Programme 2012-2013 - Théâtre la Vignette
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1. La pi ce comprend plusieurs interpr tes est ce qu ils auront chacun un r le pr cis dans ce processus de production M M Les danseurs sont des inventeurs de gestes de mouvements mais aussi d imaginaire Ce sont eux qui donnent la pi ce toute sa r alit Dans ce spectacle ils seront quatre trois gar ons et une fille Cela faisait longtemps que je ne m tais pas retrouv e travailler avec un petit nombre de danseurs Cela me permet un travail d criture plus labor plus virtuose Dans Soap ra je souhaite aborder la danse de mani re plus abstraite li e des proc d s physiques comme l nergie la r sistance la d composition la scansion l clatement ces id es de mouvements sont autant de moyens d inventer les rapports des corps entre eux et avec la mati re rapports pouvant d gager des affects tr s vari s po tique comique ou parfois burlesque Ex TH TRE LA VIGNETTE o DANS LE CADRE DE LA SAISON MONTPELLIER DANSE 2012 2013 mer 30 JAN 20H Pi ce pour sept danseurs et mannequins Le B n fice CONCEPTION CHOR GRAPHIE du doute s empare de la question du groupe et du K sys sia duo Qu elles soient de conflit ou d appartenance les LUMI RE CATY OLIVE da MUSIQUE ORIGINALE ROBIN relations qui les unissent sont interrog es l aune es gt des corps dont la chor graphie de Christian Rizzo COLLABORATION ui i he2. par la jeunesse x Qy lt lt gt ART AI FAT amp N 1 AWI IN D ENI IWANI gt K PIN VIN A AAIFAIAF A LN VUILNUE MISE EN SC NE Antoine WELLENS L Art est pas la Science C est COMPAGNIE PRIMSAUTIER partir de cette double interrogation que la compagnie Primesautier Th tre nous invite observer les rapprochements qui se pro duisent aujourd hui entre les domaines artistiques et scientifiques Observation critique puisque la mise en sc ne d Antoine Wellens travaille tant les lignes de conti a 3 OCT nuit que les points de rupture de ces champs disciplinaires Mais galement observation ludique qui ne sacrifie en rien le 20H30 s E E plaisir du jeu et de la d couverte qu elle soit esth tique ma jeu th matique ou biologique Issus pour une part du d partement 4 d tudes th trales de les membres de ce collectif mont 19H15 pelli rain se sont ainsi immerg s dans le milieu de la recherche universitaire afin de mettre l preuve leurs hypoth ses Et si l art et la science avaient en commun de d voiler un peu de l opacit du monde R coltant et analysant les t moi gnages de chercheurs en sciences l aide du sociologue TARIF UNIQUE 2 Jean Constance et de la dramaturge Marie Reverdy ils s inscrivent avec talent dans le renouveau du th tre
3. pr sent l activit du Th tre la Vignette tre un lieu pour la jeune g n ration tre un lieu de d couvertes th trales Cette saison ces deux principes continuent de nous guider Une nouvelle g n ration prend d sormais sa place sur les plateaux de th tre Elle se forme dans les universit s les coles sup rieures d art dramatique en France et l tranger Nous souhaitons que la Vignette soit le lieu o d couvrir cette effervescence cr ative et le ieu o ce foisonnement trouve les points de rep re et les soutiens qui permettent aux exp riences artistiques de m rir et grandir En d butant la saison avec Open nous vous proposons des spec tacles issus de contextes de fabrication diff rents mais tous port s par des jeunes gens soit en formation soit qui l ont t r cemment Nous souhaitons qu la Vignette cette m me g n ration puisse se retrouver pour changer et interroger les modes d apprentissage du th tre ainsi que rencontrer le public qu elle m rite tre un lieu de d couvertes th trales ne signifie pas que les uvres s y enchainent indistinctement au fil des saisons et s effacent au fur et mesure nouveaut apr s nouveaut Nous souhaitons bien au contraire que la Vignette soit pour le public le lieu d un dialogue privil gi avec les uvres pr sent es Pour cela depuis plusieurs ann es nous essayons de rendre manifeste la fa on dont le th tre peut
4. TH TRE LA VIGNETTE o UNIVERSIT PAUL VAL RY A R OM 9 6 LL a 2 Ce d 1 AA Ve TRAVAIL WWW THEATRELAVIGNETTE FR OCTOBRE NOVEMBRE MER 3 OCT 20H30 JEU 4 OCT 19H15 OPEN L ART EST PAS LA SCIENCE TU 2 MER 10 OCT 20H30 JEU 11 OCT 19H15 OPEN LE REGARD DU SPECTATEUR VEN 12 OCT 20H TABLE OUVERTE N 1 LA FIN DE LA MISE EN SC NE JEU 25 OCT 20H30 VEN 26 OCT 19H15 OPEN LILIOM MAR 30 OCT 20H30 MER 31 OCT 19H15 OPEN UN JEUNE LUN 12 NOV 19H15 CONCERT DE L ONM MAR 13 NOV 19H15 MER 14 NOV 19H15 12 8 LPV PC JEU 22 amp VEN 23 NOV JOURN ES D TUDES DPT TUDES TH TRALES r DECEMBRE JANVIER CALENDRIER VEN 23 NOV 20H TABLE OUVERTE N 2 DE QUOI LE TH TRE DOCUMENTAIRE PREND IL LA PLACE EL MAR 27 NOV 20H30 MER 28 NOV 19H15 CEDRIC ANDRIEUX 12 8 LPV PC JEU 29 NOV 19H30 VEN 30 NOV 19H30 M TURBULENCES M SONORES TU 2 MAR 4 D C 20H30 MER 5 D C 19H15 SHORT HISTORY OF CRYING 12 8 LPV PC MAR 11 D C 19H15 CONCERT DE L OPV CRR TU 2 LUN 14 JAN 20H30 MAR 15 JAN 19H15 SOAPERA 12 8 LPV PC MER 30 JAN 20H LE B N FICE DU DOUTE TARIFS MONTPELLIER DANSE LUN 21 JAN 19H15 CONCERT DE L ONM 7 FEVRIER AVRIL MAI LUN 11 F V 20H30 MAR 12 F V 19H15 EL TIEMPO TODO EN
5. tre travers par des questions qui nous importent aujourd hui C est dans cette optique que nous avons d cid d accueillir cette ann e les tables ouvertes tous pour penser le th tre Les quatre questions qui y seront approfondies peuvent tre autant de pistes pour saisir les agencements les lignes de force les chemins que des sinent les uvres que nous vous invitons venir voir Fr d ric Sacard Directeur du Th tre la Vignette TH TRE LA VIGNETTE o TABLES OUVERTES TOUS POUR PENSER LE TH TRE NOUS AVONS VOULU CETTE ANN E ACCUEILLIR ET VOUS PROPOSER CES TABLES OUVERTES INITI ES LA SAISON DERNI RE PAR LA METTEUR EN SC NE MARIE JOS MALIS ET LA PHILOSOPHE JUDITH BALSO AU TH TRE PARIS VILLETTE L INVITATION DE SON DIRECTEUR PATRICK GUFFLET Tous autour de la table pour cr er ensemble un lieu qui n existe pas et qui manque Un lieu qui soit le lieu d un travail partag port par quiconque s int resse avec ardeur l art du th tre Le sentiment qui nous a incit s former ce projet c est que pour penser ce que fait aujourd hui le th tre les noms et les cat gories font d faut en m me temps que les noms anciens sont entr s en d su tude ou doivent tre s rieusement r examin s Il s agit d analyser l tat des choses de chercher nommer les pistes qui sont prises discerner les voies qui s affirment Il ne s agit pas du tout de s riger en
6. cordes Mon me est triste jusqu la mort AUTOUR DES CONCERTS DE L ONM ERNEST CHAUSSON ET L OPV Quatuor cordes en ut mineur opus 35 L association La Gamme organise des inachev salons de musique autour des concerts programm s au th tre Les rencontres avec le public se d roulent avant chaque concert au bar du th tre Cette jeune association a t cr e par un groupe d tudiants en musicologie l Universit Paul Val ry et a pour but de soutenir et promouvoir les initiatives tudiantes du d partement de musicologie de l universit CESAR FRANCK Quatuor cordes en r majeur L ENSEMBLE VOCAL ET INSTRUMENTAL VOCIS L UNIVERSITE PAUL VALERY flashmobs la fac avec les tudiants Salle P trarque confirmer Li maus d amer poison ou potion premier volet des Carnets de voyages VOIX PLURIELLE Mora Vocis ensemble vocal au f minin continue sa r sidence de 4 ans 2011 2014 l Universit Paul Val ry Montpellier III au sein du laboratoire de recherche CEMM Centre d Etudes M di vales de Montpellier Chercheurs et artistes travaillent ensemble autour du Manuscrit de Chypre ouvrage musical r dig au tournant des xiv et si cles la cour fran aise des Lusignan install e en Chypre Pour la saison 2012 2013 le travail de cr ation s oriente vers un spectacle d doubl les motets et offices Saint Hylar
7. DE LA COM DIE DE SAINT ETIENNE 1 m FT1 FTI e HONOR MISE EN SC NE Robert CANTARELLA mar 30 OCT 20H30 mer 31 19H15 DUR E ENV 1H45 TARIF UNIQUE 2 ATTENTION NOMBREDE PLACES LIMITE RENCONTRE D APRES MER 31 OCT AVEC L QUIPE ARTISTIQUE SALLE DE R P TITION DU TH TRE B T H ENTR E LIBRE Sur une route de campagne un soir d t Un jeune se tue Compos e express ment pour les l ves de L cole de la Com die de Saint tienne la pi ce de Christophe Honor marque un double passage Celui de jeunes acteurs attel s la cr ation d un texte pour leur spectacle de fin d tudes et celui d une jeunesse luttant contre l ennui les fant mes et les destins trac s qui se confronte l exp rience du deuil Attentive la notion de mue aux transformations possibles ou n cessaires la mise en sc ne de Robert Cantarella nous l gue la question suivante comment s inventer nouveau apr s un tel v nement Croisant formes classiques et contemporaines les com diens s engagent avec enthousiasme dans l inven tion d un th tre joyeusement affranchi de l ironie du cynisme et de la critique des mod les pass s Une fa on d cisive mais non moins prometteuse d entrer dans le m tier TEXTE CHRISTOPHE HONOR MISE EN SC NE ROBERT CANTARELLA COLLABORATION LA MISE EN SC NE JULIEN FISERA
