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Rapport 2013 de l`ORK (pdf

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1. il y des situations multiples ados en grande difficult s parents d fail lants enfants abus s sexuellement m re en d tention parents choqu s et surpris etc Motifs des saisines de l ORK pour les enfants concern s Fille Gar on Total Abus sexuel Accouchement Anonyme Recherche d identite Adoption Allocations familiales Migrnants Demandeurs de Protection internationale Autorisation de s jour Conflit jeune parents Conflits de voisinage Droits de visite grands parents Enfants besoins specifiques Enseignement Mesure disciplinaires Promotion et Orientations Renvois Communication Enseignants Parents Parents s par s divorc s Droits de visites Enfants souhaitant des changements Enl vement parental Placement d enfant Secte Signalement enfant en danger Frafic d enfant Maltraitance Violence domestique Violence entre jeunes Mobbing Cybermobbing p elel lel le N N OINIRIR RIN IN D IBIN N m Ko N e2 m a N w N UT O e w UT m ep N N Total 69 ee vI 154 Il faut bien noter que ces chiffres ne concernent que les dossiers nouvellement ouverts cette ann e Le suivi des dossiers des ann es pr c dentes n apparait pas dans ces chiffres L ORK traite videmment galement une multitude de demandes d information et de con seil qui lui parviennent par t l phone ou par mail 79 Les dossiers indi
2. leurs be soins Art 19 En principe les l ves ne restent pas plus d une ann e dans une classe d accueil En cas de besoin ils b n ficient de cours d accueil ou d appui Les classes d accueil pour enfants de DPI En d but d ann e l ORK a t saisi par deux familles de demandeurs de protection internationale concer nant la scolarisation des leurs enfants Apr s deux de mandes infructueuses d avoir une entrevue avec les responsables de la commune l ORK a envoy en date du 24 septembre 2013 la prise de position suivante tous les acteurs concern s La r ponse des Ministres Finalement l ORK a re u en date du 14 octobre une r ponse commune de la Ministre de l Education na tionale et de la Formation professionnelle et du Mi nistre de la Famille et de l Int gration qui dit Nos recherches sur cette question nous ont appris que la plupart des familles r sidant dans la commune de Bourscheid ont t relog es par l Office luxembourgeois de l accueil et de l int gra tion dans d autres communes qui ont t en me sure de les accueillir dans des classes r guli res de l cole publique En effet c tait en juillet 2013 que l OLAI a pris contact avec l inspecteur de l enseignement fonda mental L objectif tait d identifier les enfants ayant les comp tences scolaires n cessaires pour les int grer dans une classe r guli re de l ensei gnement fondamental Ensuite tous les parents
3. 18 organisations et ONG ont initi la Plateforme Luxem bourgeoise Contre les Abus Sexuels abr g e en PLCAS ayant comme objectif central le d veloppe ment et la coordination d activit s conjointes rela tives la protection du mineur contre les maltrai tances et plus particuli rement contre la violence sexuelle La plateforme s est donn e pour objectif de recueillir les bonnes pratiques dans les domaines de la pr vention et de l intervention en mati re de mal traitance pour les rendre accessibles sous forme de r f rentiel chaque organisation et tablissement travaillant avec des mineurs R f rentiel Un groupe de travail a labor un r f rentiel qui s ap plique toutes formes de maltraitance sur mineurs en mettant particuli rement l accent sur les formes de violence sexuelle Le r f rentiel a pour but d aider les organisations mesurer leur aptitude faire face leurs obligations et d assurer que les mineurs qui leur sont confi s puissent voluer en toute qui tude Il se pr sente sous la forme d un questionnaire qui couvre de sujets importants relatifs la maltraitance et aide ainsi les organismes construire une v ritable strat gie de s lection puis mettre en place ses propres objectifs les plus pertinents Le r f rentiel permet l organisation d valuer son niveau de sensibilisation et de pr paration en mati re de protection des mineurs contre toute forme de mal
4. affaire l int r t sup rieur de l enfant n a pas t res pect La r ponse ne peut nous satisfaire parce qu elle semble cautionner la d marche qui d s le d but tait discriminatoire il n y avait aucune raison de regrou per tous les enfants dans cette classe d Etat On pou vait tr s bien installer une classe d accueil pour les nouveaux arrivants et laisser les enfants r sidant dans la commune depuis plusieurs ann es dans leurs classes d attache Et elle ent rine une solution qui va au d triment des enfants qui pour r aliser leur droit une scolarisa tion qui corresponde leurs comp tences et leurs besoins sont forc s de d m nager avec leur famille Dans ce dossier l ORK avait le sentiment que tous les acteurs en charge se renvoyaient la balle Ce n est qu avec l OLAI qu un vrai dialogue a pu s tablir De vant le peu de volont d avoir une vraie discussion autour de cette question ORK restera extr mement vigilant quant la question de la scolarisation des enfants de DPI b Un l ve besoin sp cifique a galement t mis dans cette m me classe car Ma dame X a suivi une formation concernant la probl matique de cet enfant c Le reste de cette classe a t d termin partirage au sort d L autre classe se composait en cons quence uniquement d l ves inscrits en instruction religieuse Les parents ont protest contre cette fa on de proc der et on
5. assurer dans l urgence et la d tresse des enfants mineurs Cette interdiction de l auteur de la violence envers la victime et aussi envers les enfants mineurs permet d viter dans un premier temps un placement de ces m mes enfants situ s dans l engrenage 36 d un conflit conjugal Il permet aux enfants de retrouver un endroit calme et s r retrouver la paix pour se ressourcer Il leur permet de ne pas avoir peur que la violence reprenne imm diatement de plus belle et ne re oivent pas de menaces ou de tentatives de la part du parent loign en vue de reprendre contact Ils sont pour la petite p riode de 14 jours en dehors de tout risque de l harc le ment et de sant mentale Une telle mesure pour les enfants va donc imm diatement dans son int r t sup rieur Par n cessit cet int r t est sup rieur au droit fondamental du p re d avoir contact avec son enfant article 8 de la Convention europ enne des droits de Homme La protection de la sant mentale de l enfant pr vaut En outre les articles 3 et 6 de la Convention des droits de l enfant Les Etats assurent dans toute la mesure possible la survie et le d veloppement de l enfant l emportent dans la hi rarchie des droits de l Enfant sur l article 9 celui du droit de l enfant d avoir contact avec ses deux parents m me s ils vivent s par s Ce m me article stipule que ce droit doit tre tenu en chec en cas de maltraitance des enfants En
6. au demeurant aussi incertaines tels qu une radiographie panoramique dentaire et un examen clinique des signes de pubert peuvent tre Il s ensuit que la jurisprudence actuelle va heureuse ment dans le sens la personne se pr tendant tre mineur doit apporter la preuve de sa minorit Toute fois en cas de doute sur la minorit le pr tendu mi neur doit b n ficier du doute Mais cette proc dure est longue et les jeunes en attente des r sultats se retrouvent sans tuteur res ponsable sur le territoire D une fa on g n rale entre le moment o le jeune arrive sur le territoire luxembourgeois et celui o la tutelle est d livr e plusieurs mois peuvent s couler durant lesquels le jeune est sans repr sentant l gal Le statut juridique du MNA pendant la p riode d attente n est de ce fait pas clair L ORK propose au l gislateur de clarifier la situation Mesure de protection vs mesure d expulsion Un autre probl me peut appara tre au moment de la d cision d expulsion d un enfant respectivement d un enfant avec sa famille En effet le tribunal de la Jeunesse et des tutelles se d clare incomp tent dans 46 Les classes d accueil dans l enseignement post primaire sont d finies par le r glement grand ducal du 10 juillet 2003 portant institution de classes d ac cueil et de classes d insertion dans le cycle inf rieur et le r gime pr paratoire de l enseignement secon daire technique Se
7. dis position le questionnaire d valuation et les res sources de bonnes pratiques terme il faudra com pl ter le m canisme par la mise en place d une pro c dure d audit externe Le Plan d action national Sant Affec tive et sexuelle 2013 2016 Le r f rentiel rejoint des d marches qui ont t r ali s es ou qui sont en cour ORK a eu des entretiens avec les Internats Jacques Brocquart Arcus Caritas la Croix Rouge et Elisabeth sur la question de la pr vention de la violence et de la violence sexuels contre les mineurs La pr vention de l abus sexuel devrait logiquement aussi trouver sa place dans la Plan d Action National Sant Affective et Sexuelle pour les ann es 2013 2016 Il y est fait r f rence la pr vention de la vio lence domestique et de la pr vention contre le re cours la prostitution mais malheureusement on n y trouve nulle r f rence la pr vention de la violence sexuelle Nonobstant cette lacune ORK salue videmment ce Programme et Plan National qui est le fruit d une d marche interminist rielle des Minist res de la Sant de la Famille et de l Int gration de l Education natio nale et de la Formation professionnelle et de l Egali 59 Pr vention de la violence et de la violence sexuelle contre les en fants L article 34 de la Convention des Droits de l Enfant stipule que les Etats parties s engagent prot ger l enfant contre toutes le
8. est comme s il m avait aucune existence officielle De ce fait il n a aucun droit I ne peut avoir acc s aux soins la pro tection ou l cole Un extrait de naissance permet de b n ficier plus facilement des services de sant et des services essentiels de base Il arrive cependant au Luxembourg que des enfants n aient pas d identit du fait que leurs parents n ont pas d identit Ce d faut d identit est souvent du une faute l inadvertance de la part des parents qui ne se rendent pas compte des cons quences de leur action qu il serait temps d adapter l cole la soci t r elle La probl matique de l alphab tisation des en fants dans une langue unique l allemand ainsi que l tude de l allemand et du fran ais au m me ni veau est r elle Les enfants de ressortissants de l Union Euro p enne avec papiers d identit L inscription d un enfant la commune Des Communes se permettent de refuser la r sidence d un enfant tant qu un parent seul ne peut pas prouver l attri bution de l autorit parentale pour l enfant Ce refus n est pas bas sur la non pr sentation de papiers d identit officiels mais sur des consid rations per sonnelles et priv es L officier d tat civil de la Com mune s ing re dans les affaires priv es d une famille et prend des d cisions la place de la police ou du juge Cette intrusion dans la vie priv e est inadmis si
9. l article 31 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l enfant Article 31 1 Les Etats parties reconnaissent l enfant le droit au repos et aux loisirs de se livrer au jeu et des activit s r cr atives propres son ge et de participer librement la vie culturelle et artis tique 2 Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l enfant de participer pleinement la vie culturelle et artistique et encouragent l organisa tion son intention de moyens appropri s de loi sirs et d activit s r cr atives artistiques et cultu relles dans des conditions d galit 65 quatre renvois On peut penser que ce jeune doit vraiment tre impossible g rer Mais ne peut on pas aussi mettre en doute la solution appliqu e ce jeune La question de la r putation de l tablissement ne devrait jamais primer sur le traitement des pro bl mes du jeune G n ralement un jeune qui cause des probl mes est un jeune en d tresse qui a besoin d aide Et ce n est pas en faisant migrer ces jeunes d un lyc e l autre qu on r sout leur probl mes eux ni les probl mes de discipline des diff rents ta blissements L ORK r it re sa recommandation de 2005 concer nant les renvois temporaires et demande aux con seils de discipline d viter les renvois d finitifs Pour finir cette rubrique voici le r cit d un cas ou il n est pas question de renvoi mais de d part volon
10. plus importants qui permettraient soit d viter ces s parations douloureuses soit de pr parer le retour de l enfant On traite l urgence et on ne d ploie pas la m me nergie pour par exemple sortir la famille de l insalubrit Reconna tre et comprendre ce lien entre pauvret et certains placements permettrait de rechercher des r ponses plus adapt es Notre pays a le souci de prot ger les enfants mais l tat doit tre interrog sur ce qu il met en uvre pour garantir le droit essentiel de tout enfant de pou voir vivre en famille et de tout parent de pouvoir lever dignement ses enfants Il faut aussi savoir que le placement co te plus cher que nombre d autres mesures d aides am bulatoires ou en famille C est une question de choix politiques comme de changement d attitude et de proc dures Il existe tout un courant de professionnels qui cherche mobiliser les ressources des fa milles et les comp tences des parents Parall lement la peur l gitime de passer c t de drames renforce le contr le sur les familles L intervention de la justice est v cue par les familles comme une intrusion sentiment qui est encore renforc par le fait que c est la police qui est charg e du transfert des enfants au foyer Cette fa on de proc der qui s ajoute souvent l effet de surprise et le manque d information sur les raisons de la me sure de garde fait que les parents se sentent mis l cart et ceci ne f
11. s L administration serait assujettie une r elle contrainte constitutionnelle En effet cette mise en balance des int r ts s appliquerait par exemple au l gislateur et l administration lors qu ils doivent prendre des d cisions en mati re de financement de cons truction ou d quipement de jardins d enfants d aires de jeu ou d autres institutions Mais cela s appliquerait aussi aux tribunaux en prenant en consid ration tous les aspects contradictoires le bien tre de l enfant se rait alors un facteur d une importance particuli re Dans l espoir que le pr sent avis rencontrera l int r t de la Chambre nous vous prions Monsieur le Pr sident d agr er l expression de notre plus haute consid ra tion Pour le Comit Andr e BIRNBAUM Paula MARTINS Michel DONVEN Jean Jacques SCHONCKERT membres Monique FEY S NNEN vice pr sidente Ren SCHLECHTER Pr sident du Comit de l Ombudsman fir d Rechter vum Kand 27 Une des missions conf r es par la loi du 25 juillet 2002 portant sur l institution du ORK consiste mettre des avis et recommandations qui permettent une meilleure protection des droits et des int r ts de l enfant Avis de l ORK sur les Droits de l Enfant dans la Consti tution Mercredi 20 mars 2013 Monsieur le Pr sident Laurent MOSAR Chambres des D put s 23 rue du March aux Herbes L 1728 Luxembourg Monsieur le Pr sident L ORK f licite la Comm
12. voir texte de loi dans les annexes 25 juillet 2002 adoption de la loi instituant un Comit luxembourgeois des droits de l enfant Ombuds Comit fir d Rechter vum Kand dit ORK avec la mission de veiller la sauvegarde et la promotion des droits et des int r ts des enfants c est dire des personnes g es de moins de 18 ans Les missions de ORK sont d finies par la loi du 25 juillet 2002 voir annexe 20 d cembre 2002 nomination des membres de l ORK par arr t grand ducal 18 novembre 2003 remise du lier rapport annuel au Gouvernement et la Chambre de des D put s L Enfant besoins sp cifiques et son droit d int gration 19 novembre 2004 remise du 2e rapport annuel de l ORK l Enfant et l cole en qu te de la scolarisation de quelque 5000 enfants dans les pays limitrophes 17 novembre 2005 remise du 3e rapport annuel de l ORK Les droits du nouveau n le nom de l Enfant et le droit l identit 20 novembre 2006 remise du 4e rapport annuel de l ORK L Enfant et la sant men tale les probl mes psychiatriques en croissance inqui tante 20 novembre 2007 remise du 5e rapport annuel de ORK L Enfant et la justice le r le de l avocat de l Enfant 20 novembre 2008 remise du 6e rapport annuel de l ORK L Enfant et la pauvret avis sur la future r forme en mati re d adoption simple et pl ni re homoparentalit et adoption 19 novembre 2009 remise du 7e r
13. 1 1996 10 05 2013 07 06 2013 i 9 gar on 1996 07 06 2013 06 09 2013 0 1 1 1996 17 06 2013 26 08 2013 70 2 1995 19 07 2013 17 09 2013 1996 01 08 2013 21 08 2013 1995 10 08 2013 21 10 2013 7 i 3 28 EN l 7 BK 20 72 gar on 1998 01 10 2013 mo do ln en 3 164 cong dur e ind termin e 1995 27 11 2012 05 02 2013 7 cong dur e ind termin e 1 24 transf r auCHNP__ gar on 1996 26 09 2013 Jo o ooo Les saisines concernant des informations et r clamations relatives des cas particuliers sont trait es par le Pr sident seul Il est assist par une juriste travaillant mi temps mais il n existe pas de secr tariat structur tel qu il est pr vu dans la loi du 22 ao t 2003 insti tuant un M diateur Le secr tariat et la r ception sont assur s par une employ e de l Etat L ORK demande un renforcement de son personnel et un alignement des dispositions relatives au secr tariat voir article 9 et relatives au budget article 10 sur celles en vigueur pour les autres ins tances similaires M diateur de l Administration Centre de l galit des traitements Pour la d finition de ses missions ORK demande des adaptations quant son droit d acc der tous les b timents d organismes publics ou priv s engag s dans l ducation et le pla cement Aux termes du dernier alin a de l article 4 de la loi les membr
14. Ces saf waf toa 109 de ue n el el veu ortan 2o 32 43 47 asp aaf sf sal ssf ss sal N erlandais EOE 7 3 17 du js 1e Se He 3e AUTES TE Name ET ECE OOE Fran oise GILLEN Conseiller de direction 1ere classe Affaires juridiques Anh BAUSCH DO THI secr taire L ORK remercie Nathalie Biver qui a remplac notre secr taire pendant son cong ainsi que les stagiaires que nous avons accueillies au cours de l ann e Corinne SCHON Tiana GROENENDIJK Nadine BRITZ et Julie FORT 19 20 Le ge __ 4 ans Sans _ C 10 14 ans 30027 17629 12283 43 0 15 19 ns 30536 18852 11684 383 20 24 ans 31217 19265 11952 38 3 25 29 ans 35290 17316 17974 509 30 34 ans 38230 15755 22475 588 55 M IR EN s _ h 50 54 ans 55 59 ans 70 74 ans 44 49 59 84 89 94 an 5 amp a 8 a a Lars AAAA amp a ans ans ans ans ans ans s et plus on Eu Relev des mineurs intern s la section disciplinaire pendant la p riode du mois de novembre 2012 au mois d octobre 2013 a So nn er file 1995 02 11 2012 15 04 2013 27 11 2012 3 1995 01 01 2013 05 09 2013 278 majeure Es cong dur e ind termin e 1996 17 02 2013 18 02 2013 1 transf r au CSEE Dreiborn 1996 14 02 2013 08 03 2013 1996 10 03 2013 10 10 2013 1996 14 03 2013 16 07 2013
15. au Luxembourg Comment saisit on l Ombudsman fir d Rechter vum Kand promouvoir la libre expression des enfants et leur participation active aux questions qui les concernent Le pr sident peut tre contact directement Il re oit sur rendez vous examiner les situations dans lesquelles les droits de l enfant ne Il peut tre contact par crit et toute intervention est gratuite Le pr sident et les A PREM membres du Comit sont li s par le secret professionnel Il est important que les enfants sont pas respect s et faire des recommandations afin d y re e n sdi sachent que personne ne saura ce qu ils racontent au d fenseur s ils ne le d sirent pas medier ny j Le pr sident intervient galement dans des cas d urgence ponctuels s il le faut il prend recevoir des informations des plaintes et des r clamations contact avec d autres organisations et dans les cas graves il peut faire intervenir la justice transmises par les enfants et essayer de servir de m diateur et de donner des conseils afin d assurer la meilleure protection possibi des enfants Les membres du Comit Les membres de ORK peuvent acc der librement des institutions priv es et publiques engag es dans la prise en charge ambulatoire ou Le comit actuel a t nomm par le Grand Duc pour un mandat de 5 ans 2013 2017 et se stationnaire d enfants et y consulter les dossiers compose comme suit Pr sident Ren SCHLECHTER Ombud
16. cas et ne doit pas tre n glig e En interrogeant les enfants on remarque que ce sont souvent des aspirations concr tes l gi times et finalement assez simples qui les poussent migrer Ces aspirations ne sont pas compatibles avec ceux d un r fugi et la demande d asile est de ce fait toujours refus e au Luxembourg D sormais dans presque tous les recoins du monde les jeunes ont acc s des m dias L Occident appa ra t alors comme une terre pleine de promesses une r alit biais e par des m dias qui ne montrent que les aspects positifs de continents qui poss dent ga lement leurs fl aux sociaux Comme tous les enfants ceux qui migrent b n ficient de la protection offerte par la Convention des Nations Unies relative aux droits de l enfant de 1989 CDE En vertu de son article 2 elle s applique tout enfant relevant de sa juridiction Ceci inclut tous les enfants vivant sur le territoire de l Etat y compris les visi teurs les r fugi s les enfants de travailleurs migrants et ceux qui sont en situation irr guli re Les autori t s nationales ne doivent jamais oublier que les en fants migrants y compris ceux qui sont des deman deurs d asile d bout s sont avant tout des enfants Les droits de l enfant doivent toujours avoir la priori t et toutes les mesures concernant les enfants sont cens esse fonder sur l int r t sup rieur de l enfant Rappelons qu aucune convention intern
17. contraire l int r t sup rieur de l enfant La nullit emp che d tablir un lien de filiation tant par le moyen de l adoption que par celui de la transcription d un acte de naissance valablement tabli dans un pays tranger L enfant est de ce fait priv d acte d tat civil indiquant son lien de filiation y compris celui de son p re biologique Est ce que le couple pourrait il intenter une action en possession d tat pour tablir la filiation Notons que la Jurisprudence fran aise est tr s stricte en la mati re L ins curit juridique autours d un tel enfant peut avoir des con s quences dramatiques pour son d veloppement futur Notons qu avec le texte ainsi pro pos la femme qui accouche d un enfant que celui ci soit ou non issu de ses propres ga m tes est juridiquement consid r e comme la m re Quant la filiation paternelle elle d pend de l tat civil de la m re porteuse Si celle ci n est pas mari e le p re d intention peut reconna tre l enfant avec l accord de son pouse Si la m re porteuse est mari e le conjoint n est heureusement plus consid r comme le p re de l enfant La pratique de la gestation pour autrui existe d j dans de nombreux pays incitant quanti t de couples de notre pays au tourisme procr atif Du fait des variations de l gislations le tourisme procr atif pose le probl me comme indiqu plus haut de la transcription sur les actes d tat civil d act
18. documents d identit Si tel n est pas le cas le Juge ordonnera un test osseux afin de d terminer la minorit du MNA Dans certains cas le Minist re des Affaires Etrang res direction de l Immigration ordonne galement ce test Si les r sultats n attestent pas la minorit le La scolarisation Pour le droit l ducation la distinction n a pas be soin d tre faite en principe En effet la scolarisation des enfants au Luxembourg est obligatoire pour tous les enfants et adolescents luxembourgeois et tran gers vivant au Grand Duch quel que soit le statut des parents En effet l article 7 de loi du 6 f vrier 2009 relative l obligation scolaire d finit que Tout enfant habitant le Luxembourg g de quatre ans r volus avant le premier septembre doit fr quenter l cole Cette obligation s tend sur douze ann es cons cutives partir du premier septembre de l an n e en question Ainsi tout enfant en ge de scolarit obligatoire doit tre inscrit l cole quel que soit le statut des pa rents sa nationalit ou sa situation d s lors qu il se trouve sur le territoire national et qu il n est pas em p ch pour des raisons justifi es Aucun enfant ne peut tre refus ind pendamment de son origine ethnique de son sexe de sa langue de sa nationalit ou de sa religion Le Luxembourg en est conscient et il est int ressant de rappeler les modalit s d accueil des l ves nouvel le
19. dont les enfants avaient ces comp tences scolaires suffisantes ont t contact s par l assistante so ciale de l OLAI Un relogement leur a t propos afin que leurs enfants puissent suivre l enseigne ment fondamental r gulier Nous estimons que l int r t sup rieur des enfants a t pris en compte dans la limite du possible et que les collaborateurs des diff rents d partements Pas de classe regroupant unique ment des l ves soit d ducation morale et sociale soit d ducation religieuse ou morale L ORK a t saisi par l Association des Parents d l ves d une commune du centre du pays et par deux couples de parents concernant la composition des classes d ducation morale et sociale et des classes d instruction religieuse dans le cycle 2 1 Le comit d cole avait opt pour des raisons prag matiques pour une solution qui faisait qu il y aurait eu une classe dont tous les l ves taient inscrits l instruction religieuse et une classe qui aurait t m lang e La proc dure de r partition des diff rents l ves sur les diff rentes classes tait la suivante a Les l ves inscrits l ducation morale et sociale ont t mis ensemble dans une m me classe classe de Mme X ont fait preuve d une r elle volont d int gration La conclusion pour PORK L ORK n est pas d accord avec l appr ciation qu en donnent les deux ministres Il estime que dans cette
