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Dossier éducation nutritionnelle

1. Les petits d jeuners l cole pour travailler sur l quilibre alimentaire Dans le cadre de l ducation nutritionnelle il est int ressant pour travailler sur l quilibre du petit d jeuner de proposer aux enfants certains matins un petit d jeuner complet l cole Il est n cessaire d avertir les parents du projet pour viter de prendre un petit d jeuner la maison ces jours l et de proposer l activit d s l arriv e des enfants l cole Les journ es points forts pour faire appr cier un aliment bon pour la sant Il est int ressant d organiser avec les enfants des journ es points forts autour d aliments bons pour la sant parfois oubli s ou moins consomm s fruits crus pains produits laitiers nature en tant vigilant sur les quantit s d gust es Il est n cessaire d avertir les parents du projet pour viter ces jours l la consommation la maison d un petit d jeuner trop copieux METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE ducation nutritionnelle et petit d jeuner Projet d intervention en milieu scolaire tablie par Anne Eg a Formation Continue 1 degr IUFM Toulouse LA FORMATION DES ADULTES DE L EQUIPE e Avoir des l ments sur la r alit des besoins alimentaires des enfants en particulier au niveau du petit d jeuner e Avoir des l
2. midi Ayant trop mang le matin ils n ont plus faim Les apports qualitatifs sont donc d s quilibr s Les enfants consomment trop d aliments riches en sucres rapides et en graisses haute densit nerg tique et ne mangent pas les aliments du repas qui sont riches en sucres lents prot ines vitamines et fibres Que devient le petit d jeuner la maison C est en priorit la maison que l enfant doit prendre ce repas cela peut tre un temps de convivialit partag e avant que chacun parte pour sa journ e si on fait l effort de s asseoir ensemble autour de la table L institutionnalisation de la collation peut inciter certains parents supprimer le petit d jeuner et les enfants peuvent ne pas en prendre l habitude puisqu on sait qu une prise alimentaire se fera l cole L AVIS DES EXPERTS Avis du comit de nutrition de la soci t fran aise de p diatrie en 2003 voir annexe Il recommande de Supprimer la collation matinale l cole d velopper dans les coles les campagnes d information et d ducation sur l importance du petit d jeuner Il faut en tout cas viter la distribution de lait entier au profit de lait cr m proscrire la distribution de biscuits et viennoiseries viter la distribution d aliments entre les repas constitu s ventuellement distribuer aux seuls enfants qui n en auraient pas pris la maison un petit d jeuner quilibr d
3. Ed ESF Ecole et sant le pari de l ducation CNDP et Hachette Education Dis moi et mange Activit s pratiques l cole maternelle Hachette Ecoles A la d couverte du corps et de la sant Apprendre l cole maternelle Delagrave P dagogie et formation Brochures et livrets d information nutritionnelle Petit d jeuner go ter des repas vitalit Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L quilibre alimentaire n en faites pas tout un plat Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L alimentation ADOSEN Les fruits et l gumes prot gent votre sant Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES La sant vient en mangeant livret Grand Public Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Affiches d information nutritionnelle Petit d jeuner go ter Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L quilibre alimentaire n en faites pas tout un plat Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN La sant dans ton assiette Les quatre saveurs Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES La sant dans ton assiette Les sept groupes d aliments Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Les fruits et l gumes prot gent votre sant L orange Institut National de Pr vention et d
4. IA HAUTE GARONNE IUFM MIDI PYRENEES Dossier DUCATION NUTRITIONNELLE PETIT DEJEUNER ET COLLATION A L ECOLE MATERNELLE L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires et besoins des enfants Le bateau alimentaire Les textes de l Education nationale L obesite de l enfant un probleme de sante publique Le plan national nutrition sante PNNS La collation l ecole Conclusion An RBRRBROQ UD METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE ducation nutritionnelle petit d jeuner et collation guide pour l organisation d actions 8 ducation nutritionnelle et petit d jeuner projet en milieu scolaire 9 Le petit d jeuner du tonus pour toute la matin e 11 Grille enqu te sur le petit dejeuner 12 Bibliographie ducation nutritionnelle et petit d jeuner l cole maternelle 13 Annexes Lettre du ministre du 25 mars 2005 la collation matinale l cole Avis de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA relatif a la collation matinale l cole La collation de 10 heures en milieu scolaire un apport alimentaire inadapt et superflu rapport du Comite de Nutrition de la Soci t Fran aise de P diatrie Le bateau alimentaire Dossier labor par Th r se CONSONNI Service Promoti
5. Education pour la Sant INPES La sant vient en mangeant Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Affiches pouvant tre mises en relation avec le th me Avec nous la lecture c est pas sorcier Le chaudron de la sorci re et ses mixtures Association des Libraires Jeunesse Dans la nuit d Halloween La citrouille l gume et embl me Ed Didier Jeunesse 13 METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Petits albums documentaires pour enfants Pourquoi je dois manger quilibr Ed Gamma 2 copines s encouragent manger quilibr Les fruits et l gumes Ed Milan Jeunesse Imagier sur les fruits et les l gumes Dans la m me s rie A table Les fruits du soleil Dominique Mwankumi Ecole des Loisirs Les fruits qui poussent dans les pays tropicaux A table Imagier autour de la table des aliments Katy Couprie et Antonin Louchard Ed Thierry Magnier La pomme La graine le pommier tout sur la pomme Mes premi res d couvertes Gallimard Dans la m me s rie Le lait Le pain Le lait De la vache aux produits laitiers en photos avec Photimages poster PEMF Dans la m me s rie Le pain Non je n ai jamais mang a De la graine au pain EDL Le p tit Miam Bayard Jeunesse Bien se nourrir mode d
6. ments sur les probl mes de sant publique en particulier sur l ob sit e Conna tre les partenariats possibles e Conna tre des documents et outils divers utiliser en ducation et en pr vention UNE EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE ET INTER INSTITUTIONNELLE e Mettre ventuellement en place une quipe pluridisciplinaire et inter institutionnelle Le contact privil gi est le Service de Promotion de la Sant en faveur des El ves on peut aussi travailler avec la Circonscription m dico sociale et la Protection Maternelle Infantile e On peut certains moments pr voir une co animation pour des actions devant les l ves un enseignant et un m decin ou un infirmier des services ci dessus en prenant en compte les compl mentarit s de connaissances et de comp tences LES ACTIVITES PREPARATOIRES e Associer tous les membres de l quipe intervenante aux r unions pr paratoires Bien prendre connaissance des ressources disponibles e Associer les parents au projet Faire en particulier avec les familles une valuation de d part quantitative et qualitative partir de questionnaires et entretiens des aliments absorb s par les enfants au petit d jeuner et la collation Croiser les r sultats avec les constats de la sant scolaire et les informations g n rales sur les besoins des enfants LES OBJECTIFS e Sensibiliser les enseignants les enfants et les familles l ducation nutritionnelle afin que la
7. ve de la sph re priv e et de l intimit des familles Quelle est la l gitimit de l cole dans ce domaine Les textes fixent le cadre mais c est avant tout une question de dialogue parce que nous sommes dans un domaine o beaucoup d affects sont en jeu Pour certaines mamans le go ter a une fonction d objet transitionnel et une des fonctions de l cole maternelle n est elle pas la s paration de l enfant d avec sa m re Donc une discussion mettre en place qui ne sera pas simple car il faut bousculer beaucoup d habitudes et d id es re ues e Liens avec des documents cit s dans le dossier DRESS Donn es sur la situation sanitaire et sociale en France en 2003 http www sante gouv fr htm publication ind_drees htm Programme quinquennal de pr vention et d ducation BO n 46 du 11 12 2003 http www education gouv fr b0 2003 46 MENE0302706C htm Rapport IGAS mars 2003 la pr vention sanitaire par une hygi ne nutritionnelle http www ladocfrancaise gouv fr brp notices 034000513 shtml METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE ducation nutritionnelle petit d jeuner et collation Guide pour l organisation Fiche tablie par Th r se Consonni m decin Sant Scolaire IA Haute Garonne et Anne Eg a Formation continue 1 degr IUFM Midi Pyr n es Le petit d jeuner Le petit d jeuner es
8. 4 ans 1290 Kcal 6 ans 1650 Kcal BESOINS QUALITATIFS Ils sont couverts par une alimentation vari e qui couvre les besoins en macro nutriments glucides 55 protides 15 lipides 30 en pourcentage de la ration nerg tique et en micro nutriments non nerg tiques vitamines sels min raux et oligo l ments En France comme dans les autres pays les valeurs d apports alimentaires permettant de couvrir les besoins sont fix es en fonction du sexe et de l ge Ce sont les apports nutritionnels conseill s ANC Il y a 5 familles d aliments repr sent s de fa on ludique par le bateau de r f rence qui se substitue la pyramide du CFES Le code des couleurs est identique Un bon quilibre n cessite des p riodes de je ne entre les repas Il faut compter 3 ou 4 heures entre 2 prises alimentaires Manger avant que la sensation de faim ne soit ressentie peut entra ner une d structuration des rythmes et une apparition de troubles comme le grignotage Les habitudes alimentaires se construisent dans le cadre familial Celles qui sont acquises au cours de l enfance et de l adolescence ont une influence majeure sur les comportements ult rieurs Les comportements alimentaires sont la r sultante de facteurs multiples culturels conomiques sociologiques L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation
9. ANC indiquant une absence de d ficience dans cette population donn es confirm es par l enqu te INCA Les modalit s de la collation varient en fonction de l ge et des tablissements mais restent globalement constitu es d un apport lact habituellement accompagn de produits densit nerg tique lev e g teaux biscuits barres chocolat es ce qui fait de la collation du matin une prise alimentaire riche en glucides simples et en lipides En outre l enqu te INCA montre que la prise d une collation matinale n a pas d incidence sur une ventuelle r duction des apports caloriques du petit d jeuner et des repas suivants d jeuner et go ter En revanche elle entra ne une augmentation significative de l apport calorique journalier d environ 4 1 Cf Circulaire sur la restauration scolaire du minist re de l ducation nationale MEN n 2001 118 relative la composition des repas servis en restauration scolaire et la s curit des aliments et communication de M Darcos minstre d l gu l enseignement scolaire f vrier 2003 Zizza C Siega Riz AM Popkin BM Significant increase in young adults snacking between 1977 1978 and 1994 1996 represents a cause for concern Prev Med 2001 32 303 10 Enqu te INCA Individuelle Nationale de Consommation Alimentaire amp Vialettes B Sambuc R Magnan M pour le CRES PACA Enqu te alimentaire chez 1200 enfants repr sentatifs de la population d
10. collation proposera chaque fois que possible des d gustations de fruits qui peuvent galement intervenir lors du d jeuner ou du go ter 2 2 Les autres prises alimentaires l cole maternelle ou l mentaire D autres moments de la vie de l cole hors du d jeuner et du go ter sont l occasion de prises alimentaires suppl mentaires go ters d anniversaire f tes de No l carnaval ou de fin d ann e Ces v nements festifs qui int grent un apport alimentaire offrent lorsqu ils gardent leur caract re exceptionnel un moment de convivialit de partage et de diversit des plaisirs gustatifs en m me temps qu ils cr ent des liens avec les familles le plus souvent associ es leur pr paration Il est cependant souhaitable de ne pas les multiplier et de les regrouper par exemple mensuellement afin d viter des apports nerg tiques excessifs A l cole l mentaire il faut galement tre attentif aux prises alimentaires lors des r cr ations 3 Les actions d ducation nutritionnelle et d ducation au go t Il est pr vu dans le cadre des programmes de l cole primaire une sensibilisation aux probl mes d hygi ne et de sant r gularit des repas composition des menus cycles 1 et 2 actions b n fiques ou nocives des comportements notamment dans l alimentation cycle 3 415 En appui des enseignements il est n cessaire de d velopper des actions nutritionnelles d du
11. coupl e des activit s d ducation nutritionnelle la collation constitue un contre message nutritionnel puisqu elle sugg re que le nombre de prises alimentaires doit tre multipli et qu il faut manger avant m me que la sensation de faim ne soit ressentie ce qui peut entra ner une d structuration des rythmes alimentaires et une apparition de troubles du comportement alimentaire notamment le grignotage Il existe de ce fait un risque que de tels comportements soient la source d une augmentation de l apport calorique quotidien et constituent un facteur de risque dans la pr valence du surpoids et de l ob sit En outre la valeur de message de la collation liquide lait jus de fruit boissons sucr es dans le contexte de la collation telle que pratiqu e actuellement est aussi critiquable par la confusion des deux fonctions alimentation et hydratation et par le risque d aboutir une d saffection pour l eau La collation du matin ne semble pas syst matique dans le milieu familial selon l enqu te INCA le nombre de collations matinales est plus lev les jours d cole que le mercredi et les jours de week end On peut ainsi craindre que cette institutionnalisation de la collation du matin dans le cadre scolaire n incite certains parents et plus tard certains enfants supprimer le petit d jeuner Plus g n ralement le cadre familial doit constituer le lieu pour l apprentissage alimentaire et nutritionnel l c
12. d une surcharge pond rale L ob sit est aujourd hui reconnue comme un probl me de sant publique important du fait de sa pr valence et de son volution rapide dans de nombreux pays Le pourcentage d enfants pr sentant un exc s pond ral est pass de 3 en 1965 5 en 1980 12 en 1996 puis 16 en 2000 Cette volution est beaucoup plus rapide pour les formes s v res que pour les formes mod r es Chez l enfant l ob sit s v re est associ e des troubles orthop diques m taboliques et endocriniens La probabilit de persistance de l ob sit l ge adulte augmente avec la pr cocit de survenue sa s v rit et les ant c dents familiaux Chez l adulte l ob sit expose l hypertension art rielle au diab te et ses complications et aux maladies cardiovasculaires Il ne faut pas n gliger l impact psychologique et social de cette pathologie D pister et pr venir l ob sit de l enfant est donc un enjeu de sant publique L indice de masse corporelle IMC bon reflet de l adiposit est le meilleur crit re diagnostique et pronostique de l ob sit L IMC tient compte de deux donn es combin es le poids la taille en mesurant le rapport du poids sur la taille au carr Chez l enfant les valeurs varient en fonction de l ge Des courbes de r f rence repr sentant pour chaque sexe les valeurs de PIMC en fonction de l ge permettent de suivre l volut
13. emploi Plut t cycle 2 utiliser en extraits Le mus e des potagers Ed R union des Mus es Nationaux Imagier partir de tableaux Albums de la vie quotidienne Et moi Bob Alex Sanders EDL Partager ses g teaux pr f r s Pas de bol Susie Morgenstern Theresa Brown Ed Thierry Magnier Dispute autour des bols du petit d jeuner Pompon a oubli son go ter Ed Milan Vol de go ter l cole Menu fille ou menu gar on Thierry Lenain Ed Nathan Echauffour e au fast food Raoul Patapouf L cole des loisirs Trop gros pour tre aim Albums comptines Dame tartine S Devaux Ed Didier Jeunesse Comptine de friandises Dans la m me s rie J aime la galette Pouvant tre mis en relation albums Qui mange qui L ogre le loup la petite fille et le g teau P Corentin Ed Ecole des loisirs Un probl me d organisation pour manger tout le monde Marlaguette P re Castor Flammarion Un loup peut il manger de l herbe Bon app tit Monsieur Lapin Claude Boujon EDL Monsieur Lapin n aime plus les carottes que mangent les voisins Le g ant de Z ralda Tomi Ungerer EDL Un ogre change d alimentation 14 minist re Direction de l enseignement scolaire Service des tablissements Sous direction des tablis
14. ge scolaire de la ville de Marseille Cah Nutr Diet 1987 22 357 65 Hercberg et al Consommation alimentaire d un chantillon repr sentatif de la population du Val De Marne III Les apports en vitamines et min raux Rev Epid miol Sant Publ 1991 39 245 261 214 Afssa Saisine n 2003 SA 0281 2 Une croyance largement r pandue indique qu il existe une hypoglyc mie en fin de matin e responsable d une diminution de la performance scolaire que la collation du matin permettrait de contrecarrer En r alit ce coup de barre de fin de matin e n est qu un moment de fatigue et n est pas la cons quence d une hypoglyc mie En effet la r alisation de tests de je ne sur 48 heures a montr chez le sujet normal une diminution progressive et faible de la glyc mie les valeurs glyc miques restant toutefois dans les limites de la normalit et ne cr ant aucun malaise Si les performances en termes d attention ou de m morisation peuvent tre am lior es par la collation de 10 heures chez l enfant ou l adulte jeune cet effet serait ind pendant de la glyc mie du moment voire de la dur e de la p riode de je ne pr c dant l ingestion Cette derni re notion sugg re que la collation de 10 heures n agit pas forc ment comme une compensation d un manque r el mais par un ph nom ne plus g n ral liant la mont e glyc mique aux performances de la m moire 3 La collation matinale est parfois
15. h micellulose Elles exercent plusieurs r les au niveau du tube digestif induisent un effet de sati t car sont gorg es d eau permettent une bonne contraction des muscles intestinaux ce qui favorise le transit intestinal tapissent les parois intestinales et favorisent le d veloppement de la flore intestinale effet b n fique exemple des oligofructoses et des bifido bact ries ce qui assure une protection contre les agressions r duisent l absorption des lipides ce qui favorise une baisse du taux de cholest rol sanguin limitent l augmentation du taux de glucose dans le sang juste apr s le repas les min raux potassium calcium magn sium s l nium et les vitamines dont 3 principalement vitamines C et B9 ou acide folique et b carot ne et d autres accessoirement autres vitamines du groupe B vitamine E avec leurs r les vari s dans la construction le fonctionnement et l entretien de l organisme les micro constituants En plus des macro et des micronutriments indispensables notre alimentation d origine v g tale apporte de nombreuses autres mol cules qui auraient des effets b n fiques sur notre sant Ce sont les microconstituants dont la plupart n est pas encore identifi e Les plus tudi s sont ceux pr sentant des actions antioxydantes Il s agit des carot no des lycop ne b carot ne des polyph nols flavono des phytooestrog nes et des phytost rols analogue du cholest rol L ensemble de ces
16. l cole maternelle LE BATEAU ALIMENTAIRE http www afssa fr ouvrage fiche bateau D dd e la coque ou ossature en deux parties repr sente les viandes poissons ufs et les produits laitiers nos principales sources de prot ines ils apportent galement des min raux des oligo l ments et des vitamines du groupe B e la quille ou socle en deux parties repr sente les graisses visibles d origines animale et v g tale sources d acides gras et de vitamines liposolubles A D E K e la grande voile ou moteur repr sente le pain les c r ales et d riv s la pomme de terre et les l gumes secs sources de glucides complexes amidon de prot ines v g tales et de vitamines du groupe B e et la petite voile de poupe ou starter repr sente le sucre et les produits sucr s sources de glucides simples glucose fructose e les deux focs de proue ou piliers repr sentent les fruits et l gumes sources d eau de glucides simples fructose de fibres et de divers min raux oligo l ments vitamines et microconstituants Le bateau vogue sur une eau abondante seule boisson indispensable dont la consommation journali re conseill e est d environ 1 5 1 La consommation d alcool qui doit rester mod r e pourrait tre sch matis e par un tonneau freinateur attach la poupe LES TEXTES DE L EDUCATION NATIONALE CIRCULAIRE N 2003 210 du 1 d cembre 2003 PROGRAMME QUINQUENNAL DE PREVENTION ET D E
