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Août 2008 : Renouveau pédagogique et orientation

1. qui a mis au point ce concept Il s applique des domaines aussi diversifi s que la sant l activit physique la psychoth rapie le management organisationnel et beaucoup l ducation et l orientation Le sentiment d efficacit personnelle se d finit comme la croyance de l individu en sa capacit d organiser et d ex cuter la ligne de conduite requise pour produire des r sultats escompt s Dit autrement c est la confiance de pouvoir accomplir les actions qu il faut pour atteindre un but produire un changement ou r aliser un apprentissage o TRAVAIL 1 La th orie de Bandura et le paradigme d orientation comportent des aspects riches en laboration qui ne peuvent tre voqu s ici Sachez seulement chers lecteurs et conseillers que se trouve enfin r solue la place des aptitudes mentionn es en d but d article Des tudes exp rimentales montrent que le sentiment je dis bien F Ce sentiment de comp tence provient surtout des r alisations ant rieures des exp riences de ma trise et de r ussite Les croyances des gens en leur efficacit personnelle d terminent les objectifs existentiels qu ils prennent en consid ration ou qu ils choisissent de poursuivre leur niveau d int r t leur pers v rance et leur succ s Les travaux de recherche de Lent et Hackett 1987 montrent qu avant m me l entr e dans la vie professionnelle le sentiment d efficacit personnelle contribue fortement
2. S bastien Barbeau Commission scolaire de la Capitale Commission scolaire des Portages de l Outaouais et Nicole No l La situation des c o en milieu scolaire fait beaucoup parler et elle est pr occupante bien des gards L av nement de la r forme en 2000 dont l appellation s est elle m me r form e en renouveau p dagogique donne lieu un bouleversement dans les pratiques des c o en milieu scolaire en particulier depuis son arriv e au niveau secondaire Ainsi dans quelle mesure le renouveau p dagogique influence t il les pratiques professionnelles de nos coll gues du scolaire secteur qui r unit lui seul plus de 43 des membres de la profession Y a t il lieu de s en pr occuper Afin de faire le point nous avons interrog cinq c o de diff rentes r gions du Qu bec en leur adressant trois questions Voyez vous une diff rence dans vos pratiques avec l av nement du renouveau p dagogique Un consensus se d gage facilement chez nos interview s le renouveau p dagogique a un grand impact sur leurs pratiques Avec le renouveau viennent la diversification des voies au secondaire les nouvelles s quences de math matique l apparition du projet personnel d orientation et en filigrane l approche orientante Jos e Toutes ces nouveaut s ont fait en sorte que le c o en milieu scolaire est devenu une personne ressource Martine Nous avons maintenant des fonctions d animati
3. Travailler r pondre aux besoins d orien tation des l ves demande galement au personnel professionnel d intervenir aupr s des personnes qui entourent et influencent ces l ves Les parents notamment pr sentent des besoins d information et de soutien Ensuite parce que tout le personnel de l cole est concern par la mise en uvre de l approche orientante l cole elle m me est appel e devenir une organisation orientante o l expertise des professionnels de l orientation est directement sollicit e Ces professionnels sont ainsi appel s travailler davantage dans un esprit de collaboration de concertation et de compl mentarit Dans un tel contexte le r le des conseillers par rapport l approche orientante devient davantage celui d un accompagnateur des enseignants et des autres ducateurs o chacun selon sa sp ci ficit est invit travailler avec les autres pour accompagner les l ves dans leur d marche de connaissance de soi et dans l laboration de projets scolaires orientants On comprendra que le travail en compl mentarit et la concertation sont au c ur de l action des professionnels de l orientation Travailler r pondre aux besoins d orientation des l ves demande galement au personnel professionnel d intervenir aupr s des personnes qui entourent et influencent ces l ves non seulement avec leurs diff rents coll gues de l cole mais
4. galement avec des membres de la communaut organismes communautaires c geps universit s industries associations etc La pratique de l orientation suscite ainsi une ouverture sur le milieu par l tablissement d une dynamique entre l cole et les partenaires externes Faire valoir son expertise professionnelle En conclusion il est int ressant de constater quel point l orientation se trouve au centre du renouveau p dagogique Le cri du c ur des jeunes lanc au Sommet du Qu bec et de la jeunesse a t entendu une approche est mise en uvre de nouveaux programmes voient le jour des pratiques se trans forment et toute une communaut ducative s implique et participe au soutien des l ves au regard de leur orientation scolaire et professionnelle Cet lan orientant interpelle tout le personnel scolaire et influe directement sur ses pratiques de gestion et ses pratiques professionnelles D ailleurs plusieurs milieux ont commenc int grer ces changements avec cr ativit et pertinence Cette conscience des besoins d orientation des l ves cette volont d y r pondre et cette confiance en la pratique de l orientation elle m me am nent plusieurs d fis certes mais offrent surtout aux professionnels la possibilit de faire valoir leur expertise et d influencer ainsi leur milieu Les sessions de formation offertes par le MELS ce sujet ont permis d observer que nous vivons pr sentement une p
5. lorientation d une personne car il pr dit l ventail d options personnelles consid r es D l int r t et la pr f rence pour une profession la poursuite de la scolarit qui pr pare cette profession D la pers v rance et le succ s dans le domaine choisi Selon la th orie sociale cognitive du d veloppement de carri re Lent Brown et Hackett 1994 l int r t pour une activit r sulte du sentiment de comp tence d un individu dans ce domaine et de l id e que cette activit produira les r sultats escompt s Ainsi le fait d tre int ress par une activit augmente la probabilit que l individu en fasse un but personnel ce qui accro t galement la possibilit qu il s y engage effectivement Rien n a t dit du sentiment d efficacit personnelle en rapport avec la d marche d orientation et le processus d cisionnel L aussi le SEP s applique Les l ves les moins motiv s l orientation c est ici que nous les trouvons leur peu de confiance en leur capacit faire des choix et se d terminer Eh bien cela aussi se travaille Dans la perspective inclusive du bilan 360 degr s Le bilan 360 d is de C est ainsi quest n le projet d adresser un bilan 360 chacun des l ves Ce guide pour s orienter fait tat des ressources externes et des ressources internes dont dispose l individu Ainsi sans doute pour la premi re fois de sa vie l l ve se retrouve au ce
6. s appara tront compter du 15 octobre et seront class es par r gions e Pour commander des outils promotionnels suppl mentaires remplissez le formulaire pr vu cet effet e Affichez le bandeau lectronique de la SQO dans votre messagerie lectronique Il sera disponible en septembre et vous pourrez le t l charger vous m me Toutes les informations dans votre cyberbulle du 3 septembre Participez la SQO 2008 EmCOmmun nous ferons la diff rence Information Diane Tremblay Coordonnatrice aux communications dtremblay occoppq qc ca Ordre des conseillers et conseill res d orientation dy C line Trudel Secr taire aux communications ctrudel occoppq qc ca et des psycho ducateurs et psycho ducatrices du Qu bec SECTEUR ORIENTATION
7. accompagnement des personnes en transition en ne perdant jamais de vue les enjeux identitaires qui font partie du processus t Pour plus de renseignements vous pouvez joindre l auteure claudelapointe oricom ca Le document est galement disponible la biblioth que de l Universit Laval sous le titre Le changement radical de carri re sous langle de l identit AMUNDSON N L lan arri re en orientation Regard sur l orientation professionnelle 14 2002 p 2 Fondation canadienne pour l avancement de la carri re BAUMOL W J J JEFFRI et D THROSBY Making changes Facilitationg the transition of dancers to post performance careers Rapport de recherche New York The Advance Project 2004 BORGEN W A L engagement des personnes dans les opportunit s de changement de carri re un processus de conseil 2001 Actes du colloque international duquer en orientation enjeux et perspectives Portnoi L trad L Orientation scolaire et professionnelle 30 p 105 115 MAGLIO A S T L D BUTTERFIELD et W A BORGEN Existential considerations for contemporary career counseling Journal of Employment Couseling 42 2005 p 75 92 REMENNICK L et G SHAKHAR You never stop being a doctor The stories of russian immigrant physicians who converted to physiotherapy Health An Interdisciplinary Journal for the Social Study of Health Ilness and Medecine 7 1 2003 p 87 108 en pratique ao t 2008 R
8. d velopper de fa on exponentielle les choses ont chang Au mitan de la p riode m di vale Saint Thomas cherchait r aliser la somme des connaissances Le XXT si cle nous impose de poss der de solides connaissances de base d identifier les savoirs compl mentaires n cessaires selon les circonstances d tre capables de se procurer ces derniers de d velopper des strat gies pour s en servir et ainsi appliquer des solutions efficaces pour r soudre des probl mes complexes Le XXT si cle nous demande d tre comp tents Le renouveau p dagogique ne se r duit pas la p dagogie par projet la d couverte par induction et n rige pas la coop ration entre pairs en un dogme qui est le seul conduire au savoir Le renouveau p dagogique est un ensemble d l ments dont font partie les programmes disciplinaires par d veloppement de comp tences une politique d valuation des apprentissages rigoureuse visant mesurer la capacit de se servir de ce que l on a appris l tablissement de quatre programmes de services compl mentaires pour des services int gr s et li s aux besoins r els de l l ve une politique de l adaptation scolaire qui veut respecter chacun dans sa particularit une dynamique enseignement apprentissage demandant l enseignant de redevenir un v ritable ma tre qui dirige des l ves qui doivent apprendre devenir habiles et savoir se comporter pour accomplir des t ches et
9. et aux parents Les cours optionnels de fin de deuxi me cycle du secondaire se logent galement cette enseigne Un comit de liaison secondaire coll gial CLSEC existe et se r unit de fa on r guli re pour suivre de pr s l arrimage entre les deux ordres d enseignement Un comit de suivi du renouveau p dagogique au secondaire pr sid par le sous ministre adjoint et regroupant les principaux partenaires en ducation s est adjoint le soutien d un comit d experts universitaires et a pour mandat de faire la ministre toute recommandation jug e utile ou n cessaire la mise en place des nouveaux l ments du renouveau p dagogique pour compl ter le changement au secondaire L cole qu b coise a choisi de relever le d fi de demeurer un lieu de formation de haut niveau adapt la r alit du XXI si cle Changement de fond qui s op re Changement qui appelle des transformations de pratiques professionnelles de mod les organisationnels pour l cole et de rapports entre l cole les parents et la soci t Des transformations qui ont connu et conna tront elles m mes des modifications ne serait ce que dans leur modus operandi Des modifications refl tant la fois notre souplesse quant notre capacit r agir et adapter notre fa on de faire les choses et notre fermet quant notre volont d uvrer pour le meilleur int r t des l ves que l cole accueille et forme if en pratiqu
