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Écouter, partager les constats et progresser

1. es cahiers de la Retraite Compl mentaire Contr le et audit Ecouter partager les constats et progresser ensemble RC mode d emploi Partenaires sociaux O siegent ils m Sommaire N 3 10 Pr sentation par Jean Jacques Marette des nouvelles orientations pour l informatique retraite compl mentaire 04 Actualit s Le site www maretraitecomplementaire fr volue La d pendance d bat national mise en place des groupes de travail gt Les m tiers en image saison 2 Le retour des clips m tiers Colloque annuel du Cor gt Un accord pour cinq ans gt Usine Retraite le groupe pilote a d marr gt 25 tats g n raux du Vieillir Jeune et Bien l Unesco gt D clarations sociales la d mat rialisation est en hausse 08 Tendances Sant d clar e et activit entre 50 et 59 ans 10 venir gt Nouvelle donne pour l informatique gt Une nouvelle campagne promotionnelle orient e utilisateurs Bilan et perspectives des Comit s r gionaux net entreprises Le contr le des institutions de retraite compl mentaire est l une des fonctions premi res des f d rations Rappel de ses enjeux ses moyens et ses r sultats 14 L enjeu Contr le et audit Ecouter partager les constats et progresser ensemble Le contr le ses moyens et ses r sultats gt La qualit en mode majeur gt Le con
2. ER Res E a e en ne Re BAES E AE Source Irdes donn es enqu te Share 2006 2007 Effectifs pond r s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 venir Syst me d information retraite compl mentaire De grandes orientations viennent d tre fix es l informatique retraite compl mentaire et r pondent aux enjeux d finis pour les ann es 2011 2014 Entretien avec Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco Nouvelle donne pour l informatique uels sont les enjeux pour l informati que de la retraite compl mentaire J J M Les partenaires sociaux ont d fini quatre enjeux majeurs pour le syst me d infor mation retraite compl mentaire SI RC Il s agit tout d abord de r ussir le d ploiement de Usine Retraite Cela passe notamment par la tenue d un calendrier de d ploiement et le respect des budgets allou s Autre grand axe l informatique doit pouvoir r pondre aux volutions du produitretraite durant les quatre prochaines ann es am lioration des services aux entreprises et aux participants volution des processus de gestion et de notre r glementation Il faut galement p renniser leSI RCetenindustrialiser l exploitation La p riode 2011 2014 devra permettre de ren forcer la coh rence fonctionnelle et techni que d ensemble du SI RC et l optimisation de son architecture Enfin nous devons Focus sur
3. par les institutions de lex groupe Taitbout en m tropole Cirsic et Circia Ce d marrage progressif couvre pour la premi re fois un cycle m tier complet Les processus de gestion des adh sions Bac et d appel de cotisations Grecco ont ainsi t d ploy s en mars 400 utilisateurs form s dans les diff rentes directions m tiers concern es ont r alis leurs premiers actes de gestion sur le nouvel outil d s le 1 mars et ce sur l ensemble des sites de gestion tandis que les processus d encaissement des cotisations et de contentieux Grecco taient effectifs en avril Fin octo bre la boucle sera boucl e avec une seconde migration qui permettra d adresser les d cla rations nominatives aux clients DN et de mettre jour les comptes de points des participants Droits Derni re tape le d ploiement de la brique Allure qui permet le paiement des retraites et la gestion du dossier des retrait s EN SAVOIR gt Lire Les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 1 L enjeu p 14 21 gt quipe projet et utilisateurs en pr sence de la direction g n rale qui a donn son feu vert le 28 f vrier d j Rep re Usine Retraite couvre l ensemble des actes de gestion de la retraite compl mentaire soit 12 processus m tier gt Gestion des adh sions collectives gt Contentieux gt Appel des cotisations et gt Adh sions individuelles et rachat des d clarations de salaire
4. uvre et valu es POUR UNE AM LIORATION CONTINUE La Dac a galement mis en place un dispo sitif d coute renforc Concr tement des questionnaires sont envoy s syst matique ment aux structures audit es et aux instances Mission ESS Satisfaction client une notion capitale Comme organe de contr le le r le de la Dac est d abord de garantir aux partenaires sociaux le respect des int r ts mat riels et moraux des r gimes En contr lant les groupes de protection sociale elle leur indique aussi des axes d am lioration et fait remonter leurs besoins d adaptations r glementaires Inscrit dans le Manuel Qualit qui synth tise ses processus ainsi que les principales dispositions du syst me qualit la Dac s engage satisfaire ses clients en orientant ses activit s autour de leurs besoins et attentes et en mettant en place un dispositif d coute et de recherche de leur satisfaction Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Un an de travail a t n cessaire pour d crire nos processus nous doter d une documentation Jour Christophe Le Touz du groupe et des f d rations pour leur per mettre de r agir sur la proc dure de d clen chement de l audit sur sa pr paration son d roulement et celui de la r union de cl tu re la communication et les conclusions de l audit Les r ponses ces questionnaires sont ensuite analys es afin d
5. Groupe Humanis U pilote le comit r gional net entreprises US Lille de la r gion Nord Pas de Calais aui Amiehs Mornay pilote v e Rouen en le comit r gional Y Nancy net entreprises A AS ot N x Or paris D de la r gion Lorraine S Tro es Rennes e ye Stras ourg es Nantes xs gt Les Tours Dijon PSI Besancon f La Rochell er Fr R unica pilote le comit S limoges F r gional net entreprises A L Apicil pilote le comit E i k on SNS POSTE Clermont y A r gional net entreprises Bordeaiix Ferrand de la r gion Rh ne Alpes Toulouse y Y Marseille Montpellier Saint Denis Q de la R union Pointe Pitre Les comit s r gionaux gt Compos des repr sentants locaux des organismes net entreprises de protection sociale partenaires chaque comit r gional a une double vocation e offrir un relais local aux utilisateurs de net entreprises fr e participer la promotion des services offerts via le site Internet Sur 23 comit s quatre sont pilot s par un groupe de protection sociale au titre de l Agirc de l Arrco et du Ctip Espace d di Toute l actualit des comit s Pour vous tenir inform de l ensemble des initiatives venir des quatre comit s r gionaux pilot s par l Agirc l Arrco et le Ctip un espace a t cr sur le site wwwragirc arrco fr accessible depuis la rubrique Entreprises ou en allant directeme
6. e leur tout premier dispositif d information reposant sur un site Internet d di EN SAVOIR www maretraitecomplementaire fr gt Lire Les orientations du minist re La retraite compl mentaire y est des Solidarit s pour 2011 dossier de presse www solidarite gouv fr expliqu e de mani re simple didactique gr ce de courtes vid os Fin 2009 les conseillers retraite y ont t mis l honneur et le num ro unique de t l phone mis en valeur le service retraite compl mentaire tant au c ur du nouveau dispositif d information d cid par les partenaires sociaux Aujourd hui l Agirc et l Arrco font voluer le site accessibilit renforc e lisibilit des contenus accrue et acc s via les moteurs de recherche facilit gt Rendez vous sur le site www maretraitecomplementaire fr paritaires de protection sociale seront destinataires en 2011 d un m tropolitains en 2011 Ils taient 22 ATH 9 H relev de situation individuelle en 2007 Les six premiers groupes 8 millions d actifs RIS ou d une estimation p sent 70 7 de l ensemble indicative globale EIG Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 FRA R ception et validation gt des donn es sociales Ua pon Recouvrement amp IN 4 ji i sii Ter cotisations Rigueur relation client de Ecoute esprit d quipe p w still Les m tiers en image
7. e des ann es pr c dentes deux titres e Dans le contexte particulier de la r forme des retraites des r gimes de base le Gip Info Retraite a d cid en 2010 de repor ter 2011 l envoi des estimations indi catives globales EIG et d envoyer la place un relev de situation individuelle RIS aux g n rations 1954 et 1955 Ce report entra ne de facto une augmenta tion significative des envois qui taient pr vus pour 2011 puisque l on passe de 6 8 g n rations de b n ficiaires Les r gimes de retraite devront tre en capacit d y r pondre tout en maintenant la m me qualit de service souligne Pierre Chaperon directeur du cabinet du GIE Agirc Arrco Une attention particuli re devra tre port e la gestion des retours e Autre particularit en 2010 une pre Campagne 2010 informer dans mi re g n ration d actifs g s de 35 ans ceux n s en 1975 a re u un relev de situation individuelle G n ration pour laquelle les r gimes ont pu constater la difficult d avoir une adresse valide pr s de 15 des envois sont revenus l exp diteur C t Agirc Arrco la qualit des coor donn es des participants constitue un des points de vigilance Les adresses des actifs inscrites dans les bases f d rales ne sont pas toutes bien renseign es et parfois absentes Nous devons clairement mon ter en qualit sur ce point note Pierre Chape
8. 29 Fran ois Charpentier p 34 35 Cr dits photos Fotolia mills21 p 1 2 14 15 18 et 20 T Paviot p 2 10 17 GraphicObsession p 2 6 16 19 27 et 30 J Ongkiehong p 3 Getty Imagezoo p 4 Fotolia S Don p 7 Getty J Hodge p 8 X Renauld p 22 23 et 32 33 J Schneider Maunoury p 24 25 GraphicO Tetra Images p 26 DigitalVision Indeed p 29 Fotolia G lougassi delkoo dundanim Somwaya P Wingrove G Barskaya auremar W Goldswain p 35 DR Conception et r alisation uN BITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal Mai 2011 No ISSN 2112 4841 Philippe Vivien Accord du 18 mars 2011 dito 03 Assurer la p rennit des r gimes es n gociations sur les retraites compl mentaires Agirc et Arrco ont d but le 25 novembre 2010 Au terme de sept s ances de travail les partenaires sociaux ont conclu un accord le 18 mars 2011 Cet accord ne permet pas lui seul d atteindre l quilibre des r gimes l horizon de 2030 mais il contribue r duire les d ficits du fait notamment de la prise en compte dans les r gimes compl mentaires de la r forme des retraites de base Les partenaires sociaux ont souhait s inscrire d ores et d j dans un calendrier de rencontres annuelles afin d assurer un suivi attentif des comptes au regard des volutions conomiques et de se donner les moyens d agir rapidement L accord prend en compte les vol
9. J L D La France a t honor e par le fait d avoir obtenu la pr sidence de deux commissions sur douze En tant que pr sident de la Cnaf je suis videmment fier d avoir t lu l unanimit pr sident de la Commission technique des allocations familiales Le travail des commissions va reprendre avec comme th me directeur la proacti vit c est dire la pr vention et la veille attentive vers les nouveaux besoins des familles des assur s et des retrait s et ceci dans une perspective mondiale Sans oublier les th matiques de l extension de la couverture de la S curit sociale et de notre performance de gestion Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Plusieurs mod les sociaux se c toient au sein de l AISS comment se situent les pays mergents et peut on envisager un socle mondial de protection sociale J L D L id e d un socle mondial de protection sociale renvoie la d clara tion universelle des droits de l homme mais aussi la charte europ enne des droits fondamentaux annex e au trait de Lisbonne qui ne se limite pas aux droits des citoyens et leurs aspects politiques mais voque les droits sociaux droit au logement inclusion sociale lutte contre la pauvret La S curit sociale y retrouve des aspects fondamentaux droit la sant la retraite niveau de vie des familles lutte contre la pauvret des
10. audit complet mobi lise une quipe de quatre six auditeurs L volution du droit de suite Conform ment aux souhaits formul s par l Inspection g n rale des affaires sociales Igas dans un rapport de 2008 les f d rations ont mieux d fini et renforc la possibilit de pousser si n cessaire les investigations au del des seules institutions de retraite dans les organismes directement ou indirectement li s aux groupes La charte de l audit et du contr le a t modifi e fin 2010 pour tenir compte de cette volution Elle pr voit d sormais la v rification du contr le par l association sommitale de l ensemble des activit s du groupe et de la ma trise des risques par tous les organismes concern s ainsi que la possibilit de mener des contr les chez certains prestataires externes Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Ces derni res ann es les audits demandent plus de temps de pr paration et d ex cution mais aussi plus de comp tences et d expertise de la part des auditeurs Lo c du Pontavice pendant six huit semaines sur place Si l on prend en compte les temps de pr paration et de restitution la dur e totale est de deux mois et demi Les outils utilis s sont eux toujours les m mes questionnaires d audit 18 soit plus de 2 500 points de contr le des fiches de tests contr les 125 des outils de sondage et des fiches de recherche d am l
