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1. I traite de la fa on dont par notre int r t pour le sexe notre soumission des dieux et des dirigeants notre attachement parfois suicidaire des id es des religions et de vulgaires d tails de type culturel nous devenons les instigateurs inconscients des exploits de l organisme social Commentaire 2 A travers une profusion d exemples dont certains sont emprunt s l thologie d autres l histoire d autre enfin la psychologie ou l actualit Bloom essaie de montrer que toute la construction mentale que les hommes et notamment les grandes religions r v l es ont difi e autour de la notion de Mal est en fait une projection de certains mouvements int rieurs que nous avons en nous depuis l aube des temps et que nous refusons de voir Ce sont des app tits des pulsions des r gles de pr s ance et des jeux de pouvoir ou encore ce que la critique de Jean Caude Empereur souligne bien des conflits m m tiques entre sous cultures se battant pour le contr le d un ou plusieurs groupes humains Ces monstres cach s sont pourtant inh rents au fonctionnement intime du monde biologique et du monde social Ainsi Bloom montre comment on fabrique un ennemi pour l accuser de tous les vices que l on ne veut pas regarder au fond de soi L ennemi ultime qui nous d douane de toutes nos culpabilit s c est Lucifer Le m me de Lucifer trouve sa ressource de propagation et de conqu te des esprits dans la dissimulation r su2. qu historique Le philosophe doit d autant plus s attacher ce th me carrefour qu il se situe la rencontre de nombreuses disciplines la th ologie la morale la science le droit l art Nous en appellerons d ailleurs toutes II va de soi que nous ne pouvons pas aujourd hui ne pas aborder les probl mes de l cologie et de l environnement parce que le monde moderne c est dire industrialis se r clame d une nature pr server afin de nous sauver de la pollution et m me de l asphyxie La nature tient alors un r le purificateur d fensif Ce livre s est d abord voulu une spectrographie suivre l id e de la nature et ses fonctions depuis son av nement chez les Grecs Ensuite il s emploie r futer le naturalisme mythe dangereux envahissant s duisant m me II tente de lui d rober ce qui fascine en lui afin de lui enlever sa raison d tre et ainsi de nous en garder Bref il propose un point de vue la fois panoramique et critique Daroz J P 1978 De la Logique du D sordre la N cessit des Crises Economica Paris DAMASIO A ANTONIO 2003 Spinoza avait raison Paris Odile Jacob La th se de Damasio sur les origines de l esprit et de la conscience est aujourd hui remarquablement coh rente et convaincante Elle confirme et claire les th ories de plus en plus fr quentes aujourd hui montrant que les formes les plus labor es de l esprit et de la conscience humaine sont des acqui
3. tendue aux conditions formelles de cr ation d information et sert ainsi tablir les bases d une th orie de l auto organisation non seulement en biologie mais aussi pour les sciences humaines Le principe de complexit par le bruit permet de comprendre le r le du hasard ou bruit d veloppemental comme facteur d organisation dynamique des syst mes complexes La biologie post g nomique actuelle red couvre la pertinence de ces analyses et des applications de ce principe notamment en physiologie cellulaire en immunologie et dans les neurosciences ATTALI J 1975 La parole et l outil Paris PUF AUNGER R Robert 2002 The electric meme L hypoth se du m me lectrique ou neuronal pr sent e par Robert Aunger dans son dernier livre ouvre de nombreuses directions de recherche BACHELARD G 1975 Le nouvel esprit scientifique Paris PUF BADIOU A 1972 Le concept de mod le Paris Maspero BAREL Y 1971 Prospective et analyse de syst mes Paris Documentation fran aise BARRE R 1964 Economie Politique PUF Paris BERGE P 1988 Le Chaos Th orie et Exp riences Eyrolles Paris 35 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 BERGE P POMEAU Y ET VIDAL C 1988 L ordre dans le Chaos Hermann Paris BERQUE A 1987 Milieu et Motivation Paysag re Revue L Espace g ographi
4. 289 p trad Fran aise Th orie g n rale des syst mes Paris Dunod 1973 296 p Bas L de Laure de 2002 Le Paysage dans les espaces agricoles franciliens Paris collection tudes et d veloppement IAURIF 112 p BLACKMORE DR S J SUSAN JANE 2006 La th orie des m mes Pourquoi nous nous imitons les uns les autres Susan Blackmore Richard Dawkins Pr face Balthazar Thomass Traduction Edition Max Milo L inconnu Qu est ce qui distingue les hommes des animaux Le langage La raison La conscience La cr ativit Et s il ne s agissait l que de leurres Et si la sp cificit de l homme c tait avant tout son incroyable capacit imiter ses semblables Nous sommes d clare Susan Blackmore des machines mim tiques contagieuses Tandis que les g nes utilisent le corps humain dans leur lutte pour la supr matie des caract res physiques les m mes colonisent nos cerveaux pour dominer nos comportements nos habitudes nos croyances Or si l altruisme la foi le 36 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 27 langage l amour nous sont command s de l ext rieur peut on encore dire que le Moi existe Un livre culte qui embrase le monde scientifique international Dipl m e d Oxford psychologue et sp cialiste de la conscience Sue Blackmore enseigne la m m tique l universit de Bristol en Angleterre BLACKMORE Dr S J SUSAN JANE 1999 The Meme Machine Ox
5. D Jean Didier 1994 Biologie des passions Paris OdileJacob 183 WAGENSBERG J Jorge 1985 Ideas sobre la complejidad del mundo 1997 L me de la m duse Paris Seuil d 184 WALLISER B BERNARD 1977 Syst mes et mod les introduction critique l analyse de syst mes d du Seuil 248 p 185 WEINBERG G M 1975 An Introduction to General System Thinking Wiley Interscience New York 186 WEISBUCH G 1990 Complex Systems Dynamics Addison Wesley Redwood City California 187 YATCHINOVSKY A Arlette 2004 L approche syst mique Pour g rer l incertitude et la complexit Collection formation permanente ESF diteur 188 ZIMAN J M 1979 Models of Disorder Cambridge University Press 189 ZIN J Jean 2001 Ecologie politique th orie des syst mes et lib ralisme site internet Ecologie r volutionnaire 190 ZIN J Jean 2004 L entropie l nergie et l information site internet marxiens 191 ZIN J Jean 2004 Le monde de l information site internet marxiens 192 ZIN J Jean 2005 L mergence de la conscience site internet marxiens Syst me Complexit 49