10. indique une augmentation des ressources Fait noter lorsqu il y a augmentation des ressources il s agit de embauche de c o dans 75 des cas dont le tiers est d di uniquement A O Il nen demeure pas moins que pour 25 des r pondants on assiste une baisse des ressources Il est cependant impossible d estimer le niveau d augmentation et de diminution tant donn que certains c o ont r pondu en fonction de leur milieu cole et d autres en fonction de leur commission scolaire En ce qui concerne plus particuli rement l A O 60 des r pondant indiquent qu il y a une personne responsable de l A O dans leur cole c o dans 80 des cas ou dans leur commission scolaire principalement des c o et des conseillers p dagogiques Finalement lorsque les c o sont questionn s sur leur perception de la suffisance des ressources en orientation seulement 20 d entre eux estiment qu elles sont suffisantes 60 les estiment insuffisantes et 20 les trouvent tr s insuffisantes Et maintenant Comme on peut le noter dans plusieurs domaines ou situations la r alit est toujours plus complexe que l impression g n rale v hicul e Ainsi dans le contexte de changement o les c o comme presque tous les professionnels en ducation sont confront s une modification de leur fa on de faire traditionnelle il est tout fait normal que l quilibre entre l offre et la demande de service soit boulever
11. int r ts professionnels Dupont Gingras et T treau 2000 est la fois un instrument de mesure des int r ts professionnels et un outil d exploration de soi et du monde du travail Ce mat riel s adresse une vari t de client les faiblement scolaris es l ves inscrits dans le Parcours de formation ax e sur l emploi jeunes en situation d chec ou de d crochage scolaire adultes participant des programmes de pr paration l emploi personnes immigrantes ou ayant un handicap ou encore tout autre individu peu qualifi d sirant int grer le march du travail L IVIP est constitu de 80 photographies couleur illustrant des activit s professionnelles non sp cialis es et semi sp cialis es regroup es en sept chelles ou secteurs Agriculture levage exploitation foresti re AGRI Alimentation pr paration et service ALIM Construction bois et meubles CONS Administration et commerce emplois de bureau et vente ADMI Services personnels et publics SERV M canique installation r paration et vente MECA Transformation Fabrication TRAN Lors de la passation de l Inventaire le sujet doit r agir chaque photographie l aide de trois choix Oui Non et Je ne sais pas en r ponse la question Aimeriez vous faire cette activit Aussi pour une utilisation optimale de l IVIP des strat gies d exploration professionnelle r alisables individuel lement et en g
12. large part d eux m mes Baumol et autres 2004 La naissance d une nouvelle carri re exige le deuil d une autre processus incontournable qu il ne faut pas tenter de minimiser ou d escamoter Maglio et autres 2005 Mais dans leur empressement r gler rapidement leurs difficult s bien des gens ne s autorisent pas vivre les motions associ es leur situation Il est donc essentiel de donner aux personnes en transition un temps pour exprimer leurs motions de les aider les mettre en contexte et en d gager un sens afin de diminuer leur angoisse face leur situation Borgen 2001 Ce temps de recul d arr t sur ses motions et sur le bilan de ses r alisations pass es Amundson 2002 le nomme lan arri re celui ci permet de se donner un meilleur lan pour tre en mesure de mieux se projeter dans l avenir En somme toutes formes de transitions qu elles soient une premi re insertion en emploi apr s les tudes un changement de travail vers une promotion un retour sur le march du travail ou le passage la retraite n cessitent une adaptation identitaire qu il convient de reconna tre et de ne pas n gliger cet gard la r orientation de carri re est plus qu un simple changement de voie elle est un changement profond dans le cours de son existence et repr sente la tentative de donner un tout nouveau sens sa vie Les conseillers d orientation jouent donc un r le pr pond rant dans l
13. on constate une augmentation des budgets affect s l aide mais principalement pour les l ves risque et les l ves handicap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage Pour ces derniers une augmen tation de 30 millions de dollars en trois ans pour l embauche ou le maintien de ressources professionnelles a t pr vue Concr tement selon un tableau du MELS pr sentant l vo lution du personnel professionnel entre les ann es 1998 1999 et 2005 2006 on note une augmentation globale de tous les professionnels des services compl mentaires de 27 96 en termes d individus et 41 34 en quivalent temps plein ETP Pour les c o cette augmentation est l g rement inf rieure soit 26 23 en termes d individus mais seulement 17 27 en ETP On peut donc supposer que l augmentation des individus embauch s est peu pr s similaire la moyenne de l ensemble des professionnels mais sans doute avec beaucoup plus de postes temps partiel Lorsqu on compare ces chiffres avec les donn es particuli res d autres professions on observe une situation presque similaire pour les psycho logues mais une augmentation beaucoup plus importante pour les orthophonistes audiologistes les agents de r adaptation et les orthop dagogues Sur le terrain Pour les trois quarts des c o ayant r pondu au sondage il y a eu un maintien ou une augmentation des ressources en orientation dans leur milieu De ce nombre 40
14. r ussir Ces l ments constitutifs du changement mis en place depuis pr s d une d cennie et qui conna tront leur phase finale avec l ann e scolaire 2009 2010 ne visaient rien d autre mais rien de moins Changer un processus et ses r gles Une transformation aussi importante du syst me d ducation ne peut cependant se r aliser sans heurts sans bouleverse ments notamment dans les fa ons de faire ni sans certaines appr hensions Une tude publi e en 2006 par l cole nationale d administration publique EN AP portant sur les caract ris tiques des r formes en ducation dans diff rentes juridictions dont la Nouvelle Z lande la Suisse la Belgique et l Alberta illustre le fait que les transformations des pratiques p da gogiques des enseignantes et enseignants ainsi que les rapports entre l cole et la communaut constituent des l ments vitaux de toute r forme en ducation Des l ments selon l tude qui exigent d avoir du temps pour s approprier la r alit nouvelle et qui appellent des ajustements la fois pour corriger des effets impr vus et non d sir s et pour en assurer l adh sion 1 Le renouveau p dagogique Ce qui d finit le changement Gouvernement du Qu bec MELS 2005 p 4 en pratique ao t 2008 en pratique dossier Un projet de transformation d un syst me d ducation ne peut jamais se pr senter nos yeux comme une symphonie achev e sur du pap
15. t 2008 en pratique dossier implique pour les conseillers d orientation de mettre profit leurs ta f 2 2 de qualit s entrepreneurs c est dire leur sens de l initiative et leur cr ativit De plus en plus on demande ces professionnels d adopter une attitude proactive et d encourager le personnel scolaire ou les partenaires externes int grer leurs projets ou activit s dans cette d marche Le r le conseil des c o De par leur expertise cest souvent le personnel professionnel de l orientation qui labore une d marche d approche orien tante coh rente et respectueuse des tapes du d veloppement identitaire de l l ve C est souvent lui qui initie ou propose des activit s ou des projets pouvant tre accomplis en classe pour favoriser cet accompagnement de l l ve au regard de son orientation Ce personnel doit veiller ce que les l ves soient inform s de fa on objective Il doit avoir le souci que certains pr jug s soient confront s comme ceux entourant les m tiers traditionnellement masculins la formation professionnelle etc Comme l approche orientante est appli qu e durant le primaire et le secondaire et que les occasions pour l l ve de prendre conscience de ses forces et de ses limites de se conna tre et de se b tir un projet scolaire et professionnel se trouvent multipli es il devient imp ratif de r investir ces appren tissages et ces prises de conscience
16. 009 Groupe C les 9 T6 et 30 avril 2009 R gions 445 taxes incluses Trois Rivi res les 12 13 et 14 f vner 2009 Sherbrooke les 16 17 et 18 avril 2009 Qu bec les 28 29 et 30 mal 2009 Des formations de qualit dans plus d une centaine d tablissements de Dons gt PROGRAMME DE FORMATION DE 3 ANS LC ISSECE ECC ORAN LA PSYCHOTH RAPIE DES TROUBLES DE LA PERSONNALIT communautaires Prochains groupes d butant Montr al et Qu bec en septembre 2008 depuis 1996 gt FORMATION ET SUPERVISION SUR MESURE POUR LES INSTITUTIONS ET LES REGROUPEMENTS D INDIVIDUS Documentation disponible gt ATELIERS D UNE JOURN E en ligne ou sur demande CONTRE TRANSFERT ET TROUBLES DE LA PERSONNALIT institut Victoria Montr al 150 taxes incluses le 26 novembre 2008 4307 rue Saint Hubert MORE ati ATELIERS TH MATIQUES D APPROFONDISSEMENT HA AWS Pr requis Perfectionnement clinique de 3 jours T l phone 514 954 1848 T l copieur 514 954 1849 Montreal 150 taxes incluses info institut victoria ca E Structure narcissique le 25 mars 2009 VISITEZ NOTRE SITE WEB E Structure borderline le ter mai 2009 A institut victOria ca E Structure schizo de le 5 juin 2009 EE nouveau look plus convivial et plus simple d acc s Retrouvez toutes les recherches les explorations et les activit s port e de clic REP RES REP RES pour ses informations pour ses explor
17. ECHERCHE D EMPLOI Ce projet permet l l ve de Mieux se conna tre et 5e pr parer au monde du travail Cibler les offres d emploi et milieux de stages en lien avec ses int r ts Comprendre le march du travail et ses exigences Remplir un formulaire de demande d emploi R diger une lettre de pr sentation Cr er un CV adapt un poste convoit Comprendre un organigramme d entreprise E Ccrreo Le centre de transfert pour la r ussite ducative du Qu bec _ CR ATION D UNE MINI ENTREPRISE Ce projet permet l l ve de e Cr er une mini entreprise l cole e Choisir des produits d velopper Bien identifier les caract ristiques des produits de l entrepris e Cr er des outils publicitaires slogan affiche e Communiquer et interagir avec la client le Pour en conna tre davantage sur Clicfran ais consultez le site Internet du CTAEQ Www ctreq qc ca T l 418 658 2332 UN OUTIL D APPRENTISSAGE DE LA LANGUE FRAN AISE AX SUR L EMPLOI Clicfran ais est un site Internet d apprentissage du fran ais pour les intervenants et l ves de 16 18 ans concern s par le nouveau Parcours de formation ax e sur l emploi OBJECTIFS e D velopper des habilet s de communication qui favorisent la pr paration et l int gration au march du travail e Accroitre la motivation l apprentissage du fran ais e D velopper des comp tences l oral et l crit la
