Bon usage du médicament : - Conseil départemental de l`ordre des
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1. de 5545 focus 30 308 Focus sur le mode d exercice salari M decins dipl me europ en M decins dipl me extra europ en R partition g ographique Les trois r gions les plus attractives le de France 4 2 Rh ne Alpes Ques m decins n 37 novembre d cembre 2014 SONT N S HORS UE 5 en bref En pratique l occasion de l atelier anim par les D Jacques Lucas et Ir ne Kahn Bensaude vice pr sidents du Conseil national de l Ordre des m decins et le D Bernard Le Douarin secr taire g n ral adjoint lors des Entretiens de Bichat l Ordre a publi de nouvelles fiches pratiques e Tenir conserver et transmettre un dossier m dical e La transmission d informations m dicales e Pour une relation m decin patient en toute confiance pr venir et g rer les conflits A t l charger sur wWww conseil national medecin fr m decins n 37 novembre d cembre 2014 1 Congr s de l Ordre le succ s au rendez vous Les 16 et 7 octobre dernier le conseil national de l Ordre des m decins a tenu son premier Congr s Plus d un millier de participants quatre tables rondes une vingtaine d ateliers et pr s de cent intervenants l v nement inaugur en pr sence du pr sident de la R publique Fran ois Hollande a tenu son pari savoir rassembler l institution et dialoguer avec l ensemble des conseillers ordinau2. de sant sans inscription l Ordre Ils sont sans doute plusieurs milliers et ne sont pas int gr s cette tude bien que participant l offre de soins Le Conseil national de l Ordre des m decins s interroge fortement sur les cons quences des flux migratoires sur l offre de soins Nous connaissons l exode tr s important de m decins roumains vers la France ou d autres pays ce qui peut avoir pour cons quence une carence dans l offre de soins Il serait donc int ressant de mener une r flexion commune et thique pour tendre vers une politique europ enne en mati re de d mographie Pays de naissance Parmi les 98760 actifs r guliers 40 554 sont n s dans un pays europ en ou extra europ en C est l augmentation des effectifs de m decins n s dans un pays europ en ou extra europ en entre 2007 et 2014 SONT N S EN UE Pays de dipl me Sur la p riode 2007 2014 on 60 Q constate une hausse des effectifs de 5 Oe Origine des dipl mes europ ens Roumanie Belgique Italie 40 953 19 13 1 53 A 590 O gt Entre 2007 et 2014 les effectifs des m decins titulaires d un dipl me de Roumanie qui exercent en France ont augment de 520 3 Origine des dipl mes extra europ ens gt l l l Alg rie Syrie Maroc 39 75 10 635 1 O 5 gt Entre 2007 et 2014 les effectifs de m decins ayant A 554 obtenu leur dipl me en Syrie ont augment
3. du code de la sant publique m decins n 37 novembre d cembre 2014 29 LL g A 30 le guide juridique VAE ordinale Il ressort du d cret 2012 637 du 3 mai 2012 relatif aux conditions dans lesquelles les docteurs en m decine peuvent obtenir une extension de leur droit d exercice dans une sp cialit non qualifiante que l acc s la validation des acquis de l exp rience VAE ordinale suppose la qualit de m decin sp cialiste et que l imp trant n ait pas d j pr sent dans les trois ann es qui pr c dent sa candidature l obtention d un dipl me d tudes sp cialis es compl mentaires du groupe I dans le cadre de la proc dure de validation de l exp rience professionnelle pr vue par le d cret du 27 janvier 2012 susvis Compte tenu de la parution de l arr t du 16 octobre 2014 octobre 2014 pris en application du d cret n 2012 637 du 3 mai 2012 relatif aux conditions dans lesquelles les docteurs en m decine peuvent obtenir une extension de leur droit d exercice dans une sp cialit non qualifiante Le dossier de demande d exercice compl mentaire doit tre adress avant le 15 f vrier de chaque ann e par l int ress au conseil d partemental de l Ordre dont il rel ve lequel transmet la demande la commission nationale de premi re instance au 1 mars de chaque ann e Les imp trants sous r serve des conditions d ligibilit su
4. faire grandir les valeurs thiques m dicales qui doivent animer l esprit de chaque m decin quelles que soient sa culture sa religion ou la couleur de sa peau Il s est ainsi engag cultiver au sein de l AMM l ind pendance la neutralit et la la cit le secret professionnel ainsi que l quit et la solidarit WWW Wma net z Le 5 octobre la Conf rence francophone des Ordres des m decins r unissant notamment les pays francophones africains a re u Beno t Vallet directeur g n ral de la sant Il a alors t convenu au regard des travaux de l AMM ainsi que des retours de M decins sans fronti res de former imm diatement un r seau d information sur Ebola entre la Direction g n rale de la sant fran aise et les Ordres m dicaux francophones africains Les objectifs e informer les populations sur la maladie par le biais des cha nes TV5 Monde et France 24 e former les m decins par le biais l Association universitaire fran aise AUF qui poss de des relais dans chacun des pays Il s av re en effet que certains soignants n ont pas acquis les gestes essentiels de s curit r aliser devant un malade atteint d Ebola combinaison lavage des mains devenir de la d pouille mortelle e faire en sorte que les Ordres des m decins africains soient des interlocuteurs privil gi s des gouvernants m decins n 37 novembre d cembre 2014 entretiens croises Texte Sarah B
5. moments de joie mais aussi de peine et de doute se succ dent pour narrer le quotidien souvent difficile d un m decin de campagne passionn OOC EN POCHE DEURTRIXE La sant pour tous Dominique Potton Dominique Polton La Sant ecumentatinn pour tous La Documentation fran aise 7 90 euros LA SANT POUR TOUS Si en 2000 l OMS valuait notre syst me de sant comme le plus performant au monde en termes d offre et d organisation des soins de sant il n en est pas moins jug par certains commeinefficace in galitaire et dispendieux r former d urgence Alors que sa r novation est planifi e par la future loi sant attendue au printemps 2015 Dominique Polton conomiste et conseill re aupr s de la Cnamts dresse un bilan de notre syst me de sant pointant ses forces et ses faiblesses tout en sugg rant des pistes de r flexion utiles au d bat m decins n 37 novembre d cembre 2014 rencontre Propos recueillis par B atrice Jaulin Photo DR D Maud Santantonio 3l ans m decin g n raliste volontaire M decins sans fronti res Ce que je retire de mes exp riences va au del de l exercice de la m decine J ai toujours voulu faire de la m decine humanitaire D s la fin de ma deuxi me ann e d tudes je suis partie au Niger pour voir comment cela se passait sur le terrain Cette m me curiosit m a incit e faire un de mes stages d
6. peut supposer des retraits d AMM des restrictions d indications ou des modifications des RCP surveiller constamment La s curit du m dicament est aussi une question de respect de l AMM par les professionnels de sant Le m decin est aussi confront au souci d acc s rapide certains traitements C est pourquoi m me si le m decin a toujours la possibilit de prescrire hors AMM dans des situations m decins n 37 novembre d cembre 2014 extr mement mesur es nous d veloppons des proc dures d encadrement de prescription hors AMM avec les recommandations temporaires d utilisation RTU Elles permettent la fois d assurer la s curit juridique du prescripteur et la surveillance de ces produits avec l objectif d tendre ensuite l AMM Des RTU concernent par exemple d j le baclof ne dans le cadre du traitement de la maladie alcoolique le Roactemra dans la maladie de Castleman et le Remicade dans la maladie de Takayasu D autres sont en pr paration sur le Velcade la thalidomide dans certaines formes de lupus et le v rapamil dans l algie vasculaire ainsi que sur des vaccins particuliers Le processus est sous utilis et m rite d tre tendu Comment les m decins ont ils acc s aux informations utiles Ils re oivent des courriers intitul s Information s curit patients de la part des laboratoires qui ont fait l objet d un accord avec l ANSM Mais j incite aussi les m d
7. antibiotiques les IPP les statines les antihyper tenseurs et les antid presseurs Sans compter les priorit s de pr vention li es au m dicament vac cination antigrippale prescription limit e de vasodilatateurs de ben zodiaz pines chez les plus de 65 ans r duction des antibiotiques hors ALD et ges extr mes suivi renforc des patients diab tiques et hypertendus M me les indicateurs de cabinet pris en compte dans cet avenant sont de nature s curiser et optimiser l usage du m dicament avec notamment l utilisation obliga toire d un logiciel d aide la pres cription LAP certifi par la Haute Autorit de sant Une certification rendue par ailleurs incontournable pour tous les LAP au 1 janvier 2015 Il est vrai que le LAP est un outil extraordinaire pour viter les plus grosses erreurs coller l historique du patient et gagner la fois en temps et en clart sur la r daction de l ordonnance ce qui est fon damental commente Jean Marc Brasseur voir aussi encadr p 17 G n riques et hors AMM en questions Restent des interrogations pour les praticiens de terrain notamment sur les m dicaments g n riques En t moignent les nombreuses questions pos es par la salle le 17 octobre quand une uniformit de pr sentation avec les princeps Le sujet bute sur le droit de la pro pri t intellectuelle a coup court Patrick Errard Quid de l quivalence entre le prin