8. d une id e et surtout du chemin de son d veloppement C est en jouant avec sa voix que peu peu je me suis pris le dire puis en faire une copie exhaustive Mon m tier de th tre me fait souvent dire un acteur 915 un peu pour voir et particuli rement quand le sens para t bouchonner J ai pens aux exercices de copie si habituels en peinture et j ai entam des ateliers de copie sonore La pratique comme en peinture est jubilatoire pour celui qui fait et pour celui qui re oit Pour Deleuze toute cr ation en son propre domaine pictural scientifique philosophique cin matographique s labore selon une id e et espace temps singuliers Deleuze enseignant multiplie les images de ces espaces temps lors de ses cours travers les diff rentes rubriques et les points abord s Les cours se d veloppent et s agencent partir d une accumulation d carts d intervalles entre une succession une conjonction de rubriques combinant ainsi une gamme d intensit s pour la pens e Une pens e partir de signes d un r gime de signes qu il s agit de capter peu peu au fil des s ances Ces carts produisent des tensions qui alimenteront pour l auditeur des compr hensions retard es Ces effets retard s de la compr hension se r aliseront lors d un cours ou bien lors des s ances suivantes ou bien m me encore justement entre les cours c
9. dans leurs propres mensonges et leurs viles intentions D s lors la com die crite par Marivaux en 1724 renvoie une r alit tr s actuelle o le mat rialisme supplante l tre Nadia Vonderheyden nous livre ici un spectacle aff t comme un rasoir o se lit la fin d un monde qui ressemble un lendemain de bal 1 Alexis une trag die grecque 2 La fausse suivante ou le fourbe puni 3 Cendrillon 4 mer 5 13 MARS AFAIMNPMIII MAI 20H VU EVE Bu K WIN TEXTE ET MISE EN SC NE DE JO L POMMERAT Jo l Pommerat aime actualiser les contes dont il s empare Aujourd hui AU DOMAINE DE il s approprie transforme sublime Cendrillon Une Cendrillon dans un B ZIERS monde de verre de cendres une Cendrillon en deuil de sa m re morte perdue dans l univers color et d brid de sa belle famille Apr s POUR LES ABONN S spectacle on ne regardera plus les f es les princesses les sorci res de LPV la m me mani re leurs tra n es de clich s auront vol en mille clats de joie de lumi res de rires et de vie R SERVATION ET RENSEIGNEMENTS J Y VAIS EN BUS LE TH TRE LA VIGNETTE PROPOSE POUR CES SPECTACLES UN BUS AU D PART DE L UNIVERSIT PAUL VAL RY RENSEIGNEMENTS T L 04 67 14 54 34 ATTENTION R SERVATION OBLIGATOIRE INFORMATIONS PRATIQUES LE BON PLAN CARTE LAISSEZ PASSER D COUVREZ
10. est dire hors la salle de cours en ext riorit par multiplicit s La double multiplicit des points de vue ou points d ou e des auditeurs laquelle s agglom re la multiplicit des r f rences voqu es par Deleuze labore une dialogique circulante un mouve ment dont le trac conceptuel d gage une nonciation et un voir proches du on du il impersonnel Tel concept emprunte une for mule inspir e donc po tique h sitante une tranget d o la compr hension effet retard pour l auditeur L nonciation ainsi formul e se disjoint de la parole prof r e du ma tre et d une appropriation de sens tabli Il s agit bien l de la ligne de fuite d une pens e en devenir Laisser couler une suite de paroles quivaut mur pour Deleuze un mur qu il faut percer ou franchir ou bien renvoie un trou noir EN SAVOIR DELEUZE UNE EXP RIENCE SUR LES COURS d o il faut sortir jaillir C est bien PLUS PAR LA VOIX DE GILLES DELEUZE l autre l auditeur libre le non philosophe l artiste ou l tudiant provenant d une autre discipline par un passage avec autrui son point de vue ou point d ou e que Deleuze exp rimente une sortie de ses probl mes de penseur lors de ses cours Vincennes Paris 8 pour sortir du solipsisme du scribe du penseur Entre le philosophe les auditeurs et la polyphonie des r f rences invoqu es les id es cheminent et le c
11. galement chor graphe elle privil gie la forme du th tre documentaire tout en cultivant ses relations avec la danse la culture pop et les arts plastiques Ses uvres les plus r centes Shame 2006 Books Once Read Make a Good Bullet Proofing 2007 Will You Ever Be Happy Again 2009 reposent toutes sur le principe du montage au moyen duquel elle confronte t moignages personnels et r cits historiques officiels LOGE DES LARMES Qui fera l histoire des larmes Dans quelles soci t s dans quel temps a t on pleur Depuis quand les hommes et non les femmes ne pleurent ils plus Pourquoi la sensibilit est elle un certain moment retourn e en sensiblerie Les images la virilit sont mouvantes les Grecs les gens du si cle pleuraient beaucoup au th tre Saint Louis au dire de Michelet souffrait de n avoir pas re u le don des pleurs une fois qu il sentit les larmes couler doucement sur sa figure elles lui sembl rent si savoureuses et tr s douces non pas seulement au c ur mais la bouche De m me en 1199 un jeune moine se mit en route vers une abbaye de Cisterciennes dans le Brabant pour obtenir par leurs pri res le don des larmes Peut tre pleurer est il trop gros peut tre ne faut il pas renvoyer tous les pleurs une m me signification peut tre il y a t il dans le m me amoureux plusieurs sujets qui s engagent dans des mo
12. inscrit dans le renouveau du th tre et du cin ma argentin o s entrelacent temps du d racinement de la r ve rie et de l initiative TEXTE ET MISE EN SC NE ROMINA PAULA LIBREMENT INSPIR DE LA M NAGERIE DE VERRE DE TENNESSEE WILLIAMS AVEC PILAR GAMBOA ANTONIA ESTEBAN BIGLIARDI LORENZO SUSANA PAMP N RSULA ESTEBAN LAMOTHE MAXIMILIANO ESPACE ALICIA LELOUTRE ET MAT AS SEND N LUMI RE MAT AS SEND N MUSIQUE MARCO ANTONIO SOLIS SI NO TE HUBIERAS IDO CHAVELA VARGAS RATA BLANCA LA LEYENDA DEL HADA Y EL MAGO SPECTACLE SURTITR EN FRAN AIS lun 11 F V 20H30 mar 12 F V 19H15 DUR E 1H30 CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE EN SAVOIR PLUS ENTRETIEN AVEC ROMINA PAULA Propos recueillis et traduits par Christilla Vasserot pour le Festival d Automne Paris 2011 Christilla Vasserot Pourquoi avez vous d cid d crire une nouvelle version de la pi ce de Tennessee Williams La M nagerie de verre Romina j ai travaill sur La M nagerie de verre quand je me suis pr sent e l cole d art dramatique de Buenos Aires Depuis c est un texte qui me fascine Je r fl chissais la mise en sc ne d une nouvelle pi ce et j ai repens La M nagerie de verre Mais les droits sont chers alors j ai crit ma propre pi ce qui dialogue avec celle de Tennessee Williams El
13. inscrivant dans une d marche d apprentissage de formation et de recherche m me si les contextes qui pr valent aux r alisations des tudiants sont diff rents Vous pourrez ainsi d couvrir les spectacles issus des ateliers Travaux Pratiques propos s par le Th tre la Vignette tous les tudiants lire en dessous Vous pourrez galement voir les r alisations issues du d partement d tudes th trales les masters pratiques ainsi que le spectacle encadr par les enseignants du d partement avec tous les tudiants de Licence 3 ATELIERS DE PRATIQUE POUR TOUS LES TUDIANTS LES ATELIERS TRAVAUX PRATIQUES DU TH TRE LA VIGNETTE Depuis huit ann es maintenant le Th tre la Vignette propose un cadre pour tous les tudiants d sirant faire du th tre Pens en compl mentarit des autres possibilit s de pratique th trale sur la ville et le campus Ce cadre intitul Travaux Pratiques permet aux tudiants quels que soient leur cursus et leur universit de rattachement s engager dans une aventure th trale qui soit une v ritable exp rience formatrice Destin aux tudiants motiv s et disponibles ce programme leur donne l occasion de se rencontrer en m me temps que de se mesurer leur d sir de th tre Les ateliers sont dirig s par la metteur en sc ne Marie Jos Malis E et la philosophe Judith Balso ail LABORATOIRE DE PRATIQUES CONTEMPORAINES Le la
14. parler pour elle m me sans forc ment n cessiter un code de passage TH TRE LA VIGNETTE o G Est ce que l id e serait d changer ces mat riaux de les faire servir en m me temps d l ments sc niques d l ments picturaux et de d clencheurs de mouvements M Oui cela me semble juste il y a une forme d identification de la danse ces mat riaux mais les danseurs leur donnent une dimension suppl mentaire Ils permettent que les mat riaux soient encore mieux per us et soient per us comme des extensions du corps Il y a un rapport tr s fort au toucher dans ce travail pas seulement des danseurs entre eux mais aussi dans leur contact physique avec des mati res en mouvement G Comment allez vous traiter la question de la dur e dur e de l uvre dur e de la pi ce En quel point s entrecroisent les temporalit s sp cifiques de la peinture et de la danse Dominique Figarella Tous les moments d laboration d un tableau se superposent comme un mille feuille transparent de sorte que toutes les temporalit s du processus peuvent tre saisies ensemble sur une surface en un seul instant perceptif Chaque nouveau geste qu un danseur inscrit sur la sc ne porte en lui la m moire de ce qui s y est d pos auparavant s appuie en quelque sorte sur ce d p t Je crois que c est sur cette s dimentation que nous avons fond une temporalit commune nos deux pratiques
