fiches théoriques
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1. WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 03 DIAPORAMA INDEX installations 1 N ANN E 1 1995 2 2004 3 2010 4 2013 5 1989 6 1989 7 1968 8 1985 9 2013 10 2003 11 2010 12 2007 13 2011 14 15 2002 16 2003 17 2003 18 2010 19 2010 20 2004 21 1967 22 1972 1973 23 1998 24 2010 25 2012 26 1969 27 2013 28 2002 29 2012 30 2010 31 2013 32 2003 33 2010 34 1990 35 1990 36 2012 37 1996 38 1988 39 2007 40 1984 41 2012 42 1966 43 2000 44 2009 45 2010 46 47 1989 48 2011 49 2011 50 2011 51 2012 52 2012 53 2002 54 2010 55 2009 ARTISTE Francis Alys Francis Alys Carlo Bernardini Peter Berthelimeau Christian Boltanski Christian Boltanski Marcel Broodthaers Marcel Broodthaers Pavel Buchler Mel Chin Charles Clary Bj rn Dahlem Gabriel Dawe Peter Downsbrough Peter Downsbrough Peter Downsbrough Olafur Eliasson Olafur Eliasson Olafur Eliasson Spencer Finch Dan Flavin Dan Flavin Michel Francois Michel Francois Laurie Frick Gego Ron Gilad Jacob Hashimoto Jacob Hashimoto Mona Hatoum Koji lyama Ann veronica Janssens Hein Jeppe Jesus Rafael Soto Jesus Rafael Soto Zhu Jinshi Joseph Kosuth Ilya Kabakov Tadashi Kawamata Mierle Ukeles Laderman Jaehyo Lee Sol Lewitt Won Ju Lim Debbie Locke Debbie Locke Annette Messager Annette Messager Nobuhiro Nakanishi Bruce Nauman Bruce Nauman Bruce Nauman Ernesto Neto Ernesto Neto Yasuaki Onishi TITRE DE L CE2. FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 09 ART CONTEMPORAIN ET ID E DE COLLECTION Les principes adopt s par les mus es pour classer leurs collections que ce soit dans le cadre de leur exposition ou de leur stockage ont exerc une puissante influence esth tique et conceptuelle directe ou subliminale sur la pratique de l art contemporain De nombreux artistes ont appliqu des m thodes mus ographiques de classification d exposition d archivage et de stockage tant la production qu la pr sentation de leur oeuvre Mais plus que ces m thodes pratiques proprement parler c est leur contexte institutionnel plus g n ral qui a s duit les artistes Un objet expos dans un mus e se voit conf r un halo d importance et d authenticit qui le dote quel qu il soit d une signification particuli re On observe une utilisation croissante de la part d artistes contemporains de dispositifs sc nographiques sp cifiques aux mus es vitrines boites d archives bocaux chantillons fiches descriptives meubles tiroirs et m me caisses d emballage pour le transport et le stockage d oeuvres d art Certains artistes affectionnent plus particuli rement la vitrine mode de pr sentation d sormais courant dans l art contemporain car adapt aux oeuvres en techniques mixtes dont le nombre ne cesse de croitre et r pon
3. ni campagnes Le probl me n est pas tellement de savoir comment on en est arriv l mais simplement de reconna tre qu on en est arriv l qu on en est l il n y a pas un espace un bel espace un bel espace alentour un bel espace tout autour de nous il y a plein de petits bouts d espace et l un de ces bouts est un couloir de m tropolitain et un autre de ces bouts est un jardin public un autre ici tout de suite on entre dans des espaces beaucoup plus particularis s de taille plut t modeste l origine a atteint des dimensions assez colossales et est devenu Paris cependant qu un espace voisin pas forc ment moins dou au d part s est content de rester Pontoise Un autre encore beaucoup plus gros et vaguement hexagonal a t entour d un gros pointill d innombrables v nements dont certains particuli rement graves ont eu pour seule raison d tre le trac de ce pointill et il a t d cid que tout ce qui se trouvait l int rieur du pointill serait colori en violet et s appellerait France alors que tout ce qui se trouvait l ext rieur du pointill serait colori d une fa on diff rente mais l ext rieur dudit hexagone on ne tenait pas du tout tre uniform ment colori tel morceau d espace voulait sa couleur et tel autre en voulait une autre d o le fameux probl me topologique des quatre couleurs non encore r solu ce jour et s appellerait autrement en fait pendant pas mal d
4. dans des ouvrages tels que L Eau et les R ves essai sur l imagination de la mati re 1941 ou La Po tique de l espace 1957 JORGE LUIS BORGES 1899 1986 Ecrivain argentin de prose et de po sie ses travaux dans les champs de l essai et de la nouvelle sont consid r s comme des classiques de la litt rature du XX me si cle Jorge Luis Borges tait porteur de r ve tissant ensemble des mots qui capturent l esprit vers un labyrinthe sans fin de pens es de consid rations et de lutte Lire les r cits de Borges c est abandonner les concepts de temps de m moire de soi et de soci t que nous cotoyons chaque jour pour entrer dans un monde complexe de jeux intellectuels I tait l un de ces rares auteurs d fier toute cat gorie et pouvoir passer de genre en genre Parfois il crivait le myst re ou la fantaisie cela pouvait m me fr ler la science fiction Borges enfin surprenait par la r alit la psychologie les probl mes de soci t et les r ves UMBERTO ECO 1932 Universitaire rudit et crivain italien Umberto Eco est reconnu pour ses nombreux travaux sur la s miotique l esth tique m di vale la communication de masse la linguistique et la philosophie Mais Umberto Eco est surtout connu du grand public pour ses oeuvres romanesques Son premier roman Le Nom de la Rose 1980 connait un succ s mondial avec 17 millions d exemplaires vendus ce jour Il crira ensuite Le Pendule de Foucault 1988 e
5. trangers celle ci Ce qui ne l emp che pas de participer d s 1969 aux premi res expositions new yorkaises consacr es l Earth Art et l importante exposition Quand les attitudes deviennent formes la Kunsthalle de Berne organis e la m me ann e par Harald Szeemann et reproduite en 2013 la Biennale de Venise Avant tout marcheur Long r alise une transformation douce de l environnement sur lequel il agit en d pla ant les mat riaux souvent la main donnant ainsi son oeuvre la fois un rapport au paysage et une chelle humaine L artiste pr pare ses interventions partir de cartes classiques utilis es pour la marche qu il annote pour en faire une marche dirig e Les interventions de Long sont le r sultat de d placements de l homme et de la mati re dans le paysage proposant ainsi une lecture de l environnement et de son parcours travers lui A partir de 1970 Long d veloppe un concept de sculptures destin es aux espaces int rieurs Dans ces travaux les signes culturo historiques tels les lignes chemins les cercles les spirales et les croix l instar de ses sculptures dans la nature sont des formes g om triques fondamentales Un bon travail c est la bonne chose au bon endroit et au bon moment Un carrefour dit Long Il partage avec les artistes conceptuels l id e que l oeuvre tient sans s y r duire pour autant dans un nonc ses l gendes en t moignent Mais l oeuvre tient auss
6. 1972 Broodthaers exposa une grande vari t d objets tous arborant l image d un aigle ainsi qu une tiquette indiquant Ceci n est pas une oeuvre d art Le m me sort tait r serv aux oeuvres emprunt es des institutions comme le Louvre ou le British Museum et dont les provenances faisaient autorit Son mus e tait une fiction se limitant n exposer que le symbole du pouvoir qu ont les mus es de pr senter partout leur propre version des choses L aigle le symbole du pouvoir du mus e d passe l anonymat et la relativisation de la cr ation artistique Un objet qui est admis au mus e est ipso facto une oeuvre d art Le pouvoir public du mus e s unit au pouvoir priv du cr ateur Pierre Restany Marcel BROODTHAERS FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 08 CARTOGRAPHIE Quand la carte devient mat riau artistique L art de dresser les cartes g ographiques n a jamais t une op ration neutre ou objective La r alit transpos e par l image cartographique n est qu une vision possible du territoire cartographi Elle d pend de ce que son auteur y met ou n y met pas ce qu il d cide de mettre en valeur de donner voir de souligner de repr senter Dans le m me temps le monde en tant qu objet repr senter s est consid rablement complexifi notre connaissance des spatialit s et des tem
