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1. 2 r p gO Ue e Ovins et caprins men s En pa tre hors du camp YZ Leur taille r duite et leur prix abordable font qu ovins et caprins sont a la port e des paysans a revenus modestes et de beaucoup de r fugi s et de rapatri s Dans les camps et les sites d installation si les bovins appartiennent presque tous a des hommes il n est pas rare de voir des femmes et des jeunes adultes poss der des caprins 4 6 4 Les volailles La volaille regroupe plusieurs esp ces d oiseaux ce sont des animaux qui produisent des ufs de la viande du fumier et des plumes Ce terme recouvre des esp ces telles que les canards les oies les poules les dindes et dindons les oiseaux chan teurs et les coqs de combat La volaille contribue souvent la subsistance d une famille en recher chant elle m me sa nourriture dans les d chets ou dans les champs de riz apr s la r colte Les avanta ges que pr sentent ces animaux sont leur petite taille leur facilit de reproduction le faible inves tissement qu ils demandent et leur aptitude tirer parti des d chets de cuisine grains bris s vers escargots et insectes divers Une bande de volailles se nourrissant de d tritus n exige pratiquement aucun apport particulier et peut n anmoins constituer une contribution int ressante au bien tre des m nages Il est presque partout possible d lever quel ques poules Lorsque la concurrence est faible elles peuven
2. gt Les points d eau gt Le fourrage saisonnier la r partition des zones de p turage et leur acc s gt Les pratiques zootechniques des populations locales et des peuples nomades ventuellement pr sents dans la r gion gt La pr vention et le contr le des maladies gt Les opportunit s de commercialisation gt Les responsabilit s en mati re de gestion des activit s d levage les personnes charg es de garder les troupeaux et ainsi de suite et gt Les zones interdites les sites remarquables sur le plan biologique ou culturel et les terrains en cours de restauration ventuellement sur un mode saisonnier uniquement L examen et la discussion de ces diff rentes questions permettront de construire une r ponse plus pr cise et plus pertinente au probl me des activit s d levage Cette strat gie globale pourra par la suite tre r ajust e en cas de modification de Pun des param tres par exemple de la taille du cheptel ou de sa composition 5 2 Soutenir les activit s d levage 5 2 1 Le soutien aux activit s de formation et de conseil Les projets mettant en jeu des animaux domesti ques sont susceptibles de n cessiter une assistance de multiples niveaux Les personnes peu exp ri ment es en la mati re qui sont tent es par l le vage en tant que moyen de se procurer un revenu devront tre constamment paul es du moins au d but dans le choix des animaux e
3. FAO 1990 Manual of simple methods of meat pre servation FAO Animal Health and Production Paper No 79 Rome FAO 1990 The technology of traditional milk pro ducts in developing countries FAO Animal Health and Production Paper No 85 Rome FAO 1990 Community forestry Herders deci sion making in natural resources management in arid and semi arid Africa Community Forestry Note No 4 Rome FAO 1992 Feed from animal wastes feeding manual FAO Animal Health and Production Paper No 28 Rome FAO 1992 Legume trees and other fodder trees as protein sources for livestock FAO Animal Health and Production Paper No 102 Rome FAO 2001 Mixed Crop Livestock Farming FAO Animal Production and Health Papers 152 FAO Rome HCR 1998 Environmental Guidelines Livestock in Refugee Situations HCR Gen ve HCR 2002a Refugee Operations and Environmental Management A Handbook of Selected Lessons Learned from the Field HCR Gen ve HCR 2002b Les options en mati re de cuisson des aliments dans les situations li es aux r fugi s un recueil d exp riences acquises en mati re d conomie de l nergie et de combustibles alternatif HCR Gen ve HCR 2005 A Handbook on Environmental Assessment HCR Gen ve Hodges J 1991 Sustainable development of ani mal genetic resources World Animal Review 68 pp 2 10 Rome FAO HED 1994 Rapid Rural Appraisal Notes No 20 Special Issue on Livestock Lond
4. WSN 9 Wy Les qimaux 7 sa es si dations ace de r fugi s Un manuel pratique pour une meilleure gestion des activit s d LES ANIMAUX DANS LES SITUATIONS D ACCUEIL DE REFUGIES UN MANUEL PRATIQUE POUR UNE MEILLEURE GESTION DES ACTIVITES D ELEVAGE a lid United Nations High Commissioner for Refugees nil pour la no Commissariat des Nations Unies pour les R fugi s Remerciements Notre pr cieuse reconnaissance est address e l Union mondiale pour la nature UICN Gland Gen ve pour leur expertise et comp tence dans la r vision de ce manuel pratique pour une meilleure gestion des activit s d levage des animaux dans les situations d acceuil de r fugi s Nous exprimons nos remerciements aux coordonnateurs et agents de liaison responsable des activit s pour l environnement sur le terrain et galement aux autres coll gues pour la pertinence de leurs commentaires et de leurs contributions la r alisation de cette publication Illustrations pr par es par Dorothy Migadee Nairobi Kenya Image couverture et arri re plan lrene R Lengui LIV Com Sarl Morges Suisse Conception graphique LIV Com Sarl Morges Suisse Imprim par SroKundig Gen ve Suisse Produit par l Unit de lenvironnement Section de l appui technique HCR Gen ve et l UICN ao t 2005 Table des mati res Glossaire et Acronymes R sum 1 Conduite des levages au cours des op rations d aide
5. notamment le p turage en enclos le p turage au piquet avec d placement jour apr s jour le z ro p turage avec affourage ment en vert et r colte r guli re du fumier La d cision de garder ou non des animaux l int rieur d un local nest pas sans importance un poulailler construit avec des mat riaux simples permet de r duire les pertes dues la pr dation et aux maladies et d accro tre la productivit des volailles d au moins 20 Toutes les formes de stabulation exigent une protection contre le vent le soleil et la pluie ainsi qu une ventilation ad quate En parall le il convient de veiller ce que les animaux b n fi cient de suffisamment d espace car la surpopula tion rejaillit sur leur sant et du m me coup sur leur productivit Des solutions rationnelles devraient tre recherch es en fonction des condi tions climatiques locales ainsi au lieu de couper des arbustes pour fabriquer des enclos pour les ruminants les r fugi s devraient ils tre encoura g s planter des haies vives comprenant des esp ces pineuses qui en se d veloppant pourront offrir un compl ment de fourrage et un abri contre les l ments La stabulation de bovins ovins et caprins l int rieur des camps devrait tre limit e de petits effectifs et seulement autoris e si l espace est suffisant et si des services sanitaires v t rinaires de base sont disponibles localement Une vache laiti r
6. Brucelloses Bovins ovins caprins Lait plaies Charbon bact ridien Bovins ovins caprins Viande Salmonellose Bovins volailles Excr ments Cryptococcose Volailles Air Mycoses Trichophyton Toutes esp ces Contact Fi vre de la vall e du Rift Bovins ovins caprins Contact plaies Ecthyma contagieux Caprins Contact Rage Chiens chats bovins ovins caprins Morsures plaies Echinococcose hydatose Chiens Excr ments T nias Bovins porcs Viande Puces et acariens Toutes esp ces Contact Tableau 3 Quelques maladies contagieuses importantes des animaux d levage en Afrique et en Asie Vaccination Maladies Principales esp ces affect es possible Peste bovine Bovins Qui Peste des petits ruminants PPR Ovins caprins Oui P ripneumonie contagieuse bovine PPCB ou BPP Bovins Qui Pleuropneumonie contagieuse caprine CCPP Caprins Oui Fi vre aphteuse Bovins ovins caprins cam lid s porcs Oui Poxviroses Bovins ovins caprins cam lid s volailles Oui Peste porcine classique Porcs Oui Peste porcine africaine Porcs Non Peste quine africaine Equid s Qui Morve Equid s Non Maladie de Newcastle pseudopeste aviaire Volailles Oui Remarque La plupart de ces maladies sont des viroses pour lesquelles il n existe pas de traitement Elles peuvent prendre une forme suraigu les animaux atteints mourant quasi instantan ment ou aigu Des taux de mortalit tr s lev s sont pr voir Les traite
7. Selon les esp ces ils auront leur place litt ralement dans la maison dans un petit enclos ou dans une d pendance attenant au b timent principal ou au sein de troupeaux gard s une certaine distance Certaines races sont habituellement parqu es pour la nuit Les avantages de la stabulation et des gestions de ce type sont tr s divers on peut citer gt La protection contre les conditions climatiques gt La gestion des d jections la r colte du fumier comme combustible ou engrais tant plus facile sur de petites surfaces gt La lutte contre les maladies gt La protection contre le vol et les agissements des pr dateurs gt L conomie de temps et de main d uvre gt Le contr le de la qualit de la production et gt La pr vention des d g ts aux cultures La stabulation des animaux d levage n ces site toutefois des investissements suppl mentaires et peut par ailleurs poser certains probl mes envi ronnementaux notamment le bois couper pour SR Sen Le petit levage peut contribuer bien alimenter sa famille et se cr er un revenu riger les abris et les enclos et la concentration des d placements et de l alimentation des animaux sur de petites surfaces Diverses m thodes existent dans le domaine de la stabulation et de la limita tion des d placements des animaux cette derni re pouvant contribuer att nuer certains impacts sur l environnement
8. adapt es aux conditions qui pr valent dans la r gion conduits en extensif sur de vastes parcours o ils recherchent leur nourriture A Pautre extr mit du continuum on trouve des races am lior es maintenues en stabulation nourries avec des aliments produits sp cialement et distribu s sous forme de rations quilibr es favorisant la production de lait ou la croissance en vue de la boucherie Les frais encourus ainsi que la nature des savoir faire et des ressources requis varient consid rablement d un syst me de production Pautre Param tres de l environnement L levage bovin est possible dans une grande diversit de conditions dans les r gions froides et humides comme dans les zones de climat chaud et sec De mani re g n rale plus l environnement est sec plus la surface de parcours n cessaire pour chaque animal augmente Tout comme les ovins les bovins sont des herbivores qui se nourrissent presque uniquement d herbe Les quantit s d eau consomm es quotidiennement sont importantes R percussions sur l environnement Les bovins peuvent tre relativement destructeurs dans les zones s ches broutant les herbac es ras d rangeant les syst mes racinaires et compactant le sol Le surp turage est susceptible de modifier la composition floristique voire d entra ner une rar faction de la v g tation laissant des plages de sol nu expos es l rosion En outre les bovins sont des animaux grands et lou
9. d animaux qui pourrait ou devrait tre octroy un m nage Dans la plupart des cas du fait des contraintes budg taires seuls les besoins minimaux peuvent tre couverts Pourtant lorsque l effectif du cheptel accord aux familles est trop faible le programme de donation perd en viabilit car beaucoup de ces familles incapables d acc der l auto suffisance devront continuer tre soutenues long terme Inversement si les familles b n ficiaires re oivent trop d animaux l intervention perd en efficacit conomique du fait du moindre nombre de m nages aid s et du d s quilibre introduit Lorsque les m nages ayant b n fici d un programme de reconstitution des troupeaux re oivent par ailleurs une aide alimentaire leur viabilit conomique augmente dans la mesure o devant vendre moins d animaux pour couvrir leurs d penses elles sont en position de faire cro tre progressivement leur cheptel L exp rience a montr que des familles issues de soci t s pastorales et dot es chacune de 30 caprins continuaient d pendre d autres types de revenus pendant plusieurs ann es De la th orie a la pratique 5 1 Evaluer les besoins et les possibilit s Il y a un monde entre aider des r fugi s garder quelques volailles autour de leurs habitations et soutenir la constitution et l entretien de grands troupeaux bovins ou d unit s de production intensive de poulets Le niveau d analy
10. de lait produite d pend de nombreux de facteurs dont la taille de Pani mal son patrimoine g n tique son tat sanitaire son alimen tation et la conduite de lexploitation Un sujet de 600 kg bien nourri et appartenant une grande race est facilement en mesure de donner deux fois plus de lait et de viande qu un sujet de AZ Tableau 11 Production laiti re des races commerciales et tropicales de caprins et de bovins Dur e de la Type d animal Litres jour lactation Races caprines tropicales de 0 5 1 50 100 petite taille Races caprines commerciales 2 4 50 150 Races bovines tropicales de 2 7 100 200 petite taille Races bovines occidentales 15 30 300 350 200 300 kg uniquement du fait de la diff rence de taille Les caprins et les ovins produisent par cons quent beaucoup moins de lait que les bovins mais ils ont galement besoin de quantit s de nourriture bien inf rieures d une mani re tr s g n rale que animal soit de grande ou de petite taille la production de lait par kilogramme de nourriture ing r e reste relativement uniforme Le choix peut galement tre dict par des pr f ren ces traditionnelles pour certaines races laiti res identifi es par la forme de leurs cornes la couleur de leur peau la teneur du lait en mati re grasse Une vache produit du lait pour toute la famille plus importante chez les buffles que chez les bovins la couleu
11. for straw feeding systems Principles and applications with emphasis on Indian livestock production Conseil indien des recherches agricoles ICAR Krishi Bhavan New Delhi et le Department of Animal Production Systems Wageningen Agricultural University Pays Bas 428 pp Toulmin C 1995 Tracking through drought options for destocking and restocking In Scoones I ed 1995 Living with uncertainty New directions in pastoral development in Africa Londres Intermediate Technology Publications Waters Bayer A et Bayer W 1994 Planning with pastoralists PRA and more Eschborn GTZ Annexe Des animaux adapt s chaque situation L levage d abeilles ou apiculture Introduction Lapiculture est une activit peu co teuse qui permet avec un niveau de comp tences l mentaire et un peu de ressources de produire du miel un aliment nerg tique pr cieux pr sentant de multiples autres int r ts y compris m dicinaux Plus le savoir faire et les connaissances sont d velopp s plus la qualit de la production est lev e Param tres de l environnement Il est possible d lever des abeilles dans des r gions climat temp r semi aride ou tropical d s lors qu il existe une v g tation abondante produisant des fleurs r guli rement tout au long de l ann e sur de longues p riodes Les abeilles doivent en outre avoir acc s de l eau R percussions sur l environnement Lapiculture est sans
12. fu gi s et bien souvent constituent l objet central autour duquel gravitent une bonne partie des acti vit s de tous les jours Du fait de la gamme impor tante des produits qu ils fournissent ils tendent en outre dans le cadre des rapatriements tre consid r s comme un atout fondamental En sus des produits animaux figurant dans le tableau ci dessous il existe de nombreuses raisons d encourager une pratique rationnelle de levage dans les situations d accueil de r fugi s et de rapa tri s en particulier gt Latt nuation des r percussions n gatives de certaines esp ces animales sur l environne ment gt La r duction des conflits entre r fugi s et populations locales au sujet de l exploitation des ressources gt La cr ation de nouvelles possibilit s d am lio rer la s curit de subsistance des r fugi s et des rapatri s gt La promotion d activit s commerciales cen tr es sur l levage gt La pr vention des maladies et de leur propaga tion d autres troupeaux comme aux popula tions humaines et gt Lobtention de produits animaux garantis pro pres la consommation humaine TYPES UTILISATIONS COURANTES D ANIMAUX Produits alimentaires Autres produits abeilles miel cire d abeille poissons viande engrais base de d chets lapins viande peaux fumier volailles viande oeufs fumier porcs viande fumier ovins viande lait peaux fumier caprins viande la
13. gion d accueil Syst mes de production Les r gles de base de levage bovin dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt S assurer du consentement des populations locales gt Veiller disposer de suffisamment d eau et de p turage ou de fourrage tout au long de l ann e et ce que Putilisation des points d eau et des parcours ne devienne pas une source de conflit avec les populations locales et gt Lutter contre les parasites Ce que les leveurs de bovins doivent conna tre gt De quelle mani re ils vont maintenir le niveau d alimentation requis et ou la productivit des zones de parcours gt Comment bien g rer la reproduction de leurs animaux gt Comment manier les bovins gt Comment pr venir et traiter les maladies et les infestations de tiques et de vers Installation Les premi res questions poser concernent la faisabilit et l acceptabilit de l levage bovin dans la r gion mais galement l int r t dont fait montre la communaut des r fugi s l gard de ce type d activit et les capacit s d acquisition d animaux de cette esp ce Si les r ponses sont toutes positives l tape suivante consiste r examiner les syst mes de planification de l utilisation des terres par exemple en ce qui concerne les besoins et les droits en mati re de p turage et d abreuvement et de mettre en place des m canismes pour viter que les animaux endo
14. levage sont pr vues avec notamment des effectifs significatifs de bovins ovins caprins et d autres animaux de taille similaire il est conseill d valuer en comman dant une tude d impact sur l environnement les r percussions sociales conomiques et environne mentales potentielles qui pourraient en d couler et qui seraient susceptibles d tre pr venues ou att nu es par des actions responsables en temps opportun Il convient ici de se reporter aux direc tives du HCR en mati re d valuation environne mentale HCR 2005 5 1 4 Assembler les pi ces du puzzle Sil est facile de r unir une grande quantit d information l interpr tation de ces donn es s av re souvent plus probl matique surtout en ce qui concerne l exploitation des r sultats A ce stade le plus utile et le plus commode consiste tenter de se donner une vue d ensemble de la situation pr sente et potentielle et de mettre au point une strat gie simple Ce travail peut prendre la forme d un texte r dig ou de sch mas pr f rablement dans le cadre d un exer cice d quipe auquel participeraient des parties prenantes locales afin de s assurer qu elles ne soient pas exclues d entr e Les principaux points ne pas oublier lorsqu il sagit d laborer une strat gie en mati re d levage sont les suivants gt Les r gles r gissant les activit s d levage notamment dans le cas des esp ces les plus grandes
15. nuit et en cas de flamb e pid mique les gardiens de troupeaux vitent les r gions atteintes FAO 2001 Il existe galement des maladies dues des micro organismes ou des vers qui sont habituellement pr sents chez tous les animaux sans poser de probl me Dans des conditions normales d levage les animaux d veloppent une certaine r sistance la pr sence de ces agents mais en cas de stress suppl mentaire nourriture insuffisante ou d placements fatigants sur de longues distances par exemple leur sensibilit augmente et les sympt mes apparaissent Un exemple classique de ce ph nom ne est la pasteurellose galement connue sous le nom de fi vre des transports lorsque les troupeaux sont conduits avec soin les animaux porteurs de la bact rie Pasteurella responsable men sont normalement pas affect s mais la maladie est susceptible de se d clarer typiquement loccasion d un regroupement pour transport ou pendant les saisons humides et froides voir le Tableau 5 3 5 2 Pr server la sant des animaux Un sujet en bonne sant convertit beaucoup plus efficacement sa nourriture aussi est il parfaitement sens de faire en sorte que les animaux soient toujours en condition optimale Si la pr vention reste la m thode reine pour viter que le cheptel ne contracte des maladies cette approche nest pas toujours la port e d un particulier ou d une communaut qui plus est dans un contex
16. par ex brucellose rage e Construction de petits abattoirs e Construction de points d eau s par s pour les humains et les animaux e Reconstitution des troupeaux e Stabulation des animaux Eau d abreuvement G n ration de revenu Autres Gestion et formation e Ajustement des charges animales e Garantir la possibilit de d placer les troupeaux e Activit s int gr es d agriculture et d levage e Sylvopastoralisme e Strat gies de lutte contre les maladies e Services sanitaires v t rinaires locaux e Gestion prudente des m dicaments v t rinaires e Formation et conseil e Inspection des aliments e R cup ration de l eau e Programmes d am lioration g n tique e Prise en compte des lois et des r glementations Interventions au niveau des syst mes sociaux e Utilisation des savoirs locaux e Contrats de pacage et de gardiennage e Rem des traditionnels e Prise en compte des lois coutumi res par ex sur les droits de pacage et d abreuvement Tableau 7 Les caract ristiques des principaux syst mes d levage Elevage en libert Elevage extensif Elevage intensif Connaissances et savoir faire requis Comp tences de base uniquement Niveau de comp tence peu lev Besoin lev en connaissances et en savoir faire pertinents dans quelques domaines particuliers sant aliments et alimentation des animaux Elevage int gr Niveau lev if connaissances e
17. ralement responsables de l assainissement de la gestion des d chets de la commercialisation des produits alimentaires et de l ducation l environnement sont habituelle ment mandat s pour construire un dispositif d abattage appropri et pour mettre en place un m canisme efficace d inspection des viandes Il reste toutefois important de se mettre en relation avec cet organisme en charge afin de bien se faire sp cifier ses r les exacts et les limites de ses responsabilit s et de relever tout sujet de pr occu pation particulier en rapport avec les pratiques d levage par exemple l incidence locale de mala dies d claration obligatoire ou d autres pid mies susceptible de rejaillir sur l volution des projets d levage et la production animale Il est par ailleurs possible d aider les syst mes d levage plus performants par gt L identification des strat gies de formation et de vulgarisation ou conseil les mieux adapt es aux circonstances et la population gt La constitution d une quipe de personnes la fois comp tentes sur le plan technique et dot es de bonnes aptitudes communiquer gt La mise en place d un acc s aux intrants n ces saires et d un m canisme veillant leur bonne distribution et gt La recherche de moyens de soutenir les activi t s d levage apr s la fin des aides ext rieures au projet Les directeurs et les organismes de mise en ce
18. s d levage Dans une situation d accueil de r fugi s ou de rapatri s plusieurs facteurs sont susceptibles de devoir tre pris en consid ration dans le cadre des activit s d levage notamment m Le type de culture auquel appartient la communaut des r fugi s certains groupes sont beaucoup plus troitement li s que d autres aux animaux domestiques voire certains types d animaux bien piece 3 m Les ressources dont disposent les r fugi s ou rapatri s certains peuvent avoir leur propre cheptel pour la reproduction ou la production de denr es recherch es des oeufs ou du lait par exemple m Les conditions climatiques et autres de l environnement naturel m Les droits d acc s la terre pour la construction d abris pour les animaux le p turage et l abreuvement m Les aptitudes de chacun adapter ses comp tences et ses savoir faire en mati re d levage la nouvelle situation reconna tre les opportunit s de nouveaux d bouch s ou parvenir une entente avec les communaut s locales lui autorisant la pratique de ces activit s et m Les ventuels avantages conomiques et ou sociaux que ces activit s sont susceptibles de pr senter Il existe d autres raisons de s engager dans des activit s de production animale qui rel vent plus d une strat gie visant canaliser le d veloppement des activit s d levage les objectifs tant gt Que la taille des levages et
19. savoir les responsabilit s d volues ou sous entendues dans le cas des organes d pen dant des institutions ou du gouvernement et les droits l gaux ou moraux dans le cas des popula tions r fugi e et autochtone Ainsi sera t il possible de commencer discerner ce qui est possible ou non d entreprendre ce moment pr cis et ventuellement lavenir La prochaine tape consiste d terminer les perspectives et les contributions possibles de cha cun d entre eux Le Tableau 12 expose une mani re d y parvenir L analyse des r gles et des droits des parties prenantes permet de traiter d entr e un certain nombre de points importants Les autres ques tions qui auront peut tre tre soulev es sont les suivantes gt Quel niveau de pr sence animale sera ou non acceptable gt Qui est l galement responsable de quoi dans le contexte d accueil de r fugi s gt Quels int r ts et droits locaux doivent tre pris en compte gt Comment les int r ts et les responsabilit s de chaque partie prenante peuvent ils tre trans form s en soutien et ou en participation constructive aux activit s d levage des r fugi s gt Quelles activit s d levage peuvent entra ner des processus susceptibles d avoir des cons quences ailleurs gt Quelles sources d expertise technique de savoirs locaux et de comp tences en vulgarisa tion sont accessibles ou disponibles Quelles proc
20. tre gt La r partition des zones de parcours les plus productives et les moyens d entretenir et de maximiser cette capacit de production moyen et long terme et gt Les principes d une bonne gestion de la reproduction de leurs animaux Installation Les premi res question poser lorsque l levage de cam lid s est envisag dans les situations d accueil de r fugi s sont d une part l int r t que suscite ce type d activit chez les r fugi s et d autre part sa faisabilit et son acceptabilit Si rien ne s oppose cette activit sur le plan des politiques de l espace disponible et des conditions environnementales et socio conomiques l approche la plus r aliste est d autoriser les r fugi s les plus exp riment s et dont l int r t pour les cam lid s est le plus vivace entretenir quelques b tes Il convient toutefois ici de s appuyer sur les plans locaux d utilisation des terres et de veiller responsabiliser les leveurs vis vis de la pr vention des d g ts aux cultures et la v g tation naturelle et notamment aux jeunes plants de r g n ration L exp rience peut alors servir valoriser les savoir faire existants et s assurer que l ensemble de la communaut en per oive des retomb es positives Annexe Gestion des cheptels dans les situations d accueil de r fugi s aide m moire pratique Classification des r fugi s et de leur exp rience pr c dente en fon
21. Limitation de la pr sence d animaux au e Formation et conseil vulgarisation aux humains sein des zones d habitation e D pistage chez les animaux e Vaccination e Am lioration du diagnostic v t rinaire Pr valence accrue des maladies des e Contr le des mouvements des animaux _ Formation et conseil vulgarisation animaux e D signation de l emplacement des e Services sanitaires v t rinaires locaux exploitations e Am lioration des services de sant e Campagnes de vaccination d urgence animale e Vaccination traitements prophylactiques tion des sols Certaines jach res sont d lib r ment cultiv es en herbe ou en l gumineuses dans le gt 2 iA 2 souci d activer la r g n ration du sol Les plantes ainsi cultiv es peuvent alors tre utilis es comme fourrage 4 4 Compl mentation alimentaire et am lioration des paturages Au cours de la phase d urgence d une op ration daide des r fugi s l approvisionnement en ali ments pour b tail est susceptible de passer au second plan derri re le besoin imp rieux d assurer la protection l alimentation l h bergement l eau et les soins de sant de la population humaine Toutefois pendant la phase de soins et d entretien qui suit la compl mentation alimentaire des ani maux peut devenir possible soit de mani re iso l e soit dans le cadre d un programme de micro cr dit ou de pr ts pour d autres intrants agricoles tels que des
