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Magazine ulp.sciences n° 0

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1. juin 2000 n 0 ulp sciences 13 Dans quelle mesure l ULP est elle touch e par ce d clin des effectifs Cette d saffection des tudiants pour les DEUG scientifiques affecte t elle de la m me fa on toutes les sp cialit s gt J P Mourier L ULP n chappe pas la tendance observ e sur le plan national 3275 tudiants taient inscrits au DEUG Sciences la rentr e 1995 2227 la rentr e 1999 soit une baisse des effectifs de 32 durant cette p riode Mais il faut pr ciser que cette baisse fait suite une forte hausse qui a marqu la premi re moiti des ann es 90 C est dire que le nombre d inscrits au DEUG Sciences et Technologies est aujourd hui sensiblement identique celui que nous avions connu la fin des ann es 80 En examinant les chiffres dans le d tail on observe que le d clin est plus net dans certaines fili res comme les sciences de la mati re physique chimie et les sciences de la terre o l on compte pr s de 47 d inscrits en moins de 1995 1999 La tendance est galement la baisse dans les sciences de la vie depuis trois ans l inverse la fili re math matique informatique a connu une relative stabilit ces trois derni res ann es Quelles sont les causes de cette baisse des effectifs dans les DEUG scientifiques gt J P Mourier La baisse d mographique est la premi re cause mettre en avant La proportion de bacheliers par g n ration ne progresse plu
2. bac 5 D ans la mesure o le rang hi rarchique d un individu est troitement li dans de nombreuses entreprises son niveau d tudes on per oit imm diatement l int r t que peuvent susciter de telles formations tant pour des salari s et des demandeurs d emplois que pour des responsables d entreprises La grande force de ce syst me r side dans son mode de s lection L acc s aux forma tions continues permanentes est bas sur la prise en compte de l exp rience des can didats La loi sur la validation des acquis professionnels du 20 juillet 1992 autorise en effet les personnes titulaires d un dipl me de niveau bac bac 2 s inscrire des for mations universitaires d un niveau pouvant aller jusqu bac 5 d s lors qu elles peuvent se pr valoir d au moins cinq ann es d exp rience professionnelle dans le domaine vis A l heure actuelle les formations continues dipl mantes d Etat propos es par l ULP sont au nombre de cinq le D ESSAnalyses biologiques et chimiques UFR de chimie le D ESS Q ualit Facult des sciences conomiques et de gestion le D ESS Comp tences com pl mentaires en informatique UFR de math matiques et d informatique la Licence Pluridisciplinaire Facult des sciences de la vie et la Licence R seaux dont les cours sont dispens s la fois par l IPST et par le d partement informatique Toutes ces formations refl tent une ad quation entre la nature des besoins observ s sur le ma
3. aux confins des disciplines et de leurs contextes socio conomiques et culturels on pourrait peut tre int resser un peu plus de jeunes E H gt Evolution des inscriptions au DEUG Sciences de l ULP 1 et 23 ann es sur 5 ans DEUG Sciences Sciences de la mati re Math matiques informatique et application aux sciences MIAS Sciences de laVie Math matiques appliqu es et sciences sociales MASS Technologie industriel Sciences de la Terre et de l Univers 1995 96 1996 97 1997 98 846 691 Sul 100 662 586 1449 1420 1270 113 FI 93 103 93 65 64 54 49 3275 3037 2614 1998 99 1999 00 er 497 452 46 6 562 557 204 1126 1030 28 9 96 93 177 58 61 40 8 46 34 46 9 2385 2227 32 juin 2000 n 0 ulp sciences 15 D formation IUP Gestion et management des entreprises GME P le europ en de gestion et d conomie Contacts IUP G nie des syst mes industriels Institut professionnel des sciences et technologies t l 0388404705 Sur le web www ipst u strashbg fr ipst iup IUP G nie math matique et informatique UFR de math matiques et d informatique t l 0388416346 Sur le web dpt info u strasbg fr iup IUP Gestion et management des entreprises Facult des sciences conomiques et de gestion t l 0390414030 Sur le web cournot u strasbg fr iup IUP Technologies avanc es des sciences du vivant Facult des sciences de la vie t l 0388358295 16 ulp s
4. res sont tr s labiles chez les jeunes enfants et se stabilisent apr s dix ans E H Contact Groupe de recherches sociopsychologiques t l 03 88 35 82 15 f Meters Grid D North Image satellite de la CUS en rouge le v g tal et en bleu le min ral Source CN ES SPOT Image 1998 Laboratoire Image et ville 292 00 Station m t orologique de N eudorf Source Image et ville n S a O a O a S a Lrecherche M La pollution en images Le laboratoire Image et ville entreprend un programme de recherche sur la r partition des polluants de l air au niveau de la Communaut urbaine de Strasbourg CUS Cette tude contribuera mieux comprendre les ph nom nes de pollution urbaine tudier la r partition spatiale des polluants en rela tion avec la morphologie urbaine tel est l objectif du programme de recherche pilot par Christiane W eber charg e de recherche au CNRS et membre du laboratoire Image et ville Ce projet r unit des disci plines aussi vari es que les sciences humaines et sociales et les sciences physiques de l ing nieur car il int gre le groupe t l d tection et mod lisation de l cole des M ines de Paris implant Sophia Antipolis et l Association pour la surveillance et l tude de la pollution en Alsace ASPA situ e Schiltigheim pr cise Christiane W eber Une image satellite de la pollution L tude s appuiera sur plusieurs types de
5. Etat et les Collectivit s ter ritoriales regroupe environ 450 personnes C ela tant le p le Mat riaux reste une structure souple o chaque quipe dispose d une grande auto riaux pour la recherche fondamen tale est de renouveler l approche que les physiciens et les chimistes ont de la mati re Par exemple les nanostruc tures c est dire des structures observ es l chelle de l atome sont l origine d une nouvelle physique pour laquelle les propri t s de la mati re sont modifi es par la dimension tr s r duite des objets tudi s N ous cher chons laborer de nouveaux mat riaux et en carac t riser les propri t s souvent li es leur structure et leur morphologie Que peut apporter la recherche fondamentale un domaine o les enjeux technologiques et cono miques sont si importants La d couverte de nouveaux mat riaux passe n cessairement par des progr s en recherche fondamentale Si les d fis tech nologiques sont moteurs dans la d finition des priorit s de la recherche sur les mat riaux ils ne suffisent pas garan tir des progr s en la mati re Seule une grande libert en recherche fondamentale c est dire sans autre objectif a priori que d augmenter la connaissance dans un domaine donn permet in fine des progr s pour les applications L erreur serait d affablir le potentiel de recherche fonda mentale au profit d une recherche dont les objectifs ne seraient qu appl
6. astro nomique A chacun partir de ce qu il aura vu et ressenti dans l exposition de construire sa propre philosophie du temps Les estampes sculptures pein tures pr sent es dans l exposition voquent l coulement du temps l chelle d une vie et invitent le visi teur songer son aspect m taphy sique PL Contact Plan tarium 9 rue de l Observatoire 67000 Strasbourg t l 0388212040 44 Sur le web astro u strasbg fr O bs PLANETARIU dons juin 2000 n 0 ulp sciences 21 culture humeur Le scorpion et l ordinateur L science que l on enseigne dans les universit s pas plus que celle qui se diffuse dans la soci t ni le cort ge de technologies qui les accompagne ne sont de taille chasser de l esprit du public ou de celui du scientifique le d mon de l irrationnel Notre temps n est pas une contradiction pr s et l on a vu la peur mill nariste choisir de se manifester paradoxalement au sein de la technologie la plus sophistiqu e qui ait jamais t con ue l informatique est int gralement fond e sur la logique binaire son m canisme est rigoureuse ment d terministe mais le d veloppe ment quantitatif du niveau d int gration des microprocesseurs loi de Moore et de la capacit des m moires a autoris un bouleversement qualitatif qui s est manifest avec clat l occasion du bogue de l an 2000 Regardons cela d un peu plus pr s en premier li
7. au Mus e Zoologique Au Mus e Zoologique l exposition Rats joue les prolongations jusqu la fin du mois de juin En juillet deux expositions photographiques seront pr sent es au public gt Photographes de nature qui rassemble les travaux des paparazzi du monde animal 75 photographies et un diaporama dans le cadre d un concours international gt Les gardiens de la montagne fruit du travail r alis par Nathalie Polynice sur les bergers de la Vall e d Asp et d O ssau 42 photographies noir amp blanc Pour les 8 12 ans deux ateliers d veil scientifique sont organis s d s les premiers jours des vacances scolaires Les th matiques retenues cet t les traces et le cabinet d histoire naturelle seront explor es par groupes r unissant une vingtaine d enfants L inscription se fait la semaine Le Mus e zoologique est ouvert tous les jours de 10h 18h sauf le mardi Contacts Mus e zoologique 29 boulevard de la Victoire 67000 Strasbourg t l 03883585 18 animations 0388358527 Sur le web Re Troisi me mill naire Dans le cadre de l op ration Cap sur l an 3000 la Nef des sciences vous invite imaginer le troisi me mill naire dans sa dimension scientifique Rendez vous sur les diff rents stes de cette manifestation r gionale A noter gt le 29 septembre 2000 18h30 La nature dompt e la m diath que Contact de Soultz avec M Granet respo
8. de l incubateur d Alsace Depuis le mois de janvier 2000 l incubateur Semia Science Entreprise et March Incubateur d Alsace a d marr son activit sous la direction de Philippe Ehret Son objectif est de d tecter et de soutenir les projets de cr ation d entreprises issus des laboratoires de recherche La naissance de 20 entreprises innovantes est pr vue d ici fin 2003 20 ulp sciences n 0 juin 2000 incubateur Semia inscrit son action dans le cadre d une politique de valorisation de la recherche et de d ve loppement des relations entre les uni versit s et le monde industriel Implant dans une r gion o la recherche et la formation universitaire sont impor tantes sa mission consiste sensibiliser les tudiants et les chercheurs la cr a tion d entreprises et soutenir des por teurs de projets scientifiques dans cette d marche Une id e innovante et une comp tence scientifique sont certes des atouts majeurs mais ne suffisent pas monter une entreprise Pour atteindre cet objectif Semia propose une aide aux porteurs de projets D une part l incu bateur leur facilite l acc s un r seau pluridisciplinaire de comp tences scien tifiques techniques financi res indus trielles administratives n cessaires au d marrage d une entreprise et les aide pr parer un projet afin de le pr sen ter des investisseurs D autre part Semia soutient la nouvelle entreprise
