IGD_idp_services_eau.. - Institut de la Gestion Déléguée
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1. idi Fondation d Entreprise E lnsTiT GAP DE LA GESTION D L GU E E DES SERVICES PUBLICS LOCAUX odo 0 o o o o o LA o o o o o o 4 Lx Ez Ez 4 ma 4 Ez So Indicateurs de performance Eau potable et assainissement D pro p p or po Sn SU 248 En 8 SU aaO gW e Lo 8 NU pe OU De V e 999 09 D O9P 9 DoP o oP DP oP DP OP O9P DP o oP Oo o O O o oJ o So Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA ESTION DELEGUFE Pierre Van De Vyver D l gu General pvdev fondation igd org 84 rue de Grenelle 75007 PARIS Tel 0144 39 27 00 Fax 0144 39 27 07 www fondation igd omy SOMMAIRE INFTO NCOION n ko e IO E A Re E A rer 2 sv koni GUUS SOn ESOPU ONS SISTIS IN EE EE EA IN A PT 4 a keeuler par l mformation charte el indicateurs OIN A EA Re 5 E E N E E O E I E PRE DRE EURE RER ER E AT ee 6 e Composition du groupe de travail sisi 9 ey ur lableau fonc nonne TE ELTA ENE LON ELEN EE LEA ED RE TO PR Te 10 Indicateurs de performance pour la comparaison des services d eau et d assalinissement 11 SERPE des OPE S SUE SA E NEE EN E A ESN E EEE A 11 CES IC GS DIIKCIDALES SOVIGOSMIUNSCES Nr e ERNST 11 a LINIE S I OLCI S A I MN A E RE ER E a EE E NO E 12 DENNIONIS des indicateurs oa aaa a E E a E o E2. ce probl me classique de l change entre deux acteurs dans des situations d asym trie les services urbains pr sentent une caract ristique suppl mentaire Comme ces r seaux ont des co ts tr s lev s 1ls ne peuvent tre dupliqu s et ils ne peuvent tre organis s sous la forme de march s concurrentiels Ils sont uniques en un territoire les op rateurs de r seau b n ficient donc d un monopole de fait Ceci explique une sensibilit tr s particuli re les citoyens consommateurs n ont pas le choix par exemple il n est pas envisageable d imaginer que l usager ait son domicile deux robinets d eau un pour chacun des grands op rateurs priv s leur demande d information en est d autant plus grande 2 A cela s ajoute le fait que ces services en r seaux sont des services essentiels l ments de base de la vie en soci t et doivent notamment garantir l acc s pour tous au service Donc le fait de confier des missions de service public des firmes le fait de leur accorder un monopole renforce le besoin d information et de contr le que l on rencontre in vitablement dans toute situation de type principal agent Si cette exigence s exprime d abord parce que les agents sont de grandes firmes qui interviennent en un tr s grand nombre de territoires et qu a priori l asym trie joue en leur faveur reconnaissons que les lus le principal se retrouvent dans la m me structure d asym trie vis vis d autres
3. Source Adapt de l TIWA PE i 19 INSTITUT DE LA orESTIONT IDELEGUEE 20 Taux d impay s sur les factures d eau de l ann e n 1 au 31 d cembre de EN Liste principale Periode de mesure Source annuelle service technique D finition Au 31 d cembre de l ann e n stock des impay s relatifs l ann e n 1 montant des factures mises relatives l ann e n 1 Les autres factures travaux etc sont exclues Source Adapt du SPDE et de la FNCCR EAU ASS Unit P riode de mesure Source O annuelle services techniques et financiers Politique patrimoniale r seau Liste principale D finition Un indice chiffr de 0 a 100 est attribu selon la qualit des informations disponibles sur le r seau avec pond ration par la longueur concern e en cas de suivi diff renci suivant les zones de r seau 0 absence de plan du r seau ou documents incomplets 20 informations topographiques compl tes sur le r seau plan mis jour mais autres informations incompl tes 40 90 informations topographiques compl tes plan mis jour accompagn es de descriptions d taill es de chaque tron on diam tre mat riau ann e de mise en place mais autres informations incompl tes 60 informations topographiques compl tes sur le r seau plan mis jour descriptions d taill es de chaque tron on indiquant le diam tre le mat riau et l ann e de mise en pl
4. annuelle M49 tat de dette et service technique et financier D finition Montant de l encours total de la dette de la collectivit capital restant d au 1 janvier pargne brute annuelle de la collectivit avec pargne brute solde des recettes et d penses r elles d exploitation int r ts annuels des emprunts Commentaires Cette dur e traduit le nombre d ann es d exploitation n cessaire pour rembourser l ensemble de la dette Cet indicateur porte uniquement sur le budget annexe eau ou assainissement de la collectivit cf en annexe calcul partir de la M49 et non sur les comptes du d l gataire ventuel Source Adapt de l ENGREF l TWA et la FNCCR 2 l Epargne nette de la collectivit ou autofinancement net par m tre cube EAU compl mentaire ASS Unit P riode de mesure Source 3 m moyenne sur 3 ans M49 service technique et financier D finition moyenne sur les trois derni res ann es du rapport pargne nette de la collectivit volume factur volume export avec pargne nette solde des recettes et d penses r elles d exploitation int r ts annuels et remboursement annuel du capital des emprunts Commentaires Cet indicateur porte uniquement sur le budget annexe eau ou assainissement de la collectivit cf en annexe calcul partir de la M49 et non sur les comptes du d l gataire ventuel Source Adapt de ENGREF l TWA
5. E 13 ADEX e e E E E E E ER E EE 22 e Pr cision sur le calcul des indicateurs issus du budget des services d eau M49 22 DOS NONON UNN PEN ro i o A kr ro kr o A E 22 INSTITUT DE LA GESTION IDDELEGUEE r a INDICATEURS DE PERFORMANCE EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT Introduction Les collectivit s locales occupent depuis plusieurs d cennies une place croissante parmi les institutions fran aises En effet leur champ de comp tences et leurs responsabilit s se sont accrus si bien qu elles interviennent aujourd hui sur des dossiers particuli rement importants pour les familles et les citoyens et notamment l environnement l conomie et les questions sociales Leur poids dans la d pense publique en est d ailleurs une illustration En 1959 leurs d penses repr sentaient 5 2 du PNB contre 25 8 pour celles de l Etat elles s tablissent 10 4 en 1997 tandis que celles de l Etat fl chissaient 21 4 1 De ce fait les exigences leur encontre sont croissantes les citoyens attendent plus de leurs lus et services locaux R pondre cette attente suppose au minimum de disposer d informations chiffr es valid es qui permettent de comparer dans le temps des services entre eux C est certainement une t che de longue haleine car aujourd hui les indicateurs de gestion locale restent embryonnaires et les comptes administratifs sont encore des documents pour initi s La premi re motivation de ce
