l`approche participative fondements et principes
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1. mod rateur est charg d animer les d bats concernant leurs exp riences leurs espoirs les difficult s qu ils rencontrent etc de stimuler et de recentrer les discussions si n cessaire Les changes qui s y instaurent sont tr s libres et largement ouverts peuvent produire de pr cieux renseignements propos des sujets discut s et faire merger de nouvelles id es et suggestions Ces focus groups permettent de r pondre essentiellement des questions qualitatives et donc de comprendre des comportements et des motivations complexes S articulant autour de sessions de deux trois heures ils sont relativement peu co teux et fournissent de rapides r sultats Par ailleurs leur format flexible permet au facilitateur d explorer des questions et des id es qui n avaient pas encore t soulev es jusque l En encourageant l interaction entre les participants les points de vue et les opinions de chacun sont nuanc s coupant court aux pr jug s L information produite est qualitative donc des plus pertinentes cependant en l absence de donn es quantitatives il est impossible d effectuer une g n ralisation des r sultats l ensemble de la population Les key informant interviews sont galement tr s utiles en la mati re Elles r unissent 15 35 individus s lectionn s en fonction de leur savoirs distincts afin d opposer diff rents points de vue et opinions sur le sujet tudi au moy2. uvre de mesures d int ressement et d accompagnement l attention des b n ficiaires Il est en effet d une importance capitale que les intervenants ext rieurs saisissent la complexit du milieu et qu ils comprennent les param tres de l interaction des populations de fa on s assurer que les conditions du contexte physique les conditions socio cologiques et l organisation sociale seront prises en compte et que les agents de terrain cernent la mani re dont les populations exploitent g rent et tirent des b n fices de leurs ressources Tous ces l ments font de l AP une m thodologie multidisciplinaire et int gr e On observe fr quemment que les populations ne saisissent pas les cons quences qu entra ne leur comportement sur le processus de d gradation des ressources Par ailleurs elles s en remettent le plus souvent la fatalit L enjeu r side ici dans la sensibilisation des b n ficiaires ce probl me Pour que la population repr sent e dans son int gralit prenne en charge les actions identifi es chaque individu qui la compose doit se sentir impliqu Le r le des responsables de terrain est de concilier les diff rents int r ts en jeu et de veiller ce que chaque avis soit pris en compte m me s il ne peut tre exprim un moment ou un autre Par la construction et ou le renforcement de groupements lus pas les b n ficiaires eux m mes on peut augmenter la c
3. qui se caract rise par un certain nombre de retours aux diff rentes tapes du diagnostic et de r alisation du programme Elle permet de mettre en lumi re l id e du cycle et de processus de l AP par la mise en uvre d une dynamique d auto d veloppement du terroir Apr s plusieurs retours aux diff rentes tapes du processus l auto promotion du d veloppement local sera progressivement atteinte Ce dernier concept n cessite une ma trise locale par la population et par ceux qui l encadrent de l ensemble de ce processus d fini par l AP Au terme de cette quatri me phase les populations sont cens es tre en mesure d identifier et d analyser les diff rents probl mes li s au contexte local de confronter les pratiques actuelles avec les r sultats escompt s et donc de se mobiliser afin de mettre en uvre les actions identifi es De cette fa on les conditions de r ussite de l auto promotion des actions seront r unies Il est important de noter ce stade que cette derni re phase est difficilement envisageable dans le cas d une intervention caract re humanitaire En effet cette quatri me tape peut tre jug e comme superflue lorsque le but ultime d une action est pr cis ment de sauver des vies humaines Cependant une fois cet objectif atteint il est du devoir des acteurs humanitaires de passer la rel ve aux op rateurs du d veloppement qui auront alors en charge le d veloppement durabl
4. exige de faire appel un personnel extr mement qualifi En effet les individus charg s de leur application doivent tre dot s de comp tences sp cifiques qui leur permettent d viter toute erreur ventuelle impliquant n cessairement la r orientation de l action entreprise et donc une perte de temps lourde de cons quences dans un contexte o la qualit et la rapidit des interventions sauvent des vies humaines Ce personnel doit notamment tre pr par renoncer tout contr le sur l ex cution tol rer les imperfections et les d lais non respect s faciliter l implication des b n ficiaires et d velopper les comp tences et capacit s de ces derniers Ils doivent donc se distinguer par leurs qualit s relationnelles leur patience leur aptitude couter les autres et travailler en quipe le respect et la confiance dont ils font preuve l gard de leurs partenaires leur esprit d initiative leur humilit leur empathie et leur sensibilit interculturelle De plus ils doivent disposer d une connaissance approfondie du contexte des cultures auxquelles ils sont confront s des Droits de Homme ainsi que des techniques de n gociation et de communication Avides d apprendre toujours plus des autres ils doivent tre pr par s prendre des risques et ne pas reculer devant la mise en uvre d une solution novatrice IL 4 Les diff rentes tapes d un d bat Il est importan
5. il est crucial que certaines conditions soient r unies pour la r alisation et la r ussite du projet notamment l engagement volontaire la prise de responsabilit s et l organisation des b n ficiaires Il para t donc indispensable de mettre en place un cadre organisationnel qui permette aux populations de s organiser en comit s ou en groupements responsables des actions programm es En effet le renforcement et ou la cr ation de ces associations ont d j permis l amorce d une dynamique d initiatives en mati re de d veloppement local Afin de les rendre autonomes il faut poursuivre les efforts d alphab tisation et de formation et de renforcement des unions de groupements De cette fa on les changes d exp riences locales le d veloppement des capacit s de ma trise des circuits de communication seront assur s Gr ce au renforcement des unions locales on pourra assister la transformation qualitative des relations entre les organisations des populations cibles et le projet transformation n cessaire au d sengagement de ce dernier La seconde phase est celle de la r alisation et de la gestion du programme elle doit aboutir l engagement effectif et la volont d agir ensemble sur une base durable par la mise en uvre la gestion et l valuation des actions en cours de r alisation Elle n cessite donc un suivi et un encadrement attentifs de la part des services techniques ainsi que l organ
