livret bilan - Fondation Pfizer
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1. gal avec des sp cialistes de la sant de l ducation de la justice Depuis 2004 la Fondation Pfizer confie Ipsos Sant la r alisation d enqu tes exclusives Celles ci apportent une mati re riche et in dite sur le v cu des adolescents de 15 18 ans et un clairage souvent original sur la perception de l adolescence par les adultes qui les c toient parents enseignants m decins g n ralistes infirmi res scolaires E l Education nationale l Inserm France T l visions des partenaires cl s u fil des ann es la qualit du partenariat et la d marche de co construction entre la Fondation Pfizer et ses partenaires ont permis de faire des Forums Adolescences une r f rence tant pour le milieu ducatif que m dical et scientifique Les deux institutions publiques ont favoris outre la mobilisation d experts de haut niveau l engagement de nombreuses Acad mies et lyc es qui se sont avec enthousiasme largement investis dans l aventure Depuis 2010 France T l visions est partenaire des Forums via sa plateforme web ducative Curiosphere tv Le partenariat s est pro long au del des Forums Adolescences avec la cr ation sur sa web TV ducative d une plateforme commune d di e aux Adolescences D Adolescents adultes le grand cart travers les diff rentes enqu tes r alis es en exclusivit par Ipsos Sant la Fondation Pfizer a pu suivre dans le temps le ba2. Ce sentiment de mal vivre sa diff rence semble tre plus perceptible au coll ge o le poids du groupe est sans doute plus fort encore des mod les emprunt s au monde du marketing de la mode Elles ne posent pas probl me tant que l adolescent ne s enferme pas dans une image D Les diff rences y sont plus durement ressenties alors qu au lyc e le nombre et la diversit des profils permettent une tol rance accrue prenant la forme de l indiff rence Ceci tant les souffrances existent toujours mais sont Int rioris es La maturit fait son uvre l l ve apprend prendre sur lui EE Que la jeunesse ait une vision positive de la diff rence c est tr s bien du moment qu il ne s agit pas d une r action d indiff rence la singularit de l autre ne me g ne pas parce qu elle ne me touche pas La vraie question mon sens est quelle richesse cette diff rence lui apporte t elle En quoi m enrichit elle moi aussi pour peu que j aille vers lui Il faut sortir de sa communaut de son groupe pour connaitre celui qui n est pas comme soi Notre soci t incertaine et nos modes de vie n incitent pas assez 18 nous ouvrir aux autres D o l importance d institutions comme le D fenseur des Droits de l enfant ou le Comit de la diversit de France T l visions auquel je participe R fl chir au respect de la diff rence avec des enfants et des adolescents est essentie
3. SOMMAIRE Le mot du pr sident sign Philippe Jeammet F3 La Fondation Pfizer acteur engag pour la sant et le bien tre de l enfant et de l adolescent P 4 5 La jeunesse au c ur de l engagement de la Fondation PIRE iii era P 6 7 COHORTES Les tudes de cohortes d anciens enfants malades P 8 Focus sur la cohorte cancers des cons quences R personnelles et socioprofessionnelles plus mesur es ao a BOIS Be EA TE R9 APPELS PROJETS Soutenir des projets de recherche pour mieux accompagner les enfants adolescents et leurs proches P 10 Coup de projecteur sur cinq projets soutenus par la Fondation Pfizer p 11 FORUMS ADOLESCENCES Les Forums Adolescences aider les jeunes devenir acteurs de leur avenir P12 La sant des adolescents o en sommes nous P 13 Une g n ration en qu te de rep res et d autorit P 14 15 La r ussite et ses sph res d influence P 16 17 Positiver sa diff rence un combat de tous les jours P 18 19 Filles gar ons mode d emploi P 20 21 Adolescents et adultes Vers un nouveau pacte interg n rationnel e P 22 23 Retrouvez la Fondation Pfizer sur twitter FondationPfizer et sur Facebook Forums Adolescences Conception maxyma Cr dits photos de Silans Graphic Obsession iStockphoto maxyma Mathieu Morelle LCI G rard Br art Martine Bungener Patrice Huerre Le mot du pr sident Il y a presque 10 ans naissait la Fondation Pfizer E
4. S e 8 Forums Adolescences nationaux pr s de 60 Forums acad miques en r gion e Plus de 6 500 adolescents et plus de 200 experts mobilis s e 8 enqu tes annuelles originales incluant un barom tre mesurant le bien tre des adolescents e Une dizaine de rencontres avec la presse et deux colloques sur le th me des maladies chroniques de l enfant et de l adolescent e Plus de 70 projets de recherche financ s e Suivi de 4 tudes de cohortes d anciens enfants et adolescents MEL Pr Claude Huriet Professeur de m decine et s nateur honoraire pr sident de l Institut Curie membre du Conseil d Administration de la Fondation Pfizer La jeunesse est au centre du d bat politique et soci tal Toutes les tudes montrent que les parents n ont jamais consacr autant de temps leurs enfants Sans doute une forme de responsabilit collective treint elle les adultes conscients que l avenir de cette g n ration ch mage est de plus en plus difficile La Fondation Pfizer apporte une contribution exceptionnelle la cause de la jeunesse D abord en soutenant des projets de recherche centr s non pas sur les probl mes purement m dicaux mais sur l environnement qui impacte la sant de l enfant et de l adolescent Ensuite gr ce ses Forums Adolescences lieux de dialogue interg n rationnel entre adolescents professionnels de sant Education nationale et m dias Le regard pluridisciplinaire qu
5. apport es par leurs a n s Ces derniers valorisent effectivement moins la confiance en soi que les jeunes 31 contre 45 des adultes et se focalisent plus sur le go t de l effort 47 contre 28 des adultes D autre part le r gime de libert propos aux adolescents comme aux adultes conduit souvent des co existences entre g n rations renforc es par ce que l on pourrait appeler une crise de la transmission chez les adultes Et malgr une sur proximit avec leurs adolescents beaucoup d adultes s interrogent la fois sur leur capacit et leur l gitimit transmettre un mod le Rien de tr s surprenant toujours selon Boris Cyrulnik les adultes fa onn s par une culture de libert ont longtemps cru qu il ne fallait ni imposer ni m me proposer aux adolescents traditions ou mod les de d veloppement Or l exc s de libert s cr e un sentiment d angoisse et d abandon alors que la tradition renforce le sentiment d identit et de solidarit Avoir un mod le c est avoir un tuteur sur lequel s appuyer mais aussi auquel s opposer Il est bon que les adolescents se rebellent contre les mod les que nous leur proposons C est ainsi pr cis ment qu ils deviennent autonomes et peuvent ensuite leur tour faire voluer la soci t E i y a un ge o les mots sont difficiles LA FONDATION PFIZER DONNE LA PAROLE AUX ADOLESCENTS 3 4 des ados sont satisfaits de leur vie mais 3 4 d
6. construire Nathalie Dupin D l gu e g n rale de la Fondation Pfizer 4 Une organisation experte et ind pendante dot e d instances qui garantissent son Ind pendance dans l exercice de sa mission E Fondation d entreprise Pfizer s est Le Conseil d Administration e Philippe Jeammet professeur m rite de psychiatrie sp cialiste de l enfant et de l adolescent pr sident de la Fondation Pfizer et de son Conseil d Administration e Patrick Berche m decin bact riologiste doyen de la facult de M decine Paris Descartes e Roland Cayrol politologue fondateur de l Institut CSA et directeur de recherche sciences Po e Boris Cyrulnik neurologue psychiatre thologue et psychanalyste e Claude Huriet professeur de m decine et s nateur honoraire pr sident de l Institut Curie e Olivier Lyon Caen professeur de m decine cofondateur de l Institut du Cerveau et de la Mo lle Epini re e Marie Laure Seux g riatre AP HP Groupe Hospitalier Broca La Rochefoucauld e Catherine Sultan pr sidente du Tribunal pour enfants du Tribunal de Grande Instance de Cr teil e Caroline Thompson psychanalyste et th rapeute familiale e Odile Hermabessi re Directeur des Ressources Humaines Paris Pfizer e C cile Rey Coquais Directeur M dical France Pfizer e Gilles Dumas Directeur Contr le de Gestion France Pfizer e Marie Pierre Chevalier Directeur des Alliances Strat giques Pfizer Le Cons
