Home

L`évolution des relations entre l`homme et l`animal

1. 1 p nales alourdl s pour l s vices de rate Celie 9 Paso 1 CHARTE DES PRINCIPES FONDAMENTAUX r 1 DE LA RELATION ENTRE L HOMME ET P i L ANIMAL 2002 L animal est un tre sensible Son propri taire o d tenteur a le devoir de le placer dans des conditions compatibl s les imp ratifs biogiqnees de son tipice s Le proor taire ou d tenteur d un animal Le devoir de bui viter toute souffrance initi Le propri taire ou d renteur d un Animal doit arpinar pleinement LA responsabilit eat interdit d exercer des mauvais Draltements envers les animaux domestiques Ci sauvages aporivois s ou lemis en 28 6 L urilisarion abusive d un animal est consid r e comme un maiali 8 Des sanctions p nales sont pr vues L encontre des personnes 9 585 5 de mauvais traitements d SC gran s o d actes de cruaut sur L animal Dans Cas graves une interdiction de ctent on d anbmaux peut bue prononc c titre qu D s sanctions Admina retrait d agr ment suspension d activit s j sont pr vues encontre des professionnels qui c ntresiennent aux prescriptions r glementaires en mati re de protection animale Les 56 181165 8 168 animale reconnues PEENI partie rive en Cas d mal
2. 5 See 5 m le aiaa Haam mt jen Lan 8 La m on a re ee 55 LE de Feu aa un ds i EE anA et Sone DURS 2222 ou L volution des zoonoses Senes lt lt oe 18 L volution des Emi y An r COTE rpe de demi s m i 5 5 Eemere 28 22 OE Maladies historiques RTS COUT eee Eee USE ie Mens CRE 88 57 22 2 en e u 66 a a bma igi NE RE MO rem en eus 65 do qu LEE PAR COST DO Tr 6 55 6 2 je Zoonose Concept tr s ancien Les 2008056 5 pour certaines Maladies transmises Interdiction de consommation du porc habituellement entre Animaux et Trichine Hommes s Rage et chien Maladies tr s nombreuses plus de 300 g pe Tr s largement r pandues sur la surface Antiquit du globe 4 Ales ZOONOSES d finition ore Source cit de sciences Le charbon bact ridien Malheur celui qui osait rev tir c
3. Utah Colloque CGAAFR ONE Parts 29 novembre 20111 De l preuve de la descendance ah Colloque CGAAFRIONE Paris 29 novembre 2011 la s lection g nomique 4 Tr nee MER 2 es Parce qu 2 va VOTE cs c DIFF l s lection de turnus p ramiques prenons luria ever 81 8 65 de La gamma GO PREAM qu an pock de 5 ippa piii cl porera 5 PACKS Lo gomas SINIORI ores Penpenbe dei Wouv ence b b 1 once a naw choia kepa de turens 496 88 8 88 comme pata ide Suner Sorel Pour knre 6 sur l offre g namique prener canot avec vos ins minateurs ri ra AT ru Copavenir Mol Teh Colloque CGAAFR CNE Parts 29 novembre 2011 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 7 Etienne Verrier Que faisons nous de nos races POHARA ep Oto POFA Question de la salle Comment faire voluer la r glementation pour s parer faune domestique et faune sauvage 7 O situer la faune sauvage captive tienne Verrier Pour cela il faut se poser la question pourquoi les animaux sont ils captifs Quel est le but poursuivi s agit il d un objectif de pr servation des esp ces La captivit cr e des ph notypes nouveaux sauront ils s adapter si les animaux c
4. PCA A ET A PAT T SO TT DIE ee Fosre faire foire Btre if PE Foie ACTION DECISION Les personnes qui n ont pas caus directementle dommage mais qui ont cr o contribue cr er la situation qui a permis la r alisation du dommage ou Qui n ont pas pris les mesures permettant de l viter s 8 8 8 88 848 88 emma lt lt Ds foire 406228 dr econo da Lie La qui devrait onimputer selonivotre pointde MOST 5 A E responsabilit TE jats caus s Skar les attaques de QUE 72 C estl ET T qui est responsable car les dommages sont la cons quence de ses d cisions C est un dommage comme un autre accidents de la route vols etc les ASSURANCES doivent couvrir les d g ts Le LOUP est responsable Si le BERGER ou l leveur a laiss son troupeau sans surveillance il est responsable La responsabilit est partag e c est le fruit de la n gligence de TOUS Etat leveurs maires cologistes etc Sans avis Fe ii SAN onobstant les reconisations deis 017 3 qui devrait on imputer Selon Votre point de t 13 re aneti d g ts caus s Ppa 5 attaques ide
5. 8 Constats de 1111 Faire garder mn A 86 16 7 OR mm pes l j d A re Bo Fr dation I i 1 A ACTION QUALIFICATION de la VALEUR du LouP GARANTANEAIRE 5 7 5 les leveurs pour les dommages Plans loup 4 189 animaux domestiques tu s ont t indemnis s en 2010 Soitautotal1157408 8 Aider les leveurs prot ger les troupeaux Life Plans loup v En 2036 le co t des mesures de protection s est lev 6 281 679 v Soit 75 pour le gardiennage 15 pour les chiens et 19 pour les enclos ENQUETE So lol_ oGIGUE Association Eleveurs re YU sp cialis e ASSOCIATIONS Pi g n raliste N 1 50 REDCRESSEMENT DE L ECHANTILLON apr s suppression des chevauchements entre les groupes M N L I REDRESSEMENT DE L ECHANTILLON apr s suppression des chevauchements entre les groupes l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup en France 19 Histoire des IDEES Michel FOUCAULT Vous m me estimez Vous que le loup est toujours un
6. CONSEIL G N RAL DE L ALIMENTATION MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FOR T ET DES ESPACES RURAUX Sommaire Les s quences de 1 6 sont restitu es par un r sum une pr sentation graphique et les changes avec l auditoire 1 T Xicluna Min Agii Fr dito 3 Anne Marie Vanelle pr sidente de la section Alimentation et Sant CGAAER 1 L histoire des relations entre l homme et Panimal Eric Baratay professeur d Histoire contemporaine l universit Jean Moulin Lyon 3 4 2 La nouvelle donne du droit animalier S verine Nadaud ma tre de conf rences en Droit priv facult de Droit et des Sciences conomiques de Limoges 7 3 Zoonoses pid miologie et mondialisation Barbara Dufour professeur de Maladies contagieuses et d Epid miologie Ecole nationale v t rinaire d Alfort ENVA 10 4 Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environ nementale le cas du loup en France Professeur Patrick Degeorges minist re en charge de l cologie et Anne Lalo ma tre de conf rences l universit Nice Sophia Antipolis 16 5 Que faisons nous de nos races Etienne Verrier professeur de G n tique animale AgroParisTech 25 6 Recherche et proximit g n tique homme animal Corinne Cotinot directrice de l UMR INRA cole nationale v t rinaire d Alfort ENVA Biologie du d velop
7. im im TR N ELA n int 85 La tuberculose bovine l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 1 7 Barbara Dufour Zoonoses pid miologie et mondialisation Tuberculose au Royaume Uni Fa pareil wi zal F T 2 1 1 R mergence pa jam i x t A pma A at 4 22 5 8 2 822 eat 5 878 5 2 88 8 A 85 1 8 bou 3 8 1 8 Fan fes 2 8 1468 volution du nombre de cas d tect s entre 1956 et 2004 au RU Les grandes causes de l mergence ou r mergen Facteurs li s l agent pathog ne imig g Au auffement climatique R V C Vag rivit humaine a T CAS p Tuberculose M Bovis Situation g ographique Elevages bovins particuli rement touch s La r gion sud ouest de l Angleterre 17 s Le Pays de Galles Blaireaux et M bovis 10 25 d infect s volution de certains pathog nes Adaptations spontan es 5 Exemple des virus ARN H5N1 HIN1 issements antig niques et possibilit s de r assortiments Vecteur
8. a c est une question que je vous pose Je voudrais aussi revenir sur la sociologie et l expansion des loups on est autour de 200 indi vidus dans les Alpes Vous avez parl des leveurs mais pour moi il n y a pas les leveurs y a diff rents types d leveurs y a de tr s gros troupeaux de plusieurs milliers de t tes Ce sont des gens qui peuvent avoir plusieurs bergers Et puis il y a des leveurs qui n ont pas les effectifs voulus pour avoir acc s aux mesures de protection des troupeaux notamment aux aides bergers et ceux l ils prennent de plein fouet l arriv e des loups et notamment au printemps avant les estives et puis l automne pour les levages qui sont sur les coteaux en dehors de la montagne On a de plus en plus d attaques m me aux portes des fermes et des villages et les cons quences de cela seront la disparition de ces petits leveurs qui ont 100 200 300 brebis avec toutes les cons quences sociales au niveau de l occupation des territoires de la vie des villages de l environnement Patrick Degeorges Vous avez fait une analogie entre le loup qui serait lev par les colo gistes les animaux d levage proprement parl et les animaux domestiques C est l INRA d Avi gnon qui avait d velopp cette approche un peu provocatrice mais laquelle on ne peut pas trouver de fondement juridique car l animal sauvage est Res nullius Ni l tat ni les cologistes
9. homme et l animal Une approche transdisciplinaire f 5 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 L volution des relations entre l homme et l animal une approche transdisciplinaire Colloque CGAAER OIE Paris 29 novembre 2011 Races animales leveurs et soci t s volution d un concept et des pratiques de s lection Etienne VERRIER 1 H l ne Brives Thomas Heams 0 AgroParisTech UFR G n tique Elevage et Reproduction it AgroParisTech UFR de Sociologie Er soso Egypte Vall e des merveilles France 4000 BP de 5000 3500 BP dr eh Colloque CGAAFRIOIE Parts 29 novembre 2011 La domestication et ses cons quences 2 Photos LE Fer quet h ip fpaceseno orange fri volalllepoulry indexi dr Tech Colloque CGAAFR ONE Parts 29 novembre 2011 Qui a domestiqu qui THE ANIMAL CONNECTION jm Croate 741172 26 Genetic Signatures of Strong Recent Positive Selection al the Lactase Gene Todd 8 3 Pardis C Sabet Nick Pameran Tisha Wandeploes Seve F 5 3 jed A Drake Mathew Rhodes David E Reich 4811904141 M Hirmchhom re Colloque CGAAFR OIE Paris 29 novembre 2011 Premiers outils de la s lection animale E 1 Hirai PAGE FROM A STUD ROOE OM FIFTY CENTURIES AGO dr es Terhi Colloque 5 ONE ira 9 7811 Des populations encore ne Neue Pinakotek Munich R
10. Biologie de 18 reproduction a Ms minotion ontificialls cong lation du sperme p rt F condation in vitro yure iiis Premiers transfens d embryons l Robart G Edwards Prix Nobel de M decine en 2010 pour le d veloppement de la F condation im tro cher homme Endocrinologie kolement du premier peptide hypothalamique mouton LHEH GNRH porc P Germain Prit Nobel de m d cine en 1977 Maladies neurod g n ratives solement des prot ines prions el d couverte d un nouveau mode d infection taney Prusiner Prix Nobel de m decine en 1997 ALIMENTATION tICULTURE ENNIROMMEMENT Maladies g n tiques chez le chien Lo domestication du chien et la s lection por l homme de tr s nombreuses races a eu un impact extremement n gatif sur la sant des animaux en concentrant de fa on involontaire des alleles morbides ou des combinaisons non ad quates d all les Ainsi plus de 0 roces de chiens ont des probl mes auditifs comme les dolmotiens chez qui pr s de 30 25 des individus sont atleints Tandis que d autres sont touch es por des atrophies progressives r tiniennes quivalentes des r tinites i pigmentaires humaines MOD LES CANINS DE MYOPATHIES H R DITAIRES 13 dystrophie musculaire du Golden Retriever est une myopathie homologue la myopathie de Duchenne Le chien GRMD a t d couvert aux Etats Unis en 1988 Il est porteur d une ps A ponctuelle
11. LOUP LoUP nuisible SACr a rea nuls v g p Retour naturel Retour pas patura 64 75 Pis de mari de l tat Matnse de l Etat IN 2396 Retour naturel iMa rise de l Etat Etat GARANT MORAL Etat POLICE desesp ces prot g es desesp ces prot g es TA N Etat GARANT Etat GARDIEN desesp ces prot g es du patrimoine commun de la Nation j a res publicas b a FES Commis LoP prot ge FO Question de la salle Le seul mot que je n ai pas entendu c est cosyst me alors qu une esp ce n existe que dans un cosyst me et donc qu elle a des responsabilit s cosyst miques On n entend parler que d une esp ce et on n entend pas parler de son environnement et de son unit fonctionnelle de vie Ca me para t curieux Donc je voudrais savoir pourquoi n y a pas d ap proche cosyst mique et comment une esp ce interf re avec son milieu y a un rapport qui a t fait par Bernard Chevassus au Louis y a environ un an et demi Patrick Degeorges faut rappeler que nous sommes dans le cadre d une pr sentation qui cible un angle particulier sur un travail d ensemble n y a aucune pr tention l exhaustivit Le deu xi me point c est qu en g n ral pour justifier par exemple la protection des grands pr dateurs on met en avant les arguments qui rel vent de la r glementation conform ment nos engagements europ ens On met par ailleurs en avan
