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ce que nos EPLE peuvent souhaiter… CSN 25 ans de l

1. aux conditions et l organisa tion du travail et du t l travail au d roulement des carri res et la promotion professionnelle la formation professionnelle et continue l action sociale et la protec tion sociale compl mentaire l hygi ne la s curit et la sant au travail l insertion professionnelle des personnes handicap es l galit professionnelle entre les hommes et les femmes e LE PRINCIPE D ACCORD MAJORITAIRE INSTITUE partir de 2014 un accord majoritaire devra tre sign par une ou plusieurs organisations repr sentant plus de 50 des voix aux lections pour tre valable e CR ATION D UN CONSEIL SUP RIEUR COMMUN AUX TROIS FONCTIONS PUBLIQUES Un conseil sup rieur com mun aux trois fonctions publiques sera cr Il aura examiner toute question commune celles l mais aussi des projets de loi ou d ordon nance et lorsqu une disposition l gislative r glementaire le pr voit de d crets communs aux trois fonctions publiques e DES DUR ES DE MANDATS ALIGNES La dur e des mandats des ins tances CT CAP CHS passe 4 ans Toutes les lections seront simultan es pour toute la Fonction publique Au 31 d cembre 2013 la reconfiguration totale des r gles de repr sentativit sera achev e A la m me date les compteurs lecto raux des r sultats du secteur priv livreront leur premier ver
2. e EI a ER SE O T eee ee e E E A E E A E S D A ele ss ete L A e A OE E E te see a a Due En ln a a 6e se 0 0 eo ee 10 0 ee 0e AO se 0e 0 os E O eo S retourner J C Durand lyc e Buffon 16 boulevard Pasteur 75015 Paris Pr cisez au dos de l enveloppe SNPDEN colloque du 18 janvier So S DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V VIE SYNDICALE Une la cit en mouvement Au cours des 25 derni res ann es la la cit est pass e des premi res pages des journaux aux rangs des oubli es pour revenir de nouveau la une de l actualit Suite la loi Savary 1984 la la cit a pen dant quelques ann es t plus ou moins cart e des d bats Ainsi lors des lections des ann es 1990 les programmes politiques s tendaient peu sur le sujet Mais depuis mai 2004 et la loi relative aux signes ostensibles cette question est de nouveau abord e dans l ensemble des programmes politiques De nos jours m me les mouve ments politiques extr mistes parlent de la cit la fran aise Le concept est galement repris par les m dias trangers quelques exemples lors du voyage du pape en Espagne la probl matique du crucifix en Italie ou encore derni rement le respect des Coptes en Egypte Ces constats nous am nent pen ser que le terme de la cit peut rev tir plusieurs sens et que cela peut ventuellement d pendre de la per sonne qui utilise ce concept Que met
3. i ai LE AL at i g i bai F bart E z ete Ti qi A Err ons f Las Le F Aati ANENE aT z gt r a Ti SA r 4 a Fe r a Pi 1 Taa Fe j j di 1 Lyc e Se WE T A ah A EP je i F t J p Li CONDORCET Bordeaux A E pe a VE Sue r SN den syndicat national des personne Sd dla i a EART Directeur de la Publication PHILIPPE TOURNIER R dactrice en chef FLORENCE DELANNOY R dactrice en chef adjointe ISABELLE POUSSARD Commission p dagogie ISABELLE BOURHIS Commission vie syndicale JOEL OLIVE Commission m tier PASCAL BOLLOR Commission carri re PHILIPPE VINCENT Sous commission retrait s PHILIPPE GIRARDY Conception R alisation JOHANNES MULLER Publicit ESPACE M T L 0492 381555 Chef de Publicit FABRICE MAURO Impression IMPRIMERIE SIC PARC D ACTIVIT S DU BEL AIR 8 AVENUE JOSEPH PAXTON 71607 MARNE LA VALLEE CDX 3 TEL 01 641241 24 DIRECTION ISSN 1151 2911 COMMISSION PARITAIRE DE PUBLICATIONS ET AGENCE DE PRESSE 0309 S 08103 DIRECTION N 185 MIS SOUS PRESSE LE 17 D CEMBRE 2010 Abonnement i 100 10 NUMEROS PRIX DU NUMERO 10 Les articles hormis les textes d orientation vot s par les instances syndicales sont de libres contribu tions au d bat syndical qui ne sont pas n cessairement les positions arr t es par le SNPDEN INDEX DES ANNONCEURS H 2 INDEX DUCATION 4 5 CNDP g AVENANCE ENSEIGNEM
4. aucun moment il n est demand quiconque d adh rer une quelconque communaut ducative et changer d tablis sement diff re aujourd hui fort peu de mon ter d un tage dans une tour de bureaux La majorit des enseignants souhaite d ailleurs qu il en aille ainsi parce que derri re tout changement elle voit d abord le spectre du risque de plus mal vivre La crainte n est pas toujours infond e mais elle traduit surtout le d sarroi et la d moralisation de la majorit des enseignants qui l ont faite divorcer de l id e de progr s collectif la source d nergie du service public et ont conduite se replier moins par conviction que par principe de pr caution derri re la d fense statique d un statu quo douteux Cet enkystement du discours enseignant majoritaire sur l cole qui est en fait devenu un discours sur soi lui fait perdre progressivement prise sur le r el comme on l a vu lors des r formes des lyc es m me si heureusement ni tous les enseignants ni toutes leurs organisations je pense notamment au SE UNSA ne se sont enferm s dans cette nasse Pendant ce temps la cr ation des EPLE comme la d concentration ont en quelque sorte mancip l encadrement ducatif de la hi rarchie et suscit l mergence d une culture particuli re laquelle le SNPDEN contribue d ailleurs activement Ce ph no m ne n est pas propre notre pays mais il y est plu
5. l ve demeure un cas sp cifique dans lequel la responsabilit de l tat et celle des per sonnels de direction peut tre reconnue ou non selon les circonstances 6 LE 1 EXEMPLE concerne le juge ment rendu par la CA cour d appel de Lyon en date du 30 mars 2010 extrait de la LIJ 147 de juillet ao t septembre 2010 Rappel des faits un l ve de coll ge M B effectuant un stage dans la bou langerie d un grand magasin avait introduit son bras dans la cuve p trin et avait t bless par le malaxeur en fonctionnement Par un jugement du 1 avril 2009 le TASS Tribunal des affaires de s curit sociale de Lyon avait d bout M B de son action en responsabilit Attendus et jugement de la CA la CA a r examin l ensemble des cir constances et des t moignages de l accident d o il ressort que le chef du rayon boulangerie a t moign avoir averti M B au d but du stage et tous les jours qu il ne devait pas toucher aux appareils lectriques Un employ monsieur X a d clar qu il a vu M B s approcher du p trin avec une raclette la main et se pencher au dessus de l appareil qu il s est alors pr cipit car il s est rendu compte que M B s appr tait effectuer une man uvre dange reuse et interdite que l accident est arriv dans le local p trin M B a reconnu que le responsable du rayon boulangerie p tisserie lui avait bien dit de ne
6. qui pement et la maintenance du mat riel soit renvoy e aux collectivit s locales Craignant que l on en reste aux effets d annonces les organisations syndicales n ont pas manqu de souligner cette apparente contradiction entre la volont minist rielle d un vaste plan num rique et la rigueur budg taire fortement contraignante Dans un communiqu de presse commun le SNPDEN et amp I se sont tonn s que le minist re de l Educa tion nationale puisse communiquer sur le sujet alors que pour ce qui rel ve de lui m me ses propres syst mes d infor mation souvent inappropri s sont un l ment de dysfonctionnement permanent et une entrave paradoxale sa moderni sation Ils jugent ainsi que seule une poli tique vigoureuse et sans tabou de remise plat des syst mes d information rendra pleinement cr dible aux yeux de len cadrement comme de l ensemble des personnels administratifs l engagement minist riel en faveur du num rique Interrog plusieurs reprises par les m dias sur le sujet le secr taire g n ral du SNPDEN a voqu une exas p ration g n rale provoqu e par une esp ce d accumulation sans aucune perspective et avec l impression que personne ne ma trise plus rien Tout en saluant la volont minist rielle de faire avancer ce dossier exercice p ril leux que constitue l annonce d un tel plan sans moyens Philippe Tournier regrett
7. re u du si ge les dossiers syndicaux dont le nombre est variable selon les acad mies re u de Jo lle 0 diff rents documents indispensables notre travail 1 et enfin depuis quelques jours nous avons entre nos mains le bleu du minist re c est dire l ensemble de ses propositions Nous pouvons entrer en conclave Un conclave la c certes et la seule fum e qui en sortira viendra de nos cer veaux surchauff s Mais un conclave au sens propre car d faut de fermer clef nous fermons les portes il n est pas rare que des coll gues passent dans le coin par hasard Quand commence ce conclave chacun d entre nous a d j travaill la plupart du temps le week end pr c dent difficile de faire autrement selon des techniques dif f rentes certes mais toutes et tous ont point les mut s ont rep r les non mut s ont reconstruit les cha nes v rifi les syndiqu s et si ceux ci ont bien envoy leur dossier r fl chi des V CARRI RE propositions possibles mis part les dossiers sensibles pour tenter de les faire aboutir en particulier les d us de l ann e pr c dente et ont d j parfois contact le coordonnateur 2 pour lui signaler telle ou telle difficult Voil nous sommes tous autour de la table et chacun change avec les autres Qui a le dossier de Brun Il est de Lyon mais demande Aix J ai et les pre mi res heures
8. MOTION 2 LIVRET DE COMPETENCES Le SNPDEN exige que les ta blissements puissent disposer d un logiciel de validation du socle commun de connaissances et de comp tences qui soit un outil p dagogique au service des l ves et des enseignants Le SNPDEN demande un dispositif harmonis entre l cole l mentaire et le coll ge la prise en compte des valida tions interm diaires la compatibilit de ce dispositif avec d autres logiciels Vote du CSN adopt e l unanimit LES TABLISSEMENTS DE R INSERTION SCOLAIRE La prise en charge de la grande dif ficult comportementale constitue pour les personnels de direction un v ritable questionnement la fois pour le devenir des jeunes dont nous avons la charge et la s r nit des tablissements sco laires La r flexion doit tre port e dans l BEUTA 98 nos instances afin que le d bat per mette d entrevoir des pistes de rem diation et d exploration possibles Les volutions en cours dans le cadre des r formes des lyc es et la n cessit de red finir les missions du coll ge et son organisation doivent conduire vers une plus grande adaptation de notre sys t me ducatif la diversit des publics accueillis et leurs modes d appren tissage Mais outre cette volont de mieux prendre en compte les l ments cognitifs li s aux apprentissages et d uvrer pour l organisation d un sys t
9. l chelon acad mique et d partemental face l application effective des mesures sign es avec le minis t re il est primordial de com muniquer ce niveau afin que les adh rents sur tout le ter ritoire soient inform s au plus pr s des enjeux locaux des actions et de l investissement des repr sentants du SNPDEN ANALYSER NOS PRATIQUES Une enqu te effectu e aupr s de toutes les acad mies a permis de constater que les cadres syndicaux ont pris la mesure de l importance de la communication locale dans l action syndicale Le questionnaire adress aux secr taires acad miques concernait le traitement et les modalit s de diffusion des informations nationales la communication des informa tions sp cifiques au niveau local et la forme retenue la fr quence de diffusion le public concern et l organisa tion mat rielle de cette mission au sein des conseils syndicaux acad miques CSA DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 e INFORMATIONS SYNDICALES NATIONALES Si 38 des secr taires acad miques envoient directement leurs adh rents les informations natio nales qui leur sont d li vr es on constate que 24 d entre eux les reprennent sous la forme de maquette sp cifique et 17 y incluent des infor mations locales 21 laissent aux secr taires d partementaux le choix du type de diffusion Informations nationales Cette analyse montre que 42 des acad mi
10. petit dernier du club des v t rans de la centralisation comme il se pr sente lui m me vient son tour porter t moignage concernant l acte II de la d centralisation dont il avait conduit le dossier et livrer quelques convictions en son nom propre Il pr cise par ail leurs que cette exp rience de dialogue et d affrontement aussi avec les chefs d tablissement et les gestionnaires lui a appris les estimer et a permis de se d couvrir des valeurs communes de pro gr s pour la modernisation du syst me administratif de l Education nationale La nouvelle phase de d centra lisation est annonc e par le Premier ministre Jean Pierre Raffarin mar qu par son exp rience de pr sident des pr sidents de r gions dans son discours de politique g n rale en juil let 2002 il s agit de redistribuer les r les entre l tat et les r gions en res pectant deux valeurs l exigence de coh rence et celle de proximit Avec un trait original l ouverture d un droit l exp rimentation locale les r gions sont invit es faire preuve d initiative et d audace en se portant candidates pour exp rimenter certains transferts de comp tences que le gouvernement est pr t accorder au cas par cas Ce v ri table concours L pine de la d cen tralisation donne lieu aux assises des libert s locales Si l on introduisait deux chefs dans l EPLE le chef Etat et le chef collec tivit
11. s interroger sur les questions li es aux sources et au statut de l information la d ontologie des journalistes la diff rence entre communication et information ou encore la fonction de la publicit dans les m dias Les tablissements scolaires int res s s peuvent s inscrire sur le site du CLEMI www clemi org fr spme du jeudi 6 janvier au samedi 5 f vrier 2011 Pour en savoir plus se reporter la circulaire 2010 211 du 2 novembre BO n 40 du 4 novembre 2010 F nsosqnanis L LALTE CES ACTUALIT S Y L TAT DE L COLE EST EN LIGNE Cette 20 dition de l tat de l cole publication annuelle phare de la direction de l Eva luation de la Prospective et de la Performance DEPP du minist re de l Education nationale expose en 76 pages 29 indicateurs sta tistiques qui offrent une analyse synth tique des co ts activit s et r sultats du syst me ducatif fran ais Compte tenu de la richesse du document il est impossible de pr senter tous les l ments qui y sont recens s On peut cepen dant travers quelques donn es s inqui ter de la mani re dont volue notre syst me ducatif Ainsi si on peut lire dans l introduc tion que depuis 1980 la d pense d duca tion conna t une progression de 82 prix constants et que la d pense moyenne par l ve de l enseignement du secondaire a cr de 64 6 la
12. TABLISSEMENTS SECONDAIRES JO PARIS Vil RAISON GARDER o Le destin parait h siter o toute notre lucidit rendre limpide une situation nsara insassissuhle 1 en tout homina porte en soi la forme de l humsino mirain l intention de chacune ci de chascun de vous M eur Les dunn es hum diates de notre conscience sym parti qu il convient d en tirer en vor de l action msilitis que la ntre entre l imp ricuse vidunee une communaut qui d borde singalierement motre et le sentiment d une diff rence ecrtains gards d e et toute pratique svmillcales impliquent gii ras coude coude fraternelle d quipiers solidaires ei mime de camarades appellation contr l e de rigueur der de toutes jes mages de collectivit voire de masse ilestations d fil s tout conduil me penser m agir ue chars rentre on soi rr ime quelles que ibeni itre comportement nos fonctions momies nous isoler nllegues prevenia contre toute Administration contre ile loue anturit d avaser qualilide ile bourgeoise ous pus dans nos postes par d fintition tr s elairse s ce club des solitaires trop heureux de se retro s murs du aiben e T Combin do oin t toujours entendu cri svupir parfois sanglot discrel a Mots ni seuls ou seules e Aujourd hui ce sani toites p qui se croient perdus darts leur solitude et eulhli s n que je voudrais rejoindre par un message fraternel CI EF je d finissais une inqui tude
13. avoir obtenu la r ponse s re et d essayer ainsi dans toute la mesure du possible de pr voir et de se pr munir de tous les risques pos sibles et impr visibles ACCIDENT DE SERVICE NON INCIDENCE DE LA DATE DE CONSULTATION M DICALE SUR L IMPUTABILIT m me s il reste grandement pr f rable de l effectuer dans les meilleurs d lais Le jugement rendu par le TA tribu nal administratif de Nantes en date du 30 juin 2010 extrait dans la LIJ 148 d oc tobre 2010 permet de faire un point int ressant sur la reconnaissance d un accident de service ou d une maladie contract e dans l exercice des fonctions e Rappel des faits accompagnant un voyage scolaire en Italie madame B s tait tordu la cheville lors de la visite d un site Elle n avait consult un m de cin que 17 jours apr s cet accident Le recteur de l acad mie de Nantes avait reconnu que celui ci tait bien imputable au service mais il avait refus de recon na tre imputables au service un cong de maladie de 10 jours des frais m di caux prescrits plus d un mois apr s les faits ainsi qu un cong de maladie de pr s de 6 mois d butant pr s de 7 mois apr s les faits au motif de l absence de consultation m dicale par madame B dans un d lai proche de l accident e _ Attendus et jugement dans les attendus du recours form par madame B le juge souligne qu il n est pas tabli ni m me all g
14. claire de l AEFE de veiller une certaine parit ce dont nous ne pouvons que nous r jouir Sur les 104 seuls 33 ont d j eu une exp rience de l tranger et unique ment 10 sur des postes de direction la volont de renouveler le corps des personnels de direction l tranger est assez nette R PARTITION e 24 proviseurs sur 66 retenus 36 10 exercent sur des tablissements de 1 ou de 2 cat gorie 6 en 3 et 7 en 4 cat gorie 17 hommes et 7 femmes e 27 principaux de coll ge sur 111 25 10 exercent sur des ta blissements de 1 ou de 2 cat go rie 9 en 3 et 8 en 4 cat gorie 18 hommes et 9 femmes e 38 proviseurs adjoints sur 101 38 6 exercent sur des tablisse ments de 2 cat gorie 7 en 3 14 en 4 et 11 en 5 cat gorie 28 hommes et 10 femmes e 15 principaux adjoints de coll ge sur 116 13 mais en augmenta tion sensible 1 exerce sur un ta blissement de 2 cat gorie 4 en 3 et 10 en 4 cat gorie 5 hommes et 10 femmes Seule fonction o les coll gues f minines sont plus nombreuses que leurs homologues masculins tre retenues sans commentaire Bonne chance tous les coll gues convoqu s aux entretiens et attendons maintenant la CCPC du 27 janvier avant de faire une analyse plus fine de cette campagne de recrutement Serge FAURE Secr taire acad mique tranger DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CARRI RE Cett
15. galement fait l objet de nombreuses critiques alors que dans un contexte de rigueur budg taire et de suppression d emplois on ne parvient pas trouver les moyens de renforcer l en cadrement des tablissements scolaires g n raux LES L VES FRAN AIS N ONT PAS LA BOSSE DES MATHS mettent en 3 lumi re les difficult s de nombreux l ves fran ais face aux math matiques Le constat dress est plu t t inqui tant Ainsi en fin de CM2 ou l issue du coll ge plus de 40 des l ves ne ma trisent pas les notions inscrites au programme de math matiques et ont ainsi des comp tences fragiles en la mati re Plus pr cis ment au coll ge on note que 56 seulement des l ves poss dent en fin de coll ge les bases en math matiques et que les 44 restants chouent fr quemment sur des questions tenant au socle commun de connaissances et de comp tences 3 ne ma trisent d ailleurs aucune des connais sances attendues et 12 2 semblent n avoir tir aucun b n fice des enseignements de math matiques au col l ge Ceci est d autant plus pr occupant qu en 2011 la ma trise des comp tences du socle commun doit devenir n cessaire pour l ob tention du brevet des coll ges Incapables de mener un vrai rai sonnement ces l ves ne r ussissent que de simples t ches et ne par viennent pas manipuler les notions de dur e de Deux tudes de la DEP
16. notre travail collectif Je vous remercie DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Carriere V CSN Commission carri re MOTIONS CARACT RE G N RAL L tat des n gociations engag es avec la direction de lEncadrement et poursuivies aujourd hui directement avec la DGRH conduit le CSN donner un nouveau mandat au bureau national BN Ce mandat doit permettre de fixer le cadre dans lequel le BN pourra conduire ces n gociations mais aussi pr ciser les modalit s du recours l action s il advenait que ces changes ne d bouchent sur aucune proposi tion acceptable MOTION 1 LES CONDITIONS DES NEGOCIATIONS Depuis 2009 le SNPDEN s est engag dans un nou veau cycle de n gociations sur le m tier les conditions d exercice et les r mun rations ces n gociations faisant suite celles qui en 2007 avaient t impos es par la manifestation organi s e par le seul SNPDEN en novembre 2006 Ce cycle de n gociations s est cl tur par un d sac cord avec la direction de l Encadrement sur les condi tions de mise en uvre de la PFR C est l initiative du SNPDEN et dans le cadre du mandat du CSN de mai 2010 que la n gociation a repris aujourd hui un chelon sup rieur directement avec la DGRH Cependant le SNPDEN subordonne son choix de la poursuite de n gociations dans le cadre d un agenda social deux conditions la formalisation au p
17. on frappe Il y a tout de m me eu au total beaucoup plus de personnels de direction victimes de violences phy siques que de bloqueurs Cette forme d action pose r ellement probl me sur son caract re absolument r p titif et surtout sur son absence totale de pers pective La preuve en est que tout ceci s est quasiment arr t du jour au lende main et d ailleurs pour quel objectif Qu ont appris les jeunes de cet pisode en mati re de citoyennet Pour clore cette partie sur le mou vement social il pose quand m me aux organisations syndicales un redoutable probl me que nous avions d ailleurs d j t amen s voquer plusieurs fois Nous avons devant nous un pou voir politique qui applique la lettre CSN Y i nn e la doctrine Fillon exp riment e en 2003 savoir on ne bouge pas quoi qu il arrive Effectivement m me apr s six manifestations groupant des millions de personnes dans la rue il ne bouge pas Cette question pose un r el pro bl me pour le mouvement syndical y compris sur les formes d action comme les posent les d bats au sein de l inter syndicale Le SNPDEN tout comme lUNSA consid re que d s l instant o la loi a t vot e et promulgu e cela ne la rend pas juste cela ne la rend pas moins contestable mais a change vi demment la forme de contestation de la loi C est donc un redoutable probl me qui est pos l ensemble
18. tablisse ment lapsus sans doute une confusion reprise en premier lieu par le SNPDEN qui r affirmera son attachement des programmes nationaux des dipl mes natio naux et rappellera qu il convient effectivement de parler d auto nomie des tablissements c est dire des marges de man uvre qui au del des horaires natio naux doivent permettre des adaptations locales pour favoriser la r ussite de chaque l ve Enfin le SNPDEN souligne que la question des rythmes sco laires doit englober au sein des tablissements les temps d ap prentissage les temps d accom pagnement et le travail personnel Cette r flexion globale doit mieux permettre de garantir l galit des chances Patrick CAMBIER Permanent patrick cambier snpden net 3l _ F d ration CHA TIGER Agriculture Culture lu atio ationale oe pene Rec ant Jeunesse SRE la f d ration e l duc m tiers u medi ch cure SA 4 5 5 ation org PA UCation Octobre 2011 le vote UNSA ducation Le 20 octobre 2011 marquera une tape nouvelle pour le syndicalisme dans la Fonction DR ucation z publique C est en effet cette date que l ensemble des personnels de la Fonction publique hospitali re et de la Fonction publique d tat seront appel s lire leurs repr sentants dans des instances de concertation dont la composition et le fonct
19. J exerce donc les fonctions de proviseur vie scolaire depuis le 1 septembre 2008 et je quitterai mes fonctions en juillet 2012 date laquelle je partirai en retraite J aurai donc exerc 4 ans Actuellement j entame ma troisi me ann e et mes motivations sont toujours aussi fortes AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CETTE FONCTION Dans tous les cas de figure le pro viseur vie scolaire ne peut tre sur ce poste ternellement Quatre cinq ann es me semblent tre une p riode int ressante et suffisante car on peut v ritablement participer la mise en uvre de la politique acad mique et suivre des dossiers sur le plan natio nal lorsqu on en est le r f rent acad mique Le probl me de ce poste est de rester en phase en permanence avec le terrain et en particulier avec les tablissements et les personnels de direction C est tout d abord une fonction qui n cessite une connaissance approfon die du syst me ducatif du fonction nement d une acad mie du pilotage des tablissements du second degr en particulier La dimension relation nelle que n cessite ce poste est tout aussi importante dans le r le d inter face entre l administration de l Edu cation nationale et les parents qui ne comprennent pas toujours les subtili t s de son fonctionnement Ce r le d interface est tout aussi important jouer entre les services 25 CARRI RE Y du rectorat par exemple qui fo
20. Pashiardis de l universit de Chypre Il pr sentait les qualit s d un chef d ta blissement du XXI si cle Cependant si les th mes sont communs la fa on dont ces questions sont trait es reste tr s diff rente Une liste de conseils de recettes appliquer nous a t pr sent e mais en r alit peu de temps d changes profonds taient pr vus A 82 VIE SYNDICALE l inverse l occasion du s minaire de l IE des probl matiques syndicales et ou politiques ont vu le jour non sans discussions riches en controverses et productives en id es quand bien m me les syndicats repr sent s font tous par tie de l IE Le corollaire l absence d un sta tut distinct de celui d enseignant et d un syst me de repr sentation sin gulier est clair il conduit au d sarroi voire un rejet de la fonction La crise conomique globale a de tr s fortes r percussions sur les poli tiques ducatives Partout se conju guent restrictions budg taires et r ductions des moyens en postes Pour exemple le Portugal o apr s deux r formes sur la fa on dont sont choisis les personnels de direction un chef d tablissement peut se voir attri buer la charge conjointe de 3 tablis sements distants parfois de 30 40 kilom tres L Espagne quant elle o la pro fession ne fait plus flor s au vu des difficult s li es la charge sans recon naissance ni formation nomme ses chef
21. a annonc l organi sation d une journ e nationale de mobilisation et de protestation contre le budget 2011 le 22 jan vier prochain qui pourra prendre la forme d actions diversifi es conf rence de presse diffusion de tracts rassemblements locaux partout en France etc cet effet est pr vue dans les coles et tablissements la distribution d un tract Budget pour l cole encore et toujours moins L objectif du collectif est ainsi d interpeller l opinion publique sur la nouvelle saign e que constitue la suppression de 16 000 postes dans l Edu cation apr s les 60 000 des 3 derni res ann es Au del des suppressions de postes le collectif pointe la baisse des cr dits p dagogiques de 5 10 et ceux de la formation continue 7 augmentation du nombre d heures suppl mentaires la baisse du nombre de rempla ants la baisse des moyens accord s aux mouve ments p dagogiques ou encore les suppressions d emplois de personnels administratifs Le collectif a indiqu avoir par ailleurs envoy une lettre pour alerter les pr sidents des groupes parlementaires des deux assembl es qui sont amen s s exprimer sur ce budget 2011 Cette adresse aux parlementaires d nonce la situation de cette ren tr e 2010 qui est la pire consta t e depuis de tr s nombreuses ann es Elle d coule de trois budgets successifs particuli re ment s v res avec le syst me
22. ainsi que de la faillite de certains syst mes d information L est plus encore l arrogance de certains services d concentr s V CSN prompts exiger des coll gues des r ponses instantan es une enqu te sur la mise en uvre de la r forme du lyc e au moment o ils Subissaient parfois une quasi gu rilla urbaine et en taient quel quefois eux m mes victimes Le SNPDEN d nonce cette situa tion demande l arr t de cette poli tique de suppression de moyens et exige que les mesures soient prises afin de corriger les dysfonc tionnements constat s pour per mettre une pr paration de rentr e 2011 dans des conditions enfin acceptables Le SNPDEN poursuivra les actions d j engag es Vote du CSN adopt e 4 abstentions MASTERISATION ET CONSEQUENCES LES STAGIAIRES M1 M2 Si les effets de la masterisation pour les EPLE ont d abord concern les professeurs stagiaires ils int ressent maintenant les tudiants stagiaires de M1 M2 De nouvelles difficult s se pr sen tent pour le fonctionnement des col l ges et des lyc es DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 9 CSN Lors du CSN de mai 2010 la motion propos e par la commission mixte p dagogie m tier comportait une annexe technique dans laquelle nous avions pris clairement position sur la formation des tudiants Les EPLE n tant pas identifi s comme des lieux de formation des tudiants de
23. condition que ce soit une ville ou la mer ou je ne sais o Bref La d cision a t prise R fl chie D ailleurs j en ai parl l inspecteur d acad mie qui m a sembl le dirais je tr s favorable Et je me suis renseign fond sans rien n gliger les postes vacants du minist re incomplets me dit on mais c est d j a les postes publi s par mon syndicat le SNPDEN informations fiables bien s r mais tous les coll gues ont ils d clar leur intention de muter Et j ai parl avec mon secr taire acad mique attentif j ai pass des coups de t l phone je suis m me all voir discr tement des tablissements un dimanche lair de rien J ai demand conseil au commissaire paritaire national qui suit mon acad mie bien s r il m a dit que certains postes taient accessibles d autres tr s demand s il ne m a pas vrai ment d courag sur ces postes car apr s tout si mon dossier est bon hein Bon Concr tisons sur le site du minist re remplissons les papiers divers et vari s comment r dige t on un CV d j Ouf Tout est fait Je me suis m me souvenu qu il n tait pas judicieux de demander des tablissements n existant pas comme des col l ges de 4 exceptionnelle Voil Les d s sont jet s Laissons les rouler ACTE II DEUS EX MACHINA NOVEMBRE MARS Les dossiers de mutation s entassent bient t au minist re soigne
24. congr s de Lille portant sur le nombre de membres du BN devrait p renniser cette volution Par ailleurs il est propos un toilettage du r glement int rieur RI notamment par la disparition des dispo sitions transitoires devenues obsol tes MOTION MODIFICATIONS DU R GLEMENT INT RIEUR SOUMISES AU VOTE DU CSN MODIFI AU CSN DE NOVEMBRE 2006 MAI 2007 MAI 2008 MAI 2009 ET NOVEMBRE 2010 Article R2 Les cat gories repr sent es en tant que telles dans les instances syndicales sont les suivantes 1 Chefs d tablissement proviseur de lyc e proviseur de lyc e professionnel principal de coll ge directeur d tablissement r gio nal d enseignement adapt 2 Chefs d tablissement adjoints proviseur adjoint de lyc e proviseur adjoint de lyc e profes sionnel principal adjoint de coll ge directeur adjoint charg de SEGPA 3 Les pensionn s et les person nels en CFA issus des emplois ci dessus La repr sentation des cat gories et emplois d sign s 1 et 2 doit tre une pr occupation de chaque instance du syndicat Les pensionn s ont une repr sen tation sp cifique Article R5 Les dates d ouverture et de fer meture des campagnes d adh sion sont fix es respectivement au 1 juin et au 31 mai En cas de d faillance de l adh rent sa radiation sera prononc e le 31 mai Article R7 La cotisation syndicale est annuelle Elle est
25. ducatif se traduisant en parti culier par la suppression massive de postes aux cons quences directes pour la qualit du sys t me ducatif Au moment o l on contraint l cole de la R publique des sacrifices destructeurs cette nouvelle offrande est une provoca tion inacceptable proprement ind cente a jug le CNAL qui a demand aux parlementaires de soutenir sans ambages l Ecole de la R publique en r tablissant les cr dits qui lui taient allou s Dans un communiqu le SNPDEN a demand aux s nateurs de faire preuve de coh rence en largissant cet amendement l enseigne ment public Une autre d cision serait pour le syndicat la manifestation ostentatoire d un traitement de faveur accord l enseignement priv au d triment des tablisse ments publics les exon rant de participer proportionnel lement la r duction du d fi cit budg taire Le SNPDEN rappelle que l Etat a pour obligation constitutionnelle d organiser l enseignement public gratuit et la que tous les degr s et que les s na teurs ont des obligations constitutionnelles vis vis de l cole publique gra tuite et la que Le texte doit encore passer en commis sion mixte paritaire DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ACTUALIT S POURSUITE DE LA DYNAMIQUE INITI E PAR LES MOBILISATIONS SUR LES RETRAITES Les organisations syndicales CFDT CGT
26. en premier lieu les juges rappellent l obligation de s curit de r sultat en ce qui concerne les accidents du travail et que le manquement cette obligation a le caract re inexcusable au sens de l article L 452 1 du Code de la s curit sociale Ils rel vent ensuite que selon l article 8 de la convention relative la formation des l ves en milieu professionnel en application de l article R 234 22 du Code du travail les l ves mineurs doivent tre autoris s par l inspecteur du travail utiliser des machines qui leur sont normalement interdites dont les cintreuses qu il ne r sulte pas du dossier que M L ait b n fici d une autorisation de l inspecteur du travail et qu il ait suivi une formation adapt e au fonctionnement de la machine qu en cons quence l employeur aurait d avoir conscience du danger auquel il tait expos et emp cher le mineur d acc der cette machine En cons quence le tribunal a reconnu la faute inexcusable de l employeur c est dire de l Etat et non du respon sable de l entreprise puisqu en applica tion des dispositions de l article L 412 8 du Code de la s curit sociale les l ves des tablissements d enseignement secondaire b n ficient de la l gislation sur les accidents du travail pour les acci dents survenus pendant les stages effec tu s dans le cadre de leur scolarit Dans DIRECTION 185 JAN
27. est adress plus sp cifiquement aux cadres syndicaux acad miques et d partementaux Dix huit coll gues ont t accueillis pendant trois jours au lyc e Buffon Paris pour participer une formation sur le th me Des outils pour animer la vie syndicale L volution des conditions de l exer cice professionnel comme de l acti vit syndicale a conduit le SNPDEN refondre son offre de formation LES PROCHAINES FORMATIONS Prioritairement tourn es vers le m tier restant souvent l unique forme encore existante de formation continue des personnels de direction les for mations se mettront en place selon les demandes formul es par les adh rents Elles auront lieu sous forme de modules courts et souvent d centralis s Ce seront les intervenants qui se d placeront afin de rendre les formations plus accessibles sur tout le territoire Pour largir encore cette offre de formation le SNPDEN fait appel tous les adh rents susceptibles de par tager leur expertise leur exp rience leurs savoir faire S investir dans la formation est aussi un acte militant Dans la Lettre de Direction 139 du 10 novembre 2010 une enqu te a t lanc e pour d finir les axes prioritaires de l offre de formation partir de son analyse des propo sitions seront faites aux adh rents Elle est accessible jusqu au 15 jan vier 2011 www snpden net formulaire_ besoins_formation 0_accueil php Isabelle GONZA
28. la question de l quipe de direction de la formation et du statut Au del de ces points cru ciaux la question de la repr sentation syndicale singuli re appara t Nos coll gues trangers restent des enseignants et appartiennent pour les syndiqu s une organi sation syndicale g n raliste qui repr sente indistinctement tous les travailleurs de l enseignement Ces organisations syndicales peuvent couvrir des fonctions s exer ant de la maternelle l universit Si les chefs d tablissement fran ais jouissent d un statut qui leur garantit une l gitimit et une formation ad hoc nos coll gues des pays de l OCDE en sont d pourvus En ce sens ils ne re oivent aucune formation sp cifique de leur institution l exception des Finlandais Cela tient autant la pluralit des syst mes ducatifs centralis s ou non qu aux conditions et formes m mes d accession la fonction Plus encore puisque la sp cificit du m tier n est pas reconnue puisque leur l gitimit et leur repr sentativit sont ignor es nombre d entre eux prouvent le besoin de se regrouper en associations pour changer sur des pratiques des th mes qui sont com muns tous L ESHA en est un exemple Pendant son dernier colloque qui s est d roul Chypre d but novembre le th me tait identique celui du s minaire de travail de l IE et nous avons pu entendre le m me professeur Petros
29. master M1 et M2 leur accueil en stage sera conditionn par la signature d une convention avec l universit soumise approbation du conseil d ad ministration article R 421 9 du Code de l ducation que n abolit pas un accord entre le recteur et l universit L enqu te lanc e aupr s des acad mies pour conna tre la r alit des pratiques en ce domaine comme dans l en semble du dispositif maste risation fait appara tre une multiplicit de pratiques des meilleures peu aux pires nom breuses rendant n cessaire de r affirmer notre position MOTION 2 Les stages des M1 M2 Le SNPDEN rappelle que les EPLE n ont pas pour mission premi re de former des tudiants au ob master C est pourquoi accueil d tudiants de M1 M2 au cours de leur formation universitaire ne peut s effectuer que dans le cadre d une conven tion Celle ci doit imp rativement tre autoris e par le conseil d adminis tration conform ment l article R 421 9 qui ne pr voit pas de d rogation sa n cessaire appro bation m me en cas de signature d une conven tion cadre En cons quence le SNPDEN donne les consignes suivantes exiger la production d un cahier des charges r aliste des objectifs de formation des tudiants M1 M2 soumettre au CA une convention avec l univer sit annexant ce cahier des charges conditionner l accueil de tout t
30. ographie ou encore comme dans d autres pays prendront part un tutorat d l ves En fait il s agit pour eux de ne pas perdre la main puisqu l aune des pratiques espagnoles portugaises isra liennes et irlandaises leur mandat de chef d tablissement n exc dera pas le quinquennat A cette suite ils retrouveront leur chaire d enseignant l instar de certains de nos coll gues portugais espagnols isra liens ou irlandais exercer cette fonction devient un challenge impossible Outre le fait que cette fa on de fonc tionner ne permet que tr s partiellement la mise en place de l exercice de l au tonomie cette situation ne facilite pas la reconnaissance de la responsabilit exerc e il Pour preuve la plupart du temps nos coll gues ne tirent aucun b n fice p cuniaire imm diat ou diff r de la res ponsabilit qu ils ont accept d assu mer Leurs salaires restent identiques ceux des enseignants qu ils taient leurs retraites ne sont pas major es en d pit d un temps de travail ind cent Globalement m me s ils trouvent la fonction indispensable et passionnante les conditions d exercice leur semblent v ritablement ingrates voire d moti vantes d autant qu ils sont conscients que pour exercer cette responsabilit il est indispensable de cumuler un grand nombre de comp tences qu une per sonne elle seule ne peut cumuler Ainsi se pose nouveau
31. ont permis de renforcer notre position sur l attachement de notre organisation au socle commun de connaissances et de comp tences et la mission de service public que les EPLE assument par Pinter m diaire des GRETA en mati re de formation tout au long de la vie Ce conseil syndical national a aussi mis en lumi re les axes de r flexion qu il nous faut d velopper dans les prochains mois au sein de nos instances acad miques puis nationale autour de la place fondamentale du coll ge et de son positionne ment avec le premier degr de la prise en charge de la grande difficult comportementale et de l avenir de l enseignement prioritaire SOCLE COMMUN ET DNB Le SNPDEN a soutenu la prise en compte de la validation du socle com mun de connaissances et de comp tences dans le dipl me national du Brevet Nous avions face au projet initial du minist re refus l augmenta tion du nombre d preuves crites au Brevet qui accentuait encore la diffi cult de pr paration et d organisation de l examen le projet initial comportait cinq preuves crites Nous uvrons aupr s du minist re pour qu il s engage r solument dans une logique d valuation des l ves contrairement l organisation mise en place pour la session de juin 2011 Les membres du conseil syndical national demandent donc que la vali dation du socle commun de connais sances et de comp tences entra ne obtention du dipl me national du
32. qualit du syst me sur le maintien des moyens et sur l engagement minist riel Maryline Baumard du journal Le Monde V VIE SYNDICALE PHILIPPE TOURNIER SECR TAIRE G N RAL DU SNPDEN Philippe Tournier explique que le m tier de chef d tablissement s est construit avec cet OVNI baroque qui a toutefois deux qualit s modernes lEPLE est flexible quelle que soit sa taille lPEPLE est adaptable malgr les 19 modifications de son statut Il a en revanche un d faut majeur il est tellement fonctionnel qu il cr e une culture de l irresponsabilit de la part des d cideurs quoi qu ils d cident EPLE se d brouillera tou jours arrivera r gler localement des questions que l on ne peut pas r gler nationalement L avenir de LEPLE repose sur deux questions fondamentales La responsabi lit d abord responsabilit plut t qu auto nomie car elle a un objet des ressources des limites La gouvernance horizontale de l EPLE se heurte la multiplication des verticalit s Les perspectives minis t rielles de 1 an et 9 mois de vie p sent sur le projet national sur l chelon aca d mique sur le mod le court terme Au niveau national on parle et on crit pour l usager l efficacit des politiques duca tives rel ve bien de EPLE qui synth tise la demande de tous les d cideurs La logique de communaut du cative ensuite doit se d cliner autre
33. que cette question n est pas nouvelle Sur le plan historique on peut noter des avanc es tr s rapi dement remises en cause pour des raisons ext rieures l cole le 7 semaines de travail 2 semaines de cong s scolaires n a tenu en tout et pour tout que deux fois un an La question des rythmes sco laires et donc de l organisation du syst me scolaire implique pr ala blement un choix d terminant est ce une organisation pour l l ve ou pour la vie conomique et sociale du pays Par ailleurs la concep tion m me du dispositif p da gogique p se sur les marges de man uvre en termes de rythmes scolaires Ainsi la multiplication des options est un l ment de rigidit au regard des rythmes scolaires Dans le cadre des nombreuses ren contres et n gociations qui se sont d roul es en amont de la r forme du lyc e jamais la question des rythmes scolaires n a t soulev e Il importe donc sur ce niveau de ne pas bouleverser une mise en uvre qui date de cette rentr e sauf fra giliser la r forme elle m me dans la dur e En revanche l entr e rythmes scolaires est une don n e qui peut tre totalement partie prenante de la r forme du coll ge une r forme qui s av re de jour en jour toujours plus urgente R PONSES DES D PUT S En synth se des interventions du SNPDEN du SGEN et du SE UNSA le d put Yves Durand a relev qu il ne pouvait donc pas y avoir de d b
34. s alors l autonomie de l EPLE d j malmen e contrainte par les textes tait sans doute morte Puis lors du discours de Rouen le 28 f vrier 2003 cause de querelles entre minist res on renonce l exp rimentation pour une d cision uniforme de d centralisation assez massive celle de 150 000 agents de tous les minist res Du discours d exp rimenta DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 tion abondamment relay sur le terrain par Luc Ferry on est pass l annonce de la d centralisation des personnels TOS ce qui ne rejoint gu re l affirma tion de la n cessit d manciper les tablissements Cette forme de chan gement de cap non annonc heurte PUNSA grand partenaire des n gocia tions avec le minist re Ce malentendu conduit une phase de d mocratie sociale le gouvernement l che du lest il renonce d centraliser les m decins et infirmi res scolaires les COP accepte les revendications de PUNSA sur la cr ation d emplois sp cifiques pour les personnels TOS et reporte la question de l exp rimenta tion dans l EPLE une loi d orientation ult rieure Donc l exp rimentation subit des avatars jusqu se nicher dans la loi de 2005 Quant la question des inten dants malgr la revendication logique des lus r gionaux d un bloc de comp tences incluant les services d intendance le minist re tranche dans le sens recommand par les or
35. ues Le reversement aux tr soriers aca d miques s effectue pour moiti proportionnellement au nombre des adh rents et pour moiti sur le crit re g ographique avec des modulations qui tiennent compte de la configuration et de la situa tion de certaines acad mies Cette part est calcul e sur la base des cotisations constat es au 1er juin de l ann e coul e 2 Les sommes exc dentaires constat es au compte financier arr t au 31 d cembre sont r par ties comme suit un fonds de r serve acad mique hauteur d une ann e de fonction nement un fonds de r serve national constitu des fins de solidarit et pour des actions d envergure nationale Article R13 1 Les remboursements des frais engag s pour les activi t s des membres du BN du BN largi des CAPN de la commis sion nationale de contr le de la commission de v rification des comptes et de la cellule juridique sont pris en charge par le tr sorier national Quand une acad mie accueillera un membre du BN ou un commis saire paritaire national les frais de d placement seront la charge du tr sorier national 2 Les remboursements des d pla cements et h bergements collec tifs au CSN et au congr s sont pris en charge par les tr soriers aca d miques ils re oivent pour ces d penses de la part du tr sorier national une compensation forfai taire pour chaque CSN et pour le congr s selon d
36. ves du second degr mais ne repr sentent que 69 du nombre des tablissements Voil un indicateur sur lequel la communication est plut t discr te Des r sultats paradoxaux L acad mie de Toulouse conna t r guli rement des taux de r ussite aux baccalaur ats g n ral techno logique et professionnel sup rieurs aux moyennes nationales Depuis 3 ans elle affiche paradoxalement un taux d acc s au niveau IV nettement inf rieur au niveau national 66 7 contre 71 8 C est une r alit que nous devons analyser et modifier dans le cadre d un pilotage p dagogique v ritablement partag LE SNPDEN DANS L ACAD MIE Le conseil syndical acad mique du SNPDEN qui s est tenu le 16 sep tembre 2010 m a confi la respon sabilit d assurer dor navant son secr tariat acad mique D EFFECTIFS PART DU PUBLIC NOMBRE D TABLISSEMENTS PART DU PUBLIC 1 degr 267 000 88 2 820 91 2 degr 229 000 81 3 5l 69 coll ges 129 500 81 8 318 74 LGT 73 000 BIS MES 61 LP 26 500 ZT a 83 64 Sup rieur 108 000 47 500 86 Personnels d Etat dont 40 000 enseignants DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 0 Apr s 3 ann es d enga gement constant et un an d lections professionnelles importantes et d une retraite m rit e Jean Pierre Seguin a souhait prendre un peu de recul non sans demeu rer membre du bureau aca d mique ce dont nous lui savons tous gr Nous le remerc
37. 185 JANVIER F VRIER 2011 pour les repr sentants des person nels d enseignement et d ducation la commission permanente trois titulaires et trois suppl ants dans les coll ges comme dans les lyc es pour les repr sentants des parents d l ves trois titulaires et trois sup pl ants dans les coll ges deux titu laires et deux suppl ants dans les lyc es Ces listes sont constitu es au sein des personnels d enseignement et d ducation lus au CA parmi les titu laires et les suppl ants un suppl ant au CA a parfaitement le droit de candi dater un poste de titulaire la com mission permanente et inversement La composition des listes est libre il n est indiqu nulle part qu elle doit tre ta blie en fonction de l appartenance ou de la non appartenance syndicale des candidats pour les personnels d ensei gnement et d ducation ou en fonction de l appartenance associative des can didats pour les parents d l ves Pour chaque cat gorie de repr sen tants le nombre d lecteurs la com mission permanente est fonction du nombre de si ges multipli par deux titulaires rempla ants au conseil d administration Ce coll ge lectoral varie en nombre il est de quatorze membres dans les col l ges de plus de 600 l ves et les lyc es pour la cat gorie des per sonnels d enseignement et d du cation et dans les coll ges de plus de 600 l ves pour la cat go
38. 31 d cembre 2010 En cas d impossibilit av r e de le faire un compte pargne temps CET dont louverture est un droit doit tre abond des jours qui n auraient pas pu tre pris dans l int r t du service Tout refus de l admi nistration signifie in vitable ment que celle ci enjoint de prendre les jours manquants en application de l arr t il n y a en effet pas d autre solution possible Cette proc dure d ou verture et d abondement du CET est tellement r gle mentaire que certaines acad mies l ont mise en application Ce qui est possible ici doit donc l tre partout Aussi les coll gues sont ils appel s bien comptabiliser leurs jours de repos c est dire les jours complets sans travail un jour de vacances o l on travaille pour l tablis sement m me en dehors n est pas un jour de repos dont le total doit tre de 47 25 jours de cong s 20 jours de RTT 2 jours de fractionnement aux quels s ajoutent les jours f ri s y compris durant les vacances scolaires et les 4 demi journ es de repos par semaine y compris durant les cong s Dans le cas o les jours manquants ne peuvent tre raisonnablement pris d ici la fin de l ann e sans per turber le fonctionnement de l tablissement il faut demander l ouverture et labondement d un CET C est un droit Dans le cas d un refus de la hi rarchie il faut s empresser alors d ob
39. ERS dans leur organisation Ceci confirme si besoin tait combien ces questions sont transversales plusieurs commissions ce qui conforte sans doute l exp rience engag e lors des deux derniers CSN de travaux communs plusieurs commissions Mais au del des aspects sp cifiques abord s ces th mes se retrouvent ou se retrouveront dans ceux qui ont t d ores et d j retenus pour notre prochain CSN long En reprenant l ensemble des contributions des acad mies y compris celles qui sont arriv es depuis l envoi de la synth se on peut identifier 12 mots cl s qui permettent d appr hender les questionnements des acad mies AED et la diminution des moyens de vie scolaire Aix Marseille Cr teil autonomie de l EPLE et gouvernance Grenoble Lyon CLAIR et GRH Paris Rouen Lyon collectivit s territoriales Lyon d DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 conditions de travail Cr teil Guadeloupe Rouen Versailles valuation des tablissements Paris quipe de direction et gestionnaire Aix Marseille Lyon examens et concours Guadeloupe et Reims pour une question relay e par le SA multisites Bordeaux masterisation Montpellier remplacement Cr teil Grenoble Versailles syst mes d information Lyon Montpellier Reims Versailles Cr teil Une premi re motion est relative aux conditions d exercice du m tier
40. FSU SOLIDAIRES UNSA r unies le 29 novembre 2010 ont d cid de poursuivre les r unions de l intersyndicale afin de p renniser la dynamique cr e par la mobilisation n e avec la crise et amplifi e avec le dossier des retraites Elles envi sagent ainsi d interpeller les gouvernements et les parlemen taires nationaux et europ ens dans le cadre de la journ e europ enne de la conf d ration europ enne des syndicats CES du 15 d cembre 2010 sur les politiques d aust rit en Europe et soutiennent les initiatives pr vues dans les terri toires Elles souhaitent par ailleurs r actualiser la plateforme intersyndicale du 5 janvier 2009 au regard des enjeux de la p riode que sont l em ploi la protection sociale la fiscalit le pouvoir d achat les services publics QUI FAIT L INFO i DE LA PRESSE a ET DES M DIAS Chaque ann e hr au printemps les enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines sont invit s partici per la semaine de la presse et des m dias dans l cole Cette activit d ducation civique coordonn e par le CLEMI a pour but d aider les l ves de la maternelle aux classes pr paratoires comprendre le syst me des m dias et former leur jugement critique Il s agit cette ann e de la 22 semaine qui se tiendra du 21 au 26 mars 2011 autour du th me Qui fait l info un th me qui devrait amener les l ves