7. conomie les sciences de gestion les sciences politiques la philosophie l histoire de l art du grec semantikos qui signifie 1 Etude m thodique du langage consid r du point de vue de la signification des mots 2 Nom de diverses disciplines caract re plus philosophique que linguistique Th orie g n rale des signes et de la signification ou tude sociale psychologique et logique du signe Par analogie l on peut dire qu il y a entre la s mantique et la syntaxe le m me rapport qu entre le fond et la forme du grec ancien s mefon signe et logia tude Science g n rale des signes et des lois qui les r gissent au sein de la vie sociale Etude des signes et de leur signification Toute pens e s effectue l aide de signes Un signe est une triade un repr sentamen signe mat riel d note un objet un objet de pens e r el ou virtuel gr ce un interpr tant repr sentation mentale entre le repr sentamen et l objet On distingue trois dimensions de la s miotique la s mantique la relation entre les signes et ce qu ils signifient la syntaxe les relations entre signes la pragmatique la relation entre les signes et leurs utilisateurs Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 24 BIBLIOGRAPHIE 1 A Ciel Ouvert L art contemporain l chelle du paysage Christophe DOMINO L Art du XX me si
8. enfantin Le petit Christian L oeuvre de Boltanski traite souvent des souvenirs d autrui nagu re perdus et oubli s aujourd hui nouveau r unis avec leur contexte d origine dans l espace du mus e Ce faisant il joue sur le contraste entre le caract re faillible de la m moire humaine et les archives institutionnelles qui transmettent une documentation aust re et objective du pass Son propos est selon lui de raconter des histoires connues de tous de d velopper une histoire universelle des souvenirs Ses oeuvres de la s rie des Archives se composent de multiples rang es de boites d archives en m tal ou en carton empil es les unes sur les autres Parfois elles comportent galement des portraits photographiques faiblement clair s anonymes et envo tants accroch s des grilles rappelant celles des r serves d un mus e La solennit du style et de l clairage fait penser aux ic nes religieuses o le motif r p t des images voque le rituel Ainsi la mise en sc ne dans ce cas ci le cadre mus ologique rend exceptionnel l ordinaire Ces inventaires semblent revendiquer l id e que tout peut tre consid r comme digne d tre collectionn et expos que tout mat riau est dans ce contexte particulier aussi culturellement pertinent que l art dit noble Ainsi d s ses premi res r alisations Christian Boltanski enqu te sur la nature de l identit sur sa disparition et sur les moyens de perp
9. tuer son souvenir Sous le titre g n rique Le ons de t n bres il inaugure en 1984 une s rie d oeuvres dans lesquelles il voque les liens troits qu entretiennent la m moire et la mort avec la photographie Boltanski n a de cesse de faire affleurer les souvenirs les plus lointains les plus occult s de notre m moire individuelle ou collective Christian BOLTANSKI Portrait par Bracha L ETTINGER FACULT D ARCHITECTURE Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 7 BROODTHAERS Marcel 1924 1976 Tout d abord po te Marcel Broodthaers d cide de renoncer la po sie en 1963 apr s avoir vendu seulement quelques exemplaires de son dernier recueil I d cide alors de pl trer une cinquantaine d exemplaires invendus de ce recueil Ce sera son premier acte en tant qu artiste o l instar de Fluxus ou de l Internationale Situationniste il d veloppera une critique de la marchandisation de l art De 1964 1967 il compose des oeuvres d une monochromie symbolique avec des moules du charbon des coquilles d oeuf En s int ressant ainsi aux objets trouv s banals pour composer des oeuvres plastiques po tiques son travail peut aussi s apparenter aux travaux des nouveaux r alistes francais L criture la po sie conjugu e aux paradoxes et l ironie devient un aspect essentiel de son art car il objectivise le mot d mystifie
10. FACULT D ARCHITECTURE lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 01 DIAPORAMA INDEX CARTOGRAPHIE 1 o ANN E 2013 2013 2012 2003 2006 2013 2013 2006 2005 oo oocdBoNoz 2004 2005 2012 2009 2004 2005 2006 2012 2006 2006 1988 today 1961 196671971 2007 2011 2007 2007 2007 2007 2012 2010 2004 2000 2013 2006 2005 1977 1984 2011 2011 2012 2008 2007 1968 1986 1987 2010 2003 2005 ARTISTE Nobutaka Aozaki Nobutaka Aozaki Florian Baudrexel Doug Beube Ingrid Calame University of Minnesota University of Minnesota Greg Colson Matthew Cusick Anonyme Anonyme Olafur Eliasson Olafur Eliasson Laurie Frick Marit Fujiwara Fabio Alessandro Fusco Matthex Gerring Barbara Gilhooly Sara Graham Martin Haake Anonyme Katie Holland Lewis Katie Holland Lewis Anonyme Gunther Ingo Jasper Johns Jasper Johns Emma Johnson Coen Kaayk Chris Kenny Chris Kenny Chris Kenny Chris Kenny Kyle Kirkpatrick Gert Jan Kocken Tamara Kostianovsky Joyce Kozloff Takatsugu Kuriyama Pedro Lasch Won Ju Lim Richard Long Richard Long Anonyme Anonyme Anonyme John Metcalfe Anonyme Vic Muniz Ellis Nadler Anonyme Denis Oppenheim Maurizio Pellegrin Shannon Rankin Karin Schaefer Corriette Schoenaerts TITRE DE L CEUVRE Map of Manhattan Map of Manhattan d tail Siet Fault Lines 238 Drawing Chr
11. Saraceno Nike Savvas Mira Schendel Chiharu Shiota Chiharu Shiota Esther Stocker Esther Stocker Elisa Strozyk James Turrell James Turrell Bill Viola Ruth Watson Heike Weber Pae White Pae White TITRE DE L CEUVRE Spiral of Violence Up Against Qui est in qui est out Le terrain du dictionnaire A Z Rotterdam Installation Biennale de Venise In Orbit Atomic Full of Love Full of Wonder Variants In Silence A Room of Memory Abstract Thought Is a Warm Puppy Untitled Wooden Fabric Afrum Pale Pink Light Piece The Locket garden Wall Treatment Cry me a River Utopia Weaving Unsung Birds FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 05 ART CONCEPTUEL Par art conceptuel on entend des oeuvres qui tendent substituer l id e ou le projet leur r alisation L artiste les formule au travers d un nonc verbal d objets ou de photographies n ayant pas forc ment de qualit s esth tiques Agir dans le domaine de l art c est d signer un objet comme art L activit de d signation fait exister l oeuvre en tant que telle Les pr mices d un art o l id e de l oeuvre prime sur sa r alisation apparaissent au sein m me de l art minimaliste Sol LeWitt annonce en 1967 l av nement d un art s adressant l esprit du spectateur plut t qu son regard ou ses motions L mergence d un art c
12. UVRE The Leak The Green Line Field of Organic Light Maquette 3D Untitled Reserve Untitled Mus e d Art Moderne D partement des Aigles La Salle Blanche Sound Poem Render NY From Flamstastic Ejections The Milky Way Plexus n 9 Room Piece Position The Weather Project Notion Motion Feelings Are Facts Sunlight in an Empty Room Alternating Pink and Gold Untitled Retenue d eau Pi ce D tach e Quantify me Reticularea Happy Sunday Silent Rythm The Other Sun d tail Imp n trable Masking Tape Art Installation Sans Titre Mirror Mobile Penetrable d tail Penetrable jaune Boat Taxonomy re applied Avant le Repas du Soir Cath drale de Chaises Touch Sanitation Suspended Rock Installation Open modular Cube Longing for Wellington Shift GPS Mis mapping of Grou Dislocation Mes Voeux Layer Motives Green Light Corridor Green Light Corridor inside Passage Nendo s Chairs Just Here at the Time The Edge of the World Reverse of Volume Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 04 DIAPORAMA INDEX installations 2 N ANN E 56 2005 57 2010 59 1980 60 2009 61 2008 62 2009 63 2013 64 2005 65 1977 66 2008 67 2009 68 2008 69 2009 70 12011 71 1968 72 2002 73 2000 75 2002 76 2009 77 2009 78 12011 ARTISTE Damien Ortega Cheryl Pope Robert Racine Tomas Saraceno Tomas Saraceno Tomas