22. Un autre moyen de conserver la viande est de la confire dans de la graisse La viande est finement d coup e ou cras e et m lang e de la graisse des herbes et des pices la graisse isolant le m lange du contact de Pair Les herbes et les pices ainsi que le fumage final des saucisses contribuent prolonger encore la dur e de conservation Les activit s environnementales du HCR ont pour vocations de pr venir limiter et s il y a lieu traiter les cons quences cologiques n gatives des camps de r fugi s des sites d tablissements de r fugi s dans le souci de pr server le bien tre des populations r fugi es et locales et de veiller la qualit des relations avec les gouvernements des pays d accueil offrant l asile
23. arides et tropicaux Les d chets de cuisine et les r sidus de r coltes leur conviennent parfaitement pour se nourrir Tout comme les porcs les volailles excellent dans la recherche autonome de leur nourriture parmi les d tritus parpill s R percussions sur l environnement Lorsque les oiseaux sont laiss s en libert autour des habitations l levage de volailles peut constituer une activit tr s faible impact sur l environnement Les oiseaux sont m me susceptibles d avoir un effet positif sur les animaux ind sirables d rangeant et d courageant les serpents chassant les insectes et autres invert br s et consommant des d chets qui pourraient attirer les rongeurs Cependant lorsqu ils sont contenus sur de petites surfaces o leurs fientes s accumulent l levage peut devenir une source de pollution Les races de poules de la r gion ou adapt es aux sp cificit s locales sont les plus appropri es en ce qu elles sont en mesure de prosp rer et de produire en d pit des conditions du milieu des ravageurs des maladies et des pr dateurs Les races am lior es ou import es ne sont int ressantes que dans le cadre d levages intensifs b n ficiant d aliments de qualit sup rieure et d un acc s permanent des m dicaments Il reste cependant que les poules constituent une proie facile pour les nuisibles et qu elle sont sensibles de nombreux probl mes pathologiques depuis les parasites externes aux in
24. aux r fugi s 1 1 Introduction 1 2 Les activit s d levage au cours des op rations d accueil de r fugi s 2 Objectifs et mode d emploi 2 1 Introduction 2 2 Comment utiliser ce manuel 3 La gestion des activites d levage quelques consid rations de base 3 1 Introduction 3 2 R gles et r glements juridiques et coutumiers 3 3 Des animaux adapt s aux conditions 3 4 Impacts couramment associ s la pr sence d animaux domestiques 3 4 1 Quelques effets positifs de la pr sence d animaux domestiques 3 4 2 Quelques impacts n gatifs de la pr sence d animaux domestiques 3 4 2 1 R percussions sur les ressources naturelles 3 4 2 2 Conflits sociaux 3 4 2 3 R percussions sur la sant publique 3 5 Mesures de pr vention et de lutte contre les maladies 3 5 1 Les maladies les plus courantes des animaux d levage 3 5 2 Pr server la sant des animaux 3 5 3 Eviter les probl mes de sant publique 3 6 Stabulation 3 7 Capacit de charge du milieu 3 8 Concurrence pour les ressources 4 Gestion appliqu e des cheptels quelques options pour am liorer les syst mes d levage 4 1 Introduction 4 2 Syst mes de production animale 4 3 Strat gies de pacage adapt es la capacit de charge 4 4 Compl mentation alimentaire et am lioration des p turages 4 5 Syst mes mixtes de polyculture levage 4 5 1 Qu est ce qu une exploitation mixte de polyculture levage 4 5 2 Les avantages des syst mes mixtes int gr s 4 6 Recherche de
25. aux termes de programmes d utilisation des terres convenus avec les collectivit s et les populations locales et gt Dans des sites d installation spontan s dans des villes ou des villages o les r fugi s s orga nisent seuls par des arrangements personnels avec les habitants ou les collectivit s pour se m nager un acc s des terres dans le but d am liorer leur situation alimentaire et ven tuellement de g n rer un revenu Les raisons de promouvoir les activit s d le vage au sein des communaut s de r fugi s et de rapatri s sont principalement les suivantes gt Am liorer l alimentation et la s curit alimen taire par la production de lait de viande d ufs de miel et d autres produits animaux largir les bases d une autosuffisance et retrou ver une certaine estime de soi gt D velopper un moyen d existence afin de e renforcer l autosuffisance r duire les co ts de fonctionnement des organisations humanitaires par exemple en denr es alimentaires acqu rir ou perfectionner des savoir faire pour l avenir et contribuer aux conomies locales et r gionales gt D velopper les moyens de transport pour l acheminement des produits des mat riaux et des personnes gt D velopper une source d nergie motrice pour faciliter les travaux agricoles et am liorer les rendements des cultures Encadr 2 Facteurs susceptibles de peser sur les activit
26. d autres substances sont employ es Dans toute la mesure du possible seules des esp ces indig nes normalement pr sentes dans la r gion doivent tre lev es dans le souci de pr venir tout risque de colonisation des cours d eau par des esp ces exotiques qui se seraient chapp es des incidents qui peuvent avoir des cons quences catastrophiques pour la faune et la flore locale R percussions sociales De mani re g n rale la pisciculture est plus r pandue dans les cultures asiatiques qu ailleurs mais rien ou presque ne s oppose ce que cette activit se d veloppe sur les autres continents Si les r serves enregistr es mentionnent souvent le risque que les bassins d eau douce puissent favoriser la propagation de certaines maladies en h bergeant les h tes interm diaires de parasites comme dans le cas des bilharzioses ou en offrant des sites de reproduction aux moustiques ces probl mes sont en r alit tout fait limit s dans les bassins bien g r s qui h bergent des densit s suffisantes de poissons et ne sont pas envahis par la v g tation Qui plus est certaines esp ces sont m me en mesure par leur comportement alimentaire de contribuer freiner la propagation de ces maladies L essentiel est que le pisciculteur soit bien inform des maladies d origine hydrique qui s vissent dans la r gion et qu il sache prendre les mesures pr ventives qui s imposent Ici la pr sence d un conseiller agri
27. dures d appel et quels aspects du suivi et de l valuation peuvent et doivent tre mis au point et gt Quelles sont les autres sujets prendre en consid ration De quelle mani re peuvent ils avoir une incidence 5 1 2 Les parties en pr sence Il est important de bien comprendre certains aspects de la culture des int r ts et des besoins auxquels l on est confront Les activit s de projet doivent s appuyer sur le corpus de connaissances d j acquis par les membres de la population et reconna tre leurs positions et leurs priorit s Il est galement important de bien appr hender les r les et les responsabilit s de chacun les processus de prise de d cision au niveau de la famille et de la communaut ainsi que les facteurs m me de peser sur ces d cisions Il sera ainsi possible de mieux r pondre aux questions suivantes Tableau 12 Un outil pour analyser les r gles les droits et les r les Enjeu ou domaine analyser Les r gles droits et r les des diverses parties prenantes Le HCR Le gouvernement h te Les ONG Les groupes issus de la population locale Autres Ce qui en ressort Quelles sont les parties qui imposent une r glementation y compris les d clarations de principes r glements d application et d crets qui touche l utilisation des ressources et la mise en place d activit s agricoles Fournir une br ve interpr tation de ces r glements pour chaque
28. eau devraient si possible tre r pertori es et de nouveaux points d eau cr s afin de mieux r partir la pression de p turage Les groupes d leveurs autochtones pourront prendre part ces am nagements qui devraient profiter tous des parcs locaux d levage et la n cessit de vacciner les animaux Tuberculoses Tests de d pistage sur le cheptel exclusion et limination en toute s curit des animaux ayant des r sultats positifs les conseillers doivent surtout insister sur l hygi ne alimentaire par exemple la st rilisation du lait par bullition Brucelloses Tests de d pistage sur le cheptel exclusion et limination en toute s curit des animaux ayant des r sultats positifs vaccination des veaux les conseillers doivent surtout insister sur l hygi ne alimentaire par exemple la st rilisation du lait par bullition Rage Vaccination r guli re des chats et des chiens contr le et limination des animaux infect s qu ils soient domestiques ou sauvages T nias Inspection r guli re des aliments viandes Si l approvisionnement en eau est insuffisant il est possible de r fl chir des projets de r cup ration et de stockage par des techniques tradition nelles ou modernes tels que des bassins de r cep tion des eaux de ruissellement 3 6 Stabulation Les animaux domestiques vivent par d finition l int rieur et proximit imm diate des habitations humaines
29. la r gion Partout o des activit s d levage sont envisag es quel qu en soit le contexte il est essentiel de gt Bien conna tre les param tres de l environne ment le climat les ressources en eau les sols et les diff rents types de v g tation afin d orienter la s lection des animaux et de d ter miner la capacit de charge du milieu gt Relever les l ments ou les secteurs susceptibles d avoir des r percussions sur la sant ou la productivit des animaux dans la zone o sont pr sents les r fugi s gt Relever les secteurs susceptibles d tre mis mal par les animaux tels que les espaces prot g s des zones tr s fragiles ou pr cieuses les sites consacr s les champs et les points d eau et tout site o les animaux peuvent poser des probl mes aux populations gt Relever les ressources particuli res de la r gion qui du fait de leur vuln rabilit devraient tre pr serv es des animaux gt Relever les menaces ventuelles pesant sur les activit s d levage telles que le vol et les pro bl mes de concurrence avec les animaux des populations locales pour le p turage gt Etre conscient des maladies et des autres nuisances pour les activit s d levage qui pr valent ou sont susceptibles d exister dans la r gion et gt Se familiariser avec les utilisations traditionnel les des secteurs accueillant les r fugi s Lorsque des activit s d
30. les pluies sont suffisantes Lorsque de grandes superficies sont concern es le sursemis est r aliser par avion L introduction de l gumineuses dans les her bages et les jach res est un moyen conomique de contribuer l am lioration de la production ani male dans les zones d grad es Un grand nombre d esp ces de l gumineuses peuvent s tablir par simple pandage de semences sur la surface sans travail du sol ni engrais et sans gestion particuli re du p turage par la suite Certaines de ces esp ces adapt es un p turage intense se multiplient alors rapidement Toutefois pour pouvoir se faire une id e des r sultats qui pourront tre obtenus de cette mani re les exp riences d introduction de ces l gumineuses dans le pays devront tre valu es Le fumier constitue g n ralement un excel lent amendement pour les sols dont il pr serve la structure et reconstitue les r serves d l ments nutritifs constamment pr lev s par la v g tation Les excr ments et les urines contiennent plusieurs de ces l ments notamment de l azote essentiel pour la croissance du phosphore indispensable pour la floraison la fructification et le d veloppe ment d un syst me racinaire robuste et du potas sium important pour la croissance des tubercules et des fruits et pour la bonne sant des tissus v g taux La quantit et la qualit des urines et des excr ments produits d pendent du type d an
31. les situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s Certains contextes particuliers exigeront ce pendant que d autres indicateurs soient sp ciale ment mis au point R f r nces et compl ments de bibliographie Adjare S 1984 The golden insect A handbook on bee keeping Londres Intermediate Technology Publications Bayer W et Waters Bayer A 1995 Forage alter natives from range and field pastoral forage management and improvement in the African drylands In Scoones I ed Living with uncer tainty New directions in pastoral development in Africa Londres Intermediate Technology Publications De Haan C et Blackburn H 1995 The balance between livestock and the environment In Livestock Production and Human Welfare VIII me Congr s international de l Association des institu tions de m decine v t rinaire tropicale Berlin du 29 au 25 septembre 1995 Defoer T Budelman A Toulmin C et Carter S E eds 2000 Building common knowledge participatory learning and action research part 1 In T Defoer amp A Budelman eds Managing soil fertility in the tropics A resource guide for par ticipatory learning and action research Royal Tropical Institute Amsterdam FAO 1982 Crop residues and agro industrial by products in animal feeding FAO Animal Health and Production Paper No 32 Rome FAO 1988 Village milk processing FAO Animal Health and Production Paper No 69 Rome
32. les syst mes d ex ploitation adopt s aient un impact aussi limit que possible sur l environnement gt Que les activit s de production animale ne soient pas l origine de situations conflictuel les entre les r fugi s et les populations de la r gion d accueil du fait d une concurrence pour les points d eau ou les parcours ou de d g ts caus s aux cultures ou aux espaces naturels et gt Que ces activit s b n ficient le plus possible la population r fugi e et notamment aux plus d munis de ses membres Les populations locales ont souvent elles m mes des animaux pour les m mes raisons source de nourriture base d une activit conomi que et facteur de puissance Le b tail est gale ment porteur d autres valeurs en particulier chez les peuples leveurs nomades pour lesquels il a une grande importance culturelle Les grands troupeaux de bovins ovins caprins et cam lid s dans les zones de parcours extensifs repr sentent non seulement un compte pargne sur pied mais encore une assurance contre les s cheresses et les maladies tandis que les bovins en particulier sont l objet de croyances et de c r monies tradi tionnelles dans de nombreuses r gions du monde entier Il est indispensable de travailler avec l ensem ble des communaut s en pr sence r fugi es ou rapatri es et locales non seulement pour parve nir une meilleure gestion des animaux et des par
33. nutritive de la paille par des traitements physiques et chimiques voir lencadr 6 Les traitements physiques consistent notamment hacher ou moudre la paille des mod les simples de haches paille peuvent tre fabriqu s localement par des forgerons Quant aux traitements chimiques Pur e l ammoniaque ou la soude caustique ils sont en mesure d am liorer la digestibilit et de la paille et de multiplier par deux la quantit d nergie que les animaux peuvent en extraire Elevages cultures et arboricultures int gr s Le recyclage des l ments nutritifs est l un des fondements de tout syst me de production agricole Les animaux peuvent tre men s dans les champs apr s la r colte afin de mettre profit les r sidus agricoles que constituent les chaumes de c r ales les cannes de ma s et de sorgho et la partie pig e des plants de cacahu tes La plantation et l entretien d arbres fourragers est b n fique plusieurs titre pour l environnement Les l gumineuses sont une bonne source de prot ines et contribuent par ailleurs enrichir les sols en fixant l azote atmosph rique Les arbustes pineux plant s en guise de cl ture haies vives autour des enclos finissent avec le temps par galement apporter du fourrage une protection contre les l ments et du bois de feu voire des mat riaux de construction Blocs multinutritionnels m lasse ur e Dans les pays h bergeant des industri
34. partie Ces r glementations vont elles dans le m me sens Quelles en sont les implications Quelles organisations organismes minist res etc sont l galement responsables de la terre et ou des ressources du secteur ou sont directement ou indirectement affect s par la pr sence de r fugi s Fournir une br ve interpr tation des responsabilit s pour chaque partie Comment prendre en compte ces int r ts et ces responsabilit s Quelles communaut s ont un droit l gal sur la terre et ou sur les ressources du secteur ou des pr tentions recevables dans ce domaine De quelle mani re leurs droits leurs int r ts et leurs besoins peuvent ils tre pris en consid ration R sumer bri vement les revendications de chacune Comment r soudre les conflits de droits de besoins et d int r ts Qui sont officiellement en charge du soutien et de l orientation des activit s d levage et du d veloppement des moyens de subsistance Quels sont leurs mandats Sont ils en mesure de les remplir Fournir un bref r sum pour chacun Lorsqu il y a plusieurs d tenteurs d int r ts l ensemble des int r ts et des ressources sont ils compatibles Quelles communaut s sont elles touch es par l utilisation acceptable ou abusive des ressources dans le secteur affect par les r fugi s R sumer bri vement les cons quences pour chacun De quelle facon leurs int r ts et leurs b
35. peuvent servir d animaux de somme pour les travaux agricoles et le transport par exemple pour faire tourner des moulins huile tirer de l eau ou labourer de petites surfaces et gt Un combustible les excr ments des animaux et plus particuli rement des bovins sont utilis s comme combustible pour la pr paration des repas dans de nombreuses parties du monde le fumier est galement la mati re premi re la plus utilis e pour l alimentation des installations de production de biogaz qui produisent du gaz pour la cuisine et l clairage voir HCR 2002b Apport alimentaire et g n ration de revenu Les animaux sont une source pr cieuse de denr es alimentaires notamment dans les soci t s pastorales o des produits laitiers sont disponibles La pr sence d animaux de production alimentaire r duit la quantit de nourriture qui doit tre import e d autres provenances pendant les phases d urgence et de soins et d entretien voir galement Jlencadr 4 Ainsi quil est fr quemment soulign dans ce manuel la production animale constitue l une des meilleures strat gies pour promouvoir lautosuffisance alimentaire dans les populations de r fugi s et de rapatri s 3 4 2 Quelques impacts n gatifs de la pr sence d animaux domestiques Un certain nombre d interrogations se font jour l occasion des op rations d accueil de r fugi s notamment lorsque ces derniers apportent avec eux leur b
36. pid miques pid mies Maladies dont la pr valence au sein d une population ani male s accro t transitoirement les flamb es pid miques sont circonscrites dans le temps et dans l espace mais tendent se propager vers d autres territoires voir aussi maladies end miques Maladies transmises par le sol Maladies dues des agents pathog nes tr s r sistants aux conditions climatiques telles que la chaleur et la s cheresse et capables de survivre longtemps dans le sol parasites externes Parasites qui vivent sur la peau ou dans le pelage des animaux Parasites internes Parasites vivant dans le sang les tissus ou le syst me digestif des animaux qu ils infestent par exemple vers ronds t nias trypanosomes etc Pastoralisme Syst me de production agricole ax sur l levage extensif en parcours naturels voir aussi transhumance Races exotiques ou import es Races non indig nes par exemple en Afrique et en Asie les races europ ennes am ricaines ou australiennes ou encore des races provenant d autres r gions du continent Ruminants Esp ces animales herbivores carac t ris es par leur mode de digestion particulier faisant intervenir plusieurs poches stomacales dans lesquelles les aliments fermentent Ces ani maux sont capables de dig rer la cellulose des plantes qui ne peut tre assimil e par les humains et les autres esp ces herbivores ou omnivore
37. pr alable et les actions au niveau d cisionnel doivent avoir pour but de cr er un environnement qui soutienne et encourage divers niveaux de production animale au sein des populations r fugi es rapatri es et locales En ce qui concerne les petits levages volailles porcs ou lapins confin s l int rieur du p rim tre des camps ou des sites d installation il est peu proba ble que l Etat h te la communaut d accueil ou les divers organismes fassent montre d un int r t particulier ou entreprennent d imposer des res trictions En revanche dans le cas d animaux de plus grande taille et notamment d esp ces n ces sitant de l espace et des ressources naturelles au del du voisinage imm diat du camp leur visibi lit et leur impact sont plus susceptibles de susci ter Pint r t et les r serves des collectivit s et des populations locales 5 1 1 Tirer au clair les r gles et les droits Il convient dans un premier temps de se pencher sur le contexte juridique afin de senqu rir des limitations et des opportunit s existant dans les textes l gislatifs qui s appliquent l chelon inter national et local ainsi que dans les accords et les r gles touchant aux op rations d aide aux r fugi s Qu est il possible de faire et inversement qu est ce qui n est pas autoris Quelles politiques et quels principes sont ils m me d influer sur la promotion et l adoption d activit s ax es su
38. pr venir ou combattre les maladies Cam lid s bovins ovins et caprins sont les principales esp ces concern es Ce syst me d levage requiert plus d attention dans la mesure o les animaux sont surveill s et gard s de mani re permanente ou semi perma nente Les investissements sont galement sup rieurs le niveau de connaissances requis est plus lev notamment en ce qui concerne Figure 1 Effets possibles des migrations des r fugi s sur les syst mes de production animale MIG DES PO INS sont D PLAGS MALADIES CCRT INSUFFIS ACC DES gt PERTE DAMIMAL PER DE lt REVE ISSE ACC la sant et le comportement des animaux et les intrants n cessaires sont plus importants par exemple insecticides et acaricides contre les parasites externes vaccins antibiotiques dans la limite des ressources financi res disponibles La reproduction tant sur le plan de la chrono logie que sur celui de la s lection des reproduc teurs tend tre peu contr l e gt L levage intensif est une formule qui demande plus d intrants plus de connaissances et de savoir faire et une approche plus cart sienne de la production La reproduction Pali mentation et la sant sont surveill es et la qua lit et la quantit de l eau de boisson sont contr l es L environnement imm diat des animaux est g n ralement am nag par exem ple par la cons
39. procu rer les capacit s de gestion les besoins de la famille et bien d autres En d pit de cette com plexit les syst mes de production animale dans le contexte qui nous int resse peuvent tre class s en quelques grandes cat gories a savoir gt L levage en libert correspond un syst me niveau de gestion limit dans lequel les animaux contribuent certes mais de mani re accessoire l conomie domestique et la subsistance de la famille Dans ce syst me des animaux en petit nombre g n ralement des volailles des porcs des ovins ou des caprins sont l ch s sans surveillance autour des habitations et dans le voisinage Ils doivent le plus souvent subvenir eux m mes leurs besoins alimentaires et 4 leur abreuvement et sont tr s expos s la pr dation au vol et aux maladies Les soins sanitaires et la lutte contre les parasites et les maladies sont peu courants et si les co ts de production sont bas les rendements sont m diocres Les animaux entretenus de la sorte sont en outre susceptibles de porter atteinte d autres ressources et activit s de production telles que les potagers et les p pini res d arbres gt L levage extensif met en jeu le d placement dun grand nombre d animaux sur de vastes territoires dans lesquels ils recherchent leur nourriture Les animaux sont souvent regrou p s en troupeaux gard s et sont g n ralement abreuv s et trait s pour
40. promotion son levage au sein de la communaut r fugi e notamment en cas de proximit imm diate entre les animaux et la population Syst mes de production Les r gles de base de levage porcin dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Tenir compte des ventuels tabous sociaux ou religieux existant au sein des populations r fugi e et locale gt Veiller nourrir les animaux de mani re ce qu ils restent en bon tat et productifs et gt Veiller ce que les animaux ne divaguent pas au point de saccager les jardins potagers les champs cultiv s ou toute autre denr e alimentaire Ce que les leveurs de porcs doivent connaitre gt Comment manier les porcs et conduire leur levage gt Comment castrer les porcelets m les et gt Comment se procurer les diff rentes cat gories d aliments n cessaires dans les proportions ad quates pour maximiser la production et assurer le bon tat sanitaire des animaux Installation L levage de porcs est souvent spontan dans les situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s Les programmes gagneront consacrer leurs efforts aux probl mes de sant publique en am liorant la gestion des levages notamment en encourageant la conduite et le nourrissage en enclos L levage caprin et ovin Introduction Les ovins et caprins globalement d sign s par l expression petits ruminants sont souvent lev s en troupeaux m
41. s les plantules et jeunes plants d arbres sont la merci des animaux et en particulier des caprins Rares sont ceux qui survivent et se d veloppent apr s l abroutissement de leur pousse de l ann e R duction de la biodiversit Beaucoup de soci t s traditionnelles ont mis au point des r gles particuli res destin es r gir la coexistence des animaux domestiques et sauvages Dans les situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s o les conditions sont rarement aussi stables que dans une soci t normale des activit s d levage laiss es saccroitre finissent g n ralement par avoir un impact n gatif sur la faune et la flore locale notamment par l aggravation de la pression de comp tition pour la nourriture et l eau La destruction la d gradation et la fragmentation des milieux naturels dues au surp turage peuvent avec le temps contribuer l extinction de certaines esp ces sauvages Lappauvrissement des ressources en eau Dans les sites d installation de r fugi s les ressources en eau sont souvent limit es Sans un m canisme de contr le strict appliqu temps la pr sence de troupeaux importants est susceptible de les polluer et de les surexploiter 3 4 2 2 Conflits sociaux D sorganisation des modes traditionnels de production animale Dans la plupart des r gions d Afrique et d Asie les humains ont labor des modes d utilisation des terres bien adapt s Lorsque des g
42. semences ou des outils Selon la situa tion conomique des r fugi s lapprovisionne ment gratuit en aliments pour animaux peut constituer la premi re tape d un programme d aide l autonomie Affouragement Un approvisionnement en fourrage pour les animaux des r fugi s est en mesure d att nuer la pression de p turage sur les zones de parcours environnantes et d all ger la concurrence qui existe avec le b tail autochtone pour les ressources naturelles Les animaux b n ficiant de compl ments alimentaires peuvent se contenter de parcours de moins bonne qualit Les composantes de l alimentation animale en z ro p turage permettant d viter le surp turage des v g taux les plus app tents Il reste cependant que cette formule tr s on reuse n est possible que lorsque suffisamment de fourrage existe dans la r gion Il doit tre soigneusement veill ce que les pr l vements de fourrage dans ce but nentrainent aucun effet n gatif cologique ou social sur le lieu de r colte Sous produits de l agriculture Il est possible de se procurer les principaux l ments n cessaires pour l alimentation des animaux dans beaucoup de pays tropicaux notamment les l ments apportant de l nergie tels que du grain des tubercules et de la m lasse des l ments riches en prot ines tels que des l gumineuses des tourteaux d ol agineux des farines de viande ou de poisson et des l ments fibre