41. Jacqueline Vigneron Vanel Proviseure vie scolaire retrait e Acad mie de Montpellier P RIODE DE FONCTION J ai exerc la fonction de proviseure vie scolaire PVS dans l acad mie de Montpellier du 1 octobre 2003 date de ma nomina tion officielle au 30 octobre 2007 date de mon d part la retraite PROC DURE DE NOMINATION 18 juin 2003 parution au Bulletin officiel de la liste des postes vacants de proviseur vie scolaire dans les acad mies concern es Certains coll gues l poque n avaient pas consult la page du BO et regret taient ensuite de n avoir pas pu candidater S il en est toujours ainsi je rappelle aux coll gues int ress s par ce poste de lire attentivement les vacances de poste dans le BO 18 juin 2 juillet 2003 candidature Envoi du curriculum vitae et ven tuellement d une lettre de motivation au MEN et au x recteur s concern t s Personnellement je n ai postul que pour le poste aupr s du recteur de l acad mie de Montpellier C tait monsieur William Marois J ignore s il est possible de candidater pour plusieurs postes Choisir son recteur Nous sommes des pro fessionnels et nous souhaitons occuper ce poste pour ses carac t ristiques profession nelles N anmoins la personnalit du recteur ou au moins celle que nous pouvons conna tre dans sa fa on de tra vailler de communiquer peuvent ou doivent influ
42. QUE CELA SIGNIFIE Nous n voquerons d abord que bri vement les contradictions auxquelles nos coll gues ont t confront s D abord leur demande d ouverture de CET est accept e au moins tacitement puis leur demande d alimentation est refus e D abord on leur indique que l autorit charg e du d compte est le proviseur pour adjoint et l IA DSDEN pour le pro viseur ensuite on leur dit qu un tel d compte ne peut exister Pass ce flou il faut se demander ce qu implique la notion de cong s non d clar s des personnels de direction Cela veut il dire que nous pouvons prendre nos cong s quand nous le souhaitons ou tout bon nement que nous ne devons pas en prendre Car le fait est que dans certaines circonstances nous ne pou vons pas les prendre en totalit Plus encore la notion m me de cong doit elle nous tre trang re dans la mesure o nous faisons par tie de encadrement Notre situation serait elle comparable celle d un cadre dirigeant au sein d une entre prise priv e Si tel est le cas c est notre r mun ration qui est loin d tre la hauteur de ce statut Cela pose aussi le probl me du choix qui a t fait de se battre pour un positionnement de cadre interm diaire ayant des horaires limit s et pouvant demander b n ficier du compte pargne temps qui nous est refus maintenant Cela pose aussi le choix de notre rattachement RGPP au do
43. UNSA was present On Monday 18 October had a first met with my 7 other col leagues Meeting of Pan European School Leadership Tuesday 19 October was a very trou bled day A lot of strikes in France and especially in Paris The pro gramme had numerous of changes Keynote speaker Philippe Tournier SNPDEN UNSA School leadership policy Issues and pratice in France Wednesday 20 October was a very troubled day too and the pro gramme was adapted too Parallel group discussions But my main group was Developing a school leadership profile discuss the main compe tences capabilities knowledge and skills required for effective leader ship at school level Facilitator Julien Chapman NASUWT UK Keynote speaker H l ne H met SNPDEN UNSA School leadership experiences of a local principal GROUPE DES 8 DELEGUES PERMANENTS Allemagne VBE Peter Simon Espagne FECCOO Elena Santiago France SNPDEN UNSA H l ne H met Hongrie PDSZ Agnes Kert sz Irlande INTO Tom O Sullivan Isra l ITU Zipi Dvir Norv ge UEN Berit Anne Halkjelsvik Su de L raf rbundet Agneta Cederbom 1 LIE qui repr sente 30 millions d enseignants et de travailleurs de l ducation regroup s en 402 organisations dont lUNSA ducation et 173 pays et territoires a pour objectif de favoriser la d mocratie et l ducation pour tous dans le monde Patrick Gonthier Secr taire g n ral de l UNSA
44. adresser nos sinc res et profonds remerciements toutes celles et tous ceux qui ont accept d intervenir et de nous apporter l clairage de leurs connaissances et de leurs exp riences Ce colloque a r uni pr s de 300 parti cipants qui ont quasiment tous manifest leur satisfaction d avoir pu assister des pr sentations ou des d bats de grande qualit II est difficile de reprendre en quelques lignes l int gralit des sujets trait s mais une vidence est apparue l EPLE avec ses 25 ans d anciennet fait la preuve de son efficacit et de son bien fond comme l ment constitutif et indispensable du service public national d ducation Dans quelques semaines nous devrions tre en mesure de publier les actes de ce colloque permettant ainsi aux participants d enrichir leur r flexion et tous les adh rents de nos deux syndicats de d battre de l avenir de l EPLE Au moment o la question ducative devrait tre un des l ments fondamen taux et prioritaires du d bat politique des quinze prochains mois le SNPDEN sou haite prendre toute la place qui lui revient et incombe dans la d finition des objec tifs que la Nation fixe pour la formation et ducation des futures g n rations Michel RICHARD Secr taire g n ral adjoint 1 Une dizaine d intervenants de haut niveau sont revenus sur la gen se de l EPLE avec quelques anecdotes int ressantes et ont donn leur vision de l
45. assume ses responsabilit s dans la transparence Proposer agir avancer c est plus que jamais notre devise Patrick CAMBIER Permanent patrick cambier snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ACTUALIT S Y Rapide panorama des interventions de notre syndicat m dias Le SNPDEN dans les LES TABLISSEMENTS DE R INSERTION SCOLAIRE Citation de Philippe Tournier dans une d p che de l AFP du 8 novembre 2010 passage sur France Info le 9 novembre citations dans la revue de presse des cahiers p dagogiques com le 10 novembre et dans l di tion du progres fr du 11 novembre citation de Michel Richard dans un article du point fr du 10 novembre citation de la position du syndicat dans l dition du 15 novembre et citation dans l di tion lectronique du journal La Croix du 22 novembre participation diff rents d bats le 22 novembre radio Notre Dame BFM TV et Public S nat d p che AFP en date du 15 novembre consacr e enti rement au SNPDEN et citation d un passage du communiqu du syndicat au sujet des incidents au coll ge Volney de Craon dans une autre d p che en date du 16 novembre reprise de la position du syndicat dans une d p che AEF du 15 novembre et nouvelle citation dans une d p che du 16 novembre citation du SNPDEN le 15 novembre dans un article des echos fr et le 16 novembre 2010 dans un article de L Express pr sence de Michel Richard sur le plateau de
46. au vou voiement en repr sailles pr cisait il Travailler au rectorat pour certains coll gues c est devenir un supp t de la hi rarchie Image corriger videmment Notre loyaut envers la fois le recteur et les coll gues ne nous emp che nullement de rester syndiqu s Le proviseur vie Sco laire est un relais entre le recteur et les tablissements Un IA IPR Etablissements et Vie Scolaire EVS V CARRI RE un peu grincheux m avait toutefois demand de ne plus recevoir la revue Direction au rectorat AVANTAGES ET INCONV NIENTS DE CETTE FONCTION e LES AVANTAGES IL N Y A D AVANTAGES QUE SI ON SOUHAITE OCCUPER CE POSTE Avantages est un terme choi sir dans le sens points positifs car certains coll gues m avouaient que jamais ils ne voudraient candidater sur ce poste sp cifique et n y voyaient aucun avantage En caricaturant un peu on ne doit pas tre un mouton sympathique car dans ce cas on n est plus un personnel de direction mais on ne peut pas tre non plus PVS en gardant sa fourrure de vieux briscard bourru habitu parcourir sa cour de lyc e en entendant toutes les cinq minutes Bonjour monsieur le Proviseur Ce bonjour est souvent chaleureux parce que vous tes bien dans votre fonction de manageur et que vous n avez pas envie d arpenter le couloir moquette du rectorat pour saluer monsieur le Recteur et lui pr senter votre proposit
47. audition par le recteur ou ses repr sentants et choix du recteur qui pro V CARRI RE pose au ministre la candidature du personnel retenu Cela se passe en fait comme une mutation Il y a en g n ral deux types de personnels dans les fonctions de PVS 1 des personnels de direction en milieu de carri re dans l exer cice de fonctions de direction qui connaissent bien le syst me ducatif et qui ont particip la formation des personnels de direction stagiaires ou la forma tion continue ou d autres groupes de r flexions acad miques ces personnels tant choisis sur leurs comp tences d velopp es durant leurs ann es de direction C est un poste que l on occupe en g n ral 3 ou 4 ans et qui permet celle ou celui qui l a occup de repartir dans la direction d tablissements importants 2 des personnels de direction en fin de carri re entre 3 et 4 ann es avant la retraite qui poss dent une solide exp rience du syst me ducatif qui ont dirig des tablis sements diff rents voire de gros tablissements et qui ont particip durant leur carri re l animation de multiples groupes de travail acad miques la formation des personnels etc est un poste que l on occupe en g n ral 3 ou 4 ans MON PARCOURS Pour ma part j appartiens au deuxi me cas de figure Apr s 18 ans d enseignement certifi en EPS et 20 ann es de direction autant en tabli
48. besoins des l ves comme en t moigne le par tage de Yalta du g teau des trois heures libres en sixi me et cinqui me r parties instantan ment entre fran ais math matiques et langue vivante On d centralise donc on ne s int resse plus rien QUELS REM DES Deux erreurs graves ont t com mises selon Jacky Simon d abord celle qui consiste dire On d centra lise donc on ne s int resse plus rien dont le r sultat est qu aucune cellule d assistance n a t constitu e l in t rieur des rectorats au moment de la cr ation de lEPLE la seconde le texte de 2005 qui a proclam la libert p da gogique des enseignants que certains appellent autonomie en oubliant la deuxi me proposition condition d tre consomm e avec mod ration Cette libert n est certainement pas un atout pour d velopper un vrai projet la cr ation du projet d tablissement tait 1 r volutionnaire ni m me pour valoriser l innovation remarquable du conseil p dagogique Il faut que la tech nostructure tous les niveaux ait confiance dans les chelons d concentr s et qu on ait une proc dure budg taire simple ses yeux pour qu on ait une vraie d centralisation il faut que la technostructure tous les niveaux ait confiance dans les chelons d con centr s et qu on ait une proc dure budg taire simple Si l on veut une plus gra
49. comme il est pr cis dans la circulaire Ensuite il semblerait que souvent le PVS soit affect dans un service ou autre cellule vie scolaire alors que ses missions multiples et son r le de conseiller lui permettraient une posi tion ind pendante milieu de carri re me para t le moment choisi Puis la pr sence permanente de l expression des personnels de direction en appui des services admi nistratifs et techniques semble incon tournable et si l on ne peut pas cr er une entit personnels de direction avec une pr sence permanente de plusieurs personnels on peut en revanche imaginer un proviseur aca d mique animateur d un bassin qui serait acad mie Il pourrait r unir sans formalit la diff rence des GAC un groupe de coll gues ayant une mission acad mique pour une r flexion partag e ensuite avec les services administratifs concern s avant d envisager de pr senter les conclusions au recteur Cela nous confirmerait peut tre davantage dans notre participation au pilotage acad mique C est plus semble t il que d assurer le suivi des travaux des bassins de formation comme il est pr cis par exemple dans l acad mie de Nantes Enfin pour terminer quelle que soit votre mission l exp rience d un poste dans un rectorat est tr s enrichissante tout point de vue sur l image que nous avons des diff rents acteurs de notre grande maison T moignages recueill
50. corps et statuts de la Fonction publique en une cinquantaine de cadres statutaires Dans ce contexte les personnels de direction se trouveront int gr s dans un cadre statutaire beaucoup plus vaste que leur corps actuel et leur capacit se faire entendre se posera comme une question vitale La capacit d action et de proposi tion du SNPDEN constituera un atout majeur afin que les personnels de direction puissent faire entendre leur voix Il le fera pour d fendre les int r ts de notre profession mais gale 1 F d ration une volont ment pour participer la d fense et la modernisation de la Fonction publique en coh rence et en syner gie avec les autres cat gories de personnels dans le cadre des listes pr sent es par notre f d ration PUNSA UN BOULEVERSEMENT DES REGLES DU DIALOGUE SOCIAL C est dans ce contexte que se mettent en place les nouvelles modalit s du dialogue social dans la Fonction publique e UNE REPR SENTATIVIT ASSISE SUR DES COMIT S TECHNIQUES LUS Tous les personnels de toutes les cat gories titulaires et non titulaires seront appel s lire des comit s techniques au niveau national et au niveau local C est donc dans le cadre des listes pr sent es par sa f d ra tion PUNSA que le SNPDEN par ticipera ces lections Les CAP conserveront leurs pr rogatives mais terme les comit s techniques devi
51. de lyc es montpelli rains consid r s comme r put s parce que vous conna trez bien les services du rectorat comme ancien de la maison et que c est souvent bien utile pour avancer dans la gestion de votre tablissement OUI SI VOUS AVEZ ENVIE DE METTRE EN PLACE DES DOSSIERS ACADEMIQUES tre responsable de l avanc e de ces dossiers OUI SI VOUS TES DE L ACADEMIE C est plus ais pour travailler avec les coll gues car il faut se faire conna tre pour travailler ensemble NON C est vous qui voyez QUAND l s agit d abord de conna tre l existence de ce poste profil de l envisager et de conna tre sa vacance Il s agit aussi d tre laise dans cette fonction donc de ma triser vos connaissances Le milieu de car ri re me para t le moment choisi Toutefois crire cette position m am ne poser la question du poste occup par le proviseur vie scolaire EN CONCLUSION Le poste profil tel qu il est d fini dans la circulaire minist rielle semble voluer D abord la notion de professionnel aguerri m interpelle quand on sait que dans certains rectorats le provi seur vie scolaire a t un sortant de concours dans d autres il avait trois ans d anciennet L image gard e d un proviseur vie scolaire tait pour moi celle d un coll gue chevronn connu de ses coll gues et accept comme tel pour assurer le relais
52. de d veloppement des usages du num rique l cole qui doit faire l objet d un red ploiement de 60 millions d euros sur 3 ans Il s agit ainsi de faciliter l acc s des ressources num riques de former et d accompagner les ensei gnants dans les tablissements sco laires de g n raliser les services num riques et les espaces num riques de travail de r affirmer les par tenariats avec les collectivit s locales et de former les l ves l usage des technologies de l information et de la communication Parmi les principales mesures on peut citer la mise en place la rentr e d un portail minist riel r f ren ant toutes les ressources p dago giques num riques disponibles la nomination dans chaque ta blissement d un responsable num rique charg d identifier les besoins en formation et d y apporter des r ponses l allocation aux tablissements de ch ques ressources pour acqu rir des ressources priv es le d veloppement des espaces num riques de travail et notam ment la g n ralisation du cahier de textes lectronique Pr sent dans un cadre budg taire particuli rement contraint ce 13 plan ambitieux qui reprend plus de 50 des propositions mises par le rapport Fourgous ne peut cependant pas cacher le manque de moyens n ces saires sa r alisation ce qui explique sans doute qu une partie relative l
53. des circonstances particuli res justifiaient une telle mesure ce qui est n cessaire au maintien du bon ordre au sein de l tablissement et porte ainsi une atteinte disproportionn e la libert d ex pression reconnue aux l ves ainsi qu leur droit au respect de leur vie priv e e ANALYSE ET PROBL MES CONNEXES LE DIFFICILE EQUILIBRE DES REGLEMENTS INTERIEURS Si la circulaire minist rielle 2000 106 du 11 juillet 2000 fixait comme objectif priori taire des r glements int rieurs de d finir clairement les droits et obligations de ses membres de la communaut du cative elle jugeait bon de pr ciser qu il ne devait pas se r duire l nonc des dispositions relatives aux obligations des seuls l ves et au r gime des punitions et des sanctions les concernant Cependant aujourd hui nombre de coll gues confront s aux difficult s grandissantes de la vie quotidienne de leurs tablissements aux incivilit s r p t es de certains l ves peuvent dans le but louable et l gitime de re trouver la s r nit n cessaire au bon fonctionne ment de leur tablissement tre tent s par un durcissement des interdits Dans ce cadre si la tenue vestimentaire et les couvre chefs en particulier casquettes capuches demeure toujours d actua lit l volution sociale et technologique a submerg nos tablissements Ainsi l irruption massive des bala deurs p
54. dirs que certains admi nistratifs regardent parfois avec un il douteux LA NATURE DE VOS DOSSIERS Associer politique acad mique et politique d tablissement je citerai l exemple du suivi des projets d tablissement la contractualisa tion Vaste sujet Souvent dans votre tablissement avec vos quipes sa mise en place a n cessit des r u nions et autres explicitations r p t es En tant que PVS vous prenez connaissance de nombreux projets d tablissement avec les sp cifici t s de chacun et ses interpr tations Ajoutez ce constat le souhait par exemple du recteur de voir aug menter les r sultats au baccalaur at 28 CARRI RE Y parce que notre acad mie est dans les derni res pour cet indicateur et que le recteur s est fait remonter les bretelles la derni re r union minis t rielle pardon monsieur le Recteur pour cette familiarit Votre mission est d associer les coll gues lambi tion acad mique travail de commu nication pour concilier la politique d tablissement du coll gue qui aurait plut t choisi un projet d ac tion culturel avec la politique aca d mique en respectant l unicit de l tablissement yee mission est d as socier les coll gues l ambition acad mique R flexion sur notre m tier parti cipation la formation des person nels de direction le travail en quipe avec l IA de l Aude responsable et PIA IPR EVS membre du GAF
55. du ser vice public et la n cessit de pr ser ver son bon fonctionnement Ces mises en cause sont loin d tre anecdotiques la cellule juridique est fr quemment saisie de demandes de conseils lors d incidents et d agres sions l encontre de personnels de direction La derni re en date de fin novembre 2010 porte sur des injures publiques et diffamations sur le net suite un non renouvellement d une convention avec une troupe de th tre d cid par un conseil d administra tion mais les propos s adressent la principale La b tise d une personne madame la Principale du coll ge X son uvre destructrice rien que le nom Principale putain a fout les jetons elle r pand les m mes rumeurs Tout cela sur plusieurs pages La loi permet la prise en charge par la collectivit publique des condam nations civiles prononc es par des juridictions judiciaires en l absence de faute professionnelle d tachable de exercice de leurs fonctions ou contre les poursuites p nales ne pr sentant pas le caract re d une faute personnelle DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 modification de l article 11 de la loi Le Pors par la loi du 16 d cembre 1996 On observe une volution rapide du droit de la protection fonctionnelle une extension de son champ d intervention alors que les mesures l gislatives sont de plus en plus parses et les condi tions de mise en uvre de
56. fonction de proviseur vie scolaire Cyril Desouches Proviseur vie Scolaire d partemental Bobigny acad mie de Cr teil PROVISEUR VIE SCOLAIRE DEPARTEMENTAL Depuis d cembre 2009 je suis proviseur vie scolaire d par temental En effet la rentr e scolaire 2001 les acad mies de Cr teil et de Versailles se sont vues doter de proviseurs vie scolaire d partementaux afin de mieux pr venir et de mieux lutter contre la violence l cole et aux abords des tablissements scolaires Ainsi si je suis plac aupr s du recteur de l acad mie de Cr teil j assure ma mission dans le cadre du d partement de la Seine Saint Denis MON PARCOURS ET MES MOTIVATIONS Avant d exercer ces fonctions j ai effectu un int rim de principal adjoint puis j ai t nomm provi seur adjoint de LGT et proviseur de lyc e polyvalent Quand j ai postul sur ce poste ma motiva tion principale a t de pouvoir appr hender d une mani re plus pr cise les enjeux d ducation au niveau d un d partement 24 MES MISSIONS En effet tant membre de l quipe de direction je participe la mise en place de la poli tique d partementale aupr s de l inspecteur d acad mie Je suis charg dans ce cadre de trois missions principales l une concerne la gestion de crise par l coute le conseil et les interventions aupr s des coll gues personnels de direc tion et IEN l
57. ges tionnaire et c est notre int r t comme le leur qu il en aille ainsi Maintenant reste d cliner concr tement dans le travail quotidien ce que veut dire cette nouvelle architecture Cela permettra ventuellement d interroger au sein m me des quipes de direction et des directions le mode de partage du travail qui est d abord et avant tout l h ritier de l Histoire et non pas l enfant de la ratio nalit un moment donn y compris au sein des tablissements cela cr e des nouvelles probl matiques de tra vail a veut dire aussi que rien ne peut plus faire obstacle la mise en uvre du texte sur le temps de travail CES PROBL MES QUI R DENT Il est des questions vives ou mer gentes qui nous interpellent mais com men ons par celles qui r dent DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Il y a toujours celle de la masteri sation Nous sommes les seuls avoir fait et peut tre pouvoir faire un bilan global qui souligne le caract re disparate voire incoh rent de la mise en place de la masterisation sur le ter ritoire national Comme cela a d j t dit en CSN il faut nommer les choses car lorsqu un certain nombre d aca d mies d rapent seule cette arme peut contraindre les rectorats r calci trants au dialogue avec les personnels de direction pour recadrer un certain nombre de choses Le principe pas de remplacement pas de d part qu
58. informe l agent une fois par an des droits pargn s et consomm s et du solde de jours disponible sur le compte pargne temps 9 CHRONIQUE JURIDIQUE Que urid IQUE chroni CO mo Chronique juridique L INT R T G N RAL LE POIDS DU COLLECTIF LE SENS DE LA COOP RATION AU SERVICE DE NOS L VES Un pr sident de conseil r gio nal pr cisait il y a peu Quel beau m tier que celui de chef d tablissement exerc il est vrai dans une profonde solitude Tout m tier a sa noblesse La n tre n est elle pas d tre garant de l in t r t g n ral gardien des valeurs de la R publique l o se nouent les apprentissages des r gles du vivre ensemble du respect et de la tol rance au sein de la petite soci t qu est l tablissement public local d enseignement Dans cet exercice d licat les personnels de direction ont constamment besoin de conseils avis s d accompagnement d changes notamment dans les domaines d ordre r glementaire et juridique Comme il a t soulign lors du colloque SNPDEN A amp du 24 novembre 2010 lors de la mise en uvre de la d centra lisation seuls des embryons de cellules d aide et de conseils aux EPLE ont t install s pour des raisons financi res Nous subissons quotidiennement les cons quences de ces carences initiales peu att nu es par la cr ation de P les affaires juri diques et conte
59. l qu on voit s il fonctionne Tant que l on n avancera pas sur cette culture on n avancera sur rien L arr t du 28 ao t 2007 sur le temps de travail est un texte dont l application n est pas en option Nous appliquons tous les textes de toutes les autres cat gories de personnels sur le temps de travail pourquoi n appliquerions nous pas le seul texte qui nous concerne C est peut tre effectivement parce qu il nous concerne on doit se sentir oblig de ne pas l appliquer pour nous car il est bon de venir travailler alors que l on devrait tre en vacances Pourquoi les personnels de direction seraient ils les seuls cadres en France ne pas pouvoir solder leurs jours et ce sans raison alors que des secr taires g n raux le font juste titre Il peut y avoir des cas de figure objectifs o le texte UE x S DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN n est pas applicable Il faut alors ouvrir un compte pargne temps CET ce qui est un droit Certains recteurs d cident ou non de l abonder Certains d ve loppent le raisonnement sophiste sui vant Puisque vous tes des cadres autonomes nous ne sommes pas en droit de v rifier vos cong s et comme nous ne pouvons les v rifier nous ne pouvons donc pas abonder votre CET Si ce type de r ponse est donn e cela veut dire que faute de CET il faut prendre des jours C est un ordre donn au personnel de direction de
60. le compte des collectivit s et d tre les garants des normes et de la r glementation dans le cadre d un contrat tripartite entre l Etat la collectivit et l EPLE Une telle organisation reposant sur quilibre est bien plus moderne et efficiente qu une simple domination autoritaire telle que la d finit Jean Paul Denanot Bien entendu cela suppo serait de la part des administrations territoriales de s adapter ce qu est LEPLE et non l inverse et travailler en concertation r elle ce qui prend du temps mais est un gage d effica cit Malheureusement les tensions croissantes entre les EPLE et les collectivit s telles qu on les per oit l occasion de l application de la loi de 2004 notamment en mati re de restauration montrent bien le chemin encore parcourir L autoritarisme n a jamais r ussi l Etat dans sa gestion du syst me il ne r ussira pas plus aux lus locaux s ils ne font que reproduire mais locale ment le bon vieux centralisme qu ils reprochaient tant l Etat jacobin On comprend d s lors pourquoi per sonnels de direction et gestionnaires sont oppos s la d centralisation de ces derniers et pourquoi nous nous f li citons des avanc es que repr sentent les nouvelles formulations r centes d fi nissant l activit du gestionnaire Mais puisque le gestionnaire est d sormais un adjoint du chef d tablissement il faudra bien t t ou tard en tirer
61. le doit notamment aux formes miett es de prise en charge qu induit la vision parcellis e du travail ducatif Avec obstination cette approche est reconduite avec un insucc s toujours confirm Les pays qui r ussissent ont de toutes autres strat gies l tablis sement y est v ritablement per u comme une communaut ducative o l l ve en difficult ou simplement un peu p nible n est pas une anomalie qui va m emp cher de boucler mon programme et ralen tir les meilleurs mais un probl me pos tout le monde dont la solution est conti nue et d pend de tout le monde y compris d ailleurs dans certains pays du concours desdits meilleurs ce qui vaut toutes les le ons de morale r publicaine H las en France un trange et d tonant m lange du go t de la comp tition acad mique et d un culte exalt de la performance fait persis ter la vision de l tablissement comme une sorte d unit neutre de productions scolaires visant la qualit maximale de quelques unit s de luxe et sous traitant les produits d fectueux d ventuelles filiales sp ciali s es Les r sultats de PISA illustrent cette r alit cruelle notre organisation du travail scolaire rend les plus forts plus forts et les plus faibles plus faibles L exact contraire de l cole r publicaine Y DiTo LE D FI DES DEUX CULTURES Il faut dire que sauf pour les personnels de direction
62. lequel vous avez postul Je cite un exemple avec humour mais je me souviens bien de ce moment difficile un nouveau rec teur est nomm la rentr e 2004 le 7 octobre 2004 a lieu un s minaire interacad mique Education la sant Montpellier j ai la respon sabilit p dagogique de ce dossier Le directeur de cabinet me demande de r diger presque la veille pour le lendemain le discours d ouverture du recteur Il y a normalement une per sonne sp cialement nomm e au rec torat pour cette t che et je l ignorais Je m enquiers aupr s d un coll gue chevronn qui me conseille de pr pa rer le canevas du discours Le direc teur de cabinet me pr cise cependant qu il me faut r diger compl tement le discours Mon erreur a t de ne pas refuser Je ne connaissais pas le nou veau recteur je n avais jamais r dig de discours de recteur J ai pris ce pensum pour une introduction bien difficile aupr s du nouveau recteur Ce n tait peut tre pas un pi ge et j aurais mauvais esprit Pourquoi pas Toutefois le travail constructif souhait par le secr taire g n ral et autres directeurs m rite d tre signal en m me temps On ne peut pas n gliger tous ces petits riens qui vous sont dits ou v cus et qui ne sont pas sympa thiques qui blessent votre amour propre Il faut savoir les observer et les contourner Vous n tes pas seule dans ce cas C est une histoire de p
63. les familles dans leurs demandes de d ro gation Le crit re social l ve bour sier arrive second apr s le handicap Ainsi l entr e en sixi me qui est le niveau le plus concern 85 8 des demandes des l ves boursiers ont t satisfaites en 2009 contre 73 7 pour l ensemble des demandes En mati re de carte scolaire l tat a substitu de nouvelles modalit s de fonctionnement au syst me ant rieur qui favorisait les populations ais es les plus au fait des possibilit s de contournement de la carte scolaire Ces modalit s nouvelles garantissent tous les l ves un droit d affectation dans l tablissement le plus proche de leur domicile Dans l hypoth se o les demandes d passent les capacit s d accueil d un tablissement priorit est donn e aux populations les plus d favoris es Les prochaines tapes de l assouplissement permettront de renforcer les actions d informa tion men es aupr s des familles des milieux modestes et de davantage satisfaire leurs demandes de d roga tion Du point de vue des tablissements la situation est tr s contrast e Il y a effectivement une centaine de col l ges fortement vit s depuis 2007 sur l ensemble du territoire qui en compte pr s de 5 250 Chacune de ces situa 100 tions est particuli re l vitement tient tant t des r putations injustifi es tant t des difficult s conjonctu relles ou parfois plus profond
64. les textes sur les lyc es ce serait une belle d claration de guerre non seulement vis vis de nous mais galement vis vis de ceux qui se sont prononc s au CSE pour la r forme du lyc e Il n est pas tol rable qu un texte vot au CSE et publi un texte qui pour la premi re fois cadre avec l attribution des moyens ne soit pas respect un an plus tard D ailleurs si les textes ne sont pas appliqu s sur la r partition des moyens en lyc es tous les modes d action sont alors imagi nables y compris des recours de droit En effet contrairement h las aux col l ges o les moyens ne figurent pas dans l arr t mais dans une annexe ils sont l explicitement mentionn s dans l arr t lui m me Le souci peut finale ment tre report de 2011 2012 mais cela veut dire qu en 2012 nous risquons de nous retrouver dans le m me cas de figure Le syndicat va d ailleurs diffuser aupr s de ses adh rents une grille de la dotation minimale laquelle nous avons droit C est le minimum absolu en de duquel il faut r clamer ce qui manque LES QUESTIONS MERGENTES J aborde maintenant les questions sur les volutions du syst me sur les quelles nous reviendrons lors de ce CSN mais galement au CSN du mois d avril la premi re tant la question du coll ge et de l tablissement du socle commun Je pense que c est un sujet sur lequel nous devons travailler Nous avons d ailleurs
65. ment ancr es Il a t demand aux acad mies d accompagner sp cifiquement chacun de ces tablissements pour l aider retrouver la confiance des familles Les moyens ont t mainte nus malgr les baisses d effectifs afin de permettre de d velopper un projet ambitieux en faveur de la r ussite des l ves Il reste toutefois quelques ta blissements pour lesquels la situation est trop profond ment d t rior e pour permettre une am lioration durable Pour ces quelques cas l ducation nationale travaille avec les collectivit s locales et l ensemble des partenaires afin de trouver les meilleures solu tions pour la scolarisation des l ves Des modifications de sectorisation et la fermeture et ou la reconstruction de certains tablissements sont des actions qui existaient d j avant l as souplissement de la carte scolaire et qui se sont av r es b n fiques Afin de soutenir les conseils g n raux qui envisagent ce type d op rations l tat a lanc en mai 2009 un appel projet pour la fermeture de coll ges d grad s dans le cadre de la dyna mique Espoirs banlieues avec 40 M de subventions pour les ann es 2010 et 2011 Par ailleurs dans la cat gorie des tablissements r put s les moins attractifs la plupart voient leurs effec tifs diminu s dans des proportions tr s faibles Cette baisse d effectifs ne menace pas leur existence et ne modi fie pas la r partition des cat gories soci
66. montr toute sa richesse malgr un calendrier serr Le blocage de nombreux tablisse ments avait n cessit de reporter en nombre les dates des AGA ou AGD et a contribu la qualit des d bats les 22 et 23 novembre Les membres du CSN et travers eux l ensemble des adh rents disposent d sormais de th mes sur lesquels ils pourront d battre en fonction de leurs centres d int r t afin de se forger et de porter terme une analyse commune Le prochain CSN 4 5 et 6 avril 2011 constituera une premi re tape de mise en commun et permettra de mieux jauger la per tinence du nouveau dispositif Si cette volont de structurer de conforter le dialogue vaut pour notre fonctionnement interne elle le vaut aussi pour les n gociations avec notre minist re Le dialogue engag lan pass entre les organisations syndicales repr sentatives des personnels de direction et la direc tion de l Encadrement s tait perdu dans les sables du devenir de cette Direction Ces n gociations ont t relanc es par le SNPDEN qui a cet effet rencontr successivement le directeur de cabinet du ministre de l Education nationale le jeudi 14 octobre et la directrice g n rale des ressources humaines du minis t re le vendredi 22 octobre Mais simultan ment le SNPDEN a sou hait que soit tabli un protocole d organisation du dialogue social qui vaut engagement pour les par ties signataires et qu
67. mutations dont la RGPP r vision g n rale des politiques publiques fixe le cadre structurant Un livre blanc r dig par Jean Ludovic Silicani d clinait les axes du discours prononc l IRA de Nantes en septembre 2007 par le pr sident de la R publique Les enjeux y sont tr s clairement d finis non remplacement d un fonc tionnaire partant la retraite sur deux flexibilit et recherche de la perfor mance en mettant en cause les garan ties collectives et en introduisant une concurrence entre personnels statu taires et agents contractuels Les nou veaux textes permettront de remodeler profond ment le paysage de la Fonction publique en red finissant toute l archi tecture statutaire La RGPP vise donc avant tout r duire les d penses publiques Les d cisions prises dans ce cadre s inscri ront dans une politique de r duction de l Etat de son action de son p rim tre d intervention Elle s inscrit galement dans la gique d un lib ralisme affaiblir le service Par ailleurs m me si les commis sions paritaires nationales et acad miques sont maintenues la plus grande vigilance s impose quant au maintien du paritarisme dans la gestion de notre corps On le sait depuis la publication du rapport Silicani la volont existe de mettre fin au r le des commis sions paritaires en les vidant de leur substance Enfin il faut bien mesurer les cons quences du regroupement des 700
68. n est pas posi tive pour l galit entre les enfants C est une vue sereine et une ferme conviction que porte l UNSA dans l ave nir de l EPLE snp Pascal CHARPENTIER Bureau national den pascal charpentier ac dijon fr snp Marie Christine CLO T Permanente den marie christine cloet snpden net TJ VIE SYNDICALE Former et se former un acte militant UNE FORMATION SYNDICALE AU SERVICE DE TOUS ET DE CHACUN Le SNPDEN s inscrit dans une poli tique de services o la formation tant au niveau syndical que professionnel est une priorit qui doit r pondre aux attentes et aux besoins de ses adh rents EN 2010 DEUX STAGES ONT ETE PROPOSES PAR LA COMMISSION VIE SYNDICALE Le premier des 19 et 20 janvier 2010 a inaugur une nouvelle forme d inscription en ligne permettant tous les adh rents de proposer leur candida ture directement sur le site internet du syndicat Pr s de 80 coll gues ont t r unis dans les locaux de la MGEN Paris autour des trois axes suivants ul r fl chir ensemble sur l volution du m tier et de l action syndicale en s appuyant sur l histoire du SNPDEN et de la profession la charte de pilotage sign e en 2007 sa mise en uvre et l articu lation n cessaire entre le local et le national questions juridiques autour de la s ret et de la s curit des l ves et des tablissements Le second stage s
69. n gociations de 2006 Ces avan c es ont permis une augmentation du nombre d tablissements en cat gorie 3 et par effet double pompe une dimi nution du nombre d tablissements en cat gorie 2 puis cat gorie 1 Il est vident qu il est important de travailler sur la cat gorie 3 car il existe un diff rentiel de 70 points d indice 30 points 40 points de NBI entre les ta blissements cat gorie 2 et cat gorie 3 Ce saut est bien videmment regard de tr s pr s par les coll gues concern s LES M CANISMES Le premier facteur tant le nombre d l ves les seuils suivants ont t fix s lors du classement 2004 pour les tablis sements sans crit re de surclassement lls n ont pas t abolis malgr les ajus tements et restent la r f rence nationale en mati re de classement LYC ES LYC ES PROF de 400 de 750 2 de 600 de 1000 5 de 800 de 1000 4 et 4 EXC de 800 En raison de la baisse d mographique et afin de mettre en ad quation seuils et pourcentages d tablissements par cat gorie un des ajustements effectu s par le groupe de travail national a t de faire baisser ces seuils une premi re fois pour le classement 2007 puis nouveau pour celui de 2010 re 2 17 50 3E 22 50 45 40 AEX 20 220 17 5 30 35 273R 32 20 15 DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Ainsi pour un coll ge sans crit re la barre entre la cat gor
70. notam ment dans l actualit de cette rentr e scolaire CONDITIONS D EXERCICE DU METIER Au moment o il s agit de mettre en uvre la r forme du lyc e il convient de g rer la probl matique de la mas terisation dont on a pu dire pr c demment combien le traitement est diff rent d une acad mie l autre par fois de mani re caricaturale quand il s agit Sur une acad mie de demander aux chefs d tablissement d tre eux m mes tuteurs puisqu il n y a pas de candidats cette t che Traitement h t rog ne qui s appa rente parfois du bricolage voir les r sultats des enqu tes men es par Jo l Lamoise Direction 182 octobre 2010 et Direction 184 d cembre 2010 Mais il a galement fallu faire face la question du remplacement non seulement des stagiaires mais gale ment des personnels absents voire sur postes vacants alors que les viviers du recrutement sont vides sur certaines acad mies et cela quelques jours apr s la rentr e Il faut videmment y voir la cons quence de la suppression en masse des postes ces derni res ann es Dans le m me temps cens s tre des supports de facilitation les sys t mes d information continuent de faire la d monstration de leur absurde ineffi cacit Con us par d obscurs services fonctionnant en totale autonomie sans contr le et sans la moindre perception de la r alit de la vie des tablisse men
71. part du secondaire dans la d pense int rieure brute tend cependant d cro tre constamment depuis 1980 42 contre 44 9 en 1980 alors que celle du sup rieur 19 9 a progress de 2 3 points depuis 2005 On constate de plus un certain tassement au niveau des r sultats puisque le secondaire enregistre une stagnation depuis 10 ans des taux d acc s au sup rieur et au baccalaur at alors que la part de la population au niveau bac est parmi les plus faibles des pays de l OCDE Et si l cole a permis aux jeunes g n ra tions d atteindre des niveaux de formation nette ment plus lev s que leurs a n es l objectif annonc au milieu des ann es 1980 d amener 80 d une g n ration en classe ter minale au niveau du baccalaur at n a toujours pas t atteint et peine d passer 70 Il est noter galement que pr s de 6 des jeunes quittent encore la formation initiale sans la moindre qualification ils font partie des 17 de jeunes de 20 24 ans environ 140 000 par g n ration qui n obtiennent pas de dipl mes de l enseignement secondaire S agissant des acquis des l ves et de la ma trise n cessaire des comp tences de base les valuations tant nationales qu inter nationales montrent de mani re convergente une d gradation des performances en lecture calcul et orthographe qui touche plus particu li rement les l ves les plus faibles ou ceux de l ducation prioritai
72. pellent gu re le chef d tablissement doit construire et l gitimer ce que le sociologue Jean Louis Derouet appelle le bien commun ducatif local ce qui est difficile et passionnant dans un contexte de tension li e aux probl mes de moyens et au management entre efficacit et climat Il faut pr ciser que le cercle vertueux manag rial selon lequel am liorer le climat am liorerait les per formances fonctionne mieux dans les bouquins que sur le terrain Un des grands enjeux est de faire adh rer les enseignants de les mettre aussi en d bat L enqu te confirmait le probl me de double loyaut voqu dans le film entre loyaut et transpa rence qui est au centre de la difficult du travail du chef d tablissement 10 VIE SYNDICALE LE POINT DE VUE DU SNPDEN MICHEL RICHARD secr taire g n ral adjoint du SNPDEN pr cise que l EPLE a fait la preuve de son effi cacit au moins pour 25 ans Mais l Etat doit cesser de penser que les EPLE sont un service d concentr du minist re et des rectorats pour preuve la n gociation d une charte de pilo tage L EPLE contractualise avec l Etat et conventionne avec la r gion ou le d partement L quilibre se construira n cessairement sur le tripartisme et l autonomie n cessite plus un contr le a posteriori qu un interventionnisme des petits chefs Elle n cessite aussi la dyarchie des moyens et le contr le ne doit pas tre d oppor
73. plan de financement des quipements de son canton La r gion consacre 10 de son budget la recherche et l innovation Mais cela ne s inaugure pas Si la r gion n est pas l l volution de l universit ne se fera pas Avec cette r forme si la r gion n est pas prot g e par une sp cialisation des comp tences court terme cette d rive interviendra Dans le texte de Balladur tout tait crit tout se passe comme si crise budg taire aidant il fallait conserver la comp tence g n rale pour que l Etat fasse les poches des collectivit s par del leurs comp tences Tout l appareil de l Etat est hant par la n cessit de retrouver dans les r gions et les d partements les cr dits qui leur manquent pour faire leur politique Il s agit d une r gression sans pr c dent Cette volont de faire les poches des collectivit s aura des cons quences sur la modernisation des lyc es qui en sera ralentie Direction L ducation est une part tr s importante des responsabilit s des r gions et des d partements Quelles cons quences selon vous aura la r forme des collectivit s sur la mani re de g rer les tablissements et plus g n ralement les probl mes d ducation et de formation AR La r forme rigoureuse de l du cation est une n cessit mais on est aujourd hui arriv los La rentr e 2011 sera une rentr e tr s difficile du fait de la faible formation des
74. possibilit s d action plus dans l esprit d un partenariat de com p tences conjugu es que dans celui d un partage de comp tences avec les collectivit s territoriales avec pour corr lat une plus grande ouverture de acad mie et des tablissements sur les milieux conomiques Ainsi l poque dans l acad mie de Rouen la d centralisation fut une opportunit pour formuler et mettre en uvre l volution indispensable des formations cr ation des bassins de formation emploi pour fournir les l ments de cadrage et pour inviter les tablissements tre une force de proposition dialogue au niveau de ces bassins avec les chefs d ta blissement et les corps d inspection n cessaire pour favoriser l indispen sable volution des mentalit s enfin laboration d un sch ma d volution des formations accueilli favorablement par les milieux conomiques dans un consensus qui convainquit les lus de la r gion de renoncer leur credo obsol te absence de red fini tion pr cise et claire des comp tences des trois niveaux national acad mique et EPLE question fondamentale car l orga nisation et le fonctionne ment du syst me scolaire ne sont pas neutres pour la r ussite des l ves DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Les volutions de l EPLE et de l aca d mie vont de pair et s enrichissent mutuellement En t moigne le projet d tablissement qui s
75. professeurs de la suppression triviale de la carte scolaire qui ghetto se certains tablissements de cette volont sans le dire d teindre le service d orientation indispensable la lutte contre l chec scolaire sans le confier aux collectivit s qui pourtant souhaitent le prendre On ne peut pas la fois dire que la citoyennet notam ment dans les cit s doit tre d velop p e et mettre en face des l ves des professeurs non form s c est totale ment contradictoire et cela d veloppe l injustice sociale En outre les conseil lers territoriaux qui seront en fait des conseillers g n raux seront certaine ment beaucoup plus attentifs leur coll ge de canton qu aux lyc es Cela pourrait tre un facteur d in galit DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Direction Les relations entre les tablissements et les collecti vit s ne sont pas toujours un long fleuve tranquille et m me parfois sont franchement chaotiques Que faudrait il faire pour que les relations entre les tablissements et leurs collectivit s de rattache ment r gions et d partements soient organis es apais es et productives AR Il peut y avoir des contraintes financi res et c est aussi un probl me d organisation des ser vices Peut tre faudrait il repenser un mod le de convention avec les repr sentants des tablissements une charte du dialogue Pour la r gion le dialogue est plut t posit
76. qui est plus long et plus cher que partout ailleurs en Europe parce que tout est doublonn par la faute de l Etat Direction En ce qui concerne le principe de comp tence g n rale et le principe de sp cialit quel est votre sentiment car l impression que cela donne c est que par ce moyen on emp che les r gions et m me PARF d tre une force politique comme elle l a t jusqu pr sent AR Pas forc ment le mode d lec tion du conseiller territorial entra nera un certain type de comportement plus favorable aux quipements locaux qu aux grands probl mes de recherche de d veloppement d ducation Je suis favorable une sp cialisation des comp tences Si la r gion replongeait dans la salle des f tes et le rond point ce serait une catastrophe L Aquitaine a compl tement chang de visage en 32 M TIER Y quelques ann es avec l investissement massif dans la recherche dans l duca tion dans l enseignement profession nel dans la formation avec l arriv e d coles d ing nieurs Je suis donc favorable la sp cialisation des com p tences C est un des derniers rem parts de d fense de la r gion Direction Vous avez donc bien le sentiment que les r gions telles qu elles sont organis es actuelle ment sont en danger AR En danger dans leurs mis sions Le conseiller territorial donc un conseiller g n ral viendra la r gion pour boucler le
77. r v lerait l existence d une faute per sonnelle mais il ne s agit que d une proposition de loi Si l administration dispose d une r elle latitude pour d finir les modalit s de la mise en uvre de la protection fonction nelle assistance juridique et judiciaire 94 CHRONIQUE JURIDIQUE l agent par la prise en compte des hono raires et des frais de proc dure devant les autorit s judiciaires conseils admones tation ou sanction disciplinaire l auteur de l agression indemnisation lettre de soutien prise en charge m dicale peut elle pour autant l appr ciation d une proc dure perdue d avance refuser la prise en charge des frais de proc dure d une action juridique Le Conseil d Etat par son arr t en date du 31 mars 2010 claire l appr cia tion port e par la Ville de Paris d un refus d octroi de protection au motif d une pro c dure d pourvue de toute chance de succ s en l assujettissant de crit res plus qualificatifs que probabilistes et de la n cessit d analyser les d cisions ant rieures d octroi de m me nature Une mesure de protection doit tre suffisante ainsi la simple publication d un communiqu ne saurait selon le Conseil d Etat tre regard comme ayant suffi assurer la protection exig e par l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 Point essentiel l administration est tenue d indemniser le
78. rappelle Bernard Toulemonde un foisonnement d initia tives une intense r flexion au niveau national et au niveau local qui montrent la volont de r nover l ensemble du syst me r forme des coll ges avec l objectif de donner de la souplesse des exp rimentations cr ation des ZEP assouplissement de la carte scolaire dans certains d partements premi res V VIE SYNDICALE bauches de la DHG et de projets d tablissement avant l heure pac tole de trois heures libres pour chaque division de sixi me et de cinqui me fameuse circulaire de 1982 Vers une plus grande responsabilit des ta blissements scolaires l id e fonda mentale r volutionnaire et visionnaire d Alain Savary que les communau t s ducatives sont les mieux m me d appr cier les besoins de leur public scolaire et d ajuster leurs m thodes et leurs approches p dagogiques ce public ET R ALIT Las Entre r ves et r alit m fiances et compromis l EPLE cr par la loi de 1983 et quip par celle de 1985 est un OVNI administratif selon Jacky Simon entach de malforma tions cong nitales ajoute Bernard Toulemonde Savant dosage de centrali sation le service public d ducation est national de d concentration le chef d tablissement repr sente l Etat de d centralisation territoriale avec le r le des collectivit s locales et de d cen tralisatio
79. revoir leurs dispositifs de formation Notre vigilance a permis de soutenir les modalit s les moins p nalisantes pour le fonction nement des tablissements et la scolarit des l ves mais la question de la formation des stagiaires reste enti re DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 on Un groupe de travail r u nissant le SE UNSA SUP Recherche le SIEN et le SNPDEN s est constitu L objectif de ce groupe est de se mettre en capacit de for muler des propositions il s agit de reconstruire une formation professionnelle de qualit coh rente compatible avec les exigences universitaires et conciliable avec les calendriers et les contraintes des EPLE et des coles Le dispositif actuel trans forme l ann e de M2 en une course d obstacles carte les tudiants qui auraient besoin de travailler pour financer leurs tudes et conduit une impasse les non admissibles La place du concours est donc d terminante dans cette r flexion il semble que l admis sibilit en fin de M1 donnerait la possibilit aux tudiants de choi sir entre les diff rentes voies qui leur sont ouvertes dans ou hors de l ducation Une r flexion sur les masters en alternance est mener galement Notre f d ration de part sa position a un r le crucial jouer sur ce dossier Catherine PETITOT Secr taire g n rale den adjointe cpetitot ac nice fr snp DIRECTION 185 JANVIER F VRIE
80. ruraux restent vacants apr s le 1 mouvement de nombreux coll gues t moignent de la difficult mettre en application le texte concernant le temps de travail lorsque l on est le seul personnel de direction la difficult mobiliser des quipes duca tives stables dans de trop petites unit s sans parler des probl mes de remplace ments sur des petits groupes d heures ou du recrutement d AED la n cessaire proximit d un chef d ta blissement chef ou adjoint aupr s des quipes pour un service public d duca tion de qualit et pour faire vivre le projet d tablissement LE CSN D AVRIL 2011 Il est temps d laborer des propositions concr tes et le CSN d avril devra nous permettre de r fl chir quelques questions d importance Est il aujourd hui possible d envisager un multi sites qui forme une seule entit admi nistrative dot d un v ritable p le adminis tratif au regard de la r forme des collectivit s territoriales en cours Quid de l EPLE du socle commun dans ce questionnement Est il n cessaire de borner l effectif de ces EPLE multi sites Est il r aliste d imaginer un projet d tablis sement et un contrat d objectifs partag s par l ensemble des acteurs et quelles conditions Le CSN long devra laborer un texte qui permette aux acad mies de conduire dans le cadre de la charte de pilotage les n gocia tions sur les mises