13. actionn s par une machine Les deux derni res cat gories comprennent les oeuvres qui font intervenir la lumi re et le mouvement et celles encore plus labor es con ues comme un spectacle plut t que comme des objets ind pendants L Op Art ne pr tendait v hiculer aucune signification ne r f rait aucune profondeur la psychologie et la sensibilit la culture litt raire de l auteur s effacant totalement l oeuvre ne sollicitait pas l esprit du spectateur mais son corps L oeuvre Op Art pouvait m me flirter avec le d coratif le ludique et la mode De ce fait le mouvement recut un accueil critique tr s mitig Mais la valeur s tait d plac e sur l exp rience perceptive et c tait l essentiel Ce qui tait novateur par le caract re d stabilisant de ces uvres tait de mettre le spectateur son corps au centre Bridget RILEY Cataract Ill 1967 Frank Popper 1918 Th oricien de l art critique et commissaire d exposition Il a contribu aux d finitions critiques de mouvement artistique mergent la fin des ann es soixante FACULT D ARCHITECTURE lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 20 TURRELL James 1943 N en 1943 Los Angeles dans une famille Quaker d origine franco irlandaise son p re est ing nieur et ducateur a ronautique et sa m re poss de une formation m dicale Il obtient sa licence
14. an oulipien La Disparition est un roman lipogrammatique il ne comporte aucun e En 1978 parait La Vie mode d emploi prix M dicis roman dans lequel Perec explore de facon m thodique et contrainte la vie des diff rents habitants d un immeuble et qui lui apportera la cons cration publique FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 13 ELIASSON Olafur 1967 Artiste Danois ayant tudi Copenhagen et travaillant Berlin l oeuvre d Eliasson peut tre r sum e mais non r duite quelques traits caract ristiques A savoir la pr sentation plus exactement la reproduction de ph nom nes naturels dans le contexte de l art accompagn e d une mise nu de la technique employ e qui est le plus souvent ais e saisir mais qui ne diminue en rien la beaut sublime de l impression produite Si en travaillant avec la nature Eliasson s inspire du Land Art il s en d marque aussi et l assimile m me une colonisation de la nature par l homme Le propos premier d Eliasson n est pas la diff rence entre nature et machine mais la r flexion sur le rapport entre le spectateur et ces deux domaines En mettant l accent sur la relation que chacun entretient avec la nature il vise permettre au spectateur d tablir une sorte d autoportrait travers son exp rience active de l oeuvre Son travail joue avec des facteu
15. ann es on a beaucoup insist pour colorier en violet et du m me coup appeler France des morceaux d espaces qui n appartenaient pas au susdit hexagone et souvent m me en taient fort loign s mais en g n ral ca a beaucoup moins bien tenu Bref les espaces se sont multipli s morcel s et diversifi s Il y en a aujourd hui de toutes tailles et de toutes sortes pour tous les usages et pour toutes les fonctions Vivre c est passer d un espace un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner Georges Perec Esp ces d Espaces 1974 Figure 1 Carte de l oc an extrait de Lewis Carroll La Chasse au snark FACULT D ARCHITECTURE lacambre BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 15 INSTALLATIONS Le terme d installation d signe un vaste ensemble de pratiques et de recherches de l art contemporain L installation discipline hybride est le produit de multiples histoires Si l architecture et l art de la performance peuvent tre consid r s comme ses origines les nombreuses orientations des arts visuels contemporains ont galement exerc une influence En franchissant les fronti res entre les diff rentes disciplines l installation peut questionner l autonomie individuelle de chacune son autorit et finalement son histoire et sa pertinence par rapport l art contemporain Si les installations en tant que concept se sont sur
16. atiques Comment les individus se repr sentent et s orientent sur un territoire connu et pratiqu par eux sur le plan des concepts et des croyances Comment les individus les associent ou les hi rarchisent dans leur pens e ou leur imaginaire La carte mentale fait aussi r f rence 2 modes de cartographies d information pour repr senter visuellement sch matiquement graphiquement des id es et des informations la carte heuristique une id e centrale et un d veloppement sous forme d arborescence d id es principales et secondaires la carte conceptuelle un r seau plus ou moins hi rarchis d id es et de liens reliant ces id es Une carte heuristique ou carte cognitive carte mentale carte des id es1 etc ou dans les pays anglo saxons et usuellement mind map est un sch ma calqu sur le fonctionnement c r bral qui permet de repr senter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pens e Cela permet de mettre en lumi re les liens qui existent entre un concept ou une id e et les informations qui leur sont associ es La structure m me d une mind map est en fait un diagramme qui repr sente l organisation des liens s mantiques entre diff rentes id es ou des liens hi rarchiques entre diff rents concepts l inverse du sch ma conceptuel ou carte conceptuelle concept map en anglais les mind maps offrent une repr sentation arborescente de donn es imitant ainsi le chemi
17. autres textes Jose Luis BORGES La Po tique de l espace Gaston BACHELARD Petit Larousse illustr 2007 Dictionnaire alphab tique et analogique de la langue francaise Paul ROBERT Site internet et liens http www wikipedia org http www richardlong org Ed Galil e Paris 1974 Ed Grasset Paris 1987 Ed Gallimard Paris 1965 Ed Gallimard paris 1971 Ed Les Presses Universitaires de France 1957 Ed Larousse Paris 2007 Soci t du Nouveau Littr Paris 1962 http territoiredessens blogspot be le blog de Andr e Anne Dupuis Bourret http mappemonde mgm fr http www pinterest com http www artactuel com http paulinedelaboulaye com http pinterest com daniellinze maps http pinterest com daniellinze installations
18. cle Museum Ludwig Cologne Collectif The Map As Art Contemporary artists explore cartography Katharine HARMON 50 ans d art contemporain Collectif de l Ecole du Louvre Installations L art en situation N DE OLIVEIRA N OXLEY et M PETRY Rencontres 9 James Turrell Almine RECH Richard Long Walking in Circles Els Limits del Museu Catalogue d exposition Art Now Vol 2 The New Directory to 136 international contemporary artists Uta GROSENICK L Art en Belgique Flandre et Wallonie au XX me si cle un point de vue Collectif Art Press ABC Art Belge Contemporain Trimestriel n 19 Nov D c janvier 2011 Art amp Artifact The Museum as Medium James PUTNAM Land Art Gilles A Tiberghien Ed Scala Paris 1999 Ed Taschen Cologne 1996 Princeton Architectural Press 2009 Ed R union des Mus es Nationaux 1995 Ed Thames amp Hudson Londres 1994 Ed Images Modernes Paris 2005 Ed Thames amp Hudson Londres 1991 Fundacio Antoni Tapies Barcelona 1995 Ed Taschen Cologne 2005 Ed Lebeer Hossmann Paris 1990 artpress2 Paris 2010 Ed Thames amp Hudson Londres 2001 Ed Carr Paris 1995 Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 25 BIBLIOGRAPHIE 2 Esp ces d espaces Georges PEREC Apostille au Nom de la Rose Umberto ECO Le Mus e Imaginaire Andr MALRAUX Borges L auteur et
