Home

Le guide du sylviculteur du Centre Ouest Bretagne

1. lt 700 MM EM 900 100 mm 700 800 mm 1 100 1 300 MM EM 600 900 mm BE gt 300mm Un climat humide avec des pr cipitations fr quentes Ce sont surtout les pluies automnales et hivernales dont l influence est minime sur la v g tation qui sont l origine des importants carts de pluviom trie prudence s imposent leur gard les introduire uniquement dans les stations tr s favorables sous forme de m langes pour limiter les risques sanitaires annuelle moyenne constat s Ainsi entre Merdrignac et les Monts d Arr e les pr cipitations annuelles se situent dans un rapport de 1 1 8 tandis que les NUANCES CLIMATIQUES SIG CRPF Bretagne m A pr cipitations durant la saison de v g tation avril L AL 3 2 ELi Lannion septembre varient seulement dans un rapport de PE hoftaix x Fr iz 1 Guingamp i 1 1 4 N Rep qe h L gt s gaint Brieuc D ficits hydriques a s Les d ficits hydriques estivaux sont tr s att nu s La fe ce chaleur mod r e ensoleillement faible hygrom trie maup en Merci i n i 5 Quimper Guiscriff i gongnac lev e tout en tant un peu plus prononc s au sud f Ea Pontivy an 3 A l WO a Le J Plo rmel et l est o l on rel ve un mois subsec Ed APP A i Les essences de climat frais Sapin pectin H tre a Ey Ds Reliefs forte n bulosit ou oc anique M l ze du Japon pic a de Sitka Cy
2. Noisetier Jacinthe Fragon Sceau de Salomon Violette qui domine parfois Pr sence fr quente de plantes des GPE 1 Ail des ours Ficaire fausse renoncule et GPE 3 Circ e de Paris La che des bois dans les stations les plus fra ches e La ronce et les plantes exigeantes en azote Ortie Gaillet gratteron Sureau G ranium herbe Robert colonisent souvent les anciennes terres agricoles POTENTIALIT S FORESTI RES e Tr s bonne richesse min rale e Acidite faible e Alimentation en eau moyenne tr s bonne e Station bien drain e Sete me pe ere eee mere senesedtess see Es Humidit Note de fertilit globale Richesse o l 2 3 4 5 6 7 8 9 10 INT R T PATRIMONIAL Tr s lev lorsque le peuplement est une h traie ch naie if riche en esp ces du GPE 4 ou une fr naie rablaie scolopendre sur coteau escarp habitats forestiers Natura 2000 SOL Exemple type sol brun m sotrophe profond C8 A e Humus actif liti re mince e Sol de profondeur variable de 40 45 cm plus d 1 30 m e Apparition possible de l g res traces d hydromorphie au del de 40 cm de profondeur e Charge en cailloux souvent importante sur roche volcanique Liti re tr s mince Humus de type m somull Horizon marron bien structur grumeleux agr gats de vers de terre limoneux peu compact Horizon marron clair
3. lors des d gagements L id al est de pr voir d s le d part la desserte des trou es boiser et d entretenir l ensemble simultan ment par la suite voir sch ma ci apr s Trou es boiser E l enrichissement par bandes Cette technique s applique aux boisements spontan s formant un couvert complet dans lesquels on plante des rang es d arbres dans des bandes pr alablement ouvertes cet effet Les bandes devront tre r guli rement entretenues au gyrobroyeur ou la d broussailleuse pour maintenir un acc s ais aux plants durant toute la phase de d gagement Cette methode s applique galement aux taillis sans avenir que l on ne souhaite pas couper blanc Exemple d implantation d une plantation d enrichissement par bande 0 QG 0 Le 0 E Bande plant e Peuplement conserv LEXIQUE A1 cat gorie de plan on de peuplier de 8 10 cm de circonf rence 1 m du sol et de 3 m 25 de hauteur minimale A2 cat gorie de plan on de peuplier de 10 12 cm de circonf rence 1m du sol et de 3 m 75 de hauteur minimale Accru peuplement forestier de premi re g n ration issu de la colonisation ligneuse naturelle de terrains ant rieurement non bois s Argile au sens granulom trique ensemble des particules min rales dont la taille est inf rieure 2 microns Leur nature est tr s variable min raux argileux quartz feldspath 2 au sens min ralogique silicate
4. ocre peu compact Horizon plus compact avec pr sence possible de taches rouille et de marbrures grises peu marqu es Taux d argile en l g re augmentation par rapport l horizon pr c dent Roche volcanique en cours d alt ration CHOIX DES ESSENCES H tre Fr ne commun Ch taignier Erable sycomore Merisier 2 4 selon r serve en Ch ne rouvre Ch ne p doncul If 1 3 selon r serve en eau et cultivar Peupliers 4 3 pour le ch taignier R server le fr ne aux stations forte r serve en eau Prudence avec le merisier sensibilit la cylindrosporiose introduire de mani re diss min e 2 1 pour 4 Pr f rer le ch ne rouvre au ch ne p doncul en C8 B l if eau Douglas S quoia toujours vert Le douglas craint les stations expos es au vent M l zes du Japon ou hybride A r server aux stations tr s forte r serve en eau ch ne rouge d Am rique RE Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent D conseill es valorisation insuffisante de la station ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Profiter des bonnes potentialit s de la station en privil giant les essences feuillues Fr ne H tre Ch taignier rable sycomore susceptibles de produire des bois de valeur e Pratiquer une sylviculture dynamique ax e sur l obtention de billes de pied de qualit gr ce des interventions cibl es sur
5. Ch ne rouvre Production de bois de feu ou de bois d uvre de qualit secondaire GE A favoriser lorsqu ils s installent naturellement en sous tage D conseill es Pin Laricio ou inadapt es Douglas Peuplier Ch ne rouge PRE Bouleau Tremble H tre Sapin pectin Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION Renouvellement des peuplements e La transformation des taillis et boisements spontan s en futaie r sineuse est d conseill e sauf en cas de d p rissement notamment lorsqu elle s accompagne de travaux lourds e Stations fragiles tr s sensibles aux coupes rases remont e de la nappe d eau avec prolif ration de la molinie et aux tassements du sol provoqu s par le passage d engins d exploitation foresti re quand le terrain n est pas suffisamment ressuye e La maigre fertilit de la station repose sur la capacit du peuplement forestier en place assainir le terrain par son r le de pompe dessouchage labour Elle r duit durablement les potentialit s de la station et entra ne des investissements qui seront difficilement rentabilises par l am lioration de la production foresti re e La reconstitution des plantations r sineuses apr s coupe rase peut tre effectu e de mani re conomique sans dessouchage en plantant entre les souches si celles ci sont bien aras es Cette technique s
6. charbon de bois remblai ou zone ancienne d extraction de mat riaux Les relev s s effectuent sur une placette d observation circulaire de 400 500 m d environ 12 m tres de rayon SCH MA 1 Placement viter Placement judicieux pour l identification d une station LE RELIEF Ce facteur agit sur e la circulation de l eau drainage qui a tendance se concentrer dans les zones basses e paisseur des sols d capage des sommets et fortes pentes sous l action de l rosion accumulation de terre et de cailloux en bas de versant e le microclimat de la station exposition au soleil situation vis vis des vents dominants et de la circulation de l air en g n ral Les l ments noter sont e la position topographique voir sch ma 2 e le couple pente exposition au soleil e l altitude ventuellement La position topographique est directement observ e sur le terrain en s aidant au besoin des courbes de niveau des cartes topographiques lorsque le relief est peu perceptible l oeil La pente exprim e par un pourcentage est estim e l il ou d duite partir des courbes de niveau de la carte topographique de l IGN au 1 25000 L exposition est relev e la boussole ou appr ci e l il par rapport la position du soleil L altitude est d termin e partir des courbes de niveau des cartes topographiques Remarque le couple pente exposition n intervient pas di
7. j N gt O Z a O H lt n sr e gt a LLJ Z O N lt l LLI m N Li o H un o LL H OU lt s 4 lt OU A Changements climatiques et impacts sur les for ts Bien que de larges incertitudes planent sur l intensit et la vitesse de progression du ph nom ne les diff rents sc narios climatiques pr voient les tendances suivantes e Hausse des temperatures moyennes d j constat e depuis plusieurs d cennies e L g re augmentation des pr cipitations annuelles e Modification de la r partition des pluies au cours de l ann e diminution des pluies d t e Augmentation de l intensit et de la fr quence des v nements m t orologiques extr mes ouragans s cheresses trombes d eau canicules Les d ficits hydriques estivaux devraient tre plus marqu s accroissement de l vapotranspiration li e l l vation globale des temp ratures diminution des pluies en saison de v g tation SUBSTRATS G OLOGIQUES Le Centre Ouest Bretagne repose sur des substrats vari s dont l origine g ologique est souvent complexe Il s agit pour l essentiel de roches tres anciennes datant du Pr cambrien ou de l re primaire Elles pr sentent un caractere acide plus ou moins prononc Les cartes g ologiques au 1 50 ooo du BRGM qui couvrent d sormais la quasi totalit du COB sont tres d taill es et rendent bien compte de la complexit
8. l g rement enrichi en argile ou en sable selon la nature de la roche m re sous jacente Schiste en cours de d composition CHOIX DES ESSENCES TT H tre Sapin pectin Ch ne rouvre 2 pour sapin Douglas M l zes Japon hybride 2 3 253 152 Craignent particuli rement les sols tasses Ch ne rouge Thuya g ant Pins maritime sylvestre Laricio h 1 A r server aux stations les plus acides ou les plus s ches Ch taignier 2 risque de Favoriser en priorit les individus apparus roulure spontan ment A planter sous forme de m lange Ch ne p doncul Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ca A limiter au r le d essence d accompagnement Peu int ressantes ou inadapt es peupliers feuillus pr cieux croissance rapide ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations fragiles dont la fertilit repose principalement sur le recyclage des l ments nutritifs contenus dans la liti re et par une prospection ais e du sol par les racines Cette fertilit est fortement r duite par le passage r p t d engins lourds qui tassent le sol ou par un dessouchage ou un andainage peu soign s d truisant l humus e Les m langes d essences ainsi que l apport de lumi re au sol claircies am liorent le fonctionnement de l humus e La palette d essences adapt es est large mais toutes n ont pas une vigueur optimale entra nant une in
9. ligibles en ET Rajeunissement d une lande humide par d capage superficiel LES TAILLIS G n ralit s Les taillis sont constitu s de c p es c est dire de rejets de souche ou de drageons obtenus apr s rec page Les saulaies form es de c p es naturelles sont souvent assimil es des taillis bien qu elles n aient pas t rec pees en raison de la pr sence de brins multiples d s la base du tronc Taillis de saules sur station C2 Principaux types Les taillis du Centre Ouest Bretagne se pr sentent sous diff rentes formes e Taillis de ch nes rouvre ou p doncul et h tre souvent vieillissants de qualit tr s variable principalement localis s en stations Cio e Taillis de saules avec une proportion variable de bouleau principalement situ s en stations C2 et C4 e Taillis de ch taignier en stations C9 et Co e Taillis de ch nes poirier en stations s ches C15 e Taillis de bouleau et de ch nes en stations C5 Cii et CI Gestion syluicole La gestion en taillis simple M Principe Ce traitement consiste couper intervalles r guliers tous les brins du peuplement lorsque ceux ci ont atteint des dimensions exploitables Apr s coupe les arbres rejettent de souche et forment une nouvelle g n ration de taillis La coupe fournit du bois de chauffage parfois accompagne d une production de piquets Coupe blanc de taillis M Conditions fav
10. AS CA E E E A A A E A T 17 A E E E E 18 onlie OE E E A A A A E E E 20 ala vedet OS DO E 24 EN Pr sentation des types de station du Centre Ouest Bretagne 25 DOC 2 ie 0 E M 26 OR A A a E E E E LEET N E E A T E S T ETE 28 A E E E E E E E A A E E E E E E T E T TEE N 30 e e E E E E E E E RO E E E EN 32 ND E E E E E E E E E E A A E E E ec 34 NO OR Re D 0 36 NO 0 38 DO COR ed E E ET 40 AN DO ee de E Se A a A A M 42 s TYDE OTE E 0 44 SN DOC ER 46 e TYD CI E E E E E E a E N E 48 e e A E E E E E E E E E E EE E E E E E E E te 50 e a E EE E E E E E E T E E E E E E E E E E 52 STY De CIS E a E A A E E E A E E 54 e EE E E E S E T TE E E E E E E E E E S E E ET 56 EN La mise en valeur des peuplements forestiers 58 es DE DIE A N E E E 59 les peuplements a reconstituer apres COUPE Tase oo sree erei ienien TE 62 SOA OS OR E E E E A A 64 A E E E E E E E E T E E E E E E 66 sles melange Jte tals an a E A A 69 A EN LE E E E E E T E E E E T E A E E E N 72 sles boisements spontane a Teuas dominants aee aaaea E 76 Lexique e E A A E E A E A E A 79 Le guide du sylviculteur du Centre Ouest Bretagne est un remaniement profond des anciens guides de Argoat et de Bretagne centrale dont il tend un peu les aires d utilisation Il prend en compte des donn es r centes de terrain et de nouvelles connaissances naturalistes Les for ts traditionnelles dont les sol
11. bonne r tention en eau porosit lev e forte richesse en l ments nutritifs Structure grumeleuse e La structure microgrumeleuse se distingue par son aspect l ger et floconneux Caract ristique des sols acides bien drain s elle va de pair avec une faible compacit favorisant la prospection racinaire e La structure massive se caract rise par l absence d agr gats et de disposition ordonn e des constituants du sol Mouill l chantillon forme une sorte de p te mall able sec il fait bloc et devient extr mement dur Une structure massive indique de mauvaises propri t s du sol faible porosit sensibilit au tassement 113 LA m Z l n O m e O Z Z un 72 gt Z Q m V O C no e 7d o O Z C un gt Q m O e 3 en O m v ee m n O oed un m lt gt O Z un J m m no rd d D LES OBSERVATIONS DE TERRAIN LA LL m gt gt a Lag lt N gt Z se Z a 2 O A LLI OU Z lt N s lt Z Z OU LL a N ren Z Se 2 LLI LLI Ld gt La pr sence ventuelle d un sol remani Les travaux de pr paration du terrain dessouchage labour profond sous solage r alisation d ados qui ont pr c d l installation de nombreux boisements de landes et reboisements en Centre Ouest Bretagne ont modifi le profil du sol sur une certaine profondeur en m langea
12. celles tol rant bien l engorgement et la compacit du sol Sylviculture des peuplements en place Boisement spontan de ch ne p doncul am liorable par claircie et lagage e Malgr leur bonne adaptation la station les ch nes p doncules sont souvent de qualit m diocre en raison d une sylviculture inadapt e En pr sence de jeunes tiges d avenir ou d arbres adultes corrects m me en nombre limit pratiquer des claircies d autant plus vigoureuses que les sujets favoriser sont jeunes Les saules et noisetiers constituent un gainage int ressant pour viter la production de gourmands sur le tronc e Enrichissement possible des taillis de saules par introduction de peupliers Trichocarpa Trichobel ou Fritzi Pauley large espacement 9 m par 9 voire plus ou d pic a de Sitka par bandes Renouvellement des peuplements La compacite du sol et la sensibilit de la station aux coupes rases remont e de la nappe d eau envahissement par les joncs sont prendre en compte dans toute op ration de reboisement apr s coupe rase Apporter un soin particulier l exploitation afin de ne pas tasser le sol effectuer la coupe lorsque le sol est bien ressuye et remettre en tat la parcelle rangement en andains ou broyage des branches dans la continuit du chantier Un d compactage localis du sol avant l installation de plan ons de peupliers peut tre b n fique condition d tre r alise
13. d pic as r alis en p riode s che avec un mat riel adapt r teau TYPE C6 Localisation Principalement sur schistes briov riens en situation de plateau de faible pente ou de l g re d pression Certaines stations hydromorphes anciennement agricoles peuvent tre rattach es ce type Importance spatiale Type de station rare l chelle du COB mais assez fr quent l est de Loud ac notamment en for t de la Hardouinais o il forme des mosa ques avec C5 et Cio Variations possibles Acidit plus ou moins prononc e du sol en lien le plus souvent avec l ant c dent cultural de la station PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Futaie de ch ne rouvre pure ou m lang e de h tre e Futaie de ch ne avec taillis de bouleau et ou de tremble e Plantation d pic a de Sitka ou de pin Laricio de Corse e Peuplement m lang de ch ne p doncul dominant avec h tre ch taignier et sapin pectine V G TATION NATURELLE Dans les stations les plus acides le GPE 6 est constant Foug re aigle Myrtille Poirier Houx La molinie GPE 8 est assez wwe Cp a I F ai A Futaie de er rouvre issue de ES sous futaie avec reliquat de taillis de bouleau abondante quand le couvert forestier est l ger Les autres groupes sont absents Le tremble GPE 3 et le ch vrefeuille GPE 5 sont fr quents Dans les stations les moins acides le GPE 5 Noisetier Oxalide peti
14. de la g ologie armoricaine Par souci de simplification les roches du COB ont t class es en six familles Les formations schisto gr seuses du Briov rien Cet ensemble g ologique tr s ancien est constitue principalement de schistes alternant localement avec des couches de gres Il occupe le bassin de Pontivy Loud ac et se prolonge l est au del de Merdrignac Au cours des temps g ologiques la roche primitive s est transform e en micaschiste dans le secteur de Gourin Guiscriff Le Faou t Les sols formes sont mod r ment acides et g n ralement profonds car la roche est fortement alt r e Ils sont riches en limon et assez bien pourvus en argile ce qui les rend parfois imperm ables en Toutefois l accroissement des d ficits hydriques aura sans doute un impact limit dans le COB qui jouit la fois d un climat bien arros et de la proximit de l oc an dont l effet mod rateur sur les temp ratures est bien connu La canicule de 2003 et les pisodes de s cheresse qui lui ont succ d ont eu peu d impact dans le COB mise part peut tre la poursuite des d p rissements du sapin g ant de Vancouver Par contre si l accroissement des pluies hivernales se confirme les engorgements hivernaux seront plus longs et plus intenses avec une incidence n gative sur les conditions de d bardage profondeur Dotes d une bonne fertilit g n rale ils font souvent l objet d une mise en valeur
15. la production ligneuse Dans le m me temps de nombreuses terres agricoles et friches aux potentialit s bien sup rieures sont libres et disponibles pour le boisement Parall lement avec la rar faction des landes et des tourbi res armoricaines une prise de conscience de leur valeur biologique et paysag re s est op r e Les grands ensembles de landes et de tourbi res du COB Monts d Arr e landes de Lanfains Cime de Kerchouan b n ficient d sormais d un statut de protection ou d un classement d termin par leur int r t biologique site Natura 2000 arr t de protection de biotope ou paysager site class ou inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930 D une mani re g n rale m me en l absence de r glementation sp cifique limitant le boisement il est d conseill de planter e les grands ensembles de milieux ouverts forte sensibilit paysag re e les landes humides et tourbi res qui abritent souvent des esp ces animales et v g tales rares e les landes m sophiles remarquables caract ris es par leur richesse en ajoncs bruy res et la pr sence d esp ces menac es Par ailleurs dans le cadre de la pr servation des zones humides le drainage des tourbi res ainsi que le retournement des landes et prairies humides sont strictement r glement s Li Pr sentatun g n ra le M THODE Qu est ce qu une station foresti re Pour d crire et appr hender la variabilit
16. la terre retournait l abandon pour une p riode ind termin e Les paysans pr levaient galement des mottes de bruy res et d ajoncs qui taient ensuite tal es dans les tables pour servir de liti re au b tail Apr s avoir t impr gn e par les d jections animales celle ci constituait une fumure qui tait pandue sur les terres arables Ces pratiques ancestrales ont aujourd hui disparu et la lande en l absence de gestion volue vers des fourr s d ajoncs de foug re et d arbustes Le fauchage m canis et le p turage extensif de la lande subsistent localement dans le cadre de programmes de restauration du milieu des fins environnementales Lande r cemment fauch e Cons quences sur la croissance des arbres Les exportations r p t es de mati re organique combin es aux effets du br lage ont appauvri les sols de lande dej tr s peu fertiles au d part en r duisant leur capacit nutritive On constate que les arbres forestiers introduits dans une lande ont une croissance tr s inf rieure quand ils survivent ce qu elle aurait t si le terrain tait rest occup par la for t Cette baisse des potentialit s foresti res constat e entre un sol forestier et un sol comparable occup par la lande porte le nom d effet lande Celui ci poa Ta Plantation sans avenir d pic a de Sitka de 35 ans sur lande est plus ou moins affirme selon l intensit des exp
17. peu pr s 130 000 hectares Le taux de boisement atteint 20 alors que la moyenne r gionale d passe peine 12 La for t y est en constante progression depuis plus d un si cle Nature de la propri t La for t priv e repr sente 93 des espaces bois s du Centre Ouest Bretagne Elle se caract rise par la coexistence de grands massifs Qu n can Lorge La Hardouinais Boquen et d une multitude de bois et bosquets appartenant quelque 28 000 propri taires Jeune plantation d pic a de Sitka sur terre agricole On recense environ 250 for ts g r es conform ment un plan simple de gestion pour une surface de 26 000 hectares Les for ts domaniales Huelgoat Fr au Saint Ambroise Cranou Loud ac Coat an Noz Coat an Hay totalisent 5 600 hectares tandis que les for ts d partementales Beffou Avaugour Bois Meur et communales couvrent 3 100 hectares Peuplements forestiers Taillis vieilli de ch ne et de h tre Les futaies de conif res occupent 33 000 hectares La moiti d entre elles est compos e d picea de Sitka L autre moitie est constitu e de douglas de pins maritime sylvestre Laricio et de diverses essences exotiques m l ze du Japon thuya cypr s de Lawson Ces futaies correspondent des boisements de terres agricoles d laiss es et de landes des enr sinements de peuplements feuillus et des reconstitutions de for ts d truites par l ouragan de 198
18. plants par hectare permet de limiter les investissements dans ce type de station peu productif e Le C dre de l Atlas dans les stations bien expos es au soleil et le S quoia toujours vert en station au microclimat frais peuvent tre exp riment s dans le cadre de la diversification des essences Boisement spontan de ch ne p doncul vieillissant Cr te sommet haut de versant versant pentu essentiellement sur schiste et quartzite de Plougastel granite occasionnellement sur schiste de Ch teaulin et gr s quartzite Type de station assez fr quent dans les Monts d Arr e les Montagnes Noires et les landes de Liscuis o il occupe des superficies parfois importantes Pr sence sporadique ailleurs avec une extension restreinte en g n ral rarement plus d un hectare Lande parsem e de bouleaux et ou ch nes p doncul s ne d passant pas le stade d arbustes Fourr s d ajoncs avec bruy re cendr e Boisement de pins peu lanc s Tapis v g tal domin par le GPE 7 Ajonc d Europe qui peut former des fourr s Bruy re cendr e Agrostide soies compl t par les esp ces du GPE 8 supportant la s cheresse Callune Ajonc de Le Gall Pr sence possible de foug re aigle et de myrtille dans les fissures o le sol est plus pais Les stations rocheuses abritent de nombreuses plantes du GPE 7 Polypode vulgaire Sil ne maritime Orpin d Angleterre Sol peu pais 30 40 cm prospectables
19. s des 3 textures pr c dentes sans en avoir les d fauts TRIANGLE DES TEXTURES Sable 50 um 2 mm ALo Argile Lourde AL Argile Limoneuse A Argile AS Argile Sableuse LA Limon Argileux LAS Limon Argilo Sableux LSA Limon Sablo Argileux SA Sable Argileux LM Limon Moyen LS Limon Sableux LMS Limon Moyen Sableux LL Limon L ger LLS Limon L ger Sableux SL Sable Limoneux S Sable La texture a un effet sur de nombreuses propri t s du sol Bien qu elle n intervienne pas comme facteur discriminant dans la typologie des stations du COB elle ne doit pas pour autant tre n glig e lorsqu il s agit d optimiser le choix des essences en fonction de la station La structure un indicateur compl mentaire La structure d un sol correspond au mode d assemblage de ses constituants Elle d pend de facteurs physiques pH texture humidit du sol et biologiques activit de la faune du sol Elle renseigne sur la porosite du sol la facilit d enracinement l intensit de l activit biologique L examen de la structure sur des chantillons de terre pr lev s la tari re est approximatif car ceux ci ont subi un effet de torsion lors de leur extraction Seules les structures tr s typ es sont faciles diagnostiquer par ce moyen e La structure grumeleuse est form e d agr gats arrondis plus ou moins agglom r s issus pour l essentiel de l activit des vers de terre C est une structure tr s favorable
