dpresse_10ans!_11062.. - L`espace de l`art concret
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1. ES pace d e Art C O n C ret Fondation Ewoo onne re Ch teau de Mouans 06370 Mouans Sartoux 04 93 75 71 50 www espacedelartconcret fr L Espace de l Art Concret b n ficie du soutien de la Ville de Mouans Sartoux du Minist re de la Culture et de la Communication DRAC PACA du Conseil R gional Provence Alpes C te d Azur et du Conseil G n ral des Alpes Maritimes A 10 ANS nouvel accrochage de la collection Albers Honegger En VERNISSAGE vendredi 20 juin 2014 17h30 Collection permanente partir du 21 juin 2014 Commissariat Fabienne Fulch ri assist e de Claire Spada ARTISTES Bernard Aubertin Jean Pierre Bertrand Max Bill Daniel Buren Marcelle Cahn Alan Charlton Sonia Delaunay herman de vries Gottfried Honegger John McCracken Fran ois Morellet Olivier Mosset Michel Parmentier Fran ois Perrodin Aurelie Nemours Adrian Schiess Niele Toroni Bernar Venet En juin 2004 l Espace de l Art Concret inaugurait un b timent manifeste la Donation Albers Honegger destin e conserver et pr senter le fonds d uvres concr tes donn es l Etat fran ais entre 2001 et 2004 par Sybil Albers Gottfried Honegger Aurelie Nemours et la Brownstone Foundation Con u par les architectes Annette Gigon et Mike Guyer cet difice la forme dense abstraite et minimale cr e une belle coh rence avec les oeuvres de la Donation Albers Honegger soulignant le rapport de l homme face l oeuvre et le d2. Visite de groupes sur rendez vous tous les jours de 10h 18h Group s visit by apointment every day from 10 AM to 6 PM Accueil t l phonique partir de 8h30 du lundi au vendredi 13h les week end et jours f ri s Phoning reception from Monday to Friday from 8 30 AM to 6 PM week end and public holiday from 1 to 6 PM Tarifs Entry fees Individuel Individual 7 euros Toutes les entr es individuelles All individual entries 3 5 euros Enseignants et tudiants hors acad mie de Nice Var Teachers and students outside of the Nice Var Academy Groupe Groups Sur rendez vous partir de 10 personnes Contact R gine Tracy 04 93 75 71 50 tracy espacedelartconcret fr By apointment Minimum 10 people Contact R gine Tracy 04 93 75 71 50 tracy espacedelartconcret fr 7 euros par personne 2 euros par personne 20 personnes par m diateur 7 euros per personne 2 euros per personne 20 people per guide Gratuit Free Les Mouansois Etudiants et enseignants de l Acad mie de Nice Var Jeunes de moins de 18 ans Demandeur d emploi Handicap et accompagnant Maison des artistes sur pr sentation de la carte Journaliste sur pr sentation de la carte de presse Minist re de la Culture et de la Communication Conseil R gional PACA Conseil G n ral 06 Membres de l ICOM Residents of Mouans Sartoux Students and teachers from the Nice Var Academy Children under 18 Unemployed persons Membe
3. tre humain et de ses contradictions dans son approche Aurelie Nemours labore un langage de l immanence fond sur une asc se des formes et de la couleur Son uvre t moigne d une m ditation sur l ordre du monde par ces trois fondamentales que sont le rythme le nombre la couleur Fran ois Perrodin 1956 Saint Claude Guadeloupe Vit et travaille Paris France Fran ois Perrodin d veloppe depuis plus de 30 ans un projet de mise en vidence de la construction de l espace pictural Son uvre h rite la fois de l art concret du minimalisme et du monochrome Frontalit s rialit perception de l espace et mono chromie sont des principes constitutifs de son travail Les tableaux de F Perrodin ne sont pas peints sur toiles et ne repr sentent rien Pourtant il s agit bien d un travail de peinture la surface des uvres bord es d un cadre est recouverte de peinture et joue sur ses effets de matit de brillance C est une surface de repr sentation La r duction des couleurs le plus souvent des jeux de noirs ou de gris quelquefois des couleurs primaires contribue la mise en vidence d une d marche constructive elle permet de diff rencier les formes de d chiffrer les objets Les gris tr s pr cis ment labor s permettent notamment un jeu de valeurs avec les ombres qu ils projettent sur le blanc du mur ou vers l int rieur du tableau S ils n taient initialement compos s que de noir et de blanc les
4. 3 trames de grillage 0 2 2 5cm 1974 FNAC 02 1293 Sph re trames 1970 FNAC 02 1290 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de Art Concret donation Albers Honegger Fran ois Fernandez ane Gottfried HONEGGER Monoform 15 1986 FNAC 02 1251 Objekt R 1262 1998 FNAC 02 1420 Tableau espace C 1267 1998 FNAC 02 1428 Tableau relief C 1308 2000 FNAC 02 1431 Suite de 5 sculptures parmi un ensemble de 10 C 147 C 151 C 150 C 158 C 159 2004 FNAC 2012 136 2 6 8 9 et 10 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret donation Albers Honegger Fran ois Fernandez Aurelie NEMOURS Rythme du millim tre SB 42 1977 FNAC 02 1444 Polychromie Colonne BBB 1990 FNAC 02 1452 1 4 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret donation Albers Honegger Fran ois Fernandez La Donation Albers Honegger Inaugur en 1990 l Espace de l Art Concret est n de la rencontre et de la volont de deux collectionneurs Sybil Albers et Gottfried Honegger et du maire de Mouans Sartoux Andr Aschi ri Depuis ses d buts ce projet artistique et culturel est li l ducation du regard La programmation d expositions th matiques permet une r flexion sur l art et la soci t ainsi que des confrontations entre les diverses formes d expressions artistiques La place essentielle accord e la p dagogie pe
5. au hasard A la fin des ann es 50 Morellet tablit un principe de cr ation l uvre doit tre d une rigueur syst matique en r pondant au choix d un programme Il s agit de r aliser des uvres d une fa on neutre et pr cise d apr s des syst mes pr tablis qui veulent tre simples et vidents le but tant d liminer la figuration la spontan it la sensibilit go enfin tout ce que Ton recherche habituellement dans une uvre dat In L uvre n a aucun devoir vis vis de l artiste c est lui qui en a vis vis de l uvre Chaque uvre est donc la fois le r sultat dun syst matisme l uvre r sultant de l application d un syst me pr d fini nonc au moins en partie dans le titre et du hasard qui devient facteur de perturbation et donc de d rision puisque la proposition est une des possibilit s de l application de ce syst me II y a la fois de l ordre et du chaos une rigueur syst matique et une approche exp rimentale et ironique Les l ments de composition sont r currents vocabulaire plastique limit formes g om triques l mentaires couleurs limit es combinaisons juxtaposition interf rence superposition corres pondance avec des s ries de nombres pr d termin es Au d but des ann es 1960 Fran ois Morellet fonde avec des amis fran ais et d Am rique latine le GRAV Groupe de Recherche en Art Visuel qui devient l un des p les de l art cin tique L objec
6. d un important fonds d estampes pour la cr ation d un d partement d art graphique D autres donations ont apport leur appui au premier lieu consacr en France l art concret en particulier le don de Gilbert et Catherine Brownstone La construction du b timent de la Donation Albers Honegger inaugur le 26 juin 2004 en pr sence du ministre de la Culture et de la Communication a t confi e aux architectes suisses Gigon Guyer sous la ma trise d ouvrage de la Ville de Mouans Sartoux avec l aide du minist re de la Culture et de la Communication D l gation aux arts plastiques Direction r gionale des affaires culturelles Provence Alpes C te d Azur avec le soutien du Conseil r gional Provence Alpes C te d Azur et le concours du Conseil g n ral des Alpes Maritimes L Espace de l Art Concret est une association dont le pr sident est Jean Fran ois Torres L Espace de l Art Concret b n ficie du soutien de la Ville de Mouans Sartoux du Minist re de la Culture et de la Communication DRAC PACA du Conseil R gional Provence Alpes C te d Azur et du Conseil G n ral des Alpes Maritimes Inaugurated in 1990 the Espace de l Art Concret was born as the result of an encounter and the will of two collectors Sybil Albers and Gottfried Honegger and Andr Aschieri the mayor of Mouans Sartoux Ever since the beginning this artistic and cultural project has been linked to idea of educating the eye A programme of themati
7. la Culture et de la Communication DRAC PACA du Conseil R gional Provence Alpes C te d Azur et du Conseil G n ral des Alpes Maritimes
8. me Il opte pour des couleurs types par exemple un bleu qui puisse tre symbolique du bleu seulement Souhaitant viter a Ou une ventuelle signification puisse tre donn e une couleur unique pr f rentielle voir obsessionnelle ou symbolique Michel Parmentier change de couleur chaque ann e Ainsi en 1966 il r alise des bandes bleues en 1967 des notices des artistes accrochage temporaire au niveau 1 bandes grises en 1968 des bandes rouges et partir de 1983 des bandes noires Le centre de son travail est le renoncement l absence ce quelque chose qui n est pas voir mais d couvrir mieux aller chercher Sortir de l atelier du mus e de la galerie ne s int resser qu au rythme ne voir qu un rythme une succession semble tre le bon mode d emploi Niele Toroni 1937 Locarno Suisse Vit et travaille Paris France Dans la capitale fran aise depuis 1959 il a d velopp en 1967 une conception artistique radicale dont il ne s est pas loign depuis il peint des Empreintes de pinceau n 50 r p t es intervalles r guliers de 30 cm Les empreintes prennent habituellement pour support des toiles tendues sur ch ssis les murs des espaces d exposition parfois des surfaces vari es en fonction des contraintes des lieux investis La couleur varie le support galement mais il reste toujours plat Avec cette obligation de travailler dans le plan de recouvrir avec un geste et des outils de peintre