20. droit d acc s ses origines peut se faire la majorit ou avant avec l accord des parents L ORK propose au l gislateur de s inspirer de la solution retenue au Canada Pour d terminer la qualit de parents d un enfant issu d une procr ation assist e la loi cana dienne a d cid d attribuer ce statut aux parents qui ont form le projet parental commun Il s agit de la d cision d avoir un enfant en utilisant le sperme ou l ovule d une autre personne Cette autre personne doit savoir que sa participation dans le projet n ira pas plus loin que le don Cette proc dure permet de prouver l intention de la m re et permet d viter l enfant d avoir 2 p res Il est donc tout fait utile de faire pr c der toute tentative par un document sign o tout le monde reconna t l existence du projet parental L ORK propose ensuite qu un organisme ind pendant conserve les donn es identi fiables et non identifiables sur les donneurs Il n est en effet pas de la responsabilit des m decins de d finir ces informations voire de d cider s ils doivent ou non les communiquer Cela ne rel ve pas de leurs attributions Cet organisme aurait gale ment la responsabilit de conserver et d analyser les informations m dicales ma nant r guli rement des donneurs et des familles receveuses afin de mettre en place une proc dure d informations g n tiques en cas de pathologies graves transmis sibles Cet organisme pou
21. enfants dans leurs pays natal Le Luxembourg est donc bien conscient qu un renvoi ne sert pas au mieux les int r ts des enfants Il a en effet une res ponsabilit directe en cas de maltraitance d ten tion ou disparition de l enfant l arriv e dans son pays natal Il leur fut accord un droit de s jour pour raisons priv es conform ment l article 78 de la loi modifi e du 29 08 2008 Mais entretemps deux des enfants somaliens sont devenus adultes et le plus g est m me devenu p re Leur statut n a pas volu et leurs statuts de tol rance sont annuellement renouvel s Quel est lavenir de ces jeunes africains qui n ont pas d acte 52 de naissance ou autre titre d identit de leur pays d origine Les deux fr res plus g s n ont plus d administrateur ad hoc suivant l article 12 de la loi du 5 mai 2006 relative au droit d asile puisqu ils ont pass l ge de la minorit et que la proc dure de de mande initiale d asile est termin e Aujourd hui les tuteurs des deux jeunes essaient avec l aide de ORK de permettre la naturalisation de ces jeunes afri cains En mati re de naturalisation ORK regrette que dans le nouveau projet 6561 portant modification de la loi du 23 octobre 2008 sur la nationalit luxembour geoise la p riode entre la date du d p t de la de mande de protection internationale et la date de la mesure de r gularisation pour les demandeurs aux quels l
22. est une r alit La filiation biologique participe l histoire de chacun Un don de gam tes est un don sp cifique il ne peut pas tre assimil un autre don de cellule C est un don d h r dit qui fait de chacun d entre nous un tre unique Cette v rit ne m rite d tre dia bolis e ni sacralis e Le fait d tre issu d un don de gam te implique n cessairement pour l enfant de sa voir dissocier l affectif du biologique Cette dissociation ne pose pas de probl me si elle est dite On estime que pr s des trois quart des personnes ayant emprunt le chemin du don ne l auraient jamais r v l leur prog niture et que les enfants qui sont issus d un don et qui sont lev s par des parents qui les ont intens ment d sir s sont souvent frustr s par le voile de l anonymat mais craignent de blesser leurs pa rents sociaux s ils expriment leur malaise En effet le secret de la filiation biologique confortait le couple receveur dans son r le de parent part enti re Mais les parents sont ceux qui aiment ceux qui l vent c est un fait que personne ne conteste La v rit biologique ne doit pas faire peur les enfants ne cherchent pas des parents Ils veulent juste avoir le choix de pouvoir acc der leur histoire compl te sans men songe et sans manipulation En effet l anonymat ne r pare rien La blessure de l infertilit demeure Les couples infertiles se persuadent qu une grossesse
23. et des pratiques commerciales plus ou moins insidieuses L ORK est d avis que les op rateurs ne remplissent pas leurs propres engagements qu ils ont pris en 2010 dans un Luxembourg Code of Conduct for Safer Mobile Use by Younger Teenagers and Chil dren document sign par Entreprise des Postes et T l communication par LUXGSM S A Orange S A et TANGO S A Sous le point B Information Raising Awareness amp Education ce document stipule toute une s rie de bonnes intentions The mobile operators in cooperation with specific organizations shall provide advice and effective access to information regard ing the use of mobile phone services and measures which can be taken by parents to ensure safer use by their children Advice will include encouraging parents to talk to their children about how to deal with issues arising from their use of mobile services The mobile operators shall create awareness towards their customers about the risks which can arise when children or younger teenagers use mobile premium services or mobile internet services 70 72 Parmi les autres recommandations du Comit voici un choix parmi celles qui nous tiennent particuli re ment c ur Garantir le droit de l enfant d tre entendu dans les proc dures juridiques et judiciaires comp tentes notamment en continuant faciliter des syst mes et des proc dures pour les travailleurs sociaux et les tribunaux de respecter l
24. grand pas en avant Mineur ou majeur Les premiers probl mes peuvent appara tre lors de la d termination de l ge r elle des mineurs non ac compagn s MNA Lorsque des MNA arrivent au Luxembourg ils sont dans un premier temps dirig s vers le foyer de lier accueil Don Bosco g r par la Croix Rouge La Croix Rouge prendra ensuite en charge les jeunes g es de moins de 16 ans tandis que les plus de 16 ans seront orient s vers le Foyer Saint Antoine foyer g r par Caritas Luxembourg qui h berge des deman deurs de protection internationale D s leur arriv e les MNA sont accueillis par l quipe ducative du Foyer Une chambre est mise disposi tion qu ils vont pouvoir partager avec d autres jeunes de leur ge Un pack de premier accueil leur est remis et ils re oivent une aide financi re de Caritas respec tivement de la Croix Rouge pour assurer leurs achats qui ne peuvent attendre produits d hygi ne sous v tements v tements Ils b n ficient d un soutien et d un encadrement appropri leur ge L accom pagnement ducatif et social des MNA est assur par le service ducatif Form actif de Caritas qui assure cette t che une fois d sign par l Office National de l Enfance Caritas d pose rapidement une demande de Tutelle aupr s du Juge Le jeune re oit par apr s une convo cation pour l audience et doit pouvoir ce moment justifier de son ge en pr sentant des
25. parents et enfants Les dossiers devraient tre g r s par une instance nationale et unique travers des r gles clairement d finis par la loi Tout enfant a droit une identit et donc m me un enfant n d une gestation pour autrui L ORK ne peut tol rer la simple nullit d une telle convention selon le principe que la fraude corrompt tout Autre probl matique quant l acte d tat civil d un enfant en effet un enfant a droit l identification de ses parents biologiques du moment que les parents veulent en faire une d claration volontaire Or il arrive que lors de la d claration les parents se heurtent au pouvoir discr tionnaire d un agent de l tat civil communal qui refuse de reconna tre la validit des papiers d identit des parents L ORK recommande au Minist re de la Justice ensemble avec le Minist re de l Int rieur d adopter une poli tique commune et quitable qui prenne mieux en compte l Int r t Sup rieur de l Enfant Aux Minist res de la Justice et de l Int rieur collaboration entre Police et Parquet La police et l enfant L ORK invite la Direction de la Police grand ducale rappeler les consignes suivantes Un mineur est totalement en droit de d poser une plainte sans tre accompagn de son repr sentant l gal e Un mineur ne peut tre entendu comme t moin sans la pr sence et l autorisation de son repr sentant l gal Intervention par la police en cas
26. politique de l Union de prendre des mesures l gard de la situation des Roms ne fait que relever des mesures existantes dans le domaine de l int gration des ressortissants communautaires r sidant l galement au Luxembourg Le Luxembourg d fend sa politique en disant traiter tout le monde de la m me fa on ind pendamment de son origine thique Des enfants roms mendiants en centre ville exis tent et font partie de notre r alit L ORK fait un ap pel la politique et la soci t civile de s occuper de cette probl matique Il faut offrir des alternatives la mendicit et permettre aux gens du voyage de mener une vie conforme la dignit humaine fonde ment des droits de l Homme Les enfants de demandeurs d asile en cours de proc dure Un gouvernement doit respecter l application du droit l identit la nationalit et aux liens familiaux de l enfant articles 7 et 8 de la Convention interna tionale des droits de l enfant L enregistrement con siste faire enregistrer par les autorit s administra tives la naissance des enfants Il s agit d une preuve permanente et officielle de l existence d un enfant condition essentielle la r alisation de ses droits et de ses besoins Tout enfant a le droit d tre officielle ment enregistr et reconnu de conna tre sa filiation le nom de ses parents et d avoir une nationalit Lors qu un enfant n est pas enregistr c
27. proc der Lorsqu un probl me signal concerne une situation o une instruction judi ciaire est en cours ORK ne peut intervenir Il essaie n anmoins d offrir une aide appropri e en orientant le demandeur vers le service comp tent Dans la mesure o la loi a mis l accent sur la d fense collective des droits des en fants le Pr sident doit privil gier cet aspect par rapport aux saisines individuelles 78 80 11 avril 2013 Visite au centre socio ducatif de Dreiborn et du b timent de Unit de s curit et entrevue avec M Fernand Boevinger directeur du Centre Socio Educatif de l Etat 18 avril 2013 Entrevue avec l Institut Luxembourgeois de R gulation ILR concernan les SMS Primiums 22 avril 2013 Assembl e g n rale de l ANCES Association Nationale des Communaut s ducatives et Sociales a s b l 25 avril 2013 R union de la Plateforme contre les abus sexuels 26 avril 2013 R union de la Commission de surveillance de la classifica tion des films 2 mai 2013 Entrevue avec la Directrice de l ACPI 18 juin 2013 Entrevue avec l Office luxembourgeois de l accueil et de l in t gration OLAI 21 juin 2013 Entrevue avec M Jeff Weitzel diercteur de l Office National de l Enfance 24 juin 2013 Entrevue avec le groupe de travail Enfants trans 2 juillet 2013 Entrevue avec la directrice du service CPI La Cord e 4 juillet 2013 Entrevue avec l quipe de l Association EPI Encourag
28. rapatriement L ORK a connaissance d un cas o les parents ont quitt le Luxembourg laissant leur enfant mineur aupr s de l oncle sans qu il n y ait eu un quel conque transfert d autorit parentale de garde etc Lorsque l oncle s est adress au Juge de la jeunesse pour obtenir une mesure de protection l gard de sa ni ce la juge a seulement nomm un avocat pour d fendre les int r ts de l enfant mais n a pas pris de mesure de protection en ne s estimant pas comp tent car le Ministre avait refus le s jour l enfant Dans le cas de la fille de 3 ans qui avait s journ l an n e derni re pendant plusieurs heures toute seule au Centre de r tention le Minist re aurait demand au Juge de la Jeunesse une mesure de placement mais le juge se serait d clar incomp tent Le Ministre n aurait donc pas eu d autres possibilit s que de pla cer l enfant au Centre de r tention L ORK propose d laborer pour ce type de situations une proc dure qui convient toutes les instances et autorit s en cours et qui est naturellement con forme la loi mais qui soit dans l int r t sup rieur de l enfant La solution retenue vaut souvent sanction pour les enfants malgr le fait qu on a une loi sur la protection de l enfance L enfant ne peut rien pour les violations la loi commises par ses pa rents L ORK estime que l int r t de l enfant n est pas pris en consid ra
29. relative aux droits de l enfant adopt e par l Assembl e g n rale des Nations Unies en date du 20 novembre 1989 approuv e par la loi luxembourgeoise du 20 d cembre 1993 consacre le principe de l int r t sup rieur de l enfant et dans ses articles 7 et 8 le droit dans la mesure du possible de conna tre ses pa rents de pr server son identit et de ne pas tre ill galement priv des l ments constitutifs de son identit La l gislation actuellement en vigueur pour la d termi nation de l identit de l enfant con u par PMA se limite aux dispositions suivantes D apr s l article 314 du Code civil luxembourgeois la filiation est l gitime si l enfant a t con u ou est n un moment o ses p re et m re taient li s entre eux par le lien du mariage En vertu de l article 312 du Code civil luxembourgeois le mari de la m re est pr sum tre le p re de l enfant Il ne s agit cependant que d une pr somp tion r fragable dont la preuve contraire peut tre rapport par le pr sum p re Cette action en d saveu de paternit est toutefois irrecevable s il peut tre d mon tr par tous moyens de preuve que l enfant a t con u par voie d ins mination ar 28 tificielle avec l accord crit du mari peu importe que le donneur de sperme fut le ma ri de la m re ou un tiers Cet article n interdit cependant pas la m re de contester la paternit de son mari dans l h
30. repr sentations ne tombent pas sous la d finition de pornographie telle qu elle est d finie dans le code p nal elles sont consid rer comme abus sur mineurs A la Chambre des D put s Une vraie ind pendance pour ORK L ORK demande la nouvelle chambre de finaliser le plus rapidement possible la refonte de la loi du 25 juil let 2002 sur l Ombuds comit pour les droits de l enfant Cela permettra au Luxembourg de se mettre en conformit avec les recommandations formul es dans les Observations finales sur les troisi me et qua tri me rapports p riodiques combin s de Luxembourg adopt es par le Comit des droits des enfants des Nations Unis sa soixante quatri me session 16 Septembre 4 octobre 2013 Les droits de l enfant dans la Constitution La derni re formulation du projet de modification de la Constitution laisse croire que l int r t sup rieur de l enfant se limite au seul cadre familial L int r t de l enfant va cependant plus loin et couvre plus de do maines et devrait tre plac avant le droit la famille Rappelons que l insertion des Droits de l Enfant dans la Constitution a une utilit bien concr te Il doit im pr gner positivement le sens du Droit de tous ceux qui portent une responsabilit au niveau du bien tre des enfants et de leur protection L ORK recommande d articuler la formulation du texte autour de la notion de l int r t sup rieur de len fant Ch
31. 012 qui est notamment explicite sur l importance de la lev e de l anonymat pour l enfant Environ un couple sur six a des difficult s pour avoir des enfants Les probl mes de fertilit peuvent tre du c t de l homme ou de la femme Selon les probl mes diff rentes techniques m dicales peuvent tre utilis es pour aider la procr ation Ces derni res ann es l volution de la science a permis une v ritable r volution au ni veau de la procr ation m dicalement assist e PMA Ni notre bon Code Napol on qui date tout de m me de 1804 ni nos textes l gislatifs actuels ne nous permettent de faire face aux difficult s l gales qui se posent les praticiens op rent d s lors dans un quasi vide juridique Ce vide juridique a d j incit l OMBUDSCOMITE FIR D RECHTER VUM KAND dans son rapport de 2005 adresser une recommandation au Ministre de la Sant afin de bien vouloir r server une priorit l laboration d un cadre l gal sur la procr a tion m dicalement assist e Dans son programme de 2009 le gouvernement avait annonc que pour viter des d rapages il y aurait lieu de fixer un cadre l gal la fois coh rent et assez flexible pour r glementer la procr ation m dicalement assist e Pour le mo ment cette d claration est rest e sans suites L ORK r it re donc sa recommandation de l gif rer en la question en tenant compte des r flexions suivantes La Convention
32. Copyright by ORK 13 novembre 2013 Ombuds 2 rue Fort Wallis LZ Comit L 2714 Luxembour Ombuds Comit fr Rechter Tel 26123124 a 26123125 fir d Rechter vum Kand vum Kand contact ork lu www ork lu Avant propos L ORK est entr dans son onzi me ann e Madame Marie Anne Rodesch Hengesch et son Comit ont pass le relais un nouveau Comit et un nouveau pr sident Vous tenez en main le 11 rapport de l ORK et le premier du nouveau comit Pour moi en tant que pr sident en tant que Ombudsman fir d Rechter vum Kand il marque le terme de ma p riode d apprentissage dans cette fonction Ce rapport tait pour moi la grande appr hension Quelles th matiques choisir Comment les traiter Finalement les th matiques se sont impos es d elles m mes Quant la fa on de les traiter nous esp rons recevoir des feedback qui nous permettrons d avancer dans la bonne voie pour d fendre les droits des enfants et contribuer initier des changements de mentalit s et de pratiques Cette ann e tait une des ann es des plus intenses de ma vie professionnelle Sans crier gare j ai quitt mon cher Kanner Jugendtelefon ou j ai travaill pendant vingt ans avec une quipe merveilleuse de professionnels et de b n voles pour me lancer dans un travail que je vois en par faite continuit avec mes activit s au KJT Au cours de l an n e j ai rencontr beaucoup de personnes en plus ou moins grande d tresse j ai vu des
33. MA aux poux et aux partenaires au sens de la loi modifi e du 9 juillet 2004 relative aux effets l gaux de certains partenaires Malheureusement l ORK comprend en lisant le nouvel article 313 1 du projet de loi que le l gislateur limite la procr ation assist e par don entre une femme et un homme La r alit est telle que des couples de m me sexe recourent galement la PMA L hypoth se d une PMA par des parents de m me sexe ne semble pas envisag e par le pr sent projet de loi puisque le texte parle de paternit et non pas de deuxi me maternit ou de parentalit L ORK sugg re de changer les termes puisqu il faut bien admettre que de tels enfants existent La nouvelle loi sur la r forme du mariage a clairement supprim les notions de p re et m re et les a remplac par parents Avec ce texte il n est pas clair qu en cas de crise et s paration d un couple de femmes la deuxi me femme qui n a pas port l enfant puisse continuer exercer sa responsabilit envers l enfant lev en semble L ORK estime que depuis l adoption du projet de loi 6172A sur la r forme du mariage il faut faire attention de ne pas faire de diff rence entre enfants adopt s et enfants issus d une PMA Dans le m me ordre d id es les articles 342 6 et suivant pr voient en d tail une action fins d aliments l encontre d un p re mais non pas l encontre d une deuxi me m r
34. U FA Carte afrol News L excision du clitoris qui est une mutilation g nitale f minine MGF implique l ablation de la partie ex terne pr pond rante du clitoris clitoridectomie et de son capuchon Elle est parfois accompagn e de l ablation des petites l vres et de la suture des grandes l vres Elle se pratique dans les pays de l Afrique sub saharienne et de la corne de l Afrique ainsi que dans certains pays d d Asie du sud ouest Bien qu elle soit interdite par la loi dans la plupart des pays cette mutilation issue de pratiques li s la cul ture ancestrale et non la religion est encore large ment pratiqu e L ORK est saisi d un dossier ou un p re veut absolument viter que la m re de sa fille de quatre ans dont il est divorc emm ne la petite au Soudan parce qu il craint que la m re ne saura pas prot ger sa fille contre la pression de la famille La m re ne risquerait m me pas des poursuites au Luxembourg vu que le Soudan n a pas de loi interdi sant cette pratique barbare En effet pour le moment la justice luxembourgeoise ne peut engager des pour suites que si la mutilation est interdite par la loi du pays o elle a t pratiqu e L ORK recommande de sensibiliser le public pour la question des mutilations g nitales et demande au Minist re de la Justice de renforcer si possible l arse nal judiciaire par rapport cette probl matique 55 peut pr tendre aucun droit de vi
35. a iaaa ipa tel tete Ana Aaaa pa aSa dben tree 46 Mesure de protection vs mesure d expulsion sise 46 Les enfants des demandeurs de protection internationale conform ment la loi du 5 mai 2006 relative au droit d asile et la scolarisation 47 La scolarisation insiste erinin iiae arae ES kaaa abaa aa ereid ani aa aaaea 48 Enseignement fondamental ments nm nE AE ANA RN NE A aE aie 48 Enseignement post primMalre ressentent tonne ENEE A E E ESN 48 Service de la scolarisation des enfants trangers 48 Apres l COle RM a tele satee meta e nie rat ne ee es entrer te ete ie 48 Le logement seen E E dans sl snede des fgi ei di tenseiate ne 48 La formation stopp e net pour les jeunes qui veulent faire un apprentissage 49 Les enfants de ressortissants de l Union Europ enne avec papiers d identit sesneneeieenereererrere 49 L inscription d un enfant la commune him nd tae emmener 49 Un enfant pris dans les d dales des l gislations nationales 49 Les enfants roms provenant majoritairement de Roumanie et Bulgarie sessssssessrerserierierisrierrerrerrseese 50 Les enfants de demandeurs d asile en cours de proc dure ss 51 Enfant n sous de fausses identit s de ses deux parents 51 Enfants de demandeurs d asile sans papiers n s au Luxembourg ssssessesissrssrssrisissiierisiisrrsirsrisirerrerrerese 51 Enfant de nationalit luxembourgeoise d une m re d bout e de sa demande de protect
36. a protection internationale n a pas t accor d e mais qui ont b n fici ult rieurement d une me sure de r gularisation d cid e par le Gouvernement ne soit toujours pas assimil e une r sidence l gale Dans le cas concret les jeunes doivent attendre main tenant 2 ans de plus avant de pouvoir soumettre leur demande de naturalisation Les soucis des enfants immigr s avec autorisation de s jour Une autre situation absurde est celle de Maria qui vit seule au Luxembourg avec sa m re depuis la s para tion de ses parents Maria est n e au Luxembourg mais elle a la nationalit br silienne puisque ses deux parents sont taient br siliens Le p re re tourne au Br sil apr s la s paration et ne s int resse plus l enfant La loi br silienne a la particularit qu apr s divorce le p re garde l autorit parentale Pour un d placement l tranger la m re a besoin de l autorisation du p re Les autorisations du p re ont une valeur l gale annuelle et doivent tre renou vel es Entretemps le p re a disparu Il aurait t vic time d un accident de voiture mais ses papiers au raient t vol s Fait courant au Br sil Les permis de s jour de la fille et de la m re viendront expiration la fin de l ann e Pour un renouvellement il faut pr senter un passeport valable Or le passeport de la fille est venu expiration il y a 2 mois et l ambassade br silienne Bruxelles refus
37. amille africaine est au pays depuis plusieurs ann es mais elle a des difficult s pour s int grer vu le changement de coutumes et des m urs Les trois enfants sont plac s pour maltraitance et n gligence Il a t tabli qu ils se couchaient des heures irr guli res prenaient des repas tout au long de la jour n e n allaient l cole qu occasionnellement En fait il r gnait en famille une grande permissivit qui a favoris la passivit des enfants Cependant les valeurs dont l importance des lois sont interpr t es de mani res diff rentes La notion du temps selon les cultures est diff rente et la ponctualit plut t une exigence occidentale Pour la naissance du quatri me enfant la m re est entour e et accompagn e Elle accouche via c sa rienne d une petite fille et commence l allaitement d s la naissance Le deuxi me jour deux policiers en uniforme viennent lui annoncer la maternit m me que l enfant lui est retir L enfant est plac e la maternit et la m re entour e par les sages femmes continue cependant d allaiter son b b Les deux parents viennent 2 3x par jour la maternit Un lien d affection certain se cr e entre le b b et la m re La m re est r ceptive aux recommandations de son entourage Cependant apr s trois mois on lui annonce que le b b sera plac en famille d accueil Les parents sont choqu s offusqu s et n arrivent pas se d fendr