7. elle porte sur l adolescence est unique et mon sens indispensable pour accompagner les jeunes de fa on pertinente dans leur construction Roland Cayrol Politologue fondateur de l institut CSA et directeur de recherche Sciences Po membre du Conseil d Administration de la Fondation Pfizer Catherine Sultan Pr sidente du Tribunal pour enfants du Tribunal de Grande Instance de Cr teil membre du Conseil d Administration de la Fondation Pfizer COHORTES Les tudes de cohortes d anciens enfants malades La volont d tudier les cons quences psychologiques familiales et socioprofessionnelles de la maladie uel adulte devient on lorsque son enfance ou son adolescence a t marqu e par la contraction d une maladie grave ou l annonce d une maladie chronique s v re Comment une maladie grave de l enfance ou de l adolescence impacte t elle son projet de vie et sa vie d adulte Autant de questions que la recherche m dicale n explore pas ou peu Depuis 2006 la Fondation Pfizer a choisi d initier et de suivre quatre tudes de cohortes d anciens patients ayant en commun d avoir affront dans leur enfance ou leur adolescence un cancer une transplantation r nale ou encore de vivre depuis leur jeune ge avec une polyarthrite chronique juv nile ou un diab te Un auto questionnaire a tout d abord t con u par des experts et discut puis valid par le Conseil Scientifique
8. mutuel Patrice Huerre P dopsychiatre chef de service de psychiatrie de l enfant et vice pr sident de la Maison des adolescents des Hauts de Seine vice pr sident du Conseil International de l Adolescence Pr sident de l institut du Virtuel Seine Ouest membre du Conseil Scientifique de la Fondation Pfizer et intervenant r gulier des Forums Adolescences L impact de la relation filles car ons en milieu scolaire bation des replis identitaires m me si les jeunes disent ne pas y ressentir de violences particuli res La connaissance et la compr hension des savoir tre masculins et f minins apparaissent comme un d fi pour les ducateurs d autant que dans l univers scolaire les diff rences filles gar ons sont largement perceptibles Elles posent notamment la question des effets collat raux de la mixit titre d exemple sur les 150 000 jeunes qui sortent chaque sai est souvent le lieu d exacer CHIFFRES 0 CLES e 60 des adolescents ressentent de la part des parents une diff rence dans l ducation et 67 un traitement diff rent des adultes selon le sexe e Pour trois adolescents sur quatre tre une fille ou un gar on change beaucoup de choses Enqu te Ipsos Sant 2010 ann e du syst me scolaire sans dipl me ni qualification 100 000 sont des gar ons soit deux tiers des jeunes en chec scolaire Multifactoriel cet chec scolaire semble tout de m me l
9. part cette tude ne concerne que des patients ayant surv cu jusqu maintenant Etant donn le taux de d c s important li aux pathologies latrog nes survenant long terme les r pondants ont sans doute re u des traitements moins agressifs que l ensemble des patients 25 ans atteint de m dullo blastome diagnostiqu l ge de 5 ans en r mission interview par TF1 suite l annonce des r sultats de cette cohorte entre 2005 et 2010 aupr s de 2 300 patients g s de 20 50 ans indiqueraient dans une certaine mesure plut t l inverse Non seulement la maladie aurait un faible impact sur la vie priv e mais la situation socio professionnelle de ces anciens patients serait globalement plus favorable que la moyenne nationale l exception des patients ayant t trait s pour des tumeurs c r brales Certes pour certains d entre eux on pourrait y voir une forme de r silience gu ris 5 ans d un cancer de l enfance Le devenir m dical de ces anciens patients suite notamment aux complications tardives et aux s quelles li es aux traitements est pr occupant 0 de la surmortalit constat e est due une r cidive du cancer initial 45 des survivants de la cohorte d veloppent un cancer secondaire avant 55 ans Enfin des signaux montrent une d gradation de la situation l cart positif entre la population g n rale sur le baccalaur at les Cat gories Socio Professionnelles lev es o
10. Pfizer se d marque par sa volont de privil gier des recherches originales ayant un impact pr visible sur la qualit de vie des jeunes sur leur avenir et ceux int grant une dimension de solidarit entre les g n rations a Fondation s lectionne les laur ats de ses appels projets apr s une valuation rigoureuse et respec tueuse des liens d int r ts qui pourraient exister entre les porteurs de projets et ses membres Chaque dossier est valu par deux rapporteurs eux m mes membres du Conseil Scientifique et sans lien avec les quipes porteuses du projet Marie Choquet Chercheur psychologue biostatisticienne pid miologiste et membre du Conseil Scientifique de la Fondation Pfizer En huit ans ils ont principalement port sur les troubles psychologiques et psychiatriques des enfants et des adolescents comme les troubles alimentaires et leurs cons quences court ou plus long terme la prise en charge globale de l enfant atteint de maladies s v res ou invalidantes et celle de ses proches parents grands parents fratrie camarades d cole et enfin le suivi de l adulte en tant qu ancien enfant malade Tous attachent une tr s grande importance la rigueur m thodologique la haute valeur scientifique de l quipe porteuse du projet la dimension globale et pas seulement m dicale de l tude et son originalit Le Conseil d Administration valide ensuite coll gialemen
11. a t avoir t un moment exclu par les autres Sans tre nouveau le ph nom ne du bouc missaire est sans doute favoris parce qu il est plus difficile aujourd hui d affirmer une personnalit hors norme et que les adultes estimant La diff rer Ce i que le monde est dur interviennent probablement moins Ce sont toujours des situations douloureuses et complexes un harceleur l cole peut tre un harcel la maison la peur de devenir victimes par rebond du harceleur peut conduire des t moins passifs d une situation de harc lement devenir finalement acteurs des s gr gations II n y a donc pas de solutions toutes faites mais des solutions prenant en compte simultan ment la situation du harceleur du harcel et des t moins passifs Les chemins de la pr vention semblent peu balis s en France contrairement aux pays nordiques notamment o le traitement de la question rel ve d une mobilisation conjointe de la communaut ducative de l ensemble des parents de l ensemble des l ves et de la r f rence un r glement fort Lors du Forum Adolescences traitant de cette question les adolescents ont majoritairement identifi l ducation m me si elle Breu com une richesse et s Sans a priori sans tabou UFS me AVOTLE porte parole adolescent dans la famille et l cole comme levier cl pour limiter la mise en exergue de certaines diff rences Au
