Sommaire - Centre Hospitalier du Rouvray
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1. DOSSIER La prise en charge des d tenus P2 6 ON EN PARLE La prise en charge nutritionnelle P 7 GROS PLAN Parc et jardins P 8 Certification P 9 MOUVEMENTS P 10 et 11 M MOIRE DU ROUVRAY P 12 La lettre P m mje n E L volution de la prise en charge des d tenus La r alisation d un dossier sur la prise en charge psychiatrique des d tenus li en particulier la cr ation d une unit d hospitalisation temps complet sp cifique pour les d tenus unit Badinter juillet 2012 conduit porter un regard sur l volution de cette prise en charge depuis plus d un quart de si cle Parmi les premiers textes fondateurs doivent tre rappel s les lois des 25 juillet et 31 d cembre 1985 sectorisation psychiatrique et le d cret du 14 mars 1986 relatif la lutte et l organisation de la sectorisation psychiatrique L article 11 de ce d cret indique que dans chaque r gion p nitentiaire sont cr s un ou plusieurs secteurs de psychiatrie en milieu p nitentiaire rattach pour chacun un tablissement hospitalier public Chacun de ces secteurs comporte notamment un Service M dico Psychologique R gional am nag dans un tablissement p nitentiaire et qui peut assurer en outre une mission de lutte contre l alcoolisme et la toxicomanie Suite ce d cret a t publi l arr t du 14 d cembre 1986 relatif au r glement int rieur2. CRIAVS centre normand 1 juin 2007 puis centre haut normand 2009 ouverture de consultations pour les auteurs de violences sexuelles en milieu p nitentiaire 2010 Ces consultations sont poursuivies en milieu ouvert compter de 2011 par la cr ation d une unit inter polaire IER Directeur g n ral ARS Dr Haouzir M d Harcourt Avant de conclure il faut voquer la loi du 9 septembre 2002 d orientation et de programmations pour la justice Celle ci pr voit pour les d tenus souffrant de pathologies psychiatriques et ne pouvant plus rester en tablissement p nitentiaire la cr ation d Unit s d Hospitalisation Sp cialement Am nag es UHSA dans les tablissements de sant Dix ans apr s la publication de cette loi la r alisation d UHSA reste exceptionnelle avec une r alisation Lyon au Vinatier 6o lits et une en cours Lille 6o lits L ouverture depuis le 3 juillet 2012 de l unit Badinter unit d hospitalisation sp cifique pour personnes d tenues au CH du Rouvray r pond aux objectifs des UHSA avec un nombre de lits beaucoup moins important mais ne b n ficie pas des m mes moyens et notamment de la surveillance de l administration p nitentiaire Sa couverture m dicale est assur e par la collaboration essentielle des Docteurs Pasquier Legrand et Penven Cadet et son fonction nement soignant se r alise gr ce une quipe encadr e par ai Pr sident M de
3. Responsable de Production Unit de Production Culinaire MOLEINS G rard DdS coordonnateur Direction des Soins Dr PARISET Maud PH P le clinique et m dico technique m decine Polyvalente RIO Farnaz Responsable Unit de Production Culinaire ROBERT Martine CSS P le infanto juv nile collaboratrice du resp de p le SCHAPMAN Philippe Repr sentant des usagers au Conseil de Surveillance Le CLAN s est r uni plusieurs reprises Ses premiers travaux ont t de red finir la politique nutritionnelle de l tablissement et d am liorer le d pistage des troubles en mati re de nutrition par le recueil d indicateurs tels que la taille le poids et PIMC gr ce l outil PANCARTE En compl ment afin d optimiser et d uniformiser la prise en charge nutritionnelle des patients des rencontres avec les diff rentes quipes soignantes vont avoir lieu Celles ci auront pour but de sensibiliser les quipes au d pistage des troubles nutritionnels de red finir les termes inh rents la di t tique de travailler sur les repr sentations des soignants dans ce domaine et de dynamiser le recueil des indicateurs sur la pancarte Ces interventions seront r alis es par M Laude M Capronnier et le Dr Pariset Le CLAN s est galement investi dans l alimentation de l enfant Les enfants hospitalis s l URHEA ou dans les h pitaux de jour doivent recevoir une alimentation quilibr e et adapt e leurs beso
