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Numéro 3 - WordPress.com

1. Le droit au proc s quitable dans la proc dure de gestion de fait note sous CE 30 d c 2008 Beausoleil et Mme Richard AJDA 2004 1301 28 CEDH 10 mai 2007 Tedesco c France 29 l expos des motifs de la loi indique clairement que L objectif premier de cette r forme est de mieux r pondre d s lors que sont concern es les proc dures juridictionnelles des juridictions financi res aux exigences r sultant de l article 6 de la convention europ enne des droits de l homme Elle vise notamment renforcer le droit qu a toute personne d tre entendue quitablement publiquement et dans un d lai raisonnable par un tribunal ind pendant et impartial 12 Revue des Etudiants Publicistes L arbitrage d investissement dans l Accord conomique et commercial global L Accord conomique et commercial global AECG qui a t publi l issue des n gociations entre l Union europ enne et le Canada le 26 septembre 2014 alimente les discussions politiques conomiques et juridiques Pas encore entr en vigueur car n cessitant peut tre la ratification de tous les Etats membres de l Union ce trait de libre change fait l objet d un d bat publique entre autres sur la l gitimit de l arbitrage Un claircissement sur le d veloppement de l arbitrage international 81 et de son contenu 82 dans l Accord conomique et commercial global pourrait permettre de mieux comprendre cette pratique et
2. 9 BARROSO FIGUEROA J La autonom a del derecho de familia Revista de la Facultad de Derecho de M xico en lineal 1967 no 68 P 832 de niveau constitutionnel les ordres juridiques tudi s r pondent ce crit re Le crit re scientifique fait r f rence l existence d une doctrine propre au droit en question en France il n y a pas encore de revue de droit lectoral Le crit re didactique implique l enseignement du dit droit comme une mati re part enti re le droit lectoral comme tel n est pas enseign en France plus souvent sous la forme d tudes compar es de syst mes politiques tandis qu au Costa Rica le droit lectoral est une mati re enseign e en Maestria mais en Licenciatura il se confond avec le cours de droit constitutionnel Le crit re juridictionnel renvoi videmment une juridiction sp cialis e en ouvrant ce crit re l existence d un juge sp cialis car un tribunal par droit est mat riellement impensable Le crit re conceptuel fait r f rence l existence de principes propres au droit tudi Et enfin le crit re processuel entend l existence de recours propre ce droit Ainsi l autonomie du droit lectoral semble tre acquise au Costa Rica mais pas encore totalement implant e en France L tude plus approfondie travers la m thodologie du droit compar qui offre la possibilit de connaitre de nouveaux auteurs de ces quelques l ments
3. A la lecture de l AECG la partie sur l arbitrage est donc dans la lign e des trait s d j en vigueur bilat raux ou plurilat raux Bien videmment cette partie inclut certains choix des n gociateurs comme la volont de rendre accessible la protection des investissements au plus grand nombre Dans le m me temps nous avons vu que certains points sont particuli rement innovants expliqu es par la r partition des comp tences entre l UE et ses Etats membres En tout tat de cause la r daction de l AECG est un avant go t du trait qui est actuellement n goci entre les Etats Unis et l Union europ enne dont l impact conomique sera plus cons quent Estnotablel absence d information pr cise aux populations qui seront pourtant parmi les premi res concern es par la conclusion d un trait d une telle ampleur cet gard les responsables politiques ont un devoir d explication qu ils doivent remplir Vincent BASSANI Dipl m du Master 2 Droit international conomique Parcours Recherche Universit Paris Panth on Sorbonne 29 D s que possible apr s avoir entendu les parties au diff rend 15 Revue des Etudiants Publicistes La place des f d rations sportives et de l AFLD dans la lutte contre le dopage 8 juillet 1998 5h30 du matin au d tour d une route de campagne non loin dela fronti re franco belge la douane fran aise appr hende Willy Voet soigneur de l quipe cycliste Festina
4. bord de sa voiture plus de 500 flacons de produits dopants sont d couverts L affaire r v l e 3 jours du d part du Tour de France aura un effet majeur sur le public Au del de la crise de confiance des spectateurs dans les performances cyclistes le mouvement sportif international sera secou par les r v lations Un an plus tard sous l gide du Comit International Olympique CIO sera fond e l Agence Mondiale Antidopage AMA qui a pour but d harmoniser l ensemble des pratiques antidopage L affaire Festina fait entrer la lutte contre le dopage dans sa phase moderne Aujourd hui la lutte contre le dopage est devenue au c t du droit des affaires un aspect majeur du droit du sport Ainsi l tude du droit des sanctions en mati re de dopage r v le un ensemble de proc dures complexes du fait des nombreux acteurs qui agissent dans ce domaine mais galement des proc dures en elles m mes Les proc dures de sanctions d pendent de plusieurs acteurs l chelon national et international l organisation nationale antidopage ONAD qui est l AFLD dans le cas de la France pour l ensemble des athl tes pr sents sur le territoire national hors p riode de comp tition mais galement lors des comp titions caract re national les f d rations internationales l gard des licenci s de leurs f d rations ou lors des comp titions internationales c est dire des comp titions organis es par elle ou so
5. 6 Revue des Etudiants Publicistes concernent diff rents l ments essentiels du contrat savoir la protection des donn es leur conservation leur r versibilit les clauses de responsabilit s ou de non responsabilit les clauses de modification unilat rale du contrat qui sont tr s souvent impos es mais d autres questions se posent il en va ainsi pour le choix de la loi applicable ou les clauses de r glement des litiges Tant de clauses qui en pratique se trouvent impos es au client du fait du rapport de force d s quilibr dans le contrat de cloud Par ailleurs la mati re tant contractuelle l encadrement et la r glementation ne peut se faire que par le biais de recommandations de mod les de clauses ou tout autre instrument de droit souple soft law cependant l absence de valeur contraignante ne peut offrir un v ritable cadre juridique en Europe ni une v ritable harmonisation et dans le sens inverse une r glementation trop stricte ne constituera t elle pas un frein pour l conomie Aussi quelle place accorder aux juridictions nationales et europ ennes en vue d assurer la bonne application des r gles institu es D autres pistes devraient sans doute tre envisag es comme par exemple la cr ation d un nouveau type de contrat avec un r gime juridique propre o s orienter vers le droit des contrats sp ciaux comme le pr conisent certains auteurs en doctrinelf En d finitive une chose est s r le
6. soutenait que les dispositions pr cit es du c du 1 de l article 145 n avaient pour seul effet que d exclure du b n fice du r gime des soci t s m res les dividendes mis en paiement pendant la dur e du pr t de sorte que le pr t de titres ne constituait pas une rupture dans l engagement de conservation du pr teur Le Conseil d Etat l inverse a jug qu il r sulte de ces dispositions que la soci t qui pr te des titres une autre lui a transf r leur propri t selon l article 1893 du Code civil rendu applicable au pr t de titres financiers par renvoi de l article L 211 22 du Code mon taire et financier et ne peut par cons quent tre regard e comme ayant conserv ses titres pour l application du r gime des soci t s m res Autrement dit le pr t de titres qu il rel ve de la loi de 1987 ou soit de droit commun constitue une rupture de l engagement de conservation et ce alors m me que celle ci n a pas eu d effet sur le contr le de la soci t qui a mis ces titres Au del de l hypoth se du pr t de titres le Conseil d Etat pr cise galement que l article 145 ne pr voit aucune cause d interruption ou de suspension du d lai de conservation de sorte que la dur e de conservation des titres doit tre continue et ininterrompue pendant au moins 2 ans En d finitive il nous semble que les titres pr t s en application de la loi de 1987 ne peuvent tre pris en compte aussi bien par le pr teur
7. tralement oppos s en termes de superficie et de population les deux pays ont une tradition constitutionnelle qui est apparue sensiblement la m me poque En effet le Costa Rica connait actuellement sa Seconde R publique avec un parlement monocam ral et a eu quinze constitutions depuis son ind pendance de la couronne d Espagne en 1812 La France est r gie par la Constitution de sa cinqui me R publique avec un parlement bicam ral et depuis 1791 a t sous l empire de quinze constitutions Les deux pays connaissent aussi un calendrier lectoral similaire avec des lections pr sidentielles parlementaires et locales Il s agit donc de deux d mocraties avec des points communs mais qui s inscrivent dans deux contextes g ographique A et historique B diff rents I ce qui donne des pistes de 1 Congr s International de Droit Compar Tenu Paris du 31 juillet au 4 ao t 1900 Proc s verbaux des s ances et documents LGDJ 1905 2 PFERSMANN O Le droit compar comme interpr tation et comme th orie du droit RIDC 2001 n 2 volume 53 p 277 3 Ibid r flexions quant la divergence paradigmatique en ce qui concerne le droit lectoral Il notamment en mati re de justice lectorale A et de rapport du droit lectoral avec les autres droits B l Des d mocraties int gr es dans l espace et dans le temps L int r t est ici de montrer que ces deux mod les sont le fruit de fact
8. 145 du CGI Avant toute chose il faut rappeler que la loi de 1987 avait essentiellement pour objectif d assurer la neutralit fiscale du pr t de titres tant l gard du pr teur qu celui de l emprunteur Il est cependant toujours possible d envisager hors du cadre de ce r gime fiscal de faveur un pr t de titres relevant des r gles issues des articles 1892 1904 du code civil r gissant le pr t consommation Selon l article 1893 du code civil l emprunteur devient alors propri taire des titres et dispose par cons quent du droit aux fruits et du droit de vote qui leur sont attach s Un tel pr t est assimil une cession au sens de l article 39 duodecies du code g n ral des imp ts et impose la prise en compte des plus ou moins values d gag es l occasion de l op ration Dans l affaire Art mis Conseil une soci t d tenait plus de 5 du capital de sa filiale ayant proc d plusieurs distributions de dividendes qui furent plac es sous l empire du r gime des soci t s m res Avant un d lai de conservation de ces titres pendant 2 ans la soci t m re a consenti un pr t sur certains d entre eux ayant eu pour effet de faire tomber sa participation dans sa filiale moins de 5 L administration v rificatrice a remis en cause l application du r gime pour l ensemble des dividendes 7 CE ss sect 3 8 24 septembre 2014 n 363555 St Art mis Conseil 8 Chapitre V de la loi du 17 juin