8. homme vit en dehors du circuit naturel Du triangle hippocratique malade m decin de reproduction sociale Il est maladie nous assistons l apparition d un autre coup de l assistance sociale triangle celui de la m decine sociale et pr ventive des services sociaux et Internet n a pour fond e sur la relation sant m decin et population lui absolument aucun int r t Il existe Cela me conduit souligner six d fis l irruption de une vraie fracture pour toute une frange l informatique dans le monde m dical avec la de la population par rapport la modification du rapport m decin malade dans le connaissance des aides ventuelles par rapport au savoir les exploits technologiques rapport la connaissance du qui font oublier la nature de l homme et d shumanise num rique Je le vois de plus en plus la pratique m dicale les d rives conomiques li es Il ne se passe une semaine sans que j aie aux contraintes croissantes ont fait du m decin une femme un homme ou un couple en un gestionnaire attentif au mieux un syndicaliste pleurs dans ma consultation pour des actif le d fi m diatique conduit confondre probl mes nouveaux qui ne sont pas l exceptionnel avec le quotidien le sensationnel avec rep r s par les services sociaux la simplicit les d rives administratives avec les protocoles l envie le principe de pr caution les normes et en perspective la judiciarisation qui finit par d responsabiliser les
9. l est pas Le malade doit r it rer sa d cision apr s un d lai raisonnable Celle ci est ins crite dans son dossier m dical Il peut parfois tre indiqu de faire consigner au patient son refus par crit ne serait ce que pour lui signifier d une autre mani re la gravit de sa d cision Un tel docu ment ne d charge pas le m decin de ses responsabilit s mais peut t moigner que le patient a bien t inform Lorsque le patient est hors d tat de manifester sa volont le m decin devra tenir compte d ventuelles directives anticip es de l avis de la personne de confiance et des proches de la discussion coll giale pr alable toute interruption des traitements en cours ou de ceux ventuellement possibles La transgression consistant traiter une personne malgr ses souhaits pourrait tre tol r e dans certaines circonstances condition qu il y ait un espoir r el de mieux tre ou de chance de survie L in tervention du m decin devra tre proportionn e l tat du patient et indispensable sa survie Il pour rait aussi se r cuser en invoquant la clause de conscience mais la solution est elle bien l Ainsi lorsqu une h morragie engage le pronostic vital d une personne t moin de J hovah tout en respectant ses convictions apr s avoir tout fait pour lui faire entendre raison apr s avoir tout essay pour compenser le d ficit globulaire par tout autre moyen condition de pouv
10. la souffrance potentielle d une soci t ou de la souffrance potentielle des individus Pourtant aujourd hui tre m decin ne veut pas seulement dire tre un professionnel de la m decine Un m decin c est aussi un individu pleinement engag dans l am lioration des conditions de vie d une soci t Et c est dans ce cadre qu il nous paraissait important de proposer une r flexion Apr s le long marathon des vingt derni res ann es et des six pr c dentes lois qui ont marqu le syst me de sant d aucuns s tonneront de la question de l engagement du m decin C est souligner l intemporalit de la question qui doit cohabiter avec l indispensable passion sans laquelle aucun d fi ne peut tre relev Notre engagement individuel est mat rialis par ici le serment d Hippocrate Le pouvoir du m decin r side dans son savoir et sa fonction Et je rajouterais son statut De quel statut aujourd hui parle t on quand le d sengagement est la ligne suivie par beaucoup d non ant leur mal tre Aujourd hui la complexit intrins que de l organisation sanitaire ses implications politiques les diff rences socioculturelles les variations conomiques expliquent la difficult mod liser un Je partage tout fait ce constat Le r le de m decin s tend bien au del du cadre de la m decine Aujourd hui le m decin a un r le de conseil qui ne se cantonne pas aux probl mes de sant des patients En effet le colloqu
11. leur chappe et pour faire face aux probl mes sociaux familiaux environnementaux soci taux Consulter un m decin appara t DY Philippe Boutin non seulement un refuge mais plus encore une ultime libert qui fonde l existence Cette dimension humaine du m diateur va l encontre de la banalisation et de la d responsabilisation de la fonction m dicale l encontre de la perte du sacr li e l mergence des technostructures transformant le m decin en prestataire ou en esclave de la technique Le premier droit des personnes doit rester le droit l mentaire pour des m decins de soigner et de prendre soin tout simplement parce que l homme n a pas chang malgr les nouveaux r v lateurs de la modernit D Patrick Bouet Le m decin ne sera jamais un technicien de sant m decins n 37 novembre d cembre 2014 qavo engagement commun az ME ation dans Snen e d absolue n cessit i de comprendre n 37 novembre d cembre 2014 Texte Fran ois Silvan ric Allermoz Photos Thinkstock BSIP Julian Renard Babel Photo Bon usage CONGRES DE L ORDRE DES M DECINS au m dicament une prescription appel e s adapter Lors du l Congr s de l Ordre des m decins l atelier sur l utilisation et la prescription des m dicaments a rencontr un vif succ s Le renforcement de la surveillance du m dicam
12. m decins enfin les droits des patients s affirment droit au savoir droit l coute droit la s curit droit l acc s aux soins L exercice de la m decine est au carrefour des grandes mutations contemporaines n 37 novembre d cembre 2014 entretiens crois s 5 Comment faire face On ne peut plus ces volutions fonctionner sur la j verticalit du sachant Comme je l ai dit auparavant on ne peut plus fonctionner sur la verticalit du sachant c est dire avec une attitude p dagogique ducative Moi je sais toi tu ne sais pas Il y a une seconde forme de socialisation l initiation Il s agit d un processus d accompagnement un processus de partage C est ce changement d attitude qui doit tre en jeu dans nos institutions tout simplement parce que le climat soci tal a chang Nous assistons un glissement d pist m de l intellect l pist m du sensible Ce n est plus simplement la raison qui pr vaut on assiste au retour de l motionnel Il faut donc r int grer peut tre des param tres humains bricoler Mais ce n est pas effarant de dire bricoler La vie est souvent en d sordre on s est aper u qu on ne peut pas tout ma triser La difficult c est qu il faut s ajuster ce qui est et non pas ce qu on veut qu il soit ce qui devrait i Dans nos soci t s les hommes ont besoin de tre m diateurs pour les aider comprendre ce qui
13. mythe du m decine progr s Ainsi aujourd hui nous ne pouvons plus fonctionner sur la verticalit du sachant Dans cette re du temps ce n est plus le pouvoir qui va pr dominer Les r seaux sociaux sont l Les sites communautaires le montrent Les groupes de pairs le signalent Ce n est plus la loi du p re qui pr vaut je propose de parler de la loi du pair Autre changement nous tions habitu s et ce fut la performativit de la tradition occidentale raisonner autour de la s paration de la coupure la nature la culture le corps l esprit C est une tr s longue tradition du d but de la Bible o Dieu s para la lumi re des t n bres au grand concept freudien de la coupure Spaltung Or aujourd hui nous assistons une conception de plus en plus holistique des interactions Enfin il y a un vrai retour de la dimension communautaire le temps des tribus Nos soci t s postmodernes sont caract ris es par un recul de l individualisme Moi je voudrais vous faire partager mon exp rience J ai re u en consultation une personne de 89 ans souffrant d une insuffisance cardiaque mod r e qui m a dit Docteur je ne peux pas vous payer Quand vous avez quelqu un qui a travaill toute sa vie qui vous dit a a vous fait quelque chose Bien videmment je lui ai fait la gratuit des soins comme vous l auriez tous fait me semble t il Mais ce que r v le cette situation c est que cet
14. participation de l Ordre des m decins fran ais une action internationale a r uni le D Xavier Deau d l gu g n ral aux affaires europ ennes et internationales le D Bernard Arbomont membre de la D l gation aux affaires europ ennes et internationales DAEI le D Patrick Romestaing vice pr sident du Cnom le D Walter Worhauer secr taire g n ral du Cnom ainsi que S bastien Viano assistant parlementaire du d put europ en Philippe Juvin Au programme une pr sentation des diff rentes organisations europ ennes et internationales auxquelles participe le Cnom des explications sur le r le que joue le bureau de la DAEI Bruxelles aupr s des instances europ enne mais aussi Un expos sur l expertise de l observatoire europ en de la d mographie m dicale initi par le Cnom Autant de sujets qui ont permis de mettre en exergue l importance de porter et de d fendre sur la sc ne internationale les valeurs thiques et d ontologiques de la France et l expertise ordinale wWww conseil national medecin relations_internaitonales ailleurs C Le D Xavier Deau d l gu g n ral aux affaires europ ennes et internationales au conseil national de l Ordre des m decins a pris ses fonctions de pr sident de l Association m dicale mondiale le IO octobre l occasion de l assembl e g n rale de l association Durban Afrique du Sud Dans son discours d intronisation il s est engag
15. que 7 90 son m decin part compl mentaire et participation forfaitaire de Le montant de la part obligatoire est directement r gl au m decin peut en effet engendrer des probl mes d interpr tation La phrase retenir tait bien celle int gr e dans le corps de l article savoir En pratique sur pr sentation de son attestation de droit et de son attestation de tiers payant le patient b n ficiaire de l ACS a droit au respect des tarifs opposables et ne paie que la part compl mentaire des soins limage Chaque ann e la fondation Movember encourage la gent masculine se laisser pousser la moustache durant le mois de novembre Un moyen d cal de sensibiliser le grand public aux maladies masculines et de r colter des fonds pour lutter contre les cancers de la prostate et des testicules http fr movember com MOVEMBER COM t SIGN UP AND SUPPORT MEN S HEALTH en bref A lire le nouveau webzine L Ordre vient de publier un nouveau webzine Ce deuxi me num ro est consacr aux donn es de sant Comment les prot ger Comment les partager Qu est ce que l open data Et le big data Autant de questions auxquelles r pondent experts et m decins www conseil national medecin fr Fin de vie Le 5 octobre le D Patrick Bouet pr sident du conseil national de l Ordre des m decins et le D Jean Marie Faroudja pr sident de la section thique e