6. Paris 133 MA SSEU A AND R LE DUFF R 1990 Management Technologique Sirey Paris 45 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 134 MEADOWS D et al 1972 The limits of growth Universe New York 135 MESAROVIC M D MACKO D AND TAKAHARA Y 1980 Th orie des Syst mes Hierarchiques Niveaux Multiples Economica Paris 136 MEYER P PHILIPPE 1997 L il et le cerveau biophilosophie de la perception visuelle Paris Odile Jacob d Si nos perceptions visuelles d pendent de notre cerveau est ce bien la r alit que nous percevons Ou bien l image projet e de notre organisation c r brale Et si aucun de nous n a le m me cerveau qu un autre comment pouvons nous voir le m me monde etc Ce questionnement biophilosophique est passionnant et par la meilleure connaissance du cerveau qu il nous apporte peut nous faire r fl chir peut tre sur la pr sence possible d un m me mat riel neurologique neuronale ons inscrit dans la substance 137 MoRIN E 1977 1980 1986 La M thode Vol 1 La Nature de la Nature Vol 2 La Vie de la Vie Vol 3 La Connaissance de la Connaissance Seuil Paris 138 MORIN E 1992 1990 Introduction la pens e complexe Paris ESF diteur 139 MORIN E 1992 Pour une pens e cologis e in La Terre outrag e d Autrement s rie Sciences en soci t dirig par Jacques Theys et Bernard Kalaora pp 66 77 140 MORIN
7. Pascal Jouxtel porte un regard d volutionniste sur les pratiques professionnelles dans les grandes entreprises Il a fond la Soci t francophone de m m tique en 2001 A propos de la d finition de la m m tique Depuis 30 ans certains novateurs se demandent s il pourrait exister un quivalent culturel de l ADN c est dire une forme de r plicateur qui transmette par contagion ou imitation les solutions invent es par la culture humaine Un r plicateur qui s appellerait alors m me au m me titre qu existe le mot g ne dans la sph re de la r plication biologique Mais pourquoi se poser une telle question Simplement parce qu il n existe pas l heure actuelle d explication g n rale pour comprendre comment les mani res de faire voluent D s lors la m m tique est une science en mergence qui a l ambition d analyser de regarder d tudier la culture humaine comme si les cr ations dont elle fait preuve se d veloppaient de fa on autonome Un darwinisme des id es se reproduisant sur le terrain humain en fonction de nos codes et syst mes de valeur Le mot Meme existe dans le dictionnaire Oxford An element of a culture that may be considered to be passed on by non genetics means especially imitation El ment d une culture pouvant tre consid r comme transmis par des moyens non g n tiques en particulier par l imitation Nul doute qu il figurera bient t dans le dictionnaire fran ais Il n y a toujou
8. Pourquoi parler d thique de l coum ne et non pas comme le veut l usage ordinaire d thique de l environnement C est qu il y a quelque chose de plus dans la relation de l humanit l tendue terrestre que dans la relation des autres tres vivants leur environnement l humanit aussi en tant qu esp ce vivante a un environnement mais seule l humanit poss de une coum ne la Terre en tant que nous l habitons Plus encore en tant que lieu de notre tre BERQUE A 2000 coum ne introduction l tude des milieux humains Paris Belin BERQUE A 2002 La mondialisation a t elle une base Table ronde Les territoires de la mondialisation Qu bec 25 avril 2002 Dans cet article est soulev e la question des fondements ontologiques de la mondialisation Son interrogation porte sur l volution des rapports de l homme la terre induite par la mondialisation BERQUE A 2004a L coum ne ce en quoi la Terre est humaine et terrestre l humanit Conf rence Cit des sciences et de l Industrie Cycle Nature Culture Paris La Villette 24 novembre 2004 Doc in dit BERQUE A 2004b Porter la culture jusqu au naturel le principe de Bash Conf rence Cit des sciences et de l Industrie Cycle Nature Culture Paris La Villette 17 novembre 2004 Doc in dit BERTALANFFY L LUDWIG von 1968 General system theory foundation development applications New York G Braziller
9. une sorte de feuille tr s fine Pour grossir il fabrique spontan ment dans un plan parall le au premier une deuxi me feuille de cristal identique la premi re Extraits de Pascal Jouxtel op cit CALLON M 1991 R seaux technico conomiques et irr versibilit s in Les Figures de l Irr versibilit en Economie Editions de l EHESS Paris CAMUZARD J P 2006 La complexit un concept pertinent et un outil pour la formation des ing nieurs revue du GREF N avril 2006 CAUQUELIN A 1989 L invention du paysage Paris Plon Quadrige PUF 2000 181 p Tout se passe comme si s tablissait une transparence entre la nature et nous Le paysage serait transparent ce qu il pr sente et nous aurions gr ce au paysage un regard vrai sur les propri t s de la nature Nous croyons tre en rapport direct avec ce qui se pr sente l ing nument Cependant nous devrions nous m fier de cette fable et savoir qu un travail consid rable est l origine de cette intuition instantan e car nous faisons du paysage nous usons d outils nous cadrons mettons distance utilisons toutes les ressources du langage En r alit il s agit de parfaire la convenance d un mod le culturel avec le contenu singulier d une perception CAVALLI SFORZA Luigi Luca 2005 Evolution biologique volution culturelle Editions O Jacob 253 p L auteur sp cialiste de la diversit g n tique fait un parall le entre l v
10. E 2000 Les sept savoirs n cessaires l ducation du futur Unesco Paris Seuil 131 p 141 MORN E 2004 La m thode 6 Ethique Le seuil 240 p 142 NEIRYNCK J Jacques 1990 Le huiti me jour de la cr ation Introduction l entropologie Deuxi me dition revue et adapt e Pr face de jacques Ellul illustrations de Maurits Escher et Allen Kilner Lausanne Presses polytechniques et Universitaires romandes 309p Quel est le m canisme du progr s technique D o vient il et o va t il Pourquoi surgit il certains endroits et certaines p riodes de fa on irr sistible et irr versible Pourquoi au contraire certaines civilisations stagnent elles Pouvons nous influencer le progr s technique Ou bien r sulte t il de forces obscures que nous ne contr lons pas dans la mesure o nous les ignorons Pour r pondre ces questions il faut revenir l histoire de la technique apprendre dans les faits comment la technique a t invent e ses r ussites et ses checs On d couvre alors que le progr s de la technique r sulte d un d fi cyclique l augmentation in vitable de l entropie dans un syst me ferm Le plus fondamental des principes de la physique nous gouverne jusque dans la plus haute expression du g nie inventif de l homme quatri me de couverture 143 ONFRAY M 1996 Les formes du temps Th orie du Sauternes librairie Mollat d Bordeaux Fanlac imp P rigueux 67 p