6. intensit les cibles sont affect es par le sujet tudi L quipe charg e de la mettre en oeuvre trace une ligne travers toute la zone d intervention et en demandant aux individus de la parcourir tout en non ant les avantages et les inconv nients qu ils observent sur cet itin raire Toute fois il faut tenir compte du fait que la diversit sociale implique que des opportunit s pour certains sont des limites pour d autres L analyse de la composition de la Soci t peut galement tre extr mement int ressante elle permet de comprendre la place occup e par chaque individu et la raison de cet ordre Dans le cadre d une intervention d urgence le Diagnostic Participatif DP peut s av rer tr s efficace du fait de la qualit de l information d gag e et du temps relativement restreint n cessaire sa mise en uvre En effet il vite les inconv nients des enqu tes formelles longues et co teuses qui collectent des donn es en quantit trop importante pour la plupart inad quates et dont les r sultats ne sont connus que trop tardivement De plus il permet de contourner les m faits des enqu tes de tourisme de d veloppement qui produisent des clich s des images erron es de la r alit et qui se fient aux pr somptions bref qui sont h tives et non directives Le DP permet de cibler toutes les cat gories de b n ficiaires et non pas seulement les privil gi s ou encore les personnalit s les plu
7. locales et non plus d imposer la r alit du terrain les savoirs et techniques d trangers qui ne prennent pas en compte la nature et la complexit du milieu dans lequel ils interviennent De plus l application de l AP exige un changement des mentalit s de la part de tous les acteurs l instauration d un dialogue permanent entre les diff rents partenaires l tablissement d une collaboration troite et probante ainsi que la ma trise du processus de gestion des probl mes du milieu L AP peut s av rer extr mement utile en mati re d aide humanitaire mais pour cela il faut l adapter au contexte dans lequel l aide ext rieure intervient En effet cette derni re est mise en uvre dans des circonstances qui exigent rapidit et efficacit par cons quent d tre efficient La s lection qui va s op rer pour d finir quelle m thode de l AP sera choisie sera essentiellement fonction du temps n cessaire son application et des contraintes budg taires Par ailleurs tant donn le temps des plus restreints dont disposent les op rateurs d une telle d marche ceux ci devront tre s lectionn s en fonction de leurs comp tences et devront tre dot s d une solide formation en la mati re De plus l exp rience montre qu il n existe aucune recette miracle ni aucun mode d emploi Les m thodes et outils de la participation ne doivent pas tre utilis s m caniquement
8. plus il est important de souligner le fait qu il produit des questions des hypoth ses et des premi res options de r ponse mais en aucun cas des r ponses d finitives 11 2 2 Les avantages et les inconv nients de ces m thodes Les m thodes num r es ci dessus ont comme caract ristique commune de collecter des informations rapidement de fa on peu co teuse et d tre une combinaison de m thodes formelles et informelles Contrairement aux processus exclusivement formels elles n cessitent un petit chantillonnage et requi rent moins d expertises technique De plus elles peuvent collecter et traiter de riches informations qui seront ensuite diffus es notamment aux d cideurs et ce dans un d lai qui se mesure en jours ou en semaines Elles sont donc tr s utiles pour les responsables dont rares sont ceux qui sont pr ts retarder la mise en uvre d une action en attendant d avoir connaissance des donn es pourtant n cessaires son ex cution Elles permettent de disposer d une connaissance approfondie des syst mes socio conomiques complexes dans lesquels voluent les b n ficiaires Gr ce leur caract re flexible elles mettent en lumi re des id es perspicaces et novatrices qui n avaient pas t envisag es lors de la planification de l tude Par ailleurs elles permettent de r pondre aux questions qualitatives d butant par comment ou encore par pourquoi Ces m thodes dont
9. riel employ et les techniques employ es tant ceux utilis s par les experts dans leur propre pays De plus les r mun rations demand es par ces derniers sont bien plus modestes que celles des autres expatri s Les S n galais face aux r sultats probants de ces projets consid rent hautement ces experts venus d Hano qui se sont appliqu s durement la t che et qui ont adopt la fa on de vivre de leurs h tes Aujourd hui il reste s assurer qu apr s le d part des Vietnamiens les S n galais laiss s alors eux m mes trouveront les moyens et la volont n cessaires la p rennisation des activit s entreprises la formation de leurs propres experts l entretien de la dynamique largement amorc e et que l Etat les soutiendra dans leurs efforts Ce type d AP m rite d tre tudi et d velopp plus amplement car ses d couvertes sont riches plus d un titre et porteuses d espoir en mati re d actions humanitaires et de d veloppement BIBLIOGRAPHIE e FAO Approche participative communication et gestion des ressources foresti res en Afrique Sahalienne bilan et perspectives 1995 e IFID Technical note on enhancing stakeholder participation Avril 1995 SAID Center for Development Information and Evaluation Conducting key informant interviews umber 2 1996 SAID Center for Development Information and Evaluation Using direct observation techniques umbe
