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Sans mot - Multimedialab
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1. LE cn EE 1 SIC 22 9 AN AIR droit science progr s m dias art A amt a AN H ET LUN ll LI ESS animisme totem gourou sot risme boudhisme magie sorcellerie superstition irrationel rationnel T be La CE 34 Typographies exp rimentales cela nous permet d aborder le signe linguistique question de l ad quation entre crit et oral Projets essayant de rendre visible et lisible les particularit s de la langue fran aise qui il faut l admettre n est gu re vidente Pierre di Sciullo La motivation de base est une recherche entre texte et parole paral l lement l exp rimentation typographique C est une sorte de rencontre du travail du linguiste comment fonctionne le langage et du typographe repr sentation visible du langage Les deux typographies exp rimentales qui m int ressent sont le Sint tik et le Quantange qui a volu vers le Kouije sortes d alternatives au syst me phon tique standard Le sint tik Le Sint tik est une fonte qui comprime impitoyablement l alphabet jusqu ses phon mes principaux Toutes les lettres inutiles ont disparu Les syllabes homophones s crivent d une seule fa on Le lecteur doit s aider du son de sa voix et de sa m moire pour retrouver le sens en f
2. les tabous alimentaires relatifs aux diff rents courants religieux pr sents Inde emp chant les employ s d aller d ner m importe o De par ce fait il est interdit de se tromper dans les livraisons sous peine d offenser les gens La solution trouv e un syst me de relais utilisant les moyens de transports locaux et des groupes organis s de livreurs de repas Chaque repas est collect et rang dans une bo te en aluminium appel dabba sur laquelle diff rents signes peints sont combin s pour coder diff rentes informations permettant la livraison le code pour le groupe de dabbawalla pour la collecte et pour la livraison adresse de destination d enl vement du repas les diff rentes gares jalonnant le trajet sorte d alternative aux planificateurs de trajets lectroniques RESIDENT STATION CODE DESTINATION PICKUP GROUP CODE USE OF COLOURS IN CODES RESIDENT STATION DESTINATION PICK UP GROUP CODE ADDRESS CODE USE OF COLOURS IN CODES ABBREVIATION OF BUILDING FINAL DESTINATION DETAILS SPECIFICATION FLOOR OFFICE NAME PERSON DESTINATION STATION CODE 28 Les signes utilis s varient d une quipe de livreurs une autre pas de syst ma tique sont soit typographiques abr viations par exemple HO pour hospital soit symboliques ont une origine religieuse swastika g ographique m andre d un cours d eau routes parall les pont physique
3. Les mots cl s de la conception seront simplicit agr ment et ac cessibilit plut t que la sacralisation du voyage So simple Simple Tel est aussi le nom de la police de Norm qui sera utilis e dans le projet la fois comme typographie et comme grille de base des pictogrammes En effet elle sera d compos e en l ments basiques du type point courbe et lignes afin de servir de r pertoire formel Nous sommes donc face des pictogrammes dont la nature est la fois iconique et linguistique et dont le r f rent formel est la fois concret et abstrait La parent entre typographie et pictogra phie est volontairement pouss e jusqu la confusion voquant avec les hi roglyphes un retour aux origines de l criture Simple Simple Airport Exemple de d composition des caract res en mat riaux de base COPE Es 19 unite 18 Unita 18 Unita 22 La mise en ab me pr sente dans la cr ation des signes se retrouve aussi de mani re insidieuse dans le dessin m me du caract re sim ple En effet en ouvrant le livre Type one j ai eu la surprise de con stater que avait plac c t du traditionnel the quick brown fox une photographie a rienne d un l a roport celui de Cologne montrant ses pistes d envol et ses voies d acc s Imm diatement le lien s est fait visuellement entre les caract ristiques formelles de la typog
4. qui sont tra duites par des formes g om triques diff rencient par le code de couleurs impos Parce que le syst me repose essentiellement sur le r seau ferroviaire la marque centrale de la bo te symbolise la gare la plus proche du lieu de destination c est celle l qui est d sign e par un signe plus grand plus color et figuratif Parall lement au syst me existant des graphistes locaux Kuranl Rawat et Vishal Rawlley ont eu l id e de r pertorier ces signes afin de servir de r pertoire de base entre autres les symboles codant pour les gares pour la fabrication d une signal tique Celle ci pour rait s appliquer pour d signer les diff rentes gares on garde ainsi la vocation initiale de ces signes qui actuellement sont indiqu es en anglais et en criture devanagari alphabet qui permet d crire la plupart des langues hindoues toutes deux difficilement lisibles partir d un train en marche Elle peut aussi tre ventuellement appliqu e pour d signer les diff rents quartiers de la ville qui au cours de l histoire ont port diff rents noms ce qui est actuellement une source de confusion L int r t de cette proposition repose sur diff rents points Th ritage culturel et historique les dabbawalla existent depuis plus d un si cle un syst me de signes qui a fait ses preuves et qui tient compte galement de la multiculturalit de la ville un langage visuel propre au
5. Sans mot ou presque ERG 2007 M moire de fin d tude de Julie Husson Promoteur Fran oise Tahon Sans mot ou presque Tentative de d monstration de la possibilit de transpo ser dans d autres contextes le mode de fonctionnement et de contruction du langage inh rents aux instructions visuelles Introduction IL MA FALLU un certain temps avant de savoir exactement ce qui m int ressait dans les instructions visuelles La r flexion de base tait partie de mon travail pratique de fin d tude qui concerne les instructions culinaires J avais constat suite la visite de diff rents v nements autour de la cuisine et de la litt rature gastronomique notamment le salon du livre gourmand organis par Passa Porta en octobre 2006 que malgr quelques efforts dans certaines maisons d dition les livres de cuisine pr sentaient la m me mise en page basique constitu e d une pr sentation de la pr paration textuelle et de la photogra phie 6 combien frustrante du r sultat obtenu et jamais atteint malgr vos efforts r p t s pour suivre le processus la lettre Certes il y avait bien quelques ouvrages originaux pr sentant des associations d images des illustrations peintures en lieu et place des sempiternelles photographies mais partout du texte pour d crire la recette Or mon avis c tait cet endroit qu il y avait un besoin de remise en question en eff
6. des tireurs qui taient impliqu s dans une entreprise o tout d pendait de la rapi d utilisation des connaissances et des quipements POSITION FIRIN 6 SECTION OF THE GUNNER S INFORMATION FILE AIR FORCES MANUAL No 20 MAY 1944 lt Couverture et double pages int rieures du manuel d entra nement position firing de 1944 Will Burtin ne r alisa pas de cr ation pictographique pour ce projet il utilisa des illustrations r alistes voire m me des photographies car il s agissait de pouvoir identifier les choses sans aucun doute le mauvais montage d une pi ce ou l utilisation d une mauvaise com mande un moment inad quat serait fatal Les illustrations taient accompagn es d un peu de texte N an moins il pas une surface trop importante visuellement afin de ne pas trop interf rer avec les illustrations On recours par contre beaucoup de fl ches lignes et couleurs pour mettre en vidence les aspects importants Le travail essentiel de cr ation se trouve donc d une part dans la mise en page qui doit tre claire et structur e et d autre part dans les astuces visuelles utilis es pour pointer des choses importantes Dans l exemple plus ou moins exploitable trouv illisible mais quand m me analysable du point de vue de sa structure on nous pr sente un type d attaque attaque frontale auquel il faut faire face Sur la page de
7. e Cela lui permet d viter l emploi et la cr ation de trop nombreux pictogrammes source de trouble possible pour le lecteur 14 Le r le de la couleur Outre le fait que les signes isotypes pouvaient tre utilis s en con tour ou en plein Neurath y ajouta des variations color es afin de diff rencier et ou donner du sens Elles permettaient de cr er des divisions dans un groupe de signes surtout quand ceux ci ont une forme semblable mais une signification diff rente Neurath avait d termin sept couleurs de base utilisables blanc bleu vert jaune rouge brun et noir et avait limit l utilisation des m langes nuances Lenseignant doit utiliser le moins de nuances possibles parce que la plupart des gens n ont pas la m me sensibilit chromatique et parce que l impact ducatif des nuances est peu lev e Une fois de plus l id e est d avoir une diff rence suffisamment grande dans les nuances pour qu elles soient discernables Applications Les symboles cr s ont surtout exist sous la forme de statistiques conomiques mais aussi historiques sous la forme de rang es de pictogrammes soit juxtapos s soit superpos s cod s en plusieurs couleurs contrast es ou r partis sur un arri re plan cartographique Gains hebdomadaires des hommes et des femmes 1940 a Ah gt gt ST 4 4 4 4 d 4 J 2aaaaaa4 VV Mod