11. Fayard Le temps des sciences A Different Universe Basic books New York Nous vivons la fin du r ductionnisme la fausse id ologie qui promettait l humanit la ma trise de toute chose 44 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 114 LE CORBEILLER M 1933 Les syst mes auto entretenus et les oscillations de relaxation Econometrica July 1933 115 LEBEAU A Andr 2005 L engrenage de la technique essai sur une menace plan taire Paris NRF Gallimard biblioth que des sciences humaines 266p 116 LEGAY J M amp SCHMID A F 2004 Philosophie de l interdisciplinarit correspondance 1999 2004 sur la recherche scientifique la mod lisation et les objets complexes Paris P tra 302 p 117 LEM S Stanislas 2002 Solaris Paris Gallimard poche 118 LE MOIGNE J L 1994 La th orie du syst me g n ral Th orie de la mod lisation PUF 4 me dition 1977 l re dition I s agit d une r f rence incontournable On trouve en 4 me de couverture de l dition de 1994 la phrase suivante l homme peut alors l aide de ce concept extraordinairement f cond se construire des repr sentations de la complexit dans laquelle il doit vivre et agir sans pouvoir ou devoir la mutiler 119 LE MOIGNE J L MORIN E DIR 2005 L intelligence de la complexit pist mologie et pragmatique Editions de l Aube 120 LESOURNE J 1976 Les syst mes du des
12. R f rences bibliographiques 163 REYNAUD B dir 1993 Les limites de la Rationalit La D couverte 1997 Tome 2 Les figures du collectif 164 ROQUEPLO P 1983 Penser la technique Paris d Du Seuil 165 ROSNAY J DE Jo l de 1975 Le macroscope vers une vision globale Paris Le Seuil 295 p 166 Rur T Thierry 2001 Droits d eau et institutions communautaires dans les Pyr n es Orientales Les tenanciers des canaux de Prades XIVe XX si cle Histoire et Soci t s Rurales N 16 36 pages 167 SAMUELSON P A 1947 Foundations of Economics Analysis Harvard University Press 168 SCHRODINGER E 1945 What is life Cambridge Cambridge University Press 169 SERRES M Michel 2000 Retour au contrat naturel Biblioth que nationale de France Conf rences 29p 170 SHANNON C E ET WEAVER W 1949 A mathematical theory of communication Urbana Illinois University of Illinois Press 125 p Traduction fran aise Paris Ed Retz 1975 171 SIMON H A 1960 The New Science of Management Decision Harper and Row Publishers New York 172 SIMON H A 1973 Hierarchy Theory The Challenge of Complex Systems Eds H H Patse and G Braziller New York 173 SLOTERDIJK Peter 2003 Bulles sph res tude poche Paris Hachette Coll Pluriel Premier volume d une trilogie intitul Sph res et destin e analyser les conditions dans lesquelles l homme peut rendre le monde h
13. R f rences bibliographiques 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 BOUVERESSE R DIR 1989 Popper Karl Aubier 1981 BRILLOUIN L 1952 La vie la pens e et la physico chimie In Les cahiers de la Pl iade N 13 Paris Gallimard BRILLOUIN L 1971 Science and information theory 4 d New York Academic Press Inc Publishers 351 p BRUNDTLAND commission 1988 Notre avenir tous Montr al les ditions du fleuve BRUTER C P 1985 Topologie et Perception Maloine Paris CAIRNS SMITH ALEXANDER GRAHAM 1985 Seven Clues to the Origin of Life Cambridge Cambridge University press 1985 trad Fran L Enigme de la vie une enqu te scientifique Paris Odile Jacob 1990 L auteur y expose la th orie dite de la rel ve takeover selon laquelle certains cristaux d argile auraient jadis obtenu un avantage r plicatif en apprenant s entourer de mol cules organiques complexes Extrait de Pascal Jouxtel op cit Dawkins op cit appelle replicator power pouvoir de r plication cette aptitude d un l ment cod influencer l environnement pour faire des copies de soi m me La question toute simple qu il pose est la suivante l ADN est il le seul r plicateur D autres assemblages chimiques comme les cristaux d argile par exemple ont cette propri t Un cristal d argile se construit partir d un motif compos d atomes qui forme
14. diffusion Seuil 144 PASSET R 1980 La thermodynamique d un monde vivant Des structures dissipatives l conomie Futuribles 39 pp 3 25 145 PAULRE B DIR 1986 Perspectives Syst miques L Interdisciplinaire 1989 146 PENROSE R 1999 Les Deux infinis et l esprit humain Flammarion Paris 147 PETITOT J dir 1982 Thom Ren Logos et th orie des catastrophes Patino 1988 148 PIRON O OLIVIER 2003 Renouvellement urbain Analyse syst mique collection recherches N 141 Paris Minist re de l quipement des transports du logement du tourisme et de la mer PUCA 2 me dition 135 p 149 PRIGOGINE I 1968 Introduction la Thermodynamique des Processus Irr versibles Dunod Paris 46 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 150 PRIGOGINE I 1980 Physique Temps et Devenir Masson Paris 151 PRIGOGINE I AND STENGERS I 1979 La Nouvelle Alliance Gallimard Paris 152 PRIGOGINE I AND STENGERS I 1988 Entre le Temps et l Eternit Fayard Paris 153 PROSPECTIVE HEURGON E LANDRIEU J DIR 1999 Pour une gouvernance d mocratique Prospective I L Aube 2000 154 PROSPECTIVE GOUX BAUDIMENT F HEURGON E LANDRIEU J DIR 2000 Expertise d bat public vers une intelligence collective Prospective Il L Aube 2001 155 PROSPECTIVE GAUDIN T HATCHUEL A DIR 2001 Les nouvelles raisons du savoir Prospective IT L Aube 200
15. remettre en cause aujourd hui pour comprendre notre monde Traduit dans plus de vingt langues cet ouvrage en modifiant de fond en comble la r partition traditionnelle entre la nature au singulier et les cultures au pluriel a depuis sa parution profond ment renouvel les d bats en anthropologie En offrant une alternative au postmodernisme il a ouvert de nouveaux champs d investigation et avec son Parlement des choses offert l cologie de nouvelles possibilit s politiques 111 LATOUR B Bruno 1993 La clef de Berlin et autres le ons d un amateur de sciences La d couverte 252 p 112 LATOUR B Bruno 2001 L espoir de Pandore Pour une version r aliste de l activit scientifique Traduit de l anglais par Didier Gille Armillaire Paris La d couverte Les conceptions que les chercheurs les journalistes les d cideurs et le grand public se font des sciences datent au mieux d une cinquantaine d ann es au pire de deux si cles Alors que les activit s scientifiques et les innovations techniques se sont d plac es au coeur de tous les d bats contemporains nous continuons les penser comme on le faisait au temps de la lutte contre l obscurantisme ou de la modernisation triomphante Ce d calage emp che de r agir devant les imbroglios de politique de droit de science et de technique dans lesquels nous nous trouvons chaque jour plus profond ment emm l s Pour rattraper le temps perdu et permettre une aut
