La cellule de recueil des informations préoccupantes
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1. F de carences affectives relationnelles ducatives et ou 2J g E gt de n gligences soins protection nourriture sommeil OI lt O 1 E rythme de vie LL 2 2zi gA I E lt z O m 2 E wY i E y gt X 5 w l EO fl J E E Enfant en danger LA L GISLATION E E NE RETIENT PLUS Un mi st en d si sa sant sa s curit rE EEA n mineur est en danger si sa sant sa s curit PROTECTION MALTRAITANCE PR VENTION PROTECTION M DICO SOCIALE ADMINISTRATIVE CSD MDD AIDE SOCIALE L ENFANCE lit sont en d il ditions d ou Sa moralite sont en danger ou SI tes conditions de son MAIS LES NOTIONS DE DANGER ET RISQUE DE DANGER DANS LES SITUATIONS O L ENFANT N EST PAS BIEN TRAIT AU REGARD DE CRI P 22 SES DROITS SLUTS 0 810 11 22 11 D LA NOTION DE Fax 02 96 77 68 16 MALTRAITANCE crip22 cg22 fr AJOUTE AU DANGER LA DIMENSION D UNE POSSIBLE RESPONSABILIT JUDICIAIRE PARQUET JUGE DES ENFANTS ducation ou de son d veloppement physique affectif intellectuel et social sont gravement compromises R f rence article 375 du Code Civil EN DEHORS DES HEURES OUVRABLES EN CAS D URGENCE CONTACTEZ LE 1 19 PROTECTION DE L ENFANCE Un cadre l gal prendre en compte Le dispositif de protection de l enfance s appuie sur l action convergente de plusieurs institutions qui interviennent de fa on compl mentaire pour pr venir les difficult s ducatives accompag2. cole l Fugues r p titives l Prises de risques r p t es l Peur de l adulte 3 AUTRES l Difficult s scolaires absent isme chec d sinvestissement l Enfant semblant soumis au secret vis vis de ce qui se passe chez lui l Enfant victime d une relation parents enfant perturb e l Enfant t moin ou victime de violences conjugales l Enfant manquant de rep res ducatifs sommeil repas limites LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER Les signes d alerte dans L ENVIRONNEMENT DE L ENFANT et chez les adultes qui en sont responsables 1 EN P RIODE P RINATALE CHEZ LA M RE l Retard de d claration de grossesse l Grossesses rapproch es l Suivi pr natal insuffisant ou irr gulier I M re jeune moins de 18 ans la premi re grossesse I v nement grave pendant la grossesse accident d c s s paration I Comportement de la m re niant ou ne pr parant pas la venue de l enfant hostilit encontre de l enfant na tre d pression l S paration pr coce avec hospitalisation en n onatalogie I Maternage d faillant la m re ne semble pas capter les signaux du b b et ou n y r pond pas CHEZ LE B B l B b manifestant des pleurs excessifs des troubles alimentaires des troubles du sommeil risque de b b secou I Hypotonie l Retard dans les acquisitions psychomotrices 1 B b en retrait ou en a
3. gales au point de com promettre gravement la sant la s curit la moralit ou l ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d emprisonnement et de 30 000 euros d amende tre parent c est tre porteur d obligations envers un tre inachev dont les besoins physiques et mo tionnels sont en totale d pendance de l adulte Lorsque les parents ne peuvent eux m mes prot ger leurs enfants la soci t organise leur protection apportent leur concours transmettent sans d lai au Pr sident du Conseil g n ral via la cellule d parte mentale les informations pr occupantes concernant la situation d un mineur en danger ou en risque de danger Code de l Action Sociale et des Familles article L226 2 1 Sont concern s par ces dispositions les personnels de l Aide Sociale l Enfance dela Protection M aternelle et Infantile du Service d Action Sociale de proximi t les professionnels de sant ainsi que les services de l tat Justice Education N ationale Sant servi ces de la PJJ de la DDASS DDJS Direction de la S curit publique ZW w 12 ALERTER LA CRIP QUELLE PROC DURE Rep rer une situation pr occupante Le rep rage des enfants ne b n ficiant pas des conditions minimales n cessaires leur d veloppement psycho affectif repr sente un enjeu consid rable pour leur avenir s Mm 1 En amont la pr vention La pr vention est une priorit en mati re
4. la non assistance personne en danger art 223 6 Par ailleurs la loi sanctionne la non d nonciation de crime lefait pour quiconque ayant eu connaissan ce de privations de mauvais traitements ou d attein tes sexuelles inflig s un mineur de quinze ans ou une personne qui n est pas en mesure de se prot ger en raison de son ge d une maladie d une infirmit d une d ficience physique ou psychique ou d un tat de grossesse de ne pas en informer les autorit s judi claires ou administratives est puni de trois ans d em prisonnement et de 45 000 euros d amende Code P nal art 434 3 Sauf lorsque la loi en dispose autrement sont excep t es des dispositions qui pr c dent les personnes astreintes au secret dans les conditions pr vues par l article 226 13 professionnel Au del des dispositions qui concernent tout citoyen l obligation d alerter s impose d autant plus aux pro fessionnels travailleurs sociaux et m dico sociaux m decins enseignants dans l exercice de leur m tier ou de leur mission 11 La loi permet aux acteurs travers le secret professionnel u n Les personnes qui mettent en uvre la politique Un crit t ret la loi celui du d tag d organiser l l mentarit des actions ae Nos NE MO A NA ES AU A Me AE D CUP L obligation de transmettre ou de signaler s impose de protection de l enfance ainsi que celles qui leur ou du risque de danger encouru par
5. un enfant Des crit res titre de la protection de l enfance identiques d intervention de la protection administrative et judiciaire sont d finis la protection de l enfance intervient quand la sant la s curit et la moralit du mineur sont en danger ou risquent de l tre ou lorsque les conditions de son ducation ou de son d veloppement physique affectif et social sont gravement compromises La loi 2007 293 instaure et place sous la responsabilit du Pr sident du Conseil g n ral un circuit unifi et cen tralis de transmission pour l valuation le traitement et l orientation des informations pr occupantes relatives aux mineurs en risque de danger ou en danger Par l m me la loi reconna t la n cessit d une coh rence et d une continuit des prises en charge tous m me si elle se heurte au respect de l intimit des familles au silence des enfants maltrait s celui des adultes maltraitants et celui des adultes ou parents complices parents La responsabilit de prendre soin des enfants revient prioritairement aux parents L autorit parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour fina lit l int r t de l enfant Les parents ont le devoir de prot ger leur enfant Les enfants ont droit leur protection Le Code P nal dans son article 227 17 pr voit le fait pour le p re ou la m re l gitime de se soustraire sans motif l gitime ses obligations l
