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Télécharger les Cahiers de la Retraite

1. Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 gt gt gt Droit et r glementation Exem ples Source Cnav Ann e de D part 5 trimestres Dur e Dur e naissance possible avant la fin cotis e d assurance de l ann e pour le civile des taux plein 59 ans et 4 mois17 ans164164 60 ans20 ans164 D 58 ans et 4 mois16 ans Taux plein 4 169165 59 ans et 8 mois17 a 60 ans20 ans165 ni 56 ans16 ans Taux plein 8 173 gt Une m re de 3 enfants n s en 1976 1978 et 1980 a connu dans sa carri re une seule interruption pour cause de maladie en 1980 Sur son relev de carri re sont comptabilis s en trimestres Ann e 1976 4 trimestres cotis s 1trimestre maternit Ann e 1978 3 trimestres cotis s 1trimestre maternit Ann e 1980 2 trimestres cotis s 2 trimestres maladie 1 trimestre maternit Nombre de trimestres r put s cotis s retenus maladie 2 trimestres maternit 1 trimestre trimestre civil au cours duquel est survenu l accouchement Soit un total de 3 trimestres 58 ans et 8 mois Taux plein 4 169 60 ans20 ans165 56 ans et 4 mois16 ans Taux plein 8 174166 59 ans Taux plein 4 170 60 ans20 ans166 56 ans et 8 mois16 ans Taux plein 8 1749 59 ans et 4 mois Taux plein 4 170 57 ans16 ans Taux plein 8 174 6oanszoanst s 6oanszoanst 6 o K A 1960 S ansi ans Tauxplein 8 174 gt Une personne
2. Elle s est impos e l chelle internationale comme la garantie d une offre de services r pondant des normes de qualit recon nues tout en assurant une ma trise des co ts en ad quation avec le niveau de service convenu avec le client explique Gilles Golomer responsable du site de Gradignan l heure actuelle elle est d ailleurs d j partag e par plusieurs collaborateurs au sein du GIE Avgirc Arrco de certains groupes Humanis AG2R La Mondiale Agrica et Pro BTP et plates formes infor matiques Systalians SI2M et Alcara GieProd Systalians certifi ISO 20000 depuis trois ans en tire d j les premiers bilans voir encadr D autres comme le GieProd se sont lanc s plus r cemment 2011 dans une d marche qui prend g n ralement trois quatre ann es FIABILIT DISPONIBILIT ET CONTINUIT DE SERVICE La DSI RC s est dot e galement d un Data center ultramoderne et dimensionn pour accompagner la politique de rapprochement et d optimisation engag e par les groupes de protection sociale Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Le Datacenter est construit de mani re garantir une s curit et une qualit de service de haut niveau Situ Gradignan ce nouveau centre d une superficie totale d environ 3 700 m pour 800 m de salle informatique est construit en dual room salles jumelles ind pen dantes
3. PLUS EFFICACE ET MOINS CO TEUSE Cette nouvelle organisation r duit la diversit et l h t rog n it des syst mes et des structures Gr ce l homog n isation des pratiques ainsi obtenue elle constitue un levier puissant de baisse des co ts Une r duction qui constitue un objectif fort pour nous rappelle Daniel Lefebvre puisque nous nous sommes engag s faire passer la part informatique de 25 8 16 du co t global de gestion d ici 2017 et que sur les cinq prochaines ann es nous devrons r aliser 200 millions d euros d conomies Au del de la baisse des charges de fonctionnement structurel cette restructuration de l informatique RC doit permettre de d gager une capacit r aliser les nouveaux projets m tiers ou techniques Compte tenu des volumes en joursn cessaires pour la maintenance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 gt La ma trise d ouvrage Personne morale entit d une organisation qui s occupe de la d finition d un projet informatique son calendrier et son budget des co ts de l Usine Retraite 270 000 jours entre 2010 et 2012 et du nombre de d ploiements accompagner dans les groupes membres d Alcara 14 projets en 2012 il tait indispensable de se regrouper au sein d une m me entit Cela contribue rapprocher les quipes et am liorer nos process et nos outils explique Thierry Dim glio
4. agit d une contribution de 2 la charge de employeur quiconcerneles l ments de r mun ration qui sont exon r s de cotisations de S curit sociale tout en tant assujettis la CSG 4 La contribution est affect e au fonds de solidarit vieillesse qui finance les avantages vieillesse non contributifs relevant de la solidarit nationale minimum vieillesse majorations de pensions pour enfants lev s etc 30 Enqu tes et analyses R gimes Apgirc et Arrco Dans un contexte de crise financiere et conomique durable les r gimes Agirc et Arrco enregistrent des resultats d ficitaires en 2011 Eclairages FOCUS sur les r sultats asituation financi re des r gimes est au centre des pr occupations des partenaires R sultats Arrco sociaux qui se sont r unis le 6 juillet et en milliards d euros le 12 octobre derniers D autres r unions sont d j programm es elles s inscrivent RESSOURCES 38 451 dans le cadre de l article 14 de l accord du 18 mars 201 L Des mesures devront tre CHARGES 39 439 prises pour r quilibrer les comptes les r flexions sont men es parall lement la R SULTAT TECHNIQUE r flexion nationale engag e autour de la AVANT TRANSFERTS 0 988 X r forme du syst me de retraite fran ais TRANSFERTS FINANCIERS e ARRCO AGIRC 1 024 A e Contribution d quilibre de AGFF N R SULTAT TECHNIQUE APR S TRANSFERTS 2 012 gt
5. cotis es les p riodes de maladie maternit et accident du travail dans la limite de 4 trimestres les p riodes de service militaire dans la limite de 4 trimestres le d cret ajoute 2 trimestres au titre du ch mage indemnis et 2 trimestres suppl mentaires li s la maternit Le nombre de trimestres ayant donn lieu cotisations ou r put s cotis s ne peut exc der 4 pour une m me ann e civile gt Sur le d but d activit Pour b n fcier d un d part anticip la retraite la personne doit avoir commenc son activit avant 20 ans au lieu de 18 ans dans le pr c dent syst me Cette condition de d but d activit est consid r e comme remplie si l int ress r unit un certain nombre de trimestres d assurance un ge donn En fonction de l ge de d but d activit il peut partir plus ou moins t t la retraite Les personnes susceptibles de b n ficier de ce nouveau dis positif comme de l ancien peuvent obtenir leurs retraites compl mentaires Agirc et Arrco sans minoration condi tion de b n ficier de leur retraite de base de la S curit sociale taux plein taux de 50 Une fois que le r gime de base a tabli le droit une pension vieillesse taux plein l int ress est mis en relation avec son institution de retraite compl mentaire ou un Cicas Centre d information conseil et accueil des salari s pour la constitu tion de son dossier de retraite compl mentaire
6. la pr vention pour des raisons conomiques Il s agit des travailleurs pauvres des personnes en situation pr caire parmi lesquelles des personnes g es pour qui l offre de soins est devenue inaccessible Il existe pourtant depuis longtemps une volont politique de d veloppement de la pr vention Cette volont a malheu reusement contribu la mise en place de concepts g n raux plut t qu des actions ayant fait la preuve de leur efficacit et acces sibles tous et partout De plus les finan cements ne sont pas la hauteur des enjeux Le d veloppement de la pr vention est l un des enjeux des syst mes de sant au XXT si cle Sir J A Muir Gray Des actions de pr vention innovantes ont pourtant t mises en uvre parmi les meilleures au niveau mondial Prenons l exemple de la consultation de l aptitude physique du senior CAPS Elle comporte une valuation initiale de la condition physique de la personne incluant une exploration fonctionnelle cardiorespiratoire l effort un programme d endurance personnalis consistant en 18 s ances de p dalage de 30 minutes sur neuf semaines puis une valuation en fin de programme En neuf semaines la personne r cup re environ 60 de son potentiel d endurance ce qui va lui permettre de pratiquer une activit physique et sportive de plaisir sur le long terme Cette action l est une p pite Pour tre utile il faudr
7. syn dicale soutenue d l gu du personnel CFDT secr taire de CE membre du CHS comit d hygi ne et de s curit Son pre mier mandat d administrateur dans un organisme de retraite remonte 1974 PIRS de Mobil Nous avions n goci chez Mobil un accord de retraite anticip L aspect technique de cet accord m avait int ress Cela m a incit passer de l autre c t du miroir et m investir Il occupe successivement plusieurs fonctions d administrateur au sein d une caisse Unirs puis au sein de la caisse Agirc du p trole Les fusions s encha nent jusqu la constitution du groupe Novalis dont il est lu vice pr sident Apr s la fusion en 2009 de Novalis avec Taitbout il devient pr sident du groupe Novalis Taitbout Puis le 1 janvier 2012 les groupes Novalis Taitbout et Humanis se rapprochent pour donner naissance au groupe Humanis Il devient alors administrateur de l association sommitale du groupe Je trouve particuli rement motivant de participer la construction d un syst me qui en d pit des confrontations fonctionne dans le sens de l int r t g n ral Il faut chercher des solutions qui conviennent tous En tant Une nouvelle page qu administrateurs nous devons aussi veiller la qualit de la gestion m me si les marges de man uvre sont r duites Et la dimension strat gique fait partie de la mission d admi nistrateur de sommitale Ainsi d s
8. 9 7 Pacc a M acc s au dispositif carri re longue ce N 21 99 8 1 91 9 11 4 88 6 100 100 i Avec Sans Avec Sans Avec Sans Sans Sans nombre devrait probablement augmenter abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement modifant nouveau les flux de liquidations au cours des prochaines ann es Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Ve 10 Le point sur Accord de branche 2012 2014 Un nouvel accord relatif la promotion de la diversit et de l galit des chances dans les institutions de retraite compl mentaire et de pr voyance a t sign le 22 mars 2012 pour la p riode 2012 2014 Olivier Kossowski coordinateur diversit de la branche en d crit les principaux points cl s g Y n quoi promouvoir la diversit constitue t il un enjeu pour la branche 0 K Les groupes de protection sociale de par les valeurs qui les animent et la nature de leurs activit s ont une responsabilit sociale La mise en uvre de l accord diversit conclu dans la branche s inscrit naturellement dans la continuit de leur action Cette d marche commune participe modifier le regard de chacun salari s et dirigeants sur la soci t et faire voluer les comportements La promotion de la diversit et de l galit des chances conduit les groupes changer
9. L entretien 33 Parcours gt Pierre Henri Br chat est m decin sp cialiste de sant publique et de m decine sociale praticien hospitalier au Centre Cochrane fran ais de l h pital de l H tel Dieu AP HP gt Il est chercheur et membre de l Institut Droit et Sant de l universit Paris Descartes et de la chaire Sant de Sciences Po et professeur de l cole des hautes tudes en sant publique EHESP nous obligent nous mobiliser pour pr server la coh sion sociale et la d mocratie Notre g n ration a cet imp rieux d fi relever De grands changements sont op rer Il faut absolument refonder notre syst me de sant et d assurance maladie Pour moi cette refondation constitue un enjeu d mocratique pour recr er de la sant et du lien social partir de la pr vention La d mocratie sanitaire vous para t elle int ressante pour parvenir cette coh sion sociale P H B Oui tout fait Pour exemple une tude franc comtoise a interrog les citoyens sur leurs besoins de sant prioritaires Les d terminants retenus en premier lieu taient disposer d un logement se nourrir convenablement disposer d un certain revenu disposer d une eau de qualit et d velopper le d pistage et le contr le du cancer ce qui rel ve de la pr vention Les repr sentants d associations d usagers ont ensuite mis des propositions de mise en uvre De telles enqu tes pu
10. classes 7 et 8 qui tait de 37 5 en 2010 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 devra passer 40 en 2014 L acc s la formation professionnelle est un facteur primordial de l galit entre les hommes et les femmes dans le d veloppement de leur carri re D s lors les entreprises doivent permettre aux femmes de maintenir ou enrichir leurs comp tences de mani re ce qu elles puissent acc der un plus grand nombre de fonctions y compris d encadrement Toujours en ce qui concerne la formation les salari s de retour apr s une longue p riode d absence pourront b n ficier d actions de remise niveau S agissant de la r mun ration les parties signataires de l accord rappellent leur attachement au respect de l galit salariale entre les hommes et les femmes pour un travail et un parcours professionnel quivalents La nouveaut est que la branche proc dera un recensement des m thodes d identification des carts de salaires dans les entreprises Et concernant l emploi des personnes en situation de handicap 0 K Les mesures conventionnelles du pr c dent accord sont prorog es indemnit Certification Le label Diversit gt C est le t moignage de l engagement des entreprises en mati re de pr vention des discriminations d galit des chances et de promotion de la diversit dans le cadre de la gestion des ressources humaines