16. sur l ensemble des processus du vivant en particulier sur la compr hension de la conscience de soi telle qu elle a pu surgir dans le cadre de l volution des esp ces l heure o l offensive contre Darwin reste vivace et alors que dans certains mouvements comme le dessein intelligent Intelligent Design on pr tend encore que le vivant est si complexe qu il ne pourrait provenir que d un esprit sup rieur Dieu ou toute autre force surnaturelle ce livre offrira de pr cieux arguments pour r futer le cr ationnisme En effet l un des probl mes essentiels de la biologie tant de comprendre comment la mati re vivante est organis e comment les m canismes se sont graduellement form s au cours du d veloppement d une esp ce et comment ils ont permis le passage d une esp ce l autre le principe de la s lection naturelle suffit il expliquer la construction des organismes En partant de cette hypoth se le mod le de Gilbert Chauvet permet d expliquer les ph nom nes l uvre dans le vivant Il compl te ainsi la th orie de l volution qui tablit l origine commune et unique de tous les tres vivants Dans ce livre clair et concis o chaque chapitre est suivi d un r sum et d un glossaire tandis que les donn es scientifiques sont regroup es en annexe l auteur illustre sa th orie de nombreux exemples CHIARELI A C 1990 The Elements of a Nonlinear Theory of Economic Dynamics Springer Verlag Berlin
17. 2 156 PROSPECTIVE HEURGON E LANDRIEU J DIR 2002 Des Nous et des Je qui inventent la cit Prospective IV L Aube 2008 157 PROSPECTIVE AUBERT J E LANDRIEU J DIR 2003 Vers des Civilisations mondialis es De l thologie la prospective Prospective V L Aube 2004 158 PROSPECTIVE ESPINASSE C GWIAZDZINSKI L HEURGON E DIR 2004 La Nuit en question s Prospective VI L Aube 2005 159 PROSPECTIVE HEURGON E LANDRIEU J OBADIA A PEYROU D DIR 2005 Le D veloppement durable c est enfin du bonheur Prospective VII L Aube 2006 160 RAVETZ J 1992 Connaissance utile ignorance utile Autrement s rie Sciences en soci t n 1 p 87 p 88 et 89 RAVETZ J J rome 1986 Usable knowledge usable ignorance incomplete science with policy implication in Sustainable development of the biosphere Londres Cambridge University Press diteurs William C Clark and R E Munn Malheureusement notre culture scientifique n a pas su appr cier jusqu pr sent cette conscience de l ignorance En commen ant par Descartes et Galil e l accent a t mis exclusivement sur le c t positif de la science la promesse d une m thode qui permettrait de d couvrir toutes les v rit s possibles Cette m thode devait entra ner la future conqu te de la Nature suivant l exemple des conqu tes coloniales ainsi devait elle engendrer le triomphe complet de la civilisation ration
18. 8 49 50 51 52 53 54 les connaissances parmi les plus r centes sur les liens entre g n tique et culture l apparition du langage des m canismes d apprentissages etc Le livre est par moments un peu technique mais reste toutefois abordable si l on se concentre un tant soit peu sur le sujet Paul Tr hin CHARVOLIN F FLORIAN ALESSANDRO SCARPARI CRISTINA D NOVEMBER V VALERIE REMY E ELISABETH EDS 2004 Espaces savoirs et incertitudes Ibis Press 206 P CHAUVET G Gilbert 1995 La vie dans la mati re Le r le de l espace en biologie Flammarion 293 p en termes math matiques les esp ces du monde vivant voluent elles sur une trajectoire optimale afin de maintenir leur fonctionnement CHAUVET G Gilbert 2006 Comprendre l organisation du vivant et son volution vers la conscience Vuibert 164 p La mod lisation du vivant des fins th rapeutiques est aujourd hui un secteur de pointe de la recherche m dicale Les travaux de Gilbert Chauvet sont au c ur de ces innovations o l tude de la pens e et du vivant s appuie sur les ressources de l informatique Sp cialiste des neurosciences il a ainsi construit une th orie math matique du vivant servant notamment d couvrir et tester de nouveaux m dicaments Partisan de l id e cart sienne selon laquelle les math matiques nous donnent acc s la connaissance des lois de la nature il en tire des cons quences
19. COHEN BOULAKIA C GOROT J DIR 1999 Corps me Esprit EDK 2000 COLLOQUE DE CERISY sous la dir de Fogelman Souli F 1991 Les th ories de la complexit autour de l uvre d Henri Atlan Ed du Seuil 457 p COUSTON F Fr d ric 2005 L cologisme est il un humanisme Paris L Harmattan Questions contemporaines 296 p Le concept d environnement a donc le m rite en se chargeant des basses uvres de la modernit de permettre la notion traditionnelle de nature de revivre et d tre de nouveau ressentie comme un r servoir immat riel et imaginaire de valeurs p 63 DAGOGNET F 1975 Pour une th orie g n rale des formes Paris Lib J Vrin 193 p DAGOGNET F 1990 2000 Consid ration sur l id e de nature deuxi me dition Paris Librairie philosophique J Vrin 192p Cet ouvrage initialement publi sous le titre Nature en 1990 ici augment d une communication de Georges Canguithem La question de l cologie est toujours d actualit Le mot de nature recouvre tellement de sens qu il finit g n ralement par inclure le m me et son contraire De plus chaque si cle l a transform et surcharg de probl mes sp cifiques ou de fonctions nouvelles ce qui ajoute l ind finissable Nous tenterons de d m ler cet cheveau tant notionnel 39 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
20. ND D Daniel 2004 La syst mique PUF Que Sais je 2004 9 me dition 1974 l re dition Cet ouvrage fait le point sur ce sujet avec clart et concision 41 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 75 76 TT 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 ELLUL J Jacques 1990 Propagandes Economica d Un auteur tr s peu reconnu en France et qui pourtant a produit des choses tr s int ressantes Jacques Ellul et notamment son livre PROPAGANDES Tr s instructif sur les techniques travers le monde au d but des ann es 60 ELLUL J Jacques 2004 Le syst me technicien Le cherche midi d ESPAGNAT B D 1979 A la recherche du r el Paris Gauthier Villars EUGENE J Aspects de la Th orie G n rale des syst mes Maloine Paris FARINELLA R ROMEO VERDELLI L Laura 2005 I fiumi come infrastructutture culturali Editrice Compositori 155p FINCK M PERAS H DIR 1988 Vig e Claude La Terre et le souffle Albin Michel 1992 FORRESTER J W 1961 Industrial dynamics Cambridge The MIT Press 464 p FOUCAULD J B de Jean Baptiste de 2002 Les trois cultures du d veloppement humain Paris Odile Jacob 383 p GALAM S SERGE 2003 Terrorisme et percolation Pour la Science n 306 avril 2003 GEORGESCU ROEGEN N 1970 La Science Economique Ses P
21. Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 10 1 12 13 14 AUTOUR DES NOTIONS DE SYSTEME ET DE COMPLEXIT CHOIX DE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ETABLIES PAR JEAN PIERRE CAMUZARD ENGREF PARIS ACKOFF R L 1971 Toward a system of systems concepts Management Science 17 11 661 671 ACKOFF R L 1974 Redesigning the future New York John Wiley ALLAIS M 1956 Explication des cycles conomiques par un mod le non lin aire r gulation retard e Metroeconomica 8 4 83 ATLAN H HENRI 1972 L organisation biologique et la th orie de l information Paris Editions Herman 300p ATLAN H 1979 Entre le cristal et la fum e Essai sur l organisation du vivant Paris ditions du Seuil 286 p ATLAN H 2003 Les tincelles de hasard Tome 2 Ath isme de l criture fait suite au Tome 1 La connaissance spermatique Paris La librairie du XXI si cle Seuil 432 p ATLAN H 2006 L organisation biologique et la th orie de l information La librairie du XXIe si cle Seuil 1 re d Hermann 1972 300p La biologie mol culaire depuis les ann es soixante a largement utilis des m taphores emprunt es la cybern tique et la th orie de l information Ces m taphores ont eu souvent pour effet de masquer la complexit des ph nom nes biologiques Elles sont dans ce livre analys es de fa on critique et r interpr t es La th orie de l information est
22. abitable Bulles examine depuis la relation ut rine jusqu l extase mystique les formes que prend une int riorit aimant e par l ext rieur Ce faisant il parcourt de Platon Lacan nombre de figures de l histoire de la philosophie relues avec une tr s grande libert Au souci de l Un sph re close sur elle m me de la pens e classique il oppose la fragmentation que nous devons la modernit sans que celle ci ait renonc la qu te d une nouvelle unit ICe que cherche faire Sloterdijk ce n est rien de moins que d inventer terme la philosophie nouvelle qui permettra enfin de comprendre et de dire le caract re inou et monstrueux du temps qui est le n tre Le temps de l artificialisation croissante de toutes les dimensions de l existence corps compris Le temps des socialisations impuissantes et d une d sinhibition sans pr c dent de la bestialit Le temps du fascisme d amusement o les images t l visuelles sont devenues plus r elles que ceux qui les observent Le temps des d veloppements techniques si rapides qu ils ne suscitent plus d acclimatations mais nous rendent le monde toujours plus tranger Le temps de ces mille d serts vides et froids de la modernit proph tis s par Nietzsche et qui sont devenus notre pr sent Etre moderne c est vivre comme un noyau sans corce Vivre pluch de toutes les sph res protectrices qui rendaient jusque l le monde habitable et tenter toujo
23. ements du langage la naissance des techniques et de l art une vision nouvelle des origines de l homme se d gage Elle r v le les m canismes fondamentaux qui permis l mergence et l volution des cultures humaines Ce livre se veut un roman scientifique illustr de nombreux r cits sur la vie des chercheurs et l histoire des id es d abord Il fourmille aussi d exemples concrets sur l organisation sociale des loups et le chant des oiseaux sur la vie premiers chasseurs cueilleurs et les premiers mots de l enfant sur les troubles du langage les peintures des Aborig nes Paul Tr hin Dosi G AND METCALFE J S 1991 Approches de l irr versibilit en th orie conomique in Les Figures de l Irr versibilit en Economie Editions de l EHESS Paris DUMOUCHEL P DUPUY J P DIR 1981 L Auto organisation de la physique au politique Seuil 1983 Dupuy J P Jean Pierre 1979 L enfer des choses Paris d du Seuil DuPUY J P 1982 Ordres et d sordres Enqu te sur un nouveau paradigme Paris coll La couleur des id es d du Seuil 278 p DuPUY J P LIVET P DIR 1993 Les limites de la Rationalit La D couverte 1997 Tome 1 Rationalit thique et cognition DuPUY J P 2002 Pour un catastrophisme clair Quand l impossible est certain coll la couleur des id es Paris d du Seuil 216 p Dupuy J P 2006 Retour de Tchernobyl Paris d du Seuil DURA
24. ford Oxford University Press Le monde des m mes influence celui des g nes et r ciproquement Les g nes responsables des organisations c r brales le sont indirectement des m mes produits par ces organisations aux capacit s computationnel et imaginatives tr s diff rentes Dans l autre sens les m mes produisent des milieux plus ou moins favorables la dispersion ou la mutation des g nes Une communaut monacale par exemple est particuli rement r fractaire la dispersion des g nes de ses membres On pourra lire sur ce point Suzan Blackmore The meme machine http www automatesintelligents com biblionet 2002 avr blackmore html 28 29 30 31 32 33 BLONDEL J Jacques 2005 La biodiversit sur la fl che du temps Nature Sciences Soci t s 13 pp 296 301 BLOOM H HOWARD 2001 Le principe de Lucifer The Lucifer principle Paris Le Jardin des livres diteur Commentaire 1 Nous avons besoin de l histoire dans son int gralit mais pas pour retomber dedans mais pour lui chapper cette citation d Ortega Y Gasset plac e en d but d ouvrage vient comme un avertissement de l auteur conscient des hypoth ses d vastatrices qu il d veloppe voire de leur aspect d sesp rant Et Bloom d ajouter Les syst mes que je vais d crire ne sont pas mon id e de ce que devrait tre le monde ils sont les conclusions auxquelles j ai abouti regret concernant ce qu il est vraiment
25. hentique d mocratie tendue aux choses m mes il est devenu indispensable d offrir enfin une version r aliste des sciences C est ce que fait Bruno Latour dans ce livre traduit de l anglais qui offre ainsi une r ponse clatante la d funte affaire Sokal Alors qu on accuse toujours la nouvelle anthropologie des sciences et des techniques d tre relativiste et de mettre en p ril avec l objectivit aussi bien la paix civile que la morale Bruno Latour montre travers un grand nombre d exemples comment les sciences et les techniques gagnent peu peu en r alit Mais ce nouveau r alisme rend impossible l ancienne pist mologie politique En fait c est toute la Constitution d j mise en cause dans Nous n avons jamais t modernes qu il faut peu peu r crire en allant de la for t amazonienne l histoire des techniques en passant par les laboratoires de Pasteur et de Joliot sans oublier l agora de Socrate o s invente le r pertoire de la guerre des sciences Ce n est pas la r alit des sciences qui s en trouve d stabilis e mais les visions totalement irr alistes qu on avait si longtemps accept d en donner Ce livre est le compagnon indispensable de Politiques de la nature qui en prolonge l entreprise du c t de la philosophie politique D cid ment la science est une chose trop importante pour tre laiss e aux seuls savants 113 LAUGHLIN Robert B 2005 Un Univers diff rent Paris