8. le montrant le syst me de propagation de la malaria on est d j dans l esth tique du mode d emploi tel qu on le conna t aujourd hui 15 lt Panneau explicatif pr sentant visuellement comment sont collect s les imp ts et quoi sert l argent r colt Projet de 1955 demand par le Nig ria o avaient lieu des lections s agissait de fournir des supports visuels pour informer la population illettr e On s attendait trouver des diff rences dans la vitesse de lecture et d assimilation des signes employ s car s adressait un autre type de population A la surprise du gouvernement et des gens d isotype les visuels firent mouche Sans doute les signes employ s taient ils assez g n raux pour ne pas poser de difficult s moins qu il ne faille revoir nos pr jug s concernant les diff rences culturelles entre groupes de populations 16 Port e du travail L int r t de la d marche pos e ici r side dans l objectif humaniste et utopique poursuivi et dans le travail conjoint de la science et du gra phisme Cela permet d aboutir un r pertoire de signes coh rents modulables et manipulables souhait gardant une qualit visuelle Ce qui est d autant plus incroyable c est le fait d avoir eu le courage de faire tabula rasa des outils du pass pour en inventer un compl tement autre et ce sans de r f rences de base l poque il avait p
9. syst mes originaux et ce quel que soit le type de projet Dans les pages qui vont suivre nous verrons des exemples de travaux singuliers appartenant deux types principaux d instructions visuelles les instructions vocation informative et celles vocation explicative p dagogique En dernier lieu nous verrons des applications artistiques qui cri tiquent la soci t 2 1 Informer Dans ce chapitre nous verrons essentiellement des travaux du do maine de la signal tique L a roport de Cologne Bonn identit sp cifique donner un lieu standard permettant de le rendre diff rent D E gt amp D gt rep rer en urgence 5 simple grille originale de cr ation de pictogramme Alors que d ordinaire la signal tique d a roport est quelque chose de 1 Bonn Ai rt 21 tr s standardis le studio Int gral Ruedi Baur amp associ s a propos une refonte compl te afin de mieux correspondre aux sp cificit s de l a roport de Cologne Bonn Celui ci la particularit de se trouver coinc g ographiquement entre deux grands a roports internation aux savoir D sseldorf et Frankfort De plus ne voulant pas entrer en concurrence avec eux il a une activit diff rente le fret et les compagnies low cost Ce sont ces diff rences que le studio va tenter de mettre en exergue via un syst me de signes pouvant tre utilis s la fois comme logo identit et signal tique
10. Il s agissait par la signal tique de montrer aux visiteurs que la for t et le ch teau forment un tout et que le site commence aux limites du domaine Lune des difficult s a t de signifier l interdiction au public d une grande partie de la propri t class e terre de chasse Le principe signal tique consiste attirer les visiteurs vers les parties autoris es en ne lui faisant conna tre les limites des parties interdites que s il l intention de les franchir Des panneaux d interdiction int gr s dans les talus non visibles par l automobiliste jalonnent ainsi discr tement les limites Tout le r pertoire de signes est constitu de photographies d tour es L aussi le niveau de d tails est lev mais cela ne pose pas trop de probl mes vu que nous sommes nouveau dans un contexte de loisir promenades et le public prendra le temps de d crypter les pictogrammes 27 Les dabbawalla r alis par des non sp cialistes exemple hors monde occidental signes arbitraires issus de la culture locale Le pr sent projet concerne le syst me de codification sp cifique et unique des livreurs de repas Bombay afin d apporter chaque travailleur le d ner pr par chez lui La raison d existence d un tel service repose sur deux causes trop grande distance entre le lieu de travail et l habitation des employ s les emp chant de rentrer chez eux sur l heure de midi
11. cr ation diff rents survoler des travaux d poques et d origines diverses la fois g ographique et culturelle montrer des travaux r alis s par des scientifiques des graphistes des artistes et des anonymes J essaierai d analyser chaque exemple en portant une attention par ticuli re sur la cr ation et ou l agencement des signes et je tenterai d tablir des parall les avec d autres travaux pertinents mention ner 1 Ancrage mod les historiques LE PRINCIPE de montrer et expliquer des choses par le biais de l image ne date pas d hier nous avions d j des trait s visuels du Moyen ge traitant de t ches quotidiennes les sch mas techniques issus des carnets de L onard de Vinci les planches anatomiques de V sale et celles didactiques de l encyclop die Diderot d Alembert Mais souvent il s agit plus d un support illustratif et ou technique que r ellement un substitut au texte Le cauchemar des technophobes commenc avec la r volution indus trielle et a culmin avec la r volution de l information Les instructions visuelles telles que nous les connaissons aujourd hui apparaissent la suite de la r volution industrielle On produit des objets inhabituels en s rie dont le fonctionnement ne peut plus tre appr hend de mani re intuitive Parall lement les techniques et technologies se d veloppent con sid rablement Les mo
12. gauche nous avons une vue g n rale du mode de d roulement de la confrontation deux cas de figure pr sent s d un point de vue ext rieur et un peu loign Les mouvements des avions sont repr sent s par une ligne blanche doubl e d une noire La zone de confrontation des deux avions o le tireur doit faire at 18 tention est repr sent e par un deuxi me trac rouge se superposant aux lignes blanches Sur la page de droite deux vues d taill es pr sentent les deux cas de figure de la page de droite mais vues de l int rieur de la tourelle de tir En voyant le sch ma du livre l apprenti tireur se met d j dans le m me contexte que lors d une attaque r elle On voit la position du viseur par rapport la position de ennemi En dessous de l illustration principale se trouvent trois petits sch mas compl mentaires indiquant visuellement la distance laquelle se trouve l avion ennemi et quel moment il faut enclencher les mitrailleuses Le rendu de la distance visuelle se fait via l occupation spatiale de la forme de poursuivi dans le hublot Chaque d tail est accompagn d une courte l gende Celle indi quant le moment de tir est inscrite en rouge vif qui agit comme un signal d tonateur un plan d assemblage darme du manuel mentionn ci dessus Le mode d emploi est ici r alis au moyen de photographies d tour es repr sentant la d composition de l acti
13. gras la hauteur des lettres indique la hauteur de la voix du grave vers Vaigu es travaux de Pierre di Sciullo sont int ressants essentiellement du Les t de P di Sciull t int t tiell point de vue de leur c t ludique et multim dia Kouije entre autres t exploit dans une installation inter Le entre aut t exploit d tallat t active qui s appelle le pousse pousse onomatop e Ce dernier permettait d crire un texte collectivement en explorant les joies de la phonologie et de la typographie comment a se dit et comment a s crit suffisait de choisir dans un r pertoire une onomatop e puis de la triturer en utilisant diff rentes dimensions de la parole Le r sultat est ensuite nonc oralement par une voix pr enregistr e P 8 en apportant la modulation param tr e Net Chasse deux ero la douturmcl titt Fen tre du programme g rant les diff rents param tres de prononciation 279 la ville d placer la boule rouge h rhental rent peur modifier l acc l ration de 11 57 en creys En dehors de contexte elles pourraient ventuellement ser vir pour aider les tudiants trangers les acteurs com diens ou pr sentateurs prononcer les mots en apportant la bonne accentua tion au bon endroit Ces travaux de simplification de l alphab