18. H l ne II Sincennes Am lie VI Skorski Heidi V Smith Marl ne IV St Germain Madeleine V St Pierre Fr d ric VI Tessier Sonia I Tessier Lynda IV Therrien Julie VI Tremblay Nancy HI Tremblay Marie ve Il Turcotte Linda VII Vaillancourt Anouck Il Viau Martin V Viens Christiane V Villeneuve Marlaine 1 Villeneuve Genevi ve Il au 5 mai 2008 2177 conseillers d orientation et 171 tudiants associ s L ORDRE OFFRE SES SINC RES CONDOL ANCES AUX FAMILLES COLL GUES ET AMIS DES CONSEILLERS D ORIENTATION R CEMMENT D C D S ROSELYN MILLER ANDR P PIN ET ANDR JACQUES MORIN en pratique ao t 2008 RADIATIONS SOYEZ AVIS S QU AU 5 MAI 2008 LE NOM DES PERSONNES SUIVANTES N APPARA T PAS AU TABLEAU DES MEMBRES DE L OCCOPPQ PAR CONS QUENT ELLES NE PEUVENT PORTER LE TITRE DE CONSEILLER D ORIENTATION CONSEIL L RE D ORIENTATION GUIDANCE COUNSELOR VOCATIONALGUIDANCE COUNSELOR CEPENDANT CES PERSONNES ONT PEUT TRE R GULARIS LEUR SITUATION DEPUIS AUSSI NOUS VOUS INVITONS EN FAIRE LA V RIFICATION AUPR S DE L OCCOPPQ Beaulieu Marie H l ne II B langer Nancy Il Bergeron Louise Il Boutin Marc IV Bricault Andr V Ch teauvert Nicolas II Corbeil Mich le VI Cyr Jean Fran ois IV Dor Jacques VI Dorval Marjolaine V Dufour Jo An VI Feder Ruth V Fortin Val rie II Frucht Berg Doroni V Gagn S
19. O permet aux jeunes de faire des d couvertes et leur offre une occasion privil gi e de construire leur identit Gr ce aux outils d exp rimentation c est dire au mat riel permettant la simulation de fonctions de travail li es plusieurs m tiers et professions les l ves se d couvrent au fur et mesure des exp riences et des essais qu ils effectuent Ces outils d exp rimentation de m me que des visites virtuelles des acc s des t moignages de travail leurs entre autres ont t r pertori s dans un site destin aux l ves du PPO www repertoireppo qc ca Les l ves y trou veront diverses ressources sur lesquelles ils pourront s appuyer pour leurs nombreuses d marches exploratoires On a constat qu un l ve qui fait appel un conseiller d orientation dans le cadre du PPO est plus conscient de ses besoins Il exprime ses demandes de fa on claire et pr cise par rapport son identit son insertion socioprofessionnelle et ses besoins d information Souvent il utilise le langage associ aux comp tences vis es et d montre un niveau de maturit vocationnelle qui tonne les professionnels de l orientation ayant particip l exp rimentation de ce programme Cela entra ne des cons quences importantes pour la pratique de l orientation notamment en ce qui concerne le counseling personnel et professionnel que les conseillers d orientation doivent effectuer avec des l ves qu
20. Ordre des conseillers et conseill res d orientation UN ORDRE D Renouveau p dagogique et orientation un virage s en pratique psycho ducatrices du Qu bec PROFESSIONS N U M ERO ao t 2008 vers le r le conseil Sommaire Secteur orientation Billet du pr sident 13 Les ressources en orientation 2 Une profession qui avance documenter l anecdote 15 Un nouveau paradigme en orientation Chronique de la directrice g n rale le sentiment d efficacit personnelle 3 Transition vers des ordres distincts l o o en sommes nous 17 Livres et liens utilesi Vie professionnelle Dossier 18 Vers une communaut gt Renouveau p dagogique virtuelle de partage et orientation un virage vers le r le conseil Vie universitaire 19 L inventaire visuel 6 L cole qu b coise d int r ts professionnels IVIP transformation et adaptation 20 Changement radical de carri re amp La pratique de l orientation dans le o ncle de l entit contexte du renouveau p dagogique NDLR Veuillez prendre note que certains titres professionnels ou v nements peuvent avoir chang au moment o vous lirez ce magazine car trois mois 11 Renouveau p dagogique se sont coul s entre sa production et sa publication et orientation des c o t moignent en pratique Comit du magazine Coordonnatrice de la production D p t l gal Biblio 1 L i L 010 B anada ISSN 17 C
21. _education asp en pratique ao t 2008 en pratique vie professionnelle 9 Vers une communaut virtuelle de partage NDLR AU MOMENT D ALLER SOUS PRESSE MAI 2008 LE SECTEUR ORIENTATION DE L OCCOPPQ VENAIT TOUT JUSTE DE SIGNER UN PROTOCOLE D ENTENTE AVEC LE MINIST RE DE L DUCATION DU LOISIR ET DU SPORT MELS AFIN DE CONCEVOIR UNE COMMUNAUT VIRTUELLE DE PARTAGE POUR LES INTERVENANTS QUI ACCOMPAGNENT LES JEUNES DU SECONDAIRE DANS LES DIFF RENTS CHOIX QU ILS DOIVENT EFFECTUER Richard Locas c o charg d affaires professionnelles secteur orientation OCCOPPQ L av nement du renouveau p dagogique au secondaire particuli rement les changements qui touchent le deuxi me cycle place l l ve face de nombreux choix qu il doit effectuer en tenant compte de ses propres caract ristiques entre autres son style d apprentissage ses int r ts ses valeurs Qu on pense notamment au choix de parcours formation ax e sur l emploi formation g n rale formation g n rale appliqu e au choix de s quence en math matique ou au choix d un programme diff renci choix d une discipline artistique cours optionnels etc voil autant d tapes ou de situations o l l ve se retrouve au centre d une d cision qu il doit prendre en toute connaissance de cause Force est de constater que l accompagnement des l ves dans ces diff rentes d cisions devient crucial tant pour les conseil
22. ager le cheminement des l ves comme un processus orientant Ainsi ils apportent un accompagnement au regard du d veloppement identitaire et ce en collaboration avec les autres acteurs scolaires les parents et la communaut En tenant compte dans leur pratique de ce qu introduit le renouveau p dagogique par rapport aux nouveaux programmes aux services ducatifs compl mentaires et l approche orientante ces professionnels deviennent de v ritables agents de changement Ils uvrent ainsi dans un contexte d volution de syst me d ducation qui pr pare les l ves relever les d fis de leur si cle Le renouveau p dagogique Dans le cadre du renouveau p dagogique les l ves du secondaire doivent faire de nombreux choix pour lesquels ils doivent tre accompagn s et pr par s choix de parcours choix des s quences en math matique choix de disciplines artistiques choix de cours optionnels choix de m tiers semi sp cialis s etc Le renouveau p dagogique constitue donc un processus orientant en soi De plus le Programme de formation de l cole qu b coise pr sente des domaines g n raux de formation utiliser comme points de r f rence pour contextualiser les apprentissages et le d veloppement des comp tences travers les diverses disciplines et d autres activit s ducatives Par exemple le domaine g n ral de formation Orientation et entrepreneuriat donne un sens aux situations d a
23. ar ne avant d avoir re u l information la r forme arrive plus vite que le temps de pr paration n cessaire la mettre en op ration Notre mandat s largit mais pas les ressources Jos e Avec l av nement du projet personnel d orientation les jeunes sont mieux pr par s qu autrefois Il devient alors possible d aller plus loin dans le counseling et faire de l orientation Nicole Malgr tout le renouveau est pour le mieux Les efforts conjugu s de tous les aspects de la r forme devraient avoir un r sultat positif sur l l ve Nous pourrons aller plus loin dans nos interventions car en ce moment lorsque les l ves se pr sentent notre bureau on part de tr s loin en termes de d veloppement vocationnel Line Mais est ce que cela va vraiment apporter quelque chose tout compte fait Difficile dire Le renouveau fait en sorte que notre expertise est plus consid r e qu avant et nous am ne fonctionner d une fa on moins traditionnelle o le rapport individuel est moins pr sent Peut tre que certains c o sont moins confortables avec cette dimension Pour d autres c est enfin l occasion de sortir de l isolement S bastien Nous passons d un vase clos un circuit ouvert Par contre on soul ve le danger que le c o se perde dans le tourbillon des changements Force est d admettre que le 2 b renouveau n est pas venu avec un mode d emploi La difficult dem
24. ations compl tes sur concr tes les professions de professions les formations gt par profil personnel les perspectives d emploi par exp rience de travail les statistiques de placement par domaines professionnels par besoins combler dans la soci t de formations par CURSUS Le site officiel de l information scolaire et professionnelle s offre un par domaines professionnels Pour ses activit s REP RES EST pour son WEBFOLIO de connaissance de soi de l aide la planification de de connaissance du milieu carri re du travail de la m moire de ses de connaissance du milieu recherches de ses explorations de la formation et de ses exercices dans de bilan REP RES et hors REP RES E GRICS Technologies au service de l ducation 514 251 3730 Wwww grics qc ca 4 Semaine qu b coise de l orientation SQO du 2 au 8 novembre 2008 un projet pour sol une place dans le monde En ligne d s la mi octobre sur notre site Web www orientation qc ca MAXIMISEZ LA VISIBILIT DE VOS ACTIVIT S ET DE LA SQO Comment faire pour inscrire votre activit et pour commander les outils promotionnels C est simple comme tout Rendez vous sur le site de l Ordre dans la section r serv e aux membres sous la rubrique Semaine qu b coise de l orientation e Remplissez le formulaire en ligne et suivez les indications pour nous le retourner Vos activit
25. aveur d une telle op ration comme Entre temps un autre pr si dent a t nomm la t te de l Office En janvier 2008 nous avons achemin ce compl ment d information au pr sident actuel M Jean Paul Dutrisac et une rencontre tait pr vue en avril ou mai quelques mois avant que vous lisiez ces lignes Aussi nous vous annoncions dans la m me foul e que l Ordre afin de se pr parer l ventualit de la s paration adopterait le fonctionnement le plus autonome possible pour chacune des professions Autonomie des professions Que veut dire un tel fonctionnement pour le secteur orienta tion Cela touche particuli rement l organisation des services pour le d veloppement de la profession En effet tel qu il a t entendu tous les services reli s directement la protection du public continuent d tre assum s financi rement par l Ordre ind pendamment des secteurs Le Bureau du syndic est toujours sous la supervision de la syndic M Louise L vesque Vachon c o et ces d penses ainsi que celles du comit de discipline du comit de r vision des plaintes ainsi que des enqu tes particuli res effectu es par l inspection professionnelle sont partag es part gale parce qu elles sont li es tr s troitement notre mandat de la protection du public Impacts sur les autres services Direction g n rale la directrice g n rale et secr taire continue d administrer les affaires coura