26. is Gallimard 40 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 66 67 68 69 70 71 72 73 74 Seul l Occident moderne s est attach classer les tres selon qu ils rel vent des lois de la mati re ou des al as des conventions L anthropologie n a pas encore pris la mesure de ce constat dans la d finition m me de son objet la diversit culturelle sur fond d universalit naturelle elle perp tue une opposition dont les peuples qu elle tudie ont fait l conomie Peut on penser le monde sans distinguer la culture de la nature Philippe Descola propose ici une approche nouvelle des mani res de r partir continuit s et discontinuit s entre l homme et son environnement Son enqu te met en vidence quatre fa ons d identifier les existants et de les regrouper partir de traits communs qui se r pondent d un continent l autre le tot misme qui souligne la continuit mat rielle et morale entre humains et non humains l analogisme qui postule entre les l ments du monde un r seau de discontinuit s structur par des relations de correspondances l animisme qui pr te aux non humains l int riorit des humains mais les en diff rencie par le corps le naturalisme qui nous rattache au contraire aux non humains par les continuit s mat rielles et nous en s pare par l aptitude culturelle La cosmologie moderne est devenue une formule parmi d autres Car chaque mode d ide
27. ltant c est moi qui le rajoute de l empilement des m mes culturels qui visent depuis longtemps nous distinguer de l animal L actualit r cente donne une lumi re toute particuli re la pens e de Howard Bloom car on ne peut que s interroger dans son sens en entendant un Pr sident d une grande nation civilis e d finir un groupe d Etats critiquables souhait comme des Nations du Mal On nous a d j fait le coup avec les communistes et maintenant ce sont nos amis n est ce pas Il y a dans le livre de Bloom une demande de r conciliation avec Lucifer celui ci n tant qu une face cach e de nous m mes C est donc une r conciliation de l homme avec sa nature ancienne que Bloom propose une acceptation de nous m mes D apr s moi la r flexion qui consiste repositionner l homme et sa conscience mi chemin entre le r gne biologique et le r gne social est un des apports les plus profonds de la science m m tique Commentaire de Pascal Jouxtel BLOOM H HOWARD 2003 Global brain John Wiley amp sons 2000 traduit en fran ais sous le titre Le principe de Lucifer 2 Le cerveau global Le Jardin des livres d 2003 BOUDON R 1968 A quoi sert la notion de structure Paris Gallimard BOULINGAND Y 1980 La Morphogen se De la Biologie aux Math matiques Paris Maloine BOUTROUX E 1915 De la contingence des lois de la nature Paris lib F lix Alcan 171 p 37 Syst mique et Complexit
28. nelle europ enne Jusqu r cemment il aurait sembl paradoxal voire choquant de qualifier de malheureuse une telle vision de la science Mais pr sent nous devenons conscients que cette tradition intellectuelle est subjective et quelle est en partie responsable de la situation dangereuse dans laquelle se trouve actuellement notre civilisation Cette situation dangereuse voire contradictoire d coule de l impact destructeur de notre syst me technologique tel qu il fonctionne normalement m me sans accidents sur l environnement global 161 REEVES H Hubert 1999 L espace prend la forme de mon regard photographies de Jacques V ry Seuil 80 p Admirable simplicit po sie et pertinence J P C 162 RENAUT A Alain amp TOURAINE A Alain 2000 Le sujet le sociologue et le philosophe ou Rencontre au sujet du sujet le Monde des d bats novembre 2000 N 19 pp 26 28 Je est un autre disait Rimbaud Mais qui est je Moi ou un syst me et si c est moi qu est ce que je Le th me du Sujet est plus que jamais d actualit aussi bien dans la philosophie contemporaine que dans la sociologie D o cette discussion qui n est pas tant un d bat qu une recherche commune autour de la notion de sujet La r flexion sociologique d Alain Touraine qui part de l observation du monde actuel pour en appeler au sujet se confronte celle philosophique d Alain Renaut 47 Syst mique et Complexit
29. ntification autorise des configurations singuli res qui redistribuent les existants dans des collectifs aux fronti res bien diff rentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues famili res C est une recomposition radicale de ces sciences et un r am nagement de leur domaine que ce livre invite afin d y inclure bien plus que l homme tous ces corps associ s trop longtemps rel gu s dans une fonction d entourage Note de l diteur DORTIER JEAN FRAN OIS 2004 L homme cet trange animal Aux origines du langage de la culture et de la pens e 408 pages Sciences Humaines ditions D o venons nous Longtemps r duite une histoire d os et de silex l origine de l homme est en train d tre r invent Les thologistes ont d couvert l existence de cultures chez les chimpanz s les linguistes et pr historiens imaginent d sormais l existence d un protolangage parl par Homo erectus l tude de la pens e en images remet en cause la th se du langage propre de l homme les neurosciences nous r v lent comment le cerveau humain a volu depuis 3 millions d ann es on d couvre aussi que les origines de l art remontent bien avant l apparition des grottes orn es etc Dans ce livre J F Dortier propose une synth se des tudes sur la pr histoire de l esprit humain A la lumi re des recherches actuelles sur l intelligence animale la naissance de la pens e chez l enfant les fond