16. ale Un sujet d autant plus int ressant qu un ph nom ne nouveau s observe ces cinq derni res ann es un nouvel inscrit sur quatre est dipl m d une universit situ e hors France L Observatoire europ en de la d mo graphie m dicale a men une enqu te aupr s de l ensemble des pays du Conseil europ en des Ordres des m decins sur les flux migratoires et la probl matique de l accessibilit aux soins de premier recours difficult s non sp cifiques la France Origines g ographiques et profils Parmi les 198760 m decins actifs r guliers on d nombre actuellement 40354 m decins n s dans un pays autre que la France Parmi ceux ci les trois quarts sont n s dans un pays hors Union europ enne l immense majorit provenant de l Alg rie du Maroc et de la Tunisie Il s agit majo ritairement d hommes d ge moyen de 53 ans Pour le quart restant n dans un pays de l UE l inverse la majorit m decins n 37 novembre d cembre 2014 sont des femmes d ge moins lev Si la part des m decins n s dans un pays extra europ en reste pr dominante la proportion entre ces derniers et les m decins n s dans un pays de l Union europ enne tend s quilibrer Enfin il appara t clairement que ces flux migratoires sont influenc s par des contextes historiques entre les pays interuniversitaires g opolitiques et g o conomiques Dipl mes sp cialit s et modes d exercice Parmi les m deci
17. bres disciplinaires qui a t rendue publique en avril 2014 Cette charte rappelle de fa on tr s pratique les principes et comportements res pecter Le respect de cette charte est une condition de la confiance de nos concitoyens en la juridiction ordinale d infos Www conseil national medecin fr le guide juridique O lt 3 a 4 LLI O R ception de la plainte adress e Une conciliation est organis e au conseil d partemental dans lequel par le conseil d partemental dans le m decin mis en cause est inscrit un d lai maximum d un mois chec de Accord entre la conciliation les parties D cision du conseil d partemental de reprendre la plainte son compte Fin de la proc dure En s ance pl ni re le conseil d partemental doit en toute hypoth se transmettre la plainte la chambre disciplinaire Il doit d cider s il se borne la transmettre s il s y associe ou s il porte plainte titre propre D lai maximal de trois mois entre le d p t de la plainte et la transmission au conseil r gional Transmission la chambre disciplinaire Instruction du dossier de premi re instance CDPI par la CDPI D lai maximal de six mois entre la r ception de la plainte la CDPI et l affichage de la d cision Audience publique devant la CDPI D cision notifi e au plaignant au m decin son conseil d partemental et un ensemble d autorit s qui ont la facult de faire ap
18. ceps et g n riques mise en doute par certains praticiens Le sujet ne concerne que quelques produits marge th rapeutique troite comme le Levothyrox les immunosuppresseurs rappelle Dominique Martin pr sident de l ANSM Les ventuels probl mes d excipients Ils rel vent de l effet plac bo souligne le pr sident du Le logiciel d aide la prescription est un outil extraordinaire fois en temps et en clart sur la r daction de l ordonnance Leem Quant une suppos e absence de contr le des mati res premi res des g n riques issues de Chine ou d Inde il s agit d un fantasme selon Dominique Martin insistant sur la fr quence des inspections inopin es sur site qui auront d ailleurs prochainement des cons quences notamment sur l Inde a t il r v l tout en relativisant En qualit de production ces pays n ontpasgrand chose nous envier La prescription de g n riques ne devrait donc pas poser de difficult de prescription S il y a un risque c est sur les ruptures d approvision nement li es la mondialisation de leur fabrication selon Dominique Martin Autre point sensible voqu par les m decins lors du congr s la prescription hors AMM courante et souvent hors des clous Oui c est un probl me pour vous a mis en garde Dominique Martin Je vous engage respecter le droit Nous ne pou
19. dagogie et d int gration ainsi qu un l ment d attractivit et de fid lisation des futurs m decins Si leur stage se d roule dans de bonnes conditions ils reviendront peut tre travailler avec nous une fois leur internat achev Mais faire voluer les conditions de travail et de formation des internes demande du temps Cette charte est un bon d but Nous avons beaucoup travaill notamment sur le respect des repos de s curit m decins n 37 novembre d cembre 2014 e sant C4 Pourquoi avoir r alis ce vade mecum Ce vade mecum est issu d un bilan des travaux de la commission nationale des contrats ainsi que de l tude des textes l gislatifs r gle mentaires et des diff rents guides de bonnes pratiques parus sur le sujet Notre objectif est de proposer une analyse propre au Cnom sur ce qu on appelle t l m decine tout en clarifiant les choses par le biais d une approche p dagogique La t l m decine est une notion mal connue mal employ e En effet en France la t l m decine est r glement e par une loi et par un d cret On ne peut donc pro prement parler citer le terme t l m decine que lorsqu il s agit de dispositions de la loi Or nous avons vu se d velopper des activit s fort utiles pour certaines d entre elles qui font appel aux m mes outils technologiques mais qui n entrent pas dans le d cret qui s adresse ce g
20. e singulier tel que nous le vivons actuellement et tel qu il faut le concevoir est un lieu incontournable o se tisse du lien social De ce fait les m decins travers leurs changes avec leurs patients sont t moins des volutions de la soci t C est pourquoi si tout concitoyen doit faire progresser la soci t je pense que le m decin en a encore plus que les autres citoyens le devoir Reste savoir si les moyens qu il a disposition sont suffisants pour remplir cette mission syst me id al universel et juste qui permette du soin la pr vention une gale qualit de la prise en charge pour tous Entre m dicalisation et socialisation la sant et donc l exercice de la m decine sont au carrefour des grandes mutations contemporaines de l innovation et du progr s Dans une soci t marqu e par l individualisme le consum risme et aussi par l h donisme on ne peut que constater la m dicalisation massive des probl mes de soci t tels l exclusion la violence la pr carit le ch mage Les enjeux sont de taille pour les m decins qui ne sont pas en reste ecoooooco n 37 novembre d cembre 2014 entretiens crois s quels changements soci taux les m decins sont ils confront s Le r le du m decin s tend au del du Les grandes valeurs sur lesquelles s taient labor s les trois cadre de la si cles pr c dents viennent de s crouler et avec elles le
21. ecins consulter le site de l Agence ansm sante fr qui comporte norm ment d informations et s abonner gratuitement notre lettre lectronique Cet abonnement peut se faire sur la base de crit res sp cifiques ce qui est utile pour les sp cialistes Notre base de donn es M dicament accessible en ligne est galement une bonne ressource d ailleurs tr s consult e par les praticiens La pharmacovigilance peut d sormais venir des patients Reste t elle insuffisante Le nombre de signalements par les usagers reste assez faible 1500 dans l ann e ce qui n est pas anormal car la disposition est r cente nous faut par ailleurs augmenter les remont s par les professionnels de sant notamment les m decins en nombre mais aussi en qualit ce qui est essentiel pour conduire des analyses de pharmacovigilances utiles Cela est rendu plus ais d sormais avec la d mat rialisation des d clarations sur notre site m me si le syst me reste perfectible Le m decin est l une des personnes cl s pour faire remonter ces informations VOS informations pratiques le guide Juridiqu 24 d cryptage la proc dure disciplinaire 26 pratique lorsque la personne refuse les soins 28 pratique tenir et conserver un dossier m dical 30 en bref m decins militaires inscrits au tableau et remplacements Ebola le b a ba VAE ordinale www conseil national medecin fr Retr
22. ent depuis la loi du 29 d cembre 20O1f va en effet modifier l approche de la prescription avec la r vision r guli re des autorisations de mise sur le march AMM et des bonnes pratiques R valuations des tudes post AMM renforcement de la phar macovigilance multiplication des tudes pharmaco pid mio logiques et m dico conomiques le m dicament n a sans doute jamais t aussi surveill La prescription m dicale est ainsi au centre de nom breux enjeux de bon usage Cette discussion sur le m dicament est fondamentale car nous avons un engagement commun de s curisa tion dans un contexte d absolue n cessit pour les patients de com prendre et d tre en confiance a insist le D Patrick Bouet pr sident du conseil national le 17 octobre dernier en introduction du d bat consacr au m dicament lors du Congr s de l Ordre Un b n fice risque volutif Nous ne pouvons ignorer les cons quences de l affaire Mediator nous confie Jean Marc Brasseur m decin g n raliste et conseiller national La confiance autour du m dicament constitue en effet un enjeu de sant publique Notre ligne de Point de vue de l Ordre D Jean Marc Brasseur m decin g n raliste membre de la section Sant publique et D mographie du Cnom L ordonnance n est pas un bon pour avoir des m dicaments La r daction de nos ordonnances participe largement du bon usage du m dicame