26. bor partir des recherches de Mme Godelieve Debeurme de l Universit de Sherbrooke Clicfran ais propose plus de 50 activit s d apprentissage visant la r alisation de trois projets p dagogiques PUBLICATION D UN MAGAZINE Ce projet permet l l ve de e 5 approprier de l information l exploiter et en tirer profit e D velopper son jugement critique face aux informations R diger des textes vari s reportage critique po me chronique ditorial Partager sur les productions crites r alis es gt D NOUVELLES FORMATIONS i f m Le intervention en situation de crise suicidaire institut et trouble de la personnalit VICIORIN psychologie de la personnalit Montr al 275 taxes incluses i les 18 et 25 novembre 2008 les 17 et 24 f vrier 2009 j r Ea Pi p if r z Alle gii JBl Je TA nes ge IET YEI ON He aike tract Cl al Land il y trouble de l personnalit et mieux g rer les agirs m R adaptation physique et trouble de la personnalit Mi ux compr ndre comment le trouble de la personnalit compliigue te NOCESSUS de real api ation et ithe cer le AOLvVeAUX OUT INTENVENTION Montr al 275 taxes incluses les 19 et 26 mars 2009 gt PERFECTIONNEMENT DE 3 JOURS LES TROUBLES DE LA PERSONNALIT INTRODUCTION A L INTERVENTION Montr al 375 taxes incluses Groupe les 22 29 octobre et 12 novembre 2008 Groupe B les 5 12 et 26 f vrier 2
27. cole qu b coise transformation et adaptation dans cette revue 3 http www mels gouv qc ca sections programmeFormation secondaire2 medias 1 pfeq_chap1 pdf chapitre 1 pages 24 26 en pratique ao t 2008 en pratique Las dossier J Tout au long de la d marche exploratoire et m tacognitive soutenue par le PPO les l ves apprennent s orienter ils apprennent ainsi planifier et r aliser eux m mes des d marches exploratoires de plus en plus complexes avoir recours des ressources documentaires et mat rielles logiciels d information scolaire et professionnelle visites virtuelles outils d exp rimentation etc et des ressources humaines notamment les conseillers d orientation Ils d veloppent ainsi leurs ressources internes par exemple strat gies m tacognitives et exploratoires attitude consolident leur profil personnel centres d int r t aptitudes etc et laborent des hypoth ses de parcours scolaires et professionnels Ils sont en d marche consciente d apprentissage de l orientation Ax sur une d marche individuelle avant tout ce programme am ne l l ve choisir les m tiers les professions ou les secteurs qu il souhaite d couvrir gr ce l encadrement soutenu d un enseignant qui veille largir son champ d exploration et qui l aide effectuer un retour sur sa d marche en vue d assurer le d veloppe ment des comp tences du programme Le PP
28. ctives Milieu social Discipline personnelle Monde scolaire Savoirs Comp tences Monde du travail Int r ts Valeurs Image de soi personnelle BROWN S D et R W LENT Handbook of counseling psychology Wiley and son 2000 LENT R W et G HACKETT Carreer Self Efficacy Empirical Status and Future Directions Journal of Vocational Behavior 30 3 1987 p 347 382 LENT R W S D BRowN et G HACKETT Toward a Unifying Social Cognitive Theory of Career and Academic Interest Choice and Performance Journal of Vocational Behavior 45 1 1994 p 79 122 Livres et liens utiles Livres KI LAFORTUNE Louise MOUSSADAK Fttayebi et Philippe JONNAERT Observer les r formes en ducation Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec 2007 http www puq ca produits D1464 D1464_FPR pdf a GOSSELIN Gabriel et Claude LESSARD Les deux principales r formes de l ducation du Qu bec moderne T moignages de ceux et celles qui les ont initi es Sainte Foy Presses de l Universit Laval 2008 http www pulaval com catalogue les deux principales reformes rsquo education 9107 html Les liens utiles Documents consult s le 1 mai 2008 Le renouveau p dagogique MELS http www mels gouv qc ca lancement Renouveau_ped index htm Observatoire des r formes en ducation UQAM http www ore uqam ca La r forme de l ducation F d ration des syndicats de l enseignement CSQ http www fse qc net fra reforme
29. d orientation en passant par l expansion rapide de la profession et la constitution d une corporation en 1963 l entr e dans le Code des professions en 1973 l obligation de d tenir une ma trise en 1987 la f minisation du nom de la Corporation en 1988 le passage de corporation ordre en 1994 et l int gration des psycho ducateurs et psycho ducatrices en 2000 notre groupe a continuellement t appel se red finir Or comme une personne envisageant son avenir nous pouvons nous laisser guider par notre impression qu il nous manque quelque chose ou par une conscience plus aigu de nos propres potentialit s ou encore par les demandes voire les pressions qui nous visent Celles du monde politique scolaire patronal m diatique bref de toute la soci t dans sa complexit Et comme une personne qui envisage son avenir nous avons int r t prendre le temps d y r fl chir de cheminer poser des gestes interroger Nous sommes collectivement responsables de ce que nous devenons Sans perdre de vue l objectif d offrir au public des services comp tents tout en faisant face aux enjeux qui se pr sentent Ainsi dans la mise en uvre d une loi projetant de nous r server en partage avec d autres professionnels des activit s haut risque de pr judice envers une client le vuln rable nous devrons examiner de pr s nos comp tences notre inter disciplinarit notre conception de nos services notre man
30. e ao t 2008 en pratique m dossier La pratique de l orientation dans le contexte du renouveau p dagogique Carole Viel c o responsable des programmes Projet personnel d orientation et Exploration de la formation professionnelle Direction des programmes minist re de l ducation du Loisir et du Sport Christiane Daigle c o responsable de l approche orientante Coordination des services compl mentaires Direction g n rale de la formation des jeunes minist re de l ducation du Loisir et du Sport Avec sa mission de qualification l cole tout comme ses divers intervenants doit amener les jeunes actualiser leur potetiel en vue de leur vie professionnelle Le Programme de formation de l cole qu b coise et le cadre de r f rence des services ducatifs compl mentaires pr sentent de nouveaux paradigmes qui placent notamment l l ve au c ur de l action et privil gient des activit s ducatives r pondant le plus possible ses besoins Dans ce contexte accompagnement des l ves par les enseignants et les professionnels rev t une importance particuli re et am ne des changements sur le plan des pratiques Les conseillers d orientation de par leur fonction sont particuli rement concern s par l approche orientante AO et les programmes du domaine d apprentissage du d veloppement professionnel entre autres par le projet personnel d orientation PPO Ils doivent envis
31. ement Nous en avons tous entendu plus ou moins parler Mais nous comme c o qu en pensons nous Et surtout qu en savons nous r ellement Ici avant de poursuivre j entends tout de suite certains dire que ce questionnement ne les concerne pas puisqu ils n uvrent pas dans le milieu scolaire Il est certain que de prime abord ce sont surtout les c o du niveau secondaire qui sont directement touch s Mais la connaissance et la compr hension des changements dans le syst me scolaire entre autres en ce qui a trait la sanction des tudes incombent tous les c o peu importe leur secteur de pratique Ce dossier n a pas pour objectif de prendre position mais bien de vous outiller le mieux possible l aide de divers articles et r f rences afin de vous permettre de juger par vous m mes de la situation actuelle Nous avons collig cinq articles provenant de diff rents horizons Les deux premiers vous donneront une vision plus conceptuelle des origines et du d veloppement du renouveau p dagogique c est dire la philosophie de base ainsi que le d ploiement que l on en conna t Les deux articles suivants permettront de comparer cette premi re vision th orique celle plus terrain de c o en scolaire de niveau secondaire savoir quelles sont leurs opinions propos de tous ces changements Puis concr tement selon certaines donn es voit on des diff rences dans l octroi de ressources en orientatio
32. ent pas ce que l on fait notre r le est encore m connu et nous avons souvent mauvaise presse La plupart du temps la demande d avoir plus de ressources en en pratique ao t 2008 en pratique dossier I orientation demeure lettre morte Nous n avons d autre choix que de nous demander comment nous allons faire les choses autrement afin d apporter l aide laquelle les l ves ont droit Voil ce qui traduit un des grands irritants des c o en milieu scolaire celui d avoir affirmer son premier mandat afin de faire de l orientation justement Mais est ce vraiment une force des c o cette capacit de s affirmer et de prendre sa place Ce n est peut tre pas donn tous noter qu il n est crit nulle part dans le descripteur du mandat qu il faut d fendre son mandat Et l approche orientante dans tout cela Pour plusieurs de nos interview s l approche orientante en est encore ses premiers balbutiements malgr son coup d envoi au d but des ann es 2000 On remarque qu elle n est pas int gr e dans les pratiques ducatives des enseignants et dans la culture de l cole Souvent le r le du c o en cette mati re s est r sum former un comit d implantation et soutenir ses initiatives S bastien Force est d admettre que c est un gros cheval de bataille que le c o porte seul sur ses paules au bout du compte Jusqu maintenant l implantation de l approche orientan
33. er Marie Pier V Bergeron Sophie 1 Bergeron Val rie IV Bernier Anick II B rub Val rie lID Bilodeau Julie Bilodeau Marjorie I Bilodeau Sylvie lI Boily M lanie lI Boisvert V ronique ll Boivin Marie Jos e II Boulianne Fanny Il Bourque St phanie V Brassard Carine V Brochu V ronique lI Burns Sandra lI Calvert M lanie IV Carbonneau Christina Kim I Chamberland Manon lI Chamodraka Martha V Champagne B langer Barbara III Chandonnet Morin Katia II Chapados Virginie Ma t lI Charrette Louise II Charette Dussault lyse V Chouinard S m s IV Clermont V ronique IV C t M lissa II Da Piedade Isabelle VI ms chronique de la o directrice g n rale BIENVENUE aux nouveaux membres conseillers et conseill res d orientation depuis le 8 mai 2007 d Auteuil Louis lI de Chevigny Marie Jos e VI De Silva Nilmini IV Deraps Rina IV Di Vita Nathaly lI Doucet Nathalie II Drouin Marie Mich le II Dub Manon I Dufort Alexandra V Dufour M lanie II Dupont Jonathan Il Dupuis Sylvy lI Fafard Denis IV Farah Patricia V Fontaine Vicky IV Gagn Caroline lI Gareau M lina IV Gaudette Genevi ve V Gauthier Marie ve VI Gilbert Maryse lI Giroux Jacques VI Godin Johanne V Grenier Val rie II Groguh Sadia V Guillemette Annie IV Guilmette Sylvie II Gui
34. eure la fid lit sa mission premi re et d en viter la d rive afin d emp cher notre propre naufrage Bref ce nouveau rayonnement social que nous apporte le renouveau pourrait bien avoir son prix Quels sont vos souhaits et vos perspectives dans le contexte du renouveau en regard de l orientation Jos e Peut tre que le renouveau une fois bien install va amener le jeune se mobiliser davantage et tre plus engag dans son processus d orientation Ainsi on arr tera de nous mettre tout dans les mains Nous reviendrons un r le d accompagnement avec un vrai r le de counseling en pratique ao t 2008 en pratique dossier Martine Je constate que notre expertise arrive souvent sur le tard car les programmes arrivent tout ficel s J esp re qu l avenir nous serons consult s dans l laboration de ceux ci surtout quand l orientation occupe une place aussi importante Line J esp re que le renouveau permettra l l ve de cheminer plus vite d tre mieux pr par de fa on diminuer nos inter ventions d urgence Nicole En scolaire nous sommes cens s tre une profession de pr vention mais dans les faits nous faisons presque exclusi vement du curatif J esp re que nous pourrons retrouver notre juste place S bastien Bien que j aie toujours la crainte de glisser vers des t ches cl ricales ou de migrer vers l habituel coupure de services aux l ve
