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Etude de la tuberculose chez l`elephant : importance en parc

1. ss 182 ili Cons quences sur le suivi m dical d un l phant sous traitement 184 c Risques pour les autres animaux et pour l homme ee eee eeeeeeseeeeeeeeeeeeeees 185 i S lection de souches r sistantes aux antituberculeux 00 eee eeeeeseeeeeeeeeee 185 ii Risque de transmission l homme 187 d Recherche et avenir dans le domaine th rapeutique cceeseeeeseeeeeteeeeeneee 189 4 DESCRIPTION D UN CAS PRATIQUE AU SAFARI DE PEAUGREG 191 4 1 D un groupe d l phants en bonne sant un groupe suspect de tuberculose 191 4 1 1 D scriti nd tro upeat SA ad R nn Ar 191 4 1 2 Survenue de l infection resserre ee nee 194 4 2 Dela suspicion de l infection la d cision d euthanasie 195 4 2 1 Description des mesures imm diates mises en place 195 a Confirmation du statut infectieux de Myntrick eee eesceeeseeceeneeeeeneeeeeeeeeenees 195 b Mesures visant limiter la diss mination du bacille 196 c Alerte de la Direction des Services V t rinaires 197 42 2 La d cision d EUTRANASI N E 2 ardt add even adepte nn eus 198 a L s rarsons de COCHON en a nd Men ne 198 b Difficult s logistiques rencontr es lors de l autopsie 199 4 3 De l autopsie aux lev es des derni res restrictions ee eeeeeeseeeseeeeeeeeeeeseeeea
2. Chembio pour ce test Pour l instant les analyses doivent donc tre obligatoirement r alis es par le laboratoire New York jusqu ce que leur soit accord e une licence qui autorisera alors les autres laboratoires utiliser la technique brevet e Toutefois il est probable que ce test ait t d velopp uniquement dans le but de mettre au point l ElephantTB StatPak de le valider et de le commercialiser Ainsi il est possible qu aucun brevet ne soit jamais d pos par Chembio et donc que la technique puisse tre utilis e par d autres laboratoires dans les prochaines ann es La m thode employ e tant proche de certains tests utilis s actuellement pour le d pistage du VIH notamment il n est pas impossible que certains laboratoires europ ens disposent du mat riel n cessaire la r alisation de ce test un MAPIA serait ainsi potentiellement r alisable Oxford Cependant la firme new yorkaise tant le propri taire exclusif de certains antig nes ins r s dans le test MAPIA de l l phant l utilisation de ces antig nes purifi s par d autres compagnies est assujettie l accord financier de Chembio Reste donc savoir quand et quel prix ces antig nes sp cifiques seront mis disposition des laboratoires europ ens A l inverse le test rapide ElephantTB StatPak vient d tre brevet par Chembio et est commercialis depuis septembre 2007 A ce jour tout v t rinaire peut s
3. M leprae l pre humaine M lepraemurium l pre murine M farcinogenes farcin du b uf M avium tuberculose aviaire M avium paratuberculosis paratuberculose des ruminants maladie de Crohn humaine Chez l l phant seul Mycobacterium avium est fr quemment isol lors de culture sur lavage de trompe cf 3 1 3 98 Remarque Par convention le terme tuberculose est utilis pour d signer une maladie caus e par les mycobact ries appartenant au complexe d esp ces Mycobacterium tuberculosis Cependant les termes de tuberculose aviaire caus e par M avium et de tuberculose du poisson caus e notamment par M marinum sont fr quemment rencontr s dans la litt rature S ajoutent ces mycobact ries pathog nes de nombreuses autres esp ces de mycobact ries qualifi es d atypiques 61 b Les mycobact ries atypiques Les mycobact ries atypiques sont fr quemment s par es en deux sous cat gories les mycobact ries opportunistes et les mycobact ries saprophytes i les mycobact ries opportunistes Les mycobact ries opportunistes provoquent des infections peu ou pas contagieuses souvent b nignes mais cliniquement identiques la tuberculose localisations pulmonaire ganglionnaire mammaire cutan e 5 Citons pour exemples M chelonae M intracellulare M marinum M fortuitum M gordonae M ulcerans et M xenopi Chez l l phant les
4. efficace Limites Les concentrations cibles vis es chez l l phant n ont pas t d termin es sp cifiquement pour cette esp ce elles sont extrapol es partir des valeurs humaines On ignore ainsi si elles sont r ellement le reflet de l efficacit du traitement chez l l phant Cas rapport s Une publication souligne que les lavages de trompe taient redevenus n gatifs chez deux l phants trait s l isoniazide et la rifampicine alors que le niveau s rique cible de la rifampicine n tait pas atteint 24 Cela peut s expliquer de trois fa ons 174 L isoniazide seul suffisait la gu rison Le niveau s rique efficace de rifampicine chez l l phant est en r alit plus faible que celui requis chez l homme Les lavages de trompe taient faussement n gatifs Dans tous les cas cela illustre qu il existe des failles dans l valuation de l efficacit du traitement par l une ou l autre des m thodes lavage de trompe ou d termination des concentrations s riques en m dicaments Tests s rologiques Principe Il a t montr que l administration d un traitement antituberculeux chez l l phant entrainait des changements de caract ristiques de la r ponse humorale 128 Les profils s rologiques du MAPIA et de l ELISA sont diff rents avant et pendant le traitement 64 Limites Ces modifications s rologiques ne sont pas encore codifi es Des
5. espaceurs du locus DR est une forme de P C R permettant la d termination des relations entre diff rentes souches de mycobact ries Elle est bas e sur la pr sence ou l absence dans le g nome mycobact rien de s quences oligonucl otidiques situ es entre des s quences 120 r p titives conserv es direct repeat DR dans le locus d insertion de l l ment IS6110 Ce locus est pr sent chez toutes les mycobact ries appartenant au complexe M tuberculosis La m thode comporte une P C R suivie d une hybridation inverse avec des sondes sp cifiques Performances Le g notypage des mycobact ries isol es lors de tuberculose chez un l phant n a pas de r percussion directe sur le diagnostic ou le traitement de cet individu l int r t est purement pid miologique En voici deux exemples L analyse par spoligotyping a permis de retracer l historique de l infection lors d un r cent foyer de tuberculose dans un parc zoologique su dois 60 des transmissions inter esp ces ont pu tre mises en vidence et les hypoth ses sur l origine de la contamination ont pu tre reformul es L analyse par R F L P de diff rentes souches isol es chez les l phants tuberculeux dans plusieurs parcs aux Etats Unis a permis d exclure l hypoth se selon laquelle un individu unique serait l origine de l ensemble des cas sur le sol am ricain 79 132 En pratique ces techniques de g notypage
6. 2007 gt H Hammatt Elephant Care International TB Initiative Zoos and Aquariums Committed to Conservation meeting in Houston consult le 14 12 2007 http www elephantcare org protodoc_files 2007 Elephant 20Care 20International 20TB 20Initiative pdf 2007 gt 209 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 210 K Harr R Isaza and J Harvey Clinicopathologic findings in Mycobacterium tuberculosis culture positive elephants Elephas maximus in comparison to clinically normal elephants Proc AAZV AAWV ARAV NAZWV joint conference Orlando FL 2001 pp 209 213 J Hars M L Boschiroli P Belli J Vardon E Coquatrix B Garin Bastuji and M F Thorel D couverte du premier foyer de tuberculose sur les ongul s sauvages en France Faune Sauvage 261 Avril 2004 p29 J Hars and S Rossi Surveillance des maladies transmissibles en France Actualit s 2005 Proc GEEFSM Annual Conference Roquetes 2006 J Hecht Telltale bones New Scientist 2312 14 2001 S Hedges and Al Why inter country loans will not help Sumatra s elephants Zoo Biol 25 3 2006 235 246 S K Hietala and I A Gardner Validity of using diagnostic tests that are approved for use in domestic animals for nondomestic species In Zoo and Wild Animal Medicine Current Therapy 4th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Comp
7. est plus ou moins exigeant En ce qui concerne les bacilles tuberculeux impliqu s dans la tuberculose chez l l phant c est dire M tuberculosis et M bovis dans une moindre mesure 29 La mise en culture n cessite un milieu adapt toujours enrichi milieu de type Lowenstein Jensen et une temp rature d incubation de 37 C Leur croissance est lente temps de g n ration proche de 20 heures 12 jours d incubation sont au minimum n cessaires avant le premier repiquage Les colonies sont non pigment es mates peu bomb es et souvent irr guli res e M tuberculosis donne des colonies rugueuses de teinte beige en vieillissant aspect en choux fleur de couleur chamois e et pr sente une croissance qualifi e d eugonique e M bovis donne de petites colonies lisses taille d une t te d pingle et pr sente une croissance dysgonique c est dire d aspect diff rent de celle de M tuberculosis Ces caract res culturaux permettent d obtenir une orientation sur l esp ce de mycobact rie en cause mais ne permettent pas son identification certaine La r alisation de tests biochimiques et ou mol culaires compl te ce tableau et permet d aboutir l identification d finitive du bacille d Caract ristiques biochimiques et g n tiques Les mycobact ries sont des organismes a robies stricts parfois micro a rophiles M bovis l isolement Elles poss dent une proportion de bases CG cytosi
8. f Efficacit des traitements chez l l phant Apr s avoir analys les donn es r trospectives disponibles sur l efficacit r elle des traitements antituberculeux chez l l phant les indicateurs permettant d valuer cette efficacit et les recommandations concernant son suivi sont pr sent s i Efficacit r elle Habituellement la d termination de l efficacit d un traitement repose sur l valuation de sa capacit liminer l agent infectieux Dans le cas de la tuberculose chez l l phant les moyens diagnostiques actuels ne permettent pas de savoir avec certitude si la mycobact rie est pr sente ou non dans l organisme sauf lors d examen post mortem 172 Or en mai 2005 sur les 22 l phants a culture positive ayant t trait s seuls cinq de ces l phants taient morts ou avaient t euthanasi s 64 79 Ainsi on ne conna t l efficacit r elle des traitements que dans cing cas ce qui explique le peu de recul qui existe sur les th rapeutiques antituberculeuses chez l l phant Chez 3 de ces 5 l phants aucune mycobact rie n a t isol e suite a l autopsie et il est donc possible de consid rer que les traitements ont limin l infection Chez les deux autres l autopsie puis les cultures ont r v l la persistance de mycobact ries Les traitements n ont donc pas permis l limination de l infection Cependant ces deux cas taient parti
9. l phant individus vecteurs et mati res virulentes les principaux modes de transmission du bacille sont pr sent s et les facteurs individuels de r ceptivit sont rappel s a Sources de contagion Les tissus les liquides physiologiques et les supports environnementaux h bergeant des bacilles vivants capables de se multiplier dans l organisme h te apr s ingestion ou inhalation peuvent tre l origine de la tuberculose chez l animal et sont donc des mati res virulentes Les excr tions issues d individus pr sentant une tuberculose active sont les principales mati res virulentes l origine de la maladie la salive les expectorations le jetage nasal les f c s le lait le colostrum l urine lors de tuberculose r nale ou g n ralis e le sperme lors d atteinte de l pididyme ou du testicule et les s cr tions ut rines en sont les principaux exemples Chez l l phant M tuberculosis a d j t isol partir de s cr tions respiratoires toux et expectorations de lavages de trompe de f c s et d coulements vaginaux 75 Les organes et les ganglions si ges du foyer tuberculeux les muscles proches de ce foyer et le sang bien que la bacill mie soit rare et transitoire contiennent galement des bacilles vivants et sont donc des potentielles sources d infection Par ailleurs la r sistance du bacille tuberculeux tant lev e dans l environnement l eau la
10. l phant il semble que le sch ma volutif le plus fr quent soit la stabilisation i Evolution vers la stabilisation L hypersensibilit aux prot ines bacillaires provoque une n crose de cas ification des l sions ce qui va interrompre l volution du complexe primaire et entrainer une rar faction des bacilles Les l sions se r tractent se calcifient ou s enkystent et peuvent demeurer ainsi pendant toute la vie de l animal Ce tableau anatomo pathologique est d crit a plusieurs reprises chez l l phant post mortem Cette stabilisation caract rise la tuberculose infection ou tuberculose latente Cet tat infectieux est tr s probablement sous diagnostiqu chez l l phant et ces porteurs latents non excr teurs repr sentent des bombes pid miologiques retardement tr s difficiles g rer En effet les l sions h bergent toujours des bacilles vivants et les bact ries bien que s questr es pourront tre r activ es tout moment La stabilisation n est donc pas d finitive un r veil infectieux est toujours possible apr s un d lai variable et conduira vers un tat de maladie volutive qui caract rise la tuberculose secondaire cf 3 2 2 c 73 ii Evolution vers la gu rison La gu rison est marqu e par une destruction du bacille tuberculeux et une cicatrisation des l sions apr s r sorption du cas um Elle est suivie d une disparition de l tat d hypersensibili
11. mycobact ries et de leurs h tes paroi riche en acides mycoliques parasite intracellulaire facultatif maladie chronique et capacit des mycobact ries persister l tat de dormance Pour tre efficace un antituberculeux doit ainsi satisfaire trois crit res principaux Atteindre la cible c est dire pouvoir notamment p n trer dans les macrophages de l h te efficacit intracellulaire Agir sur l agent infectieux la mycobact rie isol e doit donc tre sensible cette mol cule et cette sensibilit doit tre v rifi e au pr alable par la r alisation d un antibiogramme Etre peu toxique afin de permettre une th rapie n cessairement longue il est donc utile que le m dicament soit actif faible dose S1 l on choisit d opter pour une chimioth rapie 1l est ainsi n cessaire de respecter ces r gles g n rales et d utiliser des mol cules adapt es Cependant avant de savoir comment traiter il faut d cider qui traiter Toutefois la r ponse cette interrogation est loin d tre simple 160 b Animaux candidats au traitement Chez l homme il est tabli qu une tuberculose active doit tre trait e Par ailleurs les patients suspects c est dire ceux ayant t en contact avec un individu infect ou ceux pr sentant un r sultat douteux au test tuberculinique sont galement plac s sous traitement selon le principe de pr caution 123 Ainsi l identifica
12. tre un acte minutieux effectu avec rigueur et pr cision Il est souhaitable que de nombreuses personnes puissent aider que des v t rinaires exp riment s pathologistes et v t rinaires ayant d j assist une autopsie d l phant soient pr sentes et qu un protocole pr tabli soit respect tout au long de la proc dure Un protocole d autopsie a t dit par des sp cialistes am ricains les grandes lignes y sont rapport es en annexe de ce manuscrit Les recommandations am ricaines quant aux d marches accomplir lorsqu un l phant meurt ou est euthanasi que l animal soit suspect ou non de tuberculose sont discut es dans la quatri me grande partie de ce document Conclusion Bien que l autopsie ne soit pas un moyen diagnostique parfaitement sensible ni hautement sp cifique elle permet d orienter fortement les hypoth ses diagnostiques en faveur d une tuberculose lorsque des tubercules sont d cel s chez un l phant L envoi de pi ces anatomiques au laboratoire d histopathologie afin d effectuer une analyse microscopique des l sions permet d affiner la suspicion ii Recherche de l sions microscopiques a l histopathologie Principe L examen histopathologique a pour but de d tecter la r ponse pathologique de l h te Lors de suspicion de tuberculose cet examen est fond sur la recherche de l sions microscopiques fondamentales pr sentes au sein de pr l vements
13. tudes sont en cours d investigation afin de savoir si tel ou tel changement dans le profil s rologique peut tre consid r comme une preuve de gu rison Cas rapport s Dans une tude r cente il a t montr que la r ponse immunitaire vis vis de l antig ne ESAT 6 antig ne immunodominant lors d infection tuberculeuse chez l l phant diminuait chez les animaux trait s et apparemment en voie de gu rison cultures n gatives bonne observance du traitement alors que cette r ponse restait pr pond rante chez deux individus pour lesquels le traitement avait chou cultures positives post mortem Une augmentation brutale du taux d anticorps anti ESAT 6 avait t not e peu de temps avant que ces deux animaux soient nouveaux excr teurs 64 Ces r sultats ouvrent de belles perspectives quant la capacit des tests s rologiques MAPIA notamment tre de bons indicateurs pour le suivi th rapeutique Il existe ainsi plusieurs moyens d valuer l efficacit d un traitement autres que les donn es post mortem Les nouvelles m thodes de diagnostic s rologique devraient notamment tre d un grand recours Bien qu elles ne soient pas fiables 100 ces indications sur l efficacit th rapeutique sont primordiales afin d assurer un suivi de l animal tout au long du traitement 175 iii Recommandations pour le suivi de l efficacit d un traitement Chacun des indicateur
14. 112 Les tarifs pratiqu s par l AFSSA en 2007 sont donn s titre indicatif Co t de la mise en culture mycobact riologique 33 chantillon Identification biochimique de l esp ce mycobact rienne en cause en cas de culture positive 82 R alisation d un antibiogramme 30 45 Remarque En France il est possible que certains frais puissent tre pris en charge par la Direction G n rale de Alimentation DGAL Conclusion L isolement de la mycobact rie tuberculeuse par culture bact riologique reste la m thode de r f rence pour la confirmation de l infection M tuberculosis ou a M bovis chez l l phant en raison de son excellente sp cificit diagnostic de certitude Elle est par ailleurs une tape indispensable lors de la mise en place d un traitement qui ne peut avoir lieu sans d termination pr alable de la sensibilit de la mycobact rie aux antituberculeux Cependant le manque de sensibilit de la m thode notamment sur chantillons de lavage de trompe justifie qu elle ne soit plus consid r e comme un moyen de d pistage suffisant Par ailleurs les d lais tr s longs n cessaires l obtention des r sultats lors d une mise en culture mycobact riologique explique l attrait que constituent les m thodes plus rapides de diagnostic direct bas es sur la d tection des acides nucl iques iii M thodes bas es sur la d tection des acides nucl
15. 2 1 3 Plan de lutte contre la tuberculose D s 1993 POMS consid re la tuberculose comme une priorit mondiale En 2006 elle lance la nouvelle strat gie Halte la tuberculose qui repose essentiellement sur la m thode DOTS Directly Observed Therapy Short course treatment ce qui signifie Traitement de Courte dur e sous Surveillance Directe Ce programme vise inverser la tendance la hausse de l incidence de la tuberculose d ici 2015 et r duire de moiti les taux de pr valence et de mortalit dans toutes les r gions du monde comparativement aux niveaux de 1990 96 45 Cependant deux probl mes majeurs compromettent ces objectifs Les co infections VIH Tuberculose en effet les sujets immunod prim s tant plus susceptibles de d velopper une infection tuberculeuse le VIH et la tuberculose forment une association meurtri re en acc l rant mutuellement leur progression La tuberculose est ainsi une cause majeure de mortalit chez les VIH positifs elle est responsable d environ 13 des d c s par SIDA dans le monde Ces co infections sont un frein l efficacit des mesures de lutte mises en place essentiellement en Afrique Les tuberculoses pharmaco r sistantes elles sont d finies comme tant des tuberculoses r sistantes au moins un antituberculeux et repr sentent environ 20 des cas de tuberculose humaine Les tuberculoses multir sistantes MDR TB sont des formes particu
16. Chembio Diagnostic Systems Inc Medford NY USA 2007 K P Lyashchenko R Greenwald J Esfandiari J H Olsen R Ball G Dumonceaux F Dunker C Buckley M Richard S Murray J B Payeur P Andersen J M Pollock S K Mikota M Miller D Sofranko and W R Waters Tuberculosis in elephants antibody responses to defined antigens of Mycobacterium tuberculosis potential for early diagnosis and monitoring of treatment Clin Vaccine Immunol 13 7 2006 722 732 K P Lyashchenko M Miller and W R Waters Application of MAPIA Multiple Antigen Print ImmunoAssay and rapid lateral flow technology for tuberculosis testing of elephants Proc AAZV AAWV AZA NAG joint conference Omaha NE 2005 pp 64 65 K P Lyashchenko M Singh R Colangeli and M L Gennaro A Multi Antigen Print ImmunoAssay for the development of serological diagnosis of infectious diseases J Immunol Methods 242 1 2 2000 91 100 B J Mangold R A Cook M R Cranfield K Huygen and H P Godfrey Detection of elevated levels of circulating antigen 85 by dot immunobinding assay in captive wild animals with tuberculosis J Zoo Wildl Med 30 4 1999 477 483 P C Mann M Bush D L Janssen E S Frank and R J Montali Clinicopathologic correlations of tuberculosis in large zoo mammals J Am Vet Med Assoc 179 11 1981 1123 1129 211 69 70 71 72 73 74 75 76
17. J Montali S K Mikota and L I Cheng Mycobacterium tuberculosis in zoo and wildlife species Rev sci tech Off int Epiz 20 1 2001 291 303 D Morar The development of an interferon gamma IFNg assay for the diagnosis of tuberculosis caused by Mycobacterium bovis in African elephants Loxodonta Africana and black rhinoceros Diceros bicornis MSc Veterinary Science University of Pretoria South Africa 2005 D Morar E Tijhaar A Negrea H Klos J Hendriks I Van Rijhn J Godfroid A Michel and V Rutten Development of an ELISA for the detection of Interferon gamma IFN y as a diagnostic tool for tuberculosis in elephants Proc 7th conference of the European Wildlife Diseases Association Aosta Valley Italy 2006 R S Narayanan A case of tuberculosis in an elephant J comp patho 38 1925 96 97 L Naughton R Rose and A Treves The social dimensions of human elephant conflict in Africa A literature review and case studies from Uganda and Cameroon 213 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 214 An IUCN Report to the African Elephant Specialist Human Elephant Task Conflict Task Force Glands 1999 E Nuermberger W R Bishai and J H Grosset Latent tuberculosis infection Semin Respir Crit Care Med 25 3 2004 317 336 P Oh R Granich J Scott B Sun M Joseph C Stringfield S Thisdell J S
18. K Lyashchenko Chembio 79 136 En pratique le test ElephantTB StatPak requiert 30 microlitres de sang total pr lev sur tube EDTA ou tube h parin de s rum ou de plasma Le sang ne doit pas tre h molys Dans l id al le test doit tre effectu imm diatement apr s la collecte de l chantillon Dans le cas contraire l chantillon peut tre r frig r 2 8 C s il est utilis dans les trois jours suivants ou congel 20 C s il est utilis au del Il convient par ailleurs d viter de congeler d congeler plusieurs fois le m me pr l vement 79 S1 le test n est pas fait dans l institution d origine l chantillon doit tre envoy r frig r et emball dans des packs de glace Pour toutes les questions techniques Chembio se met la disposition des v t rinaires les coordonn es sont indiqu es dans l annexe B Performances du MAPIA et de l ElephantTB StatPak Les performances de ces deux tests concernent leur sensibilit et leur sp cificit leur reproductibilit leur pr cocit les aspects quantitatifs et qualitatifs des r sultats leur compl mentarit o Sensibilit et sp cificit des deux tests A ce jour 99 l phants d Asie et 72 l phants d Afrique ont t test s par le MAPIA et l ElephantTB StatPak en Europe Afrique du Sud Australie et Etats Unis 62 75 Parmi ces 171 individus 21 l phants taient confirm s
19. Mesures d assainissement Les mesures d assainissement d un troupeau visent liminer l infection au sein du groupe Ces mesures concernent non seulement les l phants mais aussi l ensemble des esp ces sensibles ayant t en contact avec le troupeau Le fait que les individus excr teurs constituent la source principale d infection explique l int r t d liminer les animaux infect s Impos pour les troupeaux domestiques l abattage total n est videmment pas une solution envisageable dans les parcs zoologiques il s agit donc d identifier au pr alable le statut infectieux de chaque animal concern Une fois que ces statuts sont d finis trois options sont envisageables Eliminer l infection en traitant les animaux excr teurs et les animaux porteurs Eliminer l infection en euthanasiant les animaux excr teurs et les animaux porteurs Combiner les deux options pr c dentes par exemple en euthanasiant les animaux excr teurs et en traitant les animaux porteurs latents Le choix de l une ou l autre de ces options est toujours un choix d licat et d pend de nombreux facteurs propres a chaque institution Chacune de ces possibilit s pr sentent par ailleurs des int r ts et de nombreuses limites dont il sera sujet dans la suite de ce manuscrit Le chapitre suivant fait le point sur les connaissances actuelles en mati re de th rapeutique anti tuberculeuse chez l l phant et sur les l
20. Pour les cheptels domestiques les tuberculoses bovine et caprine sont des Maladies L galement R put es Contagieuses MLRC et font donc l objet d une r glementation europ enne tr s pr cise Les mesures de prophylaxie sont notamment tr s codifi es la priorit tant donn e la protection des levages indemnes et de la sant publique l abattage total est la r gle en France lors de d claration d un cas de tuberculose dans un levage La France comme plusieurs autres pays europ ens est reconnue Etat officiellement indemne de tuberculose bovine par l Union Europ enne depuis 2000 54 Pour les esp ces sauvages la tuberculose ne fait pas l objet d une r glementation europ enne pr cise ce sont donc les l gislations nationales qui sont en vigueur Cependant aucun texte fran ais ne traite explicitement de la tuberculose chez les esp ces sauvages Ainsi les choix pris lors de l apparition d un foyer de tuberculose dans un parc zoologique sont souvent le fruit de concertations entre les autorit s sanitaires nationales la m decine du travail et l institution concern e Il faut tout de m me garder l esprit que la d cision finale appartient aux autorit s sanitaires c est donc la direction des services v t rinaires qui aura le dernier mot en France par exemple M me si aucun texte ne traite sp cifiquement de la tuberculose chez les esp ces sauvages certains articles plus g n ralis
21. R F L P ou spoligotyping n cessitent une quantit importante d ADN g nomique qui sera extrait d une culture abondante de mycobact ries La mise en culture de l chantillon est donc une tape pr alable indispensable la r alisation d une analyse g notypique Les laboratoires de bact riologie travaillent souvent avec l une ou l autre de ces techniques l AFSSA Alfort effectue les g notypages par spoligotyping au tarif de 102 Les laboratoires am ricains travaillent plus fr quemment avec l analyse par R F L P Les coordonn es de ces diff rents laboratoires sont disponibles en annexe B Conclusion Les techniques de g notypage sont d une aide pr cieuse lors d enqu te pid miologique relative un cas de tuberculose chez l l phant N tant pas des outils diagnostiques proprement parler les probl mes de d lai et de sp cificit sensibilit ne se posent pas r ellement 121 Conclusion sur les m thodes directes Dans le diagnostic de la tuberculose chez l l phant les m thodes bact riologiques directes demeurent fondamentales pour la confirmation d finitive de l infection ante comme post mortem identification des individus excr teurs et donc contagieux la r alisation d antibiogrammes Cependant quelles que soient les performances de la technique utilis e in vivo aucune ne permet de s affranchir du fait qu un grand nombre de pr l vements lavages
22. afin d tre officiellement agr un organisme doit satisfaire un certains nombre d exigences administratives et sanitaires Cet agr ment est th oriquement indispensable tout change d animaux entre parcs Sont voqu es ici uniquement les exigences concernant la tuberculose Pour tre agr Un parc zoologique doit tre indemne des maladies num r es l annexe A parmi lesquelles figure la tuberculose quelle que soit l esp ce Des mesures appropri es de surveillance et de lutte contre ces maladies doivent tre prises notamment un plan de surveillance annuel et des tests ante mortem et post mortem des animaux suspects La pr sence de tout sympt me suspect doit tre d clar e imm diatement l autorit comp tente savoir la DSV en France L agr ment de l institut est alors suspendu jusqu ce que la suspicion ait t officiellement cart e et les mesures n cessaires pour confirmer la suspicion et pour viter toute propagation de la maladie doivent tre prises rapidement Si la maladie est confirm e l institut ne r cup re son agr ment qu apr s l radication de la maladie et des foyers d infection dans les installations comprenant une d sinfection et un nettoyage ad quats des b timents 56 De plus l annexe 9 de l Arr t du 19 juillet 2002 s applique losrqu un l phant est import en France d un pays tiers il s agit d un certificat sanitaire n cessaire l
23. apparition d effets secondaires risque malheureusement ind pendant de l homme et difficilement controlable b Risques pour l animal l existence d effets secondaires Les effets secondaires des principaux antituberculeux sont ce jour bien connus chez l homme La liste de ces effets chez l l phant est moins exhaustive et correspond aux r alit s de terrain decrites jusqu pr sent i Effets secondaires d crits chez l homme Les effets secondaires num r s ci dessous n ont pas tous t d crits ce jour chez l l phant Toutefois il est important de les conna tre car ils peuvent tous survenir au cours d un traitement antituberculeux quelle que soit l esp ce 79 128 Il est donc primordial d tre attentif ces signes afin de les d tecter pr coc ment Isoniazide Principalement h patite et neuropathie p riph rique Plus rarement an mie c phal es troubles gastro intestinaux anorexie psychose convulsions enc phalopathie ruption cutan e Lors de traitement l INH la consommation de produits contenant de la tyramine vin rouge fromage peut provoquer une r action histaminique 181 Rifampicine Principalement h patite Plus rarement insuffisance r nale an mie h molytique thrombocytop nie c phal es troubles gastro intestinaux anorexie faiblesse ataxie Possiblement t ratog ne d conseill lors du premier trimestre d
24. d crites sur du liquide de ponction articulaire et des pr l vements vaginaux lors d coulement Il est vident que les chantillons les plus pertinents restent ceux provenant de l appareil respiratoire l excr tion urinaire et f cale tant faible Les expectorations spontan es tant rares une technique de lavage de trompe permettant l exploration de l appareil respiratoire distal de l l phant sans anesth sie a t mise au point cf paragraphe suivant Ainsi le mat riel de choix lors d une recherche in vivo de mycobact ries chez l l phant est l chantillon de lavage de trompe Remarque La bacill mie tant transitoire et tr s br ve le sang n est pas un chantillon utilisable lors de recherche directe de l antig ne Principe de la technique de lavage de trompe 50 La description pr cise de cette m thode est d taill e dans l annexe C les grandes lignes de cette technique sont expos es ci dessous en 6 tapes 104 L extr mit de la trompe est saisie par l entraineur a Une seringue contenant 60 mL de solution saline st rile 0 9 est introduite dans l une des narines de l l phant et les 60 mL sont instill s rapidement b La trompe est soulev e pendant 20 30 secondes environ par l entraineur ou par l l phant lui m me sur ordre afin que la solution s coule aussi profond ment que possible dans la trompe c Arenjoues SHPIM pue jweydayS
25. e par 5 Une grande vari t des signes cliniques qui peuvent toucher tous les organes localisation plus ou moins fr quente notamment selon le mode de contamination Des manifestations cliniques peu caract ristiques domin es en fin d volution par un amaigrissement marqu des animaux syndrome de d p rissement Un d faut de corr lation entre l intensit des signes cliniques et l importance des l sions Chez l l phant de nombreuses formes sont cliniquement silencieuses il est tr s important de retenir qu il y a beaucoup plus d individus infect s que d individus malades L infection tuberculeuse peut rester latente pendant des ann es voire pendant toute la vie de l animal Sur les 34 cas de tuberculose confirm s aux Etats Unis entre 1994 et 2005 12 l phants taient totalement asymptomatiques de leur vivant Le diagnostic a t pos lors de l autopsie et a m me t consid r comme une d couverte post mortem accidentelle pour plusieurs d entre eux 75 89 Les signes cliniques lorsqu ils sont pr sents sont habituellement tardifs et regroupent des sympt mes non sp cifiques associ s ou non des sympt mes respiratoires De nombreux articles s accordent sur le fait que ces signes ne sont pr sents qu en fin d volution de la maladie chez l l phant et qu aucun signe pathognomonique pr monitoire n est habituellement visible 88 Les signes clinique
26. e sur deux la dur e du traitement est la m me iv Dur e du traitement Etant donn le manque de recul sur son efficacit long terme le traitement chez l phant est poursuivi un peu plus longtemps que chez l homme o il dure 6 mois en moyenne En th orie la dur e du traitement chez l l phant est de 9 mois pour un traitement prophylactique et de 12 mois pour le traitement d un cas av r Cependant cette dur e se comptabilise davantage en nombre de doses efficaces qu en nombre de jours Ainsi en pratique un traitement d un an quivaut l administration effective de 365 doses efficaces et dure donc en moyenne plus d un an 12 15 mois si l on compte les jours o l animal refuse les m dicaments ceux o il a re u des doses non optimales et ceux o le traitement a du tre arr t cause des effets secondaires Il est par exemple accept que les 60 premi res doses soient administr es sur 90 jours compte tenu des difficult s techniques difficult s notamment li es l administration orale ou rectale des m dicaments vV Voies d administration possibles Les traitements chez l l phant peuvent tre administr s par voies orale et ou rectale selon la mol cule cf 3 7 1 d I soniazide et pyrazinamide voies orale ou rectale Rifampicine et thambutol voie orale seulement 171 En fonction de l acceptabilit par l animal et de la faisa
27. gatives sur lavage de trompe jusqu 54 avant d avoir un r sultat positif ce qui illustre les limites de cette m thode Par ailleurs chez une femelle pr sentant une mycobact riose ut rine moins de 30 des cultures faites partir d chantillons vaginaux taient positives 79 Ainsi l existence de tuberculose localisation extra pulmonaire de porteurs latents non excr teurs et d une excr tion de mycobact ries intermittente ainsi que les difficult s de r alisation du lavage de trompe sont autant de facteurs pouvant expliquer ces faibles performances chez l l phant 50 En pratique les pr cautions prendre lors de pr l vements pour analyse bact riologique doivent tre respect es cf ci dessus 3 5 2 a i Les chantillons doivent notamment tre envoy s frais ou congel s le plus rapidement possible et les pr l vements post mortem doivent tre emball s individuellement tiquet s et accompagn s du rapport d autopsie d taill Le laboratoire europ en de r f rence en mati re de tuberculose est l AFSSA Alfort dont les coordonn es sont indiqu es en annexe B de ce document Bien que de nombreux laboratoires dont certains laboratoires d partementaux v t rinaires soient susceptibles d effectuer ces analyses il est recommand que ce type d chantillon soit toujours adress au laboratoire de r f rence afin de faciliter la centralisation ult rieure des donn es
28. nourriture et le mat riel d levage peuvent tre consid r s comme des sources d infection s ils ont t ant rieurement contamin s par des particules infectieuses Les individus tuberculeux excr teurs constituent ainsi la principale source de contagion pour un l phant Ces individus peuvent tre un autre l phant mais galement n importe quelle esp ce de Vert br s excr tant M tuberculosis ou M bovis notamment l homme Rappelons que les r servoirs naturels de la tuberculose sont l homme pour M tuberculosis et les bovins pour M bovis 84 x 2 Comme il l a d j t voqu cf 3 2 2 b 1 un l phant peut tre infect par la tuberculose c est dire h berger des bacilles vivants sans pour autant excr ter de mycobact ries car elles sont enferm es dans des foyers profonds entour s d une coque fibreuse ou calcifi e ces individus ne sont pas contagieux Seuls sont donc contagieux les tuberculeux actifs volutifs excr tant des bacilles La contagiosit est par ailleurs plus ou moins importante selon la forme de la tuberculose les formes respiratoires ouvertes constituant le plus gros danger Chez les esp ces o des tudes rigoureuses ont t men es concernant l excr tion mycobact rienne Homme Bovins il appara t que l excr tion est pr coce durable importante surtout dans les formes ouvertes et intermittente 5 De nombreuses inconnues demeurent quant au
29. par un test s rologique de laboratoire MAPIA ou ELISA Lors de r sultat positif tablir un diagnostic de certitude par une mise en culture et ou P C R sur un ou plusieurs chantillon s de lavage de trompe Ceci permet d une part de savoir si l l phant est excr teur donc contagieux et d autre part d tablir un antibiogramme indispensable la mise en place d un traitement Le MAPIA ou l ELISA de confirmation ne sont pas forc ment n cessaires si les r sultats du test rapide sont coh rents avec le contexte pid mio clinique Ils doivent par contre tre r alis s lorsque que l ElephantTB StatPak est n gatif alors que la suspicion pid miologique est forte ou lorsque celui est positif et que le v t rinaire estime que la connaissance du profil de s ro r activit lui sera utile par la suite Ces algorithmes d cisionnels sont d licats d finir et combineront dans tous les cas un ou plusieurs tests indirects avec un ou plusieurs tests directs La confrontation des r sultats des tests avec le contexte pid miologique local est primordiale De m me certains tests ne sont pas incontournables lorsque la d cision d euthanasie s impose plusieurs tests rapides positifs dans un contexte pid miologique suspect peuvent parfois suffire prendre la d cision Il est vident que plus ces tests seront performants plus la cascade d cisionnelle sera simplifi e Ainsi la poursuite de la
30. phants Enfin et surtout tant donn e la possibilit de transmission de la mycobact rie l homme des mesures de protection sont impos es vis a vis du personnel en contact avec Myntrick Un contr le des carnets de vaccination est r alis afin de v rifier les dates de BCG et les r sultats des tests tuberculiniques des employ s Le port d un masque facial prot geant le nez et la bouche est rendu obligatoire chaque contact avec Myntrick et tout particuli rement lors de la r alisation des lavages de trompe L ensemble de ces mesures est pris rapidement par l quipe dirigeante du parc sous les conseils des v t rinaires ayant t confront s la m me situation et influenc e par les nombreuses donn es bibliographiques alors rassembl es et synth tis es Cependant la question de savoir quand et comment pr venir les autorit s sanitaires se pose tr s rapidement c Alerte de la Direction des Services V t rinaires Lors de suspicion de tuberculose sur un l phant aucune d claration aupr s des autorit s sanitaires DSV n est obligatoire cf 2 4 1 Cependant malgr la peur des restrictions que peuvent imposer ces autorit s il est difficile d un point de vue diplomatique de ne pas faire appel leur aide notamment quant la prise de d cision vis vis de Myntrick De plus il est impossible de r aliser des analyses mycobact riologiques dans les laboratoires de r f rence AFS
31. provoqu un d s quilibre du sex ratio tant donn que les m les ayant des d fenses beaucoup plus grandes taient les cibles privil gi es Pour la viande la peau et les os utilis s lors de rites traditionnels africains et surtout revendus au march noir pour la m decine chinoise essentiellement Pour la capture en vue de la domestication essentiellement en Asie Le prix d achat d un l phant captif a r cemment doubl en l espace d un an en Inde suite l interdiction l gale de capturer des sp cimens sauvages ce qui provoque actuellement une recrudescence de captures ill gales souvent cruelles A l inverse de ce qui se passe en Afrique pour l ivoire ce sont les femelles asiatiques plus dociles qui sont les principales cibles de ce type de braconnage Ainsi on assiste d une part a une diminution des effectifs globaux et d autre part a un appauvrissement g n tique des populations et donc a une fragilisation des esp ces En effet le morcellement des populations sauvages et le d s quilibre des sex ratio au sein de ces populations induit par le braconnage s lectif sont des facteurs qui participent l augmentation de la consanguinit et donc la diminution de la diversit g n tique au sein de l esp ce Le d clin progressif des populations d l phants a conduit les organisations internationales adopter des mesures globales de protection notamment quant la r gulation du c
32. re directe braconnage ou indirecte destruction de l habitat Ainsi les deux principales menaces la survie de l esp ce sont sch matiquement 32 gt La destruction de l habitat naturel qui entraine Une r duction des effectifs d l phants due au manque d espace et de nourriture Un morcellement des populations en petits groupes pars Une proximit hommes l phants g n ratrice de conflits 92 les l phants tueurs dhommes et d vastateurs de culture inspirent la crainte et la haine dans les populations locales En Asie rien qu au nord du Bengale on compte une cinquantaine de victimes humaines chaque ann e auxquels s ajoutent environ 4 000 hectares de cultures d truites et 1 200 maisons d vast es 97 Ceci entraine la col re des habitants qui en r action tuent ou blessent des l phants Par ailleurs ces rapports conflictuels constituent un frein la mise en place des mesures de conservation de ces esp ces 4 gt Le braconnage Pour l ivoire essentiellement l ivoire aura t la principale cause de mortalit chez l l phant d Afrique jusqu en 1989 Environ 8 l phants auraient t tu s chaque heure entre 1979 et 1989 uniquement pour l ivoire Le commerce ill gal d ivoire se poursuit toutefois bas bruit 1l est en recrudescence actuellement car le prix de cette mati re a quadrupl ces deux derni res ann es Par ailleurs cette chasse intensive a
33. riennes cutan es et conjonctivales sont d crites mais anecdotiques 85 A l image de ce qui est d crit chez les carnivores les bovid s et l homme la voie respiratoire est la plus commune chez les l phants 49 elle est d une efficacit redoutable car les bacilles p n trent alors par la trompe progressent le long de la trach e et sont d pos s dans les alv oles pulmonaires o les d fenses immunitaires sont les plus faibles La bact rie provoque des l sions qui sont tr s riches en germes ce qui permet une diss mination importante de l agent infectieux par les voies respiratoires lors des violentes quintes de toux qui accompagnent parfois la maladie dans sa forme pulmonaire c Facteurs de r ceptivit D une mani re g n rale rappelons que quelle que soit l esp ce concern e les facteurs environnementaux c est dire les conditions d levage et d alimentation jouent un r le non n gligeable dans la susceptibilit de l individu vis vis de la maladie cf 3 2 1 a De m me certains facteurs physiologiques lactation gestation chaleurs ou pathologiques immunod pression stress l sions pulmonaires pr existentes peuvent favoriser la contamination par un bacille tuberculeux ou la r activation d une infection latente En conclusion sur l pid miologie analytique la grande majorit des l phants tuberculeux ont t contamin s par inhalation de secr tions respirato
34. tre que des h tes accidentels mais peuvent galement servir de r servoir naturel au bacille et persister dans l cosyst me elles jouent alors un r le pid miologique important dans le cycle de la maladie La gestion de ces cas de tuberculose n est pas ais e car les moyens diagnostiques sont limit s et les mesures prophylactiques tr s difficiles mettre en uvre En voici les exemples les plus marquants 21 L opossum Trichosurus vulpecula en Nouvelle Z lande Le blaireau Meles meles en Grande Bretagne et en Irlande Le bison d Am rique Bison bison au Canada et aux Etats Unis Le buffle africain Syncerus caffer en Afrique du Sud Le cerf de Virginie Odocoileus viginianus aux Etats Unis Ces animaux sauvages lorsqu ils constituent des r servoirs de la maladie sont souvent consid r s comme en partie responsables de l chec des programmes d radication de la tuberculose bovine dans certains pays en Grande Bretagne notamment Dans le sud de l Europe Espagne Italie la tuberculose M bovis est responsable d une mortalit non n gligeable chez le cerf le sanglier le blaireau le renard et le lynx En France plusieurs cas de tuberculose ont t rapport s dans des levages de cervid s et de r centes tudes ont montr qu il existait d importants foyers de tuberculose au sein de la faune sauvage autochtone fran aise M bovis a t isol sur 28 n 84 des sangliers
35. 18 Le test de transformation des lymphocytes L T reposant sur une stimulation des cellules mononucl es par des antig nes sp cifiques suivie d une estimation du nombre de cellules en prolif ration grace l incorporation d un isotope radioactif Ce test est d crit chez plusieurs esp ces bisons lamas cervid s et primates mais rencontre encore quelques difficult s logistiques li es l utilisation de produits radioactifs Le test B Tb Blood Test for Tuberculosis qui correspond une combinaison d un test L T et d un ELISA permettant de d tecter la fois l immunit cellulaire et humorale Cette technique a t utilis e chez les Cervid s aux Etats Unis 17 et chez les blaireaux en Europe 19 afin de d tecter des infections M bovis Elle s annonce prometteuse pour les autres esp ces Le test Ag85 bas sur la d tection de l antig ne 85 produit par les mycobact ries tuberculeuses durant la phase active de l infection test direct 67 134 Le test est prometteur au vu des premi res donn es sur les antilopes mais aboutit des r sultats quivoques chez d autres esp ces chez l orang outang Pongo pygmaeus notamment 54 En conclusion le diagnostic de la tuberculose chez l l phant est un sujet complexe et en constant remaniement qui constitue actuellement un v ritable challenge pour les v t rinaires de parcs zoologiques x Etant donn es les difficult s i
36. 4869 Fax 202 673 4660 E mail rmontali nzp si edu Dr Arthur J Davis Chief of Pathology Dr Mark Hall Head Pathological Investigations USDA APHIS NVSL Pathobiology Laboratory Ames IA 50010 USA Tel 515 663 7521 Fax 515 663 7527 E mail Arthur J Davis aphis usda gov ou Mark Hall aphis usda gov Bact riologie En Europe culture spoligotyping antibiogramme Mme Maria Laura Boschiroli Cara AFSSA Alfort Unit Zoonoses Bact riennes Laboratoire d tudes et de recherches en pathologie animale et zoonoses 23 avenue du G n ral de Gaulle 94706 Maisons Alfort Cedex France Tel 00 33 149 771 300 Fax 00 33 149 771 344 E mail ml boschiroli afssa fr Aux Etats Unis culture antibiogramme R F L P M T D Dr Janet Payeur Head Mycobacteria and Brucella Section USDA APHIS VS National Veterinary Services Laboratories NVSL 1800 Dayton Avenue PO Box 844 Ames IA 50010 USA Tel 515 663 7676 Fax 515 663 7315 E mail Janet B Payeur aphis usda gov Test interf ron gamma Diana Whipple Research Leader Bacterial Diseases of Livestock Research Unit USDA ARS National Animal Disease Center 2300 Dayton Avenue PO Box 70 Ames IA 50010 USA Tel 515 663 7325 Fax 515 663 7458 E mail dwhipple nadc ars usda gov 224 Test ELISA En Europe ELISA Lelystadt Department of Bacteriology and TSEs Central Institute for Animal Disease Control P O box 2004 8203 AA L
37. 77 78 79 80 212 J Marks P A Jenkins and M Tsukamura Mycobacterium szulgai a new pathogen Tubercle 53 3 1972 210 214 V Martinez and B Gicquel Laboratory diagnosis of mycobacterial infections Arch Pediatr 12 2 2005 S96 S101 J N Maslow S K Mikota M Zhu R Isaza L R Peddie F Dunker J Peddie H Riddle and C A Peloquin Population pharmacokinetics of isoniazid in the treatment of Mycobacterium tuberculosis among Asian and African elephants Elephas maximus and Loxodonta africana J Vet Pharmacol Ther 28 1 2005 21 27 J N Maslow S K Mikota M Zhu H Riddle and C A Peloquin Pharmacokinetics of ethambutol EMB in elephants J Vet Pharmacol Ther 28 3 2005 321 323 C A McGaughey Diseases of elephants part II Ceylon Veterinary Journal 9 1961 94 98 K Michalak C Austin S Diesel M J Bacon P Zimmerman and J N Maslow Mycobacterium tuberculosis infection as a zoonotic disease transmission between humans and elephants Emerg Infect Dis 4 2 1998 283 287 S K Mikota Tuberculosis in elephants In Zoo and Wild Animal Medicine Current Therapy 6th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Company St Louis MO 2008 pp 355 364 S K Mikota K Giri K Gairhe K Hamilton S Paudel G Dumonceaux M Miller B Vincent and G Kaufman TB Implications for Elephant Management in Asia consult l
38. AAZA pour les l phants est d crit en d tail dans l annexe F Par ailleurs la r duction au minimum des entr es sorties d l phants serait une mesure efficace pour limiter le risque d introduction des maladies Cependant ceci irait l encontre de la tendance actuelle en parcs zoologiques qui est au contraire d intensifier les changes d l phants afin notamment d augmenter les chances de r ussite en termes de reproduction 150 Ces remarques sont galement applicables tous les individus toutes esp ces confondues nouvellement introduits dans un parc En effet tous repr sentent un risque potentiel d introduction de la maladie pouvant ensuite s tendre l l phant Eviter qu un l phant tuberculeux excr teur ou porteur latent ne soit introduit dans un groupe sain constitue dans tous les cas le pilier de la prophylaxie d fensive dans la mesure o peu d autres animaux sont habituellement vecteurs de M tuberculosis D autres param tres sont galement maitriser dans un parc notamment le risque de r surgence d une pr c dente infection b Maitrise du risque r surgence Le risque de persistance du bacille au sein d un groupe d l phants ayant d j t infect est lev et ceci quelle que soit l esp ce en cause Le bacille persiste longtemps dans l environnement et le portage inapparent semble fr quent chez l l phant Ces collections devraie
39. Am J Clin Pathol 126 1 2006 142 147 T Rahman Infectious and non infectious disease of elephants In Healthcare Breeding and Management of Asian Elephants D Das ed New Delhi Project Elephant Govt of India 2003 pp 108 118 P Ratanakorn Elephant Health Problems and Management in Cambodia Lao and Thailand A Research Update on Elephants and Rhinos Proc International Elephant and Rhino Research Symposium Vienna 2001 pp 111 114 L Riquelme La tuberculose chez les esp ces sauvages de zoo utilisation du dosage de l interf ron gamma pour le diagnostic Th Med vet Alfort 2008 A L Roca N Georgiadis J Pecon Slattery and S J O Brien Genetic evidence for two species of elephant in Africa Science 293 2001 1473 1477 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 C P Ryan Tuberculosis in Circus Elephants Pulse Southern California Veterinary Medical Association vol 8 1997 pp 15 18 G Saunders Pulmonary Mycobacterium tuberculosis infection in a circus elephant J Am Vet Med Assoc 183 11 1983 1311 1312 D L Schmitt Proboscidea Elephants In Zoo and Wild Animal Medicine 5th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Company St Louis MO 2003 pp 541 550 N W Schulger and W N Rom The Host Immune Response to Tuberculosis Am J Respir Crit
40. Care Med 157 1998 679 691 P Seneviratna S G Wettimuny and D Seneviratna Fatal tuberculosis pneumonia in an elephant Veterinary Medicine Small Animal Clinician 60 1966 129 132 H Shojaei J G Magee R Freeman M Yates N U Horadagoda and M Goodfellow Mycobacterium elephantis sp nov a rapidly growing non chromogenic Mycobacterium isolated from an elephant International journal of systematic and evolutionary microbiology 50 Pt 5 2000 1817 1820 J Shoshani Evolution des Proboscidea In Les El phants 2nd ed Bordas Paris 1993 pp 18 33 J Shoshani Pourquoi sauver les l phants In Les El phants 2nd ed Bordas Paris 1993 pp 226 229 J Shoshani and P Tassy Advances in proboscidean taxonomy and classification anatomy and physiology and ecology and behavior Quat Internat 126 128 2005 5 20 M A Skinner D N Wedlock and B M Buddle Vaccination of animals against Mycobacterium bovis Revue scientifique et technique International Office of Epizootics 20 1 2001 112 132 D E Snyder and Al Historical aspects of tuberculosis in the Philadelphia Zoo in Mycobacterial infections of zoo animals R J Montali ed Smithsonian Institution Press Washington DC 1978 pp 33 44 P J Stephenson WWE Species Action Plan African elephant 2007 2011 2006 M F Stevenson and O Walter Management guideline for the welfare of zoo animals Elephants Lox
41. Cependant ces techniques appliqu es directement aux chantillons cliniques n ont pas fait la preuve de leur efficacit et pr sentent des d fauts de sensibilit comme de sp cificit chez l l phant Ces tests font l objet de recherches intensives en vue d am liorer leurs performances Les techniques mol culaires reposant sur la d tection de mat riel g n tique sont ainsi utilis es dans l laboration de m thodes de diagnostic et de d pistage de la tuberculose chez l animal Cette technologie peut galement tre mise profit pour g notyper les diff rentes souches de mycobact ries au sein d une m me esp ce 119 M thodes de g notypage R F L P et spoligotyping Les m thodes de g notypage sont des techniques permettant d identifier les diff rentes souches d une m me esp ce mycobact rienne Ces nouvelles m thodes de typage mol culaire compl tent efficacement les enqu tes pid miologiques classiques autour des cas de tuberculose permettant d envisager une approche globale de la diss mination de l infection Une m me souche retrouv e chez deux individus est ainsi en faveur d une transmission interindividuelle ou d une contamination partir de la m me source De nombreuses techniques sont d crites dans la litt rature seules sont d velopp es ici le R F L P Restriction Fragment Length Polymorphism et le spoligotyping qui ont d j t mises contribution chez l l