20. s issues de processus d hybridation artificielle et de selection g n tique tr s pousses appel es cultivars L introduction de plan ons install s densit d finitive pas d claircies e Un cycle de production tr s court en comparaison des autres essences foresti res Peupliers interam ricains et baumiers en m lange On distingue 3 groupes de cultivars de peupliers e Les euramericains obtenus par croisement de peupliers noirs europ ens Populus nigra et nord am ricains Populus delto des A4A Blanc du Poitou Brenta Dorskamp Flevo Koster 1 214 Mella Polargo Robusta Soligo Taro Triplo Les baumiers am ricains Populus trichocarpa Fritzi Pauley Trichobel Columbia River e Les interam ricains obtenus par croisement des peupliers trichocarpa et delto des Beaupr Boelare Donk Hunnegem Raspalje Unal Tous les individus d un m me cultivar ont un patrimoine g n tique strictement identique Par cons quent en cas d attaque sanitaire ils pr sentent la m me sensibilit et des capacit s de r action identiques Aucun ph nom ne de r sistance naturelle ne peut se mettre en place 1 En gras cultivars subventionn s par l Etat en Bretagne au titre des aides au reboisement 2 cultivar sous surveillance sanitaire en raison des importants risques sanitaires li s au puceron lanig re Place des peupliers dans le COB Les peupleraies occupent environ 100
21. s les plus connues sont Fritzi Pauley et Trichobel Realisation Centre r gional de la propri t foresti re de Bretagne Conception redaction Michel Colombet ing nieur au CRPF de Bretagne Concours technique Ouverture et description des fosses p dologiques Dashiell Hainry Pr conisations sylvicoles Laurent Girard Relev s tests sur le terrain et relecture Pierre Brossier Xavier Greni Gilles Pichard R alisation cartes SIG Julien Blanchin Illustrations photographiques Michel Colombet Xavier Greni Gilles Pichard Samuel Le Port CETEF 56 p 68 Maquette et r alisation Yann Legrand Le monde en parle 56 Impression Calligraphy Print Ch teaubourg 35 Juin 2010 Cet ouvrage a t r alis par le Centre R gional de la Propri t Foresti re de Bretagne OO nn TU e MN retagne Centre R gional de la Propri t Foresti re de Bretagne 8 place du Colombier 35000 Rennes T l 02 99 30 00 30 Fax 02 99 65 15 35 Courriel bretagneldcrpf fr Site Internet www crpf fr bretagne ILa b n fici du soutien financier de l tat Minist re de l Alimentation de l Agriculture et de la P che et du Conseil r gional de Bretagne
22. taignier douglas d autres peu voire pas du tout saules pic a de Sitka thuya Crit res d identification des differentes formes d engorgement Un horizon soumis un exc s d eau temporaire ou permanent appel horizon hydromorphe prend des colorations caract ristiques qui permettent de d terminer le type d engorgement et son intensit L engorgement temporaire pseudogley Un horizon affect par un exc s d eau saisonnier en g n ral hivernal pr sente un r seau de marbrures et de taches gris beige et ocre rouille dites taches d oxydo r duction aux couleurs d autant plus contrast es que l engorgement est intense Engorgement temporaire peu marqu horizon faiblement marmoris Cet aspect bariol caract ristique qualifi de marmoris est d au changement d tat du fer selon les conditions d oxyg nation du sol En pr sence d oxyg ne le fer est oxyde et prend une teinte ocre rouille en l absence d oxyg ne il passe l tat r duit et prend une couleur gris tre 2 PL TA Engorgement temporaire marqu horizon nettement marmoris Dans les milieux acides le fer r duit est tr s soluble et a tendance tre vacu Les zones appauvries en fer forment alors des plages d color es beige p le Lorsque l acidit est tr s forte et l engorgement prolonge l horizon prend une teinte uniforme blanch tre symptomatique d une d ferrification tr s
23. tre marron tr s p le Horizon marron ou fonc accumulation de mati re organique Horizon ocre vif enrichi en fer La texture La texture correspond l ensemble des propri t s d un sol d termin es par sa granulom trie c est dire sa proportion relative de sable de limon d argile La granulom trie s appr cie au toucher en faisant rouler entre ses doigts un chantillon de terre ni trop sec ni trop humide e Les sables grattent entre les doigts et crissent l oreille e Les argiles collent sont mall ables et conservent leur consistance l tat humide e Les limons sont doux au toucher lorsqu ils sont satur s en eau ils sont inconsistants et disparaissent entre les doigts alors qu l tat sec ils partent en poussi re sous la pression des doigts Les sols riches en sable sont filtrants bien a r s faciles travailler mais pr sentent une faible aptitude retenir l eau et les l ments nutritifs Les sols limoneux faible teneur en argile cas fr quent en Centre Ouest Bretagne sont battants d structures tr s sensibles au tassement en periode humide Les sols argileux sont lourds peu permeables difficilement p n trables par les racines mais pr sentent une bonne capacit de r tention en eau et en l ments nutritifs Une texture quilibr e 20 30 d argile 40 50 de limon 30 40 de sable cumule la plupart des qualit
24. MR Te vis j 3 a ir Sa i i id fa Futaie de h tre et de ch ne rouvr avec sous tage de houx Houx diverses mousses la foug re aigle est pr sente l tat de frondes dispers es de petite taille Pr sence de ch vrefeuille ou d if dans les stations les moins acides Molinie et callune GPE 8 s installent discr tement dans les stations clair es les plus pauvres POTENTIALIT S FORESTI RES e Acidit marqu e e Richesse min rale faible mais SSsestke s ss s sse lt es4 L suffisante pour de nombreuses z DS D essences Mu E e Alimentation en eau moyenne bonne selon la profondeur du sol e Bon drainage au moins dans les Richesse 40 50 premiers centim tres du sol Note de fertilite globale INT R T PATRIMONIAL Elev dans les futaies de h tre avec sous tage de houx comportant de nombreuses esp ces du GPE 6 SOL Exemple type sol brun ocreux profond sur schiste e Liti re paisse e Sol de plus de 45 cm d paisseur e Pr sence d un horizon bien drain de couleur homog ne marron jaune ocre plus ou moins vif e Apparition possible d hydromorphie peu marqu e au del de 40 cm de profondeur e Pr sence possible d un micropodzol sous l humus Liti re paisse 7 8 cm avec couche OH bien marqu e dysmoder Horizon marron clair peu compact riche en limon comportant des cailloux de quartz Horizon jaune ocre un peu plus compact
25. arbor es dont la v g tation est domin e par l ajonc de Le Gall la callune les bruy res cili e et quatre angles habitat Natura 2000 d int r t prioritaire Exemple type pseudogley podzolique sur colluvions quartzeuses Liti re paisse feutrage de feuilles et racines de molinie aiguilles et tiges d ajoncs Horizon noir pais 20 25 cm limoneux avec descentes de mati re organique sous forme de langues colonis es par des racines fines Horizon d color beige clair riche en sable fin et limon comportant de rares taches jaune ocre p le Pr sence de cailloux de quartz Horizon marmorise gris clair et jaune ocre compact enrichi en argile Nappe d eau hivernale niveau abaiss pour la photo CHOIX DES ESSENCES SNS Adaptation climatique moins bonne dans la partie finist rienne du COB L apport d engrais phosphat am liore la vigueur des arbres Fertilisation phosphat e indispensable la plantation Peu de recul sur ces essences A introduire prudemment Fertilisation vraisemblablement indispensable A conserver lorsqu il s installe naturellement en accompagnement de r sineux Inadapt es Pin maritime Cypr s de Lawson 2 Cryptom re du Japon o Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Limiter les investissements en mati re de boisement qui ne seront pas rentabilis s pa
26. bonnes pratiques sylvicoles CBPS qui en d coule Le SRGS fixe les r gles de gestion durable applicables aux peuplements forestiers r gionaux Dot d une port e r glementaire il constitue le document cadre de la gestion durable des for ts priv es bretonnes Le guide du sylviculteur du COB reprend les itin raires techniques du SRGS qu il pr cise en fonction des conditions stationnelles et de la nature des peuplements forestiers du Centre Ouest Bretagne Il insiste plus sp cialement sur les interventions sylvicoles qui sont sp cifiques ou qui pr sentent un enjeu fort pour ce territoire sachant que les itin raires techniques r gionaux sont pr sentes en d tail dans le SRGS de Bretagne et dans differentes fiches techniques du CRPF Ces documents peuvent tre utilement consult s par les sylviculteurs qui souhaitent des compl ments d information sur les aspects r glementaires conomiques ou techniques de la gestion des peuplements forestiers Les sylviculteurs sont invit s prendre contact avec un technicien du CRPF ou un autre professionnel de la for t priv e expert forestier coop rative pour la mise en uvre pratique des techniques sylvicoles et des recommandations expos es dans les pages qui suivent LES PEUPLERAIES G n ralit s Les plantations de peupliers font l objet d une sylviculture caract re intensif appel e populiculture s appuyant sur e L utilisation de vari t
27. conditions de milieu MODE D EMPLOI Ce guide est l aboutissement d une tude pouss e des milieux forestiers du Centre Ouest Bretagne Il int gre les formations faiblement arbor es que constituent les landes et les friches ligneuses en cours de boisement spontan L tude a conduit distinguer 16 types de stations caract ris s par aptitudes sylvicoles diff renci es en termes de productivit et de choix d essence Les observations de terrain Le chapitre qui suit fournit les connaissances n cessaires pour r aliser ces observations et tre en mesure d identifier correctement la station l aide de la clef de d termination La clef de d termination Situ e sur le rabat de la couverture du guide celle ci permet par un syst me de questions r ponses de replacer chaque station rencontr e sur le terrain dans l un des 16 types distingu s dans le COB avec un renvoi la fiche station correspondante Certains types de station comportent des sous types ce qui permet si n cessaire d affiner le diagnostic Les fiches station La 3 partie correspond l entr e station du guide Chaque type de station fait l objet d une fiche descriptive qui en expose les caracteristiques naturelles en value les potentialit s foresti res bilan des aptitudes et des contraintes la production ligneuse propose un choix d essences et des conseils g n raux de mise en valeur sylvicole La sylviculture des
28. coupes rases ont une surface proche de 9 000 hectares Les peupleraies totalisent environ 1 ooo hectares Les landes hors for t non comptabilis es comme espaces bois s repr sentent quant elles 800 hectares LA LANDE ATLANTIQUE ORIGINE ENJEUX ET PLACE DES BOISEMENTS La lande formation v g tale caract ristique de la p ninsule armoricaine est l origine des paysages embl matiques des Monts d Arr e et d autres sites du COB Celle ci a fortement r gress depuis le d but du vingti me si cle sous l effet conjugu des mises en culture et des boisements Elle constitue aujourd hui un milieu naturel menac dont il convient de prot ger les l ments les plus remarquables d un point de vue biologique ou paysager La gp Z Paysage de landes des Monts d Arr e L extension de la lande bref historique Apr s la derni re glaciation il y a environ 10 000 ans la lande se limite vraisemblablement au front de mer soumis aux embruns aux sommets rocheux battus par les vents et aux versants abrupts au sol squelettique Il s agit de lande climacique par opposition la lande dite secondaire qui constitue alors une v g tation de substitution la for t primitive A partir du N olithique l homme commence d fricher la for t pour y installer son b tail et ses premi res cultures Les d frichements se poursuivent l poque romaine et s intensifient au Moyen Age sous l impulsion des
29. d paisseur e Pr sence d un horizon bien drain de couleur homog ne marron jaune ocre plus ou moins vif e Apparition possible de l g res traces d hydromorphie au del de 40 cm de profondeur L mar P i a l Horizon marron clair jaune ocre peu compact riche en limon bien prospect par les racines Horizon un peu plus compact l g rement enrichi en argile avec quelques cailloux Schiste alt r avec cailloux de gr s en cours de d composition CHOIX DES ESSENCES TS Douglas S quoia toujours vert Eviter EE stations vent es pour le douglas les stations M l zes du Japon ou hybride g lives pour le s quoia Ch ne rouge d Am rique Sapin pectin ou de Nordmann ch ne p doneul ch ne p doneul Les meilleurs r sultats sont obtenus en stations C9 A sur schistes Erable sycomore Merisier A conduire uniquement l tat tr s diss min Appr cient les bas de pente Autres essences essences D conseill es en plantation Pins picea de Sitka ou inadapt es Fr ne Peupliers Noyer 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION Profiter des bonnes potentialit s de la station en privil giant les Renouvellement des peuplements essences de valeur douglas ch taignier ch nes e Le choix de l essence de reboisement doit rentabiliser au mieux l investissement Le ch taignier et le douglas
30. des oiseleurs Blechne en pi Touradons de la che panicul e s sur ancienne prairie tourbeuse C2 B Pr sence d eau stagnant la surface du sol une grande partie de l ann e Sol spongieux en surface dans lequel on s enfonce facilement Epaisseur tr s variable de la couche organique meuble 10 cm plus d i m Taillis de bouleau sphaignes C2 A En stations C2 B pr sence de nombreuses esp ces du GPE 2 Dorine Menthe aquatique Lysimaque commune et de plantes du GPE 3 Ang lique sauvage Morelle douce am re Viorne obier Milieu dent lt en quasi permanence Risque important de chablis d s que les arbres atteignent une certaine hauteur enracinement tr s superficiel Sol peu portant pour les engins d exploitation foresti re risque lev d enlisement Richesse Note de fertilit globale Elev Ces stations abritent une flore et une faune batraciens insectes caract ristiques des milieux humides gt Elles jouent en outre un r le important dans la r gulation du d bit des rivi res et l puration de l eau Les stations tourbeuses bouleaux et sphaignes constituent un habitat Natura 2000 d int r t prioritaire Exemple type tourbe sur gley Tourbe marron fonc gorg e d eau tr s meuble parcourue de grosses racines superficielles Pr sence de bois morts en cours de d composition Horizon gris bleu assez compact limono argilo sab
31. des plants inutile e l absence d investissements lourds pour l installation de la peupleraie e des interventions en lagage mieux support es par les arbres aux troncs prot g s par la densit du peuplement e l absence de passage d engins lourds tassant le sol Elle demande par contre un travail manuel important qui doit tre r alis en temps et en heures sous peine de perdre tous les b n fices sylvicoles inh rents cette technique Dans ces conditions la r colte finale n est pas retard e par rapport une plantation classique eat il i lt i Recr naturel de Fritzi Pauley de 10 ans d press il y a 4 ans LA RECONSTITUTION DES PEUPLEMENTS APRES COUPE RASE Peuplements concern s Ce sont les futaies et les m langes futaie taillis ayant fait l objet d une coupe rase ou d une coupe tr s forte s y apparentant que la l gislation foresti re impose de replanter en l absence de r g n ration naturelle afin de conserver un tat bois productif Dans le COB il s agit essentiellement de plantations de conif res exotiques croissance rapide arriv es maturit pic a de Sitka et bient t douglas ou atteintes de mortalit Sapin g ant de Vancouver Tsuga h t rophylle de plantations ou de futaies naturelles de pins maritime ou sylvestre parfois m l es de taillis Coupe rase r cente d pic a de Sitka Dans la tr s grande majorit des cas le reboisement a
32. donc d licate La pr sence d une mince couche de liti re ne doit pas tre interpr t e comme tant le signe d un bon fonctionnement biologique Il en est de m me dans les plantations foresti res r alis es apr s travail du sol o les horizons organiques ont t enfouis ou incorpor s au labour D LES OBSERVATIONS DE TERRAIN LA LL m gt gt a LLJ lt n gt Z ea Z a4 2 e A LLI OU Z lt n 2 lt Z Z OU LLJ a n Z LLI 2 LL er LLI Ld gt LE SOL Le sol se forme partir d un mat riau parental le plus souvent une roche appel e roche m re Sous l effet de diff rents facteurs physiques chimiques et biologiques la roche s alt re se d sagr ge et forme la fraction min rale du sol Le sol se d veloppe galement partir de mat riaux apport s par le vent limons oliens l eau alluvions ou la gravit colluvions Le sol est constitu d une succession verticale de couches aux caract res bien diff renci s appel es horizons L ensemble des horizons constitue le profil du sol La technique d examen du sol A chaque point de relev il est recommande d effectuer au moins trois observations du sol afin de s assurer que celui ci est bien repr sentatif de la station et d celer d ventuelles variations locales Pour ce faire on pr l ve des chantillons de terre l aide d une tari re p dolo
33. e conna tre leurs aptitude pour les g rer durablemen Pin maritime Optimiser le choix des essences et la onduite des peuplements forestiers a Ajonc de Le Gall 1 Ajonc nain 2 Bruy re quatre angles Bruy re cili e Callune Piment royal Saule rampant h Molinie en nappe ou en touradons Orchis tachet Potentille tormentille Scorson re des pres 1 localis dans le COB l ouest d une ligne Saint Brieuc Loud ac M r de Bretagne Plo rdut Plouay 2 localis dans le COB l est d une ligne Saint Brieuc Rostrenen Meslan l ajonc nain pr sente une aire de distribution compl mentaire de celle de l ajonc de Le Gall qu il relaie vers l est avec peu de chevauchement A arbres et arbustes a arbrisseaux ligneux bas et lianes h plantes herbac es et foug res f m mousses Attention les essences foresti res pr sentes de mani re spontan e sont prendre en consid ration Type C2 stations tr s humides v g tation Feuillus rares ou foresti re dominante p 28 absents et pr sence Situation en vall e ou d au moins 3 plantes E ue ed A Sol gorg d eau en surface une grande partie de du GPE 8 Type C3 stations tr s humides v g tation de pr sence d au moins l ann e avec pr sence de sphaignes et de molinie lande p 30 3 plantes du GPE 1 en touradons ou d au moins 3 plantes du GPE 2 Type C4 stations riches temporairement
34. engorg es p 32 Apparition avant 40 cm de Pr sence profondeur d un horizon d au moins Dominance d un horizon d color gris Type C5 stations pauvres temporairement engorg es Sol impossible prospec hydromorphe marmorise ou 3 plantes du du GPE 8 Apparition clair ou nettement marrmorise ter la tari re au del de d color cf explications et GPE 3 repr sent avant 40 la roche m re ou charge en 3 plantes profondeur d un horizon faiblement mar Type C6 stations assez pauvres engorgement v g tation foresti re dominante p 34 cailloux trop lev e diff rentes moris au del de 15 20cm temporaire limit p 36 Pr sence d un horizon homog ne marron ou Multiplier les sondages la jaune ocre cf photo 5 p 22 situ directe Type C7 Stations pauvres temporairement tari re Creuser au besoin ment sous les horizons humif res AE or l aned aneb de engorg es v g tation de lande p 38 Pr sence d au moins 3 plantes du GPE 4 ou d au moins 2 plantes du GPE 4 et d au moins une du GPE 1 Pr sence d au moins 3 plantes du GPE 5 ou d au moins Le blocage tari re est il 2 plantes du GPE 5 et d au moins une des GPE 3 ou GPE 4 Molinie abondante caus par la pr sence recouvrement gt 10 de cailloux superficiels masquant en r alit un sol nettement plus profond f Pr sence d au moins 3 plantes du GPE 6 Presence d
35. f rence l emplacement des r serves exploit es sur la base de 150 400 plants ha Cette solution s adresse en priorit aux sylviculteurs souhaitant reconstituer un m lange futaie taillis pour conserver une production mixte de bois d uvre et de bois de chauffage notamment sur station potentialit s assez faibles C5 Ci C13 REBOISEMENT LOCALIS DU M LANGE FUTAIE TAILLIS x Jeune plant O R serve exploit e M Le retour au taillis simple M lange futaie taillis r serves m diocres et taillis non convertible en futaie Il est r serve aux peuplements exploit s les plus m diocres comportant avant la coupe e un taillis non convertible en futaie des arbres de futaie occupant moins de 25 du couvert forestier et de pi tre qualit d bouch s en bois de chauffage traverse ou frise pour les r serves feuillues caisserie palette pour les r sineux Ce cas est suffisamment fr quent dans le COB pour devoir tre voqu La conversion en futaie Elle vise faire voluer par des coupes appropri es un m lange futaie taillis vers une futaie constitu e des r serves existantes et de brins de taillis convertis Cette orientation est conseill e quand le peuplement est situe dans une station favorable la production de bois d uvre feuillu poss de un nombre suffisant d arbres de qualite dans la futaie et de tiges d avenir dans le taillis brins convertibles en futaie pou
36. juillet ao t 16 5 C Le nombre annuel moyen de jours de gel e sous abri varie de 20 60 Il augmente au fur et mesure que l on s approche des collines du M n o l influence adoucissante de l oc an se fait moins sentir Les chaleurs estivales sont limit es et de courte dur e La temp rature moyenne maximale du mois le plus chaud juillet ou ao t est comprise entre 20 et 22 C sauf dans l est et le sud du secteur o elle atteint 23 C Pr cipitations La hauteur des pr cipitations d pend la fois de l altitude et de l exposition aux vents humides d ouest altitude gale les pr cipitations sont plus faibles dans la partie orientale du secteur La pluviom trie annuelle moyenne oscille entre 1200 et1 500 mm sur les reliefs du Finist re tandis que les vall es Aulne Hy res re oivent entre 1 000 et 1100 mm an Les pr cipitations d croissent vers l est pour atteindre 1 050 mm an dans les collines du M n et seulement 850 900 mm entre Loud ac et Merdrignac Le nombre annuel moyen de jours avec pr cipitations est compris entre 175 et 220 CARTE DES TEMP RATURES ANNUELLES MOYENNES 1971 2000 SIG CRPF Bretagne M t o France MAF ai HE du Lanhion 00 10 C BE 5 C 2 C BEM 10 5 C 11 C BE gt 22 C URC ENS eC CARTE DES PR CIPITATIONS ANNUELLES MOYENNES SIG CRPF Bretagne M t o France 1971 2000 Merdrignac o ks L
37. la futaie doit pr senter un tat favorable ou tre capable de s en rapprocher permettant de concilier production soutenue de bois et renouvellement en continu de la futaie par r g n ration naturelle ou par plantation localis e tat optimal pour un traitement irr gulier Surface terri re id alement comprise entre 12 et 20 m ha selon les essences en restant dans une fourchette de 10 25 m ha Pr sence de r g n ration naturelle r partition quilibr e des diff rentes classes de diam tre traduit en nombre de tiges 35 60 de PB 20 45 de BM 15 30 de GB Plus la futaie est proche de cet tat optimal plus le traitement irr gulier est facile mettre en uvre dans de bonnes conditions Lorsqu elle en est trop loign e il est d conseill et m me inapplicable Futaie irr guli re de ch ne rouvre et de h tre sur station Cio A Les futaies du COB pr sentant des caract ristiques vraiment favorables pour le traitement irr gulier se limitent aux cas suivants e ch naies h traies pr sentant une large amplitude de classes de diam tre et comportant de pr f rence des tiges d avenir et des bois moyens BM de qualit e h traies ou h traies sapini res comportant des trou es chablis r colte de gros arbres dans lesquelles la r g n ration naturelle s installe facilement e futaies r sineuses avec recr feuillu comportant des brins de qualite Le t
38. naturelle des terrains bois s et in fine pour en valuer les aptitudes foresti res et en optimiser la gestion les sylviculteurs utilisent la notion de station foresti re Une station foresti re est une tendue de terrain bois de superficie variable homog ne dans ses conditions cologiques climat relief sol v g tation spontan e D s qu un des ces facteurs varie la station change Dans une station donn e chaque essence a une productivit d termin e variant dans une fourchette d amplitude r duite Bien que la station foresti re soit d finie sur la base de crit res biologiques sol v g tation naturelle c est avant tout un outil de diagnostic et de gestion au service des forestiers L appr ciation du caract re homog ne de la station d coule de ce principe Concr tement cela signifie que e deux stations foresti res sont consid r es comme distinctes et individualis es comme telles par le sylviculteur lorsque leurs caract ristiques LR l ments de CONNAISSANCE pour un fon age du guide Fr naie rablaie ail des ours naturelles sont suffisamment diff rentes pour influer significativement sur la croissance des essences et justifier des traitements diff renci s la surface des diff rentes stations distingu es sur le terrain se situe entre quelques ares et plusieurs hectares afin d tre compatible avec les contraintes de la gestion Qu est ce qu un
39. naturels issus de peuplements voisins se situer plut t dans le bas de la fourchette Les protections contre les cervides sont souvent indispensables en cas de plantation de feuillus Wl Reboisement avec plants d pic a de Sitka prot g s contre l hylobe par des filets L entretien des jeunes plantations Il vise avant tout contr ler la v g tation concurrente afin qu elle n touffe pas les jeunes plants le but tant d obtenir des arbres bien conform s vigoureux et en nombre suffisant sur la parcelle La foug re aigle et les rejets feuillus requi rent des d gagements tr s fr quents du fait de leur d veloppement rapide en hauteur Par contre des d gagements l gers suffisent pour tirer d affaire les plantations d essences croissance juv nile rapide M l ze Epic a de Sitka Ch taignier install es apr s coupe rase de r sineux couvert sombre sur des terrains exempts de v g tation Dans les plantations feuillues n cessitant des tailles de formation un passage de gyrobroyeur entre les lignes facilite l acc s aux plants LES FORMATIONS OUVERTES G n ralit s Futaie claire de pin maritime apr s incendie Ce sont des formations faiblement arbor es de type lande ou friche en cours de colonisation foresti re ou des peuplements forestiers incomplets couvert arbor inf rieur 40 dont le caract re ouvert n est pas le fait d une coupe r cente Dans ce dernier