12. archal H pital Debr Paris Registre d incidence du diab te Responsable de la Transplantation r nale Chantal Loirat H pital Debr Paris Agence de la Biom decine Responsables de la cohorte Arthrite Chronique Juv nile Anne Marie Prieur et Pierre Quartier H pital Necker Paris H pitaux Necker St Vincent de Paul Nancy Responsable du suivi des cohortes pour la Fondation G rard Br art membre du Conseil Scientifique La Fondation remercie galement tous ceux qui ont contribu la conception des auto questionnaires les quipes de recherche pr cit es Ipsos Sant ainsi que les membres du Conseil Scientifique de la Fondation Pfizer et tout particuli rement Dani le Sommelet et G rard Br art pour leur soutien et leur implication dans ce projet epuis 2004 la Fondation Pfizer soutient chaque ann e sur appel d offres une dizaine de projets de recherche et de recherche action tudiant la pr vention et les risques pour la sant et le bien tre des enfants des adolescents ou de leur entourage Ces projets sont conduits sur une plusieurs ann es par des quipes scientifiques en collaboration le cas ch ant avec des acteurs associatifs es projets retenus s int ressent g n ralement l impact psycho logique social et soci tal d une maladie sur le jeune et son entourage notamment familial Sont donc exclus des projets de recherche de nature biologique exclusive ou pr dominante La Fondation
13. arents et se sentent bien l cole L enqu te Ipsos 2006 montrait que la tr s grande majorit croient en eux et en leurs capacit s individuelles 85 pensent que le syst me D et le sens de la d brouille permettent de s en sortir dans la vie mais aussi dans la force collective de la jeunesse pr s de 9 jeunes sur 10 ont le sentiment que les jeunes peuvent faire bouger les choses E m A l ti t Charlotte porte parole adolescent d entre eux est confiante Les adolescents CHIFFRES alas e 92 des adolescents pensent que l ducation donn e par les parents est essentielle la r ussite e 90 des adolescents pensent que la famille est importante pour leur devenir personnel loin devant les amis 78 et les amours 57 e 70 des jeunes respectent l autorit de leurs parents 1 Enqu te Ipsos 2006 2 Enqu te Ipsos 2008 000000000000 00000000 000000000000 0000000 0 0 0 0 La relation adolescents adultes est Nous voyons en effet que les adolescents qui jouissent une affaire de malentendus Les hiatus d un dialogue renforc avec des adultes vont mieux que entre les adultes et les adolescents les autres l inverse tant malheureusement aussi vrai En sont le fil rouge de nos enqu tes depuis clair les adolescents ont besoin des adultes Ils nous le 2005 ils vont tr s majoritairement disent dans nos tudes et envoient probablement des bien les adultes les voient tr s majori tair
14. arfois difficiles avec suis frapp par la richesse des th mes voqu s des plus franchise et lucidit et souvent avec un humour d cal et m dicaux suicides addictions conduites risques aux distanci qui participe au plaisir pour animer une fois par plus psycho sociologiques l identit sexuelle la diff rence an ces rencontres passionnantes et rares par l quilibre entre paroles spontan es et v cu d un Michel Field c t analyses et expertises de l autre Journaliste et animateur des Forums Adolescences L volution la plus marquante de ces Forums a t de donner Jepuis leur cr ation une place grandissante l expression des jeunes eux m mes La collaboration de plus en plus approfondie avec 000000000000 0000000000000000000000000000 000000000000 0 12 La sant des adolescents o en sommes nous Ce qui est grave leurs yeux es adolescents vivent une p riode d ins curit Selon le professeur Philippe Jeammet pr sident de la Fondation Pfizer ils veulent la fois exister par l autre et ne pas en avoir besoin car le besoin de recevoir ali ne l autonomie Sont ils pour autant majoritairement fragiles travers les Forums Adolescences un portrait contrast des adolescents s est dessin Les enqu tes Ipsos ont CHIFFRES CL S e 49 des adolescents se sentent sous pression et un quart dit tre mal dans sa peau enqu te Ipsos 2012 e 87 d clare
15. au de dialogue parents enfants et le respect de l autorit mais les adolescents ont fait comprendre que leurs parents avaient peut tre trop gomm la dimension ducative de leur r le au b n fice parfois excessif de la protection et de la fusion affective Ils acceptent d autant plus spontan ment l autorit que les limites sont clairement pos es Lors des Forums Adolescences il est apparu galement que la question de l avenir tait au c ur de la relation adolescents adultes Un avenir le plus souvent envisag sous l angle professionnel pour les adultes Chez les jeunes c est un sentiment de pression li l exigence de r ussite scolaire impos e par les parents qui a fortement merg Si la dimension professionnelle compte pour leur avenir ils valorisent surtout leur d veloppement personnel et en particulier leur famille On note ainsi que cette g n ration accorde une place tr s importante la parentalit dans leurs projections d avenir Caroline Thompson Psychanalyste et th rapeute familial membre du Conseil d Administration de la Fondation Pfizer et intervenante aux Forums Adolescences 20068 2009 et 2012 Une g n ration marqu e par la positive attitude ebelles Contestataires Transgressifs Les adolescents apparaissent plut t satisfaits de leur sort et respectueux des autorit s pour peu que celles ci les respectent Globalement ils ont des amis discutent avec leurs p
16. aux montre que la plupart d entre eux ont une qualit d insertion professionnelle satisfaisante Un placement stable et continu avec des figures d identification et de nouvelles obligations a prot g beaucoup de ces jeunes de graves probl mes E S ur ce sujet mal document l tude men e sur des adultes lev s pendant de cette tude prospective et descriptive a analys la souffrance et la solitude des fratries et souligne la n cessit de prendre en compte les difficult s en termes d estime de soi de d pression et d habitudes alimentaires dans les fratries de les informer et d approfondir les relations entre fr res et s urs M 1 en e chez des patients et leurs fr res et s urs adolescents en bonne sant anorexie mentale durant leur adolescence Leur adaptation sociale est bonne et 85 d entre eux ont un indice de masse corporelle IMC sup rieur au seuil de l anorexie mentale Seuls 15 5 des sujets souffrent encore d anorexie ou de boulimie selon les crit res DSM IV BS en en 2006 2007 dans 12 lyc es 1 de Haute Garonne le projet CREATIVE avait pour objectif de mieux comprendre les attitudes des adolescents vis vis du handicap partir d une intervention cibl e au niveau de la classe l attitude des l ves s est am lior e au cours de l ann e scolaire m me si un effet sp cifique des interventions de sensibilisation film et d bat n a pu tre prouv E eo a valu des patients en moy
17. d souvent critique excessivement pessimiste Nos Forums Adolescences et les r sultats des enqu tes nationales annuelles r alis es pour nous par Ipsos Sant d voil s l occasion de ces Forums les projets de recherche scientifiques que nous finan ons constituent aujourd hui un exceptionnel observatoire des adolescents qui devrait par de nombreux aspects rassurer les parents et grands parents que nous sommes Nous sommes fiers de contribuer aux c t s d quipes de recherche et d experts multidisciplinaires du monde de l enfance et de l adolescence faire na tre des propositions et des solutions concr tes pratiques et sources d espoir pour les enfants les adolescents et leurs proches Un regard diff rent et une co construction en toute confiance avec nos partenaires Les Forums Adolescences lanc s en 2005 sont le parfait exemple de l tat d esprit qui nous anime Avec nos partenaires l Inserm l ducation nationale et France T l visions travers Curiosphere tv plateforme en ligne ducative de France T l visions nous donnons la parole aux adolescents peu entendus dans la soci t et favorisons les conditions d un dialogue fructueux entre g n rations Chaque ann e je suis toujours aussi surpris et heureux de voir ces jeunes s interpeller et solliciter avec esprit et audace ces psychiatres p diatres sociologues philosophes s miologues magistrats ducateurs tous connus et reconnus dans leur sp c
