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1. gt r gulateur HORLOGES BIOLOGIQUES D synchronisation des ryhtmes gt d synchronisation externe e travail post e jetlag e mal bouffe 3 desynchronisation interne e stress chronique e vieillissement e cancer I NUTRIMENTS ET CHRONOBIOLOGIE e Premiere moiti du nycthemere 5h 17h d penses nergetiques 2 3 e Deuxi me moiti du nycthem re 17h 5h stockages r paration r g n ration tissulaire 1 3 A Prot ines permettent synth se des neurom diateurs synth se des prot ines musculaires B Glucides Sucres lents et prot ines sucres tr s lents r cepteurs l insuline hyperexcitables le matin chronorythmes du cortisol et de l insuline si sucres rapides sid ration des r cepteurs INSULINORESISTANCE Si rien le matin stimulation des r cepteurs par s cr tion insulinique de base sans substrat puisement des r cepteurs insulinor sistance La sensibilit des r cepteurs decroit au fil de la journ e C Les lipides pas d insuline la nuit si trop de glucides le soir s cr tion d insuline la nuit stockage prise de poids pas de repos nocturne pour les r cepteurs favorise l insulinor sistance matin et midi soir catabolisme nerg tique longation d sactivation pr curseur des prostaglandines cholest rol et HMC CoA r ductase multiplication et r paration cellulaire incorporation des acides gras dans les membranes 2 acid
2. donc injecter de l air par la Trompe d Eustache pour compenser cette pression C est l que le moniteur te dit Tu pinces le nez et tu souffles Mais a ne suffit pas il faut ouvrir le clapet en m me temps sinon a ne passe pas Effectivement on peut avaler en m me temps mais ce n est pas une bonne m thode chaque fois on avale une bulle d air et la remont e on a un gros estomac plein d air parce que c est difficile de roter sous l eau On peut aussi bailler ou ouvrir la bouche en grand mais l eau rentre et on perd l embout pas bon non plus Premi re manoeuvre celle d Edmonds Il faut avancer la mandibule en avant en m me temps que l on souffle dans le nez Cela tire sur le clapet et il s ouvre Essai de l apprenti plongeur normalement il sent que a passe mieux Deuxi me manoeuvre celle de Frenzel Le Dr Frentzel tait m decin dans la Luftwaffe pendant la derni re guerre et tait confront des barotraumatismes des pilotes de chasseurs bombardiers qui volaient 3000m et piquaient sur l aile pour bombarder au ras du sol Comme ils avaient un masque oxyg ne et les mains occup es les oreilles souffraient Il a donc trouv une manoeuvre cela consiste comprimer l air contenu dans l arri re nez et l arri re gorge en remontant le gosier larynx et la base de langue glotte ferm e Et dans le m me temps cela ouvre le clapet D monstration Je montre le geste et j invite le plongeu
3. gras pas d tincelle briquets t l phones jeux lectroniques table th rapeutique standard 2 5 ATA oxyg ne pur s quentiel dur e totale 1 h 35 5 LES ACCIDENTS de DECOMPRESSION urgence recommandation de niveau 1 transfert de l accidente prevenir disponibilit du caisson et du personnel oxygene normobare et r hydratation pendant le transfert aspirine 500 mg per os bilan clinique et paraclinique l arriv e au caisson score ASIA si accident m dullaire Deux cas accidents b nins cutan s articulaires musculaires tendineux oxyg ne pur s quentiel 2 8 ATA tables US Navy 5 et US Navy 6 accidents graves neurologiques m dullaires labyrintiques Il faut agir simultan ment sur le diam tre des bulles circulantes sur l oxyg nation des tissus isch miques et favoriser l limination de l azote gr ce au gradient de pression partielle Soit oxyg ne pur s quentiel 2 8 ATA tables US Navy 5 et US Navy 6 Soit m lange suroxyg n 4 ATA table Cx 30 Voire m lange suroxyg n 6 ATA table Cx 50 lorsque l on veut agir en priorit sur le diam tre des bulles circulantes La dur e de la table est alors de 4 h 45 et les accompagnants font les paliers l oxyg ne Congr s annuel de la Commission Interr gionale M dicale et de Pr vention A E P C Mabul Island Octobre 2010 Dr Michel Barrab s Conseils de pr vention au cours de la
4. plus p nibles ls rapportent ensuite les ph nom nes pathologiques qui vont toucher une trentaine de mineurs des douleurs articulaires intenses apr s la d compression qui semblent plus pargner les jeunes et dispara tre lors de la compression des troubles c r braux analogues ceux que d veloppe l ivresse virant au coma d marche titubante physionomie h b t e r ponses incoh rentes et mal articul es deux morts soudaines lors de la d compression avec mise en vidence l autopsie d emphys me sous cutan et de congestion pulmonaire Ces ph nom nes pathologiques peuvent tre analys s a posteriori comme les manifestations de diff rents types d accidents de d compression ou d a roembolisme Malgr le caract re nouveau de ces pathologies et le nombre restreint de cas observ s les Docteurs Pol et Watelle vont livrer des conclusions tr s pertinentes c est la d compression qu il faut redouter le danger des accidents observ s est en rapport avec la pression subie les effets pathog nes sont li s la vitesse de d compression le risque augmente avec l ge un moyen de soulagement pourrait tre la recompression C est aux Docteurs Pol et Watelle que l on doit la maxime On ne paie qu en sortant Le proc d Triger va tre utilis pour la construction de piles de ponts et concerner de plus en plus d ouvriers tubistes Avec