10. utilis es pour permettre aux populations de faire leur propre valuation des r sultats de la performance et de la durabilit du projet Cependant elles ne prennent pas en compte la fa on dont la participation affecte les conclusions obtenues de l valuation traditionnelle Aujourd hui il convient de concentrer notre attention sur ces diff rentes lacunes et d y rem dier rapidement dans l int r t des b n ficiaires IL L APPROCHE P ARTICIPATIVE APPLIQUEE A L AIDE D URGENCE La participation est un concept qui trouve ses fondements dans l analyse critique d une Soci t ou d une Communaut et des in galit s qui en d coulent Les individus qui ne pouvaient faire entendre leur voix ont gr ce cette notion d AP le pouvoir de prendre la parole et de s exprimer librement Par cette nouvelle approche il s agit de faire comprendre aux plus d munis qu ils ont les moyens les capacit s et les comp tences d influer eux m mes sur leur avenir avec le soutien d autres acteurs dont le r le se r sume celui de catalyseur et qui ne peuvent en aucun cas exercer quelque forme de domination que ce soit L AP doit tenir compte de la diversit des b n ficiaires ce qui n cessite qu elle soit flexible qu elle soit men e par une quipe multidisciplinaire la recherche d un consensus D sormais il est donc largement admis qu il est primordial de renforcer les comp tences et capacit s
11. L APPROCHE PARTICIPATIVE FONDEMENTS ET PRINCIPES THEORIQUES APPLICATION A L ACTION HUMANITAIRE Morgane Leguenic Septembre 2001 Groupe URD L Approche Participative AP s apparente la volont d acc der un processus de transformation sociale du point de vue cologique et conomique la mani re de la concr tiser doit par cons quent tre adapt e au contexte local Afin d acqu rir une meilleure visibilit et efficacit de la d marche suivre il est crucial de la d composer en plusieurs tapes puis en plusieurs phases Ce processus exige l laboration de crit res d valuation qui permettent de se faire une id e de l tat d avancement et de r ussite des diff rents stades dont on vient de parler De plus la communication est la cl de vo te de l AP dans le sens o elle permet de v hiculer les messages transmettre qu il s agit alors de s approprier Enfin il est n cessaire d tudier un cas particulier de cette approche qui est celui de l valuation participative I 1 LES FONDEMENTS THEORIQUES DE L APPROCHE PARTICIPATIVE La notion de participation est rarement d finie pr cis ment de ce fait chacun peut l interpr ter sa fa on Il est donc important de pouvoir disposer des typologies des diff rents types de participation Synth se des diff rents types de participation TYPOLOGIE EXPLICATIONS 1 Participation passive Les gens participent en tant inform s
12. ait la communication fait partie int grante de l AP Chaque contexte local r gional ou encore national poss de nous l avons d j dit ses propres sp cificit s auxquelles les divers supports et outils de la communication doivent donc s adapter La mobilisation de ces derniers est b n fique dans le sens o elle facilite la prise de parole l instauration d un dialogue entre les diff rents partenaires et les changes d information de connaissances et de savoirs Elle permet galement de renforcer la coh sion et l organisation sociales et donc de favoriser la cr ation d une dynamique de groupe et d un esprit de partenariat Enfin elle facilite l analyse la confrontation la prise de d cisions et la prise en charge par la population des actions qui doivent tre entreprises d un commun accord Dans le cadre de l AP la radio rurale dont le d veloppement devrait tre important dans un avenir proche et les supports de communication traditionnelle et communautaire semblent tre les plus pertinents car 1ls sont proches des populations et ma tris s par elles m mes A l heure actuelle se pose la question de l introduction des Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication NTIC dans le monde des b n ficiaires Ces derni res peuvent sans nul doute offrir d importantes opportunit s aux diff rentes communaut s qui disposant des moyens n cessaires pourront alors faire part de leurs be
13. apacit des populations programmer des actions donc initier des activit s collectives autocentr es en vue d un avenir meilleur Quand un projet est mis en uvre un de ses objectifs est d all ger les charges support es par la population pour qu elles aient la possibilit de s y investir efficacement Par ce biais les agents de terrain s assurent que les b n ficiaires poss dent les atouts leur permettant de prendre en charge les actions identifi es Mais il reste encore instaurer des mesures d int ressement conomique et d accompagnement l attention des populations qui vont les aider dans la r solution de certains de leurs besoins essentiels et engendrer des activit s g n ratrices de revenus De cette fa on les b n ficiaires disposeront des moyens financiers n cessaires une exploitation rationnelle de leurs ressources Par ailleurs le d veloppement et la mise en uvre de l AP exigent qu un certain nombre de pr alables soient lev s aux niveaux politique et institutionnel ainsi que l gislatif et juridique en mati re de renforcement des capacit s nationales r gionales et locales par la cr ation de cadres organisationnels de concertation Afin que l AP puisse se d velopper elle doit n cessairement tre reconnue au niveau politique par son adoption et au niveau institutionnel comme m thodologie d intervention part enti re L association active et responsable des population
14. dant ce guide ne doit pas tre trop pr cis de fa on permettre le dialogue autour de sujets qui n avaient pas t envisag s posteriori et de surcro t respecter les d lais fix s Le sixi me temps concerne la conduite du d bat qui doit d buter par l nonc des objectifs d une telle manifestation Les participants doivent savoir que les interventions de chacun sont sollicit es et que les points de vue divergents sont constructeurs donc ne doivent pas tre tus Pour les participants comme pour l quipe en charge du d bat il s agit d admettre que les diff rents individus et groupes pr sents ont selon leurs ant c dents respectifs des perceptions diff rentes ce qui les am ne valuer les situations de fa on distincte et agir diff remment Cette prise de conscience m ne la compr hension qui est la base de tout processus participatif Chacun est compl mentaire et peut offrir d importantes informations Par ailleurs le facilitateur doit adopter une attitude apprentissage qui va lui permettre d apprendre des individus ou des groupes avec lesquels il travaille plut t qu une attitude de donneur de le ons Il est donc de son devoir de reconna tre la valeur de l exp rience des diff rents participants eu gard de leurs conditions de vie et de consid rer ces derniers comme de v ritables experts dans leurs propres domaines De plus afin d instaurer un r el climat de confiance la tra