12. mestrielle de Droit Animalier sous format papier ou en opn Source sur notre site internet l adresse suivante http ee milim fr orni l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 S verine Nadaud La nouvelle donne du droit animalier Zoonoses pid miologie et mondialisation Barbara Dufour professeur de Maladies contagieuses et d pid miologie l cole nationale v t rinaire d Alfort ENVA Les zoonoses maladies habituellement transmissibles l homme partir d un animal malade porteur ou vecteur repr sentent selon POMS 75 des maladies mergentes Du fait aussi de leur ancrage historique au sein de notre m moire collective trichine et consommation de viande de porc rage charbon bact ridien peste bubonique ceci explique leur grand impact tant au plan sanitaire que m diatique Si certaines zoonoses historiques ont disparu de certains pays gr ce la lutte engag e pour la protection des populations animales et humaines exemple de la morve du cheval en France de nouvelles font r guli rement l objet d mergence ou de r mergence influenza aviaire au niveau mondial tuberculose bovine en Europe infection virus West Nile aux tats Unis Les facteurs permettant l mergence ou la r mergence de ces maladies sont li s l agent patho g ne lui m me des modifications environn
13. organisait selon un v ritable encastre ment fonctionnel conomique et technique symbolique affectif et moral l homme ainsi vivait dans un monde la fois et inextrica blement animal et humain et sans cesse travaillait vivait regardait et se regardait dans ce miroir animal du monde et de soi qui lui renvoyait une certaine image de lui m me Monde vivant polymorphe bruyant visiblement et sensible ment divers extr mement sollicitant Cela certes est vrai du rapport l animal non seulement domestique mais aussi sauvage car la nature tait toujours toute proche Rousseau au si cle signale pouvoir pied d o qu il soit dans Paris se retrouver en une demi heure dans la campagne Et cela reste vrai tr s longtemps en d passant bien s r la demi heure jusqu la 1 Guerre mondiale au moins Qu en est il d sormais Notre monde contemporain a subi une v ritable d sanimalisation une sorte de d sertion ani male mouvement progressif mais nettement acc l r partir du milieu du si cle Cela la fois pour les espaces et pour les esp ces 34 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 D abord pour les espaces la s paration ville campagne s est creus e par l extension des espaces urbains jusqu faire monde d j dans certaines m galopoles des hommes naissent vivent et meurent sans avoir jamais connu autre chose qu un environnement urbain et cela va s intensifier dans un ave
14. une transforma tion En outre le fait de se soigner est moins culpabilisant et encore plus indiscutable que celui de s alimenter car le fait alimentaire repose sur une part de choix une libert et galement comporte un aspect de plaisir gustatif plut t rare jusqu preuve du contraire dans la prise de m dicaments Enfin le troisi me facteur est le m me que celui d j indi qu plus haut mais en op rant maintenant en sens inverse le saccage de la nature et la probl matique cologique processus auquel est associ le traitement de l animal par l homme notamment celui sauvage Les tensions g n r es entre une forte id alisation et identi fication d un c t et une r alit de fait tout fait l oppos de l autre sont difficiles assumer L animal appara t en effet comme d un c t un p le d identification tout en demeurant pourtant de l autre objet d utilisation humaine massive et de fa on certainement globalement pire que jamais De l la constitution d une animalit en deux couches d une part l animal de premier plan visible et sensible familier ou sauvage toujours r confortant et posi tif d autre part l animal d en dessous invisible et dont on conna t par oui dire l existence plus ou moins fantomale dans les marges de notre monde animal de moindre tre sans visage et m me proprement inenvisageable et auquel on pr f re en g n ral ne pas penser 3 De
15. varie consid rablement d une civilisation l autre faut garder un anthropomorphisme de questionnement et viter surtout de tirer des conclusions Salle La notion de point de vue que l on trouve dans le titre de votre ouvrage Le Point de vue de l animal est elle bien appropri e l animal un animal peut il avoir un point de vue E B Si on part avec votre raisonnement on ne peut rien faire Cela revient se situer dans l anthropocentrisme l homme parle forc ment de l animal avec ses interpr tations et voquer le point de vue de l animal quivaut un d centrement Salle Tous les animaux avaient dans le pass un m tier une sp cialisation traction transport lait puis sont devenus producteurs de viande aujourd hui quel moment s est pass ce changement B Oui effectivement on consommait tr s peu de viande dans le pass par exemple les grecs ne consommaient que 2 kg de viande par personne et par an cette poque la consommation de viande tait exceptionnelle et rev tait un aspect sacr ou rituel Pour conna tre le moment du basculement il faudrait faire une tude esp ce par esp ce Professeur Jean Luc Guichet Les prot ines animales ne provenaient pas seulement de la viande mais aussi des poissons et des coquillages y a une grande diversit d opinion sur la consommation des prot ines animales cf religions phi losophies et la notion de
16. Cuiex Aedes Agent Flavivirus volution de certains pathog nes Adaptations spontan es Exemple des virus ARN H5N1 HINI S lections des populations r sistantes Exemple R sistance aux antibiotiques Cons quences risque de franchissement de la barri re d esp ce 3 West Nile aux USA Introduction et progression 1999 2 4 2000 ET y 2001 T if Les grandes causes de l mergence ou r mergence Facteurs li s agent p thog ne A l agent pa 8 r chauffement climatique C l activit humaine l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 1 3 Barbara Dufour Zoonoses pid miologie et mondialisation R chauffement climatique a R alit de ce r chauffement a Cons quences Epid miologiques modification des zones de r partition des r servoirs et de vecteurs Catastrophes naturelles D placements de populations Mondialisation des changes a Circulation Personnes animaux produits animaux produits biologiques a Rapidit augment e a Transports a riens Plus de quarantaine a Flux Consid rables 2 Milliards an Controles illusoiresl Cons quences des modifications cologiques Sur la faune sauvage Modifications de certai
17. au sein de lntron 6 du g ne codant pour point de vue diinique et histologique ils pr sentent de fortes re ai locomotrices des insuffisances iratoires et cardiaques n crotiques et des fibroses semblables celles observ es chez l homme Cna fortes HOMO 5 h notyplques et g n tiques entre les parante p de Ci AN p g n tique 5 mettent en avant 18 chien comme mod le inz de cette maladie Mod le Lapin atteint de mucovicidose Inactivation du g ne CFTR 55 par Zinc Finger nucl ase MUCUS VISCOSIT MUCOVISCIDOSE Difficult s au niveau des voies respiratoires et digestives En 1989 le g ne d fectueux dans la mucoviscidose 3 t identifi 8 6 clairement tabli que 18 mutation du gine CFTR et loime d une cascade d v nements cellulaires aboutissant in fina des cmpt mes de la malades H cessiter d un mod le animal pour d velopper des strat gies th rapeutiques capables du traiter l origine de la maladie traiter les sympt mes ALIHENTATIDON ULTRE 3 101 111 8 14 T l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 3 Corinne Cotinot Recherche et proximit s g n tiques homme animal Characterisation de la mutation PIS une d l tion de 12Kb Pour conclure I n edste pas de mod le animal universel Ch
18. car on disposait d un exemple sur lequel l tat prenait directement et volontairement en charge la responsabilit des dommages ce qui permettait d avoir des poins de vue diff renci s sur cette prise en charge R action de la salle En tout cas bravo pour votre travail Question de la salle Je suis leveur dans la Dr me et repr sentant de la Conf d ration paysanne Ma question porte sur un des sujets de droit qui ont t voqu s ce matin la diff rence entre Res propria et Res nullius I y a des esp ces dont je me demande comment elles pourraient tre class es Je pense notamment des esp ces chass es des esp ces qui sont nourries par les chasseurs a priori des esp ces res nulius y a des pratiques qui s apparentent de l levage et je pense qu elles posent de vraies questions de droit Je veux voquer le cas du loup dont on pense nous autres leveur qu il a t r introduit dans les ann es 90 l poque des sociologues l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage 23 et justice environnementale le cas du loup en France qui travaillaient pour se demandaient si le loup n allait pas devenir une esp ce d levage l identique des esp ces qui sont chass es comme le sanglier
19. fa on hi rarchique ment subordonn e l homme et finalis e sur ses besoins via la volont divine La sensibilit tait donc secondaris e Dans ce cadre l animal ne posait pas probl me parce que pr cis ment il apparaissait au contraire comme une solution aux probl mes humains solution pr vue par Dieu lui m me selon la Bible C est tout l inverse d sormais ce que 8 pellerai l vidence alimentaire a consid rablement recul du moins dans nos pays dits riches et en outre l animal n est plus source d nergie il n est plus saisi dans un cadre m taphysique global soutenant le rapport d exploitation lequel n est apte d sormais qu pr senter une justification beaucoup moins motivante purement et platement utilitaire et commerciale et galement mais de fa on plus margi nale dans les repr sentations communes scientifique et m dicale Du coup la douleur et la souffrance de mani re g n rale apparaissent bien moins justifiables Ce sentiment d ill gitimit est d autant plus important que la sensibilit l gard de l animal est li e celle de l homme l gard de la douleur en g n ral et notamment de la sienne propre sen sibilit dont les historiens s accordent dire qu elle a consi d rablement augment dans le monde moderne La mont e de la conscience des droits ayant de plus fortifi ces ph no m nes ainsi que la possibilit m dicale d viter ou d att nuer
20. familier distance illusoire ment rapproch par la lucarne t l visuelle et tr s souvent assez fortement anthropomorphis Une s rie de films qui ont connu un certain succ s est sous cet angle tout fait significative ainsi celui d j d une vingtaine d ann es de L Ours 1988 de Jean Jacques Annaud jusqu ceux beau l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 3 6 Jean Luc Guichet Probl mes contemprains dans la relation entre l homme et l animal coup plus r cents sur La Marche de l empereur 2004 sur les manchots empereurs et Le Renard et l enfant 2007 de Luc Jacquet Inversement reviennent r guli rement depuis quelques ann es des publicit s pr tant des traits animaux aux humains Cette projection du mod le de lanimal familier sur l animal sauvage se fait de fa on positive mais ce n est plus le cas en revanche pour les animaux de rente de laboratoire o cette r f rence joue cette fois en contraste comme contre point n gatif manifestant cette condition animale comme heurtant profond ment la sensibilit comme sen siblement anormale Le rapport contemporain l animal appara t donc bien comme fortement contradictoire on dirait presque schi zophr ne si ce n tait abuser des mots Au niveau des repr sentations cette contradiction est sou vent ni e en particulier dans la publicit o le
21. la d qualification Les liens de homme aux animaux taient jadis toujours plus ou moins d termin s et sp cialis s le rapport premier de l homme l animal tait technique professionnel o quasi professionnel s inscrivant dans la sph re du travail et sup posant une connaissance concr te des animaux Le rapport se d ployait sous l horizon du faire faire sur ou faire avec tout le monde o presque savait quoi faire et comment faire avec les animaux savoir faire animal minimal qui fondait et orientait le savoir vivre avec les animaux Ainsi toujours qualifi le rapport l animal tait par l ga lement toujours pr orient envisag sous langle d un mode d emploi appelant des comportements pratique ment instruits levage chasse dressage ma trise du cheval du chien etc de la part d hommes saisissant ce rapport l animal sur fond de projets de fa on assez for tement analogue notre rapport aux objets techniques Ce qui certes tait tr s ali nant pour l animal mais d un autre c t le maintenait dans un rapport actif l inverse le rapport contemporain l animal c est dire presque exclusivement celui apprivois se pr sente comme un espace d sorient et informel sans t che commune laborer le jeu et la promenade tant fort loign s de comp tences pratiques v ritables Ainsi d sormais le rapport est ind termin de simple co pr sence