18. de la Fondation Pfizer Aux items m dicaux propres la pathologie issus de questionnaires d j existants Une premi re en France ne telle d marche sur des items m dicaux psychologiques et socioprofessionnels n avait jamais t initi e en France ni de fa on aussi exhaustive l tranger Le taux de participation des anciens patients sollicit s dans le cadre de ces tudes est tr s lev ce qui constitue un premier r sultat positif ces anciens malades ont grandi sont devenus adultes et manifestent l envie de t moigner Ce fort taux de r ponse rend d autant plus significatifs les r sultats obtenus Il convient cependant de garder l esprit que ces tudes de cohortes sont r trospectives elles portent sur des patients qui ont t suivis et trait s pour leurs maladies il y a plusieurs ann es voire plusieurs d cennies Elles d livrent donc des enseignements sur la prise en charge le traitement de ces maladies et le syst me de soins de l poque Les r sultats devraient tr s prochainement faire l objet de publication dans des revues scientifiques comit de lecture et tre valoris s lors de congr s scientifiques majeurs Ils devraient interpeller la communaut m dicale et la soci t et favoriser la prise et valid s scientifiquement ont t ajout es des questions li es l appr ciation des cons quences de la maladie sur la vie personnelle familiale socioprofessionnel
19. de la communication dites NTIC Internet r seaux sociaux SMS portable smartphone le web est devenu un canal de transmission et d apprentissage aussi l gitime que peuvent l tre les parents l cole et les adultes d une fa on plus globale Il leur ouvre un incroyable acc s l information et une co production des savoirs et leur offre l opportunit de se faire entendre et de donner leur opinion sur peu pr s tout Ces adolescents connect s en perma nence leurs pairs donnent galement de l importance aux modes de communication traditionnels ils sont plus nombreux que les adultes consid rer les changes en face face indispensables leur vie jour nul eS Boris Cyrulnik 71 contre 66 des adultes D autre part et sans doute parce qu ils ont vu leurs ain s affronter le ch mage malgr leurs dipl mes ils pensent de moins en moins en termes de carri re mais davantage de bien tre ou de d veloppement personnel Du coup ces adolescents inqui tent et sont parfois jug s trop centr s sur eux m mes zappeurs individualistes RAN Neurologue psychiatre thologue psychanalyste et membre PSS du Conseil d Administration de la Fondation Pfizer PN ans ce nouveau contexte situation conomique difficile diffusion des kI nouvelles technologies nouveaux mod les familiaux les relations entre les g n rations doivent trouver un nouvel quilibre voire de nouvelle
20. diff rences entre les g n rations malgr une tendance plus conservatrice chez les adoles cents en particulier les gar ons sur la virilit ou le partage des t ches m nag res Pour un adolescent sur trois le sexe cr e l iniquit seulement 64 des adolescents croient que les hommes et les femmes ont les m mes chances de r ussite Selon l enqu te Ipsos r alis e en 2010 un adolescent sur quatre dit rencontrer des difficult s dans ses relations avec un jeune de sexe oppos Les filles se sentent particuli rement iIncomprises par les gar ons et de fait le poids des opinions masculines dans la relation les conduit ne pas s opposer eux en public Chez 51 des adolescents qui d clarent avoir d j t victimes de violences ou d injustices l apparence physique et le sexe apparaissent comme les deux principales causes devant les origines ou le handicap Les filles sont les premi res victimes des violences ou injustices li es au sexe est int ressant de remarquer qu la question ouverte Sur ce qui carac t rise une femme 13 des adolescents citent spontan ment la discrimination la m me question sur les hommes 17 mentionnent le machisme la violence ou la discrimination envers les femmes Les adolescents sont conscients du poids de ces st r otypes et de leurs effets d l t res En s emparant du th me des relations filles gar ons la Fondation Pfizer leur a permis d labore
21. eil Scientifique e Philippe Jeammet professeur m rite de psychiatrie sp cialiste de l enfant et de l adolescent pr sident de la Fondation Pfizer et de son Conseil Scientifique e G rard Br art professeur en sant publique Universit Paris VI et directeur de l ITMO Sant Publique Aviesan e Marc Brodin professeur de m decine domicili professionnellement l HAD e Marie Choquet chercheur psychologue biostatisticienne et pid miologiste e Fran ois Doz professeur de p diatrie Institut Curie e Bruno Falissard psychiatre enseignant chercheur h pital Paul Brousse Villejuif e Priscille G rardin psychiatre CHU Rouen e Patrice Huerre psychiatre de l enfant et de l adolescent vice pr sident du Conseil International de l Adolescence pr sident de l Institut du Virtuel Seine Ouest e R mi Salomon p diatre H pital Necker Enfants Malades Paris e Dani le Sommelet professeur m rite de p diatrie ancienne pr sidente de la SCFE cancers de l enfant e Isabelle Ville sociologue directrice de recherche Inserm Cermes et professeur l EHESS CNRS e Catherine Weil Olivier professeur de p diatrie l Universit Paris VII La Fondation Pfizer pour la sant de l enfant et de l adolescent est n e de la convergence de la Fondation Pfizer France cr e en 2005 et de la Fondation Wyeth cr e en 2003 la suite de la fusion des groupes Pfizer et Wyeth en 2010 5 CHIFFRES v CL
22. ement mal ils expriment des attentes d autorit les adultes sont convaincus qu ils la rejettent ils valorisent l change avec les adultes ce que m sestiment les adultes Des brouillages de fr quence apparaissent entre les deux plan tes avec quelques occasions rat es d un change pourtant souhait par les adolescents et par leurs a n s C est un enjeu central pour le bien tre des adolescents signaux diff rents au quotidien finalement parce que la diff rence entre les g n rations une distance n cessaire entre adolescents et adultes et quelques confrontations aux limites leur sont utiles La la Idtaleb Directrice Ipsos Sant 15 N our la majorit des adolescents les valeurs de travail et d efforts sont f les conditions essentielles d acc s la r ussite Alors que leurs parents ou les adultes d une fa on g n rale les imaginent esp rer une r ussite plus clinquante ils disent d sirer des choses simples avoir un m tier int ressant une vie de couple panouie Quand on leur demande ce qui leur semble important r ussir les adolescents panachent diff rents domaines ou champs de r ussite tels que la sant la famille le couple parce que pour eux r ussir c est tre bien dans sa peau panoui Ils mettent galement en avant le foyer l habitation les enfants puis l argent et enfin l cole L enqu te Ipsos r alis e en 2009 a gale ment montr que pour les adole