40. ordres religieux pour cr er de nouvelles zones agricoles La destruction du couvert forestier provoque une intense rosion des sols de pente laquelle s ajoutent les d g ts caus s par les troupeaux et par la pratique du br lis Progressivement les arbres se rar fient puis disparaissent compl tement sur de vastes tendues conquises alors par la lande Au milieu du XIX si cle les landes atteignent leur apog e en couvrant en particulier plus de la moiti des Monts d Arr e Elle r gressent ensuite consid rablement avec l utilisation massive des engrais et des amendements qui permet de cultiver de mani re permanente les meilleures d entre elles tandis que les autres sont en partie bois es en r sineux dans les ann es 1960 1980 Actuellement la surface occup e par l cosyst me lande est peu pr s stabilis e On l estime 20 000 hectares pour l ensemble du COB en comptant les boisements de lande mal venant dont pr s des trois quarts dans les Monts d Arr e L exploitation traditionnelle de la lande La lande etait exploit e selon le syst me de l cobuage et de l tr page pr l vement p riodique de la v g tation et de l humus Le feu tait utilis pour fournir des repousses tendres aux troupeaux et pour installer des cultures temporaires seigle ajonc sarrasin dans les terrains de lande L effet fertilisant du br lage tait tr s ph m re un deux ans tout au plus Ensuite
41. paraissent tre Sylviculture des peuplements en place des valeurs s res mais la gamme est large en fonction des affinit s des sylviculteurs Introduire de pr f rence les feuillus dans les stations bien aliment es en eau o ils d velopperont plus facilement un f t droit et lanc r server les r sineux aux stations plus s ches C9 B qu ils valoriseront bien gr ce leur rectitude naturelle Les pins et l picea de Sitka ne sont pas conseill s en plantation car d autres conif res valorisent la station mieux qu eux e Dans les jeunes plantations et r g nerations naturelles la ronce est tr s vigoureuse et doit tre ma tris e par des d gagements r guliers le ch vrefeuille galement NB L alisier torminal en m lange et le h tre austral Ancien taillis sous futaie roue Nothofagus obliqua ou procera peuvent tre plant s titre en conversion en futaie d essai dans un objectif de diversification e Les r serves des m langes futaie taillis vieillis sont assez souvent de qualit m diocre en raison d un manque de sylviculture C est notamment le cas des ch nes p doncul s touff s par de vieux h tres tr s branchus inaptes la production de bois d uvre La conversion du peuplement en futaie s appuie alors en priorit sur les brins de taillis et les arbres de franc pied plus jeunes qui ont des formes meilleures Lors des coupes pr server les essences diss min es if alisie
42. peuplement exploite tait d perissant ou atteint de pourritures de c ur d es la ph ole ou au fom s On peut r utiliser les lignes de plantation de l ancien boisement si celles ci taient cart es d au moins 3 m tres et replanter entre les souches Cela vite le piquetage des lignes de plantation tout en permettant par la suite l entretien m canise de l interligne l aide d un gyrobroyeur Il est essentiel de disposer de plants de qualite d une bonne origine g n tique adapt e la r gion Ceux ci doivent arriver frais sur le chantier de plantation et tre manipul s avec pr caution en prenant soin de ne pas exposer leurs racines au soleil ou aux vents dess chants La mise en terre des plants demande de l application pour assurer une bonne reprise Densit initiale pr conis e Essences Pins 000 1 300 plants ha Possibilit de leur associer une essence feuillue frugale en m lange minoritaire Epic a de Sitka Douglas M l ze autres r sineux exotiques 800 1 100 plants ha Ch taignier 800 1 100 plants ha Possibilit de le m langer avec un ou plusieurs autres feuillus ou du douglas Ch nes rouvre ou p doncul H tre 1 300 2 000 plants ha Ch ne rouge d Am rique 100 1 600 plants ha 200 600 plants ha plus essence s d accompagnement Fr ne Erable 100 200 plants ha plus essence s d accompagnement Merisier C En pr sence de rejets feuillus ou de semis
43. peuplements forestiers La 4 partie correspond l entr e peuplements du guide Elle pr cise par famille de peuplement forestier les interventions sylvicoles conduire en tenant compte de leurs caracteristiques sylvicoles et des conditions stationnelles du Centre Ouest Bretagne Les limites du guide Les informations contenues dans le guide aussi pr cises soient elles conservent une port e g n rale afin de demeurer valables sur l ensemble du Centre Ouest Bretagne Elles peuvent se r v ler insuffisantes pour r soudre les probl mes sylvicoles complexes choix pointu d essences de reboisement valuation du bilan hydrique recherches des causes stationnelles dans le cas de d p rissements forestiers essai d introduction d essence peu connue Il est alors n cessaire de faire appel un sp cialiste pour r aliser une tude fine et personnalis e de la station Les observations de terrain PR CAUTIONS ET RECOMMANDATIONS Se placer sur une zone repr sentative de la station homog ne du point de vue du relief et de la v g tation spontan e deux crit res faciles v rifier visuellement voir sch ma 1 Eviter de se positionner en limite de deux peuplements de nature diff rente ou trop pr s d un talus d une lisi re ou d un chemin Ne pas effectuer d observation dans les milieux perturb s par l action humaine passages d engins de d bardage ancienne place feu ou
44. pouss e caract ristique d un type de sol appel pseudogley podzolique Engorgement prolong en condition tr s acide horizon blanchi L engorgement permanent gley Un horizon affecte par un engorgement permanent ou quasi permanent a une teinte dominante gris verd tre gris bleut li e la pr sence du fer l tat r duit Il est ponctu de petites taches rouille vif de r oxydation du fer lorsqu il passe par une courte phase aerobie d Engorgement permanent horizon gris bleut de gley r duit Crit res d identification des horizons bien draines Un horizon bien draine affiche une couleur uniforme sans taches d oxydo r duction marron jaune ocre plus ou moins vif en fonction de sa teneur en fer et en mati re organique Cette coloration dominante est li e la pr sence de fer l tat oxyde traduisant une oxyg nation permanente du sol Un sol majoritairement ou enti rement constitue d horizons bien drain s est appel sol brun LE Aucune phase d engorgement horizon sain La pr sence ventuelle de podzolisation Les sols tr s acides et filtrants sont le si ge d une volution particuli re appel e podzolisation Au contact du sol les eaux pluviales se chargent d acidit et solubilisent la mati re organique Dot es d un pouvoir alt rant accru elles d gradent les mol cules d argile dont les constituants sont entra n s en profondeur Cela se traduit pa
45. re paisse Pr sence d une nappe d eau temporaire proche de la surface en hiver Pr sence d un horizon clairci sous les horizons riches en mati re organique Taillis de RARE avec ch nes nee diss min s C5 A La molinie est constante La foug re aigle GPE 6 est fr quente Le poirier feuilles en c ur et la bourdaine sont communs Sur ancien terrain agricole le noisetier et le ch vrefeuille sont fr quents et parfois accompagn s d autres plantes du GPE 5 Houlque molle Stellaire holost e POTENTIALITES F TI E Milieu EPO enei n E Acidit marqu e 8 S Fortes variations saisonni res de z E O l humidit du sol z Enracinement limit risques de 777 7577 chablis Richesse Note de fertilite globale Peu lev Stations abritant une flore banale Tapis dense de molinie sous couvert forestier clair C5 A Exemple type pseudogley podzolique Liti re paisse Horizon noir tre plus ou moins pais 10 20 cm limoneux Horizon d color gris clair riche en sable et limon avec petits cailloux de quartz Horizon compact enrichi en argile forme d un r seau de plages grises et de taches ocre rouille Nappe d eau hivernale dispara t en saison s che CHOIX DES ESSENCES TS 3 1 Prudence avec le Cypr s de Lawson d cim par un champignon du genre Phytophthora en Centre Finist re Cypr s de Lawson Thuya g ant Ch ne p doncul
46. rieur des rejets Opter pour l enrichissement en essences plus productives si la r serve en eau est moyenne Renouvellement des peuplements e En reboisement le ch taignier et les feuillus pr cieux croissance rapide optimisent l investissement dans les stations bonne r serve en eau M langer les feuillus pr cieux entre eux leur associer une essence de bourrage moins exigeante ch taignier h tre ch ne ou les planter large espacement 4 m par 4 ou 5 m par 5 en favorisant le retour d un recr feuillu naturel par des d gagements adapt s afin de constituer des peuplements vigoureux et r sistants aux maladies e A titre exp rimental les noyers noir et hybride peuvent tre introduits en station C8 A forte r serve en eau et l alisier torminal en station C8 B bien expos e au soleil TYPE C9 Localisation Plateau ou versant sur dol rite schiste briov rien schiste de Ch teaulin micaschistes certains granites riches Importance spatiale Stations fr quentes et tendues sur roche riche for t de Lorge La Hardouinais secteur de Kerpert Canihuel Se rencontrent aussi sur roche plus pauvre avec passe agricole ancien ou en bas de pente Sous types e Sous type C9 A sur sol profond plus de 70 cm d paisseur e Sous type C9 B sur sol moyennement profond 45 70 cm Variations possibles Proportion de sable et d argile dans le sol en fonction de la roche m re PRINCIPAUX
47. s installent 41 Hh i moo Ti E Ta _ F a La Boisement spontan de ch ne p doncul ch taignier bouleau pins de mani re diss min e Myrtille Sorbier des oiseleurs Poirier feuilles en c ur Ajonc d Europe et callune sont rares ou absents La bourdaine compl te la strate arbustive basse POTENTIALIT S FORESTI RES E e Acidit marqu e 2 E FE e Richesse min rale tr s faible e Alimentation en eau moyenne bonne selon la profondeur du sol e Bon drainage Le Se Se EEN Humidit Richesse Note de fertilit globale INT R T PATRIMONIAL Faible Stations abritant une flore banale Peuplements forestiers ne comportant pas de tr s vieux arbres ni d essence remarquable sauf exception SOL Exemple type sol brun ocreux sur m lange de granite et de quartzite e Sol visuellement proche de celui de Cio ou Ci2 e Sol de plus de 45 cm d paisseur e Pr sence d un horizon marron jaune ocre plus ou moins vif e Apparition possible de l g res traces d hydromorphie au del de 40 cm de profondeur e Pr sence possible d un micropodzol A IL Liti re paisse avec couche OH de 4 5 cm d paisseur dysmoder Horizon noir tre limoneux peu compact sans doute tr s ancien horizon de lande cultiv e Horizon jaune ocre peu compact structure microgrumeleuse limono sable
48. te le fonctionnement biologique du milieu lui m me sous la d pendance de param tres physiques temp rature humidit pH Son aspect sa structure et son paisseur nous renseignent sur les conditions de d composition de la mati re organique dans le sol et par cons quent sur l acidit le drainage superficiel et la disponibilit en l ments nutritifs de la station L examen de l humus s op re sur un chantillon pr lev l aide d une petite pelle ou d un couteau dot d une lame suffisamment longue Il consiste essentiellement identifier les diff rentes couches de liti re en cours de transformation et mesurer leur paisseur Les humus a r s Ce sont les humus issus de la d composition de la mati re organique en conditions a robies Le pH du sol est alors le param tre influen ant en premier lieu les caract ristiques de l humus Dans les terrains acides l activit biologique est faible car les agents humificateurs les plus efficaces lombrics ne disposent pas de conditions de vie favorables La d composition des liti res est lente La mati re organique s accumule et forme les couches OF et OH Les l ments nutritifs contenus dans ces couches incompl tement transform es ne sont pas assimilables en l tat par les v g taux Au contraire dans les terrains peu acides forte activit biologique le cycle de la mati re organique est rapide La liti re reste mince absenc
49. 0 hectares dans le COB ce qui est faible Cette situation s explique par l absence de grandes vall es alluviales qui constituent les milieux de pr dilection du peuplier ainsi que par le climat tr s humide du COB qui favorise le developpement des maladies cryptogamiques rouilles auxquelles cette essence est particuli rement sensible Si le COB ne poss de pas les conditions naturelles requises pour la populiculture traditionnelle bas e sur des cultivars tr s performants il dispose par contre d atouts pour une production de peuplier adapt e au contexte local e l existence de cultivars se satisfaisant des conditions stationnelles de l ouest armoricain e La pr sence de d bouch s de proximit gr ce aux usines de d roulage implant es sur la c te Nord pour l emballage des produits mara chers et ostreicoles C est donc vers une populiculture relativement extensive bas e sur des cultivars moyennement productifs acceptant des terrains souvent un peu limite qu il faut s orienter Comportement des principaux cultivars e Les peupliers euram ricains ont un excellent potentiel de croissance qu ils ne parviennent pas exprimer en Centre Ouest Bretagne car ils sont exigeants en mati re de sol et de chaleur Seule la vari t ancienne Robusta moins productive mais poss dant une large amplitude daphique donne des r sultats acceptables Adapt e une gestion extensive elle supporte l absence ou les re
50. 2 Esp ces des milieux forestiers et friches humides Caract rise les friches et les milieux bois s mar cageux ne s ass chant jamais totalement en surface 3 Esp ces des milieux forestiers assez riches tendance humide Caract rise les milieux bois s peu moyennement acides sujets un engorgement superficiel plus ou moins LES GROUPES PHYTO COLOGIQUES DU CENTRE OUEST BRETAGNE A Saules marqu CA RER h Cirse des marais UE es Tremble ie oi oppos es Aulne glutineux cuelle d eau Foug re femelle f a Viorne obier Gaillet des marais Iris jaune h Ang lique sauvage joncs B toine officinale Laiche lice Bugle rampante Canche cespiteuse Circ e de Paris La che espac e La che des bois Lychnide fleur de coucou Lysimaque des bois Morelle douce am re Polystic spinuleux f Renoncule rampante Succise des pr s Val riane officinale La che panicul e Lycope d Europe Lysimaque commune Menthe aquatique Oenanthe safran e Osmonde royale f Peuc dan lanc ol Renoncule flammette Scrofulaire noueuse Violette des marais m Polytric commun Sphaignes m Mnie ondul e 8 Esp ces des landes m sophiles humides Caract rise les landes moyennement humides tr s humides sujettes de s v res carences nutritives Les esp ces en marron se d veloppent sur les landes nettement engorg es Identifier les stations foresti res
51. 7 Elles sont en expansion constante depuis plus de 40 ans Les futaies de feuillus couvrent environ 5 000 hectares Ce chiffre inclut les jeunes plantations de terres agricoles et les peuplements reconstitues apr s la temp te de 1987 o le ch ne rouge et le ch taignier sont les essences les plus utilis es Les futaies g es sont majoritairement compos es de h tre et de ch ne Reboisement de ch ne rouge d Am rique de 20 ans Z O k lt 72 l gt m LLI Z e N lt l Lid m N LLI o k N s 4 LLI ran OU lt s 4 lt OU A Les taillis couvrent 20 ooo hectares Il s agit principalement de taillis vieillis de ch nes et de h tre et de taillis de bois blancs saule bouleau tremble situ s sur des terrains humides Les m langes futaie taillis occupent environ 32 000 hectares et rev tent deux formes principales e anciens taillis sous futaie pauvres ch nes et h tre dominants e futaie claire de r sineux pins maritime et sylvestre pic a de Sitka parfois Sapin pectin en m lange avec du taillis de ch nes h tre bouleau ou ch taignier Les boisements feuillus spontan s issus de la colonisation naturelle de d laiss s agricoles repr sentent quelque 30 000 hectares Ils sont principalement compos s de ch ne p doncul de bois blancs et de noisetier Les formations ouvertes landes en for t boisements l ches peuplements clairs et les
52. Gars a i F g i i B r gt N Si EURE bn FfFor t de a L aa A tt al Hgelgoat une d F ue di For t du Cranou E a e a eT j i ed 1 7 FO Lorge En i J T m A f s Foret Ch teaulin Carhaix Plouguer Rostrenen t s d bog For t de la Hardouit LI L j ET D EX T un v 4 un 5 lii ei un D 5 i D p L ea LL T aA L RO a RELIEF ET R SEAU HYDROGRAPHIQUE L altitude de la zone d utilisation du guide varie entre 5 m tres vall e de l Aulne pr s de Ch teaulin et 385 m tres dans les Monts d Arr e Le Centre Ouest Bretagne englobe les cha nes de collines les plus lev es de la p ninsule armoricaine Monts d Arr e Montagnes Noires Landes du M n tandis que plusieurs autres points hauts approchent ou d passent ponctuellement 300 m tres d altitude Le relief est vallonn et localement accident les pentes abruptes dominant la vall e de l Aulne d passent 100 m de d nivel tandis que des ar tes schisteuses forment et l des gorges et des lignes de cr te pittoresques Les plaines se r duisent aux vall es encadrant les cours d eau les plus importants Aulne Blavet Ell Li Les variations d altitude rencontr es au sein du COB induisent des nuances climatiques susceptibles d influer sur la croissance des arbres L incidence du relief sur le climat du C
53. L 3 TR T finist rienne du COB CL reenen em 1 RA A conserver lorsqu ils s installent naturellement Autres essences Inadapt es avec fertilisation phosphat e 4 ZL JdAl 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Le boisement artificiel des landes bruy res et ajonc de Le Gall est d conseill tant pour des raisons conomiques retour sur T investissement tr s incertain qu environnementales milieux me 2 d int r t biologique e Stations sensibles l incendie en raison du caract re inflammable de la v g tation ajoncs molinie s che pr voir les quipements de pr vention n cessaires en cas de plantation e L apport d engrais phosphate am liore la croissance des jeunes plants quand elle n est pas tout simplement indispensable leur installation Plantation foresti re et lande incendi es Sylviculture des peuplements en place e Dans les plantations r sineuses qui ont r ussi s installer la sylviculture pr conis e consiste pratiquer des claircies prudentes avec des pr l vements faibles afin de limiter la lande sous les arbres et espac es dans le temps pour tenir compte de la croissance assez lente du peuplement e Les plantations souffreteuses peuvent dans certains cas tre regonfl es par un apport d acide phosphorique condition que leur tat physiologique ne soit pas trop d g
54. LNYNIWO QG 34JILS3X0 NOILYV Localisation Sommet arrondi ou plat versant plus ou moins pentu sur quartzite et filons de quartz Stations d extension variable do assez rares dok le COB mais relativement r pandues dans les collines situ es sur quartzite for t de Qu n can C me de Kerchouan Monts d Arr e Variation Intensit de la charge en cailloux et du n en profondeur Futaie de pin maritime parfois m l e de pin sylvestre Lande pins et bouleaux diss min s Plantation m diocre d pic a de Sitka Pr sence du GPE 8 avec la callune l ajonc nain ou de Le Gall et la molinie au recouvrement tr s variable d une station l autre La bruy re cendr e abonde sur les sols caillouteux tandis que l ajonc d Europe et la bruy re cili e restent limit s Couche d humus brut d passant parfois 20 cm d paisseur mor e Pr sence d un horizon podzolique pais gris clair gris fonce Sol bien draine Charge en cailloux souvent importante d s la surface sous la liti re Lande bruy res avec pins sylvestres et maritimes pars gt La foug re aigle GPE 6 est pr sente voire abondante dans les stations en cours d volution vers un tat pr forestier Myrtille et sorbier des oiseleurs GPE 6 l accompagnent alors de temps autres l a El kA Extr me pauvret nutritive Se Acidite tr s lev e D R serve en eau faible mo
55. OB est analys e dans le paragraphe suivant et d bouche sur la mise en vidence de nuances climatiques Le r seau hydrographique est dense en relation avec les pr cipitations lev es se d versant sur le secteur La plupart des rivi res bretonnes Oust et des fleuves c tiers Rance Arguenon prennent naissance dans les collines du Centre Ouest Bretagne qui constituent le ch teau d eau de la r gion Les cours d eau y sont vifs avec un r gime r gulier L Inam pr s du Faou t 56 CARTE DU RELIEF Atlas de Bretagne Altitude 020 M BE 50 240 m DO IO E 2 0 300m 60 120 mM E sup rieure 300 m i 20 180m Vue g n rale du relief Les gorges du Daoulas CLIMAT Le climat du COB est caract ris par des pr cipitations importantes r parties sur un nombre lev de jours une forte hygrom trie de lair un faible ensoleillement des saisons peu contrast es et une douceur maritime att nu e malgr la proximit du littoral Un territoire englobant les collines directement soumises aux vents oc aniques a t distingu voir carte en fin de paragraphe Temp ratures La temp rature moyenne annuelle est comprise entre 10 C et 11 C sauf dans la basse vall e de l Aulne et l extr me sud o elle est l g rement sup rieure Les carts de temperatures entre l t et l hiver sont faibles temp rature moyenne de janvier 5 C temp rature moyenne de
56. R E rc y Es E a Tourbi re molinie en touradons et sphaignes Milieu asphyxiant en quasi permanence Risque important de chablis d s que les arbres atteignent une certaine hauteur enracinement tr s superficiel Sol peu portant pour les engins d exploitation foresti re risque lev d enlisement Richesse Note de fertilit globale INTERET PATRIMONIAL Tr s lev Ces stations abritent des plantes prot g es ou rares grassette du Portugal rossolis feuilles rondes linaigrette ainsi qu une faune inf od e aux milieux humides batraciens insectes araign es Elles jouent en outre un r le important dans le maintien des nappes d eau et du d bit des rivi res Les tourbi res constituent un habitat Natura 2000 Exemple type tourbe sur gley acide Couche de tourbe tr s paisse gorg e d eau en toute saison Horizon gris marron clair engorg en permanence Horizon compact gris bleut l g rement d color enrichi en argile Remarque la fosse a t vid e de son eau pour tre photographi e CHOIX DES ESSENCES TS Croissance al atoire Enracinement tr s superficiel risques lev s de chablis 1 1 Faible vigueur et forme d plorable des arbres fourches multiples tronc sinueux 1 1 2 Essences susceptibles de s installer spontan ment pour cr er un premier tat boise Essences susceptibles de s installer spontan ment pour cr er u
57. TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Futaie m lang e de h tre et de ch ne avec houx et if e Boisement spontan de ch ne p doncul bouleau et noisetier sur terre agricole d laiss e e Taillis de ch taignier e Futaie r sineuse douglas m l ze pic a de Sitka V G TATION NATURELLE Le GPE 5 domine nettement dans les stations les moins acides Noisetier An mone des bois Ch vrefeuille Houlque molle Oxalide petite oseille Jacinthe des bois Fragon Stellaire holost e Sceau de Salomon Millet diffus fl FES i i ia Futaie de h tre et de ch ne p doncul avec noisetier Y Le GPE 6 est souvent pr sent avec le houx le sorbier des oiseleurs la la che pilules la foug re aigle le m lampyre des pr s Pr sence possible d une ou deux plantes du GPE 4 telles que le lamier jaune ou l euphorbe des bois POTENTIALIT S FORESTI RES e Acidit assez marqu e e Richesse min rale suffisante pour de nombreuses essences e Alimentation en eau moyenne tr s bonne e Bon drainage 7 EE _ r CE _ k Richesse Note de fertilite globale INT R T PATRIMONIAL Assez lev dans les futaies de h tre comportant un cort ge floristique caract ristique domin par le GPE 5 SOL Exemple type sol brun acide sur schiste briov rien e Liti re peu moyennement paisse e Sol de plus de 45 cm
58. agricole intensive Ce sont de bons sols forestiers quand ils ne sont pas humides Les granites et roches apparent es orthogneiss Ce terme regroupe un ensemble de roches grenues dures form es principalement de cristaux de quartz de feldspath et de micas Le COB comporte de nombreux massifs granitiques Quintin Huelgoat Rostrenen Moncontour l Goulic Suivant les conditions de milieu la roche se d compose en normes blocs arrondis l origine de sites pittoresques gorges de Toul Goulic ou du Corong chaos d Huelgoat ou au contraire pourrit sur place pour donner un produit de d sagr gation sablo graveleux appel ar ne granitique Les sols formes sur granite ont une paisseur tr s variable D acidit moyenne lev e ils sont g n ralement l gers et bien drain s car riches en sable Les schistes de l re primaire Schistes de Ch teaulin Ce sont des roches feuillet es de couleur dominante gris fonc de duret tr s variable selon leur teneur en argile et en silice On distingue notamment e La formation des schistes de Ch teaulin apparue au Carbonif re compos es de schistes parfois ardoisiers et des grauwackes micaces Ils constituent le bassin agricole de Carhaix Ch teaulin aux sols majoritairement profonds limoneux et fertiles e La formation des schistes et quartzites de Plougastel apparue au d but du D vonien compos e de schistes tr s
