionnels ont accept de porter correctement les blouses et de se laver les mains m me au cours des formations Mais d autres ont t r ticents dans l adaptation des nouvelles pratiques Ils sont m me par QUAND EBOLA CHANGE LE COMPORTEMENT DES POPULAT venus fuir les h pitaux et les formations Convaincus par autres finalement ils sont revenus Quels sont les principes d utilisation des gants Lorganisation mondiale de la sant OMS par le biais du minist re de la Sant a exig le port des gants propres chaque nouvel acte sur un patient A titre dexemple une paire de gants pour examiner un malade une nouvelle pour lui placer une sonde urinaire et une autre pour un tube permettant de respirer Apr s chaque op ration il faut ter les gants prudemment en se d sinfectant les mains avec de l alcool ou de l eau de javel Le minist re de la Sant a d ploy des agents l int rieur du pays en vue dexpliquer et dencourager les autres m decins sur ces principes Dans la m me optique des m decins travaillant dans les cliniques p
7. rieux coup surtout dans le domaine de l alimentation La client le se fait rare Les marchands souffrent v ritablement D un cot ils su bissent des baisses de revenus par manque de client le et de l autre l augmentation du co t de la vie due l urgence sanitaire d cr t e par les autorit s Ceci pour viter de contracter Ebola La s curit alimentaire de nombreux m nages qui vivent du petit commerce sest ainsi fortement d t rior e Pour le moment les commer ants tirent donc le diable par la queue L radication de la fi vre h morra gique virus Ebola permettra de rehausser le secteur du commerce MARIAME BARRY 28 FAMILLES ONZE HERITIERS AU BORD DU GOUFFRE Le p re Soumah et ses deux fils a n s ont t tu s par Ebola Ils laissent derri re eux trois veuves cinq adoles centes et trois bambins A l image de beaucoup d autres la famille Soumah de Maf rinyah se retrouve au bord du gouffre La famille a t contrainte pour se nourrir d entamer la r serve de graines qui devaient servir de semences pour l ann e agricole en cours Et lavenir ne s annonce pas meilleur Nous n avons aucun moyen de tra vailler dans nos champs cette ann e se lamente la d sormais ain e de la famille la voix et le visage tristes Absence de revenus pour embaucher enfants en bas ge la main d oeuvre va manquer Dans cette localit on vit essentielle ment de l agriculture Une
8. t picentre de l pid mie Z ro Ebola en 60 jours cest la strat gie adop t e par la coordination de lutte contre bola en Guin e elle a t lanc e le 12 janvier 2015 et devra donc logiquement s achever vers le 12 mars COMPILE PAR ROUGUI ALPHA BAH Toujours pas de vaccin les recherches pour eni trouver continuent Les laboratoires Merck et GSK en testent un l actuellement dans les trois pays les pluss touch s h A MARS 2015 RECHERCHE END BR LARME DE LUTTE CONTRE EBOLA PEINE DEMARRER Le centre de recherche en pid miologie microbiologie et de soins m dicaux CREMS n est pas encore op rationnel Maugur depuis le 17 janvier dernier ce centre S attelle la formation de son futur personnel onstruit dans l urgence pour ren forcer le syst me sanitaire guin en dans cette crise Ebola le centre de recherche en pid miologie microbiologie et de soins m dicaux Crems nest pas encore op rationnel Ce nouveau centre partage la m me enceinte que l Institut Pasteur de Guin e IPG Il s tend sur une surface de 32 ha avec une capacit d accueil de 60 malades A l entr e une plaque devant laquelle flotte trois drapeaux celui de la Guin e de la Russie et celui de la compagnie de bauxite de Kindia Rusal Une atmosph re saine et calme enveloppe le centre Il est rythm par le va et viens des soignants encore inactifs et de la d l gation russe
9. visages souriants face l objectif Il permet de rassurer les malades et PE d montre que l issue nest pas toujours fatale Certains gu ris s investissent d sormais dans la BAFOD BANCOURA lutte contre l pid mie ERUF Mercredi 14 janvier Sous une tente deux hommes enfilent une combinaison jaune des gants verts puis prot gent leurs yeux avec des lunettes sp ciales Cette combinaison de haute s curit les prot ge contre les virus IIs se pr parent entrer dans la zone rouge Celle haut risque Ici Se trouvent les malades Elle est s par e en trois espaces les zones suspects un seul symp t me d Ebola les tr s suspects plus d un sympt me IIs attendront leur diagnostic dans une pi ce baie vitr e Elle les s pare des soignants pour qu ils communiquent sans se toucher Si le test sanguin est positif les patients seront transf r s dans la tente des cas confirm s leur sortie Les quipes font l objet de la plus haute attention et le protocole est minutieux sous contr le d un hygi niste Celui ci guide le soignant pour se d shabiller et d sinfecter son quipe ment Le soignant retire sa combinaison puis se lave les mains encore gant es avec du chlore Retire la premi re paire de gants TREMPLIN centre Les m decins vont toujours d une zone bas risque une zone haut risque confie Nicolas Beaumont Dans ce sens trois entr es ont t pr vue
10. Ebola influence l conomie selon les secteurs d activit Le port Autonome de Conakry et la douane guin enne ont chapp cet impact tandis que les mines et l agriculture ont t touch es n demi milliard de dollars Cest l impact cumul sur les finances publiques de la Guin e la Sierra Leone et le Lib ria soit 5 de leurs PIB selon une analyse du Groupe de la Banque Mondiale publi e le 20 jan vier dernier La croissance conomique a chut dans les pays fortement frapp s par l pid mie En Guin e cette baisse de la croissance conomique nest pas bien visible car l impact conomique Ebola varie selon les secteurs d activit s En 2014 la douane a r colt 5 824 milliards de francs guin ens 700 millions deuros soit une augmen tation de 23 36 par rapport l ann e pr c dente Et ceci malgr la fermeture de certaines fronti res terrestres Lors de la rencontre annuelle de la douane nationale d but 2015 Kindia TREMPLIN le colonel Toumany Sangar directeur g n ral de la douane a revendiqu des objectifs atteints 98 En cette p riode d pid mie mille na vires ont accost au Port Autonome de Conakry PAC Ici encore les chiffres restent stables Nous navons pas t touch s par Ebola Chaque ann e nous enregistrons 7 millions de tonnes de fret importation et exportation cumul es explique Mamy Ejaf chef service com munication du PAC Lallongement
11. Pour y acc der deux entr es princi pales donnent sur l int rieur du centre L une pour les malades et l autre pour le personnel soignant Pour pr venir tout risque de contamination le centre est doublement cl tur Pour le moment LA SCIENCE EN RECHERCHE PERMANENTE Dr Vassy Dan Camara Directeur national adjoint de la recherche scientifique et de Pinnovation tech nologique donne des explications sur la recherche m dicale en Guin e Est ce qu il y a des recherches effectu es pour des maladies en Guin e Bien s r il y a eu des recherches sur le pa Judisme la tension art rielle la fi vre Lassa une fi vre h morragique semblable Ebola Le centre de recherche et de valorisation des plantes m dicinales de Dubr ka a mis au point des m dicaments actifs contre le paludisme et la tension art rielle TREMPLIN il ne repr sente pas de danger Aucun patient ne sy trouve Malgr cela l acc s aux visiteurs surtout les journalistes est formellement interdit Cette d cision decine Prenez vous en compte les th ses men es par les tudiants en m Normalement oui nous choisis sons ces th mes de soutenances La mission principale de notre direction est de coordonner au plan technique le suivi de P valua tion de la politique nationale en science et en technologie Mais les instituts de Donka et l universit Gamal Abdel Nasser refusent d
12. Pr sident Alpha Cond Mais quelles sont alors les sources de ces rumeurs Kassim Sidibe Ces rumeurs sont dues en TREMPLIN Ebola a fait le grande partie l analphab tisme de la popula tion Le regard scientifique sur la maladie est rare D une part les m urs et la solidarit africaine encouragent des explications m taphysiques de la maladie Les ph nom nes sont g n ralement expliqu s par les mythes en Afrique D autre part la communication est inad quate et limit e Beaucoup de localit s nont pas acc s aux m dias Elles sont donc sous inform es Beyla la radio nationale est cout e partir de 19 h 45 seulement quand la radio rurale la synchronise pendant le journal parl Les col porteurs de rumeurs relayent ce qu ils re oivent des proches vivant dans les villes et surtout de Conakry Cela se produit dans le sens contraire aussi Et comme en l absence de sa m re on se contente de sa grand m re les rumeurs se taillent une bonne place dans la soci t Rapha l Piret on ne peut pas dire do les rumeurs viennent Cest d ailleurs le principe de la rumeur Ce nest pas une information cest un bruit qui court D o il part de la part de qui Pourquoi une partie de la population y croit et l autre pas Cest difhcile d terminer Cest un 22 LA RUMEUR CEN EST PAS UNE INFO C EST UN BRUIT UI COURT lit des rumeurs les plus diverses Intervi
13. avaient une charge virale plus ou moins lev e Parmi ceci 42 avaient une insuffisance r nale mais seulement 15 sont morts L tude montre que le favipiravir est moins efficace lorsque la maladie est un stade tr s avanc mais associ aux soins de base il peut r duire la mortalit quand la charge virale baisse Vu ces r sultats les chercheurs soutiennent la continuit de cet essai Ce qui fait passer le m dicament de la phase 2 la 3 Il sera utilis dans les centres traitement sans at Le favipiravir a t d velopp par des laboratoires japonais Photo DR tendre un autre essai sur certaines personnes gu ries Pour l heure les quipes de recherche exp rimentent d autres traitements tels que l interf ron et un vaccin est galement en test depuis d but le 10 mars MOUSTAPHA DIALLO CTS SOIGNER MAIS AUSSI CHERCHER Sile centre de traitement des soignants de Conakry a t mis en place avant tout pour apporter une r ponse sp cifique aux personnels de sant touch s par Ebola il est galement un lieu d innovation et de recherche pour les militaires fran ais Ainsi contrairement aux autres centres de traitement les malades b n ficient d une chambre individuelle jetable R alis e avec des b ches plastiques elle est d mont e et incin r e d s que le patient quitte le centre Ce syst me permet d apporter davantage d inti mit am liore son confort du malade m
14. i e E e Z 7 L monde si on apprend du jour au lendemain qu un virus aussi dangereux que celui ci est apparu personne ne voudra y croire Cest donc un droit l gitime de se demander Pourquoi ici Pourquoi maintenant La m connaissance de la maladie cr e la peur des personnes Comment ces rumeurs se propagent elles ensuite Kassim Sibib Les rumeurs se propagent cause de la na vet de la population souvent lors des changes dans les caf s bars et au t l phone Ce sont des sources d intox Quand les rumeurs bien mont es pr c dent les informations elles sont ancr es Cest la mer boire pour renverser cette situation Dans une soci t o la coh sion sociale est tr s forte comme la Guin e il est tr s difficile de raisonner celui qui est manipul par des rumeurs Pouvez vous citer un exemple de rumeur de ce type Kassim Sibib Par rapport aux messages cl s de la pr vention d Ebola par exemple Certaines personnes ont r ussi en convaincre d autres que ne pas toucher un malade ni un cadavre ne pas prendre part aux fun railles d un parent ou d un proche ou encore ne pas serrer la main quelqu un quand tu le salues correspondent un projet de l Occident qui a pour but la fin de la solidarit africaine et le d but de l individualisme l occidentale PROPOS RECUEILLIS PAR LAMINE KEITA TREMPLIN DES DOUTES ASSUM S Les explications les moins rationnelles sont parf
15. informations sur la Rfi Olivier Roger et Christophe Boisbouvier Je veux d noncer les situations intol rables aller en reportage dans les zones de conflits interviewer les d cideurs Bafog Bangoura 23 ans bafodb gmail com 656 90 90 24 Dans mon projet court terme j ai pr vu une for mation en conomie pour tre le premier journaliste professionnel sur les questions conomiques en Guin e et aussi en webmaster car le web presse est mon organe par pr dilection J aimerais l avenir cumuler mes deux m tiers TREMPLIN 19 MARS 2015 VICTIMES b 4 p QUAND L ENFANT PERD SES PARENTS IL PERD LE SOURIRE Depuis le d but de son activit l ONG Enfance du Globe a accompagn 9017 enfants qui ont perdu l un de leurs parents ou les deux en raison d Ebola Rencontre avec Fallon Serge L no directeur ex cutif de l ONG Ve Plus de 9000 orphelins ont t accompagn s par l ONG DR Quelles sont les missions d Enfance du Globe Nous organisons le suivi et l accompagne ment des orphelins Dans un premier temps nous leurs apportons un soutien psychoso cial Quand un enfant perd ses parents c est comme s il perdait le sourire sa capacit de r sistance Comment faire face au reste de sa vie Nous essayons de lui trouver un espace o il pourra oublier sa situation Certains enfants sont tellement affect s il nest pas facile de les ramener vers le chemin de