17. nutris Dans les cours de r cr ation on faisait les constats suivants sur les go ters amen s par les enfants viennoiseries biscuits chips soupes chinoises d shydrat es autant d aliments haute densit nerg tique entra nant un d s quilibre alimentaire et peu int ressant sur le plan qualitatif Les textes officiels incitent les enseignants faire de l ducation nutritionnelle Tout cela et sans doute d autres raisons ont amen la rationalisation et l institutionnalisation de la collation en maternelle dans beaucoup d coles L int r t nutritionnel n tait pas le seul pris en compte On travaille aussi sur l ducation du go t la convivialit le plaisir de partager l ducation des comportements civiques la motricit fine avec la pr paration des aliments par les enfants les math matiques et beaucoup d autres choses que vous savez mieux que moi On a vu fleurir des exp riences tr s innovantes et des tr sors de p dagogie Les parents sont impliqu s Ils sont souvent inform s des menus ils fournissent soit de l argent soit les ingr dients n cessaires la confection des collations Ils sont souvent aussi les fervents d fenseurs de cette prise alimentaire l cole QUELQUES DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES Les enqu tes montrent que la proportion des enfants de maternelle ne d jeunant pas est inf rieure 10 8 2 dans une tude Marseillaise portant su
18. prennent pas de petit d jeuner le matin avant de partir pour l cole 3 4 En r alit ces chiffres doivent tre nuanc s Les donn es de l enqu te INCA effec tu e en 1998 1999 montrent que la prise d un petit d jeuner varie notablement en fonction de l ge 4 Certes plus de 30 des coll giens entre 11 et 14 ans ne prennent pas de petit d jeuner de fa on r guli re mais seulement 7 des enfants de maternelle entre 3 et 5 ans ne consomment pas de petit d jeuner tous les jours 3 4 or c est pr cis ment aux enfants de cet ge que l on sert une collation matinale 946 A Bocquet et al Archives de p diatrie 10 2003 945 947 l cole Dans son annexe A la circulaire sp cifiait pourtant que compte tenu de l augmentation de l incidence de l ob sit la ou les collations doivent viser pallier des apports insuffisants absence de petit d jeuner domicile par exemple et non pas augmenter l ingestion calorique au del des apports nutritionnels recommand s 2 Elle indi quait galement que la collation du matin doit tre servie au plus tard deux heures avant le d jeuner 2 1 2 Le souci d assurer la couverture des besoins nutritionnels en calcium La lutte contre la carence en calcium chez l enfant et l adolescent constitue un des objectifs sp cifiques du Pro gramme national nutrition sant au m me titre que l arr t de l augmentation de la pr va
19. A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation l cole maternelle LA LETTRE DU MINISTRE DU 25 MARS 2004 voir annexe l issue de l expertise rendue par l AFSSA des recommandations sont adress es aux coles Elles concernent les principes g n raux qui doivent pr sider la collation en milieu scolaire les recommandations sur l organisation les horaires et le contenu de cette collation les actions de nutrition et de pr vention CONCLUSION Il ne s agit pas aujourd hui de d clarer la guerre la collation et de la supprimer d embl e Elle n est bien videmment pas responsable elle seule du probl me de sant publique que repr sente aujourd hui l ob sit des enfants J ai essay de donner des l ments objectifs pour situer le cadre de la discussion autour de la collation dont on pourrait penser qu elle est la seule affaire de l cole ou m me des familles Ce cadre ce sont les donn es scientifiques le PNNS le contrat cadre de partenariat entre l Education Nationale et la Sant et le programme quinquennal mon avis il faut tablir un dialogue avec les familles pour prendre en compte si c est possible les situations individuelles tout en privil giant l int r t collectif C est bien l la difficult articuler l individuel et le collectif ainsi que le domaine public et la sph re priv e Manger se nourrir est un acte qui rel
20. DUCATION Cette circulaire pr cise les orientations de la politique de sant en faveur des l ves dans le cadre d un programme quinquennal de pr vention et d ducation Elle donne l cole la responsabilit en liaison troite avec les familles de veiller la sant des jeunes et de favoriser le d veloppement harmonieux de leur personnalit L cole assure aux l ves une ducation la sant en articulation avec les enseignements adapt e aux enjeux actuels de sant publique L objectif est de leur permettre d acqu rir des connaissances de d velopper leur esprit critique et d adopter des comportements favorables leur sant 1 kini j Voir en annexe pour le d tail de chaque partie du bateau alimentaire L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation l cole maternelle Les actions d ducation et de pr vention qu il faut d velopper l cole dans le cadre des projets d cole et d tablissement comprennent 3 axes d velopper l ducation la sexualit pr venir les conduites addictives duquer la nutrition et pr venir les probl mes de surpoids Cette ducation et cette pr vention doivent s appuyer sur des mesures concr tes en conformit avec le PNNS Concr tement pour les maternelles on peut retenir 2 axes l un concerne les servic
21. c viandes poissons ufs acides gras poly insatur s produits laitiers viandes poissons ufs F culents et sucres simples apportant respectivement des glucides complexes et des glucides simples la grande voile ou moteur du bateau et la petite voile de poupe du bateau Les deux cat gories de glucides se distinguent par leur composition biochimique leur devenir au cours de la digestion et leur niveau d assimilation par l organisme Les glucides ou sucres simples regroupent le saccharose le glucose le fructose responsables de la saveur sucr e des aliments et les glucides complexes rassemblent l amidon et les fibres part non dig r e par les enzymes du tube digestif Le glucose produit final de la d gradation de l amidon et des sucres simples est le premier pourvoyeur d nergie notre organisme En effet toute fonction physiologique globules rouges cerveau intestin poumons muscles n cessite de l nergie et celle issue du glucose constitue la source la plus rentable pour les activit s physique et intellectuelle Du maintien de la glyc mie ou taux de glucose du sang d pend donc l efficacit de l ensemble des fonctions A l oppos du glucose issu des sucres simples le glucose provenant de la digestion de l amidon est distribu progressivement l organisme ce qui permet d assurer un tat de sati t des fonctions mentales m moire et une activit physique sur le long terme Contrairement aux croyances populai
22. cation au go t et la consommation Des coles ont d j mis en place de tels projets que ce soit dans le cadre des classes projet artistique et culturel PAC des classes de d couverte ou transplant es D autres projets impliquent la collaboration entre les coles les collectivit s locales et les professionnels de soins La restauration scolaire doit aussi permettre de mener des actions d ducation la nutrition de faire d couvrir aux enfants des aliments et des saveurs qu ils n ont pas toujours l occasion de d couvrir la maison L laboration des menus pourrait tre l occasion d une collaboration plus troite avec les familles Cette ducation nutritionnelle doit tre galement pour plus d efficacit compl t e par un volet li l activit physique afin de maintenir un quilibre entre les apports nutritionnels et les d penses nerg tiques Diverses ressources documentaires et p dagogiques sont disposition des enseignants pour mener ces actions le catalogue du SCEREN et la p dagoth que sant de l Institut national de pr vention et d ducation la sant INPES 4 Les actions de rep rage et de pr vention des probl mes de surpoids Il convient par ailleurs de compl ter les actions d ducation par des actions de pr vention A cette fin le rep rage et la prise en charge des l ves en surpoids ou ob ses est renforc Des outils de d pistage disque Indice de mas
23. chopharmacology Berl 2001 157 46 54 7 Fisher JO Birch LL Eating in the absence of hunger and overweight in girls from 5 to 7 y of age Am J Clin Nutr 2002 76 226 31 3 4 Afssa Saisine n 2003 SA 0281 La distribution de lait n est pas justifi e d une part il n existe pas d insuffisance d apport calcique au sein de la population concern e par la collation du matin d autre part les collations base de lait repr sentent une part trop importante de la ration calorique journali re Afin de prendre en compte la diversit des situations on pourrait proposer de ne distribuer qu aux seuls enfants qui ne l auraient pas pris et ce d s l arriv e l cole et avant le d but de la classe un petit d jeuner quilibr dont la composition serait conforme aux instructions de la circulaire sur la restauration scolaire La mise en place d une telle mesure devrait s adapter la diversit des situations locales et devrait r sulter d une analyse au cas par cas de la faisabilit du projet Les v nements festifs autour de l alimentation lorsqu ils gardent leur caract re exceptionnel offrent aux enfants des moments de convivialit de partage et de d couverte de la diversit des plaisirs alimentaires Il est alors souhaitable de regrouper mensuellement les go ters d anniversaire Une ventuelle association entre des activit s p dagogiques et une prise alimentaire visant notamment stimuler la cons