38. amment la mise en place de terrains de s jours sp cifiques pour les gens du vo yage Rappelons qu partir du 1 janvier 2014 les citoyens roumains et bulgares pourront exercer un emploi sans titre de s jour ni autorisation de travail mais devront comme tout citoyen europ en disposer de ressources suffisantes et d une assurance maladie pour rester plus que trois mois au pays Afin de transposer la directive 2011 36 UE du 5 avril 2011 concernant la pr vention de la traite des tres humains et la lutte contre ce ph nom ne ainsi que la protection des victimes le projet de loi 6562 fut d pos le 11 avril 2013 L ORK f licite le d p t de ce projet et rejoint l avis de la Commission consultative des droits de l Homme CCDH que la traite des tres humains constitue une des atteintes les plus graves aux droits fondamentaux et la dignit humaine Il est int ressant que la Mendicit forc e devienne 50 Les mineurs non accompagn s MNA Les enfants migrants sont particuli rement vuln rables surtout s ils ne sont accompagn s ni de leurs parents ni d autres membres adultes de leur famille Beaucoup ont subi des traumatismes et des abus avant d arriver en Europe Il faut les traiter avec m nagement et respecter leurs droits Tel est le cas dans l exemple concret qui suit Or l avenir de quatre fr res africains vivant depuis 10 ans au Luxembourg est incertain Quatre fr res de nationalit soma
39. and Duch Les parents migrent donc l galement avec leurs enfants mais peuvent quand m me rencontrer des probl mes dus la d termination de l autorit parentale si un parent s par d sire s installer seul avec les enfants Ces familles peuvent aussi se faire renvoyer si les parents pr sents au Luxembourg de puis moins de cinq ans ne peuvent pas subvenir aux besoins de la famille Les probl mes d autorisation et d int gration sont encore diff rents si les familles proviennent des pays hors de l espace Schengen comme notamment ceux provenant de Bulgarie ou de Roumanie Il y a aussi des familles qui arrivent et s installent au Luxembourg ill galement ou qui sont demandeurs de protection internationale Pour cette population on peut distinguer les familles dont la proc dure est en cours ceux qui sont d bout s mais qui b n ficient d un sursis l loignement ou d un report de la d cision d loignement des DPI d bout s en attente d une r gulari sation ou d un ventuel retour volontaire dans leur pays d origine les quelques rares r fugi s reconnus Le quotidien de ces familles de demandeurs de pro tection internationale et de leurs enfants est fait de pauvret de pr carit de d marches administra tives et d absence de perspectives Beaucoup se re trouvent dans un cercle vicieux absurde pas de pa 44 piers pas de permis de s jour pas d autorisation de tr
40. andeurs de protection inter nationale Les enfants des familles qui ont saisi l ORK et que j ai pu rencontrer se sont sentis d clas s s tant donn qu ils taient bien int gr s dans leur classes normales Bourscheid Ils nous ont dit que dans leur cole Michel au ils avaient le senti ment de ne pas progresser et se sentaient aban donn s Les parents ont cependant insist sur le fait que la responsabilit n incombait en aucun cas aux trois enseignants en charge des deux classes Ils consid rent que ce sont des personnes engag es et motiv es qui g rent la situation au mieux L ORK ne comprend pas la d marche qui a t choisie et ne prend pas du tout en compte les be soins et les progr s sp cifiques des enfants con cern s L orientation vers cette classe d accueil s est faite de fa on discriminatoire au vu du seul statut des parents La fa on de proc der en ce qui concerne les enfants 15 nouvellement arriv s en 2012 nous semble en accord avec le r glement grand ducal qui dit Art 17 En cas de besoins exceptionnels d passant le cadre communal une ou plusieurs classes sp cia gogiques il peut s av rer n cessaire de r quili brer les classes apr s le grade 1 2 pour per mettre un bon d part dans le grade 2 et pour viter des recompositions ult rieures Cependant le parti que vous avez pris de regrou per tous les enfants inscrits en ducation morale et sociale et la m thode du tirag
41. apport annuel de l ORK L Enfant et les nouvelles technologies l enfant face la s paration de ses parents 22 novembre 2010 remise du 8e rapport annuel de l ORK L Enfant dans l engrenage de la s paration de ses parents 21 novembre 2011 remise du 9e rapport annuel de l ORK L Enfant expos aux vio lences physiques aux traitements humiliants et d gradants l abus motionnel et aux n gligences 16 novembre 2012 remise du 10e rapport annuel de l ORK le Bilan de 10 ann es d activit s les r sultats et les chantiers 16 20 novembre 2013 pr sentation publique du 11e rapport annuel de ORK Les enfants et les jeunes particuli rement pr caris s et vuln rables face aux migrations La remise du ORK Mode d emploi rapport se fera d s que la nouvelle Chambre et le nouveau Gouvernement seront en lace r T paee Que veut dire Ombuds Comit fir d Rechter vum Kand Les rapports peuvent tre consult s sur notre site www ork lu sous la rubrique Rap ports annuels Ombudsman provient du su dois et signifie m diateur L Ombuds Comit fir d Rechter vum Kand ORK fut institu par la loi du 25 juillet 2002 Les membres de l ORK sont nomm s par le Grand Duc et exercent leur mission en toute neutralit et ind pendance Leur mission consiste veiller l application de la Convention Internationale des Droits de l Enfant sign e le 20 11 1989 New York et ratifi e a
42. aque enfant a le droit au d veloppement et l panouissement de sa personnalit une du cation sans violence et une protection particuli re contre les s vices la n gligence et l exploitation La collectivit tatique respecte prot ge et soutient les droits de l enfant et veille ce que leurs conditions de Responsabilit parentale L ORK recommande au l gislateur de mettre enfin le code civil en conformit avec la Constitution en adoptant le projet 5867 relatif la responsabilit parentale et en tenant compte des avis ant rieurs de ORK notamment dans ses rap ports annuels de 2010 et de 2012 L ORK insiste galement sur l urgence de l gif rer en mati re de divorce La filiation L ORK recommande au l gislateur de tenir compte de son avis de 2013 sur le projet de loi 6568 por tant r forme de la filiation En effet PORK estime que le cadre l gal doit suivre l volution de la soci t l o la famille se conjugue au pluriel au del des sch mas traditionnels Les recommandations relatives au projet de loi peuvent donc tre r sum es ainsi Le recours la PMA devrait tre possible pour tous les couples h t rosexuels homo sexuels mari s pacs s ou non e L anonymat quant l origine biologique devrait tre lev pour les enfants issus d une PMA et d un accouchement anonyme Cette lev e devrait bien s r tre r glement e dans le respect des droits de toutes les parties
43. at gories am ne de multiples r ponses non coordonn es Au Luxembourg le traitement de ces enfants est limi t 3 mani res la migration infantile est souvent consid r e au Luxembourg dans le cadre de celle des parents les enfants victimes de trafic d enfants les mineurs non accompagn s comme des demandeurs de protection d asile Les trois approches sont incompl tes si on pense aux enfants concern s La migration des enfants est un ph nom ne complexe et multidimensionnel Les raisons de la migration de ces enfants sont di verses et nombreuses Certaines migrations peuvent s av rer positives et proviennent de choix r fl chis et d lib r s d autres sont forc es pr cipit es et ren dent l enfant extr mement vuln rable Il s agit sou vent pour l enfant de fuir des situations de violence de chaos ou de pauvret telles que des guerres ci viles des conflits ethniques religieux ou d autres troubles internes Le changement climatique et les catastrophes naturelles sont consid r s comme des causes importantes et en forte augmentation D autres raisons sont plus personnelles et souvent invoqu es par les enfants dont il ne faut pas oublier les aspirations l gitimes le simple d sir de vouloir aller l cole de faire des tudes de trouver un tra vail pour pouvoir gagner sa vie et aider sa famille L importance de la responsabilit filiale s av re tr s importante dans de nombreux
44. ationale ne traite sp cifiquement de la probl matique des en fants migrants ni m me des migrants d une mani re g n rale La Convention relative aux droits de l en fant de 1989 contient quatre principes g n raux sur lesquels s appuyer en tout temps principe de la non discrimination priorit donn e l Int r t Sup rieur de l En fant principe de vivre de survivre et de se d ve lopper le respect des opinions de l enfant Autrement dit l ORK recommande que le contr le de l immigration ne l emporte jamais sur la Conven tion relative aux droits de l enfant de l ONU Le l gi slateur luxembourgeois appuie cette approche puis qu il est pr vu dans l article 12 de la Loi du 5 mai 2006 relative l asile et des formes compl men taires de protection que l ORK peut donner son 45 le cadre d une proc dure d expulsion respectivement partir du rejet d finitif de la de mande d asile Le mineur laiss seul par ses parents n est pas consid r comme un mineur non accompagn ou mineur en danger Concr tement cela arrive quand des familles avec enfant se maintiennent au pays apr s le rejet de leur demande Lorsque les parents se cachent pour se soustraire l expulsion les juridictions de la jeunesse ont refus oralement de se saisir d une demande de protection l gard du ou des enfants mineurs par crainte de bloquer ainsi l ex cution de la mesure de
45. ations 5 Le nouvel article 324 reprend la condition de viabilit pour l ouverture d une ac tion en filiation L ORK rend attentif au fait qu il n existe toujours pas de d finition una nime de la notion viable Selon les crit res de OMS Organisation Mondiale de la San t un enfant est viable partir de 20 semaines de grossesse o 22 semaines d am nor rh e et selon la loi luxembourgeoise sur la protection de la femme enceinte du 20 06 1977 il faut une gestation sup rieure 6 mois Les diff rences d interpr tations avaient port probl me en mati re d inscription sur les registres de l tat civil lorsque des officiers d tat civil avaient refus de donner un nom un b b d c d Monsieur Luc FRIEDEN ministre de la Justice avait r pondu la question parlementaire n 2775 du 25 ao t 2008 de Monsieur le D put Gilles ROTH Vu le libell tr s large cette inscription est possible pour tous les enfants mort n s y compris le f tus de 16 22 semaines 6 En dernier lieu ORK f licite le l gislateur d avoir introduit un article conforme l esprit de la Convention Internationale de l Enfant et qui illustre bien le changement de mentalit tant r clam Le nouveau article 342 5 pr voit que le tribunal peut dans l int r t de l enfant fixer les modalit s des relations de celui ci avec la personne qui l levait y compris accorder un droit de visite cette personn
46. ations et de traduire le plus rapidement les informations essentielles Nous avons bon espoir que ce site pourra contribuer sensibiliser le public pour les droits de l enfant et mieux faire connaitre ORK comme instance ind pendante d di e la d fense de ces droits Le pr sident et les membres du comit esp rent que le pr sent rapport rencontrera l int r t du public des acteurs de terrain et des responsables politiques Nous sommes impatients d avoir des r actions positives et critiques aux questions soulev es et aux recommandations pr sent es SOMMAIRE Avant propos 3 Sommaire 4 Les Recommandations 2013 6 Droits des enfants et ORK 15 Les droits des enfants les dates cl s Les missions de PORK Ork mode d emploi Les membres du Comit et le staff de PORK Les enfants migrants et les Jeunes en prison quelques chiffres cl s L ORK de plus en plus ind pendent Les Avis de ORK 25 Les Droits de l enfant dans la constitution R forme de la filiation Protection de la Jeunesse Violence domestique Autorit parentale Children on the move 41 Les enfants en situation pr caire du fait du statut par rapport aux lois r glant l immigration Pr vention de la violence et de la 57 violence sexuelle contre les enfants Enseignement 61 Classes d accueil pour enfants de DPI Composition de classe dans le fondamental Dans Spillschoul il y a spillen Le renvoi d l ves dans les Lyc es Enfants tra
47. aucoup trop d l ves E Renvoi temporaire et ou d finitif Le renvoi temporaire et le renvoi d finitif semblent tre une pratique assez courante dans certains lyc es L ORK demande depuis de longues ann es de remplacer les renvois temporaires par des mesures ayant un int r t p dagogique Pour ce qui est des renvois d finitifs ORK est d avis que la question de la r putation de l tablissement ne devrait jamais primer sur le traitement des probl mes du jeune G n ralement un jeune qui cause des probl mes est un jeune en d tresse qui a besoin d aide Et ce n est pas en faisant mi grer ces jeunes d un lyc e l autre qu on r sout leur probl mes ni les probl mes de discipline des diff rents tablissements Ooo OE Dans Spillschoul il y a spillen L ORK appelle les parents les enseignants et les ducateurs du pr coce et du pr scolaire de faire en sorte que la Spillschoul garde son caract re ludique et que les m thodes d apprentissages du primaire ne prennent pas le pas sur celles du pr scolaire Enfants besoins sp cifiques L ORK recommande d augmenter le nombre d intervenants interm diaires pour permettre l inclusion res pectivement l aide aux enfants besoins sp cifiques ou souffrant de troubles comportementaux graves dans les classes d enseignements fondamental et secondaire ORK recommande dans le m me ordre d id es de cr er des structures d accueil sp cialis in
48. avail pas de travail pas permis de s jour Les mineurs non accompagn s Un nombre significatif d enfants migrent seuls de mani re ind pendante Ils sont de plus en plus nom breux depuis quelques ann es et il y en a aussi au Luxembourg On les d signe par le terme mineurs non accompagn s MNA ou encore plus r cem ment par le terme anglais children on the move Cette d signation prend en compte la grande diversi t des enfants migrants genre ge aspirations et pointe surtout la vuln rabilit et les difficult s d adaptation de ces enfants Pour ce qui de l appella tion mineur non accompagn il faut savoir que les enfants migrent rarement compl tement seuls Souvent ils le font avec des amis ou des familiers dans beaucoup de cas il y a des interm diaires aux intentions plus ou moins honn tes ou plus ou moins criminelles Le sujet est donc g n ral et complexe ce que veut montrer justement le terme actuel de children on the move Ce ph nom ne concerne la grande diver sit des enfants migrants et inclut ceux qui traversent des fronti res ainsi que ceux qui migrent l int rieur de leur pays ceux qui sont victimes de trafic ceux qui migrent ceux qui sont d plac s par des catastrophes naturelles ou des confits Il existe une multitude de descriptions de ces enfants r fugi s requ rants d asile victimes de trafic non accompagn s no mades etc Cette multiplicit de c
49. avorise videmment pas leur adh sion aux mesures d aides qui sont pr conis es Il est donc n cessaire de d velopper des formations sur ce que vivent et esp rent les familles pour que ce dialogue se b tisse L ORK recommande de pr voir dans la nouvelle loi sur la protection de la Jeunesse la possibilit pour le juge de se prononcer cas par cas sur le transfert de l autorit paren tale L ORK fait un appel la politique pour promouvoir les solutions alternatives au place ment et de s en donner les moyens 40 Les enfants et les jeunes particuli rement pr caris s et vuln rables face aux migrations L COntexte ses nenerensse se gaterecnn cerise nn des ea et ere se ennbe dore denses aies tie imite ee agn dre 44 L Etat et l accueil des migrants 241 85 584ntensinsnenesiiislinlasneteteinlteniaunnieltenitisendate 44 Immigration controleer E e RAM EN A NN E nr nine a entente een 44 immigration accompagn 5a5 5sdssalisusrestdse nue de sance sessttadtaresase ae isanes di as detea pe les nsnee street insu t ss tlt set tee 44 Scolarisation des enfants migrants en nie ere ENE 44 s enifants et lamigration shine en Ann een nn hote ere Ur 44 Les mineurs non accompagn s issiusti te sesetpn gas sages ta tendon an aan dabedhes teen letter ententes nage 45 Les enfants migrants vus travers les saisines de l ORK 46 Mineur QU Majeur visser didier esnenesrenresete ei OEE aaea aaraa da
50. ble et contraire l article 8 de la Convention Inter nationale des Droits de l Homme N oublions pas que du fait de ce refus d enregistrement l enfant n a pas droit une carte de s curit sociale ou d autres al locations familiales L ORK ne peut pas permettre une telle discrimination sur base d une simple consid ra tion subjective et personnelle d un officier d tat civil Un enfant pris dans les d dales des l gislations na tionales Depuis le 1er mars 2005 la comp tence la recon naissance et l ex cution des d cisions en mati re de responsabilit parentale sont r gies par le r glement CE n 2201 2003 du Conseil du 27 novembre 2003 le nouveau R glement Bruxelles Il Cependant la reconnaissance des jugements luxembourgeois l tranger n est pas vidente et on se livre une v ri table bataille de comp tence juridique au d triment de l enfant Un couple roumain habitant en Allemagne avec leur fils de 4 ans se s pare La m re trouve un emploi au Luxembourg et les parents n arrivent pas s en tendre sur le droit de garde Afin de voir son fils le plus souvent possible la m re fait des aller retours quasi quotidiens malgr le fait que le r f r divorce roumain avait donn la garde la m re Le p re re fuse de reconna tre ce jugement Le Jugendamt allemand soutient l attitude du p re parce qu il es time que dans l int r t sup rieur de l enfant ce der n
51. bles et cr er artificiellement une cat gorie avec tous les risques de s gr gation qui sont inh rents ce genre de d marche En effet on ne peut gu re comparer le statut et la trajectoire scolaire d enfants p ex r cemment arriv s au Luxembourg et minori taire dans une classe d l ves luxembourgeois et celles d enfants non luxembourgeois formant 90 de la population scolaire de certaines classes du centre et du sud du pays De nombreux param tres entrent en ligne de compte date d arriv e pays d origine ge habitat pass scolaire soutien scolaire par les parents Sans vouloir rentrer dans un nouveau d bat sur la r forme scolaire l ORK voudrait cependant rappeler ici un acte d exploitation qui est punissable puisqu elle est entendue comme une forme de travail ou de service forc par le code p nal La di rective pr cise que la validit du consentement d une personne se trouvant dans une telle situation doit faire l objet d une appr ciation au cas par cas N an moins le consentement donn par l enfant ne doit en aucun cas tre consid r comme valable L ORK recommande la Chambre des D put s de proc der rapidement au vote du projet de loi 6562 Le Luxembourg n a pas de strat gie sp ciale pour l int gration des Roms Le document publi en janvier 2012 en r ponse au plan d action lanc e par la Com mission de l Union Europ enne le 5 avril 2011 tradu isant la volont
52. clure les parents de toute d cision concernant leur enfant dans le cas d un pla cement institutionnel judiciaire On pourrait concevoir que l autorit parentale puisse si l int r t de l enfant l exige s exercer de mani re conjointe entre l institution et les pa rents L ORK insiste sur l importance et l enjeu de la r forme et esp re que vous allez nous soute nir dans l int r t d une meilleure protection pour l enfant en mettant tout en uvre pour le d p t d un nouveau texte dans les meilleurs d lais L ORK est bien entendu votre dis position pour toute question et explication suppl mentaires Veuillez agr er Madame la Ministre l expression de notre plus haute consid ration 33 35 les mesures ant rieures prises l gard de l int ress et son comportement durant l ex cution de celles ci la s curit de l int ress la s curit publique Notons qu en pratique le juge tient d j compte de ces crit res mais une num ration per mettrait la famille une plus grande transparence de la situation Notons qu il est impor tant que la famille collabore et elle ne peut le faire que si elle se rend compte de l utilit de la mesure pour le mineur Dans cet ordre d id es ORK recommande que soit soutenue la mise en place d une plus large gamme de services et d institutions charg s de mettre en uvre les mesures ordon n es par le Juge de la Jeunesse pour assurer un accompag
53. d tre connu et tudi vu son bilan d taill des progr s r alis s dans la mise en uvre des droits de l enfant Mais il pointe vi demment aussi les principaux domaines de pr occu pation et formules des recommandations et fournit une bonne road map aussi bien pour les respon sables politiques que pour les acteurs de terrain Pour l ORK le Comit demande une plus grande trans parence quant la proc dure de recrutement et de d signation des membres L ORK de son c t fait sien l appel du Comit de mieux informer les enfants de la disponibilit de ce m canisme de traitement des plaintes et de sa confidentialit 74 76 N anmoins le traitement des dossiers individuels est indispensable alors qu il per met de garder le contact avec les structures et les acteurs du secteur social source de renseignements pr cieuse Le Pr sident continuera traiter les informations plaintes et demandes de m diation dans la mesure du possible en respectant le rythme des familles et en r servant une priorit absolue l coute des enfants et des jeunes Tout comme pour les ann es pr c dentes et dans un souci de protection des enfants et du respect du secret professionnel l objet des saisines n est pas d taill Pour tablir le bilan statistique ci dessous il n est voqu que le premier objet de la de mande de saisine a va de soi que par exemple derri re la rubrique placement d enfant
54. de vid o et des films avec une restriction d ge de 18 ans Aux parents Nouveaux m dia une responsabilit partag e entre les parents et l cole Au vu des t moignages recueillis au courant de l ann e ORK exhorte les parents d assumer leurs responsa bilit s et de garder un il vigilant sur les activit s en ligne de leurs enfants L ORK soutient les initiatives tels que BEE SECURE et CASES et propose de les inclure dans un concept global d ducation des mineurs aux m dias qui devrait commencer le plus t t possible 14 Les droits de l Enfant les dates cl s 1923 l ONG Save the Children adopte une d claration en cinq points relative aux droits de l enfant connue sous le nom D claration de Gen ve 1924 la Soci t des Nations reprend son compte cette d claration 20 novembre 1959 l Assembl e g n rale des Nations Unies adopte la D claration des Droits de l Enfant Dix principes fondamentaux pour le bien tre et la protection des enfants y sont proclam s L enfant est reconnu comme une personne investie de tous les droits 1979 proclamation de l ann e 1979 comme Ann e internationale de l Enfant par l Assembl e g n rale des Nations Unies 20 novembre 1989 adoption par l Assembl e g n rale des Nations Unies de la Con vention internationale relative aux droits de l enfant 20 d cembre 1993 le Parlement luxembourgeois ratifie la susdite convention
55. de la loi en vigueur permet toutes les suspicions et est dommageable pour la cr dibilit et la l gitimit du Comit Aussi n est il pas acceptable que tout nouveau pr sident soit occup pendant des mois essayer de clarifier son propre statut En attendant la modification de la loi ORK a trouv des arrangements avec le Minist re de la Famille et de l Int gration qui alors qu il ne l tait pas pouvait apparaitre comme le minist re de tutelle de PORK L ORK g re maintenant sa dotation budg taire de fa on autonome Ses comptes sont contr l s par un audit externe Le pr sident est employ priv de l ORK Les Missions Il est important de souligner et de distinguer les deux missions de nature diff rente de l ORK et de lui donner les moyens pour les remplir correctement En effet les missions d int r t g n ral telle la r daction d avis sur des propositions ou projets de loi la r daction du rapport annuel des prises de position diverses certaines visites de terrain sont ex cut es par le comit dans son ensemble Apr s discussion une position commune est labor e 22 24 des autorit s administratives ou des organes l gislatifs l int r t de l enfant doit tre une consid ration primordiale L int r t de l enfant va plus loin et couvre plus de domaines et devrait tre plac avant le droit la famille Rappelons que l insertion des Droits de l Enfant dans la Constitution a une utili