9. documentation accessible aux utilisateurs de Science Direct La mise en commun des abon nements a permis d liminer les doublons entre les partenaires de r aliser pr s de 450000 F d conomie et d augmenter le nombre de p riodiques dispo nibles 345 titres souscrits aupr s d Elsevier en octobre 1999 550 en avril 2000 Les statistiques fournies par les di teurs permettent galement de conna tre les titres les plus interrog s 70000 connexions par mois l ULP et d orienter en cons quence la politique de renouvellement des abonne ments Pour Iris Reibel responsable du SCD de l ULP l objectif est de franchir la barre des 1000 p riodiques lectro niques lors de la prochaine rentr e universitaire Ethique Les implications th rapeutiques conomiques et sociales qui d coulent des progr s de la recherche biom dicale rendent plus n cessaire que jamais la pr servation de la dimension thique de la m decine dans son approche de l Homme D ans cette perspective le Conseil de la facult de m decine de Strasbourg en accord avec les H pitaux universitaires et les facult s de pharmacie et d odontologie a cr le 17 mai 1999 un d partement universitaire et hospitalier d thique Son Pr sident J M Mantz est le Doyen honoraire de la facult de m decine La mission de ce d partement est de recenser et de promouvoir les activit s thiques dans les domaines de l enseignement la
10. donn es L A SPA fournira des mesures de concentrations de pol luants relev es par une vingtaine de bornes situ es au sol et r parties sur l ensemble de la CUS Par ailleurs des mesures du satellite am ricain Landsat Thematic Mapper seront analys es et fusionn es gr ce des algorithmes cr s par le groupe t l d tection et mod lisation afin de superposer sur une m me image l occupation du sol fournie par les bandes spectrales du visible et des zones de pr sence de polluants d tectables par la bande de l infrarouge thermique Avoir acc s des donn es satellites pr sentant pour la premi re fois un niveau de r solution dans le spectre infra rouge thermique compatible avec l tude du milieu urbain a motiv notre projet explique Christiane W eber L quipe de l cole des Mines et le laboratoire stras bourgeois compareront les mesures des bornes au sol et du satellite ce qui permettra d valuer les rela tions entre les syst mes de mesures et les images leurs caract ristiques leurs limites et de connaitre pr cis ment les types de polluants d tect s par bande spectrale Sectoriser la ville O n sait d j qu une rue troite pi ge plus les polluants qu une large avenue M ais l chelle d une ville le com portement des polluants s av re plus complexe Afin de l appr hender le laboratoire Image et ville d coupera la CUS en zones morphologiques ayant des gabarits de
11. facult de m decine sur son pass La derni re grande synth se date de 1885 moment o la facult de m decine allemande de 1872 ressentait le besoin d approfon dir la connaissance de celle dont elle se proclamait l h riti re Le regard collectif des 102 auteurs met en vidence deux partis pris D une part le souhait d inclure toutes les p riodes aussi diffi ciles soient elles 1941 1944 D autre part la volont de d passer une histoire stricte ment universitaire pour s ouvrir sur la ville L originalit de l iconographie de l ouvrage 1284 illustrations t moigne de la richesse du pass et de l effort de conservation de ces traces par Jacques H ran 1925 2000 ISTOIRE DE LA LHDECINE H STRASDS juin 2000 n 0 ulp sciences 23 portrait Le relieur Myriam Pepino c est le couturier de la pens e C est par cette courte phrase pingl e sur la porte que l on p n tre dans l univers de Myriam P pino des feuilles d or des peaux de l zard des cuirs de buffle du parchemin de la basane du maroquin des mat riaux ancestraux que cette jeune femme de 30 ans aime sentir sous ses doigts depuis toujours e ce contact sensuel na t peut tre la vocation de Myriam la reliure Un ins tant elle a h sit l amour des bois pr cieux et de la musique l aurait faite luthier celui des pierres sculpteur mais depuis plus de 11 ans elle est relieur Un
12. formation la recherche la documentation et la communication PL Sites web consacr s l thique des sciences www ccne ethique org _1 wwwinserm fr ethique juin 2000 n 0 ulp sciences 3 rep res Le Contrat de Le contrat de plan Etat R gion qui couvre la p riode 2000 2006 a t sign par le Pr fet de R gion et les Pr sidents des collectivit s territoriales d Alsace le 3 mars 2000 Ce contrat d objectifs qui lie Etat et les Collectivit s d termine les grandes orientations des investissements publics en Alsace pour les sept prochaines ann es dans tous les grands secteurs d intervention de la puissance publique formation et recherche action conomique et cr ation d emplois ressources naturelles et environnement modes de transport quilibre des territoires alsaciens coh sion sociale culture etc 4 Lulp sciences n 0 juin 2000 orte de plus de 1 700 000 habitants l Alsace se caract rise par un fort dynamisme tant conomique que d mo graphique Le contrat de plan vise conforter cette situation en actant des investissements d un montant de 9 2 milliards de francs Dans ce cadre la part consacr e l en seignement sup rieur et la recherche est en forte progression par rapport au contrat pr c dent r pondant ainsi la n cessit de renforcer l attractivit des universit s alsaciennes et de d velopper leurs activit s de recherche L Etat et les collec ti
13. leur laboration assure Gilbert Maire du Laboratoire d tude de la r activit catalytique des surfaces et interfaces LERC SI D e nou veaux mat riaux moins chers et ayant un meilleur ren dement catalytique ont donc toutes les chances d int resser les industriels L utilisation de ces nouveaux catalyseurs mis au point par les chercheurs peuvent aussi avoir un impact direct sur notre environnement Par exemple toutes les voitures mises en vente aujour d hui sont quip es de syst mes d puration cataly tiques des gaz d chappement qui transforment les gaz toxiques oxydes de carbone et d azote hydrocarbures imbr l s en produits inoffensifs ME Le CRITT Mat riaux L extrudeuse bi vis Atofina et la recherche appliqu e U n cong pour recherche de six mois chez Atofina ont permis Ren Muller professeur l U LP d initier un travail de collaboration entre cet industriel et le d partement Polym res de l ECPM mettre au point de nouveaux m langes de polym res et optimiser les profils de vis d une extrudeuse L extrudeuse bi vis est une machine industrielle qui permet en particulier de r aliser en une seule tape des m langes de polym res r actifs Les diff rents polym res constituant le m lange sont vers s dans un entonnoir appel tr mie et malax s par une vis sans fin Le probl me est de d terminer le profil de la vis pour que le m lange ait la morpho logie souhait e De cette morpholo
14. m tier qui se d cline au f minin mais dont elle pr f re la forme masculine Q u il est loin d elle pourtant le Ligator moine relieur du Moyen Age l origine de son savoir faire Elle se doit en plus d tre doreur et restaurateur trois talents r unis Strasbourg sous l appellation unique de relieur sp cificit locale et vestige de l cole allemande Des comp tences artistiques qu elle met au service de la biblioth que du d partement de math matiques depuis 1997 au sein de l Atelier de reliure Et la t che est grande pour ce petit bout de femme car la biblioth que ne cesse de s tof fer depuis la fin du XIX si cle Avec ses 35000 ouvrages elle est aujourd hui la pre mi re biblioth que de province dans son domaine L enthousiaste Myriam s active chaque jour am ne son lot de p riodiques il y en a pr s de 400 diff rents qui sont transform s en volumes reli s par ses gestes agiles Dans ses mains le couteau parer la pince nerf le plioir ou le cousoir marquent la fin des p riodiques et la naissance du volume reli Avec le composteur et le fleu ron elle finit de cr er l identit du livre nouveau n elle appose son nom en lettres d or sur son dos Il rejoint ensuite ses pairs dans les rayonnages Q u il soit crit Cuba au Danemark ou encore au Togo il na t sous sa forme reli e Strasbourg grace Myriam L sa nouvelle vie peut commencer emprunt consult exp di il est lu
15. pendant son incubation 2 4 ans et l h ber ge au sein des universit s et des centres de recherche alsaciens ce qui permet aux start up de se rapprocher des comp tences techniques et scienti fiques propres leur domaine d activi t s Au del de cette p riode il veille l installation et la r ussite de l entre prise Cet incubateur s appuie sur de nom breux partenaires locaux et r gionaux les universit s et les coles les orga nismes de recherche et plusieurs insti tutions notamment la R gion Alsace la D l gation r gionale la recherche et la technologie DRRT la Direction r gionale de l industrie de la recherche et de l environnement D RIRE l Agence nationale de valorisation de la recherche AN VAR et les Chambres de com merce et d industrie Il est financ actuellement par les universit s parte naires la R gion Alsace et l Etat Aujourd hui structure interne l ULP Semia deviendra dans quelques mois une soci t ind pendante assurant son autofinancement La s lection et la validation des projets sont assur es par des comit s d ex perts un comit par projet compos s de scientifiques de financiers et d in dustriels Semia compte d s cette ann e retenir une dizaine de projets A plus long terme son objectif est de cr er une vingtaine d entreprises en trois ans et ainsi de contribuer lever la r gion aux premiers rangs en mati re de cr ation d entrep
16. ration g ographie et am nagement du territoire biologie sciences de la Terre et biotechnologies El ments cl s du dispositif le partage des connaissances et la mobilit des personnes Des programmes communs de recherche sont en cours d laboration notamment avec l Institut national de la recherche scientifique IN RS partie int grante de l Universit du Q u bec D es actions dans les domaines de la communication scien tifique de l enseignement distance ou encore de la valorisation de la recherche sont envisag es C et accord met galement l accent sur le partage des quipements de laboratoires et sur l laboration de projets conjoints dans le cadre des programmes communautaires europ ens Les changes d tudiants seront amplifi s dans les premiers cycles universitaires ainsi que les co tutelles de th ses en 3 cycle Dans ce m me esprit la r alisation et le d veloppement conjoints d activit s de type cours double dipl me s minaire et formation continue accueil de stagiaires sont encourag s Enfin les deux universit s entendent favoriser l change d expertises et d exp riences dans divers domaines dont les biblioth ques ainsi que l valuation des pro grammes et du personnel enseignant G C Contact Service des Relations Internationales t l 03 88 41 61 99 I C est seulement depuis le d but des ann es 80 que l on peut parler de recherche sur les mat riaux Jusqu alors ceux ci