11. d effectuer leurs d clarations sociales r glementaires et contractuelles l aide d outils conomiques performants simples d installation et ergonomiques en utilisant notamment les technologies de l Internet Cette mission s est concr tis e avec la cr ation du site www net entreprises fr g r par le Gip MDS am liorer le site net entreprises fr et la lettre R seau d livrer une information en temps r el donner la parole aux membres de la communaut relayer davantage les actions de terrain Elles devraient se concr tiser dans les mois qui viennent Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 venir 13 D clarations en ligne Bilan et perspectives des Comit s r gionaux net entreprises En 2010 ce sont plus de 18 millions de d clarations en ligne contre 14 millions en 2009 qui ont t r alis es par 2 millions d entreprises inscrites sur le portail et entreprises fr Elles taient 1 7 million en 2009 Une belle progression r sents sur tout le territoire m tropoli tain ainsi qu la R union et la Guadeloupe les 23 Comit s r gionaux net entreprises ont contribu l accroissement significatif du nombre des d clarations en ligne 2010 a t pour les Comit s r gionaux l ann e de la r organisation et du d ploiement au niveau d partemental Chaque d partement est d sormais pourvu d un comit local en mesure de
12. de l individu y compris l enfant service du groupe familial quelle que soit sa typologie Et si cela devenait l pure du socle mondial de protection sociale e 1 L AISS regroupe des institutions et des organismes de S curit sociale du mondeentier 2 Jean Philippe Huchet secr taire g n ral de la F d ration nationale de la mutualit fran aise FNMF est pr sident de la Commission technique de la mutualit 3 Adopt e le 7 d cembre 2000 par Union europ enne 4 Sign le 14 d cembre 2007 a Lisbonne entre les 27 tats membres de l Union europ enne 5 Br sil Russie Inde et Chine EN SAVOIR gt Retrouvez plus d informations sur ce Forum mondial sur le site Internet de l AISS http www issa int niss A Bilan des trois derni res ann es L activit de l AISS a t marqu e par des travaux transversaux autour de trois axes l volution mondiale de la d mographie et son incidence sur les syst mes de S curit sociale la question d une meilleure couver ture des populations par la S curit sociale et enfin la performance des institutions membres en mati re de gestion Au cours de ces derni res ann es la cr ation de plusieurs bureaux continentaux associ e l organisation de conf rences r gionales a permis un d bat sur les bonnes pratiques et la mise en perspective de projets com muns un groupe de pays Enfin l AISS a consid rablement am lior ses sites e
13. de points de retraite gt Traitement des d clarations gt Rectification des carri res de salaire et des droits gt Gestion des affiliations et gt Information aux actifs des certifications gt Pr liquidation et liquidation de la retraite gt Prestation retraite gt Traitement des cotisations gt Recouvrement amiable Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 2 s tats g n raux du Vieillir Jeune et Bien l Unesco La Maison de l Unesco a accueilli les 17 et 18 d cembre 2010 plus d une cinquantaine de m decins chercheurs sociologues et grands t moins autour des derni res avanc es en mati re de long vit Cette ann e les tats g n raux se sont int ress s aux modes de vie et plus particuli rement la qualit de vie aux outils disponibles pour lutter contre les effets de l ge et pour conserver son capital sant Comment r ussir bien prendre le virage de la retraite Que peut on attendre des traitements et technologies de demain en mati re de long vit Le sommeil est il un probl me d ge Toutes ces questions et bien d autres ont t abord es lors de tables rondes organis es pour loccasion gt wwwieillirbien com uel est le bilan des d clarations sociales en ce d but d ann e 2011 T S A La campagne 2011 s est d roul e sans incidents majeurs Les entreprises ont transmis 575 000 Ducs EFI pour un
14. de son pays de lui refuser une pension de r version Elle se fonde sur les dispositions combin es de la Convention europ enne sur l interdiction de la discrimination et la protection de la propri t Face sa ressortissante le gouverne ment turc fait valoir que la r glementation du mariage rel ve de la marge d appr ciation de l tat Seules les personnes ayant contract un mariage civil peuvent b n ficier des droits qui s y attachent Il souligne l importance du principe mariage civil de la cit valeur constitutionnelle et pr cise que la loi turque vise prot ger la famille et en particulier la femme Ainsi c est pour prot ger les femmes de la polygamie que la primaut du mariage civil sur le mariage religieux a t tablie DES BUTS L GITIMES La Cour a donc d statuer sur le point de savoir si la diff rence de traitement par rapport une femme qui aurait t mari e conform ment aux dispositions du code civil turc tait discriminatoire ou bien si au contraire elle tait acceptable Apr s avoir analys que la nature religieuse du mariage tait bien l origine d une discrimination interdite par la Conven tion la Cour a recherch s il existait des justifications objectives et raisonnables cette discrimination Elle admet que la diff rence de traitement poursuit des buts l gitimes savoir le maintien de l ordre public et la protection des droits et lib
15. la direction de la gestion avec la cr ation d un p le complet de pilotage des processus et de l activit Les recommandations ont t d autant mieux accept es que les auditeurs ont pris le temps de pr parer leur intervention et d chan ger sur les conclusions nous donnant ainsi la possibilit de ma triser ce qui allait tre dit Nous appr cions aussi leur grande disponibilit en dehors du contr le lui m me pour changer sur les actions que nous mettions en place et tre s rs de ne pas aller dans la mauvaise direction g Romain Drappier Directeur de l audit interne R unica Des contr les compl mentaires Nous sommes le point d entr e des auditeurs de la Dac Nous fournissons les documents utiles et trouvons les bons interlocuteurs m tiers Nous sommes tr s attentifs aux recommandations qui nous sont faites et en surveillons la mise en uvre dans nos propres suivis semes triels Pour optimiser cette compl men tarit nous nous informons en amont sur les contr les que la Dac pr voit de faire afin de les int grer dans notre plan pluriannuel et d viter les doublons Ainsi pour l Usine Retraite les audits r a lis s en amont par la Dac liaison comp table Usine Retraite sont parfaitement compl mentaires de l audit que nous ferons de la brique Allure prochainement 1 Brique Allocataire Usine Retraite qui permet le versement des retraites et la gestion du dossie
16. la moins bonne Plus pr cis ment la France se situe dans la moyenne europ enne pour certains indicateurs tat de sant per u limitation d activit force de pr hension mais occupe une place d favorable pour ce qui concerne les sympt mes d pressifs et physiques voir graphique 1 En 2006 les trois quarts des Europ ens g s de 50 59 ans se d clarent en bonne ou en excellente sant Cette proportion varie pourtant fortement d un pays l autre Par exemple 90 des seniors se per oivent en bonne sant en Irlande et en Gr ce contre 75 environ en France en Su de ou en Espagne et seulement 60 en Pologne voir graphique 2 Quel que soit le pays le fait d occuper un emploi a une influence positive sur l tat de sant per u En moyenne en Europe 82 5 des actifs occupant un emploi se d clarent en bonne ou en excellente sant Cette proportion est de 60 seulement pour les ch meurs et les inactifs Sante d clar e et activite entre 50 et 59 ans LES SP CIFICIT S FRAN AISES 30 des quinquag naires fran ais interro g s 26 5 des travailleurs actifs 37 4 des inactifs ou ch meurs ont d clar au moins trois sympt mes vocateurs de d pression sentiment d pressif pessimisme id es suicidaires sentiment de culpabilit diff cult s dormir Ce pourcentage place la France en deuxi me position des pays tudi s derri re la Pologne La moyenne euro
17. laborer des indica teurs de satisfaction et pouvoir ventuelle ment prendre des mesures d am lioration Ce travail au long cours a permis de pr ciser les r les et les responsabilit s de chaque acteur et de renforcer les changes au sein de la direction Depuis cinq ans gr ce au syst me de management par la qualit tout la gestion des ressources mat rielles et humaines la gestion des fournisseurs la m thodologie a ainsi t rationalis et optimis 1 Soci t g n rale de surveillance 2 Comit fran ais d accr ditation Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L enjeu Le contr le s organise aussi dans les groupes haque groupe paritaire de protec tion sociale dispose de son propre service d audit responsable de l valuation des contr les internes Chez Malakoff M d ric ou R unica par exemple cinq person nes sont charg es d effectuer les contr les d cid s dans le cadre d un plan annuel En plus des campagnes semestrielles de suivi pour lesquelles nous nous appuyons sur un r seau de correspondants contr le interne nous menons trois grands types d audit d taille Romain Drappier direc teur de l audit interne chez R unica des audits de processus des audits d entit s ou de structure et enfin des audits de confor mit transverses l ensemble du groupe sur des sujets tels que l application de la loi Informatique et Libert
18. les nouvelles entit s e Le Centre national de d veloppement dition CND regroupe toutes les quipes en charge du d veloppement des briques de l UR et autres composants du SI RC e Le Centre national de recettes CNR pilote les processus et la logistique li e l int gra tion aux recettes applicatives et techniques la pr paration de la mise en production des versions et correctifs de l Usine Retraite et du SI RC ainsi qu la formation des utilisateurs Tous deux font partie du GIE Alcara e La direction dela ma trise d ouvrage DMO mise en place dans les mois qui viennent au sein du GIE Agirc Arrco regroupera toutes les quipes en charge de la ma trise d ouvrage des briques de l UR et autres composants du SI RC e L quipe support au d ploiement est cr e au niveau de la DS RC pour accompagner le d ploiement de l Usine Retraite r duire les co ts informatiques C est un sujet central pour les ann es venir Comment r pondre ces d fis J J M Des volutions structurantes sont n cessaires Prenons l exemple de l Usine Retraite Elle entre dans une p riode nou velle de d ploiement g n ralis et de main tenance L organisation de la DSI RC qui a permis de construire ce nouvel outil unique de gestion de la retraite compl mentaire n est plus adapt e Face aux questions l gitimes soulev es par ces volutions les f d rations ont souhait cadrer la feuille de
19. malliance et le groupe Malakoff M d ric les deux groupes de protection sociale comp tents dans le d partement des Bouches du Rh ne e Si elle n a pas de salari son adh sion est souscrite pour ordre Le choix de l entreprise doit tre concr tis par la signature du formulaire choix des institutions d adh sion e Si l entreprise ne se manifeste qu comp ter du 3 avril 2011 son adh sion est enregis tr eaupr s des caisses de retraite du groupe Pr malliance seul comp tent pour poursui vre les adh sions des entreprises dans le d partement des Bouches du Rh ne Dans tous les cas l entreprise re oit des institutions Agirc et Arrco ayant enregistr l adh sion un certificat d adh sion qui l informe notamment des conditions g n rales de cotisations l Agirce et l Arrco L activit principale de l entre prise rel ve d un secteur d acti vit quiest vis par une convention collective professionnelle tendue et largie ayant d sign une caisse de retraite lorsque cette clause de d signa tion a t retenue au r pertoire profes sionnel secteur dit professionnel L entreprise a l obligation d adh rer aux institutions Agirc et Arrco du groupe de protection sociale d sign au r per toire professionnel EXEMPLE gt Une entreprise B exerce une activit de location de camions avec chauffeur NAF 4941C Lille Son inscription au reg
20. pas tre confondus avec les d ficiences cognitives maladies d Alzheimer ou apparent es pour lesquelles la population des 50 59 ans est peu expos e seulement 2 car encore trop jeune pour tre atteinte 5 ge l gal de la retraite incitations prolonger son activit au del de l ge l gal syst mes de cessation anticip e d activit EN SAVOIR gt La sant des seniors en emploi r sultats de l enqu te europ enne Share 2006 M C Lenormand C Sermet Nicolas Sirven Questions d conomie de la sant n 160 Paris Irdes d cembre 2010 www irdes fr gt Aspiration la retraite sant et satisfaction au travail une comparaison europ enne D Blanchet Th Debrand Insee Premi re n 1052 Paris Insee d cembre 2005 www insee fr Graphique 1 Les indicateurs d tat de sant des 50 59 ans en Comment la France se positionne par rapport la moyenne europ enne Le Joe 1 SOA A eeo 55S ereo Sa 198 ASA Mauvaise sant Sympt mes Sympt mes Limitation Faible per ue d pressifs physiques i d activit pr hension 2et m France D Total Europe Source Irdes donn es enqu te Share 2006 2007 Effectifs pond r s Graphique 2 Pourcentage des seniors qui d clarent un tat de sant acceptable ou m diocre Comparaison europ enne D importants carts entre les pays sont constat s IS M eS SOS S Ce E eN U a 27e VE S Se 25