19. dant la n cessit toujours aussi imp rieuse de prot ger les mat riaux d licats L acte de placer un objet dans une vitrine a pour r sultat imm diat d attirer l attention sur celui ci et de sugg rer qu il est la fois pr cieux et vuln rable la vitrine renforce le caract re unique intangible et inaccessible de l objet Elle accro t la capacit inh rente un objet de capter l attention et de susciter la contemplation Il n est pas tonnant qu elle trouve son origine dans le reliquaire m di val La vitrine de mus e partage avec la vitrine de magasin et le pr sentoir commercial le pouvoir de s duire et de donner l apparence d une chose exceptionnelle l objet le plus banal Rassembler un groupe d objets dans une vitrine implique une construction ou une affirmation visuelle qui laisse supposer l existence d un lien formel ou culturel entre ces l ments Ce principe a incit de nombreux artistes imiter les m thodes mus ographiques de classification d ordonnancement et d tiquetage typologiques L attrait imm diat de cette forme de pr sentation est que le r sultat donne l impression d un travail minutieux d valuation et de d duction Les artistes sont par nature des collectionneurs de formes et d images Les accumulations qui en r sultent peuvent tre consid r es comme un prolongement de l atelier de l artiste entrep t o id es et mat riaux sont consid r s valu s Depuis la fin des ann es 1960 de n
20. de pilote d avion 16 ans et travaille e a comme cartographe a rien Apr s des tudes dans le domaine de la psychologie de la perception mais aussi des tudes de math matique de g ologie et d astronomie il fait une petite ann e de prison en 1966 pour avoir entrain des jeunes gens viter d tre incorpor s pour la guerre du Vietnam Depuis sa 1 re exposition en 1967 James Turrell a d velopp ses id es de pi ge lumi re En 1969 il transforme le b timent de son atelier Los Angeles en chambre noire laboratoire pour toutes sortes de recherches sur la lumi re et la perception Depuis Turrell n a eu de cesse de prolonger un m me projet artistique La lumi re est un mat riau que j utilise et que je manipule pour travailler sur le medium de la perception dit il en insistant pour bien marquer que son objectif n est jamais l installation ou le dispositif lui m me mais la r alit physique et psychique de perception du spectateur l entreprend de mettre les techniques optiques les plus labor es au service d un renouvellement paradigmatique du statut du spectateur de voyeur il devient acteur et cr ateur de sa propre perception confront un art suggestif et non plus repr sentatif Mis part les dessins et les plans voire les cartes pour le Roden Crater qui accompagnent ses oeuvres de plus grande envergure sa production ne comporte quasi aucun objet en tant que tel Dans les ann es 1970 Turrell commenc
21. e conservation des oeuvres des objets que d tiennent les mus es Le mus ographe est responsable du programme de l exposition lequel d finit les contenus les objets ventuels les objectifs de l exposition les cibles de publics les conditions de conservation la coh rence des parcours que l on d sire Le mus ographe fait le lien et la coordination avec les diff rents interlocuteurs intervenant dans le projet d exposition Science de l organisation des mus es de la conservation et de la mise en valeur de leurs collections La mus ologie est une m ta discipline qui tudie r fl chit questionne l institution mus ale le mus e et travaille intellectuellement l ensemble des activit s li es au champ mus al les sciences et techniques du mus e que sont la gestion la recherche la conservation le classement la mise en valeur des objets ceuvres ou patrimoine les collections la m diation l animation etc Elle tudie notamment l histoire les fonctions philosophiques sociales et culturelles des mus es recherches ducation etc tout comme les attentes les besoins et les pratiques des publics Elle interroge galement l avenir du mus al dans l espace public et s interroge sur les orientations et sur les formes nouvelles que le mus e pourrait ventuellement prendre La mus ologie a recours de nombreuses disciplines dont les Sciences de l information et de la communication la sociologie l histoire l
22. e les formes idiomatiques les truismes qui constituent le langage et entreprend d explorer les ressources formelles du non sens L absurde pour Nauman devient une arme contre le rationalisme des avant gardes formalistes S int ressant d une part au message transmis et ses interpr tations pr tablies Nauman s interroge aussi sur le corps humain et ses mouvements et r alise des performances film es dans lesquelles il expose des gestes du quotidien De part ses pratiques multiples Bruce Nauman reste aujourd hui encore un artiste inclassable Ses oeuvres prot iformes peuvent tre regroup es en trois cat gories les am nagements d espace et les installations destin es impliquer physiquement le spectateur g n ralement en l agressant cf diaporama n 49 et n 50 Green Light Corridor les n ons qui composent des sentences ironico moralistes ou r v lent des non sens linguistiques et les oeuvres corporelles qui partir de moulages morphologiques ou d actions de Nauman lui m me explorent les limites de la logique H ritier des recherches minimalistes conceptuelles du land Art et du Body Art l oeuvre de Bruce Nauman rel ve d une filiation au minimalisme qui apr s un formalisme moderniste un peu doctrinal et anonyme entend faire sortir l art de sa stricte sp cificit En d but 2005 Bruce Nauman investit le Turbine Hall de la Tate Moderne de Londres avec une oeuvre Raw Materials pour le moins d concertante qui ne
23. e sa s rie des Skyspaces des espaces clos ouverts sur le ciel travers un trou dans leur plafond o les gens s installent le long des murs afin d observer le ciel I est galement connu pour ses tunnels et projections lumineuses qui cr ent des formes qui semblent poss der une masse mais qui ne sont cr es qu partir de lumi re En 1979 James Turrell fait l achat d un crat re volcanique teint en Arizona le Roden Crater Il le transforme peu peu en un gigantesque observatoire astronomique l oeil nu d di la contemplation de ph nom nes c lestes Renseignements et contacts Skystone Foundation Box 725 Flagstaff Arizona 86002 USA James TURRELL Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 21 CITATIONS MUS E DE LA RIGUEUR SCIENTIFIQUE En cet empire l Art de la Cartographie fut pouss une telle Perfection que la Carte d une seule Province occupait toute une Ville et la Carte de L Empire toute une Province Avec le temps ces Cartes D mesur es cess rent de donner satisfaction et les Coll ges des Cartographes lev rent une Carte de l Empire qui avait le Format de l Empire et qui coincidait avec lui point par point Moins passionn es pour l Etude de la Cartographie les G n rations Suivantes r fl chirent que cette Carte Dilat e tait inutile et non sans impi t elles l abandonn rent l Incl mence du S
24. elle attitude vis vis de l art abstrait en g n ral Toujours abstraites les premi res oeuvres Op Art pr sentaient des surfaces trait es de mani re graphique et qui d clenchaient des r actions visuelles particuli res Ambig it s spatiales et sensations de mouvement taient engendr es par divers proc d s dont la manipulation de dessins g om triques et ventuellement juxtaposition de couleurs intenses En opposition l expressionnisme abstrait tachisme peinture gestuelle l informel toutes ces tendances qui exaltent la subjectivit et l irrationalisme l art abstrait g om trique se renouvellera gr ce l apport des Sciences et des technologies Avec un message sous jacent universalit art pour tous participation Si l on se r f re au syst me de classification de Frank Popper ce type d art est divis en 6 cat gories La premi re appel e Incitations visuelles abstraites comprend les oeuvres qui provoquent chez le spectateur une r action psychophysiologique par l emploi de dessin troublants pour l oeil ce sont d ailleurs les seules ceuvres que l on puisse qualifi es de purement optique Ensuite viennent les uvres qui r clament d une fa on ou d une autre l intervention du spectateur Ce dernier doit lui m me se d placer pour les activer En troisi me et quatri me lieux il y a les machines r elles et galement les mobiles objets qui bougent ou tournent d eux m mes mais ne sont pas