24. diatrice Paris France Re u le 25 juillet 2003 accept le 27 juillet 2003 Mots cl s Alimentation de l enfant Ob sit Keywords Child nutrition Obesity La distribution gratuite de lait dans les coles date de 1954 l poque c est dans un but de sant publique qu elle avait t institu e par le gouvernement de Pierre Mend s France Ult rieurement partir de 1974 la distribution de lait a t relanc e et d velopp e offrant ainsi des d bouch s aux exc dents de production laiti re elle b n ficie d ailleurs de la part de la Communaut europ enne de subventions d finies par les r glements CEE n 1842 83 du 30 juin 1983 et CE 3392 93 du 10 d cembre 1993 que les tats membres peuvent compl ter Cibl e sur les coles maternelles cette d cision politique a t rapidement adopt e par les ensei gnants qui y ont vu un outil ducatif et social Simultan ment elle a progressivement d vi de ses objectifs premiers en s accompagnant de la distribution d autres aliments que le lait Aujourd hui cette collation du matin est devenue une v ritable institution propos de laquelle on doit s interroger lorsque 16 des enfants fran ais d ge scolaire sont ob ses 1 Les modalit s de la collation matinale varient en fonction de l ge des coliers et des tablissements Elle reste g n ra lement constitu e par des briquettes de lait entier m me si un r glement
25. e s curit sanitaire des aliments AFSSA afin de disposer de tous les l ments scientifiques sur cette question La direction g n rale de la sant a saisi sur demande de la direction de l enseignement scolaire l Agence Cette demande s inscrivait dans le cadre des objectifs du Programme National Nutrition Sant PNNS concernant notamment l interruption de l augmentation de la pr valence du surpoids et de l ob sit actuellement estim 16 des enfants d ge scolaire L AFSSA a rendu un avis le 23 janvier 2004 Il est annex la pr sente note dans son int gralit Enqu te r alis e par la DREES et le MJENR partir du bilan de sant des enfants de 5 6 ans juillet 2003 215 A l issue de cette expertise et ainsi qu il avait t annonc dans la circulaire du 1 d cembre 2003 des recommandations peuvent tre adress es aux coles Elles concernent les principes g n raux qui doivent pr sider la collation en milieu scolaire les recommandations sur l organisation les horaires et le contenu de cette collation les actions d ducation nutritionnelle et de pr vention 1 La collation en milieu scolaire Les principes r gissant l organisation g n rale des activit s l cole maternelle font l objet d un d veloppement important dans le cadre des programmes d enseignement de l cole primaire publi s au BOEN n 1 du 14 f vrier 2002 Il est notamment rappel que l accu
26. e qu partir d arguments indirects Consid rant les arguments principaux avanc s pour justifier la collation matinale et l examen de leur validit scientifique par le comit 1 Selon la circulaire sur la restauration scolaire compte tenu de l augmentation de l incidence de l ob sit la ou les collation s doivent viser pallier des apports insuffisants absence de petit d jeuner domicile par exemple et non pas augmenter l ingestion calorique au del des apports nutritionnels recommand s Deux tudes montrent que la proportion d enfants en ge scolaire ne prenant pas de petit d jeuner la maison est inf rieure 10 7 d apr s l tude INCA pour les 3 5 ans et 8 2 d apr s une tude marseillaise portant sur des enfants de grande section de maternelle Ainsi la collation telle que propos e actuellement toute la classe ne permet pas de prendre en compte la diversit des situations particuli res des enfants Dans tous les cas une individualisation de la collation de 10 heures n cessiterait le choix de crit res pour la s lection des enfants b n ficiaires comme par exemple l absence de petit d jeuner ou l indice de masse corporelle de l enfant ce qui risquerait d entra ner une s gr gation au sein de la classe L enqu te du Val de Marne a montr que les enfants de 4 10 ans ont des apports calciques moyens et m dians largement sup rieurs aux Apports Nutritionnels Conseill s
27. effets potentiels sous tendent les b n fices dans le cadre de la pr vention de diverses pathologies chroniques diab te ob sit MCV cancers d une consommation r guli re de fruits et l gumes Chaque type de l gume ou de fruit poss de une composition sp cifique en fibres vitamines min raux et microconstituants Ainsi pr coniser une consommation vari e r guli re et suffisante de fruits et l gumes constitue l heure actuelle une r elle n cessit de sant publique La consommation recommand e est d environ 500 g 4 5 portions de fruits et de l gumes par jour Les viandes poissons ufs et les produits laitiers principaux pourvoyeurs de prot ines la coque ou ossature du bateau Au del de leur contribution l apport nerg tique totale 11 15 1 g apporte 4 kcal les prot ines jouent un r le structural indispensable dans la cellule vivante Les acides amin s qui les composent permettent la construction et le renouvellement de la grande majorit des organes vitaux muscles peau et phan res os membranes cellulaires Ces acides amin s sont galement n cessaires pour la synth se de diverses mol cules assurant des fonctions physiologiques essentielles structure collag ne enzymes digestives hormones insuline mol cules de transport h moglobine transportant l oxyg ne dans les globules rouges mol cules de d fense anticorps Chez l homme sur 20 acides amin s intervenant dans la fabrication d
28. eil les r cr ations les temps de repos et de sieste de go ter ou de restauration scolaire sont des temps d ducation Ils sont organis s et exploit s dans cette perspective par ceux qui en ont la responsabilit La question de la collation matinale tout comme d autres activit s en rapport avec l alimentation ne peuvent tre uniquement li es aux probl mes de surpoids et d ob sit m me si cet objectif de sant publique demeure prioritaire Les dimensions ducative sociale et culturelle ainsi que les diversit s locales qu elles soient d ordre g ographique ou socio conomique doivent tre prises en compte l cole II faut rappeler que les familles ont un r le primordial en ce qui concerne les rythmes alimentaires de l enfant en particulier pour le petit d jeuner et qu il convient d tablir un lien troit avec elles pour harmoniser les diff rentes prises alimentaires organis es la maison et l cole Une information sur la collation et plus g n ralement sur les actions d ducation la nutrition fera l objet d une communication en conseil d cole Cette information pourra associer les personnels de sant de l ducation nationale et des partenaires ext rieurs comp tents dans ce domaine La question des sollicitations financi res ou en nature demand es aux parents sera abord e dans ce cadre Il est n cessaire de mener une concertation avec les collectivit s locales qui sont tr
29. es de sant qui doivent insister sur le d pistage des enfants ob ses ou risque et informer les familles l autre concerne la collation de 10 h et les prises alimentaires l cole Les recommandations d couleront d une expertise r alis e par l AFSSA et nous en parlerons plus loin Cette circulaire s appuie sur des circulaires pr c dentes encore en vigueur Citons aussi la mise en place d un contrat cadre de partenariat en sant publique entre le ministre de l ducation nationale et le ministre de la sant qui porte sur les diff rentes dimensions de la politique de sant publique qui concerne la population des l ves Ce contrat permet de poursuivre des objectifs communs L OBESITE DE L ENFANT UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE L ob sit commune correspond un exc s de la masse grasse Elle r sulte d un bilan nerg tique positif prolong Parmi les principaux facteurs environnementaux en cause la diminution progressive de l activit physique joue tr s certainement un r le majeur Mais d autres d terminants sont intriqu s d ordre nutritionnel g n tique m tabolique psychologique et social La disponibilit en abondance d aliments attrayants densit nerg tique lev e l ennui des probl mes affectifs scolaires peuvent amener l enfant rechercher dans la nourriture une compensation pouvant entra ner un d s quilibre prolong entre apports et d penses et le d veloppement
30. es margarines qui sont durs temp rature ambiante sont compos s majoritairement d acides gras satur s l oppos les huiles liquides sont plus riches en acides gras insatur s et l augmentation de l insaturation nombre de double liaison r duit l aptitude des huiles tre utilis es pour r aliser des fritures Deux familles d acides gras poly insatur s sont consid r s comme essentielles la famille des om ga 6 acideslinol que et arachidonique et la famille des om ga 3 acides linol nique icosapenta no que ou EPA et docosahexa no que ou DHA Les acides gras sont les nutriments les plus nerg tiques 1 g fournit 9 kcal De plus ils entrent dans la construction des membranes cellulaires et le transport des vitamines liposolubles Plus sp cifiquement l exc s d acides gras satur s est impliqu dans le d veloppement de pathologies cardiovasculaires et de l ob sit alors que l insuffisance d apport en acide gras poly insatur s entra ne un retard de croissance chez l enfant une augmentation du risque d accident cardiaque des affections de la peau famille des om ga 6 ou des syndromes neurologiques r tine cerveau famille des om ga 3 M me si cela va l encontre des go ts actuels des consommateurs il est conseill de limiter son apport lipidique graisses visibles et invisibles journalier 30 35 de l apport nerg tique total Les acides gras satur s sont apport s par les produits animaux viande
31. es professionnels du r seau de soins Pour conclure la question de la collation matinale s inscrit dans une approche ducative globale contribuant un enjeu majeur de sant publique C est pourquoi il est important que chacun dispose d une information scientifiquement valide compr hensible de tous et ind pendante afin que les l ves puissent b n ficier d actions concr tes et visibles visant am liorer l tat nutritionnel et les pr parer une meilleure qualit de vie l ge adulte P le Ministre et par d l gation Le Directeur de l enseignement scolaire Jean Paul de GAUDEMAR PJ Avis de L AFSSA aT SSa DE SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS LE DIRECTEUR G N RAL 2a avenue du G n ral Leclerc BP 19 94701 Maisons Alfort cedex Tel 01 49 77 13 50 Fax 01 49 77 26 13 wWww afssa fr REPUBLIQUE FRAN AISE Afssa Saisine n 2003 SA 0281 Maisons Alfort le 23 janvier 2004 AVIS de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments relatif la collation matinale l cole Par courrier re u le 20 ao t 2003 l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments Afssa a t saisie le 18 ao t 2003 par la Direction g n rale de la sant d une demande d valuation relative la collation matinale l cole La demande s inscrit dans le cadre des objectifs sp cifiques du Programme National Nutrition Sant PNNS relatifs aux enfants concernan