9. 1987 sur l pargne codifi es pour la plupart aux articles L 432 6 et suivants du code mon taire et financier puis aux articles L 211 22 et suivants du m me code en application de l ordonnance 2009 15 du 8 janvier 2009 9 Disposition issue de l article 37 du chapitre V de la loi de 1987 10 Voir sur ce point les articles L 211 24 L 211 26 du CMF ainsi que les articles 39 1 5 16 me alin a 2 me phrase 39 1 5 21 me alin a 39 duodecies et 38 bis du CGI qui emp chent notamment la constatation de toute plus ou moins value chez l emprunteur ou le pr teur lors de l op ration de pr 11 Si l article 1892 pr voit qu un pr t consommation porte sur une certaine quantit de choses qui se consomment par l usage la jurisprudence et la doctrine estiment que moins que la consomptibilit c est la fongibilit qui caract rise l objet du pr t consommation si bien que le pr t de titres peut relev de cette cat gorie d s lors que l emprunteur a le pouvoir de disposer des titres emprunt s dont il est propri taire charge pour lui de les restituer par quivalent voir en ce sens Cass civ 8 mai 1950 Cass 1 re civ 5 d cembre 1962 Chazal J P et Reinhard Y R flexions sur le probl me de la validit du pr t de consommation d actions RTD Com 2001 p 147 per us au motif que la condition tenant la conservation des titres pendant au moins 2 ans n tait pas remplie La soci t
10. 681 de la Convention europ enne des Droits de l Homme Pour comprendre l affaire Martinie il nous faut rappeler la jurisprudence de la Haute juridiction de l ordre administratif 1 L exclusion originelle de l applicabilit du volet civil de l article 681 D s 1991 le Conseil d Etat avait affirm que le volet civil de l article 681 ne pouvait tre appliqu la proc dure suivie devant les juridictions financi res Cette position fut maintenue du moins en ce qui concerne le volet civil de l article 681 A l inverse le volet p nal avait quant lui t jug applicable tant par le juge administratiff que par le juge europ en aux sanctions p cuniaires prononc es par les juridictions financi res En effet ces sanctions rel vent sans conteste de la mati re p nale au sens de la jurisprudence de la Cour de Strasbourgf L exclusion originelle du volet civil de l article 681 s explique avant tout pour des raisons troitement li es la singularit de la proc dure devant les juridictions financi res les juridictions financi res jugent les comptes et non les individus Comme le soulignait le Conseil d Etat dans un arr t d assembl e la Cour des comptes ne peut l galement fonder les d cisions qu elle rend dans l exercice de sa fonction juridictionnelle que sur les l ments mat riels des comptes soumis son contr le l exclusion notamment de toute appr ciation du comportement personnel des comptables
11. du march unique num rique est que les pays de l UE appliquent des r gles contractuelles diff rentes en mati re de ventes transfrontali res Dans cette perspective il nous est apparu l gitime de s interroger sur le r le que le droit des contrats pouvait jouer en la mati re D s lors en vue de fournir des l ments de r ponse cette question il apparait n cessaire de revenir sur les probl matiques li es la d finition juridique du cloud computing avant d aborder les questions relatives aux pratiques contractuelles en mati re de cloud computing Pr cisons enfin qu un choix personnel a t fait de ne pas aborder la question de la protection des donn es caract res personnels dans la mesure o cette question constitue notre sens un th me part enti re qui par honn tet intellectuelle ne peut tre trait de mani re succincte mais qui pourra faire l objet d une contribution prochaine l Le cloud computing ou l informatique en nuage une notion prot iforme Le cloud est un ph nom ne qui embrasse toute la soci t il int resse autant qu il inqui te il constitue l une de ces volutions de l histoire qui selon le doyen Savatier force le juriste une adaptation continue la r alit sociale Le cloud recouvre des r alit s la fois multiples et complexes qui rendent sa d finition juridique 4 Disputive technologie Advances that will transform life business and the g
12. finition du vocabulaire de l informatique et de l internet L informatique en nuage est une forme particuli re de g rance de l informatique dans laquelle l emplacement et le fonctionnement du nuage ne sont pas port s la connaissance des clients Enfin de son c t la CNIL d finit le cloud comme La forme la plus volu e d externalisation dans laquelle le client ou l utilisateur dispose d un service en ligne dont l administration et la gestion op rationnelle sont effectu es par un sous traitant Ces diff rentes d finitions plaident en effet en faveur d une uniformisation mais est ce pour autant pathologique qu ils y en aient plusieurs La r ponse est assur ment n gative dans la mesure o le cloud ou plut t les offres de cloud se sont d velopp es de fait il existe en r alit diff rents types de cloud cloud privatif ou priv reserv aux partenaires privil gi s ou collaborateurs autoris s d une entreprise cloud priv externalis cloud public externe l organisation accessible via internet cloud hybride combinant deux ou plusieurs cloud D s lors il est fort probable que ce soit l existence de diff rents types de cloud qui induit cette multitude de d finitions N anmoins les contours du cloud computing demeurent flous et m riteraient d tre pr cis s nous pensons cependant que certains l ments doivent imp rativement tre int gr s la r flexion dan
13. forme Le noyau dur de l arr t Martinie re u confirmation en 2007 avec l affaire Tedesco La diff rence majeure avec l arr t Martinie r side dans la non violation de l article 681 tant donn que l audience devant la Cour des comptes tait publique 867 L arr t Tedesco pr c da le temps de la r forme Cette derni re r sida dans l diction de la loi du 28 octobre 2008 compl t e par le d cret du 19 d cembre 2008 L objectif du l gislateur est clair Il s agit d apposer un sceau d euro compatibilit la proc dure suivie devant les juridictions financi res Ainsi la loi vise combler les carences point es par la Cour dans l arr t Martinie L article 13fixe la publicit de l audience au rang de principe g n ral Le huis clos n est pas supprim II demeure possible si la sauvegarde de l ordre public ou le respect de l intimit des personnes ou de secrets prot g s par la loi l exige L article 13 pr cise par la suite que Le d lib r des juges est secret Le magistrat charg de l instruction et le repr sentant du minist re public n y assistent pas La loi de 2008 a semble t il ferm le d bat quant l euro compatibilit de la proc dure suivie devant les juridictions financi res Un affermissement de la position de la Cour EDH reste envisager Leo Genty Dipl m du Master 2 Droit public des affaires Parcours recherche l Universit Paris Panth on Sorbonne 27 ROLIN F
14. int ress s La responsabilit du comptable a donc un caract re objectif en ce sens que le juge des comptes n a pas appr cier la faute du comptable ni tenir compte des circonstances dans lesquelles celle ci aurait t commise Cette singularit est aujourd hui inscrite dans le Code des juridictions financi res CJF 1 CEDH 12 avr 2006 Martinie c France 2 CEDH 7 juin 2001 Kress c France 3 ci apr s Convention EDH 4 CE 19 juin 1991 Ville d Annecy c Dussolier Rec 242 5 CE 6 janv 1995 Nucci Rec 6 en mati re de gestion de fait 6 CE 16 nov 1998 SARL Deltana et M Perrin Rec 415 propos des amendes prononc es par la Cour des comptes CE Sect 30 oct 1998 Lorenzi Rec 374 propos de la Cour de discipline budgtaire et financi re 7 CEDH 26 sept 2000 Guisset c France 8 CEDH 8 juin 1976 Engel et al c Pays Bas 9 CE Ass 20 nov 1981 req n 18402 10 BOUVIER M ESCLASSAN M C LASSALE J P Finances publiques LGDJ Manuel 2010 10e d p 557 qu il s agisse de la Cour des comptes ou des chambres r gionales des comptes 2 Le rattachement du contentieux financier au volet civil de l article 681 Dans ce contexte il faut rappeler les principes guidant l applicabilit du volet civil de l article 681 de la Convention EDH Tout d abord il est n cessaire de prouver une contestation r elle et s rieuse tant sur l existence
15. m me d un droit que sur son tendue o ses modalit s d exercice Ensuite la notion de droits et obligations de caract re civil rev tune certaine autonomie En la mati re s il faut tenir compte de la l gislation de l Etat concern le crit re patrimonial appara t pr pond rant dans l op ration de qualification juridique alors m me que les juridictions administratives seraient comp tentes C est pr cis ment le crit re de la patrimonialit qui a justifi l arrimage du contentieux devant les juridictions financi res au volet civil de l article 681 La Cour de Strasbourg avait d j eu conna tre de contentieux impliquant les juridictions financi res italiennes et grecques Toutefois ces litiges ne concernaient pas directement la proc dure sp cifique suivie devant les juridictions financi res fran aises L volution fut r ellement amorc e par la d cision de recevabilit Richard Dubarry c France rendu par le 7 octobre 2003 Dans cette esp ce le pr toire strasbourgeois se prononce en faveur de l applicabilit du volet civil de l article 681 de la Convention EDH en ce qui concerne la proc dure de gestion de fait Le gouvernement fran ais arguait en faveur de l inapplicabilit de l article 6 de la Convention en invoquant l arr t Pellegrin c France rendue en grande chambre le 8 d cembre 19997 La Cour r futa l argumentation du gouvernement jugeant que la requ rante se trouve en l
16. qualit si et seulement si elle remplit les conditions du 1 de l article 145 En second lieu relevez que la solution s appuie clairement sur la Directive m re fille alors m me que le litige ne se place que dans une sph re purement interne en clair l interpr tation des dispositions des articles 145 et 216 non modifi es depuis la Directive sera command e par cette derni re Il Mais refusez toute garde altern e Si l intensit de l amour d une m re pour sa fille en a t ainsi fix e il faut galement se souvenir que cet amour doit 4 CE sect 22 d cembre 1989 n 86113 5 CE ss sect 9 10 30 janvier 2013 n 346683 6 CJCE 17 juillet 1997 aff C 28 95 Revue des Etudiants Publicistes tre sans faille C est ce que le Conseil d Etat a d rappeler lorsqu il s est prononc sur l articulation des dispositions de ce r gime avec celles relatives au pr t de titres financiersf et en particulier sur le cinqui me alin a du c du 1 de l article 145 qui pr voit que les titres pr t s dans les conditions du chapitre V modifi de la loi 87 416 du 17 juin 1987 sur l pargne ne peuvent tre pris en compte par les parties au contrat de pr t pour l application du r gime fiscal des soci t s m res Une soci t qui sur le fondement du chapitre V de la loi du 17 juin 1987 a pr t ses titres une autre soci t peut elle tre regard e comme ayant conserv ces titres au sens du c du 1 de l article