23. enne 10 ans apr s une hospitalisation pour CHIFFRES 0 CES e Plus de 70 projets de recherche ont re u le soutien de la Fondation Pfizer depuis 2004 e Environ deux tiers de ces projets soutenus sont relatifs des troubles psychologiques et leurs cons quences sur l entourage des enfants et adolescents et sur la soci t e Plus de 4 millions d euros ont t affect s ces projets sein d une cohorte de jeunes femmes adultes ayant un syndrome de Turner maladie g n tique rare Seules 3 5 des patientes prises en charge par un endocrinologue ont b n fici d un suivi m dical complet Apr s un suivi m dical intensif dans l enfance l tude montre que le suivi l ge adulte doit tre renforc en particulier pour les patientes ayant fait peu d tudes et issues de familles de CSP faibles E projet a valu le suivi m dical au 11 FORUMS ADOLESCENCES Aider les jeunes devenir acteurs de leur avenir Un concept f d rateur o prime la parole adolescente e principe des Forums Adolescences est d offrir une tribune libre aux adolescents Dans leur lyc e lors des Forums organis s en r gion au sein des Acad mies ils ont l opportunit de r fl chir sur des th mes qui les concernent et d exprimer leurs points de vue Au Forum national leurs porte parole pr sentent la synth se des d bats qui ont eu lieu dans les lyc es participants puis sont invit s discuter d gal
24. entre apprentissage et panouissement Ils aimeraient ne pas tre consid r s uniquement comme des apprenants mais comme des personnes part enti re avec leurs complexit s Ils ne veulent pas exister dans le syst me scolaire qu l aune de la performance BR CHIFFRES CL S T F en A g HA Anga g ira gt 06 JU daS a D CV VU iiu E m a E m atA EAA mm a M M A He HA ECARRI n m Er nm an ER ER a n 5 4 TJ LL 4AlLLLLLh A LL DA 2n aa age E GS ay O e 71 des adolescents souhaitent GAUUUIIIDIIG neurel vu UU b LU SOI amp exercer un travail int ressant dans 1 surle plan personnel ou professionnel en Je suis une maman avec deux enfants e 21 pensent que tout le monde n enanaestunt Rs bel homme de 31 D a les m mes chances de r ussite E o oO pap il KER NE e 63 pensent que les signes i Ia un non travail ei NOUS VIVOI ne de la r ussite se constatent par relation d aal gal l panouissement d une personne Enqu te Ipsos Sant 2009 ne METET Th matiques des Forums Adolescences depuis 2005 iii 2005 Comment rep rer le moment o tout peut basculer 2006 Etre adolescent dans un monde incertain 2007 Ecole sant soci t les adolescents prennent la parole 2008 Sant solidarit autorit quelles libert s pour les adolescents 2009 R ussites quels d fis pour les adolesce
25. es adultes ne le savent pas entre jeunes et adultes le dialogue ne va pas toujours de soi Grace ses Forums Adolescences espaces in dits d expression et de dialogue entre adolescents et adultes parents grands parents enseignants m decins la Fondation Pfizer en partenariat avec l Inserm le Minist re de l Education nationale et France T l visions Curiosph retv permet une compr hension plus fine du monde de l adolescence l encontre de nombreuses id es re ues Enqu te Ipsos Sant 2012 pour la Fondation Pfizer www fondation pfizer org Fondation Pfizer pour La sant de L enfant et de l adolescent mawy rrii
26. esquels j ai travaill malgr les difficult s voire le d ni de certains parents ceux ci sont la plupart du temps en premi re ligne pour aider et soutenir Il faut souligner le r le tr s important de la fratrie dans la d tection souvent pr coce des premiers signes fratrie prise alors dans un conflit de loyaut entre le fr re ou la s ur et les parents Martine Bungener Sociologue et conomiste de la sant intervenante au Forum Adolescences 2005 000000000000 0 000000000000 0 il est un point d accord entre NN adolescents et adultes il concerne UJ l importance du dialogue entre g n rations D apr s les r sultats de l enqu te 2072 plus de la moiti des adolescents 55 aimeraient renforcer leurs changes avec les adultes De m me pr s des deux tiers des adultes 59 ont aussi envie d avoir plus d changes avec des adolescents et 51 pensent que les adolescents apportent beaucoup ou norm ment aux adultes de leur entourage Cependant pour les adolescents les choses sont claires les adultes ne doivent pas leur ressembler mais tre leur place pas comme les jeunes Dans l enqu te Ipsos r alis e pour le Forum Adolescences 2007 les adolescents avaient class par ordre de priorit leurs attentes vis vis des adultes d abord de la bienveillance de l autorit et de l quit ensuite de la confiance et de l optimisme Certes une corr lation existe entre le nive
27. i en partie une difficult d identification des gar ons dans l enceinte de l cole Quelques explications ont t avanc es lors du Forum 2010 alors que le gar on est naturellement impulsif l cole lui demande un effort dans la dur e l encadrement y est essentiel lement f minin plus soumis que la fille l influence du groupe le gar on ne va pas oser se distinguer par ses tudes les filles sont plus sensibles l aide que les gar ons qui sont plus solitaires face aux difficult s qu ils rencontrent Autre piste de r flexion soulev e celle de l orientation scolaire et professionnelle des jeunes Les gar ons sont plus facilement pouss s vers des fili res professionnelles ou des cursus scientifiques lorsque les filles sont davantage orient es vers les carri res m dico sociales par exemple Ces orientations induites doivent plus aux repr sentations et aux a priori qu aux diff rences de capacit s D Les adolescents sont en demande de soutien pour apprendre et apprivoiser la diff rence dans un cadre lib r des pr jug s acquis au contact de la famille des m dias des groupes dominants Nombreux sont ceux qui attendent de l cole d tre le lieu d passionn de discussions sur la connaissance et le respect de l autre diff INTerence LISA porte parole adolescent Your les adolescents lev s d s leur plus jeune ge au contact des f nouvelles technologies de l infor mation et
28. ialit et qui nous font l honneur de nous accompagner avec enthousiasme depuis presque dix ans Ces ann es nous ont galement permis de construire des relations de confiance avec nos diff rents interlocuteurs Certains d entre eux nous ont fait l honneur et le tr s grand plaisir de t moigner dans ce livret sur l apport de nos actions et je tenais les en remercier tr s chaleureusement Je souhaite que ces pages vous permettent de d couvrir notre cause l essentiel du travail r alis jusque l et notre philosophie d action Et qu elles vous donnent la mesure de tout ce que nous pouvons continuer entreprendre Le Phillipe Jeammet Pr sident de la Fondation Pfizer pour la sant de l enfant et de l adolescent Professeur m rite de psychiatrie sp cialiste de l enfant et de l adolescent LA FONDATION PFIZER Acteur engag pour la sant et le bien tre de Penfant etde Padolescent Une ambition claire des champs d intervention cibl s a Fondation Pfizer pour la sant de l enfant et de l adolescent a pour ambition de contribuer accompagner les jeunes g n rations dans la construction de leur personnalit en pr venant les risques de sant propres cet ge de transition et de les conduire vers l ge adulte dans les meilleures conditions m dicales psychologiques socioprofes sionnelles et soci tales Une approche in dite qui r pond un r el besoin de prise en compte globale et non simp