35. eux se conna tre et de le soutenir par rapport aux diff rents choix qu il aura faire au cours de sa vie scolaire et professionnelle dont ceux que le deuxi me cycle du secondaire lui propose Cette approche par sa nature int grative offre de nombreuses occasions de r pondre aux besoins d orientation des l ves l int rieur de diff rentes activit s ducatives Par exemple les activit s parascolaires d j en place offrent diff rentes occa sions l l ve de se conna tre de cibler ses centres d int r t et de cerner ses aptitudes et ses attitudes De plus des situations d apprentissage et d valuation pourraient devenir orientantes gr ce l ajout d un temps de r flexion sur soi d une contextu alisation etc Par ailleurs comme l approche orientante peut tre mise en uvre par l entremise d activit s fort vari es notamment pour tenir compte des particularit s des l ves et des milieux elle Les deux comp tences vis es par le PPO am nent les l ves apprendre r aliser une d marche exploratoire d orientation et se situer au regard de leur orientation scolaire et professionnelle 5 Un rapport de recherche produit par le MELS concernant l exp rimentation du PPO est accessible sur le site Web suivant www mels gouv qc ca stat recherche index htm www mels gouv qc ca sections programmeFormation secondaire2 index asp page programme chapitre 1 du PFEQ page 19 en pratique ao
36. g de projet la mise en place de la communaut virtuelle de partage n cessitera plusieurs tapes dont la premi re consistera effectuer une recension des divers outils d velopp s par les intervenants travers la province cet effet vous serez sans doute sollicit s si ce n est d j fait pour cette recension En parall le des recherches seront effectu es afin de d terminer la plateforme informatique pouvant h berger le site Internet et permettre le fonctionnement du groupe de discussion Finalement un plan de communica tion sera d velopp pour faire conna tre la communaut virtuelle de partage et une valuation globale du projet sera r alis e Vous pouvez suivre les diff rentes tapes de d veloppement du projet sur le site Internet de l Ordre dans la section membres sous la rubrique D veloppement professionnel Journ e de formation continue 2008 de l OCCOPPQ 19 septembre Montr al P A Mt SAO OA LEE Le r le conseil actualiser son pouvoir d influence Assembl e g n rale Remise des prix de l Ordre Information Pierrette Savard secr taire la formation continue psavard occoppq qc ca en pratique ao t 2008 en pratique vie universitaire L gt sl d j i A Ji 1 il 11 hf LA L Inventaire visuel d int r ts professionnels IVIP UNIVERSIT DE EJ SHERBROOKE Description de l IVIP L Inventaire visuel d
37. galement l affaire des parents des l ves ainsi que de tout citoyen qui contribue en assumer les frais et qui ne serait ce qu indirectement sera dans sa vie civile ventuellement tributaire de la capacit de l cole former des citoyens comp tents et au service de la communaut Ceux et celles qui pr sident ces d cisions de transformer l cole sont ainsi imputables devant tous les membres de la communaut de leurs actes et de leur choix Faire l cole quelque titre que ce soit n est pas une mince chose C est un d fi la fois exigeant et exaltant L ducation est galement un bien culturel La fa on d y faire est troitement li e la culture g n rale de la soci t au sein de laquelle se fait l cole Que la Su de s accommode fort bien de cotes sous forme de lettres pour illustrer les r sultats des l ves dans leur bulletin scolaire alors que la Suisse s est r v l e incapable de tol rer cette proc dure et a choisi de revenir des r sultats exprim s en chiffres traduit sans quivoque que les traits culturels d une soci t sont galement pr sents en ducation La forme d un bulletin scolaire doit prendre en consid ration ce rapport cole parents soci t Le Qu bec n y a pas chapp avec son retour au bulletin chiffr Les conseillers d orientation qui uvrent en milieu scolaire le disent bien Dans cette responsabilit qui leur est d volue d accompagner les l ve
38. i re de g rer notre professionnalisme Puisque cette loi vient r crire notre champ d exercice nous aurons nous situer face celui ci voir comment il nous interpelle individuellement ou collec tivement et saisir comment il nous situe face aux autres Devant les enjeux de p nuries de comp tences et de mobilit de main d uvre nous aurons l occasion de nous positionner comme acteurs capables d intervenir entre les aspirations et l int grit des personnes d une part et les besoins conomiques de la soci t qu ils forment d autre part en cherchant agir de mani re thique avec nos comp tences et notre pouvoir d intervention fortement sollicit s Dans un Qu bec cherchant mieux faire participer tout le potentiel de la main d uvre des personnes loign es du march du travail jusqu aux immigrants aux comp tences mal reconnues en passant par les masses de travailleurs d class s nous pourrons affirmer notre r le d expert des probl matiques socioprofessionnelles et de l intervention dans la dynamique personne travail Dans la poursuite du renouveau p dagogique nous serons en mesure d entendre les besoins des l ves comme des intervenants aux prises avec les objectifs les choix les ressources les ambigu t s en prenant la place la parole et l action correspondant notre compr hension de notre r le qui n est pas compris de la m me mani re par tous tout en nous positionna
39. i ont pris en charge leur propre d marche d orientation plut t que d attendre d tre orient s On a constat qu un l ve qui fait appel un conseiller d orientation dans le cadre du PPO est plus conscient de ses besoins L implantation du PPO am ne galement les professionnels collaborer troitement avec les enseignants de ce nouveau programme Ils mettent alors leur expertise contribution pour les appuyer en classe ou individuellement ou encore afin d laborer des situations d apprentissage et d valuation tenant compte des besoins particuliers d un groupe d l ves Mentionnons que au deuxi me cycle du secondaire le PPO se r alise dans un temps fort de la d marche d approche orientante amorc e depuis le dernier cycle du primaire L approche orientante Elle favorise l implantation du renouveau p dagogique En effet elle se rattache aux vis es du Programme de formation de l cole qu b coise tout comme la mise en uvre des pro grammes des services ducatifs compl mentaires Le personnel professionnel de l orientation est donc appel d velopper une compr hension globale du renouveau p dagogique et des diff rents changements qu il am ne L approche orientante est en fait une d marche qui offre un accompagnement de l l ve d s la fin du primaire Elle place l l ve au c ur m me de sa d marche d orientation Elle a pour but entre autres d amener l l ve mi
40. ier musique L ducation n est pas et ne sera jamais une science exacte un domaine dont tous les intrants de m me que chacune des variables sont connus l avance fig s dans le temps et l espace et sous contr le total C est pourquoi il ne peut y avoir en ducation de garantie absolue de r sultats quant l impact des choix qui s op rent particuli rement dans une perspective de changement L ducation n en est pas moins une science pour autant une science dite humaine qui s appuie sur de solides connaissances du ph nom ne de l apprentissage de m me que du comporte ment humain C est une science qui nous demande de r unir nos connaissances de r fl chir d analyser de comparer et de prendre des d cisions pr sentant un haut niveau de probabilit quant leur capacit de produire les effets recherch s C est ce qui s appelle l expectative de r sultat Connaissance recherche et expectative de r sultat n en appellent pas moins la n cessit d exercer une rigueur constante des fins d ajustement de r gulation qui visent pr cis ment mieux assurer l atteinte de ces r sultats recherch s Bien public et culturel Par ailleurs rappelons que l ducation est la fois un bien public et un bien culturel Bien public car l ducation n est pas l apanage exclusif des gens des m tiers de ceux et celles qui font l cole ou qui s affichent comme des sp cialistes du domaine L ducation est
41. imon V Gagnon Karine IV Gigu re Michel IV Gilday Lizette V Girard Gontran II Gosselin Solange IlI Gosselin Julie IV Guay Marjorie lI Gu rin Daniel 00 Hivon Chantal Il Jobin Nadine II Joseph Nathalie lI Lamarche Constance V Lamontagne Manon l Lavoie Christine Ann V Lef bvre Dani le IV Lemonde Martine IV L vesque M lanie 00 Lightstone Claire V MacEachern Lorna V Marcotte Jean lI Martin Val rie II Martin Isabelle 00 Mathieu Marie II Mongrain Annie V Ndagije Jidiri 00 Panagopoulos Leclerc Dina V Pelletier Sonia V Pelletier Nathani le 00 Pennober Charles V P pin Michel II Perreault Nathalie II Perreault Val rie 11 Racicot Jean Michel VI Raymond Cindia III Rheault Fran ois III Rosales Adriana IV S n chal H l ne lI Sheikh Irum V Tourigny Maryse III Trudel Dominique lI Vanderhoost Monique VI Venditti Gail Anne VI Vermette Louanne 00 Villeneuve Jeanne II Vincent Ren VII Wineberg Michal V RENOUVEAU P DAGOGIQUE ET ORIENTATION un virage vers le r le conseil Depuis quelques ann es d j nous entendons parler dans le monde de l ducation du renouveau p dagogique Nous avons vu ou entendu dans les diff rents m dias les r actions des enseignants des directions d tablissements scolaires ainsi que les pr occupations et inqui tudes des parents face ce chang
42. ion et l accroissement de son sentiment d efficacit per sonnelle explorer s engager dans la s quence vocationnelle et miser sur ses exp riences de r ussite et sur ses valeurs pour se construire le projet identitaire d tre comp tent dans un domaine donn et de voir cette comp tence reconnue socialement Cette approche inclusive et agissante en plus de se nourrir des recherches de Bandura peut largement puiser dans les tudes de la motivation intrins que des strat gies de coping et dans celles de la psychologie positive Les neuf segments qui composent le guide pour s orienter constituent en quelque sorte la synth se et la mise jour d une multitude de recherches exp rimentales qui ont t r alis es au cours des vingt derni res ann es gt b Nul doute que la nature inclusive et sur mesure du mod le saura inspirer aux conseillers leur propre renouveau au sein d une r forme p dagogique ax e sur l implication de l l ve et sur sa capacit mobiliser ses connaissances et ses habilet s dans le contexte souvent in dit d un projet ou d un travail de longue dur e qu il doit mener terme et avec comp tence Tous les espoirs ne sont ils pas permis L occasion est saisir Pour la suite bient t vous pourrez vous joindre Destinationr ussite com destination reussit e com F Ressources internes Les neufs segments Ressources externes Personnes significatives Attitudes proa