42. Les mycobact ries se colorent tr s mal par les techniques conventionnelles leur paroi riche en lipides rend difficile la p n tration des colorants Apr s coloration de Gram elles apparaissent quelques fois Gram positives mais sont le plus souvent non observables Cette coloration classique ne pr sente donc pas d int r t pour leur tude ou leur identification Cependant toutes les bact ries de l ordre des Actinomycetales poss dent une propri t tinctoriale particuli re elles ne se d colorent pas sous l action combin e d un acide fort et de l alcool et sont ainsi qualifi es d acido alcoolo r sistantes A A R Cette propri t est li e a la structure m me de leur paroi cellulaire riche en acides mycoliques qui forme une v ritable enveloppe cireuse et protectrice du fait de sa richesse exceptionnelle en lipides Des techniques sp ciales ont t mises au point pour mettre en vidence cette propri t et sont mises profit dans les techniques diagnostiques chez l l phant ce sont principalement les colorations de Ziehl Neelsen de Kinyoun et la coloration l Auramine Cependant elles ne permettent en aucun cas d identifier l esp ce mycobact rienne en cause 64 c Caract res culturaux Les mycobact ries se diff rencient entre elles par leurs caract res culturaux selon le groupe de mycobact ries la croissance est rapide ou lente les colonies pigment es ou non et le milieu utilis
43. Use of a chain saw on bone can be hazardous and cause shrapnel like fragments to be launched Protective eye head and face gear should be worn by the chain saw operator and personnel in the immediate area In case an elephant may be unknowingly tuberculous dissection of the thoracic cavity should always be performed last and preferably by two people with face masks hepa filter preferred and other protection against Mycobacteria All other personnel should be dismissed from the area before the thoracic cavity is entered After the initial incision at the ventral midline is made one person holds the retractor and the other cuts the tensed skin Once the sternum is exposed the ribs are separated at the cartilaginous attachment and adjustable retractors are applied to hold the cavity open Alternatively after the abdominal viscera are removed the diaphragm can be cut from its costosternal attachments and the lungs palpated from a caudal approach for tuberculous nodules as the lobes are being separated from the closely adhered visceral and parietal pleura The heart lungs and associated structures may then be removed en bloc 222 ELEPHANT NECROPSY PROTOCOL GROSS EXAMINATION WORKSHEET Institution Owner Address Species ISIS Studbook Name Birth date Age Sex ___ Weight Kg Actual Estimate Death date Death location Necropsy date Necropsy location Post mortem interval Captive Bo
44. Zoo Wildl Med 32 1 2001 1 16 S K Mikota E L Sargent and G S Ranglack Medical management of the elephant Indira Publishing House West Bloomfield MI 1994 pp 123 128 J Miller A Jenny J Rhyan D Saari and D Suarez Detection of Mycobacterium bovis in formalin fixed paraffin embedded tissues of cattle and elk by PCR amplification of an IS6110 sequence specific for Mycobacterium tuberculosis complex organisms J Vet Diagn Invest 9 3 1997 244 249 J M Miller A L Jenny and J B Payeur Polymerase Chain Reaction detection of Mycobacterium tuberculosis complex and Mycobacterium avium organisms in formalin fixed tissues from culture negative ruminants Vet Microbiol 87 1 2002 15 23 M Miller Elephant TB Diagnostics and Guidelines In Report of the Committee on Tuberculosis consult le 14 12 2007 www usaha org committees reports 2006 report tb 2006 pdf 2006 gt M A Miller Current diagnostic methods for tuberculosis in zoo animals In Zoo and Wild Animal Medicine Current Therapy 6th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Company St Louis MO 2008 pp 10 19 T Moller B Roken L Petersson C Vitaud and K P Lyashchenko Preliminary results of a new serological test for detection of TB infection Mycobacterium tuberculosis in elephants Elephas maximus and Loxodonta africanum Swedish Case studies Verh ber Erkrg Zootiere 2005 173 181 R
45. autopsi s en Seine Maritime for t de Brotonne entre 2001 et 2002 et sur 25 n 100 des cerfs entre 2005 et 2006 43 44 Par ailleurs ces bacilles tuberculeux repr sentent une menace pour les esp ces sauvages consid r es de grande valeur l exemple du Parc National Kruger o les grands pr dateurs lions l opards sont maintenant contamin s par M bovis illustre bien l enjeu que peut parfois rev tir la maitrise de la maladie chez des animaux sauvages non captifs 49 La probl matique de la tuberculose dans les parcs zoologiques combine en quelque sorte l ensemble de ces aspects la possibilit de transmission de la maladie l homme et aux autres animaux du parc s ajoute la grande valeur que peuvent repr senter certaines esp ces en termes de diversit g n tique et de conservation 2 2 3 Importance de la tuberculose dans les parcs zoologiques a Une importance multiple La tuberculose est d une importance unique en m decine zoologique dans la mesure o C est une maladie chronique grave l chelle de individu Elle peut causer des s quelles sur l ensemble du troupeau Elle b n ficie d un cadre r glementaire pr cis bien que mal d fini chez les esp ces non domestiques C est une zoonose majeure constituant ainsi un risque pour la sant publique Les mycobact ries ont t d une importance historique majeure dans les collections de parcs zoologiques
46. bout de chou qui grandit trop vite A mes oncles et mes tantes et ma ribambelle de cousins cousines pour tous ces moments de joie partag s en famille A Marie Elise Anne Eve et C dric pour ces ann es de coll ge et lyc e inoubliables Que notre amiti continue a surmonter la distance et le temps A mes colocataires irremplacables A Yann qui r ussit souvent a me faire croire que rien n est impossible Pour ton humour ta franchise et ton cot myst rieux Mais surtout pour ton intransigeance tes opinions politico religieuses et tes pulls Quicksilver A nos voyages pittoresques pass s et futurs nos insatiables discussions et nos confidences en tout genre Que le meilleur reste venir A Gus pour ta sensibilit d bordante ton enthousiasme toute preuve et ton regard de chien battu si craquant De nos r visions de concours a nos escapades qu becoises on aura un fait un bout de chemin ensemble Prochaine aventure les caribous a ski A Claudie sans qui je me serais souvent sentie seule la Joe Bar Pour ton caract re unique ta pudeur si touchante et tes r veils en sursaut nez a nez avec un scorpion Que notre complicit continue a s embellir au fil du temps A Oc ane Ubble Ernest et Alpha mes compagnons adoptifs Pour vos c lins votre insouciance et vos poils qui me suivent partout A la fine quipe de Saint Louis Laurence ma bizute pr f r e Delphine la plus surprenante des fu
47. capables de d celer l ensemble des animaux infect s et pas uniquement les individus excr teurs N anmoins de nombreuse inconnues persistent quant la cin tique de production des anticorps et de lib ration des interf rons y il est donc primordial que ces tests indirects soient r p t s intervalles r guliers Par ailleurs aucun de ces tests ne permet d tablir un diagnostic positif avec 100 de certitude ni d valuer la sensibilit de la mycobact rie aux diff rents antituberculeux aucun de ces tests ne permet donc de s affranchir totalement des tests directs Les diff rentes techniques demeurent compl mentaires et c est au clinicien d adapter ses choix en fonction du contexte pid mio clinique ce qui est l objet de la discussion suivante G Discussion sur les m thodes diagnostiques Le nombre de tests disponibles pour le diagnostic de la tuberculose chez l l phant est en constante augmentation Les difficult s d interpr tation de ces tests quels qu ils soient sont omnipr sentes et sont rappel es dans un premier temps La question de savoir si ces tests sont compl mentaires ou r p titifs est discut e dans un second temps Enfin les pistes de recherche en la mati re sont num r es afin de se tourner vers l avenir 143 i Difficult s d interpr tation des tests diagnostiques Au vu des progr s consid rables effectu s ces derni res ann es en mati re de tuberculose che
48. capitaux Confirmer la pr sence d une maladie lors de suspicion clinique ou pid miologique Conna tre le statut sanitaire de l animal en dehors de toute suspicion d pistage Permettre un suivi de l efficacit des traitements lors de la mise en place d une th rapie antituberculeuse Dans ce chapitre les outils diagnostiques cliniques et anatomo pathologiques sont arbitrairement s par s des outils exp rimentaux Cependant 1l est vident que le praticien doit combiner l ensemble de ces tests afin d tablir le diagnostic le plus probable pour l animal en question 94 3 5 1 Diagnostic clinique et anatomo pathologique Les sympt mes cliniques ante mortem et les l sions anatomo pathologiques post mortem rencontr es chez les l phants tuberculeux ont t d crits dans la partie pr c dente cf 3 4 Seules sont reprises 1c1 les grandes lignes de ces anomalies afin de comprendre en quoi elles peuvent permettre l tablissement d un diagnostic de tuberculose et surtout afin d illustrer les limites de ces diagnostics clinique et anatomo pathologique a Diagnostic ante mortem L tablissement du diagnostic clinique ante mortem chez un l phant comprend avant tout un examen clinique approfondi compl t ensuite par des examens compl mentaires appropri s i Examen clinique et diagnostic diff rentiel Comme voqu pr c demment cf 3 4 1 les signes cliniques de la tub
49. ces mesures prophylactiques pratiques d pistage et d sinfection une enqu te pid miologique doit tre lanc e pour les raisons voqu es dans le paragraphe suivant 156 d Enqu te pid miologique Lorqu un cas de tuberculose est confirm sur un l phant la r alisation d une enqu te pid miologique en amont et en aval du foyer de d part est primordiale Elle doit permettre id alement d identifier la source de l infection la date approximative de la contamination les tablissements susceptibles d avoir t infect s les animaux et les personnes devant tre consid r s comme tant risque L examen de s rums ant rieurs permet souvent de retracer l histoire de la maladie et de dater le d but de l infection Ceci justifie l importance de constituer une s roth que o sont conserv s des s rums pr lev s intervalles r guliers Des dossiers m dicaux individuels jour et les registres d crivant les mouvements des animaux sont galement d une aide pr cieuse lors de ces enqu tes Par ailleurs la r alisation d une enqu te pid miologique n cessite souvent la collaboration d autres institutions zoologiques institutions ayant h berg l l phant infect dans les ann es pr c dentes ou ayant re u r cemment un animal en contact avec l l phant malade Il est tr s important pour faciliter ce type d enqu te que les parcs coop rent en faisan
50. courante on distingue les mycobact ries pathog nes responsables d affections vari es et les mycobact ries atypiques souvent moins dangereuses Cette distinction arbitraire ne fait toutefois pas l unanimit chez les microbiologistes 59 a Les mycobact ries pathog nes Les mycobact ries pathog nes sont typiquement scind es en deux cat gories selon qu elles appartiennent ou non au complexe d esp ces Mycobacterium tuberculosis i Les mycobact ries appartenant au complexe M tuberculosis Ce complexe regroupe les mycobact ries responsables de la tuberculose chez diff rents groupes d esp ces ces bact ries sont souvent qualifi es de bacilles tuberculeux Ces agents sont indiqu s ci dessous 28 l h te naturel principal correspondant souvent au r servoir pid miologique de la maladie est indiqu entre parenth ses M tuberculosis homme M bovis ruminants M microti campagnol M africanum homme surtout pr sent en Afrique M pinnipedii otarie M canetti homme M caprae ch vre Remarque La souche vaccinale d riv e de M bovis M bovis BCG est parfois consid r e comme une esp ce part enti re faisant partie de ce complexe d esp ces Toutes les esp ces de Vert br s peuvent tre atteintes spontan ment par des bacilles tuberculeux Par ailleurs bien que les bacilles tuberculeux aient des h tes pr f rentiels ils peuvent
51. dans le processus tudi cette conclusion est toujours soumettre discussion au cas par cas possibilit s de portage asymptomatique de contamination du pr l vement L ensemble de ces mycobact ries pathog nes et atypiques ont des caract ristiques communes et d autres qui permettent de les distinguer les unes des autres et ainsi d identifier l agent en cause Les caract ristiques g n rales des bacilles tuberculeux sont pr sent es ci dessous 3 1 2 Caract ristiques g n rales des bacilles tuberculeux La connaissance combin e des caract ristiques morphologiques culturales et mol culaires de la mycobact rie impliqu e permet souvent d en identifier l esp ce a Morphologie microscopique D un point de vue morphologique les mycobact ries sont des organismes 5 droits ou l g rement incurv s parfois ramifi s longs et fins en forme de batonnet 1 5 4 x 0 2 0 6 um asporul s et acapsul s immobiles pr sents tant l int rieur qu l ext rieur des cellules 63 Figure 6 Mycobacterium tuberculosis microscopie lectronique image CDC 10 Ces caract ristiques morphologiques sont semblables pour toutes les mycobact ries et ne permettent donc pas de les distinguer les unes des autres Le recours a d autres moyens caract res culturaux biochimiques ou g n tiques est n cessaire afin d identifier l esp ce en cause b Propri t s tinctoriales
52. date du test l esp ce test e le type de test utilis le num ro du lot et le r sultat obtenu De plus le risque de vendre et d acheter anonymement un simple test comporte deux risques de d rive cons quents Penser que ce test est parfait et donc n gliger les limites du test notamment en ce qui concerne le d lai n cessaire la s roconversion encore inconnu Penser au contraire que ce test est al atoire puisqu il peut tre difficile interpr ter selon le contexte pid miologique associ l image du SNAP Test FIV Eclairer certaines inconnues composition exacte du cocktail d antig nes nature des antig nes immuno dominants proportions de ces antig nes bases de la r activit permettrait d expliquer au mieux les forces et les limites du test et ainsi d en augmenter la cr dibilit Cependant il est vident qu une partie de ces informations resteront cach es afin de prot ger le secret de fabrication d un point de vue concurrentiel 141 Conclusion sur ces deux tests Les qualit s du MAPIA sont remarquables ce test est l heure actuelle l outil diagnostique le plus performant pour la tuberculose chez l l phant tant pour le diagnostic que pour la surveillance du traitement Cependant il n est pas r alisable sur le terrain et n est pour l instant disponible qu titre exp rimental New York Par ailleurs il est ind
53. de l animal infect se lient de fa on sp cifique cet antig ne et apparaissent comme une bande discr te sur la membrane de nitrocellulose apr s lectrophor se 75 Performances Exp rimentalement ce test a d tect des r ponses en anticorps anti WCS de M bovis chez l l phant quatre ans avant la mise en vidence de la mycobact rie par culture sur lavage de trompe 18 130 Des tudes sur des l phants positifs au lavage de trompe avant pendant et apr s le traitement ont montr des changements dans les r sultats de l Immunoblot avec notamment une augmentation du titre en anticorps lors de recrudescence de la maladie 79 En pratique La r alisation d un test Immunoblot se fait sur s rum 3 5 mL sont n cessaires qu il faut envoyer frais ou congel aux laboratoires habilit s Conclusion Bien que les performances de I Immunoblot lors de tuberculose chez l l phant ne soient pas pr cis ment connues ce jour il pourrait tre un outil diagnostique utile notamment dans la surveillance de la r activation de l infection apr s la mise en place d un traitement 18 Etudions pour finir deux test s rologiques r cemment mis au point par le m me laboratoire et faisant actuellement l objet de nombreuses publications chez l l phant le test MAPIA et l ElephantTB StatPak 133 MAPIA Multi Antigen Print Immunoassay et ElephantTB StatPak Le test MAPIA et le
54. de 0 6 par an au niveau mondial La situation est particuli rement grave dans les pays en voie de d veloppement qui repr sentent 95 des nouveaux infect s En 2004 POMS estime que c est dans la r gion de l Asie du Sud est que les nouveaux cas ont t les plus nombreux avec 33 de l incidence mondiale soit une incidence moyenne de 182 pcm 96 Toutefois l incidence par habitant est deux fois plus lev e en Afrique subsaharienne avec pres de 400 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants et ce chiffre progresse encore L Afrique regroupe par ailleurs les taux de mortalit les plus lev s s expliquant principalement par les co infections tuberculose VIH et le manque de ressources n cessaires au traitement et la surveillance de ces maladies Les pays occidentaux bien que globalement pargn s sont galement concern s par la tuberculose En France le taux d incidence nationale de la tuberculose humaine tait estim a 11 pem en 2002 contre 60 pem en 1972 5 Aux Etats Unis 10 15 millions d am ricains sont porteurs du bacille En Europe de l Est la situation reste pr occupante avec une forte pr valence dans les pays de l ex Union Sovi tique Devant ce tableau alarmant des strat gies de limitation de l avanc e de la tuberculose sont mises en place a l chelle internationale c est l Organisation Mondiale de la Sant OMS qui coordonne la plupart de ces programmes de lutte
55. de 33 souches de M tuberculosis et d une souche de M bovis isol es chez 19 l phants infect s provenant de 10 institutions diff rentes Harris and Osorio NVSL Cette tude a montr qu une r sistance 4 au moins un antituberculeux pharmacor sistance simple tait pr sente chez 26 5 des souches 9 cas sur 34 et une multi r sistance chez 5 9 des souches 2 cas sur 34 une multi r sistance chez l l phant tant d finie comme la r sistance au moins deux agents de premi re ligne Les r sultats d taill s de cette tude sont report s dans le tableau ci dessous Antituberculeux Nombre d chantillons Pr valence dans cette r sistants population Streptomycine 0 34 0 Isoniazide 8 34 23 5 Rifampicine 2 34 5 9 Ethambutol 0 34 0 Pyrazinamide 2 34 dont un M bovis 5 9 Pharmacor sistance simple 9 34 26 5 Multir sistance 2 34 5 9 M bovis est r sistant de mani re naturelle la pyrazinamide Figure 15 Sensibilit s de 34 souches de M tuberculosis 33 et M bovis 1 isol es chez l l phant vis vis des principaux antituberculeux J Payeur NVSL 79 185 Pour l un de ces cas acquisition de la r sistance a t r ellement prouv e la souche initiale isol e tait sensible tous les antituberculeux de premi re ligne et est devenue multir sistante apr s 20 mois de traitement fr quemment interrompu cause d ef
56. de latex bleu sont conjugu es aux prot ines d tectant les complexes anticorps antig nes form s Cette technique de r v lation ressemble globalement au principe d un test de grossesse La r alisation de ce test se d roule en deux tapes 30 microlitres de s rum de plasma ou de sang total sont d pos s l aide d une pipette dans une petite cuvette puis trois gouttes de diluants sont ajout es dans cette m me cuvette Le diluant entraine alors la migration du s rum le long de la bandelette test Lors de la formation de complexes immuns t moignant de la pr sence d anticorps les prot ines conjugu es au latex migrent avec ces complexes et entrainent l apparition d une ligne bleue dans la fen tre test Chembio TB test Les r sultats doivent tre lus entre 20 et 30 minutes apr s le d p t du diluant Si une ligne bleue appara t dans la fen tre test T le test est positif quelle que soit l intensit de F A coloration de la ligne Si aucune ligne bleue n apparait le test est n gatif Dans tous les cas une ligne bleue doit apparaitre dans la fen tre control C qui t moigne du bon fonctionnement des r actifs Le mode d emploi du test est d taill dans l annexe D Neg Pos dans laquelle sont galement indiqu es les conditions de Figure 13 a Test ElephantTB StatPak conservation du dispositif et ses pr cautions d emploi
57. de trompe essentiellement provenant d animaux tuberculeux ne contient pas de mycobact ries En effet outre le fait que l excr tion mycobact rienne soit probablement discontinue 1l existe des l phants porteurs de l agent infectieux mais non excr teurs cf 3 2 Ainsi les m thodes directes ne permettant de d tecter que les l phants excr teurs au moment de la collecte de l chantillon un r sultat n gatif ne permet en aucun cas d exclure la possibilit d infection Il faut garder l esprit que chez l homme l infection tuberculeuse est d montr e par la mise en vidence directe du bacille m thodes classiques ou mol culaires dans seulement 50 des cas chez l adulte 70 De plus de nombreux d saccords persistent entre les chercheurs et les dogmes faisant l unanimit un jour sont souvent r fut s dix ann es plus tard Par cons quent le d veloppement de m thodes diagnostiques indirectes permettant d identifier les l phants ayant t en contact avec la mycobact rie qu ils soient excr teurs ou non prend tout son sens Les porteurs latents pourraient ainsi tre identifi s et trait s avant le d veloppement de signes cliniques et la dispersion de la maladie l homme et aux autres esp ces 122 b M thodes de diagnostic indirect Le diagnostic indirect de la tuberculose chez l l phant repose sur la d tection de t moins de l infection mycobact rienne autre
58. depuis le 13 02 2003 le commerce de 33 Vivoire et l abattage de sp cimens sont interdits annexe I ou tr s r glement s annexe II 15 Esp ce vuln rable VU A2a selon l IUCN depuis 2004 51 Les l phants d Asie sont class s en Annexe I de la CITES depuis le 01 07 1975 15 Esp ce en danger d extinction EN Alcd selon l IUCN depuis 1996 51 Des lois nationales viennent galement se greffer sur ces textes pour pr ciser certains points L interdiction de capturer un l phant sauvage en vue de le domestiquer est par exemple r gie par une loi nationale en Inde Remarque Ces classifications ont des cons quences pratiques directes lors de mouvements d animaux notamment lors d changes entre institutions mais galement lors d envoi de pr l vements au laboratoire par exemple L l phant tant une esp ce inscrite en annexe I de la CITES la mise en circulation de cette esp ce ou de tout chantillon issu de cette esp ce est soumise une r glementation tr s stricte et contraignante L ensemble des documents exig s par la convention CITES doit tre compl t et doit constamment accompagner les pr l vements sous peine de renvoi voire de destruction des chantillons notamment lors des passages des fronti res Bien que ces d marches soient communes de nombreuses esp ces elles restent cependant lourdes pour les v t rinaires de parcs zoologiques Cette conventio
59. des fins batonnets rouges La m thode de Degommier qui utilise l Auramine les B A A R apparaissent alors en vert jaune brillants sur un fond rouge orang D autres m thodes existent Kinyoun notamment mais les B A A R apparaissent pales et les colorations manquent de contraste elles ne sont pas a conseiller en routine Avantages Ces techniques sont pratiques elles sont rapides lecture en 20 minutes environ faciles a r aliser et peu couteuses Ces techniques sont de bons indicateurs pid miologiques la pr sence de B A A R a l examen direct signale la pr sence d un grand nombre de bacilles souvent synonymes de l sions volu es et ou contagieuses Inconv nients Ces techniques sont peu sensibles la valeur limite de d tection est d environ 1000 a 10 000 UFC unit s formant colonies par millilitre de pr l vement contre 100 UFC mL lors de mise en culture La sensibilit de cette coloration est estim e a 50 chez l homme cette valeur tant fortement li e la pr sence et la richesse en mycobact ries de l chantillon Cependant des techniques d immunofluorescence semblent actuellement am liorer le seuil de d tection des mycobact ries en microscopie directe 29 L observation directe est une technique peu sp cifique il est en effet impossible de distinguer morphologiquement les mycobact ries du complexe Mycobacterium tuberculosis des autres mycobact ries ni d iden
60. des mol cules particuli res Certains aminoglycosides streptomycine amikacine M canisme d action les aminoglycosides sont des antibiotiques bact ricides inhibiteurs de la synth se prot ique La streptomycine est parfois class e parmi les agents de premi re ligne 163 Certaines _ fluoroquinolones _ enrofloxacine ciprofloxacine moxifloxicine gatifloxacine ofloxacine et l vofloxacine M canisme d action les quinolones sont des inhibiteurs de 1 ADN gyrase De nombreuses autres mol cules sont utilis es tr s rarement ou ont t d couvertes r cemment Certains macrolides Certains anti m tabolites anti folates Mais aussi l acide para aminosalacylique les oxazolidinones l thionamide la prothionamide la capr omycine la cyclos rine la thiac tazone Ces agents de seconde ligne sont de plus en plus utilis s dans les traitements chez l homme Cependant mise part la streptomycine ils ne sont pas encore d actualit chez l l phant notamment en raison des co ts importants qui leur sont associ s Par ailleurs seules les drogues de premi re ligne ont fait l objet d tudes pharmacocin tiques sp cifiques chez l l phant d Donn es pharmacologiques sur les principaux antituberculeux La r alisation d tudes pharmacocin tiques est difficile en pratique les donn es sont parses les chantillons souvent peu repr sentatifs et la randomisati
61. drogues tant instables 4 temp rature ambiante les s rums doivent tre envoy s congel s si possible 70 C sinon 20 C imm diatement dans de la glace Le prix approximatif d un dosage aux Etats Unis est de 50 par drogue Par ailleurs afin de respecter au mieux les posologies il est important que l l phant soit pes pr cis ment avant puis r guli rement tout au long du traitement Les recommandations concernant les doses et les niveaux s riques cibles sont en constante discussion notamment a cause des nombreux effets secondaires observ s cf ci apr s Les doses sont galement a adapter a la fr quence d administration des m dicaments 170 iii Fr quence d administration Il est recommand d administrer chacune des mol cules quotidiennement comme chez l homme pendant toute la dur e du traitement Cependant partir du moment o l animal a re u ses 60 premi res doses efficaces il est possible d opter pour une th rapie jours altern s ou pulse therapy Ce protocole consiste en l administration de doses doubles une journ e sur deux Cette solution est r serv e aux cas o une administration quotidienne est rendue impossible par des difficult s techniques contention difficile ou par l existence d effets secondaires graves et qui seraient moins prononc s cette fr quence d administration Que les mol cules soient administr es quotidiennement ou une journ
62. en parfaite condition physique aucun ant c dent m dical majeur n est a noter Cependant l une d entre elles cache son jeu Voyons pr sent comment une crise sanitaire d une telle ampleur survient du jour au lendemain au sein d un groupe apparemment en pleine sant 4 1 2 Survenue de l infection Fin 2004 les v t rinaires du Zoo de Boras Su de suspectent une tuberculose sur une femelle l phant d Afrique Shona ayant mis bas 20 mois auparavant Les signes cliniques fortement vocateurs toux et amaigrissement chroniques sont corrobor s par un r sultat positif l ElephantTB StatPak 17 11 04 alors que les mutiples tests r alis s jusque l ELISA Lelystadt et lavages de trompe s taient toujours av r s n gatifs Cette s roposivit est confirm e trois semaines plus tard 08 12 04 par des l sions pulmonaires cas euses extensives l autopsie suite l euthanasie r alis e en accord avec les autorit s sanitaires su doises D s le premier r sultat s rologique positif une enqu te pid miologique est entreprise l objectif premier consiste valuer le statut des individus ayant t en contact avec Shona Le troupeau de Boras est alors compos de trois autres l phants d Afrique tous sont rapidement soumis un test rapide et s av rent n gatifs Reste tester Myntrick transf r e deux ans auparavant Peaugres mais ayant partag l enclos de Shona
63. en raison notamment de la faible taille de l chantillon Enfin il est tr s difficile de conclure quant une ventuelle pr disposition du lieu ou des conditions de captivit pour diff rentes raisons m me si la majorit des cas de tuberculose sur des l phants ont t d crits aux Etats Unis ceci est avant tout li au fait que la maladie soit activement recherch e en Am rique du Nord mais peu ailleurs Il est par ailleurs int ressant de constater que les institutions h bergeant des individus tuberculeux sont indiff remment accr dit s ou non par AZA parmi les 26 cas confirm s aux Etats Unis entre 1996 et avril 2002 6 des 13 parcs concern s taient accr dit s par AZA 78 En conclusion aucun facteur r ellement pr disposant n a pu tre mis en vidence pour la tuberculose de l l phant il faut donc retenir que les trois esp ces peuvent tre touch es quel que soit leur ge leur sexe ou leur localisation g ographique La probabilit qu un l phant soit infect par un bacille tuberculeux est en fait surtout li e la pression mycobact rienne environnante la fr quence d exposition un individu tuberculeux humain ou animal et des facteurs de r ceptivit individuels dont l ensemble fait l objet du paragraphe analytique de l tude pid miologique 83 3 3 2 Epid miologie analytique Apr s avoir expos quelles sont les sources de contagion possibles pour un
64. et le diagnostic est publi e en 2001 elle concerne 18 cas r partis dans 6 troupeaux 81 80 Depuis 1996 de nombreux cas de tuberculose ont t d pist s en Am rique du Nord chez des l phants 6 24 77 81 le dernier rapport fait tat de 36 cas de tuberculose confirm s par culture entre 1994 et 2006 aux Etats Unis 85 En Europe plusieurs foyers r cents ont galement t d crits 5 cas de tuberculose sur des l phants d Asie ont t rapport s en 2002 33 60 auxquels s ajoutent deux cas sur des l phants d Afrique en 2005 87 b Estimation de la pr valence Plusieurs tudes r trospectives sur la pr valence de la tuberculose chez les l phants en parcs zoologiques ont t r alis es en Am rique du Nord Au Zoo de Philadelphie 116 sur dix autopsies d l phants r alis es entre 1901 et 1975 quatre pr sentaient des l sions tuberculeuses 2 3 sur la p riode 1901 1920 et 2 7 sur la p riode 1920 1975 L analyse r trospective publi e en 1994 des dossiers m dicaux de 379 l phants morts aux Etats Unis entre 1908 et 1994 82 aboutit 4 cette conclusion seuls huit cas de tuberculose ont pu tre d cel s dont quatre avant 1941 parmi lesquels trois ont t confirm s par culture Ces r sultats concluent donc une pr valence de la tuberculose gale 2 1 de la population d l phants captifs en Am rique du Nord toutes esp ces confondues Une
65. et le risque de transmission en est d autant plus important Ainsi le fait que la tuberculose soit une zoonose grave que le risque de diss mination existe et que celui de cr er des pharmacor sistances est bien r el repr sente les trois points cl s n cessaires la compr hension des d saccords entre partisans et opposants la mise en place d un traitement antituberculeux chez l l phant Ces facteurs expliquent la r ticence de nombreux v t rinaires quant la r alisation d une th rapie et justifient la possibilit d avoir recours l euthanasie m me s il s agit d esp ces prot g es 188 La th rapeutique de la tuberculose chez l l phant est ainsi loin d tre codifi e de nombreuses limites ce traitement existent encore et les preuves de son efficacit r elle restent faire Plusieurs tudes en m decine humaine sont suivies attentivement par les v t rinaires et des projets de recherche chez l l phant se poursuivent sur le terrain afin qu l avenir le traitement soit une solution efficace et peu risqu e d Recherche et avenir dans le domaine th rapeutique Afin de progresser en mati re de th rapeutique antituberculeuse chez l l phant les efforts des sp cialistes doivent se concentrer sur trois axes principaux La cr ation d une base de donn es unique combinant pour chaque l phant trait les dates de traitement les doses administr es les di
66. faits au cours de autopsie Chez l l phant la l sion la plus repr sentative est le follicule tuberculeux d crit pr c demment cf 3 4 2 Cependant selon le stade de l infection les l sions peuvent prendre des aspects tr s vari s et les mycobact ries peuvent tre rares ou diss min es Par ailleurs les pr l vements font galement l objet de colorations sp cifiques et immuno histochimiques type Ziehl Neelsen cf 3 5 2 a qui ont pour but de mettre en vidence les mycobact ries ce sont des tests d orientation rapides mais moins performants que la mise en culture De plus il existe dor navant une technique de P C R utilisable sur des tissus fix s dans du formol et donc directement exploitable par les laboratoires d histopathologie 83 100 84 les r sultats pr liminaires sont encourageants lorsque la m thode est employ e en combinaison avec la mise en culture 88 Ces techniques de diagnostic direct sont reprises en d tail dans la partie diagnostic exp rimental ci apr s cf 3 5 2 a Remarque L examen histologique peut galement tre r alis partir de mat riel provenant d un animal vivant biopsie ganglionnaire ou tissulaire cytologie d un liquide d panchement mais ces chantillons ne sont l heure actuelle pas disponibles chez l l phant en raison des difficult s de pr l vement Performances L examen histologique n est pas sp cifique
67. faveur d une infection chronique L tape diagnostique suivante consiste alors r aliser des lavages de trompe et envoyer les chantillons r colt s l AFSSA Alfort PCR et culture bact riologique afin de pr ciser le statut infectieux de Myntrick excr trice ou non Cependant la technique est difficile ma triser apr s trois semaines d entrainement intensif et sp cifique de l animal des pr l vements utilisables sont obtenus ils seront alors r p t s tous les deux jours du 7 au 29 janvier 2005 Bien avant l obtention de ces chantillons la d cision est prise d isoler Myntrick des deux autres femelles et de tout mettre en uvre afin de limiter le risque de diss mination de la mycobact rie aux autres animaux et au personnel b Mesures visant limiter la diss mination du bacille La deuxi me mesure d urgence consiste isoler Myntrick des autres l phants afin de limiter le risque de transmission du bacille dans l hypoth se o elle serait excr trice Cependant le parc ne disposant pas de b timents adapt s la quarantaine de tels animaux une s paration physique totale est impossible Dans le b timent de nuit Myntrick occupe alors le box double un box vide la s parant des deux autres femelles A l ext rieur elle n a alors plus acc s l ensemble de l enclos et reste cantonn e au pr enclos cf plan ci dessus Rapidement des changements de comportement sont v
68. fonction des r sultats des premiers tests la r alisation de lavages de trompe pour analyse bact riologique Apr s ces mesures d urgence une estimation de la propagation de l infection au sein du parc doit tre r alis e 154 b Estimation de l impact du foyer tuberculeux Si la tuberculose est confirm e ou que la suspicion est tr s forte sur un l phant il est n cessaire de tester les autres l phants du troupeau des tests s rologiques ElephantTB StatPak ELISA ou MAPIA doivent tre effectu s sur chaque individu du groupe le plus rapidement possible ainsi qu ventuellement une triple culture sur lavage de trompe tous les mammif res ayant t en contact avec l l phant positif tant donn que tous les mammif res sont sensibles la tuberculose Ceux ci regroupent les animaux partageant l enclos des l phants dans le cas d une pr sentation mixte mais aussi ceux occupant les enclos adjacents On ignore quel p rim tre exact il est judicieux de consid rer comme tant risque 20 30 m tres semblent tre un bon compromis si l on prend en compte uniquement la dispersion par l individu infect Cependant la diss mination des bacilles autrement que par l l phant lui m me existe mat riel fumier personnel et l ensemble de la collection doit donc b n ficier d une attention particuli re Par ailleurs outre les probl mes l
69. iques De l analyse par amplification des acides nucl iques l analyse par R F L P les techniques bas es sur la d tection du g nome mycobact rien sont clairement prometteuses Elles permettent non seulement la d tection d une mycobact rie mais galement la distinction des diff rentes esp ces au sein du complexe M tuberculosis et l identification des souches en cause Ces m thodes ne sont pas encore tr s facilement accessibles elles ont pour la plupart t valid es chez les esp ces domestiques et sont en cours d investigation pour les esp ces sauvages 113 Dans le diagnostic de la tuberculose chez l l phant les m thodes mol culaires principalement utilis es sont les m thodes d amplification g nomiques P C R N A T T et les m thodes permettant le g notypage des souches mycobact riennes R F L P spoligotyping Remarque Des techniques d hybridation avec des sondes sp cifiques sondes nucl iques ont galement t d velopp es pour la d tection du complexe M tuberculosis et du complexe M avium mais il semble que ces sondes n arrivent pas distinguer M tuberculosis et M bovis ce qui explique qu elles aient pour l instant un int r t limit en m decine v t rinaire 121 M thodes d amplification g nomique Les m thodes d amplification g nomique consistent amplifier et d tecter une s quence nucl ique sp cifique Le processus est en
70. l enclos auxquels s ajoutent d autres enrichissements vari s effectu s quotidiennement par les soigneurs animaliers Le b timent de nuit comprend trois box individuels et un box double pour le m le s par s les uns des autres par des barreaux et donc autorisant des contacts visuels olfactifs auditifs et tactiles trompe contre trompe entre les individus 192 Sane ee Safari Cloture lectrique foss Piscine ENCLOS EXTERIEUR BATIMENT se DE NUIT Pr enclos Box oe PASSERELLE individuels z VISITEURS Box double Couloir soigneur Figure 16 Plan des enclos ext rieur et int rieur des l phants Peaugres d c 2004 Porte coulissante automatis e Un entrainement m dical Medical training est r alis en moyenne une fois par jour afin de familiariser les animaux aux proc dures techniques de base prise de sang parage de pieds inspection des dents Tous les exercices s effectuent travers des barri res de protection et aucun contact libre n est autoris D un point de vue m dical Le m le Johnty a pr sent plusieurs pisodes de colique les mois pr c dents d ao t novembre 2004 un app tit inconstant des difficult s se d placer et uriner ainsi qu un d me ventral s tendant progressivement aux membres ant rieurs sont les principaux sympt mes observ s 193 Les trois femelles dont Myntrick sont quant elles
71. la probl matique de la tuberculose chez l l phant ce qui a permis de belles avanc es en mati re de diagnostic Ainsi il est vident que l tablissement d un diagnostic de tuberculose chez l l phant ne n cessite pas la r alisation successive de chacun des tests pr c demment d crits dont certains feraient double emploi Cependant aucun de ces tests ne se suffit lui m me ainsi les modalit s de d pistage et de diagnostic requi rent toujours l utilisation raisonn e de plusieurs tests compl mentaires 145 D une mani re g n rale pour la surveillance d une maladie grave ou pour l introduction d un animal dans un troupeau suppos sain un moyen efficace d valuer une population o la pr valence de la maladie est faible est d employer des tests multiples en s rie 47 En premier lieu un ou plusieurs tests hautement sensibles sont en charge de d pister la population afin d optimiser l identification de tous les positifs tout en restant conscient de la possibilit d erreurs par exc s En second lieu un test tr s sp cifique est r alis afin de confirmer le statut de l animal Ainsi il pourrait tre sugg r pour le d pistage de la tuberculose chez l l phant de proc der de la mani re suivante R aliser un test rapide et tr s sensible sur le terrain l ElephantTB StatPak et le r p ter intervalle r gulier Confirmer ce test si n cessaire
72. mat riel entre les diff rentes institutions ou avec le voisinage est fortement d conseill car il peut tre vecteur de la mycobact rie Dans le cas particulier o les l phants sont pr sent s avec d autres esp ces enclos mixte ces animaux doivent galement subir r guli rement un d pistage valide de la tuberculose notamment l introduction cf ci dessus afin de limiter le risque de contamination d un l phant partir d une autre esp ce Le principe est le m me pour les animaux occupant les enclos adjacents l aire des l phants Consid rons pr sent le risque que constitue l homme r servoir principal de M tuberculosis d Maitrise du risque Humain Le risque de contamination d un l phant partir d un humain pr sentant une tuberculose active existe M tuberculosis tant un pathog ne dont le r servoir principal est l homme il est probable que l infection ait d ailleurs t introduite l origine chez l l phant partir d un humain infect Cependant la part de responsabiblit de l homme dans ces multiples cas de tuberculose chez l l phant est inconnue aucun cas de transmission de l homme l l phant n a t r ellement prouv N anmoins plusieurs rapports font tat de souches similaires isol es chez l homme et chez l l phant Une publication r cente 1998 rapporte un cas confirm de transmission de la tuberculose entre
73. n importe quel troupeau par peur qu un jour il se remette tre excr teur Cela illustre une fois de plus la n c ssit de poursuivre les recherches en mati re de pathophysiologie de techniques diagnostiques et de th rapeutique et illustre par ailleurs l une des nombreuses difficult s rencontr es lors de la mise en place d un traitement antituberculeux chez un l phant 3 7 2 Difficult s et risques li s la mise en place d une th rapie Aux ind niables difficult s pratiques rencontr es tout au long du traitement s ajoutent diff rents risques pour l animal trait mais aussi pour l homme et les autres esp ces du parc l apparition d effets secondaires pouvant compromettre la r ussite du traitement l mergence d une souche de mycobact rie pharmacor sistante et la possibilit de transmission du bacille l homme ou aux autres animaux en sont les principaux exemples a Difficult s pratiques rencontr es lors d un traitement Les contraintes relatives la mise en place d une th rapie antituberculeuse ont t voqu es pr c demment elles sont particuli rement lourdes g rer dans le cas d un traitement sur un l phant En effet l isolement des animaux est difficile l administration des drogues n cessite du personnel qualifi et beaucoup de temps et les m dicaments doivent tre disponibles en quantit tr s importante 177 i Difficult s li es l iso
74. n rales pouvant tre utiles une meilleure compr hension de la suite de l expos 1 3 1 Caract ristiques anatomiques et morphologiques a Mensurations L l phant est actuellement l animal terrestre le plus lourd de la plan te un m le africain peut atteindre 4 m tres et peser 7 tonnes L l phant continue de grandir tout au long de sa vie m me si la croissance est ralentie partir de 25 ans surtout chez les femelles Les poids et les tailles sont cependant tr s variables selon l individu et diff rent globalement selon l esp ce Les moyennes des poids et des tailles sont donn es titre indicatif chez les trois esp ces d l phants dans le tableau ci dessous L africana L cyclotis E maximus Poids Male 4000 7000 2800 4000 3500 5500 en kg Femelle 2500 3500 1800 2500 2300 3700 Taille au Male 2 7 3 5 2 5 3 2 2 4 2 9 garrot en m Femelle 2 3 2 7 2 1 2 5 2 1 2 4 Figure 3 Mensurations taille poids des diff rentes esp ces d l phants l ge adulte 26 b Quelques diff rences morphologiques selon l esp ce i Diff rences entre les l phants d Afrique et l l phant d Asie L l phant d Asie se distingue des l phants d Afrique par certaines particularit s morphologiques dont la plupart sont num r es dans le tableau ci dessous El phant d Asie El phants d Afrique Ore
75. nes Hippopotames Chevaux de Przewalski 5 v moowpr Daims Zone a risque Dromadaires oo et eau Tuberculination de En b timents tous les herbivores Figure 17 Plan des enclos avoisinant le parc des l phants Peaugres 2004 Les deux derni res mesures cit es sont difficiles mettre en place en pratique D une part les deux femelles restantes ne sont pas pr par es aux prises de sang un entrainement sp cifique intensif d bute donc afin d obtenir les pr l vements dans les d lais impos s D autre part le d pistage des herbivores sauvages n est pas r alisable de la m me mani re qu au sein des troupeaux domestiques aux difficult s videntes de contention s ajoutent les faibles valeurs pr dictives des tests employ s 201 Par ailleurs la M decine du travail impose La r alisation d un test tuberculinique par un m decin d l gu par la M decine du travail sur chacun des employ s travaillant avec les l phants Les r sultats tant aberrants la d cision d y associer des clich s radiographiques thoraciques a t prise Les r sultats de l ensemble du personnel test s av rent n gatifs La r alisation d un suivi annuel du personnel vis a vis de la tuberculose ce qui n a jamais t effectu en r alit A ces cons quences prenant effet imm diatement s ajoutent des restrictions moyen et long termes quant a la surveillance des
76. of this insert INTERPRETATION OF RESULTS Nonreactive Result One blue colored line in the CONTROL C area with no visible colored line in the TEST T area indicates a nonreactive result A nonreactive result at20 minutes means that neither Mycobacterium tuberculosis nor Mycobacterium bovis antibodies were detected in the specimen A nonreactive result does not preclude the possibility of TB infection Control Line No Test Line Reactive Result Two blue lines one in the TEST T area and one in the CONTROL C area indicate a reactive result Intensities of the TEST and CONTROL lines may vary Even a very faint line in the TEST T area of the device within 20 minutes is indicative of a reactive result A reactive result means that Mycobacterium tuberculosis and or Mycobacterium bovis antibodies were detected in the specimen Control Line Test Line No Control Line Test Line No Control Line No Test Line LIMITATIONS OF THE PROCEDURE 1 The assay is designed for detecting antibodies against M tuberculosis and M bovis only from elephant plasma serum or whole blood Any other body fluids or pooled samples or specimens from other than elephant species should not be used A reactive result suggests the presence of antibodies to M tuberculosis and or M bovis For a reactive result the intensity of the test line does not necessarily correlate with the titer of antibody in the specimen Reading nonr
77. only in accordance with instructions supplied with the kit Handle all specimens as recommended for any potentially infectious serum or blood specimen in the CDC NIH manual Biosafety in pi biological r and Biomedical Laboratories 4h ed 1999 3 Use suitable protective clothing gloves lab coat safety glasses when handling samples or test devices after samples have been applied Avoid any contact between hands eyes nose or mouth during specimen collection and testing Do not pipette any material by mouth Do not smoke eat or drink in areas where specimens or kit material are kept All testing should be performed at a temperature of 18 to 300C After the completion of the assay carefully dispose of materials treating them as biohazardous waste 7 Do not use expired test kits Do not freeze test kits 8 Do not mix reagents from different kit lots SPECIMEN COLLECTION The ElephantTB STAT PAK Assay can be performed on whole blood serum or plasma Whole Blood Collect whole blood into tubes containing heparin or EDTA Be sure to thoroughly mix whole blood by inverting capped tube several times just prior to testing Follow test procedure instructions Serum Serum is used from whole blood collected aseptically by venipuncture into a clean tube without anticoagulant Allow the blood to clot at room temperature centrifuge at 2000 rpm for 10 minutes at room temperature 18 to 300C and separate the serum from the cl
78. other instruments Extra box of scalpel blades knife sharpener and a continual supply of sharp knives 2 Retractors of various sizes and shapes Self retaining retractors with one or two movable arms mounted on a slide bar are most useful if available 3 Sterile instruments for culture collection 4 10 neutral buffered formalin 5 4 buffered glutaraldehyde 6 Containers for sample collection 7 Culture swabs sterile urine cups glass slides 8 Serum tubes for blood and urine collection 221 9 Aluminum foil and plastic bags for freezing tissues 10 Labels and waterproof marking pens 11 Scale for obtaining organ weights 12 Tape measure metric at least 2 meters long 13 Chain saw axe or reciprocating saw to cut through the cranium Hammers chisels and handsaws 14 Hoist crane 15 Carts on rollers to move heavy parts 16 Coveralls boots gloves caps masks protective eye and head gear 17 Accessible water supply with hose 18 Camera conventional and or digital and film extra batteries 19 First aid kit 20 Surgical masks approved for TB exposure LOGISTICS AND NECROPSY TIPS Heavy equipment may be necessary to move a dead elephant For an on site necropsy chains and a tow truck may be sufficient to reposition the animal or to move it a short distance If the animal must be transported to a remote site a truck with a hoist will be needed It may be easier to manipulate the animal onto a fla
79. pendant quatre ann es en Su de Le s rum pr lev juste avant son d part juillet 2002 est d congel et soumis l ElephantTB StatPak il ressort positif Le 1 d cembre 2004 la v t rinaire du Safari de Peaugres est avertie des r sultats de ce test s rologique Myntrick tant en excellente sant rien ne laissait pr sager une telle nouvelle Par ailleurs la question de la fiabilit du test ElephantTB StatPak Chembio se pose alors bien que les r sultats pr liminaires semblent tr s convaincants rien n est encore valid chez l l phant ce moment l et la technique diagnostique reste mal connue La situation est cependant s rieuse et urgente et des mesures imm diates sont mises en place 194 4 2 De la suspicion de l infection la d cision d euthanasie D s l alerte donn e par le parc zoologique de Boras une s rie de mesures est imm diatement mise en place Puis vient le temps de la r flexion et des discussions avec l ensemble des acteurs une d cision doit tre prise 4 2 1 Description des mesures imm diates mises en place A la n cessit de confirmer la suspicion pesant sur Myntrick se juxtaposent des mesures urgentes visant limiter le risque de transmission du bacille vis vis du personnel des autres l phants et de l ensemble des animaux du parc a Confirmation du statut infectieux de Myntrick La premi re mesure consiste confirmer au plus
80. possibilit d effectuer une stimulation standardis e proche du lieu de collecte de l chantillon de r cup rer le surnageant de le congeler puis de l envoyer pour analyse sous couvert du froid est actuellement l tude Ce test ne peut tre fait titre r trospectif sur des chantillons d une s roth que lors d enqu te pid miologique par exemple Par ailleurs c est un test qui va tre extr mement difficile valider pour deux raisons La validation de cette technique diagnostique suppose de la tester sur un chantillon comprenant des t moins positifs c est dire sur des l phants infect s vivants et non trait s ce qui est plut t difficile trouver Les tudes n cessaires la mise en place de la technique sont longues et extr mement co teuses il faut notamment s lectionner des antig nes mycobact riens adapt s chaque esp ce ainsi que des anticorps monoclonaux capables de reconna tre les interf rons de l esp ce en question 127 Cependant de r centes donn es tendent a penser qu il existe des anticorps monoclonaux anti interf rons communs plusieurs esp ces ce qui pourrait all ger les recherches pour les esp ces sauvages Performances Bien que les performances des tests interf rons soient pour l instant mal connues chez les esp ces de parcs zoologiques ces tests sont des outils diagnostiques tr s prometteurs en mycobact riologie Deux t
81. quatre derni res mycobact ries cit es ont d j t isol es lors de culture sur chantillons de lavage de trompe cf 3 1 3 98 ii les mycobact ries saprophytes Les mycobact ries saprophytes sont tr s nombreuses dans l environnement eau sol herbe tube digestif peau muqueuse lait et souvent tr s peu pathog nes 5 Citons pour exemples M gastri M phlei M smegmatis M terrae et M elephantis Chez l l phant ces cinq mycobact ries ont galement d j t mises en vidence lors de culture bact riologique lavage de trompe ou mat riel post mortem cf 3 1 3 98 Ces mycobact ries atypiques sont importantes conna tre car elles peuvent tre l origine d erreurs d interpr tation des tests diagnostiques En effet elles peuvent tre responsables de 5 R actions positives par exc s lors de d pistage allergique de la tuberculose par le test tuberculinique surtout les mycobact ries opportunistes Contamination des pr l vements surtout les mycobact ries saprophytes et conduire des erreurs d interpr tation lors de mise en culture 62 Ainsi il est important de retenir que 5 Toute mycobact rie isol e doit faire l objet d une identification d esp ce afin de permettre valuation de son r le pathog ne dans le cas tudi Le simple isolement d une mycobact rie atypique ne permet pas d en d duire une responsabilit quelconque