30. olution biologique et celle des cultures Selon lui des m canismes issus de la g n tique comme les mutations ou la s lection naturelle pourraient s appliquer au domaine de la culture La th orie de l volution pourrait donc servir comprendre la vie de l esprit Comment une culture se conserve t elle et se transmet elle Des diff rences g n tiques ne p sent elles pas sur la culture Comment expliquer la stabilit des cultures ou au contraire leurs diff rences et la nouveaut Ce livre ose un parall le entre volution biologique et volution culturelle Certains m canismes et facteurs volutifs comme la mutation la s lection la migration seraient comparables dans le champ de la nature comme dans celui de la culture selon Luca Cavalli Sforza CHANGEUX J P JEAN PIERRE 2002 L homme de v rit Paris Odile Jacob CHANGEUX J P 2003 G nes et Cultures Paris Odile Jacob Le concept de meme y est pr sent presque tous les chapitres bien qu il ne soit pas explicitement employ mis part dans le dernier chapitre crit par Dan Sperber Dans un des chapitres les m mes sont d crits avec grande pr cision mais tout se passe comme si l auteur avait d lib r ment vit d employer le mot Quoi qu il en soit ce livre publi sous la direction de Jean Pierre Changeux est tr s bien compos Les chapitres nous font partager 38 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 46 47 4
31. on laquelle ce ne sont pas les cr ations vivantes qui fabriquent des g nes pour transmettre leur h r dit mais plut t les g nes qui fabriquent avec nos organismes des machines de survie de plus en plus sophistiqu es destin es assurer leur reproduction l identique leur conf rant ainsi une quasi immortalit Il prend en quelque sorte le risque d intervertir sujet et objet Extrait de Pascal Jouxtel Comment les syst mes pondent Coll M l t Le Pommier 2005 DAWKINS R RICHARD 1986 The blind watchmaker New York Norton trad fran L Horloger aveugle Paris Robert Laffont 1989 La th orie du g ne go ste s inscrit dans la mouvance radicale du n odarwinisme qui consid re que le m canisme de s lection naturelle des g nes par le surcro t de performances purement statistique que conf re ces derniers l efficacit de leur v hicule de chair est suffisant pour produire la totalit des merveilles de la nature vivante sans qu il soit besoin d aucune forme de plan ni d aucun cr ateur Extrait de Pascal Jouxtel op cit DELASSUS J M 2005 Les logiciels de l me Foug res Encre Marine d 135 p DELATTRE P 1971a Syst me structure fonction volution Paris Maloine Doin 185 p DELATTRE P 1971b Topological and order properties in transformation systems Journal of Theoretical Biology 32 pp 269 282 DESCOLA P PHILIPPE 2005 Par del Nature et Culture Par
32. ondon 109 LATOUCHE S Serge 2005 L occidentalisation du monde Essai sur la signification la port e et les limites de l uniformisation plan taire Paris La d couverte poche r dition pr c dentes ditions 1989 et 1992 110 LATOUR B Bruno 1991 1997 Nous n avons jamais t modernes Essai d anthropologie sym trique Paris La d couverte collection armillaire 1991 poche 1997 Pollution des rivi res embryons congel s virus du sida trou d ozone robots capteurs Comment comprendre ces objets tranges qui envahissent notre monde Rel vent ils de la nature ou de la culture Jusqu ici les choses taient simples aux scientifiques la gestion de la nature aux politiques celle de la soci t Mais ce traditionnel partage des t ches est impuissant rendre compte de la prolif ration des w hybrides D o le sentiment d effroi qu ils procurent et que ne parviennent pas apaiser les philosophes contemporains Et si nous avions fait fausse route En fait notre soci t moderne n a jamais fonctionn conform ment au grand partage qui fonde son syst me de repr sentation du monde celui qui oppose radicalement la nature d un c t la culture de l autre Dans la pratique les modernes n ont cess de cr er des objets hybrides qui rel vent de l une comme de l autre et qu ils se refusent penser Nous n avons donc jamais t vraiment modernes et c est ce paradigme fondateur qu il nous faut
33. que N 4 pp 241 243 Essai philosophique sur la notion de paysage Son ambivalence met en vidence plusieurs concepts la notion de milieu relation d une soci t l espace et la nature la m diance sens la fois cologique et symbolique d un milieu la trajection une liaison sujet objet Une m thode qui met en vidence la connaissance du milieu Le r le de l am nageur se traduit par ce que l auteur appelle la motivation paysag re donner un sens ce milieu BERQUE A 1991 De paysage en outre pays Gallimard Revue Le D bat N 65 pp 4 13 L auteur voque la scission progressive qui a eu lieu en Occident depuis le d but du 16e si cle entre le paysage donn e ph nom nale et l environnement donn e physique scission qui n existe pas dans la vision orientale du monde D passant cette divergence comment peut s effectuer aujourd hui l articulation entre ces domaines Note de l observatoire du patrimoine et des paysages BERQUE A 1993 Environnement plan taire et paysage Dunod Natures sciences soci t s Vol 1 N 3 pp 194 199 Il faut cesser d opposer l approche subjective du paysage et l approche scientifico objective de l environnement de m me qu il faut cesser d opposer le plan taire au local ou encore la morale ou l art la science tout cela se tient BERQUE A 1996 Etre humains sur la Terre principe d thique de l coum ne coll le d bat Gallimard Paris 212 p
34. robl mes Ses Difficult s Dunod Paris GEORGESCU ROEGEN N 1971 The Entropy Law and the Economic Process Cambridge University Press Cambridge GEORGESCU ROEGEN N 1979 Demain la D croissance Entropie cologie conomie Editions P M Fabre GIRE A 1988 Th orie Ouverte des Syst mes Lyon L Interdisciplinaire GLANSDORFF P AND PRIGOGINE I 1971 Structure Stabilit et Fluctuations Paris Masson GLEICK J 1989 La Th orie du Chaos Albin Michel Paris GRENIEWSKI H 1962 Logique et cybern tique de la planification Cahiers du S minaire d Econom trie CNRS Paris pp 115 164 GUIBERT SLEDZIEWSKI E VIEILLARD BARON J L dir 1986 Penser le Sujet aujourd hui Klincksieck 1988 HABERMAS J 1973 La technique et la science Paris Gallimard Hao BAI LIN 1990 Chaos II World Scientific Singapore HICKS J R 1950 A Contribution to the Theory of the Trade Cycle Clarendon Press Oxford HOFSTADTER D 1985 G del Escher et Bach Intereditions Paris Godel escher bach 2000 Les brins d une guirlande ternelle Dunod JACOB F 1970 La logique du vivant Paris Gallimard 354 p 42 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques OF 98 99 JAMET P PHILIPPE 2004 La quatri me feuille pr face de Robert Barbault Presse de l cole des mines Paris 177p JOUXTEL P Pascal 2005 Comment les syst mes pondent Une introd