4. On dit qu ils b tirent eux m mes leur glise dont la premi re pierre fut pos e en juin 1728 sans l aide d aucun architecte ni man uvre Ces fr res tenaient les petites coles peu pr s comme ceux d aujourd hui Ils recevaient les jeunes tourdis ou fils de famille dont les parents voulaient corriger l inconduite Quelques infortun s atteints d ali nation mentale y taient en outre enferm s aux frais de leurs parents mais d une mani re bien diff rente que ceux que l on voit maintenant dans le m me enclos C tait une esp ce de maison de force o M Dufoss se cassa la cuisse en escaladant les murs pour chapper aux tourments qu il y endurait 1 Depuis la suppression en 1789 des fr res des coles chr tiennes comme toutes les corporations religieuses cette maison a chang bien des fois de d nomination par les diff rents usages auxquels elle a servi Elle devint successivement prison r volutionnaire caserne grenier d abondance maison de d tention pour les prisonniers espagnols h pital des militaires bless s en 1814 et d p t de mendicit qu une ordonnance royale supprima au mois de d cembre 1820 Enfin apr s les travaux qui taient n cessaires pour en faire un asile aussi commode qu agr able et avantageux aux malheureux ali n s dont le sort vraiment d plorable fut pris en consid ration par le conseil g n ral de notre d partement cet tablissement est actuellement
5. d cret du 27 octobre accompagn e d une circulaire explicative du 8 d cembre a permis une am lioration de la prise en charge de la sant des d tenus pour la prise en charge somatique cr ation par l tablissement de sant somatique le plus proche d une unit de consultation et de soins ambulatoires UCSA pour la prise en charge psychiatrique renforcement des missions et des moyens du SMPR Un arr t du 12 mai 1995 indique que la Maison d Arr t de Rouen est un tablissement p nitentiaire si ge du SMPR et pr cise que la liste des tablissements p nitentiaires relevant de ce SMPR comprend non seulement la Maison d Arr t de Rouen mais galement celles Ospiti o MubertBAUINIEE i MEN a SE T b E H a Ni oTi eE i 1 D 4 a po i z i i a D ns U TE ee ne i R i L a La E i F et i du Havre et d Evreux ainsi que le Centre de D tention de Val de Reuil A la suite de la mutation compter du 16 d cembre 1996 de Mme le Dr Crevier en qualit de Chef de service du SMPR de Fleury M rogis Mme le Dr Samuel a t nomm e responsable du SMPR compter du 1 juillet 1997 et a poursuivi le travail fondateur de Mme le Dr Crevier en l largissant notamment 3 applications ouverture d un h pital de jour de 8 places la Maison d Arr t de Rouen 8 janvier 2007 cr ation d un Centre de Ressources pour les Intervenants aupr s des Auteurs de Violences Sexuelles
6. ind sirables La recherche de documents en sera grandement facilit e En effet le logiciel permet comme pr c demment une recherche par mot cl et par r f rence mais il permet galement une recherche plein texte de type Google Sa mise en place aura lieu en janvier 2013 apr s une formation l ensemble des cadres et la mise disposition de tous d un mode d emploi d taill Le logiciel offre galement la possibilit de lier les documents entre eux Si par exemple un protocole fait r f rence une fiche technique et un imprim ces derniers seront disponibles imm diatement sans passer par une nouvelle recherche La mise en place de cette fonctionnalit demande de reprendre tous les documents existants ce qui sera fait sur le premier semestre 2013 Concernant la gestion des risques les fiches d v nements ind sirables FEI seront d mat rialis es au cours du 1er trimestre 2013 Le d clarant saisira sa fiche dans le logiciel soit directement s il a acc s d un ordinateur soit indirectement en utilisant l ordinateur d une tierce personne cadre secr taire Comme actuellement le d clarant devra indiquer son identit d crire l v nement et valider La fiche sera imm diatement re ue par la DEI qui la transmettra pour information aux m mes destinataires qu aujourd hui m decin chef du service cadre sup rieur du service cadre de l unit secr taire du CHSCT directrice de l tab