16. l cole Il faut un processus qui demande un suivi particulier pour chaque enfant Comprendre son pro bl me comment l aider le r soudre Au del du deuil quelles sont leurs autres difficult s Nous devons aussi les aider quand ils sont victimes de stigmatisation Je pense au cas d un enfant qui de retour l cole a t rejet IBRAHIM BARRY ON PARTAGEAIT LA M ME CHAMBRE LE JOUR O MON FR RE A RENDU L ME En d cembre dernier Ibrahim Barry tudiant en droit a t mis en quarantaine apr s le d c s de son demi fr re Souleymane 21 jours de stress Qu avez vous ressenti apr s le d c s de votre fr re J avais peur car c tait mon fr re Je ne dormais pas bien surtout quand on su qu Ebola tait la cause de son d c s En plus nous partagions la m me chambre le jour o il a rendu l me et j avais eu des contacts avec lui au pr alable Ensuite onze jours plus tard deux autres membres de la famille ont pr sent les sympt mes Donc je me disais ce sera mon tour Heureusement je n ai pas contract la maladie Comment avez vous v cu cette quarantaine C tait un coup dur pour moi parce que toute ma Sososossseseeseeseeseesesseeeeeseeeeesceseeseeseseeeseeeeeseeseeseesereeeseeeeeseeeeeeeeseseeeseeeeeseeseeeeeseseeeseeeeeseeceeeeeseeeeeseeeeeseeseseeeseeeeeseeevceseeseseceseseeceseccce TREMPLIN par les autres coliers qui avaient peur de lui
17. mortes d Ebola Dor navant nous avons la chance d avoir ce CTE qui nous permet de combattre cette maladie D s qu il y aura un cas on le dirigera imm diatement dans le centre pour le soigner Par quels moyens convaincre les gens d aller au centre Nous avons mis en place un comit de veille des villageois Il est compos de sages de religieux et de jeunes Ils sensibilisent et font comprendre la population qu il faut aller vite se faire soigner dans le CTE En Afrique le sage est une personne tr s cou t e un outil qui pr vaut pour sensibiliser la communaut africaine PROPOS RECUEILLIS PAR ABDOULAYE SACKO Jos phine Th a m re de cinq enfants 45 ans l implantation de ce CTE est un soulagement a NOUS rassur s Car en cas de malades d Ebola parents des amis et des proches cause d Ebola Son implantation pour combattre cette maladie nous fait plaisir On aurait souhait qu Ebola ne soit jamais venu en Guin e Mais ce virus est l les gens doivent se soigner S ils sont malades Fanta Keita marchande 29 ans Moi je suis tr s contente de la pr sence de ce centre de traitement y a eu trop de victimes a Beyla chaque fois qu une personne tombait malade il fallait l amener jusqu N z r kor pour le traitement Maintenant ce n est plus le cas TREMPLIN on peut se soigner Beyla Ma fille tait all e en OUT LE i UC Camara Nous avons Aia d
18. ne sont pas mises en place la contamination va poursuivre sa cha ne Dans ce centre l hygi ne est de rigueur Le lavage des mains le contr le des temp ratures et la protection des personnels sont les bases de notre travail quotidien AMADOU SAVANE TREMPLIN 16 MARS 2015 CTS DE YIMBAYAR SUIGNANTS GATE LA CITE DES SOIGNANTS Inaugur au mois de janvier le centre de traitement des soignants CTS de Conakry occupe 1500 m sur la base militaire proche de l a roport G r par un d tachement interarm es fran ais il apporte une r ponse sp cifique aux personnels de sant epuis le d but de la crise 180 soi gnants ont t contamin s plus de 120 ont perdu la vie constate le g n ral Herv Garnier chef du centre de traitement des soignants de Conakry Le tribu a t lourd Alors pour rassurer ceux au premier plan de la lutte contre Ebola un centre de traitement leur a t sp cialement d di Cest bon pour le moral des troupes reconnait le militaire Il justifie galement ce traitement sp cifique parce qu il est difficile pour un soignant d tre pris en charge sur son lieu de travail L impact psychologique est alors encore plus fort pour les professionnels de sant mais aussi pour leurs patients ces derniers pensent qu ils vont mourir puisque les m decins sont touch s D autres vont tre dans le d ni de la maladie pour viter d aller dans leur CTE Lalter
19. premi res s impliquer dans la lutte contre cette pid mie De nombreuses ONG internationales sont au front MSF Belgi que et France Organisation Panafricaine de Lutte pour la sant Opals Action Contre la Faim ACF ALIMA WAHA entre autres Certaines ONG nationales sont galement impliqu es Pride Guin e Plan Guin e Eco Guineat AGET Elle est la garantie d viter le virus Ebola Elle consiste ne pas toucher une victime d Ebola quelle soit morte ou malade se laver r guli rement les mains l eau chlor e ou au savon laisser la Croix Rouge le soin des enterrements s curis s Les parents peuvent assister la c r monie fun bre mais pas tou cher le corps Il faut galement viter de serrer la main de quelqu un ne pas manipuler des animaux sauvages comme la chauve souris le singe etc Les cas confirm s sont isol s dans les centres de traitement o ils b n ficient des soins ad quats Ils ne sont pas abandonn s Les cas suspects attendront le r sultat de leur test sanguin dans les centres On peut les voir et leur parler mais pas les toucher Les personnes entr es en contact avec un cas probable sont pour leur part plac es sous surveillance domicile pour 21 jours TREMPLIN D CRYPTAGE Dans la r gion c ti re guin enne notamment For cariah Coyah et kindia la population ne veut pas entendre parler de la maladie Engager un d bat sur ce sujet est synonyme
20. r sistances persistent La campagne z ro Ebola en 60 jours a r ussi dans les pr fectures des deux r gions naturelles du pays Moyenne et Haute Guin e Par contre la Basse Guin e reste le principal foyer de la maladie Cela est d la r ticence de la popula tion face aux agents de sant Boffa est l une des pr fectures qui enregistre ces cas Dans cette ville de la Basse c te de violentes chauffour es ont clat r cemment dans la commune rurale de Koba et sur l le de Kito Des v hicules et des motos de la Croix rouge ont t br l s Un groupe de personne sest attaqu aux agents de sensibilisation et aux responsables locaux Ici la population reste hostile et accuse les agents de vouloir pulv riser leurs domiciles Ceci pour leur injecter la maladie de mani re sordide accusent ils Il a fallu l intervention des autorit s de la ville pour que les agents puissent accomplir leur mission La r ticence de la population face aux agents de la sant participe en grande partie la propagation du virus Ebola F BINTA BAH ET M DIOULD DIALLO MARS 2015 AFRIQUE DE L OUEST LE VIRUS SEMBLE ENFIN FLECHIR a maladie virus Ebola r gresse dans les trois pays ouest africain touch s Au Lib ria la cha ne de propagation semble tre ma tris e Le 6 mars pass la derni re patiente identifi e est sortie de l h pital apr s deux semaines d hospitalisation Depuis le 26 f vrier a
21. regagn mon domicile mon pouse doutait de moi et prouvait un sentiment de crainte Une semaine apr s mon retour aucun coll gue ne ma rendu visite regrette t il Son locataire inform de son s jour dans le CTS a menac de quitter son b timent Voisins coll gues connaissances tous se sont d sint ress s de moi Ma vie tait solitaire triste et profonde commente t il Heureusement il ny a eu aucune contamination autour de lui Il a repris son activit au centre de Wonkifong Mais ce nest que trois semaines plus tard que ses relations ont recommenc le cotoyer APPOLINAIRE LAMA parviens pas oublier ce que nous avons subit se confie t elle les larmes aux yeux Seule consolation Aissatou est s re quelle ne peut plus contracter le virus et contaminer quelqu un d autre Elle soccupe de la cuisine de sa famille Le petit commerce est compl tement arr t de nos jours elle ne vend plus rien Apr s seize jours au CTE de Donka Aissatou ne parvient toujours pas se reprendre Elle a d p ri physiquement et son moral est bas selon les membres de sa famille Malgr l apport des m decins psycho logues et de sa famille elle ne sort toujours pas de son silence ALHASSANE KEITA 21 LULU NOUVELLE VIE Certains sont montr s du doigt D autres perdent leur emploi La r int gration des personnes gu ries d Ebola reste difficile apr s traitement Elles sont stigmatis es par les familles le
22. 2012 Pr s d un tiers par les soignants communautaires form s par M decins Sans Fronti res Depuis janvier 2014 la m ningite gagne du A CIS y i d il LES AUTRES 7 HA i LORN A terrain en Guin e notamment en Haute Guin e Selon les statistiques donn es par le directeur de la pr vention des maladies au minist re de la Sant une augmentation du nombre de cas de m ningite a t enregistr e Seize pr fectures ont t touch es notamment l o il fait excessi vement chaud Siguiri Madiana et Kouroussa La m ningite a fait quarante d c s sur 440 cas signal s Soit un taux de 9 sur 17 districts sanitaires du pays chiffre du 28 avril 2014 L Unicef vaccine 1 1million de personnes soit 95 de la population Une pid mie de rougeole est signal e Gaoual LE P RE TAIT VEN avec deux morts sur 69 cas selon les autorit s sanitaires Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touch s La campagne de vaccination lanc e contre la maladie est confront e au refus de la population de se faire vacciner cause de la crainte li e Ebola Or la rougeole est une maladie tr s contagieuse qui peut entra ner des graves complications Les h pitaux sont moins fr quent s par les citoyens cause d Ebola Malgr le manque d h pitaux la priorit du gouvernement pour 2015 est de remettre debout le syst me de sant du pays MARIAME BARRY D Une nou
23. Il a galement affirm que le proph te Mohamed a dit La propret est la moiti de l islam et quiconque l adapte aura du coup respect la religion musulmane D K 30 MARS 2015 EDUCATION A LA SANTE APRES EBOLA LEXPERIENGE D EBOLA SERVIRA POUR D AUTRES MALADIES Les mesures mises en places depuis ces derniers mois pourront tre dupliqu es et adapt es Les explications du Dr Alpha Barry pr s six mois de vacances inhabituelles dues Ebola les classes ont finalement rouvert le 19 janvier Pour parer aux risques de pro pagation en milieu scolaire l Etat en partenariat avec les institutions sanitaires internationales a mis sur l achat de kits et surtout la formation des enseignants et l ves Un investissement qui sera utile pour l avenir assure le docteur Alpha Barry charg des soins au service sant scolaire du minist re de l Enseignement pr universitaire Qu est ce que l ducation la sant Cest un programme par lequel les l ves tudiants et m mes les enseignants apprennent les facteurs favorisants la promotion l entretien ou la restauration de la sant Tout le syst me ducatif va b n ficier de la maternelle jusqu Uni versit La sant est un souci majeur qui Pourquoi cette id e d ins rer l du cation la sant dans les programmes scolaires En cette p riode pid mique il est important d int grer dans les programmes scolaires un enseigne
24. RA MARS 2015 RECHERCHE ESSAIS THERAPEUTIQUES DU FAVIPIRAVIR ENFIN L ESPOIR L antiviral japonais commercialis sous le nom Avigan pour traiter la grippe est en test de puis d cembre en Guin e Son principe actif le faviravir r duirait le taux de mortalit chez les patients dont la charge virale est peu avanc e epuis le d but de l pid mie en Guin e cest la premi re fois qu un m dicament montre des signes en courageants Utilis dans quatre centres de traitement le Favipiravir r duit le taux de mortalit de 30 15 chez les malades dont la charge virale est peu avanc e Promu par l Inserm l essai de ce m dica ment est soutenu par le service de sant de l arm e fran aise et trois ONG MSF Alima et la Croix rouge fran aise Chacune de ces organisations g re un centre de traitement dans lequel le Favipirapir est administr sur les patients g s de plus d un an pendant dix jours Cet essai est suivi par un comit ind pendant de surveillance qui lors de sa r union du 26 janvier dernier a demand aux investigateurs de publier ces donn es jugeant quelles contenaient des messages partager avec le reste du monde Ces r sultats ont t obtenus chez 80 malades qui ont accept de participer l essai 42 des patients sont arriv s dans les centres avec une charge virale tr s lev e Parmi eux 81 avaient une insufhsance r nale et 93 sont d c d s Les 58 autres