15. e des populations en d tresse qui n est plus du ressort des personnes responsables de la gestion des interventions d urgence I 2 Les crit res d valuation Par ailleurs la mise en place de d marches participatives n cessite l laboration de crit res d valuation dont l objectif est de juger l tat d avancement d acheminement et de r ussite des diff rentes tapes et des diff rentes phases nonc es ci dessus Les capacit s d intervention et les degr s d organisation et de coh sion sociales des populations suscit s ou renforc s permettent de juger la r ussite globale et long terme de la conduite de l AP A titre d exemple nous pouvons citer quelques crit res d valuation en fonction des diff rentes tapes Etape 1 Information Connaissance e Carte du terroir lisible par la population et labor es avec elles montrant les utilisations et occupations du terroir e D finition claire de l organisation sociale du village modes d organisation traditionnels ou cat gories socio professionnelles e Liste des intervenants et de leurs actions Etape 2 Sensibilisation Prise de conscience e Nombre de s ances et degr de participation des villageois e Pourcentage de participants par s ances et par rapport la population totale volution de ce pourcentage qualit des d bats Etape 3 Identification des probl mes Recherche de solutions e Ordre de classement et
16. emp cher l chec de l aide humanitaire r sultant des diff rents ou des attentes distinctes des partenaires au sujet de leur r le et de leur participation Sa logique se r sume en un seul mot transparence Cette matrice peut prendre la forme suivante INFORMER CONSULTER PARTENARIAT CONTROLER IDENTIFICATION PLANIFICATION EXECUTION MONITORING ET EVALUATION II 2 Les diff rentes m thodes utilis es 11 2 1 Quelques outils adapt s aux actions humanitaires Pour mettre en uvre l AP on dispose de tout une gamme de m thodes Cependant en ce qui concerne la conduite des actions humanitaires certaines sont plus adapt es que d autres A travers ces quelques lignes nous allons nous attacher d crire quelques une de ces techniques La m thodologie couramment appel e MARP permet de disposer d un diagnostic tablie en grande partie par la population tenant donc compte de ses points de vue Elle se construit autour d un panier d outils manipul s par les b n ficiaires eux m mes Elle peut prendre la forme de groupes de discussions th matiques focus groups qui consistent diviser la Communaut en sessions d environ dix personnes ayant les m mes caract ristiques ge sexe lieu d habitation etc Le fait que ces groupes soient homog nes dans leur composition n est pas r ducteur en effet les participant ont rarement les m mes opinions et comportements Un facilitateur ou encore un
17. en de questions relativement encadr es La Communaut peut aussi tre interrog e dans son ensemble lors d un meeting public ouvert tous La personne charg e d animer le d bat doit s efforcer d instaurer une certaine interaction entre tous les participants Les questions qui y sont pos es doivent tre pr par es et formuler avant l ouverture de la discussion Dans ce genre de r union les individus pr sents ont tendance se corriger mutuellement ce qui permet de disposer d une information pr cise et juste condition qu aucune personne ne cherche manipuler ou monopoliser les changes Il est crucial que l animateur soit conscient que des tabous ou normes culturelles peuvent g ner ou restreindre la prise de parole de certains L observation directe permet aux quipes qui la conduisent de r colter puis de transcrire tout ce qu ils ont pu voir et entendre sur le site concern Elle fournit des informations sur les infrastructures les fournitures distribu es les conditions physiques etc qui peuvent se r v ler tr s utiles La m thode de la bo te images est utilis e pour faire merger les probl mes en fonction des repr sentations de la population du milieu dans lequel elle volue Elle consiste montrer des images du contexte pass et actuel et partir de l analyser avec les b n ficiaires les causes des probl mes La transect walk permet de d terminer avec quelle
18. es r flexions soulev es Groupe URD gep e B
19. iation de la participation bien que r cente doit aujourd hui se concentrer sur les aspects qu elle a n glig s par le pass savoir l valuation de ses co ts et b n fices pour les populations et de son impact sur les r sultats obtenus la performance r alis e et la durabilit du projet Par ailleurs l application de l AP dans le cas d une intervention d urgence exige l utilisation de m thodes sp cifiques qui diff rent selon le contexte le temps n cessaire sa mise en uvre et les contraintes budg taires Enfin on peut noter que des exp riences novatrices ont t men es en mati re d AP En effet en 1997 une convention Vietnam S n gal FAO fut sign e et permit une quarantaine d experts vietnamiens de rejoindre le S n gal o une soixantaine de groupes de paysans les attendait dans le cadre d un programme pilote PSSA programme sp cial pour la s curit alimentaire Ces experts notamment en mati re de riziculture d apiculture d horticulture et de p che artisanale ont enseign leurs pratiques aux villageois s n galais qui les ont toutes bien assimil es En effet les rendements et la productivit ont augment de fa on spectaculaire A titre d exemple on peut noter que la production a augment dans les rizi res pilotes d un secteur irrigu de la Vall e du S n gal de 70 en 1997 1998 Ces projets men s collectivement se caract risent par un faible co t le mat
20. ict a critique of current practice A critical analysis and new approaches Ao t 1999 OCDE Conseils pour l valuation de l aide humanitaire apport e dans des situations d urgence complexes 1999 Ramesh Singh Les pauvres et leur culture 1999 UNESCO Dr John D R Madjri Approche participative et d veloppement humain durable l exp rience du CIDAP F vrier 2000 Bureau de l Evaluation et des Etudes du FIDA Evaluation interm diaire du projet de s curit alimentaire au Nord Gu ra PSANG Phasel R sum valid par les partenaires du PSANG des principales le ons tir es de l valuation de la premi re phase et des orientations propos es pour une seconde phase F vrier 2000 OXFAM Une fin aux urgences oubli es Briefing Mai 2000 Karl Marilee Monitoring and evaluating stakeholder participation in agricultural and rural development projects a litterature reviw Novembre 2000 Sd dimensions FAO Paringaux Rolland Pierre D autres voies pour le d veloppement coop ration Sud Sud au S n gal Mars 2001 Le Monde Diplomatique Warren Patrizio Informal working group on participatory approaches and methods to support sustainable livehood and food security Avril 2001 SD dimensions FAO Havel Vaclav The world Bank participation sourcebook Banque Mondial Fran ois Grunewald Les dangers et incoh rences des approches normatives pour l aide humanitaire synth se d