32. es prot ines 8 sont dits indispensables car l organisme n est pas capable de les fabriquer C est donc le r le de notre alimentation de nous les apporter quotidiennement Au cours de la synth se d une prot ine un acide amin ne peut tre remplac par un autre Ainsi lorsque l alimentation n apporte pas des quantit s suffisantes en chacun des acides amin s cela se traduit par un ralentissement de la synth se prot ique Notamment le m tabolisme est fortement perturb au niveau de tissus et d organes synth tisant d importantes quantit s de prot ines foie tube digestif muscle Les produits d origine animale constituent la meilleure source prot ique leurs prot ines sont tr s digestes pr sentent des teneurs satisfaisantes en tous les acides amin s indispensables avec un profil voisin de celui des besoins de l homme et sont particuli rement efficaces dans des situations de besoins accrus croissance grossesse Il faut noter que les prot ines d origine v g tale c r ales et l gumineuses sont pauvres en 1 2 ou 3 acides amin s indispensables mais l association entre diverses sources riz lentilles ma s haricots semoule pois chiches permet de substituer ou de r duire occasionnellement la contribution des viandes poissons ufs Les sources prot iques d origine animale apportent galement d autres nutriments calcium produits laitiers vitamines du groupe B produits laitiers viandes poissons ufs fer et zin
33. espondent aux diff rentes cat gories d aliments leurs surfaces sont proportionnelles aux quantit s journali res conseill es pour chacune de ces cat gories d aliments savoir 11 15 de prot ines 30 35 de lipides et 50 55 de glucides dont 10 de glucides simples Repr sentation du bateau de r f rence Cliquez sur chaque l ment du bateau pour avoir des informations plus compl tes nutriment principal et autres nutriments avec les apports conseill s r les physiologiques sources alimentaires la coque ou ossature en deux parties repr sente les viandes poissons ufs et les produits laitiers nos principales sources de prot ines ils apportent galement des min raux des oligo l ments et des vitamines du groupe B la quille ou socle en deux parties repr sente les graisses visibles d origines animale et v g tale sources d acides gras et de vitamines liposolubles D E K la grande voile ou moteur repr sente le pain les c r ales et d riv s la pomme de terre et les l gumes secs sources de glucides complexes amidon de prot ines v g tales et de vitamines du groupe B et la petite voile de poupe ou starter repr sente le sucre et les produits sucr s sources de glucides simples glucose fructose les deux focs de proue ou piliers repr sentent les fruits et l gumes sources d eau de glucides simples fructose de fibres et de divers min raux oligo l ments vitamines et microcons
34. ion d un petit d jeuner que tu prends souvent lait seul Li lait avec E yaourt LI fruit LI fruit press pur jus de fruit d boisson aux fruits ld pain avec oeenn Li c r ales nature L biscottes avec E c r ales As restent Qi g teaux LI Autres pr ciser Eee Ne fau nt E CS E Cu do cles Lieu o tu prends ton petit d jeuner A la cuisine h Au lit D Dans la salle manger h Sur le chemin de l cole LI Prends tu en g n ral une collation le matin l cole OUI D NON Q Que manges tu le plus souvent pour cette collation lait seul D TAC msn Qi yaourt LI fruit QI fruit press pur jus de fruit LI boisson aux fruits ld pain AMC Tue E biscottes avec E c r ales nature h c r ales au E g teaux LI Autres preciser ane et er etats Remarques METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE BIBLIOGRAPHIE Education nutritionnelle et petit d jeuner l cole maternelle Etablie par Anne Eg a Formation Continue 1 degr IUFM Midi Pyr n es Et Christine Launay M diath que IUFM Midi Pyr n es Documentation p dagogique Nutrition en zones urbaines sensibles Actions autour du petit d jeuner Guide d action de l Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Apprendre la sant l cole Pratiques et enjeux p dagogiques
35. ion de la corpulence au cours de la croissance On parle d ob sit lorsque la valeur de PIMC de l enfant est situ e au dessus du 97 percentile des courbes de r f rence Il existe 2 niveaux d ob sit ob sit degr 1 et ob sit degr 2 LE PLAN NATIONAL NUTRITION SANTE PNNS La mise en place d une politique nutritionnelle est apparue au cours des derni res ann es comme une priorit en sant publique en France En effet si l inadaptation des apports alimentaires ne peut en r gle g n rale tre consid r e comme la cause directe des maladies qui sont aujourd hui les plus r pandues en France il est reconnu qu elle participe d une fa on ou d une autre leur d terminisme Ces maladies cancers maladies cardiovasculaires ost oporose ob sit ont un poids consid rable en termes de sant publique que ce soit sur le plan de la morbidit ou de la mortalit Ce programme promouvant la nutrition et l activit physique a t lanc en 2001 sous l gide du minist re d l gu la Sant J en parle parce que je m y r f rerai plusieurs fois par la suite L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation l cole maternelle Le PNNS fixe des objectifs pr cis atteindre d finis de fa on consensuelle par les experts scientifiques et les responsables de la sant publiq
36. ion sur les prises alimentaires lors de buffets organis s par l cole petits livres des menus r alis s Adapter la collation prise l cole aux besoins constat s aller vers une compl mentarit petit d jeuner pris la maison collation prise l cole VALUATION Au niveau des l ves composer pour le manger un petit d jeuner quilibr savoir prendre un compl ment son petit d jeuner pour la collation savoirs et comp tences pluri disciplinaires en fonction des niveaux composer son menu par collage nommer les fruits propos s pendant une op ration Au niveau des l ves et des familles volution des aliments apport s consommer pour la collation l cole pain fruits compl mentarit avec le petit d jeuner Au niveau des familles part active prise pr sence Au niveau des partenaires du projet r unions mobilisation volution des pratiques Au niveau des productions outils r alis s livrets de menus exposition des travaux des enfants 10 METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE LE PETIT DEJEUNER du tonus pour toute la matin e Fiche d information pour les parents Le petit d jeuner Pourquoi Pour se r hydrater Pour avoir de l nergie Le petit d jeuner doit tre consid r comme un v ritable repas d jeuner Il repr se
37. ions pour d autres prises alimentaires hors repas petits go ters d apr s midi v nements festifs anniversaires f tes de fin d ann e distribution de bonbons lorsqu ils sont organis s par l cole ou le milieu p riscolaire Apr s consultation du Comit d experts sp cialis Nutrition humaine le 23 octobre 2003 l Afssa rend l avis suivant Consid rant les constats et contexte de la demande Les habitudes alimentaires acquises au cours de l enfance et de l adolescence ont une influence majeure sur les comportements ult rieurs Ces habitudes se construisent pour leur grande part dans le cadre familial l cole venant en compl ment Cependant on assiste depuis quelques d cennies une d structuration du rythme alimentaire dans le milieu scolaire notamment l cole maternelle avec l instauration d un v ritable moment de prise alimentaire suppl mentaire baptis collation dix heures ou petit go ter essentiellement constitu de lait et d autres aliments plus caloriques g teaux biscuits chocolat etc Il est important de rappeler que la distribution de lait le matin a t instaur e en France en 1954 pour lutter contre les tats de carences et de malnutrition chez les enfants gouvernement 1 4 Afssa Saisine n 2003 SA 0281 Mend s France Cette pratique s est progressivement d velopp e dans la plupart des pays europ ens R glements CE N 1842 83 pui
38. lence de l ob sit chez l enfant 5 Toutefois ici encore ce sont principalement les adoles cents et particuli rement les adolescentes qui ont des ap ports calciques insuffisants alors que les enqu tes disponi bles montrent que les enfants fran ais de la tranche d ge 4 6 ans ont des apports calciques sup rieurs aux apports nutritionnels conseill s 6 7 2 Des cons quences n gatives sur l quilibre alimentaire des enfants Sur un plan nutritionnel cette collation matinale soul ve un certain nombre de r serves quant ses cons quences sur l quilibre alimentaire des enfants qui elle est propos e et plus encore quant aux risques propres qu elle pourrait com porter pour la population d enfants ob ses ou pr dispos s le devenir 2 1 Quel est l apport calorique fourni par cette collation Une collation compos e de lait entier et de biscuits type cookie apporte pour une briquette de 200 mL de lait entier 130 kcal dont 63 kcal 48 sous forme de lipides et 240 mg de calcium 8 coet pour 25 g de biscuits type cookie soit un biscuit de taille moyenne 125 kcal dont 54 kcal 43 sous forme de lipides et 17 mg de calcium 8 Cette prise alimentaire suppl mentaire repr sente ainsi pour un enfant de 4 ans 20 des apports caloriques quoti diens conseill s 1290 kcal 9 De plus si l on consid re que dans une alimentation quilibr e les lipides doivent co
39. n raux et vitamines Rev pid miol Sant Publique 1991 39 245 61 7 Potier de Courcy G les membres du groupe de travail de la Cedap sur les substances nutritives Estimation du statut en vitamines et min raux de la population fran aise d apr s des enqu tes r centes Cah Nutr Diet 1999 34 77 87 8 R pertoire g n ral des aliments Table de composition 2 dition 1995 Tec et Doc Paris 9 Martin coordonnateur Tec et Doc Paris A editor Apports nutrition nels conseill s pour la population fran aise 3 dition 2000 LE BATEAU ALIMENTAIRE R partition des diff rentes cat gories d aliments dans le cadre du r gime alimentaire global et int r ts des nutriments L aliment id al source de tous les macronutriments prot ines lipides glucides et micronutriments vitamines min raux et oligo l ments n existe pas d o la n cessit d un apport quotidien et vari de toutes les cat gories d aliments dans les proportions d finies pour la couverture des besoins physiologiques de notre organisme On distingue les cat gories d aliments suivantes viande poissons ufs produits laitiers graisses animales et v g tales glucides complexes et simples fruits et l gumes La repr sentation du r gime global sch matis e jusqu ici sous la forme d une pyramide est remplac e par une repr sentation plus expressive sous la forme d un bateau Les diff rentes parties du bateau alimentaire de r f rence corr