22. ne sont en aucune fa on propri taires de l animal sauvage N anmoins a t moigne bien de cette id e du pr judice moral dont la responsabilit est port e par l tat du point de vue des victimes du loup Cette id e que la responsabilit va bien au del de la simple indemnisation Vous soulignez la dimension thique qui peut tre ressentie lorsqu on est leveur par rapport la situation d tre expos la pr dation du loup En aucun cas les mesures mises en uvre de fa on syst matique par l tat ne peuvent couvrir toutes les situations comme pour les petits troupeaux notamment dans les alpes du Nord o il est difficile de mettre en oeuvre une protection L enjeu est donc le maintien d un certain mode de vie dans la montagne d une culture On ne peut pas vous apporter de r ponse pr cise except sur le fait de reconna tre que les enjeux d passent largement la ques tion d une protection cologique d une esp ce ainsi que le simple bon traitement en termes de politique publique du maintien d une activit conomique en montagne Ce qui n est pas n gliger Donc on esp re que le travail que l on a essay de mettre en place au MEDDTL avec Anne Lalo pourra contribuer la reconnaissance de cet enjeu culturel Peut tre les prochains plans loup lui feront ils plus de place Par rapport la r introduction je ne vais pas m tendre sur le sujet Cela remonte aux ann es 2000 La chambre
23. s dans la recherche biom dicale du fait principalement de leur petite taille et de leur co t d entretien modique aujourd hui d autres esp ces sont utilis es chiens chats lapins mouton porcs poissons etc La contribution des animaux d levage bien que quantitativement modeste a permis des avanc es majeures en immunologie biologie du d veloppement et en endo crinologie Ils sont plus que jamais indispensables l mergence et au renforcement d approches pluridisciplinaires au c ur des d fis de la biologie humaine et de la recherche biom dicale Les animaux d levage comme les tres humains constituent des populations organis es en familles et pr sentant une grande variabilit ph notypique La connaissance de leurs cartes g n tiques autorise l analyse des associations g notype ph notype Ils trouvent alors une place cruciale dans les recherches en immunologie cardiologie oncologie et sur le d veloppement embryon naire et f tal en lien avec l environnement maternel sur la pr valence de pathologies postnatales et adultes Le d veloppement de la biologie int grative et l obtention d animaux g n tiquement modifi s ouvrent de nouvelles perspectives notamment en mati re de greffe tissulaire avec des donn es valid es chez la souris par exemple avant des tudes cliniques chez l homme Des mod les informatiques et des tudes tissulaires cellulaires sont utilis s en plus de la recherche animal
24. sensibilit dont on a d j parl la continuit vo lutive et thologique animaux homme certes une donn e scientifique mais qui s est largement diffus e dans le public depuis quelques dizaines d ann es enfin la valorisation de la nature v cue comme de plus en plus menac e Les facteurs de s paration et d exploitation apparaissent galement au nombre de trois L industrialisation de l le vage est essentielle en particulier dans les grandes unit s industrielles d di es l levage des poulets et des porcs SOUS la pression des contraintes de productivit s est op r e une mutation quantitative mais aussi et surtout qualitative celle ci n est pas simplement g n ratrice de souffrance fr quente dans les levages d antan souvent tr s cruels et qu il ne s agit nullement d id aliser mais surtout d une exis tence diminu e et d sanimalis e les animaux en question vivant d une vie thologiquement tr s d r gl e fort loign e de celle de leur esp ce et de leur ressources physiques et psychiques L exp rimentation animale semble galement consid rer mais avec un effet moins sensible car moins imm diat sans comparaison avec l vidence sensible de la mati re animale dans l assiette du consommateur C est la diff rence entre m dicament par rapport auquel l animal n existe que comme c t exp rimental et aliment o l animal s incarne comme le r sultat d
25. v cus comment ils ont subi ressenti r agi agi est ainsi possible d crire l histoire des vaches emport es dans la r volution de l levage des chiens enr l s pour la compagnie des b tes engag es dans les guerres des chevaux r quisitionn s pour la r volution industrielle est aussi possible d crire des biographies animales celles de la girafe de 1827 du chien Kiki au fort de Vaux de la cosmonaute La ka du taureau Islero etc Pour cela historien a besoin des sciences dites naturelles physiologie m decine v t rinaire thologie de mani re comprendre et interpr ter les indications qu il trouve dans les sources et qui montrent que les hommes savent voir les attitudes animales lorsqu ils veulent bien les regarder Les b tes parlent ceux qui les coutent Or qui les coutent en ressortent chang s car les influences des animaux sur les hommes sont nombreuses rendent riches complexes et passionnantes les relations entre les hommes et les animaux En G n ralit Sciences Imaginaire es Chasse P che rues utilisation attitudes viande divers Livres 1900 1946 11 5 26 5 12 6 119 15 y 12 6 5 Livres 1947 1975 A 7 24 1 17 3 13 4 3 8 3 7 12 8 Livres 1976 1997 Al 5 7 18 9 18 9 112 5 9 15 4 3 13 Articles 1970 1994 G 11 23 7 25 18 7 7 2 5 1 1 4 Livres Chien Chea Animaux E Mammif res Okean E Pa lee Animau
26. 0 dans la p ninsule ib rique Pourquoi devrions nous les prot ger chez nous Idem pour les ours On se rend compte que l argument scientifique ne suffit pas y a une dimension thique qu il faut prendre en compte pour expliquer et discuter des raisons de la protection C est pour a qu on a choisi cet axe qui traite de la responsabilit dans sa dimension thique et politique Voil pourquoi on a d cid de ne pas traiter cet aspect cosyst mique parce qu au fond c est la base traditionnelle sur laquelle on a justifi la mise en place de r glementation Anne Lalo Je voulais ajouter une petite pr cision Personnellement je me sens un peu vex e excusez moi quand on m explique que ma d marche n est pas scientifique En tant que sociologue je pense que l on peut aussi avoir une d marche scientifique sur des objets qui ne rel vent pas que des sciences fondamentales En l occurrence je voudrais simplement rappeler une anecdote Je fais partie de groupes d partementaux o l on d bat des questions du loup Quand les scientifiques ont pr sent leurs r sultats ils se sont fait agresser avec une violence rare par tous les acteurs pr sents Non seulement les leveurs mais aussi les ONG Quand 8 pr sent ma d marche j ai t tr s tonn e par ce qu on m a dit Ah enfin on s occupe de nous enfin on commence nous prendre en consid ration Et je pense qu il y a l aussi des d marches scie
27. AER Pour le moment nous sommes dans le cadre d une politique qui est exclusivement une politique d indemnisation la lumi re de toutes les conclu sions que l on peut tirer des travaux en cours il va falloir voluer vers une politique de gestion des populations en consid ration des responsabilit s de chacun et des int r ts bien compris des divers acteurs concern s l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup en France Que faisons nous de nos races tienne Verrier professeur de G n tique animale AgroParisTech Depuis plus d un demi si cle et aujourd hui encore avec la mise en place d une s lection g no mique le concept de race tend laisser la place une notion plus mall able o rien n est fig C est le quasi abandon de ce rep re important pour l homme qu tait autrefois le standard d une race Cette nouvelle approche des races recouvre la fois la morphologie de l animal qui n est plus appr ci e que sur quelques crit res de production tr s cibl s L animal doit s adapter aux besoins du moment ce qui entra ne l apparition d une nouvelle tape dans le processus de s lection celle de la qualification En cartant la s lection sur la
28. ESPONS e L N PLAH LOUP 2008 2012 Pour chaque statut la liste des esp ces concern es fait l objet d arr t s minist riels ou pr fectoraux Protection La qualification de la VALEUR des esp ces desesp reset d pend de l valuation de l tat de la population et de leur habitat de la prise en compte de la demande sociale dont elle fait l objet Cependant pour tre efficace sur le terrain la strat gie de l Etat en faveur de la BODNVERSITE suppose Un engagement de tous les acteurs Quandil n y a pas consensus les arr t s sont attaqu s Ces divergences ne traduisent pas que des int r ts partisans elles refl tent la RATIONALITE propre au syst me de pens e de chacun qu il importe de comprendre pour d gager les consensus possibles INDEMNISATION des dommages CAUS S l AGRICULT URE par les esp ces prot g es ri u Sanctions p nales tion 111 Castors 1414 Grues cendr es IAE Lynx 13118 1911 Flamants roses 200 Revirement de la jurisprudence 2004 Grands cormorans 200 Ours brun Responsabilit sans faute de l Etat du fait des lois pour rupture de l galit des citoyens devantles charges publiques 1 Estimer la taille de la population R seau Loup 2 Evaluer l tat de conservation de l esp ce ONCFS 3 Dir la valeur Minist re de l Ecologie Conseil National de Protection de la Nature rs Prot ger l esp ce et son habitat directive Habitats lois ar
29. LIFICATION de la VALEUR des esp ces rel ve de la seule autorit de l ETAT Statut TURIDIQUE des animaux sauvages RES AULL US RES PRoPRIA Animal Animal SAUVaaE domestique Esp ces PROTEGEES Conventions i d D rnt CAPTMTE de Bonn P Directives RES PRoPRIA 295 45 CT TE Anmol domestique Esp ces FROTEGEES Conventions 5 Esp ces d Bernt en CAPTNITE de Bonn 2 Directives Actes a Habitats u d appropriation CMS Textes fran ais Art 33 3 du code d i RES PRoPRIA Anmol domestique Esp ces Esp ces FROTEGEES Hon PROTEGEES Conventions 5 d 5 de Dorr Directives a Habrat Datak Textes fran ais Arte Lt 2 du kande la Loi drag sax a ch bu rates RES PRoPRIA 7 Anmol domestique Esp ces Esp ces PROTEGEES Mon PROTEGEES Conventions 5 Es d rmb en LA de Borr MD Directives a Habitata u DEBOR n pires 8 192 L volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup en France 17 DECISION 55015 22 8 Qualification de lo gR et R
30. LUE 2 l ET AT IMPRUDENCE les ASSURANCES MRISGUE Le LOUP FAUTE le BERGER NEGLIGENCE Tous IMPRUDENCE qui devrait on imputer la responsabilite des d g ts caus s par les attaques de loup Les PLANS LOUP 2004 2008 et 2008 2012 se donnent pour objectif de concilier la presence durable du loup et le maintien des activites d levage dans les territoires occup s par cette espece cet effet les principes d une gestion diff renci e sont definis En cas de n cessit ie de SRE i sont or sis pour prevenir des dommages importants Avez vous un avis propos de cette gestion diff renci e de la population de loups Retour 22596 pas naturel Yng Fa de matrisa Dre 27 HSE sv E JN 23 La ratour du n tant pas naturel i serait Mieux de lisser fare amp nature d est ben que assume Ses responsabilit le retour du loup ast naturel a matrise SON TIW k ayi epaien doit rester naturale Le retour du loup n tant pas naturel esk mieux que l Etat n interdenne plus ESATA l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges A Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup en France Avez vous un avis propos de cette gestion diff renci e CONLUSION de la population de loups Fa
31. a premi re d finition de l animal qualifi d tre sensible La r forme de 1994 du code p nal place les infractions l encontre des animaux en dehors des atteintes faites aux biens Cependant malgr un avant projet de r forme du code civil le l gislateur n a pas pour l instant modifi les statuts juridiques de bien Res propria ou de chose Res nullius qui d finissent 8 181 Ce sujet est d ailleurs compliqu par la dispersion des textes entre quatre codes civil p nal rural environnement Les modifications du droit europ en influeront sur la sortie du statu quo actuel Les volutions juri diques devront galement int grer des approches aussi diverses que les avanc es scientifiques ou les pratiques sociales Questions de la salle La question les animaux ont ils des droits soul ve une s rie d changes dont la vivacit t moigne du caract re sensible et encore controvers du sujet La rapidit de succession des prises de paroles sur des positions personnelles ne s est pas pr t e un suivi de questions r ponses e n est pas g nant d avoir des articles de plusieurs codes par exemple le code de l environne ment traite de la conservation des esp ces mais pas de la protection animale Je ne comprends pas bien ce concept de droit animalier s agit il des droits de l animal e Avez vous lu Les animaux ont ils des droits qui devrait pr c der toute r flexion sur