5. repose sur l exp rience de environ une vingtaine de cas sur une p riode de 4 ans Nous tions en mesure de recomprimer un plongeur dans les 10 mn suivants les premiers signes d add grace un canot rapide d intervention pouvant rallier imm diatement le caisson de recompression mont sur une plateforme de camion et stationn proximit immediate du lieu de plong e Lors de 3 pisodes plus s rieux avec signes neurologiques l utilisation d une table plus longue type CX 30 dans des d lais tr s rapides 10 mn apr s la sortie de l eau a galement permis un r tablissement complet des victimes Certes de tels moyens ne sont pas envisageables pour de la plong e loisirs mais cela d montre si c tait encore n cessaire l int r t lors de toute plong e de se renseigner sur l tat et la disponibilit des caissons proches des lieux de plong e au m me titre que l on se renseigne sur la m t o par exemple
6. ritable repas B Le d jeuner prot ines viandes l gumes et fibres glucides lents fruit Repas principal de la journ e il doit tre bien con u pour viter tout grignotage l apr s midi et all ger le diner C Le go ter des glucides fruits frais ou cuits fruits secs riches en AGPI chocolat Le go ter vite les grignotages et augmente la s rotonine Int r t des collations hyperprot in es qui additionne les avantages des prot ines et fractionnement alimentaire D Le diner prot ines fruits de mer poisson l gumes et fibres glucides lents Il doit tre all g par rapport au d jeuner pour assurer un sommeil paisible et viter une prise de poids VERTIGE ET PLONGEE Ph Caliot Cette communication devant faire l objet d une publication dans la presse et en attendant sa parution seul un r sum peut tre pr sent ici Les vertiges et troubles de l quilibre tels qu une instabilit ou une sensation brieuse r sultent d un conflit entre les informations vestibulaires labyrinthiques et proprioceptives re ues par les centres La plong e perturbe s v rement ces informations du fait qu elle se pratique par d finition en milieu aquatique et en principe en milieu naturel Elle est donc en elle m me g n ratrice de sensations de vertige et de d s quilibres De plus quelques accidents classiques sont directement cause de vertiges ADD lab
7. visite m dicale annuelle selon les niveaux de plong e en scaphandre autonome La visite m dicale annuelle est l occasion pour le m decin de prodiguer au pratiquant ou au futur pratiquant des conseils de pr vention Il semble vident que ces conseils seront adapt s au niveau de pratique et l ge du plongeur Ceci bien entendu apr s avoir limin les contre indications ou les restrictions de pratique li es la sant du plongeur Les enfants de 8 12 14 ans le Froid La moindre r sistance au froid des enfants est certainement le principal facteur limitant de leur pratique Le rapport volume surface corporelle plus faible que l adulte majore les d perditions caloriques La masse musculaire et leurs r serves en glycog ne relativement plus faibles assurent moins bien le r chauffement Un autre probl me est li aux combinaisons de plong e rarement adapt es du fait de la croissance rapide du jeune souvent lou es plong e apr s plong e Donc le conseil portera sur la temp rature limite de l eau 20 semble raisonnable m me si aucune limite pr cise n est dict e par la FFESSM La dur e d immersion est galement limiter 15 ou 30 mn m me en piscine dans une eau 26 27 La seule solution satisfaisante reste la plong e tropicale et ce n est pas amp tonnant que la plong e enfants ait t initi e par Henri Pouliquen Rangiroa Les jeunes de 12 16 ans l Apn e A cet ge les dangers d
