Jean-Pierre Lachaud
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1. a consid r que la croissance conomique de ce pays demeurerait faible en 2013 et 2014 0 2 et 0 8 respectivement compte tenu de plusieurs l ments d analyse parmi lesquels a croissance n gative au premier trimestre de 2013 b fl chissement de la consommation priv e c acc l ration de l ajustement budg taire d manque de comp titivit e faible profitabilit des banques Reportez votre num ro d anonyma Selon le rapport de l Organisation des nations unies pour l alimentation et l agriculture de 2013 sur l Etat de l ins curit alimentaire dans le monde quelque 2 842 mil ns d tres humains dans le monde seraient victimes de faim chronique en 2011 2013 L Afrique est la seule r gion au monde pour laquelle le nombre de pauvres en termes mon taires a baiss entre 1981 et 2010 Ainsi alors qu en Afrique la pauvret seuil de 1 25 dollars par jour PPA 2005 repr sentait environ un tiers du total mondial en 1981 sa contribution n est que de 11 en 2010 Les Perspectives de l conomie mondiale labor es par le Fonds mon taire international en juillet 2013 sont anticip es en forte hausse par rapport aux pr visions d avril 2013 9 et 9 7 respectivement en 2013 et 2014 une meilleure performance due trois facteurs a croissance plus intense que pr vue des conomies mergentes b expansion de la zone euro plus forte qu anticip e c croissance rapid2. de globalisation le mod le de croissance globale es pas devenu multipolaire les pays en d veloppement ne contribuant pas majoritairement la croissance mondiale et leur poids dans le commerce mondial et les relations Sud Sud ayant diminu au cours des derni res d cennies La dynamique de pauvret mon taire seuil de 1 25 dollars par jour PPA 2005 dans l ensemble des pays en d veloppement appr hend e par la Banque mondiale montre une incidence croissante du ph nom ne environ un individu sur cinq en 1981 contre un individu sur deux en 2010 L indice de pauvret multidimensionnelle IPM labor par le Programme des nations unies pour le d veloppement PNUD en 2010 identifie trois privations concomitantes au niveau des m nages le revenu l cosyst me et la participation politique Certaines recherches montrent que le probl me de la pauvret globale dans les pays en d veloppement a chang au cours des deux derni res d cennies la plupart des pauvres vivant actuellement dans les pays pauvres et non dans les pays revenu interm diaire L Objectif du mill naire pour le d veloppement OMD concernant la pauvreiz dans les pays en d veloppement tait de r duire le taux de 1990 de 5 en 2015 En France en 2010 la pauvret mon taire concerne environ 14 et 8 de la population respectivement avec les seuils de 964 euros et 803 euros par mois pour une personne seule La Banque mondiale dans l
3. de la p riode 1975 2000 l analyse montre que le taux de croissance moyen du PIB a t relativement r gulier et tr s en dessus de celui qui a pr valu au cours des ann es ant rieures par exemple 1966 1973 A partir du d but des ann es 2000 on observe que les taux de croissance du PIB des pays en d veloppement y compris pour les conomies mergentes sont en moytrne tr s en dessous de ceux des pays industrialis s ce qui caract rise une dynamique de divergence Il a t montr que la crise conomique dans les pays industrialis s qui pr vaut depuis la fin de 2008 n affectait pas les pays en d veloppement Par exemple un rapport de la Banque mondiale de 2013 sugg re l absence d impact de la d t rioration des conditions de la zone euro et de la situation budg taire am ricaine sur la croissance des pays en d veloppement pour les ann es 2013 2015 L indice KOF de globalisation synth tise ses dimensions cologiques spatiales et humaines Selon une tude de la Banque mondiale le processus de globalisation est un ph nom ne totalement nouveau qui merge au d but des ann es 1980 Selon certains auteurs Dreher par exemple la globalisation peut tre conceptualis e comme un processus qui affaiblit les fronti res nationales int gre les conomies nationales les cultures les technologies et la gouvernance et produit des relations complexes d interd pendance mutuelle En d pit du processus
4. Reportez votre num ro d anonymat gt UNIVERSITE DE BORDEAUX FACULTE DE DROIT ET SCIENCE POLITIQUE CENTRE DE BORDEAUX Ann e Universitaire 2013 2014 1 SESSION 1 SEMESTRE Es JANVIER 2014 1 Ann e de LICENCE EN DROIT AAA e E m Ea E meena e m e Epreuve de PROBLEMES ECONOMIQUES CONTEMPORAINS S ries 1 amp 2 Dur e de l preuve 1 heure AUCUN DOCUMENT N EST AUTORISE Veuillez traiter au choix l un des deux sujets suivants Sujet 1 OQ C M ci joint Sujet2 Sujet th orique Sujet 1 Q C M Vous r pondrez aux 10 questions suivantes directement sur le document en y indiquant en haut et droite de chaque page votre num ro d anenym Ce document devra tre ins r dans une copie double d examen apr s avoir pr alablement coll votre num ro d anonymat Mode d emploi du questionnaire choix multiple Inscrire le num ro de la r ponse exacte Une seule r ponse doit tre valid e dans l encadr situ pr s de la marge gauche pr vu cet effet Reportez votre num ro d anonymat J LES La crise financi re qui s est d clench e en septembre 2008 apr s plus d un an de turbulences financi res par exemple la chute de Lehman Brothers en septembre 2008 a engendr une crise mondiale de l conomie r elle e PIB mondial d c l rant de 3 8 en 2007 1 9 en 2008 puis 2 2 en 2009 Dans les pays industrialis s au cours