25. habituel vers sa mise l cart op rant ainsi une distanciation ce sont les propositions titres qui sont elles m mes leur propre objet La tautologie comme r p tition et redoublement est une figure bien connue de la rh torique et qui dans le langage ordinaire est peu conseill e dire deux fois la m me chose confine au pl onasme Mais en termes de logique en disant par exemple je suis qui je suis la r p tition vaut pour d finition la r f rence du second membre de la phrase est la phrase elle m me L oeuvre pour l art conceptuel s affirme comme telle en s affichant autor f rentielle Ce faisant elle rompt avec toute repr sentation d une ext riorit quelconque Elle est ce qu elle dit qu elle est Dans un tel dispositif le savoir faire est annul l artiste comme auteur s efface In fine l effacement de l auteur artiste est redoubl par l effacement du contenu de la proposition elle n est plus lire comme un message port e g n rale ou critique mais comme simple donn e affirmant son identit comme oeuvre part enti re Tout cela pourrait para tre st rile mais induit cependant une critique assez radicale de l imagerie de l artiste et de celle du commentaire il convie s interroger sur les rapports de l oeuvre son interpr tation Joseph KOSUTH One and Three Chairs 1965 1 Ludwig Wittgenstein Vienne 1889 Cambridge 1951 Philosophe l ve de Russell qui apporta des contribu
26. i des l ments parfaitement h t rog nes qui vont de la science du topographe l nergie physique investie r ellement par l artiste des r alit s g ologiques aux accidents et rencontres de parcours La carte la fois support graphique et outil de navigation permet de tracer sa route mais aussi de repr senter le d placement La photo quant elle manifeste elle est souvent la seule trace avec l indication du lieu et de la dur e du parcours de beaucoup d oeuvres Je travaille avec des pierres parce que j aime les pierres et qu il est facile de s en procurer parce qu elles ne sont rien de particulier et si banales qu on les trouve partout En outre il y a encore un c t pratique Travailler avec des pierres ne demande aucune aptitude ou des talents particuliers Je ne dois rien leur apporter je peux tout simplement r aliser une sculpture Il suffit d utiliser les pierres pour elles m mes Richard LONG Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 18 NAUMAN Bruce 1941 Utilisant les supports artistiques les plus divers photographies hologrammes bandes son films videos performances livres moulages et sculptures au n on Bruce Nauman t moigne toujours de son int r t h rit de sa formation de math maticien pour la logique Comme le logicien Wittgenstein cf fiche n 05 art conceptuel auquel il se r f re il tudi
27. is le d but des ann es 70 dans le sillage du minimalisme au croisement de l art conceptuel et de l art concret Il d veloppe un travail o le langage et des l ments de structure sont r unis dans un vocabulaire minimal permettant une organisation des rapports spatiaux Ses compositions pr sentent une certaine proximit avec les r alisations constructivistes en particulier avec le travail de l artiste sovi tique EI Lissitzky Architecte de formation Downsbrough interroge des degr s diff rents notre perception de l espace Ses nombreuses pratiques artistiques sculpture photographie commande publique livres films pi ces sonores appliqu es lors d interventions discr tes l espace urbain sont fond es sur la notion de position et de cadrage et interrogent le rapport l espace et au langage Ses oeuvres provoquent l espace multiplient les niveaux d appr hension et de lecture elles tissent un r seau de relations entre les mots essentiellement des adverbes et des pr positions des lignes r alis es en bois ou en m tal et le lieu de l installation A la fois typographiques et spatiales ses propositions d composent et recomposent des lieux o d une part l espace tridimensionnel devient une surface et d autre part cette structuration de l espace combinaison d l ments linguistiques et g om triques induit une multiplicit de lectures La formalisation des projets sous la forme de maquettes est a
28. istes s inscrivent d ailleurs dans les deux styles pour ne pas dire mouvement puisque tr s peu d artistes se sont reconnus dans l appellation Land art On y retrouvera les earthworks oeuvres monumentales qui font r f rences des structures arch ologiques des labyrinthes des observatoires des alignements astrologiques Ces oeuvres n cessitent des moyens consid rables d placement de terres et de pierres et se lisent l chelle du paysage Les artistes principaux de cette mouvance sont Robert Smithson Michael Heizer et Walter de Maria D autres artistes l instar de Dennis Oppenheim utiliseront les facteurs climatiques ou saisonniers En Europe le Land art proc de davantage d une intimit po tique d une mise en oeuvre artisanale Les Promenades de Richard Long peuvent se limiter la trace de l herbe foul e par lui dans un champ cf aussi les travaux de Hamish Fulton Andy Goldsworthy ou chez nous de Bob Verschueren Seuls des documents iconographiques et cartographiques permettent de porter la connaissance du public des oeuvres sciemment r alis es dans des r gions inaccessibles d serts ou montagnes ou dans la solitude des promenades de l artiste Depuis les ann es 60 ces pratiques se sont g n ralis es et d velopp es avec d autres pr occupations l cologie entre autres ou de nouveaux moyens d action mais surtout en investissant le champ des paysages urbains Ces expressions touchen
29. le milieu ambiant l espace alentour L espace Pas tellement les espaces infinis ceux dont le mutisme force de se prolonger finit par d clencher quelque chose qui ressemble de la peur ni m me les d j presque domestiqu s espaces interplan taires intersid raux ou intergalactiques mais des espaces beaucoup plus proches du moins en principe les villes par exemple ou bien les campagnes ou bien les couloirs du m tropolitain ou bien un jardin public Nous vivons dans l espace dans ces espaces dans ces villes dans ces campagnes dans ces couloirs dans ces jardins Cela nous semble vident Peut tre cela devrait il tre effectivement vident Mais cela n est pas vident cela ne va pas de soi C est r el videmment et par cons quent c est vraisemblablement rationnel On peut toucher On peut m me se laisser aller r ver Rien par exemple ne nous emp che de concevoir des choses qui ne seraient ni des villes ni des campagnes ni des banlieues ou bien des couloirs de m tropolitain qui seraient en m me temps des jardins Rien ne nous interdit non plus d imaginer un m tro en pleine campagne j ai m me d j vu une publicit sur ce th me mais comment dire c tait une campagne publicitaire Ce qui est s r en tout cas c est qu une poque sans doute trop lointaine pour qu aucun d entre nous n en ait gard un souvenir un tant soit peu pr cis il n y avait rien de tout ca ni couloirs ni jardins ni villes
30. nement et le d veloppement de la pens e De mani re g n rale un sch ma conceptuel ou carte conceptuelle est une repr sentation d un ensemble de concepts reli s s mantiquement entre eux Les concepts sont connect s par des lignes fl ch es auxquelles sont accol s des mots La relation entre les concepts s appuie sur des termes exprimant celle ci m ne pr vient que favorise etc Le sch ma conceptuel poursuit plusieurs buts Il construit la repr sentation mentale d une situation et permet de r sumer la structure synth tique d une connaissance construite partir de sources diverses 1 Ensemble des op rations de conception d laboration de dessin et d dition des cartes des plans 2 Repr sentation d un ph nom ne par une carte FACULT D ARCHITECTURE Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 23 DEFINITIONS 2 Heuristique Mus ographie Mus ologie S mantique S miologie S miotique du grec ancien eurisko je trouve 1 Adj Qui sert la d couverte P dag M thode heuristique consistant faire d couvrir l l ve ce qu on veut lui enseigner 2 N f Partie de la science qui a pour objet la d couverte des faits Sp cialt en histoire Art de rechercher des documents Ensemble des notions techniques n cessaires la pr sentation et la bonn