29. l c est gr ce eux que l on pourra changer le monde Eric Molini Conseiller du pr sident et directeur adjoint du d veloppement durable d EDF pr sident du Samu social de Paris grand t moin au Forum Adolescences 2011 es diff rences physiques ne semblent pas tre les plus importantes aux yeux des adolescents Deux tiers de ceux qui citent un crit re r put cr er des diff rences couleur de peau handicap maladie ne se sentent pas diff rents A l inverse 12 des adolescents qui se sentent diff rents ne d clarent aucune caract ristique physique Les diff rences qui comptent sont moins visibles souvent li es au caract re au mode de vie au pass la culture Elles peuvent rester cach es comme c est souvent le cas pour l orientation sexuelle La diff rence peut devenir un atout lorsqu elle est per ue comme un moyen de s affirmer Elle est dans ce cas choisie assum e accept e par les pairs Elle peut aussi susciter l envie parce qu elle t moigne d un caract re original et cr atif par rapport aux autres l inverse les diff rences subies non visibles peuvent tre cach es vitant ainsi aux adolescents d avoir les assumer Certains adolescents parce qu ils sont diff rents de fa on choisie ou non sont victimes de harc lement du fait pr cis ment de leur diff rence L enqu te Ipsos 2011 r v le que 17 des adolescents estiment avoir t bouc missaire Un quart reconn
30. le et du ressenti sur la qualit de vie Ces questionnaires ont ensuite t envoy s aux anciens patients et leurs r ponses ont t analys es Les quipes de recherche ont donc pu tudier par pathologie et mesurer l impact de la maladie des traitements et du ressenti sur la vie et le devenir global de ces patients M de conscience gr ce ces donn es scientifiques sur l importance d appr hender le devenir global des patients atteints et trait s pour des maladies chroniques graves dans leur enfance et leur adolescence Ils permettront certainement d am liorer encore et toujours la prise en charge technique et humaine de l enfant ou de l adolescent malade pour eux leurs familles et les adultes qu ils deviendront M S int resser au devenir global des patients trait s dans leur enfance ou leur adolescence pour une maladie grave ou atteints depuis leur enfance ou leur adolescence par une maladie grave est tr s innovant La d marche de la Fondation Pfizer t moigne d une volont d interpeller la communaut m dicale et plus largement la soci t sur l importance d une transition entre la m decine p diatrique et la m decine adulte et des cons quences psychologiques familiales et socio professionnelles de la maladie et de la qualit de sa prise en charge dans la vie de ces jeunes devenus adultes Les questions li es l environnement familial alli th rapeutique tr s important la r u
31. lement m dicale de la sant et du bien tre des enfants et des adolescents La Fondation Pfizer soutient depuis pr s de dix ans projets de recherche et initiatives relatifs la sant et au bien tre des plus jeunes Elle s est fix e trois priorit s l tude des cons quences non seulement m dicales mais aussi psychologiques affectives familiales socioprofes sionnelles dans la vie d adulte de maladies graves et chroniques contrac t es dans l enfance et l adolescence le bien tre des adolescents et une compr hension plus fine du monde de l adolescence par les adultes la solidarit entre les g n rations Son engagement pour la sant et le bien tre des jeunes s articule autour de trois champs d intervention initiation et le suivi depuis 2006 de quatre tudes de cohortes d anciens patients malades cancers diab te transplantation r nale arthrite chronique juv nile dans leur enfance ou leur adolescence le soutien depuis 2004 de projets de recherche li s la sant et au bien tre des jeunes et de leur entourage aux diff rentes cons quences de maladies ou de conduites risques l organisation des Forums Adolescences depuis 2005 qui donnent la parole aux adolescents et permettent un dialogue ouvert et respectueux entre adoles cents et adultes source de solutions concr tes pour mieux se comprendre mutuellement La Fondation Pfizer produit et soutient des projets qui so
32. lle est aujourd hui d di e au bien tre et la sant physique et psychique des enfants et des adolescents Notre ADN Une approche soci tale innovante pour des propositions concr tes Depuis 10 ans toutes nos actions visent favoriser l ouverture de nouvelles pistes la prise de conscience et le dialogue avec la soci t sur des questions souvent non abord es parfois taboues Je pense notamment ce point de bascule ce moment particulier et si peu document o un adolescent sur la ligne de cr te choisit ou non de s engager dans une conduite risques Ou encore au devenir m dico psychosocial des enfants et adolescents malades jamais o rarement tudi en France comme tel Nous nous int ressons au d veloppement de la personnalit et au devenir des adolescents sous un angle soci tal qu ils soient en bonne sant adoptent des conduites risques o souffrent de maladies graves et chroniques Avec un regard permanent et particulier sur les relations et les interactions des jeunes avec leur entourage parents et grands parents fr res et s urs m decins ducateurs Nous donnons ainsi aux communaut s scientifiques m dicales et ducatives des cl s nouvelles pour am liorer la qualit de vie des enfants et des adolescents pour les aider mieux grandir et devenir des adultes panouis Durant cette d cennie notre Fondation a finalement contribu changer le regard port sur la jeunesse un regar
33. mer ont ainsi t mis en lumi re modifications de comportement changements vesti mentaires ou physiques radicaux Souvent semble t il les probl mes familiaux et sentimentaux sont d clen cheurs alors que la chute des r sultats scolaires ou une addiction indiqueraient l entr e dans la bascule E Vers qui aller quand tout va mal es premiers Forums Adolescences ont galement r v l le r le particulier jou par leurs pairs mais aussi les limites de la solidarit intrag n rationnelle Dans tous les Forums les jeunes ont d ailleurs exprim des attentes fortes vis vis des parents et des adultes en g n ral La famille est ce qui compte le plus pour eux avant l ll p ll oam m me les amis M 000000000000 00000 l adolescence est un moment o se met en place le processus d autonomisation de l enfant vis vis de ses parents et de sa famille Les probl mes rencontr s sont souvent surinvestis par les parents eux m mes sensibles au pessimisme ambiant pour l avenir Le discours de soutien des pairs et du groupe d amis est dominant en premi re intention mais dans les cas graves les parents ou d autres adultes si les parents sont partie prenante du probl me sont assez vite sollicit s Dans le cas d adolescents 000000000000 00000000 0000000 13 Pierre Andr 18 ans Enqu te Ipsos 2005 000000000000 00000000 000000 ou de jeunes adultes confront s une pathologie mentale sur l
34. nt pour les communaut s m dicale scientifique familiale et ducative des l ments pertinents de compr hension et d accompagnement de la jeunesse Elle favorise ainsi une prise de conscience sur la n cessit de faire voluer les mentalit s sur les jeunes qu ils soient en bonne sant ou atteints de maladies graves adoptent des conduites risques o soient simplement mal dans leur peau B Focus Toute la philosophie et l action de la Fondation Pfizer peuvent se r sumer en trois mots innover interpeller et agir La Fondation innove par le soutien des projets de recherche originaux et porteurs d enseigne ments pour la soci t et par le suivi des premi res cohortes sur le devenir psycho socioprofessionnel d anciens enfants malades au del de l aspect strictement m dical mais aussi par l organisation de ses Forums Adolescences un lieu in dit de dialogue d gal gal entre adolescents et adultes La Fondation interpelle parce que les projets de recherche qu elle soutient questionnent l attitude et la prise en charge par la soci t de ces jeunes malades ou non qui deviennent adultes parce qu avec ses Forums Adolescences la Fondation bouscule clich s et id es re ues sur les adolescents Elle agit et s engage aupr s des enfants et des adolescents pour am liorer leurs relations et leurs interactions avec leurs proches et la soci t et les aider se comprendre grandir et se
