La propreté est une notion d?hygiène L?asepsie
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1. dans le but de favoriser sa gu rison et par cons quent la prot ger contre une contamination ext rieure On remarque que cette d finition est incompl te Le Docteur Jacques DELAMARE pr sente dans sa d finition de ce m me mot un autre terme en pr cisant d abord que c est le recouvrement d une plaie au moyen de compresses st riles fix es par un bandage ou de l adh sif Il poursuit en notant que c est le mat riel utilis cet effet Il termine en soulignant que le pansement prot ge la plaie absorbe les s cr tions et favorise la cicatrisation 2 Le mat riel st rile La notion de mat riel st rile qui englobe ici les compresses les pinces les ciseaux Sous entend l absence totale des micro organismes cela apr s avoir fait l objet d un traitement sp cial la st rilisation 3 La st rilisation Ce terme est clairement d fini par Micheline LE HEURT Herv GOMILA Sylvie GIROT et Marie Jos e RAFAOUI dans leur ouvrage consacr l hygi ne e Ils notent propos de la st rilisation que C est la mise en uvre d une ensemble de m thodes et de moyens visant liminer tous les micro organismes vivants de quelque forme que ce soit port s par un objet et parfaitement nettoy Il existe trois modes de st rilisation La st rilisation au Poupinel par la chaleur s che La st rilisation l Autoclave par la vapeur d eau c est d2. gt BODECHON Agn s Prise en charge d une Plaie Septique L Infirmi re Magazine n 119 Septembre 1997 pages 65 66 gt FAORO Brigitte RUMEAUX Francine Dans quelles circonstances le pansement doit il tre st rile Revue de l Infirmi re n 26 Avril 1997 27 ANNEXES Questionnaire de l Infirmier e d cret n 93 345 du 15 mars 1993 Protocole de lavage simple des mains Protocole de lavage antiseptique des mains Tableau de propri t s des principaux antiseptiques Protocole de d contamination de l instrumentation m dico chirurgicale par l Ampholysine 28 PROTOCOLE DE DECONTAMINATION DE L INSTRUMENTATION MEDICO CHIRURGICALE Produit L AMPHOLYSINE PLUS 1 Pr sentation Flacon multidose graduation 10ml 25 ml du bouchon 2 Composition L Ampholysine Plus est une nouvelle formulation qui associe trois mol cules amphot re un biguanide ammonium quaternaire 3 Dilution d emploi Elle est de 0 5 soit 5 ml par litre d eau la graduation commence 10ml sur le flacon d Ampholysine 4 Mode d emploi gt Mettre le produit puis l eau froide ou ti de 1 Noter la date et l heure de pr paration du produit Immerger le mat riel imm diatement apr s usage dans la solution dilu e r partie dans un bac de trempage d un volume appropri Temps de contact minimum 15 minutes pas plus de 2 heures Brosser brosse douce Rincer a
3. La propret est une notion d hygi ne L asepsie une notion scientifique REMERCIEMENTS Qu il me soit permis d exprimer ici toute ma reconnaissance l gard de toute l quipe p dagogique de l Institut de Formation Suzanne P rouse de m avoir fait apport de leurs connaissances Je tiens galement remercier l ensemble des Cadres de leur aide et leurs conseils qui m ont t pr cieux pour la r alisation de ce travail Ce Travail Ecrit de Fin d Etudes a t r dig dans le cadre du Dipl me d Etat d Infirmiers et d Infirmi res de l Institut de Formation Suzanne P rouse LES PANSEMENTS EN CHIRURGIE OBEISSENT ILS SYSTEMATIQUEMENT A LA REGLE D ASEPSIE Pr sent par Emile M Institut de Formation Suzanne P rouse 89 rue Haxo 75020 Paris Ann e 1998 1999 SOMMAIRE I INTRODUCTION s simummmnnmnmanonimiintesnieeae 6 M MOTIVATIONS oosssisisessessrccuovisdceua uo srepuaviido toasa ddes srsevddosour dsrs vidde s oss dtud vias eos iisto 0 i 7 ME i A E A A den TE E 7 2 27 Mb E 7 Ja A E na E E A R E N E 7 IT POSE DE LA PROBLEMA TIQUE sssssssssssssossesssisssessiossossvnosovosvis sesssndssvvsississs 8 1 Les r les des pansements en chirurgie sseeeeeeeee 8 a R le d immobilisatiOh issii tte diet a 8 b R le protecteurs eniai ane A E ai EERE ATE RARER RaRa 8 CROIS H ROS ASE mme names 8 d R le de traitement sisirin ai E 8 2 Les principes de la
4. enqu te a R sultats de l enqu te Sur les 40 questionnaires diffus s 30 ont t rendus dans les temps impartis 10 questionnaires ont t r cup r s deux semaines apr s et ce apr s avoir fait l objet d une relance 3 questionnaires ont t rendus avec les autres sans aucune r ponse tr s vraisemblablement par oubli b Interpr tation de l enqu te Ces interpr tations vont faire l objet tout tour D une analyse quantitative D une analyse qualitative Analyse quantitative Par rapport Q 1 je constate que deux 2 infirmi res exercent depuis moins d un an deux 2 infirmi res exercent depuis 1 2 ans sept 7 infirmi res exercent depuis 2 3 ans onze 11 infirmi res exercent depuis 3 5 ans sept 7 infirmi res exercent depuis 6 10 ans huit 8 infirmi res exercent depuis plus de 10 ans Cela me permet de dire que dans la population enqu t e la majorit exerce depuis une p riode allant de 3 5 ans Par rapport Q 2 je note que quatorze 14 infirmi res disent exercer dans une unit de soins o elles sont au nombre compris entre un et trois seize 16 infirmi res disent exercer dans une unit de soins o elles sont au nombre compris entre trois et quatre sept 7 infirmi res disent exercer dans une unit de soins o elles sont au nombre compris entre quatre et cinq Je constate que dans la populat