43. tels que des instruments et des substances v t rinaires ou Le mat riel pour le maniement des animaux et gt Pr ts investir le temps et les efforts physiques n cessaires pour mettre en place et poursuivre les orientations techniques et conomiques choisies Les services sanitaires v t rinaires constituent le point de contact partir duquel amorcer une collaboration avec les leveurs Bien que ces derniers ne recherchent pas toujours des conseils techniques ils ont cependant souvent besoin de disposer d une aide en cas de probl mes sanitaires tels que des maladies ou des blessures et d avoir acc s des substances pharmaceutiques v t rinaires Un r seau destin traiter les probl mes de sant animale devra disposer gt De techniciens v t rinaires suffisamment comp tents sur le plan th orique et technique gt D un acc s au mat riel et aux m dicaments v t rinaires pertinents gt De m canismes de financement pour r tribuer ce personnel et rembourser le co t des m dicaments utilis s gt De m canismes pour veiller ce que les techniciens v t rinaires soient tenus responsables en ce qui concerne leur travail et leur usage des m dicaments et gt Dans la mesure du possible de l appui de v t rinaires Les techniciens v t rinaires auront par ailleurs conduire des activit s de conseil et de vulgarisation permettant aux propri taires d animaux de b n ficie
44. type comprennent notamment le tilapia le poisson chat et la carpe Param tres de l environnement La pisciculture est possible sous presque tous les climats bien que cette activit devienne plus difficile et moins productive dans les r gions froides Les bassins doivent tre tablis loin des cours d eau et des lacs afin d viter que les poissons lev s ne s chappent et s installent dans les cosyst mes naturels Dans les r gions particuli rement chaudes il est parfois n cessaire de pr voir un ombrage pour prot ger les poissons et ralentir l vaporation R percussions sur l environnement Les bassins de pisciculture d eau douce en syst me semi intensif posent peu de probl mes cologiques Dans les r gions tropicales o le recyclage des mati res organiques est rapide les effluents et la vase extraite des bassins peuvent servir fertiliser les champs ou enrichir d autres bassins enrichissement que Pon aura soin de ne pas laisser devenir excessif Des pr cautions s imposent galement l o les bassins sont susceptibles d affecter le sous sol lorsque le niveau de la nappe phr atique est lev ou en cas de risque dinondations ces derni res pouvant m ler les eaux riches et concentr es des levages celles du r seau hydrographique Dans les syst mes semi intensifs le recours aux produits chimiques est habituellement limit mais il convient toutefois d user de prudence lorsque des antibiotiques ou
45. v ler une source suppl mentaire de conflit avec ces m mes populations Les r fugi s ne sont pas toujours autoris s poss der des animaux domestiques voir l encadr 2 mais cette activit devrait leur tre permise au moins dans certains types de situations notamment gt Au sein m me et au voisinage imm diat des camps et des sites d installation o des ani maux peuvent tre entretenus sur de petites surfaces tout en contribuant positivement la ration alimentaire et l obtention d un petit revenu animaux parqu s pr s des habitations dans des cages des stalles ou des enclos volailles lapins porcs et autres animaux de petite taille et nourris de d chets de cuisine et de mati res v g tales r colt es proximit animaux errant librement autour des habi tations o ils recherchent eux m mes une part de leur nourriture animaux gard s en troupeaux hors du p ri m tre du camp o ils sont men s pa tre et boire et animaux maintenus en z ro paturage g n ralement des bovins ou des caprins pour la production laiti re en enclos en stabulation ou l attache abreuv s sur place et nourris de fourrage r colt l int rieur ou proximit du camp gt Dans des sites d installation organis s en milieu rural o l levage est consid r comme faisant partie des activit s de subsistance ou de production de revenu des r fugi s et des rapa tri s
46. voler par dessus les obstacles et la t te des passants Syst mes de production Les trois r gles principales de lapiculture de base dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Placer les ruches de telle sorte que les abe lles aient acc s des plantes en fleur qu elles butinent pour en r colter le nectar et de l eau Un rucher mal g r peut poser de s rieux probl mes de voisinage gt Placer les ruches de sorte viter qu elles soient d rang es que le miel soit vol ou pr lev par des ravageurs que les abeilles soient affect es par des pesticides ou que leur pr sence soit une source de g ne pour la population et gt Adopter de bonnes pratiques de r colte r alisant des rendements maximaux tout en laissant suffisamment de r serves pour les abeilles ou r coltant suffisamment t t pour laisser aux abeilles le temps de reconstituer leurs r serves vitales avant les p riodes les moins productives de l ann e lorsque les sources de nectar sont rares Ce que les apiculteurs doivent conna tre gt Les plantes mellif res de la r gion et les saisons auxquelles elles fleurissent gt Les techniques de base n cessaires au travail avec les abeilles en particulier pour r colter le miel sans endommager les colonies et gt La marche suivre entre la r colte du miel et son conditionnement pour liminer les impuret s pr venir les contaminations et veil
47. acter en consommant du lait d animaux infect s La maladie l origine de fi vres intermittentes rappelant le paludisme ou malaria est difficile diagnostiquer chez les humains chez lesquels les sympt mes sont varia bles diff rents organes internes pouvant tre affect s Chez les femmes la brucellose entra ne des avortements chez les hommes elle provoque souvent une inflammation des testicules Bouillir le lait permet de d truire compl tement les bact ries voir aussi zoonose Capacit de charge Le nombre d animaux auxquels un territoire donn est capable de subve nir sans porter atteinte l quilibre entre la croissance des v g taux qui sy trouvent et la pro duction animale La trag die des biens communs Une expres sion conomique d crivant le processus par lequel des biens communs sont surexploit s par des indi vidus Elle fait r f rence un pisode de l histoire britannique au cours duquel des terrains commu naux accessibles tous furent surp tur s par des troupeaux priv s Maladies transmission vectorielle Maladies dont la transmission s effectue par l interm diaire de vecteurs insectes mollusques rongeurs etc Maladies end miques Maladies attach es un territoire particulier l int rieur duquel leur pr valence au sein d une population animale don n e est r guli re et pr visible voir aussi maladies pid miques Maladies
48. ades des op rations puis p riodiquement re examin es par la suite Le pr sent manuel essentiellement destin au personnel gestionnaire et g n raliste et non pas aux zootechniciens et autres experts en conduite d levage se propose en s appuyant le cas ch ant sur des exp riences concr tes d examiner quel ques uns des impacts les plus couramment associ s la pr sence d animaux domestiques d attirer l attention sur les probl mes r soudre et de proposer une s rie d options qui peuvent tre appliqu es ou adapt es des situations donn es Il y est particuli rement tenu compte du fait que ses lecteurs uvreront aux c t s de personnes susceptibles d avoir d j l habitude de travailler avec des animaux En effet les peuples pasteurs de bien des pays d Afrique et d Asie centrale ont une longue tradition d levage et de pratiques ration nelles en mati re de soins Les lecteurs de ce manuel doivent donc tre pr par s apprendre de ces d positaires de savoirs ancestraux mais gale ment aider et conseiller les propri taires de troupeaux et autres sur les ventuelles alternatives qui pourraient se pr senter ou s imposer dans cer tains cas Conduite des levages au cours des op rations d aide aux r fugi s 1 1 Introduction Les animaux domestiques expression qui recou vre ici les bovins chevaux nes volailles et autres animaux entretenus pour la production ou le t
49. ande par secteur en tonnes hectare Incidence des maladies en nombre de nouveaux cas par rapport au nombre total d animaux au cours d une p riode donn e Taux brut de mortalit en nombre d animaux morts par rapport au nombre total d animaux au cours d une p riode donn e Incidence de zoonoses dans la population humaine en Nombre de conflits au sujet des droits de pacage et de l utilisation des points d eau Stocks de poisson et d autres esp ces animales sauvages localement et dans les r gions en aval Espaces prot g s l chelon local national et international Annexe La transformation des produits d origine animale Parmi les produits d origine animale les plus utilis s on trouve la viande le lait et les ceufs Leur niveau de production tend fluctuer au cours de l ann e avec une alternance de p riodes de p nurie et de p riodes d exc dent La meilleure mani re de g rer ces variations de la production est de transformer les surplus lors des pics d abondance afin de constituer des r serves couler plus tard au moment o les produits frais font d faut Les denr es telles que le lait et la viande se gardent difficilement sur de longues dur es Elles sont susceptibles de salt rer et de devenir impropres la consommation humaine en quelques heures notamment lorsque les conditions laissent d sirer sur le plan de l hygi ne et que le temps est chaud Il existe de
50. annes de ma s par exemple Une exploitation mixte Ai ha D ee APT de R A VA ah 4 6 Recherche des races les mieux adapt es Les animaux ont des fonctions multiples produc tion de viande de lait d ufs de laine et de cuir ou mat rialisation d un capital et d une forme d pargne Dans la plupart des situations mettant en jeu des personnes r fugi es l attention se porte principalement sur les bovins les cam lid s les ovins les caprins les porcs les anes et les poules Il existe toutefois d autres animaux tels que les buffles les chevaux les pintades les canards les abeilles les lapins et les pigeons qui sont gale ment adaptables toutes sortes de conditions Ces esp ces moins conventionnelles sont souvent des animaux de petite taille qui pr sentent l avantage de se reproduire rapidement ce qui permet un troupeau de se reconstituer dans un d lai relative ment bref apr s un v nement catastrophique comme une s cheresse une inondation ou une pid mie L entretien d esp ces telles que celles ci constitue donc une strat gie utile pour la survie conomique de bien des m nages Les bovins sont fr quemment les premiers animaux succomber pendant les s cheresses Ces pisodes sont g n ra lement suivis d une reconstitution progressive du cheptel en commen ant par les petits ruminants dont le cycle de reproduction est court et le rythm
51. aux avant qu une certaine p riode sp cifique de chaque substance ne se soit coul e depuis le traitement ing re galement une petite dose du m dicament en question et sexpose a des effets ind sirables qui peuvent tre graves Transmission de maladies Dans le contexte des camps de r fugi s la transmission des zoono ses est facilit e par la proximit physique entre humains et animaux voir le Tableau 2 La mal nutrition le stress et les probl mes de sant affai blissent le syst me immunitaire des r fugi s et aggravent l impact de ces zoonoses En parall le d autres maladies dont certai nes peuvent prendre des proportions pid miques si elles ne sont pas jugul es temps se propagent au sein de la population animale par contact direct ou par l interm diaire de vecteurs tels que des tiques ou des mouches h matophages pour plus d informations sur ces maladies se reporter la section 3 5 3 5 Mesures de pr vention et de lutte contre les maladies Une exploitation performante passe par un chep tel en bonne sant Si les soins v t rinaires pr ven tifs permettent g n ralement une nette am liora tion de la production ils sont galement co teux et bien souvent hors de port e des r fugi s et des rapatri s Dans les syst mes traditionnels les pro pri taires de b tail tentent d agir en amont pour viter les ennuis sanitaires en adoptant une com binaison de strat gies q
52. aux et des types d animaux adapt s Beaucoup de proc d s ont t mis au point pour rendre ce mat riau plus digeste ou plus app tent Les plus simples comprennent le hachage et le trempage et certains des plus complexes font appel des traitements la vapeur Les approches les plus commodes utilisent de l ur e Une solution d ur e 2 peut par exemple tre pulv ris e sur la paille raison d un poids gal de solution et de paille ce qui revient un type de compl mentation catalytique Plus pr cis ment 4 kg d ur e sont dilu s dans 50 100 d eau et la solution obtenue asperg e sur 100 kg de paille Le m lange est maintenu en tas sous une b che imperm able pendant une trois semaines la suite de quoi il peut tre employ comme aliment accompagn ou non de compl ments alimentaires Ce traitement permet d augmenter l nergie extractible des fibres de la paille tout en apportant de l azote pour un meilleur fonctionnement du rumen L exp rience montre que ce proc d est particuli rement int ressant lorsque m De la paille s che exempte de champignons moisissures est disponible en grandes quantit s m Les agriculteurs locaux produisent de la paille fine de riz de bl ou d orge plut t que des mat riaux grossiers tels que des cannes de ma s de sorgho ou de millet m Le prix de paille est modique par rapport celui des autres fourrages et aliments et les fourra
53. buffles yaks Qui Antibiotique injection Pi tin Bovins ovins Non Antibiotique pulv risation Gale Ovins caprins cam lid s bovins Non Acaricide bains pulv risation pour on Coccidioses Bovins ovins caprins volailles Non Sulfamides et autres anticoccidiens injection ou additif alimentaire Vers ronds Toutes esp ces Non Anthelmintiques breuvage drag e injection gt Le contr le des mouvements contr les aux fronti res y compris entre districts restrictions des importations d livrance de certificats sani taires contr le des march s aux bestiaux la plupart du temps en cas d afflux massif et sou dain de r fugi s accompagn s de leurs ani maux le contr le des mouvements s av re difficile mettre en application gt Le contr le de chaque troupeau restrictions des achats et des ventes d animaux cl tures d sinfections quarantaine destruction des animaux malades ou risque limination des animaux morts ou abattus gt Le suivi des maladies gt La vaccination et les traitements prophylacti ques et gt La lutte contre les vecteurs de maladies Une fois l tude d valuation r alis e il devrait se dessiner un certain nombre d options dont notamment celles num r es ci dessous Les campagnes de vaccination Lorsqu elles sont bien planifi es les campagnes de vaccination sont les interventions v t rinaires qui jouissent du meilleur rapport efficacit prix e
54. cage doi vent tre n goci s soit directement par les r fu gi s int ress s soit par Pinterm diaire d un tiers souvent un partenaire de mise en uvre repr sentant les r fugi s Dans ce cas il peut s av rer utile d offrir la communaut locale une contre partie par exemple une aide pour louverture de nouveaux points d eau en change de droits de pacage pour les animaux des r fugi s Contrats de gardiennage Les animaux des r fugi s peuvent tre temporairement m l s aux troupeaux locaux sur la base de contrats de gar diennage En contrepartie du service de gardien nage qu ils fournissent les gardiens de troupeaux de la population autochtone re oivent une r tri bution en nature par exemple le droit d utiliser le lait ou une partie de la production du troupeau pour leurs propres besoins Cette mani re d op rer non seulement peut g n rer des emplois de gardiens de troupeaux pour les r fugi s mais encore permet aux propri taires des b tes de r cu p rer leur cheptel au moment de leur rapatrie ment Cette option mest toutefois susceptible de fonctionner correctement que lorsque les r fugi s et la population locale appartiennent des grou pes ethniques proches Il existe par ailleurs une autre strat gie sus ceptible de r v ler int ressante peut tre en conjonction avec des syst mes ou des pratiques mixtes mieux int gr s l utilisation des jach res La jach re s
55. cole exp riment peut s av rer d terminante pour la bonne gestion des bassins et l att nuation des risques sanitaires de ce type Dans un autre domaine il est important d user de prudence dans la r partition des diff rentes t ches relevant de l aquaculture par exemple dans certaines soci t s les femmes ne sont pas autoris es p cher le poisson tandis qu elles pourront tre en charge de sa vente Il arrive galement que certaines personnes consid rent des aliments comme impropres la consommation humaine parce qu ils seraient impurs ou parce qu ils provoqueraient des maladies Ainsi beaucoup refusent pour de telles raisons de consommer du poisson qui a t nourri de d jections Systemes de production Les bassins d eau douce peuvent se r v ler hautement productifs m me sans tenir compte des avantages suppl mentaires pr sent s par leur int gration dans des syst mes agricoles adapt s Au Malawi par exemple dans des r gions b n ficiant d eau toute l ann e les bassins ont des rendements moyens atteignant 1 65 tonne de poisson par hectare et par an Dans des bassins uniquement aliment s par l eau de pluie donc ass ch s pendant une partie de l ann e les rendements d passent encore 1 3 tonne par hectare et par an Les principales r gles suivre en ce qui concerne l aquaculture dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Bien tudier l emplacement des bassins p
56. combler cette lacune en abordant certaines des questions les plus pertinentes qui se posent dans ce domaine en tu diant les strat gies qui seraient susceptibles d apporter des am liorations dans diff rents cas de figure et en proposant des conseils pratiques pour l estimation des besoins et des opportunit s Il est ici d ment reconnu que les gouverne ments des pays h tes diff rent dans leur attitude envers les activit s d levage des r fugi s accueillis sur leur territoire certains les autorisant avec plus ou moins de latitude d autres pr f rant les d cou rager voire les interdire totalement par la l gisla tion De m me l emplacement du camp ou du site d installation est d terminant Si certaines for mes d levage sont possibles dans la plupart des milieux ruraux les caract ristiques physique du lieu l organisation spatiale interne du camp et la densit de habitat peuvent rendre impossible un levage conventionnel et imposer d autres modes de fonctionnement tels que le maintien des trou peaux dans des zones de p turage plus loign es Si la pr sence d animaux domestiques est possible alors ce manuel propose des conseils pour guider la r flexion et la planification pr ala bles aux activit s visant promouvoir une gestion la fois adapt e et respectueuse de l environne ment de ce cheptel Plus pr cis ment il permettra au lecteur d tre mieux en mesure de gt Conna tre les
57. compris des r fugi s de certaines possibilit s de revenu et aggraverait encore la qualit de leur alimentation 4 8 Programmes de reconstitutions des cheptels La reconstitution des troupeaux est une option envisager pendant la phase de soins et d entretien et pendant la pr paration au rapatriement dans le but de renforcer les moyens d existence des r fu gi s Le principal objectif de ces programmes est d acqu rir des animaux dans des secteurs g ogra phiques o leur densit est relativement lev e et de les distribuer aux r fugi s ayant perdu leur cheptel afin de leur permettre de retrouver un cer tain degr d autosuffisance A ce jour l essentiel de Encadr 8 Les nes dans la dotation de cheptels aux r fugi s Les animaux sont un l ment central de l co nomie rurale et des syst mes de production vivri re de l Erythr e Ces syst mes vont de l agriculture de montagne d pendant de b ufs pour le labour au pastoralisme des basses terres s appuyant sur des troupeaux mixtes de cam li d s de bovins de petits ruminants et d anes Dans le cadre du Programme pour la r int gra tion des r fugi s et la r habilitation des zones de r installation en Erythr e Programme for Refugee Re integration and Rehabilitation of Resettlement Areas in Eritrea des m nages de rapatri s revenant de l est du Soudan devaient recevoir gratuitement un petit cheptel compre nant diff rents types d a
58. cours un accroissement des rendements et une r duction des atteintes l environnement mais galement gt Pour veiller ce que les populations locales b n ficient de quelques retomb es positives des activit s d levage des r fugi s notamment par la commercialisation des animaux et des produits d origine animale gt Pour limiter impact des maladies et des para sites des animaux et lutter contre leur propaga tion il y a en effet peu d int r t combattre ces fl aux dans les levages d une r gion si les animaux des populations qui s y sont r fugi es continuent les h berger gt Pour s assurer que les produits animaux soient propres la consommation humaine et que les r fugi s ne soient pas expos s des produits contamin s ou des zoonoses gt Pour d velopper entre les populations r fugi e et locale les opportunit s de relations cono miques mutuellement b n fiques centr es sur l levage la transformation des produits ani maux et le commerce et gt Pour rechercher et respecter un quilibre opti mal des effectifs d levage dans les populations r fugi e et locale afin de limiter au maximum les atteintes 4 environnement Le secteur de l levage en d pit de son importance vidente reste sans doute l un des moins connus et l un des plus m sestim s des op rations d aide aux r fugi s et aux rapatri s Ce manuel se propose de commencer
59. ctes pollinisateurs pour les cultures les abeilles et le ver soie Avant toute introduc tion il convient toutefois de prendre en consid ration les habitudes de la population les infra structures n cessaires pour la commercialisation et les disponibilit s en nourriture 4 7 Promouvoir l autosuffisance par une am lioration de la production animale Faire progresser le bien tre et la s curit de sub sistance des individus et des familles est l une des principales raisons d entretenir des animaux dans les situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s voir aussi l encadr 7 Une mani re d agir sur les syst mes de gestion des activit s d levage sur le choix des esp ces par exemple est d tudier les opportunit s officielles et informelles den com mercialiser les produits ou les animaux vivants Les op rations d aide aux r fugi s voient bien sou vent une fois la phase d urgence pass e se cr er des march s tr s anim s o de nombreux ani maux sont ouvertement n goci s entre r fugi s rapatri s et membres des populations autochtones les possibilit s de g n rer des revenus et d am liorer le niveau d autosuffisance sont donc r elles Encadr 7 L levage mixte Les paysans quelle que soit l chelle de leur exploitation peuvent tirer profit d une plus rande diversit de ressources alimentaires orsqu ils entretiennent plusieurs esp ces domestiques a
60. ction d aliments pour animaux sont disponibles aupr s de la FAO www fao org Tous les d chets d abattage non utilis s doivent tre limin s une distance suffisante des habitations si possible incin r s ou alternativement d pos s au fond de fosses profondes d au moins deux m tres La s paration des points d eau affect s aux La pr vention des zoonoses Les strat gies humains et aux animaux Pour r duire les ris de pr vention de la transmission de zoonoses des ques de contamination les points d eau utilis s animaux 4 la population humaine devraient par la population humaine doivent tre stricte comprendre les mesures suivantes ment s par s de ceux r serv s l abreuvement des animaux Les puits o est puis e l eau destin e a la consommation humaine doivent tre entour s dun mur ou d une cl ture pour emp cher les ani Secteurs d activit maux de sen approcher Les points d abreuve ue AtTions envisaner ens a e e e Mesures g n rales Suivi et d pistage r guliers des aval du camp ou de la zone d habitation et en aval maladies des animaux d levage e ae eke olla dica potable Programmes de Sensibilisation aux zoonoses vulgarisation et de conseil l hygi ne alimentaire la propret La r partition des points d eau et leurs horai res d utilisation ont des cons quences imm diates sur la qualit des parcours Les zones sous utilis es du fait du manque de points d
61. ction des syst mes de production cultivateurs cultivateurs leveurs leveurs Recensement des animaux nombre d animaux poss d s par les r fugi s d faut estimation des effectifs globaux Recensement des animaux nombre d animaux entretenus par les populations locales d faut estimation des effectifs globaux Charge animale nombre d animaux par hectare Types de troupeaux monosp cifiques ou mixtes Etat des parcours tat pr sent changements saisonniers potentiel pour lavenir Recherche de signes d rosion des sols Disponibilit s en aliments pour animaux gt R sidus agricoles gt Sous produits de l agriculture et de l industrie gt Aliments non conventionnels Mouvements saisonniers des animaux y compris des troupeaux nomades Pr sence de maladies atteignant les animaux domestiques Strat gies optionnelles de lutte contre les maladies x gt Quelle est la probabilit de pr venir les flamb es pid miques en recourant une strat gie donn e gt En combien de temps et avec quelle probabilit de r ussite cette strat gie permettrait elle de juguler une flamb e pid mique gt Quelle est Le rapport co t efficacit de cette strat gie gt Les leveurs participeront ils cette strat gie gt De quelle mani re cette strat gie influencera t elle la performance des animaux concern s gt La mise en uvre de cette strat gie verra t elle une am lioration des co
62. d g t sur des jeunes arbres dans les jardins potagers et dans les champs cultiv s gt Veiller ce que les animaux soient r guli rement trait s contre les parasites internes et externes et gt S assurer du consentement de la population locale concernant la pr sence de petits ruminants l ext rieur du camp ou du site d installation Ce que les leveurs de petits ruminants doivent conna tre gt Les cons quences d un d faut de surveillance de leurs animaux sur le plan environnemental et social gt Comment manipuler les ovins et les caprins et maximiser leur production en jouant sur le contr le de la reproduction et sur la distribution de compl ments alimentaires gt Comment pr venir et traiter les maladies Installation De petits effectifs de caprins et d ovins sont souvent spontan ment entretenus dans les camps de r fugi s Une ventuelle intervention ext rieure dans ce domaine pourra tre ax e sur les moyens d am liorer la production et les rendements de ces levages d une part et de limiter ou de pr venir les d g ts que ces animaux peuvent occasionner autour des habitations et dans les cultures d autre part L levage bovin Introduction Les syst mes d levage bovin sont multiples et tous les interm diaires existent selon la fonction des animaux dans l exploitation l environnement et le climat local et les races lev es Les plus simples utilisent des animaux de races locales
63. des activit s agricoles plus d velopp es Bovins caprins ovins 600 1000 Transhumance et nomadisme partiel avec un d veloppement encore plus Bovins caprins important des activit s agricoles gt 1000 Agriculture s dentaire semi nomadisme uniquement par tradition Bovins caprins esp ces monogastriques d animaux couramment lev s en Afrique sub saharienne en fonction de la pluviom trie et du syst me de production dominant 3 4 Impacts couramment associ s la pr sence d animaux domestiques Lune des principales craintes que suscite la pr sence d animaux est l effet que ce type d activit est susceptible d avoir sur l environnement proche et sur la situation socio conomique Une tude soigneuse d valuation des impacts est n cessaire ici afin de d terminer les r percussions les plus probables des diff rentes formes d levage Ces informations peuvent ensuite servir pour tenter de r guler les pratiques pour le bien de tous ceux concern s voir par exemple l encadr 3 La question d autoriser ou non la pr sence d animaux domestiques dans les sites d installation des r fugi s et proximit imm diate se reporter galement la section 4 doit tre tranch e en pesant les avantages et les inconv nients de chaque alternative tout en prenant en compte les r gles et r glementations qui s appliquent voir la section 3 2 La d cision pourra s appuyer sur les points num r s ci desso