17. te et durable de son utilit pour autrui V A 24 ulp sciences n 0 juin 2000 en quelques gt 1970 naissance A Strasbourg gt 1986 1994 tudes de relieur l Ecole des arts graphiques Au lyc e Gutenberg puis l Ecole des arts d coratifs de Strasbourg N euf ann es studieuses trois dipl mes deux types de CAP CAP de reliure semi industriel et C AP Main femme et un brevet de compagnon gt 1989 1996 atelier de reliure d art Ligator Ses premiers pas de relieur professionnel gt partir de 1997 atelier de reliure de la biblioth que de math matiques de T ULP Sa passion la reliure d art la conduit en plus vers l atelier Anne Giordan Ittenheim Un livre Cyrano de Bergerac prim lors de la 5 biennale europ enne de la reliure d art St Jean de Luz 1999 Une exposition de reliure d art l IRMA au d but de l ann e 2000 et prochaine ment une journ e portes ouvertes dans son atelier Premi res d marches vers le Brevet de Maitrise 1
18. aire de la recherche dans de bonnes conditions M ais tout de m me tant d an n es d effort pour un capteur vendu un DM La collaboration a confront les cher cheurs de l Institut des contraintes in dites Les probl mes de co t et les imp ratifs de la production sont des pr occupations inconnues des laboratoires universitaires Cette collaboration nous a permis de voir au del de nos recherches les applications pour le grand public C est tr s enrichissant appr cie Jean Paul Deville du groupe surface interfaces M E 1 Institut de physique et chimie des mat riaux de Strasbourg UMR 7504 ULP CN RS 1n T R 10 ulp sciences n 0 juin 2000 L M CL T EE i Dans ce montage d un microscope effet tunnel STM on voit la pointe au milieu du tr pied de positionnement qui va balayer l chantillon B Les nano ob mis n C omment visualiser de minuscules objets des nano objets de quelques milliardi mes de m tre D eux techniques de microscopie en champ proche sont par ticuli rement utilis es le microscope effet tunnel STM et le microscope force atomique AFM Dans les deux cas une sonde r cup re un signal au voisinage imm diat un dixi me de nanom tre de la surface balay e Le signal est ensuite transcrit sur un cran en fonction de la position de la sonde L image lectronique de la surface est ainsi recr e Pour la STM la sonde est une pointe si f
19. anuels Le cours magistral devrait avoir pour but de proposer de la mati re d ouvrir des portes de fa on ce que le travail individuel puisse se faire ensuite au sein d un groupe Mais cela suppose qu il y ait derri re une v ritable quipe p dagogique qui associe les diff rents charg s de TD pour laborer des m thodes et des contenus communs Cette pratique est courante au lyc e elle l est beaucoup moins l universit On pourrait galement s interroger sur ce que signifie l enseignement des sciences aujourd hui L universit distille le savoir par petits morceaux avec une coh rence L ormation pist mologique qui chappe compl tement un tudiant de DEUG Un coll gue physicien voque ce probl me de la fa on suivante une ann e on apprend des phalanges une autre des carpes une autre le cubitus puis le radius et c est seulement beaucoup plus tard apr s avoir soutenu une th se que l on se rend compte que tout cela forme un dinosaure Sachant qu il y a environ 5 d une cohorte d tudiants de premi re ann e qui fera un doctorat je me demande ce qu on peut apporter tous ceux qui ne poursuivront pas leurs tudes jusque l Or si l universit tait capable de proposer autre chose articuler par exemple des contenus non pas seulement d autres contenus qui seront tudi s l ann e suivante mais des projets ou des recherches de mani re cr er une coh rence propre
20. aurait t un plus A sa grande surprise elle a ressenti une grande diff rence culturelle entre la France et le Q u bec notamment dans la fa on d enseigner et d appr hender la psychologie C est une des raisons pour lesquelles je consid re cette exp rience comme extr mement positive pr cise t elle E ju L ann e prochaine elle ira E 1 A MIT l Universit McGill de EE pI n Montr al pour y faire un E nw Master puis un doctorat F Phd mais avant de repartir elle a pr vu de parcourir la France v lo FB 6 ulp sciences n 0 juin 2000 ncr es pour l essentiel depuis 1985 la convention CREPUQ Conf rence des Recteurs et Principaux des Universit s du Q u bec les relations interuniver sitaires de l Universit Louis Pasteur au Qu bec concernaient principalement jusqu ce jour les changes d tudiants Apr s la signature Montr al le 17 novembre 1999 d un accord cadre de coop ration avec l Universit du Q u bec UQ ces liens sont appel s se renforcer en se diversifiant Le protocole d entente tabli avec l UQ d passe en effet le strict cadre des s jours d tudes pour s orienter vers une collaboration d sormais plus transversale et t moigne de l int r t particulier port par l ULP cette universit singuli re structur e en r seau sur l ensemble du territoire qu b cois Les contacts nou s en amont ont abouti l identification de quatre axes de coop
21. ciences n 0 juin 2000 LUP des cursus pro Les IUP Institut universitaire professionnalis ont pour mission de former en trois ans des ing nieurs mai tres capables d int grer tr s rapidement le monde des entreprises A heure actuelle au nombre de trois les IUP de l Universit Louis Pasteur offrent une alternative de choix aux cursus universitaires classiques Ils attirent de plus en plus de jeunes qui cherchent avant tout dans les tudes sup rieures un moyen efficace d insertion professionnelle LU de G nie des syst mes industriels GSI a ainsi t cr dans le but de former des sp cialistes de l ing nierie de production Pour Ralf Pixa directeur de l Institut professionnel des sciences et technologies l ambition de cette formation est d apporter aux tudiants une connaissance transversale des chaines de production en combi nant la connaissance des technologies des syst mes de productions m ca niques et lectrom caniques avec la maitrise des savoir faire les plus r cents en mati re de gestion industrielle Si l IUP GSI n est pas unique en France la formation strasbourgeoise se distingue toutefois par l importance accord e l enseignement des langues l anglais ainsi qu une seconde langue sont obli gatoires et par la dur e de ses stages en entreprise un mois la premi re ann e puis cinq entre la seconde et la troisi me ann e L IUP de G nie math matique et informatique GMI
22. cteurs cognitifs et motionnels qui d terminent son comportement agressif O n s int resse aux processus mis en uvre par un individu pour valuer et interpr ter la situation dans laquelle il se trouve Des tudes montrent que dans des situations ambigu s les enfants agressifs attribuent des intentions d hostilit au comportement d autrui Ils croient en un monde injuste et en la l gitimit de la violence comme un moyen efficace pour r soudre leurs probl mes et atteindre leurs objectifs D autres recherches r v lent que les probl mes d attention sont de bons pr dicteurs des troubles comportementaux et motionnels Les enfants qui en souffrent d veloppent un comportement soit agressif soit timide voire d pressif associ habituellement une mauvaise estime de soi et de ses capacit s La cons quence directe de ce ph nom ne est un enlisement progressif dans une situation d chec scolaire Une possibilit de d fense pour l enfant est de minimiser l importance des tudes de d velopper une contre norme qu il va le plus souvent partager avec d autres enfants qui se trouvent dans la m me situation que lui II s en suit une pression de ce groupe sur ses membres laquelle les enfants ayant des troubles d attention et 18 ulp sciences n 0 juin 2000 Pascale Salhani de concentration sont souvent les moins aptes r sister Un d pistage pr coce des probl mes de concentration l cole pe
23. dirig par Bruno W ill les chercheurs pratiquent la greffe intrac r brale On a longtemps cru que les cel lules nerveuses les neurones ne pouvaient pas se r g n rer apr s un accident explique Bruno W ill En fait l axone ce prolongement du neurone qui transmet les messages aux autres cellules peut repous ser dans certaines conditions On peut rem placer les cellules endommag es il suffit d implanter l aide d une micro seringue des cellules f tales au potentiel de crois sance tr s lev L affaire se complique quand on sait que le noyau du neurone Pr paration d mulsions de fluorocarbures finalit s biom dicales l ICS est dans une partie du cerveau le site d origine et qu il projette ses axones dans une autre structure c r brale la cible O r les axones ne parviennent pas franchir l espace vide d une l sion entre ces deux r gions Pourquoi ne pas utiliser un pont C est ce que les recherches sur les biopolym res permettent aujourd hui La l sion est colmat e avec un hydrogel synth tique poreux U ne ponge en somme les mul tiples interstices du gel servant de canaux qui guident les fibres nerveuses jusqu la cible Pierre Lutz du groupe ing nierie des polym res de l IC S tra vaille ce type de gel en collaboration avec Sarah Schimchowitsch Ce bio mat riau a l avantage d tre bien accept par le corps Ses propri t s m caniques sont similaires ce
24. e seconde ont affich leur souhait de suivre la fili re S Est ce un ph nom ne sp cifique notre tablissement Je crois plut t que les sciences n ont plus la cote Ce n est pas une histoire de go t pour la science qui est en cause les jeunes sont int ress s par ce qu ils font en classe mais ils ont le sentiment que la r ussite dans ce domaine n cessite un investissement personnel beaucoup plus important qu ailleurs un E Sa gt C Michaud Autour de moi ceux qui ne veulent pas aller la fac disent qu on n y est pas suffisamment encadr qu il n y a pas beaucoup d heures de cours qu il y a trop de monde dans les amphith tres que les conditions de travail ne sont pas forc ment bonnes En fait on re oit pas mal d informations lors de la Journ e des universit s ou aupr s de la conseill re d orientation mais elles sont superficielles trop abstraites Les rencontres organis es au lyc e avec des tudiants sont beaucoup plus fructueuses ils nous parlent de ce qu ils font vraiment tous les jours Et a donne plut t envie de les rejoindre Mais tout le monde ne se voit pas poursuivre des tudes scientifiques Je connais beaucoup de filles qui rentrent chez elles et qui doivent encore s occuper de leurs fr res et s urs faire le m nage Les conditions de travail domicile ne sont pas partout les m mes Elles n auront jamais le temps ni les moyens de faire des tudes longues Ce qui co