21. proposer des actions de proximit UN OBJECTIF QUALITATIF En 2011 l objectifessentiel consistera moins cibler les entreprises et les tiers d clarants qui ne conna traient pas encore l ensemble des servi ces de net entreprises qu convaincre lesentre prises qui n effectuent qu une partie de leurs d clarations via le portail Internet Un objec tif plus qualitatif que quantitatif Les moyens utilis s cette ann e seront adapt s en cons quence envoi de mails ou de courriers cibl s avec un suivi sp cifique des supports de communication d di s noter le comit de la r gion Rh ne Alpes pilot par le groupe Apicil pr voit deux v nements cette ann e d une part la participation active au salon des Entre preneurs de Lyon les 15 et 16 juin avec un accueil personnalis des conseils adap t s des mini conf rences sur l espace net entreprises d autre part la contribution un v nement populaire de la r gion L Ard choise les 15 16 17 et 18 juin 2011 Cette course cycliste r serv e aux amateurs sera organis e avec le concours des entreprises locales la presse r gionale s en fera l cho e 1 Un comit local a t cr au niveau du d partement de l Ard che ll d pend du comit r gional Rh ne Alpes pilot par Christiane Goulouzelle du groupe Apicil Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Vauban Humanis
22. route de l in formatique pour la p riode 2011 2014 Ainsi le comit de pilotage Agirc Arrco a adopt en octobre dernier sept r solutions strat giques visant optimiser le SI RC voir sch ma ta blies en concertation avec le G6 elles ont t valid es par les conseils d administration de l Agirc et de l Arrco en d cembre Parmi ces r solutions on note la cr ation d un centre national de d veloppement CND d un centre national de recette CNR d une direction de la ma trise d ouvrage DMO au sein du GIE Agirc Arrco ainsi que d une quipe support au d ploiement rattach e la direc tion op rationnelle des programmes au sein de la DSI RC voir encadr Cette quipe centrale d environ trente personnes viendra en appui aupr s des groupes dans le d ploie ment des briques de l Usine Retraite Quelles seront les nouvelles missions de la DSI RC J J M La DSI RC a t cr e en 2008 avec quatre missions apporter un appui au m tier exercer la ma trise d ouvrage strat gique du SI RC piloter et assurer la ma trise Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 A venir Le sch ma directeur informatique 2011 2014 vise r pondre 4 enjeux majeurs Il s appuie sur 7 r solutions strat giques des f d rations et fixe 8 orientations strat giques R ussir le P renniser et d ploiement industrialiser de l Usine l informatique
23. salson 2 clips m tiers Le site Internet de l Observatoire des m tiers de la branche S enrichit de cinq nouvelles vid os sur les m tiers l honneur cette ann e les m tiers de manager de proximit conseiller qualit gestionnaire de presta tions sant gestionnaire entreprises et commercial particuliers Cette illustration des m tiers par l image permet l Observatoire des m tiers de poursuivre sa mission de promotion des m tiers de la retraite compl mentaire et de la pr voyance en rendant plus concrets des m tiers souvent m connus et en mettant en lumi re leur richesse et leur diversit Sur le site de l Observatoire chaque vid o vient ani mer une page d di e chacun des m tiers afin d en donner une vision compl te l ments chiffr s fiche m tier profil de recrutement t moignage Les onze m tiers mis en image couvrent 50 des effectifs de la branche Les vid os 2011 se concentreront probable ment sur des fonctions support tr s peu repr sent es pour le moment avance Magali Turpain respon sable du projet Et comme pr c demment le projet 2011 sera men en partenariat avec les groupes de pro tection sociale EN SAVOIR gt http obsmetiers rcp pro fr 239 salari s de la branche Actualit s 05 En bref Colloque annuel du Cor Le Conseil d orientation des retraites Cor programme pour le mardi 6 d cembre 2011 son prochain coll
24. 996 ceci se traduit par une revalorisation moindre de la valeur de service du point Agirc pour l exercice 2011 Enfin les majorations familiales seront harmonis es compter de 2012 par la mise en place d une majoration pour enfants charge l Agirc et d une majoration de 10 pour 3 enfants et plus n s ou lev s l Agirce comme l Arrco Pour aller plus loin dans le sens d une mise en coh rence des retraites compl mentaires un groupe de travail paritaire sera constitu au cours du second semestre 2011 Un point d avancement des travaux est d ores et d j pr vu en 2013 En plus du point d tape annuel les partenaires sociaux se sont fix un rendez vous au second semestre 2015 afin de dres ser un bilan des diff rentes mesures de l accord et d cider des param tres des r gimes au del de 2015 au vu de l volution de la situation conomique et sur la base de pr visions d qui libre actualis es Ils auront c ur comme ils lont exprim dans l accord de maintenir un bon niveau de pension sans ob rer le pouvoir d achat des salari s ni leur perspective de retraite Ils devront trouver cette fois encore la voie d un accord Pour conclure cet ditorial nous voudrions vous faire partager notre conviction que cet accord constitue le r sultat d efforts communs en faveur de la p rennit des r gimes de retraite compl mentaire auxquels les parte naires sociaux sont attach s Il
25. Ai L enjeu Comprendre Les auditeurs de la Dac s appuient sur l engagement et le professionnalisme des directions du controle interne et de l audit dans les groupes pour gagner en efficacite et en retour leur apporter de la valeur ajout e Les contr les vus par ceux qui les r alisent St phanie Bouillaud et Joffrey Rio Auditeurs Nous travaillons en partenaires Le contr le est entr dans les m urs Nous sommes consid r s aujourd hui comme des partenaires par les institu tions de retraite Elles ont compris que notre but n tait pas de leur mettre des b tons dans les roues mais de les aider am liorer leurs process La retraite compl mentaire volue en permanence et nous sommes amen s r aliser des missions de plus en plus nombreuses Les groupes nous voient plus souvent et la multiplication des chantiers com munautaires renforce nos liens Dans ce contexte et gr ce la professionnalisation des quipes les contr les gagnent en efficacit et en qualit J r my Dernoncourt Chef de mission Dac De la rigueur dans nos m thodes et nos outils Ce m tier nous met au contact de per sonnes aux profils tr s vari s et de plus en plus expertes Dans les groupes qui se complexifient le nombre d interlocuteurs et les strates hi rarchiques augmentent en m me temps que les niveaux de comp ten ces Cela exige de notre part une grande rigueur dans nos
26. Centre National de Recette 1885 informaticiens participent a l informatique retraite compl mentaire 1 Comit de ma trise d ouvrage strat gique qui r unitles directeurs g n raux des groupes paritaires J J M Ce GIE est issu du rapprochement de protection sociale repr sentant les plates formes informatiques Et GIE Prod moyens techniques et de production f 2 au l janvier 2011 de deux plates formes 3 Groupement informatique des caisses de retraite GICR Centre de services nationaux CSN informatiques Alcire au service d Apicil 4 Le groupe Audiens ayant d cid de quitter la plate forme Aramice Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 venir Net entreprises En dix ans la communaut des utilisateurs de net entreprises s est consid rablement largie 2 millions d entreprises inscrites Et logiquement ce sont eux hommes et femmes que le Gip MDS a d cid de mettre en avant dans sa nouvelle campagne de communication Une nouvelle campagne LES D CLARATIONS SOCIALES EN LIGNE C EST TOOT SIMPLE C EST TOUT MOI NET ENTREPRISES FR Qui donne un temps d avance aux d clarations sociales NET ENTREPRISES FR gt Nouvelles affiches net entreprises promotionnelle orient e utilisateurs nze ans apr s la cr ation du portail de d clarations sociales net entreprises le Groupement d int r t pu
27. N SOCIALE AGISSENT POUR VOTRE RETRAITE COMPL MENTAIRE AG2R LA MONDIALE AGRICA APICIL ARPBTPAG AUDIENS B2V CGRR CRC D amp O HUMANIS IGRC IRCEM IRCOM IRP AUTO LOURMEL MALAKOFF MEDERIC MORNAY NOVALIS TAITBOUT PREMALLIANCE PRO BTP REUNICA ADITC et AT CO
28. Saisies plusieurs reprises les juridictions fran aises civiles et administratives ont estim que concubins et partenaires d un pacte civil de solidarit m taient pas dans une situation analogue celle de conjoints mari s La jurisprudence natio nale ne devrait pas tre remise en cause la CEDH estimant que la convention n impose pas aux tats d instaurer des r gimes sp ciaux pour des cat gories de couples non mari s Autrement dit les partisans d un largissement des droits r version aux unions hors mariage ne sauraient se fonder sur la Convention pour imposer l tat la reconnaissance de leurs droits 1 La Turquie membre du Conseil de l Europe a sign le 4 novembre 1950 la Convention europ enne des droits de l homme et ratifi ce texte en 1954 30 Enqu tes et analyses Droit l information des actifs Entre le 28 ao t et le 10 d cembre 2010 4 769 187 salari s ont re u un document d information sur leurs droits a retraite Retour sur cette quatri me campagne nationale d information des actifs et perspectives d volution a campagne annuelle du droit l information des actifs est d sormais une tape incontournable pour les r gimes de retraite en France En 2010 ce sont plus de cinq millions d actifs qui ont re u la fameuse enveloppe bleue Pr s de 92 des envois contenaient un feuillet Agirc Arrco L ann e coul e s est d marqu
29. aires de retraite qui b n ficieront d une formation plus tendue seront m me d apporter ce service Et Michel Villeminot de rappeler que l humain est au c ur de la protection sociale avec deux ambitions la solidarit et la justice Ce sont les partenaires sociaux qui ont la main dans nos institutions Le paritarisme tel qu il est v cu est diff rent du dialogue social dans l entreprise Le rapport est plus quilibr Il est plus facile de parvenir ici un accord qu au sein des entreprises Mais malgr ce que l on met en place il reste des in galit s des gens qui ne sont pas cou verts face aux al as de la vie Il y a n cessit de trouver un meilleur quilibre afm que ceux qui cotisent re oivent pleinement le b n fice de leur cotisation Pour Michel Villeminot il est urgent aussi de se pr occuper de la situation de l Agirc dont les r serves s amenuisent Questions Est ce que l on a t au bout de ce qui peut tre pr lev sur le travail sans toucher la comp titivit des entreprises Quels droits se donne t on dans le futur sur le montant des retraites Comment aboutir un meilleur service Pour moi la retraite compl men taire est une gr ce notamment l inter connexion des syst mes informatiques Les id es avancent progressivement Et vient un moment o notre responsabilit est aussi de passer le flambeau e Les Cahiers de la retraite c
30. aires sociaux laborent les propositions pour la gestion de la retraite compl mentaire dotations de gestion regroupements action sociale 10 administrateurs de l Agirc et de l Arrco INSTANCE D APPROBATION DES COMPTES DE L AGIRC DE L ARRCO Les partenaires sociaux approuvent les comptes nomment les commissaires aux comptes et entendent les diff rents rapports rapport de gestion tabli par le conseil d administration rapports du commissaire aux comptes Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 RC mode d emploi 25 Mieux conna tre les partenaires sociaux Les partenaires sociaux sont les gestionnaires exclusifs des r gimes deretraitecompl mentaire gt Quel est leur statut Ils repr sentent les entreprises adh rentes ou les participants des gt Comment sont ils choisis Ils sont d sign s par leur organisation noter que dans certaines institutions de retraite compl mentaire Agirc les repr sentants des salari s sont lus directement par les participants gt De quels outils disposent ils Pour assurer leur r le ils peuvent s appuyer sur les stages administrateurs les r unions d information des administrateurs organis es par les f d rations les dossiers d instances des f d rations et des institutions de retraite compl mentaire les publications la base documentaire C saria ou tout autre docum