25. ais contribue galement une plus grande s curisation Ce syst me int resserait MSF qui pourrait le r utiliser dans le cadre d autres pid mies Un d p t de brevet serait en cours Un m decin militaire sp cialiste des augmentations de chaleur a galement mis en place un protocole de recherche pour mesurer EN EVE a nii Pimpact des quipements de protection sur le corps des militaires Et E E mn TAE soignants Les volontaires ing rent des capsules contenant notamment sd un thermom tre miniaturis Il a t ainsi constat qu au bout d une heure en zone risque sous protection la temp rature du corps monte 38 C mais galement que le rythme cardiaque grimpe 130 Mais l incidence la plus g nante serait la d shydratation Ces l ments poussent ainsi raccourcir le temps de pr sence dans la zone pas plus d une heure ici Le CTS a galement mis en place un laboratoire P3 sous tente C est la premi re fois dans le monde dans une structure mobile Ces laboratoires de tr s haute s curit permettent d examiner et d analyser des chantillons suspect s de contenir des agents tr s dangereux comme actuellement Ebola Un tel laboratoire permet galement d extraire l ADN et donc d obtenir des r sultats aux tests de recherche Ebola en trois ou quatre heures Enfin le CTS de Conakry participe aux essais sur le Favipiravir Le m dicament est syst matiquement a
26. aminelinsan gmail co keitalaminel live fr 664 300 825 J ai une formation initiale en science politique mais j ai pr f r le journaliste parce que j aime l quilibre Le monde est un combat pour l information Je pense que seul le journaliste peut et doit quilibrer le d bat en diffusant le plus d informations possibles pour ceux qui n y ont pas acc s MARS 2015 LA 4e ANN E DE JOURNALISME OPTION PRESSE CRITE Rouguiatou Alpha Bah 22 ans rouguialphabah69 gmail com 66419 9177 Je suis passionn e par le sport et notamment le foot ball J aime l motion qu il y a dans ce sport et c est rassembleur J aimerais tre une journaliste sportive meilleure que Nathalie lanetta de Canal J aime tre une source d information pour les autres PES a sf LA j Abdoulaye Sacko 24 ans papa sacko24 gmail com 666 57 67 60 655 32 93 41 Mon souhait serait de devenir un journaliste so cia lis dans le domaine de la sant Je trouve que nos ain s ne vulgarisent pas suffisamment le lecteur ne peut pas comprendre les termes techniques utilis s Diarra Kourouma 31ans kouroumadiarra gmail com 662 418275 Professeur de fran ais au coll ge je souhaiterais travailler galement comme journaliste Jaime ce m tier parce qu il permet la sauvegarde et l duca tion de la soci t On peut sensibiliser et d noncer J esp re devenir un journaliste d investigation enqu ter sur des sujets cach s Apoll
27. de provo cation pensent ils La zone foresti re occupe la seconde place N Z r kor Lola se sont illustr es par des actes de violence Une forte fi vre des vomissements accom pagn s ou non de sang d o le terme fi vre h morragique et de la diarrh e sont les si gnes apparents d infection chez l homme Des sympt mes qui se manifestent apr s la phase d incubation Chez l homme elle se produit lorsque celui ci est en contact avec les liquides corporels d un malade sang sueur sperme tandis que avec les animaux porteurs du virus singes la transmission seffectue lors de la manipulation et la consommation de leur viande Le 115 est le num ro vert mis disposition pour signaler un cas suspect avoir une in formation pour poser des questions Par ses services il assure le lien entre la croix rouge et la population Women and Heatlh Alliance est une ONG fran aise qui g re le centre de traitement Ebola de Beyla Elle est l une des ONG impliqu es dans la lutte contre l pidemie en Guin e Ce sont les chromosomes qui d terminent le sexe feminin Pour une femme les cons quences d Ebola sont terribles m me si elle nest pas infect e par le virus La perte d un mari d un fils d un fr re peut avoir des cons quences financi res dramatiques surtout chez les paysannes Yomou na pas enregistr de cas depuis le 7 septembre 2014 alors quelle est l une des pr fectures de la for
28. dministr aux malades volontaires qui arrivent au centre DAMBA OULARE g r TREMPLIN g MARS 2015 GRAND ANGLE Entr e Salle de triage ul il 1 y LA sortie rte de triage Rue 2 Zone risque faible Zone risque moyen O Zone haut risque Q roue ou gu ris negatifs LL sortie patients negatifs ou gu ris Le parcours au sein d un CTE ON Lie Entr e patients confirm s Infographie MSF TRAITEMENT DES MALADES CENTRE DE TRAITEMENT MODE D EMPLOI Le CTE est destin aux personnes touch es par Ebola Avant les essais th rapeutiques il n existait jusqu pr sent ni m dicament ni vaccin sp cifique Les malades b n ficiaient seulement de traitements contre les manifestations de la maladie une mani re g n rale un CTE dispose d une zone pour les patients faible risque une autre pour les patients haut risque une pour les malades confirm s et enfin une zone de visite Lorsqu un patient arrive dans un CTE il est accueilli dans la salle de triage L les patients sont examin s et enregistr s par un person nel m dical v tu d une tenue de protection Le patient est soumis un questionnaire pour mieux identifier le risque d Ebola Apr s la salle de triage le patient est conduit dans la zone risque faible Dans cette zone il est soumis un test sanguin et doit ensuite attendre quelques heures ou quelques jours l
29. du quai de 340 m en haut profonde a permis d accueillir davantage de bateaux Ceci a compens la baisse des exportations Des projets restent en suspens Dans le secteur minier Ebola aurait eu un impact r el sur les activit s Les projets des soci t s en phase dexploration et de 27 construction comme Rio Tinto Global Almuna Coorporation sont rest s en suspens En revanche les entreprises d j en exploitation impact e par la baisse des cours des min raux ont saisi lopportunit pour plier bagages C est le cas de VALE par exemple La maladie a trouv des mines guin ennes d j affaiblies par la chute des prix constate Tibou Yay Barry charg de commu nication de la chambre des mines La r vision du code minier par l assembl e Nationale a aussi occasionn la fermeture des soci t s dont le profit allait diminuer avec ces nouvelles r gles Ainsi Ebola aurait pu servir de pr texte au secteur minier d j mis mal par un contexte national et international d favorable MOUSTAPHA DIALLO Pour le port les importations ont compens la baisse des exportations MARS 2015 AGRICULTURE JAI PERDU bola a entra n la fermeture des fronti res en mati re dexportation Les paysans du Foutah Djallon principale r gion guin enne productrice de pommes de terre ont t directement impact s Rencontre avec Ibrahima Diallo producteur Timbi Madina Quelles difficul
30. e collaborer avec nous C est pourquoi ces recherches ne font pas l objet de publications L innovation et la recherche men es par certains Guin ens dans le domaine de d veloppement sont elles suivies par votre Direction Bien s r innovation de l Institut Pasteur de Guin e va permettre la Guin e de d tecter et de pr venir des maladies DAMBA OULAR TE 2 K ss EE y Le XX VAT EX XX on KA surprenante vient des responsables de la compagnie de bauxite de Kindia explique administrateur du centre Trois zones bien d finies Comme tous les autres CTE le Crems est repartie en trois Zones de risque ali gn e les unes apr s les autres Le bloc 3 plus grand que les autres est le plus dangereux cest la zone rouge haut risque Elle accueille les malades confir m s d Ebola Le bloc 2 en couleur orange est peu dangereux il est r serv aux cas suspects non confirm Le bloc 1 repr sentant la couleur noire est pour les personnes saines et les m decins qui se trouvent au centre A l int rieur une quarantaine de soi gnants suit une formation avec des sp cialistes guin ens et russes Elle durera trois semaines Le centre commencera fonctionner une fois la formation bou cl e Le CREMS n tant pas encore mis la disposition de l Institut Pasteur de Guin e est pour l instant sous g r par la compagnie des bauxites de Kindia CBK M DIOULDE DIALLO ET BAFODE BANGOU
31. e en charge On ne peut pas remplacer les kits chaque fois ni ravitailler les coles en eau chaque matin Ce qui sous entend que ces kits ont un avenir incertain dans la mesure o la responsabilit de leur bonne gestion revient exclusivement aux coles et aucun suivi n est visible sur le terrain Dans les coles le seul fait qui rassure est engagement des acteurs de la vie scolaire faire front commun dans la lutte contre le virus Mariame Cir Barry proviseur du lyc e docteur Ibrahim Fofana Enta nord explique la position de son cole face ce combat Nous observons les r gles d hygi ne la loupe Nous continuerions apr s cette pid mie C est les l ves qui nous fatiguent parfois avec le vol des morceaux de savon Il y a aussi le probl me de transport d eau parce qu on a dix sept kits remplir chaque matin pour un effectif d environ mille l ves Il faut esp rer que la vigilance restera de mise Ces nouvelles pratiques seraient alors un h ritage positif d Ebola S KOUBA COND TREMPLIN 31 locteur Alpha Barry du minist re de l Enseignement ps auniversitaire gnants Ce guide permet aux instituteurs de mieux parler d Ebola aux l ves Cest suite cela qu il a t demand tous les enseignants de consacrer les 15 premi res minutes de cours sur Ebola en expliquant par exemple les r gles d hygi ne Ces enseignements vont ils continuer a
32. e r sultat Si ce r sultat TREMPLIN se r v le n gatif le suspect sera imm diatement lib r du centre Le patient qui pr sente les sympt mes du virus est directement pris en charge dans le service des patients haut risque de contamination Si cest confirm par le test sanguin il suivra le traitement dans la zone des malades confirm s jusqu sa gu rison ou sa mort Un service personnalis Leur prise en charge est assur e par le centre G n ralement ils ont droit dans la mesure du possible tous les services demand s Par exem ple pour des patients asth niques tr s fatigu s ils sont souvent assist s dans leur d placement et 10 pour manger Ce service est assur par un agent bien prot g Les corps des patients d c d s sont transf r s dans la morgue celle ci se trouve l int rieur du centre Pour chaque zone un espace est am nag pour les patients qui souhaitent se promener Cet en droit est aussi une zone de visite qui leur permet de parler avec leurs proches Entre le patient et les visiteurs il existe une double barri re qui permet demp cher tout contact Avant de quitter le centre tous les patients non contamin s ou gu ris se lavent minutieuse ment et se d sinfectent Ils portent de nouveaux v tements BAFOD BANGOURA MARS 2015 GRAND ANGLE COORDINATION HOMME CL DU CTE Je suis form pour tre coordinateur m dical afirme le docteur Ibrahi
33. ecours pour reconstruire leur pays genoux Un message entendu puisque la promesse de don des Etats touch s par Ebola a t revue la hausse de deux milliards de dollars De 4 9 mil liards USD la Guin e la Sierra Leone et Liberia attendent d sormais 5 1 milliards USD de la part de la communaut internationale 2 4 milliards LAMINE KEITA TREMPLIN ont d j d bours s et investis dans ces Etats Plus que la moiti de ce montant La France le parrain de la Guin e dans la lutte contre Ebola promet d an nuler 320 millions d Euro de dette de sa prot g e A ce jour la France a d j financ 160 millions deuros en Guin e qui s ajoute aux moyens humains et scientifiques d ploy s sur le terrain CTS la rel ve se pr pare Mobilis s depuis d cembre pour la mise en place du Centre de traitement des soignants Conakry les militaires fran ais devraient bient t laisser place la rel ve Cette nouvelle quipe de 80 soignants est actuellement en cours de formation au camp de Valbonne pr s de Lyon en France Le chef de corps Henri Pierre Boutin et ses hommes sont attendus dans les prochains jours au CTS de Yimbaya Ils seront en Guin e pour une mission de quatre mois Ces m decins soldats viennent en aide aux soignants guin ens qui auraient contract la maladie MAMADOU DIOULDE DIALLO Sierra Leone une soignante britannique test e positive Une soignante militaire a contract le virus Ebo