6. IONALE H PITAUX MEDECINS LIB RAUX ASSOCIATIONS LUS JUSTICE 0 E P E El ment d information y compris m dical susceptible E de laisser craindre qu un enfant se trouve en situation E de danger ou de risque de danger au sens de l article E INFORMATION SITUATION 375 du x Civil et puisse sou besoin 1 a can PR OCCUPANTE D UNE EXTR ME GRAVIT IP RELEVANT D UNE E ES CR Re E non valu e pr valu e n cessitant une protection INFRACTION P NALE E res E a x T e a UE E ou impossible valuer judiciaire sans d lai E i A E a a j valuation et suite donner E L s E E E u E E Zay CRIP22 T i Ix Enfant en risque de d k CELLULE D PARTEMENTALE pO Enfant en risque de danger pemn m p ar Recueille toutes les informations pr occupantes M 4 Enfant qui conna t des conditions d existence ou d duca g Conseille et informe les professionnels gO tion constituant une menace pour sa sant sa s curit sa s SENU RU R EU DT CC Pat A ie moralit ou son d veloppement physique affectif intel Assure une analyse de premier niveau E 10 lectuel et social L environnement habituel de l enfant en i Transmet pour valuation et traitement 2 H u gt lt risque de danger ne lui garantit pas une r ponse adapt e OH VO HE ses besoins vitaux et fondamentaux L enfant est victime RT i E Z
7. Les proc dures internes de concertation et d valuation doivent tre mises en uvre dans le respect des organisations La CRIP 22 peut galement tre contact e pour un conseil technique Le travail pluridisciplinaire Les professionnels ont vocation travailler ensemble dans la compl mentarit pour garantir coh rence et pertinence dans le rep rage l valuation et l action Le regard crois ducatif social m dical psycholo gique s av re indispensable Cependant la pluralit des acteurs exige coordina tion et lisibilit Le secret professionnel partag Le secret professionnel partag est am nag pour permettre aux professionnels d changer entre eux les informations n cessaires l valuation Le partage d informations est strictement limit aux l ments permettant l accomplissement dela mission de protection de l enfance La loi autorise les personnes soumises au secret pro fessionnel partager entre elles des informations caract re secret afin d valuer la situation d un mineur Les parents tuteurs ou autres personnes exer ant l autorit parentale de m me que l enfant d s lors que son ge et sa maturit le permettent en seront pr alablement inform s sauf si cette information est contraire l int r t de l enfant R f rences art L226 2 2 du Code de l Action Sociale et des Familles art 223 6 et 434 3 du Code P nal art L221 6 du Code de l Action Sociale et
8. QUE N anmoins la saisine du Procureur se fait uniquement I lorsqu un mineur est en danger et qu il a d j fait l objet d une ou plusieurs mesures qui n ont pas permis de rem dier la situation de danger auquel il est expos I lorsque le mineur n a jamais fait l objet de l une de ces mesures mais que celles ci ne peuvent tre mises en place en raison du refus des parents ou de l impossibilit dans laquelle ils se trouvent de collaborer I lorsqu un mineur est pr sum tre en situation de danger mais qu il est impossible d valuer la situation La CRIP 22 ne peut saisir le Procureur de la R publique que si l valuation pr cise l un de ces 3 crit res et caract rise le danger ou le risque de danger Lorsque qu une situation d extr me gravit est rep r e soit imm diatement soit l issue de l valuation par la CRIP le Pr sident du Conseil g n ral par l interm diaire de la CRIP 22 saisit sans d lai le Procureur de la R publique En cas d extr me gravit n cessitant une protec tion imm diate de l enfant le Procureur peut tre saisi directement avec information parall le la CRIP 22 Le caract re imm diat de la protection peut tre assur lorsque la situation l impose en sollicitant l intervention des forces de police ou de gendarme rie m me de conduire leur action en relation avec le Procureur Le Procureur dela R publique doit tre directement saisi
9. SOLIDARITES PROTECTION DE L ENFANCE COTES D ARMOR La cellule de recueil des informations pr occupantes PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER DIRECTION ENFANCE FAMILLE C tes EN D 1170 T les solidarit s assurer quilibre EP Sommaire LA CRIP22 UN DISPOSITIF D PARTEMENTAL POUR LA PROTECTION DES MINEURS 4 e La CRIP un nouveau contexte l gislatif 4 e Les missions de la CRIP22 4 UN CADRE L GAL PRENDRE EN COMPTE 8 e La Convention internationale des droits de l enfant 8 P La loi 2007 293 du 5 mars 2007 8 e Prot ger les enfants un devoir et une obligation l gale 11 R P RER LES INFORMATIONS PR OCCUPANTES e En amont la pr vention e Le rep rage des situations d enfants en risque de danger ou en danger VALUER LA SITUATION D UN MINEUR e Les objectifs de l valuation e Le processus d valuation LA TRANSMISSION DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES Pe La loi et la centralisation des informations pr occupantes P Les trois niveaux d informations e La transmission d une information pr occupante ANNEXES 12 12 13 16 16 16 18 18 18 22 LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER dito La loi du 5 mars 2007 a confort le Conseil g n ral dans son r le de chef de file de la protection de l enfance Ce domaine fondamental est une priorit de notre coll