81. s r cup ratrices des collectivi t s territoriales Fort de ces avanc es le SNPDEN en pr pare d j d autres patiemment mais avec d termination Marc PERRIER Bureau national marc perrier ac limoges fr DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 IC daqoc ducation amp Y DUCATION amp P DAGOGIE Rythmes scolaires le SNPDEN s exprime devant les parlementaires Isabelle Bourhis et Michel Richard ont particip mercredi 10 novembre une table ronde r unissant l ensemble des syndicats enseignants et de personnels de direction l initiative de la mission d information sur les rythmes scolaires Ce sont les deux co rap porteurs le d put UMP Xavier Breton et le d put PS Yves Durand qui animaient cette table ronde Cette mission est en effet d initiative parlementaire et ne rel ve pas de la conf rence natio nale sur les rythmes scolaires mise en place par le ministre de l Education nationale LE POINT DE VUE DU SNPDEN L exercice de la table ronde rel ve toujours de la gageure puisque chaque organisation syn dicale pr sente son analyse ce qui compte tenu du nombre 9 peut confiner la litanie Mais cette confrontation et Michel Richard l a souhait e dans son introduction peut permettre de d gager des points de convergence qui pour ront d s lors servir de fondement la r flexion commune Le SNPDEN a tout d abord rap pel
82. sous la forme d un 4 pages destination de tous les personnels de direction Cela nous permet de dif fuser une m lodie l g rement diff rente de celle mise par les vuvuzelas du minist re ou du rectorat Christelle Kauffmann Principale du coll ge d Orlinde Bretenoux Lot PEUX TU NOUS D CRIRE TON TABLISSEMENT Je vis et travaille dans un coll ge de 1 cat gorie depuis sep tembre 2007 Situ en zone semi rurale loign la fois de l inspection acad mique 1h15 aller en voiture et du rectorat 2 heures aller cet tablissement est l un des rares Pailleron a tre encore debout Construit en 1963 le b timent principal n a pas connu de travaux depuis Dans l en semble les conditions de travail datent d un autre temps pas d in sonorisation ni d iso lation mais le climat g n ral est bon les 350 l ves et les 35 adultes s y c toient avec plaisir Les rela tions sont saines ce qui doit tre dit est dit le tout dans une cer taine s r nit QUELS SONT LES SUJETS D ACTUALIT DANS TON ACAD MIE L acad mie de Toulouse comporte huit d partements L actualit n est pas forc ment la m me d un d partement lautre N anmoins en ce moment trois sujets sont au c ur des pr occu pations la pr paration de la rentr e 2011 les rempla cements et les formations des enseignants Quelles seront nos dotations Com
83. stable d un tablissement un autre 3 et d un individu un autre De fa on tra ditionnelle ou naturelle ou les deux la fois l adjoint s occupe prioritairement voire exclusivement de l int rieur vie ducative et p dagogique organisation des enseignements planification des emplois du temps et des espaces de travail pr paration et exploitation des conseils de classe d roulement des examens et orientation des l ves D s sa cr ation en 1992 le SNPDEN affiche son exigence de l unicit des fonctions de direction et s oppose fer mement toute vell it de rupture du corps Par ailleurs son poids de syndi cat largement majoritaire son expertise et sa pugnacit aboutiront au statut de Pan 2000 qui au del d importantes avanc es financi res installe dans le paysage ducatif une Direction avec une r elle posture r f rentiel de m tier lettre de mission Cependant le d cret de 1985 ne subit toujours pas de modification L adjoint seconde toujours dans ses t ches Le temps passe Le SNPDEN obtient de r elles avanc es pour les adjoints possibilit de passage en hors classe extension leur b n fice de la clause de p nibilit et de l IRD indemnit de responsabilit de direc tion Les adeptes du syndicalisme a passe ou a casse objectent que c est tr s insuffisant et exigent que l IRD 30 SUPPRESSIOWS DE POSTES d
84. tons nous derri re cette notion Quelle d finition proposons nous Alors que la la cit est abord e chelon international ce principe est souvent une r ponse des contra dictions ou des interrogations plut t qu une proposition Toutes ces interrogations li es la la cit restent d actualit dans le micro cosme de nos tablissements Que ce soit le port du voile dans les GRETA voire l enseignement sous un principe de libert individuelle nous vivons au quotidien dans les salles de classe en biologie dans l enseignement de l his toire ou dans notre politique ducative sanitaire dans nos tablissements des remises en cause qui attaquent le vivre ensemble QU EST CE QUE LA LA CIT La la cit est une valeur essen tielle avec ce souci de la libert de conscience et de l galit de tous les hommes qu ils soient croyants ath es ou agnostiques L id al la c n est pas un id al n gatif de ressentiment contre la religion C est le plus grand contresens que l on puisse faire sur la la cit que d y voir une sorte d hostilit de prin cipe la religion Mais c est un id al positif d affirmation de la libert de conscience de l galit des croyants et des ath es et de l id e que la loi r publicaine doit viser le bien commun et non pas l int r t particulier C est ce qu on appelle le principe de neutralit de la sph re publique selon He
85. tous asimamie qui se pass e d tre proph tique En ces jours instables o titre des orages de printemps o fout peui basculer r s eo pro es esi de vous ailer r fl chir mir Ir ions aii faites ste deux atiitud s ewmamarles done attraranies An vhe d homme on de femme palpite le besoins ou a ordre immobile une r pugnance quitter le rivage e mouvement qui d place les lignes s A niiet Tu V R TRO de constater que des professeurs ing nus fanatiques jusqu l inconscience croyaient opportun habile ou profitable de tirer ou de faire tirer dans le dos Quoiqu il sorte des urnes dimanche prochain cela promet dans les Facult s et les Lyc es autre chose qu un apaise ment Le Bureau National le Secr taire G n ral en toute occasion n ont eu de cesse qu ils n aient obtenu des amen dements des att nuations permettant de consolider en droit des positions le plus souvent maintenues en fait Pour les Conseils d Administration de disci pline de classe d orientation le r gime des l ves des classes pr paratoires l organisation de l orientation scolaire nulle part nous n avons accept ni subi les tentatives de pr t rition les oublis tr s conscients A l occasion et l issue de cer taine entrevue de la FEN et du Ministre le 21 mars 1969 les propos de votre Secr taire G n ral n ont pas t tran gers la partie pratique de la derni re circulair
86. tous les responsables que j ai pu rencontrer pour leur chaleureux accueil Marie Christine CLO T Permanente marie christine cloet snpden net 11 4 Carriere CARRI RE Mutations le conclave des commissaires acte lIl d une dramaturgie en 5 actes S engager dans le processus de mutation pour un personnel de direction c est engager tout son tre son ego c est exposer sa demande aux regards de ses proches de ses personnels exposer sa capacit obtenir un meilleur poste une zone g ographique proche ou lointaine c est enfin se soumettre l valuation d une hi rarchie aussi avare d appr ciations d excellence que prodigue de circulaires imp ratives D s lors comment imaginer qu on n y mette norm ment d affect d amour propre de subjectivit De fait comment introduire de l objectivit un regard distanci un peu de raison raisonnable dans la compr hension du processus Car selon le r sultat de la pi ce pardon de la mutation chaque mut potentiel sera satisfait du sc nario ou aura v cu une petite trag die personnelle La mutation est une dramaturgie qui se joue en plusieurs actes Rideau ACTE ALEA JUIN NOVEMBRE Voil c est d cid je mute Disons plut t je demande ma mutation Oh on en a parl la maison plus d une fois deux tous mais celui ci ne voulait pas celle l n tait d accord qu
87. tout Iu dicale ci our le Singlite d appartenir mission propre irr duetible 1 scemblement 11 gaux Le terme ne peut se disin Assembil ce ma qu avec maire Pourtant 4 nos opinions et de trop de mos t Lil pren Co Et ne somsmnes 1 m s comparalil ver cu iruan avec miol ai ji inimes elleme celles tous cer avec indif ren Voici um mg graii avec joie s accumulent pe en quelques her conditions qui Fair la pe fond de chaque tostalgie d un s r aje hais st tait dans le vrai que sans cela lui ne res terait pas une minute de plus son poste jai r pondu en voquant le serment de Talleyrand devant Louis XVIII Sire c est le treizi me Pour ma part je reste convaincu que la grande majorit des Chefs d Etablis sement et des Censeurs n a perdu ni sa dignit ni le sens de la mesure La dignit ne doit pas tre le masque de l insuffi sance ou de lincompr hension mais comme la parure de l nergie Combien d entre eux je l atteste ont pu se croire pris entre deux feux et qui ont su par leur pr sence calme apaisante et r confor tante t moigner de leur valeur humaine Voici quelques ann es et au prix de dan gers physiquement plus graves c tait d j vrai de ceux et celles qui tenaient les Lyc es et les Coll ges d Alg rie Ce ne l a pas t moins depuis mai 1968 avec quelquefois trop souvent l amertume MAI 1969 SYNDICAT MNAL
88. tre repr sent alors m me qu il peut s adresser chacun du million un peu moins chaque budget de personnels de l Education nationale en direct par vid o inte ractive Mais s il lui est assez inutile d tre ainsi clon qui assure aujourd hui s rieuse ment et durablement l animation territoriale de ducation Bizarrement on ne sait trop et bien souvent personne Qui est donc respon sable de quoi sinon nous finalement de tout LE SENTIMENT DE COMMUNAUT L avenir des EPLE ne se joue pas que dans ses relations avec son environnement mais aussi dans sa propre gouvernance et s il est un chantier mergent c est sans doute celui du sentiment d appartenir une communaut ducative ce qui n est pas du communautarisme Ce senti ment est aujourd hui bien souvent restreint la direction certains de ses collabora teurs des professeurs plus impliqu s ou conscients des enjeux soci taux Mais c est une culture minoritaire dans l ducation est au contraire cultiv au del de toute raison le repli sur une hyper professionnalit faisant ressembler l organisation du travail dans nos tablissements m me de petite taille une usine d automobiles des ann es 1950 Le r sultat est f cheux PISA 2009 souligne que la France est particuli rement mauvaise pour faire r ussir les l ves en difficult surtout s ils sont issus des milieux populaires et elle
89. un tel dispositif utile notam ment la r gulation de la classe et diverses interventions propres projeter les l ves dans une vision de leur avenir La circulaire du 21 janvier 1993 sur le r le du professeur principal dans les coll ges et les lyc es n apporte aucune pr cision sur les modalit s de mise en place de l heure de vie de classe R ponse du minist re de l du cation nationale cette ques tion JO du S nat Les heures de vie de classe visent permettre un dialogue permanent entre les l ves et la communaut ducative sur toute question li e la vie de la classe la vie scolaire ou tout autre sujet int ressant les l ves Elles peuvent tre anim es par diff rents intervenants professeurs principaux personnels d ducation personnels d orientation de sant scolaire Les heures de vie de classe rel vent des obligations de service des personnels concern s et donnent lieu une r mun ration en heures suppl mentaires effectives HSE d s lors qu elles sont assur es en d passement de leur temps de service obligatoire Parall lement au constat que le juge est de plus en plus amen r guler les rapports entre autorit s publiques particuli rement entre les collectivit s territoriales et l Etat faute pour celles ci de parvenir des consensus insti tutionnels ADJA 2 novembre 2010 on peut s tonner que l EPLE son chef d tabl
90. vie priv e A titre subsidiaire elle demandait l annula tion de la seule disposition litigieuse Dans un premier jugement le TA de Strasbourg avait annul la disposition interdisant le 96 CHRONIQUE JURIDIQUE port de tout couvre chef en tant qu elle s appliquait dans l tablissement et non seulement l int rieur des b timents scolaires Jugeant cette d cision insuf fisante la requ rante avait interjet appel devant la CAA de Nancy Celle ci d clara l appel irrecevable consid rant que le TA de Strasbourg avait fait droit sa demande Mais au motif qu il n avait t fait que par tiellement droit sa demande le conseil d Etat annula l arr t En cons quence la jeune fille avait int r t requ rir l annu lation du jugement de premi re instance Finalement apr s le renvoi du conseil d Etat la CAA de Nancy a annul dans son int gralit la seule disposition du RI interdi sant le port de tout couvre chef en consi d rant qu une telle disposition institue une interdiction permanente qui prohibe le port de tout couvre chef ind pendamment du fait qu il est susceptible de manifester une appartenance religieuse en tout lieu de l tablissement y compris l ext rieur des b timents que l institution par le r glement int rieur de l tablissement sous peine de sanctions disciplinaires ou de poursuites appropri es exc de alors qu il n est pas tabli que
91. vrier 2010 de la r mun ration sous forme d heures effectives des heures de vie de classe Les professeurs principaux demandent en cons quence que les heures de vie de classe soient r tribu es sous la forme d heures suppl mentaires effectives Il est demand monsieur le ministre de l Edu cation nationale de pr ciser comment il compte r pondre aux demandes l gitimes de ces professeurs d tre r mu n r s pour un travail suppl mentaire effectu Rappelons que les heures de vie de classe DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ne datent pas de leur instauration au coll ge en 2002 mais de la r forme du lyc e en 1999 pour un total de 10 heures pass es par classe Les r ponses minist rielles de l poque indiquaient que l HVC relevait parti culi rement du professeur principal dans le cadre de sa fonction et de l indemnit aff rente sa fonction part modulable de l ISOE des col l gues qui avaient int gr une r mu n ration pour cette intervention g n ralement sous la forme d une demi heure suppl mentaire avaient fait l objet de remontrances de l insti tution La r ponse de f vrier 2010 ne manque pas de surprendre En effet les dotations horaires attribu es en constante diminution ne donnent aucune latitude au chef d tablisse ment de r mun rer cette prestation ou de l inclure sauf exception dans les services Il serait regrettable de se dispen ser d
92. 009 et un accord de principe tait acquis Eu gard au nouveau cadre du dia logue social men avec la DGRH le CSN souhaite r affirmer ce mandat afin que ces coll gues soient int gr s dans les conditions les plus favorables Une attention particuli re devra tre port e la gestion des dossiers individuels une fois le principe act au plan statutaire MOTION 7 Sur la base de sa motion car ri re sp cifique du congr s de Biarritz le CSN donne mandat au BN de faire aboutir la question de l int gration des directeurs d EREA et d ERPD dans le corps des per sonnels de direction Vote du CSN adopt e l unanimit TH MES DEVANT FAIRE L OBJET D UN CYCLE DE D BAT COMPLET EN ACAD MIES AVANT LE VOTE POTENTIEL D UNE MOTION EN CSN LONG e LETTRE DE MISSION MUTATION ET EVALUATION La r flexion devra se poursuivre pour arriver proposer des modalit s d valuation qui soient communes et coh rentes l ensemble des actes de gestion collective La distorsion chro nologique entre les temps de mutation d valuation lettre de mission et d va luation promotion et l objet m me de ces valuations bilan ou prospec tive restent de v ritables questions DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN L acc s la 1 classe doit rester une modalit habituelle de d roul de car ri re et ce sous contr le paritaire e L VALUATION DU R DE LA PFR La d termina
93. 010 reviennent r guli rement des questions quant son fonctionnement ses modes de calcul et aux in galit s qu il semble g n rer au moins dans l esprit de certains col l gues Le classement tel que nous le connaissons a t il atteint ses limites Et par quoi pourrait il tre remplac LE CADRE STATUTAIRE la base ce classement qui doit tre revu tous les 3 ans et pas avant donc le prochain serait pour septembre 2013 permettait de prendre en compte les sp cificit s et les difficult s que comporte le pilotage de certains tablissements Il tait tabli sur des ratios pourcentage de chaque cat gorie pour chaque type d tablissement avec comme premier facteur le nombre d l ves la rentr e N 2 N tant l ann e de son entr e en vigueur Ainsi ce sont les effectifs de la rentr e 2008 qui ont d termin le classe ment des tablissements en 2010 Pourquoi cet cart temps Afin de per mettre la tenue de groupes de travail natio naux puis acad miques avant une mise en commun et un ajustement national qui garantissent un traitement quitable sur le territoire Ce travail est actuellement pilot par la DGESCO direction g n rale de l En seignement scolaire Le classement ainsi obtenu doit tre publi en septembre N 1 condition n cessaire pour des mutations clair es la rentr e N ici 2010 Les pourcentages par cat gorie sont les suivants et ont t obtenus suite aux
94. 8 heures est pr sent compl tement inadapt et on le voit sur chacun des dossiers Je pense notamment au cas de Craon o le fait de ne pas avoir laiss r pondre le coll gue d avoir voulu r pondre depuis Bobigny et donc forc ment en d calage avec ce qui se passait sur le terrain a plut t aggrav la situation La r action inappropri e des autorit s a t une source de complications plut t qu une aide VA Je veux terminer en disant que ce CSN va ouvrir nos travaux internes de r flexion syndicale en vue du CSN d avril mais son issue d butera la campagne du 20 octobre 2011 Des organisations ont d ailleurs commenc en se lan ant dans une op ration qu on peut qualifier de n buleuse et d trange o des syndicats que les coll gues n ont pas reconnu comme repr sentatifs par leurs votes veulent imposer leur repr sentativit par des moyens o il n y a pas besoin d lecteurs Nous avons une position claire qui est de reconna tre toutes les organisations repr sentatives mais elles seules Dans cette campagne qui est clairement lanc e j insisterai sur un point essentiel le fait que nous syndiquions la majorit absolue du corps lectoral est un l ment extr mement important La syndicalisation se porte bien actuellement et chose int ressante notre syndicat progresse essentiellement aujourd hui chez les nouveaux coll gues je pense que c est un hommage rendu
95. APE a t tr s enrichissant Et puis retrou ver les stagiaires avec leur cursus divers leurs riches exp riences et leurs premi res inqui tudes tait un moment toujours convivial Enfin accompagnement des stagiaires lESEN et l coute des intervenants sont une remise en question n ces saire Ce sont deux exemples parmi d autres Bien s r tout n est pas rose e LES INCONV NIENTS LA SOLITUDE Dans le rectorat vous tes le seul personnel de direction dans un palais qui compte Montpellier 500 person nels ing nieurs m decin assistante sociale infirmi re et surtout adminis tratifs les plus nombreux Quand a lieu la r union de services hebdoma daire autour du recteur se trouvent le secr taire g n ral le directeur de cabi net le DRH le DLR le directeur de la p dagogie le responsable de la chan cellerie le DAET le DAI le DAFCO le SCSAIO le PVE la DAAC la DARIC la DOS la DPE la DPA la DEC le service sant et d autres Quand vous avez la parole il s agit d avoir de la voix et d exister Vous tes un peu le repr sentant des perdirs que certains administratifs regardent parfois avec un il douteux Il faudrait appeler monsieur le Principal Tartempion Oh Il est 17 heures Il doit d j tre parti la p che ai je entendu un jour de la part d un CASU fort sympathique par ailleurs Vous tes seule aussi parce que vous travaillez plus sur d
96. BFM TV le 29 novembre dans le cadre d un d bat avec Claude Bartelone d put de Seine Saint Denis et pr sident du conseil g n ral sur le sujet de L chec scolaire en Ile de France LA MASTERISATION Interviews de Philippe Tournier secr taire g n ral de Jo l Lamoise et de Florence Delannoy membres du bureau national de Daniel Marchand secr taire acad mique de Limoges et de Philippe Debray secr taire acad mique de Rennes par T l rama le 8 novembre de Philippe Tournier dans lemondedeleducation fr du 10 novembre citation de Michel Richard secr taire g n ral adjoint dans un article du point fr du 18 novembre 2010 cho du bilan de l enqu te du SNPDEN sur le bilan de la masterisation dans un dossier sur le sujet en ligne sur le site educinfo en date du 23 novembre nouvel cho de l enqu te et citations de Bertrand cagniart secr taire acad mique de Bordeaux et de Christian Macheteau secr taire acad mique de Poitiers dans une d p che AEF du 25 novembre dressant un premier bilan de la masterisation dans les acad mies de Bordeaux Poitiers et Limoges LE PLAN DE D VELOPPEMENT DU NUMERIQUE A L ECOLE Citation de la position du SNPDEN dans une d p che AEF du 25 novembre expression de Philippe Tournier dans un article du figaro fr en date du 26 novembre et interview sur les syst mes d informations de l Education nationale dans une d p che AEF du 1 d cembre citation de Philippe
97. Barbier 1 propose t il de distinguer c t du mod le fran ais trois cat gories de situations celle de l absence de la cit en Grande Bretagne au Danemark et en Gr ce celle de la semi la cit en Allemagne en Belgique aux Pays Bas au Luxembourg et en Irlande et enfin celle de la quasi la cit au Portugal en Espagne et en Italie Jean Bauberot apr s avoir distin gu les traditions culturelles des pays du Nord et du Sud de l Europe les pre miers protestants les seconds catho liques consid re que trois mod les sont aujourd hui en comp tition un mod le de religion civile construit autour d une s cularisation de dogmes l mentaires d inspiration religieuse un mod le imit de la Belgique dans lequel la la cit prendrait place dans un sys t me pluraliste enfin le mod le fran ais qui consiste ne reconna tre aucun culte tout en leur assurant la libert d exister Partant d analyses voisines Guy Haarscher sugg re l existence c t du mod le fran ais de la cit de quatre types d organisation des relations entre les Eglises et les Etats selon que l on se trouve dans des pays de tradition catholique de tradition protestante dans des lieux d expression d un multi confessionnalisme ou dans lesquels la religion est v cue comme un l ment d identit nationale L ensemble des classifications pro pos es permet de d finir un paysage aux contour
98. Brevet et une adaptation des outils informatiques la validation progres sive des l ves et l articulation indis pensable avec les coles l mentaires De tr s nombreuses interventions ont notamment port sur l inadaptation des outils informatiques institutionnels aux besoins des tablissements La r flexion sur l ensemble des contenus enseign s en coll ge et les programmes qui leur sont associ s ou qui devraient l tre fait d bat et n ces site d tre poursuivie au sein de nos instances MOTION 1 qui r side dans une valuation fon d e sur des logiques diff rentes Cette superposition de modes d valuation preuves ponctuelles crites et orale contr le continu et validation du socle commun au del de leur complexit d organisation ne plaident pas aupr s des quipes p dagogiques pour un engagement fondamental dans la vali dation des connaissances et des com p tences des l ves la validation du socle commun de connaissances et de comp tences Le SNPDEN demande que la vali dation du socle commun entra ne obtention du DNB SOCLE COMMUN DNB Le SNPDEN d nonce le mode d obtention du DNB qui r pond des logiques contradictoires et empile les dispositifs un contr le continu des preuves crites ponctuelles et une preuve orale d histoire des arts Vote du CSN adopt e 5 abstentions et 5 contre DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 5 CSN
99. Directeur M EN Bernard Toulemonde IGEN honoraire Directeur MEN Daniel Bancel ancien Recteur Directeur M EN Dominique Antoine ancien Secr taire G n ral MEN 10h 11h30 Historique Avec la participation de Anne Barrere Sociologue Guy Geoffroy D put ancien chef d tablissement Fran ois Bonneau Vice pr sident ARF ancien chef d tablissement Michel Richard Secr taire G n ral Adjoint SNPDEN ean M arc B uf Secr taire National A amp l de l AEF ma associ s autonomie des EPLE pilotage suivie d un film sur la perception p dagogique et conseil p dagogique missions des EPLE de l EPLE gouvernance de l EPLE Avec la participation de 11h30 13h Les volutions de 1985 Table ronde anim e par Marie Caroline Missir r dactrice en chef adjointe Fran ois Perret IGEN Alain Boissinot Recteur Jean Yves Rocca Secr taire G n ral A amp I Philippe Tournier Secr taire G n ral SNPDEN Patrick Gonthier Secr taire G n ral UNSA Education Th mes associ s autonomie valuation taille des EPLE pr sidence de l EPLE cr ation des EPEP ou E2P recrutement des personnels 14h30 16h30 Les perspectives Interventions suivies d un D bat anim par Maryline Baumard journaliste au Monde Avec la partidpation de ee En outre ils se heurtent la structuration du syst me en disciplines d fendue par les inspecteurs et les enseignants qui oublie les
100. E ERS Le SNPDEN d sapprouve les principes et les modalit s qui ont pr valu la mise en place des tablissements de r inser tion scolaire ERS selon lesquels le traitement des populations les plus en difficult passerait par leur regroupement dans des structures isol es Les ERS ne sont pas un mod le favorable l int gration et la socialisation Le SNPDEN demande que ce programme soit gel sous cette forme que des alternatives soient exp riment es dans le cadre de l article 34 de la loi d orientation et qu une va luation sinc re et ind pendante soit conduite sur les effets des diff rentes formes de prises en charge Vote du CSN adopt e l unanimit LES R FORMES DES LYC ES Les r formes sont maintenant l uvre dans les lyc es g n raux technologiques et professionnels Leur r ussite pour ce qui est des moyens attribu s est pour une large part li e au respect des textes r glementaires En conseil sup rieur de l ducation CSE le SNPDEN a subordonn ses votes la prise en compte des amen DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 dements relatifs la s curisation des moyens allou s aux tablissements Les moyens attribu s au lyc e doivent tre conformes aux volutions r glementaires et ne pas s exercer au d triment des coll ges MOTION 4 MISE EN UVRE DE LA REFORME DES LYCEES Le SNPDEN rappelle fermement que les arr t s sur la nouvell
101. EN Professeure agr g e de lettres classiques en raison de ma passion pour la langue latine quelque peu d su te notre Sn poque j ai int gr l Education nationale en 1985 sans profonde vocation m rement r fl chie Et l ma curiosit naturelle ainsi que mon go t pour autrui le d couvrir et l aider dans sa formation et sa construction m ont initi e aux plaisirs de la p dagogie de l accom pagnement d l ves per us avec toutes leurs facettes m me celles que ne valorise pas le moule scolaire Mes mandats au conseil d ad ministration ont t une exp rience tr s forte et passionnante des rap ports avec les lus les parents les personnels de direction d couverts dans un autre contexte des aspects techniques et financiers de l ta blissement qui loin de me rebuter me semblent lui donner sa pleine dimension J ai aujourd hui choisi de mettre mes comp tences au service des personnels de direction en pos tulant au poste de permanente du SNPDEN Ainsi je suis charg e d aider les membres du bureau national dans l organisation d v nements et dans leurs comptes rendus Je vais ga lement contribuer enrichir le nou veau site internet et organiser la formation interne des personnels de direction Disponible au si ge j essaierai de r pondre au mieux aux attentes de nos adh rents et responsables Je tiens remercier ici toute l quipe au si ge et
102. ENT 11 OKI 85 ALISE 104 sommaire 10 18 7 38 02 102 DITO BUREAU NATIONAL ACTUALIT S CARRI RE Mutations le conclave des commissaires acte III d une dramaturgie en 5 actes Le classement des tablissements scolaires mode d emploi A FE mouvement 2011 Les personnels de direction existent ils La fonction de proviseur vie Scolaire M TIER Entretien avec un pr sident de r gion Ballon d essai ou d rapage EPLE en r seaux et multisites Le chef d tablissement adjoint DUCATION ET P DAGOGIE Rythmes scolaires le SNPDEN s exprime devant les parlementaires VIE SYNDICALE Octobre 2011 le vote UNSA ducation Dossier sp cial CSN Colloque la la cit au XXI si cle Une la cit en mouvement Les 25 ans de l EPLE Former et se former un acte militant L Internationale de l ducation Mission Communication Le SNPDEN invit par le SNIA DSDEN Gros plan sur l acad mie de Toulouse Tribune libre CHRONIQUE JURIDIQUE Veille juridique La premi re diton du Recueil juridique du SNPDEN est d sormais disponible Questions des parlementaires r ponses des ministres R TRO DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 3 D dito Philippe TOURNIER Secr taire g n ral 201 ce que nos EPLE peuvent souhaiter 2010 marquait le vingt cinqui me anniversaire de la cr ation des EPLE Ce fut l occa sion d un co
103. EPLE d aujourd hui et de demain Anim s par deux journalistes Marie Caroline Missir de l AEF et Maryline Baumard du Monde les d bats ont permis de conforter les points de vue des personnels de direction et des gestion naires en accord avec ceux des hauts responsables du MEN d lus et de pr sidents de collectivit Un film sur la perception de l EPLE a donn l occasion la salle de s exprimer sur le r le et les missions des diff rents acteurs de celui ci L AFAE pour cet anniversaire a dit une monographie retra ant les nom breuses volutions depuis 25 ans Trois interventions des secr taires g n raux d A amp I du SNPDEN et de l UNSA ducation ont cl tur ce colloque Plusieurs d p ches de l AEF ont relat les nombreuses d cla rations ou changes qui ont maill cette manifestation et un article du Caf p dagogique a dress un portrait de l EPLE du futur selon les intervenants Nous synth tisons ici les r flexions les plus marquantes NAISSANCE D UN OVNI LA D CONCENTRALISATION Pour commencer deux personnalit s fonda trices de la d centralisa tion et de l tablissement public local d ensei gnement EPLE Jacky Simon IGAENR hono raire ainsi que Bernard Toulemonde IGEN hono raire tous deux anciens directeurs au MEN relatent la gen se de EPLE tout en clairant ses imperfections qui appellent de n cessaires volutions JACKY SIMON BERNARD TO
104. ER F VRIER 2011 contraire qui se passe en Europe o la formation l innovation le d veloppement conomique sont fondamentaux Le choix est totalement contradictoire avec l int r t g n ral et d note un hypercentralisme de la part du pouvoir Cette loi n a fait l objet d aucun travail d experts d uni versitaires ou de politologues Aucun universitaire de gauche ou de droite n a t consult L ARF n a pas t consult e Elle n a pas particip la commission Balladur notre avis n a jamais t entendu On est bien dans un syst me centralisateur jaco bin dont on voit qu il est bout de souffle l Education nationale notamment devra bouger car elle doit tre une comp tence parta g e avec un engagement tr s fort des r gions entre l adminis tration de l Education nationale et nous non pas sur la p da gogie ou la direction des ta blissements mais sur les choix de formation d ouverture des lyc es Les rectorats acceptent cette comp tence partag e mais il faudra bien qu un jour la comp tence compl te de l enseignement professionnel et de l enseignement agricole soit transf r e aux r gions 3l Direction La loi r tablit instaure pour les conseils g n raux et r gio naux le principe de sp cialit au lieu du principe de comp tence g n rale Parall lement dans le cadre de la RGPP les responsabilit s des pr fets de r gion sont accrues Cett
105. IP n est pas m me de sta biliser l avenir des GRETA La piste du GRETA r nov n a aucu nement t exploit e des volutions en termes de regroupement de formations et de structure juridique plus op rante sont pourtant possibles Elles n cessi teraient alors un amendement au Code de l ducation pour permettre de faire voluer la composition du conseil d ad ministration de l EPLE support r uni sur les questions relatives la formation continue Les membres du CSN ont large ment exprim leur inqui tude sur la viabilit de la formation continue au sein de l Education nationale Dans un march extr mement concurrenc maintenir une mission de service public en conservant notamment une offre de formation pour les plus bas niveaux de qualification n cessite l engagement de notre minist re sur le plan financier Comment les GIP GRETA pourraient ils poursuivre de telles missions en prenant en charge tous les co ts li s la masse salariale Le rapport soul ve par ailleurs de tr s nombreuses questions en mati re de gouvernance et de tr sorerie Dans le cadre de notre f d ration UNSA Education nous demandons aupr s du cabinet du ministre une audience sur ce point DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN MOTION 5 GRETA Le SNPDEN rappelle que les GRETA assurent des missions de service public dans le cadre de la formation tout au long de la vie Le SNPDEN demande la repr
106. ITIC Pour le commander il suffit de retourner au si ge le bon de commande et un ch que frais de port inclus d un montant de S d R 55 pour les pi adh rents du Recueil juridique asen Fee iuridique 5 de frais Chroniques de la cellule juriaiq de port par recueil soit 60 au total par unit 85 pour les non adh rents 5 de frais SIND EN de port par recueil soit 90 au total par unit SECTIE DE L DUCATION NATIONALE SYNDICAT NATIONAL DES PERSONNELS DE DIRECTION DE L DUCATION MATK Il est possible de passer commande par l tablissement scolaire mandat administratif Ch que et BON DE COMMANDE bon de commande DU RECUEIL JURIDIQUE retourner Nom Pr nom au si ge Adresse de l tablissement scolaire ou adresse personnelle coordonn es pr cises SNPDEN 21 rue B ranger D 75003 Paris Adh rent Non adh rent _ Nombre d exemplaire s 4 VIE DES TABLISSEMENTS Carte scolaire S Q n 13839 du 10 juin 2010 M Robert Tropeano R ponse JO du 25 novembre 2010 page 3 110 les mesures d assouplissement de la carte sco laire mises en uvre depuis 2007 ont pour objectif de permettre aux familles de choisir librement l cole de leurs enfants tout en favorisant la mixit sociale dans les tablissements scolaires Afin de concilier ces deux objectifs le minist re a donn des motifs prioritaires faire valoir par
107. L objet principal de mon intervention ne porte videmment pas seulement sur l organisation du CSN Vous avez vu que le changement gouvernemen tal annonc depuis des mois est une nouvelle tape de la m me chose Nous avons conserv notre ministre et ce n est pas plus mal ainsi si nous avions chang cela aurait t le sixi me en huit ans Sur les 20 derni res ann es esp rance de vie d un ministre est de 1 an et 9 mois Quelle entreprise quelle collectivit quelle organisation quel syndicat aurait pu fonctionner en changeant de strat gie tous les 1 an et 9 mois La politique vous le savez reste fond e sur les suppressions de postes aujourd hui gay e de cette rocambolesque d couverte de 20 000 postes impr vus quand on dit qu il y a un souci des syst mes d informations Je vais cadrer mon intervention sur deux grands points Quelle action syndicale aujourd hui face un pou voir obtus et Les questions vives et mergentes qui nous interpellent Ils occuperont je pense une partie de nos travaux aujourd hui mais galement ceux du CSN de printemps QUELLE ACTION SYNDICALE AUJOURD HUI FACE UN POUVOIR OBTUS LE BILAN DU MOUVEMENT SOCIAL SUR LES RETRAITES Concernant le mouvement social sur les retraites UNSA a t membre de l intersyndicale et a gagn dans ce mou vement une visibilit qu elle n avait pas auparavant Pour tous ceux qui ont par ticip de nombr
108. LES Bureau national Commission vie syndicale isabelle gonzales snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V VIE SYNDICALE l Internationale de l ducation IE 1 a organis du 18 au 20 octobre 2010 un s minaire sur la direction des tablissements 2 et sur les pratiques et comp tences des chefs d tablissement Naturellement le SNPDEN UNSA y tait pr sent l Internationale de l ducation IE voix du secteur de l ducation dans le monde et seule f d ration syndicale mondiale se bat pour une ducation de haute qualit gratuite publique et accessible tous Le SNPDEN UNSA uvre bien videmment ses c t s pour toute question aff rente ducation et touchant notre statut Ce s mi naire s inscrivait parfaitement dans les questions qui agitent notre m tier Dans le cadre de la coop ration ducative entre les Etats membres de l Union europ enne UE le r le et le style de leadership des chefs d tablissement pr occupent la Communaut europ enne CE lorsqu il s agit de la question du rendement des l ves Au cours des derni res ann es les attitudes les pratiques et le r le des chefs d tablissement reviennent de fa on saillante dans les conclusions des travaux de la Commission L importance de ce r le est parti culi rement soulign e lorsqu il est fait tat des r sultats ducatifs de l am lioration de l efficacit de l
109. P DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 longueur ou de volume Plus grave encore 15 des jeunes va lu s ne r pondent qu des questions intuitives et ne mobilisant ni rai sonnement ni v ritables connaissances Les deux tudes sou lignent la grande h t rog n it des niveaux que le coll ge n arrive pas r sorber et montrent le poids de l ge du type d tablissement fr quent ou encore des disparit s sociales On rel ve ainsi que les l ves aux per formances les plus faibles sont plus nombreux dans les tablissements de ducation prioritaire et parmi les redoublants Parmi les causes de ces r sultats insuffi sants la DEPP cite outre ACTUALIT S le recul de la pratique du calcul mental d au recours quasi syst ma tique aux calculatrices la forte anxi t des l ves par rapport aux math matiques Les deux tudes s appuient sur la base d une valuation r alis e en 2008 aupr s de plus de 8 000 l ves de fin de primaire et de col l ge r partis dans 143 coles et 163 coll ges AUGMENTATION DES COTISATIONS MGEN EN 2011 Conform ment ce qui avait t annonc fin octobre le conseil d admi nistration de la MGEN du 3 d cembre a d cid d augmenter en 2011 les cotisa tions de ses adh rents de 3 7 MISSIONS e Le S nat a mis en place le 17 novembre une mission commune d information sur l organisation territori
110. R 2011 dicale VIe Syn V CSN Commission vie syndicale ADOPTION DES MODIFICATIONS PROPOSEES PAR LE BUREAU NATIONAL AU REGLEMENT INTERIEUR DU SYNDICAT Les textes qui d fi nissent les r gles de vie et d organisation de notre syndicat sont appel s voluer pour prendre en compte les modifications qui interviennent dans les conditions d exercice de l activit syndicale Il revient au CSN de valider les modifications du r glement int rieur propo s es par le BN et commu niqu es aux adh rents en ao t dernier Le congr s de Lille devrait galement se pencher sur les statuts notamment sur le nombre de membres du bureau national En ce qui concerne le r glement int rieur les modifications propos es r pondent aux motivations suivantes e Article R2 r aliser un quilibre entre cat gories et emplois dans les instances est une pr occupation qui doit tre prise en compte tous les niveaux mais il est parfois impossible de le faire formellement Ce qui importe c est la volont politique de r aliser cet quilibre NB la proposition d int grer les directeurs d ERPD dans les cat gories vis es en R2 est parvenue trop tardivement pour tre prise en compte Elle le sera pour le congr s de Lille e Article R5 les dates d ouverture et de fermeture des campagnes propos es sont beaucoup plus proches de la r alit et donc plus facilement applicables Par ailleurs cela permet
111. SSIERS QUE NOUS AVONS FAIT AVANCER Cependant il est un certain nombre de dossiers pour lesquels nous pou vons faire avancer les choses de l in t rieur en usant d une force et d une influence qui sont suffisantes pour faire voluer positivement un certain nombre de dossiers basse nergie Je prends deux exemples qui ne sont pas anecdotiques ce sont les textes sur la discipline et l volution de l article R 421 13 du Code de l ducation Les tats g n raux sur la s curit l cole taient apparus plut t mod r s et consensuels avec des discours aux quels nous n avions rien dire je pense notamment celui d Eric Debarbieux Assez trangement ces tats g n raux donnent lieu aujourd hui toutes sortes de boursouflures de prises de d cisions et de d clarations sans gu re de rapport avec ce qui fut dit Ainsi au printemps dernier nous furent pr sent es un certain nombre d volutions du Code de l ducation dans un sens tr s tol rance z ro tout en disant assez absurdement qu il fallait moins exclure Si c est la tol rance z ro in luctablement plus d exclusions La premi re mouture contenait des textes ultra s curitaires Ainsi par exemple y avait il r union automatique du conseil de discipline pour les l ves qui avaient commis une des fautes ant rieurement sanc tionn es l engagement automatique de proc dures disciplinaires de nou ve
112. Tournier et cho du communi qu commun SNPDEN A amp I dans la Lettre de l du cation du 6 d cembre M LE COLLOQUE SNPDEN A amp I SUR LES 25 ANS DE L EPLE Annonce du colloque dans la Lettre de l ducation du 22 novembre interview de Philippe Tournier par le journal Marianne le 1 d cembre deux d p ches de l AEF en date du 25 novembre ont t enti rement consacr es aux chos de ce colloque cho du colloque dans lexpresso fr du 26 novembre sur le site du Caf p dagogique E L AUTONOMIE DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES Large expression de Philippe Tournier dans un article de Mediapart du 13 novembre MH LE COLLOQUE DUCATION ET TERRITOIRES Echos des interventions de Pascal Bollor membre du bureau national lors de ce colloque dans une d p che AEF du 2 d cembre 2010 E LE BUDGET 2011 Citation de la r action du SNPDEN le de France sur le budget 2011 dans une d p che AEF du 1 d cembre citation de la position du SNPDEN quant l adoption par le S nat d un transfert de cr dits l enseigne ment priv dans une d p che AEF du 2 d cembre E LE PROJET DE D CRET SUR L ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES EPLE PRENANT EN COMPTE L EVOLUTION DES ROLES RESPECTIFS DE L ADJOINT ET DU GESTIONNAIRE Echo du communiqu du SNPDEN sur le sujet dans une d p che AEF du 5 novembre article dans la Lettre de l ducation du 15 novembre et expression de Philippe Tour
113. ULEMONDE ENTRE R VES La pr sentation assez haute en couleurs faite par Jacky Simon quelque peu iconoclaste au regard de la version historique officielle met en lumi re les r sistances incompr hensions et m fiances aussi bien des institutions de DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 l tat que des acteurs du syst me du catif l origine de v ritables batailles autour de la naissance de l EPLE Ce v t ran de la d centralisation s inscrit en faux contre le vieil argument qui a fait et continue de faire les beaux jours de l Education nationale contre la d centralisation selon lequel l article L 141 1 du Code de l ducation emp cherait de vraiment d centraliser le syst me ducatif Cet article reprend le pr ambule de la constitution l organi sation de l enseignement public gratuit et la que tous les degr s est un devoir de l Etat sur lequel on fait un contre sens si ce principe donne un pouvoir minent d organisation et de contr le Etat il n interdit pas une d centrali sation tr s pouss e notamment fonc tionnelle ou territoriale L id e fondamentale r volutionnaire et vision naire d Alain Savary que les communaut s duca tives sont les mieux m me d appr cier les besoins de leur public scolaire et d ajuster leurs m thodes et leurs approches p da gogiques ce public Concurremment on assiste dans les ann es 1981 1984
114. VIER F VRIER 2011 ce contexte d fini et pr cis la jurispru dence est constante l Etat est consid r comme l employeur de l l ve e LE 3 EXEMPLE concerne le juge ment rendu par le TGI Tribunal de grande instance de Mulhouse en date du 30 avril 2010 extrait de la LIJ 147 de juillet ao t septembre 2010 Rappel des faits il s agit dans ce cas d un accident survenu une l ve de coll ge g e de 12 ans au sein m me de l tablissement puisque celle ci avait t br l e en renversant de l acide nitrique lors d une manipu lation de ce produit pendant un cours de SVT Attendus et jugement du TGI le tribu nal a retenu la responsabilit de l Etat consid rant que les circonstances de accident suffisent tablir l im prudence et le d faut de surveillance du professeur qui avait organis une s ance de TP int grant la manipu lation d un produit aussi dangereux que l acide nitrique par de tr s jeunes l ves d une classe de coll ge alors que cette exp rience se d roulait hors de la vue du responsable occup au moment de l accident avec un autre l ve et sans aucun mat riel ou dispo sitif de protection lequel ne se limite pas au port de gants ou d un tablier mais dont on peut ais ment concevoir qu il s tend tout dispositif ayant pour objet de restreindre les possibilit s de manipulation du flacon ou du produit tube fix sur un supp
115. a d concentration finit souvent par appara tre comme la multiplication par trente des d fauts de la cen tralisation Cette valse incessante des responsables et de politiques a eu un r sultat que ceux de PISA 2009 rendent patents l vapora tion du pilotage du syst me du catif La nature ayant horreur du vide les strat gies de long terme existent aujourd hui mais plut t en bas dans les EPLE Ce mou vement impr vu encore impens par certains qui ne veulent pas admettre impensables pour beaucoup d autres est une bonne nouvelle L objectif ne peut tre une chim rique restauration ce qui se termine g n ralement mal mais il est de prendre acte de cette nou velle r partition down top la t te en bas La responsabilit est locale mais toutes les responsabilit s ne peuvent tre assum es localement La r forme du lyc e a t de ce point de vue innovante un simple diaporama exp di du cabinet du ministre aux tablissements s est av r en 2010 un mode d orga nisation plus efficace que la cas cade d chelons interm diaires enrichissant de leur glose les dizaines de pages de circulaires nationales comme en 1992 Cela ne veut pas dire comme certains le pensent qu un ministre et des tablissements suffisent mais que DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 le r le des autorit s interm diaires se pr sente en termes totalement nouveaux quoi sert il au ministre d
116. a d mies Cependant on peut d ores et d j voir se dessiner de nouvelles orientations objectif d atteinte du socle commun impose des types d orga nisation plus larges asso ciant comme aujourd hui des RAR mais aussi des ensembles plus vastes d coles et de coll ges On tend vers une nouvelle articu lation des organisations d abord une cole fondamentale avec scolarit obligatoire regroupant l cole primaire et le coll ge actuels dont les objec tifs d acquisition sont formalis s par le socle commun puis un ensemble lyc e universit jusqu au niveau licence bac 3 bac 3 tr s exac tement l objectif avou de la r forme du LEGT dans le sens duquel vont galement les cord es de r ussite la r organisation du post bac avec le partenariat lyc e universit pour les CPGE o les enseignements et ser vices d enseignants sont partag s o les deux cultures professionnelles se rapprochent ainsi qu avec les efforts actuels pour faire du premier cycle uni versitaire un temps de formation mieux encadr un peu comme au lyc e enfin le master doctorat l enseigne ment sup rieur de plein droit combi nant enseignement et recherche Il reste r fl chir la place du lyc e et de l enseignement professionnels DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 L objectif d atteinte du socle com mun impose des types d organisa tion plus larges associant comme aujourd hui des RAR ma
117. ages Ce n est pas forc ment n gatif mais a s appelle plu t t un mode d emploi qu une circulaire Bref L introduction dans le fonctionne ment des tablissements d une logique aussi perverse et anti ducative de la tol rance z ro est une menace qui a t cart e Enfin je veux aborder un point d importance l volution de l article R 421 13 du Code de l ducation sur l quipe de direction le chef d ta blissement le personnel de direction adjoint et le gestionnaire Ce texte tait parmi les plus anciens textes du d cret du 30 ao t 1985 rest quasiment dans sa forme initiale sur ce point Or en 1985 il n existait pas de corps de per sonnels de direction et c est par assi milation que le personnel de direction adjoint s est vu confi des t ches qui taient en fait celles du censeur des tudes En effet il y tait crit Le chef d tablissement est second par un adjoint charg des t ches p dago giques ducatives et administratives Par ailleurs il tait second par un ges tionnaire Cet article avait depuis un certain temps fait l objet d observations des inspections g n rales et semble t il du conseil d Etat mais nous n avons pas vu ses observations disant que le gestionnaire n a rien faire dans cet article pas plus que les CPE ou les pro fesseurs s il n tait pas un adjoint Dans le contexte actuel la sortie des ge
118. ail des enseignants avec les TICE et PENT qui font que l enseignant r pond via internet aux l ves dans des lieux et des temps qui ne sont plus ceux de la pr sence en tablissement L quilibre n est pas simple entre l atta chement aux prin cipes nationaux et l acceptation r gul e des diversit s locales Il faut penser la fameuse autonomie des tablissements pour leur donner les moyens de penser et g rer cette com plexit nouvelle L quilibre n est pas simple entre l attachement aux prin cipes nationaux et l acceptation r gu l e des diversit s locales il se joue sur tous les terrains p dagogie modes de fonctionnement gestion des carri res des enseignants T8 VIE SYNDICALE cet gard on voit actuellement des fr missements dans certains domaines les r formes des LP puis des LEGT introduisent des espaces d ini tiative avec des flexibilit s horaires les conseils p dagogiques sont une invi tation claire faite aux enseignants se penser comme de vrais professionnels le programme CLAIR donne un r le aux quipes p dagogiques et aux tablis sements dans la d finition de profils et de proc dures de recrutement d un certain nombre d enseignants Toutes ces ouvertures permettent de tenter par approximations successives de d finir un nouveau mod le de fonctionnement des tablissements faudrait une logique ascendante de l EPLE entre trois et cinq ans p
119. alais dira t on INCONV NIENTS OU PR CISIONS MAT RIELS Le PVS est consid r comme un chef d tablissement de 3 cat gorie sauf Versailles et Lille qui sont pla c s en 4 cat gorie et n est pas log Consid rations qui selon l actualit de votre carri re et vos besoins finan ciers peuvent influencer votre d ci sion Le proviseur vie scolaire doit tre un professionnel exp riment ayant une solide exp rience profes sionnelle En ce cas le coll gue est souvent sur un poste de 4 cat gorie et bien log 0 CARRI RE Y JE POSTULE OUI NON QUAND OUI POUR LE D ROULEMENT DE CARRIERE parce que l exp rience acquise au rectorat sera tr s incitatrice la prise de responsabilit d un tablissement vous souhaiterez appliquer dans votre lyc e les enseignements acquis pour une gestion acad mique et le domaine tant plus restreint vous vous sen tirez d autant plus laise Ou bien vous serez plus m me de pr pa rer certains concours parce que vos comp tences seront reconnues parce que vous serez nomm sur le poste int ressant pour lequel vous avez postul et c est une cons quence toujours ou presque v rifi e de votre passage A Montpellier sur quatre PVS connus de l acad mie un est devenu IA un a obtenu le provisorat du lyc e classes pr paratoires de N mes deux autres anciens principaux ont obtenu les provisorats