8. FFESSM Commission M dicale et Pr vention Inter Region ALPC Dr Ph CALIOT president 326 Av Thiers 33100 BORDEAUX Tel 05 57 776 779 E mail philippe caliot free fr PROGRAMME FORMATION MEDECIN FFESSM en Malaisie 30 oct 9nov 2010 Dans le cadre de la FMC du m decin f d ral 1 nov Dr CALIOT Accueil et pr sentation le manuel du M decin F d ral but et contenu Vertige et plong e Dr BARABES conseils de pr vention selon les niveaux au cours de la visite m dicale d aptitude 2 nov Dr ROUMY di t tique et plong e Dr BOUSQUET M decine en situation pr caire une experience Mission humanitaire en HAITI 2010 3nov Dr PIERRE Psychiatrie et Plong e Marcel TECLES Nouveaut s en direct Com Technique Dr LAMAIGNERE usage d un caisson mobile a moins de 1 2h du lieu de plong e 4 nov Dr J M POUX diab te et plong e rappel r glementaire Dr COGNET Trompe d Eustache plong e et ost opathie 5 nov Dr REZETTE mal des caissons approche historique Dr CALIOT apport de la posturographie en mati re de plong e sportive 6 nov Dr POSTIS Caisson hyperbare type et mode d emploi Dr CALIOT la visite m dicale du plongeur ce qui et utile et ce qui ne l est pas Conclusion du cours Le pr sent programme est susceptible de variations dans l ordre des pr sentations table therapeutique standard inhalation d air
9. Niveaux 3 et 4 confirm s la Narcose l azote Il s agit d une simple sensibilisation d un change d exp riences Il n y a gu re de pr vention plut t une accoutumance en atteignant progressivement les profondeurs critiques au fil des plong es Je n voque pas les plong es aux m langes Trimix n en n ayant aucune exp rience Femmes de plus de 40 ans en plong e tropicale les Moutons Il peut arriver qu une femme plongeant en eaux chaudes ressente au d cours de la 2 ou 3 plong e d un s jour une tension douloureuse des seins de la graisse de la culotte de cheval ou de la paroi abdominale Il s agit d un d gazage sous cutan dans le tissu adipeux Il est provoqu par une vasocontriction retard e intervenant en fin de plong e seulement du fait de la temp rature lev e de l eau L azote accumul en d but de plong e n est pas limin et passe en phase gazeuse apr sla plong e L utilisation du Nitrox est la seule pr vention raisonnable pour pouvoir continuer plonger aussi profond et longtemps que le reste de la palanqu e Plong e tropicale ou stages intensifs les Otites Externes La pr vention passe par l instillation d alcool boriqu alcool 60 acide borique saturation dans les conduits auditifs apr s chaque plong e Les gouttes anti inflammatoires antibiotiques POLY DEXA ANTIBIO SYNALAR ont leur place en cas d echec si les conduits deviennent douloureux Plongeurs des 3 e
10. e addiction au risque 1 6 Ainsi de nombreuses tudes surtout d velopp es partir des th ories cognitivo comportementales ont tent de d finir des traits de caract re ou de personnalit ou bien des singularit s de fonctionnement psychique qui en dehors d une pathologie mentale av r e pouvait rendre compte de ce ph nom ne consid r en plong e comme un d voiement de la pratique Le plus souvent c est une d faillance des processus de mentalisation qui est rep r comme l alexithymie qui entra ne le surinvestissement du corps et la recherche de sensations fortes 4 5 6 7 Dans d autres cas la prise de risque n est que secondaire des l ments conjoncturels la prise de risque est alors qualifi e de passive Elle est le plus souvent li e des tats anxieux larv s en rapport avec les v nements de vie stress fatigue psychologique ou d compens s lors de la plong e attaques de panique essoufflement ou de fa on post traumatique apr s un accident de plong e 2 9 Ces facteurs m riteraient d tre mieux identifi s pour les mesures pr ventives qu ils imposent Enfin la pratique sociale de la plong e notamment travers la formation et l encadrement contient en elle m me des processus de re normalisation du risque qui se trouve converti en s curit ce qui peut le rendre invisible Elle favorise ainsi la construction de normes individuelles qui tout en reconnaissant les r gles de
11. e l apn e sont totalement m connus et les adolescents ont volontiers des conduites risque ou une envie de records personnels Il importe donc de rappeler le risque de syncope anoxique de fin d apn e l importance de ne jamais faire d apn e seul ou sans surveillance Il faut videmment que le surveillant soit m me de ramener l apn iste en surface De m me les apn es statiques sont viter le surveillant de surface ira chercher l apn iste qui s arr te de nager mais comment saura t il qu il doit secourir un apn iste qui s arr te de ne pas nager Ou alors il faut un contact physique main dans la main entre les apn istes pour sentir le tonus musculaire Les d butants pr paration Niveau 1 les Oreilles Les barotraumatismes des oreilles sont de loin l acccident de plong e le plus fr quent heureusement le plus souvent b nin La plupart des moniteurs francophones se contentent de dire pour expliquer la manoeuvre de Valsalva Tu pinces le nez et tu souffles Cela suffit rarement il suffit de voir en otoscopie le grand pourcentage de tympans qui restent immobiles malgr les efforts de l apprenti plongeur Voici mon discours explicatif des manoeuvres d Edmonds et de Frenzel Un tympan c est comme une peau de tambour qui vibre pour recueillir les sons et les transmettre l oreille interne qui entend Un tambour pour vibrer a besoin d avoir de l air des deux c t s la m me pression Si on rempl