56. de placement L ORK r invite le l gislateur repenser la proc dure de l intervention de la police en mati re d enfants Le fait de faire intervenir la police en uniforme ou en civil est une forme de maltraitance institutionnelle qui trau matise les enfants et qui criminalise inutilement les parents Trafic d enfant Suite une affaire de trafic d enfants au Luxembourg ORK recommande au Parquet la Police la Direc tion de l Immigration et toute autre autorit susceptible d intervenir d tablir une proc dure commune et de pr voir une coordination qui assure la protection imm diate de l enfant 11 Aux Minist res des Affaires trang res et de lImmigration de la Justice et de la Famille et de l Int gration Le contr le de l immigration et les droits des enfants L ORK recommande que le contr le de l immigration ne l emporte jamais sur la Convention relative aux droits de l enfant de l ONU Les mineurs sans statut l gal font partie de la r alit luxembourgeoise et il re l ve du devoir de la soci t de s occuper de cette probl matique d autant plus que les jeunes ne sont g n ralement pas responsables de leur situation sans papiers L ORK rappelle qu actuellement le traitement des mineurs non accompagn s est limit 3 mani res e la migration infantile est souvent consid r e au Luxembourg dans le cadre de celle des pa rents les enfants victimes de trafic d enfants les m
57. droite sont h berg s impun ment au Luxembourg Dans cette capture d cran nous avons cach leurs yeux En r alit sur ces sites les enfants sont parfaitement reconnaissables Ils sont aussi victimes d abus m me si peut tre au moment de la prise de la photo ils ne r alisent pas ce qui leur arrive ORK est d avis qu il faut que le l gislateur r fl chisse une solution pour ce ph nom ne d autant plus qu on risque de trouver de plus en plus de mat riel sur internet ou des ados ou de jeunes enfants oo Candid Vide VAIT produisent eux m mes les photos ou vid o caract re sexuel qui peuvent tre utilis s par des tiers des fins d exploitation sexuelle 58 d pistage et accueil des enfants victimes d abus au sein de la clinique p diatrique du CHL Ce tra vail y est fait les comp tences et le savoir faire y sont r unies L ORK ne comprend pas pourquoi l Etat n est pas capable de pourvoir ce service les moyens n cessaires sa mission et de lui donner un profil clairement identifiable par le public 60 lis es d accueil d sign es ci apr s par le terme classes d accueil peuvent tre cr es par l tat Mais les articles suivants stipulent clairement qu une telle classe tatique n a pas pour finalit de s parer ces enfants mais de pr parer leur int gra tion dans les classes normales o ils b n ficieront de cours d accueil ou d appuis adapt s
58. ducation nationale de la Formation profes sionnelle et des Sports et la Commission de l Enseignement sup rieur de la Recherche des Media des Communications et de l Espace Entrevues avec des fonctionnaires de l administration gouverne mentale o Le pr sident a des entrevues r guli res avec Monsieur Claude Janizzi en charge au minist re de la Famille et de l Int gration des droits de l enfant Entrevues avec la Justice o o 28 juin 2013 Entrevue avec la juge des tutelles 4 juillet 2013 Entrevue avec les juges de la jeunesse Entrevues avec la m diateure o o o 4 f vrier 2013 Prise de contact 7 f vrier 2013 Entrevue organis par la m diateure avec N mmen mat eis et le Centre pour l galit du Traitement 20 juin 2013 Entrevues avec des professionnels du secteur socio ducatif o o o 21 janvier 2013 R union intervenants de l Eltreschschoul Janucz Korczak 19 f vrier 2013 Entrevue avec le Groupe Radelux l Unicef et le groupe de travail enfants trans 8 mars 2013 Entrevue avec la directrice de l Entente des Foyers de jours 13 mars 2013 Entrevue avec une collaboratrice du CAPEL 21 mars 2013 Entrevue avec M D Onghia du Centre de Pr vention et d In formation 82 25 juillet 2013 Entrevue avec Christine Wirion de la Caritas et visites de deux familles de demandeurs de protection internationale Bourscheid et Michelau 25 juillet 2013 En
59. e 32 Avis sur le projet de loi 5351 suspendu portant modifica tion de la loi modifi e du 10 ao t 1992 relative la protec tion de la jeunesse Lettre Madame Octavie MODERT Ministre de la Justice Luxembourg le 16 ao t 2013 Copie Monsieur Laurent Mosar pr sident de la Chambre des D put s Concerne le projet de loi 5351 suspendu portant modification de la loi modifi e du 10 ao t 1992 relative la protection de la jeunesse Madame la Ministre Suite l adoption de la loi portant modification de la loi du 8 9 2003 sur la violence domes tique projet 6181 il est temps de s int resser nouveau au projet de la r forme de la loi modifi e du 10 08 1992 relative la protection de la jeunesse projet 5351 d pos en 2004 Rappelons qu en date du 8 03 2011 le Conseil d Etat avait rendu un avis unique pour les projets de loi 6181 et 5351 consid rant que les textes taient li s En outre la Commis sion juridique de la Chambre retenait en son proc s verbal du 26 01 2011 qu elle conve nait de suspendre l examen du projet de loi 5351 et de l avis du Conseil d Etat aff rant jusqu la nouvelle proposition de texte par le Ministre de la Justice Dans le cadre de sa mission de surveillance de l application de la Convention Internationale des droits de l enfant ORK voudrait donc se renseigner sur l avancement des travaux de r daction du Minist re En effet il est essentiel qu
60. e Il est clair qu ici les services sociaux et le juge n ont pas la m me vision de l int r t sup rieur de l enfant Pourquoi ne pas s asseoir tous une table pour mieux le d finir Quel est l int r t de l engagement des services sociaux dans le but de cr er un lien entre la m re et l enfant pourqu un juge tranche dans une autre direction et d savoue ainsi le travail des services sociaux Les al as de la vie de famille et les r gles du Fond de Logement Les locataires du Fonds de Logement n ont pas tou jours conscience de l obligation de d claration d un changement dans la composition de m nage p ex la naissance d un nouvel enfant Souvent les membres du m nage sont plus nombreux que lors de la conclusion initiale du contrat Cette inadvertance 54 avons vu une maman luxembourgeoise prendre ren dez vous ORK avec ses voisins r fugi s d bout s en risque de retour forc Nous avions une entrevue int ressante avec le collectif r fugi s Luxembourg des entretiens avec des responsables de la Croix Rouge Luxembourgeoise de la Caritas de l Asti et du CLAE et de l OLAI Nous f licitons toutes les initia tives de soutien concret de jeunes r fugi s et mi grants qui se trouvent dans des situations scolaires voire sociales pr caires Les classes Passerelles de Caritas Luxembourg offrent p ex ces jeunes des mises niveau en fran ais et en maths leur per mettant d int gre
61. e p ex 3 L ORK f licite le l gislateur qu il retient enfin le principe de la recherche de mater nit dans son article 333 Nous rappelons que ce principe maura cependant aucun effet aussi longtemps qu on ne pr voit pas une structure respectivement une proc dure per mettant facilitant tout enfant de conna tre ses origines Cet organisme pourrait tre le m me pour les enfants n s d une PMA que celui qui collecterait les informations relatives aux accouchements sous x pour les enfants adopt s L ORK rejoint dans cet ordre d id es l avis compl mentaire du Conseil du 4 juin 2013 sur le projet 6172A qui recommande de proc der une r forme globale de l adoption et de r fl chir sur le maintien de la dualit des r gimes d adoption Le r gime de l adoption pl ni re ne va pas l encontre de la lev e de l anonymat revendiqu e par PORK depuis de nombreuses ann es pour les raisons d crites et cit es dans son rapport de 2012 L ORK approuve de ce fait la proposition du Con seil d Etat de mettre en place l instar de la loi fran aise n 2002 93 du 22 janvier 2002 29 31 Cette lev e de l anonymat est cependant souvent accompagn e d une diminution au moins temporaire des donneurs de gam tes et donc d en fants con us par IAD Ins mination artificielle avec don de spermatozo des d un allongement des d lais d attente pour les couples demandeurs et d un exode des couples d
62. e au sort me semblent plus guid par des consid rations orga nisationnelles que par la prise en compte des besoins des enfants Sans oublier que votre ma ni re de faire me parait tre en contradiction flagrante l esprit de l article 2 du R glement grand ducal du 27 avril 2009 fixant le modalit s d inscription et d organisation qui dit qu il faut viter de cr er des classes regroupant unique ment des l ves soit d ducation morale et so ciale soit d instruction religieuse et morale En vos l ann e scolaire subs quente L ORK reconnait que la commune de Bourscheid a fait un gros effort pour accueillir des familles de DPI sur son territoire que les responsables ont fait preuve de courage politique et que cela requiert plusieurs niveaux un effort particulier pour une pe tite commune L ORK craint cependant que cette fa on de traiter la question de la scolarisation des enfants de deman deurs de protection internationale puisse faire cole et nous pensons qu il est urgent d avoir une discussion sur cette question entre tous les acteurs L ORK est d avis qu avec un peu d imagination une solution qui prenne en compte l int r t sup rieur des enfants devrait tre r alisable si tous les ac teurs taient pr ts y contribuer Dans cet esprit ORK demande que le Minist re de l Education et ou le Minist re de la Famille et ou l OLAI prenne nt l initiative d organiser une r u nion o
63. e aux droits de l enfant concernant la vente d enfants la prostitu tion des enfants et la pornographie mettant en sc ne des enfants t des chances en collaboration avec les majeurs partenaires du terrain entre autres le Planning familial l Aidsberodung et le CPOS L ORK sera vigi lant quant la mise en uvre des mesures pr vues Un Centre de Diagnostic National de la Maltraitance a fait maintenant plusieurs ann es que l ORK de mande l institutionnalisation du service m dical de et qui modifie certains articles du Code p nal et du Code d instruction criminelle La loi introduit certaines incriminations nouvelles incrimination de la sollicitation d enfants par inter net incrimination de la vente et distribution des mineurs de mat riel violent et portant atteinte la dignit humaine elle adapte un certain nombre d articles des Codes portant sur l attentat la pu deur le viol l exploitation sexuelle de mineurs la comp tence universelle des autorit s luxembour geoises Les images d abus sexuel sur Internet La BEE SECURE Stopline en collaboration avec la Police Mi combat la prolif ration des x JGR images d abus RT yA sexuel sur Internet On peut ARDENA cependant regretter que la d finition de repr sentation pornographique du code p nal fasse que des sites montrant des enfants habill s mais dans des contextes image de gauche et des poses sexualis es images de
64. e de le renouveler puis qu il manque la signature du p re D apr s la loi br silienne il faut toujours la signature des deux pa rents L ambassade br silienne refuse aussi une lettre mise par le juge des tutelles du Luxembourg sta tuant qu en droit luxembourgeois la m re a l autorit parentale et peut contracter seule des actes d tat civil La loi br silienne ne tient pas compte de l Int r t Sup rieur de l Enfant est consid r e comme un motif grave et l gitime en tra nant la r siliation du contrat Ne plus avoir de lo gement entra ne encore une plus grande pr carit pour ces familles Il arrive aujourd hui que des en fants soient plac s en raison d un probl me de loge ment Trafic d enfants Cette ann e ORK fut saisi d une histoire myst rieuse via email qui finalement s est r v l e en une possible affaire de trafic d enfants Une personne de nationalit trang re et non r sidante au Luxem bourg informe ORK d tre le p re d un enfant se trouvant au pays L enfant aurait t con u avec son sperme via une m re porteuse Les informations don n es ne furent pas compl tes et coh rentes mais on a pr f r en informer le parquet Lors d une interven tion de la police dans une histoire de violence domes tique la police avait rep r quelques semaines plus t t dans un m nage au centre ville un enfant de 15 mois sans identit Les adultes du m nage de na
65. e les autorit s nationales respectent l es prit de la Convention et veillent son application efficace Le retard de l adoption de la r forme de la loi sur la protection de la Jeunesse pose toujours et essentiellement probl me en pratique sur plusieurs points 1 L aide l enfance et la protection de la jeunesse Dans nos pays voisins l intervention des pouvoirs judiciaires a ces trente derni res ann es t de plus en plus d limit e afin de mettre en place des mesures socio ducatives et permettre aux familles de continuer remplir elles m mes leur r le ducatif Avec l adoption de la loi sur l aide l enfance le Luxembourg commence participer cette volution mais l attitude globale de la loi sur la protection de la Jeunesse actuelle consiste toujours vouloir prot ger les enfants de leurs parents La nouvelle loi devrait donc explicitement donner la priori t au maintien du jeune dans son milieu de vie plut t que de recourir aux mesures de pla cement La loi pourrait num rer l instar de la loi belge diff rents facteurs que le juge devrait tenir compte pour d cider de la mesure qui serait la plus appropri e la personnalit et le degr de maturit de l int ress son cadre de vie la gravit des faits les circonstances dans lesquelles ils ont t commis les dommages et les cons quences pour la victime comp tent en mati re de protection de la Jeunesse L ORK
66. e par la loi du 21 d cembre 1993 Le Luxembourg a soumis au Comit son rapport initial sur les droits de l enfant au Grand Duch de Luxem bourg en juillet 1996 Le deuxi me rapport a t remis en 2002 et les troi si me et quatri me rapports ont t produits en 2010 et traitent la p riode de 2002 d cembre 2009 Les informations qui suivent concernent le quatri me rapport La proc dure Pour commencer le groupe de travail pr cession du Comit convoque les agences des Nations Unies des ONG les Institutions nationales des droits de l homme et diff rentes organisations de jeunesse Pour cette pr r union qui a eu lieu d but f vrier le groupe RADELUX le Comit Luxembourgeois pour l UNICEF et ORK ont fait parvenir leurs observations propositions et recommandations Le Groupe RA DELUX ensemble avec Transgender Luxembourg avait labor un Rapport annexe traitant de la question des Droits des Enfants trans et des Enfants inter sexes Malheureusement l change du Comit avec les ONG luxembourgeoises a du se faire par Email la d l gation tant emp ch d aller Gen ve par les intemp ries Dans les semaines qui suivent la pr session le comit formule sur base du rapport du gouvernent et sur base de discussions avec les ONG des questions desti n es au gouvernement donnent celui ci une indica tion sur les questions consid r es comme prioritaires par le Comit Le Comit a ga
67. e principe Concernant l accouchement anonyme le Co mit demande instamment de prendre les mesures n cessaires pour que toutes les in formations concernant le les parent s soient enregistr es et d pos es afin de permettre l enfant de conna tre dans la mesure du pos sible et au moment opportun ses parents laborer une strat gie nationale globale pour pr venir et combattre toutes les formes de violence contre les enfants en particulier dans la famille et de promouvoir des strat gies de discipline alternatives Faire en sorte que le placement en institution ne soit utilis uniquement en dernier recours et que des garanties ad quates et des cri t res clairs bas s sur les besoins et l int r t sup rieur de l enfant soient utilis s pour d terminer si un enfant doit tre plac dans un tablissement Promouvoir l inclusion scolaire en renfor ant les moyens des coles ordinaires afin qu ils puissent inclure autant d enfants handicap s que possible Proc der un examen de la situation des enfants scolaris s dans le sys t me d ducation sp cialis e en vue de leur inclusion dans le syst me ducatif ordinaire Le Comit exhorte le Gouvernement d arr ter de placer les mineurs dans le p nitencier de l tat et d ouvrir rapidement la nouvelle unit de d tention pour mineurs UNISEC Une multitude d observations et de recommanda tions int ressantes se trouvent dans la version
68. emandeurs vers des pays ayant maintenu l anonymat En effet au Luxembourg un soup on de d but de r glementation existe d j La loi du 1er ao t 2007 relative aux tissus et cellules humains destin s des applications humaines pr voit en son article 12 le principe de la gratuit du don et instaure en ses articles 4 et 14 ce qu on pourrait a priori consid rer comme une lev e au moins par tielle de l anonymat Le temps de l anonymat est r volu et que nous devons prot ger le droit de l enfant de conna tre toutes ses origines tant les biologiques que les sociales l ments constitu tifs de sa personne et de sa personnalit Le droit conna tre ses origines est distinguer du droit relations personnelles ou du droit l ducation du droit au soutien financier Si le l gislateur admet l enfant n d une PMA de conna tre l identit exacte du don neur de gam tes il lui incombe ensuite de r gler les questions relatives au droit ou non aux relations personnelles l ventuel tablissement de la filiation biologique et au soutien financier La filiation doit donc tre clairement tablie et tous doivent reconnaitre que les pa rents de l enfant sont ceux qui l ont lev et dont il porte le nom d tat civil L acc s aux origines par l enfant issu d une PMA doit autoriser aucune revendication et au cun droit autre que l acc s ses origines aupr s de son g niteur ni inversement Le
69. ement la Promotion et l Int gration de jeunes en d tresse 8 juillet 2013 R union du groupe de travail interminist riel aux droits de l enfant 9 juillet 2013 Entrevue avec l quipe du Service de Psychiatrie juv nile de l Hopital du Kirchberg 10 juillet 2013 Advisory Board de BEE SECURE Luxembourg 12 juillet 2013 Entrevue avec M Tournemire directeur de l Ecole Eu rop enne de Mamer 16 juillet 2013 R union de travail du sous groupe Enfants et Jeunes appel par le Ministre de la Sant r diger ce volet du Plan National Al cool PNA 17 juillet 2013 Entrevue avec Mme Yolande Wagner du Minist re de la Sant Mme Antoinette Rollinger de CPOS Fred Arendt assistant social au Service de M decine scolaire de la Ville de Luxembourg et des membres du Groupe de Travail Enfants Trans 19 juillet 2013 Entrevue avec Willy De Jong Thierry Lutgen Elisabeth Philippe Streff Caritas Marc Crochet Croix Rouge G rard Albers Arcus au sujet de la pr vention des abus sexuels 83 Entrevues avec des membres du Gouver nement et de la Chambre des D put s o L Agenda 2013 du ORK 9 Janvier 2013 Entrevue la Chambre des D put s de la Com mission Consultative des Droits de l Homme le Centre pour l galit du Traitement et ORK avec la Commission des Institutions 31 janvier 2013 Entrevue de BEE SECURE et de l ORK la Chambre des D put s avec la Commission de l E
70. ent admises Les personnes intersexes Le jeu a besoin de libert et surtout de beaucoup de temps D j les b b s assimilent dans le jeu les im pressions et les exp riences de la journ e De fa on ludique plaisante et joyeuse tous les domaines qui sont importants pour le d veloppement et l pa nouissement de l enfant sont activ s la motricit la cognition la motivation les comp tences sociales l quilibre psychique et motionnel le d veloppe ment langagier Au regard de l int gration de la Spillschoul dans le fondamental il faut viter que le primaire ne d teigne sur le pr scolaire et sur le pr coce Certains cas concrets que nous avons pu rencontrer au cours de l ann e nous font croire que ce danger est r el D autant plus qu l avenir la formation des ensei gnants sera uniformis l Universit de Luxembourg ne forme plus qu un seul instituteur bachelor auto ris enseigner dans toutes les classes du cycle 1 au cycle 4 L ORK appelle les parents les enseignants et les ducateurs du pr coce et du pr scolaire de faire en sorte que la Spillschoul garde son caract re lu dique et que le travail sur fiches n y a pas sa place INTERNATIONAL PLAY ASSOCIATION est une organi sation non gouvernementale qui exist depuis 1961 Son but est de prot ger de pr server et de promou voir le droit de l enfant jouer en tant que droit hu main fondamental Elle se r f re
71. es plusieurs niveaux accueil et documentation par exemple 21 23 L ORK de plus en plus ind pendant L exp rience des deux premiers mandats a montr que les missions de ORK sont bien d finies Seulement quelques ajouts et reformulations ponctuels seraient opportuns Par contre ce qui demande une vraie refonte de la loi c est le statut du Comit et du Pr si dent Un d fenseur ou un comit L ORK sous forme de comit a bien fonctionn en raison de sa composition paritaire comprenant des membres issus de professions diff rentes toutes en relation avec les en fants Le comit a donc toujours pu et su adopter un avis unanime tenant compte des sen sibilit s de tous ses membres Il para t d s lors judicieux de maintenir l institution sous forme de comit pr sid par une Ombudspersoun fir d Rechter vumKand cf article 6 de la loi Garantie de la neutralit en rattachant l ORK la Chambre des D put s L ORK souhaite l instar du syst me fonctionnant dans de nombreux autres pays euro p ens tre rattach directement la Chambre des D put s pour ainsi souligner son ca ract re d autorit ind pendante par rapport l action gouvernementale La r alisation de cette r forme n cessitera quelques modifications de la loi Logiquement la loi renouvel e devra aussi clarifier les proc dures de recrutement de d signation et de nominations des membres du Comit Le flou artistique
72. es de l ORK n ont pas acc s aux informations couvertes par le secret professionnel Ce libell restrictif emp cherait PORK s il tait appliqu rigoureusement ce qui n a toutefois pas t le cas par le pass d obtenir des informations l mentaires pour remplir sa mission l gale Or tout acteur so cial assistant social agent de police etc peut avoir acc s ces donn es dans le cadre du secret partag Il est d s lors n cessaire d aligner la loi la pratique et d accorder du moins au Pr sident de l ORK un droit d acc s largi Le dernier alin a de l article 4 pourrait tre libell comme suit Le Pr sident de ORK a le droit de s enqu rir de toute informa tion pi ce ou document y compris ceux couverts par le secret L ORK demande la nouvelle Chambre de finaliser le plus rapidement possible la refonte de la loi de ORK Cela permettra aussi de nous mettre en conformit avec les recomman dations formul es dans les Observations finales sur les troisi me et quatri me rapports p riodiques combin s de Luxembourg adopt es par le Comit des droits des enfants des Nations Unis sa soixante quatri me session 16 Septembre 4 octobre 2013 La surveillance ind pendante 20 Il note avec satisfaction les travaux du Comit pour l ombudsman Droits de l en fant ORK mais il est pr occup quant la transparence et l impartialit du proces sus de s lection et de n
73. es de naissance effectu s l tranger Ce tourisme procr atif ne pose pas que des probl mes juridiques mais aussi des probl mes thiques concernant les m thodes utilis es par certaines agences lors de ces gestations pour autrui En Belgique il existe un projet de d cret qui oblige le couple d intention et la gestatrice de n gocier une convention qui les liera devant le notaire et avec la pr sence des avocats Cette conven tion va mettre en place tous les droits et devoirs de chaque partie Elle r glera aussi le pro bl me administratif de l enfant En effet en permettant le recours un accouchement sous x dans le cas de la GPA le projet de d cret consid re le couple d intention comme tant les parents l gaux de l enfant na tre sans toutefois oublier la gestatrice en cr ant un nouveau statut dans l acte de naissance celui de gestatrice Ce m me projet de d cret pr voit galement des moyens pour viter les d rives I condamne l une ou les deux par ties en cas de fraudes ou pratiques ill gales et encadre les diff rents cas particuliers qu une GPA pourrait entrainer telles que les grossesses multiples les pathologies f tales graves ou maternelles L ORK ne pense pas seulement aux int r ts g n alogiques et successoraux mais surtout ses aspects g n tiques Il est dommage que le l gislateur n ait pas profit de l occasion pour modifier et simplifier les proc dures d adoption pour de telles situ
74. estime que l enfant n est pas assez prot g en raison de la lourdeur de la proc dure et recommande d instaurer des m canismes automatiques entre la loi sur la violence domestique et la loi sur la protection de la Jeunesse Pour l argumentation de l importance de consid rer les enfants comme victimes directes d une violence conjugale ORK revoit son avis 6181 06 du 7 6 2011 4 L autorit parentale L arr t de la Cour Constitutionnelle 98 du 7 juin 2013 confirme que l article 11 de la loi re lative la protection de la Jeunesse en ce qu il op re en cas de placement d un mineur en dehors du domicile de ses parents tuteur ou gardiens transfert automatique de l exer cice de la quasi totalit des attributs de l autorit parentale la personne ou l institution d accueil n est pas contraire la Constitution Le transfert automatique est donc tou jours d application Pour les familles concern es ainsi que pour les professionnels du sec teur cet arr t repr sente un grand pas en arri re dans leur travail th rapeutique Depuis des ann es les professionnels les directeurs des centres d accueil la Commission Consul tative des Droits de l Homme Madame la m diatrice rappellent l importance de r former ce point qui bloque quotidiennement le travail sur le terrain respectivement le travail dans l int r t de l enfant En effet PORK consid re qu il ne convient pas sauf motifs graves d ex