17. que l investisseur adresse l Union europ enne un avis requ rant la d termination du d fendeur C est l Union europ enne de r pondre et d indiquer l investisseur qui sera le d fendeur lors de l instance arbitrale Si dans les 50 jours suivants l avis sans pr ciser si c est l envoi ou la r ception qui fait office de point de d part l investisseur 12 Article X 15 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 13 Sign e le 17 d cembre 1994 et entr e en vigueur le 16 avril 1998 V Article 17 de la Charte sur la non application de la partie Ill dans certaines circonstances 14 The Dominican Republic Central America Free Trade Agreement Article 10 12 15 Article X 17 85 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 16 ASCENSIO H Abuse of process in International Investment Arbitration Chinese journal of international law vol 13 4 2015 p 766 17 Pour une tude plus approfondie de la question voir ASCENSIO H Abuse of process in International Investment Arbitration Chinese journal of international law vol 13 4 2015 pp 763 785 18 Ottawa quand les consultations portent sur des mesures adopt es par le Canada Bruxelles quand les consultations portent sur des mesures adopt es par l Union europ enne 19 Article X 18 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid
18. re de politique de lutte contre le dopage de l tablissement de la liste des sportifs soumis une obligation d information sur leur localisation mais aussi du pouvoir de sanction Ainsi cet organe est en mesure de contraindre un sportif un r gime sp cifique de localisation dont on peut supposer qu il se base la fois sur ses performances pass es et leur potentiel irr gularit et par la suite de le sanctionner Le second aspect qui appara t comme discutable dans la proc dure suivie devant l AFLD est la capacit pour ce m me coll ge de se saisir d une sanction prononc e pour la r examiner lui m me En effet cela revient autoriser un organe appr cier la validit d une d cision tout en affirmant que ce m me organe n aura pas de pr juger au sens juridique On peut penser qu il y a l une atteinte au principe d impartialit d fendu par l article 6 de la Convention Europ enne des Droits de l Homme CEDH Ce n est pas pour l heure la position du Conseil d tat qui n a pas manqu de rappeler dans son arr t du 9 novembre 2011 M Alexandre A5 qu il n y avait pas de violations dans le domaine Pour notre part ce n est pas l interpr tation que nous en faisons En effet il nous appara t que consid rer une sanction trop l g re ou trop lourde quand bien m me l on se base sur les faits tablis par une f d ration revient pr juger l affaire Face aux imperfections de ce syst me et la n cessi
19. ses sp cificit s 1 D veloppement de l arbitrage international l arbitrage international est loin d tre r cent la Gr ce antique en serait m me le v ritable berceau Sans analyser ce qu tait l arbitrage cette poque force est de constater que l arbitrage international a foisonn au fil des si cles au point d tre sans doute le mode de r glement des diff rends internationaux le plus utilis aujourd hui En effet les pr toires des juridictions internationales ne sont gu re ouverts qu aux Etats m me si la tendance actuelle est de reconna tre la personne non tatique cette possibilit d ester en justice au niveau international en mati re de droits de l Homme voire de mani re tr s indirecte en droit international p nal La particularit de l arbitrage international d investissement est de rassembler un Etat et un investisseur de nationalit s diff rentes devant un m me pr toire Les opposants ce type de r glement des diff rends voient d un mauvais il l usage de cette justice priv e et ne comprennent pas pourquoi l investisseur se soustrait la justice tatique Il est n cessaire de prendre en compte le fait que l investisseur redoutera le manque d impartialit des tribunaux de l Etat h te de l investissement A l inverse jamais l Etat h te n acceptera de se soumettre aux juridictions de la nationalit de l investisseurs 1 TAUBE M A Les origines de l arbitrage internat
20. Num ro 3 Ch res lectrices chers lecteurs Ce troisi me num ro de la Revue des Etudiants Publicistes REP co ncide avec la rentr e universitaire p riode propice aux nouveaux projets quelque soit notre place dans la communaut universitaire AUSSI l Association des Etudiants Publicistes AEP profite de cette occasion pour vous souhaiter une bonne ann e En cette nouvelle ann e la REP proc de galement sa mue Apr s un format relativement scolaire elle c de la place une mise en forme plus proche de celle d une revue pour un plus grand confort de lecture nous l esp rons Il s agissait galement pour nous de nous pr parer une diffusion papier que nous appelons de nos voeux Enfin ce d but d ann e est galement synonyme de renouveau pour l AEP puisqu une nouvelle g n ration d tudiants motiv s vient renforcer ses rangs Ainsi notre assembl e g n rale annuelle se d roulera t elle le mois prochain et permettra le renouvellement de notre bureau A celles et ceux de nos lecteurs tudiants et jeunes chercheurs qui souhaiteraient rejoindre les rangs de nos contributeurs vous pouvez d sormais prendre contact avec l quipe de r daction l adresse revue aepfm gmail com Bonne lecture Pouvoir de sanction D Droit animal Z Revue di l E Bonne m re t 8 Fi 6 ko g o Arbitrage Etudiants D mocratie F o Droit fiscal Cloud computing Publi
21. a concurrence serait loyale les donn es personnelles prot g es et les int r ts des consommateurs sauvegard s L am lioration de l acc s aux biens et services num riques devrait passer par la disparition de toutes les diff rences existant entre l environnement en ligne et l environnement physique Il faudrait mettre en place un environnement propice au d veloppement des r seaux qui s entendrait comme des infrastructures rapides et fiables mais aussi comme un domaine r gi par des dispositions r glementaires en mesure de garantir le jeu d une concurrence loyale Enfin l objectif atteindre concerne aussi le d veloppement du potentiel de l conomie num rique europ enne Il s agirait alors d encourager les investissements notamment dans les technologies relatives au cloud l intention de la Commission europ enne apparait dans l extrait de la Communication dans sa derni re phrase puisqu il s agit d exploiter le cloud computing ou l informatique en nuage comme base pour le march unique num rique europ en de demain Comme le soulignait Geoffray Brunaux le cloud computing apparait comme la solution tous les maux informatiques contemporains En r alit il n en est rien c est le potentiel conomique du cloud computing dont il est question En effet une tude r cente du McKinsey Global Institute MGI a d montr que le cloud computing constituera la quatri me technologie de rupture dont 1 Communicatio
22. ar et au mim tisme en d autres termes la volont de transposer un syst me juridique issu d un ordre juridique A dans un ordre juridique B sans pour autant prendre en compte les sp cificit s de chacun des ordres juridiques tudi s PFERSMANN dira que apr s quelques grandes tentatives visant constituer un corps de doctrine et une m thodologie pour cette trange discipline on constatera qu elle progresse toujours de mani re parfaitement chaotique et que peu de comparatistes s accordent sur la nature m me de leur objet Ibid Alors pourquoi utiliser le droit compar La r ponse facile est de dire qu il est important de conna tre les autres pour se conna tre soi m me Mais la motivation qui encourage cette contribution est un peu plus complexe En effet l tude sur place d un droit tranger le droit costaricien a fait merger une s rie de questionnement notamment en relation avec le droit lectoral outre Atlantique Pourquoi d un c t de l Atlantique le droit lectoral est une discipline part enti re alors que de l autre elle est rel gu e une composante du droit constitutionnel du droit administratif du droit p nal Cela peut il avoir un impact sur la conception de la D mocratie Le droit lectoral a t il un r le jouer dans nos soci t s Quant l opportunit de comparer la France et le Costa Rica plusieurs l ments vont en faveur d une telle d marche Bien que diam
23. ationale En effet dans ce cas le contentieux qui en r sulte d pend du juge judiciaire Ainsi le Conseil d tat a consid r que la f d ration agissait alors comme une association et non comme un d l gataire de service public et que par cons quent ses actes ne relevaient pas du juge administratifs Dans le cas o l AFLD aurait agi du fait de ses comp tences principales c est dire comme ONAD dans le cadre d une comp tition nationale ou l gard d un sportif pr sent sur le territoire les proc dures de sanction mises en uvre font intervenir la fois la f d ration concern e par le sportif et possiblement l AFLD en tant qu organe de sanction Il nous appara t n cessaire d tudier dans un premier temps cette proc dure en analysant les conflits d int r ts qui peuvent en d couler avant d identifier les l ments de renouveau qui sont sugg r s la fois par la doctrine mais aussi par les travaux parlementaires r cents l Un processus de sanction du dopage imparfait Le processus de sanction des manquements aux r gles relatives au dopage se distingue la fois par sa complexit A mais aussi par les sources de conflit d int r ts qu il induit B A Une proc dure complexe et longue Dans le cas o un chantillon est apparu comme positif l issue d une analyse effectu e par l AFLD les r sultats qui en d coulent sont transmis la f d ration nationale d l gu e comp tente Celle ci co
24. cistes ofedog Juridictions financi res Sommaire La d mocratie l aune du droit compar approche des mod les fran ais et costaricien page 2 Ricardo Andres Salas Rivera Le cloud computing le nouveau d fi de l Union Europ enne page 5 Nawfel Medhi Sekfali Etre une bonne m re mode d emploi II page 8 Pierre Val ry Astier Le proc s quitable devant les juridictions financi res l impact de l arr t Martinie page 11 L o Genty L arbitrage d investissement dans l Accord conomique et commercial global page 13 Vincent Bassani La place des f d rations sportives et de l AFLD dans la lutte contre le dopage page 16 Benjamin Mittet Br me L ensemble des travaux pr sent s ici sont la propri t de leurs auteurs et n engagent que eux Association des Etudiants Publicistes Facult Jean Monnet Ja Revue des Etudiants Publicistes La D mocratie l aune du droit compar Approche des mod les fran ais et costaricien Il est commun de faire coincider la naissance du droit compar avec la r union du I Congr s International de Droit Compar Il s agit donc d une discipline sensiblement jeune et bien souvent mal comprise En effet faire du droit compar est une tentation la juxtaposition d id es c est dire la pr sentation sommaire de plusieurs droits nationaux sans se risquer l analyse si toutefois il est possible d analyser des donn es de droit comp