9. ra Ueli N esch Son Dieter Meyer Montage Antoine Boissonnas Collaboration Georg Janett Richard Dindo Distribu en Suisse par Ariadnefilm GmbH World Sales Accent Films Montreux Samedi 20 septembre 14h RDV documentaire l occasion de se focaliser sur le propos d un artiste en particulier et d approfondir vos connaissances Le Centre municipal de S yn tsalo 2003 26min Film Richard Copans Au coeur de la Finlande dans une r gion de for ts et de lacs s tait install e une communaut qui depuis plus d un si cle vivait autour de son usine bois Dans ce cadre serein l architecte Alvar Aalto construisit entre 1949 et 1952 un nouvel h tel de ville command par la municipalit communiste de S yn tsalo petite bourgade d environ deux mille habitants Richard Copans analyse ici les choix esth tiques et politiques de l architecte Malgr sa modestie le projet pr sentait pour Alvar Aalto un double enjeu assurer la sup riorit des b timents civiques sur les b timents commerciaux et b tir au sein de la for t un monument urbain inspir par la cit id ale de l Italie de la Renaissance Alvar Aalto ne tol rait aucune atteinte ce qui incarnait la dignit de la chose publique En 1954 il brisa coups de pierres le n on d une banque fix sur une fa ade lequel en renversant les valeurs civiques au profit des valeurs marchandes tait une insulte son travail Il paya l amende mais le n on ne fut
10. une surface et en particulier quand il se trouve confront aux murs eux m mes d un espace le travail de Toroni se pr sente bien comme un travail de peintre r duit en quelque sorte sa plus stricte conomie Il ny a rien voir que ce qui est voir les empreintes et leur disposition ne renvoyant rien d autre qu elles m mes L oeuvre n a pas d autre signification dans son refus et sa rigueur que celle d tre de la peinture Le peintre entretient donc avec constance une attitude d lib r ment d tach e apparemment revenue de tout et d crivant son travail comme celui d un peintre se rendant chaque matin au travail la fa on de tout autre travailleur Toroni revendique ainsi le degr z ro de la peinture il d termine la peinture comme un geste de non recouvrement d une surface Tout en d mystifiant l art Toroni offre chaque exposition de nouvelles appr hensions de l espace le lien du travail avec le contexte devenant par cons quent essentiel Le radicalisme de cette th orie mais aussi sa pertinence et l l gance des trouvailles l int rieur de ce cadre aussi contraignant font de Toroni l un des artistes les plus importants de sa g n ration v nements autour des expositions Nouvel accrochage au Pr au des enfants Regarde par la fen tre Depuis trois ans maintenant enfants et jeunes en situation de handicap adultes en insertion b n ficient de projets artistiques adapt s tant au niveau
11. L objectif est apprendre regarder car regarder est un acte cr atif Gottfried Honegger L Espace de l Art Concret d veloppe son action autour de trois p les la conservation et la valorisation de la Donation Albers Honegger la programmation d expositions temporaires dans la Galerie du Ch teau et l action p dagogique dans les Ateliers p dagogiques et le Pr au des enfants Sybil Albers et Gottfried Honegger ont voulu rendre leur collection accessible au public Mise en d p t aupr s de la ville de Mouans Sartoux dans un premier temps cette collection a fait l objet d une donation l Etat fran ais La premi re donation eut lieu en 2000 la condition de la pr sentation de la collection dans un b timent construit cet effet dans le parc du ch teau de Mouans et la garantie de maintenir la forte coh rence scientifique du projet autour de l art concret et de l art contemporain Cette premi re donation fut compl t e par une importante donation d uvres personnelles de Gottfried Honegger en 2001 et de plusieurs ensembles d uvres en 2002 2004 et 2007 Aurelie Nemours a galement souhait faire l Etat une donation importante d uvres personnelles en 2001 en raison des liens affectifs qui l unissaient Gottfried Honegger et de la confiance qu elle avait en un projet qui contribuait pr senter enfin l art concret reconnu et vivant dans le patrimoine fran ais Aurelie Nemours fit une seconde donation
12. ORO Arnoldo POPOVA Luibov PROUVE Jean R RABINOWITCH David RAYNAUD Jean pierre RIDELL Torsten RIETVELD Gerrit T ROCKENSCHAUB Gerwald ROCAMORA Jaume ROMPZA Sigurd RUCKRIEM Ulrich RUDIN Nelly RUTAULT Claude RUTHENBECK Reiner S SAKSIK Laurent SALM van der Franck SANDBACK Fred SANDER Karin SANDER Ludwig SCHIESS Adrian SCHILLING Alfons SCHOONHOVEN Jan J SCHULER Alf SCHWABE Nikolaus SCULLY Sean SERRA Richard SEUPHOR Michel SIEBOTH Stefan SILVESTER Hans SIRCH BITZER SMITH Kimber SOLAND Gottlieb SONNIER Keith SOTO J sus Rafael STARCK Philippe STROHLE Karl Heinz SUGARMAN George T TEISSEIRE C dric THEVENIN Dominique TINGUELY Jean TORONI Niele TURNBULL William TURRELL James U UECKER G nther UGLOW Alan UMBERG G nther V VARY Elisabeth VENET Bernar VERJUX Michel VIALLAT Claude VIVARELLI Carlo VORDEMBERGE GILDEWART Friedrich W WAGENFELD Wilhelm WALTHER Franz Erhard WARHOL Andy WASSERBURGER C A WATTS Robert WIGGELSWORTH Peter WIRKKALA Tapio WISNIEWSKA Karina WURMFELD Sanford WYSS Marcel ZODERER Beat ZOGMAYER Leo s lection d oeuvres pr sent es Bernard Aubertin 980000 clous rouges 1961 Tableau clous t tes Clous et peinture l huile sur bois 32 x 28 x 3 5 cm FNAC 02 1113 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Adagp Paris Max Bill Feld aus hellen Durchdringungen nr S141 1966 1967 H
13. Piero DUBREUIL Jean Fran ois E EAMES Charles EL HANANI Jacob EMMANUEL ERNST Rita ESMERALDO Servulo ESTRADA Adolfo F FAGERLUND Mikael FANELLO Olivier FEDERLE Helmut FIGARELLA Dominique FLAVIN Dan FRANCIS Sam FRIZE Bernard FROMEL Gerhard FRONZONI A G FRUHTRUNK G nter FUHRMANN Arend G GAPPMAYR Heinz GEHRY Frank O GERSTNER Karl GIACOMETTI Augusto GIRKE Raimud GLARNER Fritz GLATTFELDER Hansj rg GONTSCHARENKO Alexej GORIN Jean GRAESER Camille GRAY Eileen GRITSCH Stefan GROSSI Dario GUILLEMINOT Marie Ange H HAERLE Christoph HAFIF Maria HAMAK Herbert HANGEN Heijo HARTMANN Urs HELD A HERBIN Auguste HERDEG Christian HEURTAUX Andr HIRSCHHORN Thomas HONEGGER Gottfried HUBER Max d JAFFE Shirley JAHANGIR JUDD Donald JUGNET Anne Marie JULLIARD Rapha l K KLEIN Yves KNOEBEL Imi KOLIUSIS Nikolaus KOSUTH Joseph KOWALSKI Piotr KUBICEK Jan KUPKA Frantisek L LAVATER Warja LE CORBUSIER LEMERCIER Beno t LEVI Ren e LEWITT Sol LOGUINE MOURAVIEFF Tatiana LOHSE Richard Paul LONG Richard LUSCHER Ingeborg LUTHER Adolf MACK Heinz MAHE Gilles MAKAROV Vadim MAN RAY MANZONI Piero MC CRACKEN John MICHAUX Henri MIES VAN DER ROHE Ludwig MIGNONI Fernando MOHR Manfred MORELLET Fran ois MOSSET Olivier MULLER Emil MUNARI Bruno N NAVROT Knut NEMOURS Aurelie NIGRO Mario O OPPENHEIM Meret P PANTON Verner PERRODIN Fran ois PFAHLER Georg Karl POMOD
14. Sph re trames 1970 Sph re m tallique tram e Acier inoxydable diam tre 60 cm Tirage multiple Inv FNAC 02 1290 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Adagp Paris s lection d oeuvres pr sent es Aurelie Nemours Sans titre Solstice 1962 1971 Huile sur toile60 x 120 cm FNAC 02 1301 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Adagp Paris Fran ois Perrodin 12 45 1987 Verre acrylique bois 40 x 120 cm Inv FNAC 02 1319 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Fran ois Perrodin Adrian Schiess Flache arbeiten 1987 Ensemble de trois l ments Installation au sol Laque sur bois 73 x 102 5 x 2 5 cm 73x102 5x2 5 cm 73x57 7x2 5 cm Inv FNAC 02 1344 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Yves Chenot Bernar Venet Combinaison al atoire de lignes 1993 Ensemble de 5 l ments Installation au sol Acier roul Dimensions variables FNAC 02 1381 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger droits r serv s notices des artistes Bernard Aubertin 1934 Fontenay aux Roses France Vit et travaille Reutlingen Allemagne L art n est pas expression mais connaissance on
15. ar une sorte d alg bre po tique et plastique Les uvres sur papier g n ralement de grand format se pr sentent comme des surfaces monochromes blanch tres avec le papier impr gn de sel jaune avec le citron rouges avec l acrylique et le miel faisant office de liant Ces l ments organiques interf rent entre eux la fois min raux v g taux animaux L opacit des papiers est intensifi e par la mise distance du plexi glas et du fer Ces peintures ne sont pas que des images elles sont des mondes apparaissant au fil des gestes et des couches dans les plis et les manques de mati res et de couleurs qui les font exister mais aussi des partitions et des ponctuations qui s offrent notre regard Le travail de Jean Pierre Bertrand peut se lire comme une m taphore des ph nom nes complexes li s la m moire Alan Charlton 1948 Sheffield Grande Bretagne Vit et travaille Londres Grande Bretagne D s la fin de ses tudes en 1972 Alan Charlton affirme son int r t pour l Art minimal dont il est le principal repr sentant en Grande Bretagne Mise distance de toute narration et valorisation du processus d laboration de l uvre rapprochent en effet le travail de Charlton de la d marche minimaliste Cependant si sa pratique se r duit un geste anonyme de recouvrement plat les diff rents aspects de sa m thode de travail loignent l artiste des pratiques minimalistes Alan Charlton apporte ainsi un soin part