120. ale du syst me sco laire et sur l valuation des exp rimenta tions locales en mati re d ducation Son rapport est attendu pour juin ou juil EPSON e A l occasion d une conf rence de presse consacr e un point d tape de l ann e scolaire 2010 2011 dossier de presse t l chargeable sur le site du minist re Luc Chatel a annonc la nomi nation prochaine d un charg de mission responsable du suivi de la mise en uvre de la r forme du lyc e e Christian Nique ancien recteur de Nice a t charg le 1 d cembre d une mis sion de suivi et d valuation du programme CLAIR II doit en outre suivre les 105 ta blissements du dispositif veiller l articu lation avec le premier degr pr parer la rentr e en articulant les dispositifs RAR et CLAIR et envisager terme la remise plat de l ducation prioritaire BIMESTRIEL SUR LA JEUNESSE L institut national de la jeunesse et de ducation populaire INJEP a annonc fin novembre le lancement d un bimes triel destin clairer par ses analyses sur la jeunesse les m dias ainsi que les acteurs de la soci t civile et politique Il s agit de rendre compte travers des informations courtes et accessibles des travaux r alis s par ou pour l institut de faire le point sur une question particuli re et d en souligner les enjeux Le bimes triel Jeunesses tudes et synth ses est t l chargeable gra
121. ales dont sont issus leurs l ves Par exemple si l on consid re les col l ges ambition r ussite choisis en 2006 car ils concentraient de fortes proportions d l ves issus de cat go ries sociales d favoris es ils perdent en moyenne 7 4 de leurs l ves l entr e en sixi me Si 39 perdent plus du quart de leurs effectifs ce niveau d enseignement la plupart perdent un nombre restreint d l ves et 54 en questions des parlementai gagnent Pour rendre encore mieux compte de la complexit de la r alit il faut pr ciser que les m mes ta blissements qui pr sentent un solde entr es sorties n gatif font l objet de demandes d entr es importantes Ainsi sur l ensemble du territoire on n assiste nullement un ph no m ne massif de ghetto sation et des r ponses appropri es sont apport es au cas par cas aux tablissements en difficult Enfin la mixit sociale est aussi consid rer du point de vue des tablissements attractifs qui gr ce aux mesures d assouplissement de la carte scolaire accueillent souvent de nouveaux publics issus de milieux plus modestes que les l ves du sec teur Ainsi l galit des chances prin cipe fondamental de notre syst me ducatif devient une pr occupation et un objectif pour l ensemble des ta blissements scolaires y compris ceux des centres villes et non plus seule ment ceux situ s dans les quartiers d favoris s et populai
122. ances bon nombre de gens ont d se sentir un peu penauds de s tre ainsi emball s sans trop v rifier mais n est ce pas bien de notre temps Cette affaire est typique des dan gers qui nous guettent aujourd hui et notamment d un vrai probl me voqu par plusieurs coll gues Nous sommes expos s aux m dias or les inspec tions acad miques voire m me les pr fectures vivent dans une doctrine d un autre ge sur ces questions o l tablissement ne doit pas s exprimer Cette doctrine est calamiteuse pour la simple raison que la non expression des personnels de direction pourtant seuls cr dibles pour parler aux yeux de l opinion au nom des tablissements finit toujours par appara tre comme la culpabilit d une institution cachotti re et gauche Prenons l exemple de l intoxication alimentaire Poitiers qui aurait pu se r gler tr s simplement avec un com muniqu mais qui est devenue une affaire parce que la pr fecture a absolument tenu s emparer de cette histoire pour que justement personne n en parle Comme personne ne la croit vraiment c est le contraire de l effet attendu qui s est produit Le nouveau contexte m diatique Internet la transparence et la fluidit de l information posent en termes nouveaux la question du positionne ment des personnels de direction et des tablissements dans cette situa tion L ancien mod le de la presse crite r action apr s 4
123. ans L Edvcation M TIER Y soit du m me montant que celle du chef et qu il est scandaleux que les adjoints ne per oivent pas la NBI nou velle bonification indiciaire Certes mais le SNPDEN le syndi cat qui agit entre les lections continue son chemin engrange les acquis et pr pare l avenir Il s oppose galement aux mesures habilement pr sent es comme de nature simplifier et clarifier la ges tion du corps et qui en fait mettraient fin son unicit Par l interm diaire de ses com missaires paritaires acad miques et nationaux il soutient et d fend les pro motions et les mutations des adjoints Ses dirigeants notamment Philippe Tournier rappellent que le tant de travail souvent voqu peut trouver une solution par un temps de tra vail r parti intelligemment au sein de l quipe de direction notamment gr ce aux textes de 2007 Bref Il agit au quotidien pour la construction progressive du m tier de personnel de direction 2010 LE CHEF D TABLISSEMENT ADJOINT Lors d une s ance du CTPM comit technique paritaire national du 4 novembre 2010 et l occasion d une r criture de l article R 421 13 du Code de l ducation le SNPDEN a fait valoir et a obtenu une nouvelle description du r le de personnel de direction occupant des fonctions d adjoint davantage en phase avec les r alit s du terrain et les volutions souhait es Le d c
124. ans influence sur les droits que l in t ress e est admise faire valoir aupr s du recteur que par suite cette auto rit ne pouvait l galement se fonder sur le seul d p t tardif de cette d claration pour refuser de reconna tre l imputabilit au service de l accident en question Plus largement le conseil d Etat par un arr t en date du 24 f vrier 1975 n 93750 publi aux tables du recueil Lebon propos d une affection ini tiale contract e par un professeur ayant exerc dans des pays d Afrique et en Asie entre 1946 et 1972 et atteint depuis 1971 d une maladie cons cutive une infection ne pouvant se contrac ter que dans ces r gions o elle existe l tat end mique a consid r que des l sions parasitaires m me latentes pou vant appara tre d une fa on tr s tardive par rapport la p riode de contamina tion qu il appara t ainsi que la maladie dont a t atteint monsieur X a bien t contract e en service que d s lors le sieur X est fond demander l annula tion de la d cision du 15 novembre 1973 du ministre de l Education nationale refu sant de reconna tre le caract re profes sionnel de la maladie dont il a t atteint en 1971 Cette extension du lien de causalit de la reconnaissance d une maladie pro fessionnelle s agissant d une affection initiale ou de ses suites ind pendante du d lai de constatation ou de d claratio
125. artementaux d assurer cette mis sion de fa on plus optimale et plus r guli re Isabelle GONZALES Bureau national Commission den vie syndicale isabelle gonzales snpden net snp DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 VIE SYNDICALE Discours de Philippe Tournier invit participer la journ e d tude du SNIA DSDEN syndicat national des inspecteurs d acad mie directeurs des services d partementaux de l Education nationale le 19 novembre 2010 Le SNPDEN invit par le SNIA DSDEN Cher e s coll gues Je veux tout d abord souligner l volution positive que repr sente le dialogue entre les diff rentes composantes de l encadrement de l ducation nationale Un th me comme celui du mode de pilotage du syst me ducatif s y pr te plus que tout autre et je remercie le syndicat national des inspecteurs d acad mie et adjoints de m avoir invit sa journ e d tude Je suis devenu personnel de direction il y a vingt trois ans au moment o apparaissaient les pro jets d tablissement Ah Ce sera merveilleux disait on alors les moyens pourront tre attribu s en fonction des projets Vingt trois ans plus tard nous disons la m me chose avec un vocabulaire qui a peine vari Je suis frapp par ce que Tocqueville appelait l agi tation immobile L ducation nationale me fait parfois penser la Turquie du XIX si cle ou la Tch coslovaquie de Novotny t
126. at sur les rythmes scolaires ind pendamment de la r flexion sur l cole Le d put Jacques Grosperrin a pour sa part rappel que le contexte de cette mission parle mentaire ne relevait pas d l ments budg taires entendre restric tions et n tait aucunement li aux travaux de la conf rence nationale Par contre cette mis sion prend en compte l chec de la semaine de 4 jours dans le primaire ainsi que le comparatif internatio nal apport par PISA qui montre une d gradation de la position de la France Le mode op ratoire implique effectivement une grande r flexion sur l cole et l approche sur les rythmes scolaires fait partie de cette r flexion Il pr sente alors trois axes pour progresser 1 la fatigue des l ves et la volont de r fl chir une autre organisation annuelle la seule variable pr cise t il tant les DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 grandes vacances quid du bac 2 la question d une autonomie plus importante accord e aux tablissements de fa on faciliter leur adaptation l organisation des territoires 3 le d cret de 50 et travers lui le statut des enseignants avec la volont d institutionnaliser pour l ensemble des person nels enseignants 26 heures de pr sence R AFFIRMER NOS POSITIONS SYNDICALES En non ant ces trois points le d put confond lapsus autonomie des tablissements et autonomie des chefs d
127. atation de l organisation habi tuelle avec simplement plus de temps et vous savez qu il n est toujours pas trop compliqu de rajouter des choses suppl mentaires La difficult r sidait surtout dans l organisation du CSN dit court Sa premi re caract ristique est un travail enti rement en pl ni re et cela induit bien videmment une modification d un certain nombre de choses La seconde est que les th mes de tra vail ne sont plus ceux envoy s par le bureau national aux acad mies mais ceux qui remontent des assembl es acad miques et d partementales D ailleurs vous avez vu que le docu ment transmis tait la reprise de l en semble des th mes qui nous ont t communiqu s nous travaillerons sur ce qui pr occupe nos coll gues Il y aura ainsi plusieurs approches Tout d abord les motions d actualit mais qui portent sur des th mes sur lesquels nous avons d j travaill syn dicalement puisqu il n y a pas eu de travail pr alable de commissions Il s agit soit de la r affirmation soit de la r acclimatation si je puis dire de positions d j existantes Mais nous voyons aussi qu il y a des th mes nou veaux des th mes mergents sur lesquels il semble important que le syndicat travaille partir d aujourd hui avant que le CSN long ne prenne posi tion au terme d une journ e compl te de travail en commissions DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011
128. aujourd hui Il n est pas absurde de la part d une DGRH de vouloir ma triser directement l enca drement Cette modification nous a fait passer dans une c l rit qui nous change agr ablement Les n gociations ont repris ce qui n tait pas forc ment absolument vident car le minist re aurait pu se r fugier derri re notre refus d accep ter leur offre sur la prime de fonctions et de r sultats PFR d autant qu elle faisait elle m me suite un premier refus sur les emplois fonctionnels au congr s de Biarritz Je ne dis pas qu il faut se satisfaire de n importe quel l ment l g rement positif du paysage mais c est un point qui montre que la volont de poursuivre les n gociations existe La n gociation a t reprise la suite d une audience avec Luc Chatel puis avec son directeur de cabinet au moment o la DE a t absorb e par la DGRH Tr s rapidement la directrice de la DGRH vous avez t destina taires des changes de courriers entre elle et nous nous a envoy un courrier le 8 novembre c est dire quelques jours seulement apr s notre rencontre ce qui nous changeait du d lai d un mois voire m me d un mois et demi qui tait le tempo habituel dans lequel nous vivions Notre r ponse a t faite 48 heures plus tard et nous avons t contact s t l phoniquement cette semaine pour avoir des r ponses sur un certain nombre d l ments Le premier l ment
129. autre touche mon implica tion dans le dispositif d par temental de coordination des services de l Etat et d action contre les violences scolaires enfin j apporte ma contribu tion la mise en place du volet vie scolaire acad mique en liaison avec les IA IPR EVS J interviens aussi sur des dos siers plus transversaux en relation avec les collectivit s territoriales comme sur le d crochage sco laire ou encore en relation avec la police et avec la justice notam ment en mati re de formation ini tiale et continue des personnels de direction tre PVS d partemental c est tre l interface de probl ma tiques diverses relevant de diff rents niveaux de d cisions dont les bauches de solutions ne peuvent se trouver uniquement dans le travail partenarial C est une fonction passion nante et exigeante qui m enrichit chaque jour Je peux aussi v rifier l esprit de solidarit et de convic tion qui anime tous les acteurs de cette acad mie et plus particuli rement de ce d partement si sou vent sous le feu des projecteurs Henri Niederoest Proviseur vie scolaire Acad mie d Aix Marseille NOTES SUR LA FONCTION DE PROVISEUR VIE SCOLAIRE Le proviseur vie scolaire PVS est avant tout un personnel de direction qui assure une fonction particuli re dans acad mie celle d tre l interface au sein du rectorat entre les personnels de direction les tab
130. aux manquements au r glement int rieur quels qu ils soient Je vous passe d autres d tails mais pour couronner le tout c tait la cr ation d une com mission de vie scolaire avec un nombre incroyable de participants Le prototype tait quasiment plus lourd que le conseil de discipline exactement ce dont nous avons besoin pour r gler rapidement des questions de discipline Nous avons travaill directement avec le minist re pour le convaincre que ces textes n taient pas raison nables et qu ils d boucheraient sur plus de difficult s que la situation ant rieure Avec d autres nous avons r ussi les convaincre de les revoir assez profond ment ce qui a t le cas puisque in fine ce qui reste ce n est plus grand chose de la tonalit primi tive II reste effectivement la r union automatique du conseil de discipline en cas de violences physiques contre des personnels Nous avons demand s il y avait eu un exemple d un cas o un personnel aurait t victime de violences physiques mais sans que le conseil de discipline se r unisse Nous attendons toujours la r ponse Il reste DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 encore et c est le seul point sur lequel volution est plus en demi teinte le d clenchement automatique de proc dures disciplinaires en cas de violences verbales mais nous avons fait modi fier le texte En effet un membre du Conseil sup rieur de l ducation CSE a
131. bl e g n rale de la section acad mique de Bordeaux a attir l attention des coll gues chefs d tablis sement sur le risque qui existe pour nos m tiers de voir partir les gestionnaires dans les col lectivit s territoriales J ai failli intervenir et parler d un temps que les moins de 20 ans ne pouvaient pas conna tre Du temps de feu la FEN il y a plus de 20 ans l une des reven dications des gestionnaires taient d tre reconnus comme des adjoints part enti re du chef d tablissement charg s de la gestion administrative et financi re Je me trompe ou l poque les chefs d tablis sement ne voulaient pas en entendre parler 20 ans apr s des chefs d ta blissement semblent avoir r alis le danger semblent seule ment car j ai aussi entendu une inqui tude propos de la pos sibilit pour les gestionnaires de devenir chefs d tablissement Quel danger y aurait il pour les tablissements tre dirig s par des personnels de direction issus d autres corps que ceux de l en seignement et de l ducation Les enseignants et CPE n ont pas dout de leurs capacit s exercer pleinement un m tier de personnels de direction dans lequel entrait une composante de gestion administrative et financi re n cessitant des com p tences que ni leur formation d origine ni leur premi re activit professionnelle ne les pr desti naient acqu rir Sauf pen
132. breux frappent la porte des lyc es g n raux et tech nologiques mais aussi professionnels qui vont dor navant conduire des bacs Accapar par des t ches qui se complexifient et se multiplient le chef d tablissement est sur tous les fronts Son curseur se d place dans tous les sens Celui de son adjoint galement Les pr s carr s d antan s estompent c dant la place bon gr mal gr des espaces et des temps de travail de plus en plus partag s La future loi d orientation qui na tra en 1989 est en gestation L id e selon laquelle l l ve doit DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 tre au centre du syst me ducatif fait son chemin L expression et si l cole allait enfant conduit tous les acteurs se poser la question du pilotage Mais quel statut pour le pilote 1988 LE PERSONNEL DE DIRECTION ADJOINT Le corps de personnel de direc tion voit le jour en 1988 Il unifie les chefs et les adjoints en les s parant statutairement du corps enseignant Comme son chef l adjoint est donc personnel de direction C est la reconnaissance institutionnelle d un couple invit travailler ensemble et se r partir les champs d ac tion Cependant le d cret de 1985 ne subit pas de modification L adjoint seconde toujours dans ses t ches On ne parle pas encore de lettre de mission mais le partage du travail se r alise de fa on assez uniforme et
133. ces les plus graves ainsi les violences physiques V ACTUALIT S l ves dans 85 des cas 14 5 proviennent de personnes ext rieures et seulement 0 5 des personnels de tablissement Du fait de la baisse des violences physiques la part des violences sans victime a progress et celle des l ves victimes a nettement diminu En revanche la part des personnels victimes est en l g re hausse sur la p riode consid r e 53 contre 50 lan pass tandis que le profil des l ves auteurs et ou victimes demeure dans l ensemble inchang Les premi res victimes parmi les personnels sont de loin les enseignants 63 devant les surveillants 19 qui font l actualit m diatique et entra nant les d clarations politiques sont rares voire pour certaines cat gories de violence exceptionnelles Ils sont galement assez peu concern s personnellement dans l exercice de leurs fonctions par les vols Cependant si 5 seulement des r pondants s estiment en ins curit personnelle les personnels de direc tion r clament malgr tout davantage d adultes pour la surveillance des l ves et le suivi de la scolarit 21 jugent n cessaire le renforcement du nombre de personnels de vie scolaire ou pour leur apporter une aide sp cia lis e 12 4 r clament plus d assis tantes sociales de travailleurs sociaux d infirmi res Is sont en revanche seulement 3 2 sou
134. cette protec tion plus rigoureuses et complexes La protection fonctionnelle a t tendue aux proches de certains agents publics d c d s dans l exercice de leurs fonctions ou du fait de leurs fonc tions magistrats de l ordre judi ciaire et fonctionnaires en charge des missions de s curit limitativement nu m r s loi du 24 novembre 2009 Cette protection fonctionnelle peut galement tre accord e aux ayants droits de certains agents lorsqu ils sont victimes de menaces violences voies de fait injures diffamations ou outrages Il est observ l exclusion de la protection juridique aux concubins et pacs s Comme le rel vent les trois auteurs on S interroge sur la diff rence de r gime cr e entre les agents de l ad ministration p nitentiaire et les autres agents publics dont les fonctions sont particuli rement expos es Sans doute y a t il l mati re vo lution tant par l appr ciation qui pourra tre port e par le juge administratif que par les demandes d extension de cette protection d autres agents publics qui ne manqueront pas de se faire jour Le dossier Fonction publique apporte des pr cisions int ressantes pour l exercice de nos fonctions e Limitation de l action de la protec tion fonctionnelle et donc rejet de la protection en mati re discipli naire Le Conseil d Etat en date du 9 d cembre 2009 rel ve que larticle 11 de la lo
135. chefs d tablissement au lieu de proc dures a priori Dans son enqu te taient plus point es les hi rarchies traditionnelles que les collec tivit s locales per ues comme moins contr lantes On est donc au vu des difficult s quotidiennes au milieu E du gu au niveau organisationnel dans des formes d hybridation organisationnelle Une des difficult s du travail du chef d tablissement dans cette re de la d centralisation c est d tre dans cet entre deux organisa tionnel on peut se montrer trop r actif au vu des proc dures qui restent tr s bureaucratiques et pas assez r actif au vu du terrain dans des tablissements tr s fortes difficult s par exemple e cercle vertueux manag rial selon lequel am liorer le cli mat am liorerait les per formances fonctionne mieux dans les bou quins que sur le terrain La sociologue met des r serves concernant l interpr tation des recherches et des concepts auto nomie contr le sont des mots valises Les recherches sur l autonomie montrent parfois son efficacit parfois une mont e des in galit s lorsque le mot autonomie cache choix de l cole ou mise en concurrence des tablissements U des grands enjeux est de faire adh rer les enseignants de les mettre aussi en d bat Anne Barr re estime que pour rapprocher les enseignants de ces questions d autonomie qui ne les inter
136. classe ment dans le corps qui permettent d ac cro tre le diff rentiel de r mun ration avec les corps d origine de mani re amplifier l attractivit de nos fonctions e LE A ET LES EMPLOIS FONCTIONNELS La question de l acc s au A sup rieur corr l e la volont port e par le MEN de mise en place d emplois fonc tionnels en EPLE proposition refus e lors du CSN de mai 2009 peut se repo ser dans le cadre d une nouvelle tape CSN du processus de RGPP Les acad mies devront r tudier cette question de mani re pr voir de statuer en CSN voire en congr s sur le sujet COMPL MENTS D INFORMATION AU CSN L AVENIR DE LA SOUS COMMISSION RETRAITE L organisation du CSN court ne permet plus de maintenir les condi tions habituelles de d roulement de cette sous commission Le cadrage pr vu du CSN long de printemps ne laisse pas d espace pour en pr voir la mise en place dans des conditions convenables Par ailleurs il faut bien constater que l organisation rete nue jusqu pr sent ne conduisait pas associer comme souhait les membres actifs du CSN aux c t s des membres pensionn s Enfin examen de ces questions retraite fin de carri re et droits sociaux tait soumis trois fois de suite aux instances du CSN dans des condi tions le plus souvent r p titives Il est donc propos que l examen de ces questions soit int gr directement l ordre d
137. colaire pour les corrections et pour exprimer l avis du recteur comme si j tais l origine de la mauvaise circulaire Il a fallu que je fasse comprendre qu un provi seur vie scolaire n est pas un service mon courrier n a pas tre ouvert par le secr tariat de l IA IPR EVS DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 animateur et que je demande une bo te aux lettres mon nom je pr cise les dossiers que je prenais en charge en tant que correspondante acad mique nom m ment d sign e par le recteur Ainsi je suis devenue conseill re d appui au sein du PVE mais je n ai pas r ussi m chapper de ce p le jai pu avoir une bo te aux lettres comme d autres coll gues dans la m me situation et j ai pu transmettre les dossiers m incombant au cabinet du recteur en laissant tout de m me un double papier l IA IPR EVS animateur et grincheux Ensuite un climat agr able amical s est instaur avec ma jeune coll gue du SEVS et nous avons vraiment bien travaill sur les dossiers que nous suivions ensemble LES CHAUSSE TRAPPES Ce sont toutes ces petites mesqui neries m chancet s ou autres perp tr es par quelques grands f odaux qui gravitent autour du recteur en voulant garder la mainmise sur leur indispen sabilit aupr s de ce dernier Cela fait souffrir mais cela vous aguerrit aussi ik V2 serez nomm sur le poste int ressant pour
138. cole et des comp tences de base acquises par les l ves comme celles examin es au tra vers du programme PISA Si quelques projets ont d but avec le support de la Commission aucune v ritable politique commune n a encore t mise en place L ESHA l association des direc teurs d cole sur le plan europ en et son partenaire international l ICP la conf d ration internationale des direc teurs d cole entretiennent d j de bonnes relations avec la Commission europ enne et avec l OCDE Aussi tait il indispensable voire urgent de faire entendre notre voix Pour ce faire l IE active au prin temps dernier un groupe de travail compos de 15 chefs d tablissement 8 d l gu s permanents europ ens dont le SNPDEN UNSA et 7 d l gu s titre consultatif Ensemble ils repr sentent les pays de l OCDE La CE attend de recevoir des conseils sur ces questions et elle entendra notamment la voix de l IE La l g ret de l effectif de notre groupe doit compenser le faible d lai qui nous est imparti pour tudier ces questions de leadership scolaire D ici au d but 2012 notre groupe doit proposer un projet politique v ri table document de strat gie qui sera adopt apr s discussion lors d une conf rence europ enne et permet tra nous l esp rons de peser sur les d bats y compris ceux du congr s de PIE en juillet 2011 Le propos de ce s minaire tait donc d obten
139. comme ceux d Irlande du Nord de l ex Yougoslavie de l Alg rie et bien d autres situations imputables en partie la non la cit il faut que s imposent les solutions que celle ci rend possibles LA LA CIT EN DEVENIR Pour l avenir la la cit devra viser pr server l galit de traitement des citoyens ind pendamment de leurs religions ou absence de religion cela rend n cessaire de refuser les perver sions cl ricales et fondamentalistes par exemple censures r clam es par les int gristes tentatives poli tiques r trogrades opposition au droit l avortement pr tendue sup riorit des lois divines sur les lois vot es d mocratiquement accaparement de subventions indues Ces refus des la ques visent pr server une certaine conception de l int r t g n ral Ils per mettent la promotion de valeurs posi tives l esprit critique l attachement la raison la lucidit d esprit l honn tet intellectuelle Valeurs qui guident ou devraient guider les scientifiques dans leurs travaux ainsi que le respect des diff rences dans le cadre de la loi le refus du machisme le sens de la solida rit l attachement prioritaire l int r t g n ral et au bien public la condition des femmes Autant de valeurs et concepts que nous promouvons dans nos tablissements En termes de concept d avenir en Europe et dans nos tablissements une citation de Victor Hugo pour rai
140. ctionnement tait de bien diff ren cier ce qui rel ve de l actualit de ce qui n cessite une r flexion plus com pl te y compris parce qu il existe des points de vue divers en notre sein Il s agit de s parer ce qui fait consensus imm diat de ce qui rel ve de questions de fond qui pourront tre trait es pour certaines au CSN d avril pour d autres ventuellement plus tardivement Ce mode de fonctionnement s inscrit aussi dans la volont de partir de ce qui s exprime travers les AGA ou les AGD pour essayer d en construire quelque chose de commun alors que l clate ment du syst me fait que nous sommes confront s des chronologies diff rentes dans les acad mies ce qui rend complexe de mobiliser tout le monde sur le m me th me en m me temps Ce CSN a vot quinze motions dont certaines qui appellent des actions imm diates qui seront diffus es prochai nement via la Lettre de Direction Pour leur part les th mes sont des th mes de r flexion la disposition des acad mies Chaque adh rent pourra trouver parmi ces th mes un point d accroche selon ses centres d int r t Cela doit nous conduire mieux utiliser les talents les comp tences de chacun Enfin je terminerai sur les lections du 20 octobre 2011 Il ne s agit pas DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN d entrer imm diatement en campagne d but e trop t t elle serait prisonni re d elle m me En reva
141. ctuelle de cer titudes juridiques sur ces probl mes de rappeler le conseil de Jean Daniel Roque et de Pascal Bollor Direction 84 de d cembre 2000 repris dans le Recueil juridique p 319 concernant l criture du r glement int rieur MODESTIE et PRAGMATISME Ainsi plut t que d instituer une inter diction permanente absolue non seu lement susceptible de faire grief et par l m me d tre l objet de recours voire d annulation mais galement peut tre difficile parfois faire r ellement et tota lement appliquer il para trait sans doute plus judicieux sans renoncer formuler certaines interdictions cibl es et sp cifiques temps et lieux scolaires par exemple de d velopper des principes positifs politesse tol rance respect des lieux d enseignement des r gles de vie scolaire et surtout des personnes et de promouvoir ainsi l apprentissage des valeurs de futurs citoyens Document administratif et p dago gique le r glement int rieur doit tre le gouvernail s r et solide d un tablisse ment men avec lucidit humilit fer met et humanisme tout la fois snp Philippe MARIE Cellule juridique den pmarie sfr fr DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CHRONIQUE JURIDIQUE Le Recueil juridique a t con u pour tre facilement accessible un index th matique permet de retrouver ais ment le dossier sur z ON 20 O lequel on souhaite une analyse ED
142. culturelles en mati re d enseignement des langues d ouverture sur l Europe par exemple de politiques d action sociale gratuit des manuels aide la restauration ou de sant publique alimentation saine biologique politiques que l Etat encou rage parce qu il n a pas les moyens de les r aliser seul 14 VIE SYNDICALE Mais Fran ois Bonneau pointe galement des dysfonctionnements qui vont au del de l insuffisance des moyens transf r s par l Etat pour les nouvelles missions des collectivit s La d centralisation perd en effet beaucoup de son sens s il n y a pas de dialogue entre l Etat et les collectivit s d cen traliser ce n est pas convoquer les collectivit s pour payer des politiques d cid es ailleurs comme on a pu le voir avec les internats d excellence instaur s sans concertation pr alable Inversement la d finition d une v ritable politique au sens noble des collectivit s en mati re de p dagogie par exemple concernant les ENT ne doit pas tre per ue comme une remise en cause de la responsabilit de l Etat dans ce domaine conventionnement est n cessaire pour cr er la marge d autono mie indispensable la prise en compte du r el et a la cr ativit qui sont v rita blement la force de l EPLE L espace d centralis permet de d finir des politiques publiques arti cul es et convergentes non pas l une pour l autre mais pour fair
143. de ce conclave d un jour et demi sont consacr es aux r glages communs car le mouvement est natio nal et plusieurs acad mies demand es par un m me coll gue sont donc trai t es par plusieurs commissaires Toute la deuxi me journ e au minimum est consacr e la synth se c est dire que nous prenons tout le mouvement page par page et que chaque com missaire expose les interventions qu il pr voit en commission administrative nationale paritaire CAPN 9 chacun attentif devant voir s il n y a pas de cons quences sur ses propres dossiers Quand une proposition est valid e l ar gumentaire sera repris tel quel en CAPN voir acte suivant ACTE IV SI VIS PACEM CAPN D AVRIL ET DE MAI Madame la Directrice sur le poste du coll ge Tartempion o vous DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 avez positionn madame Pagnol Pouvons nous examiner la candida ture de monsieur Brun actuellement en poste Lyon Bon Sortez les dossiers Voil Madame Pagnol 8 ans d ancien net de direction d j chef depuis 4 ans a 2 TB et 2 excellent et l appr ciation suivante Tr s bon chef d tablissement en mesure de diriger un tablissement important etc Monsieur Brun a 3 TB et 1 excellent Ah Il est adjoint Oui c est vrai mais regardez bien dans son dossier il fait fonction de chef depuis 2 ans le chef pr c dent est malade il a rend
144. de syndiquer les laur ats concours d s le mois de juin et d assurer une meilleure coordination lorsqu ils changent d acad mie ol CSN 62 Article R8 le montant des cotisa tions est rest bloqu puisque la valeur du point de base n a qua siment pas vari depuis plusieurs ann es Or dans le m me temps les charges budg taires ont cr tr s sensiblement La modification pro pos e vise mettre en place un rat trapage partiel du retard constat Article R9 modification li e celle de l article R5 Article R13 prise en compte des frais de d placement de la commis sion nationale de contr le CNC de la commission de v rification des comptes de la cellule juridique Elargissement du nombre de d pla cements possibles des membres du BN dans les acad mies en coh rence avec la n cessit de renforcer l articulation entre les acad mies et le national Article R16 les membres de droit doivent avoir la possibilit d tre candidat au CSA parce qu ils peuvent perdre la qualit de membre de droit en cours de mandature du CSA Par ailleurs la d mocratie en sera sans doute renforc e Article R32 cette proposition per met aux membres suppl ants du bureau national de participer pleine ment aux travaux du BN du CSN et du congr s ce qui correspond une n cessit compte tenu du volume de travail actuel du BN Une modification des statuts lors du
145. dict La repr sentativit des organi sations syndicales en sortira pro fond ment chang e Les lecteurs auront tranch Les personnels de la Fonction publique seront d fen dus dans de nouvelles instances o seront d battus missions et avenir de la Fonction publique Les agents de la Fonction publique sont confront s des mutations qui affecteront leurs emplois C est pourquoi le SNPDEN compte tout faire dans ce contexte lectoral nouveau pour faire entendre fortement la voix des personnels de direc tion tout en contribuant une repr sentativit renforc e de sa f d ration PUNSA n cessaire pour d fendre et moderniser la Fonction publique Jo l OLIVE snp Secr taire national Commission den vie syndicale joel olive snpden gmail com Discours d ouverture par Philippe Tournier secr taire g n ral 42 Commissione cari re lon mefl Comm ation et p dagogie CSN Ouverture du CSN Chers coll gues Nous voici r unis pour ce CSN new look et je commencerai mon propos par cette nouvelle organisation J en repren drai le pourquoi et le comment UNE NOUVELLE ORGANISATION DES TRAVAUX DU CSN POURQUOI Nos CSN fonctionnent selon un mod le qui a merg dans les ann es 1990 et tait une r ponse aux difficult s qu avait pu conna tre leur fonctionne ment dans les premi res ann es Le travail coll
146. dis que les lyc es vont des cat gories 2 4 exceptionnelle Nous rappelons que les enveloppes sont constantes et r serv es chaque type d tablissement et que l on ne peut utiliser celle des coll ges pour surclasser un lyc e professionnel par V CARRI RE exemple et cela m me si certains rec teurs l avaient envisag lors des r u nions acad miques pr paratoires au classement C est pour cette raison que lors des groupes de travail nationaux nous utilisons les marges de la mani re suivante pour 6 lyc es suppl mentaires classer en 4 ex il en sera propos 3 surclasser sans crit re sur la base des seuls effectifs et 3 avec 3 crit res et effectifs proches de la barre Pour le moment toutes les autres sp cificit s connues des EPLE UPI classes relais ou autres dispositifs particuliers ou situations atypiques ne sont prises en compte qu au niveau acad mique sur la demande argument e des autorit s recto rales o au plan national pour d partager 2 EPLE galit de classement selon la r f rence statutaire LES VOLUTIONS POSSIBLES ce stade nous entendons les remarques qui nous sont faites par les coll gues et qui sont de trois grands types Le premier concerne le manque de r activit du syst me lorsque les effectifs sont en croissance rapide Ce manque de r activit n est en revanche que peu d nonc lorsque les effectifs baissent Le deuxi me concern
147. ditions minimum qu il souhaite voir respect es dans ce cadre particulier r e m G rrr m V4 be mes aF al _ e a Lp e Y 92 DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 MOTION 6 Le SNPDEN d nonce les condi tions de la mise en place du pro gramme CLAIR Ind pendamment des probl mes de fond qui seront examin s en CSN long il rappelle fermement les points suivants le volontariat pr alable de l quipe de direction pour entrer dans le dispositif est une condition incontournable les instances de l EPLE le conseil d administration et le conseil p da gogique doivent tre consult es pour ce qui rel ve de leur champ de comp tences Les tablissements qui ne r pondent pas ces conditions doivent sortir de l exp rimentation Aucune g n ralisation ne peut tre envisag e avant une valuation objective men e dans un d lai raisonnable et l ouverture d une concertation sur ce dispositif Vote du CSN adopt e 2 abstentions INT GRATION DES DIRECTEURS D EREA ET D ERPD DANS LE CORPS DES PERSONNELS DE DIRECTION A l occasion du congr s de Biarritz le SNPDEN avait pris une position favorable l int gration des directeurs d EREA et d ERPD dans le corps des personnels de direction L ex direction de l Encadrement avait inscrit ce point sp cifique l ordre du jour des n go ciations men es depuis novembre 2
148. dogmatiques e Article 3 galit et unicit des droits de l individu e Article 4 Tol rance mutuelle et identit des droits et devoirs e Article 5 Primaut de l int r t g n ral e Article 6 Solidarit entre peuples e Article 7 Affranchir le citoyen des contraintes communautaristes e Article 8 Libre diffusion et rayonne ment des valeurs la ques e Article 9 La la cit gage pour l Eu rope de paix civile et d harmonie e Article 10 Pour l mergence d une citoyennet europ enne Chaque pays membre de l Union europ enne peut tre tent par une forme de la cit qui lui soit propre en fonction de sa situation de sa culture et de ses traditions particuli res L important est que la la cisation se mette en marche progressivement L essentiel est que l Europe en tant qu entit politique nouvelle opte fina lement pour une prise en compte des valeurs la ques Ainsi sera t elle pr serv e des influences dominations et rivalit s d origines communautaristes et religieuses A un moment o de multiples inclu sions de cultures d origines extra euro p ennes se manifestent en Europe seule une la cit attach e l ind pen dance la tol rance mutuelle et aux libert s peut permettre l indispensable coh sion sociale dans la diversit des cultures Si nous voulons viter DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 que s aggravent et se reproduisent des drames
149. du mouve ment syndical dans ses formes d ac tion nous avons affaire une forme de Thatch risme qui est de ne discuter de rien Paradoxalement plus le mou vement social est fort moins le pouvoir accepte de discuter En fait c est plus une manifestation de faiblesse que de force Il n en demeure pas moins que c est une position qui est devenue quasi doctrinale aujourd hui en mati re de dialogue social je ne sais pas d ail leurs si c est bien le mot qu il faut employer LA REPRISE DES N GOCIATIONS AVEC LA DGRH Dans ce contexte mod r ment r jouissant nous avons donc repris les n gociations avec notre nouvel interlo cuteur qui est la direction g n rale des Ressources humaines DGRHI En effet nous avons assist l absorption de la direction de l Encadrement DE par la DGRHI ce qui revient dire en clair sa disparition Faut il s en d soler Lors du CSN de mai dernier j avais beau coup insist sur les difficult s obtenir des r ponses la lenteur et la longueur des circuits de prise de d cisions La DE avec laquelle historiquement un travail remarquable a t fait je pense au statut qui nous r git actuellement tait devenue une sous direction Ce qui nous tait apparu l poque comme une protection de l encadre ment s est en fait progressivement mu en une sorte d loignement de ce qui concerne l encadrement des lieux de d cisions d
150. ducation membre du bureau ex cutif du congr s la repr sente en France 2 School leadership seminar Empowering school leaders to meet present and future challenges European School Heads Association 4 Pays de l OCDE pays de l E E Canada Australie Nouvelle Z lande 5 Les Finlandais re oivent une formation de 6 mois cor respondant peu ou prou la n tre En revanche ils obtiennent une formation sur les politiques europ ennes Cette derni re s adresse cependant aux chefs d tablis sement des universit s H l ne H MET snp Commission vie syndicale En charge de l international den helene hemet snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V VIE SYNDICALE Les secr taires acad miques SA relais indispensables de l action syndicale nationale Mission Communication La communication est au c ur des missions du SNPDEN Le bureau national BN depuis le congr s de Biarritz en a fait une de ses priorit s r novation du site volution de la revue Direction envoi r gulier a tous les adh rents de la Lettre de Direction communication avec les cadres syndicaux par les Infos SA SD formation des cadres syndicaux aux techniques de communication Le BN s est galement int ress la mani re dont les secr taires acad miques la traduisaient au niveau local En effet en raison de l impor tance de plus en plus forte du r le des repr sentants du SNPDEN
151. e 35 de la population et 50 de l activit conomique sont concentr s sur l agglom ration toulousaine Sur le plan scolaire le d parte ment de la Haute Garonne repr sente 44 des effectifs du premier degr et 45 5 des effectifs du second degr On imagine facilement le poids de ce d partement dans les moyennes acad miques que ce soit en termes d effectifs par classe que de taux d en cadrement de r sultats scolaires Il est ainsi assez ais de com prendre qu un constat globalement satisfaisant affich par l autorit aca d mique par exemple le taux de remplacement des absences d ensei gnants cache une r alit plus contras t e et des situations parfois difficiles M me s il est p dagogiquement tr s discutable un service d en seignement partag sur trois ta blissements dans l agglom ration toulousaine peut ne pr senter a priori aucune difficult technique except le casse t te de l ajustement des ser vices entre les trois tablissements concern s Le m me dispositif envi sag dans le Lot ou l Aveyron peut tr s rapidement s av rer irr aliste et indiscutablement dommageable pour la qualit du service public De la m me mani re la forte diminution du potentiel de remplacement a in luc tablement des effets beaucoup plus sensibles aux marges de l acad mie Un rapport public priv singulier Les tablissements publics scola risent 81 5 des l
152. e commun au coll ge une journ e en f vrier autour de la question du pilotage pour ou par les indicateurs La synth se de ces tra vaux est consultable sur le site acad mique du SNPDEN L ann e en cours devrait permettre l organisation de deux autres sessions de r flexion collective La ques tion du coll ge y sera naturel lement pr sente Il conviendra aussi d laborer une r flexion collective tay e autour de la poursuite de la r forme du lyc e des diff rentes formes d accompagnement person nalis en coll ge et en lyc e professionnel ou g n ral des difficult s de plus en plus grandes trouver des stages pour les l ves de la voie pro fessionnelle SUR LE PLAN PROFESSIONNEL e Peser sur les aspects les plus directement li s lexercice de nos fonc tions e Savoir aussi dire non si n cessaire nous pou vons par exemple refuser d endosser seuls certaines responsabilit s d s lins tant o les autorit s nationale ou acad mique n assument pas les leurs remplacement redouble ment multiplication des initiatives hors temps sco laire e Ne pas h siter mettre parfois un peu de dis tance Nous devons prendre en compte des volutions qui ont un impact sur la vie quo tidienne des tablissements scolaires transfert de charge et de responsabilit r alit des p les administratifs conditions du remplace ment ou du non rempla cement des ense
153. e organisation des lyc es qu ils soient g n raux professionnels ou technologiques pr voient explici tement les r gles d attribution de moyens C tait le sens des amen dements d pos s par le SNPDEN au CSE et l acceptation desquels il a subordonn son vote favorable Aucune dotation ne peut tre inf rieure l allocation de moyens tels que ces arr t s le pr voient en res pectant un ratio heure poste HSA compatible avec les statuts Toutes les actions y compris de droit devront tre mises en uvre si tel n tait pas le cas Vote du CSN adopt e 4 abstentions et 1 contre LES GRETA Lors du pr c dent conseil syndi cal national le SNPDEN avait d nonc l absence de concertation concernant le projet de r organisation des GRETA La consultation des f d rations et des orga nisations syndicales sur le projet minis t riel de transformation des GRETA en GIP s est r cemment mise en uvre La position du SNPDEN lors des deux audiences s est appuy e sur nos motions en cours et la contribution de coll gues en charge de GRETA sollici t s sur le rapport Le projet soumis concertation fait dispara tre le lien organique avec un EPLE support organisation actuelle au profit d un GIP GRETA Le rapport s ap puie sur la proposition de loi Warsmann pour pr coniser la forme juridique du GIP Les membres du CSN consid rent que la pr conisation de la forme juri dique du G
154. e produirait dans l EPLE l mergence d un nouveau clivage entre des personnels TOS puis peut tre administratifs dirig s par un gestionnaire lui m me sous l auto rit de la collectivit et un chef d tablis sement et des enseignants d pendant de l Etat D cid ment le mod le de l cole primaire a la peau dure Introduire une telle faille dans le fonctionnement de l EPLE serait mortel pour l tablissement selon Jean Marc B uf d A amp et remettrait en cause l existence m me de ce que Dominique Antoine a appel une petite r publique inestimable Ce n est certainement pas en introduisant une telle ligne de fracture que l on fera progresser l Ecole mais au contraire en recherchant l quilibre et la stabi lit en d connectant l EPLE du temps politique Entre la n cessit de r pondre en premier lieu la politique ducative voulue par la Nation et aux adapta 33 tions locales d termin es l gitime ment par les collectivit s entre la n cessit de mettre en harmonie les diff rentes composantes de l ta blissement et celle de s adapter son public on ne peut qu imaginer une gouvernance de l tablissement assur e par une quipe de direction une pr sidence compos e d au moins trois fonctionnaires d Etat couvrant l ensemble du champ d ac tivit de l EPLE dont le triple r le serait de r pondre aux prescriptions nationales d agir pour
155. e s est vue tra n e par la presse comme tant une proviseure rong e par un anti s mitisme inavouable et ne pouvait pas r pondre car une proc dure disciplinaire tait engag e Au mieux c taient des articles dans la presse comme celui du Monde dans lequel tait crit que peut tre la proviseure est quelqu un de trop jeune pour ce poste alors qu elle a 25 ans de carri re de personnel de direction aurait elle t un homme aurait on os crire cela Nous avons discut au sein du bureau national avec les coll gues de l acad mie sur l attitude que nous devions adopter vis vis de cette affaire forc ment d licate Ce qui a t d terminant c est la tenue d une conf rence de presse sur le th me de Peut on encore enseigner la Shoah en France autour de cette profes seure qui tait je le rappelle suspen due pour de tout autres raisons Voyant des organisations de premier plan comme le CRIF ou le m morial de la Shoah apporter plus par inadvertance que par volont leur caution morale cette professeure nous avons fait le choix qui n tait pas sans risque de nous prononcer publiquement pour rappeler quand m me la r alit des faits mais aussi d fendre l honneur de notre profession Alors que personne n osait rien dire sur un sujet aussi sensible notre intervention a entra n l arr t brutal du buzz Le m morial de la Shoah s est retir le CRIF a pris ses dist
156. e avancer EPLE C est en ce sens que l enjeu v ritable n est pas de savoir qui doit tre rattach l Etat ou la r gion ou s NT m a a ii s i E i i LE E D T b j ii 5 d L p7 Aa PR p r ne 4 j Ci i E S L i ETO L de faire des jeux de r le d bat qui n a rien fait avancer par le pass Face aux difficult s que rencontre LEPLE faute de structuration des diverses volont s institutionnelles il s agit surtout de faire en sorte que la convergence n cessaire de la volont de l tat et de celle des collectivit s convergence dans laquelle s inscrit la responsabilit du gestionnaire et de l quipe de direction n atomise pas la capacit agir mais au contraire la dynamise Il s agit de savoir comment mieux travailler ensemble en syner gie II faut poser les probl mes de personnels comme une r sultante des politiques publiques et non pas avant la d finition des politiques publiques Le conventionnement est n cessaire pour cr er la marge d autonomie indis pensable la prise en compte du r el et la cr ativit qui sont v ritablement la force de l EPLE Les instances de financement public fixent forc ment des orientations budg taires Les collectivi t s doivent donc s adapter aux besoins de chaque tablissement gr ce un dialogue de gestion qui ne convoque pas le seul gestionnaire mais l quipe d
157. e cadre de leurs formations Cela ne peut se faire que dans le cadre d une convention avec l EPLE associ e un cahier des charges accept sur ce que l on a faire ou pas et qui doit tre pr sent devant le CA Nous ne disons videmment pas qu il faut appeler les CA voter non mais que cela doit au moins tre pr sent et que si le CA vote non alors c est non Il faut tre extr mement ferme l dessus L autre th me qui r de c est le budget 2011 Le minist re a miracu leusement retrouv 20 000 postes Certains secr taires g n raux ins pecteurs d acad mie ou recteurs ne cachaient pas qu ils ne voyaient pas tr s bien comment ils allaient faire sans remettre en cause les textes sur le lyc e En effet des simulations ont t faites dans des acad mies sur ce que donneraient les fameux leviers Le r sultat Pour qu un l ve de plus par classe dans un coll ge par exemple faisant passer l effectif moyen de 24 25 fasse conomiser une classe il faudrait 24 classes du m me niveau DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN Vous connaissez beaucoup de coll ges avec 24 classes de sixi me L effet est quasi nul et c tait le bon sens Dans une acad mie test apr s avoir mis en uvre tous les leviers 38 ou 40 postes ont t laborieusement trouv s soit peine le quart du minimum demand La tentation est grande alors de ne pas appliquer
158. e des carts de classement parfois significa tifs de 2 en 3 alors que l cart entre la situation de deux EPLE de m me cat gorie peut tre parfois minime Le troisi me tient au fait que nos coll gues regrettent que des situations particu li res ne soient pas prises en compte pour g n rer un effet d am lioration du classement de leur tablissement Mais l existence d une grosse demi pen sion peut elle tre consid r e comme une situation si particuli re qu elle doive entra ner un surclassement On peut sur ces bases imaginer trois pistes d am lioration de cette situation Deux de ces pistes seraient tracer sur la base d une r forme du syst me actuel tandis que la derni re conduirait la borer une r ponse tr s diff rente En conservant le syst me actuel on pourrait envisager 1 un r quilibrage des cat gories de classement entre EPLE avec en par ticulier la mise en extinction de la 1 cat gorie 2 une red finition des crit res pour tenir compte de l volution des mis sions confi es aux EPLE et ou un syst me de points crit res qui per mettrait d attribuer un total de points chaque EPLE induisant un effet classement DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Mais un des principaux biais du clas sement est qu il provoque en parall le au d roul de nos carri res et par le jeu des mutations successives sur des EPLE de mieux en mieux class s un eff
159. e direction tout enti re tout cela dans une ma trise budg taire Un exemple de ce dialogue est l har monisation des prix de la restauration les politiques publiques porteuses des valeurs r publicaines ne peuvent ent riner la disparit tarifaire entre les tablissements la r gion doit alors d finir une convergence progressive m me si elle garde in fine une marge de man uvre DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 LE GESTIONNAIRE PAR LE SECRETAIRE NATIONAL D A amp I Sur la question du statut du ges tionnaire JEAN MARC B UF pr cise qu A amp I et le SNPDEN sont en passe d obtenir une red finition du r le du gestionnaire qui bien loin de l image de l agent chef doit tre clairement identifi comme le charg des relations avec les collectivit s territoriales sous autorit du chef d tablissement Les lus ont en effet besoin de lisibilit sur la mani re dont est utilis l argent du contribuable dans les EPLE il est l gitime qu ils r clament l Etat de savoir qui est l interlocuteur et ce qu ils sont en droit de demander Mais il serait mortel pour l EPLE de d centraliser le gestionnaire Et si les lus ont raison de souligner les imperfections et dysfonctionnements actuels tels qu ils sont relev s dans un rapport du S nat d centraliser le gestionnaire ne saurait r gler ces probl mes Il para trait plus logique et plus l gitime que les lus locaux rev