12. e loisir doit tre respect e faisant intervenir en premier le diab tologue traitant un formulaire type remplir qui v rifie que le patient respecte les 7 conditions de non contre indication Le certificat final de non contre indication tant rempli par la suite par le m decin f d ral B Le respect de 7 conditions de non contre indication diab tologique dont un ge d au moins 18 ans une bonne gestion de l insulinoth rapie et un bon quilibre du diab te l absence de complication micro et macro angiopathie m tabolique C Des pr rogatives techniques restreintes pour le plongeur en particulier non autonomie dans l espace m dian 20m sans palier courbe de s curit et encadrement par un E2 pleinement inform des risques encourus par le plongeur D Un protocole de r duction du traitement insulinique 30 commen ant la veille de la plong e et une proc dure de mise l eau avec r alisation pr alable T60 30 15 de plusieurs glyc mies capillaires avant la mise l eau La glyc mie lors de la mise l eau doit tre proche de 2g l Le plongeur doit avoir sur le bateau tout le mat riel m dical pour la gestion de son traitement insulinique et des moyens de re sucrage rapide par voie orale E La remise par le diab tologue au patient d une lettre d information rappelant l ensemble des consignes m dicales et les pr rogatives du plongeur diab tique Tous ces documents sont t l chargeables su
13. e plus la fin de la consultation d aptitude et peuvent tre consid r s comme chronophages Certes il est d cevant de voir l ann e suivante un plongeur qui a toujours les m mes difficult s r aliser ses manoeuvres d quilibrage et n a aucun souvenir de ce qu on a pu lui conseiller Cependant ces conseils tir s de l exp rience de plongeur ou de moniteur du m decin f d ral permettent de parler de plong e avec le plongeur en face de nous au niveau qui est le sien R sum En fin de visite m dicale et en l absence de contre indication le m decin f d ral peut prodiguer des conseils de pr vention adapt s au niveau de pratique ou l ge du plongeur qu il vient d examiner Enfants Le Froid Limiter temp rature de l eau et temps d immersion Adolescents L Apn e Jamais d apn e seul ou sans surveillance Niveau 1 Les Oreilles Manoeuvres d Edmonds et Frenzel Pr pa Niveau 2 Surpression pulmonaire Attention aux exercices sur bou e Niveau 2 et ADD Vitesse de remont e palier profond respect du palier tenir compte de la fatigue Pr pa Niveaux 3 et4 ADD Nitrox pour faire les plong es techniques Niveaux 3 et 4 Narcose Accoutumance progressive Moniteurs actifs ADD Nitrox et repos hebdomadaire Femmes et plong e tropicale Moutons Nitrox Plong e tropicale ou intensive Otites externes Alcool boriqu 3 et 4 ges Lombalgies Roulettes et porteur
14. es gras essentiels acide linol nique 18 2 m 6 acide linol nique 18 3 m 3 huile de lin noix L organisme humain est incapable de les synth tiser A ces 2 acides pas indispensables l organisme peut ajouter des doubles liaisons supplementaires allonger la chaine de carbone 2 r les des Acides Gras 1 source d nergie pour l organisme stock s sous forme de triglyc rides dans les tissus 2 r le structural des AGPI composition des AG des phospholipides membranaires des cellules et des organites donnant aux membranes des propri t s d lasticit et viscosit garde barri re des membranes II LES NEUROMEDIATEURS A catecholamines DOPAMINE pr curseurs tyrosine NORADRENALINE B Indolamines SEROTONINE pr curseur tryptophane MELATONINE 1 Dopamine starter de l action e go t d entreprendre e ouverture curiosit e m moire e dynamisme e enthousiasme 2 Noradrenaline amplification de l action e persistance de l action plaisir e recherche r compense e m moire 3 Serotonine inhibition de l action e zen bouda e inhibition des pulsions 4 M latonine modulateur de l action e sommeil II LA RYTHMONUTRITION A Petit d jeuner prot ines oeuf jambon fromage Glucides lents Lipides satur s beurres fromage Incontournable pour le dynamisme de la journ e il vite le coup de pompe de 11h et les grignotages C est un v