23. envoi d une copie sa demande art L 1111 7 du code de la sant publique e Les ayants droit du patient d c d y ont galement acc s pour certains motifs conna tre les causes de la mort d fendre la m moire du d funt faire valoir leurs droits sous r serve que le d funt ne s y soit pas oppos de son vivant e Le patient peut demander que son dossier soit transmis un m decin de son choix ou une personne man dat e par crit et justifiant de son identit TRANSMETTRE UN DOSSIER MEDICAL AUX AUTORITES JUDICIAIRES e Le dossier m dical d un patient vivant ou d c d ne peut tre acces sible aux autorit s judiciaires que 1 par perquisition du magistrat qui la d cide 2 par saisie de dossier par un offi cier de police judiciaire agissant sur commission rogatoire d un juge d instruction ou sous le contr le du procureur qui l ordonne Dans les deux cas la pr sence d un repr sentant de l Ordre des m decins est demand e D Ir ne Kahn Bensaude vice pr sidente du conseil national de l Ordre des m decins d infos gt Consultez la FAQ sur les dossiers m dicaux http wWww conseil national medecin fr faq page gt Commentaires de l article 45 du code de d ontologie m dicale http www conseil national medecin fr article article 45 fiche d observation 2969 gt R f rences articles R I119 9 tablissements de sant et R 4197 45 cabinet lib ral
24. errier Photos DR Profession m decin un engagement pour faire CONGRES _ DE L ORDRE DES M DECINS progresser la soci t A l aube d une nouvelle loi de sant dans un contexte assez tendu et alors que la soci t conna t d importantes volutions l Ordre des m decins a propos lors de son premier Congr s mi octobre une table ronde pour r f ont assist cette table ronde portant sur le r le de la profession de m decin et ont pos de nombreuses questions par SMS durant les d bats Sentiment d puisement profession nel manque de reconnaissance que ce soit de la part des institutions comme de la soci t La profession de m decin souffre de ne pas tre consid r e sa juste valeur Depuis plusieurs ann es les m decins sont stigmatis s cibl s par de nouvelles contraintes administratives r glementaires et conomiques Or les m decins et les professionnels de sant ne sont pas un particularisme fran ais ils sont un tr sor national Les m de cins ne sont pas un l ment de blocage ils sont un r gulateur de notre soci t Les m decins ne sont pas un co t ils enrichissent la soci t Les m decins ne sont pas des conservateurs ils sont tous les jours des porteurs d innovation a m decins n 37 novembre d cembre 2014 chir sur la profession de m decin et son r le dans la soci t rappel le D Patrick Bouet pr siden
25. es malades de la fi vre Ebola a t sans doute le plus prouvant de tous C est un concen tr violent d motions au quotidien Cela ne s arr te jamais En m me temps les changes sur place avec les malades et les autres soignants sont tr s intenses Nous savons pour quoi nous sommes l m me si nous ne sommes qu une goutte d eau Je vais continuer la m decine huma nitaire parce que je veux aller voir par moi m me ce qui se passe dans les zones souvent d laiss es par la communaut internationale tre aupr s de ces populations et t moi gner Je crois plus que tout que le droit de tout homme la dignit passe par le droit la sant men tale et physique etje veux agir dans ce sens ele gece1U pj Entre en premi re ann e de m decine Lyon Stage d internat Saint Laurent du Maroni Guyane Mission en Ha ti apr s le tremblement de terre DU de m decine tropicale et humanitaire Rennes Dipl me de 3 cycle d tudes en m decine mai et soutenance de th se d cembre Rejoint M decins sans Fronti res Au Sud Soudan dans un camp de r fugi s Beyrouth dans un camp de r fugi s syriens En Sierra Leone pour soigner les personnes atteintes de la fi vre Ebola 2 _ D Pour aller plus loin WwWw conseil national medecin fr
26. estime que sa patho logie va le conduire un tat de d pendance tel que pour lui le com bat est termin Il en est ainsi de projet d intervention chirurgicale mutilante qui pourrait permettre n anmoins une survie quand bien m me elle serait difficile Ou bien encore un traitement qui serait annonc comme particuli rement p nible et dont les cons quences paraissent disproportionn es par rapport ce qui reste d esp rance de vie Il peut s agir aussi d un refus de transfert du domicile un lieu d hospitalisation ou bien d un changement de service voire de l admission sur un plateau tech nique mieux adapt Convictions pseudo scienti fiques reposant sur des tra vaux non homologu s et pr co nisant par exemple l abstention de certaines vaccinations obliga toires le refus de certains proto coles de chimioth rapie au profit de th rapeutiques possiblement illusoires voire charlatanesques Croyances religieuses ou sec taires tel le refus de transfusion pour les t moins de J hovah ou le m decins n 37 novembre d cembre 2014 refus de soins parce que ceux ci seraient d livr s par un homme ou par une femme Les gr ves de la faim moyen de pression susceptible de faire fl chir la partie adverse de sensibiliser l opinion de faire valoir un droit suppos parfois individuel parfois collectif groupes milieu carc ral prisonniers politiques Fin de vie la d cision du patien
27. hospi talier de Melun en Seine et Marne a propos ses internes de signer une charte d accueil et de forma tion Bouche oreille Lanc en mai dernier par le minis t re de la Sant et de la F d ration hospitali re de France ce document porte un double enjeu Am lio rer les conditions de travail des internes mais aussi attirer les plus performants pr cise le D Mehran Monchi pr sident de la commission m dicale d tablissement CME En effet seuls les meilleurs internes choisissent leur affectation Et avant m decins n 37 novembre d cembre 2014 lorer les conditions de travail des futurs m decins tout en attirant de se d cider ils se livrent une v ritable tude comparative On se renseigne on contacte les anciens pour leur poser des questions sur l ambiance la qualit de l enseigne ment les conditions de travail ou l encadrement de tel ou tel chef de service Le syndicat des internes des h pitaux de Paris propose m me un syst me de notation des tablisse ments confirme Victoria Manda l une des sept internes du service de m decine g n rale Si l excellence de l h pital reste d terminante c est bel et bien un bouquet de crit res qui guide le choix des internes Garde fou Attribution d un r f rent m dical pour les accompagner dans leur formation et faciliter leur int gra tion r affirmation du respect du repos de s curit mise dispo
28. in fr R dacteur en chef D Patrick Romestaing Coordination velyne Acchiardi Conception et r alisation CITIZEN PRESS 48 rue Vivienne 75002 Paris Responsables d dition Claire Peltier Sarah Berrier Secr tariat de r daction Alexandra Roy Fabrication Sylvie Esquer Couverture Thinkstock Impression Imprimerie Vincent Tous les articles sont publi s sous la responsabilit de leurs auteurs D p t l gal parution n 16758 ISSN 1967 2845 Re Ce num ro est accompagn d une affiche Pour une relation patient m decin en toute confiance respectueux de l environnement m decins n 37 novembre d cembre 2014 focus Flux migratoires et trajectoires la loupe A partir des l ments extraits de ses bases de donn es le conseil national de l Ordre des m decins a r alis une tude sur les trajectoires des m decins lendances Pour la premi re fois le conseil national de l Ordre des m decins Cnom publie une tude sur les flux migratoires et tra jectoires des m decins C est un sujet qui est en phase avec les changes que l on a pu avoir avec l OCDE ainsi qu avec la r flexion men e dans le cadre dela Joint Action Health Work fore Planning and Forcasting ma nant de la Commission europ enne et laquelle nous participons souligne le D Patrick Romestaing vice pr sident du Gnom en charge de l Observatoire europ en de la d mo graphie m dic
29. internat Saint Laurent du Maroni en Guyane J y ai soign des patients venus d hori zons multiples avec des diff rences ethniques et culturelle tr s enri chissantes Sur le plan m dical j ai appris soigner des pathologies que l on trouve rarement chez nous ou jamais un stade aussi avanc L ex p rience d Ha ti o je suis arriv e juste apr s le tremblement de terre de 2010 avec une quipe du Samu de Guyane a t tr s importante dans ces conditions difficiles j ai eu la confirmation que c tait bien cette m decine l que je voulais faire et j ai postul M decins sans fron ti res J ai d j fait trois missions pour eux le Sud Soudan Beyrouth et la Sierra Leone Chaque fois j ap prends un peu plus Je suis confron t e des pathologies nouvelles pour moi des situations qui d passent les seules comp tences m dicales Je sais que je ne peux pas tout faire Mais je sais aussi qu il y a un moment o il faut se lancer Ce que je retire de ces exp riences va au del de l exercice de la m decine C est tou jours tr s dense humainement et motionnellement Au Sud Soudan j ai t touch e par ces m res qui avec une tr s grande dignit refu saient l acharnement th rapeutique et repartaient avec leur enfant Elles comprenaient d elles m mes com bien taient infimes leurs chances de survie Nous ne pouvions que nous incliner devant leur courage Mon s jour aupr s d
30. it du m dicament est donc entam e Demain l approvisionnement des armoires de stockage sera elle aussi robotis e les infirmiers valideront le m dicament par scanner et le patient aura son propre code d identification Selon une tude de l INEIS de 2009 R sultats publi s en 2013 Dossier Bon usage du m dicament une prescription appel e s adapter difficile g rer mais aussi d assurer la s curit de m di caments particuliers ce qui prend du temps Pour le pr sident du Leem la r forme du syst me de soins passera par la t l m decine la t l consultation une utilisation accrue du maillage officinal pour le premier recours davantage d aides pour une prescription plus juste moindre dans certains cas per sonnes g es avec de plus en plus de protocoles th rapeutiques et un renforcement de la pharmacovigi lance ecocoooo Des indicateurs respect s Dans l imm diat Jean Marc Bras seur constate que les m decins suivent plus que jamais les indi cateurs qui leur sont propos s ce qui est visible via les effets cono miques de l avenant conventionnel sur la performance Et c est une bonne chose en mati re de s curit et de bon usage du m dicament rel ve t il Ces objectifs portent en effet sur la prescription d IEC et de sartans d aspirine faible dose comme antiagr gant plaquettaire et de m dicaments du R pertoire des g n riques pour les