43. lers d orientation que pour les autres acteurs du milieu tels les ensei gnants les parents les professionnels des services aux l ves Mais encore faut il disposer de temps d outils et de ressources pour offrir un tel accompagnement Soucieux de la qualit des services offerts par ses membres ainsi que des responsabilit s qu ils doivent assumer l Ordre a entrepris un dialogue constructif avec le MELS afin d identifier des pistes de solution r pondant aux besoins de soutien exprim s par les c o dont la pratique professionnelle volue avec les changements g n r s par le renouveau p dagogique Parmi ces solutions la journ e de formation pr colloque aura t un moment privil gi pour changer sur l volution de la pratique de l orientation en milieu scolaire Dans le m me ordre d id es un protocole d entente a t sign avec le MELS dans le but de mettre sur pied une communaut virtuelle de partage visant aider les intervenants accompagner les l ves dans les diff rents choix qu ils doivent effectuer Une communaut virtuelle de partage est un lieu convivial d information de formation et d change qui permet de s outiller et d enrichir une partie de sa pratique professionnelle Vous pouvez d ailleurs consulter un exemple de communaut virtuelle de partage sur le site du Service national du R CIT du d veloppement professionnel http www recitdevprof qc ca Sous la responsabilit d un char
44. les seuls conseillers nous sentir encapsul s culturellement et institutionnellement dans une mani re de faire standardis e qu il faudrait pourtant d construire pour pouvoir r pondre sp cifiquement la situation unique et personnelle de chaque l ve Pour une orientation inclusive et sur mesure L approche orientante telle que v cue et exp riment e dans les classes du primaire et du premier cycle du secondaire s adresse tous et fait en sorte d offrir des contextes de r alit des activit s orientantes susceptibles d veiller les l ves eux m mes et au monde du travail Il s agit d une premi re exploration informelle variable selon les milieux dont on ne sait trop qui en profite vraiment et de quelle nature s av rent les effets Vient un temps o se pose la question de savoir ces jeunes vont ils pouvoir s engager dans un processus d exploration autodirig e de structuration identitaire et de prise de d cision Quand vont ils tre interpell s personnellement s occuper de leurs affaires Cette simple perspective inclusive suppose que chaque l ve soit engag dans une d marche voulue et assum e Ainsi au lieu d attendre le moment d une date butoir et d un choix oblig chacun pourrait s occuper activement de sa situation vocationnelle et verrait l am liorer en fonction de son bien tre et de sa r ussite scolaire et professionnelle Voyons un peu la transformation qui s op re lo
45. mme s il s adressait moi Non pas que je veux changer le monde mais plut t que le d fi comporte en lui m me une occasion de mettre profit disons le ma longue exp rience Ce besoin n est pas seulement le n tre Pas plus tard qu en l an 2000 Brown et Lent 2000 ont proc d la m ta analyse de 62 tudes exp rimentales sur les pratiques d orientation aux tats Unis Ce qui fait surtout l objet de consultation connaissance par le sujet de ses int r ts professionnels et avec une moindre insistance celle des valeurs de vie et de travail Par ailleurs il n est jamais question de tests objectifs d aptitudes et l auto valuation par le client devant lui servir se comprendre ou g n rer des possibilit s professionnelles n est mentionn e que dans 30 des tudes De mani re g n rale les conseillers aident syst matiquement les clients reconna tre leur int r t vocationnel et d couvrir les codes RIASEC et pour le reste c est assez peu Brown et Lent 2000 concluent d ailleurs leur tude en mentionnant que l int r t des clients serait mieux servi par les conseillers si ces derniers se centraient davantage sur les particularit s de la dynamique unique de chacun des clients face leur choix vocationnel plut t que tel que le rapporte la litt rature sur l offre d un processus d intervention identique pour tous one size fits all approach Cela fait voir que nous ne sommes pas
46. mond Am lie II Hall Nanny VI Handfield Guylaine lI Hardy Guylaine lI Harvey Lydia 11 Hayart Fran ois II H bert Lucie I Hudon Vanessa V James Tonia IV Jolicoeur Marianne II Korah Catherine V Kovalak Angela V Labrecque Marie Jos e lI Lacasse St phanie II Lachance Maryse V Lacombe Isabelle IV Lafreni re Marc Antoine II Lalibert lise IV Lamarche Jonathan ll Landry Marie ve II Langlois H l ne 11 Lapointe Claude ll Larriv e Manon IV Lavoie Myl ne II Lavoie Andr anne V Leblanc Maude IV Lechasseur Isabelle V Leherte Steve V Lehouillier Marie Anne II Lemay Isabelle V Lepitre Jos e IV Letellier Caroline IV L vesque Julie V Lizotte Genevi ve VII Loignon Karina IV Lord Catherine II Maguire Suzie IV Malouin Natacha II Marcotte Billy 11 Marcoux Chantal Il Michel Barbara Elisabeth I Milani Tania IV Moisan Mireille HI Panagopoulos Maria V Par Jos e IV Pelletier Marie H l ne III Pelletier Nathani le 00 Pelletier Marie H l ne V Perras France lII Plamondon Sylvie IV Poirier Isabelle VII Polomeno Debra V Poulin M lanie lI Poulin Maryse IV Pronovost Marie Sol IV Proulx Marianne V Provost Roxane VII Raco Antoinette V Richler Liora V Robitaille Louise lI Roy Chantale lI Santa Maria Barbagallo Lisa V S n chal
47. n dans le r seau scolaire Nous terminerons ce dossier avec un article qui nous propose de sortir de nos cadres d intervention habituels en mettant davantage l accent sur les comp tences tel qu il a t sugg r par le renouveau p dagogique et sur le sentiment d efficacit personnelle en utilisant la r ussite de l l ve comme outil orientant en passant d une orientation pour tous une orientation pour chacun LA CONSEILL RE D ORIENTATION LYNE BEAUDOIN avait la responsabilit de ce dossier th matique portant sur le renouveau p dagogique Responsable de la forma tion chez Septembre diteur elle agit aussi titre de tuteur pour la formation distance en tenue de dossiers l OCCOPPR et travaille au d velop pement de sa pratique priv e Comme autres exp riences madame Beaudoin a uvr dans le domaine de l employabilit dans le milieu scolaire orientation et approche orientante et dans le domaine organisationnel en pratique ao t 2008 en pratique dossier L cole qu b coise transformation et adaptation Pierre Bergevin sous ministre adjoint l ducation pr scolaire et l enseignement primaire et secondaire minist re de l Education du Loisir et du Sport Depuis bient t un demi si cle le syst me d ducation de l cole primaire et de l cole secondaire au Qu bec s affiche comme l un des quelque 10 meilleurs au monde Les r sultats des l ves q
48. nt dans un syst me complexe et pas toujours compl tement en mesure d assumer ce vers quoi il s engage Pour pouvoir faire face ces d fis serons nous en mesure de nous r f rer une conscience une comp tence un discours collectifs Que ce soit dans la foul e du colloque 2008 dans les activit s de visibilit de la Semaine qu b coise de l orientation 2008 dans l orientation strat gique de notre Ordre nous devrons claire ment dire reconna tre et agir ce que nous sommes selon la pertinence sociale des conseillers et conseill res d orientation Car notre profession ne peut tre qu une profession qui avance p en pratique ao t 2008 en pratique P chronique de la directrice g n rale ai AT 2 i Transition vers des ordres distincts o en sommes nous Ren e Verville c o M A P directrice g n rale et secr taire Nous vous informions au printemps dernier de notre intention de demander l Office des professions de donner suite la requ te de l Ordre concernant la constitution de deux ordres distincts Certains l ments de la r ponse de l Office tant rest s n buleux nous avons alors demand une rencontre avec son pr sident pour les clarifier Des pr cisions de notre part s av raient alors n cessaires pour faire avancer le dossier Nous avons donc pr par les arguments servant appuyer notre demande en faisant ressortir les l ments qui militaient en f
49. ntes de l Ordre conform ment aux grandes orientations et politiques tablies par le Bureau Toutefois une directrice g n rale adjointe a t embauch e en mai afin de la seconder dans ses t ches et de travailler en troite collaboration avec le secteur orientation et ce dans le but de pr parer la rel ve pour le futur Ordre des conseillers d orientation Services administratifs la directrice des services admi nistratifs poursuit son travail pour tout ce qui touche la comptabilit les finances les budgets la gestion de l infor matique et la gestion des installations mat rielles et ces d penses sont assum es part gale par les deux secteurs Communications le service des communications est maintenant divis par secteur professionnel et assum par une seule personne pour chacun des secteurs Toutefois le poste de coordonnateur aux communications est pass trois jours par semaine une journ e tant consacr e la formation continue Son r le est toujours de conseiller la direction g n rale et la pr sidence sur les diff rentes activit s de communication et de coordonner la production des publications pour le secteur orientation de voir la mise en place du plan de communication et la mise jour du site Internet D veloppement et soutien professionnel le charg d affaires professionnelles continue voir la mise en uvre de divers programmes visant le d veloppement pro fessi
50. ntre de sa situation dans la position centrale avanta geuse de pouvoir constater ce qui est acquis et ce qu il reste faire A 4 le sentiment de comp tence est meilleur pr dicteur du choix et de la r ussite que les mesures objectives quelques nuances pr s Ainsi le degr de confiance r ussir une mati re donn e ou une profession donn e devient un sujet de consid ration tout aussi important et tout aussi pr sent que l int r t consid r dans nos interventions professionnelles en pratique ao t 2008 en pratique dossier Le cercle ci joint montre en effet un personnage central tout dispos l action conscient qu il est de ses forces de ses r us sites et d un futur r alisable conscient des ressources qui lui sont accessibles et susceptibles de l aider dans l atteinte de ses buts Si le personnage toil ne correspond pas ce que vit l individu inclure l l ve il sert du moins d indicateur sur les condi tions mod les et possiblement entra nantes qui pourraient lui faciliter l entr e dans sa d marche d orientation Une telle reconnaissance de sa situation globale entra ne n ces sairement des cons quences sp cifiques m nent des actions orientantes la mesure de ses besoins de ses opportunit s et de ses priorit s Ainsi l orientation devient agissante personnalis e et contex tualis e avec comme principe moteur de faciliter l individu l acquisit
51. ollaboration r guli re universit ste Publicat Tanl OI uon OFIENTATIOI Mise en pages et illustration de la page couverture OCCOPPQ L RON Impression WWW OCCOppq qc ca Correctrice d preuves www orientation qc ca ru Information Ce p riodique est produit sur serveur vocal par A tnei sonnes na capees en pratique ao t 2008 en pratique billet du pr sident Une profession qui avance Laurent Matte c o pr sident secteur orientation Ily a dans la vie d une personne des p riodes riches en occasions d volution d enrichissement Les auteurs de notre propre commu naut scientifique nous ont bien clair s et soutenus sur ce sujet Qu on pense aux travaux de Danielle Riverin Simard c o ou de Jacques Limoges c o pour ne nommer que ceux l Il arrive que ces p riodes la fois mouvement es et stimulantes se pr sentent un groupe et m me une profession enti re Pour nous conseillers et conseill res d orientation l ann e 2008 2009 est sans l ombre d un doute une p riode o nous aurons l opportunit de faire des pas importants Cette oppor tunit proviendra autant de nous m mes et de nos aspirations que de la soci t dont nous faisons partie et qui nous confie des attentes et des responsabilit s Depuis la cr ation de la premi re association par Wilfrid thier jusqu notre projet actuel de cr ation d un ordre distinct pour les conseillers et conseill res