82. ralisation de la tuberculose se d roulent par vagues successives Les l sions sont alors des stades volutifs diff rents il s agit d une g n ralisation pr coce ralentie Bien que la forme miliaire n ait pas t v ritablement d crite chez l l phant des cas de tuberculose diss min e atteignant plusieurs organes simultan ment sont rapport s chez cette esp ce selon les cas les l sions taient au m me stade volutif ou des stades l g rement diff rents 75 74 Cc La tuberculose secondaire La tuberculose secondaire correspond un r veil infectieux apr s stabilisation du complexe primaire Les facteurs d clenchants de cette r activation ne sont pas pr cis ment connus une baisse d immunit un stress des modifications hormonales peuvent favoriser cette r activation de m me qu une nouvelle exposition la maladie La tuberculose secondaire r sulte d une prolif ration sur place du bacille tuberculeux marqu e par l extension de proche en proche des formes stabilis es prolif ration qui peut se cantonner l organe en question ou se g n raliser Les l sions secondaires sont souvent regroup es dans un seul organe il s agit de tuberculose chronique d organe qui peut alors se stabiliser nouveau Ces l sions peuvent aussi s ouvrir sur une voie de drainage ou confluer entre elles cr ant des cavit s contenant fr quemment du cas um liqu fi ce
83. recherche en mati re de diagnostic de la tuberculose chez l l phant demeure capitale 146 iii Recherche et avenir Bien que d immenses avanc es aient t r alis es ces dix derni res ann es en mati re d outils disponibles pour le diagnostic ou le d pistage de la tuberculose chez l l phant des progr s restent faire Les recherches s orientent actuellement vers trois objectifs Poursuivre les recherches fondamentales Etant donn que les m thodes indirectes reposent sur la d tection des t moins de l immunit le perfectionnement de ces techniques est intimement li l avanc e des connaissances concernant les m canismes immunitaires mis en jeu lorsqu un l phant est infect par la tuberculose Une meilleure connaissance de la nature des anticorps et des cytokines notamment des interf rons y impliqu s et de leur cin tique de production aiderait une meilleure interpr tation des tests indirects la nature exacte des antig nes immuno dominants les d lais d apparition des t moins de l immunit ainsi que leur persistance dans l organisme sont en fait actuellement inconnus chez l l phant Par ailleurs la recherche fondamentale en mycobact riologie mol culaire pourrait aboutir la mise au point de nouveaux outils nouvelles sondes milieu de culture plus performant permettant de diminuer les d lais n cessaires l obtention des r sultats bact riologiques P
84. ricain l l phant est dans tous les esprits 1 4 3 Importance biologique Outre leur importance en termes de biodiversit les l phants ont un impact tr s fort sur leur environnement 113 Ils participent notamment la dispersion de graines par les bouses la survie de certains insectes les termites survivent dans les bouses par exemple la transformation des for ts en prairies au forage de puits lors de s cheresse au creusement de grottes au d logement de petites proies lorsqu ils marchent l quilibre de la chaine alimentaire lorsqu ils meurent Ainsi la survie de nombreuses esp ces d pendent en partie de la pr sence ou de l absence de l l phant dans son milieu naturel l l phant est une esp ce cl dans son cosyst me dont l extinction aurait des cons quences importantes sur un ensemble d esp ces animales et v g tales 1 5 Les l phants des esp ces en danger Si chacun a l esprit les massacres d l phants africains pour le braconnage de l ivoire les menaces pesant sur cette esp ce sont en r alit plurifactorielles et plus complexes De nombreuses mesures sont mises en place pour prot ger les populations dans leur milieu naturel 31 1 5 1 Menaces pour les l phants Seuls les grands f lins constituent des pr dateurs occasionnels pour les l phants Les menaces proviennent donc quasi exclusivement de l homme d une mani
85. rification du statut vaccinal BCG ainsi qu un d pistage intradermique et ou radiographique de la tuberculose devraient tre impos s tous lors de l embauche Seuls les employ s n gatifs ou vaccin s devraient tre autoris s travailler avec les esp ces particuli rement sensibles tels que les l phants et les primates Les soigneurs de ces secteurs ainsi que les v t rinaires devraient ensuite subir des tests de d pistage annuels Ces personnes doivent tre inform es des grandes lignes de la maladie du risque de transmission homme l phant et l phant homme et des cons quences qui en d coulent Remarque Ces mesures de protection des l phants contre les humains excr teurs permettent par ailleurs galement de prot ger les humains contre les l phants excr teurs Les mesures vis vis du personnel sont de plus en plus appliqu es en Am rique du Nord mais restent tr s rarement mises en place en Europe Elles sont l inverse rigoureusement respect es dans les laboratoires travaillant avec des primates non humains o le risque de transmission de M tuberculosis l homme est pris tr s au s rieux Ces protocoles devraient servir de mod les aux mesures appliqu es dans les parcs zoologiques L ensemble de ces mesures d fensives sont capitales dans la prophylaxie de la tuberculose chez l l phant car elles anticipent sur les risques d apparition d un foyer tuberculeux fo
86. risqu e pour le personnel Administration par voie parent rale L administration de m dicaments par voie parent rale pose d autres difficult s D une part l l phant est une esp ce chez laquelle il est fr quent d observer des abc s au point d injection Ces abc s cicatrisent lentement et sont difficiles soigner Les formulations doivent donc tre peu irritantes D autre part il est n cessaire de disposer de formulations tr s concentr es donc de reconditionner les m dicaments afin de r duire les volumes d injection N anmoins tant donn que les voies orale et rectale posent des difficult s en termes d observance la voie parent rale reste une option int ressante d autant plus que certaines drogues amikacine notamment ne sont disponibles que sous forme injectable Elle demeure cependant peu utilis e l heure actuelle chez l l phant iii Co t des mol cules Pour un l phant asiatique adulte administr aux posologies recommand es l isoniazide co te en moyenne chaque jour 5 la rifampicine 65 l thambutol 155 et la pyrazinamide 190 79 Ainsi le traitement d un l phant revient 50 000 60 000 US uniquement en frais de m dicaments auxquels il faut ajouter les frais d analyses indispensables pour le suivi m dical dosages s riques des concentrations d antituberculeux et analyses h mato biochimiques r guli res ainsi que le co t humain en ter
87. risque d infection provenant de l homme a Maitrise du risque introduction Les animaux nouvellement introduits dans un parc zoologique devraient provenir d institutions indemnes de tuberculose r alisant eux m mes une prophylaxie sanitaire rigoureuse Toutefois comme il l a d j t voqu cf 2 4 2 ces certifications sont tr s difficiles mettre en place puisque la qualification d indemne ne peut pas r ellement s appliquer une maladie concernant toutes les esp ces du parc et pouvant resurgir tout moment partir d un pr c dent foyer De plus des proc dures strictes de quarantaine devraient tre appliqu es chaque importation pendant un minimum de 30 jours 118 Bien que ces mesures soient difficiles r aliser en pratique pour les grands mammif res il n y a cependant aucune raison de ne les r server qu aux esp ces faciles g rer La directive Balai directive 92 65 CEE oblige normalement les institutions agr es disposer des b timents n cessaires la r alisation de mesures de quarantaine adapt es chaque esp ce Des examens cliniques r guliers des pr l vements de sang pour les analyses h mato biochimique et pour la s roth que et de multiples tests de d pistage de la tuberculose examens s rologiques cultures sur lavage de trompe sont requis pendant cette p riode de quarantaine Le protocole de quarantaine sugg r par l
88. ro r activit permet d avoir une id e plus pr cise sur le stade de l infection sur le fait que l animal est excr teur ou non et sur une ventuelle r activation de la maladie Ainsi une diminution des anticorps sp cifiques dirig s contre certains antig nes a t observ e sur le MAPIA chez 5 l phants positifs la culture et mis sous traitement A l inverse une augmentation des titres en anticorps a t observ e sur des l phants chez qui la tuberculose tait en recrudescence 64 Ceci sugg re que cette technologie pourrait tre galement mise profit dans la surveillance de la r ponse au traitement et de la r activation de l infection cf 3 7 1 f 11 75 79 139 o Compl mentarit de l ElephantTB StatPak et du MAPIA L ElephantTB StatPak et le MAPIA sont deux tests pouvant tre utilis s en combinaison a l image de ce qui est fait pour le d pistage du HIV 79 un test tr s sensible pour un d pistage rapide sur le terrain puis un test de laboratoire tr s sp cifique pour la confirmation du diagnostic et afin d obtenir les caract ristiques du profil de s ro r activit de l animal Au vu des performances de ces deux tests la pr cision de cette combinaison est de 100 en prenant la culture mycobact riologique comme m thode de r f rence Distribution et commercialisation 85 Le test MAPIA est encore exp rimental aucune licence n est pour l instant accord e
89. s eippiy Aq Sd Un sac plastique st rile est ensuite plac l extr mit de la trompe d La trompe est abaiss e afin de r colter le liquide 20 40 mL doivent tre approximativement r cup r s et du mucus doit tre id alement pr sent dans l chantillon Dans la mesure du possible l animal doit souffler sur ordre dans le sac afin d explorer l ensemble de l appareil respiratoire sup rieur e Le pr l vement est enfin transf r avec pr caution dans un pot st rile de 50 mL puis envoy au laboratoire pour analyse bact riologique f d e f Figure 11 Description de la technique du lavage de trompe en six tapes figures a a f 50 105 Cette proc dure doit tre effectu e dans l id al le matin afin d obtenir un chantillon repr sentatif de la flore nasale de la nuit pr c dente par ailleurs l animal ne doit pas avoir eu acc s l eau dans les deux heures pr c dant la collecte afin d viter un effet de dilution L excr tion tant tr s probablement intermittente la triple sample method est de r gle trois lavages de trompe sont effectu s sur une semaine jours altern s lundi mercredi et vendredi par exemple Cette technique permet de limiter le risque d obtenir des r sultats faussement n gatifs sans pour autant s en affranchir Cette technique ne n cessite aucune s dation et n induit pas un stress d mesur chez l ani
90. selon la formulation pr m lange ou poudre o Rifampicine 10 mg kg o Pyrazinamide 30 mg kg o Ethambutol 30 mg kg Second temps l adaptation de la posologie en fonction des niveaux s riques r ellement atteints D s que l animal prend r guli rement son traitement des prises de sang sont r alis es pour conna tre les concentrations s riques en m dicaments Si les concentrations cibles cf ci dessus ne sont pas atteintes les doses sont r ajust es au mieux Les niveaux cibles de chacune des mol cules doivent tre atteints sur deux x pr l vements s riques cons cutifs r alis s au moins deux semaines d intervalle pour que la posologie soit valid e Il est alors possible de compter le nombre de doses efficaces re ues par l animal qui servira de base la d termination de la dur e du traitement D un point de vue pratique Pour la d termination des taux s riques 2 mL de s rum sont n cessaires pour chaque m dicament Dans l id al deux prises de sang doivent tre r alis es afin d estimer au mieux les concentrations s riques les moments optimaux pour effectuer ces pr l vements sont en cours de d termination partir des tudes pharmacologiques A l heure actuelle des prises de sang a 2 et 6 heures post administration pour l isoniazide 1 et 2 heures post administration pour la pyrazinamide et 2 et 4 h post administration pour la rifampicine sont recommand es Ces
91. sociale rencontr e en milieu naturel 1 6 2 Effectifs en captivit Parmi les l phants qualifi s de captifs il est important de distinguer Les l phants d Asie domestiqu s dans leur pays d origine leur nombre est estim a environ 15 000 individus r partis dans 11 pays diff rents Myanmar Inde Sri Lanka Tha lande Indon sie Malaisie N pal Bangladesh Laos Cambodge Vietnam Les l phants pr sents en captivit dans les parcs zoologiques et les cirques du monde qui repr sentent au total environ 1700 individus 16 37 En Am rique du Nord il y avait 236 34 202 l phants d Afrique en 2002 et 259 18 241 l phants d Asie en 2005 118 284 de ces l phants toutes esp ces confondues vivaient dans des institutions accr dit es par l AZA e En Europe il y avait 319 63 256 l phants asiatiques et 207 50 157 l phants d Afrique en 2006 d apr s les Studbooks europ ens 119 Parmi eux en France il y avait 26 6 20 l phants asiatiques et 19 6 13 l phants d Afrique en 2006 d apr s les Studbooks europ ens 119 correspond la nomenclature scientifique pour d signer un d compte de m les et de femelles 34 202 signifie par exemple 34 m les et 202 femelles L association am ricaine des zoos et aquariums AZA estime que si les taux actuels de natalit et de mortalit de la population captive persistent les populations
92. sp cificit explique qu elles constituent souvent un diagnostic d finitif lors de r sultat positif Cependant l important d lai d obtention des r sultats et parfois leur manque de sensibilit t moignent des limites de ces tests Les m thodes bact riologiques classiques mise en vidence de l acido alcoolo r sistance culture mycobact riologique restent les m thodes les plus couramment utilis es Cependant de nouvelles techniques bact riologiques qui tendent diminuer les d lais des m thodes classiques sont actuellement disponibles Il s agit notamment de m thodes bas es sur la d tection des acides nucl iques de la mycobact rie Par ailleurs la qualit et la pertinence des pr l vements et la richesse de l chantillon en mycobact ries sont les principaux facteurs limitant les performances de ces techniques Les diff rents chantillons utilisables ainsi que leurs techniques de pr l vement sont pr sent s ci dessous pr alablement l exposition des techniques bact riologiques classiques puis mol culaires i Mat riel utilis lors de diagnostic direct x Les tests de diagnostic direct sont r alis s partir de mat riel clinique ou pathologique h bergeant des mycobact ries Le choix de l chantillon et les pr cautions a prendre lors des pr l vements sont d une importance capitale Il est par ailleurs indispensable d tre conscient des al as li s ces pr l vements a
93. test ElephantTB StatPak encore appel Rapid Test ou RT sont deux tests s rologiques l un MAPIA est une proc dure de laboratoire et l autre ElephantTB StatPak est un test de terrain Ces deux tests sont trait s dans un m me paragraphe car ils reposent sur le m me principe global et ont t d velopp s en parall le l un de l autre par le m me laboratoire Chembio Diagnostic Systems Inc Medford New York 11763 USA le MAPIA a en r alit t mis au point afin de servir d outil la validation du test ElephantTB StatPak Les principes et d roulements de ces deux tests sont pr sent s s par ment puis leurs performances sont d crites et discut es ensemble Principe du MAPIA 66 Le MAPIA Multi Antigen Print ImmunoAssay est un test r cemment mis au point bas sur l exposition des anticorps s riques d un animal infect un cocktail d antig nes s lectionn s pour leur immunog nicit et rassembl s dans un seul test Chez l El phant ces antig nes sont actuellement au nombre de douze et sont des antig nes recombinants purifi s de M tuberculosis ESAT 6 CFP 10 MPB 59 MPB 64 MPB 70 alpha crystallin 38kDaProtein Mtb 8 Mtb 48 des fusions de polyprot ines TBF 10 CFP 10 ESAT 6 Acr 1 MPB 83 et des filtrats de culture de M bovis CF 79 Chacun de ces antig nes est impr gn s par ment c te c te par micro a rosolisation semi automatique sur une membra
94. th orie extraordinairement puissant et rapide Ces m thodes sont potentiellement capables d identifier sp cifiquement les bacilles de la tuberculose en quelques heures a priori sans que le pr alable d une culture mycobact rienne soit n cessaire Elles regroupent diff rentes techniques variant par leurs proc d s d amplification les plus r pandues sont la r action de polym risation en cha ne P C R et le test d amplification des acides nucl iques N A A T P C R Polymerase Chain Reaction Principe La P C R r action de polym risation en chaine est une technique in vitro de biologie mol culaire qui consiste en l amplification de s quences sp cifiques d ADN grace a l enploi d une polym rase thermostable Elle permet d obtenir partir d un chantillon complexe et ou peu abondant d importantes quantit s d un fragment d ADN cible Il s agit de r aliser une succession de r actions de r plication d une matrice double brin d ADN Chaque r action met en uvre deux amorces oligonucl otidiques n cessaires l accrochage de la polym rase Ces amorces primer bornent la s quence amplifier Les produits de chaque tape de synth se amplicons servent de matrices pour les tapes suivantes Ainsi au lieu d tre lin aire l amplification obtenue est exponentielle 114 Chaque cycle de r plication comprend trois tapes la d naturation des brins d ADN par la chaleur l hybridation des amor
95. tout de la pr sence de cette mycobact rie dans chantillon De plus les premi res donn es concernant la sensibilit du test chez l l phant ne sont pas concluantes Ce test permet par ailleurs la d tection d organismes vivants comme morts Ainsi l int r t du test est limit dans la surveillance de l efficacit des th rapies lors de mise en place d un traitement En pratique Pour l l phant le test s effectue en g n ral sur chantillon de lavage de trompe et est demand en parall le d une mise en culture Les conditions d envoi sont les m mes que lors d une analyse bact riologique classique cf ci dessus En France le MTD Gen Probe est commercialis par Biom rieux et disponible dans certains laboratoires bact riologiques Aux Etats Unis ce sont les laboratoires nationaux v t rinaires NVSL qui effectuent ce test pour environ 30 Les coordonn es de la personne contacter pour de plus amples informations sont indiqu es en annexe B Conclusion Bien que performant chez l homme le test d amplification des acides nucl iques MTD n est pas valid chez l l phant Son manque de sensibilit et de sp cificit chez cette esp ce n en fait pas un outil recommand ce jour L application des m thodes bas es sur les acides nucl iques la mycobact riologie clinique est donc prometteuse quant la r duction des d lais n cessaires aux examens bact riologiques
96. tre mieux tol r e 81 La th rapie a jours altern s consistant ne traiter qu un jour sur deux mais des doses doubles semble une option galement envisageable D une mani re g n rale il est tr s difficile d atteindre les niveaux s riques cibles de m dicaments sans induire aucun effet secondaire ce qui explique la n cessit d effectuer un suivi attentif de l tat g n ral de chaque individu trait 183 iii Cons quences sur le suivi m dical d un l phant sous traitement Compte tenu des nombreux effets secondaires rapport s il est primordial d assurer un suivi m dical scrupuleux tout au long du traitement Par ailleurs de fortes variations existent entre les individus il est donc important de surveiller chaque animal et non pas le troupeau dans son ensemble Ainsi sont recommand s Une surveillance troite et quotidienne de l tat g n ral app tit forme comportement Ces donn es doivent tre not es dans un cahier ou sous forme informatique Un suivi du poids mensuel dans la mesure du possible Un contr le mensuel de la formule sanguine des param tres biochimiques notamment h patiques et r naux et des lectrolytes Par ailleurs certains effets secondaires peuvent tre pr venus par des mesures prophylactiques simples Ainsi lorsqu un l phant est sous traitement antituberculeux il est conseill D viter l administration concomitante d aut
97. tude un peu plus r cente publi e en 2000 estimait cette m me pr valence a 3 3 77 Les 36 cas confirm s de tuberculose survenus entre 1994 et 2006 dont 33 sur des l phants asiatiques portent environ 12 la pr valence de la maladie chez les l phants d Asie pr sents en captivit en Am rique du Nord 85 Ces grandes diff rences de pr valence peuvent s expliquer par plusieurs raisons D une part les chantillons tudi s lors d analyse r trospective sur dossiers m dicaux ne sont pas repr sentatifs ils excluent les l phants appartenant aux particuliers et ne prennent en compte que les l phants des institutions zoologiques am ricaines agr es D autre part la surveillance de la tuberculose chez l l phant n est codifi e que depuis r cemment le 81 d pistage ante mortem a longtemps repos sur les r sultats du test tuberculinique que l on sait pr sent non fiable et la r alisation d autopsie minutieuse n est faite syst matiquement que depuis quelques ann es 75 Ainsi non seulement les techniques diagnostiques sont plus sensibles qu auparavant mais les recherches de tuberculose sont galement beaucoup plus actives Les pr valences r elles sont probablement encore sup rieures aux derni res indications la mise au point de m thodes permettant de d pister les porteurs latents et non plus uniquement les excr teurs aboutira certainement une r
98. vision la hausse de ces estimations dans les prochaines ann es Par ailleurs aucune estimation ne permet d indiquer les pr valences de la tuberculose au sein de la population captive europ enne Il est cependant tr s probable que les chiffres soient comparables aux statistiques nord am ricaines Il n y a a priori pas de raison de penser que la maladie soit moins fr quente dans les parcs europ ens Il est vident que tant que les d pistages ne se feront pas grande chelle et hors contexte pid miologique suspect peu de cas seront d clar s puisque les signes cliniques sont g n ralement absents ou peu sp cifiques et l infection tuberculeuse restera sous diagnostiqu e chez les Proboscidiens Enfin des tudes sur le terrain sont actuellement en cours afin d estimer la pr valence de l affection au sein des populations domestiqu es en Asie Une tude pilote a t r alis e au N pal en 2007 sur 120 individus et a r v l une pr valence de la maladie d environ 13 41 80 Une tude plus large chelle sur 800 individus en Inde fait l objet d un important projet coordonn par Elephant Care International 41 La connaissance de ces pr valences est particuli rement importante dans ces pays o la tuberculose humaine est encore un grave probl me de sant publique au quotidien et o les l phants pourraient servir de r servoir pid miologique la maladie et faire chouer les programmes d enr
99. 00 58 Une autre tude men e sur 68 individus dont 16 positifs a montr qu en utilisant la combinaison d antig nes CF et ESAT 6 du test n 2 la sp cificit et la sensibilit du test taient respectivement de 100 et de 94 79 Cette tude a galement montr que ces deux antig nes combin s permettaient de d tecter l infection pr cocement savoir des mois voire des ann es avant que les cultures sur lavage de trompe ne soient positives En ce qui concerne le test n 3 les performances ne sont pas pr cis ment connues chez l l phant M me si elles semblent encourageantes plusieurs cas faussement positifs sont d crits chez l l phant et la technique reste incertaine chez de nombreuses autres esp ces sauvages des r sultats contradictoires ont notamment t d crits r cemment sur des otaries en Su de 34 Par ailleurs le fait que l animal soit sous traitement antituberculeux ou qu il ait subi un test tuberculinique r cent semble influer sur le profil de s ro r activit de l ELISA 79 Cela ouvre ainsi des perspectives quant aux capacit s de ce test tre un indicateur potentiel de l efficacit d un traitement 58 En pratique La r alisation d un test ELISA n cessite environ 4 mL de s rum qu il est pr f rable d envoyer congel au laboratoire Les tests n 1 et 2 ne sont actuellement r alisables qu aux Etats Unis et ne sont pas encore commercialis s ils s
100. 09 134 M Ziccardi H N Wong L A Tell D Fritcher J Blanchard A Kilbourn and H P Godfrey Further optimization and validation of the antigen 85 immunoassay for diagnosing mycobacteriosis in wildlife Proc AAZV annual conference Minneapolis MN 2003 pp 219 220 135 Zootest D pistages s rologiques de la tuberculose Consult le 01 05 08 http www vetosphere com zootest index html 2007 gt 217 218 ANNEXES 219 220 Annexe A Protocole d autopsie chez l l phant 127 ELEPHANT NECROPSY PROTOCOL This protocol is an effort of the Elephant Species Survival Plan SSP Propagation Group of the American Zoo and Aquarium Association AZA Its purpose is to provide a format for the systematic collection of information and samples that will add to our knowledge of elephants ELEPHANT TUBERCULOSIS ALERT An intense search for lesions of tuberculosis TB is encouraged in all elephant necropsies This should include all elephants that die or are euthanized for other reasons even though TB is not suspected Ideally elephants should be bled for serology ELISA and trunk wash es collected just prior to euthanasia Elephants that die naturally should have a post mortem trunk wash performed and serum should be harvested from post mortem blood for serological assays All elephants undergoing necropsies should have a careful examination of the tonsillar regions and submandibular lymph nodes for tuberc
101. 164 e Sch ma th rapeutique recommand 128 168 17 Choix Ges MOLE CUIES wis LS node entendent Meds eus 168 ii Posologies des m dicaments esses ae Gus RAS ee See 169 iii Pr quence d administra om sicecssecctesscassdyancaos coesserseatacesvasaasiced ese nueeseveanesies 171 1V Dur e d tra item nt sein ne es tee es Risse apie Que oe ent ech ee 171 v Voies d administration possibles UV 171 f Efficacit des traitements chez l l phant 172 i gt fhcacit r elle s sels een tels teste 172 ii Indicateurs ante mortem de l efficacit du traitement ee eee eeeeeeeeeeeeee 173 ili Recommandations pour le suivi de l efficacit d un traitement 176 772 Difficult s et risques li s la mise en place d une th rapie 177 a Difficult s pratiques rencontr es lors d un traitement 0 0 ee eee eeeeeeeeeeeeeeeee 177 i Difficult s li es isolement des animaux seen 178 ii Difficult s li es l administration des m dicaments 178 Li Co t des MOl CUIES 22 error ds danet ere due tenaient 179 iv Disponibilit des mol cules rss nent inner 180 v Investissement humain 25e ann Inner 180 b Risques pour l animal l existence d effets secondaires 000 0 eee eeeeeseeeeeeeeee 181 1 Effets secondaires d crits chez Phomme ssseseseeeeseseesereresrrerersrrsresrresresrese 181 ii Effets secondaires d crits chez l l phant
102. 180 doses 6x30 jours Les dosages requis sont r alis s sur deux tests deux dates distantes d au moins deux semaines Avoir des cultures bact riologiques sur lavage de trompe n gatives Les chantillons requis doivent tre pr lev s selon la triple sample method deux fois deux mois d intervalle Ces deux conditions sont cependant tr s arbitraires En effet au vu des connaissances actuelles l l phant comme l homme semble cesser d excr ter la mycobact rie d s quelques semaines apr s le d but du traitement 79 Il est cependant difficile de d terminer si le traitement a limin la mycobact rie ou s il a juste supprim l excr tion Ainsi il existe un risque non n gligeable de consid rer comme gu ris des l phants en r alit encore porteurs de 176 la mycobact rie Ces l phants constitueraient alors des r servoirs pid miologiques de la maladie avec un risque de r surgence tr s important Le probl me de savoir si un l phant peut r ellement gu rir de la tuberculose c est dire liminer l infection est actuellement une question cl pour la gestion des l phants en post traitement Devant ces nombreuses interrogations sans r ponse l une des options possibles qui se dessine d ailleurs aux Etats Unis l heure actuelle est de constituer des groupes indemnes et des groupes suspects Ainsi un l phant en post traitement ne r int grera pas
103. 1948 142 145 D Botstein R L White M Skolnic and R W Davis Construction of a genetic linkage map in man using restriction fragment length polymorphism Am J of Human Genet 32 1980 314 331 CDC Centers for Disease Control and Prevention Division of Tuberculosis Elimination Consult le 15 04 2008 http www cdc gov tb 2007 gt A Chakraborty Diseases of elephants Elephas maximus in India Review Indian Wildlife Year Book 2 2003 74 82 K Chandrasekharan Prevalence of infectious diseases in elephants in Kerala and their treatment In The Asian Elephant Ecology Biology Diseases Conservation and Management Proc National Symposium on the Asian Elephant Kerala Agricultural University India 1989 pp 148 155 K Chandrasekharan K Radhakrishnan J V Cheeran K N M Nair and T Prabhakaran Review of the incidence etiology and control of common diseases of asian elephants with special reference to Kerala Proc A Week with Elephants International Seminar on Asian Elephants Bombay India 1995 pp 439 449 207 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 208 Chembio Diagnostic Systems Veterinary Products for Animals Elephant TB STAT PAK consult le 14 12 2007 www chembio com animaltest4 html mis a jour le 31 05 07 gt CITES Convention de Washington consult le 16 04 2008 http www cit
104. 5 66 75 D une mani re g n rale le d lai d obtention des r sultats de ces tests est court comparativement la culture bact riologique de quelques minutes une semaine environ Par ailleurs ces techniques requi rent souvent la r alisation d une simple prise de sang sur Vanimal c est dire d un geste rapide peu invasif et facilement r alisable sur un l phant coop ratif Cependant certains aspects communs tout test s rologique direct constituent des limites l laboration la diffusion ou l interpr tation de ces m thodes La d termination des antig nes susceptibles de discriminer les individus sains des individus infect s est la principale difficult lors de l laboration de tels tests le haut degr de polymorphisme dans la reconnaissance des antig nes l existence de communaut s antig niques avec d autres esp ces ainsi que les probables h t rog n it s de M bovis et de M tuberculosis sont autant d obstacles l identification d antig nes sp cifiques et pertinents La combinaison d antig nes s lectionn e est le principal facteur conditionnant les sensibilit s et sp cificit s des tests employ s 129 Certaines difficult s technico conomiques sont une entrave la diffusion de ces m thodes aupr s d un nombre important de laboratoires Outre le fait que la pr paration des antig nes ne soit pas rentable conomiquement au dessous d un cer
105. CLE ad Be N e ECOLE NATIONALE VETERINAIRE TOULOUSE ANNEE 2008 THESE 2008 TOU 3 4014 ETUDE DE LA TUBERCULOSE CHEZ L ELEPHANT IMPORTANCE EN PARC ZOOLOGIQUE THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE DIPLOME D ETAT pr sent e et soutenue publiquement en 2008 devant l Universit Paul Sabatier de Toulouse par Pauline Genevi ve Andr a DELNATTE N e le 3 mars 1983 a Seclin Nord Directeur de th se Monsieur le Professeur DUCOS DE LAHITTE JURY PRESIDENT M G rard CAMPISTRON Professeur l Universit Paul Sabatier de TOULOUSE ASSESSEURS M Jacques DUCOS DE LAHITTE Professeur l Ecole Nationale V t rinaire de TOULOUSE M St phane BERTAGNOLI Maitre de conf rences l Ecole Nationale V t rinaire de TOULOUSE MEMBRE INVITE Me Sylvie CLAVEL Docteur v t rinaire l African Safari PLAISANCE DU TOUCH R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L ALIMENTATION DE LA P CHE MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE TOULOUSE Directeur M MILON Directeurs honoraires M G VAN HAVERBEKE M P DESNOYERS Professeurs honoraires M L FALIU M C LABIE M C PAVAUX M F LESCURE M A RICO M A CAZIEUX Mme V BURGAT M J CHANTAL M J F GUELFi M M EECKHOUTTE M D GRIESS PROFESSEURS CLASSE EXCEPTIONNELLE M BRAUN Jean Pierre Physique et Chimie biologiques et m dicales M DORCHIES Philippe Para
106. K antibody test kit Table 2 Table 1 Diagnostic sensitivity of ElephantTB STAT PAK Assay Elephant ElephantTB STAT PAK reactive African M tuberculosis 3 3 African M bovis 1 1 Asian M tuberculosis 19 19 Mycobacterial species Table 2 Specificity studies of ElephantTB STAT PAK Assay Elephant ElephantTB STAT PAK non reactive Trunk Lavage Culture negative African 58 58 58 58 Asian 50 54 54 54 Unknown 19 19 19 19 REPRODUCIBILITY STUDIES Reproducibility was tested at three independent laboratories using three serials of ElephantTB STAT PAK Assay A reference panel of 30 blinded samples representing negative weakly reactive and reactive were tested 3 different times on 3 different days The compiled results from 3 laboratories demonstrated 98 5 accuracy REFERENCES t Lewerin S S Olsson S L Eld K R ken B Ghebremichael S Koivula T K llenius G and B lske G 2005 Outbreak of Mycobacterium tuberculosis infection among captive Asian elephants in a Swedish zoo Vet Rec 156 171 175 Montali R J Mikota S K and Chemg L I 2001 Mycobacterium tuberculosis in in zoo and wildlife species Rev sci tech Off int Epiz 20 291 303 Mikota S K Peddie L Peddie J Isaza R Dunker F West G Lindsay W Larsen R S Salman M D Chatterjee D Payeur J Whipple D Thoen C Davis D S Sedgwick C Montali R J Ziccardi M and Maslow J 2001 Epidemio
107. L autre partie de ces bacilles est d truite Cette destruction provoque la lib ration locale d antig nes il se d veloppe alors une r action d hypersensibilit sp cifique des prot ines bacillaires qui constitue le premier signe diagnostique de l infection tuberculeuse Chez l l phant cette propri t n est pas exploitable pour le diagnostic cf 3 5 2 b cela ne signifie pas pour autant que l hypersensibilit n existe pas elle ne peut juste pas tre d tect e par les moyens conventionnels Sur le plan biologique la primo infection s accompagne donc de l apparition de deux ph nom nes importants gt l allergie tuberculinique parfois utilisable pour le diagnostic pas chez l l phant gt l immunit tuberculeuse tat de pr munition gr ce auquel l organisme peut tre r fractaire une nouvelle infection ou la diss mination de l infection en cours b Evolutions possibles du complexe primaire Le complexe primaire initialement form peut voluer selon trois modalit s la stabilisation la gu rison ou la g n ralisation pr coce 5 Pr dire quelle va tre l volution dans un cas pr cis est impossible Cependant l esp ce h te est un facteur prendre en compte la stabilisation est l volution la plus fr quente chez l homme et les bovid s alors que les formes d embl e volutives sont courantes chez les quid s les carnivores et les suid s Chez l
108. La r gle n 1 lors de pr l vement ou de manipulation d chantillons susceptibles d h berger une mycobact rie est de garder a l esprit que la tuberculose est une zoonose grave Ainsi il est indispensable de prendre toutes les pr cautions n cessaires afin de minimiser les risques de transmission l homme le port de gants et d un masque et une bonne a ration des locaux constituent le strict minimum notamment lors de lavage de trompe o le risque de transmission est tr s important La r gle n 2 concerne le fait que l l phant soit une esp ce inscrite en annexe I de la Convention de Washington CITES cf 1 5 2 Ainsi tout chantillon qu il soit pr lev in vivo ou post mortem doit tre accompagn s de certificats CITES autorisant sa mise en circulation Par ailleurs quel que soit l chantillon pr lev il est recommand d effectuer les pr l vements avant la mise en place de toute th rapie antituberculeuse sauf si l objectif est de surveiller l efficacit du traitement viter les pr l vements par couvillonnage ils ne permettent que tr s rarement d isoler la mycobact rie de r aliser les pr l vements dans des conditions optimales de st rilit ou du moins de propret car la flore environnementale contaminante saprophyte ou non est g nante utiliser de l eau st rile tout au long de la proc dure notamment lors de lavage de trompe l eau du robi
109. SA Alfort sans in vitablement veiller les soup ons Enfin en cas de confirmation de la tuberculose culture bact riologique positive c est la DSV que revient la d cision du 197 devenir de l animal Il n est donc d aucune utilit de vouloir cacher aux autorit s la suspicion de tuberculose qui p se sur Myntrick la DSV de Privas Ard che est inform e du cas elle contacte son tour la DDASS et la M decine du travail Commencent alors des discussions entre les diff rents partis Il est primordial de pouvoir exposer le plus clairement possible quel est le probl me quels sont les outils diagnostiques disponibles et leurs limites quelles sont les diff rentes options possibles et enfin quel risque existe pour l Homme Beaucoup de r ponses ces questions ne sont que partielles et restent tr s impr cises pour le v t rinaire du parc qui pourtant est alors le plus apte expliquer chacun l ensemble des donn es Une d cision quant au devenir de Myntrick doit tre rapidement prise en concertation avec l ensemble des protagonistes 4 2 2 La d cision d euthanasier Le 5 janvier 2005 la d cision est prise d euthanasier Myntrick au plus vite Les raisons qui motivent ce choix puis la gestion pratique de l euthanasie et de l autopsie sont abord es ci dessous a Les raisons de ce choix Les premi res questions se poser sont les suivantes existe t il une autre option que l euthanasi
110. TAT PAK 20 1200 PrimaTB STAT PAK 50 2500 ElephantTB STAT PAK 5 500 ElephantTB STAT PAK 1500 ElephantTB STAT PAK 2500 Commande Express PrimaTB STAT PAK 5 380 ElephantTB STAT PAK 5 315 Test Unique 1 primate 80 1 Mammif re non primate 90 Nom V t rinaire Si non v t rinaire nom du v t rinaire r f rent Institution Parc zoologique Animalerie Laboratoire DDSV DGAL Adresse Ville Code postal Tel Fax E mail Esp ces cibles pour les tests recommand s Signature Cachet gt FAX 1 48 3 08 55 T l 33 0 1 48 85 10 96 Mobile 33 0 6 81 75 36 29 E Mail info zootest com Site www zootest com 231 Annexe F Protocole de quarantaine chez l l phant 1 QUARANTINE GUIDELINES FOR ELEPHANTS Due to the size strength and social nature of elephants it may be logistically difficult to maintain isolation from other animals during arrival and quarantine The Recommended Preshipment Protocol for Elephants lists a comprehensive battery of tests to detect disease prior to shipment Since most zoological institutions will not have facilities available to safely house and manage a newly arriving elephant it is important that the receiving institution work closely with the sending institution to ensure that all or as many as possible of the listed tests are conducted and results reviewed Following the pr
111. Une s rie de mesures en d coule certaines prennent effet imm diatement d autres auront des cons quences plus long terme 4 3 1 Cons quences suite la confirmation de tuberculose La DSV impose Le maintien de l isolement des deux l phantes vis vis des autres esp ces Le maintien des pr cautions prises l gard des soigneurs port de masques La poursuite des mesures concernant le confinement du mat riel et la s paration du fumier La r alisation d une d sinfection minutieuse et ad quate du b timent de nuit effectu e par le GDS co t d environ 300 Le retournement r gulier du sol de l enclos ext rieur sur 20 cm de profondeur afin de permettre l action st rilisante des UV sur les bacilles L euthanasie de la femelle dromadaire la plus proche en mauvais tat g n ral et l envoi de ses ganglions trach o bronchiques pour analyse bact riologique aucune colonie mycobact rienne ne sera isol e 200 L obtention des r sultats d un test rapide ElephantTB StatPak pour les deux femelles l phants restantes dans un d lai d un mois La r alisation d un d pistage par test tuberculinique bovin de l ensemble des herbivores des secteurs voisins cf plan ci dessous savoir les lands du Cap les watusis les dromadaires les addax les girafes et les yacks Locaux techniques se Elephants Caisses Parking Hy
112. a r action tuberculinique observ s entre le test l embauche et le test apr s contact avec un l phant infect 74 Un cas de transmission l phant homme a t rigoureusement tabli et le lien pid miologique entre les deux a t prouv les mycobact ries isol es chez l homme et chez les 4 l phants en question appartenaient la m me souche empreintes g n tiques compar es par R F L P 74 L origine de l infection homme ou animal n a cependant pas pu tre tablie Le risque pour la sant humaine est d autant plus important que l existence de mycobact ries r sistantes voire multi r sistantes aux antituberculeux a t prouv e Ainsi les responsabilit s encourues par l institution zoologique et les autorit s sanitaires qui d cident de traiter ses l phants sont normes d un point de vue s curit sanitaire pour ses employ s De nombreux pays via leurs autorit s sanitaires ne sont pas pr ts prendre ce risque et optent alors pour l euthanasie Par ailleurs l efficacit de ce traitement est inconnue long terme cf 3 7 1 f des l phants gu ris peuvent donc tre en r alit des r servoirs latents de la maladie Ces l phants constituent des menaces potentielles non seulement pour les autres animaux mais aussi pour le personnel Or l ensemble des mesures de pr caution mises en place pour les l phants en traitement disparait peu a peu la vigilance baisse
113. accessible en voiture Le parc est largement impliqu dans la sauvegarde des esp ces menac es et participe notamment 24 programmes europ ens d levage EEP parmi lesquels figure celui de l l phant d Afrique Loxodonta africana 191 En d cembre 2004 date laquelle la tuberculose est suspect e Peaugres le groupe d l phants d Afrique est alors compos d un m le et de trois femelles Johnty n en 1987 18 ans en captivit Ettie n e en 1969 36 ans dans la nature arriv e Peaugres en 1992 en provenance du Zoo de Tel Aviv Isra l Josepha n e en 1989 16 ans en captivit arriv e Peaugres en 1992 en provenance du Zoo de Tel Aviv Isra l Myntrick n e en 1984 21 ans dans la nature Zimbabwe arriv e au Zoo de Kolmarden Su de en 1987 transf r e au Zoo de Boras Su de en 1998 puis Peaugres en juillet 2002 Les quatre l phants vivent seuls pas de pr sentation mixte d esp ces dans un enclos ext rieur d environ 7000 m situ l entr e de la partie Safari du parc accessible en voiture Les visiteurs peuvent toutefois stationner et observer les animaux pied partir d une passerelle une cl ture lectrique et un foss permettant au public de rester hors de port e des animaux Une piscine une mare de boue des troncs d arbres des pneus et une boule perc e remplie de nourriture constituent les principales composantes de
114. ade avanc de la maladie lorsque l immunit m diation cellulaire baissait cause de l anergie ou que l animal n tait plus capable de fournir une r ponse cellulaire correcte La production d anticorps par des individus infect s par la tuberculose tait donc consid r e comme faible variable et tr s souvent non d tectable dans les premiers stades sub cliniques de la maladie 18 On estimait ainsi souvent que la d tection de la r ponse humorale tait un indicateur faible de l infection tuberculeuse et que lorsqu elle tait d tect e l animal devait tre d j consid r comme excr teur actif du bacille Ces th ories semblent tre remises en question aujourd hui Il est probable que de nombreux chercheurs aient conclu h tivement une faible production d anticorps car ils recherchaient alors un anticorps unique Depuis que les recherches sont bas es sur l exposition de l individu des cocktails d antig nes et donc sur la d tection d anticorps multiples il appara t que la r ponse humorale anti tuberculeuse n est pas si tardive On sait par exemple que chez le renne Rangifer tarandus les anticorps peuvent tre d tect s d s 4 semaines apr s l infection exp rimentale par M bovis 131 Le pouvoir antig nique d un bacille tuberculeux repose sur la pr sence de mol cules diverses telles que des prot ines ou des polysaccharides Chez l l phant la r ponse humorale est ca
115. aisseur du derme une certaine quantit de tuberculine s et appr cier la r action obtenue au point d inoculation Chez l animal infect il se produit une r action d hypersensibilit retard e m diation cellulaire dirig e contre les antig nes mycobact riens C est une r action inflammatoire tardive progressive et durable provoquant une tum faction douloureuse et chaude au point d injection Remarque Une tuberculine est une substance capable de r v ler l tat d hypersensibilit retard e sans pour autant induire une r action immunog ne ou allerg ne En th orie ce test n interf re donc pas avec les autres m thodes bas es sur la d tection d une r action immunologique En pratique Chez l l phant l injection se fait le plus souvent en intra dermique sur la face dorsale de l oreille au niveau d une zone indemne de toute blessure ou d anomalie Il est possible d utiliser une tuberculine bovine seule intra dermo r action simple ou une tuberculine bovine et une tuberculine aviaire intra dermo r actions comparatives qui doivent tre conserv es au frais l abri de air et de la lumi re 124 Avantages C est une m thode peu couteuse rapide les r sultats sont disponibles en 72h inoffensive non sensibilisante et techniquement r alisable sur un l phant entrain Inconv nients Bien que largement utilis comme test de d pistage chez l homme et
116. aments doivent tre valu s r guli rement afin de s assurer que les doses administr es sont suffisantes Cette mesure a t ajout e aux recommandations du guideline entre 2000 et 2003 elle constitue aujourd hui l un des piliers de la d termination du sch ma th rapeutique Des tests de sensibilit doivent tre r p t s r guli rement tout au long du traitement afin de s assurer qu une souche de mycobact rie r sistante ne soit pas s lectionn e L mergence de souches mycobact riennes pharmacor sistantes chez l l phant est d autant plus grave que ces souches peuvent se transmettre l homme ii Risque de transmission l homme Entreprendre un traitement chez un l phant infect par la tuberculose est un challenge long et dont le succ s n est pas garanti La th rapie dure en moyenne plus d un an un an pendant lequel des personnes sont expos es quotidiennement a un animal infect voire excr teur Certaines manipulations sont consid r es comme tant a haut risque notamment les lavages de trompe et l administration des traitements par voies orale et rectale l excr tion dans les f ces tant d crite chez de nombreuses esp ces 187 Or la tuberculose est une zoonose et rappelons que le risque de transmission de la mycobact rie de l homme l l phant est r el Plusieurs contaminations humaines ont t suspect es en raison de changements d intensit de l
117. ane concern constitue une suspicion de tuberculose devant tre prise tr s au s rieux Par ailleurs bien que cela ait d j t d crit 78 il est rare de diagnostiquer une tuberculose sur un l phant sans qu aucune l sion ne soit d cel e l autopsie l examen n cropsique est ainsi consid r comme tant hautement sensible Cependant le pourcentage d l phants infect s sans pour autant pr senter de l sions post mortem pourrait galement tre sous valu par un manque d investigation compl mentaire lorsque l autopsie ne r v le pas d anomalie macroscopique La r alisation d une autopsie syst matique chaque fois qu un l phant meurt a longtemps t le seul moyen fiable de d pister la maladie chez cette esp ce et reste un excellent outil dans la surveillance globale de l affection chez les Proboscidiens Les valeurs pr dictives de examen n cropsique sont d autant meilleures que l autopsie est associ e l analyse histologique et bact riologique d chantillons pr lev s 99 En pratique La carcasse doit donc tre examin e dans son ensemble et les poumons le foie les reins la rate les surr nales et le tractus g nito urinaire ainsi que les ganglions associ s a ces organes doivent tre inspect s avec soin Des pr l vements de ces organes doivent tre effectu s et envoy s au laboratoire d histopathologie La r alisation d une autopsie sur un l phant doit
118. animaux 4 3 2 Cons quences a moyen et long termes Les restrictions quant l utilisation du mat riel le confinement du tracteur et l pandage du fumier tant lev es une a une les seules mesures r ellement impos es a long terme visent les animaux eux m mes et plus pr cis ment les l phants Les ganglions trach o bronchiques de tous les animaux du parc voiture retrouv s morts ou euthanasi s doivent tre soumis une culture bact riologique AFSSA Alfort jusqu en mars 2006 Des tests ElephantTB StatPak r guliers doivent tre r alis s sur les deux femelles si possible tous les 2 mois Chacun des tests effectu s est ressorti n gatif jusqu pr sent Aucune introduction d l phant n est autoris e avant mars 2006 Shorty un m le de 21 ans arrive Peaugres le 27 septembre 2006 en provenance du zoo d Amn ville o un test ElephantTB StatPak a t r alis avant son d part et s est av r n gatif Ce test a t r p t en avril 2008 et confirme sa s ron gativit L arriv e de Shorty marque r ellement la fin de cet pisode sans pour autant faire oublier qu une nouvelle crise sanitaire tuberculose ou non peut survenir tout moment 202 CONCLUSION La tuberculose de l l phant est une maladie de captivit complexe sous diagnostiqu e et encore tabou notamment en raison de son potentiel zoonotique La gravit de la maladie chez Homme l existen
119. ans les dunes marocaines A Nico pour tes plans la Hooters A Caro pour m avoir aid e affronter les tarentules guat malt ques A Mathilde en souvenir du trampoline danois A Laurent et Ramona pour avoir mis une touche de myst re et d exotisme dans notre petite vie toulousaine Et Marie Anne avec qui J aurais aim voyager faut jamais dire jamais A nos exp riences inoubliables l autre bout du monde mais aussi ces merveilleuses randonn es dans les Pyr n es ces boumettes dont il ne vaut mieux pas se rappeler et tous ces fous rires partag s A Milou Delmine Krekre Marc Flunchy GG Alice Manue Guillaumes Romain Maud Nelly Sucette et Marie Pour avoir partag avec moi d innombrables instants de bonheur A toute la Promo Laborde Jean Fran ois et Michel Pour tous ces moments de promo magiques En esp rant qu il y en aura beaucoup d autres Et tous ceux que j oublie quelques minutes de l impression Fid le moi m me Merci pour tout 10 TABLE DES MATIERES LISTE DES ABBREVIATIONS een nas der etai 17 LISTE DES ILLUSTRATIONS ccssssascsesscesavvescenesvvescsedesasss ses codenesoseadeosesessdeese 19 INTRODUCTION comes ee saapouedecesssyccmes passes esse NEn a IES ES S 21 1 PRESENTATION DE L ELEPHANT sssesesseseennse 23 IS CAG Tass MAC an ON zs SSP dde en a de a 23 thas 23 1 2 Effectifs et r partition g ographique ys ce sccsacsGsious nent ed sent
120. ans leur milieu d origine seules 21 des femelles captives sexuellement matures mettent bas contre 96 dans la nature la mortalit des jeunes est trois fois plus importante et de tr s nombreuses inconnues persistent dans ce domaine 16 o Les interactions sociales tant souvent limit es petits groupes des troubles comportementaux st r otypie notamment sont fr quemment observ s et tr s compliqu s faire disparaitre o Le manque d exercice peut tre l origine d affections podales r cidivantes et de probl mes d ob sit les l phants captifs seraient 31 72 plus lourds que leurs cong n res sauvages 16 o Certaines affections telles que la tuberculose sont particuli rement difficiles g rer en pratique chez cette esp ce Apr s cette pr sentation g n rale de l l phant des dangers qui les menacent et du d fi que repr sente leur levage en captivit la suite de l expos met l accent sur une affection particuli rement importante chez cette esp ce comme chez l homme la tuberculose 41 42 2 LA TUBERCULOSE UNE ZOONOSE D IMPORTANCE CAPITALE La tuberculose est d finie comme tant une maladie infectieuse et contagieuse commune l homme et de nombreuses esp ces animales 5 Elle est due diverses esp ces bact riennes appartenant au genre Mycobacterium et est caract ris e Cliniquement par une volution le plus souvent chronique et un grand
121. ants de plus de 20 m tres les uns des autres et sont tr s souvent en contact physique L l phant d Afrique vit en hordes de 5 a 30 individus au sein d une soci t matriarcale compos e des femelles des jeunes et des males immatures Les males adultes sont souvent solitaires Les groupes asiatiques sont g n ralement plus petits mais la structure sociale est globalement la m me b Communication intrasp cifique Les moyens de communication sont nombreux chez l l phant barrissements ultrasons et ph romones en sont les principaux exemples La communication tactile est notamment importante les entrelacements de trompes lors de jeux ou de salutation les pouss es t te t te lors des combats les contacts troits m re enfant font partie du r pertoire comportemental de base La transmission d agents infectieux entre les individus est ainsi facilit e par ces contacts troits c Comportement vis vis de l homme x L l phant est un animal intelligent il fait partie des quelques mammif res tant aptes r ussir le test du miroir de Gallup reconnaissance de son image d utiliser des outils et de m moriser des ordres Cela en fait un animal curieux et peu craintif envers l homme dont voici les principales cons quences en milieu captif et non captif Dans son milieu naturel il ne constitue r ellement un danger pour l homme que dans des zones o la cohabitation est tr s troite Il
122. any Philadelphia PA 1999 pp 55 58 M Hutchins and M Keele Elephant importation from range countries ethical and practical considerations for accredited zoos Zoo Biol 25 3 2006 219 233 R Isaza Tuberculosis in all taxa In Zoo and Wild Animal Medicine 5th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Company St Louis MO 2003 pp 689 699 R Isaza and C Ketz A trunk wash technique for the diagnosis of tuberculosis in elephants Proc EAZWV annual conference Vienna Austria 1999 pp 121 124 IUCN The IUCN Species Survival Commission 2007 IUCN Red List of Threatened Species consult le 16 04 2008 http www iucnredlist org 2007 gt A K Iyer Veterinary science in India ancient and modern with special reference to tuberculosis Agriculture and Live stock in India 7 6 1937 718 724 V M Katoch Newer diagnostic techniques for tuberculosis Indian J Med Res 120 4 2004 418 428 A M Kilbourn H P Godfrey R A Cook P P Calle E J Bosi S I Bentley Hibbert K Huygen M Andau M Ziccardi and W B Karesh Serum antigen 85 levels in adjunct testing for active mycobacterial infections in orangutans Journal of wildlife diseases 37 1 2001 65 71 C Lacasse K Terio M J Kinsel L L Farina D A Travis R Greenwald K P Lyashchenko M Miller and K C Gamble Two cases of atypical mycobacteriosis caused by Mycobacterium szulgai associated
