Suremballages - Conseil National de L`Emballage
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1. au sens technique est un l ment du syst me d emballage complet primaire secondaire tertiaire ou de chacun des 3 niveaux Pour le primaire on fera la diff rence entre l emballage de l UC Unit de Consommation et de l UVC Unit de Vente Consommateur cf passage en caisse exemple un pack de 8 pots de yaourts Avant d tre un objet un emballage mat rialise un ensemble de fonctions pour le produit contenu et pour le consommateur Le suremballage doit tre analys l aune de ses fonctions ou de sa participation aux fonctions remplies par le syst me d emballage du produit S il a une justification technique on peut optimiser son r le voire lui en faire jouer plusieurs pour l utiliser mieux tiquetage environnemental informations et lisibilit En revanche on ne cherchera pas l gitimer ou justifier des suremballages qui n ont pas de fonctions techniques Un suremballage a des raisons d tre ou n en a pas On fera le lien avec les crit res de performance list s dans la norme CEN Comit Europ en de Normalisation NF EN 13428 Pr vention par r duction la source En synth se il convient de consid rer que le suremballage au sens technique s inscrit dans le syst me d emballage et couvre plusieurs r alit s distinctes selon les fonctions qu il assure Le regroupement de produits unitaires pour les professionnels et ou les consommateurs des fins de gerbage ou de stockage de manut2. il doit pouvoir tre trait en vue d une nouvelle utilisation dans le respect des r gles applicables en mati re de sant et de s curit des travailleurs il doit tre con u et fabriqu de fa on qu il soit conforme aux exigences propres l emballage valorisable lorsqu il cesse d tre r utilis et devient ainsi un d chet b L emballage valorisable doit tre con u et fabriqu de fa on permettre au moins l une des formes de valorisation suivantes Recyclage de mat riaux Un certain pourcentage en masse des mat riaux utilis s doit pouvoir tre recycl pour la production de biens commercialisables dans le respect des normes en vigueur dans la Communaut europ enne Ce pourcentage peut varier en fonction du type de mat riau constituant l emballage Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 7 Valorisation nerg tique Les d chets d emballages trait s en vue de leur valorisation nerg tique doivent poss der une valeur calorifique suffisante pour permettre d optimiser la r cup ration d nergie Compostage La nature biod gradable des d chets d emballages trait s en vue du compostage ne doit pas faire obstacle la collecte s par e ni au processus ou l activit de compostage dans lesquels ils sont introduits Biod gradation Les d chets d emballages biod gradables doivent pouvoir subir une d composition physique chimique thermi
3. ensemble des normes en avril 2000 traite pr cis ment de la pr vention par r duction la source Son objectif est d viter le suremballage au sens de trop d emballage Le sch ma ci apr s permet d illustrer le dispositif applicable aux emballages et produits emball s m e La r duction la source est d finie par le CEN comme le processus permettant de s assurer pour des fonctions requises identiques que le poids et ou le volume d emballages primaires et ou secondaires et ou tertiaires ont t minimis s tout en garantissant le maintien de l acceptabilit par l utilisateur r duisant ainsi l impact sur l environnement la substitution d un mat riau par un autre ne constitue pas en soi une base pour la r duction la source e M thodologie La r duction la source s appr cie par la mise en vidence de point s critique s Etablir un point critique revient d montrer qu une r duction suppl mentaire de poids et ou de volume de l emballage mettrait en p ril une ou plusieurs de ses fonctions principales appel s crit res de performance Le tableau ci apr s pr cise la d marche de pr vention des d chets d emballages par r duction la source des emballages Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 9 PREVENTION PAR REDUCTION A LA SOURCE EMBALLAGE exemple de check list d valuation pr
4. te des perceptions du trop d emballage par les consommateurs Plus r cemment parmi les questions pos es au CNE par les consommateurs nombre d entre elles portaient sur des suremballages de produits e Il n existe pas de d finition officielle du terme suremballage la directive europ enne 94 62 CE relative aux emballages et aux d chets d emballages modifi e par la Directive 2004 12 CE et le Code de l Environnement fran ais qui la transpose d finissent l emballage comme constitu uniquement de 1 L emballage de vente ou emballage primaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un article destin l utilisateur final ou au consommateur 2 L emballage group ou emballage secondaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un groupe d un certain nombre d articles qu il soit vendu l utilisateur final ou au consommateur ou qu il serve seulement garnir les pr sentoirs aux points de vente Il peut tre s par des marchandises qu il contient ou prot ge sans en modifier les caract ristiques 3 L emballage de transport ou emballage tertiaire c est dire l emballage con u de mani re faciliter la manutention et le transport d un certain nombre d articles ou d emballages group s en vue d viter leur manipulation physique et les dommages li s au transport e La pr vention des d chets d emballages par la r du
5. Pour autant la pression sur l emballage augmente aliment e par les m dias oubliant qu il n est pas dissociable du produit contenu dans l analyse des impacts environnementaux e Il ny a pas de d finition europ enne ni d accord de la fili re sur le sens des termes sustainable packaging car cette derni re consid re que l emballage est l un des l ments qui aide les entreprises atteindre leurs objectifs de d veloppement durable Pour Europen la recherche de l emballage durable n est pas une fin en soi en revanche l emballage doit contribuer au d veloppement durable 2 2 Travaux ant rieurs du CNE traitant du suremballage e Deux ateliers du CNE r unissant l ensemble des parties prenantes ont t d di s en 2006 et 2007 l tude des emballages et des suremballages des produits laitiers ultra frais et des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne e Les enjeux ont t valu s au regard des fonctionnalit s et des packs ratio poids de l emballage poids du produit emball et les axes d am lioration ont t identifi s voire pour certains mis en uvre selon les diff rents cas de figure rencontr s e Les 2 manuels de bonnes pratiques correspondants ont t dit s en mai 2007 2 3 Contexte r glementaire et obligations des entreprises La conception la fabrication la commercialisation l utilisation des emballages et leur valorisation en fin de vie une fois deve
6. a t supprim et ses deux fonctions principales regroupement et information sont assur es par les quatre pots attach s avec la technologie employ e 18 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 4 2 tuis e Etuis de tubes de dentifrice Les questions r currentes pos es par les consommateurs concernent l utilit de l tui du tube Le tube est un lamin plastique multi couches qui incorpore une couche d aluminium pour la propri t barri re de ce mat riau en vue d assurer la constance de la qualit du dentifrice pendant sa dur e de vie Il est prot g par un carton d emballage pour viter d tre d form perc ou d chir lors du transport ou de sa mise en rayon L tui carton permet galement de pr senter le dentifrice plat en lin aire et de l empiler de fa on stable Une alternative est le tube en monomat riau plastique dit stand up Les propri t s barri res du plastique tant inf rieures celle de l aluminium il doit tre plus pais que pr c demment Il est g n ralement commercialis avec un bouchon plus large et dispos en rayon dans une barquette de maintien en carton et ou des alv oles en plastique qui permettent sa mise en rayon et la tenue verticale du produit en lin aire Les analyses comparatives sur des formats quivalents 75 ml soit 100g de dentifrice r v lent une diff rence de poids en faveur du s
7. ciser pertinentes importantes critiques Processus de conditionnement remplissage Logistique y compris le transport l entreposage et la manutention Pr sentation et commercialisation du produit R f rences Acceptation par l utilisateur le consommateur SIGNATURE DATE e Point critique La liste illustrative ci dessus montre que les points critiques peuvent tre li s aux proc d s de fabrication aux processus de conditionnement l acceptabilit par les consommateurs Le CNE conseille de disposer d tudes ou de statistiques en la mati re et des r glementations sectorielles touchant la s curit l information La notion de point critique ne se limite pas aux seules fonctions techniques mais int gre aussi les contraintes conomiques av r es par exemple li es un outil industriel des standardisations d emballages pour diminuer le prix de revient un circuit ou une forme de distribution qui peuvent expliquer que certains emballages n apparaissent pas comme compl tement optimis s en termes de pr vention L acceptation par les consommateurs crit re int gr explicitement dans les exigences de la directive europ enne et dans le code de l environnement article R543 44 qui la transpose figure dans la norme CEN Pour autant cet largissement des aspects conomiques ne saurait constituer la justification d une absence de d marche de pr vention e Contr les de la