31. at et la gestion des cotisations AGS au sein du GIE En 2011 seront audit s la facturation des tiers tat Un dic ainsi que les habilitations informatiques LES CONS QUENCES DU CONTR LE Apr s chaque mission des rapports sont obli gatoirement tablis et transmis sous la signa ture du directeur g n ral de la f d ration aux pr sident vice pr sident et directeur de l ins titution audit e mais aussi du groupe auquel elle appartient et aux commissaires aux comptes de l institution et de la f d ration Chaque rapport comprend une lettre de synth se le d tail des recommandations for mul es sous forme de fiches de recherche d am lioration et de progr s et le support de la pr sentation qui a t faite au bureau du conseil d administration de l institution Les rapports sont examin s en conseil d adminis L enjeu Les diff rents types d audits gt Audits complets pour valuer une institution ou un groupe l ensemble de son fonctionnement et de ses processus gt Audits de processus liquidation des retraites r partition analytique des charges de gestion qui permettent d avoir au m me moment une valuation actualis e du fonctionnement des institutions de retraite en termes d analyse des risques et de respect des principes du contr le interne gt Audits de suivi pour s assurer aupr s des institutions pr c demment audit es de la mise en uvre des recommandation
32. blic Modernisation des d clarations sociales Gip MDS lance une nouvelle campagne de communication sous forme d affiches Cette campagne s ins crit dans une perspective de construction collective davantage tourn e vers les utilisa teurs qu auparavant En effet les dispositifs d information mis en place entre 2003 et 2010 avaient surtout pour objet d asseoir la notori t de net entreprises puis de sensibi liser les entreprises et les leaders d opinion Le Gip MDS se veut dor navant plus l coute de la communaut net entrepri ses Une volont de proximit que les nou velles affiches traduisent bien des visages des sourires des mots qui parlent aux indi vidus nous moi En bref une cam pagne dynamique et incitative CR ER PLUS DE LIEN Simplifier et moderniser restent des objec tifs poursuivre et le Gip s y emploie mais le succ s de net entreprises permet d sor mais d orienter diff remment les actions de communication et d aller vers davantage d interactivit Le temps est venu d tre l coute des usagers de faire voluer les outils dans le sens d un service encore plus performant de cr er davantage de lien D autres actions sont envisag es enrichir et Rep re La mission du Gip MDS Depuis 2000 les organismes de protection sociale dont l Agirc et l Arrco sont membres du Gip MDS Avec une mission cr er les conditions permettant aux entreprises
33. confidentiels gt Ils doivent faire preuve de tact de discr tion s abstenir de critique sur les personnes et exercer leur droit de r serve L equipe gt La Dac est compos e de 25 personnes dont une quinzaine d auditeurs quatre personnes l Unit qualit fichiers deux au P le qualit outils et m thodes missions d audit men es en 2010 La d marche d am lioration de la qualit est une d marche forte valeur ajout e tr s structurante et qui change les mentalit s Christophe Le Touz Adjoint au directeur de l audit et du contr le et responsable qualit Regards crois s Parcours Avec Michel Villeminot CFDT et Annick Nosny Medef c est l exp rience qui parle Ces deux administrateurs d institutions de retraite qui ont exerc plusieurs mandats sont toujours aussi enthousiastes et profond ment investis dans leur mission IS invitent la jeune g n ration prendre la rel ve De l experie Michel Villeminot CFDT La confiance passe par la lisibilit Ancien professeur agr g de math matiques Michel Villeminot 67 ans est administrateur pour la CFDT d une caisse Arrco et vice pr sident d un groupe de protection sociale Il a t administrateur de la Cnav et de l Arrco et participe aux groupes de travail du Conseil d orientation des retraites Michel Villeminot reconna t volontiers que sa formation de math maticien l a aid pour
34. de Retraite la retraite compl mentaire d ouvrage op rationnelle des programmes de trans formation Usine Retraite et enfin diriger des centres de services partag s Ces fonctions doivent aujourd hui tre ajust es ainsi la mission appui au m tier sera transf r e la DMO alors que celle relative au cadrage strat gique sera main tenue la DSI RC Celle ci se chargera ga lement de la coordination entre le SI RC et les SI des groupes de protection sociale Autre nouveaut la DSI RC exercera l auto rit hi rarchique sur le GIE Alcara et les autres entit s qui la composent pour les projets et activit s li s l Usine Retraite et au SI RC dont elle conservera la ma trise d ouvrage op rationnelle Pr cis ment quel est le r le du GIE Alcara 4 enje Faire voluer le Sl rc pour r pondre aux r duire les volutions du co ts produit RC D amp O et Humanis et Aramice au service de Mornay et Novalis Taitbout Il est d di au d veloppement et la gestion du SI RC Ses activit s d marreront pro gressivement durant le 1 semestre 2011 Le GIE Alcara accueillera notamment le CND et le CNR dont les missions seront plac es sous la responsabilit des f d ra tions Il sera galement amen devenir l un des p les d accueil de l exploitation de l Usine Retraite e Optimiser et informatiques CND Centre National de D veloppement CNR
35. de Peut tre 6 leur situation Les assur s sont globalement satisfaits 87 mais des points restent am liorer Non par les r gimes partir de la prochaine A8 campagne l indication lorsque cela est n cessaire d un rendez vous pr cis d un d lai de rappel et du d lai d envoi du document rectifi Ces l ments consti tuent les principaux motifs d insatisfac tion voir graphiques ci contre Source Gip Info Retraite 1 Un tiers a appel l Agirc et l Arrco EE EN SAVOIR gt Vous souhaitez conna tre l ann e d envoi Alasuite de ces contacts de votre RIS ou EIG Connectez vous au site Plus de la moiti des assur s sont agirc arrco fr ou maretraitecomplementaire fr enattente d un document rectifi Saisissez votre ann e de naissance dans le module comme les ann es pr c dentes rep rer la date d envoi de votre document www agirc arrco fr particuliers s informer sur Base 1500 personnes sa retraite LL nm nm mm mmmmmmmmmm m md Source Gip Info Retraite Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 EE Un seul interlocuteur 90 SATISFAIT 87 Ont d ja t rappel s 88 Rectification de coordonn es 96 Re ee en en te de de ee ee em mm en ee dl EE Signaler une erreur 11 Enattente de rappel 25 Plusieurs interlocuteurs 17 Le ne mn en mr nr ten ed Base 1500 personne
36. des clefs de la viabilit des syst mes de S curit sociale Par ailleurs les travaux men s par les Nations Unies confirment que le ph no m ne du vieillissement sera g n ral mais h t rog ne D ici 2050 le nombre des plus de 60 ans sera multipli par 3 2 en Asie 3 6 en Am rique latine et 3 9 en Afrique En mati re de long vit certains pays feront en 25 ans le chemin que les pays d velopp s ont fait en un si cle Il pourrait en r sulter un risque global g n rateur de pauvret et d instabilit Pour y faire face il faudrait donc am liorer les conditions de vie des personnes g es en leur redonnant un r le social et en introduisant des prestations univer selles de base On bute alors comme le montrent les enqu tes effectu es dans ces pays sur le fait que la mise en place de syst mes de pension n est pas prioritaire par rapport la cr ation de syst mes de soins au d veloppement d infrastructures ou l ducation 1 Activit s l gales mais non r glement es ou prot g es par l tat 2 Par exemple le Mexique a instaur une assurance populaire Seguro popular destin e la population n adh rant a aucun syst me de sant et d pendant des cliniques et des h pitaux publics gratuits 3 Selon son Secr taire g n ral PAISS consid re queles syst mes de S curit sociale sont des investissements long terme dans le capital humain et le potentiel conom
37. des cotisations sociales masse salariale et montant des cotisa tions par cat gorie professionnelle doit tre adress e par l entreprise aux caisses de retraite trimestriellement ou mensuellement Chaque ann e l employeur doit d clarer au plus tard le 31 janvier de l exercice suivant le versement des r mun rations nomi nativement les salaires vers s pour l ensemble de ses salari s au cours de l exercice pr c dent Cette d claration annuelle des salaires permet de v rifier et de calculer le montant des cotisations dues de r gulariser le cas ch ant les cotisations de l exercice et d inscrire le nombre de points obtenus durant l exer cice pour chaque salari Les d clarations sociales sont effec tu es sous forme d mat rialis e ou ventuellement sur support papier EN SAVOIR Pour consulter le r pertoire g ographique ou professionnel conna tre les institutions comp tence cat gorielle ou territoriale rendez vous sur le site Internet wwWw agirc arrco fr onglet Entreprises rubrique Adh sion 1 T1 salairelimit au plafond de la S curit sociale T2 salaire comprisentre 1et3 fois le plafond dela S curit sociale 2 TB salaire compris entre 1 et 4 fois le plafond de la S curit sociale TC salaire compris entre 4et8 fois le plafond de la S curit sociale 3 Agr ment des pouvoirs publics qui a pour effet de rendre obligatoires les dispositions d une convention c
38. e prend soin de fixer les limites de sa jurisprudence Ce sont les circonstances particuli res de cette affaire qui l ont amen e trancher en faveur du gouvernement turc Ainsi dans un litige comparable la juridiction a estim que la bonne foi de l int ress e quant la validit de son mariage c l br selon des rites propres la communaut Rom avait engendr une esp rance l gitime de pou voir b n ficier d une pension de r version En effet les autorit s espagnoles avaient reconnu l int ress ele statut d pouse En tant que telle elle avait b n fici d une assistance en mati re de sant Il y avait donc eu reconnaissance officielle de sa situation par les autorit s espagnoles L tude de ces d cisions montre le souci de la Cour de concilier la marge d appr ciation des tats reconnue par la Conven tion elle m me et la lutte contre les Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 discriminations Cette d marche l a ame n e forger une jurisprudence plut t protectrice du mariage civil Ainsi la haute juridiction a estim en 1995 que le mariage se caract risait par un ensemble de droits et d obligations qui le diff rencient nettement de la situation d un homme et d une femme vivant ensem ble Elle admet que les tats puissent limiter l acc s du conjoint survivant des prestations sociales dans le but l gitime de la p
39. en entreprises et Le vieillissement cr e un risque global de pauvret et d instabilit po l apparition de nouveaux risques n cessi tant d autres approches 4 e Une harmonisation des modes de vie Le vent de la globalisation souffle partout D ici 2060 la plan te passera de 6 9 milliards d individus soit 2 milliards d urbains suppl mentaires en Asie et 1 milliard en Afrique Le foss s largira entre les jeunes connect s des villes et ceux qui resteront la campagne Ce ph nom ne d urbanisation galopante n cessitera une nouvelle offre de servi ces Dans cette perspective la S curit sociale a un r le jouer 5 e Une d synchronisation des cycles de vie De moins en moins de jeunes de plus en plus de vieux Ce d s quilibre cr e une situation potentiellement explosive avec Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 35 tranger des tensions de plus en plus fortes entre les g n rations Trois logiques sont alors soutenir selon Julien Damon faire en sorte que la sortie du march du travail se fasse le plus tard possible faire entrer de plus en plus t t les jeunes sur le march du travail programmer la formation tout au long de la vie et en faire un axe majeur d action 6 e Un accroissement des ph nom nes migratoires Ces mouvements vont s am plifier et l on verra se d velopper la coop ration entre tat
40. ent utile tudes analyses U pe INSTANCE DE COORDINATION AGIRC ARRCO CTIP Les partenaires sociaux exercent un r le de pilotage et de contr le IIs suivent les activit s des groupes paritaires de protection sociale examinent les dossiers de rapprochement de groupes et les questions d int r t commun pos es par ceux ci Ils veillent la d fense des int r ts mat riels et moraux de la retraite compl mentaire et a la mise en uvre des recommandations du Ctip dans les groupes gt 6 pr sidents et vice pr sidents de l Agirc de l Arrco et du Ctip gt 4 repr sentants des employeurs et des salari s non repr sent s au titre des pr sidences 1 Centre technique des institutions de pr voyance Droit et r glementation Adh sion des entreprises Cette fiche pratique d taille les diff rentes r gles suivre par les entreprises nouvellement cr es pour adh rer aux institutions Agirc et Arrco Entreprises nouvelles les r gles et formalit s Les r gles d adh sion Toute entreprise nouvelle et ses tablissements quels que soient sa forme juri dique et son secteur d activit doit adh rer pour la retraite compl mentaire une caisse de retraite Arrco et une caisse de retraite Agirc d un m me groupe paritaire de protection sociale l Arrco pour ses salari s non cadres sur les tranches 1 et 20 et ses salari s cadres sur la tranche 1 l Agirc p