6. le besoin s en faisait sentir de mettre au point un dispositif plus complet notamment en s appuyant sur les travaux d j r alis s dans le domaine de l eau et de l assainissement Troisi mement pour s lectionner le petit nombre des indicateurs auxquels nous parvenons le groupe s est largement appuy sur un sch ma fonctionnel voir sch ma 1 et tableau fonctionnel qui permet de mettre plat les grandes tapes du cycles de l eau ses grandes fonctions et les attentes qui s expriment Sa lecture permet aussi de faire ressortir un autre aspect Ces indicateurs ne peuvent tre affect s un probl me unique une seule fonction ou la pr occupation d un seul acteur Difficile de faire de chacun d entre eux une donn e unique et totalement objective Dans leur interpr tation ces indicateurs ont un aspect multi dimensionnel Plut t que de parler d un indicateur 1l serait plus ad quat de parler de syst me d indicateurs un moment donn certains ne donneront pas d information pertinente car on est dans la moyenne tandis que d autres serviront identifier un point sensible Ces indicateurs peuvent tre lus comme des moyens de produire des donn es et de poser des bonnes questions Au fond dans ce travail il y a un pari plusieurs niveaux Le premier c est que malgr des situations diff rentes des points de vue diff rents les acteurs accepteront de se saisir de ce tronc commun et de le documenter pendant plusieurs
7. rations r elles exceptionnelles Formule de calcul Epargne de gestion c 76 c 66 c 77 c 67 D tail c 70 c 74 c 75 c 013 c O11 c 012 c 65 c 014 c 76 Produits financiers c 66 Charges financi res c 77 Produits exceptionnels c 67 Charges exceptionnelles Epargne Brute Remboursements du capital des emprunts d pense du cpt16 section investissement Formule de calcul Epargne brute c 16 d penses D tail c 70 c 74 c 75 c 013 c O11 c 012 c 65 c 014 c 76 c 66 c 77 c 67 c 16 en d pense Emprunts et dettes assimil es Fond 1 d Entreprise INSTITUT DE LA CHESTION DE L GU E 23 24 Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA GESTION DDELEGUEE
8. tats unis Depuis l entre deux guerres l lectricit y est produite transport e et distribu e par des firmes priv es cot es en bourse b n ficiant d un monopole territorial s appliquant un Etat ou une portion sous le contr le de commissions de r gulation Il faut attendre les ann es 1980 pour que cette organisation se trouve modifi e par l entr e de producteurs ind pendants et la fin du monopole A la m me poque l Angleterre a proc d une r organisation compl te de son secteur lectrique Ces deux exp riences ont contribu poser une quation de base selon laquelle l introduction de firmes priv es suppose une distinction formelle entre la puissance publique et la firme tandis que les int r ts publics se trouvent repr sent s par un r gulateur Une fois l quation pos e ses modalit s peuvent largement varier sur le champ d application sur la forme du r gulateur une personne ou une COMMISSION sur son ind pendance sur l tendue de ses missions Il suffit d observer les r ponses pratiques donn es ce probl me dans plusieurs pays pour les secteurs de l lectricit du gaz et des t l communications pour s en convaincre 3 Op rateurs priv s et syst me de check and balance Par rapport cette tendance contemporaine de la r gulation par un r gulateur formel les services publics en r seaux fran ais offrent une troisi me r ponse originale contre intuitive et pourtant efficace une r g
9. transport Incin ration autorisation d exploitation du gestionnaire de l usine autorisation de transport Compostage d claration d exploitation ou autorisation si sup rieur 10 000 T de boues an Si une m me STEP traite les eaux de plusieurs contrats la part de la quantit de boues vacu es relative chaque contrat sera calcul e au prorata des volumes assujettis Source Adapt du SPDE Taux de r clamations Liste principale Unit P riode de mesure Source nb 1000ab annuelle service client D finition Nombre de r clamations arriv es par voie crite lettre fax mail nombre d abonn s x 1000 Commentaires Pour cet indicateur la mise en place d un dispositif d enregistrement et de traitement des r clamations est indispensable Il est recommand de proc der une analyse p riodique de ces r clamations Par ailleurs la subjectivit qui s attache la qualification de r clamation dans l analyse du courrier d un client oblige prendre des pr cautions dans l interpr tation de cet indicateur et sa comparaison ventuelle avec d autres services Source Adapt de l AFNOR la FNCCR l ENGREF M inist re de l Agriculture l TWA Fon datior s INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE 1 d Entreprise Prix au m pour 120 m TTC Ti Seo EAU d cliner en trois sous indicateurs eau assainissement taxes et redevance p p ASS m annuelle service financie
10. travail sur les indicateurs est que nous avons devant nous un grand chantier de la gestion publique locale Il est incontournable dans son principe car 1l n est pas de grand voyage sans cartes et boussole Pendant un si cle les communes fran aises ont pu travailler sous l ombre port e de l Etat dans un r gime de tutelle Pour les comparaisons et la mise en coh rence elles s en remettaient aux instruments de la statistique nationale et de la planification La d centralisation de 1982 83 marque une nouvelle p riode Les lus ont d sormais besoin de leurs outils de pilotage et de comparaison Parmi les domaines d activit pour lesquels cette demande d information est la plus forte on trouve les services publics en r seaux A cela plusieurs raisons Comme ils sont financ s par un tarif les habitants ont une perception spontan e de leur co t et lorsque ces derniers augmentent ce qui a t le cas pour plusieurs services ces derni res ann es la vigilance s aiguise Comme ils sont organis s depuis longtemps sous un r gime d autonomie juridique et financi re ils se pr tent plus l i que d autres cet exercice de la mesure Enfin la demande d information s explique parce que ces services sont souvent g r s en d l gation par de grandes firmes priv es Dans les services en r seaux et plus particuli rement les services d eau et d assainissement objets du pr sent rapport la question des indicateurs se trouve rattac