52. on et de diffusion de l information et nous agissons comme soutien aupr s de tous les acteurs de l cole Ainsi les occasions de collaboration sont beaucoup plus grandes qu autrefois Plut t que de focaliser nos interventions sur la cinqui me secondaire nous sommes maintenant impliqu s avec tous les l ves de l cole ce qui est tr s demandant Nos interview s ajoutent que le c o est appel s approprier rapidement les notions et les changements du renouveau afin de les expliquer notamment aux enseignants de former le personnel et d intervenir en groupe Nicole Il est difficile de se retrouver dans le renouveau p dagogique Le renouveau est un train que l on a d prendre rapidement Ce qui am ne la question suivante Comment faire les choses autrement tout en faisant nos interventions habituelles et en tant sollicit s de toutes parts cette question il n y a pas encore de r ponses claires Plusieurs mentionnent que la personnalit du c o colore en partie la gestion du service d orientation De plus comme le soulignent S bastien Barbeau et Nicole No l les c o en scolaire sont toujours appel s faire beaucoup d administration et cela les oblige se questionner sur leurs priorit s et s affirmer plus qu ils ne l auraient souhait Nicole Il devient important plus que jamais d tre solides et de prendre notre place car les risques de glissement sont grands Les directions ne sav
53. on la fonction Orientation sinon le conseiller lui m me s en trouve imputable On s tonnera ensuite que le conseiller d orientation soit mal connu ou per u Pourtant viendrait avec cette prise en charge une toute nouvelle culture que nous pourrions promouvoir et qui mettrait en vidence les carences actuelles rendant les jeunes aussi peu motiv s en ce qui concerne leur avenir et leur engagement La motivation s orienter La perspective d une orientation pour chacun nous fait r aliser par ailleurs que bon nombre de jeunes ne la veulent pas l appr hendent anxieusement et font tout pour repousser le plus possible le moment de la consid rer Ils font partie des ind cis qui ne seront pas plus d cid s et d termin s au postse condaire moins que nous comme intervenants puissions y faire quelque chose Comment expliquer une telle probl matique En principe l id e d envisager l avenir en faisant ce qu on aime ne devrait pas rencontrer une telle r sistance O se trouve donc la difficult Pr cis ment dans ce que la m ta analyse nous a rapport la question de l aptitude de la comp tence de la capacit est occult e du processus d orientation alors qu elle joue un r le primordial aussi bien dans les contenus d orientation que dans l orientation comme processus Le sentiment d efficacit personnelle SEP un concept cl pour la motivation r ussir et s orienter C est Albert Bandura
54. onnel des conseillers d orientation en vue d assurer la protection du public et d offrir un soutien aux membres en mati re de d veloppement professionnel La conseill re juridique poursuit son travail de soutien aupr s des conseil lers d orientation en mati re de compr hension de la r gle mentation de la d ontologie et de la tenue de dossier le temps qu elle consacrait ce secteur avant l autonomie des professions tant peu pr s le m me en ce qui concerne le service conseil Inspection professionnelle la coordonnatrice Pins pection qui coordonnait les deux secteurs est maintenant affect e uniquement au secteur orientation et travaille deux jours par semaine Concr tement les services offerts aux conseillers d orientation ne seront pas affect s par cette nouvelle structure organisation nelle toutefois il pourra y avoir certaines modifications dans les affectations de chacun Par exemple les formations offertes par la conseill re juridique seront probablement dispens es par une autre ressource relevant directement du secteur orientation Cette tape nous appara t importante pour que la transition vers la constitution d un Ordre distinct se vive avec le moins de heurts possible m en pratique ao t 2008 Adam Julie II Amane Amira IV Aspirot Rachel II Asselin Issa II Audet Karine 11 Beaudry Ferland Caroline III Beaulieu Jos e 00 Beaulieu Marie H l ne lI B lang
55. pprentissage et d valuation de plusieurs programmes avec l intention ducative d amener les l ves entreprendre et mener terme des projets orient s vers la r alisation de soi et l insertion dans la soci t Cet apport des domaines g n raux de formation concerne autant les mati res telles que le fran ais les arts la math matique la science et la technologie etc que les nouveaux cours offerts au deuxi me cycle du secondaire ou encore les activit s parascolaires par exemple celles li es la vie scolaire Le projet personnel d orientation PPO Dans le parcours de formation g n rale appliqu e les l ves suivent le cours de PPO titre de mati re obligatoire d s la troisi me secondaire tandis que ceux du parcours de formation g n rale peuvent le choisir titre de mati re option pendant le deuxi me cycle du secondaire Il existe sept programmes dans le domaine d apprentissage du d veloppement professionnel Projet personnel d orientation Exploration de la formation professionnelle Sensibilisation l entrepreneuriat Pr paration au march du travail Pr paration l exercice d un m tier semi sp cialis Sensibilisation au monde du travail et Insertion professionnelle On peut les trouver l adresse lectronique suivante http www mels gouv qc ca sections programmeFormation secondaire2 index asp page professionnel Se r f rer l article de M Pierre Bergevin L
56. rgent de l A O Qui n a jamais entendu ce genre de dol ances lorsqu on aborde la situation des conseillers d orientation et des ressources disponibles pour r pondre aux besoins des l ves D ailleurs ces m mes plaintes proviennent galement d autres groupes professionnels ou intervenants en ducation Par contre qu en est il r ellement de la situation des conseillers d orientation Le texte qui suit propose des pistes pour documenter la situation selon les donn es du minist re de l ducation du Loisir et du Sport mais galement en se basant sur la perception des c o sur le terrain au moyen des r sultats d un court sondage Sondage envoy en janvier 2008 par voie lectronique 450 c o pratiquant dans les coles secondaires publiques et priv es de la province 130 c o ont rempli et retourn le questionnaire Ce dernier comportait 5 questions 1 Y a t il eu augmentation maintien ou diminution des ressources en orientation 2 S il y a eu augmentation quel type de poste 3 Selon vous les ressources en orientation sont suffisantes peu suffisantes tr s peu suffisantes 4 Y a t il une personne responsable de l A O dans votre milieu 5 Y a t il une personne responsable de l A O dans votre commission scolaire en pratique ao t 2008 en pratique dossier Dans les livres Lorsqu on consulte le document R gles budg taires commis sions scolaires 2007 2008 produit par le MELS
57. riode dans laquelle les gestionnaires et les conseillers d orientation s interrogent sur la d finition du r le et des t ches de ces derniers De par leur sp cificit ces sp cialistes deviennent des agents de changement importants qui conjointement avec les gestionnaires peuvent contribuer la mise en uvre de toutes ces nouveaut s apport es par le renouveau dans leur milieu En ce sens le leadership des commissions scolaires et des directions d cole est primordial pour que chaque l ve puisse tre accompagn dans son projet de vie Un tel accompagnement suppose que la pratique de l orientation s exerce dans un milieu scolaire qui se fait aussi orientant pour l l ve Beaucoup d initiatives heureuses t moignent des efforts consentis pour que l l ve soit ainsi accompagn Il est r jouissant de constater que plusieurs milieux r fl chissent et agissent afin de relever ce d fi car c est ensemble que nous arriverons aider chaque l ve r ussir sa vie i en pratique ao t 2008 en pratique dossier TABLE RONDE Renouveau p dagogique et orientation des c o t moignent PROPOS RECUEILLIS PAR CLAUDE NADON CONSEILLER D ORIENTATION LA COMMISSION SCOLAIRE DE LA RIVI RE DU NORD RESPONSABLE DU COMIT DES C O EN SCOLAIRE L OCCOPPQ Jos e Boucher Commission scolaire du Lac T miscamingue Line Roy Commission scolaire des Rives du Saguenay Martine Trudel Commission scolaire des Samares
58. roupe avec ou sans la passation de l Inventaire sont disponibles Les propri t s psychom triques de l IVIP ont t tablies partir de quatre chantillons de plus de 450 sujets jeunes et adultes peu scolaris s fr quentant des institutions scolaires et des services publics d aide l emploi Les r sultats obtenus t moignent de la fid lit et de la validit de l Inventaire R cents d veloppements apport s l IVIP Gr ce au soutien financier du Centre de transfert pour la r ussite ducative du Qu bec l IVIP fait actuellement l objet de r cents d veloppements dont la cr ation d une version en ligne de l Inventaire et des strat gies d exploration professionnelle et la mise jour de la version imprim e parue en 2000 Ces travaux r pondent une demande croissante des intervenants des milieux de pratique pour l obtention d un tel mat riel et cherchent combler les besoins d aide en orientation pr sents chez les client les vis es connaissance de leurs caract ristiques personnelles et professionnelles des exigences relatives aux emplois accessibles et au monde du travail etc Possibilit s d utilisation de l IVIP Outre les diverses applications possibles de l IVIP chez les client les adultes pr cisons que cet inventaire et ses stra t gies d exploration professionnelle actuelles et d velopper s int grent bien aux vis es du Parcours de formation ax e sur l emploi utilisa
59. rsque l on pense l orientation d une mani re inclusive Le pour tous fait talage des services mais laisse venir les l ves ceux qui veulent bien s informer et consulter Mais que faisons nous des autres Ce qui est vrai des services individuels l est aussi de toutes les interventions en classe On dispensait encore il y a quelques mois le programme d ducation au choix de carri re du pour tous qui n interpellait pas non plus tout un chacun en particulier Il s agit toujours de la m me omission Exigence contemporaine actuelle prioritaire l orientation se doit d tre inclusive se doit de rejoindre chaque l ve et d offrir des services personnalis s la mesure de sa situation unique Une telle orientation aurait comme sp cificit de vouloir inclure chacun Pourquoi en effet faudrait il ignorer ceux qui ne font pas signe Au nom du respect et du libre choix Nous pensons que la question rel ve d un ordre thique alors que le manque de readiness le non engagement voire l indiff rence s av re un ph nom ne inh rent la probl matique de l orientation et qu il rel ve par cons quent de la fonction Orientation de l cole en pratique ao t 2008 en pratique dossier Nous n avons jusqu maintenant ni revendiqu la responsa bilit d agir sur l omission ni refus non plus de le faire mais chaque fois qu un l ve s oriente mal peu importe que nous l ayons accompagn ou n