7. malades difficiles Les d tenus sont ils plus expos s certaines pathologies Non ce sont les m mes pathologies qu en ville La seule grande diff rence est que ce sont des personnes plus impulsives Certains souffrent d pisode d pressif d autres de d compensations psychotiques de d lires ou encore de troubles du comportement Ce sont des patients qui ont g n ralement des personnalit s compliqu es Qu apporte cette nouvelle unit dans l hospitalisation des d tenus Ils ont un autre contact C est une unit mixte les hommes et les femmes ne sont pas habitu s se rencontrer en prison Les chambres d isolement dans lesquelles les d tenus taient hospitalis s cr aient de nombreuses tensions Aujourd hui gr ce aux chambres individuelles la prise en charge est beaucoup plus personnalis e L hospitalisation est d mystifi e et beaucoup plus humaniste En tant que psychiatre vous connaissez les motifs de d ten tion d un d tenu Oui on a acc s son dossier et parler des faits entre dans le parcours de soins Ce sont des d tenus lambdas pas forc ment des cas psychiatriques des violeurs ou des criminels Ce sont juste des patients qui ont une plus grande facilit passer l acte que les autres Le point commun de ces patients d tenus est tr s souvent la rupture et l abandon Quels sont Les droits d un patient d tenu Ce sont les m mes qu en prison sauf s il y a une
8. restriction m dicale Il peut avoir une visite par semaine du mardi au samedi de 11h15 11h45 ou de 15h15 15h45 La rencontre se d roule dans une pi ce l ext rieur de l unit et sous le contr le d un soignant Les enfants sont autoris s Le patient peut galement avoir la visite de son avocat d un juge et a droit aux appels t l phoniques gt L unit Badinter en quelques chiffres SIER Journ e type d un patient l unit Badinter Annie Moreira cadre de sant et V ronique Delarocque infirmi re nous racontent la journ e type d un patient hospitalis l unit Badinter F e 4 J i L m ma ur E re 8h00 Le patient se r veille V rification et distribution des traitements par le personnel soignant 8h30 Petit d jeuner en commun Retour en chambre o le patient fait sa toilette 9h30 Retour dans la salle commune les chambres sont ferm es pendant le temps du m nage Le patient est re u par un m decin avant de choisir une activit Wii jeux de soci t musique t l vision 11h30 Le patient a acc s sa chambre 12h00 D jeuner en commun Prise de m dicaments Acc s ventuel l espace fumeurs 13h30 Temps calme Le patient retourne dans sa chambre 15h00 Le patient sort de sa chambre diverses activit s th rapeutiques vont lui tre propos es 16h45 Go ter activit s occupationnelles 19h00 D ner et prise
9. type fixant l organisation des Services M dico Psychologiques R gionaux et en application de ces dispositions le CH du Rouvray a sollicit la cr ation par d lib ration de son conseil d administration 23 octobre 1987 d un SMPR la Maison d Arr t de Rouen La nomination compter du 2 janvier 1989 du Docteur Betty Crevier a donn une impulsion d terminante la cr ation et au d veloppement du SMPR la Maison d Arr t de Rouen Lors de la CME du 4 avril 1989 le Docteur Crevier a pr cis l effectif tr s limit du SMPR un psychiatre temps plein un psychiatre temps partiel et un cadre infirmier et elle a sollicit le renforcement de cette quipe ainsi que la cr ation d une antenne d alcoologie La d termination du docteur Crevier a permis ce renforcement et cette cr ation ainsi que celle en 1993 de l antenne SMPR au Centre de D tention de Val de Reuil Le deuxi me texte essentiel pour la prise en charge de la sant somatique et psychiatrique des d tenus est la loi du 18 janvier 1994 relative la sant publique dont l article 2 dispose le service public hospitalier assure les examens de diagnostic et les soins dispens s aux d tenus en milieu p nitentiaire et si n cessaire en milieu hospitalier Il concourt dans les m mes conditions aux actions de pr vention et d ducation pour la sant organis es par les tablissements p nitentiaires Cette loi pr cis e par un