11. Responsable du d veloppement cycle eau AFNOR Directeur D veloppement et Marketing SAUR France D l gu G n ral Institut de la Gestion D l gu e Ing nieur principal Ville d Amiens Fondation d Entrreprise INSTITUT DE LA GESTION DDELEGUEE 10 Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA CTESTION IDELEGUEE INDICATEURS DE PERFORMANCE POUR LA COMPARAISON DES SERVICES D EAU ET D ASSAINISSEMENT Rappel des objectifs La comparaison entre les services d eau s est longtemps focalis e sur le seul prix L exp rience a montr combien cela pouvait tre r ducteur et qu il tait pertinent de comparer aussi les r sultats du service travers la mesure des performances Ainsi comme le souligne notamment la Charte des services publics locaux du 16 janvier 2002 l mulation par comparaison peut s av rer utile pour clairer les choix de gestion des lus La liste pr sent e ci dessous vise donc proposer un cadre commun pour la comparaison Cette liste constitue incontestablement une avanc e puisqu elle rend possible l change d informations pertinentes entre les services Elle a toutefois des limites qu il faut cerner pour les d passer D une part la comparaison n est fond e que si certains facteurs du contexte sont pris en compte localement un ventuel classement sur la base des indicateurs ne doit pas tre absolu 1l doit t
12. Un cart peut cependant venir des volumes compt s non factur s inclus dans les pertes uniquement dans la vision Non Revenue Water et des volumes non compt s factur s inclus dans les pertes uniquement dans la vision propos e ici Le volume produit est lorsque le chiffre est disponible le volume en sortie d usine Sinon le volume servant de base au pr l vement de l Agence de l Eau sera utilis La longueur prise en compte est celle du r seau l exclusion de la longueur des branchements car les longueurs de branchement sont souvent soumises une forte incertitude et les fuites se font principalement au niveau du raccord elles sont donc ind pendantes de la longueur de branchement Le choix de cet indicateur sous entend que l on globalise production et distribution d eau au sein d un unique service Or dans une comparaison cela peut introduire un biais par rapport aux services qui assurent la distribution mais aussi les ventes en gros C est un meilleur indicateur que le rendement pour traduire l tat du r seau reconnu l tranger Il d pend fortement de la densit lin aire nombre de branchements par km de r seau et des volumes consomm s autoris s non compt s Il est recommand d analyser en parall le les indicateurs suivants o rendement primaire e nombre de fuites traduit l tat du r seau taux de renouvellement du r seau e taux de recherche de fuites Source Adapt de l ENGREF Minis
13. ace localisation pr cise et description de tous les ouvrages annexes tels que vannes ventouses compteurs et localisation des interventions r parations purges travaux de renouvellement 80 informations compl tes sur le r seau comprenant un descriptif complet cf ci dessus et la localisation des interventions et existence d un plan pluriannuel de renouvellement 100 informations compl tes sur le r seau comprenant un descriptif complet cf ci dessus et la localisation des interventions et mise en uvre d un plan pluriannuel de renouvellement Cet indice est assorti du taux de renouvellement physique du r seau moyen sur 5 ans d fini comme suit longueur moyenne sur 5 ans des canalisations renouvel es longueur totale du r seau hors branchements Commentaires Le r seau repr sentant 80 de la valeur du patrimoine total l indicateur repose sur le suivi du r seau Toutefois on peut suivre de la m me fa on la politique patrimoniale concernant les autres l ments du patrimoine usines r servoirs etc Source ENGREF IWA et FNCCR proposent le taux de renouvellement physique de la longueur de r seau renouvel La FNCCR propose galement la m me d finition d un indice de suivi du r seau Fon 1 d Entreprise datior s INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE Liste Dur e d extinction de la dette de la collectivite gt compl mentaire P riode de mesure Source
14. agents qui ils confient des missions de service public Soci t d Economie Fon poz d Entreprise l 3 INSTITUT DE LA orES TION DE L GU E Mixte SEM r gie grandes associations Le besoin de connaissance la mesure des performances sont des questions g n rales qui s appliquent quelque soit le mode de gestion et ne sont donc pas sp cifiques la gestion d l gu e R guler quelles sont les options Les services publics en r seaux dans les pays industriels se rattachent trois grands mod les d organisation Op rateurs publics et coordination administrative C est la situation fran aise pour les grands syst mes techniques avec des entreprises nationalis es c tait celle de l Angleterre avant les privatisations et c est aussi ce que l on trouve en Allemagne en Italie et dans une bonne partie de l Europe du Nord avec des entreprises municipales multi secteurs Pendant longtemps 1l a t consid r que le statut public que la proximit de ces entreprises au d cideur taient des garanties suffisantes pour que la question formelle de la r gulation ne se pose pas Ces syst mes furent pilot s par des proc dures classiques de coordination administrative compl t es parfois par le fonctionnement actif de commissions antitrust comme dans le cas allemand Op rateurs priv s et agence de r gulation Historiquement c est une situation que l on trouve d abord pour le secteur lectrique aux