25. contrat de cloud est un contrat d avenir qui recouvre une promesse de progr s dont le corolaire est le risque de violence s il se meut dans l ignorance du droit Nawfel Mehdi Sekfali Dipl m du Master II Droit des contrats internes et internationaux Universit Paris Sud COMUE Paris Saclay 16 G Brunaux art pr c Revue des Etudiants Publicistes tre une bonne m re mode d emploi Il Si le manuel du r gime m re fille pr conise aux m res comme nous l avons vu pr c demment de toujours garder un il sur leurs filles et de ne jamais se contenter d tre usufruiti res il n en est h las point fini des pr ceptes permettant de s assurer une bonne fibre maternelle tre une bonne m re est en effet une entreprise difficile si bien que tr s souvent celles qui ont d j saut le pas conseillent toutes celles qui y r fl chiraient encore de prendre leur temps patience est m re de toutes les vertus C est justement de patience dont il est question dans le c du 1 de l article 145 du code g n ral des imp ts CGI qui pr voit que pour b n ficier du r gime m re fille les titres de participation doivent avoir t conserv s pendant un d lai de deux ans Cette condition tenant la dur e de d tention des titres a t pr cis e dans deux arr ts r cents du Conseil d Etat qui d une part pr cise qu une bonne m re n est pas n cessairement une m re poule I mais d autre part
26. cord 21 Article X 22 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 22 Article X 22 8 10 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 23 Article X 25 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 24 Dans les 90 jours suivant la date laquelle la plainte a t 14 Revue des Etudiants Publicistes le secr taire g n ral du CIRDI nomme les arbitres partir d une liste tablie par le Comit des services et de l investissement Cette liste doit comporter au minimum quinze noms regroupant des personnes sp cialis es en droit international public particuli rement en droit international des investissements L tablissement de cette liste est tr s int ressant car cela participe une certaine uniformisation de la jurisprudence qui sera relative ce trait Certes ces personnes seront choisies seulement si les parties ne sont pas d accord Pour autant chaque fois que ceci se produira ce seront ces m mes personnes qui interpr teront les dispositions relatives l investissement et l on peut esp rer que m me si chaque tribunal n est pas li par les conclusions d un autre tribunal une certaine harmonisation ait lieu entre les d cisions En effet la notion de pr c dent en droit international et en droit international des investissements est plus que d batt
27. des Elections du Costa Rica En effet cette juridiction semble tre la traduction la plus concr te de la divergence de conception du droit lectoral Ce qui nous apparait comme un objet juridique non identifi est pourtant d usage sur le continent am ricain Pour ne parler que de celui du Costa Rica le Tribunal est charg de l tat civil naissance mariage d c s de l mission des pi ces d identit de la formation des partis politiques et des citoyens la D mocratie des phases pr lectorale listes lectorales inscription des candidats dition des bulletins nomination des scrutateurs lectorale surveillance des bureaux de vote post lectorale d pouillement proclamation des r sultats contentieux Ce mode de fonctionnement rationalis associant la gestion de l tat civil tant in fine la base de l lection au contentieux lectoral en passant par l organisation enti re du scrutin permet d avoir une vision d ensemble sur l lection et de donner un maximum de garanties quant la puret du vote Aussi le Tribunal est dot d un Institut de Formation et d Etudes en D mocratie qui fait office de centre de recherches sur les th matiques lectorales et assure les missions de formations voqu es ci avant Revue des Etudiants Publicistes La France connait une organisation bien moins structur e L tat civil est la derni re mission des communes La Pr fecture et le lien qu on lui c
28. e au 26 septembre 2014 20 Article X 20 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 n a pas t inform de la d signation alors celle ci se fera automatiquement en fonction des mesures litigieuses Si les mesures litigieuses sont exclusivement adopt es par un Etat membre alors celui ci sera le d fendeur Dans l ventualit o l avis comporte des mesures de l Union alors cette derni re sera d fendeur Il est d ailleurs impossible lorsque l Union ou un Etat membre agit comme la Partie vis e de contester l admissibilit de la demande au motif que le d fendeur n a pas t d termin de mani re appropri e conform ment la m thode d crite ci dessus L objectif ici est de ne pas freiner la proc dure arbitrale sur cette question En effet tant donn la difficult de ce type de proc dure de la complexit des affaires et des questions juridiques soulev es tout point qui pourrait retarder la r solution du litige tend tre vit Par ailleurs le tribunal est li par cette d signation entre Etat membre et Union En revanche l investisseur peut contester cette d signation La r daction de cet article n cessite de pr ciser ce qui est entendu par mesures exclusivement adopt es par un Etat membre On peut supposer que cela concernerait le cas o une mesure est issue de l initiative propre d un des Etats membres et que l Union n e
29. e gouvernement fran ais dans l arr t de 2006 se r f rait pr cis ment cette position de la Cour europ enne Sur ce point la Cour EDH consid ra que l article 681 ne faisait pas obstacle ce que le huis clos soit rig en principe absolu en raison du degr particulier de technicit 43 Toutefois le pr toire strasbourgeois jugea comme tant essentielle la possibilit pour les comptables de solliciter une audience publique devant la Cour des comptes lorsque celle ci est saisie en appel d un jugement de premi re instance les mettant en d bet 844 Le requ rant n ayant pas jouit de cette possibilit la France fut condamn e sur ce point Deuxi mement le requ rant contestait sur le fondement du principe de l galit des armes et non la th orie des apparences la place du procureur g n ral pr s la Cour des comptes La Cour europ enne jugea en l esp ce qu il y a un d s quilibre au d triment du comptable public du fait de la place du procureur dans la proc dure la diff rence du comptable ce dernier est pr sent l audience est inform pr alablement du point de vue du rapporteur entend celui ci ainsi que le contre rapporteur lors de l audience participe pleinement aux d bats et a la possibilit d exprimer oralement son propre point de vue 21 CE 30 d c 2003 Beausoleil et Mme Richard Rec 531 22 CARCENAC T Avis n 784 Assembl e National p 10 23 CEDH 8 d c 1983 P
30. e savoir si des titres pr t s en application du droit commun peuvent tre pris en compte pour accorder la qualit de soci t m re l emprunteuse qui dispose de la propri t de ces titres Si l on estime que la loi a express ment pr vu l exclusion pour l application du r gime m re fille des titres pr t s en application de la loi de 1987 alors qu il en est rien pour le pr t de titres de droit commun nous pouvons penser a contrario que tel n a pas t l intention du l gislateur sous r serve que le pr t soit conclu pour une dur e d au moins 2 ans D cid ment tre une bonne m re n est pas chose des plus ais e et bien plus complexe que l instinct maternel nous le laisserait croire Pierre Val ry Astier Dipl m du Master 2 Droit fiscal Paris 2 Panth on Assas El ve avocat HEDAC 14 CE sect 19 d cembre 1984 n 30397 St Ciments Lafage France 10 Revue des Etudiants Publicistes Le proc s quitable devant les juridictions financi res l impact de l arr t Martinie L arr t Martinie c France est souvent pr sent e comme une confirmation de l arr t Kress c FranceZ Dans l ombre de l arr t Kress l arr t rendu en grande chambre reste largement m connu des tudiants Si son impact a pourtant t retentissant l arr t Martinie ne constitue qu une tape du processus de mise en conformit de la proc dure suivie devant les juridictions financi res avec les principes pos s par l article
31. ement Or le r glement des diff rends entre Etat et investisseur se situe la section 6 du chapitre X Par cons quent les r dacteurs ont pr vu que le tribunal arbitral ne peut tre comp tent si un Etat exerce valablement la clause de limitation des avantages Ceci tranche notamment avec le Trait sur la Charte de l Energie mais se rapproche de la r daction du CAFTA DR 4 L acc s au tribunal arbitral est refus express ment en cas d abus de proc dure Ce point a pos et pose toujours beaucoup de probl mes dans le domaine de l arbitrage d investissement notamment en cas de treaty shopping par des investisseurs trangers ou de demandes men es par des actionnaires lointains f Cependant aucune pr cision n est fournie sur les occurrences pouvant tre qualifi es d abus de proc dure alors que celles ci sont diverses et que leur admission en droit international des investissements est variable Comme fr quemment en la mati re une p riode de consultations pr contentieuses doit tre respect e par les parties celles ci devant se tenir Ottawa ou Bruxelles ou dans la capitale de l Etat dont la mesure contest e est exclusivement la sienne centralisant ainsi le lieu des proc dures et pouvant diminuer les frais b La d termination de la Partie d fenderesse Si le litige ne peut tre r solu entre les parties dans les 90 jours apr s la soumission de la requ te l arbitrage il est pr vu
32. ence la traditionnelle conception du Droit sous la forme d un arbre avec un tronc commun et plusieurs branches conception discutable s il en est Dans la doctrine juridique il est courant de rencontrer des auteurs qui tablissent l autonomie de leur droit en se basant sur des crit res tablis par une doctrine n buleuse d apr s la doctrine que personne ne prend la peine de pr ciser de qui il s agit On peut cependant remarquer l existence de crit res communs tous les auteurs qui forment un noyau dur de l autonomie et d autres crit res sp cifiques chaque branche du droit Pour le droit lectoral ce crit re sp cifique semble tre la D mocratie qui est finalement un argument contre lequel on ne peut ais ment d battre Effectivement nier le caract re autonome du droit lectoral estune certaine forme de n gation du concept m me de D mocratie Un rapide tat des lieux doctrinal permet de mettre en avant six crit res pour appr cier le degr d autonomie du droit Barroso Figueroa parle des crit res l gislatif scientifique didactique juridictionnel institutionnel mentionn ici comme crit re conceptuel et processuel Le crit re l gislatif correspond l existence de normes notamment 8 DUVAL J M Droit lectoral La sanction des comportements irr guliers relev s au cours des op rations lectorales Revue fran aise de droit constitutionnel 2001 4 n 48 p 825 846
33. ention et reste lettre morte Cependant le d bat n est pas l effectivit des m canismes de protection des droits de l Homme B Des d mocraties forg es par l Histoire A l int gration g ographique il semble essentiel d ajouter l apport de l Histoire propre chacun des deux Etats dans la construction de leur paradigme relatif au droit lectoral Le Costa Rica fut une colonie espagnole jusqu en 1812 Depuis lors ce petit pays centram ricain a connu une Stabilit d mocratique qu aucun autre pays de la r gion n a v cue Mora Chinchilla explique que l activit lectorale au Costa Rica a commenc tr s t t avec les lections des d put s pour les Cortes de Cadiz Des v nements comme ceux du 7 novembre 1889 ont inscrit dans la conscience populaire l importance de la puret du scrutin id e d velopp e par Ricardo Jim nez Oreamonu I n est pas pensable que le vote soit vici de quelque forme que ce soit Aussi par essence l lecteur est consid r comme malintentionn anim par l envie de fausser le r sultat en faveur du candidat pour lequel il a une pr f rence C est pourquoi il est apparu n cessaire d riger des garde fous et le Tribunal Supr me des Elections en est l illustration la plus loquente Cette institution est mal n e car son anc tre le Tribunal National Electoral est celui qui n a pas su emp cher la guerre civile de 1948 qui d bouchera sur la Constitution qui est encore en vi