34. ection Et de poursuivre Le proph te Mohamed avait affirm qu il existe un certain nombre de maladies dont on doit se m fier Cest ce mod le de maladie quest Ebola Acceptons toute choses qui peuvent nous aider l viter Alors pas question de refuser de se laver les mains au chlore la javel ou au savon au nom de Dieu Les gens nont qu cesser de mentir sur la religion l islam na pas dit cela BAFOD BANGOURA Pour radiquer l pid mie des mesures sanitaires sont mises en place sur toute l tendue du territoire Cependant ces pr cautions sont mal suivies par les populations Lors de la premi re campagne de communication une quipe de sp cialistes d Ebola a fortement recommand Mieux vaut ne que gu rir Lavez Vous souvent les mains avec de l eau du chlore ou de l eau de javel et du savon Eobak TREMPLIN l utilisation de la javel la population Ensuite une seconde a recommand l usage du savon DJAMA mais aucune communication n est faite pour interdire l usage des deux la fois alors qu ils se neutralisent Autre probl me des kits de lavage de mains deviennent inefficaces parce qu ils sont expos s au soleil ce qui rend le chlore inactif Les messages affich s sur les panneaux publicitaires viennent s ajouter la liste des erreurs de communication Ils disent bien qu il faut se laver les mains r gu li rement avec le savon ou le chlore S ils indiqu
35. ela chance d avoir un centre inaugur le 14 janvier dernier le centre de traitement Ebola de Beyla est un don de la coop ration fran aise Contrairement aux autres r gions l implantation de ce CTE n a F BINTA BAH pas connu de r ticence Mamady Keita chauffeur 53ans Nous remercions beau coup le gouvernement qui a permis cette implan tation Les gens ont tr s peur de cette maladie I y a beaucoup de d plac s jusqu Gu k dou pour se par crainte d Ebola Nous allons observer les moyens de pr vention Mais ce CTE nous rassure parce que si une personne est malade il va directement au centre sans entreprendre un voyage vacances avant elle avait peur de revenir Mais elle compte rentrer bient t pour recommencer les cours Sinon elle va accuser plus de retard encore Eug ne Traor l ve de le Sciences Math ma tiques 19 ans Cest une fiert pour nous Avant il fallait aller faire soigner C tait trop distant Maintenant avec ce centre de traitement si une personne est malade d Ebola elle reste Beyla ici pour se soigner Le CTEde Beyla est yenion depuis le d but de l ann e 14 MARS 2015 LAVANDI RES LES XENA DU CTE En plus des infirmiers des logisticiens des psychologues dans un centre de traitement d Ebola il y existe aussi des lavandi res Tr s courageuses et engag es ces femmes travaillent tous les jours pour assurer le quotidie
36. enir dans les pays touch s Ils stigmatisent nos compatriotes jusqu au point de les surnommer Ebola Soumah Fod Je ne crois pas la maladie parce que les gens se rassemblent tous les jours dans les mosqu es les minibus les march s Et jusqu pr sent aucun cas ne s est produit dans ces lieux Pourtant ils avaient affirm qu Ebola se transmet par simple contact Actuellement dans les centres de sant si une personne souffre du paludisme et qu il vomit il est d clar automatiquement comme porteur du virus Ebola et on le tue pour rien M mabinty Soumah 34 ans vendeuse de poissons Je ne crois pas l existence PRESS EAN EN d Ebola Chaque jour on nous SIT ag parle de morts que je n aijamais Pe e vus Avant qu Ebola ne soit l les gens mourraient aussi Pourquoi aujourd hui quand tu tombes malade on te dit que tu es atteint AS y ae P La v A C4 A 2 a Hr r A 7 j y 15 gt ed ide a Tr q v A d Ebola Seul le gouvernement a Led fabriqu a pour s enrichir sur le LATE dos de la population ER Pe 23 MARS 2015 PR VENTION ET AFFICHAGE La communication au d but de la maladie a t pour le moins ma ladroite Ses effets ont t longtemps contre productifs Objectif convaincre de l existence du virus TREMPLIN COMMUNICATION Pr vention Saint pob Le Evitas les sccokades um Sympt me A zZz i Ki
37. ent Sadou de RFI Mon r ve c est d tre une grande journaliste comme eux 23 ans alhassanekeita85 gmail com 656 765 688 Alain Foka de RFI et Bass kou Dram mon professeur au lyc e sont mes sources d inspiration Je voudrais travailler pour la presse militaire et devenir un patron de presse crite pour partager mon exp rience avec la g n ration montante Fatoumata Binta Bah 22 ans bahf92 gmail com 622 57 85 32 J ai opt pour le journalisme pour satisfaire ma curiosit et par la m me occasion informer les gens Je voudrais aussi tre la voix des sans voix Je voudrais d fendre les femmes et les enfants qui sont les couches les plus vuln rables et qui subissent des violences tous les jours 18 Mamadou Yacine Diallo 23 ans dymama9l gmail com 622 66 82 38 Le journalisme m a passionn d s mon plus jeune ge Mon inspiration provient de Yamoussa Sidib de la RTG et de Laurent Sadou Je r ve de faire mieux qu eux J aime le terrain les reportages J aime encore crire pour tre lu Je veux travailler dans un grand m dia Mamadou Diould PA Battouly Diallo 22 ans dksdiallo gmail com 656 06 08 51 62219 11 57 Amadou Diallo de la radio BBC Afrique et Laurent Cor reau de Rfi sont mes r f rences Je r ve de devenir un grand journaliste comme eux Je veux travailler Sur l information internationale et toute ce qui traite de la diplomatie Lamine Keita 25 ans l
38. ent qu il faut se laver les mains ils ne pr cisent pas qu il ne faut pas toucher les personnes infect es Du coup les gens pensent tre prot g s sans l tre Ce qui peut alors avoir contri bu une propagation du virus plut t qu la protection de la population ABDOURAHMANE SOW 2 5 MARS 2015 COMMUNICATION HAWA CAMILLE CAMARA DG DE LA RADIO RURALE DE GUINEE QUAND LES MEDIAS S IMPLIQUENT DANS LA LUTTE Hawa Camille Camara dirige la Radio Rurale de Guin e Sa structure s est fortement mobilis e dans la lutte contre Ebola Quelle est la participation de la Radio Rurale dans la lutte contre Ebola Nous jouons un r le crucial dans cette lutte Nous avons diffus au d but de l pid mie des messages de sensibilisation sur l hygi ne Sans la radio rurale l pid mie aurait touch beaucoup plus de monde La radio rurale de Guin e consacre 40 de son temps d antenne Ebola Cela depuis d cembre 2014 Nous avons demand toutes nos stations de retravailler leurs grilles de production en tenant compte de ce pour centage Sur cette m me lanc e nous avons inaugur une radio rurale For cariah fin f vrier et une autre doit tre implant e Yomou Produisez vous les messages diffus s l antenne Depuis que la maladie a pris de l ampleur ce sont les partenaires OMS Unicef Croix Rouge MSF qui nous envoient des messages Mais nous les retravaillons et les adaptons nos mission
39. es res et secondaires Conakry il obtient une ma trise en linguistique l Universit le 19 d cembre 2014 LAMINE KEITA tir son exp rience dans la lutte contre t M DECIN ENGAGE 3 mmo mt E Abdoulaye Soumah est m decin au centre de traitement d Ebola de N z r kore Sans peur ni crainte Je m engage corps et me dans la lutte contre Ebola Je ne peux pas rester indiff rent Voir mon peuple mourir d une maladie sans apporter mon aide en tant que m decin tait inconcevable lance t il g de 35ans le teint noir grand de taille Abdoulaye Soumah est dipl m en m decine de l Universit Gamal Abdel Nasser de Conakry Il a quitt le service des soins intensifs des urgences de Donka pour rejoindrele Centre de traitement d Ebola CTE de N z r kor Il a suivi plusieurs i formations Gu k dou avant de rejoindre le site Et peu importe la psychose qui r gne au sein de la population c est un devoir patriotique pour lui Serein et g n reux il s engage cor ps et me On peut vaincre Ebola si chacun joue son r le dans sa famille et son entourage ll faut respecter les mesures sanitaires et pr venir les agents de la sant d s les premiers sympt mes Un cas sinal l avance a plus de chance d tre gu ri assure t il Ce m decin milite pour la rigueur Ebola tue et effraye m me cer tains m decins mais si les vraies strat gies
40. ew crois e de Raphael Piret responsable de la communication de MSF en Guin e depuis un an et Kassim Sidib conseiller psychosocial de l ONG Waha travail de longue haleine Ebola a la particularit d tre une maladie rare jusqu maintenant Le virus est peu tudi donc peu connu Cela complique la t che en terme de commu nication car on n a pas de r ponses aux questions telles que pourquoi une pid mie Ebola en Guin e en Sierra L one et au Lib ria Pourquoi maintenant Il y a des hypoth ses mais pas de r ponse simple et fiable Parce qu il y a des zones dombres mal per ues de la maladie Ensuite le d ni de la maladie peut tre une cause des rumeurs Lorsque dans une localit un groupe de personnes est oppos par id ologie ou par int r t Tout message diffus par un des camps a une forte possibilit d tre rejet par l autre Du coup les d tracteurs cr ent des rumeurs pour saboter les efforts des adversaires Pourquoi la maladie d Ebola cr e tant de bruits depuis son apparition l an dernier Rapha l Piret Ces bruits sont dus une incom pr hension de la situation de la part de la popu lation ce qui est finalement naturel Parce que la Guin e na jamais t confront e Ebola Je crois que dans n importe quel pays du MARS 2015 COMMUNICATION Raphael Pirr e De maniere g n rale les rumeurs sont un d ni de la maladie J 4 m r es re D i
41. famille On compte aussi parmi eux les agents de comit s de veille villageois qui interviennent dans cette lutte pour un d lai de deux mois Comment ces agents ont ils t recrut s et form s Nous sommes pass s par la sensibilisa tion dans les diff rentes communaut s et aupr s des chefs religieux afin de trouver des volontaires Ces agents ont suivi des formations sur les modes de pr vention et d intervention dans la lutte contre le virus Ebola Puis ils ont t d ploy s dans les r gions touch es par l pid mie et dans les centres de traitement d Ebola Ils assurent l hygi ne dans les CTE et les autres la sensibilisation aupr s des comit s Ces agents sont ils confront s aux ris ques sur le terrain videmment Ils sont souvent menac s par certaines populations de mauvaise foi qui accusent ces agents de porteurs de la maladie Dans certains quartiers les colporteurs de rumeurs contribuent la r ticence et l hostilit de la population envers les agents de sant Raison pour laquelle ils sont souvent agress s sur le TREMPLIN terrain Mais peu importe ils restent toujours courageux Que vont ils devenir apr s la crise Vu les menaces et les risques auxquels ils sont confront s une r compense est elle pr vue Les agents sont comme des r servistes une p riode Apr s la crise ils seront tous remerci s avec respect et une prime Les comit s de veille villageois quitteront d
42. g I TS jj URSS Li l T anali ii C AN DLS s l apparition de la maladie en Gui n e foresti re PONG M decins sans fronti res MSF sest rendue sur les lieux A leur arriv e il ny avait pas assez de moyens pour faire face la propagation du virus On a t submerg nous navions jamais vu un tel cas nous n tions pas quip s pour a affirme Raphael Piret le charg de communication de MSF Pour y faire face un appel est lanc au niveau des communaut s internationales longtemps rest es sourdes la demande Il a fallu que certains cas d Ebola soient signal s en Europe et en Am rique pour favoriser l arriv e des moyens indispensables pour freiner le virus La strat gie utilis e au d part tait concentr e sur les institutions tatiques et ONG internationales travers leurs services d centralis s explique Ibrahim Koivogui qui a r alis une tude sur la communication mise en place dans la lutte contre Ebola Dans un second temps ce sont la t l vision les radios priv es et les panneaux d information qui ont t privil gi s Cependant les m diateurs de communication de proximit l gitimes et sociables des imams des pr tres des leaders dassociation de jeunesse de fem mes la soci t civile des gu risseurs des chasseurs nont pas t impliqu s constate t il 24 aire st DH 5 Les panneaux de pr vention ontenvahi Co
43. ible l eau de javel et au savon Ces produits agissent efficacement en neutralisant et d truisant le virus Ne pas les m langer Un produit la fois car utilis s ensemble ils ne r agissent pas Et dans ce cas le virus ne sera pas d truit Des kits de lavage des mains et de prise de tem p rature sont install s un peu partout dans les lieux publics coles bureau h pitaux dans les pays touch s par la maladie Cela pour couper la cha ne de contamination Et identifier les malades d s l apparition de la fi vre C est la proportion de cas mortels d une mala die En Guin e au ler mars 3219 personnes ont contract es Ebola et 2 129 en sont mortes soit 66 des cas Ceci montre que cette ma ladie est plus dangereuse que le chol ra En 2012 la maladie des mains sales avait tu 138 personnes sur 7351 cas enregistr s soit une l talit de 1 81 Le favipiravir est un produit contre le virus actuellement test en Guin e sur des mala des Les m decins ont bon espoir qu il les aide gu rir Mais pour lheu re les seuls traitements sont symptomatiques Ils consistent traiter la fi vre les vomissements la diarrh e nourrir et r hydrater les patients Ils ne tuent pas le virus MARS 2015 La maladie tire son nom de la rivi re Ebola au Congo pr s de laquelle elle a t observ e pour la premi re fois en 1976 Les Organisations non gouvernementales ont t les