15. ann es Ce serait la plus belle preuve d une capacit collective sortir du localisme Le second pari est que une fois ces informations Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA CTESTION DEL GU E mises plat on se rendra compte que les vrais probl mes ne sont pas si nombreux que cela et qu ils ne m ritent pas qu on y consacre une norme nergie institutionnelle L agenda des collectivit s locales est suffisamment charg pour que l on recommande de consacrer de vrais moyens ce qui est l essentiel Sch ma 1 les principales infrastructures techniques d un service d eau et d assainissement Sockage Distribution Collecte Gestion des p spo Transport sousproduits Milieu Tratement Traitement Fejet naturel Milieu r cepteur ga d eau ga d assainissement Notes de renvoi 1 Sources pour 1959 Delorme et Andr L Etat et l conomie Seuil Paris 1983 Pour 1997 Les Collectivit s locales en chiffres Minist re de l Int rieur Paris 199 p 50 2 La comparaison sur ces points entre l eau du robinet et l eau en bouteille laisse perplexe Pour des carts chimiques assez faibles les prix varient dans une proportion de 1 50 La vigilance sur les grands groupes priv s se concentre exclusivement sur les entreprises de services publics et fait l impasse sur les groupes d eau en bouteille tr s grands aux strat gies mondiales Nestl Danone Coca Cola Pepsi Cola Dans l
16. e second cas le consommateur a l impression du libre choix son exigence s amenuise 3 Henry C 1997 Concurrence et services publics dans l Union europ enne Paris PUF Matheu M 2002 La regulation des services publics en r seaux Entreprises et Histoire septembre n 30 p 115136 Voir aussi Annales des Mines R alit s Industrielles octobre 1994 4 Lorrain D 1993 les services urbains le march et le politique in L exp rience fran aise du financement priv des qupements publics C Martinand Dir Paris Economica pp 13 43 dir 1995 Gestions urbaines de l eau Paris Economica 5 Conseil d Etat 2001 Rapport public les autorit s administratives ind pendantes Etudes et documents n 52 Paris La documentation Fran aise 6 Avis pr sent par M C Martinand 2001 La ma trise des services publics organis s en r seaux Paris Les ditions des journaux Officiels Charte des Services Publics Locaux Assembl e des D partements de France Assembl e des Maires de France Assembl e des R gions de France Paris 16 janvier 2002 7 Voir C Henry op cit p 203 8 Gu rin Schneider L 2001 Introduire la mesure de performance dans la r gulation des services d eau et d assainissement en France Instrumentation et organisation These de gestion Engref Fond n d Enrrepri INSTITUT DE LA GESTION DDELEGUEE Pr sident Jean Louis COPPEAUX Rappo
17. et la ENCCR Fond 1 d Enrrepris INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE 21 E ANNEXES PRECISION SUR LE CALCUL DES INDICATEURS ISSUS DU BUDGET DES SERVICES D EAU M49 Avertissements 1 Cons quence de la M4 harmonis e L arr t du 27 ao t 2002 met en place une instruction M4 harmonis e qui vient donc modifier la M49 applicable aux services d eau et d assainissement La nouvelle pr sentation du compte administratif pr voit dans les premi res pages un tableau pr sentant l quilibre financier Ce tableau isole d une part les op rations r elles avec encaissement ou d caissement et mixtes d penses ou recettes sans contrepartie budg taire par exemple variations de stocks de fournitures consomm es et de l autre les op rations d ordre ni encaissement ni d caissement mais contrepartie budg taire comme les amortissements Dans la M4 les op rations mixtes sont assimil es des op rations r elles Par soucis de coh rence avec cette pr sentation normalis e au niveau nationale nous adopterons la m me convention dans le calcul des ratios et indicateurs financiers De cette mani re 1l suffit de reporter les informations disponibles dans la page pr sentation g n rale du compte administratif pour calculer les indicateurs 2 Simplifications adopt es Dans une analyse financi re approfondie les comptes budg taires sont retrait s par exemple les op rations r elles sont corrig es des plus ou
18. h e une autre grande probl matique celle de la r gulation Dans ces services les collectivit s territoriales font appel des firmes car elles ne produisent pas tout en r gie cela vaut pour la distribution de gaz et celle de l lectricit les t l communications les transports urbains l enl vement des d chets le chauffage urbain et la cog n ration la gestion du cycle local de l eau et la liste n est pas limitative Cette situation que l on retrouve des titres 1 d Entreprise INSTITUT DE LA CTESTION IDELEGUEE divers dans d autres pays pose un probleme bien connu des conomistes celui de l asym trie d information entre acteurs Dans de tr s nombreuses situations un acteur fait appel un autre pour effectuer une prestation de plus ou moins grande ampleur par exemple cela peut aller de la simple fourniture d un composant jusqu la sous traitance de la r alisation d un moteur pour un fabricant automobile Cette externalisation d une mission se justifie par la recherche d une plus grande efficacit et par la n cessit de se concentrer sur quelques comp tences jug es essentielles Dans certains cas le nombre des fournisseurs potentiels est grand la firme qui sous traite peut faire jouer la concurrence dans d autres cas leur nombre est tr s r duit Donc la firme se trouve confront e un probl me d asym trie avec les risques potentiellement li s La th orie conomique a tudi cette str
19. ion d Entreprise INSTITUT DE LA S ESTION IDELEGUEE Ensuite le respect du point de vue de l autre des discussions serr es sur diff rents choix ont permis que des compromis soient trouv s lorsque cela s av rait n cessaire Le groupe s est r uni au total dix fois Il s est r uni la premi re fois en juillet 2002 et ensuite quatre r unions auront t n cessaires pour explorer diff rents aspects du probl me d battre de plusieurs listes d indicateurs cette mise plat faite le groupe a alors consacr cinq autres s ances la mise au point d une liste restreinte aboutissant au r sultat d aujourd hui Deuxi mement le groupe s est rapidement mis d accord sur le fait que des indicateurs n ont de sens que s ils sont peu nombreux compr hensibles et si leur temps d laboration n est pas trop lourd Ce principe d efficacit a conduit adopter un dispositif double d tente L IGD et les membres du groupe de travail proposent un ensemble limit d indicateurs 8 pour l eau potable et 8 pour l assainissement Ils forment un tronc commun qui recouvre aussi bien la qualit du service l tat du patrimoine la gestion de la ressource que la satisfaction des usagers et des questions financi res voir liste p 12 On peut penser que plus grand sera le nombre d autorites organisatrices qui documenteront ce tronc commun et plus la connaissance du secteur augmentera Ceci tant rien n interdit toute collectivit si