31. nfidentialit voir le Guide des professionnels de sant sur le site www cnil fr L ARCHIVAGE DU DOSSIER S aligner sur le d lai d au moins vingt ans partir de la derni re consultation ou admission s il s agit d un tablissement Les notes personnelles non formalis es du m decin que le Cnom d conseille fortement ne font pas partie int grante du dossier le guide juridique TRANSMETTRE UN DOSSIER MEDICAL ENTRE g PROFESSIONNELS DE SANTE e Les personnels qui assistent le m decin dans son exercice doivent tre inform s du caract re secret des informations qui s y trouvent et de la sanction p nale laquelle ils s exposent en cas de divulgation e Le patient doit tre inform que les donn es contenues dans son dossier pourront tre partag es avec d autres m decins dans un cabinet de groupe par exemple il doit pouvoir s y oppo ser Dans un tablissement il doit tre inform que ce partage s tendra vers d autres professionnels de sant constituant une quipe de soins il peut s y opposer e Lorsque le m decin cesse son acti vit les dossiers peuvent tre trans mis au m decin qui lui succ de sauf si le patient entend s adresser un autre m decin TRANSMETTRE UN DOSSIER MEDICAL AU PATIENT ET A SES AYANTS DROIT e Le patient a depuis la loi du 4 mars 2002 acc s int gral son dossier et peut en obtenir communication soit par consultation sur place soit par la remise ou l
32. ns n s dans un pays autre que la France 83 9 exercent une sp cialit m dicale et plus par Point de vue de l Ordre D Patrick Romestaing vice pr sident du conseil national de l Ordre des m decins en charge de l Observatoire europ en de la d mographie m dicale ticuli rement la m decine g n rale la psychiatrie et l anesth sie r ani mation Les 15 7 restants sont des sp cialistes chirurgicaux exer ant majoritairement en ophtalmologie en gyn cologie obst trique et en chirur gie g n rale Si la grande majorit des m decins n s hors Union europ enne en parti culier ceux originaires du Maghreb ont obtenu leur dipl me en France les m decins n s dans un pays de l UE ont pour la plupart obtenu leur dipl me dans leur pays d origine Quelle que soit la sp cialit m dicale ou chirurgicale ces m decins exercent majoritairement en secteur salari Flux migratoires et offre de soins La renomm e de nos publications en d mographie m dicale n est plus d montrer A l occasion de son allocution au Congr s national de l Ordre le 16 octobre 2014 le pr sident de la R publique a soulign cette comp tence Celle ci d passe tr s largement les fronti res de l Hexagone N anmoins nous ne disposons pas d informations relatives aux m decins dipl me extra europ en sans quivalence de dipl me qui exercent plus particuli rement dans les tablissements
33. nt et au del de la bonne prise en charge du patient Apr s l coute du patient et la r alisation de l examen clinique l ordonnance r dig e concerne une prescription m dicamenteuse dans la majorit des cas Mais il s agit aussi d un passage de t moin fondamental entre tous les intervenants de sant d o l imp rieuse n cessit d une r daction claire et compl te m dicaments idoines mais galement posologie et tous conseils d hygi ne de di t tique d activit physique ou rappels qui s imposent L ordonnance est la cristallisation de tout ce qui s est fait et dit dans le cabinet C est pour le patient la m moire de sa consultation d o la n cessit d une p dagogie de l ordonnance Etymologiquement l ordonnance renvoie l id e de la chose ordonn e oui nous donnons ici des conseils fermes au patient m me s il a videmment la possibilit de les ignorer Enfin gardons l esprit que l ordonnance n est pas un bon pour avoir des m dicaments A cet gard je rappelle qu elle peut galement tr s bien pr ciser les conseils d utilisation des produits m decins n 37 novembre d cembre 2014 18 Dossier Bon usage du m dicament une prescription appel e s adapter De plus en plus de modifications d AMM eront int grer ans les habitudes e prescription avec a r valuation bermanente du n fice risq
34. oir en appor ter la preuve le praticien ayant en charge le patient peut passer outre et transfuser pour viter la mort lorsque le pronostic vital est engag Il peut en aviser le procu reur de la R publique La jurisprudence autorise le m de cin passer outre au refus de soins lorsque trois conditions cumula tives sont r unies e l acte m dical doit tre accompli dans le but de sauver le patient urgence m dicale e le patient doit se trouver dans une situation extr me mettant en jeu le pronostic vital e l acte m dical doit constituer un acte indispensable la survie et proportionn l tat de sant du patient absence d alternatives th rapeutiques Dans le cas d une gr ve de la faim on applique les textes relatifs au consentement aux soins Avec toujours autant de pr cautions le m decin devra rester vigilant et intervenir d s lors que des signes inqui tants appara tront Le refus de se nourrir r clamera l interven tion du m decin lequel ne peut se faire le complice d une conduite suicidaire Il ne saurait tre ques tion pour le m decin d agir d une mani re coercitive d s le d but de la gr ve ou sur injonction des auto rit s mais seulement au moment qu il jugera personnellement et en toute ind pendance le plus oppor tun pour pr venir et viter une issue fatale La d cision doit tre m dicale proportionn e et non excessive et entour e de garanties proc durales
35. ouvez votre information de r f rence sur le site de l Ordre des m decins Vos informations r glementaires juridiques et pratiques sur l espace M decin Les rapports et les publications de l Ordre Les articles du code de d ontologie et ses commentaires m decins O lt 3 ad LL O le guide juridique La proc dure disciplinaire Tout m decin lors de son inscription au tableau doit affirmer devant le conseil d partemental de l Ordre qu il a eu connaissance du code de d ontologie et s engager sous serment et par crit le respecter Un manquement ces r gles d ontologiques codifi es aux articles R 412 R 419 I9 du code de la sant publique expose son auteur une sanction disciplinaire par le biais de la juridiction ordinale M Marcel Pochard conseiller d Etat et pr sident de la chambre disciplinaire nationale nous propose un focus sur cette juridiction Sa fonction Les chambres disciplinaires ont pour fonction essentielle d appr cier si le m decin mis en cause a manqu ou non la d ontologie m dicale Elles se prononcent sur des plaintes dirig es contre des m decins et manant de patients de coll gues d organismes concern s Ordre agences r gionales de sant etc c t des chambres disciplinaires les sections des assu rances sociales sont charg es quant elles d appr cier les ventuels man quements aux r gles relevant d
36. pel de la d cision D lai d appel d un mois r ception de la notification Appel de la d cision Instruction du dossier par la chambre nationale Fin de la proc dure Audience publique devant la chambre nationale d appel D cision notifi e au plaignant au m decin son conseil d partemental et un ensemble d autorit s qui ont la facult de former un pourvoi contre la d cision D lai de pourvoi devant le Conseil d tat de deux mois r ception de la notification Pourvoi devant le Conseil d tat D cision du Conseil d tat Fin de la proc dure I Sauf ordonnance de huis clos du pr sident de la chambre pour motif tir du respect de la vie priv e de bonnes m urs ou de la moralit m decins n 37 novembre d cembre 2014 26 LL z g A le guide juridique Lorsque la personne refuse les soins Il arrive parfois que la personne refuse les soins propos s par le m decin alors que la situation est particuli rement pr occupante La l gislation actuelle met dans ces conditions le praticien devant un dilemme respecter le libre choix du patient et ne pas le soigner le laisser mourir ou bien passer outre et le sauver Seule tude des circonstances pourra guider le m decin et l quipe soignante afin d adopter la moins mauvaise solution Les circonstances Refus d lib r il peut s agir de la d cision raisonn e et r fl chie d un patient qui
37. quement au m me niveau les plaintes li es la qualit des soins et celles touchant au comportement du m decin l gard des patients de leur famille ou des institutions avec lesquelles il est en relation Les sanctions Sur les 1200 plaintes d pos es chaque ann e environ un quart ne donnent pas lieu d cision par suite d irre cevabilit Restent donc 900 affaires pour lesquelles une d cision au fond est rendue La moiti de ces d cisions donne lieu au prononc d une sanc tion un avertissement ou un bl me la plupart du temps quelquefois une interdiction d exercice de la m decine de courte dur e mais ce peut tre une radiation ou une interdiction d exercer d un an ou plus dans 10 des cas Les d cisions prises par la CDPI ne sont que tr s rarement remises en cause in fine sur 900 d cisions en 2013 seules un bon tiers ont fait l objet d appel et seules 113 ont donn lieu annulation ou r formation par la CDN La pro c dure disciplinaire n interdit ni la mise en jeu de la responsabilit civile ni celle de la responsabilit p nale Chambre disciplinaire et impartialit L impartialit de la juridiction ordi nale est essentielle C est pourquoi les chambres disciplinaires doivent tre irr prochables dans leur fonction nement dans l instruction des dos siers et dans leur fa on de traiter les affaires En cesens a t labor e une charte de d ontologie des membres des cham