11. d avoir acc s des actions de pr vention La pr vention est l affaire de tous nous devons unir nos efforts tous les chelons pour arriver laborer et mettre en place une politique de pr vention C est l un des grands enjeux du syst me de sant fran ais du XXE si cle e 1 R Bigot L opinion d fend la fois la libert individuelle et la coh sion sociale Consommation et modes de vie Credoc n 231 juillet 2010 r f du 29 d cembre 2011 p 4 http Www credoc fr pdf 4p 231 pdf 2 La consultation de aptitude physique du senior sous la direction de Lonsdorfer et P H Br chat Presses de l EHESP 2010 3 Ce qui entra ne aussi une surconsommation de soins ainsi que des d penses de soins ambulatoires ethospitaliers plus lev es par rapport ala moyenne nationale cit dans Les disparit s territoriales de d penses de sant dans le Nord Pas de Calais au regard des facteurs d mographiques sanitaires et sociaux V Malaiz D Desrivierre Pages de Profils n 105 Insee 2012 r f du 26 juin 2012 http www insee fr fr themes document asp reg_id 19 amp ref id 18724 interi 4 Cela peut vouloir dire que leffet boomerang de l augmentation des d penses de l assurance maladie du fait d un d sengagement du secteur social que J P Mackenbach pr voyait pour la g n ration future acommenc cit dans J P Mackenbach W J Meerding A E Kunst Economic costs o
12. de France de hand ball cham pionne olympique par Daniel Lefebvre directeur des syst mes d information retraite compl mentaire Un change de quarante cinq minutes autour de la perfor mance durable de la mobi lisation des quipes de la gestion des tensions de la fiert d appartenance et de l autorit des dirigeants qui a trouv beaucoup d chos aupr s des participants Tendances Liquidations de retraite Arrco Les r formes des retraites de 2003 et de 2010 ont elles eu des r percussions sur les comportements de d part la retraite et notamment sur la saisonnalit annuelle des liquidations l ments de r ponse La saisonnalite annuelle des d parts la retraite fin d optimiser le nombre de tri mestres valid s et donc le montant de la pen sion les assur s liquident majoritairement leur retraite en d but de trimestre janvier avril juillet et octobre la Cnav la valida tion des trimestres pris en compte lors de la derni re ann e d assurance fait en effet r f rence aux dates de d but et de fin de trimestre de l ann e civile Les liquidations de retraite de base et de retraite compl mentaire tant tr s majoritairement simultan es cela explique la saisonnalit tr s nette des liquidations Arrco QUEL IMPACT DE LA R FORME DE 2003 La r forme des retraites de 2003 a modifi progressivement le nombre de trimestres valider pour obtenir sa
13. directeur g n ral du GIE Alcara DEUX GRANDS CHANTIERS D S 2012 Cette am lioration des process et des outils est l un des grands chantiers lanc s en 2012 D marr s cette ann e les travaux se prolongeront en 2013 et 2014 Si les choix ont d ores et d j t effectu s par le cadrage strat gique de la DSI RC ce travail de professionnalisation et d industrialisation prendra du temps car il se fera en capitalisant sur l existant explique Thierry Dim glio Rappelons que les process et les outils sont d termin s et d velopp s pour l ensemble de la communaut et partag s par tous Autre grand chantier en cours la s paration des activit s concurrentielles et retraite compl mentaire c t production sa cr ation le GieProd avait pour mission l exploi tation des applications retraite du GIE Alcara et l exploitation des applications pr voyance support et mixtes pr voyance retraite de lasso ciation Mercure anciennement d nomm e Aramice Il tait entendu que la s paration des activit s retraite et concurrentielles devait tre op r e d ici fin 2013 date de liquidation juridique du GieProd Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 gt La ma trise d uvre Le ma tre d uvre fournit les logiciels services et solutions n cessaires la r alisation du projet d fini par la ma trise d ouvrage La s paration imm diate des machines retr
14. est transmis destination de l Agirc et de l Arrco Ce signalement consiste transmettre aux r gimes par fichiers informatiques notamment l identifcation et les coordonn es de communication du participant pour permettre un Cicas Centre d information conseil et accueil des salari s de lui adresser l ensemble des documents n cessaires la constitution de son dossier imprim de demande de retraite reconstitution de carri re valider p riodes de carri re compl ter Les Cicas proposent en plus au participant d tre accompagn dans ses d marches il est alors convi composer le num ro unique pour une prise de rendez vous dans un Cicas de proximit De la m me mani re si la d marche du participant a t effectu e en premier lieu aupr s des r gimes de retraite compl mentaire ceux ci adressent le signalement au r gime de base Aujourd hui 800 demandes sont transmises quotidiennement de l Agirc et de l Arrco vers la Cnav et 500 de la Cnav vers les r gimes compl mentaires UN CONSENTEMENT OBLIGATOIRE Le signalement est obligatoirement soumis l accord pr alable de l assur Les r gimes ont voulu promouvoir le libre arbitre du participant libert quant au choix du point d entr e Carsat Cicas ou institution de retraite compl mentaire mais aussi libert d accepter ou de refuser le signalement S il refuse le signalement le salari se charge alors person
15. guide est ex haustif l am nagement des espaces de vie privatifs et collectifs et am nagement des espaces ext rieurs y sont pass s au crible e Rep res gt Pr s de 8 000 personnes r sident dansles tablissements m dicosociaux et sanitaires Agirc Arrco et 3 800 collaborateurs y travaillent quotidiennement ce jour 500 000 euros d engagements ont d ja t mobilis s pour l adaptation de 17 tablissements 900 professionnels ont t sensibilis s et form s des mises en situation concr tes permettent d appr hender par les sens la r alit quotidiennement v cue par les personnes malvoyantes et ou malentendantes et de s y adapter de mani re plus fine et efficace Q Q D ficiences sensorielles guide pour l adaptation des tablissements m dico sociaux et sanitaires en parirouiat over La raM 2012 EN SAVOIR gt http www agircarrco actionsociale fr cartouche Se documenter rubrique Accompagner la perte d autonomie Publications Agirc Arrco guide G http www mfam fr le pole deficience sensorielle Logements foyers Ehpad cliniques g riatriques Sur les 65 tablissements 10 n ont pas t audit s car ils taient appel s b n ficier d une r habilitation reconstruction court terme Ils ont pu alors b n ficier de pr conisations sur plans 3 Gr ce a ce syst me le son provenant d un poste de t l vision ou d un quipement de sonorisation est tran
16. l Europe 27 cette part variant fortement d un pays l autre selon le type de syst me mis en place type bismarckien comme en France en Allemagne ou m me aux Pays Bas ou beveridgien comme au Royaume Uni ou au Danemark On observe que la part de la fiscalit dans le financement de la protection sociale tend s accro tre dans les pays o la protection sociale repose traditionnellement sur les cotisations Espagne ltalie France et dans une moindre mesure Gr ce Allemagne et Belgique En revanche la part du financement public a plut t diminu dans les syst mes construits sur ce type de financement Su de Finlande Irlande Luxembourg Danemark Quant aux nouveaux entrants la situation reste tr s h t rog ne avec des structures de financement variables 1 Ces syst mes sont financ s par des cotisations sociales proportionnelles aux salaires 2 La protection sociale est financ e par l imp t La couverture sociale est universelle et la prestation forfaitaire uniforme Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 notables Lorsque la mesure s appuie sur les d penses de protection sociale non plus en points de PIB mais en standard de pouvoir d achat par habitant SPA les diff rences de niveau de prix entre les pays sont limin es La correspondance entre la richesse du pays et les d penses de protection sociale est alors bouscul e Ainsi le Luxem
17. pilotage op rationnel du SI RC relations avec les institutions Autant d volutions qui offrent de nouvelles opportu gt les retrait s attendent au del du paiement de leur retraite nit s aux informaticiens de la retraite compl mentaire compl mentaire un service plus global Un vaste dispositif d accompagnement du changement Pour r pondre ces demandes l gitimes les r gimes doivent Itac a d ailleurs t mis en place l automne 2011 pouvoir compter sur un syst me d information robuste et pour permettre chacun d en profiter e performant mais aussi ouvert construit sur le concept d interop rabilit et volutif Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 L enjeu Comprendre l occasion de sa r cente restructuration le syst me d information de la retraite compl mentaire s appuie surune ma trise d uvre GIE Alcara et GieProd et une ma trise d ouvrage direction du Produit retraite et s est engag dans des chantiers cruciaux de professionnalisation et d industrialisation des process et des outils Cap sur la performance 485 millions d euros Les charges informatiques des r gimes Agirc et Arrco en 2011 262 millions pour la partie production et bureautique 223 millions pour la partie projets programme informatique 70 millions 63 millions projets m tiers et techniques des institutions hors UR et
18. ressources ont t fortement mobilis es ce qui a permis de contenir le taux de pauvret Globalement les administrations centrales davantage que les administrations de S curit sociale ont enregistr les plus fortes d penses comme en Su de et au Royaume Uni pays dont les syst mes de protection sociale s appuient principalement sur l tat Dansles Des diff rences nationales pays comme la France l Allemagne ou l Espagne o la protection sociale rel ve pour l essentiel de la S curit sociale l administration centrale est intervenue par de nouveaux flux financiers vers la S curit sociale LE POIDS DES D PENSES DE PROTECTION SOCIALE L volution du poids des d penses de protection sociale varie d un pays europ en l autre et selon la richesse du pays les pays les plus riches Danemark France Allemagne d pensent plus pour leur protection sociale que les nouveaux entrants Ainsi le Danemark consacre 33 4 de son PIB aux d penses de protection sociale alors que la Lettonie n y accorde que 16 8 Les diff rences proviennent galement des choix et des organisations mises en place par les pays le Royaume Uni dont le PIB est pourtant sup rieur celui de la France consacre 3 5 points de moins la protection sociale Le financement de la protection sociale en Europe En 2009 les cotisations sociales ont repr sent en moyenne 56 8 du financement de la protection sociale dans
19. sur leurs diverses pratiques mettre en place des actions communes et les valoriser Ce qui favorise la cr ativit le dynamisme et la performance Le r le du coordinateur volue t il avec le nouvel accord 0 K Avec l accord 2012 2014 le coordinateur devient coordinateur diversit galit professionnelle Rattach l Association d employeurs mon r le est de coordonner l ensemble des actions de promotion de la diversit et de l galit des chances men es dans les entreprises de la branche Quelles sont les th matiques cl s de ce nouvel accord 0 K Il ya trois th matiques outre celle des seniors qui sont aussi celles du pr c dent accord et sur lesquelles nous souhaitons continuer voluer l galit professionnelle entre les hommes et les femmes le handicap et la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale Concernant l galit professionnelle entre les hommes et les femmes de nouvelles mesures sont elles pr vues 0 K Le personnel f minin repr sente 72 des effectifs de la branche La proportion de femmes cadres a augment elle est de plus de 49 en 2011 contre 40 en 1996 et 44 en 2000 mais le pourcentage de femmes dans l encadrement sup rieur doit encore progresser C est pourquoi l une des nouvelles dispositions consiste favoriser l acc s des femmes aux emplois responsabilit La part des femmes relevant des