25. era donc maintenu sur la p riode 2000 2006 Dans un contexte de concurrence accrue entre tablisse ments d enseignement sup rieur il est important que l Universit Louis Pasteur puisse trouver aupr s de partenaires attentifs les moyens de son d veloppe ment I nous appartient maintenant de mener bien les projets que nous avons d fendus avec succ s aupr s des pou voirs publics PA Les op rations les plus significatives qui concernent notre universit parfois en partenariat avec les autres universit s strashourgeoises et le P le universitaire europ en sont les suivantes en millions de francs quipement compris FORMATION ET VIE TUDIANTE cr ation d un centre de production multim dia dans la tour de chimie 72 MF reconstruction de la facult de chirurgie dentaire 75 MF restructuration des b timents Le Bel et Chimie 35 MF construction d une plate forme technologique en biologie 15 MF e construction d un b timent pour la technologie Illkirch 24 MF extension de l IUT Haguenau 32 MF extension de la biblioth que sur le campus d Illkirch 16 MF am nagement d espaces vie tudiante 12 MF construction de deux gymnases l Esplanade et Illkirch 33 MF am nagement des campus de l Esplanade d illkirch et de Cronenbourg 31 MF construction d une maison des Universit s 20 MF e cr ation d une Maison du Japon 2 5 MF RECHERCHE Les axes strat giques retenus au
26. ertification ISO 9001 Le Depulp est l une des deux seules structures universitaires de ce type en France pouvoir se pr valoir d une telle certification juin 2000 n 0 ulp sciences 17 D recherche Peut on immuni ser les enfants Plusieurs incidents survenus dans des coll ges et des lyc es depuis le d but de l ann e ont attir l attention sur la Violence dans les tablissements scolaires Invit s participer au Colloque Paix civile et lien social le 2 mars dernier Strasbourg Pascale Salhani professeur et doyenne de la facult de psychologe et des sciences de l ducation et Mohammed Derdhal ma tre de conf rence ont pr sent des travaux qu ils ont r alis s sur le comportement agressif contre la violence Pour quelles raisons avez vous engag cette recherche sur le comportement agressif des enfants en milieu scolaire gt Pascale Salhani L universit ne peut pas voluer en marge de la soci t une quipe de recherche doit tre attentive aux probl mes sociaux et tenter d apporter sa contribution leur r solution La violence est un de ces probl mes auquel Strasbourg est particuli rement confront e En quoi votre analyse qui est ancr e dans le champ de la psychologie sociale diff re t elle de celle d un sociologue gt Pascale Salhani Notre approche accorde une importance particuli re la fa on dont un individu per oit son environnement aux fa
27. es pro tocoles de tests fiables C est qu il faut rat traper le temps perdu les technologies textiles actuelles sont plus volu es que les m thodes de tissage des proth ses gt gt gt gt gt gt Le sang aussi a ses biomat riaux les fluorocarbures Ces mol cules de carbone et de fluor ont la caract ris tique de bien transporter l oxyg ne Suffisamment pour qu une souris plon g e dans des fluorocarbures liquides respire Ces compos s fluor s pour raient servir de substituts sanguins Afin d viter les risques de transmission de virus comme le VIH ou celui de l h pa tite C les chercheurs tentent de mettre au point des substituts chimiques pour les transfusions Les fluorocarbures sont de bons candidats mais ils sont tr s hydrophobes et lipophobes c est dire qu ils ne se m langent ni avec l eau ni avec l huile Or pour qu ils soient com patibles avec le sang ils doivent baigner dans de l eau On pr pare alors des vinaigrettes d eau et de petites gouttelettes de compos fluor des mulsions Marie Pierre Kraft du groupe chimie des syst mes associatifs de l IC S travaille mettre au point des mulsions stables qui pourraient aussi servir la pr servation des organes lors des trans plantations ou au transport de m dica ments dans le corps Les greffes c r brales b n ficient quant elles de gels de polym res Au laboratoire de Neurosciences comportementales et cognitives
28. et relu par les chercheurs les enseignants et les tudiants de math matiques Car pour eux il demeure un indispensable instrument de travail D ordinaire tous se pr occupent davantage du contenu que du contenant Mais du 17 janvier au 20 f vrier 2000 Myriam leur a fait d couvrir que le contenant vole parfois la vedette au contenu d objet de savoir le livre est devenu objet d art le temps d une exposition au salon de l IRMA Institut de Recherche Math matique Avanc e travers une dizaine de ses uvres en reliure d art elle a propos aux scientifiques sa logique du livre aimer le livre pour ce qu il est et non pour ce qu il rec le Elle a su veiller les motions susciter les questions quels sont ses secrets ses techniques La Cit Corsaire son livre r alis pour la quatri me biennale euro p enne de la reliure d art St Jean de Luz 1997 recourt une technique dite de mosa que qui soul ve un probl me math matique que d aucuns cherchent encore r soudre Composante inattendue de la reliure les math matiques font simple contrepartie appel elle pour fabriquer et p renniser leur patrimoine O u com ment Myriam concilie au quotidien arts et sciences en toute modestie Relieur de profession relieur d art par passion Myriam vit pour les livres et les gens Les livres qu elle relie font sa joie sentant leur cuir dans ses mains elle palpe l es sence m me de son travail Ils sont la preuve concr
29. eu dans ce qui est devenu notre quotidien le fonc tionnement des ordinateurs et donc leurs dysfonctionnements a pris toutes les apparences de l irrationnel C est devenu un comportement conomique ment optimal que d attribuer aux ordi nateurs une personnalit capricieuse plut t que de tenter d expliquer en d tail la cha ne de causalit en jeu dans un incident Traquer l interaction subtile des causes rationnelles qui ont provo qu un plantage demanderait en effet trop de temps et de comp tences I est donc devenu courant de s en remettre a des pratiques que l on pourra au choix qualifier d heuristiques pragma tiques ou de superstitions apotro pa iques destin es carter les forces obscures du mal Connaissez vous la dif f rence entre le chimiste le physicien et l utilisateur exp riment de l informa tique je prends soin de ne pas dire l in formaticien Q uand le moteur de la voiture ne tourne pas rond le chimiste contr le le carburant le physicien v ri fie le circuit lectrique tandis que celui qui est conditionn par l usage quotidien 22 ulp sciences n 0 juin 2000 des ordinateurs va couper le contact sortir de l auto verrouiller la porti re avant de l ouvrir nouveau rentrer et red marrer On est donc pr ts admettre que dans le monde r el la diff rence du monde bien disciplin des exp riences scientifiques les m mes causes ne produisent pas toujou
30. gie d pendent en partie les propri t s m ca niques du polym re La recherche industrielle s applique r pondre rapidement et concr tement un probl me pr cis analyse le chercheur Les industriels ont absolument besoin d une recherche plus fondamentale qui bien qu elle ne r ponde pas directement la demande du client permet de comprendre le ph nom ne Le ph nom ne lucid il sera alors possible de le contr ler et d am liorer le proc d C est le r le de la recherche appliqu e selon Ren Muller ME L ECPM sur le web www ecpm u strasbg fr 12 ulp sciences n 0 juin 2000 S ing nieurs et six techniciens du mat iel de pointe disposition le Centre r gional d innovation et de transfert de technologie CRITT offre un service complet aux PME PMI pour les aider dans leur d velop pement technologique et pour accroitre leur comp titivit Cr en 1988 dans le cadre du contrat de plan Etat R gion le CRITT Mat riaux devait assurer l interface entre la recherche et les petites entreprises Ses comp tences en font maintenant un centre de ressources technolo giques Les entreprises qui tous les jours se trou vent confront es des probl mes de proc d s de d fauts ou d am lioration des mat riaux uti lis s font appel son expertise Le centre est sp cialis dans les produits magn tiques les polym res les mat riaux pierreux le verre et la c ramique Ce qui
31. gt Livres multim dia 23 Portrait Myriam Pepino relieur 24 Qu est ce que l Universit Louis Pasteur Cette question souvent pos e notre tablissement et ses repr sentants renvoie une activit multiple au c ur de la formation de la recherche et de la culture scientifique La n cessit de mieux se faire conna tre commune beaucoup d organisations ou d institutions est encore renforc e par notre statut d tablissement public L essentiel de notre financement provient des ressources de l Etat ou des collectivit s territoriales et nos missions principales rel vent du service public Ceci justifie que nous prenions soin d expliquer le plus largement possible qui nous sommes ce que nous faisons et quelles sont nos pers pectives d volution Pr vu sur une p riodicit trimestrielle cette publication devrait nous permettre progressivement d illustrer notre diversit et de faire conna tre nos composantes et leurs sp cificit s Ce nouveau magazine s adresse toutes les personnes qui s interrogent sur notre universit et ses acteurs sur les r sultats des laboratoires de recherche sur les formations que nous dispensons sur les nouvelles technologies et les nouvelles entre prises qui mergent gr ce nos travaux N ous faisons le pari d int resser un lectorat compos la fois de gens ext rieurs l universit les professionnels du monde conomique et social les enseignants et les lyc ens et de perso
32. hysique pour tudier des objets biologiques comme l ADN Le chercheur a ainsi observ une longation inattendue de la mol cule en l tirant comme un ressort Il a d couvert que ces longations d terminent des m canismes biologiques comme l interaction de l ADN avec la prot ine RecA I est toujours b n fique que plusieurs communaut s regardent le m me probl me avec chacune leur approche La physique n a peut tre rien dire sur la biologie mais a vaut le coup d essayer justifie Didier Chatenay C est le biologiste Fran ois Caron qui lui a donn le go t de la biologie C est a la recherche des rencontres fascinantes qui orientent nos int r ts Et pourtant le chercheur se d fend d tre tomb dans la Science pouss par un professeur charismatique C est ce que j ai toujours voulu faire explique t il un peu g n d une motivation si simple Et l envie ne s est pas teinte m me quand j ai vu que je ne pouvais pas tre Einstein I se r jouit d enseigner nouveau l ann e prochaine Prenez vos pr cautions la passion est contagieuse ME 1 LDFC Unit mixte de recherche 7506 ULP CN RS Sur le web www ulp u strasbg fr ulp_structure FEDE fede6 html juin 2000 n 0 ulp sciences 9 09 On lt 0 e X e ct D le e E x lt xnelJ2qzeu xne anou s l dossier Une collaboration fructueuse avec Siemens I