10. actions de protection et d aide dont ce mineur et sa famille peuvent b n ficier Sauf int r t contraire de l en fant le p re la m re toute autre personne exer ant l autorit parentale ou le tuteur sont pr alablement inform s de cette transmission selon des modalit s adapt es g Mm 4 Code P nal Art 223 7 1 V Q uiconque pouvant emp cher par son action imm diate sans risque pour lui ou pour les tiers soit un crime soit un d lit contre l int grit corporelle de la personne s abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d emprisonnement et de 75000 euros d amende Sera puni des m mes peines quiconque s abstient volontairement de porter une personne en p ril l assistance que sans risque pour lui ou pour les tiers il pouvait lui pr ter soit par son action person nelle soit en provoquant un secours Paragraphe 1 De l atteinte au secret professionnel Article 226 13 modifi par l ordonnancen 2000 916 du 19 septembre 2000 art 3 V JORF 22 septembr e 2000 en vigueur le ler janvier 2002 La r v lation d une information caract re secret par une personne qui en est d positaire soit par tat ou par profession soit en raison d une fonction ou d une mission temporaire est punie d un an d em prisonnement et de 15000 d amende LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER Article 226 14 modifi par loin 2007 297 du 5
11. al et la protection judiciaire Elle a renforc le r le du Conseil g n ral avec pour objectif de donner la priorit l intervention sociale favorisant autant que possible la participation et l implication des parents et des enfants dans les actions men es La cons cration du principe de subsidiarit La protection judiciaire est subsidiaire La protection administrative doit tre prioritairement mise en uvre chaque fois que cela est possible Cela doit s effectuer avec l accord des parents y compris lorsque le mineur est en danger au sens de l article 375 du Code Civil La mise l abri provisoire du mineur lorsqu elle est n cessaire et lorsqu elle est possible doit tre envisag e prioritairement dans le cadre de la protection administrative a tb I Loi DU 5 MARS 2007 LES APPORTS RETENIR Informer ou signaler ne rel ve pas de la d lation mais constitue un devoir et dans certains cas une obligation l gale Un enfant pour construire son identit n cessite d tre pris en charge par un milieu engag aupr s de lui et sensible ses besoins Les tapes de son d veloppement s effectuent selon une chronologie contrainte le temps de sa construction est court mais d cisif Le rep rage des enfants en danger ou en risque de danger doit donc tre le plus pr coce possible PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER citoyen Pour tout citoyen le Code P nal sanctionne
12. capacit s de protection doivent galement tre rep r s l Image positive de l enfant exprim e par la famille R ponse ad quate aux besoins de base l Enfant occupant une juste place dans la famille l Capacit reconna tre et voquer les difficult s relationnelles budg taires ducatives l Capacit adh rer une aide et un soutien l Pr sence de personnes ressources pour l enfant dans l entourage l Mineur ayant une bonne estime de soi l Enfant qui ne semble pas perturb par le contexte familial sans pour autant tre dans le d ni ou la fuite des difficult s LES FACTEURS DE RISQUES RECENS S NE SONT PAS EXHAUSTIFS AUCUN PRIS ISOL MENT N A DE VALEUR INDICATIVE M ME S IL EST SUSCEPTIBLE DE FRAGILISER L ENFANT C EST LEUR ACCUMULATION QUI PEUT TRE VOCATRICE DU RISQUE DE DANGER OU DU DANGER 16 ALERTER LA CRIP QUELLE PROC DURE valuer la situation d un mineur valuer la situation d un mineur consiste appr cier le danger ou le risque de danger auquel il est expos Cette question est strat gique Il s agit d une d marche m thodologique d observation et de compr hension de la situation d un mineur qui s labore partir d changes avec les parents le mineur concern et les professionnels dans le cadre de plusieurs entretiens visites domicile Cela implique notamment de rencontrer l enfant e Mm 1 Les objectifs de
13. ctuel des connaissances affectant durablement leurs com p tences dans l exercice de leur responsabilit paren tale une mesure d accueil exerc e par un service o une institution peut tre ordonn e pour une dur e sup rieure afin de permettre l enfant de b n ficier d unecontinuit reationnelle affective et g ographi que dans son lieu de vie d s lors qu il est adapt ses besoins imm diats et venir Un rapport concernant la situation de l enfant doit tre transmis annuellement au juge des enfants Cite Codedel action socialeet desfamilles art L226 4 V D OMM 3 Code de l Action Sociale et des Familles Article L226 2 1 Cr par loi 2007 293 2007 03 05 art 12 1 JORF 6 mars 2007 Sans pr judice des dispositions du II de l article L 226 4 les personnes qui mettent en uvrela poli tique de protection de l enfance d finie l article L 112 3 ainsi que celles qui lui apportent leur concours transmettent sans d lai au Pr sident du Conseil g n ral ou au responsable d sign par lui conform ment l article L 226 3 toute informa tion pr occupante sur un mineur en danger ou ris quant de l tre au sens de l article 375 du code civil Lorsque cette information est couverte par le secret professionnel sa transmission est assur e dans le respect de l article L 226 2 2 du pr sent code Cette transmission a pour but de permettre d valuer la situation du mineur et de d terminer les
14. de protec tion de l enfance Elle permet d viter l apparition de risques de danger pour l enfant ou d en limiter les cons quences La pr vention s adresse l ensemble des familles gr ce des mesures sp cifiques pr vues par la loi articul es autour des moments clefs du d veloppe ment de l enfant I lors de la grossesse entretien pr natal au 4 mois I la naissance mise disposition syst matique d un professionnel dela PM I I durant la petite enfance bilan en cole maternelle 3 4 ans I durant l enfance et adolescence visites m dicales scolaires 6 9 12 et 15 ans II convient de privil gier toutes les d marches pr ventives et l orientation vers les aides et soutiens de droit commun appropri s La situation devient pr occupante d s lors que le d tenteur de l autorit parentale n assure pas la pro tection de l enfant au sens de l article 375 du Code Civil c est dire si sa sant sa s curit ou sa mora lit sont en danger ou si les conditions de son d ve loppement physique affectif intellectuel et social sont gravement compromises 2 le rep rage des situations d enfants en risque de danger ou en danger Tout mineur quel que soit son milieu social peut se trouver en danger ou en risque de danger l o il vit milieu familial ou institution Tous peuvent tre un jour concern s Plusieurs signes peuvent alerter les professionnels Le plus souven