8. de r duction la source global ressort 11 7 au niveau de l unit de vente consommateur de 16 yaourts Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 17 Emballage UVC de regroupement x16 33 4 117 Tonnes 49 49 an e Pots de compotes thermoform s attach s x4 Les pots unitaires fabriqu s selon la technologie FFS sont attach s par 4 plaque de 4 pots Le suremballage qui avait deux fonctions le regroupement et l information a t supprim La fonction d information assur e par le suremballage a t transf r e sur l opercule des pots mais l tiquetage lat ral a disparu la technologie utilis e pour former les pots ne permettant pas leur tiquetage d ficit de communication par rapport la pr sentation pr c dent lorsque le produit est plac sur tag re hauteur des yeux Il s agit d un produit de marque distributeur positionn en premier prix __ Suremtallage 100 Tonnes 10 10 an Avant e Pots de mousses au chocolat thermoform s attach s x4 __ Suremballage 100 38 5 Avant Apr s Dans le cas de cette mousse au chocolat la technologie de thermoformage des pots permet non seulement de les attacher FFS mais aussi leur banderolage lat ral ou tiquetage cylindrique l tiquette papier contribue la solidit des pots et leur r sistance la compression Le carton de regroupement
9. emballages mentionn s l article R 543 42 doivent satisfaire aux exigences essentielles d finies ci dessous 1 Exigences portant sur la fabrication et la composition de l emballage a L emballage doit tre con u et fabriqu de mani re limiter son volume et sa masse au minimum n cessaire pour assurer un niveau suffisant de s curit d hygi ne et d acceptabilit b L emballage doit tre con u fabriqu et commercialis de mani re permettre sa r utilisation ou sa valorisation y compris son recyclage et r duire au minimum son incidence sur l environnement lors de l limination des d chets d emballages ou des r sidus d op rations de traitement des d chets d emballages c L emballage doit tre con u et fabriqu en veillant r duire au minimum la teneur en substances et mati res nuisibles et autres substances dangereuses des mat riaux d emballage et de leurs l ments dans les missions les cendres ou le lixiviat qui r sultent de l incin ration ou de la mise en d charge des emballages ou des r sidus d op rations de traitement des d chets d emballages 2 Exigences portant sur le caract re r utilisable ou valorisable d un emballage a L emballage r utilisable doit r pondre simultan ment aux exigences suivantes ses propri t s physiques et ses caract ristiques doivent lui permettre de supporter plusieurs trajets ou rotations dans les conditions d utilisation normalement pr visibles
10. entre le conditionnement des produits et leur usage chez le consommateur pour autant l indication du nombre de lavages exprim sur l emballage garantit sinon la contenance apparente la quantit utile en termes d usage On cherchera remplacer dans la mesure de ses possibilit s conomiques et techniques le remplissage naturel tassement 11 par le remplissage vibr tassement 16 Les vides non justifi s techniquement sont proscrire de m me que les emballages trompeurs que l on ne devrait plus voir sur le march voir r glementation R U 4 6 Emballages per us comme excessifs e Paquet de brownies L emballage de ce produit permet la fois le regroupement de plusieurs g teaux mais aussi leur protection notamment pendant leur transport la communication ainsi que les informations nutritionnelles du produit En revanche tous les l ments de l emballage ont pu tre r duits laize film 210 vs 255 mm du flow pack de regroupement dimensions de l tui carton 205x145x45 vs 218x190x39 mm et en cons quence r duction des dimensions du wrap around de 6 tuis 289x208x108 vs 379x321x120 mm La modification de l tui s est accompagn e de l ajout d une ouverture facile La diminution des dimensions de l tui a permis d optimiser la palettisation de 420 468 UVC entra nant des gains de stockage et de transport La diminution de l tui s est accompagn e d une diminution du fac
11. la densit est la plus faible pour garder un espace libre minimum pour le consommateur la bo te parait plus remplie alors que le poids de produit est le m me Ainsi pour une bo te de 252mm de longueur 122mm d paisseur et 320mm de hauteur le taux de remplissage pour la densit moyenne est la sortie d usine de 80 contre 83 pour densit minimum et 77 pour la densit maximum ce qui correspond une hauteur libre de 64mm en haut de la bo te a Re WA R sultats au niveau du consommateur Ya Apr s transport le tassement moyen passe 22 du fait des vibrations manutention de ce fait le remplissage de 80 RTE passe chez le consommateur 72 pour la densit moyenne th orique contre 75 pour la densit minimum et 69 pour la densit maximum ce qui quivaut une hauteur libre de 90mm en haut de la bo te et jusqu 98mm avec la densit maximum enusine Tassement alamaison Axe d am lioration d placement du point critique poudres Dans le cadre d une harmonisation des formats de poudres lessiver domestiques le fabricant Henkel a introduit de nouveaux formats dans ses lignes de produits en 2007 et a engag des modifications importantes des cha nes de conditionnement pour un remplissage invers permettant de placer le doseur avant la poudre Les dimensions des principaux emballages des poudres ont t modifi es et ces changements qui concernent la longueur la largeur et
12. la protection d faillante au moment du transport ou de la conservation La d ception ou l exc s dans ses fonctions premi res bo tes trop grandes par rapport ce qu elles contiennent suremballages excessifs et nombreux corv e du d piautage survalorisation des fonctions identitaires support plus publicitaire qu informatif 4 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Ndir Le m me objet peut tre per u diff remment selon la cat gorie du produit contenu sa fr quence d achat et selon le type de point de vente cf cartons secondaires PAV en magasins hard discount ou en hyper et supermarch e L tude TNS Sofres r alis e pour Eco Emballages en 2008 qui actualise pour partie l tude pr c dente montre qu un fran ais sur 2 est interpell par un emballage trop Vous arrive t 1l de remarquer des emballages qui ne sont pas adapt s aux produits par exemple des emballages qui sont trop lourds trop volumineux ou trop luxueux Sans opinion Jamais M Rarement MDe temps en temps R guli rement Total au moins de temps en temps Sept 2008 50 52 sept 2007 Base Ensemble des personnes interrog es p ll cf LS ane tabhilit _ ail ECO tn Les Fran ais et les emballages Perceptions et acceptabilit Septembre 2006 EMBALLAGES 4 1 3 Orientations du groupe de travail Le suremballage
13. par les consommateurs les associations de protection de l environnement les hommes et femmes politiques Nous proposons de distinguer dans l valuation gt Les crit res d appr ciation qui sont perceptibles par les consommateurs en vert sur le tableau niveau unit de vente consommateur cf fonctions de l emballage primaire certaines tapes pendant et apr s l acte d achat transport au domicile stockage utilisation valorisation fin de vie gt Les crit res explicatifs dans les tapes amont de la cha ne emballage qui ne sont pas perceptibles par les consommateurs en orange sur le tableau dans le cadre du syst me d emballage complet primaire secondaire tertiaire lors de certaines tapes amont fabrication conditionnement transport du fabricant vers l entrep t stockage en entrep t livraison vers le point de vente mise en lin aire passage en caisse Un illustratif est pr sent ci apr s toutes fins utiles pour aider identifier et positionner les fonctions selon les tapes et les niveaux d emballages Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 27 SYSTEMES D EMBALLAGES Chacun des niveaux doit r pertorier Etapes en amont Professionnels Etapes en aval Consommateurs l ensemble des fonctions qui peuvent arriver un point critique Transport Stockage et Livraison Mise en Utilisatio El ments Co
14. publi es au Journal officiel de la R publique fran aise Article R543 48 Le fabricant de l emballage ou son mandataire tabli dans un Etat membre de la Communaut europ enne ou dans un autre Etat partie l accord instituant l Espace conomique europ en assure et d clare suivant la proc dure interne de contr le de la fabrication d crite ci dessous que l emballage qu il met sur le march satisfait aux dispositions des articles R 543 44 et R 543 45 Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont tablis dans un Etat membre de la Communaut europ enne ou dans un autre Etat partie l accord instituant l Espace conomique europ en ces obligations incombent la personne responsable de la mise sur le march de l emballage Article R543 49 Le fabricant de l emballage ou son mandataire ou la personne responsable de la mise sur le march d un emballage communique leur demande aux agents charg s du contr le un dossier comportant 1 Une d claration crite attestant de la conformit de l emballage aux exigences d finies aux articles R 543 44 et R 543 45 2 Une documentation technique relative la conception et la fabrication de l emballage ou du type d emballage contenant les l ments n cessaires l valuation de la conformit de cet emballage aux exigences mentionn es aux articles R 543 44 et R 543 45 tels que a Une description g n rale de l emballage et de sa composition mat riaux en part