35. nt savoir qui s adresser en cas de difficult s personnelles 2012 e 8 jeunes sur 10 disaient dans l enqu te Ipsos de 2005 avoir d j t aid s par un pair permis de montrer qu une frange de 5 parait alors extr mement vuln rable et qu environ 15 montrent des signes de mal tre Une typologie b tie en 2006 valuait 5 d adolescents angoiss s et 17 d inquiets avec une majorit des adolescents plus confiante Dans l enqu te lpsos 2012 81 d clarent avoir beaucoup d amis et 87 discuter facilement avec leurs parents 73 sont plut t satisfaits de ce qui leur arrive Ainsi pour les trois quarts des adolescents tout va bien ou presque Par ailleurs dans l enqu te Ipsos 2005 il tait rassurant de constater que le probl me identifi comme le plus grave toxicomanie pour 53 d entre eux ne faisait pas partie de ceux les plus rencontr s probl mes familiaux et difficult s scolaires pour 57 et 35 d entre eux E Quand les codes se font signaux de d tresse omment viter que les plus fragiles ne basculent dans une conduite risque mettant leur sant voire leur vie en danger Pour anticiper et g rer les situations extr mes la Fondation Pfizer et ses partenaires se sont int ress s ce moment particulier pendant lequel lors d une conduite risque un adolescent choisit ou non de basculer Les signes avant coureurs du cercle vicieux dans lequel l adolescent peut s enfer
36. nts 2010 Filles gar ons savoir vivre ensemble 2011 Comment faire de ma diff rence une force 2012 Les adolescents ont ils encore besoin de mod les pour se construire Positiver sa diff rence un combat de tous les jours D l apparence et l appara tre Image est une pr occupation majeure pour les adolescents qui se soumettent facilement au formatage impos par le groupe Mais ob ir aux m mes codes est commode cela permet d tre invisible donc prot g tout en cherchant d couvrir sa V ritable identit Pour apprivoiser ce que l on est il faut en effet essayer diff rents masques diff rents personnages Ces tentatives identitaires caract ristiques de l adolescence aujourd hui t moignent par leur obsolescence rapide de la diversit La diff rence une affaire de perception ans l absolu la diff rence est spontan ment per ue comme positive par les adolescents parce qu associ e la notion de maturit Mais d s lors que les jeunes sont confront s des diff rences visibles et concr tes physiques notamment ces derni res sont alors plus mal v cues Pour les adolescents qui se sentent diff rents la diff rence est souvent difficile vivre au quotidien Les r sultats de l enqu te Ipsos 2011 r v lent d ailleurs que les adolescents qui se sentent diff rents sont aussi ceux qui ont le plus l impression d tre sous pression mal dans leur peau
37. r dix propositions pour s en affranchir contribuer un plus grand respect et une plus forte quit Ils sugg rent par exemple de former au sein des tablissements des adoles cents devenir m diateurs pour r soudre les probl mes entre eux avant de faire appel aux adultes Ou encore d organiser une journ e de sensibilisation sur la mixit des fili res afin de lutter contre les id es re ues de valoriser les activit s mixtes sports loisirs d introduire dans les cours d ducation civique des s ances sur la place des hommes et des femmes dans la soci t E M me si aujourd hui la mixit d s le plus jeune ge favorise un apprentissage progressif de l autre sexe la relation filles gar ons reste plus ou moins facile certains moments comme par exemple pour les gar ons au d but du coll ge Sur la forme les adolescents empruntent de plus en plus les images sexu es v hicul es par les m dias Sur le fond ils se construisent en se comparant ou en s opposant La famille joue un r le d terminant Les parents par leurs discours leurs commandements par le mod le qu ils constituent contribuent la diff renciation des r les 20 Or plus il y a d indiff renciation sexuelle et g n rationnelle plus il est difficile pour les enfants de se construire en percevant leur singularit On ne se construit bien que dans la rencontre avec l autre dans un cadre garantissant un respect
38. rom tre Bien tre des adolescents et mesurer l volution de leur tat d esprit et de leur ressenti vis vis du monde dans lequel ils voluent Depuis 2007 les adultes sont eux aussi interrog s en regard crois Cette approche originale a mis en lumi re un d calage r current entre adolescents et adultes Ces derniers sous estiment quasiment syst matiquement les aspects ressentis comme positifs par les adolescents D CHIFFRES CL S e 74 des adultes pensent que les adolescents sont sous pression alors que 49 des adolescents le reconnaissent e 32 des adultes croient que les adolescents se sentent bien l cole alors que les 71 disent y tre bien e 74 des adultes sont persuad s que les adolescents sont mal dans leur peau alors que seulement 25 le d clarent Enqu te Ipsos Sant janvier 2012 000000000000 0000000 0000000 0000000000 0 0 0 0 0 0 0 IT n existe pas ma connaissance l Education nationale permet chaque ann e de faire se d initiative comparable celle de la rencontrer des jeunes de milieux divers parisiens ou Fondation Pfizer permettant ann e provinciaux scolaris s dans l enseignement g n ral ou apr s ann e d explorer la plan te professionnel de villes de banlieues ou de r gions adolescente avec une telle vari t Et de renvoyer une image riche de sa diversit une parole d approches et de points de vue Je qui se lib re et aborde des th mes p
39. s formes d expression Faut il pour autant penser parce que l information est sans cesse et facilement e 81 des adolescents voudraient prendre davantage la parole dans la soci t e 71 des adolescents consid rent la tradition comme importante e 15 des adolescents pensent que leur g n ration n a pas besoin des adultes Enqu te Ipsos Sant 2012 attendent les adolescents des adultes port e de mains que les adolescents n auraient plus besoin de mod les adultes pour se construire et grandir La question tait au c ur du Forum Adolescences 2012 consacr aux relations interg n rationnelles Certes les adolescents disent vouloir la fois plus de libert et d autonomie Ils sont d ailleurs autonomes de plus en plus t t gr ce la qualit de l cole et de l ducation qu ils re oivent alors m me qu ils sont socialement Ind pendants de plus en plus tard Beaucoup manifestent galement un r el app tit de transmission notamment sur l histoire de leur famille Ils se disent en attente de plus d changes avec des adultes et d clarent m me 85 avoir besoin des adultes E Que transmettre aux adolescents aujourd hui e respect des autres l honn tet et la confiance en soi sont des valeurs que les adolescents d aujourd hui souhaiteraient se voir transmettre par leur entourage adulte Mais la notion de confiance est tr s peu cit e parmi les valeurs