10. un des plus importants et des plus utiles pour le soulagement des infortun s auxquels il est destin et pour la satisfaction g n rale du d partement Quel heureux changement s est op r en leur faveur et si longtemps r clam par humanit L homme sensible ne pouvait que g mir en portant ses regards sur le tableau hideux et affligeant qu offraient presque tous les malheureux de cette classe l Hospice G n ral de Rouen o ils taient enferm s dans des cases bases et troites et priv s des moindres commodit s de la vie par le manque d un emplacement convenable leur affreuse position et pourtant ils taient encore mieux l que ceux que l on voit dans beaucoup d autres villes o souvent ils sont jet s au fond d un cachot sombre et humide attendant sur le pav qui leur sert de lit la fin d une existence qui n est plus celle de l homme et qu ils ne sentent que pour souffrir et mourir H tons nous d opposer cette peinture d chirante et qui n est que trop r elle la douce et consolante image du s jour charmant de cette esp ce d lis e ou d sormais les malheureux ali n s peuvent esp rer recouvrer la raison Il en est d j dans le nombre qui ce bonheur ne sera bient t plus tranger et quelques uns m me viennent de quitter cette demeure par l effet de l heureuse gu rison qu ils y ont trouv e au bout de quelques mois 2 c est presqu un prodige D s le mois de ju
11. Falco M Badinter Mme Hamon Dr Pasquier Madame Moreira cadre de sant Cette unit a sembl indispensable pour am liorer la prise en charge des patients qui restaient auparavant en permanence en chambre d isolement et les conditions de travail du personnel Cette unit permet un parcours de soins psychiatriques mieux organis entre le SMPR et le Rouvray pour les patients d tenus En introduction on voquait un regard r trospectif sur plus d un quart de si cle Celui ci a permis de souligner le d veloppement et la diversit des structures du SMPR Concernant les moyens affect s celui ci on rappellera qu en 1989 il s agissait d un psychiatre et demi et d un cadre de sant et on pr cisera qu aujourd hui pour r pondre au d veloppement et la diversit des activit s les effectifs du SMPR comprennent plus de 40 agents 3 psychiatres temps plein et 1 interne en psychiatrie ainsi qu un m decin alcoologue 0 5 36 40 agents non m dicaux Maison d Arr t de Rouen 13 90 CSAPA addictologie 7 Val de Reuil 11 10 CRIAVS 4 40 Le Directeur des Affaires M dicales et des Coop rations Beno t DEMAS CS MLA A A N N La prise en charge des soins psychiatriques en milieu carc ral a Inaugur e en juillet dernier unit Badinter accueille des patients provenant de la maison d arr t de Rouen 670 places ou du centre de d tention de V
12. al de Reuil 800 places Entretien avec le docteur Jean Michel Pasquier sur une hospitalisation un peu particuli re Quelle est la proc dure suivre pour accueillir un d tenu l unit Badinter Lorsqu un patient arrive il est plac en chambre d isolement durant 12 24 heures afin d valuer son comportement Il est ensuite accueilli dans une chambre individuelle dans l unit Badinter Les psychiatres de l unit sont alors en contact avec le psychiatre de la prison o est incarc r le patient Les conditions d hospitalisation dans l unit Badinter sont tr s proches des autres pavillons Seul l aspect s curit change Combien de temps dure une hospitalisation l unit Badinter La dur e moyenne d un s jour est de 17 jours Le patient est hospitalis en continu de jour comme de nuit Ce sont des s jours d assez courte dur e La seule unit sp cifiquement am nag e pour les patients d tenus pour une longue dur e se trouve Lyon Et si un patient requiert une plus longue hospitalisation au Rouvray Apr s un s jour l unit Badinter soit le patient retourne dans l tablissement p nitentaire soit il peut tre hospitalis Dans ce cas il est proc d une lev e d crou et le patient int gre le secteur psychiatrique de son territoire g ographique Dans un cas extr me comme cela nous est arriv depuis louverture de l unit le patient peut tre dirig vers l unit pour