15. plastiques Dans le sillage des Ballets russes ou plus r cemment de Robert Raus chenberg et Merce Cunningham Soap ra conjugue art chor graphique et pictural Mais rebours des relations traditionnelles entre danse et peinture o le peintre demeure l initiative d un d cor ver tical souvent rel gu aux confins du plateau la collaboration de Mathilde Monnier et Dominique Figarella transforme la sc ne en un laboratoire de travail commun Pour autant la forme qu ils nous proposent n en respecte pas moins la pr cision et donc les diff rences des deux disciplines Aux prises avec une mati re monde qui se d ploie dans l espace les danseurs plasticiens sont contraints laborer un corps dansant dont les mouvements d coupent une myriade de sculptures ph m res Pi ce visuelle d une beaut saisissante Soap ra puise dans les forces les plus novatrices de l art contemporain gr ce auxquelles la sc ne s enrichit d un dialogue v ritable CONCEPTION MATHILDE MONNIER amp DOMINIQUE FIGARELLA CHOR GRAPHIE MATHILDE MONNIER ART VISUEL DOMINIQUE FIGARELLA DANSE YOANN DEMICHELIS THIAGO GRANATO I FANG LIN JONATHAN PRANLAS COLLABORATION SC NIQUE ANNIE TOLLETER SON OLIVIER RENOUF LUMI RE ERIC WURTZ R ALISATION DES COSTUMES LAURENCE ALQUIER COPRODUCTION FESTIVAL MONTPELLIER DANSE 2010 LES SPECTACLES VIVANTS CENTRE POMPIDOU FESTIVAL D AUTOMNE PA
16. pr existe Ma pr occupation est de mettre en sc ne leurs nergies Les corps sont d sormais livr s eux m mes et doivent se confronter au vide qui les enveloppe De l abstraction du mouvement adviennent des situations et des espaces Le b n fice du doute n est pas pour autant un spectacle sans sc nographie un d cor invisible s invente travers les corps la lumi re et la musique Leurs interactions produisent des vibrations Des trajectoires fictionnelles TH TRE LA VIGNETTE o prennent peu peu corps La musique lectronique compos e par Scanner trace des incises dramaturgiques comme la lame de cutter dans les toiles de Lucio Fontana Sol phosphorescent Sans d cor tangible le mouvement des danseurs doit assurer ses propres fondations L nergie qu ils lib rent constitue l armature de toutes leurs actions me semble important de mat rialiser d une mani re ou d une autre ce rapport la production d nergie la d pense comme dirait Bataille J imagine qu un moment du spectacle le sol pourrait ainsi devenir phosphorescent Cette piphanie lumineuse restituerait toute l nergie emmagasin e dans le sol Quelque chose d immanent et de tellurique Le danseur et son double Je me m fie de ma propre capacit fa onner des images sc niques L image ne doit en effet jamais se substituer la pr sence des corps sur sc ne Leur magn tisme doit rester intact En int
17. su CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE lt TH TRE LA VIGNETTE o Robert Cantarella Passer par la voix est un des acc s aux sens et la sensualit incarn s de fa on provisoire passag re pendant la dur e r elle d un change de cours La th tralit est r duite son minimum Je suis assis des oreillettes de petits formats me font entendre la voix de Deleuze je redis ce que j entends au plus pr s de la voix d origine en refaisant les inflexions les suspens et les interventions Chaque cours est de plus de deux heures J ai d abord cout puis j ai voulu le faire passer par un corps le mien pour rep rer les effets physiques d une copie sonore Gilles Deleuze lui m me construit sa s ance partir d un cours pr par et improvise au contact des tudiants Le rythme la fr quence le battement des id es en train de constituer par la voix s entend et se ressent Je copie pas les attitudes ou bien une mani re d tre au contraire le texte traverse le passeur qui le retransmet avec la r alit de son corps et du grain de sa voix dans une proximit qui elle peut rappeler les regroupements des cours d origine Je n ai pas assist ces cours J ai comme beaucoup d couvert d abord l criture puis la voix de Deleuze dans ce sens l La voix comme moyen de transport m a souvent facilit la compr hension dirai justement la sensation
18. verser CONCEPTION TEXTE DIRECTION YEU SANJA MITROVI DRAMATURGIE FELIX RITTER MARIJA KARAKLAJI SC NOGRAPHIE LAURENT LIEFOOGHE R ALISATION DOUWE HIBMA MUSIQUE EVELIEN VAN BROEK VLADIMIR RAKI LUMI RES KATINKA MARAC VID O JANNEKE KUPFER CONSEIL ARTISTIQUE VLADIMIR TUPANJAC CAM RA MARKO OJMENOV NADJA LEUBA ASSISTANT GUILIO D ANNA AYA VAN DEN HEUVEL ARAD RADUCTION ANGLAISE MITROVI RADUCTION N ERLANDAISE SARAH VAN LAMSWEERDE TECHNICIENS PAUL SCHIMMEL MANAGER ALEXANDER CHU z us PRODUCTION STAND UP TALL PRODUCTIONS CO PRODUCTION HETVEEM THEATER AMSTERDAM CENTER FOR CULTURAL DECONTAMINATION BELGRADE A SHORT HISTORY OF CRYING IS FINANCIALLY SUPPORTED BY EUROPEAN CULTURAL FOUNDATION FONDS PODIUMKUNSTEN NEDERLAND AMSTERDAMS FOND VOOR DE KUNST SNS REAAL FONDS VSB FONDS SPECTACLE SURTITR EN FRAN AIS mar 4 DEC 20H3 mer 0 5 D C 19H1 DUR E 1H CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE 5 onda EN SAVOIR PLUS SANJA MITROVI N e en Serbie Sanja Mitrovi vit et travaille Amsterdam depuis 2001 o elle dirige la Stand Up Tall Productions Dipl m e en langue et litt rature japonaises de la Facult de Philologie de l Universit de Belgrade elle tudie l Amsterdam School of Arts jusqu en 2005 Performeuse metteur en sc ne mais
19. A VIGNETTE ROUTE DE MENDE 34199 MONTPELLIER CEDEX 5 T 33 0 467 145 434 ADMINISTRATION T 33 0 467 145 598 BILLETTERIE 33 0 467 145 597 WWW THEATRELAVIGNETTE FR F 5 N S LETTRES LANGUES j LA UNIVERSIT j PAUL VAL RY MONTPELLIER 3 L k k F L A D Ta nt LA H rautt 1 Conseil G n ral 12151 1 R gion OR gt Languedoc 2 Roussillon f www llogirard com
20. AN RIZZO N en 1965 Cannes Christian Rizzo fait ses d buts artistiques Toulouse o il monte un groupe de rock et cr e une marque de v tements avant de se former aux arts plastiques la villa Arson Nice et de bifurquer vers la danse de fa on inattendue Dans les ann es 1990 il est interpr te aupr s de nombreux chor graphes contemporains pour lesquels il signe parfois des bandes sons ou la cr ation des costumes Ainsi on a pu le voir chez Mathilde Monnier Herv Robbe Mark Tompkins Georges Appaix puis rejoindre d autres d marches artistiques comme celles de Vera Mantero Emmanuelle Huynh Rachid Ouramdane En 1996 il fonde l association fragile o il pr sente performances objets dansants et pi ces solos Depuis plus d une trentaine de productions ont vu le jour Christian Rizzo enseigne r guli rement dans des coles d art en France et l tranger ainsi que dans des structures d di es la danse contemporaine CHRISTIAN RIZZO PROPOS DU BENEFICE DU DOUTE Propos recueillis par St phane Malfettes le 26 octobre 2011 D cor invisible Contrairement mes pr c dents spectacles le point de d part du B n fice du doute n est sc nographique Autrement dit les danseurs n habitent pas un environnement fictionnel pr con u comme c tait par exemple le cas dans l oubli toucher du bois 2010 Je ne souhaite plus les faire voluer dans un cadre qui leur
21. ARTISTIQUE SOPHIE LALY F d ploie sans ostentation toute la charge motion nelle Attentif aux micro v nements aux jeux de PRODUCTION ADMINISTRATION CATHERINE MENERET ET a la pesanteur ainsi qu au magn tisme des nergies en pr sence l artiste travaille la forme du couple et de l unisson sur fond hypnotique de la musique concr te sign e par le compositeur et plasticien Robin Rimbaud alias Scanner L intensit des lumi res la texture enveloppante des nappes 50 nores et la condensation des mouvements sculptent l espace o se combinent diverses mani res d tre ensemble mais peut tre aussi diff rentes tenta tives de tromper la solitude C est pourquoi le duo est toujours envisag au regard de la communaut et la communaut vis vis du duo qu elle observe fabrique et interpelle Comment un duo r siste face au groupe Dans le groupe tout comme dans le duo l autre peut il tre un double Il y a t il une n ces sit d tre deux plusieurs Telles sont les inter rogations que nous l gue l affirmation b n fique du doute DOMINIQUE GRIMONPREZ DANSEUSES JULIE GUIBERT I FANG LIN LOLA RUBIO DANSEURS PHILIPPE CHOSSON KEREM GELEBEK CHRISTOPHE IVES YOANN DEMICHELIS CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE NOMBRE DE PLACES LIMIT AGORA 11 R DUIT 16 PLEIN 20 R SERVATIONS amp INFORMATIONS WWW MONTPELLIERDANSE COM EN SAVOIR PLUS CHRISTI
22. CEMENT 0 La mise en place du projet du th tre est assur e par une quipe sp cialement recrut e par l Universit L QUIPE DU TH TRE LA VIGNETTE Fr d ric Sacard directeur Nicolas Dubourg administrateur Herv Duvel r gisseur g n ral Denise Oliver Fierro actions de m diation et communication presse R daction des textes du programme No mie Charri Remerciements Marie Rabineau et Patrick Valenza pour l entretien et les personnes dans les diff rents services de l universit qui concourent la r ussite de ce projet design graphique Florence Girard Imprimerie Pure Impression Cr dits photos couverture et livret photo deniseoliverfierro OPEN L art n est pas la science Liza Mihaklchuck OPEN Un jeune se tue Jean Louis Fernandez Faire le Gilles DR C dric Andrieux Herman Sorgeloos et Marco Caselli Nirmal A short history of crying standuptallproductions Soap ra Marc Coudrais Le b n fice du doute Marc Domage El tiempo todo entero Giovanni Cittadini Cesi M d e restitution Marc Ginot Le Th tre la Vignette est un service de l Universit Paul Val ry Montpellier III Il est subventionn par une aide de la Direction R gionale des Affaires Culturelles Languedoc Roussillon du Conseil R gional Languedoc Roussillon du Conseil G n ral de l H rault et de la Ville de Montpellier Il b n ficie du concours de l Office Nationale de Diffusion Artistique et de R s