5. 33 infirmi res proc dent la d contamination l Ampholysine en se r f rant au protocole tabli cet effet dans le service Elles se prononcent par ailleurs contre le proc d de lavage l eau et au savon du mat riel estimant que ces deux l ments ne d sinfectent pas r ellement pour certains ou ne suffisent pas pour d autres sept 7 infirmi res r pondent par la n gative consid rant que le mat riel jetable usage unique qu elles utilisent ne peut faire l objet selon elles du r utilisation et donc d une d contamination Par rapport Q 8 et Q 9 concernant l utilisation des pinces ou des gants st riles il m est donn de relever ce qui suit trente cinq 35 infirmi res utilisent syst matiquement les pinces ou les gants st riles toutefois en fonction de la situation en cause deux 2 infirmi res n utilisent que les pinces estimant que les plaies ne doivent pas tre trait es avec des mains fussent elles gant es Par rapport Q 10 relative la toilette du patient avant le pansement trente deux 32 infirmi res se prononcent en faveur de la toilette du saei avant de faire le pansement st rile cinq 5 infirmi res se prononcent absolument contre une toilette avant le pansement sans toutefois apporter de justifications 20 Par rapport Q 11 relative l usage du mat riel usage unique Cela me permet de noter que vingt huit 28 infirmi res ut
6. ELASTOPLASTE e HYPAFIX e _ STERI STRIP e CICAPLAIE VISULIN e BANDE VELPEAU e BANDE DE GAZE d Les liquides Les Antiseptiques Les pr parations antiseptiques sont des pr parations ayant la propri t d liminer ou de tuer les micro organismes ou d inactiver les virus sur des tissus vivants peau saine muqueuse plaie 11 C est dire en d autres termes comme le mentionnent M LE HEURT H GOMILA S GIROT M J RAFAOUI que ce sont des substances antibact riennes non sp cifiques agissant globalement et rapidement sur les bact ries les virus les champignons et les spores Comme on le constate les antiseptiques sont des m dicaments et par cons quent doivent tre employ s sur prescription m dicale ou selon les habitudes qui rel vent d un protocole de soins infirmiers pr alablement tabli et valid par le M decin A titre indicatif les antiseptiques utilis s ou rencontr s habituellement dans les services sont e ALCOOL MODIFIE A 70 e ALCOOL IODE 1 60 e BETADINE DERMIQUE e BETADINE GYNECOLOGIQUE e BETADINE SCRUB e CHLORHEXIDINE 0 05 e DAKIN STABILISE e EAU OXYGENE 10 vol e EOSINE AQUEUSE 2 e HEXOMEDINE 1 pour 1000 e HIBISCRUB e HIBITANE 5 e HIBITANE CHAMP 0 5 e PERMANGANATE DE POTASSIUM e SOLUTION DE MILIAN gt EOSINE et SOLUTION DE MIIAN sont utilis es pour leurs propri t s tannantes gt Le PERMANGANATE DE POTASSIUM et l HEXOMEDINE ne peuve
7. la technique aseptique comporte deux exigences La premi re consiste utiliser des instruments qui ont t st rilis s du mat riel textile liquide ou gras qui a t st rilis et est conserv st rile jusqu l emploi La seconde concerne une gestuelle pr cise de nature viter toute souillure ext rieure de la l sion qui fait l objet du pansement st rile Pour y parvenir il existe deux m thodes qui permettent de r aliser ou renouveler un pansement st rile la m thode avec utilisation de pinces et l autre avec utilisation de gants st riles a M thode avec utilisation de pinces Pr lever la seconde pince l aide de la premi re Saisir une compresse avec une des pinces et faire un tampon en la pliant en quatre Veillez utiliser toujours la m me pince pour pr lever la compresse propre dans le plateau Verser l antiseptique sur le tampon distance de celui ci 13 Nettoyer la plaie de haut en bas puis de chaque c t avec une nouvelle compresse chaque fois imbib e d un d tergent Continuer ensuite de la m me mani re en allant de plus en plus vers l ext rieur de la plaie Appliquer l antiseptique sur la plaie nettoy e ventuellement le topique et ce conform ment la prescription m dicale du jour ou au protocole de soins du Service pr tabli et valid par le M decin b M thode avec utilisation de gants st riles Comme pour la pr c dente m thode
8. ment dans les diff rences de technique dans la manipulation des mat riels pansements st riles Pour la majorit de la population enqu t e au contraire soit 81 l observation de la r gle d asepsie au cours des pansements st riles demeure une des pr occupations quotidiennes et de tous les instants quelles que soient les situations qui peuvent se pr senter Enfin une autre partie de la population enqu t e soit 3 ne s est pas prononc e 24 VIII PROPOSITION DE SOLUTION Qu il me soit permis au terme de cette tude de faire en toute humilit la proposition de solution permettant d envisager p riodiquement pour les uns des formules de formation pour les autres des syst mes de recyclage et pour d autres encore des rappels aux techniques requises voire les bonnes habitudes de travail Une telle d marche a l avantage de contribuer une prise de conscience de plus en plus marqu e et ce pour le bien tre des patients dont nous avons la charge 25 IX BIBLIOGRAPHIE 1 Ouvrages g n raux gt VILAIN R Le Pansement Microclimat th rapeutique Editions J B Bailli re 1976 107 pages gt BRUNNER et SUDDARTH Trait des Soins Infirmiers en M decine Chirurgie Editions du Renouveau P dagogique 1979 1314 pages gt BRUNNER et SUDDARTH Soins Infirmiers en M decine Chirurgie Editions du Renouveau P dagogique 1985 1507 pages Soins Infirmiers Fiches Techniqu
9. le lavage antiseptique des mains est pr f rable au lavage simple ceci apr s avoir pr par tout ce qui est n cessaire pour le pansement Proc der ensuite par tape savoir Ouvrir le paquet contenant les gants st riles et se servir du papier comme champ st rile pour y d poser le mat riel Verser le d tergent sur un paquet de compresses et l antiseptique sur un autre paquet de compresses Prendre le gant droit ou gauche selon la dominance de la main par la manchette retourn e et l enfiler Glisser ensuite les doigts gant s sous la manchette retourn e de lautre gant pour le saisir introduire la main et retourner la manchette du gant Pour le nettoyage de la plaie et de la peau alentour proc der comme d crit dans la m thode pr c dente Appliquer l antiseptique sur la plaie nettoy e Recouvrir de compresses s ches en commen ant par le centre et en allant vers l ext rieur Les faire d passer d environ deux centim tres de la plaie Retirer les gants et fixer le pansement l aide du mat riel choisi bande en gaze velpeau Apr s avoir r alis le soin il importe d immerger aussit t le mat riel inoxydable destin tre rest rilis pinces ciseaux plateau dans un bain contenant une solution d contaminante pendant une dur e minimum de 15 20 minutes Tel est le case de la d contamination de l instrumentation m dico chirurgicale par l Ampholysine comme il resso
10. risque mais ne donnent aucune explication Analyse qualitative Par rapport Q 1 et Q 2 ne permettent pas de faire une analyse qualitative Par rapport Q 3 on retrouve dans beaucoup de r ponses quatre notions pr cises la notion d asepsie la notion d hygi ne le caract re pratique des sets pansements usage unique la notion de gain de temps clairement exprim e Pour une autre cat gorie d infirmi res les tablissements qui les emploie ne disposent pas de ce mat riel Par rapport Q 4 elles sont en plus grand nombre pour dire qu il y a un avantage vident pour ce type de mat riel les paquets st riles dans la mesure o il peut tre r utilis apr s d contamination et st rilisation D autres disent recourir ce mat riel parce que les sets usage unique ne renferment pas tous les l ments n cessaires elles accusent le manque de ciseaux de pinces pour l ablation des agraphes Par rapport Q 5 elles disent majoritairement que les sets usage unique sont suffisants pour le fonctionnement du service D autres cependant r pondent cette question en disant qu il s agit l du choix de l tablissement et que les commandes sont faites par le Surveillant de g n ral Selon d autres encore une minorit les pinces usage unique ne sont pas utilisables pour leurs types de pansements Enfin une derni re cat gorie consid re que cet approvisionne
11. sonde cannel e qui garde galement sa place dans la composition d un plateau pansement car utile pour explorer la profondeur de la plaie d sunir un petit abc s sous cutan ce qui n est pas exceptionnel en Chirurgie d urgence ou tendre commod ment sur compresse un produit prescrit 1 Voir ce sujet M LE HEURT et autres ouvrage pr cit page 52 10 Sets pour pansement Il existe actuellement des sets pour des pansements st riles usage unique dans lesquels on trouve le m me n cessaire savoir Un plateau une cupule des pinces des ciseaux des compresses des tampons en coton un petit champ Gants Les gants st riles type chirurgical usage unique qui ne doivent tre utilis s pour les pansements que lorsque l usage des pinces n est pas de principe Les gants non st riles usage unique pour ter le pansement souill qui est en place b Les textiles Compresses Elles sont fournies d j st rilis es par les industriels et se pr sentent g n ralement en emballage par cinq ou dix et de grandeurs diff rentes Pansements dits am ricains Aussi appel s pansements dakin ils sont compos s d une couche de coton hydrophile pour absorber et d une couche de coton card pour isoler c Le mat riel de fixation Il en existe plusieurs sortes et de diff rentes tailles A titre indicatif on peut citer e SPARADRAP lastique aussi appel
12. bondamment l eau du robinet 2 Poser les instruments sur un champ S cher minutieusement avec champ propre tiss FAIRE STERILISER EN STERILISATION CENTRALE 5 Pr cautions d emploi Le port des gants est conseill Respecter le dosage pr conis Ne pas m langer d autres produits d tergents eau de javel B tadine En cas de projections accidentelles rincer abondamment l eau NB changement de bain une fois par jour le renouveler s il est charg en mati res organiques 29
13. e ENTER nn rm nier 19 ATOS DRM 19 Analyse qualitative nds init 22 VIL CONCLUSION su srammansunmma manne 24 VID PROPOSITION DE SOLUTION essescossocsscscossocscccscesoosscsocesoossecscescocssessssso 25 EX BIBLIOGRAPHIE msn neeese soas ia ep casen s Op oni r Nesas is sitat 26 I INTRODUCTION La pr sente tude porte sur un constat relatif une pratique infirmi re quotidienne pr cis ment le soin des plaies en chirurgie l aide de pansements st riles lesquels nous le savons tous sont soumis certaines r gles pr cises dont la principale est l asepsie Il s agit en effet d un acte de soins infirmiers relevant du r le propre de l infirmi re en ce qui concerne la r alisation la surveillance et le renouvellement du mat riel de pansement non m dicamenteux et acte de soins infirmiers sur prescription m dicale pour le pansement m dicamenteux Conform ment au D cret n 93 345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et l exercice de la profession 2 d infirmier Les Auteurs d finissent le pansement comme le recouvrement d une plaie au moyen de compresses st riles fix es par un bandage ou de l adh sif Il pr cise ensuite que le pansement prot ge la plaie absorbe l exsudat et favorise la cicatrisation D autres s accordent pour d finir l asepsie comme une m thode qui consiste pr venir les maladies septiques ou infectieuses en e
14. e un pansement st rile de proc der avant et apr s un lavage antiseptique des mains Le lavage antiseptique dit aussi hygi nique est effectu avec un savon liquide antiseptique l instar de la BETADINE SCRUB solution moussante antiseptique Ce type de lavage pr f r au lavage simple vise deux objectifs l limination de la flore transitoire et la diminution de la flore r sidente commensale ou flore normale non pathog ne Le temps de lavage antiseptique des mains doit tre ai minimum d une minute 2 3 L utilisation du mat riel st rile Le mat riel st rile comprend les instruments les textiles les liquides a Les instruments Ciseaux pansement Ils sont destin s sectionner les bandes pour pouvoir retirer le pansement en place le d roulement tant consid r comme polluant Ils doivent tre conserv s dans un bac alcool Plateau st rile avec Une paire de ciseaux courbes ou droits permettant de sectionner ventuellement les fils Des pinces type KOCHER ou PEAN permettant de saisir les compresses ou autre n cessaire pansement Des pinces dites diss quer Il en existe deux types griffes et sans griffes Les pinces griffes permettent de saisir commod ment les compresses et tulles s questres et corps trangers Cependant pour retirer les fils il est conseill d utiliser des pinces sans griffes parce que les mors viennent bien au contact Une
15. es Editions Maloine 1998 806 pages gt PAUCHET A F TRAVERSAT BESNIER E BONNERY A M GABA C LEROY Soins Infirmiers Fiches Techniques Editions Maloine 1998 806 pages gt LAVILLAUREIX Jean Infection et Asepsie Editions Symbiose 157 pages gt LE HEURT M GOMILA H GIROT S RAFAOUI M J Hygi ne Editions Masson 1998 158 pages gt BARBANEL C Manuel de M decine l usage des infirmi res T 1 Editions Flammarion 1983 346 pages gt AUBY J M Le Droit de la Sant Editions P U F Coll Th mis 1981 508 pages gt BOISSIER RAMBAUD C HOLLEAUX G ZUCMAN J La Responsabilit Juridique de l Infirmi re 4 dition Editions Lamarre 1995 335 pages gt DELAMARE J Dictionnaire de l Infirmi re Editions Maloine 1996 26 2 M moire gt LENFANT N Utilit du pansement M moire de Ma trise en Sciences de la Vie Mention Soins juin 1997 85 pages 3 Texte gt D cret n 93 345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et exercice de la profession d infirmier J O du 16 mars 1993 Pages 4098 4100 C S P 1997 Editions Dalloz page 1302 4 Articles consult s gt LUTON Pierre Des Sp cialistes du pansement L Infirmi re Magazine n 101 Janvier 1996 pages 29 32 gt FUKS Marie Le Pansement des Plaies Chroniques L Infirmi re Magazine n 117 Juin 1997 pages 65 67
16. ilisent du mat riel usage unique pour faire les pansements st riles une autre cat gorie de sept 7 infirmi res au contraire d clare que ce n est pas un pansement aseptique lorsqu il n est pas fait avec du mat riel usage unique enfin deux 2 infirmi res ne se prononcent pas sur la question Par rapport Q 12 concernant la r f rence aux protocoles ou fiches techniques pour les pansements qui sont r alis s trente trois 33 infirmi res disent se r f rer aux protocoles ou aux fiches techniques du service d autant qu ils ont t d finis dans le but d am liorer la cicatrisation pour viter les complications abc s quatre 4 infirmi res en revanche utilisent leurs connaissances personnelles et les habitudes de service C est ce qu elles appellent le savoir infirmier On constate de ce fait une tendance la g n ralisation du recours aux protocoles ou aux fiches techniques dans les services de soins o les pansements sont effectu s Par rapport Q 13 relative au choix des produits utiliser dans la pansement Cela permet de constater que vingt sept 27 infirmi res affirment utiliser les produits de leur choix dix 10 infirmi res disent se r f rer aux protocoles des M decins qui doivent tre suivis Dans ce m me groupe d autres disent ne pas avoir assez de connaissances sur les pansements D autres encore ne manque
17. infecter la plaie Par rapport Q 11 pour la majorit des infirmi res le mat riel usage unique a un c t pratique ind niable et permet d viter toute contamination D autres justifient leur pr f rence par des mesures d hygi ne pour le confort des soignants et pour viter la prolif ration des germes les infections nosocomiales Il y a un bon nombre qui soutien l id e d un gain de temps elles parlent de moins de perte de temps Par rapport Q 12 elles sont galement majoritaires dire que les protocoles ont t tudi s par plusieurs M decins Cadres Infirmiers et sont bien faits et coh rents Elles argumentent par ailleurs en mettant toutes l accent sur l uniformit des soins mais aussi un meilleur suivi en concluant qu elles n inventent pas Par rapport Q 13 elles sont majoritaires utiliser les produits de leur choix en raison de gt la confiance qui leur est accord e par les M decins compte tenu de leur exp rience personnelle l impossibilit de suivre la lettre un protocole l volution l aspect de la plaie au moment ou le pansement pr c dent vient d tre retir Par rapport Q 14 elles sont nombreuses tre hostiles cette ventualit et utilisent les m mes formules pour exprimer ce sentiment cela s appelle la conscience professionnelle chacun se conscience profe
18. ion enqu t e la majorit exerce dans une unit o les infirmi res repr sentent un effectif compris entre trois et quatre 19 Par rapport Q 3 je constate que douze 12 infirmi res affirment utiliser les sets pansement entre autres pour des raisons d asepsie d hygi ne de gain de temps pratiques mais aussi et surtout parce que l tablissement employeur met leur disposition ce type de mat riel vingt cinq 25 infirmi res disent ne pas se servir de ce mat riel Par rapport Q 4 j observe que trente et une 31 infirmi res exercent dans une unit de soins o il existe des paquets st riles comprenant des pinces et ciseaux pour faire les pansements 2 six 6 infirmi res quant elles disent exercer dans des services ne disposant pas de paquets st riles Par rapport Q 5 je constate que pour vingt neuf 29 infirmi res il n existe pas dans leurs unit s de soins les deux mat riels pansement les sets usage unique et les paquets st riles pour huit 8 infirmi res 1l existe dans leurs services respectifs les deux Grues de mat riel pansement Par rapport Q 6 et Q 7 se rapportant la d contamination j observe pour trente six 36 infirmi res la d contamination est une op ration qui est r alis e syst matiquement apr s utilisation du mat riel st rile quel que soit le produit d contaminant d un autre c t trente trois
19. ire la chaleur humide La st rilisation l oxyde d thyl ne qui est un gaz Il en est ainsi et c est pourquoi le mat riel st rile pansement doit tre manipul par l infirmi re avec une certaine m thode 1 J DELAMARE Dictionnaire de l Infirmi re Editions Maloine 2 M LE HEURT H GOMILA et autres ouvrage pr cit page 45 3 A propos de ces diff rents modes de st rilisation Voir ouvrage pr cit pages 45 46 47 16 4 La gestuelle Il s agit ici de la manipulation du mat riel st rile pansement selon la technique aseptique qui a t d crite de mani re ne pas le souiller et par l m me entraver successivement au bon d roulement du soin et au processus de cicatrisation de la plaie Cela permet de souligner juste titre comme l crit le Docteur VILAIN que la Gestuelle est galement une source importante de fautes si l on n y prend pas garde 1 R VILAIN le Pansement microclimat th rapeutique Editions J B Ba lli re 1976 107 pages page 66 17 VI METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 1 L Enqu te a Les lieux de l enqu te L tude a t faite tour tour dans les Services de Chirurgie G n rale et Sp cialis e des H pitaux de Paris de la R gion Parisienne et de Province Ils assurent l accueil et la prise en charge globale des patients adultes pour un probl me chirurgical b La population enqu t e Il s agit du personne
20. l soignant param dical et notamment les Infirmiers et Infirmi res Dipl m s d Etat des services pr cit s soit 37 personnes Cette enqu te a consist faire une tude prospective aupr s de ce personnel ayant charge la r alisation et ou le renouvellement des pansements st riles c Le mat riel et les m thodes Un questionnaire anonyme de 16 questions 2 ferm es 14 ouvertes dont un exemplaire se trouve dans la partie annexe de ce travail a permis de faire le point sur trois aspects Les connaissances du personnel formation th orie La pratique l exp rience Le fonctionnement des services Ce questionnaire a t valid par la R f rente p dagogique v rifi et approuv par les diff rents Cadres Surveillants des services contact s avant sa diffusion aupr s des Infirmiers et Infirmi res d P riode et difficult s L enqu te a t r alis e dans l ensemble sur une p riode de pr s de deux 2 mois n cessitant chaque fois des entretiens t l phoniques avec les Responsables des services concern s pour expliquer sommairement l objet de ma d marche et obtenir les rendez vous Aucune difficult r elle signaler J ai plut t le sentiment que tous les contacts et l enqu te se sont d roul s dans les meilleures conditions possibles Toutefois je me permets de souligner le caract re on reux de la d marche dans son ensemble 18 2 R sultats et interpr tation de l
21. ligner dans pr face pour certains panser est un acte mineur une activit subalterne Or panser oblige prendre parti Il faut favoriser ou tout au moins ne pas g ner la cicatrisation Cette observation permet de comprendre que les pansements de mani re g n rale doivent remplir certains r les pr cis 1 Les r les des pansements en chirurgie a R le d immobilisation Il en est le cas en diminuant l amplitude la vitesse et la force des mouvements pour am liorer certaines situations cela par la mise en place des bandes renforc es de sparadrap lastique ou l utilisation d autre mat riel pansement b R le protecteur Les pansements ont galement un r le protecteur Ils permettent d viter les chocs de la vie courante au niveau de la partie l s e devenue vuln rable aux contacts Ils emp chent le frottement des v tements sur une cicatrice trop r cente ou sur une peau fragile Mais ils prot gent aussi le milieu ext rieur des s cr tions qui peuvent s couler des plaies c R le d h mostase Avec la mise en place des objets pansement s ajoute la compression qui collabe le vaisseau En revanche les pansements gras n ont pas d action h mostatique Ils ne sauraient recouvrir que des l sions qui ne saignent plus d R le de traitement C est une fonction non n gligeable qui est attribu e aux pansements En effet recouvrir une l sion entra ne des modifications physique
22. ment est normal dans un h pital cela pour pouvoir faire face chaque type de pansement s agissant du stock du service seul le second groupe dit en disposer en quantit suffisante Par rapport Q 6 et Q 7 un bon nombre d entre elles se prononce en faveur de la d contamination par l Ampholysine soutenant d ailleurs que c est le produit par excellence par rapport aux autres HEXANIOS SURFANIOS Un mot appara t quasiment toutes les r ponses apr s la d contamination c est celui du protocole Force est de constater que beaucoup de services ont mis en place ou fonctionnent l aide des protocoles pr par s par les responsables du service Il est int ressant que la majorit des infirmi res est respectueuse de cette organisation Par rapport Q 8 et Q 9 elles sont plus nombreuses argumenter dans le sens des mesures d asepsie pour plus de dext rit pour tre conforme avec les protocoles de service pour des raisons pratiques et par mesure d hygi ne 22 Par rapport Q 10 les infirmi res soutiennent cette d marche toilette du patient avant le pansement en voquant les m mes mots savoir C est la premi re r gle d hygi ne L asepsie est une r duction maximale des germes la toilette est une premi re tape de r duction des germes Logique Je ne fais pas un pansement sur un patient sale Pour ne pas apporter des germes qui pourraient
23. ment protecteur Par ailleurs il donne la conduite tenir quant aux conditions id ales de r alisation ou de renouvellement des pansements st riles et ce en insistant sur deux notions pr cises l Hygi ne et l Asepsie qu il consid re comme les armes anti infection Au regard de ce qui vient d tre expos on note que les Auteurs sont unanimes sur le contenu de la r gle d asepsie qui doit tre observ e par les Infirmi res dans le cadre des pansements st riles r aliser ou renouveler 2 Les principes de la r gle d asepsie Comme pour l ensemble des Auteurs et selon la d finition donn e par le Docteur Jacques DELAMARE Ja r gle d asepsie fait appel des moyens appropri s pour emp cher l introduction de microbes dans l organisme 2 1 Le lavage simple des mains Il a pour objectif l limination de la flore transitoire et se fait avec un savon doux liquide ordinaire l instar du SOLVIREX en distributeur mural commande coude C est le lavage des mains le plus classique faire pr cis ment lors des pansements simples 1 BRUNNER et SUDDARTH Soins Infirmiers en M decine Chirurgie 2 Ed Editions du Renouveau P dagogique 1985 page 275 2 J LAVILLAUREIX Infection et Asepsie Editions Symbiose 1979 157 pages 3 J DELAMARE Dictionnaire de l Infirmi re Editions Maloine 2 2 Le lavage antiseptique des mains Il s agit pour faire ou refair
24. mp chant par des moyens appropri s l introduction des microbes dans l organisme D autres encore donnent la d finition selon laquelle l asepsie est un ensemble de x i 4 mesures propres arr ter tout apport exog ne de micro organismes ou de virus Ils notent par ailleurs que c est une m thode pr ventive qui r alise l absence de germe en surface et en profondeur par la st rilisation pas Pour sa part le Docteur Claude BARBANEL d finit l asepsie comme une m thode qui consiste emp cher les micro organismes d infecter un organisme ou un l ment inerte mat riel Comme ont le voit il ressort de chacune de ces d finitions certaines notions parmi lesquelles je retiendrai essentiellement deux pour les besoins de mon travail savoir la notion de compresses st riles la notion de m thode ou de mesures propres destin es viter tout apport exog ne de micro organismes ou de virus Mais la question qui se pose ici et laquelle je chercherai donner quelques explications voire quelques l ments de r ponse est alors de savoir si de mani re g n rale les pansements Chirurgie ob issent syst matiquement la r gle d asepsie ou se d roulent selon un ordre pr cis Mais il convient auparavant d exposer les raisons qui m ont conduit me pencher sur ce sujet 1 Lire dans toute l tude Infirmier Infirmi re 2 D cre
25. ns urinaires De plus l infection est une source principale de toute complication susceptible d engager la responsabilit de l Infirmi re voire du Service C est pourquoi il m a sembl int ressant de travailler sur ce sujet pour tenter de comprendre les raisons de ces diff rences sur la pratique des pansements st riles 1 M LE HEURT H GOMILA S GIROT M J RAFAOUI Hygi ne Editions Masson 1998 page 19 2 Voir ce sujet J M AUBY le Droit de la Sant P U F Collections Th mis 1981 page 383 et C BOISSIER RAMBAUD G HOLLEAUX J ZUCMAN la Responsabilit Juridique de l Infirmi re Editions LAMARRE 1995 page 243 II POSE DE LA PROBLEMATIQUE Comme pour tout acte de soin le pansement r aliser ou renouveler consiste entre autres pr venir l infection par une d sinfection ad quate prot ger la l sion de mani re viter la mac ration et l action irritante des s cr tions aider le mieux possible la cicatrisation assurer une compression correcte dans le cas d une h morragie mais aussi assurer le confort du patient Mais le probl me qui se pose ici est de savoir pr cis ment dans quelles conditions les pansements doivent ils tre faits pour r pondre aux exigences de la r gle d asepsie et viter ainsi toute cons quence dommageable pour le patient Dans un ouvrage consacr au Pansement Monsieur le Docteur VILAIN ne manque d ailleurs pas de sou
26. nt tre utilis s que sur prescription m dicale gt L EAU OXYGENEE a des propri t s d tergentes Elle est active sur les germes ana robies PARMI LES PRODUITS ANNEXES gt IETHER a des propri t s d graissante gt Le CHLORURE DE SODIUM est utilis comme agent de rin age Les manipulations des antiseptiques doivent tre effectu es st rilement et les solutions r parties dans des r cipients de faible contenance afin d viter le stockage les solutions dilu es se conservent le moins possible en moyenne une semaine 1 Voir ce sujet ouvrage pr cit page 28 2 Pour un regroupement des antiseptiques par famille voir partie annexe de ce travail 12 Les solut s Le s rum physiologique ou chlorure de sodium 9 utilis comme agent de rin age Les colorants e La solution aqueuse d osine 2 en flacon de 5 ml e La solution de Milian qui associe le vert de m thyle et le cristal violet en flacon dose de 10ml Les topiques Comme il a t dit pr c demment ce sont des m dicaments agissant localement et qui doivent tre utilis s sur prescription m dicale ou suivant le protocole de soins infirmiers du service valid par le M decin e Tulle gras lumi re e Biogaze normale e Biogaze la n omycine e Tulle b tadin e e Tulle lumi re dit corticotulle e Tulle lumi re dit antibiotulle 2 4 La technique aseptique Encore appel e gestuelle
27. nt pas d affirmer qu il existe plusieurs protocoles pour les diff rents types de pansements Par rapport Q 14 qui se rapporte une ventuelle simplification ou abr ger le pansement Cela m am ne relever que 5 trente 30 infirmi res sont favorables cette ventualit et voquent de fa on remarquable le gain de temps pour faire face aux soins qui semblent plus urgents et qui n cessitent plus de temps cela lorsque la charge de travail est trop importante une 1 infirmi re ne s est pas prononc e Par rapport Q 15 concernant l utilisation ventuelle d un pansement non st rile dans certaines circonstances Cela me permet de constater que trente et une 31 infirmi res sont galement hostiles une telle pratique six 6 infirmi res sont dispos es recourir au pansement non st rile en cas d extr me urgence en attendant de r unir toutes les conditions n cessaires pour un pansement st rile mais aussi en attente apr s la visite du M decin qui a ouvert le pansement 21 Par rapport Q 16 se rapportant aux cons quences pour le patient en cas d utilisation d un pansement non st rile Cela m am ne observer que vingt sept 27 infirmi res ne se prononcent pas huit 8 infirmi res affirment qu il y a bien un risque d infection nosocomiale deux 2 infirmi res pensent qu il n y a aucun
28. r gle d asepsie e sseseessecscesocescescescosscescescosscessescoesocssescossocsseeo 9 2 1 ES vase simple des RAM on unenius 9 2 2 Le lavage antiseptique des Mains chenille misent ste nenet 10 2 3 L utilisation du mat riel H TUS seeds iesirea 10 i L s SOMME n eea a e E e eS 10 D Les OR Gama er ESA 11 CE mat riel AE fixation ae ar nie 11 d Les ide sains iaenten 11 2 4 La technique GS DHIQU S nn he ere dns demie 13 a M thode avec utilisation de pinces nets tdaselians 13 b M thode avec utilisation de gants st riles osooooeneneenneeennneseeeesseseeseesene 14 Iys HYPOTHESE sisscccsio asics isdessaesadscosoo anesso sustos bi asebuons adis as e deseatu age dossor ariora 15 V CADRE CONCEPTUEL ssissssssesissccsossssssosssoscssssssscssossascscssossesostsssesesstassssossssisss 16 Le E UE I A A A T T 16 2 Le mat riel st rile sci srscssirs enssssnnsenets ntassssnnienessenenesembaeeneinansee 16 3 EEIE i O A E E E 16 4 EEEE I E E E EE E E E E 17 VI METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE seeseessoesccssessoesocssessossocesessossosese 18 j R D D LE a E E E E E E E E A E 18 a Les lieux de Vengu te sisisi iie i 18 b La population enqu t e en nn armani nee 18 c Le mat riel t les m thodes isien RRES 18 d P riode et difficult Sperian E e EEEa 18 2 R sultats et interpr tation de Penqu te e ssesccsseescesocescecscesccsseecoesocsseesoesoesse 19 a R s lta ts de l OMS eee 19 b Interpr tation d