40. scents la r ussite se conjugue au pr sent d abord dans la sph re amicale pour trois quart d entre eux et aupr s de la famille pour les deux tiers Lorsqu on leur demande de citer dans leur entourage des mod les de r ussite 7 sur 10 voquent principa lement leurs parents Le cercle familial est d ailleurs per u comme la premi re source de soutien pour r ussir loin devant les enseignants et les amis Sur ce th me de la r ussite on retrouve une fois encore la notion d attente des adolescents vis vis de leurs parents Monique Sassier M diatrice de l Education nationale et de l enseignement sup rieur intervenante au Forum Adolescences 2009 et SSION grand t moin au Forum Adolescences 2012 i LA LL LL u A fl aTe E AQ qu A LA La p Er 1 k E m El QD D A L 1 LE T A A EEEN LAS SA y EEJ LR LV SI LE DL E est la fois surprenant et peut tre pr occupant de constater dans cette f m me enqu te qu un adolescent sur deux seulement croit que l ducation dispens e l cole soit un facteur de r ussite A l cole les adolescents disent se sentir brid s par une valuation fond e surtout sur ce qui est n gatif De plus les adultes et leurs parents en particulier mettent trop de pression sur la r ussite scolaire leur imposent leur choix Il est ressorti des travaux de la Fondation Pfizer que les adolescents taient demandeurs d un nouvel quilibre
41. soutenus par a Fondation Pfizer la Fondation Pfizer a choisi de valoriser parmi tous les projets soutenus depuis 2004 cinq projets portant sur des l occasion du 20 congr s de l lacapap International Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied Professions th matiques psycho soci tales Placement long terme dans l enfance qualit de vie et de sant l ge adulte Projet d Annick Camille Dumaret CERMES 3 Inserm U988 site CNRS Villejuif Fratrie et anorexie l adolescence question cruciale en mati re de pr vention et de soin Projet de Priscille G rardin CHU de Rouen Devenir psychique et social 6 12 ans apr s une hospitalisation pour anorexie mentale l adolescence Projet de Nathalie Godart Institut Mutualiste Montsouris Paris 14 CREATIVE Comprendre Respecter Ecouter l Autre Travailler Imaginer pour Vivre Ensemble une tude d intervention randomis e par groupe pour am liorer les attitudes envers les enfants handi cap s en milieu scolaire Projet d Emmanuelle Godeau Service M dical du Rectorat Toulouse France INSERM Universit Paul Sabatier UMR U1027 Toulouse D terminants de soins m dicaux pour les jeunes femmes atteintes du syndrome de Turner au cours de la transition m decine p diatrique m decine de l adulte Projet de Jean Claude Carel CHU Robert Debr Paris longues p riodes en petites unit s familiales et non dans des services soci
42. ssite scolaire et la vie de couple ont donc t particuli rement suivies dans ces tudes r trospectives Il y a l pour la communaut scientifique et pour la soci t des enseignements d terminants et une ouverture de perspectives explorer en termes d appr hension globale de la maladie et de la prise en charge de ces jeunes patients et de leur entourage G rard Br art Professeur en sant publique Universit Paris VI et directeur de l ITMO Sant Publique Aviesan membre du Conseil Scientifique de la Fondation Pfizer responsable du suivi des tudes de cohortes pour la Fondation Pfizer n pr sentant en mars 2011 les r sultats de la premi re cohorte fran aise portant sur le devenir psycho sociologique l ge adulte d enfants ayant surv cu des cancers la Fondation Pfizer a boulevers quelques id es re ues De fait si on imaginait assez facilement qu un cancer apparu dans l enfance ou l adolescence et jugul puisse peser sur la vie adulte tant au plan psychologique que social les r sultats de l tude men e par la Fondation Pfizer e taux de participation de 75 des r pondants de cette cohorte cancers assure une grande fiabilit des r sultats dont l optimisme doit cependant tre modul D une part les patients trait s pour une tumeur c r brale s en sortent moins bien que les autres du fait d effets secondaires non n gligeables des traitements sur leur qualit de vie D autre
43. t les laur ats propos s par le Conseil Scientifique LAUR ATS DE L APPEL PROJETS 2011 e Cannabis rep res pour intervenir de Philippe Binder Association RELAIS Groupe ADOC e L erreur m dicale en milieu de soins p diatriques de Dominique Davous Espace thique AP HP et Facult de m decine Kremlin Bic tre Paris Sud CHU St Louis et D partement de recherche en thique e Apport de la th rapie familiale au traitement de l anorexie mentale s v re l adolescence THERAFAM tude randomis e suivi 10 ans de Nathalie Godart Institut Mutualiste Montsouris Paris e MOBI KIDS France technologies de communication environnement et tumeurs c r brales chez les jeunes de 10 24 ans de Brigitte Lacour Registre National des Tumeurs Solides de l Enfant e Adolescents pr venir le risque de d crochage scolaire li la d pression de Jean Philippe Raynaud CHU de Toulouse Universit Toulouse 3 INSERM U1027 e Enfants trait s pour gliome des voies optiques par chimioth rapie premi re BBSFOP valuation long terme du handicap des s quelles et de l int gration soci tale de Xavier Rialland CHU Angers e Impact de l exposition pr natale aux pesticides utilis s dans un cadre domestique sur le d veloppement intra ut rin et le d veloppement neuro psychologique du petit enfant de Fran ois Viel INSERM U625 Facult de M decine Rennes Coup de projecteur su Cinq projets
44. tre para m tre important la parole ou plus exactement la r v lation de soi par la parole Pouvoir dire et se confier en sachant que sa diff rence sera accueillie positivement L infirmi re scolaire est bien s r en premi re ligne mais c est encore la famille et les amis qui restent le premier refuge pour la quasi totalit des adolescents E Yo Yo e 36 des adolescents d clarent se sentir diff rents e 97 estiment que la richesse vient de la diff rence e 87 pensent que la diff rence est un atout pour r ussir CHIFFRES CIES Enqu te Ipsos Sant 2011 A LLCTRT ELLES mode d emploi Le poids des repr sentations dans la construction identitaire ans en avoir n cessairement cons cience filles et gar ons se per oivent d abord selon les st r otypes de leur sexe v hicul s principalement par la famille et les m dias la mode et la publicit Alors que l histoire de leurs grands parents et parents a notamment t marqu e par le combat pour l galit et la recherche d une mixit v ritable que la culture dominante cherche gommer les diff rences la jeune g n ration a une vision fortement st r otyp e des relations hommes femmes Exister en tant que gar on ou fille se fait de plus en plus en exacerbant spontan ment les valeurs traditionnellement masculines et f minines En croisant les regards adolescents adultes sur des st r otypes sexu s on constate peu de
45. u les vacances a fortement diminu chez les enfants trait s r cemment est n gatif pour l acc s la propri t fan mais celle ci n a rien de syst matique Et il est difficile de faire la part des choses entre une volont profonde de r ussir sa vie sauv e et la compensation des m faits de la maladie par un accom pagnement attentif de l entourage CHIFFRES CL S O DE LA COHORTE O CANCERS 7 e 58 des adultes atteints de cancers dans l enfance vivent en couple e 42 sont propri taires de leur logement contre 45 de la population g n rale fran aise 90 ont obtenu un cr dit immobilier sans surcharge e 56 ont le baccalaur at et font des tudes sup rieures versus 53 de la population fran aise e 17 sont class s dans la cat gorie cadres sup rieurs et dirigeants d entreprise contre 12 pour la population fran aise Source INSEE La Fondation Pfizer remercie tout particuli rement les responsables des tudes de cohortes qu elle a soutenues et leurs quipes Responsable de la cohorte Cancers et coordinateur de l ensemble des cohortes pour la Fondation Florent de Vathaire INSERM U 1018 Villejuif 5 centres IGR Curie Reims Toulouse Nice avec Claire Berger CHU Saint Etienne Registre des cancers de l enfant de Rh ne Alpes et G rard Michel H pital Timone Enfants Marseille CHU de Marseille et de Nancy Responsable de la cohorte Diab te Claire L vy M
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