15. it un tambour d eau il ne vibre plus Il y a donc l int rieur de la t te en face du tympan une petite bo te pleine d air la Caisse du tympan Toutes les petites bo tes qu on a l int rieur de la t te les sinus les fosses nasales pas la bouche sont tapiss es d une muqueuse de type respiratiore c est le rose qu on voit quand on regarde par les trous de nez Et cette muqueuse passe son temps respirer l oxyg ne contenu dans les petites bo tes S il n y a pas de renouvellement de l air au bout de 2 3 minutes le tympan est aspir vers l int rieur il ne vibre plus bien Il y a donc un tuyau qui fait communiquer les fosses nasales et la caisse du tympan la Trompe d Eustache Mais ce tuyau est ferm 99 du temps par un clapet du c t du nez qui emp che pendant que je vous parle que mes vibrations vocales remontent le long de la trompe d Eustache me fassent vibrer le tympan par l int rieur et me mettent la t te comme a en cartant les bras Ce clapet ne s ouvre de fa on automatique que dans une situation o je ne parle pas chaque fois que j avale ma salive environ une fois par minute Les muscles qui se contractent pour la d glutition ouvrent aussi le clapet les pressions s quilibrent le clapet se referme et le tympan vibre nouveau parfaitement En plong e la pression de l eau ou le poids de l eau au dessus de la t te se on le niveau de compr hension appuie sur le tympan il faut
16. l augmentation des pressions utilis es les accidents de d compression vont se multiplier notamment les formes m dullaires Diff rentes mesures de pr vention vont tre mise en place limiter le temps de travail augmenter l intervalle entre les p riodes de travail limiter la vitesse de d compression assurer un examen d embauche et un suivi m dical des travailleurs Il faudra cependant attendre 1878 pour que Paul Bert explique les pathologies observ es par le d gagement de bulles d azote dans le sang et dans les tissus 1889 pour que l on utilise pour la premi re fois un caisson de recompression th rapeutique et 1907 pour voir appara tre les premi res tables de d compression Les observations et conclusions des Docteurs Pol et Watelle publi es en 1854 en font des pr curseurs de la M decine Hyperbare et Subaquatique Formation en M decine et Plong e sportive Mabul 05 11 10 La Plong e sous marine de loisir est autoris e aux diab tiques de type 1 depuis 2005 mais sous certaines conditions et restrictions techniques assez strictes Dr JM POUX ALURAD Correze Novembre 2010 Jusqu en 2005 la plong e sous marine de loisir tait strictement interdite en France aux diab tiques Le risque de survenue d une hypoglyc mie en cours de plong e tant jug trop important et dangereux risque de noyade secondaire Certains pays europ ens comme l Angleterre autorisait avant 2005 cette activit sporti
17. ntation de l angiog n se par stimulation de l pith lialisation de la zone de n crose 3 LES INDICATIONS Les indications se r partissent en trois niveaux conformes aux conf rences de consensus et aux recommandations de la H A S Niveau 1 indications incontournables les accidents de d compression les embolies gazeuses intoxication au monoxyde de carbone infections des parties molles germes ana robies ou mixtes Niveau 2 indications recommand es pathologies isch miques des tissus mous l sions tissulaires post radiques lambeaux cicatrisation compromise lors des greffes pour perte de substance Surdit brusque Niveau 3 indications a discuter au cas par cas pendaison traumatologie L ensemble de ces indications justifie la pr sence des caissons hyperbares dans les services de r animation 4 MISE EN CEUVRE DU CAISSON HYPERBARE caisson gonfl l air oxyg ne d livr au masque de fa on s quentielle la r animation classique est possible dans le caisson respirateurs ECG EEG perfusions les accompagnants ne respirent pas d oxyg ne sauf pendant les paliers lors des tables profondes et longues le taux d oxyg ne ambiant dans le caisson doit tre inf rieur 23 puration du gaz carbonique ambiant dans le caisson pr vention de l incendie oxyg ne combustible tincelle incendie pas de produits inflammables pas de produits
18. o m ne lt l ry _goodman workman us navy 6 0 nn Mair 10 Cx 50 o A mal Mair 10 goodman workman us navy 5 ind Mair 109 250 Uma Bair 105 50 LE CAISSON HYPERBARE CARACTERISTIQUES et INDICATIONS Le caisson hyperbare est un espace clos qui permet d administrer des fins th rapeutiques de l oxyg ne une pression sup rieure la pression atmosph rique c est l oxyg noth rapie hyperbare O H B 1 GENERALITES Rappel des lois physiques Mariotte Dalton Henry 2 EFFETS de l O H B sur l ORGANISME Effet m canique sur le volume des gaz Effet sur le transport de l oxyg ne vers les cellules saturation de l h moglobine en oxyg ne augmentation de l oxygene dissous Effet vasculaire vasoconstriction des tissus sains vasodilatation des territoires isch miques Effet anti infectieux effet direct par bact ricidie sur les germes ana robies arr t de la multiplication inhibition de la s cr tion d endotoxines effet direct bact riostatique sur les germes non ana robies stricts effet indirect par augmentation du pouvoir phagocytaire des polynucl aires effet indirect par synergie avec certains antibiotiques potentialisation des b ta lactamines et des aminosides Effet sur la cicatrisation par augmentation de la replication des fibroblastes par augmentation de la synth se du collag ne par augme