21. isation de s ances de formation l attention des populations Le choix des th mes qui y sont d velopp s r sulte des solutions identifi es par les b n ficiaires lors de la phase pr c dente Les participants ces formations ne se contentent pas d assimiler les techniques dispens es qui se doivent tre simples et reproductibles En effet il est de leur devoir de les transmettre par la suite aux autres membres du groupe Les populations doivent s approprier progressivement les techniques d valuation des activit s afin de pr parer les phases suivantes La troisi me phase suivi valuation du programme quant elle propose une valuation globale de l ex cution de l ensemble du projet par la population en partenariat avec tous les acteurs Son objet est de mesurer le degr d efficacit de la totalit des actions et innovations entreprises ainsi que la participation et l implication r elles de diff rents partenaires L association progressive du processus et de la m thodologie de l AP par l ensemble des acteurs concern s est un point indispensable la r alisation du suivi valuation du projet Les avantages les r sultats atteints et les probl mes rencontr s sont mis en vidence et le d roulement de la phase suivante peut alors tre envisag Cette derni re est celle de l auto promotion du d veloppement local on commence s loigner de l approche classique de l action humanitaire
22. les b n fices sont remarquables de nombreux points de vue ont tout de m me quelques inconv nients qu on ne peut ignorer En effet l information produite peut manquer de pertinence et de viabilit en raison des techniques informelles utilis es pour constituer les chantillons interrog s et des pr jug s surgissant lors des interviews De ce fait l exercice qui consiste analyser et traiter les donn es puis r diger un compte rendu fiable n est pas sans difficult Les ex cutants de ces m thodes peuvent de plus minimiser les probl mes en prenant l initiative par exemple de rapporter ce qu ils ont per u comme pr jug s en des proportions moindres ou encore en utilisant plus d une technique de triangulation Les donn es quantitatives y sont absentes par cons quent toute g n ralisation l ensemble de la population est exclue ph nom ne amplifi par la repr sentativit des chantillons qui est discutable Par ailleurs elles ne peuvent donner qu un ordre de grandeur une id e de la situation ou du sujet tudi et en aucun cas un pourcentage exact Les d cideurs dans leur majorit sont beaucoup plus sensibles des chiffres ou des graphiques pr cis qu des descriptions qualitatives la cr dibilit de ces m thodes est donc discutable leurs yeux II 3 La n cessit de recruter du personnel qualifi Par ailleurs la mise en uvre de telles m thodes dites participatives
23. mais doivent tre adapt s au contexte tudi ainsi qu aux questions et th mes d battre IL 1 L identification des partenaires Avant de mettre en place l AP un point tr s important r soudre est l identification des partenaires Cette derni re d pend du contexte et du type d action entreprendre Souvent notamment pour la Banque Mondiale le Gouvernement est un partenaire cl dans la mesure o 1l a des int r ts cruciaux dans la mise en uvre de ce type d intervention Les partenaires directs sont ceux qui b n ficient ou subissent les cons quences des actions humanitaires ou encore dont les conditions de vie justifient qu on leur porte secours Les pauvres et les marginaux sont tr s largement repr sent s dans ce groupe et sont galement les plus difficiles identifier et impliquer dans le processus de participation Les partenaires indirects quant eux sont des individus ou des organisations qui peuvent tre indirectement vis s ou affect s en raison de leurs expertises techniques ou de l int r t qu ils peuvent ressentir dans la mise en place d une intervention caract re humanitaire Ils peuvent aussi tre li s aux partenaires directs ou concern s par leur sort pour diff rentes raisons On y trouve les ONG les organisations internationales L identification de ces associ s ne suit pas de r gles bien tablie et peut donc se d rouler de diff rentes fa ons et pre
24. ndre la forme par exemple d une s rie de questions auxquelles le personnel en charge de l AP doit tenter de r pondre e Qui sont les individus invisibles sans voix pour lesquels il a t n cessaire d envisager une intervention e Qui sont les repr sentants de ces personnes en d tresse e Qui se mobilise pour et ou contre les actions mettre en uvre e Quels comportements doivent voluer voire m me changer pour que les activit s envisag es soient sources de succ s e Qui peut apporter les ressources financi res techniques et humaines etc L observation directe peut galement porter ses fruits En effet en s immergeant totalement dans la population cible on peut apprendre beaucoup de son mode de vie de ses pratiques culturelles religieuses La consultation de banques de donn es de diff rents documents des services sociaux des ONG locale du Gouvernement des rapports de missions ant rieures etc peut elle aussi apporter de pr cieux renseignements qui serviront identifier ces diff rents groupes de partenaires Par ailleurs la matrice de participation labor e par le DFIC en 1995 peut quant elle tre extr mement utile dans la mesure o il s agit d un outil dynamique permettant de rep rer les zones d ventuels d saccord entre les diff rents partenaires et ce en mesurant l importance et la qualit de la participation Dans cette optique elle permet d
25. nsparence doit tre de mise Cela permet d viter les non dit les soup ons et les situations o les acteurs tentent de prot ger leurs int r ts sans tre pr ts accepter un compromis Le facilitateur doit galement tre capable de s ouvrir aux opinions et id es des autres Souvent le point de vue d autrui semble difficile comprendre et peut m me heurter certains principes et croyances Accepter cette r alit exige une grande dose de souplesse et de faire preuve d une volont ferme pour parfois faire abstraction de ses propres perceptions afin de suivre le processus en toute neutralit En effet le mod rateur doit tre attentif analyser constamment ses propres partis pris Cela signifie qu il lui faut sans cesse r fl chir sur le ph nom ne qu il semble avoir cout et ou observ et qu il a d j jug et interpr t Les questions soulev es par ce dernier doivent tre relativement ouvertes pour stimuler le d bat et permettre le d veloppement d autres id es qui pourraient surgir De plus il est vivement recommand de r p ter ces questions et de les reformuler cela permet de s assurer que toutes les personnes pr sentes ont compris le sens de ces derni res Il doit galement veiller ce qu aucun individu ou groupe ne domine ou manipule la discussion La septi me phase consiste analyser imm diatement apr s l assembl e les donn es qui ont t collect es A trave