14. innovants cela tant d peut tre tion de P Wildbur et M Burke aux nombreux param tres dont il faut tenir compte dans l labora tion L objectif du pr sent travail sera d analyser et mettre en parall le des exemples issus de diff rents domaines et poques d une part afin d envisager une application de leur code de fabrication dans des domaines autres que ceux pour lesquels ils sont con us c est dire dans mon cas la cuisine et d autre part parce que dans notre monde de plus en plus globalis et press ce m dium a un r le re prendre en dehors de la signal tique entre autres dans l labo ration d un langage visuel permettant de faciliter la communication Nous verrons d abord quelques exemples historiques les quatre premiers panneaux routiers premier essai de langage visuel appliqu internationalement Otto Neurath et son syst me isotype Will 2 Je tiens pr ciser que le domaine de Burtin et ses manuels d apprentissage pour les pilotes durant la ma recherche ne concerne que le mon de occidental les traditions du signe en deuxi me guerre mondiale Asie ou en Afrique notamment tant radicalement diff rentes des n tres Ensuite deux types d instructions visuelles celles vocation d in formation pour le voyageur visiteur et celles vocation explica tive p dagogique Pour le premier cas de figure nous tudierons la signal tique et l identi
15. le texte Ce type de travail s adresse sans doute un public averti ou sp cialis qui pourra l utiliser ventuellement comme outil de com paraison ou de synth se entre diff rentes th ories plut t que comme outil d analyse v ritable En cela on rejoint les r gles dict es Otto Neurath qui pr conisait l emploi de sch mas visuels dans l enseignement afin d avoir une vue d ensemble sur le sujet trait La difficult de la mise en image et de la lecture provient d une part de la difficult repr senter de mani re vidente des choses abstraites et d autre part de l interpr tation des th ories par la gra phiste elle m me c est dire de l influence in vitable de la sub jecti vit dans un travail qui doit tre le plus objectif possible enfant parent jour d but Li mort suicide adolescent jeune adulte grand parent nuit fin 5 aD Mod le du complexe de l dipe et son d veloppemnt avec l ge de l enfant Lieux gt acteurs gt sociologie gt classes sociales gt pens es gt p placements gt structures gt Liens gt Activit s gt Ressources gt Temps gt religions gt croyances gt objets gt r les statu
16. les typographies et les espaces ouverts ou ralenti en les condensant Ces deux exemples nous permettent de constater que toutes les questions relatives la pertinence de la forme par rapport au contenu et la question du bon design ont d j t pos es ici L industrie de la guerre par sa n cessit de devoir former et inform er rapidement des gens issus de tous horizon a largement contribu la g n ralisation du langage visuel informatif 20 2 Exemples contemporains LES INSTRUCTIONS VISUELLES refont une apparition en force depuis quelques dizaines d ann es parall lement aux changements subis par la soci t explosion de la production et consommation de masse expansion du commerce et du march international Le tout donnant naissance au ph nom ne que nous subissons de mani re plus ou moins variable partout dans le monde la mondiali sation Mettant en contact des populations et cultures tr s diverses par le biais des moyens de transports ou de la technologie de l information elle remet l ordre du jour l id e de trouver un outil communicationnel potentiellement universellement valable qu il soit linguistique ou visuel Mais cette mondialisation a aussi un effet pervers elle a une tendance unificatrice et celle ci se retrouve aussi dans les travaux graphiques de mani re g n rale et dans l laboration de signes en particulier devient donc temps de r agir et de mettre au point des
17. ouvrage sert de base au cours et sera lu Sociographie projet de dipl me de Charlotte Jankowski signe arbitraire tentative de montrer des concepts th oriques complexes public cible restreint sorte de contre exemple pour mon travail parce que le projet n est pas tout fait coh rent ou finalis ceci m avertissant de la difficult de cr er un r pertoire de signes arbitraires Le but de sa recherche est de pouvoir mettre au point un r pertoire de signes qui une fois articul s et assembl s lui permettront de traduire visuellement les concepts fondamentaux de la sociologie Mise au point du r pertoire formel Le syst me g n ral est construit sur une grille g om trique basique constitu e de lignes courbes et intersections Pr liminairement elle tablit des familles de concepts comme lieu acteur ou pens e auquel elle attribue arbitrairement un signe construit au moyen de la grille Ce dernier aura la particularit d voluer en m me temps que le concept qu il incarne Par exemple prenons le 32 terme acteur il est repr sent par un rond en contour noir et vide l int rieur Suivant qu il se connote en mort enfant ou pa rent il sera respectivement compl tement noir avec un petit point noir ou avec un gros point noir en son centre Certains concepts sont quand m me d sign s par des signes plus figuratifs La culture est repr se
18. pr alable Et jen passe tant donn qu il s agissait de la premi re fois que je me frottais pareille t che il m a fallu me tourner vers des sources ext rieures afin d alimenter mes connaissances en la mati re Et cest ainsi que je me suis plong e dan le monde vaste des instructions visuelles et de ses nombreux avatars Las D s que vous entamez une recherche sur le sujet une quantit invraisembla ble de donn es vous tombe dessus Un comble pour un m dium sens simplifier l information parut donc n cessaire de restreindre le champ d investigation J ai d cid de m int resser essentiellement des exemples agissants dans des contextes de communication complexe difficile ou d li cate Ceci d signe devoir s orienter ou s informer dans s adresser une population illettr e devoir toucher un large public ou au contraire un public restreint rendre visible et lisible des con cepts abstraits dans un propos p dagogique Pourquoi juste ceux l Tout d abord parce que des sp cialistes se sont d j pench s sur le sujet des modes d emplois des cartes plans et diagrammes ou du graphisme d information en g n ral 1 Je pense notamment P Mijksenaar Ensuite parce que ces instructions visuelles l me semblent plus sus et son livre Ouvrir ici aux ouvrages de E Tufte et Le graphisme d informa ceptibles de receler des partis pris
19. as encore une grande tradition graphique En tant qu h ritage graphique isotype a donn naissance aux pictogrammes standardis s qui nous entourent dans le quotidien W C fl ches escalators ascenseurs infirmerie etc La sch matisation entam e ici s est poursuivie jusqu atteindre sa limite en 1972 date laquelle Otl Aicher dessin les pictogram mes pour les jeux olympiques de Munich r duisant l tre humain une forme g om trique pur e 1 3 Will Burtin et les manuels d entra nement pour pilotes 1944 N cessit de trouver un moyen p dagogique efficace pour trans former des teenagers en tireurs d lite gt Contexte d urgence Signe iconologique pr sentant un haut degr de ressemblance avec son r f rent pour ne pas dire une certaine adh rence vu qu il y a tr s peu de stylisation L auteur C est un graphiste d origine allemande qui a migr vers 1939 aux Etats Unis avec la mont e du nazisme Sur place il fut enr l dans le bureau des services strat giques o il con ut diff rents manuels pour l arm e un sur l usage des armes feu dans les bombardiers B 29 et d autres pour les services secrets Ces manuels taient extr mement importants vu leur capacit 17 communiquer de l information primordiale et complexe avec une conomie de moyens tant r dactionnel que visuel tout en restant clairs Ces ouvrages devaient garantir la s curit
20. au niveau du langage visuel Ces deux jeux de pictogrammes sont compl t s encore par une gamme de couleurs assez fra ches et voyantes vert pomme bleu ciel jaune canari et orange compl tant ainsi le c t tonique et ludique la limite pas tr s s rieux de l identit Les pictogrammes non contents d occuper leurs supports tradition nels panneaux signal tiques pour lesquels peu de transformations ont t possibles le studio devant recycler les supports existants envahissent m me les espaces murs vitres et cloisons Le m me langage peut bien s r un moment commencer identi fier des espaces d une mani re fonctionnelle plus ou moins humo ristique ou d corative Un moyen de lutter contre la globalisation Travail original et courageux que celui l Je ne connais pas d autres exemples de recherche de transposition visuelle des sp cificit s of fertes par un a roport Ailleurs j ai plus impression qu on court vers une normalisation de la signal tique par l usage du m me type de signes pour la plupart r cup r s dans un r pertoire d j ex istant d un m me code couleur et du manque de fantaisie Par ce biais on va vers une quivalence et une interchangeabilit des lieux participant de la sorte au ph nom ne d homog n isation qui affecte la plan te L exemple qui me vient l esprit est le travail de Paul Mijksenaar pour l a roport de Schiphol la chose qui p