64. doute Pune des activit s d levages les plus inoffensives qui soient sur le plan cologique Si les impacts n gatifs sur environnement sont toujours rares lorsqu ils existent en revanche les r percussions positives sont nombreuses Il reste que les abeilles r coltent le nectar des fleurs y compris des plantes cultiv es Lorsque les champs sont trait s avec des pesticides le nectar est susceptible de contenir des traces de ces substances chimiques qui se retrouveront plus tard dans le miel Comme certains de ces compos s affectent les abeilles et leur sont m me parfois fatals des colonies enti res peuvent tre d cim es si les ouvri res rapportent des pesticides dans la ruche R percussions sociales En g n ral les objections exprim es propos des activit s apicoles sont dues la peur qu inspirent souvent les abeilles et qui ne se d clare que lorsque les personnes ont conscience de leur pr sence Il est important ici de choisir avec soin l emplacement des ruchers groupes de ruches plac es pr s les unes des autres afin de veiller ce que les abeilles et les ruches elles m mes ne soient pas d rang es Diverses solutions existent comme I installation des ruches dans des arbres de mani re tre difficiles atteindre et faire circuler les abeilles au dessus de la zone fr quent es par les humains ou proximit de haies de mani re ce qu elles soient moins visibles et obliger les abeilles
65. dur e de conservation des ufs Ceux ci ne doivent jamais tre lav s avant d tre entrepos s car l eau dissout la couche prot ique qui recouvre l ext rieur de la coquille et emp che Pair de p n trer l int rieur C est la d gradation de cette couche protectrice qui finit par permettre avec le temps aux bact ries de se d velopper dans les ufs Lune des m thodes les plus performantes s res et conomiques de conserver des ufs est de les tremper dans une solution de silicate de soude un type de verre soluble puis de les laisser s cher Pair Le silicate de soude est normalement disponible en pharmacie et s utilise raison d une part pour 9 parts d eau La transformation de la viande Les m mes principes de conservation s appliquent la viande et au lait l alt ration du produit est due Peau qu il contient Les proc d s de conservation de la viande utilisent donc l limination de l eau ou la modification de l acidit Plusieurs techniques existent pour ce faire La viande s ch e biltong jerky Le biltong est r alis partir de minces lani res de viande qui sal e et s ch e prend une teinte brun fonc une saveur sal e et une texture caoutchouteuse La viande de bovin de cam lid s ou de gibier est la plus utilis e La viande fra che maigre est d coup e en lani res longues et minces qui sont suspendues les unes c t des autres dans un endroit chaud et bien v
66. e ce qui le rend plus digeste Le lait sur traditionnel est un liquide pais coagul rappelant le yaourt mais de saveur plus prononc e et plus acide Il se conserve de trois huit jours et se boit en accompagnement des repas dans certains pays La conservation est assur e par la production d acide lactique par des bact ries particuli res du lait non trait Le fromage le beurre et le lait concentr sucr sont d autres exemples de produits fabriqu s par transformation du lait Le fromage Plusieurs types de fromages frais peuvent tre fabriqu s l aide d un mat riel tr s r duit un r cipient et un peu de citron suffisent pour pr parer des fromages simples mais savoureux Le fromage est le r sultat de l action de bact ries particuli res qui solidifient les graisses du lait Celles ci sont alors s par es du liquide comprim es puis affin es donnant un produit sec forte teneur en acides Son acidit jointe sa faible teneur en eau le rendent stable et apte se conserver longtemps de pr f rence labri de Pair de l humidit et des animaux ind sirables Le beurre Le beurre et le ghee sont traditionnellement fabriqu s en barattant du lait sur jusqu coagulation des mati res grasses le lait se s parant alors en une fraction solide le beurre et une fraction liquide le babeurre Le beurre est alors r colt la main et lav l eau propre deux ou trois fois avant d tre conditionn et en
67. e la viande du lait du cuir et de la laine se multi plient font office de compte pargne et sont une source d argent imm diate en cas de besoin Une des craintes les plus fr quemment expri m es au sujet des caprins est leur r putation d tre un facteur de d gradation et d rosion des sols En r alit le d g t vient moins de leur comporte ment alimentaire qui n est pas n cessairement destructeur en soi que du fait que ces animaux sont souvent laiss s sans surveillance rechercher leur nourriture qui plus est souvent en nombre relativement important Les caprins consomment de pr f rence les feuilles des esp ces ligneuses et parviennent g n ralement couvrir leurs besoins journaliers en 4 5 heures de p turage contrai rement aux bovins pour lesquels deux fois plus de temps est n cessaire Ils ne sont pas s lectifs et sont en mesure d exploiter des aliments de qualit m diocre y compris les d chets de cuisine le papier et le carton Rapport e leur taille leur production laiti re est bien sup rieure celle des bovins et leur taux de reproduction est plus important que celui des bovins et de beaucoup de races ovines Leur lait constitue une source int ressante de prot ines pour l alimentation humaine et peut tre vendu frais ou ferment dans les camps de r fugi s et sur les march s locaux En outre la viande des caprins est tr s recherch e dans beaucoup de pays
68. e de multiplication soutenu La vente des caprins ou ovins ainsi accumul s permet ensuite d aller r acqu rir des bovins l ext rieur Les diff rentes esp ces domestiques sont trai t es de mani re plus approfondie l Annexe I Toutefois il est int ressant ici de s arr ter un peu sur quelques options susceptibles d am liorer les syst mes d levage 4 6 1 L levage laitier Le lait est un produit qui est souvent valoris chez les animaux gard s par des r fugi s ou des rapa tri s bien qu il ne soit pas le seul Il reste que la qualit de l alimentation disponible n autorise pas une production lev e m me si les esp ces concern es acceptent de consommer de la paille de l herbe et des feuilles Les caprins et les ovins ont un comportement alimentaire diff rent de celui des bovins et des buffles et un troupeau mixte permet d optimiser l utilisation des ressour ces disponibles sur l exploitation et aux alentours En outre plusieurs races de bovins et de buffles existent de taille et de caract ristiques diverses Il est important de bien comprendre ici que le poids l aptitude la production laiti re et la tol rance aux maladies sont les trois facteurs qui d terminent en grande partie l ad quation d une esp ce ou d une race au contexte particulier d un levage donn Le Tableau 11 pr sente la produc tion laiti re approximative des diff rents types d ani maux La quantit
69. e des r fugi s ou rapatri s poss dent du b tail nest pas sans cons quences pour les populations locales elles m mes susceptibles d entretenir un cheptel important A loccasion de la cr ation d un camp ou d un site d installation dans une r gion levage les communaut s nomades du cru peuvent se trouver brutalement confront es la contestation ou la suppression pure et simple de certaines de leur zones de p turage traditionnelles D autres sujets de pr oc cupation viennent encore s ajouter ceux ci de la s curit des personnes le b tail tant souvent Pobjet de vols et une source de conflits internes la transmission de maladies au commerce et la s curit alimentaire En d pit de importance vidente du secteur de levage les soutiens directs ont t rares du moins relativement d autres secteurs tels que la foresterie ou l agriculture Si le HCR publia en 1998 ses directives relatives aux animaux domesti ques dans les situations d accueil de r fugi s Environmental Guidelines Livestock in Refugee Situations la planification et la gestion des activit s d levage dans ce type de contexte sont rest es sans autres outils pour les guider Cette lacune transparait par ailleurs dans le fait que ce secteur d activit n est mentionn qu une seule reprise dans le vaste recueil d enseignements dans le domaine environnemental tir s de l exp rience des 15 derni re
70. e mise en oeuvre y trouveront une section tout particuli rement d volue l valuation de la situation sur le ter s rain et lapplication pratique d une bonne partie des principes th oriques Section 5 Il convient toutefois de souligner que si les informations pr sent es dans les sections qui suivent devraient aider le lecteur se faire une opinion clair e apr s l analyse attentive des don n es et de la situation ce manuel ne saurait en aucune mani re remplacer lexp rience pratique en mati re de conduite des levages et de soins aux animaux L importance de ce type de savoir r elle dans beaucoup de secteurs est remarquable dans le cas de l levage et nulle part plus vidente que lorsque l on uvre aux c t s de peuples pasteurs Un certain nombre de ressources et de connaissances th oriques et pratiques s av reront utiles pour tirer au mieux parti de cet ouvrage en particulier gt Quelques connaissances et une exp rience dans le domaine de la production animale et des questions culturelles et environnementales connexes gt Un esprit ouvert en ce qui concerne la conduite des levages et la production animale notamment pour ce qui est d identifier des approches originales et plus respectueuses de l environnement la gestion de ce secteur gt Des notions de conception et de direction de projets particuli rement importantes pour vi ter que les probl mes touchant aux animau
71. e rapproche de la culture itin rante en ce que les sites de culture y compris des herbages sont d plac s tous les deux ans et qu une partie des terres est laiss e inculte pour se r g n rer avant une nouvelle mise en culture Dans beau coup de syst mes traditionnels la p riode de jach re dure une dizaine d ann es mais elle tend actuellement tre abr g e voire m me totale ment limin e dans certaines r gions sous l effet de la pression fonci re Du point de vue des acti vit s d levage il est important de respecter et de faire respecter les jach res soit par mise en d fens aucun p turage autoris soit en y conduisant un p turage l ger s lectif l avantage tant que les d jections des animaux contribuent la fertilisa Tableau 8 Att nuation des r percussions ind sirables des animaux des r fugi s sur l environnement pendant les phases d urgence et de soins et d entretien Phase d urgence Phase de soins et d entretien D gradation de la couverture v g tale Contrats de pacage et de gardiennage e P turage tournant ajustement de la surp turage e Utilisation des savoirs locaux charge animale e Vente d animaux e Am lioration des paturages e D signation des zones de p turage e Approvisionnement alimentaire compl ments alimentaires paille foin sous produits agricoles e R serves de fourrage Destruction des r coltes e Contrats n gociations avec la p
72. e requiert un espace d au moins 5 m surface qui peut tre ramen e 1 m pour un ovin ou un caprin Quatre poules adultes peu vent tre lev es sur 1 m 3 7 Capacit de charge du milieu La capacit de charge peut tre d finie comme le nombre maximal d animaux herbivores qui peu vent tre maintenus sur un territoire donn sans exc der la production de la v g tation qui sy trouve ou alternativement le nombre d animaux qui peuvent tre maintenus sur un territoire donn sans porter atteinte l quilibre qui existe entre la croissance de la v g tation et la produc tion animale Il s agit d un des concepts les plus importants pour la conduite des troupeaux de gros et petit b tail La plupart des chercheurs travaillant sur les parcours pour b tail s accordent aujourd hui pour dire que l impact du p turage extensif sur Penvi ronnement a t consid rablement surestim Dans les r gions semi arides d Afrique du Moyen Orient et d Asie Centrale l levage trans humant est maintenant consid r comme une forme d exploitation des terres la fois ad quate et durable moins dangereuse pour lenvironne ment que les activit s agricoles proprement dites La taille des troupeaux volue selon un cycle r gi par l alternance des p riodes s ches et pluvieu ses et par la survenue r guli re de s cheresses Entre ces derni res les troupeaux atteignent rare ment la capacit de charge des
73. e une hausse des prix moins que le HCR ou ses partenaires de mise en uvre puissent intervenir sur le moment ou l avance et conve nir d un prix ferme avec des vendeurs certains m nages se trouveront dans l impossibilit de se procurer des b tes Il est cependant conseill dans le souci d viter des probl mes de sant dus des d fauts de r sistance aux maladies locales de nacheter d animaux qu aux march s des environs ou a ceux des r gions voisines Lintroduction de races exotiques pour stimuler la croissance du cheptel ne doit tre consid r e que dans quelques cas bien particuliers lorsque suffisamment de nourriture est disponible et que les pressions des maladies et du climat sont mod r es Loctroi de b tes de somme pour le travail et le transport peut devenir critique lorsqu il est pr vu que les personnes d plac es rentrent dans leur r gion d origine pied sur de longues distan ces En fonction des circonstances il doit tre d cid si les animaux seront donn s gratuite ment ou vendus un prix subventionn ou au prix du march La fourniture de b tes de trait tels que des b ufs des buffles des nes ou des cam lid s peut tre une mesure prioritaire visant relever les rendements agricoles Les projets de reconstitution des troupeaux sont des entreprises on reuses qui ne peuvent nor malement concerner qu un nombre relativement limit de familles Si l ensemble de la c
74. eau il peut d passer 50 chez des ovins au fourrage sec Tableau 10 Teneurs du fumier et d autres engrais organiques en pourcentage en l ments nutritifs Types d engrais organique azote N phosphore P potassium K mati re s che Bovins Fumier frais 1 4 2 8 0 5 1 01 0 5 0 6 15 25 Avec liti re 0 5 2 3 0 22 0 81 0 77 5 44 40 60 Sans liti re 1 5 2 5 0 2 0 6 1 5 2 0 30 50 Caprins et ovins Fumier frais 2 2 3 7 0 25 1 87 0 88 1 25 50 70 Autres Engrais vert frais 2 0 4 3 0 1 0 3 1 0 3 4 Compost 0 3 0 9 0 07 0 17 0 14 1 3 D chets de cuisine 0 2 0 9 0 05 0 5 0 1 2 1 Cendre de cuisine 0 2 0 6 0 1 0 6 1 1 2 7 Source d apr s une compilation de Defoer et al 2000 4 5 Syst mes mixtes de polyculture levages 4 5 1 Qu est ce qu une exploitation mixte de polyculture levage Beaucoup d agriculteurs des pays tropicaux et temp r s survivent en g rant de front des cultures diverses et un ou plusieurs levages Une forme simple de syst me mixte consiste utiliser les r si dus des r coltes pour nourrir les animaux et employer les d jections de ces derniers pour ferti liser les champs D autres combinaisons existent par exemple lorsque les animaux p turent sous des arbres fruitiers pour limiter la croissance de la v g tation concurrente ou lorsque les d jections des porcs sont utilis es comme compl ment ali mentaire dans des bassins de pisciculture Une gra
75. ennent ce type d utilisation Lune des plus polyvalente est le tilapia du Nil un poisson d eau douce originaire d Afrique mais qui se rencontre gale ment d sormais en Asie et en Am rique Latine du fait dintroductions d lib r es Cette esp ce est tr s productive avec un intervalle interg n ra tionnel de 4 6 mois seulement et r ussit parfai tement avec une alimentation base de r sidus agricoles ce qui en fait une esp ce tr s conomi que d entretien Baptis le poulet aquatique il peut tre lev dans des arri res cours comme dans des unit s de pisciculture industrielles Bien que la pratique de l aquaculture soit peu r pandue et rarement encourag e dans les situa tions d accueil de r fugi s ou de rapatri s cette activit facile mettre en uvre est porteuse d un potentiel prometteur Les poissons d eau douce qui repr sentent une source int ressante de prot i nes et de mati res grasses sont g n ralement tr s recherch s et peuvent tre vendus frais s ch s au soleil ou fum s pour une meilleure conservation 4 6 6 Autres esp ces L alimentation humaine et les moyens d existence 11 4 Mi gt peuvent tre am lior s par toute une gamme d au tres esp ces dont l levage est moins convention nel Ce sont par exemple parmi beaucoup d autres le lapin l agouti le cobaye les escargots JA L apiculture fournit la collectivit du miel et des inse
76. ent lors de la phase de soins et d entretien et au moment des dispositions plus long terme relatives aux installations sur place et aux r installations dans le pays d origine Il r pond aux besoins des r fugi s et des rapatri s tout comme ceux de la population locale au sein de laquelle ils se trouvent Il y aura sans doute des lecteurs que certaines parties de cet ouvrage int resseront plus que d au tres Chacun selon sa position et sa fonction est invit se porter vers les sections qui lui semble ront les plus pertinentes De mani re g n rale toutefois ce manuel devrait se r v ler particuli re ment utile pour les personnes suivantes gt Les gestionnaires directeurs et planificateurs y trouveront un outil d initiation qui les aidera incorporer les principales questions relatives aux animaux domestiques dans le cadre de leur travail les sections les plus utiles seront sans doute celles exposant les consid rations de base et d crivant les diff rentes alternatives en mati re d levage Section 3 gt Les leveurs y compris les r fugi s et les rapa tri s seront en mesure d tudier par eux m mes les options possibles de les adopter ou de les adapter le cas ch ant lorsqu ils per e vront de nouvelles opportunit s d am liorer les conditions de l environnement locales Section 4 et Annexe 1 et gt Le personnel les formateurs et les conseillers agricoles des partenaires d
77. entil pendant de cinq sept jours l abri de la poussi re et des insectes La viande fonce au fur et mesure qu elle s che pour devenir un produit relativement dur mastiquer mais nutritif qui se conserve longtemps Certaines m thodes recommandent de faire tremper la viande dans du vinaigre parfum d herbes ou d ajouter des pices pour viter qu elle durcisse trop la conserver plus longtemps et lui donner plus de saveur La viande sal e Certaines viandes peuvent galement tre sal es Les morceaux frais sont mis 4 tremper un certain nombre de jours dans de la saumure une solution concentr e d eau et de sel avant d tre goutt s et essuy s La viande est alors p riodiquement frott e avec du sel ce dernier emp chant le d veloppement des bact ries la fois en surface et l int rieur Il est galement possible de laisser la viande dans la saumure si le tout est conserv dans un r cipient herm tique Pair Avant la cuisson il est n cessaire de d barrasser autant que possible par rin ages successifs la viande du sel qui l impr gne La viande fum e ou boucan e Des morceaux de viande peuvent tre conserv s tr s efficacement en les suspendant dans des dispositifs sp ciaux produisant de la fum e partir de sciure de bois d esp ces d arbres particuli res La fum e s che partiellement la viande et en colmate la surface ce qui bloque la p n tration de l oxyg ne Les saucisses
78. es gt La lutte contre les endoparasites vers ronds vers plats vermifugation strat gique et ou gt La lutte contre les ectoparasites tiques aca riens puces mouches bains pulv risations ou pour ons insecticides et ou acaricides La lutte contre les trypanosomoses Les diff rents moyens de lutte contre les trypanoso moses peuvent tre class s de la mani re suivante gt La lutte contre les vecteurs les mouches ts ts ou glossines les pandages a riens d insecti cides et la destruction de l habitat sp cifique de ces esp ces par d frichement sont difficiles justifier d un point de vue environnemental et conomique et ne doivent tre utilis s qu apr s l examen m ticuleux de toutes les alternatives y compris celle du statu quo une m thode res pectueuse de l environnement bien que demandant une main d uvre importante consiste r aliser des pi ges impr gn s de substances naturelles attirant les mouches ts ts une autre technique a recours au l cher d un grand nombre de mouches m les pr ala blement st rilis es par un traitement aux rayons et ou gt La chimioth rapie et la chimioprophylaxie le traitement prophylactique des animaux l aide de substances trypanocides ne se justifie cono miquement que dans des situations de tr s forte pr valence de la maladie le traitement curatif des sujets malades am liore significati vement leur productivi
79. es de trans formation de la canne sucre la production de blocs l cher multinutritionnels pourrait tre envisag e pour contribuer compl ter l alimenta tion animale Ces blocs apportent de l nergie et des prot ines aux animaux qui mont que des par cours de mauvaise qualit leur disposition tan dis que leur fabrication et leur commercialisation sont susceptibles de constituer pour la population locale un moyen suppl mentaire de g n rer des revenus Les co ts de production des blocs multi nutritionnels d pendent dans une large mesure de la facilit d obtention des divers ingr dients et du co t de la main d uvre En Afrique ces co ts de production sont valu s environ 100 150 dol lars US par tonne sans compter le prix du mat riel requis pour r aliser les m langes c est dire des b tonni res des moules ventuellement fabriqu s sur place et des pelles Il convient en outre de pr voir des frais de transport pour la livraison des blocs Le Tableau 9 pr cise les ingr dients n cessaires pour r aliser ces blocs multinutritionnels Encadr 6 Traitements d ingestibilit et de digestibilit de la paille Il existe de nombreuses m thodes pour utiliser la paille comme aliment pour les animaux par exemple la consommation s lective le hachage et le trempage l obtention g n tique ou culturale de paille de meilleure qualit ou plus abondante et le recours des syst mes cultur
80. es et d affecter des zones de p turage saisonnier d importance vitale Le r sultat peut se r v ler catastrophique pour les populations de la r gion d accueil qui d pendent directement de l levage en portant atteinte leurs moyens d existence et en suscitant antagonisme et hostilit entre elles et les communaut s r fugi es Un certain nombre de consid rations pass es en revue ci dessous doivent tre td A a r examin es d s le d but des op rations Ce premier travail permettra par la suite de mieux orienter les choix relatifs la gestion des ventuelles activit s d levage Inspecter les viandes pour pr server la sant de la 7 population 3 2 R gles et r glements juridiques et coutumiers Toutes les activit s ayant trait aux animaux domestiques entretenus par les r fugi s doivent se conformer aux r gles et r glements du pays d accueil notamment gt Les droits coutumiers en mati re de p turage et d acc s aux points d eau gt Les r gles d acc s et les statuts d occupation des terres gt La l gislation des services v t rinaire gt La r glementation relative aux mouvements des animaux et la quarantaine gt La r glementation concernant les maladies d claration obligatoire gt Les r gles r gissant l importation des m dicaments et des vaccins pour animaux gt Les r gles r gissant inspection des viandes et gt La r glementat
81. es rendements agricoles Son emploi r duit les quantit s d engrais min raux de synth se n cessaires ce qui permet de r duire les co ts tout en enrichissant le sol et en en pr servant la structure Ainsi la r colte trop assidue des bouses de bovins comme combustible peut elle priver le sol et les plantes de pr cieux l ments nutritifs Stimulation de la croissance des plantes Un p turage mod r qui passe presque toujours par la garde des troupeaux et par une bonne coordination entre gardiens peut en perturbant l g rement la couverture du sol stimuler la croissance de certaines plantes Limitation du ruissellement La stimulation de la v g tation sur les parcours att nue les risques d rosion du moment que la capacit de charge du milieu est respect e charge animale conforme la biomasse disponible Utilisation performante des ressources naturelles Beaucoup de sous produits et de r sidus de la transformation des produits agricoles peuvent tre utilis s comme aliment pour b tail il s agit l d une nette valorisation de ressources sans grande utilit par ailleurs Economie d nergies renouvelables et non renouvelables Les animaux domestiques peuvent contribuer conomiser de nergie sous des formes renouvelables ou non renouvelables telles que le bois de feu l essence ou le gazole en fournissant gt Leur force les bovins les buffles les nes et les cam lid s
82. esoins peuvent ils tre pris en compte Quelles seront les approches adopt es par les diff rentes parties prenantes dans leurs contributions la conception la planification au soutien et au suivi des activit s agricoles Fournir un bref r sum de chaque Fusionner les int r ts et les besoins D autres points ou domaines sont susceptibles d tre relev s au cours de la planification et de la conduite de cette analyse gt Qui prend les d cisions en mati re d levage Les hommes par exemple sont plus fr quem ment responsables des bovins tandis que les ovins et caprins d pendent plut t des femmes mais la garde des troupeaux est souvent l affaire de jeunes hommes voire d enfants gt Qui dans la communaut r fugi e ou locale est en position d influencer les prises de d ci sions gt Quels types d animaux et en quel nombre les r fugi s ont ils emport s avec eux gt Quelle forme d levage les r fugi s connais sent ils le mieux gt Qu est ce que les individus doivent savoir avant de pouvoir prendre des d cisions en mati re d levage Qu est ce qui influence leurs d cisions leur histoire leurs besoins leurs connaissances leurs savoir faire et leurs sensibilit s gt Quelles organisations oeuvrant dans la r gion ou aupr s des r fugi s peuvent apporter leur soutien aux activit s d levage 5 1 3 Caract ristiques de
83. est consomm l int rieur du cercle familial tandis que largent ventuellement n cessaire provient de la vente d animaux vivants Les troupeaux sont ainsi souvent consid r s comme un capital et leur taille est li e une strat gie de limitation des risques Un troupeau de 40 60 ovins et caprins ou de 5 10 bovins permet tout juste de couvrir les besoins de subsis tance d une famille pauvre compos e de deux adultes et d un ou deux enfants Au dessous de cet effectif la production perd sa viabilit et les famil les peuvent tre oblig es d abandonner leurs activit s dans le secteur de P levage Les planificateurs en particulier doivent admettre et respecter les syst mes traditionnels d utilisation des terres Le pastoralisme ne constitue pas comme certains le pensent parfois un mode de vie d pass mais un proc d de production animale tr s efficace qui pour de nombreuses populations repr sente une de leurs principales strat gies pour faire face aux p nuries d eau et de fourrage sur des terres improductives et semi arides Des erreurs dans la s lection de l emplacement des camps et sites d installation des r fugi s peuvent tre l origine d une d gradation de la v g tation du fait de la r colte de bois de feu et de mat riaux de construction et de l action des animaux domestiques ce qui est m me de d sorganiser les syst mes traditionnels d exploitation et de gestion des ressourc
84. estiques dans les situations d accueil de r fu gi s signa la premi re tentative du HCR pour aborder les pr occupations les plus fr quemment associ es aux pratiques d levage dans ce type de situation Aujourd hui des exp riences ayant entre temps t tent es et de nouvelles approches tant d sormais reconnues ce premier manuel appara t trop troit dans sa d finition pour pou voir aider de mani re satisfaisante le personnel et les organismes partenaires charg s de l encadre ment dans ce secteur Le pr sent ouvrage intitul Les animaux dans les situations d accueil de r fugi s un manuel pour une meilleure ges tion des activit s d levage a t pr par par le HCR dans le souci de rechercher les syst mes d levage et de gestion des cheptels les mieux adapt s au contexte des op rations d aide aux r fugi s et aux rapatri s Ce livre con u pour tre un guide pratique l attention d un large ventail d utilisateurs vient combler l importante lacune qui subsistait encore dans la panoplie d outils et de directives dont dispose le personnel du HCR et de ses partenaires de mise en uvre Pour les besoins de gestion et pour viter ou limiter les d gradations environnementales tout en pr servant les relations avec les populations d accueil et les diff rents organes de l Etat h te les activit s d levage et leur conduite doivent tre prises en consid ration d s les premiers st