34. er temps au r le de sanction des f d rations sportives il appara t vident que l on peut y d celer des risques quelle que soit la taille de la f d ration en cause En effet dans les f d rations de petite taille l on peut craindre un ph nom ne d entre soi Ce ph nom ne n est pas propre au sport et plus g n ralement est un argument classique que l on peut opposer aux proc dures disciplinaires ayant lieu dans un milieu restreint Le second argument qui tend soulever la question des conflits d int r ts c est l ambivalence qu il y a pour une f d ration sanctionner un athl te qui repr sente un potentiel de m daille pour elle Il ne s agit pas ici de dire que les f d rations n ont pas int r t cette sanction puisqu une inaction porterait atteinte la l gitimit de la discipline sportive N anmoins il appara t clairement qu il existe des int r ts contradictoires au sein d une m me f d ration Ces aspects devraient normalement tre annihil s par la capacit d invocation dont dispose le coll ge de l AFLD l gard des d cisions des f d rations qu il estime ne pas tre conforme l harmonisation qu il op re Seulement d un point de vue beaucoup plus proc dural il faut relever deux critiques l gard de cette proc dure devant l AFLD En premier lieu l on peut reprocher l AFLD de disposer d un coll ge unique qui est la fois en charge de la d finition des orientations en mati
35. eurs ext rieurs A mais galement fa onn s de l int rieur B A Des d mocraties int gr es dans leur r gion Parler de la France sans faire r f rence l Union Europ enne serait une grossi re erreur qui fausserait l ensemble des d veloppements tant l int gration europ enne tient une place importante dans la construction de la France de ces derni res ann es Et notamment en mati re lectorale La cr ation de la citoyennet europ enne en 1992 et donc la possibilit pour un non national mais europ en d exercer son droit de suffrage actif et passif lors des lections municipales est venu chambouler la conception fran aise transcrite dans la version initiale de l article 3 de la Constitution de 1958 qui r servait le droit de vote aux seuls nationaux fran ais En plus de l Union Europ enne il faut mentionner le Conseil de l Europe qui joue un r le pr pond rant en mati re de protection des droits de l Homme avec son organe juridictionnel la Cour Europ enne des Droits de l Homme qui a une jurisprudence d coulant notamment de l article 3 du Protocole n 1 florissante en la mati re Mais la Cour de Strasbourg n est pas le seul organe du Conseil de l Europe avoir une influence dans la sph re lectorale En effet depuis 1990 la Commission Europ enne pour la D mocratie par le Droit ou Commission de Venise aide les tats membres du Conseil de l Europe mettre leurs structures jur
36. facult d auto saisine de l AFLD en mati re de r formation des d cisions de sanction des f d rations sportives ne porte pas atteinte aux principes du proc s quitable Les Cahiers de droit du sport 2011 n 26 p 148 7 Proposition n 41 17 Revue des Etudiants Publicistes de l institution comme le pr conise le rapport s agirait alors d assurer l impartialit totale de l organe en cause du reste de l Agence qui d termine par ailleurs une politique de ciblage des contr les Cela permettrait de lever l ensemble des soup ons l gard des f d rations mais galement l gard de l institution que repr sente l AFLD On retrouve une proposition du m me ordre dans ce rapport pour les contr les internationaux B Une nouvelle vision du r le de pr vention des f d rations Sile dopage est destin am liorer la performance de l athl te il r sulte parfois d un ensemble de pressions ext rieures Ainsi le dopage est galement l affaire des entraineurs personnels m dicaux entourage Le dopage se doit donc d tre per u comme un ph nom ne d ensemble Parmi les pr conisations du rapport Humbert Lozach figure la possibilit de sanctionner une quipe dont plusieurs membres seraient sanctionn s suite un contr le positif On reconnaf trait donc une responsabilit collective l gard de la structure d s lors que des faits de dopage sont rendus possibles mais galement n cessaires Il s a
37. git ici de d fendre l id e que le dopage peut tre la r sultante des contraintes impos es par un club une quipe professionnelle une structure d entra nement Sur le terrain du droit il s agit de voir s il n existe pas une forme d incitation dans le comportement que peuvent avoir les encadrants du milieu sportif A titre d exemple l on peut citer le cas de l quipe cycliste professionnelle Astana qui pour conserver sa licence Pro Tour s est vue astreinte un contr le op r par l Institut des sciences du sport de l Universit de Lausanne ISSUL sur ses m thodes d entra nements et leurs effets incitatifs en mati re de dopage la demande de l Union Cycliste Internationale UCI Il appara t aujourd hui qu un tel dispositif la charge des f d rations doit se mettre en place En effet il faut pouvoir identifier les structures sportives qui de par des exigences particuli res induiraient un milieu propice au d veloppement du dopage Le dopage ne doit plus tre per u uniquement comme le fait du sportif mais comme la r sultante de plusieurs l ments qui doivent tous tre identifi s et trait s Benjamin MITTET BR ME Etudiant du Master II Juriste Conseil des Collectivit s territoriales Universit Paris 2 Panth on Assas Dipl m du Master II Droit Public Approfondi Universit Paris Sud COMUE Paris Saclay 8 Proposition n 49 9 Proposition n 42 10 Licence permettant de participer aux plus
38. grandes preuves cyclistes mondiales 18
39. gueur aujourd hui Cependant y regarder de plus pr s le Tribunal National Electoral a pos les jalons d une institution forte qui se veut garante de la puret du vote En effet le Magistrat Pr sident Max Koberg Bolandi dans la d cision qui promulguait les r sultats de l lection pr sidentielle qui tait l origine des tensions a mis un vote s par de ses autres coll gues magistrats dans lequel il dit ne pas pouvoir valider les r sultats du fait que le Tribunal n a pas t en mesure de comptabiliser l ensemble des voix faute de temps et surtout cause d un incendie criminel d un local o taient stock s 90 des bulletins de vote Cette prise de position n a pas t retenue dans l Histoire du Costa Rica et ce qui en ressort est que le Tribunal a valid une lection salie par des man uvres frauduleuses En France l lecteur n est pas consid r comme fraudeur inn sinon comme tantinvesti d une part dela souverainet 7 MORA CHINCHILLA C La creaci n del Tribunal Supremo de Elecciones de Costa Rica en 1949 sus antecedentes y significado en la institucionalidad nacional Revista de Derecho Electoral 2010 N 9 pp 67 104 nationale et donc par essence juste et d nu de mauvaises intentions Une piste pour expliquer cela pourrait tre la naissance m me de la R publique Non pas comme un id al comme le fut la Premi re R publique mais comme une r alit comme le fut la Seconde R publ
40. ici pr sent s est l objet d une th se de doctorat en cours de pr paration Ricardo Andres Salas Rivera Etudiant du Master II Droit public fondamental Recherche Parcours Droit public France Amerique Latine Universit Toulouse I et Universidad de Costa Rica Revue des Etudiants Publicistes Le cloud computing le nouveau d fi de l Union Europ enne L lan d int gration au sein de l Union europ enne se poursuit c est du moins de cela que t moigne la communication de la commission Juncker publi e le 6 mai 2015 portant sur La Strat gie pour un march unique num rique en Europe Partant du constat que les technologies de l information et de la communication ne constituent plus une branche parmi tant d autres du secteur conomique mais sont devenues la base sur laquelle fonctionnent d autres secteurs les r dacteurs de cette communication entendent d montrer aux Etats membres qu ils ne sont plus en mesure de rivaliser seuls face aux changements survenus dans ce domaine qui imposent aujourd hui une union des tats membres en vue de cr er un cadre europ en adapt pour r pondre l importance de ces volutions Par ailleurs la communication d finit ce qui son sens constituera demain le march unique num rique en pr cisant qu il s agirait d un espace o les particuliers et les entreprises peuvent se livrer des activit s en ligne sans aucune consid ration de nationalit et dans un cadre o l
41. idiques et institutionnelles en conformit avec les normes et l exp rience internationales en mati re de d mocratie de droit de l Homme et de pr minence du droit Le Costa Rica conna t une int gration r gionale moins prononc e car les diff rentes tentatives centram ricaines se sont superpos es et n ont donn qu un mille feuille institutionnel d nu de toute effectivit Subsiste cependant l homologue du Conseil de l Europe de l autre c t de l Atlantique l Organisation des Etats Am ricains dont d pendent la Commission et la Cour Interam ricaine des Droits de l Homme Au del de la jurisprudence du syst me interam ricain de protection des droits de l Homme il existe un outil qui uvre l homog n isation 4 CC 92 312 DC Trait sur l Union Europ enne 5 http www legifrance gouv fr jopdf common jo_pdf jsp num JO 0 amp dateJ0 19581005 amp pageDebut 09151 amp pageFin 09173 amp pageCourante 09152 6 http www venice coe int WebForms pages default aspx p 01_Presentation Revue des Etudiants Publicistes de la pratique d mocratique sur l ensemble du continent am ricain la Charte D mocratique Interam ricaine du 11 septembre 2001 Celle ci pr voit plusieurs hypoth ses dans lesquelles l ordre d mocratique est mis mal justifiant une intervention directe des instances de l Organisation Cependant comme l ensemble du syst me interam ricain cette Charte est avant tout une d claration d int
42. ional Antiquit et Moyen Age in Recueil de cours Acad mie de Droit International de La Haye Ed Sirey Paris 1933 p 5 2 Voir Article 3481 du Statut de la Cour international de justice voir galement l article 3 du M morandum d accord sur les r gles et proc dures r gissant le r glement des diff rends seuls les Etats sont admis se pr senter devant l Organe de r glement des diff rends de l Organisation mondiale du commerce 3 Voir Article 34 de la Convention europ enne de sauvegarde des Droits de l Homme et des Libert s fondamentales 4 Voir Article 13 c du Statut de Rome de la Cour p nale internationale Une personne physique peut informer le Procureur de l existence d un crime rentrant dans le champ de comp tence de la Cour et tenter de persuader le Procureur d ouvrir une enqu te 5 DOLZER R SCHREUER R Principles of international investment law 2nd edition Oxford University Press 2012 p 235 6 De plus il pourrait user de son immunit en ce sens voir DOLZER R SCHREUER R Principles of international investment law 2nd edition Oxford University Press 2012 p 235 La cr ation du CIRDI institution internationale de r f rence et centre d accueil privil gi pour ce type de litige depuis la signature de la Convention de Washington en 1965 est un pas en avant car c est d sormais le lieu de r f rence des arbitrages internationaux d investissements m mes si d autres proc dure