15. des Familles PERSONNES SOUMISES AU SECRET PROFESSIONNEL PAR TAT PAR MISSION OU PAR PROFESSION NE PAS OUBLIER Pour tous les intervenants la gravit et la complexit des ph nom nes de risque de danger ou de maltraitance peuvent engendrer 1 DES ATTITUDES PARALYSANTES l identification aux parents charge motionnelle provo qu e par des situations de maltraitance solitude face la famille peur de marquer socialement des familles 2 DES SCRUPULES D ONTOLOGIQUES l Confusion entre la loi et la morale utilisation mal comprise du secret professionnel 3 DES R FLEXES DE D FENSE l Doute de la r alit des faits banalisation ou dramatisation impossibilit de voir la maltraitance justification par des arguments socio culturels ALERTER LA CRIP QUELLE PROC DURE Transmettre les informations pr occupantes Les informations qui donnent penser que la situation d un enfant est susceptible de faire l objet d une mesure de protection administrative ou judiciaire sont des informations pr occupantes Elles doivent tre transmises la CRIP22 g Mm La loiet la centralisation des informations pr occupantes La loi du 5 mars 2007 donne un nouveau r le au Pr sident du Conseil g n ral qui est charg du recueil du traitement et de l valuation tout moment et quelle qu en soit l origine des informa tions pr occupantes relatives aux mineurs en danger ou qui
16. ectivit Il est de notre devoir d assurer une protection tous les enfants de ce d partement de garantir leurs droits et de construire leur avenir Rep rer les mineurs en danger ou en ris que de danger repr sente par cons quent un enjeu essentiel En C tes d Armor le travail de recueil de traitement et d valuation des informa tions pr occupantes incombe la CRIP22 Cellule de Recueil des Informations Pr occupantes Cette structure unique doit tre bien identifi e par tous ceux qui participent la protection de l enfance et il est essentiel que son mode d emploi soit bien connu de tous chacun doit en effet pouvoir agir en confiance dans un cadre qui pr serve les sp cificit s professionnelles et d ontologiques tout en renfor ant les garanties de protection de l enfant Ce guide constitue un outil important qui doit permettre de renforcer la coop ra tion de tous les acteurs de la protection de l enfance et d apporter la coh rence indispensable en homog n isant le traitement des informations pr occupantes concernant les mineurs chaque situation de danger potentiel sera ainsi valu e avec la plus grande efficacit ceci dans l int r t de l enfant et de sa famille CLAUDY LEBRETON PR SIDENT DU CONSEIL G N RAL DES C TES D ARMOR 3 LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES CRIP Un dispositif d partemental pour la protection des mineurs En France le dispositif de protection de l
17. effectu dansles conditions pr vues au pr sent article ne peut faire l objet d aucune sanction disciplinaire Article 434 3 modifi par l ordonnance n 2000 916 du 19 septembre 2000 art 3 V JORF 22 septembre 2000 en vigueur le ler janvier 2002 Le fait pour quiconque ayant eu connaissance de privations de mauvais traitements ou d atteintes sexuelles inflig s un mineur de quinze ans ou une personne qui n est pas en mesure de se prot ger en raison de son ge d une maladie d une infirmit d une d ficience physique ou psychique ou d un tat de grossesse de ne pas en informer les autorit s judi ciaires ou administratives est puni de trois ans d em prisonnement et de 45000 d amende Sauf lorsque la loi en dispose autrement sont excep t es des dispositions qui pr c dent les personnes astreintes au secret dans les conditions pr vues par l article 226 13 Cite Code P nal art 226 13 M Cit par Code deproc dure p nale art 2 8 V Article 223 6 modifi par l ordonnance n 2000 916 du 19 septembre 2000 art 3 V JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002 23 SOLIDARIT S DIRECTION DE L ENFANCE ET DE LA FAMILLE C TES D ARMOR CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES BP2372 22023 Saint Brieuc cedex 01 ement Conseil g n ral infos services GAYS 0 810 810 222 ommunication locale depuis un poste fixe Cyans 0296 617071 09 10 Imprim vert imprim da
18. enfance a t significativement modifi par la loi du 5 mars 2007 Cette derni re a consid rablement accru le r le du D partement D sormais celui ci doit mettre en place une cellule de recueil d valuation et de traite ment des informations pr occupantes En C tes d Armor la CRIP22 Cellule de recueil des informations pr occupantes est charg e de cette mission g Mm 1 La CRIP un nouveau contexte l gislatif Depuis la loi 2007 293 du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance le Conseil g n ral endos se la pleine responsabilit en mati re de protection de l enfance les services de l tat lui apportant leur concours Ainsi la loi pr voit notamment dans chaque d partement la mise en place d une cellule de recueil et de traitement des informations pr occu pantes dans l objectif de fiabiliser le rep rage des mineurs en danger ou en risque de danger et d assu rer plus de r activit pour la mise en uvre de leur protection En C tes d Armor c est la cellule de recueil des informations pr occupantes ou CRIP 22 qui joue ce r le Cette structure est un service du Conseil g n ral int gr la Direction de l Enfance et de la Famille Son r le est de contribuer la ma trise des d lais et l homog n it des modalit s de transmission et de traitement des informations pr occupantes D Mm 2 Les missions de la CRIP22 I La CRIP22 recueille et centralise les informatio
19. es r p tition germes banaukx prurit ou br lures vulvaires infections urinaires r cidivantes douleurs abdominales c phal es malaises diffus I Manifestations somatiques parfois li es la nature de l acte sexuel nur sie encopr sie constipation anorexie g ne la d glutition cauchemars terreurs nocturnes d apparition r cente I Masturbation compulsive I Manifestations psychiatriques d pressions avec parfois tentatives de suicide mutisme repli sur soi automutila tion excitation labilit de l humeur l Crises d touffement et d vanouissement chez l adolescent l Conduites antisociales chez les pr adolescents et les adolescents dues une d t rioration de la perception de soi entra nant une mise en danger fugues toxicomanie prostitution tentatives de suicide I Manifestations r gressives dans le domaine du langage et du graphisme l Troubles de l apprentissage et retards de d veloppement Les troubles du comportement sont surtout caract ris s par leur fr quence Certains sont plus vocateurs d une situation incestueuse ou d agressions sexuelles intrafamiliales 3 SYMPT MES VOCATEURS D UNE SITUATION INCESTUEUSE l Silence retrait fugue conduites d attaques contre le corps suicide automutilation l Autres l sions physiques souvent pr sentes br lures au niveau du pubis des seins griffures traces de strangulation I Peur du contact manque de con