23. NETTE o TARIFS PARTICULIERS Le PASS CULTURE est r serv aux tudiants g s de 30 ans maximum valable dans diff rentes structures adh rentes Il co te 9 et permet d acheter l avance des places de spectacles des prix pr f rentiels Renseignements www crous montpellier fr T l 04 67 41 50 96 La Vignette adh re au CLUB INTER ENTREPRISE Les salari s des entreprises adh rentes ce comit d entreprise b n ficient du tarif r duit de 8 Renseignements aupr s du Cie montpellier www cie montpellier com BAR DE LA VIGNETTE Un bar vous accueille 1h avant et 1h apr s chaque repr sentation et propose boissons et restauration l g re EN RELATION AVEC LE PUBLIC RENCONTRES AUTOUR DES SPECTACLES A l issue des spectacles nous proposons au public pr sent de rencontrer les artistes autour d un verre dans l espace du bar du th tre LES RENCONTRES D APR S Les lendemains de spectacle nous organisons des rencontres anim es 47 par des intervenants en pr sence des quipes artistiques Renseignement theatre univ montp3 fr ou par t l phone 04 67 14 54 34 LA LETTRE D INFORMATION DE LA VIGNETTE Pour la recevoir dans votre bo te email veuillez nous communiquer votre adresse lectronique en nous crivant theatre univ montp3 fr ou en vous inscrivant via notre formulaire de contact sur notre site internet www theatrelavignette fr 0 QUIPE FINAN
24. OV 20H LA CIGALI RE S RIGNAN TARIF PR F RENTIEL POUR LES ABONN S LPV Sur ial LEGPOUR NOS ABONN S LAISSEZ PASSER VIGNETTE 0 NOUS PROPOSONS AUX D TENTEURS DE LA CARTE LPV TROIS SORTIES CHEZ NOS PARTENAIRES L OCCASION DES SPECTACLES SUIVANTS TH TRE D ARLES Al FVIA NAIF F IEE IHF V IA O W U L MISE EN SC NE ENRICO CASAGRANDE ET DANIELA NICOL COMPAGNIE MOTUS Le 6 d cembre 2008 Alexandros Grigopoulos Alexis est tu par balle Ath nes par la police Il avait quinze ans Dans un contexte social et politique d j tendu c est l tincelle qui d clenche une s rie d meutes sans pr c dent en Gr ce Alexis devient d s lors l ic ne d une jeunesse indign e la figure de la r volte face la corruption et l impuissance des politiques Sur les traces d Antigone une autre figure grecque de l indignation Enrico Casagrande et Daniela Nicol reviennent sur la trag die d Alexis pour cr er un spectacle d une rare incandescence poli tique et po tique TH TRE SORTIEOUEST f PAIIAAT MHAI LA FIIIIF SF PIINI INVUUL VU I VUNUE UINI DE MARIVAUX MISE EN SC NE NADIA VONDERHEYDEN La sc ne est en province S duction argent pouvoir travestissement sont au c ur des d bats Ici les personnages se perdent
25. RIS K NSTLERHAUS MOUSONTURM FRANKFURT TANZLABOR 21 CENTRE CHOR GRAPHIQUE NATIONAL DE MONTPELLIER LANGUEDOC ROUSSILLON UVRE DE DOMINIQUE FIGARELLA R ALIS E DANS LE CADRE DE LA COMMANDE PUBLIQUE DU MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION DIRECTION G N RALE DE LA CR ATION ARTISTIQUE DIRECTION R GIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DU LANGUEDOC ROUSSILLON lun 14 JAN 20H30 mar 15 JAN 19H15 DUR E 50MN CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE EN SAVOIR PLUS ENTRETIEN AVEC MATHILDE MONNIER ET DOMINIQUE FIGARELLA Propos recueillis par Gilles Amalvi pour le Festival d Automne Paris Gilles Amalvi Est ce que cette pi ce essaie de penser ensemble le geste celui du peintre et celui du danseur et la pr sence visuelle de la peinture sur sc ne Mathilde Monnier Ce qui serait en commun dans notre rapport au geste est plus li la dramaturgie du geste Par exemple qui m int resse dans le processus des r p titions c est de mettre en place des strat gies de travail cr ant une forme de m moire du geste ou du mouvement qui s inscrit bien s r dans le corps du danseur C est ma m thode de travail les danseurs n apprennent pas une chor graphie que je leur transmets mais ils pratiquent chaque jour un ensemble de propositions et de mouvements avec des consignes tr s pr cises Cette pratique devient une forme d criture sur le temps Elle s
26. SC NOGRAPHIE JACQUES MOLLON SONS MUSIQUES ALEXANDRE MEYER AVEC LA COMPLICIT DU R GISSEUR SON FABRICE DREVET LUMI RE KATELL DJIAN AVEC LA COMPLICIT DU R GISSEUR G N RAL CHAZALON COSTUMES OURIA DAHMANI KHOUHLI R GIE PLATEAU FRAN OIS GESTION DES ACCESSOIRES HUBERT BLANCHET ATELIERS DE D CORS ET DE COSTUMES LA COM DIE DE SAINT TIENNE PRODUCTION KARINE BRANCHELOT ASSIST E PAR SABRINA FUCHS RESPONSABLE DES TUDES FABIEN SPILLMANN AVEC LES L VES DE 3 ANN E PROMOTION X DE L COLE DE LA COM DIE DE SAINT TIENNE KATELL DAUNIS GA LLE CL MENTINE DESGRANGES AMANDINE KATHLEEN DOL LAURA ARTHUR FOURCADE QUENTIN FRAN OIS GORRISSEN BENJAMIN MAUD LEFEBVRE YOHANNA LUCILE PAYSANT ALICE REN TURQUOIS THIERRY B ATRICE VENET ARIANE PRODUCTION L COLE DE LA COM DIE DE SAINT TIENNE LA COM DIE DE SAINT TIENNE DRAC MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION R GION RH NE ALPES VILLE DE SAINT TIENNE LA COMPAGNIE R amp C UN JEUNE SE TUE EST LE R SULTAT D UNE COMMANDE FAITE L AUTEUR PAR L COLE DE LA COM DIE DE SAINT TIENNE COLE SUP RIEURE D ART DRAMATIQUE L OCCASION DE SES TRENTE ANN ES D EXISTENCE IL INAUGURE UNE NOUVELLE POLITIQUE DE COMMANDE D CRITURES POUR LES SPECTACLES DE SORTIE DE SES L VES UN JEUNE SE TUE EST PUBLI PAR ACTES SUD PAPIERS TH TRE LA VIGNETTE o L imita
27. TARIF UNIQUE 2 MUSIQUE DE CHAMBRE Michel Rayni fl te Cyrille Tricoire violoncelle Sophie Grattard piano MUSIQUE DE CHAMBRE Aude Perin Dureau violon Florentza Nicola alto Pia Segersatm violoncelle Sophie Grattard piano ZOLTAN KODALY Trois Pr ludes Chorals 1924 arrangements de pi ces d orgue de Jean S bastien Bach pour violoncelle et piano Ach was ist doch unser Leben BWV 743 Vater unser im Himmelreich BWV 762 36 PHILIPPE HERSANT Trio pour violon violoncelle et piano Variations sur la sonnerie de Sainte Genevi ve du Mont de Marin Marais 1998 Christus der uns selig macht BWV 747 Trio pour violon alto et violoncelle Cloud Trio JEAN SEBASTIEN BACH Transcription du clavier bien temp r livre 1 ARVO PART N 8 BWV 853 pour violoncelle et piano Fratres version pour alto et piano 1977 Pr lude et Fugue en r mineur ASTOR PIAZZOLLA L Histoire du Tango pour fl te et piano Bordel 1900 Caf 1930 Night club 1960 Concert d aujourd hui LEIF SEGERSTAM Quatuor pour violon alto violoncelle et piano 1976 Visions of inner time cr ation fran aise LES CONCERTS DE L ORCHESTRE DE L UNIVERSITE PAUL VALERY ET DU CONSERVATOIRE RAYONNEMENT REGIONAL TARIF UNIQUE 2 so MUSIQUE DE CHAMBRE Quatuor Moli re Julie Arnulfo Ludovic Nicot violon Eric Rouget alto Laurence Allalah violoncelle GUILLAUME LEKEU Molto Adagio pour quatuor
28. TERO 12 8 LPV PC F VRIER RETOUR DE LA FABLE ET NOUVELLES NARRATIVIT S BL 3 VEN 15 F V 20H TABLE OUVERTE N 3 LA FONCTION DU THEATRE EL a LUN 4 MARS 19H15 CONCERT DE L ONM TU 2 VEN 8 MARS 20H TABLE OUVERTE N 4 TOUTE QUESTION M RITE D TRE POS E LE NATURALISME EL MER 27 MARS 20H30 JEU 28 MARS 19H15 M D E RESTITUTION 12 8 LPV PC AVRIL MAI I LEHRST CK PIECES D APPRENTISSAGE 2013 TU 2 TU TARIF UNIQUE EL ENTR E LIBRE LPV LAISSEZ PASSER VIGNETTE PC PASS CULTURE CODE E J a LA 1 Le La ia sn gi La saison derni re le Th tre la Vignette a connu un beau succ s Une fr quentation record pour les spectacles a t enregistr e De nombreuses collaborations tant avec les institutions culturelles du territoire qu avec les formations et les centres de recherche de l Universit ont t tablies Les tudiants ont pu mener diverses r alisations dont la qualit est salu e par tous Ces r sultats qui sont aujourd hui manifestes sont le fruit de plusieurs ann es de travail et d engagement L quipe de la Vignette a su faire de ce Th tre un lieu qui a aujourd hui toute sa place dans le paysage culturel r gional et hexagonal L activit qui s y d veloppe au niveau de la formation de la recherche de la cr ation et de la diffusion d
29. TOUS LES SPECTACLES DU TH TRE LA VIGNETTE POUR Les tudiants les moins de 25 ans les demandeurs d emploi et les intermittents Les enseignants et le personnel de l Universit Paul Val ry Tarif normal Modalit s de la carte LPV La carte LPV est strictement nominative et donne acc s tous les spectacles de la saison dans la limite des places disponibles La r servation est fortement conseill e TARIFS 12 Tarif normal 8 Tarif r duit tudiants moins de 25 ans demandeurs d emploi professionnels du spectacle 2 Tarif unique concerts de l ONM festival OPEN et Lehrst ck pi ces d apprentissage BILLETTERIE T l 04 67 14 55 98 du lundi au vendredi de 14h 18h Vous pouvez acheter vos places Par Internet www theatrelavignette fr Sur place aux heures d ouverture de la billetterie Permanences de vente du lundi au vendredi de 14h 18h Le soir des repr sentations la billetterie 1h avant le d but du spectacle Mode de r glement carte bleue carte mon o esp ces et ch ques Heure d arriv e conseill e Le placement tant libre il vous est conseill de venir dans la mesure du possible environ 30 mn avant le d but du spectacle Les r servations non r gl es sont maintenues jusqu 15 mn avant le d but des repr sentations au del elles ne sont plus garanties Les spectacles commencent l heure TH TRE LA VIG