5. a faim qui englobe trois composantes pond r es a proportion de mui nourris en pourcentage de la population indicateur de la part de la population ayant une di te insuffisante b pr valence de la malnutrition juv nile proportion d enfants de moins de 5 ans souffrant d un faible poids pour leur ge c taux de mortalit juv nile indiquant partiellement la relation entre la di te inad quate et le mauvais environnement sanitaire La Conf rence internationale des statisticiens Gen ve en 1982 indique que les ch meurs comprennent toutes les personnes ayant d pass un ge sp cifi qui au cours de la p riode de r f rence taient a Sans travail c est dire qui n taient pourvues ni d un emploi salari ni d un emploi non salari b Disponibles pour le travail dans un emploi salari durant la p riode de r f rence Bien que la couverture de l indice des prix de l INS E soit am lior e avec l indice 100 1998 le taux de couverture n est que de 34 3 en 2013 Depuis 2009 la Direction de l Animation de la recherche des tudes et des statistiques DARES et le P le emploi pr sentent les donn es sur les demandeurs d emploi inscrits P le emploi en fonction de plusieurs cat gories notamment la principale cat gorie A qui se r f re aux demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi et en emploi par exemple les b n ficiaires d
6. e World Bank DataBank d ao t 2013 identifie les conomies Jaible revenu comme celles dont le PNB par habitant GNI per capita tait gal ou inf rieur 535 dollars en 2012 Selon la Banque mondiale World Bank DataBank d ao t 2013 les conomies revenu interm diaire sont celles dont le PNB par habitant tait sup rieur 12 615 dollars mais inf rieur ou gal 22 085 dollars en 2012 KReportez votre num ro d anonymat L information statistique issue du World Bank DataBank d ao t 2013 sugg re un tr s faible cart de d veloppement puisque le PNB par t te moyen dollars courants des conomies revenu lev est en 2012 environ 6 fois sup rieur celui des pays les plus pauvres conomies faible revenu Conceptuellement le taux de scolarisation primaire brut ou net indique la proportion d une classe d ge ayant termin le niveau du primaire La relation ducation genre dans les pays en d veloppement n est pas un sujet d analyse Objectif du mill naire pour le d veloppement OMD n ayant propos aucune cible relative cette question pour 2015 Un r cent rapport du FMI publi en octobre 2013 a r vis en baisse les perspectives de croissance des conomies mergentes pour 2013 et 2014 environ 0 5 et sugg re la possible mergence d une nouvelle phase de transition plus ou moins conflictuelle entre le Sud et le Nord carac
7. e contrats aid s En France selon l INSEE le taux de ch mage global au sens du BIT s l ve environ 10 5 de la population active par exemple au cours du premier semestre de 2013 Un indice des prix de type Laspeyres L p permet de comparer des valeurs qui associent soit des prix p Soit des quantit s q variables des quantit s ou des prix fix s dans la situation de base 0 et peut tre formalis comme suit L p Zpo qo p1 qo Au cours des 10 derni res ann es la hausse de l euro face au dollar n a eu aucun impact sur le montant de la facture p troli re en Europe Le p trole n tant pas une ressource sp cifique son prix ne doit pas tenir compte du co t d opportunit support par le producteur Reportez votre num ro d anonymat ES 10 En France comte tenu de la pr sence d imperfections du march du travail faussant les m canismes de la concurrence et r duisant la comp titivit des entreprises une loi sur la S curisation de l emploi adopt e le 14 juin 2013 propose d amender deux aspects du Code du travail a accro tre la flexibilit sur le march du travail par exemple les entreprises ayant des difficult s conjoncturelles peuvent r duire les gains et ou le temps de travail des salari s en s engageant en contrepartie ne pas licencier b renforcer la protection des salari s Parmi les arguments ne justifiant aucune action visant prot ger les con