44. inaire Lama 25 ans suakoly gmail com 657 24 45 83 621 93 57 86 J ai toujours aim le journalisme Plus jeune c tait avant tout les journaux parl s des radios et les maga sines sp cialis s Je r ve un jour d tre le patron d un organe de presse l image de Plan te Jeune ou de Jeune Afrique Amadou Savane 26 ans savaneamadou79 gmail com 655 83 02 48 666 15 27 01 Je sais depuis le coll ge que je veux devenir jour naliste J coutais l mission carrefour de Moussa Mara journaliste de la RTG J aime tre au contact avec l actualit comprendre chercher l information Je r ve devenir un grand reporter Sekouba Cond 26 ans sekoubacondel0 gmail com 664 73 17 97 655 78 04 60 J ai choisi le journalisme pour tre la voix des sans voix d noncer la mal gouvernance participer la lutte contre la corruption et contribuer l panouis sement sociopolitique et conomique de mon pays J enseigne galement le fran ais dans un lyc e Damba Oular 26 ans dambaoulare1989 gmail com 621 35 97 30 Mari et m re de deux enfants Le journalisme a t pour moi un coup de foudre Mon inspiration vient de Hadja Aissatou Bella Diallo depuis mes 11 ans J aime la lecture le cin ma Je r ve de devenir une journaliste reporter Mohamed Diawara 23 ans mohaddia37 gmail com 657 37 49 77 620 02 98 82 J aime le sport la lecture et la musique Tr s jeune j coutais d ja les
45. ination dela lutte contre Ebola Dr Moumier Barry Ils serviront pr venir les pid mies et la recherche sur les maladies infectieuses tant sur leur traitement que sur le d pistage Au d but vingt et une pr fectures sur trente trois devraient tre concern es Les mat riels recyclables des CTE pourraient alors tre r utilis s Aujourd hui un seul centre a t inaugur en janvier dernier Kindia le centre de recherche en pid miologie microbio logie et de soins m dicaux CREMS M me si pour le moment il ne s int resse qu Ebola FATOUMATA BINTA BAH qui interviennent pendant les crises pid miques Ils ne sont pas des fonctionnaires de l Etat mais des agents sous contrat pour MARS 2015 CHU IGNACE DEEN APR S EBOLA c UNE PAIRE DE GAN POUR CHAQUE ACTE Naby Laye Soumah m decin interne au CHU Ignace Deen revient sur les nouvelles pratiques sanitaires adapt es la lutte contre Ebola Quels sont les changements intervenus dans le comportement des professionnels de sant en ce temps d Ebola Ils sont normes D une part au ni veau de l hygi ne et d autre part dans le renforcement global de la formation continue Le degr d hygi ne des struc tures a t am lior en installant un sys t me de lavage des mains dans tous les tablissements sanitaires qui disposent aujourd hui de plusieurs kits Par ailleurs
46. la cout s par la population ils peuvent apaiser les tensions transmettre des messages notamment quand ceux ci heurtent les coutumes traditionnelles ar m connaissance approfondie de l islam certains croyants rejettent les r gles pr ventives contre Ebola Elles estiment que seul Dieu peut nous sauver de tout danger Ebola cest un ch timent de Dieu donc il est le seul qui peut nous pargner Quon utilise du chlore ou de la javel cela ne sert rien contre la volont de Dieu Cest pourquoi d ailleurs je ne vais pas me casser la t te pour Ebola cette ma ladie attrapera qui Dieu voudra assure un croyant g d une quarantaine d ann es Pour ramener ces personnes la raison certains grands connaisseurs des versets coraniques retroussent leurs man ches Ils combattent cette id e en citant le coran et les hadiths Pour eux il nest pas utile d attendre toujours le coup de main de Dieu pour se sauver d Ebola Cheik Abdoulaye Naby Sylla enseignant du coran dipl m en langue arabe d veloppe ceux qui affirment que le destin provient de Dieu ont effectivement raison Mais ces personnes doivent aussi savoir que la propret a COMMUNICATION LES COUACS 4 p PPE yf Abdoulaye Naby Sylla Acceptons toute chose qui peuvent Le viter la maladie t voulue par Dieu elle a t recommand e pour se prot ger des maladies alors nous devons avant tout miser sur notre propre prot
47. la en Sierra Leone a annonc le ministre de la D fense britannique ce mercredi 12mars Elle devait tre transf r e au Royal Free Hospital de Londres par un avion de Royal Air Force pr cise une porte parole du ministre Deux infirmiers britanniques ont galement t infect s par le virus en Sierra Leone IIs avaient t soign s avec succes par les services de sant britannique Une enqu te sur la mani re dont elle a contract la maladie est d j ouverte FATOUMATA BINTA BAH POMS annonce la comm moration d Ebola le 23 mars 2015 Officiellement d clar le 23 mars 2014 Ebola aura un an d existence le 23 mars prochains en Afrique de l Ouest Pour cela l Organi sation mondiale de la sant annonce une comm moration pour les victimes et les h ros du virus maudit Pour l anniversaire elle se tourne vers les m dias Ceux ci doivent inviter l humanit soutenir les pays affect s par la diffusion des spots silencieux et des messages l endroit des familles touch es En ce jour le Lib ria a atteint z ro cas d Ebola L espoir est loin d tre termin SEKOUBA CONDE MARS 2015 D CRYPTAGE CAEN Les 26 mots ou expressions essentielles pour comprendre la maladie sa progression et les moyens de la contrer EBOLA DE A A7 La Guin e enregistrait le ler mars dernier 3219 cas pour 2129 morts Une personne saine en contact physique direct avec un malade ou un mort d Ebola court le ri
48. lles des chaussures Des mesures peu commodes mais indispensables pour lutter contre les risques de contamination A l int rieur r gne un silence tr s particulier Des m decins qui conversent par ci des aides soignant qui assis sous une tente se reposent par l et de l autre c t des hygi nistes se chargent de la d sinfection des lieux du lavage et de la pulv risation du mat riel de travail r utilisable r cipients tenues lits tables Tr jusieus fois par jour A m decins et infirmiers se retrouvent pour faire le point MSF Des zones haut risque ne sortent que les grands gants de couleur verte et les lunettes de protections port s par les m decins et les hygi nistes Les combinaisons port es sont br l es apr s d sinfection ainsi que les petits gants blancs Une mesure tr s stricte pour viter de poten tielles transmissions du virus li s aux zones de traitements et de surveillance des malades Ces derni res se composent de trois parties celle de bas risque de contamination de moyen risque et de haut risque appel e aussi zone rouge Il ny a pas de zone sans risque dans le LE MUR DES GU RIS Dans la zone r serv e aux visiteurs le mur des gu ris affiche leurs portraits Marianne Moise Sa dy Ils sont 21 avoir t sauv s de ce vi rus maudit au centre de traitement de Macenta Ensemble nous vaincrons Ebola cest le message qu ils souhaitent transmettre
49. ma Sangar Il est un personnage cl du centre de traitement d Ebola de Beyla Assist d un autre m decin car les diff rentes activit s sont nombreuses il enregistre toute personne suspect e d tre infect e par Ebola avant de la placer dans une salle pour un test Il doit galement assurer le contr le des soignants des hygi nistes des psychologues Il passe dans tous les services dont dispose le centre pour s assurer du bon fonctionnement des activit s Sa plus grande inqui tude affirme t il cest la gestion des travailleurs il veille ce que le personnel soignant ne se contamine pas en travaillant Si un soignant a besoin d tre remplac Sangar organise le relais Si un soignant est fatigu ou s il se sent mal l aise dans sa tenue il m informe et je le remplace par un autre soignant explique t il MAMADOU YACINE DIALLO cosocsocereseeseseeeseceseseceseseceeeseeeeceeeeeceseseseceseeeseceesseeseseeeseseeesceeeeeecceseeceecesee GBANMOU LE GARANT DE L HYGI NE Gbanmou est le responsable des hygi nistes du centre de traitement Ebola de Beyla g d une vingtaine d ann es il a pour r le avec son quipe d assurer la propret dans le centre C est un grand gaillard teint noir passionn par la m decine depuis le coll ge Il sourit toujours m me au travail ALHASSANE KEITA PREMIERES PRECAUTIONS CINFIRMERIE DANS LES CIE Lactivit de l infirmier consiste d s leur a
50. malades restent r ticents la prise n charge LE H TREMPLIN NS EDECNTIERES Le parcours travers le TE est strictement seins m s Elles sont s par es pour viter que les malades d Ebola puissent contaminer les autres qui sont en attente de leurs r sul tats explique Raphael Piret le charg de communication de MSF Une quipe de psychologues compos e d anciens gu ris est sur place Ces derniers ont pour r le essentiel de donner espoir aux malades Certains malades se mon trent r ticents leur prise en charge quand ils apprennent qu ils sont atteints de la maladie Nous les persuadons avec l quipe de psychologues car nous nobligeons per sonne Ces derniers leur expliquent qu ils peuvent tre gu ris et que s ils refusent de coop rer ils risquent de contaminer leurs proches explique Raphael Piret L esperance de la gu rison Il n y a pas de traitement qui garantisse l limination de la maladie Seuls les symp 13 t mes sont trait s par exemple les fi vres les maux de t tes et ceci gratuitement Ils sont galement nourris avec de Pali mentation locale et tr s nerg tique facile dig rer Ensuite l volution de leur tat de sant est surveill e Quand un patient est gu ri et qu il sort du centre il re oit des v tements neufs en remplacement des siens contamin s qui ont t incin r s Des kits sanitaires savon pr servatifs leurs
51. ment relatif une maladie comme Ebola Alors les l ves sauront de quoi il s agit G n ralement les enseignants nont pas une formation par ticuli re concernant les sujets m dicaux pour cela il est n cessaire d introduire ces th matiques dans les diff rentes mati res des professeurs O en sommes nous avec ce proces sus Ilest en cours Des modules sp cifiques ont t produits et d velopp s 80 000 enseignants ont t form s travers tout le pays Au d but de l pid mie le comit interminist riel de riposte contre Ebola a mis en place une commission pour mieux pr parer la rentr e scolaire Celle ci a la concerne tout le monde bor un outil p dagogique pour les ensei EBOLA ENSEIGNE L HYGI NE EN MILIEU SCOLAIRE Depuis l apparition d Ebola en Guin e une lutte a t engag e dans tous les secteurs notamment dans le secteur ducatif Mais la question qu on se pose est de savoir si ces mesures d hygi ne s en iront avec la maladie ou si elles resteront dans nos coutumes Le gouvernement et ses partenaires ont mis des seaux des morceaux de savon et de chlore la disposition des diff rentes coles Dor navant il appartient ces coles en collaboration avec les bureaux d Apeae d en prendre soin note le docteur Alpha Barry directeur du service sant scolaire au minist re de l Enseignement pr universitaire L Etat n a pas les moyens de tout prendr
52. n elles consti tuent l un des maillons forts pour la protec tion du personnel soignant Elles sont charg es du lavage des quipements recycla bles des infirmiers tels que les tuniques les bottes les paires de lu nettes les tabliers etc Les objets jetables dont la r utilisation est risqu e sont des tin s l incin ration ia exemple la com inaison les gants d examen les masques les cagoules etc BAFODE BANGOURA GRAND ANGLE NOUHAN CAMARA TRADI PRATICIEN LA SANTE DU MALADE PASSE PAR L H PITAL Nouhan Camara Tradi praticien tait sus pect d avoir attrap Ebola il a t hospitalis au CTE de Beyla durant sept jours Le r sultat du test sest r v l n gatif A sa sortie il livre ses impressions Comment vous tes vous retrouv dans ce centre Quand je suis arriv au centre j tais tr s fatigu toujours somnolent avec des douleurs musculaires et des d mes r cidivants gonfle ment d la pr sence dune quantit anormale de liquide des tissus a r gresse et a revient Je me suis dit que peut tre j avais t en contact avec un patient atteint par Ebola Comme je ne me sentais pas bien j aurais d me rendre Kankan pour une consultation Mais j ai suivi la construction de ce centre de traitement Je savais que c tait destin aux malades d Ebola alors je suis venu ici pour me traiter Dans ce centre avez vous vu quelque chose qui vous a d plu