15. s les objectifs de recyclage des emballages et renforce l objectif fix en mati re de r cup ration Elle clarifie galement la d finition des emballages et permet d appliquer certaines dispositions au moyen d accords volontaires pour autant qu ils fournissent les r sultats requis par la l gislation 6 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab La directive affirme la priorit de la pr vention des d chets d emballage les principes fondamentaux suppl mentaires sont la r utilisation des emballages et en fin de vie le recyclage et les autres formes de valorisation des d chets d emballages au moins 1 des 3 formes de valorisation et partant la r duction de l limination d finitive de ces d chets On se r f rera toujours la Directive Europ enne socle de la r glementation en la mati re e Code de l environnement Livre V titre IV chapitre III section 5 Article R543 42 Sont soumis aux dispositions de la pr sente sous section tous les emballages fabriqu s import s d tenus en vue de la vente ou de la distribution titre gratuit mis en vente vendus mis en location ou distribu s titre gratuit Article R543 43 Pour l application de la pr sente sous section on entend par emballage tout objet quelle que soit la nature des mat riaux dont il est constitu destin contenir et prot ger des marchandises permettre leur manutention et
16. serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 3 5 Les fran ais et la consommation durable quels changement en 2009 Une tude d Ethicity en mars 2009 montre que les produits du quotidien sont privil gi s dans les ventuelles r solutions des fran ais Pour quel poste de consommation seriez vous pr t consommer de mani re plus responsable Eau nergie 74 67 N Voyages 7 5 a Transports 27 18 3 Alimentation 35 44 A Entretien 19 27 A 3 6 D calage entre attitudes et comportements 69 des fran ais d clarent avoir chang de comportement pour le d veloppement durable ces 12 derniers mois 4 points vs 2008 Ils sont une large majorit dire veiller r guli rement r duire leur consommation d nergie et trier leurs d chets Respectivement 75 5 et 84 Pour autant la base des consom acteurs tourne toujours autour de 20 de la population Je fais des achats responsables R guli rement 20 Au travers de mes choix d achat j agis au service de mes convictions Tout fait d accord 20 Je fais attention ne pas acheter de marques d une entreprise dont je r prouve le comportement Tout fait d accord 30 Je choisis des produits respectueux de l environnement R guli rement 25 Source Ethicity 3 7 Les fran ais la consommation durable et l emballage La r duction d
17. unitaire ou comme emballage de regroupement Leurs fonctions varient selon ces cas de figure protection du produit hygi ne protection contre le vol et la malveillance information d nomination du produit poids composition code barres nom du fabricant code lot communication nom de marque mode d emploi promotions mise en rayon sur broche e Blister de brosses dents Que les ventes soient faites l unit ou en lots les brosses dents sont pr sent es en libre service en blisters pour des questions d hygi ne d informations d usage pour le consommateur souplesse duret enfant adulte d informations commerciales nom de marque juridiques adresse du fabricant et techniques code barres de mise en rayon accrochages sur broches Les pr sentations diff rent entre libre service et officines recherche d attractivit visuelle versus recherche d encombrement moindre Les blisters sont souvent bi mat riaux cartonnette et coque plastique Les dimensions des blisters varient en hyper et supermarch s de 230 245 mm pour la hauteur de la carte et de 42 120 mm pour sa largeur le poids de l emballage primaire qu il constitue carte carton et coque plastique varie de 6 29g Les formats des blisters en hyper et supermarch s sont diff rents en France largeur la plus courante 70 mm mais il existe galement du 55 du 60 et du 120 mm de ceux du reste de l Europe ou de ceux vendus en o
18. CD F d ration des entreprises du Commerce et de la Distribution FEDERATION FAMILLE DE FRANCE FNADE F d ration Nationale de la D pollution et de l Environnement ILEC Institut de Liaisons et d Etudes des Industries de Consommation INTERFILIERES MATERIAUX Acier Aluminium Plastique Papier Carton Verre Arcelor Mittal France Aluminium Recyclage Valorplast Procelpac CSVMF ORGECO Organisation G n rale des Consommateurs CONSEIL NATIONAL DE L EMBALLAGE 71 avenue Victor Hugo 75116 PARIS T l phone 01 53 64 80 30 T l copie 01 45 01 75 16 E mail info conseil emballage org Internet http www conseil emballage org SIRET n 41513678700017 APE 913 Imprim sur papier Cyclus Prmt 100 recycl
19. CONSEILNATIONALDEL EMBALLAGE DES PARTENAIRES POUR UN EMBALLAGE MEILLEUR Qualification et appr ciation du suremballage Note de position et dossier annexe Note de position adopt e par le Conseil d Administration pr sid par Georges Robin et approuv e par l Assembl e G n rale du 26 juin 2009 Dossier annexe pr par avec le groupe de travail d di finalis pour diffusion en septembre 2009 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Conseil National de l Emballage QUALIFICATION ET APPRECIATION DU SUREMBALLAGE Note de position du Conseil National de l Emballage EXPOSE DES MOTIFS ET CONTEXTE e Le mot suremballage voque par son pr fixe une forme d emballage sup rieure aux besoins premi re manifestation du trop d emballage symbole pour certains des exc s de la soci t de consommation il exprime d s lors le principal grief l gard des emballages e Le terme g n rique suremballage est utilis pour d signer des r alit s bien diff rentes enveloppes superpos es emballages de regroupement conditionnements per us comme surdimensionn s trop grands trop pais l ments de calage tiquettes notices L tude sur La place de l emballage dans la vie des Fran ais r alis e par Cofremca Sociovision pour le CNE et Eco Emballages montrait que le suremballage de certains produits apparaissait en t
20. ajout surcapacit surcharge surco t surdimensionn surench re surencombrement sur quip sur valu surprotecteur surfait surnombre e Directive europ enne 94 62 CE et code de l environnement fran ais On entend par emballage tout objet quelle que soit la nature des mat riaux dont il est constitu destin contenir et prot ger des marchandises permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au consommateur ou l utilisateur et assurer leur pr sentation Tous les articles jeter utilis s aux m mes fins doivent tre consid r s comme des emballages L emballage est uniquement constitu de l emballage de vente ou l emballage primaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente une unit de vente pour l utilisateur final ou le consommateur l emballage group ou emballage secondaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un groupe d un certain nombre d unit s de vente qu il soit vendu tel quel l utilisateur final ou au consommateur ou qu il serve seulement garnir les pr sentoirs au point de vente il peut tre enlev du produit sans en modifier les caract ristiques l emballage de transport ou emballage tertiaire c est dire l emballage con u de mani re faciliter la manutention et le transport d un certain nombre d unit s de vente ou d emballages group s en vue d viter leur manip
21. ans une d marche d am lioration continue en se basant sur les exigences essentielles de la directive europ enne 94 62 CE emballages et d chets d emballages transpos e dans le code de l environnement fran ais articles R543 42 R543 52 Les normes europ ennes permettent d assurer la conformit d un emballage ces exigences La norme relative la pr vention des d chets d emballages par la r duction la source EN NF 13428 conduit lister les fonctions ou crit res de performance de l emballage primaire et ou secondaire et ou tertiaire et identifier un ou plusieurs points critiques au del desquels toute r duction suppl mentaire poids et ou volume mettrait en p ril une ou plusieurs fonctions Le CNE recommande d appliquer le processus d valuation au syst me complet de l emballage d un produit en prenant en compte les points critiques li s aux conditions techniques et conomiques de fabrication et d utilisation de l emballage Paris le 26 juin 2009 FLF LV a 2 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Sommaire du dossier annexe 1 De quoi parle t on De quoi veut on parler 4 1 1 D finition s tat des lieux 4 1 2 La perception de l emballage et du suremballage 4 1 3 Orientations du groupe de travail 5 2 Contexte 6 2 1 Donn es de cadrage emballage et d veloppement durable 6 2 2 Travaux ant rieurs du CNE traitant du surembal
22. ballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Remerciements aux adh rents membres du groupe de travail Corinne Picard Casino Thibault Pinoteaux Casino St phane Bernhard CLCV Jean Fran ois Stosser CLIFE Delphine Caramella CNE Fanny Douville CNE Olivier Labasse CNE Raymond Wallaert CNE Bruno Siri Danone Guillaume Frezza Elipso Fran oise Gerardi Elipso Beno t Lefebvre Elipso Agathe Grossmith FCD Evangeline Baeyens ILEC Charles Duclaux L Or al Olivier Draullette ONDEF Gilles Barreyre Procelpac Jean Michel Pointet Syst me U Murielle Pierre Unilever aux entreprises dont nous avons repris pour illustration les cas concrets Auchan Brossard Casino Danone Decathlon Mars Nestl Procter amp Gamble Syst me U Unilever et clab pour le dessin de couverture tir de son livre je me souviens de l avenir aux ditions EpA Toutes nos publications sont en ligne sur notre site www conseil emballage org Pour plus d information merci de contacter Olivier Labasse d l gu g n ral ou Fanny Douville Conseil National de l Emballage Par t l phone 01 53 64 80 30 Par e mail info conseil emballage org Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 29 AMF Association des Maires de France CLIFE Comit de Liaison des Industries Fran aises de l Emballage CLCV Consommation Logement Cadre de Vie ECO EMBALLAGES F
23. bles ce stade Le consommateur n a pas spontan ment conscience de la place qu l emballage dans sa vie bien que tous les jours il y soit confront et le manipule L emballage accompagne les consommateurs partout dans leurs actes de consommation e Le cycle de vie de l emballage Les d clencheurs du tri b Les d clencheurs d achats La destruction le tri mog Le r achat 8 La r cup ration L achat de produits emball s La conservation Le rangement a Le transport nn ne enr p PE E A E A z Parfois l emballage est pr sent d s la liste des courses pour les produits avec lesquels les gens ont d j une exp rience quotidienne Dans ce cas l emballage est partie int grante du syst me produit ex le gruy re avec le zip la bouteille d eau ou le flacon de vin la brique de lait le pot de yaourt la canette de bi re la boite de conserve mais plus g n ralement il est gt Facilitateur dans le transport pour les produits lourds les poign es de transport les emballages de regroupement les mat riaux l gers les emballages de protection contre la casse gt Facilitateur d identification et d information produit gt Facilitateur de stockage rangement recherche des petits volumes doses individuelles gt Facilitateur d ouverture de refermeture les clapets des flacons d pices les bouchons sur les briques les operc
24. conformit de l emballage La norme permet en France l autocontr le par le fabricant de l emballage les r sultats de la d marche doivent figurer dans un dossier qui comprend une d claration crite de conformit et une documentation technique La d claration de conformit sera communiqu e l utilisateur de l emballage le conditionneur sauf si ce dernier est le concepteur de l emballage et d s lors le responsable de son laboration alors que la documentation technique est destin e aux seuls agents de l administration charg s du contr le DGCCRE Voir guide pratique d application des dispositions des directives europ ennes 94 62 CE modifi e par la directive 2004 12 CE transpos es en droit fran ais dans le Code de l environnement et en r f rence aux normes harmonis es publi es au JOUE le 19 02 2005 disponible sur www conseil emballage com 3 P rim tre d analyse du groupe de travail 3 1 Les questions des consommateurs relatives au x suremballage s Pourquoi ne pas supprimer les suremballages Pourquoi y a t il des emballages de regroupement Pourquoi y a t il des produits avec superposition de 3 emballages Pourquoi des emballages individuels surtout en cas de superposition d emballages Pourquoi y a t il des blisters surtout lorsqu ils sont trop grands alors que les produits sembleraient pouvoir s en passer Pourquoi y a t il des bo tes tuis carton pour des tubes souples Pou
25. ction la source poids et ou volume fait l objet d une norme europ enne EN NF 13428 qui permet d valuer la conformit de tout emballage aux exigences essentielles des r glementations europ enne et fran aise qui portent sur la conception la fabrication la commercialisation des emballages et leur valorisation en fin de vie e Durant les r unions pr paratoires du Grenelle de l Environnement le suremballage a t mentionn plusieurs reprises par des partenaires de la fili re des ONG et des responsables politiques comme tr s souvent superflu inutilement consommateur de ressources naturelles et surtout g n rateur de d chets L accroissement propos de la participation des producteurs sur le financement de la collecte et du traitement des d chets d emballages permettra d inciter les producteurs supprimer le suremballage e Les conclusions du Grenelle de l environnement et plusieurs tudes r centes de perception illustrent l amplification de la contestation qui touche de fa on indiff renci e le suremballage sans que jamais l objet des critiques ne soit pr cis e Alors que le projet de loi Grenelle I relatif la politique de r duction des d chets vot en premi re lecture par les d put s stipulait que l Etat mettra en uvre un dispositif complet associant une attention particuli re port e la r duction maximale du suremballage tout en prenant en compte les nombreuses contrai
26. de l achat au transport et l emploi du produit Parmi celles ci peuvent tre cit es la protection du produit contenu et sa conservation le regroupement pour le transport et le stockage l identification du produit et la protection du consommateur l information mentions l gales poids contenance d nomination nom du metteur en march code lot composition mode d emploi code barres et la praticit d utilisation du produit ouverture dosage refermeture Les fonctions retenir sont les fonctions pertinentes prendre en compte au cas par cas pour l application de la norme pr vention par r duction la source e Le consommateur manipule g n ralement l emballage primaire du produit et parfois le secondaire et ne peut que rarement le corr ler au syst me complet sur lequel doit porter la r duction la source La difficult r side dans la perception des fonctionnalit s li es des tapes situ es en amont de l acte d achat ou concernant d autres acteurs de la cha ne emballage En cas d interrogation le CNE recommande de s adresser au metteur en march du produit emball via son num ro vert ou son service consommateur ou propose de le contacter au 01 53 64 80 30 ou par e mail c n e wanadoo fr d s lors que la question est commune plusieurs marques ou couples produit emballage e Le CNE recommande aux professionnels d examiner le syst me complet d emballage du produit pour l inscrire d
27. e Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab e Cartonnette pour gel anti mites Les 2 crochets plastiques permettant la diffusion du gel anti mites taient plac s sur une cartonnette sous blister Le blister qui constituait le suremballage a t supprim les diffuseurs sont d sormais encartonn s par deux le carton s cable servant de crochet et de support aux informations l gales et d utilisation Le m me principe a t adopt par plusieurs marques de fabricants et de distributeurs Avant Apr s e Flotteur pour la p che Le blister a ici t remplac par un cavalier papier remplissant les fonctions de mise en lin aire d information au consommateur et de passage en caisse Cet emballage primaire a t r duit et est devenu mono mat riau ce qui facilite sa gestion lorsqu il devient d chet En revanche la protection du produit contre le vol est moindre mais les consommateurs peuvent toucher le produit conform ment la strat gie voir toucher essayer de l enseigne libre service qui le commercialise cette simplification de l emballage pourrait ne pas correspondre d autres circuits de vente plus traditionnels UC Goa Avant Apr s e A rosol sous blister Le blister a pour fonction unique la mise sur broche lin aire les informations tant port es sur le conditionnement unitaire du produit Un nouveau bouchon sp cifique permettant la
28. e 25 ce qui a permis une r duction du volume de transport de 20 soit 100 camions par an Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 23 e Boite de graines gazon Identification en lin aire mode d emploi protection et transport sont les principales fonctions de cette boite de gramin es pour gazon Les dimensions de la bo te 1kg ont t optimis es r duction de hauteur de 3 5 cm pour une augmentation de l paisseur de 0 5 cm ceci a permis de r duire le poids de la boite de 10 grammes La caisse am ricaine de regroupement de 10 UVC a galement t r duite de 50 grammes Avant Apr s Avant Apr s Avant Apr s L tui carton que constitue l emballage de ce produit permet la fois le regroupement des truffes en chocolat mais aussi leur protection notamment pendant leur transport la communication ainsi que les informations sur le produit Une r duction de l espace mort dans l tui a t effectu e avec une diminution de son poids qui passe de 31g 22g 29 ceci a permit une optimisation de l emballage de regroupement et de la palettisation L conomie totale de mat riaux est de 34 la r duction du nombre de palettes de 44 et le nombre de camions a diminu de 44 Conclusions sur les vides techniques des emballages per us comme trop grands La nature du produit peut justifier la pr sence d un vide technique et tre en soi