26. pprentissage et doit tre une d marche continue organis e de fa on ce que tous les acteurs puissent utiliser l information recueillie et ce tout au long du programme Cette d marche tient galement compte de la progression du changement en mati re de connaissances d aptitudes de comp tences et de comportements En s appuyant sur les capacit s et les forces existantes et en valorisant la contribution des b n ficiaires l valuation participative est un AP part enti re Par ailleurs il est int ressant de noter que les agences d veloppement n ont reconnu que r cemment la n cessit du Suivi Evaluation SE de la participation des acteurs locaux Ce dernier se concentre sur trois aspects e le degr et la qualit de la participation e les co ts et les avantages de la participation pour les diff rents partenaires concern s e l impact de la participation sur les r sultats obtenus la performance r alis e et la durabilit La participation tant un processus qualitatif les m thodes de SE conventionnelles orient es vers des mesures quantitatives ne sont pas adapt es pour l valuer Les exp riences sont encore aujourd hui limit es en la mati re De plus une plus grande attention a t consacr e l identification des parties prenantes et l appr ciation du degr et de la qualit de leur participation plut t qu l valuation de ses co ts avantages ou de son impact Le
27. r 4 1996 SAID Center for Development Information and Evaluation Using rapid apraisal methods number 5 996 SAID Center for Development Information and Evaluation Selectiong performance indicators umber 6 1996 SAID Center for Development Information and Evaluation Conducting focus group interviews number 10 1996 Humanitarian Policy Programme Good Practice Review Evaluating humanitarian assistance programmes 24 Juillet 1997 Grojean Ren Evaluation interne du Programme Eco D veloppement Participatif du FENU Fonds d Equipement des Nations Unies F vrier 1998 IFID Participation and combined methods in Africa poverty assessment reviewing the agenda F vrier 1998 David Booth et Jeremy Holland CDS Jesko Hentschel et Peter Lanjaw The World Bank et Alicia Herbert IDD Partcipation and combined methods in african poverty assessment reviewing the agenda F vrier 1998 Jan Eijkennar et John Telford Applying indicators for the monitoring and evaluation of ECHO funded emergency humanitarian aid projects Draft two ECHO 10 Juillet 1998 Martine Lopez Jan Eijkenaar et John Telford ECHO et Dr Philippe Le Borgne ACF Joint Evaluation ACF emergency therapeutic and supplementary feeding programme Burundi Octobre November 1998 D Richardson et L Paisley The first mile of connectivity Juin 1999 SDdimensions FAO Jose A Bastos Evaluating humanitarian actions in confl
28. rang occup par les probl mes dans les actions identifi es et solutions identifi es Etape 4 Organisation Programmation e Organisation concr te de la prise en charge des actions calendrier d ex cution modalit s claires d intervention de chaque partenaire y compris mobilisation des moyens financiers et appuis ext rieurs n cessaires e Groupements cr es et nombres de participants engag s pour l action e Structure de coordination mise en place au niveau villageois Etapes 5 Formation th matique e Ma trise des paquets techniques par les populations e Nombre de villageois alphab tis s et form s aux diverse techniques e Mise en pratique correcte des th mes techniques par l ensemble des intervenants Etape 6 Auto valuation des actions en cours e Degr d implication r elle des diff rents groupements dans les am nagements et actions programm es avec pourcentage de participation respect des calendriers fix s par les groupements mobilisation effective des fonds n cessaires e Conformit des actions par rapport aux tapes 4 et 5 Etape 7 Suivi Evaluation du programme e Idem tape 6 e Bilan villageois et par l ensemble des partenaires et d finition d une situation nouvelle e Volont de poursuivre le processus et de d marrer une nouvelle phase Etape 8 Auto promotion e Continuit du processus et retour effectif aux phases pr c dentes e Capacit s d in
29. rs une huiti me tape l quipe va devoir rapporter le d bat Il s agit alors de le r sumer de faire mention de ses impressions et des implications des informations produites pour l tude concern e et ce en s interdisant encore une fois tout pr jug Au terme de ces diff rentes tapes le rapporteur va r diger un compte rendu final qui sera par la suite diffus l ensemble des parties prenantes de l intervention tudi e b n ficiaires institutions ONG gouvernements donateurs etc Ce type de d bat est donc une d marche interactive car il suscite et favorise un dialogue entre tous les participants Il est donc l origine d une v ritable discussion et permet d atteindre un r el consensus voire m me de d boucher sur des prises de d cisions concert es sur les principales actions entreprendre Il fournit une information sur la fa on dont les probl mes sont v cus et analys s par la population elle m me ainsi que sur les contraintes obstacles et blocages leurs solutions L exploitation de ces renseignements permet alors de concevoir des r ponses appropri es aux besoins des populations en terme d appui technique d information de formation et de mieux adapter les interventions II CONCLUSION Aujourd hui le volume des ressources officielles allou es l assistance humanitaire est en d clin proportionnellement la richesse des pays les plus riches du monde Les Etats occidentaux
30. rticipation est la cl de vo te du d veloppement humain En effet elle permet de renforcer les potentialit s et les capacit s locales ainsi que l engagement des acteurs en faveur des objectifs fix s d accro tre leur sens des responsabilit s de jeter les bases d une acceptation sociale long terme d augmenter l autosuffisance et enfin d tablir dans le cas des projets de d veloppement des institutions plus solides et d mocratiques par leurs relations de partenariat En aidant les populations lutter contre la fatalit mettre en uvre tous les moyens n cessaires la restauration conservation de leur patrimoine naturel et d velopper leur capital de production pour elles m mes et les g n rations futures l AP est un enjeu fondamental dans le sens o elle contribue une prise en charge active par les population de leur propre avenir et plus long terme la promotion de l auto d veloppement C est galement un processus dynamique car elle volue dans le temps en fonction des sp cificit s et conditions locales Elle s appuie sur les connaissances et la perception qu ont les populations de leur milieu et de l interaction des l ments qui entrent en jeu dans la perception de leur patrimoine naturel L Approche Participative v hicul e notamment par la communication peut tre appr hend e travers l valuation participative qui a d j fait ses preuves L appr c