35. rs pas d unanimit sur une d finition exacte du m me proposons toutefois la n tre l ment de code culturel cognitif symbolique ou pratique consid r comme soumis aux lois de l volution darwinienne JOUVENEL B de 1972 Du Pouvoir Hachette Paris 100 KALDOR N 1940 A model of the trade cycle Economic Journal 50 78 92 101 102 103 104 KELSEY D 1988 The Economics of Chaos or the Chaos of Economics Oxford Economic Papers 40 KLEIN C 1993 Du dynamisme des processus la dynamique des formes en g omorphologie d Ophrys Gap 1993 188 p 12 fig Bibl Il n est pas certain que l intelligence des d tails suffise l intelligence des ensembles KORNAI J 1962 Antiequilibrium KOYRE A Alexandre 1973 Du monde clos lunivers infini r dition coll Tel Paris Gallimard From the closed world to the infinite universe Baltimore John Hopkins Press 1957 Paris PUF 1962 105 KROLL L 2001 Tout est paysage suivi de Librairie de l architecture et de la ville Sens amp Tonka d 189 p 106 LACROIX M Michel 1997 Le principe de No ou l Ethique de la sauvegarde Paris Flammarion 157 p 43 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 107 LANGE O 1970 Introduction to Economic Cybernetics Pergamon Press London 108 LANGE O 1965 Wholes and Parts A General Theory of System Behavior Pergamon Press L
36. s de l volution ayant merg selon les lois simples de la comp tition darwinienne d s l aube de l apparition de la vie sur Terre DAMASIO A ANTONIO 2006 L erreur de Descartes Paris d Odile Jacob DARDEL E Eric 1952 L homme et la Terre CTHS deuxi me dition 1970 191 p L homme et la terre date de 1952 Ignor es alors sauf de quelques uns ces pages retrouvent quarante ann es apr s une surprenante actualit Le livre en avance sur le mouvement de la g ographie pr sente un des courants de pens e novateurs de la g ographie contemporaine celui de la ph nom nologie des perceptions et des repr sentations par les hommes de leur environnement terrestre Au lecteur de mesurer la richesse de cette philosophie g ographique de d couvrir la suite d Eric Dardel que la g ographie est le moyen par lequel l homme r alise son existence en tant que la Terre est une possibilit essentielle de son destin qu elle renouvelle le regard humain sur les signes dont la Terre est porteuse leurs sens et leurs valeurs Philippe Pinchemel DAUPHINE A Andr 2003 Les th ories de la complexit chez les g ographes Paris Anthropos d diffusion Economica DAWKINS R RICHARD 1976 The Selfisch Gene Oxford Oxford University Press 1976 trad Fran Le G ne go ste Paris Meng s 1978 r d Paris Odile Jacob coll Poches 2003 L auteur d veloppe entre autres l id e ma tresse sel
37. tin Dalloz 449 p 121 LESOURNE J 1984 Le Calcul Economique Dunod Paris 122 LEVY J LUSSAULT M DIR 1999 Logiques de l espace esprit des lieux Belin 2000 Colloque de Cerisy 1999 123 LEVY LEBLOND J M Jean Marc 1996 Aux contraires L exercice de la pens e et la pratique de la science Gallimard NRF essais 431 p 124 LORENZ H 1989 Nonlinear Dynamical Economics and Chaotic Motion Springer Verlag Berlin 125 LORINO P TEULIER R DIR 2003 Connaissance activit organisation La D couverte 2005 126 LYNCH A AARON 1996 Thought contagion How belief Spreads Through society New York Basic Books 127 MA sSEU A 1992 De la f odalit la m diacratie Histoire Economie et Soci t 4 645 128 MA SSEU A 1995 Technology and Sustainable Development The Basic concepts in Proposals for an European Energy Policy T E N Ed London 129 MA SSEU A 1996 The teaching of technology management or the challenging of economic dogmas INFORMS Washington Washington DC USA 5 8 May 1996 130 MA SSEU A 1996 La prise en compte de la technologie par l Economique ou de la contestation des credo de l Economie Framot 1 Compi gne 4 5 June 1996 131 MA SSEU A 1997 Human capital knowledge and know how Basic concepts Picmet 97 Portland USA 27 31 July 132 MA SSEU A AND LE DUFF R 1988 L Anti D clin ou les Mutations Technologiques Ma tris es EME
38. uction la m m tique Coll M l t Paris Le Pommier d Comment font les jeux la mode pour se reproduire Comment survit le commerce quitable Comment tel rituel s impose t il des millions d hommes Tous les syst mes se reproduisent ils de fa on semblable Voil trente ans que la question se pose et que la science recherche le m me cet quivalent culturel du g ne qui permettrait la transmission et l volution des trouvailles de la culture humaine Lorsque nous pensons ou agissons nous ne sommes pas aussi libres que nous aimons le croire Malgr nous par nos choix de mots d attitudes ou simplement d objets de consommation nous contribuons reproduire des mod les et des syst mes Le mot m me est apparu en 1976 sous la plume du biologiste Richard Dawkins Forg la ressemblance du mot g ne il sugg re les id es de m moire et d imitation Les solutions invent e par l homme qu elles soient pratiques ou symboliques vivent leur vie dans un monde sans merci o s expriment best sellers conqu rants et m mes r cessifs discr tement repli s dans des poches de r sistance Faut il chercher les m mes dans les cerveaux les communaut s le mode d emploi des machines ou les r gles de comportement O qu ils soient la m m tique nous apprend beaucoup sur nous m mes le monde et ce que nos vies deviennent Ing nieur automaticien consultant en conduite du changement
39. urs et encore d en reconstruire d autres n anmoins qu elles se nomment Etat providence march mondial ou sph re m diatique AUDE LANCELIN Sph res r tome I Bulles par Peter Sloterdijk Pauvert 690 p extrait du Nouvel observateur N 1952 174 THOM R Ren 1974 Mod les math matiques de la morphogen se Union G n rale d Editions Paris collection 10 18 175 THOM R Ren 1983 Parabole e catastrofi Milan Il Saggiatore 1980 trad Fran Paraboles et catastrophes coll Champs Flammarion 176 THOM R 1984 Stabilit Structurelle et Morphogen se InterEditions Paris 48 Syst mique et Complexit R f rences bibliographiques 177 THOM R 1988 Esquisse d une s miophysique physique aristot licienne et Th orie des catastrophes Inter ditions 87 av du Maine Paris 2 e d 1991 178 TONONI G Giulio ET EDELMAN Gerald M 2000 Comment la mati re devient conscience Paris Odile Jacob Trad A Universe of consciousness How matter becomes imagination 179 TRUONG J M JEAN MICHEL 1999 Le Successeur de pierre Paris Deno l 1999 r d Paris presses Pocket 2001 180 TRUONG J M JEAN MICHEL 2001 Totalement inhumaine Paris Les Emp cheurs de penser en rond d 181 VARENNE F Franck 2005 Philosophie et sciences du complexe dialogue sur les discontinuit s Nature sciences Soci t s 13 pp 291 295 182 VINCENT J
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