38. ritable travail qui vise pr venir les troubles de la relation parent enfant Marie Jo Thiel La Sant augment e r aliste ou totalitaire dition Bayard 2l euros LA SANT AUGMENT E R ALISTE OU TOTALITAIRE Marie Jo Thiel m decin professeure d thique et directrice du Centre europ en d enseignement et de recherche en thique de la Commission europ enne propose dans cet essai de nous questionner sur le d veloppement des biotechnologies et son influence sur l exercice de la m decine R parer r g n rer voire transformer et augmenter l tre humain la m decine contemporaine s ouvre des sc narios de science fiction Mais ce mouvement de m dicalisation globale de l existence humaine contribue t il l humanisation des personnes et au bien tre social l ments de r flexion GEORGES VIEILLEDENT MEDECIN DE CAMPAGNE UNE VIE D Georges Vieilledent M decin de campagne une vie dition Calmann L vy 7 euros M DECIN DE CAMPAGNE UNE VIE Pendant quarante quatre ans il aura parcouru chaque ann e 50000 kilom tres en voiture arpent pied les chemins non carrossables pour rendre visite ses malades toute heure du jour et de la nuit en toutes saisons et par tous les temps Au lendemain de son d part la retraite le D Vieilledent m decin g n raliste tabli Saugues en Haute Loire a d cid de coucher par crit ses souvenirs Anecdotes
39. s donn es de sant personnelles au patient Le dossier papier ou informatis doit tre prot g pour garantir le caract re secret des informations qu il contient QUI EST RESPONSABLE DU DOSSIER e En cabinet lib ral ou en structure de regroupement de statut priv le m decin qui l a constitu e En tablissement le chef d ta blissement qui n a cependant pas acc s son contenu LE CAS DU DOSSIER INFORMATISE e Il fait l objet d une d claration simplifi e la Cnil e Les l ments qu il contient n ont valeur probante qu la condition 1 que son auteur puisse tre d ment identifi 2 qu il soit conserv dans des conditions de nature en garantir l int grit et pr ciser la date de cr ation Les diteurs de logiciels doivent fournir ces garanties e Le patient doit tre inform par affichette dans la salle d attente ou par le livret remis dans les ta blissements du traitement infor matis et de ses droits d acc s de rectification et d opposition pour des motifs l gitimes art 32 34 38 40 de la loi Informatique et libert s e Si le dossier est h berg exter nalis ou dans un cloud ilne peut l tre que chez un h bergeur agr http esante gouv fr services referentiels securite hebergeurs agrees e Le contrat d assistance et de maintenance pass entre le pres tataire et le m decin est obliga toire il doit inclure une clause de co
40. s voqu es peuvent donc d sormais d poser une demande aupr s de leur conseil d partemental Section Formation et Comp tences m dicales M decins militaires inscrits au tableau et remplacements En l tat actuel du droit et quelle que soit l interpr tation qui puisse tre donn e tel ou tel terme le cumul d activit s est soumis une autorisa tion qui dans cette hypoth se n est et ne sera accord e en aucun cas Le remplacement de confr res lib raux par des m decins des arm es en position d activit au sens de l article L 4138 2 du code de la d fense serait amp donc ill gal avec toutes les cons quences notamment disciplinaires et assurantielles susceptibles d en r sulter En cons quence les m decins mili taires en activit ne sont pas autori s s en raison de leur statut effec tuer des remplacements de confr res qui exercent leur activit titre lib ral Il n est pas possible d y d roger Ebola le b a ba la demande et conjointement avec le conseil national de l Ordre des m decins le minist re des Affaires sociales de la Sant et des Droits des Femmes a r alis une fiche d informations sur Ebola Cette fiche contient les l ments d informa tion indispensables pour conna tre la conduite suivre en cas de suspicion d un cas Ebola se pr sentant au cabinet du m decin Elle rappelle notamment qu il faut e isoler le patient en vitant tou
41. sier Bon usage du m dicament une prescription appel e s adapter REPORTAGE Circuit du m dicament vers le risque z ro La g n ralisation des armoires robotis es a permis l h pital Robert Ballanger d Aulnay sous Bois de commettre quinze fois moins d erreurs dans la pr paration des m dicaments Reportage Les erreurs m dicamenteuses seraient responsables de 9000 12000 d c s par an en France Le centre hospitalier d Aulnay sous Bois 93 a donc d cid de s curiser au maximum le circuit du m dicament de la prescription l administration Depuis 2003 nous avons quip progressivement tous les services de l h pital de 32 armoires robotis es et IOO chariots de distribution de m dicaments mobiles informatis s d crypte le D Bernadette Coret Houbart chef du service Pharmacie Le processus d bute avec la prescription du m decin saisie sur ordinateur L ordonnance s enregistre automatiquement sur l armoire de stockage robotis e du service qui contient en moyenne 350 r f rences Les infirmiers se connectent par reconnaissance d empreinte digitale ce qui carte la d livrance de m dicaments par des personnels non habilit s Apr s avoir identifi les patients les tiroirs qui contiennent les m dicaments prescrits s ouvrent automatiquement C est un gain de temps dans la pr paration du pilulier Tout est trac Il y a plusieurs v rifications avant l adminis
42. sition de chambres d h bergement r no v es ou encore places la cr che de l h pital r serv es aux internes le centre hospitalier de Melun a ainsi d clin une s rie de mesures rela sur le terrain Retrouvez le diaporama sur WWwW conseil national medecin fr tives l accueil initial l accompa gnement durant la formation et les conditions de travail Les nouveaux internes sont galement accueillis lors d un s minaire o ils font la connaissance des chefs de service se voient remettre leurs blouses et leurs st thoscopes d taille le D Mehran Monchi Certes cette charte est loin d tre le rem de aux probl mes d nonc s les syndicats des internes Mais c est une bonne initiative un garde fou pour tra vailler et apprendre dans de bonnes conditions conclut Aur lie Chau meil interne en p diatrie 1 Internes en m decine gardes astreintes et temps de travail Inter syndicat national des internes septembre 2012 T moignage Dominique Peljak directeur du centre hospitalier Marc Jaquet de Melun Un label de bonnes pratiques La charte a vocation devenir une sorte de label des bonnes pratiques de l h pital en mati re d accueil et de formation des internes Travailler dans le stress sans tre correctement encadr nuit la qualit d apprentissage des futurs m decins Le stage des internes doit au contraire tre un temps fort de p
43. stim e indispensable il faudra ventuellement en assumer la res ponsabilit devant les juridictions D Jean Marie FAROUDJA Pr sident de la section Ethique et D ontologie Avis n 87 du CCNE Refus de traitement et autonomie de la personne Avis n 94 du CCNE La sant et la m decine en prison Les commentaires des articles 2 9 36 37 42 et 43 du code de d ontologie m dicale sur le site Internet du Conseil national de l Ordre des m decins Textes de r f rence e Article 16 3 du code civil e Article L IIII 4 du code de la sant publique e Article 223 6 du code p nal e Article D 364 du code de proc dure p nale e Articles 2 9 36 37 49 et 43 du code de d ontologie m dicale m decins n 37 novembre d cembre 2014 LLI g A 28 LL z g A le guide juridique Tenir et conserver un dossier m dical La tenue d un dossier pour chaque patient examin est obligatoire soit sous forme papier soit sous forme d mat rialis e m decins n 37 novembre d cembre 2014 CE QUE CONTIENT LE DOSSIER MEDICAL Des informations formalis es comme e Les comptes rendus et r sultats d examens cliniques et compl mentaires e Les prescriptions e Les l ments de la conduite tenir propos e en l absence de diagnos tic formel e Les correspondances chang es par crit ou par messagerie s cu ris e Le dossier m dical contient de
44. stit tous les secteurs commencer par celui de la sant l Ordre des m decins a publi en septembre un vade mecum consacr la t l m decine Le D Jacques Lucas vice pr sident du conseil national de l Ordre des m decins et d l gu g n ral aux syst mes d information en sant nous pr sente ce document qui fait d sormais office de r f rence les aspects de nature d ontologique et juridique Vous abordez galement les pratiques m dicales utilisant les TIC en sant en dehors du cadre r glementaire Oui tout fait Nous voquons le t l conseil personnalis le deu xi me avis lorsqu un patient en possession de son dossier m dical veut prendre un deuxi me avis aupr s d un m decin de son choix le protocole de suivi distance entre un patient et son m decin ou encore les applis et objets connec t s sujet sur lequel nous allons prochainement publier un livre blanc Ce sont autant de pratiques qui sont actuellement dans un flou juridique qu il est n cessaire de lever Dans la mesure o nous vivons aujourd hui les pr mices de la t l m decine il y aura n cessai rement des additifs et des mises jour du vade mecum en fonction des volutions r glementaires et l gislatives mais aussi en lien avec les remont es du terrain WWW conseil national medecin fr 2 Dans le cadre du premier Congr s de l Ordre des m decins un atelier portant sur les raisons de la