33. ine qu elle ne poss de qu un atome son extr mit Une tension est appliqu e entre cette pointe et la surface Un courant de l ordre du nanoamp re circule alors les lectrons ont un comportement quantique et traversent la bar ri re du vide d environ 0 5 nanom tre C est l effet tunnel Cet effet est fortement li la distance qui s pare la pointe de la surface La distance augmente le courant diminue La distance diminue le courant aug mente ne reste plus qu visualiser ce courant et la topographie de la surface l chelle atomique appara t La sonde de l AFM est une pointe accroch e au bout d une tige flexible la poutrelle L chantillon exerce sur cette pointe une force qui la maintient une distance constante de la surface La poutrelle se fl chit ou s in fl chit pour pouser le relief sond Un rayon laser pro jet sur le dos de la poutrelle permet de mesurer la d flexion de la tige et de tracer l image de la surface L AFM a l avantage de pouvoir sonder des surfaces iso lantes ce que ne peut pas faire la STM M E w Le syst me est enferm dans une enceinte sous ultravide pour viter la pr sence d impuret s Jets Le microscope effet tunnel permet de visualiser la surface d un cristal reconstruit en zigzag Ces zigzags contiennent des d fauts r guliers qui permettent d accrocher des plots de Cobalt sur la surface Chaque plot fait deux couches atom
34. iqu s Les d fis technologiques et les enjeux conomiques dont on ne peut plus faire abstraction ont acc l r les progr s en mati re de recherche fondamentale et donc les applications dans ce domaine nomie pourvu que soit pr serv e une coh rence th matique globale D ici 2002 presque tous les partenaires du p le seront regroup s sur le campus de Cronenbourg Quel est l int r t de cette concentration Une meilleure configuration g ographique doit faire progresser la collaboration pluridisciplinaire en rapprochant tous les acteurs Pour les tudiants il est particuli rement important de disposer sur le site de leurs enseignements des laboratoires o ils feront leur stage H E 1 I comprend l Institut de physique et chimie des mat riaux de Strasbourg IPC MS l Institut Charles Sadron ICS le Laboratoire de D ynamique des fluides complexes LD FC l Ecole de chimie poly m res et mat riaux ECPM et le CRITT Mat riaux Contact Bernard Carri re Responsable du p le Mat riaux Directeur l Institut de physique et chimie des mat riaux de Strasbourg IPCMS Unit mixte de recherche 7504 ULP CNRS t l 03 88 10 71 2 juin 2000 n 0 ulp sciences 7 D 2 lt D e eus x lt e ct MDs l e gt qoOsSsSI er Pour durer les proth ses de hanches doivent marier des mat riaux tr s diff rents Source Service de chirurgie or
35. iques et contient 200 atomes Source IPCMS L IPCMS sur le web www ipcms u strashg fr l dossier Sandwich de polym res D sandwichs peu nourrissants vraiment Gero Decher respon sable du groupe chimie des syst mes associatifs l ICS a une recette pour des sandwichs en plastique de quelques nanom tres quelques microns d pais seur Simple pas ch re sa m thode permet de d poser de fa on ordonn e et contr l e polym res prot ines mol cules d ADN sur de grandes surfaces courbes si d sir Pour fabriquer les multicouches de polym res il trempe une lame charg e positivement dans une solution de polym res charg s n gative ment des polyanions Les polyanions collent la surface positive et forme la premi re couche La seconde couche est form e de polym res charg s positive ment les polycations En alternant poly anions et polycations on construit autant de couches que n cessaire Pour contr ler l paisseur des couches il suffit de saler la solution de polym res Les charges de m me signe port es par les chaines de polym res se repoussent entre elles Elles forcent le polym re adopter une forme lin aire et plate Les couches sont alors tr s minces pouvant faire moins d un nanom tre Le sel lui cache les charges des polym res en interposant entre elles des ions de signe oppos Les charges ne se repoussent plus les polym res s entrem lent et forment des co
36. l a suffi de dix ans aux chercheurs de l IPCMS et de l industriel Siemens pour trouver et mettre au point une application de la magn tor sistance g ante Histoire d une collaboration exemplaire Ree en 1988 la magn tor sistance g ante d signe la grande variation de r sis ance lectrique des multicouches voir encadr soumises un champ magn tique Prometteuse la d couverte d clenche de vastes programmes financ s par l Union Europ enne pour d velopper des applications potentielles tout en conti nuant la recherche fondamentale L IPC MS et Siemens s associent charge pour le premier de fournir la physique et pour le second la technologie La collaboration se r v le f conde puisqu en 1998 un capteur de position angulaire permettant de d tecter des d placements infimes est commercialis Ce composant est aujour d hui tr s utilis dans l industrie automobile pour d tecter la position des pistons afin d am liorer leur performance Compos d un aimant permanent et d un petit aimant d orientation variable le capteur mesure un degr pr s l angle de rota tion du petit aimant C ette rotation entra ne une variation de la r sistance lectrique du mat riau Et mesurer la r sistance du syst me revient d terminer l angle de rotation Aziz Dinia chercheur au groupe d tude des mat riaux m talliques a trouv cette collaboration profitable et frustrante Les fonds industriels nous ont permis de f
37. lancer ce nouveau magazine Jean Yves M rindol Pr sident de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg gt Universit Louis Pasteur 4 rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex t l 03 88 41 60 00 fax 03 88 60 75 50 site web www ulp u strabg fr gt directeur de la publication Jean Yves M rindol gt r dacteur en chef Eric Heilmann gt coordination de la publication Agn s Villanueva gt contact de la r daction service communication de l ULP 4 rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex t l 03 88 45 46 53 gt comit de r daction Val rie Ansel Florence Beck Yann Bugeaud G rard C lady Jean Marc Felix Eric Heilmann Shirin Khalili Richard Kleinschmager Isabelle Kraus Jean Pierre Lepoittevin Renaud Pierron Ren Michel Rudloff Gilbert Vicente Agn s Villanueva gt ont particip ce num ro Pascal Aim PA Florence Beck F B Christian Bonah C B G rard Clady G C Guy Chouraqui G CH Isabelle Kraus Pascale Lapie PL Mathilde Elie M E Eric Heilmann E H Ludovic Turlin L T V ronique Andr V A A gn s Villanueva gt photographies Bernard Braesch sauf mention gt conception graphique et maquette TH S gt imprimeur Unal 67200 Strasbourg gt tirage 10000 exemplaires gt n ISSN en COUFS gt n commission paritaire N Cours gt Photo de couverture synth se de carbone diamant IPCMS UNIVERSIT LOUIS PASTEUR STRASBOURG Be
38. lles du tissu c r bral et il garde sa forme une fois en place raconte le chercheur Au Canada les premi res greffes de moelle pini re sont d j en cours d exp rimentation sur l homme Ce qui ouvre de vastes perspectives pour le soin des l sions c r brales si on se fonde sur les r sul tats prometteurs des rats greff s avec de tels mat riaux ME 1 Service de chirurgie cardio vasculaire des H pitaux de Strasbourg 2 Groupe Europ en de recherche sur les proth ses appliqu es la chirurgie vasculaire 3 Institut Charles Sadron ICS Unit Propre de Recherche UPR CNRS 22 4 Laboratoire de neurosciences comportementales et cognitives Unit mixte de recherche UMR 7521 ULP CNRS 5 Laboratoire de neurophysiologie cellulaire et int gr e UMR 7519 ULP CNRS Sur le web www ics u strashg fr FESSES Oortrait m daille d argent du CNRS gt Didier Chatenay Un physicien en biologie J aime vraiment bien le CNRS il donne la possibilit aux chercheurs de faire ce qu ils veulent Quand vous y entrez vous tes d j content alors quand vous tes r compens c est l extase s exclame Didier Chatenay qui a re u en 1999 la m daille d argent du CNRS Ce physicien enthousiaste qui dirige le Laboratoire de dynamique des fluides complexes est aussi connu pour ses travaux l interface de la physique et de la biologie des travaux originaux qui utilisent une approche p
39. lui vaut d tre consult par exemple pour tester les pierres des monuments historiques en cours de restauration ou par les cristalliers des Vosges Ces derniers constatant un d faut de fabrication sur certaines pi ces font appel son diagnostic pour am liorer leurs pro c d s Le CRITT Mat riaux travaille en partenariat troit avec des laboratoires de recherche uni versitaires ou du CN RS dans le cadre du p le Mat riaux Alsace Cette collaboration sera facilit e par l installation du CRITT sur le site de Cronenbourg aupr s de l ECPM l IPCMS et l ICS E Le CRITT Mat riaux sur le web www chez com critt I L ormation Les tudiants poudent 1is les sciences Selon les chiffres fournis par le Minist re de l ducation nationale les DEUG scientifiques ont connu une baisse continue des effectifs depuis le milieu des ann es 90 pr s de 150000 tudiants y taient inscrits en 1995 127000 en 1998 soit une perte de 23000 tudiants en quatre ans R unis le 16 mars dernier Mich le Kirch responsable du d partement des sciences de l ducation Jean Paul Mourier responsable du DEUG Sciences et technologies Christiane Volgringer professeur de sciences physiques au Lyc e Pasteur et C line Michaud lyc enne en classe de terminale S au Lyc e Pasteur ont d battu des questions suscit es par l volution de cette fili re gt gt gt TP de physique DEUG Sciences et technologies
40. mpte c est de trouver un m tier et rapidement gt M Kirch L attirance pour les fili res courtes n est pas innocente L influence de la famille ou des proches a son importance au moment de l orientation Nombreux sont les parents qui disent leur enfant Fais d j un dipl me professionnel c est plus s r tu pourras toujours continuer apr s Pour les jeunes ce choix est rassurant car un IUT ou un BTS ressemble structurellement ce qu ils connaissent des classes des professeurs des horaires depuis sept ans Et face la peur des grands amphis du manque d encadrement de l absence de d bouch s il est tr s difficile de trouver des arguments contradictoires Il y a quelque part de l irr ductible O ui l encadrement est moins important qu au lyc e O ui l inscription dans un DEUG n offre pas des d bouch s imm diats car gt gt gt gt gt gt l avenir professionnel se pr cise au cours des tudes C est le fruit d un travail personnel qui se fait au contact des autres professeurs ou copains au fur et mesure que l on avance et d couvre de nouvelles passerelles entre les fili res Avec un DUT ou un BTS rien de tel La relation emploi formation est codifi e ces dipl mes sont inscrits dans les conventions collectives d une branche professionnelle on peut identifier avec pr cision le m tier que l on exercera deux ans plus tard Les tudiants issus de ces fili res conna tront aussi la