29. rt d un protocole 7 C est pr cis ment en r f rence ces deux m thodes enseign es de technique aseptique que j ai observ des diff rences dans la manipulation du mat riel st rile au moment des pansements 1 Il est de r gle que la prescription doit tre v rifi e avant le soin qu elle doit tre dat e et sign e du M decin 2 Voir la partie annexe de ce travail 14 IV HYPOTHESE J ai eu plusieurs fois l occasion de constater au cours des pansements r alis s par les I D E Infirmier Dipl m d Etat des diff rences de technique pr cis ment dans la manipulation du mat riel st rile diff rences de technique dont je suppose qu elles sont en lien avec un d sir de gain de temps pour faire face g n ralement une charge de travail importante Cette r flexion constitue mon hypoth se de travail Avant de poursuivre ma d marche qui consiste dans un premier temps v rifier infirmer ou confirmer mon hypoth se il me semble important de d finir certains termes ce qui me permettra d avoir une base sur laquelle me fonder pour la suite de mon travail Ces d finitions constituent le cadre conceptuel 15 V CADRE CONCEPTUEL 1 Le pansement Selon le Dictionnaire Larousse le pansement est l action de panser une plaie C est aussi l ensemble des l ments qui le composent et qui sont appliqu s sur une plaie savoir compresses antiseptiques coton bande
30. s par la cr ation d un i a A ne P 2 on microclimat et des modifications chimiques eu gard au topique utilis 1 R VILAIN le PANSEMENT Microclimat Th rapeutique Editions J B Bailli re 1976 107 pages page 9 2 M dicament agissant localement Pour leur part BRUNNER et SUDDARTH recommandent de se plier rigoureusement aux principes d asepsie pour pouvoir prot ger le patient contre l infection source principale de toute complication Ces auteurs notent ensuite que Je succ s sera acquis non seulement en observant une st rilisation parfaite du mat riel avant mais aussi en prenant toutes les pr cautions possibles contre l infection pendant et apr s le soin et ce jusqu ce que la plaie soit cicatris e Enfin ces auteurs soulignent le fait que tout est pr vu pour que ces conditions soient les meilleures possibles Dans un autre ouvrage tr s imag le Professeur LAVILLAUREIX Le quant lui donne des notions simples tout en mettant 1 accent entre autres sur l arsenal antibact rien le comportement aseptique de l infirmi re S agissant de l arsenal antibact rien le Professeur LAVILLAUREIX fait tat des antiseptiques et d sinfectants du nettoyage quotidien de la d sinfection de d contamination de la st rilisation et de l usage unique En revanche le comportement aseptique rel ve entre autres du lavage des mains de l isolement septique et de l isole
31. ssionnelle Le patient avant tout jil faut savoir prendre ses responsabilit s Assurer les soins correctement pour le bien tre du patient Par rapport Q 15 dans la population enqu t e la majorit est hostile l utilisation d un pansement non st rile estimant qu il y a un risque infectieux De plus beaucoup avancent qu on ne gagne pas du temps en utilisant du mat riel non st rile Enfin d autres soutiennent l id e que m me si le pansement est fait rapidement c est toujours avec du mat riel st rile Par rapport Q 16 elles sont majoritaires ne pas se prononcer Cependant une cat gorie interm diaire affirme l existence du risque d infection nosocomiale qui entra nerait une hospitalisation beaucoup plus longue Cette m me cat gorie parle d ailleurs d un abc s de paroi possible et m me de septic mie Une minorit pense qu il n y a aucun risque mais ne donne aucune explication 23 VII CONCLUSION Au terme de cette tude et la lumi re des r ponses qui en r sultent il ressort que mon hypoth se ne peut tre confirm e En effet dans la population enqu t e seule une minorit de professionnels Infirmiers et Infirmi res soit 16 adh re l hypoth se qui a t avanc e selon laquelle une charge de travail importante peut justifier les diff rences observ es dans le gestuel concernant les pansements plus pr cis
32. t n 93 345 du 15 03 93 J O du 16 03 93 page 4098 4100 CSP dition Dalloz 1997 page 1302 3 Jacques DELAMARE dictionnaire de l Infirmi re ditions Maloine 1996 page 329 4 M LE HEURT H GOMILA S GIROT M J RAFAOUI nouveau cahier de l infirmi re Editions Masson 1998 page 26 5 M LE HEURT pr cit page 26 6 C BARBANEL Manuel de M decine l usage des Infirmiers T1 Editions Flammarion 1983 page 324 II MOTIVATIONS Le choix du sujet qui fait l objet de la pr sente tude repose essentiellement sur trois id es savoir 1 1 id e L importance consid rable de cette notion pr cis ment la r gle d asepsie qui demeure en effet la base de tout le processus de cicatrisation des plaies qu il s agisse des plaies op ratoires ou d autres types de plaies 2 2 id e Pendant longtemps j ai pu observer maintes reprises et divers niveaux des diff rences dans la manipulation du mat riel st rile pansement dans les Services de Soins en g n ral et en particulier dans les Services de Chirurgie qui sont les plus expos s aux risques infectieux 3 3 id e La non observation de la r gle d asepsie dans le domaine des pansements entra ne des infections qui peuvent tre graves Tel est le cas des infections des plaies op ratoires qui sont class es au second plan des infections nosocomiales avec un pourcentage de 25 apr s les infectio
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