45. suffisantes Concernant les d tenus gr vistes de la faim ils ne peuvent tre trait s sans leur consentement sauf si leur tat de sant s alt re gravement et alors seulement sur d cision et sous surveillance m di cale cf article D 364 du code de proc dure p nale Dans le cas du refus de soins sur mineur des titulaires de l autorit parentale risquant d entra ner des cons quences graves pour sa sant le m decin d livre les soins indispensables cf article L 1111 4 6 alin a du CSP S il existe un dan ger grave pour la sant de l enfant il peut en aviser le procureur de la R publique Il peut s agir aussi du refus de le guide juridique soins exprim par l enfant lui m me lequel doit tre cout si sa maturit le permet Les titulaires de l autorit parentale devront par ticiper la d marche du m decin qui in fine prendra les mesures n cessaires avec les pr cautions d j expos es Parfois c est un r el probl me Le principe de bienfaisance se retrouve face au principe d autono mie Mais en toutes circonstances c est pour le m decin une obligation morale que de porter secours L intervention du m decin doit tou jours tre proportionnelle l tat r el de la personne et la d cision indispensable sa survie Seul pr vaut l int r t du patient Devant toute situation difficile demander l avis de l Ordre des m decins En cas de transgression n cessaire et e
46. t conscient parfaitement inform r it r e doit tre respect e d au tant plus que le m decin doit s in terdire toute obstination d rai sonnable Si le patient ne peut plus s exprimer le refus de soins a pu tre inscrit dans des directives anticip es qui devront tre res pect es autant qu elles le peuvent L avis des proches est n cessaire la discussion doit tre coll giale La position doctrinale de l Ordre La relation m decin patient en toutes circonstances cou ter parler expliquer clairer proposer aider faire un choix accompagner seront toujours les moyens incontournables et les rep res d ontologiques du m decin pour tenter d infl chir la d cision de la personne Il n omettra pas d envisager et d offrir si possible d autres alternatives moindres la solution propos e et refus e Plus que jamais l information d livr e devra tre claire loyale et appropri e Le m decin devra tenir compte de la situation parti culi re toujours singuli re de la pathologie et du pronostic de l ge et de l esp rance de vie avec ou sans traitement sp cifique ou alternatif de la d cision du patient Le m decin ne devra pas se conten ter d un seul refus Il devra r it rer sa d marche et nouveau chercher faire comprendre la personne les enjeux de sa d cision Le m de cin pourra solliciter d autres avis s assurer du concours du m decin traitant s il ne
47. t contact physique avec lui et lui faire porter un masque chirurgical si possible e se prot ger avec le mat riel disponible hygi ne des mains avec le SHA masque surblouse usage unique et lunettes de protection largement couvrantes e appeler le SAMU Centre 15 qui en conf rence t l phonique va conduire avec vous un infectiologue r f rent si besoin et l Institut de veille sanitaire l valuation clinico pid miologique qui permet le classement du cas Le minist re a galement mis dispo sition des professionnels de sant une bo te aux lettres afin de r pondre dans des d lais tr s courts leurs questions concernant la gestion de la crise Ebola ebola professionnels sante gouv fr www conseil national medecin fr www ebola sante gouv fr m decins n 37 novembre d cembre 2014 31 culture medicale Oser entendre Suzanne Ciric et Catherine Razavet Pomagalski Oser entendre L aventure de la parole en maternit ditions L harmattan 99 euros OSER ENTENDRE Cette tude a t crite quatre mains par Suzanne Ciric et Catherine Razavet deux p diatres en fin de carri re Apr s 37 ans d exercice en ville elles d cident de se consacrer l coute des m res en intervenant juste apr s l accouchement dans le service du P Oury l h pital Robert Debr Dans Oser entendre elles nous font partager les t moignages issus de ces six ann es de visites hebdomadaires Un v
48. t d ontologie ont t auditionn s par M Jean Leonetti et M Alain Claeys dans le cadre de la mission parlementaire sur la fin de vie Ils ont ainsi pr sent dix principes ou orientations auxquels l Ordre reste attach commencer par le principe absolu du refus de d livrer d lib r ment et brutalement la mort ou de la permettre par le biais du suicide assist m decins n 37 novembre d cembre 2014 7 sur le terrain Texte Eric Allermoz Photos Julian Renard Babel Photo Une charte pour mieux accueillir les internes Le centre hospitalier de Melun a t l un des premiers signataires de la charte d accueil et de formation des internes l objectif est double am les meilleurs d entre eux La vie d interne n est pas un long fleuve tranquille Selon une tude de l Inter syndicat national des internes Isni 85 d entre eux ils sont 21000 au total travaillent bien au del des 48 heures hebdo madaires r glementaires Un repos de s curit sur cinq n est pas res pect et la pression s accro t sur ces m decins en formation bien souvent en premi re ligne face aux patients Les stages sont prouvants mais on sait quoi s attendre avant de se lancer assure pourtant Pauline Bourlet interne en r animation Pour autant le sentiment de burn out d puisement professionnel progresse chez ces tudiants C est dans ce contexte que le centre
49. t de l Ordre lors de son discours inaugural du Congr s de l Ordre Le pays traverse une p riode difficile Les Fran ais perdent confiance dans leurs institutions et dans les professions qui les incarnent Et pour tant ils sont plus de 90 estimer que les relations avec leurs soignants sont bonnes Preuve que la profession a bien un r le central jouer pour faire progres ser la soci t Retour sur la table ronde du Congr s qui a rassembl autour de cette th matique le D Patrick Bouet pr sident de l Ordre le sociologue Michel Maffe soli et les D Rachel Bocher et Philippe Boutin 1 tude Fondation MACSF Harrisinteractive 2014 D Patrick Bouet Pr sident du conseil Pr sidente de l Intersyndicat Pr sident national de l Ordre des national des praticiens m decins hospitaliers D Rachel Bocher D Philipp e Boutin Michel Maffesoli Conf rence Sociologue dont le dernier nationale des URPS ouvrage s intitule L Ordre des choses En quoi les m decins peuvent ils faire progresser la soci t Le choix de ce th me pour la premi re table ronde du Congr s de l Ordre d coule d une probl matique tout fait actuelle Nous sommes en effet partis d un constat de souffrance exprim e par beaucoup de professionnels savoir que l on ne voit de nous que celui qui traite des probl mes de sant Ma s on ne nous reconna t pas finalement comme un l ment fondamentalement r gulateur de
50. tenant un an nous avons travaill pour rappeler tous que l Ordre est un interlocuteur essentiel de notre syst me Je souhaite de sant Il a une 0e Geot OR ME organisationnelle et juridictionnelle qu on lui reconna t Il a un devoir de que 1e CONnQres conseil sur les textes r glementaires afin de s assurer du de l Ordre respect des principes fondamentaux de la d ontologie devienne un m dicale Mais l Ordre doit faire comprendre l importance rendez vous cl e la prise en np de ces probe dans les grands d bats de soci t La venue du pr sident de la R publique Fran ois Hollande et de la ministre en charge de la Sant Marisol Touraine lors de l inauguration du Congr s fait cho ce travail engag par l Ordre C est pourquoi nous prendrons pleinement part la nouvelle concertation promise sur le projet de loi sant Je souhaite que le Congr s de l Ordre devienne un rendez vous cl Nous avions imagin cette premi re dition autour d une th matique centrale le r le de la profession pour faire progresser la soci t Aujourd hui je suis convaincu que ce Congr s par la qualit des changes et des interventions d experts a galement fait progresser la profession D Patrick Bouet Pr sident du conseil national de l Ordre des m decins Directeur de la publication D Walter Vorhauer Ordre des M decins 180 bd Haussmann 75389 Paris Cedex 08 T l 0153893200 E mail conseil national cn medec
51. tobre le P Jean Luc Harousseau pr sident de la Haute Autorit de sant a expliqu comment la HAS accompagne les m decins dans leurs prescriptions e Par les recommandations de bon usage exemple sur les nouveaux anticoagulants oraux ou la prescription d un traitement de contraception Le site www has sante fr comprend environ 500 fiches de synth se assez simples sur les conditions de prescription par populations e Par les recommandations de bonnes pratiques th rapeutiques Elles seront de plus en plus simples Il est recommand de Il n est pas recommand de et accessibles en deux clics e Par la certification des logiciels d aide la prescription NDLR obligatoire partir du I janvier 2015 qui permettront aux m decins de prescrire notamment en DCI Par la conciliation des ordonnances Via la prochaine loi de sant la certification des tablissements exigera la remise la sortie du patient une synth se de tous les l ments concernant l hospitalisation et la conduite tenir Dossier Bon usage du m dicament une prescription appel e s adapter 19 r conciliation des ordonnances nos habitudes de prescription seront galement boulevers es par l volution des business models industriels depuis le chimique vers une pharmacop e personnalis e a ajout Jean Michel B ral section Exercice professionnel coanima teur du d bat du 17 octobre Un contexte ind
52. tration remarque Laurent Lema tre infirmier qui rappelle tout de m me que l ultime contr le c est dire le nom du m dicament le dosage la date de p remption l identit du patient reste de notre responsabilit Le co t total du projet avoisine 7 million d euros Mais le jeu en vaut la chandelle Nous enregistrons 15 fois moins d erreurs dans la pr paration du pilulier que par le pass pour atteindre O 2 d erreur par jour insiste le Bernadette Coret Houbart m decins n 37 novembre d cembre 2014 p l Par ailleurs les armoires sont connect es un serveur central ce qui facilite une gestion des stocks en temps r els Enfin la prescription informatis e permet une validation des ordonnances quasi syst matique par le service Pharmacie comme pour la m decine de ville remarque le D Coret Houbart Une tape suppl mentaire loin d tre anodine Environ deux prescriptions sur dix n cessitent une intervention pharmaceutique sur le dosage la fr quence une interaction m dicamenteuse ou simplement une erreur li e l informatique Si Robert Ballanger est le seul tablissement europ en avec Barcelone tre int gralement quip d armoires robotis es de plus en plus d h pitaux suivent le mouvement et se dotent d quipements s curis s L AP HP par exemple vient de lancer un appel projets dans ce sens La course vers une ma trise totale du circu