21. avoir t con us sans grille tellement les pages sont bruyantes visuellement Cela provient du choix des concepteurs de r partir le contenu v hiculer via diff rentes th matiques plut t que d en faire un texte continu S ensuivent des cons quences sur l architecture interne du livre chaque th matique est attribu un nombre de pages fixe souvent une ou plusieurs doubles pages auquel le contenu doit s adapter en s y tirant ou en s y condensant ce qui explique l encombrement parfois lev des pages Et c est l ensemble du livre qui permet de justifier le sujet g n ral Livre seashore chez Dorling Kindersley Eyewitness Guide traduction anglaise des livres Gallimard les yeux de la d couverte Le th me g n ral est le bord de mer et chaque double page traitera un aspect de celui ci historique g ologique biologique etc Dans l exemple ci contre le chapitre durs cuire concerne les crustac s 30 Chaque th matique est elle m me subdivis e toujours dans le m me exemple le chapitre crustac s permet de parler des crabes homards crevisses langoustines crevettes Hard cases Occupons nous de l architecture de la double page en elle m me V information y est clat e sur toute la surface du texte gauche du texte droite en diff rentes tailles Une foultitude d images Le tout s emboitant avec plus ou moins de bonheur fo
22. de mots d une crasie 5 m me langue de mani re diff rente en fonction de leur disposition affective ou intellectuelle particuli re allemande au moyen de r ductions et d abandon de toute idiosyn L criture syst matique exige que l image compl te de l criture cor responde la sonorit compl te de la langue et non pas que et l SChWOTTERS une lettre corresponde plus ou moins au son qu elle repr sente en cas d extraction individuelle de la sonorit Pour faire que l image crite A a E e J corresponde la r alit il faut examiner les ressemblances et les dif ferences des lettres entre elles 0 0 UU Le rendu visuel de Schwitters est le r sultat de longs essais de A JE SATIE transcription et contrairement aux deux autres utilise un m lange de capitales et de bas de casse pour diff rencier les consonnes des voyelles 0123456789 38 Projet de fin d tude d Abdel Halim Rouji Il concerne un syst me de lecture typographique pour analphab tes Ce projet synth tise plus ou moins les quatre autres exemples men tionn s pr c demment Partant de la constatation qu il y a des phon mes plusieurs lettres des lettres dont la prononciation change en fonction de la place qu elles occupent dans un mot et des lettres qui l entourent des lettres muettes pr sentes l crit et absentes il propose une version tendue d
23. e la fonte Frutiger incorporant des lettres soulign es pour indiquer les lettres muettes un jeu tendu de ligatures entre les lettres pour indiquer certains phon mes signes diacritiques et des astuces visuelles pour indiquer la prononciation des lettres pi ges Par exemple un e avec un petit a plac comme une c dille pour indiquer la prononciation du e comme dans le mot femme Si les projets de Pierre di Sciullo sont plus originaux dans la cr a tion de formes celui ci a l avantage d tre plus abouti du point de vue de la possibilit d application dans un cadre concret car il vite de devoir faire appel des signes trop diff rents ou trop nouveaux qu il faudrait d abord assimiler avant de pouvoir les appliquer vii s i o n bonjour b o n j o u r 5 caract res 5 phon mes 7 caract res 5 phon mes 2 lectures b on j ou r es p e t i t 5 caract res 4 phonemes 2 lectures k p e t i t 5 caract res 4 phon mes 1 lecture 2 3 Critiquer les travaux de Pippo Lionni et Martin Friedl Tous deux ont une d marche de cr ation de signe pictogrammes assez labor e ayant la particularit de ne pas tre li e un contexte d application pratique d termin pas de signal tique ou d identit Je ne compte pas m y attarder trop mais je trouvais int ressant de les mentionner dans le but de montrer les nouveaux usages que l on pe
24. et quoi de plus nervant que de consulter rapidement le livre de cuisine en cours de pr paration et de devoir chercher d sesp r ment dans le bloc de texte l tape o vous tes arriv e Et cest souvent durant ce laps de temps que votre repas tourne la catastrophe C est pourquoi j ai voulu travailler sur une nouvelle mani re de pr senter les recettes de cuisine en privil giant l aspect visuel plut t que textuel en utilisant un m dium autre que la photographie et qui s est av r tre de l ordre de l illustration vectorielle et en d crivant le processus plut t que le r sultat Avec de pareils crit res de base il ne faisait presque aucun doute que l aspect g n ral de la recette lorgnerait du c t des modes d emplois ou de la fiche de s curit pr sente dans les avions La plus grande et la plus complexe sans aucun doute part du travail a consist en la mise au point d un langage r pertoire visuel C est durant l laboration de celui ci que beaucoup d interrogations se sont pos es Quel type de signe choisir Faut il en combiner plusieurs Quel doit tre le degr d iconicit Comment cr er une grammaire visuelle efficace Faut il quand m me un soutien textuel certains endroits Comment garder une unit dans la cr ation de signes Que mettre en vidence et que mettre en arri re plan Est ce que le public va comprendre Faut il une fiche explicative
25. et et de traduction des 37 complexit s de la langue se fondent sur les exp rimentations des designers issus des premi res avant gardes comme Herbert Bayer Jan Tschichold et Kurt Schwitters Herbert Bayer Il a entre autres r alis sa police universal fonte bien connue car abondamment utilis e dans tous les documents graphiques du bau a b cd e f G h K m haus et qui n est constitu e que de bas de casse car comme il le dit lui m me pourquoi devrions nous crire et imprimer dans deux 0 0 0 stu VX 2 alphabets diff rents Nous ne disons pas a majuscule et a minuscule En 1959 son basic alfabet aussi appel e Fonetik qui repose sur la 1 2 345 67 8 9 0 phon tique des lettres I cr a entre autres des symboles sp ciaux pour les terminaisons du type ed ory ing et ion mais aussi pour les diphtongues ch sh ng Un trait indiquait le redouble ment d une consonne dans l orthographe classique du mot Cette fonte tait valable pour l anglais Jan Tschichold Il proposa vers 1926 29 quelque chose de relativement proche de la proposition de Bayer avec la diff rence que sa fonte s adaptait Kurt Schwitters Il a lui aussi propos un alphabet phon tique mais qu il appelait criture syst matique Son id e est aussi de refabriquer l criture 5 C est dire en linguistique la tend ance des sujets organiser les r gles g n rales de formation
26. fallait un minimum de lignes ext rieures et de d coupes internes Pour ce qui est du type de signe utilis on est dans l ic ne et dans l indice la r f rence l objet de base est relativement claire Neurath a essay d viter des symboles typiques ou particuliers certains pays Les signes doivent tre suffisamment g n riques afin de d signer la chose objectivement et non un mod le bien pr cis de chose De m me pour la repr sentation visuelle des concepts il a pr f r opter pour des r f rences dat es ou historiques car il estimait curved knife que cela serait plus m me de parler un large spectre de popula farming tion m me si ces outils ne sont plus gu re employ s actuellement N anmoins plus d un demi si cle plus tard certains choix s av rent connot s diff remment L exemple le plus flagrant est faucille teed we Neurath lavait choisie pour repr senter l agriculture aujourd hui elle repr sente le communisme Outre l id e de cr er des pictogrammes qui refl teraient la signi irae fication voulue Otto Neurath a fait en sorte que ceux ci puissent s organiser entre autres en assemblant diff rents signes pour cons truire quelque chose de plus labor du point de vue du contenu Vous devriez tre capable d assembler les symboles isotypes comme les caract res typographiques sont assembl s dans une ligne de texte crite ou imprim
27. flatteur et nous renvoyant comme image une repr sentation humaine g n rique occupant habituelle ment les portes de W C Les facts of life parlent de la vie de nous de nos actes et du monde dans lequel nous vivons Le langage est symbolique Mais l o un langage pictographique standard emploie des st r otypes pour produire des significations directes et univoques dans un Installation murale Schizoid man l id e de mixer repr sentation de l homme et de l ascenseur fait sens et montre visuellement la personnalit d doubl e et d chir e 48 40 environnement contr l par exemple les panneaux de signal tique Facts of life pervertit le banal pour d stabiliser le confort de la g n ralisation pour poser les questions qui d rangent et pour proposer des r ponses embarrassantes La v rit ressort du processus de d chiffrement de la construction de l interpr tation de chacun qui forme l appropriation Martin Friedl Lui aussi a cr une fonte poppi dit e chez emigre compos e de nombreux pictogrammes 777 en tout mais la diff rence de Pippo Lionni il invente un nouveau design il ne s inspire pas de formes visuelles d j existantes Ils sont pr sent s comme un jeu de pictogrammes dessin s dans le but de fournir un langage bas sur des images englobant tous les domaines de la vie quotidienne ce afin de faciliter la communica tion au del des barri res linguisti