31. ns abolie Les notions d espace et de temps c est dire la dur e r elle plut t que la notion abstraite constituent en elles m mes des mat riaux pour la cr ation artistique En fonction de leurs modes et du dispositif les installations mettent en sc ne dans un arrangement qui a sa propre dynamique des m dias traditionnels comme la peinture la sculpture la photographie mais le plus souvent des m dias plus r cents comme les projections film vid o le son l clairage Tadashi KAWAMATA Cath drale de chaises 2007 FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 16 LAND ART Le Land Art appara t aux Etats Unis la fin des ann es soixante Comme l art conceptuel ou le Body art il s inscrit dans un mouvement de contestation des structures et valeurs du syst me artistique Les artistes du Land art interviennent sur les sites naturels eux m mes afin de rendre leurs oeuvres irr cup rables par les institutions et le march de l art Ces r alisations sont le plus souvent ph m res l rosion naturelle est int gr e la logique de l oeuvre pour en saper la p rennit Le Land art devenu une des formes de l avant garde internationale des ann es septante reste marqu par des sp cificit s continentales Aux Etats Unis il d coule formellement du minimalisme et de sa logique technologique de nombreux art
32. oleil et des Hivers Dans les D serts de l Ouest subsistent des Ruines tr s abim es de la Carte Des Animaux et des Mendiants les habitent Dans tout le Pays il n y a plus d autre trace des Disciplines G ographiques Suarez Miranda Viajes de Varones Prudentes liv IV chap XLV L rida 1658 Jorge Luis Borges Histoire de l Infamie 1946 Le r le des mus es dans notre relation avec les oeuvres d art est si grand que nous avons peine penser qu il n en existe pas qu il n en exista jamais l o la civilisation de l Europe moderne est ou fut inconnue et qu il en existe chez nous depuis moins de deux si cles Le XIX me si cle a v cu d eux nous en vivons encore et oublions qu ils ont impos au spectateur une relation toute nouvelle avec l oeuvre d art Ils ont contribu d livrer de leur fonction les oeuvres d art qu ils r unissaient Andr Malraux Le Mus e Imaginaire 1963 ll faut construire le monde les mots viennent ensuite presque tout seuls I faut se cr er des contraintes pour pouvoir inventer en toute libert On peut construire un monde totalement irr el mais il faut que ce monde purement possible et irr aliste existe selon des structures d finies au d part Umberto Eco Apostille Au Nom de la Rose 1985 L espace saisi par l imagination ne peut rester l espace indiff rent livr la mesure et la r flexion du g om tre Il est v cu Et il est v cu non pas dans sa
33. omagraph Chromagraph d tail Oildale Fiona s Wave Cut out map Electron density map and model of Penicillin Cartographic series III Daylight Map Walking Week 42 Textile Citta e territori Moon Wire Drawing 1 StreetFinder Hamilton Illustration Handmade Map Tangled Pathways Tangled Pathways d tail Know The City Like The Back Of My Hand Worldprocessor series Map Map Matrix De Stad Mercato Nonsuch White map Circle Observatory The Norman Kingdom of Sicily Reading Landscapes Depictions of Amsterdam 1940 1945 Hair Map d tail Targets 3D representation of Tokyo Subway System Route Guide 4 lodine A Walk One Hour Map Dress Map Map Ships Mindmap London Transport Museum WWW Map of USA from Memory New York 3D Map Ground Mutations Secret of 723 Falls WTC Memorial Model South America Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 02 DIAPORAMA INDEX CARTOGRAPHIE 2 N ANN E 56 60 s 57 1968 1970 58 2004 59 2007 60 1961 61 1993 62 2006 63 2008 ARTISTE Situationniste Robert Smithson R Stevens Susan Stockwell Mark Tobey James Turrell Ai Weiwei Jeff Woodbury TITRE DE L CEUVRE The Naked City Untitled Circular Map Illusion London Subway On The Earth Blue Central crater World map Atlas d tail Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014
34. ombreux artistes ont expos leurs collections personnelles comme une entit ou un mus e Compos es d objets rassembl s ou modifi s souvent pr sent s sous forme d installation ces collections tendent imiter les pr sentations taxinomiques traditionnelles A l instar de la Boite en valise duchampienne si ces oeuvres peuvent tre et le sont pr sent es dans un mus e elles remettent aussi en cause le cantonnement de l art dans l enceinte du mus e Collection de dents de Pierre le Grand Tsar de Russie LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 10 D RIVE SITUATIONNISTE La d rive est un proc d situationniste qui consiste se d placer en ville selon une technique particuli re en variation et sans trajet pr d fini en laissant de c t les habitudes de la vie quotidienne de la promenade des conventions tablies Toute la perception est alors orient e vers ce que les situationnistes nomment la psychog ographie de la ville c est dire l tude des effets pr cis du milieu g ographique consciemment am nag ou non agissant directement sur le comportement affectif des individus Population direction des flux densit atmosph re rencontres points d attraction de r pulsion Lentement se d gage un relief psychog ographique de la ville o chaque lieu appara t la fois comme une vie propre environn de
35. onceptuel est aussi rapprocher de la remise en cause du statut f tichiste et mercantile de l oeuvre d art dont t moignent avec d autres moyens le Land art le Body art ou Fluxus Le r le de Marcel Duchamp red couvert par les avant gardes des ann es soixante est d terminant dans la gen se d un art de l id e D s 1913 ses ready made r v lent un art qui proc de davantage d une d cision que d un savoir faire manuel L art conceptuel trouve en Joseph Kosuth son th oricien qui affirme d s le milieu des ann es 60 que l art par les efforts de l artiste ne peut que mettre l art en question en l interrogeant sur sa propre nature Il publie en 1969 son manifeste Art After Philosophy o il crit Le ready made fit de l art une question de fonction Cette transformation ce passage de l apparence la conception marquera le d but de l art moderne et de l art conceptuel Tout l art apr s Duchamp est conceptuel L id e de l art et l art sont la m me chose Etayant son discours par une approche tenant de la fascination pour la linguistique ainsi que la logique de Wittgenstein Kosuth reconna t que les tautologies sont les seules propositions certaines puisque comme l art elles restent vraies en vertu d elles m mes L art est une tautologie L art est la d finition de l art Le travail sur le langage n est plus comme chez Duchamp un jeu articulant un objet et son titre jeu qui d tournait en quelque sorte l usage