20. un pr l vement sur les retraites chapeau n est contraire aucun droit ou liberte que la Constitution garantit Les pr l vements sur usqu en 2011 les b n ficiaires de retraites dites chapeau b n ficiaient d un r gime relativement avantageux au sein des r gimes suppl mentaires venant s ajouter la retraite de base et aux r gimes de retraite compl mentaire Agirc et Arrco Dans ce type de dispositif facultatif prestations d finies l employeur s engage constituer au profit de ses salari s un compl ment de retraite sous forme de rente viag re L int r t pour le personnel b n ficiaire souvent des cadres dirigeants provient du financement exclusivement patronal de cette retraite et de l absence de cotisation sur le financement de l employeur CSG CRDS etc En retour dans le cadre d une logique de fid lisation le personnel concern ne peut percevoir la rente que s il est pr sent dans l entreprise au moment de prendre sa retraite Pour cette raison ces droits sont qualifi s d al atoires alors qu ils sont certains dans le cadre des autres retraites d entreprise En cas de d part de l entreprise les retraites chapeau sont constitutionnels avant la fin de sa carri re le b n ficiaire perd tous ses droits En revanche les autres retraites suppl mentaires d entreprise cotisations ou prestations d finies sont mises en place titre collectif
21. 1995 nous nous sommes aper us que nous ne pouvions pas seulement avoir au sein d un groupe une offre Arrco mais que nous devions gale ment int grer l Agirc Ensuite nous nous sommes dit qu il fallait une offre pr voyance Nous devons en permanence imaginer lorga nisation la plus ad quate et envisager les fusions n cessaires L existence de la pr voyance dans le milieu paritaire n est pas gagn e d avance Les contraintes r glemen taires et la concurrence influent de mani re importante sur les projets Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 a Jean Louis Vincent Medef Je crois aux vertus du dialogue Directeur des ressources humaines du groupe Geodis Jean Louis Vincent Medef est vice pr sident de l association sommitale du groupe de protection sociale Klesia cr en 2012 Grand afcionado du ballon rond amoureux de New York o il a obtenu un MBA Jean Louis Vincent a occup de nombreux postes l tranger et en France avant de rejoindre en 2002 comme directeur des ressources humaines le groupe de transport et de logis tique Geodis employant 30 000 salari s dont pr s de 40 l tranger Adjoint au maire du XVII arrondissement de Paris en charge du commerce et de l artisanat il a par ailleurs occup plusieurs mandats au sein du groupe D amp O administrateur de la caisse Carcept Pr voyance partir de 2006 administrat
22. 2012 RE L d En g Les grands principes de L ANI fke un ensemble de dispositions visant d une part le fonctionnement des instances paritaires d autre part la gestion et le contr le des organismes de gestion paritaires afin d en am liorer la transparence et l efficacit 1 Les r gles de gouvernance selon l ANI Renforcement des contr les gt Chaque organisme paritairedoit se doter d un service d audit interne d di gt Un audit externe dit audit de mandature portant sur les aspects financiers ou sur l effcacit de la gestion de l organisme est r alis l occasion de chaque renouvellement du conseil d administration paritaire Composition et fonctionnement du conseil d administration gt Les membres du conseil d administration sont nomm s par les organisations nationales d employeurs et par les organisations nationales syndicales de salari s repr sentatives sur le plan national interprofessionnel gt La dur e du mandat ne peut exc der quatre ans gt Les administrateurs doivent tre en activit ou g s de moins de 70 ans la date de leur d signation gt Iis ne peuvent exercer simultan ment plus de trois mandats de m me niveau cette notion de m me niveau devant tre pr cis e gt Des r gles concernant l exercice des fonctions d administrateurs en mati re d assiduit de confidentialit de formation de secret des d lib rat
23. Audiens a obtenu ce label cette ann e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 conventionnelle de d part la retraite priorit d acc s la professionnalisation et dispositions sp cifiques pour les parents recevant l allocation d ducation de l enfant handicap Une nouveaut concerne la r duction du temps de travail pour le travailleur han dicap hauteur de cinq heures hebdoma daires r parties ou cumul es sur la semaine tout en conciliant les n cessit s du service et les int r ts du salari Pour les parents d enfants handicap s remplissant les condi tions administratives requises des autori sations de s absenter dans la limite de cinq jours par an ont t adopt es La branche a la volont de voir progresser l emploi et le maintien dans l emploi des personnes en situation de handicap Les actions de sensibilisation et d information sont poursuivies ce titre les entreprises encouragent la reconnaissance des travailleurs handicap s Par ailleurs le nombre d unit s b n ficiaires embauches recours la sous traitance et aux tablissements de service d aide par le travail Esat emploi de stagiaires dans la branche devra progresser de 100 unit s par rapport la situation constat e fm 2010 Enfm les entreprises s engagent rendre accessibles le lieu et le poste de travail des personnes en situation de handicap des financem
24. C p renniser et industrialiser le SI RC optimiser et r duire les co ts informatiques Les objectifs gt Centraliser la ma trise d uvre et la ma trise d ouvrage de l informatique retraite compl mentaire industrialiser ses process et d simbriquer les activit s concurrentielles et retraite au niveau de la production Le calendrier gt Juillet 2012 nouvelle version de l Usine Retraite int grant les sp cificit s r glementaires des groupes Second semestre 2013 livraison de la deuxi me tranche du Datacenter gt Fin 2013 fusion des GIE Alcara et GieProd Il ne faut pas voir l excellence comme la recherche de la perfection mais comme la juste r ponse aux besoins d aujourd hui et de demain Gilles Golomer responsable du site de Gradignan Regards crois s Parcours Maurice Ballue CFDT 65 ans et Jean Louis Vincent Medef 54 ans sont tous les deux des hommes de dialogue convaincus qu une nouvelle page de la protection sociale compl mentaire est aujourd hui a crire en pr servant les fondamentaux Maurice Ballue CFDT Les r gimes sont amenes evoluer Chimiste de formation Maurice Ballue CFDT administrateur Arrco du groupe Humanis membre du coll ge des participants est vice pr sident de Novalis Retraite Arrco Maurice Ballue a men toute sa carri re de chimiste au sein du groupe p trolier Mobil Avec en parall le une activit
25. Charges allocations vers es aux retrait s dotations PRODUITS FINANCIERS 0 317 l action sociale gestion administrative D R SULTAT GLOBAL DE L EXERCICE 1 695 gt e e e 3 Produits financiers ils proviennent des placements hors r affectation comptable des CMD de 2 563 milliards des r serves de financement moyen et long termes gt R sultat technique avant transferts fnanciers diff rence entre les ressources et les charges Transferts financiers Arrco Agirc lorsque le plafond de la S curit sociale progresse plus vite que le salaire moyen des cadres la part du salaire soumise cotisation Agirc diminue Le transfert vers par l Arrco limite les d fcits des op rations de retraite concernant les salari s relevant de l article 36 gt Contribution de l AGFF sni l Arrco ni l Agircne Te ss b n ficient en 2011 d une contribution de l AGFF en situation La pr sentation comptable stricto sensu fait n gative en fin d exercice Pour rappel l AGFF prend en charge appara tre un r sultat net global positif de 868 millions le surco t pour les r gimes de la retraite 62 ans et des autres pour l Arrco et de 265 millions pour l Agirc mesures d anticipation carri res longues droits des Le passage d un r sultat d ficitaire un r sultat participants handicap s avant 62 ans positif provient d un changement d affectation comptable des contribu
26. N La mise en uvre de ces projets m tiers doit se faire de fa on homog ne dans l ensemble des groupes de protection sociale La DPR est l pour s en assurer 1 Centres d information conseiletaccueil des salari s L enjeu Comprendre Aller vers un produit retraite compl mentaire unique homog ne et visible demande de pouvoir s appuyer sur une excellence de l informatique Un objectif poursuivi travers une d marche d am lioration continue des services informatiques la mise en service d un tout nouveau Datacenter et la r vision du r glement de s curit Securite et qualite la qu te de l excellence Certification ISO 20000 un 1 bilan n 2012 440 millions de p riodes d affiliation 46 6 millions de cotisants 750 000 dossiers de liquidation ouverts sur la plate forme de la retraite com pl mentaire 1 2 million de demandes de relev de situation individuelle en ligne ont t d nombr s La nature et les volumes des donn es trait es par l informatique retraite compl mentaire disent l importance de la qualit et de la fiabilit du syst me d information l chelle des f d rations les besoins de consolidation d informations meilleure information simplification des proc dures administratives participation aux traitements nationaux multir gimes ont litt ralement explos ces derni res ann es Une tendance qui devrait se confirmer dans le
27. OS a D OR RL RE L O LAS LR LC LCL LL LES ES SSL ET N S SE E ON Es SE ES S C PP ES VS SEE PES XSS AC SR Y S g Les d penses de protection sociale en standard de pouvoir d achat SPA par habitant 15 000 2 SES EE R ERROAN SOS SSSR DO A SE RARE SIT OS NCA CCE EYE SC p O ORELRINGO e D LL ST E Le SPAest obtenu laide d un taux de conversion bas sur le prix d un panier de produits comparables et permet de comparer le pouvoir d achat des d penses de protection sociale Note Estconsid r icile total des d penses de protection sociale prestations frais de gestion croissance conomique qui permet d augmenter les ressources et le vieillissement de la population qui constitue un facteur d aggravation des d penses prestations de vieillesse de maladie et de d pendance En Europe le ratio de d pendance c est dire le nombre de plus de 65 ans rapport celui des 15 64 ans tend se d grader du fait de l allongement de l esp rance de vie et du taux de natalit singuli rement bas dans plusieurs pays en 2060 l Union 27 devrait conna tre en moyenne un ratio de d pendance de 52 6 ce qui repr sente 26 7 points de plus qu en 2010 En France gr ce un taux de natalit lev ce taux de d pendance est inf rieur la moyenne europ enne en 2010 Selon les pr visions il restera l un des plus faibles d ici 2060 46 6 L Allemagne l Italie et l Es
28. Piloter et g rer la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 de la Retraite Compl mentaire gi a a E UN i k venir Accord sur la modernisation du paritarisme Syst me d information retraite compl mentaire Un nouvel lan RETRAITE COMPLEMENTAIRE AQIT Cet AITCO Sommaire N 9 Zoom sur le nouvel accord de branche relatif la diversit et l galit des chances 04 Actualit s gt vers une r forme de la protection sociale gt March du travail Le salariat est largement majoritaire en France gt Adapter la soci t fran aise au Vieillissement d mographique gt Colloque du Cor gt Handicap Journ e nationale du CCAH gt Action sociale Accompagner les d ficiences visuelles et auditives en tablissement gt Le GIE Agirc Arrco a 10 ans gt Usine Retraite La Jirc 2012 sous le signe de l excellence 08 Tendances La saisonnalit annuelle des d parts la retraite volue 10 Le point sur Accord de branche 2012 2014 Renforcer la diversit 12 venir Pour un paritarisme exemplaire 14 L informatique retraite compl mentaire se transforme pour optimiser la performance des r gimes 14 Lenjeu Syst me d information retraite compl mentaire Un nouvel lan gt Cap sur la performance et l optimisation des co ts gt s curit et qualit la qu te de l excellence gt Parco
29. R sultat en forte 2010 781 millions diminution par rapport 2010 1 203 millions Se de droits CMD re ues lors des op rations d int gration de r gimes r gime des banques CPPOSS etc et qui jusqu en 2010 taient enregistr es au bilan II ne s agit donc pas d un retour une situation positive d o le choix de pr senter un r sultat hors r affectation comptable des CMD Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 L entretien Sant publique et bien vieillir En France les d penses de pr vention ne repr sentent que 2 3 des d penses de sant Pourtant d velopper des actions de pr vention dans l objectif du bien vieillir constitue un d fi que notre soci t doit relever Pierre Henri Br chat m decin et chercheur nous fait part de ses r flexions a France championne europ enne en mati re d esp rance de vie n est qu la 10 place en termes d esp rance de vie sans incapacit Faut il op rer un tournant dans la pr vention P H B En France l allongement de la dur e de vie ne b n ficie pas tous Certaines populations n ont pas acc s l information aux dispositifs et aux actions qui leur permettraient de vieillir en bonne sant Il y a douze ans selon l OMS la France fournissait les meilleurs soins de sant g n raux En 2010 8 millions de Fran ais renon aient ces soins et