160. e et imposer nos r ponses Nous en avons les moyens Je vous remercie 65 VIE SYNDICALE SNPDEN Cr teil Paris Versailles Les sections acad miques SNPDEN d le de France organisent un colloque autour de La laicit au XXIe si cle mardi 18 janvier 2011 16 heures Amphith tre du lyc e Louis le Grand 123 rue Saint Jacques 75005 Paris M tro Cluny ou RER Luxembourg Les sections acad miques du SNPDEN d le de France vous invitent participer ce grand colloque D PROGRAMME 16h30 ouverture du colloque par Marie Ange Henry E _ _ _ gt 16h45 18h15 intervention des trois conf renciers Catherine Caroline Henri Kintzler p Fourest Pena Ruiz Philosophe F Pa Journaliste Philosophe La cit Len L id al et ancien membre de scolaire g universaliste la commission Stasi souverainet et la que face D finir la la cit et culture la mont e des sans ambigu t critique int grismes un enjeu majeur 18h15 19 heures questions de la salle 19 heures conclusion du colloque par Jean Claude Lafay s par mail colloquelaicite bv snpden org Merci de par tel 01 44 38 78 89 Mie Benamor lyc e Buffon VOUS INSC ri Fe ou par correspondance avec le bulletin ci dessous Je souhaite participer au colloque sur la la cit du 18 janvier 2011 Nome orea ae a T Pr nom aaa an Academie araea e e a A a E A E A E a A A A vie syn Fonction Etablissement
161. e exclusion du A appelle un com mentaire La DGAFP constate bien que nous pouvons d passer la HEA hors chelle A mais elle en d duit qu il n est donc pas n cessaire de nous placer en HEB Cette vision des choses mettrait fin toute n go ciation salariale en cours et venir si elle devait s imposer Pour deux raisons elle nous placerait d une part hors de l vo lution des autres corps d encadrement de la Fonction publique qui pour certains ont obtenu Les personnels de direction existent Is l int gration Question amusante a priori Car si nous repr sentons moins de 2 dans leur des personnels de l ducation nationale la disparition corps et biens grille indi de notre fonction entra nerait pour le moins une belle pagaille dans 4 Sous l institution Nos ministres successifs en sont eux au moins persuad s territorial puisqu ils nous gratifient r guli rement d une lettre de remerciements directeur pour services rendus apr s chaque crise bloquante es La question devient moins dr le quand il s agit de l exis tence de notre corps et de sa place dans la Fonction publique En effet tout le tra vail de n gociation en cours bute depuis des mois entre autres sur ce dilemme d un pouvoir qui veut r duire la Fonction publique comment ne pas tenir compte d un corps qui repr sente moins de 2 des personnels mais qui p se aussi lourd dans le fonc tionnement de l institu
162. e le PVS n appartient aucun service et rap peler que son unique hi rarchie est le recteur Mais o le placer Mon exp rience Le p le vie des tablissements PVE o je me suis retrouv e tait un ensemble de services juxtapos s ducation artistique et culturelle rela tions internationales CLEMI sous Panimation d un IA IPR vie sco laire second par un CASU Parmi ces services se trouvait le SEVS ser vice tablissement et vie scolaire avec comme chef de service une attach e administrative scolaire et uni versitaire Un attach est par d fini tion sous l autorit de son CASU Et puis c t le service proviseur vie scolaire V CARRI RE Anecdote exemple de cette orga nisation alambiqu e mais voulue par animateur la pr paration du CAVL La liste des membres du CAVL doit tre renouvel e le secr tariat du service SEVS pr pare le document pour la signature du recteur le document est transmis par PAASU au CASU coordonnateur administratif puis l IA IPR EVS animateur qui l apporte au recteur Le proviseur vie scolaire n est ni inform ni consult puisqu il ne s agit pas de son service Je suis un service parall le et il est bien connu que les parall les ne se ren contrent pas le document est retourn incom plet avec des erreurs monsieur l IA IPR EVS animateur s adresse alors au proviseur vie s
163. e mesure n est elle pas un frein l volution de la d centralisation et une mani re pour l Etat de reprendre la main en bridant l action des collectivit s AR S rement mais le syst me porte en lui m me ces contradictions Le budget de l Etat est en faillite dit le Premier ministre Avec la RGPP on a Sans discernement supprim nor m ment de moyens dans les services de l Etat des territoires Il aurait t logique de transf rer aux collectivit s ces moyens et ces personnels ou de les repositionner dans d autres services La mobilit est int ressante dans la gestion des ressources humaines L Etat a sup prim partout du personnel sans dire ce qu il voulait ou non garder Il y a donc crise dans tous les services de l Etat ducation justice police dans toutes les fonctions r galiennes de l Etat La politique culturelle est une catastrophe la politique de la francophonie n existe quasiment plus On se retrouve avec un Etat qui avec moins de moyens et moins d argent veut au contraire revenir pour contr ler les collectivit s et leur budget C est intenable sur le plan de la com p tence de la connaissance des dos siers du fonctionnement d mocratique intenable aussi pour les fonctionnaires sans moyens d bord s dans des r u nions de d cision qui allongent les d lais de d cisions publiques Aujourd hui l Etat est seul responsable du fait que la France ait un temps de d cision
164. e minist rielle sur la discipline dans les Lyc es Mais je m empresse de pr ciser que personne de la FEN et moi moins que personne ni m a t on dit le Directeur de la P dagogie n ont eu la moindre part dans les consid rations poli tiques et m me l g rement pol miques que le SNES et d autres ont eu beau jeu de contredire Avec toute la conviction et le poids du t moin le mieux plac j ose dire que si c est un privil ge de travailler quatre vingts et cent heures par semaine comme Taupins et Kh gneux c est un privil ge qui conf re au moins quelques droits et m rite respects Mais refusons sans les redouter les pol miques Notons sans insister obs tination de certains nous ignorer avec l espoir de nous annuler t t ou tard pas une de leurs r solutions pas un des textes qu ils proclament ou impriment ne men tionne les Chefs d tablissement qu on ne cite par hasard que pour leur tyrannie bien connue Peu nous importe Qui me donne un salut quatre le lui en baille Qui ne fait cas de moi je ne fais cas de lui Sachons raison garder restons humains accueillants et fermes Sourions l occasion de tout mysticisme en ce qui concerne notre l gitimit elle a t et res tera l chelle humaine ce que chacun en sa personne et par elle l aura faite Par del clameurs tumultes et p rils par notre sens de la mesure notre nergie fouett e par les urgences nou
165. e n anmoins le peu de mesures concr tes Selon lui le vrai pro bl me r side plus dans la question des usages du num rique que dans celle des quipements question sur laquelle l Etat n a jamais mis la pratique en ad quation avec le discours On paye aujourd hui 20 ans de d sint r t pour la question du num rique ducatif a t il d clar Cf dossier de presse du minist re sur le sujet en ligne sur le site du minist re dossier Direction 177 d avril 2010 ACTUALIT S LES TABLISSEMENTS DE R INSERTION SCOLAIRE EN QUESTION Suite aux nombreux incidents qui ont maill la r cente cr ation des tablissements de r in sertion scolaire ERS et l exclusion de certains l ves le ministre de l Education nationale a annonc le 22 novembre trois pistes d am lioration pour r ajuster le fonctionnement du dispositif Il s agit tout d abord de miser davantage sur les activit s sportives cens es r in culquer le respect des r gles des jeunes sans rep res Pour ce faire PUNSS a t charg e de pr parer un programme p da gogique sportif sp cifique Il s agit ensuite de privil gier les travaux d int r t g n ral qui ont une valeur ducative et p dagogique et permettent de responsabiliser les l ves Il est galement pr vu un renforcement de encadrement des ERS par les quipes mobiles de s curit via notamment le d ve lopp
166. ec les personnels de l tablissement il assure le contr le de l galit des actes administratifs analyse des comptes rendus des conseils d administration des lyc es g n raux et technologiques et lyc es professionnels de l acad mie il pr pare les visites du recteur dans les tablissements scolaires de l acad mie _ilaccompagne le suivi des actions ducatives propos es par le conseil r gional PACA groupes de pilotage II est charg de la mise en uvre du dossier Ecole ouverte l instruit les dossiers de demande d agr ment des associations sur le plan acad mique CAAECEP il copilote le groupe acad mique de r flexion entre IA IPR et per sonnels de direction l proc de avec le SVS au recueil des r sultats des lections aux conseils d administration sur le plan acad mique parents per sonnels CVL et en fait faire une analyse pour le recteur il participe la formation des per sonnels de direction stagiaires et son comit de pilotage il est correspondant violences acad mique et r f rent parents acad mique enfin le proviseur vie scolaire r pond toute demande ponc tuelle du recteur qui est dans le champ de ses comp tences COMMENT DEVIENT ON PROVISEUR VIE SCOLAIRE Lorsque un poste est cr ou est vacant il y a appel candidatures de la part du rectorat et cela se passe comme tout appel candidatures
167. ectif a permis de construire les conditions d un d bat serein au sein de notre organisation Petit petit cependant deux inconv nients sont apparus le premier est le temps tr s r duit accord au travail en com missions non seulement r duit mais hach car ce sont deux fois une demi journ e sur quatre demi journ es de r union le second est que la vraie pl ni re s est r duite aux votes des textes l issue de ces commissions ce qui conduisait parfois recommen cer un second d bat qui aurait d avoir lieu en quelque sorte avant et non pas apr s le travail des commissions L id e de r former le fonctionne ment du CSN n est pas une id e nou velle Lorsque nous sommes pass s au mandat de trois ans ce projet avait d j t avanc Il s agissait l poque d espacer les CSN mais condition qu ils durent trois jours cependant la majorit du CSN tait attach e au principe de deux rendez vous annuels Je crois qu effectivement c est plus sage et nous avons cherch des id es alternatives que nous exp rimentons aujourd hui C tait le moment puisque l ann e prochaine tant ann e du congr s cela repoussait toute initiative en 2012 2013 COMMENT Pour des raisons notamment finan ci res la dur e totale des CSN ne peut tre augment e Le CSN dit long Philippe Tournier Secr taire g n ral celui qui aura lieu au mois d avril 2011 sera la dil
168. ement de partenariats avec la protection judiciaire de la jeunesse et l agence nationale du service civique voire par l appel des policiers gendarmes ou entra neurs sportifs la retraite Si pour le minist re ce projet ambitieux et n cessaire n est en rien remis en ques tion le nombre des tablissements 11 tr s prochainement devrait ainsi doubler d ici le mois de juin prochain les syndicats ont de leur c t exprim de fortes critiques de fond sur le dispositif remettant en cause l int r t m me du projet et son efficacit et d plorant une absence de concertation ainsi qu un manque de pr paration et de r flexion Dans un communiqu le SNPDEN a rap pel ses r ticences initiales jugeant que le fait de concentrer des l ves en difficult de sociabilit au m me endroit quels que soient les efforts et les moyens d ploy s tait une vidente prise de risques cela contribue d velopper la stigmatisation des l ves qui s y trouvent puisqu ayant un statut diff rent des personnes de leur ge Le syndicat regrette le fait que le minist re semble vouloir tout prix minimiser les aspects n gatifs du dispositif pr sent quoi qu il arrive comme une exp rimentation pragmatique ne pouvant tre que r ussie et qu il ait ainsi cart la recherche d alterna tives plus raisonnables La question du co t engendr par la cr ation de ces ERS a
169. ement vers la sortie en raison notamment de l article 10 qui pr voit que si le fonctionnaire a refus successi vement trois offres d emploi qui lui sont propos es en vue de sa r int gration il peut tre plac en disponibilit d office pour une dur e ind termin e Il peut alors tre r int gr sa demande sur lune des 3 premi res vacances dans son corps d origine Cependant s il refuse nouveau successivement 3 postes il peut tre licenci apr s avis de la com mission administrative paritaire ou s il a droit pension admis la retraite d office Pour les organisations syndi cales cette possibilit de licen ciement des personnels d Etat constitue une v ritable atteinte au statut de fonctionnaire et se situe dans la droite ligne des objectifs de la RGPP DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 des tablissements concentre pr s de 70 des incidents au cours d un tri mestre et les 10 des tablissements les plus affect s se partagent environ 45 des actes trimestriels recens s Concernant les types d actes la note de la DEPP signale une diminu tion importante 6 points en 3 ans des violences physiques dans le secon daire qui repr sentent pr s du tiers des incidents Les violences verbales repr sentent 38 des incidents d cla r s Cependant l encore le type de violences varie sensiblement selon les tablissements La note indique q
170. en place de multi sites qui respectent notre projet et prot ge les condi tions de travail de nos coll gues Dominique FAURE Bureau national den Commission m tier dfaure snpden orange fr snp V M TIER le chef d tablissementadjoint Depuis la cr ation de EPLE on est pass de l adjoint au chef d tablissement au chef d tablissement adjoint via le personnel de direction adjoint C est le fruit d un long et patient combat syndical au service d une conception globale sur ce que doit tre La Direction d un tablissement public d ducation 1985 L ADJOINT AU CHEF D TABLISSEMENT Dans le droit fil des lois de d cen tralisation le d cret de 1985 cr e les EPLE et pr cise les attributions de ceux qui les dirigent sans toutefois toucher leurs statuts Concernant l adjoint il seconde le chef dans ses t ches p dago giques ducatives et administra tives Les statuts ant rieurs des personnes remplissant ces fonctions demeurent censeur des tudes au lyc e sous directeur de coll ge directeur adjoint de CET en lyc e d enseignement professionnel On vit les derniers instants d une poque r volue o le chef tr nait le censeur des tudes tonnait et le sur veillant g n ral surveillait Direction 88 Jean Michel Bordes Les projets fusent de partout On s int resse de plus en plus aux aspects ducatifs et des coll giens toujours plus nom
171. encer notre d ter mination Nous sommes choisis rappelons le pour travailler ses c t s et il semble que chaque recteur ait sa conception personnelle de la lettre de mission pour le proviseur vie scolaire S il est vrai que selon votre v cu gr ce votre faconde vous pourrez Vous faire une place dans la mai son rectorale il est vrai galement que vous ne changerez pas la per sonnalit d un recteur qui donne le tempo ambiance g n rale 1 septembre 2003 lettre de convocation du recteur pour un entretien le 10 septembre Ves ne chan gerez pas la personnalit d un recteur qui donne le tempo l am biance g n rale 10 septembre 2003 entretien concernant ma candidature avec le rec teur et ses collaborateurs directs concern s Nous tions dix candidats tre convoqu s 16 septembre 2003 courrier du recteur pr cisant qu il proposait ma candidature monsieur le ministre de l EN 1 octobre nomination et installation dans les nouvelles fonctions DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 POURQUOI AI JE POSTUL J ai postul pour deux raisons la premi re est celle qui a dirig mon d roulement de carri re le plaisir d avoir une vue d ensemble de plus en plus largie pourrait on dire sur les sujets qui nous pr occupent en tant que responsable et p dagogue Professeure de maths professeure principale personnel de direction en coll ge person
172. endiquent la pr sidence du conseil d administration de l EPLE gestionnaire en tant qu adjoint constate quotidiennement toute la difficult du pilotage Par ailleurs administration ne doit pas tre un frein mais quelque chose qui accompagne et le gestionnaire comme adjoint a un r le relativement nouveau jouer dans cet accompagne ment l Pr cis ment le gestionnaire en tant qu adjoint constate quotidiennement toute la difficult du pilotage avec l hy bridation administrative et quel point le m tier du chef d tablissement s est complexifi il est une autorit d con centr e en ce qu il applique les pro grammes nationaux concomitamment il est dans une relation hi rarchique vis a vis des enseignants mais sans tre le patron au sens priv du terme il est l ex cutif d un tablissement autonome qui ne devrait pas subir de V VIE SYNDICALE contr le hi rarchique et encore moins de contr le d opportunit mais seulement un contr le a posteriori de l galit UN CHEF D ORCHESTRE dd a 200 Interloqu par la remarque de Jean Marc B uf sur la pr sidence du CA aux lus locaux GUY GEOFFROY ancien chef d tablissement d put de la Seine et Marne ne voit pas l in t r t d un tel changement qui met la bagarre si l on souhaitait mettre la t te du conseil d administration de l EPLE un lu il faudrait en toute logique chois
173. endront les lieux essentiels des d bats et des d cisions Ces comit s seront consult s entre autres sur les questions rela tives l organisation et au fonction nement des services aux effectifs aux emplois et aux comp tences aux projets de statuts particuliers Les incidences des principales d cisions caract re budg taire sur la gestion des emplois seront communiqu es ces comit s techniques La repr sentativit des syndi cats sera assise sur leurs r sultats aux lections sur liste des comit s techniques e LE PARITARISME DISPARA T DES COMITES TECHNIQUES Dans les nouveaux comit s techniques qui seront consultatifs employeur ne disposera plus que d un si ge face aux repr sentants 1 F d ration une volont des lus du personnel et n aura plus le droit de vote Le vote des organisations syndicales aura donc une port e diff rente e LA N GOCIATION ENCADR E La nouvelle loi pr cise et encadre le champ et les conditions de la n gociation Elle pr voit que les organisations syndicales de fonctionnaires ont qualit par ticiper au niveau national des n gociations relatives l volution des r mun rations et du pouvoir d achat des agents publics avec les repr sentants du gouvernement Les organisations syndicales de fonctionnaires auront gale ment qualit pour participer avec les autorit s comp tentes des n gociations relatives
174. ent Y compris du point de vue de l exp rimentateur cela n a pas de sens de vouloir faire une exp rimentation sur les tablissements qui n en veulent pas alors m me qu il y aurait peut tre des tablissements qui seraient volontaires pour s engager dans ce programme En effet une question est celle du fond celle de notre intervention ou non dans la nomination des personnels de lEPLE C est une question dont nous devons d battre explicitement un jour ou l autre L aussi nous sommes loin d tre tous d accord beaucoup sont h sitants et c est d ailleurs tout fait normal Je pense que ce n est pas le type de position qui se prend 51 contre 49 mais c est la construc tion d un vrai d bat interne et d un vrai consensus sur une question aussi sensible par rapport nous mais galement par rapport aux autres On dissocie bien au sein du programme CLAIR ces deux aspects des choses Autre point dont nous avons d battre c est l volution de la for mation continue La confusion la plus totale r gne aujourd hui et avec nos coll gues d A amp nous essayons de faire pr valoir quelque chose qui la fois moderniserait le cadre actuel et nous viterait la construction n buleuse de GIP polymorphes Autre point aborder quant l volution du syst me c est celui de valuation du syst me celle des per sonnels et des tablissements sur quoi nous ne pou
175. ent o on se d couvre exclu du jeu Ce sera un d bat qui m me entre nous ne sera pas forc ment simple et je pense qu il est tout fait normal qu au sein m me de notre organisation toutes les sensibilit s existent sur ces questions Deuxi me th me chaud c est celui des tablissements CLAIR Une plateforme vient d tre ouverte pour les coll gues adh rents qui ont des ta blissements CLAIR et qui ont t r u nis au mois de septembre Sur CLAIR 1 il y a deux choses la mise en uvre et le programme lui m me La mise en uvre du programme CLAIR s est effec tu e dans des conditions qui ne sont pas acceptables des coll gues ont d couvert qu il fallait qu ils mettent en place un programme qui pr supposait leur volontariat dont on ne s tait gu re inqui t Mieux consigne a t donn e l encore de ne pas consulter les CA Les grands anc tres de ces n olib raux doivent se retourner dans leurs tombes C est d ailleurs incompr hensible alors m me que certaines cons quences du programme CLAIR n cessiteront de toutes mani res la consultation des CA puisqu un certain nombre d l ments rel veront de leur comp tence l article 34 de la loi d orientation par exemple Nous proposons une motion d actualit notamment pour que les tablissements dont les directions n taient pas volon taires puissent se retirer du programme CLAIR et l o les CA le rejetterai
176. ents acteurs du syst me ducatif Ce dossier intitul Promouvoir une culture de l valuation et de pilotage p dagogique dans notre syst me duca tif est t l chargeable partir de la page d accueil du site de VESEN www esen education fr RALLONGE BUDG TAIRE INADMISSIBLE POUR L ENSEIGNEMENT PRIV Lors du vote du budget 2011 de la mission enseignement scolaire le S nat a adopt le 30 novembre un amendement du s nateur Carle transf rant quatre millions d euros suppl mentaires l en seignement priv afin d y r tablir 100 postes ETP pour la rentr e 2011 Alors que le ministre s est lui m me mu de cette nouvelle largesse attribu e aux tablissements priv s en voquant l ini quit de traitement qu elle entra ne les syndicats de l ducation ont galement critiqu cet amendement en faveur du priv qui d j ne supportait que 10 des suppressions d emplois alors qu il repr sente 17 des effectifs scolaris s et ont instamment demand que cette injustice flagrante soit r par e DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 JOURN E DE MOBILISATION CONTRE LE BUDGET DE L DUCATION Lors d une conf rence de presse organis e au si ge de la FCPE le 16 novembre le col lectif Un pays une cole notre avenir regrou pant les principaux acteurs du monde ducatif syndicats de ducation parents d l ves associations mouvements p da gogiques
177. ert de base la contractualisation avec l acad mie ax sur l analyse de la situation par ticuli re de l tablissement et sur la strat gie adapt e cette situation pour la mise en uvre des objectifs et pro grammes nationaux il doit tre propos par EPLE non par l acad mie qui en claire seulement le cadrage Puis lau torit acad mique rend coh rents les diff rents projets Les bassins sont un lieu d changes parfaitement adapt qui doivent par une logique ascen dante compl ter la logique descen dante de la voie hi rarchique qui n est pas celle de la d centralisation Parmi les nombreux obstacles autonomie l ancien directeur de l en seignement scolaire estime que le plus important est l absence de red finition pr cise et claire des comp tences des trois niveaux national acad mique et EPLE question fondamentale car l organisation et le fonctionnement du syst me scolaire ne sont pas neutres pour la r ussite des l ves m me si l essentiel se passe dans la classe Cela se manifeste par une accumu lation de t ches nouvelles pour l ta blissement par une inflation textuelle et par une perception n gative des syst mes d information et de gestion accus s de ne pas tre pens s pour faciliter le pilotage D CENTRALISATION ACTE II DOMINIQUE ANTOINE ancien directeur et ancien secr taire g n ral V VIE SYNDICALE du MEN ancien conseiller de l lys e
178. es dossiers que sur la communication directe On se t l phone et personne ne passe dans votre petit bureau celui pr s des archives vous vous souvenez Dans un tablissement c est presque la situation inverse vous avez souvent la visite d un professeur d un parent etc et vous devez attendre le soir pour regarder le dossier que vous avez ouvert le matin Vous tes seule car vous n tes plus sur le terrain vous ne ren contrez plus les coll gues dans les diverses r unions habituelles LA D FINITION DE VOTRE PLACE Dans votre tablissement vous managez voire dirigez avec vos quipes p dagogique et administra tive on sait qui vous tes votre r le En tant que PVS deux probl mes se posent la place qui vous est assign e et que vous trouvez en arrivant l ampleur des d marches l ner gie la diplomatie ou le mauvais caract re pour arriver le plus pr s possible de la place pour laquelle vous postuliez DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Il suffit d observer les organi grammes des rectorats pour appr cier la diversit des responsabilit s attribu es au PVS Bien que conseiller du recteur relais entre le recteur ses services et les tablissements le proviseur vie scolaire est souvent affect dans la cellule vie scolaire sa d nomina tion proviseur vie scolaire et une de ses missions le confortant dans cette affectation On pourrait penser qu
179. es fonctions d enca drement interm diaire Depuis 2008 2009 des travaux sont en cours la DGAFP pour formaliser plus pr cis ment la d finition du La cat gorie A d signe ainsi l ensemble des corps ou emplois fonctionnels dont indice terminal du grade sup rieur est au moins gal la hors chelle B HEB c est dire les corps dont un grade atteint un indice major strictement sup rieur 963 Cette d finition s applique aux agents titulaires et par extension aux non titu laires des minist res et de leurs tablisse ments publics administratifs appartenant ces corps Les cas personnels atypiques ou exceptionnels o un agent d un grade donn dispose d un indice de r mun ra tion hors chelle B non rattachable une r gle au sein de ce grade en raison de bonifications par exemple sont cepen dant exclus de la cat gorie C est le cas des personnels de cat gorie A des services d concentr s de la direc tion g n rale des Imp ts DGI et des personnels de direction d tablissement d enseignement DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 teur civil magistrat etc d autre part elle nous mettrait hors jeu a priori de toutes les n gociations salariales futures autour de volution du FINALEMENT TRE OU NE PAS TRE Voil la question notre strat gie syn dicale se trouve a fortiori renforc e par ce rapport de la DGAFP Notre exigence d un corps 2 c
180. es modalit s arr t es par le BN TITRE QUATRI ME DES INSTANCES SYNDICALES Article R16 Le conseil syndical acad mique 1 Le conseil syndical acad mique comprend de 16 36 membres lus parmi les adh rents de l aca d mie jour de leur cotisation auxquels s ajoutent les membres de droit mentionn s l article S19 des statuts 2 Le r glement int rieur acad mique d termine le nombre total des membres lus sa r parti tion entre les membres lus par les sections d partementales et les membres lus par l assem bl e g n rale acad mique et les modalit s de mise en uvre des articles R2 et R3 Les modalit s de d p t de candi datures aux fonctions de membre du conseil syndical acad mique sont d finies par le r glement int rieur acad mique DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN Article R18 Le conseil syndical national Chaque conseil syndical acad mique est responsable de la d signation de ses d l gu s au conseil syndi cal national II assure la repr sen tation des chefs d tablissement des adjoints et des pensionn s en conformit avec les articles R2 et R3 Il d signe en nombre gal les titulaires et les suppl ants ceux ci si geant en cas de besoin Le nombre de si ges pourvoir est calcul sur la base de l ann e sco laire pr c dant l lection Le nombre des repr sentants pr vu l article S23 des statuts est fond sur l e
181. es se sont d j engag es dans une politique commune de communication sur leur territoire e INFORMATIONS SYNDICALES LOCALES En ce qui concerne la diffusion des informa tions locales l utilisation du courrier lectronique est privil gi par 87 des acad mies direc tement par mail simple pour 43 d entre elles ou bien apr s traitement sous la forme d une maquette pour les 44 restants Le partage d outils de diffusion entre secr taires acad miques ou bien sur proposition de la com Informations locales mission vie syndicale pourrait permettre une communication plus lisible et plus uniforme 63 e FR QUENCE DE DIFFUSION Pr s de 72 des acad mies communiquent leurs adh rents au coup par coup en fonction de l ac tualit syndicale nationale 28 le faisant un rythme r gulier S il est important d tre r actif il est pri mordial d assurer galement de fa on r guli re un lien avec eux la fois pour les assurer de l accompagnement du syndicat mais aussi pour mettre l accent sur l investissement des VIE SYNDICALE Fr quence de diffusion E EN FONCTION DE L ACTUALIT E RYTHME R GULIER cadres syndicaux d partementaux acad miques et nationaux e PUBLIC CONCERN L importance accord e par les acad mies la communication se traduit par le public qu elle concerne En effet pour 62 d entre elles les informa
182. est plus l adjoint au chef d tablisse ment dans le sens charg de t ches ou censeur des tudes il devient un chef d tablissement adjoint qui seconde le chef d tablissement dans ses missions ce qui rend coh rent le fait qu il y ait une lettre de mission dont d ailleurs il faudra se poser d sormais la question de savoir s il ne serait pas plus logique qu elle soit adress e len semble de la direction Cela r affirme clairement que ceux qui ont aujourd hui des fonctions d adjoint sont bien du m me corps que le corps des chefs d tablissement la simple diff rence que certains sont chefs d tablissement et les autres chefs d tablissement adjoints Par ailleurs le gestionnaire devient adjoint gestionnaire Nous ne souhaitions pas le terme adjoint gestionnaire nous avions propos adjoint en charge de l administra tion le mot gestionnaire a disparu puis r apparu mais c est de leur nom qu il s agit et non du n tre Il seconde sur des fonctions pr cises de gestion administrative notamment mais aussi financi res de l EPLE qui ne sont pas des missions des personnels de direc tion mais des fonctions n cessaires des tablissements qu ils dirigent Nous avons pr sent un texte qui effecti vement se rapproche plus de ce que nous souhaitions qui r affirme claire ment l unicit du corps et r affirme que l quipe de direction inclut bien le
183. et d am lioration financi re Cet effet bonifi peut alors conduire des demandes de muta tion ne correspondant pas forc ment une volont d volution professionnelle mais seulement l gitim es par un impact paye Dans une approche tr s diff rente et pour tenter tout le moins de limi ter ce ph nom ne en particulier en fin de carri re on pourrait imaginer que le classement des EPLE soit directement attach la r mun ration des coll gues Il constituerait alors une forme de capi tal classement solidifi durablement au fur et mesure de la carri re avec un gel au niveau maximum atteint un moment T On aurait ainsi en quelque sorte une forme de clause de sauvegarde per manente qui autoriserait un coll gue demander ventuellement un EPLE moins bien class et peut tre moins complexe ou moins important sans risque de voir son salaire diminuer On voit bien que dans tous les cas notre objectif est de prendre mieux en compte l volution de nos tablissements et de leur r seau mais aussi de faire en sorte que la situation mat rielle de nos coll gues soit plus en phase avec cette adaptation Ces avanc es seront bien entendu faire prendre en compte dans lagenda social que nous entendons signer au plus vite avec notre minist re et ce dans la mesure o elles auraient un co t budg taire valuer pr cis ment Mais auparavant nos instances auront nous donner des manda
184. ettre de Direction du 15 septembre 2009 Il faut maintenant cr er un rapport de force au niveau local pour faire appliquer ces pr conisations Il faudra pr ciser lors du CSN de mai 2011 les mandats de la motion du congr s de Biarritz relative la place et au finance ment de l enseignement priv En effet diverses mesures visant remettre en cause les quilibres exis tants n cessitent une r ponse ferme de notre part LES LECTIONS DE 2010 Le secr taire national fait le point sur la pr paration de la campagne des lec tions du 20 octobre 2011 qui est d j bien engag e et dont les enjeux font l objet d un article dans ce m me num ro de Direction p 39 Le texte de son interven tion fera l objet d un vade mecum qui sera diffus aux acad mies dans un prochain SA SD et qui traitera les points suivants la coh rence de la campagne dans PUNSA Education entre syndicats de la f d ration avec l UNSA Fonc tion publique les enjeux de la campagne le cadre r glementaire les th mes de campagne les modalit s de vote et du calen drier le fonctionnement des nouvelles ins tances de dialogue social les supports de la campagne L VOLUTION DE L UNSA ET LA QUESTION DE LA RECOMPOSITION La probl matique actuelle est un peu diff rente de celle qui avait t pos e il y trois ans Il ne s agit pas de r aliser un regrou pement d organisations syndicales susce
185. euses manifestations et je ne doute pas un instant que ce ne soit pas le cas dans l assistance on a pu constater combien les d l gations de l UNSA taient devenues aujourd hui tr s significativement pr sentes Concernant le mouvement social sur les retraites en lui m me le gouvernement b n ficiait d une chance extraordinaire non seu lement le fait d avoir une intersyndicale qui est rest e coh rente mais une inter syndicale dans laquelle la direction de la CGT avait une position qui m ritait tout de m me de l attention Le pouvoir politique n a absolument rien fait de tout cela l on voit bien que le dialogue social est quelque chose qui est absent de son univers intellectuel D ailleurs la loi telle qu elle a t pr sent e tait une loi peu flexible faite pour voluer et il tait effectivement difficile pour le pouvoir de n gocier sur la loi telle qu elle avait t construite C tait cependant possible lors de l tape parlementaire qui aurait pu tre l occasion d une reprise du d bat et qui n a servi rien alors que nous savons qu elle tait pr vue dans le sc nario ini tial pour aggraver la proposition gouver nementale Il courait notamment le bruit que des amendements parlementaires auraient remis en cause la question des 6 Mois Sur le mouvement des retraites s est greff un autre mouvement qui a pos des probl mes particuliers le mouvement des lyc en
186. fensive des d sordres La soci t de demain que nous allons construire que ce soit dans nos r gions nations ou regrou pements de nations devra se faire avec un socle id ologique pour une unit pacifiste humaniste et sociale Le socle de cette construction peut doit tre la la cit Certaines associations comme le comit Action Europe d mo cratique et la que ont d j r fl chi des conceptions l Union europ enne a besoin d institutions d mocratiques Celles ci dans leurs principes et leur fonctionnement doivent se fonder sur une thique civique et sociale capable d assurer l harmonie entre les mul tiples diversit s humaines o l Europe puise sa richesse et sa vitalit Ces valeurs et ces principes fondamentaux V VIE SYNDICALE doivent mettre les peuples d Europe labri des affrontements intercommur nautaires des rivalit s religieuses des int grismes r ducteurs et des cl rica lismes ali nants Les pr sentes propositions sont destin es laborer une charte qui visera d finir la port e et le cadre des valeurs fondamentales sur lesquelles devraient reposer les institutions com munautaires afin qu elles contribuent au progr s Cette charte la que se r sume en quelques points e Article 1 Stricte s paration du domaine public et de la sph re pri v e ind pendance l gard des glises et des religions e Article 2 Pas de l galisation des interdits
187. ffectif des syndi qu s de la section acad mique au 31 mai de l ann e scolaire La liste des membres titulaires et suppl ants doit tre communiqu e au secr tariat national au plus tard huit jours avant la tenue du premier CSN de l ann e scolaire Elle est publi e dans le bulletin national TITRE CINQUI ME DISPOSITIONS DIVERSES SECTION LES COMMISSIONS PARITAIRES SECTION III DISPOSITIONS PARTICULI RES Article R32 Dispositions transitoires 63 CSN titre transitoire et dans l attente d une modification statutaire qui sera soumise au vote du congr s de Lille les dispositions pr vues pour les commissaires paritaires nationaux suppl ants l alin a 2 de l article S23 des statuts s ap pliquent aux membres suppl ants du BN Vote du CSN adopt e 8 abstentions LA LAICITE Les textes qui fixent nos positions sur la question de la la cit sont parfai tement clairs que ce soit les motions du congr s de Biarritz ou celles du CSN de novembre 2009 Par cons quent il ne para t pas utile de proc der la r criture de textes sur ce sujet qui seraient in vitablement redondants En ce qui concerne le port du voile dans les GRETA la motion 3 du congr s de Biarritz est galement tr s claire sur notre position Le ministre a confort notre ana lyse lors de la premi re audience qu il nous a accord e le 15 septembre 2009 voir compte rendu dans la L
188. ganisations syndicales Si l on introduisait deux chefs dans l EPLE le chef Etat et le chef collectivit s alors l autonomie de l EPLE d j mal men e contrainte par les textes tait sans doute morte Dominique Antoine voit dans l EPLE une petite r publique au prix inestimable o la notion de communaut ducative prend sens Pour la pr server il faut moderniser les missions autant que le fonctionnement de l EPLE afin de tenir compte de volution des exigences sociales relay es par les lus Il faut galement avancer dans la mutualisation inter tablissements et faire du gestionnaire l adjoint part enti re du chef d ta blissement A cet gard il faut donner aux gestionnaires la place laquelle l gitimement ils aspirent pour qu ils ne soient pas tent s de regarder vers ext rieur convoit s qu ils sont par les collectivit s parce qu ils sont comp tents travailleurs d vou s et modernisateurs ce serait une grande perte pour le minist re Ainsi manciper l EPLE c est manciper chacune de ses composantes sans que les lus locaux ramassent la mise au d triment des autres sans que le chef d tablissement s installe comme un nouveau potentat au d triment des professeurs Des innovations r centes vont dans ce sens les conseils p da gogiques la place faite aux l ves aux parents Si chacun ne trouve pas son compte travers une au
189. haiter des mesures tech niques de s curisation vid osur veillance et misent majoritairement sur plus de moyens humains pour r soudre les probl mes de violence Loin d avoir d flor l essentiel des r sultats de cette enqu te qui apporte beaucoup d autres clai rages par exemple sur le nombre de signalements les effets des in galit s sociales par rapport aux faits de vio lence signal s ou encore par rapport au traite ment de la transgres sion et aux sanctions inflig es Direction proposera prochai nement un article de Georges Fotinos sur le sujet I si Mu Fl DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 les personnels de direction 9 et les CPE 6 ces donn es sont cepen dant appr cier au regard du temps pass dans l tablissement et au contact des l ves Les donn es globales de cette note de la DEPP sont galement relativi ser car tablies partir de statistiques et non de chiffres bruts qui plus est elles se concentrent exclusivement sur les actes consid r s comme les plus graves et passent pas cons quent sous silence un certain nombre de faits j Note d information n 10 20 novembre 2010 Lien media education gouv fr file 2010 88 8 NIMEN1020_160888 pdf D VELOPPEMENT DU NUM RIQUE L COLE R VE VIRTUEL OU R ALIT Attendu depuis le mois d avril Luc Chatel a pr sent le 25 novembre dernier les 5 objectifs de son plan
190. i a parfois t appliqu d une fa on tr s dure dans certaines acad mies a per mis de faire voluer positivement un certain nombre de situations Il est inac ceptable de s entendre parfois dire que ce n est pas grave si les professeurs ne sont pas remplac s m me si certains rectorats ne se g nent pas pour le dire oralement Vous en faites bien des histoires pour quelques heures de cours manqu s Il faut tenir bon l dessus Deuxi me question sur la masterisation qui va certainement devenir la question chaude du moment c est l accueil des tudiants de M1 M2 dans le cadre de leur formation de master Une acad mie a envoy une circulaire aux tablis sements pour leur dire qu il fallait signer une convention mais sans rien deman der au conseil d administration car c est une convention qui tait sign e en tant que repr sentant de l Etat Je ne sais pas o dans le Code de l duca tion on a pu trouver cela toute conven tion doit faire l objet d un accord du CA Ah Ces gens l sont pour l autonomie en g n ral sauf quand il faut la mettre en uvre et qu elle risque de les g ner Il faut tre d une extr me fermet car ce qui est en jeu derri re c est l EPLE La question de l accueil des tudiants de master que nous avons pos e depuis 2008 fait que nos tablissements vont devenir des prestataires de formation pour le compte des universit s dans l
191. i du 13 juillet 1983 n a ni pour objet ni pour effet d ouvrir droit la prise en charge par l Etat des frais qu un fonctionnaire peut engager pour sa d fense dans le cadre d une proc dure disciplinaire diligent e son encontre par l au torit hi rarchique dont il rel ve ou des frais qu il expose pour contester devant la juridiction administrative une sanction disciplinaire prise son encontre e De m me en cas de faute person nelle la protection de l agent par administration peut tre refus e ce dernier La collectivit publique est tenue d accorder sa protection au fonctionnaire ou l ancien fonc tionnaire dans le cas o il fait l objet de poursuites p nales l occasion 73 de faits qui n ont pas le caract re d une faute personnelle La faute personnelle est la faute d un agent comportant une intention de nuire ou pr sentant une gravit inadmis sible ou extr me gravit On peut donner comme exemples la prise ill gale d int r ts des violences injustifi es e Le Conseil d tat a galement t amen se prononcer par rapport une d cision d action de la pro tection fonctionnelle assortie d une condition de remboursement des sommes engag es par l adminis tration minist re de la D fense si la faute personnelle venait tre av r e par la d cision de la juridic tion p nale Il est vrai que l admi nistration ne disp
192. i fixe annuelle ment le programme de travail et la date laquelle un relev de conclu sions indiquant les l ments faisant accord ainsi que le calendrier de leur mise en uvre Cette proposition de structu ration du dialogue social permet de borner dans le temps les n go ciations engag es et s av re un garant de son efficacit Car c est l efficacit qui donne du sens la d marche de dialogue social Le minist re a en quelque sorte valid cette proposition puisqu un projet de protocole d organisation a t soumis au secr taire g n ral AGENDA Vacances de No l Zone A B amp C Samedi 18 d cembre 2010 au lundi 3 janvier 2011 Mardi 18 janvier Colloque La cit Jeudi 20 janvier Bureau national Mercredi 25 janvier Cellule juridique Mardi 8 f vrier Bureau national Mercredi 9 f vrier Bureau national secr taires aca d miques Vacances d hiver Zone A Samedi 26 f vrier 2011 au lundi 14 mars 2011 Zone B Samedi 19 f vrier 2011 au lundi 7 mars 2011 Zone C Samedi 12 f vrier 2011 au lundi 28 f vrier 2011 le mardi 23 novembre Le SNPDEN a donc pris l initiative de relancer le dialogue social sur des bases clai rement tablies et avec des engage ments au plus haut niveau puisque c est le ministre lui m me qui pour le minist re sera signataire de ce protocole A l heure o d autres demandent tre entendus le SNPDEN agit pour que chacun
193. ident enfin que le p trin tait conforme aux normes de s curit En cons quence M B doit tre d bout de sa demande en recon naissance de la faute inexcusable de employeur c est dire de l Etat et le jugement entrepris c est dire celui du TASS doit tre confirm LE 2 EXEMPLE concerne le juge ment rendu par le TASS de Caen en date du 15 septembre 2009 extrait de la LIJ 145 de mai 2010 Rappel des faits comme pr c dem ment il s agit d un accident survenu un l ve de coll ge classe de 3 M L effectuant un stage en entreprise industrielle de fabrication de struc tures m talliques et chaudronnerie Cependant les circonstances de l ac cident et l implication des diverses per sonnes diff rent En effet l l ve s tait rendu la cintreuse la demande du chef d atelier puis s tait vu confier par l ouvrier aux commandes de cette machine la t che particuli re de main tenir une barre en position pendant le cintrage L ouvrier ayant fait remarquer l l ve une petite chelle debout contre un tabli l oppos de la barre celui ci s est tourn dans cette direc tion et l index de sa main gauche a alors t cras entre la barre et les galets par la cintreuse qui poursuivait son mouvement A la suite de cet accident l l ve avait d tre amput au niveau de la seconde phalange de l index gauche Attendus et jugement du TASS
194. ie 3 et la cat gorie 2 est descendue pour la rentr e 2010 effectifs rentr e 2008 de 700 623 et pour les coll ges entre les cat gories 1 et 2 de 400 355 LES PARTICULARIT S Les calculs ne sont pas toujours aussi simples car il existe des crit res dits de Surclassement e Pour les coll ges ces crit res sont existence d une SEGPA d un inter nat du crit re ZEP ou RAR et sans doute prochainement CLAIR m me si nous demandons que ces tablis sements ne soient pas pris sur les contingents actuels mais en plus car cr s depuis e Pour les lyc es professionnels il faut au minimum 2 des crit res suivants pour tre surclass post bac inter nat industriel ou h telier GRETA CFA public ou le crit re ZEP ou RAR e Pour les lyc es il faut en cumuler 3 La pr sence ou non de ces crit res de surclassement peut expliquer les diff rences de classement entre deux ESSIONNELS COU GES _ CAT GORIES EFFECTIFS CAT GORIES re de 400 We 2 de 700 2 3 de 1000 3e 45 de 1000 4 tablissements de m me nature au profit de celui ayant le moins d l ves Ainsi on trouve un coll ge avec 204 l ves en cat gorie 3 alors qu un autre avec 354 l ves mais sans crit re de surclasse ment est en cat gorie 1 Autres incoh rences il n existe pas de coll ge en 4 exceptionnelle et les lyc es professionnels sont class s des cat gories 1 4 tan
195. if parce qu on s est int ress non seu lement au b ti mais aussi la vie du lyc en Direction Vous avez r cem ment protest contre l absence de repr sentant de l Etat au congr s de l ARF et la cr ation d une asso ciation concurrente l AEREF Cette bipolarisation des lus r gionaux n est elle pas un facteur de fai blesse et la fin du laboratoire d id es qu a t jusqu ici PARF AR L ARF reste un labora toire d id es un lieu d changes de bonnes exp riences Paradoxalement la d centralisa tion est un facteur de mutualisation et de lutte contre les in galit s Les tudes universitaires constatent que depuis 30 ans l in galit ter ritoriale a diminu L id e de dire l Etat produit de l homog n it de l galit et de la cr ativit est une fumisterie totale L int r t de l ARF est de se saisir au plus vite des bonnes pratiques En r alit je n ai pas vraiment regrett l absence de l Etat notre congr s Toutefois un dialogue est indispensable entre l Etat et nous Il faudra bien qu l occasion de la campagne de 2012 il y ait une r flexion sur la d centralisation mais je suis un peu inquiet car le parti socialiste me semble beaucoup trop jacobin II ny a qu en France qu on constate cette forme d autisme entre l Etat et les collectivit s Notons que l AERF association concurrente de l ARF a t cr e par la pr sidence de la R publ
196. ignants respect ou non respect de la charte de pilotage des EPLE DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 usage de l outil infor matique et inflation des applications parfois peu fiables Quel r le pour les EPLE Quelle responsabilit Quelle limite SUR LE PLAN POLITIQUE Le contexte g n ral de d responsabilisation crois sante de l autorit aca d mique a une incidence concr te sur la nature des relations qu elle entretient avec les tablissements sco laires Comme nous l avons plusieurs fois exprim nous glissons d un climat de confiance un climat de d fiance Une conception particuli re de lautonomie de l tablissement semble progressivement s imposer Nous pouvons la r sumer par la formule suivante de moins en moins d accompagnement p dagogique de plus en plus de contr le budg taire Nous devons peser pour modifier cette tendance Nous devons continuer demander un minimum de cadrage institutionnel un v ritable accompagnement p dagogique Pour cela nous devons tre porteurs d une v ritable analyse des situa tions de solides r flexions collectives C est ce quoi nous nous employons Au del des r unions d partementales et acad miques le SNPDEN dispose de 2 canaux d information 1 site internet synth se de r flexions collectives comptes rendus de r u nions bulletins d informa tion 1 publication bimestrielle
197. inion veut rapidement des r sultats ce qui l r duit consid rablement le temps poli tique d j court la dur e de vie d un ministre moins de deux ans un horizon m diatique aussi proche que le journal de 20 heures Il faudrait une logique ascendante de EPLE entre trois et cinq ans pour construire la relation de contrat d objectifs entre une acad mie et EPLE un projet d tablis sement qui mobilise les acteurs I est donc imp ratif de limiter l intervention nationale la d finition des grands principes et objectifs ainsi qu un tra vail d valuation rigoureux d assumer aussi un temps et un espace de prise de d cision beaucoup plus proches du terrain quelque part entre l acad mie et l EPLE L avenir sera donc girondin a soci t elle m me dans un sentiment crois sant d ins curit reste attach e un Etat central per u comme protecteur En outre le contexte des tablis sements volue leurs relations avec les collectivit s deviennent de plus en plus exigeantes celles avec le monde conomique de plus en plus d cisives et ils doivent de plus en plus travailler dans un r seau avec d autres tablis sements EPLE seul n a plus de sens L EPLE va devoir galement apprendre g rer une nouvelle organisation du temps scolaire avec toutes les formes d accompagnement personnalis et de prise en charge individualis e On assiste une r organisation du trav
198. interdiction totale de tout couvre chef au sein de l tablis sement a t inscrite dans nombre de r glements int rieurs Dans Direction 135 janv f v 2006 Bernard Vieilledent souli gnait reprenant les propos du commissaire du gouvernement la grande m fiance des juges l gard de toute interdiction g n rale et absolue consid r e comme ill gale et donc inacceptable en particu lier lorsque sont en cause des libert s la libert est la r gle et la restriction de police l exception conseil d Etat 10 ao t 1917 Mald Le tribunal administratif de Strasbourg avait d j dans un jugement en date du 25 juillet 2005 consid r qu une mesure d interdiction g n rale et absolue exc de l tendue des pouvoirs dont dispose l auto rit administrative pour assurer le bon ordre de l tablissement Ce n est donc pas le seul fait du hasard si le jugement r cent concerne une fois encore un tablissement lyc e de l aca d mie de Strasbourg pour m moire l une des plus concern es par les affaires de voile e HISTORIQUE DES FAITS ET CHEMINEMENT JUDICIAIRE Une l ve avait demand titre prin cipal annulation du RI de son tablisse ment au motif qu il pr voyait que le port de tout couvre chef est interdit et que pour elle cette interdiction portait une atteinte injustifi e la libert des l ves et au droit ou respect de leur
199. ion de cir culaire Dans un tablissement vous tes chez vous au rectorat vous tes chez monsieur le Recteur Exister pour rester digne de la fonction tout en oubliant un peu ses pr rogatives de chef unique d tablissement est une caract ristique de la fonction me semble t il Rassurez vous Vous tes tout de m me unique car nor malement il y a qu un seul PVS par rectorat Donc a priori les avantages que j ai pu d couvrir n existent que si vous acceptez de postuler dans ce positionnement C e sont les grands seigneurs dans un palais rectoral et chacun a son fief TRE PR S DU POUVOIR Outre d tre un peu fi re d tre dans le giron d cisionnel mais cela il ne faut pas le dire participer la r flexion sur la gestion acad mique c est dangereux ne s exprimer DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 qu apr s avoir tourn au moins qua torze fois la langue dans sa bouche usant mais combien stimulant et passionnant LA COMMUNICATION AVEC TOUS LES ACTEURS LES IMPLICITES DE VOTRE MISSION Coordination au b n fice des tablissements de l action des dif f rents services c est un avantage de pouvoir travailler dans son quoti dien sur les th mes d ampleur acad mique avec tout le monde et d avoir les portes ouvertes partout que ce soit avec tous les coll gues en tablis sement de l acad mie sur bien des points je suis all e des PO au Gard en passan