43. ique avec le coup d tat de Louis Napol on Bonaparte le 2 d cembre 1851 qui a vu le r tablissement du suffrage universel masculin et le futur Napol on III se voit l gitim par un pl biscite ce moment l appara t la dichotomie entre la l gitimit constitutionnelle et la l gitimit d mocratique celle que permet le suffrage universel et qui d s lors verra la l gitimit issue directement du Peuple comme sup rieure la lettre constitutionnelle et surtout comme l gitimit supr me Ainsi le Peuple est celui qui d tient le pouvoir de faire et de d faire les d cideurs c est du moins ce qui ressort de l tude de ce coup d tat d mocratique Ces quelques l ments tr s sommaires sur l influence des donn es g ographiques et historiques sur la construction du paradigme dominant dans chacun des deux pays permettent d tudier comment le Droit appr hende le droit lectoral en France et au Costa Rica Il Des d mocraties divergentes quant la traduction juridique des diff rences conceptuelles relatives au droit lectoral La France et le Costa Rica connaissent deux organisations diff rentes notamment en mati re de justice lectorale A conduisant questionner la place du droit lectoral dans chaque ordre juridique B A L importance de l lection travers la justice lectorale L l ment observ qui motive cette contribution est l tude d une institution le Tribunal Supr me
44. itige financier avec l Etat et pourrait tre consid r comme l auteur d un d lit civil qui cause au Tr sor public un dommage qu il faut r parer A l issue de la d cision de recevabilit la France fut condamn e sur le fondement de l article 681 en raison de la dur e excessive de la proc dure suivie devant les juridictions financi res Sous la contrainte le Conseil d Etat s est ralli la position de la Cour europ enne admettant que le juge des 11 art L 111 1 CJF 12 art L 211 1 CJF 13 CEDH 23 oct 1985 Benthem c Pays Bas 32 14 CEDH 16 juill 1971 Ringeisen c Autriche 110 15 CEDH 26 mars 1992 Editions P riscope c France 40 16 SUDRE F dir et autres Les grands arr ts de la Cour europ enne des droits de l homme PUF Th mis 2011 6e d p 255 17 CEDH 29 nov 1992 Francesco Lombardo c Italie 18 CEDH 12 avr 2001 Logothetis c Gr ce 19 Dans cette affaire la Cour avaitjug que sont seuls soustraits au champ d application de l article 681 de la Convention les litiges des agents publics dont l emploi est caract ristique des activit s sp cifiques de l administration publique dans la mesure o celle ci agit comme d tentrice de la puissance publique charg e de la sauvegarde des int r ts g n raux de l Etat ou des autres collectivit s publiques 66 20 CEDH 1er juin 2004 Richard Dubarry c France 11 Revue des Etudiants Pub
45. licistes comptes lorsqu il prononce la gestion de fait puis fixe la ligne des comptes et met le comptable en d bet tranche des contestations portant sur des droits et obligations caract re civil 21 3 Les foudres europ ennes Le coup de massue interviendra quelques ann es plus tard avec l arr t de grande chambre Martinie c France du 12 avril 2006 L affaire Richard Dubarry constitue n anmoins un l ment cl pour comprendre l arr t Martinie Qualifi de point de non retour 2 l affaire concernait principalement deux pans de la proc dure suivie devant les juridictions financi res Premi rement le requ rant contestait l absence de publicit des d bats devant la Cour des comptes Il faut rappeler que selon la Cour europ enne La publicit de la proc dure des organes judiciaires vis s l article 681 art 6 1 prot ge les justiciables contre une justice secr te chappant au contr le du public elle constitue aussi l un des moyens de pr server la confiance dans les cours et tribunaux Par la transparence qu elle donne l administration de la justice elle aide r aliser le but de l article 6 1 art 6 1 le proc s quitable Si le principe de publicit est fondamental le droit une audience publique n est pas absolue En effet la Cour de Strasbourg admet que certaines proc dures puissent chapper l exigence de publicit en raison de la technicit des d bats L
46. lobal economy Report McKinsey Global Institute mai 2013 cored Par James Manyika Michael Chui Jacques Bughin Richard Dobbs Peter Bisson Alex Marrs oir http www mckinsey com insights business_technology isruptive_technology Quantitative Estimates of the Demand for Cloud Computing in urope and the Likely Barriers to Takeup IDC 2012 Consultation publique ouverte sur la p riode du 12 06 2015 u 03 09 2015 Voir http ec europa eu justice newsroom contract opinion 150609_fr htm 8 Car ce qui embarque le juriste dans l acc l ration de l histoire c est le donn sur lequel il travaille R Savatier Le droit et l acc l ration de l histoire D 1951 chron p 30 HN D Om OO lt 5 Revue des Etudiants Publicistes probl matique A l heure actuelle plusieurs d finitions du cloud existent Selon la d finition du National Institute of Standards and Technology le cloud est l acc s via un r seau de t l communications la demande et en libre service des ressources informatiques partag es configurables Au niveau europ en la Commission a propos une d finition du cloud dans sa communication Exploiter le potentiel de l information en nuage assimilant le cloud au Stockage au traitement et l utilisation de donn es contenues dans des ordinateurs distants et auxquelles on acc de par internet En France une tentative de d finition a t faite dans la d
47. mporte en son sein conform ment au Code du sport un organe disciplinaire de premi re instance et son pendant en appel Apr s une proc dure disciplinaire pr vue par ce m me code et qui se fonde sur le principe du contradictoire une sanction peut tre prononc e et ventuellement revue en appel Cette d cision manant d un organisme assurant une mission de service public est susceptible d un recours devant le Tribunal administratif puis la Cour administrative d appel et enfin le Conseil d tat 3 CE 19 mars 2010 Chotard n 318549 note COLIN F L impossible bloc de comp tence contentieux en mati re de sanctions sportives Les Cahiers de droit du sport 2010 n 20 p 45 4 HUMBERT J P LOZACH J J Rapport fait au nom de la commission d enqu te sur l efficacit de la lutte contre le dopage Doc Parl S N 782 Session extraordinaire 2012 2013 5 Ilexiste deuxtypes de f d rations en France celles qui disposent d une d l gation de l tat et d un monopole d organisation et de sanction et les f d rations agr es qui peuvent sur autorisation d une f d ration d l gu e organiser des comp titions On peut citer comme f d ration d l gu e l Union Nationale du Sport Scolaire UNSS ou bien encore la F d ration Fran aise de Sport Universitaire FFSU Dans le cas d un contr le positif c est la f d ration qui a d l gu son pouvoir d organisation qui sera responsable de la proc dure di
48. n de la Commission au Parlement europ en au Conseil au Comit conomique et social europ en et au Comit des r gions 6 mai 2015 Strat gie pour un march unique num rique en Europe COM 2015 192 final Voir http ec europa eu priorities digital single market docs dsm communication_ fr pdf 2 F Meuris Vers un march europ en du num rique Communication Commerce lectronique 2015 n 6 p 2 3 G Brunaux Cloud computing protections des donn es et si la solution r sidait dans le droit des contrats sp ciaux D 2013 p 1158 l impact conomique est valu entre 1 7 et 6 2 trillions de dollars par an d ici 20254 De son c t l Union Europ enne a estim l impact du cloud computing un montant de 957 milliards d euros sur le PIB et 3 8 millions d emplois d ici 20205 Les enjeux conomiques apparaissent tels qu un encadrement juridique est n cessaire c est dans ce dessein que la Commission Europ enne a lanc une consultation publique relative aux r gles contractuelles applicables aux achats en ligne de contenus num riques et de biens mat riels 5 dans cet appel il est pr cis que La strat gie pour le march unique num rique de l UE adopt e par la Commission le 6 mai 2015 d finit une approche globale portant sur les principaux obstacles au commerce lectronique transfrontalier L un des grands probl mes emp chant les entreprises et les consommateurs de tirer pleinement parti
49. oncerne la fois les particuliers qui agissent en tant que consommateurs mais aussi les professionnels qui en pratique sont des entreprises N anmoins cette distinction entre contrats de consommation et contrats entre professionnels apparait illusoire dans les contrats de cloud dans la mesure o cette fronti re n est pas aussi nette et franche du fait de l utilisation par les prestataires de contrats standardis s marqu s par un fort degr d adh sion Ce type de contrat ne laisse aucune place la n gociation D s lors cette situation de d pendance des clients l gard de leurs prestataires dans les contrats de cloud inqui te les autorit s nationales et europ ennes qui rel vent les risques d atteintes la confidentialit des donn es de pratiques contractuelles abusives de mauvaise r partition des risque encourus etc La Commission entend aborder ces questions dans le cadre du march unique num rique l4 puisque figure au deuxi me rang de ces actions essentielles l laboration de clauses et de conditions contractuelles s res et quitables Cette action s inscrit dans le prolongement du travail d j accompli et qui a abouti l adoption par la Commission en octobre 2011 d une proposition de r glement relatif un droit commun europ en de la vente Les clauses contractuelles dont il est question 13 A cela s ajoute un enjeu de souverainet nationale qui est d a
50. onnait avec le gouvernement est en charge de l inscription des candidatures Le minist re de l Int rieur chapote le tout Le contentieux est la charge de plusieurs juges p nal administratif Tribunal administratif et ou Conseil d Etat constitutionnel civil Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques ce qui engendre de fa on in luctable un imbroglio au moment de saisir le juge Un des risques de la multiplicit des juges comp tents en mati re lectorale est bien videmment la divergence jurisprudentielle mais cette th matique est bien trop cons quente et int ressante pour pouvoir tre abord e ici en quelques mots Du c t ouest de l Atlantique on parle de puret du scrutin du c t est on parle de sinc rit du scrutin Pour l un le scrutin doit tre limpide sans t ches de l autre il doit tre en conformit avec la volont exprim e par les lecteurs Ainsi si fraude il y a mais que la volont des lecteurs est respect e l lection est maintenuef Reste d finir les crit res qui assurent une v ritable s curit juridique dans la mati re fondamentale qu est l lection B La place du droit lectoral dans la ramification juridique La pr sentation rapide de l organisation juridictionnelle du droit lectoral en France et au Costa Rica am ne largir la r flexion surla place du droit lectoral dans la ramification juridique en r f r