29. e am ricaine emballage secondaire de 281 261 grammes la premi re r duction avait t r alis e de 290g 2819 et l augmentation d une caisse par couche de palette Ce cas illustre un processus d am lioration continue non perceptible pour les consommateurs TUE Secondaire Tertiaire Global Anani Ap Tonnes 275 4 2 3 8 283 an e Bo tiers des compacts discs Les bo tiers des CDs ont pour fonction essentielle de les prot ger d informer les consommateurs et de faciliter le passage en caisse Le but a t de proposer aux consommateurs un bo tier de CD moins encombrant l paisseur des bo tiers plastiques des Compact Discs enregistrables CD R a t r duite de 10 5 mm et leur longueur de 20 mm Ceci a aussi permis un all gement de 25 grammes du bo tier auquel s ajoute la suppression de la cartonnette qui entourait 10 CD Cette r duction n a aucune incidence sur les fonctions du bo tier Les dimensions de la caisse am ricaine en carton emballage secondaire sont inchang es mais celle ci contient d sormais le double de CD R UVC Secondaire Tertiaire Global Tonnes an era e CN a S 26 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 5 Cl s d valuation des suremballages et ou des l ments du suremballage Le suremballage rev t des formes tr s diff rentes qui peuvent tre accept s tol r s ou contest s
30. ention de mise en lin aire de transport La protection du produit contenu protection physique hygi ne et s curit anti vol L identification des produits par les professionnels et par les consommateurs marque nom du produit format et parfois l accroissement de l impact visuel L information mentions l gales poids ou contenance d nomination composition nom de l entreprise code barres pour scanner le produit en caisse et code lot pour l identifier et permettre sa tra abilit La communication suggestions de recette offres promotionnelles Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 5 2 Contexte 2 1 Donn es de cadrage emballage et d veloppement durable e Le consommateur n ach te pas un emballage vide mais un produit emball Depuis 1997 tous les travaux du CNE portent sur le couple produit emballage car l emballage est au service du contenu et de ses utilisateurs e Selon l tude Environmmental Impact of Products EIPRO de la Commission europ enne l impact du packaging ne repr sente pas plus que 8 10 des ressources qu il prot ge et contient D s lors 10 de packaging exc dentaire produit suremball conduit 10 de perte suppl mentaire de mat riaux d emballage en revanche 10 de packaging trop r duit produit sous emball signifie que 100 du produit et de l emballage seront perdus
31. es emballages appara t en question assist e comme l une des voies prioritaires pour d velopper une consommation durable Source Conf rence de presse FCD mars 2009 l ments prioritaires pour une consommation durable Q2 Parmi les l ments suivants quels sont ceux que vous consid rez comme prioritaires pour d velopper une consommation durable 7 La r duction des emballages all g e ou de type co recharge Les produits recyclables La suppression des sacs plastiques aux caisses L tiquetage nergetique sur les produits consommant de l lectricits Les produits r gionaux Les informations sur l impact cologique des produits Les produits biologigues Les produits issus du commerce quitable Les produits co labels Nombre moyen de r ponses 4 23 Ek FCO La consommalbon durable Conference de presse du 26 mars page amp Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 15 4 Analyse critique de cas concrets et pistes d am lioration Ce chapitre est d di l analyse de cas concrets d emballages primaires manipul s fr quemment par les consommateurs illustrant la probl matique du suremballage sous ses diff rents aspects Ces emballages s int grent dans un syst me complet avec l emballage secondaire et l emballage tertiaire Certaines de leurs fonctions sont perceptibles par les consommateurs d autres non mais el
32. fficine 42 mm Hauteur mm Largeur mm Poids UVC g Poids l UC Monopack europ en 2235 4 amp 8 6 6 Pack de 4 PS ES RS ES PE ES Pack de 4 secable Pour une brosse Fonctionnalit diff rente de celle des autres packs chaque brosse dents tant elle m me prot g e dans une barquette individuelle scell e La r duction de la largeur de la cartonnette pour les brosses dents vendues l unit permettrait de r duire significativement la source le poids des mat riaux le passage de 70 42 mm pour les monopacks conduirait une conomie de mat riaux de 40 En revanche il diminuerait la visibilit et ou l attraction visuelle du produit s il tait seul l adopter par rapport ses concurrents Cependant l analyse des ventes montre un d veloppement marqu des achats en multipacks qui constituent aujourd hui l essentiel du march fran ais Le poids d emballage des multipacks ramen la brosse dents pack ratio est inf rieur celui des monopacks quelque soit la taille des cartonnettes les conomies d emballages primaire ramen es l UC une brosse dents vont de 40 60 Quelques industriels utilisent un format unique de cartonnette quelque soit le nombre de brosses dents contenues la fabrication en s rie partir d un m me format de cartonnettes est un argument industriel non perceptible par les consommateurs 20 Conseil National de l Emballag
33. iculier m taux lourds mentionn s l article R 543 45 b Des dessins de conception et de fabrication ainsi que les descriptions et explications n cessaires la compr hension de ces dessins c La liste des normes mentionn es l article R 543 47 appliqu es enti rement ou en partie et les r sultats des calculs de conception et des contr les effectu s dans le cadre de ces normes d Lorsque ces normes n ont pas t appliqu es ou en l absence de normes une description des solutions adopt es pour satisfaire aux exigences mentionn es ci dessus et les r sultats des calculs de conception et des contr les effectu s e Les r sultats des mesures effectu es afin de v rifier que les niveaux de concentration de m taux lourds mentionn s l article R 543 45 ne sont pas d pass s Article R543 50 En cas de contr le effectu au cours des deux ann es civiles suivant l ann e de la premi re mise sur le march le fabricant de l emballage ou son mandataire ou d faut la personne responsable de la mise sur le march doit tre en mesure de pr senter cette d claration de conformit et la documentation technique qui l accompagne dans les quinze jours aux agents qui en sont charg s Article R543 51 Le responsable de la mise sur le march d un emballage plein s il n est pas le fabricant de l emballage doit tre en mesure en cas de contr le et dans les m mes conditions que ci dessus de pr senter une d cla
34. ing unitaire permettant une meilleure utilisation du lin aire gps Nr 2 e Emballage UCV Secondaire Tertiaire Global TH A nie Be 12 64 8 3 0 18 21 16 Grown w hS L A pe Avant Apr s i fE i Fp pious D Soki CA 24 5 30 3 10 3 26 2 an Paquet de tartelettes Comme les brownies cette boite permet le regroupement le transport la protection la communication ainsi que les informations nutritionnelles du produit L tui carton a t optimis ses dimensions r duites et son poids a t diminu de 20 4 g 17 2 g Le contenu de la caisse de regroupement a t augment de 14 18 tuis 28 la palettisation a t augment e de 1 008 1 260 UVC entra nant une suppression de 5 camions par an Cette r duction est communiqu e au consommateur par un balisage en rayon 23 2 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 25 4 7 Emballages per us comme trop pais Bouteilles de jus de fruits en verre La bouteille a des fonctions techniques de conservation de visibilit du produit lors de l achat et de la consommation d information et de service refermeture Apr s avoir d j t r duite de 470g 450g en janvier 1999 la bouteille en verre a de nouveau t all g e de 450 340 grammes sans autre modification capsule tiquette Ceci permet une r duction du poids de la caiss
35. ise en cause r guli re de l analyse de la pertinence Les trois qualit s principales que doit avoir un emballage Total des interrog s base 2 000 donn es exprim es en pourcentages Pouvez vous nous indiquer dans la liste suivante les trois qualit s principales que doit avoir un emballage Base 2000 La protection du produit L encombrement minimum La possibilit de pouvoir le recycler facilement L aide au transport du produit poign e de transport emballage que l on tient bien en main Les petites astuces qui aident au quotidien L inviolabilit le fait d tre s r que personne d autre n a pu l ouvrir avant moi La l g ret L information sur le produit sa composition son utilisation La facilit du tri par la suite une fois qu il sera vide Le fait qu il y ait un minimum d emballage autour du produit La r utilisation possible une fois que le produit a t consomm La possibilit de rep rer la marque Son aspect esth tique Ne sait pas Source Cofremca Sociovision pour le CNE et Eco Emballages 2000 CS 12 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Les qualit s d un emballage varient suivant les familles de produits Produits Les qualit s principales d un Produits Produits Boissons Techniques emballage d entretien alimentaires HIFI TV ordinateur etc Total interrog s Base 2000 En Protection du produi