40. nels des enfants il serait pr f rable de proposer des solutions alternatives qui existent d j dans certains tablissements et font appel des mesures diff renci es mieux adapt es aux risques nutritionnels sp ci A Bocquet et al Archives de p diatrie 10 2003 945 947 947 fiques pr sent s par certains groupes de la population dans une soci t d abondance alimentaire en distribuant aux seuls enfants qui ne l auraient pas pris un petit d jeuner quilibr comportant un laitage des c r ales ou du pain et une portion de fruits d s l arri v e l cole en vitant toute offre alimentaire inter prandiale et en int grant la distribution de lait de laitage et de fruits dans des repas structur s en vitant d augmenter exag r ment les apports calori ques en proscrivant notamment la distribution de lait entier au profit de lait ou de laitages demi cr m s ainsi que celle de biscuits en particulier ceux contenant plus de 15 de mati res grasses de viennoiseries et de confiseries 4 Conclusion En tout tat de cause par sa composition son horaire son caract re syst matique et indiff renci la collation matinale actuellement propos e aux enfants en milieu scolaire ne peut constituer qu une r ponse inadapt e l absence de petit d jeuner Elle est superflue et n faste pour la grande majorit des enfants de cet ge qui d jeunent le matin et dans tous les cas pou
41. nstituer 35 des apports nerg tiques soit pour cet enfant 50 g la collation fournit elle seule 13 g de lipides c est dire 26 des apports nutritionnels quotidiens conseill s 9 Pour un enfant de 6 ans la collation du matin repr sente 15 des apports caloriques conseill s 1650 kcal et 20 des apports conseill s en lipides 64 g 9 2 2 Cette collation remplace t elle de fa on satisfaisante le petit d jeuner chez les enfants qui n en ont pas pris Sur un plan purement quantitatif oui car l apport calorique du petit d jeuner se situe g n ralement en France entre 15 et 20 de l apport nerg tique quotidien 9 mais sur le plan qualitatif non car cette collation est d s quili br e trop riche en graisses et en sucres rapides 73 de disaccharides et 27 d amidons sur les 24 g d hydrates de carbone contenus en moyenne dans la collation insuffisante en sucres lents et d pourvue de fruits enfin sur le plan des horaires elle est mal adapt e trop loign e du r veil car g n ralement donn e l interruption de 10 heures et trop proche du d jeuner propos 11 h 30 ou 12 h ce qui modifie les rythmes alimentaires par rapport aux jours de cong car cette habitude est diff rente des pratiques familiales 2 3 Quelles sont les cons quences nutritionnelles de cette collation Le souci de pallier l insuffisance des apports matinaux observ e chez une minorit d enfant
42. nte environ 20 de l alimentation journali re Le petit d jeuner Quoi Tous les jours Possibles mais pas indispensables Du lait ou des produits laitiers Beurre margarine miel confiture riches en calcium n cessaire aux os et aux dents E De temps en temps Du pain ou des c r ales sources F x Compote fruits secs g teaux d nergie Un fruit ou un jus de fruits riche en vitamines A viter Soda chips bonbons Deux petits d jeuners quilibr s Yaourt Lait Pain beurr C r ales Le petit d jeuner Quand Orange press e Mandarine A la maison avant de partir A l cole la collation compl te si n cessaire le petit d jeuner METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE GRILLE ENQUETE SUR LE PETIT DEJEUNER Etablie par Anne Eg a Formation Continue IUFM Midi Pyr n es L enqu te peut tre remplie en maternelle avec l enfant et un des parents Prends tu un petit d jeuner le matin la maison OUI D NON A quelle heure les jours de classe Entre 6h30 et 7h LI Entre 7h et 7h30 LI Entre 7h30 et 8h LI Apr s 8h LI A quelle heure les jours de repos Avant 9h hd Apr s 9h L D jeunes tu Seul Avec tes fr res et s urs LI Avec tes parents HI Avec ta famille LI Combien dure ton petit d jeuner Moins de 5 mn d Entre 5 et 10 mn ll Plus de 10 mn H Composit
43. ole venant en compl ment L Afssa estime que La collation du matin l cole de par sa composition son horaire son caract re syst matique et indiff renci n est pas justifi e et ne constitue pas une r ponse adapt e l absence de petit d jeuner Le souci de pallier l insuffisance des apports matinaux observ e chez une minorit d enfants aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires de la totalit des coliers et cette prise alimentaire suppl mentaire est l origine d un exc s calorique qui ne peut que favoriser l augmentation de la pr valence de l ob sit constat e depuis 30 ans chez les enfants d ge scolaire en France _ L objectif du PNNS visant augmenter la consommation de fruits et l gumes dans toutes les tranches de la population est une n cessit de sant publique Toutefois afin de ne pas g n rer des comportements favorisant le grignotage la distribution de fruits l cole devrait tre renforc e dans le cadre de repas structur s petit d jeuner d jeuner go ter 5 Busch CR Taylor HA Kanarek RB Holcomb PJ The effect of a confectionery snack on attention in young boys Physiol Behav 2002 77 333 40 Sunram Lea SI Foster JK Durlach P Perez C Glucose facilitation of cognitive performance in healthy young adults examination of the influence of fast duration time of delay and pre consumption plasma glucose levels Psy
44. ommation de fruits est envisageable de mani re ponctuelle par l organisation de repas structur s ducatifs mobilisant non seulement les enfants mais aussi les familles Le guide alimentaire du PNNS destin aux parents d enfants et d adolescents en cours de r daction constituera un outil suppl mentaire d information et d ducation Toutefois malgr la qualit des outils p dagogiques propos s par les industriels de l agroalimentaire il est souhaitable que leur utilisation dans le cadre de projets ducatifs soit bien cadr e de mani re viter la diffusion de tout message promotionnel des actions de communication et d information aupr s de l ensemble des acteurs du milieu scolaire sont n cessaires pour une bonne appropriation des arguments en faveur du caract re injustifi et inadapt de la collation du matin Martin HIRSCH ELSEVIER Available online at www sciencedirect com science Gornecre _ Arc vives de pediatrie www elsevier com locate arcped Archives de p diatrie 10 2003 945 947 ditorial La collation de 10 heures en milieu scolaire un apport alimentaire inadapt et superflu The morning snack at school is inadequate and unnecessary A Bocquet J L Bresson A Briend J P Chouraqui D Darmaun C Dupont M L Frelut J Ghisolfi J P Girardet O Goulet G Putet D Rieu J Rigo D Turck M Vidailhet Comit de Nutrition de la Soci t fran aise de p
45. on Sant des El ves IA Haute Garonne Anne EGEA Formation continue 1 degr IUFM Toulouse Jocelyne GUEGANO CPAIEN Circonscription HG 19 Toulouse IUFM Jean PONS IEN Circonscription HG 19 Toulouse IUFM L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation l cole maternelle RYTHMES ALIMENTAIRES BESOINS DES ENFANTS ET COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Intervention Dr Th r se Consonni l IUFM le 4 11 2004 Service Promotion de la Sant des l ves IA Haute Garonne PLAN RYTHMES ALIMENTAIRES ET BESOINS DES ENFANTS LES TEXTES DE L EDUCATION NATIONALE L OBESITE UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE PLAN NATIONAL NUTRITION SANTE PNNS LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE CONCLUSION RYTHMES ALIMENTAIRES ET BESOINS DES ENFANTS Pour les enfants de maternelle le bon rythme alimentaire comprend 4 repas par jour le petit d jeuner le d jeuner repas le go ter le d ner repas Le petit d jeuner repr sente 15 20 de la ration nerg tique il associe au minimum un produit laitier un produit c r alier et une boisson et un fruit Pour les 2 repas principaux le d jeuner repr sente 40 de la ration nerg tique et le d ner 35 Il est important de conserver la structuration en 4 plats ou composants Le go ter repr sente 5 10 de la ration nerg tique BESOINS QUANTITATIFS
46. r cent de la Communaut europ enne CE n 2707 2000 du 11 d cembre 2000 a revaloris la subven tion pour le lait et les produits laitiers demi cr m s Il est Auteur correspondant Service de gastro ent rologie et nutrition p diatriques h pital d enfants Armand Trousseau AP HP 26 avenue du Docteur Arnold Netter 75571 Paris cedex 12 France Adresse e mail jean philippe girardet trs ap hop paris fr J P Girardet 2003 ditions scientifiques et m dicales Elsevier SAS Tous droits r serv s doi 10 1016 j arcped 2003 07 004 devenu habituel d accompagner la distribution de lait par celle d autres aliments g n ralement des g teaux ou des biscuits Les b n ficiaires de cette collation sont princi palement les l ves des coles maternelles mais dans sa circulaire n 2001 118 du 25 juin 2001 sur la composition des repas servis en restauration scolaire 2 le minist re de l ducation nationale encourage la poursuite de la distribu tion de lait dans les tablissements d enseignement primaire et secondaire situ s dans les secteurs d favoris s en raison de leur environnement social conomique et culturel 1 Une collation matinale aux justifications discutables Deux arguments principaux taient avanc s pour justifier cette collation matinale 1 1 Le souci de pallier un petit d jeuner insuffisant En effet certaines enqu tes r v lent que 12 18 des enfants scolaris s ne
47. r les GS 7 d apr s une tude sur des enfants de 3 5 ans Une enqu te r alis e pour le CRES PACA montre que la prise d une collation matinale n a pas d incidence sur une r duction ventuelle des apports caloriques du petit d jeuner et des repas suivants Elle entra ne en revanche une augmentation significative de l apport calorique journalier de 4 environ Une enqu te en milieu scolaire r alis e en 1999 2000 montre que 14 des enfants de 6 ans examin s pr sentent une surcharge pond rale Les enqu tes montrent que les enfants de 4 10 ans ont des apports calciques largement sup rieurs aux ANC L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE Rythmes alimentaires besoins des enfants et conseils sur la collation l cole maternelle Rappel des besoins 4 ans 1290 Kcal jour et 1650 Kcal jour 6 ans Quelques exemples de collations 20 g de pain 51 Kcal moiti pomme 40 Kcal 200 ml de lait entier 130 Kcal 10 g d emmental 12 Kcal 1 verre d eau 0 25 g biscuits cookies 125 Kcal 1 verre de bang 70 Kcal total 133 Kcal total 40 Kcal total 255 Kcal Quelques constats Pour la majorit des enfants on d passe les 4 prises alimentaires par jour on assiste la mise en place d un grignotage paradoxal qui constitue un contre message nutritionnel Lors des visites m dicales certaines mamans se plaignent de ce que leur enfant ne mange pas bien