30. ait que ce dispositif Des actions de pr vention au b n fice de tous b n ficie au plus grand nombre l Agence r gionale de sant ARS et l assurance maladie pourraient la d velopper avec d autres actions pour am liorer l offre de pr vention aupr s des populations de certains territoires qui en ont besoin am liorer l tat de sant de toute la population et faire des conomies Dans le Nord Pas de Calais par exemple o il y a un recours aux soins trop tardif du fait des difficult s sociales mais aussi du fait de l absence de pr vention et d un secteur ambulatoire d grad Quelles sont les priorit s en mati re de sant publique P H B Des sp cialistes de la sant publique au Royaume Uni comme Sir J A Muir Gray listent six priorit s d velopper la pr vention r duire les in galit s r duire les gaspillages diminuer les pr judices pour l usager augmenter la valeur la qualit et la s curit et penser l environnement et la taxe carbone qui vont peser sur les tablissements Ce sont les grands enjeux des syst mes de sant pour le XXT si cle Nous nous trouvons une p riode charni re L accroissement des in galit s en pleine crise conomique la remise en cause des principes d galit de solidarit et de fraternit ainsi que du service public Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012
31. aite compl mentaire de celles des activit s concurrentielles n tait pas envisageable Cela aurait suppos de dupliquer les machines d o un effort fmancier important alors que le but est de rationaliser les co ts rappelle Thierry Dim glio Au cours des prochains mois les quipes vont donc s employer d simbriquer les activit s au niveau de la production de mani re pouvoir fusionner fin 2013 les activit s de production informatique purement RC dans le GIE Alcara L ouvrage ne manquera donc pas Pour 2012 2013 notre plan de charge est particuli rement lourd confirme G rard Solliec directeur g n ral du GieProd qui voque notamment le d ploiement de l Usine Retraite avec cinq bascules sur les briques Prestations et l ensemble du processus adh sion participants au dernier trimestre 2012 et six bascules au premier trimestre 2013 les chantiers de convergence informatique des groupes de protection sociale la mont e en charge du Datacenter de Gradignan et le support aux activit s d diteur de logiciels d Alcara e 1 cf Centre national de d veloppement CND et Centre national de recette CNR 2 Surle sch ma directeur lire Les Cahiers dela retraite compl mentaire n 3 p 10 11 3 P rim tres ex Mornayetex Novalis Taitbout 4 La brique Prestations permet le versement des retraites et la gestion du dossier du retrait 6 Lire Les Cahiers de la retraite compl menta
32. ale et de leurs plates formes informatiques taient r unis informati ciens m tiers et supports Depuis 2005 cet v nement est l occasion de f d rer informer et remercier les quipes qui uvrent la transformation de l infor matique Retraite compl mentaire Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco a ouvert la 8 Jirc sur le th me Un nouvel lan pour l informa tique retraite compl men taire relever ce d fi que repr sente la transformation du syst me d information retraite compl mentaire SI RC n cessite que tous les acteurs soient anim s par un m me d sir d excellence th me fort de cette journ e Structur en cinq grandes th matiques la transforma tion du SI RC la profession nalisation de la production la r duction des co ts les r ponses aux attentes m tier et l accompagnement de la transformation cet v ne ment a t l occasion de faire le bilan de l ann e coul e et de pr senter les perspec tives venir Toutes les pr sentations ont t rythm es par des interventions des op rationnels en salle ou sur sc ne et ponctu es de films tourn s sur le terrain un for Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 mat appr ci par les partici pants Le point d orgue de cette 8 dition a certainement t l interview de Claude Onesta entra neur de l quipe
33. b n ficiaires de retraites chapeau l exclusion des prestataires des autres dispositifs de retraites suppl mentaires Enfin le bar me retenu en ce qu il cr erait des effets de seuil emporterait une rupture caract ris e de l galit devant les charges publiques Date de la liquidation dela retraite Rente mensuelle x en euros Avant le 1 janvier 2011 exon ration jusqu 500 euros 500 lt x lt 1 000 x gt 1000 compter du 1 janvier 2011 exon ration jusqu 400 euros 400 lt X lt 600 x gt 600 La loi 2011 1978 du 28 d cembre 2011 a durci le pr l vement en cr ant une troisi me tranche au del de 24 000 euros mensuels quelle que soit la date de liquidation tranche laquelle applique le taux de 21 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Par sa d cision du 13 octobre 2011 le Conseil constitutionnel d clare l article L 137 11 1 du Code dela S curit sociale conforme la Constitution LE PRINCIPE DE SOLIDARIT JUSTIFIE LE PR L VEMENT La premi re tape de son raisonnement l am ne distinguer les retraites chapeau des autres retraites suppl mentaires Il rel ve en particulier que dans le cadre des premi res le b n fciaire ne contribue pas l acquisition de ses droits Il observe ensuite que la disposition litigieuse a pour double objet de faire participer les b n ficiaires au fmancement
34. bl es g n rales extraordinaires Par ailleurs ANT s applique diff rents niveaux dans les groupes paritaires de protection sociale qu il s agisse des associations sommitales des institutions de retraite compl mentaire des institutions de pr voyance des structures de moyens IL est not que l accord du 8 juillet 2009 sur la gouvernance des groupes avait pr vu l hypoth se d un tel r examen Les enjeux de ANI ont ainsi t pr sen t s lors de la r union de l instance de coor dination AGIRC ARRCO CTTP du 24 mai dernier par les services du GIE Agirc Arrco et du Ctip La r union du 25 septembre a ensuite permis d examiner plus pr cis ment les dispositions de l accord ayant un impact sur les statuts de r f rence des associations sommitales et le fonctionnement des groupes l instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP statuera le 29 novembre 2012 pour une mise en uvre de nouveaux statuts de r f rence dans les groupes partir du pre mier trimestre 2013 1 Medef CGPME UPA CFDT CFTC et CGT FO 2 L article 18 de l accord du 8 juillet 2009 dispose si la d lib ration portant sur le paritarisme devait conduire une n gociation susceptible de modifier la port e du pr sent accord les partenaires sociaux se r uniraient pour en tirer les cons quences 3 Centre technique des institutions de pr voyance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre
35. bliques peuvent constituer une proc dure utile pour permettre aux ARS d identifier ou de valider des priorit s r gionales et territoriales compl mentaires des priorit s nationales afin de r duire les in galit s de sant en r gion et dans les territoires infrar gionaux Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 PA Depuistrente ans la politique de pr vention des r gimes de retraite compl mentaire s incarne travers les quatorze centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco qui r alisent 12 000 bilans par an Faut il s appuyer sur leur exemple P H B Ces centres de pr vention font de la sant publique Ils rel vent de l int r t g n ral car ils sont au niveau infra r gional et ils prennent en compte les besoins de populations particuli res En m me temps ils peuvent s appuyer sur des professionnels qui ont le m tier et une approche globale Leur exp rience novatrice est pr cieuse En France les politiques croient souvent qu une campagne de communication est suffisante pour faire passer un message de pr vention En v rit c est insuffsant pour modifier les comportements Car en fait la pr vention b n ficie surtout ceux qui peuvent se permettre d acc der aux dispositifs d accompagnement souvent payants Il faut aller plus loin travailler pour sensibiliser la population et les professionnels aux questions de pr vention et permettre tous
36. bourg dont les revenus par habitant sont parmi les plus lev s n est que 19 dans le classement des pays pour le poids de ses d penses de protection sociale dans le PIB l inverse la France se classe en 10 position pour ses d penses mesur es en standard de pouvoir d achat bien que 2 pour le poids de ses d penses de protection sociale dans le PIB voir graphiques LES TYPES DE D PENSES DE PROTECTION SOCIALE Les d penses li es au risque vieillesse et survie constituent la part la plus importante 45 du total des prestations de l Union europ enne 27 cette part variant selon les tats l Italie et la Pologne y consacrent plus de 60 de leurs d penses de protection sociale tandis que cinq pays y affectent moins de 40 les Pays Bas la Finlande le Danemark le Luxembourg et l Irlande pays le plus jeune d Europe Rapport es au PIB c est en Italie que les d penses vieillesse sont les plus lev es 17 du PIB puis en Autriche eten France 14 5 Outre l Irlande on retrouve parmi les pays qui d pensent le moins sur ce poste les nouveaux entrants dont le syst me de retraite est encore en phase de mont e en charge LE D FI DU VIEILLISSEMENT L quilibre des comptes sociaux repose essentiellement sur deux facteurs la Europe 35 Les d penses de protection sociale en pourcentage de PIB 35 Sources Eurostat SESPROS 30 25 20 0 7 N O O LL SAN S
37. de l ensemble des retraites et r duire la diff rence de charges support es par chacune des cat gories de titulaires La diff rence de traitement qui en r sulte est donc pour le Conseil constitutionnel en rapport direct avec l objet de la loi Pour carter le grief d une rupture caract ris e de l galit devant les charges Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 publiques le Conseil estime qu en fondant le pr l vement sur le montant des rentes vers es le l gislateur a choisi un crit re objectif et rationnel en fonction de l objectif de solidarit qu il vise Il rel ve en outre que pour tenir compte des facult s contributives le l gislateur a pr vu des m canismes d exon ration et d abattement institu plusieurs tranches et fix un taux maximal de 14 Ce qui a pour effet d att nuer les effets de seuil Sur le volet garantie des droits et le reproche s agissant des retraites liquid es avant le 1 janvier 2011 de remise en cause des situations contractuellement constitu es le Conseil r pond que l institution d un pr l vement sur les rentes vers es ne porte pas en elle m me atteinte aux droit la retraite Ainsi au nom de la solidarit et de la recherche d une certaine homog n isation des charges pesant sur les b n ficiaires de r gimes d entreprise le Conseil admet Jurisprudence 29 l amputat
38. de mani re garantir une s curit et une qualit de service de haut niveau fabilit des architectures et des applications haute disponibilit des infra structures tol rance aux pannes et continuit du service en cas de sinistre majeur La premi re tranche de 200 m qui h berge les quipements de communication de transmission de traitement et de stockage des donn es informatiques nationales a t livr e en juin dernier Une deuxi me tranche de 400 nr est attendue au second semestre 2012 elle accueillera d ici la fin 2013 toutes les machines des membres des GIE Alcara et GieProd UNE VIGILANCE PERMANENTE Parall lement les responsables s curit SI des groupes de protection sociale et Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 des plates formes ont travaill sur l volution du r glement de s curit du syst me d infor mation En la mati re explique Gilles Golomer la vigilance doit tre permanente Depuis 2007 le r glement minimal de s cu rit impose des r gles de s curit aux groupes et par cons quent aux plates formes L vo lution rapide des risques ainsi que la sensibi lit des donn es personnelles trait es nous ont oblig s actualiser ces r gles Ce travail collectif a permis de d ter miner une base commune pour la mise en place d outils et de proc dures destin s L enjeu 19 Vue du tout
39. dispositions dans les statuts de chacun des organismes paritaires concern s Pour le secteur de la retraite compl men taire l application de certaines r gles fix es par l accord modifierait les statuts actuels des f d rations et des institutions de retraite par exemple les dispositions sur la dur e du mandat des administrateurs les suppl ants le nombre de mandats Il est not qu une disposition de l ANI conduirait pr voir une volution des statuts des institutions de retraite Agirc tout sp cialement en privil giant le mode de d signation des administrateurs plut t que le mode lectif D autres dispo sitions viennent compl ter les textes en vigueur Un important travail d adaptation de ces statuts est donc en cours La r union paritaire qui s est tenue le 22 juin dernier dans le cadre de l article 10 de l accord du 18 mars 2011 a t l occasion de comparer les r gles de gouvernance des r gimes Agirc et Arrco et de confronter leurs principes de fonctionnement aux r gles fix es par PANI l issue de cette rencontre les partenaires sociaux ont d cid de renvoyer l examen concret de la transposition de ANI au comit Pour un paritarisme de pilotage Agirc Arrco du 8 novembre 2012 Objectif pr senter les statuts finalis s des f d rations et des institutions en fm de premier trimestre 2013 aux fms d agr ment minist riel et de d ploiement dans les institutions par assem