30. a tresse H las que ne puis je mourir Pour coucher dans un autre lit Il a pous la fille de ce pays Elle l infortun e et l outrag e Invoque grands cris les serments la saintet des mains unies Prend t moin la foi jur e et montre comment son mari la r compense J ai re u malheureuse j ai re u le coup Elle reste tendue refusant de manger Et j ai de quoi g mir toute livr e la douleur Et consum e par d ternelles larmes Depuis le jour o elle apprit qu elle tait rejet e La vue de ses enfants l irrite bien loin de l apaiser Son coeur est violent et ne supporte rien Enfants maudits D une m re qui n est plus rien que haine Puissiez vous p rir avec votre p re Et toute la maison s crouler douleur Que la foudre du ciel me traverse la t te quoi bon vivre encore Las las que la mort me d livre D une vie qui m est odieuse Justice auguste Voyez ce que je souffre apr s les grands serments Qui m avaient attach celui que je maudis Je voudrais de mes yeux le voir avec sa jeune femme Ecras s sous leur demeure d truite Quelle injure ils osent me faire et tout imm rit e 0 mon p re patrie dont je me suis d poss d e Honteusement apr s avoir tu mon propre fr re Julien Guill M d e restitution LA PROGRAMMATION MUSICALE 0 LES CONCERTS DE ORCHESTRE NATIONAL DE MONTPELLIER LANGUEDOC ROUSSILLON
31. a danse Brest Il fait ses tudes au Conservatoire National Sup rieur de Musique et de Danse de Paris 1993 1997 Il est engag dans la compagnie de Jennifer M ller New York en 1997 De 1999 2007 il fait partie de la compagnie de Merce Cunningham Il danse galement pour RoseAnne Spradlin Chantal Yzermans et fait partie du cast new yorkais de Mauvais Genre d Alain Buffard De 2007 2010 il est au Ballet de l Op ra national de Lyon LE PIED DE LA LETTRE Il y avait l art de la danse mettant en jeu le corps et ses signes le rythme le battement le souffle l air qui se fabrique au moment de l criture du plateau et voil que J r me Bel arrive en sc ne pour nous en d crire l alphabet J r me aborde la sc ne non pas pour r gler des comptes pas pour envoyer un message ou faire comprendre une situation ext rieure la sc ne pas pour divertir avec des images tonnantes ou pour faire ressurgir du pass une uvre oubli e mais pour d crire la sc ne en faire l essai avec nous en m me temps que nous dans le m me espace que nous D crire est un acte de d montage d une fiction d une part et un acte de construction d autre chose d autre part D crire c est dire d monter l criture qui fait para tre l acte naturel comme celui par exemple de danser devant d autres dans un espace clair sur une musique alors que ces autres dans le noir observent la partie lumineus
32. affine au fil des jours et finit par cr er une base commune et surtout un socle m morial qui va devenir la composition du spectacle Donc tout se fait un peu comme sur un tableau o tout est recouvert comme un palimpseste de gestes de m moire de superpositions de m moire corporelle et kinesth sique 2011 G Qu est ce qui dans vos pratiques respectives vous a paru entrer en dialogue ouvrir la possibilit d une cr ation conjointe Comment ce dialogue s est effectu autour de la pi ce MM La premi re chose a t l chelle de grandeur et la fa on dont Dominique per oit ses formats pour moi ce ne sont pas seulement des tableaux mais aussi des surfaces de projection sensibles dans lesquelles le spectateur peut se perdre avoir des lectures tr s diff rentes en fonction d o il regarde le tableau Beaucoup d autres l ments m ont int ress l int gration du geste du peintre par la photo le rapport l objet inscrit dans la surface et surtout le choix de certains mat riaux chewing gum transparence plumes t ches Certains de ces mat riaux faisaient pour moi r f rence des processus inconscients li s au mouvement comme l lan le jaillissement l clat l explosion l nergie la t che Une autre chose qui plu c est que c est une peinture la fois ludique joyeuse et pop qui permet un acc s tr s ouvert au public Une peinture intelligente mais qui peut aussi
33. boratoire de pratiques contemporaines cependant labopc pourra avoir lieu sur un est un atelier de recherche sur les pratiques autre site selon les choix de l intervenant actuelles en danse sc nographie ou espace Cet atelier de 2h est hebdomadaire le jeudi de repr sentation et autres critures soir 19h30 Il s adresse aux tudiants de Labopc est dirig par Patrice Barth s et aux tudiants de Montpellier III chor graphe artiste en r sidence l cole Labopc une capacit d accueil de vingt Nationale Sup rieure d Architecture de personnes environ La pratique pourra tre Montpellier Le Th tre la Vignette accueille encadr e par des artistes invit s selon les l atelier au maximum de ses possibilit s choix et les opportunit s du chor graphe RENCONTRES RECHERCHE LE TH TRE LA VIGNETTE EST UN LIEU DE SYNERGIE DANS LEQUEL UNIVERSITAIRES PRATICIENS DE LA SCENE ET PENSEURS D AUJOURD HUI D LIVRENT CONFRONTENT LEURS REFLEXIONS EN COMMUN RENCONTRES D APR S ENTR E LIBRE Les lendemains de spectacle nous organisons des rencontres anim es par des intervenants en pr sence des quipes artistiques OCTOBRE Rencontre le mercreci 31 octobre autour de Un jeune se tue de Christophe Honor mise en sc ne Robert Cantarella OCTOBRE D CEMBRE LES SC NES DU SOUVENIR Ces quatre rencontres C line Massol Le Regard du spectateur Robert Cantarella Faire le G
34. comme on dit dans le milieu de l emploi Et toute histoire trouvant en nous des points de tangente et des horizons oppos s nous partons en excursion avec l interpr te J r me Bel invente l art du r cit dans Toute m moire se fait par bouff es et remont es m morielles L interpr te joue pour nous nous montre ou nous laisse voir L espace et le temps de l exposition sur le plateau de th tre respectent le d roulement de l explication La distance entre la salle et la sc ne se module au gr du r cit dans Le corps pour J r me Bel est le sujet de la confrontation avec le public le corps sous toutes ses coutures Un corps qui se vide de ses possibles l gal de la d couverte des potentialit s que fait le solitaire en tat de d sengagement militant en tat de faiblesse extr me en tat d enfant de l art J r me Bel n a pas besoin de nous signaler de nous signifier que l autre c est presque moi puisque l autre sur sc ne nous dit je suis moi un point c est tout Rien me s pare de vous hormis la position et c est important Vous avez pay vous vous attendez quelque chose j ai r p t et je dois me tenir face de vous Une fois cette mise au point faite la lumi re est plut t sur sc ne la bo te noire est neutre dans la mesure des conventions occidentales le prix est fix par l institution qui accueille public et spectacle mon histoire me
35. critiques ou tribunes des spectacles que chacun aura vu aim d test ou estim tout ce que chacun consid rera comme digne d int r t ou de connaissance pour l art du th tre sera convoqu pour ouvrir une question proposer une nomination fonder une argumentation Nous voudrions que ce lieu de travail soit un lieu dans lequel on s arr te lieu de paix parce que construit pour le travail la pens e et qui puisse organiser un temps en suspens pr parant un avenir Quatre rendez vous sur la saison un vendredi de 20h 23h avec pause pour grignoter pour r fl chir ensemble sur le th tre La s ance commencera par une expos pr liminaire de Marie Jos Malis ou de Judith Balso qui tentera de formuler des hypoth ses partir de la question propos e Un travail de r flexion et de d bat se poursuivra avec l ensemble des personnes pr sentes VEN 12 OCT LA FIN DE LA MISE EN SC NE VEN 23 NOV DE QUOI LE TH TRE DOCUMENTAIRE PREND IL LA PLACE VEN 15 F V LA FONCTION DU TH TRE VEN 8 MARS TOUTE QUESTION M RITE D TRE POS E LE NATURALISME Renseignements theatre univ montp3 fr ou par T 33 0 467 145 434 gt 0 OPEN FESTIVAL DE LA JEUNE CR ATION TH TRALE 0 DU 3 AU 25 OCT T moin d une th tralit qui se cherche et s invente sous nos yeux le festival Open s ouvre comme chaque ann e aux cr ations joyeusement port es
36. des voisins mais diff rents de pleurer Quel est ce moi qui a les larmes aux yeux Quel est cet autre qui telle journ e fut bord des larmes Qui suis je TH TRE LA VIGNETTE o moi qui pleure toutes les larmes de mon corps Ou verse mon r veil un torrent de larmes Si j ai tant de mani res de pleurer c est peut tre que lorsque je pleure je m adresse toujours quelqu un et que le destinataire de mes larmes n est pas toujours le m me Ce peut tre et c est commun ment l autre que l on contraint ainsi assumer sa commis ration ou son insensibilit mais ce peut tre aussi moi m me je me fais pleurer pour me prouver que ma douleur n est pas une illusion les larmes sont des signes non des expressions Par mes larmes je raconte une histoire je produis un mythe de la douleur et d s lors je m en je puis vivre avec elle parce que en pleurant je me donne un interlocuteur emphatique qui recueille le plus vrai des messages celui de mon corps non celui de ma langue Les paroles que sont elles Une larme en dira plus Roland Barthes loge des larmes in Fragments d un discours amoureux Paris Seuil 1977 p 214 215 L EXPRESSION OBLIGATOIRE DES SENTIMENTS Ce ne sont pas seulement des pleurs mais toutes sortes d expressions orales des sentiments qui sont essentiellement non pas des ph nom nes exclusivement psycholog