28. ierre di Sciullo le disait pour sa fonte Sint tik cela permet de gagner de la place et de largent notamment en vitant les multiples traductions Une amie anglaise me demandait d ailleurs si mon livre de cuisine ne pourrait pas servir pour apprendre le fran ais De mani re moins mat rielle il peut servir comme langage international pour communiquer sur des choses objectives de la m me mani re que les signes math ma tiques permettent aux scientifiques issus de pays et cultures dif f rents de bien se faire comprendre L id e nest pas neuve Otto Neurath y avait d j pens et elle r appara t r guli rement lorsque le ph nom ne de la mondialisation franchit une tape de plus Peut tre la solution se trouve t elle davantage du c t de la typographie que du c t de la cr ation de pictogrammes L avenir nous le dira peut tre 1 Oe eee dome 6 6 1 w 8 NN EE SEE 48 o4 7 Sa Eee D garder le jus 49 51 Bibliographie OUVRAGES Int gral Ruedi Baur et associ s Pyramyd collection design et desi gners Paris 2004 ABDULLAH R H BNER R Pictograms Icon amp Signs Thames amp Hudson Londres 2006 BURKE M WILDBUR Le graphisme d information Thames Hudson Londres 2001 EVAMY M World with
29. ils font partie de la mission du studio qui m int resse ici aussi est le choix effectu pour le type de signe Au lieu de choisir la facilit et utiliser quelque chose de d ja existant apr s tout a n est que pour un v nement ph m re le studio d cide de cr er une s rie compl te de signes dont le rendu visuel est plus proche de l illustration que de stylisation Et cerise sur le g teau ces dessins sens s tre repr sentatifs de la Suisse pic togrammes locaux autrement dit ce qui est quasi un oxymore ont t r alis par un tudiant chinois travaillant au studio C est assez surprenant finalement pour r aliser des pictogrammes typiques de la suisse on fait appel quelqu un qui nest pas suisse ni europ en On donc le point de vue de l ext rieur Peut tre que contraire ment ce que Ruedi Baur pense ces pictogrammes ne sont pas locaux mais davantage internationaux que tous les avatars possibles de isotype D une part parce que quelqu un d une autre culture intervient dans la conception lui tant peut tre un peu moins habitu fr quenter les pictogrammes et plus m me de pointer les caract ristiques es sentielles car il a un regard neuf sur le sujet D autre part parce que le choix du dessin sympathique et l g re ment enfantin serait davantage valable universellement que le dessin vectoriel par ordinateur Certes les pictogrammes sont sens s tre la vers
30. ion g n rique des objets et concepts Mais je doute que ce genre de repr sentation soit 25 26 acquis par tout un chacun Par contre on sait que tout le monde produit des dessins dans sa petite enfance Donc ce type de traitement fait normalement partie du r pertoire de base intervenant dans la reconnaissance des signes Et serait donc davantage universellement valable Mais la difficult est un autre niveau alors dans l illustration le nombre de d tails est plus lev Ce qui signifie que r duite elle perd un peu de sa qualit Dans le contexte de 02 le probl me ne se pose pas vu que ces pictogrammes ne doivent exister qu en grand format et qu ils ne doivent pas tre visibles de tr s loin le public n tant pas press et ayant le temps d analyser les diff rents l ments composant l image pour en comprendre toute la significa tion Gardant la m me syst matique pour le travail typographique le studio r alis une fonte d aspect fait main la maintax pour accompagner la signal tique Et pour faire la nique l anglais et d fendre la mixit culturelle pr sente en Suisse il a t d cid que les l gendes seraient en six ou sept langues Une fois de plus le studio fait des choix int ressants en refusant la voie facile Dans le m me ordre d id e je peux voquer un troisi me projet du m me collectif la signal tique du domaine de Chambord
31. lieu de discussion entre scientifiques Niels Bohr et Einstein y sont occasionnellement intervenus et philosophes Il a travaill sur ce qui allait devenir le mus e conomique et social Gesellschafts und Wirtschaftsmuseum galement connu sous le de Ge Wi Mu dont l intention tait de communiquer des faits complexes d ordre conomique et sociaux un public viennois largement illettr Ce projet appara t la suite d une succession d v nements particuliers sur une dur e assez courte premi re guerre mondiale alternance de p riodes de crise et de prosp rit d veloppement technologique rapide et croissance d mographique sans pr c dent Au sortir de la guerre les jeunes et fragiles d mo craties europ ennes doivent trouver un moyen pour communiquer efficacement leurs id aux aupr s de la population 11 ISOTYPE 12 Apr s des d buts t tonnants utilisant les outils d j sa disposition c est dire ceux des repr sentations statistiques classiques Otto Neurath fini par se rendre compte qu il lui fallait cr er un nouveau langage homog ne et non linguistique pour produire ses graphiques explicatifs Ce qui amen travailler sur le design graphique et l ducation visuelle Le r sultat de sa recherche sera la mise au point d isotype conjointement avec l illustrateur Gerd Arntz et toute une s rie de personnes sp cialis es scientifiques et techniciens Fonctions Iso
32. nces graphiques diff rentes qu il y a de mani re de les prononcer La lettre c par exemple deux formes car elle se prononce s ou sas TO je Le texte finit alors par ressembler une partition musicale mais omme sans le codage un p cheur sais Filet Le kouije Le kouije constitue une version plus labor e du quantange C est la m me motivation de d part mais le traitement visuel des varia tions de prononciations de la lettre a t homog n is et d autres l ments variables sont apparus afin de rendre visible les liens entre groupe de lettre volume sonore etc Ainsi il d finit quatre param tres avec lesquelles il peut jouer aaaaebcredee en jhimnoo aeuparse an am en em eu eu aon om GU gi in im ain aim ein yn un um bedefghimnpestusy 2 3117 36 une ligature assemble les lettres qui forment un m me son au in ph une variation graphique distingue les diff rents tats de la let tre les deux g de gage le g guttural conserve sa forme tandis que le deuxi me g qui se prononce j se compose d un j auquel on aurait ajout un o surmont d une petite ligature les lettres muettes sont plus fines les lettres suivent l ondulation de la voix par dilatation contrac tion pour le rythme le chuchotement est fin et le hurlement
33. nction du nombre de chose 4 traiter Pourquoi ne pas avoir pro pos une grille plus stricte Sans doute pour mieux s adapter au public cible L enfant peut circuler ainsi dans la page de mani re intuitive ce type de mise ne page favorisant la circulation du regard Lenfant lira le titre du chapitre 5 corps typographique le plus grand et circulant de gauche droite tombera imm diate ment sur la photo du crabe de la page d c t de plus c est la plus 31 grande image L association sera donc faite Apr s libre lui de lire le texte ou d explorer les autres visuels en orbite autour du grand crabe Le lecteur est libre de choisir lire tout dans l ordre ou de mani re sinueuse juste regarder les images et ventuellement leur l gende Ce qui fait que la conception du livre fonctionne c est la mani re dont il est manipul et lu Le jeune lecteur par ce syst me multi ples entr es quasi autonomes peut ouvrir le livre m importe quelle page et tre satisfait la quantit d information qu il re oit ce moment l vu qu il ne faut pas avoir lu ce qui pr c de pour com prendre Cette id e de conception les astuces visuelles trouv es pour int grer tout le contenu et l emploi de nombreux visuels et de couleurs sont faits pour rendre le livre divertissant lire regarder par opposition aux livres scolaires o le c t d lassant n est pas obligatoire vu que l