20. fiance l gard des adultes I Changement r cent et massif du comportement pleurs tristesse disparition des conduites ludiques isolement LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES 15 PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER l D sinvestissement ou surinvestissement scolaire brutal manifestation r gressive l Absent isme scolaire l Enfant crisp lors de l ducation physique l Peur brutale et incontr lable des hommes l Refus de rentrer la maison l Tendance se barricader la nuit dans sa chambre rites d endormissement rites de lavage I Modifications motionnelles l Pr occupations sexuelles excessives pour l ge de l enfant activit auto rotique intense comportement sexuel pr coce recherche de caresses g nitales d un contact rotis harc lement sexuel avec les autres enfants voyeurisme exhibitionnisme langage inadapt l ge de l enfant provocation Parfois c est le compor tement d un des parents le plus souvent le p re ou beau p re qui fait soup onner une relation incestueuse ou un climat incestueux I Proximit corporelle inhabituelle entre parent et enfant l Parent intrusif n autorisant aucune intimit assurant les soins corporels l achat de sous v tements surveillant l arriv e des r gles et de tout incident de sant sollicitant avis m dicaux et consultations Les facteurs protecteurs Les potentiels de la famille et Les
21. inimiser le risque de non d tection et celui d viter l afflux d in formations pr occupantes infond es il importe que les nombreux acteurs susceptibles de transmettre des informations pr occupantes soient sensibilis s l enjeu du rep rage et inform s des modalit s de transmission et des proc dures en vigueur Ainsi il existe 3 niveaux d informations distincts qui impli quent ou non la transmission des informations la CRIP l activit sociale courante L existence de la CRIP 22 ne doit pas modifier les modalit s du travail m dico social de proximit Les informations re ues et chang es dans le cadre de l activit courante autour de situations d enfants qui interrogent et pr occupent sans pour autant qu il n y ait n cessit de transmettre doivent tre trait es dans le cadre de l accompagnement m dico social habituel Dans ce cas l intervention de la CRIP ne se substitue pas au travail de terrain Les Commissions Pluridisciplinaires de Concertation CPC et autres formes de concertation conti nuent tre organis es localement Les changes entre partenaires concern s peuvent avoir lieu dans ces diff rentes instances Lorsqu un parte naire alerte un professionnel du Conseil g n ral sur la situation d un enfant le travail de collabo ration doit se poursuivre ou se mettre en place Les situations pr occupantes Les informations dites pr occupantes et valu es comme telles cf d finitio
22. l valuation Caract riser la situation de risque de danger ou de danger Identifier les moyens pour y rem dier Proposer aux parents une aide adapt e de pr vention d accompagnement de protection administrative ou judiciaire L valuation doit tre centr e sur l enfant et son environnement social et familial capacit s du catives de ses parents g om trie familiale res sources Tout au long de cette d marche le professionnel doit recueillir et partager le plus t t possible le point de vue des parents sur les difficul t s rencontr es sauf si cela est contraire l int r t de l enfant L valuation doit permettre d tayer toute d cision et d organiser l accompagnement le plus adapt L valuation s appuie sur une d monstration pour conclure une proposition une mesure de protection administrative une saisine du Procureur de la R publique un suivi de secteur ou l inutilit d une intervention Les professionnels charg s de l valuation engagent leur responsabilit professionnelle sur son contenu et ses conclusions D Mm 2 le processus d valuation Dans tout processus d valuation un principe phare est respecter ne pas rester seul face la suspicion de danger ou de risque de danger pour un enfant Les diff rents professionnels de votre service col l gues conseiller technique psychologue m decin de PM I responsables sont les premiers inter locuteurs
23. la d marche sauf int r t contraire de l enfant l accus de r ception l metteur de l information pr occupante La CRIP 22 suit le traitement des informations tout au long des proc dures Elle garantit l effectivit des op rations et le respect des ch ances La proc dure d valuation ne doit pas exc der trois mois si la situation le permet Ce d lai doit tre r duit si les premi res appr ciations faites indiquent qu une protection rapide est n cessaire NE PAS OUBLIER DE PR CISER QUELLE INFORMATION A T D LIVR E AUX PARENTS OU TITULAIRES DE L AUTORIT PARENTALE La transmission de l information pr occupante ne constitue pas une fin en soi Elle initie des interventions et actions dont il est n cessaire de comprendre et d anticiper les effets Sa signification doit pouvoir tre expliqu e l enfant et sa famille Si la situation fait appara tre un risque de danger ou un danger pour l enfant une information pr occu pante doit tre r dig e La pr cision de l information pr occupante est fon damentale pour la rapidit et l efficacit de la suite donn e Renseignements devant figurer dans toute transmission d informations pr occupantes 1 INFORMATIONS SUR L ENFANT l Identit nom pr nom date et lieu de naissance l Identit des parents d tenteurs de l autorit parentale nom pr nom date et lieu de naissance et nom de jeune fille pour le