41. erg n rationnelle et elle est conforme l esprit de la convention de 1947 et de l accord de 1961 Depuis les ann es 1970 Annick Nosny a occup de multiples fonctions dans des conseils d administration de caisses de retraite d institutions de pr voyance et l Agirc En tant qu administrateur au sein de la f d ration j ai si g dans les commissions administrative et technique jusqu en 2000 Qu est ce qui motive un tel engagement Le syst me est complexe mais on apprend beaucoup en se confrontant sans cesse de nouveaux probl mes On en tire un grand int r t titre personnel tant sur le plan pratique que moral Et l entreprise en b n ficie galement L ensemble des administrateurs partage le m me sens de l int r t de l institution Le paritarisme est essentiel Certes les 23 Regards crois s discussions entre les deux coll ges et l in t rieur des coll ges sont chronophages mais c est parce que l on recherche un consensus en essayant de tenir compte de toutes les situations Dans un conseil le pr sident et le vice pr sident sont de coll ges diff rents mais ils forment une quipe Ils vont dans le m me sens C est indispen sable et c est profitable Nous ne raison nons pas en termes de b n fices mais nous sommes responsables de la gestion sur le long terme pour les salari s comme pour les entreprises Notre r le d administrateur est aus
42. ert s notamment des femmes par la fixation d un ge minimum pour le mariage ou bien la d volution de certains droits en cas de dissolution du mariage Elle rel ve en outre que le droit turc affiche clairement la pr minence du mariage civil seul m me de produire des effets vis vis des La d cision du 2 novembre 2010 scelle avec clat la victoire des partisans d une famille fond e sur des liens juridiques tiers et de l tat D s lors l int ress e ne peut se pr valoir d une esp rance l gitime de pouvoir b n ficier de droits r version Consciente de sa situation elle aurait tout fait pu effectuer les d marches n cessaires la r gularisation de cette situation au cours des 26 ann es qu a dur son union religieuse De ces consid ra tions la Cour d duit l existence d un rap port raisonnable de proportionnalit entre la diff rence de traitement et le but l gitime poursuivi Par ailleurs tudiant la situation de la requ rante sous l angle des disposi tions relatives au droit au respect de la vie familiale la Cour estime qu il n y a pas eu Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 violation des dispositions de la Conven tion en la mati re DES CIRCONSTANCES PARTICULI RES Bien qu manant de la Grande Chambre de la CEDH la d cision n en rev t pas pour autant une port e absolue En effet la Cour elle m m
43. es Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 07 Actualites D clarations sociales La d mat rialisation est en hausse Le bilan d but 2011 des appels de cotisation trimestriels aupres des entreprises et de la campagne de d clarations nominatives annuelles est satisfaisant Explications de Thierry Saint Aubin responsable de programme la DSI RC ment d mat rialis es Plus significatif les flux en provenance du portail des experts comptables www jedeclare com desti nation de la retraite compl mentaire ont plus que doubl Quels sont les changements pr vus pour la prochaine campagne T S A En 2012 la campagne annuelle se fera en respectant une nouvelle norme N4DS Ce sera aussi l occasion pour la retraite compl mentaire de moderniser la fois le point de r ception des d clara tions l exploitation de la plate forme est confi e Malakoff M d ric SI2M pour le compte de la communaut des groupes et le mode d change entre la plate forme et les institutions La technologie web services sera mise en uvre courant 2011 Ces transformations permettront d am liorer le service aux d clarants et in fine aux cotisants Des services performants Sur le front des appels de cotisation Ducs l Agirc et l Arrco offrent aux d clarants deux services compl mentaires et performants gt la Ducs GPS syst me de saisie en ligne mode EFI do
44. es ne sont pas opposables aux entreprises et aux tablissements de ces d partements ou territoires pour les salari s VRP intermittents du spectacle qui y exercent de fa on permanente leur activit e Salari s exer ant seuls leur activit en France pour le compte d entre prises situ es l tranger EXEMPLE gt L entreprise B adh rente du groupe D amp O au titre de son activit de location de camions avec chauffeur Lille a employ un intermittent du spectacle pour animer une f te de fin d ann e e Elle doit l affilier aux caisses de retraite du groupe Audiens qui d tient une comp tence cat gorielle pour ces salari s m me si le reste de son personnel est affili aux caisses du groupe D amp O e Elle ouvre un tablissement secon daire de location de camions avec chauf feur la Guadeloupe e Cet tablissement doit adh rer au titre du r gime de l Arrco la CGRR et au titre du r gime de l Agirc l UGRC les caisses comp tentes dans le d par tement de la Guadeloupe m me si l activit de l tablissement rel ve d un secteur professionnel pour lequel le groupe D amp O est d sign au r pertoire professionnel Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Droit et r glementation 27 PS PA o P re CCR S T AA W AA PE F GI P A Tr Les formalit s de d clarations sociales La d claration
45. et plus ont en 2010 transmis leur savoir par le biais du tutorat de l accompagnement ou de la formation des dispositions de l accord et apportera les clairages n cessaires sur les impacts r glementaires et financiers des mesures gt Prenez connaissance du texte int gral de l accord en consultant l encart joint ce num ro EN SAVOIR gt Lire l ditorial des vice pr sidents en page 3 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 06 Actualites Usine Retraite Le groupe pilote a d marr Seize mois apr s les premiers d marrages des groupes pr curseurs sur une partie de l Usine Retraite c est au tour du groupe pilote Novalis Taitbout de se lancer e 28 f vrier 2011 un cap a t franchi dans le d ploiement de l Usine Retraite le nou veau syst me d information de la retraite compl mentaire mis progressivement en place dans les groupes depuis fin 2009 Apr s les d marrages des premi res briques r alis s par les groupes pr curseurs D amp O Aprionis AG2R La Mondiale et R unica le go a t donn au groupe pilote Novalis Taitbout Vous avez dit pilote La mission de Novalis Taitbout est en effet de r aliser le premier d ploiement complet de PUR dans un d lai restreint et de capitaliser sur cette exp rience au profit des groupes suivants Le d marrage de l Usine Retraite concerne ici le p rim tre g r
46. familles et des enfants Reste la question du financement il est vident que ce socle ne pourra se r aliser qu avec le recul de l conomie informelle encore dominante dans un tr s grand nombre de pays Ce sera une cl impor tante pour l extension de la couverture sociale des populations les plus d mu nies Il faudra aussi beaucoup d inventi vit pour tendre le droit du travail Si la pauvret dans le monde a globale ment recul gr ce la progression d une classe moyenne dans les pays mergents notamment ceux du Bric il reste encore beaucoup faire En mati re de S curit sociale la place du curseur entre les mesures Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L entretien 33 Si la pauvret dans le monde a globalement recul il reste encore beaucoup faire Jean Louis Deroussen traditionnelles de redistribution mon taire d une part et d autre part une action sociale dont on oublie souvent qu elle est une forme de redistribution nous semble tre une question fondamentale Pour prendre l exemple fran ais les mesures d activation pour le retour l emploi le soutien la parentalit le droit un logement d cent la m diation les mesures en faveur des jeunes ne doivent pas tre sous estim s C est aussi cela la S curit sociale En France nous l intitulons offre globale de service Service du citoyen service
47. importe maintenant qu ils unissent leurs forces pour mettre en uvre l accord en pr cisant ses mesures d application et en le faisant vivre dans le temps Philippe Vivien Vice pr sident de l Agirc Bernard Devy Vice pr sident de l Arrco LD An y Bernard Devy 04 Actualites Le site www maretraitecomplementaire fr volue d bat national hesi PART ai PARC iaa pinges iy pe iania mari r bemi pRa NE iP Da HINE a E x LE ous a p pri pi O a P Fh l retraite EE sulie ir RE UE IF gt aile IT ORN TH i ine lENTAITE LI CA AAA LO tai i am aa COMPRENDRE Bons ipri de docueneete pus Aine bo pr au epi pirti ITU LS Ce je mia MEDA jia Ea rii iist dani bei Eikii mrpanrarret di irb ana y EH RCE RAAI Wik PTOA VOS E H E aa s S DNiE TET i pmi Ge 35 pne mijusi SO am Eiomien ma a Peut c File lon Bei Grue rrend Es deb le eh Aapa EE E min Le Hoia 2 L 7O 4 k i vi ia rer he Feit Cr fin 2010 le comit interminist riel MA RETRAITE 3 ARENA TEE de la d pendance a t missionn pour sw agirCaarco pr parer le d bat national sur la d pen is pes dance des personnes g es en assurer le suivi et en tirer les conclusions Les tra vaux des groupes de travail sur la prise en charge de la d pendance ont t lanc s le 2 f vrier 2011 Leur restitution finale C est en 2008 que l Agirc et l Arrco ont lanc ap est attendue d but juillet
48. ioration et de progr s Frap DES MISSIONS PLUS COMPLEXES Si les moyens changent peu en d finitive les missions sont elles devenues plus complexes au cours des derni res ann es Avec la concen tration des groupes de protection sociale le nombre d activit s de niveaux hi rarchiques et de validation a en effet augment Les audits demandent la fois plus de temps de pr paration et d ex cution mais aussi plus de comp tences et d expertise de la part des audi teurs souligne Lo c du Pontavice directeur de la Dac L autre cons quence de cette concentra tion est m caniquement la diminution du nombre d audits complets r aliser Avec logiquement la possibilit pour la Dac de mobiliser ses ressources sur d autres types de missions Sur les audits de suivi par exemple qui permettent de v rifier que la mise en uvre des recommandations se fait sans d lai Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 conform ment aux attentes des partenaires sociaux La r affectation peut aussi b n ficier aux nouveaux chantiers communautaires Usine Retraite ainsi qu aux autres missions de la Dac am lioration de la qualit des fichiers Unit Qualit Fichiers lutte contre la fraude et depuis deux ans audits internes au GIE Agirc Arrco La direction a ainsi r cemment contr l les mouvements finan ciers g r s par la direction financi re les pro c dures ach
49. ique et social d un pays 4 Capacit d un syst me fonctionner avec d autres syst mes semblables o de nature diff rente EN SAVOIR gt Julien Damon est professeur associ l Institut d tudes politiques de Paris cycle d am nagement et d urbanisme gt Il exerce galement des missions de conseil et d expertise sur l volution de la protection sociale et des politiques urbaines Il est l auteur du rapport Changements d mographiques et S curit sociale d fis et opportunit s labor dans le cadre du programme de travail de l Observatoire de la S curit sociale de l AISS Les retraites compl mentaires Agirc et Arrco passent au SEPA Mise en uvre d un march unique des moyens de paiement en euro entra nant l utilisation de nouvelles normes informatiques dans 32 pays des retraites dans 147 pays L Agirc et l Arrco versent 1 Single Euro Payments Area Espace unique de paiement en euros Seront concern s d ici la fin 2011 s Plus de 16 000 000 de comptes bancaires 10 r seaux bancaires e 684 tablissements bancaires fran ais Les banques des allocataires situ es dans les pays de la zone SEPA Hors SEPA 9 000 LS Mt T 7 500 9 m 4 Am rique du Nord Am rique Centrale 7 190 Afrique D EL 1 Am rique 230 000 du Sud 750 AVEC L AGIRC ET L ARRCO LES GROUPES DE PROTECTIO
50. istre du commerce a t effectu e le 15 d cembre 2010 Compte tenu de la comp tence du groupe D amp O d sign au r pertoire profession nel pour ce secteur d activit l entre prise n ayant pas le choix de ses caisses de retraite son adh sion doit tre enre gistr e aupr s des caisses du groupe D amp O qui doit lui adresser directement un certificat d adh sion Certaines cat gories de sala ri s doivent tre affili es des caisses de retraite sp ci fiquement d sign es comp tences cat gcorielles et territoriales e Salari s relevant de cat gories profes sionnelles particuli res certains VRP personnels intermittents des professions du spectacle employ s de particuliers journalistes pigistes interpr tes de conf rences concierges gardiens et employ s d immeubles Les entreprises doivent affilier les sala ri s concern s aux caisses d sign es m me si elles sont adh rentes des caisses Agirc et Arrco d un groupe dif f rent pour les autres salari s e Salari s exer ant leur activit sur certains territoires expatri s salari s dans les Dom les Tom Monaco Saint Pierre et Miquelon personnels des ambassades et consulats trangers en France Dans ce cas les comp tences locales des caisses s imposent aux entreprises m tropolitaines qui ont des tablisse ments dans ces d partements ou terri toires De plus les comp tences cat goriell