48. res les glucides ne jouent pas un r le dans le d veloppement du diab te ni de l ath roscl rose mais leurs apports doivent tre contr l s chez des sujets pr sentant ces pathologies Le r le des glucides dans le d veloppement des caries dentaires est par contre clairement d montr mais la pr vention des caries passe plus par l hygi ne bucco dentaire et l apport en fluor que par une r duction de la consommation de glucides Un d faut d apport glucidique entra ne une production de glucose partir de prot ines et de graisses n oglucogen se nutriments alors d tourn s de leur fonction premi re constitution de l ossature de l organisme Notre alimentation quotidienne doit fournir 50 55 200 250 g de l nergie sous forme de glucides 1 gramme apporte 4 kcal Nos r serves glucidiques corporelles sous forme de glycog ne sont tr s faibles d o la n cessit d un apport r gulier chaque repas Une grande vari t de v g taux nous fournissent des glucides complexes pain p tes riz c r ales en g n ral pomme de terre l gumes secs et des sucres simples fruits de mani re suffisamment importante pour couvrir nos besoins en glucose Notons que les produits laitiers concourent galement l apport en sucres simples Il n existe pas d arguments scientifiques forts permettant de justifier une r partition pr cise entre les apports en glucides complexes et ceux en glucides simples Si le sucre et les produits s
49. rrait favoriser la progression de l ob sit Le comit de nutrition de la Soci t fran aise de p diatrie recommande de la supprimer et de d velopper parall lement dans les coles des campagnes d information et d ducation sur l im portance du petit d jeuner pour l quilibre et les rythmes alimentaires R f rences 1 Rolland Cachera MF Castetbon K Arnault N Bellisle F Romano MC Lehingue Y et al Body mass index in 7 9 years old French children frequency of obesity overweight and thinness Int J Obes Relat Metab Disord 2002 26 1610 6 2 Composition des repas servis en restauration scolaire et s curit des aliments Bulletin officiel du minist re de l ducation nationale et du Minist re de la Recherche 28 juin 2001 N 9 1 44 Num ro sp cial 3 Preziosi P Galan P Yacoub N Kara G Deheeger M Hercberg S La consommation du petit d jeuner dans l tude du Val de Marne I Type fr quence et ration moyenne des principaux aliments consom m s Cah Nutr Di t 1996 31 Suppl 1 2 8 4 Volatier JL Enqu te INCA individuelle et nationale sur les consom mations alimentaires In Tec et Doc edit Paris editor 2000 5 Hercberg S Le Programme national nutrition sant Arch P diatr 2003 10 Suppl 1 54s 6s 6 Hercberg S Preziosi P Galan P Deheeger M Papoz L Dupin H Apports nutritionnels d un chantillon repr sentatif de la population du Val de Marne III Les apports en mi
50. s ufs beurre Les acides gras poly insatur s de la famille des om ga 3 proviennent des huiles de colza et de soja acide linol nique des produits animaux marins et du lait maternel EPA DHA Les acides gras poly insatur s de la famille des om ga 6 proviennent des huiles de tournesol et de ma s acide linol que des produits animaux terrestres et du lait maternel acide arachidonique Compte tenu des impacts favorables ou d favorables des lipides sur notre sant les recommandations actuelles sont bas es sur une r duction de l apport d acides gras satur s et une diversification des sources des deux familles d acides gras poly insatur s Un r equilibrage de la consommation de ces derni res s av re toutefois n cessaire maintien de la consommation actuelle en acide linol que huiles de tournesol et de ma s en y associant un accroissement de la consommation en acide linol nique huiles de soja et de colza Outre leur apport en acides gras les mati res grasses constituent nos principales sources de vitamines liposolubles A D E K
51. s 7 des enfants de maternelle aboutit de fait d s quilibrer l alimentation et modifier les rythmes alimentaires de la totalit des coliers Elle risque d entra ner une baisse de la prise alimentaire au d jeuner au d triment de l quilibre alimentaire global de la journ e Et chez les enfants qui ont pris un petit d jeuner avant l cole c est dire la tr s grande majorit d entre eux la collation propose une prise alimentaire suppl mentaire l origine d un exc s calorique qui ne peut que favoriser l augmentation de la pr valence de l ob sit constat e depuis 30 ans chez les enfants d ge scolaire en France 2 4 Quelles peuvent tre les cons quences de cette collation sur le plan ducatif La collation matinale risque de brouiller les messages d ducation nutritionnelle recommandant d viter les ap ports alimentaires en dehors des repas et fait perdre l cole dans ce domaine son r le de relais et d exemplarit On peut galement craindre que l institutionnalisation de la collation matinale incite certains parents puis plus tard certains en fants supprimer le petit d jeuner et finisse paradoxalement par favoriser cette mauvaise habitude en la reconnaissant implicitement 3 Solutions alternatives pour la pr vention d ventuels d ficits nutritionnels Si l on consid re qu une des missions de l cole est de pallier les ventuels d ficits nutrition
52. s impliqu es dans la fourniture de denr es lait etc pour la collation l cole primaire 2 Les recommandations 2 1 Les horaires et la composition de la collation La collation matinale l cole telle qu elle est organis e actuellement n est ni syst matique ni obligatoire 315 Aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10 heures qui aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires des enfants Cependant compte tenu des conditions de vie des enfants et des familles qui peuvent entra ner des contraintes diverses il peut tre envisag de proposer aux l ves une collation d s leur arriv e l cole maternelle ou l mentaire et dans tous les cas au minimum deux heures avant le d jeuner Il appara t en effet n cessaire tout en rappelant les principes forts qui d coulent de l avis de l AFSSA de laisser aux enseignants une marge d interpr tation afin de s adapter des situations sp cifiques Les boissons ou aliments propos s aux l ves doivent permettre une offre alimentaire diversifi e favorisant une libert de choix en privil giant l eau les purs jus de fruits le lait ou les produits laitiers demi cr m s le pain les c r ales non sucr es en vitant les produits forte densit nerg tique riches en sucre et mati res grasses biscuits c r ales sucr es viennoiseries sodas Ce moment de
53. s l arriv e l cole Avis de l agence fran aise de s curit sanitaire des aliments du 23 janvier 2004 voir annexe Elle a t saisie par la DGS dans le cadre des objectifs sp cifiques du PNNS La demande comprend 5 questions cf annexe auxquelles l AFSSA a donn les r ponses suivantes la collation du matin l cole n est pas justifi e et ne constitue pas une r ponse adapt e l absence de petit d jeuner le souci de pallier l insuffisance des apports matinaux observ e chez une minorit d enfants aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires de la totalit des coliers la distribution de fruits l cole dans le cadre du PNNS devrait tre renforc e lors des repas structur s petits d jeuners go ter d jeuner afin de ne pas g n rer des attitudes de grignotage la distribution de lait n est pas justifi e car il n existe pas d insuffisance d apport calcique et cela repr sente un apport calorique trop important les v nements festifs autour de l alimentation doivent garder un caract re exceptionnel Il est souhaitable de regrouper mensuellement les go ters d anniversaire L organisation de repas structur s mobilisant les familles et permettant une association entre des activit s p dagogiques et une prise alimentaire est envisageable ponctuellement L EDUCATION NUTRITIONNELLE LE PETIT DEJEUNER ET LA COLLATION
54. s N 3392 93 et enfin 2707 2000 et tendue aux produits laitiers sous forme 2 cr m e yaourts fromages Plus r cemment le Minist re de l ducation nationale a d fini des orientations relatives la collation la fois sur le plan quantitatif et qualitatif et sur l ventualit qu elle puisse constituer un cadre pour des activit s d ducation nutritionnelle Consid rant le manque de donn es sur la situation nutritionnelle des enfants scolaris s et leurs habitudes alimentaires D une part il n existe pas d tudes permettant d valuer le risque de malnutrition et de d ficiences nutritionnelles chez les enfants scolaris s prenant ou non un petit d jeuner domicile et disposant ou non d une collation matinale l cole D autre part aucune tude ne permet d affirmer aujourd hui que la survenue de l ob sit est li e l absence de petit d jeuner domicile et ou la prise d une collation matinale l cole liquide ou solide Cependant une tude am ricaine a montr qu une forte augmentation de l apport nerg tique via les snacks pourrait contribuer l pid mie de l ob sit chez les jeunes adultes am ricains Toutefois compte tenu des interrogations de plus en plus fortes manifest es tant par les scientifiques que par les familles et les pouvoirs publics il est n cessaire de statuer sur l int r t de la collation matinale et toute recommandation ne pourra donc tre fait