36. l permettant la suppression de l intercalaire Suppression des intercalaires Le pack carton passe de 19 39 13 59 soit une conomie de 30 ce niveau les 4 pots en verre utilis s dans le processus de fabrication du produit n a pas t modifi e Pack de 3 boites de conserve d aliment pour chat L emballage de UC conditionnement unitaire du produit boite m tal ainsi que l emballage de regroupement carton ont b n fici de r ductions La fonction principale du pack carton est le regroupement il contribue galement am liorer le support d information 16 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Le groupage en carton recycl du multipack a t ramen de 400g m2 350g m2 et la surface du carton s est vue diminu e par une d coupe 34g 28g pour le x3 et 45g 38g pour le x4 Il en r sulte une diminution de la sensibilit de l emballage de regroupement aux chocs transport lin aire et une am lioration sa qualit visuelle en lin aire L paisseur du m tal du corps et du fond de la boite a t r duite la passant de 50 47 grammes Le consommateur a le choix entre trois formats propos s la vente 1 boite et packs de 3 ou de 4 boites Boite de 400g seule Pack de 3 x 400g UVC Secondaire Global UVC Secondaire Global Tertiaire x3 Tertiaire Boite Grammes 3 3 56 Tonnes To
37. la hauteur ont des r percussions positives en termes de pr vention de d chets d emballages la source L augmentation des taux de remplissage des cartons va de 11 16 r duisant en cons quence la quantit d emballage utilis par tonne de produit e Liquides moussants et vides technique Il existe une contrainte technique de l ordre de 15 pour le conditionnement des liquides moussants ainsi qu une r glementation cf directive gamme en cours de r vision au niveau europ en sur les formats contenances pour certains produits Axe d am lioration vs vide technique d placement du point critique flacons de liquides Un remplissage par le fond du flacon canule plongeante d un d tachant liquide a permis en limitant le d veloppement de la mousse de r duire le volume ras bord Cette modification du proc d de conditionnement s est accompagn e d une optimisation dimensionnelle de l emballage La mise en oeuvre combin e de ces 2 leviers a permis de r duire l emballage la source en poids et en volume La forme du flacon en PEHD a t modifi e et son poids hors bouchon et tiquette a t r duit de 62 52g La caisse am ricaine qui ne regroupe d sormais que 10 unit s au lieu de 12 est pass e de 500 400g La palettisation a t augment e de 576 720 UVC Emballage UCV Secondaire Tertiaire Global Par lavage ACES eca Avant Apr s L augmentation du nombre d UVC par palette est d
38. lage 6 2 3 Contexte r glementaire et obligations des entreprises 6 2 4 Un outil d autocontr le de la pr vention par r duction la source la norme NF EN 13428 9 3 P rim tre d analyse du groupe de travail 10 3 1 Les questions des consommateurs relatives au x suremballage s 10 3 2 La m tamorphose du produit l emballage 11 3 3 Un fran ais sur deux interpell par un emballage trop 13 3 4 Les produits suremball s pour les consommateurs anglais 14 3 5 Les fran ais et la consommation durable quels changements en 2009 15 3 6 D calage entre attitudes et comportements 15 3 7 Les fran ais la consommation durable et l emballage 15 4 Analyse critique de cas concrets et pistes d am lioration 16 4 1 Enveloppes multiples 16 4 2 Etuis 19 4 3 Blisters 20 4 4 Collerette 22 4 5 Emballages per us comme trop grands 22 4 6 Emballages per us comme excessifs 25 4 7 Emballages per us comme trop pais 26 5 Cl s d valuation des suremballages et ou des l ments du suremballage 27 Remerciements 29 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 3 1 De quoi parle t on De quoi veut on parler 1 1 D finition s tat des lieux e Dictionnaire s Pas de d finition officielle du mot suremballage En revanche Emballage Conditionnement paquetage Ce qui sert emballer Sur au dessus mots du dictionnaire compos s du pr fixe surabondant sur
39. les peuvent l tre pour d autres utilisateurs dans la cha ne emballage L analyse fonctionnelle permet de justifier l emballage et ou ses l ments et le cas ch ant de les optimiser par r duction la source ou de supprimer le suremballage de certains produits en conservant les fonctions 4 1 Enveloppes multiples e Pots unitaires de sp cialit laiti re conditionn s par 4 Ces pots unitaires livr s pr form s individuellement par le fabricant d emballage au conditionneur ne sont pas attach s et leur forme ne permet pas l tiquetage lat ral Les fonctions principales du pack sont le regroupement et l tiquetage Le fabricant a am lior l emballage de regroupement en supprimant les pattes lat rales ce qui a permis une conomie de 223 tonnes de carton par an Suppression des pattes de collage Tonnes 664 223 887 an Cette modification combin e avec l all gement du pot unitaire UC permet de d gager les conomies ci dessus pour le pack de 4 qui constitue l unit de vente consommateur ou UVC L emballage secondaire plateau carton et l emballage tertiaire restent identiques e Pots unitaires de cr me de dessert regroup s x4 Les fonctions principales du suremballage au sens technique sont le regroupement et l tiquetage lat ral L intercalaire central s parait les deux couches de pots et contribuait au maintien des 4 pots en verre Cet emballage de regroupement a t retravail
40. leur acheminement du producteur au consommateur ou l utilisateur et assurer leur pr sentation Tous les articles jeter utilis s aux m mes fins doivent tre consid r s comme des emballages L emballage est constitu uniquement de 1 L emballage de vente ou emballage primaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un article destin l utilisateur final ou au consommateur 2 L emballage group ou emballage secondaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un groupe d un certain nombre d articles qu il soit vendu l utilisateur final ou au consommateur ou qu il serve seulement garnir les pr sentoirs aux points de vente Il peut tre s par des marchandises qu il contient ou prot ge sans en modifier les caract ristiques 3 L emballage de transport ou emballage tertiaire c est dire l emballage con u de mani re faciliter la manutention et le transport d un certain nombre d articles ou d emballages group s en vue d viter leur manipulation physique et les dommages li s au transport L emballage de transport ne comprend pas les conteneurs de transport routier ferroviaire fluvial maritime ou a rien Pour l application de la pr sente sous section on entend par d chets d emballages tout emballage partie ou r sidu d emballage couvert par la d finition du d chet figurant l article L 541 1 Article R543 44 Les
41. mise sur broche a t d velopp et le blister supprim le produit peut d sormais tre aussi pr sent en tag re Secondaire Global 28 3 16 7 26 3 Apr s Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 21 4 4 Collerette Cet l ment d emballage est utilis principalement pour des fonctions d information souvent temporaire promotion prix lancement d un produit ou compl mentaire distinction m daille de concours agricole La collerette peut compl ter une tiquette permanente d j fabriqu e Dans l exemple suivant la collerette 1 89 grammes ne correspondait aucun de ces cas de figure mais indiquait que le produit tait s lectionn par l enseigne alors m me que le produit est l vidence pr sent dans les magasins de l enseigne et que l tiquette permanente porte la mention Club des sommeliers Il a t d cid de supprimer cette identification compl mentaire Cette simplification s int gre dans le cadre du plan d optimisation des emballages du distributeur et sera galement appliqu e aux 16 autres produits de la m me famille UVC Secondaire Global Tertaire E S E AIRE Avant Abies 4 5 Emballages per us comme trop grands Les vides techniques peuvent tre li s la nature des produits emball s aux proc d s de conditionnement utilis s parfois des r glementations sect
42. ndition Stockage Achat Passage Transport Stockage Niveau Exemples d emballages nement pr paration rayon en n analys s caisse Non Non Non Non Non RN H perceptible perceptible perceptible perceptible perceptible Eee Non e no T Cak appliak appliak Analyse des fonctionnalit s Fin de vie par les par les par les par les par les e consom consom consom consom consom consom mateurs mateurs mateurs mateurs mateurs mateurs Emballage tertiaire Non Non Non Non Non perceptible perceptible perceptible perceptible perceptible par les par les par les par les par les consom consom consom consom consom mateurs mateurs mateurs mateurs mateurs percepti ble par les consom mateurs Non Non Non Non Non perceptible perceptible perceptible perceptible perceptible par les par les par les par les par les consom consom consom consom consom mateurs mateurs mateurs mateurs mateurs Emballage secondaire Cavalier Pick Up Cluster Film plastique Non Non Non Non Non Fourreau perceptible perceptible perceptible perceptible perceptible Etui par les par les par les par les par les _ Blister consom consom consom consom consom Collerette mateurs mateurs mateurs mateurs mateurs El ment de calage Flow Pack Emballage primaire 28 Conseil National de l Em