51. qu elle se doit de refuser toute garde altern e l1 l Point besoin d tre m re poule Si pour certains l amour dure trois ans en fiscalit l amour d une m re pour sa fille doit durer au moins 2 ans selon les termes de l article 145 pr cit s et les juges du Palais Royal dans un arr t SA Technicolor ont d se prononcer sur l intensit de cet amour En effet rappelons que l application du r gime est notamment subordonn e la d tention d une participation minimale quivalente au moins 5 du capital de la filiale et la conservation d une participation pendant au moins 2 ans L articulation de ces deux conditions m ne in vitablement vers l interrogation suivante la condition de dur e de conservation s applique t elle seulement au seuil minimal de participation ou faut il que toute participation soit d tenue pendant au moins 2 ans pour que les distributions en r sultant soient ligibles au r gime La cour administrative d appel CAA de Versailles ayant opt pour une lecture ind pendante de ces deux conditions a jug que seules les distributions correspondantes la fraction du capital conserv pendant au moins deux ans pouvaient b n ficier du r gime m re fille La puret du raisonnement a t contest en cassation par la soci t Technicolor qui a par ailleurs soulev tr s habillement une question prioritaire de constitutionnalit QPC l gard de cette lecture au mo
52. que l emprunteur pour d terminer si les conditions d application du r gime des soci t s m res sont remplies Autrement dit ils ne peuvent servir rev tir la qualit de soci t m re lecture valid e par l arr t SA Technicolor qui fait le pont entre les points b et c du 1 de l article 145 D ailleurs si l on regarde les travaux parlementaires de la loi de 198772 ils indiquent que l article 37 pr voit que les titres pr t s ne peuvent tre pris en compte pour le calcul des limites de 10 ou 150 millions de francs ni par le pr teur qui a perdu la propri t des titres ni par l emprunteur auquel l acquisition temporaire des titres ne saurait conf rer la qualit de soci t m re En outre la question de l exon ration des produits de titres pr t s en application de la loi de 1987 ne se pose pas notre sens d s lors que l application du r gime pr vu par cette loi est conditionn e notamment d apr s le 2 de l article L 211 22 du CMF ce que le pr t porte sur des titres financiers qui ne sont pas susceptibles de faire l objet du d tachement d un droit dividende pendant la dur e du pr t C est pourquoi nous notons un paradoxe intrins que dans les faits m mes ayant donn lieu un arr t de la CAA de Bordeaux en date du 17 novembre 2014 dans lequel la cour a refus la soci t emprunteuse le b n fice du r gime des soci t s m res aux produits des titres pr t s dans les conditions p
53. r vues par la loi de 1987 Selon nous l administration fiscale ne pouvait se fonder 12 Tome II p 132 du rapport de M Cluzel devant le S nat 13 CAA Bordeaux 17 novembre 2014 n 13BX00351 SC Rimar 9 Revue des Etudiants Publicistes sur le c du 1 de l article 145 pr cit pour refuser le b n fice du r gime m re fille la soci t emprunteuse et devait remettre en cause le b n fice de la neutralit fiscale du pr t de titres pr vue par cette loi Et la cour aurait d relever d office ce moyen d ordre public d s lors qu il est relatif au champ d application de la loi Un autre fondement aurait il pu justifier le refus d application du r gime m re fille dans ce cas d esp ce Plus g n ralement une soci t peut elle b n ficier du r gime m re fille pour les distributions provenant de titres emprunt s selon les r gles de droit commun alors que par ailleurs elle remplit les conditions pour rev tir la qualit de soci t m re au sens du 1 de l article 145 du CGI Dans cette hypoth se si l on reprend la lecture de l article 145 telle qu envisag e dans l arr t Sofina la soci t a bien la qualit de soci t m re ind pendamment des titres d tenus en vertu du pr t et aucune disposition du 6 de cet article ne pr voit l exclusion du b n fice de l exon ration des produits de titres emprunt s Ainsi la soci t emprunteuse pourrait b n ficier du r gime m re fille Reste la question d
54. ratique En l esp ce l AECG propose des solutions Lorsque des plaintes sont pr sent es en vertu de ce trait et d un autre accord international et s il y a possibilit de chevauchement des indemnisations ou qu il est possible que l autre plainte soumise l arbitrage 25 Sur la question voir CRAWFORD J Similarity of Issues in Disputes Arising under the Same or Similarly Drafted Investment Treaties in GAILLARD E BANIFETAMI Y eds The Precedent in International Arbitration IAI Paris 2008 pp 97 103 26 Sentence du 3 septembre 2001 Comit ad hoc R glement d arbitrage CNUDCI 27 Sentence partielle du 13 septembre 2001 Comit ad hoc R glement d arbitrage CNUDCI 28 Article X 23 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 internationale ait une incidence importante sur le r glement de la plainte d pos e en vertu de ce trait alors le tribunal constitu en vertu de ce trait doit suspendre l instance ou alors veiller ce que l instance engag e en vertu d un autre accord international soit prise en consid ration dans sa d cision son ordonnance ou sa sentence L article ne pr cise pas la m thode suivre par les arbitres afin d identifier la similitude entre les plaintes N anmoins il possible de prendre en consid ration l identit des parties l objet de demande les faits comme crit res pouvant donner lieu une suspension de l instance
55. retto c Italie 821 24 CEDH 21 fr v 1990 Haranksson et Sturesson c Su de 25 CEDH 29 oct 1991 Helmers c Su de 26 CEDH 24 juin 1993 Schuler Zgraggen c Suisse 658 propos d un contentieux de la s curit sociale sans tre contredit par le comptable vu sous cet angle peu importe que le procureur soit o non qualifi de partie d s lors qu il est m me pour ces raisons combin es avec l autorit que lui conf rent ses fonctions d influencer la d cision de la formation de jugement sur le d bet dans un sens ventuellement d favorable au comptable Selon la Cour ce d s quilibre se trouve accentu par le fait que l audience n est pas publique et se d roule en cons quence en dehors de tout contr le non seulement du comptable concern mais aussi du public 850 La condamnation de la France sur le fondement de l article 681 fut ainsi r it r e La solution ainsi d gag e par la Cour remet en cause une vieille fiction de la conception fran aise de la comptabilit publique malgr le caract re nettement disciplinaire de la proc dure malgr les obligations p cuniaires lourdes la charge des personnes condamn es malgr m me le prononc d amendes la doctrine administrative comme la jurisprudence refusaient de voir autre chose dans cette proc dure que le jugement de comptes et dans son r sultat autre chose que le r tablissement de la caisse publique 4 Le temps de la r
56. s dites ad hoc existent toujours L inclusion de l arbitrage n est pas propre aux nouveaux accords de libre change d j en vigueur ou ceux qui sont en cours de n gociations En effet d j dans l ALENA tait propos une offre d arbitrage destination des investisseurs et d j ce syst me tait controvers L objet de cet article n est pas de prendre position sur le bien fond et sur la l gitimit de l inclusion d un tel m canisme au sein de trait s internationaux Mais il est tonnant d observer certains Etats membres de l UE fustiger l arbitrage international d investissement dans l AECG alors qu ils sont eux m mes signataires de Trait d investissement Bilat raux TBI o le r glement des diff rends a lieu gr ce ce m canisme 2 Contenu de l arbitrage dans l Accord conomique et commercial global Tout le contenu de l arbitrage ne peut tre voqu au sein d un article aussi succinct Quelques questions retiendront notre attention La premi re est celle de la comp tence des arbitres a trancher d un litige sur le fond du trait Ensuite doit tre d termin e la Partie d fenderesse au litige b mais galement la constitution du tribunal arbitral c Enfin le r gime juridique des proc dures connexes d retiendra notre attention car le trait am nage cette difficile question a L tendue de la comp tence des arbitres Le champ de concern s les l arbitrage e
57. s la mesure o ils constituent notre sens des l ments incontournables de cette technologie qu est le cloud computing et en constituent des l ments de sp cificit comme l externalisation la capacit de stockage Hyper stockage l ignorance sur la localisation des donn es recueillis l acc s aux ressources de mani re quasi instantan e partout dans le monde la 9 Le National Institute of Standards and Technology NIST est une agence du D partement du Commerce des Etats Unis qui promeut l conomie en d veloppant des technologies Voir http csrc nist gov publications nistpubs 800 145 SP800 145 pdf 10 Communication de la Commission au Parlement europ en au Conseil au Comit conomique et social europ en et au Comit des r gions 27 septembre 2012 Exploiter le potentiel de l informatique en nuage en Europe COM 2012 529 final 81 11 JORF n 0129 du 6 juin 2010 Informatique en nuage Vocabulaire de l informatique et de l internet p 10453 12 D finition du cloud computing sur http www cnil fr les themes technologies cloud computing facturation la demande Ce sont l tant d l ments qui appellent un regard particulier de la part des codificateurs ll Les nouveaux enjeux contractuels en mati re de cloud computing Pour mieux saisir les nouveaux enjeux contractuels que pose aujourd hui le cloud computing il est n cessaire de garder l esprit que cette nouvelle technologie c
58. sciplinaire 16 Revue des Etudiants Publicistes Seulement au stade du rendu de la d cision par la f d ration que ce soit en premi re instance ou en appel les d cisions sont transmises automatiquement au coll ge de l AFLD Or celui ci peut s auto saisir d une proc dure de r vision visant moduler la sanction prononc e que ce soit de mani re positive ou n gative pour le sportif Cette d cision de l AFLD est alors contestable devant le Conseil d tat tant entendu que celui ci est comp tent l gard des actes manant d une Autorit administrative ind pendante comme l est l AFLD Cette proc dure ou plut t faudrait il dire cette double proc dure selon que l AFLD intervienne ou pas est marquante deux gards En premier lieu elle est relativement longue Ainsi un sportif peut tre conduit agir devant cinq organes diff rents avant d obtenir une d cision quasi d finitive compte tenu des recours encore possible devant le Conseil constitutionnel et la Cour Europ enne des Droits de l Homme I appara t clair que compte tenu de la relative bri vet de la carri re d un sportif la longueur d un tel parcours de proc dure soit d rangeante En second lieu et c est ce qui fera l objet de la suite de notre tude il appara t qu une telle proc dure est sujette plusieurs types de conflit d int r ts B Une proc dure source de conflits d int r ts Si l on s en tient dans un premi