55. se corporelle IMC et courbes de poids ont t mis la disposition des m decins et des infirmi res de l Education nationale afin d tre utilis s lors des bilans de sant et des d pistages infirmiers 2A titre d exemples le projet EPODE regroupe dix villes Asni res Beauvais B ziers Evreux Meyzieu Roubaix Royan Saint Jean Thiers Vitr L objectif est de mobiliser les acteurs locaux dans le domaine de l alimentation et de favoriser un programme d incitation l activit physique Cette pr vention s adresse essentiellement aux familles aux enseignants et aux partenaires locaux Le projet s tend sur 5 ans le projet du d partement du Val de Marne conseil g n ral inspection acad mique dont l objectif est de promouvoir une politique nutritionnelle l cole par la mise en place de fontaines d eau et de lait et la promotion de la consommation de fruits ainsi que par le d veloppement de l activit physique le d pistage et la prise en charge des l ves en surpoids ou ob ses 3Se reporter la circulaire interminist rielle n 2001 118 du 25 juin 2001 relative la composition des repas servis en restauration scolaire et la s curit des aliments B O E N n 9 du 28 juin 2001 http www inpes sante fr 5 5 Les familles dont les enfants pr sentent un probl me de surpoids ou d ob sit seront avis es et conseill es si elles le souhaitent pour une ventuelle prise en charge par l
56. sements et de la vie scolaire Bureau de l action sanitaire et sociale et de la pr vention DESCO B4 NN CK n 2004 0095 Affaire suivie par Nadine Neulat Christine Kemeur T l phone 01 55 55 38 70 Fax 01 55 55 38 02 M l nadine neulat education gouv fr 110 rue Grenelle 75007 Paris 07 SP BE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Paris le 25 mars 2004 Le ministre de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Mesdames les rectrices et messieurs les recteurs d acad mie Mesdames les inspectrices d acad mie et messieurs les inspecteurs d acad mie directrices et directeurs des services d partementaux de l ducation nationale Mesdames les inspectrices et messieurs les inspecteurs de l ducation nationale Mesdames les directrices et messieurs les directeurs d cole Objet collation matinale l cole La circulaire n 2003 210 du 1 d cembre 2003 a pr cis les orientations de la politique de sant en faveur des l ves dans le cadre d un programme quinquennal de pr vention et d ducation L un des axes prioritaires de ce programme concerne l ducation la nutrition et la pr vention des probl mes de surpoids et d ob sit Un certain nombre de mesures sont pr conis es Il tait pr cis dans la circulaire que l opportunit et la composition de la collation de 10 heures feraient l objet d une saisine de l Agence fran aise d
57. t le repas du matin Il repr sente 1 4 de l alimentation journali re Un petit d jeuner quilibr comporte un produit laitier du pain ou des c r ales et un fruit Le petit d jeuner se prend la maison C est un moment familial et convivial maintenir La collation Quelques enfants prennent un petit d jeuner trop l ger la maison Pour ceux ci il peut tre propos une collation l cole Il est n cessaire que le ma tre et les parents changent autour des aliments consomm s la maison et que la collation soit un compl ment du petit d jeuner On favorisera les fruits crus le pain et les produits laitiers Attention aux paquets de c r ales aux pots de compote souvent tr s sucr s Le plus judicieux est de proposer aux enfants qui n ont pas assez mang la collation d s l arriv e l cole pendant l accueil ou lors du temps de garderie avant la classe De toute fa on l heure de la collation doit tenir compte de l heure du d jeuner Si l enfant doit manger midi la collation doit imp rativement se terminer 9h30 Cependant les enfants de nos coles tant de plus en plus nombreux en sur poids il faut tre vigilant sur la multiplication des repas Il est important de mettre en place avec les enfants des actions d ducation nutritionnelle autour du petit d jeuner en particulier pour poser l importance de sa prise la maison en liaison avec les familles
58. t notamment l interruption de l augmentation de la pr valence du surpoids et de l ob sit actuellement estim e 16 pour les enfants en ge scolaire Elle comprend cinq questions 1 Y a t il une justification fournir une collation matinale l cole qui donn e le plus souvent syst matiquement ne permet pas de prendre en compte les situations individuelles et semble m me pouvoir tre consid r e comme n faste lorsqu elle se compose d aliments forte densit nerg tique 2 Comment prendre en compte la diversit des situations et en particulier a Les enfants se pr sentant l cole sans avoir pris de petit d jeuner sans augmenter les apports caloriques des autres enfants en analysant par exemple la pertinence de diff rentes exp riences pilotes impliquant les structures d accueil p riscolaire b Les situations o une activit p dagogique ou un projet sp cifique est coupl une prise alimentaire 3 Dans les cas o une prise alimentaire matinale pourrait ventuellement tre conserv e quelles en seraient les modalit s le contenu et l horaire en prenant en compte les aspects aussi bien nutritionnels qu ducatifs 4 La distribution d une brique de lait 2 cr m et ou d un fruit dans la journ e en plus du repas de midi dans le but de les faire conna tre et appr cier des enfants et de favoriser l atteinte des objectifs du PNNS pose t elle r ellement un probl me 5 Quelles recommandat
59. tituants Le bateau vogue sur une eau abondante seule boisson indispensable dont la consommation journal re conseill e est d environ 1 5 1 La consommation d alcool qui doit rester mod r e pourrait tre sch matis e par un tonneau freinateur attach la poupe Les couleurs utilis es correspondent celles propos es par le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES Fruits et l gumes les deux focs de proue ou piliers du bateau M me si l apport nerg tique de notre alimentation est indispensable sa qualit nutritionnelle est tout aussi primordiale pour le maintien d un bon tat de sant Les fruits et l gumes constituent l exemple m me d aliments peu caloriques mais pr sentant sur le plan qualitatif de nombreux int r ts nutritionnels En effet les fruits plus que les l gumes apportent du fructose responsable de la saveur sucr e un sucre simple de m me valeur nerg tique que le glucose 4 kcal par gramme Et surtout les fruits et l gumes contribuent de mani re significative notre apport quotidien en eau jusqu 80 95 de leur poids et ce sont des fournisseurs privil gi s d une large vari t de mol cules b n fiques que nous sommes incapables de fabriquer les fibres Ce sont les constituants rigides des parois des plantes Il en existe une grande vari t et elles sont peu fructo oligosaccharides ou oligofructose 2 kcal par gramme ou pas nerg tiques lignines cellulose pectine
60. ucr s ne sont pas mauvais en soi leur consommation excessive ne doit toutefois pas etre encourag e en effet un nombre important de pr parations industrielles et artisanales riches en sucres simples apportent galement d importantes quantit s de lipides de plus une consommation excessive de produits sucr s dans des situations de grignotage ne peut etre exclue Les graisses visibles animales et v g tales sources d acides gras les quilles ou socles du bateau Il est important de rappeler la diff rence entre graisses visibles et graisses cach es ou invisibles Les graisses visibles correspondent la mati re grasse additionn e nos aliments lors de leur consommation beurre sur la tartine huile pour l omelette la vinaigrette ou l assaisonnement alors que les graisses cach es ou invisibles correspondent soit la teneur naturelle des aliments soit la mati re grasse ajout e dans les pr parations artisanales ou industrielles beurre du croissant ou des biscuits graisses des plats cuisin es Les graisses d origines animale et v g tale sont principalement compos s de lipides eux m mes constitu s d acides gras Les acides gras peuvent tre satur s mono insatur s ou poly insatur s D une mani re simple l aspect d une mati re grasse temp rature ambiante et sous l effet de fortes temp ratures donne une indication sur la composition en diff rents types d acides gras Ainsi le beurre le saindoux l
61. ue Ces objectifs sont chiffr s et programm s dans le temps de 2001 2005 Le PNNS comporte 9 objectifs prioritaires b tis autour de 6 axes Ce sont des objectifs portant sur la consommation alimentaire sur des marqueurs de l tat nutritionnel et sur l activit physique Exemple d actions impuls es dans le cadre du PNNS mise en place du REPOP en Midi Pyr n es r seau de prise en charge de l ob sit de l enfant enqu te Epipoids dans les coles maternelles guide alimentaire pour tous La sant vient en mangeant LA COLLATION A L ECOLE HISTORIQUE La distribution de lait le matin l cole a t instaur e en France en 1954 gouvernement Mend s France pour lutter contre les tats de carence et de malnutrition chez les enfants Cette pratique s est d velopp e et tendue dans la plupart des pays europ ens suite des r glements CE en 1983 1993 et 2000 Pendant la fin des ann es 1980 il y a eu en France des campagnes tr s m diatiques incitant la population prendre un petit d jeuner La journ e du petit d jeuner a t mise en place Tout ceci tait tr s soutenu par les marques de c r ales et autres produits Dans les coles beaucoup d actions de promotion ont t organis es Il y a dans les repr sentations collectives des id es re ues tr s coriaces les enfants ne d jeunent pas en grande majorit ils sont carenc s en calcium dans les ZEP les enfants sont d
62. vie de l enfant se d roule en fonction de ses rythmes et besoins physiologiques Et donc e Am nager la collation l cole en fonction des besoins des enfants e Responsabiliser les enfants dans leur nutrition et leur propre sant afin qu ils en deviennent acteurs e Travailler une compl mentarit avec les familles sur le petit d jeuner et la collation METTRE EN PLACE DES ACTIONS D EDUCATION NUTRITIONNELLE AUTOUR DU PETIT DEJEUNER ET DE LA COLLATION A L ECOLE MATERNELLE MISE EN UVRE DU PROJET Education nutritionnelle des l ves en fonction des niveaux se sensibiliser aux notions de nutrition et de besoins alimentaires quilibre groupes d aliments menus de petits d jeuners composer r aliser et prendre ensemble des petits d jeuners quilibr s conna tre ou r apprendre certains aliments de bonne qualit nutritionnelle pain fruits lait apprendre g rer la compl mentarit petit d jeuner collation diff rencier la gestion quotidienne du petit d jeuner collation des go ters festifs anniversaires No l Avec les l ves en fonction des niveaux d veloppement de savoirs et comp tences pluri disciplinaires autour de l alimentation lire un menu de petit d jeuner d coder une recette en images classer des aliments mesurer des ingr dients conna tre des instruments des techniques de cuisine Informer et associer les familles aux diff rents niveaux informat

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