34. nt e par un livre le courrier par une enveloppe et l industrie par une usine Le m lange de ces deux types de signes ne me s duit qu moiti certes les signes plus iconologiques sont suffisamment g om tris s pour s inscrire dans la continuit optique des autres signes mais d un autre c t cela va induire en erreur le lecteur qui tentera en vain d associer les autres signes avec une hypoth tique r f rence visuelle concr te Certains signes utilis s arbitrairement posent encore un autre pro bl me car ils sont inconsciemment associ s avec autre chose Je veux d signer ici les formes repr sentant le jour la nuit le d but et la fin on est mi chemin entre le symbole m t orologique et les touches de r glage de contraste des crans d ordinateur Agencement amp efficacit Tout comme dans les isotypes le langage mis au point va permettre l expression de l id e en combinant multipliant et superposant plu sieurs types de signes et ou en les mettant en vidence par le travail de la couleur et de la mise en page Outre les signes cr s Charlotte Jankowski ajoute des signes struc turants comme des fl ches des traits des lignes et des courbes en traits pleins ou en pointill s Si le r sultat esth tique est atteint il men pas tout fait de m me quant au but premier poursuivi En effet ce sont les textes qui per mettent de d chiffrer les pictogrammes et non les pictogrammes de clarifier
35. ommables mesurables et quanti fiables sans quivoque Du point de vue du choix et de la construction des signes les travaux pass s en revue nous ont d montr que le signe iconique tait forc ment le plus facilement appr hendable par un large public Mais quel degr d iconicit Avec quel rendu technique Faut il une grille Ici nous sommes dans un contexte qui peut avoir deux vitesses de lecture une relativement lente lors du choix de la recette r aliser et une autre plus rapide de l ordre du coup d il lors de la consultation en cours de pr paration cuisson J ai opt dans ce cas pour des ic nes vectorielles assez d taill es un peu comme les Poppi de Martin Friedl afin d identifier et particu lariser certains produits comme le pot de miel ou de moutarde il y a quasi adh rence 4 ce niveau au r f rent formel car je reprend les codes physiques tels que la couleur et la forme de l tiquette Je n ai pas travaill partir d une grille pr d finie ce qui explique parfois les diff rences formelles De mg gt JD Certains l ments m ont pos probl me comme la repr sentation des actions ou des mouvements effectuer Les diff rentes propositions faites sont rendu typographique du mouvement sil y a une l gende par exemple m langer tait crit sous la forme d un tourbillon association d un signe du r pertoire de base par exemple l outil cou
36. on image par image un peu comme une pellicule de film La taille de l image est assez importante par rapport au format du papier afin de bien rendre les d tails raison pour laquelle d j on choisi des photographies Les diff rents plans de la s quence ne sont pas r partis en colonnes ou en lignes mais de mani re dynamique l effet produit est une meilleure occupation de l espace blanc de la page Par ce biais les images n interf rent pas trop les unes avec les autres Le descriptif textuel est soigneusement pos dans les espaces blancs laiss s libres entre les images les titres en bold et l g rement d cal s par rapport au bloc texte afin de mieux accrocher le regard 19 La double page pr sent e ici poss de en plus deux lignes en pointil l s qui traversent le document de part en part Ces lignes n ont pas de r le jouer dans le mode d emploi en lui m me mais sont un ajout ult rieur fait par Burtin pour expliquer le processus de ture qui se fait en deux temps d abord les images ligne en points ensuite le texte en rapport avec les images ligne en traits Ce trac permet de se rendre compte que le texte est judicieusement plac mi parcours optique entre deux images Quand nous lisons de gauche droite un flux se d veloppe celui ci doit tre utilis pour connecter les diff rents l ments d un message texte et illustrations Ce mouvement peut tre acc l r en gardant
37. onction de la m lodie et du contexte Le travail de cr ation consiste en la suppression des lettres inutiles de notre alphabet en 26 lettres en annulant les variantes formelles qui codent pour un m me son Par exemple k c et q sont toutes cod es par k De plus dans un second temps les lettres restantes qui se ressem blent formellement fusionnent Par exemple le b et le p produisent un signe form d un rond et d une tige accol e ayant la m me hauteur au dessus et en dessous de la ligne de base La repr sentation visuelle du sint tik consiste en un alphabet r duit quinze lettres compos es de formes hybrides Si la logique formelle pour certaines passe assez bien cela devient plus difficile pour d autres le signe qui pose le plus de soucis mes yeux est celui qui code ensemble d t et h On entrevoit l int r t conomique du Sint tik gain de place d au fait que les multiples orthographes d un m me son sont repr sent es par un m me signe gain de temps moins de choses a crire gain il VO auoir le ke EN koNbod 35 d argent et plus d espace pour la publicit Le quantange 89 TO je vis Lui effectue la d marche inverse il sugg re visuellement la pro omme nonciation le rythme et la vitesse de lecture tout en respectant lB beurle l orthographe Chaque lettre dans le quantange poss de autant de apet les radis corresponda
38. onsommation et de ses travers Un petit survol g n ral vous convaincra il a peu ou prou de repr sentation de gens en fait deux o l homme et la femme sont nus et d un aspect tellement rigide qu ils voquent davantage la poup e gonflable mais une infinit de choses que les gens emploient TIVATITM ols HEA 2951479 oe THFT cons TAA ots 41 42 Conclusion mise en perspective du travail pratique L analyse de tous ces exemples d instructions visuelles nous am ne penser qu il est th oriquement envisageable d adapter leur mode de fonctionnement d autres domaines que le mode d emploi les statistiques et la signal tique D ailleurs le travail de Charlotte Jankowski en est la preuve elle tent de d placer ce type de langage dans un domaine p dagogique Les probl mes qui sont apparus r sident surtout dans le choix du signe signes arbitraires qui ne sont pas toujours vidents labo rer de mani re coh rentes et dans le contenu v hiculer Ce dernier et mon avis les autres branches des sciences hu maines aussi doit tre interpr t pour tre compris Donc la premi re donn e retenir est un contenu relativement objectif afin de ne pas avoir de doute dans la fabrication et la lecture des signes Cela fonctionne donc pour les instructions cu linaires compos es de donn es n
39. ont particuli rement visibles car le rouge est peu pr sent en grande quantit dans la nature Les panneaux bleus quant a eux ont une fonction indicative On vitera au maximum l utilisa tion du vert qui risque de se confondre avec le contexte ou alors il gt gt faut les placer en hauteur comme sur les portiques d autoroute On peut dire qu il s agit d un des tout premiers langages visuels internationaux d s 1909 plusieurs pays europ ens ont ratifi un trait proposant luniformisation de la signal tique routi re En 1968 est vot e a convention de Vienne sur les signes et signaux routiers qui propose de les standardiser internationalement Le code et la forme sont relativement fixes par contre la convention noblige pas l emploi d un seul type de pictogrammes cela est laiss pr ciation de chaque pays N anmoins gr ce ce trait un panneau tr s important du type STOP est reconnaissable par sa forme et sa couleur quel que soit le pays et la langue employ e f t elle du chinois ou de 12 Otto Neurath amp isotype 1920 1930 gt Tentative de rendre accessible l information aux gens non sp cialistes et ou illettr s Signes iconiques base formelle et conceptuelle de nos picto grammes actuels Otto Neurath Otto Neurath est un philosophe sociologue et conomiste politi que autrichien du d but du si cle membre du cercle de Vienne
40. out words Watson Guptill Publications 2003 FRUTIGER A L homme et ses signes ateliers Perrousseaux di teurs 2004 MIJKSENAAR P WESTENDORP P C t ouvrir l art du mode d emploi K nemann Cologne 1999 MODLEY Handbook of pictorial symbols Dover Londres 1976 TUFTE E R Envisioning information Graphicpress Cheschire 1990 PUBLICATIONS GILLIESSON K Genetics of the open text in Eye 57 pp 26 35 HERVY E Icones for airport in tapes graphique 95 avril 2004 pp 59 67 HERVY E Signes de la sociologie in tapes graphique 129 f vrier 2006 pp 66 70 52 RIGLEY S RAWAT Working lunch in Eye 58 pp 56 64 ZARUBA Isotype une d mocratie pour tous in tapes graphique 140 janvier 2007 pp 56 61 SITES www designforsignage com Wwww quiresiste com www lionni com www typocity com