40. e de d finir un parcours de carri re adapt et d acqu rir les comp tences utiles partir du r f rentiel du Cigref r seau de grandes entreprises nous avons Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 labor un r f rentiel des emplois et comp tences informatiques de la retraite compl mentaire explique Guy Brisson responsable du programme tac et nous avons trac des parcours de professionnalisation et de mobi lit professionnelle Des outils n cessaires aux ressources humaines pour pouvoir g rer les emplois et les comp tences et qui renforcent leur capacit enrichir le processus de professionnalisation Parmi ces outils figurent des dispositifs permettant de rapprocher les quipes Des modules d changes entre informaticiens et gestionnaires la rencontre des gestion naires visant mieux faire prendre conscience aux informaticiens qu ils ont des clients sont d j disponibles Des sessions de Vis ma vie ont galement d j com menc Autant de dispositifs qui permettent de renforcer les liens entre des informaticiens venant de groupes et de m tiers tude exploi tation diff rents et qui doivent d sormais travailler ensemble Enfin des vid os de pr sentation des m tiers ont t produites et l offre de formations d veloppement des attitudes manag riales formations certifiantes ISO 20000 devrait encore s toffer
41. entre 2010 et 2011 D part avant l ge l gal De 2009 2011 6 6 des personnes liquidant une pension de droit direct l Arrco sont parties avant l ge l gal de d part de la retraite de base La tr s grande majorit d entre eux 96 7 a b n fici d une retraite anticip e sans abattement carri re longue ou handicap les autres ont demand leur pension Arrco sans la pension Cnav en contrepartie de l application d un coefficient d abattement tout assur Arrco peut en effet liquider sa pension d s l ge de 55 ans progressivement port 57 ans 10 A9 010 YA YA PR EI 2 SES RE D Les liquidations Arrco demand es au titre Q 6 1 93 9 7 5 92 5 11 9 88 1 100 100 d aN d r d d 30 000 Avec i Sans Avec Sans Avec i Sans Sans Sans ES CAITIETES ION UES e1 ordre de abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement 40 000 selon les ann es restent peu 7 2 45 1 28 6 14 77 nombreuses et les mesures d rogatoires Q 25 975 76 924 10 9 891 100 100 introduites par la r forme de 2010 semblent Avec Sans Avec o Sans Avec o Sans Sans Sans t gt gt t tr abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement abattement pour e moment n avoir qu un IMpPaC res limit Avec la mesure Hollande qui facilite z 7 5 35 5 31 3 16 0
42. ents peuvent d ailleurs tre accord s par l Age ph Quelle sont les dispositions pr vues pour une meilleure conciliation entre la vie profes sionnelle et la vie familiale 0 K Les entreprises de la branche sont invit es mettre en place des mesures permettant aux salari s temps partiel Le point sur 1l 1195 personnes handicap es travaillent dans la branche en 2011 27 de plus qu en 2010 plus d un tiers ont plus de 55 ans et partiront alaretraite dans quelques ann es 53 ont plus de 50 ans d acqu rir des droits la retraite sur la base d un salaire reconstitu temps plein Les salari es enceintes pourront b n ficier d un entretien avec leur hi rarchie d s la communication du certificat de grossesse ou leur retour de cong maternit en vue de faciliter leur activit ou leur reprise d activit Les entreprises sont incit es signer la charte de la parentalit en entreprise promue par l Observatoire sur la responsabilit soci tale des entreprises Orse Celle ci a pour objectifs de faire voluer les repr sentations li es la parentalit dans l entreprise de cr er un environnement favorable aux salari s parents et de faire respecter le principe de non discrimination de ces personnes Par ailleurs pour les familles monopa rentales les entreprises sont invit es exa miner la possibilit de prise en charge de tout ou partie des frais de
43. er les perspectives d volution professionnelle et leur donner l envie et les moyens d en b n ficier Parcours professionnels les nouvelles opportunit s de l informatique RC a mise en place d un syst me d infor mation retraite compl mentaire unique la d simbricationretraite pr voyance dansles syst mes d information des groupes de pro tection sociale et un moindre recours la sous traitance vont engendrer des changements importants pour la population des infor maticiens Notre volont est de passer de 20 de salari s sur le SI RC au moins 60 Ce qui induit une politique de gestion de carri re forte et un processus de recrute ment important et structur souligne Thierry Dim glio Les perspectives d activit sur cinq bassins d emploi Aix Gradignan Lyon Orl ans et Paris sont r elles Ancr dans la DSI RC le nouvel ensemble a en effet vocation accueillir de nouveaux pro jets communautaires Tous les m tiers de 40 C est le poids que repr sente l ensemble GIE Alcara GieProd dans l informatique retraite compl mentaire Il en constitue le premier p le Nous devons monter en comp tence en interne sur les nouveaux services qui e diff rencier le produit retraite compl mentaire Daniel Lefebvre directeur de la DSI RC l informatique seront pr sents sur chaque bassin d emploi il sera donc possible d associer une mobilit fonctionne
44. et obligatoire et les salari s sont en principe tenus de cotiser en compl ment du versement de l employeur par ailleurs soumis la CSG et la CRDS ainsi qu au forfait social Dans une certaine limite les contributions patronales sont exon r es de cotisations sociales LE LITIGE En comparaison les contributions des employeurs aux retraites chapeau non soumises aux cotisations sociales aux CSG et CRDS et au forfait social b n ficiaient donc d un r gime plut t favorable jusqu l adoption de la loi de finances pour 2011 l origine de l article L 137 11 1 du Code de la S curit sociale instituant un pr l vement progressif la charge de tous Les pr l vements sur les retraites chapeau leurs b n ficiaires qu ils aient ou non liquid leur retraite voir tableau l occasion d un litige port devant le Conseil d tat un particulier et une association demandent la haute juridiction administrative de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformit la Constitution de l article L 137 11 1 pr cit Ils font principalement grief la disposition attaqu e de m conna tre le principe d galit devant l imp t garanti par la D claration des droits de l homme et du citoyen Ainsi les requ rants reprochent au texte litigieux de ne pas tenir compte de l ensemble des facult s contributives de la personne assujettie et de cibler les seuls
45. eur de la caisse de retraite des cadres CRC depuis 2008 Il est aujourd hui vice pr sident de l association sommitale du groupe Klesia 1 4 AN Ka issu du rapprochement en juillet 2012 des groupes Mornay et D amp O dans lequel il s est personnellement beaucoup investi Klesia est aujourd hui le cinqui me groupe de pro tection sociale et compte plus de 2 700 sala ri s Jean Louis Vincent est par ailleurs membre du conseil d administration de l Agirc et membre de la commission sociale du Medef Ce qui l anime Des convictions humanistes et sociales J ai toujours ressenti le besoin de me confronter des challenges et des environnements nouveaux pour vivre de nouvelles aventures humaines Un mot revient dans ses propos le dialogue Je crois beaucoup aux vertus du dialogue et lan gociation Les entreprises doivent savoir s impliquer dans la n gociation avec les syndicats Dans un univers professionnel tr s individualiste cette conviction est une cl de la r ussite Nous avons men des n gociations tr s complexes dans la branche du transportet de la logistique pour faire voluer la mutuelle C est Carcept Pr voyance de Klesia qui a t Regards crois s 103 choisie pour en assurer la sant conventionnelle Et de saluer le sens de la responsabilit des organisations syndicales Conviction encore Je crois la r partition par sens de l quit et de la jus
46. f health inequalities in the European Union J Epidemiol Community Health 2011 65 5 r f du 29 d cembre 2011 p 412 419 http www ncbi nlm nih gov pubmed 5 Br chat Pierre Henri Magnin Feysot Christian Jeunet Odile Attard Aur lie Duhamel Gilles Tabuteau Didier Priorit s de sant r gion territoires de sant et citoyens L exemple franc comtois Sant publique 2011 23 3 p 169 182 34 Europe La protection sociale en Europe La crise de 2008 puis la r cession de 2009 n ont pas eu le m me impact sur les conomies des pays de l Union europ enne Si la crise a affect l ensemble des budgets publics ses r percussions sur les syst mes de protection sociale varient d un pays l autre Voici quelques l ments cl s V r 4 S vec la crise de 2008 les ressources des administrations publiques y compris les administrations de S curit sociale ont forte ment baiss entra nant un creusement des d ficits et un accroissement de l endette ment Les plans de relance mis en place dans l Union et certaines d penses sociales n ces saires au moment fort de la crise ont contri bu creuser encore davantage ces d ficits Dans la plupart des pays europ ens les d penses de protection sociale ont jou leur r le dit de stabilisateur les d penses d indemnisation du ch mage ou encore les prestations sociales sous conditions de
47. forma tion au travail collaboratif distant Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Philippe Le Saux secr taire g n ral des GIE Alcara et GieProd Des outils attendus par le terrain Les informaticiens ont une forte attente d accompagnement par rapport l volution des techniques des m thodes et des outils Au niveau du management par exemple nous devons d velopper les capacit s manag riales de personnels aux profils souvent tr s techniques et qui ont a g rer des quipes venues d horizons diff rents Notamment parce qu elles sont r parties sur 10 sites diff rents les quipes et leur management ont besoin d apprendre ma triser la collaboration distante travers des outils et des pratiques Le programme Itac nous apporte d j cet accompagnement avec une importante valeur ajout e d abord sur des sujets comme les emplois et les comp tences mais aussi sur la connaissance des m tiers de la retraite compl mentaire Il r pond donc bien au besoin des ressources humaines Un plus qui va renforcer terme l identit et le sentiment d appartenance de la communaut informatique la retraite compl mentaire enjeu Ce qu il faut retenir Les enjeux pour 2011 2014 gt R ussir le d ploiement de Usine Retraite faire voluer le syst me d information retraite compl mentaire pour r pondre aux volutions du produit R
48. futur car les bases de donn es f d rales se multiplient et les exigences de s curit et de qualit de service n ont jamais t aussi fortes Certifi e ISO 9001 depuis 2001 la plate forme informatique Systalians a d marr un plan de mise en uvre des bonnes pratiques Itil en 2005 relay par un projet de certification ISO 20000 lanc d but 2008 et a obtenu la certification en d cembre 2009 Pour Laurence Rochefort responsable adjointe de la production Systalians les b n fices d une d marche de certification sont nombreux mergence d une culture commune positionnement de la production comme fournisseur de services am lioration des priorit s op rationnelles des quipes traitement des causes de survenance d incidents quilibre entre les plages de stabilit et d volution du syst me d information et facilitation de l analyse de co t 1 itil information technology infrastructure library pour biblioth que pour l infrastructure des technologies de l information est un ensemble d ouvrages recensant les bonnes pratiques du management du syst me d information LES BESOINS CLIENT AU C UR DU SERVICE Pour y r pondre la DSI RC est engag e dans une d marche d am lioration continue de la qualit des services informatiques en vue de leur certification La norme choisie par la direction du cadrage strat gique de la DSI RC est ISO 20000 une norme d di e la gestion des services informatiques
49. garde lors d une formation ou d une mission l initiative de l employeur En savoir gt Lire Les Cahiers de la retraite compl mentaire n 8 p 14 21 dossier gt Consulter le site http associationdemployeurs rcp pro fr rubrique Accords professionnels 1 Surlevolet delagestion dela diversit des ges signalons que l accord collectif sur les seniors du 23 septembre 2009 esten cours de ren gociation Un nouvel accord devrait tre propos pour trois ans 2 Lire larticleS de accord 3 quivalent temps plein du nombre de travailleurs handicap s employ s selon un coefficient sp cifique lataille de l entreprise 4 Association de gestion du fonds pour linsertion professionnelle des personnes handicap es venir Modernisation du paritarisme Les partenaires Sociaux ont conclu un accord national interprofessionnel sur la modernisation du paritarisme Pour s y conformer les f d rations les institutions de retraite compl mentaire et les groupes de protection sociale doivent adapter leurs statuts exemplaire es modes de gouvernance des orga nismes paritaires de gestion de m me que leurs moyens de contr le sont h t rog nes L accord national interprofessionnel sur la moderni sation du paritarisme et de son fonction nement ANT conclu le 17 f vrier 2012 a pour but de fxer un certain nombre de r gles communes en donnant au paritarisme de gestion u
50. hors d ploiement 90 millions Co ts des efforts payants poursuivre Les charges informatiques des r gimes Agirc et Arrco doivent tre ramen es 16 des charges de gestion globales en 2017 rappelle Dominique Poussin secr taire g n ral de la DSI RC Pour y parvenir les r gimes ont adopt fh 2009 une m thode normalis e d analyse des co ts Elle permet de les tudier la fois sous l angle des activit s et sous l angle des services rendus par l informatique Le d ploiement de ce mod le dans l ensemble des entit s informatiques et des groupes de protection sociale a d but fin ao t 2011 au sein d Alcara et du GieProd EN SAVOIR PLUS Lire Les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 2 p 24 25 d ploiement de l Usine Retraite et l optimisation e GIE Alcara et le GieProd constituent le premier p le SI de la retraite compl mentaire 40 de l informatique Agirc et Arrco Ils sont responsables de la ma trise d uvre du SI RC ainsi que de la production informatique des institutions de retraite compl mentaire membres d Alcara en lien avec les informatiques des groupes de protection sociale Leurs missions au niveau des r gimes assurer les d veloppements et la maintenance de l Usine Retraite construire les nouveaux services d finis au travers du sch ma directeur du SI RC et assurer l exploitation des infra structures de d veloppement de l Usine Retraite
51. ion d une partie non n gligeable aujourd hui jusqu 21 au del d une tranche de 24 000 euros par mois de reve nus suppl mentaires m me pour les retraites en cours de paiement Ce raison nement rappelle celui de la Cour de cas sation qui dans un arr t du 23 novembre 1999 avait valid la contribution excep tionnelle de solidarit cr e par les parte naires sociaux de l Agirc Cette contribution pr lev e sur la revalorisation des allocations servies aux retrait s devait tre affect e au fnancement des points de ch mage A cet gard la haute juridiction avait estim qu au cun texte l gal ou r glementaire ni aucun principe g n ral n interdisait de pr voir afin de maintenir l quilibre obligatoire du r gime la participation de l ensemble des retrait s au fnmancement d une contri bution de solidarit en faveur de certaines cat gories de cadres d favoris s Les juges constitutionnels valident ainsi des mesures difficiles inspir es par la recherche d une plus grande solidarit et l adaptation des syst mes de retraite 1 Dans un r gime prestations d finies l engagement est pris de verser au d part en retraite une retraite forfaitaire ou fonction du salaire atteint en fin de carri re 2 Dans un r gime a cotisations d finies seul le niveau des cotisations est fx Le montant de la pension future d pend des conditions d quilibre du r gime 3 Il s
52. ions doivent tre mises en uvre gt Des remboursements de frais inh rents aux d penses engag es par l administrateur dans l exercice de sa mission interviendront selon des bases norm es et plafonn es Comit s du conseil d administration gt Un certain nombre de comit s sp cialis s doivent tre instaur s pour aider le conseil d administration paritaire certains tant obligatoires comit des r mun rations et comit de nomination des dirigeants d autres facultatifs commissions fnanci re de contr le des risques des syst mes d information gt Des indicateurs seront mis gt Chaque nouvel administrateur gt En fin de mandat il pourra valoriser A venir effi cacit du service propose en place afin de permettre au conseil de prendre connaissance d une valuation r guli re du service rendu par l organisme au travers d un audit externe La comp tence des mandataires devra suivre une formationinitiale technico juridique assur e par l organisme paritaire ainsi qu une formation continue tout au long de sa mission en particulier politique de la part de son organisation mandataire ses comp tences notamment dans le cadre de la validation des acquis de l exp rience VAE Le suivi de l accord gt Un comit de suivi compos des signataires de l accord veillera l application des r gles fix es par l ANI dans les organisme
53. ire n 2 p 6 L enjeu 3 questions Fr d ric Coutard directeur de la direction du Produit retraite Quelles sont les missions q de la direction du Produit retraite F C D finir les besoins d volution du syst me d information retraite compl mentaire dont le projet central aujourd hui est le d ploiement de l Usine Retraite le g rer dans la dur e et en assurer la p rennit Nous devons galement faire voluer les processus de gestion et d terminer les nouveaux services que portera le produit retraite compl mentaire La DPR g re aussi le r seau des Cicas et de leurs plates formes t l phoniques repr sentatif du produit retraite visible et homog ne Pourquoi cr er cette direction maintenant F C La phase de d ploiement de l Usine Retraite dans laquelle nous sommes d sormais appelait une ma trise d ouvrage unique disposant d une vision globale et d une capacit tenir compte des besoins de tous les groupes de mani re efficace et quitable Dans un contexte de concurrence accrue elle nous permettra aussi de mettre davantage en avant la valeur ajout e du produit retraite compl mentaire De quelle valeur ajout e parle t on F C Le produit retraite compl mentaire s enrichit constamment droit a l information entretien partir de 45 ans d mat rialisation des donn es et demain la mensualisation des allocations ou encore la d claration sociale nominative DS
54. lle une mobilit g ographique SE PR PARER AU CHANGEMENT Les informaticiens doivent se pr parer un profond bouleversement des m tiers Avec un seul outil au lieu de quatorze l acti vit sera r partie diff remment et les comp tences utiles demain ne seront pas forc ment celles dont les informaticiens ont besoin aujourd hui Pour Daniel Lefebvre Il faut que certaines comp tences hier indispen sables soient transform es pour r pondre aux nouveaux besoins Nous devons monter en comp tence en interne sur les nouveaux services qui permettront de diff rencier le produit retraite compl mentaire C est ici que se trouvent les gisements d conomies les plus importants D autant que les modes de tra vail vont eux aussi n cessairement voluer avec les rapprochements de groupes de protection sociale ou de plates formes infor matiques plus de travail en r seau en mode projet et distance sur des projets plus com plexes Derri re ces bouleversements se des sinent de nouvelles perspectives d volution professionnelle pour les informaticiens qui sauront anticiper DONNER DU SENS L ENVIE ET LES MOYENS Pour accompagner toutes ces volutions le programme tac pour Informatique en transformation accompagnement et com p tences a t lanc automne 2011 Il doit permettre chaque informaticien d iden tifier de nouvelles opportunit s d volution professionnell
55. lle en vue de pr parer une loi sur l adaptation de la soci t fran aise au vieillissement de sa popula tion Trois axes de travail sont d finis e habitat urbanisme et mobilit e croissance conomique et emplois e ducation communication culture et lien inter g n rationnel Il remettra ses travaux au gouvernement avant la fin de l ann e 2012 La mission de Luc Broussy s articulera avec le Comit avanc e en ge mis en place le 8 octobre 2012 par Mich le Delaunay ministre d l gu e aupr s de la ministre des Affaires sociales et de la Sant charg e des personnes g es et de l auto nomie Ce comit est pr sid par le Dr Jean Pierre Aquino notamment charg de formuler des pro positions pour nourrir le volet anticipation de la future loi Autonomie des personnes g es de demandes de Relev s actualis s de million points Rap de retraite compl mentaire ont t enregistr es sur les trois premiers trimestres 2012 Agenda Colloque du Cor Le colloque annuel du Conseil d orientation des retraites Cor initialement programm le 6 d cembre 2012 est report au mardi 26 f vrier 2013 matin Le lieu de la r union et la th matique du colloque ne sont pas connus ce jour et vous seront communiqu s ult rieurement Actualit s 05 En bref Handicap Journ e nationale du CCAH Parcours de soins parcours de vie de la personne handicap e
56. n een 1953 totalise 166 trimestres 60 ans La condition de d but d activit est remplie Sur son relev on comptabilise 160 trimestres cotis s et 6 trimestres de ch mage 2 trimestres peuvent tre r put s cotis s au titre du ch mage indemnis soit une dur e d assurance cotis e de 162 trimestres La dur e requise 165 trimestres n est pas atteinte pour partir 60 ans En savoir gt Lire Retraite compl mentaire Agirc Arrco du 1 trimestre 2004 circulaire Agirc Arrco 1 ou 4trimestres avant la fin de l ann e civile si le participant est n au cours du dernier trimestre civil 2012 16 DRJ du 1 ao t 2012 circulaire Agirc 2 Dur e d assurance pour le taux plein augment e de 4 ou 8 trimestres selon la g n ration article D 351 1 1 cs5 Arrco 2003 16 DRE du 1 d cembre 2003 3 Dur e susceptible d voluer pour les assur s n s compter du 01 01 1955 chaque g n ration conna t gt Sur les ges de d part la retraite lire Les par d cret la dur e d assurance qui lui sera applicable pour l obtention du taux plein quatre ans avant d avoir Cahiers de la retraite compl mentairen 5 atteint l ge de 60 ans soit l ann e du 56 anniversaire article 17 de la loi 2010 1330 du 9 novembre 2010 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 28 Jurisprudence R gimes suppl mentaires Pour le Conseil constitutionnel l institution d
57. ne plus grande visibilit et lisibilit Cet accord traduit la volont des partenaires sociaux signataires de d fmir des r gles de gouvernance et de gestion homog nes rigou reuses et transparentes UN ACCORD G OM TRIE VARIABLE L accord du 17 f vrier 2012 distingue deux formes de paritarisme de gestion l une issue des accords l autre issue d une d l gation de l tat et trois modes d intervention des partenaires sociaux gestion par les seuls partenaires sociaux gestion tripartite avec l tat gestion partag e avec d autres acteurs L ANI concerne avec une intensit parti culi rement forte les organismes paritaires au sens strict c est dire ceux dans lesquels les partenaires sociaux ont une capacit de ges tion autonome Concr tement l accord du 17 f vrier 2012 devient obligatoire pour les organismes nationaux interprofessionnels mettant en uvre des accords paritaires Agirc Arrco groupes paritaires de protection sociale institutions de pr voyance Un dic Apec Les normes tablies par ANI visent plu sieurs dimensions de la gouvernance compo sition et fonctionnement des conseils d administration paritaires mais aussi comp tence des administrateurs et valuation du service rendu par les organismes paritaires leurs clients L IMPACT POUR LA RETRAITE COMPL MENTAIRE L ANI est un accord cadre qui sans pr voir de date d effet suppose une transposition des
58. nellement de d poser sa demande aupr s du r gime concern UN SYST ME DE S CURIT ACCRU Pour obtenir une garantie de s curit maximale un double accus de r ception a t mis en place Le premier est un accus de r ception technique le second un accus de r ception fonctionnel Ce dernier permet chaque r gime de s assurer que les informations n cessaires au traitement de la demande ont t bien int gr es dans son outil de gestion et que celle ci pourra tre prise en compte e En savoir gt Instruction Agirc Arrco 2012 91 DRJ du 29 juin 2012 1 Le partenariat entre la Cnav et les r gimes compl mentaires en mati re d action sociale par exemple passe par la compl mentarit des prestations propo s es l allocataireestorient vers les services existants en fonction de ses besoins 2 0 820 200 189 0 09 min depuis un poste fixe Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 RC mode d emploi Le dispositif de signalements r ciproques des demandes de retraite CAS 1 KIELE E UE ENV TE TEE Eee Demande de retraite initialis e dans le syst me d information de la Cnav Formulaire de demande de retraite 3 Signalement avec accord pour signalement aux r gimes compl mentaires aux r gimes Agirc et Arrco fichier informatique identification et coordonn es de communication de l int ress r ception r ception fonctionnel F7
59. nouveau Datacenter de Gradignan optimiser la s curit du SI RC Cela a abouti en septembre dernier un nouveau r glement m me de renforcer la s curit Certification Datacenter s curit trois illustrations embl matiques de la qu te d excellence dans laquelle est engag e l infor matique retraite compl mentaire et qu il ne faut pas voir explique Gilles Golomer comme la recherche de la perfection mais comme la juste r ponse aux besoins d au jourd hui et de demain e 1 Lire Les Cahiers de la retraite compl mentaire n 2 p 6 Certification individuelle une formation sur mesure pour la RC En 2012 le programme Itac Informatique en transformation accompagnement et comp tences propose une formation certifiante ISO 20000 sur mesure pour la retraite compl mentaire Les participants peuvent suivre les formations Fondation et Sp cialiste cette derni re permettant de participer aux audits internes de projets de mise en uvre de la certification ISO 20000 ce jour tous les participants vingt issus de tous les groupes de protection sociale ont t certifi s L enjeu Comprendre Les f d rations ont lanc un ambitieux programme d accompagnement du changement nomm Itac d di aux 1 768 collaborateurs de la fili re informatique retraite compl mentaire Son objectif aider les informaticiens comprendre le sens des changements en cours identifi
60. pagne en revanche figurent parmi les pays les plus vieillissants avec des taux de d pendance respectifs de 59 9 56 7 et 56 4 pr vus en 2060 e 1 En 2060 le taux de d pendance au Royaume Uni serait de 42 1 celui de la Su de serait de 46 2 En savoir La protection sociale en France et en Europe en2010 Catherine Zaidman coord Paris Drees Document de travail S rie statistiques n 170 juin 2012 209 p http www drees sante gouv fr Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Les rapport af s d activite 2 de l Agirc et de l Arrco sont re TRE PR VOIR DEVENIR proaT D ACTIVIT 2011 RETRAITE DES CADRES lt LEE D Le l e a h AR
61. phicO p 5 Stockbyte p 5 ThinkStock p 6 Fotolia p 7 J Ongkiehong p 7 DR p 7 GraphicO p 9 Fotolia p 10 Photo12 p 10 D R p 10 ThinkStock p 13 Gettyimages p 13 GraphicO p 16 D R p 19 GraphicO p 21 X Renauld p 22 V Colin p 23 Lorenzo Timon p 25 Corbis p 26 Corbis p 29 Vectorstock p 31 X Renauld p 32 J Ongkiehong p 33 Gettyimages p 34 Conception et r alisation UN BITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal novembre 2012 No ISSN 2112 4841 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 dito 03 Reorganisation de l informatique RC Pour un service irr prochable ici fin 2014 l Agirc et l Arrco ach vent le Nous sommes confants d ploiement de l Usine Retraite Un v ritable challenge au moment o de nouveaux chantiers demandent une mobilisation forte des quipes la mensualisation des allocations de retraite au 1 janvier 2014 n cessite d am nager sans attendre notre syst me d information et les process de gestion l adoption de la d claration sociale nominative DSN pour les entreprises en 2016 demande d ores et d j des travaux lourds d adaptation ce premier d fi s en ajoute un second les rapprochements de groupes La poursuite de la conduite de ces strat gies qui impliquent le rapprochement des quipes des syst mes d information et des c
62. quelle coop ration entre secteurs sanitaire et m dico social tel tait le th me du colloque du CCAH qui s est tenu l Unesco le 29 novembre 2012 La journ e tait rythm e par des retours d exp riences des t moignages la confrontation entre professionnels des secteurs sanitaire et m dicosocial acteurs politiques associatifs et professionnels de terrain Anne Saint Laurent directrice de l action sociale Agirc Arrco tait l un des intervenants de la table ronde intitul e En temps de crise quelles r ponses en termes de coop ration e EN SAVOIR gt http www ccah fr de la dotation sociale Arrco 2011 sont consacr s aux d penses d action sociale prioritaires communes d finies sur la p riode 2009 2013 60 de la dotation sociale Agirc 2011 sont consacr s ces m mes d penses Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Actualites Action sociale Accompagner les d ficiences visuelles et auditives en tablissement Publi en juillet 2012 par l Agirc et l Arrco un guide des bonnes pratiques permet d adapter les tablissements m dicosociaux aux d ficiences sensorielles des personnes g es el ntitul e D ficiences sensorielles guide pour l adaptation des tablissements m dico sociaux et sanitaires cette publication desti n e des professionnels a t r alis e en partenaria
63. retraite au taux plein sans attendre l ge du taux plein automatique entre 65 ans et 67 ans selon les g n rations Depuis cette r forme l augmentation de la dur e d assurance requise suit le principe dit du deux tiers un tiers les gains futurs d esp rance de vie 60 ans d une g n ration sont partag s entre dur e d activit deux tiers et dur e de retraite un tiers La g n ration 1949 prise de retraite possible partir de 2009 doit valider 161 trimestres alors que la g n ration 1950 prise de retraite possible partir de 2010 doit en valider 162 Le rythme ainsi fix semble tre assez lent pour ne perturber ni la saisonnalit ni les Liquidations de retraites Arrco l impact de la loi de 2010 120 000 80 000 Entr e en application au 1 juillet 2011 de la loi de 2010 reculant l ge de la retraite Jan F v Mar Avr Mai Juin m 2009 volumes de liquidations de retraite Le nombre de liquidations a d ailleurs augment entre 2009 et 2010 ET DE CELLE DE 2010 Le recul de l ge l gal de d part la retraite d cid en 2010 a eu pour cons quence et cela tait attendu une baisse consid rable du nombre de liquidants au second semestre 2011 Entre 2010 et 2011 le nombre de liqui dations annuelles est ainsi pass de 641 000 seulement 549 000 soit une diminution de 14 voir encadr Le d crochage li au calendrier progres
64. ro en 2011 Jo lle Vidalenc Loup Wolff Insee tection sociale qui comporte 49 autres membres Insee Premi ren 1415 septembre 2012 Le Haut Conseil a dress en octobre un tat des lieux du syst me de financement de la protec tion sociale syst me qui englobe notamment la S curit sociale les mutuelles et l aide sociale Fin octobre le Haut Conseil a t saisi des orien tations retenues par le gouvernement Sur cette base l instance a environ trois mois pour identifier diff rents sc narios permettant un fmancement pesant moins sur le travail et n gt h pour mesurer l impact de chacun des sc narios e A sur le pouvoir d achat des Fran ais Il appartien lt dra ensuite au gouvernement de prendre ses d cisions de r forme sur la base de ces travaux RS Ur EN SAVOIR 12 4 4 i E LV A F i aA demandes de RIS lectronique ont t toutes les g n rations de plus sfa de enregistr es depuis janvier 2012 dont En de 45 ans auront re uune 300 000 sur les portails des groupes information globale syst matique de protection sociale sur leurs droits retraite Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 5 JN y WA Vi Kanel la soci t fran aise au vieillissement d mographique Luc Broussy conseiller g n ral du Val d Oise s est vu confier en septembre une mission interminist rie
65. s d un environnement dans lequel l exigence d un service irr prochable ne fera que cro tre Nous vous invitons lire le dossier qui figure dans les pages int rieures de votre publication pour vous permettre de prendre connaissance de toutes les volutions majeures et structurantes de l informatique retraite compl mentaire Philippe Pihet Pr sident de l Arrco Philippe Vivien Pr sident de l Agirc 04 Actualites Marche du travail Vers une r forme Le salariat est de la protection sociale largement majoritaire en France En 2011 en moyenne 28 4 millions de per sonnes de 15 ans ou plus vivant en France m tropolitaine sont actives 25 8 millions ont un emploi et 2 6 millions sont au ch mage au sens du BIT personne en ge de travailler qui n a pas travaill au cours de la semaine de r f rence est disponible pour travailler dans les deux semaines et a entrepris des d marches effectives de recherche d emploi Les emplois salari s constituent 88 4 des emplois en France Une personne sur deux ayant un emploi est un ouvrier ou un employ et pr s de deux sur cinq occupent une profession interm diaire ou sont cadres Sur les 12 2 millions de femmes ayant un emploi 76 4 sont Le 26 septembre dernier le Premier ministre a employ es nomm Mireille Elbaum conomiste sp cialiste du financement de la protection sociale pr si S a aeaea dente du Haut Conseil de financement de la p
66. s nationaux interprofessionnels Il s assurera de leur caract re op rationnel et proposera le cas ch ant toute modification qu il jugera utile EN SAVOIR PLUS gt Retrouvez le texte int gral de l accord sur www journal offiiel gouv fr Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 L enjeu Comprendre En se r organisant au d but de l ann e 2011 l informatique retraite compl mentaire s est donn les moyens de relever les d fis qui se pr sentent aux r gimes r ussir le d ploiement de l Usine Retraite et r pondre aux volutions attendues du produit retraite compl mentaire tout en optimisant et r duisant fortement les co ts informatiques Syst me d information retraite compl mentaire Un nouvel lan D sa cr ation en 2008 la direction des syst mes d information retraite compl men taire DSI RC a pour mission de g rer et transformer le syst me d information de la retraite compl mentaire SI RC L enjeu est de construire un syst me d information unique qui permette aux r gimes de conjuguer qualit de service ma trise des risques technologiques et r duction des co ts Dans l objectif d accro tre la performance les partenaires sociaux ont d cid fin 2010 d but 2011 la cr ation du GIE Alcara et du GieProd qui assurent l ensemble de la ma trise d uvre du SI RC puis en 2012 la cr ation de la direction du Produi
67. si le montant de sa retraite points suppl mentaires de retraite compl mentaire D parts en retraite baisse ou annulation de la d cote surcote du r gime de base D part l ge l gal En 2009 et 2010 respectivement 43 6 et 45 1 des assur s ont liquid leur pension de retraite Arrco d s l ge de d part l gal de la retraite de base Ces proportions sont constantes chaque mois de l ann e et ce jusqu en juillet 2011 En revanche en raison du recul de l ge l gal institu par la r forme des retraites de 2010 aucun assur n a pu atteindre l ge l gal entre ao t et novembre 2011 De ce fait en 2011 le nombre des liquidations Arrco effectu es d s l ge de d part l gal de la retraite de base a chut 35 5 un choix entre l ge et le montant de l allocation POURCENTAGE DES LIQUIDATIONS ARRCO DEMAND ES Apr s l ge or Ses Apr s l ge l gal P ge HE Avant l ge l gal A l ge l gal mais avant taux plein du taux plein du taux plein est issu des donn es brutes de la base allocataires de l Agirc et de l Arrco quasi exhaustive Le nombre de liquidants annuels comment ici comprend les versements uniques et les personnes d c d es au cours de l ann e Les chiffes officiels diffus s ne comprennent pas ces deux cat gories Hors versements uniques et personnes d c d es dans l ann e le nombre de liquidations a chut de 15
68. sif du report de l ge 2010 Ao t Sep Oct Nov D c 2011 l gal est tr s net voir courbe Le nouveau dispositif perturbe effectivement la saison nalit des d parts la retraite et explique la baisse soudaine du nombre de liquida tions de droits directs Arrco durant les cinq derniers mois de l ann e 2011 Au cours des prochaines ann es le report progressif de l ge l gal de d part la retraite devrait engendrer m canique ment de nouvelles p riodes creuses de liquidations entre juin et octobre 2012 entre novembre 2013 et mars 2014 entre avril et ao t 2015 puis entre septembre 2016 et janvier 2017 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Tendances 09 volue M thodologie Les donn es retenues L ensemble des donn es pr sent es dans cet article DES STRAT GIES DIVERSES POUR CHOISIR L GE DE D PART LA RETRAITE Deux facteurs principaux agissent sur les flux de liquidation la recherche par le sala ri d un ge cible de retraite quel que soit le montant de l allocation ou d un montant cible impliquant un ventuel d calage de sa prise de retraite voir tableau Actuellement plus de 90 des salari s liquident leur pension sans abattement ce qui peut laisser penser qu ils privil gient le taux plein D part apr s l ge l gal Un assur sur deux part apr s l ge l gal optimisant ain