41. n 0 15F 2 29 UTP juin 2000 Le magazine de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg LR ZE j pee zas N hoo ke Les nouveaux presses mat r aux L incubateur d Alsace chercheur d entreprises Prendre son temps au Plan tarium u p Ce num ro 0 constituant un test grandeur nature nous vous invitons nous faire conna tre vos r actions et suggestions par courrier papier la r daction ou l adresse lectronique suivante UECOE ETI ANGERS gt gt sommaire Initiatives Formation des emplois jeunes 3 Vie tudiante Inscription des bacheliers a l ULP 3 Rep res Le Contrat de plan Etat R gion 2000 2006 4 5 International Coop ration avec le Qu bec 6 Carnet de route 6 Dossier Les nouveaux mat riaux 7 Biomat riaux des pi ces de rechange pour le corps humain 8 9 Une collaboration fructueuse avec Siemens 10 Les nano objets mis nu 10 Sandwich de polym res 11 Le catalyseur un entremetteur mol culaire 2 Atofina et la recherche appliqu e 12 Le CRITT Mat riaux 12 Formation Les tudiants boudent ils les sciences 13 15 IUP des cursus pro 16 L exp rience dipl m e 17 Recherche Peut on immuniser les enfants contre la violence 18 La pollution en images 19 L incubateur d Alsace chercheur d entreprises 20 Culture Prendre son temps au Plan tarium 2 Le scorpion et l ordinateur 22 gt L agenda culturel 22 23
42. n taient pas consid r s comme un sujet d tude en soi On parlait de physique et de chimie de la mati re condens e ou du solide L Alsace s illustre dans ce domaine par la pr sence d un p le Mat riaux tr s dynamique Bernard Carri re le coordinateur du p le explique les enjeux de cette recherche Texture de cristaux liquides Source IPCMS Les Pal TOCS d N anocristaux de carbone diamant diam tre moyen 0 03 mm Source IPCMS NOUVEAUX at riaux Les nouveaux mat riaux qu est ce que c est Bernard Carri re Ce sont des mat riaux qui pr sentent de nou velles propri t s d usage Vous en connaissez d j certains les cris taux liquides des crans de t l vi sion ou les rev tements antiadh sifs des po les Ils pr sentent des enjeux tant au niveau des applica tions que sur le plan fondamental L int r t de ces nouveaux mat Quel est le r le du p le Mat riaux Ce p le a pour mission de coordonner les principales actions des labora toires partenaires dans le domaine des mat riaux aide en particulier au choix des quipements lourds communs Il a t cr au milieu des ann es 80 quand la priorit a t mise sur la recherche pour les mat riaux en eux m mes Le p le comprend trois volets la recherche la formation et le transfert de technologie assur par le CRITT Mat riaux II associe l U LP le CNRS et il est soutenu financi rement par l
43. nale et de la Culture permettra dans de nouveaux locaux une mise en valeur des exceptionnelles collections de l universit Cette structure de rayonnement national et international proposera de plus des programmes ambitieux d expositions en lien avec les grandes structures mus ales nationales international Vu sur le site web de l Universit du Q u bec www uquebec ca i ste ONI h i kear er pu Coop ration avec le Qu bec En choisissant de s associer l Universit du Qu bec l ULP marque son int r t prioritaire pour ce r seau dans les relations tablir avec les universit s canadiennes Carnet route gt St phanie Tremblay Etudiante en licence de psychologie elle fait partie des quelques tudiants qu b cois inscrits l ULP cette ann e dans le cadre de la convention C REPUQ Son parcours une ann e sabbatique parcourir le monde deux ann es de psychologie l Universit de Laval Q u bec et depuis le mois de septembre la France Elle a choisi la ville de Strasbourg pour la renomm e de son universit scientifique mais aussi pour son charme sa vie culturelle sa situation g ographique en Europe et sa taille moyenne qui permet de se d placer v lo Si St phanie est pleinement satisfaite de l accueil re u en psychologie pour elle une r union d informations pratiques en d but de s jour pour l ensemble des tudiants trangers inscrits l ULP
44. niveau des deux tranches de financement sont articul s autour de p les qui f d rent des programmes de recherches auxquels participent plusieurs unit s et consti tuent des objectifs prioritaires e Sciences et technologies du vivant 107 MF dont 64 MF en premi re tranche e Mat riaux et Chimie 39 MF e Sciences et technologies de l ing nieur et de l organisation 38 5 MF e Sciences de l environnement 21 MF Le volet recherche du contrat de plan s attachera par ailleurs principalement soutenir les centres de recherche technologique notamment g nomique chimie pharmacie pour 9 MF les plate formes technologiques 12 MF les centres de ressources technologiques 52 8 MF la valorisation des travaux de recherche au travers des conseillers en d veloppement technologique 15 MF les r seaux informatiques haut d bit et les nouvelles technologies de l information et de la communication 22 MF CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE e Jardin des sciences 122 MF Le projet phare retenu en la mati re vise cr er Strasbourg autour des ser vices de l ULP qui ont historiquement une grande exp rience de diffusion de la culture scientifique et technique mus e zoologique plan tarium mus es de sismo logie et de min ralogie une structure moderne et attractive de diffusion de la culture scientifique et technique Le futur jardin des sciences soutenu par les collectivit s et par les minist res de l Education natio
45. nnes qui ont des liens troits avec l ULP comme les personnels les tudiants ou anciens tudiants les entre prises ou les collectivit s partenaires Ceci nous conduit pr senter chaque num ro un dossier central li une de nos missions la vie tudiante notre fonctionnement ou nos projets L Universit Louis Pasteur a choisi depuis longtemps de d velopper ses partenariats avec d autres institutions publiques ou priv es pour tre capable de remplir au mieux ses missions N ous leur donnerons fr quemment la parole pour faire conna tre leur point de vue sur ce travail men en commun Les universit s au c ur de l enseignement sup rieur et de la recherche se trouvent actuellement dans une situation in dite Elles sont tr s sollicit es par la demande sociale qui reste tr s confiante en la capacit de la science de r soudre des probl mes com plexes et qui participent au d veloppement de la formation sup rieure initiale et conti nue Mais en m me temps il existe une grande pr occupation sur ce que signifie le progr s scientifique et un norme malentendu sur la place et le r le de la recherche on croit parfois que ses succ s entraineraient par nature et de fa on imm diate une am lioration de nos conditions de vie Cette situation in dite nous impose de partici per activement au d bat public sur l volution de la science et de l enseignement Raison de plus au del du souci d information pour
46. noit Klein C line Joly Dans le cadre des contrats emplois jeunes PULP a recrut 13 jeunes de moins de 25 ans de niveau Bac ou Bac 2 pour une p riode de 5 ans TEE Formation des emplois jeunes De d entre eux travaillent depuis quelques mois au Jardin botanique de la facult des sciences de la vie Leur mission consiste renseigner le public animer des visites guid es et participer la cr ation d animations et d ateliers scientifiques Elle s inscrit dans le contexte d ouverture au public du Jardin botanique et plus g n ralement dans la volont de d velopper la diffusion de la culture scientifique et technique l uni versit Afin de r pondre pleinement aux objectifs de formation et d insertion professionnelles de ce type de contrat un plan de formation sur 5 ans a t la bor en concertation avec les jeunes Il comprend une formation universitaire th orique et pratique en botanique et une initiation aux techniques de la com munication scientifique que compl te ront l exp rience et les connaissances acquises sur le terrain dans le cadre des activit s d animation Ces formations seront encadr es par le personnel de l U LP PL gt Inscription des bacheliers l ULP mode d emploi La premi re d marche consiste s informer aupr s du Service information orientation emploi SIO E de l ULP sur le contenu p dagogique des formations et les proc dures d insc
47. nsable Se NUE LL Programme complet sur le web du r seau national de surveillance www bdbr an3000 net sismologique l Spectacles au Plan tarium La visite de l exposition Les Myst res du Temps du 28 mai au 31 octobre 2000 peut tre prolong e par la d couverte de plusieurs spectacles gt Voyage aux fronti res de l Espace et du Temps ou Cosmic quest version anglaise qui est n d un partenariat avec le Comit de Jumelage Strasbourg Boston et consacr l exploration des conceptions du temps travers les si cles gt Un trou noir au c ur de la Voie Lact e ou Das Herz der Milchstrasse version allemande explore la grande arche laiteuse une balade parmi les milliards d toiles de notre Galaxie gt Pour les 6 11 ans Le Petit Robot et les Plan tes et les 11 16 ans Raconte moi une toile gt Soleil noir ou Black sun version anglaise qui prolonge les sensations de l clipse du 11 ao t 1999 Co r alis avec Hubert Reeves il claire le public sur le m canisme de la nuit au milieu du jour et le fonctionnement de l toile Soleil Le Plan tarium est ouvert tous les jours sauf le samedi de 9h 12h et de 14h 17h la semaine de 14h 18h le dimanche R servation pr alable conseill e Contact 03 88 21 20 44 Lcutture lTivres multim dia V Regards Personnels Service communication ULP Cet ouvrage est disponible a
48. opos au Minist re de l ducation nationale la cr ation d un quatri me institut la rentr e prochaine qui vient d tre accept Enti rement tourn vers la bio logie lIUP Technologies avanc es des sciences du vivant formera des bio informaticiens et des sp cialistes de la biologie int gr e L T D ESS Analyses biologiques et chimiques en formation continue L exp rience dipl m e Passer en moins d un an d un niveau bac bac 5 PULP c est possible gr ce la formation continue dipl mante d Etat Ces cursus acc l r s repr sentent une v ritable opportunit pour tous ceux qui souhaitent progresser dans le monde du travail Contact Depulp t l 0388407530 Sur le web ans limposant dispositif des formations pour adultes mis en uvre par le D partement d ducation permanente de l Universit Louis Pasteur D epulp depuis 1997 les cursus dipl mants d Etat tiennent une place part enti re Si la tr s grande majorit des formations propos es se pr sente sous la forme de stages de courte dur e moins de cinq jours en moyenne les formations continues dipl mantes d Etat se d marquent par un temps d enseignement sensiblement plus important au minimum trois mois Mais ce qui distingue v ritablement ces forma tions c est le contr le et la validation syst matique des acquis et des connaissances par l obtention en fin de cursus d un dipl me d Etat de niveau bac 3