75. et de loi 5351 d pos en 2004 et suspendu en 2011 portant modification de la loi modifi e du 10 ao t 1992 relative la protection de la jeunesse n a toujours pas abouti une nouvelle proposition de texte Il y a urgence l gif rer en la mati re L ORK recommande d y pr voir la possibilit pour le juge de se prononcer cas par cas sur le transfert de l autorit parentale On pourrait concevoir que l autorit parentale puisse si l int r t de l enfant l exige s exercer de mani re conjointe entre l institution et les parents L ORK fait un appel la politique pour promouvoir les solutions alternatives au placement et de s en donner les moyens Dans ce contexte ORK recommande aussi d tablir un cadre l gal clair afin d am liorer la transparence des lieux o des enfants sont priv s de libert et de prot ger ainsi efficacement leurs droits Violence domestique La nouvelle loi du 30 juillet 2013 sur la violence domestique ne reconna t toujours pas que les enfants t moins de violence domestique soient consid r s comme victimes Il n est reconnu qu indirectement que le fait d avoir t t moin d actes de violence conjugale constitue une forme de violence morale et psycholo gique Images d abus sexuel L ORK recommande au l gislateur de r fl chir une solution pour les contenus sur internet ou des enfants sont pr sent s dans des contextes ou des poses sexualis es Bien que ses
76. g ographique Comme quoi on ne sau rait assurer la surveillance ou l autorit que si on habitait sous le m me toit comme quoi il faudrait assurer un contr le permanent des actions d un adolescent p ex En pratique il ne s agit pas d un droit pour les parents de s occuper de leurs enfants mais d un devoir Il faut leur apprendre respecter et ex cuter ce devoir Il appartient en fait aux profes sionnels en cas de placement d accompagner les parents pour leur apprendre exercer ce droit dans de bonnes conditions En effet au Luxembourg l autorit parentale n est pas maintenue en cas de placement Pendant la dur e du placement les parents ne conservent pas l autorit parentale sur leur enfant et ne peuvent plus prendre les d cisions importantes concernant sa vie sa sant sa scolarit Ces situations de placement d enfants peuvent r v ler beaucoup de souffrances d incompr hensions d impuissances et de peurs et am nent certains parents s interroger sur le sens de ces mesures Ils ont l impression qu on leur enl ve leur dignit et ils ne se sentent pas seulement jug s mais aussi catalogu s Les parents devraient con tinuer exercer tous les attributs de l autorit parentale qui ne sont pas inconciliables avec la mesure de placement Dans le syst me actuel les parents se sentent souvent d va loris s d poss d s et impuissants face l institution judiciaire Certains se sentent trahis pa
77. gement 54 cols blancs tr s internationale La pauvret et l ins cent ni un ph nom ne isol o il y a migration il y LE LL REA LUE TEE 55 curit dans leur pays d origine am nent ces der LE ae a jes ane E anne ni res ann es des demandeurs de protection inter tion une situation subie et non choisie Pour eux les Mutilahions g nitaless nas AU dan mn ARR talent 55 nationale en provenance des pays des Balkans des al as et les pr carit s qui accompagnent d une ma pays de l est du Moyen Orient et de l Afrique ni re ou d une autre les d placements de la famille CONCIUSLOR A en ae ane ne ne ne nn nn D D ne teen een 56 43 La r alit de la migration de l Europe est compliqu e par la communaut supranationale politique et co nomique de l Union europ enne Le syst me de cir culation sans entrave cr par l accord de Schengen et la proximit de r gions de grande pauvret d agi tation sociale de crises politiques de guerre et de guerre civile entrainent l migration vers les pays plus prosp res et plus s rs L Etat et l accueil des migrants Immigration contr l e La direction de l Immigration du Minist re des Affaires trang res a dans ses comp tences l entr e et le s jour des trangers la surveillance de la libre circulation des personnes dans l Union Europ enne le retour de personnes en situation irr guli re l oc troi du statut d apatride Pour ce qui est de
78. i ces d identit e parquet luxembour geois peut poursuivre pour annulation du nom sur 51 Entretemps le juge de la Jeunesse fut saisi de la situa tion et tranche afin de prot ger l enfant des enl ve ments parentaux r ciproques Le p re et les autorit s allemandes refusent de reconna tre la validit d un jugement du juge de la jeunesse luxembourgeois puisqu il ne serait que temporaire En effet la d ci sion du Juge de la Jeunesse dans le cas concret n est pas attach e au divorce une affaire civile mais une situation d urgence Cela ne veut pourtant pas dire que le jugement ait moins de valeur Ceci montre que du fait de l absence d un juges aux affaires familiales le syst me luxembourgeois est m connu par les syst mes juridiques des pays voisins Comment comprendre que pour un m me enfant sont comp tents le juge civil le juge de la jeunesse et des tutelles et le juge de paix C est une situation d solante puisqu au Luxembourg r sident de plus en plus de familles non luxembourgeoises dont les relations familiales sont g r es par des r gles non luxembourgeoises L ORK estime que le Luxembourg a int r t se mettre au m me niveau que ses pays voisins afin de ne pas discriminer les r sidents non luxembourgeois par rapport aux r si dents luxembourgeois et vice versa Les enfants roms provenant majoritairement de Roumanie et Bulgarie L ORK re oit r guli rement des appel
79. ier doit rester habiter dans son environnement habi tuel Chaque fois que la m re am ne l enfant au Luxembourg le p re d pose une plainte pour enl ve ment parental L autorit centrale essaie de contacter les autorit s allemandes qui refusent le dialogue 49 Enfant n sous de fausses identit s de ses deux pa rents Les poux Nikitich arrivent d Ukraine au Luxembourg en tant que demandeurs d asile et sous de faux noms puisqu on leur avait d j refus le b n fice de la protection internationale dans un autre pays de l Union Europ enne Une fille Isabella est n e de cette union sur le sol Luxembourgeois Le p re re tourne en Ukraine seul en laissant sa famille et dispa ra t La m re reste au Luxembourg avec sa fille m me apr s le refus luxembourgeois Entretemps Madame a refait sa vie avec un luxembourgeois et le couple a l intention de c l brer mariage Cette union est ce pendant impossible parce qu on d couvre ce mo ment la fausse identit de Madame Constat la m re n a pas de passeport international et doit retourner au pays pour s en faire tablir un nouveau Madame a peur d y retourner puisqu elle doit laisser sa fille qui n a pas de papiers non plus La fille a m me un acte de naissance avec des faux noms de parents La m re va t elle obtenir nouveau un visa d entr e au Luxembourg puisqu elle ne peut pas tablir prouver qu Isabella est bien sa fille Notons que contrairemen
80. imple Une jeune famille malienne un couple avec un b b arrive au Luxembourg et d pose sa demande d asile en bonne et due forme Les chances d une r ponse positive sont minimes mais es parents veulent abso lument garantir un avenir meilleur son enfant Ils d cident de le donner en adoption Comme ils avaient trouv refuge aupr s d une autre famille d origine malienne mais luxembourgeoise entre temps ils leur confient l enfant en adoption simple En Afrique il est normal que les enfants soient lev s en grande famille pas n cessairement en pr sence troite des parents biologiques Les perspectives d avenir de l enfant importent Les parents sont con vaincus d avoir agi dans l int r t de l enfant L enfant obtient par son adoption la nationalit luxembour geoise La maman biologique tombe gravement ma lade et obtient finalement l autorisation de s jour pour raisons humanitaires b n ficiaire d un traite ment m dical Les parents se s parent la relation amicale avec l autre famille africaine se brise La m re part vivre ailleurs avec son enfant sans se rendre compte qu elle n a aucune autorit parentale sur son propre enfant La famille d adoption continue encaisser l argent des prestations familiales Comme la m re a rompu tout contact le p re ne 53 Les mutilations g nitales Press 0 POS dr Mas ih ES E Ehk Su MEE TRE EE a ia Tide Pa mi a re Dimke e WER
81. inanciers suffisants pour permettre une meilleure inclusion sociale des enfants migrants Ceci implique que les enfants rentrent apr s les cours dans leurs logis sinistres des centres de r fugi s comme Weilerbach et Marienthal Le logement Ces centres offrent des conditions de vie difficiles en raison de la promiscuit des chambres Il y a un manque d espace et de lumi re pour les enfants L int r t sup rieur des enfants n y trouve pas vrai ment sa place Par beau temps les enfants plus g s peuvent bien se d gourdir dans les pr s et for ts proches mais il n en est pas du m me pour les petits Ils n ont que les couloirs pour faire des allers retours Et les enfants en bas ge sont nombreux Les familles sont log es 4 dans des petites chambres qui ne dis posent pas d espace de jeu pour les tout petits ni de 48 table respectivement de bureau pour faire des de voirs domicile Lors des visites sur les lieux PORK fut choqu par le manque de chaleur et de mobilier dans les pi ces communes c t de la cuisine Ces pi ces spacieuses ne sont pas utilis es par les familles r sidentes des centres et elles n y invitent pas L ORK estime que les conditions de vie de ces centres pourraient tre am lior es par un peu plus de struc turation et d organisation Pourquoi ne pas utiliser les pi ces communes pour organiser des tudes des ate liers des jeux L ambiance pesante d primante et tr
82. incipe implique que notre l gislation et politique nationale devrait assurer qu il y ait suffisamment d alternatives ad quates disponibles Ainsi l ORK recommande p ex d tablir un cadre l gal clair afin d am liorer la transparence des lieux o des enfants sont priv s de libert et de prot ger ainsi efficacement leurs droits Effectivement l ORK et Madame Lydie Err la m diatrice des droits n ont pas les m mes crit res pour d finir un lieu privatif de libert Madame Err continue d finir le Centre socio ducatif de Dreiborn ainsi que les foyers FADEP et foyers ordinaires comme des lieux de d tention dont elle serait charg e d une mission de contr le conform ment la loi du 11 avril 2010 portant notamment d signation du m diateur en tant que m canisme na tional de pr vention contre les tortures Cette interpr tation met en question et en danger le travail social et ducatif avec les enfants plac s et leurs familles Une telle stigmatisation ne semble pas appropri e l ORK et elle ne r soudra pas le probl me que souvent le place ment judiciaire est mal v cu par les enfants et ou les familles Bien au contraire elle rendra encore plus difficile la coop ration des familles avec les acteurs psycho socio p dagogiques 3 Les enfants t moins de violence domestique La nouvelle loi du 30 juillet 2013 sur la violence domestique reconna t seulement indirecte ment que le fait d avoir t
83. ineurs non accompagn s comme des demandeurs de protection d asile Les trois approches sont incompl tes respectivement inad quates si on pense aux enfants concern s La migration des enfants est un ph nom ne complexe et multidimensionnel L acc s la nationalit luxem bourgeoise pourrait leur tre facilit La Kafala La Kafala de droit islamique L ORK rappelle que le recours la kafala est reconnu par la CIDE comme me sure de protection de l enfant et qu elle doit tre trait e comme telle L ORK recommande de l gif rer en la mati re et de s inspirer ventuellement de la loi belge Les enfants roms Des enfants roms mendiants en centre ville existent et font partie de notre r alit L ORK fait un appel la politique et la soci t civile de s occuper de cette probl matique Il faut offrir des alternatives la mendi cit et permettre aux gens du voyage de mener une vie conforme la dignit humaine fondement des droits de l Homme 10 Aux Minist res de l Education nationale et de la Famille R formes scolaires Sans vouloir rentrer dans un nouveau d bat sur la r forme scolaire ORK voudrait cependant rappeler qu il est temps d adapter l cole la soci t r elle La probl matique de l alphab tisation des enfants dans une langue unique l allemand ainsi que l tude de l allemand et du fran ais au m me niveau est r elle vu qu elle met en chec scolaire be
84. int de vue juri dique Mais tant que le l gislateur ne prend pas position clairement il est difficile de changer la mentalit des gens L attribution de l autorit parentale devrait uniquement poser probl me au moment o les parents se s parent Et encore Dans le cas d un divorce ou de s paration il s agit de d terminer qui des deux parents divorc s s par s aura le droit de garde et qui aura uni quement le droit de visite et d h bergement L ORK est d avis que les p re et m re di vorc s doivent pouvoir pr tendre une autorit parentale une garde de l enfant con jointe Malheureusement le code civil ne pr voit toujours pas d autorit parentale con jointe par principe La l gislation actuelle se perd encore dans les m andres du divorce pour faute L ORK recommande au l gislateur d adopter enfin le projet 5867 relatif la responsabilit parentale en tenant compte de ses avis ant rieurs notamment dans ses rapports annuels de 2010 et de 2012 De toute fa on l ORK rappelle que le crit re essentiel est l int r t de l enfant en ce que seul le plus grand bien de l enfant doit inspirer le juge dans les mesures arr ter Il doit prendre en consid ration uniquement le meilleur avantage quant au mode de vie au d veloppement l ducation l avenir au bonheur et l quilibre de l enfant En principe les enfants devraient rester dans leur milieu habituel condition qu il soit
85. ion interhationale 2 2e NA NN done rte nee arrete mi res 52 Les mineurs non accompagn s MNA iii 52 Les soucis des enfants immigr s avec autorisation de s jour 53 Suite page 44 42 Le contexte sation des enfants sans papiers la position du Minis Le sort des enfants quand l autorisation de s jour vient sa fin 53 a l t re est tr s claire Tout enfant en ge de scolarit Droit de s jour et Adoption Internationale 53 e Hnembas ga BRA o minirana 128 PAPE obligatoire doit tre inscrit l cole quel que soit le lation du fait de l apport de l immigration a doubl statut des parents Aucun enfant ne peut tre refu Adoption Simplement anii iiaa EEEE ia 53 depuis cent ans pour passer de 260 000 en 1910 s ind pendamment de son origine ethnique de Kafala TR ER EE EE E E E E A A E 54 OR son sexe de sa langue ou de sa religion La r alit de la migration est multiple la sid rurgie Autres aspects non li s directement une autorisation de s jour 54 et le b timent ont attir beaucoup d Italiens et de Famille migrante trang re avec autorisation de s jour face la protection de la jeunesse 54 Portugais l essor du secteur tertiaire et la pr sence d institutions de PUE ont attir une population de Les enfants et la migration La migration des enfants n est ni un ph nom ne r Les al as de la vie de famille et les r gles du Fond de Lo
86. ion d alcool dans l enceinte de l cole la consommation et le trafic de stup fiants prohib s l incitation la haine raciale la x nopho bie et l intol rance religieuse Les parents de l l ve et le cas ch ant le pa tron en sont avertis Les chambres profession nelles comp tentes sont consult es le cas ch ant en leur avis Le conseil de discipline peut soit prononcer le renvoi d finitif soit renvoyer l l ve devant le conseil de classe Le renvoi d finitif d un jeune de son lyc e est une mesure grave et lourde de cons quences pour le jeune Surtout pour des l ves du technique il n est pas vident de trouver un tablissement offrant la fili re dans laquelle il tait ou dans laquelle il elle voulait s engager En g n ral on peut se demander quel peut tre le sens de refiler un l ve qui montre un comportement probl matique d un lyc e un autre En plus certains lyc es laissent l l ve le choix de camoufler son renvoi en d part volontaire en lui sugg rant d envoyer une lettre de d part Or les cas dont ORK a t saisi laissent penser que certains lyc es pratiquent le renvoi d finitif comme une politique de z ro tol rance par exemple par rapport la consommation de drogue o par rapport au port d armes Dans un cas il s agit d un jeune de 16 ans l ve d une 11e qui s est adress de mani re volontaire au Service Th rapeutique S
87. ion de prot ger l enfant dans d autres do maines comme l cole les clubs de sport les h pitaux En effet L article 3 stipule Dans toutes les d cisions qui concernent les enfants qu elles soient le fait d institutions publiques ou priv es de protection sociale des tribunaux 26 2013 Avis de l ORK sur le projet de loi 6568 portant r forme de la filiation Projet d pos le 18 avril 2013 Par lettre du 23 avril 2013 Monsieur le Ministre Biltgen a soumis pour avis le projet de loi sous rubrique l Ombuds Comit pour les droits de l Enfant 1 L ORK f licite le l gislateur d abolir enfin la diff renciation obsol te et r guli re ment critiqu e sur le plan international entre enfants l gitimes et enfants naturels Il com prend que ce fut un travail fastidieux pointilleux et difficile comme il fallait retrouver tous les points dans le code civil ou dans une loi qui retenait cette distinction et qui en faisait d couler des diff rences de traitement 2 L ORK f licite galement le l gislateur qu il envisage de r gler les cons quences juri diques d un enfant n avec l assistance m dicale la procr ation afin de lui assurer une certaine s curit juridique Dans ses rapports annuels 2005 et 2012 l ORK avait effectivement rendu le gouvernement attentif plus en d tail aux probl matiques li s ce vide juridique Nous nous permettons de citer ci apr s un passage du rapport 2
88. is Mais dans un premier temps il faut r soudre la question si le kofir qui s journe r gu li rement sur le territoire du Grand Duch qu il soit ressortissant luxembourgeois ou non peut revendi quer pour l enfant qu il a recueilli le droit de s jour au Luxembourg L ORK rappelle que le recours la kafala est re connu par la Convention Internationale des Droits de l Enfant comme mesure de protection de l enfant Elle se veut l quivalent de l adoption pour tous les enfants abandonn s orphelins et sans famille Faut il alors distinguer entre un enfant abandonn voir sans famille et un enfant avec des liens de filiation tablies sachant que les enfants n s hors mariage n ont pas de filiation tablie en vertu du droit musul man L ORK estime que chaque cas doit toujours tre examin distinctement et tranch dans l int r t de l enfant Afin de rem dier au vide juridique le l gislateur luxembourgeois pourrait s inspirer de la loi belge qui pr voit express ment qu un enfant r guli rement recueilli en kafala est autoris entrer au pays Le prononc de son adoption simple ou pl ni re est possible aux m mes conditions que pour tout enfant Conclusion Children on the move enfants en mouvement pour eux c est toujours une migration subie soit due des v nements ou bien choisie par les adultes Or les enfants ont besoin d un endroit stable o ils peu vent se sen
89. ission des Institutions et de la R vision Constitutionnelle de vouloir ins rer une r f rence la Convention des droits de l enfant dans la Constitution Dans le proc s verbal du 20 f vrier nous lisons que les nouveaux articles 40 et 41 sont formul s ainsi Art 40 L Etat garantit les droits naturels de la personne humaine et de la famille Art 41 L Etat veille au droit de la toute personne de fonder une famille et au respect de la vie familiale Il agit dans l int r t sup rieur de l enfant Cette formulation laisse croire que l int r t sup rieur de l enfant se limite au seul cadre familial Le respect des valeurs familiales est souvent dans l int r t de l enfant mais pas n cessairement N oublions pas que la plupart des abus les maltraitances et n gligences contre les enfants sont faits au sein du cadre familial et d apr s l article 19 de la CIDE il appartient l Etat d intervenir directement pour prot ger l enfant sujet de droit Dans les conflits entre parents en cas de s paration divorce ou violence domestique les enfants sont encore souvent oubli s et le cadre familial est alors le moins propice au bon d veloppement psychologique de l enfant Comme dans le cas de la violence domestique l Etat est tenu de prendre soin du d veloppement de l enfant et de les prot ger quand ses parents n assu ment pas ou pas suffisamment leur responsabilit En outre l Etat a aussi pour obligat
90. iste r gne partout La pr sence d enfants heureux permettrait galement aux adultes de sortir un peu de leur l thargie La formation stopp e net pour les jeunes qui veu lent faire un apprentissage Le principe de non discrimination pose cependant probl me pour des tudes post primaires sur un autre plan les coles d enseignement technique ne font pas obstacle une inscription mais un jeune demandeur d asile d bout n est plus autoris si gner un contrat d apprentissage L apprentissage est une forme particuli re de contrat de travail pour le quel il faut un titre de s jour Les jeunes sans statut l gal ne peuvent donc pas finir leur scolarit ce qui ne leur donne gu re de perspective d avenir L ORK recommande que ces jeunes puissent effec tuer un apprentissage sous certaines conditions Le l gislateur luxembourgeois pourrait s inspirer de la loi suisse du 7 12 2012 qui reconna t que les per sonnes sans statut l gal font partie de la r alit suisse et qu il rel ve du devoir de la soci t de s oc cuper de cette probl matique d autant plus que les jeunes ne sont g n ralement pas responsables de leur situation sans papiers Cette mesure tendrait galement assurer l galit des chances sur le plan national L ORK est conscient qu il est difficile de parler de la situation des enfants migrants l cole car ce serait vouloir homog n iser des situations extr mement varia
91. its sur internet sur un site qui s ouvre en Pop up qui leur demande d indiquer leur no de mobile S ils disent OK au message de confirmation envoy sur leur mobile ils sont pris dans le syst me et jus qu ce qu ils d couvrent la vraie nature du service qu ils ont abonn s ils auront ventuellement d pen s un belle somme d argent Comment fonctionne le syst me du c t de ceux qui commercialisent ces services tarif major L op ra teur t l com met disposition d un agr gateur des num ros courts 5 chiffres L agr gateur de son c t met disposition du prestataire de service les num ros et l infrastructure technique pour g rer l envoi et la facturation des messages Les trois acteurs se par tagent les revenus de l op ration L utilisateur final re oit cependant sa facture de son op rateur t l com Comme l installation et l infrastructure n ces saire la gestion de ces num ros surtax s est on reuse un seul num ro peut tre utilis pour plu sieurs services moyennant des mots cl s diff rents La publicit parfois tr s agressive et sournoise pour certains services pr miums peut passer par la presse des pages web des SMS ou des emails non sollicit s Les op rateurs t l com l Institut de R gulation ainsi que l Union Luxembourgeoise des Consommateurs reconnaissent qu il y a des r clamations donc que beaucoup de jeunes sont victimes de leur propre curiosit
92. l asile la direction de l Immigration conf re ou refuse le statut de r fugi ou le statut conf r par la protection sub sidiaire et g re le Centre de r tention Immigration accompagn e En vue de favoriser la coh sion sociale sur base de valeurs constitutionnelles et de permettre aux tran gers en s jour r gulier et durable de participer la vie conomique sociale et culturelle il est cr par la loi du 16 12 2008 concernant l accueil et l int gra tion des trangers au Grand Duch de Luxembourg un Office Luxembourgeois de l Accueil et de l Int gration La mission stipul e en son article 3 exprime bien l objectif de la politique face aux migrations Scolarisation des enfants migrants La pr servation de l unit de l cole luxembour geoise ainsi que de ses dipl mes et certificats cons titue une priorit absolue pour la scolarisation La fr quentation d une m me cole par les enfants trangers et luxembourgeois est un l ment indis pensable la pr servation moyen et long terme de la coh sion sociale En ce qui concerne la scolari sont d autant plus marquants La plupart migrent avec leurs parents l int rieur de l Union Europ enne mais aussi partir de pays tiers pour venir s installer au Luxembourg mais leur statut et leurs situations peuvent tres tr s divers Le citoyen de l Union Europ enne peut circuler et s journer librement sur le territoire du Gr