19. r faire de m me Si chec Educatif s entra ner faire circuler de l air par les narines en aller retours rapides sans respirer glotte ferm e C est ce que j appelle la manoeuvre du crapaud en rut Valorisation du geste Tous les vieux plongeurs donnent un coup de langue plus ou moins consciemment pour faire passer les oreilles On ne comprime plus 4 litres d air pour en faire passer gros comme un petit pois dans chaque oreille Derni re manoeuvre la B ance Tubaire Volontaire BTV de Georges Delonca Je n insiste pas trop car j ai moi m me du mal la r aliser mais si les plongeurs ont la capacit de faire bouger les pavillons des oreilles la m me commande nerveuse fait ouvrir les clapets en m me temps Pr paration Niveau 2 la Surpression pulmonaire Au cours des exercices de remont e stabilisation sur bou e en piscine comme en mer le plongeur joue la fois sur l air de la bou e et l air de ses poumons pour ajuster sa flottabilit et sa stabilisation Le risque est donc de se laisser doucement remonter poumons pleins surtout dans les derniers m tres En piscine il s agit le plus souvent d une l g re distension pulmonaire mais le risque de SP grave existe Plongeurs Niveau 2 confirm s niveaux 3 et 4 les Accidents de D compression Ces plongeurs vont voluer soit encadr s soit en autonomie dans la zone entre 20 et 40 m Respect des vitesses de remont e pr vues par l ordinateur soit en
20. r le site internet de la FFESSM www ffessm fr Le probl me des diab tiques de type 2 plus g s et porteurs d importantes co morbidit s vasculaires dont le nombre explose dans les pays industrialis s reste entier Actuellement la r glementation stipule que le diab te trait par anti diab tiques oraux hormis les biguanides est une contre indication d finitive Ce principe de pr caution exclu donc pratiquement tous ces patients POSTUROGRAPHIE ET PLONGEE Qu est ce que la posturographie Un systeme informatis permettant d appr cier l importance relative des 3 entr es c est dire des 3 syst mes d information qui participent l quilibration vestibulaire visuel et proprioceptif Le Mat riel L Equitest neurocom Multitest Framiral Synapsis Plateforme asservie stimulateur optocin tique masque ventuellement quip d une cam ra de vid onystagmoscopie Le principe L quilibre 3 aff rences des centres 4 eff rences L quilibre un syst me plurimodal hi rarchis et un syst me de compensation La posturo appr cie l importance relative des 3 entr es des 3 aff rences Mode op ratoire sujet mis dans 6 situations 3 entr es ouvertes On enl ve vision reste proprio et vestib On perturbe vision optocinetiques environnement asservi aux mouvements du patient Perturb proprio par plateau mobile Perturb Proprio et vision reste vestib Seul On supprime p
21. roprio et on perturbe la vision OC environnement asservi aux mts du pat ent En fait les conditions 5 et 6 testent l utilisation vestibulaire L int r t Dans les tr de l quilibre Nouveau syst me dans l arsenal des explos qq exemples cliniques L omission vestibulaire Sujets haute performance et basse perf En r ducation des vertiges et tr de l quilibre avant apr s guide le r ducateur vestibulaire En m decine spatiale En plong e Permet une analyse fine des tr de l quilibre chez le plongeur Permet de compenser une entre par l autre et surtout d orienter la r ducation vers l entr e d fectueuse Sur un plan scientifique permet de suivre dans le temps l volution des entr s utilis es par les plongeurs au fil de leur carri re Plasticit et surtout chez le jeune Et pourquoi pas un jour la plong e utilis e dans le cadre de la r ducation vestibulaire LA PLONG E COMME SPORT RISQUES aspects psychopathologiques cliniques et r flexions sur la pratique S MINAIRE DE FORMATION EN MEDECINE SUBAQUATIQUE en MALAISIE 30 OCTOBRE 2010 09 NOVEMBRE 2010 Dr Philippe PIERRE Psychiatre m decin FFESSM Bordeaux Cette communication devant faire l objet d une prochaine publication dans la presse seul son r sum peut figurer i i R SUM DE LA COMMUNICATION La plong e sous marine en tant qu activit ludique de loisir peut permettre de d passer le