59. st aucunement intervenue Se pose la question des mesures de l Union qui ne sont pas applicables directement l investisseur mais que l Etat membre doit transposer telles que les directives La transposition est une obligation pour l Etat au regard du droit de l Union On peut alors estimer que ces mesures ne sont pas exclusivement adopt es par un Etat membre Par cons quent dans une telle hypoth se l Union se d signerait d fendeur c Constitution du tribunal arbitral Les r gles d arbitrage disponibles pour les parties sont la Convention CIRDI le R glement du m canisme suppl mentaire du CIRDI le R glement d arbitrage de la CNUDCI ou tout autre r glement d arbitrage lorsque les parties au diff rend le d cident conjointement Ici rien n est particuli rement innovant En raison des co ts tr s lev s d une proc dure d arbitrage en r gle g n rale seuls les investisseurs les plus puissants ont acc s au pr toire des arbitres Le pr sent trait a tenu largir son champ d application en incluant les petites et moyennes entreprises et les litiges pour lesquels l indemnisation ou les dommages int r ts sont relativement bas A cet effet un tel investisseur peut demander ce qu un seul arbitre entende la demande au lieu de trois la Partie vis e devant examiner la demande avec bienveillance 22 Concernant la constitution du tribunal en cas d impossibilit pour les parties de se mettre d ac
60. st d limit puisque sont litiges concernant le traitement non discriminatoire traitement national et clause de la nation la plus favoris e notamment et la protection de l investissement traitement juste et quitable la compensation pour perte et l expropriation notamment Par cons quent les litiges relatifs l tablissement de l investissement sur le territoire de l Etat h te ne sont pas dans le champ de comp tence des arbitres 7 Centre International pour le R glement des Diff rends relatifs aux Investissements institution sous l gide de la Banque mondiale 8 Accord de Libre Echange Nord Am ricain sign le 17 d cembre 1992 et entr en vigueur le 1er janvier 1994 entre le Canada les Etats Unis d Am rique et le Mexique 9 Voir le chapitre 11 sur l investissement section B qui s intitule Settlement of Disputes between a Party and an Investor of Another Party dont l article 1122 est relatif au consentement l arbitrage 10 FOLSOM R H Accord de libre change nord am ricain Ed Pedone Paris 2004 p 92 11 Article X 17 de l Accord conomique et commercial global dans sa version consolid e au 26 septembre 2014 13 Revue des Etudiants Publicistes La clause de limitation des avantages clause qui a pour effet en cas d invocation valable par l Etat de priver l investisseur de la jouissance de certaines dispositions d un trait d investissement concerne le chapitre X sur l investiss
61. t de lutter plus efficacement contre le dopage il nous appara t donc n cessaire de revoir les r les respectifs de l AFLD et des f d rations dans la lutte contre le dopage Il Repenser la lutte contre le dopage pour la rendre plus transparente et plus efficace Comme nous venons de le voir il est possible de soulever plusieurs griefs l encontre des proc dures de sanctions lenteurs risque de conflit d int r ts au sein des f d rations confusion des missions au sein du coll ge de l AFLD Cela nous conduira donc une nouvelle proc dure en mati re de sanction A qui ne saurait se passer d un renouveau de la pr vention du dopage B A Une proc dure de sanction unique sous l gide de l AFLD Le r le jou par l AFLD au plan national et mondial n est plus prouver tant l agence fran aise a pu faire figure de laboratoire de r f rence dans la p riode r cente Aussi il appara t normal de continuer lui confier un r le pr dominant dans la sanction des comportements dopants des sportifs A cet gard comme le fait le rapport Humbert Lozach pr c demment cit il appara t naturel de lui confier d s la premi re instance le pouvoir de sanction N anmoins pourseconformer au principe dediff renciation des organes de sanctions des autres organes il appara t n cessaire de cr er un comit de sanctions ad hoc au sein 6 Note CE 9 novembre 2011 n 341658 M Alexandre A note COLIN EF La
62. tif qu elle entrainait une rupture d galit sous la forme d une discrimination rebours entre les soci t s m res fran aises selon qu elles per oivent des dividendes d une filiale fran aise ou europ enne A son soutien notons effectivement que l article 3 de la Directive m re fille qui pr voit la facult pour les Etats membres de 1 ASTIER P V tre une bonne m re mode d emploi Revue des tudiants publicistes n 2 p 16 2 CE ss sect 9 10 15 d cembre 2014 n 380942 3 CAA Versailles 18 mars 2014 n 13VE00873 min c SA Technicolor ne pas appliquer le r gime aux soci t s qui ne conservent pas pendant une p riode ininterrompue d au moins 2 ans la participation donnant droit la qualit de soci t m re Or cette participation donnant droit la qualit de soci t m re r side justement dans le seuil minimal du capital que la m re doit d tenir et non dans l int gralit de sa participation si celle ci s av re sup rieure Le Conseil d Etat censurant ce raisonnement versaillais nous donne ici il faut le dire une le on d interpr tation Sans entrer dans les m andres de la mati re pr cisons seulement que la haute juridiction bien que l esp ce se situant sur un terrain purement interne proc de une interpr tation unique et neutralisante par application des principes d gag s dans les arr ts Cercle militaire mixte de la Caserne de Mortier 4 Soci t Amb
63. ue Il faut relever que de mani re g n rale en droit international des investissements les tribunaux arbitraux interpr tent des trait s diff rents dont les r dactions ne sont pas les m mes Ici les arbitres devront interpr ter un seul et m me trait les espoirs sont permis pour une uniformit des d cisions malgr la complexit de la t che Cela serait souhaitable pour la s curit juridique et pour la pr visibilit du droit En outre un certain lien avec l Organe d Appel de l OMC peut tre fait dans la mesure o y a t institu un panel de juges qui se r partissent les affaires et dont la coll gialit a permis l tablissement d une v ritable jurisprudence d Les proc dures connexes C est galement une question d licate de l arbitrage d investissement Les tribunaux arbitraux sont ind pendants les uns des autres et aucune hi rarchie n existe entre deux tribunaux Les arbitres ne peuvent pas quand le trait ou le contrat par lequel il fonde leur comp tence ne le pr voit pas sans accord des parties suspendre une instance dans l attente de la r solution d une autre Cela pose un probl me lorsque le m me investisseur gr ce des montages juridiques complexes engage plusieurs arbitrages diff rents via des soci t s diff rentes sur le fondement de trait s diff rents Les affaires Lauder c R publique Tch que et CMS c R publique Tch que sont d ailleurs symptomatiques de cette p
64. ulances de France et A Leur Bloem est d abord relev que les dispositions des articles 145 et 216 constituent une transposition par avance de la Directive du 23 juillet 1990 est ensuite v rifi que le l gislateur a ainsi bien voulu traiter de la m me mani re les op rations internes et transfrontali res et les dispositions du c du 1 de l article 145 sont enfin jug es comme n tant pas claires et par cons quent comme pouvant tre interpr t es la lumi re des objectifs de la directive En cons quence les juges d duisent que la condition tenant l engagement de conserver les titres pendant deux ans pr vue au c du 1 de l article 145 ne peut tre regard e en raison de son objet que comme s appliquant conform ment au deuxi me alin a de l article 3 de la directive du 23 juillet 1990 aux titres de participation donnant droit la qualit de m re Cette interpr tation permet de d samorcer la QPC de la requ rante et d carter ainsi toute discrimination rebours Nous en retenons deux observations prescrire aux m res En premier lieu remarquez que le Conseil d Etat opte encore ici pour une lecture donnant aux dispositions du 1 de l article 145 le soin de n dicter que les conditions dont la r union permet de rev tir la qualit de soci t m re qui n est pas sans rappeler l arr t Sofina comment pr c demment Encore une fois une soci t ne pourra revendiquer une telle
65. us leur gide le Comit International Olympique lors des jeux olympiques et des comp titions associ es l Agence Mondiale Antidopage dans son groupe cible hors des comp titions sur l ensemble du globe Ces instances ne peuvent pas intervenir de mani re simultan e Ainsi l AFLD doit se retirer au profit des instances internationales lors des comp titions internationales Ce retrait peut appara tre comme parfois excessif tant les p riodes d finies comme internationales sont nombreuses convient n anmoins de noter que les f d rations peuvent autoriser des contr les additionnels pendant cette p riode l AFLD Dans un souci de clart nous n voquerons que le cas o les contr les sont effectu s par l AFLD dans le cadre de ces missions principales Ainsi on exclura les contr les diligent s par les f d rations internationales le CIO et l AMA quand bien m me l AFLD peut proc der des tests en qualit de prestataire de service au profit d un de ces acteurs 1 Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage 2 HUMBERT J F LOZACH J J Rapport fait au nom de la commission d enqu te sur l efficacit de la lutte contre le dopage Doc Parl S N 782 Session extraordinaire 2012 2013 p 129 internationaux 12 7 des analyses r alis es par l AFLD en 2012 De m me on exclura le cas o une f d ration nationale proc de une sanction suite un contr le op r par une f d ration intern
66. utant plus important que demain l Etat et plus largement les puissances publiques ne pourront sans doute pas eux m mes contourner le recours l informatique en nuage J M Sauv le cloud computing colloque du 11 octobre 2013 B Fauvarque Cosson et C Zolynski ss dir vol 22 coll Colloques Soci t de l gislation compar e 2014 14 Communication L Acte pour le march unique COM 2011 206 final pour plus de d tails v Exploiter le potentiel de l informatique en nuage en Europe pr c 3 1 ets 15 COM 2011 635 final La proposition de r glement relatif un droit commun europ en de la vente s applique certains des contrats relatifs la fourniture de contenu num rique c est dire des donn es produites et fournies sous forme num rique que ce soit ou non d apr s les sp cifications de l acheteur notamment les id os enregistrements audio images o contenus num riques crits les jeux num riques les logiciels et les contenus num riques qui permettent de personnaliser des quipements informatiques ou des logiciels existants que l utilisateur peut stocker et traiter auxquels il a acc s et qu il peut r utiliser En sont toutefois exclus les services et r seaux de communications lectroniques ainsi que les infrastructures et services associ s et a cr ation de nouveaux contenus num riques et la modification de contenus num riques existants lt

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