41. ques En cela il se rapproche de la d marche de ceux qui ont mis au point point it un petit catalogue d image g n riques pour ne pas dire surann es class es par th mes v tements nourritures mobilier et o il suffit de d signer l image pour se faire comprendre Mais en les voyant tous les uns c t des autres on peut penser un second niveau de lecture D abord il y en tellement que a nous voque davantage un cata logue Ensuite iconologiquement parlant ils sont tr s d taill s et individualis s pour tre des repr sentations g n riques Et le fait que certains objets existent en diff rents mod les et tailles ne fait que renforcer cette impression N anmoins cest une pi ce de plus ajouter question abord e lors de l analyse de la signal tique de l expo 02 savoir se deman der quel type de signe est r ellement universellement valable Ce qui peut poser probl me ici est l outil vectoriel qui a servi r a liser l ensemble et les objets choisis comme r f rents qui sont tr s peu standardis s Le frigo ressemble un frigo de la marque Smeg les cafeti res sont de chez et Bodum la tour d ordinateur est celle d un G3 Macintosh le packaging des cigarettes est celui des Lucky Strike etc M me si c est involontaire ou du moins pas clairement assum com me tel je trouve qu on est face un r pertoire visuel ironico critique de notre soci t de c
42. raphie et les formes des pistes routes Les l ments de base de la police sont calqu s sur ceux des pistes de d collage d avions eux m mes servant d l ments de construction un syst me de signes devant tre appliqu dans le contexte de l habillage d un a roport On ne saurait tre plus pertinent et plus coh rent Le fait d utiliser le m me design et la m me grille pour les deux l ments importants de l identit permet d obtenir quelque chose de tr s uniforme visuellement notamment lors de l emploi des pictogrammes dans un texte C est peut tre dans ce contexte d application que l quivalence entre les deux est plus pouss e et o l utilisation de l image la place du mot qu elle repr sente prend tout son sens Efficacit amp application Le cahier des charges comportant l application de ce syst me global sur un tr s large panel de supports fonctions destinataires et chelles il convient de voir si ces pictogrammes sont aussi efficaces et lisibles de loin et de pr s en petit ou en gigantesque et ce sans perte de qualit L avantage d avoir un contour pais et constant pour d limiter la forme semble tre une option ad quate en grand associ un code couleur ces contours sont encore plus pais et donc davantage dis cernables distance et en petit les trac s ne deviennent pas t nus au point de perdre les d tails voire la forme du signe lui m me Ce q
43. rime est l efficacit 23 24 du syst me de signal tique au d triment de son originalit Ce qui fait sens est la couleur Une couleur fixe pour chaque type d information avec typographie contrast e dessus en anglais et ventuellement dans la langue du pays une des seules variables autoris es Paul Mijksenaar est totalement contre l id e d une iden tit propre chaque a roport et d signe le pauvre passager comme premi re victime d un nouveau syst me confus utilis nulle part ailleurs dans le monde Expo 02 exposition nationale suisse signal tique ph m re gt contexte v nement culturel national suisse public large familial signes plus proches de l illustration que du pictogramme Deuxi me projet de Int gral Ruedi Baur que j ai s lectionn et dont le contexte est quasi l inverse de celui de l a roport Il est question ici de la signal tique de nationale suisse qui eu lieu en 2002 sur quatre sites diff rents L exposition s articulait comme un parc th me autour de f rentes dialectiques pouvoir et libert instant et ternit nature et artifice l univers et moi sens et mouvement Guider les visiteurs de la gare aux diff rents sites indiquer les diff rents services disso cier les images de marque des institutions culturelles et des sponsors et cr er du mobilier pour les syst mes d accue
44. s une fois r duits j ai opt pour un aplat de bleu sur le fond blanc proportionnel au temps un peu comme les diagrammes en camembert Pour rester dans la logique du tout visuel j ai abandonn l id e de mettre une l gende aux pictogrammes m me la recette On trou vera une fiche en d but de livre pour expliquer les pictogrammes qui pourraient poser probl me Pour la construction visuelle de la recette on est un peu dans la carte routi re chaque ingr dient constitue le point de d part d une 43 A 2 60 60 60 45 15 45 15 45 15 44 ligne sur laquelle vont s agencer les pictogrammes Pour indiquer qu il faut m langer deux ingr dients de la pr paration j ai opt pour des lignes en pointill de couleur voyante et des fl ches Dans certains cas le risotto par exemple la pr paration se fait dans le m me r cipient et il faut ajouter les ingr dients au fur et mesure La j ai opt pour des bo tes s agen ant autour de la cas serole dans l ordre des aiguilles d une montre ceci permettant de savoir dans quel ordre il faut les incorporer Ceci n est qu une proposition Certaines choses doivent encore tre am lior es Peut tre faut il une photographie du r sultat quand m me pour donner envie de faire la recette J aurais pu faire aussi les recettes sous forme de texte et remplacer les mots cl s par des pictogrammes on aurait eu deux niveau
45. symbolique le dos d ne visuellement on bien l id e d une succession de deux bosses passage niveau la plaque voque la fois la voie ferr e rails sur supports en bois et de la barri re qui barre le passage virage la forme voque bien la succession de deux tournants serr s et le z du zigzag croisement carrefour ne tient pas encore compte du fait qu il existe plusieurs types de carrefours et m indique pas encore les voies prioritaires On a comme pour le virage l id e d intersection et l vocation de la forme st r otyp e en croix Au cours des d cennies suivantes on ajoutera petit petit de nou veaux signaux en fonction des besoins pour aboutir notre collec tion actuelle qui en compte une bonne centaine 130 peu pr s Outre le travail de cr ation de signes il faut encore tenir compte du support de ces signes L efficacit des panneaux routiers doit beau coup la forme dans laquelle s inscrit le signe Le tout forme un signal qui suscite moins de passivit de la part de l observateur Il en existe de diff rentes formes des cercles des triangles parfois renvers s des carr s des losanges des rectangles et m me un octo gone le fameux stop le plus reconnaissable parmi tous et de diff rentes couleurs ayant chacune une signification propre Ainsi les panneaux rouges ont valeur d interdiction de directive ou de danger ils s
46. t de l a roport de Cologne Bonn r alis e par Int gral Ruedi Baur amp associ s la signal tique de l exposition nationale suisse de 2002 r alis e par le m me studio et le syst me de codi fication utilis par les livreurs de repas de Bombay pour apporter aux travailleurs du centre ville le d ner pr par par leurs familles respectives Pour le second cas nous analyserons quelques exemples d ouvrages d apprentissage la lecture et de vulgarisation scientifique desti n s aux enfants sociographie projet de fin d tude de Charlotte Jankowski qui propose un syst me de visualisation des concepts th oriques de sociologie les typographies exp rimentales de Pierre di Sciullo et de Habdel Alim Rouji outils permettant de rendre visibles les subtilit s de la langue fran aise Il me restera enfin voquer en dernier lieu le travail de Pippo Lionni et de Martin Friedl o le travail de cr ation pictographique s inscrit dans un contexte artistique Bien str il ne s agit pas d une liste exhaustive sur le sujet J ai sur tout cherch avoir un au minimum exemple d application pour chaque type de signe s miologique 3 savoir ic ne indice signe arbitraire explorer les multiples mani res de construire les signes photo symbole et signe linguistique graphie d tour e travail d apr s une grille quel type de grille de construction avoir des contextes et des contraintes de
47. teau avec une deuxi me strate signifiante dans une couleur contrast e rose symbolisant le mouvement hacher est repr sent par des lignes crois es Pour plus de coh rence jai homog n is en ne gardant que la deux i me possibilit Jai d aussi r fl chir tout comme dans le cas d Isotype et de sociographie la grammaire des signes Reprenons le cas de couper D abord il faut diff rencier couper avec des ciseaux avec un couteau fruit ou un couteau de cuisine Le signe seul d signe l objet Ensuite l action s agit il de couper mincer ou hacher Couper sera symbolis par un trait plat mincer par une s rie de trait parall les serr s et hacher par un r seau de traits crois s Le trait plat pose un probl me mes yeux avec les autres traits mais si on le met en oblique il entre en conflit avec la forme du couteau Jai essay en mettant l aussi des traits parall les mais plus espac s mais l il risque avoir interf rence entre couper et mincer Il est difficile de rester coh rent dans la m thode et en m me temps d avoir un effet visuel r ussi Enfin l application il faut que les signes soient lisibles en petit Certains signes perdent un peu de leur d tail Il a fallu que je trouve des astuces pour que l information passe quand m me entre autres via la couleur Exemple l horloge indiquant le temps de cuisson Les chiffres ne sont pas tr s bien pass