51. la Dac couvre toutes les op rations tous les fonds et tous les groupements Revue des moyens et des resultats Le contr le ses moyens epuis 2003 les modalit s des interventions de la direction de l audit et du contr le finalit structure et attribu tions de l audit champ d intervention principes d action modalit s des missions rapports sont pr cis es dans une charte de l audit et du contr le AUDITS MODE D EMPLOI Sch matiquement la Dac m ne deux grands types de contr le les audits de r gularit et de conformit gr ce auxquels sont v rifi s l application des r gles et des normes l exactitude des comptes la per tinence et la transparence des crit res de r partition des frais communs plusieurs etses resultats entit s l emploi des fonds les audits d efficacit qui permettent de s assurer de l existence de la fiabilit et de l effica cit des m thodes des proc dures manuel les et informatis es et des outils de gestion Ces audits peuvent tre complets trans versaux ponctuels de processus ou de suivi voir encadr page 17 Chaque ann e un plan d activit cadence les interventions dans les diff rentes institu tions la r gle voulant que chacune b n ficie d un audit complet tous les cinq ans En fonc tion du type de contr le mais aussi de la taille de l institution la dur e de l intervention peut varier En moyenne un
52. le et objective e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L enjeu 7 missions d audit ont t men es par la direction de l audit et du contr le en 2010 Une fonction qui s est structur e progressivement gt 1947 et 1961 D s l origine les f d rations Agirc et Arrco se sont donn pour mission de contr ler les institutions et les organismes avec lesquels elles ont sign une convention et se sont organis es pour atteindre cet objectif gt 1994 La loi du 8 ao t dont le d cret d application ne sera sign qu en 2004 reconna t ce r le et l inscrit au code de la S curit sociale Elle pr cise les modalit s du contr le et institue le droit de suite en largissant le cas ch ant les investigations aux groupements dont les institutions de retraite compl mentaire sont membres gt 2002 La direction de l audit et du contr le est cr e au sein du GIE Agirc Arrco pour structurer les missions de contr le et d audit des f d rations gt 2003 La charte de l audit et du contr le formalise le cadre d exercice des contr les gt 2006 La Dac obtient pour trois ans la certification Iso 9001 2000 Elle a t renouvel e en 2009 pour trois ans Iso 9001 2008 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L enjeu Comprendre Grace son dispositif de contr le et d audit particuli rement complet
53. m thodes et nos outils afin de pouvoir justifier nos recommanda tions En cela la d marche d am lioration continue de la qualit fournit une aide pr cieuse en formalisant ce qui ne l tait pas encore et en augmentant notre profes sionnalisation Sylviane Aubert Rousselot et Patrick Berthault Responsables d unit Bien pr parer les missions et faire partager nos recommandations Nous devons v rifier que la d l gation de gestion est exerc e dans les r gles de l art mais aussi apporter un plus aux groupes Pour cela il nous faut atteindre un niveau d expertise suffisant mais surtout pr parer et cadrer de plus en plus minutieusement nos missions comprendre comment les groupes sont organis s et comment ils fonctionnent La d marche de certification a renforc l exigence de pr cision dans notre propre organisation Nous passons aussi beau coup de temps valider les constats et faire partager les recommandations mais ce temps l permet des mises en uvre plus rapides Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L t par ceux qui en font l objet Val rie Trony Responsable de la direction audit contr le interne et syst mes d information Mornay La pr paration l change et la disponibilite Depuis le dernier audit de la Dac nous avons engag de nombreuses actions correctives renforcement du contr le interne r organisation de
54. montant de 4 5 milliards d euros t l r gl s et plus de 125 000 Ducs EDI accompagn es pour 88 d entre elles d un paiement en ligne Le seuil symbolique de 40 de d clarations d mat rialis es voir l encadr est franchi C t DADS UF les r sultats ont gale ment t au rendez vous avec un service disponible en permanence pour les d cla rants des envois vers les institutions sans engorgement et des confirmations de r cep tion re ues dans les d lais Les un million trois cent cinquante mille d clarations r ceptionn es puis transmises l ont t pour la plupart sur une tr s courte p riode d environ 10 jours Y a t il eu des changements cette ann e T S A Oui cette ann e la date d ch ance pour les d clarations d mat rialis es destination de la retraite compl mentaire a t avanc e au 31 janvier mettant ainsi fin un r gime d rogatoire avec ch ance fin f vrier Ceci aura pour effet de rem plir et d envoyer plus facilement temps les comptes de points De plus les protocoles d changes avec le portail www net entreprises fr comme avec les grands concentrateurs de paie ont t am lior s durant l t 2010 par le recours la technologie des web services plus fiable et qui autorise de plus hauts d bits La progression du nombre des DADS U par rapport l an dernier est modeste 4 mais ces d clarations taient d j forte L
55. nt cette adresse http www agirc arrco fr entreprises cotisations declarations sociale comites regionaux net entreprise L enjeu Comprendre La mission de contr le d compl mentaire confi e au sociaux s est progressivement eto un puissant levier d amelioration co Contr le et audit couter partager les constats et progresser ensemble e contr le des institutions de retraite compl mentaire IRC est l une des fonctions premi res des f d rations qui permet notamment de s assurer que les m mes r gles sont appliqu es par toutes les institutions et que le service de retraite compl men taire est aussi homog ne que possible Cet objectif de qualit est d ailleurs parfaitement compris par les groupes paritaires de protection sociale dont les quipes de contr le interne et d audit s impli quent aujourd hui volontiers dans une d marche consid r e par tous comme tant plus enrichissante que contraignante C est la direction de l audit et du contr le Dac qui depuis 2002 est charg e de ce contr le sur les institutions de retraite pour v rifier que la d l gation de gestion respecte les int r ts mat riels moraux et financiers de la retraite compl mentaire La Dac s emploie jour apr s jour am liorer ses propres processus m thodes et outils pour pouvoir mener ses missions aussi vari es que complexes et demeurer une source d information fiab
56. nt les nouveaut s ont t pr sent es dans le dernier num ro de ce magazine et qui s appuie sur le portail www net entreprises fr gt un syst me d change de donn es informatis es mode EDI modernis et unifi en 2009 qui concerne principalement les experts comptables et autres industriels de la d claration sociale 1 D claration unifi e de cotisations sociales par change de formulaires informatis s 400 000 en 2010 2 D claration unifi e de cotisations sociales par change de donn es informatis es environ 100 000 en 2010 3 D claration automatis e des donn es sociales unifi e 4 Programme informatique permettant la communication et l change de donn es entre applications et syst mes h t rog nes 5 Lire Les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 1 p 7 Tendances Enqu te europ enne Les r sultats de l enqu te europ enne Share sur la sant des seniors ag es de 50 59 ans publi s r cemment montrent une forte h t rog n it des situations selon les pays l ment marquant les seniors en activit pr sentent un meilleur tat de sant que les inactifs et les ch meurs lors que l ge l gal de la retraite recule en France passant de 60 62 ans la derni re enqu te europ enne sur la sant des seniors montre que les travailleurs fran ais quinquag naires se placent parmi les seniors europ ens en activit dont la sant est
57. ollective toutes les entreprises du secteur d activit 4 Date d inscription au registre du commerce pour les entreprises commerciales au r pertoire des m tiers pour les artisans date de la d claration en pr fecture pour les associations Jurisprudence Cour europ enne des droits de Phomme Pour la Cour europ enne des droits de l homme le refus d accorder des droits r version une ressortissante turque compte tenu du caractere exclusivement religieux de son union n est pas constitutif d une violation des dispositions de la Convention europ enne des droits de l homme Cette position doit n anmoins tre nuanc e selon les circonstances R version une jurisprudence plut t protectrice du 2 arr t rendu le 2 novembre 2010 par la Cour europ enne des droits de l homme CEDH concerne une ressortissante turque qui s est vu refuser des droits r version au motif qu elle avait contract un mariage religieux sans que cette union soit consacr e civilement En Turquie en effet en dehors du mariage civil le l gislateur ne reconna t aucune forme de communaut de vie ou d union Le droit de la s curit sociale turque m ouvre donc des droits r version qu au seul conjoint survivant d un couple mari civilement La requ rante m re d une famille de six enfants mari e religieusement en 1976 son conjoint d c d en 2002 conteste la d cision des autorit s
58. ompl mentaire N 3 1 trimestre 2011 enthousiasme intact Annick Nosny Medef Un int r t pratique et moral 79 ans ce juriste a men une carri re dans le top management d un grand groupe am ri cain international qui a connu de nombreux changements de noms Rexall Dart and Kraft Tupperware etc Annick Nosny est adminis trateur pour le Medef d une caisse Arrco et pr sident d un groupe de protection sociale Pour Annick Nosny l int r t pour la pro tection sociale semble tre une seconde nature titre professionnel j tais en charge de toutes les questions juridiques et administratives au niveau europ en pour l ensemble de mon groupe bas en France notamment pour ce qui concernait les fusions acquisitions les contrats et les avan tages sociaux Cela n a conduit travailler sur les retraites compl mentaires et faire des comparaisons dans tout le groupe en Europe Plusieurs fois j ai t amen assurer des s minaires sur les retraites dans des institutions internationales pour essayer de faire comprendre le syst me fran ais des employeurs anglo saxons ou asiatiques Ils avaient notamment du mal comprendre la notion de b n volat dans ce domaine Pour moi cette implication des adminis trateurs est tout fait normale dans le Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 cadre d un esprit de partage et de solidarit int
59. onditions de travail diminue de 5 7 points la probabilit de d clarer un mauvais tat de sant Et comme le montrait l enqu te Share de 2004 au del des diff rences institution nelles d un pays l autre les conditions d emploi et l tat de sant sont des facteurs d terminants qui peuvent expliquer la volont ou non des seniors de partir en retraite au plus vite Ainsi se d clarer en bonne ou en tr s bonne sant diminue de 5 5 points la probabilit de vouloir partir au plus vite De m me le fait d tre satisfait au travail baisse de 14 2 points cette probabilit Inversement la crainte d tre limit dans ses activit s quotidiennes par un probl me de sant la p nibilit physique ou le stress r sultant de la charge du travail augmen tent respectivement cette probabilit de 15 de 3 8 et de 4 3 points 1 Survey ofhealth ageing and retirement in Europe Enqu te 2006 2007 Cette enqu te conduite tous les deux ans depuis 2002 date de son lancement permet de recueillir des donn es relatives la sant la retraite etau vieillissement des personnes de plus de 50 ans 2 L tude couvre 14 pays et porte sur un chantillon de 11964 individus g s de 50 59 ans 3 ge d ouverture des droits partir de 2018 partir de 2023 l ge du taux plein lorsque la dur e d assurance n est pas atteinte passe de 65 67 ans 4 Ces sympt mes ne doivent
60. oque sur le th me Les jeunes et la retraite Il se d roulera dans les locaux de la Maison de la Chimie Paris EN SAVOIR gt WWW cor retraites fr Un accord pour cinq ans Au terme de quatre mois d changes et de n gociations les partenaires sociaux de la retraite compl mentaire sont parvenus un accord en date du 18 mars 2011 Cet accord sign par trois organisations syndicales vise notamment articuler les r gimes Agirc et Arrco avec les dispositions des r gimes de base et rechercher les moyens d assurer leur quilibre finan cier L accord est conclu pour une dur e de cinq ans il sera de nouveau port la table des n gociations au cours du second semestre 2015 Les mesures seront alors r examin es la lumi re des volutions de la situa tion conomique et des perspectives financi res actualis es des r gimes En 2018 ce sera le devenir de lAGFF qui sera de nouveau d battu le disposi tif qui permet aux participants b n fi ciaires du taux plein au r gime g n ral de liquider leur retraite compl men taire partir de 60 ans sans abattement tant en effet reconduit aa CE Cr ee jusqu cette date Ne man Retraites donina quez pas le prochain dossier Agirc Arrco AGFF des Cahiers de la Retraite ar Compl mentaire para tre Re EE en juillet dans le num ro 4 FR ner a one CR Il fera le point sur l ensemble a evra ES or aiamaa res d