13. ci e des zones de l tablissement Tous les espaces ne sont pas identiques aussi nous adaptons l entretien chaque zone certaines peuvent tre fauch es quand d autres seront soigneusement tondues en raison de leur situation g ographique dans l h pital Il s agit d une substance con ue pour d truire ou freiner la croissance des v g taux ind sirables et des organismes jug s nuisibles Agence de l Eau Seine Normandie Ses usages sont agricoles mais aussi urbains ou domesti ques Parmi les diff rents groupes de pesticides on en distingue trois principaux e Les insecticides qui d truisent les insectes amis ou ennemis du jardinier e Les fongicides qui d truisent les champignons e Les herbicides qui d truisent les plantes jug es ind si rables D sherber autrement Des techniques pr ventives comme le paillage des massifs le balayage des voiries et des caniveaux mais galement des techniques curatives m caniques comme la binette ou la d brousailleuse et enfin thermique comme le d sherbeur gaz sont utilis es pour maintenir un niveau de qualit quivalent Aussi nous engazonnons un trottoir sur deux afin de pouvoir remplacer ces surfaces compos es de sable rose et autrefois trait es par du gazon plus naturel Contre ro cu tirer Fr F j GROS EN Certifications et logiciel de gestion documentaire et gestion des risques e La certification V2010 au Rouvra
14. de m dicaments Le patient retourne dans sa chambre Minuit Le patient doit teindre sa t l vision Durant la nuit les patients sont visit s toutes les deux heures e Lundi sport e Mardi vid o d bat e Mercredi sport e Jeudi groupe de parole sur une th matique e Vendredi cuisine e Les activit s du week end sont mises en place selon les envies des patients ON EN PAR La Nutrition au Centre Hospitalier du Rouvray Marl ne Capronnier Dr Maud Pariset Pascale Laude L quilibre alimentaire et le d pistage des troubles nutritionnels sont depuis quelques ann es devenus un enjeu important dans le domaine de la sant publique Au sein du Centre Hospitalier du Rouvray de nombreux patients pr sentent des troubles de l tat nutritionnel tels qu une d nutrition ou une ob sit Pour int grer les fonctions alimentation nutrition et restauration mais aussi pour coordonner et assurer un pilotage d une politique nutritionnelle dans les tablissements de sant une circulaire en 2002 recommandait la mise en place d un CLAN Comit de Liaison Alimentation Nutrition dans chaque tablissement de sant Cette recommandation s est faite de plus en plus forte au fil des ann es et des l gislations En juin 2011 le CLAN du Centre Hospitalier du Rouvray s est r organis L tablissement a souhait poursuivre la d marche d but e en 2004 afin de clarifier les objectifs et de red
15. finir le fonctionnement du CLAN Sa principale mission est d am liorer la prise en charge nutritionnelle des patients et la qualit de l ensemble de la prestation alimentaire en coordonnant les actions des professionnels et en s appuyant sur la r glementation et les recommandations en vigueur Ainsi des objectifs ont t d finis D pister pr venir et prendre en charge les troubles de l tat nutritionnel Am liorer la formation et l information des professionnels sur la prise en charge nutritionnelle des patients Mener une r flexion sur l offre alimentaire valuer l ensemble des prestations mises en place Le CLAN compos de plusieurs membres de nature pluridisciplinaire est sous la responsabilit du Dr Pariset Maud M decin g n raliste BAUCHET Annie Pharmacienne P le clinique et m dico technique CAPRONNIER Marl ne Di t ticienne Unit de Production Culinaire Dr DEFAY GOETZ H l ne Psychiatre P le Rouen Sud Elbeuf FOURMONT Sandrine Aide Soignante Unit V HENDERSON HAMON V ronique Directrice Directrice de l tablissement Dr KERLEAU Karole PH P le clinique et m dico technique m decine Polyvalente MARTEL H l ne Conseill re Qualit Direction de l Evaluation et de l Informatique LAUDE Pascale Cadre de Sant P le Rouen Rive Droite Dr LEANDRI Corinne Psychiatre P le Rouen Sud Elbeuf LEPR TRE Sandra Di t ticienne Unit de Production Culinaire MERLIN Luc