123. aptivit et un grand nombre de donn es notamment physiologiques sont transposables du milieu captif au milieu d origine Une meilleure compr hension de la physiologie de la reproduction chez l l phant permettrait par exemple d assurer la survie de l esp ce en captivit et de limiter les captures de sp cimens sauvages notamment en Asie pour la domestication Un int r t p dagogique pour les visiteurs l l phant est une esp ce symbolique souvent qualifi e de porte drapeau Le plus imposant des Big Five est id al pour sensibiliser le public l importance de la conservation de la biodiversit aux nuisances du braconnage ou l impact de l homme sur le milieu naturel De par son caract re embl matique l l phant suscite donc la curiosit du public et attire les visiteurs ce qui rev t par ailleurs un int r t conomique pour I institution zoologique Malgr ces diff rents int r ts l levage d l phants en captivit est associ de nombreuses difficult s 1 6 5 Difficult s li es l levage d l phants en captivit L l phant tant une esp ce la fois fragile et imposante l levage de sp cimens captifs est synonyme de nombreuses contraintes et constitue souvent un challenge passionnant pour les parcs zoologiques 40 D une part les l phants sont des animaux dangereux les responsabilit s port es par les d tenteurs de l anima
124. ar ailleurs un autre probl me majeur se dessine en Asie les contacts entre les l phants domestiqu s et les individus sauvages se multiplient et le risque de transmission de la maladie est r el En effet face aux faibles taux de reproduction en captivit comparativement aux populations sauvages il est fr quent que les femelles domestiqu es soient attach es en for t la nuit afin d augmenter les chances d accouplement avec des m les non captifs Ceci constitue un grave probl me en mati re de tuberculose chez l l phant car le risque d introduction de la maladie dans la population sauvage apparemment na ve est important au vu des contacts r p t s entre les individus et pourrait tre d vastateur La tuberculose de l l phant est donc ce jour avant tout un probl me associ la captivit probl me d autant plus important qu il est intimement li la maladie chez l homme Son potentiel zoonotique en fait une maladie importante d un point de vue l gislatif et soumise de nombreuses r glementations parfois difficiles mettre en oeuvre 53 2 4 Importance r glementaire de la tuberculose L importance r glementaire de la tuberculose en parc zoologique est double d une part l apparition d un cas de tuberculose sur un l phant impose des d marches particuli res en mati re de d claration d autre part la tuberculose est une maladie cl dans l obtention de l agr me
125. aue 24 1 2 1 El p ants d AAE E A A nn ne 24 1 22 El phants Aste gscs gciegsnvneswesicocssasvantencdsgedecnt museca vosucergoagetonadeavdneguatutsvereewensaies 25 1 3 Principales caract ristiques ix AS Line CR An A nn Me A da 26 1 3 1 Caract ristiques anatomiques et morphologiques ssssesesesesssessereseeessereseee 26 1 3 2 Caract ristiques physiologiques ssssseeesseeeseresseessereseetsseresteessessereseeessersssees 28 1 3 3 Caract ristiques IOIOPIQUESS LE RAS NM RME Cid 28 di SUUEIUrE SOCIAL a se nn tonte under de aan bete tetes ao 29 b Communication intrasp cifique 55 ennemie ni bete en attente 29 c Comportement vis vis de l homme sus ns eut 29 1 4 Importance de l l phant sis he dns den le nan oaio 30 1 4 1 Importance ECONOMUQUE wccsedxacieescisivrnesnasivedersesevencssnedeadenatussceveduecegsaceuaversevaniouns 30 1 4 2 Importance Cul ture less shine asso ant Rte 30 1 4 3 Importance biologique sance n n net 31 1 5 Les l phants des esp ces en dANPer Sn nn me An 31 1 5 1 Menaces pour les l phants fesses tes tn de te tie 32 1 5 2 Statut international essien a a a an aaaea phe i de 33 1 5 3 Programmes de conservation sssesssesssesseressersseeessressetestresseesseresseesseeeseeesene 35 1 6 L l phanten captivit in e e E EEEE E E aia eae 37 1 6 1 Donn es HISTOHQUES inneni rne nra oE ES OESTE EOE NOAS de 37 1 6 2 Effe tifs en capti yite nel der nee ne ve ee n
126. aul Sabatier Professeur Jean Fran ois S REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 205 206 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 AZAA Elephant Species Survival Plan Quarantine guidelines for elephants consult le 18 12 2007 http www elephantcare org protodoc_files new03 Quarantine 20Guidelines 20Fo r 20Elephants 202003 pdf 2003 gt F S H Baldrey Tuberculosis in an elephant J R Army Vet Corps 1 1930 252 R L Ball G Dumonceaux J H Olsen M S Burton and K Lyashchenko Comparison of trunk wash results matched to Multi Antigen Print ImmunoAssay in a group of captive asian elephants Elephas maximus Proc AAZV annual conference Tampa FL 2006 pp 303 304 P Barua and S Bist Cruelty to elephants a legal and practical view Zoos Print J 11 6 1996 47 51 J J B net La tuberculose Polycopi d enseignement de maladies contagieuses Ecoles Nationales V t rinaires Frangaises 2004 M Binkley Tuberculosis in captive elephants Proc AAZV annual conference Houston TX 1997 pp 116 119 J J Blanc C R Thouless J A Hart H T Dublin I Douglas Hamilton C G Craig R F W Barnes and al African Elephant Status Report 2007 An update from the African Elephant Database vol 33 Occasional Paper of the IUCN Species Survival Commission 2007 A B Bopayya Tuberculosis in an elephant Indian Vet J 5
127. ayement de l infection chez l homme Voyons pr sent s il existe des pr dispositions diverses vis vis de la tuberculose chez l l phant 82 c Pr dispositions vis vis de la tuberculose Si l on observe les donn es pid miologiques descriptives am ricaines il appara t clairement premi re vue que ce sont les femelles asiatiques qui sont le plus souvent concern es par la tuberculose En effet sur les 36 cas confirm s de tuberculose ces dix derni res ann es aux Etats Unis 33 taient des l phants d Asie et la plupart des femelles 76 79 85 Cependant de nombreuses raisons autres qu une pr disposition r elle du sexe ou de l esp ce pourraient expliquer cette tendance les femelles asiatiques sont d une part les plus nombreuses en captivit sex ratio de 1 6 dans les parcs zoologiques nord am ricains cf 1 6 5 elles sont d autre part plus dociles par rapport aux m les asiatiques et par rapport aux l phants d Afrique ce qui explique que les contacts vis vis de l homme soient souvent plus troits et plus fr quents et qu elles soient pr f rentiellement utilis es lors des spectacles ou des tours le risque de transmission de la maladie de l homme l animal est ainsi plus lev Par ailleurs bien qu aucun cas de tuberculose n ait t d crit chez des individus de moins de 10 ans aucune pr disposition d ge n a pu tre mise en vidence
128. bact rie dans son s rum entraine la formation de complexes immuns complexe anticorps de l animal antig nes ajout s Ces complexes sont alors d tect s par l ajout d une solution contenant des anticorps sp cifiquement dirig s contre ces complexes et li s une enzyme permettant la mise en vidence indirecte de la pr sence d anticorps antituberculeux dans le s rum de l animal Des tests ELISA ont t mis au point afin de diagnostiquer la tuberculose chez certaines esp ces sauvages expos es de mani re significative au risque tuberculeux dont les l phants 130 Les premiers essais ont t r alis s en utilisant un antig ne unique et se sont r v l s peu concluants Les versions r centes des tests ELISA chez les animaux de parcs zoologiques incorporent une combinaison d antig nes ELISA Multi antigen permettant d augmenter les performances sensibilit et sp cificit de ces tests Chez l l phant trois tests employant trois combinaisons diff rentes d antig nes sont aujourd hui utilis s Le test actuellement utilis aux Etats Unis test n 1 inclut une combinaison de 6 antig nes provenant de M bovis CF PPD MPB 70 de M tuberculosis ERD RA et de M avium AV PPD 79 Une version modifi e de ce test test n 2 est actuellement en cours d investigation aux Etats Unis et inclut une autre combinaison de 6 antig nes issus de M bovis CF MPB70 et de M
129. bilit technique le v t rinaire peut choisir d opter pour l une ou l autre des possibilit s Toutefois lors d administration par voie orale l administration doit obligatoirement tre directe au moyen d une sonde oro pharyngienne et non associ e la nourriture 71 99 133 Les difficult s techniques li es ces modes d administration sont discut es dans la suite du document cf 3 7 2 a 11 Ainsi il existe une certaine souplesse dans la d termination du sch ma th rapeutique de base En effet le choix des doses ainsi que des fr quences et des voies d adminstration est empirique ces param tres sont r adapter selon l individu et plus pr cis ment selon ses niveaux s riques en m dicaments selon les effets secondaires observ s et selon sa tol rance aux contentions quotidiennes Cependant 1l n est pas possible de modifier constamment le protocole sous peine de nuire l efficacit du traitement et ou de voir appara tre des pharmacor sistances Ainsi pour tout changement au cours du traitement la consultation pr alable des autorit s et des groupes de sp cialistes est plus que recommand e Il appara t vident que le sch ma th rapeutique parfait n existe pas et qu aucun protocole ne peut tre respect la lettre en raison notamment des nombreuses difficult s techniques Qu en est il donc de l efficacit des traitements mis en place chez l l phant
130. bined force of several handlers It is therefore important that the animals be trained to present the trunk allow gentle manual restraint and manipulation of the trunk tip during the collection of the sample The training period varies with the individual elephant the prior behavioral conditioning of the animal and the skill of the handlers In our experience most animals can be adequately trained for the procedure in 2 4 weeks The materials needed for a trunk wash include Sterile 0 9 saline solution sterile 60 ml syringe 1 gallon plastic zip lock type bags heavy duty and sterile 50 ml screw top plastic jar or centrifuge tube As long as attention is given to collecting a clean sample from the distal nasal passages the materials and techniques for the sample collection can be modified For example some clinicians prefer to use a 14 gauge red rubber tube feeding tube inserted into the trunk tip instead of simply flushing the sterile saline into the trunk tip Another common variation is to use a sterile plastic container to catch the trunk wash fluid instead of a plastic bag PROCEDURE A routine screening of an elephant should consist of a series of three trunk wash samples collected on separate days within a one week period Trunk washings should be collected in the morning and prior to water being offered to the animal These recommendations are made in an attempt to obtain a representative sample of the nasal flora from the previous
131. bli e quant a la reproductibilit du test MAPIA o Pr cocit des deux tests dans l tablissement du diagnostic Des s roconversions ont t mises en vidence sur l ElephantTB StatPak et le MAPIA plusieurs mois voire des ann es avant que les cultures sur lavage de trompe ou post mortem ne se soient r v l es positives 41 81 Chez un l phant qui a t euthanasi et dont le statut tuberculeux a pu tre tabli post mortem l valuation r trospective de ses s rums par ces deux tests indique une s roconversion huit ans avant sa mort o Aspects quantitatifs et qualitatifs des r sultats de ces deux tests M me s il a t tabli que l intensit de la ligne bleue r sultat positif n tait pas la m me lors d une tuberculose active avec excr tion massive que lors d un portage discret sans excr tion de la mycobact rie l aspect quantitatif de l ElephantTB StatPak est trop subjectif pour tre valid Par ailleurs l ElephantTB StatPak d tectant la s ro r activit de tous les antig nes cibles simultan ment ce test ne peut distinguer les diff rents types de profil de s ro r activit contrairement aux tests MAPIA et ELISA Ainsi l int r t r el du MAPIA outre avoir permis le d veloppement de l ElephantTB StatPak est qu il permet d obtenir des donn es qualitatives et quantitatives sur la r action s rologique de l animal En effet la connaissance des profils de s
132. blie en raison de la petitesse de l chantillon cf 3 3 1 c La susceptibilit de l individu d pend galement de son tat g n ral li aux conditions d levage et d alimentation de son statut immunitaire et de certains facteurs ssulaires locaux structure du tissu vascularisation syst me macrophagique local l sions pr existantes 5 La voie de p n tration du bacille par exemple une contamination par voie a rienne sera responsable de l sions de localisation diff rente d une contamination par voie digestive M me si la voie de contamination la plus fr quente chez l l phant demeure la voie respiratoire au vu des donn es l sionnelles la possibilit d autres voies de contamination doit tre envisag e A ces facteurs qualitatifs s ajoutent des facteurs quantitatifs qui influent galement sur la pathog nie de l infection tuberculeuse chez l l phant b Facteurs quantitatifs Les facteurs quantitatifs pouvant influer sur l infection tuberculeuse chez l l phant sont principalement La dose c est dire le nombre de particules infectieuses contaminantes une dose minimale variable est n cessaire l infection et cette dose conditionne ensuite le d roulement de la maladie Chez l l phant la dose infectieuse exacte est inconnue mais il semble que cette dose soit relativement importante En effet plusieurs cas d l phants positifs et excr teurs is
133. ce de pharmaco r sistances chez l l phant et les nombreuses inconnues persistant quant au risque r el de diss mination du bacille sont autant de facteurs invitant le v t rinaire mettre l aspect zoonotique et sanitaire au c ur du probleme a r soudre Ainsi cet exemple illustre parfaitement les d fis actuels que peuvent tre amen s relever les v t rinaires de parcs zoologiques Bien qu ils ne disposent que tr s rarement du pouvoir d cisionnel ils jouent un r le de m diateur aupr s des autorit s sanitaires et du personnel du parc auquel s ajoute un r el r le d expertise scientifique A nsi leur implication leurs connaissances et surtout leurs capacit s synth tiser les informations et les exposer clairement conditionnent la prise de d cision eux de faire en sorte qu elle soit le fruit d une concertation clair e entre les diff rents protagonistes Par ailleurs les immenses avanc es en mati re de diagnostic d montrent une fois de plus l int r t d une transparence totale entre les diff rentes institutions zoologiques coop ration sans laquelle il est impossible de collecter des informations pr cises et nombreuses afin d tablir des banques de donn es indispensables la recherche en m decine de zoo L actualit est riche en mati re de tuberculose sur les esp ces sauvages dans les parcs zoologiques europ ens l heure actuelle elle contribue notamment la construction
134. centrifugation fluidification permettant la concentration des mycobact ries ce qui permet d augmenter la sensibilit des techniques utilis es ensuite Ces pr cautions conditionnent la qualit des chantillons soumis la bact riologie et donc les r sultats des diff rentes techniques de diagnostic direct expos es ci apr s Un test aussi performant soit 1l ne peut d celer l infection chez un animal tuberculeux uniquement dans le cas o l chantillon analys contient des mycobact ries Ceci signifie que l animal doit tre excr teur au moment du pr l vement ce qui n est pas le cas de tous les l phants infect s cf 32 2 ii M thodes bact riologiques classiques Le diagnostic bact riologique classique d une tuberculose comprend un examen microscopique direct avec recherche de la propri t d acido alcoolo r sistance et une culture mycobact riologique Examen direct et mise en vidence de l acido alcoolo r sistance Principe Toutes les bact ries de l ordre des Actinomyc tales poss dent une propri t tinctoriale particuli re due la richesse en lipides de leur paroi cf 3 1 2 b l acido alcoolo r sistance A A R La mise en vidence de cette propri t peut tre r alis e gr ce plusieurs techniques de coloration suivies d un examen microscopique direct 108 La m thode de Ziehl Neelsen qui utilise la fuchsine les B A A R apparaissent alors comme
135. certaines techniques sont tr s ressemblantes ou aboutissent au m me r sultat g notypage profils de s ro r activit Citons les tests N A T T et P C R ou R F L P et spoligotyping pour les m thodes directes et les tests MAPIA Immunoblot et ELISA pour les tests indirects Il est vident qu il est inutile d utiliser deux m thodes diff rentes de g notypage ou deux tests s rologiques successifs si les techniques sont aussi performantes les unes que les autres Cependant chez l l phant les tests n tant pas tous valid s il peut tre justifi d effectuer plusieurs tests ressemblants afin de conforter les r sultats du premier test Par ailleurs les performances de ces diff rents tests ne sont pas forc ment exactement les m mes Bien que les donn es n aient pas t prouv es chez l l phant il a par exemple t montr chez le renne Rangifer tarandus qu une infection exp rimentale par M bovis tait d cel e au bout de 4 semaines par le MAPIA de 8 semaines par l Immunoblot et de 15 semaines par ELISA 131 De plus il est vident que certaines consid rations conomiques et ou commerciales entrent galement en jeu et expliquent l existence de plusieurs tests tr s proches les tests ELISA et MAPIA en sont un bon exemple Par ailleurs la course a la validation de chacune de ces techniques a probablement t l origine de la forte implication des diff rents laboratoires dans
136. ces sur un fragment d ADN et la synth se des brins partir des amorces hybrid es extension Performances Chez l homme la P C R est utilis e en mycobact riologie partir d chantillons cliniques crachat lavage broncho alv olaire couvillon nasal biopsie tissulaire L C S liquide pleural pus soit apr s culture soit directement partir des sp cimens cliniques Cependant cette technique est controvers e une r cente publication indique que la valeur pr dictive positive d une P C R r alis e sur un crachat de patient tuberculeux dont le frottis est n gatif pas d observation de B A A R en microscopie directe est 50 c est dire que l on a une chance sur deux de se tromper autant que si l on se pronon ait au hasard Ceci s expliquerait notamment par la pr sence d un tr s grand nombre d autres bact ries dans ce type d chantillon qui interf reraient avec les r sultats du test Chez l l phant la technique a t utilis e sur des chantillons de lavages de trompe pour d tecter M tuberculosis et a montr une bonne sp cificit et une sensibilit mod r e apr s culture 49 Une tude est en cours afin de pr ciser la fiabilit de la technique Cependant l int r t de la technique reste limit si celle ci n est r alisable qu apr s l tape de mise en culture Pour l instant des exp riences on t r alis es en utilisant des chantillons de lavage de trom
137. chez l l phant en Asie du Sud Est est galement inqui tant en 1997 la situation au Myanmar tait d ja qualifi e de s rieuse tant donn es la concentration en l phants domestiqu s 4000 6000 individus sont utilis s pour l extraction de bois de construction et la pr valence importante de la tuberculose dans la population humaine et dans les troupeaux domestiques ces trois populations tant en contact troit 31 La pr valence au sein des l phants est alors inconnue cause du manque de moyens humain mat riel et financier De r centes tudes ont t men es depuis dans la r gion et sugg rent que la pr valence de la tuberculose au sein des l phants domestiqu s est lev e de l ordre de 13 au N pal 39 80 Des investigations plus large chelle notamment en Inde sont actuellement en cours 41 76 Il est vident que la promiscuit qui existe entre les cornacs et les l phants ainsi que l importante pression mycobact rienne environnante hommes et troupeaux domestiques sont deux raisons de suspecter et de redouter des transmissions homme animal fr quentes L l phant peut alors constituer un relai pid miologique pour la maladie chez l homme et tre l origine de contamination d autres personnes ou d autres animaux Dans ces r gions du monde l l phant fait aujourd hui partie int grante de l immense probl me de sant publique que constitue la tuberculose P
138. cine 14 1983 130 133 I Douglas Hamilton The African Elephant Action Plan Unpublished report IUCN WWF NYZS 1979 F Dunker and M Rudovsky Management and treatment of a Mycobacterium tuberculosis positive elephant at the San Francisco zoo Proc AAZV and AAWV joint conference Omaha NE 1998 pp 122 123 J S Dylewski H M Zackon A H Latour and G R Berry Mycobacterium szulgai an unusual pathogen Reviews of infectious diseases 9 3 1987 578 580 J Endres Personal communication European Elephant Group Germany 2005 Eur Lex Eur Lex l acc s au droit de l union europ enne consult le 20 04 2008 http www eur lex europa eu 2008 gt 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 J P Euz by Dictionnaire de bact riologie v t rinaire consult le 14 12 2007 http www bacterio cict fr bacdico garde html mis jour le 10 12 2007 gt M Fabre F Augu and S Lecaudey Tuberculose techniques de diagnostic en mycobact riologie consult le 14 12 2007 http www mycobacterie fr mis jour le 05 12 2007 gt D Frankel Elephants pack their trunks and leave the circus Lancet 349 1977 1675 C W Furley Tuberculosis in elephants Lancet 350 9072 1997 224 A H Garrod Report on the Indian elephant which died in he society s gardens on July 7 1875 Proceedings Zoological Society
139. clure que L absorption par voie rectale est globalement faible surtout lors d utilisation de suppositoires en moyenne deux dix fois plus faible que lors d administration orale directe L incorporation de l isoniazide la nourriture volont ou donn e la main induit une absorption beaucoup plus faible que la voie orale directe administration directe dans l oropharynx Une suspension base de poudre fraichement pr par e induit une exposition en moyenne 9 fois sup rieure l utilisation d une solution pr m lang e Il est cependant possible que ces carts s expliquent en partie par des diff rences dans les conditions de conservation des drogues L absorption de la rifampicine par voie orale est plus lente et plus variable que chez Vhomme la concentration maximale s rique est atteinte en 4 a 6 heures contre 2 heures post administration chez l homme et la pr sence d une auto induction les concentrations atteignent typiquement un plateau en 1 a 2 semaines chez l homme n a pas pu tre mise en vidence chez l l phant Ainsi les recommandations pour la rifampicine sont les suivantes Voie d administration admise voie orale directe uniquement suspension base de poudre plutot que solution pr m lang e Doses de d part 10 mg kg j voie orale Prises de sang de contr le niveaux s riques 2 et 4 h post administration Conditions de conservati
140. contaminer une large vari t d esp ces et se propager facilement d une esp ce l autre Le pouvoir pathog ne de la mycobact rie en cause est diff rent selon l esp ce h te touch e Chez l l phant la mycobact rie la plus souvent isol e chez les individus tuberculeux est Mycobacterium tuberculosis Toutefois un cas de tuberculose M bovis a t d crit chez cette esp ce 65 75 78 Il est int ressant de remarquer que cette maladie de captivit apparemment absente dans la nature est caus e par un pathog ne humain Il est ainsi hautement probable que ces infections aient pour origine une transmission partir d un homme infect cf 2 2 3 a 60 D une mani re g n rale les infections animales dues M tuberculosis concernent essentiellement les animaux domestiques ou captifs et ne semblent pas se d clarer naturellement chez les mammif res en libert Ainsi la pr sence de la tuberculose chez un l phant de parc zoologique est d autant plus grave en termes de sant publique qu elle implique une mycobact rie humaine elle repr sente donc une zoonose grave pour le personnel et le public en contact avec l animal infect ii Les mycobact ries pathog nes n appartenant pas au complexe M tuberculosis Ces mycobact ries sont responsables de maladies graves indiqu es entre parenth ses mais diff rentes de la tuberculose ce sont principalement 5
141. ct ries sont transmissibles c est dire peuvent se propager de l animal l homme ou d un animal un autre animal 79 Voyons pr sent comment la mycobact rie p n tre dans l organisme h te puis comment l infection tuberculeuse progresse chez l l phant 3 2 Pathog nie de l infection tuberculeuse chez l l phant La pathog nie de la tuberculose semble tre sch matiquement la m me quelle que soit l esp ce h te bien qu il soit vident que certains points diff rent selon l esp ce en cause Par ailleurs les m canismes mis en jeu sont extr mement complexes et leur connaissance n est pas encore totale l heure actuelle pour l esp ce humaine Il serait donc utopique de consid rer que la pathog nie de la maladie chez l l phant est acquise d autant plus qu aucune tude n a t men e sp cifiquement chez cette esp ce Il semble cependant que le sch ma g n ral se rapproche fortement de ce qui est observ dans l esp ce humaine 78 ou chez les bovid s beaucoup plus que ce qui est d crit chez les carnivores domestiques par exemple Les conditions de l infection le d roulement de la maladie et les m canismes immunitaires impliqu s sont pr sent s ici avec pour fil conducteur les donn es disponibles chez l homme et ou chez les bovins 69 3 2 1 Influence des conditions de l infection La pathog nie d une affection tuberculeuse est conditionn e par un certa
142. cules utiliser 161 c Principaux antituberculeux disponibles On peut subdiviser les agents tuberculeux en deux classes Les agents de premi re ligne qui regroupent les mol cules les plus efficaces c est dire associant une forte activit et des effets secondaires limit s Les agents de seconde ligne qui ne sont utilis s qu en cas d intol rance ou de multi r sistance aux drogues de premi re ligne Toutefois l attribution de certains m dicaments dans l une ou l autre de ces cat gories ne fait parfois pas l unanimit aupr s des scientifiques i Agents antituberculeux de premi re ligne Le m canisme d action et l efficacit pr sum e des quatre agents de premi re ligne sont num r s ci dessous Isoniazide INH M canisme d action l isoniazide est un antibiotique bact ricide inhibiteur de la synth se de la paroi cellulaire m tabolis par le foie et excr t dans l urine Efficacit l isoniazide est l antituberculeux le plus efficace chez l homme contre M tuberculosis Ethambutol EMB M canisme d action l thambutol est un antibiotique bact riostatique inhibiteur d un constituant de la paroi cellulaire Efficacit l thambutol n est pas recommand en monoth rapie car il ne pr vient que faiblement l apparition de r sistance acquise 162 Pyrazinamide PZA M canisme d action le m canisme d action pr cis de
143. culiers o Le traitement n avait pas t respect scrupuleusement pour l un d eux cause de difficult s techniques o Le traitement n avait pas t men son terme pour l autre la tuberculose tait devenue multi r sistante isoniazide et streptomycine et l euthanasie avait t pr f r e avant la fin du traitement Ainsi les moyens d valuer l efficacit stricte des sch mas th rapeutiques employ s sont limit s et le recul sur les performances des traitements est minime Il existe toutefois des indicateurs ante mortem de l efficacit du traitement qu il faut cependant interpr ter avec pr caution ii Indicateurs ante mortem de l efficacit du traitement Le principe et les limites de ces diff rents indicateurs sont pr sent s ci dessous afin notamment de comprendre quelles sont les difficult s que rencontrent les v t rinaires lorsqu ils doivent se prononcer sur le statut d un l phant en fin de traitement Test tuberculinique Principe Les premi res valuations ante mortem de l efficacit des traitements reposaient sur le virage tuberculinique observ passage d un test tuberculinique positif avant la mise en place du traitement un test n gatif la suite de ce traitement 108 Limites Outre la faible fiabilit du test tuberculinique chez l l phant cf 3 5 2 b i il est vident que l utilisation d antituberculeux provoque une immunod pressio
144. d une atteinte de l tat g n ral ou de r infections massives ou r p t es 5 Le fait que l immunit ne soit que partielle explique en grande partie le risque de r surgence de la maladie r veil infectieux Dans un second temps une r action d hypersensibilit retard e H S R sp cifique se met en place recrutement local de cellules T et t moigne du pouvoir allerg ne des bacilles tuberculeux li essentiellement la pr sence des prot ines bacillaires Cette hypersensibilit cellulaire est habituellement d celable de mani re pr coce gr ce des tests in vivo tuberculination ou in vitro test de transformation lymphocytaire Chez l l phant les tests ne permettent pas actuellement de d celer cette r action d H S R ce qui ne signifie pas pour autant qu elle n existe pas Par ailleurs l volution de l allergie suit des modalit s particuli res dont les r percussions sur le diagnostic sont essentielles Bien que les m canismes immunitaires mis en place lors de tuberculose soient essentiellement m diation cellulaire il existe galement une immunit m diation humorale moins bien connue 77 b Une apparition tardive d anticorps s riques antituberculeux Jusqu a tr s r cemment les chercheurs pensaient que la r action immunitaire mise en place lors d infection tuberculeuse tait quasi exclusivement cellulaire et que la r action humorale ne survenait qu un st
145. d with protein are used as the detection system The ElephantTB STAT PAK Assay can be used with serum plasma or whole blood Once a test sample is applied to the SAMPLE S well followed by the addition of a diluent it flows laterally through the membrane strip When it reaches the conjugate pad antibodies if present bind to protein latex conjugate and then the migrating immune complex binds to the antigens on the solid phase in the TEST T area producing a blue line In the absence of antibodies there is no line in the TEST T area The sample continues to migrate along the membrane and produces a blue line in the CONTROL C area demonstrating that the reagents are functioning properly MATERIALS PROVIDED Each kit contains the following items ElephantTB STAT PAK test devices Disposable pipettes Diluent vial 5mL Product insert Additional Material Required But Not Provided e Clock watch or other timing device e Disposable gloves e Biohazard disposal container e Collection devices for specimens 227 228 STORAGE AND STABILITY The ElephantTB STAT PAK Assay should be stored at 8 to 30cC in the original sealed pouch The diluent should be stored in the original vial at 8 to 30cC The kit is stable until the date printed on the box label and or pouch NOTE Do not use expired test kits CAUTION Do not freeze test kits PRECAUTIONS 1 The test is designed FOR IN VITRO DIAGNOSTIC USE only Use the test
146. de r seaux de collaboration entre les parcs faisant du m tier de v t rinaire de zoo un travail passionnant et r solument humain 203 ey ECOLE NATIONALE VETERINAIRE TOULOUSE sWe Direction de l Enseignement et de la Vie Universitaire AGREMENT ADMINISTRATIF i aan Je soussign A MILON Directeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse certifie que Melle Pauline Genevi ve Andr a DELNATTE a t admis e sur concours en 2002 a obtenu son certificat de fin de scolarit le 12 Juillet 2007 n a plus aucun stage ni enseignement optionnel valider AGREMENT SCIENTIFIQUE Je soussign Jacques DUCOS de LAHITTE Professeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse autorise la soutenance de la th se de Melle Pauline Genevi ve Andr a DELNATTE intitul e Etude de la tuberculose chez l l phant Importance en pare zoologique Le Professeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Professeur Jacques DUCOS de LAHITTE Vu Le Pr sident de la th se Professeur G rard CAMPISTRON f G CAMPISTR CE PH YSIOLOGIE HEMA TOL Pig toed PHARMACIE emin des Marai 31062 TOULOUSE CD 4 T l 05 62 25 68 20 Fax 05 62 25 98 15 Vu Le Directeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Professeur Alain MILON Vule 14 DEC 2007 Le Pr sident de l Universit P
147. de la tuberculose de nombreuses autres mycobact ries notamment les mycobact ries opportunistes cf 3 1 1 b peuvent provoquer des granulomes Il est alors impossible d affirmer qu ils sont dus un bacille tuberculeux plut t qu n importe quelle autre mycobact rie Il s agit donc d un l ment de pr somption et non de certitude La sensibilit de cet examen n est pas parfaite non plus elle d pend d une part des comp tences du pathologiste et d autre part de la qualit du mat riel observ En effet la pertinence des chantillons envoy s ainsi que leurs modalit s de pr l vement de conservation et de transport influent fortement sur les r sultats de l examen C est ce qui explique l importance de former les v t rinaires de terrain aux techniques de pr l vements ou de disposer de pathologistes sur place lors d une autopsie sur un l phant En pratique Des sections repr sentatives de toutes les l sions macroscopiques doivent tre effectu es ainsi que des pr l vements de poumons de foie de rate et de n uds lymphatiques m sent riques et bronchiques m me si aucune l sion n est visible macroscopiquement Ces chantillons doivent tre fix s dans du formol 10 dispos s dans des conteneurs tanches puis envoy s dans des centres agr es en y joignant le rapport d autopsie d taill Les documents CITES ad quats l l phant appartenant l annexe I de la Conventi
148. dernier moment et m me loin de Vincennes En esp rant qu un sp cialiste de la tuberculose n y verra pas trop d erreurs A Camille G raldine Marie C cile et Eddy Pour avoir t des chefs adorables et p dagogues Merci de m avoir fait profiter de vos savoir faire respectifs A Elodie Laurenne Carl Alex et Alex Kevin M lanie Julien Sonia Floriane Valentin Vivien et H l ne sans qui rien n aurait t pareil Pour nos fous rires au chateau et votre confiance en moi souvent injustifi e Merci d avoir illumin au quotidien ces cing mois de stage A mes Parents Pour votre amour inconditionnel et votre patience souvent mise rude preuve Pour m avoir laiss tant de libert s et permis de r aliser mes r ves de petite fille Pour m avoir toujours dit que le bonheur passait avant tout sachez que je suis Heureuse Avec tout mon amour A mes fr res ador s A Julien pour nos chamailleries d enfants et nos confidences d adolescents A Adrien pour ces moments privil gi s que seule une grande sceur peut partager A notre complicit a tous les trois Rien ne nous s parera A toute ma famille A Bon Papa pour m avoir transmis ta passion de la nature du feu de bois et tant d autres A Papi et Mamie pour votre amour et votre confiance aveugle en moi A mon Parrain et ma Marraine pour votre soutien Merci de m avoir tant gat e A Henri ce p tit
149. des LDH parfois associ es des signes cliniques de souffrance h patique urine brune troubles digestifs Un cas de leucop nie grave WBC passant de 13000 1900 u L Par ailleurs il a t tabli que l isoniazide provoquait des effets secondaires lors d administration rectale d s 5 mg kg j 71 Or la dose recommand e d isoniazide au d part par voie rectale est de 7 5 mg kg j cf 3 7 1 e 11 Lors de traitement utilisant une association d antituberculeux ces combinaisons sont variables et sont indiqu es entre parenth ses ont t rapport s 79 O Des pisodes d anorexie et de l thargie INH RIF PZA INH PZA INH RIF enrofloxacine PZA PZA EMB amikacine enrofloxacine Du pica consommation de sable INH RIF Des signes oculaires piphora bl pharite et d me corn en enrofloxacine PZA Un cas d ataxie associ e une par sie paralysie de la trompe PZA EMB amikacine enrofloxacine Un cas de raideur des membres enrofloxacine PZA Un cas d an mie INH PZA les pharmacologistes indiquaient que les deux mol cules affectaient les lign es rythrocytaires de la moelle osseuse mais par des m canismes diff rents L ensemble de ces effets se sont r solus en quelques jours quelques semaines apr s la diminution des doses ou l arr t du traitement 79 Une reprise progressive du traitement demi dose puis augmentation sur plusieurs semaines semble
150. des lignes a respecter lors d une th rapie antituberculeuse les questions de savoir qui traiter avec quelles mol cules selon quel protocole et avec quelle efficacit sont abord es 159 a Principe g n ral d un traitement antituberculeux Tout traitement antituberculeux doit r pondre a des r gles strictes quelle que soit l esp ce concern e 121 La monoth rapie est proscrire au moins deux m dicaments auxquels le bacille est sensible doivent tre combin s Il a t montr chez l homme qu une combinaison d un grand nombre de drogues augmentait la vitesse d limination de la mycobact rie dans les cultures 123 128 La prescription m dicamenteuse doit tre respect e scrupuleusement les posologies doivent tre suffisantes l administration r guli re et le traitement men son terme le traitement doit tre long un an en moyenne L isolement des animaux est primordial aucun contact avec le public ou avec d autres animaux non trait s n est autoris pendant toute la dur e du traitement L objectif de ces trois r gles est d liminer l infection chez l animal malade tout en vitant l apparition de r sistance et la diss mination du bacille d autres individus Les mol cules utilis es lors de traitement d une infection tuberculeuse diff rent de celles appliqu es d autres maladies bact riennes en raison de plusieurs propri t s sp cifiques des
151. e 14 12 2007 http www elephantcare org protodoc_files 2007 TB 20and 20Implications 20for 20Elephant 20Management 20in 20Asia pdf 2007 gt S K Mikota R S Larsen and R J Montali Tuberculosis in elephants in North America Zoo Biology 19 2000 393 403 S K Mikota and J Maslow Epidemiology and treatment of tuberculosis in elephants Proc AAZV annual conference Milwaukee WI 2002 pp 384 387 S K Mikota and M Miller Elephant Tuberculosis Research Workshop Orlando FL May 21 22 2005 Summary consult le 14 12 07 http www elephantcare org protodoc_files 2005 Elephant 20Tuberculosis 20Rese arch 20Workshop 20May 2005 pdf 2005 gt S K Mikota M Miller G Dumonceaux K Giri K Gairhe K Hamilton S Paudel K P Lyashchenko R S Larsen J Payeur W R Waters M D Salman and G Kaufman Comparison of four serologic assays and culture to determine tuberculosis infection in captive elephants in Nepal Proc AAZV AAWV AZA NAG joint conference Knoxville TN 2007 pp 71 72 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 S K Mikota L Peddie J Peddie R Isaza F Dunker G West W Lindsay R S Larsen M D Salman D Chatterjee J Payeur D Whipple C Thoen D S Davis C Sedgwick R J Montali M Ziccardi and J Maslow Epidemiology and diagnosis of Mycobacterium tuberculosis in captive Asian elephants Elephas maximus J
152. e impliqu s des d sordres digestifs ou g nito urinaires peuvent notamment survenir dans de tr s rares cas 75 Ainsi les signes cliniques sont discrets non sp cifiques et donc difficiles interpr ter Le tableau l sionnel quant lui est habituellement plus vocateur 90 3 4 2 Tableau l sionnel lors de tuberculose chez l l phant D un point de vue macroscopique quelle que soit l esp ce concern e la tuberculose est caract ris e par des l sions 5 Soit localis es et bien d limit es les tubercules Soit tendues et mal d limit es les infiltrations et panchements tuberculeux de nature exsudative A l chelle microscopique la l sion la plus repr sentative consid r e comme hautement sp cifique de la tuberculose est le follicule tuberculeux 5 constitu o d un centre n crotique homog ne cas um o d une premi re couronne de cellules histiocytes macrophages associ es ou non des cellules g antes multinucl es les cellules de Langhans o d une seconde couronne purement lymphocytaire L volution de cette l sion se r alise fr quemment dans le sens d une calcification du cas um avec fibrose p riph rique Chez l l phant les l sions sont souvent limit es aux poumons et aux n uds lymphatiques thoraco bronchiques 88 des l sions trach ales sont galement parfois pr sentes 35 Cependant l implication de sites extra thoraciques bie
153. e la grossesse Pyrazinamide Principalement arthrite et arthralgie caus es par une hyperuric mie Plus rarement h patite photosensibilit troubles gastro intestinaux anorexie Ethambutol Principalement n vrite optique Plus rarement insuffisance r nale c phal es arthralgie anaphylaxie neuropathie p riph rique Aminoglycosides streptomycine amikacine Principalement n phrotoxicit et ototoxicit vertige ataxie r versibles lors de l arr t imm diat du traitement Quinolones ciprofloxacine l vofloxacine Rarement diarrh e photosensibilit convulsions agitation anxi t ii Effets secondaires d crits chez l l phant De nombreux effets secondaires ont t rapport s chez l l phant comparativement au nombre de cas trait s Les cliniciens attribuent fr quemment ces effets l utilisation d isoniazide Cependant il est difficile de d terminer si l effet adverse est d un m dicament plut t qu un autre tant donn l emploi quasi syst matique de combinaison de drogues 128 Lors de traitement l isoniazide seul ont t rapport s 79 o Des pisodes d anorexie de l thargie et de pica o Des changements d humeur avec comportement agressif 182 O O De nombreuses modifications des param tres biochimiques augmentation des ASAT de la bilirubine totale des GGT des acides biliaires et
154. e la tuberculose chez l l phant retra ant l historique des principaux cas rapport s et leur localisation est expos dans la partie descriptive Puis les sources de l infection et les modalit s de la contagion font l objet du paragraphe analytique Enfin l pid miologie synth tique fait le point sur les diff rentes origines possibles lors de l apparition d un cas de tuberculose chez un l phant les caract ristiques d volution du foyer et les risques qui lui sont associ s pour l homme et les autres esp ces 3 3 1 Epid miologie descriptive Apr s avoir pass en revue les principaux cas de tuberculose d crits chez l l phant dans la litt rature une estimation de la pr valence de la maladie est ensuite donn e titre incatif et les tendances quant aux pr dispositions de sexe et d esp ce sont discut es a Historique et r partition g ographique des cas de tuberculose rapport s chez les l phants La tuberculose n a t rapport e en milieu naturel ni chez les deux esp ces africaines n1 chez l l phant d Asie 88 Elle est donc ce jour exclusivement d crite chez les l phants captifs ou domestiqu s Cette situation est cependant surveiller de pr s pour deux raisons D une part la tuberculose M bovis fait actuellement des ravages sur la faune sauvage dans plusieurs pays du sud de l Afrique pays reconnus pour abriter un grand nombre d l phants D aut
155. e pipette being careful not to draw up any air and add one full drop of specimen onto the center of the SAMPLE S well See Figure 2 below Eigure 2 Once the specimen has been applied to the SAMPLE S well remove the cap invert the diluent bottle and hold it vertically not at an angle over the SAMPLE well Add the diluent slowly dropwise add 3 drops 100 ul into SAMPLE S well See Figure 3 7 Read results at 20 minutes after the addition of diluent Do not read any results after 30 minutes Refer to INTERPRETATION OF RESULTS section below Discard the used disposable pipette test device and any other test materials into a biohazard waste container Page 2 of 4 QUALITY CONTROL A blue colored line should always appear in CONTROL C area if the test has been performed correctly and the device is working properly It serves as an internal test procedural control INVALID RESULTS A blue line should always appear in the CONTROL C area whether or not a line appears in the TEST T area If there is no distinct blue line in the CONTROL C area the test is invalid and should be repeated using a new device Good Laboratory Practice GLP recommends the use of control materials along with the test samples to ensure proper performance of the test kit Positive and Negative serum or plasma based commercial controls should be used for this purpose Use controls as per the TEST PROCEDURE instructions
156. e pour Myntrick Un traitement est il envisageable dans ce cas pr cis La question de savoir s il faut traiter ou euthanasier un animal tuberculeux ne se pose plus aujourd hui lorsqu il s agit de troupeaux domestiques Les l gislations sanitaires de la plupart des pays europ ens et nord am ricains interdisent le traitement chez ces animaux a quelques exceptions pr s Cependant la chimioth rapie constitue une alternative a l euthanasie envisageable pour des animaux appartenant une lign e de haute valeur g n tique ou une esp ce menac e de disparition comme l l phant Elle est par ailleurs l option devenue quasi syst matique aux Etats Unis lorsqu un cas de tuberculose se d clare chez cette esp ce mais avec quels r sultats Rappelons qu aucune publication n est alors disponible ni sur la pharmaco cin tique des m dicaments n1 sur la validit des tests s rologiques contrairement ce qui est d taill dans la troisi me partie de ce document la majorit des publications tant tr s r centes 198 Par ailleurs le risque de transmission du bacille l Homme personnel et public est mal connu et celui vis vis des autres animaux les deux femelles l phants et les autres esp ces du Safari est galement incertain De plus d un point de vue purement technique les infrastructures ne sont pas adapt es pour maintenir d cemment Myntrick isol e pendant les longs mois n cessaires a
157. e procurer le test en s adressant directement au laboratoire new yorkais cf coordonn es dans l annexe B Cependant un canal europ en de distribution existe depuis quelques semaines avril 2008 140 Zootest coordonne les ventes des tests rapides ElephantTB StatPak et PrimaTB StatPak en Europe et en Russie et y ajoute un conseil pid miologique 135 Les commandes s effectuent par internet le prix d un test revient environ 100 US et trois modes de livraison sont disponibles une livraison normale Express notamment utile lors d une urgence sanitaire ou l unit Un bon de commande Zootest figure en Annexe E de ce document pour information Le fait d associer la distribution du test une expertise pid miologique et une collecte des r sultats est int ressant la fois pour le parc zoologique et pour le distributeur Pour le client D une part les d marches administratives sont simplifi es Zootest servant d interface avec Chembio et d autre part Zootest fournit un support scientifique et une aide l interpr tation des r sultats du test Pour Zootest la constitution d une base de donn es int grant a la fois les r sultats des tests et les diff rents profils pid miologiques circulants permet de pr ciser les performances du test notamment sur les esp ces non cibl es Ainsi un formulaire en ligne permet de collecter de mani re volontaire et anonyme la
158. e toux chronique productive une douleur thoracique une fi vre 43 l g re des su es nocturnes et une perte de poids En l absence d un traitement appropri ou lors d immunod pression la tuberculose est fr quemment mortelle La plupart des infections sont toutefois latentes l observation de signes cliniques un moment de la vie du patient infect survient dans seulement 4 10 des cas Les personnes porteuses de la tuberculose repr sentent une source d infection et la mycobact rie se disperse d individu en individu par contact troit La contamination se fait principalement par voie a rienne lors d inhalation d a rosols contenant des s cr tions respiratoires produites lors de toux ou d expectoration ou par voie digestive En l absence de traitement une personne atteinte de tuberculose volutive infecte en moyenne 10 15 autres personnes en l espace d une ann e 96 Le diagnostic de la tuberculose humaine repose essentiellement sur la d tection d une r action d hypersensibilit retard e apr s injection intradermique de tuberculine test de Mantoux Il existe par ailleurs d autres tests diagnostiques de plus en plus utilis s en m decine humaine les examens cytologiques les mises en culture de s cr tions respiratoires les radiographies la tomodensitom trie de la cavit thoracique et les m thodes s rologiques r cemment mises au point test Interf ron Gamma notamment en sont le
159. eactive results earlier than 20 minutes or any results later than 30 minutes may yield erroneous results Do not use hemolyzed blood samples Blood specimens must be thoroughly mixed just prior to testing Be careful to add only 30 uL of specimen and 3 drops of diluent after applying the specimen to the SAMPLE S well 8 Do not open the sealed test pouch until just prior to use 9 Do not use kit contents beyond labeled expiration date 10 Read results in a well lit area 229 230 PERFORMANCE CHARACTERISTICS Highly specific and sensitive antibody binding proteins are used in the ElephantTB STAT PAK Assay The diagnostic performance was compared to the standard USDA recommended method trunk wash culture and the ElephantTB STAT PAK Assay was found to be superior Further it was shown that both Asian and African elephants infected with either M tuberculosis or M bovis could be detected by ElephantTB STAT PAK Assay up to several years prior to finding positive culture in trunk washes 3 Sensitivity and Specificity Sensitivity of the ElephantTB STAT PAK Assay was determined by testing 23 culture positive elephants Of these samples 23 23 were reactive by the Chembio ElephantTB STAT PAK antibody test kit Table 1 The specificity of the ElephantTB STAT PAK Assay was determined by testing 131 serum plasma and or whole blood samples Of these samples 127 131 were non reactive by the Chembio ElephantTB STAT PA
160. eees 200 4 3 1 Cons quences suite la confirmation de tuberculose 200 4 3 2 Cons quences moyen et long termes 202 CONCLUSION nement se ae uen delete stat ironie 203 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES scsccccscccccccccccccccccceccssesccceees 205 ANNEXES 16 Annexe A Annexe B Annexe C Annexe D Annexe E Annexe F COC CC ee eee eee EEE EEE EE EEE EEE E OEE EEE OEE HEEL EEEE EOE EEE EEL ELEL ESOL EEE EEE LEEEE EEO OLS Protocole d autopsie chez l l phant 221 Laboratoires de r f rence ss ni NRA 224 Technique de lavage de trompe ceeee eee eeeeeeneeeeeeeeeeeees 226 Mode d emploi du test ElephantTB StatPak 227 Bon de commande europ en ElephantTB StatPak 231 Protocole de quarantaine chez l l phant 232 LISTE DES ABBREVIATIONS AAZA ou AZA Association of Zoos and Aquariums A A R Acido Alcoolo R sistance ADN Acide D soxy Ribo Nucl ique ARN Acide Ribo Nucl ique ARNr Acide Ribo Nucl ique ribosomal ASAT Aspartate Amino Transf rase B Tb T Blood Tuberculosis Test EAZA European Association of Zoos and Aquaria BCG Bacille de Calmette et Gu rin CG Cytosine Guanine CITES Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora DDASS Direction D partementale des Affaires Sanitaire
161. elephants but not in wild elephants For ten years several diagnostic tests and treatments have been developed and tested in order to improve their performance Elephants often show no clinical signs and tuberculosis is mainly due to Mycobacterium tuberculosis as in the human disease Therefore an outbreak of tuberculosis in a zoological collection represents an important zoonotic risk for staff and visitors The management of these cases mainly depends on Health Authorities policy as seen in the example at the Safari de Peaugres Ard che France in 2004 KEYWORDS Elephant tuberculosis Mycobacterium tuberculosis zoonosis zoo captivity diagnostic tests treatment
162. elystad The Netherlands Tel 00 31 320 238 800 Fax 00 31 320 238 668 E mail info cidc lelystad nl Aux Etats Unis Mycobacterium bovis Testing Laboratory Animal Population Health Institute College of Veterinary Medicine and Biomedical Sciences Environmental Health Building Room 107 Colorado State University Ft Collins CO 80523 1676 USA Tel 970 491 7950 Fax 970 491 1889 Pour toute question sur la m thode Dr R Scott Larsen UC Davis CA USA Tel 530 752 1393 Fax 530 752 0414 E mail slarsen ucdavis edu Test MAPIA et ElephantTB StatPak Chembio Diagnostic Systems Inc 3661 Horseblock Road Medford NY 11763 USA Tel 631 924 1135 Fax 631 924 6033 E mail info chembio com Web Site www chembio com Dosages s riques des antituberculeux Dr Charles Peloquin National Jewish Medical and Research Center 1400 Jackson Street Denver CO 80206 USA Tel 303 398 1925 398 1448 398 1427 Fax 303 270 2229 E mail Peloquin NJC org Web site www njc org 225 Annexe C Technique de lavage de trompe 50 128 A TRUNK WASH TECHNIQUE FOR THE DIAGNOSIS OF TUBERCULOSIS IN ELEPHANTS MATERIALS AND METHODS The trunk wash technique requires that the elephant allows the handlers to restrain and manipulate the tip of trunk This is difficult in an untrained elephant in that most elephants resent this manipulation and the trunk is many times stronger than the com
163. ement d sinfection rigoureuse des locaux contamin s et pasteurisation du lait notamment L ensemble de ces caract ristiques permet aux bact riologistes d identifier la mycobact rie impliqu e lors d infection Bien que Mycobacterium tuberculosis soit le principal responsable de la tuberculose chez l l phant de nombreuses autres mycobact ries ont d j t isol es chez les Proboscidiens 3 1 3 Principales mycobact ries isol es chez l l phant Entre 1997 et 2005 8715 lavages de trompe ont t r alis s aux Etats Unis d pistages annuels syst matiques ou pr l vements effectu s dans un contexte pid miologique suspect puis analys s dans les laboratoires v t rinaires nationaux am ricains 423 de ces mises en culture ont permis l isolement d une mycobact rie dont seuls 38 appartenaient au complexe M tuberculosis 79 De nombreuses mycobact ries autres que tuberculeuses sont ainsi isol es chez l l phant comme l illustre le tableau ci apr s 67 Esp ce Nombre Esp ce Nombre mycobact rienne d chantillons mycobact rienne d chantillons M spp 114 M gastri 2 M avium 142 M chitae 3 M tuberculosis 35 M scrofulaceum 3 M terrae complex 9 M phlei 2 M gordonae 6 M xenopi 2 M fortuitum 7 M szulgai 3 M tuberculosis 2 M bovis 1 complex M ulcerans 2 Runyon Group IV 5 M smegmatis 2 M interjectum 2 a Les prem