37. documentaire CR ATION MISE EN SC NE ANTOINE WELLENS ASSISTANT LA MISE EN SC NE TH ORIE JEAN CONSTANCE SOCIOLOGUE DRAMATURGIE TH ORIE DE L ART MARIE REVERDY AVEC AMARINE BRUNET CAMILLE DALOZ STEFAN DELON JULIE MINCK VIRGILE SIMON JEAN CHRISTOPHE VERMOT GAUCHY PRODUCTION PRIMESAUTIER TH TRE SOUTIENS CO PRODUCTION AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE UNIVERSIT MONTPELLIER 2 ET LE SOUTIEN DE L UNIVERSIT D AVIGNON PARTENARIATS LYC E FR D RIC BAZILLE CROUS DE MONTPELLIER L UM3 LA BAIGNOIRE FESTIVAL HYBRIDES 4 AVEC L AIDE DE LA DRAC LANGUEDOC ROUSSILLON AIDE AUX ACTIONS GRAVITATIONNELLES R GION LANGUEDOC ROUSSILLON VILLE DE MONTPELLIER lt D PARTEMENT D TUDES TH TRALES DE L UPV S N lt Q S amp I F All S lt ID W MIN DV gt wiki INIR VI L lal ER AA MISE EN SC NE C line MASSOL Issu de l atelier du d partement d tudes th trales de l Universit Paul Val ry Le regard du spectateur est le fruit d une collaboration in dite entre les tudiants dirig s par la metteur en sc ne C line Massol et l enqu te conduite par Barbara M tais Chastanier pour la revue Ag n La collecte des souvenirs du c l bre mer spectacle de Bob Wilson Einstein on the Beach a ainsi 10 donn mati re un travail tonnant de justesse et de sensibili 20H30 t Il s agi
38. e de l espace D crire les o TH TRE LA VIGNETTE o plis de nos conventions faites pour oublier le labeur au profit de la jouissance d une consommation finale D crire pour reprendre z ro la pens e en acte qui au bout du compte donne de la chor graphie J r me Bel fait l inventaire des besoins fondamentaux dont la danse aurait besoin en cas de catastrophe d oubli ou de chute qui l obligerait reconstruire sa grammaire Quand on assiste aux propositions on les croit faciles r aliser comment ne pas y avoir pens avant tant l vidence de l acte en train de se d rouler devant nous avec nous fait de l essai de notre pr sence commune le sujet de la repr sentation J r me Bel invente l air de rien une fa on de ne pas y toucher tout en tant en plein c ur de l acte du spectacle vivant et jamais si bien nomm L exposition n est pas le temps de la consommation d une uvre pr par e pour cela pr te diffuser son message et sa pr sence nigmatique joyeuse provocante intelligente l uvre est le temps pass faire autre chose partir de notre coexistence Prenons les derniers spectacles qui ont pour titre le nom de leur interpr te Une femme ou un homme vient et parle Elle ou il nous donne le mode d emploi de quoi nous assistons Elle ou il est un peu nous elle ou il va se d marquer par l exposition de son histoire personnelle son parcours
39. e l insertion professionnelle et des partenariats tablis avec les plus importantes formations sup rieures d art dramatique europ ennes d montre que l Universit peut tre un des acteurs d une politique publique de la culture ambitieuse Dans un contexte o les coles sup rieures d art se rapprochent des universit s dans le cadre d une harmonisation europ enne et l heure o l tat souhaite mettre en chantier un vaste plan d ducation artistique de la maternelle l universit notre universit entend bien tre pilote sur ces questions d articulation entre formation et insertion professionnelle pratique artistique et th orie recherche et cr ation C est pourquoi la saison qui s annonce va tre importante pour le Th tre la Vignette Aujourd hui pour que le projet puisse se d ployer pleinement il est n cessaire qu apr s huit ann es d existence les moyens mis en uvre soient la hauteur des d fis qui s annoncent C est en ce sens que nous allons commencer travail de coop ration avec l Agglom ration de Montpellier pour envisager comment il serait possible d imaginer un outil qui mutualiserait le Th tre la Vignette et le Th tre du Hangar au service d un projet ambitieux de niveau europ en La saison prochaine la Vignette s annonce donc passionnante Anne Fra sse Pr sidente de l Universit Paul Val ry Montpellier Pr sentation de saison Deux principes ont orient jusqu
40. e voir le monde La grammaire de la pi ce est celle de ce personnage la gestion du temps est aussi la sienne Elle passe beaucoup de temps toute seule et enferm e L emploi du temps d Antonia ressemble celui d une personne oisive Mais cette oisivet ne vient pas compenser le temps de travail c est un temps presque r flexif un temps personnel L action de la pi ce se d roule dans ce temps mental le temps propos par Antonia un temps d connect de toute productivit 1 TH TRE LA VIGNETTE o Les personnages de la pi ce sont argentins mais ils ont v cu au Mexique le fr re et la s ur sont n s au Mexique Rien n est explicitement dit mais on devine une blessure Que vouliez vous repr senter de l histoire de l Argentine En quoi ces personnages sont ils embl matiques d une histoire nationale Tr s peu de choses sont dites ce sujet dans la pi ce On sait juste que les enfants sont n s au Mexique car leur m re expliquent ils a v cu un temps l bas De nombreux Argentins des intellectuels notamment ont d s exiler dans les ann es soixante dix et nombre d entre eux sont partis au Mexique Beaucoup sont revenus au moment du r tablissement de la d mocratie La pi ce dialogue avec cette r alit mais je n avais pas envie de l enfermer dans une r f rence historique concr te D ailleurs le Mexique est pour ces personnages un endroit mythique fondat
41. eau en Sc ne Languedoc Roussillon Ce programme est susceptible de modifications juillet 2012 0 SE RENDRE AU TH TRE 0 I EN VOITURE Quartier H pitaux Facult s Universit Paul Val ry 11 ENTR E FA Parking gratuit devant le th tre A DE L AUTOROUTE 5 Sortie Montpellier Ouest Centre Suivre RE centre ville l entr e la ville au feu lm pr s du Lyc e Mermoz et de la statue fontaine prendre droite Continuer tout droit Juste apr s le Corum au feu tourner droite direction Beaux arts et filer toujours tout droit Suivre les panneaux Universit Montpellier 111 Th tre la Vignette Route de Mende 34199 Montpellier cedex 5 T 33 0 467 145 434 administration T 33 0 467 145 598 billetterie ENTR E DIRECTE par l avenue Val de Montferrand 33 0 467 145 597 theatre univ montp3 fr ENTR E PAR LE CAMPUS www theatrelavignette fr le th tre se situe dans le B timent H dit rouge Ligne 1 dix minutes depuis la com die arr t Saint loi prendre l avenue du docteur Pezet devant le portail de l Universit prendre droite l avenue de Montferrand et remonter jusqu l entr e du Th tre 350m tres EN V LO Station V lomagg l entr e de l Universit lasvignette th tre Universit Paul Val ry TH TRE L
42. et s manciper des pr occupations mat rielles qui le brident En tant que chor graphe je rien vendre je n ai pas de message politique faire passer ni de croyance inculquer aux autres mon b n fice c est le doute TH TRE LA VIGNETTE o Du n ud familial expos par Tennessee Williams dans La M nagerie de verre la compagnie argen tine El Silencio tire une belle r flexion sur le temps et le silence Salu e par l ensemble de la critique l occasion du festival d automne 2011 l adaptation de ce huit clos infernal gagne en profondeur et en th tralit Transpos s dans le Buenos Aires d au jourd hui les personnages d El Tiempo todo entero touchent aux probl mes de notre poque com ment se projeter dans l avenir Renouer le discours aux actions Assumer un h ritage contrast une identit plurielle tout en restant prisonniers de douloureux non dits Alors qu Antonia ne parvient rompre le cordon ombilical Lorenzo son fr re se pr pare secr tement quitter sa famille pour l Europe et rsula sa m re multiplie les subter fuges pour la marier un ami commun Maximi Avec une grande finesse et devrait on dire une certaine audace la metteur en sc ne Romina Paula r affirme la valeur proprement motive du m lodrame sans jamais sombrer dans l affectation ou l emphase du genre Interpr t e par des com diens d une grande justesse cette cr ation s
43. eur un lieu presque forg par leur imagination surtout celle des enfants Au d but Antonia pr tend qu ils sont mexicains c est ridicule ils parlent comme de parfaits Argentins de Buenos Aires Ils mentionnent ensuite le fait qu ils sont n s l bas Leur identit se confronte leur autre nationalit celle d un pays qu ils ont peine connu qui a nourri leur imagination Des personnages ont v cu P tranger d autres sont n s l tranger ou leur famille est d origine trang re Lorenzo veut s en aller S agit il l d une all gorie de l Argentine Je ne pense pas qu il s agisse 31 d une all gorie C est une donn e tr s concr te l Argentine est en partie un pays d immigr s et un si cle plus tard les petits enfants de ces immigr s ont eux m mes cherch migrer faire le trajet du retour en sorte Trois g n rations sont repr sent es dans la pi ce Ursula parle de son p re hongrois qui a immigr apr s la Premi re Guerre Mondiale pour tenter sa chance comme bien d autres elle m me a d s exiler au moment de la dictature mais elle est revenue ses enfants sont n s au Mexique mais ils se sentent argentins ils ont v cu presque toute leur vie en Argentine Lorenzo enfin veut migrer en Europe ce qui serait une fa on de boucler la boucle de retourner sur le vieux continent 1 TH TRE LA VIGNETTE o l