53. nakry Du coup la communication est mal pass e et elle est surtout mal comprise en raison de l incomp tence m me de certains sp cialistes d Ebola Ils ne transmettent pas le bon message la population cri tique t il encore Ce qui a suscit une hostilit de la population l intervention des quipes Ebola Le message diffus par la suite tait fort le virus h morragique est dangereux il tue il na pas de rem de ne vous serrez pas les mains napprochez pas de vos cadavres ne vous touchez pas pas de c r monie sociale pas de r union Un message trop alarmiste cette fois qui a engendr une psychose et un stress au niveau de la population poursuit l expert Ainsi une d fiance sest install e Certains citoyens accusent les m de cins de propager le virus La peur se pro page selon eux il ny a plus despoir une fois infect Les personnes qui d c dent sont enterr es par les agents de sant de lutte contre Ebola et les effets du d funt ne sont pas rendus aux parents Ces rituels sont op r s par le personnel de sant pour viter la contamination Ce qui nest pas accept par certains proches des victimes d Ebola car ils sentent leurs coutumes pi tin es D o une autre cause de r sistance ABDOURAHMANE SOW MARS 2015 COMMUNICATION RELIGION LES CONNAISSEURS F4 DU CORAN FONT TAIRE LES POLEMI Les religieux ont un r le important jouer dans la lutte contre Ebo
54. native du CTS leur redonne espoir S ils ont de la temp rature ils savent qu il y a une solution explique encore le g n ral Limmense culpabilit Et puis les soignants arrivent avec une forte culpabilit Selon le militaire la grande majorit des contaminations des soignants ont lieu l occasion d une visite domicile pas toujours l gale sans respecter les protocoles de s curit La prise en charge psychologique est alors TREMPLIN gauche la chambre individuelle usage unique Adr G n ral Herv Garnier chef de centre le compl ment indispensable du traitement th rapeutique Dans le centre tout est fait pour que les malades se sentent mieux Ils b n ficient d une chambre individuelle usage unique un concept nouveau dont le brevet est en court de d p t Si les repas propos s ne les satisfont pas ils peuvent demander leur famille de cuisiner pour eux Une tablette tactile est galement mise disposition ainsi qu un t l phone pour rester en contact avec l ext rieur 17 oite le d shabillage en sortie de zone risque r pond un protocole minutieux Dans la zone rouge dix lits sont disponibles Au total ce sont cent vingt militaires fran ais qui travaillent dans le CTS 70 soignants et 50 pour la logistique Tous volontaires Avant de venir ils ont t entra n s en France avec des simulations explique le g n ral Du coup ici pas de tension
55. ne Wwww tremplin info Ce projet est financ par l Union europ enne EEI F Eal Franco Excatiss iniormationale INFORMATION Te AMUNEICATION __ COLE SUP RIEURE DE JOURNALISME DE LILLE MARS 2015 En attendant le traitement miracle les chercheurs continuent leurs investigations ES e ETAT DES LIEUX AU TER MAR MI CHEMIN ENTRE ACTUALIT S PEUR ET SOULAGEMENT Certains indicateurs sont au vert et de nombreuses pr fectures n ont pas enregistr de nouveaux cas r cemment Mais en Basse Guin e les r sistances de la population restent pr sentes epuis l apparition du virus Ebola jusqu au ler mars 2015 la Guin e a enregistr un total de 3219 cas d clar s suspects probables confirm s dont 2129 d c s 66 1014 cas confirm s sont sortis gu ris des centres de traitements Ebola CTE selon le rapport de la coordination de lutte contre Ebola publi le 1er mars 2015 Douze pr fectures nont pas enregistr de nouveau malade depuis 42 jours Cependant Conakry Coyah et For cariah ont connu des nou veaux cas Ce lundi 9 mars quinze personnes ont t tu es en l espace dune semaine par l pid mie dans la sous pr fecture de Koba Yomou est en TREMPLIN alerte suite au suivi des personnes contacts venus d une autre pr fecture D autres comme Mamou Koubia Gaoual Lab L louma et Mandiana nont pas t touch es par l pid mie Les
56. nt La vie reprend le dessus MOUSTAPHA DIALLO 12 On ne d passe pas 40 minutes en zone haut risque i gr PE MARS 2015 GRAND ANGLE CENTRE DE TRAITEMENT DE DONKA LE PARCOURS DE SOINS VERS LA GUERISON Coordonn par l ONG m decins sans fronti re MSF un centre de traitement d Ebola CTE est implant dans la cour de l h pital Donka Conakry Visite guid e travers cet espace sous tr s haute s curit s son arriv e au centre le malade est soumis une s rie de questions Cette technique permet de savoir si le malade a t en contact avec une personne victime d Ebola Les premiers sympt mes sont semblables ceux d autres maladies infectieuses comme le paludisme la fi vre jaune ou la fi vre de Lassa temp rature lev e vomissements maux de t te Des pr l vements sanguins sont ef fectu s sur le malade pour confirmer le diagnostic Le patient est mis dans la zone suspect jusqu au r sultat de l analyse Si le r sultat s av re n gatif pour Ebola il sera peut tre positif pour le paludisme ou une autre maladie Dans ce cas la per sonne recevra alors le traitement adapt et sortira du CTE Le verdict des analyses Si le test s av re positif pour Ebola le patient passe du statut de cas suspect cas confirm Il existe deux zones r serv es aux malades une pour les cas suspects et une autre pour les cas confir Certains
57. ois mises en avant Elles sont n anmoins le reflet d une grande partie de la population Alhassane Sylla p re de 3 enfants Ebola est une invention scientifique La grosse question est comment est elle arriv e l Les blancs ont n goci avec les autorit s du pays et le virus a t inject la population Nous cohabitons avec les chauves souris depuis longtemps mais personne n avait t atteint d Ebola Et voila qu en 2013 on nous annonce qu elles sont la principale source de transmission d Ebola mais c est une invention Thierno Boubacar Diallo tudiant 25 ans Cette maladie est envoy e par le gouvernement pour repousser les lections Sinon comment peut il dire que dans soixante jours il y aura z ro cas d Ebola a veut bien dire qu il y a quelque chose derri re Diallo Halimatou Je ne crois pas l existence de cette maladie I n y a jamais eu de cadavres de victimes d Ebola Certains m decins ont transform la fi vre jaune en Ebola Depuis la d claration de cette maladie aucun membre du gouvernement n a t atteint par le virus Ebola ni les riches alors que la maladie ne conna t ni riche ni pauvre Aissatou Bella Diallo tudiante 20 ans Je ne crois pas l existence d Ebola Cest un virus pr vu pour d peupler l Afrique Les Etats Unis sont la t te de cela et ils ARR corrompent les dirigeants africains He Ils interdisent leurs ressortissants EE de v
58. ophe Millimono directeur de la radio Au del de cette synergie la radio rurale de Nz r kor a nou un autre partenariat avec les radios Zaly et Paci fique Fm bas es galement dans la ville Elles diffusent un programme commun sur Ebola tous les lundis et samedis de 18h 20h TREMPLIN 26 FRANCE EXPERTISE COUP DE POUCE POUR LES M DIAS GUIN ENS Gr ce un financement de l Union europ enne France Expertise intervient en Guin e depuis d cembre 2013 Elle apporte aux m dias un appui technique pour am liorer leurs efforts dans la lutte contre Ebola Djamel Kasmi directeur du programme assure que ce projet a pour objectif d am liorer le professionnalisme dans le traitement des sujets relatifs Ebola A l int rieur du pays plusieurs ateliers de formation ont t organis s pour les journalistes des radios rurales afin de leur apprendre traiter en langue nationale tous les sujet quise rapportent Ebola A Conakry dans la capitale guin enne l agence fran aise a initi des programmes de formation l Institut sup rieur de l information et de la communication Isic ax s autour de la th matique Ebola La RTG a galement b n fici de formations pour produire des missions sur ce th me MAMADOU YACINE DIALLO MARS 2015 CONOMIE BILAN K L IMPACT ECONOMIQUE D EBOLA REALITE OU PR TEXTE
59. orm s l pid mie a apport des changement positifs chez les professionnels de sant mais aussi chez les particu liers Mais il faut rester tr s vigilant car Ebola fait oublier d autres maladies Dans ce magazine il a fallut se fixer une ligne ditoriale pour attirer l attention sur des aspects qui rentreront en ligne de compte apr s cette pid mie Au del d un d cryptage g n ral des douze derniers mois nous avons voulu nous tourner galement vers l avenir Vous y lirez donc les changements apport s par Ebola en Guin e mais aussi l alerte inqui tante sur la rougeole dans les pays frapp s par maladie MOUSTAPHA DIALLOS TREMPLIN 3 2 gt nf T a TE FT 2 ECONOMIE ENCORE VENIR CI ET D AILLEURS Ce magazine a t r alis par les tudiants de 4e ann e de licence en journalisme de FISIC de Kountia encadr s par des formateurs de l Ecole Sup rieure de Journalisme de Lille en France Ce projet s inscrit dans le cadre plus large d un programme pilot par France Expertise et financ par l Union europ enne Celui ci vise contribuer la stabilit du pays et la consolidation de l Etat de droit en Guin e via l am lioration du dialogue politique et citoyen au travers le renforcement des capacit s techniques et acad miques et professionnel les du secteur des m dias et le renforcement de la visibilit structurelle et conomique de ces derniers Un site jai ss associ ce magazi
60. pas de panique Le climat est ici serein et confiant De quoi redonner confiance aux soignants meurtris par Ebola AMADOU SAVANE MARS 2015 LA 4e ANN E DE JOURNALISME OPTION PRESSE CRITE Moustapha Diallo 21ans moustovicky gmail com 622 20 00 29 664 29 26 74 Je r ve de devenir un journaliste international J ai pris go t au journalisme en commentant les matchs de football et les v nements culturels de mon quar tier J aimerais couvrir ces sujets Mohamed Lamine Bah de la radio Nostalgie m inspire beaucoup et j aime la pr sentation de Laurent Sadou RFI la RF Seydouba Camara 23 ans seydoubacar10 gmail com 669 83 95 92 Depuis mes 12 ans j aime couter Radio France Internationale RFI et regarder France 24 J aimerais tre un journaliste culturel Je r ve devenir gale ment comme Alain Foka journaliste la RFI Abdourahmane lt Sow 22 ans Aszorro73 gmail com 628 67 40 78 656 50 66 94 Le film h tel Rwanda a confirm mon envie de devenir journaliste Mon envie de voyager et de c toyer d autres personnes ont renforc mon choix Je souhaite devenir un journaliste web Car l outil informatique me permet d aller plus vite dans mon travail TREMPLIN Alhassane Keita Mariame Barry 24 ans mariameb08 gmail com 621 27 28 97 Mari e et m re de deux enfants j ai choisi le journalisme par conviction J ai toujours t s duite par Marie Louise Sanoussy de la RTG et Laur
61. pr s Ebola Bien s r En fait ce qui a t appris sur la pr vention contre Ebola servira lutter contre d autres maladies Le lavage des mains est une mesure de protection apprise valable aussi pour le chol ra Comment comptez vous trouver des moyens financiers pour accompagner ces mesures A travers le fond allou au minist re de l enseignement A ceci s ajoute la somme collect e par l Apeae une association des parents d l ves et amis de l cole Chaque mois au nom de cette structure tous les parents d l ves des coles publiques ont une obligation de payer 10 000 GNF par l ve Cette somme peut servir par exem ple l achat du savon et du chlore PROPOS RECUEILLIS PAR BAFOD BANGOURA MARS 2015 APR S EBOLA NOUVEAUX RISQUES EBOLA CACHE MALADIES Depuis le d but de l pid mie d Ebola personne ne parle plus d autres maladies comme le paludisme la m ningite ou la rougeole et les malades n osent plus aller dans les h pitaux ien qu il suscite actuellement moins d in t r t que le virus Ebola le paludisme est une maladie qui tue beaucoup Il est la premi re cause de mortalit infantile En Guin e foresti re le taux de personnes contamin es est estim entre 60 70 selon une tude men e par M decin Sans Fronti re Gu ck dou il existe neuf cliniques et six dis pensaires pour pr venir et traiter le paludisme 77 000 personnes ont t soign es en