93. lement la possibilit de demander des informations suppl mentaires ou mises jour par crit par le gouvernement avant la session La pr sentation et la d fense du rapport du gouver nement devant le Comit a eu lieu le 30 septembre 2013 Le d roulement de la r union qui dure toute une journ e est le suivant Deux membres ont t d sign s comme rapporteurs de pays Ils dirigent les discussions avec la d l gation de l tat partie con cern Apr s une br ve d claration liminaire du chef de la d l gation le dialogue interactif d marre Le Pr si dent du Comit demande au rapporteur de pays donner un bref aper u de l tat des droits de l enfant dans l tat partie concern Par la suite le Pr sident invite les membres du Comit poser des questions ou faire des commentaires sur un premier groupe de questions et la d l gation peut r pondre La discus sion se d place tape par tape travers le prochain groupe de questions identifi es Vers la fin de la discussion les rapporteurs pr sen tent une synth se des discussions et du rapport et peuvent mettre des suggestions et pr conisations Enfin la d l gation de l tat est invit e faire une d claration finale Les observations du Comit En date du 4 octobre 2013 le Comit a publi ses Observations finales sur les troisi me et quatri me rapports p riodiques combin s du Luxembourg Ce document de 12 pages m rite
94. lienne avaient fui la guerre civile dans leur pays natal et arrivent au Luxembourg Ils s taient chapp s l aide d un oncle et des passeurs en tout cas cela fut une his toire rocambolesque Ils ont respectivement 7 10 12 et 14 ans Ils trouvent refuge dans un foyer qui leur donne toute aide mat rielle et m me morale possible Ils s int grent bien parlent le luxembour geois suivent l cole avec succ s suivent un par cours de vie tranquille Cependant lors de l intro duction de leur demande de protection internatio nale le Minist re des Affaires Etrang res et de l im migration n a pas pu tablir une crainte raison nable de pers cution en raison d opinions poli tiques de la race de la religion de la nationalit ou de l appartenance un groupe social conform ment la Convention de Gen ve Les demandes en obtention du statut de r fugi sont donc refus es comme non fond es en 2005 au sens de la loi du 3 avril 1996 et de la loi du 5 mai 2006 Le Minist re des Affaires Etrang res et de l Immigration tait ce pendant dispos leur accorder une tol rance qui doit cependant tre renouvel chaque ann e En 2009 un titre de voyage leur est accord qui est valable jusqu en 2014 leur permettant ainsi de con tinuer leurs tudes leurs stages d apprentissages leur travail Ce document est assimil des papiers d identit Notons qu il ne fut jamais d cid de renvoyer les
95. ment arriv s Enseignement fondamental Les enfants de moins de 12 ans sont inscrits au Ser vice scolaire de la commune de r sidence respective ment au secr tariat de la commune Sur d cision de l inspecteur d arrondissement ils sont inscrits dans une classe d attache du cycle correspondant leur ge et leur pr paration ant rieure Les langues de l cole non ma tris es par l l ve sont apprises en dehors de sa classe d attache dans le cadre de cours d accueil La loi du 6 f vrier 2009 portant organisation de l en seignement fondamental et le r glement grand ducal du 16 juin 2009 d terminant le fonctionnement des cours d accueil et des classes d accueil pour enfants nouvellement install s au pays d finissent les modali t s d accueil des l ves trangers Enseignement post primaire Les enfants et jeunes g s de 12 17 ans doivent s adresser en vue d un entretien d orientation et d un test scolaire langues math matiques la Cel lule d accueil scolaire pour l ves nouveaux arrivants CASNA du Service de la scolarisation des enfants trangers du Minist re de l Education nationale et de la formation professionnelle Chaque l ve re oit au CASNA une recommandation d orientation tablie sur la base du niveau scolaire atteint dans le pays d origine et des r sultats aux tests Dans la mesure du possible les informations sont donn es dans la langue maternelle des l ves et de leur
96. n et quels qu ils soient m me emp ch s ses parents font partie de sa vie de son histoire Les enfants plac s doivent pouvoir faire l exp rience d une mise distance de leur milieu fa milial en ayant l assurance que leurs parents sont pris en compte et que leur place est respect e Cette place et ce r le des parents sont en constante volution et on des effets directs sur le d veloppement et le bien tre de l enfant sentiment d appartenance re connaissance familiale adaptation dans le lieu de vie et s curit affective L ORK estime qu un placement ne devrait pas n cessairement tre inconciliable avec l exercice d une autorit parentale Il faut d cider cas par cas et non pas faire du transfert un automatisme La loi actuelle ne fait pas diff rence quant aux raisons d un placement Les pa rents perdent l autorit parentale peu importe les raisons du placement maltraitance logement trop petit probl mes psychiatriques d un ado tous les parents sont log s la m me enseigne en ce qui concerne l autorit parentale Il y a des placements o la pauvret et la stigmatisation qui va souvent avec est la cause premi re du placement En effet la pauvret impose des conditions difficiles pour lever des enfants Le plus souvent ce sont les ins curit s multiples qui compromettent l avenir des enfants Le placement est cens aider la famille or trop souvent il manque des sou tiens plus appropri s
97. ne des premi res affaires de trafic d enfants au Luxembourg ORK recommande au Parquet et la Police d tablir une proc dure plus efficace pour la protection imm diate d un tel enfant ou il y a tr s forte suspicion qu il est victime d agissements crimi nels Le sort des enfants quand l autorisation de s jour vient sa fin Un p re de famille turque obtient une autorisation de s jour de trois ans comme travailleur ind pendant ainsi qu une premi re prolongation Les enfants vont r guli rement l cole et s int grent bien Le com merce du p re ne fonctionne cependant pas comme il l esp rait Comme les ressources ne sont plus suffi santes pour subvenir aux besoins de la famille une deuxi me prolongation est refus e La famille refuse de quitter le pays et reste en situation ill gale Les enfants continuent d aller l cole mais la famille ne touche plus d allocations familiales Les parents esp rent reprendre le dessus et ne se rendent pas compte qu ils mettent en p ril l avenir de leurs enfants puis qu ils risquent tout moment d tre expuls s avec leurs enfants Droit de s jour et Adoption Internatio nale Des r gles juridiques d terminant la filiation existent dans tous les pays du monde encore faut il qu elles soient compatibles au moment d une migration Des difficult s peuvent appara tre en raison de leur re connaissance ou non dans le nouveau pays Adoption s
98. nement ducatif dans le milieu de vie organiser la m diation les concertations restauratrices en groupe le travail d int r t g n ral Les mineurs ne sont pas passibles de peines mais bien de mesures de nature ducative Il nous semble que l Office National de l Enfance et les instances judiciaires sont entrain de trouver leurs marques et que la collaboration entre autres travers les coordinateurs de projets d intervention fonctionne bien 2 Jeunes priv es de libert s Ces mesures de nature ducative peuvent d boucher sur une privation de libert qui est toujours v cue comme une peine par le jeune ainsi que par ses parents et par la soci t L ORK rappelle que le statut de l enfant juridique priv de sa libert a t explicitement re connu dans les lois et normes internationales en mati re de droits de l Homme depuis la seconde partie des ann es 80 R gles de P kin 1985 Convention des droits de l Enfant 1989 R gles des Nations Unies pour la protection des mineurs priv s de libert 1980 R gles Europ ennes pour les d linquants mineurs 2008 L ORK souligne que ces lois inter nationales font appel limiter les privations de libert des enfants Toute mesure de place ment d arrestation de d tention ou d emprisonnement ne doit tre prise qu en dernier recours et uniquement pour la dur e la plus courte tout en tenant prioritairement compte de l int r t sup rieur de l enfant Ce pr
99. ns Enfants jeunes et nouveaux m dias 69 La protection des enfants contre les arnaques li es aux sms premium Le Luxembourg devant le Comit des 73 Droits de l Enfant Gen ve Rapport d activit s 77 Les dossiers individuels L Agenda de PORK L oRk et le world wide web Annexes 91 Juge aux affaires familiales L ORK recommande de proc der une r forme et une simplification des proc dures applicables aux enfants en instituant l instar p ex de la France un juge aux affaires familiales sp cialis dans les affaires matrimo niales qui serait galement comp tent pour toutes les questions en rapport avec les relations entre parents et enfants Mutilations g nitales L ORK recommande de sensibiliser le public pour la question des mutilations g nitales et demande au Minis t re de la Justice de renforcer si possible l arsenal judiciaire par rapport cette probl matique Formation cibl e pour les avocats d enfants L ORK recommande au Minist re de la Justice le cas ch ant en concertation avec les Ordres des avocats et de l Universit de Luxembourg une formation cibl e pour avocats dispos s assurer la d fense des enfants En principe tout avocat nomm pour d fendre les int r ts d un enfant devrait avoir vu et cout l enfant en question avant d aller en cour Recommandations 2013 Au Minist re de la Justice Protection de la Jeunesse L ORK rappelle que le proj
100. nstitution D apr s les articles 371 et suivants du code civil l autorit parentale est l ensemble des droits et obligations conf r s aux p re et m re sur la personne et sur les biens de leur enfant mineur pour le prot ger et pour veiller sa s curit sa sant et sa moralit Elle est le corollaire du droit et du devoir de garde de surveillance et d ducation Le droit de garde est donc un des composants de l autorit parentale et est de la sorte exerc en principe par les deux parents mari s Sur l enfant dont les parents ne sont pas mari s l article 380 du code civil dispose que l autorit parentale est exerc e par celui des p re et m re qui l a volontairement recon nu Si l un et l autre l ont reconnu la loi pr voit que l autorit parentale est exerc e par la m re Suite ce deuxi me arr t de la Cour Constitutionnelle les interpr tations quant aux con s quences directes ne sont toujours pas claires en pratique ni pour les personnes concer n s ni pour les juristes D apr s l interpr tation de l ORK il est maintenant tabli le prin cipe de l exercice conjoint automatique de l autorit parentale par les deux parents qui ont reconnu l enfant La confusion vient du fait qu on conseille toujours aux parents non mari s de faire une d claration conjointe devant le juge des tutelles pour clarifier la si tuation L ORK estime que cette requ te n est pas n cessaire d un po
101. obligation de faire un devoir impos par l enseignant ou le surveillant Le transfert une autre classe du m me tablis sement peut tre d cid par le directeur L exclu sion de tous les cours pendant une dur e de un huit jours peut tre prononc e par le directeur ou le conseil de classe une exclusion de tous les cours pendant une dur e de neuf jours trois mois peut tre prononc e par le conseil de classe Les infractions susceptibles d tre sanctionn es par un renvoi d finitif du lyc e sont port es de vant le conseil de discipline du lyc e par le con seil de classe Il s agit des infractions suivantes insulte grave la menace les voies de fait et les actes de violence commis l gard d un membre de la communaut scolaire le port d armes le refus d observer les mesures de s curit L ORK recommande la lecture du Compl ment com mun au Rapport du groupe RADELUX sur les Droits des enfants trans et des enfants intersexe Il permet de mieux comprendre les enjeux pour les enfants et les jeunes concern s mais aussi pour toutes les or ganisations et institutions travaillant avec des en fants et des ados la d gradation ou la destruction de propri t s au d triment soit de l tat soit de parti culiers atteinte aux bonnes m urs l absence injustifi e des cours durant plus de vingt demi journ es au cours d une m me ann e scolaire la consommat
102. olaise se lie avec un luxembourgeois De la relation est n e une petite fille Victoria Les parents se s parent et le p re luxembourgeois inscrit sur l acte de naissance se d sint resse de sa fille et de la m re La m re est d bout e de sa demande de protection internatio nale mais refuse de rentrer dans son pays cause de la petite Depuis elle vit au Luxembourg ill gale ment ne re oit pas d allocations familiales et la pe tite Victoria n a m me pas de carte de s curit so ciale La caisse de s curit sociale refuse d tablir une carte pour la petite puisque la m re n a pas d autorisation de s jour Afin de permettre l enfant de rester l galement au Luxembourg il faudrait signaler la situation de pr carit au Parquet et demander le placement aupr s d une personne physique et morale avec transfert d autorit parentale Cette situation est absurde et l Int r t Sup rieur de l enfant nullement respect sible de trouver l adulte qui accompagne puisqu il a disparu entre temps En effet officiellement il n y a pas de population roma au Luxembourg Ceci s explique notamment par le fait qu au 19 me si cle le Luxembourg s est dot d un dispositif l gislatif par ticuli rement contraignant visant prot ger le com merce local contre les marchands trangers Le 16 juillet 1987 le commerce ambulant ou colportage a tout simplement t interdit Depuis cette date les ma
103. olidarit Jeunes suite un conseil de classe qui a eu lieu son ancien lyc e l cole de commerce et de gestion Les faits qui lui ont t reproch s taient que le mineur est arriv une fois en cours sous effet de cannabis Sur de mande de la direction le jeune a tout de suite avou avoir consomm dans un parc Il n avait rien sur lui et il n a pas t attrap en flagrant d lit en train de con sommer sur les lieux de l cole Sachant qu il allait galement avoir un conseil de discipline le jeune a demand de l aide au Service Th rapeutique Solidari t Jeunes afin qu on le soutienne dans sa d marche 66 Comme mesure imm diate l ORK soutient la recom mandation de former dans les coles des personnes de r f rence sp cialement form s pour mieux ac compagner un l ve en difficult respectivement et surtout pour conseiller les autres intervenants qui par des interventions inconsid r es risquent de mettre en danger l enfant 68 The mobile operators shall provide tools in order to ensure that customers will be able to report any of their safety concerns regarding the mobile services offered The mobile oper ators shall cooperate with the corresponding specialized organizations Mobile operators shall support awareness raising campaigns designed to improve the knowledge of their customers through or ganisations such as the INSAFE1 or LuSl2 net works and shall actively seek to su
104. omination de son pr sident et des membres En outre le Comi t r it re sa pr occupation au sujet de l insuffisance des ressources CRC C 15 Add 250 par 14 allou s la ORK 21 Compte tenu de l Observation g n rale no 2 2003 sur le r le des institutions ind pendantes de d fense des droits de l homme le Comit recommande l tat partie de veiller la pleine ind pendance de la CCDH en veillant ce que le mandat et immuni t s qui lui sont fournis sont en pleine conformit avec les Principes de Paris En ce qui concerne l ORK le Comit recommande galement que l tat partie a envisage de prendre des mesures pour s assurer que les processus de s lection et de nomination soient transparentes et impartiales y compris gr ce des consulta tions significatives avec les enfants et la soci t civile et b entreprendre des efforts pour informer les enfants de la disponibilit de m ca nismes de traitement des plaintes et de leur confidentialit Maison des Droits L ORK reste attach l id e et au projet d une Maison des Droits qui regrouperait sous un m me toit les quatre institutions le Centre pour l galit du Traitement la Commission Consultative des Droits de Homme Ombudsman La M diateur et Ombuds Comit fir d Rechter vum Kand Une telle maison ayant pignon sur rue pourra augmenter la visibilit des quatre institutions faciliter l acc s du public et cr er des synergi
105. origi nale en anglais qui se trouve en annexe du pr sent rapport Il peut galement tre t l charg sur le site du Comit une version fran aise est en pr para tion http www2 ohchr org english bodies crc cres64 htm On y trouve aussi le rapport du gouver nement le Rapport RADELUX ainsi que le rapport annexe sur LES DROITS DES ENFANTS TRANS ET DES ENFANTS INTERSEXES Voir aussi pour http www ances lu index php radelux http www mfi public lu publications DroitsEnfant index html X L F a 75 UE f Les troisi me et quatri me rapports du Luxembourg au Comit des Droits des Enfants Gen ve Le Comit Aux fins d examiner les progr s accomplis par les Etats parties dans l ex cution des obligations contrac t es par eux en vertu de la Convention des droits de l enfant il est institu un Comit des droits de l en fant article 43 Les Etats parties s engagent soumettre ce Comit des rapports sur les mesures qu ils auront adopt es pour donner effet aux droits reconnus dans la Con vention et sur les progr s r alis s dans la jouissance de ces droits Un premier rapport tait soumettre dans les deux ans compter de la date de l entr e en vigueur de la Convention Par la suite chaque Etat partie doit re mettre un rapport tous les cinq ans Le Grand Duch de Luxembourg a adh r la Con vention relative aux droits de l enfant le 21 mars 1990 et l a ratifi
106. plus l auteur de la violence conjugale met lui m me en chec les devoirs qui lui sont impos s par l article 372 al 2 du code civil qui a la teneur suivante L autorit appartient aux p re et m re pour prot ger l enfant dans sa s curit sa sant et sa moralit Ils ont cet gard droit et devoir de garde de surveillance et d ducation Les parents ont donc le devoir de pr parer les enfants une vie adulte responsable guid par les principes de la non violence de l galit des sexes de la non discrimination de la tol rance et du respect mutuel Comment l ducation d un enfant peut elle voluer favorablement s il est oblig d assister des sc nes de violence quotidiennes L auteur de tels actes a manqu son devoir de p re m re le plus fondamental celui de traiter le la p re m re de mani re respectueuse prendre les m faits du conflit continuel sur le d veloppement futur de leur enfant A l heure actuelle en raison de la l gislation v tuste en vigueur le juge se perd dans la re cherche de la faute Il s agit d une recherche dans le pass au lieu d tablir un projet pour l avenir Mais quel que soit le parent auquel l enfant sera confi les parents conser veront tous les deux le droit de veiller au d veloppement et l ducation de l enfant et ils seront tenus d y contribuer proportion de leurs facult s L ORK recommande au l gislateur de mettre enfin le code ci
107. pport the actions taken by the authorities The measures of this Code can only work effectively if policy makers also take their re sponsibility to provide educational infor mation and to raise awareness among par ents teachers younger teenagers and chil dren about proper usage of mobile phones and the internet Information on the Code is available on the web site of each mobile operator L ORK recommande aux Op rateurs de mettre en pratique ce code de bonne conduite L ORK est d avis que les op rateurs ne peuvent pas se retrancher der ri re leur participation l une ou l autre campagne de BEE SECURE mais qu ils doivent assumer leur re sponsabilit propre quand il s agit de prot ger les enfants et les ados contre les abus ou les pratiques commerciales douteuses Une information claire et facilement accessible fait absolument d faut L ORK demande aux op rateurs t l com qui vendent les appareils et les abonnements d assurer un mini mum d information sur les risques li s certains ser vices dont les SMS Pr mium Or on en est loin Sion cherche des renseignements sur leur site web il n est pas du tout vident de trouver des infos utiles sur cette th matique En faisant une recherche SMS ou Premium SMS il n y que chez Orange qu en deux clics les informations s affichent Chez POST Luxembourg on ne trouve rien chez Tango idem ri en L ORK demande aux op rateurs de me
108. r au mieux la vie sociale luxembour geoise L ORK est bien conscient que sur la question des de mandeurs d asile la politique de l ordre public et les droits fondamentaux les droits de l homme et les droits des enfants entrent n cessairement en colli sion et qu il s agit de trouver un quilibre entre les deux points de vue La mission de ORK sera toujours de faire incliner la balance du c t des droits des en fants Nous osons esp rer que le pr sent rapport pourra contribuer de plus en plus de mieux en mieux prendre en compte l int r t sup rieur de len fant dans toutes les d cisions prendre que ce soit au niveau minist riel ou au niveau d une classe sco laire 56 M canisme de signalement des cas d ex ploitation sexuelle de mineurs par des touristes sexuels Ecpat pr pare une campagne Ne d tournez pas le regard soyez vigilant et signalez l exploitation sexuelle des enfants dans le voyage et le tourisme L Objectif est de sensibiliser le grand public europ en au probl me de l exploitation sexuelle des enfants dans le voyage et le tourisme et les encourager le signaler travers des m canismes L ORK soutient cette initiative et esp re que les questions juridiques et les modalit s pratiques pourront tre r gl es rapi dement et que le m canisme pourra tre mis en place bient t Plateforme contre les abus sexuel En 2011 sous l impulsion d ECPAT Luxembourg
109. r les acteurs du secteur socio p dagogique car ce sont souvent ceux qui travaillent au plus pr s avec les familles dont les rapports ou les signalements conduisent une mesure de garde provisoire Ce sentiment de non valorisation est un mauvais d part pour un tra vail th rapeutique dont le premier but devrait tre la r int gration de l enfant en famille Prendre en compte les parents m me s ils sont difficiles et en r volte contre les me sures d cid es est indissociable de l accompagnement de l enfant Beaucoup de parents sont plus ou moins choqu s par ce qui leur arrive Et pour gagner leur collaboration il faut d ployer des efforts pour les remettre en confiance et leur permettre g rer la crise que g n re le placement et de surmonter les sentiments d injustice d abandon ou de mise l cart L ORK tient souligner que le travail des professionnels est difficile et complexe et qu l heure actuelle les moyens leur disposition ne sont pas toujours suffisants pour 37 39 AVIS AUTORITE PARENTALE Deux arr ts de la Cour Constitutionnelle en 2013 Autorit parentale des parents selon le code civil L Arr t n 98 13 du 7 juin 2013 de la Cour Constitutionnelle confirme un arr t de 1999 qui avait d j d clar l article 380 du code civil en ce qu il attribue l autorit parentale d un enfant naturel reconnu par les deux parents privativement la m re n est pas conforme la Co
110. rchands ambulants risquent non seulement une amende mais galement la confiscation de leur mar chandise et du support de vente v hicule etc La police lance r guli rement des appels la population par lesquels elle l invite d noncer les colporteurs Autre fait qui ne favorise pas l installation des gens du voyage sur le territoire du Grand Duch est la loi du 19 janvier 2004 concernant la protection de la na ture et des ressources naturelles qui interdit l instal lation de roulottes en pleine nature En outre les campings refusent souvent d accueillir des groupes de roma les communes refusent d enregistrer des r sidents sur un camping dans un habitat tem poraire et ph m re Dans cette situation il ne leur reste plus que la solution de s installer de l autre c t de la fronti re en l occurrence la France et de faire des aller retour quotidiens Plusieurs dizaines de familles se sont ainsi install es en Lorraine et notam ment sur le territoire de la commune de Mont Saint Martin pr s de Longwy D autres vivent au Luxem bourg dans la clandestinit ce qui rend une int grati on impossible Le 11 octobre 2010 le ministre de l Immigration fut inform par les membres de la Commission affaires trang res de la Chambre des d put s sur le travail de ce groupe Selon le compte rendu de la r union les d put s auraient d cid de revenir certaines questions comme not