16. c exhibitions allows for reflection on art and society as well as a confrontation between diverse forms of artistic expression The essential place given to education allows the largest possible public to be in contact with today s art The pedagogi cal workshops created in 1998 respond to the question of artistic education for young people The objective is Learn to look because looking is a creative act Gottfried Honegger The action of the Espace de l Art Concret is three fold the conservation and promotion of the Albers Honegger Donation the programme of temporary exhibitions in the Castle Gallery and the educational programme in the Ateliers P dagogiques and the Pr au des Enfants Sybil Albers and Gottfried Honegger wanted their collection to be accessible to the public It was first lent to the town of Mouans Sartoux and subsequently donated to the French state The first donation was made in the year 2000 on the condition that the collection be presented in a building built specifically for this purpose in the park surrounding the Castle of Mouans and a guarantee that the coherency of the project concerning art concret and contemporary art be maintained This first donation was supplemented by an important donation in 2001 of work by Gottfried Honegger from the artists personal collection followed by several more groups of work in 2002 and 2004 Aurelie Nemours a close friend of Gottfried Honegger s also wished to make a major do
17. de leurs aptitudes que de leurs motivations Une ann e de r alisation c est ce que retrace cette exposition qui aura lieu la fois aux Ateliers P dagogiques et au Pr au des enfants du 20 au 30 juin 2014 Bas dans un premier temps sur l expression libre puis sur l ducation du regard dans un deuxi me temps cet atelier peinture a la particularit de faire exp rimenter la mati re et le support la forme et la couleur Dans un espace d di la cr ativit chacun peut voluer dans sa propre peinture inventer changer tracer traduire par le geste la pens e cr atrice qui d veloppe son imaginaire et qui panouit sa personnalit Ont particip s ce projet les enfants et jeunes de l Ime de Valfleur le Cattp de Grasse l Apajh de Grasse et les adultes de l Ate de Nice Les instituts m dico ducatifs IME Centre d accueil th rapeutique temps partiel CATTP Association Pour Adultes et Jeunes Handicap s APAJH Accueil travail emploi ATE Vendredi 20 juin 19h15 dans le cadre des vernissages d t l Espace de l Art Concret est heureux de vous proposer CANONS un dispositif plastique et chor graphique qui s nonce comme une implantation passag re pour composition paysag re instable Entre lan et impact entre dilution et r v lation de nos histoires singuli res l instant commun le go t de la travers e s expose en flux chromatiques La d clinaison du motif motif textile de Harald Lunde Helgesen et chor
18. de nature partir desquels il r alise collages dessins photographies et sculptures Il souhaite ainsi nous r apprendre voir la nature contempler ses cycles tre attentif la beaut de processus que nous avons tendance n gliger et consid rer comme un d La contemplation la lecture la compr hension de la nature sont au centre de son uvre Il nous rappelle que l homme n est pas s par de la nature mais qu il en fait partie et en d pend Le monde v g tal est non seulement la condition de notre survie mais aussi la source de notre imaginaire et de nos racines profondes Son uvre ne recherche pas la beaut formelle mais valorise au contraire la biodiversit sans effet spectaculaire L artiste veut faire valoir la valeur esth tique de la nature je ne fais que des citations de la nature En t moigne le gigantesque projet qu il a entrepris en 1984 consistant collecter de par le monde 2000 sp cimens de plantes utilis es pour leurs propri t s m dicinales ou spirituelles Il a aussi recueilli travers la plan te des chantillons de terre avec lesquels il compose des uvres sur papier ou enrichit son Mus e de la terre Gottfried Honegger 1917 Zurich Suisse Vit et travaille Zurich Suisse Je constate r trospectivement que le carr le cercle et le triangle ont eu une incidence d terminante sur mon uvre au cours de toutes ces ann es Dans la nature aussi ces trois formes l mentai
19. dent pas l exhaustivit Ainsi pour les Flache Arbeiten selon l angle de vue la perception diff re et volue au fil du temps incitant l observateur adop ter diff rentes positions dans l espace Ce type de peinture engendre des images qui r sultent du jeu entre les surfaces color es et les r flexions de l environnement Adrian Schiess questionne la peinture son histoire ses pratiques ses concepts ses outils ses dimensions ses proportions ses codes et repr sentations ses limites et ses possibilit s Sans que le point de vue ou le sujet soit identifiables les titres donnent des indices sur ce qui est donn voir au spectateur de p n trer le tableau du regard de trouver la distance juste pour l embrasser l envelopper et y sonder ce qui lui serait familier Les mouvements du spectateur font partie int grante des mat riaux de l uvre le corps compl te l uvre sans lui l exp rience n existe pas avec le corps elle existe dans le temps Bernar Venet 1941 Ch teau Arnoux Saint Auban France Vit et travaille New York Etats Unis Paris et Le Muy France Proche du Nouveau R alisme ses d buts Bernar Venet est avant tout un autodidacte Il volue tr s rapidement vers l abstraction la plus d pouill e par l emploi de mat riaux sobres goudron tas de gravier m lang du bitume tas de charbon qui seront le creuset dans lequel d s 1963 son uvre trouve son originalit En 1964 ses peintur
20. des Mus es de Strasbourg des Bains Municipaux de Strasbourg et de la friche DMC Mulhouse Un b timent manifeste Dans le parc en vis vis du Ch teau un volume en saillie lasur vert jaunewif s l ve comme un signe lumineux dans l environnement bois de l Espace de l Art Concret Le b timent turiforme pr sente cinq niveaux desservis par deux escaliers et un ascenseur autour desquels s inscrivent un vaste espace d accueil ouvert sur la nature 107 m2 15 salles d exposition 645 m2 con ues selon des dimensions des hauteurs de plafond et des orientations diverses pour cr er un rythme une salle de conf rence 140 m2 une sall de documentation bureaux 89 m2 des r serves et des locaux techniques 235 m2 L nergie de cette architecture est fortement d termin e par l association des espaces et la densit du mat riau murs en b ton coul s sur place et bruts de d coffrage Les salles de la Donation Albers Honegger offrent un cho magnifique celles de la Galerie du Ch teau jouant sur les m mes confrontations int rieur ext rieur proche lointain nature culture Leur disposition le long des fa ades leur clairement par de larges ouvertures lat rales et leurs proportions s apparentent ceux d une maison de grande taille Les fen tres sont plac es des hauteurs variables et sont prot g es l ext rieur par des crans de verre destin s refl ter la nature Les fa a
21. des pr sentent ainsi un jeu tr s subtil d ombres positives sur les crans vitr s et n gatives sur les parois lasur es de la for t La couleur du b timent anticipe une ventuelle patine et produit deux effets diam tralement oppos s un contraste lumineux et simultan ment une superposition harmonieuse avec les couleurs nuanc es des arbres La forme dense abstraite minimale de l difice cr e une belle coh rence avec les oeuvres de la collection Albers Honegger et contribue de fa on manifeste la r flexion la rechercheket l observation visuelle li e la philosophie de Gottfried Honegger Apprendre regarder car regarder est un acte cr atif Le mobilier fait partie int grante de la r flexion spatiale du b timent Il cherche souligner le rapport de l homme face l oeuvre et le dialogue int rieur ext rieur A Zeit 23 ne lt lt mu rart concret et la collection En 1930 l artiste n erlandais Theo Van Doesburg fonde Paris en r action la cr ation du groupe Cercle et Carr par Michel Seuphor 1901 1999 et Joaquin Torr s Garcia 1874 1949 le groupe art concret qui rassemble les artistes Otto Gustav Carlsund 1897 1948 Jean H lion L on Tutundjian 1905 1968 et Marcel Wantz Dans le num ro unique de la revue baptis e du m me nom para t en avril 1930 le Manifeste de l art concret qui en six points jette les bases th oriques du mouvement Theo Van Doesbu
22. e depuis les ann es 1930 et de l ouverture de la notion d art concret vers les pratiques contemporaines et actuelles Elle sera compl t e par un accrochage temporaire au 1 de la donation juin octobre 2014 o seront pr sent s des artistes de la collection permanente pour lesquels nous solliciterons galement des pr ts ext rieurs afin d enrichir la lecture de leur travail A ESE E EE EVENEMENTS dans le cadre de l exposition CANONS Dispositif plastique et chor graphique qui s nonce comme une implantation passag re pour composition paysag re instable Entre lan et impact entre dilution et r v lation de nos histoires singuli res l instant commun le go t de la travers e s expose en flux chromatiques La d clinaison du motif motif textile de Harald Lunde Helgesen et chor graphique de Christophe Le Blay officie comme chelle la relation La partition se trace de la mise en relation de l tre lautour Et alors s avancer vers la question pos e par Maurice Merleau Ponty a Comment un objet dans l espace peut devenir la trace parlante d une existence Vendredi 20 juin 19h15 dans le cadre des vernissages d t Entr e libre et gratuite dans la limite des places disponibles Production Espace de l Art Concret Mouans Sartoux TJP CDN d Alsace Strasbourg Soli Me Tangere Nice l Echancrure www lechancrure com Avec le soutien du Mus e d Art Moderne et Contemporain de Strasbourg de l Aubette 1928