164. erculose chez l l phant sont inconstants Les formes silencieuses sont fr quentes Les signes lorsqu ils sont pr sents sont souvent tardifs et non sp cifiques Les localisations sont vari es pulmonaire ou extra pulmonaire Les signes cliniques tant peu sp cifiques de nombreux diagnostics diff rentiels peuvent tre formul s Lorsque seul un amaigrissement une anorexie ou un abattement est not ce qui illustre le tableau clinique le plus fr quemment rencontr diff rentes affections peuvent y correspondre notamment une affection dentaire un ph nom ne n oplasique du parasitisme gastro intestinal ou une maladie d g n rative Par ailleurs certaines localisations sont sources d erreur il est en effet plus fr quent de suspecter une affection locomotrice d origine osseuse ou articulaire lors de boiterie ou une infection urog nitale vaginite par exemple lors d coulement vulvaire que de suspecter une tuberculose 95 Bien qu il existe d autres agents infectieux a localisation pulmonaire pouvant induire une pneumonie chez l l phant des signes cliniques en faveur d une affection respiratoire dyspn e jetage toux doivent faire figurer la tuberculose au premier rang des hypoth ses diagnostiques chez cette esp ce Dans tous les cas la tuberculose doit rester constamment l esprit du v t rinaire lorsqu un l phant pr sente une affection chronique ou d origine inconnue T
165. erfectionner les techniques d j utilis es 79 De plus amples tudes sont n cessaires la validation d finitive des tests s rologiques et la connaissance plus pr cise de leurs performances quel que soit l chantillon d individus test Ces tests n ont notamment pas t suffisamment valu s dans des troupeaux o la probabilit pr test d avoir un r sultat positif est faible et donc o les chances d avoir des faux positifs sont importantes La valeur limite de d tection de ces techniques est galement inconnue il serait int ressant de savoir par exemple si une infection latente cantonn e un unique n ud lymphatique est d celable par un test s rologique Par ailleurs les recherches relatives l utilisation de la P C R directement sur les chantillons de lavage de trompe sont primordiales et permettraient de s affranchir des longs d lais associ s la mise en culture 147 Explorer de nouvelles pistes diagnostiques 86 De nombreux tests sont actuellement en cours de validation chez d autres esp ces de parcs zoologiques il pourrait tre int ressant d estimer leurs performances et leur faisabilit chez l l phant En voici les quatre principaux Le test F P A Fluorescent Polarisation Assay bas sur le fait qu un antig ne li a un complexe immun a une valeur de polarisation plus haute qu un antig ne libre Cette technique est prometteuse chez plusieurs esp ces
166. es Gelacguadtsaesbdecauats 37 1 6 3 Programmes d levage en parc zoologique 39 1 6 4 Int r ts de l levage en CAPI nain head net te ae 40 1 6 5 Difficult s li es l levage d l phants en captivit 40 11 2 LA TUBERCULOSE UNE ZOONOSE D IMPORTANCE CAPITALE 43 2 1 Importance de la tuberculose en m decine humaine 43 2 1 1 Donn es g n rales cliniques sur la maladie chez l homme ee eee 43 2 1 2 Incidences mondiale et r gionale de la tuberculose 44 2 1 3 Plan de lutte contre la tuberculose nine dunes 45 2 1 4 Importance de la tuberculose ZOONOSE sss ssssesssesssesseseseeesseeessresseessereseesseressees 47 2 2 Importance de la tuberculose en m decine v t rinaire 48 Ziel Importance de la tuberculose au sein des troupeaux domestiques 06 48 2 2 2 Importance de la tuberculose au sein de la faune sauvage autochtone 49 22 3 Importance de la tuberculose dans les parcs zoologiques sssesseseseeesseeeseee 50 2 3 Importance de la tuberculose chez l l phant 0 00 eee eeeseeeseeeeseeeseeceaeeeseeenseeesees 52 2 4 Importance r glementaire de la tuberculose 54 2 4 1 Obligations r glementaires lors d apparition d un cas de tuberculose chez un AE o e i a AES EEES 54 2 4 2 Conditions n cessaires l agr ment sanitaire des institutions zoologiques 56 3 ETUDE DE LA TUBERCULOSE CHEZ L ELEPHANT see 59 3 1 Etiol
167. es et issues du m me groupe 30 pousse les v t rinaires investiguer l ensemble du troupeau d origine L isolement de M tuberculosis sur 7 des 20 l phants de ce groupe 1996 1997 laisse alors penser que l affection pourrait tre largement sous diagnostiqu e en captivit 78 Par ailleurs la communaut scientifique prend conscience que cette maladie peut tre responsable d une zoonose grave aux cons quences importantes en termes de sant publique ce qui relance l int r t des autorit s sanitaires Une campagne de d pistage grande chelle est alors amorc e aux Etats Unis Le probl me du manque de fiabilit des techniques diagnostiques se pose rapidement et aboutit en 1997 la constitution d un groupe de travail sur la tuberculose en parc zoologique le National Tuberculosis Working Group for Zoo and Wildlife Species mis en place par le minist re am ricain de l agriculture USDA L dition d un guideline facilitant le contr le de la tuberculose chez l l phant constitue alors le premier objectif de ce groupe de travail les crit res de d pistage de surveillance et de traitement y sont d finis et les recommandations concernant les l phants captifs en Am rique du Nord y sont pr cis es Le premier guideline probablement disponible en 2008 ou 2009 Ainsi les donn es chez l l phant sont relativement r centes la premi re tude r trospective sur l pid miologie la clinique
168. es org fra index shtml 2008 gt F D Cohen El phant d Afrique et Elephant d Asie Biologie Relations avec l Homme au cours de Histoire Menaces et Conservation Th Med vet Alfort 2007 258p R A Cook Mycobacterium bovis infection of cervids diagnosis treatment and control In Zoo and Wild Animal Medicine Current Therapy 4th edition M E Fowler and R E Miller eds WB Saunders Company Philadelphia PA 1999 pp 650 657 D V Cousins and N Florisson A review of tests available for use in the diagnosis of tuberculosis in non bovine species Revue scientifique et technique International Office of Epizootics 24 3 2005 1039 1059 D Dalley M A Chambers P Cockle W Pressling D Gavier Widen and R G Hewinson A lymphocyte transformation assay for the detection of Mycobacterium bovis infection in the Eurasian badger Meles meles Vet Immunol Immunopathol 70 1 2 1999 85 94 D Damman and H Stedefeder Tuberkul se Erkrankung eines Elefanten hervorgerufen durch Bazillen des sogenannten typus humanus Deutsche Tierarztliche Wochenschrift 17 1909 345 346 G W De Lisle C G Mackintosh and R G Bengis Mycobacterium bovis in free living and captive wildlife including farmed deer Rev sci tech Off int Epiz 20 1 2001 86 111 J E Devine W J Boever and E Miller Isoniazid therapy in an Asiatic elephant Elephas maximus Journal of Zoo and Animal Medi
169. es respectueux A Monsieur le Professeur Jacques DUCOS DE LAHITTE Professeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Parasitologie et Maladies parasitaires Qui nous a guid tout au long de ce travail Pour son soutien tout au long de notre cursus En t moignage de notre sinc re reconnaissance A Monsieur le Docteur St phane BERTAGNOLI Ma tre de Conf rences de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Pathologie infectieuse Qui nous a fait l honneur de participer notre jury de th se Pour sa relecture et sa disponibilit Tr s sinc res remerciements A Madame le Docteur Sylvie CLAVEL V t rinaire l African Safari parc zoologique de Plaisance du Touch 31 Qui a accept notre invitation ce jury de th se Pour sa disponibilit sa gentillesse et ses pr cieux conseils tout au long de ces cinq ann es Tr s sinc res remerciements Au Docteur Christelle Vitaud Pour m avoir propos ce sujet de th se Pour son accueil chaleureux Peaugres Merci de m avoir donn une chance de r aliser un r ve de petite fille Au Docteur M lanie Pignorel Pour m avoir aid e dans l laboration du plan de ce manuscrit Pour m avoir fait confiance et laiss faire beaucoup Merci d avoir t l pour mes premiers pas en faune sauvage En esp rant qu il y en aura beaucoup d autres Au Docteur Alexis L cu Pour avoir accept de relire une partie de ce document M me au
170. es tapirs qui soul vent le plus d interrogations actuellement dans les parcs zoologiques 34 Soulignons pr sent l ampleur du probl me chez l l phant 51 2 3 Importance de la tuberculose chez l l phant Des l sions osseuses sp cifiques de tuberculose ont t observ es sur 59 des 113 squelettes de mammouths Mammut americanum d couverts en Am rique du Nord et datant de l ge de glace 45 Etant donn que ce type de l sions n est pas syst matique il est possible que la tuberculose ait t v ritablement pand mique cette poque et puisse avoir jou un r le dans l extinction de cette esp ce de Proboscidiens 41 Par ailleurs bien que la maladie fasse des ravages actuellement sur de nombreuses esp ces sauvages en Afrique aucune publication ne semble rapporter ce jour l existence de la tuberculose chez l l phant en milieu naturel 75 88 Pourtant l affection est aujourd hui un grave probl me pour les individus captifs et la maitrise de la tuberculose constitue l un des enjeux de l levage d l phants en parc zoologique Comme il l a d j t voqu 2 2 3 a la pr sence de l affection uniquement chez les sp cimens captifs peut s expliquer par une immunod pression souvent induite par la captivit combin e l exposition des pathog nes nouveaux souvent absents dans le milieu d origine D un point de vue historique certains auteurs sugg
171. eseeesee 76 a Une immunit m diation cellulaire pr dominante ee eeeceeesteeeeteeeeeneeeeees 11 b Une apparition tardive d anticorps s riques antituberculeux eeeeeeeseeeeeeees 78 3 3 Epid miologie de la tuberculose chez l El phant 0 0 0 0 eecceeeseeceeseeeeeneeeeeneeeeeeeeees 79 3 3 1 Epid miologie descriptive cs casicesscessescscasicccexavaceessevsandetevitecssesidedeceuscnusveseevenueics 79 a Historique et r partition g ographique des cas de tuberculose rapport s chez les l phants sie aed a E E A O oa TAE ee aw 79 Bs Estimation deta pr yalence isror ne ENT 81 c Pr dispositions vis vis de la tuberculose 83 3 3 2 Epid miologie analytig e EDR Rte a a eaaa a mantras 84 Sources d contagion s iero r aeaa E ATE E E E S Eea rite eut 84 b Modalit s de la contamination 22520 intlun eme 85 i Facte rs der cepti vit ennemie pean ATEN ETE EREITEN dress 86 3 3 3 Epid miologie synth tique hein cc vsducavasngvessaesqedncguaretcasspdecanaecs 86 Ori IMIS eS PIMTEC UO I aceite an Rates need An in detente 86 WWlodalites d volution ES A M et on ne 87 3 4 Etude symptomatologique et l sionnelle de la tuberculose chez l l phant 89 3 4 1 Symptomatologie de la tuberculose chez l l phant 89 3 4 2 Tableau l sionnel lors de tuberculose chez l l phant eee eeseeeeeeeeeeneeees 91 3 5 Outils diagnostiques disponibles l
172. eshipment protocol may help compensate for some of the quarantine compromises that may be required Regardless of preshipment test results every attempt should be made to maintain some degree of physical separation from the resident elephants after arrival Current quarantine practices recommend a minimum 30 90 day quarantine period for most species found in zoos and aquaria Social concerns physical facility design and availability of trained elephant staff may dictate a modified quarantine protocol The final decision for specific quarantine protocols at each institution should be made by the veterinary staff in consultation with the elephant management staff Whenever possible the newly arrived elephant should be maintained with physical separation from all other resident elephants This should include provisions to prevent contact with feed bedding or feces urine between animals One option to allow social interaction is to provide a companion and treat both animals as quarantined Initial visual assessment of the elephant along with review of the medical records to determine health status should be used to develop an individual quarantine plan Ideally the recommended length of quarantine is a minimum of 30 days However this may be changed in light of social concerns or detection of abnormal health status Risk of disease transmission between animals should be balanced with the concern for well being physical psycho
173. est toutefois responsable de dizaines de morts humaines chaque ann e en Afrique et en Asie ce qui est l origine de conflits d licats r soudre 46 48 126 En captivit le comportement des individus captifs vis vis de l homme est assez contradictoire D une part les l phants sont les animaux qui provoquent le plus d accidents graves voire mortels en parcs zoologiques chaque ann e D autre part il est ind niable qu il se cr e une complicit l phant homme au cours d exercices 29 quotidiens de dressage cirque ou d entrainement m dical parc zoologique Un lien affectif se cr e ce qui complique parfois la prise de d cisions m dicales telle que l euthanasie par exemple 1 4 Importance de l l phant L l phant est une esp ce aux multiples facettes incarnant de nombreux symboles culturels il rev t galement une importance conomique non n gligeable dans certaines r gions du monde et demeure une esp ce cl du point de vue de la biodiversit 1 4 1 Importance conomique L l phant est domestiqu en Asie depuis plusieurs mill naires et sa puissance a t mise a profit dans de nombreuses entreprises Aujourd hui il est encore utilis en Afrique comme en Asie pour la r alisation de travaux agricoles chantiers forestiers essentiellement et est devenu depuis peu une attraction touristique safari dos d l phant Ces activit s ont un impact conom
174. ests ont t r cemment approuv s chez l homme le QuantiFERON TB Gold disponible aux Etats Unis et le T SPOT TB disponible en Europe 75 En m decine humaine ces tests ont une sensibilit sup rieure ou gale l ID R et ils permettent de distinguer une infection d une r action vaccinale car les antig nes mycobact riens s lectionn s sont absents de la souche du BCG Le test Bovin Bovigam a t utilis avec succ s dans les programmes d radication de la tuberculose au sein des les troupeaux domestiques aux Etats Unis en compl ment de l I D R et chez le buffle dans le Parc National Kruger Afrique du Sud 37 Des tests destin s aux Cervid s Cervigam et aux primates Primagam sont disponibles et ont galement fait leurs preuves Des tudes sur l utilisation de ce test chez le Rhinoc ros et l Elephant sont actuellement en cours 89 90 104 le g ne codant pour l IFNy a t clon s quenc et purifi pour chacune des deux esp ces et un anticorps monoclonal dirig contre ces interf rons a pu tre produit L laboration d un test ELISA permettant de r v ler les complexes anticorps IFNy et les essais cliniques n cessaires la validation de ce test font actuellement l objet d un projet de recherche PhD l Universit de Pr toria Afrique du Sud Conclusion Chez l l phant le test interf ron gamma est encore l tape de d veloppement et
175. evraient offrir une approche plus r alisable en m decine zoologiques efficacit comparable doses moindres et moins fr quentes que les formulations actuelles o de nouvelles mol cules les r centes avanc es en m decine humaine laissent entrevoir des perspectives int ressantes pour l l phant drogues plus efficaces et moins toxiques Les fluoroquinolones agiraient notamment en synergie avec l isoniazide et l thionamide et entraineraient moins d effets secondaires que les traitements usuels D autres compos s naturels et synth tiques sont en cours d investigation et sont galement prometteurs Pour que ces recherches soient le plus constructives possibles il est indispensable que les diff rentes institutions coop rent entre elles et coordonnent leurs actions Se pose alors parfois le probl me de savoir comment financer ces tudes large chelle En conclusion g n rale sur l tude de la tuberculose chez l l phant les donn es sur l pid miologie et la symptomatologie de la maladie progressent mesure que de nouveaux cas se d clarent dans le monde de r elles avanc es en mati re de diagnostic et de traitement ont t r alis es ces derni res ann es et des perspectives int ressantes restent explorer dans les prochaines ann es Afin d illustrer la gestion de la maladie en parcs zoologiques la description d un cas pratique survenu sur un l phant d Afrique au Safari Parc de Peaug
176. exsudat cas eux ou mucopurulent tapissant les voies respiratoires sup rieures fortement vocateur d une excr tion active de la mycobact rie ont t rapport s dans des stades pr coces comme tardifs de tuberculose Ces observations sugg rent que l excr tion de M tuberculosis pourrait survenir n importe quel stade de la maladie et pas uniquement dans les formes tardives contrairement aux id es re ues 75 77 93 En conclusion les sympt mes cliniques et le tableau l sionel associ s la tuberculose chez l l phant sont donc relativement peu sp cifiques Le diagnostic de l affection ne peut ainsi reposer sur ces seules observations et il est n cessaire de recourir des moyens exp rimentaux pour pallier ces insuffisances De nombreux outils diagnostiques ont t mis en place r cemment pour la d tection de cette maladie chez les Proboscidiens La pr sentation de ces diff rentes techniques et la discussion de leurs performances font l objet de la partie suivante 3 5 Outils diagnostiques disponibles lors de tuberculose chez l l phant Le diagnostic de la tuberculose chez l l phant est tr s difficile tablir notamment du vivant de l animal De nombreux tests existent mais tr s peu d entre eux ont t valid s chez cette esp ce La mise au point d outils diagnostiques performants est le v ritable enjeu de cette maladie chez les Proboscidiens car ces outils ont plusieurs int r ts
177. fection rigoureuse de l environnement contamin afin de limiter l expansion de la maladie Les b timents l ensemble du mat riel les r servoirs d eau et ceux de nourriture doivent tre d sinfect s avec m thode en deux temps Un r curage et un nettoyage m canique complets sans lesquels toutes les mesures de d sinfection sont inutiles Une d sinfection chimique au moyen de produits efficaces contre les mycobact ries et appliqu s en respectant les temps d attente A noter que les bacilles tuberculeux r sistent aux acides aux bases en solution et aux ammoniums quaternaires mais sont sensibles l iode l alcool aux d riv s ph noliques aux hypochlorites et au formol cf 3 1 2 e Des solutions de ph nol 30 g L 3 5 ou d hypochlorite 1 chlorom trique peuvent tre utilis es Ce cycle doit tre r p t trois fois 7 jours d intervalle dans la mesure du possible A noter que la d sinfection chimique peut tre remplac e par une d sinfection physique les bacilles sont tu s 121 C pendant 15 minutes Des proc d s m caniques tels que le retournement du sol dans l enclos ext rieur par exemple sont parfois associ s aux mesures de d sinfection des b timents Remarque I est possible que l ensemble de ces mesures de d sinfection soit dict effectu et ou pris en charge par les autorit s sanitaires du pays DSV en France Apr s la mise en place de
178. fets secondaires s v res 64 x Chez l homme la proportion de tuberculose r sistante au moins un antituberculeux est estim e a 10 20 et la proportion de multi r sistance 5 10 tr s variable selon les r gions du monde Ces formes de tuberculose constituent une pr occupation majeure de sant publique tant donn les difficult s et les co ts accrus alors associ s au traitement cf 2 1 2 79 Chez l l phant comme chez l homme les r sistances les plus fr quemment observ es sont les r sistances l isoniazide ou la rifampicine Causes probables de l existence de souches pharmacor sistantes L mergence de ces antibior sistances s explique principalement par L utilisation d une mol cule unique isoniazide souvent lors des premiers essais th rapeutiques 22 La m connaissance des posologies optimales n cessaires l atteinte des concentrations s riques cibles elles m mes extrapol es de la m decine humaine Une non observance stricte du traitement En effet les effets secondaires les difficult s techniques d administration et les probl mes de disponibilit des m dicaments sont l origine d arr t puis de reprises successives du traitement ou de diminution des posologies qui sont autant de facteurs de risques de voir appara tre une souche r sistante voire multir sistante Cons quences de l mergence de souches pharmacor sistantes Lorsqu une t
179. fficult s pratiques rencontr es les effets secondaires observ s les r sultats des examens compl mentaires r alis s les niveaux s riques atteints ainsi que les ventuelles r sistances acquises L analyse statistique de ces donn es pourrait permettre de souligner certaines tendances et d identifier pr cis ment l origine des probl mes rencontr s La poursuite des tudes pharmacocin tiques afin qu chaque sch ma th rapeutique correspondent des donn es exp rimentales De nombreuses inconnues demeurent par exemple sur 79 o les profils pharmacocin tiques de chacune des drogues utiles notamment pour d terminer le pic d absorption o la tol rance des diff rentes formulations d thambutol lors d administration rectale comparativement la formulation commerciale utilis e jusqu ici o la pharmacocin tique des agents de seconde ligne notamment de l amikacine par voie parent rale prometteuse o la toxicit de la pyrazinamide o les causes de la faible biodisponibilit des drogues lorsqu elles sont donn es en association avec la nourriture inactivation par les aliments mauvaise prise alimentaire 189 L investigation d autres pistes th rapeutiques telles que 79 o de nouvelles voies d administration l inhalation et les voies parent rales intra musculaire et intra dermique surtout pourraient tre utiles o de nouvelles formulations les microspheres notamment d
180. fin de comprendre les limites inh rentes toute technique de diagnostic direct Echantillons utilisables Etant donn que la localisation des l sions peut tre vari e lors de tuberculose cf 3 4 2 les chantillons biologiques cliniques ou pathologiques dans lesquels il est possible de mettre en vidence la mycobact rie impliqu e sont tr s divers 103 Lors d une autopsie sur un l l phant tous les organes h bergeant des l sions macroscopiques suspectes doivent tre envoy s en analyse bact riologique et histopathologique cf 3 5 1 b 11 In vivo les possibilit s sont plus limit es chez l l phant Chez l homme de nombreux pr l vements sont r alis s lors de suspicion de tuberculose crachat lavage broncho alv olaire lavage gastrique urine pus biopsie tissulaire ou ganglionnaire L C S moelle et liquides de ponction liquide pleural p riton al p ricardique ascite en sont les principaux exemples Cependant la majorit de ces chantillons ne peut tre pr lev e chez l l phant pour des raisons techniques les ponctions et les biopsies tant difficilement r alisables chez cette esp ce Chez l l phant les mat riaux susceptibles de contenir des mycobact ries et tant facilement accessibles pour le v t rinaire sont principalement les expectorations lors de toux ou d ternuement l urine et les f ces Des recherches de mycobact ries ont galement t
181. freezer is preferred If this is unavailable freezing at conventional temperatures is acceptable use a freezer without an automatic defrost cycle if possible Any lesions noted in the lungs should be submitted to NVSL or other qualified mycobacterial laboratory for mycobacterial culture Bronchial lymph nodes should be cultured for TB even if normal in appearance Preserve as many of the tissues listed below as possible in 10 buffered formalin at a ratio of approximately 1 part tissue to 10 parts solution Tissues should be no thicker than 0 5 to 1 0 cm Fix diced 1x1 mm pieces of kidney liver spleen and lung in a suitable EM fixative if possible glutaraldehyde base e g Trump McDowell fixative Tissue check list Adrenal Kidney Penis Thymus Blood Large intestine Pituitary Tongue Bone with marrow Liver Prostate Trachea Bulbo urethral gland Lung Salivary gland Trunk cross section Brain Lymph nodes Seminal vesicles Uterus cervix Cecum Mammary gland Skin Ureter Diaphragm Muscle Small intestine Urinary bladder Esophagus Nerve sciatic Spinal cord Vaginal urogenital canal Eye Ovary testis Spleen Heart aorta Pancreas Stomach Hemal node Parathyroid Temporal gland 223 Annexe B Laboratoires de r f rence Histopathologie Sp cialistes am ricains Dr Richard Montali National Zoo Department of Pathology Washington DC 20008 USA Tel 202 673
182. gations ont t men es afin de pr ciser la pathog nie de l infection et de mettre au point des outils diagnostiques et th rapeutiques performants chez cette esp ce 21 Ainsi le v ritable enjeu de la tuberculose chez l l phant est double d une part elle concerne une esp ce embl matique et menac e et d autre part il s agit d une maladie dangereuse pour l ensemble des animaux d un parc pour le personnel et pour le public Ce travail rassemble les donn es r centes concernant l pid miologie la pathog nie et la symptomatologie de la tuberculose chez l l phant ainsi que les outils diagnostiques et th rapeutiques disponibles chez cette esp ce Cette synth se bibliographique est pr c d e d une pr sentation succincte des l phants et d un rappel sur l importance de la tuberculose humaine et animale Les difficult s pratiques de la gestion de la maladie en parc zoologique sont voqu es dans une quatri me partie en s appuyant sur la description d un cas apparu sur un l phant d Afrique au Safari Parc de Peaugres Ard che France en d cembre 2004 22 1 PRESENTATION DE L ELEPHANT 1 1 Classification 105 114 R gne Animalia Embranchement Chordata Sous Embranchement Vertebrata Classe Mammalia Sous classe Theria Infra classe Eutheria Ordre Proboscidea Famille Elephantidae Seules 3 esp ces de l ordre des Proboscidiens existent encore ce
183. i res cultures et certains isolats n ont pas t identifi es b l identification exacte n est pas connue Figure 7 Esp ces mycobact riennes identifi es chez l l phant lors d isolement par culture entre 1994 et 2005 J Payeur NVSL 79 Chez l l phant la tuberculose proprement parler est caus e par Mycobacterium tuberculosis ou M bovis Peu de donn es sont disponibles sur les autres mycobact rioses pouvant survenir chez l l phant arr tons nous toutefois sur trois d entre elles Mycobacterium avium est la mycobact rie la plus fr quemment isol e lors de lavages de trompe Cette forte pr valence peut s expliquer par le fait que les mycobact ries du complexe M avium intracellulare n ont pas besoin d un h te pour survivre dans l environnement la diff rence des bacilles du complexe M tuberculosis Ainsi il est possible que ces isolements fr quents soient dus des contaminations des pr l vements plut t qu des mycobact ries r ellement h berg es dans l appareil respiratoire de l l phant Toutefois le pouvoir pathog ne de M avium n est pas connu avec pr cision chez les Proboscidiens il ne semble cependant pas virulent au vu des donn es r trospectives cliniques et anatomo pathologiques Mycobacterium szulgai est une mycobact rie atypique peu commune isol e habituellement chez l homme notamment chez les sujets immunod prim s et provo
184. iagnostique bas sur la d tection des acides nucl iques mycobact riens a galement t test sur l l phant il s agit du test d amplification des acides nucl iques N A A T Test d Amplification des Acides Nucl iques Principe Le test d amplification des acides nucl iques N A A T permet la r plication sp cifique de ARN ribosomal des mycobact ries du complexe M tuberculosis M tuberculosis M bovis M bovis BCG M africanum M microti M pinnipedii M canetti M caprae Il utilise pour cela deux technologies compl mentaires mises au point r cemment 75 la technologie T M A Transcription Mediated Assay qui amplifie l ARNr apr s une transcription inverse en ADN compl mentaire la technologie H P A Hybridization Protection Assay qui d tecte les produits de l amplification par hybridation prot g e Ce test s effectue sur des chantillons cliniques directement et il permet de d tecter les organismes vivants comme morts c est dire cultivables comme non cultivables Le test d amplification des acides nucl iques le plus fr quemment utilis l heure actuelle dans la d tection de la tuberculose est le GenProbe Amplified Mycobacterium tuberculosis Direct Test MTD Gen Probe San Diego CA 92121 USA C est de ce test dont il est question dans la discussion des performances ci dessous Performances Chez l homme pour les patients positifs au frottis
185. ibilit de la mycobact rie isol e vis vis des principaux antituberculeux Il est donc indispensable qu un antibiogramme soit r alis le plus rapidement possible et ceci partir d un pr l vement effectu avant toute prise de m dicaments Dans le cas d un traitement prophylactique exposition un animal infect ou d un traitement chez un animal s ropositif sans culture positive l antibiogramme de r f rence est celui du cas index c est dire celui du premier cas apparu dans la collection Les r sultats d un antibiogramme ne sont pas disponibles imm diatement d lai de trois semaines environ apr s l identification de la mycobact rie Il faut donc distinguer deux tapes dans le choix des mol cules Avant la r ception de l antibiogramme le traitement empirique comporte id alement la combinaison des quatre drogues de premi re ligne isoniazide rifampicine thambutol pyrazinamide 168 D s r ception de l antibiogramme le v t rinaire choisit alors deux ou trois antituberculeux auxquels l animal ou le cas index est sensible Dans la mesure du possible la combinaison doit comporter l isoniazide sauf en cas de r sistance ainsi qu un ou deux autres antituberculeux de premi re ligne afin d assurer une continuit avec le traitement empirique D une mani re g n rale les cas de chimio prophylaxie sont trait s avec deux mol cules et les cas av r s culture ou s rum
186. ilit s L ventuelle r activation du complexe correspondant a la tuberculose dite secondaire Ces diff rentes tapes sont calqu es sur les connaissances acquises pour l esp ce bovine car les tapes pr cises de l infection tuberculeuse chez les l phants sont inconnues mais semblent tr s proches de celles des bovid s au vu des donn es pid mio cliniques et anatomo pathologiques a Constitution du complexe primaire la primo infection Apr s p n tration dans un organisme vierge le plus souvent par la trompe les bacilles tuberculeux sont rapidement phagocyt s par les macrophages 5 72 Une partie de ces bacilles se multiplie dans les cellules qui les ont phagocyt s Cette multiplication locale conduit en 8 15 jours chez les bovins a la formation d une l sion initiale le chancre d inoculation Cette l sion se double syst matiquement a la faveur du drainage lymphatique des bacilles d une l sion tuberculeuse du n ud lymphatique locor gional loi de l ad nopathie satellite de Parrot Cette association chancre d inoculation ad nopathie satellite constitue le complexe primaire dont la localisation r v le la porte d entr e de l agent infectieux pulmonaire ou digestive Chez l l phant cette ad nopathie est galement pr sente souvent retrouv e post mortem 1l est ainsi tr s probable que le m canisme de constitution du complexe primaire soit le m me
187. illes Petites Grandes Trompe un doigt deux doigts Point culminant Front Garrot D fenses absentes ou petites plus grandes Ligne du dos Convexe concave Ligne de l abdomen point d inflexion au centre pente descendante des ant rieurs aux post rieurs Figure 4 Principales diff rences morphologiques entre les l phants d Afrique et l l phant d Asie El phant d Afrique El phant d Asie Figure 5 El phant d Afrique et El phant d Asie des morphologies diff rentes 118 27 ii Diff rences entre les deux esp ces d l phant d Afrique Les l phants d Afrique de for t et de savane se distinguent galement morphologiquement Outre le fait que Loxodonta cyclotis soit plus petit que Loxodonta africana d autres diff rences morphologiques entre ces deux esp ces existent mais sont plus subtiles la forme des d fenses et des oreilles la couleur de la peau et le nombre d ongles en sont les principaux exemples Remarque Au sein des diff rentes sous esp ces d l phants d Asie les diff rences morphologiques sont trop minimes pour tre r ellement consid r es comme des signes distinctifs 1 3 2 Caract ristiques physiologiques Quelques caract ristiques physiologiques tr s g n rales pouvant tre utiles la compr hension de la suite de l expos sont indiqu es ci dessous L l phant est un herbivore non ruminant consommant environ 200 kg de nourriture et 100
188. imites inh rentes la mise en place de ces traitements 158 3 7 Outils th rapeutiques disponibles pour le traitement d un l phant tuberculeux Diff rents traitements antituberculeux ont t tent s chez de nombreuses esp ces en captivit avec plus ou moins de succ s Chez l l phant le premier traitement rapport date de 1983 22 Par la suite plusieurs articles d crivant les sch mas th rapeutiques utilis s les difficult s rencontr es et plus r cemment les pharmaco cin tiques des principales mol cules employ es chez l l phant ont t publi s Citons notamment l tude cl de Mikota 2001 qui d crit le traitement de 18 l phants appartenant 6 troupeaux diff rents infect s par la tuberculose ou expos s la mycobact rie 81 Ainsi la th rapeutique antituberculeuse chez l l phant est un domaine relativement r cent en m decine zoologique les recommandations sont en constant remaniement et les nouvelles avanc es sont nombreuses Le principe g n ral d un traitement antituberculeux et les diff rentes donn es disponibles pour l l phant sont pr sent s dans un premier temps avant de discuter des difficult s et des risques li s la mise en place d une th rapie chez cette esp ce dans un second temps 3 7 1 Principe g n ral et recommandations lors de la mise en place d un traitement antituberculeux chez l l phant x Apr s avoir d fini les gran
189. importation et au transit sur le territoire m tropolitain des l phantid s en provenance des pays tiers et destin s des tablissements de pr sentation au public Ce certificat doit obligatoirement accompagner l animal lors de son transfert et atteste entre autres que les animaux sont originaires de troupeaux ou d tablissements dans lesquels la tuberculose n a pas t d tect e cliniquement au cours des 3 derni res ann es 59 Ces deux textes ne sont cependant pas applicables la lettre en parc zoologique En effet la d claration d un cas de tuberculose entrainerait le bloquage de l ensemble des changes d animaux quelle que soit leur esp ce et quelle que soit leur proximit g ographique au sein du parc avec le cas d clar et ceci jusqu radication de l pid mie Or cette radication est impossible prononcer avec certitude dans le cas de la tuberculose tant donn e la possibilit de persistence de l infection bas bruit dans une population sans que celle ci puisse tre d cel e par les moyens diagnostiques actuellement disponibles chez les esp ces sauvages En pratique donc de nombreuses d rogations sont accord es par les autorit s sanitaires au cas par cas En conclusion la tuberculose est une maladie d importance capitale tant en m decine humaine qu en m decine v t rinaire et soumise une r glementation complexe Chez l l phant c est une affection fr quente enco
190. in nombre de facteurs qualitatifs et quantitatifs Ces facteurs sont les m mes quelle que soit l esp ce h te et souvent quelque soit l agent pathog ne en cause a Facteurs qualitatifs Les facteurs qualitatifs pouvant influer sur l infection tuberculeuse chez l l phant sont principalement 5 70 Le pouvoir pathog ne du bacille il d pend la fois de l esp ce mycobact rienne en cause et de sa virulence et participe la d termination de la nature des l sions de leur localisation et de leur extension Chez l l phant l agent principal de la tuberculose est M tuberculosis L unique cas de M bovis d crit n a pas permis pas de mettre en vidence des diff rences significatives entre les deux esp ces mycobact riennes ayant trait la pathog nie de la maladie cf 3 1 1 a 1 65 75 78 Par ailleurs diverses souches de M tuberculosis ont t identifi es par g notypage et aucune diff rence de virulence entre ces souches ne semble exister 60 74 79 81 132 La r ceptivit et la sensibilit de l h te ces deux facteurs d pendent habituellement de l esp ce h te et de son ge Il est dor navant reconnu que les Proboscidiens sont des esp ces particuli rement sensibles la tuberculose en captivit comparativement beaucoup d autres groupes Par ailleurs chez l l phant aucune pr disposition d age de sexe et d esp ce n a pu tre rigoureusement ta
191. iogramme Ainsi l identification d finitive de l esp ce mycobact rienne et de sa sensibilit aux antibiotiques ne sera connue qu au mieux sept semaines apr s le recueil des pr l vements N anmoins de nouveaux dispositifs tels que BACTEC Septi Chek Le MB BacT system et MGIT tube indicateur de croissance mycobact rienne permettent de l g rement diminuer le temps de d tection de la croissance des mycobact ries 53 111 La sensibilit de la culture bact riologique bien que trois fois sup rieure a Vobservation microscopique directe est m diocre Comme toute technique diagnostique directe ce test ne peut s affranchir des difficult s relatives l obtention d chantillons repr sentatifs du statut infectieux de l animal Un r sultat n gatif ne peut donc jamais tre consid r comme tant diagnostique Le ph nom ne de surcroissance bact rienne peut galement tre l origine de r sultats faussement n gatifs de nombreuses autres bact ries pathog nes ou non pr sentes dans l chantillon peuvent croitre et g ner Jl identification de la mycobact rie en cause Performances chez l l phant Chez l l phant une tude en Su de a montr que sur 177 cultures r alis es a partir de lavage de trompe issus d l phants diagnostiqu s positifs l autopsie seules 6 se sont r v l es positives 41 60 De plus des l phants peuvent avoir de tr s nombreuses cultures n
192. ique Pathologie infectieuse M SANS Pierre Productions animales Mile TRUMEL Catherine Pathologie m dicale des quid s et des carnivores domestiques ee RTE E M TAMZALI Youssef Responsable Clinique quine PROFESSEURS CERTIFIES DE L ENSEIGNEMENT AGRICOLE Mme MICHAUD Fran oise Professeur d Anglais M SEVERAC Benoit Professeur d Anglais MA TRE DE CONFERENCES HORS CLASSE M JOUGLAR Jean Yves Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de basse cour MA TRES DE CONFERENCES CLASSE NORMALE Mme Mme M MAITRES DE CONFERENCES CONTRACTUELS ASIMUS Erik Pathologie chirurgicale BAILLY Jean Denis Hygi ne et Industrie des Denr es Alimentaires d Origine Animale BENNIS BRET Lydie Physique et Chimie biologiques et m dicales BERGONIER Dominique Pathologie de la Reproduction BERTAGNOLI St phane Pathologie infectieuse BOUCLAINVILLE CAMUS Christelle Biologie cellulaire et mol culaire BOULLIER S verine mmunologie g n rale et m dicale BOURGES ABELLA Nathalie Histologie Anatomie pathologique BOUSQUET MELOU Alain Physiologie et Th rapeutique BRUGERE Hubert Hygi ne et Industrie des Denr es Alimentaires d Origine Animale CADIERGUES Marie Christine Dermatologie DIQUELOU Armelle Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores DOSSIN Olivier DISPONIBILIT Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores FOUCRAS Gilles Pathologie du b tail GUERIN Jean Luc Elevage et Sant Avicoles et Cunicole
193. ique m thode de r f rence en mycobact riologie Cependant aucune de ces techniques n est fiable 100 et aucune ne le sera jamais Le test parfait n existe pas en particulier chez une esp ce sauvage et pour une maladie aussi complexe du point de vue de la pathogen se que la tuberculose Le praticien doit donc conna tre et maitriser l ensemble de ces tests afin de choisir quelle combinaison sera la plus pertinente en fonction du contexte clinique et pid miologique Les techniques diagnostiques peuvent tre scind es en m thodes directes elles reposent alors sur la mise en vidence du bacille de l un de ses composants ou de l une de ses propri t s indirectes elles reposent alors sur la mise en vidence de la r ponse de l h te le plus souvent sur une r action immunitaire m diation cellulaire ou humorale Apr s avoir d taill les diff rentes techniques directes puis indirectes une synth se sur les diff rentes options est propos e ainsi qu une discussion sur la fiabilit de ces tests et sur les pistes de recherche d velopper dans l avenir 102 a M thodes de diagnostic direct Les techniques de diagnostic direct sont bas es sur la d tection de l organisme mycobact rien lui m me ou de l un de ses composants ou de l une de ses propri t s Ces m thodes ont toujours t les m thodes de r f rence gold standard en mycobact riologie leur tr s haute
194. ique et social non n gligeable sur les populations locales 1 4 2 Importance culturelle Peu d autres animaux peuvent s enorgueillir d incarner autant de symboles que l l phant dans l esprit des hommes Il symbolise notamment la sagesse le respect la m moire la puissance ou encore la long vit L image de l l phant est pr sente dans des domaines culturels tr s vari s tels que la religion et la mythologie l l phant est le symbole du bapt me pour les chr tiens de la connaissance pour les hindouistes de l incarnation de Bouddha l phant blanc pour les bouddhistes Il est galement omnipr sent dans les l gendes orientales et africaines histoire l exemple des l phants d Hannibal v ritables machines de guerre et symboles de puissance illustre bien l importance historique qu ont parfois rev tu ces animaux 30 l art l l phant est tr s repr sent dans l art oriental et africain ce qui a parfois eu des effets n fastes comme l utilisation massive d ivoire des fins artistiques le folklore l l phant est une esp ce cl dans de nombreux rites traditionnels africains tant t symbolisant le chef ou le p re et tant t symbolisant au contraire le danger ou l affront En Asie il incarne la richesse et la gloire de l Etat lors des parades la culture populaire du personnage fictif Babar Dumbo l embl me politique parti r publicain am
195. ires provenant d individus excr teurs D un point de vue synth tique voyons pr sent quelle peut tre l origine d un foyer tuberculeux et quelles en sont les modalit s d volution 3 3 3 Epid miologie synth tique a Origine de l infection D une mani re g n rale quatre origines sont possibles lors d apparition d un foyer de tuberculose dans une collection zoologique l introduction d un animal infect partir d une autre institution zoologique la pr sence de l infection dans le voisinage proximit d levages positifs faune sauvage autochtone diss minatrice du bacille 86 la r surgence d un pr c dent foyer r cidive li e a la persistance du bacille dans l environnement ou sa circulation bas bruit au sein du troupeau la transmission du bacille a partir d un humain infect personnel ou visiteur L importance respective de ces quatre sources possibles d introduction de la maladie dans un groupe d l phants d pend grandement du contexte pid miologique local La prophylaxie d fensive cf 3 6 1 visera a limiter chacun de ces risques Chez l l phant l analyse de l empreinte g n tique par R F L P des souches de mycobact ries impliqu es dans la tuberculose chez l l phant en Am rique du Nord a montr qu au moins 7 souches diff rentes de M tuberculosis taient retrouv es chez des l phants de 6 zones g ographi
196. isibles Myntrick devient agressive envers les autres l phants et envers le personnel ses nouvelles conditions de vie tant inadapt es Ces mesures d isolement sont d une part insuffisantes puisque les l phantes peuvent encore tablir des contacts tactiles travers les barri res et d autre part contraires au bien tre animal puisque Myntrick est confin e dans un espace restreint avec des interactions sociales limit es Cependant il semble utopique d imposer aux parcs zoologiques de disposer des infrastructures n cessaires un tel isolement isolement qui par ailleurs va l encontre de la nature r solument sociale de l l phant 196 A cela s ajoutent toutes les mesures mises en place afin de ne pas diss miner la mycobact rie au sein des autres esp ces du parc L utilisation de p diluves l entr e des b timents et de l enclos est rendue obligatoire Des restrictions d usage concernant l emploi du mat riel tracteur brouettes fourches pelles tuyaux sont impos es les outils tant confin s au secteur l phants Une collecte s par e du fumier des l phants est r alis e Aucune sortie d animaux appartenant la partie Safari n est autoris e ni vers d autres institutions ni pour des transferts au sein m me du zoo et ceci jusqu ce que soit pr cis l impact du foyer tuberculeux sur les esp ces g ographiquement voisines des l
197. ividus sont contagieux pour l Homme et pour les autres animaux Les proportions respectives de ces diff rentes formes sont tr s difficiles estimer l heure actuelle chez l l phant A titre indicatif chez l homme 4 10 des personnes infect es sur les deux milliards de porteurs latents pr senteront un jour une tuberculose active d embl e ou secondairement un r veil infectieux et seront donc contagieuses Il est important de comprendre que les bacilles tuberculeux sont eux m mes atoxinog nes et que les diff rentes tapes de l infection sont conditionn es par la r ponse immunitaire de l h te C est cette r ponse immunologique qui est galement l origine de l essentiel de la symptomatologie clinique et l sionnelle observ e 3 2 3 M canismes immunitaires mis en jeu Les m canismes immunitaires impliqu s lors d infection tuberculeuse sont complexes et les d tails sont encore mal connus m me dans l esp ce humaine 109 L objectif de cet expos n est pas de fournir une explication approfondie de ces m canismes le but est d indiquer les donn es n cessaires une bonne compr hension ult rieure des m thodes diagnostiques dont la plupart reposent sur la d tection d une r ponse immunologique cellulaire ou humorale La r ponse immunitaire mise en place lors d infection tuberculeuse fait appel la fois Vimmunit m diation cellulaire et humorale Les m cani
198. jour T l phant d Afrique de for t Loxodonta cyclotis l phant d Afrique de savane Loxodonta africana l phant d Asie Elephas maximus dont on distingue souvent trois ou quatre sous esp ces o l l phant d Asie de Sumatra Elephas maximus sumatranus o l l phant d Asie de Born o Elephas maximus borneensis o l l phant d Asie continentale Elephas maximus indicus o l phant d Asie de Sri Lanka Elephas maximus maximus Remarque Le nombre de sous esp ces d l phant d Asie est controvers la distinction de sous esp ces est actuellement bas e sur des aires de r partition diff rentes Ces trois esp ces se distinguent par un biotope diff rent et quelques diff rences morphologiques Cependant le comportement et la physiologie des trois esp ces sont tr s similaires 23 1 2 Effectifs et r partition g ographique Les populations d l phants sauvages sont difficiles a chiffrer en pratique tant en Afrique qu en Asie Les estimations sont souvent contest es et de grandes diff rences existent selon les sources 1 2 1 El phants d Afrique a Effectifs L IUCN Union Internationale pour la Conservation de la Nature estimait 1 3 millions le nombre d l phants pr sents en Afrique en 1979 23 Les estimations de 2007 oscillent entre 470 000 et 690 000 7 dont approximativement deux tiers d l phants de savane et un tiers d l
199. l soit difficile d tablir des statistiques concernant les pr valences des diff rents tableaux l sionnels il semble que les formes extensives pr dominent Cependant il est tr s important de noter que M tuberculosis a t isol plusieurs fois d un n ud lymphatique sans qu aucune l sion ni macroscopique ni microscopique ni visc rale ni ganglionnaire n ait pu tre mise en vidence l autopsie Entre 1996 et avril 2002 sur les 10 cas confirm s et morts de tuberculose en Am rique du Nord 78 o 6 pr sentaient une affection extensive pulmonaire et ou visc rale o 2 pr sentaient une affection localis e pulmonaire associ e de la fibrose o 2 ne pr sentaient aucune l sion a l autopsie La mycobact rie a alors t isol e accidentellement d un n ud lymphatique unique Par ailleurs s il est vrai que les l phants cliniquement malades de leur vivant pr sentent tr s fr quemment des l sions extensives impliquant une grande partie du tissu pulmonaire l autopsie la r ciproque n est pas toujours v rifi e l observation de l sions s v res chez des individus asymptomatiques a t plusieurs fois rapport e Cette absence de corr lation entre l expression clinique et la s v rit du tableau l sionnel constitue videmment l une des difficult s diagnostiques de la tuberculose chez l l phant Enfin des plaques tuberculeuses trach ales et bronchiques ainsi qu un
200. l vis vis du public et du personnel zoologique sont tr s lourdes Rappelons que les l phants sont responsables d accidents graves voire mortels chaque ann e en parcs sur le personnel principalement De 1850 1950 de nombreux m les captifs ont t abattus soit parce qu ils avaient tu quelqu un soit parce qu ils avaient caus d importants dommages mat riels 16 48 126 Le musth d fini comme un tat d extr me agressivit et d excitation sexuelle chez le m le testost ron mie jusqu 60 fois plus lev e qu la normale est une p riode particuli rement dangereuse ce qui explique que tr s peu de m les soient d tenus par des institutions zoologiques sex ratio de 1 4 dans les zoos europ ens et de 1 6 dans les zoos nord am ricains 16 118 119 Par ailleurs des infrastructures s curitaires sont n cessaires ce qui repr sente des frais non n gligeables auxquels s ajoutent les investissements en termes de personnel entrainement m dical soins nettoyage et d alimentation tr s importants comparativement a la plupart des autres esp ces En effet les recommandations quant au ratio du nombre de soigneurs qualifi s par le nombre d l phants avoisinent 1 sur 2 soit un co t humain tr s important D autre part l levage d l phants en parc zoologique est tr s difficile o La reproduction est tr s al atoire le taux de f condit est dix fois plus faible que d
201. la fois des performances du test et de la pr valence de la maladie dans la population Or la pr valence de la tuberculose dans un troupeau donn d l phants est tr s souvent inconnue il est donc difficile d estimer les valeurs pr dictives des tests ce qui constitue une limite l interpr tation des r sultats 47 De plus pour les esp ces domestiques les performances m diocres des tests l chelle individuelle sont souvent compens es l chelle du troupeau Or en parc zoologique ces tests sont souvent r alis s de mani re isol e test l introduction par exemple ou au sein d un petit groupe le plus grand troupeau d l phants captifs tant compos d une quinzaine d individus D une mani re g n rale les r sultats doivent donc tre interpr t s en connaissance de cause et en faisant preuve d esprit critique quelle que soit la m thode employ e Cette r gle fondamentale s applique de tr s nombreuses situations en m decine zoologique 144 ii Des outils nombreux et vari s tests compl mentaires ou r p titifs De nombreux tests sont disponibles pour le diagnostic de la tuberculose chez l l phant ils peuvent tre s par s sch matiquement en deux cat gories 58 64 Des tests directs tr s sp cifiques mais lents et peu sensibles Des tests indirects plus pr coces rapides et ind pendants de l excr tion mycobact rienne Au sein de ces tests
202. la pyrazinamide est inconnu son activit bact ricide est faible mais son activit st rilisante est tr s importante tout particuli rement dans les macrophages et en milieu acide L efficacit de la mol cule requiert par ailleurs la pr sence d une pyrazinamidase intacte Or Mycobacterium bovis ne poss de pas cette enzyme M bovis est donc r sistant par nature la pyrazinamide Efficacit la pyrazinamide n est pas recommand e en monoth rapie elle est efficace contre les mycobact ries en combinaison avec d autres drogues Elle est inefficace contre M bovis Rifampicine RIF M canisme d action la rifampicine est un antibiotique bact ricide inhibiteur de la synth se d ARN Elle est m tabolis e par le foie et excr t e dans la bile Efficacit la rifampicine a une action intracellulaire et extracellulaire ce qui fait d elle une mol cule tr s efficace Elle permet notamment de limiter le risque d acquisition de r sistance l isoniazide lorsqu elle lui est associ e Cependant elle acc l re le m tabolisme de nombreux m dicaments notamment les glucocortico des et diminue donc leur efficacit Ces quatre agents de premi re ligne sont les antituberculeux les plus couramment utilis s chez l l phant Des agents de seconde ligne viennent parfois s y ajouter ii Agents antituberculeux de seconde ligne Ces agents correspondent plus des familles d antibiotiques qu
203. la voie sous cutan e est d crite chez l antilope pas de donn e actuellement pour l l phant Doses de d part 30 mg kg j voie orale directe lil la pyrazinamide Cette tude a t r alis e sur 23 l phants entre 1996 et 1999 133 Elle permet de conclure que L acceptabilit de la pyrazinamide par voie orale est mauvaise L efficacit est sup rieure Cmax plus grand par voie orale directe que par voie rectale les biodisponibilit s tant comparables L incorporation de la pyrazinamide la nourriture volont ou donn e la main induit une absorption beaucoup plus variable et plus faible que la voie orale directe a jeun La concentration maximale s rique est atteinte en moins de 2 heures post administration et est ind pendante de la voie d administration Le temps de demi vie est compris entre 3 et 4 heures Ainsi les recommandations pour la pyrazinamide sont les suivantes Voies d administration admises voie orale directe voie rectale en cas d intol rance de la voie orale Rq la voie sous cutan e s est montr e efficace chez l antilope pas de donn es actuellement pour l phant Doses de d part 30 mg kg j voies orale ou rectale Prises de sang de contr le niveaux s riques 1 et 2 h post administration 166 iv la rifampicine Cette tude a t r alis e sur 25 l phants entre 1997 et 1999 99 Elle permet de con