32. animal sauvage chacun son code 1 L Animal domestique res propria Art 214 1 du code rural tre sensible qui doit tre plac par son propri taire dans des conditions compatibles avec les imp ratifs biologiques de son esp ce R couvre deux r alit s bien diff rentes L animal de compagnie animal d tenu o destin tre d tenu par L homme pour son agr ment L animal de rente ou de production qui est per u au regard de son utilit pour l homme NB on assimil l animal sauvage captif o apprivois l animal domestique 021 au pe 30 2 L Animal sauvage res nullius art L pr servation en tant qu element du patrimoine naturel l aussi deux r alit s distinctes Especes dignes de pr tection menac es d entincti on danger Especes nulsies Chassabl s invasives Logique de protection de l esp ce de 18 biodiversit et non de l animal pris titre individuel spas de sensibilit diction de certaines interdictions dans le but de conservation de certaines esp ces animales encadrement des activit s d exploitation esp ces chasse p che commerce L INFLUENCE DU DROIT INTERNATIGNAL EUROP EN Role moteur du droit de l Union europ enne et du droit du Conseil de l Europe en matiere de protection animale s Conventions g n rales sign es dans Le cadre du Conseil de l Eur p recomman
33. animaux que chez les rongeurs 610 86 rir bks Taie gt Gnome 569 8 gestati anque Fe uik de g notypage haut d bit dur de rh gt made acc s 446 populations organis es Manipulation ais e animaux dociles des possibilit s d analyres mnt gr Aa k des pratiques Des limites int grer m dicales mioo chrurgie imagerie etc co ts des levages maintien d une expertises zodtech repr sentations sociales de l animal thique LES ESDECPS at QUES util en recnerCne Quelques exemples Perspectives ELIMENTATION ULTURE A LIL Ie LI Ta Les mammif res d levage dans la recherche biom dicale l origine de plusieurs contributions majeures Immunologie vaccination 7 Edwards Jenner 1749 1823 vache Louis Pasteur 1822 1895 mouton poule chien Immunit acquise et tol rance Acoications au domaine de 18 transpiantations d organes 5 185 enire animala Teeman 65 mormu ef lo ronce Anderson et al Medawar 1451 Heredity 5 377 vache D Priz Nobel de m decine o PMedowar el Mocioioe Burnet en 68 ALIMENTATION RICULTHRE 1410610111 13 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 3 Corinne Cotinot Recherche et proximit s g n t
34. aptifs sont rel ch s dans la nature Salle Qv en est il de la biodiversit Le contr le des descendances a abouti une r duction dras tique du nombre des esp ces Au contraire la s lection g nomique conduit une r augmentation de la biodiversit V Effectivement avec les nouvelles m thodes de s lection g nomique on favorise augmentation de la biodiversit Mais on peut avoir des goulots d tranglement Les choix sont aujourd hui plus diversifi s Dominique Planchenault CGAAER Quel est l effet de la s lection g nomique sur l adaptation au milieu et le maintien des races N y a t il pas un risque de d connecter les animaux de leur milieu E V Non les animaux ne seront pas d connect s de leur milieu Certaines races sont tellement sp cialis es que les leveurs pensent recroiser les animaux pour r parer certains d fauts infer tilit inaptitude au v lage sans c sarienne l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 78 Etienne Verrier Que faisons nous de nos races Recherche et proximit g n tique homme animal 6 Corinne Cotinot directrice de l UMR INRA cole nationale v t rinaire d Alfort ENVA Biologie du d veloppement et Reproduction Jouy en Josas Si les souris et d autres rongeurs comme les rats et les hamsters composent plus de 90 des animaux utilis
35. aque mod le a s s atouts et s s limites Les purs n Sont 5 105 pas toujours les plus Au cours des 50 derni res ann es le developpement des mod les animaux de mammif res ont permis des avan consid rables en biologie Le g ne FOXL2 situ 300kb de la mutation ne s exprime plus gr ce leur proximit Rene et physiologique avec Une mutation l tat h t rozygote du g ne FOXL2 chez l homme produit le Syndrome BPES Mature Genebes 27 193 166 12001 2 The utested 1 tr rophimosis ptosis eplcanthus 5 vaa AA Follia ii EF enri 24 dE dE Follhoux et al 20021 Dey Dyn 2M 1 30 ms r Perspectives R duction du nombre d animaux utilis s et m thodes alternatives La compr hension du r le de l environnement dans l laboration NOR D D des ph notypes tous les niveaux d organisation cellulaire TRET uire tissulaire organisme entier est un challenge scientifique pour 3 Nouveau projets l quise de recherche do fournir un protocole d tail FA les ann es futures 5 Exp iences ainsi qu une es Dre du minimun d animau qui L accumulation de tr s nombreuses donn es dans des disciplines vari es va Raffiner permettre la construction de mod les math matiques permettant de mod liser 85846 Limka Mg mr rapide 58 etla do
36. ationalisation de la s lection et introduction du standard de race roi Colloque CGAAFRIONE Parts 29 novembre 2011 Robert Bakewell 1725 1795 Charles Darwin 1809 1882 wo Colloque CGAAFR OIE Parts 29 novembre 2011 Intensification organisation et internationalisation de la s lection Jay L Lush 1896 1982 don Voh Colloque CGAAFR OIE Parts 29 novembre 2011 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 6 Etienne Verrier Que faisons nous de nos races Sp cialisation des animaux Evolution de la place de la notion de race YOLWA Largs White Ts Laser 3 4 4 j Pi train LL Meishan dr Tah 6 CGAAFR ONE Parts 29 novembre 2011 Des volutions spectaculaires 1 TITI wi TEL r Y dr Th Colloque 6 0 Parts 29 novembre 2011 Hyper sp cialisation et types extr mes 5 Colloque CGAAFR OIE Parts 29 novembre 2011 Pr server la diversit g n tique AVANT Sn Th Coliaque COAAER DIE Parts 29 novembre 2011 Sim Sin Maintien des races locales environnement et ou fili re sp cifiques Les omique G nomique Prot omique Proteog nomique Transcriptomique M tabolomique
37. aux app tits du premier venu et par l m me hautement vuln rable Seule habilit e en assumer la protection la puissance publique et au premier chef l TAT a donc son gard une responsabilit particuli re C est lui qui aujourd hui va d finir la valeur propre de chaque esp ce valeur biologique patrimoniale et corr lativement son niveau de protection juridique n existe pas en effet de statut sp cifique l animal sauvage mais une multiplicit de statuts variant selon les esp ces prot g es chas sables nuisibles etc Garant de la coh rence de l ensemble c est l tat qui effectue cette qualifi cation de la valeur des esp ces et tablit par arr t s minist riels ou pr fectoraux les listes des animaux entrant dans chaque rubrique Celles ci ne sont pas institu es une fois pour toutes elles sont renouvel es et ajust es la r alit Or sur le terrain les d cisions de l tat ne sont pas toujours partag es Ces d saccords ne sont pas pour autant le seul reflet d int r ts partisans ils sont aussi l expression d id aux et de valeurs de conceptions diff rentes du d veloppement durable qu il importe de comprendre pour d gager les consensus possibles Cette probl matique sera illustr e au travers de la pol mique du loup gr ce aux r sultats d une enqu te r alis e aupr s de 1 561 acteurs leveurs agents de l tat membres d association
38. choses plus simples et fonda mentales telles que l hygi ne cf la publicit se laver les mains Bruno Andral CGAAER Que faire contre les risques nouveaux risques mergents g n r s par les nouvelles pratiques Je pense en particulier E Coli r cemment trouv dans les v g taux Barbara Dufour Nous allons tre confront s de grands d fis li s ces nouvelles pratiques mais aussi au r chauffement climatique et la proximit grandissante entre Phomme et lanimal faut rester optimiste l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 1 D Barbara Dufour Zoonoses pid miologie et mondialisation Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup Professeur Patrick Degeorges minist re en charge de l cologie Anne Lalo ma tre de conf rences l universit Nice Sophia Antipolis Au sein de la sph re sociale d appropriation et d change l animal domestique est un bien comme un autre C est une Res propria la chose priv e de son propri taire De ce fait toutes esp ces confondues son statut juridique est simple unique L animal sauvage en revanche n appartient personne c est une Res nullius Non prot g en tant que tel par le code civil cantonn aux r gles et usages de la propri t il est expos
39. collectifs permettant de maximiser cette somme L animal tant un tre sensible il estime qu il faut l inclure dans le cercle des tres que l on doit prendre en consid ration Peter Singer Animal Libera tion 1975 reprend cette id e mais en l appliquant de fa on radicale en d clarant qu il ne faut pas la biaiser par la prise en compte de l appartenance l esp ce humaine ou une esp ce en g n ral consid re en effet qu il n y a aucun argument rationnel justifiant de privil gier l esp ce sur les individus et sur leurs capacit s individuelles et il appelle specism traduit g n ralement en fran ais par sp cisme cette pr f rence de l esp ce qu il r duit un simple pr jug l esp ce en question tant concr tement bien s r celle humaine Cependant tant donn que globalement les individus humains ont plus de capacit s que les ani maux et que ceux ci ne peuvent anticiper sur ce qui va leur arriver il consid re galement qu il est loisible de consom mer ces derniers si tant est qu on peut effectivement les tuer sans douleur L utilitarisme juge en effet la valeur d un acte ses cons quences et est donc tr s flexible va nullement de m me avec la th orie des droits repr sent e par Tom Regan The Case for Animal Rights 1983 et appel e galement d ontologisme ne s agit plus d un cons quentialisme comme lutilitarisme mais d une th
40. conformation il semble que ce soit toute une mani re de voir l animal qui est abandonn e celle de l esth tique de la recherche d une beaut visuelle de la b te pour laisser la place aux crit res conomiques abandonnant ainsi l attache au terroir Notre soci t attach e son terroir et la recherche permanente de qualit souhaite t elle vraiment cet abandon des races locales parties int grantes du patrimoine socio conomique d une r gion Peuvent elles encore r ellement remplir un r le au niveau conomique c est dire tre encore des outils de production comp titifs s adaptant aux exigences de qualit et de production Peuvent elles encore permettre une v ritable mise en valeur des territoires fragiles et avoir ainsi un v ritable r le environnemental Dans ce contexte les races ont elle encore un r le social o l homme et son territoire peuvent se reconna tre Les nouvelles m thodes de s lection nous proposent des races de plus en plus comp titives et r pondant de mieux en mieux aux besoins quantitatifs et qualitatifs exprim s par les consom mateurs Ces animaux rentables ne sont ils pas eux aussi tr s fragiles Ne faut il pas pr server notre pass en conservant nos races anciennes La v ritable question est alors pos e sur la satisfaction des exigences toujours plus forte de notre soci t feignant d ignorer ses propres contradictions l volution des relations entre l
41. consid rablement la douleur Ce mouvement va jusqu une v ritable saturation affective du rapport l animal consid r comme tre ne pouvant se d fendre contre la douleur ni pratiquement face celle qu il subit de la part de l homme ni intellectuellement et moralement par des repr sentations comme nous le faisons constamment 4 facteur la d sarticulation La compr hension de l animal par l homme tait jadis tr s synth tique et coordonnait en son sein et de mani re v cue toutes les dimensions de la relation aux animaux jusqu la mise mort finale bien souvent Une figure ani male en particulier apparaissait minemment synth tique parce qu elle rev tait la fonction d un moyen terme articu lant l usage de l animal avec en g n ral sa mise mort finale et le maintien malgr tout d une relative autonomie d une certaine vie propre l animal de ferme Or cette repr sentation synth tique de l animalit a clat en trois p les l animal utilitaire d levage et de labora toire peu directement perceptible non seulement durant sa vie mais m me au moment de sa consommation lani mal familier fortement anthropomorphis l animal sau vage grossi mais d form par une image t l visuelle sou vent id alis e Ces trois p les voqu s l animal alimentaire et exp ri mental l animal familier animal sauvage participent tous trois d une animalit tout