200. ionnement auront t profond ment boulevers s Des rapports de force qui en sortiront d pendra largement la capacit de chaque organisation syndicale peser dans les n gociations Pour les person nels de direction plus encore que pour tous les autres c est un enjeu d cisif IIS auront lire leurs repr sentants dans les comi t s techniques au niveau national et au niveau local sur des listes pr sent es par les diff rentes f d ra tions syndicales C est donc dans le cadre de sa f d ration UNSA que le SNPDEN parti cipera ces lec tions dans les CAPN et CAPA selon des modalit s com parables celles qui pr valaient jusqu ici et donc pour nous sur des listes pr sent es par le SNPDEN si ce n est que le vote sera organis par voie lectro nique et que la dur e des mandats des commissaires paritaires sera de 4 ans harmoni s e avec celle des comit s techniques des trois fonctions publiques d marche id olo LE CONTEXTE G N RAL UN BOULEVERSEMENT DES R GLES DU DIALOGUE SOCIAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE R plique de la loi adopt e en ao t 2008 pour le secteur priv la loi du 5 juillet 2010 relative la r novation du dialogue social dans la Fonction publique s inscrit dans une m me pers pective bouleverser reconfigurer La nature de l intervention de l Etat et la conduite des politiques ont en effet connu de profondes
201. ions pour la mani re dont il a port les divers dossiers qui structurent la vie quotidienne d une orga nisation comme la n tre et pour son souci d accompa gner sereinement le passage de t moin Le contexte politique de transfert de responsabilit s du niveau national au niveau r gional ne peut pas laisser indiff rent le SNPDEN son action et son positionnement doivent prendre acte de ces volutions Le SNPDEN doit aussi tre attentif la concep tion tr s particuli re de l au tonomie de l tablissement qui semble habiter les repr sentants de l autorit acad mique Fort de la diversit des sensibilit s qui le com posent le SNPDEN s efforce d tre pr sent dans tous les domaines SUR LE PLAN PEDAGOGIQUE e Construire et porter des r flexions collectives indis pensables pour anticiper accompagner ou d non cer certaines volutions du service public d ducation e Produire des analyses pour d passer l effet par fois bien sch matique de simples constats chiffr s taux de redoublement trop importants comparaisons interd partementales Que compare t on Sur quoi se fonde t on etc hausse des inscriptions dans les coll ges priv s nombre d exclusions Durant l ann e scolaire 2009 2010 le SNPDEN a organis deux moments forts de r flexion collective 2 jours en novembre 2009 autour de la question de 66 VIE SYNDICALE la mise en place du socl
202. ique en direction des pr si dents de droite Je laisse aux lec teurs de votre revue le soin d en tirer les conclusions V M TIER Ballon d essai o d rapage Alors que le SNPDEN r alisait l interview du pr sident de l ARF la presse publiait quelques jours apr s les d clarations de Jean Paul Denanot pr sident de la r gion Limousin louverture du col loque international Nouvelle gouvernance territoire et performance publique des tablissements ducatifs Poitiers Il y expose une conception de la d centralisation qui pour ne pas tre une surprise n en a pas moins entrain une quasi unanimit contre elle lors du colloque sur les 25 ans de l EPLE Pour Jean Paul Denanot apr s les TOS il faut d centraliser aussi les gestionnaires et comptables pour que la collectivit soit mieux ob ie Il faut modifier la structure tripartite du conseil d administration de EPLE pour que la place des collectivit s y soit plus impor tante et faire fi de l autonomie Ils les EPLE sont dits autonomes mais de quoi et pourquoi et autonomie est li e l argent qu on veut bien leur donner Et de faire remarquer qu entre la dotation de l Etat et ce que les r gions d pensent il y a un rapport de 1 7 en oubliant que les salaires doivent tre inclus dans le co t de l acte ducatif ce qui inverserait les proportions concep tion bien rustique du fonctionnement du sys
203. ir le maire comme pour Ph pital qui est sur son territoire ce qui n aurait aucun sens pour EPLE dont la collectivit de rattachement est le d partement ou la r gion De plus la multiplicit des charges des lus les emp cherait de remplir un v ritable r le de pr sident r guli rement pr sent attach la connaissance de l tablissement et pas seulement ma tre de d bats Quant au gestionnaire il est ses yeux un fonctionnaire de l Etat qui fait partie par d finition de l quipe de direction pleinement en charge aux c t s du chef d tablisse ment de l animation de la vie scolaire pour ce qui rel ve de sa responsabilit fonctionnelle Qi au gestionnaire il est ses yeux un fonctionnaire de l Etat qui fait partie par d finition de l quipe de direction Dans un pays historiquement et structurellement centralis il ne peut pas y avoir de d centralisation r ussie sans parall lement une d concentra tion volontairement d finie et assum e comme telle ajoute Guy Geoffroy le juste dialogue l chelon pertinent entre des partenaires qui ne peuvent pas ne pas travailler ensemble La d centralisation est une avanc e consid rable pour le chef d tablisse ment auquel elle assigne enfin claire DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ment la place qui lui revient celle de chef d orchestre de patron dans tous les aspects d agent puissant de
204. ir une image de la situation dans le monde et d laborer une liste de comp tences et de valeurs communes sur lesquelles nous pourrions nous fon der pour laborer ce projet politique Internationalement les missions de l cole ont fortement chang et voluent dans un contexte social et culturel de plus en plus complexe De par le monde il existe une multi plicit de substantifs pour d crire notre fonction cela tant le poids de la com plexit du m tier et des difficult s voire DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 du stress qui s y attache parfois est la preuve non d un clivage mais d une com munaut de m tier et d interrogations Ce s minaire regroupait une petite centaine de personnes majoritairement compos e d enseignants faisant fonc tion ou de chefs d tablissements tous venus des pays de l OCDE Tout comme nous ils ressentent au quotidien les difficult s li es la crise globale Tout comme nous ils y font face Cela tant leurs conditions d exercice de la fonction sont tr s diff rentes des n tres Ceux qui embrassent la fonction sont exclusivement des enseignants et le restent Ils sont tota lement ou partiellement d charg s de leurs cours Pour les Suisses les cours donn s par le chef d tablissement seront dis pens s dans des disciplines consid r es comme mineures raison de 4 6 heures hebdomadaires ils pourront dispenser l histoire ou la g
205. is aussi des ensembles plus vastes d coles et de coll ges Fran ois Perret ne croit pas l mergence d EPEP en tant que tels De m me l articulation lyc e universit est in vitable dans la mesure o notre syst me scolaire est pilot aujourd hui depuis l enseignement sup rieur par objectif de 50 d une classe d ge ayant un dipl me de l enseignement sup rieur Il y aurait mille avantages imaginer des tablissements scolaires d un nou veau type notamment en mati re de p dagogie influence de la culture du primaire sur le coll ge concernant l va luation des comp tences fructueux changes des enseignants entre pri maire et coll ge permettant d exploiter leur savoir faire technique entre profes seurs de classes pr paratoires ou BTS et ma tres de conf rences ou PRAG des universit s I s agit d imaginer une nouvelle forme d organisation d ta blissements pas forc ment un seul mod le qui permette des ressources plus larges aussi bien gestionnaires et administratives qu intellectuelles et p dagogiques avec beaucoup de souplesse Tout cela n exclut pas des lyc es des m tiers ou des rapproche ments th matiques notamment dans l enseignement professionnel En outre il faut un accroissement des ressources expertes par exemple de ressources pour la formation des professeurs des lA IPR et IEN pour clairer les choix faire dans le cadre de l autonomie p dagogi
206. is par Isabelle POUSSARD permanente DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 m tier V M TIER Jean Faller et Lysiane Gervais du bureau national du SNPDEN ont rencontr Alain Rousset pr sident de l ARF Association des r gions de France et pr sident de la r gion Aquitaine Entretien avec un pr sident de r gion Direction Apr s de longs mois de d bats la r forme des collectivit s locales est d sor mais vot e D s le d but vous avez t hostile cette r forme Pouvez vous nous en pr ciser les raisons Alain Rousset AR La France tourne le dos la d centralisa tion qui existe dans tous les tats europ ens Ce texte ne clarifie pas les comp tences et n am liore pas les institutions notamment pas dans le sens d une meilleure utilisation des cr dits publics et ne permet pas une meilleure visi bilit d mocratique La cr ation du conseiller terri torial est la seule id e du texte qui tablit un triple contresens d mocratique priver la r gion d une lection On revient aux ann es soixante dix o les assembl es locales taient compos es des conseillers g n raux notables locaux des parlementaires et des maires des grandes villes Comment les lecteurs vont ils s y retrou ver dans un conseiller qui appartiendra une assembl e de droite ici une assembl e de gauche l Une assembl e du social ici de d veloppe ment conomique ailleurs C est con
207. isation et d du cation de la jeunesse ALAIN BOISSINOT INSPECTEUR GENERAL ANCIEN DIRECTEUR AU MEN ET ACTUEL RECTEUR DE L ACADEMIE DE VERSAILLES Pour Alain Boissinot il faut recon na tre la pluralit des tablissements leur extraordinaire diversit ce qui n ex clut pas un horizon r gulateur Etablir une typologie des tablissements en croisant les donn es sociologiques et les donn es de fonctionnement et de r sultats permet une approche plus r a liste et op ratoire que des moyennes acad miques Plut t que de se r f rer une galit purement th orique ne vaut il pas mieux assumer une diversit de fait des situations pour tenter de la r guler LEPLE demande tre pens dans un contexte de r volution coper nicienne des modes de pilotage de l Education nationale Deux repr sen tations oppos es du monde adminis tratif se m lent cr ant un malaise une culture centralis e jacobine descen dante pesant sur les pratiques quoti diennes des chefs d tablissement par des demandes de comptes sur toutes sortes de dispositifs impos s et simul tan ment une culture qui reconna t des espaces de libert et d initiative devenus n cessaires cause de la massification du syst me ducatif et de la complexit croissante des m ca nismes sociaux La soci t elle m me dans un sentiment croissant d ins cu rit reste attach e un Etat central per u comme protecteur L op
208. issement soient trop souvent consid r s comme un simple service V CHRONIQUE JURIDIQUE d concentr un pur ex cutant ou un appendice un bureau des collectivit s territoriales R vant une pleine articulation des politiques publiques convergentes dont l EPLE c est dire les l ves serait le fondement la raison d tre et donc le c ur loi d orientation de juillet 1989 l l ve est au centre du syst me ducatif nous soulignons nouveau la n cessit de formations communes de rencontres au plus pr s des difficult s des probl mes rencon tr s tay es sur des cas concrets LA PROTECTION JURIDIQUE DU FONCTIONNAIRE Le dossier Fonction publique Les volutions r centes de la protection juridique des agents publics r alis par Philippe Brun Tiphaine Petit et Maxence Delorme apporte un clairage particuli rement int ressant pour les personnels de direction quant la mise en uvre de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant sur les droits et obligations des fonctionnaires L article 11 bien connu des person nels de direction vise prot ger les fonctionnaires contre les menaces violences voies de fait injures dif famations ou outrages dont ils pour raient tre victimes l occasion de leurs fonctions La protection fonctionnelle que la loi garantit est li e l exposition des agents publics des relations parfois conflictuelles avec les usagers
209. l Etat garant d un service public d ducation quitable sur l ensemble du territoire national qu il tait d j il est devenu en outre l outil op rationnel ex cutif de la volont exprim e par la communaut scolaire de l tablissement et surtout et enfin le premier res ponsable p dagogique de l tablisse ment qu il dirige POINT DE VUE D UNE SOCIOLOGUE ANNE BARR RE sociologue sp cialis e dans les sciences de l duca tion estime au vu de son enqu te de 2004 2005 que la d centralisation d un c t a enrichi le travail des chefs d tablissement qui se sont vu allouer des t ches suppl mentaires motivantes en concertation avec les collectivit s territoriales comme celle de ma tre d uvre que l autonomie c est aussi un enrichissement tr s p dagogique de leur travail y compris dans leur relationnel avec les enseignants Mais elle a d un autre c t introduit une tension dans leur travail en parti culier du fait des hybridations de formes de contr le qui leur imposent davantage de t ches bureaucratiques ne des difficult s du travail du chef d ta blissement dans cette re de la d centralisation c est d tre dans cet entre deux organisationnel Car l autonomie c est un autre sys t me de contr le du travail par des r sultats des changements visibles une action c est ce type de contr le que demandent les
210. lasses et d une r vision de l en semble du syst me indiciaire 1 chevron de l chelle lettre A pour la classe d accueil 3 chevron de l chelle lettre B pour la hors classe suppression de tout indice butoir terminal est donc l ordre du jour Nous devons l obtenir si nous voulons tre recon nus pour ce que nous sommes des cadres sup rieurs Encart D finition de la cat gorie A dans le Rapport annuel sur l tat de la Fonction publique 2009 2010 pages 49 50 www fonction publique gouv fr IMG pdf RA_V1_2009 2010 pdf 1 La cat gorie A d signe l ensemble des corps ou emplois fonc tionnels dont l indice terminal du grade sup rieur est au moins gal la hors chelle B Le corps des personnels de cat gorie A des services d concentr s de la DGI et celui des personnels de direction d tablissement d enseignement proviseurs pro viseurs adjoints principaux notamment ne r pondent pas la d finition et ne sont donc pas inclus dans le champ du A 2 Les agents issus du corps des personnels de direction d ta blissement d enseignement proviseurs proviseurs adjoints principaux notamment peuvent quant eux atteindre la HEB en occupant des emplois b n ficiant de bonifications indiciaires mais leurs grilles n atteignent pas elles m mes la HEB Jean Marc PHILIPPE Bureau national den Commission carri re snp jm philippe sfr fr ik CARRI RE Y T moignages La
211. les conditions de l action Le SNPDEN appellera les J CSN personnels de direction pour suivre leur participation aux actions engag es dans le cadre de sa f d ration l UNSA d autant plus que les mesures annonc es pour les mois qui viennent s cu rit sociale h pital public cr ation ventuelle d une caisse de retraite de la Fonction publique art 41 de la loi n cessiteront sans doute des r ponses la hauteur des enjeux Ce sera notamment le cas sur la question de la prise en charge et du financement du cin qui me risque la d pendance dans le cadre de la solidarit Vote du CSN adopt e l unanimit MOTIONS D ACTUALIT LE RESPECT DE NOTRE TEMPS DE TRAVAIL Le SNPDEN cherchera les moyens r glementaires de faire g n raliser la possibilit pour les personnels de direc tion de faire alimenter un CET r guli rement ouvert et ce conform ment au contenu du relev de conclusions de janvier 2007 Dans le m me temps il prendra des initiatives permettant que les per sonnels de direction mettent en vigueur les dispositions de l arr t relatif leur temps de travail Arr t du 28 ao t 2007 en s appuyant en particulier sur les nouvelles dispositions de l article R 421 13 du Code de l ducation MOTION 3 Le SNPDEN rappelle avec force que l arr t du 28 ao t 2007 por tant sur le temps de travail des personnels de direction est un texte dont le res
212. les cons quences en termes statutaires de recrutement et de formation Mais avant cela il faudra aussi que l ARF s exprime officiellement sur la question de la d centralisa tion du gestionnaire ce que Fran ois Bonneau vice pr sident de l ARF n a pas d menti lors du colloque sur les 25 ans de l EPLE Alors ballon d essai ou d rapage snp Jean FALLER den Bureau national jeanclementfaller gmail com 34 M TIER Y EPLE en r seaux et multi sites Les r seaux et les multi sites une id e int ressante condition que l objectif premier soit l int r t des l ves et non les conomies de moyens Dans de nombreuses acad mies les projets de rassemblements d EPLE se dessinent rarement fond s sur des projets partag s et r fl chis autour d un service public d ducation de qualit mais labor s partir des contraintes budg taires et dans un souci d cono mies Pour autant faut il se r soudre refuser de r fl chir cette question et proposer des organisations au risque de laisser chaque acad mie exp rimenter des regroupements qui mettent mal encore plus les conditions de travail des personnels de direction LA MOTION DU CONGR S DE TOULON EN 2004 D s le congr s de Toulon le SNPDEN avait pris une position claire d crivant l architecture possible envisager MOTION SUR LES ETABLISSEMENTS MULTI SITES Conform ment l article 2 C d
213. lissements du second degr et les services du rectorat Le proviseur vie scolaire est sous l autorit directe du recteur de l acad mie Suivant les acad mies cette fonction n a pas le m me champ d action On peut m me dire que dans toutes les acad mies de France le proviseur vie sco laire a une fiche de poste diff rente AU SEIN DE L ACAD MIE D AIX MARSEILLE Le proviseur vie scolaire est res ponsable du service vie scolaire SVS qui compte 5 personnes qui le secondent dans ses missions L objectif principal est de proposer au recteur tous les l ments d analyse r flexion statistique ambiance qui lui sont n cessaires pour pouvoir r pondre aux demandes du minist re et aux ambi tions du projet acad mique DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Le proviseur vie scolaire second par les membres du service est en charge des dossiers suivants il coordonne la politique du recteur sur les bassins de l acad mie il coanime la vie lyc enne avec le d l gu acad mique la vie lyc enne DAVL il g re le r glement du contentieux avec les parents d l ves traite ment des requ tes des parents d l ves des comptes rendus des conseils de discipline et des appels l est missionn par le recteur pour des actions de m diation dans les tablissements o il y a conflit ou des difficult s dans le pilotage avec les parents d l ves ou av
214. lloque organis par le SNPDEN et A amp I le 24 novembre dernier intervenants prestigieux affluence nombreuse trois cents participants identification de probl matiques nouvelles feront date sur le sujet LEPLE y fut souvent d crit comme un OVNI adminis tratif ou un concept baroque d une vivacit impr vue Notre m tier s est construit en apprenant sur le tas piloter cet attelage improbable auquel nous avons su donner vie et qui a finalement manifest toutes les qualit s attendues et m me d autres Mais les EPLE ont peut tre un d faut majeur ils ont trop bien r ussi remplir leur r le d adapta teurs ou d amortisseurs d doua nant les d cideurs des retomb es de leurs actes et permettant l in tarissable fleurissement d une culture de l incons quence qu importe ce qui est d cid les EPLE se d brouilleront tou jours et sauront m me r soudre localement les probl mes ailleurs insolubles Quel que soit notre profond attachement ce socle de notre m tier rien ne serait plus risqu pour notre avenir professionnel que de voir dans EPLE de 2010 une sorte de perfection ind pas sable du g nie humain en mati re d organisation scolaire et de cam per sur un statu quo sacralis Bref Ne faisons pas du d cret de 1985 nos d crets de 1950 C est un des aspects du travail syndical que de savoir anticiper ou infl chir les volutions venir qui seront peut tre moins i
215. lus haut niveau du cadre des n gociations afin d assurer la p rennisation et la r gula rit de l agenda social la concr tisation d un accord en particulier sur les m me mani re notre organisation doit se pr parer S inscrire dans une action f d rale de prise en compte des th mes li s cette probl matique g n rale r mun rations dans les plus brefs d lais c est dire au plus tard la fin de lagenda social 2010 2011 Le SNPDEN explorera d autres voies que celles du dialogue social si celles ci s av rent improductives Dans cette perspective le BN largi aux SA tudiera les formes d action appropri es Vote du CSN adopt e l unanimit La promulgation de la nouvelle loi sur les retraites doit conduire le SNPDEN tirer les cons quences du r cent mouvement social Elle oblige aussi repenser d autres formes et modalit s de mobilisa tion dans le cadre f d ral De la DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 MOTION 2 MOUVEMENT SUR LES RETRAITES Le SNPDEN a particip au mouvement national des salari s qui se sont dress s contre une loi injuste et inef ficace sur les retraites Il constate le refus du gou vernement d engager un dia logue avec les organisations syndicales L adoption par les assem bl es et la promulgation de la loi n att nuent pas le carac t re n faste et contestable de cette loi mais modifient dans le cadre r publicain
216. maine de l ducation qui nous lie ainsi aux grilles salariales d ensei gnants avec prime N oublions pas qu un professeur agr g qui dispense quatre heures de soutien sur cinq jours de vacances va toucher plus de 1 000 euros d fiscali s s pour une toute petite semaine de travail 52 74 euros de l heure sup pl mentaire multipli s par 20 heures galent 1 054 80 Dans le m me temps son coll gue personnel de direction ne touchera pas un centime suppl mentaire pour sa pr sence sur cette p riode et sur un horaire plus important Sans parler des responsa bilit s qui ne sont pas les m mes Avec la r forme du lyc e et lins tauration des stages dits de remise niveau ou passerelles cette dif f rence de r mun ration appara tra de DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Tribune libre fa on plus cuisante encore et g n rali s e de surcro t au tutorat des stagiaires Le risque de basculer dans les emplois fonctionnels a t mesur mais on ne peut que regretter une institution qui se joue de nos contra dictions entre temps et r mun ration entre nos droits et nos devoirs Notre patron a bien de la chance de nous avoir si responsables Et nos n go ciateurs bien du courage QUELQUES INFORMATIONS SUR LE CET QUI DROIT AU CET D apr s l article 1 du d cret n 2002 634 du 29 avril 2002 modi fi il est institu dans la Fonction publique de l Etat un compte parg
217. me ducatif bien moins in galitaire socialement les difficult s de compor tement de certains l ves n cessitent encore d autres r ponses Le SNPDEN a exprim de grandes r ticences l gard des tablissements de r insertion scolaire L objectif de ce dispositif n est d ailleurs pas clairement d fini s agit il de r ins rer socialement des jeunes ou de rem dier de grandes difficult s scolaires Le parcours n est pas davantage clarifi dans la mesure o l on ignore si ces jeunes retourneront syst matiquement dans leur tablisse ment d origine et quel mode d accom pagnement sera envisag Notre principale r ticence porte sur les effets produits par la concentration d l ves en difficult s de sociabilit au m me endroit g ographiquement loign et dans lequel ils ne sont pas int gr s La mise en place de ces tablis sements n a gu re t pr c d e de concertation avec les quipes cer taines implantations s exercent dans des tablissements de 3 cat gorie sans adjoint Quels que soient les efforts et les moyens d ploy s les dysfonctionne ments observ s dans plusieurs tablis sements montrent que ce dispositif ne peut constituer un mod le de socia lisation Pour les membres du CSN d autres alternatives la r gulation de la grande difficult comportementale doivent tre recherch es MOTION 3 TABLISSEMENTS DE REINSERTION SCOLAIR
218. ment n gocier des moyens suppl mentaires avec notre hi rarchie ou plus exactement comment exi ger que les textes soient appliqu s Je pense notamment la r forme du lyc e Questions aux quelles il nous faut faire face et tout cela dans une certaine tension Quant aux remplace ments et formations des enseignants le rectorat de Toulouse sait la fois nous envoyer une circulaire nous rendant seuls responsables de la mise en uvre des remplacements de courte dur e et dans le m me temps nous envoyer une autre circulaire nous deman dant de faire passer aupr s des enseignants le fait que le droit la formation indi viduelle n est pas respect car les moyens SAFCO sont d volus en priorit la formation des n otitu laires La courroie de trans mission fonctionne plein r gime c est encore l un rude combat qu il nous faut mener au quotidien QUE REPR SENTE LE SNPDEN POUR TOI POURQUOI AVOIR ADH R Adh rente depuis 2000 ann e du concours j ai choisi le SNPDEN m me si je n avais pas vraiment senti en d but de carri re l int r t de militer et de m investir au niveau local Je prenais appui sur mon chef d tablissement qui a t un r el formateur pour moi sans trop me poser de questions Avec les ann es j ai ressenti de plus en plus le besoin de prendre du recul par rapport ma pratique DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ma fonction ma vie de pe
219. ment car cet esprit n est pr sent que dans l quipe de direction L cole en France est organis e comme une entreprise tayloriste Le professeur ne se con oit jamais comme un cadre avec des objectifs communs Ce sens de la communaut de destin est s re DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ment une r ponse pour l EPLE futur La c sure culturelle entre l encadrement et les enseignants n est pas colmat e et les circulaires n y peuvent rien L institution scolaire avait foi dans le progr s et confiance dans les indi vidus Ces l ments ont disparu dans notre soci t et c est ce qui explique que les personnels se r fugient dans une attitude individualiste L EPLE sera donc une r ponse pour l avenir PATRICK GONTHIER SECR TAIRE G N RAL DE L UNSA DUCATION P Patrick Gonthier termine le colloque en exposant que l EPLE est n d une volont politique et de concessions ll y a eu aussi des phases d acc l ration et de stabilisation L Etat est la fois en recul et en sursaut tatillon Les EPLE subissent ces intentions mais l cole a besoin de stabilit et de continuit Aucune r forme ne pourra se faire moindre co t Le syst me ducatif doit voluer Des leviers existent que sont le conseil p dagogique le convention nement le socle commun L EPLE est le lieu de coh rence de ces leviers et le lien entre les politiques des acteurs La d r gulation outrance
220. mmobile une r pugnance quitter le rivage s r Je hais le mouvement qui d place les lignes A r ver la sereine et irr prochable majest de sa propre statue baptiser sagesse la veule pru dence s attribuer le prestige fort gratuit de celui qui voit et juge gens et choses du haut de convictions d autant plus respec tables qu on ne les met jamais en ques tion on fait avec complaisance le tour de piste de la bonne conscience Qui se d clare scandalis s octroie par l m me un brevet d honneur et de probit Mais Montesquieu dit quelque part qu il ne s agit pas de vivre et de m di ter au dessus des hommes mais parmi eux Et le jans nisme le puritanisme des intransigeances ne sauraient suffire je ne dis m me pas r soudre mais simple ment aborder les probl mes L autre tentation est celle du mouve ment bien souvent le simple attrait de la mode pour les esprits l gers dans le meilleur des cas l ivresse salubre b n fiquement imprudente du changement Du banal II faut que a change au romantique Levez vous orages d si r s c est la m me complaisance le m me accueil tout ce qui tranche sur la grisaille quotidienne Mais l encore qu il est facile de se d cerner des satisfecit Que d effervescences de commande trop souvent non exemptes de publicit que de courtisans et de courtisanes de l actualit de la popularit Qu il y a loi
221. n 2008 092 du 11 juillet 2008 rela DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 tive au parcours de d couverte des m tiers et des formations publi e au Bulletin officiel n 29 du 17 juillet 2008 pr voit la possibilit d organiser diverses actions d s la classe de 5 et jusqu en classe terminale en parte nariat avec les entreprises pour contri buer une meilleure connaissance du monde professionnel La r forme du lyc e qui a pris effet compter de la rentr e 2010 en classe de seconde g n rale et technologique contribue galement cet objectif Un temps consacr l laboration du projet d orientation est inclus dans laccom pagnement personnalis propos chaque l ve Cette laboration peut galement trouver un point d appui dans le dispositif de tutorat qui est propos tous les l ves Par ail leurs le d veloppement des forums de l emploi et la g n ralisation des forums multim dias de l ONISEP Office national d information sur les enseignements et les professions sont des outils importants permet tant de mieux appr hender les dif f rents acteurs conomiques lls permettent en effet d offrir aux l ves une information interactive et locali s e sur les m tiers et les emplois dans chaque r gion et au niveau national S agissant des stages effectu s par les l ves de leur propre initiative une r flexion est engag e pour exa miner les conditions propres favo
222. n a pas la ma trise de ceux qui sont les principaux acteurs de la r ussite des l ves les enseignants Les chefs d tablissement doivent disposer d une valuation des enseignants digne de ce nom pr cise Jacky Simon Les deux anciens directeurs rendent de concert hommage aux chefs d ta blissement qui ont su mettre en uvre usine gaz cr e en 1985 qui a 1 VIE SYNDICALE d j subi 18 modifications et qui en attend une 19 Bernard Toulemonde se dit admiratif des tr sors d nergie et d imagination qu ils d ploient ils ont un r le d terminant dans le bon fonctionnement des tablissements et la r ussite des l ves Le syst me compte sur leur charisme et leur habi let personnelle mais est ce suffisant UNE MISE EN UVRE D LICATE DANIEL BANCEL professeur des universit s recteur de 1984 2004 Rouen Lyon puis Versailles et ancien directeur au MEN apporte le t moi gnage d un des acteurs de la mise en place de l EPLE r a p i a h _ Pe p i FA Quelle attitude adopter en tant que recteur face la nouvelle donne de la d centralisation Attendre des cadrages minist riels ou se montrer offensif et consid rer que la d centrali sation invite la prise d initiatives de la part de EPLE comme de l acad mie Pour sa part Daniel Bancel revendique une approche pragmatique qui permet au recteur d accro tre ses responsabi lit s et ses
223. n tablissement central ne peut se concevoir qu apr s concertation des acteurs des diverses structures dans le cadre d un service public de qualit garant de l am nagement harmonieux du territoire Afin d assurer la n cessaire coh rence administrative p dagogique et fonction nelle cette mise en r seau ne peut se concevoir sans la pr sence d un person nel de direction dans chaque unit La prise en compte de cette sp cificit dans le classement de l tablissement support est indispensable En tout tat de cause les pressions politiques ou locales ne peuvent sup planter le souci de la qualit p dago gique ou la pr servation d une cole de la R publique efficace DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Force est de constater qu en interrogeant les acad mies les exp riences mises en place varient consid rablement d un multi sites qui regroupe deux petits coll ges distants de 30 km avec un seul principal au multi sites qui comprend deux gros lyc es soit 1 800 l ves ou des situations hybrides qui s organisent autour de plusieurs sites g o graphiques plus ou moins distants sans projet p dagogique partag les logiques semblent plut t dict es par la conjoncture et l conomie de postes de personnels de direction y com pris sur des 3 et des 4 cat gories POURTANT DE VRAIES QUESTIONS PROBL MES SE POSENT AUJOURD HUI Des postes de chef de petits coll ges souvent
224. n de celle ci et de ses origines si elle ta blit en quelque sorte une jurisprudence formelle ne saurait pour autant d ter miner une r ponse toujours positive de l imputabilit celle ci demeure fonction de chaque esp ce Ainsi peut tre l apparition tar dive d affection d ordre psychologique chez un retrait comme l auteur de ces lignes pourrait elle seulement ven tuellement faire l objet d une reconnais sance d imputabilit au service 97 R GLEMENT INT RIEUR PROPOS D UNE INTERDICTION ABSOLUE Le jugement rendu par la CAA Cour administrative d appel de Nancy en date du 10 juin 2010 extrait de la LIJ 148 octobre 2010 est l occasion de rap peler que les r glements int rieurs sont soumis au contr le de l galit et que les juges peuvent mettre des observations aux EPLE quant la r gularit de cer taines dispositions voire les annuler pour ill galit Dans un cadre g n ral nous conseillons aux coll gues de se reporter utilement dans le Recueil juridique du SNPDEN di tion 2010 ces deux th mes principaux R glement int rieur et La cit C est en effet d abord et pour l essen tiel autour de la mise en uvre de la loi du 15 mars 2004 encadrant en application du principe de la cit le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les coles coll ges et lyc es publics que l
225. n du sourire courageux face l meute aux matraques et aux grenades ces sou rires commerciaux qu on vit fleurir si sou vent et chacun sait bien o quand et qui devant Ministres Directeurs Reines M res ou pontifes pontifiants La servilit ne se divise pas et ce sont les m mes empress s qui taient et au besoin redeviendront tout pr ts se rouler avec d lectation dans les nou velles vagues les plus bourbeuses Ces coll gues toujours enthousiastes pour les remueurs de vent sont prompts prendre le vent je puis certes les assurer qu ils feront carri re si ce n est d j fait mais qu ils ne gagneront que la d rision des vainqueurs quels qu ils soient En tout cas tel sp cialiste des sinc rit s successives qui m affirmait sa conviction profonde que l actuel ministre Re ue LA Convocation de la C A 5 Er se r unira les mercredi 4 fe pue 5 Juin 1969 au Lyc e nn Fr rA i ORDRE DU JOUR ii 4 juin 15 houros R union des Com iai Les v ux des R gionales de vroni parvenir aux responsables des Commissions eu plus tard le H mai Jeudi 5 juin 9 heures R union de la CA Rapport des Commissions V ux el d cisions DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 He E BULLETIN DL NATIC dy PERSONNEL DE DIRECTION DES 10 RUE DE SOLF RII une heur ne suffi pas puisque awasi b condition je voi m diter
226. n fonctionnelle avec le r le du conseil d administration l architecture baroque de l EPLE ressemble plus une d concentralisation tant p se l h ritage de deux si cles de syst me tatique centralis Le d cret de 1985 institue les verrous hi rarchiques tr s solides qui cors tent l EPLE les comp tences autonomes de l ta blissement sa marge de responsabilit et de d cision sont des comp tences r siduelles sous tutelle des acad mies toujours conc d es l autonomie p dagogique et ducative devant tre mise en uvre dans le respect des objectifs d finis par les autorit s com p tentes de l Etat De plus les EPLE ne g rent qu un budget en trompe l il puisque l essentiel n y figure pas les d penses de personnel soit 80 DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 dans les coll ges entre 60 et 70 dans les lyc es En cons quence la direction de EPLE est assez mal assur e les chefs d tablissement faisant figure de colosses aux pieds d argile Fruit d une culture de la distinction entre p dagogie et administration le d cret de 1985 ne permet pas vraiment d asseoir leur l gitimit p dagogique En Colloque Les 25 ans de l EPLE T7 Organis avec le a y l AFAE den TITLE Mercredi 24 novembre 2010 Amphith tre de la M GEN Ce colloque se d roulera autour de 3 th matiques Jacky Simon IGAEN honoraire
227. n pro jet personnalis d volution profes sionnelle projet qui doit notamment comporter les perspectives d vo lution professionnelle de l int ress les types d emplois d activit s et de responsabilit s auxquels il peut tre candidat et qui inclut en outre le type d actions d orientation de for mation d valuation et de validation des acquis de l exp rience profes sionnelle susceptibles d tre mises en place Le d cret pr voit galement que le fonctionnaire plac en r o rientation professionnelle b n ficie d un suivi individualis et r gu lier et qu il est prioritaire pour les actions de formation et le bilan de comp tences pass 10 5 sur l ann e 2008 2009 et 11 6 en 2007 2008 Une moyenne qui demeure cependant tr s variable selon les tablissements Les lyc es professionnels sont ainsi les plus affect s par cette violence avec 17 2 incidents pour 1 000 l ves Les coll ges enre gistrent 12 2 incidents Quant aux lyc es d enseignement g n ral et technologique la proportion d incidents d clar s y est moindre 4 3 Les incidents recens s sont toujours tr s nettement concentr s dans certains tablissements sco laires D apr s l enqu te un quart Si pour le gouvernement il s agit d accompagner le fonc tionnaire dont l emploi a t sup prim les organisations syndicales voquent elles un plan social ou un accompagn
228. nche nous avons d s maintenant nous pr occuper de la strat gie lectorale ainsi que des l ments de langage En d autres termes si la campagne lectorale est la cerise sur le g teau il faut s occuper du g teau notamment en mobilisant les coll gues sur des modalit s d action r alistes rien n est pire qu une mobi lisation dont on sait d avance que le r sultat attendu est hautement impro bable Sur le d part des stagiaires par exemple des rectorats ont d reculer et nos coll gues ont pu mesurer qu une action collective est une action effi cace M me si les actions nationales peuvent s av rer complexes du fait de calendriers acad miques qui ne se superposent pas on peut n anmoins avancer des mots d ordre nationaux toujours d actualit comme sur les syst mes d information pas de d l gation pas d utilisation ou pas de convention sans vote du CA Il s agit de d velopper chez les col l gues des r flexes simples et de bien int grer que ce n est pas parce qu un texte est sign d un sup rieur hi rarchique qu il faut croire ce qui y est crit la r f rence l gale est le Code de l ducation et non le bon plaisir de hi rarques Contrairement ceux qui attendent des r ponses imm diates alors que l exp rience aurait d ensei gner que l on peut effectivement obtenir des r ponses mais suivies d aucun effet nous pr f rons construir
229. nci s d apprentissage des l ves les contenus enseigner et leurs modalit s ainsi que le sens et les formes d valuation Le SNPDEN gr ce au travail de r flexion et de propositions des sections acad miques et du conseil syndical natio nal entend participer aux d bats incon tournables sur les volutions du coll ge et sur l architecture de la scolarit obligatoire dans notre syst me ducatif TH MES DE R FLEXION POUVANT FAIRE L OBJET D CHANGES ET DE PROPOSITIONS DANS LES SECTIONS ACAD MIQUES EN VUE DU PROCHAIN CSN e L avenir pour l enseignement prioritaire e Les formes les plus appropri es au suivi et l accompagnement des enseignants audit ou inspection e Le post bac en lyc e dans l enseigne ment sup rieur les lyc es dans les PRES Isabelle BOURHIS Secr taire nationale Commission ducation den et p dagogie Isabelle bourhis ac creteil fr snp Au sujet de la masterisati L enqu te men e par le SNPDEN au d but du mois d octobre aupr s des secr taires acad miques montre la tr s grande h t rog n it du traitement de la formation selon les acad mies quoti t s horaires remplacements stages Le SNPDEN a d s le d but clairement exprim son opposi tion cette r forme de la forma tion des enseignants Notre mot d ordre de ne pas laisser partir les stagiaires lorsqu ils n taient pas remplac s a oblig cer taines acad mies
230. nde souplesse de gestion et non autonomie terme frelat qui ne veut rigoureusement rien dire il faut un EPLE avec une certaine marge de man uvre un chef d tablissement non membre du conseil d administra tion comme dans les autres types d tablissements publics un contr le a posteriori de nature juridictionnelle pour EPLE et de nature hi rarchique pour le chef d tablissement On doit faire confiance l EPLE cellule de base du syst me ducatif et son directeur mais il faut donner du chef l ta blissement et non tous les pouvoirs au chef d tablissement Et l ancien directeur des personnels d inspection et de direction d insister sur la ques tion de la pr sidence du CA tranch e en 1985 en faveur du chef d tablisse ment suite au lobbying du SNPDES et du SNPDLP pour cr er une certaine synergie des ouvertures un m tissage des approches lever des ambigu t s et restaurer un quilibre la pr sidence du CA ne doit pas revenir au chef d ta blissement autorit d concentr e de l Etat Bernard Toulemonde pointe une contradiction fondamentale le chef d tablissement dirige l tablissement dans tous ses aspects administratifs financiers p dagogiques doit rendre compte des r sultats tre le premier p dagogue de l tablissement Mais comment animer mobiliser les ensei gnants sur des projets Comment rendre compte des r sultats si l on
231. ne temps Ce compte est ouvert la demande de l agent qui est inform annuellement des droits pargn s et consomm s D apr s l article 2 de ce m me d cret les dispositions du pr sent d cret sont applicables aux agents titulaires et non titulaires autres que ceux relevant des r gimes d obligations de service mentionn s l article 7 du d cret du 25 ao t 2000 susvis qui exer ant leurs fonctions au sein des administrations et des tablissements publics caract re administratif de l Etat ou dans les ta blissements publics locaux d ensei gnement sont employ s de mani re continue et ont accompli au moins une ann e de service ARTICLE 2 DE L ARR T DU 28 JUILLET 2004 Les agents mentionn s lar ticle 1 ci dessus peuvent demander express ment l ouverture d un compte pargne temps d s lors qu ils ne b n ficient pas d j d un tel compte pr c demment ouvert aupr s d un service ou tablissement public rele vant du ministre charg de l Education nationale et de l enseignement sup rieur ou d une autre administration de l Etat ou d un tablissement public en relevant Sous r serve des dispositions de l article 2 du d cret du 29 avril 2002 susvis le compte pargne temps est ouvert au titre de l ann e correspon dant la date de d p t de la demande par l autorit charg e du d compte et de la gestion des cong s pris par l agent Elle
232. nel de direction en lyc e et enfin personnel de direc tion en acad mie oserais je crire pour expliciter le souhait permanent de vouloir agrandir mon champ d in vestigation Une discipline toutes les disciplines toutes les classes tous les tablissements Pour sourire si je n avais pas pris ma retraite serais je aujourd hui au minist re La seconde raison rel ve des qua lit s souhait es pour ce poste cf BO n 26 de 2003 En tant que membre du SNPDEN et commissaire paritaire nationale depuis quelques ann es la communication avec mes coll gues me paraissait facilit e car nous nous connaissions ne serait ce qu travers le travail sur les dossiers de mutations par exemple et j avais l impression d tre en famille au milieu des 450 personnels de direction de l acad mie Et puis j ai toujours aim organiser Quant la disponibilit personnel de direction disponible est un pl onasme n est ce pas Jeee au rectorat pour certains coll gues c est devenir un supp t de la hi rarchie Ainsi j ai t tr s heureuse de partir avec mon baluchon dans les bureaux ancestraux du palais uni versitaire de Montpellier Je quittais le bureau vaste et clair du grand lyc e Joffre pour m installer dans un tout petit espace froid pr s des archives Mais tout de m me les murs dataient de 1461 Certains coll gues ont mal interpr t ce choix et l un d eux est pass ipso facto
233. nier dans le mensuel du Caf p dagogique du 22 novembre E LA VIOLENCE SUITE AUX BLOCAGES D ETABLISSEMENTS Citation de Jean Pierre Fournier SD du 65 dans un article de la depeche fr du 15 octobre E LE PROGRAMME CLAIR Echo en date du 26 novembre de l article d Alain Ouvrard membre du bureau national dans Direction de Novembre et lien avec cet article sur le site de l obser vatoire des zones prioritaires OZP DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ACTUALIT S Y t s AC UQ TEMPS DE TRAVAIL UN RAPPEL N CESSAIRE la suite de son conseil syndical national des 22 et 23 novembre et compte tenu de certaines situations pour le moins originales rencontr es sur le terrain le SNPDEN a jug n cessaire de faire un rap pel sur lapplication de l ar r t du 28 ao t 2007 relatif au temps de travail des personnels de direction un arr t dont le respect s impose tous au m me titre que tout autre texte de cette nature Pour le faire appliquer des consignes d actions pr cises ont ainsi t transmises aux coll gues via la Lettre de Direction 142 en ligne sur www snpden net elles doivent tre scrupuleusement appliqu es par tous savoir que les per sonnels de direction qui n auraient pas puis leur droit au repos au titre de l ann e civile 2010 doivent comme tout cadre d admi nistration ou d entreprise publique ou priv e prendre les jours manquants d ici le
234. niversel la la cit ne devrait pas tre diff rente dans un EPLE du 93 ou dans celui de lAl sace Lorraine ou encore en milieu rural et pourtant Aujourd hui la la cit est au c ur des r flexions de nos tablissements et de l enseignement l o les mixi t s sont de plus en plus complexes conserver o les communautarismes d ordre religieux sexu s sociaux voire m me corporatistes s opposent au vivre ensemble De plus la la cit est attaqu e au c ur de l enseignement Que l on songe la Shoah au darwinisme aux politiques sanitaires d tablissement les enseignants et l enseignement sont de plus en plus remis en cause Il faut donc constamment rappeler les valeurs que porte la la cit rappeler que c est un l ment fondateur de nos tablisse ments quelles que soient nos options philosophiques politiques et reli gieuses C est une la cit au service de humain que les chefs d tablissement doivent entretenir DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 LES RAPPELS ET o L ESSAIMAGE DE LA LA CIT La la cit dans nos tablisse ments est le reflet de la la cit v cue en soci t Trop souvent elle r pond une probl matique soci tale des d s quilibres entre les communaut s une in galit des chances selon les communaut s au sein d un m me pays Depuis plusieurs ann es la la cit r pond une probl matique presque comme une position d
235. nry Pena Ruiz POUR LE SNPDEN La la cit est un principe f d rateur voir Direction 175 Notre syndicat a tou jours positionn le principe de la la cit au del des communaut s pour un bien vivre ensemble au sein de nos tablisse ments Certains mouvements voudraient y voir une logique d affrontement assi milant la la cit une d marche id olo DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 gique et sectaire enferm e dans un repli nostalgique et un anticl ricalisme born Parfois sous couvert de modernisation ou de r formisme la la cit se voit attri buer des adjectifs comme positive moderne D autres encore veulent en red finir les contours consid rant par exemple que la loi sur les signes osten sibles religieux constituerait une stigma tisation de certaines communaut s La la cit n a pas vocation cr er des clivages elle doit viser f d rer elle doit tre source de richesse Elle garantit la libert de conscience l ga lit des personnes ind pendamment de toutes consid rations ou croyances reli gieuses de sexes ou d origines sociales devant la loi Elle respecte et accepte les diff rences et pr ne l galit la libert et la fraternit Elle est l essence m me du vivre ensemble au sein de nos tablissements mais aussi de nos r gions nations et union de nations UN ORDRE MONDIAL CHANG POUR UNE LA CIT EN MOUVEMENT ET PROGRESSISTE Longtem
236. nstitutionnelles que culturelles En effet pour que nos EPLE portent tous leurs fruits ils devront peut tre s approprier deux champs sur lesquels l ins titution scolaire est aujourd hui piteusement d faillante la culture de la responsabilit et le senti ment de communaut LA CULTURE DE LA RESPONSABILIT La culture de la responsabilit a d j t int gr e par notre pro fession mais force est de consta ter que les EPLE responsables flottent sur le mar cage d une tra dition d irresponsabilit Le terme n est pas aussi pol mique qu il en a l air l irresponsabilit des acteurs est une caract ristique sociologique des organisations bureaucratiques ce que l Educa tion nationale est largement rest e comme en atteste tous les jours la conception de ses syst mes d in formation La cr ation des EPLE tait concomitante d une r no vation de l organisation de l Etat autour d une id e simple l che lon national s occupe du pilotage strat gique du long terme et les acteurs locaux l adaptent aux envi ronnements locaux Et que s est il pass Exactement l inverse L Etat strat ge a t pris d une v ri table danse de Saint Guy La survie moyenne d un ministre est d un an et neuf mois sur les vingt derni res ann es quelle organi sation survivrait un tel r gime d instabilit sur une si longue p riode Ses chelons locaux y sont eux m mes entra n s l
237. nt un travail consid rable en direction des tablissements mais mal com pris parfois et r ciproquement Il faut aussi informer les gestionnaires des services des conditions dans lesquelles travaillent certains chefs d tablissements compte tenu du contexte ambiant Cette fonction porte en elle m me une dimension strat gique du fait qu elle est une fonction conseil aupr s du recteur La vision globale qu elle n cessite et la r flexion qu elle demande sont des l ments forts pour une mise en uvre raisonn e de la politique acad mique voire nationale La diversit des dossiers et des situations trait s est la fois tr s int ressante sur le plan personnel et professionnel mais on peut avoir parfois un sentiment d parpillement si l on ne sait pas dire non aux sollicitations multiples et tr s diverses dont on fait l objet compte tenu que le PVS est souvent le seul personnel de direction en poste au rectorat L e PVS est souvent le seul personnel de direc tion en poste au rectorat Le fait d tre coordonnateur acad mique des bas sins est aussi un avantage important la pr sence du PVS lors des r unions de bassin est un moment o l on peut rencontrer les coll gues passer des messages institutionnels et sentir le climat existant C est aussi une fa on de valoriser le travail en bassin par une pr sence institutionnelle quand bien m me les IA DSDEN sont aussi pr sents en princi
238. ntieuses quelle que soit la bonne volont des personnels qui les composent Il ne s agit pas de se trou ver un alibi existentialiste ni de supposer la lecture de nos articles la volont de stigmati ser notre institution au pr texte de quelques conseils juridiques erron s de la part des services acad miques de quelques divergences d analyse avec une collectivit territoriale mais de constater les sollicitations quoti diennes 3 4 par jour de nos coll gues de la cellule juridique du SNPDEN la m connaissance des r alit s du terrain le r flexe trop fr quent de l ouverture du parapluie pour faire endosser par le chef d tablissement une responsabilit qui n est pas la sienne Les exemples pullulent conventions unilat rales dic t es par un conseil g n ral pour la gestion des fonds sociaux y compris ceux de l Etat modalit s lectives de la com mission permanente article de Marcel Peschaire p 95 alors que l indication erron e au chef d tablissement du service juridique acad mique excluait la proc dure d un vote Les articles 26 1 com mission permanente et 31 du d cret 85 924 du 30 ao t 1985 modifi conseil de disci pline pr cisent pourtant Les repr sentants des personnels des parents d l ves et des l ves sont lus chaque ann e en leur sein par les membres titulaires et suppl ants du conseil d administration appar tenant leur