31. s dans les diff rents projets peut ainsi tre effective De plus divers textes au niveau l gislatif et juridique Code rural R gime foncier doivent n cessairement voluer pour que la volont politique de partage d association troite et de transfert de responsabilit aux populations se concr tise enfin Toutes ces transformations indispensables aux exigences de l AP notamment la red finition du r le des diff rents partenaires ne peuvent tre efficaces sans un renforcement des structures r gionales et nationales et une aide visant s adapter aux nouvelles structures Pour permettre entre autres les changes d information faciliter la transparence des actions et viter la contradiction fr quente sur le terrain des diff rents modes d intervention il faut veiller ce que les actions soient coordonn es et ce que les strat gies soient homog nes au niveau local r gional et national Cela n cessite l encore la cr ation d un cadre de concertation ces diff rents chelons I 4 La communication cl de vo te de l Approche Participative Sans la communication l AP qui trouve ses fondements dans l apprentissage d un nouveau mode d intervention bas sur l coute le dialogue l change d informations et de savoirs l engagement et le respect mutuel est obsol te En effet les divers outils et supports de la communication vont rendre possible la participation de ce f
32. s dominantes et donc de disposer de donn es qualitatives dont la pertinence n est plus d montrer En favorisant la participation des communaut s toutes les tapes du processus il engendre un haut degr d engagement de la part des populations Cet outil est un moyen d acqu rir de solides connaissances sur les repr sentations et la hi rarchisation des populations d examiner chaque question soulev e de fa on isol e et sous des angles diff rents et il permet l adoption d une d marche it rative interactive non formelle et volutive Par ailleurs l application du DP b n ficie d un grand ventail de techniques utilisables Sa mise en uvre n cessite une certaine combinaison de ces derni res en fonction de la disponibilit des ressources et des r sultats escompt s Ces techniques regroupent entre autre l observation directe l examen des donn es secondaires documents concernant le milieu et ou qui se rapportent aux pr c dentes missions les entretiens semi directifs ou semi structur s l laboration de diagrammes qui facilitent la communication et l apprentissage les classement en fonction par exemple des richesses dont disposent les b n ficiaires les jeux et notamment les jeux de r le et enfin les travaux en atelier Le DP de part ses sp cificit s ne peut tre transf rable des contextes culturels diff rents il doit donc s adapter au contexte dans lequel il est mis en place De
33. s quelques valuations des co ts avantages de la participation qui ont t r alis es se r f rent avant tout aux d penses support es par les bailleurs de fonds L appr ciation de l impact quant elle a essentiellement t effectu e partir d valuation ex post d enqu tes d analyses statistiques ou en comparant des projets dits participatifs d autres qui ne l taient pas L valuation du degr et de la qualit de la participation n cessite l utilisation d indicateurs Etant donn qu il est tout fait possible que la participation change de forme ils doivent tre labor s partir et tout au long de la vie du projet Les indicateurs quantitatifs peuvent tre utilis s pour mesurer les aspects conomiques de la participation le degr de la participation dans les organisations et les interventions ainsi que la dynamique de d veloppement Les indicateurs qualitatifs quant eux servent donner une mesure de la croissance organisationnelle du comportement des groupes ou encore de leur autonomie Ces derniers indicateurs sont d une importance cruciale car ils permettent de se prononcer sur des questions d licates comme celles des genres Ajoutons que le SE participatif qui implique les b n ficiaires directs peut se r v ler tr s pertinent en mati re d appr ciation de l impact de la participation Les techniques de SE participatif sont relativement d velopp es et elles sont
34. se doivent d augmenter le montant de cette aide afin d atteindre l chelle des besoins existants et non pas par int r t politique ou selon la couverture m diatique re ue L association puissante d une aide responsable intensifi e et opportune tay e par une action politique diplomatique et conomique peut faire une r elle diff rence quand il s agit de sauver des vies et de contribuer un avenir plus s r En effet l action humanitaire ne doit pas se substituer des r ponses politiques et conomiques efficaces dans les r gions non strat giques du globe o surviennent certaines des pires crises humanitaires Une action internationale soutenue est n cessaire afin de confronter les causes sous jacentes des conflits et de diminuer la vuln rabilit face aux catastrophes Il s agit donc en premier lieu d am liorer la transparence le responsabilit et la performance du syst me humanitaire international Pour ce faire la qualit des valuations des interventions d urgence doit tre accrue L enjeu r side donc dans l adaptation des m thodes d valuation aux contextes sp cifiques dans lesquels interviennent les acteurs humanitaires En effet chaque situation poss de ses propres caract ristiques qu il faut mettre en vidence pour mieux les appr hender et vaincre avec une plus grande efficacit les fl aux qui viennent affecter les conditions de vie de millions d tres humains Par ailleurs la pa