59. aie r guli re Futaie structure irr guli re issue de la conversion d un taillis sous futaie M Evolution vers une futaie structure irr guli re Cette evolution est facilit e quand aucune classe de diam tre ne domine vraiment ou quand les tiges de qualit sont r parties dans l ensemble des classes Les coupes sont rapproch es dans le temps Elles sont conduites selon les principes de la gestion en futaie irr guli re cf pages 74 75 en favorisant les plus belles tiges dans toutes les classes de diam tre Les arbres sont r coltes progressivement lorsqu ils sont arriv s maturit Leur renouvellement a lieu par r g n ration naturelle ou plantation dans les trou es laiss es par l exploitation des gros arbres LES FUTAIES Principaux types de peuplement Ce sont des peuplements constitu s d arbres plant s ou sem s futaies artificielles ou issus de la germination de graines d essences foresti res pr sentes sur place futaies naturelles Futaie r guli re d pic a de Sitka au stade de la coupe finale Les futaies comportent des arbres pr sentant un tronc unique et bien individualise Elles ont vocation produire du bois d uvre Les futaies du COB sont principalement constitu es e de plantations monosp cifiques de conif res Epic a de Sitka Douglas M l zes sur tous types de station e de plantations feuillues de moins de 30 ans Ch ne rouge Ch taignier rable
60. al atoires croissance incertaine et mauvaise stabilit des arbres e Les essais d installation de boutures de saule blanc n ont pas t concluants Les meilleurs r sultats sont obtenus dans les stations o l introduction du peuplier est envisageable cf paragraphe pr c dent Chablis enracinement tr s superficiel 4 Z2 JdAl N i gt a O Z un 7 m N T C z J m un gt lt TELE JLNYNIWO QG 3 4JILS3X0 J NOILYV Zones faiblement pentues o l eau s accumule cuvettes peu marqu es replats bordures de ruisseau mal drain es sur quartzite schiste parfois granite Type de station peu fr quent occupant des surfaces r duites quelques dizaines d ares 2 3 hectares sauf dans les Monts d Arr e o son extension est importante FORESTIERS Lande tourbeuse avec saules pars de faible d veloppement Futaie tr s claire de pins maritimes ou sylvestres Plantation h t rog ne d pic a de Sitka avec trou es occup es par la molinie en touradons G TATION NATURE e Le GPE 8 domine nettement avec la molinie en touradons la bruy re quatre angles la callune la bruy re cili e l orchis tachet et la narth cie tr s fr quentes et le piment royal plus rare Pr sence de sphaignes et parfois de polytric commun GPE2 e Sol gorg d eau une grande partie de l ann e e Importante paisseur de tourbe Horizon gris clair nuances bleut es CL
61. ans le sol l aide d une barre mine ou d une tari re Dans les terrains difficiles du COB on pr conise plut t des plan ons de type 4 moins co teux dont la phase d installation est plus courte En enrichissement en milieu forestier on peut planter plus faible densit 10 m sur 10 M lange des vari t s Les peupliers sont aujourd hui confront s des probl mes sanitaires multiples et majeurs Face ces menaces la diversification des cultivars dans les plantations est indispensable bien que la palette utilisable dans le COB soit r duite l heure actuelle Protection contre les d g ts de gibier En pr sence de chevreuils ou de gros rongeurs il est indispensable de poser des manchons ou spirales de protection sur le tronc pour viter les frottis et cor age Les protections doivent imp rativement tre enlev es d s qu elles ne sont plus n cessaires We Fritzi Pauley de 170 cm de tour 30 ans sur station Ci r colter rapidement Entretiens Effectuer un d sherbage localis sur 1 m au pied de chaque plant pendant 3 ans pour emp cher la concurrence des gramin es Employer un herbicide homologue si la r glementation sur les zones humides le permet sinon decaper l herbe avec une houe Dans les stations fra ches une seule intervention suffit De fourchage et elagage Ces 2 op rations sont indispensables pour obtenir des grumes de sciage ou de d roulage droites et exem
62. ation m canis e quasi impossible e Pr server les milieux de grand int r t biologique qu ils soient ou non prot g s r glementairement faire tablir un diagnostic de leur valeur patrimoniale par un sp cialiste e Bien s informer des contraintes r glementaires susceptibles de peser sur le milieu avant d entreprendre des travaux e Ne pas drainer les tourbi res Creuser ventuellement de petites mares favorables la biodiversite Sylviculture des peuplements en place La colonisation naturelle des bouleaux saules et pin maritime peut cr er un d but d tat bois 2 options sont possibles e laisser la dynamique foresti re se poursuivre la station voluera tr s lentement vers un type C2 A par boisement naturel e Lutter contre la colonisation foresti re abattage et exportation des ligneux pour conserver un milieu ouvert et Renouvellement des peuplements L opportunit de replanter apr s coupe doit tre minutieusement tudi e en fonction du r sultat sylvicole obtenu et de la situation de la parcelle vis vis des enjeux paysagers et biologiques dans le respect de la l gislation foresti re en vigueur Tentative de plantation de pins de Murray un gt a O Z un j 7 m un C J m un gt lt 14NV1 34 NOILVL393 TYPE C4 Localisation L g re depression sur plateau ou vall e bas de versant en pente faible fond de vallon travers ou non par un ruisseau t
63. au moins 3 plantes du GPE 8 Type Ci2 Stations tr s pauvres bien drain es v g tation de lande dominante p 48 Sol constitu exclusive ment d horizons noir tres ou marron fonc Pr sence d un horizon gris tre de type podzolique bien apparent Type C13 Stations nettement podzolis es surmont d un humus pais de type mor cf explications et GPE 8 v g tation foresti re dominante p 50 photo 6 p 22 dominant et feuillus rares ou absents Type Ci4 Stations nettement podzolis es v g tation de lande p 52 Type Ci5 Stations s ches v g tation foresti re Bruy re cendr e et ajoncs abondants feuillus absents ou tr s clairsem s dominante p 54 Type C16 Stations s ches v g tation de lande p 56 Guide du sylviculteur du Centre Ouest Bretagne cmmairt AV A DO DOS a E E A E E E A E E 0 3 E Caract ristiques de la zone d utilisation h e Relief etreseau hydrographique e a a a a A 5 EE N 6 a SUB LASER OIDO QUE 8 SONO ON DO SES Il e la lande atlantique origine enjeux et place des boisements nee e a eee 12 EE El ments de connaissance pour un bon usage du guide I5 BSD OT A E I5 eMe TOOL RP EEE A 15 O0 CEA emploie a A E a E E E A A E A 16 Les observations de tea aa a aa E E a E E E 17 Pr cautions et recommandations oaran aeae eaae eaa a aa e a a a 17
64. axe en axe est utile pour sortir les bois dans de bonnes conditions D autres claircies r alis es suivant le m me principe sont pratiqu es par la suite la rotation de 10 15 ans en fonction de la vitesse de croissance et la nature des essences jusqu ce que le peuplement ait atteint le stade de la coupe finale La r colte finale comportera du bois de chauffage et des grumes de sciage de qualit secondaire charpente rustique poteaux en proportions variables L enrichissement L enrichissement consiste introduire de mani re localis e dans un peuplement existant des plants d essences valorisantes afin d en am liorer le potentiel de production On introduit en g n ral entre 200 et 400 plants ha En mati re de feuillus il est conseill de choisir des plants de grande taille 80 120 cm de hauteur Cr ation d un passage gyrobroy en bordure de trou e boiser g s au maximum de 2 ans et de les prot ger individuellement contre le gibier On distingue deux formes d enrichissement E enrichissement par bouquets Cette technique concerne les boisements clairi r s ou incomplets l int rieur desquels on introduit des bouquets de plants de mani re diffuse dans les zones d pourvues d arbres zones foug re Les plants doivent rester bien visibles sur le terrain protections gibier tuteurs et faciles d acc s afin de les retrouver ais ment et d viter de les mutiler
65. cas l aspect clair du peuplement r sulte d un sinistre plus ou moins ancien incendie temp te maladie Ces peuplements sont souvent situ s sur des stations faibles potentialit s o la colonisation foresti re est difficile donc tr s lente notamment quand elle est frein e par une v g tation d favorable l installation de jeunes arbres molinie foug re aigle bruy res ou ajoncs Leur surface totale est estim e 21 000 hectares dont 3 800 hectares de clairi res et de landes intraforesti res et 11 800 hectares de landes hors for t Peuplement concern s Les formations ouvertes du COB se pr sentent sous diff rentes formes e Landes sans arbres strate arbustive absente ou tr s claire bourdaine e Landes comportant des pins maritimes bouleaux ch nes p doncul s ou saules plus ou moins diss min s issus de semis naturels situ es sur stations C3 C7 012 Cin CIE e Plantations tr s l ches du fait d une forte mortalit des plants ou poussant mal localis es principalement sur stations de lande e Friches en cours de boisement spontan localis es principalement sur les stations C2 C4 C8 Cii e Futaies r sineuses apr s incendie Gestion sylvicole Ces peuplements ont une production foresti re faible voire nulle capital producteur tr s incomplet parfois totalement manquant Ils pr sentent par contre un int r t cyn g tique ou environnemental paysage biodiversit q
66. ce d un horizon gris tre plus ou moins pais Importante charge en cailloux Absence de traces d hydromorphie dans les 40 premiers cm du sol Liti re tr s paisse mor Horizon gris tre pais de 5 20 cm limono sableux compact riche en cailloux de quartzite Horizon marron peu pais plus ou moins visible Horizon ocre vif limoneux peu compact caillouteux s claircissant en profondeur Horizon marmorise beige avec des taches ocre tr s compact riche en argile CHOIX DES ESSENCES oo Manque de recul sur les performances de ces essences dans ces conditions ali A conserver lorsqu ils s installent naturellement Int ressants en accompagnement des Pins Inadapt es 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations dont la maigre fertilit repose essentiellement sur le stock d l ments nutritifs contenus dans la liti re Respecter imp rativement la couche d humus brut en proscrivant le dessouchage et le passage r p t d engins lourds qui tassent le sol e Les m langes d essences am liorent le fonctionnement de l humus e La palette d essences adapt es susceptibles de produire du bois d uvre se limite aux r sineux les plus frugaux Les feuillus servent avant tout d accompagnement Sylviculture des peuplements en place Enrichissement en Cypr s de Lawson d un taillis d grad e Les pin
67. certitude quant la qualite effective du bois d uvre produit par certains feuillus Sylviculture des peuplements en place M lange futaie taillis dense comportant des ch nes rouvres d avenir e Les r serves des m langes futaie taillis vieillis sont souvent m diocres h tres bas branchus ch nes g lifs ou peu vigoureux en raison notamment d un cr mage ancien des meilleurs sujets Par contre les brins de taillis ch taignier h tre et surtout ch ne rouvre lorsqu ils sont lanc s et vigoureux sont convertibles en futaie par balivage et claircies La purge progressive des r serves tar es contribue augmenter la qualit du peuplement La conversion en futaie est int ressante en pr sence de tiges d avenir et de r serves de qualit cf page 71 e Les vieux taillis qui ne contiennent pas de ch ne rouvre ou de ch taignier en quantit suffisante et les boisements spontan s ch ne p doncul et bouleau sont inaptes produire du bois d uvre Leur gestion consiste selon leur tat les receper les claircir ou les enrichir avec une essence valorisante Renouvellement des peuplements Dans ce type de station acide on constate e que les r sineux demandent moins de soins culturaux que les feuillus pour produire du bois d uvre gr ce leur meilleure rectitude naturelle e que l obtention de feuillus droits avec une bille de pied de qualit est plus ais e dans les stations au sol
68. che issue de l agr gation et la cimentation de grains de sable Il s agit d une roche coh rente et dure Gros bois GB Cat gorie d arbres dont le diam tre 1 m 30 est sup rieur 47 5 cm classes 50 et plus Hylobe charan on qui attaque tous les plants m me sains et vigoureux des jeunes reboisements r sineux Il se nourrit de l corce situ e au niveau du collet Les morsures peuvent s tendre sur toute la tige et le plant meurt en quelques jours seulement Hydromorphe qualifie un horizon ou un sol pr sentant un ensemble de caract res symptomatiques d un exc s d eau temporaire ou permanent Interam ricain peuplier vari t de peuplier obtenue par croisement des peupliers trichocarpa et delto des Exemples Beaupr Boelare Raspalje Unal Liti re ensemble des d bris v g taux de toute nature feuilles aiguilles brindilles peu transform s recouvrant la surface du sol Limon au sens granulom trique fraction de la terre fine constitu e de particules min rales dont la taille est comprise entre 2 et 50 microns 2 au sens g ologique formation g ologique meuble form e de particules de taille interm diaire entre celle des sables et des argiles d pos es essentiellement par le vent M sophile qualificatif s appliquant des organismes ou des milieux ne tol rant pas les valeurs extr mes d un facteur cologique Les landes m sophiles regroupent les landes moye
69. cm pH mesure de l acidit ou de la basicite d une solution li e sa concentration en ions H Plus l acidit est importante plus le pH est bas Une solution avec un pH inf rieur 7 est dite acide sup rieur 7 est dite basique ou alcaline gal 7 est dite neutre Ph ole la ph ole de Schweinitz Phaeolus schweinitzii est un champignon pathog ne responsable d une pourriture de c ur chez l picea de Sitka Il ne provoque pas la mort de l arbre mais rend son bois inutilisable Plan on bouture de grande taille se pr sentant sous la forme d une tige lagu e de 3 m 25 4 m 50 de hauteur dans le cas du peuplier Plante indicatrice esp ce v g tale spontan e pr sentant des exigences pr cises et bien identifi es vis vis d un ou plusieurs facteurs cologiques alimentation en eau richesse en l ments nutritifs Ilumi re utile ce titre pour le diagnostic de la station Plaquettes foresti res copeaux de bois issus du broyage des r manents d exploitation ou d arbres de faible valeur utilis s comme combustibles pour alimenter des chaufferies automatiques Pr cambrien p riode g ologique pr c dant l re primaire Elle d bute au moment de la formation de la Terre il y a 4 5 milliards d ann es et s ach ve au Cambrien qui marque le commencement de l re primaire il y a 570 millions d ann es Pr comptable arbre ayant atteint le diam tre partir d
70. d alumine hydrat dispose en feuillets Sa structure en feuillets lui conf re une plasticit particuli re Elle lui permet galement de fixer des cations utiles pour la nutrition des plantes calcium magn sium potassium et d tablir des liaisons avec le fer et les mol cules d humus Basique roche volcanique basique roche pauvre en silice qui repr sente moins de la moiti de son poids et de ce fait riche en fer magn sium et calcium Bois moyens BM cat gorie d arbres dont les diam tres 1 m 30 sont compris entre 27 5 et 47 5 cm classes 30 35 40 et 45 cm Briov rien poque g ologique du Pr cambrien caract ristique de la g ologie du massif armoricain qui s tend de 670 540 millions d ann es Elle tire son nom de la ville de Saint L Briovera en latin BRGM organisme public charge de la gestion des ressources et des risques du sol et du sous sol le BRGM autrefois d nomm bureau de recherches g ologiques et mini res est base Orl ans Il dite notamment les cartes g ologiques de la France Carbonif re p riode g ologique de l re primaire s tendant de 285 350 millions d ann es pendant laquelle s est notamment forme le charbon Concr tion ferro manganique petit nodule de sels insolubilis s de fer et de mangan se de couleur noir tre Cylindrosporiose champignon responsable d une maladie des feuilles de merisier qui se couvrent de taches rousses et
71. des terres agricoles d laiss es w x 5 my i ed ean EO i ma oan a P h 2 L h t rogeneite de ces peuplements leur faible valeur ainsi que les conditions d acc s aux parcelles souvent difficiles constituent des contraintes importantes ce qui explique que la majorit d entre eux se caract rise par une absence de gestion sylvicole Principaux types de peuplement Les boisements spontan s du Centre Ouest Bretagne se pr sentent sous diff rentes formes Des ch naies p doncul es correspondant des colonisations foresti res anciennes stations Co Cio Des boisements denses de bouleaux m l s de ch ne p doncul et de saule principalement sur des stations engorgement temporaire stations C4 C6 Des peuplements m lang s comportant du ch ne du bouleau du ch taignier et des pins en m lange issus notamment de la colonisation par les feuillus de coupes rases de pin des sur anciennes landes stations C11 De rares boisements naturels de fr nes sur stations C ou C8 Gestion sylvicole La gestion en taillis simple Lorsque le boisement n est manifestement pas apte produire du bois d uvre sa coupe blanc se justifie d s lors que le peuplement est exploitable Les arbres coup s fournissent principalement du bois de chauffage Apr s coupe les feuillus rejettent de souche et forment un taillis Voir paragraphe page 66 Ch nes p doncul s spontan s inapte
72. durs gris bleute noir entrecoup s de minces lits de quartz finement cristallis Tr s r sistante l rosion cette roche est l origine de vall es encaiss es gorges du Daoulas de Poulancre et de sommets ac r s Roc h Tr v zel dans les Monts d Arr e Roc h Toulla ron dans les Montagnes Noires aux sols superficiels Fy ii id A a LR m A it Schistes et quartzites de Plougastel Les quartzites Ce sont des roches gris clair form es de petits cristaux de quartz soud s par un ciment siliceux Extr mement durs et tr s pauvres en min raux alt rables ils donnent des sols particuli rement acides et souvent tr s caillouteux propices au d veloppement de la lande La formation g ologique du Gr s Armoricain est la plus d velopp e et la plus repr sentative Elle forme des collines plus ou moins arrondies Mont Saint Michel de Brasparts Montagne de Laz ou des sommets aplatis for ts de Qu n can Lorge lt 2 gt gt Q m un C m N g m r gt N O Z m g NOILVSITILN Z O e lt N l gt m LILI Z N lt l LEJ m N LLI O k 72 o SLL H OU lt s 4 lt YU A Les filons de quartz qui constituent l ossature de la ligne de cr te d Avaugour Bois Meur ont des caract ristiques tr s voisines Menez Kador et Mont Saint Michel de Brasparts Les roches vo
73. e la production de bois nergie sous forme de plaquettes foresti res est une technique susceptible de se d velopper dans les ann es venir Pour que celle ci soit rentable l exploitation du taillis doit tre enti rement m canis e une t te d abattage coupe branche et range les tiges qui sont ensuite d bard es vers une place de broyage o elles sont d chiquet es Cette technique pourrait s appliquer en premier lieu aux coupes blanc de taillis riches en bouleau peu recherch es par les chauffagistes dont l exploitation m canis e est facile bonne rectitude faible nombre de brins par c p es Elle peut galement convenir pour l ouverture des cloisonnements associ s aux claircies de taillis Le mat riel actuel est mal adapt aux taillis pr sentant une multitude de brins h tre Un arasement la tron onneuse des souches coup es haut est n cessaire pour une bonne repousse du taillis L enrichissement par bandes Voir technique page 78 Samuel Le Port CETEF 56 LES M LANGES FUTAIE TAILLIS Principaux types de peuplement Les m langes futaie taillis sont des peuplements compos s de taillis et d arbres de futaie appel s aussi r serves qui peuvent tre des feuillus des r sineux ou un m lange des deux Les arbres de futaie sont r partis pied pied ou par bouquet au sein du taillis es ls 1 ri Taillis ch ne h tre avec pins sylvestres Les m langes futaie taillis d
74. e de couche OH car sa vitesse de d composition est lev e Le recyclage des l ments nutritifs contenus dans la liti re foresti re c est dire leur retour sous une forme facilement assimilable par les v g taux est rapide Les couches de decomposition des liti res foresti res en conditions a r es Couche OL L liti re d bris v g taux ais ment identifiables feuilles aiguilles Couche OF F fragment e d bris fragment s difficilement reconnaissables a l il nu Couche OH H humif re mati re organique finement broy e Couche absente en milieu peu acide Plus la liti re est mince plus elle traduit une forte activit biologique du sol et plus ce dernier est riche en l ments nutritifs assimilables par les plantes Humus tres acide mor Humus acide moder Humus peu acide m somull MOR pH de surface 3 5 4 OL 2 4cm OF 2 5 cm voire plus OH 5 15 cm voire plus brun tabac noir tre PRE E 2 Transition brutale avec horizon min ral ou horizon A m o de diffusion OLIGOMULL pH de surface 4 5 5 OL continue mince OF pr sente mince OH absente marron avec petites d jections de vers de terre DYSMODER pH de surface env 4 OL 2 3cm OF 2 3cm SE OH 2 4cm Transition OH A progressive 2 5 cm noir tre J microgrumeleux M SOMULL pH de surface 5 5 5 OL discont
75. emporaire sur schiste en g n ral Importance spatiale Type de station de transition entre Ci C2 et C5 selon les cas plut t rare occupant des superficies limit es sous forme d troits cordons ayant souvent fait l objet d un usage agricole ancien PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e M lange futaie taillis ou boisement spontan de ch ne p doncule et saule avec noisetier tremble et bouleau e Plantation d picea de Sitka e Peupleraie pure ou m lang e de feuillus ou d pic a de Sitka e Taillis de saules V G TATION NATURELLE e Pr sence du GPE 3 bien d velopp dans les stations autrefois agricoles Ang lique des bois Lychnide fleur de coucou Bugle rampante Circ e de Paris Renoncule rampante Canche Fe j 1 a A h a ht Laiche espac e Renoncule rampante Circ e de Paris SOL e Humus actif liti re mince e Pr sence d une nappe d eau temporaire proche de la surface en hiver e Sol compact assez riche en argile e Sol restant frais en profondeur en t Exemple type pseudogley Te m si ncul e tremble et noisetier 4 4 F cart cespiteuse GPE 5 fr quent Houlque molle Ch vrefeuille Noisetier Stellaire holost e e CPE 1 2 et 4 absents ou limit s un petit nombre d esp ces Ch naie p do POTENTIALIT S FORESTI RES e Milieu temporairement asphyxiant e Forte compacit du sol difficult s d enracinem
76. engins d exploitation e La cr ation de petites mares pour les batraciens est envisageable dans un but environnemental Sylviculture des peuplements en place e Conserver en l tat les taillis de saules et bouleaux dans les zones les plus mar cageuses milieux d int r t cyn g tique r le favorable sur la qualit des eaux l hydrologie du massif e Dans les stations les moins engorg es b n ficiant de bonnes conditions d acces il est ventuellement possible de favoriser par des coupes s lectives l g res l mergence de tiges bien conform es Bouleaux Pin sylvestre Ch ne p doncul Aulne glutineux e Extraire avec pr caution les arbres arriv s maturit en essayant de pr server au mieux le peuplement restant Renouvellement des peuplements e La r g n ration des peuplements sur ce type de station est tr s al atoire e En cas de coupe rase intervention non recommand e privil gier le renouvellement du peuplement par repousse naturelle ventuellement compl t par l introduction localis e d essences adapt es en les installant de pr f rence dans les zones l g rement bombees du terrain ou sur de petites buttes cr es cet effet e L introduction de peupliers est concevable uniquement dans les stations les moins acides C2 B o l eau circule en surface Elle est subordonn e une bonne connaissance de la station et des cultivars utiliser Les r sultats demeurent malgre tout
77. ent en profondeur pour les arbres au syst me racinaire peu puissant e Bonne richesse nutritive Humidit EE E E ee Richesse Note de fertilite globale o l 2 3 PA 5 6 7 8 9 10 INT R T PATRIMONIAL Moyen Stations abritant une flore assez banale quoique diversifi e en esp ces i Humus de type oligomull m somull Horizon anciennement agricole marron fonc limoneux limono argileux Apparition de petites taches rouille et de fines marbrures gris fonc la base Horizon compact enrichi en argile gris clair gris bleut ponctu de petites taches rouille en r seau Augmentation des petites taches rouille aux d pens de la matrice gris tre CHOIX DES ESSENCES Sono Introduction hasardeuse en plantation Favoriser plut t les l ments naturels Essences d accompagnement 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations dont la mise en valeur est difficile optimiser exiguit ou forme tr s allong e et troite choix d essences limit sol compact e La productivit de la station repose sur la capacit du peuplement en place assainir le sol par son r le de pompe celle ci chute brutalement apr s coupe rase puis remonte lentement au fur et mesure que les arbres grandissent e La palette d essences adapt es se r duit