42. d agriculture des Alpes maritimes avait essay de d mon trer que le loup avait t r introduit Puis il y eut une commission d enqu te parlementaire dirig e par Mr Estrosi en 2003 qui a conclu qu on ne pouvait pas faire la lumi re sur le sujet Aujourd hui n y a pas de pertinence savoir si le loup est r introduit ou pas en termes d action vis vis de l esp ce Celle ci a une dynamique de colonisation qui fait qu elle a investi d autres territoires au del des Alpes Massif central Lorraine Ardennes Pyr n es Orientales Catalogne Cela dit a s inscrit bien dans cette id e selon laquelle l tat impose le loup des gens qui le consid rent comme un intrus et un tranger sur leur territoire et qu il le r introduit m taphoriquement Anne Lalo Prendre la question de la r introduction du loup par le biais d une approche scientifique qui chercherait la trace du loup c est une mani re d appr hender les choses La r introduction du loup est l argument la base du discours sur la responsabilit de l tat C est parce que je juge l tat responsable que je vais penser qu il l a r introduit et vice versa c est parce que je pense que ce n est pas de la responsabilit de l tat que c est compl tement naturel comme processus Donc il importe de bien comprendre le poids de la morale et du droit en compl ment d une approche purement scientifique Conclusion Jacques F vrier CGA
43. dations sp cifiques jurisprudence de la Cour europ enne d s droits de l Homme Article 13 du TFUE Directives et reglements europ ens Jurisprudence de 13 CIUE Droit compar travers le monde nombreux Etats particulierement progressistes quant au statut juridique accorde 8 l animal gt Plusieurs Elats europ ens onl int gr leur protecLion parfois jusque dans leurs constitutions par ex article 20 a de la loi fondamentale allemande article 120 2 constitution suisse 128 ie free 311 il QUELS ENJEUX JURIDIQUES L AVENIR Quelle donne pour le droit animalier l avenir Puisque nombreux sont les devoirs de UM envers l animal pourquoi ne pas lui reconna tre leur corollaire des droits Dangers de la tentation de l anthropomorphisme a Comment l Homme fera t il voluer encore le droit animalier Avanc es scientifiques Pratiques sociales R le des consommateurs des leveurs des associations Si l on fait de la prospective juridique Les d placements ou migrations lorc es des animaux face aux changements climatiques ou catastrophes environnementales brutales et insidieuses Gas 1 Rue 15 101 4 On peut juger de la grandeur d une nation par la fa on dont les animaux y sont trait s Gandhi MERI ME MATRE CR es E L T ka MAL 5 CEIST ERA Vous pouvez retrouver notre Revue S
44. de compagnie la mondialisation et le d veloppement des zoonoses sont autant de sujets qui mergent r guli rement du paysage m diatique Les intellectuels et les milieux associatifs s en emparent les professionnels concern s et les consommateurs en d battent La complexit du sujet et ses divers domaines d application convoquent d sormais une nouvelle approche int grant de nombreuses disciplines C est dans cet esprit d changes interdisciplinaires que le CGAAER a organis l initiative de son vice pr sident Jacques Brulhet un colloque accueilli l OIE Organisation mondiale de la sant animale par son Directeur g n ral Bernard VALLAT le 29 novembre 2011 Paris Le colloque a r uni 150 participants autour des interventions d un historien d une juriste d une pid miologiste v t rinaire de sociologues de la biodiversit animale d un g n ticien et d un philosophe qui 8 conduit une synth se des enseignements issus des changes en fin de journ e En lan ant cette r flexion le CGAAER a cherch identifier les questions susceptibles d clairer les d cisions publiques qui divisent actuellement la soci t et de sortir des impasses o s opposent des opinions trop contrast es en d jouant certains dogmatismes l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire a COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 L histoire des relations entre l homme
45. e espece menac e 48 0 Plus menac e about 889 4105 8 7 888 L archeolugie la formation des la formation des OoTETS CONCEPTS pa la formation des e la formation des y _ MODES d ENONCIA TION a STRATEGIES Ed ER AE TT Frote ction La RESPONSABILITE Faire garder des esp ces et d s dom es E de leur habitat COWS S a pa F Re La EAEN Le DISPosir EF des proc dures Le 65 protection L tat de conservation du LoUP Le loup fait partie des esp ces prot g es par la Convention de Berne et la directive Habitats Depuis sonretour en France en 1992 l Etatimet en oeuvre des mesures pour le pr server f j Protection i aire j des esp ces et A de egr habitat Pourla periode 2004 2008 le PLAN LOUP conclut que La phase initiale et critique d installation des meutes est d pass e la population alpine de loups a atteint son seuil de stabilit mais reste encore de petite taille T l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges A Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage 20 et justice environnementale le cas du loup en France DECISION Protection des esp ces et de leur habitat Faire RL OT ie P h 51 MAn pastel
46. e pour d couvrir de nouvelles approches C est par cette complexit des domaines que sont abord s aujourd hui chez l homme le diab te l ob sit la maladie d Alzheimer la fibrose kystique ou la dystrophie musculaire Un regard particulier sera port sur cette nouvelle place de l animal qui nous permet la fois de viser une am lioration de la sant humaine et animale lt B EnvA 87886 mafun 8 r hiw Recherche et proximit g n tique homme animal Identification des g nes Corinne Cotinot Fonctions des g nes reconnus ou pr dits Recherche li e aux maladies g n tiques INRA ee UMR Biologie D v loppement et R production Diagnostics ADN Recherches de susceptibilites ds Le g nome humain a t d cod dans les ann es 2000 sui de odul de la 50 5 Cher la souris le nombre total de g ne eat de l ordre de 27 608 30 000 fourchette tout fait compar tl l e tmatson obtenue 2 Plus de 9855 d entr eux sont d ailleurs homologies un g n humain ALIMENTATION ENVIRONNEMENT l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire 29 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 Le s quen age complet des g nomes Connaissance des g nomes et phylog nomique Les esp ces de mammif res utilis es en recherche ETS 3 2005 Le chien Les domaine
47. ementales et enfin aux cons quences de l activit humaine 165 agents pathog nes peuvent faire l objet d adaptations qu elles soient spontan es mutations g n tiques des virus influenza par exemple ou li es la s lection de populations particuli res exemple de la r sistance aux antibiotiques les volutions de l environnement avec le r chauffement climatique conduisent une modifi cation des zones de r partition des r servoirs et des vecteurs de pathog nes pullulations migrations de certaines populations de r servoirs volution g ographique et introduction adaptation de nouveaux vecteurs Dengue West Nile Chikungunya acc l ration des cycles de reproduction l activit humaine et la mondialisation des changes facilitent la circulation des personnes mais aussi des animaux des produits animaux des produits biologiques et celle des vecteurs La g n ralisation du transport a rien la disparition des mesures de quarantaine l importance des flux d change diminuent fortement l efficacit des mesures de contr le cela s ajoute la densification des populations humaines mais aussi animales ces derni res tant selon les cas en contact troit avec la faune sauvage et ou les populations humaines locales grippe aviaire influenza H5N1 en Asie Par ailleurs le comportement humain conna t ses propres volutions qui ne sont pas sans cons quences dans le domaine des zoonoses engo
48. en C l activit humaine Engouement pour les animaux de compagnie Intensification des relations avec les animaux de compagnie bact ries pyog nes pasteurelloses D veloppement des MAC Reptiles et salmonelles Peste et chiens de prairie l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 Barbara Dufour Zoonoses pid miologie et mondialisation Modification des comportements Modifications technologiques Exemples ESB Listeria Origine multifactorielle de l mergence a C est une combinaison de certains de ces diff rents facteurs qui permet l mergence ou la r mergence Les conflits et catastrophes naturelles A massifs de PoS AN 21 D placements mas ifs d animaux Conclusion pour lutter efficacement Structurer la Surveillance N cessit amy d une Collaboration forte edecins perso zmede nnel de sant et V t rinaires au quotidien LAETA Animals Humans One health mm Question de la salle Quelle est la fronti re entre le droit animal le bien tre animal et la zool trie Barbara Dufour Ce n est pas en brandissant les zoonoses que l on luttera efficacement contre la zool trie En revanche il serait souhaitable de revenir des
49. es d pouilles impures peaux de mouton soudain il voyait son corps se couvrir de pustules ardentes Virgile sie por etone l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 1 1 Barbara Dufour Zoonoses pid miologie et mondialisation La peste bubonique au moyen ge tue 50 de la population Influenza aviaire H5N1 P An P 83 E l i e directe ou indirecte Es L volution des zoonoses a Maladies historiques a Disparition de certaines Grace la lutte Morve Emergence ou re mergence d autres Causes diverses Ji IAHP H5N1 en Asie du sud est en Probablement avant les oiseaux en Chine pat Premiers cas H u 3 d clar s HK et p xo H Cor e du 5 z 2000 Le 1500 Des dizaines de 1 9 millions de cas chez u 2 Bilan mondial cumul cas humains depuis 2004 le 9 ao t 2011 Cas H 664 cas et 330 d c s source oms L talit 53 mortalit 10 19 Q pie d mergence 6 55 5 pathog ne 4841 dans le monde uelques exemples _L influenze aviaire hautement berculose bovine au Royaum i i ection wirus west Nile en Amer e Uni a L inf IAHP H5N1 Extension g ographique septembre 2008 source OMS LS
50. es parlent surtout des hommes et parce que l histoire nous semble ne concerner qu eux Les travaux se sont donc int ress s aux mani res humaines d utiliser les animaux de les traiter de les consid rer aux conceptions philosophiques religieuses scientifiques de lanimalit aux repr sentations et aux imaginaires aux peurs ou aux attirances de telle ou telle poque de tel ou tel groupe social l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire 4 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 Cette focalisation sur un versant permet de dire beaucoup sur les hommes mais pas grand chose sur les animaux r els et bien qu elle soit indispensable pour comprendre leur condition en grande partie format e par les hommes elle ne suffit pas pour tablir cette condition si l on veut bien s int resser elle ce que notre soci t tend de plus en plus faire La focalisation a aussi l norme inconv nient d appauvrir le th me pourtant dialectique des hommes et des animaux de le r duire en un domaine p le unique les hommes et sens unique des hommes vers sur les animaux en oubliant ou en cartant une bonne part de sa r alit et de sa complexit en n gligeant les influences des animaux sur les hommes est donc temps de s int resser au versant animal de cette histoire de voir comment les animaux enr l s et emport s dans les v nements et les ph nom nes historiques les ont
51. et animal D une histoire humaine une histoire animale ric Baratay professeur d Histoire contemporaine l universit Jean Moulin Lyon 3 Robert Delort LES ANIMAU ONT UNE HISTOIRE BARATAY LE POINT DE VUE ANIMAL gauche la girafe Zarafa lors de son p riple vers la France en 1927 au centre le chien Quiqui d fenseur du fort de Vaux droite La ka la premi re cosmonaute l histoire des relations entre les hommes et les animaux a t lentement constitu e au xx si cle en priorit par des amateurs au bon sens du terme venus ce sujet pour des raisons profes sionnelles ou d int r t personnel des v t rinaires des zootechniciens des agronomes des zoo logues des marins des militaires des chasseurs des aficionados etc ont crit sur les histoires de l levage de la p che de la chasse de la corrida de la zoologie de telles ou telles esp ces etc Les historiens professionnels d abord rares et isol s ont constitu ce chantier historique dans les ann es 1970 1980 sous limpulsion des travaux du m di viste Robert Delort parall lement int r t croissant des litt raires des ethnologues puis des sociologues et des politologues pour le sujet animal Qu ils soient amateurs ou professionnels les historiens se sont surtout pench s sur le versant humain des relations entre les hommes et les animaux parce que les sources sont d origine humaine qu ell