62. r elle est charg e de recenser les orphelins d Ebola pour les confier a la Croix Rouge Elle lutte galement contre les r ticences de la population qui refuse de se rendre dans les CTE Pour financer ses activit s l association r dige ses projets et les soumet aux bailleurs comme l Unicef Plan Guin e MSF ou encore la Croix Rouge MAMADOU YACINE DIALLO MARS 2015 COMMUNICATION COMPLOT OU REALITE Kassim Sidib Les rumeurs sont dues en grande partie l analphab tisme de la population Quelles sont les rumeurs qui courent le plus sur Ebola Rapha l Piret Les rumeurs les plus habituelles ce sont Ebola nexiste pas cest un virus amen par les Europ ens ou les soignants enl vent les organes des malades dans les centres de traitement ou encore la pulv risation leau chlor e cest une distribution du virus De mani re g n rale cest un d ni de la maladie Kassim Sibib A Beyla par exemple il se dit que cest un diable qui se vengerait de tous les proches d une femme parce que celle ci aurait tu l enfant de ce diable Alors qu Macenta cest le d c s d un f ticheur qui a caus beaucoup de morts d hommes Ses f tiches sen seraient pris toutes les personnes ayant particip ses fun railles ou qui auraient touch ses biens personnels Pour d autres cest une arme bact rio logique import e de l Occident La Croix Rouge m me est mise en cause Ainsi que le
63. re l achat comptant ou sous forme de pr t Dans ce cas le paysan peut choisir de la rembourser apr s la r colte sous forme d argent ou en lui c dant une partie de sa r colte Aviez vous d j rencontr des difficult s telles que celles induites par Ebola Cette ann e nous avons galement subi une inva sion de chenilles dans nos cultures Elles ont d truit beaucoup de nos plantations La venue inattendue des derni res pluies nous ont galement caus la destruction de plants d aubergines ainsi que des tomates Mais en 2012 aussi un Libanais importait de la pomme de terre partir de Hollande Il reven dait le sac bas prix Du coup a a jou sur notre production Nous avons perdu quarante tonnes de pommes de terre qui ont pourri La construction de la chambre froide a favoris une meilleure conser vation de notre production Aujourd hui cest ce qui nous permet de produire davantage et de lutter contre la pomme de terre import e PROPOS RECUEILLIS PAR MOHAMED DIAWARA EBOLA FREINE LES ACTIVITES ECONOMIQUES TREMPLIN Avant je vendais beaucoup mais actuellement avec l pid mie d Ebola le commerce n volue pas Mes clients disent qu il ny a pas dargent Si Ebola persiste le commerce sera en danger et je risque de fermer ma boutique affirme Alhassane Bald boutiquier d alimentation g n rale Depuis l apparition de la fi vre h morragique virus Ebola en Guin e le commerce a pris un s
64. riv es ont t convoqu s dans les diff rentes r u nions tenues pour le port des gants Est ce que les patients se sont vus stig matis s face aux nouvelles pratiques adopt es par les traitants Oui Les m dias publiques et priv s ont beau proc der de fortes sensibilisations au d but les patients ont eu peur de nos comportements Pour pallier ces r ticences il a t recommand aux professionnels de s habiller non loin des patients de venir vers eux pour qu ils sachent que tu es humain comme eux Leur expliquer que tu portes ces gants et ces habits de protection pour te prot ger et les prot ger tes vous pour continuer ces nouvelles pratiques m me apr s Ebola En ce qui me concerne avant m me l pid mie d Ebola j avais mon petit bidon hydro alcoolique avec moi Alors j esp re que cela va continuer apr s Ebola Cela nous mettra l abri m me de la typho de du chol ra des parasitoses et autres DIARRA KOUROUMA ONS Ebola a provoqu un changement brusque de comportement des populations guin ennes Certains acceptent les nouvelles pratiques sanitaires Ils sensibilisent leurs familles l utilisation stricte de l eau de javel ou du chlore D autres s y opposent Harouna DIALLO maitre soudeur au Km 36 Nous apprenons la maladie d Ebola Elle a R actions Amara KANT chauffeur de taxi M me sans Ebola l tre humain doit tre fait beaucoup de d c s Du coup
65. rriv e accueillir et rassurer les malades Il applique les prescriptions les recommandations m dicales et soccupe de l alimentation des malades L infirmier contr le aussi la temp rature la tension des patients et proc de aux pr l vements sanguins en cas de besoin Il doit changer en permanence avec le m decin parce qu il applique les soins prescrits par ce dernier Mais dans le cadre des centres de traitement Ebola les infirmiers ont une certaine exp rience dans la gestion de crise d pid mies C est une maladie d licate Elle est mortelle et contagieuse La contagion se fait le plus souvent par contact direct avec la personne malade cest dire en la touchant ou en touchant ses objets C est pourquoi elle impose l isolement pour viter la contamination FATOUMATA BINTA BAH TREMPLIN Dans sa tenue de protection qui le fait ressembler un cosmonaute il assure l admission entr e des malades ou des patients le transport des d chets l int rieur et l ext rieur la pulv risation d eau chlor e dans le CTE Ancien adjoint de gestion et de r duction des catas trophes la Croix Rouge dans le comit de N z r kor Gbanmou est tr s ambitieux Il donne le meilleur de lui m me et se sent fier de son apport dans ce CTE J ai t mal compris par ma famille et mes proches mais je suis parvenu leur faire comprendre que je ne cours pas de risque Il s agit de sauver des vies a
66. s A gauche celle pour les familles et proches pour les visites aux patients Au milieu l entr e des ambulances et des malades A droite l entr e du personnel M me quand il ny a pas de patients toutes les pr cautions sont maintenues aucun contact entre nous nous mangeons et buvons s par ment une tenue port e ne peut tre r utilis e sauf apr s lavage et d sinfection affirme Mamadou Alpha Diallo chef du personnel charg de l hygi ne ROUGUIATOU ALPHA BAH Renouvelle le geste Retire la deuxi me paire de gants Se lave encore les mains Se d barrasse des lunettes de sa coiffe Il K pulv rise une premi re botte franchit la ligne rouge dessin e au sol En quilibre pulv rise la deuxi me Rien si ce n est les hommes ne sort de la zone rouge Les combinaisons sont lt lt incin r es 1 500 C Seules les lunettes les tabliers les bottes sont recycl s confirme Mamadou Kaba Barry charg de projet prise en charge de l ONG ALIMA Le personnel soignant ne p n tre pas plus de 40 minutes dans la zone rouge Au del il est difficile de supporter la combinaison et l angoisse peut prendre le dessus affirme Vincent Massala responsable du centre Enfin sorti le soignant est mis au calme Et il doit se d tendre attendre que la pression baisse Parfois certains patientent jusqu a deux longues heures Pourtant dix pas plus loin des hommes autour d une table discutent et s amuse
67. s Quand nous les recevons nous les int grons nos diffusions Par exemple dans les jeux publics que nous r alisons et enregistrons dans les villages Les questions sont tir es des outils que nous envoient nos partenaires Dans les zones fortement touch es par l pid mie quelle est votre strat gie pour mieux sensibiliser De nos jours nous invitons les gu ris d bola l antenne pour mieux expliquer la communaut les possibilit s de surmonter cette maladie Pour l implantation des centres de traitement Ebola CTE nous avions invit des sp cialistes et des leaders dopinion pour faciliter notre travail Cela a march parce que les communaut s nous font confiance et nous sommes Mo USTApi d elles PROPOS RECUEILLIS PAR MOUSTAPHA DIALLO N REKOR LEPIDEMIE SUR LES ONDES Depuis louverture d un centre de traitement dans la ville de Nz r kor la radio rurale de la localit s active pour bouter l pid mie hors de la zone Elle consacre le maximum de son temps la diffusion des messages de pr vention contre Ebola En ce d but d ann e elle a initi des tables rondes et des missions interactives pour mieux sensibiliser la population de la for t Nous travaillons avec toutes les structures engag es dans la lutte contre l pid mie au niveau national Depuis le 15 janvier nous invitons aussi des gu ris de la maladie dans nos missions pour mieux expliquer l avantage de se rendre dans un CTE affirme Christ
68. s apr s la campagne 60 jours z ro Ebola lanc e par la coordination en janvier 2015 Apr s les 60 jours si la maladie persiste seuls les aides soignants les m decins et infirmiers seront maintenus dans la lutte Fod Tass Sylla souligne le r le fondamental des agents promoteurs de sant contre le virus PROPOS RECUEILLIS PAR AMADOU SAVANE eocsocococoooosooooosoooococooooooosooooosocooooooccocoooooooosocoooooococooooosoooocososocoooooooosoocoooooooocooooosoosooooosooooooooooooooooooosocooosocoosooooosoooooooocooooooooooooooooooo L AVENIR INCERTAIN DES CTE Comment est il possible de poser cette question alors qu on en wa pas encore fini avec Ebola s in surge Fod Tass charg de la communication du Comit de riposte Ebola Pourtant les autorit s esp raient avoir vaincu l pid mie pour la mi mars et la question sur Pavenir des CTE pourrait para tre l gitime Ici il est question de personnel d sormais form mais aussi de mat riel Ce qui est s r les tentes ne resserviront pas Leur dur e de vie est d un an au maximum mais sont le plus g n ralement renouvel es tous les huit mois Les autres mat riels pourront eux tre d sinfect s pour d autres utilisations Mais le gouvernement pr voit d implanter des centres de traitement pid miologique dans tous le pays explique le responsable de la prise en charge des patients dans les CTE de la coord
69. s venaient puiser de l eau chez nous avant la quarantaine mais pendant l isolement ils nous vitaient Les amis de Souleymane voulaient nous rendre visite mais je leur disais au t l phone d attendre la fin des vingt et un jours par mesure de s curit PROPOS RECUEILLIS PAR ABDOURAHMANE SOW Sososessseseeseeseeseeseeseeseeseeseeseeseeseeseseeeseeeseseeeeeseesesscesesseceseeccs MARS 2015 VICTIMES CTE N ZEREKORE VIVRE APR S EBOLA brahima Soum Soumaoro a surv cu bola Journaliste durant des ann es il est aujourd hui agent promoteur de sant au sein du centre de traitement d Ebola de Nz r kor Il est galement membre de l quipe psychosociale Il est grand au teint clair Ses paules sont larges Il est v tu de la tenue verte des agents de sant et d une paire de bottes J uvre pour la sensibilisation de la population dans la lutte contre le virus Ebola affirme t il Souriant il explique avec s r nit les d buts de sa maladie J ai t contamin par mon p re J tais en mission quand on m a contact pour me dire que mon p re tait gravement malade Je suis rentr et je me suis rendu l h pital o il se trouvait Lanalyse de sang a confirm le diagnostic Et de poursuivre jai t mon tour contamin Jai alors t vacu au centre de traitement de Gu ck dou L jai t trait gu ri et du coup immunis Je me suis alors dis que le virus Ebola n tait pas
70. s voisins et la communaut en g n ral Alors certains gu ris perdent tout espoir et peinent se remettre Pour faciliter leur r insertion dans la communaut les quipes des CTE accompagnent leur sortie les patients gu ris Ils s associent pour cela avec les mobilisateurs sociaux les sages les religieux et les assistants psycho sociaux Ensemble ils reconduisent les patients leur domicile pour expliquer aux familles parler aux voisins et impliquer les autorit s locales aider les patients Faire comprendre au gens qu une personne gu rie d Ebola ne peut plus transmettre la maladie Le centre de traitement a une lourde responsabilit pr cise Elie Angwe Musungufu psychologue au CTE de Beyla MOHAMED DIAWARA RECONVERTION DES GUERI LAUTRE COMBAT Parmi les ONG qui se battent contre Ebola il y en a une un peu particuli re l Ape gu a e g Comprendre l Association des PErsonnes GU ries et Affect es d Ebola de Guin e Cr e en septembre 2014 elle rassemble des individus qui ont surv cu Ebola et ont choisi de S engager leur tour Cette association est pilot e par des tudiants de la facult de m decine et des m decins et travaille en partenariat avec MSF et la Croix Rouge guin enne Aujourd hui uniquement active dans le CTE de Donka elle intervient dans plusieurs domaines Son conseiller psychologique offre une assistance morale aux personnes qui en ont besoin l ext rieu
71. sont offerts et ils sont raccompagn s chez eux par une quipe Elle facilite la r insertion du gu ris dans sa localit car ils sont souvent stigmatis s ABDOURAHMANE SOW gt PLUS D INFOS SUR WWW TREMPLIN INFO MARS 2015 e CTE de Beyla est le dernier ouvert en Guin e Inaugur en janvier dernier il a t bien per u par la population locale comme l assure Aboubacar Sidiki Camara maire de la commune de Beyla Un centre de traitement Ebola vient d tre implant dans votre commune quen pen sez vous Si Beyla poss de son propre centre de trai tement Ebola je ne peux que men r jouir Il y a eu beaucoup de d c s Beyla par manque d infrastructures appropri es Avant il fallait d placer un malade d ici Macenta situ e 30 km de mauvaise route Le risque de d c s tait alors plus grand Comment a r agi la population Bien Ici personne ne dira que je ne veux pas voir ce centre Nous vivons les r alit s MICRO TROTTOIR QUE PENSEZ VOUS Dy CIE DE VOTRE VILLE Jean Traor l ve de terminale Sciences Sociales 26 ans La pr sence de ce centre a Beyla est une bonne chose pour la population Nous avons perdu des PERSONNE NE DIRA JE NE VEUX PAS VOIR CE CENTRE GRAND ANGLE de cette maladie Si on ne l avait jamais connue la population aurait pu sopposer la construction de ce CTE Mais dans une seule famille Beyla plus de dix personnes sont