78. es plants d un l ger abri contre le vent Par contre le sch ma d installation de la plantation ainsi que son entretien sont plus compliqu s Si l on pr f re constituer un peuplement homog ne et rationnaliser au mieux son entretien il convient d exploiter pr alablement les arbres en place et ce d autant plus logiquement qu ils sont sans avenir ou parvenus maturit Dans ce cas la plantation est r alis e selon les m mes techniques qu un reboisement apr s coupe rase Consulter la fiche les peuplements reconstituer apr s coupe rase pages 62 63 Reliquat de plantation de sapin de Nordmann sur station Cig Autres modes de gestion Une gestion finalit environnementale peut tre mise en uvre dans les stations pr sentant un int r t biologique reconnu Suivant les cas il s agit e d actions de restauration de tourbi res ou de landes tourbeuses visant cr er des biotopes favorables aux esp ces rares ou menac es cr ation de petites mares arrachage des touradons de molinie et d capage superficiel des horizons organiques e d op rations de broyage ou de fauchage avec exportation de la v g tation ajoncs bruy res molinie afin de rajeunir la lande lorsque celle ci n a pas t exploit e depuis longtemps e et parfois de coupe avec d vitalisation d arbres colonisant le milieu Ces op rations co teuses peuvent tre financ es en souscrivant un contrat Natura 2000 dans les zones
79. eu alt r comportant de fines fissures dans lesquelles s insinuent des racines CHOIX DES ESSENCES Ta Pin maritime Pin sylvestre Pin Laricio Epicea de Sitka Cypr s de Lawson Sapin de Nordmann Ch nes rouvre et p doncul Bouleau Poirier Ch taignier Billes courtes souvent flexueuses dans le cas du pin maritime Utiliser le Pin Laricio uniquement sous forme de m lange D conseill malgr une croissance possible en station fra che sous climat tr s arrose A utiliser en enrichissement pour boiser de petites trou es tol rance l ombrage Production de bois de feu uniquement sauf peut tre pour le h tre en versant nord A traiter en taillis ou favoriser comme essences H tre d accompagnement des futaies r sineuses Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent HSE AONE ET rd DE GESTION 1 L re z sinri Chablis h tre enracin anne e Les risques inh rents ce type de station chablis reprise al atoire des plants associ s ses faibles potentialit s invitent limiter les investissements lourds qui ne seront pas rentabilises par la production foresti re pratiquer une sylviculture extensive ax e sur la mise en valeur de l existant e Preferer les plantations faible densit et les plantations d enrichissement aux reboisements en plein e Sur les terrains en forte pente difficiles d acc s aucune sylv
80. eur sylvicole Sylviculture des peuplements en place E r Futaie de pins sylvestres et maritimes e Les futaies naturelles de pin maritime ont une croissance assez lente sur ce type de station et sont souvent claires De ce fait elles requi rent peu d interventions en claircie Elles fournissent cependant des produits commercialisables lorsqu elles sont accessibles aux engins d exploitation Conserver titre d accompagnement les bouleaux ou sorbiers des oiseleurs ventuellement pr sents e Le boisement artificiel des stations de lande faiblement arbor es n est justifi ni au plan conomique ni au plan environnemental Renouvellement des peuplements e La r g n ration naturelle du pin maritime apr s coupe rase ou incendie est assez facile obtenir sur ce type de station Elle permet de r duire les co ts de reconstitution en particulier dans les terrains difficilement m canisables Si la densit de semis est insuffisante il est possible de compl ter le peuplement en installant des plants dans les vides e Le semis artificiel en ligne avec un semoir ou la vol e est une alternative la plantation Il requiert une pr paration du terrain ad quate pour que les graines puissent germer correctement pulv risation de l paisse couche d humus brut et destruction de la v g tation concurrente par passage d un engin disques ou d une sous soleuse e L apport d acide phosphorique am liore la
81. exique Il pourra certainement tre utile en outre aux gestionnaires d espaces naturels aux tudiants aux membres d associations ou de bureaux d tudes etc D sormais la Bretagne est dot e de trois guides modernes qui couvrent plus de la moiti des for ts de la r gion Nous esp rons qu ils serviront de catalyseurs une nouvelle gestion de qualit respectueuse des milieux naturels dont la dynamique est favoris e par le regroupement de for ts morcel es par le professionnalisme croissant des producteurs et des gestionnaires et en corollaire par l appel des nouveaux d bouch s de l industrie du bois Le Directeur du CRPF de Bretagne Nicolas Parant C 1 ig k D ni gt ka i 1 hs i A j i p F A a j iis i i i c n i ur L i ji i inji l 5 Ch Morlaix i j x i 1 CAL L Guingamp i RES E i A 3 no R 11 i Foret Foyet montanis Fy a 5 de Loud ac p ER e A L or a m Bois de Conveau de Qu n can CS RS LEE J i LA or Quimper Lefaojet k m IR A a T A For t gntivy FI i s d Pponi C llegk Mi lt 7 E r F N i l 24 j VIN Ga ECT Lt Fe Li i 1 F 3 j 4 pr a ax Foret de Coat aft NOF Fe F ans i Me a i yi Sizun a r pe et Coat an Haya ka a i pti Pai For t d Afugour Se Saint Brieuc LE D a gt F p sm BoisVeur Bois d
82. fisant de tiges de qualit car les futaies feuillues du COB comportent souvent une proportion lev e d arbres flexueux fourchus ou faible dominance apicale effet du climat manque de suivi en taille de formation La d signation des tiges d avenir peut avoir lieu au moment du marquage de la premi re claircie si la qualite des tiges est d j bien affirm e Etant donn e la relative difficult produire des feuillus de qualite dans le COB le marquage et la r alisation de la premi re claircie et des suivantes rev tent une grande importance L id al est que ce soit le propri taire qui marque et abatte lui m me les arbres s il en a les comp tences et le temps L elagage Un premier lagage 3 m tres est pr conise quelle que soit l essence Il a lieu apr s la premi re claircie L lagage 6 m tres des tiges d avenir est recommande pour le douglas et le m l ze dans l optique de produire du bois de bonne r sistance m canique utilisable en contruction maison ossature bois lamell coll ainsi que pour les feuillus afin de fournir des sciages nets de n uds Cette intervention est plus discutable dans le cas de l picea de Sitka o la plus value sur la vente des bois elagues est incertaine Merisier d avenir de 19 ans clairci et lagu 6 m station C8 Les claircies suivantes Elles sont s lectives et pr l vent chaque fois entre 25 et 35 des tiges Hormi
83. franchissent progressivement de leur souche forment un enracinement qui leur est propre et fonctionnent comme des arbres de futaie Les autres brins de taillis participent au peuplement d accompagnement ou r gressent pour former le sous tage Ces coupes font progressivement voluer le m lange futaie taillis vers une futaie dont la structure sera plus ou moins r gularis e en fonction des caract ristiques de d part du peuplement proportion relative de petits bois bois moyens gros bois et r partition de la qualit des tiges dans ces classes de diam tre et le cas ch ant des pr f rences du gestionnaire vis vis du traitement appliquer la future futaie Futaie structure r gularis e issue de la conversion d un taillis sous futaie en cours d claircie F LA COUPE PR PARATOIRE LA CONVERSION E Evolution vers une futaie structure r gularis e Cette volution est facilit e lorsqu une classe de diam tre pr domine en terme d effectif et ou de qualite Les coupes d am lioration sont r alis es prioritairement au profit des arbres de cette classe qui constitueront l ossature du peuplement final Elles pr l vent un volume mod r inf rieur l accroissement du peuplement qui se capitalise lentement Le couvert reste ferm Aucun renouvellement n a lieu jusqu la r colte finale du peuplement qui sera reconstitu selon les m mes m thodes qu une v ritable fut
84. ge en plantant entre les souches Cette technique suppose une exploitation consciencieuse suivie d un broyage ou d une mise en andains soign e des r manents Futaie irr guli re de ch ne rouvre issue d un ancien taillis sous futaie e Dans les anciens taillis sous futaie les ch nes ne sont pas toujours de bonne qualit principalement pour des raisons sylvicoles Des coupes selectives au profit des meilleures tiges permettent de rattraper progressivement la situation tant que le peuplement n est pas trop g Pr server le h tre pr sent en sous tage gainage des troncs diminution de l engorgement hivernal ainsi que les essences peu r pandues If Alisier torminal La conversion en futaie irr guli re permet de maintenir le r le de pompe du peuplement et de conserver ainsi la productivit de la station e Dans les plantations r sineuses favoriser l installation naturelle de feuillus Bouleau Ch nes par des claircies r guli res qui am liorent l humus et r duisent les risques Plantation pure de pin Laricio de Corse atteinte de la maladie des bandes rouges lt lt U m R ez v n gt O a N gt un un m N V gt a lt m un gt J3LIWI1 RNA A LOT AU ERA LN3W390809N Plateau d pression peu marqu e versant faiblement pentu replat sur versant sur tout type de roche pauvre Type de station commun dans les Monts d Arr e o il couvre de vastes supe
85. gique voir photo ci dessus qui permet d explorer le sol sur une profondeur maximale de 120 cm Le diam tre du trou de sondage est habituellement de 7 cm Le carottage est r alis jusqu ce la tari re bloque sur un obstacle cailloux racine roche m re ou soit compl tement enfonc e Les carottes de terre successivement pr lev es sont plac es dans une goutti re voir photo ci contre ou tal es directement sur le sol A la fin du sondage on dispose d une vision globale du profil de sol et sa description peut commencer Celle ci consiste d terminer pour chaque horizon mis en vidence son paisseur ou sa profondeur d apparition e sa ou ses couleur s sa texture sa compacit et sa charge en cailloux sa structure lorsque celle ci est bien apparente Profil de sol 4 horizons mE Horizon 1 noir tre Horizon 2 marron ocre Horizon 3 ocre plus clair Horizon 4 schiste alt r gris tre L estimation de la profondeur prospectable a la tari re Ce param tre correspond l paisseur de sol meuble disponible pour le syst me racinaire des arbres Il permet ainsi d avoir une bonne id e de la r serve en eau du sol qui est l un des crit res essentiels de fertilit de la station L estimation de la profondeur prospectable doit tre r alis e avec le plus grand soin Les recommandations qui suivent permettent de diminuer les risques d erreur e Effectuer t
86. guide des stations foresti res Un guide des stations foresti res est un ouvrage destine aider les sylviculteurs identifier les stations composant les for ts dont ils s occupent et disposer de conseils de gestion adapt s en terme de choix d essences et d orientations sylvicoles Fruit d une tude pouss e des stations foresti res sol v g tation et de leurs capacit s de production adaptation des essences vitesse de croissance des arbres sur un territoire donn les guides de stations proposent pour ce secteur un d coupage des milieux forestiers en groupes de stations aux caracteristiques proches appel s types de station ou unit s stationnelles Le niveau de finesse utilise pour definir les types de station r pond une double exigence bien rendre compte de la variabilit naturelle du milieu forestier et tre adapt aux attentes des utilisateurs Ld Ld ESENTATION GENERALE Ld gt PR Ld LLJ m gt gt a LLJ lt n gt Z e ea Z a4 2 e A LLI OU Z lt n un lt Z Z OU LLJ a n Z LLI 2 LE er LLI Ld gt Le sylviculteur identifie chacune des stations de sa for t en la rattachant l un des types d crits dans le document En consultant la fiche station correspondante il dispose des informations n cessaires pour mettre en uvre une gestion adapt e prenant pleinement en compte les
87. h ne rouge d Am rique epica desta 3 s ra o O RE Int ressants l tat spontan en accompagnement des ch nes Bouleau Ch taignier Douglas Essences enracinement peu profond tr s sensibles au tassement du sol Pin Pin sylvestre Pin maritime Pin Larico Pin maritime Pin Laricio Pee Risques d acidification de l humus en peuplement pur Autres essences Peu int ressantes ou inadapt es peupliers feuillus pr cieux croissance rapide 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations bien valoris es par les futaies base de ch ne rouvre phytosanitaires maladie des bandes rouges dans les plantations e Stations tr s sensibles aux coupes rases remont e de la nappe Pures de pin Laricio de Corse par exemple d eau et prolif ration de la molinie qui provoquent une chute brusque de leur productivit notamment vis vis des feuillus Renouvellement des peuplements e Eviter le dessouchage et le passage d engins lourds en p riode La coupe rase est viter dans les peuplements comportant humide sol limoneux tr s sensible au tassement des ch nes de qualit Privil gier la r g n ration naturelle des futaies g es auxquelles il n est pas possible d appliquer un Sylviculture des peuplements en place traitement irr gulier e La reconstitution des coupes rases de r sineux peut s effectuer sans dessoucha
88. i Blavet Inam bordures des petites rivi res station alors r duite un troit cordon le long des berges Importance spatiale Stations moyennement r pandues peu tendues en g n ral sauf dans quelques vall es abandonn es par l agriculture Variations possibles e Epaisseur de sol bien draine e Intensit de l engorgement qui d pend des conditions de circulation de l eau en profondeur PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Friche bois e ou peuplement spontan de ch ne p doncul fr ne saule ou noisetier en proportions variables issu de la colonisation foresti re de terres agricoles d laiss es e Etroite for t galerie comportant du fr ne de l aulne glutineux du ch ne p doncul avec parfois un peu d orme e Plantation de peupliers de feuillus croissance rapide ou d picea de Sitka e Tapis v g tal tr s recouvrant et riche en esp ces sauf lorsque l ortie et la ronce touffent les autres plantes Peupleraie adulte avec noisetiers en e Pr sence du GPE Sureau Ortie Gaillet gratteron Ail des ours Beno te commune Reine des pr s piaire des bois Ficaire fausse renoncule souvent accompagn de plantes du GPE 3 Circ e de Paris Ang lique sauvage Morelle douce am re e Abondance variable des esp ces des CPE 4 et 5 POTENTIALIT S FORESTI RES e Tres bonne richesse en l ments o E o Alimentation en eau r guli re par u
89. iculture n est raisonnablement possible Sylviculture des peuplements en place e Les contraintes de sol ne permettent pas de produire des feuillus de diam tre suffisant pour tre valoris s en bois d uvre c est pourquoi la conversion des taillis n est pas conseill e sur ce type de station Il est pr f rable de poursuivre le traitement en taillis simple par rec page des brins tant que l tat des souches permet la production de rejets e Dans les taillis et les boisements spontan s feuillus on peut r aliser des claircies sanitaires prudentes pr l vement des arbres morts et des tiges surnum raires une coupe trop forte affaiblirait les arbres restants en les isolant trop les uns des autres e Dans les peuplements m lang s feuillus r sineux les claircies sont utiles car elles diminuent la comp tition vis vis de l eau entre les arbres restants Renouvellement des peuplements e Dans les taillis et boisements spontan s feuillus s nescents comportant des tiges moribondes une technique de renouvellement conome consiste effectuer une coupe blanc et replanter uniquement les zones de d p rissement La faible vigueur des rejets de souche facilite les d gagements des plants Des semis naturels associ s aux repousses des arbres rec pes viendront compl ter le peuplement e Apr s coupe rase de futaies r sineuses et de m langes futaies r sineuses taillis la plantation large cartement 400 800
90. illet sous l action de la pression et de la temp rature L ardoise est un schiste grain tr s fin qui se d bite en dalles tr s minces et planes Structure d un peuplement mode de distribution des arbres sur une parcelle au plan horizontal pied pied par bouquets ou vertical tagement des houppiers La structure est caract ris e par la pr sence ou non d tagement et par la r partition des classes de diam tre PB BM GB en pourcentage ou en nombre de tiges par hectare Subsec mois un mois subsec est un mois o P est comprise en 2T et 3T P tant la pluviom trie mensuelle moyenne du mois consid r et T la temp rature moyenne Le nombre de mois subsecs est un indicateur bioclimatique Surface terri re somme des sections 1 m 30 du sol des arbres pr comptables d un peuplement forestier exprim e en m ha La surface terri re est un indicateur du capital sur pied du peuplement plus facile mesurer que le volume Touradon sur l vation typique de certains v g taux comme la molinie ou la la che panicul e qui forment de hautes touffes dans les milieux tr s humides Transformation remplacement d un peuplement peu valorisant taillis par une futaie constitu e d essences diff rentes de celles du peuplement initial au moyen d un reboisement en plein Trichocarpa peuplier esp ce nord am ricaine de peuplier appartenant au groupe des peupliers baumiers dont les vari t
91. ime ou sylvestre avec feuillus en sous tage bouleau ch nes h tre sorbier des oiseleurs Taillis ou perchis peu vigoureux de ch ne rouvre bouleau h tre houx avec pins diss min s Recru naturel de ch nes bouleau sorbier des oiseleurs ch taignier apr s coupe ou chablis de pins ETATION NATURE V g tation pauvre en esp ces domin e par le GPE 6 La foug re aigle est abondante lorsque l clairement est important La myrtille est pr sente avec un recouvrement tr s variable Le D tail du TT herbac myrtille callune molinie foug re aigle s che Taillis de ch ne rouvre et de h tre avec pins pars C13 A sorbier des oiseleurs le houx et le poirier feuilles en coeur participent de mani re discr te la strate arbustive Molinie et callune GPE 8 appr cient les stations couvert forestier clair taillis d grad s futaies de pins Les mousses acidiphiles Leucobryum glauque Dicrane en balai compl tent le tapis v g tal ende ee nutritive Acidit tr s lev e R serve en eau faible assez bonne selon la profondeur du sol et la charge en cailloux Station bien drain e Richesse Note de fertilite globale Moyen Pas de plante rare ni de peuplement exceptionnel Les ch naies h tre m ritent d tre conserv es du fait de leur raret Exemple type sol ocre podzolique hydromorphe en profondeur Tr s paisse couche d humus brut Pr sen
92. inue OF et OH absentes marron grumeleux avec de nombreux agr gats de vers de terre REPR SENTATION SCH MATIQUE DES PRINCIPAUX TYPES D HUMUS A R S DU CENTRE OUEST BRETAGNE MODER pH de surface 4 4 5 A 2 OL 1 2 cm continue OF 1 2cm ss OH 0 5 2cm KA 2 5 cm noir tre microgrumeleux EUMULL pH de surface 5 5 6 OL sporadique r duite aux feuilles de l ann e OF et OH absentes A marron pais grumeleux avec de Les humus hydromorphes Ils se forment dans des conditions ana robies caus es par une nappe d eau stagnant en quasi permanence la surface du sol En l absence d oxyg ne la mati re organique se d compose selon un processus particulier Dans les stations tr s acides l humus prend la forme de tourbe brun tre d passant parfois un m tre d paisseur cf photo ci dessous Dans les stations moins acides avec une courte p riode a robie l humus est un anmoor noir tre collant de consistance plastique pais de 20 30 cm en g n ral cf photo ci contre nombreux turricules de vers de terre en surface Anmoor Les humus de lande et autres humus perturbes Dans les stations de lande qui ont subi par le pass des perturbations importantes tr page feux r p t s l quilibre entre le sol et l humus a t rompu Bien souvent l humus d truit ne s est pas compl tement reconstitu Son interpr tation est
93. itions de croissance des tiges restantes sans forcement avoir un objectif de production de bois d uvre Elle permet de maintenir en bon tat sanitaire des taillis vieillissants et apporte de la lumi re au sol favorisant ainsi le d veloppement de la strate herbac e et parfois l installation de semis naturels L claircie r alis e au profit des meilleures tiges ne doit pas tre trop violente Eliminant prioritairement les brins d p rissants ou domin s elle pr l ve environ 30 des tiges du peuplement soit 30 80 st res ha de bois de chauffage hors cloisonnements ce qui n est pas n gligeable Cette technique est bien adapt e aux essences long vives ch ne h tre ch taignier Elle int resse en particulier les taillis denses de h tre aux brins multiples dont la conversion par balivage est tr s al atoire en raison des risques de pourritures de pied ainsi que les taillis de ch ne p doncul s non convertibles en futaie L installation de cloisonnements d exploitation est conseill e nt Par la suite d autres claircies du m me type peuvent tre pratiqu es la rotation de 10 15 ans en fonction de la vitesse de r action du peuplement tant que celui ci ne pr sente pas de signes de s nescence auquel cas il faut pr voir son renouvellement Vers un developpement de l abattage m canise des taillis Le prix sur pied du bois de feu bois b che tant assez bas en Centre Bretagn
94. l avoir scind e en 2 lots un lot bois de feu un lot de grumes quand les arbres de futaie sont commercialisables sous forme de bois d uvre L exploitation pr alable du bois de chauffage facilite alors la r colte des arbres de futaie Le renouvellement de l tat bois La replantation apr s coupe est obligatoire sauf dans quelques cas pr cis o le remplacement d un m lange futaie taillis par un taillis est autorise par le SRGS de Bretagne titre transitoire dans l attente de pouvoir baliver les rejets de souches ou pour une dur e indeterminee dans le cadre d un traitement en taillis simple Plants de ch taignier prot g s du gibier 7 EE bless D 2 l lt ia I LLI lt ia LL 72 LLI O Z lt l SLL 72 Em l A 2 a 4 Ld k n LLI s 4 e Lla 72 nan Z LLI Z LLI Al A LLI A n LLI a s 4 LL l lt gt a LL LLI 2 Z lt l E La replantation Deux alternatives s offrent au sylviculteur Le reboisement en plein avec une ou plusieurs essences bien adapt es la station pour constituer une futaie productive cf pages 62 63 Cette possibilit concerne en premier lieu les peuplements exploit s dont le taillis tait peu vigoureux voire d p rissant Le reboisement localis sur le mod le de l enrichissement par bouquets des taillis et des boisements spontan s cf page 78 en introduisant des plants de pr
95. la tari re au maximum Couleur dominante noir tre Sol bien drain l ger et peu compact Pr sence fr quente de rochers affleurants Lande s che pins avec rochers affleurants au premier plan Nombril de V nus Jasione des montagnes et diverses gramin es F tuque ovine Flouve odorante Grande sensibilit la s cheresse 1 notamment en exposition ensoleill e Tr s forte acidit Carences min rales Sol rocheux difficilement prospectable par les racines sensibilit aux chablis Forte exposition au vent position topographique sommitale absence de couvert bois ES CE Humidit F Richesse Note de fertilite globale Elev dans les stations de lande bruy re cendr e et les pelouses s ches avec affleurements rocheux A la valeur biologique du milieu s ajoute un int r t paysager lorsque la station constitue un point de vue ou s inscrit dans un site pittoresque cr tes des Monts d Arr e rive nord du lac de Guerl dan Exemple type ranker sur schiste Liti re paisse aiguilles d ajonc et de bruy re Horizon noir limono sableux plus ou moins caillouteux peu compact Horizon marron fonce peu compact riche en cailloux Schiste dur en cours de d composition sous forme de dalles fissur es CHOIX DES ESSENCES NCA ON ON N Billes flexueuses et courtes Pin sylvestre L apport d e
96. lcaniques La roche la plus fr quente est la dol rite galement appel e diabase qui couvre des surfaces significatives en for t de Lorge Beffou Fr au On trouve galement des amphibolites des basaltes des tufs d origine volcano s dimentaire Toutes ces roches se pr sentent aussi l tat de petits filons ins r s dans les schistes briov riens ainsi qu la p riph rie de la formation des schistes de Ch teaulin IY onolithe de dol rite Elles sont globalement pauvres en silice et riches en calcium magn sium et fer Les sols qui en r sultent sont peu acides bien drain s riches en l ments nutritifs mais souvent caillouteux car il s agit de roches dures difficilement alt rables Les formations superficielles Ce sont les d p ts r cents de l re quaternaire qui recouvrent des substrats g ologiques plus anciens Leur paisseur est suffisante pour qu on les consid re comme des roches m res part enti re On distingue essentiellement e les alluvions fluviatiles d pos es par les cours d eau importants e les colluvions boulis de pente et d p ts glaciaires e les formations tourbeuses Bien d velopp s dans les parties septentrionales et orientales de la Bretagne les placages de limons oliens du Quaternaire sont peu pr s absents du COB d s que l on se situe l ouest de Loud ac FORMATIONS BOIS ES Les formations boisees du Centre Ouest Bretagne couvrent
97. les plus beaux arbres e Prendre soin des peuplements g s constituant des habitats forestiers remarquables et les r g n rer naturellement afin de permettre le maintien des essences autochtones Sylviculture des peuplements en place e Dans les futaies feuillues naturelles H tre Ch nes Fr ne les arbres ne sont pas toujours de bonne qualite parce qu ils ont souffert d un d ficit de sylviculture Des coupes s lectives au profit des meilleures tiges permettent de rattraper progressivement la situation tant que le peuplement n est pas trop g Pr server le sous tage arbustif gainage des troncs ainsi que les essences peu r pandues rable champ tre Orme If Les vieilles futaies peuvent tre r g n r es naturellement gr ce leur bonne dynamique d ensemencement Favoriser alors les semis de feuillus pr cieux Fr ne Merisier rable sycomore Plantation m lang e merisier noyer hybride douglas sur ancienne terre agricole e Dans les boisements spontan s fr ne et ch ne p doncul dominants v rifier que le sol est suffisamment profond pour leur assurer une croissance soutenue sur le long terme Si c est le cas pratiquer des claircies dynamiques au profit des meilleurs sujets pour apporter l espace vital n cessaire au bon d veloppement de ces essences exigeantes en lumi re Si les arbres sont trop mal conformes pour justifier une telle intervention les rec per pour un balivage ult