61. orbidit Des travaux pr paratoires conduits dans des commis sions techniques de l AISS il ressort selon l expert fran ais huit tendances que l on retrouve peu pr s partout dans le monde 1 e Une hausse de l esp rance de vie et une chute parfois tr s brutale de la f condit Ces deux mouvements induisent des chan gements structurels conduisant d velop per la formation tout au long de la vie 2 Des familles qui se ressemblent de plus en plus Elles vieillissent et se r tr cis sent mettant l preuve les solidarit s traditionnelles Au Sud on observe une r duction de la pauvret et importants progr s dans l ducation des enfants alors que l on constate dans le Nord une r surgence de la pauvret et des goulots d tranglement dans la formation 3 Une transformation du march du travail la corr lation n gative entre f condit et travail f minin se substitue une corr la tion positive l o les femmes travaillent la f condit est relativement plus lev e Une seconde volution porte sur le travail informel auquel se rattachent davan tage de droits sociaux que par le pass Cons quence de ces deux mouvements la S curit sociale devient rentable car les d penses qu elle engendre permet tent d am liorer les conditions de vie Revers de la m daille on observe dans le monde du travail davantage de stress de mal tre de suicides
62. ou la lutte contre le blanchiment Sur la partie retraite nous menons aussi des audits sur l Usine Retraite qui constitue pour nous une volution majeure surveiller Pour am liorer la qualit et l efficacit des contr les la direction de l audit de Malakoff M d ric est attentive aux besoins de la direction g n rale des administrateurs mais aussi des audit s la suite d un Ai contr le explique ainsi Paul Henri Mezin directeur de l audit chez Malakoff M d ric les recommandations font l objet d un partage avec les audit s avant leur validation d finitive Et r cemment afin d am liorer la visibilit pour tous nous avons lanc un outil permettant aux audit s de renseigner en temps r el l tat d avancement de la mise en uvre de nos recommandations UN GAGE DE QUALIT Depuis plus de deux ans chez R unica en plus de l coute la d marche qualit s appuie sur le respect strict de normes internationales d audit et des bonnes pratiques du march De quoi selon Romain Drappier apporter un gage de qualit nos travaux vis vis de nos interlocuteurs internes mais galement externes autorit s de contr le commissaires aux comptes Une pr paration id ale avant de se lancer dans une future d marche de certification 3 Exemple le paiement des allocations au travers de la brique Allure d ploy e chez R unica fin 2010 f _
63. our ses salari s cadres sur les tranches B et C QUEL EST LE GROUPE COMP TENT POUR RECEVOIR L ADH SION La comp tence du groupe d pend de l activit principale de l entreprise d ter min e en priorit en fonction du code NAF nomenclature d activit s fran aises qui lui a t attribu par Insee L activit principale de l entre Eu prise rel ve d un secteur d acti vit qui n est pas vis par une convention collective professionnelle nationale tendue et largie ayant d sign une caisse de retraite secteur dit interprofessionnel L entreprise a le choix dans les trois mois compter de la date de sa cr a tion qu elle emploie ou non des sala ri s d adh rer aux caisses de l un des deux groupes de protection sociale d si gn s pour le d partement ou l arron dissement Paris o se situe son si ge social cf r pertoire g ographique Pass ce d lai l entreprise n a plus de choix possible Elle fait l objet d une immatriculation d office aupr s des caisses du groupe d sign cet effet EXEMPLE gt Une entreprise A exerce une activit de bureau d tudes techniques NAF 7112B Marseille Son inscription au registre du Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 commerce a t effectu e le 3 janvier 2011 compter de cette date et jusqu au 2 avril 2011 elle peut choisir entre le groupe Pr
64. p enne est de 24 18 des personnes occupant un emploi contre 33 des per sonnes sans emploi En Europe 82 5 des actifs occupant un emploi se d clarent en bonne ou en excellente sant La France est galement dans le peloton de t te en ce qui concerne l indication de sympt mes physiques g nants 40 des seniors interrog s d clarent au moins deux sympt mes parmi une liste de 12 douleurs dorsales et ou aux articulations probl mes cardiaques souffle court contre 34 en moyenne pour les Europ ens du m me ge Dans leurs activit s quotidiennes en revanche les Fran ais ressentent plut t moins que la moyenne europ enne les limitations caus es par un probl me de sant 27 se d clarent affect s par ces limitations contre 31 5 des seniors euro p ens L aussi la diff rence entre actifs occupant un emploi 21 en France 23 en Europe et ch meurs et inactifs 39 en France 44 en Europe est significative LE TRAVAIL C EST LA SANT L ensemble de ces donn es accr dite l id e d un lien entre sant et activit profession nelle Les conditions d emploi influen ceraient galement les r sultats d clarer Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Tendances 0 C est le pourcentage de quinquag naires fran ais qui d clarent au moins trois sympt mes vocateurs de d pression de bonnes c
65. partenaires sociaux n gocient les accords qui fixent les grandes orientations pour les retraites compl mentaires permettant d assurer l quilibre financier des r gimes et d am liorer leur gestion Ils d finissent les conditions d une meilleure gouvernance dans les groupes de protection sociale CONSEILS D ADMINISTRATION ET BUREAUX DE L AGIRC ET DE L ARRCO COMMISSIONS PARITAIRES AGIRC ET ARRCO Les partenaires sociaux adaptent et interpr tent les textes de la Convention collective nationale du 14 mars 1947 Agirc et de l Accord national interprofessionnel du 8 d cembre 1961 Arrco gt 20 membres titulaires la commission paritaire Agirc 10 pour les employeurs 10 pour les salari s gt 20 la commission paritaire Arrco Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Les partenaires sociaux mettent en uvre les r gimes de retraite compl mentaire et encadrent leur gestion fixation de la valeur du point du salaire de r f rence adoption du budget Lors des Bureaux ils tudient des points particuliers tels que les rapprochements de groupes gt 40 membres au CA Agirc 40 au CA Arrco gt 14 membres au Bureau Agirc 10 au Bureau Arrco D o EE r gimes Agirc et Arrco Ce sont des hommes et des amp femmes en activit ou retrait s b n voles INSTANCES DE GESTION COMIT DE PILOTAGE AGIRC ARRCO Les parten
66. r du retrait Paul Henri M zin Directeur de l audit Malakoff M d ric Limiter au maximum la d couverte Nous faisons en sorte de faciliter la t che des auditeurs Non seulement en leur trouvant les bons interlocuteurs mais aussi et c est encore plus important dans les grands groupes en organisant la pr sentation de chaque m tier volum trie syst me d information faits marquants par son directeur Nous avons conscience de la complexit des organisations et nous faisons en sorte de r duire la d couverte au maximum C est aussi dans notre int r t puisque ainsi ils peuvent se concen trer sur ce que nous attendons vraiment des axes d am lioration et une meilleure communication autour des constats et des recommandations Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 L enjeu 21 Ce qu il faut retenir Les enjeux gt S assurer de la d fense des int r ts mat riels et moraux des r gimes Depuis 2006 la Dac est certifi e Iso 9001 pour la qualit de ses m thodes et des ses outils En 2009 elle a de nouveau t certifi e pour trois ans de plus Les objectifs gt La qualit La Dac s engage prendre en compte les enjeux externes satisfaire les clients et poursuivre l am lioration des performances Manuel qualit Les droits et les devoirs gt Les auditeurs ont acc s a tous les dossiers pi ces et fichiers informatiques m me les plus
67. rieur aux ann es pr c dentes Ceci s explique parle volume important des envois des b n ficiaires plus jeunes 1 5 million d ElG contre 3 6 millions de RIS 4 Lire Les cahiers de la Retraite Compl mentaire n 1 p 4 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 Enqu tes et analyses 31 Les assur s sont globalement satisfaits 87 Concernant le ou les contacts vous diriez que vous tes Mesures de satisfaction d es assur s TR S SATISFAIT 46 en 2010 ASSEZ SATISFAIT Em A1 Comme les ann es pr c dentes le Gip Info PEU SATISFAIT bi 7 Retraite coordonnateur des 35 r gimes de PAS SATISFAIT 10 retraite obligatoire a lanc une enqu te de re 3 satisfaction t l phonique la suite de la campagne Au total 1 500 assur s ayant NSP i 3 re u un document d information et ayant pris contact avec l un des r gimes ont t interrog s Principaux enseignements lorsque les assur s appellent leur r gime c est avant tout pour signaler un manque ou une erreur dans la restitution de leur parcours la suite de ces contacts professionnel 78 En second lieu tiez vous ou tes vous viennent les demandes d informations dans l attente d un g n rales 17 Les destinataires d une egez EIG sont logiquement les plus nombreux document rectifi demander une information sur le mon tant de la retraite ou un bilan pr cis
68. ron Autre imp ratif de progr s les droits acquis sur la p riode n 1 qui doivent l gitimement appara tre sur les documents publi s au second semestre et qui devront tre restitu s plus t t dans la perspec tive du RIS lectronique fin 2011 UN DROIT L INFORMATION TENDU Quelles perspectives pour demain 2011 sera l ann e de la mise en uvre progres sive du RIS lectronique Puis viendra en 2012 la mise en place de deux dispositions inscrites dans la loi du 9 novembre 2010 e L envoi aux nouveaux cotisants justi un contexte de r formes fiant d une premi re p riode de cotisation d une information g n rale sur le syst me de retraite et sur les r gles d acquisition des droits e L obtention partir de 45 ans et sur demande d un entretien individuel avec examen et v rification des droits inscrits information sur les perspectives d volu tion de ces droits et simulation du montant potentiel de la retraite l ge d ouverture des droits et l ge du taux plein Des mesures qui demandent au r seau de la retraite compl mentaire comme l ensemble des r gimes membres du Gip Info Retraite de s organiser afin de se coordonner pour offrir un service de qualit optimale 1 37 76 des envois ont t effectu s parles r gimes Agirc et Arrco 2 Loi 2010 1330 du 9 novembre 2010 parue au JO le 10 novembre 3 En 2010 le taux de retours tait bien inf
69. rotection de la famille fond e sur le mariage CEDH 27 avril 2000 Shackell c Royaume Uni et plus r cemment d en fermer l acc s aux couples de m me sexe CEDH 24 juin 2010 Schalk et Kopf c Autriche La d cision du 2 novembre 2010 se situe dans la lign e de cette jurisprudence Elle scelle avec clat la victoire des partisans d une famille fond esur desliens juridiques Ce faisant la Grande Cham bre de la CEDH conforte la position adopt e dans la m me affaire en janvier 2009 par l une de ses formations Mais l apparente coh rence de ces arr ts cache en v rit deux conceptions tr s diff rentes du mariage et de la famille En effet sur Jurisprudence 29 La position des r gimes Agirc et Arrco Cette d cision concernant une affaire interne un pays signataire de la Convention europ enne des droits de l homme ne modifie en rien la position des r gimes Agirc et Arrco qui conf rent des droits aux veuves de ressortissants relevant de pays accordant un plein effet au mariage religieux les sept juges ayant rendu la d cision de 2009 trois ont retenu la discrimination estimant que la famille devait s entendre comme une notion de fait ind pendante des liens juridiques ET EN FRANCE Les arr ts rendus par la Cour euro p enne des droits de l homme viennent conforter la position des autorit s fran aises qui font du mariage un des crit res d attribution des droits r version
70. rouvent parfois nos conclusions un peu moins flatteuses qu esp r En revanche elles ne doivent pas s imaginer qu elles sont trait es diff remment les unes des autres Depuis 2006 cette objectivit est officiellement garantie par la certification Iso 9001 attribu e la Dac par un organisme de certification ind pendant et accr dit par le Cofrac Qualit des informations recueillies bon d roulement des missions pertinence des indicateurs rigueur du suivi clart des rapports tablis respect des d lais de transmissions tout la Dac est sous contr le CINQ PROCESSUS Pour obtenir cette certification la direction a d structurer son activit autour d un syst me de management par la qualit Un chantier de longue haleine d crit par Christophe Le Touz responsable qualit de la Dac Un an de travail a t n cessaire pour d crire nos processus nous doter d une documentation jour d mat rialiser nos archives nous engager de mani re continue dans un examen approfondi des processus d audit et dans l analyse fine de la perception client Depuis 2006 chacun des cinq processus de la Dac diriger planifier pr parer r aliser et finaliser fait ainsi l objet d un examen syst matique permettant d laborer un indicateur de performance Si cet indicateur s carte de la norme de qualit internationale Iso des mesures d am lioration sont propos es mises en