239. ntr l e de rigueur ne peut se dissocier de toutes les images de collectivit voire de masse Assembl es manifestations d fil s tout conduit ne penser n agjir qu avec autrui Pourtant que chacun rentre en soi m me quels que soient nos opinions et notre comportement nos fonc tions m mes nous isolent de trop de nos coll gues pr venus contre toute Administration contre tout patron contre toute autorit d avance qualifi e de bourgeoise Et ne sommes nous pas dans nos postes par d finition tr s clairsem s comparables ce club des solitaires trop heureux de se retrouver en trouant les murs du silence Combien de fois et toujours avec moi ai je entendu cri soupir parfois sanglot dis cret Nous sommes tellement seuls ou seules Aujourd hui ce sont toutes celles tous ceux qui se croient perdus dans leur solitude et oubli s avec indif f rence que je voudrais rejoindre par un message fraternel Voici un an je d finissais une inqui tude tous azimuts qui se serait avec joie pass e d tre proph tique En ces jours instables o s accumulent peut tre des 102 orages de printemps o tout peut bascu ler en quelques heures mon propos est de vous aider r fl chir sur les condi tions qui nous sont faites Pour la pens e deux attitudes com modes donc attrayantes Au fond de chaque vie d homme ou de femme pal pite le besoin ou la nostalgie d un ordre i
240. on 1 Cette situation vous ouvre beaucoup de portes pour r aliser votre mission au minist re o vous tes rep r e car vous travaillez souvent directe ment avec des directions pour des missions qui vous incombent dans les secr tariats d tablisse ment o quand vous souhaitez parler un coll gue le s same pour l avoir rapidement au bout du fil est de vous d cliner comme proviseur vie scolaire mais attention pr cisez au rectorat car si vous ne l ajoutez pas dans beaucoup d tablissements je me suis vu r pondre proviseure vie scolaire dans quel tablisse ment et le vrai mot clef ce n est pas proviseur vie scolaire mais rectorat dans les conseils r gionaux ou g n raux etc Personnel de direction au sein du rectorat o vous n tes pour ainsi dire le chef de personne plut t un lectron libre pas trop tout de m me vous pouvez vous promener d un ser vice l autre en b n ficiant presque toujours d un bon accueil Vous tes de la maison et l approche de ces services n est plus celle que l on peut avoir parfois quand on d barque pour d fendre son dossier Cet avantage est certes int ressant pour vous PVS mais il l est galement pour les col l gues que vous pouvez aider en les dirigeant vers les personnes ad hoc lors d une demande d claircissement par exemple ye tes un peu le repr sentant des per
241. on des tablissements Puisque l on passera ces grands ensembles que Fran ois Perret voquait pourquoi ne pas cr er des secr taires g n raux SG d EPLE aupr s du chef d tablissement qui fonctionneraient un peu comme les SG d acad mie aupr s du recteur Il y a des professionnalit s nouvelles imaginer I faut d passer l oppo sition entre pilotage p dagogique ne pas confondre avec didactique et pilotage administratif qui n a plus grand sens avec l organisation de plus en plus complexe du temps et de l espace qu imposent les r formes ENT etc DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 On arrivera b tir ensemble condition de ne pas se tromper sur le sens de l volution de ne pas se blo quer de fa on conservatrice et corpora tiste de bien voir o l on veut aller et de tenter de le faire le plus intelligemment possible JEAN YVES ROCCA SECR TAIRE G N RAL D A amp Jean Yves Rocca rappelle que le contexte n est pas stabilis La r forme des collectivit s locales peut encore nous perturber notamment avec la r cup ration par les m tropoles de la comp tence ducation D apr s le livre L Ecole appartient la nation l vo lution de l cole va faire partie du d bat des lections 2012 L EPLE est au c ur de l volution des politiques de territorialisation et cette d marche ne peut que s appuyer sur une contractualisation unique sur la
242. on retenues correspondent majoritairement des demandes de 3 mission seules 3 d entre elles taient r glementairement recevables Sur les 25 coll gues retenus 16 sont sur des postes de chefs d tablisse ment ou assimil s et 9 sur des fonctions d adjoint Nouveaut de cette ann e des coll gues ayant effectu leur premier contrat de 3 ans mais n ayant pas demand de reconduction expresse ont t cependant convoqu s aux entre tiens Ainsi sur les 25 retenus seuls 12 ont t recrut s en 2006 5 en 2007 et 8 en 2008 0 Les postes les plus demand s sur les trois premiers v ux des coll gues retenus sont dans l ordre le grand lyc e de Beyrouth le lyc e fran ais de Valence le lyc e Abdel Kader de Beyrouth le lyc e Van Gogh de La Haye Viennent ensuite Ryad et Addis Abeba CANDIDATURES DES PERSONNELS EXER ANT EN FRANCE OU HORS R SEAU AEFE 394 dossiers de candidatures ont t valid s 66 proviseurs 111 prin cipaux de coll ge 101 proviseurs adjoints et 116 principaux adjoints L AEFE et la direction de l Encadre ment ont retenu 104 coll gues pour les entretiens 26 soit 129 au total avec les coll gues de l tranger pour a priori 33 postes de chefs et 17 postes d adjoints actuellement publi s Sur les 104 candidatures retenues il y a 68 hommes et 36 femmes ce qui montre au regard du nombre d s quilibr des candidatures une volont
243. ort dispositif de fermeture s curis syst me de goutte goutte par son utilisateur Afin d tablir clairement la responsabi lit les juges pr cisent que ces fautes sont en relation de causalit directe avec le dommage subi par l enfant car si elles n avaient pas t commises ou bien l l ve n aurait pas t plac e en situa tion de commettre la maladresse qui l a conduite renverser de l acide dans sa manche ou bien elle aurait t prot g e par un dispositif appropri l hypoth se d un tel accident tant dans les circons tances d crites hautement pr visibles II ne saurait tre question de conclure de quelque mani re que ce soit dans ce domaine malheureusement in puisable des accidents scolaires et donc de la responsabilit ventuellement inh rente Pour autant un principe demeure intangible PRECAUTION Un personnel de direction n est pas obligatoirement agr g de droit mais le respect de celui ci est imp ratif dans tous les domaines de sa fonction a fortiori lorsque la s cu rit des l ves mais aussi des person V CHRONIQUE JURIDIQUE nels et des biens risque d tre engag e Aussi convient il de ne jamais n gliger de rappeler tous r gles et consignes par crit en s appuyant sur les textes officiels et non sur l habitude ou un quel conque droit coutumier En cas d incer titude ou de doute de ne pas pr cipiter une d cision avant d
244. ortables et autres i phones am ne t elle rencontrer dans quelques r glements int rieurs des formulations telles que l utilisation des t l phones portables et des appareils photos est strictement interdite d s l entr e au col l ge et jusqu la sortie du coll ge La demande certes l gitime mais souvent sans position constructive et fiable de la suppression d une telle formulation par le contr le de l galit acad mique peut tre ressentie par les coll gues comme un d saveu d autorit devant les l ves ce jour l volution du droit comme dans le cadre plus large de l utilisation des divers outils informatiques blogs Facebook n a pas encore rejoint la r volution technologique Cependant concernant toujours por tables et baladeurs dans le souci du bon fonctionnement g n ral d ailleurs attendu par l ensemble de la commu naut ducative il appartient au chef d tablissement de savoir exercer son autorit et de fixer dans le r glement int rieur des limites pr cises et des sanc tions sp cifiques en l absence d une r f rence juridique tablie et d une jurisprudence sans doute venir Au del de la question fondamen tale de la sanctuarisation de l cole et d une ventuelle loi d interdiction g n rale comme pour le tabac qui judiciariserait un peu plus encore nos tablissements il nous semble qu il convient en l absence a
245. ose pas toujours d informations compl tes exactes au moment o elle doit se prononcer sur l octroi de la protection L arr t du Conseil d Etat en date du 14 mars 2008 apporte des pr cisions impor tantes sur les conditions de retrait ou d abrogation de la protection fonc tionnelle la d cision accordant le b n fice de la protection est un acte cr ateur de droit elle ne peut tre assortie par l au torit administrative d une condition suspensive ou d rogatoire elle ne peut tre retir e plus de 4 mois apr s sa signature sauf fraude il ne peut tre mis fin la protec tion fonctionnelle que pour l avenir s il constate post rieurement sous le contr le du juge l existence d une faute personnelle L administration ne dispose que de peu de moyens pour pouvoir s assurer d une faute personnelle au moment de la demande ou dans le d lai des 4 mois suivant l action de la protection ce qui pourrait l amener soit ne pas accorder cette protection soit d couper la pro c dure p nale en phases distinctes et r examiner chaque phase les conditions d octroi On notera que la proposition de loi n 1890 de simplification et d am lio ration de la qualit du droit permet administration de retirer la protection accord e un agent dans un d lai de 6 mois compter du jour o une d ci sion p nale ou civile devenue d finitive
246. our construire la relation de contrat d objectifs entre une acad mie et PEPLE un projet d tablissement qui mobilise les acteurs Dans le cadre d une histoire pr vi sible EPLE devra se situer sur le temps long de l Education nationale scand par quelques r formes aussi d cisives que la cr ation du bac professionnel en 1985 ou que la loi LRU r cemment et dans l architecture du syst me ducatif des ann es venir tel que d crit par Fran ois Perret Quant l EPEP il est mort n car con u trop tard il va fal loir inventer un tablissement du socle commun avec des modalit s diff rentes selon les acad mies pour s adapter la diversit des territoires Concernant le pilotage des EPLE il faut d passer l opposition entre pilo tage p dagogique ne pas confondre avec didactique et pilotage administra tif qui n a plus grand sens avec l orga nisation de plus en plus complexe du temps et de l espace qu imposent les r formes l ENT etc l organisation de la vie des tablissements et celle de la fa on dont les l ves apprennent ne peuvent se dissocier l tablissement doit apprendre penser en termes de strat gie d tablissement D autre part il faut d terminer quel mode de rela tion on peut nouer entre les quipes de direction et l administration des recto rats reconstruire des services acad miques dans une logique de service aux tablissements ainsi que de r gu lati
247. ous les d cideurs savent ce qu il faut faire pour sauver le pays mais on ne s y r sout pas Quels sont donc les obstacles qui emp chent le syst me d avan 66 cer malgr son agitation et ses fi vres chroniques Piloter exige de la lisibilit moyen et long terme Or l absence de lisibilit semble tre notre r gle alors m me que les ducateurs travaillent sur le temps long Absence de lisibilit dont le sym bole se trouve au plus haut niveau l esp rance de vie d un ministre de l ducation nationale depuis vingt ans est de 1 an et 9 mois Quelle organisation y r sisterait Piloter exige une ma trise des ressources mobiliser au service d objectifs et de mise en uvre des responsabilit s confi es Or notre gestion des moyens est gorg e d incoh rences La ques tion du redoublement l illustre bien Tout le monde sait qu il faut baisser le redoublement mais en pratique si un tablis sement parvient faire bais ser son taux de redoublement il aura moins d l ves et verra ses moyens d enseignement amput s en signe de reconnais sance Cela fait plus de dix ans que le SNPDEN souligne cette absurdit sans qu on en tire de cons quences pratiques dans la gestion des ressources hormis des exp rimentations ne survi vant g n ralement pas leurs inventeurs Mais on ne peut pas transfor mer un syst me uniquement par des techniques de gestion ou par la seule volont de
248. pas toucher aux appareils mais que le jour des faits l employ M Y qui se servait d un p trin lui a demand de faire tourner la cuve p te puis de regarder si la p te ne collait pas que conform ment aux indications donn es il a pris la spa tule pour d gager la p te de la paroi de la cuve que la spatule est tomb e dans la p te qu il a voulu la r cup rer qu il n a pas t la grille de protec tion qu il a introduit son bras dans la cuve et que son bras a t happ par le malaxeur du p trin M B a ajout que le jour des faits le responsable de rayon l avait autoris toucher la machine en la mettant en marche et en l alimentant en produits La version de M B selon laquelle le jour des faits il lui a t demand de s occuper du p trin lectrique est formellement contredite par les deux personnes mises en cause Monsieur X et le chef de rayon et elle n est pas coh rente avec ses propres d clara tions par lesquelles il reconna t que le chef de rayon lui avait interdit de tou cher aux machines Ainsi pour les juges de la CA il n est pas tabli que le jour de l accident une personne de l entreprise a pouss M B violer l interdiction qui lui avait t faite de toucher aux machines qu en outre M B n tait pas sans sur veillance puisque l enqu te a montr que deux personnes taient proxi mit et sont intervenues le jour de l acc
249. pe ces r unions Sur le plan financier c est un poste de 3 cat gorie sans logement de fonction Mais lorsque l on a d pass les 60 ans la clause de sauvegarde est appliqu e et elle nous permet de conserver le salaire ant rieur dans la mesure o le poste occup tait de cat gorie sup rieure Enfin le fait d tre conseiller aupr s du recteur n cessite une amplitude quotidienne importante Etant assimil aux cadres administratifs le PVS a 54 jours de vacances prendre sur l ann e C un poste de 3 cat gorie sans logement de fonction Pour terminer je dirais que cette fonction est tr s prenante mais passionnante dans le cursus de car ri re d un personnel de direction Elle permet d en retirer une quantit d l ments de r flexion sur la vie d une acad mie son pilotage sur les enjeux les relations autant internes qu interinstitutionnelles et nous permet d acc der et nous fait acc der une pens e plus globale et porteuse d l ments de r ponse pertinents pour des personnels de direction lorsqu ils sont demandeurs d informations d aide ou de renseignements pour la bonne marche de leur tablissement Il en est de m me lorsque le PVS est amen repr senter l acad mie dans des ins tances diverses ceci se faisant dans le respect de la d ontologie institutionnelle et du principe de loyaut envers le chef hi rarchique direct qu est le recteur de l acad mie i
250. pect s impose tous au m me titre que tout autre texte de cette nature Les personnels de direction chef d tablissement ou chef d tablis sement adjoint qui n auraient pas puis leur droit cong s au titre de l ann e 2010 doivent prendre les jours de cong s manquants d ici le 31 d cembre 2010 comme tout cadre non dirigeant d administration ou d entreprise publique ou priv e En cas d impossibilit av r e un CET dont l ouverture est un droit doit tre abond des jours qui n auraient pas pu tre pris dans l int r t du service Le refus de labondement du CET doit entra ner la prise imm diate des jours manquants en application de l arr t Vote du CSN adopt e 1 abstention RATIOS DE PROMOTION Alors que les op rations visant tablir les tableaux d avancement viennent d avoir lieu dans les acad mies et alors que la CAPN est program m e le 15 d cembre prochain l arr t fixant les ratios de promotion pour 2011 n est toujours pas paru Dans ce contexte il para t donc n cessaire que le CSN se dote d une motion reprenant ses mandats et fixant les objectifs qu il consid re comme constituant une base minimale atteindre MOTION 4 Le SNPDEN a pour mandat depuis le congr s de Biarritz de faire por ter les ratios de promotions 33 pour la 1 classe et 25 pour la hors classe Dans l attente de ces avanc es le volume total annuel de promo
251. pos la question Casse toi pauvre con est elle une violence verbale La r ponse a t Cela d pend du contexte Effectivement Avec la cellule juridique quand les textes seront parus nous donnerons aux coll gues des pr cisions sur ce qu il faut entendre par violences verbales Nous avions beaucoup insist sur le fait qu il fallait que ce soit la victime elle m me qui vienne dire qu elle s estime victime de violences verbales Elle est la seule pouvoir caract riser un propos comme tant une violence verbale toujours tr s contextualis e Pour la commission vie scolaire nous avons d fendu le mod le du conseil p dagogique le conseil d admi nistration fixe le mod le de composi tion la direction d signe les membres Simplement les vieux d mons ne sont jamais loin et le minist re a voulu faire plaisir aux parents d l ves on a donc pr cis dont un parent d l ve puis dont un l ve puis dont un profes seur Un conseil d administration qui d ciderait de faire une commission de vie scolaire dont il exclurait le profes seur ou le CPE ce serait un probl me tr s local et sp cifique qu il est quand m me bizarre de vouloir r soudre par un d cret Globalement aujourd hui je hy CSN peux dire que ces textes sont loin de leur caract re ultra s curitaire initial Apr s le d cret voil la circulaire un projet de vingt p
252. pour faire r ussir les l ves en difficult Oui est donc responsable de quoi sinon nous finalement de tout L cole enseigne ce qu elle fait et non ce qu elle dit RE bureau national OO Bureau national du SNPDEN des 22 et 23 novembre 2010 Structurer conforter le dialogue l occasion du conseil syn dical national CSN des 22 et 23 novembre 2010 le bureau natio nal BN s est r uni en 3 temps le matin du 22 le 22 au soir BN largi aux secr taires acad miques et le 23 apr s midi II s agissait bien s r de caler le mode de fonctionnement du CSN court et d en analyser les effets L volution propos e s inscrit dans cette volont de partir de ce qui s exprime travers les assem bl es g n rales acad miques AGA ou assembl es g n rales d parte mentales AGD et de construire sur cette base une r flexion commune en s parant ce qui rel ve de l actua lit de ce qui rel ve de questions de fond ou mergentes et qui m ritent donc de notre part un approfondis sement Le CSN a donc t struc tur partir de motions l actualit et de th mes qui permettent d enga ger le dialogue avec les adh rents Ceux ci ont t labor s partir des remont es acad miques AGA et AGD synth tis es par le secr tariat national le 15 novembre Les documents de synth se tant de nouveau soumis au niveau acad mique avant le CSN ce dia logue pr alable a
253. pr judice tant mat riel que moral Conseil d Etat 17 d cembre 2004 subi par ses agents principalement par indemnisation des honoraires d avocat et des frais de la proc dure dans le cadre d une action en dommages et int r ts contre l auteur des faits devant une juridiction civile ou p nale Devant la prolif ration des poursuites p nales et civiles dont font l objet les agents publics le champ de la protec tion fonctionnelle ne cesse de se d ve lopper et de s adapter notons que pour l ann e 2006 17 000 dossiers de protection taient instruits soit 3 de plus qu en 2005 pour les principaux minist res Comme le soulignent les auteurs du dossier Fonction publique la protection juridique comporte non seulement des aspects mat riels impor tants comme le paiement des frais d avocat mais aussi une dimension psy chologique fondamentale caract ris e par le soutien effectif de la collectivit publique employeur son agent dans un moment difficile La complexification et la fragilisation de la fonction de personnel de direction conduisent insister sur cette double dimension de la mise en uvre de la protection fonctionnelle par nos autori t s hi rarchiques Bernard VIEILLEDENT Coordonnateur den cellule juridique bernard vieilledent ac lille fr snp lection lo commission permanente Les repr sentants des per sonnels d enseignement et d duca
254. pr sents pour permettre l acc s aux locaux et aux endroits sensibles alarmes baies de brassage sous sols Par ailleurs ce lyc e a t d si gn comme devant accueillir des l ves durant les cong s cela au titre du dispositif exp rimental de r ussite scolaire en lyc e BO 24 du 12 juin 2008 Il doit donc ouvrir ses portes aux lyc ens raison d une semaine lors de chacune des Tribune libre vacances d automne de fin d ann e d hiver et de printemps ainsi que deux semaines au mois d ao t Ce dispositif qui n cessite une organi sation rigoureuse et un gros travail en amont ne peut se passer de la pr sence de l un au moins des personnels de direction lors de son d roulement Ajoutons cela que cette cit scolaire accueille des spor tifs de haut niveau qui b n ficient d horaires am nag s et que cela concerne la quasi totalit des divi sions du lyc e d o des emplois du temps particuli rement complexes dont la r alisation prend plusieurs semaines en t Bref Nous sommes dans le cas typique d un EPLE pour lequel les personnels de direction ont bien du mal jouir des 45 jours de cong s auxquels ils ont droit QUE FONT ILS ALORS Tout d abord ils d cident d adresser leur hi rarchie une demande d ouverture d un compte pargne temps CET Ils re oivent en r ponse un courrier leur indiquant que leur demande a t transmise par le recteu
255. pr vu ce propos un travail avec le syndicat des ensei gnants SE car il n est pas question et c est m me inenvisageable qu un tel concept se construise contre le pre mier degr Je pense galement que tout doit tre fait pour viter la mise en place d tablissements publics du premier degr Les grands partis com mencent s en emparer aujourd hui et tout le monde est favorable cette approche d autant que dans peu de 4 CSN temps seront publi s les r sultats de PISA dont il se murmure qu ils pour raient tre assez probl matiques pour la France Autre aspect sur le coll ge vous avez vu le d bat sur la p tition contre les notes dans le premier degr C est le d bat p dagogique que nous devons avoir pas forc ment sur la notation mais sur ce que nous voulons vraiment Si c est un coll ge du socle commun alors ils ne se pr occupent pas de trier les l ves en fonction de ce qui se pas sera apr s Bien s r il arrive un moment o dans tous les pays y compris en Finlande il y a un tri des l ves Mais celui ci n a pas la m me significa tion quand c est un moment et selon des modalit s explicitement connus de tous quand c est rattrapable dans la vie sociale ult rieure H las Telle n est pas la situation dans un pays comme le n tre o cela se fait on ne sait trop comment mais d finitivement sans que l on se rende compte tr s bien jusqu au mom
256. ps la la cit a t port e par un Etat fort apportant un espace de r flexion diff rent des visions soci tales pr n es par les religions Ce pilier de l difice r publicain a souvent t consi d r comme une exception fran aise parce qu il s est construit la fois dans le champ historique philosophique et institutionnel au sein m me de notre R publique La la cit est aussi contro vers e et parfois utilis e des fins de r cup ration politique 07 Tout comme le monde des ann es 1980 n est plus celui des ann es 2020 opposition est ouest bloc commu niste oppos un bloc am ricano euro p en crises conomiques et guerres localis es nos tablissements ont aussi connu de fortes volutions d iden tit de par leur structure et surtout de par les l ments qui les composent autonomie et d centralisation Ces changements ont consid rablement modifi les cultures d Etat et donc euro p ennes Par exemple dans les m mes p riodes l glise catholique polonaise s est impos e dans la constitution alors que dans les ann es 1980 l Italie le Portugal ou encore l Espagne diff rents degr s s cartaient de l emprise religieuse au sein de leurs institutions LA LA CIT OU DES LA CIT S Un certain nombre de typologies ont t propos es au cours des der ni res ann es afin de rendre compte de la diversit des approches du probl me Ainsi Maurice
257. ptible de nous assurer le score lectoral n cessaire pour pr tendre la repr sentativit En effet nous avons la certitude d obtenir pour notre f d ration PUNSA plus de 10 sur l ensemble de la Fonction publique et pr s de 20 dans l Education nationale et d atteindre ainsi les seuils de repr sentativit n cessaires En revanche la mise en uvre de la RGPP et le regroupement de 700 corps et statuts en une cinquantaine de cadres statutaires vont impliquer pour les personnels de direction leur int gra tion dans un ensemble beaucoup plus vaste que leur corps initial Cette recomposition statutaire va modifier notre champ de syndicalisa tion et poser la question des alliances ou des fusions dans le champ des per sonnels d encadrement Ce qui pourrait appara tre comme de la politique fiction risque de s imposer comme une r alit court terme Dans cette hypoth se la capacit des per sonnels de direction se faire entendre constituera une n cessit vitale C est pourquoi il faut refuser l miet tement de l action syndicale et repous ser la tentation de la multiplication des organisations au nom de la pluralit des points de vue La diversit doit tre prise en compte au sein d une seule organisation majo ritaire le SNPDEN C est par le d bat interne tranch d mocratiquement que peut s exprimer la pluralit des opi nions La vie d mocratique constitue ce lieu de confronta
258. que Il ne s agit pas seulement de s adapter aux nou velles articulations du syst me ducatif mais de r pondre aux nouvelles liber t s donn es aux tablissements ce qui n est gu re possible dans le cadre actuel des EPLE d un c t et des coles de l autre Ces nouveaux ensembles sont sus ceptibles de r pondre aussi un peu mieux la question de la carte sco laire et la conjugaison d imp ratifs souvent contraires ceux de la libert V VIE SYNDICALE des familles et de la coh sion sociale en m me temps Au lieu de la concur rence engendr e par une multiplicit de petits tablissements on donnera la possibilit aux familles de choisir des parcours possibles l int rieur de tr s grands ensembles Evidemment de tels regroupements ne peuvent s envisager que dans une logique d am nagement du territoire conomique et d mogra phique logique qui peut souvent tre de l ordre du bassin Il faut caler l organisation adminis trative et juridique sur les nouveaux espaces dessin s par les nouvelles technologies les environnements num riques de travail abolissent pro gressivement l espace et le temps sco laires tels que nous les connaissons Il y a distorsion entre ces possibilit s nouvelles pour l apprentissage des l ves et les fronti res administrativo juridiques tr s troites Par ailleurs les organes de gou vernance de l EPLE ne r pondent pas au besoin d ouvert
259. qui nous faisait tiquer dans ce courrier et vous avez pu le constater dans notre r ponse est que le calendrier nous paraissait tran gement dilat puisque tel qu il tait pr sent nous commencions seulement discuter au mois de f vrier D autre part la n gociation ne se faisait dans aucun cadre or la p rennisation d un cadre de n gociations n est pas une question secondaire Une n gociation qui ne serait pas dans un tel cadre contractuel serait dans la d pendance du bon plaisir d interlocuteurs dont exp rience montre qu ils passent tous les 21 mois Pour le deuxi me l ment l ac cord du ministre tait n cessaire mais jusqu il y a peu une certaine incerti tude planait Cet accord a t donn cette semaine et effectivement un pro tocole de dialogue social serait sign sans doute au mois de d cembre entre le ministre de l Education nationale et notre organisation pour organiser un cadre de n gociations qui serait donc un cadre annuel constant contractuel Cela voudrait dire aussi que s il n y a pas de n gociation c est en fait une rupture unilat rale qui pourrait venir de nous si nous d cidions alors de nous positionner autrement que ce que nous avons d cid de faire mais surtout une rupture qui viendrait du minist re s il d cidait de ne plus n gocier Je veux dire que si l on change de ministre et de majorit politique le cadre des n gocia
260. r de leur acad mie au minist re de l Education nationale DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Une ann e plus tard nos deux coll gues adressent leur recteur une demande d alimentation de leur CET IIS ont fait leur calcul chacun d entre eux a eu moins de 45 jours de cong s Ils demandent ce que la diff rence soit vers e leur CET Le proviseur atteste de la v racit du nombre de jours d clar s par son adjoint et pour ce qui le concerne il s attend ce que ce soit l IA DSDEN qui formule un avis C est en tout cas la proc dure qui leur avait t expliqu e un an auparavant par la DPAID de leur acad mie aupr s de laquelle ils s taient renseign s Une semaine apr s cette demande d alimentation la r ponse re ue est la suivante En r ponse je vous informe que l article 2 alin a 2 de l arr t du 28 juillet 2004 portant application du d cret n 2002 634 du 29 avril 2002 pr voit que le CET est ouvert par l autorit charg e du d compte et de la gestion des cong s pris par l agent Il en r sulte que la gestion individuelle du CET impose un d compte des jours de cong s pris dans l ann e Or les cong s des personnels de direction n tant pas d clar s le d compte ne peut de ce fait tre effectu Dans ces conditions il n est pas possible de r server une suite favorable votre demande d ali mentation de CET V VIE SYNDICALE QU EST CE
261. r le probl me ou de ne pas l engager s il risque de braquer l administration et d entra ner d autres refus Et bien s r cela se termine aussi diff remment L Administration a toujours le dernier mot et c est normal mais m me quand nous avons perdu nous pouvons ensuite donner une explication au coll gue Et je le dis toujours vous pouvez nous reprocher de ne pas nous tre battus pas de perdre le combat Moment d licat en amont Jo lle a d j tout rentr sur ordinateur mais chaque commissaire doit aller dicter ses modifications Et tout le monde est puis le t l phone sonne sans cesse la ruche bourdonne et h las par fois nous commettons des erreurs Une derni re fois le SNPDEN ne fait pas le mouve ment il ne le d fait pas il v rifie que l quit a t respect e que le juste candidat a t choisi il fait certes des propositions et le minist re choisit Pr cis ce sc nario Tr s crit presque math matique demandes besoins appr ciations items carri re ant rieure Souvent avant m me de conna tre les choix de la centrale un commissaire sait que sur 20 demandes sur tel poste seuls 3 ou 4 dossiers peuvent aboutir Patrick FALCONNIER Coordonnateur des lus SNPDEN la CAPN Le classement des tablissements scolaires mode d emploi Alors que le nouveau classement des tablissements scolaires est entr en vigueur en septembre 2
262. re l tat de l cole Pour en savoir plus education gouv fr cid53863 1 etat de l ecole 29 indicateurs sur le systeme educatif francais html 14 STABILIT DES VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE Les r sultats de la 3 dition de l enqu te SIVIS mise en place la rentr e 2007 pour tudier les violences en milieu scolaire ont t publi s dans un note d information du minist re fin novembre Il en res sort globalement une certaine stabi lit du nombre d actes de violence d clar s dans les tablissements du second degr soit 11 2 inci dents graves pour 1 000 l ves l an R ORIENTATION PROFESSIONNELLE Point le plus controvers par les organisations syn dicales de la loi sur la mobilit du 3 ao t 2009 le d cret relatif la situation de r orientation professionnelle des fonctionnaires de l Etat cf d cret 2010 1402 du 12 novembre 2010 a t publi au Journal officiel du 16 novembre dernier Le texte pr voit ainsi qu un fonctionnaire dont l emploi est susceptible d tre supprim en cas de restructuration d une admi nistration de l Etat ou de l un de ses tablissements publics administra tifs peut tre plac en situation de r orientation professionnelle en l absence de possibilit de r affec tation sur un emploi correspondant son grade Pendant cette p riode il demeure en position d activit et l administration doit tablir so
263. re en CAPA commission administrative paritaire administrative pour tenter de modifier une appr ciation ou un item Pas m me les commissaires paritaires nationaux et c est pour cette raison qu il est imp ratif de remplir le dossier syndical A noter que plus tard en s ance de CAPN quand nous demandons sortir un dossier le minis t re le sort lit les pi ces n cessaires mais le dossier n est jamais mis entre les mains des commissaires Chaque ann e nous f licitons les services pour la quan tit de travail et pour la qualit de ce travail et pour nous qui constatons cette r alit c est vraiment sinc re De couleur violette pour la liste g n rale r capitulative par ordre alphab tique celle qui nous est la plus utile rose pour les demandes sur poste de principal bleu sur poste de proviseur faut il interpr ter jaune pour poste de proviseur adjoint de LP etc avec un minuscule volume tout poste en France de couleur grise pour le brouillard Jo lle Torres secr taire au si ge du SNPDEN Les listes de syndiqu s les fichiers des dossiers enregis tr s au si ge etc L auteur de ces lignes qui a galement envoy chacun la trame de sa future intervention en CAPN Et le coordonnateur les accepte ou les refuse En effet il est comptable de la strat gie d ensemble et doit par fois pr voir d engager un combat en sachant qu on le perdra s rement mais il faut pose
264. res 15 PERSONNELS ENSEIGNANTS ET D DUCATION Modalit s du tutorat p dagogique AN Q n 34256 du 4 novembre 2008 MM Fran oise Hostalier R ponse JO du 2 novembre 2010 page 12 051 il existe des dispositifs acad miques permet tant d accompagner les enseignants titulaires l inspecteur de l ducation nationale dans le premier degr ou l inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique IA IPR dans le second degr contribue en relation avec la direction des ressources humaines et le chef d tablissement poser un diagnostic et si la difficult est d ordre p dagogique d finir le soutien apporter aux enseignants DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 res r ponses des ministres dans le cadre de dispositifs aca d miques Un tuteur exp riment peut notamment tre d sign pour accompagner l enseignant en diffi cult Les enseignants peuvent sol liciter une visite conseil ou une visite d inspection par l interm diaire de leur chef d tablissement ou direc tement aupr s des services comp tents du rectorat ou de l inspection acad mique l occasion de son inspection l inspecteur peut propo ser le suivi de formations inscrites au plan de formation acad mique Ces actions de formation pr vues l ar ticle premier du d cret n 2007 1470 du 15 octobre 2007 relatif la for mation professionnelle tout au long de la vie des fonctionnaires de l tat s inscrivent soi
265. ret de 1985 va tre enfin modifi D sormais le chef d tablis sement ne sera plus second dans ses t ches p dagogiques ducatives et administratives par un adjoint mais second dans ses missions par un chef d tablissement adijoint membre de l quipe de direction Certains affirmeront que cette modi fication n a rien de r volutionnaire et qu elle ne viendra pas changer des pra tiques install es Certes mais depuis quand un texte a t il le pouvoir de changer les tres En revanche il nous revient collectivement de prendre appui sur lui pour faire voluer les repr senta tions les mentalit s et les pratiques car la donne a r ellement chang sur deux points l adjoint n est plus adjoint au chef mais chef d tablissement adijoint et non plus seulement personnel de direction adjoint l aspect fonction nel vient donc compl ter l aspect statutaire il seconde le chef d tablissement dans ses missions et non plus dans ses t ches ce qui lui conf re la fois plus de hauteur et plus de pers pectives R jouissons nous galement qu la faveur de cette r criture le r le du gestionnaire volue l int grant expli citement dans l quipe de direction il est d sormais adjoint gestionnaire lui confirmant la fonction d adminis trateur de EPLE et l ancrant encore plus dans la fonction publique d Etat ce qui est certainement utile face aux vell it
266. rie des parents dix membres dans les lyc es pour la cat gorie des parents douze membres dans les coll ges de moins de 600 l ves sans SEGPA pour la cat gorie des personnels LA V CHRONIQUE JURIDIQUE d enseignement et d ducation et la cat gorie des parents Au premier CA qui suit les lections si la concorde ne r gne pas au sein d un coll ge lectoral pour la formation des divers conseils ou commissions et que plusieurs listes se sont constitu es il semble opportun de proc der par un vote bulletins secrets selon les r gles les plus strictes La r partition des si ges au plus fort reste se fait en appliquant le quotient lectoral qui correspond au nombre de suffrages valablement expri m s divis par le nombre de si ges pourvoir On ne compte alors que les si ges des titulaires car le suppl ant ne si ge qu en l absence du titulaire A l issue du d pouillement lorsque le score obtenu par chacune des listes est connu la r partition des si ges s ef fectue en utilisant le coefficient lectoral qui correspond au nombre de bulletins valablement exprim s divis par le nombre de si ges pourvoir Par exemple dans un coll ge de plus de 600 l ves deux listes sont en pr sence dans le coll ge lectoral des repr sentants des personnels d ensei gnement et d ducation pour la consti tution de la commission permanente ce qui repr sente quatorze inscrits Sur les q
267. riser leur d veloppement et leur prise en compte dans le parcours scolaire de l l ve notamment dans le cadre du livret personnel de comp tences exp riment actuellement dans pr s de 200 tablissements cf circulaire n 2009 192 du 28 d cembre 2009 parue au Bulletin officiel de l duca tion nationale du 7 janvier 2010 Christiane SINGEVIN Principale honoraire christiane singevin3 orange fr 101 Extraits de l ditorial du Bulletin n 41 du Syndicat national du R TRO ersonnel de direction des tablissements scolaires un des anc tres He SNPDEN de mai 1969 Raison garder une heure o le destin para t h si ter o toute notre lucidit ne suffit pas rendre limpide une situation assez insaisissable et puisque aussi bien tout homme porte en soi la forme de l hu maine condition je voudrais l intention de chacune et de chacun de vous m di ter tout haut sur les donn es imm diates de notre conscience syndicale et sur le parti qu il convient d en tirer en vue de Paction Singuli re position que la n tre entre l imp rieuse vidence d apparte nir une communaut qui d borde sin guli rement notre mission propre et le sentiment d une diff rence certains gards irr ductibles L id e et toute pra tique syndicales impliquent un rassem blement un coude coude fraternels d quipiers solidaires et gaux Le terme m me de camarades appellation co
268. rrons pas ne rien dire Il va nouveau y avoir des classements de lyc es o l on redira la m me chose que d habitude mais arrivera bien un jour o il nous faudra expliciter ce que nous voulons comment value t on un syst me ducatif On a bien des id es car au sein du syndicat il y a eu des discussions mais cela ne s est jamais formalis explicitement CES QUESTIONS QUI NOUS INTERPELLENT Le dernier point que je voulais aborder par rapport ces questions est relatif aux conditions d exercice du m tier Tout d abord l in puisable th me des syst mes d information je pense qu il faut clairement envisa ger de passer une autre tape car nous nous confrontons un appareil technico bureaucratique qui ne veut rien entendre qui ne veut rien savoir qui est absolument persuad d tre le centre du monde et qui s est cr un pouvoir autonome au sein du minist re de l Education nationale que personne ne ma trise aujourd hui Il fait tout sim plement ce qu il veut comme il le veut et dans les conditions d cid es par lui m me Nous sommes les seuls avec nos coll gues d A amp I pouvoir stop per ses bouff es d lirantes Nous avons lanc une consultation aupr s des secr taires acad miques DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 pour un ventuel boycott d EDT Ulysse encore le fruit d un cerveau imaginatif mais hors sol car un peu de bon sens indique l absurdi
269. rsonnel de direction J ai commenc r ellement militer lorsque je suis arriv e Bretenoux pas d quipe de direction je suis seule perdir pas de p le administratif un secr taire pour tout et un isolement contre lequel il fallait lutter Je ne pouvais plus me contenter de r ler dans mon coin il fallait agir Depuis septembre 2009 je suis devenue secr taire d partementale et membre du CSN conseil syndical national ce qui me permet d avoir une vision globale et pr cise des questions syndicales QUELLE EST L AVANC E LA PLUS MARQUANTE DE CES DERNI RES ANN ES ET CELLES VENIR Tr s certainement le statut des personnels de direction m me s il faut poursuivre le combat et proc der encore des am liorations COMMENT LIS TU DIRECTION la vol e Et en tout cas pas en ligne J attends de le recevoir sous forme papier je le feuillette et j y reviens selon les th mes de travail de l acad mie les pr occupations du moment ou l actualit QUELLES SONT TES PREOCCUPATIONS DE PERSONNEL DE DIRECTION EN CE MOMENT Arriver r guler mon temps de travail Faire en sorte que l autonomie de mon tablissement ne soit pas un vain mot Combattre un pilotage uniquement bas sur les chiffres au profit d un r el pilotage p dagogique Tout un programme VIE SYNDICALE Marie Lucile FLOC H Principale adjointe Coll ge Grand Parc Bordeaux L assem
270. s participer et animer des projets de service Je voudrais aussi rebondir sur l id e que le SNPDEN se doit d tre une force de proposition J ai regrett que l assem bl e g n rale ne soit que le lieu d un catalogue la Pr vert des mille et un maux qui nous touchent non que cela ne soit pas important mais par exemple en ce qui concerne le coll ge il me semble que le point central qui devrait nous pr occuper c est ce fameux socle commun sa mise en place avant son valuation soit on y croit et on ne peut se contenter d un accompagnement d un infime nombre de coll ges par les corps d inspection soit c est un gadget et alors on laisse courir et on valide arti ficiellement l obtention du socle pour ne pas faire chuter plus encore les r sultats au DNB Allez On a de beaux chantiers devant nous 90 VIE SYNDICALE LE COMPTE PARGNE TEMPS UN DROIT AUQUEL LES PERSONNELS DE DIRECTION NE PEUVENT PR TENDRE Isabelle Gouleret Secr taire acad mique de Lyon Isabelle Rh ty Bureau d partemental du Rh ne PRENONS L EXEMPLE D UN EPLE COMME IL EN EXISTE D AUTRES Faisant l objet d une restructuration lourde cet tablissement est constam ment en chantier et doit tre accessible aux entreprises y compris pendant les vacances scolaires Proviseur et pro viseur adjoint doivent non seulement tre joignables tout moment mais ils doivent galement tre
271. s Le SNPDEN s est effectivement distingu en prenant une position claire et nette mais non sur le fait que les lyc ens participent un mouvement m me si l on peut s interroger sur la spontan it dudit mouvement En effet ce n tait pas la loi sur les retraites qui tait l ori gine du mouvement lyc en mais tr s clairement l hostilit pidermique que suscite le pouvoir politique qui il est vrai met beaucoup de volont tre d test de la jeunesse Ce mouvement lyc en s est doubl comme d habi tude d une forme unique d action que sont les blocages des tablissements DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V CSN La dessus nous avons pris une posi tion extr mement claire qui est que le blocage n est pas une forme d action l gitime D ailleurs on se demande quoi sert ce que l on appelle la d mo cratie lyc enne si le moment venu personne n y songe y compris ceux qui lont r clam e Nous avons pris contact au moment du d clenchement avec les dirigeants du mouvement lyc en en essayant de leur expliquer que le blo cage est une forme de violence m me symbolique et que dans le contexte social dans lequel on se trouvait c tait d clencher des forces qui n taient pas ma trisables c est effectivement ce qui est arriv Cette fois ci pas d assem bl e g n rale pas de discussion on arrive on bloque on cogne on d truit
272. s cat gories res pectives Cette lection est organis e l occasion de la premi re r union du conseil d administration qui suit les lections ce conseil recours d un syndicat contre la d signation par le chef d tablissement d un nouveau conseiller principal d duca tion au conseil d administra tion mutation du pr c dent dans le coll ge des personnes d sign es Le rectorat a indi qu au chef d tablissement que cette d cision si elle ne d coulait pas d un vote du CA pouvait tre entach e d un vice de forme Notre analyse est diff rente en ce qui concerne les personnes membres de droit au CA chef d tablissement adjoint au chef d tablissement conseil ler principal d ducation directeur adjoint charg de la SEGPA ou chef des travaux elles sont celles qui exercent leur fonction d s le 1 jour de l ann e scolaire Aucune d si gnation par vote n est requise sauf dans ce cas entacher d ill galit la composition du conseil d administration Egalement point n est besoin d attendre le premier conseil d administration qui suit les lections pour pouvoir convo quer ces personnes sauf bloquer le fonctionnement de l tablissement fragilisation de la position du chef d tablissement pour tant repr sentant de l Etat par des pr cisions non r glemen taires et inapplicables ainsi la r ponse crite publi e dans le JO du S nat du 11 f
273. s d tablissement d une fa on assez originale La charge de res ponsable d tablissement est fond e sur le volontariat des enseignants L enseignant est fonctionnaire alors d faut de trouver un enseignant volon taire l Etat nomme d office un ensei gnant dans cette fonction Toutefois dans ce panorama de crise nous avons pu identifier deux vertes prairies de l ducation que sont la Pologne et l Australie Leurs gouvernements multiplient les moyens et donnent un r el essor la situation de l enseignement mais pour com bien de temps encore Ainsi le plan d attaque si l on sou haite que l IE ait ses entr es Bruxelles la table des n gociations reste de faire avancer la question du statut com mun et de sa repr sentation syndicale singuli re Aussi notre premier travail a t il donc t de tenter d tablir une liste des valeurs et comp tences communes mettre en avant pour esp rer r pondre notre mission Cette d licate t che est poursuivre dans notre prochaine r u nion Faire un brainstorming 15 plus les 30 invit s surprise int ress s par le th me ne fut pas une mince affaire Il nous reste peaufiner l affaire avant la fin de l hiver Par la suite nous nous attaquerons la d licate question du r le du ea dership du chef d tablissement Vaste programme de r flexions s il en est A SHORT VERSION OF EI SCHOOL LEADERSHIP SEMINAR SNPDEN
274. s marqu qu ailleurs car l encadre ment ducatif y est mieux identifi et surtout son propos sur l cole est plus homog ne et plus en phase avec les attentes sociales ce qui explique sans doute son actuel cho Or des EPLE efficaces pour leurs l ves sauvant l honneur et l avenir du service public assumant leurs responsabilit s et formant une communaut ducative qui donne un sens l cole r publicaine doivent s appuyer sur une culture professionnelle commune Si le SNPDEN a tant soutenu la mise en place des conseils p dagogiques c est notamment pour que cette culture professionnelle commune en merge sans tre la victoire de personne sur personne mais tout simplement la construction concr te de l cole la que et juste de demain Celle ci ne peut na tre que dans nos tablisse ments et de ce qui s y fait r ellement l cole enseigne ce qu elle fait et non ce qu elle dit Avec la satisfaction de nos propres et l gi times revendications en mati re de conditions d exercice et de r mun rations dont d ail leurs le dynamisme et la coh sion de nos tablissements sont l argument nous pou vons sans doute souhaiter pour nos EPLE au del des affres de la conjoncture budg taire d avancer dans cette voie en 2011 Bonne ann e toutes et tous philippe tournier snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 PISA 2009 souligne que la France est particuli rement mauvaise
275. s relativement clairs c t de la situation fran aise analys e tant t comme une exception tant t comme 66 VIE SYNDICALE un mod le coexistent des situations contrast es volutives produits d une histoire r cente ou plus ancienne conditionn es par le mode d organi sation des religions dominantes dans lesquelles les indications fournies par la pratique compl tent ou nuancent celles plus objectives qui sont exprim es par les textes Tim Jensen dans le num ro de Direction 175 d finit trois approches diff rentes de l enseignement religieux l absence d enseignement religieux un enseignement confessionnel garanti par l Etat un enseignement non confessionnel galement garanti par l Etat LA LA CIT PRINCIPE UNIVERSEL Toujours avec comme objectif le vivre ensemble au sein de nos EPLE la d centralisation a chang l implica tion du r le de l Etat et a donc modifi aspect r galien Cette absence d Etat fort sans tre pass iste a modifi le centralisme institutionnel et toutes ses composantes et entre autre celle de la la cit A la fin des ann es 1990 avec les probl matiques du foulard la la cit s est essentiellement port e sur une lecture partielle li e une radicalisa tion de l islam Au del de cet exemple c est aussi les modifications sociolo giques de nos tablissements qui ont donn de l importance la la cit En tant que principe u
276. s saurons prouver notre solidit et donc notre n cessit Bernard Lamicq Isabelle Poussard permanente DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Nos peines Nous avons appris avec peine le d c s de Yves Baillieux proviseur honoraire du lyc e de roches maigres St Louis acad mie de La R union Georges Daviet principal honoraire du coll ge Le Semnoz Seynod acad mie de Grenoble Robert Dietrich proviseur honoraire du lyc e Louis Armand Mulhouse acad mie de Strasbourg Andr Justin principal honoraire du coll ge de Lizy sur Ourcq acad mie de Lille Sylvie Revol proviseure du lyc e des Haberges Vesoul acad mie de Besan on Nous nous associons au deuil des familles 103
277. sentation nationale de renoncer la transformation des GRETA en GIP Il exige que le MEN engage une concertation sur la formation pro fessionnelle continue publique et la r novation des GRETA Vote du CSN adopt e 1 abstention L VOLUTION DU COLL GE VERS L TABLISSEMENT DU SOCLE COMMUN Conform ment l engagement de notre organisation lors du pr c dent conseil syndical national de mai 2010 nous consid rons que la situation du coll ge maillon faible de notre sys t me ducatif doit tre d battue dans toutes nos instances afin de produire au CSN d avril 2011 un ensemble de propositions 9 Les enqu tes internationales montrent que les r sultats de nos l ves sont en recul par rapport ceux obtenus dans des pays comparables de l OCDE les carts se creusent davantage avec un accrois sement du nombre de jeunes situ s en queue de peloton et une lite peu toff e Ces tendances ne sont pas d menties par les valuations nationales et tous les rap ports r cemment publi s qu il s agisse du Haut conseil de l ducation ou de par lementaires tous convergent sur un dia gnostic pessimiste du coll ge et l urgence y rem dier Des analyses internationales men es par des sociologues montrent par ailleurs que le coll ge diff renci est associ un niveau scolaire bas et des in galit s sociales plus importantes que le coll ge unique Ces l men
278. ser 69 que seul le fait d avoir enseign permet d acc der de nouveaux m tiers L ouverture du corps des person nels de direction d autres corps d origine que ceux de l enseignement et de l ducation ne constituerait elle non pas un danger mais peut tre une chance d chapper une certaine consanguinit Je lis encore ce matin dans le sup pl ment du Monde consacr l duca tion que la jeunesse fran aise souffre l cole d un manque de possibilit de s exprimer et de confiance en elle M me si une exp rience indivi duelle n est pas g n ralisable je me souviens de mes 23 ans alors que j tais gestionnaire agent comptable d un lyc e professionnel dans le Nord tout juste sortie des IRA Ce ne sont ni les enseignants ni le chef d tablis sement qui m ont permis d acqu rir des comp tences professionnelles et la confiance en moi mais bel et bien des gestionnaires syndicalistes qui avaient mis en place avec le rectorat de Lille un syst me de formation en alternance et de tutorat Des gestionnaires qui n avaient pas re u la sacro sainte formation des p dagogues Pourquoi leur exp rience profes sionnelle ne serait pas transf rable et utile la direction d un tablis sement Et je ne parle pas des exp riences de cadre qu ont les ges tionnaires et les chefs de service de cat gorie A CASU ou APASU qui les ont amen s au cours des derni res d cennie