60. s Par contre force est de constater que la reconnaissance de l importance de l orientation dans le cheminement des jeunes ne se traduit pas n cessairement par une augmentation des ressources disponibles Les causes en sont complexes et une meilleure compr hension de cette situation est n cessaire Ainsi l Ordre poursuivra sa vigie sur l volution de la pratique des c o dans ce secteur et veillera proposer des pistes de solution pour s assurer de continuer d offrir la population des services d orientation de qualit m 2 volution du personnel professionnel selon le corps d emploi pour l ensemble des commissions scolaires MELS 2007 Note Les donn es post rieures l ann e 2005 2006 n taient pas disponibles au moment d aller sous presse 3 Nous n avons aucune donn e sur les motifs justifiant une baisse un maintien ou une augmentation des ressources en pratique ao t 2008 en pratique m dossier TA Un nouveau paradigme en orientation le sentiment d efficacit personnelle Denis Pelletier c o membre m rite de l OCCOPPQ professeur aux sciences de l ducation de l Universit Laval 1966 1996 pr sident fondateur de Septembre diteur Tout a commenc il y a cinq ans Alors que l approche orientante semblait promettre beaucoup le concept d orientation l accompagnant gardait pour tout dire un caract re ancien voire archa que J ai consid r ce manque co
61. s et leurs parents des moments cruciaux afin qu ils effectuent des choix importants pour leur avenir ils sont souvent confront s l attrait culturel qu exercent certains m tiers ou professions au del de l int r t de l l ve ou du r alisme qu il manifeste dans la formation de son choix de carri re Mise en forme Cela dit d autres d cisions de nature r gulatrice s appliquent galement l organisation scolaire m me C est ainsi que les coles secondaires furent autoris es en 2007 2008 retarder d une ann e la mise en application des programmes de science et technologie en troisi me secondaire et dy maintenir en cons quence le cours de science physique Vingt pour cent d entre elles se sont pr values de cette opportunit Il est pr voir qu il en sera sensiblement de m me en 2008 2009 en quatri me secondaire Une ann e de d lai additionnelle a t d cr t e quant la mise en application obligatoire du nouveau parcours de formation ax e sur l emploi Des ajustements de circonstance viendront supporter la mise en application des diff rentes s quences en math matiques en quatri me et cinqui me secondaire au cours des deux prochaines ann es Voil notamment deux changements pour lesquels l expertise des conseill res et conseillers d orientation est sollicit e dans leur r le conseil tant sur le plan de l organisation scolaire que sur celui du soutien apporter aux l ves aux enseignants
62. s mon bilan est plus positif que n gatif le renouveau semble avoir sa place mais il faut avoir une patience la mesure de la structure scolaire Peut tre que le renouveau va davantage remettre en place nos comp tences professionnelles plut t qu administratives et que nous pour rons enfin faire de l intervention car trop souvent les dictats de l organisation scolaire priment sur le temps d intervention l l ve En conclusion le renouveau p dagogique peut se comprendre comme tant l occasion pour les c o de configurer leur pratique professionnelle en coh rence avec leur mission premi re M me si l issue de cette occasion est encore en chantier nous pouvons au moins dire que ce chantier est pour l instant encore ouvert i gt b Les ressources en orientation documenter l anecdote Lyne Beaudoin conseill re d orientation Commission scolaire des Samarres Richard Locas c o charg d affaires professionnelles secteur orientation OCCOPPQ Depuis quelques ann es il y a de moins en moins de conseillers d orientation dans les coles La t che s alourdit les effectifs diminuent il faut toujours faire plus avec moins Avec l approche orientante tout le monde se targue de faire de l orientation pendant qu on coupe nos postes L argent pour l orientation provenant du Minist re est d pens pour toutes sortes d autres choses il s en est refait des toitures avec l a
63. sionnelle mais aussi personnelle est un facteur cl dans l adaptation une nouvelle carri re L identit se construit tout au long de la vie Dans ses aspects personnel et social elle met en interaction continuelle deux processus l un de singularisation et un autre de socialisation On sait que le travail occupe une grande place dans cette construction et lorsque survient l obligation de changer de cap professionnel les rep res identitaires mis en place par l individu se trouvent boulevers s ce qui porte un dur coup l estime et l image de soi M me pour les personnes qui choisissent volontairement de changer pour une carri re plus en accord avec leur identit la transition ne se fait pas sans peine Par ailleurs cette d cision r sulte souvent d une r flexion pragmatique influenc e par des contraintes conomiques contextuelles ou familiales C est le cas par exemple de travailleurs immigrants contraints de choisir une profession moins valoris e que celle qu ils avaient auparavant dans l espoir de faire vivre leur famille Remennick et Shakhar 2003 C est aussi le cas des personnes qui ont opt au d part pour une carri re r put e de courte dur e comme les athl tes les danseurs ou les militaires Ceux ci s identifient tr s fortement leur carri re et leur r orientation en est d autant plus difficile que l abandon de leur carri re signifie bien souvent le deuil de leur passion et d une
64. te se r sume quelques activit s ponctuelles dans l ann e sans grande incidence Jos e Les enseignants pris individuellement croient en l approche orientante mais ceux ci r criminent qu ils en ont plein les bras seulement s approprier le renouveau et ils sont ferm s toute apparence de travail suppl mentaire Line L approche orientante n est pas vidente faire passer bien que le renouveau p dagogique favorise l ouverture Nicole Le renouveau nous permet de sensibiliser l quipe cole aux tapes par lesquelles un l ve passe pour faire des choix mais comme c est souvent le cas des ressources insuffisantes sont allou es pour faire le travail L approche orientante est un poids souvent bien lourd pour le c o car m me si sur papier c est l affaire de tout le monde cela devient vite l affaire de personne S bastien Nous pouvons au moins dire que l approche orientante d cloisonne nos pratiques mais finalement le milieu scolaire n est pas des plus interpell s par celle ci cela appara t davantage comme une belle th orie sur papier mais qui se r alise mal dans les faits Pour ou contre le renouveau en regard de l orientation Martine Nous faisons tout de m me des gains dans le contexte du renouveau cela a donn une visibilit la profession le milieu scolaire fait davantage appel notre jugement professionnel Toutefois nous avons t lanc s dans cette
65. tion de m thodes d enseignement plus exp rientielles alternance tudes travail exploration de situations de travail et exp rimentation de r les professionnels en contexte r el ou simul d veloppement de l employabilit La pertinence de recourir l IVIP pour la transmission des contenus et l acquisition des comp tences figurant dans les programmes de ce Parcours peut tre d montr e tant dans la Formation pr paratoire au travail que dans la Formation menant l exercice d un m tier semi sp cialis Ainsi le programme Pr paration au march du travail du domaine du d veloppement professionnel cible trois comp tences cerner son profil person nel et professionnel se donner une repr sentation du monde du travail r aliser une d marche d insertion professionnelle L IVIP pourrait tre utilis afin d identifier les centres d int r t des l ves leur transmettre des renseignements sur les emplois et les milieux de travail possibles les aider choisir des milieux de stages L IVIP pourrait aussi tre exploit dans les autres pro grammes de ce domaine ax s sur une formation pratique et lors du d veloppement de situations d apprentissage et d valuation des programmes de formation g n rale ex fran ais lecture de monographies professionnelles r daction de questions poser un conf rencier invit math matique d veloppement de situations probl mes partir de t ches professionnelles P
66. u b cois aux diff rentes preuves internationales et le Qu bec y participe tr s largement PISA PIRLS OCDE le d montrant avancer ou reculer de quelques rangs selon le cas peut se produire mais une performance de haut niveau demeure notre constance Un des facteurs essentiels qui explique ce r sultat un syst me d ducation se transformant pour s adapter de fa on continue la r alit dans laquelle le monde volue Le renouveau p dagogique est un ensemble d l ments qui transforment en profondeur l cole qu b coise Amorc pour fa onner l cole qu b coise du XXT si cle Cette r forme de notre syst me d ducation poursuivait et poursuit toujours de tr s grands objectifs faire en sorte que l cole pr pare ad quatement les l ves relever les d fis de leur si cle le XXI si cle soutenir la r ussite de tous et former des individus capables de se d velopper tout au long de leur vie personnelle et professionnelle l ments constitutifs Au centre de ce changement un nouveau programme de formation qui appelle l l ve acqu rir des connaissances et tre capable de s en servir bon escient dans un contexte donn Savoir se servir de ce que l on sait quand c est le temps de est probablement la d finition la plus simple que l on puisse donner d une comp tence Dans un monde au sein duquel le champ de la connaissance s est d velopp et continue de se
67. uisque le Parcours de formation ax e sur l emploi a une intention claire d orientation scolaire et professionnelle la production de ces nouvelles versions de PIVIP permettra assur ment aux conseillers d orientation de concert avec d autres intervenants du milieu scolaire et de l emploi de disposer d un instrument psychom trique fiable et de strat gies d exploration profession nelle adapt es aux jeunes et aux adultes faiblement scolaris s pour qui l orientation est aussi une source de pr occupation et un terrain propice la valorisation personnelle m DuPonT P M GINGRAS et B T TREAU Inventaire visuel d int r ts professionnels outil d exploration de soi et du monde du travail Sherbrooke ditions GGC 2000 en pratique ao t 2008 Changement radical de carri re sous l angle de l identit UNIVERSIT LAVAL Le changement radical de carri re comme r alit sociale contem poraine am ne les professionnels de l orientation repenser leurs pratiques De plus en plus de chercheurs s int ressent au ph nom ne pour en saisir les causes et les impacts sociaux mais les aspects identitaires de la transition de carri re sont encore tr s peu abord s dans la litt rature scientifique C est ce qu a tent de faire Claude Lapointe dans son essai de ma trise Elle propose l hypoth se que la remise en question identitaire est au centre du processus et que la reconstruction d une identit profes

Août 2008 : Renouveau pédagogique et orientation

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