44. heure ou l re des performances et parte nariats disciplinaires la proposition th trale de Julien Guill ne manque pas de courage Sa mise en sc ne de M d e restitution adapt e de la c l bre trag die d Euripide creuse une question la fois tr s simple et tr s dense comment en tant qu in terpr te aborder M d e aujourd hui la mani re de Carmelo Bene pour sa refonte de Richard III il retranche des fables antiques l argumentaire des autres personnages afin de soutenir le seul point de vue de l h ro ne La parole de M d e s entrelace ainsi la celle de la com dienne qui doit prendre le mythe sa charge et l assumer de front Fuyant Corinthe o elle a tu ses propres enfants et la fille du roi Cr on pour laquelle Jason l avait abandon n e M d e trouve refuge Ath nes Projet s dans l apr s coup de la catastrophe proprement dite nous sommes plong s dans le temps d une rem moration o le spectaculaire du crime et de l exil s vanouit au profit d une voix doublement intime D embl e c est toute notre coute qui s en trouve d plac e la confrontation des opinions sur le ressenti de la trahison l interpr tation de Fanny Rudelle substitue la force d un acte de th tre remarquablement d pouill des conventions et artifices de la sc ne C est l le sens d une restitution fid le selon Julien Guill la d marche d Euripide a qui l on reprochait e
45. ick Mockridge qui nous offre une version pop de Liliom C l bre pi ce de l crivain hongrois Ferenc Moln r jeu qui fut mont e pour la premi re fois en Allemagne 25 OCT par Max Reinhardt puis adapt e l cran par Fritz 20H30 Lang cette derni re n est pas sans faire cho la fable de Woyzeck Dans une f te foraine le bonimenteur agitateur ven Liliom s duit Julie douce et na ve domestique la solde d une 26 maison bourgeoise Ils s installent ensemble ont un enfant 19H15 mais Liliom entra n dans un braquage qui tourne mal se 2 suicide pour chapper la prison Jug par la police des cieux il est condamn seize ans de purgatoire sa peine coul e on lui accorde un jour sur terre pour rencontrer sa fille Rythm e par une musique rock directement interpr t e sur sc ne par les com diens la pi ce gagne en nervosit tout en pr servant l loigne ment du texte de 1909 et comme toujours SPECTACLE SURTITR chez Ernst Bush une pr cision de jeu FRAN AIS redoutable TARIF UNIQUE 2 MISE EN SC NE NICK MOCKRIDGE D COR PETER SCHUBERT COSTUMES CLAUDIO AGUIRRE MUSICIEN RAPHAEL LEVI ASSISTANT SOFIA ENDBERG AVEC CHRISTIAN SCHNEEWEISS FELICITAS MADL BETTINA KURTH ELISABETH LEHMANN BOZIDAR KOCEVSKI STEFAN HEROLD R ALISATION GR CE NATIVE INSTRUMENTS BERLIN 2 lt lt P rT1 2 D Christoph COLE
46. illes J r me Bell C dric Andrieux Sanja Mitrovi A Short history of crying propos es et anim es par les enseignants chercheurs Didier Plassard et Barbara M tais Chastanier seront l occasion d explorer les formes que prend le souvenir lorsqu il met en jeu des corps M moire propre m moire emprunt e m moire en miroir de ce qui se joue devant soi m moire de l interpr te et du spectateur ou m moire hors de soi restitu e sous forme de trace de t moignage ou de document tels sont les mati res les r cits et les processus de cr ation que ces rencontres permettront tour tour d explorer F VRIER Rencontre le 12 f vrier autour de tiempo todo entero Romina Paula MARS Rencontre le jeudi 28 mars autour de M d e restitution de Julien Guill LES RENDEZ VOUS DU D PARTEMENT D TUDES TH TRALES ENTR E LIBRE Le d partement Arts du spectacle parcours th tre spectacle vivant et le Centre de recherches RIRRA 21 Equipe d accueil 4209 de l Universit Paul Val ry en collaboration avec le Th tre la Vignette proposent des journ es d tudes NOVEMBRE Jeu 22 et ven 23 nov Journ es d tudes sur le th me clown th tre cirque cin ma F VRIER RETOUR DE LA FABLE ET NOUVELLES NARRATIVIT DU TH TRE CONTEMPORAIN ACTE 3 autour de Claude Buchvald TARIF PR F RENTIEL POUR LES ABONN S 44 LPV ven 30 N
47. ion et Sainte Anne d abord et les balades rondeaux et virelais ensuite Notre partage artistique avec les tudiants et puis le public se fera au premier semestre autour de Saint Hylarion Le festival Turbulences Sonores organ et Guilherme Carvalho professeurs is par Sophie Lacaze du d partement de musicologie de l Universit Paul Val ry r unit interpr tes et compositeurs autour de la cr ation musicale et des classiques du si cle Cette ann e le centenaire du compositeur John Cage et le mouvement FLUXUS sont l honneur TARIF UNIQUE 2 Th tr ignette Concert donn par des tudiants et professeurs de l Universit Paul Val ry uvres de John Cage Aaron Copland Betsy Jolas Edgar Varese John Adams Nouvelle uvre en quintette de Derek Johnson Nouvelles uvres d tudiants en Master II composition de l Universit Paul Val ry Th tr gnette Concert piano solo par Stephen Whittington Triadic Memories de Morton Feldman 0 LEHRST CK PI CES D APPRENTISSAGE 0 LEHRST CK PI CES D APPRENTISSAGE EST UN TEMPS FORT CONSACRE AUX PROJETS THEATRAUX ETUDIANTS QUI UNIVERSITAIRE PROGRAMME D TAILL D BUT AVRIL TARIF UNIQUE 2 PAR SPECTACLE En compl mentarit avec la manifestation In vitro propos e par le Crous durant la m me p riode nous privil gions les travaux artistiques s
48. iques ou physiologiques mais des ph nom nes sociaux marqu s minemment du signe de la non spontan it et de l obligation la plus parfaite Une cat gorie consid rable d expressions orales de sentiments et d motions rien que de collectif dans un nombre tr s grand de populations r pandues sur tout un continent Disons tout de suite que ce caract re collectif ne nuit en rien l intensit des sentiments bien au contraire 1 Mais toutes ces expressions collectives simultan es valeur morale et force obligatoire des sentiments de 19 l individu et du groupe ce sont plus que de simples manifestations ce sont des signes des expressions comprises bref un langage Ces cris ce sont comme des phrases et des mots Il faut les dire mais s il faut les dire c est parce que tout le groupe les comprend On fait donc plus que de manifester ses sentiments on les manifeste aux autres puisqu il faut les manifester On se les manifeste soi en les exprimant aux autres et pour le compte des autres C est essentiellement une symbolique Marcel Mauss L expression obligatoire des sentiments dans Essais de sociologie Paris 1968 1969 ditions de Minuit p 81 88 CO ACCUEILLI AVEC LA SAISON MONTPELLIER DANSE 12 13 TEE CENTRE CHOR GRAPHIQUE DE MONTPELLIER LANGUEDOC ROUSSILLON TH TRE LA VIGNETTE o Comment faire se rencontrer les domaines de la danse et des arts
49. le est et elle n est pas La M nagerie de verre Dans Le Temps tout entier c est comme si Laura qui dans ma pi ce se pr nomme Antonia prenait la parole comme si au lieu que tout se passe dans la t te de Tom cela se passait dans celle de Laura Je voulais me repr senter l instant exact o le c ur de Laura se brise au moment o son fr re s en va une sc ne qui n existe pas dans La M nagerie de verre elle reste implicite J ai l impression que dans d autres pi ces de T Williams dont certaines que j appr cie tout particuli rement il y a toujours une certaine distance un certain cynisme alors que ce n est pas le cas dans celle ci La M nagerie de verre est une pi ce path tique si l on consid re le path tique comme ce qui suscite ou manifeste une vive motion un sentiment de douleur de tristesse de m lancolie Et c est ce qui la rend profond ment m lodramatique Cv Pourquoi ce titre Le Temps tout entier R P Cette mise en sc ne est un travail sur le temps et sur le silence bien que les personnages parlent beaucoup Un autre titre possible tait Le Silence norme lui aussi inspir de T Williams de sa pi ce t et fum es le silence entre deux personnes ce que l on ne parvient pas dire Dans cette pi ce la parole est en quelque sorte donn e la s ur Antonia Loin d tre un personnage faible elle fait de sa phobie un discours une fa on d
50. n son temps de n gliger la solennit religieuse en fa veur du drame humain ADAPTATION ET MISE SC NE JULIEN GUILL LA COMPAGNIE PROVISOIRE INTERPR TATION FANNY RUDELLE SON ALEXANDRE FLORY LUMI RES MARC BAYLET DELPERIER mer 27 MARS 20H30 jeu 28 MARS 19H15 CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE TH TRE LA VIGNETTE o EN SAVOIR SOUVIENS M D E RESTITUTION PLUS QUE JE SUIS M D E EXTRAIT DU PROLOGUE Ni Hegel ni Freud ni Lacan ni quelqu autre cr ateur de syst me os s emparer de M d e pour en faire illustration de l une de ses th ses Euripide S n que Pierre Corneille puis son fr re Thomas auteur du livret de op ra de Charpentier d autres encore approchent d elle mais c est elle qui s empare d eux leur impose son nigme effrayant d fi d une femme qui tue ses enfants et n en meurt pas Euripide lui m me subi l nigme de M d e L histoire en est connue il ne peut la modifier H rodote son contemporain raconte m me que M d e fuyant Ath nes se r fugia en Asie Mineure dans la contr e dont les habitants portent d sormais le nom de M des La femme qui commit le meurtre le plus horrible a donc non seulement surv cu mais elle est devenue m re d un peuple glorieux rival puis alli soumis puis honor de l Empire perse Et c est bien une h ro ne que cr e Euripide une femme capable d h site