48. ts roles D statuts r les is adolescent homme DD gt O lt lt Y X sociologie fait social invers faits sociaux rencontres d but fin kula psychanalyse file adolescente femme ant Ta rte ae Er GRR Reed Ta pratique d but pratique fin association association d but fin travail travail pr caire d but fin embauche licenciement division du travail peer Tate set Ta Tane mure ut g L 1 campagne campagne jardin habitation tat arm e HN Jna aaae a e construction 011 E classes sociales bourgeoisie prol tariat classes sociales sup rieure moyenne popuiaire id al type gt gt gt gt K A all 33 LAN LI AN GA ALI EL LA 4 A IX LH LI ESL IN CO CCC H gt lt X D lt x gt
49. type International System Of Typographic Picture Education devait tre un outil symbolique vident pour repr senter beaucoup d informations au moyen d ic nes proportionn es facilement inter pr tables Ce langage non linguistique avait plusieurs finalit s langage d aide dans le cas d une communication internationale car les langues sont d ja des obstacles pour informer le voyageur support p dagogique pour l ducation des enfants et des illet tr s isotype permet d avoir une sorte de r sum visuel plus facile 4 m moriser de ce qui est enseign usage vocation statistique afin de rendre visible une certaine quantit d information plus ou moins complexe avec des cons quences sociales le but ultime et utopique tait de permettre la diffusion libre et large chelle du savoir au m me titre qu on re oit la connaissance g ographique au travers des cartes et atlas I y 13 Les signes Les isotypes ont une forme d j assez stylis e due d une part la volont de vouloir produire des repr sentations d objets concepts suffisamment g n riques et due d autre part aux styles art d co et techniques de l poque a savoir les ann es vingt En effet pour pouvoir multiplier et r utiliser les signes il fallait trouver un moyen de les reproduire de mani re m canique La seule possibilit pour eux fut de les graver dans du linol um ce pourquoi il
50. ui aide la constance de lisibilit r side aussi dans le dessin proprement parler des motifs ils sont parfois encore plus sim ples que les pictogrammes des signal tiques standards au point de parfois poser quelques probl mes d identification du r f rent certains signes aspect anthropomorphe me posent en tout cas probl me S il fallait se poser la question de la validit internation ale de ces signes je ne suis pas s re que le voyageur lambda issu de n importe quel pays puisse les d chiffrer quoique avec la banalisa tion de ce type de repr sentations sur les photocopieuses Gsm et autres engins lectroniques on peut s attendre avoir des surprises Le seul l ment qui ne soit pas repr sent au moyen de la m me grille qui chappe la Norm alisation que la typographie est l tre humain qui appara t sous la forme de silhouettes figuratives et des chelles parfois fantaisistes Ce langage suppl mentaire n est pas construit mais plut t illustr et libre dans l espace c est le seul l ment non construit vient se glisser sur les pictogrammes amenant d une certaine mani re le verbe Par exemple sur cette image si le personnage tait absent on verrait deux palmiers et quelque chose comme un bateau Alors que l c est tr s clair cette personne se repose Cette image exprime se repos er d une certaine mani re Donc on passe au verbe ce qui n est pas facile
51. ut donner ces signes g n riques Pippo Lionni Son travail s appelle facts of life et s incarne en une esp ce de fonte de pictogrammes y travaille depuis 1999 Visuellement il garde la ligne minimale stylis e et syst matis e des signes labor s par Otl Aicher pour les jeux de Munich de 1972 mais lui l utilise pour pr senter de mani re impersonnelle des th mes sensibles r les traditionnels de l homme et de femme violence rapport au virtuel dans le but de faire r fl chir Les propositions sont construites partir de deux ou trois objets symboliques homme femme enfant pens e image monde ordi nateur t l vision connect s entre eux par des symboles associatifs fl ches point d interrogation parenth ses signes d galit sens s repr senter des rapports d implication d volution de choix d ambiguit ou de contradiction Fabriquer une image presque vidente par elle m me est tr s difficile Il a pas de m thode le processus n est pas rationnel Je travaille jusqu ce qu il y en ait l une ou l autre qui marche ou jusqu ce que Jen aie assez Les supports et m dias investis vont du papier au mur du livre l installation Visuellement je trouve que le m dium qui d range le plus est l installation car elle bouleverse compl tement le rapport d chelle entre le signe et le r f rent c est dire nous le spectateur agissant comme un miroir peu
52. x de lecture et peut tre que dans l urgence le fait d avoir ces balises visuelles aurait suffit pour se rep rer et retrouver l tape o est arriv Bien stir le champ de possibilit s d applications ne se r duit pas aux recettes de cuisine L int r t forc ment venait du fait que j aime beaucoup ces livres mais que je voyais bien le probl me d inad quation entre pr sentation et emploi du livre C est beau mais peu pratique Il existe une quantit de choses pour lesquelles une vraie r flexion de cr ation de langage visuel est n cessaire et qui sont d laiss s par le secteur graphique On voit essentiellement des choses innovantes 45 ou cr atives dans les applications habituelles comme la signal tique l identit visuelle a bien de temps en temps des tenta tives plut t r ussies comme le mode d emploi de mon chat dit chez Marabout mais c est assez rare Il y vraiment un cr neau prendre dans ce domaine afin de fa ciliter l assimilation de certaines choses Certes il faut aller au del des a priori et st r otypes convaincre l diteur que c est une id e int ressante et que ce genre de visuels n est pas juste destin s aux enfants Pourquoi les adultes ne pourraient il pas avoir de beaux livres avec des illustrations attractives et color es Je pense que l avenir ce moyen de communication va devenir de plus en plus pr sent et n cessaire Comme P
53. x gens de Bombay et plus m me de leur parler que nos pictogrammes classiques et m me pour les touristes pas de probl me ces symboles vitent toute barri re linguistique il suffira d avoir un plan mentionnant les pictogrammes pour s orienter CHURCHGATE MARINE LINES CHARNI RD GRANT RD MUMBAI CENTRAL MAHALAKSHMI LOWER PAREL ELPHINSTONE DADAR MATUNGA MAHIM BANDRA KHAR RD SANTACRUZ VILE PARLE ANDHERI 29 2 2 Expliquer instruire Livres pour enfants R alis s pour un public sp cifique De tous les exemples choisis cest peut tre celui qui correspond le plus litt ralement la d finition de ce quest la conception d instruction La conception d instruction est la pratique d arranger des m dias pour aider apprenants et professeurs transmettre la connaissance de mani re plus efficace L int r t ici ne portera pas tellement sur la cr ation de signes la plupart de ces livres tant compos s de photographies ou illustra tions ultra r alistes On pourrait s attarder sur mani re dont sont construits les sch mas de flux du type le cycle de l eau mais tel n est pas le but ici qui m int resse est la mise en place d un langage visuel bas sur mise en page et l architecture du livre et la mani re dont les concepteurs adaptent le contenu en fonction de leur public cible 4 savoir les enfants D un prime abord les livres pour enfants paraissent
54. yens de transports et de communications apparaissent et bouleversent compl tement les notions de distance les gens commencent quitter leur petit chez soi et partent vers Pinconnu la d couverte du monde dans lequel ils vivent 1 4 Premier exemple historique les quatre premiers signaux routiers europ ens 1908 09 cassis dos d ne carrefour passage niveau virage Avec l invention et la popularit de l automobile plus la construc tion d un r seau routier il sest av r n cessaire dans des cas de dangers routiers d avertir le conducteur visuellement parce que Paul Mijksenaar Ouvrir ici K ne mann Cologne p 20 Oe 10 il pas le temps de lire et ou de r agir m me si les voitures ne faisaient pas encore du 120 km h en passant les fronti res il se retrouve face la langue locale ne parle pas et lit encore moins or s il y a par exemple une modification du sens de conduite on roule gauche au lieu de droite on court l accident qui est assez tonnant finalement c est le peu d volution que ces signes ont subi en l espace d un si cle seul le virage a t chang il a t d doubl en virage normal le signe de 1908 ayant subi une rotation de nonante degr et virage dangereux identique celui de 1908 Pour ce qui est du type de signe employ on est face une repr sentation d j tr s stylis e voire
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