35. soins une plus grande chelle L encore cela implique de consid rer les b n ficiaires non plus comme des consommateurs passifs mais comme des individus capables de v hiculer une information et un savoir Avant tout il importe de comprendre le contexte dans lequel cette nouvelle technologie pourrait tre introduite en terme de comportements en face de ce nouvel outil et des produits qu il g n re qui sont totalement trangers aux cultures locales La p n tration des NTIC dans les communaut s rurales requiert un investissement important qui n cessite de s assurer au pr alable de l engagement effectif et ferme des populations et qu elles croient en leurs b n fices Sans cela tout effort serait vou l chec 1 5 Un cas particulier de l AP l valuation participative Enfin nous allons nous int resser plus particuli rement une AP sp cifique qui est celle de l valuation participative Cette derni re n est r alisable que si une v ritable concertation s instaure entre tous les individus impliqu s et concern s par l intervention envisag e Cette collaboration doit voir le jour au moment m me o la d cision d intervenir est prise et elle doit se poursuivre tout au long du projet L valuation participative permet de soulever toutes les questions qui peuvent maner des diff rents partenaires des b n ficiaires aux organismes de financement Cette approche met l accent sur l a
36. sur ce qui est arriv ou qui va arriver 2 Participation par la Les populations participent en fournissant des r ponses des fourniture d informations questions pos es 3 Participation par Les populations participent en tant consult es et les agents consultation ext rieurs coutent et tiennent compte de leurs opinions Cependant elles ne participent pas aux prises de d cisions 4 Participation li e des Les gens participent en fournissant des ressources mais l avantages mat riels encore ils ne participent pas au processus de prise de d cisions 5 Participation fonctionnelle Les gens participent en fonction d activit s pr d termin es et apr s que les strat gies des projets ainsi que leur planification aient t d cid es 6 Participation interactive Les populations participent au diagnostic des situations aboutissant des plans d action et la formation ou le renforcement de groupements d int r ts Ces groupes s approprient les d cisions locales en vue d une p rennisation des activit s et ou structures mises en place 7 Auto mobilisation Les populations participent en prenant des initiatives Participation active ind pendamment de structures ext rieures Source Fonds d Equipement des Nations Unies 1998 Plus on se rapproche des types de participation situ s dans le bas du tableau et plus les actions entreprises ont des chances d avoir un impact durable et b n fique pour les popula
37. t de souligner que la mise en uvre d un d bat doit suivre une chronologie bien tablie qui se compose de plusieurs tapes La premi re consiste s lectionner l quipe qui aura en charge de conduire la discussion Celle ci doit tre multidisciplinaire afin d appr hender de cerner tous les probl mes qui peuvent tre soulev s Le savoir dont elle dispose sera par la suite enrichi car 1l sera confront la propre vision et interpr tation des b n ficiaires Cette quipe doit se composer d au moins un facilitateur encore appel mod rateur qui dirigera le d bat et d un rapporteur dont la t che sera de retranscrire les notes et conclusions d gag s par les changes sous la forme d un compte rendu La seconde tape est celle de la pr paration des aspects mat riels techniques logistiques et financiers n cessaires au bon d roulement de la mission La phase suivante consiste s lectionner les participants la discussion Puis 1l faut d cider du temps qui sera imparti au dialogue et du lieu dans lequel se d roulera le d bat Le choix de la localisation est en effet tr s importante dans la mesure o il faut opter pour l endroit o les personnes seront le plus l aise pour changer leurs id es et leurs points de vue Ensuite l quipe doit formuler les questions d battre et pr parer un guide dans lequel ces derni res figureront au cot des th mes les plus importants d battre Cepen
38. tervention et de gestion par les populations et les autres partenaires Les actions de terrain par cons quent doivent tre coh rentes et encourager une utilisation et une gestion rationnelles des ressources locales en permettant l tablissement d un d veloppement durable et harmonieux de l environnement I 3 Les conditions de r ussite la mise en uvre de l AP De nombreux facteurs tels que les conditions agro cologiques et socio conomiques le degr de pr occupation par rapport la probl matique de gestion des ressources naturelles les politiques et les strat gies d intervention en milieu rural au niveau national ou r gional le cadre l gislatif en vigueur etc peuvent varier d une r gion une autre d une Communaut une autre et ce de fa on plus ou moins significative Cela implique que la mise en uvre de l AP diff re elle aussi selon l endroit o elle doit prendre effet Cette m thode exige donc de la souplesse et de pouvoir s adapter aux conditions sp cifiques du contexte local Les agents de terrain qui d cident de son application doivent se doter des moyens leur permettant de franchir tout obstacle qui pourrait survenir il s agit principalement de e la connaissance parfaite du milieu et de la zone d intervention e la sensibilisation des populations aux enjeux environnementaux e implication de tous les groupes sociaux et de toutes les organisations e la mise en
39. tions et leur environnement Par ailleurs l AP peut op rationnellement se d composer en huit tapes successives l information la connaissance la sensibilisation la prise de conscience l identification des probl mes la recherche de solutions l organisation de la prise en charge de l action la programmation formation th matique vulgarisation l auto valuation des actions en cours le suivi valuation du programme le retour la phase de programmation auto promotion PNR La conduite de ces diff rentes tapes vise atteindre les objectifs des quatre phases qui jalonnent la mise en uvre de l AP savoir la programmation de l action tapes 1 4 la r alisation et la gestion du programme tapes 5 et 6 le suivi valuation du programme tape 7 l auto promotion tape 8 a jm La programmation de l action est d une importance capitale car elle conditionne l instauration d un climat de confiance et de partenariat entre une Communaut et les services techniques dont le r le consiste alors aider la population dans ses r flexions et valoriser les capacit s locales L ventualit d innovation ou d am lioration technologique ne doit pas tre exclue mais discut e avec la population il est n cessaire ce stade de s assurer que cette possibilit sera comprise et r alisable par la population elle m me Une fois l action identifi e
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