16. illet 1825 cinquante neuf ali n s y furent admis et dans le m me mois de 1826 tous ceux de l Hospice G n ral y furent transf r s au nombre d une centaine environ moyennant 525 francs pour chaque individu que l administration des hospices paie annuellement l tablissement Ce qui fait une d pense de 52 500 fr c est un nouveau titre quelle s acquiert la reconnaissance publique Cet asile des ali n s en compte aujourd hui environ trois cents ils sont r partis dans les b timents spacieux qui le compose selon le degr de la maladie Les sexes sont enti rement s par s De vastes dortoirs r unissent plusieurs ali n s tous couch s isolement dans des lits en fonte de fer Je n ai pas besoin de dire que le fou soumis au traitement n est point avec le fou incurable le fou furieux avec le fou tranquille et que rien n est n glig pour que le traitement soit complet Leurs loges ou cellules sont tr s agr ables Des jardins l gants plant s d arbustes et de fleurs sont destin s leurs promenades Ces riants parterres dans lesquels ils se prom nent sans y faire le moindre tort semblent rafra chir leur sang et calmer leur imagination troubl e tant l aspect gracieux des charmes de la nature a d empire sur nos sens quelqu mouss s qu ils puissent tre Si pour ces malheureux la vie n est plus qu un songe c est du moins un songe assez paisible maintenant pour la plupart d ent
17. ins Un groupe de travail sp cifique a t form pour r fl chir sur trois grands axes la qualit et la quantit nutritionnelle des repas le repas th rapeutique et le repas et la famille Ce travail est d autant plus important qu une nouvelle loi va entrer en vigueur en juillet 2013 Cette loi est relative la qualit nutritionnelle des repas servis pour les enfants dans les tablissements de sant L ensemble de ses travaux a permis de lever la r serve mise par la certification HAS de 2010 sur le d pistage des troubles nutritionnels Dr Maud PARISET Pascale LAUDE Marl ne CAPRONNIER Parc et jardins z rQ phyto L arr t du 27 juin 2011 publi le 28 juillet 2011 au Journal officiel interdit l utilisation des produits phytosanitaires Ces derniers sont interdits dans les espaces habituellement fr quent s par les enfants et l ves dans l enceinte des tablissements scolaires des cr ches des haltes garderies et des centres de loisirs et aires de jeux destin es aux enfants dans les parcs les jardins et les espaces verts ouverts au public ainsi que dans tous les tablissements de sant Le service Parc et jardins certifi ISO 9001 depuis 2009 utilise d sormais diff rentes techniques pour respecter ces nouvelles contraintes G rer diff remment Pour nous adapter la nature nous avons repens l ensemble de l entretien et de l embellissement du Parc en mettant en place une gestion diff ren
18. lissement coordonnateur des risques Comme actuellement la fiche sera transmise pour action aux gestionnaires des risques sp cifiques pharmacie directions des soins DAF DSEL s curit incendie DRH etc Le d clarant pourra suivre le traitement donn sa fiche via le logiciel en disposant d un code dossier Une formation de l ensemble de l encadrement est pr vue pour permettre une transmission aux agents ainsi que la mise disposition de tous d un mode d emploi d taill La DEI assurera galement un soutien t l phonique L informatisation des FEI facilitera leur diffusion raccourcira les d lais de traitement permettra un meilleur suivi des actions d am lioration et une meilleure r alisation de statistiques Merci d avance toutes et tous pour votre participation au changement et l am lioration constante de la qualit Martine LAMIDEY Directrice de la DEI H l ne MARTEL Responsable qualit TA OIRE DU ROUVRAY Notice historique sur les deux h pitaux et l Asile des ali n s de Rouen Avec quelques remarques sur les enfants trouv s et abandonn s Par P Th od Legras Garde des archives de l H tel Dieu Rouen De l imprimerie de C Bloquel rue s lo n 34 vis vis le Palais de Justice 1827 L tablissement des fr res de Saint Yon au faubourg Saint Sever ne date pas de tr s loin Ce fut en 1708 ou 9 qu ils achet rent l enclos qui porte leur nom