85. evenir un facteur limitant lorsque cette derni re est susceptible d tre la base d un autre mode de g n ration de revenu par exemple dans le cadre d une forme ou dune autre d cotourisme La capacit de charge du camp est d terminante pour les activit s d levage La pr sence d animaux d levage peut facilement peser sur les rapports entre les populations locales et la communaut des r fugi s ou rapatri s Bien que la concurrence pour des ressources en quantit limit e telles que la v g tation consommable Peau et les mat riaux de construction d enclos puisse susciter des conflits entre les deux populations au m me moment des arrangements r ciproques et des collaborations dans les domaines de la production du commerce et de la valorisation des produits posent parfois les jalons pour l instauration de bonnes relations de voisinage Il est important que les gestionnaires comprennent la dynamique de base de la situation auquel ils sont confront s tenant compte des particularit s propres chaque cas car de l acuit de leur perception d pend directement la possibilit pour les r fugi s ou les rapatri s de poss der certains types d animaux Gestion appliqu e des cheptels quelques options pour am liorer les systemes d levage 4 1 Introduction Toute situation qui force des personnes quitter leur maison et leurs terres et devenir des r fugi s est susceptible d av
86. fections virus bact ries ou protozoaires contre lesquels elles doivent tre trait es Les volailles les plus r sistantes sont sans doute les canards qui souffrent de peu de maladies graves et qui tol rent des conditions climatiques tr s diverses R percussions sociales Il est rare que les levages de volailles rencontrent des objections moins que les oiseaux ne deviennent g nants en attaquant les r coltes dans les jardins en p n trant dans les cuisines et en recherchant leur nourriture dans des lieux o ils sont ind sirables Syst mes de production Les principales r gles respecter en mati re d aviculture dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Construire un poulailler bien con u pour abriter les oiseaux la nuit contre les vols et les pr dations gt Construire un enclos grillag pour contenir les mouvements des oiseaux pendant au moins une partie de la journ e afin d encourager les poules pondre dans des endroits o les ufs peuvent tre recueillis et afin de prot ger les poussins des pr dateurs et gt B n ficier d un acc s des m dicaments ou des rem des traditionnels et s informer sur leur utilisation pour lutter contre les maladies et les parasites Ce que les leveurs de volailles doivent conna tre gt Comment reconna tre et combattre les animaux nuisibles et les maladies et gt Comment optimiser la production en jouant sur l al
87. ficacit aux activit s d levage et gt Latt nuation autant que faire se peut des pro bl mes environnementaux les plus fr quem ment associ s aux activit s agricoles dans les situations d accueil de r fugi s Dans ce manuel le lecteur pourra trouver outre des conseils pratiques une pr sentation des principaux th mes clefs de l levage dans les situa tions d accueil de r fugi s un secteur bien sou vent oubli des op rations humanitaires en d pit de l importance consid rable qui est la sienne pour les populations r fugi es et locales 2 2 Comment utiliser ce manuel A Vinstar des autres titres de cette s rie ce manuel est con u pour le personnel des programmes et le personnel technique du HCR sur le terrain comme au si ge et pour celui de ses partenaires de mise en uvre Il est surtout destin aux direc teurs de projet aux planificateurs et aux instruc teurs dont la formation n a pas n cessairement t ax e sur l agriculture ou la gestion des ressources naturelles Il pourra m me ventuellement mais sans doute pas dans tous les cas int resser certai nes personnes r fugi es ou membres de la popu lation locale pratiquant l levage sous une forme ou une autre et quelque chelle que ce soit Ce manuel a t con u pour pouvoir s appli quer des situations diverses d s la planification des mesures d urgence et la phase d urgence puis plus particuli rem
88. fois comme avec toute autre m thode il convient d user de prudence dans l utilisation des rem des et savoirs traditionnels Il reste que l tude plus attentive de ce potentiel m dicinal pourrait mettre en vidence un vaste r servoir de connaissances utiles dans des situations recul es loin de tout acc s une m decine moderne FAO 2001 3 5 3 Eviter les probl mes de sant publique Les questions de sant publique devraient rester prioritaires partout o des activit s d levage sont envisag es ou pratiqu es dans le cadre d op rations d aide des r fugi s ou rapatri s De nombreux facteurs doivent ici tre pris en consid ration y compris l attraction des mouches et d autres insectes potentiellement vecteurs de maladies autour des concentrations d animaux domestiques les probl mes de transmission de maladies des animaux aux humains et la bonne mani re d employer les m dicaments v t rinaires La prudence dans lemploi des m dicaments v t rinaires Les m dicaments v t rinaires doivent uniquement tre administr s par des techniciens form s Comme la toxicit de ces substances varie les pr cautions l mentaires ci dessous sont recommand es gt Les techniciens v t rinaires locaux sont habilit s traiter les plaies administrer des vermifuges et certains types d insecticides et acaricides en labsence de techniciens form s le traitement des plaies et des parasitoses inte
89. ges verts et les zones de p turage sont rares m L eau est disponible facilement en grandes quantit s m Le prix de l ur e n est pas excessif et le prix des b ches de couverture en poly thyl ne est peu lev m La main d uvre est abondante bien que la quantit de main d uvre n cessaire d pende de la quantit de paille traiter simultan ment m Le niveau de production des animaux est mod r lait ou viande et m Les produits tels que le lait peuvent tre vendus un prix r mun rateur D apr s FAO 1988 et Singh et Schiere 1995 Tableau 9 Composition des blocs multinutritionnels m lasse ur e Ingr dients Composition M lasse 40 Son de bl 36 Ur e 8 Ciment 9 Sel 5 Carbonate de chaux CaCoz 15 pour l alimentation animale Phosphate monocalcique 0 5 Sulfate de cuivre 0 1 Sulfate de zinc 0 1 Source FAO Technical Cooperation Programme with Swaziland TCP SWA 2251 Am lioration des p turages Lorsque les d gradations sont graves et la situation critique il est possible de sursemer les zones de parcours Cette technique est surtout envisager dans les pays compris dans laire de r partition des esp ces disponibles en semences mais l introduction d es p ces exotiques herbac es p rennes ou l gumi neuses peut galement tre consid r e Il reste qu une telle am lioration des parcours dans les situations d urgence mest possible que si
90. imal de sa taille et de son r gime alimentaire ainsi que de la mani re avec laquelle l levage est conduit D apr s Defoer et al 2000 la quantit de fumier produite peut tre valu e de la mani re suivante gt Un animal d un poids vif de 250 kg ing re quotidiennement l quivalent de 2 5 de son propre poids vif de mati re s che en moyenne Il consomme donc 250 x 365 x 0 025 2 280 kg de mati re s che par an Avec un coefficient de digestibilit moyen de 55 cet animal produit chaque ann e 0 45x 2 280 1 026 kg de poids sec de fumier gt Les petits ruminants de 25 kg consommant chaque jour 3 2 de leur poids vif de mati re s che en moyenne ce qui revient 25 x 365 x 0 032 292 kg de mati re s che par an Leur coefficient de digestibilit tant estim 60 on peut calculer qu un petit ruminant produit annuellement environ 117 kg de poids sec de fumier La teneur du fumier comme des autres engrais organiques en l ments nutritifs varie en fonction de son mode de stockage et de gestion et de la qualit de l alimentation re ue Les concen trations approximatives des principaux l ments nutritifs pr sents dans le fumier de bovins et de petits ruminants ainsi que dans d autres engrais organiques sont donn es dans le Tableau 10 En outre le pourcentage de mati res s ches du fumier est tr s variable de moins de 15 chez une vache sur un p turage luxuriant riche en
91. imentation Installation L levage de volailles tant une activit connue par au moins quelques personnes dans la plupart des communaut s il est vraisemblable que certains r fugi s en auront d j eu lexp rience Il est m me possible qu ils aient emport des oiseaux avec eux auquel cas cette activit se d veloppera sans doute spontan ment Toute strat gie visant g n raliser et am liorer ce type d levage devrait s appuyer sur les savoir faire et les oiseaux qui sont d j pr sents sur les lieux Un axe de travail d velopper relativement t t au cours des op rations est la mise en commun et la valorisation des savoirs populaires des r fugi s comme des habitants locaux concernant les soins et les traitements des volailles base de mati res premi res disponibles sur place L levage de poissons pisciculture ou aquaculture Introduction Laquaculture pr sente des opportunit s consid rables et des avantages pratiques ind niables dans les situations d accueil de r fugi s Les installations requises sont tr s simples et les intrants n cessaires tr s modestes Int gr e dans une exploitation agricole elle devient encore plus int ressante ainsi l levage de canards s associe tr s bien avec une aquaculture semi intensive les canards contribuant par ailleurs lutter contre les escargots susceptibles de s attaquer certaines cultures Les esp ces de poissons couramment lev es dans des syst mes de ce
92. ion atmosph rique Dans certaines conditions les all es et venues de grands trou peaux dans les camps empoussi rent l atmosph re au point d occasionner des probl mes respiratoires chez les habitants D chets d abattage L abattage non encadr des animaux dans les camps et sites d installation de r fugi s constitue un risque sanitaire pour la population notamment lorsque le contexte ne permet pas le stockage et la cuisson de la viande dans des conditions satisfaisantes Les d chets d abattage sont en outre susceptibles de polluer le sol et l eau lorsqu ils ne sont pas limin s comme il se doit Risques sanitaires dus l emploi mal ma tris des m dicaments v t rinaires Lorsque des m dicaments v t rinaires sont fournis aux r fu gi s il est imp ratif den encadrer l utilisation Beaucoup de substances prophylactiques ou cura tives sont potentiellement dangereuses pour Phomme Par exemple gt Les solutions acaricides ou insecticides employ es en application externe contre les acariens et les autres parasites de la peau sont susceptibles de contaminer le sol les aliments et les r cipients utilis s pour conserver les den r es alimentaires et gt La plupart des substances m dicamenteuses une fois administr es se retrouvent dans les tissus des animaux trait s notamment dans la graisse et la viande ainsi que dans le lait toute personne consommant la viande ou le lait de ces anim
93. ion des march s Bien qu il puisse sembler laborieux de devoir commencer par examiner chacun de ces diff rents aspects avant de d cider comment appr hender le probl me de la gestion des activit s d levage dans un contexte d accueil de r fugi s ou de rapatri s il s agit l de donn es de base absolument indispensables qui d termineront et mod leront l ensemble des perspectives en la mati re 3 3 Des animaux adapt s aux conditions Toutes les races ne sont pas utilisables partout notamment du fait de importance des conditions cologiques du lieu et au premier chef des pr ci pitations Les conditions sociales peuvent gale ment tre un facteur prendre en compte dans le choix des animaux lever Ainsi des musulmans d sapprouveraient ils l levage de porcs tandis que d autres peuples n ont d affinit culturelle forte que pour une seule et unique race bovine Le Tableau 1 pr sente titre indicatif les types Tableau 1 Les principales esp ces d levage indig nes en Afrique sub saharienne d apr s Ogle 1998 Pluviom trie Principales annuelle mm Syst mes de production dominants esp ces lev es lt 50 Troupeaux occasionnels nomades Dromadaires 50 200 Nomadisme avec migrations sur de longues distances Dromadaires 200 400 Tous types de nomadisme transhumance associ e une petite activit agricole Bovins caprins ovins 400 600 Mode semi nomade ou transhumant avec
94. it peaux fumier bovins viande lait sang peaux fumier cam lid s viande lait peaux Qu il s agisse de r fugi s ou de rapatri s cependant les activit s d levage sont susceptibles d tre confront es des contextes extr mement vari s entre leur interdiction pure et simple et leur autorisation plus ou moins officielle en pas sant par divers degr s de tol rance Toutefois d s lors que des animaux domestiques sont pr sents il y a raisonnablement lieu de s attendre des r per cussions sur les situations environnementales sociales et conomiques des communaut s de r fugi s ou de rapatri s Bien que les activit s d levage dans les situa tions li es l accueil de r fugi s aient un r le potentiel consid rable jouer sur le plan de l am lioration du bien tre et de la s curit des moyens d existence elles sont g n ralement peu r glemen t es Il en r sulte que les populations locales expri ment bien souvent des dol ances leur encontre portant sur la concurrence pour les ressources naturelles notamment les parcours et les points d eau et les probl mes sanitaires pos s par le b tail Par ailleurs les troupeaux de grande taille attirent souvent les malfaiteurs dont la pr sence est m me de d stabiliser le cours normal des op rations d aide aux r fugi s ou aux rapatri s La publication en 1998 de l ouvrage Livestock in Refugee Situations les animaux dom
95. ixtes Bien que leurs comportements alimentaires diff rent les caprins consommant plut t le feuillage des petits ligneux et les ovins de herbe la conduite des troupeaux les besoins des animaux et les intrants n cessaires leur levage restent tr s semblables Les troupeaux mixtes permettent d optimiser l utilisation de la v g tation et de mieux r partir les risques pendant les p riodes difficiles en effet la plupart des races ovines supportent relativement bien les s cheresses mais voient leur tat g n ral se d grader la saison des pluies tandis que les caprins sont plus productifs pendant les p riodes humides et moins r sistants aux conditions s ches Les caprins exploitent par ailleurs des ressources alimentaires plus vari es y compris des d chets de cuisine tandis que les ovins tendent tre relativement exigeants Les petits ruminants sont g n ralement lev s en syst mes extensifs l exception des troupeaux caprins laitiers qui sont parfois maintenus en z ro p turage et aliment s avec des fourrages de bonne qualit produits sur place Il est possible de garder un ou quelques caprins en z ro p turage avec tr s peu un petit parc ou une stalle et quelques arbres d monde des d chets de l gumes et d autres aliments de bonne qualit nutritive Ovins et caprins sont relativement conomiques acqu rir et entretenir et n cessitent peu de comp tences particuli res Param tres de l environ
96. lantes fra ches y compris de d chets de l gumes et consomment peu d eau La liti re souill e des cages peut tre ajout e au compost Param tres de l environnement Comme les lapins sont g n ralement gard s en cage leur levage est possible dans presque toutes les conditions R percussions sur l environnement Il semblerait que les lapins domestiques ne posent que tr s peu de probl mes environnementaux Le principal est peut tre qu ils tendent attirer les serpents et autres pr dateurs au voisinage des clapiers R percussions sociales La consommation de lapin peu r pandue dans beaucoup de cultures n est pas sans poser certaines difficult s d un point de vue social La viande est ainsi parfois uniquement donn e aux enfants Sur le plan des interactions entre m nages voisins et entre populations r fugi e et locale les conflits sont toutefois peu probables Syst mes de production Les principales r gles respecter pour l levage de lapins dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Contr ler la reproduction afin de produire suffisamment d animaux pour la consommation humaine tout en vitant la consanguinit gt Fournir r guli rement des aliments frais et gt Bien fermer les clapiers ou les enclos pour emp cher les pr dateurs de s attaquer aux lapins Ce que les leveurs de lapins doivent conna tre gt Les plantes et autres aliments distribuer leurs b
97. le Unit bovine tropicale UBT Mesure bas e sur les besoins alimentaires d une t te de gros b tail vache allaitante de 250 kg ou du nombre correspondant de petits animaux l UBT quivaut galement 1 cam lid ou 10 ovins ou caprins Zone climat humide Zone dont la pluviom trie annuelle est sup rieure 4 1500 mm voir aussi zone aride zone semi aride zone climat subhumide Zone climat subhumide Zone dont la pluviom trie annuelle est comprise entre 1000 et 1500 mm voir aussi zone aride zone semi aride zone climat humide Zone aride Zone recevant moins de 500mm de pr cipitations annuelles voir aussi zone semi aride zone climat subhumide zone climat humide Zone semi aride Zone dont la pluviom trie annuelle est comprise entre 500 et 1000 mm voir aussi zone a climat subhumide zone a climat humide zone aride Zoonoses Maladies pouvant atteindre 4 la fois des animaux et des humains et qui peuvent se transmettre des premiers aux seconds et vice versa Acronymes FAO Organisation des Nations Unies pour lalimentation et l agriculture ha hectare HCR Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s km kilom tre mm millim tre OIE Office international des pizooties ONG Organisation non gouvernementale UBT Unit bovine tropicale R sum Les animaux domestiques font fr quemment par tie du paysage dans les situations d accueil de r
98. ler ne pas g ter le produit en l extrayant de la cire Installation Il y a dans la plupart des communaut s rurales des personnes qui pratiquent l apiculture aussi les savoir faire et les connaissances requises existent elles presque toujours au sein d une population de r fugi s ou de rapatri s Le mieux est de rechercher ces personnes d valuer leur exp rience et d tudier leurs besoins ainsi que les possibilit s d exercer l apiculture ou peut tre d am liorer des pratiques d j pr sentes de production de miel Seront galement concern es la gestion des ressources naturelles et la planification de l utilisation des terres Lapiculture est une mani re particuli rement int ressante de tirer parti de zones o le surp turage et la mise en culture sont d conseill s et constitue une activit de production alternative venant compl ter des actions de protection par exemple au niveau de bassins d alimentation en eau ou de for ts galeries le long des rivi res L levage de lapins ou cuniculture Introduction Les lapins sont faciles lever et reproduire et constituent une source de viande int ressante Les co ts de production sont n gligeables une fois construits les clapiers ou les enclos destin s accueillir ces animaux et la quantit de travail fournir est peu importante C est une activit que les enfants prennent en charge dans beaucoup de r gions du monde Les lapins sont nourris de p
99. les populations de tiques ni les maladies Qui plus est les tiques d veloppent une r sistance aux substances employ es Comme les races locales de bovins et de caprins sont g n tiquement plus r sistantes que les races exotiques plus productives il peut se r v ler int ressant d investir d embl e dans ces animaux Il convient en m me temps de s informer sur les programmes de la FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture de lutte contre les tiques et les maladies qu elles transmettent qui encouragent notamment les m thodes de lutte int gr e faisant appel limmunisation lorsqu elle est possible et qui sensibilisent les populations aux probl mes de l apparition chez les tiques de r sistances aux produits acaricides utilis s voir galement Pencadr 5 Tableau 4 Quelques maladies importantes d Afrique et d Asie transmises par des vecteurs ou par le sol Mode de transmission Traitement Maladies Principales esp ces affect es vecteur Vaccin administration Trypanosomoses bovines Bovins Mouches ts ts Non Trypanocides injection glossines Surra trypanosomose Cam lid s quid s Mouches Non Trypanocides injection Trypanosoma evansi piqueuses Anaplasmoses Bovins Tiques Non Plusieurs substances injectables Bab sioses Bovins ovins caprins Tiques Qui Plusieurs substances injectables Theil rioses Bovins Tiques Oui Plusieurs sub
100. lture ina dapt s et le pr l vement immod r de bois de feu Il appara t donc que les chiffres de capacit de charge publi s dans la litt rature devraient tre tudi s d un il critique Il a t estim que dans les zones arides recevant 200 mm de pluie par an la capacit de charge ne pas d passer serait d en viron 7 UBT unit s bovines tropicales par km soit 7 bovins ou 70 ovins ou caprins De m me dans une zone semi aride recevant 600 mm de pr cipitations la capacit de charge serait d envi ron 20 UBT par km soit 20 bovins ou 200 ovins ou caprins AY LA REZ NN 3 8 Concurrence pour les ressources Il est probablement in vitable que les animaux poss d s par les r fugi s ou les rapatri s entrent en concurrence avec ceux des populations autochtones de la r gion Le principal d fi consiste ici limiter autant que faire se peut le niveau de comp tition et de d gradation Herbes arbustes et autres composantes de la v g tation ainsi que l eau sont ce dont la plupart des animaux domestiques ont fondamentalement besoin y compris lorsqu ils sont confin s dans des parcs ou en stabulation Il est important d emp cher les animaux d aller endommager les champs des agriculteurs comme d viter le p turage dans les zones cologiquement fragiles ou le surp turage de mani re g n rale La concurrence entre les animaux domestiques et la faune sauvage peut galement d
101. ments antibiotiques sont parfois efficaces contre la p ripneumonie contagieuse bovine et la pleuropneumonie contagieuse caprine x En Afrique les maladies 4 transmission vectorielle les plus importantes sur le plan conomique sont les trypanosomoses qui se rencontrent travers de vastes territoires des r gions sub humides mais sont absentes des zones arides et semi arides du continent Elles sont essentiellement propag es par les mouches ts ts et peuvent affecter la totalit d un troupeau qui arriverait d une r gion indemne dans une autre infest e de ces insectes Les arthropodes piqueurs h matophages transmettent des maladies et constituent eux m mes par ailleurs une contrainte pour la production animale Les mouches piqueuses et les tiques notamment en sucant le sang ont un effet n gatif sur la croissance des animaux et la production laiti re Une mani re de pr venir et de juguler ces maladies 4 transmission vectorielle notamment celles transmises par les tiques est d utiliser des acaricides et des insecticides dans des bains pour b tail Cette m thode permet aux leveurs d avoir un cheptel plus productif et d augmenter ainsi les rendements dans la mesure o les animaux qui b n ficient d une r sistance naturelle tendent en contrepartie produire moins de viande et de lait que les autres Les bains acaricides n ont d effet qua court terme cependant et n affectent durablement ni
102. mmagent les cultures et la v g tation naturelle Les autres points r gler concernent la fourniture des ressources n cessaires l entretien sanitaire des animaux le renforcement des comp tences existantes en gestion des troupeaux et la garantie de retomb es positives pour l ensemble de la population r fugi e et pour la population locale L levage cam lides Introduction L levage des cam lid s exige de bien conna tre la biologie de l esp ce et d avoir des comp tences de base quant au maniement de ces animaux et la gestion des troupeaux Bien que souvent co teux l achat les cam lid s exigent peu d intrants et constituent une source importante de lait et de viande dans de nombreuses soci t s Param tres de l environnement L levage de cam lid s est particuli rement bien adapt aux r gions s ches mais requiert des superficies consid rables pour nourrir les animaux Ces derniers r ussissent tr s bien dans des conditions arides et semi arides o les bovins et les ovins ont plus de difficult s en exploitant le feuillage des arbustes et des arbres Bien que beaucoup de races n exigent pas d tre abreuv es tous les jours les besoins globaux en eau sont relativement lev s R percussions sur l environnement Lorsqu ils sont maintenus l int rieur d un espace trop restreint les cam lid s peuvent avoir un impact destructeur sur la v g tation en abroutissant s v rement les lig
103. nants entretenus l int rieur et proximit imm diate des camps de r fugi s suscitent rarement des objections mais il reste que des animaux laiss s divaguer librement sont capables dinfliger de gros d g ts aux cultures et aux jeunes arbres Au sein m me des camps l o existent des plantations d arbres et des jardins potagers une gestion trop rel ch e des troupeaux est en mesure de cr er des probl mes de voisinage et de r duire n ant des programmes de plantation Lorsque les effectifs sont plus importants et que de grands troupeaux sont men s pa tre au dehors du p rim tre des camps le probl me principal est habituellement l tendue des zones de parcours et donc la quantit de v g tation auxquelles les r fugi s ont acc s Comme les petits ruminants couvrent des distances plus r duites que les bovins ou les cam lid s ils s loignent moins des camps et tendent de ce fait p turer dans un secteur plus r duit d o un impact plus localis et donc plus facilement BEC dommageable Les d g ts inflig s aux champs cultiv s des populations autochtones et la d gradation de la 8 8 8 P 8 v g tation naturelle tr s visibles peuvent tre l origine de conflits Syst mes de production Les trois r gles fondamentales de l levage ovin et caprin dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt Veiller ce que les animaux soient bien contr l s afin d viter tout
104. nde diversit de syst mes mixtes sem blables ont traditionnellement t utilis s dans le monde entier Beaucoup de syst mes de production agricoles biologiques dont la permaculture ont leurs racines dans l int gration d activit s culturales et d levage Ces syst mes sont essentiels pour la subsistance des paysans et pour la production de denr es alimentaires et autres destination des villes et des march s de l exportation Qui plus est certains syst mes agricoles hautement sp cialis s des pays d velopp s et en voie de d veloppement red couvrent l heure actuelle les avantages de la production mixte Il existe actuellement de nombreuses formes diff rentes de syst mes mixtes qui varient en fonc tion des caract ristiques du climat et du sol des prix du march de la stabilit politique du niveau de d veloppement technologique de la composi tion de la famille ou de la communaut et de l ing niosit de l exploitant D une certaine fa on les leveurs en syst me extensif tels que les peuples pasteurs peuvent tre consid r s comme des pro ducteurs mixtes en ce que leur existence d pend de la gestion de plusieurs esp ces animales et de diff rentes ressources alimentaires pour celles ci A l autre extr me plusieurs paysans peuvent se regrouper pour coop rer chacun sp cialis dans sa propre branche par exemple l un produisant des l gumes pour la consommation humaine un autre de
105. nditions de travail des services v t rinaires gt Les ressources n cessaires financement personnel transport vaccins m dicaments etc sont elles disponibles ou accessibles Pr valence de zoonoses notamment les tuberculoses les brucelloses les t nias la rage Emplacement et conditions d acc s des points d eau March s aux bestiaux et prix pratiqu s Groupes d utilisateurs associations d usagers des espaces naturels etc Importantes institutions en rapport par exemple le minist re de l agriculture et de l levage le service de d veloppement de l levage les directions r gionales ou locales de l levage les organismes de recherche et les services de vulgarisation Annexe Indicateurs utiles pour l estimation des risques environnementaux fr quemment associ s aux activit s d levage dans les situations d accueil de r fugi s Charge animale par esp ce nombre d animaux de chaque esp ce l hectare Composition des troupeaux en pour chaque esp ce Age sexe P Nombre d animaux par m nage Pp Nombre d animaux par zone d habitat humain La production par hectare en tonnes hectare Composition floristique notamment en herbes p rennes Couverture v g tale en Prix de vente des animaux Productivit taux de f condit intervalle de mise bas ge la premi re mise bas Production de viande par t te ou croissance pond rale journali re en g jour Production de vi