24. lerte 2 ATTITUDES DUCATIVES I Mode ou rythme de vie manifestement inadapt aux besoins de l enfant l Absence ou exc s de limites l Exigences ducatives d mesur es au regard des possibilit s de l enfant punitions aberrantes l Enfant faisant l objet de placements fr quents 3 COMPORTEMENTS L GARD DE L ENFANT l Absence de soins d entretien et ou de suivi m dical I M dicalisation outrance recours fr quents aux services hospitaliers pour des pathologies le plus souvent b nignes I Manque d attention indiff rence marginalisation dans la famille l Violence psychologique physique ou sexuelle discours n gatifs d valorisation humiliations menaces coups incitations la pornographie attouchements l d autres signes du comportement des adultes dans l entourage de l enfant peuvent galement alerter fragilit psychologique addictions maladie mentale Signes et sympt mes vocateurs D ABUS SEXUELS 1 SYMPT MES VOCATEURS l L sions traumatiques des organes g nitaux I Infections sexuellement transmissibles I Survenue d une grossesse chez une adolescente qui ne veut pas dire qui est le p re ou demande d IVG faite par une jeune accompagn e de ses parents 2 SYMPT MES MOINS SP CIFIQUES I Sensations de modification du corps I Hospitalisations r p t es I Consultations m dicales r p t es l Manifestations somatiques non sp cifiques infections vaginal
25. lorsqu il est constat qu un enfant encourt un danger imm diat ou est victime d actes susceptibles de constituer une infraction p nale ou dans les cas d all gations de violences sexuelles Pr cision s mantique depuis la loi du 5 mars 2007 le terme signalement est r serv la saisine de l autorit judiciaire QUELLE ARTICULATION ENTRE PROTECTION ADMINISTRATIVE ET PROTECTION JUDICIAIRE En cas de danger ou risque de danger ET SI I LES PARENTS PEUVENT REM DIER LA SITUATION l LES PARENTS SE SAISISSENT DES PROPOSITIONS D AIDE l LES PARENTS PARTAGENT LES DIAGNOSTICS ET LES M THODES protection administrative En cas de danger ou risque de danger ET SI LES PARENTS REFUSENT TOUTE INTERVENTION l L ACCOMPAGNEMENT SOCIAL A ATTEINT SES LIMITES protection judiciaire 22 Annexes g OMM 1 Convention des droits de l enfant Article 19 1 Les tats parties prennent toutes les mesures l gislatives administratives sociales et ducatives appropri es pour prot ger l enfant contre toutes formes de violence d atteinte ou de brutalit s phy sigues ou mentales d abandon ou de n gligence de mauvais traitements ou d exploitation y compris la violence sexuelle pendant qu il est sous la garde de ses parents ou de l un d eux de son ou ses repr sen tants l gaux ou de toute autre personne qui il est confi 2 Ces mesures de protection comprendront selon qu il conviend
26. mars 2007 art 34JO0RF 7 mars 2007 L article 226 13 n est pas applicable dans les cas o la loi impose ou autorise la r v lation du secret En outre il n est pas applicable 1 celui qui informeles autorit s judiciaires m di cales ou administratives de privations ou de s vices y compris lorsqu il s agit d atteintes ou mutilations sexuelles dont il a eu connaissance et qui ont t inflig es un mineur ou une personne qui n est pas en mesure de se prot ger en raison de son ge ou de son incapacit physique ou psychique 2 Au m decin qui avec l accord dela victime porte la connaissance du Procureur de la R publique les s vices ou privations qu il a constat s sur le plan physique ou psychique dans l exercice de sa profes sion et qui lui permettent de pr sumer que des vio lences physiques sexuelles ou psychiques de toute nature ont t commises Lorsque la victime est un mineur ou une personne qui n est pas en mesure de se prot ger en raison de son ge ou de son incapacit physique ou psychique son accord n est pas n ces saire 3 Aux professionnels de la sant ou de l action sociale qui informent le pr fet et Paris le pr fet de police du caract re dangereux pour elles m mes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu elles d tiennent une arme ou qu elles ont manifest leur intention d en acqu rir une Le signalement aux autorit s comp tentes
27. n doivent faire l ob jet d une transmission sans d lai au Pr sident du Conseil g n ral via la CRIP 22 Les situations caract re de gravit Les informations r v lant une situation grave et ou urgente doivent tre transmises au Parquet via la CRIP 22 sauf extr me urgence 3 La transmission et le traitement d une information pr occupante Une information pr occupante relative une situa tion d enfant en danger ou en risque de danger doit tre r dig e et transmise la CRIP 22 Dans ce cadre certaines r gles sont retenir I la pr cision de l information pr occupante est fon damentale pour la rapidit et l efficacit de la suite donner I la transmission doit permettre de comprendre au mieux la situation afin de pouvoir prendre rapide ment une d cision d orientation Cela suppose une valuation tay e contenant tous les l ments per mettant d analyser la situation de danger ou de ris que de danger pour l enfant I l crit est r dig par les professionnels ayant connaissance de l information pr occupante Toute transmission d information pr ocuppante doit faire l objet d une information pr alable des parents tuteurs ou personnes exer ant l autorit parentale sauf si cette information est contraire l int r t de l enfant R f rence art L226 2 1 du Code de l Action Sociale et des Familles 2 types de transmissions de l information pr occupante deux pr
28. ner les parents prot ger les mineurs r primer les ventuelles infractions commises leur encontre Il repose sur la combinaison de diff rentes l gislations et r glementations administratives sociales civiles et p nales g Mm La Convention internationale des droits de l enfant La politique publique de protection de l enfance s appuie sur la Convention internationale des droits de l enfant adopt e le 20 novembre 1989 et ratifi e par la Francele 27 juin 1990 Cette derni re I r affirme le besoin des enfants de b n ficier d une attention particuli re en raison de leur vuln rabilit I inscrit l engagement des tats parties garantir la protection des enfants jusque dans la sph re priv e art 19 I noncela notion d int r t sup rieur de l enfant art 3 D Mm 2 Laloi 2007 293 du 5 mars 2007 En France la loi du 5 mars 2007 offre une nouvelle dynamique la protection de l enfance en affirmant clairement l objectif d articuler pr vention et protec tion Cette loi identifie 3 principes fondamentaux I l int r t de l enfant I le respect dela place des parents I une mailleure articulation des acteurs 3 objectifs prioritaires I d velopper la pr vention I renforcer le dispositif d alerte et d valuation des risques de danger pour l enfant en pr voyant l or ganisation d une cellule de recueil des informations pr occupantes CRIP 22 Enfance en danger I am liorer e