19. re eux Des galeries couvertes servent aussi leur promenade en temps de pluie Le r gime int rieur est tr s bien ordonn Enfin les ali n s ne sont plus consid r s que comme des malades les plus plaindre de tous et pour lesquels on redouble de soins et d attentions Cette partie essentielle ne pouvait sans doute tre mieux confi e qu au z le ardent et charitable des respectables s urs de Saint Joseph de Cluny Quant au traitement m dical M Fauville l ve de M Esquirol qui a publi sur les maisons d ali n s des d tails qui font fr mir en est charg sp cialement Une commission administrative sera incessamment nomm e pour ce magnifique tablissement Jusque l M Maillard conseiller de pr fecture en remplit seul les honorables fonctions Esp rons qu un si bel exemple de la touchante sollicitude du premier magistrat et du conseil g n ral de notre d partement envers les ali n s sera bient t imit par les autres d partements Ce doit tre le v u de tous les hommes de bien pour l honneur des institutions humaines et la gloire de la religion et de l humanit 1 M moires de M Dufoss crits par lui m me 2 Je dois l extr me obligeance de M Maillard conseiller de pr fecture ces renseignements aussi agr ables qu int ressants
20. site se d roule en suivant le parcours de soins du patient Cette m thode permet d observer les interfaces et la collaboration interdisciplinaire tout au long de la prise en charge Elle va tre redoutable pour la tra abilit dans le dossier patient de ce qui a t fait pour le patient et va permettre aux experts visiteurs de rentrer encore plus efficacement dans les pratiques de soins et les organisations partir de 2015 les certifications avec visites des experts tous les quatre ans laisseront la place aux comptes qualit Ces comptes qualit ont pour objectifs de rendre simple efficace et accessible tous la d marche qualit de l tablissement Ils r uniront dans un m me document les axes prioritaires d valuation externe par la certification et le programme d am lioration de la qualit et de la gestion des risques de l tablissement Ils seront adress s tous les 18 24 mois la HAS pour le suivi des actions et des r sultats Ils se substitueront aux phases d auto valuation et de suivi Il n y aura donc plus de surinvestissement du personnel tous les 4 ans mais un investissement continu et r gulier e La nouvelle version du logiciel Apta la documentation et les fiches d v nements ind sirables Le Centre Hospitalier s est dot cet t de la nouvelle version du logiciel Apta qui am liore la recherche de la gestion documentaire et qui permet d informatiser la gestion des fiches d v nements
21. y plus de r serves et 9 recommandations Le Centre Hospitalier du Rouvray a transmis la Haute Autorit de Sant HAS son rapport de suivi V2010 la fin du mois de septembre 2012 La HAS a rendu sa d cision Deux r serves et une recommandation ont t lev es Les deux autres r serves passent en recommandations Nous pouvons nous en f liciter et y voir un encouragement continuer nos efforts e La certification V2014 et les suivantes de nouvelles exigences La prochaine visite de certification de l tablissement aura lieu en d cembre 2014 Cette certification la V2014 se d roulera sur le m me principe que la V2010 Nous aurons pr parer cette visite r daction des auto valuations du planning de visite Les crit res pour lesquels nous avons des recommandations suite la V2010 seront obligatoirement examin s par les experts visiteurs Il en est de m me pour ceux que nous coteront C et D lors des auto valuations Pour les crit res cot s et B un tirage au sort d terminera ceux qui seront regard s par les experts Une diff rence entre la V2010 et la V2014 la visite des experts se fera l aide de la m thode du patient traceur La m thode du patient traceur consiste choisir un patient en fonction de sa pathologie de son mode d admission ou de sa situation clinique Le choix est r alis par les experts visiteurs en concertation avec l quipe en charge du patient La vi
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