52. et de nature affective et esth tique dans une sorte de vis vis ou de c te c te sans objet d termin et orientant Cette ind termination se prolonge par une certaine incomp tence de l homme ordi naire dans le rapport concret l animal compte non tenu bien entendu des professionnels ou des exceptions Du coup l existence animale elle m me se trouve galement plac e sous le double signe de la passivit et de la d qualifi cation ou en tout cas de la faible qualification Jadis animal tait non seulement source de mati res mais aussi d ner gie source de mati res pour la viande la laine le cuir et les peaux source d nergie pour le transport transport de mat riaux et de personnes les esp ces concern es tant les b ufs les chevaux les nes et les mules pour le labour pour les moulins et autres machines peu pr s les m mes esp ces et enfin pour la chasse et le divertissement les chiens et les chevaux surtout Si exploit qu il puisse tre l animal d antan b n ficiait ainsi au moins d un r le et ce dernier tait absolument indispen sable pour l homme Cette dimension de partenariat et de r ciprocit dans la quotidiennet lui conf rait la figure d animal compagnon plut t qu animal de compagnie Les animaux participaient m me aux rapports sociaux en particulier en distinguant les hommes le cheval notamment tait l animal du privil ge celui bien s
53. fait artificialis e objectivement avec l animal industriel et exp rimental ou fantasmatique ment avec l animal anthropomorphis ou id alis ce que paradoxalement alimente aussi de plus en plus aujourd hui une certaine thologie vulgaris e souvent mal ma tris e par le public Relevons un l ment remarquable dans cette dissociation l effacement pr cis ment de l animal de ferme dont nous avons marqu la fonction synth tique majeure au c ur la fois des pratiques et du regard public Parmi ces trois p les l animal privil gi d sormais est bien l animal familier dont la place est devenue quasiment exclusive et en tout cas exorbitante Mais outre cette importance quantitative l l ment diff renciant historiquement cet animal proche car bien s r l apprivoisement n est aucunement nouveau et a t massif dans beaucoup de cultures tient son isolement rompant les anciennes cha nes qui le liaient jadis au reste du monde animal Ce caract re s par n emp che pourtant pas cet animal privil gi de constituer la r f rence et la norme pour pen ser l ensemble En gros c est l animal familier qui s est substitu l animal de ferme d antan mais sans du tout avoir sa capacit synth tique C est sous sa perspective que sont appr hend es et pr cis ment probl matis es les autres formes animales Cela est assez clair avec l animal sauvage qui appara t comme une sorte d animal
54. ions entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 6 E Baratay L histoire des relations entre l homme et l animal histoire humaine une histoire animale La nouvelle donne du droit animalier S verine Nadaud ma tre de conf rences en Droit priv facult de Droit et des Sciences conomiques de Limoges Le droit animalier et son volution passent par la question essentielle du statut juridique de lani mal Si l volution soci tale des relations entre l homme et l animal sugg re un renforcement de la protection juridique de l animal celle ci est soumise la mise en coh rence des diff rents textes nationaux qui lui sont appliqu s Cette complexit se confronte par ailleurs l influence croissante du droit europ en en ce domaine L tat du droit peut ainsi appara tre comme pr sentant une cer taine rigidit par rapport l volution sociale Le droit fran ais distingue deux statuts juridiques pour l animal Res propria pour les animaux domestiques dont la proximit avec l homme induit une protection plus forte et Res nullius pour les animaux sauvages Les premi res volutions du droit fran ais animalier ont t marqu es par ladoption de lois renfor ant progressivement la protection des animaux vis vis des mauvais traitements la loi du 10 juil let 1976 est fondamentale dans cette volution car elle donne l
55. ique des principes en l occurrence des droits Ceux ci sont non n gociables comme tout droit v ritable et a aucune rai son pour ne pas les accorder aux animaux selon Tom Regan Cependant y regarder de plus pr s on s aper oit que ces droits sont extr mement restrictifs et ne concernent au dire de Tom Regan lui m me que les mammif res g s de plus d un an En effet ses yeux la sensibilit quoique n cessaire ne suffit pas elle seule le seuil de la consi d ration thique exige galement un certaine vie psychique rendant possible la conception et l accomplissement de projets ce qui videmment resserre consid rablement le cercle thique Ces thiques animales sont elles m mes l objet de cri tiques de la part des thiques dites environnementales qui consid rent qu il s agit de se soucier non des individus mais des esp ces qui seules comptent dans l conomie globale de la nature ce qui est pour eux la valeur supr me Pro t ger les individus comme veulent le faire les partisans d une thique animale revient tout au contraire par une compassion mal plac e bloquer la logique darwinienne de l volution des esp ces par s lection naturelle et donc la r gulation de la nature par elle m me Pour conclure la situation contemporaine des rapports de l homme et de l animal ne semble pas tr s saine et gagnerait tre davantage explicit e Cette situation tient
56. iques homme animal Les esp ces utilis es en recherche Les esp ces agronomiques artiodactyies carnivores lagomorphes 1966 75 1976 85 1985 951996 2005 nombre de publications 5 8 08011 1 40111 1113 14 1 ASARAS et pales lens es mnt 8 11 5 6 UCS LE nomes El HOT 1111 E 1 vel h A gn Mi le 9 LES ESDECES domestiques URINSeES EN recherche Perspectives NTATION AGRICULTHRE FNVIRONNEMENT Mod les animaux pour l tude de maladies humaines Mod les naturels spontan s Ch vre mod le de l inversion sexuelle Chien mod le des Myopathies h r ditaires Mod les g n tiquement modifi s Lapin mod le de mucovicidose Une draine de maladies sont tudi es cher des mammif res d levage tra sg niques car tr s similaires aux atteintes humaines ALIMENTATION ULTURE ENVIRONNEMENT Mod les naturels de maladie g n tique La mutation sans corne chez la ch vre Ph notype sans corne Ph notype inversion sexuelle m le XX Autasomique Dominant 15 Autosomique R cessif PISY affecte 165 deux sexes XX axy uniquement les XX XY PIS XX PISH Eric Foallhoux Moile Fonnefer ALIMENTATION LGRICULTURE INRA UME BDR ENVIRONNEMENT
57. is traitements aux animaux Loi du 19 novembre 1963 extension du d lit d acte de cruaut aux animaux sauvages apprivolses ou tenus en captivit Loi du 10 sue 1976 loi fondamentale qui pose trois principes L animal est un tre sensible qui doit tre plac dans des conditions compatibles avec ses imp ratifs biologiques a 1 est interdit d exercer des mauvais traitements envers les animaux l est interdit de les utiliser de facon abusive E E Loi Nallet du 22 juin 1989 Elle impose l identilication des carnivores domestiques Lors de lout translerl de propriete el de facon syslemalique dans les d partements d clar s infect s par la rage Elle fixe galement les conditions sanitalr s relatives aux tablissements de vente o de garde d animaux Elle interdit l euthanasie syst matique des animaux perdus o abandonn s et prolonge les d lais de fourri re R forme du Code p nal en 1994 Place Les infractions l encontre de l animal en dehors de la cat gorie des atteintes 3165 aux biens Cr ation Linie V autres crimes et delits Loi du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et la protection des animaux modifie Le code civil et permet de distinguer l animal des choses inertes chose anim e Flus de clemence pour Les animaux errants istalut de chal libre reconnu Plus de contr les tatouage des animaux rendu 6011841601
58. le sujet NDLR il s agit de la communication de M Renaud Denoix de Saint Marc devant l Acad mie des sciences morales et politiques dans la s ance du 23 mai 2011 Interventions diverses pour que les changes ne se poursuivent pas sur une tonalit pol mique e Dans lhypoth se o les animaux auraient des droits qui serait charg d exercer ces droits S verine Nadaud La Suisse par exemple a organis un referendum sur la d signation d un d fen seur des animaux cette proposition a t rejet e l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire 7 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 2 A NOIIVEFIIEN DII DROIT ANIA D w aN ON ALNU S verine NADAUD Maitre de conf rences Universit de Limoges OMIJ CRIDEAU EA 3177 y LEE FROBLEMATIQUE Quelle nature juridique est conf r e l animal L animal a t il une existence juridique propre ind pendante de 58 relation avec l Homme L animal a t il des droits Ben ficie t l d un statut juridique 3 Existe t il un droit l animal ou droit animalier Quelles volutions a t il connu et pourquoi w Quelles perspectives futures pour le droit animalier Quels nouveaux enjeux juridiques ou probl mes r soudre INTRODUCTION L animal est au c ur des preoccupations sociales place privil gi e accord e certains d entre eux au sein des foyers a
59. ne approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 393 Corinne Cotinot Recherche et proximit s g n tiques homme animal Conclusion Jean Luc Guichet professeur de philosophie l IUFM de Beauvais Universit de Picardie Jules Verne Probl mes contemporains dans la relation entre l homme et l animal Les relations au pass imm morial entre homme et ani mal semblent devenues aujourd hui plus probl matiques Certes des mutations radicales et tout fait in dites ont transform intimement ces relations la fois de mani re objective dans les situations et de mani re subjective dans les repr sentations et les mentalit s Quelles sont les causes la signification et la port e de ces mutations Y a t il un lien avec lhumain et les probl mes que celui ci peut se poser sur lui m me Et sous quel horizon pour ces relations Telles sont les questions tr s massives que nous allons essayer de traiter sans avoir videmment la pr ten tion de les r soudre v ritablement Nous examinerons d abord les facteurs la source de ces mutations puis leurs cons quences et la formation du pro bl me proprement dit li la difficile confrontation de ces nouveaux terrains de mentalit et des pratiques contempo raines d exploitation des animaux Enfin nous voquerons rapidement des conceptions thiques r centes sp ciale ment dans les pays de langue anglaise 1 La nouvelle donne da
60. nes populations de reservoirs a Petits rongeurs tiques associ es Sur les vecteurs Evolution de l activit des vecteurs volution de leur r partition g ographique a Cycles reproductifs acc l r s Adaptation de nouveaux vecteurs Augmentation des densit s de populations humaines et animales Algmentation de la promisquit Exemple des volailles en Asie HEN1 N cessaire pour nourrir les populations humaines En relation troite avec la faune sauvage a En relation troite avec la population humaine locale 45 41 Evolution de la r partition J ographique des vecteurs Introduction de nouvelles esp ces Exemple d Aedes albopictus moustique tigre Peut transmettre la Dengue ou West Nile Originaire d Asie du sud et de l oc an indien D couvert en France continentale pour la premi re fois en 1999 Devenu esp ce indig ne Episode de Chikungunya en Italie DIN Modification des comportements ngouement pour la nature Redeveloppement des levages plein air gt donc augmentation contacts entre la faune sauvage et levages domestiques tuberculose Bourgogne Contacts Homme vecteurs maladie de Lyme s causes de s grande y Les 9 n mergence _ l mergence o Facteurs li s satnoc enc A agent P J ent climatiq lt p Eo Yi 5 r chauft
61. nir proche Les lieux d levage et d abattage d sormais s par s et ferm s n interf rent plus avec le paysage visible sauf bien s r dans les cam pagnes en particulier pour les bovins mais condition de s y rendre et ce rapport l animal de plus est seulement distance respectable Ensuite pour les esp ces celles ci globalement dans le rapport quotidien sont d sormais celles apprivois es essentiellement chiens et chats galement oiseaux de cage et poissons d aquarium les chevaux galement mais tr s exigeants en espaces et en soins et donc plus rares Comme chacun sait la France bat des records dans ce domaine de lanimal familier en Europe 1 et dans le monde 2 apr s les tats Unis Mais ce n est pas suffisant pour rattraper le d ficit de pr sence animale car non seule ment l ventail des esp ces apprivois es est extr mement r duit malgr les NAC nouveaux animaux de compagnie furets iguanes axolotls et autres mais en outre la visibilit animale est tr s faible le lieu d existence tant le domicile priv et l espace familial L existence publique des animaux quant elle est fugace promenade par les ma tres chats furtifs ou indirecte sous forme de bruits aboiements et de traces la d jection canine urbaine En outre ces ani maux sont fortement d sanimalis s gadg tis s tendan ciellement r duits anthropomorphis s parfois l extr me 2 facteur
62. ns la relation homme animal 1 factueur la s paration et la r duction du monde animal proche Depuis la nuit des temps et jusqu notre monde contem porain monde humain et monde animal sont intimement entrem l s s entrecroisant en une sorte de damier phy siquement perceptible M me dans le paysage urbain lui m me peupl d animaux domestiques et o des lieux et l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire parfois des quartiers entiers sont sp cialis s ceux bien s r des bouchers pratiquant eux m mes les abattages souvent en pleine rue comme le montre Le Tableau de Paris de S bastien Mercier de la fin xvi si cle les march s mais aussi les quartiers des tanneurs toujours plac s c t des cours d eaux et l odeur tout fait pes tilentielle par exemple proximit de la Bi vre Paris Tous ces espaces forte pr sence animale ont t chas s s du cadre urbain pour des raisons sanitaires ainsi des abattoirs pour des strat gies diverses de recomposition de l espace urbain publiques politiques souvent ou priv es promoteurs et investisseurs mais aussi du fait d volutions nouvelles et parfois r centes des sensibilit s souvenons nous de l exemple historiquement tout proche des Halles Paris Cette continuit spatiale et physique de l homme et de l animal tait loin de consister en une simple cohabitation mais s
63. ntifiques qui sont n cessaires mener aupr s des acteurs les plus concern s Anne Marie Vanelle CGAAER ce point de la discussion il me para t utile de rajouter que l approche transdisciplinaire que nous avons voulu donner cette journ e trouve tout son sens s agit de sujets complexes qui n cessitent de recourir toutes les disciplines concern es des sciences fondamentales aux sciences humaines et juridiques Intervention de la salle En tant que juriste PONCFS je ne pourrais pas travailler si je navais pas de contacts avec des scientifiques Je voulais juste apporter une petite pr cision en ce qui concerne les responsabilit s C est vrai que le Conseil d tat n a d cid qu en 2003 que l tat tait responsable Mais d s le milieu des ann es 50 en ce qui concerne lours notamment c tait l anc tre de l ONCFS le Conseil Sup rieur de la Chasse qui payait un contrat d assurance pour couvrir les d g ts d ours Dans le cas du loup la demande du minist re de l agriculture qui tait notre autorit de tutelle de l poque je crois qu on a commenc indemniser bien avant l arr t de 2003 par l interm diaire du WWF dans le parc du Mercantour Patrick Degeorges Dans le cadre des premiers programmes Life c est en 93 qu on 8 mis en place le fond d indemnisation des d g ts du loup On a choisi de travailler sur les pr dateurs pour prendre cet angle d attaque sur la responsabilit
64. pement et Reproduction Jouy en Josas 29 Conclusion Probl mes contemporains dans la relation entre l homme et l animal Jean Luc Guichet professeur de Philosophie l IUFM de Beauvais Universit de Picardie Jules Verne 34 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire f COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 LLOQUE L volution des relations moe son entre l homme et l animal Une approche tansd Anne Marie Vanelle pr sidente de la section Alimentation et Sant CGAAER A F 4 AL D Pascal Xicluna MinAgri Fr Nous devons la justice aux hommes et la gr ce et la b nignit aux autres cr atures qui en peuvent tre capables Il y a quelque commerce entre elles et nous et quelqu obligation mutuelle Montaigne Essais livre deux chap XI Si la question animale a inspir depuis des si cles de nombreux philosophes dans leurs r flexions sur la nature humaine les derni res d cennies sont marqu es par des volutions majeures dans les relations entre l homme et l animal qui en ont modifi l approche classique par la philosophie Le statut juridique des animaux leur bien tre leurs conditions de vie d levage et d abattage la baisse de la consommation de viande la r introduction dans la nature de certaines esp ces sau vages disparues l exp rimentation sur les animaux le r le social des animaux
65. r t s 5 Punir le braconnage sanctions p nales justice 6 Pr levEr des sp cimens en dernier recours Minist re de l Ecologie pr fectures ONCFS L volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage 18 et justice environnementale le cas du loup en France Le DISPoSiriE de protection du LouP 8 ya DECISION TOR ea Le 7 Atent public Constats de d 1152 Ieee ee e e 8 E 19 1 8 E E a 8 e pae 8 r Pr dation pme ACTION 4 za AGentpublie pen lemmmmmemmememememmemem FBar nie d indemnisation Constats ge dommage a 4 1 a aa 18 aa aa a a as aia aaa CCI financi re 16585 8 8 3 6 3 8 6 5 3 1 CES k h D EE h M demnisation p bam m ACTION 9 ee mm e ae DECISION GC OO OT A Atentpublic I I 1 ij I i Ez
66. r de monte et non de labour ou de trait Celui ci souvent d ailleurs remplac par des mules tait celui du paysan Ainsi les animaux taient socialement fortement diff renci s et signifiants D sormais le rapport est donc celui d une co pr sence non qualifi e priv e de la valeur objective d un rapport de tra vail ce qui est confirm plut t que d menti par les quelques exceptions de l quitation et de la chasse dont il faut en outre observer qu elles rel vent plut t de la sph re du loi sir Ce ne sont gu re que les chiens sp cialis s chiens de sauvetage de gardiennage guides d aveugle etc qui voquent les anciens m tiers animaux jadis si prosp res et encore s agit il de formes marginales Certes il y a l animal d levage et d exp rimentation Mais pr cis ment il ne croise pas le rapport humain sous forme active mais se r duit un tre objet ainsi l animal d levage arrive au consommateur sous forme de produit alimentaire fini et l animal d exp ri mentation est li la production de l objet m dicament et seulement marginalement comme test l animal ainsi d qualifi comme puissance appara t d sor mais avant tout comme mati re alimentaire industrielle scientifique et m dicale et aussi sous des formes non mat rielles affective et imaginaire ressource largement exploi t e galement sous des formes publicitaire ou m diatique l volution des relations en
67. roit collection P F CNED 2012 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 3 8 Jean Luc Guichet Probl mes contemprains dans la relation entre l homme et l animal
68. s thiques animales Signalons que en cons quence assez logique de cette situation des th ories thiques se sont constitu es sp cialement dans les pays de langue anglaise C est ce que l on appelle les thiques animales appellation ambigu et vaudrait certes mieux les appeler les thiques des rela tions avec l animal ce qui est cependant un peu long l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 al Jean Luc Guichet Probl mes contemprains dans la relation entre l homme et lanimal Deux conceptions particuli rement se d gagent celle de Peter Singer qui se rattache la longue tradition philoso phique anglaise de l utilitarisme et celle de Tom Regan qui rel ve pour sa part de ce qu on appelle une th orie des droits La premi re celle de Peter Singer se rattache donc Puti litarisme c est dire un courant philosophique tr s puis sant d outre manche datant du xvii si cle et qui propose avant tout une thique Consid rant que tout tre sensible vise un tat de satisfaction que l on peut assimiler au bon heur et qu il faut faire droit une telle aspiration qui est universelle et l gitime Jeremy Bentham An ntroduction to the Principles of Morals and Legislation 1789 le fonda teur initial d clare qu il faut calculer tous les plaisirs des tres sensibles et retenir les choix
69. s animaux se convertissent en gentilles figurines de th tre parlant une langue convenue dont la fonction est d unifier illusoirement ces trois p les en fait devenus inconciliables Ceux qui en d noncent sans le vouloir les incoh rences sont souvent les enfants tonn s de rencontrer dans leur assiette du soir le m me animal pr sent comme si gentil et d sormais souvent si intelligent mais on leur expliquera qu il ne s agit pas du m me 2 Animalit et culpabilit Cette situation du rapport de l homme et de l animal en g n ral aujourd hui a fortement d s quilibr la balance d identit et d alt rit qui a toujours fait de l animal pour l homme une v ritable machine d identification de soi par opposition ou mod le Cette balance tend aujourd hui de plus en plus fonctionner dans un sens majoritairement identitaire du fait en particulier du poids de l animal proche au sein de la famille et projet comme on l a vu en mod le animal en g n ral Plus pr cis ment pour expliquer cette nouvelle situation il importe de voir que de mani re g n rale se heurtent des facteurs tr s puissants de rapproche ment d une part et des facteurs de s paration et d exploi tation de l autre ce qui constitue un m lange quelque peu d tonnant et surtout culpabilisant Trois facteurs tr s puissants de rapprochement semblent majeurs la saturation affective li au d veloppement g n ral de la
70. s d tude les applications 51286 Lait 2009 Premiers s quen ages complets de mammif res d levage la vache le porc le cheval le lapin Quelques exemples 2010 Le mouton ete 6 jour 38 esp ces de mammif res enti rement s quenc es Perspectives En projet G nome 10K s quencage complet des g nomes de 10 000 esp ces de vert br s L arbre phylog n tique des mammif res KN 1 BY O Il D im ul 1 LE 1 555555 L arbre phylog n tique des mammif res N MONOTREMATA kie r s F l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 30 Corinne Cotinot Recherche et proximit s g n tiques homme animal La cytog n tique mol culaire LE Er 11 8 988 Gi UE AT 16 6 118 Les de chromosomes humains d tectent 30 35 r gions homologues cher le chat 45 r gions cher le panda erg Hy dons be caryotype canin ALIMENTATION AGRICULTURE ENVIRONNEMENT Les diff rents types de mod les animaux Mod les naturels parfois qualifi s de spontan s Maladies ou conditions pr sentes naturellement chez les animaux et identiques des maladies ou affections humaines Mod les exp rimentaux Modeles chez lesquels les scientifiques reprodui
71. s de protection de la nature FRAPNA et FERUS et maires des communes situ es au sein des Zones de Pr sence Permanente de l esp ce Repr sentations de l ANIMAL SAUVAGE et justice environnementale l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire 1 6 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 En raison des risques d atteintes irr versibles qu il peut causer la NATURE l homme a d sormais une RESPONSABILITE particuli re son gard in dite dans l histoire Nouvel objet de la responsabilit humaine l animal SAUVAGE est embl matique de cette dimension ETHIG UE de la relation la nature juridiquement l animal DOMEST IQUE est une RES PROPRIA la chose de son propri taire Comme une marchandise c est un BIEN PRIVE qui peut tre achet ou vendu dans le commerce Son propri taire assume donc la RESPONSABILITE des dommages qu il cause ou qu on lui cause Cette responsabilit est encadr e par le CODE CIVIL juridiquement l animal sauvage est une RES NULLIUS la chose de personne s Ul faute de ma tre en assume alors la protection la responsabilit La loi ne le prot ge qu en partie il un statut sp cifique Son statut juridique est li la VALEUR PROPRE de chaque esp ce Cette valeur n est pas arr t e une fois pour toutes Elle est sans cesse renouvel e r ajust e la r alit Cette d marche de AUA