111. robl matique ne saurait tre ignor e ou rel gu e au second rang En effet l exposition cette violence peut tre jug e pour l enfant comme une forme de terrorisme l enfant vit des peurs intenses une forme de corruption l enfant est manipul de part et d autres par les parents pour des besoins personnels ainsi qu une forme d isolement pour l enfant il est susceptible de se retirer de la famille ou de s loigner des pairs par crainte ou par honte de la vio lence Il est directement proie d un conflit de loyaut et risque de d velopper des sentiments ambi valents envers ses parents Les enfants expos s la violence conjugale voluent dans un climat marqu par la tension la friction et la peur qui se r p tent dans un cycle affectant tous les membres de la famille Il ne s agit jamais d une affaire conjugale mais d une affaire impliquant tous les membres du groupe familial En vertu de la Convention internationale des droits de l enfant il est du devoir de l Etat de prot ger l enfant et de prendre les mesures dans l int r t sup rieur de l enfant Comme l Etat entend prot ger la victime extr mement fragilis e par la violence qu elle subit parce qu elle est dans l impossibili t de se prot ger elle m me alors il est vident que l Etat doit prot ger un sujet de droit encore plus faible En effet si la victime est incapable d assurer sa propre protection elle n est pas non plus capable d
112. rrait tre le m me que celui qui collecterait les informations relatives aux accouchements sous X pour les enfants adopt s Le don d h r dit est un don sp cifique Un don de vie L enfant issu d un don de ga m tes devient un jour adulte avec une sant une sexualit et des questions La pos sibilit pour un donneur d tre identifi des enfants issus de son don engendrera obli gatoirement une prise de conscience Les donneurs sont ainsi responsabilis s Le don neur ne devra cependant avoir aucun droit obtenir des informations sur l enfant ni durant sa minorit ni durant sa majorit sauf peut tre en cas d urgence vitale et seulement avec l accord de l enfant majeur ou du juge des tutelles mineurs En effet le donneur conna t les conditions de son don mais l enfant na t dans des conditions qu il ne choisit pas L ORK est en outre favorable une intervention du l gislateur tant sur le plan struc turel 30 relative l acc s aux origines des personnes adopt es et pupilles de l Etat un dispositif permettant l adopt de lever le secret sur les origines 4 L ORK regrette ensuite que le projet de loi ne pr voie pas de r gime juridique pour les enfants n s d une m re porteuse La d claration de nullit d une telle convention de gestation pour autrui retenue dans l article 342 11 ne r sout pas le probl me puisque de tels enfants existent Cette nullit d ordre public est
113. rvice de la scolarisation des enfants trangers Le Service de la scolarisation des enfants trangers du Minist re de l Education nationale et de la Formation professionnelle coordonne les mesures favorisant l int gration scolaire des l ves trangers et offre travers diff rents projets et services d aide un appui aux l ves aux parents d l ves de langue trang re et aux enseignants accueillant ces l ves dans leurs classes Les m diateurs interculturels parlant entre autres le serbo croate l albanais l arabe et le russe ont comme r le de faciliter la communication entre l institution scolaire et les familles d origine trang re par le biais d un travail de traduction orale ou crite Ils sont galement form s informer les familles d origine trang re sur le syst me scolaire luxem bourgeois L ducation des enfants est un l ment majeur d int gration des familles trang res dans la soci t civile au Luxembourg et le Gouvernement accorde une attention particuli re ce domaine Mais m me avec cette approche positive la mise en uvre sur le terrain n est pas facile et id ale Les en fants vivant dans les grands centres d accueil sont difficilement int gr s dans la vie scolaire Apr s l cole Les maisons relais g r es par les Communes refusent souvent l inscription des enfants de demandeurs d asile pour manque de place Toutes les Communes ne se sont pas encore dot es de moyens f
114. s formes d exploitation sexuelle et de violence sexuelle A cette fin les Etats prennent en particulier toutes les mesures appro pri es sur les plans national bilat ral et multilat ral pour emp cher a Que des enfants ne soient incit s ou con traints se livrer une activit sexuelle ill gale b Que des enfants ne soient exploit s des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles ill gales c Que des enfants ne soient exploit s aux fins de la production de spectacles ou de mat riel de caract re pornographique Dans ses observations concernant le rapport du gouvernement luxembourgeois le Comit des Droits de l Enfants des Nations Unies nonce que chaque pays est appel adopter un cadre national de coordination pour combattre toutes les formes de violence contre les enfants y compris sur Internet Ces derni res ann es il y eu diff rents niveau des initiatives qui pourraient contribuer la mise en place d un tel plan national Adaptation de la loi Le l gislateur a adapt la l gislation en la mati re notamment par la loi du 16 juillet 2011 sur la PRO TECTION DES ENFANTS CONTRE L EXPLOITATION ET LES ABUS SEXUELS qui porte approbation de la Convention du Conseil de l Europe pour la protection des enfants contre l ex ploitation et les abus sexuels ouverte la signature Lanzarote les 25 26 octobre 2007 du Protocole facultatif la Convention des Nations Unies relativ
115. s la m me partout dans le pays L ORK fut saisi d un p re dont l inscription fut refus e pour son premier enfant dans le nord du pays mais accept e dans le sud pour son deuxi me enfant Ce pouvoir discr tion naire d un officier d tat civil est inadmissible L ORK estime que cette politique va l encontre de l Int r t Sup rieur de l Enfant L ORK fait un appel aux responsables minist re de la Justice et minis t re de l Int rieur d adopter une politique com mune pour les d clarations de naissance et d tre conscient qu un enfant a droit l identification de ses parents biologiques du moment que les parents veulent en faire une d claration volontaire L ORK recommande aux autorit s d immigration de faire l effort de r duire au minimum les proc dures de demande de protection internationale Chaque pro longation du droit de s jour donne un faux espoir aux familles respectivement aux enfants Les en fants des demandeurs d asile sont soumis souvent aussi de mani re inconsciente une pression vi dente ils doivent travailler bien et dur l cole afin d avoir plus de chances pour rester au pays Cette obligation p se lourdement sur des petites paules et emp che les enfants d avoir droit une vie in souciante adapt e leur ge Enfant de nationalit luxembourgeoise d une m re d bout e de sa demande de protection internationale Une femme de nationalit ang
116. s parents Juge ne donnera aucune suite la demande de Tu telle Dans le cas contraire ou si le jeune peut pr senter des documents d identit la tutelle sera d li vr e De nombreuses tudes ont pourtant d montr que ce test n est pas fiable La m thode m dicale pratiqu e encore aujourd hui au Luxembourg consiste en une radiographie des os de la main Pour ce test osseux on utilise ensuite l chelle Greulich et Pyle qui date des ann es 30 et 40 et qui est bas e sur des clich s provenant d une po pulation am ricaine d origine caucasienne pour d terminer l ge du patient On ne tient pas compte du fait que le d veloppement osseux d enfants origi naires d Afrique ou d Asie est diff rent des r f rences anglo saxonnes Le d veloppement osseux pr sente en fait une grande h t rog n it et le test osseux ne peut donc tre concluant Le doute doit profiter au jeune et il faut alors le d clarer mineur Heureusement un arr t du 25 juillet 2012 de la Cour d appel num ro du r le 30869C va maintenant dans ce sens Idem deux arr ts de la Cour d Appel en mati re de tutelles Selon le Conseil d Etat en cas de doute sur la minorit les Etats devraient s engager privil gier le b n fice du doute Le statut d un mi neur ne saurait d pendre exclusivement d une m thode radiographique qui ne permet pas de distinc tion nette entre 16 et 18 ans D autres investiga tions
117. s t l phoniques demandant de l aide pour des enfants mendiants dans les rues de la ville Maacht dach eppes Dir kennt jo d i Kannernet einfach esououni waarm Klee der an der Strooss um Buedem loossen Les gens sont constern s d apprendre que d un point de vue l gal on ne peut pas faire grand chose En effet les adultes roma chappent notre syst me juridique et il en est de m me de leurs enfants La Police Grand Ducale la Ville de Luxembourg et Han dicap International ont dit en septembre cette an n e un carnet de recommandations et de conseil sur la mani re de se comporter avec les mendiants en ville La mendicit n est plus interdite au Luxembourg de puis une r forme du code p nal en 2008 La mendi cit organis e par contre est toujours r prim e par le Code P nal article 342 La police a besoin de preuves solides de cette action organis e respec tivement doit surprendre les contrevenants en flag rant d lit ce qui est tr s d licat et difficile Les cont revenants s chappent normalement en voyant arri ver la police en uniforme et imm diatement rep rab le Lorsque la police remarque que le mendiant est mineur elle dresse automatiquement un proc s verbal l encontre de l adulte responsable de l en fant La plupart du temps il n est cependant pas pos l acte de naissance L attitude des communes face ce d faut de papiers d identit n est pa
118. sion du monde environnant d autre part pour aider l l ve trouver ses rep res affirmer sa place dans le groupe et apprendre les r gles de la vie en commun Le jeu est plus que passe temps enfantin Le jeu est pour les enfants et pour les adultes une fa on natu relle pour interagir avec leur environnement Les enfants qui jouent explorent le monde autour d eux et apprennent par imitation par improvisation par essais et erreurs Ils sont entra n s par une curiosit sans fin pour aller au fond des choses avec beau coup de cr ativit et de pers v rance d arr ter toute consommation et de renforcer sa mo tivation de projets scolaires et professionnels futurs avait lui m me propos vouloir fournir des tests d urine r guliers afin de regagner la confiance des responsables de son cole Fort de sa motivation et tant donn que le jeune ne s est jamais fait remarquer de mani re n gative au paravant qu il est plut t un bon l ve sans ant c dents disciplinaires une psychologue l a accompagn ensemble avec sa m re au conseil de discipline et il en est ressorti que la direction du lyc e a d cid sous le pr texte de z ro tol rance de le renvoyer du lyc e avec effet imm diat sans lui donner une 2e chance soumise sous conditions Dans un autre cas un jeune qui se faisait harceler par d autres l ves sans doute dans un r flexe de d tresse a un jour montr l
119. site envers l en fant A l heure actuelle ORK essaie de raisonner la m re afin qu elle r gularise la situation juridique de l enfant Kafala Dans le droit de nombreux pays musulmans la kafala est une mesure d accueil l gal d un enfant mineur qui n alt re pas sa filiation biologique par une fa mille par une organisation ou tablissement La per sonne qui recueille l enfant prend l engagement r vocable tout moment et sans motifs de prendre en charge b n volement son entretien son ducation et sa protection Elle s appuie sur le Coran et sur l interdiction de l adoption qui en principe cr e un lien de filiation D apr s le Coran la filiation rel ve de la seule volont de Dieu elle ne peut r sulter de la seule volont humaine et repose sur le fait d tre le fruit d un couple mari Notons que selon le droit islamique aucun lien de filiation ne peut tre tabli pour des enfants n s hors mariage Lorsque des personnes qui d sirent recueillir un tel enfant abandonn ne r sident pas dans un pays pratiquant la kafala des probl mes administratifs et juridiques peuvent appara tre En effet d un point de vue strictement juridique la kafala ne corres pond pas l adoption d finie par le code civil que ce soit en sa forme pl ni re ou simple La mise sous tutelle ou la d l gation parentale volontaire peut ventuellement tre prononc e par le tribunal luxembourgeo
120. situations douloureuses que je n imaginais pas j ai pris connaissance de faits qui m ont r volt s et de conflits r solus dont je me suis r jouis J ai fait la connaissance de beaucoup d acteurs de terrain travailleurs sociaux ducateurs responsables de services d aides fonctionnaires de diff rents minist res comit s d association repr sentants de la justice et de la police chaque fois j ai fait l exp rience que l ORK rencontre une grande sympathie Marie Anne Rodesch Hengesch et ses deux comit s ont r ussi malgr les faiblesses de la loi de l ORK de donner l institution du Ombuds Comit sa place dans la soci t luxembourgeoise M me l o nous sommes intervenus pour traiter une r clamation nous avons en g n ral eu un dialogue respectueux et construc tif Mais nous avons aussi connu des frustrations je ne pourrai pas raconter l histoire de la pomme C est l histoire d une quipe p dagogique qui s occupe de petits de 4 6 ans et qui s tait plut t fourvoy dans une affaire de pomme J ai rencontr trois parents qui finalement ne m ont pas don n mandat pour devenir actif dans ce cas parce qu ils avaient peur qu il aurait des cons quences n gatives pour leurs enfants Je nai pas r ussi les convaincre d engager un dialogue avec les personnes concern es Je tiens remercier les membres du Comit Monique Fey S nnen et Michel Donven qui font leur deuxi me mandat e
121. sman fir d Rechter vum Kand P dagogue dipl m Vice Pr sidente Monique FEY SUNNEN Infirmi re gradu e en p diatrie et Charg de direction de l Initiativ Liewensufank a s b l 17 18 Membres Andr e BIRNBAUM Master o A Sciences Sociales Sp c Famille Les enfants migrants et Michel DONVEN Instituteur les jeunes en prison Paula MARTINS Membre de la Conf d ration de la Communaut Portugaise Luxem quelques chiffres cl s bourg CCPL Membre de la Uni o Despotiva Portuguesa de Wormeldange UDP et Pr si dente du Comit de jumelage de Wormeldange Mortagua Jean Jacques SCHONCKERT Avocat la Cour H H SRG GE De b En M Ge CET 222 lt osc Te ri ses 101 1359 our 34 oo 7200 6583 7660 1100 CE ET m 37 H 443 10 107 TT 475 45 tranas 310 395 181 uas 1159 179 1300 2400 175 A etane 118 29 36 E 107 406 ET 437 i 4m taig 256 407 ira e z0 141 355 pi 301 EEN men 54 M EE mr 11 1 113 3 15 E EIP 16 3 E 46 a 13 119 161 34 Bots ra ia dos 366 z233 2504 aus ne 1 Autres pays d Euros 205 267 EM 195 567 FE 1176 248 CE F a E FE 45 112 167 130 113 168 Afrique 1 3 137 5 172 332 416 495 538 544 dires Si 19 20 1 dl 18 721 soi EH 743 710 astres s5 an 159 17 F 25 su 2 59 il Staff de PORK kotem faisez isea zaf assal zorl seu aesa aeaa saal asra aes aes 2668 71a 277a arra 2778 2773 2775 278 2867 2915 268
122. stable sain et r gulier Dans la plupart des cas les juges d cident d attribuer la garde de l enfant la m re plut t qu au p re surtout si l enfant est en bas ge L ORK estime qu en vue de l attribution du droit de garde l avis de l enfant doit toujours tre demand par le juge mais sans que cet avis ne lie la d cision du juge Rappelons que l article 13 de la CIDE dispose que l enfant a droit la libert d expression Cet article est troitement li l article 12 qui voque le respect des opinions de l enfant sur toute ques tion l int ressant et la possibilit d tre entendu dans toute proc dure judiciaire et admi nistrative qui le concerne L ORK constate r guli rement que la plupart du temps des pa rents en proc dure de divorce sont si absorb s par leurs probl mes qu ils en oublient l importance pr server l int r t de leur enfant Durant toute la proc dure le juge de vrait chercher obtenir un consensus entre les parents et surtout devrait leur faire com 38 faire un bon travail avec les parents Les diff rentes dimensions de leur travail peuvent para tre contradictoires et entrer en tension assumer leurs responsabilit s envers l enfant l accueillir et l accompagner d une part prendre en compte ses parents respecter leur autorit parentale rechercher leur colla boration d autre part Or ces deux dimensions sont indissociables L enfant est inscrit dans une filiatio
123. t bien concr te Il doit impr gner positivement le sens du Droit de tous ceux qui por tent une responsabilit au niveau du bien tre des enfants et de leur protection L ORK aurait plut t pens une formulation de la teneur suivante Chaque enfant a un droit au d veloppement et l panouissement de sa person nalit une ducation sans violence et une protection particuli re contre les s vices la n gligence et l exploitation La collectivit tatique respecte prot ge et soutient les droits de l enfant et veille ce que leurs conditions de vie soient con formes leur int r t sup rieur Ainsi les effets suivants pourraient s en suivre le statut de l enfant comme sujet de droits son droit au respect de sa per sonnalit et sa facult croissante de discernement seraient express ment reconnus Sans porter atteinte la primaut de la responsabilit parentale et la fonction de gardien de l Etat il serait clairement tabli que les pa rents tout comme l Etat doivent toujours axer leurs d cisions concernant les enfants sur le bien tre de ces derniers on donnerait des crit res de ce qu on entend par int r t sup rieur de l enfant Il serait retenu explicitement l ducation sans violence ainsi que la protection contre les s vices la n gligence et l exploitation la mission de protection et le soutien sp cifique de l Etat vis vis des en fants s en verraient renforc
124. t la loi belge sur la natio nalit la loi luxembourgeoise n attribue pas la natio nalit aux enfants n s sur le sol Une telle disposition permettrait l enfant Isabella qui vit maintenant au Luxembourg depuis 8 ans d avoir une identit et d avoir droit aux soins m dicaux et sociaux du pays Enfants de demandeurs d asile sans papiers n s au Luxembourg Souvent les demandeurs d asile arrivent au Luxem bourg sans papiers d identit respectivement doi vent laisser leur passeport aupr s du Minist re pen dant la proc dure d asile Ces demandeurs d asile peuvent devenir parents sur le sol luxembourgeois Toute naissance doit obligatoi rement tre d clar e l officier de l tat civil de la commune o la naissance a eu lieu et ceci dans les cinq jours sans compter celui de l accouchement incombe au p re de d clarer la naissance du nouveau n d faut du p re le m decin la sage femme ou toute autre personne ayant assist l accouchement doit d clarer cette naissance Si le p re p ex est alors dans l impossibilit de pr senter des pi ces d identi t l officier d tat civil ne peut transcrire son nom sur lacte de naissance En fait les parents n existent pas en tant que parents et officiellement aucun lien juri dique n existe entre eux et l enfant La politique luxembourgeoise aujourd hui est telle que si un offi cier d tat civil note quand m me p ex le nom du p re sans p
125. t moin d actes de violence conjugale constitue une forme de violence morale et psychologique mais le l gislateur sur avis du Conseil d Etat n a pas pr vu dans ce m me texte des mesures de protection particuli res pour les enfants L enfant n est pas automatiquement consid r comme victime Pour prot ger l enfant il faut encore et toujours entamer une deuxi me proc dure saisir le juge de la Jeunesse qui est seul 34 R forme de la loi sur la violence domestique Reconna tre que le fait d avoir t t moin d actes de violence conjugale constitue une forme de violence morale et psychologique repr sente une premi re tape dans la d marche prot ger les enfants Il est dommage que le projet de loi 6181 d pos le 27 08 2010 et adopt le 16 07 2013 n ait pas pr vu et ne pr voit pas que dans la mise en oeuvre de l expulsion d cid e sur base de l article 1 de la loi l enfant ne soit pas automatiquement consid r comme victime L expulsion comporte pour la personne expuls e l interdiction d entrer au domicile et ses d pendances de prendre contact oralement par crit ou par personne interpose avec la personne prot g e et de s en approcher Mais cette m me interdiction devrait exister envers tous les mineurs qui cohabitent dans le loge ment dans le cadre familial En effet ces enfants sont des victimes directes de la violence conjugale au m me titre que les femmes violent es Cette p
126. t qui assurent la continuit Andr e Birnbaum Paula Mar tins et Jean Jacques Schonckert qui comme moi ont eu pour cette premi re ann e l occasion de se familiariser avec la mise en pratique des missions de l ORK La r dac tion du rapport est l occasion de faire le bilan de ce qui a t accompli mais c est aussi le moment ou on r alise tout ce qui n a pas t fait Les travaux et les discussions pour finaliser le pr sent rapport a montr que le comit fonc tionne bien et qu il est pr s pour affronter les d fis des prochaines ann es Un merci sp cial pour Andr e Birnbaum qui a fait la majeure partie du layout du rapport Le personnel permanent de l ORK qui travaille depuis plu sieurs ann es pour l ORK m ont beaucoup aid pour trou ver mes marques comme Ombudsman pour les Droits des Enfants Fran oise Gillen notre juriste sait m expliquer les tenants et les aboutissants des lois et autres r glements juridiques et Anne Bausch notre secr taire s occupe de l accueil au t l phone et assure la gestion de notre petite boutique Le site internet a t compl tement refait Pour le moment il est encore relativement modeste du point de vue des contenus et carr ment pauvre du point de vue des langues Mais comme nous n avons pas les ressources hu maines pour actualiser l ancien site et d velopper le nou veau nous avons d cid de mettre en ligne le nouveau avec l id e de compl ter les inform
127. t saisi l ORK Ils mettaient en doute la n ces sit de changer la recomposition des classes au pas sage du cycle 1 au cycle 2 mais surtout ils s insur geaient contre la fa on de proc der Le pr sident de l ORK a fait un courrier la pr si dente du comit de l cole avec copie au coll ge des bourgmestre et chevins et l inspectrice avec l ar gumentaire suivant Je partage en partie les pr occupations pour lesquelles les parents se sont adress s l ORK Je peux comprendre que pour des raisons p da 63 Prise de position de ORK sur la situa tion des enfants scolaris s dans des classes d accueil tatiques L Ombuds Comit fir d Rechter vumKand a t saisi par deux familles de demandeurs de protections internationales r sidantes dans la commune de Bourscheid Elles nous ont rapport qu en d but de l ann e sco laire 2012 2013 leurs enfants qui taient bien int gr s dans les classes de l cole primaire Bourscheid ont t regroup s avec une quinzaine d enfants de familles nouvellement arriv es dans la commune dans une classe tatique ouverte dans l ancienne cole de Michelau En effet OLAI ayant ouvert un nouveau centre d accueil Michelau le coll ge chevinal avait ex prim le souhait de ne plus accueillir d enfants en ge scolaire L OLAI a donc ouvert une puis deux classes tatiques Michelau o on a regroup s tous les enfants de dem
128. t un taux de sui cide lev peuvent tre victimes de mauvais traite ment de la part de leurs parents et sont souvent har cel s par leurs pairs 67 Le renvoi d l ve une mesure dis ciplinaire trop facilement appli qu e Dans son Rapport 2005 l ORK avait trait la question des renvois temporaires comme mesure disciplinaire et l ORK avait formul la recommandation suivante L ORK demande la Ministre de l Education natio nale d engager une r forme afin de remplacer la mesure disciplinaire du renvoi temporaire de l cole par des sanctions alternatives dont l int r t p da gogique est beaucoup plus efficace Un renvoi tem poraire ne devrait en aucun cas d passer 8 jours Pendant l ann e en cours ORK a t saisi plusieurs reprises pour des renvois d finitifs La loi du 25 juin 2004 portant organisation des lyc es et lyc es techniques pose le cadre pour les mesures disciplinaires que les lyc es peuvent appliquer L Article 42 sur les mesures disciplinaires stipule Les mesures disciplinaires doivent tre propor tionn es la gravit de l infraction Les mesures disciplinaires suivantes peuvent tre prises par un enseignant ou une personne exer ant la surveillance le rappel l ordre ou le bl me le travail d int r t p dagogique l exclusion temporaire de la le on la retenue en dehors des heures de classes sous surveillance et avec l
129. taire non accept par les autorit s qui a suscit notre tonnement En effet ORK a pris connaissance dans un dossier o un adolescent de 17 ans n ayant com mis aucune ill galit et n ayant commis aucune in fraction a t plac au CSEE Dreiborn Le juge repro chait au jeune de mettre en question le syst me sco laire luxembourgeois et de vouloir apprendre par lui m me les notions d informatique et de programma tion pour pouvoir s engager dans une activit r mu n r e On lui a en outre reproch d tre vague sur ses projets d avenir tant au niveau personnel qu au ni veau scolaire o professionnel apr s sa scolarit Comme ce cas est l objet d une proc dure judiciaire en cassation ORK attend avec int r t le jugement de la Cour peuvent pr senter un ventail de conformations ana tomiques qui ne rel vent pas des cat gories standard m le et femelle et qui peuvent r sulter de variations chromosomiques hormonales gonadiques ou g nitales C est une th matique mal connue qui touche une minorit de personnes ce qui rend ces personnes et surtout ces enfants particuli rement vuln rables Les personnes non concern s n ont g n ralement pas de connaissances et pas de rep res quand les cat gories usuelles de masculin f minin fille gar on ne sont plus directement applicables Beaucoup de per sonnes ont des r flexes de rejet ou d agression Les enfants et les jeunes trans montren