49. peur mais deux ans plus tard avoir 20 ans et devoir entrer dans le monde du travail Ce qui fait que beaucoup d entre eux chercheront faire des tudes de second cycle La r novation des DEUG scientifiques a t initi e titre exp rimental dans six universit s depuis la rentr e 1998 Toutes ont d cid de modifier les maquettes de leurs formations en mettant l accent sur la r duction des cours magistraux au profit des travaux en petits groupes Renforcer l encadre ment des tudiants suffira t il rendre cette fili re plus attractive gt J P Mourier J ai l impression qu il y a d j beaucoup de travaux pratiques chez nous par rapport ce qui se fait par ailleurs Donner encore plus d importance ces travaux en petits groupes me para t peu compatible avec le souci que l on doit avoir de dispenser le m me enseignement tous Le cours magistral est pr cieux il sert faire le lien entre tous les tudiants L amphith tre est le seul lieu o ils se retrouvent tous ensemble va gt M Kirch Le travail en petit groupe est trop souvent une concession l enfance les jeunes se sentent rassur s d tre enseign s en petits groupes donc on va leur donner du petit groupe pour leur confort suppos Il est vrai aussi que l on a d voy le r le du cours magistral qui est devenu parfois en DEUG une esp ce de diction haute voix d informations qui sont tr s bien crites dans certains m
50. pose un voyage dans l espace et le temps illustr par un spectacle cr en collaboration avec le Plan tarium de Boston Parmi les aspects scientifiques du temps composant essentiel de la physique qui r git notre univers sont pr sent s le cycle des astres le rythme des sai sons et des ann es et la th orie d Einstein sur les dimensions espace temps La visite permet de d couvrir de quelles mani res les premiers m ca niciens d coupaient le temps et de d mystifier le fonctionnement parfois un peu compliqu d objets tels que les astrolabes les montres quartz ou l horloge astronomique de Strasbourg Le lieu m me de l exposition la Crypte aux Etoiles ancien soubassement de l observatoire astronomique se pr te bien aborder le temps dans son histoire et son patrimoine Dans cet observatoire les anciens mesuraient le temps en tudiant les ph nom nes cycliques des astres et en particulier la Crypte aux Etoiles tait la salle consacr e la conservation du temps Par cons quent il regorge de vieux instruments de mesure pr cise Jean Yves Marchal Ce patrimoine local est aussi constitu d anciens calendriers certains du X V si cle provenant de la Biblioth que nationale universitaire de Strasbourg C es pi ces spectaculaires et rarement pr sent es soulignent les d calages accumul s au cours des si cles entre le d coupage des jours inscrit par l homme et la r alit
51. rch de l emploi et l tat des savoirs et des comp tences disponibles l U LP Ces dipl mes avant d tre largis aux formations pour adultes ont tous t cr s dans le cadre de formations initiales Afin de permettre aux candidats salari s de pou voir suivre ces enseignements tout en conservant une activit professionnelle des emplois du temps sp cifiques ont t mis en place conduisant ainsi une s paration des deux types d enseignements Cependant si les temps et les horaires de forma tion diff rent la nature des cours les enseignants ainsi que le contenu des examens sont quasiment identiques A l exception de la licence pluridisciplinaire le bilan 99 affich par ces formations pousse leurs responsables un certain optimisme Les effectifs sont d sormais com plets chaque session et le nombre de demandes de dossiers de candidature ne cesse d augmenter chaque ann e L T recherche me gt Concours Afin de dynamiser l action des universit s en faveur de la formation continue dipl mante d Etat le Minist re de l ducation nationale de la recherche et de la technologie a lanc en 1998 le concours pour les formations dipl mantes d Etat Laur at de ce concours d s la premi re ann e PULP s est vue ainsi attribuer sept nouveaux postes d enseignants ainsi qu une aide financi re de 500000 F Cette reconnaissance minist rielle est venue s ajouter une autre distinction la c
52. ription sp cifiques chaque fili re Pour l inscription dans un DEUG Dipl me d tudes universitaires g n rales ou dans une fili re sant la demande se fait partir de la mi juillet et pendant l t par Minitel 1 01 F la minute au 3615 code Intelus et par Internet l adresse suivante www intelus u strasbg fr Ce service est ouvert 24h 24h partir de la publication des r sultats du baccalaur at Pour les tudes de m decine et de chirurgie dentaire une proc dure de pr inscription obligatoire avant le 13 juillet vient s ajouter cette demande D ans un second temps partir de d but septembre l inscription administrative et d finitive s effectue aupr s du service de scolarit dont d pend la fili re choisie lors du rendez vous rappel dans l envoi du Contact SIOE t l 03 88 41 53 99 e mail soe adm ulp u strashg fr Sur le web www ulp u strasbg fr dossier d inscription envoy domicile A noter pour 2001 l acc s aux DUT Dipl mes universitaires de technologie s effectue apr s s lection sur dossier retirer de janvier avril et entretien PL Lnitiatives V Plus de 800 revues scientifiques sur le web Cr l initiative du service commun de documentation de l ULP le Consortium universitaire des p riodiques num riques CO UPERIN r unissait quatre universit s en juin 1999 Six autres universit s ont rejoint depuis le Consor tium pour largir l offre de
53. rises PL Contact Philippe Ehret Semia t l 03 88 79 20 78 Sur le web Coup de projecteur sur les incubateurs www education gouv fr realisations technologie innov6a htm Liste des incubateurs d entreprises innovantes en France www education gouv fr technologie DEEE Du 28 mai au 31 octobre 2000 le Plan tarium de Strasbourg pr sente l exposition Les myst res du Temps une occasion pour les visiteurs de s emparer du temps dans toute sa richesse et sa diversit de l coulement des jours rythm par la r volution des astres l coulement des secondes rythm par le tic tac d une montre Lunette C auchoix Horloge balancier B L Petit Donne le temps sid ral et le temps moyen culture Prendre son temps au plan tarium u LT 2000 notamment le fonde ment historique de cette date ne correspond ni la dur e nous s parant de la naissance du Christ ni l ge de notre calendrier C est donc une oppor tunit id ale pour un questionnement sur le temps Quels moyens utilisent les hommes pour le mesurer Que signifie le temps l chelle d une vie de l univers Ces deux questions et bien d autres trouvent une r ponse dans l exposition Les myst res du temps explique Jean Yves Marchal charg de la communi cation et des expositions du Plan tarium de Strasbourg compo sante de l O bservatoire astronomique de l U LP Cette exposition pro
54. rmettrait d viter l chec scolaire et de diminuer l agressivit chez ces enfants Selon quelles m thodes vos recherches ont elles t conduites et quels sont vos principaux r sultats gt Pascale Salhani L exp rimentation en milieu naturel est la m thode que nous privil gions Les enfants s lectionn s de fa on al atoire au sein de la population d un tablissement scolaire ne participent l tude qu apr s l avis favorable des parents La mesure du comportement agressif se fait par le recours des situations hypoth tiques l enfant doit dire ce qu il ferait dans chacune de ces situations en choisissant une des r ponses propos es parmi lesquelles figurent diff rents types de comportements agressifs et non agressifs Il appara t que les enfants qui sont en situation de r ussite peuvent tre parfois plus agressifs que ceux qui sont en situation d chec notamment dans une situation de comp tition En agissant sur les croyances antisociales nous constatons une diminution de l agressivit chez l ensemble des enfants mais ce sont ceux qui sont en situation d chec qui en tirent le plus grand profit et qui se montrent nettement moins agressifs qu ils ne l taient auparavant Les recherches exp rimentales que nous poursuivons doivent nous permettre de mettre au point un programme de pr vention qui pourrait immuniser les enfants contre la violence en agissant sur leurs croyances normatives Ces derni
55. rs les m mes effets La fameuse reproductibi lit pierre de touche de la scientificit n a plus de pertinence A l chelle col lective que dis je mondiale cette fois que voit on Les ser vices informatiques de toutes les entreprises ont mis en uvre toutes les pr cautions pour que les habitudes d conomie prises au d but de la programmation dans les ann es 1900 et consistant pour simplifier crire 82 pour 1982 n aient pas de cons quence quand on parvien drait dans une ann e compl tement nulle tout au moins dans ses unit s ses dizaines et ses centaines Triple observation investissements normes excellents r sultats de cet effort et n anmoins attentes fi vreuses travers les fuseaux horaires mises en garde du public mobilisation des responsables arr t des trains car avec l informa tique on ne sait jamais D ans une uni versit du Sud 0 uest un professeur de math matiques m ne des recherches sur la sensibilit des ordinateurs leur entourage aux pannes qui se produisent quand certaines personnes aux mau vaises vibrations p n trent dans le bureau Je reconnais volontiers qu il est beaucoup plus simple d voquer des causes myst rieuses que de se colleter a des probl mes insolubles du fait de leur complexit Et pourtant comme tous les natifs du Scorpion je ne crois pas l astrologie ni l irrationnel G CH agenda culturel amp Les Rats
56. rues semblables l aide des donn es volum triques labor es par l Institut g ographique national IGN BD TO PO La superposition de ces zones et des secteurs de pollution r v l s par les images satellites et les mesures au sol donnera une premi re vision du comportement des polluants au niveau de secteurs d finis de la CUS et pr cisera l influence de la mor phologie urbaine sur la circulation des polluants Vers une meilleure d tection des polluants L une des particularit s de ce projet est sa forte implica tion dans la vie de la cit En effet l un des partenaires l ASPA a pour mission de surveiller la pollution et d infor mer les autorit s et le public sur la qualit de l air note Christiane W eber Les r sultats de cette tude notam ment la d termination des zones de forte pollution et l influence de la morphologie des sites sur la d tection des polluants aideront l ASPA valuer et choisir leurs sites de mesures au sein de la CUS et par extension d autres villes Q uant au laboratoire Image et ville cette tude lui donnera certainement mati re r flexion sur l am nagement des milieux urbains PL 1 Image et ville Unit de recherche ULP CNRS Contact Christiane Weber e mail chris lorraine u strashg fr Sur le web imaville u strashg fr l juin 2000 n 0 ulp sciences 19 ET L incubateur d Alsace chercheur d entreprises Philippe Ehret Directeur