72. sans doute au fond beaucoup un certain rapport humain soi et la difficult de s identifier plus clairement dans le rapport l animal Sans doute l animal est il largement un r ceptacle et une toile de projection de probl mes qui appartiennent l homme et son mal tre contemporain notamment dans son rapport la nature Mais certaine ment aussi des modifications cons quentes et r elles aboutissant plus de bien tre animal dans les modes d levage car tout n est pas que fantasme contribue raient fortement ces claircissements n cessaires du rapport de l homme et des animaux tant bien tre animal et bien tre humain sont li s et ont un horizon fortement Commun R f rences bibliographiques e Trait des animaux Condillac commentaire Paris Ellipses 2004 Rousseau l animal et l homme L animalit dans l horizon anthropolo gique des Lumi res Paris Cerf 2006 e Usages politiques de l animalit dir Paris L Harmattan 2008 e Douleur animale douleur humaine donn es scientifiques perspec tives anthropologiques questions thiques dir Paris Quae 2010 e De l animal machine l me des machines querelles biom caniques de l me xvi xxF si cles Publications de la Sorbonne n 42 de Dix huiti me si cle L animal des Lumi res codir avec Jacques Berchtold e Probl matiques animales Th orie de la connaissance anthropologie thique et d
73. sent exp rimentalement une affection ou une maladie humaine Mod les g n tiquement modifi s un ADN trange ajout uralen bien certains g nes ont t remplac s QU Ina akih ouh knock in Ces mod les Birate tre fondement g n tique de certaines maladies de la susceptibilit ou la r sistance celles ci Crit res de choix des mod les animaux Caract ristiques g n tiques et physiologiques du mod le Dur e de vie de l animal Taille de l animal Intervalle de g n ration nombre de petits ete Disponibilit de l esp ce Nombre d animaux n cessaire pour que l exp rience soit valide Disponibilit d outils de recherche Prix de l animal et co t des soins lui prodiguer Installations n cessaires pour h berger l animal Expertise en entretien des animaux Les esp ces utilis es en recherche Les rongeurs 9 1986 751976 851986 951996 2005 nombre de publications 4 5 1 MA 1 555 Es Les esp ces de mammif res utilis es en recherche Les domaines d tude les applications Quelques exemples Perspectives IMENTATION L ENVIRIONMIE M EN T Recherche et mammif res d levage Des possibilit s nouvelles Des atouts 665 outils de g nomique mussi e taille humaine des
74. subjectivit passe devant la notion de sujet L anthropomorphisme donne une grande marge d interpr tation E B Culturellement on a toujours s par les poissons et produits de la mer des viandes Effective ment les premiers sont toujours troitement li s leur environnement ce qui n est pas le cas des animaux producteurs de viande Quelques r f rences sur l expos e champ pour l histoire l animal Cahiers d histoire 42 L animal domestique xvF xX si cle 1997 3 4 t l chargeable gratuitement sur http hal univ lyon3 archives ouvertes fr hal 00485476 fr e Les socio anthropo logues et les animaux R flexions d un historien pour un rapprochement des sciences Soci t s 2010 2 t l chargeable sur http www cairn info revue societes 2010 2 htm De Phomme h ros l animal acteur et retour Histoire des Alpes 15 L homme et l animal sauvage 2010 t l chargeable gratuitement sur http halshs archives ouvertes fr halshs 00561243 fr R f rences sur l utilisation humaine des animaux e 26 25 de somme Des animaux au service des hommes Poche Point Histoire Seuil 2011 R f rences sur l histoire animale e Chacun jette son chien De la fin d une vie au xx si cle Romantisme 153 2011 3 147 162 t l chargeable sur http www cairn info revue romantisme 2011 3 htm Le point de vue animal une autre version de l histoire Seuil 2012 l volution des relat
75. t la fonction cosyst mique du pr dateur c est dire son r le de r gulateur sur les esp ces proies et en cascade sur l ensemble du milieu C est en quelque sorte le service rendu par les pr dateurs dans l entretien des milieux sauvages y a beaucoup de controverses scientifiques sur le sujet S agissant du plan loup il y a tout un volet consacr cet aspect dans le cadre d un programme conduit par le CNRS et PONCFS Salle Je connais parfaitement ces travaux et j en connais les r sultats c est pour a que je vous pose la question Vous avez lud la partie scientifique Patrick Degeorges 1 arrive En fait on a toujours donn une justification la protection de la nature en s appuyant sur des l ments scientifiques li s aux menaces pr sent es par certaines l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 P Degeorges Lalo Responsabilit et biodiversit repr sentations de l animal sauvage et justice environnementale le cas du loup en France esp ces Mais ces arguments on s en est rendu compte avec le cas des pr dateurs ne suffisent pas C est la raison pour laquelle on a insist sur les aspects thiques Dans le cas du loup on ne sait pas exactement le r le qu il joue dans les cosyst mes fortement anthropis s y a donc controverse y a des loups en Italie et en Espagne 35
76. traltanoe 6 d actes de csut sur des aniMAUX l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 S verine Nadaud La nouvelle donne du droit animalier L ANIMAL f Rapport Antoine sur le r gime juridique de l animal de 2005 la demande du Ministre de la Justice M Perben Le rapport fait deux propositions alternatives de r forme du Code civil cr er une categorie juridique sp cifique pour les animaux o bien faire d eux des biens proteges w Rencontres Animal et Soci t organis es en 2008 l initiative du Minist re de l Agriculture Groupes de travail sur diverses questions et propositions Avant projet de r forme du droit des biens dans le Code civil par l Association H Capitant 19 novembre 2008 Article 521 sous r serve des lols qui les prot gent les animaux sont soumis au regime des choses corporelles w Mais toujours rien l horizon le l gislateur a t il tout simplement baisse les bras Dima OU re 7e DISPERSION DES TEXTES QUI LUI SONT CONSACR S Code de Code rural L environnement Livre Il Livre IV Patrimoine naturel E A j kn Code Code civil p nal Art 528 521 1 Art 1385 et 521 2 Absence de statut unique Ur a O Complexit 41 mati ENT 16 DIVERSIT DES R GIMES JURIDIQUES DE L ANIMAL Dichotomie animal domestique
77. tre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 3 D Jean Luc Guichet Probl mes contemprains dans la relation entre l homme et l animal 3 facteur la Sensibilisation Ainsi s par et d qualifi priv de la dimension de l action et du faire le rapport de l homme et de l animal d sor mais en quelque sorte en roue libre est largement livr l empire de la repr sentation puisque il n est plus ancr dans un terrain de r alit suffisant Ce rapport l animal a vu ainsi sa dimension empirique de connaissance effective et concr te s all ger au profit de celle id ologique et imagi naire voire fantasmatique Cet empire de la repr sentation faisant de l animal une sorte de girouette expos e tous les vents de l opinion tire sa force du nouvel investissement de sensibilit dans le rapport au vivant Certes le rapport de sensibilit l animal a toujours plus ou moins exist mais il tait jadis second et encadr D une part l imp ratif co nomique de la survie et du profit passait devant et faisait loi et d autre part la sup riorit et le droit humain exploi ter les animaux ne posaient globalement pas probl me car tait soutenu par des syst mes puissants et partag s de conviction et de justification en derni re instance th olo giques L homme pensait l animal dans un ordre global un cosmos qui lui donnait une place de
78. uement pour la nature maladie de Lyme transmise par des tiques et ou pour les animaux de compagnie bact ries pyog nes pasteurelloses salmonelles et oiseaux ou reptiles peste et chiens de prairie Enfin les volutions technologiques sont elles aussi porteuses de facteurs favorisant les mergences de zoonoses farines de viande et ESB cha ne du froid et Listeria de m me que les conflits arm s du fait de leur cort ge de d placements de populations animales et humaines de l crou lement des syst mes d hygi ne et des services sanitaires l mergence d une zoonose ne d pend donc pas d un facteur unique mais bien de la combinaison de facteurs propres aux pathog nes de facteurs environnementaux et de facteurs li s l homme La lutte n cessite une structuration solide de la surveillance ainsi que la collaboration au quotidien des services et professionnels en charge de la sant humaine et animale l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire 1 0 COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 75 des maladies mergentes sont des zoonoses OMS Grand impact m diatique Des maladies tr s m diatis es Ne pas confondre Exemple le Sida a 1 Origine grands singes a 2 Franchissement de la barri re d esp ce 3 Actuellement transmission Epid mies animales Des inqui tudes fond es _ 1 io
79. ugmentation du nombre d associations de protection animale 1 est ainsi au c ur de certains d bats et controverses Fronti res humanit animalit L gitimite de la pr minence de l H sur la nature Qui trouvent videmment un cho d ns la sph re juridique Perception de l animal en droit travers Les rapports et liens qu il entretient avec l Homme Plus le lien est troit entre Homme et Animal plus la protection est grande Evolution des rapports Homme Animal et demande soci tale forte en faveur d une plus grande protection juridique de l animal volutions juridiques tant al niveau national qu international w L animal est pourtant toujours l heure actuelle pris au pi ge de la structure parfois un peu trop rigide du droit LE CONCEPT D ANIMAL EN DROIT FRAN AIS Quelle nature juridique pour l animal Personne sujet de droit o chose objet de droit Diversit des r alit s animales t par cons quent du concept juridique d animal Animal j Res propria Animal domestique Animal de compagnie Animal de rente Res nullius Animal sauvage non apprivois non captur 5 E Ai F 4 PRINCIPALES EVOLUTIONS DU DROIT Code civil de 1804 Loi Grammont du 2 juillet 1850 Cette loi punissait d une amende de 1 15 francs et d une peine de 1 5 jours de prison les personnes ayant fait subir publiquement des mauva
80. uleur 355052 aux les interactions g notypes environnement et d initier des approches pr dictives experimentales ma ang sen paaa fiable ne peut emaner d animaux en conditions de Vers une r duction de l utilisation des mod les animaux mais ar op 1 Fe Utiliser des m thodes de recherche alternatives chaque fois que cela est possible La place occup e par l animal en recherche est et restera primordiale ric Baratay propos des comit s d thique on a l impression que les animaux sont de simples boites exp rimentation Corinne Cotinot INRA ENVA On observe une volution dans ce domaine les jeunes chercheurs scientifiques sont maintenant sensibilis s la souffrance animale et aux droits des animaux Cependant l utilisation des chiens dans lexp rimentation animale pose des questions d thique tr s pointues Question de la salle La forte adaptation des animaux d exp rimentation aux conditions de labo ratoire lign es consanguines mini porcs ne risque t elle pas de g ner les recherches en s loignant du mod le humain Corinne Cotinot Le syst me g n tique des animaux de laboratoire ne refl te pas la diversit g n tique des humains n existe pas de mod le animal universel pour l homme La question se poser dans le choix d un mod le animal est quel est le mod le animal le plus pertinent pour homme L volution des relations entre l homme et l animal U
81. x Mammif res oncas 1976 1997 chat de ferme P europ ens p aquatiques exotiques Amateurs 7 21 1 14 2 23 9 9 1 4 2 5 6 O7 2 8 1 4 9 9 Pro 1 24 6 21 3 11 5 0 4 9 1 6 0 1 6 1 6 19 8 Livres 1000 1946 16 42 8 14 8 4 8 0 0 9 5 0 4 8 0 9 5 Livres 1947 1975 14 23 9 7 8 10 9 3 1 1 6 3 1 0 1 6 10 9 23 5 Livres 1976 1997 70 19 8 16 7 18 5 6 6 3 9 4 4 0 4 2 6 1 3 16 2 Articles 2 1 20 4 19 24 9 5 9 3 9 3 0 1 12 7 1 9 4 9 l volution des relations entre l homme et l animal Une approche transdisciplinaire COLLOQUE Paris le 29 novembre 2011 D E Baratay histoire des relations entre l homme et l animal D une histoire humaine une histoire animale Question de la salle N y a t il pas un danger voir l animal selon le prisme humain En d autres termes le danger n est il pas de faire de l anthropomorphisme ric Baratay Les deux cueils viter sont l anthropomorphisme et l anthropocentrisme Ce dernier emp che de se poser des questions et constitue donc un s rieux cueil dans l tude des relations entre l homme et l animal L anthropocentrisme est donc proscrire En revanche lan thropomorphisme est in vitable mais n est pas forc ment mauvais car il permet de se poser des questions Le risque est n anmoins qu il conduise de mauvaises conclusions En r alit la v ritable question est de savoir si Panimal est un sujet L animal en tant qu objet

L`évolution des relations entre l`homme et l`animal

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

L`&eacute;volution des relations entre l`homme et l`animal

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

L`évolution des relations entre l`homme et l`animal