22. s Tous niveaux Essoufflement Respiration sur 4 6 temps cal s sur le palmage Dr Michel Barrab s 02 11 2010 Dr J P REZETTE FFESSM CIALPC CMPR Le mal des caissons une approche historique de l accident de decompression Les premieres descriptions medicales d accidents de d compression ont t faites par les Docteurs B Pol et T J J Watelle en 1854 Ces deux m decins taient attach s a la Compagnie des mines de Douchy dans le Nord de la France En 1845 le proc d Triger est utilis dans les mines de Douchy Ce proc d issu de la r volution pneumatique consiste envoyer de l air comprim dans un segment de mine puits ou galerie pour refouler les infiltrations d eau Un sas de compression decompression assure l tanch it et permet le passage des mineurs du mat riel et des mat riaux vacu s A Douchy le proc d va tre utilis pendant 2 ans et concerner 64 mineurs qui effectuent 2 p riodes de travail de 4 heures par jour sous une pression maximale de 4 5 ATA De nombreuses manifestations pathologiques jusque l inconnues vont tre d crites par les Docteurs Pol et Watelle Ils d crivent tout d abord des ph nom nes qu ils qualifient de physiologiques comme les otalgies et la n cessit de d glutir pour quilibrer les oreilles une irritation plus importante par les produits de combustion des lampes de mineurs et une densit de Pair qui rend les efforts
23. s curit comme valides en permet la transgression qui devient alors une d viance ordinaire et banalis e dans la pratique exposant des risques d ni s par le groupe 8 BIBLIOGRAPHIE 1 ADES J Conduites de risque Encycl Med Chir Psychiatrie 2004 37 117 A 70 10p 2 BONNET A tat motionnel subjectif et prise de risques r le de l anxiete et de la fatigue psychologique Journal de Th rapie comportementale et cognitive 2004 14 2 89 93 3 GRANDJEAN B Les accidents de la plong e sous marine Le praticien en anesth sie r animation 2003 7 2 93 98 4 LAFOLLIE D Detection des personnalit s risques dans les sports sensations fortes L enc phale 33 2007 135 141 5 LINCHENEAU PM Psychopathologie du sport Encycl Med Chir Psychiatrie 2002 37 887 A 10 14p 6 MICHEL G Des conduites a risques aux assuetudes comportementales le trouble addictif au danger Psychol Fr 2010 doi 101016 j psfr 2010 07 003 7 MICHEL G Pratiques sportives et correlats psychopathologiques chez l enfant et l adolescent Neuropsy enf ado 51 2003 179 185 8 RAVENEAU G La plongee sous marine entre neutralisation du risque et affirmation de la securite Ethnologie Frangaise 2006 4 613 623 9 TREVET A The psychological impact of accident on recreational divers a prospective study J of Psychosom Reseach 68 2010 263 268 Les rythmes biologiques La chronobiologique est la science des rythmes biologiques gt rythmes hormonaux CORTISOL
24. s limites humaines et de partager ainsi l exp rience du poisson mais aussi du vol des oiseaux par les modifications des effets de la pesanteur qu elle provoque Elle vient satisfaire notre curiosit pour le myst rieux en nous confrontant au monde tant des origines de la vie que celui des cr atures fantastiques et archa ques plus ou moins terrifiantes qui renvoient nos terreurs intimes Elle nous confronte aussi un nouvel espace de sensations en modifiant l quilibre et la perception de notre corps qui transforme ainsi notre rapport au monde et nous m mes Mais malgr l absence d enjeux comp titifs et une pratique tr s codifi e et encadr e plonger nous expose au danger que celui ci soit li aux variations de pression des gazs respir s accidents de d compression au milieu aquatique noyade ou aux organismes qui le peuplent br lures piq res morsures d charges lectriques etc Les cons quences sont le plus souvent b nignes mais parfois graves ou mortelles 3 mettant en jeu des m canismes qui ne sont pas toujours pleinement lucid s notamment sur la question de la prise de risque conduisant l accident En plong e comme dans d autres sports risques le danger peut tre recherch pour les sensations fortes qu il procure psychiques ou corporelles que certains qualifient de prise de risque active soit de fa on occasionnelle soit de fa on r p t e pouvant constituer une v ritabl
25. t 4 ges les Lombalgies Les lombalgies peuvent arriver tout ge mais les disques interv braux perdent de leur lasticit au fil des ans et la musculature sa force Ainsi le port du mat riel peut g n rer des lombalgies par d rangement discal ou des articulations sacro iliaques L entretien de la forme physique des masses musculaires para vert brales est capital A d faut il reste munir les bouteilles et les sacs de roulettes ou faire porter le mat riel par quelqu un d autre Reste parler de la pr vention de l Essoufflement Cela ne concerne pas un niveau de plongeur en particulier Je ne parle pas ici des attaques de panique qui entrent dans le cadre des contre indications mais de l essoufflement par Hypercapnie L entretien du d tendeur me semble capital Ensuite l entretien de la forme physique du plongeur c est vident Enfin la ma trise du rythme ventilatoire l effort Il faut caler le rythme ventilatoire sur les coups de palmes Par exemple une respiration 4 temps deux inspirations suivies de deux expirations ou 5 ou 6 temps Chaque temps correspond un coup de palme Cela vite de trop balayer l espace mort ventilatoire r pond l envie de respirer vite due au d but d hypercapnie et discipline la fois le palmage et le rythme ventilatoire C est efficace aussi bien en surface en nage sur tuba ou capel qu au fond Les conseils de prevention ci dessus prennent quelques minutes d