98. leux riche en radicelles mortes pour la plupart d entre elles Cailloux de quartzite et de schistes en cours d alt ration Nappe d eau permanente fosse enti rement vid e pour la photo CHOIX DES ESSENCES Epicea de Sitka Pin sylvestre Cypr s de Lawson Thuya g ant Peupliers Trichocarpa Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent Enracinement tr s superficiel risques lev s de chablis au stade adulte Les individus spontan s poussent souvent mieux que les arbres plant s Envisageables uniquement en enrichissement dans les stations C2 B les moins d favorables Inadapt es ou sans int r t Pin de Murray Pin Weymouth ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Etant donne les contraintes du milieu ne pas engager d investissements lourds et privil gier une sylviculture extensive ax e sur le maintien du peuplement en place Ecarter notamment toute id e de drainage e La plantation en plein est vivement d conseille car elle n a aucune chance d tre rentabilis e par la production de bois e Sauf cas particulier chablis viter la coupe blanc du peuplement qui provoquera un ennoiement prolong de la station particuli rement n faste la croissance des rejets et jeunes arbres destin s assurer le renouvellement de l tat bois e Sols peu portants et fragiles profiter d une p riode de s cheresse pour autoriser le passage d
99. n tat bois l che Inadapt es 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION viter l ass chement superficiel de la tourbe en souscrivant un contrat Natura 2000 dans les p rim tres concern s ou en participant un programme de restauration des tourbi res voir guide des milieux d int r t patrimonial du CRPF Les essais de plantation en plein r alis s il y a une trentaine d ann es n ont pas donne de bons r sultats quelle que soit la m thode ou l essence utilis e pin de Murray pic a de Sitka q D Idil Quelques boisements ont r ussi former un couvert forestier complet provoquant un ass chement superficiel du milieu et un d but de min ralisation de la tourbe qui leur assure un ancrage dans le sol un peu meilleur Conservant toutefois une grande sensibilit aux chablis il est conseill de ne pas claircir ces peuplements afin de maintenir leur r sistance au vent Ils seront exploit s en bloc lorsqu ils seront commercialisables Lande tourbeuse linaigrette d int r t patrimonial e La mise en valeur de ce type de station par la production ligneuse n est pas conomiquement envisageable ni cologiquement souhaitable e Aucun retour sur investissement n est attendre d un boisement artificiel au regard des contraintes du milieu tr s faible productivit reprise d licate des plants risques de chablis exploit
100. ne nappe d origine alluviale E a SE E e Pr sence possible d engorgement moyenne profondeur limitant l enracinement des essences sensibles Note de fertilit globale O l 2 3 5 6 7 8 9 lo INT R T PATRIMONIAL Elev lorsque la station comporte des essences autochtones et un sous bois riche en esp ces v g tales des GPE et 3 La station joue galement le r le de filtre naturel pour l puration des eaux et sert de zone de r tention pour la r gulation des crues SOL Exemple type sol brun alluvial gley profond e Humus actif de type mull Le FE e Pr sence d un horizon marron ne 46 pais tr s pais e Apparition d un horizon engorg entre 40 cm et 1 m de profondeur en relation avec une nappe alluviale plus ou moins circulante Liti re tr s mince Horizon marron limoneux ou limono sableux tr s peu compact grumeleux tr s riche en racines Horizon marron moins bien structur avec discr tes taches rouille et grises apparaissant entre 0 et 90 cm de profondeur Horizon gris bleut avec taches rouille vif Horizon gris bleut parcouru de nombreuses radicelles mortes plus ou moins riche en sable graviers cailloux Nappe alluviale permanente niveau abaiss de 25 cm pour la photo CHOIX DES ESSENCES A Fr ne commun Erable sycomore Merisier Ch taignier Ch ne rouge d Am rique Aulne glutineux Ch ne p doncul A intr
101. ngrais phosphate am liore la vigueur des arbres Cypr s de Lawson Sapin de A utiliser de mani re exp rimentale pour boiser de petites Nordmann superficies Fertilisation phosphat e indispensable Ch ne p doncul Bouleau A conserver lorsqu ils s installent naturellement Aucune Poirier feuilles en c ur production en attendre D conseill es Pin Laricio C dre de l Atlas Epic a de Sitka ou inadapt es 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Limiter les investissements car ceux ci ne seront pas rentabilis s par la production de bois Reboiser apr s coupe rase uniquement lorsque cela constitue une obligation vis vis du code forestier e I est pr f rable de ne pas boiser les landes s ches pour des raisons conomiques reprise al atoire des plants difficult s de plantation risques de chablis sensibilit aux incendies paysag res points de vue remarquables paysages typiques de l ouest armoricain et cologiques habitats d int r t patrimonial e S abstenir d intervenir dans les stations o les rochers affleurent PRE Lande s che d int r t paysager Sylviculture des peuplements en place e Au regard des potentialit s tr s r duites de la station et de la faible valeur des peuplements en place la sylviculture est r duite sa plus simple expression claircies l g res dans les boisements les pl
102. nnement humides c est dire ni tr s s ches ni tr s humides M tamorphisme processus de modification min ralogique des roches sous l effet d une forte augmentation de temp rature et ou de pression Le m tamorphisme est caus par des ph nom nes tectoniques cr ation des cha nes de montagnes v r m Le C m Lu gt O gt lt LLI ar A Mica famille de min raux entrant dans la composition des granite des gneiss et des micaschistes Les micas sont class s en deux types Les micas blancs riches en aluminium et en potassium Les micas noirs riches en magn sium potassium et fer Micaschiste roche m tamorphique feuillet e d aspect brillant form e par une alternance de lits de mica et de quartz Mycorhize association symbiotique d un champignon avec les racines des plantes et notamment des arbres forestiers permettant ces derniers d augmenter leur capacit d absorber le phosphore l azote et d autres min raux essentiels Nappe molinie en nappe pelouse plus ou moins continue form e par la molinie dans les landes et les bois clairs o l eau n affleure jamais la surface du sol Orthogneiss granite qui a t m tamorphise PB BM GB abr viation des cat gories de dimension de bois pr comptables petits bois bois moyens gros bois Petits bois PB cat gorie d arbres dont les diam tres 1m 30 sont compris entre 17 5 et 27 5 cm classes 20 et 25
103. nt les horizons Le sol se compose alors d une mosa que d horizons dispos s sans logique apparente La cl de d termination ne s applique pas ces sols perturbes LA V G TATION SPONTAN E Tout comme les arbres forestiers les plantes du sous bois ont des exigences propres en mati re d alimentation en eau richesse en l ments nutritifs lumi re et se r partissent en fonction des conditions de vie que leur offre le milieu naturel Ainsi les esp ces v g tales poss dant des exigences cologiques voisines se trouvent logiquement associ es dans les m mes stations Une analyse fine de la composition de la v g tation spontan e en fonction des caracteristiques de la station permet de mettre en vidence des esp ces v g tales appel es plantes indicatrices dont la pr sence est troitement li e certains facteurs du milieu pH profondeur du sol type d humus clairement hydromorphie Il est alors possible de d finir pour un secteur donn des groupes de plantes indicatrices appel s groupes phyto cologiques GPE dont la pr sence refl te des conditions de milieu sp cifiques Comment proc der sur le terrain L examen de la v g tation a lieu sur une portion de terrain d environ 400 500 m de pr f rence entre avril et septembre quand la plupart des plantes sont bien d velopp es et identifiables Lorsque le tapis herbace est tr s r duit voire absent cas des peuplemen
104. nte noir tre ou marron fonc Sol bien drain l ger et peu compact Charge en cailloux souvent importante notamment sur dol rite E T i E Tapis v g tal domin par le GPE 6 et diverses mousses sur roche acide en exposition fra che D veloppement de callune germandr e et d esp ces du GPE 7 en station rocheuse ensoleill e voir photo Sur roche riche pr sence de ronce de lierre de noisetier et de plantes du GPE 5 supportant les terrains secs Jacinthe Fragon Existence possible et l d arbustes du GPE 4 Acidit moyenne forte Sensibilit la s cheresse surtout 2 en exposition ensoleill e Bon drainage Prospection racinaire superficielle sensibilit aux chablis A Richesse Note de fertilit globale ONIAL Elev dans les stations avec affleurement rocheux o dominent ch nes poirier et houx habitat forestier de la ch naie s che poirier A sa valeur biologique s ajoute un int r t paysager lorsque la station constitue un point de vue ou un site pittoresque Exemple type sol brun humif re mince sur granite nr La RNA TUE S En us mr RAT PR ap e TN rs Humus de type moder Horizon noir l ger tr s riche en mati re organique limoneux Horizon marron fonc peu compact limono sableux avec cailloux et blocs rocheux dispers s Granite p
105. oduire sous forme de m lange avec d autres feuillus adapt s R server le merisier aux stations bien drain es sur au moins 60 cm de profondeur A r server aux stations bien drain es sur au moins 60 cm de profondeur en vitant de pr f rence les peuplements purs A utiliser en priorit dans les stations les plus humides wewe ES ES ES S Peupliers interam ricains un Mauvaises performances li es leur grande sensibilit la rouille du m l ze Peupliers euramericains none Les nouveaux cultivars Koster Polargo A4A n ont pas encore t test s Autres essences 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent Valorisation insuffisante de la station Pins H tre Ch ne rouvre ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations fortes potentialit s de production d essences feuillues et valeur biologique et paysag re marqu e e Les r sineux couvert sombre pic a de Sitka douglas s quoia toujours vert sont l origine de la fermeture du milieu et des paysages il est pr f rable de les introduire dans d autres stations de moindre int r t au plan environnemental o leur croissance sera tout aussi bonne e Proscrire l introduction de pins mauvaise valorisation de la station Sylviculture des peuplements en place e Favoriser les feuillus susceptibles de produire du bois de qualit fr ne commun aulne glutineux ch ne p doncul pa
106. oitation qui doit tre confi e un professionnel qualifi et consciencieux qu il s agisse d un exploitant forestier ou de son sous traitant Rappelons que l exploitation doit tre suspendue lorsque les sols sont d tremp s Coupe rase de sapin g ant de Vancouver en cours de r alisation A la fin du chantier il est int ressant que l andainage des r manents soit effectue par celui qui a exploite les bois la condition expresse qu il dispose d un engin adapt r teau andaineur dents escamotables Li Fa Jeune reboisement prot g du gibier sur terrain bien pr par E La r colte par coupes progressives de r g n ration Elle se d veloppera sans doute lorsque les futaies de r sineux croissance moins rapide que l picea de Sitka Douglas M l ze Cypr s de Lawson dans lesquelles la r g n ration naturelle est en train d apparaftre de mani re ponctuelle seront parvenues maturit Elle est galement susceptible de concerner quelques futaies de ch nes et de h tres dans lesquelles ne subsistent que des arbres g s Une forte densit de cervid s est un handicap consid rable et n cessite l installation d une cl ture grillag e robuste de m 80 de hauteur au minimum La gestion en futaie irr guli re Elle vise obtenir et p renniser une futaie productive comportant des arbres d ge et de dimension tr s divers r partis pied pied ou par petits bouquets Pour cela
107. oncurrence v g tale est extr mement forte en raison de la grande fertilit de la station pr voir des entretiens tr s suivis dans les jeunes plantations Peupliers Beaupr de 15 ans atteints de rouille apr s une tr s belle croissance lt UV m e _ vy un j gt a e a un n m er T m un U 7 e T m un J C zZ Q e C 7 un J m gt ex Zones basses faiblement pentues o l eau S s accumule cuvettes vallons peu marqu s queues d tang bordures de ruisseau mal drain es Stations assez fr quentes d extension EE quelques dizaines d ares plusieurs hectares ypes Selon l acidit du sol sous type acide C2 A domin par une v g tation acido hygrophile sous type peu acide C2 B domin par une v g tation neutro hygrophile ayant souvent un ant c dent agricole ancien Taillis de bouleaux et de saules parfois accompagn s de ch ne p doncule de pins ou de tremble Aulnaie saulaie comportant parfois quelques fr nes Friche avec saules pars ou saulaie arbustive r sultant de la colonisation foresti re d anciennes prairies humides Plantation d pic a de Sitka Peupleraie m diocre accompagn e de saules ATION NATURELLE En stations C2 A la v g tation est domin e par les sphaignes et la molinie en touradons Pr sence sporadique d osmonde royale GPE 2 et de plantes du GPE 6 tol rant l engorgement superficiel Sorbier
108. ons L objectif est de produire du bois d uvre de qualit r pondant la demande des march s afin d obtenir une bonne valorisation conomique des produits commercialis s La premi re eclaircie M Futaies r sineuses Premi re claircie d une RERO d pic a de Sitka La premi re claircie est m canis e d s lors que la parcelle est accessible aux t tes d abattage L ouverture de cloisonnements d exploitation abattage de lignes compl tes d arbres est indispensable pour que l abatteuse puisse p n trer au sein du peuplement Dans les futaies homog nes d picea de Sitka la premi re claircie pr l ve syst matiquement une rang e d arbres sur trois avec parfois une l g re ponction dans les 2 lignes restantes Dans les futaies de douglas m l ze pin Laricio dont les arbres sont plus h t rog nes on r alise habituellement une premi re claircie s lective avec cloisonnement toutes les 4 ou 5 lignes Elle limine en priorit les douglas et m l zes tortueux ou exag r ment branchus ainsi que les pins Laricio et les cypr s de Lawson fourchus faible hauteur E Futaies feuillues La variabilit individuelle des feuillus tant bien sup rieure celle des conif res la premi re claircie est toujours s lective et orient e au profit des meilleures tiges Frables sycomores en attente d une 1 claircie station C9 Cela augmente les chances de disposer d un nombre suf
109. orables La gestion en taillis simple se justifie lorsque le peuplement en place est inapte produire du bois d uvre pour les raisons suivantes e nature des essences pr sentes bouleau saule tremble e adaptation imparfaite de l essence la station ex ch taignier sur station humide ch ne p doncul sur station s che e mauvaise conformation des brins branchus tordus implant s trop haut sur la souche alors que l essence est en station Taillis de ch ne p doncul sur station trop s che C15 B inapte la production de bois d uvre La poursuite du traitement en taillis est conseill e dans les stations faibles potentialit s C2 C5 C11 o les investissements dans une plantation apr s coupe du taillis ont peu de chance d tre rentabilis s M Conseils pour r aliser la coupe blanc du taillis L abattage est traditionnellement r alis la tron onneuse id alement entre mi novembre et fin f vrier lorsque les arbres sont en arr t de v g tation Coupe en dehors de la p riode de mont e de s ve le bois de chauffage est moins attractif pour les insectes et les champignons lignivores il s che mieux et se conserve plus longtemps Le fa onnage des tiges branchage et d coupe en rondins s effectue au fur et mesure de l avancement du chantier d abattage Si l exploitation risque de s tendre au del de la p riode d arr t de v g tation il est conseill d abatt
110. ortations de mati re organique pass es et de la pauvret naturelle de la roche L abondance d Ajonc de Le Gall de bruy res et dans une moindre mesure de molinie est un bon indicateur de l intensit de l effet lande La r action l effet lande varie selon les essences e le pin maritime le bouleau et dans une moindre mesure le pin sylvestre s accommodent de cette contrainte malgr une croissance quelque peu ralentie _l picea de Sitka est frappe de nanisme pendant 2 3 d cennies avec des pousses extr mement faibles puis finit par d marrer sauf dans les stations les plus difficiles o il se dess che progressivement et meurt e le pin Laricio de Corse pr sente un tronc malingre avec un houppier tr s clair signes d une vigueur g n rale insuffisante e le douglas et de nombreuses essences feuillues voient leur feuillage jaunir leurs pousses terminales se dess cher et dep rissent lentement L effet lande tentatives d explication du ph nom ne et solutions pr conis es L effet lande est lie aux difficult s d alimentation en l ments vitaux dont souffrent dans ce milieu les arbres forestiers victimes de carences min rales plus ou moins s v res selon les essences Les causes pr cises de l effet lande sont mal connues Plusieurs facteurs se conjuguent vraisemblablement e une inhibition de l activit biologique du sol qui n assure plus un recyclage efficace de la mati re organi
111. oujours plusieurs sondages pour obtenir une bonne estimation de la profondeur moyenne du sol et liminer le risque que la tari re bloque sur un caillou isole e Plus la tari re bloque t t plus le nombre de sondages doit tre important jusqu 5 6 en pr sence d un sol superficiel e En pr sence d un horizon caillouteux superficiel ne pas sous estimer la profondeur du sol en assimilant trop h tivement cet horizon la roche m re en place Ce cas se produit fr quemment sur gr s quartzite En cas de doute il est conseill d ouvrir une mini fosse Le diagnostic des conditions de drainage Quand l eau circule mal dans le sol retenue par un horizon peu perm able une nappe d eau stagnante se forme au dessus de cet horizon limitant les changes gazeux avec la surface L oxyg ne pr sent dans les pores du sol s puise rapidement et le milieu devient asphyxiant pour les racines des arbres L engorgement c est dire la saturation p riodique ou permanente d un sol par l eau en raison d un drainage naturel d ficient constitue une contrainte d autant plus forte pour les arbres que celui ci est situ pr s de la surface du sol La contrainte est consid r e comme e tr s forte si l engorgement d bute entre o et 20 cm e moyenne si l engorgement d bute entre 40 et 60 cm e faible nulle si l engorgement d bute au del de 80 cm Certains arbres sont tr s sensibles l engorgement ch
112. p m m TYPECI2 Localisation Plateau et versant sur granite schistes et quartzites de Plougastel ou gr s quartzite Importance spatiale Couvre des surfaces importantes dans les Monts d Arr e se rencontre de mani re plus localis e dans le reste du COB Sous types e sous type Ci2 A v g tation domin e par les bruy res et l ajonc de Le Gall e sous type Ci2 B v g tation domin e par la foug re aigle la molinie l ajonc d Europe et la bourdaine Variations possibles Profondeur du sol entre 50 et 110 cm voire plus PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Lande arbor e avec bouleau ch ne p doncul ou pins sylvestre maritime pars e Plantation r sineuse pic a de Sitka Pin Laricio avec v g tation de lande interstitielle e Futaie de pin maritime et ou sylvestre e Lande basse avec arbustes tr s diss min s bourdaine V G TATION NATURELLE e Pr sence constante du GPE 8 e Dans le sous type Ci2 A o l empreinte de la lande est tr s forte molinie ajoncs ou ricac es Bruy res Callune dominent selon les stations Les feuillus sont absents ou tr s ch tifs Lande basse bruy res et ajonc de Le Gall Ci2 4 Lande haute molinie ajonc et foug re aigle avec plantation d pic a de Sitka en arri re plan CI2 B e Dans le sous type Ci2 B o se dessine une evolution pr foresti re la molinie et la foug re aigle dominent peu peu le
113. pr s de Lawson rencontrent ici des conditions tr s favorables Toutefois les esp ces tr s sensibles au stress hydrique Tsuga h t rophylle Sapin g ant de Vancouver ont t d cim es par les s cheresses de PR CIPITATIONS ET TEMP RATURES MOYENNES _ vy 1976 1989 et 2003 p riode 1971 2000 P mm T C Vent j Guiscriff Le Centre Ouest Bretagne est directement soumis S 50 aux perturbations atlantiques Les vents humides s soufflent r guli rement avec force et constituent une contrainte pour de nombreuses essences dans les secteurs les plus expos s Ils commettent des d g ts souvent s rieux aux arbres forestiers chablis branches cass es L ouragan d octobre 1987 particuli rement d vastateur reste encore vif dans les m moires 160 30 20 Merdrignac a INOZ V1 1Q SANDILSIYILIVAVI 120 Nuances climatiques imputables au relief Les reliefs situ s faible distance de la mer m me modestes ont un effet amplificateur sur les pr cipitations la n bulosit la force des vents et induisent une baisse de 0 6 C de la temp rature moyenne pour 100 m de d nivel La carte suivante individualise un secteur de den 60 collines tr s humides et vent es o les essences A 50 d origine m ridionale Pin maritime Pin Laricio Ch taignier ou craignant le vent Ch ne rouge d Am rique Merisier Douglas ne sont pas dans leur optimum climatique Des r gles g n rales de C
114. profond C12 A Pour cette raison introduire de pr f rence les feuillus dans les stations bonne r serve en eau et les r sineux ailleurs Limiter le dessouchage aux situations exceptionnelles chablis En cas de plantation de pins introduire des feuillus en m lange ou favoriser leur retour lors des d gagements Tr s beau pin sylvestre en m lange avec des feuillus 4 0L JdAl 24 j gt 2 e Z un gt un un m N V gt es lt 7 m N 2 m Z J Z m m un O TYPECI1 Localisation Plateaux et versants principalement sur schiste et granite pauvres Importance spatiale Stations moyennement fr quentes d extension variable Sous types e Sous type Ci1 A sol profond plus de 70 cm d paisseur e Sous type Cii B sol moyennement profond 45 70 cm d paisseur Variations Proportion de sable et d argile dans le sol en fonction de la roche m re PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Boisement spontan de ch ne p doncul ch taignier bouleau pins en proportion variable e Plantation r sineuse avec bouleau et ch ne p doncul en accompagnement e Futaie de pins et taillis de ch ne rouvre bouleau h tre e Lande arbor e Bouleau Ch ne p doncul Poirier feuilles en c ur foug re aigle et molinie V G TATION NATURELLE La foug re aigle et la molinie constituent le fond de la v g tation herbac e Quelques plantes du GPE 6
115. ptes de n uds sur au moins 6 m tres de hauteur Elles sont ex cut es en 2 ou 3 passages de pr f rence en fin d t pour limiter la production de gourmands Les peupliers trichocarpa cassent fr quemment en t te mais repartent facilement en hauteur Si le bris de cime a lieu en de de 8 m tres une taille favorisant la pousse terminale la plus droite permet d att nuer voire de faire dispara tre la flexuosit du tronc n e de cet accident Recolte finale Celle ci a lieu par coupe rase entre 18 et 35 ans selon la station le cultivar utilis et le diam tre d exploitabilit recherch 40 50 cm en g n ral La reconstitution d une peupleraie partir des rejets et drageons La facult de rejeter et de drageonner des peupliers trichocarpa peut tre mise profit pour reconstituer une peupleraie moindre frais Cette technique innovante encore peu connue semble bien adapt e au COB o elle donne des r sultats prometteurs Elle consiste effectuer un d pressage manuel l ge de 3 4 ans conservant environ 600 tiges ha Un deuxi me de pressage 7 8 ans met le peuplement densit finale soit environ un arbre tous les 8 m tres L lagage 6 m tres est progressif et peut se prolonger jusqu la r alisation du 2 d pressage Rejets et drageons de Fritzi Pauley de 2 ans La methode pr sente plusieurs avantages e L impact tr s faible des d g ts de gibier protection
116. que lt 2 gt gt Q m un C m N g m r gt N O Z m O NOILYSITILN Z O n lt 72 l n gt m LLJ Z e N lt LL m N Li oO n o SLL TE OU lt s 4 lt OU A e la concurrence tr s vive que livrent les plantes de la lande aux jeunes arbres forestiers e l mission de substances phyto toxiques par les bruy res et la molinie ph nom ne d all lopathie e l absence de mycorhizes dans le sol qui emp che les arbres d assimiler correctement les l ments min raux Pour r duire l effet lande il est conseille d pandre de l acide phosphorique P205 au moment de la plantation soit en plein environ 150 unit s de P205 par hectare soit au pied des plants Les plantations d picea de Sitka en souffrance depuis une dizaine d ann es r agissent bien un apport d acide phosphorique tardif appel regonflage et reprennent une croissance normale au bout de quelques saisons de v g tation Plantations d pic a de Sitka sur lande La probl matique du boisement des landes Apr s avoir t soutenu dans les ann es 1960 1970 par les pouvoirs publics le boisement des landes n est plus l ordre du jour Les r sultats globalement d cevants de ces boisements ont montr que les landes ont une productivit foresti re faible et que les investissements consentis ont peu de chances d tre rentabilis s par