204. lai d obtention des r sultats reste donc long de l ordre d un mois Bien que la sensibilit de la m thode soit th oriquement bonne la pr sence d un grand nombre d autres bact ries dans les chantillons utilis s lavage de trompe notamment semble parfois masquer la pr sence de bacilles En pratique les conditions de pr l vement et d envoi des chantillons sont les m mes que pour la mise en culture cf ci dessus Le laboratoire de r f rence en Europe est AFSSA Alfort peu d autres laboratoires europ ens sont habilit s faire des P C R mycobact rie dont les coordonn es sont indiqu es en annexe B et les tarifs 2007 donn s titre indicatif ci dessous Identification de mycobact ries du complexe M tuberculosis par P C R apr s mise en culture 76 Recherche de Mycobacterium spp par P C R conventionnelle directement sur pr l vement 67 Conclusion Bien que prometteur le test P C R n est pas encore valid chez l l phant pour une utilisation directe sans phase de culture pr alable Des tudes suppl mentaires sont n cessaires afin de pr ciser les performances de la technique sur les chantillons de lavage de trompe notamment sur des animaux de statut inconnu En r gle g n rale la P C R est un outil compl mentaire int r ssant mais elle ne peut jamais tre utilis e en tant qu outil diagnostique principal 116 Un second test d
205. lance de l tat g n ral de l animal notamment tout au long du traitement anti tuberculeux lorsque celui ci est mis en place Clich s radiographiques La r alisation de clich s radiographiques du thorax fait partie des examens couramment r alis s lors de suspicion d une tuberculose chez l homme La localisation et l aspect radiographique des l sions fournissent des indications pr cieuses permettant souvent de confirmer le diagnostic et d estimer le stade clinique de la maladie Chez l l phant la r alisation de radiographies thoraciques n est pas faisable en pratique l heure actuelle chez un adulte pour des raisons d inadaptation du mat riel radiologique Cependant elle est d crite sur des jeunes l phants mais reste r serv e aux structures tr s quip es 81 Par ailleurs l interpr tation des clich s est d licate et les valeurs pr dictives de cet examen sont inconnues tant donn le peu de donn es actuellement disponibles 97 Analyse d chantillon de souffle Breath sampling Method 76 Ce test est bas sur la mise en vidence directe des antig nes mycobact riens dans le souffle lors d une expiration forc e breath sampling method Cette m thode est utilis e exp rimentalement chez l Homme et semble prometteuse Elle est en cours d investigation chez l l phant Si ce test est valid il pourrait tre tr s utile pour d tecter les animaux e
206. lement des animaux La n cessit d isoler les animaux sous traitement a d j t soulign e Cette quarantaine est difficile r aliser pour les l phants pour deux raisons Des raisons d ordre mat riel le parc doit disposer de b timents et d acc s l ext rieur permettant la s paration des animaux trait s de ceux qui ne le sont pas Par ailleurs les outils de travail tracteur pelles seaux doivent tre r serv s au secteur infect ce qui signifie qu il faut tout disposer en double Des raisons relatives au bien tre animal l l phant tant un animal social il n est pas thique de le maintenir isol tout seul pendant de longues p riodes plus d un an surtout s il est pr sent dans le groupe depuis longtemps Il est donc presque n cessaire que le traitement s applique plusieurs animaux voire tout le groupe en m me temps ii Difficult s li es administration des m dicaments Administration par voie orale L l phant poss de un go t d velopp et une bonne m moire il est donc difficile de lui administrer des m dicaments par voie orale quotidiennement sur de longues p riodes Plusieurs cas publi s 24 d crivent des l phants refusant de prendre leur traitement par voie orale d o la n cessit de d velopper d autres voies d administration Par ailleurs la dissolution des m dicaments dans l eau de boisson n est pas une opti
207. les bovins le test tuberculinique est consid r comme faiblement performant chez l l phant en raison de la faible corr lation entre les r sultats de l ID R et les r sultats des cultures bact riologiques sur lavage de trompe 18 60 81 Ces faibles performances s expliquent par Un manque de sensibilit Une tude a montr que la sensibilit de l I D R chez l l phant n tait que de 16 7 81 Deux grandes causes peuvent expliquer ce chiffre o Il existe des p riodes o l animal apparait faussement n gatif la p riode ante allergique et les p riodes d anergie vraie transitoire post tuberculination ou post tuberculeuse Ceci est vrai quelle que soit l esp ce test e o Le test est inappropri chez l l phant notamment en raison de l paisseur de la peau r action non d celable et du volume de l animal En effet la r action d H S R n cessite un recrutement cellulaire local et il est ainsi possible qu un test effectu en p riph rie loin du foyer infectieux souvent pulmonaire ne permette pas un recrutement suffisant de lymphocytes pour provoquer une r action d H S R Par ailleurs il a t montr chez les primates non humains que les r sultats des tests tuberculiniques taient sensiblement diff rents selon le lieu d inoculation de la tuberculine paupi re versus abdomen La variabilit de la r ponse ce test semble donc d autant plus importante q
208. les plus fr quemment soumis la culture mycobact riologique lors de suspicion de tuberculose sur un l phant sont les pi ces anatomiques pr lev es lors de l autopsie et les chantillons de lavages de trompe r alis s in vivo Avantages La sp cificit du test est excellente les seuls faux positifs sont les r sultats d une erreur de laboratoire ou de la contamination accidentelle de l chantillon La reproductibilit du test est tr s bonne La culture permet l identification de l esp ce mycobact rienne en cause L obtention d isolats mycobact riens est l tape pr liminaire indispensable o La r alisation d un g notypage de la mycobact rie par R F L P ou spoligotyping cf 3 5 2 a iii o La d termination de la sensibilit de la mycobact rie aux principaux antituberculeux l antibiogramme tant un pr requis indispensable toute mise en place d un traitement Inconv nients La culture mycobact riologique est un test particuli rement lent les temps de croissance tr s longs des mycobact ries une division toutes les 20 heures pour M tuberculosis contre une division toutes les 20 minutes pour la majorit des germes banaux imposent d importants d lais l obtention des r sultats bact riologiques Il faut un minimum de 4 semaines pour isoler M tuberculosis d un pr l vement et 3 semaines suppl mentaires pour identifier l esp ce en cause et en effectuer l antib
209. li rement dangereuses car elles sont caus es par des bacilles r sistants au moins l isoniazide et la rifampicine les deux antituberculeux les plus efficaces chez l homme Il est donc beaucoup plus difficile de soigner ce type de tuberculose la chimioth rapie est plus longue plus toxique et beaucoup plus ch re jusqu cent fois le prix d un traitement usuel Ces tuberculoses multi r sistantes repr sentent aujourd hui environ 5 10 des cas dans le monde avec une forte incidence en Russie en Chine au Mexique au Vietnam et Ha ti 79 Elles se rencontrent fr quemment dans les milieux socialement d favoris s ou chez les patients ne respectant pas les doses ou les dur es de traitements Ces multi r sistances sont de plus en plus pr occupantes car elles conduisent de nombreux checs th rapeutiques et des taux de mortalit lev s Environ un cinqui me de ces tuberculoses multir sistantes sont galement r sistantes la fluoroquinolone et au moins un tiers des agents de seconde ligne elles sont qualifi es d extra r sistantes XDR TB et sont mortelles dans 70 des cas Sur le plan hygi nique il est possible de distinguer les tuberculoses interhumaines caus es x par la contamination partir d un humain infect des tuberculoses zoonotiques dont l origine est un animal tuberculeux excr teur 46 2 1 4 Importance de la tuberculose zoonose La tuberculose zoonotique
210. litres d eau par jour L efficacit de son syst me digestif est relative une grande partie des aliments n est pas absorb e Sa long vit en milieu naturel est estim e a 50 60 ans pour les l phants d Afrique et 60 70 ans pour l l phant d Asie Elle est un peu plus faible en captivit Les femelles donnent naissance en moyenne a 8 petits un seul l phanteau par port e tout au long de leur vie La dur e de gestation est de 21 5 mois et l intervalle entre deux naissances de 4 ans environ Ces chiffres ne se retrouvent pas du tout en captivit o le succ s de la reproduction est beaucoup plus faible cf 1 6 5 Lr l phant est un pachyderme sa peau est paisse de quelques millim tres au niveau des oreilles plus de 3 cm dans certaines r gions du corps Sa temp rature corporelle moyenne est de 36 6 C 1 3 3 Caract ristiques thologiques Certaines caract ristiques thologiques telles qu une coh sion sociale forte au sein du groupe Vexistence d une communication troite entre les l phants ou l tablissement de liens privil gi s ou non avec l homme peuvent avoir des cons quences indirectes sur la gestion d un cas de tuberculose en parc zoologique 28 a Structure sociale L l phant est un animal social peu territorial o les liens familiaux et l entraide entre individus sont des points importants Les membres d un m me groupe sont rarement dist
211. logical and social of the elephant Quarantine procedures should be planned as soon as the elephant can be safely managed and appears to be settling in the facility Thorough physical examination including a review of all systems Blood collection for CBC serum chemistry panel fibrinogen serum protein electrophoresis and serum bank Fecal collection for parasite screening should be done weekly for the first 3 weeks Fecal cultures for Salmonella should be conducted at least weekly for the first 3 weeks Any procedures that were not completed prior to transport or may have come due such as vaccination serologic screening or TB testing OG Release from quarantine should be the decision of the veterinary staff after completion and review of results from any quarantine procedures in conjunction with the assessment of the elephant management staff It should be emphasized that the quarantine test requirements should be conducted regardless of the preshipment testing The stress of transport and quarantine may result in changes for example Salmonella shedding that were inapparent during testing at the sending institution 232 Toulouse Mai 2008 NOM DELNATTE Pr nom Pauline TITRE Etude de la tuberculose chez l l phant importance en parc zoologique RESUME Les l phants d Afrique Loxodonta africana Loxodonta cyclotis et d Asie Elephas maximus sont des esp ces me
212. logy and diagnosis Mycobacterium tuberculosis in captive Asian elephants Elephas maximus J Zoo Wildl Med 32 1 16 Lyashchenko K P et al 2006 Tuberculosis in Elephants Antibody Responses to Defined Antigens of Mycobacterium tuberculosis Potential for Early Diagnosis and Monitoring of Treatment Clinical And Vaccine Immunology 13 722 732 Larsen R S Salman M D Mikota S K Isaza R Montali R J and Triantis J 2000 Evaluation of a Multiple Antigen Enzyme Linked Immunosorbent Assay for the Detection of Mycobacterium Tuberculosis Infection in Captive Elephants J Zoo Wildl Med 31 291 302 Lyashchenko K P Singh M Colangeli R and Gennaro M L 2000 A multi antigen print immunoassay for the serological diagnosis of infectious diseases J Immunol Methods 242 91 100 FOR MORE INFORMATION CONTACT CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS INC 3661 HORSEBLOCK ROAD MEDFORD NY 11763 USA U S Veterinary License No 645 Tel 631 924 1135 Fax 631 924 6033 Email info chembio com Web Site www chembio com ORDERING INFORMATION Cat Product 60 9680 0 60 9682 0 60 9683 0 ElephantTB STAT PAK 5 Test Kit ElephantTB STAT PAK 20 Test Kit ElephantTB STAT PAK 50 Test Kit Annexe E Bon de commande europ en ElephantTB StatPak 135 Bon de commande zootest com g 1 Date Prix net H T Ref Hors livraison Quantit Total Commande Normale PrimaTB STAT PAK 5 400 PrimaTB S
213. mal Cependant elle impose que l l phant soit coop ratif et pr alablement entrain cet exercice il doit accepter que l extr mit de sa trompe soit manipul e et tre capable de souffler sur ordre de l entraineur Si un entrainement m dical est fait r guli rement sur l animal ces deux nouveaux ordres peuvent tre acquis en 2 4 semaines selon l individu Il est videmment judicieux d entrainer les l phants cet exercice tout moment En effet dans un contexte de suspicion pid mio clinique de tuberculose ce d lai de 2 4 semaines peut s av rer tr s long Par ailleurs la technique est r alisable que l entrainement se d roule en contact libre ou en contact prot g travers les barreaux Cependant la technique est difficile maitriser parfaitement et il est probable qu un grand nombre de pr l vements ne soient pas effectu s dans des conditions optimales Il est notamment fr quent que L l phant ne souffle pas suffisamment dans le sac et donc que le pr l vement ne soit pas repr sentatif de l ensemble du tractus respiratoire sup rieur L chantillon contienne des restes de nourriture et ou une flore bact rienne importante Bien que cela ne g ne que tr s rarement les analyses ult rieures il est conseill de proc der un deuxi me lavage de trompe si ces contaminants semblent trop abondants 50 106 Recommandations pour les pr l vements
214. mandations son gard Husbandry guidelines De participer des actions de conservation in situ de recherche ex situ et d ducation du public concernant cette esp ce La coordination de ces programmes chelle europ enne ou r gionale laisse n anmoins un peu moins de libert aux institutions zoologiques dans la gestion des individus concern s Ainsi m me si ces recommandations ne sont que des suggestions et qu aucune notion de contrainte n y est associ e la d cision de d placer un l phant ou de r aliser un accouplement pr cis d pend grandement du coordinateur du programme qui doit tre consult avant chaque d cision L apport des recherches effectu es sur les l phants de parcs zoologiques a d j t voqu cf 1 5 3 c A cela s ajoutent d autres int r ts relatifs l levage de ces esp ces en captivit 39 1 6 4 Int r ts de l levage en captivit La garde d l phants en captivit bien que souvent controvers e rev t plusieurs int r ts majeurs Un int r t en termes de conservation ex situ la sauvegarde en captivit d un pool g n tique viable rendrait possible la r introduction de l esp ce dans le cas extr me d une extinction en milieu naturel Un int r t scientifique pour les biologistes la connaissance de l esp ce est n cessaire sa pr servation en milieu naturel Or les tudes sont plus facilement r alisables en c
215. mbre d l phants captifs l int r t des programmes d levage en parc zoologique est d taill ainsi que les principales difficult s rencontr es par ces institutions 1 6 1 Donn es historiques Les premiers l phants d Asie ont t import s a la fin du XVII me aux Etats Unis et en Europe Il faut attendre le courant du XIX me si cle pour voir des l phants d Afrique dans les parcs zoologiques et les cirques occidentaux en 1824 pour les USA et en 1862 pour l Europe Selon les registres EEP 83 des l phants d Afrique et 60 des l phants d Asie qui sont actuellement en captivit ont t pr lev s dans la nature 16 La d tention d l phants dans des institutions zoologiques fait l objet de nombreux d bats depuis des d cennies notamment en raison de la taille imposante des individus comparativement l espace qui leur est souvent d di De nos jours les parcs zoologiques pr sentant des l phants s exposent ainsi 4 de nombreuses critiques et controverses Les conditions de captivit ont souvent t d nonc es mais de grands progr s ont t faits et impos s dans la plupart des parcs zoologiques occidentaux ces derni res ann es Les enclos sont a pr sent plus grands et am nag s conform ment aux besoins des animaux pr sence de points d eau de boue et de jeux et la composition des groupes d individus tente de respecter une certaine logique quant a la structure
216. mes de temps et de personnel impliqu 179 De telles d penses sont obligatoirement un obstacle a la mise en place d un traitement chez cette esp ce non seulement dans les parcs zoologiques mais aussi et surtout chez les l phants domestiqu s dans les pays asiatiques iv Disponibilit des mol cules Traiter un l phant de 5 tonnes quivaut a traiter environ 80 personnes traiter un troupeau de 6 l phants quivaut en traiter 500 Des quantit s normes de m dicaments sont n cessaires compte tenu du poids de l animal et de la dur e du traitement Il est parfois impossible de se procurer les antituberculeux dans des d lais ad quats Les retards de livraison ainsi que les ruptures de stocks ont quelquefois men des discontinuit s de traitement Il est par ailleurs n cessaires d obtenir toutes les autorisations requises pour l utilisation d une telle quantit d antituberculeux m dicaments souvent soumis des contraintes de d livrance et de circulation particuli res vV Investissement humain Traiter un animal quotidiennement pendant plus d un an requiert un investissement humain norme D une part les animaux trait s ont besoin d une attention accrue et d une surveillance quotidienne scrupuleuse de leur tat g n ral app tit forme comportement anormal D autre part l administration des m dicaments suppose une bonne connaissance des r actions de l animal et des
217. n s applique en th orie quelle que soit la nature de l chantillon et quelle que soit la distance parcourue En pratique les changes sont tout de m me facilit s lorsqu ils ont lieu au sein d un m me pays comparativement aux changes intracommunautaires et surtout aux changes internationaux outre atlantiques notamment En France par exemple il existe une d rogation simplifiant la circulation d chantillons issus d une esp ce class e en annexe I de la CITES lorsque les analyses sont faites l int rieur m me du territoire fran ais Ces statuts de protection internationale constituent la pierre angulaire des mesures de sauvegarde des l phants auxquels s ajoutent des programmes de conservation tr s vari s 34 1 5 3 Programmes de conservation a Int r ts de la conservation Comme il l a d j t voqu 1 4 3 la pr servation de l l phant dans son environnement naturel est primordiale pour l quilibre de l cosyst me local et pour la conservation de la biodiversit L extinction de cette esp ce aurait par ailleurs un impact conomique et social tr s fort le plus gros des Big Five buffle rhinoc ros l phant l opard lion attire en effet aujourd hui de nombreux visiteurs dans des r gions o le tourisme est l une des principales ressources mon taires De plus la disparition d un animal empreint d autant de symboles et encore tr s pr sent da
218. n chez l animal trait et explique le manque de sensibilit d un test la tuberculine r alis chez cet animal Ce test n est plus utilis actuellement 173 Culture sur lavage de trompe Principe Lorsque la culture sur lavage de trompe est positive au d part le fait qu elle redevienne n gative au cours du traitement est un indicateur de l arr t de l excr tion de la mycobact rie par l animal Limites Outre les limites relatives au manque de sensibilit du test cf 3 5 2 a 11 cet indicateur d efficacit du traitement comporte deux inconv nients majeurs Il indique que l animal n est plus excr teur mais en aucun cas qu il est gu ri c est dire que la mycobact rie a t limin e de l organisme I n a pas une grande valeur chez les animaux trait s en prophylaxie exposition un animal infect ou uniquement s ropositifs pour lesquels aucune mycobact rie n a t isol e au d part Cas rapport s De r centes donn es semblent montrer que le traitement permet rapidement un arr t de l excr tion les cultures sur lavage de trompe de trois l phants sont devenues n gatives apr s quelques semaines de traitement 79 Concentrations s riques des m dicaments Principe Un moyen indirect d valuer l efficacit d un traitement est de consid rer que lorsque les niveaux s riques cibles des antituberculeux sont atteints le traitement est suppos
219. n de sang total avec des d riv s de prot ines purifi es s lectionn s les lymphocytes T sp cifiques de M tuberculosis synth tisent et relarguent des IFN y Ces interf rons sont alors d tect s au moyen d anticorps monoclonaux et d enzymes principe de la technique ELISA Le r sultat est qualitatif Remarques Des tests bas s sur le m me principe mais mesurant un autre type de cytokine de type TH1 les Interleukine 2 existent galement mais ne sont pas d crits chez l El phant Bien que les interf rons soient classiquement d tect s par des techniques ELISA il est galement possible de mettre en vidence directement l ARNm de ces interferons Cette voie devrait tre explor e en France d s l ann e prochaine notamment pour l l phant En pratique 128 Le test n cessite 6 10 mL de sang total dans un tube h parin Ce sang doit tre frais pr lev sur un animal vivant et rester temp rature ambiante 15 20 C Le pr l vement doit tre emball pour le prot ger des temp ratures extr mes mais il ne doit pas tre congel Le laboratoire doit tre contact au pr alable et doit recevoir l chantillon dans les 16 heures post pr l vement A l heure actuelle le test n est pas valid chez l l phant et aucun laboratoire en Europe n effectue ce test Le laboratoire am ricain de r f rence effectue 126 pour le moment le test gratuitement le temps de la mise au poin
220. n faible de la mycobact rie a des taux non d celables par la culture ou par l excr tion de mycobact ries non viables Cependant l chec du MTD d tecter 6 pr l vements positifs la culture est difficile expliquer erreur de laboratoire pr sence d inhibiteurs conservation inad quate de l chantillon De r cents travaux ont montr que la dilution des pr l vements cliniques 1 10 augmentait la sensibilit du MTD pour les chantillons humains 101 La m me exp rience chez l l phant n a pas encore t men e on ignore donc si les performances du test en seraient galement am lior es Avantages Comparativement a la mise en culture ce test est rapide les r sultats sont habituellement disponibles en moins d une semaine Le seuil de d tection de la mycobact rie est bas des taux faibles de mycobact ries ont t d cel s par cette technique chez l homme La r alisation de ce test est peu couteuse environ 30 Inconv nients Ce test est tr s sp cifique pour les mycobact ries appartenant au complexe M tuberculosis mais il ne permet pas de distinguer l esp ce au sein de ce complexe Un r sultat positif permet donc uniquement de conclure que PARN d une 118 mycobact rie appartenant au complexe M tuberculosis est pr sent dans l chantillon Comme tout test indirect la capacit du test d tecter une mycobact rie d pend avant
221. n que moins fr quente est rapport e des tuberculoses extra pulmonaires ou diss min es ont ainsi t d crites chez l l phant 2 38 75 91 Le foie les reins la rate les surr nales et le tractus g nito urinaire doivent notamment faire l objet d une attention particuli re Les l sions peuvent tre tr s volumineuses des abc s de 15 cm de diam tre ainsi que des noeuds lymphatiques infiltr s atteignant 30 cm ont t rapport s 35 Il est important de retenir que toutes les l sions visc rales microscopiques et ou macroscopiques sont syst matiquement accompagn es de l sions ganglionnaires ganglions satellites cf 3 2 2 a Ces derni res tant parfois les seules pr sentes il est primordial de rechercher activement les l sions dans les n uds lymphatiques et ceci m me en l absence de l sions pulmonaires 5 91 Malgr le polymorphisme des l sions tuberculeuses rencontr es chez l l phant il est possible de distinguer deux tableaux l sionnels diff rents selon le stade d volution de la maladie o Dans les formes non extensives des l sions de type nodulaire s exprimant par le Figure 8 Granulome tuberculeux a n crose cas euse centrale Les gros nodules sont entour s par des granulomes pith lioides satellites plus petits E maximus femelle 45 ans Photo Hailu Kinde UC Davis 2001 88 O Dans les formes extensives cas avanc s Fig
222. n the recommended three daily cultures samples are collected and frozen until all samples are collected and the batch of samples can be sent to the laboratory together 226 Annexe D Mode d emploi du test ElephantTB StatPak 14 CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS INC CATALOG 60 9680 0 5 Test Kit 3661 Horseblock Road Medford New York 11763 U S Veterinary License No 645 Mycobacterium bovis Mycobacterium tuberculosis Antibody Test Kit ElephantTB STAT PAK Assay A Rapid Immunochromatographic Test for the Detection of Antibodies to Mycobacterium tuberculosis and Mycobacterium bovis in Elephant Serum Plasma or Whole Blood FOR IN VITRO VETERINARY DIAGNOSTIC USE READ INSTRUCTIONS FOR USE CAREFULLY BEFORE PERFORMING TEST INTENDED USE The ElephantTB STAT PAK Assay is a qualitative single use two step immunochromatographic screening test for the detection of antibodies to Mycobacterium tuberculosis and Mycobacterium bovis in serum plasma or whole blood from African elephants Loxodonta africana and Asian elephants Elephas maximus The test is used as an aid in the diagnosis of active tuberculosis TB in conjunction with other diagnostic methods If specific antibodies are present in the sample the expected test result is reactive A reactive result is suggestive of active TB In the absence of antibodies the expected test result is nonreactive SUMMARY AND EXPLANATION Tuberculosis TB in elepha
223. nac es dans leur milieu naturel Leur levage en parc zoologique est difficile et les populations captives diminuent peu a peu La tuberculose chez l l phant n est pas rapport e chez les individus sauvages alors que de nombreux cas ont t d clar s chez des sp cimens captifs Depuis 10 ans des tudes sont men es afin de mettre au point des techniques diagnostiques fiables et des th rapies efficaces Chez l l phant l infection est souvent inapparente et est principalement caus e par Mycobacterium tuberculosis agent de la maladie chez l homme L apparition d un cas dans une collection zoologique constitue donc un risque de zoonose grave pour les employ s et les visiteurs La gestion pratique du cas et le devenir d un l phant tuberculeux d pend ainsi grandement des autorit s sanitaires du pays comme l illustre l exemple du Safari de Peaugres Ard che France en 2004 MOTS CLES El phant tuberculose Mycobacterium tuberculosis zoonose parc zoologique captivit tests diagnostiques traitement ENGLISH TITLE Tuberculosis in elephants its importance in zoo animal medicine ABSTRACT African elephants Loxodonta africana Loxodonta cyclotis and asian elephants Elephas maximus are endangered species in free ranging wildlife Elephant husbandry in zoo is difficult and the captive population gradually decreases Elephant tuberculosis is a zoo disease many cases of this mycobacteriosis have been reported in zoo
224. nation par le BCG souche att nu e de M bovis est aujourd hui proscrire chez les animaux bien qu elle ait t longtemps pratiqu e chez les primates non humains Ce vaccin n est en effet pas valid chez l l phant et il interf re avec les m thodes de d pistage indirect rendant impossible la distinction entre un animal infect et un animal vaccin Par ailleurs l immunit antituberculeuse n tant que partielle il est extr mement dangereux de prescrire chez l animal une vaccination contre la tuberculose avec un vaccin vivant att nu et non inactiv De r cents progr s en immunologie et en biologie mol culaire concernant les mycobact ries laissent entrevoir la mise au point de nouveaux vaccins notamment des vaccins inactiv s vaccins sous unit s prot iques et vaccins ADN recombinant 115 Toutefois leur application pratique la faune sauvage captive n est pas encore d actualit 149 La chimio prophylaxie tant interdite chez l l phant les mesures d fensives sont donc actuellement uniquement sanitaires Etant donn qu il existe quatre principaux facteurs de risque d infection cf 3 3 3 a les mesures d fensives visent a limiter chacun de ces risques a savoir limiter le risque d introduction d un animal infect limiter le risque de r surgence d un pr c dent foyer limiter le risque d infection provenant du voisinage limiter le
225. nde et en lait lors de saisies Elle constitue par ailleurs une restriction incontournable la circulation des animaux et des denr es alimentaires d origine animale Une importance r glementaire les tuberculoses bovines et caprines tant des maladies l galement r put es contagieuses MLRC les mesures de prophylaxie d pistage abattage sont r glement es Une importance sanitaire bien qu aujourd hui rare dans la majorit des pays conomiquement avanc s la tuberculose demeure tout de m me au c ur des pr occupations sanitaires de tous les pays Quelques foyers de tuberculose ressurgissent par exemple en France chaque ann e et les troupeaux concern s sont alors enti rement abattus Pour l ensemble de ces raisons la tuberculose demeure un obstacle majeur au d veloppement de l levage bovin dans de nombreux pays en voie de d veloppement Les probl matiques d radication de la tuberculose dans les troupeaux domestiques sont complexes et multifactorielles l un des facteurs cl s de ces programmes est la maitrise de la maladie au sein de la faune sauvage autochtone souvent en contact direct avec les cheptels 48 2 2 2 Importance de la tuberculose au sein de la faune sauvage autochtone Des mycobact ries tuberculeuses ont t identifi es chez de nombreuses esp ces sauvages vivant en libert il s agit essentiellement de Mycobacterium bovis Ces esp ces peuvent sA A Z 2 n
226. ne de nitrocellulose coup e ensuite en bandes troites Ces bandelettes contenant chacune tous les antig nes sont ensuite incub es avec les pr l vements de s rum ou de sang total Si l animal est infect des complexes antig ne anticorps sont form s et sont alors immuno d tect s en utilisant un conjugu non sp cifique d esp ce puis une m thode de r v lation chromog nique standard 134 Ces quatre tapes cl s de la r alisation d un test MAPIA sont illustr es sch matiquement ci dessous MultiAntigen Print ImmunoAssay MAPIA Lyashchenko et al 2000 A E multiantigen print immunoassay Printing antigens for the serological diagnosis of onto nitrocellulose membrane infectious diseases J Immunol Methods 242 91 100 SNA Ag Ag As Control Tuberculosis pd E ESAT6 M D 14kDa Ag10 MPT63 Ag T 19kDa MPT70 MPT64 GC MPTS9 38kDa i MPT P g const bd Identify Incubation with 1234 1234 serum samples Characterize Incubation with anti IgG conjugate e Evaluate e Diagnose Figure 12 Principe de r alisation d un test MAPIA K Lyashchenko Chembio 66 La difficult pour le MAPIA tait de d terminer la combinaison d antig nes qui t moignait le mieux du statut infectieux chez les animaux malades la d termination de ce cocktail a pu tre faite en analysant les cultures positives d animaux tuberculeux 49 Une tude valuant les r
227. ne guanine compris entre 61 et 71 ce qui est caract ristique de cette famille 65 Leurs caract ristiques biochimiques permettent de les identifier lors d isolement 29 M tuberculosis accumule de l acide nicotinique test la niacine positif cro t en pr sence de TCH acide thioph nedicarboxylique est positif au test de la nitrate r ductase et poss de une catalase thermolabile M bovis ne cro t pas en pr sence de TCH est n gatif aux tests de la niacine et de la nitrate r ductase et poss de une catalase thermolabile Les travaux concernant la g n tique de certaines mycobact ries ont permis d accomplir de grandes avanc es dans la compr hension de la pathog nie de ces organismes et dans la mise en place d outils diagnostiques performants Le s quen age entier du g nome de M tuberculosis 1998 a permis par exemple de d couvrir que le g ne codant pour la prot ine ESAT 6 tait essentiel au pouvoir pathog ne chez l homme comme chez l animal cette prot ine lorsqu elle est s cr t e d clenche une forte production d interf rons Gamma 129 Il semble que cette caract ristique soit identique chez l l phant la prot ine ESAT 6 est ainsi largement utilis e aujourd hui dans la mise au point de techniques diagnostiques indirectes cf 3 5 2 b i11 64 66 e Sensibilit s et r sistances Les caract ristiques structurales des bacilles tuberculeux et notamment le fait q
228. net pouvant contenir des mycobact ries atypiques et tre l origine d erreurs par exc s d utiliser des r cipients st riles non cassables fermeture herm tique usage unique et sans additif dene pas utiliser d EDTA qui inhibe la croissance mycobact rienne de conserver les chantillons labri de la chaleur et de la lumi re du jour d envoyer les pr l vements identifi s au laboratoire sous couvert du froid emball s dans des packs de glace dans l id al le jour de la collecte Si ce n est pas possible les chantillons seront r frig r s 4 C si l envoi a lieu dans les deux jours ou congel s 20 C ou 80 C dans le cas contraire 107 De plus pour les collectes in vivo il est important d effectuer des pr l vements multiples jours cons cutifs ou altern s car l mission des bacilles est probablement intermittente cf 3 3 2 a Les diff rents chantillons r colt s ne doivent pas tre m lang s sous peine de cr er un effet de dilution et de diminuer la sensibilit des analyses effectu es par la suite chaque pr l vement fera ainsi l objet d examens individuels Ils peuvent cependant tre envoy s le m me jour les autres pr l vements doivent tre r frig r s ou congel s en attendant d effectuer des pr l vements d un volume cons quent car les chantillons sont souvent pauvres en bacille et doivent tre soumis des proc d s
229. nh rentes l apparition d un cas de tuberculose dans une collection d animaux sauvages les mesures prophylactiques visant r duire ce risque ou en diminuer les cons quences sont un aspect fondamental de la gestion de la tuberculose chez l l phant 148 3 6 Mesures _prophylactiques__contre__la__tuberculose_de l l phant La pr vention des maladies constitue un aspect fondamental de la m decine zoologique au vu des difficult s d application de traitements m dicaux intensifs la plupart des animaux sauvages et de leur capacit inn e cacher les sympt mes de maladie jusqu un stade avanc de celle ci Pour la tuberculose tant donn que la plupart des esp ces sont sensibles la maladie la prophylaxie doit se pr occuper de toutes les esp ces animales pouvant servir de relai la contagion Par ailleurs les mesures prophylactiques sont qualifi es de d fensives ou d offensives en fonction du statut sanitaire des animaux les mesures d fensives visent pr venir l apparition de la maladie dans un troupeau sain et les mesures offensives visent limiter l extension de la maladie et enrayer l infection dans un troupeau d j contamin 3 6 1 Mesures de prophylaxie d fensive Les mesures de prophylaxie d fensive sont habituellement subdivis es en mesures sanitaires et en mesures m dicales chimio prophylaxie consistant le plus souvent en une vaccination Or la vacci
230. niable que le test ElephantTB StatPak r volutionne le diagnostic de la tuberculose chez l l phant c est un test performant rapide r sultats d finitifs en 20 minutes simple interpr ter non invasif r alisable facilement sur le terrain et ne n cessitant aucun mat riel sp cifique Cependant le fait qu il ne soit pas quantitatif et qu il ne permette pas de conna tre le profil de s ro r activit de l animal explique qu il ne puisse se suffire lui m me D autres tests peuvent lui tre associ s les autres tests s rologiques MAPIA ELISA Immunoblot constituent notamment de tr s bons outils afin de confirmer et de pr ciser le diagnostic Remarques Chembio Diagnostic System travaille au d veloppement de tests diagnostiques s rologiques vari s une gamme de tests rapides reposant sur le principe d immuno chromatographie est en cours de d veloppement pour aider au diagnostic de la tuberculose chez les esp ces de parcs zoologiques Outre l ElephantTB StatPak le test pour les primates PrimaTB StatPak est commercialis depuis peu et ceux des cervid s CervidTB StatPak des bovid s BovidTB StatPak des blaireaux BrockTB StatPak et des cam lid s CamelidTB StatPak devraient l tre en 2008 14 De plus la capacit multi sp cifique des tests s rologiques rapides notamment celui de l l phant est en cours d valuation le cocktail d antig nes pr sent
231. night and to avoid the dilution effect caused by elephants drinking water with their trunks The elephant s trunk is manually restrained by the handlers so that the tip is held up The 60 ml syringe filled with sterile saline is then inserted into one of the nostrils and the saline quickly flushed into the trunk The handler then lifts the trunk tip as high as possible to help the fluid flow as far into the trunk as possible The 1 gallon plastic bag is then slipped over the trunk tip and the tip of the trunk is lowered to allow the fluid to drain If possible the elephant is allowed to exhale into the bag during this collection phase of the procedure A good sample should retrieve a significant portion of the saline that was placed into the trunk about 40 ml The sample should contain visible mucus from the inside of the trunk and often contains dirt and food particles that are normally found inside the trunk The collection of moderate amounts of foreign material does not invalidate the sample If however the collector feels the contamination is excessive a second flush may be attempted Once the sample is collected in the plastic bag it is carefully transferred into a labeled container Ideally the sample is refrigerated and sent directly to a laboratory for processing and mycobacterial culture If the sample cannot be sent directly for culturing it may be frozen in a regular freezer 20 to 10 oC until it can be sent to the laboratory Ofte
232. nord am ricaines d l phants parcs zoologiques et cirques seront d mographiquement teintes dans quelques d cennies 7 Face ce constat deux options sont envisag es Augmenter le taux de succ s de la reproduction en proc dant des changes d individus entre tablissements en am liorant les conditions de captivit et en poursuivant les recherches fondamentales dans ce domaine Importer des animaux sauvages qui posent probl me dans leur milieu naturel cette politique du sang neuf fait d bat et la r glementation stricte de la CITES ainsi que de nombreuses organisations telles que WWF ou IUCN consid rent que les esp ces doivent tre avant tout prot g es dans leur milieu naturel 48 Remarque La situation dans les parcs europ ens est moins s rieuse qu aux Etats Unis car le succ s de la reproduction y est un peu meilleur Cependant le taux de renouvellement n est pas encore suffisant pour maintenir assur ment une population stable long terme A titre d exemple il y a eu 32 naissances pour 35 d c s d l phants dans les zoos accr dit s europ ens entre janvier 2004 et d cembre 2007 contre 12 naissances et 20 d c s dans les institutions quivalentes nord am ricaines 61 Devant ce constat alarmant quant au d clin progressif des populations captives les institutions zoologiques ont int gr les l phants dans des programmes d levage sp cifiques o la priori
233. ns la culture populaire engendrerait un choc psychologique ind niable Cependant malgr la n c ssit aujourd hui vidente de prot ger de telles esp ces de nombreuses difficult s sont encore rencontr es lors de l laboration puis de la mise en place de projets de conservation des l phants b Difficult s rencontr es x Les programmes de conservation de l l phant sont particuli rement difficiles mettre en place en raison des situations politique et conomique souvent peu stables des pays concern s de la r ticence des populations locales sauvegarder une esp ce qui leur semble nuisible nombreux conflits hommes l phant cf 1 5 1 4 de la n cessit d int grer ces actions dans de vastes programmes de d veloppement durable o les int r ts communs des hommes et des animaux sont pris en compte del ampleur de tels projets qui n cessitent des fonds mon taires tr s importants De nombreuses organisations gouvernementales ou non tentent de surmonter ces difficult s et sont impliqu es dans des actions vari es de conservation de l l phant 35 C Acteurs des programmes de conservation Bien que souvent les actions men es in situ et ex situ soient interd pendantes il est fr quent de distinguer en th orie ces deux types d action Les programmes de conservation mis en place sur le terrain in situ sont fr quemment coordonn s par des institutions
234. nsuffisante pour conclure cat goriquement l exclusion du diagnostic de tuberculose Sur les 35 individus expos s un animal positif mais n gatifs la culture sur lavage de trompe 18 l phants ont r agi positivement au RT et 13 au MAPIA Outre la possibilit que ces r sultats soient faussement positifs ce qui reste peu probable au vu des autres r sultats l explication la plus plausible serait que ces individus soient infect s mais non excr teurs infection r cente ou latente Par ailleurs une tude s rologique a t men e sur des l phants chez lesquels des mycobact ries n appartenant pas au complexe Mycobacterium tuberculosis avaient t isol es lors de lavages de trompe afin de d terminer si ces mycobact ries pouvaient interf rer sur les r sultats des tests par des r actions crois es Les deux tests MAPIA et ElephantTB StatPak se sont av r s hautement sp cifiques aucun r sultat positif n a t d cel 85 La sensibilit et sp cificit de ces deux tests semblent donc excellentes d autant plus que d autres tudes corroborent ces performances 3 138 o Reproductibilit des deux tests La reproductibilit du test ElephantTB StatPak semble tr s bonne une tude r alis e aupr s de trois laboratoires diff rents sur trois lots de dispositifs diff rents a montr une reproductibilit gale 98 5 14 Aucune tude a ce jour n a t pu
235. nt sanitaire pour une institution zoologique 2 4 1 Obligations r glementaires lors d apparition d un cas de tuberculose chez un l phant La tuberculose tant une maladie d importance majeure en sant publique elle fait l objet d une r glementation d taill e pour l homme et les esp ces domestiques Peu de directives sp cifiques existent en revanche pour les animaux de parcs zoologiques Pour l homme la l gislation fran aise en mati re de tuberculose est appliqu e par l interm diaire de la M decine du travail que l origine de la contamination soit interhumaine ou zoonotique Ainsi lorsqu un risque de transmission de la maladie de l animal l homme est suspect c est aux autorit s v t rinaires sanitaires d en informer la DDASS qui mettra alors en uvre des mesures ad quates en collaboration avec la M decine du travail Pour les animaux les autorit s sanitaires v t rinaires fran aises font l objet d une d centralisation ce sont les directions d partementales des services v t rinaires D D S V qui d cident des politiques appliquer dans chaque d partement Ces politiques sont coordonn es l chelle nationale par la Direction G n rale de l Alimentation D G A L mais peuvent tre en pratique sensiblement diff rentes d un d partement l autre en mati re de tuberculose comme cela s est d j vu sur des cervid s captifs en l an 2000 par exemple
236. nt donc faire l objet d une surveillance intensive et prolong e avec des mesures de d sinfection accrues et des tests de d pistage plus fr quents sur les l phants comme sur les individus d autres esp ces occupant les enclos adjacents Les l phants trait s et consid r s comme gu ris doivent par ailleurs faire l objet d une attention particuli re cf 3 7 1 f 11 En effet un suivi minutieux de l tat de sant de ces animaux est indispensable afin de d tecter pr coc ment une ventuelle r activation de l infection Cependant les moyens de surveillance de l efficacit du traitement n tant pas infaillibles certains sugg rent de ne pas r introduire ces l phants dans un troupeau sain et de les laisser vie dans des groupes en cours de traitement ou ayant t trait s Ainsi l assainissement n est jamais garanti et le risque de r surgence est particuli rement difficile maitriser car il concerne certes les l phants mais galement l ensemble des autres esp ces sensibles la tuberculose 151 Cc Maitrise du risque _ voisinage Les animaux ne devraient tre en contact ni avec la faune sauvage autochtone ni avec les troupeaux d animaux domestiques des alentours Des barri res de protection ad quates devraient entourer les enclos et des distances s parant les terrains appartenant au parc des terrains ext rieurs devraient tre respect es De m me le pr t de
237. ntre 2 et 5 heures Ainsi les recommandations pour l isoniazide sont les suivantes Voies d administration admises voie orale directe voie rectale Rq la voie intramusculaire s est montr e efficace chez l antilope pas de donn e actuellement pour l l phant Doses de d part o 7 5 mg kg j si la solution est pr m lang e voie rectale ou voie orale directe o 4 mg kg j si la solution est fraichement reconstitu e voie orale Prises de sang de contr le niveaux s riques 2 et 6 h post administration ii l thambutol Cette tude n a t r alis e que sur 6 animaux appartenant un unique troupeau bien qu insuffisante elle apporte des informations pratiques int ressantes 72 La voie orale est mieux tol r e que la voie rectale l thambutol cause une irritation significative de la paroi du rectum non am lior e avec l ajout de protecteur tel que la m thylcellulose provoquant une expulsion rapide voire imm diate du contenu rectal La biodisponibilit par voie rectale est ainsi 2 6 fois plus faible que par voie orale 165 La concentration maximale s rique est atteinte entre 1 2 heure et 2 heures post administration et est un peu plus rapide par voie rectale Le temps de demi vie est compris entre 3 et 4 heures Ainsi les recommandations pour l thambutol sont les suivantes Voies d administration admises voie orale directe uniquement Rq
238. nts is a re emerging zoonotic disease caused primarily by Mycobacterium tuberculosis and in some cases by Mycobacterium bovis The only USDA recommended diagnostic test for TB in elephants is mycobacterial culture of trunk wash samples However there is a growing body of evidence indicating that this method has poor sensitivity as it can only identify animals with extensive shedding of the organism that typically occurs late in the course of disease Rapid detection of infected elephants is a crucial prerequisite for more effective control of TB as early diagnosis allows timely initiation of chemotherapy 1 3 Serological methods constitute an attractive alternative as they are simple inexpensive relatively non invasive and they do not depend on detection of mycobacteria 4 5 None of the existing TB tests alone is sufficient to diagnose disease Therefore new TB diagnostic algorithms are being developed in which serological assays may play an important role see PERFORMANCE CHARACTERISTICS below The Chembio ElephantTB STAT PAK Assay is a rapid immunochromatographic test for antibody detection that is safe simple and easy to perform 10 6266 0 Rev 3 Aug 2007 PRINCIPLE OF TEST The Chembio ElephantTB STAT PAK Assay is based on immunochromatographic lateral flow technology The test employs a unique cocktail of recombinant M tuberculosis proteins that are bound to the membrane solid phase Blue latex particles conjugate
239. observation de B A A R en microscopie directe le MTD est comparable a la culture BACTEC 460 et les deux tests montrent une sensibilit et une sp cificit proches de 96 75 Chez les patients n gatifs au frottis la sensibilit est moins bonne 72 et la sp cificit reste excellente 99 Chez l homme ce test est valid aux Etats Unis par la FDA US Food and Drug Administration uniquement a partir de mat riel clinique expectoration aspiration bronchique aspiration trach ale crachat L C S liquide pleural pus Les performances du test n ont ce jour pas t valu es sur des pr l vements provenant de patients en cours de 117 traitement anti tuberculeux ni dans le but de r aliser un suivi th rapeutique ou de confirmer une gu rison Chez l phant plus de 1000 MTD ont t r alis s sur des chantillons de lavage de trompe par les laboratoires nationaux v t rinaires am ricains NVSL Une analyse r trospective des r sultats a mis en vidence le d faut de corr lation entre cette technique et la culture mycobact riologique 98 En effet 15 l phants sont MTD positifs alors qu aucune mycobact rie n a t isol e du pr l vement lors de la mise en culture 6 l phants sont MTD n gatifs alors que M tuberculosis a t isol lors de la mise en culture Un r sultat positif au MTD et n gatif a la culture pourrait s expliquer par un portage discret et une excr tio
240. odonta africana Elephas maximus 2nd edition British amp Irish Association of Zoos amp Aquariums London UK 2006 A Terkel European regional EEP African Elephant Studbook 2006 H Thieringer About tuberculosis in an elephant Berl Tierarztl Wschr 27 1911 234 235 215 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 216 C O Thoen Tuberculosis and other mycobacterial diseases in captive wild animals In Zoo and Wild Animal Medicine Current Therapy 3rd edition M E Fowler ed WB Saunders Company Philadelphia PA 1993 pp 45 49 C O Thoen and E M Himes Tuberculosis In Infectious Diseases of Wild Mammals J W Davis L H Karstad and D O Trainer eds Iowa State University Press Ames IO 1981 pp 263 274 G Thornton Treatment of tuberculosis and tuberculosis infection in adults and children Am J Respir Crit Care Med 149 1994 1359 1374 E Tortoli G Besozzi C Lacchini V Penati M T Simonetti and S Emler Pulmonary infection due to Mycobacterium szulgai case report and review of the literature Eur Respir J 11 4 1998 975 977 C Turenne P Chedore J Wolfe F Jamieson K May and A Kabanui Phenotypic and molecular characterization of clinical isolates of Mycobacterium elephantis from human specimens J Clin Microbiol 40 2002 1230 1236 C D Tuttle Les l phants en ca
241. of London 1875 542 D Gavier Widen A Hard C Segerstad and Al Mycobacterium tuberculosis infection in Asian elephants Elephas maximus in Sweden Proc Eur Assoc Zoo Wildl Vet 4th Sci Meet Heidelberg Germany 2002 D Gomis Tuberculosis outbreak in Mulhouse Zoo diagnostic perspectives Eur Assoc Zoo Wildl Vet 7th Congress Leipzig Germany 2008 C Gorovitz Tuberculosis in an african elephant Nord Vet Med 14 Supl 1 1962 351 352 H B Greenberg R C Jung and A E Gutter Hazel elephant is dead of tuberculosis Am Rev Respir Dis 124 3 1981 341 D G Grobler A L Michel L M De Klerk and R G Bengis The gamma interferon test its usefulness in a bovine tuberculosis survey in African buffaloes Syncerus caffer in the Kruger National Park Onderstepoort J Vet Res 69 3 2002 221 227 A Gutter Mycobacterium tuberculosis in an asian elephant Proc AAZV annual conference Seattle WA 1981 pp 105 106 K Hamilton S K Mikota M Miller G Dumonceaux K Giri K Gairhe S Paudel and G Kaufman Evaluation of blood chemistry values for possible relationship to tuberculosis infection status in captive asian elephants Elephas maximus in Nepal Proc AAZV AAWV AZA NAG joint conference Knoxville TN 2007 pp 229 230 H Hammatt Elephant Care International Elephant TB initiative consult le 14 12 2007 http www elephantcare org tbshort htm
242. ogie de lintecthontuberculeuse ss RSR ad 59 3 1 1 Classification g n rale des mycobact ries see eeeeeseeeeseeeeeeceseeeseeesaeeeseeenes 59 a Les mycobact ries pathog nes LE nn ne Te TR et ne ne An ad asiss 60 b Les mycobact ries atypiques israel isnne dan te dahetniminentalete 62 3 1 2 Caract ristiques g n rales des bacilles tuberculeux 63 a Morphologie microscopique vascsviecsiscsasessesecncessnitoesctsseecstavacvtenesececavareceendevertasaeen 63 D Propri t s tnetorialeS e e a a a tea R 64 C G tact res cult raux oea an vt cats a a a dash cecal ana Te esiis 65 d Caract ristiques biochimiques et g n tiques 65 SensibIlt S et TESIStANCES missies ann RS NS eee a UGA 66 3 1 3 Principales mycobact ries isol es chez l l phant 67 3 2 Pathog nie de l infection tuberculeuse chez I l phant 69 3 2 1 Influence des conditions de infection eseesssesseseeseserssressessresrersessresrreseesrese 70 3 2 2 tapes d PLE CU Olea se cores lances TR e e aA ES ETE SEE E ANECS 712 a Constitution du complexe primaire la primo infection sssesssesseseseeessereseee 72 b Evolutions possibles du complexe primaire 13 c Waduberctlose secondaire sisiran oi ne en ET Eaei irae does 75 12 3 2 3 M canismes immunitaires mis en jeu sssssseeesssresssessereseresserssereseessee
243. ogistiques li s la r alisation de tests de d pistage sur les autres esp ces pour les enclos adjacents se pose le probl me du manque de fiabilit de ces tests chez les autres esp ces les r sultats doivent ainsi tre interpr t s en connaissance de cause et en gardant un esprit critique les membres du personnel ayant t en contact avec l l phant positif Des tests intradermiques doivent tre r alis s et compar s dans l id al avec les r sultats des examens de r f rence effectu s lors de l embauche ou lors de tests ant rieurs Ces r sultats sont particuli rement difficiles interpr ter et le recours d autres examens permet parfois d aider au d pistage radiographies thoraciques et tests interf rons gamma notamment Ces d marches sont sous la responsabilit en France de la m decine du travail et ne peuvent tre que sugg r es et non impos es par l institution zoologique elle m me Ces diff rents tests doivent tre lanc s le plus rapidement possible car les d lais n cessaires l obtention des r sultats sont souvent longs Tout r sultat positif ou douteux doit par ailleurs tre pris tr s au s rieux tant donn le contexte pid miologique fortement suspect 155 La troisi me mesure offensive importante consiste en une d sinfection ad quate des locaux et du mat riel c D sinfection de l environnement Il est tr s important de proc der une d sin