29. ns pr occupantes IP transmises par l ensemble des professionnels concourant la protection de l en fance et ou par les particuliers I La CRIP22 analyse le contenu des informations pr occupantes dans un cadre pluridisciplinaire Si n cessaire elle demande une valuation aux professionnels du Conseil g n ral ou l association d partementale pour la Sauvegarde de l enfance et de l adolescence I La CRIP22 valide le caract re pr occupant del information I La CRIP22 est garante des d lais d valuation d termin s en fonction du degr d urgence et de gravit des courriers et retours d informations I La CRIP22 constitue une interface entre les services d partementaux le Parquet et l ensemble des professionnels concourrant la protection de l enfance I La CRIP22 est l interlocuteur principal du Parquet I La CRIP22 a un r le de conseil technique I La CRIP22 contribue l observation du dispositif de protection de l enfance I LA COMPOSITION DE LA CRIP 22 1 m decin de sant publique pour la partie pid miologique et technique de la mise en uvre du syst me d information temps partiel LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER LE CIRCUIT DE L INFORMATION PR OCCUPANTE QUELQUES L MENTS DE D FINITION CONNA TRE CIRCONSCRIPTIONS DE LA SOLIDARIT D PARTEMENTALE MAISONS DU D PARTEMENT DUCATION NAT
30. ns le respect de l environn cotesdarmor fr Votre Conseil g n ral au service de tous les Costarmoricains
31. oc dures distinctes INFORMATION PR OCCUPANTE REP R E DANS LE CADRE DE L ACCOMPAGNEMENT M DICO SOCIAL DE PROXIMIT l valuer en concertation le degr de gravit et d urgence l Contacter ventuellement la CRIP 22 pour information et ou conseil technique l Transmettre la CRIP l valuation par crit B INFORMATION PR OCCUPANTE DIRECTEMENT TRANSMISE LA CRIP22 I La CRIP22 fait une analyse de premier niveau et d termine le degr de gravit et d urgence v rifie l existence ventuelle d l ments de connais sance pr existants en instance ou archiv s aupr s du groupement contacte si besoin par t l phone les CSD mandate si n cessaire pour valuation de la situation les travailleurs m dico sociaux Service Social PMI du D partement ou l association d partementale de la sauvegarde de l enfance et de l adolescence 20 LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER Le traitement de l information pr occupante AU RETOUR DE L VALUATION LA CRIP 22 ORIENTE SELON LES CAS VERS la cl ture du dossier la poursuite de l accompagnement social de proximit une vigilance dans un d lai limit une protection administrative une protection judiciaire LA CRIP22 EST GARANTE DE L ENVOI DES COURRIERS l courrier de mandatement l copie du courrier adress la famille les parents sont inform s de
32. ou conjoncturel des signes d alerte n cessit de faire la distinction entre les difficult s parentales passag res susceptibles de changements dans un d lai compatible avec le d veloppement de l enfant et les difficult s paren tales lourdes non susceptibles d volution positive rapide I Le niveau de gravit des troubles rep r s chez l en fant I La nature des risques rep r s dans son environne ment I La capacit d empathie des adultes responsables leur compr hension des souffrances de l enfant leur degr de mobilisation ainsi que leur adh sion toute proposition d aide I Les facteurs de vuln rabilit conditions de vie probl mes de sant relations conflictuelles dans le milieu de vie de l enfant LES PRINCIPALES CARACT RISTIQUES DE DANGER Les signes d alerte CHEZ L ENFANT 1 SYMPT MES PHYSIQUES l Traces de coups br lures fractures l Scarifications l Accidents domestiques r p tition l Probl mes de sant r p t s l Retard staturo pond ral l Arr t du d veloppement psychomoteur et ou intellectuel l Aspect n glig tat g n ral m diocre 2 TROUBLES DU COMPORTEMENT I Mutisme inhibition repli sur soi l Qu te affective syst matique l Troubles du sommeil Troubles sphinct riens encopr sie nur sie l D sordres alimentaires anorexie boulimie vomissements r p t s I Violence ou agressivit l Enfant dit insupportable agitations l Isolement l
33. ra des proc dures efficaces pour l ta blissement de programmes sociaux visant fournir l appui n cessaire l enfant et ceux qui il est confi ainsi que pour d autres formes de pr vention et aux fins d identification de rapport de renvoi d enqu te de traitement et de suivi pour les cas de mauvais traitements de l enfant d crits ci dessus et comprendre galement selon qu il conviendra des proc dures d intervention judiciaire Article 3 3 1 Dans toutes les d cisions qui concernent les enfants qu elles soient le fait des institutions publi ques ou priv es de protection sociale destribunaux des autorit s administratives ou des organes l gisla tifs l int r t sup rieur de l enfant doit tre une consi d ration primordiale 3 2 Les tats parties s engagent assurer l enfant la protection et les soins n cessaires son bien tre compte tenu des droits et des devoirs de ses parents deses tuteurs ou des autres personnes l galement res ponsables de lui et ils prennent cette fin toutes les mesures l gislatives et administratives appropri es 3 3 Les tats parties veillent ce que le fonction nement des institutions services et tablissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protec tion soit conforme aux normes fix es par les auto rit s comp tentes particuli rement dans le domaine de la s curit et de la sant et en ce qui concerne le nombre et la comp