43. nnes 615 615 an an e Pots de mousse au chocolat superpos s 2x2 La fonction principale du pack est de regrouper 2 x 2 pots superpos s Il contribue am liorer la fonction de communication de l unit de vente consommateur UVC de 4 pots Les informations port es par l emballage de regroupement le sont aussi sur les pots La r duction de la surface du carton a permis de all ger son poids passant de 12g 11g Les autres l ments du syst me d emballage plateaux palettes restent identiques R duction de la taille du carton z ailit ET La Pack carton E Ay Eu r AA 7 at ir a gt ra a amn pan F w i j j FRET PTT o 7 71 0062 fir ni Tonnes 36 an e Pack de 16 pots de yaourt 2 x 8 pots attach s La fonction premi re du pack carton est de permettre le regroupement de plaques de 8 pots attach s fabriqu s chez le conditionneur selon la technique FFS Forme Fill and Seal Il contribue aussi prot ger les deux plaques de huit pots qui sont s cables et valoriser le produit en lin aire L optimisation a port sur la r duction de la taille de l emballage carton et a permis d en r duire significativement le poids de 41g 27 3g soit 33 4 pour cet l ment les pots et leurs opercules sont inchang s L conomie annuelle correspondante est de 49 tonnes Les autres l ments du syst me d emballage plateaux palettes tant inchang s le taux
44. ntes li es l emballage notamment en termes de protection des produits d hygi ne de transport et d acceptabilit par les consommateurs la r f rence au suremballage a t supprim e dans l amendement pr sent au S nat de m me que la notion d acceptabilit par les consommateurs des mesures limitant l emballage au respect d exigences de s curit des produits d hygi ne et de logistique Les r ponses d un groupe de travail multipartite du CNE ont t publi es en 2005 sous le titre Etre ou ne pas tre emball s Chapitre 2 article 41 alin a 13 ebis Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 1 e Deux ateliers du CNE d di s l tude des emballages et suremballages des produits laitiers ultra frais et des corecharges vide technique suremballage des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne ont permis de documenter de tr s nombreuses tudes de cas et de fournir des pistes d am lioration pour les professionnels Pour autant il est apparu n cessaire au Conseil National de l Emballage de clarifier et d objectiver nouveau le d bat en donnant des cl s d appr ciation tant aux consommateurs qu aux professionnels Cette note de position se r f re un dossier complet qui lui est annex POSITION DU CNE e Le CNE recommande de ne plus utiliser le mot fourre tout suremballage pour d signer a
45. nus d chets sont soumises des r glementations et doivent respecter des normes europ ennes dont les derni res ont t publi es en f vrier 2005 L exp rience partag e avec beaucoup d entreprises montre que la pr vention par r duction la source plus qu une contrainte r glementaire doit tre v cue comme une belle opportunit de revisiter ses emballages et d orienter son marketing e Les exigences essentielles de la directive europ enne 94 62 CE4 Emballages et d chets d emballages ont t transpos es en droit national par le d cret 98 638 qui a t abrog par le d cret 2007 1467 pour en r int grer les dispositions dans le nouveau code de l environnement pour la prise en compte des exigences li es l environnement dans la conception et la fabrication des emballages La pr vention des d chets d emballages est d finie dans la directive comme la r duction de la quantit et de la nocivit pour l environnement des mati res et des substances utilis es dans les emballages et les d chets d emballages des emballages et d chets d emballages aux stades de la production de la commercialisation de la distribution de l utilisation et de l limination i La directive europ enne 94 62 CE Emballages et d chets d emballages a t modifi e par la directive 2004 12 CE du Parlement Europ en et du Conseil du 11 f vrier 2004 La nouvelle directive sur les emballages double peu pr
46. orielles directive gamme et la pr sence ventuelle d accessoires dosette Il s agit de distinguer les vides techniques justifi s techniquement atteinte d un point critique de ceux qui seraient abusifs Les bo tes de lessive et vides techniques L importance du vide constat s explique par la hauteur de vide n cessaire dans la bo te pour son remplissage effet de c ne par la variation admise de la densit de la poudre et par l volution du tassement de l tape du remplissage en usine celle de l achat par le consommateur La hauteur de vide n cessaire dans la boite lors du remplissage peut tre calcul e comme suit Caract ristiques du produit Poids souhait de poudre 5 130 ke Densit poudre 6308 1 avec tol rance 259 1 de tassement de la poudre Tassement naturel 11 Si vibr au remplissage 16 Apr s transport et manutention 22 Caract ristiques emballage bande d arrachage ou bec verseur et ou gobelet doseur R sultats du remplissage en usine du produit Libre remplissage l usine de la poudre de la poudre de la poudre 29 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Le proc d de conditionnement peut constituer en soi une limite pour une r duction la source suppl mentaire Le tableau ci dessus montre le remplissage th orique et le remplissage le plus d favorable techniquement c est dire lorsque
47. que ou biologique telle que la plus grande partie du compost obtenu se d compose finalement en dioxyde de carbone en biomasse et en eau Article R543 45 La somme des niveaux de concentration en plomb cadmium mercure et chrome hexavalent pr sents dans l emballage ou dans ses l ments ne doit pas d passer 600 parties par million ppm en masse s ils ont t fabriqu s apr s le 30 juin 1998 250 ppm en masse s ils ont t fabriqu s apr s le 30 juin 1999 et enfin 100 ppm en masse s ils ont t fabriqu s apr s le 30 06 01 Ces niveaux de concentration ne s appliquent pas aux emballages compos s enti rement de verre cristal qui respectent la norme homologu e NF B 30 004 Article R543 46 Un arr t conjoint des ministres charg s respectivement de l industrie de l environnement de l agriculture et de la consommation rend publique la liste des cat gories d emballages qui en vertu d une d cision des autorit s communautaires ne sont pas soumis aux obligations mentionn es l article R 543 45 Article R543 47 Sont r put s satisfaire aux dispositions des articles R 543 44 et R 543 45 les emballages conformes aux normes europ ennes harmonis es dont les r f rences ont t publi es au Journal officiel de la R publique fran aise ou d faut aux normes fran aises ou d un autre Etat membre de la Communaut europ enne reconnues par la Commission des Communaut s europ ennes dont les r f rences ont t
48. ration crite de la conformit des emballages utilis s du lieu de conditionnement au lieu de vente au consommateur final 8 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Article R543 52 Un arr t conjoint des ministres charg s respectivement de l industrie de l agriculture de l environnement et de la consommation pr cise les conditions dans lesquelles les fabricants d emballages ou les utilisateurs d emballages responsables de leur mise sur le march doivent fournir les informations permettant d tablir les tableaux statistiques communiqu s annuellement la Commission des Communaut s europ ennes en application des articles 12 et 17 de la directive 94 62 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 d cembre 1994 relative aux emballages et aux d chets d emballages 2 4 Un outil d autocontr le de la pr vention par r duction la source la norme NF EN 13428 La conformit des emballages aux exigences essentielles de la directive europ enne permet la libre circulation de l emballage ou du produit emball sur le march int rieur Elle peut tre tablie gr ce une batterie de normes labor es par le CEN Comit Europ en de Normalisation et publi es au JOUE du 19 f vrier 2005 La norme NF EN 13427 chapeau pr cise notamment la proc dure d utilisation des normes pour l tablissement de la documentation technique La norme NF EN 13428 publi e avant l
49. rquoi y a t il des suremballages li s aux promotions exemples collerettes lots 10 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Les r ponses ces questions parmi d autres ont t labor es par un groupe de travail multipartite du CNE en 2004 et 2005 Elles ont t publi es sous le titre Etre ou ne pas tre emball s et sont consultables sur le site internet http www conseil emballage org rubrique Publications 3 2 La m tamorphose du produit l emballage Les informations suivantes proviennent de l tude L emballage dans la vie des fran ais r alis e par Cofremca Sociovision pour Eco Emballages et le CNE en 2000 Cette tude comporte une phase qualitative approfondie r unions de groupe et entretiens individuels suivie d une phase quantitative qui a t actualis e deux reprises Elle a t r alis e dans un contexte dans lequel la pression sur l emballage tait moins forte qu elle ne l est aujourd hui mais dans lequel 60 des interrog s triaient d j leurs emballages et ce depuis plus de deux ans dans la moiti des cas Ses conclusions clairent le d bat et anticipent sur la dichotomie entre attitudes et comportements L emballage fait tellement partie de la vie des gens et des produits eux m mes qu il est difficile isoler en tant que tel Les gens ach tent un produit emball produit et emballages sont ins para