71. s Vous a t on indiqu un d lai d envoi de votre document rectifi NSP 3 Oui M 21 5 76 des assur s n ont aucune visibilit sur le d lai d envoi du document rectifi Une proportion importante en augmentation par rapport 2009 66 Base 683 personnes en attente d un document rectifi 2009 707 2008 510 Source Gip Info Retraite L entretien Forum mondial de la S curit sociale Fin 2010 l Afrique du Sud accueillait le 2 Forum mondial de la S curit sociale organis par l Association internationale de la S curit sociale AISS Retour sur ce forum avec Jean Louis Deroussen pr sident de la Commission technique des allocations familiales de lAISS Vers un Socle mondial de protection sociale u forum du Cap de nombreux pays ont apport leur t moignage quels ont t les th mes abord s J L D Il y a eu une journ e de tr s bonne tenue sur les probl mes d mographiques avec une excellente synth se des travaux des diff rentes commissions de lAISS r alis e par Julien Damon professeur l Institut d tudes politiques de Paris lire l article p 34 35 L autre point important a t la r flexion engag e sur la sortie de crise sachant qu au cours de la crise elle m me cha cun a pu se f liciter du r le d amortis seur social jou par la S curit sociale Les cons quences de la cri
72. s formul es gt Audits ponctuels qui permettent l valuation d une fonction ou d un th me pour une ou plusieurs institutions gt Audits transversaux qui portent sur un th me particulier dans l ensemble des institutions pour un r gime o pour les deux tration de l institution Celle ci dispose en suite de trois mois pour dire quelles mesures elle compte prendre et s engager sur un plan ning de r alisation En moyenne explique Lo c du Pontavice 80 85 de nos recom mandations sont mises en uvre rapidement Pour les 15 restant il peut s agir d volu tions que les groupes ont d j engag es mais qui prennent le temps des d veloppements informatiques par exemple e 1 Association pour la gestion du r gime de garantie des cr ances des salari s 2 Structure unique de pilotage plac e la t te du groupe et g r e paritairement L enjeu Comprendre Pour tre une source d information aussi fiable et objective que possible la Dac a lanc une d marche d am lioration continue d s 2004 Un engagement r compens en 2006 par la certification Iso 9001 de son syst me de management par la qualit es missions de la direction de l audit et du contr le n ont de sens et de force que si elles sont incontestables Pour Lo c du Pontavice son directeur leur objectivit ne doit faire aucun doute Nous pouvons comprendre la d ception de certaines institutions qui t
73. s palmes pe uee d ame ler penis homes sus phases Maux a aidaa LS ES CE CEST CCSCT SE CET ECTS ER Eh rer mn ares Cire La ect cb penbe e rgh dae eae Emid ms i bee base bombeo pomi b i pes b Lame T pomi omea inii badi guise aaa an peguron Les b ge SSL ohp b gets ee Less pa de jee sannpss qm lamaja pipaa b pls d her de Mapai C radiLi et de hipika tie cheri bhebr drthiia pa RE uaa pisin i qamh m egm Lym if aapa medda mi arm e ent ce a EE TE bo San maiak or een Faure mess jum perd sms li d La Murs ms Fi mu ile tes sais paie Jina samhini des iaia Le jE o E WEJ die senie dhe a frame meisie aiat wi 17 1 ces cesse es as ocre sm mb ai L TETT hais aail Pileri oee rires fl Bee ntm db ve egile d b pee me dba sels dka Vins POI na sement rien Pr CS L on cl de t bermi Mb mi menant il mr ear imi ssl ie ccm meme hg ri ln dite jrr ei hit ces pale piles ch di Game mmi de Fig ef ce Mmes CT Fa ens di I mcm DiN pra prompt che Taie fil I sen DIP s Li pleo iade a a le is ie pement gare s om me ed dat he ge ain ire Anal area TWLA dia makiy de ia ire a ada een ake arta ba D 742 Y dieu coule ad a H ah mars lre Mansia mi k Tanis saaa m i tah j o o al bo mmm eieae model Pan para tr j p ds goak de Les Mmm naiak mm br f arb PCR FOOT meii Lia RE DEAR ETER b amak 7 k Ma ls dar it ces Y pama DE CONDOM LE PT MIE Heri larar ama ph bn cite Maity g s de 55 ans
74. s pour r guler ces flux Il en r sultera un rapprochement des droits et des logiques et une interop rabilit des syst mes de gestion et de contr le 7 Une moyennisation du monde Une importante classe moyenne va merger et se d velopper avec un risque d exclu sion des plus pauvres occasionnant des in galit s notamment dans le domaine de la sant 8 e Un d veloppement des NTIC nouvel les technologies de l information et de la communication qui pourrait aider l essor de la S curit sociale Au final cette derni re pourrait voir appara tre de nou veaux m tiers orient s vers la pr vention et de nouvelles m thodes de couverture pour faire face de nouveaux risques Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 3 1 trimestre 2011 DES D FIS SURMONTER Bien qu int ressante cette grille de lecture ne rend cependant qu imparfaitement compte de l ampleur des d fis qu il fau dra surmonter Par exemple prolonger des travailleurs dans leur emploi c est s obliger des actions de r insertion c est s exposer aux cons quences de plus en plus co teuses d accidents du travail et de maladies professionnelles Le chiffre de 390 millions de personnes invalides r ins rer en 2030 a m me t cit L une des conclusions des d bats organis s au Cap est d s lors la suivante l am liora tion des modalit s de fonctionnement du march du travail est l une
75. se familiariser avec une mati re bien aride pour le n ophyte J ai toujours t impliqu dans la protection sociale travers mes engagements syndicaux et comme secr taire g n ral de la F d ration de l enseignement priv Mais il est vrai que ma formation m a bien aid pour appr hender le syst me Quand on s int resse par exemple aux questions de com pensation entre les r gimes de retraite on comprend que la solidarit passe aussi par des formules math matiques Responsable de la protection sociale dans sa f d ration Michel Villeminot a beau coup travaill sur la question des carri res longues d s les ann es 1980 L une de mes grandes satisfactions est d avoir pu apporter ma pierre ce d bat La CFDT avait port ce sujet en 2003 Le dispositif permet aujourd hui des d parts anticip s Cela rend justice ceux qui ont d marr t t dans le monde professionnel Il constate toutefois que le syst me reste difficile d acc s Nos syndicats sont souvent interpell s par les salari s qui n y comprennent pas grand chose La confiance passe par la lisibilit et l quilibre La loi du 9 novembre 2010 instaure un entretien la demande pour les participants g s de 45 ans et plus Nos institutions outre leur r le nce et un d information vont tre amen es d velopper une notion de conseil aupr s des salari s D s lors les gestionn
76. se ont t tr s diff rentes suivant les pays ou les conti nents en fonction du degr d impact du d ferlement mondial sur les institutions financi res Nous venons de r aliser la Cnaf une analyse sur les mesures de sortie Parcours gt Jean Louis Deroussen est pr sident de la Caisse nationale des allocations familiales Cnaf depuis 2006 Vice pr sident de la CFTC il si ge galement dans les instances de l Agirc et de l Arrco Il est notamment vice pr sident l Arrco gt En 2010 Jean Louis Deroussen est lu l unanimit pr sident de la Commission technique des allocations familiales de l AISS Cette lection fait suite la pr sentation du rapport sur l volution de la famille dans le monde et l adaptation des politiques familiales en cons quence de crise dans le domaine de la protection sociale et sur la n cessit de r quilibrage de nos comptes sociaux Cette tude montre qu au seul niveau de l Union europ enne les contraintes taient tr s h t rog nes selon les pays concern s Enfin je tiens souligner le fait que les organisations fran aises ont t porteuses d une premi re esquisse de barom tre international permettant aux diff rents pays non pas de se classer mais d analyser les voies et moyens d adopter de bonnes pratiques Vous avez t lu pr sident d une des douze commissions techniques de l AISS Quel sont leurs th mes directeurs
77. si de susciter des vocations C est vrai que c est une activit prenante mais elle est aussi tr s gratifiante C est une occasion de multiplier les contacts de s enrichir humainement travers des changes d id es de poursuivre cette belle id e de solidarit interg n ration nelle qui est n e en 1947 et qui ne peut se poursuivre que par l implication des admi nistrateurs Mais je suis confiant pour nos institutions car il y a de plus en plus de per sonnes qui s impliquent dans des associa tions et le b n volat e RC mode d emploi Gestion paritaire La retraite compl mentaire est g r e paritairement par un nombre gal de repr sentants des organisations d employeurs et des organisations syndicales des salari s On appelle ces repr sentants les partenaires sociaux Ils interviennent dans l ensemble des instances des r gimes Agirc Arrco Partenaires sociaux Les organisations signataires des accords gt R gime Agirc Les organisations signataires de la convention collective nationale du 14 mars 1947 INSTANCES DE PILOTAGE e pour les employeurs Medef CGPME pour les salari s CFDT Cadres CFE CGC FO Cadres UGICA CFTC UGICT CGT gt R gime Arrco Les organisations signataires de l accord du 8 d cembre 1961 e pour les employeurs Medef CGPME et UPA e pour les salari s CFDT CFE CGC CFTC CGT CGT FO RENCONTRES NATIONALES Les
78. tr le s organise aussi dans les groupes gt Les contr les vus par ceux qui les r alisent et par ceux qui en font l objet 22 Regards crois s De l exp rience et un enthousiasme intact 24 RC mode d emploi Partenaires sociaux o si gent ils 26 Droit et r glementation Entreprises nouvelles les r gles et formalit s 28 Jurisprudence R version une jurisprudence plut t protectrice du mariage civil 30 Enqu tes et analyses Campagne 2010 informer dans un contexte de r formes 32 L entretien Jean Louis Deroussen vers un socle mondial de protection sociale 34 tranger Focus sur le vieillissement d mographique Retour sur la campagne 2010 du droit l information des actifs et perspectives d volution N 3 1 TRIMESTRE 2011 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris Cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction C dric Robert p 4 13 Nathalie Reboul p 4 5 12 Ga lle Vacher p 5 Caroline Mille p 6 Rajae Khalid p 6 Fr d rique Nortier p 8 9 Un dite p 10 11 14 21 22 23 Martine Atrax p 24 25 30 31 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 26 27 Sophie Michas p 28
79. utions d cid es pour les r gimes de base par la loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites Parmi les mesures adopt es l int gration du rel vement de l ge de la retraite et des mesures d rogatoires en faveur de certaines cat gories de salari s telles que ceux qui ont exerc un emploi p nible les travailleurs handicap s les personnes ayant commenc travailler jeunes Deux d cisions importantes sont relever les dispositions relatives l AGFF sont reconduites avec quelques adaptations jusqu au 31 d cembre 2018 Ce dispositif qui permettait depuis 1983 aux futurs retrait s b n ficiaires d une pension taux plein aupr s du r gime g n ral d obtenir leur retraite com pl mentaire sans abattement entre 60 et 65 ans tait habituel lement prorog sur de courtes p riodes la question de la prolongation tait r guli rement un sujet d inqui tude pour les futurs retrait s Ainsi jusqu au 31 d cembre 2018 lAGFF permet de liquider les retraites compl mentaires sans abatte ment d s l ge l gal de la retraite pour les participants qui b n ficient d une pension taux plein aupr s du r gime g n ral Autre mesure notable apr s plusieurs ann es de baisse l accord pr voit de stabiliser le rendement des r gimes entre 2012 et 2015 Le rendement de l Agirc sera au pr a lable align sur celui de l Arrco comme le pr voyaient en leur temps les accords du 25 avril 1
80. xtranet et intranet elle met d sormais disposition le compte rendu de ses activi t s et des informations sur l volution de la S curit sociale dans le monde tranger Tendances mondiales Le vieillissement d mographique tait au c ur des d bats lors du Forum mondial de la S curit sociale qui s est tenu au Cap en Afrique du Sud du 29 novembre au 4 d cembre 2010 Cette manifestation a rassembl les repr sentants de plus de 100 pays Focus sur le vieillissement d mographique our la premi re fois la question du vieillissement a figur au centre de cette 30 assembl e g n rale de l Associa tion internationale de la S curit sociale AISS Une journ e th matique a m me t consacr e cette question qui se tra duit d une part par un allongement de l esp rance de vie d autre part par un vieillissement de la population active et dont tout le monde admet qu elle im pacte aujourd hui lourdement toutes les branches de la S curit sociale et tous les individus dans tous les pays DES TENDANCES SE DESSINENT Paradoxalement soulignait Julien Damon professeur l Institut d tudes politiques de Paris en introduisant cette journ e le d fi auquel nous sommes confront s aujourd hui appara t un peu comme la ran on du succ s de la S curit sociale qui a tr s largement contribu lever le niveau sanitaire de la population et faire chuter la m

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