51. oncept s en saisit en fonction d une coute autant philosophique que non philosophique Fr d ric Astier Deleuze Guattari et la prise de parole Le Portique En lignel 20 2007 mis en ligne le 07 novembre 2009 URL http leportique revues org index1373 html SPECTACLE CO ACCUEILLI AVEC LA SAISON MONTPELLIER DANSE 12 13 TH TRE LA VIGNETTE o Depuis plusieurs ann es le chor graphe J r me Bel travaille sur une s rie de portraits o s entrelacent pas de danse et anecdotes r cits de vie et trajec toires d interpr tes histoires singuli res et forma tions chor graphiques Apr s les t moignages de V ronique Doisneau et d Isabel Torres autour ballet classique et celui de Pichet Klunchun pour la danse traditionnelle tha landaise le solo de C dric Andrieux revient sur la pratique d terminante pour J r me Bel de la Modern Dance am ricaine De son apprentissage de danseur contemporain Brest en passant par le Conservatoire National Sup rieur de Musique et de Danse de Paris jusqu sa collabo ration avec Merce Cunningham C dric Andrieux retrace les moments les plus significatifs de son par cours Moments la crois e de l intime et de l His toire de la danse dont la mise en sc ne questionne sur le plan subjectif esth tique et politique les diff rents effets Rendu aux gestes l mentaires de ses projets artistiques comme son statut de cr a teur et d acte
52. r puis se reprocher son crime comme son propre recul Honte ma l chet capable de vibrer de douleur jusqu la moindre de ses fibres mais de dire Tu pleureras ensuite La M d e de S n que est bien plus proche de l image quelconque d une femme folle furieuse mais elle a ce mot trange qui fait h siter le sens Medea sum Souviens toi que je suis M d e r pond travers les si cles la M d e de Charpentier au Maintenant je suis M d e de S n que Comme si chaque auteur quoi qu il veuille faire de M d e ne pouvait que r p ter ce qui contraint M d e elle m me tre M d e est bien autre chose qu un destin ou c est peut tre tout le contraire d un destin que l on subit que l on cherche parfois assumer de mani re exemplaire Avoir tre M d e est de l ordre de l v nement Isabelle Stengers Souviens toi que je suis M d e Medea nunc sum Le Plessis Robinson Synth labo 1993 p 7 9 Femme s adresse au public M d e ne devrait pas habiter aujourd hui ce pays tranger Avec son mari et ses enfants o l exil e s est fait aimer de ceux qui l ont chez eux re ue Elle tait en ce temps en plein accord avec son mari Et le salut est assur Lorsque femme et mari vivent en harmonie Ah malheureuse je souffre trop Mais voici que tout se tourne contre elle atteint en son bien le plus cher Trahissant et ses enfants et sa m
53. roduisant pour la premi re fois des mannequins je veille par exemple ce qu ils ne fonctionnent pas comme des points de focalisation visuelle ce que Barthes a appel en photographie le punctum Le punctum est ce d tail qui attire l attention sa seule pr sence parvient changer la lecture d une photographie et lui donner une valeur sup rieure Je ne c de pas au f tichisme du mannequin Ceux ci ne sont d ailleurs pas manipul s comme des marionnettes r alistes C est tout le corps de chaque danseur qui interagit avec eux Ils leur font faire des mouvements m mes ont d j accomplis plus t t dans le spectacle C est pourquoi les mannequins n entreront pas tout de suite en sc ne Ils repr sentent la part d ombre de chacun des sept danseurs lesquels portent leur double mort sur le dos et doivent s en occuper C est paradoxalement ce deuxi me corps inerte qui les individualise par rapport au 27 groupe qu ils forment sur sc ne Qu est ce qui nous maintient encore mouvement si ce n est le doute n y a rien de plus r jouissant que de douter Le doute est une forme d affirmation qui laisse toutes les certitudes en jach re Dans un monde satur de convictions plus ou moins bidon la sc ne r v le toute la valeur du doute D s lors que l on commence douter tout peut se mettre en mouvement Le doute est une promesse de nouveaut L imaginaire peut en eff
54. s pare de 15 vous je suis danseur je vais vous d crire ma vie depuis la danse Robert Cantarella Le pied de la lettre 09 2010 www jeromebel fr jeromebel asp m 4 amp t 48 TH TRE LA VIGNETTE o Que nous apprennent les larmes Sont elles les signes d une souffrance authentique Le r sultat d un artefact m diatique Un acte priv Une stra t gie publique Une motion rassembleuse divi sante ou th rapeutique Apr s nous avoir pr sent Will you ever be happy again la performeuse et met teur en sc ne Sanja Mitrovi revient au Th tre la Vignette avec sa toute derni re cr ation Short History of Crying Fid le aux principes du th tre documentaire elle t lescope t moignages intimes et r cits historiques afin de nous rendre sensibles aux dispositifs qui structurent notre ou plut t nos rela tions au ph nom ne des larmes Depuis les pleurs du peuple serbe la mort de Tito jusqu aux pan chements t l visuels des c l brit s am ricaines en passant par la mesure des codes expressifs aux Pays Bas cette stand up trag die retrace l vo lution culturelle des manifestations de la tristesse Un spectacle qui n aurait probablement pas d plu Roland Barthes lequel voyait dans l histoire des larmes le moyen de comprendre toute une affectivit d poque et par l m me de nous renseigner tant sur les hommes qui les versent que sur les v ne ments qui les leur font
55. t de redonner voix et corps une m moire plurielle pesa diffract e par le passage du temps ressaisie dans la singula Jeu rit des exp riences qui forment ou reformulent l aura de 11 cette uvre th trale pass e la faveur des t moignages 19H15 de la repr sentation donn e 1976 au festival d Avi ATTENTION gnon mais galement de leurs propres perceptions de NOMBRE DE la pi ce r cemment reprise l Op ra Orchestre PLACES LIMITE National de Montpellier les tudiants de 11 conjuguent habilement pratique de l acteur TARIF UNIQUE 2 et th orie du spectateur MISE EN SC NE C LINE MASSOL CHOR GRAPHIE ET ASSISTANTE LA MISE EN SC NE VAL RIE GASSE DRAMATURGIE BARBARA M TAIS CHASTANIER AVEC ADINA ALEXANDRU APOLLINE ANDREYS CAU MARTINS ARAUJO BENJAMIN CABELLO AGUILAR NADJA COLE PAYA MARIE COYARD ANTOINE DUBOIS MERC LOTTIN RENCONTRE D APR S JEU 11 OCT DANS LE CADRE LES SC NES DU SOUVENIR AVEC L QUIPE ARTISTIQUE ET LES ENSEIGNANTS CHERCHEURS DIDIER PLASSARD ET BARBARA M TAIS CHASTANIER SALLE DE R P TITION DU TH TRE H ENTR E LIBRE gt COLE ERNST BUSCH DE BERLIN ALLEMAGNE O gt IAA S COR D APR S Ferenc MOLNAR MISE EN SC NE Nick MOCKRIDGE Cette ann e l cole Ernst Bush est repr sent e par le travail de fin d tudes du jeune metteur en sc ne N
56. tion est elle n cessairement simulacre Pas tiche priv de toute vitalit ou p le copie de l ori ginal L exp rience men e par Robert Cantarella autour des s minaires de Gilles Deleuze nous prouve malicieusement le contraire La reprise pas pas mots mots d une pens e qui se cherche et s prouve travers la texture singuli re d une voix redonne vie aux concepts de L Anti dipe o de L image temps au moyen d un dispositif essentiellement th tral l aide d oreillettes qui lui indiquent rythmes mouvements et achoppements de la parole philoso phique le metteur en sc ne re produit non plus la lettre mais au souffle pr s les cours d livr s aux tudiants de Vincennes et Paris VIIT dans les ann es 80 Red ploy es dans un nouvel espace intensifi es par la dynamique de l adresse et la pr sence de Ro bert Cantarella les id es se font nomades joyeuses vagabondes Elles s mancipent du livre et des figures autoris es leur repr sentation pour s in carner le temps d un spectacle devant de nouvelles assembl es Empruntant les chemins d une r flexion complexe acteur et spectateurs en retrouvent ainsi la sensation comme pour mieux apprendre tel que le souhaitait Deleuze bricoler avec elle mar 13 NOV 19H15 TEXTES GILLES DELEUZE mer AVEC ROBERT CANTARELLA ALEXANDRE MEYER 14 NOV 19H15 PRODUCTION R amp C MENAGERIE DE VERRE PARIS E N
57. ur historique l interpr te se fait ainsi passeur d un savoir et d une exp rience irr ductibles la somme des discours institutionnels Passage d cisif puisqu il nous permet de mesurer en derni re instance le degr d ali nation ou d mancipation qu engendrent diff rentes esth tiques CONCEPTION J R ME BEL DE ET PAR C DRIC ANDRIEUX AVEC DES EXTRAITS DE PI CES DE TRISHA BROWN NEWARK MERCE CUNNINGHAM BIPED SUITE FOR 5 PHILIPPE TR HET NUIT FRAGILE J R ME BEL THE SHOW MUST GO ON R P TITEURS JEANNE STEELE MERCE CUNNINGHAM LANCE GRIES TRISHA BROWN COPRODUCTION TH TRE DE LA VILLE PARIS FESTIVAL D AUTOMNE PARIS R B JER ME BEL PARIS AVEC LE SOUTIEN DE CENTRE NATIONAL DE LA DANSE PARIS LA M NAGERIE DE VERRE PARIS DANS LE CADRE DES STUDIOLABS BARYSHNIKOV ARTS CENTER NEW YORK REMERCIEMENTS TH R SE BARBANEL TREVOR CARLSON YORGOS LOUKOS PARTENAIRES RE OIT LE SOUTIEN DE LA DIRECTION R GIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES D ILE DE FRANCE MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION EN TANT QUE COMPAGNIE CHOR GRAPHIQUE CONVENTIONN E DE L INSTITUT FRAN AIS MINIST RE DES AFFAIRES TRANG RES POUR SES TOURN ES L TRANGER mar 27 NO 20H3 mer 28 NO 19H1 DUR E 1H20 CARTE LAISSEZ PASSER VIGNETTE PASS CULTURE V 0 5 onda EN SAVOIR PLUS C DRIC ANDRIEUX C dric Andrieux commence l
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