36. poralit s est plus que jamais mouvante et diverse La carte devient tout au plus un fragment de l espace repr sent un l ment parmi d autres permettant sa compr hension Qu il soit g ographe ou artiste le cartographe met en place une certaine forme d imaginaire l existe une tr s ancienne proximit entre artistes et cartographes De nombreux artistes contemporains utilisent la cartographie pour cr er des oeuvres d art o les conventions cartographiques deviennent une parabole de la peinture entre paysages et trac s graphiques ou de l espace entre conventions et libert s formelles Quelle que soit la technique utilis e tout est pr texte d structurer d composer broyer m cher d tourner l art cartographique au profit de collages de cr ation d objets d images d installations d univers La mise en place d un imaginaire cartographique transporte ais ment le spectateur dans l espace et le temps bousculant ses rep res classiques pour le faire entrer dans un monde aux lois qui lui sont propres L oeuvre induit alors une forme de connaissance du r el en conjuguant les techniques les mat riaux et les niveaux d observation Les moyens informatiques et communicationnels ont aujourd hui consid rablement ouvert le champ de la repr sentation cartographique d une part mais surtout largi la notion de territoire des espaces virtuels ou communicationnels insoup onn s jusqu ici NYC Subway Map London Map
37. positivit mais avec toutes les partialit s de l imagination Gaston Bachelard La Po tique de l Espace 1957 Parfois faire quelques chose c est en fait ne rien faire et paradoxalement parfois ne rien faire c est faire quelque chose Francis Alys FACULT D ARCHITECTURE Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 22 DEFINITIONS 1 Carte Carte mentale Carte heuristique Carte conceptuelle Cartographie Repr sentation conventionnelle g n ralement plane de la r partition dans l espace de ph nom nes concrets ou abstraits On appelle carte toute repr sentation partielle ou compl te dans le plan 2 dimensions d un objet plus complexe 3 dimensions et qui d forme la r alit L chelle de la carte est le rapport g n ralement sous forme de fraction entre la mesure de l objet r el repr sent et la mesure de sa repr sentation carte g ographique plan urbain carte routi re etc Figurent sur une carte diff rentes informations repr sent es sous forme r aliste mais r duite ou l aide de symboles d ic nes ou de codes de couleurs dont la signification peut tre explicit e par une l gende C est une m thode d enqu te qui tente de retraduire les repr sentations qu ont les individus Ce type d approche utilis par exemple en sociologie permet de retracer sur le plan des comportements pr
38. possible et comme une diff rence de potentiel vis vis des autres lieux Les situationnistes construisaient des cartes de ces reliefs la d rive donc comme moyen de percevoir la ville d un autre ceil et de repenser l urbanisme mais aussi comme proc d exp rimental de variations d apport de sensations de construction de situations un art un jeu Th orie de la d rive Entre les divers proc d s situationnistes la d rive se pr sente comme une technique du passage h tif travers des ambiances vari es Le concept de d rive est indissolublement li la reconnaissance d effets de nature psychog ographique et l affirmation d un comportement ludique constructif ce qui l oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade Une ou plusieurs personnes se livrant la d rive renoncent pour une dur e plus ou moins longue aux raisons de se d placer et d agir qu elles connaissent g n ralement aux relations aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent La part de l al atoire est ici moins d terminante qu on ne croit du point de vue de la d rive il existe un relief psychog ographique des villes avec des courants constants des points fixes et des tourbillons qui rendent l acc s ou la sortie de certaines zones fort malais s Mais la d rive dans son unit comprend la fois ce laisser aller et sa cont
39. propose rien voir mais agit avec une ind niable pr sence Des haut parleurs mont s par paire se font face sur toute la longueur du hall et diffusent des bandes son qui emplissent l espace de mani re impressionnante le visiteur y circule travers une s rie de textes enregistr s Le b timent de la Tate Modern une ancienne centrale lectrique fournit le mat riel sonore d arri re plan un enregistreur plac sur le toit permet d entendre le bourdonnement de la sous station qui occupe encore une partie du complexe Le son est ici utilis de mani re sculpturale Certains textes sont murmur s cri s ou d clam s la mani re d incantations d autres sont des r p titions obs dantes d un mot ou d une phrase unique d autres encore semblent n avoir aucun sens Interrogations exhortations menaces insinuations ou d ductions toutes sont diffus es en boucle et parfois un mot dispara t ou change de place Je me consid re encore et toujours comme un sculpteur dit Nauman et chaque bande son de constituer un espace s mantique qui finit par transformer le langage en objet Bruce NAUMAN FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 19 OP ART L Op Art abr viation d optical art et l art cin tique se sont d velopp s simultan ment au pop art au cours des ann es 60 par des artistes qui cherchaient adopter une nouv
40. radiction n cessaire la domination des variations psychog ographiques par la connaissance et le calcul de leurs possibilit s Sous ce dernier aspect les donn es mises en vidence par l cologie et si born que soit a priori l espace social dont cette science se propose l tude ne laissent pas de soutenir utilement la pens e psychog ographique L analyse cologique du caract re absolu ou relatif des coupures du tissu urbain du r le des microclimats des unit s l mentaires enti rement distinctes des quartiers administratifs et surtout de l action dominante de centres d attraction doit tre utilis e et compl t e par la m thode psychog ographique Le terrain passionnel objectif o se meut la d rive doit tre d fini en m me temps selon son propre d terminisme et selon ses rapports avec la morphologie sociale Internationale Situationniste n 2 d cembre 1958 GUIDE PSYCHOGEOGRAPHIQUE DE PARIS 040830 3 9 red souepquee p sayun p Discours sur les passions de l amour Guide psychog ographique de Paris uonesyesoj 18 aaup ej op sonbiyde idoaBouo sd saqued YNOWY 1 30 SNOISSVd S31 UNS Su o9sia FACULT D ARCHITECTURE Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 11 DOWNSBROUGH Peter 1940 Peter Downsbrough est n en 1940 dans le New Jersey Il vit et travaille aujourd hui Bruxelles Downsbrough op re depu
41. rs tels que la lumi re le froid la chaleur l humidit ou le vent qui lui permet de soumettre le spectateur une douche cossaise de r flexions rationnelles et de sentiments spontan s Par la technique consistant faire rentrer l ext rieur dans un espace clos une chute d eau une for t un arc en ciel ou un soleil Eliasson cherche mettre en vidence un d calage pour mieux le critiquer dans l attente du visiteur d exposition et de son regard institutionnalis Il y a dans son uvre un engagement ph nom nologique vis vis de l acte visuel Un grand nombre de ses travaux joue avec la lumi re et la couleur voire avec la couleur cr e par la lumi re arc en ciel prisme et cherche modifier les conditions de perception des espaces L artiste affirme qu il aurait pu travailler non pas avec la nature mais partir de la musique Question de m thode plus que de mat riau Eliasson enqu te sur les conditions de la subjectivit Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 14 ESPECES D ESPACES AVANT PROPOS L objet de ce livre n est pas exactement le vide ce serait plut t ce qu il y a autour ou dedans cf fig 1 Mais enfin au d part il n y a pas grand chose du rien de l impalpable du pratiquement immat riel de l tendue de l ext rieur ce qui est l ext rieur de nous ce au milieu de quoi nous nous d pla ons