244. olement du bacille partir d chantillons de lavages de trompe vivant depuis de nombreuses ann es en contact troit avec des cong n res ont t d crits sans que ces derniers ne soient infect s 81 132 Habituellement on note galement un parall lisme entre la quantit de bact ries inocul es et la gravit de l volution clinique Ceci n a pas pu tre mis en vidence chez l l phant La r p tition des doses infectieuses des doses faibles mais r p t es dans le temps favorisent une tuberculose volutive ce qui explique le danger du contact permanent avec un animal tuberculeux contagieux Bien qu hautement probable ceci n a pas t sp cifiquement prouv chez les Proboscidiens Ce principe s applique galement la pathog nie de la maladie chez l homme et explique pourquoi le personnel de parcs zoologiques en contact troit et quotidien avec les animaux est beaucoup plus expos au risque de transmission que les visiteurs du parc Lorsque le bacille tuberculeux a p n tr dans l organisme l infection progresse et plusieurs tapes peuvent tre distingu es 71 3 2 2 Etapes de l infection Il est possible de distinguer sch matiquement deux ou trois tapes dans le d roulement de la tuberculose quelle que soit l esp ce en cause 5 La constitution du complexe primaire correspondant a la primo infection L volution de ce complexe primaire selon trois possib
245. ommerce li ces esp ces 1 5 2 Statut international La convention de Washington ou CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora r gule le commerce international des esp ces de la faune et de la flore sauvages menac es d extinction Son but est de veiller ce que la mise en circulation de ces esp ces et de leurs d riv s ne constitue pas une menace leur survie L IUCN International Union for the Conservation of Nature est une organisation internationale non gouvernementale uvrant pour la conservation de la biodiversit Pour chaque esp ce valu e une estimation du danger d extinction qui la menace est formul e par des groupes d experts cette estimation est bas e sur des crit res bien d finis comme la taille de la population la disparition de son habitat naturel et le nombre d individus qui ont atteint la maturit sexuelle La liste rouge de l IUCN constitue ainsi l inventaire mondial le plus complet de l tat de conservation globale des esp ces v g tales et animales Les esp ces sont class es selon neuf cat gories dont trois correspondent des esp ces menac es d extinction les esp ces en danger critique d extinction CR en danger d extinction EN et vuln rables VU Les l phants d Afrique sont class s en Annexe I de la CITES depuis le 18 01 1990 ou en annexe II pour le Botswana la Namibie l Afrique du Sud et le Zimbabwe
246. on de Washington doivent galement accompagner les pr l vements bien que les mesures soient all g es tant donn que les chantillons sont formol s cf 1 5 2 De nombreux laboratoires d anatomo histopathologie sont capables de r aliser ce type d examen dans un d lai d une semaine environ Il n existe pas r ellement de laboratoires de r f rence Les coordonn es des pathologistes sp cialistes USA sont tout de m me indiqu es titre indicatif en annexe B 101 Conclusion Bien que l examen histopathologique ne permette pas d affirmer avec certitude que animal est tuberculeux il reste un excellent diagnostic d orientation chez l phant Le diagnostic clinique ante mortem est donc toujours insuffisant et les l sions macroscopiques et microscopiques post mortem bien qu int ressantes ne sont pas pathognomoniques Ainsi il est n cessaire d associer ces examens une ou plusieurs preuves de diagnostic exp rimental 3 5 2 Diagnostic exp rimental Afin de diagnostiquer la tuberculose chez un l phant les v t rinaires ont actuellement une panoplie de tests in vitro leur disposition De nombreuses techniques innovantes ont t mises au point au cours des dix derni res ann es elles sont fond es sur la d tection des acides nucl iques sur l immunit m diation cellulaire ou sur la d tection d anticorps et viennent compl ter efficacement la culture bact riolog
247. on de la rifampicine 22 C l abri de la lumi re Remarque Toutes ces tudes ont t r alis es lors d administration de combinaisons de drogues 1l est ainsi impossible de savoir s il existe des interactions pharmacocin tiques entre les diff rents antituberculeux c est dire si les r sultats auraient t diff rents dans le cas de monoth rapies Cependant ce type d tude a t men chez l homme et il semblerait que les comportements pharmacocin tiques sont quasiment identiques que la mol cule soit administr e seule ou qu elle soit utilis e en combinaison avec d autres antituberculeux 167 Par ailleurs aucune tude chez l l phant n a t men e avec les antituberculeux de seconde ligne Lorsque ces derniers sont utilis s ce qui reste tr s rare les doses et les voies d administration sont extrapol es des donn es humaines ou des publications concernant d autres esp ces animales A la lumi re de ces donn es pharmacocin tiques voyons pr sent quels sont les sch mas th rapeutiques possibles chez l l phant e Sch ma th rapeutique recommand 128 Pour tablir un protocole th rapeutique 1l est n cessaire de d finir quelles mol cules utiliser quelles doses quelle fr quence et pendant combien de temps ainsi que les voies d administration privil gier i Choix des mol cules Le choix des mol cules repose avant tout sur le spectre de sens
248. on envisageable tant donn e la tendance des animaux disperser leur eau partout De plus il a t montr que l administration d antituberculeux en combinaison avec la nourriture que l aliment soit donn la main m lang des friandises ou laiss volont ne permettait pas d atteindre les niveaux s riques requis 71 99 133 Il est donc n cessaire que l administration par voie orale soit directe Ainsi les l phants doivent tre entrain s accepter un pas d ne afin de leur administrer les m dicaments directement dans l oropharynx via une seringue drogueuse d quine ou un tube souple en caoutchouc 178 Administration par voie rectale L administration des m dicaments par voie rectale peut tre une solution envisager en cas d chec par prise orale notamment avec la pyrazinamide Cependant certaines drogues thambutol sont tr s irritantes pour la muqueuse rectale et d autres rifampicine sont tr s mal absorb es par cette voie et ne doivent donc pas tre administr es ainsi Le rectum doit tre vidang manuellement puis lav l eau ti de avant chaque administration Des suppositoires semi solides sont alors introduits dans le rectum ou la solution est d pos e directement sur la muqueuse l aide d un tuyau en caoutchouc Par ailleurs cette technique n cessite la coop ration quotidienne d un animal pr alablement entrain et constitue une manipulation
249. on impossible Cependant plusieurs tudes concernant l valuation pharmacocin tique de l isoniazide de l thambutol de la pyrazinamide et de la rifampicine chez l l phant ont t publi es en 2005 et 2006 par Maslow Ces tudes sont r sum es ci dessous elles ont permis de d terminer les doses et les voies d administration acceptables Les doses indiqu es ci dessous correspondent aux doses conseill es au d marrage Ces doses doivent permettre d atteindre les concentrations s riques cibles habituellement reconnues efficaces chez l homme en m dicament et sont r adapter en fonction des concentrations atteintes lors des contr les d efficacit cf 3 7 1 f 111 164 i l isoniazide Cette tude a t r alis e sur 41 l phants entre 1996 et 1999 71 Elle permet de conclure que L exposition par voie rectale est comparable l exposition par voie orale Une suspension a base de poudre pr par e fraichement induit une meilleure exposition qu une solution pr m lang e __L incorporation de l isoniazide la nourriture volont ou donn e la main induit une absorption beaucoup plus variable et plus tardive que la voie orale directe administration directe dans l oropharynx La concentration maximale s rique est atteinte entre une et trois heures post administration et est ind pendante de la voie d administration Le temps de demi vie est compris e
250. ont donc effectu s gratuitement titre exp rimental Le test n 3 est effectu par un laboratoire n erlandais Lelystadt Les coordonn es des laboratoires de r f rence et des personnes contacter sont indiqu es en annexe B Conclusion Au vu des r sultats pr liminaires concernant les performances du test l ELISA est tr s prometteur pour le diagnostic rapide de la tuberculose chez l l phant Cependant des donn es suppl mentaires sont encore n cessaires la validation finale de cette technique notamment en ce qui concerne sa capacit d tecter M bovis et ses performances chez l l phant d Afrique 79 L ELISA reste donc en cours d investigation et il est pour l instant recommand de l effectuer en compl ment d autres tests Il devrait bient t tre commercialis aux Etats Unis 75 132 Pr sentons pr sent un autre test s rologique utilis chez l l phant l Immunoblot ou Western Blot Test Immunoblot x Principe L Immunoblot consiste mettre en vidence les anticorps dirig s contre un antig ne mycobact rien s lectionn L antig ne utilis pour le Western blot chez l l phant est un WCS whole cell sonicate de Mycobacterium bovis s par sur un gel polyacrylamide puis transf r sur des membranes de nitrocellulose 79 Ces membranes sont incub es avec du s rum puis r v l es par un syst me de d tection classique les anticorps s riques
251. ors de tuberculose chez l l phant 94 3 5 1 Diagnostic clinique et anatomo pathologique eeeeeeeseceeseeceeeeeeeeteeeeeeeees 95 ae Diag stic AMIE WNOTICII osc aracsevessessieinedusdgesszacanannaa ka ae tte EE R TERS es s 95 i Examen clinique et diagnostic diff rentiel susiisnemetituut 95 He EXAMENS compl mentaires RS TA Aer does Ra RU 96 b Diagnostic post Mortem anne mnnls cr ee diet ue ns 98 i Recherche de l sions macroscopiques l autopsie 99 ii Recherche de l sions microscopiques l histopathologie eeeeeeeeees 100 3 5 2 Diagnostic exp rimentales rer E iiaa 102 a M thodes de diagnostic direct sc sin sens Gta nt aan eae 103 i Mat riel utilis lors de diagnostic direct 103 li M thodes bact riologiques classiques cccesscccesseceeseeeeeseeeeeneeeeeeeseeeeees 108 iii M thodes bas es sur la d tection des acides nucl iques 113 b M thodes de diagnostic indirect s ssssseeeseeesseesseeeseessetsssressressereseeessersssees 123 i Recherche de t moins de l immunit cellulaire eee eeceeeseeeeneeeeeeeeees 124 14 ii Recherche de t moins de l immunit humorale cee cccccccccceeeeeeeeeeeeees 129 c Discussion sur les m thodes diagnostiques 143 i Difficult s d interpr tation des tests diagnostiques eeeeeeeseeeeeneeeeeteeees 144 ii Des outils nombreu
252. ot Plasma Collect whole blood with anticoagulant heparin EDTA or sodium citrate centrifuge at 2000 rpm for 10 minutes at room temperature 18 to 30oC and isolate the plasma supernatant Samples perform best when tested immediately after collection Specimens should be immediately refrigerated at 2 to 8 C following collection and can be used up to 3 days If testing within 3 days is not possible the specimens should be frozen at 20 C or colder until use Avoid repeated freezing and thawing DO NOT FREEZE WHOLE BLOOD NOTE If specimens are to be shipped they should be packed in compliance with regulations covering the transportation of etiologic agents Venous whole blood serum and plasma specimens should be shipped refrigerated with cold packs or wet ice 10 6266 0 Rev 3 Aug 2007 TEST PROCEDURE 1 If test samples are refrigerated remove them from the refrigerator and allow them to come to a temperature of 18 to 300C before testing Remove the required number of ElephantTB STAT PAK Assay devices from their pouches and place the devices on a flat surface area It is not necessary to remove the desiccant from the package NOTE If desiccant packet is missing DO NOT USE discard the test device and a new test device should be used Label test units with sample names and or identification numbers see Figure 1 below z Using a disposable pipette draw the specimen to be tested whole blood serum or plasma into th
253. ous les examens compl mentaires doivent alors tre mis en uvre pour confirmer ou infirmer cette suspicion ii Examens compl mentaires Les examens compl mentaires sont limit s chez l l phant en raison notamment des difficult s de contention des risques l anesth sie et de l inadaptation du mat riel Bien qu ils ne permettent pas d tablir un diagnostic d finitif chez cette esp ce ces examens compl mentaires peuvent fournir des indications int ressantes pour l orientation diagnostique D termination des param tres h matologiques et biochimiques Bien que la biologie clinique ne permette l tablissement d un diagnostic de certitude de tuberculose chez aucune esp ce de nombreux praticiens ont cherch savoir s il existait une corr lation entre les valeurs des param tres h mato biochimiques d un l phant et son statut infectieux vis vis de la tuberculose Une tude r alis e en 2001 avait montr qu il existait des diff rences significatives pour certains param tres h matologiques et biochimiques entre des individus sains et des individus infect s par la tuberculose 42 Ainsi en comparant les valeurs d termin es chez 20 l phants en bonne sant et n gatifs la culture mycobact riologique avec celles d l phants positifs la culture et excr teurs au moment du pr l vement sanguin il tait apparu que Les valeurs des ratios A G albumine globuline et
254. pe directement sans culture pr alable auxquels M bovis avait t ajout s cette m thode a permis de d tecter des concentrations tr s faibles en mycobact ries de l ordre de 100 mycobact ries 100 uL de pr l vement 56 Des tudes compl mentaires sont n cessaires afin d valuer la sensibilit et la sp cificit de la technique sur lavage de trompe provenant notamment d l phants de statut inconnu 79 Avantages La P C R est une technique d examen direct tr s sp cifique condition de choisir des amorces ad quates et plus sensible que la culture car la valeur limite de d tection est plus basse le seuil de sensibilit in vitro est th oriquement d une mol cule d A D N 115 C est une technique rapide car elle s affranchit du temps de g n ration des bacilles en ne mettant en ceuvre que des r actions enzymatiques Cependant elle n est int ressante d un point de vue rapidit que si le test est effectu directement sur l chantillon et non apr s une mise en culture pr alable Inconv nients Bien que le test lui m me soit performant sa capacit a d tecter les animaux tuberculeux est discutable en raison de la pr sence al atoire de mycobact ries dans les chantillons provenant d animaux infect s comme pour tout diagnostic direct La technique n a pas encore fait ses preuves chez l l phant lorsque l chantillon n a pas t mis en culture au pr alable Le d
255. pendant plus de 150 ans En effet la tuberculose a t une cause importante de mortalit chez les animaux captifs le si cle dernier des pertes allant jusqu a 40 des primates non humains sont rapport es dans certaines collections 88 Dans ce groupe d esp ces la tuberculose est probablement la zoonose la mieux connue et la plus document e Par ailleurs la perte d un animal appartenant a une esp ce menac e ou de grande valeur g n tique pour le groupe peut repr senter un co t important en termes de conservation de Vesp ce L infection tuberculeuse se d clare chez certaines esp ces en parcs zoologiques alors qu elle n est pas ou peu rapport e dans la nature C est notamment le cas des l phants et des primates Ceci s explique principalement par deux raisons D une part les animaux gard s en captivit sont soumis des conditions d levage confinement promiscuit changement de climat stress multiples favorisant le d veloppement de maladies infectieuses D autre part la mycobact rie est probablement introduite dans une collection partir d un humain infect personnel visiteurs 50 Chez ces animaux la tuberculose doit ainsi tre consid r e comme le r v lateur d une contamination humaine l image de ce qui est constat chez les carnivores domestiques D un point de vue pratique l apparition d un foyer de tuberculose dans une collection d animaux sau
256. phant 98 i Recherche de l sions macroscopiques l autopsie Principe A l autopsie le diagnostic de la tuberculose repose avant tout sur l observation de tubercules pr sents la fois dans l organe l s et ou dans les ganglions satellites de cet organe Les l sions ganglionnaires doivent tre syst matiquement recherch es car elles peuvent tre pr sentes sans qu aucune l sion visc rale n y soit associ e cf 3 4 2 Lors de tuberculose chez l l phant le tableau n cropsique typique consiste en la pr sence de tubercules volumineux dans le parenchyme pulmonaire et dans les n uds lymphatiques thoraco bronchiques Bien que ce sch ma type soit le plus fr quemment rencontr il existe un grand polymorphisme des l sions tuberculeuses tant dans leur forme que dans leur taille ou leur localisation Du tubercule bien d limit purulent calcifi ou fibrotique l infiltration exsudative les l sions peuvent rev tir des aspects tr s divers en fonction de l individu et du stade de l infection Les l sions peuvent tre discr tes et parses comme volumineuses et tendues Des cas de tuberculose extra pulmonaire ou diss min e ont t d crits chez l l phant 75 Performances Bien que d autres affections puissent provoquer des l sions macroscopiques semblables l observation de tubercules ou de l sions pr c demment cit es chez un l phant quel que soit l org
257. phant Principe du R F L P 9 La technique R F L P encore appel e empreinte ADN est une m thode de g notypage r cente 1980 Bolstein utilis e pour identifier et diff rencier les diff rentes souches mycobact riennes Elle est bas e sur la pr sence dans le g nome des esp ces appartenant au complexe M tuberculosis d l ments d insertion par exemple IS6110 pr sents en nombre et en position variables d une souche l autre L ADN mycobact rien est d abord extrait partir d une culture purifi puis amplifi par P C R Cet ADN est ensuite coup en fragments par une enzyme de restriction coupant l ADN au niveau de sites qui lui sont sp cifiques sites de restriction et qui correspondent la pr sence dans le g nome d l ments d insertion Les fragments d ADN obtenus fragments de restriction sont ensuite s par s selon leur longueur par lectrophor se sur gel d agarose Le gel obtenu est finalement analys par Southern Blot et r v l avec une ou plusieurs sondes La distance entre deux l ments d insertion tant variable selon les individus le nombre et la longueur des fragments de restriction varient galement Les positions des bandes d ADN sur le gel d lectrophor se seront donc diff rentes d un individu l autre et d termineront le profil g n tique des souches analys es Principe du spoligotyping Le spoligotyping nomm parfois typage par oligonucl otides des
258. phants de for t Cet effectif est globalement stable depuis 1989 date de l interdiction du commerce de l ivoire b R partition Les l phants d Afrique sont pr sents dans 37 tats d Afrique sub saharienne comme l illustre la carte de r partition ci dessous Figure 1 R partition g ographique des l phants d Afrique en 2002 105 118 24 1 2 2 El phants d Asie a Effectifs Les donn es sur les populations d l phants d Asie sont encore plus sujettes controverse qu en Afrique Toutefois on estime que plus de 100 000 l phants taient pr sents en Asie au d but du si cle Chadwick 1991 76 et qu entre 35 000 et 50 000 sp cimens sauvages vivaient sur le territoire asiatique en 2005 61 76 dont environ 18 000 en Inde Il faut ajouter a cela environ 15 000 l phants asiatiques domestiqu s 95 b R partition L l phant d Asie est actuellement pr sent dans 13 tats d Asie l tat sauvage R parties dans toute l Asie du Sud au d but du si cle les populations actuelles se r sument de petits groupes pars ce qui a donn lieu la distinction de plusieurs sous esp ces GZ R partition pass e E R partition actuelle ie Figure 2 R partitions g ographiques pass e et actuelle de l l phant d Asie 112 118 25 1 3 Principales caract ristiques Seules sont num r es dans ce paragraphe quelques caract ristiques tr s g
259. polymorphisme Anatomiquement par des l sions inflammatoires typiques les tubercules La tuberculose est une maladie d importance capitale en m decine humaine et en m decine v t rinaire du fait de son potentiel zoonotique 2 1 Importance de la tuberculose en m decine humaine Quelques donn es concernant la tuberculose de l homme sont expos es ici afin de prendre conscience du risque que constitue l apparition d un cas de tuberculose sur un l phant captif constamment entour par des membres du personnel zoologique soigneurs animaliers v t rinaires et par des visiteurs Apr s avoir donn quelques informations g n rales sur la maladie elle m me l impact mondial de la tuberculose et les plans de lutte qui lui sont associ s sont voqu s ainsi que la part de responsabilit de la tuberculose zoonotique dans l esp ce humaine 2 1 1 Donn es g n rales cliniques sur la maladie chez l homme Il est videmment impossible de synth tiser les donn es concernant la tuberculose humaine en quelques lignes Ce paragraphe a ainsi pour seul objectif d voquer les principaux sympt mes les modalit s de dispersion de la maladie et les principaux tests diagnostiques utilis s chez l homme La tuberculose est une maladie chronique touchant principalement l appareil respiratoire profond Chez l homme les sympt mes caract ristiques d une tuberculose pulmonaire active regroupent de l anorexie un
260. ponses en anticorps vis vis de chacun des antig nes inclus dans le MAPIA actuel a montr que les antig nes immuno dominants taient ESAT 6 100 de sensibilit d tect tr s pr coc ment au cours de l infection CPF 10 75 de sensibilit puis MPB83 Mtb 48 Acr 1 MPB 83 et 38kDaProtein 64 79 En pratique le test MAPIA requiert environ 4 mL de s rum ou de sang total Pour l instant ce test ne peut s effectuer qu Chembio New York les pr l vements doivent tre envoy s sous couvert du froid et le plus rapidement possible Les coordonn es du laboratoire sont indiqu es en annexe B 135 Principe de l ElephantTB StatPak 14 79 L ElephantTB StatPak est un test s rologique rapide reposant sur la d tection d anticorps et bas sur l immuno chromatographie lateral flow technology Ce test incorpore un cocktail unique de prot ines recombinantes issues de M tuberculosis et ou de M bovis galement s lectionn es pour leurs capacit s a discriminer les individus sains des individus infect s par la tuberculose La composition exacte de ce cocktail est inconnue mais il est probable qu elle soit tr s proche de la combinaison utilis e pour le MAPIA Ces antig nes sont impr gn s sur une phase solide membrane de nitrocellulose repr sent e par une bandelette test unique plac e dans une petite cassette en plastique Le syst me de r v lation des anticorps est simple des particules
261. positifs la culture mycobact riologique En utilisant la culture sur chantillon de lavage de trompe ou post mortem comme m thode de r f rence l analyse des donn es pr liminaires des r sultats de ces deux tests a montr que Le MAPIA avait une sp cificit de 100 et une sensibilit de 100 TElephantTB StatPak avait une sp cificit de 97 et une sensibilit de 100 137 Ces r sultats sont d taill s dans le tableau ci dessous R sultats de culture Nombre Rapid Test MAPIA d l phants positif positif Culture s n gative s animal non expos la 115 4 0 TB en bonne sant ou autre maladie que TB Culture positive pour la tuberculose 21 21 21 Culture s n gative s animal expos a un cas 35 18 13 av r de TB asymptomatique Figure 14 Performances du MAPIA et de l Elephant TB StatPak dans le s rodiagnostic de la tuberculose chez l l phant K Lyashchenko Chembio 75 Les r sultats faux positifs incluent Deux cas d infection M szulgai cf 3 1 3 Cependant les caract ristiques de s ro r activit au MAPIA taient diff rentes bandes de s ropositivit diff rentes des caract ristiques habituellement observ es lors d une infection M tuberculosis 55 Un cas d un l phant atteint d une ost omy lite chronique ayant pu interf rer avec le test De plus l investigation post mortem a t jug e i
262. positifs avec trois mol cules pendant les 60 premi res doses puis avec deux mol cules pour le reste du traitement Remarque Initialement la th rapie incluait uniquement des antituberculeux de premi re ligne Etant donn e l apparition de r sistance il peut tre aujourd hui n cessaire d inclure des agents de seconde ligne pour le traitement ii Posologies des m dicaments La d termination des doses th rapeutiques chez l l phant est bas e sur un objectif pr cis atteindre les niveaux s riques cibles reconnus efficaces chez l homme pour chacune des mol cules utilis es En effet il est primordial de ne pas sous doser les m dicaments pour la plupart concentration d pendants afin de ne pas favoriser l mergence de r sistances acquises Les niveaux s riques cibles efficaces chez l homme 2 heures post administration sont indiqu s ci dessous 128 Tsoniazide 3 5 pg mL Rifampicine 8 24 ug mL Pyrazinamide 20 60 u g mL Ethambutol 2 6 ug mL La d termination des posologies se d roule donc en deux temps Premier temps administration des doses recommand es d finies par des tudes pharmacocin tiques 71 72 99 133 Ces doses permettent th oriquement d atteindre les niveaux s riques requis de m dicaments Elles sont r capitul es ci dessous et correspondent globalement aux doses humaines l g rement major es 169 o Isoniazide 4 ou 7 5 mg kg
263. pouvant toucher l ensemble des esp ces de Vert br s d autre part c est une zoonose tr s grave qui fait l objet de mesures strictes de prophylaxie sanitaire pour les esp ces domestiques Pour ces raisons les maladies mycobact riennes ont toujours t une pr occupation majeure dans les parcs zoologiques Les l phants d Afrique Loxodonta africana Loxodonta cyclotis et d Asie Elephas maximus sont des esp ces menac es dans leur habitat naturel Bien que leur levage soit tr s difficile la domestication de cette esp ce remonte a des mill naires et leur pr sence dans les parcs zoologiques occidentaux a deux si cles environ La tuberculose chez l l phant a t d crite pour la premi re fois il y a plus de 2000 ans et a fait l objet de dizaines de publications au XX me si cle l ensemble des cas d crits concerne des individus captifs et aucun ne mentionne la pr sence de l affection en milieu naturel L ann e 1996 est souvent consid r e comme une date cl avec la d couverte de nombreux l phants infect s aux Etats Unis et en Europe et la prise de conscience du potentiel zoonotique de la maladie En effet la mycobact rie la plus souvent impliqu e lors de tuberculose chez l l phant est Mycobacterium tuberculosis qui est l agent responsable de la maladie chez l homme Depuis la tuberculose chez les Proboscidiens suscite l int r t de nombreux biologistes et d importantes investi
264. ption Mediated Assay TNFa Tumour Necrosis Factor alpha UFC Unit Formant Colonie USDA United States Department of Agriculture UV Ultra Violet VIH Virus de l Immunod ficience Humaine WBC White Blood Cell WCS Whole Cell Sonicate WWF World Wide Fund for nature XDR TB Extensively Drug Resistant Tuberculosis 18 TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure 1 R partition g ographique des l phants d Afrique en 2002 0 ee eeeeseeeeeeeeeeeees 24 Figure 2 R partitions g ographiques pass e et actuelle de l l phant d Asie 0 0 eee 25 Figure 3 Mensurations taille poids des diff rentes esp ces d l phants l ge adulte 26 Figure 4 Principales diff rences morphologiques entre les l phants d Afrique et l l phant DNS TE EN AS PAR AE AR RE ARTE ARR EUR CY Nr 27 Figure 5 El phant d Afrique et El phant d Asie des morphologies diff rentes 27 Figure 6 Mycobacterium tuberculosis microscopie lectronique 64 Figure 7 Esp ces mycobact riennes identifi es chez l l phant lors d isolement par culture entr POOF et 2005 saeir den ess Ee sie annee 68 Figure 8 Granulome tuberculeux n crose cas euse centrale 92 Figure 9 Section d un abc s pulmonaire cas eux us 92 Figure 10 Analyseur d chantillon de souffle eee cei eeceeeeeseeeeceeeeeseeeeeeseeeeeeeeeseseeeeeeeaees 98 Figure 11 Description de la technique du lavage de trompe en si
265. ptivit Les El phants 2nd ed J Shoshani ed Bordas Paris 1993 pp 184 193 US Department of Agriculture Elephant necropsy protocol Elephas maximus Loxodonta africana consult le 14 12 2007 http www aphis usda gov animal_welfare downloads elephant eleph_nec2003 pdf 2003 gt US Department of Agriculture Guidelines for the control of tuberculosis in elephants 2003 consult le 14 12 2007 http www aphis usda gov animal_welfare downloads elephant tb2003 pdf 2003 gt H M Vordermeier M A Chambers P J Cockle A O Whelan J Simmons and R G Hewinson Correlation of ESAT 6 specific gamma interferon production with pathology in cattle following Mycobacterium bovis BCG vaccination against experimental bovine tuberculosis Infect Immun J 70 2002 3026 3032 R Waters Personal communication Orlando FL 2005 W R Waters M V Palmer J P Bannantine and Al Antibody responses in reindeer Rangifer tarandus infected with Mycobacterium bovis Clin Diagn Lab Immunol 12 6 2005 727 735 D L Whipple and M V Palmer Reemergence of tuberculosis in animals in the United States In Emerging diseases of animals C Brown and C Bolin eds ASM Press Washington DC 2000 pp 281 299 M Zhu J N Maslow S K Mikota R Isaza F Dunker H Riddle and C A Peloquin Population pharmacokinetics of pyrazinamide in elephants J Vet Pharmacol Ther 28 5 2005 403 4
266. quant entre autres des l sions pulmonaires 25 69 124 M szulgai a r cemment t la cause d infections fatales chez deux l phants africains du Zoo de Lincoln Illinois 2003 2005 55 La mycobact rie a t isol e de l sions granulomateuses pulmonaires et ganglionnaires chez les deux individus et de l sions d ost omy lite coxo f morale chez l un d entre eux La pr valence de cet agent infectieux dans l environnement est inconnue et aucune transmission interhumaine n a t d crite 68 Mycobacterium elephantis est une mycobact rie 4 croissance rapide d couverte r cemment Shojaei 2000 elle a t isol e pour la premi re fois d un abc s pulmonaire pr sent chez un l phant adulte mort de maladie respiratoire chronique 111 Aucune pr cision suppl mentaire n est connue concernant le tableau clinique et anatomo pathologique chez cet individu Ce m me organisme a t r cemment isol 11 reprises chez l homme dix fois partir d un crachat et une fois partir d un n ud lymphatique 125 Cependant aucun lien pid miologique n a pu tre tabli entre ces deux foyers Remarque En ce qui concerne le risque et le pouvoir de contagiosit des mycobact ries non tuberculeuses l infection par l un de ces agents n est pas consid r e comme repr sentant un risque pour la sant publique ou pour les autres animaux de plus aucune donn e ne sugg re que ces mycoba
267. ques distinctes 79 132 Ceci a permis d exclure l hypoth se selon laquelle un individu unique serait l origine de l ensemble des cas d crits sur le sol am ricain et sugg re qu il y a eu plusieurs sources d infection plut t qu un unique cas index s tant diss min Une fois introduit dans la collection le bacille peut se diss miner d autres l phants d autres animaux du parc et l homme Les modalit s de cette propagation sont discut es dans le paragraphe suivant b Modalit s d volution L volution de la maladie chez l l phant d pend aussi grandement des conditions pid miologiques locales Chez cette esp ce la tuberculose est classiquement enzootique ce qui s explique notamment par le d lai variable d incubation le m canisme de propagation de la maladie dans la population et l alternance de phases de stabilisation et de r activation La propagation de la maladie d l phant en l phant est possible l analyse de l empreinte g n tique des souches de mycobact ries impliqu es dans la tuberculose chez l l phant a montr que les individus d une m me institution taient globalement infect s par la m me souche de mycobact rie Cela sugg re qu il existe bien une transmission entre les diff rents l phants moins que la contamination n ait eu lieu partir d une source commune ce qui est moins probable 79 L importance de cette tran
268. ract ris e par une grande variabilit inter individuelle dans la reconnaissance des antig nes Cette h t rog n it d pend la fois de l individu concern et de la souche mycobact rienne impliqu e 66 Toutefois il a t r cemment montr que certains antig nes sont immuno dominants l ESAT 6 et le CPF 10 sont notamment d tect s pr coc ment et retrouv s chez quasiment tous les l phants tuberculeux culture bact riologique positive 641 D un point de vue immunologique il reste beaucoup d incertitudes concernant la r ponse humorale notamment quant la cin tique de production des anticorps et aux fluctuations de concentrations en immunoglobulines qui sont importantes et dont le d terminisme reste mal connu Ces variations ainsi que l existence de communaut s antig niques avec de nombreuses mycobact ries compliquent tout de m me l interpr tation des tests s rologiques lors de tuberculose bien que les performances de ces tests soient tr s prometteuses sur le terrain 57 58 65 66 75 78 La pathog nie de l infection tuberculeuse est ainsi tr s complexe et encore mal connue chez V l phant Elle est cependant importante retenir car elle constitue la base de la compr hension de l pid miologie de la symptomatologie clinique et l sionnelle et des techniques diagnostiques utilis es chez cette esp ce 3 3 Epid miologie de la tuberculose chez l El phant Un tat des lieux d
269. raitement pr alablement toute mise en culture le mat riel est homog n is fluidifi et d contamin L chantillon est ensuite inocul sur des milieux enrichis adapt s type Lowenstein Jensen puis incub a 37 C et analys au bout d une semaine puis tous les 14 jours pendant 6 a 10 semaines Lorsque des colonies apparaissent elles sont alors imm diatement repiqu es sur le m me milieu de culture et les isolats obtenus sont analys s et identifi s L identification de M tuberculosis ou de M bovis se d roule alors en deux temps certaines caract ristiques aspect des colonies pigmentation vitesse de croissance constituent une premi re orientation qui sera ensuite compl t e par des tests biochimiques Ces derniers se r sument principalement 4 tests tests la niacine et la nitrate r ductase mise en vidence d une catalase et ensemencement d un tube TCH Une valuation de la sensibilit de la mycobact rie isol e aux principaux antituberculeux est finalement r alis e dans un but la fois diagnostique confirmation de l esp ce mycobact rienne et th rapeutique antibiogramme indispensable la mise en place d une th rapie 110 Remarque L identification de l esp ce en cause s effectue traditionnellement l aide de tests biochimiques mais peut galement tre r alis e plus rapidement a l aide de sondes nucl iques sp cifiques Les chantillons
270. re mal connue mais faisant l objet de nombreuses recherches dont une synth se est propos e dans la partie suivante 57 58 3 ETUDE DE LA TUBERCULOSE CHEZ L ELEPHANT Cette partie a pour objectif d exposer les donn es bibliographiques r centes sur la tuberculose de l l phant et d en souligner les lacunes L tiologie la pathog nie et l pid miologie de l affection sont pass es en revue puis les outils diagnostiques prophylactiques et th rapeutiques sont d taill s 3 1 Etiologie de l infection tuberculeuse Une pr sentation g n rale de la classification et des caract ristiques des mycobact ries est ici faite afin de conna tre les principaux agents infectieux pouvant interf rer avec les bacilles tuberculeux notamment dans les tests diagnostiques Les principales mycobact ries rencontr es chez l l phant sont ensuite synth tis es dans un tableau r capitulatif 3 1 1 Classification g n rale des mycobact ries Les bacilles tuberculeux sont des bact ries class es dans 5 l ordre des Actinomycetales le sous ordre des Corynebact rieae la famille des Mycobacteriaceae le genre Mycobacterium qui contient lui m me plus de 100 esp ces diff rentes La taxonomie du genre Mycobacterium repose sur la classification en 4 groupes de Runyon 1954 bas e sur la pigmentation et la vitesse de croissance des colonies isol es lors de mise en culture Cependant dans la pratique
271. re part les nombreux contacts entre les l phants domestiqu s et les l phants libres en Asie laissent craindre que la maladie puisse tre introduite dans les populations sauvages cf 2 3 79 Remarque Deux cas de tuberculose ont t suspect s ce jour chez l l phant d Afrique dans son milieu naturel en Ouganda et en Isra l mais ces cas n ont pas t confirm s par une culture bact riologique 89 Bien que de nombreux auteurs sugg rent que la tuberculose existe chez les l phants domestiqu s en Asie depuis plus de 2000 ans 2 8 20 52 73 91 120 le premier rapport moderne rapportant un cas de tuberculose sur un l phant de parc zoologique date de 1875 au Zoo de Londres 32 Cependant les archives du groupe europ en sp cialis en l phants mentionnent un cas sur un m le asiatique mort en 1802 au jardin des plantes a Paris 26 Plusieurs cas sont ensuite d crits dans les parcs zoologiques europ ens et am ricains avant 1950 2 8 20 91 120 puis les rapports se multiplient partir des ann es 60 70 22 35 36 38 100 107 110 La maladie est alors galement largement rapport e chez les l phants domestiqu s ou captifs en Asie 8 11 12 13 91 102 103 L ann e 1996 est parfois consid r e comme marquant une r mergence de la tuberculose chez l l phant L apparition de deux cas aux Etats Unis sur des femelles asiatiques utilis es dans des cirqu
272. rent que la tuberculose chez l l phant existe en Asie depuis plus de 2000 ans 52 73 Le premier rapport moderne publi sur la tuberculose de l l phant remonte l ann e 1875 au parc zoologique de Londres 32 Les publications se sont multipli s ensuite dans le milieu des ann es 70 et l int r t suscit par cette affection chez les Proboscidiens a t relanc en 1996 aux Etats Unis lorsque ont t confirm s deux cas de tuberculose sur des l phants de cirque et que les mycobact ries isol es appartenaient la m me esp ce que celle le plus souvent responsable de l affection chez l homme M tuberculosis Entre 1994 et 2006 36 cas av r s de tuberculose ont t d crits chez des l phants captifs aux Etats Unis Plusieurs cas ont galement t confirm s dans d autres parcs zoologiques Europe Afrique du Sud et Asie Une tude am ricaine a estim que la pr valence de la tuberculose chez l l phant d Asie tait de 12 au sein de la population captive aux Etats Unis 79 85 Il n y a par ailleurs aucune raison de penser que ces chiffres soient inf rieurs au sein des effectifs europ ens Il est fort probable que les pr valences soient actuellement sous estim es en raison du manque de performance des tests de d pistage employ s jusqu r cemment ou tout simplement parce que la maladie n est pas recherch e de mani re syst matique 52 L impact de la tuberculose
273. repr sente 5 a 10 des cas de tuberculose humaine dans les pays en voie de d veloppement notamment a cause de la forte pr valence au sein des troupeaux domestiques Elle reste cependant tr s faible en France de l ordre de 0 5 des cas enregistr s chez l homme 5 L interd pendance des tuberculoses animales et humaines d pend de la nature du bacille tuberculeux en cause Mycobacterium tuberculosis est la cause classique de la tuberculose humaine mais il a t montr que l homme pouvait tre contamin par d autres bacilles tuberculeux bacilles dont les r servoirs et les h tes habituels sont des animaux ces bacilles sont alors qualifi s d agents zoonotiques Ainsi M bovis dont les bovins sont les h tes naturels est l agent classique de la tuberculose zoonotique avec une contamination par ingestion de lait ou de viande contamin s ou lors de contacts troits avec un animal excr teur Cependant cette mycobact rie tuberculeuse n est pas la seule responsable de zoonose M pinnipedii dont les otaries sont les h tes naturels et M caprae dont les ch vres sont les h tes naturels sont galement responsables de cas de tuberculose humaine 28 L absence de cas rapport s de M tuberculosis chez les animaux en libert sugg re que la tuberculose caus e par cette mycobact rie est une maladie humaine a l origine et que les animaux infect s ne sont que des h tes accidentels Cependant M tuberc
274. res en d cembre 2004 fait l objet de la derni re partie 190 4 DESCRIPTION D UN CAS PRATIQUE AU SAFARI DE PEAUGRES L objectif de cette partie n est en aucun cas d analyser les points positifs et n gatifs de la gestion du cas de tuberculose sur un l phant ni de discuter des performances des tests ou des recommandations prophylactiques Ceci a t d ja d taill dans les paragraphes pr c dents Le but est de d crire la gestion pratique d une crise sanitaire a partir du moment ot elle survient jusqu au moment ot elle prend fin pour mieux saisir les difficult s qu une telle situation peut engendrer sur le terrain 4 1 D un groupe d l phants en bonne sant un groupe suspect de tuberculose Le groupe d l phants pr sent Peaugres en 2004 ainsi que leurs conditions de vie et leurs ant c dents m dicaux sont pr sent s dans un premier temps Puis la survenue soudaine de la suspicion de tuberculose au sein du troupeau est d crite chronologiquement dans un deuxi me paragraphe 4 1 1 Descrition du troupeau Situ au pied du Mont Pilat en Ard che France le Safari de Peaugres fut cr en 1974 et accueille environ 300 000 visiteurs chaque ann e Les 900 animaux du parc appartenant plus de 120 esp ces diff rentes b n ficient d une superficie de 80 hectares dans un environnement privil gi permettant certaines esp ces d voluer en semi libert partie Safari
275. res m dicaments h patotoxiques D liminer de sa ration les produits ferment s afin de limiter les risques de r actions histaminiques d crites chez l homme lors de traitement a l isoniazide D administrer de la vitamine B6 1 mg kg j afin de pr venir une ventuelle neuropathie p riph rique traitement prophylactique syst matiquement mis en place chez l homme lors d administration d isionazide Ces effets secondaires sont lourds et difficiles g rer Le fait que le traitement repose sur une combinaison de drogues augmente par ailleurs la probabilit d apparition de ces effets toxiques Ces derniers peuvent alt rer le succ s th rapeutique notamment par une non observance du traitement qui constitue elle m me un risque d mergence de pharmacor sistance pouvant par ailleurs se propager l homme ou d autres animaux 184 Cc Risques pour les autres animaux et pour l homme Il est vident que les difficult s voqu es ci dessus rendent tr s difficile la r alisation d un traitement antituberculeux chez l l phant Par ailleurs sa longueur son co t et son caract re astreignant s ajoutent les risques de s lection de souches r sistantes et de transmission l homme i S lection de souches r sistantes aux antituberculeux Pr valence des souches pharmacor sistantes chez l l phant Une tude sur la r sistance aux antituberculeux a t r alis e a partir
276. rn Wild Caught History clinical signs circumstances of death clinical lab work diet amp housing GROSS EXAMINATION General Exam physical nutritional condition skin body orifices superficial lymph nodes _ Musculoskeletal System bones marrow joints muscles Body Cavities fat stores pleura thymus lymph nodes Spleen Respiratory System trunk passages pharynx larynx trachea bronchi lungs regional lymph nodes submit lung lesions for TB culture bronchial lymph nodes should be cultured for TB even if normal in appearance Cardiovascular System heart pericardial sac vessels myocardium valves chambers _____ Digestive System mouth teeth tongue esophagus stomach small intestine cecum large intestine rectum liver pancreas mesenteric lymph nodes Urinary System kidneys ureters bladder urethra Reproductive System testes ovaries uterus amp cervix penis vagina urogenital canal prostate seminal vesicles bulbo urethral gland mammary gland placenta Endocrine System thyroids parathyroids adrenals pituitary Central Nervous System brain meninges spinal cord Sensory Organs eyes ears Additional Comments or Observations Summarize Preliminary Diagnoses TISSUE CHECK LIST Freeze 3 5 cm blocks of tissue from lesions and major organs e g lung liver kidney spleen in small plastic bags Freezing at 70 C in an ultra low
277. s JACQUIET Philippe Parasitologie et Maladies Parasitaires JAEG Jean Philippe Pharmacie et Toxicologie LACROUX Caroline Anatomie Pathologie Histologie LETRON RAYMOND Isabelle Anatomie pathologique LYAZRHI Faouzi Statistiques biologiques et Math matiques MATHON Didier Pathologie chirurgicale MEYER Gilles Pathologie des ruminants MEYNAUD COLLARD Patricia Pathologie chirurgicale MOGICATO Giovanni Anatomie Imagerie m dicale MONNEREAU Laurent Anatomie Embryologie PRIYMENKO Nathalie Alimentation TROEGELER MEYNADIER Annabelle Alimentation VERWAERDE Patrick Anesth sie R animation CASSARD Herv Pathologie du b tail GOSSOT Pauline Pathologie Chirurgicale NOUVEL Laurent Xavier Pathologie de la reproduction RATTEZ Elise M decine REYNOLDS Brice Pathologie m dicale des Equid s et Carnivores VOLMER Romain nfectiologie ASSISTANTS D ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE CONTRACTUELS Mle M M Mile M M BIBBAL Delphine H D A O A Sciences de l Alimentation CONCHOU Fabrice magerie m dicale CORBIERE Fabien Pathologie des ruminants PALIERNE Sophie Chirurgie des animaux de compagnie RABOISSON Didier Productions animales TREVENNEC Karen Epid miologie gestion de la sant des levages avicoles et porcins A Monsieur le Professeur G rard CAMPISTRON Professeur des Universit s Praticien hospitalier Physiologie H matologie Qui nous fait l honneur de pr sider notre jury de th se Hommag
278. s dans l ElephantTB StatPak est potentiellement adapt a r v ler les anticorps s riques chez d autres esp ces Ainsi 10 rhinoc ros noirs 23 tapirs malais 18 otaries et 8 jaguars ont r cemment t test s avec succ s 63 135 Cependant plus d essais sont n cessaires la validation de ces premiers r sultats encourageants 142 Pour conclure sur les m thodes s rologiques deux points sont souligner les tests ELISA MAPIA Immunoblot et le test rapide ElephantTB StatPak permettent une d tection plus pr coce de l infection tuberculeuse chez l l phant que les m thodes directes Les caract ristiques des profils de s ro r activit des tests qualitatifs ELISA MAPIA et Immunoblot semblent tre int ressantes dans la surveillance de lefficacit des traitements et de la r activation de l infection Ces tests sont dor navant des outils incontournables dans le diagnostic de la tuberculose chez l l phant ils viennent d tre officiellement admis depuis d cembre 2007 comme tests compl mentaires de la culture pour le d pistage annuel des l phants r alis dans les institutions am ricaines 85 Conclusion sur les m thodes indirectes Le test tuberculinique n tant pas valid chez l l phant ce sont les tests indirects r alis s in vitro qui r volutionnent v ritablement le diagnostic de la tuberculose chez l l phant Ces tests sont rapides pr coces et sont
279. s de l efficacit du traitement d crits ci dessus comporte des limites Afin de minimiser les risques d erreur il est judicieux de combiner les diff rents tests Ainsi afin de suivre l efficacit du traitement il est recommand 128 de contr ler r guli rement les niveaux s riques des diff rentes drogues utilis es les coordonn es des laboratoires r alisant les dosages sont indiqu es en annexe B d effectuer des lavages de trompes tous les deux mois jusqu 6 mois post traitement ainsi que des tests de sensibilit lorsque ces lavages permettent d isoler une mycobact rie D effectuer des tests s rologiques ELISA MAPIA Immunoblot et Elephant TB StatPak r guli rement La fr quence de ces contr les n a pas encore t d termin e mais r aliser des contr les s rologiques chaque lavage de trompe semble raisonnable De poursuivre la surveillance des animaux au long terme un l phant ayant t sous chimioth rapie antituberculeuse doit toujours tre consid r comme un animal risque A ce jour en Am rique du Nord 128 pour qu un l phant infect soit nouveau consid r n gatif donc plus soumis aux restrictions de transport et de contact avec le public ou avec les autres animaux il suffit que deux conditions soient remplies Avoir re u 6 mois de traitement avec la preuve que les niveaux s riques cibles de m dicaments ont t atteints pour
280. s et Sociales DGAL Direction G n rale de Alimentation DOTS Directly Observed Therapy Short course treatment DR Direct Repeat DSV Direction des Services V t rinaires EAZA European Association of Zoos and Aquaria EDTA Acide Ethylene Diamine T tra ac tique EEP Europ iches Erhaltungszucht Programm ou European Endangered Species Program ELISA Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay EMB Ethambutol FDA US Food and Drug Administration FIV Feline Immunodeficiency Virus F P A Fluorescent Polarisation Assay GGT Gamma Glutamyl Transpeptidase H P A Hybridization Protection Assay H S R HyperSensibilit Retard e IFN y Interf ron Gamma INH Isoniazide IUCN International Union for the Conservation of Nature and natural resources L C S Liquide C r bro Spinal 17 LDH Lactate DesHydrog nase L T test de Transformation des Lymphocytes MAPIA MultiAntigen Print ImmunoAssay MDR TB Multi Drug Resistant Tuberculosis MTD GenProbe Amplified Mycobacterium Tuberculosis Direct Test NVSL National Veterinary Services Laboratories OMS Organisation Mondiale de la Sant P C R R action de polym risation en chaine PZA Pyrazinamide R F L P Restriction Fragment Length Polymorphism RIF Rifampicine RT Rapid Test ElephantTB STAT PAK SIDA Syndrome d Immuno D ficience Acquise SSP Species Survival Plan TCH Acide Thioph nediCarboxylique T M A Transcri
281. s formes sont alors qualifi es de tuberculose ouverte et sont fortement contagieuses Il s agit de g n ralisation aig e tardive Ces formes sont observ es chez l l phant en fin d volution alors que des sympt mes cliniques sont d j visibles 75 77 78 88 Cette recrudescence potentielle de la maladie et notamment la r activation de l excr tion constitue un danger permanent lorsque des l phants tuberculeux subissent une th rapie antituberculeuse sans surveillance troite cf 3 7 1 f 1ii En conclusion l infection d un l phant par un bacille tuberculeux n est donc pas n cessairement associ e l apparition d une maladie active c est dire contagieuse Diff rents sc narios sont possibles apr s l exposition d un individu M tuberculosis 75 Toutes les bact ries sont tu es et limin es Les bact ries se multiplient dans l organisme et sont excr t es la tuberculose est qualifi e d active et les l phants sont contagieux pour l homme et pour les autres animaux 75 Les bact ries sont pr sentes mais ne se multiplient pas phase de dormance et ne provoquent pas de signes cliniques la tuberculose est qualifi e de latente les individus sont infect s mais non excr teurs et donc non contagieux Les mycobact ries latentes d j pr sentes dans l organisme sont r activ es et l origine d une tuberculose secondairement active les ind
282. s non sp cifiques rapport s chez les l phants tuberculeux sont les suivants 5 38 49 73 81 88 107 Perte de poids amyotrophie et syndrome de d p rissement Perte d app tit L thargie et faiblesse Intol rance l exercice N anmoins bien que rarement observ s des signes sp cifiques d affection respiratoire ont t d crits en fin d volution de la maladie chez l l phant 49 88 100 106 110 Des cas de dyspn e sont rapport s les animaux respirent alors laborieusement et peuvent galement pr senter une toux parfois forte De l halitose y est quelquefois associ e Des coulements muco purulents oculaires ou nasaux ont t d crits dans plusieurs cas tr s avanc s la mort est survenue g n ralement dans les jours suivant apparition de ces signes 16 38 75 Plusieurs observations d oed me ventral ont t rapport es chez des l phants tuberculeux 100 110 Cependant de nombreuses autres causes peuvent y tre associ es Lorsque ces signes sont pr sents et marqu s ils sont les t moins d une atteinte pulmonaire s v re Cela signifie fr quemment que l animal est porteur et excr teur du bacille depuis un temps suffisant pour avoir t une menace pour ses cong n res et pour l homme 75 Remarque M me si l atteinte pulmonaire est la localisation la plus fr quente chez l l phant d autres appareils peuvent galement tr
283. s principaux exemples Les traitements mis en place sont vari s requi rent l utilisation de plusieurs mol cules et sont adapt s la souche mycobact rienne isol e La pratique de la vaccination anti tuberculeuse BCG est courante et d pend grandement des politiques sanitaires nationales Obligatoire en France pendant plus de 20 ans elle est aujourd hui controvers e dans les pays a faible incidence car elle g ne au d pistage de l infection d une part et peut tre l origine d une r action inflammatoire s rieuse d autre part La tuberculose est donc une maladie grave contagieuse et difficile diagnostiquer pr venir comme traiter 2 1 2 Incidences mondiale et r gionale de la tuberculose La tuberculose et le SIDA demeurent les premi res causes de mortalit d origine infectieuse travers le monde et constituent des probl mes majeurs de sant publique La tuberculose a fait 30 millions de victimes ces dix derni res ann es 1995 2005 et on compte dans le monde une nouvelle infection par le bacille tuberculeux chaque seconde De nos jours environ deux milliards de personnes soit le tiers de la population mondiale 44 h bergent en elles un bacille tuberculeux 4 a 10 de ces personnes d clareront un jour la maladie et seront alors excr teurs et contagieux En 2004 l incidence mondiale de la tuberculose tait estim e 140 cas pour 100 000 habitants pcm et progressait raison
284. s que l agent infectieux lui m me Des t moins de la mise en place d une r action immunitaire m diation cellulaire ou humorale sont ainsi recherch s Ces m thodes indirectes ont souvent l avantage d tre plus rapides moins co teuses et plus faciles r aliser que les tests bact riologiques directs Par ailleurs elles permettent en th orie de s affranchir du fait que l animal soit excr teur ou non de mycobact ries et de la localisation des l sions puisqu elles reposent sur les t moins syst miques indirects de cette infection Cependant certaines limites sont inh rentes a toutes les techniques de diagnostic direct Ainsi La sensibilit du test peut tre alt r e Tl existe un d lai entre le moment de l infection et le moment o I organisme met en place une r action immunitaire Ces d lais sont par ailleurs inconnus chez P l phant Certaines substances peuvent interf rer avec les tests en masquant la r action immunitaire st ro des notamment La sp cificit du test peut tre alt r e l existence de r actions crois es peut notamment tre due la vaccination au ph nom ne d accoutumance ou la pr sence d autres foyers infectieux Le profil de sensibilit de l agent infectieux vis vis des principaux antituberculeux est impossible obtenir Les techniques diagnostiques indirectes sont s par es en deux sous parties selon qu elles reposent