20. la qualit de l exploitation Source Adapt de l TWA l AFNOR l ENGREF Minist re de l Agriculture Fon 1 d Entreprise datior s INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE Taux de conformit des rejets d puration Liste principale ASS Unit P riode de mesure Source O annuelle service technique D finition Nombre de bilans conformes nombre de bilans r alis s dans l ann e Commentaire Le taux de conformit peut tre d compos pour chacun des param tres suivants DBOS DCO MES NGL PT pH temp rature se reporter aux exigences de l arr t d autorisation de rejet Un bilan est consid r comme non conforme d s qu un param tre d passe les seuils fix s par l arr t pr fectoral Le taux de conformit est defini pour chaque station d puration Dans le cas o 1l y a plusieurs stations on pond rera par les volumes entrant dans chaque ouvrage Attention ne station peut tre reglementairement conforme avec un taux de conformit d fini c dessus inf rieur 100 cf annexe II du d cret du 22 d cembre 1994 Cet indicateur est interpr ter en fonction de l obsolescence de la station du taux d eaux parasites du taux de charge en pollution de la station par rapport sa charge nominale de l occurrence d v nements exceptionnels Source Adapt de l AFNOR l ENGREF Minist re de l Agriculture le SPDE propose une d finition binaire Taux de points noir
21. mettent de situer l effort d am lioration des services publics en r seaux dans leur contexte Il n est pas forc ment n cessaire et utile de faire du mim tisme institutionnel et d importer des solutions 1ci l agence de r gulation ind pendante L histoire politique et culturelle le partage des responsabilit s les choix industriels sont sensiblement diff rents d un pays l autre Le Conseil d Etat dans un rapport de 2001 a bien soulign les probl mes qui pourraient r sulter de l inscription de nouvelles institutions dans les structures existantes 5 Autrement dit selon qu un pays ressort de la tradition d un Etat unitaire d velopp ou d un type f d ral l ger qu il ait d velopp un corps de fonctionnaires forte culture technique ou non les effets de ces nouvelles cr ations ne seront pas les m mes Ceci tant dit personne ne remet en cause le fait que le syst me pr sent peut tre am lior et notamment qu une meilleure information peut tre d livr e C est en ayant ces pr occupations pr sentes l esprit qu a t form un groupe de travail charg de r fl chir la mise en point d indicateurs de performance dans les services d eau et d assainissement Si la solution d une agence de r gulation cr e ex nihilo ne para t pas s imposer dans le contexte fran ais il est certain en revanche que la production d informations fiables par les acteurs eux m mes sur une base volontaire souple et d cen
22. moins value Pour un observatoire national il est n cessaire de se limiter une information facilement accessible et standardis e C est pourquoi les indicateurs sont d finis partir des principaux comptes sans retraitements ni correction Il faut avoir conscience de cette limite dans l analyse d un cas donn Fond INSTITUT DE LA S ESTION IDELEGUEE 1 d Entreprise Les notions utilis es Les num ros de comptes utilis s not s c xxx renvoient ceux utilis s dans la M4 harmonis e Epargne de gestion Epargne brute Epargne nette ou autofinancement net ou pargne disponible Solde des op rations r elles d exploitation Recettes r elles d exploitation vente d eau travaux subventions d exploitation d penses r elles d exploitation co ts d exploitation ne comprenant ni les amortissements n1 les int r ts de la dette Formule de calcul c 70 c 74 c 75 c 013 c 011 c 012 c 65 c 014 d tail c 70 Ventes de produits fabriqu s prestations de services marchandises c 74 Subventions d exploitation c 75 Autres produits de gestion courante c 013 Att nuation de charge c 011 Charges caract re g n ral c 012 Charges de personnel et frais assimil s c 65 Autres charges de gestion courante c 014 Att nuations de produits Epargne de gestion Solde des op rations r elles financi res 1 e principalement les frais financiers Solde des op
23. p 55 68 e Travaux de l IWA association internationale de l eau Alegre H Hirner W Baptista J M et Parena R 2003 Indicateurs de performance des services de distribution d eau trad par Gu rin Schneider L et al ENGREF OIEau e Travaux de l AFNOR Normes P15 900 Lignes directrices pour les activit s de service dans l alimentation en eau potable et dans l assainissement Fond INSTITUT DE LA CTESTION IDELEGUEE n d Enrrepri 11 Travaux de la FNCCR F d ration des Collectivit s conc dantes et r gies qualiconet com o Travaux du SPDE syndicat professionnel des entreprises de service d eau et d assainissement Aquae n 15 f vrier 2002 e Travaux du laboratoire GEA de I ENGREF et du Minist re de l Agriculture Gu rin Schneider L 2001 Introduire la mesure de performance dans la r gulation des services d eau et d assainissement en France Instrumentation et organisation These de gestion ENGREF Annexe sur les indicateurs de performance Liste des indicateurs Les indicateurs propos s pour la liste compl mentaire optionnelle apparaissent avec le signe La fonction renvoie au tableau fonctionnel Service 5 Domaine Fonction Indicateur concern Taux d interruptions non programm es Continuit quantit et qualit Taux de conformit des analyses bact riologiques F1 2 F1 3 DDASS x Taux de conformit des analyses physico chimiques DDASS T Indice lin aire de pertes et d ea