72. sque d tre infect e par le virus qui se trouve dans les liquides corporels sang sueur salive sperme s cr tions vaginales larmes Le test Ebola seffectue par une prise de sang et le r sultat sobtient au bout de quelques heu res Pendant le diagnostic le suspect est isol provisoirement pour pr venir toute infection probable et ainsi viter toute transmission du virus Ebola nest pas juste une maladie aux cons quences humaines Elle a aussi des r percutions sur les activit s conomiques politiques socia les culturelles plus de d tails en page 27 TREMPLIN Certaines chauves souris frugivores qui se nourrissent de fruits sont porteuses du virus Elles le transmettent d autres animaux de brousse comme les singes La manipulation de la viande de ces animaux par l homme peut tre source de contamination E Lo D A Le ler mars la coordination nationale de riposte Ebola en Guin e a enregistr 1014 gu ris d Ebola sur 3219 contamin s Un nouveau m tier dans le secteur sanitaire guin en Ils sont charg s de la propret d sin fection et limination des d chets dangereux dans les centres de traitement d Ebola Appel e aussi phase dobservation elle repr sente la p riode de deux vingt et un jours entre le moment de contact avec le virus et l ventuelle apparition des sympt mes de la maladie J Fragile le virus Ebola est tr s sens
73. ss ne t il LESPOIR POUR UNE SURVIE Congolais d origine Flie a tout laiss pour venir en Guin e Pour lui le travail est une question de passion C est ma profession je ne peux pas rester 4 insensible face cette situation il faut que je vienne apporter ma contribution pour aider la communaut Il travaille avec les personnes vuln rables de puis dix ans Son r le est d amener les patients surmonter les troubles psychologiques Il s occupe aussi du personnel soignant des hygi nistes et des familles des malades Tous sont inquiets chacune de leur sortie du centre de soins Les personnes en contact avec les patients sont tr s touch s Cest mon r le de les prendre en charge pr cise t il Son exp rience il l a acquise dans son pays Non pas au cours d une pid mie d Ebola mais en accompagnant les victimes de conflits arm s MOHAMED DIAWARA AU C UR DU CIE Cest le jour de mon mariage que MSF ma appel pour travailler dans le centre de traitement Ebola de Beyla raconte le docteur Drissa Diarra Sept jours plus tard il tait sur place Je trie je soigne et je veille la bonne alimentation des malades explique t il Le triage consiste ii Da interroger les malades pour les orienter vers l une des tentes en fonction de la gravit Il y a trois tentes celle des cas suspects celle des probables et celle des confirm s
74. t s avez vous rencontr es depuis le d but de la crise Ebola A Timbi Madina nous exportons environ 100 000 tonnes de pomme de terre par an Nous nen gardons que quatorze tonnes Le reste est achemin vers Lab Mamou Kankan et Conakry ou dans les pays voisins comme le S n gal la Sierra Leone et le Liberia Avec Ebola nous avons du mal exporter nos produits La cons quence a t l abondance de la pomme de terre sur le march local et la baisse du prix Le manque gagner pour nous est tr s important A combien valuez vous ces pertes D habitude le prix du kilo varie entre 4 000 et 5 000 EG Mais actuellement le kilo se n gocie 3 000 FGN Pour ne pas que la marchandise pour risse certains ont m me vendu 2 500 FG J ai pour ma part perdu 250 kg de pommes de terre qui ont pourri dans mon magasin Une perte que j value 3 5 millions de francs guin ens En revanche la partie de ma r colte qui est stock e dans la chambre froide de la f d ration des paysans du Foutah n a pas t impact e Nous envoyons une grande quantit de la pomme de terre la conser vation C est comme si on leur revendait notre production Donc aucune des pertes enregistr es ne nous incombent PETIT COMMERCE CONOMIE Comment allez vous pr parer la prochaine campagne malgr ces pertes Nous avions des r serves de semences La f d ration des paysans du Foutah propose des semences partir du mois de d cemb
75. ucun nouveau cas na t diagnostiqu Cent personnes ayant t en contact avec les malades restent sous observation Toutefois Il faudra attendre le 10 avril 42 jours deux fois la p riode d incubation apr s le dernier test positif pour annoncer la fin de l pid mie Les autorit s sanitaires de ce pays sont optimistes Aucun nouveau cas na t d tect depuis plus de cent jours dans les r gions du sud est Les 42 jours r glementaires sont coul s dans 13 ACTUALIT S 3219 cas sur 15 de leurs d partements explique le responsable de la lutte contre Ebola A ce jour le Lib ria a enregistr 9249 cas dont 4117 d c s selon l OMS En Sierra Leone l pid mie semblait tre sous contr le dans la capitale Free town Mais des p cheurs ont r introduit le virus ce qui a provoqu une nouvelle cha ne de contamination Le vice pr si dent Samuel Sam Sumana sest mis lui m me en quarantaine apr s le d c s de son garde du corps d Ebola Depuis l ap parition du virus Ebola aucun membre du gouvernement n avait contract cette maladie Le dernier rapport de POMS publi le 11 mars 2015 pr sente un total de 11 667 cas M DIOULDE DIALLO SOLIDARITE INTERNATIONALE BRUXELLES PLAN MARSHAL CONTRE EBOLA Le 3 mars dernier les pr sidents de Guin e Sierra L one et Lib ria se sont rendus Bruxelles pour une r union avec les bailleurs Objectif est vers par l Union europ enne demander un plan de s
76. une fatalit qu il est possible de survivre si on accepte d tre soign Si on se pr sente t t on peut sen sortir Apr s sa gu rison il d cide de se lancer dans la lutte contre Ebola Il appelle l ensemble de la population guin enne et celle de Nz r kor en particulier au respect des mesures hygi ni ques exig es par les autorit s sanitaires Aujourd hui Ibrahima ibrahim Soum Soumaoro Soum Soumaoro vit heureux SEYDOUBA CAMARA MEDECIN AISSATOU BARRY LA DOULEUR PERSISTE Aissatou Barry a du mal retrouver sa vie normale malgr sa gu rison Apr s avoir perdu son fils a n victime d Ebola sa famille a t mise en quarantaine le 5 d cembre 2014 Elle est toujours sous le choc g e d une quarantaine d ann es Aissatou a contract la fi vre Ebola de son fils a n victime du virus M re de cinq enfants aujourd hui la vie nest plus la m me Ses activit s et fr quentations sont ralenties et elle passe tout son temps dans sa chambre et dans la cour Ebola ma fait perdre mon fils et lami d un de mes fils Aujourd hui je ne suis plus la m me et je ne TREMPLIN L 4 promoteur de sant UNE SORTIE SOLITAIRE Le docteur Moriba a contract Ebola dans l exercice de sa profession Il tait en charge du transport des malades d Ebola pour le centre de Donka Transf r au Centre de traitement des soignants de Conakry il voque avec amertume sa sortie du centre Quand jai
77. velle crise sanitaire est elle craindre en Guin e Sierra Leone et Lib ria Elle pourrait tre plus mortelle qu Ebola Cest en tout cas ce que craignent des chercheurs de l Universit de Princeton aux Etats Unis qui tirent la sonnette d alarme dans un article publi dans la revue Science ce vendredi 13 mars Ils estiment ainsi que de 2000 16000 enfants pourraient mourir si les campagnes de vaccination ne reprennent pas en urgence En effet la crise d Ebola a entrain un arr t de ces derni res Saki Takahashi et ses coll gues se sont particuli rement int ress s la rougeole et ils estiment ainsi que plus d un million d enfants de 9 mois 5 ans ne sont plus vaccin s et sont donc expos s Un chiffre qui serait port 1 4 million dix huit mois apr s la suspension des vaccinations Avant l pid mie Ebola 127 000 enfants des trois principaux pays touch s par Ebola avaient d j t infect s par la rougeole Avec une baisse des vaccinations estim e 75 le chiffre d infections pourrait s alourdir 227 484 apr s 18 mois La rougeole nest pas la seule maladie concern e la tuberculose et la polio galement Pour cette derni re les chercheurs redoutent une recrudescence alors que la maladie tait en voie d radication ROUGUI ALPHA BAH 32 MARS 2015 TREMPLIN
78. vie pr caire s annonce au foyer LAMINE KEITA CITRON PRIX PRESS Le citron a longtemps t un produit rare sur les tals guin ens Depuis isole ment du pays en raison de l pid mie Ebola il est devenu abondant Le prix du citron a nettement chut suite la fermeture des fronti res avec certains pays de l Afrique de l ouest o sont export s la plupart des fruits et l gumes guin ens Ce fruit qui se vendait l unit pour 1000 GNF avant la crise se n gociait en pleine crise huit fois moins cher Un effet positif pour la population qui pouvait ainsi soffrir ce fruit riche en vitamines A Aujourd hui son prix recommence grimper cause de la r ouverture des fronti res terrestres MAMADOU DIOULD DIALLO MARS 2015 APR S EBOLA FODE TASS SYLLA COMME DES RESERVISTES 4 LES AGENTS DE SANTE SONT 4 Ebola a conduit la formation d un grand nombre de personnel de sant Que de viendront ils l issue de l pid mie In terview de Fod Tass Sulla responsable de la communication de la coordination riposte Ebola Qui sont les agents promoteurs de sant Ce sont des personnes qui apportent de l aide aux services de sant pendant une p riode pid mique Ils sont recrut s par la coordination pour aider nos per sonnels de sant sur le terrain s curiser les enterrements et s assurer qu aucune autre contamination na eu lieu dans la
79. ylvie Sargueil 2015 tous droits r serv s TREMPLIN 2 MARS 2105 SOMMAIRE a Re an AANE 25 iT LES CONNAISSEURS DU CORAN FONT TAIRE D EBOLA REALITE O PRETEXTE LES POLEMIQUES mO EBOLA DEJA DOUZE MOIS Rumeurs peurs et r ticences caract risent l pid mie d Ebola qui frappe la Guin e depuis un an Au d part on communique mal autour de l pid mie Cette maladie n pargne personne et il n y a pas de rem de pour lutter contre Cette phrase change la donne Le doute prend le dessus Plus personne n a confiance en son prochain la suspicion envers les m decins les gouvernants r gne Les patients refusent d aller dans les h pitaux se soigner La rumeur gagne du terrain et les r ticences se d veloppent Une certaine violence s installe En juillet dernier en Guin e foresti re Womey les habitants assassinent huit per sonnes dont trois journalistes partis pour la Sensibilisation Aujourd hui encore en Basse Guin e des v hicules d ONG engag es dans la lutte sont calcin es des agents de sant tabass s La derni re strat gie mise en place en janvier 60 jours Z ro Ebola favorise la sensibilisation travers les comit s de veille villageois et des quipes de ratissage Cette lutte est un combat commun o chacun joue sa partition Beaucoup de choses ont t dites crites diffus es autour d Ebola mais plusieurs aspects on t ignor s Les hommes ont t f
80. ze ans maintenant Il a pass toutes ces ann es au sein de M decins sans fronti res MSF Belgique D abord en qualit de Manager promo tion des activit s sant et mobilisation en Guin e durant huit ans Puis il a assur la m me fonction durant six ans au Congo au Burundi au Rwanda au Mali au Niger et en Sierra Leone l pid mie virus Ebola dans son pays Depuis il travaille sans rel che sept jours sur sept Chaque matin il doit prendre part la r union du comit de lutte contre Ebola de la pr fecture avant de se rendre au centre De l il se d place r guli rement pour la gestion efficace des activit s internes et externes n cessaires la bonne marche du centre Parfois il est d rang dans la nuit profonde pour des urgences Cela lui va bien Ce que jaime cest le travail je d teste la paresse r p te t il souvent SOIGNANTS COORDINATION LAME ACTIVE DU CENTRE Il a t approch par PONG Alima x Julius Gn r r de Kankan en 2006 Ma Mamadou Kaba pour la gestion du nouveau centre de Un Dar cours riche ri et p re de quatre enfants il travaille Barry travaille traitement Ebola CTE de N Z r kor Mamadou Kaba Barry est n en juillet pour l ONG Alima en qualit de charg sept jours sur alors qu il tait en service en Sierra Leone 1973 Conakry apr s ses tudes primai de projet du CTE de N Z r kor depuis sept contre Ebola pour MSF La recrue a accept d inv

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