23. e r sines pour rendre la mati re ind chiffrable II s essaie la bichromie dans un premier temps puis se consa cre peu peu au seul monochrome Cherchant brouiller les fronti res entre peinture et sculpture il place ses uvres m me le sol telles des statues mais les appuie contre un mur la mani re d un tableau d limitant ainsi l espace architectural en faisant se conjoindre ces deux dimensions C est en 1966 que John McCracken met au point sa forme sculpturale signature la planche troite monochromatique de format rectangulaire pench e en angle contre le mur territoire de la peinture tout en entrant dans l espace physique tridimensionnel du spectateur Je vois la planche comme existant entre deux mondes le sol repr sentant le monde physique des objets tels que les arbres les voitures les b timents les corps humains et le mur repr sentant le monde de l imagination l espace de la peinture illusionniste l espace mental humain Il ponce et polit colonnes et planches peintes de couleurs unies rose bonbon jaune citron bleu saphir ou noir d b ne jusqu ce que leur surface plane maill e laqu e ou enduite de r sine polyester devienne r fl chissante En plus des planches l artiste cr e galement des pi ces murales et des sculptures dans des formes g om triques et des tailles variables allant de petites formes sur des socles des grandes structures ext rieures en forme de pyramides d
24. e ziggourats de t tra dres et parfois de cristaux McCracken travaille galement des mat riaux comme l acier et le bronze polis Les uvres de John McCracken sont de la couleur devenue objet couleur qu il met en relation avec les autres couleurs contenues dans l espace d exposition L artiste sculpte dans la couleur pour la confronter en tant que volume avec d autres surfaces ou volumes color s John McCracken est associ la version californienne du minimalisme nomm e Finish Fetishists Son travail se situe mi chemin entre la beaut cognitive et la spiritualit II a notamment produit en 1971 1972 une s rie de petits tableaux inspir s de mandalas bouddhistes et hindouistes Fran ois Morellet 1926 Cholet France Vit et travaille Cholet France Morellet fils monstrueux de Mondrian et Picabia a d velopp depuis 1952 tout un programme de syst mes aussi rigoureux qu absurdes utilisant les figures les plus simples de la g om trie droites angles plans avec les mat riaux les plus divers toiles grillages n ons acier adh sifs branches sur toutes sortes de supports toiles murs statues architectures paysages Fran ois Morellet 1987 L uvre de Fran ois Morellet artiste autodidacte prend naissance dans les ann es 50 Impressionn par Max Bill qu il rencontre en 1954 il s oriente vers une abstraction froide laborant un art syst matique et impersonnel bas sur un recours m thodique
25. es industrielles sont constitu es d assemblages de carton qui sont peints au pistolet industriel d une laque noire uniforme l artiste ayant pr sent d autre part d s 1963 un tas de charbon qu il avait intitul Sculpture au centre d une galerie parisienne Dans la lign e de l Art concret et la suite du Minimal Art am ricain l intention de Bernar Venet est de parvenir un d tachement parfait l gard du sujet et de montrer des uvres qui t moignent d une totale neutralit En 1971 convaincu d avoir pouss sa d marche l extr me il cesse son activit de peintre l image de Marcel Duchamp qu il a connu et dans la filiation de qui il aime se situer et d Andy Warhol Bernar Venet revient la peinture en 1976 en empruntant une direction plus formaliste m me si elle para t au d part justifi e par un syst me Ce sont les travaux sur les angles qu il montre en particulier au mus e de Saint tienne en 1977 Ces uvres seront suivies en 1979 par des arcs de cercles en relief install s sur le mur avec leur identification crite dans la partie inf rieure puis en 1981 par des lignes ind termin es formes en bois recouvertes de mine de plomb dont le dessin se d roule librement dans l espace de fa on former une arabesque l gante Le mod le math matique offre ainsi l artiste les qualit s de son syst me symbolique et linguistique l objet en refl tant aussi objectivement que possible l expression ma
26. es postales reconstruisant des paysages urbains Mon arriv e au collage est tardive mais cela a t en somme une r v lation de pouvoir exprimer rapidement avec des mat riaux diff rents un son que ne peut avoir une peinture De moyen d tude le collage devient une pratique autonome qui permet l artiste de parvenir la peinture en relief Elle d couvre de nouvelles possibilit s d organisation de l espace qui l am nent des questionnements sur l architecture En 1961 elle commence ses premiers a Spatiaux a des maquettes de sculptures dont deux seulement ont t r alis es chelle r elle dans la cour de coll ges de Dijon Sonia Delaunay 1885 Gradizhsk Ukraine 1979 Paris France Elle a un sens atavique de la couleur Robert Delaunay Quand elle quitte l Ukraine pour Paris Sonia Delaunay a 20 ans Elle part alors la d couverte de Gauguin Bonnard Vuillard Derain qui ont tous fond un nouveau style le fauvisme Mais si ce mouvement l enthousiasme elle entend le d passer Pour Sonia Delaunay il ne va pas assez loin Sa force de la couleur doit d border tous les enseignements acad miques ou th oriques En 1909 elle rencontre Robert Delaunay et l pouse l ann e suivante Le couple travaille ensemble la recherche de la couleur pure devenant les initiateurs du mouvement des couleurs simultan es qui inspirera d autres peintres apr s eux Ce mouvement provient des recherches d un sc
27. ets et des volumes mise galement en relation avec le spectateur C est le fonctionnement de ces diff rents rapports que F Perrodin d signe sous le terme de fr quentation notices des artistes Adrian Schiess 1959 Zurich Suisse Vit et travaille Zurich Suisse La couleur est une mati re Une couleur n est jamais isol e mais toujours en relation avec les autres couleurs et leur contexte j essaie de faire un travail qui reste fid le son propre fonctionnement Adrian Schiess commence au d but des ann es 1980 travailler sur une notion d image fortement marqu e par la remise en question permanente de l image et de son processus de formation Cette phase cr ative initiale a abouti aux premi res images en lambeaux savoir des morceaux de carton et des pi ces de bois arrach s ou d coup s de fa on arbitraire recouverts de couleur selon diff rentes proportions ou bien aquarell es Ce caract re fragmentaire se retrouve galement dans ses Flache Arbeiten de grandes dimensions Planches horizontales pos es au sol sur des tasseaux tableaux verticaux poutres videos photographies toute la production d Adrian Schiess met en relation l espace la lumi re la surface et le regard L uvre d clin e dans plusieurs genres et supports est d une grande coh rence Ce qui lie ces diff rentes techniques c est le travail de la couleur et son rapport l espace Les images ne sont ainsi pas d termin es et ne pr ten
28. graphique de Christophe Le Blay officie comme chelle la relation La partition se trace de la mise en relation de l tre l autour Et alors s avancer vers la question pos e par Maurice Merleau Ponty Comment un objet dans l espace peut devenir la trace parlante d une existence Entr e libre et gratuite dans la limite des places disponibles Production Espace de l Art Concret Mouans Sartoux TJP CDN d Alsace Strasbourg Soli Me Tangere Nice l Echancrure www lechancrure com Avec le soutien du Mus e d Art Moderne et Contemporain de Strasbourg de l Aubette 1928 des Mus es de Strasbourg des Bains Municipaux de Strasbourg et de la friche DMC Mulhouse Mercredi 23 juillet 21h30 cin ma plein air Max Bill un regard absolu Film de Erich Schmid 2008 93 min Consacr Max Bill ce film se passe enti rement dans les champs de tensions entre art esth tique et politique Bill fut probablement le plus prestigieux artiste suisse du 20 si cle et le plus c l bre tudiant sorti du l gendaire Bauhaus de Dessau Il tait un anti fasciste de la premi re heure et toute son uvre d avant garde comme peintre sculpteur architecte et typographe est empreinte jusqu la fin d une saisissante responsabilit sociale et d une conscience pour l environnement devenues entre temps d une actualit hallucinante Entr e libre et gratuite dans la limite des places disponibles R alisation Erich Schmid Cam
29. gris det Perrodin tendent parfois vers d autres tons rappelant ainsi que cette couleur contient et m lange tout le spectre Gr ce au gris je pouvais explique l artiste continuer poser un probl me de couleur sans qu il vienne perturber les autres l ments du travail Dans la construction et la mise en uvre des objets tous les l ments largeur hauteur profondeur espacements sont forma lis s et articul s les uns par rapport aux autres Ils sont organis s par s ries proposant diff rentes formulations qui d voile chacune un champ de possibles Chaque uvre est ainsi intitul e selon sa s rie et selon sa place dans cette s rie La d multiplication s rielle a des cons quences sur l accrochage des uvres Elles se c toient sur le mur et d une certaine mani re le mesurent En effet les espaces entre les tableaux font eux aussi partie de l uvre En observant attentivement le spectateur s aper oit que ces espaces sont pr cis ment d termin s par les dimensions des tableaux et que ceux ci sont ordonn s sur une invisible grille L conomie apparente de moyens d bouche sur une grande vari t de perceptions et de regards de jeux d espaces Les peintures de Fran ois Perrodin sont ainsi des objets particuliers sp cifiques dont l appr hension renvoie nos capacit s d appr hension du r el Elles doivent ainsi tre comprises relativement au mur la salle qui les accueille et par le jeu des refl
30. heler Paris droits priv s s lection d oeuvres pr sent es Olivier Mosset Cercle noir 1969 Acrylique sur toile 100 x 100 cm Inv FNAC 02 1297 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Olivier Mosset Niele Toroni Empreintes de pinceau n 50 r p t es intervalles de 30 cm 1975 Acrylique sur toile cir e 378 x 138 cm Inv FNAC 02 1366 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Niele Toroni notices des artistes accrochage temporaire au niveau 1 Jean Pierre Bertrand 1937 Paris France Vit et travaille Paris France Cin aste de formation Jean Pierre Bertrand r alise d s 1970 des installations o il combine diff rents m dias tels le film ou la photographie Depuis son uvre se d ploie dans une contemporaine h t rog n it de modes et de mat riaux vid os photos peintures et dessins sur papier recycl ou pr par n ons volumes installations Jean Pierre Bertrand m ne une uvre la fois po tique et extr mement rigoureuse qui traverse aussi bien le territoire de l abstraction que celui de l art conceptuel sans que l on puisse le r duire l un de ses deux courants Entre nature et concept le travail de Jean Pierre Bertrand peut tre appr hend la fois comme un corps vivant avec des liens intimes au r el et un organisme complexe qui est r gi p
31. ialogue int rieur ext rieur La g n rosit des donateurs s est poursuivie au cours de cette d cennie puisque trois donations compl mentaires 2005 2007 2011 ont permis d enrichir les grands ensembles d j existants aussi bien historiques que th ma tiques permettant ainsi de renouveler la lecture de la collection Durant ces 10 ann es l EAC s est attach pr senter son fonds sous diff rents angles pour en valoriser le sens et la diversit tout en induisant divers jeux de rencontres de questionnements et de possibles changes Ces regards port s sur la Donation Albers Honegger ont permis de mieux saisir le r le qu ont pu jouer les artistes concrets par leurs recherches dans l affirmation d une esth tique moderne et contemporaine Apr s avoir jou sur le dialogue entre les uvres dans le Jardin de la g om trie 2004 puis mis l accent sur le r le fondamental de l Europe dans le d veloppement des diff rentes formes de l abstraction g om trique 2012 le r accrochage de la collection en juin 2014 offrira un clairage sur 18 artistes phares qui ont particuli rement marqu l histoire du lieu de l art concret ou dont la place au sein de la collection est significative Une pr sentation par salle monographique offrira ainsi la possibilit aux visiteurs de mieux d couvrir la d marche de chaque artiste travers un ensemble plus large de travaux Cette exposition t moignera donc de la continuit de la pens e critiqu
32. ichel Parmentier 1938 Paris France 2000 Paris France Renon ant la facilit Michel Parmentier s astreint une forme constitu e de pleins et de vides De 1965 1968 il peint des bandes horizontales de couleur unique alternant avec les bandes blanches de la toile Chaque bande mesure 38cm de largeur La surface de chaque bande se distingue des huiles sur toile par leur r gularit et leur aspect lisse Pour les premi res l artiste d limite les bandes par de l adh sif ce qui laisse des traces et les peint la verticale suscitant alors des coul es de peinture Pour les suivantes il d cide d obtenir un r sultat identique en r p tant de toile en toile les m mes gestes Il commence tout d abord par passer une couche pr paratoire puis plie et agrafe la toile lui permettant d obtenir des bandes qu il bombe uniform ment de couleur L tape finale consiste au d pliage de la toile Ce proc d affirme l id e que l uvre implique une certaine discr tion de l artiste vis vis d elle aucune trace de son geste ne doit tre visible Michel Parmentier s autorise cependant apposer une marque discr te de l inscription dans le temps de la r alisation de la toile Il tamponne son revers de la date de fabrication affichant le jour le mois et l ann e Face la radicalisation de cette proc dure le choix de la puis des couleurs est d licat Michel Parmentier d sire trouver des couleurs en correspondance avec ce syst
33. iculier la fabrication du ch ssis la tension de la toile et la couleur grise gris toujours unique en raison du dosage de plusieurs couleurs qu il applique en plusieurs couches de mani re uniforme laissant appara tre la texture de la toile Une autre constance chez l artiste tels des modules les toiles laissent appara tre entre elles un vide de 4 5 cm qui correspond l paisseur du ch ssis int grant ainsi le mur l uvre Vari t des formats d une exposition ou d une p riode l autre diversit des rythmes aust rit et raffinement de la gamme color e conception originale et dynamique de l espace rigueur de la d marche telles sont les caract ristiques de l abstraction d Alan Charlton Une dimension physique et sculpturale se d gage de ce travail qui ne peut s appr hender qu une fois l uvre install e L artiste met ainsi en vidence le rapport profond que cet a objet peinture sculpture entretient avec l espace et le mur qui lui sert de support BMPT Daniel Buren Olivier Mosset Michel Parmentier Niele Toroni Au d but des ann es soixante Michel Parmentier et Daniel Buren fr quentent l atelier de Simon Hanta Le r le et l influence de ce dernier sont d terminants pour ces deux artistes En 1966 Daniel Buren Olivier Mosset Michel Parmentier et Niele Toroni cr ent BMPT et pr sentent leur travail l occasion de quatre Manifestations a Pendant un an ces quatre artistes insufflent un
34. ientifique Michel Eug ne Chevreul qui d montre qu une couleur donne la couleur avoisinante une nuance les couleurs dites compl mentaires s clairent mutuellement et les couleurs dites non compl mentaires au contraire paraissent se salir Les Delaunay par leurs constantes recherches s engagent dans une voie artistique que le po te Guillaume Apollinaire baptise du nom da orphisme sorte de langage lumineux a proche de la musique Cet orphisme est pour le po te l volution lente et logique de l impressionnisme du pointillisme de l cole du fauvisme et du cubisme Un art allant de plus en plus r solument vers l abstraction Les Delaunay aboutissent une peinture pure abstraite o la couleur est forme et sujet Dans leurs oeuvres la destruction de l objet semble avoir t accept e comme d finitive Des disques et des demi cercles entrent en tension les uns avec les autres afin de briser le statisme du tableau et l emploi de couleurs vives et contrast es entra ne l il dans un mouvement incessant La g om trie est utilis e des fins dynamiques et l espace est structur par la couleur Marqu s par la vitesse du monde moderne Robert et Sonia Delaunay en cherchent un quivalent purement plastique Dans les ann es trente le couple rejoint le groupe Abstraction Cr ation qui d fend l art non figuratif constitu par Herbin Van Doesburg et H lion Les toiles des ann es 30 que les Delaunay bap
35. le Paris de 1965 1977 puis s installe New York o il joue un r le d interm diaire entre l Am rique et l Europe L uvre d Olivier Mosset se veut d s le d part radicale En 1965 il commence peindre de petits tableaux verticaux repr sentant la lettre A en noir sur blanc degr z ro de la composition et du message puis un cercle noir parfaitement trac C est alors la forme choisie qui devient signature pour Mosset un cercle noir de 15 5 cm de diam tre et de 3 25 cm d paisseur peint au cen tre d un carr de 1m x 1m A l occasion des manifestations organis es conjointement avec Daniel Buren Niele Toroni Michel Parmentier cette figure de cible jouxte les rayures marques de pinceau bandes tout aussi neutres choisies par les autres membres du groupe La r alisation des cercles se poursuit jusqu en1975 Au del de la radicalit des ann es BMPT Mosset revendique d s 1977 par la pratique du monochrome une v rit n e de la peinture consid r e comme objet Selon Paul Elie Ivey l artiste se pr sente comme un non peintre dans le sens traditionnel de l expression dans la mesure o il revendique le fait de rendre visible le m canisme dont la peinture proc de et qu il critique le cadre institutionnel de l art Olivier Mosset a galement r alis des sculptures notamment les Toblerones qui reprennent la forme des fameux chocolats suisses tout en jouant avec la r f rence l art minimal M
36. le ou vocation du feu il utilise toutes sortes de moyens m caniques pour l appliquer sur le support Bernard Aubertin attribue une valeur lib ratrice et proph tique au rouge au feu en l vitation dans lesquels il voit une mat rialisation de la culture extra sensorielle Bernard Aubertin pense son travail en terme de sensation physique et de combat pour parler de cette couleur qui domine une grande partie de son uvre En ce sens ses pr occupations m taphysiques sont demeur es proches de celles qu on rencontre dans le discours d Yves Klein et pour lui le corps ontologique de la couleur mat rialise lexis tence de l tre spirituel partir des ann es 80 conjointement aux tableaux qu il peint chaque jour Bernard Aubertin entreprend la r daction d un journal Max Bill 1908 Winterthur Suisse 1994 Berlin Allemagne Peintre sculpteur graphiste et architecte Max Bill est un des fondateurs de l art concret La pr occupation essentielle de la d marche cr atrice de Max Bill est la recherche souvent fond e sur des principes ordonnateurs g om triques de l l mentari sation et de la perfection de la forme que ce soit en architecture en peinture ou en design Le fonctionnalisme et l expression travers des formes g om triques strictes constituent la base de son uvre Max Bill d veloppe donc dans le prolongement du Bauhaus un art non figuratif fond sur les math matiques et la g o
37. m trie Partant des l ments premiers constitutifs d une uvre un plan une couleur une forme il fait de l art concret un art autor f rentiel dans lequel la conception math matique se substitue l imagination En 1936 il formule sa d finition de l art concret dans le catalogue de l exposition a Zeitprobleme in der schweizer Malerei und Plastik au Kunsthaus de Zurich Nous appelons art concret ces uvres d art issues de leurs moyens fondamentaux et suivant leurs lois propres sans r f rence ext rieure l apparence naturelle donc faisant l conomie de l abstraction En 1949 Max Bill publie La pens e math matique dans l art de notre temps en introduisant le possible parmi l innombrable il interroge le statut de l uvre d art unique et propose une m thode d exploration syst matique d une forme le ruban de M bius le cercle le carr ou d une probl matique la lumi re la couleur le mouvement le fini et l infini Ses tableaux sont ainsi tous justifi s par un syst me tabli au pr alable quant ses sculptures elles constituent le d veloppement spatial de concepts et de relations math matiques produisant des formes impersonnelles et intemporelles Max Bill naura de cesse de voir l art concret occuper le devant de la sc ne jouant un r le tr s important pour ce groupe inspirateur et f d rateur de nouveaux talents il diffuse l art concret dans des expositions et des revues et en d fe
38. n a pas quelque chose dire on peut seulement tre Aubertin rencontre Yves Klein en 1957 c est pour lui un v ritable choc motionnel La couleur libre pure lui appara t comme une r v lation D s 1961 il opte pour le rouge la monochromie le feu la lumi re et le mouvement J avais besoin de silence Ce fut alors un coup de poing sur la table du rouge du rouge du rouge Ses premiers monochromes rouges sont structur s par des touches paisses r alis es au couteau ou l aide d autres instruments En 1960 il d couvre que cette structure peut tre rendue avec des clous pr sent s t tes ou pointes en haut Suivront la vis le piton et les allumettes et de ces derni res na tront en 1961 les Tableaux feu Cette m me ann e il rejoint le groupe Z ro Otto Piene Heinz Mack G nther Uecker de Dusseldorf Les recherches du groupe prennent en compte l espace la science les nouveaux mat riaux la technologie Mais surtout une commune m fiance l gard du langage r unit ces artistes La peinture monochrome constitue pour Aubertin le meilleur moyen de s affranchir du geste du peintre et par l m me de faire advenir un espace pur une nergie vitale anonyme Selon lui l uvre est d pourvue de centre priv e de commencement et de fin Bernard Aubertin pense son travail en termes de sensation physique et de combat Consid rant la couleur non comme un m dium mais pour ce qu elle signifie nergie vita
39. nation of her work given the confidence she had in a project that contributed to finally presenting art concret recognised and alive as part of the French heritage Aurelie Nemours made a second large donation of her prints for the creation of a graphic art department Other donations followed notably that of Gilbert and Catherine Brownstone giving further support to the first place in France devoted to art concret The building which houses the collection designed by the architects Gigon and Guyer was inaugurated June 26 2004 The Espace de l Art Conret is an association presided by Jean Fran ois Torres The Espace de l Art Concret is supported by the town of Mouans Sartoux the Minister of Culture and Communication DRAC PACA the Regional Council Provence Alpes C te d Azur and the General Council of the Alpes Martimes A Contacts Information Espace de l Art Concret Directrice Fabienne Fulch ri Contact presse Estelle Epinette epinette espacedelartconcret fr Ch teau de Mouans F 06370 Mouans Sartoux Tel 00 33 0 4 93 75 71 50 Fax 00 33 0 4 93 75 88 88 www espacedelartconcret fr Ouverture Opening Horaires d hiver du 1 Sept au 30 juin du mercredi au dimanche de 13h 18h Horaires d t du 1 juillet au 31 ao t tous les jours de 11h 19h Open every day from July 1st to August 31st from 11 AM to 7 PM Open from Wednesday to Sunday beginning on September 1st from 1 to 6 PM
40. nd les principes forts dans les textes qu il publie Marcelle Cahn 1895 Strasbourg France 1981 Neuilly sur Seine France Traversant les courants artistiques du XXe si cle tour tour expressionniste cubiste puis puriste Marcelle Cahn a pass sa vie exp rimenter Une seule constante sa peinture lin aire g om trisant le r el Marqu e par C zanne la jeune femme alterne les p riodes d incursion dans le milieu artistique parisien et celles de solitude Strasbourg pour y travailler et y faire ses recherches seules Ses peintures des ann es 1920 sont des uvres semi figuratives qui marquent la pl nitude des moyens plastiques mis en uvre Elles se caract risent par une puration des l ments de composition aplats color s couleurs subtiles axes de composition les formes se synth tisent dans des cercles ou des angles Ces uvres indiquent d j une recherche pour ma triser les rythmes lin aires du contour des corps et des forces spatiales Cette recherche de rigueur conduit Marcelle Cahn l abstraction qui constitue pour elle le meilleur moyen d obtenir l unit de l uvre par la forme Le rythme horizontal vertical est toujours privil gi accompagn d une ou plusieurs formes circulaires parfois de petites sph res Dans les ann es 1950 Marcelle Cahn se met galement d tourner les objets du quotidien pour laborer des collages po tiques des gommettes pos es sur des photos et des cart
41. on nationale unique en France le p le recherche avec les expositions temporaires de la Galerie du Ch teau cr ant des passerelles entre l art concret et la cr ation contemporaine le p le exp rimental avec les Ateliers p dagogiques et le Pr au des enfants lieu d veil de questionnement et de cr ation pour enfants et adultes Ouvert toute l ann e l Espace de l Art Concret est la fois par son programme d expositions un lieu de monstration qui participe la r flexion artistique contemporaine et un lieu de formation La dimension sociale de la culture et de l art est au c ur de sa mission ii Prix PRO EUROPA de la Fondation Europ enne de la Culture 2008 liste des artistes donation Albers Honegger A AALTO Alvar ALBERS Josef ALBRECHT J rgen ALTHERR J rg ANDO Sanae ANDRE Carl ANULL lan ARMLEDER John ARP Jean AUBERTIN Bernard B BARRY Robert BART C cile BELL Larry BERLIAT Alberto BERTOIA Harry BERTRAND Jean Pierre BEUYS Joseph BILL Jakob BILL Max BODMER Walter BOHM Hartmut BOMBELLI Lafranco BOTTA Mario BRANDT Andreas BRAUN Matti BREUER Marcel BUREN Daniel BURY Pol C CADERE Andr CAHN Marcelle CALDERARA Antonio CALLERY Mary CARAMELLE Ernst CESAR CHARLTON Alan CHERMA YEFF Ivan CHILLIDA Eduardo CHRISTEN Andreas CHRISTO COBSON Corinne CORBERO Xavier D DADAMAINO DEHAIS Dominique DE VRIES herman DEKKERS Ad DELAUNAY Sonia DONAGH Rita DORAZIO
42. osition Probl mes actuels de la peinture et de la sculpture suisses qui se tient cette ann e l au Kunsthaus de Zurich l artiste publie dans le catalogue un texte consacr l art concret Au m me moment s op re autour de lui le regroupement d un ensemble d artistes qui ayant en commun de construire leur uvre sur les bases des principes dict s par Theo Van Doesburg se font conna tre sous le nom de Concrets zurichois Le groupe rassemble notamment Richard Paul Lohse Camille Graeser 1892 1980 et Verena Loewensberg 1912 1986 Tous participent par la suite la manifestation intitul e Art concret a qui se d roule B le en 1944 l initiative de Max Bill Leurs uvres qui font usage de formes g om triques l mentaires se caract risent par la rationalit de leurs compositions et l usage de couleurs primaires et compl mentaires Les tons sont pos s en aplats et ne connaissent aucune modulation tandis que les structures des toiles r pondent au sch ma de la grille de la r p tition de modules voire du d ploiement de s ries de progressions arithm tiques et g om triques Par l interm diaire de ces artistes l art concret prend ainsi la forme d un art syst matique La collection Albers Honegger explore la notion d art concret sous plusieurs aspects l amplifie et l ouvre des artistes venus de tous territoires de tous lieux et transgresse non sans une libert toujours plus revendiqu e le cadre initial de
43. pas r install Projection en continu partir de 14h GRATUIT Conception Richard Copans Stan Neumann Production les films d ici Arte France Participation CNC minist re de la Culture et de la Communication DAPA CGP L Espace de l Art Concret b n ficie du soutien Minist re de la Culture et de la Communication DRAC P A C A Ville de Mouans Sartoux Conseil R gional Provence Alpes C te d Azur Conseil G n ral des Alpes Maritimes Avec le soutien de Arsfutura Red Art Prializart Prix 2008 PRO EUROPA de la Fondation Europ enne de la Culture SE 16 82 LC c N E Er ra LA VALIMMO A PROMOTION LA COSTE STRADA Z MOUANS SARTOUX Pr sentation de l Espace de l Art Concret Pr sentation of Espace de l Art Concret Inaugur en 1990 l Espace de l Art Concret est n de la rencontre de deux collectionneurs Sybil Albers et Gottfried Honegger et du maire de Mouans Sartoux Andr Aschieri Depuis ses d buts ce projet artistique et culturel est li l ducation du regard La programmation d expositions th matiques permet une r flexion sur l art et la soci t ainsi que des confrontations entre les diverses formes d expressions artistiques La place essentielle accord e la p dagogie permet de sensibiliser le public le plus vaste l art d aujourd hui Les Ateliers p dagogiques cr s en 1998 r pondent la question de l ducation artistique des jeunes publics
44. res sont sources d une immense diversit Elles sont universellement identifiables et permettent d infinies compositions Gottfried Honegger Apr s des tudes la Kunstgewerbeschule de Zurich Gottfried Honegger exerce son m tier de graphiste avant de d cider partir de 1958 de se consacrer exclusivement la peinture Il trouve en effet la confirmation de son travail au cours de son notices des artistes s jour New York 1958 1960 o la galerie Martha Jackson organise la premi re exposition personnelle de ses uvres en 1960 Son point de d part se situe dans le premier art abstrait constructif et dans certaines options de l art concret zurichois telles que la g om trie l mentaire la stricte limitation du nombre de couleurs et des l ments formels et l emploi d une trame modulaire Il travaille particuli rement sur le principe des variations partir d un seul et m me th me Les tableaux de Gottfried Honegger pr sentent des compositions justifi es par un syst me l utilisation du relief et de la mono chromie mais la facture et l piderme de l uvre y restent particuli rement travaill s traduisant une direction tr s personnelle Les formes g om triques simples qu il utilise carr s cercles sont dispos es l int rieur d une trame orthogonale r guli re selon un programme tabli au pr alable et toujours fond sur un calcul partir de nombres Ses tableaux sont constitu s de morceaux de car
45. rg marqu par l influence du n oplasticisme de Piet Mondrian propose une uvre d art enti rement con ue et form e par l esprit avant son ex cution visant la clart absolue et excluant toute expression subjective L art concret cherche en effet atteindre une forme de repr sentation de dimension universelle qui refuse tout sentiment et toute port e symbolique les l ments picturaux composant les uvres n ayant d autre signification que leur r alit propre Selon Theo Van Doesburg est ainsi produite une a peinture concr te et non abstraite parce que rien n est plus concret plus r el qu une ligne qu une couleur qu une surface Avec le Manifeste de l art concret Theo Van Doesburg livre Composition arithm tique 1930 collection particuli re Suisse uvre abstraite g om trique dont la composition est r gie par des rapports logiques et des structures d ductives v rifiant l axiome selon lequel la construction du tableau aussi bien que ses l ments doit tre simple et contr lable visuellement Le d c s de Theo Van Doesburg en 1931 marque la fin du groupe d origine dont les recherches fournissent avec celles men es par le groupe Cercle et Carr les fondements du mouvement Abstraction Cr ation cr la m me ann e D s 1936 le peintre sculpteur et architecte suisse Max Bill donne une nouvelle impulsion aux id es initialement d velopp es par Theo Van Doesburg l occasion de l exp
46. rmet de sensibiliser le public le plus vaste l art d aujourd hui Les Ateliers p dagogiques cr s en 1998 r pondent la question de l ducation artistique des jeunes publics L objectif est apprendre regarder car regarder est un acte cr atif Gottfried Honegger Sybil Albers et Gottfried Honegger ont voulu rendre leur collection accessible au public Mise en d p t aupr s de la ville de Mouans Sartoux dans un premier temps cette collection a fait l objet d une donation l Etat fran ais en 2000 Cette premi re donation a t compl t e par une importante donation d uvres personnelles de Gottfried Honegger en 2001 et de plusieurs ensembles d uvres en 2002 2004 2005 2007 et 2011 Cette collection augment e d importantes donations compl mentaires telles que les Donations Aurelie Nemours et Catherine et Gilbert Brownstone a d sormais trouv place dans un b timent sign par les architectes suisses Annette Gigon et Marc Guyer Ces diff rentes donations r unies sous la d nomination Donation Albers Honegger sont enti rement d volues l art abstrait g om trique ou construit et offrent une vision largie de l art concret Avec l ouverture de la Donation Albers Honegger en 2004 l Espace de l Art Concret a accru son action artistique culturelle et ducative autour de trois p les compl mentaires le p le conservatoire li la Donation Albers Honegger conservation et valorisation d une collecti
47. rs Maison des artistes card obligatory Journalists press card obligatory Representatives Ministry of Culture and Communication Regional Council PACA General Council 06 ICOM Members Pour les visites jeunes publics Visits for young people S adresser aux ateliers p dagogiques 04 93 75 06 78 ateliers pedagogiques espacedelartconcret fr Contact the Pedagogical Studios 04 93 75 06 78 ateliers pedagogiques espacedelartconcret fr Comment venir l Espace de l Art Concret How to get to the Espace de l Art Concret Avion Plane A roport de Nice trajet A roport Mouans Sartoux 30mn en voiture Nice airport Airport Mouans Sartoux 30 mn by car Voiture Car Autoroute A8 Sortie Cannes Mougins direction Grasse Sortie Mouans Sartoux Autoroute A8 Exit Cannes Mougins direction Grasse Exit Mouans Sartoux Train Ligne Cannes Grasse Arr t Gare Mouans Sartoux 15 minutes de la gare de Cannes Line Cannes Grasse Get off at Mouans Sartoux 15 minutes from the Cannes train station Bus Ligne TAM 600 Cannes Grasse D part gare de Cannes arr t Centre Mouans Sartoux TAM 600 Cannes Grasse line Departure Cannes Station stop Centre Mouans Sartoux Espace de l Art Concret akee MOULES JINS ANT nc Bam f DN 85 direction Cannes L Autoroute AB 28 L Espace de l Art Concret b n ficie du soutien de la Ville de Mouans Sartoux du Minist re de
48. s avant gardes europ ennes La collection Albers Honegger offre ainsi la constante possibilit d un dialogue entre uvres venues d horizons diff rents entre propositions th oriques et contextes sociologiques et politiques sp cifiques L art concret n appara t plus comme un mouvement circonscrit par l histoire mais comme une proposition flexible et sans cesse r inven ter une notion ouverte et poreuse mille exp rimentations un art de laboratoire Se Gottfried HONEGGER Suite de 5 sculptures parmi un ensemble de 10 2004 C 147 C 151 74 C 150 7 C 158 72 C 159 72 FNAC 2012 136 2 6 8 9 et 10 Tableau Espace P1179 1994 FNAC 02 1422 1et2 Tableau Relief R 1237 1997 FNAC 02 1415 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret donation Albers Honegger Fran ois Fernandez AT lt EM WC Se ks John Mc CRACKEN Comet 1988 1993 FNAC 02 1279 Khios 1988 FNAC 02 1278 Chakra 1993 FNAC 02 1281 Lumina 1990 FNAC 02 1280 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de Art Concret donation Albers Honegger Fran ois Fernandez es Ge ET 1 LT LR Te mm mme ze M HE III eu AH RH SS D IW H GZ Gr DEES 2 w s a ii E s lt 3 e Eg a Lei D 3 TE AET L LUN reg REIN AIX MANN VA f N A AUA EE vAANKAI Fran ois MORELLET 2 trames de grillage 3 3 Ref 72015 1972 FNAC 02 1291
49. sa conception Riche d uvres historiques et fondatrices cette collection est aussi un pari pour demain Forte de r f rences n cessaires elle se nourrit au gr des passions de leurs deux ex g tes de noms parfois m connus qui brisent avec une grande libert d allure la conception attendue de l art concret et univoque de l histoire de l art De Josef Albers Friedrich Vordemberge Gildewart de Jean Arp Marcelle Cahn sont pr sentes les oeuvres des protagonistes de l art abstrait et des avant gardes historiques l ensemble constitu autour des Suisses Max Bill Richard Paul Lohse ou Camille Graeser est quant lui exemplaire Il fait cho aux uvres fondamentales de Jean Gorin et Fritz Glarner auxquelles r pondent les ensembles exceptionnels de Gottfried Honegger lui m me Bernard Aubertin Antonio Calderara Jan Schoonhoven Aurelie Nemours ou Fran ois Morellet qui tous t moignent de la diffusion et des perspectives qu offre un art r solument anti figuratif et comptable de sa seule histoire au seuil de l apr s guerre la collection s ouvre galement aux protagonistes des mouvances conceptuelles minimales ou li es aux premiers travaux de Daniel Buren Olivier Mosset Niele Toroni ou Bernar Venet et Claude Rutault De Carl Andre Donald Judd ou Richard Serra de Joseph Kosuth Robert Barry ou Dan Flavin Larry Bell John McCracken les artistes am ricains r pondent galement l appel et rappellent leur lien avec le
50. sommes pas des peintres lors de la Manifestation 1 au Salon de la Jeune Peinture leur art se construit contre il se veut en rupture Les actes artistiques qu ils proposent comme l agitation m diatique qu ils entretiennent permettent de sortir de la peinture Ils se concentrent sur le contexte artistique et ciblent l institution et le territoire Fruits de la contestation un an avant mai 68 leurs uvres sont des charges contre cette tradition qui s endort sur son pass qui se repose sur ses lauriers et qui oublie d tre un laboratoire du progr s et de la nouveaut Daniel Buren 1938 Boulogne Billancourt France Vit et travaille Paris France Daniel Buren oriente d s les ann es 1960 son travail vers une conomie des moyens artistiques En 1965 il met au point son outil visuel des bandes verticales de 8 7 cm de large altern es blanches et color es r p tant ces rayures l infini et sur tous les supports Ces rayures repr sentent la distance moyenne de l espacement entre deux yeux A l origine Buren ne peint pas les bandes qu il utilise elles sont directement imprim es sur des toiles achet es au march Saint Pierre Paris en 1965 En 1966 le travail commun men par BMPT est l occasion pour Daniel Buren d examiner non seulement les limites physiques de la peinture mais galement les fronti res politiques et sociales du monde de l art Le choix d un motif fabriqu industriellement r pond au d sir d objectivi
51. t de l artiste faire une uvre qui ne se r f re qu elle m me Buren exploite les potentialit s de ces bandes altern es en tant que signe elles n ont de signification que par le rapport qu elles entretiennent avec le site o elles sont install es R v lant un lieu au regard les bandes deviennent un instrument pour voir C est le concept de travail in situ que d veloppe ainsi Buren l intervention artistique est intrins quement li e au lieu dans lequel le travail est programm et r alis Se posant toujours en th oricien de son propre travail Daniel Buren accompagne toutes ses installations d un descriptif de notes explicatives Le choix de diff rents supports tissu pr ray papier sp cialement imprim verre peint miroir bois pierre plastique transpa rent m tal et le passage de la surface plane la troisi me dimension affranchissent l artiste du cadre impos au tableau et aux cimaises Progressivement Daniel Buren s est int ress aux liens entre architecture et art l uvre n tant plus objet mais modulation de l espace Complexifiant sa d marche il utilise la couleur en l installant dans l espace sous forme de filtres de plaques de verre ou de plexiglas color s accentuant ainsi l clatement de l uvre Olivier Mosset 1944 Berne Suisse Vit et travaille Tucson Etats Unis Apr s des tudes dat Lausanne il devient l assistant de Jean Tinguely et Daniel Spoerri Il vit et travail
52. th matique permet l l ment plastique et au math matique de se refl ter exactement Les signes qu utilise Bernar Venet tendent ainsi viter une multiplicit de lectures en imposant leur rigueur monos mique Ces recherches pr figurent le passage des uvres de Bernar Venet dans l espace avec les sculptures qu il va r aliser partir de 1983 chelle r duite ou monumentale sur les th mes de la ligne ind termin e ou de la forme g om trique s lection d oeuvres pr sent es Jean Pierre Bertrand Sans titre 1988 Peinture acrylique sur papier miel et papier sel 289 x 82 x 2 5 cm Inv FNAC 02 1126 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Adagp Paris Alan Charlton 4 parts 2 vertical 2 horizontal 1992 4 l ments monochromes juxtapos s 2 la verticale et 2 l horizontale Acrylique sur toile 202 5 x 409 5 cm Inv FNAC 02 1182 1 4 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Photo jean Brasille Alan Charlton Daniel Buren Sans titre 1970 Acrylique sur toile libre 145 x 140 cm Inv FNAC 02 1144 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger DB Adagp Paris Michel Parmentier Sans titre 8 novembre 1967 gris 1967 Laque sur toile 245 x 229 cm GJF 110 Collection particuli re Lucie Sc
53. tif est la cr ation d un art nouveau et de nouveaux objets fond s sur la g om trie mais surtout le mouvement et le renouvellement du r le du public qui en devient acteur Fran ois Morellet d veloppe galement ses recherches personnelles en exp rimentant de nouveaux supports tels que le m tal et le n on qu il est l un des premiers artistes utiliser Les titres des uvres de Morellet prennent donc souvent l allure d un descriptif de g om trie mais les indications math matiques pr cises qu ils contiennent sont les syst mes que l artiste utilise comme des r gles du jeu sur un mode post dadaiste et en laissant une part au hasard Aurelie Nemours 1910 Paris France 2005 Paris France El ve dans un pensionnat dirig par des religieuses Aurelie Nemours conna t tr s t t la discipline la pratique du silence et de la m ditation qui marqueront d finitivement sa sensibilit Elle a d abord fait des tudes d histoire de l art l Ecole du Louvre puis est entr e en peinture l ge de 30 ans Ses ann es d apprentissage qui constituent les tapes de sa r flexion se d roulent dans les ateliers de Paul Colin Andr Lhote et Fernand L ger L artiste d couvre ensuite le travail de Mondrian gr ce Michel Seuphor Elle s engage alors dans une voie oppos e celle de ses premiers ma tres l abstraction comme n cessit int rieure Elle effectue des recherches sur le jeu des lignes et leur rapport des s
54. tisent Rythme ob issent une recherche de simplification et de clarification L oeuvre de Sonia Delaunay s tend galement toute la culture visuelle de notre monde moderne elle explore toutes les branches des arts d coratifs pour lesquels sont r le est d terminant dans l application de l abstraction la mode les d cors de th tre et de cin ma les cr ations murales en architecture la publicit l art du livre et les industries graphiques herman de vries 1931 Alkmaar Pays Bas Vit et travaille Eschenau Allemagne Je travaille avec la nature parce qu elle est notre premi re r alit Naturaliste dans les ann es 1950 il aborde en autodidacte la peinture en 1953 avec un langage radicalement abstrait o intervient le hasard partir d l ments simples modulaires L intervention du hasard comme moyen d organisation et de cr ation demeure r current tout au long de son uvre qui chappe ainsi une g om trie stricte D veloppant parall lement une r flexion critique sur le contexte social il effectue plusieurs voyages en Inde et en Orient et travaille partir de 1970 la recherche de relations nouvelles avec la nature convaincu que la vie l art et la science sont li s Il met au service de l art sa connaissance des plantes leurs diversit s leurs vertus m dicinales nutritives ou cr atives Au hasard de ses voyages errances et promenades dans les paysages il pr l ve des l ments
55. ton pos s bords vifs et maroufl s sur la toile recouverts ensuite de nombreuses couches de peinture L artiste obtient ainsi un effet de relief sur la surface qui accroche la lumi re et rend la composition changeante Les formes en creux ou en relief y sont parfois obtenues par incisions qu il nomme biseautages Dans les ann es 1970 l artiste d veloppe son approche math matique l aide de programmes informatiques Dans la sculpture qu il pratique d s les ann es 1960 pr dominent l tude des volumes compos s de cubes de sph res et de leurs multiples et l tablissement de structures et de rapports galement fond s sur des syst mes Utilisant aussi bien l acier que le granit ou le b ton Gottfried Honegger explore la sculpture sous diff rents angles dualit brut fa onn r plication des modules Volume Espace Monoforme division pli Pliages pour aboutir la synth se couleur volume dans les sculptures de t le laqu e aux couleurs vives et joyeuses Pour Gottfried Honegger l art poss de une fonction sociale d largissement de la conscience donc de lib ration John McCracken 1934 Berkeley Etats Unis 2011 Santa Fe Etats Unis Apr s s tre essay l expressionnisme abstrait son oeuvre prend la forme de volumes parall pip diques blocs pos s au sol ou planches adoss es au mur II commence travailler des blocs de bois qu il peint en bleu ou en rouge avant d exp rimenter toutes sortes d
56. uile sur toile 81 5 x 81 5 cm Inv FNAC 02 1129 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger Yves Chenot Adagp Paris Marcelle Cahn Sans titre date inconnue Collage sur papier kraft 25 5 x 32 cm FNAC 02 1146 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger droits r serv s Sonia Delaunay Sans titre vers 1925 Ensemble de 10 phototypies 38 x 56 cm chaque Inv FNAC 02 1197 1 10 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger photo Jean Brasille Pracusa S A fa A ano de laiemas E Weg da s lection d oeuvres pr sent es herman de vries Sans titre ref 8 29 20 octobre 1982 Feuille morte sur papier 36 x 60 cm FNAC 02 1195 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger droits r serv s Gottfried Honegger Tableau Espace P1179 1994 2 l ments en demi lune Acrylique sur bois 60 x 30 x 5 5cm FNAC 02 1422 1 et 2 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger droits r serv s John McCracken Khios 1988 M tal 35 6 x 22 7 x 12 5 cm Inv FNAC 02 1278 D p t du Centre national des arts plastiques Espace de l Art Concret Donation Albers Honegger droits r serv s Fran ois Morellet
57. urfaces color es sur les angles le point sur les formes g om triques horizontales et verticales qu elle con oit comme des arch types A partir de 1965 elle d signe le carr comme le format id al et universel de ses oeuvres Derri re l identit g om trique du carr il y a un propos po tique la fois m taphy sique philosophique et math matique Cette forme efface en effet toute hi rarchie haut bas droite gauche et permet galement de travailler la couleur comme accord et le nombre comme structure sous jacente pour mieux r v ler le rythme et le vide Avant toute laboration Aurelie Nemours proc de des mesures tudes esquisses et dessins Puis elle va l essentiel en noir et blanc ou en couleur la couleur tant pour elle nergie pure Le travail d Aurelie Nemours est conduit travers des s ries celle des Demeures r alis e au pastel et poursuivie jusqu en 1959 celle des Pierres Angulaires partir de 1956 des Echiquiers partir de 1960 des Croix Les recherches sur le vertical et langle se poursuivent jusqu en 1993 enrichi par des r flexions sur le nombre et l illimit Aurelie Nemours explore ainsi le rythme qu elle consid re comme l origine de la forme s rie Rythme du millim tre introduit le nombre s rie Structures du silence aborde la monochromie dans les s ries Quatuors et Colonnes et le hasard dans la s rie Nombre et Hasard Consciente du d sir d absolu de l
58. vent r formateur et d sapprobateur sur l Ecole de Paris jug e d pass e Ainsi ces manifestations remettent en cause la repr sentation la mani re de peindre la notion d auteur d inspiration ainsi que le r le institutionnel des Salons Plus largement elles proposent une r flexion sur la notion de groupe et le d veloppement d une dimension spectaculaire dans la cr ation d avant garde Michel Parmentier en d saccord avec les artistes quitte cette association en d cembre 1967 Acteurs d une profonde remise en cause des m diums traditionnels et de l institution ils pr nent un retour au degr z ro de la peinture r duite la r p tition du m me motif selon une m canique ouvri re dont la cadence vide peu peu la composition de toute substance signifiante II ne reste plus que la toile le pinceau la couleur Bref les outils de la peinture d poss d e de Sa puissance illusoire Daniel Buren repeint en blanc les deux bandes blanches situ es chaque extr mit du tissu ray de bandes verticales blanches et color es de 8 7 cm de large Olivier Mosset inscrit un cercle noir au centre de la toile Michel Parmentier r alise la bombe des bandes horizontales color es obtenues par pliage altern es de 38 cm de large et Niele Toroni dispose en quinconces tous les trente centim tres des coups de pinceau num ro cinquante Ensemble ils cr ent une grammaire formelle asc tique Proclamant fi rement sur des tracts nous ne
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