24. quilibr par des statistiques exhaustives sur leurs moyens leurs co ts leurs prix et leurs performances Chaque firme est positionn e par rapport ses voisins et l information absolue extraite directement de la firme et en second ordre de la comparaison avec les autres firmes du secteur sert au r gulateur institutionnel n gocier les nouveaux objectifs Dans le second cas l information n est pas permanente n1 exhaustive elle fonctionne par coup de projecteur sur des questions sensibles L exp rience tir e de l histoire industrielle am ricaine et su doise 7 est que la firme mise en demeure doit s expliquer sur ses pratiques et se doit de r agir Cette m thode qui fait l conomie d un dispositif lourd et co teux suppose que le r gulateur dispose d une v ritable autorit morale et que les firmes soient sensibles des arguments qui touchent leur r putation Ces deux th ories de l information reposent malgr tout sur l existence d un r gulateur institutionnel cas de la concurrence statistique ou moral cas de la sunshine regulation ce qui n est pas le cas du syst me fran ais Comment rattacher l volution du syst me fran ais vers plus d information comme une voie de r gulation en l absence de r gulateur La mise au point d indicateurs de performance dans les services publics locaux fran ais se rattache indiscutablement cette grande voie de la r gulation par l information 8 Des collectivi
25. r D finition Il s agit de donner le prix du service vu par l usager en trois blocs Prix HT du service d eau stricto sens Prix HT du service de l assainissement stricto sensu Soit Somme factur e un abonn pour une consommation annuelle de 120 m laquelle on applique le tarif en vigueur au 1 juillet l exclusion de toutes les taxes et redevances 120 Il s agit donc de la somme de la part collectivit et le cas ch ant de la part exploitant 3 Taxes et redevance TTC Somme factur e un abonn pour une consommation annuelle de 120 m au titre de toutes les taxes et redevances en vigueur au 1 juillet TVA redevance pr l vement ou ressource de l agence de l eau contre valeur pollution etc 120 Commentaire On pourra de mani re optionnelle indiquer les valeurs pour une consommation de 40 n et de 10 000 m Source Notion quasi g n ralis e en France de la r f rence a 120 m3 Prix moyen au m hors taxe et redevances Liste EAU d cliner pour l eau et l assainissement s par ment compl mentaire ASS Unite P riode de mesure Source m3 annuelle service financier D finition Recettes de la vente d eau r sultant de la part collectivit plus le cas ch ant la part d l gataire volume vendu hors vente en gros Commentaire Cet indicateur est compl mentaire au prix TTC vu par l usager car il renseigne sur l argent dont dispose le service
26. rce nb 1000 hab annuelle service technique D finition Nombre total d interruptions non programm es affectant plus d un branchement nombre d abonn s x 1000 Une interruption programm e n ayant pas fait l objet d une information pr alable 24 heures l avance aupr s des usagers est consid r e comme non programm e Source Adapt de l IWA la FNCCR l ENGREF M inist re de l Agriculture et le SPDE Taux de conformit des analyses bact riologiques DDASS eau distribu e EAU Unit P riode de mesure Source Ao annuelle service technique D finition Pour les analyses concernant l eau distribu e sans distinction d UDI valid es par la DDASS Liste principale Nombre d analyses bact riologiques conformes nombre d analyses bact riologiques r alis es le taux se rapporte bien au nombre d analyses et non pas au nombre de param tres Source Indicateur utilis et fourni par les DDASS Adapt de l IWA la FNCCR l ENGREF Minist re de l Agriculture la FNCCR l AFNOR le SPDE Liste compl mentaire EAU Unit P riode de mesure Source O annuelle service technique Definition Taux de conformit des analyses physico chimiques DDASS Pour toutes les analyses concernant l eau distribu e et produite sans distinction d Unit de Distribution valid es par la DDASS Nombre d analyses physico chimiques conformes nombre d analyses physico chimiques r alis es le taux se rappo
27. rce Adapt de l ENGREF Minist re de l Agriculture l IWA ratio compl mentaire le SPDE Fon 1 d Entreprise datior s INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE 15 16 Taux de d bordements d effluents dans les locaux des usagers Liste principale Unit P riode de mesure Source nb 1000 ab annuelle service technique D finition Nombre de d bordements ou d inondations mesur s directement ou suivis par les plaintes survenus dans les locaux des usagers nombre d abonn s x 1000 S1 x abonn s sont touch s par le m me d bordement on compte un d bordement pour chaque abonn touch soit x d bordements au sens de la d finition Commentaire Les inondations li es la mise en charge du r seau ou du branchement sont prises en compte Il est souhaitable de distinguer les inondations dues des v nements pluviom triques de celles li es des obstructions ponctuelles du r seau Source Adapt de l AFNOR l ENGREF Minist re de l Agriculture l IWA Liste Taux d obstructions sur r seau 1 compl mentaire P riode de mesure Source annuelle service technique D finition Nombre de d sobstructions r alis es sur le r seau longueur totale du r seau hors branchement Commentaire Compte tenu de la vari t des causes possibles pour une obstruction le commentaire devra pr ciser si un fort taux d obstruction est plut t li la structure du r seau ou
28. re fait conditions comparables D autre part la comparaison au niveau national oblige constituer une liste d indicateurs relativement compacte afin de permettre une large application sans alourdir la collecte de donn es L observatoire national n est cependant qu une des utilisations possibles des indicateurs de performance parmi d autres Les indicateurs peuvent galement tre des outils adapt s la formulation des objectifs et au suivi local de la gestion Dans ce cas la liste suivie pourra tre plus d velopp e Ainsi la liste pr sent e ici ne doit pas faire perdre de vue la n cessit e d utiliser d autres informations sur le contexte du service pour donner sens aux performances obtenues par chaque service d utiliser d autres indicateurs choisis en fonction des besoins locaux pour aller plus loin dans la formulation et le suivi de la performance Liste des principales sources utilis es Les indicateurs propos s trouvent leur source dans diff rents travaux pr existants Les indicateurs ont souvent t pr cis s ou adapt s en fonction des avis des experts qui ont particip au groupe de travail de l IGD Pour une synth se sur les diff rentes d marches en cours le lecteur pourra se reporter aux articles suivants e Gu rin Schneider L et Nakhla M 2003 Les indicateurs de performance une volution clef dans la gestion et la r gulation des services d eau et d assainissement Flux 52 53 p