106. nement Il existe des races ovines et caprines adapt es diff rents types d environnement de froids et humides chauds et secs Un plus grand nombre d animaux peut tre maintenu par unit de surface lorsque les conditions sont humides et plus productives Les caprins tendent mieux exploiter les abords des habitations du fait de leur comportement alimentaire opportuniste efficace Les petits ruminants ont des besoins en eau peu importants R percussions sur l environnement Les ovins sont des brouteurs relativement inoffensifs qui d gradent rarement les prairies tant que la charge animale reste raisonnable Les caprins en revanche sont parfois plus destructeurs en particulier en ce qui concerne les plantules et les jeunes plants Une densit lev e de caprins sur un territoire donn peut si la situation se prolonge porter gravement atteinte la v g tation surtout dans les r gions s ches Lorsque les petits ruminants sont trait s avec des acaricides ou des insecticides pour les d barrasser de leurs parasites externes tels que les tiques le lieu du traitement et la gestion des effluents et des conteneurs vides doivent tre pens s avec soin Ces substances chimiques sont en effet toxiques pour les animaux les oiseaux et les poissons et les probabilit s de contamination des points d eau naturels ou am nag s doivent imp rativement tre prises en consid ration R percussions sociales Quelques petits rumi
107. nes plantes utilis es ont des usages multiples telles que le goyavier Psidium guajava le bambou Bambusa vulgaris le riz Oryza sativa le curcuma Curcuma longa Palo s Aloe vera le bananier Musa spp et Kalanchoe pinnata Elles peuvent toutes tre trouv es sur les petites exploitations agricoles ou sont faciles cultiver Beaucoup ont par ailleurs dint ressantes propri t s alimentaires des Des services v t rinaires pour pr server la sant du cheptel bananes vertes en surplus peuvent ainsi tre pil es bouillies puis donn es aux b tes comme compl ment alimentaire riche en glucides et en fer tandis que les fruits et les feuilles du goyavier contiennent plusieurs vitamines utiles Cymbopogon citratus et Ocimum gratissimum sont en outre d licieux en infusion Les plantes utilis es pour traiter les ruminants servent essentiellement soigner des parasites internes des l sions internes et externes et des probl mes li s la gestation Les plantes sont habituellement bouillies en d coction mais d autres sont utilis es en infusion auquel cas de l eau bouillante est vers e sur les feuilles fra ches qui sont ensuite laiss es infuser hors du feu Ces pr parations sont utilis es imm diatement ou sur une p riode de plusieurs jours Elles sont administr es aux animaux l aide d un morceau de bambou d une bouteille goulot troit ou d autres instruments ad quats Toute
108. neux et les jeunes plants Cependant il est g n ralement estim que les cam lid s portent moins atteinte l environnement que les bovins R percussions sociales Lacc s suffisamment d espace et de v g tation pour nourrir les animaux constitue habituellement le probl me principal Les cam lid s doivent pouvoir exploiter de vastes territoires ce qui n est pas toujours bien accept par les populations locales pour des raisons ayant trait la superficie des zones de parcours et aux risques de d g ts aux cultures En tant qu activit men e l ext rieur des camps l levage de cam lid s par les r fugi s ne peut recevoir de soutien que dans le cadre d accords n goci s avec les populations et les collectivit s locales Les r fugi s les plus int ress s dans l levage de cam lid s sont souvent des personnes qui travaillaient d j avec ces animaux auparavant Syst mes de production Les r gles essentielles de l levage de cam lid s dans les situations d accueil de r fugi s sont les suivantes gt S assurer du consentement des populations locales gt l li l eee Il s A pi gt S assurer que le climat et la v g tation naturelle conviennent ces animaux gt S assurer que des espaces suffisant de p turage sont disponibles et gt Poss der les connaissances et les savoir faire n cessaires en mati re de maniement et de soins d levage Ce que les leveurs de cam lid s doivent conna
109. nimaux Toutes les familles de rapatri s furent interrog es sur leurs pr f rences Le budget ayant t fix 420 dol lars US par famille chacune tait en mesure de choisir plusieurs esp ces Les animaux de loin les plus fr quemment s lectionn s furent les ovins 92 des familles les caprins 90 et les nes 61 avec des r sultats similaires que le chef de famille soit un homme ou une femme Il fut int ressant de constater cepen dant que les entretiens individuels r v l rent une pr f rence marqu e pour les nes ce qui tranchait compl tement avec les esp ces qui avaient t retenues dans le plan de projet ini tial Cette observation vient encore souligner l importance d une participation suffisante des parties prenantes dans les prises de d cisions de ce type D apr s Catley A et Blakeway S Donkeys and the Provision of Livestock to Returnees Lessons from Eritrea In Donkeys People and Development Starkey P et Fielding D Eds ACP EU Technical Centre for Agricultural and Rural Co operation Wageningen Pays Bas ces programmes a t mis en uvre petite chelle par des ONG avec l aide occasionnelle du HCR Une bonne planification pr alable peut se r v ler ici de la plus grande importance voir l encadr 8 Dans la p riode qui suit une s cheresse et pendant le rapatriement proprement dit la demande en femelles reproductrices tend devenir tr s forte ce qui entra n
110. nombreuses techniques de conservation dont des traitements par la chaleur la fum e le sel la fermentation pour produire de l acide lactique et le dess chement Ainsi la viande est elle s ch e fum e ou sal e des fins de conservation mais galement pour en changer la saveur et la texture et introduire par l une certaine vari t dans l alimentation Beaucoup de ces m thodes exigent des connaissances et des savoir faire l mentaires et un minimum de mat riel mais les deux facteurs les plus importants sont l hygi ne et les conditions de stockage Quelques indications sur les proc d s de transformation et de conservation des produits d origine animale les plus courants sont donn es ci dessous Plus de d tails pourront tre obtenus dans les ouvrages propos s dans la liste bibliographique La transformation du lait Le lait salt re rapidement et tourne sous l effet de la multiplication de certaines bact ries qui sy trouvent La plupart des proc d s de conservation passent par une limination de l eau qu il contient et ou par une modification de l acidit afin d emp cher le d veloppement de la plupart des micro organismes Les produits base de lait ferment tels que le yaourt et le lait sur contiennent des bact ries qui facilitent la digestion et contribuent pr venir des maladies caus es par d autres bact ries La fermentation d barrasse en outre le lait du lactose un sucre ou glucid
111. ns tol rants l eau de mer sont lev s dans les installations d eau saum tre L levage porcin Introduction Les porcs sont souvent lev s en petit nombre et nourris de d chets de cuisine ou laiss s libre 4 chercher eux m me leur nourriture Ils creusent en outre le sol avec leur groin pour d terrer des racines et des tubercules Ils sont g n ralement peu co teux acqu rir localement et ne n cessitent pour leur entretien qu un niveau l mentaire de comp tences et peu de ressources Le facteur d terminant est la quantit de nourriture disponible pour les nourrir Il est plus rationnel plus propre et plus efficace de garder les porcs dans des enclos ou des stalles en leur fournissant toute la nourriture et l eau dont ils ont besoin mais ce syst me exige par ailleurs plus de capital pour construire ces installations qui doivent tre solides car les porcs sont tr s destructeurs et plus de travail pour r colter et apporter les aliments Param tres de l environnement Les porcs s l vent avec succ s presque partout du moment qu ils sont correctement nourris abreuv s et abrit s des l ments Dans les r gions tr s chaudes ils ont galement besoin d ombre et de quantit s d eau plus importantes tandis qu ils doivent tre abrit s lorsque le climat est froid et humide pendant de longues p riodes R percussions sur l environnement Les principaux probl mes rencontr s avec l levage porcin rel ven
112. nti rement ou partiellement tourn e vers la production animale et dont les valeurs sociales et culturelles taient essentielle ment ax es sur les moutons les ch vres les z bus et les cam lid s dromadaires et chameaux Bien souvent les op rations d assistance humanitaire qui sont intervenues dans de tels contextes ont vu se d velopper une forte interd pendance entre ces populations d plac es et leur cheptel au point que l levage s est parfois r v l la strat gie de sur vie pr f r e des r fugi s notamment l chelon individuel et familial Il est de ce fait courant de constater la pr sence d animaux domestiques dans les situations d accueil de r fugi s accompagn e de ses cons quences sociales conomiques et environnemen tales videntes positives et n gatives Qui plus est le b tail constitue souvent un aspect fondamental des programmes de rapatriement dont beaucoup font appel l octroi d animaux de travail ou d le vage comme source de revenu potentielle ou sim plement en tant qu aide directe la survie Dans le souci de multiplier ou de conforter les moyens d existence la gestion raisonn e de l ensemble de ce cheptel qu il s agisse d animaux de travail d une basse cour familiale ou d un troupeau de ruminants appara t donc ici comme la d marche qui s impose dans le cadre de toute op ration d aide des r fugi s ou rapatri s 8 p Le fait qu
113. ntrants Aucun Tr s faible Besoins importants et Besoins limit s en et co t associ continuels en intrants ce qui rend ce syst me co teux et sensible aux fluctuations de la disponibilit et du prix des ressources intrants R percussions sur l environnement Risques sanitaires importants pour la population humaine les animaux pouvant transmettre des maladies et des parasites risques environnementaux Risques importants de d gradation par pi tinement et ou surp turage dans certains secteurs localis s entra nant destruction de milieux naturels rosion des sols et pollution des ressources en equ Risques importants de pollution et de contamination du fait de la concentration des d jections et des d chets pharmaceutiques v t rinaires Syst me risques limit s r duisant les impacts sur l environnement et stimulant la production animale grande importance g n ralement accord e au bien tre des animaux et aux questions environnementales nourriture ou les compl ments alimentaires n cessaires aux activit s d levage et en luttant contre les ravageurs et les maladies sans d pen dre autant de ressources externes tout en visant un niveau de production lev Dans le souci de faciliter le choix du syst me le mieux adapt chaque situation les avantages et les inconv nients de chacun sont r capitul s dans le Tableau 7 Outre les animaux eux m mes l levage
114. ocaux Ces petites unit s de production de volailles ne sont viables que si alimentation des oiseaux est garantie Dans le cas de races peu productives les aliments peuvent tre m l s des r sidus et sous produits de l agriculture Les aliments doi vent comprendre au moins une composante ner g tique des grains ou des d chets de mouture et une composante prot ique par exemple des fari nes de poisson ou des graines ol agineuses 4 6 5 Les poissons d eau douce Un l ment d aquaculture int gr dans un sys t me de production agricole permet d accro tre la production globale de l exploitation et d optimi ser Putilisation des ressources En Asie du Sud Est l levage de poissons dans les rizi res immerg es ou dans des mares associ es des basses cour de canards poules porcs et caprins est une technique au point et bien adapt e Les poissons se nourris sent directement des d chets d aliments et des d jections ou de micro organismes Les animaux peuvent tre lev s dans des cages au dessus de Peau ou leurs excr ments jet s dans les mares avec les r sidus de cuisine et les mauvaises herbes des jardins Des projets de pisciculture peuvent par ailleurs tre int gr s des programmes d irriga tion les champs tant directement ou indirecte ment fertilis s par les d jections des poissons et les d chets de la nourriture qui leur est distribu e Beaucoup d esp ces de poissons convi
115. oir de multiples cons quences graves pour les troupeaux par exemple gt Beaucoup d animaux peuvent tre abattus ou vendus par leur propri taire avant ou pendant la migration forc e ou encore vol s par des soldats ou par des populations affam es gt Si les familles sont en mesure d emporter leurs b tes avec elles lorsqu elles fuient vers d autres r gions le fourrage peut se r v ler insuffisant ou inadapt leurs animaux sont susceptibles d entrer en contact avec d autres troupeaux au niveau des points d eau et d tre expos s des pid mies locales contre lesquelles ils ont peu de r sistance inversement ils peuvent exposer les animaux autochtones des maladies qu ils auront import es dans la r gion et gt Lorsque les mouvements migratoires sont rapides les r fugi s sont parfois oblig s de laisser leurs b tes derri re eux voir la Figure 1 certains membres des familles tentent alors quelquefois de rester avec les troupeaux mais finissent souvent par rallier des secteurs un peu plus s rs o les animaux se concentrent provoquant les m mes probl mes cologiques que ceux induits par les r fugi s migrant vers d autres pays En outre la dislocation des soci t s pastora les peut d clencher un certain nombre de probl mes sociaux Les familles qui sont enti rement d pendantes de la production animale deviennent vuln rables lorsqu elles perdent leurs b tes Des c
116. ommu naut ne peut tre pourvue une sorte de cheptel tournant peut tre constitu fonctionnant comme une banque d animaux Un certain nombre de familles sont alors s lectionn es pour recevoir quelques b tes par exemple deux vaches pleines ou cinq ch vres ou brebis la condition expresse qu une partie de la prog niture obtenue un veau ou deux agneaux ou chevreaux par exem ple soit redistribu e d autres m nages Ce type d op ration pourrait tre combin un pro gramme d am lioration g n tique avec la cr ation d une petite station d levage compre nant un taureau et de cinq dix vaches ou cinq b liers ou boucs et une vingtaine de brebis ou ch vres Les races locales seraient alors am lior es par application d un programme bien con u de s lection et de croisement avec des races exoti ques Toutefois pour qu une telle entreprise r us sisse les objectifs doivent en tre d fini en prenant en consid ration les disponibilit s en nourriture les maladies qui pr valent dans la r gion et toute une gamme de facteurs environnementaux dont les changements saisonniers Comme des exp riences d am lioration des races locales ont d j t tent es dans la plupart des pays les orga nismes nationaux de recherche et de vulgarisation en la mati re sont g n ralement en mesure de donner des conseils concernant les programmes de s lection Il est difficile de s accorder sur le nombre
117. on tre h berg s proximit des habitations De m me les quantit s de fourrage et d eau qui peuvent tre obtenues sont d cisives et dictent quelles formes d levage sont envisageables ou pas Il vient en outre parfois s ajouter ces contraintes des restrictions locales en mati re d levage motiv es par diverses consid rations dont par exemple la crainte des maladies ou certains tabous culturels Ainsi la pr sence de t tes de b tail suppl mentaires est elle susceptible d entra ner une surexploitation du recr des p turages apr s le d but des pluies r duisant le volume de fourrage disponible pour les populations locales pendant la saison s che suivante De m me une augmentation des effectifs se traduit par un accroissement des besoins en eau et des sites biologiquement diversifi s sont susceptibles d tre soumis de fortes pressions si la taille du cheptel augmente brutalement Bon nombre des d cisions dans le secteur de l conomie et de la s curit des moyens d exis tence ont directement trait au cheptel Ce dernier est important pour les besoins de subsistance mais la plupart des syst mes pastoraux sont par ailleurs bien int gr s dans l conomie de march de leur pays Les produits d origine animale tels que le lait la viande et les ufs constituent une source de prot ines de qualit pour l alimentation humaine Dans les soci t s traditionnelles lessen tiel du lait produit
118. onflits se d clarent souvent entre la population du pays h te et Les r fugi s suite la concurrence pour les zones de p turage et les points d eau et la destruction de champs cultiv s par des grands troupeaux en mouvement Les risques environnementaux et sociaux que repr sentent les animaux domestiques des r fugi s et rapatri s devraient tre compens s par les pro gr s dont ils sont porteurs dans les domaines de la s curit alimentaire la g n ration de revenu la production de combustible et d engrais pour les jardins et les petits champs le transport et la mise en place de solutions durables Les r fugi s prove nant de soci t s pastorales et devant retrouver un mode de vie durable apr s leur rapatriement auront besoin d un cheptel compos d esp ces et de races adapt es leurs besoins et aux conditions locales Les interventions envisageables sont bri vement r capitul es dans le Tableau 6 avant d tre examin es en d tail plus loin 4 2 Syst mes de production animale Il existe pour chaque esp ce quantit s de syst mes de production tr s diff rents qui varient en fonc tion de facteurs tels que les conditions climatiques et cologiques locales les disponibilit s en eau les disponibilit s en fourrage les sch mas locaux d af fectation des terres les risques de maladies le capital disponible la s curit et les risques de pr dation les races qu il est possible de se
119. onsommable par les animaux portant par l atteinte au potentiel de production du territoire affect L levage est un syst me de gestion des zones improductives qui est susceptible de maximiser la production ali mentaire pour une quantit minimale d intrants Les troupeaux notamment d ovins et de caprins se remettent rapidement des s cheresses ce qui indique que les d g ts aux parcours sont peu importants long terme Dans bien des r gions d Afrique les effectifs ont continu accro tre sur plusieurs d cennies en d pit d all gations de surp turage Il n aurait pas t possible d augmenter ainsi le cheptel si les parcours n avaient pu en supporter la pression L ancien paradigme de la trag die des biens communs fait ici place l id e que les populations pastorales ont su mettre au point des formes efficaces de gestion collective des parcours L impact des animaux herbivores sur la strate herbeuse et donc sur la capacit de charge d pend de plusieurs facteurs dont le climat la structure de la v g tation et les autres utilisations de la terre dans la r gion Les zones sub humides sont plus sensibles au surp turage que les zones semi arides et les plantes p rennes beaucoup plus que les plan tes annuelles La pr sence transitoire d une densit importante de b tail a des effets pr judiciables sur la v g tation et l impact du surp turage peut encore tre aggrav par des syst mes de cu
120. opulation autochtone Abattage d arbres et arbustes e D signation des zones de p turage e Haies vives Destruction de plantules e Pose de cl tures e D signation des zones de p turage e D signation des zones de p turage R duction de la biodiversit e D signation des zones de p turage e D signation des zones de p turage Epuisement des ressources en eau e D signation des zones de p turage e Approvisionnement en eau dans les e Plafonnement de la taille du cheptel zones de parcours loign es e Forages et puits e R cup ration de l eau Surp che e Aide alimentaire e Contrats de p che D sorganisation des modes de production e D signation des zones de p turage e D signation des zones de p turage animale traditionnels Concurrence pour les zones de parcours e Contrats n gociations avec la population Contrats n gociations avec la population autochtone autochtone e D signation des zones de p turage e D signation des zones de p turage Pollution de l eau e S paration des points d eau affect s aux humains et aux animaux Pollution atmosph rique e Limitation de la pr sence d animaux au sein des zones d habitation D chets d abattage e Cr ation de petits abattoirs et de sites d limination des d chets d abattage Risques sanitaires dus l emploi e Recrutement de personnel v t rinaire Formation et conseil vulgarisation anarchique de m dicaments v t rinaires local Transmission de maladies des animaux e
121. our qu ils puissent collecter les eaux de pluies mais galement pour viter que des personnes ou des animaux y tombent accidentellement gt Bien choisir les esp ces lever gt Veiller ce que l levage semi intensif de poisson soit culturellement acceptable et gt Int grer au mieux la pisciculture dans le r seau des activit s agricoles afin d en optimiser les productions Ce que les pisciculteurs doivent conna tre gt Comment s lectionner les sujets r server pour la reproduction et gt Les pratiques rationnelles en mati re d hygi ne des bassins Installation Les syst mes install s sur la terre ferme tels que les bassins les rizi res inond es et autres installations de ce type constituent sans doute l option la plus commode dans le cadre d une aquaculture semi intensive l autre possibilit comprenant les levages en parcs en compartiments ou en radeaux suspendus dans des sites marins ou dul aquatiques naturels Le bassin d aquaculture est le syst me le plus commun les bassins varient en complexit depuis des mod les rudimentaires de petite taille aliment s par gravit jusqu des versions tr s tendues de forme g om trique construites m caniquement et dot es d un syst me sophistiqu de gestion de l eau Les bassins d eau douce accueillent souvent des carpes et des tilapias deux esp ces dont l levage est tr s r pandu tandis que des crevettes et des poisso
122. ourriture et l espace disponible d pendra notamment du type d environnement rural ou urbain se reporter galement la Section 5 4 De mani re g n rale les races locales sont plus r sistantes aux maladies end miques de la r gion et mieux adapt es au climat et aux ressources alimentaires qui y pr valent mais elles sont par ailleurs peu performantes L am lioration g n tique des races de bovins ovins caprins porcs et volailles est envisageable si les infrastructures n cessaires c est dire des services appropri s en mati re d levage sont disponibles La viabilit conomique de l introduction de races am lior es d pend du rapport co ts b n fices de l op ration li au co t de l alimentation et aux prix de vente des animaux et de leurs produits relativement au rapport co ts b n fices d utiliser des races locales Si la situation autorise l am lioration de la race des centres d am lioration g n tique doivent tre cr s qui pourront produire des animaux crois s et les distribuer aux leveurs Il reste que les programmes de s lection doivent s accompagner de m canismes de suivi permettant de comparer les taux de mortalit les progr s en mati re de rendements et le rapport co ts b n fices des races locales et am lior es Des porcs pour une production animale petite chelle 4 7 3 Animaux en environnement urbain Dans beaucoup de pays en voie de d veloppemen
123. ouvre le sol tandis que les cam lid s et les caprins sont plus s lectifs et pr f rent le feuillage des arbustes et des arbres Il en r sulte que les troupeaux mixtes sont en mesure de pr senter une meilleure productivit par unit de surface et que la capacit de charge d une zone de parcours donn e est plus grande avec un troupeau mixte caprins et ovins par exemple qu avec un troupeau monosp cifique Savoirs locaux Les syst mes traditionnels utilis s par les groupes de pasteurs locaux pour estimer la capacit de charge d un territoire sont bas s sur le suivi subjectif d une s rie d indicateurs environnementaux par exemple les esp ces com posant la v g tation la quantit et la qualit des plantes consommables la d gradation du milieu et le comportement de la faune sauvage Les inter ventions telles que la mise au point des strat gies de pacage l am lioration des p turages ou des projets de r cup ration de l eau auraient avantage s inspirer de ce corpus de connaissances locales Contrats de pacage Si la couverture v g tale permet un accroissement transitoire des effectifs des troupeaux la population et les autori t s locales doivent tre consult es quant l usage Les grands troupeaux de bovins doivent tre men s paitre hors du camp dans des zones ou cette activit est autoris e qu on se propose de faire de la zone de parcours Il est alors possible que des contrats de pa
124. parcours et il est rare que suffisamment de t tes de b tail puissent tre gard es jusqu la fin de la saison s che pour que ces effectifs posent un quelconque probl me aux p turages lors de la saison des pluies suivante Le sch ma des d placements migratoires et alimentaires des troupeaux transhumants refl te une strat gie d exploitation maximale des terres pour un appauvrissement minimal des ressources Un m canisme de contr le en retour feed back agit constamment sur le syst me form par les ani maux et les plantes qu ils consomment gt Les ann es pluviom trie normale les ani maux et les plantes sont en relatif quilibre gt Dans les secteurs semi arides et arides linter action entre les animaux herbivores et la v g tation est rarement quilibr e lorsque la v g tation est surp tur e la productivit des troupeaux accuse un net recul les effectifs chutent ou les troupeaux migrent vers d autres secteurs les semences survivent dans le sol et germent l occasion des pluies suivantes pour former une nouvelle couverture v g tale et gt Une pression de p turage contr l e mod r e combin e l effet fertilisant des d jections des animaux est susceptible d am liorer la qualit des parcours Il est fondamental de bien comprendre que le surp turage comme le sous p turage sont tout les deux m me de susciter le d veloppement d une v g tation ligneuse ou non c
125. politiques et les r glementations en vigueur en mati re d levage ainsi que les activit s autoris es ou non autoris es gt D terminer quels types d animaux sont les plus en demande et pour quelles raisons gt Prendre conscience de certaines r percussions positives et n gatives de la pr sence des animaux domestiques gt D terminer quelles sont les esp ces les mieux gt Traduire dans les faits les conseils pratiques dis adapt es chaque situation till s au long des diff rentes sections gt D cider des approches et des m thodes les plus appropri es et Objectifs et mode d emploi 2 1 Introduction Alors que limportance des diverses formes d le vage chez les populations d plac es est de mieux en mieux comprise et que de m me les impacts consid rables et souvent durables de ces activit s sur l environnement et la situation socio conomi que de la r gion sont l objet d une prise de conscience croissante c est avec une attention renouvel e que le regard se pose sur la gestion du cheptel des r fugi s et rapatri s et sur les ventuel les interactions qui s ensuivent avec les populations locales Ce manuel a t r dig dans le but de mieux appr hender les l ments prendre en consid ra tion lorsque l on s int resse la production animale et la gestion des levages dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s et aux rapatri s Tout en s appuyant
126. quemment des arbustes et des arbres pour confectionner des enclos temporaires nocturnes l intention de leurs b tes En outre des branches feuill es sont galement pr lev es et distribu es aux animaux comme fourrage d appoint Ces deux habitudes peuvent significativement contribuer la d forestation de certains secteurs Encadr 4 Contribution des produits alimentaires et connexes la valeur totale de la production animale d apr s Ogle 1998 L importance de quelques services de base fournis par certaines esp ces domestiques est souvent m connue En Afrique de l Est des tudes ont montr que la valeur du fumier et de la capacit de travail d un animal quivaut celle de sa viande voir le tableau ci dessous Extrapol la r gion sub saharienne en son entier ce calcul revalorise la valeur brute totale des produits animaux d environ trente pour cent Avec l extension des exploitations mixtes de polyculture levage voir la section 4 4 l importance relative de la traction animale et du fumier en tant qu engrais est amen e se d velopper Pourcentage de la valeur brute de la production Types de Afrique de Afrique production l Ouest Afrique Centrale Afrique de l Est Afrique Australe sub saharienne Travail 21 3 39 26 31 Fumier 4 l 3 2 3 Viande 56 79 38 58 47 Lait 11 12 17 9 15 Oeufs 8 5 3 5 4 Total 1 460 349 3747 930 6 486 Destruction de plantules et d arbres Non prot g