42. son sens et le soumet toute la gamme de sa richesse inventive humoristique comme l crira Pierre Restany le th oricien des Nouveaux R alistes Sans intention esth tique il pratique un art de la citation de la r p tition en cr ant des montages qui questionnent la notion m me de repr sentation Par la suite Marcel Broodthaers s int ressa plus directement la question de l institutionnalisation de l art Il d veloppa alors un mus e imaginaire qu il organisa de 1968 1972 dans sa propre maison de la rue de la P pini re Bruxelles Selon ses dires ce mus e fut fond en r ponse au mouvement social et politique de 1968 Pendant les quelques ann es qui suivirent l exposition de ses diff rentes sections mythiques offrit une critique des structures du pouvoir institutionnel utilis es par le mus e pour promouvoir sa version de l histoire Le mus e de Broodthaers prit ironiquement un aigle comme embl me Bien que Broodthaers ait travaill sur le terrain pr par par Marcel Duchamp avec ses ready mades inspir par Magritte dont il tait l ami il s orienta dans une direction oppos e Duchamp en s effor ant de lib rer les objets de l emprise de l art Il reprit le texte du c l bre tableau de Magritte Trahison des images repr sentant une pipe sous laquelle est inscrit Ceci n est pas une pipe et le transforma en un slogan anti Duchamp dans la version finale de son Museum of Modern Art pr sent D sseldorf en
43. t des dimensions artistiques nouvelles et obligent le spectateur se d placer aller la rencontre de et engager avec elles une autre relation Pendant que Christo emballe une falaise en Australie Richard Long fait des signes constitu s de pierres en Equateur Hamilton cultive son jardin id al en Ecosse Kawamata dresse ses palissades et passerelles dans un b guinage Courtrai Dan Graham pose ses constructions sur les toits de New York Pierre Huyghe placarde les supports publicitaires de ses photos mises en abime du quotidien en France et Wodiczko projette ses images sur les vieux murs de Cracovie Robert SMITHSON Spiral Jetty 1970 Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 17 LONG Richard 1945 Figure embl matique du Land Art europ en Richard Long cr e en 1967 avec A Line made By Walking un de ses premiers travaux dans la nature une randonn e lin aire document e l aide de cartes de diagrammes et de photographies noir et blanc le noir et blanc de la photographie auquel Long est attach prolonge dans l image le contraste des paysages parcourus souvent arides secs ou froids On y retrouve d j les principes fondamentaux qui d termineront son oeuvre venir la nature est la fois sa mati re et son support d expression ce qui le diff rencie du Land Art am ricain cf fiche n 16 il n utilise pas de mat riaux
44. t l Ile du jour d avant 1994 roman historique qui exploite e a un probl me crucial pour la navigation de l poque la d termination de la longitude ANDRE MALRAUX 1901 1976 Andr Malraux est un crivain aventurier homme politique et intellectuel francais Son oeuvre romanesque La Voie Royale 1930 La Condition humaine 1933 qui obtiendra le prix Goncourt L Espoir 1937 mais aussi critique ou autobiographique cherche dans l engagement politique et dans l art les moyens de lutter contre la corruption du temps et l instinct de mort Militant antifasciste il combattit aux c t s des r publicains lors de la Guerre d Espagne de 1936 1937 Il rejoindra la R sistance en mars 1944 et participera aux combats lors de la Lib ration de la France Apr s la guerre il s attachera la personne du g n ral de Gaulle et sera ministre de la Culture de 1959 1969 Il crit alors de nombreux ouvrages sur l art comme Le Mus e imaginaire ou Les Voix du silence 1951 GEORGES PEREC 1936 1982 Ecrivain fran ais membre de l Oulipo Ouvroir de litt rature potentielle groupe international de litt raires et de math maticiens partir de 1967 Perec fonde ses oeuvres sur l utilisation de contraintes formelles litt raires ou math matiques qui marquent son style Georges Perec se fait connaitre d s son premier roman Les Choses 1965 Prix Renaudot qui restitue l air du temps l aube de la soci t de consommation Son premier rom
45. tions d cisives en logique et en philosophie du langage Pour r sum il mit en vidence l importance du langage non comme expression d une pens e mais comme fond radical de la pens e elle m me FACULT D ARCHITECTURE LJ lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 06 Christian BOLTANSKI 1944 L oeuvre de Christian Boltanski est mettre au rang des mythologies individuelles Boltanski se consid re comme un autodidacte A la fin des ann es soixante il renonce la peinture pour une activit compulsive de collecte qui entend t moigner de son angoisse de la mort et de l anonymat II traque les photographies anonymes les souvenirs d enfance les traces d risoires de l existence humaine Cette entreprise de nature presque anthropologique prend des formes vari es courts m trages La vie impossible de Christian Boltanski 1968 fascicules Reconstitution d un accident qui ne m est pas encore arriv et o j ai trouv la mort 1969 envois postaux Sachets de drap blanc contenant des cheveux 1969 autobiographies fictives Bo tes tiquet es au jour le jour 1970 De 1972 1974 avec la patience d un ethnologue Boltanski restitue la vie de personnes anonymes Inventaires Il cr e l image d un fantaisiste fictif auquel il s identifie Sayn tes comiques il simule un spectacle naif qui met en sc ne les st r otypes du comportement
46. tout d velopp es partir des ann es 60 de nombreuses uvres du XX me si cle pr figurent les exp rimentations r alis es par la suite dans des installations nomm es en tant que telles les ready made de Duchamp mais surtout son ultime ceuvre Etant donn s 1 la Chute d eau 2 le Gaz d clairage 1946 1966 les collages cubistes le dadaisme le Merzbau de Kurt Schwitters l approche constructiviste de l espace de El Lissitzky le spatialisme de Fontana les happenings avec comme prototype en 1952 celui organis au Black Mountain College par John Cage Robert Rauschenberg David Tudor et Merce Cunningham les artistes Klein et Manzoni les tableaux pop de Kienholz ou Oldenburg les exp riences de Fluxus l objet autonome du minimalisme les traces rapport es du Land Art l Arte Povera ou encore l art conceptuel Ni plus ni moins que l essentiel de l histoire de l art du XX me si cle L mergence d installations dans des sites sp cifiques non destin s l art continue aussi de figurer parmi les pr occupations des artistes installateurs L activation du lieu ou du contexte de l intervention artistique sugg re une lecture tr s sp cifique de l oeuvre et s attache non seulement l art et ses limites mais aussi au rapprochement continu voire m me la fusion de l art et de la vie Dans certains cas le public peut tre amen interagir avec l installation la distance entre lui et l oeuvre peut tre plus ou moi
47. ujourd hui plus pr sente dans son travail Elles synth tisent et peut tre finalisent les diff rents l ments constitutifs du langage de Downsbrough Ses maquettes se situent entre l oeuvre d art autonome et le projet d architecture Dans ces constructions on retrouve la typographie et cette g om trie l int rieur de compositions rigides Si ces maquettes ont une signification propre les espaces qu elles d crivent m riteraient une r alisation grande chelle en dur Peter DOWNSBROUGH Sans Titre 1992 Art concret Mouvement artistique apparent au mouvement de l abstraction g om trique Notion avanc e par Th o Van Doesburg fondateur et r dacteur de la revue De Stijl Ld lacambrehorta BA1 BA2 RECHERCHES ARTISTIQUES 2013 2014 WORKSHOP 22 23 24 janvier 2014 FICHE N 12 ECRIVAINS ESSAYISTES PHILOSOPHES GASTON BACHELARD 1884 1962 Philosophe fran ais il est l auteur d une pist mologie historique et d une psychanalyse de la connaissance scientifique ainsi que d analyses de l imaginaire po tique Il invente ce qu il appelle la psychanalyse de la connaissance objective inspir e par les travaux de Jung qui introduit et tudie la notion d obstacle pist mologique ce sont des obstacles affectifs dans l univers mental du scientifique et de l tudiant obstacles qui les emp chent de progresser dans la connaissance des ph nom nes L imaginaire po tique sera abord
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