69. smis l appareil auditif d une personne malentendante qui peut ainsi l entendre sans tre g n e par d ventuels bruits ambiants Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Le GIE Agirc Arrco a 10 ans Le 1 juillet 2002 l ensemble des services des f d rations Agirc et Arrco des commissions paritaires et des services affect s la gestion de l AGFF taient regroup s au sein du GIE Agirc Arrco Objectif poursuivi simplifier la gestion et am liorer la qualit du service aux entreprises aux salari s et aux retrait s Dix ans se sont coul s depuis Tout r cemment le GIE Agirc Arrco s est r organis avec notamment la cr ation de la direction du Produit retraite l volution de la direction de la r glementation qui devient la direction des Affaires juridiques et r glementaires le transfert de certaines activit s de la DSI RC vers le GIE Alcara et GieProd et l accueil au sein du GIE de 17 collaborateurs du GICR site d Aix en Provence Depuis le 1 juin 2012 le GIE Agirc Arrco compte trois sites Aix en Provence Gradignan et Paris Actualites Usine Retraite La Jirc 2012 sous le signe de l excellence Le 13 septembre dernier s est tenue la 8 dition de la Journ e de l informatique retraite compl mentaire Jirc la Maison de la mutualit Paris ix cent trente collabo rateurs issus des groupes de protection soci
70. t avec la Mutualit fran aise Anjou Mayenne dont le p le D ficience sensorielle est reconnu pour son expertise et son approche novatrice Les d ficiences sensorielles qu elles soient visuelles ou auditives sont un fac teur d isolement y compris en tablisse ment Elles peuvent provoquer des chutes tre l origine d une humeur d pressive voire acc l rer l entr e dans la d pendance des personnes g es C est pour ces raisons qu en 2008 nous avons lanc un audit portant sur 55 de nos 65 tablissements pour personnes g es explique Anne Saint Laurent directrice de l action sociale Agirc Arrco Nous souhaitions valuer les changements apporter aux tablissements pour am liorer la qualit de vie de nos r sidents confor m ment au plan m dicosocial et sanitaire d fini par les instances Fruit d un travail men sur plus de deux ans ce guide pratique est aujourd hui la disposition des gestionnaires concepteurs et am nageurs d tablissements pour per sonnes g es Il pr conise un ensemble de solutions parfois tr s simples mettre en uvre Par exemple l installation de mains courantes sombres sur des murs clairs le bon positionnement de panneaux signal tiques et le choix d une police d criture permettant une personne malvoyante de lire l information la mise en place de boucles magn tiques dans les pi ces com munes et l accueil etc Le
71. t retraite qui centralise la ma trise d ouvrage du SI RC UNE ORGANISATION EFFICACE Pour Daniel Lefebvre directeur de la DSI RC Cette nouvelle organisation plus efficace pose les fondations d une informatique de la retraite compl mentaire tendue tous les groupes de protection sociale Dans son nouvel lan la DSI RC va aussi renforcer l instruction transverse des projets d volution de la retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 L enjeu 2 O O Le produit retraite millions d euros compiementaire C est le service unique homog ne et visible rendu C est le montant des conomies r aliser sur les co ts aux particuliers et aux entreprises par l ensemble informatiques au cours des cinq prochaines ann es des institutions de retraite compl mentaire Les clients ont de nouvelles attentes issus des d cisions des partenaires sociaux ou des pouvoirs publics qui n cessitent une forte r acti vit Ce r le vient d tre confi l unit tudes L volution du monde du travail s acc l re amont nouvellement cr e Enfin la nouvelle organisation s appuie sur la direction de l Ordon nancement des projets garante de la s curisation gt les actifs demandent de plus en plus t t des informations sur leurs droits et des conseils pour bien g rer leur retraite les entreprises veulent plus de simplicit dans leurs et du
72. technique Envoi de l imprim vs de demande de retraite Airc edArrco de signalement compl mentaire g LCL AI vaut date de d p t ER de demande de retraite Ensuite la personne recontacte Cicas compl mentaire elle m me l Argic et l Arrco l Agirc et l Arrco Processus de liquidation initialis dans la PRC Processus de liquidation initialis dans la PRC D p t de demande de retraite compl mentaire Aeircet Ar signalement avec accord pour signalement rco la Cnav i J la Cnav cicas i RC fichier informatique identification et coordonn es de communication de l int ress Envoi de l imprim de demande de retraite compl mentaire 1 Accus r ception technique Accus r ception fonctionnel La date Contacte de signalement l assur vaut date de d p t de demande de retraite la Cnav ZA PRC plate forme retraite compl mentaire IRC Institution de retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Droit et r glementation Carri res longues Le dispositif carri res longues cr par la loi du 21 ao t 2003 a t assoupli par le d cret du 2 juillet 2012 Ces nouvelles dispositions s appliquent aux pensions prenant effet au 1 novembre 2012 Principe 7 u Le disposi
73. tice sociale Il faut cependant tre innovant Ilya aujourd hui une nouvelle page crire Notre histoire j y suis tr s attach C est le fondement de nos r gimes Mais nous ne pourrons certainement pas viter une partie de capitalisation en compl ment Prendre en compte le principe de r alit est primordial pour envisager l avenir L avenir c est aussi optimiser les co ts de gestion des groupes de protection sociale C est la condition pour pr server l autono mie des r gimes rappelle t il I faut aussi en expliquer les enjeux Il y a deux mondes d un c t ceux qui s impliquent et de l autre les b n ficiaires des r gimes Or ces derniers ne per oivent pas toujours l investissement que cela repr sente Il nous appartient collectivement d expliquer le sens de cet inves tissement et des orientations Mais pour mener bien ces missions il est capital de donner des moyens et du temps aux partenaires sociaux Il faut susciter des vocations au sein de l entreprise pour p renniser le mod le du paritarisme auquel nous tenons Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 RC mode d emploi Simplification administrative D sormais les salari s n auront plus qu une seule d marche a effectuer pour informer l Assurance retraite et l Agirc et l Arrco lors de leur d part a la retraite L heureesta la coordination es ass
74. tif concerne les personnes n es compter de l ann e 1952 les g n rations pr c dentes ayant d j pu partir la retraite dans le cadre du dispositif ant rieur Le d cret du 2 juillet 2012 apporte les modifications suivantes cf tableau r capitulatif gt Sur la dur e totale d assurance La majoration de 8 trimestres de la dur e d assurance requise est supprim e pour les personnes qui partent la retraite d s l ge de 60 ans qui ont commenc travailler avant 20 ans et qui jus tifient de la dur e d assurance requise pour leur g n ration ex 164 trimestres pour la g n ration 1952 165 pour les g n rations 1953 et 1954 166 pour les g n rations 1955 et 1956 La retraite avant 60 ans est assouplie la dur e d assurance Proc dure gt Avant de d poser une demande de retraite anticip e pour carri re longue aupr s du r gime de base la personne doit s adresser la Caisse d assurance retraite et de la sant au travail Carsat dont elle rel ve afm que celle ci v rifie qu elle remplit les conditions pour en b n ficier Le nouveau dispositif de retraite anticip e requise pour le taux plein est major e de 4 ou de 8 trimestres en fonction de l ge de d part et non plus de 8 trimestres syst matiquement quelle que soit la g n ration gt Sur la dur e d assurance cotis e p riodes r put es cotis es Au dispositif ant rieur qui prenait en compte les p riodes
75. tions financi res de maintien 12 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 9 3 trimestre 2012 Enqu tes et analyses 31 EE i o Hausse de 3 3 des Hausse assez forte des p a i R sultats Agi rc P ne cotisations vers es par les EL cotisations vers es par ee entreprises par rapport 2010 en milliards d euros 4 les entreprises de 4 7 par Leg re diminution des cotisations f rapport 2010 Diminution vers es par l Un dic et l tat Pe sensible des cotisations Un dic due une r gularisation sur RESSOURCES 17 813 aff rentes 2010 Le total est en hausse de 2 9 l exercice pr c dent Au global J progression de 2 9 CHARGES 20 620 R SULTAT TECHNIQUE w SE AVANT TRANSFERTS 2 807 En progression de 3 9 ia En progression de 5 1 SOUNE eo sante soit une croissance TRANSFERTS FINANCIERS sup rieure de 1 point a celle sup rieure de 2 2 points e ARRCO AGIRC 1 024 des ressources celle des ressources Contribution d quilibre de l AGFF R SULTAT TECHNIQUE Il passe de 2 5 milliards E APR S TRANSFERTS 1 783 en 2010 2 8 milliards f Il passe de 139 millions d euros en 2011 en 2010 988 millions PRODUITS FINANCIERS 0 009 d euros en 2011 L R SULTAT GLOBAL DE EXERCICE 1 774 k u hors r affectation comptable des CMD de 2 039 milliards R sultat en forte diminution par rapport
76. ultures doit se faire sans interruption de l activit et en toute transparence pour les entreprises les salari s et les retrait s Dans une p riode o l Agirc et l Arrco connaissent des difficult s financi res la gestion doit tre exemplaire et son co t optimis C est dans cet esprit que les instances ont d cid un plan de r duction des co ts informatiques Ce plan place la retraite compl mentaire dans l obligation d atteindre l objectif de ramener la part informatique 16 des charges de gestion d ici 2017 Cette r duction des co ts ne doit en aucun cas s accompagner d une baisse de performance Bien au contraire Nos r gimes sont plus que jamais tenus l excellence de service Nous sommes confiants dans la capacit de l ensemble retraite compl mentaire relever ces d fis dans la capacit de l ensemble retraite compl mentaire relever ces d fis La nouvelle organisation de l informatique retraite compl mentaire permettra d y parvenir Ces volutions vont dans le sens de la mutualisation souhait e par les partenaires sociaux pour optimiser les co ts et promouvoir le produit retraite compl mentaire l heure o les partenaires sociaux viennent de d cider louverture d un cycle de n gociations pour trouver des solutions et retrouver une situation financi re positive chacun doit se mobiliser afm que la retraite compl mentaire r ponde aux profondes volution
77. ur s ont une forte attente en mati re de simplification des d marches administratives Dans un souci constant d am lioration du service rendu la Cnav l Agirc et l Arrco ont donc mis en place le 2 juillet 2012 un dispositif de signalements r ciproques des demandes de retraite de droits directs Ces trois r gimes poursuivent ainsi la coordination de leurs actions Le processus de demande de retraite coordonn e consiste proposer au salari lorsqu il contacte les r gimes Agirc et Arrco ou la Cnav de signaler sa demande l autre r gime chacun des r gimes instruisant ensuite son dossier de mani re ind pendante Il n a plus qu attendre que l autre r gime averti par le r gime saisi prenne contact avec lui pour lui proposer d instruire son dossier de d part la retraite Il s agit ainsi d viter aux participants d oublier de d poser leur demande aupr s de l un ou l autre des r gimes mais aussi de pr server le point de d part de leurs retraites Le meilleur moyen de garantir la pl nitude de leurs droits LE P RIM TRE DU DISPOSITIF Aujourd hui ces changes ne concernent que les demandes de retraite de droits directs droits propres des salari s r sidant en France m tropolitaine et disposant d un num ro de S curit sociale connu NIR LA PROC DURE Concr tement lors de l enregistrement d une demande de retraite au r gime g n ral par exemple un signalement
78. urs professionnels les nouvelles opportunit s de l informatique RC 22 Regards crois s Une nouvelle page crire 24 RC mode d emploi Simplification administrative L heure est la coordination 26 Droit et r glementation Le nouveau dispositif de retraite anticip e 28 Jurisprudence Les pr l vements sur les retraites chapeau sont constitutionnels 30 Enqu tes et analyses Focus sur les r sultats 2011 32 L entretien Des actions de pr vention au b n fice de tous 34 Europe La protection sociale en Europe Des diff rences nationales notables Le Conseil constitutionnel approuve le principe des pr l vements sur les retraites chapeau N 9 3 TRIMESTRE 2012 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 www agirc arrco fr www agirc fr www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Nathalie Reboul p 4 7 30 31 32 33 Jennifer Hom re p 7 Joris Pinto p 8 9 Martine Atrax p 10 11 Un dite p 12 13 14 21 22 23 Claire Sophie Saint Amans p 24 25 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 26 27 Sophie Michas p 28 29 C cile Vokl ber p 34 35 Cr dits photos Schutterstock H Jacquemin p 1 Fotolia p 4 Gettyimages p 4 Gra

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