57. s depuis quelques ann es le vivier des candidats au baccalaur at scientifique s appauvrit autant d l ments qui affectent directement l volution des effectifs dans les DEUG scientifiques La concurrence des fili res s lectives classes pr paratoires IUT etc est la deuxi me cause souligner Sur le plan local par exemple les inscriptions l IUT Louis Pasteur ont connu une progression de pr s de 60 de 14 ulp sciences n 0 juin 2000 in 1995 1999 quoi il faut encore ajouter la cr ation de nouvelles fili res comme Colmar en biologie gt Ch Volgringer J ai fait une petite enqu te aupr s de ma classe de terminale et il appara t nettement que les DEUG scientifiques n attirent plus grand monde deux ou trois l ves seulement ont l intention de s y inscrire d autres se destinent faire une classe pr paratoire un IUT des tudes m dicales ou de pharmacie certains ne souhaitent pas poursuivre des tudes scientifiques Ceux qui n envisagent pas de s inscrire en DEUG invoquent plusieurs raisons le souhait de faire des tudes courtes la crainte d un manque d encadrement l universit et l absence de d bouch s clairement identifiables C ela dit je crois qu il y a un gros probl me d information sur la vie l universit qui leur fait peur En amont on observe un d sint r t pr occupant des l ves pour une formation scientifique cette ann e tr s peu d l ves d
58. sp cialit R seaux informatiques et applications b n ficie de l engouement g n ralis pour les r seaux informatiques D ans un domaine de tr s forte concurrence l IUP strasbourgeois a d cid de se d marquer en mettant l accent sur les aspects informatiques et applicatifs des r seaux Selon Jean Jacques Pansiot responsable de l IUP il existe l heure actuelle une tr s forte demande sur le march des applications r seaux et les sp cialistes dans ce domaine sont encore peu nombreux Enfin la pr sence sur le campus du r seau O siris offre un terrain d exp rimentation et d apprentissage particuli rement int ressant pour les tudiants et pour les enseignants L IUP Gestion et management des entreprises GME a pour but de former des sp cialistes en ing nierie de gestion et en organisation de la firme industrielle Sa particularit r side dans sa tr s forte orientation relative la ges tion de l innovation L IUP s est donn pour mission au travers de mati res telles que la gestion de la recherche et d veloppement le capital risque le management et le transfert de techno logies de former des gestionnaires et des managers capables d intervenir dans des domaines industriels soumis en permanence d importants boulever sements technologiques et strat giques Fort du succ s et de l int r t rencontr s par ses trois IU P aupr s des tudiants et des entreprises l ULP a pr
59. t la cupule partie creuse fix e dans le bassin sont en titane Le plastique l int rieur de la cupule amortit les chocs et r siste l usure la mani re du cartilage En dentisterie on cherche remplacer les Des articulations en titane et c ramique des art res en tissus de la cervelle en del les scientifiques ne manquent pas d imagination pour concevoir de nou veaux mat riaux pour la m decine m taux par souci esth tique Finis les sourires dor s les couronnes plom bages et autres proth ses dentaires sont dor navant en mat riaux composites ou c ramiques d un mim tisme qui satisfait les patients Q uant aux pro th ses vasculaires elles sont en fibres synth tiques tiss es ou tricot es Faciles coudre les tuyaux textiles se positionnent correcte ment et ont la souplesse n cessaire pour s adapter aux pouss es du c ur La technique est ancienne et d rive de l industrie textile Depuis quarante ans que l on utilise ce type de pro th se on ne s est pas int ress la fa on de faire progresser ces mat riaux s insurge le Pr Kretz chirurgien l H pital civil C est pour pallier cette lacune que Geprovas a t cr en 1993 en collaboration avec l Ecole nationale sup rieure des industries textiles de Mulhouse Le groupe tudie la cicatrisation et le vieillissement des pro th ses afin d am liorer leur dur e de vie II cherche aussi mettre au point d
60. thop dique J F Kempf g Da TR di uT 4 Pe fi ns Rat L Rat LPGs Le cerveau d un rat gauche pr sente clairement une large l sion Huit mois plus tard cerveau de droite le gel est parfaitement int gr la cavit de l ancienne l sion Source Laboratoire de N eurosciences comportementales et cognitives Proth se vasculaire les proth ses tiss es malgr des techniques de tissage datant de la deuxi me guerre mondiale restent plus performantes en chirurgie cardiaque que les proth ses en Gore Tex trop rigides Source Geprovas 8 ulp sciences n 0 juin 2000 Biomat riaux des pi ces de rechange pour le corps humain D articulations en titane et c ra mique des art res en tissus de la cervelle en gel les scientifiques ne manquent pas d imagination pour concevoir de nouveaux mat riaux pour la m decine Les biomat riaux doivent avant tout tre biocom patibles c est dire r sorbables en sucre ou accept s par le corps comme le silicone les c ra miques ou le titane Ces deux derniers sont d ailleurs large ment utilis s pour les proth ses o chaque pi ce est moul e dans la mati re corres pondant sa fonction Pour les hanches les parties sou mises des frottements la t te du f mur artificiel sont en c ramique tr s lisse et les parties subissant de tr s fortes contraintes m caniques la tige ins r e dans le f mur e
61. u prix de 50F T l 03 88 45 46 45 Premier ouvrage photographique de la Collection Images de l ULP Regards personnels rend hommage aux ing nieurs agents administratifs techniciens ouvriers et personnels de service qui travaillent de concert avec les enseignants chercheurs et les chercheurs l Universit Louis Pasteur Les images de Bernard Braesch donnent un clairage sur l tonnante diversit des m tiers existants l universit et d cline avec talent et humour l attache ment que ces personnes portent leur profession Regards personnels a t r alis en 1999 avec le soutien du Minist re de l ducation nationale de la recherche et de la technologie Voyage l int rieur de la Terre De la G ographie antique la g ophysique moderne Vincent Deparis et Hilaire Legros Editions du CNRS La Terre objet complexe et myst rieux a depuis toujours fascin astronomes g ologues g o graphes et g ophysiciens Les mod les de Terre ne man quent pas riches de sp cula tions audacieuses qui surprennent maintenant Cet ouvrage retrace l volution des id es sur l int rieur de la Terre d Aristote nos jours un voyage de 2400 ans qui nous conduit aux d buts de la g ophysique moderne V Histoire de la M decine Strasbourg Jacques H ran sous la dir Editions de la Nu e Bleue 1997 L Histoire de la M decine Strasbourg est le regard d une
62. uches plus paisses Cette recette en ouvrant l univers des multicouches aux mat riaux organiques promet une multitude d applications des membranes capables de catalyser une mol cules en plusieurs tapes des diodes lectroluminescentes tr s per formantes des piles ultra minces etc M E 1 Institut Charles Sadron ICS UPR 22 CNRS L ICS sur le web www ics u strasbg fr Les spaghettis repr sentent les longues cha nes chimiques de polym res Pos es les unes sur les autres les couches s entrem lent seulement l interface entre deux strates Source ICS juin 2000 n 0 ulp sciences 11 D n eus lt D e3 x lt e3 ct D Z e3 gt lt D n 5 lt D e x lt e ct MDs 5 e X lt dossier Le catalyseur un entremetteur mol culaire i U n homme et une femme se prom nent r guli re ment dans un jardin public sans jamais se rencon trer Lorsqu un jour la mairie installe un banc ils se d couvrent enfin Le banc a t le catalyseur de leur ren contre explique Marc Ledoux le directeur du Laboratoire de chimie des mat riaux catalytiques Les catalyseurs solides qui acc l rent une r action chi mique sans entrer dans la composition des produits de la r action repr sentent de gros enjeux industriels 75 des produits fabriqu s par l industrie ont vu au moins une fois un catalyseur au cours de
63. une mise disposition de la com munaut universitaire courant 2002 Notre universit va galement b n fi cier en liaison avec les autres universi t s strasbourgeoises de financements suppl mentaires dans le cadre du contrat triennal 2000 2002 Strasbourg ville europ enne conclu entre les m mes partenaires et qui confirme les engagements europ ens act s dans le contrat de plan Etat R gion A ce titre sont plus particuli rement soutenus la cr ation d un coll ge doctoral euro p en 42 MF qui vise rassembler des tudiants europ ens pr parant une th se en co tutelle scientifique le d ve gt gt gt Etat rep res R gion 2000 2006 gt gt gt loppement de l accueil d tudiants d Europe centrale et orientale l U LP et l IRCAD la r alisation d un r seau informatique transfrontalier haut d bit 15 MF la cr ation d une maison inter universitaire des Sciences de l Homme permettant de f d rer et de valoriser le potentiel de recherche exceptionnel que compte l Alsace en ce domaine 80 MF et l installation de l Institut Charles Sadron sur le campus de Cronenbourg 97 MF II est d ores et d j envisag que d autres projets puissent tre retenus au titre d un nouveau contrat triennal qui serait conclu pour la p riode 2003 2005 L effort engag conjointement par l Etat et les collectivit s territoriales au d but des ann es 90 travers le plan univer sit s 2000 s
64. vit s alsaciennes ont ainsi r pondu favorablement aux principales demandes de d ve loppement formul es par les universit s lors de la pr para tion du plan Universit du troisi me mill naire Ce soutien des universit s alsaciennes comprend plusieurs volets gt la formation 814 MF dont 247 MF au titre de la vie tudiante gt la recherche l innovation et le trans fert de technologies 113 MF au titre d une premi re tranche 2000 2003 puis 87 MF de 2004 2006 pour la recherche 96 8 MF pour l innovation et le transfert de technologies en partie au profit des tablissements d enseigne ment sup rieur lan Au total plus de 1 1 milliard de francs sera investi sur sept ans dans les domaines de comp tence de l Universit Louis Pasteur Le D E i un ii ai KT gt la culture scientifique et technique 122 MF C est donc au total plus de 1 1 milliard de francs qui sera investi sur sept ans dans les domaines de comp tence de l Universit Louis Pasteur Les ch an ciers de r alisation et la programmation pour l ann e 2000 des cr dits d Etat et des collectivit s sont en cours de finali sation Les premi res r alisa tions marquant la poursuite d une collaboration troite entre l Etat et les collectivit s territoriales en mati re d en seignement sup rieur et de recherche devraient pouvoir tre engag es d s la prochaine rentr e universitaire pour

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