130. te de crit res p dagogiques s orientant aux besoins des enfants 64 Dans Spillschoul il y a spillen Avec la loi du 6 f vrier 2009 portant organisation de l enseignement fondamental le pr coce et le pr sco laire ont t int gr dans le fondamental Le 1 ar ticle de la loi stipule que l enseignement fonda mental comprend neuf ann es de scolarit r parties en quatre cycles d apprentissage Le premier cycle comprend une ann e d ducation pr coce dont la fr quentation est facultative et deux ann es d du cation pr scolaire faisant partie de l obligation sco laire Les deuxi me troisi me et quatri me cycles suivants constituent l enseignement primaire Chaque cycle d apprentissage a une dur e de deux ans tant donn le fait que le pr scolaire tait depuis longtemps obligatoire cette int gration fait sens L expos des motifs de la loi de 2009 dit entre autre La scolarisation des enfants commence donc bien avant l enseignement primaire L cole r pond ainsi aux constats faits par la recherche que ce sont les premi res ann es qui sont les plus importantes pour le d veloppement de l enfant pendant lesquelles il s agit de le stimuler et de favoriser son processus d apprentissage Ces classes jouent un r le de premi re importance d une part pour pr parer les apprentissages ult rieurs que ce soit la ma trise progressive de la langue ou l appr hen
131. ter des tickets de bus S y m langent donc des services qui peuvent tre parfaitement utiles plus ou moins superflus ou passablement la limite de l arnaque L utilisateurpeut acheter l acte ou s abonner di vers services ou contenus num riques via un num ro court de 3 5 chiffres Cela peut se faire l acte l utilisateur envoie un mot cl un num ro SMS premium et en retour l diteur livre le service ou contenu demand Par abonnement l utilisateur envoie un mot cl un num ro SMS premium il re oit ensuite une de mande de confirmation d abonnement laquelle il r pond OK Une fois abonn il recevra r guli re ment du contenu L utilisateur ne contr le ni la fr quence de r ception ni les co ts occasionn s Les tarifs vont de 0 12 5 par SMS MMS Les co ts peuvent tres g n r s l envoi ou la r ception du message et ils ne sont videmment jamais couvert par les forfaits flat rate mais sont pay s comptant travers la facturation de l op rateur t l com dont on est client On parle de Mobile Originated Bil ling quand la facturation est g n r e par l envoi d un message au prestataire de service On parle de Mobile Treminated Billing quand la facturation est g n r e la r ception de messages envoy s par le prestataire Beaucoup de parents ont fait l exp rience que leurs enfants se sont fait avoir Le plus souvent ils se sont inscr
132. ternat th rapeutique pour les enfants souffrant de troubles com portementaux graves Il faut viter que les enfants renvoy s de l enseignement ordinaire soient transf r s respectivement plac s dans des structures l tranger 12 Du bon Usage des Classes d accueil dites classes d Etat Une telle classe tatique n a pas pour finalit de s parer les enfants migrants mais de pr parer leur int gra tion dans les classes normales o ils b n ficieront de cours d accueil ou d appuis adapt s leurs besoins ET Enfants trans et enfant intersexes L ORK recommande la lecture du Compl ment commun au Rapport du groupe RADELUX sur les Droits des enfants trans et des enfants intersexe Il permet de mieux comprendre les enjeux pour les enfants et les jeunes concern s mais aussi pour toutes les organisations et institutions travaillant avec des enfants et des ados Comme mesure imm diate ORK soutient la recommandation de former dans les coles des personnes de r f rence sp cialement form s pour mieux accompagner un l ve en difficult respectivement et surtout pour conseiller les autres intervenants qui par des interventions inconsid r es risquent de mettre en danger l enfant L accueil des ados dans les services d aide ambulatoires L ORK fait un appel Office national de l Enfance et aux services d aide et de consultations veiller de ne pas dissuader les jeunes en difficult s de cons
133. tio nalit trang re et d un ge avanc pr tendaient que l adoption de l enfant tait en cours de finalisa tion Ni les policiers sur place ni leur sup rieur hi rarchique auquel rapport fut fait ne r alisaient ce moment pr cis qu on leur pr sentait des mensonges Un enfant adopt ne peut aller vivre aupr s de ses parents adoptifs qu apr s cl ture d finitive de la pro c dure d adoption Le placement de l enfant ne fut prononc que plu sieurs semaines plus tard Entretemps l enfant aurait pu dispara tre jamais Afin d assurer sa protection son nouveau lieu de r sidence aurait d rester secret Le foyer lui m me ne fut pas averti de la raison du placement et a uniquement pu prendre des mesures de s curit longtemps apr s L ORK estime que dans ce cas pr cis l Int r t Sup rieur de l Enfant n a pas t respect La mise en place de la proc dure de protection a mis trop long temps et tait mal coordonn e Le petit a 18 mois ne comprend et ne parle aucune langue Il n a pas de nom et pas de parents connus Il n a pas d identit Quel est son avenir Celui qui va prendre finalement la d cision a t il conscience de son int r t Sup rieur Aujourd hui des semaines plus tard l enfant attend toujours un rendez vous aupr s d un p dopsychiatre La liste d attente est trop longue Ne faut il pas inter venir au plus vite dans une situation pareille Suite u
134. tion comme le recommande la CIDE ainsi que les nouvelles directives europ ennes 2011 95 UE du 13 12 2011 et 2011 51 UE du 11 mai 2011 Les enfants des demandeurs de protection inter nationale conform ment la loi du 5 mai 2006 relative au droit d asile et la scolarisation Normalement il faut faire une distinction entre les enfants dont les parents sont en cours de proc dure et qui attendent une r ponse du Minist re conform ment la loi sur l asile et ceux dont le b n fice du statut fut refus mais qui restent sous un statut de tol rance ou qui basculent dans la clandestinit 47 avis dans l accomplissement de la mission de sur veillance que lui conf re l article 35 de la Conven tion de Gen ve de 1951 toute autorit comp tente en ce qui concerne chaque demande de pro tection internationale et tout stade de la proc dure Les enfants migrants vus travers les sai sines de PORK Le r cit qui suit expose les diff rents probl mes que les enfants migrants peuvent rencontrer au Luxembourg Les exemples sont tir s de faits r els de plaintes soumises ORK Les probl mes et les solu tions pr conis es diff rent au cas par cas puisqu on limite la probl matique l une des trois approches au lieu de consid rer la Convention Internationale des Droits de l Enfant Adopter une approche dans le res pect des opinions et de l int r t sup rieur de l enfant serait d j un
135. tir en s curit Toute migration implique pour eux des ruptures et des incertitudes Ils sont sortis de leur milieu habituel ils sont s par s de leurs copains et de leur famille largie Ils doivent trouver leur place dans un nouvel environnement apprendre la les langue s du pays et nouer de nouvelles rela tions Si en plus leurs parents comme c est le cas pour les demandeurs de protection internationale se trouvent eux m me dans une situation pr caire et incertaine les enfants sont doublement victimes de la situation dans leur pays d origine mais aussi du traitement que nous leur r servons L ORK tient rendre hommage aux personnes du ter rain que nous avons pu rencontrer au cours de l an n e presque tous nous ont re us nous ont ouvert la porte quand nous le demandions ont r pondu nos questions et taient sensibles aux questions touchant les droits des enfants Nous avons rencontr deux assistantes sociales enga g es qui avec l aval de leur chef de service flirtaient avec les limites la l galit pour aider une maman risquant d tre renvoy e au Portugal flirt Nous tranger les adoptants devant quant eux remplir celles requises pour les adoptions internationales L ORK recommande de l gif rer en la mati re Autres aspects non li s directement une autorisation de s jour Famille migrante trang re avec autorisation de s jour face la protection de la jeunesse Une f
136. tous les acteurs seront invit s Les destinataires de ce courrier Monsieur Marc SPAUTZ Ministre de la Famille et de l Int gration Madame Mady DELVAUX STEHRES Ministre de l Education et de la Formation Profession nelle Madame Annie NICKELS THEIS Bourgmestre de la commune de Bourscheid Madame Christiane MARTIN directrice de l Office luxembourgeois de l accueil et de l int gration Monsieur Guy STRAUSS Inspecteur g n ral Monsieur Patrick MERGEN Inspecteur du 19e arrondissement Madame Marguerite KRIER Attach e de Gou vernement Service de la scolarisation des en fants trangers Monsieur Patrick DE ROND Pr sident de Centre pour l Egalit du Traitement Collectif des r fugi s 62 En me r f rant la circulaire de printemps de cette ann e je saluerai que le comit d cole et les parents puissent dans un esprit de partena riat discuter et le cas ch ant amender ou compl ter la proposition d organisation scolaire Dans l espoir que vous trouverez une solution dans l int r t sup rieur des enfants je vous prie d agr er Mesdames Messieurs l expres sion de mes sentiments les plus distingu s Les autorit s communales et scolaires ont r agis peut tre m me avant l intervention de l ORK La m me semaine lors d une r union laquelle partici paient les enseignants l inspectrice et les parents d l ves les deux classes ont t recompos es en tenant comp
137. traitance Les bonnes pratiques accessibles dans une 2 phase au travers d un site WEB sous forme de documents t l chargeables qui le soutiennent permettent aux organisations de s inspirer des travaux que d autres auront d j r alis s en la mati re et de progresser ainsi plus efficacement et plus rapidement L auto valuation et les bonnes pratiques sont les bases pour l change et le r seautage entre les orga nisations afin d accro tre la connaissance profession nelle sur cette th matique Le r f rentiel a t con u de mani re couvrir l en semble des organisations et des organismes accueil lant o travaillant des mineurs sans contraintes de taille de forme juridique d activit ou de toute autre consid ration e coles allant du pr scolaire au secondaire cr ches e _ clubs toutes formes d associations e cultes religieux et organisations qui en d pen dent e h pitaux professions m dicales et socio familiales e tablissements accueillant des mineurs comme auberges des jeunes piscines maisons relais maisons des jeunes centres d activit s parasco laires e famille et centres d accueil e et toute personne laquelle on confie un mi neur Ce r f rentiel pourra constituer un outil utile et rapi dement op rationnel condition de pr voir des res sources humaines pour le finaliser Il faudra notam ment mettre en place un site web pour mettre
138. trevue avec Monsieur Carlo Welfring diercteur de l cole de la 2 chance 25 juillet 2013 Entrevue avec Madame Nicole Wagner inspectrice 15 Arrondissement 29 ao t 2013 Visite au Centre P nitencier Schrassig Rencontre avec 6 mineurs 1 jeune fille et 5 gar ons 18 septembre 2013 Entrevue avec des repr sentant d Ecpat Luxembourg et de BEE SECURE Stopline 4 octobre 2013 Visite du Centre d h bergement pour Demandeur de pro tection internationale de Mariendall 14 octobre 2013 Visite du Centre d h bergement pour Demandeur de pro tection internationale de Weilerbach 22 octobre 2013 Entrevue avec l quipe du Service Th rapeutique Soli darit Jeunes 24 octobre 2013 R union du Groupe de Travail sur un m canisme de sig nalement des cas d exploitation sexuelle des enfants dans le cadre du tour isme et du voyage 29 octobre 2013 Visite avec la M diateure Lydie ERR du Fadep Don Bosco e Participation aux r unions de la Commission Consultative des Droits de l Homme O o 27 f vrier 2013 9 avril 2013 14 mai 2013 12 juin 2013 10 juillet 2013 Formations de l ORK sur les Droits des enfants o 19 avril 2013 Formation Valiflex 23 avril 2013 Formation Entente des Foyers de jour 29 avril 2013 Formation Entente des Foyers de jour 15 mai 2013 Midi de l Europe Coup de projecteur sur L Ombudsman fir d Rechter vum Kand la Maison de l Europe 84
139. ttre en place un syst me ou le client le parent peut faire bloquer les num ros surtax s Techniquement c est possible Voici l exemple d un op rateur suisse Comment puis je bloquer mon mobile pour les SMS Premium R ponse Vous pouvez bloquer les SMS Premium tout simplement en ligne dans Mon compte Pour cela cliquez sur D tails pour le produit souhait puis sur Bloquer Vous pouvez alors d cider si vous souhaitez bloquer tous les services SMS valeur ajou t e uniquement certaines cat gories ou uniquement certains num ros courts Vous trouverez ici un aper u de tous les ser vices et cat gories actifs ainsi que des coor donn es du fournisseur L ORK est d avis que les op rateurs mettent beaucoup d argent dans la publicit cibl e sur les en fants et les jeunes et qu ils devraient utiliser une pe tite partie de ces budgets pour mettre en place une vraie politique d information consistante et durable des mineurs et de leurs parents 71 La protection des enfants contre les arnaques li s aux SMS Premium L ORK a t saisi par des parents concernant les SMS Premium les SMS valeur ajout e mais surtout tarif major voire tr s major Ces services permettent de recevoir des informa tions m t o finances r sultats sportifs actualit s etc de t l charger des sonneries des logos et des jeux sur le t l phone mobile via SMS amp MMS ou d ache
140. u Luxembourg le 20 d cembre 1993 L ORK une autorit ind pendante pour faire conna tre et respecter les Droits de Af Qui peut saisir l Ombudsman fir d Rechter vum Kand Enfants Tout enfant et adolescent g de moins de 18 ans dont les droits n ont pas t respect s d une quelconque mani re Ils peuvent s exprimer librement et donner leur avis Pour ce faire ils ne sont pas oblig s de r diger une lettre un message lectronique ou un coup de t l phone suffisent Les parents ou tuteurs l gaux d un enfant mineur dont les droits n ont pas t respect s Les missions de PORK sont d finies dans la loi du 20 juil let 2002 1 mettre son avis sur les projets de lois et r glements relatifs Les associations et institutions qui prennent en charge des enfants et d sirent signaler un aux droits de l enfant et proposer des amendements abus contraire aux dispositions de la Convention relative aux droits de l enfant et notre l gislation nationale L Ombuds Comit peut intervenir de sa propre initiative dans des situations dans lesquelle de la Convention relative aux droits de l enfant de ES e Prop re FINS la Convention relative aux droits de l enfant n est pas appliqu e correctement informer sur la situation de l enfance et veiller l application pr senter au Gouvernement et la Chambre des D put s un rapport annuel sur ses activit s et sur la situation des droits de l enfant
141. ui n cessitent une r ponse rapide et ad quate du l gislateur Pourquoi ne pas s inspirer des r gles que le CHL s est d j donn en la mati re sinon de l excellent travail r alis par la Commission national d thique en 2001 sur la Pro cr ation m dicalement assist e Apr s ce petit rappel historique de ses arguments l ORK se tourne plus concr tement vers le texte du projet et se permet de soumettre quelques r flexions observations L ORK f licite le l gislateur d avoir retenu l id e d un projet parental en son article 313 2 qui est remettre par les parents au pr sident du tribunal d arrondissement son d l gu ou au notaire Les cons quences juridiques de la d claration conjointe rete nues sont justes et labor s et conformes aux revendications de ORK On a clarifi les droits une relation personnelle l ducation au soutien financier Il est clair qu aucun lien de filiation ne doit tre tabli entre un enfant issu de la procr ation et le tiers donneur Le choix du juge comme personne r ceptionnant la d claration conjointe est incontes tablement le choix le plus neutre mais p dagogiquement peut tre pas le plus habili t Les autres pays comme le Canada recourent plut t une personne de confiance dans le secteur m dical qui s occupe de l intervention L ORK d plore cependant que l article 313 1 limite clairement le recours la P
142. ulter par un accueil impersonnel et beaucoup trop bureaucratique Pour permettre un jeune de vraiment accoster un service d aide il n est pas n cessairement judicieux de lui pr senter un formulaire de trois pages et d exiger la signature de papa et de maman Au Minist re de la Sant Centre de diagnostic national de Maltraitance L ORK r clame avec insistance l institutionnalisation du service m dical de d pistage et d accueil des enfants victimes d abus le Centre de diagnostic national de la maltraitance au sein de la clinique p diatrique du CHL 13 Au Commerce SMS PREMIUM L ORK demande aux op rateurs t l com qui vendent les appareils et les abonnements d assurer un mini mum d information sur les risques li s certains services dont les SMS Premium L ORK demande aux op ra teurs de mettre en place un syst me ou le client le parent peut faire bloquer les num ros surtax s Techni quement c est possible Limitations d ge sur les jeux et les vid os Il fut rapport l ORK que des cha nes de supermarch s proposent dans leur galerie des jeux vid o p ex Call of Duty Ghosts avec une restriction d ge de 18 ans et que des enfants d peine 8 ou 12 ans peuvent s y servir et jouer sans qu un responsable du magasin n intervienne Pour les f tes de fin d ann e PORK lance un appel aux responsables des Grandes Surfaces de ne pas exposer dans le rayons enfants des jeux
143. un de ses harceleurs l int rieur de son cartable ou il cachait un couteau Cette action irr fl chie lui a aussi rapport un renvoi d finitif Dans ce cas aussi de deux choses l une Ou bien ce jeune est dangereux et il n est pas tr s res ponsable de le refouler vers un autre tablissement Ou bien c est un geste de d sespoir de quelqu un qui est victime de harc lement Dans les deux cas on peut imaginer des solutions plus ad quates qu un renvoi pour l exemple Si la loi num re certaines infractions le terme sus ceptible dit bien que le conseil de discipline a toutes les latitudes de prendre des d cisions qui prennent en compte des crit res p dagogiques ainsi que l int r t sup rieur du jeune Le pr sident de l ORK a rencontr un jeune qui s est fait renvoyer de son quatri me lyc e Quatre lyc es Les enfants trans et les enfants intersexes Pour la pr session devant le comit de Gen ve Transgender Luxembourg ensemble avec le groupe RADELUX avait pr par un rapport compl mentaire sp cialement d di la question des enfants trans et des enfants intersexes Trans est l abr viation commun ment utilis e pour d signer les personnes dont l identit de genre et ou l expression de genre diff rent du sexe qui leur a t assign la naissance Intersexe d signe une personne dont les caract res sexu s sont atypiques ou non conformes aux normes g n ralem
144. va effacer leurs probl mes mais ils se trou vent au fil des ann es bien souvent pris au pi ge de leur propre secret Car le secret n efface rien ni la blessure de l infertilit ni l omnipr sence du donneur d h r dit sans qui leur enfant n aurait pas vu le jour L anonymat ajoute la rupture de la filia tion biologique le poids d un secret Aujourd hui on sait que ce secret est une vio lence faite l enfant qui se mat rialise notamment au moment de la lev e du se cret le fait de d couvrir que la personne en qui ils avaient confiance les a tromp s a beaucoup plus d importance que ce qu ils ont d couvert Nier quelque chose ne fait qu accentuer le poids de ce que l on cache M me si les parents ont le courage et l honn tet d expliquer leur enfant son mode de conception ils ne peuvent pas r pondre toutes les questions de leur enfant et se trouvent impuissants pris au pi ge de l anonymat La tendance internationale actuelle va in vitablement vers une lev e de l anonymat la Su de en 1984 l Autriche en 1992 la Suisse en 1998 les Pays Bas et l Angleterre en 2004 En effet la r glementation des structures les crit res de qualit des tablissements pouvant proposer des techniques de PMA les diff rentes techniques de PMA ad mises la formation du m decin et du personnel pouvant proc der de telles inter ventions les qualifications des receveurs etc sont des probl mes q
145. viduels 96 nouveaux dossiers 154 enfants taient concern s furent ouverts entre le 1 no vembre 2012 et le 31 octobre 2013 Ces 96 nouveaux dossiers et le suivi de certains dos siers des ann es ant rieures ont occasionn s 180 rendez vous et entretiens avec les per sonnes concern es Tout rendez vous ne m ne pas n cessairement louverture d un dossier Pour le moment nous n avons pas d explication pour cette diminution Y a t il moins de demandes Et pourquoi Le nouveau pr sident est il moins dispos pour ouvrir un dos sier Nous n avons pour le moment pas de r ponse mais la question est pos e 200 2004 Evolution du nombre de nouvaux dossiers par an sI i F L 20 L approche fondamentale par rapport aux saisines de particuliers n a pas chan g Tout comme par le pass ORK renonce tout formalisme les saisines du Comit peuvent se faire par voie t l phonique par courrier lectronique fax ou postal et sur rendez vous Pour que l ORK ouvre un dossier nous demandons l enfant au jeune au pa rent et toute personne qui veut saisir PORK d une situation de prendre un rendez vous pour un premier entretien avec le pr sident et ou la juriste Le but de ce entretien est de bien saisir et comprendre la demande de discuter dans quelle mesure et quel niveau ORK peut utilement devenir actif d ou vrir le cas ch ant un dossier et de convenir ensemble de la mani re de
146. vil en conformit avec la Constitution en adoptant le projet 5867 relatif la responsabilit parentale et en tenant compte des avis ant rieurs de l ORK notamment dans ses rapports annuels de 2010 et de 2012 Le transfert de l autorit parentale en cas de placement de l enfant conform ment l article 11 de la loi du 10 ao t 1992 relative la protection de la Jeunesse Dans l Arr t n 99 13 du 7 juin 2013 de la Cour Constitutionnelle la Cour s est exprim sur la conformit de l article 11 avec le principe de la protection de la personne humaine et de la vie familiale et le principe de la protection de la vie priv e Elle a d clar l article con forme ces deux principes et donc la Constitution Cette interpr tation a malheureuse ment des cons quences n gatives sur le travail th rapeutique des familles en raison du transfert automatique de l int gralit de l autorit parentale la personne ou l institu tion d accueil sous r serve du droit de correspondance et du droit de visite sans possibili t de modulation judiciaire de ce transfert en fonction des circonstances sp cifiques de la cause C est cette absence de possibilit de modulation judiciaire en fonction des cir constances sp cifiques qui pose probl me ORK Avec cet arr t de la Cour Constitutionnelle l ORK a l impression que pour les juristes l autorit parentale se limite un cadre un lieu
147. ypoth se o le donneur de sperme tait un tiers On peut se demander si cette disparit de traitement ne viole pas le principe d galit Le droit de conna tre ses origines n est donc pas reconnu l enfant issu d une pro cr ation m dicalement assist e au Luxembourg Les enfants n ont pas les m mes droits et obligations notamment dans leurs relations avec ses parents En outre le droit de conna tre ses origines reste un stade purement th orique tant que les parents ne r v lent pas leur descendance qu il elle est issu e d une PMA L anonymat emp che l enfant cependant tout jamais de conna tre ses origines malgr une demande croissante de lev e de l anonymat formul e par les enfants issus de PMA Ces derniers t moignent aujourd hui de leur souffrance d ignorer leurs origines biolo giques Cette d tresse rappelle celle des enfants adopt s suite un accouchement anonyme Dans ce contexte on peut nouveau disserter l infini sur l importance ou le poids respectif du biologique et de l affectif dans la filiation On peut m me privil gier l un ou l autre et au pire les opposer Or la filiation est multiple affective sociale char nelle et bien s r biologique C est un tout En verrouillant l acc s la filiation g n tique ce sont les partisans de l anonymat qui donnent la biologie une importance d mesur e et un caract re obscur car secret La filiation g n tique

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