26. tre 7 et 10 m par minute Ajouter un palier profond vers 9 m pour les plong es d passant 25 m C est l occasion d un arret pour d rouler le parachute par exemple On d bulle mieux vers 9 m tres que vers 3m Respecter les paliers bien s r Mais les plongeurs le font car sinon l ordinateur se met en s curit pour 24 h Par contre si l on redescend une fois le palier fini je ne suis pas certain que l ordinateur ajoute une p nalit et recalcule des paliers Attention la fatigue des voyages nuit court e pour aller plonger en M diterran e ou beaucoup plus loin D calage horaire d calage climatique La premi re plong e doit tre une plong e de r adaptation Attention la fatigue cumul e en cas de stage ou de voyage plong e le 3 jour est redoutable Pr paration Niveaux 3 et 4 ADD Plong es yo yo et Nitrox Sachant que la pr paration de ces niveaux implique des exercices de remont e d assistance vitesse plus ou moins contr l e mon conseil est de passer la qualification Nitrox en premier Et ensuite aller faire les plong es techniques en choisissant un centre qui propose le Nitrox Moniteurs actifs ADD et cumul de plong es En saison un moniteur cumule les jours de plong e et parfois des plong es profils peu orthodoxes si ce sont des plong es techniques Il semble indispensable de m nager un repos hebdomadaire de 24 heures sans plonger et d utiliser largement le Nitrox
27. ve Certains patients diab tiques cachaient aussi probablement leur pathologie m tabolique A la demande des associations de patients diab tiques la Commission M dicale Nationale de la FFESSM a r unit en 2003 un groupe d expert m dicaux sur ce th me et s est associ e a la r alisation d une tude de recherche clinique sur les effets de la plong e sous marine sur la glyc mie des patients insulino d pendants type 1 Quinze jeunes diab tiques de type 1 sans complication micro ou macroangiopathie ont particip cette tude en mer M diterran e Les plong es ont t r alis es dans la zone restreinte des 20m Aucun accident hypoglyc mique n est survenu sur un total de 120 plong es Ce travail a fait l objet d une th se de doctorat en M decine en 2005 Paris Dr A Tabah puis d une publication internationale Elle est l origine de la nouvelle r glementation de la FFESSM parue d but 2005 autorisant la plong e sous marine de loisir chez le diab tique insulino d pendant sous certaines conditions de non contre indication assez strictes respect de la r alisation d une proc dure de mise l eau et des pr rogatives techniques restreintes La programmation et l organisation de l activit sont donc essentielles dans cette activit sportive en milieu aquatique En r sum on retiendra A La d livrance de deux certificats de non contre indication la pratique de la plong e subaquatique d
28. yrinthique vertige alternobarique barotraumatisme de l oreille interne A ces trois grandes tiologies viennent se rajouter de nombreuses autres moins fr quentes la moins exceptionnelle tant incontestablement le mal de mer A ces causes directement en rapport avec la plong e se rajoutent toutes les causes de vertiges rencontr es en pathologie p riph riques et centrales lesquelles peuvent interf rer avec la plong e ou tre ventuellement aggrav es par elle Toute la difficult vient du fait que le vertige est un sympt me et non une maladie C est ce qui rend parfois bien difficile pour le m decin la d cision d autoriser ou non la plong e Sa d cision sera en fait dict e par la r ponse deux questions Le vertige est il dangereux pour le plongeur ou pour sa palanqu e L tat du patient et son vertige risquent ils d tre aggrav s par la plong e Utilisation Caisson de proximit situ a moins 1 2h du lieu de plong e Michel LAMAIGNERE Apres plus de 4 ans d exp rience comme m decin chef d un caisson mobile de recompression au sein de l cole de plong e de la gendarmerie de Antibes nous avons pu d montrer les l ments suivants L int r t de recomprimer un plongeur avec une table CX 12 l oxyg ne pur est ind niable puisque apr s l usage de ce protocole d s les tout premiers signes anonciateurs d un ADD Nous avons observ un r tablissement complet des victimes sans aucune s quelles Ceci

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