117. r e un appauvrissement en fer argile et mati re organique des horizons sup rieurs r duits une matrice quartzeuse de couleur gris tre e une accumulation en profondeur de mati re organique de fer et d aluminium sous forme d un horizon marron ou noir tre surmontant un horizon ocre vif dans lequel il s insinue parfois Attention l horizon d color du podzol ne doit pas tre confondu avec celui du pseudogley podzolique r sultant d un mauvais drainage Pour s en assurer examiner les horizons sous jacents La podzolisation peut tre tr s att nu e et affecter seulement les premiers centim tres du sol L horizon clairci se limite alors un mince liser parfois discontinu surmontant des horizons d accumulation peu visibles On est alors en pr sence d un sol brun acide micropodzol ou d un sol brun ocreux En cas de podzolisation marqu e les horizons diagnostiques sont pais avec des couleurs bien tranch es permettant de les distinguer ais ment les uns des autres Le sol est un podzol Entre les deux on est en pr sence d un sol ocre podzolique En pratique dans la clef de d termination on situe la limite entre les stations peu ou pas podzolis es et les autres types C13 ou C14 lorsque l horizon clairci est bien visible et mesure au moins 4 5 cm d paisseur voir photo ci dessous Premiers horizons d un sol nettement podzolis Humus de type mor Horizon clairci gris
118. r g n ration naturelle du pin maritime est souvent capricieuse Lui pr f rer le semis artificiel ou la r g n ration assist e apport de graines apr s destruction localis e du tapis v g tal dense Semis artificiel de pin maritime de 40 ans _ TYPEC8S Localisation Plateau ou versant plus ou moins pentus sur roche volcanique dol rite amphibolite plus rarement sur schistes notamment de Ch teaulin micaschistes ou roches granitiques travers es de filons de roches ruptives Anciens terrains agricoles en bas de pente sur roches diverses sauf quartzites Importance spatiale Stations plut t rares et localis es occupant toutefois des surfaces relativement importantes en for ts de Beffou de Fr au sur les coteaux dominant l Aulne Sous types selon la profondeur du sol l exposition et la position topographique de la station on distingue e un sous type C8 A r serve en eau lev e e un sous type C8 B r serve en eau moyenne PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Boisement spontan de fr ne ch ne p doncul et noisetier e H traie ch naie fr naie avec if et noisetier en sous tage e H traie if et houx e Plantation de feuillus divers ch taignier merisier rable sycomore sur ancienne terre agricole V G TATION NATURELLE Pr sence du GPE 4 rable champ tre Fusain Euphorbe des bois Primev re acaule M lique uniflore accompagn du GPE 5
119. r torminal merisier e Dans les taillis et boisements spontan s base de ch ne p doncule des coupes d am lioration accompagn es si n cessaire de soins culturaux suppression des grosses branches basses et des fourches lagage permettent aux jeunes arbres d acqu rir une forme foresti re f t lanc sans perdre leur potentiel de croissance S quoias g s de 47 ans TYPE C10 Localisation Plateau ou versants sur tout type de roche m re l exception des roches volcaniques basiques Importance spatiale Stations tr s fr quentes et tendues Sous types e Sous type Cio A sur sol profond plus de 75 cm d paisseur e Sous type Cio B sur sol moyennement profond 45 50 75 cm Variations possibles richesse du sol en sable et en argile en fonction de la roche m re PRINCIPAUX TYPES DE PEUPLEMENTS FORESTIERS e Futaie ou m lange futaie taillis de ch ne et de h tre comportant parfois un peu de ch taignier e Boisement spontan de ch ne p doncul bouleau ch taignier e Futaie de h tre et de sapin pectin en m lange e Futaie de sapin pectine ou de pin sylvestre avec feuillus Plantation de conif res pic a de Sitka Pins douglas ou de feuillus Ch ne rouge Ch taignier H tre V G TATION NATURELLE Pr dominance du GPE 6 Dans les stations couvert forestier sombre il est r duit aux esp ces tol rant bien l ombre Myrtille E i 3 E i i P may 4
120. r ventif contre les d g ts d hylobe lorsqu il n existait aucun traitement homologue contre ce parasite est devenu sans int r t avec l apparition de filets de protection pour les jeunes plants et la mise sur le march d une sp cialit commerciale autoris e en for t Forester Le labour en plein est co teux et n am liore pas les propri t s physiques des sols forestiers limoneux battants du COB qui ne sont plus prot g s par la liti re Son seul int r t est de limiter au d part le retour de la v g tation concurrente Le contr le de celle ci par des d gagements l gers et r guliers donne d aussi bons r sultats un co t moindre Un travail localis du sol l aide d un culti sous soleur monte sur une mini pelle chenilles effectue sur 1 m l emplacement des futurs plants est tr s utile pour favoriser leur enracinement dans les sols Culti sous soleur sur mini pelle tasses par les engins d exploitation ou pour s curiser leur installation dans les stations forte concurrence v g tale foug re aigle molinie rejets feuillus Il facilite en outre le travail des planteurs Son co t est d environ 1 par emplacement pour 1 000 plants ha Le choix de l essence et l installation des plants La substitution d essence est conseill e pour conserver la fertilit de la station apr s une g n ration d essences croissance rapide lorsque la station le permet Elle est obligatoire si le
121. r la production ligneuse e Ne pas boiser les landes fort int r t biologique ou paysager sites Natura 2000 Pratiquer le cas ch ant des interventions favorables leur conservation e L apport d acide phosphorique est indispensable pour que les plants s installent correctement Seul le pin maritime peut s en passer Sylviculture des peuplements en place Plantation non fertilis e d pic a de Sitka de 30 ans e Les futaies naturelles de pin maritime sont souvent claires notamment dans la partie occidentale du COB avec des arbres au houppier partiellement d t rior par le vent ou la neige Malgr leur faible productivit elles fournissent des produits commercialisables lorsqu elles ont b n ficie de soins sylvicoles ad quats claircies lagages e Les plantations d picea de Sitka non fertilis es ont une croissance tr s lente voir photo et un taux de mortalit souvent tr s eleve Il est possible de relancer leur croissance par un apport d acide phosphorique tant que les plants sont dans un tat sanitaire convenable Renouvellement des peuplements e En cas de reboisement artificiel apr s coupe rase la r alisation de billons facilite l installation des plants ou des semis La pr paration du terrain doit avoir lieu lorsque le sol est ressuye fin de l t La r alisation de foss s de drainage lorsqu elle est autoris e n est pas rentabilis e par le gain de production ligneuse e La
122. r le biais d claircies vigoureuses leur profit e Dans les stations de taille r duite comportant un m lange d essences feuillues pratiquer une sylviculture d arbres avec des interventions minutieuses cibl es sur les tiges de qualite e Les peupliers interam ricains l exception peut tre de Raspalje sont devenus sensibles la rouille du m l ze race E4 qui ralentit brutalement leur croissance avant de provoquer leur mort Seuls les peupliers 7richocarba et quelques anciens cultivars d Euram ricains la productivit limit e sont actuellement fiables au plan sanitaire e Ne pas introduire de m l ze vecteur de la rouille Renouvellement des peuplements e Stations sujettes aux refroidissements nocturnes brutaux lorsqu elles se situent dans des vall es troites adapter le choix d essence en cons quence en vitant celles qui sont sensibles aux gel es tardives de printemps fr ne ch taignier e Planter les peupliers large espacement 8 sur 8 voire plus pour favoriser la circulation de l air et limiter les maladies cryptogamiques affectant cette essence Utiliser les peupliers Trichocarpa Fritzi Pauley Trichobel en attendant de disposer de nouveaux cultivars performants ayant fait leurs preuves au plan sanitaire La reconstitution des peupleraies en utilisant les rejets et drageons de peupliers Trichocarpa apparus apr s coupe rase est une technique int ressante voir page 61 e La c
123. r obtenir une futaie pleine l issue du processus de conversion La coupe pr paratoire la conversion Coupe pr paratoire la conversion Elle consiste effectuer un premier rep rage des tiges susceptibles de produire du bois d uvre de qualite et les favoriser La coupe intervient simultan ment dans la futaie sous forme d une coupe d am lioration et dans le taillis sous forme d un balivage ou d une claircie selon la qualit des brins Ses objectifs sylvicoles sont les suivants privil gier les meilleures tiges de la futaie enl vement de brins de taillis concurrents ou d arbres de futaie moins beaux e s lectionner et favoriser les brins d avenir du taillis conservation d un seul rejet par souche et suppression si n cessaire de r serves tr s m diocres ou de brins de taillis concurrents situ s sur des c p es voisines Tiges couper ANA TH e claircir le cas ch ant les c p es de taillis trop denses sans objectif de conversion vers la futaie Il est conseill de materialiser les cloisonnements d exploitation par la m me occasion Les coupes suivantes Elles poursuivent le processus initi lors de la coupe pr paratoire selon les m mes principes la diff rence pr s que le taillis est en r gression diminution du nombre de c p es et du nombre de brins par c p e Les brins de taillis qui ont t favoris s lors de la coupe pr paratoire s af
124. rade e Les stations sans enjeu environnemental identifi landes arbor es foug re aigle peuvent tre bois es avec une essence adapt e en respectant les pr cautions rappel es dans le paragraphe suivant un j gt O Z un 7 m un gt lt 7 m un m Z J 7 a m m un gt lt Renouvellement des peuplements e La r g n ration naturelle des peuplements spontan s de pin maritime est al atoire et souvent insuffisante pour former une futaie pleine Lui pr f rer le semis artificiel ou la plantation e En reboisement il est conseill d apporter un engrais phosphate la plantation ventuellement compl t d un amendement calco magn sien en cas d introduction de feuillus et de combattre efficacement la v g tation de lande tr s concurrentielle vis vis des jeunes plants e Les essais d aulne rouge et de cerisier tardif se sont sold s par des checs Le h tre austral Nothofagus obliqua se comporte mieux mais sa vigueur reste limit e 1LNVNIWOGQ 314NV1 30 NOILVL393 Jeunes pic as de Sitka fertilis s Localisation Sommet arrondi ou plat versant plus ou moins pentu sur quartzite filons de quartz et schistes durs Stations d extension variable fr quentes sur named for ts de Qu n can Lorge Sous type Ci3 A podzolisation d intensit moyenne Sous type Ci3 B podzolisation prononc e sur sol forte charge en cailloux Futaie de pins marit
125. raitement irr gulier int resse en premier lieu les sylviculteurs ne souhaitant pas faire voluer les types de futaie voqu s ci dessus vers une structure r gularis e o la coupe finale est la seule issue possible Il se justifie sp cialement e dans les stations sensibles aux coupes rases C4 C5 C6 et un degr moindre Cio dans les ch naies h traies constituant des habitats forestiers patrimoniaux difficiles p renniser ou renouveler l identique par reboisement ou par r g n ration naturelle Les coupes de futaie irr guli re Elles visent faire voluer la futaie vers l tat optimal d fini pr c demment en favorisant la croissance des meilleurs arbres dans toutes les classes de grosseur par la suppression de leurs concurrents directs de moindre qualite Dans les futaies d ficitaires en jeunes bois elles s attachent faciliter le d veloppement des semis naturels n cessaires la r g n ration continue du peuplement En l absence de semis naturels il convient de planter les trou es laiss es par l exploitation d arbres g s La probl matique de la r g n ration La prolif ration du gibier et la pr sence d un couvert forestier trop important sont les 2 principales causes expliquant la faiblesse de la r g n ration naturelle constat e dans le COB La pr sence de jeunes arbres passe par e la mise en place de dispositifs de protection efficaces contre le gibier protec
126. re tous les arbres et de les fa onner plus tard Les souches doivent tre coup es le plus pr s possible du sol Le br lage des branches est d conseille les mettre en tas ou les taler sur le sol Le respect des recommandations qui pr c dent favorise la production de rejets de souche vigoureux Ces pr cautions sont particuli rement importantes lorsque la coupe concerne un taillis vieilli car sa facult rejeter d cline avec l ge et devient probl matique quand la pression des cervid s est forte La conversion en futaie sur souche par balivage Taillis convertible en futaie par balivage en plein Elle vise faire voluer par une s rie de coupes appropri es un taillis vers un peuplement producteur de bois d uvre appel futaie sur souche constitue de souches ne comportant terme qu un seul brin de forte dimension La coupe qui initie le processus de conversion du taillis en futaie s appelle coupe de balivage Pour tre baliv s avec succ s les taillis doivent e comporter des essences bien adapt es la station aptes produire du bois d uvre e pr senter un ensouchement sain avec des rejets droits vigoureux ni trop jeunes ni surannes implant s le plus pr s possible du sol La conversion en futaie sur souche par balivage s applique bien au ch taignier et au ch ne rouvre Elle est plus d licate mettre en uvre dans les taillis de h tre dont le bois est sensible aux pourri
127. rectement dans la distinction des unit s stationnelles mais doit tre pris en compte dans le diagnostic de la station lorsqu il a un effet significatif sur son bilan hydrique incidence de l orientation Nord ou Sud du versant lorsque la pente d passe 10 15 SCH MA 2 PRINCIPALES POSITIONS TOPOGRAPHIQUES Plaine Mi versant Plateau Fond de Sommet vallon D pression Versant Les sch mas 1 et 2 sont extraits du Guide des stations foresti res de Flandre et Bas Pays de Flandre vy mM rm mi m Z 72 J m R O Z Z gt un un gt Z m V e am am Z on e Z un gt m gJ am 9 am J m vy r m un e od un m 7 lt gt O Z un J m C m 7 7 gt Z D LES OBSERVATIONS DE TERRAIN LA LL m gt gt a Lag lt N gt Z e ea Z a 2 e A LLI OU Z lt N s lt Z Z OU LL a N k Z Se 2 LLI LLI Ld gt HUMUS L humus est l ensemble des couches superficielles du sol riches en mati re organique issues de la d composition des liti res foresti res feuilles aiguilles brindilles Chaque couche correspond un stade de transformation de la mati re organique sous l action des organismes vivants dans le sol lombrics champignons humificateurs bact ries Faisant le lien entre le sol et la v g tation foresti re qu il porte l humus refl
128. rficies Assez fr quent mais moins tendu ailleurs e Charge en cailloux Dur e de pr sence de la nappe d eau hivernale Futaie claire de pins maritimes parfois m l s de pin sylvestre e Lande arbor e bouleaux pins ou saules pars Plantation d piceas de Sitka plus ou moins vigoureux e Lande sans arbre Le GPE 8 domine nettement avec la molinie parfois en petits touradons la bruy re cili e l ajonc nain ou de Le Gall la bruy re quatre angles et la callune La bourdaine est tr s fr quente Bruy res cili e et quatre angles molinie et ajonc de Le Gall e Fortes variations de la teneur en eau du sol en fonction de la saison e Humus peu actif liti re paisse e Pr sence d une nappe d eau temporaire proche de la surface en hiver eExistence d un horizon nettement clairci sous les horizons riches en mati re organique l k J I Les esp ces hygrophiles Sphaignes Narth cie sont absentes ou localis es dans des micro d pressions La foug re aigle est absente ou r duite des frondes parses de petite taille e Milieu temporairement asphyxiant Acidit prononc e Grande pauvret en l ments nutritifs e Effet lande marque Fortes variations saisonni res de l humidit du sol Enracinement limit risques de chablis Richesse Note de fertilit globale NTERET PATRIMONIAL gt Elev dans les stations faiblement
129. rtificiel s impose comme la seule solution pour reconstituer une futaie car les semis naturels sont absents en quantit insuffisante ou ont t d truits au moment de l exploitation C est pourquoi le renouvellement par r g n ration naturelle n est pas developpe dans cette fiche Les techniques de reconstitution expos es ci apr s s appliquent aussi au reboisement des taillis coupes blanc qui ne rejettent pas trop forte pression du gibier et ou souches trop g es ou que le sylviculteur souhaite replanter La pr paration du terrain Une exploitation soign e r alis e sans cr ation d orni res lorsque le sol est portant vite une remise en tat de la parcelle qui de toute fa on ne r pare pas les d g ts caus s au sol Apr s coupe rase de futaie r sineuse il est indispensable de ranger les r manents d exploitation Coupe rase d pic a de Sitka r cemment rebois e branches rang es souches conserv es au r teau ou de les d chiqueter au broyeur marteaux tant que leur r cup ration pour produire des plaquettes foresti res n est pas op rationnelle Les r sultats d experimentations montrent que la plantation en terrain non d gag des r manents donne de moins bons r sultats En principe aucun travail du sol n est n cessaire quand l exploitation a t bien r alis e et n a pas tasse les horizons superficiels du sol Le dessouchage des r sineux s il a pu se justifier titre p
130. s la production de bois d uvre station Cis B Le rep rage et la valorisation des tiges d avenir ki Fip kami 3 bai r Fr nes d avenir spontan s dans un accru naturel station C8 Lorsque le peuplement comporte un nombre suffisant de tiges bien droites et vigoureuses d essences parfaitement en station appel es tiges objectif il est possible de r aliser un ensemble d interventions visant d velopper une production de bois d uvre de qualit Dans un premier temps il convient de rep rer de mani re durable les tiges objectif au profit desquelles va se d rouler l essentiel du travail de valorisation Celles ci font ensuite l objet de soins culturaux cibl s r alis s au cas par cas selon les besoins de l arbre objectif e d tourage limination des arbres voisins concurrents s lection d un seul brin par c p e lagage et suppression des fourches La coupe est manuelle tron onneuse Les tiges abattues sont laiss es sur place afin de limiter les co ts de l op ration ou sont d bit es en bois de chauffage La mise en place de cloisonnements d exploitation s impose d s lors que les arbres exploit s sortent de la parcelle pour tre utilis s En Centre Ouest Bretagne peu de peuplements correspondent ce cas de figure hormis quelques accrus de fr ne ch ne p doncul ou des recr s de ch taignier apparus apr s l ouragan d octobre 1987 L eclaircie des boisements spon
131. s bruy res et les ajoncs qui r gressent Pr sence fr quente d arbustes l tat diss min bourdaine divers feuillus POTENTIALIT S FORESTI RES e Effet lande affirm surtout en Ci2 A fortes carences en l ments nutritifs e Acidite lev e e R serve en eau moyenne bonne selon la profondeur du sol et la charge en cailloux e Station bien drain e E Ea a E E e E EA E E PEO S EE Humidit Richesse Note de fertilit globale INT R T PATRIMONIAL Elev dans les stations domin es par les bruy res la callune et l ajonc de Le Gall habitat naturel d int r t europ en du r seau Natura 2000 SOL Exemple type sol brun acide moyennement profond sur granite E e Horizon humif re pais de ATX couleur noir tre PERE e Sol de plus de 45 cm d paisseur e Pr sence d un horizon marron jaune ocre plus ou moins vif e Aucune trace d hydromorphie dans les 4o premiers cm du sol Liti re d paisseur variable Horizon noir tre limono sableux pais 15 20 cm en g n ral Horizon ocre limono sableux peu compact Horizon un peu plus p le sablo graveleux ar ne granitique tr s meuble Granite alt r CHOIX DES ESSENCES TS Fertilisation phosphat e tr s conseill e Risques de mortalit du Cypr s de Lawson sensible au Phytophthora 1 Adaptation climatique moins bonne dans la partie
132. s dans les plantations d picea de Sitka o cette operation n est pas n cessaire en raison de l homogeneite du peuplement il est conseill de d signer les tiges d avenir au moment du marquage de la 2 claircie qui sera r alis e leur profit et de les laguer 6 m tres Dans les futaies r sineuses dont l exploitation est m canis e les arbres enlever sont marques sur au moins 2 c t s du tronc pour que le chauffeur de l abatteuse les rep re facilement Dans les futaies feuillues les claircies sont un Plantation de ch taigniers de 33 ans claircie 3 fois station C9 peu plus l g res pr l vement de l ordre de 25 du nombre de tiges afin de ne pas causer d coups de croissance prejudiciables la qualit des arbres Elles sont r alis es la tron onneuse par le propri taire ou par un b cheron professionnel si les arbres sont gros La coupe finale et le renouvellement des futaies r guli res Il existe 2 itin raires pour r colter et renouveler la futaie ayant atteint son ge d exploitabilite La r colte par coupe rase suivie d un reboisement La r colte par coupes progressives de r g n ration naturelle M La r colte par coupe rase C est de loin la technique la plus pratiqu e dans le COB o les plantations d pic a de Sitka constituent la majorit des futaies arriv es maturit Il convient d tre tr s exigeant sur la qualit de l expl
133. s interventions au profit des meilleurs sujets e Dans les peuplements mixtes feuillus r sineux les pins constituent habituellement l essence objectif Les feuillus sont rel gu s au r le fort utile d essences secondaires ou de sous tage gainage des troncs am lioration de l humus limitation du d veloppement de la molinie Renouvellement des peuplements e La r g n ration naturelle est d licate en raison de la prolif ration de la molinie et de la foug re aigle d s que l on ouvre le peuplement e Le douglas doit tre vit en plantation en plein car il donne des peuplements peu vigoureux tr s h t rog nes sujets la rouille suisse e Dans certains cas l apport d engrais phosphate am liore l tat physiologique des arbres Leur feuillage s paissit devient vert plus vif et leur croissance s acc l re progressivement Plantation de douglas de 30 ans peu vigoureux diam tre moyen 15 cm hauteur d homme Il est d conseill de planter du ch taignier ou du ch ne p doncul car leur aptitude produire du bois d uvre est tr s incertaine et ne rentabilisera pas leur installation Par contre lorsqu ils colonisent spontan ment le milieu il est int ressant de les favoriser comme essences d accompagnement 4 LLD IdALl LA un j gt e Z un UV gt em lt 7 m un z m Z gJ gt Z m m un gt e Z m m j n e e ep m 7 m 5 e
134. s ont volu naturellement sont bien s r concern es en premier lieu mais les landes et les friches bois es qui occupent de vastes superficies en Centre Ouest Bretagne sont galement prises en consid ration dans ce document La conduite des peuplements telle qu elle est pr sent e dans le guide va dans le sens d une sylviculture responsable ax e sur la production de bois de qualite et prenant en compte la richesse des milieux en un mot durable Elle demande parfois des volutions sur les mat riels et les techniques mettre en oeuvre et surtout une formation grande chelle de tous ses acteurs ma tres d uvre entrepreneurs et propri taires forestiers Elle demande galement un bon quilibre sylvo cyn getique qui actuellement n est pas toujours au rendez vous En effet defaut d quilibre la r g n ration de la for t ne peut r ussir que si elle est prot g e par des cl tures ou si l on introduit des essences peu attirantes pour le gibier ces derni res n optimisent pas toujours ni la production de la station ni sa biodiversit Avant propos Le format de ce guide se veut op rationnel ouvrage bien illustre et facile consulter sur le terrain m me en cas d intemp ries il contient un rabat de couverture avec une clef de d termination des types de station Il est destin en priorit aux sylviculteurs avertis mais convient galement aux d butants qui pourront s aider du l
135. s ont une croissance correcte et une bonne rectitude g n rale sur ce type de station lorsqu ils ne souffrent pas d un manque d claircie Conserver titre d accompagnement les feuillus pr sents en sous etage ainsi que le houx e Bien que peu productifs les taillis m ritent d tre maintenus sur pied par des claircies sanitaires ou renouvel s par rec page Leur transformation en futaie r sineuse ne se justifie pas Renouvellement des peuplements e Le traitement en taillis est bien adapte aux peuplements feuillus incapables de produire du bois d uvre L introduction localis e de Cypr s de Lawson ou de Sapin de Nordmann dans les trou es enrichissement ou apr s coupe blanc permet d am liorer un peu la production sans faire dispara tre totalement le caract re feuillu du peuplement e Lors de la replantation des futaies de pins apr s coupe rase favoriser le retour d un accompagnement feuillu partir des rejets de souche par des d gagements adapt s afin de maintenir la fertilit du sol et d viter la prolif ration de la molinie e Une fertilisation phosphat e peut am liorer la croissance des plants qui v g tent suite entre autres l exportation de l humus dans les andains VER li M Dre F y Exploitation du sous tage feuillu E avant la r colte des pins PR C un gt z e a N Z m m m m Z mr U O J N O JE un m m un gt lt TEDE J