29. rte bien au nombre d analyses et non pas au nombre de param tres Source Indicateur utilis et fourni par les DDASS Adapt de l IWA la ENCCR l ENGREF Minist re de l Agriculture la ENCCR l AFNOR le SPDE Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE 13 Indice lin aire de pertes et d eau consomm e non compt e pertes primaires du Liste principale r seau EAU Unit P riode de mesure Source m km j annuelle d riv e des autres donn es Definition Volume mis en distribution volume comptabilis 365 longueur de r seau hors branchement Avec Volume mis en distribution Volume produit volume import volume export Commentaires Les volumes consomm s autoris s protection contre les incendies forfaits pour l arrosage des espaces verts ou le nettoyage des rues lavage des filtres etc bien que n tant pas des pertes apparaissent comme telles dans le calcul de l indicateur En effet o l estimation en est souvent approximative pour avoir un indicateur fable d une ann e sur l autre il est pr f rable de se limiter aux volumes mesur s c est pourquoi les pertes sont qualifi es de primaires e or l volution des pertes annuelles est un l ment d terminant dans lequel ne doit pas intervenir le biais des estimations Cet indicateur se rapproche au niveau international des termes de Non Revenue Water ou Unaccounted for Water UFW
30. rteur Dominique LORRAIN Jean Fran ois AUBY Christelle BADET Thierry BERGIER Lise BREUIL Alain CHOSSON Jean Pierre DAUXERRE Bertrand DE QUATREBARBES Jean Pierre DECAGNY Michel DESMARS Didier DURAFFOURG Olivier GERARD Antoine GRAND D ESNON L titia GUERIN SCHNEIDER Patrick GUYOT Jean KASPAR Nathalie MAGUIN Claude MARTINAND Tristan MATHIEU Guy MAUCOLLOT Yvon MOGNO Catherine MOUTET Henri ROBERT Pierre VAN DE VYVER Guy VASSEUR Composition du groupe de travail Vice pr sident du Syndicat d lectricit de l Oise Directeur de recherche CNRS Consultant AUBY CONSEIL AFNOR Ing nieur en normalisation AFNOR Expert Laboratoire Gestion de l Eau et de l Assainissement ENGREF Secr taire G n ral Consommation Logement et Cadre de Vie Directeur G n ral des Services Techniques Mairie de CAEN Directeur France Qualit Publique Directeur Commercial r gion Centre Ouest SAUR France Chef du service de l eau FNCCR Pr sident SNSGDGCL Charg de mission UNAF Directeur Service public 2000 Directrice Laboratoire Gestion de l Eau et de l Assainissement ENGREF D l gu la consommation CFDT Pr sident France Qualit Publique Responsable de march AFNOR Certification Pr sident Institut de la Gestion D l gu e D l gu G n ral SPDE Secr taire G n ral SAUR France Directeur des Relations Contractuelles G n rale des Eaux
31. s par kilometre Liste principale ASS nb km annuelle service technique D finition Nombre de points noirs longueur du r seau hors branchement Un point noir sur le r seau est un site structurellement sensible contre pente intrusion de racines d versement anormal par temps sec etc Il se caract rise par des dysfonctionnements r p t s ou par l obligation d y intervenir au moins 2 fois par an Commentaire En cas de chiffre anormal il est n cessaire de suivre l volution dans le temps de cet indicateur et d en identifier les origines Cet indicateur tr s synth tique claire l interpr tation des autres indicateurs sur le nombre d obstructions ou sur le curage La fr quence d intervention est un crit re de bonne gestion d un mauvais patrimoine Source Adapt de lENGREF Ministere de l agriculture l TWA Fon 1 d Entreprise datior s INSTITUT DE LA CHrESTION IDELEGUEE 17 Fili re boues vacu e selon fili re p rennis e Liste principale ASS Unit P riode de mesure Source 2 annuelle service technique ou administratif D finition TMS boues admise par une fili re conforme TMS totale des boues Commentaires Cet indicateur permet d estimer l effort en mati re de recyclage Les fili res suivantes sont consid r es comme p rennis es Epandage plan d pandage autorisation de transport D charge siccit sup rieure 30 autorisation de
32. t re de l Agriculture la FNCCR I TWA pertes nettes et le SPDE intitul diff rent Fon 1 d Entreprise datior s INSTITUT DE LA CHESTION DE L GU E Liste Indice d avancement de la protection de la ressource compl mentaire P riode de mesure Source annuelle service technique D finition Indice d avancement d une d marche p rim tre de protection 0 aucune action 20 lancement d une tude 40 p rim tre defini tude hydrog ologique termin e 60 arr t pr fectoral sign 80 mise en uvre acquisition des terrains publicit fonci re des servitudes et travaux termin s 100 existence d une proc dure de suivi p riodique Commentaire En cas de plusieurs ressources on pond rera la note par les volumes produits correspondants Les volumes import s rentrent dans l indicateur Source Adapt du SPDE de la ENCCR Rendement net d utilisation de la ressource Liste principale P riode de mesure Source annuelle d riv e des autres donn es D finition Volume comptabilis volume autoris non compt volume mis en distribution Avec volume mis en distribution volume produit volume import volume export Commentaire L efficacit du rendement du r seau est mesur e par l indice lin aire de pertes et d eau consomm e non compt e Le rendement net traduit plut t l utilisation d une ressource sans gaspillage Sou
33. t s locales qui disposeraient d indicateurs de performance sur plusieurs ann es pourraient suivre leur op rateur dans le temps s interroger sur les causes de variations comparer leurs performances celle d autres services comparables Dans cette solution les acteurs font l conomie d une construction sui generis qui avec le temps peut pr senter le risque de grossir en bureaucratie L architecture reste centr e sur les lus locaux responsables des contrats et sur leurs services au fait des probl mes et capables de rapprocher les indicateurs des situations concr tes qu ils mesurent Cette solution reste donc dans l esprit de l autonomie locale et dans celle du mod le fran ais de services urbains Les indicateurs mode d emploi L id e qui a guid ce groupe de travail sur les indicateurs est qu un tel effort n avait de sens que s il tait repris par les acteurs de terrain Ceci entrafnait plusieurs choix Premi rement la production des indicateurs doit refl ter les diff rentes attentes et sensibilit s Il n y a jamais une lecture unique d un ph nom ne mais inversement une fois mis au point un syst me de mesure celui ci produit des effets sur la vision qu on en a Une mani re d viter une d formation conduisant au rejet a t d abord de composer le groupe de travail de mani re suffisamment diverse pour que plusieurs points de vue puissent s exprimer voir composition d taill e du groupe de travail p 9 Fondat