285. ses performances sont encore inconnues Par ailleurs il est probable qu il ne sera pas disponible en routine avant plusieurs ann es 79 En conclusion sur les t moins de l immunit cellulaire ces techniques ne sont pas encore d une aide pr cieuse dans le diagnostic de la tuberculose chez l El phant puisque 128 Le test intradermique n est pas recommand chez cette esp ce Le test interf ron bien que prometteur ne sera pas disponible avant plusieurs ann es D autres tests indirects sont cependant utilisables et performants chez l l phant ils reposent sur la mise en vidence des t moins de l immunit humorale ii Recherche de t moins de l immunit humorale Le diagnostic s rologique chez un animal tuberculeux a pour but de d tecter des anticorps s riques t moins de la mise en place d une r action immunitaire 4 m diation humorale Ces tests constituent donc une preuve indirecte de l infection ou de l exposition de l organisme a la mycobact rie La production d anticorps par des individus infect s par un bacille tuberculeux est variable et soumise a de nombreuses controverses cf 3 2 3 Bien qu il ait t longtemps consid r que l apparition d anticorps tait tardive et donc que la r ponse humorale tait un indicateur faible de l infection tuberculeuse les performances sur le terrain des tests s rologiques sont aujourd hui tr s prometteuses 57 58 6
286. sitologie et Maladies Parasitaires M EUZEBY Jean Pathologie g n rale Microbiologie Immunologie M TOUTAIN Pierre Louis Physiologie et Th rapeutique PROFESSEURS 1 CLASSE AUTEFAGE Andr Pathologie chirurgicale BODIN ROZAT DE MANDRES NEGRE Guy Pathologie g n rale Microbiologie Immunologie CORPET Denis Science de l Aliment et Technologies dans les industries agro alimentaires DELVERDIER Maxence Anatomie pathologique ENJALBERT Francis Alimentation FRANC Michel Parasitologie et Maladies Parasitaires MARTINEAU Guy Pierre Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de basse cour PETIT Claude Pharmacie et Toxicologie REGNIER Alain Physiopathologie oculaire SAUTET Jean Anatomie SCHELCHER Fran ois Pathologie m dicale du B tail et es Animaux de basse cour R ssssseez2 PROFESSEURS 2 CLASSE Mme BENARD Genevi ve Hygi ne et Industrie des Denr es Alimentaires d Origine Animale M BERTHELOT Xavier Pathologie de la Reproduction M CONCORDET Didier Math matiques Statistiques Mod lisation M DUCOS Alain Zootechnie M DUCOS de LAHITTE Jacques Parasitologie et Maladies parasitaires Mme GAYRARD TROY V ronique Physiologie de la Reproduction Endocrinologie M GUERRE Philippe Pharmacie et Toxicologie Mme HAGEN PICARD Nicole Pathologie de la Reproduction Mme KOLF CLAUW Martine Pharmacie Toxicologie M LEFEBVRE Herv Physiologie et Th rapeutique M LIGNEREUX Yves Anatomie M PICAVET Domin
287. smes mis en jeu chez l l phant semblent tr s proches de ceux impliqu s chez l homme 75 Ainsi bien qu il existe vraisemblablement des variations selon l esp ce les donn es expos es ci dessous sont en grande partie extrapol es partir des recherches effectu es en immunologie humaine Ces informations demeurent d une grande utilit pour la compr hension globale de la pathog nie chez l l phant ainsi que pour la mise au point de techniques diagnostiques chez cette esp ce 76 a Une immunit 4 m diation cellulaire pr dominante En tout premier lieu lorsqu un bacille tuberculeux p n tre dans un organisme l immunit de l h te se manifeste par 5 une mobilit accrue des macrophages une plus grande activit de phagocytose ume capacit accrue de lyser des corps bact riens phagocyt s Les macrophages et les lymphocytes T impliqu s sont alors les t moins d une r action a m diation cellulaire C est une immunit dite de surinfection c est dire qu elle ne persiste que tant que le bacille continue de vivre dans l organisme Les m canismes cellulaires impliqu s lors de l exposition d un organisme un pathog ne intracellulaire tel qu un bacille tuberculeux requi rent l action de cytokines de type TH1 savoir les interleukines 2 les interf rons gamma IFNy et les TNFa Cette immunit cellulaire est toutefois relative et facilement vaincue la suite
288. smission l phant l phant reste 87 inconnue elle ne semble cependant pas ais e car tous les l phants en contact avec un l phant infect appartenant au m me troupeau par exemple ne sont pas pour autant infect s 81 132 D autre part la transmission l homme et d autres animaux en contact m me troit semble faible au vu des connaissances actuelles 24 60 87 Cependant la plupart des tudes ont t faites avec des m thodes diagnostiques peu sensibles et de plus amples informations devraient rapidement tre disponibles Toutefois Des transmissions inter esp ces sont d crites des transmissions girafe l phant et tapir l phant ont pu par exemple tre mises en vidence par g notypage cf 3 5 2 a n pour la descrition des m thodes lors d un r cent foyer de tuberculose dans un parc zoologique su dois 60 87 D autres rapports sugg rent que des souches semblables de M tuberculosis ont t partag es par des l phants et d autres esp ces du parc 94 Une transmission homme l phant a t d crite une m me souche de M tuberculosis a t isol e chez plusieurs l phants et leur soigneur sans que le sens de la transmission homme l phant ou l phant homme n ait pu tre lucid cf 3 6 1 d 74 Lors de l apparition d un cas de tuberculose chez un l phant la capacit de diss mination zoonotique du bacille et les inter rela
289. sur la recherche de t moins de l immunit m diation cellulaire r action d hypersensibilit retard e ou production d interf rons gamma m diation humorale production d anticorps sp cifiques Remarque M me si l chantillon pr lev ne repr sente parfois que quelques millilitres de sang l envoi du pr l vement doit n anmoins tre toujours accompagn des documents CITES ad quats cf 1 5 2 123 i Recherche de t moins de l immunit cellulaire Bien que de nombreuses inconnues persistent dans ce domaine il est commun ment admis que la r ponse immunitaire pr dominante lors d infection mycobact rienne est une r ponse m diation cellulaire plut t qu humorale Cf 3 2 3 Ainsi le d veloppement de tests bas s sur la d tection des t moins de l immunit cellulaire a t le fil directeur de la recherche diagnostique en mycobact riologie pendant des d cennies et reste aujourd hui une voie prometteuse Il est possible de d tecter deux types de r action m diation cellulaire Une r action cellulaire locale d hypersensibilit retard e recherch e lors de la r alisation d un test tuberculinique intradermique Une r action cellulaire syst mique traduite notamment par un relarguage d interf rons gamma par les cellules T dans la circulation sanguine Test tuberculinique intra dermique x Principe Ce test consiste a injecter dans l p
290. t est donn e au maintien des effectifs captifs gr ce a la r alisation d accouplements raisonn s 38 1 6 3 Programmes d levage en parc zoologique Les l phants d Afrique et d Asie sont des esp ces menac es Dans la plupart des parcs zoologiques ils sont ainsi int gr s des programmes de sauvegarde particuliers notamment les programmes d levage europ ens pour les esp ces menac es EEP en Europe les Species Survival Plan SSP en Am rique du Nord Remarque Divers autres programmes existent galement sur les autres continents De tels programmes ont pour but de conserver une population captive en bonne sant stable d mographiquement et de diversit g n tique maximale afin de permettre une r introduction ventuelle dans la nature Ainsi en Europe les diff rents coordinateurs des EEP m nent des actions vari es dans le but De recenser tous les individus pr sents dans les parcs zoologiques accr dit s et de cr er un registre contenant l arbre g n alogique de chaque animal De coordonner les programmes de reproduction afin d viter les probl mes de consanguinit gr ce notamment des changes d individus entre parcs zoologiques et la r alisation d accouplements raisonn s et de conserver une population captive g n tiquement viable D am liorer les pratiques d levage en identifiant les besoins sp cifiques de l esp ce concern e et en formulant des recom
291. t retard e sp cifique H S R et de l immunit antituberculeuse L organisme n h berge alors plus aucune mycobact rie et il n existe donc aucun risque de r surgence On ignore si cette possibilit d volution existe chez l l phant et quelle en est sa fr quence Cependant il est possible qu un certain nombre d l phants aient totalement limin le bacille de leur organisme notamment ceux ayant t longtemps en contact avec des cong n res tuberculeux mais n ayant jamais t d pist s positifs iii Evolution vers la g n ralisation pr coce Cette troisi me possibilit d volution r sulte d une multiplication bacillaire active suivie de Vembolisation du bacille dans les voies lymphatiques et ou sanguines bact ri mie fugace Elle est favoris e par le ramollissement du cas um et l ouverture de la l sion dans un vaisseau sanguin ou lymphatique Cela correspond au passage d embl e la tuberculose maladie Il y a alors deux possibilit s selon l tat d immunit de l h te En l absence de toute r sistante de l organisme le bacille tuberculeux peut gagner de nombreux organes et leurs ganglions en m me temps Les l sions sont alors toutes au m me stade volutif il s agit d une g n ralisation aig e pr coce La tuberculose miliaire aig e en est l exemple le plus imag Sil existe un tat de r sistance partielle la diss mination du bacille et la g n
292. t de la technique Les coordonn es de ce laboratoire sont indiqu es en annexe B Avantages Ce test tant bas sur la d tection d une r ponse a m diation cellulaire il permet th oriquement l tablissement d un diagnostic plus pr coce que les tests d tectant l immunit humorale A l inverse de nombreuses inconnues subsistent notamment quant au temps de persistance de la r ponse THI apr s le d but de l infection et quant la capacit des lymphocytes T a s cr ter ces IFNy pas de recul apr s 45 semaines chez l homme Les progr s concernant ce test vont de pair avec l avanc e des connaissances sur les m canismes immunitaires pr cis ment mis en jeu lors d infection tuberculeuse cf 3 2 3 Inconv nients L inconv nient majeur de ce test est qu il repose sur l observation d une r action cellulaire et donc qu il n cessite l obtention de cellules vivantes Il est ainsi indispensable de pr lever du sang total frais en quantit relativement importante 6 10 mL et sur un animal vivant Ceci a deux cons quences principales Les laboratoires doivent disposer de l chantillon rapidement et l tat frais pas de cong lation possible Ces contraintes d envoi du pr l vement limitent pour l instant la r alisation de ce test certaines aires g ographiques il est en effet difficile d envoyer un tube de sang frais outre atlantique en moins de 16 heures Toutefois la
293. t preuve d une totale transparence Ces enqu tes pid miologiques sont aujourd hui facilit es par l utilisation de nouveaux outils permettant notamment de typer les mycobact ries R F L P spoligotyping En effet ces techniques mol culaires permettent de distinguer plusieurs souches au sein d une m me esp ce de mycobact rie en fonction des caract ristiques du g nome de agent en question cf 3 5 2 a ii Ainsi identification de souches semblables sur deux individus est en faveur d une m me origine transmission interindividuelle ou m me source de contamination Ces techniques ont permis de mettre en relation des foyers de tuberculose tant survenus sur des esp ces diff rentes comme l illustrent de r cents cas en Su de et en France 87 ou dans des institutions diff rentes et g ographiquement loign es comme l illustrent plusieurs exemples en Am rique du Nord 81 Savoir d o vient l infection et o elle a pu se diss miner est essentiel cela permet d une part d identifier les lacunes des mesures prophylactiques d fensives en place et d autre part 157 d alerter les autres institutions zoologiques concern es en amont et en aval du foyer afin qu elles enrayent galement I infection x Les mesures d crites jusqu ici visaient limiter la diss mination de l agent infectieux voyons pr sent quelles sont celles qui visent liminer cet agent e
294. tain niveau de demande des probl mes de standardisation des m thodes se posent les laboratoires ne disposent en effet pas tous des m mes souches antig niques et certains antig nes sont m me la propri t exclusive de firmes priv es En France aucun laboratoire n est actuellement capable de r pondre rapidement une telle demande avec un degr de fiabilit acceptable De nombreuses lacunes persistent quant la cin tique des anticorps produits par l animal et nuisent une interpr tation raisonn e des r sultats des tests notamment lorsqu ils sont n gatifs les temps de s roconversion d lai s parant l infection et la production d anticorps et de persistance des anticorps circulants et des lymphocytes m moires sont notamment inconnus chez l l phant Plusieurs m thodes s rologiques r centes ont t d velopp es et sont en cours d investigation sur diff rentes esp ces de parcs zoologiques Chez l l phant les tests ELISA Immunoblot MAPIA et le test rapide ElephantTB StatPak sont les plus aboutis ELISA Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay Principe Ce test est une preuve immuno enzymatique bas e sur la d tection des anticorps anti mycobact riens s riques il mesure donc la r ponse immunitaire m diation humorale de l animal Si ce dernier est infect et qu il a r alis une s roconversion l ajout d un ou de plusieurs antig ne s sp cifique s de la myco
295. taley D Workman Malcolm L Borenstein E Lehnkering P Ryan J Soukup A Nitta and J Flood Human exposure following Mycobacterium tuberculosis infection of multiple animal species in a Metropolitan Zoo Emerg Infect Dis 8 11 2002 1290 1293 D Olson Elephant Husbandry resource guide International Elephant Foundation FortWorth TX 2004 Organisation Mondiale de la Sant The Global Plan to Stop TB 2006 2015 consult le 14 12 2007 http www stoptb org globalplan 2005 gt K C Panicker A K Ponnappan E V Radhakrishnan and M N Pad Practical elephant management A handbook for mahouts consult le 16 04 2008 http wwww elephantcare org mancover htm 1997 gt J B Payeur J L Jarnagin J G Marquardt and D L Whipple Mycobacterial isolations in captive elephants in the United States Ann N Y Acad Sci 969 2002 256 258 C A Peloquin J N Maslow S K Mikota A Forrest F Dunker R Isaza L R Peddie J Peddie and M Zhu Dose selection and pharmacokinetics of rifampin in elephants for the treatment of tuberculosis J Vet Pharmacol Ther 29 6 2006 581 585 M R Pinto M R Jainudeen and R G Panabokke Tuberculosis in a domesticated Asiatic elephant Elephas maximus Vet Rec 93 26 1973 662 664 N Pollock J Westerling and A Sloutsky Specimen dilution increases the diagnostic utility of the Gen Probe Mycobacterium Tuberculosis Direct Test
296. tbed trailer Trucks can generally be rented or may be available from a telephone company If a flatbed carrier is used the animal will need to be strapped to the bed and covered with a tarp a baseball diamond infield tarp works well If transportation will be delayed the carcass can be covered with ice If death is imminent or euthanasia is planned completion of the measurement checklist ante mortem will save time at necropsy Otherwise measurements should be done as soon after death as possible Assigning specific tasks to team members will help the necropsy to proceed in an orderly manner For example a team may be assigned to each of these areas head forelegs hindlegs abdominal region One person should oversee the collection labeling and processing of research materials and any communication concerning research requests It may be helpful to designate a media spokesperson Dissection of the head is best completed after separating it from the body A good portion of the cranium must be damaged to remove the brain intact a chain saw large axe and chisels are needed to penetrate the thick cranium A battery operated reciprocating saw with a replaceable metal cutting blade may be safer and easier to handle A posterior approach to brain removal can be made by 3 connecting deep cuts with a chain saw in the margins of the flattened triangle formed at the base of the elephant skull Then remove the bony plate in chunks with a curved crow bar
297. techniques m dicales employ es et requiert beaucoup de temps Enfin un entrainement m dical intensif avant et pendant la th rapie est indispensable la r ussite de celle ci Pour s assurer que ces trois points seront respect s il est important de constituer une quipe soud e compos e de soigneurs et de v t rinaire s Une formation sp cifique doit ainsi tre dispens e toute l quipe elle doit notamment aborder les enjeux de l observance du traitement et les risques li s la tuberculose en tant que zoonose La n cessit de communiquer cahier de notes r unions constamment au sein de cette quipe est primordiale afin d harmoniser les pratiques et d effectuer un suivi pr cis des animaux 180 Il peut arriver qu une lassitude se cr e notamment a cause du caract re r p titif des actes par exemple la r alisation d un tel traitement est un d fi pour l quipe autant que pour animal et requiert de l endurance Ces exigences au niveau du personnel font que ce challenge n est pas accessible a toutes les institutions zoologiques actuellement Les difficult s techniques li es la mise en place d un traitement chez l l phant sont donc nombreuses Cependant il est possible de les surmonter si l on dispose de personnel exp riment d animaux coop ratifs et de moyens mat riels et financiers ad quats A ces probl mes techniques s ajoute un risque majeur pour l animal l
298. tes peuvent tout de m me tre appliqu s l l phant L alin a 2 de l article 224 du Code Rural modifi par le DM du 20 f vrier 2002 pr cise que lorsqu elle est mise en vidence la tuberculose due Mycobacterium bovis ou a Mycobacterium tuberculosis est une maladie d claration obligatoire chez toutes les esp ces animales domestiques ou sauvages 59 Ainsi l apparition d un cas confirm de tuberculose chez un l phant doit tre d clar e aux autorit s comp tentes c est dire la direction d partementale des services v t rinaires pour la France En revanche la l gislation ne pr cise pas quelles sont les d marches effectuer lorsqu un cas est suspect Par ailleurs aucune loi ne r git sp cifiquement la prophylaxie de la maladie chez les Proboscidiens les mesures de d pistage et de limitation des risques d apparition de la tuberculose sont d finies par le v t rinaire en charge de l institution zoologique C est en r alit la DSV qui d l gue ses pouvoirs au v t rinaire sanitaire qui doit en contre partie pouvoir justifier tout moment que ses choix sont les plus appropri s Pour cela une validation officielle de la m thode n est pas forc ment n cessaire le v t rinaire peut s appuyer sur des publications scientifiques dans l id al ou sur les recommandations formul es par les EEP Husbandry guidelines Ainsi mise part la d clara
299. tifier quelle mycobact rie est l origine de l acido alcoolo r sistance D autres organismes du m me ordre notamment les bact ries du genre Nocardia sont galement acido alcoolo r sistants et sont une source de r sultats faussement positifs chez l l phant notamment dans les aires g ographiques o des mycobact ries atypiques sont fr quemment isol es 75 109 Conclusion Ces techniques d observation microscopique directe sont tr s insuffisantes mais permettent une orientation diagnostique rapide L observation d l ments A A R apr s coloration ne peut conduire qu la conclusion suivante pr sence de bacilles A A R en quantit importante et ne peut en aucun cas conclure au diagnostic de tuberculose Il est alors essentiel de proc der une identification pr cise de la mycobact rie en cause au moyen d autres m thodes L observation microscopique est tr s rarement effectu e seule Elle constitue la plupart du temps un examen pr alable la mise en culture de l chantillon Culture bact riologique Le diagnostic bact riologique de la tuberculose chez l l phant repose sur l isolement et l identification des bacilles responsables de la maladie savoir M tuberculosis ou M bovis x Principe 29 L isolement de bacilles tuberculeux partir d un chantillon clinique ou pathologique se d roule en plusieurs tapes Le pr l vement subit un t
300. tion et le traitement des individus excr teurs et porteurs latents potentiellement r actifs est un moyen efficace de contr le chez l homme 93 Chez l l phant d apr s les recommandations nord am ricaines 128 Les individus ayant eu au moins une culture positive sur lavage de trompe doivent tre trait s Ils sont consid r s comme excr teurs et repr sentent donc un danger pour l homme et les autres animaux Les l phants n gatifs la culture mais ayant t en contact avec un animal positif ou tant positifs l un des tests s rologiques peuvent tre trait s en prophylaxie ou b n ficier d une surveillance accrue au moyen d outils diagnostiques vari s Le choix incombe aux v t rinaires et d pend de la strat gie d radication mise en place dans le parc La tendance actuelle aux Etats Unis est la suivante lorsqu un animal est positif un test s rologique de nombreux lavages de trompe sont effectu s afin de savoir s il est excr teur ou non Cependant au vu des nombreux faux n gatifs la culture bact riologique sur chantillons de lavage de trompe cf 3 5 2 a i1 ces individus sont regroup s isol s des s ron gatifs et trait s par pr caution Les autres l phants ne sont pas concern s par les recommandations th rapeutiques Une fois que la d cision de traiter est prise il faut discuter du protocole th rapeutique adopter et notamment de quelles mol
301. tion obligatoire lors de confirmation du cas la tuberculose chez l l phant n est soumise aucun texte r glementaire pr cis Or la tuberculose est une maladie cl dans l obtention des agr ments sanitaires des parcs zoologiques 55 2 4 2 Conditions n cessaires l agr ment sanitaire des institutions zoologiques La directive 92 65 CEE nomm e commun ment directive Balai d finit les conditions de police sanitaire r gissant les changes et les importations dans la Communaut d animaux de spermes d ovules et d embryons Les annexes de cette directive ont t modifi es par le r glement n 1282 2002 afin de clarifier certains points concernant notamment l obtention de l agr ment sanitaire pour les parcs zoologiques 27 En th orie seuls des animaux provenant d organismes agr s peuvent tre introduits dans un tablissement agr Les animaux provenant d autres institutions doivent faire l objet de mesures strictes de quarantaine sous surveillance sanitaire troite Sur le terrain certaines conditions restent difficilement applicables la lettre et de nombreuses d rogations sont accord es En France cette directive n est m me pas en vigueur l heure actuelle En pratique c est la DSV qui accorde un certificat sanitaire chaque transfert d animal attestant que le parc serait conforme la directive Balai si elle tait appliqu e D apr s cette directive annexe C
302. tions complexes qui peuvent exister entre les diff rentes esp ces du parc sont les deux facteurs cl s int grer aux mesures de limitation de la propagation de la mycobact rie cf 3 6 2 Bien que de nombreuses inconnues demeurent les donn es pid miologiques sur la tuberculose de l l phant progressent mesure que des cas se d clarent travers le monde Il en est de m me pour le tableau clinique et l sionnel associ l infection chez les Proboscidiens 88 3 4 Etude symptomatologique et l sionnelle de la tuberculose chez l l phant Les donn es cliniques et n cropsiques sont souvent les seuls param tres directement accessibles au v t rinaire praticien dans un parc zoologique Conna tre la symptomatologie clinique et l sionnelle de la tuberculose chez l l phant permet ainsi d tre attentif aux signes vocateurs de la maladie afin de la suspecter pr coc ment 3 4 1 Symptomatologie de la tuberculose chez l l phant D une mani re g n rale la tuberculose est une maladie infectieuse volution chronique typique c est dire caract ris e par 5 Une volution lente et progressive s tendant sur des mois voire des ann es Lasurvenue de pouss es aig es qui peuvent acc l rer et ou aggraver l volution L existence de formes asymptomatiques Par ailleurs comme chez de nombreuses autres esp ces la tuberculose maladie chez l l phant est caract ris
303. tuberculosis ESAT 6 Ag85 MTP 64 MPT 32 18 79 Le test commun ment utilis en Europe test n 3 utilise 3 antig nes diff rents issus de M avium ELIP et de M bovis ELIB MB70 Comme pour tout test s rologique la difficult principale de la mise en place de ces tests consiste a d terminer quels sont les antig nes les plus discriminatifs entre un animal sain et un animal infect Une tude s rologique r alis e sur 47 l phants dont 7 individus positifs a montr que chacun des antig nes pr sents dans le test n 1 except MPB 70 entrainait des diff rences significatives de s ro r activit entre les individus infect s et ceux non infect s 58 M bovis CF semble tre le plus discriminant 64 Une autre tude a t men e sur un chantillon de 25 l phants d Asie dont 6 positifs tous soumis au test n 2 79 Elle conclut que les antig nes qui semblent tre les plus discriminatifs entre un individu infect et un individu non infect sont les antig nes CF MPB 70 et ESAT 6 Performances Les sensibilit et sp cificit pr cises de l ELISA chez l l phant sont pour l instant mal connues Cependant les premi res donn es sont indiqu es ci dessous en fonction du test utilis 18 131 En utilisant la combinaison d antig nes CF et RA du test n 1 la sp cificit et la sensibilit du test dans le cadre d une tude sur 47 l phants taient proches de 1
304. tures mamans Brice le Bourguignon si attachant Pascal qui m aura presque fait aimer le PSG Mag et Mathieu les globetrotteurs r veurs Guillaume le sportif inv t r et Myriam toujours souriante A ces ann es de pr pa entre fous rires et coups durs o l on r vait de Toulouse qui aura t je pense a la hauteur de nos esp rances A mes logeuses pr f r es A Aur lie la meilleure copine de voyage qui soit A nos 7 m Hong Kongais et nos vols en Business class Parce que tu sais si tre cool et classe Qu il nous reste toujours des pays aller arpenter A Isa pour ta g n rosit ta spontan it et ta joie de vivre Pour tre si naive parfois et faire semblant de l tre si souvent A ton anti susceptibilit patante Qui aime bien chatie bien A Elodie pour ta gentillesse tes bons p tits plats et ta confiance en moi Au premier tigre que l on op rera ensemble A tous mes compagnons de voyage A Seb pour nos fabuleuses vir es et pour m avoir transmis ton amour de l aventure A Thomas pour m avoir soutenue dans l preuve de l alcool de riz au sommet des rizi res A Charlotte pour nos d couvertes des bas fonds marocains A Flo pour ta r partie ton dynamisme et ta discr tion dans les bus vietnamiens A Amandine pour ta bonne humeur immuable sauf dans les taxis camerounais A Cl ment le seul Ranger capable de d tourner le Colorado A Delphine as du volant d
305. u traitement x Ainsi bien que la d cision soit difficile prendre et annoncer l euthanasie s impose rapidement comme la seule option envisageable pour Myntrick et se justifie parfaitement par le principe de pr caution visant prot ger l Homme face un risque non mesur de zoonose grave l autopsie est pr vue le 31 janvier 2005 A la peur de ne pas prendre la bonne d cision risque que les tests s rologiques aient t faussement positifs vient s ajouter toutes les difficult s logistiques qui s annoncent pour la r alisation d une autopsie sur un animal de trois tonnes b Difficult s logistiques rencontr es lors de l autopsie Conform ment aux recommandations britanniques 118 Myntrick est euthanasi e le 30 janvier par injection intra veineuse de pentobarbital 4 x 50 mL Elle est ensuite transport e par un camion sp cial soci t ECODECHET dans une benne ad quate vers une salle sp ciale de l usine d quarrissage situ e deux heures de route de Peaugres La salle a t sp cialement lou e sous couvert de la DSV et dispose d une balance ad quate Myntrick p se 3140 kg et du mat riel de traction et de d coupe n cessaires l autopsie palan tractopelle treuil tron onneuse scie L institut de pathologie animale de la facult de Berne apporte par ailleurs une aide logistique mat riel de d coupe de ponction de pr l vements et de protection et h
306. uberculose r sistante ou multi r sistante est diagnostiqu e chez un l phant Le traitement de la maladie est alors tr s difficile g rer les chances de succ s sont moindres et le co t bien plus lev comparativement une tuberculose ordinaire Les risques de transmission l homme et aux autres esp ces doivent tre r valu s et pris encore plus au s rieux En effet il n est pas admissible que le personnel soit expos de tels animaux sans pr caution drastique tant donn e la gravit de la maladie chez l homme lorsque la mycobact rie impliqu e est r sistante 186 Mesures pr ventives visant a limiter le risque d apparition de r sistances Les recommandations th rapeutiques actuelles chez l l phant visent r duire le risque d apparition de souches mycobact riennes r sistantes voire multir sistantes 128 Ainsi x Les monoth rapies sont a proscrire Tout traitement antituberculeux doit obligatoirement reposer sur la combinaison de plusieurs m dicaments Un antibiogramme doit tre effectu le plus rapidement possible afin d adapter les mol cules et les posologies au spectre de sensibilit de la mycobact rie isol e En attendant les r sultats de cet antibiogramme le traitement empirique doit reposer id alement sur la combinaison des quatre agents de premi re ligne isoniazide rifampicine thambutol pyrazinamide Les niveaux s riques de m dic
307. ue l animal est volumineux Un manque de sp cificit l ID R est un test peu sp cifique par nature de nombreuses mycobact ries atypiques peuvent provoquer des r actions crois es et les erreurs techniques conservation des tuberculines et technique d injection sont fr quentes Un manque de standardisation de la technique les lieux d injection les types et les quantit s de tuberculine s ainsi que les crit res de lecture n ont pas t d termin s chez l l phant Ainsi l interpr tation des r sultats est extr mement subjective 125 Conclusion Bien que longtemps utilis chez les Proboscidiens par d faut d autre outil diagnostique performant le test tuberculinique ne peut tre consid r comme un moyen fiable de diagnostic ou de d pistage de la maladie chez cette esp ce et n est donc a ce jour pas recommand 68 122 L immunit cellulaire locale est ainsi difficilement d tectable par injection de tuberculine voyons pr sent si les t moins syst miques de cette immunit cellulaire sont plus facilement mis en vidence Le test Interf ron gamma Principe La r ponse a m diation cellulaire est la composante majeure de la r ponse immunitaire l gard de M tuberculosis induction d une r ponse protectrice se traduit par la synth se de cytokines de type TH1 notamment d interf rons gamma IFN y Apr s stimulation par des antig nes mycobact riens incubatio
308. ue leur paroi contienne des acides mycoliques expliquent les propri t s particuli res de sensibilit et de r sistance de cette famille Citons quelques unes de ces propri t s Les mycobact ries sont r sistantes o au froid o ala dessiccation environ 5 ann es de survie l tat dess ch o dans l air et les poussi res o aux antibiotiques usuels p nicilline t tracycline chloramph nicol o certains antiseptiques et d sinfectants chimiques notamment aux acides et bases en solution 66 Les mycobact ries sont n anmoins sensibles o la chaleur 20 minutes 60 C 20 secondes 75 C o aux rayons Ultra Violet UV o la lumi re naturelle temps de survie la lumi re naturelle 40 jours contre 5 mois l obscurit o certains antibiotiques seul ou en association dont l isoniazide l thambutol la rifampicine et la pyrazinamide sont les principaux exemples qualifi s d antituberculeux cf 3 7 1 c o certains d sinfectants utilis s des doses ad quates iode alcool d riv s ph noliques hypochlorites formol Il faut donc garder l esprit que la r sistance des bacilles tuberculeux est toujours lev e que ce soit dans le milieu ext rieur ou dans les produits d origine animale Ces propri t s de sensibilit et de r sistance sont importantes conna tre afin d adapter au mieux les mesures prophylactiques lors d assainiss
309. ulosis pouvant tre transmis de l animal l homme il est galement consid r comme un agent zoonotique La transmission de la tuberculose de l animal l homme suppose qu il existe des contacts longs fr quents et troits entre les deux individus C est notamment le cas des leveurs pour les animaux domestiques des propri taires pour les animaux de compagnie et des soigneurs animaliers et dresseurs pour les animaux sauvage de parcs zoologiques ou de cirques Ainsi le risque zoonotique est r el et doit tre constamment l esprit du v t rinaire lorsqu il est face un cas de tuberculose animale C est ce potentiel zoonotique et les consid rations en termes de sant publique qui l accompagnent qui expliquent l importance capitale de la tuberculose en m decine v t rinaire 47 2 2 Importance de la tuberculose en m decine v t rinaire La tuberculose pouvant toucher toutes les esp ces de Vert br s elle concerne tous les domaines de la m decine v t rinaire La maitrise de la maladie au sein des cheptels domestiques est primordiale et la surveillance de la faune sauvage non captive y est souvent intimement associ e 2 2 1 Importance de la tuberculose au sein des troupeaux domestiques Longtemps qualifi e de fl au d levage la tuberculose bovine et caprine rev t une triple importance Une importance conomique la tuberculose entraine des pertes non n gligeables en via
310. ulous appearing lesions All lymph nodes should be carefully evaluated for lesions since other sites may also be infected ex reproductive or gastrointestinal tract Take any nodes that appear caseous or granulomatous for culture freeze or ultrafreeze and fixation in buffered 10 formalin In addition search thoracic organs carefully for early stages of TB as follows after removal of the lungs and trachea locate the bronchial nodes at the junction of the bronchi from the trachea Use clean or sterile instruments to section the nodes Freeze half of the lymph node and submit for TB culture to NVSL or a laboratory experienced in mycobacterial culture and identification even if no lesions are evident Submit sections in formalin for histopathology Carefully palpate the lobes of both lungs from the apices to the caudal borders to detect any firm B B shot to nodular size lesions Take sections of any suspicious lesions Open the trachea and look for nodules or plaques and process as above Regional thoracic and tracheal lymph nodes should also be examined and processed accordingly Split the trunk from the tip to its insertion and take samples of any plaques nodules or suspicious areas for TB diagnosis as above Look for and collect possible extra thoracic TB lesions particularly if there is evidence of advanced pulmonary TB EQUIPMENT CHECKLIST 1 Standard large animal necropsy instruments Multiple scalpel handles duplicates or triplicates of
311. umaine Leur exp rience en mati re d autopsie d animaux exotiques est alors plus que bienvenue L quipe pr sente lors de l autopsie est compos e des deux v t rinaires en charge des DSV de l Ain et de l Ard che dont d pendent respectivement la salle d quarissage et le zoo de trois repr sentants du Safari de Peaugres v t rinaire responsable zoologique et directeur de deux v t rinaires de l institut de physiologie de Munich et de six personnes travaillant pour l institut de pathologie animale de Bern 199 L autopsie r v le alors d importantes l sions macroscopiques cas o calcaires dans les deux poumons et permet la quasi confirmation de l infection tuberculeuse confirmation obtenue d finitivement deux mois plus tard lorsque les r sultats de la culture bact riologique concluent l isolement de M tuberculosis partir des l sions pulmonaires aucune colonie de mycobact ries n est isol e des ganglions trach o bronchiques Les d couvertes post mortem entrainent la mise en place de nouvelles mesures pour le parc zoologique moyen et long termes de nouveaux d fis attendent les dirigeants de Peaugres 4 3 De l autopsie aux lev es des derni res restrictions La confirmation de la tuberculose chez Myntrick s me un vent de panique au sein de la DSV de la DDASS et de la M decine du travail L hypoth se d une fermeture provisoire du parc voiture est m me envisag e
312. un soigneur animalier et quatre l phants 74 lors d un d pistage men aupr s des employ s travaillant dans une institution priv e d tenant des l phants dont quatre avaient t diagnostiqu s positifs la tuberculose l un des soigneurs s est av r pr senter une tuberculose active La souche de M tuberculosis isol e a t compar e par R F L P avec les mycobact ries isol es chez les quatre l phants et s est trouv e tre identique N anmoins aucune indication ne permet de conclure sur le sens de la transmission de l homme l l phant ou de l l phant l homme 152 Afin de limiter le risque de contamination d un l phant partir d un humain tuberculeux en parc zoologique les mesures prises concernent la fois le public et le personnel zoologique travaillant avec les l phants Les visiteurs Il a t montr dans les ann es 70 que le maintien des primates non humains derri re des vitres avait grandement particip la diminution de la pr valence de la tuberculose au sein de ce groupe d esp ces 49 Il est videmment difficile d installer des vitres autour des l phants toutefois les distances s parant les animaux du public devraient interdire tout contact entre les l phants et les hommes et rendre l enclos hors de port e des projections des visiteurs des crachats et des ternuements notamment Le personnel zoologique Un examen clinique une v
313. ur e cr atinine de Vh moglobin mie et de la glyc mie taient plus basses chez les l phants infect s La calc mie et les concentrations sanguines en plaquettes en neutrophiles en osinophiles et en bicarbonates taient plus lev es chez les l phants infect s 96 Une tude plus r cente et plus large men e sur 115 l phants asiatiques N pal janvier 2006 conclut que seuls deux de ces changements sont statistiquement significatifs 39 Ainsi comparativement aux t moins n gatifs les animaux tuberculeux semblent avoir Un rapport ur e cr atinine significativement plus lev p 0 047 Unratio A G significativement plus faible p 0 012 Toutefois ces diff rences biochimiques ne peuvent constituer un crit re cr dible de suspicion tant donn qu elles ne sont aucunement sp cifiques de la tuberculose Une augmentation du rapport ur e cr atinine est difficile interpr ter elle peut tre li e des d sordres d origine r nale comme une simple augmentation de l ur mie De nombreuses affections chroniques processus inflammatoires infectieux ou n oplasiques provoquent par ailleurs une diminution du rapport A G souvent due une augmentation des y globulines Ainsi l apport de la biologie clinique dans le diagnostic de la tuberculose reste limit chez l l phant Cependant le suivi des param tres h mato biochimiques reste un examen de choix dans la surveil
314. ure 9 Section d un abc s pulmonaire cas eux L africana femelle 21 ans Photo C Vitaud Safari parc de Peaugres 2005 92 d veloppement de tubercules plus ou moins volumineux grossi rement sph riques nettement perceptibles et bien d limit s sont les plus fr quentes Ces nodules granulomateux renferment parfois un centre cas eux n crotique et sont not s la plupart du temps dans le tissu pulmonaire et les n uds lymphatiques thoraco bronchiques qui apparaissent ainsi hypertrophi s des l sions s v res cas o calcaires et cavitaires sont observ es dans le parenchyme pulmonaire et impliquent souvent l ensemble des lobes Ces l sions r sultent fr quemment en de larges abc s pulmonaires jusqu 15 cm de diam tre colonis s par M tuberculosis mais galement par des bact ries opportunistes telles que Pseudomonas aeruginosa 75 TT Le tableau histologique typique lors de tuberculose chez un l phant est donc compos de granulomes pith lio des a cellules g antes parfois n crose cas euse centrale dans le noeud lymphatique initial et les jeunes l sions pulmonaires et d une pneumonie cas euse et pyogranulomateuse extensive dans les formes avanc es Bien que distribu s de mani re parse les BAAR sont plus facilement trouv s dans les aires centrales cas euses des poumons que dans les n uds lymphatiques o ils sont typiquement rares 75 77 88 Bien qu i
315. uvrant pour la conservation de la nature d une mani re g n rale IUCN WWF ou par des organismes sp cialis s dans la sauvegarde des l phants Elephant Conservation Elephant Care International en sont quelques exemples Les actions peuvent tre tr s larges comme l illustre le plan global de sauvegarde de l l phant d Afrique pour la p riode 2007 2011 mis au point par WWF 117 ou plus cibl es citons pour exemple les actions men es par Elephant Care International sur la tuberculose des l phants en Asie 40 Les principaux acteurs de la conservation ex situ sont les institutions zoologiques qui m nent des actions de recherche sur les individus captifs ainsi que des campagnes d ducation du public Ces programmes sont souvent coordonn s l chelle r gionale EAZA en Europe AZA en Am rique du Nord Ces deux types d action sont souvent compl mentaires l exemple de la tuberculose chez l l phant illustre parfaitement cette interd pendance la recherche en parc zoologique a permis la mise au point de techniques diagnostiques fiables et pratiques tests s rologiques qui peuvent pr sent tre utilis es sur le terrain en Asie 76 Ainsi l levage d l phants en captivit s inscrit aujourd hui comme l une des mesures participant la sauvegarde de l esp ce 36 1 6 L l phant en captivit Apr s avoir expos quelques donn es g n rales sur l origine et le no
316. vages est toujours tr s difficile g rer Les moyens diagnostiques et th rapeutiques sont souvent peu d velopp s chez ces esp ces et leur mise en uvre est compliqu e par des difficult s de contention notamment b Principales esp ces concern es Bien que principalement d crite chez les primates non Humains la tuberculose concerne th oriquement l ensemble des vert br s et peut donc toucher la plupart des esp ces d une collection zoologique Dans la litt rature la tuberculose a t rapport e chez plus de 70 esp ces de mammif res sauvages et captifs non domestiques elle est d crite chez quasiment tous les ruminants et est fr quente chez les bovid s et les cervid s de nombreux oiseaux sont par ailleurs victimes de la forme aviaire de la maladie 21 49 88 La pr valence est cependant tr s souvent mal connue dans les institutions zoologiques notamment cause du manque de fiabilit des tests diagnostiques et des difficult s pratiques li es au d pistage Il a n anmoins t tabli que la sensibilit d un animal la tuberculose d pend fortement de l esp ce laquelle il appartient les Equid s semblent par exemple tr s peu sensibles l affection alors que certains primates Macaques rh sus Macaca mulatta notamment y sont particuli rement r ceptifs Bien que la menace de la tuberculose reste omnipr sente chez les primates non humains ce sont les otaries les l phants et l
317. vite la s roposivit de Myntrick vis vis de la tuberculose Les l phants de Peaugres pratiquant un entrainement m dical r gulier des pr l vements sanguins sont rapidement obtenus sur Myntrick et Johnty dont le mauvais tat g n ral fait craindre une infection tuberculeuse au vu du contexte pid miologique Apr s soumission l ElephantTB StatPak en Su de le s rum de Myntrick ressort fortement positif pour la tuberculose et celui de Johnty n gatif 12 12 04 Ces r sultats sont confirm s par le laboratoire n erlandais de Lelystadt leur test ELISA d tecte la pr sence de deux antig nes issus de M bovis ELIB et MB70 dans le s rum de Myntrick Remarque Johnty est euthanasi une semaine plus tard lors d un pisode s v re de colique 20 12 04 L autopsie conclut en faveur d une glom rulon phrite s v re avec colite n phr tique et pr sence d urolithiases Aucune l sion macroscopique ni microscopique n est vocatrice de tuberculose et la mise en culture des ganglions trach obronchiques ne met en vidence aucune mycobact rie 195 Par ailleurs d autres examens compl mentaires sont r alis s sur Myntrick Le test tuberculinique bovin est n gatif L analyse des param tres h matologiques ne r v le aucune anomalie except une l g re hypoalbumin mie 31 1 g L 37 39 et un rapport A G Albumine Globuline de 0 64 plus faible que la moyenne 1 modifications en
318. with mortality in captive African elephants Loxodonta africana J Zoo Wildl Med 38 1 2007 101 107 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 R S Larsen Personal communication Davis CA 2005 R S Larsen M Kay J Triantis and M D Salman Update on serologic detection of Mycobacterium tuberculosis infection in asian elephants Proc AAZV AAWV AZA NAG joint conference Omaha NE 2005 pp 62 63 R S Larsen M D Salman S K Mikota R Isaza R J Montali and J Triantis Evaluation of a Multiple Antigen Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay for detection of Mycobacterium tuberculosis infection in captive elephants J Zoo Wildl Med 31 3 2000 291 302 L gifrance Service public de diffusion du droit fran ais consult le 20 04 2008 http www legifrance gouv fr 2008 gt S S Lewerin S L Olsson K Eld B Roken S Ghebremichael T Koivula G Kallenius and G Bolske Outbreak of Mycobacterium tuberculosis infection among captive Asian elephants in a Swedish zoo Vet Rec 156 6 2005 171 175 J Livet and J Torsten Wild living Asian Elephants in India and South East Asia consult le 15 04 08 http asianelephant net wildlife htm 2004 gt K Lyashchenko Personnal communication Medford NY 2005 K P Lyashchenko J Esfandiari and R Greenwald Multi Species TB Test based on the innovative DPP Technology
319. x tapes c eeeeeeees 105 Figure 12 Principe de r alisation d un test MAPIA ooo eee eeeeneeeeceteeeseeseeeseeneeeeeeaeeseeess 135 Figure 13 Test ElephantTB StatPak ne Lan na tanked antaaeosi meanest 136 Figure 14 Performances du MAPIA et de l Elephant TB StatPak dans le s rodiagnostic de la tuberculose chez l l phant sisi sn nn i eae ie ei tats 138 Figure 15 Sensibilit s de 34 souches de M tuberculosis 33 et M bovis 1 isol es chez l l phant vis vis des principaux antituberculeux eee eeeeeeeeeeereceeeeeeseeeeeeseeesaeeeaeenes 185 Figure 16 Plan des enclos ext rieur et int rieur des l phants Peaugres d c 2004 193 Figure 17 Plan des enclos avoisinant le parc des l phants Peaugres d c 2004 201 19 20 INTRODUCTION A Vheure o le VIH le cancer et les maladies cardio vasculaires font la une des journaux m dicaux a travers le monde la tuberculose fait figure de maladie oubli e Pourtant a l chelle mondiale elle demeure un probl me majeur de sant publique chez l homme et reste la premi re cause de mortalit d origine infectieuse avec le SIDA C est une maladie bact rienne complexe caus e par diff rents bacilles de la famille des Mycobact ries et commune l homme et l animal La tuberculose est galement d une importance capitale en m decine v t rinaire D une part c est une maladie contagieuse mortelle
320. x et vari s tests compl mentaires ou r p titifs 145 is Recherche t Avenir sisisi is iiei iniii 147 3 6 Mesures prophylactiques contre la tuberculose de l l phant 149 3 6 1 Mesures de prophylaxie d fensive semaine 149 a Maitrise du risque introduction 5 anne sin 150 b Maitrise du risque r surgence ys sassy hak aunties Oeste a eA eee 151 c Maitrise du risque voisinage gt Annan tities cisco beached pacino aes 152 d Maitrise du risque Humain 9 sd sen chp Ent nn 152 3 6 2 Mesures de prophylaxie offensive 154 a Mesures de limitation Timed tale 8 Le eu ie nnnn een nt net 154 b Estimation de l impact du foyer tuberculeux 0 ce eeeceeesceceeneeeeeneeeeeeeeeeaeeeeees 155 c D sinfection de l environnement unie Nine nie ann nn nt 156 d Enqu te pid miologique aoa nn issue A nn tt 157 e Mesures d assainissement sienne essen ii tosis ore aeons 158 3T Outils th rapeutiques disponibles pour le traitement d un l phant tuberculeux 159 241 Principe g n ral et recommandations lors de la mise en place d un traitement antituberculeux chez U Cle ph ant sn nn A Re te ne ni id 159 a Principe g n ral d un traitement antituberculeux 160 b Animaux candidats au traitement 161 c Principaux antituberculeux disponibles VV 162 d Donn es pharmacologiques sur les principaux antituberculeux 0 0 0 0 eee
321. x modalit s d excr tion chez l l phant mais il semble cependant que l excr tion du bacille soit galement discontinue 50 Ceci explique notamment les difficult s diagnostiques risque de faux n gatifs rencontr es lorsque l on cherche mettre directement en vidence le bacille cf 3 5 2 a Pour que l animal soit infect ces mati res virulentes doivent p n trer dans l organisme Les modalit s de cette contamination sont l objet du paragraphe suivant b Modalit s de la contamination Il n y a pas de transmission cong nitale de la tuberculose Cependant les contacts troits m re l phanteau et la transmission possible du bacille par le lait et le colostrum rendent la p riode post partum particuli rement propice la transmission de la maladie Il n en reste pas moins qu isol d s la naissance un jeune issu d une m re tuberculeuse peut tre gard La transmission de la maladie est donc uniquement horizontale elle peut tre directe contacts troits entre les individus lactation ou indirecte via les locaux le mat riel d levage l eau ou les aliments La voie de p n tration du bacille est principalement respiratoire et correspond l inhalation de microparticules contenant des mycobact ries excr t es par des organismes tuberculeux Une contamination par voie digestive lait viande coprophagie est galement possible mais reste moins fr quente Les voies v n
322. xcr teurs et constituerait un outil diagnostique de terrain non invasif automatis et avec lecture des r sultats sans d lai 76 Figure 10 Analyseur d chantillon de souffle Mikota 2007 76 Diff rents pr l vements sang urine selles chantillons de lavage de trompe sont r alisables in vivo Les examens effectu s sur ces chantillons bact riologie et s rologie notamment peuvent galement tre consid r s comme des examens compl mentaires Ils sont trait s ci apr s dans la partie diagnostic exp rimental pour des raisons de convenance En conclusion du fait de la fr quence des infections inapparentes de l absence de sp cificit des sympt mes et des possibilit s limit es d examens compl mentaires le diagnostic clinique ante mortem est difficile et toujours insuffisant L apport des donn es post mortem peut au contraire permettre une orientation diagnostique quasi certaine b Diagnostic post mortem Apr s la mort de l animal des l sions vocatrices de la tuberculose peuvent tre d couvertes directement l autopsie l sions macroscopiques et ou lors de l analyse histopathologique des organes l sions microscopiques L objet de ce paragraphe n est pas de d crire les l sions observ es ce qui a t fait pr c demment cf 3 4 2 mais de comprendre ce que peuvent apporter les donn es anatomo pathologiques dans le diagnostic de la tuberculose chez l l
323. yer tr s difficile enrayer par des mesures offensives une fois d clar 153 3 6 2 Mesures de prophylaxie offensive Lorsqu un foyer de tuberculose se d clare dans une collection zoologique il est souvent difficile de savoir quelles sont les mesures prendre imm diatement et quelles sont celles qui peuvent attendre Ce paragraphe pr sente les diff rentes mesures de prophylaxie offensive lors d apparition d un cas de tuberculose chez un l phant et sugg re un ordre hi rarchique a adopter dans une telle situation Mesures de limitation imm diates x D s qu il y a suspicion de tuberculose chez un l phant les premi res mesures a prendre consistent en l interdiction stricte de tout mouvement d animaux du parc jusqu ce que la suspicion soit lev e l isolement imm diat de l animal suspect et la mise en place de mesures de quarantaine ad quates concernant notamment les b timents le mat riel et le personnel l inventaire de tous les animaux ayant t en contact avec lui notamment les autres l phants et les animaux des enclos adjacents sans oublier les animaux r cemment d plac s dans d autres parcs zoologiques la r alisation des examens n cessaires a la confirmation de la suspicion savoir un pr l vement de sang le plus rapidement possible pour soumission des tests s rologiques notamment le test rapide ElephantTB StatPak et ventuellement en
324. z l l phant le pi ge est de croire que certains tests diagnostiques sont 100 fiables Or le test id al savoir un test performant peu co teux facilement r alisable et standardisable n existe pas Il faut retenir qu aucun test n est parfaitement sensible et parfaitement sp cifique pour le diagnostic de la tuberculose chez l l phant et quelle que soit l esp ce d ailleurs Les tests diagnostiques sont tr s souvent r alis s et interpr t s sans une connaissance parfaite de la fiabilit et des limites du test utilis Les sources d erreurs sont souvent diff rentes selon qu on utilise un test direct ou un test indirect 47 Les performances exactes des tests sont souvent inconnues chez l l phant En effet pour valuer pr cis ment la sensibilit et la sp cificit d un test il faudrait avoir un chantillon repr sentatif d individus ce qui est quasiment impossible chez une esp ce rare ou menac e pour laquelle l infection exp rimentale n est pas envisageable Ainsi les performances cit es ci dessus ne sont que des indications faites partir d tudes restreintes chez l l phant ou des extrapolations des performances de ces tests chez l homme ou les esp ces domestiques sans forc ment tenir compte des diff rences d pid miologie ou d immunit entre esp ces 47 Par ailleurs les valeurs pr dictives positives et n gatives d un r sultat d pendent

Etude de la tuberculose chez l`elephant : importance en parc

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