8. e de l conomie am ricaine Dans la mesure o les taux de change refl tent correctement les prix et les pouvoirs d achat relatifs des diff rents pays les comparaisons internationales de PNB par t te aux faux de change galisent le prix du m me panier de biens entre pays Un rapport de la Banque mondiale de mai 2013 relatif aux pr visions des prix des mati res premi res a soulign que la plupart des prix de ces derni res volueront ia Fzisse sous l impulsion de plusieurs facteurs a am lioration des conditions de l offre lu piupart des mati res premi res b r duction des risques g opolitiques p trole c moindre demande des actifs refuges m taux pr cieux d plus faibles prix de l nergie engrais L analyse de la d gradation des cosyst mes montre qu au cours des ann es 2000 le pourcentage des missions anthropiques dues l activit humaine de gaz effet de serre exprim es en COe associ es l utilisation des terres et au changement d affectation des terres par exemple engrais agricoles b tail d boisement et br lis ne repr sente que 3 environ des missions de gaz effet de serre L ONU SIDA a estim qu en 2011 environ 84 millions de personnes vivaient avec le VIH SIDA un r sultat inh rent un nombre continu et important de nouvelles infections et une baisse significative de l acc s au traitement antir troviral Lors de l valuatio
9. n de l tat des cosyst mes il appara t que la construction de digues de barrages de ponts et l installation d autres ouvrages ont tr s marginalement alt r le volume et la localisation de l eau disponible la fois pour les usages des personnes et la pr servation des cosyst mes aquatiques Dans le Rapport sur d veloppement humain de 2010 le Programme des nations unies pour le d veloppement PNUD a propos de prendre en compte un ZDH ajust aux in galit s afin d appr hender les d ficits de d veloppent humain dus aux disparit s entre individus dans le domaine de la sant de l ducation et du revenu Le pouvoir d achat l environnement sanitaire climat niveau de sant publique existence de maladies transmissibles et les attitudes des individus nutrition sant hygi ne ne sont pas des d terminants de la sant dans les pays en d veloppement Reportez votre num ro d anonymat gt Evalu en glissement l indice des prix de d tail de l INSEE montre qu en 2013 en France le taux d inflation a t de 13 L analyse de la structure du march du p trole brut et de la formation des prix montre que les tensions entre l offre et la demande s expriment uniquement sur le march physique au comptant prix spot lieu des transactions physiques imm diates ou quasi imm diates En 2010 l IFPRI International Food Policy Research Institute a labor un ind ce global de l
10. sommateurs trois d entre eux retiennent souvent l attention a l absence de b n fices et de co ts externes b l inexistence d un pouvoir de monopole c l volution tr s lente de ia tehnologie moderne Dans la mesure ou le consommateur moyen est une r alit PINSEE met en vidence l absence d carts quant l volution des prix par rapport l indice d ensemble selon le niveau de vie des m nages Ainsi pour les ann es 1998 2011 il appara t que la hausse des prix a t en moyenne identique pour les diff rentes cat gories de m nages ind pendamment du niveau de vie llest g n ralement admis que l cosyst me est sans relation avec a la production de biens de base pour la plan te aliments eau fibres etc b la fourniture d un ensemble de services essentiels contr le du climat etc c le niveau de l emploi Dans les pays en d veloppement les enqu tes d mographiques et de sant p iettent d appr hender trois indicateurs de malnutrition a exc s pond ral ou faible poids pour la taille b maciation ou faible taille pour ge c retard infantile ou faible poids pour ge O Sujet 2 Sujet th orique Veuillez traiter le sujet suivant Le d veloppement humain et les pays en d veloppement
11. t ris e par moins de croissance dans les pays mergents et de meilleures performances conomiques dans les pays avanc s Actuellement la Banque mondiale stipule que la mesure de la pauvret mon t e dans les pays en d veloppement doit faire r f rence au seuil de 4 25 dollars par jour PPA 2010 Dans le Rapport mondial sur le d veloppement 2003 la Banque mondiale met l accent sur la transition rurale dans les pays en d veloppement et souligne qu en 2050 la majorit des individus de ces pays vivront dans les zones rurales L Objectif du mill naire pour le d veloppement OMD concernant la scolarisation des enfants dans les pays en d veloppement stipule l acc s l instruction primaire universelle pour 2050 Selon le Rapport sur le d veloppement humain de 2013 du Programme des nations unies pour le d veloppement PNUD pr s des deux tiers de la population des 164 pays pris en compte 49 faible revenu 87 revenu interm diaire et 28 revenu lev soit 3 2 milliards d individus souffrent de pauvret multidimensionnelle compte tenu de l inexistence de progr s significatifs au cours des ann es r centes Le World Bank DataBank d ao t 2013 montre qu la fin des ann es 2010 le taux de mortalit infantile moyen des pays en d veloppement quivaut environ deux fhis ceiui des pays industrialis s estim environ 5 pour 1000 Le Country Report du FMI relatif la France de juillet 2013
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