127. r l levage Ainsi gt La l gislation du pays d accueil aborde t elle la question des animaux domestiques dans les situations d accueil de r fugi s Comment l interpr ter dans les conditions du cas qui nous int resse gt La l gislation offre t elle des opportunit s sus ceptibles d aider promouvoir des pratiques durables et respectueuses de l environnement gt Quels accords concernant les activit s d le vage des r fugi s existent entre l organisme chef de file d aide aux r fugi s et le gouverne ment du pays h te Comment les interpr ter gt Quelles autres organisations institutions et individus ont le droit de participer aux discus sions et de contribuer aux d cisions Quelles sont leurs opinions respectives Les consultations initiales doivent tre aussi larges que possible notamment aupr s des popula tions r fugi e et locale Il est galement indispen sable de prendre l avis des institutions des Nations Unies et du HCR en particulier des autres organisations humanitaires des services de l Etat h te et des organisations non gouvernementales ONG Il peut s av rer n cessaire dans certains cas de rechercher ici les conseils de sp cialistes L analyse des parties prenantes et des institu tions permettra de mieux r pertorier et compren dre les int r ts et les r les de chacun et de lancer le processus de d finition des responsabilit s et des droits
128. r de certains de ces nouveaux acquis Le pr sent manuel est essentiellement destin aux agents d ex cution En permettant d identifier les probl mes qui se posent et les options qui pourraient s av rer utiles dans chaque type de situation il explique concr tement comment par venir une meilleure gestion des activit s d le vage dans le cadre des op rations d assistance aux r fugi s et aux rapatri s Toutefois comme pour beaucoup d autres aspects de l action humanitaire il n existe pas deux situations parfaitement identi ques la r ponse aux besoins et aux opportunit s en mati re de gestion des cheptels doit donc imp rativement tre tudi e et appliqu e au cas par cas 1 2 Les activit s d levage au cours des op rations d accueil de r fugi s En prenant la fuite les r fugi s peuvent avoir eu ou pas la possibilit d emporter leurs animaux avec eux notamment les t tes de gros b tail Quoi qu il en soit il mest pas rare de constater tr s vite apr s la fin de la phase d urgence lappa rition d une forme ou d une autre de production animale A Vinstar des travaux agricoles l levage est souvent amen a constituer une part impor tante des activit s de subsistance et de tous les jours des communaut s de r fugi s et de rapatri s Il peut galement contribuer rapprocher ces communaut s des populations locales qui les accueillent sur leur territoire tout comme se r
129. r des nouvelles connaissances et techniques et d am liorer leurs syst mes de gestion et de production 5 2 2 Le suivi Comme c est le cas avec tout type d activit un suivi attentif et d taill est l l ment indispensable qui permet d intervenir temps et avec succ s sur tous les aspects des projets de soutien aux activit s d levage et la gestion rationnelle des cheptels Ces initiatives pouvant avoir des dimensions multiples il est impossible de d crire ici une proc dure standard de suivi Une fois r colt es les donn es de r f rence en rapport avec les activit s concern es des indicateurs clairs et mesurables devront tre choisis en collaboration avec des repr sentants des populations participantes et des organismes de mise en uvre en prenant soin d attribuer de mani re explicite les responsabilit s du suivi des diff rents aspects des personnes ou des groupes de personnes bien d termin es Des r unions seront alors organis es p riodique ment pour rencontrer les parties prenantes int ress es et partager ouvertement r guli rement et en temps opportun les informations r unies dans le cadre du processus d crit ci dessus dans le but de pouvoir prendre des mesures correctrices le cas ch ant Quelques indicateurs utiles sont pr sent s l Annexe III afin d aider le lecteur valuer les risques environnementaux les plus fr quemment associ s aux activit s d levage dans
130. r du beurre de blanc pur jaune fonc etc Certains types de lait sont cr dit s de propri t s m dicinales tel Le lait de ch vre qui est souvent conseill aux personnes asthmatiques et que la r partition plus fine des mati res grasses rend plus digeste 4 6 2 Les animaux de travail Beaucoup d esp ces peuvent tre utilis es pour le travail dont les bovins les buffles les nes les mulets les chevaux les cam lid s et les l phants Pour des millions de familles dans le monde entier ils repr sentent un outil indispensable la subsistance et plus encore Les animaux de somme de trait ou de b t sont par exemple un moyen d intensifier la production agricole de transporter des denr es et des personnes peu de frais ou de contribuer au pompage de l eau pour l irrigation et la mouture des grains et des l gumineuses Pour les peuples nomades les dromadaires sont un moyen de transport une source de nourriture et parfois un outil pour l agriculture 4 6 3 Les petits ruminants caprins et ovins C est en Afrique et sur le sous continent indien que lon rencontre les plus fortes concentrations de caprins et d ovins mais chaque continent h berge des races qui lui sont propres Certaines sont plus int ressantes sur le plan de la boucherie d autres sont plus laiti res mais les ovins et les caprins des exploitations mixtes sont essentielle ment des animaux polyvalents Ils produisent d
131. ra vail l exclusion des animaux dits de compa gnie jouent un r le important voire fonda mental dans les soci t s humaines Outre les capacit s de trait ou de b t des plus grandes esp ces beaucoup de ces animaux sont en mesure de fournir une vaste gamme de produits en exploi tant des ressources non directement utiles aux humains telles que des d chets de cuisine des r sidus agricoles et la v g tation des bas c t s et des friches Aux productions directes que sont la viande les oeufs le lait et les peaux s ajoutent les d jections excr ments et urines et le sang qui sont fr quemment utilis s comme engrais pour les champs les jardins et les bassins de pisciculture Chez de nombreux peuples poss der certains types d animaux en grand nombre octroie par ailleurs un statut social enviable une consid ra tion susceptible de surclasser et m me parfois de compliquer n importe quel b n fice concret et pratique d coulant de l levage dans les situations d accueil de r fugi s Au cours des derni res d cennies beaucoup des v nements l origine de migrations humai nes ont pris place dans des zones g ographiques climat aride ou semi aride La plupart des r fugi s provenant d Afghanistan d Erythr e d Ethiopie du Mali du Niger du Rwanda de Somalie du Soudan et d autres pays appartenaient des peuples de pasteurs dont l conomie domestique traditionnelle tait e
132. rds dont les all es et venues r p t es en vastes troupeaux le long des axes de d placement peuvent se traduire localement par la disparition de la v g tation et la d structuration des sols Ce ph nom ne est alors m me d entra ner ou d aggraver des probl mes de poussi re dans les camps et proximit ainsi que d autres formes d rosion Lorsque des troupeaux importants sont parqu s de mani re permanente ou uniquement de nuit les d jections accumul es constituent souvent une ressource int ressante pour les jardins et les exploitations agricoles Toutefois si ces parcs sont mal plac s les eaux de pluie et de ruissellement ou les effluents peuvent contaminer les points d eau et des animaux ind sirables notamment des mouches sont susceptibles de poser des probl mes et ventuellement de propager des maladies Comme c est le cas avec les petits ruminants lorsqu il s agit de traiter les bovins avec des insecticides et acaricides contre les parasites externes tels que les tiques il convient de consacrer quelque r flexion au choix du site de traitement et la gestion des conteneurs et des effluents R percussions sociales A l instar des autres esp ces lev es en syst mes extensifs le probl me principal est souvent l acc s des zones de parcours suffisamment tendues et riches en ressources alimentaires Comme les levages extensifs sont par nature moins productifs plus d animaux sont n cessai
133. requiert des intrants de toutes sortes dont le mat riel n cessaire pour les soins et les divers trai tements les m dicaments m dicaments conven tionnels et rem des traditionnels et le mat riel de stockage et de conditionnement hygi nique des produits obtenus bouteilles pour le lait etc Les substances pharmaceutiques doivent de plus tre elles m mes rang es dans des bo tes herm tiques et hygi niques les prot geant des temp ratures extr mes et des contaminations Le mat riel v t rinaire doit tre nettoy st rilis et rang dans des bo tes propres et bien ferm es Tout cet quipement n est pas toujours on reux obtenir mais il y a lieu de pr voir des d penses suppl mentaires et des difficult s logisti ques pour s assurer de sa disponibilit Chaque pi ce doit tre utilis e avec soin et efficacit pour pouvoir remplir son r le sur toute sa dur e de vie pr vue Leur perte ou leur d gradation ainsi que l ventuelle impossibilit de les remplacer sont susceptibles de rejaillir sur l tat sanitaire et le bien tre des animaux comme sur la sant et la position conomique de leur propri taire 4 3 Strat gies de pacage adapt es la capacit de charge Des strat gies de pacage bien r fl chies et respect es constituent l un des piliers d une bonne gestion de cheptel quelle que soit la situation mais tout particuli rement dans les cas d accueil de r fugi s ou de rapa
134. res Institut inter national pour l environnement et le d veloppe ment Mace R 1988 model of herd composition that maximises household viability and its potential application in the support of pastoralists under stress Pastoral Development Network Paper 26b ODI Londres Ogle B 1998 Livestock Systems in Semi Arid Sub Saharan Africa Compte rendu d une conf rence sur les femmes en agriculture et les technologies modernes de communication Conference on Women in Agriculture and Modern Communication Technology Danemark Perrier G 1995 New directions in range mana gement planning in Africa In Scoones I ed Living with uncertainty New directions in pastoral development in Africa Londres Intermediate Technology Publications Pretty J N 1995 Regenerating agriculture Policies and practice for sustainability and self reliance Londres Earthscan 320 pp Reijntjes C Haverkort B et Waters Bayer A 1992 Farming for the future An introduction to low external input and sustainable agriculture Leusden pays Bas Macmillan ILEIA 250 pp Schmitz H Sommer M et Walter S 1991 Animal Traction and Rainfed Agriculture in Africa and South America Publications du GTZ GATE Braunschweig Viehweg Verlag Scoones I ed 1995 Living with uncertainty New directions in pastoral development in Africa Londres Intermediate Technology Publications Singh K et Schiere J B eds 1995 Handbook
135. res pour obtenir les quantit s voulues de lait et de viande La superficie de parcours dont a besoin une petite population de r fugi s pour faire pa tre ses bovins peut s av rer relativement importante jusqu ventuellement rencontrer l opposition des populations locales En tant quactivit se d roulant l ext rieur des camps l levage bovin extensif chez les r fugi s ne peut tre soutenu que sur la base d accords pr alablement n goci s avec les populations et les collectivit s locales Les bovins sont en outre capables d infliger en tr s peu de temps des d g ts significatifs aux champs cultiv s Les pertes de r coltes qui en r sultent d clenchent parfois des conflits majeurs entre cultivateurs et leveurs Les syst mes d levage plus intensifs soul vent d autres types de difficult s Bien que les effectifs n cessaires soient plus faibles la nourriture fournie doit tre de meilleure qualit Lune des m thodes les plus simples d obtenir une alimentation de qualit pour les bovins est d enclore des prairies naturelles de plantes fourrag res et de couper cette herbe pour la porter aux animaux Il reste cependant que de grandes surfaces de p turage sont ainsi susceptibles d tre cl tur es pour les pr server des autres herbivores ce qui peut heurter les populations locales Il est donc ici encore important de parvenir des arrangements entre la communaut des r fugi s et les populations de la r
136. rnes peut tre confi aux leveurs eux m mes apr s explication de la marche suivre gt La plupart des acaricides sont tr s toxiques et ne doivent tre administr s que par des personnes exp riment es qui doivent se prot ger en portant des gants en caoutchouc gt Les antibiotiques et les autres m dicaments anti infectieux doivent tre administr s par des v t rinaires ou en leur absence par un personnel param dical v t rinaire gt Les bassins destin s au traitement collectif d animaux contre les parasites externes bains insecticides ou acaricides doivent tre install s une certaine distance des habitations et g r s par des personnes sp cialement form es ils doivent tre d une tanch it parfaite gt Toutes les substances m dicamenteuses doivent tre entrepos es hors de port e des enfants et des campagnes de sensibilisation doivent informer les familles des risques d intoxication Les abattoirs Labattage des animaux au sein des camps doit imp rativement tre confin des sites particuliers r serv s cet effet en p riph rie des zones d habitation Il importe avant toute installation d un abattoir de r soudre le probl me de l limination des d chets d abattage La plupart des sous produits peuvent tre convertis en aliment pour animaux par st rilisation s chage et broyage Des ouvrages techniques d crivant comment concevoir des petites unit s de produ
137. roupes migrent avec leurs animaux vers d autres pays ces syst mes de production organis s ne peuvent plus se poursuivre l identi que La perte des troupeaux qui en r sulte jette ces r fugi s dans une position p nible en ce qu ils doi vent laisser sans doute la seule activit conomi que qu ils connaissent bien et peut tre plus d routant encore le centre autour duquel taient organis es leur vie de famille et leur culture Concurrence pour les parcours Les animaux des r fugi s entrent en concurrence avec ceux des populations locales pour lacc s des ressources limit es La productivit des troupeaux locaux peut d cliner suite l accroissement de la densit globale de b tail Conflits avec les populations locales La concurrence pour les parcours et la destruction des cultures sont des motifs relativement fr quents de diff rends entre des populations r fu gi es et autochtones Les syst mes traditionnels locaux de p turage sont susceptibles d tre d sta bilis s si le r gime foncier et les droits de pacage ne sont pas respect s Mal conduits les bovins peuvent d truire des r coltes 3 4 2 3 R percussions sur la sant publique Pollution de Peau Lorsque les animaux sont abreuv s sans pr cautions les risques existent d une pollution de l eau par les excr ments favori sant la propagation de maladies l int rieur du cheptel et leur transmission aux humains Pollut
138. s notamment les porcs et les volailles Les rumi nants comprennent les bovins vaches et z bus les buffles les ovins moutons les caprins ch vres les cam lid s dromadaires et cha meaux et de nombreuses esp ces sauvages dont les antilopes et les cerfs Lexpression petits ruminants fait r f rence au groupe constitu par les ovins et les caprins Sous produits agricoles R sidus de la trans formation de produits agricoles par exemple tourteaux de graines ol agineuses son de riz m lasse ou levure de bi re Traitement prophylactique Administration de m dicaments v t rinaires des animaux ne pr sentant pas de sympt mes particuliers dans le but de pr venir la survenue d une maladie ou de limiter l incidence conomique d une maladie dont la pr valence est lev e par exemple les trai tements pr ventifs contre certains parasites voir aussi parasites externes parasites internes Transhumance Syst me de production animale reposant sur le d placement saisonnier des trou peaux Ce terme remplace aujourd hui celui mieux connu de nomadisme car il est d sormais bien tabli que la plupart des familles qui migrent avec leurs b tes ont un campement de base auquel elles reviennent r guli rement Le nomadisme proprement dit qui d signe le mode de vie de groupes humains et de troupeaux se d pla ant constamment sans enracinement local est tr s rare l heure actuel
139. s ann es d op rations d assistance voir l encadr 1 Il semble donc n cessaire aujourd hui de se pencher nouveau sur la question importante de la gestion la fois appropri e et standardis e des activit s d levage mettre en oeuvre pour assurer des retomb es positives pour les r fugi s comme pour les popu lations locales et l environnement Encadr 1 Une tude d impact cologique est n cessaire avant d envisager tout projet ayant trait aux activit s d levage Toute intervention portant sur les animaux d levage qu il s agisse de reconstituer les troupeaux d am nager des points d abreuvement ou de favoriser la bonne sant du cheptel a une incidence sur l environnement Il peut arriver par exemple que les parcours soient n gativement affect s ou que les besoins en eau exc dent les ressources Il est donc indispensable de proc der des tudes pr liminaires visant valuer les impacts pr visibles de toute intervention de ce type en particulier en cas de renforcement du cheptel HCR 2002a Les progr s r cents de la pens e de la recher che et de l exp rience ont permis le d veloppe ment d approches et de pratiques novatrices dont beaucoup s inspirent directement de syst mes de production traditionnels locaux Les directeurs de programmes les organismes de mise en uvre et le personnel de terrain pourraient trouver particu li rement int ressant de pouvoir b n ficie
140. s cultures fourrag res et divers aliments pour b tail un autre encore du fumier pour fertiliser les champs et ainsi de suite l ensemble tant coor donn en complexe d exploitations mixte D autres formes comprennent notamment la culture de plusieurs esp ces dans un m me champ par exemple des associations de millet et de haricots il noir ou de millet et de sorgho voire m me de plusieurs vari t s d une m me esp ce pr sentant des cycles diff rents ce qui permet une utilisation optimale de espace et une meilleure r partition des risques Les syst mes de polyculture levage ne sont pas n cessairement tr s complexes et pr sentent de nombreuses possibilit s d application dans les situations d accueil de r fugi s ou de rapatri s l int gration de l agriculture et de RS l levage permettant d optimiser l exploitation des ressources ay RE L levage de volailles petite ce ak f Baas GPa chelle est un moyen efficace de lutter contre beaucoup d animaux ind sirables et de parasites des cultures des ravageurs li s ur l eau par exemple dans le LR cas de canards une prati que simple qui s associe LL avantageusement la ah production mara ri ch re et qui permet d viter des traitements phytosanitaires chimiques co teux et souvent nuisibles Des syst mes aussi simples que celui ci sont ainsi sus ceptibles de renforcer les moyens d existence tir s de la produc
141. s races les mieux adapt es 4 6 1 L levage laitier 4 6 2 Les animaux de travail 4 6 3 Les petits ruminants caprins et ovins 4 6 4 Les volailles 4 6 5 Les poissons d eau douce 4 6 6 Autres esp ces 33 33 33 37 40 43 43 a4 44 45 46 46 47 47 48 5 6 4 7 Promouvoir l autosuffisance par une am lioration de la production animale 4 7 1 G n ration de revenu par le petit levage 4 7 2 Races et am lioration g n tique 4 7 3 Animaux en environnement urbain 4 8 Programmes de reconstitution des cheptels De la th orie la pratique 5 1 Evaluer les besoins et les possibilit s 5 1 1 Tirer au clair les r gles et les droits 5 1 2 Les parties en pr sence 5 1 3 Caract ristiques de la r gion 5 1 4 Assembler les pi ces du puzzle 5 2 Soutenir les activit s d levage 5 2 1 Le soutien aux activit s de formation et de conseil 5 2 2 Le suivi R f rences et compl ments de bibliographie Annexe Des animaux adapt s a chaque situation Annexe II Gestion des cheptels dans les situations d accueil de r fugi s aide m moire pratique Annexe Ill Indicateurs utiles pour l estimation des risques environnementaux fr quemment associ s aux activit s d levage dans les situations d accueil de r fugi s Annexe IV La transformation des produits d origine animale 75 15 76 Glossaire Brucellose Zoonose bact rienne pouvant atteindre toutes les esp ces domestiques et que les humains peuvent contr
142. se de P va Une quipe de d cideurs value les 7 besoins et tudie les luation des diff rentes possibilit s devrait de ce fait tenir compte d un certain nombre de facteurs y compris de l exp rience de ceux tent s par les activit s d levage de leurs besoins de l chelle de leurs projets et des risques d atteintes l environ nement Les exercices ci dessous s av reront utiles pour se faire une id e pr cise des besoins et des alternatives envisageables gt Rechercher et interpr ter les ventuels r gles et droits qui s appliquent en mati re d animaux domestiques dans la situation qui se pr sente gt Identifier les parties prenantes et se mettre en rapport avec elles tous les niveaux notam ment pour d terminer leur exp rience mieux cerner leurs besoins et leurs pr f rences et recenser les ressources disponibles susceptibles de contribuer aux activit s d levage gt D terminer les principales caract ristiques de la r gion les facteurs environnementaux et socio conomiques m me d orienter les choix quant la composition et l effectif du cheptel qu il serait possible d entretenir et gt R unir et assimiler l ensemble des informa tions afin de dresser le profil g n ral de la situation sentretenir ensuite ouvertement avec toutes les parties prenantes au sujet des recommandations concernant les actions prendre possibilit s La planification
143. stances injectables Cowdriose Bovins Tiques Non Antibiotique injection Fi vre de la Vall e du Rift Bovins Tiques Oui Antibiotique injection Enc phalomy lites virales quines Equid s Moustiques Oui aucun Fi vre catarrhale du mouton Ovins Moustiques Oui aucun blue tongue K rato conjonctivite infectieuse Bovins ovins caprins Mouches Non Antibiotique injection Charbon bact ridien Bovins ovins caprins cam lid s Sol Qui aucun maladie suraigu quid s porcs Ent rotox mies Ovins caprins bovins Sol Oui aucun maladie suraigu Charbon symptomatique Bovins ovins Sol Oui aucun maladie suraigu H patite infectieuse n crosante Ovins Sol Oui aucun maladie suraigu Encadr 5 M thodes traditionnelles de pr vention des maladies Une mani re efficace de pr server les animaux des maladies transmission vectorielle est d viter les zones risque pendant certaines p riodes Ainsi les gardiens de troupeaux Fulani des r gions sub humides d Afrique de l Ouest vitent ils les zones de parcours infest es et limitent au maximum la dur e des passages aux points d eau o les vecteurs sont particuli rement abondants Pendant la saison des Rue les b tes ne sont envoy es au turage que tard dans la matin e apr s que es pro abllit s de contracter des vers maximales t t le matin se soient att nu es Des feux sont allum s pr s des parcs b tail pour loigner les insectes piqueurs pendant la
144. sur les directives d j publi es en la mati re HCR 1998 il jette une nouvelle lumi re sur un certain nombre de probl mes importants qui se pr sentent de mani re r p t e lors de la planification et de la gestion des activit s d levage relate quelques exp riences r centes et expose une s lection d options envisager dans diff rentes situations le tout dans le souci de ren forcer les syst mes de gestion et de limiter les r percussions pr judiciables pour l environnement et la soci t qui sont souvent associ es ce type d activit Ce manuel examine divers sujets ayant trait l levage tudie les possibilit s de limiter les impacts des animaux sur l environnement et donne des pr cisions pour mettre au point des initiatives adapt es aux conditions locales Sa r daction est plus sp cifiquement ax e sur gt Les besoins et les droits des r fugi s des rapa tri s et des populations qui les accueillent d utiliser des animaux pour am liorer leurs moyens d existence gt L am lioration des pratiques et des syst mes actuels de gestion des cheptels dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s notamment par le biais de couplages avec des activit s pr vues ou en cours dans le secteur de l environnement et d autres gt Lidentification d opportunit s susceptibles de se pr senter qui permettraient aux populations affect es de s adonner plus ouvertement et avec plus d ef
145. t notamment dans le cas d animaux de production laiti re Services sanitaires v t rinaires l chelon de la communaut Toutes les op rations d aide la production animale dans le cadre de populations d plac es devraient comprendre des programmes de formation de techniciens v t rinaires locaux s lectionn s parmi la population r fugi e Ils sont essentiellement attach s la lutte antiparasitaire administration de m dicaments vermifuges d acaricides et d insecticides mais peuvent galement s ils sont suffisamment form s prendre part aux programmes de vaccination sous la direction d un v t rinaire Dans le domaine curatif leur fonction se limite au traitement des blessures des troubles gastro ent riques simples et des maladies infectieuses sans gravit L administration de m dicaments injectables tels que des antibiotiques et des trypanocides est normalement r server au v t rinaire dans la mesure o toute erreur d administration est susceptible d entra ner des effets secondaires ind sirables sur les animaux et sur les personnes qui en consommeraient la viande ou le lait Les techniciens v t rinaires locaux sont galement charg s d autres t ches importantes Ils remplissent la fonction de conseillers pour les activit s d levage et lorsqu ils ont t form s des techniques de suivi simples d informateurs de terrain concernant le d veloppement des activit s d le
146. t il est courant d entretenir des animaux de production en ville Le HCR a d j par le pass contribu la cr ation d unit s avicoles intensives par exemple en proposant des micro cr dits La plupart des fermes urbaines et des petites exploitations p ri urbaines situ es proximit des agglom rations s attachent au premier chef la production de prot ines animales titre priv dans le cadre d une conomie de subsistance Ces levages petite chelle g n rent en outre des revenus en coulant leurs produits sur les march s locaux en fournissant des services par exemple de transport et en produisant du fumier pour fertiliser les champs Si les opportunit s sont nombreuses en mati re d levage en zone urbaine il convient cependant de ne pas oublier que ces activit s peu vent poser quelques probl mes La transmission de maladies entre animaux et des animaux aux humains ainsi que les difficult s pr sent es par le respect des normes d hygi ne dans les processus de production figurent parmi les principaux motifs pour lesquels les municipalit s tentent d interdire les animaux dans leur agglom ration Toutefois la plupart des interventions l gislatives visant expulser les animaux des villes ont chou et l levage en zone urbaine conna t l heure actuelle un d veloppement soutenu Interdire ce type d ac tivit priverait les habitants pauvres et beaucoup de familles sans terre y