34. risquent de l tre R f rence art L 226 3 du Code de l Action Sociale et des Familles Les personnes qui mettent en uvre la politique de protection de l enfance d finie l article L 112 3 ainsi que celles qui leur apportent leurs concours transmettent sans d lai au Pr sident du Conseil g n ral ou au responsable d sign par lui conform ment l article L226 3 toute information pr occupante sur un mineur en danger ou en risque de l tre au sens de l article 375 du Code Civil En conclusion la loi pr voit que la cellule d parte mentale de recueil des informations pr occupantes a vocation tre destinataire de toutes les informa tions pr occupantes et des signalements au Parquet quel que soit le circuit de transmission I RAPPEL L information pr occupante est tout l ment d information y compris m dical susceptible de laisser craindre qu un enfant se trouve en situation de danger ou en risque de danger au sens de l article 375 du Code Civil et puisse avoir besoin d aide dans le cadre d une mesure de protection administrative ou judiciaire Elle doit faire l objet d une transmission la cellule d partementale pour valuation et suite donner SOURCE BROCHURE DU MINIST RE DE LA SANT ET DES SOLIDARIT S 2007 D Mm 2 Les trois niveaux d informations L information pr occupante doit tre transmise sans d lai Toutefois entre la n cessit de m
35. s femmes Adresse de l enfant et de la famille Composition de la famille et situation familiale actuelle G om trie familiale autres personnes vivant au domicile de l enfant ou en lien habituel avec lui Donn es socio conomiques si connues Adresse du lieu d accueil et ou de scolarit 2 EL MENTS MOTIVANT LA TRANSMISSION DE L INFORMATION PR OCCUPANTE I l ments d inqui tude description pr cise concr te dat e des faits I Paroles de l enfant I valuation de son comportement l Circonstances fr quence des faits signal s I Personnes relais identit et r le aupr s de l enfant l Situation connue ou non l Actions d j men es I Rencontres avec la famille et positionnement des parents face aux difficult s nomm es 3 L MENTS SUR L INFORMATEUR I Nom et qualit adresse t l phone l Lien ventuel avec l enfant signal l Pr ciser si la d claration est anonyme l Pr ciser si le d clarant est t moin direct des faits ou s il rapporte des faits qu il n a pas lui m me constat s 4 EL MENTS SUR LA NATURE DE L INFORMATION l Faits constat s l Faits rapport s l Faits suppos s I Comment l informateur a t il eu connaissance de la situation l En a t il inform quelqu un d autre et quand LA CELLULE DE RECUEIL DES INFORMATIONS PR OCCUPANTES 21 PR VENIR VALUER ET AGIR POUR MIEUX PROT GER I L EXTR ME GRAVIT LE SIGNALEMENT AU PROCUREUR DE LA R PUBLI
36. t c est l aspect r p titif et cumulatif de ces signes qui d finit une situation de danger II importe de mettre en perspective un faisceau de signes pour caract riser le risque de danger pour un enfant en les situant dans un contexte global et dans le temps Les diff rentes situations pouvant mettre un enfant en danger Un enfant peut se trouver en danger du fait I de conditions de vie dans son milieu naturel que constituent sa famille ou les relations de celle ci I d un environnement social le soumettant des influences pr judiciables I de soins ou de prises en charge inappropri s par des adultes dans des lieux d accueil d ducation de loisirs ou de sports I d une ducation dans un milieu sectaire le privant de soins et d une ducation adapt s ses besoins Id un contexte de violences pr sidant aux rela tions entre adultes entre mineurs entre adultes et mineurs dans les milieux o il volue I d une exploitation dans des syst mes de racket ou de d linquance I d une utilisation sexuelle ou perverse par des adul tes ou d autres mineurs L enfant peut aussi tre en danger du fait de ses pro pres conduites d linquance fugue toxicomanie tentative de suicide Des conditions de vie ou de prise en charge inadapt es dans des lieux institution nels peuvent aussi constituer un danger Ce qu il faut analyser pour rep rer les situations pr occupantes I Le caract re structurel
37. t diversifier les modes d intervention aupr s des enfants La loi du 5 mars 2007 met l accent sur la pertinence du diagnostic et sur la qualit de l valuation des dif ficult s de l enfant et de sa famille I Loi DU 5 MARS 2007 LES APPORTS RETENIR Le Pr sident du Conseil g n ral chef de file de la protection de l enfance Il revient au Pr sident du Conseil g n ral et ses services de veiller pr venir les situations de crise en offrant aux familles des prestations adapt es Les actions de pr vention individuelles ou collectives sont privil gier en particulier celles qui rel vent des difficult s ducatives dans les familles L objectif est de soutenir les familles et de leur permettre de recouvrer leur capacit exercer leur responsabilit parentale La notion de pr vention en mati re de protection de l en fance fait d sormais partie des missions de la politique de protection de l enfance ce titre la loi donne un r le pivot au service de Protection Maternelle et Infantile du Conseil g n ral aux c t s du Service D partemental de l Action Sociale et du service de l Aide Sociale l Enfance L articulation planifi e de la protection administrative et judiciaire La loi 2007 293 du 5 mars 2007 a clarifi la ligne de par tage entre les deux grands p les d intervention la protec tion administrative sous l autorit du Pr sident du Conseil g n r
38. tence de leur personnel ainsi que l existence d un contr le appropri EEE 2 Code Civil Article 375 modifi par loin 2007 293 du 5 mars 2007 art 14JORF 6 mars 2007 Si la sant la s curit ou la moralit d un mineur non mancip sont en danger ou si les conditions de son ducation ou de son d veloppement physique affec tif intellectuel et social sont gravement compromi ses des mesures d assistance ducative peuvent tre ordonn es par justice la requ te des p re et m re conjointement ou de l un d eux de la personne ou du service qui l enfant a t confi ou du tuteur du mineur lui m me ou du minist re public Dans les cas o le minist re public a t avis par le Pr sident du Conseil g n ral il s assure que la situation du mineur entre dans le champ d application de l article L 226 4 du Codedel Action Sociale et des Familles Le juge peut se saisir d office titre exceptionnel Elles peuvent tre ordonn es en m me temps pour plusieurs enfants relevant dela m me autorit paren tale La d cision fixe la dur e de la mesure sans que cel le ci puisse lorsqu il s agit d une mesure ducative exerc e par un service o une institution exc der deux ans La mesure peut tre renouvel e par d ci sion motiv e Cependant lorsque les parents pr sentent des diffi cult s relationnelles et ducatives graves s v res et chroniques valu es comme telles dans l tat a
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