50. s Yaourts Electrom nager Cosm tiques Jouet cadeau g teaux hygi ne jeux gouters i IP _ re Les Fran ais et les emballages Perceptions et acceptabilite Septembre 2008 EMBALLAGES 7 Certaines cat gories ont d j t travaill es collectivement au CNE cf manuels Emballages amp Suremballages des yaourts et des autres produits laitiers ultra frais et Ecorecharge vide technique suremballage des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne d autres pourraient faire l objet de nouveaux travaux la demande des adh rents associatifs et professionnels 3 4 Les produits suremball s pour les consommateurs anglais Alors que l tude TNS SOFRES reposait sur des questions ouvertes l tude INCPEN The Industry Council for Packaging and the Environment d octobre 2008 a propos une liste pr tablie de produits suremball s Q Which of the products on this list 4 do you feel are over packaged o incpen Easter eggs Electronics equipment Pre packed fruit and vegetables Ready meals Pre packed sandwiches lunch meals Cosmetics Pre packed meat and fish Breakfast cereals Chocolate Drinks in bottles and cans Household cleaning products Food in tins cans Bread Wine Don t know none of these Source Ipsos MORI for INCPEN Valpak 1 010 British adults aged 16 f 2 f in home 10 16 October 2008 14 Conseil National de l Emballage Tous droits r
51. t Inviolabilit 1 Petites astuces qui aident au quotidien Information sur le produit 29 Encombrement minimum Possibilit de recyclage facile Aide au transport du produit L g ret produit Possibilit de rep rer la marque Facilit du tri quand il sera vide REC ES CP EE R utilisation possible 8 J8 J Esth tique 6 7 Y J8 B Ne sait pas oo da2 da2 3 d6 O Source Cofremca Sociovision pour le CNE et Eco Emballages 2000 3 3 Un fran ais sur 2 interpell par un emballage trop L tude Les fran ais et les emballages perceptions et acceptabilit TNS Sofres Eco Emballages 2007 et 2008 montre que les secteurs concern s par la perception d un emballage trop sont tr s diverses Pouvez vous me dire de quels type s de produit il s agit Question ouverte Wase Personnes ayant d j rep r des produits aux emballages peu adapt s an 2008 M Soit rapport ensemble de l chantillon tn Les Fran ais et les emballages Perceptions et acceptabilit Septembre 2008 nie F Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 13 types de produits particuli rement cit s Pouvez vous me dire de quel s type s de produit il s agit Question ouverte MBase Personnes ayant d j rep r des produits aux emballages peu adapt s en 2008 D Soit rapport l ensemble de l chantillon Biscuits Lessive
52. tand up 18 618 vs 23 209 avec une r partition de mat riau diff rente En revanche la comparaison ne montre pas de diff rences significatives des deux formules en terme d impacts sur l environnement Source Manuel Ecorecharge vide technique suremballage des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne CNE Mai 2009 e Flacon de cr me Ysiance dans une boite en carton Dans ce cas l tui carton sur lequel figurait notamment la liste des ingr dients et les autres mentions l gales a t supprim Les informations ont t port es sur une tiquette enveloppante qui fait une fois et demi le tour du flacon et dont une partie est pelable pour acc der aux donn es La fonction inviolabilit de l tui est d sormais assur e par un t moin plac au niveau de la pompe du flacon UVC Global Grammes 9 4 9 4 21 6 16 9 0 072 0 072 Avant Apr s La compr hension imm diate du type de produit a t accrue par la visibilit du flacon pour cette marque MDD peu connue Ce qui est apparu ici comme un avantage ne le serait peut tre pas pour une marque premium internationale largement diffus e et reconnue par son tui et son graphisme Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 19 4 3 Blisters Les blisters sont utilis s comme conditionnement unitaire d un produit comme enveloppe d un conditionnement
53. u sens technique un l ment du syst me d emballage mais de le qualifier et d en positionner le niveau primaire secondaire e Le suremballage r sultant d s lors de l action de trop emballer emballage excessif ou d emballer inutilement emballage de trop le CNE en recommande la suppression e Le CNE recommande de ne pas produire des emballages manifestement surdimensionn s uniquement dans l optique d assurer le d veloppement des ventes des produits contenus e Pour appr cier s il y a suremballage au sens d emballage excessif ou emballage de trop il convient d examiner les l ments du syst me d emballage au regard des fonctions qu ils assurent ou qu ils contribuent assurer pour le produit et ou pour les utilisateurs e Le CNE consid re que l emballage offre un ensemble de fonctions pour un produit et pour des utilisateurs avant d tre un objet ou un mat riau Les fonctionnalit s doivent justifier la pr sence des l ments d emballages dans l affirmative il n y a pas de suremballage pour autant qu on veille la r duction la source En revanche l absence de fonction s propre s ou de contribution d un l ment d emballage une fonction justifie de le supprimer e Les fonctions de l emballage doivent tre analys es tout au long du cycle de vie du produit emball de son conditionnement en usine sa fin de vie en passant par sa distribution et son utilisation par le consommateur
54. ulation physique et les dommages li s au transport e Nation Unies 2006 Sous Comit d experts du transport des marchandises dangereuses La seule d finition officielle du suremballage une enveloppe utilis e par un m me exp diteur propos par le sous comit ne s adapte pas la probl matique trait e ici 1 2 La perception de l emballage et du suremballage e Le terme suremballage voque de par son pr fixe une forme d emballage sup rieure aux besoins premi re manifestation du trop d emballage d s lors symbole pour certains des exc s de la soci t de consommation il repr sente le principal grief l gard des emballages e Lors de l tude La place de l emballage dans la vie des fran ais r alis e en 2000 par Cofremca Sociovision pour le CNE et Eco Emballages le suremballage de certains produits tait apparu en t te des perceptions du trop d emballage par les consommateurs certains parlent du trop d emballage quand il devient packaging l ment d un syst me marketing quand on le relie un commerce un business une fonction de vente les consommateurs sont conscients d viter certains types d emballages au moment des courses en fait tous les stades des emballages ont des avantages susceptibles de se transformer en inconv nients qui pourront tre sanctionn s ult rieurement par l absence de r achat les principaux griefs portent sur
55. ules ouverture facile gt Facilitateur de stockage de conservation et du maintien d hygi ne une fois les produits entam s les zips les beurriers gt Facilitateur d usage les sachets cuisson les doses individuelles les flacons t te l envers les bouchons anti souttes les syst mes pompe gt Facilitateur du contr le de la consommation les bouteilles transparentes Pour les gens il ne commence tre vraiment question d emballage que lorsqu un contenant est vide de son produit Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab 11 e Les comportements vis vis de l emballage La phase d exp rience conditionne en partie le r achat Ladestruction Let Liste de courses La T CUP TATON D SR La conservation N 2 CS Quand on cite isol ment le mot emballage il devient un l ment ext rieur au produit on dira alors qu il est trop encombrant trop volumineux trop important trop luxueux inutile La premi re modalit d apparition de l emballage dans l esprit des consommateurs est le suremballage Le transport e Quelques pistes d am liorations lors de la conception gt I n y a pas trop d emballage en g n ral mais il y a de l emballage inutile gadget superf tatoire le trop volum trique appara t lorsqu il y a un d ficit de valeur ajout e gt Une rem
56. un crit re qui peut se r v ler critique pour une r duction suppl mentaire du volume de leur emballage en effet les caract ristiques physico chimiques de certains produits conditionn s peuvent avoir une influence sur le vide technique produits pulv rulents liquides moussants viscosit ou capacit vacuer l air emprisonn dans le produit gel de lavage On cherchera d placer ce point critique en agissant sur la formule du produit et le proc d de conditionnement Le proc d de conditionnement disponible peut tre l origine d un point critique voir la liste des crit res de performance Certains modes de remplissage par exemple m thode volum triques et l anciennet de certaines installations de conditionnement peuvent expliquer que des vides soient plus importants que d autres Pour autant des am liorations sont possibles et doivent tre recherch es La formation d un c ne lors du remplissage des poudres justifie un vide technique sans m me prendre en compte l ajout d une pelle ou d un gobelet doseur ou la pr sence d une bande d arrachage pour faciliter l ouverture ou d un bec verseur qu il faut calculer au plus juste 24 Conseil National de l Emballage Tous droits r serv s Octobre 2009 Dessin couverture clab Une poudre non tass e occupe un volume plus important qu une poudre tass e apr s transport et manutention Les vides techniques sont accentu s
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