279. ses cadres Tout d abord il faut une volont politique laquelle l encadrement ne peut pas se substituer D autre part le syst me est aujourd hui min par le profond hiatus entre la culture de l encadrement et celle de la majorit des enseignants si les premiers conservent fon damentalement confiance dans lavenir les seconds sont profon d ment d moralis s ont souvent d sert toute croyance dans le progr s Or notre cole comme tout syst me humain a besoin de confiance en l avenir surtout quand elle doit voluer snp Philippe TOURNIER Secr taire g n ral den philippe tournier snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 V VIE SYNDICALE Gros plan sur de Toulouse l acad mie Jean Paul GINESTET Secr taire acad mique UNE ACAD MIE DE CONTRASTES QUELQUES CHIFFRES L acad mie de Toulouse couvre une zone g ographique correspon dant aux huit d partements de la r gion Midi Pyr n es 8 3 du terri toire fran ais et seulement 4 5 de la population fran aise 2 850 000 habi tants Si l on agr ge les coliers les coll giens les lyc ens les tudiants et les personnels de la maternelle l universit y compris les personnels dont la gestion rel ve des collectivi t s territoriales on peut constater que tous les matins un Midi Pyr n en sur 4 va l cole QUELQUES L MENTS DE CONTEXTE Le poids de la Haute Garonn
280. si remerci s Pas facile pour l acteur de rappeler qu il n crit pas la pi ce 6 m me s il tente de la faire vivre par son jeu Pas facile non plus d expliquer le sc nario 7 un sc nario 19 CARRI RE Y rigoureux alors qu en face la d ception motion la col re l incompr hension submergent ceux qui n ont pas obtenu satisfaction Alors continuons d expliquer et d expliquer toujours comme le th tre classique la mutation ob it des r gles pr cises qu il faut conna tre Et pour mieux les conna tre vous pouvez comp ter sur les commissaires paritaires natio naux du SNPDEN ce sont des experts 1 10 11 snp den patrick falconnier ac nice fr ll La dramaturgie est l art de composer une trag die ou une com die et cet article est donc lire au second degr au moins Et on s tonne que certains cachent leur demande Les items excellent sont plafonn s 10 ce qu il est parfois difficile d expliquer aux coll gues mais c est pourtant imp ratif comment comparer des dossiers si telle acad mie en a 5 et l autre 30 On peut faire ce que l on veut quand 10 coll gues demandent le m me poste un seul au bout du compte occupera En aurai je lu des courriers vengeurs de m contents en aurai je entendu des d sespoirs r els et parfois aussi des coll gues heureux et satisfaits Une derni re intervention peut encore tre n cessai
281. solder ses cong s au mois de d cembre quoi qu il advienne puisque l arr t n est pas une application au choix Je pense que sur cette question tant que nous nous croi rons oblig s par des choses qui ne nous obligent pas nous n avancerons pas Le texte sur le temps de travail tait un des textes majeurs le fruit d un long com bat de la manifestation de 2006 et je puis le dire de n gociations difficiles car nous sommes la seule cat gorie de personnel avoir obtenu un texte sur le temps de travail depuis le retour de la droite en 2002 Si nous m mes apr s avoir expliqu combien ce texte tait important nous ne l appliquons pas ce ne serait pas logique Il faut travailler pour persuader que la qualit de vie au travail pour les personnels de direction n est absolument pas un gros mot et le fait que dans le Code de l duca tion il y ait bien une quipe de direction avec un chef d tablissement et un chef d tablissement adijoint l ve le dernier obstacle CSN Sur les conditions d exercice du m tier je souhaitais aborder le sujet des nouveaux risques notamment les coll gues victimes de violences phy siques il y en a eu un certain nombre ces derniers temps Les personnels de direction sont en pourcentage la cat gorie la plus victime de violences physiques plus que les enseignants et les personnels de vie scolaire Je vais parler d une affaire qui a
282. ssements normaux qu en ta blissements en ZEP j ai postul sur l appel candidature rectoral en 2008 lorsque mon pr d cesseur a fait valoir ses droits la retraite Cinq ans auparavant un IA IPR EVS de l acad mie m avait demand de postuler alors que le poste de l aca d mie d Aix Marseille venait d tre vacant C tait en octobre juste apr s la rentr e scolaire et je n ai pas cru bon de r pondre positivement cette demande compte tenu du contexte de l tablissement des projets mis en uvre et des missions que je m tais fix s pour cet tablissement Mais en 2008 j arrivais un moment o apr s pratiquement 20 DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ann es de direction en coll ge dont une douzaine d ann es de direction en ZEP puis en RRS de multiples exp riences v cues lors des diff rents tablissements que j ai eu diri ger de participation divers groupes de travail et de r flexion au niveau acad mique participation la for mation des personnels de direction investissement dans la vie associative il m est apparu int ressant de can didater cette nouvelle et derni re fonction qui me permettrait de mettre mes connaissances et mes comp tences la disposition de l institution et en particulier du recteur de cette acad mie pour lequel j ai une grande admiration y fonction qui n ces site une connals sance approfondie du syst me ducatif
283. stionnaires de l article parlant de la direction des tablissements n aurait pas t une bonne id e alors que l as sociation des d partements de France ADF a pris officiellement position pour la d partementalisation des gestion naires des coll ges Et que certains responsables de l ARF Association des r gions de France ne cachent pas leur sentiment comme on l a vu tout r cemment Nos coll gues d A amp I ne sont pas favorables au transfert des gestionnaires vers les collectivit s terri toriales Nous avons donc discut d une nouvelle criture de l article R 421 13 Certains taient pour qu il y ait deux adjoints gaux en tous points un s oc cupant de la p dagogie l autre de la gestion Pierre Bousquet tait intervenu 46 il y a un an sur cette question et il est vident qu une telle architecture n est pas possible sous cette forme simple non pas par esprit d exclusive mais tout simplement parce qu aujourd hui une grande partie des gestionnaires sont de cat gorie B Il ne s agit pas de m sestimer ni leur travail ni leur capa cit mais cela pose quand m me r el lement un probl me car il n y a pas de faisant fonction de cat gorie B pour les personnels de direction Le texte a donc t r crit dans un sens qui satisfaisait de mani re impor tante de vieilles revendications du SNPDEN Premier l ment c est qu pr sent le personnel de direction adjoint n
284. t des modalit s rete nues Je sais que certains se disent d j que si on lance des mots d ordre cela peut g ner qu il y aura des professeurs qui ne seront pas pay s Mes cama rades je vous le dis tout net il est bien inutile de lancer des mots d ordre s ils ne doivent jamais d ranger personne Il faut y aller fort mais le pire viendra du fonctionnement m me des produits je pense Imagin ou Chorus Nous avons les moyens de bien perturber la machine tout le monde en a par des sus la t te car nous ne sommes pas les seuls et beaucoup seront contents de voir ce dossier remis en cause L autre point c est celui de la qua lit de vie au travail Je souhaiterais commencer par un v nement impor tant l volution de l article R 421 13 du Code de l ducation Enfin Il y avait bien une communaut ducative dans le Code de l ducation mais curieuse ment pas d quipe de direction C est maintenant chose faite et cela pose la question minemment syndicale du travail en son sein Il faut tourner la page du mod le du chef d tablis sement qui s occupe de tout qui fait tout qui sait tout et qui est donc for c ment entour de gens qui ne savent pas et qui ne font pas C est l amertume d un certain nombre de coll gues chefs d tablissement adjoints confin s dans un r le subalterne C est le probl me lancinant des conditions d exercice du m tier qui a besoin d tre to
285. t me ducatif qui rappelle le bon vieux qui paye commande pratiqu jadis par l tat jacobin et si d cri par les lus locaux La volont de puissance serait donc telle qu il faudrait pouvoir imposer son point de vue en gouvernant les carri res des gestionnaires et en attendant peut tre O fantasme de pouvoir nommer son chef d tablissement pr f r Et pour faire quoi en effet Mener une politique ducative locale S adapter aux besoins locaux de l co nomie Donner satisfaction ses lecteurs aux divers lobbies locaux Lutter contre ses adversaires Le tout selon le temps politique et les coups de boutoir lectoraux Ce serait une bien triste volution de l tablissement d enseignement si celui ci passait du statut d enjeu politique ce DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 qu il a toujours t celui d instrument de pouvoir de l lu local J entends d ici les protestations courrouc es de certains qui fustigent le conservatisme du monde enseignant et l incapacit de l Etat faire fonctionner le syst me ducatif Mais il n y a pas d illusion se faire t t ou tard si autonomie de l tablis sement venait dispara tre c est bien la politique politicienne qui dominerait et d terminerait l action ducatrice Que deviendraient alors les principes de la cit de neutralit d esprit critique de r publique I n est pas difficile d imaginer ce qu
286. t dans le cadre d une adaptation imm diate au poste de travail permettant de parfaire la com p tence des enseignants soit dans le cadre d un dispositif plus sp ci fique d aide et de rem diation pour les personnels enseignants ren contrant des difficult s dans leur pra tique Dans les cas o les difficult s de l enseignant sont dues son tat de sant enseignant peut b n ficier d une affectation sur poste adapt de courte dur e un an renouvelable trois fois ou de longue dur e quatre ans sans limite de renouvellement Ce type d affectation est une p riode particuli re permettant l enseignant de recouvrer la capacit d assurer la pl nitude de ses fonctions pr vues par son statut particulier ou d envi sager une activit professionnelle diff rente Si un agent est devenu inapte l exercice de ses fonctions son poste de travail peut tre adapt son tat physique L am nagement du poste de travail se traduit de dif f rentes fa ons am nagement de emploi du temps adaptation des horaires ou all gement de service La formation tout au long de la vie constitue l un des chantiers de la politique de ressources humaines sur lequel les services du MEN sont par ticuli rement mobilis s C est pour quoi une r flexion est actuellement en cours afin de permettre aux per sonnels enseignants de b n ficier de l ensemble des dispositions pr vues par le d cret du 15 oc
287. t par la Loz re pour couter les avis des coll gues leurs exp riences et leurs connaissances sur un sujet d ter min Et c tait aussi un moment d changes amical tous les chefs de service du rectorat sp cialistes dans leur domaine ils ont toujours r pondu ma demande Vous n tes pas leur hi rarchie et vous tes un peu quelqu un tout de m me et c est semble t il un atout non n gligeable J ai vraiment ren contr des r ponses positives aux demandes que je formulais et ces chefs de service savaient me mettre en relation avec leurs collaborateurs les plus pertinents sur le sujet abord Ils ont accept de me faire partager leurs connais sances pointues leur habitude de gestion acad mique Ce sont les grands seigneurs dans un palais rectoral et chacun a son fief les IA IPR plus dans la sp cifi cit de leur fonction les diff rents IA IPR que j ai pu rencontrer m ont souvent fait part de leurs r flexions aiguis es ou fait partager leurs sources pour m aider le secr tariat g n ral le cabinet du recteur LA POSITION DE PVS Relais entre les services les ta blissements normalement amen rencontrer de fa on informelle le rec teur par exemple si vous avez besoin d une pr cision aupr s du recteur ce dernier vous invite passer dans son bureau avant sa r union le lendemain matin on n ose pas trop vous malme ner et m me on peut vous prendre en consid rati
288. t reprendre l avenir de la la cit en Europe De l union des libert s dans la fraternit des peuples na tra la sympathie des mes germe de cet immense avenir o commencera pour le genre humain la vie universelle et que l on appellera la paix de l Europe 1 Maurice Barbier La la cit L Harmattan Paris 1995 p 171 et ss 2 Jean Bauberot Religions et la cit dans l Europe des douze ditions Syros Paris 1994 p 284 et ss 3 Guy Haarscher La la cit PUF Paris 1996 p 45 et ss 4 Site de la Ligue de l enseignement Gw na l SUREL Bureau national Commission vie syndicale snp den gwenael surel72 wanadoo fr 69 VIE SYNDICALE Le colloque organis par le SNPDEN et A amp I sur les 25 ans de l EPLE mercredi 24 novembre 2010 au grand amphith tre de la MGEN a t un moment fort les 25 ans de l EPLE Deux syndicats de l UNSA ducation ont organis un colloque l occasion des 25 ans de l EPLE avec le concours de PAFAE Association fran aise des admi nistrateurs de l ducation Les personnels de direction syndiqu s au SNPDEN et ceux de l administration universitaire et scolaire adh rant au syn dicat amp ont t convi s le mercredi 24 novembre 2010 dans les locaux de la MGEN participer cet anniversaire Ce colloque s est d roul autour de trois th matiques Historique Evolution Perspectives Il nous faut
289. temp rer l ordre qui en d coule implicitement savoir prendre les jours manquants Merci de pr venir les secr taires acad miques ou d partementaux du SNPDEN de tout probl me dans l application de ce texte La reconnaissance des limites du temps de travail et du droit cong des personnels de direc tion fait partie des axes majeurs de notre action syndicale A nous de nous donner les moyens d ob tenir concr tement cette reconnaissance cf sur le site du SNPDEN la fiche professionnelle n 5 sur les jours de repos CULTURE DE L VALUATION ET DU PILOTAGE P DAGOGIQUE Les inspections g n rales ont la bor en lien troit avec ESEN Ecole sup rieure de l Education nationale un dossier documen taire accessible en ligne sur le double th me de la culture de l valuation et du pilotage p dagogique destin plus sp cia lement aux personnels de direction et aux corps d inspection Outil pratique d infor mation et de formation professionnelle ce dossier a pour ambition d tre effec tivement utile aux acteurs de terrain dans l exercice quo tidien de leurs fonctions au service de la r ussite des l ves Il est articul autour de deux blocs une note de probl matique sur la culture de l valuation et le pilotage p dagogique et 24 documents r dig s par des professionnels du syst me l ments juridiques mais aussi contributions de dif f r
290. tion Il semble que la direction g n rale de l Administration et de la Fonction publique DGAFP ait trouv une solu tion la n gation Nous trouvons en effet dans le dernier rapport de la DGAFP une tentative de pla cer le corps des personnels de direction hors cat gorie non pas pour en souligner la sp cificit videmment mais pour le nier comme corps r ellement de personnel de direction En tout et pour tout sur un texte de 320 pages sur l tat de la Fonction publique en 2009 2010 la DGAFP s int resse aux personnels de direction dans un encadr qui a pour but de don ner une d finition de la cat gorie et dans deux notes de bas de page qui assurent comme une vidence que les personnels de direction ne sont pas concern s ENCADR 7 D finition de la cat gorie A dans la Fonction publique de l Etat et notion d encadrement sup rieur La cat gorie n existe pas au sens du statut g n ral des fonctionnaires de l Etat puisqu elle n est pas pr vue l article 29 de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 qui d finit les cat gories hi rarchiques A B et C Sans qu il y ait de d finition pr cise et partag e par tous l expression cat gorie est pourtant fr quemment utilis e pour distinguer au sein de la cat gorie A les corps ayant vocation occuper des emplois de direction 1 les autres corps de cat gorie A ou niveau A type ayant vocation exercer d
291. tion lus au conseil d administration d un EPLE n ont pas pu s entendre pour pr senter le nombre de membres requis au sein de leur coll ge lectoral afin de constituer la commission per manente lors du premier CA de l ann e scolaire qui suit les lections cette instance Le chef d tablissement interroge la cellule juridique sur la pro c dure suivre Il est courant que les repr sen tants des divers coll ges lectoraux si geant au CA s entendent pour d signer ceux de leurs membres qui si geront en tant que titulaires ou suppl ants la commission perma nente au conseil de discipline et aux divers autres comit s ou commis sions mis en place CHS CESC et cela quels que soient les syndicats des personnels d enseignement et d ducation en pr sence de m me pour les associations des parents d l ves Cependant la r gle appli cable la proc dure concernant la r partition des si ges aux repr sen tants des personnels d enseigne ment et d ducation des parents d l ves et des l ves la commis sion permanente comme au conseil de discipline est l lection au scrutin proportionnel donc au scrutin de liste comprenant les titulaires et les sup pl ants Dans cette forme de scrutin chaque liste doit comporter au moins deux candidats le titulaire et son sup pl ant elle ne doit pas d passer en titulaires comme en suppl ants le nombre de si ges pourvoir DIRECTION
292. tion des id es dont se r clament ceux qui ne jurent que par la balkanisation du mouvement syndi cal des personnels de direction tout en pr nant l unit syndicale LES LECTIONS DANS LES INSTANCES SYNDICALES Certaines acad mies se sont inqui t es de la concomitance de la d signa tion des candidats du SNPDEN et des lections pour le renouvellement des instances syndicales dans le cadre de la pr paration du congr s de Lille II faut souligner que la d signation des candi dats aux lections devra tre finalis e avant la fin du mois de juin 2011 Le renouvellement des instances syndicales interviendra selon les statuts dans les mois qui pr c dent le CSN de novembre donc en septembre et en octobre Les deux calendriers ne sont donc pas en conflit Toutefois le renouvellement des instances peut tre pr par en amont d s la fin de l ann e scolaire pr c dente condition que les votes interviennent dans les d lais statutaires c est dire apr s la rentr e de septembre 2011 et que les adh rents mut s puissent faire acte de candidature normalement LES SUPPORTS DE COMMUNICATION Plusieurs acad mies ont fait savoir qu elles souhaitaient disposer de sup ports de communication permettant d tre plus visibles lors de manifesta tions ou initiatives publiques auxquelles participe le SNPDEN Florence Delannoy du bureau national a indiqu que la commission partageait cette pr occupation et q
293. tion pourrait se faire en partie ou en totalit partir d une va luation qualitative produite 3 ans apr s tablissement de la lettre de mission et au regard du degr d atteinte des objectifs fix s La prise en compte de la mani re de servir pourrait constituer un autre l ment du R en termes d appr ciation de la valeur profession nelle Cet ensemble permettrait de pr voir le versement d une partie R triennale de la PFR e LE CLASSEMENT DES EPLE FAUT IL AVANCER VERS UNE COTATION DES EMPLOIS Les cit s font d j l objet d un traitement classement sp cifique par prise en compte des effectifs cumul s et application d un classement boni fi EPLE le plus important Le CSN pourra poursuivre la r flexion sur des crit res mieux d finis pour ces regrou pements d tablissements Par ailleurs un article de Direction permettra la commission carri re de refaire un point sur les m canismes statutaires du classement sur les modalit s de gestion et de proposer des pistes en vue de l laboration d un syst me e _ L ENTR E DANS LA CARRI RE ET LA QUESTION DU DIFFERENTIEL Dans le cadre des travaux entrepris sur un projet de nouveau statut incluant la disparition de la 2 classe la r flexion devra se poursuivre pour construire un chelonnement indiciaire de la classe unique d accueil un volet indemnitaire r valu et des modalit s de re
294. tions atteint pour chaque classe en 2010 doit tre un mini mum conserver en 2011 Vote du CSN adopt e l unanimit MISSION DE CHEF D ETABLISSEMENT D ACCUEIL La reconnaissance financi re de la mission de chef d tablissement d ac cueil d un personnel de direction sta giaire est une revendication p renne du SNPDEN Force est de constater que notre tutelle a toujours refus de donner suite cette demande Consid rant la l gitimit de cette revendication le CSN donne mandat au BN de se donner les moyens de la faire aboutir dans le cadre du volet r mun rations des n gocia tions en cours MOTION 5 Dans le cadre du diff rentiel salarial entre les personnels de direction et les enseignants le SNPDEN souhaite que soit pris en compte le surplus de travail qu engendre l encadrement d un personnel de direction stagiaire en indemnisant les chefs d ta blissement comme l ont t les enseignants cette ann e pour les professeurs stagiaires Vote du CSN adopt e 5 abstentions EPLE RETENUS DANS LE PROGRAMME CLAIR Sans s tre prononc sur la question globale du programme CLAIR lui m me question qui sera mise en d bat l oc casion du CSN long du printemps 2011 le SNPDEN entend faire conna tre son d saccord avec les modalit s qui ont pr sid aux conditions de la s lection des EPLE appel s entrer dans ce dis positif Le CSN d cide de pr ciser les con
295. tions du SNPDEN sont diffus es non seulement aux adh rents mais aussi l ensemble des personnels de direction quand l actualit le justifie e ORGANISATION MAT RIELLE DE LA MISSION COMMUNICA TION La mission de communication que partagent d sormais avec le bureau natio nal les conseils syndicaux acad miques est assu r e dans 57 des cas par une quipe bien d finie Dans les autres configu rations elle reste sous la seule res Public concern E ADH RENTS PERDIRS 3 ADH RENTS ET NON ADH RENTS quipe de communication 57 4 QUIPE DE _ COMMUNICATION 43 SANS QUIPE DE o COMMUNICATION ponsabilit de leur secr taire ce qui repr sente une charge de travail cons quente 84 EN CONCLUSION Cette enqu te a mis en vidence que les responsables acad miques du SNPDEN se sont investis dans cette mission de mani re forte mesurant les enjeux que repr sente une communication claire en prise avec les sp cificit s locales V ritable relais de l action syndi cale nationale ils assurent le maillage n cessaire du territoire et permettent l ensemble des adh rents de mesurer l investissement de leurs repr sentants les incitant ainsi les accompagner dans leurs missions et leurs actions Cependant l change de pra tiques d outils la mise en commun de savoir faire permettraient aux res ponsables syndicaux acad miques et d p
296. tions peut rester p renne rap pelons nous quand m me que nous sommes descendus dans la rue en 2006 simplement pour pouvoir n go cier Evidemment cela ne r gle rien du probl me du contenu de la n gociation mais a veut dire que m me si nous DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ne tombons pas d accord un moment donn la n gociation ne s interrompt pas Le minist re ne pourra pas prendre pour pr texte le fait que nous n ayons pas accept ses propositions La grande affaire reste bien vi demment la PFR Nous avons renou vel notre position qui est toujours la m me s il n y a pas assez d argent quoiqu on en trouve quand il faut qu il soit d abord utilis pour rationaliser la partie F afin que cet effort financier ait un r el sens pour les coll gues Pour la partie R on peut tr s bien imagi ner une mont e en force progressive qui fasse l aussi sens pour les coll gues Il n est pas n cessaire de vouloir se lan cer dans tout en m me temps si les ressources ne sont pas l La conjonc ture est ce qu elle est et elle ne sera pas une conjoncture ternelle Sur la reprise des n gociations je pense qu il faut maintenir le fer au feu en n aban donnant pas le travail de r flexion sur d autres hypoth ses cr dibles telles que nous les proposons dans la motion N gocier et discuter ne nous interdisent pas de r fl chir autres chose au cas O DES DO
297. tobre 2007 Ce d cret pr voit notamment dans son article 5 que les fonctionnaires b n ficient d un entretien de formation qui compl te l entretien d valuation conduit par le sup rieur hi rarchique du fonctionnaire Ce dispositif sera prochainement mis en place pour les personnels enseignants dans le cadre du pacte de carri re qui leur sera propos 21 VIE SCOLAIRE Perspectives de l orientation scolaire et professionnelle AN Q n 57111 du 11 ao t 2009 M Michel Terrot R ponse JO du 23 novembre 2010 page 12 842 il r sulte de la combinaison des articles L 331 4 et L 331 5 du Code de l ducation qui renvoient aux dispositions du Code du travail relatives au r gime de la formation en alternance dans les entreprises que la signature d une convention de stage entre un ta blissement scolaire et une entreprise accueillant des stagiaires n est obliga toire que dans le cadre de la formation dispens e aux l ves conform ment aux programmes correspondant aux enseignements obligatoires La ques tion d ventuelles p riodes de stages en entreprises offerts aux lyc ens titre extrascolaire est examiner dans le cadre de l am lioration des proces sus d orientation qui est un des objec tifs majeurs de la politique ducative Il s agit de donner chaque l ve les moyens de construire de fa on pro gressive et r fl chie son parcours de formation et d orientation La circulaire
298. tonomie et une libert renforc es ce sont la libert et autonomie de l EPLE elles m mes qui en souffriront UNE AUTONOMIE ENCORE CR ER LA R GION FORCE DE PROPOSITION La seconde th matique a t abord e avec FRAN OIS BONNEAU s exprimant au nom de l ARF en tant que vice pr si dent et t moignant de son exp rience d lu au conseil r gional du Centre Apr s un bref rappel des tapes de la d centralisation transfert aux col lectivit s territoriales de la propri t et de la responsabilit mat rielle des b timents de leur entretien et de leur volution puis en 2004 transfert des missions connexes au service public d enseignement c est dire accueil entretien g n ral et technique h berge ment et restauration avec pour cons quence le transfert des personnels TOS le pr sident du conseil r gional du Centre souligne que le l gislateur a voulu faire des collectivit s un acteur extr mement important aux c t s et en compl ment de l Etat d centralisation perd en effet beau coup de son sens s il n y a pas de dialogue entre l Etat et les collectivit s De ce fait la d centralisation a permis des progr s consid rables au niveau de la vie de l tablissement tant en ce qui concerne le b ti qu en ce qui concerne la p dagogie Les collectivit s territoriales se r v lent alors un formi dable levier pour la mise en uvre de politiques ducatives et
299. tradictoire avec une volont affirm e d une r par tition claire des comp tences De plus la parit dispara t avec le mode de scrutin le mode d lection d termi nera le comportement de l lu comment va t il utiliser son mandat et sentir sa l giti mit Elu d un canton il sera d abord attentif aux quipe ments du canton sa r lection ce qui s inaugure et non pas aux comp tences r gionales qui ne s inaugurent pas la formation l innovation la recherche La salle des f tes sera plus importante que linnovation la r gion risque de devenir un syndicat interd partemen tal la proximit existe entre d partement et commune de m me que la proximit existe entre tat et r gion Rapprocher r gion et d par tement peut avoir des effets pervers Le conseiller territorial viendra boucler le budget de sa commune ou du d parte ment au conseil r gional Direction Les deux assem bl es tant d sormais com pos es des m mes membres lus au scrutin uninominal ne pensez vous pas qu au bout de quelques ann es il appara tra n cessaire de les fondre en une seule et que du fait du mode de scrutin et des traditions politiques fran aises ce sont en quelque sorte les conseils g n raux qui absorberont les r gions AR l volution pr visible c est une cantonalisation des r gions alors que c est le Ti x j t DIRECTION 185 JANVI
300. ts et de leurs besoins On a d pass d sormais les limites de l acceptable L ensemble de ces syst mes doit tre remis plat partir d un cahier des charges des besoins de l usager c est dire EPLE Dans cette p riode le summum d un fonctionnement kafka en ou cour telinesque a sans doute t atteint mi octobre par la demande d une r ponse urgente sur un premier bilan de la mise en uvre de la r forme des lyc es pen dant que les coll gues de ces m mes tablissements faisaient face des pisodes d une rare violence dont ils taient parfois eux m mes victimes Ces diff rents l ments ont conduit au projet de motion suivante LES CONDITIONS D EXERCICE DU METIER La rentr e 2010 s est d roul e dans un environnement particu li rement d grad dont les cons quences se traduisent au quotidien par une aggravation des conditions d exercice du m tier de personnel de direction Cette volution est encore accen tu e par certaines mesures qui sont dans cette situation d au tant plus inacceptables Il en est ainsi des suppressions massives de postes d enseignement de l pui sement des viviers de remplace ment des effets n fastes de la mas terisation des cons quences du non renouvellement des contrats aid s en particulier dans l accompagne ment des l ves handicap s de l accroissement du transfert de charges administratives
301. ts d analyse doivent tre pris en compte au moment o des volont s s expriment sur le r tablissement des examens d entr e en sixi me disparus en 1956 ou la cr ation de fili res pr pa pro d s la quatri me qui pourrait avoir comme incidence de r introduire un palier d orientation en fin de cinqui me Le SNPDEN a t entendu dans le cadre de l UNSA Education par la com mission nationale sur les rythmes scolaires et s qualit s l Assembl e nationale dans le cadre d une multilat rale Notre organisation ne souhaite pas parcelliser les approches en ne traitant que de la question des rythmes scolaires sans avoir une r flexion d ensemble sur le coll ge 60 L int r t de ce d bat ne peut se limiter au nombre de jours travailler chaque semaine ou bien la r partition annuelle des semaines de travail Ce sont bien les attentes par rapport au coll ge qui font d bat la mani re dont on s approprie le socle commun de connaissances et de comp tences et l articulation n cessaire avec l cole l mentaire le rythme des apprentissages sur la semaine de travail d un coll gien et la mani re dont on orga nise son travail personnel pour r duire efficacement les in galit s sociales et les marges d autonomie indispensables aux tablissements Cette question doit donc s int grer dans une r flexion approfondie sur le col l ge prenant galement en compte les rythmes diff re
302. ts sur ces questions Les rappels et les propositions ci dessus ont donc essentiellement pour vocation d entra ner les acad mies s en emparer y r fl chir et faire conna tre au CSN et au congr s les orientations voulues sur ces bases ou sur d autres En la mati re toutes les propositions y compris les plus inventives seront de nature alimenter le d bat et la r flexion dans nos rangs Philippe VINCENT Secr taire national Commission m tier philippe vincent ac rennes fr sn Laurence COLIN Bureau national Commission m tier den laurence colin ac orleans tours fr A A FE CARRI RE Y mouvement 201 1 PHASE S LECTIONS EN VUE DES ENTRETIENS Le mouvement au sein de PAEFE s effectue en deux phases bien dis tinctes la s lection des dossiers les entretiens de recrutement du 26 novembre au 17 d cembre 2010 pour les coll gues hors r seau AEFE Avant une analyse plus pr cise apr s la CCPC commission consulta tive paritaire de recrutement pr vue le 27 janvier 2011 voici d j quelques l ments permettant de d crypter cette premi re phase CANDIDATURES DES PERSONNELS EXER ANT DANS LE RESEAU AEFE 32 coll gues ont d pos un dossier 28 sont en tablissement 2 sur des fonctions de coordonnateur et 2 au si ge parisien 25 ont t s lection n s pour les entretiens 78 soit 21 hommes et 4 femmes Les 7 candidatures n
303. tuitement sur le site de PINJEP www injep fr ASSOCIATIONS COMPLEMENTAIRES Les huit associations compl men taires de l cole Ligue de l enseigne ment OCCE JPA etc ont sign le 29 novembre avec le minist re de l Edu cation nationale une convention de trois ans A souligner cependant qu en 2011 les subventions accord es par le minis t re seront en baisse de 14 25 par rap port l ann e pr c dente PARUS AUX JO BO e Retraite la loi portant r forme des retraites a t publi e au Journal officiel du 10 novembre il s agit de la loi 2010 1330 du 9 novembre e S curisation des EPLE une circu laire 2010 190 du 12 novembre 2010 parue au BO 43 du 25 novembre fait le point sur les diagnostics de s curit dans les EPLE et leur mise en uvre e Droit individuel la formation DIF une circulaire sur la mise en uvre du DIF pour les personnels enseignants d ducation et d orientation n 2010 206 du 17 juin 2010 est parue au BO 43 du 25 novembre SITE D DI L DUCATION ROUTIERE Le minist re de l Education nationale a ouvert r cemment un site d di l du cation routi re www education securite routiere fr qui recense notamment toutes les ressources outils et actions d duca tion la s curit routi re Val rie FAURE Documentation valerie faure snpden net DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ne nouvelle permanente OU si ge du SNPD
304. tunit mais de l galit L EPLE contractualise avec l Etat et conven tionne avec la r gion ou le d partement Mais l tat freine cette autono mie par ses conomies Le pilotage demande une marge de man uvre et les collectivit s locales s appuient trop souvent sur le vieil adage qui paye d cide II faudra voluer Pr cisions importantes videmment les chefs d tablissement souhaitent davantage d autonomie pour l tablissement non pour eux m mes et une autonomie qui n est certainement pas une mise en concurrence des tablissements mor telle pour le service public d ducation mais une adaptabilit d une politique nationale au contexte local L EPLE DE DEMAIN FRAN OIS PERRET DOYEN DE L INSPECTION GENERALE DIRECTEUR DU CIEP Pour clore cette journ e de r flexion divers intervenants sont invit s tenter de brosser un portrait de l EPLE de demain qui fonctionnerait encore mieux qu aujourd hui Fran ois Perret souligne la difficult de l exercice dans la mesure o il fau drait avoir une opinion vraisemblable sur les perspectives du syst me du catif lui m me Des chemins divergents peuvent tre emprunt s l horizon de vingt ans comme un syst me ducatif non plus pilot du niveau national mais r gionalis avec ainsi que dans le pro jet de 2003 rest sans suite la cr a tion d tablissements publics r gionaux en lieu et place des rectorats et ac
305. u que madame B aurait pr sent la cheville droite des ant c dents m dicaux chirurgicaux ou accidentels susceptibles d interf rer avec les suites de son accident de service il res sort des pi ces du dossier que les arr ts de travail et les soins en cause ont pour origine la pr sence d une algodystro phie en lien avec l entorse de la cheville droite cons cutive l accident survenu lors du voyage scolaire Pour le tribunal le recteur a ainsi com mis une erreur d appr ciation en refusant de reconna tre l imputabilit demand e nonobstant les avis d favorables mis par la commission de r forme et le retard DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 de constatation m dicale imputable l int ress e En cons quence le juge a donc annul la d cision du recteur e Analyse et exemples compl mentaires tablissement d une jurisprudence dans le cas pr sent le tribunal a estim sans aucune ambigu t que limpu tabilit de l accident de service tait ind pendante du d lai s parant non seulement sa constatation mais gale ment sa d claration par rapport aux faits survenus Pareillement le TA de Montpellier dans un jugement en date du 16 mars 2010 avait d cid dans le cas d un acci dent survenu au cours d EPS que la circonstance que la d claration d acci dent de service de madame Y ait t effectu e plusieurs mois apr s les faits est s
306. u une tude tait en cours dont les r sultats seront commu niqu s prochainement aux acad mies Jo l OLIVE Secr taire national Commission vie syndicale joel olive snpden gmail com 64 DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Discours de cl ture Mes chers coll gues Avant toute chose je vous invite avoir une pens e pour Pascal Meyer proviseur du lyc e fran ais de Lagos au Nig ria qui vient d tre victime d une agression l acide dans son ta blissement Gravement br l il a t rapatri d urgence en m tropole nous avons transmis notre soutien notre coll gue ainsi qu son pouse Il faut souligner nouveau que les personnels de direction sont la cat gorie qui subit le plus l exposition aux risques y compris physiques parmi les personnels de l Education nationale Pour ce qui est de ce CSN il est tou jours difficile de quitter des habitudes Dosto evski crivait que le bonheur ce sont en fait les habitudes mais il est n cessaire pour toute organisation de s adapter de prendre les devants de prendre en compte les modifications de ne pas ignorer par exemple que seul un quart des adh rents participe active ment la vie institutionnelle du syndicat La qualit des d bats de ce nouveau CSN montre un r el niveau de matu rit et s inscrit dans un fonctionnement d mocratique exemplaire L objectif de ce nouveau mode de fon
307. u protocole le congr s demande que soit conduite une r flexion organis e et pro gramm e permettant de d terminer les conditions de la mise en place d EPLE multi sites qui soient m me d assurer en tout lieu du territoire national le main tien d un service public d enseignement du second degr Cette organisation mutualis e et compl mentaire sera gage d unit d quit et d galit de traitement pour tous les l ves Elle sera soumise aux conditions minimales suivantes 1 EPLE regroupant plusieurs unit s p dagogiques dirig par un chef d tablissement qui sera second par un personnel de direction adjoint par unit Chaque unit sera dot e d au moins un emploi de CPE Un gestionnaire compl tera l quipe de direction de l EPLE LE CSN DE 2007 Nous avons r affirm au CSN de mai 2007 notre position sur le maillage n cessaire d un service public d du cation de proximit sur l ensemble du territoire comme une garantie d quit de formation Une restructuration du r seau des EPLE sera organis e pour que ceux ci atteignent une taille suffisante L organisation sous forme d tablisse ments multi sites sera d velopp e qui f d reront autour d un tablissement support un r seau d unit s d enseigne ment de proximit Le CSN rappelle que cette mise en r seau de plusieurs tablissements de petite taille et de r elle proximit autour d u
308. u jour de la commission carri re et positionn en d but de s ance LA DATE DE NOMINATION Une secr taire d partementale a saisi directement le CSN pour pro poser que la date de nomination des personnels de direction sur un nou vel emploi soit port e au 1 octobre en remplacement du 1 septembre Cette question sera tudi e m me s il appara t que le cadre g n ral du statut de la Fonction publique ne semble pas devoir autoriser une mesure d rogatoire sur ce point sp cifique Philippe VINCENT Secr taire national Commission carri re philippe vincent ac rennes fr Commission m tier Pour la commission m tier et questions juri diques comme pour les autres commissions le document de synth se qui a t adress aux membres du CSN a fait appara tre la fois des propositions de motions des th mes d battre et des questions Un certain nombre des th mes traditionnellement tudi s en m tier ont t en partie abord s par d autres commissions et ont donn lieu des motions Il en est ainsi du temps de travail abord en carri re dans le cadre du CET du dis positif CLAIR et ses condi tions de mise en uvre pour la direction de l tablissement scolaire II en est galement ainsi pour la commission ducation et p dagogie en ce qui concerne certaines dimensions de la question des GRETA pour la dimension juridique ou des
309. u service l institution il a redress ce coll ge difficile et puis il souhaite se rappro cher de sa conjointe nomm e 20 kilom tres de Tartempion Les items de madame Pagnol sont l g rement meilleurs C est exact mais monsieur Brun est personnel de direction depuis 12 ans contre 8 et son appr ciation est logieuse Bon c est vrai Les dossiers ont chacun des arguments alors La directrice regarde ses collabora trices et collaborateurs Pourquoi ne pas mettre monsieur Brun Cela pose t il un probl me Madame la Directrice il y a peut tre galement une solution pour madame Pagnol quelques pages plus loin Alors d accord Positionnons mon sieur Brun sur Tartempion num ro RNE 9 Les 44 membres de la CAPN corrigent consciencieuse ment leur document Cet acte dure deux jours ACTE V ACTA EST FABULA La pi ce est jou e jusqu la pro chaine repr sentation Mais tous n ap plaudiront pas les acteurs Tr s rapidement doivent tre envoy s les r sultats par le canal syn dical apr s les corrections apport es en s ance 5 Les cadres syndicaux attendent les r sultats Au t l phone il faut expliquer r conforter certains il faut signer les courriers tous en v rifiant qu il n y ait pas d erreurs etc Le SAV est lourd Pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines les commissaires seront interrog s interpell s parfois mais aus
310. uatorze inscrits treize se sont pr sent s et ont vot Le d pouillement indique treize bulletins valablement exprim s pour pourvoir aux trois si ges Le coefficient lectoral est 13 nombre de bulletins valablement exprim s 3 nombre de si ges pourvoir 4 333 Ce coefficient est appliqu aux r sultats qu a obtenus chacune des deux listes DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 Si la liste a obtenu 8 bulletins en sa faveur 8 4 333 1 846 la liste A obtient un si ge et un reste de 0 846 La liste B a obtenu 5 bulletins en sa faveur 5 4 333 1 153 la liste B obtient un si ge et un reste de 0 153 Le 3 si ge va la liste A dont le reste 0 846 est sup rieur plus fort celui de la liste B 0 153 Les lections aux diverses instances doivent tre conduites avec toute la rigueur des textes qui les organisent Une dissension en cours d ann e ne peut tre exclue entre les repr sentants des divers coll ges lectoraux ou au sein d un m me coll ge lectoral Une d cision prise par une instance peut tre contest e si les modalit s de proc dure de l instance sont elles m mes contestables Une exclusion d finitive ou toute autre sanction disciplinaire prononc e par un conseil de discipline peut tre contest e voire annul e si la composition du conseil n a pas t tablie dans le respect des textes en vigueur Signalons qu un coll gue lecteur attentif du Rec
311. udiant de M1 M2 en EPLE au respect de la mise en uvre de cette r glementation Vote du CSN adopt e l unanimit DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 TH MES DEVANT FAIRE L OBJET D UN CYCLE DE D BAT COMPLET AVANT LE VOTE D UNE MOTION Afin de permettre le travail pr paratoire au CSN long du mois d avril la liste des th mes suivants sera transmise aux acad mies avec des compl ments historique des positions syndicales motions des ins tances texte de r flexion etc dans les prochaines semaines e Temps de travail et quipe de direction peut on tra vailler diff remment e Quel r le pour les person nels de direction dans la gestion des ressources humaines des EPLE e L valuation des EPLE e Gouvernance autonomie de l EPLE et article 34 e Les multi sites Pour pr pa rer la r flexion sur ce th me la commission m tier souhaiterait que les acad mies fassent remonter de mani re exhaustive les dif f rentes situations locales e autorit fonctionnelle les rapports avec les collectivi t s territoriales l volution des conventions Pascal BOLLOR Secr taire national Commission m tier pascal bollore free fr dagoc ducation amp IC Commission V CSN ducation et p dagogie Les contributions acad miques et les travaux du conseil syndical national des 22 et 23 novembre 2010
312. ue les violences scolaires sont essentiellement le fait des ENQU TE DE VICTIMATION ET CLIMAT SCOLAIRE importante m diatisation de la violence l cole et de faits d agressions des personnels de direction n cessite d avoir des statistiques fiables quant la victimation ventuelle de ces personnels pour analyser claire ment le probl me et ses possibles cons quences sur le fonctionne ment des tablissements C est ce qu Eric Debarbieux et Georges Fotinos ont cherch fournir tra vers leur enqu te de victimation conduite aupr s de 1 550 person nels de direction issus de 1 539 tablissements scolaires soit pr s d 1 tablissement sur 5 Les r sultats sont pr sent s selon 4 cat gories les conditions d exer cice le climat scolaire et son volu tion la victimation subie le traitement de la violence l cole et les mesures disciplinaires Contre toute attente cette enqu te r v le que le climat des tablisse ments scolaires fran ais du second degr vu par les personnels de direc tion est dans l ensemble plut t satis faisant et leur sentiment de s curit personnelle est tr s bon lls s esti ment ainsi majoritairement respect s par les l ves et par les parents et 73 trouvent le climat scolaire bon ou excellent 21 moyen et 6 m diocre Des variables sociales sont cependant noter Ils apparaissent par ailleurs peu victimes des violen
313. ueil des chroniques juridiques a relev page 87 dans un article paru dans le Direction 123 d oc tobre 2004 que nous avions constat Pimpossibilit d appliquer la r gle qui voulait que le coll ge lectoral des parents lise quatre titulaires et quatre suppl ants la commission perma nente parmi les sept titulaires au CA L ESEN indique pour sa part en 2010 que les repr sentants sont lus parmi les titulaires et les suppl ants soit au total 14 personnes plusieurs ann es d intervalle les deux affirmations sont exactes car c est la suite de plusieurs interventions du SNPDEN que le minis t re de l Education nationale a constat cette difficult et a modifi le texte ins taurant un coll ge lectoral compos des titulaires et des suppl ants au CA Article 26 d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 modifi Articles 11 et 12 d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 modifi snp Marcel PESCHAIRE den Cellule juridique marcel peschaire ac creteil fr J CHRONIQUE JURIDIQUE Veille juridique RESPONSABILIT ACCIDENTS D L VES R guli rement les diverses revues juridiques LIJ AJFP AJDA publient et analysent certains jugements prononc s la suite d accidents survenus aux l ves Trois d entre eux rendus r cemment par diff rentes instances viennent opportun ment nous rappeler qu il n existe pas de jurisprudence type dans ce domaine et que chaque affaire d accident d
314. ujours travaill La question de l quipe de direction est troitement li e celle du temps de travail Prenons un exemple dans l aca d mie de Nantes Un coll gue adjoint travaille pendant les vacances et sou haite prendre ses jours de cong s apr s la rentr e Il demande logique ment ses jours de cong s aupr s du chef d tablissement en lui pr cisant quelle semaine il souhaite partir Le chef d tablissement lui r pond alors qu il n en n est pas question Le col l gue adjoint r pond qu il prendra quand m me ses jours Le chef veut le faire r quisitionner en lui r pondant qu il n existe pas de texte mais seu lement un mot d ordre syndical alors qu il existe tout de m me rien de moins qu un arr t publi au Journal officiel Parr t du 28 ao t 2007 mais que les autorit s ignorent ou feignent d ignorer Nous avons veill ce que le coll gue puisse faire valoir ses droits aupr s de ce chef d tablissement repr sentant d un autre syndicat Il y a maintenant une coll gue membre du BN qui l on fait aujourd hui par principe des his toires sur ses absences alors qu il n y a aucun probl me de fonctionnement mais parce que son rectorat ne semble pas concevoir ce qu est notre m tier aujourd hui qui n est pas celui de vigile Certains pensent encore qu un tablis sement ne peut fonctionner si le chef n est pas l c est justement quand il n est pas
315. urait pu tre tr s grave pour notre m tier qui est celle du lyc e Henri Loritz Un per sonnel d un tablissement de l Est de la France est suspendu par le recteur pour avoir organis un voyage scolaire avec des documents faussement en t te de l tablissement emmenant une centaine d l ves de plus que pr vu sans encadrement et en faisant payer le tout par une association alors que le vote du CA tait clairement restrictif sur le nombre de personnes la suite de d rapages ant rieurs Ce professeur est aujourd hui suspendu ce qui para t tre un minimum Mais ce voyage n tait pas n importe lequel puisque c tait Auschwitz Imm diatement l cho qui a t fait autour de ce cas tait qu il s agissait d une attaque de l enseigne ment de la Shoah Des maladresses d expression de l inspection g n rale ont permis la rentr e un buzz m dia tique hallucinant autour de ce th me dans lequel notre profession n a col lectivement t qualifi e de rien de moins que de n gationniste et o en r sum l ensemble des personnels de direction sont d crits comme ruinant dessein l enseignement de la Shoah Un comit de soutien s est mis en place auquel de grands noms ont apport leur caution Cela a valu notre coll gue qui avait pourtant un vote favorable de son CA de vivre une p riode pouvan table alors qu une p tition la soutenait dans son propre tablissement Ell
316. ure de l ta blissement sur son environnement Pour viter ce t te t te entre l quipe de direction et les repr sen tants des personnels enseignants il faut institutionnellement faire voluer cette constitution des conseils de gouvernance en faisant une part plus importante aux parents d l ves et aux lus locaux C est ainsi qu on permet tra aux familles de s approprier la chose ducative et de moins se comporter en consommatrices d cole Frapp par la morosit des enseignants par la difficult les faire adh rer aux volutions et r formes alors qu elles ne sont pas toutes condam n es sur le fond l inspecteur g n ral estime qu il faut les consid rer comme des cadres et les associer davantage aux d cisions Le conseil p dagogique est dans la bonne voie mais force est de constater qu niveau intellectuel qui valent la GRH est moins rentable que dans une PME LEPLE rend de nouveaux ser vices l usager la personnalisation est au c ur des politiques ducatives depuis vingt ans Pour autant EPLE n est pas un guichet unique pour la jeunesse mais une institution avec ses r gles et ses valeurs A l cole on fait des choses qu on n aime pas DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 faire Le discours public doit tre plus exigeant sur la derni re institution de la R publique Fran ois Perret esp re donc que l EPLE de demain sera tou jours un lieu de social
317. usement rang s dans des cartons par ordre alphab tique les mortels n y ont plus acc s n y auront plus acc s seuls les dieux de l Olympe les consulteront C est la fameuse p riode de la bo te noire les personnels attendent le minist re travaille Enorm ment d ailleurs v rifica tion des dossiers demandes de pr cisions aux acad mies lecture des proc s verbaux tude avec chaque acad mie des cas par ticuliers des souhaits des rec teurs contacts avec l inspection g n rale qui s est rendue ici et l tude des retours de l tran ger des COM contacts avec l AEFE pour savoir l inverse qui peut partir avec les vice recteurs et les communaut s ultrama rines d placements si n ces saires dans les acad mies et ou visioconf rences etc et bien s r nombreux rendez vous indi viduels La centrale travaille elle travaille chaque ann e sur 3 500 4 000 demandes de mutation de personnels de direction ce qui repr sente des millions de combi naisons potentielles et beaucoup d quilibres trouver DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 ACTE III CUM CLAVE Voil nous sommes tous l au si ge du SNPDEN 21 rue B ranger la bande des seize commissaires paritaires natio naux venus de toute la France avec nos dizaines de kilos de papiers Nous avons tous re u du minist re en janvier ou f vrier les 25 30 volumes color s
318. vers e en une fois ou par pr l vements automa tiques la demande de l int ress Elle doit tre acquitt e d s le d but de chaque ann e scolaire au plus tard le 31 mai de l ann e en cours Article R8 Conform ment l article S42 des statuts la cotisation est fix e comme suit Pour les actifs 2 35 fois la valeur du point de base pour les INM inf rieurs 551 2 15 fois la valeur du point de base pour les INM entre 551 et 650 3 2 fois la valeur du point de base pour les INM entre 651 et 719 3 4 fois la valeur du point de base pour les INM entre 720 et 800 3 6 fois la valeur du point de base pour les INM entre 801 et 880 3 9 fois la valeur du point de base pour les INM entre 881 et 940 4 2 fois la valeur du point de base pour les INM entre 941 et 1020 4 6 fois la valeur du point de base pour les INM sup rieurs 1020 lINM de r f rence prenant en compte le grade la BI et ventuel lement la NBI Pour les pensionn s et personnels en CFA DIRECTION 185 JANVIER F VRIER 2011 La cotisation est fix e aux deux tiers de la cotisation des actifs revenu net quivalent Pour les stagiaires de 1 ann e Il est appliqu une cotisation for faitaire unique dont le montant est fix par le bureau national Article R9 1 La part des cotisations syndi cales r serv e au fonctionnement des sections acad miques par le tr sorier national est gale au cin qui me des cotisations re

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