34. tralis e s inscrit dans l esprit du mod le fran ais et qu elle est source d efficacit du syst me o Elle s inscrit dans l esprit de ce qui existe car la mani re de g rer les services publics locaux repose sur la responsabilit des lus leur libre choix et des comportements des acteurs conomiques plus li s des objectifs de r sultats librement n goci s qu la contrainte Un pas important allant dans ce sens a t fait en 2002 avec la signature d une Charte des services publics locaux par les repr sentants institutionnels des trois grandes familles de collectivit s locales R gions D partements Communes Cette charte a t pr c d e par un rapport du Conseil Economique et Social 6 Elle peut s interpr ter comme le rappel de principes fondamentaux et comme un code de bonne conduite Sa mise en uvre se poursuit tout naturellement avec les indicateurs de performance e Ces indicateurs sont aussi une mani re d introduire de la competition dans des march s de monopole Entre cr er un Fond d Entreprise 5 INSTITUT DE LA CTESTION IDELEGUEE r gulateur sur puissant et l immobilisme 1l existe des solutions interm diaires Deux d entre elles sont maintenant bien connues la concurrence statistique ou pseudo concurrence et la r gulation par coup de projecteur sunshine regulation Dans le premier cas largement utilis en Angleterre le pouvoir de monopole des firmes se trouve
35. u consomm e non Etat du patrimoine F3 P i compt e EE E E T Indice d avancement de la protection de la ressource F1 4 Rendement net Continuit de la collecte F2 1 Taux de d bordement dans les locaux des usagers F2 2 Taux d obstructions du r seau ekamu D pollution et traitement F2 3 eo Taux de conformit des rejets d puration Etat du patrimoine F3 Taux de points noirs par kilom tre Gestion des boues F2 4 NJN Taux de boues vacu es selon fili re p rennis e Satisfaction des usagers F5 2 Lou Taux de r clamations E Prix au m pour 120 m TTC facture annuelle en trois Prix F5 1 sous blocs C En Prix moyen recette volume ommun avec alow SOE Recouvrement F4 lauso impay s sur les factures d eau n 1 au 31 d c de pour chaque Nr een service E re O O o r seau F3 sur la seule M49n sur la seule M49 Liste principale 12 indicateurs dont 1 divis en trois dont 8 pour l eau et 8 pour l assainissement 4 sont communs aux deux services Liste compl mentaire 6 indicateurs Total 18 Fondat d E eprise INSTITUT DELA COUEN IDELEGUEE D finitions des indicateurs Avertissement La source des indicateurs indique les principaux travaux ayant aliment la proposition du groupe de travail Cependant la d finition retenue est parfois adapt e Taux d interruptions de service non programm es Liste principale EAU Unit P riode de mesure Sou
36. ucture d action par une formalisation dite du principal agent L acteur qui d l gue dit le principal veut tre certain que celui qui ex cute dit l agent d livrera le produit qu il attend conform ment au contrat qu il le fera au juste prix que ses performances correspondent bien l effort qu il accomplit et non des facteurs favorables ext rieurs etc Th orie du principal agent Extrait de Coriat et Weinstein les nouvelles th ories de l entreprise Le livre de poche Paris 1995 p 93 94 La d finition la plus classique est donn e dans un article fameux de Jensen et Meckling 1976 Nous d finissons une relation d agence comme un contrat par lequel une ou plusieurs personnes le principal engage une autre personne l agent pour ex cuter en son nom une t che quelconque qui implique une d l gation d un certain pouvoir l agent Les probl mes qu tudie la th orie de l agence n apparaissent cependant que dans la mesure o i les int r ts des deux parties peuvent diverger et surtout ii o il y a information imparfaite et asym trie d information entre les parties l agent en sait normalement plus que le principal sur la t che qu il a accomplir La cons quence de ces probl mes d information est d une part que le contrat qui lie les parties est n cessairement incomplet et d autre part que le principal n a pas les moyens de contr ler parfaitement et sans co t l action de l agent Par rapport
37. ulation sans r gulateur 4 Au long de ses cent cinquante ans d histoire le mod le fran ais de services urbains a d velopp de mani re pragmatique des r ponses au probleme de l asym trie Fondation d Entreprise INSTITUT DE LA CTESTION IDELEGUEE La r gulation ne se trouve pas exerc e par un r gulateur formel une institution mais par des m canismes 1 une r gulation globale et politique se joue autour du contrat et met en relation le maire la firme et l usager 11 bien qu il s agisse de monopoles certains m canismes de comp tition n en sont pas moins actifs 1l y a une competition pour l acc s aux contrats elle se renforce et une comp tition sur les march s de capitaux pour l acc s ce bien rare qu est l argent 111 l attention que les firmes portent leur r putation dans des march s de plus en plus globaux est un autre antidote a des comportements opportunistes iv en arri re plan le comportement des acteurs se trouve largement format par des r gles et des normes mises au point par la puissance publique l Etat ou l Union Europ enne L id e d un jeu qui se jouerait localement laissant dans un face face d s quilibr l lu local et la grande firme ne r siste donc pas l observation Le syst me se trouve r gul de facto C est ce qui explique sa robustesse de longue dur e comme ses performances industrielles R guler par l information charte et indicateurs Ces rappels per
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