147. t d ment pris en consid ration Dans le cadre de leur strat gie personnelle ou familiale les femmes en parti culier investissent dans les petits ruminants jusqu ce que ce capital accumul suffise pour pouvoir acqu rir par exemple une vache qui doit normalement rapporter plus de b n fices long terme son propri taire Le petit levage source de revenu Le principal obstacle l levage y compris de petites esp ces dans l enceinte des camps ou des sites d installation est bien souvent le manque de nourriture Tant que les effectifs globaux restent peu importants les races indigenes de poules porcs et caprins sont capables de survivre sur de maigres ressources qu ils recherchent eux m mes Les porcs peuvent tre entretenus sur les d chets de cuisine et les poules parviennent normalement trouver de quoi salimenter en errant dans le voisinage L introduction de races am lior es et l accroissement des effectifs ne sont toutefois pos sibles que si suffisamment de nourriture peut tre distribu e aux animaux nourriture que les r fugi s devront pouvoir se procurer localement La transformation et la vente des produits d origine animale dont certains sont d taill s l Annexe IV sont susceptibles de relever significa tivement les niveaux de revenus 4 7 2 Races et am lioration g n tique Le choix des animaux lever tout aussi important que les consid rations relatives la n
148. t de savoir faire dans un certain nombre de domaines de l levage et de l agriculture Besoins en espace et en ressources naturelles Besoins limit s en ressources les animaux se nourrissant de d chets et de la v g tation disponible Besoins importants en ressources naturelles locales telles que des zones de v g tation herbeuse et arbustive n cessit d un acc s des surfaces Requiert g n ralement des compl ments alimentaires et des aliments de qualit sup rieure produits localement ou import s l exposition Besoins importants en ressources locales en utilisant adaptant et recyclant ce qui est disponible fort engagement en faveur de la sant et de la relativement tendues aux parasites accro t les gestion globale par le besoins en produits biais de syst mes sanitaires biologiques Productivit et Productivit m diocre Productivit peu Productivit lev e mais Productivit lev e impact sur le niveau de vie importante et sensible aux variations saisonni res co ts et risques importants possible peut galement tre tout fait durable Besoins en main N gligeable Besoins parfois Besoins importants en Travail important au d uvre et en importants en main travail et en moment de la mise en travail d uvre comp tences place puis production occasionnellement stable possible pour un r duits par l utilisation effort limit d intrants Besoins en i
149. t de la sant publique Les excr ments de porcs attirent les mouches et d autres animaux ind sirables et peuvent en outre contenir des ufs de parasites internes susceptibles d infester les humains Ces risques sont particuli rement importants lorsque les animaux circulent librement en laissant leurs d jections autour des habitations Lorsque les porcs sont parqu s la population humaine est moins susceptible d tre expos e mais le fumier se concentre alors dans un m me lieu s che moins rapidement et favorise la multiplication des mouches En l absence d une gestion rigoureuse de ces d chets avec des nettoyages fr quents une contamination des foss s de drainage et des cours d eau est possible notamment par temps de pluie R percussions sociales Les porcs d tritivores de nature peuvent trouver se nourrir d s qu ils sont laiss s en libert ventuellement au d triment des jardins et des champs et cherchant p n trer dans les cuisines Etant donn qu un comportement de ce type est susceptible de d clencher des disputes entre voisins quelle que soit la situation il est g n ralement demand que les mouvements des animaux soient quelque peu restreints Les porcs sont l objet de tabous religieux dans beaucoup de cultures et l hostilit ventuelle des populations autochtones voire d autres r fugi s envers cet animal doit tre prise en consid ration lorsque sont envisag es l adoption et la
150. t des syst mes de production les mieux adapt s Les leveurs d j rompus aux bases du m tier auront sans doute moins besoin d aide ce niveau mais pourront trouver n cessaire ou avantageux de b n ficier d informations sur la lutte contre les maladies les possibilit s d am liorer l alimentation des b tes et les options de gestion mieux adapt es au contexte particulier dans lequel ils se trouvent en tant que r fugi s ou rapatri s En outre d s que des activit s mercantiles commencent se d velopper autour de l levage avec la transformation et la vente de petits pro duits ou l abattage r gulier de t tes de gros b tail pour en couler la viande sur les march s une cer taine dose d encadrement et d assistance peut simposer Les leveurs auront ici besoin d tre conseill s et form s et d avoir acc s des sp cialis tes connaissant bien la sant animale les techni ques v t rinaires et les substances pharmaceuti ques Dans le m me temps il pourra s av rer n cessaire de mettre en place des mesures r gle mentaires pour s assurer que les viandes commer cialis es soient surveill es et contr l es dans le but de prot ger les consommateurs de toute contami nation Dans le cadre des op rations d aide aux r fugi s du HCR une bonne partie de ce travail de r glementation est pris en charge par les sec teurs de la sant et de l environnement Des orga nismes sp cialis s g n
151. t en Afrique et en Asie figurent dans le Tableau 3 Dans les sites o les r fugi s sont install s plus long terme par exemple lorsque la phase de soins et d entretien se prolonge pour diverses raisons une certaine vigilance est de mise envers la possibilit que des r fugi s ayant r unis quel que revenu veuillent acqu rir de nouveaux animaux aupr s des populations autochtones Ces op rations tr s courantes reviennent importer des individus de l ext rieur et peuvent exposer l ensemble du cheptel des pid mies D autres maladies ne se transmettent pas directement d un animal un autre mais par l interm diaire de vecteurs ou du sol Lagent infectieux est transport par des h tes interm diaires tels que des moustiques des mouches des tiques ou des puces La pr valence de la maladie est alors troitement corr l e la densit et la nature du vecteur Dans le cas des maladies transmises par le sol les agents infectieux sont capables de survivre tr s longtemps dans le sol et d infecter les animaux au niveau de plaies ou par voie orale lorsqu ils broutent dans des zones infest es Le Tableau 4 r capitule les principales maladies transmission vectorielle et transmission par le sol Tableau 2 Maladies transmissibles des animaux l homme Modes de Maladies H tes principaux transmission Tuberculoses humaine et bovine Bovins Directe air lait
152. t les seules capa bles de combattre les maladies virales end miques et pid miques telles que la peste bovine ou la fi vre aphteuse Le type de programme de vaccina tion suivre ne peut tre d termin qu avec lex p rience des v t rinaires locaux Les plans des campagnes de vaccination de masse peuvent galement tre discut s avec l Office international des pizooties OIE http www oie int fr fr_index htm qui est en mesure donner un avis sur la n cessit et la fai sabilit des diff rentes options En cas d pisode pid mique associ 4 de nombreux cas de morta lit un expert doit tre appel pour examiner la situation et donner un diagnostic formel Les traitements prophylactiques contre les parasites internes et externes Le deuxi me type de traitement de masse concerne les parasites Des animaux d barrass s de leurs parasites internes et externes ont plus de chances de survivre des p riodes de stress alimentaire et sont moins r ceptifs et sensibles aux maladies infectieuses Les traitements antiparasitaires permettent d accro tre le taux de conversion des animaux et partant la capacit de charge des parcours Selon leur pr va lence d autres maladies peuvent tre couvertes par ces campagnes de traitements pr ventifs par exemple les trypanosomoses les bab sioses et les theil rioses Les principales options qui se pr sen tent pour lutter contre les parasites sont les suivant
153. t trouver elles m mes de quoi s alimenter au sol Il est galement possible de les nourrir de sous produits agricoles tels que des balles de c r a les et du son La vente d ufs et de poulets de bou cherie constitue souvent une option viable de g n ration de revenu notamment dans les situa tions promises perdurer Des races am lior es de poules ainsi que d autres esp ces telles que canards oies et pintades peuvent tre introduites si une nourriture ad quate est disponible Dans le souci d encourager l autosuffisance en particulier pendant la phase de soins et d en tretien de petites unit s de production de volail les peuvent tre cr es sur le principe d une coo p rative un groupe de quelques femmes se parta geant la responsabilit des oiseaux Une condition pr alable de tels projets est la fourniture de mat riaux pour la construction du poulailler et d un cheptel de d part comprenant entre 20 et 50 femelles et un ou deux m les La vaccination Des poules et des canards pour assurer un revenu et am liorer l alimentation contre la maladie de Newcastle pseudopeste aviaire est imp rative pour tous les oiseaux Concernant les autres maladies des volailles telles que la bursite infectieuse ou maladie de Gumboro la variole aviaire et la maladie de Marek la vaccination d pend de la pr valence de chacune d entre elles dans la r gion qui peut tre estim e par les v t rinaires l
154. tail Ces sujets d inqui tude varient consid rablement en fonction des conditions locales et surtout des caract ristiques de l environnement des syst mes sociaux et de la Lorsqu ils ne sont pas contr l s les animaux sont susceptibles d endommager les arbres et les r coltes situation en mati re d levage Un certain nombre de ces effets pr judiciables qui peuvent quelquefois l emporter sur les aspects positifs num r s plus haut sont abord s ci dessous 3 4 2 1 R percussions sur les ressources naturelles D gradation de la couverture v g tale surp turage Lorsque leurs effectifs augmentent les animaux sont susceptibles d infliger des d g ts aux parcours et aux cultures et d entra ner une d gradation plus ou moins profonde des terres Le surp turage intense et la fragilisation de la couverture v g tale par le pi tinement s observent le plus souvent aux alentours des camps de r fugi s et autres lieux d habitation des points d eau et des march s aux bestiaux Le nombre de t tes de b tail peut augmenter au point d exc der la capacit de charge des parcours faisant reculer la productivit des animaux comme des terres p tur es Les troupeaux lorsqu ils sont mal gard s sont en outre m me de d truire par abroutissement et pi tinement une partie ou la totalit de la r colte de champs peu prot g s Abattage d arbustes et d arbres Les gardiens de troupeaux coupent fr
155. te de population d plac e Lapprovisionnement en produits v t rinaires et la prise en compte des besoins sanitaires du cheptel sont les interventions les plus importantes et les plus efficaces sur le plan conomique pour parvenir une meilleure productivit des animaux des r fugi s Un cheptel en meilleure condition sanitaire augmente la capacit de charge des parcours ce qui permet d augmenter le rendement de chaque hectare La mise en uvre de campagnes massives de prophylaxie comprenant par exemple des vaccinations et un traitement antiparasitaire pr ventif n cessite une valuation pr alable soupesant les co ts et les b n fices des campagnes de pr vention ou d radication de chaque maladie ainsi que les ventuelles alternatives Dans certaines situations l intervention d un v t rinaire appara tra avec vidence comme la seule ou la meilleure solution envisageable D autres cas appelleront plut t l examen des autres strat gies possibles un exercice pour lequel l Annexe II propose une s rie de questions destin es orienter l valuation des priorit s Les strat gies qui peuvent tre consid r es utiles pour pr venir combattre ou faire reculer les maladies comprennent en particulier Tableau 5 Maladies des animaux li es aux conditions d levage en Afrique et en Asie Maladies Principales esp ces affect es Vaccins Tra tement mode d administration Pasteurelloses Bovins
156. tes et les endroits o les trouver gt Les bonnes pratiques en mati re d hygi ne et de soins aux animaux et gt Comment distinguer les m les des femelles les manipuler g rer l levage abattre les animaux et transformer les produits Installation Beaucoup de projets introduisant la cuniculture et proposant des formations dans ce domaine s appuient sur des groupes associatifs Comme les lapins se multiplient tr s vite des unit s de production initialement mont es des fins de d monstration et de formation peuvent rapidement fournir des animaux de reproduction aux membres de ces groupes Toutefois comme la reproduction constitue l un des aspects les plus importants de la cuniculture il convient de se doter d une bonne population d animaux reproducteurs que les diff rents leveurs pourront s changer r guli rement L levage de volailles ou aviculture Introduction Elever des volailles est une activit peu on reuse permettant de produire des ceufs et de la viande avec des comp tences tr s l mentaires et des ressources modestes Les principales esp ces lev es dans les situations daccueil de r fugi s et de rapatri s sont les poules les canards et les dindes et dindons Ils constituent une bonne source de prot ines n cessitant peu d intrants peu de frais et peu de travail Param tres de l environnement Les volailles se pr tent pratiquement tous les types de climat de temp r s semi
157. tion de produits agricoles frais et du petit levage en donnant aux m nages la possibi lit de vendre leur production par exemple de l gumes et d ufs pour se cr er quelque revenu et en repr sentant pour beaucoup de personnes d plac es une forme de s curit financi re Un grand nombre de sous produits de l levage ont en outre une certaine valeur comme par exemple le fumier comme engrais ou comme combustible pour la pr paration des aliments 4 5 2 Les avantages des syst mes mixtes int gr s L int gration d activit s culturales et d levage est consid r e de mani re tr s r pandue comme un net progr s vers la durabilit des productions agricoles en g n ral essentiellement du fait du recyclage plus pouss de la mati re organique et des l ments nutritifs que permet ce type d exploitation En effet les r sidus de plusieurs types de cultures repr sentent une source importante de mati re organique et d l ments nutritifs directement disponible sur place Les animaux y trouvent une place centrale en tant que capital de s curit et compte pargne la fois sur le plan financier et sur celui des l ments nutritifs r investir dans l exploitation Il arrive parfois au cours de certaines phases des op rations d aide aux r fugi s et notamment lorsqu il y a p nurie de combustible qu une concurrence s installe pour des r sidus agricoles recherch s pour plusieurs utilisations tels que les c
158. trepos Le beurre peut ensuite tre chauff pour en faire vaporer l eau r siduelle et obtenir du ghee une mati re grasse de cuisine tr s recherch e notamment en Asie Le lait concentr sucr ou confiture de lait Le lait concentr sucr est une combinaison de lait d shydrat et de sucre Le sucre est ajout au lait pendant que celui ci chauffe puis l eau est progressivement limin e par bullition Le r sultat est un liquide sirupeux qui conditionn dans des bocaux herm tiques se garde tr s longtemps du fait de l absence d eau et de l effet conservateur du sucre Le yaourt ou yoghourt La fabrication du yaourt fait appel la culture de bact ries particuli res qui sont introduites dans le lait juste apr s sa st rilisation Le r sultat est un produit cr meux relativement acide L eau nest pas s par e du reste du lait Le yaourt se conserve du fait de son acidit qui lui vient de l action des bact ries La dur e de conservation du yaourt est assez modeste mais peut tre allong e en conditionnant le produit dans des r cipients herm tiques La transformation des ufs Comme la production d ufs se poursuit g n ralement toute l ann e dans presque toutes les r gions du monde il est rare que ce produit doive tre conserv Toutefois lorsque la production est saisonni re avec une alternance de p riodes d abondance et de p riodes creuses il existe des proc d s pour prolonger la
159. tri s o des communaut s diff rentes se trouvent fondamentalement en concurrence pour des ressources naturelles souvent peu abondantes Des discussions avec les personnalit s influentes de la r gion devraient permettre de d gager plusieurs possibilit s d arrangements dans le temps et dans l espace pour que les r fugi s puissent emmener pa tre leurs animaux ce qui devrait orienter un peu les prises de d cision et les suivis Les principaux points prendre en consid ration ce stade voir galement le Tableau 7 sont les suivants Mobilit des troupeaux Les effets d un surp turage localis peuvent tre att nu s si les groupes de pasteurs sont autoris s d placer leurs animaux Quantit de facteurs sont susceptibles d entrer ici en ligne de compte notamment les conditions du milieu la densit de la population humaine le mode d occupation des terres les syst mes utilisation des terres et les autorisations formelles des autorit s nationale et locale Ajustement de la charge animale Le p turage tournant et l utilisation de troupeaux mixtes conviennent bien la gestion des savanes en zone semi aride Les quatre principaux types de ruminants lev s en troupeaux les bovins les ovins les caprins et les cam lid s pr sentent des comportements alimentaires diff rents les ovins et les bovins ainsi que les yacks et les buffles consomment principalement la v g tation herbac e qui c
160. truction de locaux sp cialement destin s cet usage Il arrive parfois que la nourriture des animaux soit cultiv e sur place consommer en champ ou sous forme de four rage vert distribu Les risques conomiques sont plus importants et refl tent la plus grande valeur des races utilis es habituellement plus productives Les co ts de l alimentation et des soins v t rinaires tendent galement tre le v s mais il en va de m me des retours d inves tissement en termes de rendement et de qualit de la production Les bovins les caprins les porcs les volailles et les lapins peuvent parfai tement tre lev s en syst me intensif gt Les syst mes int gr s combinent un levage intensif ou semi intensif avec d autres activit s de production telles que des cultures ou plu sieurs activit s d levage en interaction Cette formule permet de r duire les co ts relative ment aux syst mes intensifs en produisant la Tableau 6 Interventions possibles favorisant une bonne gestion des cheptels Apports techniques Syst mes de p turage Aliments e Compl ments alimentaires fourrage concentr s sous produits agricoles e Traitement de la paille e Blocs l cher m lasse ur e e Am lioration des p turages Etat sanitaire des e Vaccinations animaux e Traitements prophylactiques insecticides acaricides vermifuges Sant publique e D pistage des zoonoses e Vaccinations des animaux
161. u lieu d une seule Dans les secteurs dominante pastorale les cam lid s p turent jusqu 50 km des points d eau tandis ue les bovins ne peuvent s en loigner de plus de 10 15 km D autre part si les cam lid s et les caprins se nourrissent pr f rentiellement de feuilles d arbres et d arbustes les ovins et les bovins consomment essentiellement des esp ces herbac es Poss der des esp ces diff rentes permet en outre de b n ficier d un lus grand choix de produits les cam lid s et es bovins fournissent du lait et leur force ply sigue pour le transport et le trait les caprins et les ovins tendent a tre abattus pour la viande tandis que les poules sont souvent vendues pour couvrir les menues d penses du m nage Entretenir plusieurs types d animaux est galement une strat gie de minimisation des risques Les pisodes pid miques n affectant souvent qu une seule esp ce la famille est moins expos e la perte int grale et simultan e de ses actifs En outre les diff rences qui existent entre les rythmes de reproduction de toutes ces esp ces facilitent la reconstitution du cheptel apr s les s cheresses 4 7 1 G n ration de revenu par le petit levage L levage de petites esp ces peut s av rer int res sant pour g n rer un revenu ou contribuer l au tosuffisance notamment pour les femmes une strat gie qui devrait tre encourag e du moment que les aspects environnementaux son
162. ui pourraient facilement tre appliqu es dans les situations d accueil de r fugi s Ces strat gies comprennent notamment gt Le recours aux rem des v t rinaires tradition nels locaux et ou gt La gestion des maladies par dilution des ris ques par exemple en m langeant diff rentes esp ces au sein des troupeaux en utilisant des animaux r sistants aux maladies de la r gion et en vitant les contacts entre diff rents trou peaux Le mat riel n cessaire pour veiller la bonne sant des animaux 3 5 1 Les maladies les plus courantes des animaux d levage Les personnes risquent souvent de contracter des maladies aupr s de leurs animaux un ph nom ne qui ne peut tre enray et limit qu avec l instau ration et le contr le r gulier de pratiques opti males en mati re de conduite des levages Le Tableau 2 pr sente quelques unes des zoonoses maladies transmissibles des animaux aux humains et inversement les plus importantes La transmission des maladies entre animaux est l un des risques principaux de mettre en contact des b tes provenant de diff rentes r gions Lorsqu ils ne sont pas vaccin s les individus import s d ailleurs tendent tre tr s peu r sis tants aux maladies pr sentes localement Les maladies peuvent tre de nature pid mique contagieuses ou transmises par des vecteurs particuliers ou par le sol Les principales maladies contagieuses qui pr valen
163. us 3 4 1 Quelques effets positifs de la pr sence d animaux domestiques Les avantages cit s ci dessous sont ici prendre en compte bien qu ils ne soient pas tous n cessairement sp cifiques des situations d accueil de r fugi s Les produits d origine animale ont de multiples effets b n fiques Encadr 3 Agriculture et levage Les peuples agropastoraux du Nigeria utilisent l effet du pi tinement de leurs b tes pour pr parer le sol avant la culture de petites esp ces c r ali res En concentrant le troupeau sur des surfaces restreintes pr alablement d frich es ils induisent l ameublissement progressif de la surface du sol par l action r p t e des sabots Cette technique permet de r duire le travail n cessaire pour pr parer le sol les semences sont simplement sem es la vol e le lendemain matin sur la parcelle ainsi trait e Une autre utilisation judicieuse des troupeaux s observe au Proche Orient o les paysans d sherbent leurs champs avec des ch vres Cette strat gie appara t tout d abord comme une aberration mais l astuce consiste laisser le troupeau calmer sa faim dans un parcours naturel avant de le faire passer dans les cultures de c r ales Les animaux tendent alors ne consommer que les mauvaises herbes D apr s Reijntjes Haverkort et Waters Bayer 1992 Fertilisation des sols Le fumier est un engrais de valeur couramment utilis partout pour augmenter l
164. uvre doivent faire aussi rapidement que possible l inventaire des comp tences et savoir faire pr sents au sein de la communaut en mati re d le vage Les syst mes de conseil et de vulgarisation seront ensuite con us en fonction de ces savoirs tout en tenant compte des personnes dont le niveau de connaissance est inf rieur mais qui d si rent n anmoins s engager d une mani re ou d une autre dans ce type d activit Les participants et tout particuli rement ceux de cette seconde cat gorie seront ainsi aid s pour lancer leur activit r duire autant que possible les risques pour l envi ronnement et maximiser les b n fices qu ils pour ront tirer de leurs animaux en termes de moyens d existence En s appuyant sur cette premi re assise les services de conseil et de vulgarisation pourront et devront alors permettre aux r fugi s et rapatri s de gagner progressivement en autono mie en les aidant devenir gt Comp tents sur le plan th orique et pratique dans plusieurs domaines relevant de l levage gt Engag s en faveur de l adoption et de la mise en application de pratiques d levage appropri es pour la r gion savoir adapt es aux conditions du milieu et respectueuses des activit s conomiques et des sensibilit s culturelles des populations autochtones gt Capables de se donner les moyens d acc der aux ressources n cessaires pour les syst mes de production qui les concernent
165. ux tels que des sous produits de c r ales ou de canne sucre Des compl ments alimentaires min raux peuvent tre obtenus partir de poudre d os Un grand nombre de sous produits de l agriculture sont utilisables en alimentation animale y compris par exemple la pulpe de caf et de cacao les coques de cacahu tes les bananes la pulpe d ananas la balle de riz les feuilles de manioc et bien d autres Les sous produits des industries du poisson et de l levage d chets d abattage liti re de volailles st rilis e d chets de poisson et de crevettes peuvent entrer dans la ration alimentaire des ruminants Dans le but d valuer les possibilit s d am liorer l alimentation animale pendant les phases d urgence et de soins et d entretien il est conseill de faire l inventaire des disponibilit s locales en r sidus et sous produits agricoles Paille foin et ensilage Si le fourrage vert comprenant l herbe fra che le foin et l ensilage et la paille sont de pr cieux aliments pour b tail ils sont co teux en termes de transport et exigeants en conditions de stockage n cessitant de l espace et une protection contre les l ments Lherbe verte et ses d riv s demandent peu de compl ments alimentaires tandis que la paille pr sente une valeur nutritive m diocre et ne suffit g n ralement pas couvrir les besoins nerg tiques des ruminants Il existe cependant des moyens d augmenter la valeur
166. vage et l volution des maladies Rem des traditionnels Toutes les soci t s avec une tradition d levage d tiennent un riche corpus de savoirs accumul s sur les soins donner aux animaux malades Cet ensemble peut tre mis profit pour conomiser de pr cieuses ressources et susciter une atmosph re de confiance entre les r fugi s et le personnel d encadrement Les praticiens traditionnels dans ce domaine devraient tre recherch s et contact s chez les r fugi s ou au sein de la population autochtone et pourraient ventuellement b n ficier d une formation de technicien v t rinaire local Les rem des traditionnels sont une alternative viable la m decine v t rinaire occidentale conventionnelle surtout lorsque cette derni re nest pas disponible localement et quelle est financi rement hors de port e ou simplement inappropri e Toutefois si cette m decine ethno v t rinaire est en mesure de traiter peu de frais des probl mes sanitaires simples elle reste assez inop rante dans l ensemble contre les maladies infectieuses La m decine v t rinaire traditionnelle emploie un grand nombre des plantes g n ralement faciles obtenir mais galement d autres ingr dients Ainsi de la bi re ti de est elle administr e aux femelles ayant mis bas afin de les aider expulser le placenta et des toiles d araign es sont appliqu es sur des coupures pour arr ter l coulement du sang Certai
167. x domestiques ne soient trait s de mani re com partiment e gt Une possibilit d acc s Internet ou d obtenir par d autres moyens des documents utiles en effet pour tre utile dans son domaine un manuel de ce type ne peut couvrir l ensemble des sujets en d tail et doit n cessairement renvoyer le lecteur d autres publications ou d autres centres d informations pour les infor mations compl mentaires et gt Des fonds ou des possibilit s de financement pour certaines activit s un projet classique peut n cessiter des programmes de formation et de conseil du mat riel et des m dicaments v t rinaires sans oublier le cheptel lui m me qui n est pas toujours pr vu en totalit dans les budgets de l aide humanitaire La gestion des activit s d levage quelques consid rations de base 3 1 Introduction Les animaux domestiques sont souvent importants pour le bien tre de beaucoup de familles et de communaut s Si le changement de contexte d une communaut stable l tat de population d plac e est peu susceptible de modifier l essentiel des pratiques li es entretien des animaux il tend affecter en revanche les conditions qui permettent ou interdisent la possession et l entretien d animaux et tout particuli rement de gros b tail La r partition de l espace disponible constitue d j un premier facteur qui d termine d embl e si des animaux peuvent ou n

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