53. u code de la s curit sociale Son organisation Il existe une chambre disciplinaire de premi re instance CDPI par r gion Ces chambres sont pr sid es par un membre des tribunaux administra tifs ou cours administratives d appel assist d assesseurs lus par le conseil r gional de l Ordre des m decins pour moiti parmi ses membres et pour moiti parmi des membres et anciens membres de l Ordre En appel c est la chambre disciplinaire nationale CDN qui statue Elle est pr sid e par un conseiller d tat assist d assesseurs lus par le conseil national de l Ordre pour moiti parmi ses membres et pour moiti parmi des membres et anciens membres de l Ordre La com position de ces chambres faite d un m decins n 37 novembre d cembre 2014 professionnel du droit et de m decins garantit la bonne prise en compte des exigences m dicales et de celles du droit La nature des plaintes 30 35 des plaintes portent sur l tablissement de certificats ten dancieux ou d immixtion dans la vie priv e exemple fr quent la r daction en faveur d un parent d un certificat sur l tat de sant d un enfant dans un contexte familial conflictuel les parents cherchant souvent ins trumentaliser le m decin Le deu xi me grand motif de plaintes rel ve des atteintes la confraternit Ces plaintes sont presque aussi fr quentes que celles concernant des certifi cats tendancieux Viennent ensuite prati
54. ue LA Q F sormais demand e ANSM Q La conduite doit tre de prescrire dans les recommandations de la Haute Autorit de sant HAS et de se r f rer l thique m dicale dans les cas tr s particuliers et non ses id es personnelles D autant que de plus en plus de modifications d AMM seront int grer dans les habitudes de prescription avec la r valuation permanente du b n fice risque d sormais demand e l Agence nationale de s curit du m dicament ANSM voir interview p 22 Les recommandations de la HAS voluent aussi parall lement avec fait nouveau des tudes m dico conomiques sur des classes th rapeutiques enti res a expliqu le P Harousseau pr sident du Col l ge de la HAS lors du Congr s de l Ordre Dans ce contexte La HAS est l pour vous aider sur la pres cription a t il rassur C est notre r le de recommandations de bonnes pratiques souvent critiqu Mais leur respect vitera des mesures drastiques comme celle prise par l Assurance maladie sur la pres cription de Crestor soumise une demande d entente pr alable Prescriptions plus techniques En plus de l int gration dans nos pratiques des notions de r valua tion des mol cules de tra abilit de m decins n 37 novembre d cembre 2014 EN PRATIQUE La HAS est aussi l pour vous aider bien prescrire Lors du Congr s de l Ordre le 17 oc
55. uide Nous souhaitons travers ce guide donner aux conseils d partemen taux un outil pratique pour sou ligner ce qui doit tre particuli m decins n 37 novembre d cembre 2014 T l m decine mode d emploi rement examin dans les contrats de t l m decine De cette fa on nous voulons limiter le nombre de contrats qui remontent la com mission nationale des contrats Mais ce guide qui porte la vision de l Ordre a aussi t envoy tous les acteurs du milieu industriel au minist re de la Sant aux commis sions des affaires sociales de l As sembl e nationale et du S nat afin que nos opinions r sonnent le plus possible dans l espace public Nous l avons galement mis disposition sur notre site Internet et sur les r seaux sociaux dans la mesure o le sujet int resse galement les m decins ainsi que les usagers susceptibles d en b n ficier Quelles th matiques aborde ce vade mecum Nous voquons la t l m decine telle que je viens de la d finir notamment sous l angle de l acc s aux soins En effet les TIC peuvent favoriser l ac c s aux soins Nous d finissons ga lement les diff rentes formes d exer cice de la t l m decine telles que la t l expertise qui a pour objet de permettre un professionnel m di cal de solliciter un avis sp cialis distance dans le cadre d un acte m dical Nous d taillons bien s r l heure o le num rique inve
56. ustriel alors rappel par Patrick Errard pr sident du Leem organisme qui repr sente les entreprises du m dicament Le syst me est proche de la rupture avec d un c t la crise et une ges tion budg taire de l Assurance mala die domin e par les conomies de l autre un retour de l innovation issue des biotechnologies avec notamment les anticorps monoclo naux qui co te cher Cette situa tion retentit sur tous les acteurs y compris les m decins qui l on demande des consultations plus techniques avec une pres cription de m dicaments plus 2800 substances actives disponibles dans 000 sp cialit s Le montant total des ventes de m dicaments a poursuivi son recul en 2013 45 en moyenne gt 9 4 en officine gt 1 85 7 z 8 bo tes de m dicaments par an C est la consommation moyenne d un Fran ais LE PARAC TAMOL est la substance active la plus utilis e en ville que ce soit en chiffre d affaires ou en nombre de bo tes vendues 30 en Q des sp cialit s remboursables vendues en France sont des g n riques Ef 500 synth ses d avis sur les m dicaments ont t publi es par la HAS ces quatre derni res ann es Ces synth ses visent permettre aux professionnels de sant de s informer en quelques clics sur le r sultat d valuation d un m dicament par la Commission de la transparence m decins n 37 novembre d cembre 2014 20 Dos
57. vons pas faire comme s il ne s tait rien pass ces derni res ann es sur ces questions D o la volont de l encadrer m decins n 37 novembre d cembre 2014 21 davantage via les autorisa tions temporaires d utilisa tion ATU et surtout par les toutes r centes recommandations tempo raires d utilisation voir interview ci dessous C est vrai dans mon domaine l h matologiel une qua rantaine de mol cules anciennes sont utilis es hors AMM a avou le P Harousseau lui m me Il faudra sans doute assouplir En attendant outre ces Cas o nous avons une grande exp rience de l utilisation hors AMM il nous faut l viter au maximum Point de vue ext rieur Dominique Martin directeur g n ral de l Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant ANSM Le b n fice risque sera d sormais r valu durant toute la vie du m dicament Quels sont pour vous les enjeux sur le m dicament depuis la loi du 9 d cembre 2QOll renfor ant la vigilance Trois axes en sont issus et concernent le renforcement de la pharmacovigilance le d veloppement des tudes pharmaco pid miologiques comme c est le cas sur le Gardasil et des nouveaux anticoagulants par exemple et la r valuation du b n fice risque des m dicaments tout au long de leur cycle de vie Cette r valuation de mol cules anciennes ou pour lesquelles il y a un signal particulier
58. x sur tous les sujets inh rents la profession Engagement des m decins donn es personnelles formation relation patient m decin AMP GPA ou encore vigilance sanitaire la diversit des th matiques abord es et la qualit des intervenants ont offert des changes riches et anim s Du v u du pr sident de l Ordre le D Patrick Bouet cette premi re ne sera certainement pas la derni re Un think tank sur l avenir de la profession l heure des nouvelles technologies et des objets connect s aura t on encore besoin d un m decin demain C est pour d battre autour de cette question que le conseil national de l Ordre des m decins a mis en place un think tank pilot par le D Patrick Romestaing vice pr sident de l Ordre La premi re table ronde de cette r flexion s est tenue le 18 septembre en pr sence entre autres du D Bouet pr sident de l Ordre des m decins du philosophe Jean Michel Besnier et des anthropologues Daniela Cerqui et Sylvie Fainzang L objectif Donner du sens la valeur des professions m dicales et les pr parer aux nouveaux challenges venir DR Erratum Dans le dernier Bulletin de l Ordre une erreur a t publi e dans la rubrique D cryptage portant sur les dispositifs d acc s aux soins Les deux derni res phrases publi es la page 95 en bas du graphique Sur pr sentation de son attestation de droit au tiers payant ACS le patient ne r gle
59. x O N 9 O T gt O E N M T g N m dicame k I une prescription appel e s adapte E 1 ANg i nn in Le bulletin de l Ordre national des m decins Flux migratoires et trajectoires la loupe Profession m decin un engagement pour faire progresser la soci t Retrouvez le bulletin le webzine et la newsletter de l Ordre en ligne sur n k Hon usage du Ca une le guide juridique prescription appel e s adapter 24 Le renforcement de la surveillance du m dicament depuis la loi du 29 d cembre 2Oll va modifier 96 l approche de la prescription Un ph nom ne accentu par l importance croissante de m dico conomique comme crit re de bon usage du m dicament 30 Sur le Web www conseil national medecin fr Sur Twitter suivez nous sur ordre_medecins Par mail conseil national cn medecin fr Nous crire Conseil national de l Ordre des m decins 80 bd Haussmann 75008 Paris CONGRES DE L ORDRE DES M DEC Mari La D fense Jeudi t octom 2014 Profession m decin un engagement pour faire progresser la soci t la mi octobre l Ordre a organis son premier Congr s Cet v nement nous l avons organis et pr par parce que face aux enjeux actuels du syst me de sant il nous est apparu essentiel que notre Institution se rassemble et se fasse entendre Depuis main
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