136. s peupliers de culture mais ils sont aptes au d roulage pour la fabrication d emballages Ils pr sentent la capacit former des taillis car ils dragonnent et rejettent bien de souche e Parmi les peupliers interam ricains Boelare et Beaupr ont longtemps repr sente les cultivars id aux pour boiser les terres agricoles d laiss es en bordure des petites vall es alluviales jusqu ce qu apparaisse la race de rouille du m l ze E4 qui est en train de les d cimer Un peu moins sensible Raspalje reste utilisable dans ces stations de mani re prudente en melange avec d autres vari t s Jeunes interam ricains d p rissant cause de la rouille du m l ze Installation et conduite des peupleraies Pr paration du sol Pour boiser une terre agricole ou replanter une peupleraie exploit e d compacter le sol uniquement l emplacement des futurs plants l aide d une mini pelle m canique d un culti sous soleur ou d une tari re de grand diam tre derri re tracteur Ameublir la terre sur 60 80 cm de profondeur Densite de plantation et types de plants Installation de plan ons habituellement espaces de 8 m tres dans les 2 sens soit une densit de 156 tiges ha voire 9 m par 9 dans les stations les moins riches 4 4 E F a af Replantation d une peupleraie apr s r colte En populiculture traditionnelle on utilise g n ralement des plan ons de cat gorie 42 que l enfonce d
137. soigneusement en p riode favorable avec un engin appropri mini pelle Le renouvellement des peupleraies en utilisant les rejets et drageons de peupliers Trichocarpa apparus apr s coupe rase est une technique tester Plantation de peupliers Trichobel dans un taillis de saule et de noisetier 4 Y Idil 2 j gt O d un 2 e e m un m vV O m m Z i m d 9 O 9 m m un Localisation Plateau ou d pression peu marqu e bas de versant faiblement pentu sur schiste principalement mais galement sur roche granitique ou quartzite p Type de station moyennement r pandu de superficie limit e la plupart du temps Couvre des tendues cons quentes en for t de la Hardouinais Sous type C5 A tr s acide avec molinie pr dominante Sous type C5 B un peu moins acide avec pr sence de plantes du GPE 5 ancien terrain agricole E E B Futaie de pins maritime ou sylvestre avec sous tage feuillu Taillis ou boisement spontan de bouleau et ch ne p doncul Plantation d pic a de Sitka Futaie de ch ne rouvre et ou p doncul avec bouleau tremble et parfois un peu de h tre en sous tage Taillis de saule parsem de bouleau La v g tation est peu diversifi e et il n existe aucune plante caract ristique de l engorgement temporaire Fortes variations de la teneur en eau du sol en fonction de la saison e Humus peu actif liti
138. sycomore principalement sur stations C8 Cio e de futaies naturelles de pins stations C7 C12 C14 ou de h tre stations C8 Cio qui occupent des superficies restreintes e de futaies sur souche peu nombreuses issues de la conversion de taillis e d anciens taillis sous futaie dont la conversion en futaie est engag e depuis plusieurs d cennies Structure des peuplements La tr s grande majorit des futaies du Centre Ouest Bretagne pr sentent une structure dite r guli re car tous les arbres ont sensiblement le m me ge La structure r guli re se caract rise par la pr sence d une classe de diametre pr dominante proche du diam tre moyen du peuplement Les futaies structure irr guli re sont rares Elles proviennent en g n ral de m langes futaie taillis ga D li s gt ARTS a 7 ma E Be Plantation m lang e merisier noyer hybride E douglas sur ancienne terre agricole station C8 convertis en futaie ou de futaies sinistr es par l ouragan de 1987 comportant de la r g n ration naturelle dans les trou es de chablis La structure irr guli re se caract rise par une large dispersion des classes d ge et par cons quent des classes de diam tre Gestion syluicole La gestion en futaie r guli re Elle consiste appliquer un traitement r gulier une futaie en vue d obtenir au moment de la coupe finale du peuplement des arbres ayant peu pr s les m mes dimensi
139. t de 2 pages appelee fiche station Toutes les fiches station sont construites sur le m me plan La premi re page est consacr e la description des caract ristiques cologiques et l valuation du potentiel sylvicole et environnemental du type de station La deuxi me page propose un choix d essences adapt es et prodigue des recommandations sylvicoles qui visent tirer le meilleur parti de la station par la production ligneuse tout en maintenant la fertilit du milieu conform ment aux principes de la gestion foresti re durable Chaque type de station est caract ris par son niveau d alimentation en eau humidit et de richesse en l ments nutritifs qui sont les l ments d terminants de ses aptitudes foresti res Sa position vis vis de ces 2 facteurs est pr sent e dans la fiche station correspondante sous forme d un petit diagramme synth tique Le diagramme r capitulatif ci dessous permet d avoir une vision globale de la situation des diff rents types de station du COB vis vis des crit res humidit et richesse en l ments nutritifs et de les positionner les uns par rapport aux autres Humidit Richesse SITUATION DES TYPES DE STATION DU COB DANS UN DIAGRAMME HUMIDIT RICHESSE NUTRITIVE J3N9V1l13 4 L1SJNO JALN39 NA NOILYLS 3A SJdAl SJA Lo EA ANR ERER TEE TYPE C1 Localisation Vall es des cours d eau importants Aulne Hy res L
140. tan s Boisement spontan de ch nes p doncul s claicir rapidement Ces interventions concernent des boisements dont les arbres se concurrencent nettement Il s agit essentiellement d accrus dominante de ch ne p doncule voire de bouleau Elles visent r duire la densit d arbres du peuplement afin d am liorer les conditions de croissance des tiges restantes sans r el objectif de production de bois d uvre de qualite Elles permettent de maintenir les arbres en bon tat sanitaire et apportent de la lumi re au sol favorisant ainsi le d veloppement de semis naturels h tre dans les peuplements g s La premi re claircie r alis e au profit des meilleures tiges ne doit pas tre trop violente liminant prioritairement les tiges tordues domin es ou excessivement branchues elle pr l ve entre 20 et 35 des tiges pour un volume de 25 60 st res ha hors cloisonnements Elle s lectionne galement les essences les mieux adapt es la station sur le long terme Accru de bouleau sur station C6 ES A FEUILLUS DOMINANTS Ld Z lt es Z A 72 72 nen Z LLI Z LLI 2 O ea 72 ES l A 72 a 4 LL n LES s 4 e Lla 72 H Z LLI 2 LEJ l A 2 LLI A n LLI a s 4 z Li l lt gt Z LE LLI 2 Z lt L ouverture de cloisonnements d exploitation de 4 m tres de large espaces de 25 30 m tres d
141. tards d lagage Elle est exploitable seulement au bout de 30 40 ans du fait de sa croissance lente De nouveaux cultivars tels que Koster Polargo Triplo seraient assez plastiques vis vis du sol mais cela reste relatif dans le cas des peupliers euram ricains et supporteraient notamment une acidit mod r e Ils m ritent d tre test s dans les meilleures stations du COB type Ci e Les peupliers trichocarpa sont les mieux adapt s aux conditions du COB Ils tol rent le froid et sont moins exigeants en chaleur que les autres groupes de cultivars Fr gt un m m Z lt gt m m e J m un AU m AU Fr m m Z ur un mn O 7 m un m un M ms m un AU m C AU r m 7 m un Plantation de peupliers trichocarpa en enrichissement sur station CI Ils acceptent les stations marginales pour la populiculture en particulier les stations hors vall e aux sols lourds engorg s faible profondeur voire tourbeux stations C4 voire C2 B mais peuvent aussi tre implant s dans des stations plus favorables Ci voire C8 A Trichobel et Fritzi Pauley sont rustiques croissance assez lente mais soutenue dans le temps Supportant la concurrence des autres ligneux ils sont utilisables en enrichissement en milieu forestier ce qui facilite leur lagage en limitant leur tendance naturelle produire des gourmands La qualit de leur bois est inf rieure celle des autre
142. te oseille Sceau de Salomon Houlque molle est pr sent avec parfois une ou deux plantes du GPE 3 Canche cespiteuse Polystic spinuleux POTENTIALIT S FORESTI RES e Richesse chimique assez faible e Acidit marqu e eEngorgement temporaire d intensit mod r e limitant l enracinement des essences supportant mal cette contrainte i e Bonne r serve en eau e Sol limoneux tr s sensible au tassement Humidit Richesse Note de fertilit globale INT R T PATRIMONIAL Peu lev Stations abritant une flore banale SOL Exemple type sol brun hydromorphe sur limon sur schistes e Liti re paisse traduisant une acidit marqu e e Sol profond engorgement temporaire se manifestant entre 20 et 40 cm de profondeur e Sol mal structur riche en limon tr s sensible au tassement Humus moder ou dysmoder Horizon marron jaun tre clair peu compact limoneux Horizon limoneux jaune p le ponctu de taches ocre et beige peu contrast es mal structure Horizon limono argileux compact forme d un r seau de taches jaune ocre plus ou moins vives et de marbrures gris clair Concr tions ferro manganiques noir tres fr quentes Schiste tres alt r meuble CHOIX DES ESSENCES S O aa FC FU FE Pr f rer le ch ne rouvre au ch ne p doncul dans les stations les c
143. tions individuelles en cas de plantation ou engrillagement de la parcelle e des coupes bien dos es avec l ouverture de trou es dont la taille est adapt e au besoin en lumi re des essences attendues ou plant es 2 5 ares au sol pour le h tre ou le sapin pectin 5 10 ares pour le ch taignier ou le ch ne rouge au moins 10 ares pour le ch ne rouvre Plantation d une trou e cons cutive l exploitation d un tr s gros h tre LES BOISEMENTS SPONTAN S A FEUILLUS DOMINANTS Ancienne friche colonis e par le ch ne p doncul station C9 G n ralit s Ce sont des peuplements h t rog nes domin s par les feuillus autochtones bouleaux ch ne p doncul saule tremble ch taignier apparus de mani re spontan e auxquels se joignent de temps autres des pins Ces peuplements sont majoritairement constitu s d arbres de franc pied branchus avec des troncs courts Ils s agit la plupart du temps de boisements de premi re g n ration issus de la colonisation naturelle de terrains agricoles laisses en friche Mais ce sont aussi parfois des boisements naturels succ dant des coupes rases ou tr s fortes ou bien des peuplements sinistr s incendie temp te non suivis de reconstitution Les boisements spontan s feuillus dominants couvrent au moins 30 000 hectares en Centre Ouest Bretagne Leur surface est en constante augmentation du fait de la lente colonisation foresti re
144. tombent pr matur ment Le d veloppement de la cylindrosporiose est favorise par l humidit D vonien p riode g ologique comprise entre le Silurien et le Carbonif re s tendant de 416 350 millions d ann es Edaphique relatif aux propri t s physiques et chimiques des sols Euram ricain peuplier vari t de peuplier obtenue par croisement de peupliers noirs europ ens Populus nigra et nord am ricains Populus delto des Exemples Blanc du Poitou Dorskamp 1 214 Robusta Soligo Triplo Exigences cologiques besoins vis vis des conditions de milieu climat chaleur humidit sol acidit alimentation en eau texture oxyg nation richesse en l ments nutritifs lumi re Feldspath min ral base de silice d aluminium et de potassium feldspath potassique entrant dans la composition des roches plut t acides telles les granites Fom s le fom s Heterobasidion annosum est un champignon pathog ne responsable d une pourriture de c ur chez de nombreux r sineux dont l picea de Sitka I ne provoque pas la mort de l pic a mais rend son bois inutilisable Gley niveau d engorgement permanent caus par la pr sence d une nappe priv e d oxyg ne responsable de ph nom nes d ana robiose et de r duction du fer Grauwacke gr s d origine marine constitue de grains de diverses natures feldspath quartz micas ciment s par un liant argileux Gr s ro
145. ts au couvert tr s sombre ou lorsqu une esp ce comme la ronce ou la foug re domine tr s nettement et touffe les autres tendre un peu la surface d observation en s assurant que les conditions d homogeneite de la station sont toujours bien respect es En ce qui concerne les mousses seules celles qui sont m me le sol en contact direct avec l humus sont prises en compte L observation floristique consiste principalement noter les plantes pr sentes dans la station et rechercher quel groupe phyto cologique elles appartiennent de mani re r pondre aux questions pos es dans la clef de d termination en mati re de v g tation Un GPE est consid r comme pr sent lorsqu on d tecte la pr sence d au moins trois esp ces du groupe quelle que soit leur abondance sur la surface d observation Les groupes phyto cologiques du COB Les groupes phyto cologiques sont pr sent s de mani re d taill e sur le rabat de la couverture du guide Ils comprennent des esp ces v g tales fr quentes pr sentant une bonne valeur indicatrice Pour faciliter leur identification sans recourir des ouvrages de botanique sp cifiques la plupart de ces v g taux figure dans le Guide des plantes indicatrices des milieux forestiers bretons dit par le CRPF en 2009 Pr sentation d s types de satun dm Centre Ouest Bretagne Les 16 types de station distingu s dans le guide font chacun l objet d une fiche d identi
146. tures de pied survenant apr s la coupe des brins concurrents 3r b m gr y p Fia R fs Er i Taillis baliv de ch ne rouvre et de h tre Le balivage en plein conserve entre 400 et 600 tiges ha si possible gain es par un sous etage Cette technique est bien adapt e lorsque la qualite des brins d avenir est incertaine et un peu limite ce qui est fr quent en Centre Ouest Bretagne On peut cibler et favoriser d s ce stade 200 350 belles tiges ha Le balivage au profit exclusif de 80 150 tiges d avenir pr alablement d sign es suppose que celles ci se rep rent sans difficult et que leur supr matie vis vis des autres brins paraisse acquise ce qui est rarement le cas dans le COB L installation de cloisonnements d exploitation de 4 m tres de large espaces de 25 30 m tres d axe en axe est indispensable pour sortir les bois dans de bonnes conditions limitation du tassement des sols et des blessures aux arbres d avenir Par la suite des coupes d claircie sont r aliser la rotation de 8 15 ans en fonction de la vitesse de r action du peuplement et de la nature de l essence jusqu au moment de la coupe finale gt z 72 m m Z lt gt ms m Pard O m un AU m C D m m zZ N Mn e m N m un vy Fr m un z un L eclaircie de taillis Elle vise r duire le nombre de brins par c p e du taillis afin d am liorer les cond
147. u COB rev tent des formes tr s diverses peuplements base de ch nes et de h tre issus du taillis sous futaie pauvres moyennement riches en r serves e ch naies p doncul es noisetier et bouleau r sultant d accrus forestiers tr s anciens e taillis de ch ne h tre ch taignier bouleau associ s une futaie claire de pins ou de sapin pectine e plantations l ches de r sineux exotiques Douglas pic a de Sitka Pin Laricio de Corse dans un taillis d essences diverses Gestion sylvicole La diversit des m langes futaie taillis implique des modes de gestion vari s qui diff rent selon la nature de la futaie richesse qualit essences et du taillis vigueur aptitude la conversion en futaie La coupe blanc et le renouvellement de l tat boise Cette option s adresse en priorit aux m langes futaie taillis m diocres sans r elles possibilit s d am lioration avec un taillis non convertible en futaie et des r serves m res ou sans avenir e m langes futaie taillis avec r serves de ch ne p doncul sur station trop pauvre C5 Cio C11 ou trop s che C9 B Cio B et C15 r Superbe r serve de ch taignier e futaie claire de pins sur taillis arriv e maturit sur stations Cio Cii ou C13 ancien taillis sous futaie pauvre en r serves avec taillis d grad sur stations C5 C6 Cio La coupe blanc Il est conseill de la r aliser en 2 temps apr s
148. ui compense les faibles potentialit s foresti res qui les caract risent souvent Gestion extensive Lande humide faiblement arbor e station C7 Dans les stations difficiles l investissement dans un reboisement est d conseille Il est pr f rable de laisser le milieu en l tat d autant plus lorsque celui ci b n ficie de protections r glementaires site class ou inscrit arr t de protection de biotope ou est situ dans un site Natura 2000 cas des grands ensembles de lande Le boisement peut alors tre interdit ou assorti de d marches administratives sp cifiques d claration pr alable Les milieux ouverts sont galement int ressants des fins cyn getiques Friche humide la che panicul e station C2 Plantation complementaire ou boisement en plein Friche foug re aigle avec ch nes p doncul s pars station C Lorsque la station pr sente des potentialit s suffisantes il est envisageable de planter Se pose parfois la question du devenir des arbres en place Faut il les conserver et planter dans les trou es ou au contraire les supprimer pour planter en plein aar Peuplement clair de pin sylvestre ji et bouleau station C12 Conserver les arbres en place est int ressant lorsqu on souhaite installer un peuplement plusieurs classes d ge et que les arbres pr sents sont bien venants On pr serve ainsi leur production ligneuse tout en faisant b n ficier les jeun
149. uppose une exploitation consciencieuse avec mise en andains soign e des r manents voir photo ci dessous La cr ation de foss s de drainage est inutile voire n faste e La r g n ration naturelle des futaies de ch ne rouvre est difficile en raison du tapis dense de molinie qui se d veloppe lorsqu on ouvre le couvert arbor Un compl ment par plantation est n cessaire dans les zones d pourvues de semis pour obtenir terme une futaie pleine un gt e Z un U gt en lt 7 m un m U e 7 Z 7 m m Z m Sylviculture des peuplements en place ea e O m m un gt lt TEDE ns Premi re claircie mixte d une plantation d pic a de Sitka de 25 ans e Les taillis ch nes bouleau et les boisements spontan s ch ne p doncule dominants ne sont pas susceptibles de produire du bois d uvre Pour retarder la coupe blanc du peuplement afin de b n ficier de mani re prolong e du r le de pompe des arbres il est possible de pratiquer des claircies l g res au profit des ch nes Favoriser le cas ch ant l installation naturelle de petits h tres qui contribueront assainir la station en densifiant le couvert forestier e Pratiquer des claircies r guli res et prudentes dans les plantations r sineuses afin de ne pas accentuer les risques de chablis JLNYNIWO QG 3 JILS3X0 J NOILYV Rangement de r manents d exploitation
150. uquel il est pris en compte dans un inventaire de peuplement Dans la gestion courante ce diam tre mesur 1m 30 du sol est fixe 17 5 cm Pseudogley sol ou horizon engorgement p riodique caus par la pr sence d une nappe perch e superficielle d origine pluviale Quartz forme la plus commune de la silice se pr sentant sous forme de cristaux C est un min ral dur qui raye le verre et l acier Rec page coupe des plants ou des brins de taillis au ras du sol en vue d obtenir des rejets R gularis qualifie une futaie structure irr guli re qui en l absence de recrutement de perches d avenir et la faveur des coupes pr levant les plus gros bois tend s homog neiser autour d une classe de diam tre qui devient dominante R duit se dit d un horizon dans lequel l oxyg ne a t chass par l eau Dans ces conditions asphyxiantes le fer passe l tat d ion ferreux Fe fer r duit et l horizon pr sente une couleur gris verd tre R serve en eau du sol quantit d eau que le sol peut absorber et restituer la plante Egalement appel e r serve utile en eau du sol ou plus simplement r serve utile RU elle est exprim e en millim tres Sable fraction de la terre fine constitu e de particules min rales dont la taille est comprise entre 50 microns et 2 mm Schiste roche s dimentaire form e par des d p ts de limons de vases et d argile qui a acquis un aspect feu
151. us denses r colte possible des chablis et des arbres morts e L opportunite de r aliser une coupe rase de futaie r sineuse doit tre tudi e avec attention estimation de la valeur de la r colte car elle peut g n rer l obligation de reconstituer un peuplement apr s exploitation La pr sence de semis naturels de pins est un l ment de d cision favorable un gt e a N un m g T m un gt lt Renouvellement des peuplements e Pour reconstituer une futaie de pins apr s coupe ou incendie privil gier la r g n ration naturelle en la compl tant ventuellement par un apport de graines Le terrain doit tre suffisamment propre et d barrass de la v g tation concurrente pour que les graines puissent germer dans de bonnes conditions e La plantation n est envisager qu en dernier lieu notamment pour combler les vides dans les zones o le sol est suffisamment profond Un soin particulier doit alors tre apport la mise en place des plants Utiliser de pr f rence des plants en motte ou en godet dont les chances de reprise sont meilleures que les plants racines nues Boisement de pin maritime 14NV1 34 NOILV1393 Plantation de M l ze hybride claircie 2 fois La mise en valeur des penp ements Foresters Les 7 familles de peuplements forestiers qui constituent l entr e sylvicole du guide sont celles du Sch ma r gional de gestion sylvicole de Bretagne SRGS et du Code des
152. ux Horizon plus p le l g rement enrichi en sable et argile plus compact avec de nombreux cailloux de quartzite CHOIX DES ESSENCES AS Pins maritime sylvestre Laricio Sapins pectin Nordmann Epicea de Sitka Cypr s de Lawson 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent Prudence avec Pin Laricio et Cypr s de Lawson risques sanitaires Les introduire en m lange avec d autres essences Qualit tr s douteuse des feuillus roulure g livure ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations dont la maigre fertilit repose principalement sur le recyclage des l ments nutritifs contenus dans la liti re favoriser les feuillus et les m langes d essences afin d am liorer l humus e Conforter le d veloppement des essences couvert sombre qui font r gresser la molinie Sylviculture des peuplements en place A o NL CE TS Futaie claire de pins sylvestres avec ch nes p doncul s pars e Les feuillus sont globalement de qualit m diocre arbres flexueux avec de grosses branches basses d une part cause de l acidit de la station et d autre part en raison de leur appartenance des peuplements spontan s caract ris s par une absence de sylviculture Les marges d am lioration sylvicoles sont faibles lorsque le couvert forestier est clair Il est n cessaire d attendre que le peuplement vieillisse et se capitalise en bois avant d entreprendre de
153. vigueur des pins mais repr sente un surco t non n gligeable Station en cours d volution pr foresti re 1 pr sence de foug re aigle et de rares feuillus PHARE un gt e a un Z m j m m Z mr U O J N O un m m un gt lt 14NV71 30 NOILVL393 Localisation Cr te sommet haut de versant versant pentu sur schiste et quartzite de Plougastel ou granite plus rarement sur dol rite ou schistes de Ch teaulin Station assez fr quente de superficie restreinte en g n ral rarement plus de 2 3 hectares Selon l acidit du sol sous type Ci5 A acidiphile avec pr dominance du GPE 6 sous type Ci5 B acidicline avec pr sence du GPE 5 s Microclimat frais ou chaud selon l exposition au soleil Boisement spontan de ch nes rouvre ou p doncul avec bouleau et ou poirier et sorbier en proportion variable Taillis de ch nes et de h tre parfois m l s de pins Taillis de noisetier avec r serves de ch ne p doncul ou de h tre en versant frais peu lanc es et bas branchues avec pr sence ventuelle d if en station peu acide Futaie l che de conif res pins ou r sineux divers avec sous tage de feuillus ch nes bouleaux UR Aspect et composition variable en fonction de l exposition et de la nature de la roche sous jacente paisseur de sol meuble inf rieure 40 cm en moyenne Faible r serve en eau Couleur domina
154. yenne Charge lev e en cailloux F Note de fertilite globale Richesse o I 2 3 i 5 6 7 8 9 10 TERET PATRIMONIAL Elev dans les stations de lande peu arbor e domin es par les bruy res et la callune Liti re tr s paisse 10 30 cm compos e d aiguilles de pins de bruy res et d ajoncs Horizon gris tre pais de 10 30 cm en g n ral sableux peu compact tr s riche en cailloux de quartzite Horizon noir tr s riche en mati re organique Horizon ocre vif caillouteux compos de sable indur et de cailloux enduits d une fine pellicule de mati re organique noire Gros blocs de quartzite Fertilisation phosphat e indispensable la plantation L apport d engrais phosphate am liore la vigueur des arbres 2 2 02 1 Aucun recul sur ces essences dans ces conditions Fertilisation phosphat e sans doute obligatoire Bouleau Autres essences Inadapt es 1 tr s faible faible 2 moyen 3 bon 4 excellent A conserver lorsqu il s installe naturellement en accompagnement de r sineux ORIENTATIONS SYLVICOLES ET CONSEILS DE GESTION e Stations cumulant de nombreuses contraintes la production tr s faible productivit forte charge en cailloux pente souvent forte e Stations sensibles l incendie en raison du caract re tr s inflammable de la v g tation spontan e ajoncs molinie bruy res e Limiter les investissements en mati re de mise en val

Le guide du sylviculteur du Centre Ouest Bretagne

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents