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Régimes spécifiques d`indemnisation sans égard à la faute au Québec

1. PCT L AD F 27 Commentaires D pos la Chambre des communes en premi re lecture 6 d cembre 2013 derni res modifications 14 janvier 2014 Les objectifs de ces modifications la L AD sont TR S IMPORTANTS pour rendre plus robuste la protection des patients voir commentaire 21 8 Le texte modifie la Loi sur les aliments et drogues relativement aux produits th rapeutiques afin d am liorer la s curit en introduisant des mesures pour notamment a renforcer la surveillance de l innocuit de tels produits au cours de leur cycle de vie b am liorer la d claration par certains tablissements de soins de sant des r actions ind sirables graves aux drogues et des incidents li s des instruments m dicaux et mettant en cause de tels produits Comment seront choisis les certains Il y a galement une question de comp tence constitutionnelle beaux d bats en perspective Autre probl me modalit s d application et les sanctions d coulant de celles ci 335 Cette annexe a d abord t produite des fins p dagogiques dans le cadre des cours de Gestion des risques auxquels l auteur participe Celle ci a t partag e avec le service du contentieux de Sant Canada ainsi qu avec l Ordre des pharmaciens du Qu bec 36 Les mots soulign s dans le projet de loi sont ceux qui font l objet d un commentaire ou simplement pour attirer l attention
2. D 0 0 SEVERITE DU CAS LEGER L MODERE 3 SEVERE Ci CONSIGNES POUR REMPLIR LE RAPPORT DE MANIFESTATIONS CLINIQUES Signaler uniquement les manifestations cliniques survenues apr s l administration d un vaccin et qui ne peuvent tre clairement atiribu es une ou des conditions co existantes et tenir compte des d finitions propos es H n est pas n cessaire d tablir une relation de cause effet entre Pimmunisation et ies manifestations cliniques La soumission d un rapport ne met pas n cessairement en cause le vaccin Inscrire tous les vaccins administr s lors de la s ance de vaccination sauf dans le cas de r action locate clairement attribuable seul vaccin Les manifestations cliniques marqu es d un ast risque doivent tre diagnostiqu es par un m decin Inscrire l intervalle entre l administration du ou des vaccins et l apparition de la manifestation clinique principale motivant la d claration en minutes heures ou jours Noter la DUR E de la manifestation clinique principale dans la case RENSEIGNEMENTS COMPL MENTAIRES Fournir au besoin tous les renseignements pertinents dans la case RENSEIGNEMENTS COMPL MENTAIRES notamment diagnostics du m decin r sultats des tests diagnostiques o de laboratoire traitements l h pital et diagnostics au moment du cong lorsque la personne v ccin e a t hospitalis e cause des manifestations cliniques rapport es Si on le juge indiqu des photocopies des dos
3. e des donn es d mographiques concernant la victime des r actions adverses Un dossier qui a t tudi tr s attentivement par les deux chercheurs R amp G est celui d une ventuelle relation causale entre des d sordres neurologiques dont l autisme et l administration du vaccin ROR Malgr le fait que les tudes ne soient pas concluantes la prudence a voulu que l on retire graduellement le thimerosal contenant du mercure des formulations de vaccins R amp G comparent galement le nombre de cas de deux des trois maladies pour lesquelles on a tent d tablir une causalit avec l autisme en 1963 il y a eu 500 000 cas de rougeole measles contre 86 en 1999 Quant aux oreillons mumps il y a eu 214 000 cas en 1964 et 352 en 1999 Ces donn es sont alarmantes Plusieurs campagnes anti vaccination ont cours Selon R amp G une enqu te sur la couverture vaccinale des enfants entre 19 et 35 mois d montre qu environ 90 de ceux ci ont re u les principaux vaccins recommand s DTaP MMR polio Hib H patite B et varicelle soit par l Acad mie am ricaine de p diatrie ou encore par le Comit aviseur sur les pratiques d immunisation Eux aussi tirent la conclusion que par rapport a la vaccination le 246 Rougeole oreillons et rub ole Measles mumps and rubella MMR Page 82 sur 254 risque couru par le d veloppement de la maladie est beaucoup plus grand que le risque du vaccin lui m me
4. faire de la gestion des risques il n existe AUCUNE description de t ches ni AUCUNE exigence quant aux comp tences requises pour occuper le poste mais on a un cadre et parfois des outils Nous avons pu observer dans quelques tablissements le m me ph nom ne par rapport certains outils d velopp s pour la pr vention des chutes il y en a plusieurs peu connus peu appliqu s Non seulement il existe de nombreux outils mais ils sont de plus en plus labor s Lorsque vient le temps lequel devons nous choisir La derni re nouveaut Celui qui est le plus labor Il faut bien s r r pondre non aux deux derni res questions Toutefois 1l est imp ratif d une part de se doter de crit res de s lection dans le choix d un outil et d autre part de personnaliser l outil par rapport aux objectifs vis s et l environnement dans lequel l outil devra se d ployer On cherche trop souvent calquer les approches syst miques sur les approches cliniques en ayant tendance vouloir extrapoler les protocoles exemplaires dans son propre environnement pour ensuite tre tr s d us du r sultat ou plut t de l absence de r sultats et passer au suivant puisqu il y en aura certainement un nouveau dans le paysage des soins 10 http www2 publicationsduquebec gouv qc ca home php P 9 0001 r 1 R glement sur les autorisations d acc s et la dur e d utilisation des renseignements contenus dans
5. les convictions les valeurs et les besoins individuels Les pressions pour avoir acc s un traitement ou un examen La certitude qu une intervention diagnostique ou pharmacologique est n cessaire L acc s l information en ligne La peur du vieillissement Les ant c dents familiaux En avoir le c ur net Le vecteur soignants l influence des valeurs des attitudes et des besoins des m decins de famille et des sp cialistes L utilisation des tests hyper sensibles dans des situations cliniques inappropri s aux pages 6 et 7 du Rapport de mission disponible sur le site de AMQ Page 226 sur 254 La pratique de la m decine d exclusion exclure toute possibilit Pallier le manque de connaissance confiance par le recours a des tests Ne pas vouloir tre le m decin qui est en reste pratiquer une m decine bas e sur les modes courantes Etre s r 100 confirmer ce qui est vident une photo vaut mille mots Acheter du temps quand la nature pourrait prendre soin du probl me L incapacit de ne rien faire il faut faire quelque chose Demander des tests d imagerie avant l valuation clinique Demander des tests d imagerie sans donner l information clinique compl te ce qui se traduit par des tests inutiles Pratiquer l autor f rence Page 227 sur 254 Annexe V Rapport de la Sant publique de l Ontario sur la s curit des vaccins February 24 201
6. 2 Composition du domaine 29 Le domaine laboratoire est compos des renseignements de sant suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 2 28 29 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant 30 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine laboratoire communique sur demande un intervenant ou organisme autoris conform ment leurs autorisations d acc s les renseignements pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec M me structure que pour les m dicaments Page 156 sur 254 SECTION IV DOMAINE IMAGERIE M DICALE 1 Collecte des renseignements de sant 31 Un tablissement qui exploite un centre dans lequel est form un d partement clinique de radiologie de m me qu une personne ou une soci t qui exploite un laboratoire d imagerie m dicale g n rale ou un laboratoire de radiologie diagnostique sp cifique la m decine doit communiquer etc 32 Les renseignements concernant un usager d un tablissement communiqu s au gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine imagerie m dicale par l tablissement sont r put s faire partie du dossier local de cet usager Un tablissement ne peut conserver localement une co
7. 65 des enfants touch s taient atteints de m ningite et les autres souffraient d piglottite de bact ri mie de cellulite de pneumonie ou d arthrite septique Le taux de l talit de la m ningite est d environ 5 Des s quelles neurologiques graves sont observ es chez 10 15 des survivants et la c cit chez 15 20 grave chez 3 7 Infection invasive a Hib lt 5 ans P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 9 N PE annuel max 17 cas Infection invasive a Hib lt 5 ans P riode de 5 ans 1986 1990 Taux annuel moy 22 7 N annuel max 526 cas Rougeole Des complications comme la bronchopneumonie et l otite moyenne surviennent chez environ 10 des vaccin s L enc phalite survient dans 1 1 000 cas fatale chez 15 et s quelles neurologiques chez 25 La panenc phalite scl rosante subaigu PESS est une complication rare mais mortelle Le taux de l talit est de lt 0 05 Gr ce au calendrier deux doses la rougeole indig ne a t limin e au Canada P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 2 N PE annuel max 199 cas P riode de 5 ans 1950 1954 Taux annuel moy 369 1 N annuel max 61 370 cas Oreillons 40 pr sentent une parotidite aigu qui est unilat rale dans 25 de ces cas Complications relativement fr quentes mais s quelles permanentes rares une orchite se d clare chez 20 30 des hommes pub res et
8. b la restauration la correction ou la modification d une fonction organique ou de la structure corporelle de l tre humain ou des animaux c au diagnostic de la gestation chez l tre humain ou les animaux d aux soins de l tre humain ou des animaux pendant la gestation et aux soins pr natals et post natals notamment les soins de leur prog niture Sont vis s par la pr sente d finition les moyens anticonceptionnels tandis que les drogues en sont exclues 1 2 3 4 5 6 7 P introduction de l expression article semblable n ajoute rien selon moi je n ai pas pu sc nariser les cas o un r actif in vitro puisse devenir un instrument et r pondre aux objectifs de la loi pr sent s dans le sommaire dans la nouvelle version la pr position a t omise et remplac e par un article ce qui est une faute de fran ais il y aurait donc lieu de remettre celle ci aux endroits appropri s pour tous les paragraphes a e quelques occurrences ont t surlign es en jaune Il faut respecter servir ou servir au dans la phrase introductive il faut galement enlever le y la fin du paragraphe introductif pregnancy n est pas la gestation pour couvrir l humain et l animal on devrait dire la grossesse chez l tre humain et la gestation chez l animal au point d il faudrait plut t dire aux
9. de sujets d tude doit tre significativement plus grande que pour tablir une corr lation la taille de la population l tude permettant dans une certaine mesure d liminer certaines variables confondantes Plotkin discute galement de trois autres associations faites mais dont la cause n a pas t tablie a entre les vaccins re us durant l enfance et le d veloppement de diab te mellitus insulino d pendant b entre l autisme et le vaccin MMR c entre le Guillain Barr et l administration du vaccin antigrippal Il d gage ensuite huit le ons apprises suite l administration de vaccins et sur lesquelles on devrait agir 1 il n y a aucun substitut la science pour r futer un mythe 2 la dur e de la Phase IV dans le d veloppement d un vaccin devrait tre accrue avant de faire une recommandation universelle d utilisation de celui ci D o l importance d avoir un registre accessible permettant une analyse 3 parall lement l existence d un registre sur la vaccination il faudrait galement tenir un registre sur les maladies rares et chroniques que l on tente d associer la vaccination par exemple l autisme le lupus ryth mateux le syndrome de Guillain Barr 173 Supra note 34 Supra note 84 Page 58 sur 254 4 il faut maintenir et alimenter ce qu il appelle un syst me de surveillance active constitu de tr s larges cohortes Sur ce point il est
10. Le mod le fran ais en la mati re peut servir d inspiration un ventuel r gime qu b cois si le gouvernement d cide d aller de l avant avec cette recommandation En effet rendre les fabricants responsables de faire une offre d indemnisation aux victimes retenues par un Coll ge selon l appellation fran aise s apparente en faisant les adaptations n cessaires au recours collectif existant au Qu bec De plus il existe en France une possibilit dans le cas o le Coll ge n est pas satisfait de l offre faite au patient que l tat indemnise celui ci et entame des proc dures pour se faire rembourser par le fabricant gt Quant l obligation que le produit soit retir du march pour rendre la demande d indemnisation ligible il sera int ressant de voir si certains patients d cideront notamment parce qu ils trouvent l indemnit trop faible de poursuivre l tat pour d faut d agir moins d emp cher une telle possibilit par la loi le d faut tant l absence de d cision de l autorit concern e concernant l autorisation dans ce cas ci le retrait de commercialisation du produit Cette hypoth se est plausible la lecture du rapport du S nat fran ais sur la question o on peut y constater que l tat avait en main toutes les informations n cessaires qui auraient d amener au retrait du produit bien avant le moment o la d cision a t prise 310 Supr
11. Modifier la culture On y retrouve de mani re ultra synth tique les l ments qui doivent caract riser les outils efficaces dont nous avons parl la rubrique outils Optimiser diminuer le risque sans perdre de b n fices et sans introduire de nouveaux risques dans l environnement de la victime le tout de mani re efficiente 2 Salus Global Corporation 2011 http www salusglobal com corporate profile history http www amproob com program program_overview html Page 89 sur 254 Lorsque le premier cycle de trois ans est termin les cycles subs quents seront b tis sur les r ussites du premier avec les n cessaires modifications d coulant du v cu et de l volution de la culture des participants en d autres termes il faut continuer faire voluer V outil Cette approche pr sente toutes les caract ristiques d un outil efficient Et le r sultat est de plus en plus d adh rents et de moins en moins d accidents Les am liorations ont t significatives pour plusieurs v nements durant l accouchement et en post partum Le programme AMPRO est un outil exceptionnel non pas parce qu il a t bien con u mais parce qu il a fait ses preuves sur le terrain Il est perfectible mais uniquement par la pratique pr c d bien entendu de son adaptation puis de son implantation dans le milieu utilisateur Les niveaux de culture en mati re de travail en quipe pr s
12. et al 3 2004 J Biomed Informatics 37 3 193 204 A cognitive taxonomy of medical errors Zingg Alexandra amp Michael Siegrist 2012 J Risk Research 15 1 53 66 Lay people s and experts risk perception and acceptance of vaccination and culling strategies to fight animal epidemics Page 141 sur 254 Annexe Extraits de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant P 9 0001 et du R glement r 1 adopt en mars 2013 en application de cette loi Commentaires g n raux L avantage de la loi est d avoir regroup dans une seule loi la majorit des informations en sant en particulier celles provenant de six domaines cliniques plut t que d accorder la permission de constituer des bases de donn es dans chacune des lois constituantes Les fa ons de proc der sont vagues souhait et ne permettent pas de cibler clairement la mani re d atteindre les deux objectifs de la loi est ce maintenant le nouveau style de r daction l gislative Apr s tout une loi ne se modifie pas tr s facilement et le processus est long et fastidieux Il faut donc voir ces r gles de gestion des donn es comme tra ant les grandes lignes du processus lequel devra tre personnalis ou adapt en fonction des particularit s de chaque tablissement Compte tenu des exp riences pass es et moins que les Agences je crois que cela devrait tre leur r le n envoient des directives plus d ta
13. impact de la tr s grande quantit d information que l on retrouve sur le Web coupl e au tr s faible niveau de litt ratie de la tr s grande majorit de la population La cons quence de cette faible litt ratie est que la lecture des informations est de nature cr er des attentes totalement irr alistes pensons aux nouveaux m dicaments ou encore aux m decines douces ou encore l oppos g n rer des craintes non fond es par exemple sur l existence d un lien entre l autisme et la vaccination Sans mesure point de salut devrait on dire Malheureusement nous sommes d une extr me frilosit en la mati re particuli rement en mati re de sant en se drapant sous la notion de protection des renseignements personnels voir projet de loi sur la cr ation de bases de donn es Oh bien s r plusieurs bases de donn es existent pour usage interne mais elles sont totalement inaccessibles sans avoir passer par un d dale impressionnant contre productif car de nature d courager les plus t m raires pour ensuite avoir d frayer des co ts probablement tablis de fa on d courager ceux qui ont franchi les premi res tapes du processus souvent au motif qu il faut cr er le sous ensemble de donn es souhait es parce qu elles n existent pas Et je parle ici des chercheurs Quant au public c est une impossibilit point Nous avons donn dans le texte quelques exemples ce prop
14. j formuler sous forme de diagnosti El VOMISSEMENTS ET OU DIARRHEES SEVERES Doivent tre assez s v res pour nuire aux activit s quolidiennes NOM DU PARENT EPISODE DE CRIS OU PLEURS PERSISTANTS Inconsalable pendant 3 heures ou plus OU type de pleurs vraiment anormal pour tentant NO T L TRAVAIL Ce fornulaie s insoira essentiellement du formulaire canadien fHC SC 4228 03 80 PO Adant de M555 24 nov 2009 Groune ESPRI novembre 2011 Page 235 sur 254 EVOLUTION DES MANIFESTATIONS CLINIQUES AU MOMENT DU RAPPORT veuillez transmettre toute information subs quente wins PAS ENCORE DATE DE RECUPERATION CT stavenies D crire p NE SAIT PAS H peces 1 RETABLI H DECES AAAA MIS CONSULTATION M DICALE Urgence Clinique externe Clinique m dicale etc oul g NON NESAITPAS OUI INGGRIRELES DEYARS PERTINENTS DUTRANEMENT DANS LA CASE RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES CLDESSOUS HOSPITALISATION SUITE L APPARITION DES MANIFESTATIONS CLINIQUES oui cy NON EP Negaitpas O AARA JMM JJ AAAAMM JS DATE D ADHISSION DATE DE SORTIE Un s jour de moins de 24 heures n est pas une hospitalisation indiquer toute information perinente dans cette section en particulier la dur e de l incident et sa s v rit RENSEIGNEMENTS COMPL MENTAIRES m dications pertinentes ant c dents etc en pr cisant ja date de mise jour An Mois Jou DUREE TOTALE DES MANIFESTATIONS
15. lectronique le cas ch ant d lorsque la personne vaccin e est g e de moins de 14 ans ou qu elle est inapte le nom du titulaire de l autorit parentale de son tuteur de son curateur ou de son mandataire ainsi que les adresse r sidentielle num ro de t l phone et adresse lectronique de ce dernier le cas ch ant e le nom du centre de la petite enfance de la garderie ou de la personne responsable d un service de garde en milieu familial qu elle fr quente le cas ch ant f son code permanent d tudiant attribu par le minist re de l ducation du Loisir et du Sport le cas ch ant g le nom de l institution d enseignement qu elle fr quente son niveau scolaire le num ro de sa classe le cas ch ant et s il y a lieu le nom de la commission scolaire et de l immeuble qu elle fr quente 2 les renseignements l gard du vaccin administr a le nom commercial du vaccin incluant le nom du fabricant b la date et l heure d administration du vaccin Page 184 sur 254 c la quantit administr e et l unit de mesure d le num ro de lot du vaccin et la date de p remption de ce lot au moment de l administration du vaccin e le nom de l agent immunisant f le num ro de la dose re ue g la voie d administration h le site d injection i un indicateur de bris de cha ne de froid associ au vaccin le cas ch ant J le nom du vaccinateur et son
16. menace la sant il s agit de la pr sence au sein de la population d un agent biologique susceptible de causer une pid mie si la pr sence de cet agent n est pas contr l e a 2 al 2 e Dans l exercice de ce mandat la Loi dicte certaines mesures autres que des recherches afin que soit effectu e une surveillance continue de l tat de sant de la population en g n ral de ses facteurs d terminants afin d en conna tre l volution et de pouvoir offrir la population des services appropri s a 4 al 1 e La Loi commande que les actions de sant publique doivent tre faites dans le but de prot ger de maintenir ou d am liorer l tat de sant et de bien tre de la population en g n ral et elles ne peuvent viser des individus que dans la mesure o elles sont prises au b n fice de la collectivit ou d un groupe d individus a 5 C est ainsi que les programmes de vaccinations sont propos s par la sant publique 55 Lorsqu un directeur de sant publique constate l existence ou craint l apparition dans sa r gion d une situation pr sentant des risques lev s de mortalit d incapacit ou de morbidit vitables pour la population ou pour un groupe d individus et qu son avis il existe des solutions efficaces pour r duire ou annihiler ces risques il peut demander formellement aux autorit s dont l intervention lui para t utile de participer avec lui la recherch
17. rapportait que les d penses cons cutives aux r clamations entourant les naissances comptent pour 50 selon l estimation du NHS anglais Au del de l indemnit consentie ce qui demeure fort pr occupant c est la vie qui sera celle des nouveau n s ayant subi les dommages C est pourquoi il est beaucoup plus acceptable d investir dans des programmes de pr vention que de mettre sur pied des RISEF Ce 258 http www barreau qc ca pdf medias positions 2006 20061206 ProjetLoi45 pdf 29 Lindsay P Jane Sandall amp Charlotte Humphrey 2012 The social dimensions of safety incident reporting in maternity care The influence of working relationships and group processes Social Science amp Medicine 75 1793 1799 UK National Health Service hospital maternity claims Page 88 sur 254 n est que lorsque nous aurons optimis le risque la plus petite valeur atteignable appel alors risque r siduel qu on pourra envisager pour les malheureux chez qui le risque se mat rialisera le recours un RISEF Le probl me en l esp ce n est en g n ral pas tant la causalit prouver mais la faute dans la mesure o la preuve de celle ci sera maintenue L outil AMPRO Un outil ayant fait ses preuves dans ce domaine est le programme AMPRO En 2002 la Soci t des obst triciens et gyn cologues du Canada a con u un programme pour diminuer les risques d EIG survenant lors des naissances au Cana
18. un point de d part important 6 la sixi me le on est que les syst mes de compensation mis en place par les diff rentes juridictions fonctionnent correctement Toutefois l auteur critique le fait que m me dans les cas o la causalit est douteuse certains patients peuvent recevoir une indemnit Si on consulte les statistiques du gouvernement am ricain on ne peut s emp cher de remarquer que des indemnit s ont t vers es dans un seul cas lorsque la victime invoquait l autisme au soutien de sa demande cette information est accompagn e d une note signalant que l indemnit a t vers e malgr l absence de toute causalit probante M me dans un syst me o la d cision semble reposer sur des faits le sentiment d empathie peut parfois faire pencher la balance dans un sens improbable au d part Rappelons galement que la Cour supr me des tats Unis a confirm dans une d cision de 2011 le bien fond de ces r gimes d indemnisation Nous commenterons ce jugement un peu plus loin 7 la septi me le on voque l influence consid rable qu ont eue les m dias dans leur qu te de sensationnalisme Ceux qui se sp cialisent dans le journalisme scientifique sont en g n ral plus prudents mais pas toujours et le dommage est alors encore plus grand Non seulement devrions nous prendre l habitude d organiser des s minaires pour ces journalistes sp cialistes mais galement recommander d ajouter des c
19. 2 Mo Publication d pos e sur le site le 8 novembre 2010 e Proportion de chambres individuelles avec salle de toilette non partag e devant tre disponibles dans les tablissements de soins de sant physique du Qu bec PDF 710 ko Publication d pos e sur le site le 8 septembre 2010 e Utilisation des filtres respiratoires en anesth sie PDF 659 ko Publication d pos e sur le site le 13 juillet 2010 e Position du Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec sur les risques associ s l utilisation des robinets lectroniques en milieux de soins PDF 709 ko Publication d pos e sur le site le 11 f vrier 2010 e Mesures de pr vention et contr le de la grippe pand mique H1N1 lors d une vague pand mique pour les sites non traditionnels de soins PDF 711 ko Publication d pos e sur le site le 17 d cembre 2009 e Mesures de pr vention et contr le de la grippe pand mique H1N1 lors de la vague pand mique pour les tablissements de soins aigus les soins ambulatoires et les soins domicile PDF 893 ko Publication d pos e sur le site le 11 d cembre 2009 e Pr vention et contr le de la transmission de la grippe pand mique H1N1 chez les femmes enceintes et les nouveau n s en milieux de soins PDF 663 ko Publication d pos e sur le site le 4 novembre 2009 351 Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec attention plusieurs organismes utilisent l acronyme CINQ Par exemple
20. 25 peut tre utilis pour communiquer la d cision Finalement un vice de forme ou une irr gularit de proc dure n entra ne pas une nullit ou un rejet de la proc dure a 24 Cette proc dure est en place depuis peine trois ans Une recherche visant retracer les d cisions du TAQ en la mati re n ont donn aucun r sultat pour la p riode entre le 11 mai 2011 et le 31 d cembre 2013 aucune d cision n a t trouv e lorsque la base de donn es a t interrog e avec les trois mots cl s suivants sang indemnisation et H ma Qu bec Une seule avec les deux mots cl s suivants sang et H ma Qu bec mais elle n avait aucun lien avec le RISEF Aucune indication du d p t de recours ou de d cision rendue sur le site Web d H ma Qu bec ou encore dans le rapport annuel 2012 2013 On peut pr sumer que le motif principal de l indemnisation est la contamination par des pathog nes connus ou inconnus d un tel produit selon l article 54 2 Seul le temps nous dira quelles sont les d fectuosit s d un produit toujours l article 54 2 qui donnent ouverture une indemnisation compte tenu de la liste des effets ind sirables retrouv e l a 1 du r glement d application c H 1 1 r 1 Il faut laisser au temps l occasion de fournir les informations n cessaires l analyse de la situation afin de conclure sur l efficience du m canisme propos par cette l gislation et son r gle
21. Human T0 20Err 20is 20Human 201999 20 20report 20brief pdf 10 Les banques de donn es sont souvent cr es localement et ne sont pas accessibles le tout sous le couvert de la protection des renseignements personnels les techniques d anonymisation des donn es semblent peu connues car elles ne sont pas utilis es Toutefois on ne pr cise pas le degr requis de valeur probante pour la prouver 12 Crit re fort int ressant lorsqu on analyse certains RISEF notamment ceux portant sur les m dicaments Page 12 sur 254 c le r sultat tait in vitable il faut comprendre ce dernier crit re comme signifiant que le dommage ne survient pas dans tous les cas mais bien une fr quence acceptable sans que l on puisse l viter a priori d la r ponse a doit tre oui et celle ab ou c doit tre non pour donner ouverture une indemnit e autre l ment fort important le dommage doit avoir provoqu une hospitalisation d au moins 10 jours et le patient doit avoir t en cong maladie pour plus de 30 jours Ces deux crit res liminent ainsi les dommages mineurs Avec une tude approfondie des cons quences de tous les al as r pertori s deux situations retiennent notre attention a l apparition de nouveaux concepts et outils causes souches gestion de risque v nement sentinelle AMDEC diagramme d Ishikawa etc Le d ploiement de ces outils a permis de se rendre com
22. La conclusion de cet article est int ressante sous au moins deux aspects Les exigences et les crit res de s lection de l Office national semblent tre drastiques D cus des malades craignent que leur sort ne rejoigne celui des victimes de l amiante dont la plupart attendent encore d tre indemnis es Le commencement d un nouveau scandale dans le scandale Sur le deuxi me point en mati re de communication reli e la gestion des risques il est toujours hasardeux voire non recommand de comparer des risques tr s diff rents entre eux m me dans les cas o la mat rialisation du risque provoque comme dans ces deux exemples des atteintes la sant 323 http www leparisien fr espace premium air du temps mediator des indemnisations qui tardent a venir 23 02 2012 1873436 php 324 http www leparisien fr societe sante le scandale du mediator risque de tourner court 03 10 2012 2200509 php acc d le 4 octobre 2012 Page 112 sur 254 Quant au premier point aucun pays n a en mati re de sant un r gime absolu de responsabilit sans gard la faute m me dans les cas o l existence de celle ci n est pas n cessaire comme pour les programmes li s la vaccination par exemple Un crit re toutefois qui est presque toujours pr sent est celui de la causalit entre le produit et la r action d velopp e Or qui dit corr lation n emporte d aucune mani re l existe
23. Quant au second on peut tr s bien envisager qu partir d un registre g n ral notamment le DSQ qu un registre secondaire soit cr contenant tous les champs n cessaires une analyse sauf ceux permettant l identification des personnes Au del de ce pouvoir g n ral il y avait lors de l ajout du RISEF sur les vaccins une s rie d articles 61 68 portant sp cifiquement sur la constitution d un registre de vaccination Ces articles ne sont jamais entr s en vigueur Ils ont tous t remplac s par de nouveaux articles dans le cadre du Projet de loi 5978 A ce jour aucun r glement n a pr cis les modalit s pour ce registre et un seul a t adopt aux fins du DSQ En cons quence il n existe aucune banque de donn es accessible contenant des informations similaires celles retrouv es dans le registre 224 Source Programme d indemnisation des victimes d une vaccination Direction de la protection de la sant publique MSSS janvier 2012 communication verbale 7 Supra note 212 726 En date du 1 mai 2012 777 Que l on peut retrouver l Annexe I du pr sent rapport pr cis ment au Chapitre III Dispositions modificatrices a 153 ss 8 Supra note 100 chapitre P 9 0001 r 1 mars 2013 R glement sur les autorisations d acc s et la dur e d utilisation des renseignements contenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique en applica
24. Quel sera le montant de mon indemnisation L indemnisation doit viser la r paration int grale des pr judices subis les frais m dicaux et les pertes de salaires et autres gains professionnels dues un arr t des activit s professionnelles partiel ou total temporaire ou permanent les besoins en appareillage am nagement du domicile ou du v hicule les souffrances physiques ou morales endur es le pr judice esth tique le pr judice d agr ment le pr judice fonctionnel L ensemble de ces pr judices est valu par l ONIAM avec l aide le cas ch ant d un expert Pour les pr judices dits patrimoniaux ou conomiques d penses de sant perte de revenus vous devrez fournir des justificatifs qui vous seront demand s par le payeur d sign par l avis Page 219 sur 254 de la Commission afin d appr cier votre situation Dans le m me temps l organisme de s curit sociale et de couverture compl mentaire le cas ch ant sont contact s par l ONIAM ou l assureur afin de conna tre les prestations qu ils auraient prises ou charge ou vers es en lien avec l accident m dical Quels documents dois je adresser l ONIAM l appui de ma demande Outre la justification des pr judices l article R 3111 27 du code de la sant publique pr cise que la demande est accompagn e d un dossier rapportant le caract re obligatoire de la vaccination eu gard s il y a lieu l activit professionnelle de la victime
25. am liorer la qualit des soins elles ne servent qu induire le silence et le ressentiment bitterness au lieu d une approche ouverte permettant de comprendre les causes d erreurs Le gouvernement qu b cois a tent de r pondre au premier probl me soulev en accordant une immunit aux accidents incidents d voil s dans le cadre de certaines activit s de gestion des risques dans les tablissements Cette immunit a t introduite dans la Loi sur les services de sant et les services sociaux Le moins que l on puisse dire est que la port e du texte tout comme la validit d une telle immunit ne fait pas l unanimit dans la communaut juridique ou celle des assureurs Pour l instant ces dispositions n ont pas encore fait l objet d un test quant leur port e et leur validit devant les tribunaux Lorsque ce test arrivera la d cision sera certainement influenc e par la pratique en mati re de gestion des risques dans les tablissements depuis l adoption de ces articles Tout comme le droit pourrait on dire la gestion des risques volue de mani re tr s lente mais ce n est pas toujours synonyme de prudence et surtout pas d efficience 146 Loi sur les services de sant et les services sociaux LRQ S 4 2 http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file S_4 2 S4 2 html 183 3 Les r ponses faites par une personne dans le cadre des
26. bute son argumentation en faveur d une vaccination obligatoire en rappelant les cons quences majeures pour la sant des maladies que l on veut pr venir par le biais d une vaccination pour la rougeole les oreillons la rub ole la coqueluche ainsi que le papillovirus humain ces cons quences selon lui devraient tre prises en compte dans la d cision des parents de faire vacciner leurs enfants que le programme soit ou non obligatoire Il conclut en disant que les vaccins sont remarquablement efficaces et s curitaires leurs b n fices d passent nettement les risques intrins ques il y a une tr s grande quantit de donn es scientifiques pour supporter le tout Offit d plore que la science ait t obscurcie par des informations fausses et trompeuses sur toutes les plateformes m diatiques faisant par exemple des corr lations entre l autisme et le triple vaccin MMR measles mumps rubella entre le vaccin de la coqueluche et des dommages c r braux et entre le vaccin HPV human papilloma virus et des caillots sanguins des accidents c r braux des attaques cardiaques de l pilepsie un retard mental et le syndrome de fatigue chronique La cons quence de ce constat est que les parents feront alors de mauvais choix bas s sur de l information biais e Offit rappelle une d cision du juge f d ral Bohanon de l Oklahoma o le magistrat s est prononc sur le droit d un patient de choisir libr
27. c 68 a 71 1986 c 95 a 17 1989 c 15 a 1 1990 c 19 a 11 37 Loi sur l assurance automobile L R Q chapitre A 25 38 http www agesss qc ca 1773 Salle des_nouvelles agesss id_article 2060 Page 79 sur 254 de ce projet Le registre rendra plus efficientes les interventions visant prot ger la sant de la population en cas d pid mie de m me que la planification des programmes de vaccination Nous avons convenu des moyens de communication afin d informer ad quatement les membres de l AQESSS sur l avancement des travaux de ce projet d envergure Il faut saluer l initiative de rendre public un tel registre avec les balises de la loi un registre qui existait dans les faits mais pour consommation interne Toutefois il faudrait galement ajouter de l information sur les demandes d indemnisation soumises suite aux EIG cons cutives l administration de tous les vaccins ainsi que la conclusion du dossier La pr sence dans un m me registre de TOUTES les informations anonymis es reli es aux vaccins permettrait non seulement de mieux g rer les pid mies mais galement de pouvoir prendre s il y a lieu certaines mesures de mitigation pour diminuer l incidence et les cons quences des EIG L existence d un registre global est galement de nature pouvoir tablir compte tenu du volume d information s y trouvant s il existe une causalit entre un EIG et un vaccin ou encore
28. ce qui aurait d se passer c ce qu il faut faire pour viter une r p tition du sc nario Ce rapport du S nat fran ais est tr s bien construit et inspir dans sa facture et son propos des principes fondamentaux de la gestion des risques post v nement Rappelons toutefois que l importation du sc nario est impossible dans notre contexte l gal o l approbation des m dicaments rel ve du gouvernement f d ral Nous n allons pas dans le contexte de ce rapport discuter des critiques soulev es principalement par les patients eu gard aux m canismes d approbation dans les formulaires provinciaux de m dicaments ayant re u une autorisation de commercialisation mais dans l ventualit o un RISEF serait labor il faudra en tenir compte Si importation telle quelle n est pas possible une analyse plus pouss e afin d estimer l int r t d adapter ce r gime la r alit qu b coise est incontournable L adaptation devra galement se faire non seulement par l analyse des textes l gislatifs mais galement en suivant les p rip ties 321 http www oniam fr IMG cp mediator 04062013 vdef pdf 322 supra note 312 Page 111 sur 254 du d ploiement de ce r gime en France Comme on peut s en douter le tout ne se pas fait sans heurt critiques et r sistance de la part de l industrie Voici deux points qui ont fait d bat et le r gal des m dias 1 l exigence d une causalit et donc
29. celle ci pourrait amener le m decin consacrer moins de temps chaque patient donc substituer son temps par des demandes de tests ou la prescription de m dicaments Cette hypoth se exprim e lors des rencontres nous a amen s tenter d obtenir une r ponse en posant quelques questions La connaissance de poursuites ou de plaintes pour soi m me ou chez des coll gues modifie t elle le comportement du praticien eu gard aux tests la prescription au temps de contact avec le patient ou encore la consignation de notes au dossier Les r sultats de l enqu te ont t pr sent s au congr s annuel de l AMQ le 21 avril 2012 et ont fait l objet d un rapport que l on peut retrouver incluant les annexes et le questionnaire administr plus de 18 000 m decins pratiquant au Qu bec sur le site Web de CIRANO gt 156 Les conclusions sont les suivantes L enqu te que nous avons men e aupr s d un chantillon de m decins du Qu bec nous a permis de faire une analyse plus pouss e des pratiques actuelles concernant la pratique m dicale selon cing l ments la prescription de tests de laboratoire ou d examens la prescription de m dicaments le temps pass avec chaque patient les l ments consign s au dossier et a fr quence des consultations avec d autres coll gues Les principaux r sultats qui ressortent vont nous permettre d identifier et de mieux comprendre certains myt
30. d acc s les renseignements pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Dans la gestion du programme d indemnisation des victimes ayant subi un EIG suite l administration d un vaccin TOUS LES RENSEIGNEMENTS nonc s l article 38 sont des donn es importantes sauf celui concernant l identification de l usager Cette identification doit tre pr sente dans un registre pour qu il soit possible de faire une r troaction chez la personne ayant re u le vaccin dans les cas qui l exigent Toutefois au del des fins rattach es au DSQ on semble faire peu de cas de toute autre utilisation dans le plus strict anonymat d information en mati re de sant sauf laisser une enti re discr tion en la mati re au ministre aux directeurs de la Sant publique ou encore au Commissaire de l acc s l information Il faut encore ici faire r f rence aux informations concernant la vaccination publi es par l Ontario dont nous avons parl dans le corps du texte I est dommage que l on ne dispose pas d un tel outil aux fins d une am lioration continue dans tous les domaines touchant la sant publique et la s curit des patients Page 158 sur 254 SECTION VI DOMAINE ALLERGIE ET INTOL RANCE 1 Collecte des renseignements de sant 40 Un tablissement qui exploite un centre o exerce un professionnel de la sant qui documente une allergie ou une intol
31. d le 4 janvier 2014 l adresse http www village justice com articles indemnisation victimes Mediator apres 14798 html Communiqu de presse ONIAM 4 juin 2013 Le conseil d orientation de l ONIAM publie une tude sur l avancement de l instruction des demandes d indemnisation amiable li es au M diator acc d sur le site de l organisme le 4 janvier 2014 Nouvelle France Info 31 mai 2013 Le proc s du M diator Nanterre est renvoy en 2014 acc d sur le site le 6 janvier 2014 AFP Indemnisation des victimes du M diator 152 avis positifs 15 mai 2013 acc d sur le site le 6 janvier 2014 http www lexpress fr outils imprimer asp id 1301375 20 novembre 2013 http www lemonde fr mediator r pertoire des articles 20 entre le 31 janvier 2013 et le 21 d cembre 2013 publi s dans Le Monde concernant le Mediator Les m dicaments causent au moins 18 000 morts par an en France 27 mai 2013 m M diator trop de dossiers d indemnisation refus s selon Ir ne Franchon 17 mars 2013 Voici quelques statistiques concernant l op ration M diator fournies par l ONIAM et publi es par I Agence France Presse on avait le portrait suivant 293 avis positifs d indemnisation avaient t rendus suite a l tude de 1784 dossiers les 1784 dossiers sont ceux qui avaient satisfait aux crit res d inclusion et d exclusion sur les 8350 dossiers soumis parmi les 1784 doss
32. d entr e en vigueur du pr sent article et permettant selon le cas l importation la vente la publicit la fabrication la pr paration la conservation l emballage l tiquetage l emmagasinage ou l examen d un produit th rapeutique Lorsqu on change la terminologie dans une loi il est important d avoir ce genre de disposition afin de tenir compte de la situation actuelle pour tous les produits commercialis s lesquels demeurent couverts par l ancienne loi Sauf de tr s rares exceptions les lois ne sont pas r troactives DISPOSITIONS DE COORDINATION 14 1 Si le paragraphe 6 2 entre en vigueur avant le paragraphe 6 3 a le paragraphe 6 3 est remplac par ce qui suit 3 Le paragraphe 30 1 2 de la m me loi est modifi par adjonction apr s l alin a h de ce qui suit i d finissant les termes r action ind sirable grave une drogue et incident li un instrument m dical pour l application de la pr sente loi j concernant la fourniture au ministre par les tablissements de soins de sant vis s l article 21 8 des renseignements vis s cet article k pr voyant les mesures d ordre r glementaire vis es l article 21 8 b le paragraphe 30 1 3 de la Loi sur les aliments et drogues dict par le paragraphe 6 4 est remplac par ce qui suit 1 3 Avant de recommander au gouverneur en conseil de prendre des r glements en vert
33. dicaments de Sant Canada et vis par un r glement pris en vertu de l article 30 de la Loi sur les aliments et drogues Lois r vis es du Canada 1985 chapitre F 27 s il est prescrit une personne 4 un produit de sant naturel qui n est pas vis au paragraphe 1 lorsque ce produit est homologu ou exempt par Sant Canada s il est prescrit une personne 5 tout autre produit prescrit par r glement du gouvernement Selon le paragraphe 5 la d finition pourrait tre modifi e par r glement Il faut esp rer que si la d finition de m dicament est modifi e en application de cette loi celle retrouv e dans les autres lois provinciales le sera galement Toutefois les changements F 27 sont induits par Sant Canada Il fut un temps o la d finition de F 27 tait tr s diff rente de celle de P 10 une diff rence est encore pr sente mais son impact est mineur La restriction apport e au point 1 en gras n est pas justifi e car selon nous elle exclut deux situations les m dicaments vendus hors pharmacie les m dicaments vendus en pharmacie mais pour lesquels le patient peut se servir lui m me nous ne croyons pas qu il s agit d un contr le l information n est pas anonymis e avec la pr sence du num ro d identification unique d usager Ce num ro est essentiel pour le Dossier sant mais pas pour d autres fins Page 155 sur 254 2 Comp
34. elle est plus grave chez les jeunes nourrissons Un trois d c s sont Le taux de r actions est plus faible enregistr s chaque ann e au Canada surtout chez les jeunes nourrissons Au nombre des complications figurent l apn e les convulsions la pneumonie et rarement la mort avec le vaccin acellulaire contre la coqueluche qu avec le vaccin germes entiers utilis avant 1997 P riode de 5 ans 1938 1942 P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 156 0 Taux annuel moy 10 4 N annuel max 19 878 cas N annuel max 4 751 cas Poliomy lite Plus de 90 des infections sont asymptomatiques ou non Voir les effets secondaires ci dessus sp cifiques Une paralysie flasque survient dans moins de 1 du vaccin DCaT VPI Hib des infections la paralysie est souvent asym trique et accompagn e de fi vre au d but Environ 5 10 des Comme le vaccin utilis au Canada personnes paralys es meurent ioe hou est le VPI il n y a plus de risque La poliomy lite a t limin e au Canada d tre infect par la souche vaccinale du virus P riode de 5 ans 1950 1954 P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 17 3 Taux annuel moy 0 N annuel max 1 584 cas N PE annuel max 0 cas Page 231 sur 254 Hib chez les enfants de lt 5 ans Les infections Hib taient la principale cause de m ningite bact rienne chez les enfants avant l introduction des vaccins contre le Hib Environ 55
35. est accord e au Dossier sant Qu bec ce qui est tout fait justifi Cependant il serait int ressant apr s un certain temps de savoir quels Page 149 sur 254 pourvu qu il ne soit pas possible de relier ces renseignements une personne particuli re sont les renseignements demand s par le ministre et quelle fr quence ces demandes sont faites TITRE II DOMAINES CLINIQUES CHAPITRE I DISPOSITIONS G N RALES 7 Le ministre tablit et maintient un ensemble d actifs informationnels dont fait partie le Dossier sant Qu bec permettant le partage s curis des renseignements de sant vis s par le pr sent titre 8 Toute personne recevant des services de sant ou des services sociaux est pr sum e avoir consenti la communication au moyen du Dossier sant Qu bec des renseignements de sant la concernant moins qu elle n ait manifest un refus conform ment l article 46 Encore ici l accent est mis sur le Dossier sant M mes r serves quant au refus La possibilit de refus est amoindrie par le fait que le consentement est pr sum mais il serait primordial de comptabiliser les refus afin de conna tre leur impact en particulier sur la fiabilit des banques de donn es Page 150 sur 254 9 Le ministre informe la population 1 des finalit s et modalit s du Dossier sant Qu bec 2 de la constitution des domaines cliniques et de l utilisation d
36. gestion des services de sant chercheure consultante l Agence d valuation des technologies et des modes d intervention en sant AETMIS avec la collaboration de Genevi ve Martin Ph D en microbiologie immunologie galement chercheure consultante l AETMIS Page 120 sur 254 Anon La responsabilit m dicale La collection Blais vol 14 2012 ditions Yvon Blais Anon Colloque sur les v nements ind sirables associ s aux soins du 24 novembre 2010 Minist re en charge de la sant http www drees sante gouv fr colloque sur les evenements indesirables associes aux soins 7286 html Anon Global Immunization Vision and Strategy 2006 2015 Division of Immunization Vaccines and Biologics OMS et Programme Division Health Section UNICEF http www who int vaccines documents DocsPDF05 GIVS_Final_EN pdf Anon Healthy People 2010 US Department of Health and Human Services Office of Disease Prevention and Health Promotion http www healthypeople gov Document html uih uih_4 htm immuniz Anon 2004 The Medical Malpractice Crisis Health Affairs 23 4 9 Anon Joint Legislative Audit and Review Commission of the Virginia General Assembly Review of the Virginia Birth Related Neurological Injury Compensation Program Staff Briefing Nov 2002 Anon L Enqu te nationale sur les v nements ind sirables li s aux soins ENEIS 18 juin 2010 Minist re en charge de la sant http www d
37. il y ait eu ou non une poursuite en faisant la distinction entre les sites o un programme de gestion des risques est implant Que le m me organisme fasse l analyse sur une base r guli re des informations collig es de toute source puis en collaboration avec les concepteurs et les utilisateurs des outils propos s s il y a lieu des ajustements ceux ci la fin d une p riode de six ans correspondant deux cycles couvrant 90 des sites ayant des fonctions d obst trique analyser les donn es eu gard l opportunit d instaurer un RISEF en s inspirant notamment des programmes existants dans les tats de Virginie et de Floride Concernant les infections nosocomiales Une seule RECOMMANDATION nous semble appropri e continuer investir dans les mesures pr ventives et laisser aux m canismes habituels de la responsabilit le soin de disposer des cas o une faute est prouv e Concernant les m dicaments Une tude de faisabilit d un r gime d indemnisation sans gard la faute dans le domaine des m dicaments devrait tre d clench e Elle pourrait se d rouler en deux phases Phase I servant tablir les pr misses du syst me l 3 Compl ter une tude d taill e et approfondie des m canismes pouvant donner ouverture une indemnit sans gard la faute pour des cons quences graves et impr visibles dans la mesure o il y a causalit av r e Tirer des enseig
38. incluant le d c s 70 La vaccination doit avoir eu lieu au Qu bec 71 Il doit y avoir une causalit entre le vaccin et le pr judice 71 La vaccination sera soit volontaire 137 ou impos e 123 71 La prescription est de trois ans compter de l acte vaccinal ou du d c s sauf si le pr judice se manifeste graduellement idem aux prescriptions du Code civil 73 7 La possibilit d exercer un recours civil est concurrente pour les victimes collat rales ou les pr judices non couverts par le programme 74 8 Un appel de la d cision est possible l int rieur de 60 jours devant le Tribunal administratif du Qu bec TAQ 76 9 L indemnit est pay e m me le fonds consolid du revenu 78 EN o EN 9 Selon les termes du r glement d application l article pertinent est dans la parenth se 1 Il existe une liste compos e de 28 maladies donnant ouverture une indemnisation Cette liste produite en 200377 n a t modifi e par d cret qu une seule fois en 20097 pour ajouter trois maladies la liste art 4 La majorit des pays num rent les vaccins couverts Cependant le Qu bec a choisi d num rer les maladies au lieu des vaccins probablement afin d viter de devoir modifier fr quemment le r glement puisque les vaccins commercialis s sont plus susceptibles de changer que les maladies 217 Supra note 25 78 http www phac aspc gc ca publicat cig gci cedv cemv tab
39. l ment contribue la diminution avec le temps de la composante culture de bl me et augmente la maturit en gestion des risques D3 Rapport de mission Premi re conf rence internationale sur le surdiagnostic octobre 2013 p 6 http www amq ca fr documents memoires item 561 premiere conference internationale sur le surdiagnostic 109 Que l on appelle vecteurs tels que reproduits l annexe IV Page 36 sur 254 fa on de faire est gagnante puisque les outils DOIVENT voluer Le mythe qu on peut faire un choix dans la bo te outils et b tir tout un syst me sans apporter de changements est un mythe d o un grand nombre d checs L accompagnement est la formation qui laissera la meilleure empreinte sur comment faire les choses autrement ou correctement on peut faire une analogie avec des stages ou des programmes travail tudes o le m lange de l ex cution et des connaissances am liore la r tention et augmente ainsi le pourcentage de conformit du processus par rapport aux pratiques exemplaires incluant m me un certain automatisme On peut galement r sumer le processus d accompagnement par quelques mots cl s utilis par les promoteurs du programme Ampro pour d crire les principes du d veloppement professionnels valuation formation modification de la pratique et apprentissage s lectif Il existe une grande variabilit dans la qualit des soins cette grande v
40. le d compte est beaucoup plus important 128 demandes soumises 43 accept es 57 refus es car elles ne rencontraient pas les exigences de base de RISEF 5 se sont pr values d un appel 10 ont t refus es mais attendent une audition et 13 sont en cours d valuation Une remarque d int r t faite par les chercheurs n est pas tant que le syst me no fault co te moins cher mais qu il y a un d placement significatif dans le pourcentage des co ts entre les avocats et les patients 3 des sommes totales sont d volues aux avocats dans un syst me no fault contrairement 39 dans le syst me de tort Dans l tat de Virginie une condition existe pour qu un m decin et un h pital puissent avoir acc s au programme de compensation les deux protagonistes doivent accepter de recevoir la visite du Board of Medicine ou du Minist re de la Sant pour un examen des processus lorsqu une plainte les concernant a t re ue en provenance d un patient El ment retenir non seulement 271 ee bc 5 On ne sp cifie pas ce qui est qualifi de raisonnable 77 Floride et Virginie Supra note 267 274 Web_search oct 2012 p 8 38 Cga OLR 2004 Page 92 sur 254 dans l ventualit o un RISEF serait cr pour les naissances mais pour les autres programmes existants Toujours en Virginie il existe une limite r guli rement ajust e pour l inflation relativement l in
41. pos e sur le site le 14 f vrier 2006 Pr vention et contr le de la diarrh e nosocomiale associ e au Clostridium difficile au Qu bec Lignes directrices pour les tablissements de soins 3e dition PDF 1 18 Mo Publication d pos e sur le site le 18 mars 2005 Page 247 sur 254 INSPQ liens utiles sur leur site avec d autres publications sur la question Section sur les infections nosocomiales du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob sante nosocomiales index php accueil Publications sur les infections nosocomiales du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob_sante nosocomiales index php publications Les infections nosocomiales Plan d action sur la pr vention et le contr le des infections nosocomiales http msssad msss gouv qc ca fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b0 1c Open Document Les infections nosocomiales Cadre de r f rence l intention des tablissements de sant du Qu bec http 206 167 52 1 fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c a0ad8e92facal f de8525718600620815 OpenDocument amp Highlight 0 nosocomiale Section Hygi ne et salubrit du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob_sante nosocomiales index php Hygiene_et_salubrite Section sur le ERV du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob_sante nosocomiales index php erv Section sur le C difficile du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob_sante nosocomiales index
42. re exceptionnel r f re la raret de l v nement Cependant cette seule raret n est pas en soi suffisante pour invoquer la solidarit sociale et donner ouverture une indemnisation sauf sous l angle suivant la raret est une indication que les b n fices que l on tire d une situation ex vaccins ou m dicaments sont sup rieurs aux risques auxquels sont expos s les personnes Quant l impr visibilit malgr le fait que l on connaisse la fr quence par ailleurs tr s faible d occurrence d un EIG il est impossible de pr dire QUI en sera affect Cependant s il s av rait possible d estimer pour un patient donn ses chances de subir l EIG en question le fait de ne pas 134 Supra note 27 135 Eu gard la fr quence du d clenchement de la maladie 56 Supra note 27 paragraphe 51 Page 42 sur 254 avoir tenu compte de ces facteurs pr disposants devrait constituer une faute Dans de telles circonstances et lorsque des RISEF existent l tat devrait se doter d un m canisme de subrogation afin de r clamer le remboursement des indemnit s vers es Concernant l l ment ind tectable et inconnu il trouve une application troite par rapport aux m dicaments et parfois m me pour quelques activit s de soins La notion ici en cause est le dilemme entre rendre disponible dans les meilleurs d lais des m dicaments importants un co t acceptable et la poursuite de
43. velopp s dans tous les aspects de l exercice des soins Elle Boutonnet soutient m me que le principe de pr caution doit rester ext rieur au droit de la responsabilit ce avec quoi nous sommes d accord sauf dans le cas o on en fait une quasi obligation l gislative comme dans la Loi sur les produits antiparasitaires Nous discuterons galement du principe lorsque nous parlerons du niveau de preuve de la causalit situation o il est tr s tentant de r introduire selon quelques auteurs la pr caution lev e au statut de principe Deux points m ritent d tre discut s en relation avec les m dicaments Premi rement en application du principe de pr caution lorsqu un danger imminent et grave menace de se mat rialiser avec une tr s forte probabilit ou possibilit il faut soustraire de la circulation sur une base temporaire l objet du danger Il faut donc que l objet soit accessible donc commercialis dans le cas d un m dicament Le refus d une commercialisation n ob it pas au principe de pr caution mais la prudence Deuxi mement lorsqu il est question d un danger imminent et grave celui ci ne peut pas tre valu in abstracto il y a d abord une valuation qui doit se faire pour UN patient en analysant le ratio b n fices risques pour CE patient Il faudra alors tenter d estimer si cet v nement est susceptible de se reproduire chez d autres patients et selon le r
44. vol 293 no 21 p 2609 Defensive Medicine Among High Risk Specialist Physicians in a volatile malpractice environment Joann G Elmore et al Radiology 2005 236 37 46 Does Litigation Indluence Medical Practice The Influence of Community Radiologists Medical Malpractice perceptions and Experience on Screening Mammography Omar Salem Christine Forster J Law Med 17 2 235 48 Oct 2009 Defensive medicine in general practice recent trends and the impact of the Civil Liability Act 2002 NSW New South Wales Paul Kinnersley Adrian Edwards BMJ vol 336 841 842 2008 Complaints against doctors Joanne Callen et al BMJ Qual Saf vol 20 194 199 2011 The safety implications of missed test results for hospitalised patients a systematic review 15 Renata D Alesio The Globe amp Mail page A 1 mardi 4 septembre 2012 151 Daphn Cameron La Presse page A 10 vendredi 13 juillet 2012 Page 49 sur 254 pti gr 152 2 er vieillissement de la population qui menace notre syst me de sant D penses m dicales moe T53 in 3 154 Diminuer les tests et les ordonnances inutiles thique extr me Ce qui nous intriguait galement tait la relation que l on tentait de faire entre l existence d une pratique d fensive et l augmentation des co ts de sant notamment ceux des tests de laboratoire et des ordonnances Par ailleurs doit on pr sumer que devant la p nurie d effectifs
45. vran org in the news compensation plan rebuffed Page 139 sur 254 Vayre P Planquelle D Fabre H Mai Juin 2005 M decine amp Droit 72 78 84 Le lien de causalit en mati re de responsabilit m dicale Vayre P 2004 EMC Chirurgie 1 85 99 Le risque chirurgical vu par le m decin expert Nouveaux aspects de la gestion s curitaire et de l indemnisation des pr judices partir de 2002 Veilleux A M 2006 Du bureau du m decin celui de l avocat L importance de la qualit de la relation que le m decin tablit avec son patient Sant Inc 28 31 Viau C et S Bisaillon Une approche syst matique de l application du principe de pr caution Travail et Sant 23 3 40 43 septembre 2007 Viau C et S Bisaillon La science et le principe de pr caution Travail et Sant 22 3 62 66 septembre 2006 Viau C et S Bisaillon La pr caution en gestion des risques Un principe ou une attitude Travail et Sant 22 2 42 45 juin 2006 Vigneault c Mathieu 1991 R J Q 1607 1614 1615 Vincent C 2010 J Health Serv Res amp Policy 15 suppl 1 40 43 How to improve patient safety in surgery Vincent C 2003 Compensation as a duty of care the case for no fault Qual Saf Health Care Ao t 2003 12 4 240 1 Vincent C Stanhope N amp Crowley Murphy M 1999 J Eval Clin Pract 5 1 13 21 Reasons for not reporting adverse incidents an empirical study V
46. www barreau qc ca pdf journal vol34 no17 droitcompare html Barringer PJ Studdert DM Kachalia AB amp Mello MM 2008 Administrative compensation of Medical Injuries A hardy perennial blooms again J Health Politics Policy amp Law 33 4 725 760 Baudouin Jean Louis Patrice Deslauriers amp Benoit Moore 2014 La responsabilit civile 8 dition Volume 2 Rresponsabilit professionnelle Editions Yvon Blais Page 122 sur 254 Belgique Brochure explicative de la Loi belge de 2002 http users swing be carrefour naissance Articles leg droitsdupatientbrochure pdf B lisle c Centre hospitalier r gional de Trois Rivi res 2009 C Q C A 1509 Bellissent Jean Contribution l analyse de la distinction des obligations de moyens et des obligations de r sultat Paris L G D J 2001 Benkirane Raja R et al 11 2009 Incidence of Adverse Drug Events and Medication Errors in Intensive Care Units A prospective multicenter Study J Patient Saf vol 5 no 1 p 16 22 mars Berwick DM Leape LL 1999 Reducing errors in medicine it s time to take this more seriously BMJ 319 136 137 Besson J 2006 S curit des patients et infections nosocomiales conf rence Facult de m decine d Ottawa 19 octobre 2006 Biclet P mai juin 2005 M decine amp Droit 72 94 96 Lutter contre l erreur et ma triser le risque en m decine Bignell Paul Italian court reignites MMR vaccine debate after a
47. 2011 12 50 Qu bec Mise au point de Association des victimes d infections nosocomiales une entente a finalement t n goci e entre l h pital Honor Mercier et les victimes de la bact rie C difficile de 2005 2006 M me si cet accord ne concerne qu un certain nombre de victimes de l h pital Honor Mercier c est une grande victoire et un pas en avant dans la reconnaissance des droits des patients 4 une indemnisation pour les dommages caus s par les infections nosocomiales C est la premi re fois qu on reconna t au Qu bec l importance des ces infections et de leurs cons quences souvent dramatiques pour les patients et les familles Le d dommagement convenu par entente hors cours ne concerne que les victimes identifi es a l h pital Honor Mercier en 2006 Ce dossier a pu tre men terme parce que l avocat des victimes a eu acc s aux informations divulgu es lors de l enqu te du coroner Sans cette enqu te et les r v lations qu elle a permises il aurait t pratiquement impossible de faire une demande de recours collectif car les fautes commises n auraient pas pu tre connues On doit galement constater que la proc dure compl te du recours collectif n a pas eu lieu parce que l h pital a pr f r n gocier une entente Il est important de pr ciser que l tat du droit n autorise pas le d p t d un recours collectif pour toutes les victimes du C difficile travers la province Les cas doiv
48. 5 2000 JAMA 284 24 3145 3150 Individual and Community Risks of Measles and Pertussis Associated with Personal Exemptions to Immunization Flin R et al 4 2006 Surgeon 4 3 145 151 Attitudes to teamwork and safety in the operating theatre Foster c Barbeau 2009 QCCS 5244 610 05 000147 996 35 pages naissance avec s quelles France Loi n 2002 203 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant 1 Journal officiel de la R publique frangaise p 4118 5 mars 2002 Francis Maggie H 2012 Annals Health L 21 329 382 Beyond Safe and Effective The Role of the Federal Government in Supporting and Disseminating Comparative Effectiveness Research Frison Roche Marie Anne La gouvernance des nouveaux risques 2004 124 Drt et pat 67 Gagn Jean Pierre 2008 Aspects m dico l gaux de la chirurgie laparoscopique Cowansville Editions Yvon Blais p 68 p 72 Giguere Monique Le no fault solution envisager Le Soleil consult le 23 octobre 2002 http www cyberpresse ca admin article imprime php id 148513 Gilhooley Margaret 2011 Am J Law amp Med 37 258 277 Commercial Speech and Off Label Drug Uses What Role for Wide Acceptance General Recognition and Research Incentives Page 127 sur 254 Goetghebeur M Landry P Han D amp Vicente C 2007 Methicillin resistant Staphylococcus aureus A public health issue with economic con
49. 540 00 1 100 00 278 482 00 1994 1995 158 790 00 11 655 00 5516 00 175 961 00 1995 1996 75 543 00 10 452 00 0 00 85 995 00 1996 1997 400 740 00 11 970 00 15 700 00 428 410 00 1997 1998 327 643 00 12 195 00 1 600 00 341 438 00 1998 1999 140 273 00 12 420 00 0 00 152 693 00 1999 2000 122 862 00 15 312 00 8 800 00 146 974 00 2000 2001 189 823 00 12 726 00 2 800 00 205 349 00 2001 2002 105 221 00 11 592 00 5 000 00 121 813 00 2002 2003 107 860 00 11 936 00 14 800 00 140 270 47 2003 2004 104 746 00 12 128 00 6 600 00 124 023 23 2004 2005 222 911 92 14 085 00 6 000 00 244 948 69 2005 2006 116 301 62 14 328 00 3 000 00 135 984 02 2006 2007 126 487 20 14 661 00 10 600 00 160 530 41 2007 2008 134 697 96 13 304 00 17 200 00 171 381 15 2008 2009 173 999 81 20 856 00 6 400 00 207 881 71 2009 2010 228 746 12 17 450 00 13 200 00 267 478 25 2010 2011 154 483 49 20 200 00 185 468 59 2011 2012 32 973 00 2 000 00 37 116 00 TOTAUX 3 179 944 12 238 610 00 178 116 00 3 649 797 52 Il y a galement eu entre 1989 et 2012 des d penses diverses pour un total de 53 127 40 Aucun frais d avocat n est comptabilis pour le programme dans la mesure ou les services de juristes sous la responsabilit de la direction des affaires juridiques du MSSS sont comptabilis s dans leur budget Page 2
50. 57 a 22 2001 c 32 a 85 2006 c 22 a 54 98 Le responsable doit donner suite une demande de communication ou de rectification avec diligence et au plus tard dans les vingt jours qui suivent la date de sa r ception Si le traitement de la demande dans le d lai pr vu par le premier alin a ne lui para t pas possible sans nuire au d roulement normal des activit s de l organisme public le responsable peut avant l expiration de ce d lai le prolonger d une p riode n exc dant pas dix jours Il doit alors en donner avis au requ rant par courrier dans le d lai pr vu au premier alin a 1982 c 30 a 98 118 Lorsqu un renseignement de sant contenu dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique est rectifi une mention cet effet est inscrite dans cette banque de m me que la date de la rectification 119 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique collabore avec le responsable de l acc s aux documents ou de la protection des renseignements personnels quant l ex cution des droits pr vus au pr sent chapitre et lui communique les renseignements n cessaires cette fin Ce gestionnaire traite les demandes qui lui sont adress es par le responsable de mani re diligente afin de respecter les d lais impartis Page 179 sur 254 TITRE VII R GLEMENTATION 120 Le gouvernement peut par r glement 1 pre
51. AMIABLE AU TITRE DE LA SOLIDARITE NATIONALE DES VICTIMES DE DOMMAGES IMPUTABLES A DES VACCINATIONS OBLIGATOIRES Le pr sent document compl te le formulaire de demande d indemnisation ainsi que la fiche pratique accompagnant ce formulaire La loi du 9 ao t 2004 entr e en vigueur le ler janvier 2006 et modifi e par la loi du 17 d cembre 2008 a confi l ONIAM la r paration des dommages directement imputables a une vaccination obligatoire par la voie du r glement amiable Cette mission tait ant rieurement assur e par le minist re en charge de la sant Ce dispositif vise permettre une indemnisation rapide des victimes Il permet galement d viter le recours aux tribunaux quand cela est possible et souhait par le demandeur Champ de comp tence de PONIAM Est consid r e comme obligatoire la vaccination impos e par la l gislation fran aise en vigueur au moment de sa r alisation et effectu e soit dans le cadre de l exercice d une activit professionnelle dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention de soins ou h bergeant des personnes g es exposant des risques de contamination soit dans le cadre d un cursus scolaire pr parant l exercice des professions m dicales et des autres professions de sant pour lequel une part des tudes a t effectu e dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention ou de soins soit au titre des vaccinations infanti
52. Compensation Health Policy Monitor October 2009 http hpm org en Surveys Ritsumeikan University Japan 14 Introduction_of No Fault Obstetric Compensation html Thanh N X et al 4 J Obstet Gynaecol Can 2010 32 8 749 755 August Outcomes of the Introduction of the MORE Continuing Education Program in Alberta Thomas W D S 2001 La vision d un m decin la fiert d une profession Une histoire de l Association canadienne de protection m dicale de 1901 2001 Association canadienne de protection m dicale ACPM Consult le 28 juillet 2011 tir de http www cmpa acpm ca cmpapd04 docs about_cmpa pdf history f pdf Toth Francois Les erreurs m dicales et la s curit des patients Le concept d accident m dical vitable Le Devoir mercredi 29 mai 2002 consult le 21 novembre 2002 http www ledevoir com dossiers 268 2021 html UNITED STATES OF AMERICA ex rel ERDEM I CANTEKIN an individual v UNIVERSITY OF PITTSBURGH a nonprofit Pennsylvania corporation CHILDREN S HOSPITAL OF PITTSBURGH a non profit Pennsylvania corporation CHARLES D BLUESTONE an individual No 98 3552 UNITED STATES COURT OF APPEALS FOR THE THIRD CIRCUIT June 17 1999 Argued September 29 1999 Filed United States v Carroll Towing Co 159 F2d 169 173 2d Cir 1947 opinion by Judge Learned Hand Vaccination Risk Awareness Network VRAN 2011 Compensation Plan Rebuffed consult le 20 juillet 2011 tir de http
53. Compensation Models in Canada Summary Report Septembre 2005 Souvent quivalentes une faute Page 11 sur 254 Deux commentaires des auteurs rel vent des vidences pour lesquelles nous n avons pas encore trouv de solution a Studdert signale que si le risque d une poursuite est toujours pr sent et imminent il est tr s difficile de colliger de l information de qualit savoir fiable et compl te b Brennan pour sa part signale que les poursuites ne sont pas de bonnes fa ons d am liorer la qualit des soins elles ne servent qu induire le silence et le ressentiment bitterness au lieu de favoriser une approche ouverte permettant de comprendre puis corriger la cause des erreurs Cet article a fait suite au texte qui est tomb comme un gros pav dans la mare landmark To Err is Human publi par l Institut de m decine Institute of Medicine IOM la m me poque L alarme tait sonn e d autant plus que l image utilis e pour d crire la situation tait frappante l estimation du nombre de patients qui d c dent aux tats Unis sur une base annuelle suite des erreurs m dicales dites vitables preventable quivaut trois jumbos jets qui s crasent tous les deux jours Les auteurs recommandaient alors candidement diront certains de revoir les exigences des r gles de responsabilit malpractice qui reposent d abord sur la d termination de la faute du praticien
54. Connecticut Supra note 267 Voir art 67UCinLRev53 pour les chiffres de celles ci Page 91 sur 254 e les deux programmes taient trop restrictifs pour pouvoir atteindre les objectifs avanc s par les supporters de ces RISEF Dans l tat de Virginie la loi stipule que toujours selon Sloan et Bovbjerg a le nouveau n doit tre viable b le dommage doit tre permanent et affecter soit le cerveau ou la moelle pini re c celui ci doit avoir t provoqu par un manque d oxyg ne ou une blessure m canique et d d couler de l accouchement travail expulsion ou d livrance ou encore de tentatives de ressuscitation Les r clamations sont entendues par l quivalent de notre Commission sur la sant et la s curit au travail et les familles sont indemnis es pour leur perte incluant des frais d avocat raisonnables 7 Plusieurs diff rences existent entre les deux r gimes par exemple l tat de Floride peut offrir une compensation pour des pertes non conomiques allant jusqu 100 000 ce qui n est pas le cas pour la Virginie Lorsque le r gime fut cr on s attendait de recevoir environ 40 demandes d indemnisation sur une base annuelle Sloan et Bovbjerg constatent qu on est loin du compte Les statistiques compil es en f vrier 1995 indiquent qu en Virginie seulement 15 demandes ont t soumises 9 accept es 2 refus es et 4 en suspens En Floride toutefois
55. EIG v nements Ind sirables Graves 3 Supra note 27 paragraphe 6 Supra note 17 et infra note 43 Quand nous parlons d un d faut de qualification je fais ici r f rence un m decin qui prend des d cisions qui rel vent d une autre sp cialit de la m decine pour laquelle il n a pas suivi la formation n cessaire il existe de la jurisprudence sur la question Page 20 sur 254 2 Les d finitions qui suivent s appliquent la pr sente loi drogue Sont compris parmi les drogues les substances ou m langes de substances fabriqu s vendus ou pr sent s comme pouvant Servir a au diagnostic au traitement l att nuation ou la pr vention d une maladie d un d sordre d un tat physique anormal ou de leurs sympt mes chez l tre humain ou les animaux b la restauration la correction ou la modification des fonctions organiques chez l tre humain ou les animaux c la d sinfection des locaux o des aliments sont gard s Mais il faut consulter le r glement de la Loi pour conna tre la d finition d une drogue nouvelle C 08 001 Pour l application de la Loi et du pr sent titre drogue nouvelle d signe a une drogue qui est constitu e d une substance ou renferme une substance sous forme d ingr dient actif ou inerte de v hicule d enrobage d excipient de solvant ou de tout autre constituant laquelle substance n a pas t vendue comme dr
56. La responsabilit m dicale Editions Yvon Blais p 201 229 Mercier C Sicot I amp Law E Y mars avril 2004 M decine amp Droit 65 50 53 Le rappel a la rigueur de la cour de cassation en mati re de responsabilit du fait des produits d fectueux Milne J K et al 5 J Obstet Gynaecol Can 2010 32 6 590 97 juin A measurement Tool to Assess Culture Change Regarding Patient Safety in Hospital Obstetrical Units Mislawski Roger Mai Juin 2010 M decine amp Droit 102 105 109 Vaccin contre l h patite B et scl rose en plaques retour sur la causalit Moore Benoit directeur de la publication 2012 M langes Jean Louis Baudouin Editions Yvon Blais Page 134 sur 254 MSSS 2011 Pr vention et contr le des infections nosocomiales Plan d action 2010 2015 Gouvernement du Qu bec 2011 10 209 04 www msss gouv qce ca nosocomiales Msss 2006 Plan d action sur la pr vention et contr le des infections nosocomiales 2006 2009 Gouvernement du Qu bec www msss gouv qc ca nosocomiales Msss 2006 La pr vention et le contr le des infections nosocomiales Cadre de r f rence l intention des tablissements de sant du Qu bec a t labor par la Direction g n rale de la sant publique du minist re de la Sant et des Services sociaux sous la direction de Horacio Arruda directeur de la Direction de la protection de la sant publique 2006 06 209 02 Wwww imsss gouv qc ca nosocomiale
57. Les auteurs reconnaissent galement qu il existe certains tats de sant o il faudrait retarder la vaccination ou m me l viter Pour plus de renseignements sur le sujet bas sur des donn es fiables les auteurs recommandent deux sources 1 le National Network for Immunization Information et 2 le Allied Vaccine Group dont on peut retrouver les pages Web en annexe de leur livre Il existe malgr tout au Qu bec une banque de donn es intitul e ESPRI mais elle est accessible uniquement par le Msss pour analyser les donn es et il y a au minist re une personne responsable de ce dossier En principe il existe un comit provincial qui se r unit r guli rement Des discussions ont galement eu lieu concernant le v hicule que constitue le Registre national des accidents incidents mais il n y a pas eu de r sultat satisfaisant notre point de vue en la mati re l argument tait l existence de la banque ESPRI disponible uniquement pour le Minist re Il y a malgr tout dans le Registre des informations tr s partielles concernant la vaccination On pourrait galement se baser sur les informations contenues dans les diverses rubriques du formulaire Annexe VII existant quitte le modifier pour s assurer qu il contienne les donn es n cessaires l analyse Une analyse fort r v latrice des attentes des victimes eu gard non seulement aux d cisions des tribunaux mais surtout par rap
58. Liability System Evidence for Legislative Reform Ann Fam Med 4 3 240 246 mai Gutkin Cal 2011 A bas les vaccins Au diable la science La m decine factuelle est elle d phas e Canadian Family Physicians 57 63 1 HAS Haute Autorit de Sant Fr Documents sur le portail en gestion des risques http has sant fr portail jems dont Am lioration des pratiques et s curit des soins La s curit des patients Mettre en oeuvre la gestion des risques associ s aux soins en tablissement de sant des concepts a la pratique Page 128 sur 254 Hauteville C Droit D ontologie amp Soin 2011 11 23 45 Naissance d un enfant handicap et responsabilit Henson Rob 2007 Inoculated Against Recovery A comparative Analysis of Vaccine Injury Compensation in the United States and Great Britain Tul J Comp amp Int Law 15 1 61 96 HHS Daniel R Levinson Inspector General Adverse Events in Hospitals National Incidence Among Medicare Beneficiaries OEI 06 09 00090 novembre 2010 HHS Daniel R Levinson Inspector General Adverse Events in Hospitals Methods for Identifying Events OEI 06 08 00221 mars 2010 HHS Daniel R Levinson Inspector General Adverse Events in Hospitals Overview of Key Issues OEI 06 07 00470 d cembre 2008 Hitzhusen Mathew Crisis and Reform is New Zeland s No fault Compensation system a reasonable alternative to the medical malpractice crisis in th
59. Loi sur les aliments et drogues est remplac e par ce qui suit instrument Tout instrument appareil dispositif ou article semblable ou tout r actif in vitro y compris tout composant partie ou accessoire de l un ou l autre de ceux ci fabriqu ou vendu pour servir l une ou l autre des fins ci apr s ou pr sent comme pouvant y servir a le diagnostic le traitement l att nuation ou la pr vention d une maladie d un d sordre ou d un tat physique anormal ou de leurs sympt mes chez l tre humain ou les animaux b la restauration la correction ou la modification de la structure corporelle d un tre humain ou d un animal ou du fonctionnement des parties du corps d un tre humain ou d un animal c le diagnostic de la gestation chez l tre humain ou les animaux d les soins de l tre humain ou des animaux pendant la gestation ou la naissance ou les soins post natals notamment les soins de leur prog niture e la pr vention de la conception chez l tre humain ou les animaux instrument Tout article instrument appareil ou dispositif y compris tout composant partie ou accessoire de ceux ci fabriqu ou vendu pour servir ou pr sent comme pouvant servir a au diagnostic au traitement l att nuation ou la pr vention d une maladie d un d sordre d un tat physique anormal ou de leurs sympt mes chez l tre humain ou les animaux
60. SC 1D NUMERO DE LOT INTERVALLE ENTRE LA VACCINATION ET LE DEBUT DE LA MANIFESTATION CLINIQUE PRINCIPALE MOTIVANT LA DECLARATION MANIFESTATIONS Ne pas signaler les manifestations ques qui sont clairement aitribuables une infection ou une ai Les manifestations cli 185 Maru d un ast nsque doivent tre ostiqudes par uh m decin CLINIQUES Fournir tout autre renseignement dont la dur e et la s au verso RENSEIGNEMENTS COMPL MENTAIRES Are tioloaie concor FI VRE Temp rature ia plus lev e enregistr e SIGNES NEURCLOGIQUES o a 40 5 C 108 F g CONVULSIONS 2 a 39 0 40 4 C 102 2 104 9 F F bries Af bries LP Nesaitpas DI 3 Ne i 5 i Ne pas tenir compte des vanouissemients convulsions qui surviennent en dedans des 30 minutes qui EARNE Temp rature jug e tr s lev e mais non mesur s doit tre accompagn e d autres suivent linmunisation ni des c nvulsions qui entrent dans le satire d une encdphalopathie ou d une m ningite enc phalite REACTIONS LOCALES AU SITE D ADMINISTRATION Ant c dents personnels de convulsions y ABCES INFECTE cocher uri ou deux des l ments ci dessous Non E ant c dents inconnus ET i Coloration de gram ou Culture positive CG F orles At briles a Type inconnu I Ecoulement purulent aves signes dinflaramation o CP P z
61. Sans coulement avec signes dinflammation ee ct Ol 2 ENCEPHALOPATHIE ni Apparition rapide d une condition neurologique grave caract ris e cy ABCES STERILE NODULE aucun signe d infection Fabre ss ans i fi i fs Durant plus d moa to plus de 2 5 ett de dimore ii Changement marqu dans le niveau de conscience ou tat mental Culture non faite Culture n gative Oo comportement et ou personnalit qui dure 24 heures ou plus cP REACTION LOCALE IMPORTANTE iii Signes neurologiques en foyer qui persistent pendant plus de 24 haures cochar un ou plusieurs l ments ci dessous p E MENINGITE ET OU ENCEPHALITE Qui dure 4 jours ou plus D R sultats ancrmeaux du LGR et instalation rapide de Qui s tend au del de farticdation ta plus proche ce k Fi vre avec raideur de la nuque ou signes d atteinte m ning e O Autre d crire dans la case renseignements compi ment iss cP li Signes st sympt mes denc phalopathie voir ENCEPHALOPATHME ci dessus i inscrire le rapuitat de Faratys du LOR dans ta casa rensaigiements compl mentaires VERSO CELLULITE 5 5 infection cutan e avec prescription d antibiotiques iia ANESTHESIE PARESTHESIE Qui dure plus de 24 heures d crire dans ia case renselgnemants comgi mendaires VERSO MANIFES TATIONS CLINIQUES SYSTEMIQUES G n ralis e x ADENOPATHIE GRAV cocher l ur das l ments ci dessous Lccalii e Fum faction ganglionnaire sans coulement gr 8 F
62. a 21 32a et la fourniture au ministre des renseignements ou des r sultats pr vus l alin a 21 32b 3 Le paragraphe 30 1 2 de la m me loi est modifi par adjonction apr s l alin a f de ce qui suit g d finissant les termes r action ind sirable grave une drogue et incident li un instrument m dical pour l application de la pr sente loi h concernant la fourniture au ministre par les tablissements de soins de sant vis s l article 21 8 des renseignements vis s cet article i pr voyant les mesures d ordre r glementaire vis es l article 21 8 4 L article 30 de la m me loi est modifi par adjonction apr s le paragraphe 1 2 de ce qui suit 1 3 Avant de recommander au gouverneur en conseil de prendre des r glements en vertu des alin as 1 2 h ou i le ministre tient compte des syst mes de gestion de l information existants et ce en vue d viter de recommander la prise de r glements qui imposent un 2 est rattach au texte de l article 4 de la loi modificatrice alors que 3 est rattach au texte de l article 5 Une d finition ad quate de r action ind sirable grave est un exercice p rilleux Rappelons que dans l autre expression couramment utilis e voir la note en bas de page le mot v nement est une notion PLUS ENGLOBANTE que le mot r action Le d c s est une r action ind sirable grave encor
63. although sex distribution varied with age e The majority of the 631 AEFI reports in 2012 were associated with receipt of one vaccine 84 0 10 1 of reports were associated with two vaccines and 5 9 were associated with three or more vaccines given together e Most reported events were mild including sore arm 40 rash 22 and fever 7 4 e Serious events after vaccines were very rare there were 56 cases of serious events reported in Ontario in 2012 approximately seven in every one million doses distributed and no deaths were reported e Reported events were consistent with the safety profile of many vaccines The Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 is available at http www publichealthontario ca en eRepository Annual Report_Vaccine_Safety Ontario 2012 pd f Public Health Ontario is a Crown corporation dedicated to protecting and promoting the health of all Ontarians and reducing inequities in health Public Health Ontario links public health practitioners front line health workers and researchers to the best scientific intelligence and knowledge from around the world For more information visitwww publichealthontario ca For the latest PHO news follow us on Twitter publichealthON SOURCE Public Health Ontario Image with caption Vaccine safety in Ontario in 2012 by the numbers From the Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 CNW Group Public Health Ontario Image available at htt
64. and International Resources Manitoba Monthly Summary of Communicable Diseases Cough Etiquette signage Hand Hygiene signage National Community and Hospital Infection Control Association CHICA Canada Health Canada Public Health Agency of Canada Page 244 sur 254 sInternational Centers for Disease Control amp Prevention Healthcare Infection Control Practice Advisory Committee World Health Organization Page 245 sur 254 Annexe X Initiatives sp cifiques au Qu bec depuis 2005 concernant les infections nosocomiales Voici quelques documents publi s par divers intervenants du Qu bec depuis 2005 concernant la pr vention des infections nosocomiales Avis et recommandations du CINQ e Mesures de pr vention et de contr le de la grippe saisonni re en centre hospitalier de soins g n raux et sp cialis s PDF 2 03 Mo Publication d pos e sur le site le 19 janvier 2012 e Evaluation du risque et opinion sur le port d un appareil de protection respiratoire de type N 95 lors du retraitement d un bronchoscope potentiellement contamin par un bacille tuberculeux PDF 535 ko Publication d pos e sur le site le 14 f vrier 2011 e S lection des solutions hydro alcooliques en milieux de soins PDF 770 ko Publication d pos e sur le site le 7 janvier 2011 e Pr vention et contr le de la transmission des ent robact ries productrices de carbap n mases dans les milieux de soins aigus du Qu bec PDF
65. anonymisation SECTION II REGISTRE DES REFUS 53 Le ministre tablit et maintient le registre des refus etc 54 Lorsqu il confie la gestion op rationnelle du registre des refus un gestionnaire op rationnel le ministre conclut une entente crite etc 55 Le registre des refus comprend etc Page 162 sur 254 TITRE M SYSTEME DE GESTION DES ORDONNANCES ELECTRONIQUES DE MEDICAMENTS 56 Le ministre tablit et maintient le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments ayant pour objet le partage d ordonnances lectroniques de m dicaments dans un environnement s curis Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle de ce syst me ou la confier un organisme vis l article 14 57 61 62 Les ordonnances demeurent accessibles pour consultation jusqu ce qu un intervenant vis l article 60 r cup re l ordonnance ou d faut jusqu l expiration d un d lai de deux ans suivant leur r ception par le gestionnaire op rationnel du syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments Il s agit surtout de la dynamique des relations entre le ministre ou un gestionnaire de la base de donn es avec les personnes autoris es y acc der QUI peut consulter le registre Ce n est pas pr cis On pourrait d duire qu il s agit des intervenants autoris s ce qui soustrait l accessibilit tout chercheur
66. article 69 67 Les autorisations d acc s attribu es un intervenant doivent correspondre celles auxquelles cet intervenant Page 164 sur 254 CHAPITRE II INTERVENANTS AUTORIS S 68 Est un intervenant autoris l intervenant du secteur de la sant et des services sociaux inscrit au registre des intervenants dont l identit a t confirm e et qui sont attribu es des autorisations d acc s aux banques de renseignements de sant d un domaine clinique ou au syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux 69 Peuvent se voir attribuer des autorisations d acc s une banque de renseignements de sant d un domaine clinique ou au syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments les intervenants suivants 1 15 16 tout autre intervenant du secteur de la sant et des services sociaux d termin par r glement du gouvernement 70 Le ministre d termine par r glement les autorisations d acc s qui peuvent tre attribu es un intervenant vis l article 69 selon l ordre professionnel auquel il appartient sa sp cialit ses fonctions ou l actif informationnel auquel il peut avoir acc s 1 15 sont des professionnels de la sant ainsi que les personn
67. ayant re u ce vaccin 4 au directeur de sant publique qui a re u une d claration de manifestation clinique inhabituelle en vertu de l article 69 aux fins de son enqu te pid miologique sur ce cas dans sa r gion et tout autre cas similaire qui pourrait se produire en regard de ce type de vaccin Sous r serve du premier alin a tout autre acc s ces renseignements est soumis compte tenu des 234 87 de la Loi sur les services de sant et adaptations n cessaires aux dispositions des articles 17 2 les services sociaux chapitre S 4 2 2001 c 60 a 67 Par analogie avec l obligation de d claration des accidents ou incidents reconnue dans la LSSSS une telle d claration avait t pr vue d s l adoption des amendements la loi c est dire depuis 2001 Ces articles taient malheureusement inop rants 230 http www hrsa gov vaccinecompensation data html 231 http www newswire ca en story 1311361 public health ontario releases annual report on vaccine safety in ontario 2012 results show vaccines to be safe with few cases of adverse reaction Annexe V 232 nttp apps who int immunization_monitoring en globalsummary countryprofileselect cfm 23 Loi sur la sant publique chap S 2 2 a 67 Remplac 2001 c 60 a 67 2012 c 23 a 156 234 Ces articles forment le Chapitre II intitul Dossier de l Usager et en tablissent les balises Page 76 sur 254 SECTION II D CLARA
68. biologique humain 54 1 al 2 1 et 2 Il est pr sum qu une couverture d assurance ad quate existe dans la deuxi me s rie d exclusions Il y a quatre cat gories de victime 54 1 al 3 a la personne qui re oit le produit b la personne qui contracte la maladie d une personne qui a re u le produit c un enfant con u n vivant et viable d une personne mentionn e en a ou b d dans le cas d un d c s la personne qui a droit une indemnit d coulant de ce d c s L article 54 2 tablit galement que l acte m dical doit avoir eu lieu au Qu bec et que le pr judice d coule d une d fectuosit du produit ou d une contamination par des pathog nes connus ou inconnus d un tel produit Les indemnit s sont tablies en utilisant les r gles de la Loi sur l assurance automobile avec les adaptations requises 54 3 et les indemnit s vers es proviennent du fonds consolid du revenu 54 9 On y retrouve galement certaines dispositions entourant la prescription de trois ans 54 4 une subrogation du ministre par rapport toute autre responsable du pr judice corporel 54 6 ainsi que d un droit d appel au TAQ 54 7 Celles ci sont analogues celles concernant la vaccination Ce chapitre soustrait H ma Qu bec ses administrateurs et ses employ s de l exercice de tout recours en raison d un pr judice corporel 54 5 Le pouvoir r glementaire pr vu l article 54 11 doit
69. cat gories suivantes En effet plusieurs des principes et du fonctionnement de ce RISEF peuvent tre utilis s pour tout RISEF subs quent en faisant les adaptations n cessaires nous pensons en particulier celui que nous proposerons pour les m dicaments galement malgr le fait que nous sommes d avis dans le domaine des infections nosocomiales et des naissances qu il vaut beaucoup mieux d ployer des mesures pr ventives au lieu de curatives la cr ation de RISEF dans ces deux domaines si elle tait un jour d cid e pourrait s inspirer des modalit s applicables au r gime existant concernant la vaccination Page 84 sur 254 Les produits du sang H ma Qu bec a pour mission d assurer aux tablissements de sant et de services sociaux du Qu bec ainsi qu la population g n rale un approvisionnement suffisant en sang et en produits et constituants sanguins selon l article 3 de sa loi constitutive de 1998 En 2009 un chapitre important a t ajout la Loi Chapitre IL 1 Indemnisation des victimes d un produit d H ma Qu bec a 54 1 54 12 Dans cette loi le pr judice corporel est d fini par rapport aux exclusions d effets ind sirables pr vues par r glement 54 1 al 1 Sont galement exclus l administration de produits dans le cadre de recherches ou d essais cliniques ou encore si le gouvernement d cide d exclure un produit labor partir d un produit
70. changer la port e conform ment ce que pr voit le premier alin a 47 Lorsque la personne concern e par les renseignements de sant est g e de moins de 14 ans ou qu elle est inapte le refus est manifest par le titulaire de l autorit parentale le tuteur le curateur ou le mandataire de cette personne 48 Le refus se manifeste par t l phone par la poste par Internet ou de toute autre mani re pr vue par r glement du ministre Le refus est inscrit au registre des refus Une confirmation de cette inscription est donn e au requ rant 49 Malgr l existence d un refus les renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant du domaine imagerie m dicale peuvent tre communiqu s dans les cas pr vus aux articles 34 et 35 Les modalit s entourant l exercice d un refus pour le Dossier sant Qu bec sont telles que l autonomie du patient est pleinement respect e Le refus peut m me tre exprim verbalement et tre modifi ou retir en tout temps Le refus est galement consign dans un registre Il y a une exception a 49 dans le domaine de l imagerie m dicale ce qui peut s expliquer dans un continuum de soins Page 161 sur 254 50 Le refus n a pas pour effet d emp cher la communication des renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques un intervenant autoris lorsque la situation
71. comme le DSQ 5 donn es publi es vs donn es non publi es il faudrait conserver dans tous les cas la possibilit que le Minist re puisse utiliser toutes les donn es n cessaires tablir la tra abilit d un lot de vaccin jusqu au patient l ayant re u 6 tablir un m canisme pour encadrer et rationaliser l utilisation des experts la lumi re des nouvelles dispositions du Code de proc dure civile qui s appliqueront en 2015 7 inclure dans le rapport annuel de la Sant publique une section sur la vaccination contenant les demandes re ues les d cisions d indemnisation ou de refus de celle ci selon le format des donn es pr sent es l annexe VIII 8 repenser le financement des indemnisations fonds consolid du revenu ou taxe d accise 9 malgr la limite d un tel instrument r fl chir la possibilit de construire une table analogue celle des tats Unis contenant la liste des vaccins le d lai d apparition des EIG et une liste de causalit s reconnues pour laquelle il existe une valeur probante tablissant une pr somption de causalit laquelle pourra tre renvers e par le Minist re 10 r fl chir sur l accessibilit au r gime d indemnisation lorsqu il y a apparence d une faute soit de la part de l tat du fabricant ou de la personne ayant administr le vaccin et 11 mieux encadrer les moments les postes de dommage et les motifs entourant le choix fait par la vic
72. contraire l int r t public en raison de l urgence de la situation 21 4 nuance importante L exprimer clairement dans le texte de loi permet d viter enfin presque tout argument subs quent sur cette question 21 5 permet au gouvernement de faire ex cuter son ordre par voie d injonction selon les proc dures habituelles Page 197 sur 254 21 6 Il est interdit toute personne de faire sciemment une d claration fausse ou trompeuse au ministre ou de lui fournir sciemment des renseignements faux ou trompeurs relativement toute question vis e par la pr sente loi l gard de produits th rapeutiques 21 7 Le titulaire d une autorisation relative un produit th rapeutique est tenu de se conformer toute condition dont est assortie celle ci sous le r gime de l alin a 30 1 2 b 21 6 peut tre d une certaine utilit dans la mesure o cette interdiction vise une situation qui se d roule en dehors des tribunaux ET qui pourra faire l objet d une mise en accusation celle d avoir menti 21 7 Pr caution afin que des petits malins d cident que lorsqu ils sont r gis par les articles de la section 21 1 21 7 toutes les autres conditions qu ils doivent remplir tombent par le fait m me Page 198 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 4 L article 21 4 de la m me loi est remplac par ce qui suit 21 31 Sous r ser
73. cutives une infection CD surpassent de beaucoup celles d coulant du SARM Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline Les formes les plus graves peuvent voluer vers une colite septique un m gacolon toxique une d faillance des organes et parfois la mort Par exemple le virus du Nil 294 Annexe IX Initiatives canadiennes et internationales pour le contr le des infections nosocomiales Annexe X Initiatives sp cifiques au Qu bec depuis 2005 concernant la pr vention des infections nosocomiales 7 T interrogation du site Google avec les mots cl s suivants infection prevention control Canada ont donn 13 000 000 d entr es le 9 janvier 2014 6 A l Institut national de sant publique du Qu bec la probl matique des infections nosocomiales est tudi e par le Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec CINQ duquel est n le groupe de travail de la Surveillance provinciale des infections nosocomiales SPIN http www inspq qc ca infectionsnosocomiales publications du cing http www inspq qc ca infectionsnosocomiales publications du spin 7 Annexe XI Clostridium difficile Hyperlien vers le site d ADVIN http advin org et commentaires du bureau de JP M nard http www menardmartinavocats com actualites concernant le recours collectif relatif au C difficile 8 Martinez Fernando J Leffler Daniel A Kelly Ciaran P 2012 Clostridium difficile outbreaks prevention and treatment
74. d origine porcine en milieux de soins Publication d pos e sur le site le 18 juin 2009 Pr vention de la transmission des maladies respiratoires s v res d origine infectieuse MRSI de l influenza aviaire A H5N1 et de la grippe A H1N1 d origine porcine dans les milieux de soins PDF 2 28 Mo Publication d pos e sur le site le 18 juin 2009 Avis du CINQ au regard de la d sinfection des bouchons d injection et de l asepsie li e aux cath ters piduraux PDF 445 ko Publication d pos e sur le site le 12 f vrier 2009 Position du Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec au regard de la mise jour des mesures de pr vention et contr le de l influenza pand mique publi e par les Centers for Disease Control and Prevention PDE 383 ko Publication d pos e sur le site le 13 f vrier 2008 Mesures de pr vention et contr le de l influenza pand mique pour les tablissements de soins et les sites de soins non traditionnels PDF 740 54 ko Publication d pos e sur le site le 18 juillet 2006 Mesures de pr vention et de contr le des infections a Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM au Qu bec 2e dition version int rimaire PDF 3 43 Mo Publication d pos e sur le site le 12 juin 2006 Mesures de contr le et pr vention des closions de cas de gastro ent rite infectieuse d allure virale Norovirus l intention des tablissements de soins PDF 889 ko Publication d
75. de TOUTES les parties prenantes une op ration de soins La culture est souvent tenue pour acquise mais elle est souvent au c ur du succ s ou de l chec d un processus Il est int ressant de constater dans un rapport de mission sur le surdiagnostic retrouv sur le site de L AMQ que dans la liste des facteurs qui contribuent au ph nom ne un grand nombre est fortement li aux aspects culturels des diff rents milieux de soins Le poids de chaque vecteur sur l ensemble de ceux ci sera aussi variable en fonction de la culture g n rale en mati re de sant de diff rents pays L implantation se fait sur trois ans cela peut m me tre trop court pour certains environnements selon la situation de d part de l unit C est un leurre de s imaginer que l implantation d un outil peut se faire en l espace de quelques mois modifier des attitudes est encore plus long que modifier tout autre l ment de pratique galement il faut se rappeler qu un outil est un produit vivant il devrait tre modifi lors de chacun des cycles subs quents d un programme Cette 105 Trois phases et trois ans par cycle pour Ampro La description des outils peut tre consult e sur les deux sites Web http www salusgc com et http www amproob com 106 Celle qui donne les meilleurs r sultats en mati re de r tention des pratiques par les parties prenantes assurant ainsi un usage efficient de l outil 107 Cet
76. de ceux pr vus aux paragraphes 3 et 6 de l article 89 toute personne ou tout organisme qui conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux doit s assurer de l identit d un intervenant du secteur de la sant et des services sociaux 92 et 93 Modalit s d application Page 168 sur 254 CHAPITRE IV REGISTRE DES ORGANISMES 94 Le ministre tablit et maintient le registre des organismes permettant notamment l identification unique des organismes et lieux de dispensation de services de sant et de services sociaux Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle de ce registre ou la confier un organisme vis l article 14 95 98 Modalit s d application 96 Le gestionnaire op rationnel du registre des organismes inscrit ce registre tout organisme ou tout lieu de dispensation de services de sant et de services sociaux pour lequel une inscription est n cessaire conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux On peut penser ici des organismes comme la RAMQ l INESSS et l INSPQ TITRE VI GESTION DES RENSEIGNEMENTS CHAPITRE I CONFIDENTIALIT DES RENSEIGNEMENTS 99 Les renseignements con
77. de pr tendre que ce genre de trag die n a aucun impact sur les d cisions judiciaires en la mati re notamment en premi re instance Encore ici une relecture des jugements dans affaire Lapierre peut nous donner cette perception c est peut tre la raison qui a conduit la Cour supr me faire une remarque sur ce ph nom ne C est galement un l ment qui a conduit a l limination des causes instruites devant jury en mati re de responsabilit m dicale contrairement ce qui existe aux Etats Unis Il faut noter qu il y a r guli rement des tentatives surtout dans les provinces de common law pour r tablir ce m canisme notamment par ceux qui estiment que les indemnit s vers es dans le cas o il y a confirmation de la responsabilit ne sont pas la hauteur des attentes des familles il semble en tre autrement pour une majorit de citoyens Cas 2 Dans cette autre affaire traitant de dommages cons cutifs une naissance L enfant est n en 1993 l action a d but le 10 d cembre 1996 et une entente hors cours est survenue en 2011 Les parties n ont pas souhait expliquer le long d lai 15 ans entre le d but des proc dures et la conclusion de l entente mais elles ont signal que ce d lai ne mettait pas en cause l administration de la justice Dans ce cas ci les faits all gu s portaient d une part sur le d faut d information touchant les risques d une proc dure AVAC de tel
78. de quinze jours pour lui faire parvenir ses ventuelles observations Dans les trois mois suivant la date de sa d signation l expert adresse l office son rapport d expertise comprenant sa r ponse aux observations du demandeur L office adresse ce rapport sans d lai au demandeur qui dispose d un d lai de quinze jours pour lui faire parvenir ses ventuelles observations Article R3111 30 CSP L office national prend en charge le co t des expertises sous r serve du remboursement exigible l occasion des actions subrogatoires vis es l article L 3111 9 Article R3111 31 CSP L office se prononce par une d cision motiv e 1 Sur le caract re obligatoire de la vaccination 2 Le cas ch ant sur l existence d un lien de causalit entre le dommage subi par la victime et la vaccination laquelle il est imput Lorsque l office estime que le dommage est indemnisable au titre de l article L 3111 9 la d cision num re les diff rents chefs de pr judice et en d termine l tendue La d cision pr cise galement si la date o elle est rendue l tat de la victime est consolid ou non L office adresse alors la victime ou ses ayants droit en cas de d c s par lettre recommand e avec demande d avis de r ception une offre d indemnisation visant la r paration int grale des pr judices subis Article R3111 32 CSP La victime ou ses ayants droit font conna tre l office par lettre recomm
79. des patients Document de travail 57 pages Agence de Sant publique du Canada 2010 9 Conf rence canadienne sur l immunisation Immunisation Un d fi global pour le 21 si cle Qu bec d cembre Agence de Sant publique du Canada 2005 Suppl ment Rapport final sur les r sultats de la Conf rence nationale de concertation sur les maladies vitables par la vaccination au Canada 12 au 14 juin 2005 Qu bec QC http www phac aspc gc ca publicat ccdr rmtc 08pdf 34s2 fra pdf Agence de Sant publique du Canada Guide canadien d immunisation dition volutive http www phac aspce gc ca publicat cig gci index fra php Page 119 sur 254 Agence de Sant publique du Canada Comparaison des effets des maladies et des vaccins mise jour du 17 07 2012 http www phac aspc gc ca publicat cig gci cedv cemv tab fra php Agence de Sant publique du Canada Syst me canadien de surveillance des effets secondaires suivant l immunisation SCESSI mise jour du 25 01 2013 http www phac aspc gc ca im vs sv caefiss fra php Agence de sant publique du Canada Au sujet du programme des Guides de pr vention des infections nosocomiales et professionnelles dans la population canadienne www phac aspc gc ca nois sinp guide ipcm mpci ipcm mpci fra php Mise jour 12 11 2010 Agence de la sant publique du Canada Infections nosocomiales et professionnelles Am liorer les programmes de pr vention et de l
80. du lecteur 37 Ce texte a d j fait l objet d une diffusion Page 189 sur 254 PC 17 S L AD F 27 Commentaires Pr ambule Attendu que l innocuit des drogues et des instruments m dicaux est une pr occupation fondamentale des Canadiens que de nouvelles mesures s imposent pour prot ger davantage les Canadiens contre les risques li s aux drogues et aux instruments m dicaux l exclusion des produits de sant naturels Sa Majest sur l avis et avec le consentement du S nat et de la Chambre des communes du Canada dicte TITRE SUBSIDIAIRE 1 La pr sente loi peut tre ainsi d sign e Loi visant prot ger les Canadiens contre les drogues dangereuses Loi de Vanessa Je suis tout fait en d saccord pour utiliser cette expression dangereuse unsafe pour qualifier les m dicaments sans autre explication Ce terme est galement repris dans la couverture de presse du 6 d cembre 2013 annon ant le d p t de ce PL Pourquoi Parce que dans l esprit de la presque totalit de la population il est fort probable qu elle d duise que si les m dicaments dangereux ne sont pas sur le ou sont retir s du march ceux qui sont vendus sont parfaitement s curitaires Or on sait que CE N EST PAS le cas Tout m dicament poss de un certain niveau de dangerosit et il s agit pour les professionnels de la sant concern s d valuer la balance de
81. ee Voici quelques statistiques du Programme d indemnisation des victimes d une vaccination Nombre de demandes depuis le d but du programme 1987 198 166 32 Nombre de demandes sans suivi ou en cours d valuation 82 Nombre de comit s m dicaux qui ont si g 116 Nombre de r clamants dont la demande d indemnisation a 28 t accept e Nombre total d appels au TAQ 56 Nombre d appels rejet s au TAQ 25 Total des appels accueillis au TAQ relation causale 0 Total des appels accueillis au TAQ contestation sur le 4 montant accord Total des d sistements d appel au TAQ 19 Nombre de dossiers en appel actuellement au Tribunal administratif du Qu bec Co t des indemnit s vers es depuis le d but du programme 3 179 944 12 Co t total depuis le d but du programme 3 649 797 52 De la constitution d un registre sur la vaccination accessible publiquement La Loi sur la sant publique conf rait au ministre un pouvoir g n ral d instituer un registre Le ministre peut des fins de soins pr ventifs cliniques ou de protection de la sant de la population instituer par r glement des registres o sont inscrits des renseignements personnels sur certains services ou soins de sant re us par la population a 49 Les renseignements ne sont pas obligatoirement personnels mais pouvaient l tre en particulier pour remplir le premier objectif
82. er des RISEF avant d avoir optimis le risque sauf dans le cas de risque inh rent ou d obligation de r sultat d coulant de risques syst miques e Optimiser le risque signifie que celui ci a t r duit sa plus petite valeur possible tout en prenant en compte la perte de certains b n fices pour la victime et l introduction de nouveaux risques dans son environnement e Optimiser un risque signifie galement que l on investit dans le d veloppement d outils efficaces en mati re de pr vention e L accessibilit un RISEF ne peut pas tre universelle en vertu de la seule existence d un EIG e Le financement des RISEF ne devrait pas relever uniquement de l tat e La faute ne devrait pas tre n cessaire sauf lorsqu il s agit pour l tat de r cup rer aupr s du fautif les indemnit s vers es la victime e L tablissement du degr d incapacit donnant d une part acc s au RISEF et d autre part tablissant le montant de l indemnit offerte devrait tre r alis par des experts puis s dans une banque cr e cette fin Un encadrement devrait galement tre tabli eu gard au nombre d experts e La pr sence ou l absence de causalit ainsi que sa valeur probante ne devrait pas tre universelle pour tous les RISEF mais plut t tre fonction des circonstances ayant amen leur cr ation C est avec ces l ments en t te que les commentaires et recommandations c
83. et contr le de l ent rocoque r sistant la vancomycine ERV dans les milieux de soins du Qu bec avis d experts sur les orientations retenir au Qu bec Les R sonnances de l Institut vol 11 21 Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ d cembre 2012 Mesures de pr vention et contr le de l ent rocoque r sistant la vancomycine dans les milieux de soins aigus du Qu bec Les R sonnances de l Institut vol 11 21 Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ avril 2012 Surveillance des diarrh es associ es Clostridium difficile au Qu bec Bilan du 15 ao t 2010 au 13 ao t 2011 Publications du Qu bec 1536 Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ juillet 2011 Surveillance des bact ri mies nosocomiales panhospitali res avril 2009 mars 2010 Publications du Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ mai 2011 Plan d action pour la promotion de la vaccination au Qu bec Les R sonances de l Institut Volume 10 9 Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ juillet 2010 Surveillance des bact ri mies nosocomiales panhospitali res avril 2008 mars 2009 Publications du Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ f vrier 2009 Surveillance des bact ri mies nosocomiales panhospitali res avril 2007 mars 2008 Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ 2009 Mesures
84. fra php l annexe VI 21 Supra note 212 chapitre S 2 2 r 1 R glement d application de la Loi sur la sant publique a 137 771 Le tableau est la page suivante 772 GOQ Partie 2 31 30 juillet 2003 p 3314 3317 223 GOQ Partie 2 3 21 janvier 2009 p 85 Page 73 sur 254 2 En plus d une d claration dont le contenu est pr vu l a 5 le d clarant doit accompagner celle ci d un certificat m dical faisant tat du pr judice corporel subi par la victime et valuant le lien de causalit entre le pr judice corporel et la vaccination 6 3 Toute demande soumise en vertu de la pr sente section est examin e par un comit d valuation compos de 3 membres sauf dans les cas pr vus aux deuxi me et troisi me alin as de l article 22 12 4 Ce comit est form d un m decin nomm par le ministre et d un m decin nomm par le r clamant il est pr sid par un troisi me m decin nomm par les 2 premiers 12 5 Le ministre paye les co ts d expertise 13 6 Le Comit doit valuer le pr judice le lien de causalit et s il y a lieu le niveau de l indemnit verser puis faire des recommandations au ministre sur ces trois l ments 14 7 Le comit ou l un de ses membres peut proc der l examen de la victime 15 Le comit peut recourir un expert externe 19 9 Les recommandations du comit doivent tre adopt es la majorit d
85. ici la traduction est boiteuse On devrait plut t lire Tout tablissement de soins de sant d sign par r glement est tenu de fournir au ministre selon les modalit s r glementaires de d lai et de forme les renseignements qui rel vent de lui et qui sont requis par ledit r glement concernant des r actions ind sirables graves mettant en cause une drogue un instrument m dical ou un produit th rapeutique Malgr une reformulation du texte rappelons que la juridiction des tablissements de soins est de comp tence provinciale L obligation de d clarer devrait plut t tre rattach e chaque professionnel dans le Code de d ontologie qui r git sa profession M me si les professions sont aussi de comp tence provinciale cette intervention est plus facile justifier compte tenu de l int r t des patients Rappelez vous galement que cet l ment est reli la culture et la crainte d un bl me pouvant m me se d velopper en une poursuite ou une plainte disciplinaire Nous sommes la 5 dition du Registre national des accidents et incidents publi en d cembre 2013 texte que vous retrouverez dans les Documents de base sur Moodle et nous avons assist une am lioration significative des d clarations mais on est encore loin du compte Page 200 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 6 1 L article 30 de la m me loi est modifi par adjonction apr s le paragr
86. ici uniquement de son ge 31 5 responsabilit PERSONNELLE de certains dirigeants d entreprise laquelle serait impossible sans un texte sortir en soutenant qu ils ne l avaient ni ordonn ni autoris ni consenti et qu ils n y ont pas particip de belles bagarres en perspective distincte permet alors d additionner les amendes il s agit d un incitatif puissant pour faire cesser l infraction Page 207 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 10 Le passage de l article 31 2 de la m me loi pr c dant l alin a a est remplac par ce qui suit 31 2 Sous r serve de l article 31 4 la personne qui contrevient une disposition de la pr sente loi ou des r glements l gard de produits th rapeutiques ou un ordre donn en vertu de l un des articles 21 1 21 32 commet une infraction et encourt sur d claration de culpabilit 11 Le passage de l article 31 4 de la m me loi pr c dant l alin a a est remplac par ce qui suit 31 4 ou tout ordre donn en vertu de l un des articles 21 1 21 32 commet une infraction et encourt sur d claration de culpabilit Un ajustement dans l num ration des articles lorsque 21 31 et 21 32 seront adopt s Page 208 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 12 Le paragraphe 35 1 de la m me loi est remplac par ce qui suit 35 1 Dans les
87. id PA200212212 acc d le 20 juillet 2010 Douglas Thomas 2009 Medical Injury Compensation Beyond No Fault Medical Law Review 17 30 51 printemps Dow c Hollis 1995 4 R C S 634 Duhamel Gilles 2002 Le syst me de sant et d assurance maladie am ricain action avec les m decins concernant la qualit des soins et la r gulation des d penses en ambulatoire IGAS avril http www ladocumentationfrancaise fr rapports publics 024000473 index shtml Edlich RF Olson DM Olson BM Greene JA Gubler KD Winters KL Kelley AR Britt LD Long WB 3rd 2007 Update on the National Vaccine Injury Compensation Program J Emerg Med 33 2 199 211 ao t Epub 18 juin 2007 Page 126 sur 254 Edwards Clarke T Revista Juridica UPR 2011 80 1 285 310 The impact of a no fault tort reform on physician decision making a look at Virginia s birth injury program Elmore Joann G et al 2005 Does Litigation Indluence Medical Practice The Influence of Community Radiologists Medical Malpractice perceptions and Experience on Screening Mammography Radiology 2005 236 37 46 Esper Claudine La nouvelle r paration des cons quences des risques sanitaires M d amp Droit 2002 55 3 12 Evans Geoffrey 1999 Vaccine injury compensation programs worldwide Vaccine 17 S25 S35 Fallberg LH Borgenhammer E 1997 The Swedish no fault patient insurance scheme Eur J Health Law 1997 4 279 286 Feikin Daniel R et al
88. il confie la gestion op rationnelle du registre de Page 183 sur 254 Loi modifiant la loi sur La r gie de l assurance maladie du Qu bec la loi sur l assurance maladie et la loi sur les services de sant et les services sociaux 174 Loi modifiant la loi sur les services de sant et les services sociaux la loi sur assurance maladie et la loi sur La r gie de l assurance maladie du Qu bec 175 vaccination a un gestionnaire op rationnel le ministre conclut une entente crite avec ce gestionnaire 61 3 Le ministre peut par r glement pr voir que dans une r gion ou un territoire d termin une agence ou un tablissement de sant et de services sociaux doit au nom du ministre collecter inscrire ou communiquer les renseignements du registre de vaccination 155 L article 62 de cette loi est abrog 156 Les articles 63 68 de cette loi sont remplac s par les suivants 63 Le ministre informe la population des finalit s du registre de vaccination ainsi que des modalit s de son fonctionnement 64 Sont communiqu s au gestionnaire op rationnel du registre de vaccination pour inscription au registre selon les conditions et modalit s toute vaccination 1 les renseignements l gard de la personne vaccin e a son nom la date de sa naissance et son sexe b son num ro d assurance maladie le cas ch ant c ses adresse r sidentielle num ro de t l phone et adresse
89. indications reconnues uniquement dans la monographie am ricaine mais pas dans celle du Canada Lorsque le risque est connu il pourrait sembler logique d exclure de l acc s une indemnisation les personnes ainsi trait es en toute connaissance de cause Mais une question fondamentale se pose alors qui connaissait l EIG en question Mentionnons ici que la notion du tiers comp tent savoir celui qui ne peut transmettre que l information qu il poss de est fondamentale dans la d cision d autoriser ou non l acc s un RISEF Cette notion du tiers comp tent a t reprise par la Cour supr me dans l affaire Dow c Hollis au sujet des proth ses mammaires Entrer dans une analyse plus fine de ces situations nous am nerait r introduire l existence d une faute pour l admissibilit un RISEF ce qui n est pas notre avis une bonne solution On pourrait alors se poser la question suivante dans les cas de m susage ou de prescription hors indications approuv es alors qu il y a potentiellement une faute de commise est ce que cela devrait exclure toute forme d indemnisation l int rieur d un RISEF Pas n cessairement mais c est fr quemment le cas C est l approche choisie par le Coll ge de l ONIAM cr pour g rer l affaire du M diator utilisation du produit comme coupe faim et non comme hypoglyc miant d une part et l utilisation du produit malgr une pr disposition d
90. informations collig es de toute source puis en collaboration avec les concepteurs et les utilisateurs des outils propos s s il y a lieu des ajustements ceux ci 6 la fin d une p riode de six ans correspondant deux cycles couvrant 90 des sites ayant des fonctions d obst trique analyser les donn es eu gard l opportunit d instaurer un RISEF en s inspirant notamment des programmes existants dans les tats am ricains de Virginie et de Floride 22 JH c Malenfant 2011 QCCS 880 200 05 011572 992 6 pages Page 98 sur 254 Les infections nosocomiales La probl matique des infections nosocomiales est complexe et le r sultat parfois dramatique Dans l analyse de cette probl matique on ne peut pas n gliger le fait que la plupart d entre nous sont des porteurs sains d une flore microbienne et parfois virale importante d autres diront des bombes retardement en puissance Nous n laborerons pas non plus sur le fait que le maintien d une flore bact rienne quilibr e est essentiel pour notre sant Le risque de d velopper une infection est donc en soi tr s lev celui ci augmente consid rablement lorsque nos d fenses immunitaires sont affaiblies pour tre parfois presque inexistantes La vuln rabilit sera son maximum selon l environnement en particulier dans un tablissement de sant ou tout autre endroit o on se retrouve en groupe garderie cole ou CHSLD po
91. l absence de conclusion en ce sens pour 85 des 5 000 demandes d indemnisation d pos es 2 l obligation cr e par la loi que la compagnie impliqu e en l occurrence Servier avance les sommes n cessaires pour les expertises Il est peu probable qu il n y ait pas de r sistance pour la deuxi me tranche du versement savoir l indemnisation elle m me mais on n en est pas encore l D autres l ments de ce dossier m ritent galement discussion en particulier celui de la prescription de m dicament hors indications approuv es le M diator m dicament antidiab tique est souvent prescrit comme coupe faim On annonce d entr e de jeu que ce m dicament antidiab tique prescrit tr s souvent depuis plusieurs d cennies comme coupe faim est accus d avoir provoqu 500 morts et des milliers de pathologies cardiaques Comme il fallait l anticiper il est impossible de traiter rapidement les milliers de dossiers ont t d pos s pour indemnisation plus de 5 000 et le chiffre continue de cro tre M me avec la volont de traiter ceux ci avec diligence on peut traiter environ 100 dossiers par semaine et les experts sont d bord s L afflux de demande provient du fait que les gens ont cru que tous ceux qui avaient pris ce m dicament allaient tre indemnis s ce qui n est pas le cas analyse Dominique Michel Courtois 7 Il faut s interroger sur l origine de cette croyance
92. la mati re plusieurs se retrouvent num r s dans la bibliographie pr sent e la fin de ce document b et souvent comme c est le cas ici l information est volumineuse touffue et contradictoire malgr la bonne foi vidente de chacun Une classique bagarre d expert Ce n est pas sans raison que l obligation en est une de moyen et non de r sultat Il existe de nombreuses tudes portant sur la qualification des experts la limitation de leur nombre et comment est fait leur choix Ces trois l ments sont aussi complexes et la solution risque d tre fort diff rente pour chaque cas d esp ce Encore ici cette complexit est certes un l ment l origine de plusieurs RISEF Cependant le probl me n est pas pour autant r solu les experts sont toujours pr sents En voici deux exemples a un jugement du TAQ concernant l indemnisation d une personne suite l administration d un vaccin b les p rip ties du Coll ge ONIAM en France charg d indemniser les victimes ayant re u du M diator dont nous parlerons plus loin lors de notre discussion concernant les m dicaments S en suit une longue analyse au regard des d clarations des experts des points de droit num r s plus haut laquelle s ajoute la question de la prescription soulev e par un d fendeur La conclusion de ce jugement est qu il y a eu faute et l indemnit accord e l enfant et aux parents est de 3 5 mill
93. le MSSS est tr s positive et un pas dans la bonne direction ces rapports ont certainement contribu provoquer une r flexion quant la n cessit d apporter des changements nos pratiques afin d am liorer les soins Toutefois 1l est impossible d affirmer que l information collig e est fiable et compl te ni d identifier les effets probants outcomes d coulant de la publication de ces rapports Un commentaire fr quemment entendu de plusieurs intervenants dans les diverses unit s de soins des tablissements est qu il n y a pas ou tr s peu de r troaction Sans qu il n y ait un lien de cause effet on ne peut s emp cher de constater que les deux accidents arrivant en t te de liste sont toujours les m mes depuis le d but de la publication de ces rapports les chutes et les m dicaments Signalons maintenant tout en les commentant les r gles d application du syst me su dois a le dommage doit r sulter du traitement donc la causalit est maintenue mais le niveau de la valeur probante exig e n est pas pr cis De nombreux d bats existent sur cette question nous en avons discut dans une section sp cifique b le traitement est il justifi m dicalement En d autres termes le traitement doit ob ir aux normes de pratique Cependant ce n est pas parce qu un traitement n ob it pas des normes de pratique qu il n est pas pour CE patient m dicalement justifi mais
94. le directeur de l office peut s il y a lieu diligenter une expertise afin d appr cier l importance des dommages et de d terminer leur imputabilit la contamination par le VHC Lorsque l expertise est diligent e elle est r alis e en pr sence du seul demandeur qui pourra ventuellement se faire accompagner par toute personne de son choix et se faire repr senter s il y a lieu Le projet de rapport est adress par l expert au demandeur afin qu il puisse faire valoir ses ventuelles observations dans un d lai de 15 jours Page 215 sur 254 Le rapport d expertise d finitif comprenant la r ponse de l expert aux observations du demandeur est adress PONIAM par l expert dans un d lai de 3 mois suivant la date de sa d signation Ce rapport d finitif est adress par l ONIAM au demandeur qui dispose d un d lai de 15 jours pour faire parvenir ses ventuelles observations l office B Quelles suites l ONIAM peut il donner la demande Instruction Si une d cision contenant une offre d indemnisation partielle ou provisionnelle vous est adress e le gestionnaire de votre dossier pourra vous demander des pi ces justificatives compl mentaires en vue d valuer l int gralit des pr judices restant indemniser En l absence de r ponse de votre part aucune offre compl mentaire ne pourra tre tablie Parall lement le gestionnaire de votre dossier demande aux organismes de s curit
95. liability and the emerging managed health care system Law Contemp Probl 60 159 210 Page 137 sur 254 Saint Pierre Brigitte Erreurs m dicales Pour un r gime tatique d indemnisation Le Devoir 2 juin 2007 http www ledevoir com societe sante 14582 1 erreurs medicales pour un regime etatique d indemnisation Salem Omar Christine Forster 2009 Defensive medicine in general practice recent trends and the impact of the Civil Liability Act 2002 NSW New South Wales J Law Med 17 2 235 48 October Sant Canada 2003 Conf rence d orientation nationale sur la r sistance aux antibiotiques Canada Communicable Disease Report CCDR vol 29 18 15 septembre Saumon Olivier Dossier Le contentieux des accidents m dicaux Tour de piste du dispositif d indemnisation par l ONIAM Gazette du Palais No 321 14 pp 17 novembre 2007 http www lextenso fr weblextenso article print id GP2007111003 consult le 20 juillet 2010 Secor Consulting ACPM Alternative Patient Compensation Models in Canada Summary Report Septembre 2005 Segal JJ amp Sacopulos M 2009 A modified no fault malpractice System can resolve multiple healthcare system deficiencies Clin Orthop Relat Res 467 420 426 S nat France Service des affaires europ ennes novembre 2000 17 pages L indemnisation des victimes d accidents th rapeutiques http www senat fr lc lc81 lc81_mono html acc d le 24 octobre 2
96. limitant pas l acc s uniquement aux chercheurs mais incluant les praticiens pr occup s par l am lioration de la prestation s curitaire des soins sans oublier les patients eux m mes Cette constatation est connue et le gouvernement a choisi d agir en adoptant en 2012 le projet de loi 59 intitul Loi concernant le partage de certains renseignements de sant Le titre tait prometteur Cependant l analyse de cette loi nous oblige constater qu on est encore loin du compte pour b n ficier de donn es de base permettant non seulement de d velopper des outils mais surtout d en mesurer Ou risque inh rent Mais sans n gliger tous les autres param tres semi quantitatifs ou qualitatifs qui viendront nuancer ou pr ciser Vindicateur 100 Recueil annuel des lois 2012 chapitre 23 Loi concernant le partage de certains renseignements de sant maintenant num rot e P 9 0001 et disponible sur le site des publications du Qu bec a http www2 publicationsduquebec gouv gc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file P_9_OOOI P9_O0001 html 10 Analyse pr sent e l annexe I Page 33 sur 254 l efficacit En particulier il faut noter qu un seul r glement a t adopt en 2013 en application des articles 70 72 110 et 121 de la loi c tait pour la mise en uvre du Dossier sant du Qu bec Rien d autre depuis Dans certains secteurs de la sant le d veloppement d outils est enc
97. messenger as well as the message was perceived as a threat to professional independence rather than prospective relief from managed care Il n y a pas de corr lation entre la n gligence d montr e et la demande d indemnisation d pos e L existence de ce ph nom ne a un impact sur la pratique de la m decine d fensive ph nom ne que nous n avons pas confirm dans la pratique m dicale au Qu bec A gross mismatch between claims made and actual negligence or even medical injury blunts specific safety incentives while generally increasing defensive medicine Sage dans un article de r flexion sur la notion de responsabilit identifie certaines expressions dont malpractice liability dans la mesure o des sentiments de trahison et de pers cutions rattach s une faute professionnelle sont en fait des motifs non exprim s expliquant la r sistance de la profession m dicale eu gard aux responsabilit s d coulant de r glements But malpractice liability heads my list of semantic stowaways clandestin whose excess baggage imperils the vessel on which they travel Much of the medical profession s resistance to regulatory accountability can be traced to the sense of betrayal and persecution most physicians feel when accused of malpractice Les RISEF tout comme les programmes de gestion des risques sont un moyen efficace de a el 24 ie contr ler les primes d assurance responsabilit Dans un autre a
98. met en danger de fa on imminente la vie ou la sant de la personne concern e Le gestionnaire op rationnel du registre des refus doit par crit et le plus t t possible informer la personne concern e de cette communication 51 Le refus n a pas pour effet d emp cher la collecte de renseignements de sant dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques 52 Nul ne peut refuser de fournir des soins une personne pour le motif que cette personne a refus que les renseignements de sant la concernant soient communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Il y a galement une exception a 50 dans le cas de danger imminent pour la vie ou la sant de la personne cette exception porte sur la communication d un renseignement et non pas sa conservation L article 51 semble offrir une ouverture pour les besoins existants eu gard la gestion et l am lioration des RISEF en particulier quant l atteinte du deuxi me objectif de la loi Il serait n cessaire de clarifier par r glement la port e de cet article notamment la d marche utilis e et les autorisations requises Pour le moment cela est laiss au bon vouloir du gestionnaire et autres intervenants selon l interpr tation des textes qu ils font pourvu que celui qui demande l acc s fasse partie de la liste des usagers intervenants ou organismes le tout assorti de modalit s sp cifiques L important demeure une rigoureuse
99. moment de l pisode du VIH qu il fallait trouver un quilibre entre l accessibilit des traitements et la pr vention des EIG Autre l ment non n gligeable dans le domaine complexe des soins de sant est le vieillissement de la population Comme l indique Khoury 2009 la complexification des soins de sant et la mise en march de produits pharmaceutiques et biologiques dont les risques ne sont pas encore totalement ma tris s nous en fournissent de nombreux exemples La complexification et l incertitude sont certes source d erreurs mais elles ne sont pas toutes vitables En particulier au moment de la commercialisation des produits tous les EIG ne sont pas connus ou encore lorsqu ils surviennent la causalit sera au mieux incertaine au pire impossible tablir c est une question de statistique du nombre d utilisateurs du produit ainsi que de la pr sence de variables confondantes Accepter de prescrire des m dicaments hors indications dans le seul but de r pondre une demande du patient n est certes pas une pratique recommand e surtout si on assiste la mat rialisation d un risque connu ou inconnu d EIG 46 La liste est beaucoup plus longue que ces quelques exemples En particulier les vaccins 48 Supra note 27 Elle parlait ici de la n cessaire r vision des r gles du droit priv et en particulier de la responsabilit m dicale Page 22 sur 254 Par cont
100. motifs soustendant les d cisions en faire l analyse afin de proposer s il y a lieu de modifier non seulement le programme mais galement tous les autres l ments entourant la collecte la conservation et l administration du sang et de ses produits d riv s Les naissances Les EIG cons cutifs aux naissances sont encore aujourd hui trop lev s m me si les r clamations sont elles peu nombreuses Sur le site de la Soci t qu b coise d information juridique 79 d cisions ont t rendues par la Cour sup rieure entre le 10 septembre 2001 et le 30 septembre 2012 les deux mots cl s suivants ont t utilis s pour cette recherche accouchement et dommage Dans 23 d cisions le motif principal de la poursuite tait des dommages cons cutifs l accouchement Nous n avons pas dans le cadre de ce rapport d nombr les refus par rapport l octroi d une indemnit Notons cependant que le total est tr s faible mais est il acceptable Certainement pas pour les parents et l enfant lui m me mais il peut tre discutable pour la soci t dans le cadre d une r flexion dans l abstrait sur le sujet et en consid rant le syst me de sant dans son ensemble Les tats qui se sont engag s dans la voie des RISEF dans ce domaine ont pour la plupart introduit des restrictions importantes eu gard l admissibilit mais sont toujours confront s un poids financier important Par exemple Lindsay
101. moyen disponible pour arriver une fin diagnostique ou th rapeutique Ces caract ristiques ne peuvent trouver application QUE si le risque inh rent est connu Donc ce n est pas la premi re occurrence de la mat rialisation d un risque qui peut tre qualifi e de risque inh rent L autre l ment incontournable pour pouvoir prendre en contre un risque inh rent dans le processus d indemnisation dans le cadre d un RISEF est la causalit de ce risque inh rent avec le dommage l ment pouvant tre compris dans l expression li intimement Puis il ajoute que g n ralement l expert appuiera son opinion quant l existence d un risque inh rent sur la litt rature m dicale Le caract re gras est de l auteur Il met d ailleurs le lecteur en garde sur le fait que les publications ne distinguent g n ralement pas entre risque inh rent et faute et que l expert doit donc faire une analyse plus pouss e de celle ci pour distinguer les deux cat gories Un autre l ment tr s important soulev par Me M nard est le fait que dans la mesure o les connaissances voluent constamment les informations sur un traitement donn voluent galement et il faut toujours circonscrire celles ci dans le temps pour faire coincider l information connue et la mat rialisation du risque en cause Dans cette remarque l l ment cl est reli a la connaissance et non pas a la divulgation elle m me Sans conna
102. num ro d identification unique d intervenant attribu par la R gie de l assurance maladie du Qu bec en vertu de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant 2012 chapitre 23 ou en l absence de ce num ro son titre et son num ro de permis d exercice k les nom adresse num ro de t l phone et num ro d identification unique du lieu de dispensation de services de sant et de services sociaux attribu par le gestionnaire op rationnel du registre des organismes en vertu de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant auquel le vaccinateur est rattach ainsi que le cas ch ant le lieu physique o le vaccin a t administr 3 les autres renseignements suivants a un historique de maladie contract e qui aurait t vitable par la vaccination le cas ch ant b la contre indication temporaire la vaccination le cas ch ant c la contre indication permanente la vaccination le cas ch ant d les pr cautions au moment de la vaccination le cas ch ant e les notes cliniques concernant la vaccination f la raison de la vaccination g dans le cas d une ordonnance les nom et num ro d identification unique d intervenant attribu par la R gie de l assurance maladie du Qu bec en vertu de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant de celui qui a r dig l ordonnance ou de celui qui a initi une mesure th rapeutique s
103. particuli rement du Dossier sant Qu bec et de leurs r gles de fonctionnement 3 le droit de toute personne de manifester en tout temps son refus ce que les renseignements de sant la concernant soient communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec 4 la non discrimination en ce que la d cision d une personne de refuser le partage des renseignements de sant la concernant ne doit aucunement mettre en cause son droit d avoir acc s et de recevoir les services de sant que requiert son tat de sant 5 le droit l information en ce que la personne a le droit d tre inform e de la nature des renseignements de sant la concernant qui sont collect s utilis s conserv s et communiqu s en vertu de la pr sente loi 6 la protection des renseignements de sant en ce que les renseignements conserv s ne doivent tre utilis s que pour les fins pr vues et ne doivent tre communiqu s que conform ment la pr sente loi On retrouve dans l article 1 les deux objectifs de la loi dont il a t question dans les notes explicatives Cependant le Barreau du Qu bec dans son commentaire envoy Monsieur Gerry Sklavounos Pr sident de la Commission de la sant et des services sociaux note ce qui suit Force est de constater que sous couvert d un projet de loi sur la sp cificit d un syst me informatique le ministre introduit un paradigme qui red finit de fa on fondamentale certaines
104. peut demander que des renseignements inexacts incomplets ou quivoques ou dont la collecte la conservation ou la communication n est pas autoris e par la pr sente loi soient rectifi s 8 les droits de recours aupr s de la Commission d acc s l information 9 la responsabilit et l imputabilit en ce que le ministre et la R gie de l assurance maladie du Qu bec doivent s assurer du fonctionnement ad quat des actifs informationnels qu ils mettent en place pour assurer la s curit la confidentialit la disponibilit l int grit l accessibilit et l irr vocabilit des renseignements vis s par la pr sente loi 3 Dans la pr sente loi moins que le contexte n indique un sens diff rent on entend par 1 actif informationnel une banque d information un syst me d information un r seau de t l communication une infrastructure technologique ou un ensemble de ces l ments ainsi qu une composante informatique d un quipement m dical sp cialis ou ultrasp cialis 2 cabinet priv de m decin un cabinet de consultation ou bureau situ wee CCC 3 dossier local le dossier de l usager tenu par un tablissement en vertu de etc 4 Dossier sant Qu bec un actif informationnel qui permet l gard de toute personne recevant des services de sant ou des services sociaux la communication en temps opportun a des intervenants et organ
105. php type 2 amp file H_1_1 H1_1 html Loi sur l assurance automobile chapitre A 25 version jour le 1 de chaque mois http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file A_25 A25 html Bisaillon Suzanne N de Marcellis Warin I Peignier 2012 R flexions sur l indemnisation en mati re de responsabilit m dicale Le Qu bec conomique 2011 chap 10 pp 209 233 PUL Bisaillon Suzanne N de Marcellis Warin M Mahfouf I Peignier C St Pierre 2013 Enqu te sur certaines pratiques m dicales au Qu bec http cirano qc ca publications detail php lang fr amp id 2013RP 10 avril Page 15 sur 254 cr er Pour pallier cette bri vet nous avons produit une bibliographie plus labor e puisque nous ne nous sommes pas limit s aux r f rences ayant t utilis es pour illustrer nos propos 2 Modulation de divers l ments li s la responsabilit civile dans un RISEF Diverses consid rations Concernant la faute et le dommage seuls quelques l ments seront d velopp s dans la mesure o ils sont pertinents l objet de ce rapport Le lecteur pourra se rapporter aux ouvrages de Baudouin et Deslauriers que nous avons cit s dans la section pr c dente ou encore aux nombreux auteurs en la mati re dont Lara Khoury La jurisprudence peut galement nous fournir de nombreux enseignements pour nourrir notre r flexion Rappelons aussi que plusieurs patients
106. pour lesquels des renseignements doivent tre communiqu s dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique etc 13 Les renseignements de sant qui doivent tre communiqu s dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique en vertu du pr sent chapitre peuvent l tre par etc 14 Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique ou la confier la R gie de l assurance maladie du Qu bec ou un organisme public vis au paragraphe 5 du premier alin a de l article 2 de la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement 12 et 13 touchent le cheminement de l information L article 2 para 5 G 1 03 a t reproduit plus haut page Annexe 101 L article 14 est int ressant en ce qu il ouvre une porte sur l identit du d positaire d une banque de renseignement on peut penser l INESSS ou l INSPQ pr vus l article 106 de la pr sente Loi Il y a d autres organismes o le caract re public est moins vident Le partage d information avec certains partenaires est soumis la Commission d acc s l information dont nous parlerons dans le commentaire concernant l article 106 15 Lorsqu il confie la gestion op rationnelle d une banque de renseignements de sant d un domai
107. pour pr venir ou minimiser les impacts des risques d couverts 5 Analyser avec les autorit s concern es la question du m susage des m dicaments ou de l incidence de leurs prescriptions hors indications 6 Revoir les structures de la pharmacovigilance notamment les m canismes d change d informations 7 Favoriser la conduite de m taanalyses pid miologiques lorsque des tendances ou des Page 115 sur 254 signaux inqui tants sont d tect s par les programmes de pharmacovigilance en mettant l emphase sur l analyse de la valeur probante les d cisions requises d coulant des conclusions et le partage de l information Phase II servant tablir les m canismes d indemnisation des patients 8 Utiliser les r gles tablies par le gouvernement fran ais dans le cas du Mediator comme point de d part de la proposition 9 Tenir compte de l utilit des recours collectifs en la mati re 10 Conf rer des pouvoirs assortis de sanctions dans le cas de d faut aux diff rents niveaux d cisionnels notamment les deux paliers de gouvernement pour garantir la communication des informations pertinentes afin le permettre au tiers comp tent savoir le m decin d avoir toutes les informations lui permettant de remplir ad quatement son r le Dow c Hollis 11 Pour avoir acc s ce m canisme au lieu du processus classique de poursuite ou de recours collectifs certaines condit
108. poursuites pour toute infraction vis e l un des articles 31 31 2 et 31 4 et sous r serve des autres dispositions du pr sent article le certificat cens sign par l analyste o il est d clar que celui ci a analys ou examin tel article tel chantillon ou telle substance et o sont donn s ses r sultats est admissible en preuve et sauf preuve contraire fait foi de son contenu sans qu il soit n cessaire de prouver l authenticit de la signature qui y est appos e ou la qualit officielle du signataire 35 1 Dans les poursuites pour toute infraction vis e l article 31 et sous r serve des autres dispositions du pr sent article le certificat cens sign par l analyste o il est d clar que celui ci a analys ou examin tel article tel chantillon ou telle substance et o sont donn s ses r sultats est admissible en preuve et sauf preuve contraire fait foi de son contenu sans qu il soit n cessaire de prouver l authenticit de la signature qui y est appos e ou la qualit officielle du signataire Encore ici un simple ajustement de num rotation Page 209 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires DISPOSITION TRANSITOIRE 13 La d finition de autorisation relative 4 un produit th rapeutique dict e par le paragraphe 2 3 vise l autorisation notamment une licence et une autorisation ou licence suspendue d livr e avant la date
109. pr sente loi 89 Le registre des intervenants contient l gard de toute personne qui y est inscrite les renseignements suivants 1 16 items Page 167 sur 254 90 La R gie de l assurance maladie du Qu bec collecte les renseignements pr vus l article 89 aupr s des personnes et organismes suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 la personne elle m me dans les cas d termin s par r glement du ministre 2 l ordre professionnel concern dans le cas d un intervenant du secteur de la sant et des services sociaux dont l exercice de la profession est r gi par le Code des professions L R Q chapitre C 26 3 une personne d sign e par une autorit comp tente au sein de l organisation pour laquelle un intervenant du secteur de la sant et des services sociaux exerce ses fonctions ou sa profession 4 un gestionnaire des autorisations d acc s 5 toute autre personne ou tout autre organisme ou cat gorie de personnes ou d organismes d sign s par le ministre Les personnes et organismes vis s au premier alin a doivent communiquer la R gie les renseignements vis s l article 89 et par la suite l informer le plus t t possible de toute modification apport e aux renseignements ainsi communiqu s 91 La R gie de l assurance maladie du Qu bec communique sur demande les renseignements contenus au registre des intervenants l exception
110. que certaines personnes peuvent subir des cons quences tr s graves par l application de ces mesures On pense tout de suite dans ce dernier cas la vaccination Mais en fait on peut ajouter trois motifs sp cifiques ceux couramment voqu s a un motif conomique b celui d avoir le pouvoir d laborer des r gles Supra note 27 127 Supra note 21 128 Supra note 19 et 23 129 Qualifi de mesures de sant publique Page 40 sur 254 diff rentes de celles habituellement appliqu es en droit civil de la responsabilit et finalement c celui de pouvoir couvrir un risque inh rent une pratique de soins D abord le motif conomique Il peut tre d compos en plusieurs volets Nous n avons pas la pr tention d en faire une analyse exhaustive mais uniquement de les voquer Premi rement il y a les co ts pour le patient co ts non seulement astronomiques pour la majorit des gens mais souvent sup rieurs aux indemnit s attendues si le jugement est favorable Ensuite inclus dans ce premier motif le co t des experts la capacit de recruter des experts de grande renomm e sans se pr occuper de la facture cons quente est souvent plus facile pour l une des deux parties Deuxi mement le versement de l indemnit dans un d lai beaucoup plus court en moyenne que lorsque les causes se retrouvent devant les tribunaux Finalement les possibilit s de subrogation pour l tat afin de r cup rer
111. quelle permanente n est pr sente et si la prise en charge a t optimale Il faut sc nariser les diverses possibilit s et tablir un cadre Par exemple se demander si le seul fait d avoir t hospitalis constitue un dommage indemnisable Pourquoi indemniser un s jour l h pital mais ne pas consid rer des morbidit s douleur naus es vomissements etc qui auraient t v cues domicile quel moment apr s la mat rialisation du risque devrait on estimer l tendue du dommage Qui choisit l expert qui quantifiera le dommage aux fins de l indemnisation combien se chiffre le r sultat Il n est pas rare que les RISEF offrent des montants sup rieurs ceux qui auraient pu tre octroy s par les tribunaux au titre du dommage physique Mais est ce la bonne solution Avoir ou ne pas avoir de causalit pour donner ouverture une indemnit Question pineuse m ritant une discussion plus pouss e que les autres points soulev s En effet de nombreux RISEF exigent une causalit selon la balance des probabilit s Certains autres ont tabli une liste de situations o la pr somption de la causalit est tablie et si la pr somption n est pas renvers e on passe alors l estimation du dommage Dans ces r gimes les victimes ont la plupart du temps la possibilit d invoquer d autres pr judices ne faisant pas partie du tableau mais elles ont alors le plein fardeau de la preuve de la cau
112. r serv aux accidents vitables avoidable or preventable par opposition ceux r sultant de n gligences Nous sommes d accord avec cette affirmation assortie de deux r serves a lorsque la situation le justifie il faudrait galement couvrir dans le cadre des RISEF les risques inh rents qui ne peuvent tre qualifi s d embl e d accidents vitables 143 Supra note 4 144 Dont nous d crirons quelques caract ristiques un peu plus loin 145 Supra note 5 Page 46 sur 254 b on doit aussi envisager la possibilit de concevoir un RISEF assorti d un m canisme d indemnisation tripartite la victime et l tat puis le fautif et l tat o ce dernier r cup rerait non seulement l indemnit vers e au patient les frais administratifs l gaux ou encore l expertise mais pourrait galement appliquer d autres sanctions selon les circonstances Cette modalit s inspire du r gime d indemnisation d velopp en France pour traiter du scandale du M diator Nous reparlerons de celle ci dans le chapitre sur les m dicaments Deux commentaires des auteurs voquent des vidences pour lesquelles il n existe pas de solution simple a Studdert signale que si le risque d une poursuite est toujours pr sent et imminent il est tr s difficile de colliger de l information de qualit savoir fiable et compl te b Brennan pour sa part signale que les poursuites ne sont pas de bonnes fa ons d
113. rance l gard d une personne de m me qu une personne ou une soci t qui exploite un cabinet priv de m decin ainsi qu un centre m dical sp cialis dans lequel exerce un tel professionnel de la sant doit communiquer le plus t t possible au gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine allergie et intol rance les renseignements vis s l article 41 concernant toute allergie et intol rance document e pouvant avoir une incidence sur la sant de cette personne 2 Composition du domaine 41 Le domaine allergie et intol rance est compos des renseignements de sant suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 2 7 8 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant 42 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine allergie et intol rance communique sur demande un intervenant ou organisme autoris conform ment leurs autorisations d acc s les renseignements pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec El ment fort pertinent du Dossier sant de la personne mais sans commentaires particuliers aux fins des pr sentes Page 159 sur 254 SECTION VII DOMAINE SOMMAIRE D HOSPITALISATION 1 Collecte des renseignements de
114. s pendant toute la p riode pr vue par r glement du ministre laquelle peut varier dans les cas conditions et circonstances et selon le renseignement qu il indique ou selon que le r glement vise un domaine clinique en particulier 111 Les renseignements de sant contenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique doivent tre d truits l expiration d un d lai de cinq ans suivant la p riode de leur utilisation d termin e en vertu de l article 110 Une fois la p riode coul e on dispose de cinq ans pour les d truire On pourra mieux commenter ce segment la lumi re de la p riode assign e pour chaque registre ou chaque banque On peut galement supposer qu il existera un tr s grand nombre de p riode dur e variable Finalement il faudrait voir si cette r gle s applique galement pour les cas o des renseignements anonymis s ont t extraits et dispers s aupr s de divers intervenants organismes autoris s ou encore une personne en application de l article 106 4 galement nous devons revenir sur le fait qu il n y a qu un seul r glement d adopt en application cette loi CHAPITRE III DROITS DE LA PERSONNE CONCERN E PAR UN RENSEIGNEMENT DE SANTE 112 Toute personne a le droit d tre inform e de l existence et de recevoir communication des renseignements de sant la concernant l exception de son num ro d identific
115. s qu une ordonnance d hydromorphone est r dig e Dans les paragraphes sous l intitul C Le droit public r actif la gestion tatique de l indemnisation du pr judice biom dical Khoury parle d une indemnisation administrative sans C c Q a 1480 Lorsque plusieurs personnes ont particip un fait collectif fautif qui entra ne un pr judice ou qu elles ont commis des fautes distinctes dont chacune est susceptible d avoir caus le pr judice sans qu il soit possible dans l un ou l autre cas de d terminer laquelle l a effectivement caus elles sont tenues solidairement la r paration du pr judice 1991 c 64 a 1480 supra note 27 paragraphes 32 et 33 7 Supra note 27 Page 32 sur 254 gard la responsabilit dans la mesure o la victime sera exempt e non seulement de prouver la faute mais galement la causalit Nous croyons que la causalit DOIT demeurer mais avec quelques accommodements par rapport au fardeau de preuve classique et ceci sous deux aspects le niveau de preuve requis et l tablissement d une pr somption r fragable d clar e dans une liste de causalit telle qu tablie par des experts Cependant pour les cas hors liste la victime devra faire la preuve de la causalit selon le niveau de preuve retenu Une autre nuance peut tre apport e selon la cause ayant provoqu le dommage intrins que au produit sans commission de faute ou d coulant d une obli
116. sant 43 Un tablissement qui exploite un centre hospitalier doit communiquer le plus t t possible etc 2 Composition du domaine 44 Le domaine sommaire d hospitalisation est compos des renseignements de sant suivants 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 29 3 4 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant 45 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine sommaire d hospitalisation communique sur demande un intervenant ou organisme autoris conform ment leurs autorisations d acc s les renseignements pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Aucun commentaire particulier Page 160 sur 254 CHAPITRE III REFUS SECTION I MANIFESTATION D UN REFUS 46 Toute personne peut en tout temps 1 soit refuser que tous les renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques soient communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec 2 soit refuser que tous les renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques et collect s avant la date qu elle d termine soient communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Une personne qui a manifest un refus peut en tout temps le retirer ou en
117. sent article s applique malgr le deuxi me alin a de l article 83 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels L R Q chapitre A 2 1 Page 166 sur 254 78 Le registre des usagers ne peut tre utilis qu des fins li es l organisation la planification la prestation de services ou la fourniture de biens ou de ressources en mati re de sant ou de services sociaux de m me qu aux fins pr vues par la pr sente loi 79 Le registre des usagers contient l gard de toute personne qui y est inscrite les renseignements suivants 1 10 l ments 80 84 modalit s de constitution du registre CHAPITRE III REGISTRE DES INTERVENANTS 85 La R gie de l assurance maladie du Qu bec tablit et maintient le registre des intervenants permettant notamment d assurer P identification unique d un intervenant du secteur de la sant et des services sociaux conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux 86 87 88 Le registre des intervenants ne peut tre utilis qu des fins li es l organisation la planification la prestation de services ou la fourniture de biens ou de ressources en mati re de sant ou de services sociaux de m me qu aux fins pr vues par la
118. sociale et de couverture compl mentaire le r capitulatif des sommes engag es par ces derniers pour la prise en charge directe de soins ou autres prestations en lien avec le dommage objet de votre indemnisation L offre est r alis e sur la base du r f rentiel indicatif d indemnisation de l ONIAM disponible sur notre site web www oniam fr Ce r f rentiel peut vous tre adress par courrier sur simple demande de votre part Issue L ONIAM dispose de 6 mois partir du moment o le dossier est complet pour rendre une d cision motiv e sur la demande d indemnisation dont il a t saisi 1 La demande peut tre d clar e irrecevable crit res de recevabilit non remplis notamment en raison de l absence de caract re obligatoire de la vaccination 2 La demande est recevable mais peut aboutir une d cision de rejet en raison de l absence de lien de causalit entre le dommage subi par la victime et la vaccination laquelle il est imput 3 La demande est recevable et le dommage est reconnu imputable la vaccination mise en cause la d cision d offre d indemnisation pr cise si la victime est consolid ou non num re les diff rents chefs de pr judices donnant lieu indemnisation et d termine leur tendue Le demandeur est inform par courrier recommand avec accus de r ception de la d cision rendue par l ONIAM et des motifs de cette d cision C Quelles suites pouvez vous donner la d
119. strategies Risk Management and Healthcare Policy 5 55 64 Page 100 sur 254 Les statistiques pr sent es dans la publication sont alarmantes et montrent la progression importante de cette infection Cependant parmi les constats importants de cet article les auteurs mentionnent que 96 des patients pr sentant des sympt mes reli s au CD ont re u une antibioth rapie dans les deux semaines pr c dant l closion galement ce n tait pas un seul antibiotique qui tait en cause mais plusieurs d entre eux parmi les plus utilis s clindamycine ampicilline amoxicillines c phalosporines et fluoroquinolones Les antibiotiques provoquant alors un d s quilibre de la flore intestinale propice l closion du CD Plusieurs protocoles d antibioth rapie ont t d velopp s pour traiter les closions de CD les auteurs pr sentent leur propre strat gie Ils mentionnent d entr e de jeu que les buts des protocoles visent d une part liminer les diarrh es et les coliques et d autre part restaurer la flore intestinale normale avec en prime l limination du CD Ces deux buts s adressent au patient lui m me mais on ne peut absolument pas n gliger l existence comme on l a v cu de mani re spectaculaire l occasion du recours collectif dont nous avons parl de la propension transmettre l infection entre les malades souvent par l interm diaire du personnel d un tablissement
120. sultat invoquer le principe de pr caution pour retirer temporairement le produit du march Un l ment important de l analyse est le ratio risques b n fices pour les patients En effet il ne faut pas oublier que plusieurs m dicaments produisent des effets secondaires que l on pourrait qualifier de dangers imminents et graves toutefois si le ratio est favorable pour le patient A mais pas pour le patient B il faut que le produit soit disponible pour le premier mais qu on ne l administre pas au second Pensons aux antin oplasiques pour illustrer le propos Un ratio nettement d favorable existe si un tel m dicament est administr a un patient ne souffrant pas de cancer Le ratio sera d favorable si le m me m dicament est administr a un patient souffrant de cancer mais pour lequel les indicateurs ne pr sentent pas les chances d une efficacit satisfaisante ou alors son administration pourra se faire a l essai En d autres termes le ratio ne sera favorable que pour un groupe de canc reux et non tous ceux affect s du m me mal Le m me raisonnement est tenu dans le cas de certains m dicaments disponibles pour les cas d Alzheimer Dans la mesure o le m dicament serait administr indistinctement d clenchant chez certains des EIG il ne nous viendrait pas l esprit de retirer le produit du march mais de mieux encadrer son usage si on appliquait le principe de pr caution c est ce qu on
121. tablir les conditions requises pour r clamer une indemnit ainsi que les l ments d exclusion titre de pr judice corporel 252 Supra note 21 253 Loi sur la Sant publique LRQ c S 2 2 art 75 et 76 Page 85 sur 254 On retrouve l article 54 12 une disposition concernant la date compter de laquelle le produit aurait d tre administr pour donner ouverture l indemnisation en vertu de 54 2 soit le 27 septembre 1998 Ce qui pose probl me c est qu on y pr cise galement que si le droit de recours est prescrit rappelons qu il est de trois ans compter du jour o le pr judice s est manifest pour la premi re fois il perd le b n fice de ce programme d indemnisation Cette disposition limite consid rablement la liste des pr judices Il est vrai que si le pr judice est une contamination par le VIH ou une h patite les manifestations qui d coulent de l administration pourraient tre d tect es assez longtemps apr s celle ci Plus le temps passe plus la causalit entre le produit soup onn et le pr judice corporel sera difficile tablir notamment s il y a d autres variables confondantes C est encore plus al atoire lorsque le pathog ne est inconnu a 54 2 La relation entre la source 54 1 et la prescription 54 4 dans ce cas o le pathog ne contaminant est inconnu pourrait faire l objet d une th se sur cet aspect totalement impr visible de l interpr tation de ces di
122. une banque de renseignements de sant d un domaine clinique A M 2013 03 2013 G O 2 1929 Mais on devrait parce que c est possible faire le n cessaire pour en r duire au maximum la fr quence Page 34 sur 254 Rappelons que nous ne devrions importer que le squelette des outils disponibles et modeler sur celui ci une silhouette parfaitement adapt e l environnement de travail Lors du d veloppement d outils l valuation des co ts ne peut pas se limiter l achat d un logiciel ou d un autre dispositif de support de l outil On doit galement estimer les co ts o d implantation incluant la formation de type accompagnement o du d veloppement d indicateurs d efficience o du suivi incluant les modifications ou m me le remplacement de l outil Tous ces l ments ne peuvent pas tre improvis s ou tre confi s des personnes n ayant aucune notion sur la qualit des soins int gr e aux concepts de gestion des risques cette comp tence est presque inexistante au Qu bec si on compare la France cela provient en partie du fait qu au Qu bec il n existe aucun programme de formation ni aucune directive peu importe la source encadrant sp cifiquement la fonction Il y a de nombreux autres l ments que l on doit prendre en compte car ils auront une grande influence sur l efficience des soins ces l ments s appliquent galement aux RISEF tout en faisant les adaptation
123. une certaine mesure pour les produits du sang mais on ne peut pas retrouver ce crit re lorsque l on parle des m dicaments des naissances ou des infections nosocomiales trois domaines o les RISEF sont bien implant s 110 Les Dr Guy Paul Gagn et James Ruiter 11 Brady Jeffrey Ho Karen Clancy Carolyn M 2008 The persistent variability of quality J Patient Saf vol 4 no 3 p 127 128 Sep 112 supra note 27 Page 37 sur 254 Le d bat entourant l indemnisation administrative des dommages d coulant des soins de sant 113 114 115 ne date pas d hier en particulier aux Etats Unis dans les discussions au sujet de leur n cessit on insistait sur le fait qu il ne serait plus n cessaire de prouver la faute Il n y a pas eu une adh sion d embl e aux multiples suggestions d introduire une indemnisation sans gard la faute Plusieurs raisons peuvent expliquer ce manque d enthousiasme mais parmi les plus importantes l automatisme sugg r dans le versement de compensation se retrouve probablement dans les tous premiers en termes d importance Un raisonnement th orique sur l implantation d un tel syst me au lieu de le faire l occasion d un cas particulier est n cessaire Cependant depuis l av nement de la gestion des risques il serait malhonn te de ne pas se poser la question sur le meilleur investissement des sommes disponibles Rappelons que ob
124. une faute Il peut arriver galement que le d boursement de l indemnit soit partag entre plusieurs parties Plusieurs r flexions sur les d fis particularit s et questionnements des RISEF sont inspir es par l ensemble de nos lectures nous aimerions citer en particulier le texte de Lara Khoury 2009 Ses r flexions reposent sur une grande connaissance du droit de la responsabilit en particulier dans le domaine de la sant et le texte est fort clairant De certaines affirmations L art de titrer un texte commande qu il contienne un mot accrocheur ainsi l int r t du lecteur est stimul on peut m me dire que chaque lecteur aura SON mot accrocheur en fonction de ses int r ts de sa culture ou de sa soif d acqu rir des connaissances nouvelles Dans la deuxi me partie du titre de texte de doctrine de madame Khoury ce qui a retenu notre attention est l utilisation du possessif La gouvernance du risque biom dical et l indemnisation de SES victimes De nombreux lecteurs peuvent ainsi croire avoir la perception que tout risque qui se mat rialise donne ouverture une indemnisation Nous avons utilis l exemple du titre pour amorcer la discussion sur cette perception mais ce n tait que pr texte pour signaler que cette croyance est bien ancr e dans l esprit de plusieurs Avec ou sans faute cela ne peut PAS tre le cas en particulier dans le domaine biom dical Nous ne conn
125. une mesure sanitaire d urgence l ONIAM a galement pour mission d assurer une r paration int grale du pr judice C est pourquoi on retrouve une section sp ciale concernant les victimes de la vaccination contre la grippe HiN1 La proc dure d indemnisation est la m me que dans le cas des autres vaccins et l acc s l indemnisation d bute apr s la publication d un d cret sp cifique pour cette vaccination n 2011 68 18 janvier 2011 Le r gime qu b cois Le RISEF qu b cois sur les vaccins a t cr en modifiant la Loi sur la sant publique permettre l indemnisation des victimes d EIG cons cutifs une vaccination Il n est pas anodin 212 afin de que ce r gime soit int gr cette loi Rappelons les grandes lignes de celle ci e Cette loi vise trois objectifs protection maintien et am lioration de l tat de sant et de bien tre de la population en g n ral a 1 e Afin d atteindre lesdits objectifs la Loi donne certains acteurs du syst me de sant des pouvoirs pour intervenir lorsque la sant de la population est menac e a 2 al 1 et 3 210 Supra note 51 p 4 15 du document sur le Web 211 Supra note 51 p 5 15 du document sur le Web 212 Loi sur la sant publique L R Q c S 2 2 consult en ligne le 1 novembre 2011 http www2 publicationsduquebec gouv qc ca Page 69 sur 254 e I tait n cessaire de pr ciser ce que l on entendait par
126. 002 Silversides A 2008 Fault no fault bearing the brunt of medical mishaps CMAJ 179 309 11 Silversides A 2008 Fault no fault part 2 uneasy bedfellows CMAJ 179 407 9 Silversides A 2008 Fault no fault part 3 vested interests and the silence of suffering patients cited as obstacles to system change CMAJ 179 515 7 Sloan Frank A amp Randall R Bovbjerg 2002 Duke University Medical Center September http pweb1 rwjf org reports grr 027070 htm Spiroux Jo l amp Rambaud Claude 2008 Infections nosocomiales et risques li s la sant Comment y chapper Editions J Lyon Paris Stanhope N et al 4 1999 J Eval Clin Pract 5 1 5 12 An evaluation of adverse incident reporting Page 138 sur 254 Studdert David M et al 2005 Defensive Medicine Among High Risk Specialist Physicians in a volatile malpractice environment JAMA vol 293 no 21 p 2609 June jia Studdert David M Brennan Troyen A 2001 No Fault Compensation for Medical Injuries The Prospect for Error Prevention286 JAMA 217 223 consult le 2012 03 26 de http jama ama assn org Sugarman S 1985 Doing away with tort law California Law Rev 1985 73 555 663 Tancredi LR Bovbjerg RR 1991 Rethinking responsibility for patient injury accelerated compensation events a malpractice and quality reform ripe for a test Law Contemp Probl 57 147 177 Taro Tomizuka amp Ryozo Matsuda Introduction of No Fault Obstetric
127. 06 c 22 a 110 Pour donner effet ce Titre VI concernant la Gestion des renseignements encore faut il 1 que des r glements existent pour articuler le tout 2 mais SURTOUT que les banques de donn es existent et qu elles contiennent des informations traitables et pertinentes Page 173 sur 254 107 Dans les cas pr vus aux paragraphes 1 3 du premier alin a de l article 106 l entente est soumise l application de l article 70 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels compte tenu des adaptations n cessaires Dans le cas pr vu au paragraphe 4 du premier alin a de l article 106 le ministre doit avant que les renseignements ne soient communiqu s obtenir par crit un engagement du requ rant respecter toutes les conditions impos es par la Commission d acc s l information et pr vues l autorisation d livr e 68 Un organisme public peut sans le consentement de la personne concern e communiquer un renseignement personnel 1 un organisme public ou un organisme d un autre gouvernement lorsque cette communication est n cessaire l exercice des attributions de l organisme receveur ou la mise en uvre d un programme dont cet organisme a la gestion 1 1 un organisme public ou un organisme d un autre gouvernement lorsque la communication est manifestement au b n fice de la perso
128. 1 http www 2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file H_1 1 H1_1 html Loi sur l assurance automobile du Qu bec 1989 L R Q chapitre A 25 http www2 publicationsduquebec gouv gc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file A_2 5 A25 html Loi sur la sant publique 2001 L R Q c S 2 2 et son r glement S 2 2 r 1 http www2 publicationsduquebec gouv gc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file S 2 2 82 2 html Loi sur les aliments et drogues chapitre F 27 Loi sur les produits antiparasitaires L C 2002 chapitre 28 Loi sur les services de sant et les services sociaux chap S 4 2 version en ligne jour le 1 de chaque mois http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file S 4 2 S4 2 html Looker Clare amp Health Kelly 2011 Bull World Health Organ 89 371 378 No fault compensation following adverse events attributed to vaccination a review of international programmes Luxembourg D claration de Luxembourg sur la s curit du patient S curit du patient En faire une r alit Commission Europ enne DG Sant et protection des consommateurs et Pr sidence Luxembourgeoise du Conseil de l Union Europ enne Luxembourg 5 avril 2005 http www sante gouv fr IMG pdf Declaration final FR 2 _ pdf Page 133 sur 254 Lynch Krishna 2010 Annals Health L 25 anniversary special
129. 100 Il y a des modalit s particuli res pour le Directeur de la sant publique ainsi que certaines exceptions essentielles contenues dans les articles 101 et 102 de la Loi 103 Une personne ou une soci t qui exerce des fonctions reli es aux domaines du contr le ou de l expertise ne peut aux fins d un tel contr le ou d une telle expertise demander quiconque ou exiger de quiconque un extrait ou une copie des renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ou recevoir communication d un tel extrait ou d une telle copie De plus nul ne peut demander ou exiger d une personne de recevoir communication notamment des fins contractuelles d un extrait ou d une copie des renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques l exception de ceux int gr s au dossier local conform ment l article 100 On peut penser ici de nombreuses personnes qui pourraient tre int ress es par des renseignements de cette nature et s en servir mauvais escient des experts dans des causes de responsabilit des employeurs des assureurs des proches Les balises doivent tre la fois strictes tout en permettant d atteindre des objectifs de s curit et d am lioration des processus pour lesquels l accessibilit cette information en sant est cruciale Page 170 s
130. 12 Page 78 sur 254 77 Un recours devant le Tribunal administratif du Qu bec ne suspend pas le paiement d une indemnit vers e sous forme de rente 78 Les sommes n cessaires l application de la pr sente section sont prises sur le fonds consolid du revenu Voici quelques remarques additionnelles concernant ces articles a l utilisation d une terminologie diff rente pr judice corporel a 70 al 2 vs manifestations cliniques inhabituelles a 69 ancienne ou nouvelle mouture n est pas de nature faciliter l interpr tation quant la nature des dommages donnant ouverture une indemnisation b il existe toujours une possibilit a 74 de poursuite si une faute a t commise c est le sens que l on doit donner l utilisation du terme responsable en regard de pr judices corporels subis C contrairement aux pratiques classiques en mati re de responsabilit il y a dans ce cas une possibilit de verser une rente et non une somme globale telle que le pr voit l article 717 de la Loi sur l assurance automobile Le processus d indemnisation pr vu par cette loi a servi de mod le lors de l tablissement du RISEF pour les vaccins d la l sion dont peut se r clamer la victime par un appel en vertu de l article 76 n est pas limit e la d cision d indemniser ou non mais peut galement se rapporter la valeur de l indemnit consentie e contraireme
131. 195 Page 39 sur 254 de ces professionnels sont des substituts en l absence de lois et r glements provenant des autorit s en r ponse ces incertitudes Depuis ce temps le secteur du droit m dical et en particulier celui de la responsabilit a explos Sage indique que l American Health Lawyers Association est forte de 10 000 membres Sage d note galement avec surprise dit il que tout le secteur de la m decine a adopt le mode de raisonnement le style du discours et le r le jou par les avocats dans le domaine de la sant Depuis 1963 note t il il y a eu une forte expansion des droits et obligations affectant le syst me de sant Cette expansion n est certainement pas trang re aux v nements marquants en la mati re survenus aux Etats Unis la fin des ann es 50 et au d but des ann es 60 la thalidomide le di thylstilboestrol les tudes double insu sur le cancer de l ut rus pour ne mentionner que celles ayant retenu l attention des m dias Bref l tat doit s impliquer car cette judiciarisation du droit de la sant n a apport que tr s peu de b n fices aux patients L implication doit tre mesur e il faut d terminer quand et comment Les r gimes publics d indemnisation Il est dommage que la plupart de ces r gimes aient t cr s en r action des crises constate Khoury Ce n est qu en partie vrai au Canada et au Qu bec Il a suffit de trois v nements pour
132. 2 sur 254 Ce long expos des articles dans la Loi sur la sant publique touchant la vaccination servira encadrer la r flexion sur la justification de ce programme d indemnisation savoir que ces r gimes sont d abord et avant tout cr s pour indemniser l individu qui re oit le produit alors qu on retrouvera plut t dans les textes une mention du b n fice pour la collectivit L adoption au Qu bec d un RISEF couvrant la vaccination a suivi de peu l affaire Lapierre Il y a eu l poque et certainement depuis dans les diverses juridictions ayant adopt un RISEF dans ce domaine une reconnaissance des trois l ments suivants l existence a de risques intrins ques au vaccin b de b n fices pour la personne vaccin e avec ou sans une recommandation de la Sant publique c de b n fices pour l ensemble de la population Rappelons aussi une autre hypoth se ayant conduit la cr ation de RISEF en particulier aux tats Unis savoir la menace des fabricants de vaccins de cesser la production de ceux ci si on persistait les poursuivre en l absence de faute Cette hypoth se a t mise en doute Le Programme a t reconduit et int gr en 2001 dans la Loi sur la sant publique dont voici les grandes lignes Selon les termes de la Loi l article pertinent est dans la parenth se 1 Le pr judice doit tre permanent et grave 70 Le pr judice peut tre physique ou mental
133. 2012 10 03 97002 20121003FILWWW00425 mediator servier devra assumer php acc d le 4 octobre 2012 313 IPP incapacit partielle permanente d nomm e en France DFP d ficit fonctionnel permanent 314 http www assemblee nationale fr 14 propositions pion1 692 asp Page 108 sur 254 Ainsi qu un petit chantillon de la couverture principalement dans les m dias fran ais a Ci l Communiqu par APM International A Wilmington Company 2 janvier 2014 M diator un sp cialiste des valvulopathies int gre le coll ge de Il ONIAM re u le 3 janvier 2014 Communiqu de Servier Pr cisions concernant les indemnisations M diator Suresnes 21 novembre 2013 sur le site Web de la compagnie Nouvelle Mediator accord financier entre les laboratoires Servier et une victime L Express 20 novembre 2013 acc d sur LEXPRESS fr le 6 janvier 2014 Association d Aide aux Victimes de l Isom ride et du Mediator AVIM Derni res nouvelles pour les victimes du Mediator d nonciation par le pr sident de l AVIM le Docteur Dominique Michel Courtois le 3 octobre 2013 acc d sur le site de l organisme le 4 janvier 2014 Actualit s Mediator le doute doit d sormais profiter aux malades Le Point 27 septembre 2013 acc d sur le site Le Point fr le 4 janvier 2014 Village Justice L indemnisation des victimes du M diator 2 ans apr s la loi Caroline Fontaine Beriot avocat 2 juillet 2013 acc
134. 2014RP 12 R gimes sp cifiques d indemnisation sans gard la faute au Qu bec Partie Ill Suzanne Bisaillon Rapport de projet Project report Montr al Novembre 2014 2014 Suzanne Bisaillon Tous droits r serv s All rights reserved Reproduction partielle permise avec citation du document source incluant la notice Short sections may be quoted without explicit permission if full credit including notice is given to the source CIRANO Allier savoir et d cision Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations CIRANO Le CIRANO est un organisme sans but lucratif constitu en vertu de la Loi des compagnies du Qu bec Le financement de son infrastructure et de ses activit s de recherche provient des cotisations de ses organisations membres d une subvention d infrastructure du Minist re de l Enseignement sup rieur de la Recherche de la Science et de la Technologie de m me que des subventions et mandats obtenus par ses quipes de recherche CIRANO is a private non profit organization incorporated under the Qu bec Companies Act Its infrastructure and research activities are funded through fees paid by member organizations an infrastructure grant from the Minist re de l Enseignement sup rieur de la Recherche de la Science et de la Technologie and grants and research mandates obtained by its research teams Les partenaires du CIRANO Partenaire majeur Minist re de l
135. 4 12 01 AM Public Health Ontario releases Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 Results show vaccines to be safe with few cases of adverse reaction Vaccine safety in Ontario in 2012 by the numbers From the Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 CNW Lors TORONTO Feb 24 2014 CNW Vaccines are safe and have a low risk of adverse reactions according to the Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 released today An adverse Group Public Health Ontario reaction or event is an unwanted or unexpected health effect that happens after someone is vaccinated It may or may not be caused by the vaccine Of the 7 8 million doses of vaccine distributed in Ontario in 2012 only 631 adverse reactions were reported Vaccines are safe and protect individuals from dangerous diseases said Dr Shelley Deeks medical director Immunization and Vaccine Preventable Diseases Public Health Ontario It s important for Ontarians to know that the risk of serious reactions from vaccines is very small compared to the risks from the diseases they prevent Most people who receive vaccines have little to no side effects and serious reactions are very rare The majority of the 631 adverse reactions noted in the report were mild such as pain redness or swelling around the injection site as well as fever and skin rashes Only 56 cases of serious reactions were reported after 7 8 million vaccines were distributed in On
136. 40 sur 254 Annexe IX Initiatives canadiennes et internationales pour le contr le des infections nosocomiales De nombreuses initiatives sont en place au Canada Mentionnons celles conjointes de l Agence de sant publique du Canada et de l organisme Infection Prevention and Control Canada IPAC Pr vention et contr le des infections Canada PCT http www ipac canada org Ils organisent tout au long de l ann e plusieurs activit s lesquelles servent de rappel afin de soutenir les bonnes pratiques en la mati re 2014 Events World Immunization Week April 23 30 2014 World Hand Hygiene Day May 5 2014 National Infection Control Week October 20 26 2014 Canadian Patient Safety Week October 27 31 2014 Antibiotic Awareness Week November 17 23 2014 Par ailleurs sur le site de l Agence de sant publique du Canada on y retrouve galement de nombreux documents pertinents sur la question encore faut il les adapter la r alit du milieu et savoir les implanter en particulier si cela requiert une modification des pratiques courantes Tous ces guides sont disponibles galement en anglais Infections nosocomiales et professionnelles S rie des Guides de pr vention des infections http www phac aspc gc ca nois sinp guide pubs fra php Pratiques de base et pr cautions additionnelles visant pr venir la transmission des infections dans les milieux de soins 2013 Pour obtenir une copie de ce
137. 484 ventuelle causalit Bien que la causalit soit tr s difficile tablir elle doit demeurer mais on peut abaisser le niveau de preuve ou alors cr er dans certaines circonstances une pr somption de son existence D ailleurs on parle bien de r gime sans faute et non sans causalit liminer la causalit et ne conserver que quelques crit res d inclusion et d exclusion reviendrait mettre en place un r gime universel sans avoir la capacit financi re de le supporter Ou plut t devrait on dire par rapport l enveloppe des d penses en sant que le choix serait fait de d penser au niveau d une indemnisation mais beaucoup moins ailleurs notamment en pr vention Nous ne pouvons pas tre en accord avec cette perspective 83 http www apmnews com quisommesnous php 4 Huff Darrell Irving Geis Illustrator How to Lie with Statistics Penguin Books r dit trois reprises avec ajout d exemples depuis 1954 jusqu en 1991 puis en 1993 par W W Norton amp Cie 144 pages Supra note 5 Page 30 sur 254 De plus dans le cas du droit on retrouve fr quemment des discussions opposant la causalit scientifique et la causalit l gale mais on tend de plus en plus dans le domaine de la sant lorsque les situations se retrouvent devant des forums autres que les tribunaux abaisser l exigence d une causalit selon la balance des probabilit s vers une causalit possib
138. 7 La pr vention des infections transmissibles par le sang dans les tablissements de sant et les services publics mai 1997 Un protocole int gr pour la prise en charge des travailleurs de la sant expos s des pathog nestransmissibles par le sang mars 1997 Lignes directrices pour la lutte antituberculeuse dans les tablissements de soins et autres tablissements au Canada 1996 Au niveau provincial il existe galement plusieurs documents http www publichealthontario ca fr eRepository BP IPAC Ontario HCSettings 2012 pdf Best Practices for Infection Prevention and Control Programs in Ontario In All Health Care Settings 3rd edition Provincial Infectious Diseases Advisory Committee PIDAC Published September 2008 Second Revision January 2011 Third Revision May 2012 Sant publique Ontario Partenaires pour la sant Suggested Citation Ontario Agency For Health Protection and Promotion Provincial Infectious Diseases Advisory Committee Best Practices for Infection Prevention and Control Programs in All Health Care Settings 3rd edition Toronto ON Queen s Printer for Ontario May 2012 Ou encore du gouvernement du Manitoba http www gov mb ca health publichealth cdc ipc html Infection Prevention and Control This page provides current infection control guidelines information fact sheets and links related to infection control in acute and long term care settings and the commu
139. 8 889 10 octobre Bismark Marie amp Paterson Ron 2006 No fault Compensation in New Zealand Harmonizing Injury Compensation Provider Accountability and Patient Safety Health Affairs 25 1 278 283 Bovbjerg Randall Sloan Frank A No fault for medical injury Theory and Evidence 67 U Cin L Rev 53 123 1998 1999 consult a http heinonline org 2012 10 17 Brady Jeffrey Ho Karen Clancy Carolyn M 2008 The persistent variability of quality J Patient Saf vol 4 no 3 p 127 128 September Brindley P G 2010 Patient safety and acute care medicine lessons for the future insights from the past Brindley Critical Care 14 217 Brochu c Camden Bourgault 2001 C A Q 200 09 0009 15 964 Bruesewitz et al v Wyeth LLC FKA Wyeth Inc et al Certiorari to the United States Court Of Appeals For The Third Circuit No 09 152 Argued October 12 2010 Decided February 22 2011 Supreme Court of the United States http www supremecourt gov opinions 10pdf 09 152 pdf B T c H tel Dieu de St J r me 2011 QCCS 43 700 17 005697 080 14 pages Calabresi G 1970 The Costs of Accidents A Legal and Economic Analysis New Haven Conn Yale University Press Callen Joanne et al 2011 The safety implications of missed test results for hospitalised patients a systematic review BMJ Qual Saf vol 20 194 199 Casagrande Thierry Mars Avril 2005 M decine amp Droit 71 50 54 L acc s direct au dossi
140. 8 mai 2012 avec Eveline Toth MSSS 250 Conf rence t l phonique le 17 mai 2012 avec le Dr Marc Dionne INSPQ et le 28 mai 2012 avec veline Toth MSSS 1 Anna Kirkland 2012 The Legitimacy of Vaccine Critics What Is Left after the Autism Hypothesis Journal of Health Politics Policy and Law 37 1 69 97 Page 83 sur 254 Recommandations 1 maintenir le r gime d indemnisation de la vaccination avec ses principales caract ristiques 2 maintenir l num ration des maladies que l on veut prot ger par un programme de vaccination sans exclure une accessibilit l indemnisation pour les vaccins hors liste dans la mesure o celui ci a t approuv par Sant Canada 3 officialiser dans les meilleurs d lais l existence d un registre complet donc incluant la survenance d EIG sur les vaccins et le rendre PUBLIC en utilisant les provisions de la loi P 9 0001 sur la question des banques de donn es 4 consolider toute l information anonymis e dans un m me registre bien que celle ci puisse tre dispers e l origine dans des banques de donn es sp cifiques comme le DSQ 5 donn es publi es vs donn es non publi es il faudrait conserver dans tous les cas la possibilit que le Minist re puisse utiliser toutes les donn es n cessaires tablir la tra abilit d un lot de vaccin jusqu au patient l ayant re u 6 tablir un m canisme pour encadrer et rationaliser l ut
141. 90 RIN mln 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 DIU dd na RO ID IR Do IN IOIR IR aA a 2008 gels jalala sa enkel 2009 2010 2011 pr liminaire 2 OlLO LOL OLOsOlOlOlsOlOlOlOlOlOlsOlsOoyOolyOoyOolyolyoyol o TOTAL 348 Souce Programme d indemnisation des victimes d une vaccination Direction de la protection de la sant publique MSSS 2012 Donn es fournies par la Direction de la protection de la sant publique MSSS 26 janvier 2012 Page 237 sur 254 Tableau B NOMBRE DE DEMANDE D INDEMNISATION ACCORD ES PAR ANN E SELON DE MOTIF DE LA DEMANDE 1988 2011 ANN E Nombre total de demandes Nombre d indemnisations accord es 1988 1 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 pr liminaire CIENIE CIRE N NNN DA A INININi Sj ioSololoj iolojl iIAl olw oO RIO TOTAL 167 N Co Page 238 sur 254 Tableau C NOMBRE DE DEMANDES D INDEMNISATION SOUMISES POUR LESQUELLES UN COMIT D EVALUATION M DICALE A T TENU SELON LE VACCIN ADMINISTR LA NATURE DU DOMMAGE ET LE STATUT DE L
142. 99 1603 en 2000 qui doit on attribuer la responsabilit de cette situation Cependant ce qui est galement tr s grave est que cette r tractation ne modifiera pas le niveau de m fiance des parents envers ce vaccin malgr le titre choc On entend de plus en plus de th ories farfelues qualifi es de complot parmi ceux qui rejettent d embl e toute forme de vaccination L utilisation de l expression complot n est pas anodine car ce mot contient un l ment de secret et donc autorise conclure sans avoir autre chose que des bribes d information Quant la F d ration qu b coise de l autisme et autres troubles envahissants de d veloppement ils souhaitent que l on passe enfin autre chose de rapporter la journaliste et souhaitent qu on Sans pr supposer pour le moment que l indemnisation devrait tre la solution retenue pour chacun des exemples pr sent s 30 Traitement utilis ici dans le sens du vocabulaire ISO en gestion des risques concernant le traitement des risques 31 Nous ne parlons ici que de son risque tant entendu qu il y a galement un b n fice pour la population en g n ral partir d un certain seuil de vaccination Pour certains vaccins nous sommes dangereusement rendus la limite de la couverture S opposent ici l analyse des droits individuels et collectifs laquelle serait fort int ressante mais que nous nous contenterons d voquer 32 Galipe
143. A DEMANDE 1988 2011 VACCINS DOMMAGE D C S TOTAL INDEMNISES REFUSES EN COURS Dipht rie coqueluche t 29 3 32 11 21 tanos polio Poliomy lite 9 0 9 1 8 Dipht rie t tanos polio 2 0 2 0 2 Oreillons 1 0 1 0 l Dipht rie coqueluche 5 0 5 1 4 t tanos Rub ole 2 0 2 1 1 H patite B 13 0 13 1 12 H patite A amp B 3 0 3 0 2 1 H patite A 1 0 1 0 1 Dipht rie 0 1 1 0 1 Grippe saisonni re 26 2 28 4 23 1 BCG 2 0 2 0 2 Rougeole rub ole 6 1 7 0 6 1 oreillons Dipht rie coqueluche 4 1 5 1 4 t tanos polio Hib M ningocoque 2 0 2 1 1 Dipht rie t tanos 2 0 2 1 1 Pneumocoque 1 0 1 1 0 Grippe A H1N1 13 1 14 1 0 13 T tanos 1 0 1 0 0 1 Rougeole 2 0 2 2 0 Autres 5 0 5 2 3 TOTAL 129 9 138 28 93 17 349 2 ap oe re Ces donn es n incluent que les demandes pour lesquelles un comit a t tenu et exclus les d sistements et les demandes non compl t es 350 2 r S su r La cat gorie Autres d signe les demandes pour lesquelles plusieurs vaccins ont t administr s Page 239 sur 254 Tableau D CO TS DES SERVICES PAR ANN E FINANCI RE ET PAR CATEGORIE DE D PENSES 1988 2011 P RIODE SAAQ RAMQ TOTAL FINANCI RE PAIEMENTS FRAIS DE P RIODIQUES DOSSIERS 1989 1993 37 600 37 600 1993 1994 255 842 00 21
144. Ainsi cet article consacre une section aux strat gies de contr le et de pr vention de ce type d infection c est notre avis la voie privil gier pour plusieurs raisons dont la principale est que nous devons accepter que des closions de CD surviennent lors d antibioth rapie essentielle pour de nombreux patients Il serait totalement inacceptable de priver les patients d une antibioth rapie sous pr texte qu il faut emp cher chez ce patient le d veloppement du CD Il est tout aussi inacceptable cependant de ne pas prendre les pr cautions requises pour limiter l closion chez ce patient sp cifique ou encore pour emp cher sa propagation chez d autres patients Rappelons que les patients hospitalis s sont en g n ral plus vuln rables que la population en sant et donc beaucoup plus susceptibles de r agir des agressions externes Les pr ventions sont r alis es en utilisant divers outils dans le pr sent article celui qui y est pr sent est une liste de pointage check list Une emphase a t plac e sur le lavage des mains Toutefois sans minimiser l importance de la pratique rappelons que les spores de CD sont tr s r sistantes et peuvent demeurer viables en dehors de l organisme humain pendant plusieurs mois Une d sinfection de plusieurs lieux l aide de produits sporicides est un autre l ment incontournable dans la diminution du risque de transmission du CD au sein d un tablisseme
145. Balancing Public Health Goals and Commercial Speech Khatri Naresh Gordon D Brown Lanis L Hicks 2009 From a blame culture to a just culture in health care Health Care Manage Rev 34 4 312 322 Khoury L amp Iokheles M 2009 Factual causation and healthcare associated infections Health Law Journal 17 195 227 Khoury L 2009 Une nouvelle r volution pour le droit de la responsabilit La gouvernance du risque biom dical et l indemnisation des victimes Revue g n rale de droit vol 39 No 1 59 pages Khoury L 2006 Uncertain Causation in Medical Liability Oxford Hart Publishing Cowansville Editions Yvon Blais Khoury L 2004 L indemnisation des victimes d une infection nosocomiale au Qu bec les lecons du droit francais Les cahiers de droit 45 4 619 657 Kirkland Anna 2012 The Legitimacy of Vaccine Critics What is left after the Autism Hypothesis J Health Politics Policy amp Law 37 1 69 97 Kim T Oh P amp Simor A 2001 The economic impact of Methicillin resistant Staphylococcus aureus in Canadian hospitals Infection Control and Hospital Epidemiology 22 2 99 104 Kinnersley Paul Adrian Edwards 2008 Complaints against doctors BMJ vol 336 841 842 Kohn L T Corrigan J M Donaldson M S To Err is Human Building a Safer Health System Washington D C National Academy Press 1999 Kutlesa Nicole J 2004 Creating a Sustainable Immunization Syst
146. Course Textbook 12th Edition Second Printing May 2012 http www cdc gov vaccines pubs pinkbook meas html Page 54 sur 254 Au d but des ann es 2000 certains textes ont avanc une causalit entre l autisme et la vaccination Cette causalit n a jamais t reconnue formellement ni par la presque totalit de la communaut scientifique et encore moins par les comit s responsables de statuer sur les demandes d indemnisation La cause est importante car en l tat actuel les RISEF touchant la vaccination stipulent qu une indemnit ne peut pas tre vers e sans l tablissement d un lien de causalit entre l administration du vaccin et les EIG survenus L tablissement de cette causalit n est pas facile faire et fait l objet de nombreuses controverses ou de batailles d experts Pour exemple nous pouvons mentionner la d cision rendue par le TAQ section des affaires sociales le 15 f vrier 20077 en appel d une d cision du Comit proc dant l tude des demandes d indemnisation lequel Comit de trois personnes avait refus celle ci Le TAQ a analys le t moignage de 11 m decins quatre pour la requ rante parents de la victime et sept pour l intim e le MSSS par la suite deux experts pr sent s par la requ rante ont t r interrog s Le texte de la d cision fait 269 pages mais il ne s agit pas de la totalit de la preuve pr sent e 15 Quelques milliers de page
147. Et de conclure Une condition du recours la responsabilit collective serait donc la pr sence de failles au sein du r gime de responsabilit individuelle Il est difficile d adh rer l existence syst matique d un pr judice collectif pour tous les RISEF M me dans le cas de la vaccination le b n fice collectif d une couverture vaccinale est r el toutefois celui ci est fortement diminu si cause du retrait possible et massif des parents des programmes de vaccination la couverture tombe en dessous du seuil n cessaire pour avoir une protection tant des personnes qui auraient d tre vaccin es que de celles qui ne le sont pas On augmentera alors le risque individuel de contracter la maladie laquelle provoquera des cons quences qui peuvent tre tout aussi graves que celles provoqu es par l administration du vaccin Pensons aux closions r centes de rougeole ou de poliomy lite malgr la promotion par la sant publique de l importance des programmes de vaccination Une liste num rant d autres conditions pour justifier la solidarit nationale est tablie par 136 gt F Nous laissons au lecteur le soin d en prendre connaissance Ceux ci reposent sur des bases philosophiques et sociales Cependant nous voudrions nous arr ter sur deux expressions Khoury Caract re exceptionnel et impr visible para 51 Risques ind tectables et inconnus para 51 Le caract
148. IAM Le caract re obligatoire de la ou des vaccination s mise s en cause s appr cie au moment de la r alisation des dates d injections du vaccin Cette fiche est destin e tre conserv e par le demandeur Afin de pouvoir tudier votre dossier nous avons besoin des pi ces justificatives suivantes L original du formulaire ci joint d ment compl t et sign La copie de tout document attestant de votre identit ex carte d identit carte de s jour ns La copie de tout document portant vos nom et pr nom pr cisant la ou les date s d injection s de la ou des vaccination s mise s en cause ex carnet de sant carnet de vaccination certificat m dical La copie de tout document attestant du caract re obligatoire de la vaccination ou des vaccination s mise s en cause ex attestation de votre employeur pr cisant votre fonction la date de votre embauche et le cas ch ant la date laquelle vous avez quitt l tablissement ou copie s des bulletins de salaire correspondant aux dates d injections Page 217 sur 254 La copie d un certificat m dical r cent d crivant l volution de la pathologie que vous imputez la ou aux vaccination s mise s en cause La copie des pi ces m dicales attestant de la date d apparition des premiers sympt mes de la pathologie que vous imputez la vaccination Tous l ments permettant d appr cier la nature et l impo
149. Quant aux pr judices identifi s dans le tableau il ne s agit que d une pr somption et elle est r fragable mais la pente est abrupte La cons quence de cet tat de fait est que le fardeau de prouver la causalit repose alors enti rement sur la victime pr sum e assortie d une farouche opposition des gestionnaires des RISEF concern s Concernant le d lai pour rendre une d cision sur l indemnisation la plupart des pays ont avanc un d lai la Nouvelle Z lande pr tend rendre sa d cision en 9 mois les USA prennent de deux trois ans et l ONIAM Fr devrait prendre 6 mois Ce d lai est peine plus qu une indication dans la mesure o plusieurs ph nom nes peuvent suspendre le d compte du d lai et ainsi l allonger de fa on importante On soutient galement que le niveau de preuve requis est moindre qu en mati re de litige civil traditionnel Le niveau est qualifi de l g rement plus de 50 Encore ici la nuance est telle et les cas parfois fort complexes de telle sorte que l applicabilit de la balance des probabilit s vs l g rement plus de 50 fait le bonheur des th oriciens mais s rement pas celui des victimes Sur les droits de poursuites les auteurs signalent que le programme mis en place tant sur le plan du processus du niveau d indemnit vers e et du b n fice net indemnit co ts doit tre avantageux pour la victime pr sum e Cependant les d
150. S 73 Aux fins d tablir et d assurer l identification unique des personnes recevant des services de sant ou des services sociaux des intervenants du secteur de la sant et des services sociaux et des organismes et lieux de dispensation de services de sant et de services sociaux lors de l utilisation d un actif informationnel du secteur de la sant et des services sociaux sont mis en place les registres communs suivants 1 le registre des usagers 2 le registre des intervenants 3 le registre des organismes CHAPITRE II REGISTRE DES USAGERS 74 La R gie de l assurance maladie du Qu bec tablit et maintient le registre des usagers permettant notamment d assurer l identification unique d une personne recevant des services de sant ou des services sociaux conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux 75 La R gie de l assurance maladie du Qu bec inscrit au registre des usagers la personne inscrite aupr s d elle conform ment la Loi sur l assurance maladie ainsi que toute autre personne pour laquelle une inscription au registre est demand e 76 concernant le num ro d identification unique 77 Une personne inscrite au registre des usagers n a pas le droit de recevoir communication de son num ro d identification unique d usager Le pr
151. TION DES MANIFESTATIONS CLINIQUES INHABITUELLES article original de 2001 69 Tout m decin ou infirmier qui constate chez une personne qui a re u un vaccin ou chez une personne de son entourage une manifestation clinique inhabituelle temporellement associ e une vaccination et qui soup onne un lien entre le vaccin et cette manifestation clinique inhabituelle doit d clarer cette situation au directeur de sant publique du territoire dans les plus brefs d lais Le m decin ou l infirmier doit fournir le nom et le num ro d assurance maladie de la personne chez qui il a constat une manifestation clinique inhabituelle et le nom et le num ro d assurance maladie de la personne qui a t vaccin e s il ne s agit pas de la m me personne Il doit galement fournir au directeur de sant publique une br ve description de l v nement constat et tout autre renseignement prescrit par r glement du ministre Lorsque c est la personne qui a re u le vaccin qui a eu une r action inhabituelle et que celle ci a consenti participer au registre de vaccination l infirmier ou le m decin doit y inscrire cette r action de la mani re et dans les d lais pr vus par le r glement du ministre pris en vertu de l article 68 2001 c 60 a 69 article modifi en 2012 69 Tout professionnel de la sant habilit a poser un diagnostic ou a valuer la condition de sant d une personne qui constate chez une personne qui a re u un vaccin ou c
152. Tout l ve ou tudiant d un tablissement pr parant l exercice des professions m dicales et des autres professions de sant dont la liste est d termin e par arr t du ministre charg de la sant qui est soumis l obligation d effectuer une part de ses tudes dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention ou de soins doit tre immunis contre les maladies mentionn es l alin a premier du pr sent article Les tablissements ou organismes employeurs ou pour les l ves et tudiants les tablissements ayant re u leur inscription prennent leur charge les d penses entra n es par ces vaccinations Les conditions de l immunisation pr vue au pr sent article sont fix es par arr t du ministre charg de la sant pris apr s avis du Haut conseil de la sant publique et compte tenu en particulier des contre indications m dicales Page 221 sur 254 Article L3112 1 CSP La vaccination par le vaccin antituberculeux BCG est obligatoire sauf contre indications m dicales reconnues des ges d termin s et en fonction du milieu de vie ou des risques que font encourir certaines activit s Les personnes titulaires de l autorit parentale ou qui ont la charge de la tutelle de mineurs sont tenues personnellement l ex cution de cette obligation Les modalit s d application du pr sent article sont d finies par d cret en Conseil d Etat pris apr s avis du Haut Conseil de la sant p
153. Vioxx hautement m diatis s ont provoqu plusieurs changements Trois voies de traitement du risque l chelle macroscopique sont possibles par les autorit s f d rales e le retrait du march e la modification des monographies assorties ou non de mises en gardes sp cifiques exp di es aux professionnels de la sant principalement les m decins et les pharmaciens e la mise l amende et m me la perte de la licence pour le fabricant fautif ou refusant d agir Comme on peut le constater ces voies n ont aucun impact eu gard l indemnisation du patient Sans entrer dans un long d bat sur la question il suffit de dire que l indemnisation des patients soit par la voie judiciaire classique incluant les recours collectifs est de comp tence provinciale On peut alors se demander si au niveau provincial il devrait y avoir un m canisme permettant cette indemnisation sans avoir passer par l appareil judiciaire Le six d cembre dernier le ministre de la Sant du Canada a d pos un projet de loi visant am liorer la protection des patients Nous avons discut de celui ci l annexe II du pr sent 7 Comme dans le cas du Redux dans la m me famille chimique et avec des r actions ind sirables graves similaires Pond ral Redux M diator autre coupe faim commercialis au Canada par Servier Les indications taient surcharge pond rale sup rieure 60 Ib diab te ou hypertension av r
154. a affecter les primes d assurance s il n y a aucun plafond la responsabilit 3 Sera t il possible qu un OB Gy reconnu fautif plusieurs reprises soit exclus du syst me de no fault Peuvent ils tre sanctionn s l ext rieur du tort system ou du processus disciplinaire 4 Dans lequel des deux syst mes les familles affect es sont elles gagnantes En 2012 nous n avons rep r aucune modification l gislative cons cutive ces discussions Elle tait de 1 7 million en 2004 77 The Florida Birth Related Neurological Injury Compensation Association NICA was created by Florida Statute to provide care for children beginning in 1989 that meet the birth related injury criteria as defined in Florida Statutes 766 301 to 766 316 The NICA statute replaces the traditional tort liability remedies with a no fault type system for those children that meet the requirements as defined in the statute 27 http www nica com downloads September 2030 202012 20Actuarial 20Report pdf 778 Office of Legislative Research Connecticut General Assembly http www cga ct gov 2004 rpt 2004 R 0135 htm Page 93 sur 254 Quelques d cisions jurisprudentielles au Qu bec Nous avons d j mentionn qu il y a tr s peu de cas o des proc dures sont engag es Malgr ce petit nombre il est int ressant d exposer les faits et les verdicts dans quelques d cisions d dans son texte sur le risque Tout d abord relevon
155. a mesure o un risque z ro est une vue de l esprit le corollaire de toutes les actions entreprises pour maximiser la s curit des soins est que lorsque cette s curit optimale est atteinte de mani re satisfaisante on devrait alors mettre sur pied un programme d indemnisation des victimes pour les fois o le risque r siduel se mat rialise On compensera ainsi divers dommages subis selon un niveau de criticit ou une permanence convenus M me si l indemnisation des patients est souvent analys e par rapport aux notions de responsabilit il est tr s rare que l on trouve des r gles d application dans les RISEF identiques celles appliqu es par les tribunaux en la mati re Cette notion de responsabilit a t d velopp e avec rigueur et de mani re exhaustive dans les deux tomes du trait classique de Baudouin amp Deslauriers Nous n avons pas l intention de d velopper nos propos selon un sch ma habituel mais plut t de couvrir quelques aspects de la responsabilit qui ont aliment nos r flexions dans la mesure o ils auraient un impact sur les RISEF existants ou propos s La d marche que nous avons suivie peut tre divis e en trois parties Premi re partie Avec une meilleure connaissance des limites concernant la mise en place d une prestation s curitaire des soins la question de cr er ou d tendre l application d un RISEF se pose r guli rement Deux tudes ont servi de point d
156. a note 62 p 219 3 paragraphe le gras et le texte entre parenth ses sont de l auteur 31 Leur d cision doit tre prise avant d avoir accept l offre d indemnit car apr s il est trop tard 312 http www senat fr notice rapport 2010 r10 675 1 notice html et http www senat fr notice rapport 2010 r10 675 2 notice html Page 107 sur 254 gt Une autre dimension souvent litigieuse est celle de l valuation du pr judice Ici on parle de l valuation apr s avoir d termin si le demandeur rencontre le seuil minimum donnant ouverture l indemnit Voici quelques exemples de restrictions o avoir n cessit plus de cing jours suppl mentaires d hospitalisation o avoir subi un dommage permanent o que l IPP r sultante soit sup rieure 25 Le r gime fran ais la lumi re de l affaire du M diator Rappelons que les recours collectifs tels que nous les connaissons au Qu bec n existent pas en France Un projet de loi a t d pos le 14 janvier 2014 l Assembl e nationale fran aise Il y a eu plusieurs tentatives en la mati re 2006 et 2010 mais il est trop t t pour affirmer que cette fois ci sera la bonne Cet tat de fait explique que l on ait recours une plus grande chelle qu au Qu bec divers RISEF lesquels sont g r s par l ONIAM Lorsque l affaire du m dicament M diator a clat le gouvernement fran ais a d cid d introduire en 2011 dans son RISEF
157. a sant qui pr sente s il y a lieu l offre d indemnisation la victime ou ses ayants droit par lettre recommand e avec demande d avis de r ception La victime ou ses ayants droit font conna tre au ministre par lettre recommand e avec demande d avis de r ception s ils acceptent l offre d indemnisation qui leur est faite 3 Mise en application D cret n 2010 251 du 11 mars 2010 Article 8 Les dispositions du pr sent d cret entrent en vigueur le premier jour du troisi me mois suivant la publication de l arr t de nomination des membres du conseil d orientation et au plus tard avant le ler juillet 2010 L arr t du 15 mars 2010 portant nomination au conseil d orientation de l Office national d indemnisation des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infections nosocomiales a t publi au journal officiel du 18 mars 2010 Les dispositions du nouveau r gime d indemnisation sont donc entr es en vigueur le 1 juin 2010 Page 225 sur 254 Annexe IV Les facteurs qui contribuent au surdiagnostic Un grand nombre de facteurs alimentent les vecteurs d inflation diagnostique et th rapeutique 3 Essayons d en identifier quelques uns Les facteurs qui suivent ont t voqu s par certains conf renciers tout au long des discussions Quelques uns de ces facteurs sont plus associ s des syst mes de sant tr s diff rents du n tre sur le plan structurel et sur le plan du finance
158. a vaccination eu gard s il y a lieu l activit professionnelle de la victime la r alisation des injections et la nature du dommage imput la vaccination L office accuse r ception du dossier et le cas ch ant demande les pi ces manquantes Article R3111 28 CSP Le silence de l office pendant un d lai de six mois compter de la date de r ception du dossier complet vaut rejet de la demande Article R3111 29 CSP Si la vaccination avait un caract re obligatoire au moment de sa r alisation le directeur de l office diligente s il y a lieu une expertise afin d appr cier l importance des dommages et de d terminer leur imputabilit Le m decin charg de proc der l expertise est choisi en fonction de sa comp tence dans le ou les domaines concern s sur la liste nationale des experts en accidents m dicaux mentionn e l article L 1142 10 ou une des listes institu es par l article 2 de la loi n 71 498 du 29 juin 1971 relative aux experts judiciaires ou titre exceptionnel en dehors de ces listes L office informe alors le demandeur quinze jours au moins avant la date de l examen de l identit et des titres du ou des m decins charg s d y proc der et de la mission d expertise qui lui est confi e L office fait galement savoir au demandeur qu il peut se faire assister d une personne de son choix Page 223 sur 254 L expert adresse son projet de rapport au demandeur qui dispose alors d un d lai
159. a vaccination au Canada 12 au 14 juin 2005 Qu bec QC http www phac aspc gc ca publicat ccdr rmtc 08pdf 34s2 fra pdf 187 http www phac aspe gc ca im nis sni nis sni 07 fra php IS8U S Department of Health and Human Services http www hrsa gov vaccinecompensation index html consult le 15 novembre 2011 18 Consult es le 3 novembre 2011 190 Avec 1492 demandes pour l ann e fiscale 1990 Avec 1087 demandes pour l ann e fiscale 2004 191 Page 63 sur 254 Il est difficile de faire une ad quation entre les demandes soumises et les indemnit s octroy es pour une m me ann e fiscale puisque les cas soumis ne sont pas dans la majorit des cas conclus la m me ann e Au mieux on s attend observer un d calage des pics dans les ann es subs quentes tant au chapitre des indemnit s vers es que de celles refus es le tout tant proportionnel aux cas soumis Or ce n est pas le cas Pour les cas NA on n observe aucun pic quant l octroi d une indemnit mais il y a un nombre accru de refus entre 1991 et 1996 plus de 400 lequel nombre redescend ensuite sous les 200 partir de l ann e fiscale 1997 En ce qui concerne les cas A ils ont TOUS t refus s sauf un cas en 2010 cas pour lequel le minist re a ins r une note dans ses statistiques HHS has never concluded in any case that autism was caused by vaccination On indique clairement que le motif d indemnisation n e
160. ach s divers co ts a co ts de sant cons cutive l closion b co ts d hospitalisation n cessaires suite l pisode infectieux c co ts pour la soci t d co ts de mise en place de mesures pr ventives Si malgr tout on d sirait tablir un RISEF l indemnisation ne devrait s appliquer que pour les origines de contamination a et c et les balises devraient contenir des limites quant au nombre de jours d hospitalisation suppl mentaire ex gt 10 au nombre de jours d arr t de travail ou l impossibilit d effectuer des activit s normales ex 30 et ou encore la pr sence d un d c s Il y aura galement plusieurs d fis concernant les crit res d acc s un RISEF Par exemple e Iln y a pas de rationnel pour accepter d indemniser un r cipiendaire origine c et refuser d indemniser un porteur origines a et b ou l inverse e Quelle m thode sera utilis e pour identifier post riori l origine de l infection Syst matiser la d tection du SARM ou d un ent rovirus comme la pratique s est tablie est au plus une pr somption de l origine e Quel niveau de preuve sera accept Il est peu probable sauf exception lors d une closion massive que l origine de la source soit tablie avec une valeur probante selon la balance des probabilit s Il y a toujours l approche su doise qui semble d une grande simplicit du moi
161. activit s de gestion des risques et notamment tout renseignement ou document fourni de bonne foi par elle en r ponse une demande d un gestionnaire de risques ou d un comit de gestion des risques ne peuvent tre utilis es ni ne sont recevables a titre de preuve contre cette personne ou contre toute autre personne devant une instance judiciaire ou une personne ou un organisme exer ant des fonctions juridictionnelles Malgr toute disposition contraire un gestionnaire de risques ou un membre d un comit de gestion des risques ne peut tre contraint devant une instance judiciaire ou une personne ou un organisme exer ant des fonctions juridictionnelles de faire une d position portant sur un renseignement confidentiel qu il a obtenu dans l exercice de ses fonctions ni de produire un document contenant un tel renseignement si ce n est aux fins du contr le de sa confidentialit Aucun l ment de contenu du dossier de gestion des risques y compris les conclusions motiv es et le cas ch ant les recommandations qui les accompagnent ne peut constituer une d claration une reconnaissance ou un aveu extrajudiciaire d une faute professionnelle administrative ou autre de nature engager la responsabilit civile d une partie devant une instance judiciaire 2002 c 71 a 9 2005 c 32 a 226 Page 47 sur 254 Comme outil de changement de culture la publication r guli re des rapports semestriels des incidents et accidents par
162. ada d un rapport final lequel aurait d tre r dig la fin de la p riode de cinq ans soit en 2008 187 Le r gime am ricain La loi am ricaine d indemnisation des victimes d EIG suite une vaccination est ant rieure la loi qu b coise ayant t adopt e en 1986 le programme a toutefois d but le 1 octobre 1988 Tout comme au Qu bec la principale pierre d achoppement consiste en l tablissement d une relation causale entre l EIG et les propri t s intrins ques de la vaccination le tout en l absence d une faute Le minist re de la sant am ricain publie sur son site Web des statistiques sur les demandes d indemnisation soumises accept es ou refus es Les valeurs retrouv es pour les ann es fiscales FY entre1988 et 2012 d montrent deux pics dans les demandes d pos es Compte tenu de la controverse sur l autisme les statistiques sont pr sent es en deux colonnes selon l EIG invoqu non autisme NA et autisme A On observe que dans la colonne des NA les demandes ont culmin pour l ann e fiscale 1991 avec 2718 demandes alors que dans la colonne des A le point culminant est pour l ann e fiscale 2003 avec 2437 demandes En dehors de ces pics les demandes pr sent es excluant la premi re FY 1988 et la derni re ann e fiscale non encore termin e FY 2012 vont de 84 410 pour les cas NA et de 1 773 pour les cas A par l
163. adresser au num ro d informations situ droite de l cran Vous pouvez aussi vous adresser directement l ONIAM par t l phone par mail ou par courrier aux adresses indiqu es dans la rubrique contact La proc dure est gratuite et vous pourrez obtenir une indemnisation dans un d lai de 6 mois si les conditions l gales et r glementaires sont remplies Le document d information que vous pouvez consulter par ce lien vous aidera compl ter votre demande J ai t victime d une maladie apr s une vaccination dans quel cas puis je m adresser l ONIAM L article L 3111 9 du code de la sant publique d termine que la r paration int grale des pr judices directement imputables une vaccination obligatoire pratiqu e dans les conditions Page 218 sur 254 mentionn es au pr sent chapitre est assur e par l Office national d indemnisation des accidents m dicaux Le caract re obligatoire de la ou des vaccination s mise s en cause s appr cie au moment de la r alisation des injections en cause Les dommages imputables des vaccinations ne rev tant pas de caract re obligatoire rel vent de l application du droit commun de la responsabilit des acteurs de sant notamment du r gime de responsabilit des producteurs de produits de sant Selon la date de la vaccination post rieure au 4 septembre 2001 et la gravit du dommage articles L 1142 8 du code de la sant publique le demandeur
164. ages couverts 5 La gestion des risques une priorit pour le r seau Comit minist riel pr sid par Jean Francoeur et adress Pauline Marois alors ministre de la Sant MSSS f vrier 2001 Page 13 sur 254 Cette recommandation avait fait l objet d un rapport sommaire concernant ces r gimes Une dizaine d ann es plus tard il tait important de faire le point sur le RISEF concernant les vaccins et les produits du sang fournis par H ma Qu bec et d explorer la pertinence de cr er de nouveaux r gimes dans les domaines qui ont vu d autres juridictions aller de l avant sur cette question On peut donc proposer que deux objectifs de cette d marche rel vent de l quit et de la justice sociale Cependant l objectif principal de l tude est li la pr occupation grandissante dans le domaine des soins de sant rattach e la s curit des patients notamment en mati re d accidents vitables Celle ci doit se concr tiser par des actions lesquelles doivent toujours avoir au premier plan cet objectif de s curit Ainsi nous avons assist au d veloppement suivi de l implantation de diverses approches telles l utilisation d outils pour prodiguer des soins de qualit l implantation de la gestion des risques le traitement des v nements ind sirables graves li s aux soins de sant la chasse aux infections nosocomiales etc En parall le se sont d velopp s quelques RISEF En effet dans l
165. agraphes 6 3 et 4 entrent en vigueur la date fix e par d cret Il est donc implicite que le reste de la loi entrera en vigueur au moment de sa sanction NOTES EXPLICATIVES lire dans le document du projet de loi Elles contiennent essentiellement les textes de la loi actuelle Page 211 sur 254 Annexe III Proc dure d indemnisation cons cutive l administration de vaccins selon Poniam France Pr sentation Les rubriques cinq A E ci jointes vous permettent d avoir acc s aux informations relatives l indemnisation par l ONIAM des victimes de vaccinations obligatoires Attention cette proc dure ne fait pas intervenir les CRCI les demandeurs doivent saisir directement l ONIAM A Proc dure d indemnisation des victimes de vaccinations obligatoires Derni re mise jour 19 05 2011 1 Le cadre La loi n 2002 303 du 4 mars 2002 modifi e par la loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 a confi l ONIAM la mission d assurer la r paration int grale des pr judices directement imputables une vaccination obligatoire L indemnisation des victimes de vaccinations obligatoires tait ant rieurement assur e par le Minist re de la Sant La proc dure d indemnisation des victimes de vaccinations obligatoires est r gie par les articles L 3111 4 et L 3111 9 et les articles R 3111 27 aR 3111 33 du code de la sant publique Est consid r e comme obligatoire la vaccin
166. aire op rationnel du registre de vaccination doit communiquer etc 2 Composition du domaine 38 Le domaine immunisation est compos des renseignements de sant suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 2 le nom commercial du vaccin administr incluant le nom du fabricant 3 la date et l heure d administration du vaccin 4 la quantit administr e et l unit de posologie 5 le num ro de lot du vaccin et la date de p remption du lot au moment de l administration du vaccin 6 le nom de l agent immunisant 7 la voie d administration 8 le site d injection 9 la raison de la vaccination 10 la contre indication temporaire a la vaccination 11 la contre indication permanente a la vaccination 12 les manifestations cliniques inhabituelles post immunisation 13 le profil vaccinal de la personne concern e comprenant la dose du m me vaccin a administrer ult rieurement la date pr vue d administration la date d admissibilit clinique et le statut d administration de ce vaccin 14 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant s 39 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine immunisation communique sur demande a un intervenant ou organisme autoris conform ment leurs autorisations
167. aissons pas de situation qu il s agisse de prestation de soins d interventions de toute sorte avec ou sans l administration d un traitement qui soit totalement exempte de risque Vouloir liminer tout prix le risque inh rent la prestation des soins est illusoire et financi rement hors de port e Par contre ce qui est trop souvent sous estim pour ne pas dire compl tement ignor est l analyse des trois composantes d une prestation s curitaire le probl me que l on veut r gler les b n fices perdus POUR LE PATIENT et les nouveaux risques introduits dans SON environnement On ne devrait donner 7 Khoury Lara Une nouvelle r volution pour le droit de la responsabilit La gouvernance du risque biom dical et l indemnisation de ses victimes Revue g n rale de droit Vol 39 no 1 2009 51 59 pages 8 Mis en majuscule et avec caract re gras par l auteur Page 17 sur 254 3 A 29 ouverture qu il y ait ou non une faute une indemnisation que lorsque les nouveaux risques introduits sont sup rieurs au traitement du probl me Voici quelques cas d esp ce traiter une pneumonie avec des antibiotiques et d clencher un pisode de C difficile chez le patient prescrire un m dicament un patient sans prendre en compte son profil clinique qui n cessiterait un suivi rigoureux de l volution et m me un changement de sa th rapie accepter tout argument pr venant l ad
168. alement l approche australienne qui consiste verser une somme d argent financial incentives non seulement aux parents qui font vacciner leurs enfants mais galement ceux qui se voient accorder une exemption Stanley Plotkin un chercheur am ricain 7 a trac en 2001 un bilan des le ons apprises concernant la s curit des vaccins La phrase introductive de son papier est que la pol mique entourant les vaccins est l pour rester Celle ci a d but depuis l introduction par Jenner du vaccin contre la variole son avis ce n est pas tant la science qui a provoqu le niveau de pol mique mais le fait que dans plusieurs pays la vaccination est obligatoire La science elle nous d montre que nous devrions tre plut t favorable la vaccination Selon l auteur l opposition irrationnelle la vaccination s est amplifi e avec l introduction des technologies modernes notamment Internet 1 T propose quelques donn es pour appuyer son propos Plotkin S 2002 Lessons learned concerning vaccine safety Vaccine 20 S 16 19 17l The safety of vaccines is an issue that is here to stay 172 Celle ci n a cess d augmenter avec le temps Page 57 sur 254 bien que certains propos qu on y trouve a de quoi amuser la plupart des scientifiques il ne faut pas prendre ces propos farfelus la l g re ils ont beaucoup plus de poids qu on peut penser premi re vue la cr dulit de la popula
169. alit de l organisme pour donner acc s sinon il faut passer par la Commission On peut se demander dans quelle mesure les balises servant accorder ou refuser l acc s seront diff rentes entre le dirigeant r seau et la Commission Ces balises gagneraient tre connues transparences quit et atteinte des objectifs de la loi voir texte en caract re gras ci contre terme adopt en 2002 par OQLF journaliser Inscrire dans un journal le d roulement des op rations informatiques ou des traitements effectu s dans un syst me Page 152 sur 254 4 d aviser sans d lai le ministre de toute violation ou tentative de violation par toute personne de l une ou l autre des obligations relatives la confidentialit des renseignements communiqu s Le ministre peut exiger de tout gestionnaire op rationnel tout renseignement ou document qu il juge n cessaire aux fins de s assurer du respect des obligations pr vues dans l entente pourvu qu il ne soit pas possible de relier ces renseignements une personne qui a re u des services de sant ou des services sociaux 16 L entente pr voit galement les cas conditions et circonstances dans lesquelles un gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique peut confier un tiers par mandat ou par contrat de service ou d entreprise en tout ou en partie les services d h bergement d op ration
170. alyse des causes des incidents et accidents la prise de mesures visant pr venir la r currence de ces incidents et accidents ainsi que la prise de mesures de contr le s il y a lieu 7 il assure la coordination interr gionale des services de 8 il prend les mesures propres a assurer la protection de la sant publique et assure la coordination nationale et interr gionale 9 il d termine les orientations dont l tablissement doit tenir compte 10 il diffuse aupr s des agences et des tablissements les orientations relatives aux standards d acc s d int gration de qualit d efficacit et d efficience 11 il value les r sultats de la mise en uvre de son plan strat gique et s assure de la reddition de comptes de la gestion du r seau en fonction des orientations qu il a diffus es 12 il d termine les territoires de desserte 13 il appr cie et value les r sultats en mati re de sant et de services sociaux 1991 c 42 a 431 1992 c 21 a 46 1997 c 75 a 50 1998 c 39 a 137 2001 c 24 a 82 2002 c 71 a 15 2001 c 60 a 164 2005 c 32 a 169 Page 171 sur 254 L article 67 3 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels s applique une telle communication compte tenu des adaptations n cessaires 67 3 Un organisme public doit inscrire dans un registre toute communication de rense
171. an Perspective The Role of the Medical Expert 24 pages http www medlit net guests mmpcanadian medlit htm acc d le 20 novembre 2002 Lindsay Patricia Jane Sandall amp Charlotte Humphrey 2012 Social Science amp Medicine 75 1793 1799 The social dimensions of safety incident reporting in maternity care The influence of working relationships and group processes Localio AR Lawthers AG Brennan TA et al 1991 Relation between malpractice claims and adverse events due to negligence N Engl J Med 325 245 251 Page 132 sur 254 Loi concernant le partage de certains renseignements de sant Recueil annuel des lois 2012 chapitre 23 maintenant num rot e P 9 0001 et disponible sur le site des publications du Qu bec http www2 publicationsduguebec gouv ac ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file P_9 0001 P9_0001 html Loi modifiant la Loi sur les services de sant et les services sociaux concernant la prestation s curitaire de services de sant et de services sociaux 2002 Projet de loi 113 chapitre 71 http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 5 amp file 2002 C71F PDF Loi sur H ma Qu bec et sur le Comit de biovigilance chapitre H 1 1 version jour le 1 de chaque mois ainsi que le R glement sur les conditions relatives l indemnisation des victimes d un produit distribu par H ma Qu bec adopt en 2011 a 54 11 D 468 2011 c H 1 1 r
172. and e avec demande d avis de r ception s ils acceptent ou non l offre d indemnisation qui leur est faite Article R3111 33 CSP Le paiement doit intervenir dans un d lai d un mois compter de la r ception par l office de l acceptation de son offre par le ou les demandeurs que cette offre ait un caract re partiel provisionnel ou d finitif Article 7 du d cret n 2005 1768 du 30 d cembre 2005 modifi par le d cret n 2011 186 du 16 f vrier 2011 Les demandes pr sent es au titre de l article L 3111 9 du code de la sant publique ant rieurement l entr e en vigueur du pr sent d cret et qui n ont pas fait l objet cette date Page 224 sur 254 d une d cision de l Etat sont instruites par l Office national des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infections nosocomiales mentionn l article L 1142 22 L office se prononce par un avis motiv sur le caract re obligatoire de la vaccination et sur l existence d un lien de causalit entre le dommage subi par la victime et la vaccination laquelle il est imput Lorsqu il estime que ce dommage est indemnisable cet avis num re les diff rents chefs de pr judice et en d termine l tendue il pr cise galement si la date o il est rendu l tat de la victime est consolid ou non Il comporte le cas ch ant une proposition d offre d ndemnisation L avis de l office est transmis sans d lai au ministre charg de l
173. ander certaines modifications a seulement deux pays ont un programme administr par les compagnies pharmaceutiques la Finlande et la Su de 176 C est dire avant l octroi d une licence 177 Ce qui est le seuil minimum n cessaire pour d tecter la plupart des EIG reli s aux vaccins 178 Supra note 163 Page 60 sur 254 b seulement deux pays financent le programme en imposant une taxe d accise les tats Unis et Ta wan c Il existe deux approches pour l tude des dossiers s appuyant sur des crit res pr tablis ou d cid s au cas par cas d Le niveau de preuve requis est en g n ral inf rieur celui retrouv dans les causes civiles donc moindre que la balance des probabilit s e L tendue des indemnit s pay es couvre les soins les pensions d invalidit des b n fices non conomiques et des allocations cons cutives au d c s f Quant au droit de poursuivre au lieu de passer par le processus d indemnisation il est reconnu par la plupart des pays mais une personne ne peut pas se pr valoir des deux de wi 180 mani re cumulative Looker amp Kelly concluent que les programmes actuels bas s sur des principes thiques solides sont une r ussite et financi rement viables Lorsque de tels programmes d indemnisation existent il est sous entendu que les op rations reli es au design la production et l administration des vaccins ne sont pas en cause si tel est
174. aphe 1 1 de ce qui suit 1 2 Sans que soit limit le pouvoir conf rer par les autres paragraphes du pr sent article le gouverneur en conseil peut prendre des r glements a concernant la d livrance de toute autorisation notamment une licence permettant selon le cas l importation la vente la publicit la fabrication la pr paration la conservation l emballage l tiquetage l emmagasinage ou l examen d un produit th rapeutique ainsi que la modification la suspension et la r vocation d une telle autorisation b autorisant le ministre assortir de conditions toute autorisation vis e l alin a a y compris celle en cours de validit et modifier ces conditions c enjoignant au titulaire d une autorisation relative un produit th rapeutique permettant l importation ou la vente d un tel produit pour un essai clinique ou pour un essai exp rimental sur des sujets humains ou l ancien titulaire d une telle autorisation de fournir au ministre apr s la fin ou la cessation de l essai ou si l autorisation est suspendue ou r voqu e apr s cette suspension ou r vocation les renseignements sur l innocuit de ce produit dont il a re u communication ou a connaissance d enjoignant au titulaire d une autorisation relative un produit th rapeutique de fournir au ministre les renseignements dont il a re u communication ou a L ajo
175. ariabilit d coule en partie du degr variable d implantation des outils Cette affirmation formul e par Brady dans une tude am ricaine n est pour le Qu bec qu une hypoth se Toutefois m me s il n est pas possible d tablir un lien entre les EIG rapport s dans le Registre national et l implantation d outils les r sultats constants consternants diront certains sur le taux des accidents depuis la premi re publication du registre doit nous envoyer un signal commandant une action br ve ch ance pour am liorer la prestation des soins Et ce n est pas en cr ant des RISEF L action requise n est pas tant l chelle nationale mais devrait reposer sur des analyses locales suivi de gestes concrets et efficients Pourquoi l tat doit il s impliquer et non seulement cr er mais administrer et financer des RISEF cibl s Selon Khoury cette implication d coule de l acceptation d une responsabilit sociale ou communautaire et du d sir de ne pas laisser sans assistance les victimes individuelles de mesures de sant publique prises dans l int r t commun Cette solidarit est de plus en plus accept e et n est aucunement remise en cause dans le cas de dommage mat riel verglas inondation d raillement incendies Cependant on ne peut pas soutenir que tous les RISEF peuvent tre class s sous le chapeau de la sant publique c est exact pour les vaccins et dans
176. atif A ce titre des demandes de documents vous sont adress es par l tablissement Elles ont pour objectif d valuer et de chiffrer vos pr judices l indemnisation n cessite des justificatifs pr cis de r pondre aux exigences de la comptabilit publique les sommes engag es par l tablissement doivent tre justifi es aupr s d un comptable public 1 Dans la mesure o l action n est pas prescrite la date de saisine de ONIAM Remarque importante Vous devez informer l Office des proc dures amiables ou contentieuses parall les ventuellement engag es contre le ou les acteurs de sant concern s un assureur ou encore tout tiers pour l indemnisation des m mes pr judices Cette information porte notamment sur l issue de telles proc dures y compris si une expertise contentieuse ou une d cision de justice a conclu au rejet de votre demande Vous tes tenu dans le cadre de la transaction de fournir l ONIAM toute information rapports d expertises jugements et d cisions etc relative aux proc dures engag es qu elles soient en cours ou termin es En cas de silence de votre part sur les indemnisations obtenues au titre du m me dommage les transactions conclues peuvent s av rer nulles et conduire une demande de remboursement de notre part Comment est trait le dossier par l ONIAM A Comment se d roule l expertise Si les crit res de recevabilit sont remplis
177. ation impos e par la l gislation fran aise en vigueur au moment de sa r alisation et effectu e e soit dans le cadre de l exercice d une activit professionnelle dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention de soins ou h bergeant des personnes g es et exposant des risques de contamination e soit dans le cadre d un cursus scolaire pr parant l exercice des professions m dicales et des autres professions de sant pour lequel une part des tudes a t effectu e dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention ou de soins e soit au titre des vaccinations infantiles impos es par la loi http www oniam fr consult le 11 mai 2012 Page 212 sur 254 e 2 La proc dure aupr s de l ONIAM Les demandes de r glement amiable devront tre adress es par lettre recommand e avec demande d avis de r ception l ONIAM l attention du service vaccinations obligatoires attention les commissions r gionales de conciliation et d indemnisation ne sont pas comp tentes pour conna tre de ces demandes Les demandes de r glement amiable seront effectu es l aide du formulaire de demande d indemnisation disponible sur ce lien T l charger le formulaire de demande d indemnisation des vaccinations obligatoires La fiche pratique disponible sur le lien ci dessous compl te le formulaire de demande d indemnisation Elle est destin e vous aider constituer vot
178. ation unique d usager contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques dans le registre des refus dans le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments de m me que ceux pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Toutefois un mineur de moins de 14 ans n a pas le droit d tre inform de l existence ni de recevoir communication de tels renseignements Le pr sent article s applique malgr l article 83 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels SECTION IV DROITS DE LA PERSONNE CONCERN E PAR UN RENSEIGNEMENT PERSONNEL 1 Droit d acc s 83 Toute personne a le droit d tre inform e de l existence dans un fichier de renseignements personnels d un renseignement personnel la concernant Elle a le droit de recevoir communication de tout renseignement personnel la concernant Toutefois un mineur de moins de 14 ans n a pas le droit d tre inform de l existence ni de recevoir communication d un renseignement personnel de nature m dicale ou sociale le concernant contenu dans le dossier constitu par l tablissement de sant ou de services sociaux vis au deuxi me alin a de l article 7 1982 c 30 a 83 1987 c 68 a 6 1990 c 57 a 21 1992 c 21 a 74 2006 c 22 a 110 Page 177 sur 254 113 Le titulaire de l autorit parentale d un en
179. atique d fensive de p nurie d effectifs et des craintes de repr sailles qu elles soient effectu es dans le cadre d une poursuite ou par l interm diaire d une plainte devant un Ordre professionnel Aucune donn e n existe permettant de confirmer ou d infirmer la premi re perception concernant la pratique d fensive Nous avons retrouv quelques crits avan ant l argument que l instauration de RISEF avait t faite en r ponse l existence d une pratique d fensive de la m decine Ainsi nous avons voulu par une enqu te recueillir certains faits ou certaines perceptions qu avaient les m decins sur des l ments pertinents de leur pratique permettant de confirmer ou d infirmer cette perception Il existe quelques publications sur la pratique d fensive ou les craintes de poursuites sans compter quelques titres que le lecteur pourra interpr ter dans ce sens Why diagnostic tests are due for a cost checkup Un pionnier de la pratique priv e radi pour un mois gt Gare au surdiagnostic C est davantage la multiplication des examens diagnostiques que le Walter W Rosser Chris Woodward Can Family Physician vol 37 p 1390 June 1991 Medicolegal Liability for Ontario Physicians W Rupert Cook Charlotte Neff Can Family Physician vol 40 p 689 Avril 1994 Attitudes of physicians in northern Ontario to medical malpractice litigation David M Studdert et al JAMA ler juin 2005
180. au Sylvia La Presse mercredi 3 f vrier 2010 p A 10 Coup de th tre The Lancet retire un article controvers 3 Complot dessein concert secr tement entre plusieurs personnes et dirig contre un individu une institution etc Page 18 sur 254 arr te de tourner en rond Ils n ont pas compl tement tort mais il ne faut pas minimiser les cons quences de cet pisode bien s r ce n est qu un seul article publi il y a 12 ans mais qu en est il de tous les autres Combien sont entach s de biais similaires Cet pisode n est pas sans rappeler l affaire Bluestone et Cantekin concernant l efficacit de l amoxicilline dans le traitement et la pr vention de la r cidive des otites chez les enfants Et pourtant on utilise toujours disons encore trop fr quemment mais moins qu avant cet antibiotique pour traiter ces affections L annonce le 6 d cembre 2013 par la ministre de la Sant madame Rona Ambrose du d p t d un projet de loi visant augmenter la s curit des m dicaments et de certains autres produits de sant Les Canadiens m ritent d avoir confiance que les m dicaments qu ils prennent sont s rs a dit la ministre Ambrose Aujourd hui nous avons d pos le projet de loi Vanessa une loi qui prot gera les Canadiens et qui contribuera assurer qu aucun m dicament qui pr sente des dangers n est laiss sur les rayons des magasins Le caract re gras
181. autorise la communication ne pr voit pas la possibilit o le registre cr serait de par sa construction m me anonymis servant alors les besoins d analyse et d valuation dont nous avons parl plus haut Il est normal a 20 dans ce cas d esp ce que d une part il v rifie la qualit de l intervenant ou de l organisme et d autre part qu il retire toutes les informations pour lesquelles il y a eu refus puisqu on parle ici du Dossier sant Qu bec Est ce dire que de tels registres ne pourront tre tenus que dans le cadre du Dossier sant Qu bec C est ce que peut laisser entendre le texte 21 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique journalise etc 22 Lorsque les renseignements de sant vis s au pr sent chapitre sont communiqu s au moyen d un syst me source ou lorsqu un tel syst me est utilis pour recevoir communication de ces renseignements le gestionnaire op rationnel etc Encore ici les articles 21 et 22 sont de nature technique eu gard au cheminement et la conservation de l information Page 154 sur 254 SECTION II DOMAINE M DICAMENT 1 Collecte des renseignements de sant 23 Une personne ou une soci t qui exploite une pharmacie communautaire doit communiquer le plus t t possible au gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine m
182. autre partie prenante viendront 157 Le programme am ricain d indemnisation pour les accidents cons cutifs la vaccination http www hrsa gov vaccinecompensation index html 158 Donc cr ant une pr somption de causalit 159 Supra note 82 160 Quoique dans ce domaine on peut difficilement trouver une norme concernant la dur e n cessaire l tude des dossiers avant la prise d une d cision en particulier dans les premi res ann es de cr ation d un RISEF Page 51 sur 254 allonger le temps n cessaire la prise d une d cision Il faudrait mesurer le temps requis apr s quelques ann es de fonctionnement M me en modifiant le niveau de preuve requis pour tablir la causalit cette derni re est tributaire de nombreux autres facteurs l existence de comorbidit s l existence d autres facteurs produisant les m mes EIG la prise d un nombre important de m dicaments pouvant provoquer des interactions la pr existence d anomalies m taboliques provoquant ou pouvant d clencher les m mes EIG Seule une tude approfondie du dossier souvent compl t e par un examen m dical permettra de confirmer ou de pr sumer une causalit On ne devrait pas indemniser les victimes en de d un certain niveau de dommages Les balises tablir peuvent tre puis es dans d autres RISEF existants sur les m mes sujets L investissement dans un RISEF ne devrait pas se faire au d triment d un investiss
183. aux textes l gislatifs et r glementaires relatifs des accidents dus des vaccinations obligatoires cliquez sur le lien suivant texte vacci obligatoire Page 220 sur 254 Vaccinations obligatoires Textes relatifs aux accidents dus des vaccinations obligatoires 1 La loi Caract re obligatoire de la vaccination Article L3111 3 CSP La vaccination antipoliomy litique est obligatoire sauf contre indication m dicale reconnue l ge et dans les conditions d termin es par d cret en Conseil d Etat pris apr s avis de l Acad mie nationale de m decine et du Haut Conseil de la sant publique Les personnes titulaires de l autorit parentale ou qui ont la charge de la tutelle des mineurs sont tenues personnellement de l ex cution de cette obligation Article L3111 4 CSP Une personne qui dans un tablissement ou organisme public ou priv de pr vention de soins ou h bergeant des personnes g es exerce une activit professionnelle l exposant des risques de contamination doit tre immunis e contre l h patite B la dipht rie le t tanos la poliomy lite et la grippe Les personnes qui exercent une activit professionnelle dans un laboratoire de biologie m dicale doivent tre immunis es contre la fi vre typho de Un arr t des ministres charg s de la sant et du travail pris apr s avis du Haut conseil de la sant publique d termine les cat gories d tablissements et organismes concern s
184. avant d envisager une compensation des patients Encore aujourd hui les r formes en mati re de responsabilit n ont pas eu lieu et les jumbo jets contiennent encore plus de passagers Toutefois de plus en plus de normes lois et r glements affectant directement le niveau de s curit des patients ont t mises en place tant aux tats Unis qu au Canada Encore faut il qu elles soient appliqu es et que l on se dote de la capacit de mesurer leur efficience deux points qui font encore cruellement d faut notamment cause de l absence d indicateurs indicateurs aliment s cr s partir de par des donn es quantitatives sur les diff rents l ments composant le continuum de soins Nous reviendrons plus loin sur cette question lorsque nous parlerons de l analyse de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant c P 9 0001 analyse reproduite l annexe I du pr sent texte Il faut galement relever dans leur article les r gles d application du syst me su dois a le dommage doit r sulter du traitement donc la causalit est maintenue b le traitement est il m dicalement justifi donc selon les standards de pratique 7 Supra note 4 Parfois qualifi de culture du blame Linda T Kohn Janet M Corrigan and Molla S Donaldson Editors 2000 To Err is Human Building a Safer Health System http www iom edu media Files Report 20Files 1999 To Err is
185. b le comportement du m decin doit tre valu d une mani re prospective et non r trospective c la mat rialisation d un risque inh rent n est pas en soi source de responsabilit Le juge rappelle ensuite les l ments n cessaires fardeau de la preuve pour emporter une responsabilit Ce rappel est souvent n cessaire dans la mesure o ces notions sont peu comprises par la population en g n ral Il fait ensuite l analyse d taill e de chacune des 13 questions pos es aux paragraphes 76 169 pour conclure apr s 12 jours d audience que les d fendeurs ne peuvent pas tre tenus responsables des dommages subis par leur enfant 27 p 221 223 Lalonde c Tessier AZ 50777128 texte int gral 2011 QCCS 3935 et 2011 R J Q 1622 C S 280 p 227 228 Foster c Barbeau J E 2010 38 2010 R R A 191 281 Foster c Barbeau 2009 QCCS 5244 610 05 000147 996 35 pages 82 Comme dans tous les cas d ailleurs 283 Notion fondamentale qui est un des l ments l origine de plusieurs r gimes de responsabilit sans gard la faute Page 94 sur 254 Le juge ajoute galement un l ment qui est toujours en toile de fond de toute cause de cette nature que les circonstances sont tristes et p nibles pour l enfant et ses parents et qu elles suscitent une grande sympathie Cette constatation a t reprise par la Cour supr me dans l affaire Lapierre Il est faux
186. bilit poser un diagnostic ou valuer la condition de sant d une personne 2 par le remplacement dans le deuxi me alin a de Le m decin ou l infirmier par Ce professionnel de la sant 3 par la suppression du troisi me alin a 158 L article 138 de cette loi est modifi par le remplacement dans le paragraphe 1 de le m decin ou l infirmier par le professionnel de la sant 159 L article 174 de cette loi est remplac par le suivant 174 Sont communiqu s au gestionnaire op rationnel du registre de vaccination pour inscription ce registre selon les conditions et modalit s prescrites par le ministre les renseignements pr vus l article 64 dans la mesure o ils sont disponibles l gard de toute vaccination re ue par une personne avant le indiquer ici la date d entr e en vigueur du pr sent article lorsque ces renseignements sont 1 soit d tenus par un tablissement un directeur de sant publique l Institut national de sant publique du Qu bec ou le ministre 2 soit port s la connaissance d un professionnel de la sant et qu ils sont valid s par ce dernier ou par un autre professionnel de la sant Page 187 sur 254 CHAPITRE IV DISPOSITIONS FINALES 176 Un tablissement de sant et de services sociaux ne peut transf rer vers un support faisant appel aux technologies de l information les renseignements inscr
187. cessaire pour confirmer la causalit entre le m dicament et l EIG e estimation du dommage subi directement reli l indemnisation propos e e le niveau de l indemnisation propos e laquelle est inf rieure par un facteur de 10 par rapport l indemnisation demand e dans un proc s intent devant le tribunal de Nanterre lequel a t report au 15 mai 2014 Recommandations Une tude de faisabilit d un r gime d indemnisation sans gard la faute dans le domaine des m dicaments devrait tre d clench e Elle pourrait se d rouler en deux phases Phase I servant tablir les pr misses du syst me 1 Compl ter une tude d taill e et approfondie des m canismes pouvant donner ouverture une indemnit sans gard la faute pour des cons quences graves et impr visibles dans la mesure o il y a causalit av r e 2 Tirer des enseignements du rapport du S nat fran ais 675 juin 2011 partie I concernant les d faillances constat es dans le parcours du M diator 3 Int grer ces enseignements selon la r partition des comp tences en mati re de sant entre le gouvernement f d ral et provincial 4 Analyser l efficacit des passerelles existantes ou proposer la cr ation de nouvelles afin de favoriser l change efficace et sans d lai des informations rattach es la vie d un m dicament afin de permette aux autorit s comp tentes de poser des gestes en temps utile
188. cifiques celle portant sur les m dicaments Dans le cas d esp ce le laboratoire supra note 88 RLDC 2007 suppl ment 40 Page 31 sur 254 professionnel dans l exercice de sa pratique M me si la faute n est g n ralement pas n cessaire dans les RISEF la preuve de son existence peut tre n cessaire d autres fins en particulier celles o l tat chercherait r clamer le remboursement de l indemnit pay e la victime L estimation d un comportement fautif pose au moins deux probl mes majeurs celui de l appr ciation du comportement survenu il y a plusieurs ann es il n est pas rare que l cart soit de cinq dix ans lorsqu on conna t la vitesse d volution de la science m dicale appr cier le comportement en faisant abstraction de cette volution est tout un d fi Deuxi me l ment la complexit des soins dont nous avons d j parl prodigu s par des quipes non seulement multidisciplinaires mais log es dans diff rentes unit s d un m me tablissement rend extr mement difficile l attribution d une faute m me en tenant compte de la solidarit pr vue au C c Q et en distinguant la pr sence d une faute de l volution normale de l tat de sant du patient On peut galement se demander raisonnable pour qui Ce comportement doit il inclure une diligence raisonnable savoir la d cision d agir lorsque les circonstances le justifi
189. cision de PONIAM Plusieurs possibilit s s offrent vous r ception de l offre indemnitaire Vous acceptez l offre l ONIAM dispose alors d un d lai d un mois pour proc der au paiement compter de la r ception des pi ces n cessaires au paiement de l indemnit En acceptant cette offre indemnitaire vous reconnaissez n avoir pas obtenu et ne pas rechercher l avenir d indemnisation au titre des m mes pr judices L acceptation de l offre vous emp che en effet de demander en justice la r paration des pr judices d j indemnis s Vous refusez l offre vous pouvez agir en justice contre l Office Votre action en indemnisation doit alors tre engag e devant le tribunal administratif de votre lieu de r sidence D Les recours ventuels de l ONIAM contre les tiers responsables D s votre acceptation de la transaction m me titre partiel ou provisionnel l ONIAM subrog dans vos droits peut exercer les actions dont vous disposiez contre tout auteur du dommage dont il estimerait la responsabilit engag e Page 216 sur 254 Nous pourrons alors tre amen s vous demander de nous communiquer les pi ces de votre dossier pi ces m dicales notamment en rapport avec le dommage A l occasion d un tel recours votre participation une nouvelle expertise peut galement tre requise Cependant quelle que soit l issue de ce recours les sommes qui ont fait l objet d un paiement
190. conomie de l Innovation et des Exportations Partenaires corporatifs Autorit des march s financiers Banque de d veloppement du Canada Banque du Canada Banque Laurentienne du Canada Banque Nationale du Canada Bell Canada BMO Groupe financier Caisse de d p t et placement du Qu bec F d ration des caisses Desjardins du Qu bec Financi re Sun Life Qu bec Gaz M tro Hydro Qu bec Industrie Canada Intact Investissements PSP Minist re des Finances et de l conomie du Qu bec Power Corporation du Canada Rio Tinto Alcan Ville de Montr al Partenaires universitaires cole de technologie sup rieure ETS Ecole Polytechnique de Montr al HEC Montr al Institut national de la recherche scientifique INRS McGill University Universit Concordia Universit de Montr al Universit de Sherbrooke Universit du Qu bec Universit du Qu bec Montr al Universit Laval Le CIRANO collabore avec de nombreux centres et chaires de recherche universitaires dont on peut consulter la liste sur son site web ISSN 1499 8629 Version en ligne Partenaire financier Economie Innovation et Exportations Qu bec tars R gimes sp cifiques d indemnisation sans gard la faute au Qu bec Partie III Suzanne Bisaillon Sommaire La recommandation 11 du Rapport Francoeur paru en 2001 se lisait comme suit 11 Examiner les probl mes de cloisonnement dans la gestion des r gimes d assura
191. d e au journal le lendemain de l annonce de l ONIAM que ces montants sont insuffisants De nombreux recours s organisent autour des crit res d inclusion et d exclusion des dossiers ou encore du niveau de l indemnit Cette affaire est suivre et sera riche de nombreux enseignements dans l tablissement des r gles r gissant un tel r gime au Qu bec si tel est la d cision des autorit s de sant Contestation sur le niveau de preuve requis Bien que variant en fonction des pays et des circonstances et que pour plusieurs la preuve de la faute n est pas requise la preuve d une causalit elle doit demeurer c est dans l analyse de cette derni re que le niveau de preuve requis est tr s variable Certains soutiennent qu exiger la balance des probabilit s souvent r f r 50 1 est encore trop lev On a tent d utiliser diverses terminologies parler de possibilit au lieu de probabilit parler d un lien probable Le d bat est totalement ouvert Dans le dossier sur le M diator que nous suivons depuis le d but cette question est cruciale Sans entrer dans une analyse compl te de la pol mique de nombreux changements ont t apport s aux r gles d admissibilit du traitement des dossiers La rigidit des r gles avait peut tre contribu la d mission du pr sident en juin 2013 Son rempla ant le premier avocat g n ral la Cour de cassation a fait la d claratio
192. d autres d biteurs du chef du m me pr judice L acceptation de l offre de l office par la victime vaut transaction au sens de l article 2044 du code civil Jusqu concurrence de l indemnit qu il a pay e l office est s il y a lieu subrog dans les droits et actions de la victime contre les responsables du dommage Un d cret en Conseil d Etat fixe les modalit s d application du pr sent article Page 222 sur 254 LOI n 2010 1657 du 29 d cembre 2010 de finances pour 2011 Article 193 JO du 30 d cembre 2010 L article L 3111 9 du code de la sant publique est applicable aux personnes exer ant ou ayant exerc une activit professionnelle ou volontaire au sein de services d incendie et de secours qui ont t vaccin es contre l h patite B depuis la date d entr e en vigueur de la loi n 91 73 du 18 janvier 1991 portant dispositions relatives la sant publique et aux assurances sociales 2 Les textes r glementaires Article R3111 27 CSP La demande en vue de l indemnisation d un dommage consid r comme imputable une vaccination obligatoire est adress e l Office national d indemnisation des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infections nosocomiales mentionn l article L 1142 22 par lettre recommand e avec demande d avis de r ception ou d pos e aupr s du secr tariat de l office contre r c piss Elle est accompagn e d un dossier rapportant le caract re obligatoire de l
193. da le programme a pris le nom de AMPRO ou MORE Les pr occupations ayant conduit la cr ation de cet outil sont selon la compagnie qui g re et d ploie celui ci l augmentation des risques de poursuites et la crise anticip e quant au choix de l obst trique pour les m decins en formation Dans l quation le patient semble absent Il faut toutefois reconna tre que les arguments pr sent s sont plus susceptibles d emporter l adh sion des obst triciens et gyn cologues pour qu ils utilisent l outil on est toujours convaincu de faire le maximum pour le patient L historique du programme MORE Managing Obstetrical Risk Efficiently est le suivant Un projet pilote a d but en Ontario en 2002 Une fois compl t un lancement national a t effectu compter de 2004 L Alberta a alors d but l implantation du programme suivi par le Qu bec qui annon a en 2007 que le programme allait d buter d s 2008 Au 31 juillet 2010 il y avait 211 h pitaux qui participaient au programme dans 9 provinces et un territoire impliquant plus de 10 000 participants L adh sion ce programme n est pas le fruit du hasard ou d une mode mais plut t cause de r sultats spectaculaires dans la r duction des cons quences d coulant d erreurs au moment de l accouchement ou quelque temps avant celui ci Les modules du programme Ampro sont ainsi intitul s Apprendre ensemble Travailler ensemble
194. dans la loi que dans les commentaires l utilisation de caract res gras est le fait de l auteur DEUXI ME SESSION TRENTE NEUVI ME L GISLATUR Projet de loi no 59 2012 chapitre 23 maintenant P 9 0001 du recueil des lois refondues du Qu bec Loi concernant le partage de certains renseignements de sant Pr sent le 29 f vrier 2012 Principe adopt le 29 mai 2012 Adopt le 15 juin 2012 Sanctionn le 18 juin 2012 diteur officiel du Qu bec 2012 LOIS MODIFI ES PAR Cette loi Loi sur l assurance maladie L R Q chapitre A 29 Loi sur le minist re de la Sant et des Services sociaux L R Q chapitre M 19 2 Loi sur la pharmacie L R Q chapitre P 10 Loi sur la R gie de l assurance maladie du Qu bec L R Q chapitre R 5 Loi sur la sant publique L R Q chapitre S 2 2 NOTES EXPLICATIVES Cette loi a pour objet la mise en place d actifs informationnels permettant le partage de renseignements de sant jug s essentiels aux services de premi re ligne et au continuum de soins afin d am liorer la qualit et la s curit des services de sant et des services sociaux ainsi que l acc s ces services La loi a galement pour objet d am liorer la qualit l efficience et la performance du syst me qu b cois de sant en permettant une gestion et une utilisation ma tris e de l information sociosanitaire cette loi vise deux objectifs partager des rense
195. de la part de l ONIAM vous resteront acquises Fiche cr e le 01 06 2010 B ii FICHE PRATIQUE Par la voie du r glement amiable Cette fiche pratique compl te le formulaire de demande d indemnisation Elle est destin e vous aider constituer votre dossier aupr s de l Office National d Indemnisation des Accidents m dicaux ONIAM ONIAM Service des vaccinations obligatoires Tour Gallieni II 36 avenue du G n ral de Gaulle 93175 Bagnolet Cedex T l phone 01 49 93 15 90 Fax 01 49 93 89 46 Mail vacci obligatoires oniam fr Renseignements compl mentaires par t l phone 0 810 600 160 co t d une communication locale ou par internet www oniam fr Rappel les dommages imputables des vaccinations ne rev tant pas de caract re obligatoire rel vent de l application du droit commun de la responsabilit des acteurs de sant notamment du r gime de responsabilit des producteurs de produits de sant Selon la date de la vaccination post rieure au 4 septembre 2001 et la gravit du dommage articles L 1142 8 du code de la sant publique le demandeur peut saisir les commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux vis es l article L 1142 5 du code de la sant publique En toute hypoth se le demandeur peut saisir la juridiction comp tente contre le producteur du vaccin le m decin prescripteur le m decin vaccinateur et le cas ch ant l ON
196. de pr vention et de contr le des infections Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM dans les milieux de r adaptation http www inspq qc ca pdf publications 943_SARMReadaptationv2 pdf Jamal A et al 4 2012 Improving hand hygiene in a paediatric hospital a multimodal quality improvement approach BMJ Qual Saf 21 171 176 J H c Malenfant 2011 QCCS 880 200 05 011572 992 6 pages Johnson WG Brennan TA Newhouse JP et al 1992 The economic consequences of medical injuries implications for a no fault insurance plan JAMA 267 2487 2492 Jousset Nathalie amp Chlotilde Roug Maillart juillet ao t 2012 M decine amp Droit 115 121 125 Infections nosocomiales en m decine de ville in quit pour les victimes Page 130 sur 254 Kachalia Allen B Mello MM Brennan TA amp Studdert DM 2008 Beyond negligence Avoidability and medical injury compensation Soc Sci amp Med 66 387 402 Keelan J amp Kumanan W 2011 Designing a No Fault Vaccine Injury Compensation Programme for Canada Lessons Learned from an International Analysis of Programmes For the CIHR funded Canadian No Fault Compensation for Vaccine related Injuries Working Group Munk School Briefings Consult le 3 juillet 2011 tir de http webapp mcis utoronto ca resources munkpapers keelan_workingpaper_feb2011 pdf Kesselheim Aaron S 2011 Am J Law amp Med 37 225 257 Off Label Drug Use and Promotion
197. demnit pay e Mentionnons galement que seul l enfant est couvert par le programme et que si la m re veut r clamer une compensation elle doit entamer un recours classique Les parents qui acceptent une indemnit renoncent galement toute poursuite Ils re oivent durant toute la vie de l enfant la gratuit des frais m dicaux et d autres co ts puis s m me un fonds capitalis auquel les m decins les h pitaux et les assureurs contribuent ce qui peut repr senter aux tats Unis une somme importante Le programme similaire qui existe en Floride couvre les dommages neurologiques Un rapport du Neurological Injury Compensation Association NICA fait tat des d penses encourues par le programme de la Floride sur le no fault L Etat du Connecticut s est galement int ress aux programmes de compensation pour des dommages cons cutifs une naissance Il est tonnant de prendre connaissance de la nature de certaines questions pos es en 2004 au Bureau de recherches l gislatives de l assembl e g n rale du Connecticut une seule concerne les victimes Les voici 1 Combien d indemnit s ont t pay es en regard des gestes pos s par des OB Gy dans des circonstances qui auraient qualifi les demandes dans le syst me en place dans l tat de Virginie et quel en a t le montant 2 Comment l adoption au Connecticut d un syst me d indemnisation analogue celui de la Virginie v
198. des fabricants de vaccins par l introduction de la loi cr ant un RISEF lorsque la r action ind sirable produite est in vitable bien qu elle se produise une fr quence tr s faible et que cette fr quence ne renverse pas la balance des risques et des b n fices de recevoir le vaccin non seulement pour l individu lui m me mais pour la soci t en g n ral La cour a reconnu qu une famille ne pouvait pas poursuivre le manufacturier en l occurrence Wyeth Pfizer pour les dommages survenus leur fille Hannah suite l administration de trois doses du vaccin dipht rie t tanos coqueluche Les dommages invoqu s se rapportaient notamment l autisme Le seul recours dont ils disposaient puisque le dommage tait uniquement attribuable au produit lui m me consistait pr senter un dossier devant le tribunal des vaccins Les juges majoritaires ont rappel qu un objectif important de l adoption en 1986 du m canisme d indemnisation suite la vaccination reposait sur l limination du risque que les manufacturiers se retirent de la fabrication de m dicaments si des poursuites traditionnelles pouvaient tre entreprises contre eux suite l administration des vaccins qu ils produisent Les deux juges dissidents ont soutenu qu il n y avait rien dans la loi de 1986 pour supporter un tel objectif galement le juge Sotomayor a qualifi de sp culatives les craintes des compagnies d t
199. devrait tre modifi Deux nouvelles d finitions bon ajout celles ci permettent a de pouvoir r diger une seule section couvrant les risques graves de pr judice b de tenir compte des nouvelles formes pharmaceutiques qui combinent la fois un m dicament et un instrument Encore ici on devrait utiliser incluant au lieu de notamment puisque cet adverbe a le sens plus courant de sp cialement particuli rement m me si dans ce cas on pourrait retenir le sens de entre autres mais le but n est pas de singulariser les deux occurrences mentionn es 341 Les mots soulign s dans le projet de loi sont ceux qui font l objet d un commentaire ou simplement pour attirer l attention du lecteur Page 194 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 3 La m me loi est modifi e par adjonction apr s l article 21 de ce qui suit PRODUITS TH RAPEUTIQUES 21 1 S il estime qu un produit th rapeutique peut pr senter un risque grave de pr judice la sant humaine le ministre peut ordonner toute personne de lui fournir les renseignements relevant d elle qu il estime n cessaires pour d cider si tel est le cas 21 2 S il l estime n cessaire pour pr venir un pr judice la sant le ministre peut ordonner au titulaire d une autorisation relative un produit th rapeutique qui permet l importation ou la vente d un pr
200. devrait faire du moins sur une base temporaire Le risque inh rent Avec l volution des pratiques en sant le concept de faute vitable de plus en plus li une obligation de r sultat est apparu Cependant on a galement fait le constat que la d couverte d une faute en se basant sur les notions d obligations de moyens ou de r sultat ne couvrait pas toutes les situations en effet des dommages ne surviennent pas n cessairement suite a la 6l Loi sur les produits antiparasitaires L C 2002 ch 28 art 18 Page 25 sur 254 commission d une faute c est devenu une vidence incontournable Lorsqu il y a absence de faute 1l faut aller plus loin et s interroger sur l existence d un risque inh rent l activit de soin Deux grands domaines de la sant nous viennent spontan ment l esprit les m dicaments et les vaccins Cette notion est de plus en plus fr quemment invoqu e en mati re de responsabilit m dicale et y joue un r le tr s important comme le signale Jean Pierre M nard dans son introduction Dans le cadre d une r flexion sur les RISEF c est une notion incontournable D autres exemples peuvent servir expliquer la notion de risque inh rent un d faut de syst me ou encore un d faut d information ne permettant pas un consentement clair ou encore les retards diagnostiquer ou traiter provoquant la r alisation du risque dans un processus de soins nous nous
201. dias aidant avec en prime l impact grandissant des m dias sociaux elles sont la hausse Mais cette inflation m diatique conduit trop souvent des attentes irr alistes en la mati re notamment parce que les discussions ont presque toujours lieu lorsque le risque s est mat rialis la charge motive des discussions conduit l exigence d attentes d mesur es rappelons que le risque z ro n est qu une vue de l esprit Celui ci peut tre extr mement faible mais il existe Dans cette perspective un risque qui se mat rialise selon une probabilit de 1 2 5 millions pourra voluer en pressions venant de tout c t pour qu on fasse quelque chose Ce quelque chose a un co t et d place la somme disponible d une situation o l impact serait plus grand vers une deuxi me situation o tant court moyen et long terme le b n fice global par rapport la s curit des soins sera bien inf rieur C est ce raisonnement qui est la base de notre recommandation en ce qui concerne les naissances tout comme les infections nosocomiales de ne pas investir d s pr sent dans un mode r paration mais plut t dans un mode pr vention Malgr cette importante r serve nous avons regard quelques caract ristiques des RISEF existant ailleurs en particulier ceux de l tat de Virginie et de la Floride Les programmes am ricains Deux chercheurs ont fait le point en 2002 sur les prog
202. dicament les renseignements de sant vis s l article 26 concernant tout m dicament 24 Un tablissement qui exploite un centre o exerce un pharmacien doit communiquer le plus t t possible au gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine m dicament les renseignements de sant vis s l article 26 concernant tout m dicament dans les cas d termin s par r glement du gouvernement Sur l obligation d alimenter la banque de renseignement essentielle La distinction entre une pharmacie communautaire et un tablissement de sant est curieuse et nous n avons pas saisi le motif Quant l expression un tablissement qui exploite un centre o exerce un pharmacien c est galement sujet interrogation Quand est il d un tablissement avec un D partement de pharmacie Ils ne sont pas couverts ce qui est impensable 25 Pour l application de la pr sente section on entend par m dicament 1 un m dicament vis par un r glement pris en vertu de l article 37 1 de la Loi sur la pharmacie L R Q chapitre P 10 s il est prescrit ou vendu sous contr le pharmaceutique une personne 2 un m dicament au sens du paragraphe h de l article 1 de la Loi sur la pharmacie qui n est pas vis au paragraphe 1 s il est prescrit une personne des fins de recherche 3 un produit obtenu en vertu du Programme d acc s sp cial m
203. dition impos e par le ministre 6 Nul ne peut tre condamn pour violation du paragraphe 3 sauf s il est tabli qu la date du fait reproch l ordre de rappel avait t puisse en retirer l acc s en rappelant le produit ou en le faisant d poser un endroit donn e Pourquoi ces deux dispositions 1 et 3 sont elles n cessaires La premiere s applique surtout aux distributeurs alors que la seconde touche plus sp cialement les consommateurs Il faut se rappeler galement que vendre inclut donner vente est assimil l acte de vendre le fait de mettre en vente ou d exposer ou d avoir en sa possession pour la vente ou de distribuer que la distribution soit faite ou non pour une contrepartie a 2 e Il y aurait lieu de disposer le texte de la version fran aise comme celui en anglais en ajoutant les subdivisions a et b 21 3 2 le propos est nuanc lorsqu il y a moyen d effectuer sur place le correctif n cessaire au lieu de retourner le tout 21 3 3 5 interdiction de 3 est nuanc e par 4 et 5 sous permission sp ciale avec ou sans condition pour un produit ayant fait l objet d un rappel ces articles conf rent toute la souplesse n cessaire pour d une part prot ger un patient et d autre part ne pas avoir un impact conomique trop grand pour toutes les parties prenantes du syst me de sant 21 3 6 strictement parlan
204. dommage a n cessit une hospitalisation suppl mentaire on va parfois jusqu indiquer un nombre de jours ex plus de 5 jours par rapport l hospitalisation moyenne pour la situation d origine e il faut qu il y ait eu d c s e il faut respecter un d lai maximum ex 3 jours ou encore 2 semaines entre l v nement d clencheur et la survenue de EIG e il ne doit pas y avoir de condition pr existante susceptible de provoquer le m me EIG e il ne doit pas y avoir de contribution du patient lui m me au d veloppement de EIG La viabilit d un r gime doit galement tre appr ci e en fonction des possibilit s de subrogation de l tat dont nous avons parl ailleurs dans les cas o il y a une faute La suffisance du niveau d indemnisation des divers programmes L indemnisation pour la plupart des RISEF sera octroy e pour environ 20 des dossiers ou moins Ce faible taux tait pr visible et la plupart des RISEF accordent au patient la possibilit de renoncer la poursuite des d marches l int rieur des m andres du r gime pour se tourner vers les tribunaux de droit commun Cette possibilit existe en g n ral jusqu au moment o la victime accepte l indemnisation Par contre seuls les dommages directs physiques ou psychologiques et ce pour la seule victime sont couverts par les RISEF ce qui oblige les proches ou encore la victime eu gard aux r clamations pour toute au
205. e Rapport d une cause et d un effet et le sens l gal signifie le Lien de cause effet entre la faute d une personne ou le r le d une chose et le pr judice subi par un tiers Alors que pour le Petit Robert de la langue fran aise 2006 la causalit est le rapport la relation de la cause l effet qu elle produit Aucune de ces d finitions ne contient une quelconque indication du niveau requis savoir de la force probante que l on doit attribuer la cause par rapport l effet pour parler d une causalit Une autre distinction qu il faut faire avant de pousser plus loin la discussion est celle entre une corr lation et une causalit Toujours selon l OQLF la signification math matique du terme corr lation est une Liaison entre des donn es quantitatives ou qualitatives mise en vidence par une analyse statistique Aucun sens l gal n est pr sent pour ce mot Le Petit Robert indique pour sa part que la corr lation est le rapport entre deux ph nom nes qui varient en fonction l un de l autre ou encore d pendance mutuelle entre deux v nements deux ph nom nes d crits par deux variables ou selon l entendement courant lien rapport r ciproque Or on sait maintenant que la possibilit d tablir un rapport math matique entre deux variables si elle emporte une corr lation avec un tr s haut degr de signification n a rien voir avec une
206. e Il est sage d une part d tablir des crit res pour circonscrire l occurrence dans le temps entre l v nement et le dommage afin notamment d am liorer notre capacit tablir une causalit et d autre part d liminer les variables confondantes notre avis ces crit res devraient tre revus p riodiquement e Il faut conserver l exigence d une causalit mais on devra d cider du niveau de valeur probante requis pour tablir celle ci Ce niveau ne devrait pas tre le m me pour tous les RISEF mais varier selon la capacit scientifique tablir ladite causalit Malheureusement certains RISEF qui ont tent de r soudre les interminables d bats sur cet l ment entre plusieurs experts m me en dehors des tribunaux n ont pas donn les r sultats attendus titre d exemple aux tats Unis on a adopt d office une grille tablissant des causalit s pouvant tre revendiqu es par la victime ayant re u un vaccin Toutefois si la victime constate que la causalit qu elle revendique n est pas mentionn e au tableau elle a le loisir de pr senter quand m me une demande d indemnisation dans la mesure o elle prouvera selon la balance des probabilit s la causalit revendiqu e On croyait alors que cette deuxi me voie serait utilis e de mani re exceptionnelle or l heure actuelle 90 des requ tes soumises s engagent dans cette seconde voie e On devrait limite
207. e faut il qu il puisse tre li au produit th rapeutique en cause galement ce qui est grave pour certains compte tenu de leur condition g n rale de sant peut tre b nin pour d autres Les d finitions tant d application g n rale on trouvera toujours des exceptions ou des cas particuliers Arriver une d finition consensuelle m riterait que l on implique des patients ex Patient for Patient Safety Canada premi re vue l entr e en vigueur des dates variables des propositions d ajouts des articles 4 et 5 le pouvoir r glementaire conf r par 6 2 ne sera pas aboli par l adoption de 6 3 ou vice versa En cons quence il pourrait y avoir un probl me de num rotation des paragraphes car il y aurait alors deux g deux h avec des textes diff rents et un 2 Rappelons que le terme v nement ind sirable grave EIG est celui utilis en France et dans plusieurs publications ou juridictions 38 Concr tis s par les pouvoirs r glementaires aux paragraphes 6 2 et 6 3 Page 203 sur 254 fardeau administratif inutile i mais celui ci est r gl par le texte de l article 14 2 de la pr sente loi g et h deviendraient f et f S il s agit de prot ger des patients la notion de fardeau administratif n est jamais gagnante il sera souvent invoqu comme pr texte pour ne rien faire Il serait peut tre pr f rable de dire
208. e maladie du Qu bec 2008 chapitre 8 de l informatisation des dossiers sant au Qu bec La loi institue galement le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments ayant pour objet le partage de telles ordonnances dans un environnement s curis etc La loi d finit les r gles visant assurer la protection des renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant ainsi que celles relatives la communication l utilisation et la conservation des renseignements Elle pr cise galement les droits des personnes concern es par ces renseignements notamment quant au refus que les renseignements contenus dans les domaines cliniques soient communiqu s et quant leur rectification La protection des renseignements personnels particuli rement lorsque ceux ci contiennent des informations sur la sant est INCONTOURNABLE et il n est pas question de remettre celle ci en question Cependant lorsque les informations sont d nominalis es et que le r sultat ne permet d aucune mani re d tablir un lien avec une personne la possibilit de refuser que ces renseignements soient non seulement consign s mais transmis rend pr caire l utilisation des fins d am lioration les donn es des banques en question puisque leur fiabilit serait discutable La loi comporte galement des r gles particuli res en mati re de communication d utilisation et de conservati
209. e United States Arizona J Int amp Comparative Law 22 3 649 689 2005 Holte Jon H Maestad Ottar Jani Jagrati V 2012 The decision to vaccinate a child An economic perspective from southern Malawi Social Science amp Medicine 75 384 391 Homer Dixon T 2001 The Ingenuity Gap Vintage Canada 496 pp H pital de L Enfant J sus c Camden Bourgault 2001 R J Q 832 2001 R R A 329 r sum et Brochu c Camden Bourgault 2001 R R A 295 r sum Houde c Roberge 1987 R R A 409 Hubbard C 2000 Culpability and Compensation in Canadian Health Care Much Ado About No Fault McGill Journal of Medicine 5 2 111 116 http www medicine mcgill ca mjm issues v05n02 v05p111 v05p111fs htm Huff Darrell How to lie with statistics W W Norton amp Company Reissue edition 17 octobre 1993 144 pages ICIS CIHI Comparaison internationales regard sur la qualit des soins 23 janvier 2014 https secure cihi ca free_products OECD AFocusOnQualityOfCareAiB FR pdf Institute Of Medecine IOM 2004 Immunization Safety Review Vaccines and Autism Washington D C National Academy Press http nap edu catalog 10997 html Page 129 sur 254 Institute Of Medecine IOM 1999 To Err is Human Building a Safer Health System Committee on Quality of Health Care in America Washington D C National Academy Press Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ d cembre 2012 Pr vention
210. e beaucoup mieux que nous Cependant nous croyons que l implantation de mesures pr ventives eu gard la mat rialisation d un risque doit relever sauf exception d une obligation de moyen dans la mesure o cette action s inscrit dans une pratique reconnue selon les r gles de l art sp cifiques la probl matique Pour tre plus clair l omission d analyser le dossier de chaque patient avant de prendre des mesures le concernant rel ve d une obligation de r sultat L interpr tation erron e des r sultats des v nements analyses ou autre l ment relatif au patient est soit une obligation de moyen lorsque celle ci est faite selon les r gles de l art soit une obligation de r sultat si l ignorance des pratiques ou le d faut de qualification a provoqu le dommage En sant il FAUT innover pour le bien des patients mais pas n importe comment ni n importe quel prix Toute cette question reli e l innovation n est pas sans rappeler la d finition d un nouveau m dicament dans la Loi sur les aliments et drogues F 27 et son r glement Il est clair la lecture en particulier de C 08 001 c que tout n est pas connu au moment de la commercialisation d un m dicament la qualification de nouvelle drogue tant qu elle demeure impose de la prudence dans la d cision d administrer ou non un traitement prudence li e la possibilit de d couvrir les risques provoquant des
211. e cadre d une entente crite La communication pr vue express ment par la loi s effectue dans le cadre d une entente crite transmise la Commission L entente entre en vigueur 30 jours apr s sa r ception par la Commission 1985 c 30 a 8 2006 c 22 a 44 70 Une entente vis e l article 68 ou au deuxi me alin a de l article 68 1 doit tre soumise la Commission pour avis La Commission doit prendre en consid ration 1 la conformit de l entente aux conditions vis es l article 68 ou l article 68 1 2 l impact de la communication du renseignement sur la vie priv e de la personne concern e le cas ch ant par rapport la n cessit du renseignement pour l organisme ou la personne qui en re oit communication La Commission doit rendre un avis motiv dans un d lai d au plus 60 jours de la r ception de la demande d avis accompagn e de l entente Si la demande est modifi e pendant ce d lai celui ci court compter de la derni re demande Si le traitement de la demande d avis dans ce d lai ne lui para t pas possible sans nuire au d roulement normal des activit s de la Commission le pr sident peut avant l expiration de ce d lai le prolonger d une p riode n exc dant pas 20 jours Il doit alors en donner avis aux parties l entente dans le d lai de 60 jours L entente entre en vigueur sur avis favorable de la Commission ou toute date ult rieure pr vue l entente La Commissi
212. e ce moyen de d fense est une d cision fort d licate Dans la cause 5 il s agit d une requ te pour rejet d une poursuite abusive dans un cas d une naissance par c sarienne o l enfant a subi des s quelles neurologiques importantes Les l ments de preuve pr sent s ont permis au juge de conclure que la poursuite n tait pas abusive et que la preuve devait tre appr ci e par le juge du fond 31 Dans la cause 6 il n est pas possible la lecture du texte d identifier ce qui a provoqu l abus constat par le juge Il s agissait d un recours pour rejet d action en raison de son caract re abusif 289 C L c St Arnaud 2011 QCCS 2380 480 17 000009 058 66 pages 7 BT c H tel Dieu de St J r me 2011 QCCS 43 700 17 005697 080 14 pages Chr tien c Paquet 2011 QCCS 2441 200 17 004420 048 6 pages Page 97 sur 254 Le juge analyse le t moignage de deux experts et conclut que ceux ci sont suffisants pour rejeter la requ te 14 et 15 Cas 7 Dans cette cause Il s agit encore ici d un accouchement qui a mal tourn et le juge doit disposer de l objection des procureurs du m decin ce qu il r ponde une question concernant inscription a posteriori d une fausse note dans le dossier m dical de la patiente L objection a t rejet e et le docteur devra r pondre la question pos e Ses procureurs all guaient que cette question tait
213. e d part notre r flexion celle de CIRANO publi e en 2003 d coulant de la recommandation 11 contenue dans le rapport Francoeur et celle de L OCDE en 2006 pr sentant un tat de situation sur les RISEF dans les 26 pays membres 16 Tr s souvent limit aux dommages physiques parfois psychologiques et subis par la victime elle m me 17 Baudouin Jean Louis amp Patrice Deslauriers 2007 La responsabilit civile Te dition Volume 1 Principes g n raux 2016 pages Volume 2 Responsabilit professionnelle 1150 pages ditions Yvon Blais La 8 dition est cit e dans la bibliographie consolid e 18 De Marcellis Warin N 2003 Indemnisation des personnes victimes d accidents vitables dans la prestation des soins de sant Responsabilit sans gard la faute et r gimes d indemnisation Rapport de recherche 2003RP 03 CIRANO OCDE 2006 Aspects fondamentaux des assurances Pr venir assurer et couvrir les incidents m dicaux 11 Editions OCDE http www oecd ilibrary org finance and investment prevenir assurer et couvrir les incidents medicaux_9789264029071 fr jsessionid 1m97d0iajw85k x oecd live 02 Page 14 sur 254 Il faut galement ajouter ceci l analyse de certains RISEF existants au Qu bec celui indemnisant les victimes d accidents cons cutifs la vaccination celui indemnisant les victimes d al as cons cutifs l administration de produits du sang et gal
214. e d une solution ad quate dans les circonstances 2001 c 60 a 55 La vaccination n est pas obligatoire sauf dans certains cas mais elle est fortement recommand e en vertu des dispositions de l a 53 de cette m me Loi 53 Pour pr venir les maladies les traumatismes et les probl mes sociaux ayant un impact sur la sant et influencer de fa on positive les facteurs d terminants de la sant de la population le ministre les directeurs de sant publique et les tablissements exploitant un centre local de services communautaires chacun au niveau d intervention qui le concerne peuvent notamment 1 tenir des campagnes d information et de sensibilisation aupr s de la population 2 favoriser et soutenir aupr s des professionnels de la sant la pratique de soins pr ventifs 6 soutenir les actions qui favorisent au sein d une communaut la cr ation d un milieu de vie favorable la sant et au bien tre 2001 c 60 a 53 Page 70 sur 254 Le directeur de la sant publique a le pouvoir d entreprendre une enqu te pid miologique CHAPITRE XI POUVOIRS DES AUTORIT S DE SANT PUBLIQUE ET DU GOUVERNEMENT EN CAS DE MENACE LA SANT DE LA POPULATION SECTION I ENQU TES PID MIOLOGIQUES DES DIRECTEURS DE SANT PUBLIQUE 96 Un directeur de sant publique peut proc der une enqu te pid miologique dans toute situation o il a des motifs s rieux de croire que la sant de la population est me
215. e exposant des tiers des risques de contamination On pr cise galement l intention du demandeur la signification de r paration int grale Il s agit de a frais m dicaux b pertes de salaires et autres gains c besoins en appareillage d am nagement du domicile ou du v hicule e souffrances physiques ou morales f pr judice esth tique g pr judice d agr ment et h pr judice fonctionnel Ce qui couvre un tr s large spectre de dommages Une proc dure diff rente existe lorsque la vaccination n a pas un caract re obligatoire et peut se retrouver devant des forums multiples le fabricant du vaccin le m decin prescripteur ou le vaccinateur et m me l ONIAM certains cas peuvent aussi transiter par le CRCI Il semble que le demandeur ait le choix entre les divers recours Les frais de proc dure et d expertise m dicale sont assum s par l ONIAM donc gratuits pour la victime Le demandeur peut se faire repr senter par un avocat et se faire galement accompagner par une personne de son choix dont son m decin ou un proche les d penses de ces accompagnants ne sont pas prises en charge 20 Supra note 51 p 3 15 du document sur le Web Page 68 sur 254 Toute demande quelle que soit la date de la vaccination est re ue dans la mesure o l action n est pas prescrite et ce peu importe la gravit du dommage subi Le demandeur a l occasion de commenter le projet de rappor
216. e la communication et de la conservation des renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements qui les composent 3 du droit pour une personne d tre inform e et de recevoir communication des renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ou pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec et d en demander la rectification 4 du fait que malgr la manifestation du refus pr vue au chapitre IN du pr sent titre des renseignements de sant sont communiqu s dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques conform ment la pr sente loi l occasion de la prestation de certains services de sant 10 La pr sente loi ne dispense pas un professionnel de la sant ou un tablissement de l obligation de constituer un dossier local On ne sait pas comment cette obligation d information va se manifester Cette remarque tient galement compte d une pr occupation exprim e par le Barreau du Qu bec Le Barreau regrette l absence d une campagne d information aupr s du public relativement la port e des changements envisag s par le projet de loi sur la protection des renseignements priv s le concernant En effet concr tement le DSQ est un fragment d un plan global de partage de renseignements de sant auquel le public est appel acquiescer alors qu il en ignore la port e voire p
217. e la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels pour l application du pr sent chapitre prend les mesures n cessaires afin de permettre au requ rant de recevoir communication des renseignements auxquels il a droit Le ministre d termine par une politique les modalit s d acc s permettant au requ rant de recevoir communication des renseignements auxquels il a droit 84 L organisme public donne communication d un renseignement personnel la personne qui a le droit de le recevoir en lui permettant de prendre connaissance du renseignement sur place pendant les heures habituelles de travail ou distance et d en obtenir une copie la demande du requ rant un renseignement personnel informatis doit tre communiqu sous la forme d une transcription crite et intelligible Lorsque le requ rant est une personne handicap e des mesures d accommodement raisonnables doivent sur demande tre prises pour lui permettre d exercer le droit d acc s pr vu par la pr sente section cette fin l organisme public tient compte de la politique tablie en vertu de l article 26 5 de la Loi assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale chapitre E 20 1 1982 c 30 a 84 1990 c 57 a 22 2001 c 32 a 85 2006 c 22 a 54 35 Un organisme public peut refuser de communiquer les m moire
218. e n est pas selon nous une question d octroi de licence car on ne peut pas arr ter la surveillance lorsque l administration d un certain nombre de doses est atteinte Il fait alors la recommandation tout en admettant que cette fa on de faire ne sera pas populaire qu il y ait une p riode de temps plus ou moins longue le temps d administrer le vaccin 1 million de patients entre l octroi d une licence et la recommandation d administration universelle dudit vaccin Il faut cependant ajouter que dans la comptabilisation du million il faut que la formulation du vaccin soit en tout point quivalente pour pouvoir faire des comparaisons qui tiennent la route Mais ce n est pas le cas puisqu il s agit d un produit biologique n cessitant une technique de production puis d approbation diff rente des produits non biologiques Looker amp Kelly ont galement compar pour six pays Finlande Allemagne Nouvelle Z lande Su de Royaume Uni Irlande du Nord et Etats Unis quelques l ments retrouv s dans leurs programmes l l administration et le financement 2 l ligibilit 3 le processus et les m canismes d cisionnels 4 le niveau de preuves 5 les l ments couverts par la compensation 6 le droit de poursuite Parmi leurs constats ceux qui nous interpellent dans la mesure o suite une comparaison avec le programme qu b cois on souhaite r fl chir la pertinence de recomm
219. e programme d indemnisation des victimes d accidents cons cutifs la vaccination a galement mis sur pied quelques ann es plus tard soit en 1990 un m canisme de collecte des manifestations inhabituelles concernant la vaccination le VAERS Celui ci est vu comme un syst me passif National passive reporting qui compile les donn es des manifestations inhabituelles rapport es par le public sur tous les vaccins enregistr s aux Etats Unis L expression public comprend un professionnel de la sant un manufacturier le r cipiendaire du vaccin ses parents ou gardiens Un m canisme de surveillance des donn es enregistr es permet de e d tecter toute nouvelle inhabituelle ou rare manifestation de r action adverse e d tecter toute augmentation d une r action adverse d j connue e identifier les patients potentiellement risque de d velopper certains types sp cifiques de r actions adverses e identifier les lots de vaccins d montrant une augmentation de la fr quence ou de la nature des r actions adverses e mesurer la s curit des vaccins ayant obtenu r cemment une licence de fabrication Les informations requises sont les suivantes e le type de vaccin re u e le moment de la vaccination e le d but de la manifestation inhabituelle r action adverse e la description de l tat de sant actuel et de la m dication prise e historique de r actions adverses produites par des vaccins ant rieurs
220. ec l Institut national d excellence en sant et en services sociaux l Institut national de sant publique du Qu bec et l Office des personnes handicap es du Qu bec 2011 c 19 a 2 2013 c 28 a 134 5 Le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux ou toute personne qu il d signe peut pour s assurer du respect par les personnes et les soci t s num r es l article 4 des r gles particuli res en mati re de gestion de l information qu il d finit proc der des v rifications ou des audits et exiger de ces personnes et ces soci t s qu elles lui fournissent tout renseignement ou document pourvu qu il ne soit pas possible de relier ces renseignements une personne qui a re u des services de sant ou des services sociaux 6 Afin d valuer l efficience la performance et les b n fices r sultant de la mise en place des actifs informationnels vis s par la pr sente loi notamment le Dossier sant Qu bec le ministre peut exiger de la R gie de l assurance maladie du Qu bec tout renseignement obtenu pour l ex cution de la Loi sur l assurance maladie L R Q chapitre A 29 ou de la Loi sur l assurance m dicaments L R Q chapitre A 29 01 Il n y a aucune vidence que la RAMQ entend aux conditions nonc es dans l article 6 partager ou rendre accessible quelques donn es que ce soit Encore ici on signale qu une priorit
221. ections nosocomiales http msssa4 msss gouv qce ca fr document publication nsf LienParld FBA363A2D35EE9BD8525700C 005ASF9A opendocument Page 248 sur 254 Pr vention et contr le des infections nosocomiales Principes g n raux d am nagement pour les centre hospitaliers de soins g n raux et sp cialis s CHSGS et les centre hospitaliers et instituts affili s universitaires CHU CHAU et IU http 206 167 52 1 fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c 92506141e6f79 d04852575f400497f13 OpenDocument amp Highlight 0 nosocomiale Site web immunisation de la section sant publique du MSSS http www msss gouv qc ca sujets santepub vaccination index php accueil Documentation sur immunisation pour les professionnels de la sant Protocole d immunisation du Qu bec PIQ Edition 5 http msssa4 msss gouv qc ca fr document publication nsf 4b 1 768b3f8495 19c852568fd0061480d 6335 dde40226af59852575cc0048804d OpenDocument Immunisation des travailleurs de la sant des stagiaires et de leurs professeurs http msssad msss gouv qc ca fr document publication nsf 4b1768b3f849519c852568fd0061480d 9a21 ea34203cd597852570d6004d9659 0penDocument Vaccins et tests recommand s pour certains stagiaires selon les disciplines http www msss gouv qc ca sujets santepub vaccination download php f 71f5d04a4b496180a46e1b59 e3b0d970 Directions r gionales de sant publique Montr al et Mont r gie Infec
222. ecture des extraits de jugement rapport s nous fait clairement comprendre le sens donner l expression aucune autre possibilit dans le cas d actes chirurgicaux Ce degr d absolu doit il tre aussi rigoureux lorsqu on parle de m dicament Non mais presque Lorsqu il s agit d un traitement m dicamenteux il existe assez souvent un choix entre plusieurs m dicaments pour un traitement donn Il existe d ailleurs pour plusieurs pathologies une hi rarchie entre les traitements m dicamenteux possibles on retrouvera alors dans la litt rature les recommandations class es selon les qualificatifs de premi re ligne de deuxi me ligne etc savoir que si toutes les conditions sont remplies parfois en l absence de certains l ments on d bute par les m dicaments dans la cat gorie dite de premi re ligne et en l absence d efficacit court ou long terme ou encore de r actions adverses intol rables on passe la deuxi me ligne et ainsi de suite Les caract ristiques d un m dicament entrant dans chaque cat gorie sans aller dans les d tails peuvent se r sumer ainsi a le produit agit chez une bonne partie de la population et b le ratio risque b n fice pour le patient est au net avantage du patient Il y a galement des cas tr s complexes o particuli rement lorsque le traitement est long terme le d veloppement de r sistance donc avec perte d efficacit
223. edition 19 91 95 Medical Errors Patient Safety and the Law Ten Years Later Mackaay E amp S Rousseau 2007 La responsabilit civile extracontractuelle chapitre 4 p 326 dans Analyse conomique du droit Dalloz Th mis Manitoba Law Reform Commission juin 2000 R sum Rapport sur l indemnisation des enfants ayant subi des dommages corporels attribu s la vaccination rapport 104 Compensation of Vaccine Damage Children http www manitobalawreform ca pubs pdf archives 104 full_report pdf Mariner Wendy K 1986 1987 Compensation programs for vaccine related injury abroad a comparative analysis St Louis U L J 31 599 Marjoribanks T Delvecchio Good M J Lawthers A G Peterson L M juin 1996 Journal of Health and Social Behavior 37 2 163 69 Physicians Discourses on Malpractice and the Meaning of Medical Malpractice Martinez Fernando J Leffler Daniel A Kelly Ciaran P 2012 Clostridium difficile outbreaks prevention and treatment strategies Risk Management and Healthcare Policy 5 55 64 Maury F novembre d cembre 2004 M decine amp Droit 69 125 132 Victimes du VHB vaccin contre l h patite B faut il attendre une certitude scientifique pour les indemniser Mello Michelle M 2008 Rationalizing Vaccine Injury Comptensation Bioethics 22 1 32 42 M nard Jean Pierre 2012 Faute et risque inh rent en responsabilit m dicale in La collection Blais vol 14
224. eglobeandmail com life health and fitness no fault compensation urged for those injured by vaccines article622341 Plotkin Stanley A 2002 Vaccine 20 S16 S19 Lessons Learned Concerning Vaccine Safety Reboul Maupin Nad ge L indemnisation de l al a th rapeutique Droit de la sant Petites affiches 19 juin 2002 no 122 p 7 http www lextenso fr weblextenso article print id PA200212213 acc d le 15 f vrier 2011 Regan LJ 1954 Medicine and the law N Engl J Med 250 463 Ridgway D 1999 No fault Vaccine Insurance Lessones From The National Vacine Injury Compensation Program Journal of Health Politics Policy and Law 24 1 59 90 February Ropeik David amp Gray George 2002 Risk A Practical Guide for Deciding What s Really Safe and What s Really Dangerous in the World Around You Houghton Mifflin Company Boston Rosser Walter W Woodward C 1991 Medicolegal Liability for Ontario Physicians How the threat affects the scope and style of general practice Can Fam Physician 37 1390 1394 June Sage William M April 2003 Unfinished Business How Litigation Relates to Health Care Regulation J Health Politics Policy and Law 28 2 3 387 419 Sage William M 2001 Editorial Principles Pragmatism and Medical Injury JAMA 286 2 226 228 July Sage William M 2001 The Lawyerization of Medicine Journal of Health Politics Policy and Law 26 5 1179 1195 Sage William M 1997 Enterprise
225. eigh the costs Tout comme le risque z ro qui n existe pas nous ne pouvons pas esp rer avoir un transfert total de l indemnisation vers la pr vention Il faut alors non seulement se poser la question savoir si dans certains cas et avec des balises pr cises procurant une bonne flexibilit on devrait cr er un RISEF gt Johnson WG Brennan TA Newhouse JP et al 1992 The economic consequences of medical injuries implications for a no fault insurance plan JAMA 267 2487 2492 Weiler PC 1993 The case for no fault medical liability Maryland Law Rev 52 908 949 Tancredi LR Bovbjerg RR 1991 Rethinking responsibility for patient injury acceleratedcompensation events a malpractice and quality reform ripe for a test Law Contemp Probl 57 147 177 116 O 1 l ment d empathie p sera lourd dans l argumentaire 117 Indemnisation ou pr vention 8 Sugarman S 1985 Doing away with tort law California Law Rev 73 555 663 United States v Carroll Towing Co 159 F2d 169 173 2d Cir 1947 opinion by Judge Learned Hand es Page 38 sur 254 Sage voque de son c t la perception d une menace par rapport l ind pendance de la m decine If the proposal by Studdert and Brennan is analyzed as malpractice reform however it is doubtful that physicians will be able to escape their emotions Recall the ill fated attempt to enact enterprise liability in 1993 which because of the
226. elieu Yamaska Ce recours avait t d pos le 27 ao t 2008 au palais de justice de St Hyacinthe la suite de l pid mie de C difficile en 2006 Le r glement entendu entre les parties pr voit l octroi d une indemnisation au nom des victimes de l pid mie du C difficile Cette entente constitue un pr c dent tr s important dans le contexte de la lutte contre les infections nosocomiales et ce particuli rement au moment o le minist re de la Sant et des Services sociaux pose des gestes inqui tants cet gard Pour de plus amples informations sur la situation et pour obtenir les d tails du plan d indemnisation des victimes dont la d termination des montants que recevront ces derni res et quelles conditions une conf rence de presse sera donn e par Me Jean Pierre M nard procureur des victimes ainsi que par un repr sentant de l Association des victimes d infections nosocomiales et par la requ rante du recours collectif Cette conf rence de presse se tiendra aux coordonn es suivantes Date et heure Le 7 octobre 2011 10h30 Lieu M nard Martin Avocats 4950 Hochelaga Montr al Qc Page 252 sur 254
227. elon une ordonnance ou en l absence de ce num ro son titre et son num ro de permis d exercice h une mention indiquant que la personne refuse de recevoir un Page 185 sur 254 vaccin ou une s rie vaccinale le cas ch ant i une mention indiquant que la personne a demand ce que ses renseignements ne soient pas communiqu s des fins de relance ou de rappel de la vaccination ou de promotion de la vaccination le cas ch ant J les manifestations cliniques inhabituelles post immunisation le cas ch ant k le profil vaccinal de la personne vaccin e comprenant la dose du m me vaccin administrer ult rieurement la date pr vue d administration la date d admissibilit clinique et le statut d administration de ce vaccin J la source des renseignements et une mention indiquant que l historique vaccinal inscrit a t valid par un professionnel de la sant le cas ch ant m une mention indiquant que l information concernant le registre de vaccination et ses modalit s de fonctionnement a t transmise la personne vaccin e ou au titulaire de l autorit parentale au tuteur au curateur ou au mandataire de cette personne le cas ch ant 4 tout autre renseignement prescrit par r glement du ministre 65 Les renseignements personnels que contient le registre de vaccination peuvent tre communiqu s 1 au vaccinateur afin de v rifier l histoire vaccinale d une perso
228. em in Canada The Case for a Vaccine Related Injury Compensation Scheme Health Law J 12 201 242 Page 131 sur 254 Lalonde c Tessier 2011 QCCS 3935 C S 500 05 027157 963 46 pages Lapierre c P G Qu 1985 1 R C S 241 Lapointe c H pital Le Gardeur 1992 1 R C S 351 Laporte A 2008 La responsabilit m dicale tendances et principes Site du cabinet consult le 10 juillet 2011 tir de http www avocatslaportelavallee com wp content uploads 2010 11 2008 La responsabilit C3 A9 m C3 A9dicale texte pdf Larocque Fran ois 2001 La dissuasion et le no fault Health Law Journal 9 172 Lawton R amp Parker D 2002 Quality and Safety in Health Care 11 15 18 Barriers to incident reporting in a healthcare system Leape LL 1994 Error in medicine JAMA 272 1851 1857 Leca Antoine 2005 La r paration des dommages m dicaux en Nouvelle Z lande et en France 16 R G D M 153 Legros B reng re janvier 2004 M decine amp Droit 64 1 21 tat des lieux sur les diff rents r gimes d indemnisation des cons quences d accidents m dicaux Liang Bryan A June 2008 J Patient Saf 4 2 51 53 Legal Concerns in Patient Safety The need for Regulatory Action Liang Bryan A 1999 Error in medicine legal impediments to U S reform J Health Polit Policy Law 24 27 58 Limbert John Medical Malpractice Litigation e litt rature 31 juillet 2002 Medical Malpractice Litigation Canadi
229. ement financier pour tablir une approche de gestion des risques dans le secteur en cause surtout lorsque le risque identifi peut tre optimis et qu il existe pour le traiter des outils efficaces reconnus Page 52 sur 254 Les vaccins G n ralit s Les effets b n fiques de la vaccination tant pour l individu que pour la soci t tombent sous le sens commun c est un frein important la transmission de nombreuses maladies et pour soi m me carr ment l attraper Dans cette perspective la plupart des tats recommandent divers programmes pour assurer une couverture vaccinale optimale remarquons d entr e de jeu que cette recommandation n impose pas au Qu bec une obligation assortie des cons quences l gales habituelles Cependant les programmes de vaccination ont fait l objet de nombreuses critiques au fil des ans On a tent plusieurs reprises mais sans succ s la plupart du temps 7 162 d associer certains vaccins la survenue d EIG On doit reconna tre cependant qu avec une tr s faible probabilit l administration d un vaccin peut d clencher des EIG tr s graves sans que le dommage trouve son origine dans une faute ni au moment de la fabrication du vaccin ni au moment de son administration d o la cr ation de RISEF dans plusieurs juridictions Plusieurs probl matiques d coulent de l implantation de ces r gimes e le nombre d EIG invoqu pour r clame
230. ement le r gime de la SAAQ dans la mesure o la structure d indemnisation des deux premiers r gimes est faite selon les r gles du troisi me Cette analyse s est concr tis e par la r daction d un texte dans la publication Le Qu bec conomique 2011 Deuxi me partie Il est galement apparu int ressant de v rifier s il existait au Qu bec une pratique m dicale dite d fensive Cette v rification s imposait dans la mesure o ce propos avait t voqu par plusieurs interlocuteurs au cours de nos changes sur la responsabilit aux fins de r daction du chapitre mentionn plus t t Nous avons effectu cette v rification en administrant aux m decins qu b cois un questionnaire dont les l ments taient directement ou indirectement reli s ce type de pratique Les r sultats de l enqu te ont t pr sent s lors de l assembl e g n rale annuelle de l Association m dicale du Qu bec et ont fait l objet d un rapport CIRANO que l on peut consulter en suivant l hyperlien cit en r f rence Troisi me partie C est l objet du pr sent rapport Dans cette derni re tape nous avons dans un premier temps d velopp plus en d tail certains aspects inspir s par les nombreuses tudes sur la responsabilit dont nous avons pris connaissance Ces aspects sont pour nous importants car ils ont motiv certaines recommandations concernant les RISEF existants ou encore la proposi
231. ement son traitement m me si celui ci poss de une efficacit douteuse ce droit tant bas sur la libert de choix Freedom of choice laquelle libert de choix inclut celle de se tromper Toutefois ajoute t il dans le cas de la vaccination ce ne sont jamais les enfants qui d cident mais les parents Il cite plusieurs cas o le choix des parents pour leurs enfants a conduit au d c s de ceux ci produits hom opathiques pour traiter l asthme m decine alternative au lieu de chimioth rapie des pri res au lieu d antibiotiques ou 168 BMJ 2012 344 e2434 published May 15 2012 Paul A Offit Should Childhood Vaccination be mandatory Yes et BMJ 2012 344 e2435 published May 15 2012 David M Salisbury Should Childhood Vaccination be mandatory No Page 56 sur 254 d insuline Ce qui le choque dans ces constats c est que les parents ne sont jamais tenus responsables d avoir pris une telle d cision Lorsque le choix existe entre deux droits celui des parents prendre des d cisions pour leur enfant et celui de l tat de prot ger les enfants les parents ont toujours raison soutient il m me si la d cision prise tait la mauvaise Poursuivant son argumentaire en faveur de la vaccination Offit souligne que le choix des parents pour leur enfant a aussi une cons quence pour les personnes en contact avec l enfant en particulier pour ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons m dicales
232. ent tre trait s par h pital R sum de l entente Les victimes de l pid mie de C difficile l H pital Honor Mercier de Saint Hyacinthe en 2005 et 2006 se partageront pr s d un million de dollars titre de d dommagement L avocat des plaignants Me Jean Pierre M nard a annonc vendredi sur son site web la conclusion d une entente l amiable dans le cadre du recours collectif intent par les victimes contre l h pital maskoutain La somme sera divis e entre les proches des 16 morts et les dizaines de victimes qui ont surv cu la bact rie Le nombre exact de personnes qui seront indemnis es ne sera connu que lorsqu elles se seront manifest es Pour les d tails juridiques veuillez consulter le bureau d avocat de Me M nard Ce qu il faut retenir de ce dossier Il est pratiquement impossible pour des victimes d infections nosocomiales de faire reconna tre leur droit Les poursuites juridiques individuelles sont al atoires en raison des difficult s r unir les l ments de preuve et d montrer le lien de causalit permettant de trouver des responsables sans parler des co ts qu engendrerait une telle poursuite Il est donc fondamental que le Qu bec mette en place un syst me non judiciaris d indemnisation des victimes pour celles ayant subi des cons quences suffisamment graves De tels syst mes existent dans Page 250 sur 254 plusieurs pays comme la France la Nouvelle Z lande la Su de etc C est u
233. ent pour soustraire la personne l exposition d un risque Khoury d veloppe longuement l volution de la fonction pr ventive du droit de la responsabilit par rapport sa fonction indemnitaire ou encore aux obligations de r sultats et aux implications du droit priv ou du droit public dans la mesure o plusieurs pr judices rel vent selon l auteur d une probl matique sociale devant tre assum e par l tat D une part nous croyons qu il devrait y avoir des limites cette affirmation D autre part l tat n est pas oblig d assumer sa responsabilit par le biais du d veloppement de RISEF il pourrait choisir d autres moyens Il y a au moins deux domaines croyons nous o un investissement en pr vention est plus efficient pour la s curit des patients les infections nosocomiales et les naissances Ici lorsqu on parle pr vention celle ci inclut toutes les mesures de mitigations qui doivent tre en place pour minimiser l impact de la mat rialisation d un risque Ces mesures devraient tre obligatoires dans plusieurs situations par exemple le cas des vaccins avoir en main des globulines ou autre produit suite l administration d un vaccin pour stopper imm diatement tout EIG des infections nosocomiales avoir un protocole d intervention que l on applique d s la survenue d un cas de C difficile ou encore les m dicaments avoir un protocole d utilisation du naloxone d
234. ent apparu int ressant de v rifier s il existait au Qu bec une pratique m dicale dite d fensive Cette v rification s imposait dans la mesure o ce propos avait t voqu par plusieurs interlocuteurs au cours de nos changes sur la responsabilit aux fins de r daction du chapitre mentionn plus t t Les r sultats de l enqu te ont t pr sent s lors de l assembl e g n rale annuelle de l Association m dicale du Qu bec et ont fait l objet d un rapport CIRANO 2013RP 10 que l on peut consulter sur notre site Avocate Ph D en pharmacie industrielle Page 1 sur 254 Troisi me partie objet du pr sent rapport Dans cette derni re tape nous avons dans un premier temps d velopp certains aspects inspir s par les nombreuses tudes sur la responsabilit dont nous avons pris connaissance Ces aspects sont pour nous importants car ils ont motiv certaines recommandations concernant les RISEF existants ou encore la proposition soit de cr er ou de ne pas cr er de nouveaux RISEF Nous avons alors couvert les domaines suivants la vaccination les produits sanguins les dommages cons cutifs aux naissances les infections nosocomiales et finalement les m dicaments D une mani re g n rale voici les principaux l ments qui soustendent nos commentaires et recommandations concernant les RISEF existants ou cr er Il demeure que l existence de RISEF est un choix de soci t qu
235. ent com news_id 24830 amp print 1 http www usnews com news articles 2011 02 22 parents lose high court appeal in vaccine case consult s le 3 mars 2011 1 Tribunal sp cialis faisant partie de U S Court of Federal Claims charg de l administration du National Vaccine Injury Compensation Program Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor 203 T nous semble que dans le d veloppement de ces arguments on remplace une sp culation par une autre Page 66 sur 254 Les all gations des parents de l enfant taient que dans les heures qui ont suivi l administration de la troisi me dose sur un total de cinq du vaccin DPC l enfant a souffert de convulsions lesquelles sont toujours pr sentes Les d cisions des tribunaux inf rieures taient favorables la compagnie Cette jurisprudence est peu pr s constante en date du 3 mars 2011 Le tribunal des vaccins form en 1986 nomme pour un mandat de quatre ans des special masters qui entendent les plaintes concernant les all gations pour des dommages suite l administration de vaccins Trois conditions doivent tre pr sentes pour confirmer le recours au RISEF le vaccin a t produit selon les r gles de l art le vaccin tait accompagn de la documentation relative son administration et aux effets ind sirables potentiels les cons quences invoqu es sont li es aux effets secondaires du produit lui m me Rappelons que les indemnisa
236. ent dire que trop c est comme pas assez il faudra alors CHOISIR l outil qui nous permettra d atteindre l objectif de r duire la plus petite valeur possible l occurrence des infections nosocomiales dans l tablissement dont nous avons la responsabilit Cela dit il faut signaler le travail remarquable de deux groupes rattach s l INSPQ qui publient de nombreux documents fort pertinents Ce qui fait d faut dans le continuum de soins est la capacit locale quoiqu elle s est beaucoup am lior e de s inspirer des documents pour analyser les pratiques qui existent et faire les modifications qui s imposent incluant les aspects culturels de certaines pratiques par exemple le lavage des mains Nous avons galement reproduit en annexe un court r sum 7 concernant l entente survenue en octobre 2011 pour le d dommagement des victimes du Clostridium difficiles CD contre l h pital Honor Mercier Le cas tait assez flagrant et le m canisme d un recours collectif en la mati re ad quat Quelques caract ristiques du CD il s agit d une bact rie ana robique donc qui cro t en l absence d oxyg ne qui survit tr s longtemps sous sa forme sporul e Elle produit des toxines qui provoquent diarrh es et coliques L article de Martinez fait une tr s bonne revue des d buts du CD en 1953 jusqu l mergence de nouvelles souches NAP vers l an 2000 Les hospitalisations cons
237. entent d une tr s grande variabilit et c est ce niveau que le d fi est le plus grand Cependant une mesure qui ne trompe pas sur l efficacit de l outil demeure la baisse des primes d assurance pour les obst triciens dans les deux provinces Ontario et Alberta o le programme a d j compl t plusieurs cycles de trois ans les assureurs ne sont pas r put s pour faire des cadeaux en la mati re ils ont depuis longtemps appris estimer les risques et tablir les primes de couverture en cons quence Cet indicateur nous en dit long sur l efficacit non seulement de ce programme mais galement de ceux qui sont b tis sur un mod le similaire Il est galement int ressant de noter que l organisme Agr ment Canada fait r f rence au programme dans ses documents sur les Services d obst trique et de p rinatalit L implantation du syst me AMPRO est encore trop r cente pour que l on puisse mesurer le risque r siduel avec certitude et recommand pour les dommages qui surviennent malgr tout le risque z ro n existant pas qu un RISEF soit cr Le d ploiement d AMPRO n est pas sans co ts Sans minimiser l importance de ce point la d cision quant celui qui assumera les co ts est trop souvent invoqu e comme un enjeu important et souvent le seul pour justifier de nombreux d lais d implantation Le programme Ampro est d crit comme suit c est un pro
238. entr notre propos en nous inspirant des crits des dix derni res ann es sauf s ils pr sentaient notre avis une pertinence certaine pour soutenir nos propos Cependant nous avons dress la pr sente bibliographie et l avons jointe au rapport afin de faciliter la d marche de chercheurs voulant creuser certains l ments du domaine A et B c MSSS SAS M 090020 0401 http www jugements qc ca php decision php liste 75033539 amp doc 5F5A188544C0BB366A876 3DA63A93BFEDF4BD1A18BC90A3AAD509AEAD3630B7F ACPM Sep 2012 Renforcer la s curit des patients par la divulgation et les examens de l am lioration de la qualit Un rapport de Bien faire les choses Forum sur les politiques consacr l avancement de l am lioration de la qualit au Canada novembre 2010 Afzal M A P D Minor amp G C Schild 2000 Bull of WHO 78 2 199 204 Chinical Safety issues of measles mumps and rubella vaccines Agence de Sant publique du Canada Infections nosocomiales et professionnelles www phac aspc gc ca nois sinp projects index fra php Mise jour 05 10 2011 Agence de Sant publique du Canada Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales CNISP PCSIN WWW phac aspc gc ca nois sinp survprog fra php Mise jour 16 04 2012 Agence de Sant publique du Canada 2010 Ressources essentielles pour un programme efficace de pr vention et de lutte contre les infections Assurer la s curit
239. ents ont ainsi acc s une information transparente leur permettant de savoir si l h pital dans lequel ils doivent recevoir des soins est au prise ou non avec une closion d infection La publication des ces taux ne doit pas tre consid r e comme une recherche des mauvais h pitaux mais bien au contraire comme l outil de base pour suivre l volution des infections et pouvoir agir plut t que r agir Les taux d infections nosocomiales sont le meilleur indice de la qualit des soins Ils devraient tre un objet de fiert de la part de l ensemble du personnel hospitalier comme les normes ISO du milieu industriel Il faut d velopper dans tout le syst me de sant une culture de la protection contre les infections afin d en r duire les co ts humains sociaux et conomiques pour l ensemble de la soci t Me M nard communiqu de presse du 7 octobre 2011 Page 251 sur 254 Du bureau de JP M nard hitp www menardmartinavocats com actualites Invitation aux m dias Entente de r glement dans le cadre du recours collectif contre l H pital Honor Mercier de St Hyacinthe suite la contamination au C difficile de plusieurs victimes en 2006 MONTR AL le 6 oct 2011 CNW Telbec Une Entente de r glement hors Cour est intervenue dans le recours collectif intent par la requ rante madame Sylvie Dorion et l Association des victimes d infections nosocomiales ADVIN l encontre de l H pital Honor Mercier CSSS Rich
240. er m dical Principes juridiques et r alit s pratiques CDC Atlanta 2012 Epidemiology and Prevention of Vaccine Preventable Diseases The Pink Book Course Textbook 12th Edition Second Printing May http www cdc gov vaccines pubs pinkbook meas html Page 124 sur 254 Charbonneau c Centre hospitalier Laurentien 2009 QCCS 4974 700 05 010704017 53 pages Chr tien c Paquet 2011 QCCS 2441 200 17 004420 048 6 pages CINQ avis scientifique 2004 Strat gie de pr vention des infections lors du processus d valuation des patients en milieu de soins Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec CINQ CINQ 2006 Mesures de pr vention et de contr le des infections Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM au Qu bec 2e dition version int rimaire http www inspq qc ca pdf publications 489 MesuresPreventionControleSARM pdf CIRANO 2002 Indemnisation des personnes victimes d accidents vitables dans la prestation des soins de sant Responsabilit sans gard la faute et r gimes d indemnisation rapport de projet novembre C L c St Arnaud 2011 QCCS 2380 480 17 000009 058 66 pages Coelho J janvier 2004 M decine amp Droit 64 22 26 Indemnisation des victimes d accidents m dicaux quand un juge unique Coll ge des m decins 2004 2011 Rapport annuel Consult le 25 juillet 2011 tir de http www cmq org fr Public Profil Com
241. er un l ment la liste une menace et la n cessit d une vigilance 80 Ne peuvent tre inscrites cette liste que des intoxications des infections ou des maladies m dicalement reconnues comme pouvant constituer une menace la sant d une population et n cessitant une vigilance des autorit s de sant publique ou la tenue d une enqu te pid miologique C est en vertu de ce pouvoir que les infections C difficile ont t ajout es la liste L obligation s adresse au m decin qui diagnostique ou au laboratoire qui ex cute les analyses a 82 Le non respect de cette obligation est assorti tout comme pour les vaccins de sanctions 138 Commet une infraction et est passible d une amende de 600 1 200 2 le m decin ou le dirigeant d un laboratoire public ou priv ou d un d partement de biologie m dicale qui omet de faire une d claration vis e l article 82 Le pouvoir d enqu te pid miologique conf r un directeur de sant publique a 96 s applique dans le cas de l closion d infections un taux sup rieur la moyenne d o l importance de comptabiliser des statistiques dans ce domaine Selon l article 99 al 1 le directeur de la sant publique peut agir lorsqu il constate dans le cours d une enqu te pid miologique qu une menace la sant de la population semble provenir d une installation maintenue par un tablissement de sant et de services soc
242. es 21 1 21 7 peut entrer en vigueur un moment DIFF RENT des dispositions pr vues 21 31 et 21 32 La modification touche galement 21 4 mais c est uniquement une question de r f rence des articles couverts 21 31 est l article g n ral alors que 21 32 est plus pr cis Ces articles semblent s ajouter ou plut t compl ter l exigence d une Phase IV au moment de l octroi d une autorisation de commercialisation noc ce qui est n cessaire Toutefois moins de retrouver cette pr cision dans l ordre donn il n y a pas de d lai on aurait pu parler d un d lai raisonnable pr cis dans le texte On pourrait galement vouloir que les informations soient fournies selon une certaine p riodicit pour pouvoir faire un suivi et rappeler l ordre les trainards Page 199 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 5 La m me loi est modifi e par adjonction apr s l article 21 7 de ce qui suit 21 8 Tout tablissement de soins de sant d sign par r glement est tenu de fournir au ministre selon les modalit s r glementaires de temps ou autres les renseignements r glementaires qui rel vent de lui concernant les r actions ind sirables graves une drogue mettant en cause un produit th rapeutique ou les incidents li s un instrument m dical et mettant en cause un tel produit l ajout au lieu d adjonction Encore
243. es intervenants 9 une personne ou une soci t qui h berge op re ou exploite un actif informationnel vis par la pr sente loi 10 une personne ou une soci t qui exploite un laboratoire de biologie m dicale un laboratoire d imagerie m dicale g n rale ou un laboratoire de radiologie diagnostique sp cifique la m decine au sens de la Loi sur les laboratoires m dicaux la conservation des organes et des tissus et la disposition des cadavres L R Q chapitre L 0 2 ou d un r glement pris pour son application 11 la R gie de l assurance maladie du Qu bec 12 un tablissement vis par la Loi sur les services de sant et les services sociaux 13 une agence de la sant et des services sociaux vis e par la Loi sur les services de sant et les services sociaux 14 au Conseil cri de la sant et des services sociaux de la Baie James institu en vertu de la Loi sur les services de sant et les services sociaux pour les autochtones cris 15 une personne ou une soci t qui exploite un cabinet priv de m decin 16 une personne ou une soci t qui exploite une pharmacie communautaire 17 une personne ou une soci t qui exploite un centre m dical sp cialis vis l article 333 1 de la Loi sur les services de sant et les services sociaux des r gles de gouvernance et de gestion tablies en vertu de la pr sente loi 2 de coordonner et de promouvoir la trans
244. es qui travaillent troitement avec eux ex secr taire ou adjoint Rappelons qu l article 3 on ne d finit pas intervenant du secteur de la sant mais ceux qui peuvent entrer dans cette cat gorie sont fortement restreints par l article 70 Il y a galement le registre des intervenants a 85 93 On doit alors d duire que lorsque l intervenant est au registre il est autoris ce jour un seul r glement a t adopt pour la mise en uvre de quelques articles de la loi 70 72 110 et 121 CHAPITRE III ORGANISMES AUTORIS S 71 Est un organisme autoris la personne ou la soci t vis e l article 4 inscrite au registre des organismes dont l identification a t confirm e et qui sont attribu es des autorisations d acc s aux banques de renseignements de sant d un domaine clinique conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux 72 Le ministre d termine par r glement les autorisations d acc s qui peuvent tre attribu es un organisme vis l article 96 selon les services qu il dispense ou l actif informationnel auquel il peut avoir acc s Cet article 4 contient 17 cat gories nous avons comment celles ci sous cette rubrique Page 165 sur 254 TITRE V REGISTRES COMMUNS CHAPITRE I DISPOSITIONS G N RALE
245. es recours collectifs en la mati re Conf rer des pouvoirs assortis de sanctions dans le cas de d faut aux diff rents niveaux d cisionnels notamment les deux paliers de gouvernement pour garantir la communication des informations pertinentes afin le permettre au tiers comp tent savoir le m decin d avoir toutes les informations lui permettant de remplir ad quatement son r le Dow c Hollis Pour avoir acc s ce m canisme au lieu du processus classique de poursuite ou de recours collectifs certaines conditions doivent tre pr sentes Parmi celles ci toujours en s inspirant du m canisme fran ais voici les plus importantes a le m dicament doit avoir t prescrit dans le cadre des indications pr sentes dans la monographie il doit exister un lien entre les activit s de soins et le m dicament le m dicament doit avoir t retir du march la causalit entre le dommage et le m dicament doit tre av r e l organisme rend une d cision dans un court d lai 6 3 mois seule l atteinte physique est indemnis e l organisme peut alors poursuivre une tierce partie afin de r cup rer les sommes vers es la tierce partie peut tre la compagnie notamment si elle a cach de l information il n y a aucune date de d but des r clamations par contre ce type de recours se prescrit par trois ans suivant le retrait du march du produit l effet ind sirable grave d fi
246. es voix et tre motiv es Il peut y avoir une opinion dissidente motiv e 21 10 Le ministre peut rendre seul une d cision lorsqu il n y a pas de motif m dical au soutien de celle ci 22 2 Chapitre S 2 2 r 1 R glement d application de la Loi sur la sant publique 3 Aux fins de l application de l article 71 de la Loi est vis e une vaccination par l administration d un vaccin ou d immunoglobulines utilis s dans un contexte de pr vention contre l une ou l autre des maladies ou infections suivantes le botulisme les infections rotavirus le chol ra les infections par le VPH la coqueluche l influenza la diarrh e des voyageurs la maladie de Lyme la dipht rie la maladie du charbon anthrax l enc phalite europ enne tique les oreillons l enc phalite japonaise la peste la fi vre jaune la poliomy lite l h patite virale A la rage l h patite virale B la rougeole les infections Haemophilus influenzae de la rub ole type b les infections m ningocoques le t tanos les infections pneumocoques la tuberculose la typho de la varicelle la variole le virus respiratoire syncytial le zona D 756 2003 a 4 D 10 2009 a 1 Dans la politique du minist re il est indiqu que les indemnit s sont index es annuellement afin de prot ger les b n ficiaires contre la hausse des co ts de la vie Page 74 sur 254 ars sacs 224
247. est le fait de l auteur La lecture de ce passage peut laisser croire certains que les m dicaments disponibles pour la vente ne pr sentent aucun danger alors qu il faut faire preuve d une grande prudence et que c est toujours une question de balance entre les risques et les b n fices le danger est que les risques soient sup rieurs aux b n fices Un message nuanc est cependant toujours difficile diffuser Dans le cas d esp ce ce n est pas non plus une question de traduction Canadians deserve to have confidence that the medicines they use are safe said Minister Ambrose Today we have introduced Vanessa s Law a law that would protect Canadians and help ensure that no drug that is unsafe is left on store shelves La notion d innovation Qu est ce que l innovation Selon les dictionnaires il s agit d une cr ation et ce mot est synonyme d invention Innover est Introduire quelque chose de nouveau dans un domaine ou encore Introduire dans une chose tablie qqch de nouveau d encore inconnu changer trouver inventer UNITED STATES OF AMERICA ex rel ERDEM I CANTEKIN an individual v UNIVERSITY OF PITTSBURGH a nonprofit Pennsylvania corporation CHILDREN S HOSPITAL OF PITTSBURGH a non profit Pennsylvania corporation CHARLES D BLUESTONE an individual No 98 3552 UNITED STATES COURT OF APPEALS FOR THE THIRD CIRCUIT June 17 1999 Argued September 29 1999 Filed Loi vi
248. est modifi e par adjonction apr s l article 31 1 de ce qui suit 31 2 Sous r serve de l article 31 4 la personne qui contrevient une disposition de la pr sente loi ou des r glements l gard de produits th rapeutiques ou un ordre donn en vertu de l un des articles 21 1 21 3 commet une infraction et encourt sur d claration de culpabilit a par mise en accusation etc 31 3 La prise de pr cautions voulues peut tre oppos e en d fense toute accusation port e au titre de la pr sente loi sauf au titre de l article 31 4 31 4 La personne qui contrevient l article 21 6 ou cause sciemment ou par insouciance un risque grave de pr judice la sant humaine en contrevenant toute autre disposition de la pr sente loi ou des r glements l gard de Il s agit de textes classiques des peines encourues pour des infractions la Loi ou certaines sections de celle ci Quelques points int ressants noter e la personne accus e peut se d fendre en d montrant qu elle a pris les pr cautions voulues 31 3 e 21 6 mensonge que l on fera toujours sciemment 31 4 e non seulement on ne peut pas contrevenir a une disposition de la loi mais a un ordre recu en vertu de celle ci 31 4 Page 206 sur 254 produits th rapeutiques ou tout ordre donn en vertu de l un des articles 21 1 21 3 commet une infraction et e
249. et des Services sociaux s appliquer aux organismes et aux personnes li es au r seau de la sant et des services sociaux Ce dirigeant r seau exerce galement toute fonction requise en vertu d une telle loi 2011 c 19 a 10 Qu est ce qu un gestionnaire op rationnel Qu est ce qu un intervenant Le tout sous le contr le du dirigeant r seau de l information du Page 148 sur 254 secteur de la SSS G 1 03 9 Le ministre de la Sant et des Services sociaux apr s consultation du dirigeant principal de l information d signe un dirigeant r seau de l information pour l ensemble des organismes publics vis s au paragraphe 5 du premier alin a de l article 2 2011 c 19 a 9 2 Pour l application de la pr sente loi sont des organismes publics 5 les agences de la sant et des services sociaux et les tablissements publics vis s par la Loi sur les services de sant et les services sociaux chapitre S 4 2 les personnes morales et les groupes d approvisionnement en commun vis s l article 383 de cette loi le Conseil cri de la sant et des services sociaux de la Baie James institu en vertu de la Loi sur les services de sant et les services sociaux pour les autochtones cris chapitre S 5 les centres de communication sant vis s par la Loi sur les services pr hospitaliers d urgence chapitre S 6 2 le Commissaire a la sant et au bien tre la Corporation d urgences sant H ma Qu b
250. ette et J r me Blanc Nous remercions galement madame Ingrid Peignier pour son aide dans notre qu te des l ments retrouv s dans la litt rature sur ce vaste sujet Page 10 sur 254 R gimes d indemnisation sans gard la faute Partie III Suzanne Bisaillon avocat Ph D en pharmacie industrielle 1 G n ralit s Les auteurs d un article publi dans le JAMA en juillet 2001 ont formul la proposition suivante No Fault Compensation for Medical Injury Proposed as Incentive for Reporting and Correcting Hospital Error Improving Patient Safety Ainsi on recommandait l implantation d un syst me d indemnisation sans blame analogue celui de la Su de afin d inciter la d claration puis la correction des erreurs et par cons quent am liorer la s curit des patients Ces auteurs ont tent de r pondre aux deux principales objections l implantation d un r gime d indemnisation sans gard la faute RISEF l augmentation des co ts et le laxisme qui peut s installer en l absence du spectre de la poursuite si les soins fournis ne r pondent pas aux plus hauts standards Nous discuterons de cette deuxi me objection un peu plus loin Les auteurs ont r alis deux projets pilotes dans des h pitaux en Utah et au Colorado afin de d montrer que ces deux objections taient fausses Sur la question des co ts leur conclusion selon laquelle une telle approche ne co terait pa
251. eu selon les auteurs 200 millions de vaccins administr s en cette ann e 2000 En consultant sur le site du CDC le registre VAERS on peut y lire qu en 2008 donc 8 ans plus tard par rapport la compilation faite par R amp G 30 000 inscriptions d accidents ont t vers es annuellement dans le fichier De ce nombre 13 peuvent tre qualifi s de s rieux c est dire 3900 cas Sont qualifi s de s rieux les cas o il y a eu un dommage permanent ceux n cessitant une hospitalisation ceux ayant d velopp 2 Plotkin Stanley A 2002 Lessons Learned Concerning Vaccine Safety Vaccine 20 S16 S19 et Grey Betsy J 2011 The Plague of Causation in the National Childhood Vaccine Injury Act Harvard J on Legislation 48 343 414 0 Tl y aura toujours des variables confondantes ou des comorbidit s retrouv es chez certaines victimes 1 Ropeik David amp Gray George 2002 Risk A Practical Guide for Deciding What s Really Safe and What s Really Dangerous in the World Around You Houghton Mifflin Company Boston 22 Centers for Disease Control and Prevention Atlanta USA Food and Drug Administration Washington DC USA 44 Vaccine Adverse Event Reporting System https vaers hhs gov index Page 80 sur 254 une condition mettant leur vie en danger life threatening illnesses ou encore ayant provoqu le d c s Il est plausible qu il y ait sous d claration car tous les patients ne rapportent pas leur
252. eut tre m me l existence Le minist re a d ailleurs d j transmis aux r sidents de la r gion de Montr al le formulaire visant signaler leur refus la migration de leurs renseignements vers le DSQ Dans ce paragraphe 4 il y a une ouverture par rapport aux r serves exprim es plus haut mais la porte est rapidement referm e par le segment de phrase plac en caract re gras Tout d pend comment le ministre appliquera cette disposition CHAPITRE II CONSTITUTION DES DOMAINES CLINIQUES ET GESTION DES BANQUES DE RENSEIGNEMENTS DE SANT SECTION I DISPOSITIONS G N RALES 11 Aux fins de la pr sente loi le ministre constitue les domaines cliniques suivants 1 le domaine m dicament 2 le domaine laboratoire 3 le domaine imagerie m dicale 4 le domaine immunisation 5 le domaine allergie et intol rance 6 le domaine sommaire d hospitalisation Un domaine clinique se compose d une ou de plusieurs banques de renseignements de sant Trois des six domaines cliniques pourraient tre d une grande utilit pour l laboration et l valuation de RISEF existants ou venir 1 4 et 6 Les informations permettraient d am liorer les prestations de soins dans ces trois domaines les RISEF ne devant tre utilis s qu en dernier recours 34 supra note 119 Page 151 sur 254 12 Les renseignements de sant concernant une personne qui re oit des services de sant
253. eux processus sont presque toujours mutuellement exclusifs ou au mieux compl mentaires la plupart du temps toutefois la victime voudra d buter par le programme d indemnisation pour ensuite se tourner vers les tribunaux mais si elle a d j accept l indemnit pour les postes couverts ceux ci devront alors tre exclus de la poursuite 4 8 Supra note 163 p 374 182 Supra note 82 183 Dont nous parlerons plus loin 184 Dans la mesure galement o celle ci n est pas prescrite Page 62 sur 254 Le Canada a d velopp une strat gie concert e avec les provinces et territoires afin de diminuer la morbidit des maladies pour lesquelles il existe une possibilit de vaccination Depuis son lancement en 2003 la Strat gie nationale d immunisation SNI d fend une approche collaborative en faveur de la planification de programmes d immunisation au Canada et contribue faire inscrire les questions connexes en t te des priorit s de la sant publique au Canada Le Comit canadien sur l immunisation CCI dans le cadre du R seau pancanadien de sant publique est responsable de superviser sa mise en uvre En 2003 le budget f d ral a pr vu 45 millions sur cinq ans pour que la Strat gie nationale d immunisation se poursuive Une conf rence s est tenue en 2005 Qu bec et un rapport int rimaire a t publi en 2007 7 Il n y a pas de trace sur le site Web de l Agence de sant publique du Can
254. ez les tr s jeunes ou les personnes g es Vaccin DCaT VPI Hib Les effets secondaires graves suivant l immunisation sont rares Les r actions ind sirables les plus fr quentes sont l ryth me l oed me et la douleur au point d injection Certaines r actions g n rales comme la fi vre et l irritabilit sont moins fr quentes Un ryth me et un oed me de plus de 3 5 cm de diam tre et accompagn s d une douleur minimale sont plus fr quents chez les enfants qui re oivent la cinqui me dose cons cutive du vaccin l ge de 4 6 ans et ont t signal s chez jusqu 16 des enfants Chez les personnes plus g es qui re oivent la dose de rappel de dT des r actions au point d injection sont signal es chez environ 10 des vaccin s Voir les effets secondaires ci dessus du vaccin DCaT VPI Hib 7 http www phac aspc ge ca publicat cig gci cedv cemv tab fra php Page 230 sur 254 Effets de la maladie Effets secondaires du vaccin Incidence avant le vaccin Incidence apr s le vaccin P riode de 5 ans 1935 1939 P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 13 Taux annuel moy 0 01 N annuel max 25 cas N PE annuel max 8 cas Coqueluche La coqueluche est une infection respiratoire tr s contagieuse qui Voir les effets secondaires ci dessus cause une toux pouvant s accompagner de vomissements ou de qu vaccin DCaT VPI Hib haut le coeur et qui touche les personnes de tout ge
255. fant mineur de 14 ans et plus n a pas le droit d tre inform ni de recevoir communication des renseignements contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ou dans le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments concernant cet enfant moins que ce dernier n y ait consenti 114 Toute personne a le droit de recevoir communication du nom de l intervenant et le cas ch ant de l organisme qui a communiqu un renseignement de sant la concernant dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ainsi que la date et l heure de cette communication 115 Toute personne a le droit de recevoir communication du nom de l intervenant et le cas ch ant de l organisme qui des renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ont t communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec ainsi que la date et l heure de cette communication Toute personne a galement le droit de recevoir communication du nom des personnes et des soci t s qui ont re u communication des renseignements de sant la concernant contenus dans une banque de renseignements du domaine imagerie m dicale dans les cas pr vus aux articles 34 et 35 ainsi que la date et l heure de cette communication 116 Le responsable de l acc s aux documents ou de la protection des renseignements personnels nomm en vertu d
256. fants de 1 19 ans 1 1 5 d c s 100 000 cas Il est difficile d valuer l effet de l immunisation sur l incidence de la maladie parce qu un grand nombre d infections varicelleuses ne sont pas d clar es au Canada Environ 350 000 cas par ann e au Canada rub ole RRO Voir rougeole pour les effets secondaires du RRO Le vaccin contre la rub ole est administr en association avec les vaccins contre la rougeole et contre les oreillons RRO Voir rougeole pour les effets secondaires du RRO Douleur locale oed me et fi vre l g re chez 10 20 des vaccin s et ruption varicelliforme chez 1 5 Zona post vaccinal 2 6 pour 100 000 doses Les effets secondaires graves sont rares apr s l immunisation Pas de d c s ni de varicelle cong nitale associ s la vaccination Page 233 sur 254 ANNEXE VII Rapport de Manifestations cliniques survenues apr s une vaccination Formulaire ESPRI www msss gouv qc ca professionnels formulaire declaration MCl do Page 234 sur 254 ACHEMINER LA DSP DE VOTRE R GION Sant ARR RAPPORT DE MANIFESTATIONS CLINIQUES Qu bec rs SURVENUES APR S UNE VACCINATION IDENTIFICATION DE LA PERSONNE VACCIN E No Assurance maladie NOM PRENOM L USAGE DE LA DSP NO ESPRI SEXE Ci Masculin F minin DATE SE VACCINATION TELEPHONE VACCIN S ADMINISTRES QUANTITE FABRICANT VvolE_ IM
257. formation utiliser des renseignements des fins d tude de recherche ou de statistique dans le domaine de la sant et des services sociaux selon les crit res tablis par l article 125 de Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels Les communications pr vues au pr sent article s effectuent dans le cadre d une entente crite 125 La Commission peut sur demande crite accorder une personne ou un organisme l autorisation de recevoir des fins d tude de recherche ou de statistique communication de renseignements personnels contenus dans un fichier de renseignements personnels sans le consentement des personnes concern es si elle est d avis que 1 l usage projet n est pas frivole et que les fins recherch es ne peuvent tre atteintes que si les renseignements sont communiqu s sous une forme nominative 2 les renseignements personnels seront utilis s d une mani re qui en assure le caract re confidentiel Cette autorisation est accord e pour la p riode et aux conditions que fixe la Commission Elle peut tre r voqu e avant l expiration de la p riode pour laquelle elle a t accord e si la Commission a des raisons de croire que la personne ou l organisme autoris ne respecte pas le caract re confidentiel des renseignements qui lui ont t communiqu s ou ne respecte pas les autres conditions 1982 c 30 a 125 20
258. formation organisationnelle aupr s de ces organismes 3 de rendre compte au dirigeant principal de l information de l tat d avancement de m me que des r sultats des projets et des autres activit s en mati re de ressources informationnelles de ces organismes 4 d assurer une consolidation de la planification triennale et de colliger toutes les informations pertinentes aux bilans produits par ces organismes 5 de participer aux instances de concertation tablies en application de la pr sente loi 6 de conseiller le ministre responsable de leur secteur en mati re de ressources informationnelles 7 de d finir si n cessaire dans le respect des r gles tablies conform ment la pr sente loi des r gles particuli res en mati re de gestion de l information incluant celles inh rentes la s curit de l information qui apr s approbation du Conseil du tr sor seront applicables l ensemble ou une partie des organismes publics de leur secteur 8 de prendre les mesures requises pour que ces organismes consid rent les logiciels libres au m me titre que les autres logiciels 9 d exercer toute autre fonction requise en vertu de la pr sente loi Les r gles particuli res d finies conform ment au paragraphe 7 du premier alin a par le dirigeant r seau de l information d sign en vertu de l article 9 pourront galement dans les cas pr vus une loi dont l application rel ve du ministre de la Sant
259. gation de moyen comme la plupart des d cisions cliniques prises selon les r gles de l art ou encore d coulant d une obligation de r sultats M me en pr sence d un RISEF selon la nature de l obligation en jeu le niveau de preuve pourrait tre diff rent Les outils Ce n est pas le fait d avoir t d velopp s par des experts qui rendent les outils efficaces mais leurs caract ristiques et plus encore la capacit d un tablissement de le personnaliser pour son environnement et de l implanter de mani re efficiente c est une esp ce plut t rare L outil DOIT permettre de quantifier son efficience Ainsi il faut d velopper des indicateurs fiables pour accompagner ceux ci Mais les indicateurs n cessaires ne peuvent tre b tis QUE si on poss de des donn es quantitatives de pr f rence nous permettant d effectuer les mesures au fil du temps Or nous avons une frilosit nous oserions m me dire pathologique pas tellement la collecte plusieurs donn es sont compil es localement des informations mais au partage de celles ci Le tout en utilisant fr quemment le pr texte de la protection des renseignements personnels Or la plupart du temps c est une situation qui peut tre trait e D ailleurs plusieurs juridictions en particulier les tats Unis ont trouv le moyen de produire des donn es parfaitement neutres afin de les rendre accessibles pour tous tr s souvent en ligne ne
260. gramme d am lioration continue de la s curit des patients Tout outil DOIT s inscrire dans une perspective d am lioration et avoir comme objectif la s curit des patients m me si l origine les motifs pour son d veloppement peuvent tre diff rents comme nous l avons indiqu dans le paragraphe introductif sur cet outil Ce programme a t d velopp selon les principes des organisations haute fiabilit OHF par exemple l a ronautique Ces milieux tant caract ris s par une grande complexit et une interactivit deux caract ristiques retrouv es dans le domaine de la sant Une autre caract ristique partag e par les OHF et la sant est la vari t des professions jouant un r le dans le continuum de soins et ils doivent TOUS travailler ensemble ce qui nous ram ne la culture du milieu laquelle n est pas toujours construite du moins au d part pour favoriser ce type de 264 Tel qu indiqu par les promoteurs de l outil les Drs Guy Paul Gagn et James Ruiter 265 Nguyen Thranh et al 4 2010 Outcomes of the Introduction of the MORE Continuing Education Program in Alberta J Obstet Gynaecol Can 32 8 749 755 266 hnttp acreditation ca Programme d agr ment Qmentum Les normes Services d obst trique et p rinatalit Page 90 sur 254 travail Finalement la derni re caract ristique partag e par la sant et les OHF concerne les attentes du public les m
261. hes qui sont v hicul s par les professionnels de la sant ou les m dias Le mythe d une augmentation incontr l e des TL ED est r el Le mythe sur l existence de nombreuses poursuites demeure Les patients n ont pas autant d influence qu anticip sur les d cisions m dicales Il n y a pas d vidence quant l existence d une pratique dite d fensive mais 1l y a une tendance la prudence chez ceux qui ont d j fait l objet d une poursuite mais pas dans le cas de plaintes Ce que nous n avons pas pu mesurer c est le ph nom ne reli l existence d une absence de suivi des TL ED aupr s des patients Est ce un autre mythe S Kimberlyn McGrail La Presse page A 25 mercredi 7 mars 2012 153 Mathieu Perreault La Presse page A 28 samedi 12 mai 2012 154 Vincent Marissal La Presse p A 18 jeudi 16 d cembre 2010 o il est question de deux approches ne pas traiter ou surtraiter 155 Supra note 24 156 Reprises du rapport Page 50 sur 254 Caract ristiques universelles retenues pour les RISEF au Qu bec e On ne doit pas concevoir un RISEF de telle sorte que le public en tirera un faux sentiment de justice ce n est JAMAIS le but de tels r gimes e Il faut structurer les RISEF de mani re viter un recours d mesur aux experts e Le choix des crit res d inclusion et d exclusion dans les RISEF est une source fr quente de contestation L exercice n est pas simpl
262. hez une personne de son entourage une manifestation clinique inhabituelle temporellement associ e a une vaccination et qui soupconne un lien entre le vaccin et cette manifestation clinique inhabituelle doit d clarer cette situation au directeur de sant publique du territoire dans les plus brefs d lais Ce professionnel de la sant doit fournir le nom et le num ro d assurance maladie de la personne chez qui il a constat une manifestation clinique inhabituelle et le nom et le num ro d assurance maladie de la personne qui a t vaccin e s il ne s agit pas de la m me personne Il doit galement fournir au directeur de sant publique une br ve description de l v nement constat et tout autre renseignement prescrit par r glement du ministre 2001 c 60 a 69 2012 c 23 a 157 Quelques remarques s imposent concernant cet article tant pour l ancien que pour celui modifi a une manifestation clinique inhabituelle MCI n est pas d finie C est ce que nous qualifions d v nements ind sirables graves EIG b pour qu il y ait obligation de d claration il doit y avoir une causalit entre la vaccination et la manifestation non seulement par rapport la manifestation elle m me mais galement par rapport au d lai entre l administration du vaccin et l apparition de la manifestation temporellement associ e une vaccination et qui soup onne un lien entre le vaccin et cette manifestation clinique i
263. hinking Liability for Vaccine Injury Association canadienne de protection m dicale ACPM 2002 a 2009 Rapport annuel Association canadienne de protection m dicale ACPM Le syst me de responsabilit m dicale l chelon international Une tude comparative Deuxi me partie juin 2006 consult a www cmpa acpm ca juin 2010 Association canadienne de protection m dicale ACPM La responsabilit m dicale au Canada Vers un juste quilibre des pratiques ao t 2005 consult https oplfrpd5 cmpa acpm ca documents 10179 24943 com_medical_liability_canada f pdf juin 2011 Bacache Mireille Janvier F vrier 2005 M decine amp Droit 70 3 9 L obligation d information du m decin Baker G R amp P G Norton La s curit des patients et les erreurs m dicales dans le syst me de sant canadien un examen et une analyse syst matiques des principales initiatives prises dans le monde Rapport pr sent Sant Canada 2001 http www hc sc gc ca hcs sss pubs qual 2001 patient securit rev exam index fra php Baker G R P G Norton V Flintoft R Blais A Brown J Cox et al 2004 The Canadian Adverse Events Study The incidence of adverse events among hospital patients in Canada Canadian Medical Association Journal 170 11 1678 1686 Ballassoupramiane Indra Erreurs m dicales et responsabilit sans faute Le journal du Barreau Volume 34 num ro 17 15 octobre 2002 https
264. i concernent i les risques communiqu s l ext rieur du pays et la fa on dont ils l ont t ii les changements apport s l tiquetage l ext rieur du pays iii les rappels les r valuations et les suspensions ou r vocations d autorisations notamment de licences relativement un produit th rapeutique l ext rieur du pays e concernant la modification des tiquettes et la modification et le remplacement des emballages vis s l article 21 2 f concernant le rappel d un produit th rapeutique et la vente d un produit th rapeutique faisant l objet d un rappel D pendant galement de la diffusion de l information journal scientifique congr s un titulaire ne pourrait pas pr tendre qu il ne savait pas Cependant autre point tr s important mais qui tait d j couvert par la loi actuelle est le fait que peu importe o dans le monde l EIG s est produit l obligation de rapporter existe Page 202 sur 254 PL C 17 L AD F 27 Commentaires 2 Le paragraphe 30 1 2 de la m me loi est modifi par adjonction apr s l alin a f de ce qui suit g concernant les valuations vis es l article 21 31 et la fourniture au ministre des r sultats de celles ci h concernant la compilation de renseignements la conduite d essais et d tudes et la surveillance de l exp rience pr vues l alin
265. iaux ou d une pratique d ficiente au sein d un tel tablissement il doit en aviser le directeur des services professionnels ou d faut d un tel directeur le directeur g n ral Loi sur la sant publique Chapitre S 2 2 http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php tvpe 2 amp file S 2 2 S2 2 html Loi sur la sant publique a 79 Page 103 sur 254 L utilisation par un directeur de sant publique de cet article n est pas connue et encore moins les mesures prises par l tablissement cibl selon le 3 alin a de l a 99 L tablissement doit sans d lai prendre toutes les mesures requises pour v rifier ses installations et pratiques et le cas ch ant pour corriger la situation Les mesures prises doivent tre communiqu es sans d lai au directeur de sant publique et au ministre Seule une baisse dans les statistiques des pisodes infectieux rapport s pourrait servir d indicateur mais les causes tant multiples et cette information de nature globale il ne serait alors pas possible d identifier la cause dans le but d y apporter un correctif l analyse doit se d rouler au niveau du terrain Trois documents importants ont balis la gestion des infections nosocomiales depuis plus de une d cennie 1 le Rapport du Comit d examen sur la pr vention et le contr le des infections nosocomiales pr sid par L onard Aucoin et paru en 2005 2 le Plan d act
266. ication de l tiquette et de l emballage galement le pr judice ne risque pas de laisser des s quelles importantes par d duction du texte dans le paragraphe suivant 21 3 1 ici on parle d un risque grave ou imminent sans le d finir peut tre escient puisqu une telle notion est susceptible d voluer avec le temps compte tenu des informations collig es il serait alors pr f rable de pr ciser le tout par voie r glementaire plut t que l gislative question de temps pour modifier la disposition C est suffisamment grave pour qu on Page 195 sur 254 d un produit et qu il estime que la prise de mesures correctives son gard est un moyen efficace de parer ce risque le ministre peut exiger dans l ordre que la personne qui le vend demande aux propri taires ou aux utilisateurs du produit au lieu de le retourner de permettre que des mesures correctives soient prises son gard et si la demande est accept e les prenne ou les fasse prendre 3 Sous r serve du paragraphe 5 il est interdit toute personne de vendre un produit th rapeutique dont le rappel a t ordonn par le ministre 4 Le ministre peut m me s il a ordonn le rappel d un produit th rapeutique autoriser une personne le vendre avec ou sans conditions 5 La personne ainsi autoris e ne contrevient pas au paragraphe 3 si elle vend le produit en conformit avec toute con
267. idence de cette infection chez l homme tant significativement plus faible au Canada qu aux USA Un comit international sur l harmonisation se penche sur la question depuis au moins vingt ans 2 les compagnies doivent prouver l efficacit l innocuit et la qualit du produit Lors de l tude du dossier d homologation conduisant la mise en march il existe un quilibre entre l efficacit et l innocuit plus l efficacit est faible plus l innocuit acceptable sera faible En d autres termes on examine la balance des risques et des b n fices du produit 3 il existe galement des indications hors monographies Il s agit d indications pr sentes dans les monographies d autres pays ou encore d usage d coulant d observations cliniques ou d articles de recherche souvent appel tude de cas Ces indications ne sont pas proscrire mais les m decins qui les pratiquent doivent agir dans ces cas avec beaucoup de prudence En particulier ils devraient toujours s interroger sur le d placement de la balance des risques et des b n fices pour le produit Dans le cas du benzfluorex 325 Supra notes 82 et 170 326 On entend ici par efficacit faible une mol cule pour laquelle le pourcentage des patients ayant une r ponse attendue sera faible La notion m me de faiblesse sera appr ci e selon diff rents crit res par exemple existence d autres mol cules simi
268. iers retenus pour tude plus pouss e 1245 ont t rejet s car ils ne concernaient pas les deux pathologies se d veloppant suite la prise du M diator 315 http Avww varmatin com france mediator 293 avis positifs dindemnisation 1554504 html consult le 4 f vrier 2014 316 La valvulopathie et ou l hypertension art rielle pulmonaire Page 109 sur 254 tude plus pouss e des 539 dossiers restant a conduit la recommandation d indemnisation pour 293 d entre eux alors que 246 ont t rejet s le niveau de dossiers soumis est toujours tr s lev 50 par mois et la capacit d tude des dossiers est d environ 80 par semaine Il ne faut pas non plus s tonner que selon le pr sident de l association de victimes du m diator Avim Dominique Michel Courtois cit dans l article sur 1200 demandes d indemnisation d pos es avec l aide de l AVIM l ONIAM 56 ont re u un avis positif et seulement deux de ces victimes ont accept l offre d indemnisation parce que dans la majorit des cas l indemnisation propos e par Servier est inacceptable Les indemnisations propos es par Servier vont de 3 000 45 000 euros selon ce responsable joint par l AFP Dans une entrevue donn e par le Dr Frachon elle signale que les indemnit s vont de 1 000 90 000 euros selon la gravit des sympt mes avec une moyenne de 3 000 5 000 euros Elle estime galement dans une entrevue accor
269. ignements de sant et am liorer le syst me qu b cois de sant mis en caract re gras dans le paragraphe ci dessus La loi pr voit plus particuli rement la constitution de six domaines cliniques savoir le domaine m dicament le domaine laboratoire le domaine imagerie m dicale le domaine immunisation le domaine allergie et intol rance et le domaine sommaire d hospitalisation Ces domaines sont compos s d une ou de plusieurs banques de renseignements de sant lesquels pourront tre communiqu s de fa on s curis e au moyen du Dossier sant Qu bec parmi les domaines cr s par la loi seuls les trois premiers ont fait l objet d un r glement ceux ci taient essentiels dans le cadre Page 143 sur 254 Loi sur les services de sant et les services sociaux L R Q chapitre S 4 2 Loi sur les services de sant et les services sociaux pour les autochtones cris L R Q chapitre S 5 Loi modifiant la Loi sur les services de sant et les services sociaux et d autres dispositions l gislatives 2005 chapitre 32 Loi modifiant la Loi sur la R gie de l assurance maladie du Qu bec la Loi sur l assurance maladie et la Loi sur les services de sant et les services sociaux 2007 chapitre 31 LOI ABROGEE PAR CETTE LOI Loi modifiant la Loi sur les services de sant et les services sociaux la Loi sur l assurance maladie et la Loi sur la R gie de l assuranc
270. ignements personnels vis e aux articles 66 67 67 1 67 2 68 et 68 1 a l exception de la communication d un renseignement personnel requis par une personne ou un organisme pour imputer au compte d un membre d un organisme public de son conseil d administration ou de son personnel un montant dont la loi oblige la retenue ou le versement Un organisme public doit aussi inscrire dans ce registre une entente de collecte de renseignements personnels vis e au troisi me alin a de l article 64 de m me que l utilisation de renseignements personnels d autres fins que celles pour lesquelles ils ont t recueillis vis es aux paragraphes 1 3 du deuxi me alin a de l article 65 1 Dans le cas d une communication d un renseignement personnel vis e au premier alin a le registre comprend 1 la nature ou le type de renseignement communiqu 2 la personne ou l organisme qui re oit cette communication 3 la fin pour laquelle ce renseignement est communiqu et l indication le cas ch ant qu il s agit d une communication vis e l article 70 1 4 la raison justifiant cette communication Dans le cas d une entente de collecte de renseignements personnels le registre comprend 1 le nom de l organisme pour lequel les renseignements sont recueillis 2 l identification du programme ou de l attribution pour lequel les renseignements sont n cessaires 3 la nature ou le type de la prestation de service ou de la missi
271. il s inscrive ou non dans une d marche de solidarit sociale On ne devrait pas cr er des RISEF avant d avoir optimis le risque sauf dans le cas de risque inh rent ou d obligation de r sultat d coulant de risques syst miques Optimiser le risque signifie que celui ci a t r duit sa plus petite valeur possible tout en prenant en compte la perte de certains b n fices pour la victime et l introduction de nouveaux risques dans son environnement Optimiser un risque signifie galement que l on investit dans le d veloppement d outils efficaces en mati re de pr vention L accessibilit un RISEF ne peut pas tre universelle en vertu de la seule existence d un EIG Le financement des RISEF ne devrait pas relever uniquement de l tat La faute ne devrait pas tre n cessaire sauf lorsqu il s agit pour l tat de r cup rer aupr s du fautif les indemnit s vers es la victime L tablissement du degr d incapacit donnant d une part acc s au RISEF et d autre part tablissant le montant de l indemnit offerte devrait tre r alis par des experts puis s dans une banque cr e cette fin Un encadrement devrait galement tre tabli eu gard au nombre d experts La pr sence ou l absence de causalit ainsi que sa valeur probante ne devrait pas tre universelle pour tous les RISEF mais plut t tre fonction des circonstances ayant amen leur cr ation Ainsi le
272. ilisation des experts la lumi re des nouvelles dispositions du Code de proc dure civile qui s appliqueront en 2015 7 inclure dans le rapport annuel de la Sant publique une section sur la vaccination contenant les demandes re ues les d cisions d indemnisation ou de refus de celle ci selon le format des donn es pr sent es l annexe VIII 8 repenser le financement des indemnisations fonds consolid du revenu ou taxe d accise 9 malgr la limite d un tel instrument r fl chir la possibilit de construire une table analogue celle des tats Unis contenant la liste des vaccins le d lai d apparition des EIG et une liste de causalit s reconnues pour laquelle il existe une valeur probante tablissant une pr somption de causalit laquelle pourra tre renvers e par le Minist re 10 r fl chir sur l accessibilit au r gime d indemnisation lorsqu il y a apparence d une faute soit de la part de l tat du fabricant ou de la personne ayant administr le vaccin et 11 mieux encadrer les moments les postes de dommage et les motifs entourant le choix fait par la victime de s engager dans le processus d indemnisation dans le cadre du programme ou encore se tourner vers une poursuite soit titre individuel soit dans le cadre d un recours collectif Dans la mesure o il existe d j au Qu bec un RISEF couvrant les vaccins notre analyse a t plus d taill e que pour les trois
273. ill es et HARMONISEES aux tablissements qu ils desservent je doute fort qu il en soit ainsi toujours l exp rience pass e nous avons peu d espoir que cette d marche soit efficace non pas cause du texte de la Loi mais du suivi on devrait plut t dire l absence de et de la mise en uvre de celle ci Est ce un manque de leadership Peut tre pas sauf que tout le monde se renvoie la balle en la mati re et que a semble faire l affaire de trop nombreux acteurs du syst me de sant Malgr les amendes substantielles pour non respect de la confidentialit j aimerais conna tre dans cinq ans celles qui auront t impos es allant probablement de tr s peu rien du tout On pr cise dans la loi que l usager a le droit de savoir qui l information a t transmise quelques points fondamentaux sur l op ration mais lorsqu elles seront anonymis es il sera impossible de retracer la source Je pense entre autres au registre sur la vaccination au BCM bilan comparatif des m dicaments aux infections nosocomiales bien qu elles ne soient pas identifi es comme telles dans la loi Il existe d j plusieurs bases de donn es dont les divers organismes se sont dot s par n cessit On semble vouloir faciliter leur travail pour les constituer Cela permettra peut tre de raccourcir le temps entre la collecte d information et la diffusion de celle ci 330 Certaines sections des commentaire
274. ind pendamment de sa source soit dans sa version une date donn e soit avec ses modifications successives 30 5 1 Les r glements pris en vertu de la pr sente loi relativement un aliment et les autorisations de mise en march peuvent incorporer par renvoi tout document ind pendamment de sa source soit dans sa version une date donn e soit avec ses modifications successives Il s agit d un ajout pour tenir compte de la nouvelle cat gorie de produits cr e par la modification Page 205 sur 254 PLC 17 L AD F 27 Commentaires 8 Le passage de l article 31 de la m me loi pr c dant l alin a a est remplac par ce qui suit 31 Sous r serve des articles 31 1 31 2 et 31 4 la personne qui contrevient une disposition de la pr sente loi ou des r glements commet une infraction et encourt sur d claration de culpabilit 31 Sous r serve de l article 31 1 quiconque contrevient la pr sente loi ou aux r glements pris sous le r gime de la pr sente partie commet une infraction et encourt sur d claration de culpabilit substitution de quiconque par personne donne peut tre ouverture une discussion entre personne physique et personne morale Quoique en l absence du qualificatif on peut pr sumer que les deux cat gories sont incluses On a galement largi l application de la partie la loi 9 La m me loi
275. iney Genevi ve 1998 Les cahiers de droit 39 2 3 287 301 L avenir des r gimes d indemnisation sans gard la responsabilit VRAN Vaccination risk Awareness Network groupe de pression contre la vaccination obligatoire http vran org Wallis K amp Dovey S 2011 No fault compensation for treatment injury in New Zealand Identifying threats to patient safety in primary care BMJ Qual Saf 20 587 591 Waring J 2004 Int J Qual Health Care 16 5 347 352 A qualitative study of the intra hospital variations in incident reporting Page 140 sur 254 Waring J 2005 Soc Sci amp Med 60 1927 1935 Beyond blame cultural barriers to medical incident reporting W D D T 2001 La vision d un m decin la fiert d une profession Une histoire de l Association canadienne de protection m dicale de 1901 2001 Association canadienne de protection m dicale ACPM Consult le 28 juillet 2011 tir de http www cmpa acpm ca cmpapd04 docs about_cmpa pdf history f pdf Weiler PC 1993 The case for no fault medical liability Maryland Law Rev 52 908 949 Wilcox M H amp Dave J 2000 The cost of hospital acquired infection and the value of infection control J Hospital Infection 45 2 81 84 Yngstr m D et al 7 2011 Healthcare associated infections must stop a breakthrough project aimed at reducing healthcare associated infections in an intensive care unit BMJ Qual Saf 20 63 1 636 Zhang J
276. ion sur la pr vention et le contr le des infections nosocomiales 2006 2009 paru en 2006 et 3 le document sur la Pr vention et contr le des infections nosocomiales Plan d action 2010 2015 paru en 2011 Ces trois documents sont accessibles sur le site du Minist re de la Sant et des Services sociaux Dans le message du ministre de la Sant il parle de La mise en place d assises solides galement il parle d un bilan des derni res ann es fort encourageant notamment sur le C difficile avec une r duction de plus de 40 Il dit aussi que chaque infection nosocomiale doit faire l objet d une attention particuli re afin d en d terminer la cause et viter qu elle ne se reproduise Ce n est pas toujours possible puisque lorsque la cause est connue mais iatrog ne par exemple s il s agit de l administration d antibiotiques elle n a pas pu tre vit e dans la mesure o refuser de traiter une pneumonie serait encore plus inacceptable Encore ici une seule RECOMMANDATION nous semble appropri e continuer investir dans les mesures pr ventives et laisser aux m canismes habituels de la responsabilit le soin de disposer des cas o une faute est prouv e notamment lorsqu il s agit d une closion suite une transmission par un tiers partir d une source externe au patient Page 104 sur 254 Les m dicaments G n ralit s Le domaine des m dicaments en est
277. ions Cette d cision a fait l objet d un article dans La Presse Cas 3 Dans cette cause les parents soutiennent que le m decin et le centre hospitalier sont responsables de la leucomalacie p rientriculaire l origine d une paralysie c r brale diagnostiqu e peu apr s la naissance de leur enfant pr matur Encore une fois le fardeau de la preuve le dommage ou le pr judice la faute et le lien de causalit sont analys s en d tail Le juge a par ailleurs fait une analyse fort int ressante des moyens de preuve pouvant tre utilis s dans de telles causes a la valeur probante des informations contenues aux dossiers m dicaux 38 et 39 b la preuve par expert 40 44 c la pr somption de fait 45 55 Le premier l ment des trois m rite quelques nuances Le juge reconna t la force probante de ces informations puisqu il s agit de notes prises de fa on contemporaine par des professionnels qui n ont en principe au moment o ils les inscrivent aucun int r t crire autre chose que ce qui s est effectivement produit Malheureusement m me si sa conclusion sur l int r t du r dacteur d une telle note est indiscutable l exactitude des notes au dossier est loin d tre acquise de ce seul fait En effet il nous a t donn de constater dans de nombreux dossiers m dicaux de patients lors de l tude r alis e pour le MSSS concernant les opiac s qu une note comparant des l
278. ions doivent tre pr sentes Parmi celles ci toujours en s inspirant du m canisme fran ais voici les plus importantes a le m dicament doit avoir t prescrit dans le cadre des indications pr sentes dans la monographie il doit exister un lien entre les activit s de soins et le m dicament p 4 le m dicament doit avoir t retir du march la causalit entre le dommage et le m dicament doit tre av r e l organisme rend une d cision dans un court d lai 6 3 mois seule l atteinte physique est indemnis e l organisme peut alors poursuivre une tierce partie afin de r cup rer les sommes vers es la tierce partie peut tre la compagnie notamment si elle a cach de l information il n y a aucune date de d but des r clamations par contre ce type de recours se prescrit par trois ans suivant le retrait du march du produit l effet ind sirable grave d finir mais doit avoir une certaine permanence ou un certain d IPP le rejet des cas o une faute de la part du m decin est plausible le patient ne doit pas avoir contribu son propre malheur par ses actions ou son inaction recours du gouvernement contre la compagnie pour se faire rembourser les indemnisations et les d penses si l effet ind sirable grave tait connu mais non publicis peu importe l endroit o il s est mat rialis o si les modifications F 27 se concr tisent l existence d un recours du gouver
279. iqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Il en est de m me des renseignements de sant contenus dans une banque de renseignements de sant du domaine laboratoire si ceux ci ont t collect s avant le ler janvier 2009 il y est fait mention des de 3 d crets et 4 arr t s minist riels 138 Le domaine immunisation et le domaine imagerie m dicale peuvent comprendre des donn es historiques et ces renseignements peuvent tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec 139 Le gestionnaire d un syst me d information d un domaine clinique nomm par le ministre dans le cadre du projet exp rimental continue d exercer les fonctions pr vues ce projet dans la mesure o elles sont compatibles avec celles pr vues la pr sente loi jusqu ce que le ministre assume lui m me la gestion op rationnelle d une banque de renseignements de sant de ce m me domaine clinique ou qu une entente soit conclue conform ment l article 15 140 Les autorisations d acc s attribu es au cours du projet exp rimental demeurent valides de la mani re et pour la dur e pr vue aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux dans la mesure o le titre IV le permet Page 182 sur 254 141 Le fichier des refus le registre des usagers le registre des intervenants et le registre de
280. is s par la pr sente loi 133 La Commission d acc s l information peut de sa propre initiative ou sur la plainte d une personne int ress e faire enqu te sur le respect de la protection des renseignements de sant vis s par la pr sente loi 134 La Commission d acc s l information peut au terme d une enqu te portant sur la mati re vis e l article 133 et apr s avoir fourni l organisme ou la personne concern e l occasion de pr senter des observations crites lui recommander ou lui ordonner l application de toute mesure propre assurer la protection des renseignements de sant vis s par la pr sente loi 135 Le ministre de la Sant et des Services sociaux est responsable de l application de la pr sente loi Page 181 sur 254 CHAPITRE II DISPOSITIONS TRANSITOIRES 136 Pour l application du pr sent titre on entend par projet exp rimental le projet exp rimental du Dossier de sant du Qu bec dont les conditions de mise en uvre sont pr vues au d cret no etc 137 Les renseignements collect s dans le cadre du projet exp rimental font partie des banques de renseignements de sant des domaines cliniques et des registres constitu s en vertu de la pr sente loi Toutefois les renseignements de sant contenus dans une banque de renseignements de sant du domaine m dicament qui ont t collect s avant le ler janvier 2010 ne peuvent tre commun
281. is autres depuis l an 2000 S appuyant sur les estimations de l OMS ils mentionnent que 2 5 millions de d c s auraient t vit s gr ce la vaccination 161 Sauf dans le cas sp cifique de la variole ou d un virus similaire 197 Rappelons que EIG v nements ind sirables graves 13 Looker C amp Kelly H 2011 No fault compensation following adverse events attributed to vaccination a review of international programmes Bull World Health Organ 89 371 378 Page 53 sur 254 Il y a de nombreux groupes oppos s la vaccination un argument qu ils soutiennent r guli rement est qu on ne peut pas obliger une personne se faire vacciner au b n fice de la soci t cette perception est devenue LE principal motif pour s opposer toute proposition de vaccination Le constat sur le terrain est que parmi les personnes exempt es se retrouve le plus souvent la source d une closion de la maladie que l on voulait radiquer l origine par la vaccination Ce qui est rarement dit toutefois c est qu en dessous d un seuil de vaccination l individu lui m me redevient vuln rable contracter la maladie s il n a pas re u le vaccin correspondant et ce avec des cons quences tout aussi dramatiques cause de ces campagnes anti vaccination ayant provoqu une baisse dangereuse du niveau de couverture on assiste une recrudescence de certaines maladies la sant publique a rapport r ce
282. ismes autoris s des renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques 5 syst me source tout syst me d information utilis pour communiquer ou recevoir communication des renseignements contenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique dans le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments ou dans un registre commun Les banques d information font cruellement d faut dans notre syst me de sant Soient elles sont inexistantes et le pr texte fr quemment utilis pour justifier ce fait est la protection des renseignements personnels Soient elles ont t constitu es localement et ne sont d aucune mani re partag es Ces banques devraient tre accessibles afin d en permettre une analyse rigoureuse pour par exemple tablir la causalit entre un ph nom ne consign et un soin prodigu ou une absence de soins Cette analyse permettrait de cr er des indicateurs d efficience de certaines mesures ou d volution de certains probl mes au lieu de vivre sur des perceptions et de proposer des mesures populaires pour lesquelles on n a aucune id e de l efficacit Encore l je pense aux vaccins aux infections nosocomiales et aux m dicaments Un premier pas a t fait par l Ontario alors que la Sant publique a rendu publiques le 24 janvier 2014 les donn es concernant les effets ind sirable
283. issance point de divulgation mais qu arrive t il si une information par rapport un risque inh rent est connue mais est volontairement cach e donc non divulgu e emp chant ainsi les professionnels de prendre les pr cautions n cessaires pour pr venir la mat rialisation du risque La r ponse a cette question sera analys e a la section portant sur les vaccins et les m dicaments Les dommages d coulant d une faute ou d un risque inh rent Dans cet expos nous ne discuterons que du dommage physique incluant une composante psychologique affectant directement la personne ayant subi un dommage dans la mesure ou la majorit des RISEF se limitent cette cat gorie de dommages Le lecteur pourra se r f rer aux divers ouvrages et articles ayant abord cette question de mani re exhaustive On pourra y remarquer que la qualification du dommage a volu particuli rement depuis une dizaine d ann es Cependant m me en nous restreignant aux seuls dommages physiques et directs plusieurs l ments peuvent tre discut s La qualification d une complication comme tant un risque inh rent rel ve de l expert et non des connaissances profanes d un juge bien que parfois ce dernier doive renoncer se fier son z 77 S sens commun pour le d terminer soutient Me M nard Il en va ainsi du dommage 7 r 78 Dans son analyse sur le risque inh rent Me M nard soul ve l existence de so
284. issements de sant Ces trois perspectives ont guid les recommandations contenues dans le pr sent rapport Nous avons galement introduit des notions de gestion des risques lorsque la proposition en tait une de pr vention plut t que d indemnisation dans le domaine des infections nosocomiales ou celui des al as survenus lors des naissances Dans l tude de la probl matique on ne peut pas n gliger l impact de la tr s grande quantit d information que l on retrouve sur le Web coupl e au tr s faible niveau de litt ratie de la tr s grande majorit de la population La cons quence de cette faible litt ratie est que la lecture des informations est de nature cr er des attentes totalement irr alistes pensons aux nouveaux m dicaments ou encore aux m decines douces ou encore l oppos g n rer des craintes non fond es par exemple sur l existence d un lien entre l autisme et la vaccination Sans mesure point de salut devrait on dire Malheureusement nous sommes d une extr me frilosit en la mati re particuli rement en mati re de sant en se drapant sous la notion de protection des renseignements personnels Pourtant la connaissance des proc dures examens v nements ind sirables ou toute autre information constituant un l ment majeur pour un praticien dans sa prise de d cisions suite la prise en charge d un patient est ESSENTIELLE On ne peut pas tenir compte d un l men
285. it augmente r guli rement d un cran tout comme le profil d mographique des populations On ne peut pas invoquer nous croyons la complexit comme donnant de mani re sine qua non ouverture une indemnisation galement un peu plus loin dans le texte l auteur indique la complexification des soins de sant et la mise en march de produits pharmaceutiques ou biologiques dont les risques ne sont Rappelons ici que le mot drogue est une mauvaise traduction du mot drug et que cette expression subsiste depuis que la loi existe Le sens qu il faut donner au mot est que drogue principalement un m dicament comme on peut le constater dans les d finitions Jean Bellissent Contribution l analyse de la distinction des obligations de moyens et des obligations de r sultat Paris L G D J 2001 4 Homer Dixon T 2001 The Ingenuity Gap Vintage Canada 496 p 4 Supra note 27 paragraphel2 Page 21 sur 254 pas encore totalement ma tris s le caract re gras est de l auteur nous en fournissent de nombreux exemples Un tel libell peut laisser entendre qu un jour cette complexit se stabilisera ou diminuera m me et lorsque ce jour viendra les risques SERONT totalement ma tris s Ce raisonnement a contrario implicite dans plusieurs propos relev s dans de nombreux textes reli s la sant n est que th orique et cette ventualit est plus qu improbable j oserais m me dire utopiq
286. it entre le produit et le dommage peu importe le niveau de preuve souhait qu celui de l estimation des r gles permettant d tablir une indemnit Dans l laboration du concept de risque inh rent Me M nard rappelle un l ment incontournable dans la recherche de la v rit dans la litt rature m dicale on trouve de tout et son contraire Certaines complications en raison de leur raret ou de l impossibilit pour des raisons thiques par exemple de proc der par voie d exp rimentation sur de telles situations La seule litt rature disponible se limite parfois des cas individuels qualifi s d anecdotiques Mais ajoute t il lorsqu on est en pr sence de plusieurs anecdotes qui vont toutes dans le m me sens l opinion d un expert s en trouvera alors renforc e Je vois au moins une exception cette convergence particuli rement lorsqu il s agit de m dicaments si l effet rapport m me pour un seul cas particuli rement si la causalit est av r e ou fait place peu de doute il faut faire conna tre cette information l ensemble des professionnels de la sant afin qu ils puissent inclure cet l ment dans leur analyse et leurs discussions avec le patient sur la balance des risques et b n fices cons cutifs l administration du m dicament envisag Cette obligation de porter la connaissance du tiers comp tent est ins r e dans la Loi sur les a
287. it sont sup rieures pourront engager des poursuites Somme toute la pr vention a bien meilleur go t et elle devrait tre le premier choix dans toute situation qui permet d esp rer avec les mesures appropri es d optimiser le risque C est notre opinion sur les infections nosocomiales et les naissances Les RISEF sur les vaccins et concernant les produits du sang distribu s par H ma Qu bec sont des acquis n cessitant quelques am liorations Finalement en ce qui concerne les m dicaments il y aurait lieu d tablir un RISEF Page 8 sur 254 Table des mati res Sommaire G n ralit s Le pourquoi d une telle tude Modulation de divers l ments li s la responsabilit civile dans un RISEF Diverses consid rations De certaines affirmations La notion d innovation La pr vention des risques De l utilisation en responsabilit du principe de pr caution Le risque inh rent Les dommages d coulant d une faute ou d un risque inh rent Avoir ou ne pas avoir de causalit pour donner ouverture une indemnit Le comportement raisonnable Les outils Pourquoi l tat doit il s impliquer Les r gimes publics d indemnisation Justification d un RISEF Admission de responsabilit par l tat Comment avoir des r gimes viables La suffisance du niveau d indemnisation des divers programmes En r sum Les RISEF sp cifiques G n ralit s Enqu te sur certaines pratiques m dicales Caract ristiques universe
288. itions qui circulent seule celle d coulant du texte du principe 15 labor lors du Sommet de Rio peut tre tiquet e comme un principe Toutes les autres sont des variantes de l originale et ne devraient pas avoir le terme principe accol celles ci elles cr ent une norme confusion sur le sens donner l expression sans faire avancer le d bat lequel doit syst matiquement se tenir au b n fice des patients Heureusement comme l exprime Khoury en citant Boutonnet le principe n est pas int gr au droit de la responsabilit Plus loin dans son expos Khoury parle des propos de Mathilde Boutonnet alors qu elle voque l influence du principe de pr caution sur une notion qu elle nomme d ailleurs standard de pr caution il est plus juste de parler en ce sens dans la mesure o ce standard et non le 5 Le mot tablissement couvrant la fois les personnes les syst mes et l environnement 54 C est cette voie qui a t choisie par l ONIAM pour le M diator supra note 50 Principe 15 http solidarites info declaration rio 1992 php Retrouv s dans la bibliographie consolid e soit sous Bisaillon soit sous Viau 5 Beurre artificiel supra note 27 paragraphe 22 supra note 27 paragraphe 20 6 supra note 27 paragraphe 23 Page 24 sur 254 principe tant synonyme de prudence r f re tr s facilement aux standards de pratiques d
289. its entre le ler janvier 1935 et le 31 d cembre 1964 dans le dossier qu il tient etc 177 Les d crets no sont abrog s 178 Aucun renseignement de sant concernant une personne contenu dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique ne peut tre communiqu au moyen du Dossier sant Qu bec avant l expiration d un d lai de 30 jours etc 179 Le gouvernement peut indiquer quelles dates les dispositions de la pr sente loi prennent effet selon les territoires d agences de la sant et des services sociaux et quelles dates l obligation de communiquer etc Le ministre doit informer la population du territoire de l agence concern e des finalit s et modalit s du Dossier sant Qu bec notamment le droit de toute personne de refuser que les renseignements de sant la concernant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques soient communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec de m me que les modalit s permettant d exprimer ce refus ainsi que les droits d acc s et de rectification de cette personne ses renseignements de sant dans les 30 jours pr c dant la prise d effet des dispositions de la pr sente loi 180 Les dispositions de la pr sente loi entreront en vigueur la date ou aux dates d termin es par le gouvernement Page 188 sur 254 Annexe II55 PL C 17 6 d c 2013 et L AD F 27 jour au 26 nov 2013
290. jectif premier de la gestion des risques est d am liorer la s curit des patients utilisant le syst me de sant cet gard le choix faire entre deux avenues savoir celui d investir pour diminuer un risque avant qu il ne se mat rialise au lieu de consentir le m me investissement pour indemniser un patient lorsque le risque s est mat rialis s impose Surtout si ce risque entre dans la cat gorie des risques dits vitables notamment parce que le nombre de patients pouvant b n ficier de la mesure sera beaucoup plus grand Ces derniers risques sont aussi le plus souvent des risques syst miques Sugarman est fort critique de la juxtaposition des termes accidents et vitables qualifiant celle ci d expression oxymorique oxymoron After all avoidable accident is virtually an oxymoron the adjective inviting criticism of the perpetrator even as the noun deflects it Certainly physicians attach moral opprobrium to allegations of malpractice partly explaining their defensiveness Tort law is replaceable to the extent it serves instrumental purposes rather than deriving from core values of justice Cette fa on de faire tait voqu e aussi t t qu en 1947 par un juge am ricain dans une cause en responsabilit Compensating people harmed by accidents is a worthy goal for tort law So is preventing accidents by giving individuals who can avoid them incentives to do so when the benefits outw
291. l tre dans les cas des r gimes d indemnisation ou encore des recours collectifs S il s agit d une poursuite classique les co ts d butent souvent 50 60 000 et peuvent facilement atteindre 100 000 pour les cas plus complexes Cette situation est per ue comme une injustice sociale majeure car seuls ceux qui peuvent payer ces sommes ou dont les attentes quant l indemnit sont sup rieures pourront engager des poursuites Somme toute la pr vention a bien meilleur go t et elle devrait tre le premier choix dans toute situation qui permet d esp rer avec les mesures appropri es d optimiser le risque C est notre opinion sur les infections nosocomiales et les naissances Les RISEF sur les vaccins et concernant les produits du sang distribu s par H ma Qu bec sont des acquis n cessitant quelques am liorations Finalement en ce qui concerne les m dicaments il y aurait lieu d tablir un RISEF 328 Pensons galement au d bat entourant l indemnisation des victimes d actes criminels eu gard au souhait d tendre la couverture au del de la victime directe Page 118 sur 254 5 Bibliographie consolid e Il existe une litt rature abondante traitant de la responsabilit m dicale et des divers m canismes d indemnisation Dans la mesure o l objectif principal de ce rapport est de faire le point sur la pertinence d une indemnisation sans gard la faute nous avons conc
292. la r alisation des injections et la nature du dommage imput la vaccination Les documents joindre votre demande sont mentionn s dans la fiche pratique que vous pouvez t l charger sur le lien suivant fiche pratique J ai saisi l ONIAM dans quels d lais serai je indemnis e L ONIAM dispose d un d lai de 6 mois compter de la r ception d un dossier complet pour rendre son avis sur la mat rialit de la vaccination son caract re obligatoire l imputabilit des troubles la vaccination en cause et s il y a lieu le niveau de l offre d indemnisation J ai saisi l ONIAM serai je examin e par un expert Si votre dossier remplit les conditions de recevabilit l ONIAM peut diligenter s il y a lieu une expertise L expert vous examinera valuera vos pr judices et d terminera l origine de vos dommages Cette expertise est gratuite et respectueuse du principe du contradictoire Suis je oblig de saisir l ONIAM directement ou puis je saisir directement le juge Vous pouvez saisir l ONIAM et ou la juridiction en informant le tribunal et l office de vos d marches en cours N anmoins si une d cision de justice d finitive a t prononc e au titre des m mes pr judices l autorit de la chose jug e attach e cette d cision de justice n est pas susceptible d tre remise en cause par la d cision de l ONIAM D Textes relatifs aux accidents dus des vaccinations obligatoires Pour avoir acc s
293. laires sur le march ou les cons quences pour le patient de l absence de traitement ex le VIH au d but de l pid mie Page 113 sur 254 l indication reconnue couvre les cas de diab te Toutefois cette mol cule a galement des propri t s de coupe faim et il est clair que lorsque cette derni re indication est choisie et ce pour de longues p riodes de temps connaissant les risques de valvulopathie ou encore d hypertension pulmonaire essentielle les risques deviennent alors trop importants pour les b n fices anticip s de rarissimes exceptions pr s 4 V tablissement d une causalit n cessite des tudes pid miologiques de grande envergure Dans la mesure o le nombre de cas pour une r action ind sirable grave est modeste il n est pas surprenant que la causalit soit incertaine et difficile tablir et qu ainsi il y ait cette tape ci du processus d indemnisation soit des refus soit des demandes de donn es suppl mentaires Un r gime qu b cois Il n existe qu au travers du r gime canadien de surveillance post commercialisation c est la pharmacovigilance Il existe d j des m canismes permettant de suivre la s v rit des al as cons cutifs la prise de m dicaments Les m canismes ont t mis en place par Sant Canada et subissent r guli rement des modifications afin de tenir compte des accidents survenus depuis quelques ann es Les cas de Redux ainsi que
294. lassique au Canada Guide de consultation rapide 2007 Anaphylaxie d claration sur le traitement initial en milieu non hospitalier 1995 D claration concernant la prise en charge des personnes expos es la coqueluche et la lutte contre les pid mies de coqueluche 1994 La maladie de Creutzfeldt Jakob classique au Canada 2002 Page 242 sur 254 Mise en garde pr vention de la transmission de la maladie de Creutzfeldt Jakob 1996 Pr vention des infections li es aux dispositifs d abord intravasculaire demeure 1997 Plan canadien d intervention d urgence en cas defi vres h morragiques virales et autres maladies connexes 1997 La pr vention et la lutte contre les infections professionnelles dans le domaine de la sant 2002 Document PDF Lignes directrices pour la lutte contre les atteintesm ningococciques 1994 Infections nosocomiales chez les patients d tablissements de sant li es aux travaux de construction Att nuer le risque d aspergillose de l gionellose et d autres infections Compte rendu de la Conf rence de concertation sur les professionnels de la sant infect s Risque de transmission des pathog nes diffusion h matog ne juillet 1998 Les pathog nes diffusion h matog ne dans les tablissements de soins de la sant risques de transmission 1992 Soin des pieds l intention des dispensateurs de soins dans la collectivit 199
295. le en d autres termes vers une pr somption de causalit pour d cider de l octroi d une indemnit aux victimes Cette causalit r duite est discut e par Mislawski dans un article paru dans M decine amp Droit concernant le lien entre un vaccin contre l h patite B et la scl rose en plaques o on analyse une d cision de la Cour de cassation de 2009 confirmant cette possibilit Elle a galement t revue la baisse par le Coll ge d experts dans le traitement des dossiers d indemnisation des victimes du M diator On parle ici de pr somptions graves pr cises et concordantes lesquelles ne seront pas r fut es par la partie adverse Le niveau de causalit requis peu aussi tre rattach aux risques inh rents dont nous avons discut plus t t Dans son article Mislawski soutient que la diff rence est parfaitement justifi e lorsqu il d veloppe la section 2 1 de son article l argument intitul Diff rence de finalit diff rence de causalit Nous sommes d accord avec son point de vue cependant nous ne croyons pas qu au moment de l adoption des RISEF ce point soit pris en compte Il ne faut pas laisser aux tribunaux le soin de pr ciser les balises en la mati re ou encore faire comme l ONIAM changer les r gles en cours de route Un num ro sp cial de la Revue Lamy en droit civil a t consacr ce sujet Finalement un dernier commentaire s impose Un des l men
296. le Consortium d imagerie en neurosciences et sant mentale de Qu bec ou encore le Consortium en innovation num rique du Qu bec un autre exemple du danger des acronymes Page 246 sur 254 Prophylaxie antivirale en situation de pand mie d influenza H1N1 dans les milieux de soins du Qu bec PDF 1 31 Mo Publication d pos e sur le site le 4 novembre 2009 Masques chirurgicaux ou de proc dures choix de l quipement PDF 630 ko Publication d pos e sur le site le 4 novembre 2009 Avis et recommandations du Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec CINQ 30 juin 2009 Pr cisions sur la gestion des travailleurs de la sant expos s au virus de la grippe A H1N1 PDF 494 ko Publication d pos e sur le site le 30 juillet 2009 Mesures de pr vention et de contr le des infections a Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM dans les milieux de r adaptation PDF 1 40 Mo Publication d pos e sur le site le 10 juillet 2009 Pr vention de la transmission des maladies respiratoires s v res d origine infectieuse MRSI de l influenza aviaire A H5N1 et de la grippe A H1N1 d origine porcine dans les milieux de soins Mise jour des recommandations portant sur la grippe A HIN1 29 juin 2009 PDF 765 ko Publication d pos e sur le site le 9 juillet 2009 Prophylaxie antivirale postexposition un cas probable ou confirm d infection li e la souche mergente de grippe A HIN1
297. le cas la victime doit se tourner vers les tribunaux civils puisqu on peut pr sumer alors une faute laquelle devra tre prouv e tout comme le dommage et la causalit Signalons que tout comme on peut le retrouver dans plusieurs publications ces auteurs signalent que les faibles risques auxquels un individu est expos produisent de grands b n fices pour la population mais ils sous estiment comme de nombreux auteurs les b n fices individuels Ce rationnel du b n fice collectif est d ailleurs un argument fr quent menant la cr ation des RISEF Un autre l ment fort important dans la d cision de mettre sur pied un RISEF concerne le caract re obligatoire ou non de la vaccination les auteurs citent en exemple les programmes allemand et fran ais sur cette question Au Qu bec la vaccination n est pas obligatoire sauf une seule exception dont nous avons d j parl Quant l ligibilit il y a galement de nombreuses variations certains RISEF couvrent uniquement les vaccins obligatoires d autres uniquement ceux administr s aux enfants en ajoutant parfois la grippe ceux administr s aux militaires ou encore ceux requis pour voyager ou comme condition d emploi Tous les programmes ont un seuil de morbidit pour d clencher une indemnisation Par exemple en Nouvelle Z lande on parle de severe injury En Angleterre l incapacit doit tre de 60 Ou encore un m lange des deux comme aux
298. le site concernent l indemnisation suite des accidents dus La Federal trial judge et la Philadelphia based 3rd U S Circuit Court of Appeals La logique voudrait que ce soit par dose produite et non par dose administr e mais cette pr cision n est pas donn e Office national d indemnisation des accidents m dicaux 207 Commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux 7 Supra note 51 Page 67 sur 254 la vaccination a l indemnisation pour des accidents dus des vaccinations obligatoires et b l indemnisation pour des accidents dus la vaccination contre la grippe A HiN 09 Une particularit pour les vaccins est que la proc dure d indemnisation est d pos e directement l ONIAM et non une CRCI comme c est normalement le cas pour les demandes d indemnisation d autres natures que celles reli es la vaccination Le mandat confi l ONIAM d coule des lois du 4 mars 2002 2002 303 modifi es par celle du 9 ao t 2004 2004 806 ainsi que celle du 17 d cembre 2008 Il s agit a d une r paration int grale b des pr judices directement imputables c subis dans le cadre de vaccination obligatoire La vaccination est dite obligatoire lorsqu elle est impos e par la l gislation fran aise Code de la sant publique et couvre non seulement les enfants mais galement les tudiants ou les personnes exer ant une activit professionnell
299. le sorte que le consentement donn ne pouvait pas tre clair D autre part on all guait galement un manque ad quat de suivi apr s l accouchement Quatre experts ont pr sent leurs vues sur le d roulement des accouchements en g n ral et en particulier sur celui en cause aux paragraphes suivants du jugement 114 163 164 210 211 253 et 254 282 Leurs expos s devraient expliquer l tat de la science en 1993 il y a donc 18 ans Cet norme cart entre l v nement et le rapport d expertise est toujours tr s d licat g rer par un tribunal il doit s assurer que les hypoth ses d velopp es et surtout les conclusions tir es de celles ci sont de leur poque 1993 et ne tiennent pas compte du d veloppement de la sp cialit Le juge rappelle ce fait au paragraphe 309 Le juge rappelle ensuite les points de droit pertinents au litige a la responsabilit m dicale b le contrat m dical c la faute d la preuve d expert e les dommages f le lien de causalit g le consentement h le suivi Il soul ve galement deux autres points qu il faut rappeler a les causes reli es au domaine de la responsabilit m dicale sont certes parmi les plus exigeantes Les raisons sont multiples et ont t discut es dans plusieurs livres ou articles 284 Supra note 25 285 Lalonde c Tessier 2011 QCCS 3935 C S 500 05 027157 963 46 pages Page 95 sur 254 en
300. les impos es par la loi Les dommages imputables des vaccinations ne rev tant pas de caract re obligatoire rel vent de l application du droit commun de la responsabilit des acteurs de sant Selon la date de la vaccination et la gravit du dommage le demandeur peut saisir les commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux Principes Il s agit d une proc dure de r glement amiable qui n a aucun caract re juridictionnel Les dossiers de demande d aggravation d un dommage indemnis avant le ler janvier 2006 par le Minist re charg de la sant sont instruits par l ONIAM pour le compte de l tat Aucun frais de proc dure n est demand et l expertise m dicale est gratuite Restent cependant la charge des demandeurs les ventuels frais de d placement aux r unions d expertise ainsi que les frais d envois de correspondances et de photocopies de dossiers La repr sentation par un avocat est parfaitement possible et laiss e la libre appr ciation du demandeur Le demandeur peut se faire accompagner dans sa d marche outre par un avocat par toute personne de son choix m decin conseil repr sentant d association membre de la famille proche etc Cependant les ventuels frais occasionn s ne sont pas pris en charge Organisation L ONIAM tablissement public administratif sous tutelle du minist re en charge de la sant se prononce sur les d cisi
301. liments et drogues Le d faut de remplir cette obligation peut tre sanctionn de diverses fa ons Toutefois compte tenu notamment des comp tences constitutionnelles la sanction disponible 305 Supra note 62 p 215 5 para Loi sur les aliments et drogues chap F 27 Page 105 sur 254 pour le gouvernement f d ral lorsque la divulgation n a pas eu lieu consiste retirer certains privil ges la compagnie pharmaceutique fautive Lorsqu on se retourne vers la victime le patient la d marche pr sente sa face m me une in galit de moyens David contre Goliath puisque le recours du patient ne se fera pas contre le m decin mais bien contre la compagnie pharmaceutique Il en irait tout autrement si le m decin avait connaissance du risque et qu il avait choisi de l ignorer On peut appliquer ici en extrapolant pour les m dicaments la th orie du tiers comp tent d velopp e par la Cour supr me du Canada dans l affaire Dow c Hollis Quant l existence du dernier l ment conf rant au risque la caract ristique d tre inh rent il est d crit par Me M nard comme exigeant qu il n existe aucun autre moyen ou technique pour arriver faire le diagnostic ou le traitement projet Une lecture au premier degr de cette exigence est plut t stricte aucune autre possibilit Les exemples donn s par Me M nard sont tous reli s des proc dures chirurgicales la l
302. limiterons voquer ces exemples puisque ces notions sont trop loign es du sujet couvert par le pr sent rapport Les lecteurs int ress s par ces approches pourront se r f rer au texte de Me M nard Pour parler du risque inh rent nous pouvons commencer par d finir le risque Risque selon Iso est une Combinaison de la probabilit d un v nement et de ses cons quences O encore vu sous langle organisationnel le risque est d fini comme l effet de l incertitude sur l atteinte des objectifs Cette d finition est assez semblable celle pr sent e par Me M nard qu il a tir du Dictionnaire 11 ajoute galement une d finition juridique tir e du illustr des termes de m decine Dictionnaire de droit qu b cois et canadien qui se lit comme suit v nement ventuel pr visible mais incertain quant sa survenance ou la date de sa survenance dont la r alisation ne d pend pas uniquement de la volont de l assur et qui est susceptible de leur causer un dommage Le caract re gras est de l auteur Nous reviendrons sur cette notion de pr visibilit un peu plus loin Quant au qualificatif d inh rent s y trouve la notion d union intime de deux l ments Me M nard cite galement la d finition du risque inh rent dans le domaine de la sant lorsque la cause se retrouve devant les instances judiciaires telle que propos e par Suzanne Phili
303. lles retenues pour les RISEF au Qu bec Les vaccins G n ralit s Le r gime am ricain Commentaires sur le jugement de la Cour supr me des Etats Unis concernant les vaccins Le r gime fran ais Le r gime qu b cois De la constitution d un registre sur la vaccination accessible publiquement Recommandations Les produits du sang Recommandation Les naissances L outil AMPRO Les programmes am ricains Quelques d cisions jurisprudentielles au Qu bec Cas 1 au Cas 7 Recommandations Les infections nosocomiales Recommandation Les m dicaments G n ralit s Le r gime fran ais la lumi re du M diator Contestation sur le niveau de preuve requis Un r gime qu b cois Recommandations 115 Page 9 sur 254 4 Conclusion 117 5 Bibliographie consolid e 119 Annexes l Extraits de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant P 9 0001 et du R glement r 1 adopt en mars 2013 en application de cette loi 142 II Analyse de PL C 17 6 d c 2013 modifiant L AD F 27 jour au 26 nov 2013 189 IIl Proc dure d indemnisation cons cutive l administration de vaccins selon l ONIAM Fr 212 IV Les facteurs qui contribuent au surdiagnostic Rapport de mission AMQ 226 V Rapport de la Sant publique de l Ontario sur la s curit des vaccins 228 VI Comparaison des effets des maladies et des vaccins 230 VII Formulaire servant rapporter les manifestations cliniques survenues apr s une
304. lus de 100 r clamations depuis le d but du programme on d nombre 6883 Do 91 4 et 995 DE 93 1 12 Tl y a galement une cat gorie unspecified contenant 5404 DO et 7 DE Ces donn es ont t soustraites des chiffres pr sent s car dans cette cat gorie les informations soumises dans la demande d indemnisation ne permettaient pas de classer ladite demande sous une rubrique de vaccin sp cifique Le HHS ajoute que la majorit des dossiers qualifi s de unspecified faisaient partie du processus omnibus reli aux cas all gu s d autisme Page 64 sur 254 Vaccin DO DE DTP 3282 696 MMR 835 56 Pour 5 vaccins Influenza trivalent 689 41 75 6 DO Hepatitis B 567 49 85 9 DE DTaP 319 76 Polio oral 280 28 Polio inactiv 262 14 7 Pour 11 vaccins Rub ole 189 4 ESE 91 4 DO T tanos et dipht rie 163 3 93 1 DE HPV 154 9 ak Rougeole 143 19 L tablissement a priori d un tableau visant favoriser la preuve de la causalit est du moins en th orie une excellente id e Il est toutefois possible de soumettre un EIG qui n est pas r pertori dans le tableau Dans ce cas le fardeau de la preuve du lien de causalit repose enti rement sur le plaignant Avec le temps et les croyances apparues concernant les torts provoqu s par la vaccination il y a eu un d placement spectaculaire des causes relevant du tableau des causalit s
305. ment Ils sont donc pr sent s titre indicatif Le vecteur culture les facteurs reli s la culture de la pratique m dicale La peur du litige m decine d fensive Pr venir vaut mieux que gu rir Associer le diagnostic pr coce et le traitement aux bienfaits de la pr vention La m dicalisation du vieillissement La m decine bas e sur les donn es probantes souvent d termin es sous l influence de l industrie Le biais de certaines publications qui font la promotion des nouvelles technologies et des cas rares La m diatisation entourant la disponibilit et l utilit des nouvelles technologies Ce qui est nouveau est mieux Le vecteur syst me les politiques de sant dict es par les politiciens les soci t s m dicales et les associations de d fense des patients Les technologies de l information dont le d ploiement limit entra ne les duplications de tests et d examens Les campagnes massives de d tection pr coce La r mun ration lacte Le recours aux guides de pratique clinique en substitution au jugement clinique La r p tition d examens dans les centres de r f rence niveau tertiaire La protocolisation excessive L accent mis sur l utilisation des guides de pratique clinique plut t que sur les extrants outcomes Les tests et examens demand s par les infirmi res praticiennes sp cialis es La d pendance l imagerie m dicale Le vecteur patients
306. ment d application Sur le site d H ma Qu bec lorsqu on clique sur pour en savoir plus le lecteur bascule sur le portail Sant mieux tre du gouvernement du Qu bec cette adresse la derni re mise jour des informations concernant ce programme est dat e du 14 ao t 2012 Le d cret a t publi dans la Partie 2 de la Gazette officielle 19 p 1749 11 mai 2011 257 http www hema quebec qc ca publications publications scientifiques fr html Page 87 sur 254 Le Barreau du Qu bec a transmis ses commentaires sur le projet de loi dans une lettre du 6 d cembre 2006 Ils sont dans l ensemble favorables ces nouvelles dispositions avec quelques r serves Notons les suivantes e la limitation par r glement des pr judices corporels couverts ce qui a t fait e le manque d encadrement par voie r glementaire des pouvoirs d cisionnels du ministre en particulier lorsque le ministre a la discr tion d exclure par simple r glement des effets ind sirables ce qui aurait pour cons quence de restreindre fortement la port e de la loi e le maintien d un niveau de preuve lev pour tablir la causalit Une seule recommandation vient clore ce chapitre exercer une veille des d cisions rendues ainsi que des ventuels appels de celles ci Puis la lumi re d une part des motifs contenus dans les demandes d indemnisations d pos es dans le cadre de ce RISEF et d autre part de
307. ments inscrits dans le dossier de patients par diff rents professionnels m decin pharmacien infirmi re inhaloth rapeute etc pour une p riode identique pouvait contenir des informations contradictoires ou pouvant donner ouverture des interpr tations vari es ou encore incompl tes 286 supra note 167 287 La Presse p A 14 vendredi 12 ao t 2011 Pierre Andr Normandin 3 5 millions pour un accouchement rat 88 Charbonneau c Centre hospitalier Laurentien 2009 QCCS 4974 700 05 010704017 53 pages Page 96 sur 254 pour tirer quelque conclusion sur la suite des choses Dans le cas d esp ce on r f re uniquement aux notes de l infirmi re il faut reconna tre qu il existe des cas o il n y aura qu une seule note au dossier Le passage du temps rend impossible de v rifier l exactitude du propos on estime que cette validation doit tre faite l int rieur d un mois id alement deux semaines mais il faut tre prudent dans l appr ciation de cette information par rapport aux autres l ments de preuve Le juge fait ensuite l analyse des fautes reproch es aux d fendeurs en examinant la position des parties par rapport l avis des experts 93 411 pour conclure 412 que les demandeurs ne se sont pas d charg s du fardeau de preuve requis Encore ici on note une remarque empathique accol e au rejet de la demande 417 Bien qu il prouve beaucoup de sympathie pour Olivier et ses
308. ministration d un vaccin un enfant augmentant ainsi SON risque de subir des s quelles importantes s il contracte la maladie Voici deux autres exemples Coup de th tre c est sur cette exclamation que d bute l article de madame Galipeau Il faut dire que ce genre de nouvelle soit le retrait d un article des archives d un journal est rarissime et encore plus dans des revues prestigieuses dont The Lancet en effet une arm e de critiques reviewers tous sp cialistes dans le domaine couvert par l article soumis valide son contenu afin qu il soit scientifiquement irr prochable ces critiques incluent galement des statisticiens L o le b t blesse c est que selon les chercheurs 10 13 auteurs d origine les propos de l article ont t erron ment extrapol s puisque toujours selon eux tel que rapport par la journaliste ils n ont jamais fait de lien entre le vaccin contre la rougeole et l autisme tout au plus ont ils voqu la possibilit qu un tel lien puisse exister La journaliste fait tat galement de nombreuses failles m thodologiques ne permettant pas d tablir un tel lien sans parler de nombreux points qui r v lent un tr s faible souci quant l thique des tudes La cons quence de la publication d une telle recherche est que selon les chiffres cit s par la journaliste le taux de mortalit d coulant de la rougeole est pass de 148 en 19
309. mment l closion de plusieurs cas de rougeole ou encore de poliomy lite selon eux ce ph nom ne est d en bonne partie la diminution de la couverture vaccinale le traitement d un risque m me s il s av re apr s tude non fond se fait rarement sans l introduction de nouveaux risques La surveillance de la couverture pid miologique conduite par des chercheurs du CDC montre pour une p riode de 30 ans le nombre de cas diagnostiqu s aux tats Unis Sur une p riode de trois ans entre 1989 et 1991 non seulement ont ils not une augmentation significative des cas mais que 45 de cette augmentation affectait surtout les enfants de moins de cinq ans Ils voulaient tenter d tablir s il existait une corr lation entre le niveau de vaccination et une pouss e document e des maladies cibl es On pourrait certainement d montrer que la baisse du niveau de vaccination est entre autres reli e aux exemptions accord es pour des motifs philosophiques ou religieux Rappelons que le vaccin pour la rougeole a t introduit en 1963 Nous avons reproduit ci dessous le graphique illustrant le propos Rougeole aux tats Unis 1980 2009 30000 Measles resurgence 25000 15000 Cases 10000 5000 0 1980 1985 1990 1995 2000 2005 16 Voir le d tail l annexe VI tir e du site Web de l Agence de sant publique du Canada 165 Epidemiology and Prevention of Vaccine Preventable Diseases The Pink Book
310. mun AProposOrdre Publications RapportsAnnuels aspx Collier Roger 2011 No fault compensation program overdue experts say CMAJ 22 183 5 E263 E264 mars Comit canadien sur la r sistance aux antimicrobiens CCRA 2003 La r sistance aux antimicrobiens une sombre menace sur laquelle aucun pays ne peut fermer les yeux Relev des maladies transmissibles au Canada RMTC 29 18 157 164 Comit sur les infections nosocomiales du Qu bec CINQ 2006 Mesures de pr vention et de contr le des infections a Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM au Qu bec 2e dition version int rimaire rapport de l Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ Disponible http www inspq qc ca pdf publications 489 Cook W Rupert Charlotte Neff 1994 Attitudes of physicians in northern Ontario to medical malpractice litigation Can Family Physician vol 40 p 689 Avril Danzon Patricia M t 1991 Journal of Economic Perspectives 5 3 51 69 Liability for Medical Malpractice Page 125 sur 254 David Georges jan avril 2010 M decine amp Droit 100 101 12 16 M decine et pr caution pas si simple Davis Peter et al 3 2006 Modeling Eligibility under National Systems of Compensation for Treatment Injury Journal of Health Politics Policy and Law 31 2 295 319 Davis Peter R Lay Yee R Briant A Scott 2003 Preventable in hospital medical injury under the no fa
311. n suivante fin septembre 2013 rapport e dans un communiqu du 2 janvier 2014 par APM International il Alain Legoux souhaitait que le doute profite aux victimes en abandonnant notamment le principe du lien direct et certain au profit de celui de pr somptions graves pr cises et 31 http www victimes isomeride asso fr 318 Pneumologue au CHU de Brest dont les d nonciations sont l origine de l affaire du M diator 3D http Awww vosgesmatin fr actualite 2014 01 24 irene frachon ce n est pas suffisant 320 Selon son site Internet APM International est une soci t sp cialis e dans l information haute valeur ajout e sur la m decine et les politiques de sant http www apmnews com quisommesnous php Page 110 sur 254 concordantes Va pour l expression pr somptions graves qui s inscrit dans le domaine du possible au lieu du probable 1a o a se gate est l ajout des termes pr cises et concordantes quel sera le niveau de pr cision de la pr somption Quant la concordance elle sera valu e par rapport quoi Il n est pas clair que par cette seule proposition on ait facilit la prise d une d cision en faveur de la victime m me dans la mesure o tous les autres crit res exig s concernant l admissibilit sont couverts Rappelons qu une premi re tude de l admissibilit des demandes avait retenu une petite cinquantaine de dossiers sur plus de 5000 demande
312. nac e ou pourrait l tre et en particulier 1 lorsqu il re oit une d claration d une manifestation clinique inhabituelle la suite d une vaccination donn e en vertu de l article 69 2001 c 60 a 96 Suite des changes avec l INSPQ et le Msss le Directeur de la sant publique a d j utilis ce pouvoir pour des enqu tes en lien avec la vaccination contre le HN et le m ningocoque ou encore au sujet du syndrome de Guillen Barr un mandat avait alors t donn l INSPQ et une publication a r sult de l exercice Le d clencheur de telles enqu tes provient soit de signaux re us partir du syst me ESPRI ou encore en tant inform de ce qui s est pass ailleurs dans le monde S il y a d claration d un tat d urgence sanitaire le ministre jouit de pouvoirs exceptionnels malgr certaines contraintes CHAPITRE XI POUVOIRS DES AUTORIT S DE SANT PUBLIQUE ET DU GOUVERNEMENT EN CAS DE MENACE LA SANT DE LA POPULATION SECTION III D CLARATION D TAT D URGENCE SANITAIRE 123 Au cours de l tat d urgence sanitaire malgr toute disposition contraire le gouvernement ou le ministre s il a t habilit peut sans d lai et sans formalit pour prot ger la sant de la population 1 ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d une certaine partie de celle ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse mena ant gravement la sant de la p
313. nce d une causalit Le sujet est largement discut particuli rement dans le domaine de la vaccination La r flexion sur le sujet peut certainement tre import e avec les adaptations n cessaires dans d autres domaines de la responsabilit dont les m dicaments Avec ces derniers toutefois la question des comorbidit s ou des facteurs pr disposants p se encore plus lourd dans la balance Un autre l ment central dans le dossier du M diator comme dans celui de tout m dicament est celui des indications officielles pour un m dicament par rapport aux indications potentielles On peut r sumer cet l ment comme suit 1 le d p t d une demande de reconnaissance d une indication pour un m dicament donn est laiss Penti re discr tion du fabricant Ainsi il peut arriver que pour un produit donn la liste des indications prouv es soit diff rente selon le pays o le produit est commercialis Il faut se rappeler que les co ts d une tude aux fins de l approbation par les autorit s comp tentes d une indication peuvent se chiffrer en dizaine de millions de dollars Les compagnies ne s engageront dans la d pense que si les ventes futures permettent au minimum de rentabiliser l investissement C est ainsi qu en 2001 l anthrax tait inscrit dans la liste des indications pour la prescription du Cipro antibiotique dans la monographie am ricaine mais pas dans la canadienne l inc
314. nces en responsabilit dans le r seau de la sant et la pertinence de mettre en place un r gime d indemnisation pour les victimes d accidents vitables Une dizaine d ann es plus tard il tait important de faire le point sur les r gimes d indemnisation sans gard a la faute RISEF dans le domaine des vaccins et des produits du sang fournis par H ma Qu bec et d explorer la pertinence de cr er de nouveaux r gimes dans les domaines qui ont vu d autres juridictions aller de l avant sur cette question L objectif principal de cette tude est ainsi li la pr occupation grandissante dans le domaine des soins de sant rattach e la s curit des patients notamment en mati re d accidents vitables La d marche que nous avons suivie peut tre divis e en trois parties Premi re partie Avec une meilleure connaissance des limites concernant la mise en place d une prestation s curitaire des soins la question de cr er ou d tendre l application d un RISEF se pose r guli rement Deux tudes ont servi de point de d part notre r flexion celle de CIRANO publi e en 2003 d coulant de la recommandation 11 contenue dans le rapport Francoeur et celle de L OCDE en 2006 pr sentant un tat de situation sur les RISEF dans les 26 pays membres Cette analyse s est concr tis e par la r daction d un texte dans la publication Le Qu bec conomique 2011 Deuxi me partie Il est galem
315. ncourt sur d claration de culpabilit a par mise en accusation une amende etc 31 5 Lorsqu il d termine la peine infliger pour une infraction vis e aux articles 31 2 ou 31 4 le tribunal tient compte en plus de tout autre principe qu il doit prendre en consid ration du dommage ou du risque de dommage que cause la perp tration de l infraction et de la vuln rabilit des personnes qui utilisent le produit th rapeutique en cause 31 6 En cas de perp tration de l infraction vis e l article 31 2 ou en raison d une contravention l article 21 6 de celle vis e l article 31 4 par toute personne autre qu une personne physique ceux de ses dirigeants administrateurs ou mandataires qui l ont ordonn e ou autoris e ou qui y ont consenti ou particip sont consid r s comme des coauteurs de l infraction et encourent sur d claration de culpabilit la peine pr vue que la personne ait t ou non poursuivie 31 7 Il est compt une infraction distincte pour chacun des jours au cours desquels se commet ou se continue une infraction aux articles 31 2 ou 31 4 e Cette disposition sert engager la e ces derniers pourraient essayer de s en e non seulement la sanction pourra t elle tre modul e en fonction du dommage subi mais du risque de dommage 31 5 e le tribunal devra galement tenir compte de la vuln rabilit de la personne et on ne parle pas
316. ne clinique un gestionnaire op rationnel le ministre conclut une entente crite avec ce gestionnaire Cette entente pr voit notamment l obligation du gestionnaire op rationnel 1 de mettre en place des mesures de s curit propres assurer la protection des renseignements de sant pendant tout leur cycle de vie de m me que leur disponibilit conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux 2 de journaliser toute communication de renseignements de sant et de surveiller ces journaux afin notamment de d tecter celles qui ne sont pas autoris es 3 de transmettre annuellement au ministre un rapport d valuation de conformit aux r gles organisationnelles proc durales et techniques afin notamment de permettre au ministre de valider les mesures de s curit mises en place et d valuer l efficience la performance et les b n fices r sultant de la mise en place des domaines cliniques et de l utilisation du Dossier sant Qu bec Les exigences pr vues l article 15 devront sans doute faire partie des demandes d acc s pr sent es la Commission S curit et confidentialit sont la pr occupation premi re avec raison MAIS c est le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux qui d cide en premier lieu de la qu
317. ne question de solidarit sociale La pr vention doit devenir un mode d agir au c ur de la prise en charge des patients et le comit des infections nosocomiales devait tre troitement associ au comit de gestion des risques afin d avoir les m mes pouvoirs l gaux d intervention A l h pital Honor Mercier l quipe de pr vention des infections a parfaitement fait son travail mais ses avertissements n ont pas eu l oreille de la direction et du conseil d administration Cette situation pourrait se reproduire dans n importe quel autre h pital si on ne modifie pas le mod le actuel Les infections nosocomiales doivent tre trait es comme tous les autres accidents m dicaux et rapport es au comit de gestion des risques C est d ailleurs ce que la loi pr voit mais que le minist re n applique pas art 183 2 de la Loi sur les services de sant et services sociaux Si les taux d infections nosocomiales taient collig s et publi s en temps r el une telle situation ne pourrait pas se reproduire Le milieu m dical dans son ensemble se refuse devoir d clarer toutes les infections nosocomiales sous pr texte de trop de paperasserie Pourtant il existe plusieurs syst mes informatis s qui facilitent cette op ration Ils sont d j utilis s dans plusieurs pays La publication de ces taux est pour les h pitaux un puissant incitatif mettre en place une v ritable politique de pr vention et contr le de ces infections Les pati
318. nement provincial contre Sant Canada pour remboursement des indemnisations d penses si l effet ind sirable grave tait connu mais que le gouvernement f d ral n a pas agi avec diligence p un m canisme o une tierce partie par ex un assureur ou la compagnie peut proposer une indemnit si celle ci est jug e insuffisante par l organisme il verse le montant tabli par un Comit d expert r clame le remboursement de l indemnit la tierce partie assorti d une p nalit de 30 par rapport l indemnit calcul e Le montant de la p nalit est le double du pourcentage pr vu 15 pour les autres cas selon les termes de la loi fran aise Tom pg HE Res a Bao Page 116 sur 254 4 Conclusion Nous avons discut cette probl matique fort complexe qu est l indemnisation des victimes d al as cons cutifs l administration de soins en combinant des l ments l gaux mais galement des notions cliniques et le contexte du v cu dans les tablissements de sant Ces trois perspectives ont servi de toile de fond et ont donc guid les recommandations contenues dans le pr sent rapport Nous avons galement introduit des notions de gestion des risques lorsque la proposition en tait une de pr vention plut t que d indemnisation dans le domaine des infections nosocomiales ou celui des al as survenus lors de naissances Dans l tude de la probl matique on ne peut pas n gliger l
319. nements du rapport du S nat fran ais 675 juin 2011 partie I concernant les d faillances constat es dans le parcours du M diator Int grer ces enseignements selon la r partition des comp tences en mati re de sant entre le gouvernement f d ral et provincial Page 5 sur 254 Analyser l efficacit des passerelles existantes ou proposer la cr ation de nouvelles afin de favoriser l change efficace et sans d lai des informations rattach es la vie d un m dicament afin de permette aux autorit s comp tentes de poser des gestes en temps utile pour pr venir ou minimiser les impacts des risques d couverts Analyser avec les autorit s concern es la question du m susage des m dicaments ou de l incidence de leurs prescriptions hors indications Revoir les structures de la pharmacovigilance notamment les m canismes d change d informations Favoriser la conduite de m taanalyses pid miologiques lorsque des tendances ou des signaux inqui tants sont d tect s par les programmes de pharmacovigilance en mettant l emphase sur l analyse de la valeur probante les d cisions requises d coulant des conclusions et le partage de l information Phase II servant tablir les m canismes d indemnisation des patients 8 9 10 11 Utiliser les r gles tablies par le gouvernement fran ais dans le cas du Mediator comme point de d part de la proposition Tenir compte de l utilit d
320. nhabituelle Cette exigence nous prive d informations qui pourraient se r v ler importantes suite certaines d couvertes il Page 77 sur 254 serait alors impossible de compl ter les informations contenues dans la banque de donn es notamment cause de l absence volontaire de tra abilit des donn es c il est tonnant que l on renvoie au registre de vaccination et au r glement pris en vertu de l article 68 alors que ces dispositions ne sont pas en vigueur et malgr la modification l gislative elles sont toujours sans effets La section III de la Loi sur la sant publique couvre sp cifiquement l indemnisation des victimes d une vaccination Les articles 70 78 n ont subi aucune modification depuis leur adoption en 2001 Ils sont ici reproduits dans leur int gralit six de ces articles ont t comment s quant aux crit res donnant une accessibilit au r gime 70 Dans la pr sente section moins que le contexte n indique un sens diff rent on entend par 1 victime la personne vaccin e la personne qui contracte la maladie d une personne vaccin e ou le f tus de l une ou l autre de ces personnes ou s il y a d c s la personne qui a droit une indemnit de d c s 2 pr judice corporel pr judice permanent grave physique ou mental incluant le d c s 71 Le ministre indemnise sans gard la responsabilit de quiconque toute victime d un pr judice corpo
321. nir mais doit avoir une certaine permanence ou un certain d IPP le rejet des cas o une faute de la part du m decin est plausible le patient ne doit pas avoir contribu son propre malheur par ses actions ou son inaction le recours du gouvernement contre la compagnie pour se faire rembourser les indemnisations et les d penses si l effet ind sirable grave tait connu mais non publicis peu importe l endroit o il s est mat rialis TT age mo aA 7 Bao Page 6 sur 254 o siles modifications F 27 se concr tisent l existence d un recours du gouvernement provincial contre Sant Canada pour remboursement des indemnisations d penses si l effet ind sirable grave tait connu mais que le gouvernement f d ral n a pas agi avec diligence p un m canisme o une tierce partie par ex un assureur ou la compagnie peut proposer une indemnit si celle ci est jug e insuffisante par l organisme il verse le montant tabli par un Comit d expert r clame le remboursement de l indemnit la tierce partie assorti d une p nalit de 30 par rapport l indemnit calcul e Le montant de la p nalit est le double du pourcentage pr vu 15 pour les autres cas selon les termes de la loi fran aise Conclusion Nous avons discut cette probl matique fort complexe en combinant des l ments l gaux mais galement des notions cliniques et le contexte du v cu dans les tabl
322. nisation lequel est n cessaire pour plusieurs raisons notamment pour contr ler les co ts des RISEF http msssa4 msss gouv qc ca fr document publication nsf 4b1768b3f849519c852568fd0061480d 4174dbf83a87d4 3a85257c44004f5 155 OpenDocument 148 C est d dire que c est clair et net Page 48 sur 254 Apr s une tude approfondie des cons quences de tous les al as r pertori s deux situations retiennent notre attention a l apparition de nouveaux concepts et outils causes souches gestion de risque v nement sentinelle AMDEC diagramme d Ishikawa etc Ainsi le d ploiement de ces outils a permis de se rendre compte que plusieurs risques taient le fait de la structure du syst me de l tat du patient ou encore intrins que au produit et non reli au geste clinique comme tel b la complexification de l offre de soins incluant la pr vention et le d pistage de maladies coupl e au vieillissement de la population amenant des comorbidit s fr quentes et nombreuses augmente la probabilit de mat rialisation de certains risques Enqu te sur certains l ments de la pratique m dicale au Qu bec Avant de pousser plus loin notre analyse sur les RISEF nous avons souhait v rifier une pr somption qui a court au Qu bec et qui est av r e ailleurs Lors des rencontres pour d buter notre r flexion expos e dans la partie I de ce projet concernant les RISEF plusieurs interlocuteurs nous ont parl de pr
323. nity The information reflects evidence based best practices for infection prevention and control Guidelines Fact Sheets Forms Additional Provincial National and International Resources Page 243 sur 254 Guidelines Admission Screening Statement for MRSA and VRE for Acute Care Facilities and Surgical Centres January 2007 Clinical Notification of Reportable Diseases or Conditions Clostridium difficile Associated Diseases CDAD Infection Control Guidelines Sept 2006 see also Clostridium difficile Associated Diseases CDAD Protocol Sept 2006 Communicable Disease Management Protocol Manual Infection Control Guidelines for Community Shelters amp Group Homes April 2005 Infection Control Guidelines for Health Care Workers in the Community 1998 reprinted Sept 2003 Integrated Post Exposure Protocol for HIV HBV and HCV Guidelines for Managing Exposures to Blood and Body Fluids March 2009 Reportable Diseases and Conditions by Health Professionals HP and Labs L April 2009 Manitoba Guidelines for the Prevention and Control of Antibiotic Resistant Organisms AROs Protocol for Management of Suspected Anaphylactic Shock in Non Hospital Settings Nov 2007 The Public Health Act Routine Practices and Additional Precautions Preventing the Transmission of Infection in Health Care April 2012 with March 2013 update Forms Surveillance Forms Adult Immunization Record Form Additional Provincial National
324. nne avant de lui administrer un vaccin 2 au directeur national de sant publique s il a re u un avis l informant qu un lot de vaccins est inad quat et qu il juge qu il faut retracer les personnes ayant re u ce vaccin 3 au directeur de sant publique lorsque ces renseignements sont n cessaires aux fins de son enqu te pid miologique 4 un tablissement qui exploite un centre local de services communautaires aux fins de ses interventions de relance ou de rappel de la vaccination ou de promotion de la vaccination aupr s des personnes de son territoire 5 au directeur de sant publique qui un tablissement a confi par entente des activit s vis es au paragraphe 4 Page 186 sur 254 Toutefois une personne peut en tout temps exiger du gestionnaire op rationnel du registre de vaccination que les renseignements la concernant contenus dans ce registre ne soient pas utilis s aux fins pr vues aux paragraphes 4 et 5 du premier alin a 66 Toute autre communication de renseignements personnels que contient le registre de vaccination est soumis compte tenu des adaptations n cessaires aux dispositions des articles 17 a 28 de la Loi sur les services de sant et les services sociaux chapitre S 4 2 157 L article 69 de cette loi est modifi 1 par le remplacement dans le premier alin a de Tout m decin ou infirmier par Tout professionnel de la sant ha
325. nne concern e 2 une personne ou un organisme lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient 3 une personne ou un organisme si cette communication est n cessaire dans le cadre de la prestation d un service rendre la personne concern e par un organisme public notamment aux fins de l identification de cette personne Cette communication s effectue dans le cadre d une entente crite qui indique 1 l identification de l organisme public qui communique le renseignement et celle de la personne ou de l organisme qui le recueille 2 les fins pour lesquelles le renseignement est communiqu 3 la nature du renseignement communiqu 4 le mode de communication utilis 5 les mesures de s curit propres a assurer la protection du renseignement personnel 6 la p riodicit de la communication 7 la dur e de l entente 1982 c 30 a 68 1985 c 30 a 8 2006 c 22 a 43 68 1 Un organisme public peut sans le consentement de la personne concern e communiquer un fichier de renseignements personnels aux fins de le comparer avec un fichier d tenu par une personne ou un organisme si cette communication est n cessaire l application d une loi au Qu bec que cette communication soit ou non pr vue express ment par la loi Page 174 sur 254 Dans le cas o la communication de renseignements personnels n est pas pr vue express ment par la loi elle s effectue dans l
326. notions majeures qui r gissent les rapports entre le citoyen et les intervenants des tablissements du r seau de la sant et un peu plus loin Le volume d information qui pourrait potentiellement tre recueilli am ne le Barreau conclure que ce projet de loi vise des collectes qui vont au del de la mise sur pied du projet DSQ Cette loi se devait d aller au del du DSQ afin d atteindre son deuxi me objectif et puisqu elle reprend des dispositions d autres lois en esp rant qu on puisse enfin leur donner effet Quant aux neuf principes nonc s s ils permettent d atteindre le premier objectif nous avons des r serves quant l atteinte du second comme nous l avons d j dit Nous croyons qu il y a une tr s grande sous estimation du refus des personnes Ce refus ne devrait pas tre possible si les renseignements sont anonymis s 1 http Avww barreau qe ca pdf medias positions 2012 20120504 pl 59 pdf 332 Ces articles n taient pas encore en vigueur lors de la r daction puis l adoption du P L 59 Citons pour exemple S 2 2 concernant le registre de vaccination dont on parle l avant dernier paragraphe des notes explicatives Page 146 sur 254 7 les droits d acc s et de rectification en ce que la personne a un droit d acc s aux renseignements de sant qui la concerne et qui sont contenus dans les actifs informationnels mis en place par la pr sente loi et qu elle
327. nous am nera passer ou plut t sugg rer au patient de passer la cat gorie suivante Trois exemples de cat gorie de m dicaments et de pathologie o ces l ments peuvent s appliquer sont les anti rejets et la chimioth rapie d une part ou l arthrite arthrose et le diab te d autre part Lorsque de telles situations surviennent particuli rement si l utilisation que l on fait du m dicament n est pas list e parmi les indications reconnues par les autorit s r glementaires on peut retrouver dans la litt rature professionnelle des articles qualifi s d histoire de cas Deux questions d coulent du bref expos ci dessus pouvons nous affirmer lorsque le risque se mat rialise chez le patient qu il n existait aucune autre possibilit de traitement Jusqu a quel point pouvons nous appliquer les conclusions de l histoire de cas l ensemble des patients se retrouvant dans des situations voisines mais PAS analogues Les r ponses rel vent du cas par cas 307 Supra note 50 308 Supra note 62 30 Supra note 62 p 218 3 premiers paragraphes Page 106 sur 254 Il faut galement reprendre dans le cas des m dicaments la remarque nonc e par Me M nard quant aux risques d coulant soit d une faute ou d un risque inh rent si un risque se r alise alors que l op ration ou le traitement n est pas indiqu le d fenseur assumera toutes les cons quences du traitement fautives o
328. ns en th orie car elle vise liminer l acc s une indemnit lorsque les dommages sont mineurs le dommage doit avoir provoqu une hospitalisation d au moins 10 jours et le patient doit avoir t en cong maladie pour plus de 30 jours 300 Selon la terminologie ISO une partie prenante est une personne ou organisme susceptible d affecter d tre affect ou de se sentir lui m me affect par une d cision ou une activit NOTE Un d cideur peut tre une partie prenante Risk Management Vocabulary Management du risque Vocabulaire ISO Guide 73 dition 2009 31 D finies au 3 paragraphe de cette section 302 Nystr m B 1988 Hospital infection control in Sweden Chemotherapy 34 6 541 7 http www swedishhospital com patient_resources patient_safety infection_control htm Page 102 sur 254 Plusieurs dispositions de la Loi sur la sant publique viennent encadrer la gestion des infections nosocomiales 49 Le ministre peut des fins de soins pr ventifs cliniques ou de protection de la sant de la population instituer par r glement des registres o sont inscrits des renseignements personnels sur certains services ou soins de sant re us par la population 2001 c 60 a 49 Mais toutes les infections nosocomiales ne sont pas d clar es Seules celles inscrites sur une liste dress e par le ministre doivent l tre L article 80 d finit les crit res guidant le ministre pour ajout
329. ns premier d coulant de la d finition du Principe 15 du Sommet de la terre Rio de Janeiro en 1992 PRINCIPE 15 Pour prot ger l environnement des mesures de pr caution doivent tre largement appliqu es par les tats selon leurs capacit s En cas de risque de dommages graves ou irr versibles l absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de pr texte pour remettre plus tard l adoption de mesures effectives visant pr venir la d gradation de l environnement En ce qui concerne le d veloppement des l ments contenu dans la d finition je r f re les lecteurs une s rie de sept articles sur le sujet crits par S Bisaillon et C Viau en utilisant le diac tyle pour illustrer le propos Le probl me lorsqu on voque le principe de pr caution est que l on oublie les dix caract ristiques de la pr caution qui en font un principe Lorsque ces conditions ne sont pas remplies on peut faire preuve de pr caution en d autres termes de prudence mais SANS qualifier l ensemble de principe En droit particuli rement chez les auteurs fran ais on utilise tort la pr caution lev e au statut de principe dans les discussions sur la responsabilit Khoury propose son tour une d finition tir e de Kourilsky et Viney notre avis cette d finition consacre un principe de prudence et non le principe de pr caution D ailleurs l auteur rappelle qu il y a de nombreuses d fin
330. nt Apr s analyse de plusieurs documents et malgr les d fauts relev s dans l approche actuelle nous sommes persuad s qu il faut d abord s attaquer la r duction des pisodes d infections nosocomiales donc la pr vention avant de songer implanter un RISEF Lorsqu il y a faute il faut laisser les m canismes habituels d nonciation n gociation indemnisation par les assurances ou d cision du tribunal remplir leur fonction M me si nous avions dans le cadre de ce travail analys la jurisprudence publi e dans le domaine la conclusion serait sans doute 7 Tout comme celui des auteurs dans leur conclusion p 62 col droite Page 101 sur 254 biais e dans la mesure o les cas qui se concluent par une d cision du tribunal ne repr sentent qu un faible pourcentage des cas exprim s Parmi les param tres importants peu importe l outil choisi pour obtenir les r sultats souhait s mentionnons 1 r unir toutes les parties prenantes pour r duire le risque en indiquant clairement les responsabilit s de chacun 2 avoir un organisme dont les pouvoirs permettront de contraindre ceux qui d tiennent une responsabilit l exercer et sanctionner ou transf rer la responsabilit en question ceux qui ne l exercent pas correctement 3 d velopper des indicateurs pour mesurer l efficience des activit s et des comportements parmi les indicateurs il faut retrouver ceux ratt
331. nt au programme am ricain qui a constitu un fonds en collectant une taxe d accise sur les vaccins les indemnit s sont pay es par pr l vements sur le fonds consolid du revenu a 78 Dans le prolongement du PL 59 chap 23 l AQESS annon ait sur son site Web la nouvelle suivante Un registre de vaccination pour le Qu bec Dre Danielle Auger directrice de la protection de la sant publique du MSSS a r cemment rencontr l AQESSS pour l informer de la mise en uvre du registre de vaccination du Qu bec et de son d ploiement d ici 2014 Int gr au dossier de sant du Qu bec DSQ ce projet interpellera l ensemble des centres de sant et des services sociaux Les vaccinateurs qu b cois au nombre de 2 000 seront en effet les principaux utilisateurs de ce registre sans oublier les gestionnaires les ressources informationnelles et le personnel de soutien qui auront utiliser certaines applications D Auger a rappel que m me si le travail se fait actuellement avec le r seau de sant publique pour r ussir son d ploiement il est important de sensibiliser les partenaires comme l AQESSS au soutien 71 La Soci t peut la demande d une personne charge qui a droit une indemnit en vertu de la pr sente section verser celle ci sur une p riode de temps qui ne peut exc der 20 ans sous forme de versements p riodiques repr sentatifs de la valeur de l indemnit forfaitaire 1977
332. ntail qui s est largi au fil des ans sur la nature des dommages donnant ouverture une indemnisation mais galement sur les personnes autres que la victime qui Lapierre c P G Qu 1985 1 R C S 241 Brochu c Camden Bourgault 2001 C A Q 200 09 000915 964 Khoury Lara allocution prononc e le vendredi 23 mars 2012 dans le cadre des Journ es exceptionnelles l occasion du lancement de l ouvrage M langes Jean Louis Baudouin 2012 ditions Yvon Blais 1306 pages Faute responsabilit individuelle et m decine moderne ditions Yvon Blais p 773 Page 16 sur 254 y auront droit La plupart du temps pour les RISEF seule la personne directement affect e aura droit l indemnisation et la nature des dommages couverts sera limit e gt le quantum accord Celui ci repose sur des compilations faites par divers organismes et confirm es de temps autre par la jurisprudence nous ne discuterons pas de ce point Cependant un l ment m rite d tre signal puisqu il pourrait s appliquer certains RISEF celui de permettre la r valuation trois ans plus tard de l indemnit accord e par un jugement Nous en reparlerons la rubrique sur les naissances Finalement on ne peut passer sous silence que certains RISEF permettent au payeur de l indemnit en g n ral le gouvernement de r cup rer la somme vers e aupr s de la source du dommage que cette source ait ou non commis
333. nvoyer votre demande ccdic clmti phac aspc gc ca Ressources essentielles pour un programme efficace de pr vention et de lutte contre les infections Assurer la s curit des patients Document de travail 2010 Page 241 sur 254 La maladie de Creutzfeldt Jakob classique au Canada Guide de consultation rapide 2007 La maladie de Creutzfeldt Jakob classique au Canada 2002 Mise en garde Pr vention de la transmission de la maladie de Creutzfeldt Jakob l 1996 Soins des pieds l intention des dispensateurs de soins dans la collectivit 1997 Lavage des mains nettoyage d sinfection et st rilisation dans les tablissements de sant Document PDF fa 1998 Pr vention des infections li es aux dispositifs d abord intravasculaire demeure 1 1997 Infections nosocomiales chez les patients d tablissements de sant li es aux travaux de construction Ml 2001 La pr vention et la lutte contre les infections professionnelles dans le domaine de la sant r l 2002 Lignes directrices pour la lutte antituberculeuse dans les tablissements de soins et autres tablissements au Canada El 1996 Les guides sont affich s avec la collaboration de l Infobanque des guides de pratique clinique de l Association m dicale canadienne Des exemplaires sur papier des guides marqu s d un peuvent tre achet s directement de Association m dicale canadienne Ou encore de mani
334. obabilit s une relation entre le vaccin re u par X le 28 ao t et sa condition 670 L ensemble de ces motifs am ne le soussign conclure au bien fond de la d cision du 28 novembre 2003 l origine du pr sent litige 671 Le soussign n a donc d autre choix que de REJETER ce recours 166 Et ce n est pas un cas unique 7 A et B c MSSS SAS M 090020 0401 http www jugements qc ca php decision php liste 75033539 amp doc 5F5A188544C0BB366A8763DA63A93BFEDF 4BD1A18BC90A3AADSO9AEAD3630B7F Page 55 sur 254 Cette bagarre d experts tait elle n cessaire Objectivement non Subjectivement savoir pour les parents certainement oui d o un d bat non encore termin sur cette question La pol mique entourant la vaccination n est pas pr s de s teindre comme en fait foi la section Head to Head publi e dans la version lectronique du BMJ de mai 2012 Un d bat sur l int r t de la vaccination s est engag poursuivi devrait on dire entre deux auteurs qui ne souffrent pas d un manque de cr dibilit telle que d duite par la position qu ils occupent alors que Paul A Offit am ricain est directeur des maladies infectieuses l h pital pour enfant de Philadelphia et rattach l cole de m decine de la University of Pennsylvania David M Salisbury quant lui anglais est Directeur de l immunisation au Minist re de la Sant du Royaume Uni Paul Offit d
335. oduit th rapeutique de modifier l tiquette de ce produit ou de modifier ou remplacer son emballage 21 3 1 S il estime qu un produit th rapeutique pr sente un risque grave ou imminent de pr judice la sant le ministre peut ordonner la personne qui le vend d en faire le rappel de l envoyer ou de le faire envoyer l endroit qu il pr cise ou de faire les deux la fois 2 Il est entendu que s il ordonne le rappel Cette section est tr s int ressante et permet de traiter tous les cas d esp ce m dicament instrument ou les deux Ces cat gories sont susceptibles de causer des EIG chez les patients Encore ici remplacer adjonction par ajout 21 1 touche l obligation de fournir des renseignements On peut aussi signaler les points suivants e toute personne est un bassin extr mement large e avant d ordonner il faut pouvoir identifier cette personne ce qui n est pas une mince affaire a moins de le sp cifier par r glement e le mot personne n est pas d fini dans la loi mais on peut du moins pour le Qu bec pr sumer qu il s agit non seulement d une personne physique ex professionnel mais galement d une personne morale ex soci t On utilise parfois quiconque mais on verra plus loin que ce terme a t remplac 21 2 ici le risque ne s est pas encore mat rialis et on estime que celui ci peut tre trait par une modif
336. ogue au Canada pendant assez longtemps et en quantit suffisante pour tablir au Canada l innocuit et l efficacit de ladite substance employ e comme drogue b une drogue qui entre dans une association de deux drogues ou plus avec ou sans autre ingr dient qui n a pas t vendue dans cette association particuli re ou dans les proportions de ladite association pour ces drogues particuli res pendant assez longtemps et en quantit suffisante pour tablir au Canada l innocuit et l efficacit de cette association ou de ces proportions employ es comme drogue ou c une drogue pour laquelle le fabricant prescrit recommande propose ou d clare un usage comme drogue ou un mode d emploi comme drogue y compris la posologie la voie d administration et la dur e d action et qui n a pas t vendue pour cet usage ou selon ce mode d emploi au Canada pendant assez longtemps et en quantit suffisante pour tablir au Canada l innocuit et l efficacit de cet usage ou de ce mode d emploi pour ladite drogue DORS 95 172 art 2 Madame Khoury rel ve la complexit des cha nes factuelles et parfois scientifiques menant la survenance de ces pr judices rendant dit elle al atoire l obtention d une indemnisation par ces victimes en citant les travaux de Bellissent Cette complexit a t discut e par Homer Dixon Malheureusement celle ci n ira pas en diminuant si cela se trouve la complex
337. ois curieux que le gestionnaire op rationnel ait syst matiquement besoin du num ro d identification unique de l usager a 19 1 Si c est le cas cela signifie que l anonymisation des donn es pour tudes pid miologiques par exemple n est pas au programme Voir la fin de l annexe un petit lexique des diff rents termes utilis s concernant la compilation et la conservation de donn es Page 153 sur 254 19 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique communique le cas ch ant au gestionnaire op rationnel du registre de ce domaine clinique les renseignements suivants 1 le num ro d identification unique d usager des personnes concern es par les renseignements qu il d tient 2 les l ments n cessaires l identification et la localisation des renseignements qu il d tient 20 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique v rifie les autorisations d acc s de l intervenant ou de l organisme autoris qui communique un renseignement de sant vis par le pr sent chapitre ou qui en re oit communication De m me avant de communiquer un renseignement de sant conform ment au pr sent chapitre au moyen du Dossier sant Qu bec le gestionnaire op rationnel v rifie au registre des refus si la communication est permise L article 19 par les renseignements dont il
338. ommission nationale des accidents m dicaux CNAMed http www oniam fr infos et documents lois et reglements la cnamed Rapport 2010 de l Observatoire des risques m dicaux Ann es 2006 2009 Table des mati res de diverses sections dont le r f rentiel d indemnisation http www oniam fr infos et documents lois et reglements ORM Observatoire des risques m dicaux rattach l ONIAM cr par la loi Article L1142 29 Code de la Sant Publique http www oniam fr bases de donnees observatoire des risques medicaux orm Paik M et al 3 Social Science Research network electronic library 42 pp mai 2012 http ssrn com abstract 1635882 draft http archive is q4fHm Patel K 1995 No Fault Medical Liability in Virginia and Florida A Preliminary Evaluation Eval Health Prof 18 137 Page 136 sur 254 Pellet R mi Finances publiques et responsabilit m dicale R formes des finances publiques amp Modernisation de l administration M langes en l honneur du Professeur Robert Hertzog conomica p 409 422 2010 Philips Nootens Suzanne Pauline Lesage Jarjoura et Robert P Kouri 2007 l ments de responsabilit m dicale 3 d Cowansville dition Yvon Blais p 208 note 374 d finition tir e de la cause Hamelin Hawkins c Papillon 1980 C S 879 Picard Andr No fault compensation urged for those injured by vaccines The Globe and Mail 15 f vrier 2011 http www th
339. on 4 la nature ou le type de renseignements recueillis 5 la fin pour laquelle ces renseignements sont recueillis 6 la cat gorie de personnes au sein de l organisme qui recueille les renseignements et au sein de l organisme receveur qui a acc s aux renseignements Dans le cas d utilisation d un renseignement personnel a une autre fin que celle pour laquelle il a t recueilli le registre comprend 1 la mention du paragraphe du deuxi me alin a de l article 65 1 permettant l utilisation 2 dans le cas vis au paragraphe 3 du deuxi me alin a de l article 65 1 la disposition de la loi qui rend n cessaire l utilisation du renseignement 3 la cat gorie de personnes qui a acc s au renseignement aux fins de l utilisation indiqu e 1985 c 30 a 8 1990 c 57 a 17 2006 c 22 a 41 Page 172 sur 254 106 Les renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques l exception des num ros d identification unique peuvent tre communiqu s par le ministre aux personnes et organismes suivants pourvu qu il ne soit pas possible de relier ces renseignements une personne particuli re 1 l Institut de la statistique du Qu bec 2 l Institut national de sant publique du Qu bec 3 l Institut national d excellence en sant et en services sociaux 4 une personne autoris e par la Commission d acc s l in
340. on des renseignements de sant qui ont pr pond rance sur certaines lois g n rales ou sp ciales Elle apporte des am nagements aux droits de la personne concern e par les renseignements pr vus la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels dans la mesure o la protection des renseignements personnels est un incontournable il est normal que cette loi ait pr pond rance sur quelques autres cependant les restrictions qu elle contient au sujet de la conservation ne sont pas appropri es lorsqu on veut suivre l volution sur une longue p riode de certaines donn es en sant par exemple les EIG d coulant de certains vaccins avec ou sans causalit tablie ou encore l extraction des dossiers en respectant un protocole d anonymisation concernant l occurrence Page 144 sur 254 des infections nosocomiales Il y a une ouverture de faite dans la loi a 9 4 encore faut il qu elle produise des effets la couverture vaccinale a fait l objet d un point sp cifique nonc ci dessous Par ailleurs la loi vient pr ciser les fonctions du dirigeant r seau de Vinformation du secteur de la sant et des services sociaux en ce qui concerne notamment l adoption de r gles particuli res en mati re de gestion de l information incluant celles inh rentes la s curit et leur application au secteur de la sant et des services socia
341. on doit rendre publics cette entente ainsi que son avis d faut d avis dans le d lai pr vu les parties l entente sont autoris es proc der son ex cution En cas d avis d favorable de la Commission le gouvernement peut sur demande approuver cette entente et fixer les conditions applicables Avant d approuver l entente le gouvernement publie la Gazette Page 175 sur 254 officielle du Qu bec l entente et le cas ch ant les conditions qu il entend fixer avec un avis qu il pourra approuver l entente l expiration d un d lai de 30 jours de cette publication et que tout int ress peut durant ce d lai transmettre des commentaires la personne qui y est d sign e L entente entre en vigueur le jour de son approbation ou toute date ult rieure fix e par le gouvernement ou pr vue l entente L entente vis e au cinqui me alin a ainsi que l avis de la Commission et l approbation du gouvernement sont d pos s l Assembl e nationale dans les 30 jours de cette approbation si l Assembl e est en session ou si elle ne si ge pas dans les 30 jours de la reprise de ses travaux Le gouvernement peut r voquer en tout temps une entente vis e au cinqui me alin a 1982 c 30 a 70 1982 c 62 a 143 1985 c 30 a 10 1990 c 57 a 18 2006 c 22 a 46 108 Les personnes et organismes recevant communication de renseignements de sant en vertu de l article 106 ne peuvent les utili
342. on vers e soit du m me ordre de grandeur que la valeur moyenne de celles vers es au cours des cinq derni res ann es par les tribunaux dans le cas d une condamnation ou d une transaction entente l amiable confirm e par les tribunaux cette compilation sera faite par l organisme charg de l administration du RISEF Les RISEF ne devraient pas exiger la preuve qu une faute a t commise mais il devrait y avoir un m canisme lorsqu on soup onne qu il y a eu faute permettant l tat d en faire la preuve et de r cup rer non seulement l indemnit vers e mais tous les frais administratifs encourus incluant les frais l gaux et ceux d expertise Dans tous les RISEF on entend souvent le commentaire suivant ils permettent d aller plus vite De toute fa on le processus est normalement acc l r par rapport une poursuite devant le tribunal m me surtout pourrions nous dire dans le cadre d un recours collectif Les RISEF ayant promis une d cision l int rieur d un temps donn n ont pas t capables de rencontrer l ch ance promise d autant plus que lors de la mise sur pied d un RISEF de nombreux l ments perturbateurs qu ils originent ou non de contestations directes de la part de la victime ou de toute autre partie prenante viendront allonger le temps n cessaire la prise d une d cision Il faudrait mesurer le temps requis apr s quelques ann es de fonc
343. oncernant les RISEF existants ou cr er ont t faits Mi ms Ris 2 es re D veloppement incluant ici l implantation et le suivi de l efficience l aide d indicateurs 142 an Laquelle sera mise jour sur une base annuelle Page 45 sur 254 3 Les RISEF sp cifiques G n ralit s Dans un article publi dans le JAMA de juillet 2001 on y retrouve l affirmation suivante No Fault Compensation for Medical Injury Proposed as Incentive for Reporting and Correcting Hospital Error Improving Patient Safety Ainsi on recommandait l implantation d un syst me d indemnisation sans blame analogue celui de la Su de afin d inciter a la d claration et par cons quent favoriser ainsi l am lioration de la s curit des patients C est certainement un argument favorable mais ni le seul ni le plus important La question de la culture de blame est longue a modifier et bien qu on ne puisse pas nier sa forte influence elle est tributaire du niveau de culture eu gard a la propension a revendiquer propre a une soci t On peut avoir une id e de celle ci simplement en analysant les crit res donnant ouverture aux diff rents RISEF existant dans plusieurs pays allant d aucune restriction l acc s jusqu des exigences tr s strictes Dans ce m me article les auteurs ont tent de r pondre aux deux principales objections l implantation d un syst me sans gard la faute a
344. ons individuelles sur la base des orientations prononc es par le Conseil d orientation de l office valid es par le Conseil d administration et publi es aux rapports semestriels de l tablissement L office indemnise les victimes au titre de la solidarit nationale Page 214 sur 254 Fonctionnement Qui peut saisir PONIAM la victime d un dommage r sultant d une vaccination obligatoire les ayants droit d une victime d c d e ex enfant conjoint h ritier etc le repr sentant l gal d une victime ou d un ayant droit ex parent d un mineur tuteur d un majeur prot g etc Quels sont les crit res de recevabilit L ONIAM est comp tent quelle que soit la date de r alisation de la vaccination1 Par ailleurs la recevabilit de la demande n est conditionn e par aucun seuil de gravit du dommage Quelles sont les pi ces justificatives n cessaires Dans sa demande la victime ou ses ayants droit doivent justifier des l ments suivants le caract re obligatoire de la vaccination mise en cause au moment de sa r alisation eu gard s il y a lieu l activit professionnelle de la victime les dates de r alisation des injections de la vaccination obligatoire mise en cause la nature et la date d apparition des troubles imput s au vaccin la nature du dommage imput cette vaccination L ONIAM intervient en qualit d tablissement public administr
345. opulation et s il y a lieu dresser une liste de personnes ou de groupes devant tre prioritairement vaccin s 2001 c 60 a 123 25 Supra note 212 214 Conf rence t l phonique le 17 mai avec le Dr Marc Dionne INSPQ et le 28 mai avec Eveline Toth Msss 215 ESPRI Effets secondaires possiblement reli s l immunisation Page 71 sur 254 125 Lorsqu une vaccination obligatoire est ordonn e en vertu de l article 123 le ministre doit alors rendre disponibles les vaccins n cessaires et s assurer que les services de sant requis sont offerts Le ministre assume alors les co ts aff rents la dispensation des services de sant requis pour que les vaccins soient administr s et le cas ch ant les co ts d acquisition de ceux ci 2001 c 60 a 125 126 Si une personne fait d faut de se soumettre la vaccination vis e par un ordre donn en vertu de l article 123 tout juge de la Cour du Qu bec ou des cours municipales des villes de Montr al Laval ou Qu bec ayant juridiction dans la localit o se trouve cette personne peut lui ordonner de s y soumettre Le juge peut en outre s il a des motifs s rieux de croire que cette personne ne s y soumettra pas et qu il est d avis que la protection de la sant publique le justifie ordonner que cette personne soit conduite un endroit pr cis pour y tre vaccin e 2001 c 60 a 126 Il y a m me exon ration de poursuite potentielle dans l exercice des pouvoi
346. ore plus important nos yeux que des programmes d indemnisation Ces programmes ne doivent trouver effet que lorsque toutes les mesures n cessaires la d livrance des soins ou des traitements ont t optimis es mais qu elles ont failli Un RISEF pourrait alors tre cr dans un deuxi me temps Sauf dans le cas de risques inh rents que l on ne peut corriger par des mesures pr ventives la fr quence de plusieurs al as peut tre r duite en d ployant des mesures pr ventives gr ce des outils efficaces c est ce que nous avons privil gi pour les infections nosocomiales et les naissances cette tape ci de l volution des pratiques dans ces deux domaines Cependant les outils ne sont pas des panac es et m me lorsqu ils existent ils sont trop souvent fort mal utilis s donc d une efficacit extr mement limit e On sous estime fr quemment la somme de travail n cessaire pour le d ploiement et l utilisation efficace des divers outils on n a qu prendre exemple sur la gestion des risques On produit un cadre on donne une formation et voil on attend des r sultats Mais comme ils ne sont pas au rendez vous et ce n est pas cause du cadre lui m me en g n ral on d veloppe un autre outil et on r p te le m me sc nario les m mes erreurs devrait on dire Il est significatif que 12 ans apr s le Rapport Francoeur et les modifications la LSSS obligeant les tablissements
347. os Pourtant la connaissance des proc dures examens v nements ind sirables ou toute autre information constituant un l ment majeur pour un praticien dans sa prise de d cisions suite la prise en charge d un patient est ESSENTIELLE On ne peut pas tenir compte d un l ment que l on ignore s il est ignor de tous il n y a pas de probl me mais si certains savent et qu ils n ont pas r v l l information cela peut avoir des cons quences dramatiques pour le patient En ce sens il faut maintenir pour les professionnels de la sant en particulier les m decins et les pharmaciens leur qualit de tiers comp tent comme la Cour supr me nous l a rappel dans le jugement Dow c Hollis dont nous avons parl Page 117 sur 254 Un autre l ment souvent contest concerne le niveau de l indemnit vers e et ce peu importe la juridiction par les programmes d indemnisation sans gard la faute Encore ici la contestation est essentiellement bas e sur deux perceptions la premi re a trait aux types de dommages couverts par les programmes sont souvent exclus les dommages moraux exemplaires punitifs ou pour les tiers la seconde est l espoir d obtenir beaucoup plus par un jugement d un tribunal ou une offre des assureurs cet espoir sera TR S souvent d u On ne peut pas faire abstraction des co ts reli s aux expertises ils sont balis s encore que pas autant qu ils devraient
348. osition du domaine 26 Le domaine m dicament est compos des renseignements de sant suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 2 17 18 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant 27 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine m dicament communique sur demande un intervenant ou organisme autoris conform ment leurs autorisations d acc s les renseignements pouvant tre communiqu s au moyen du Dossier sant Qu bec Si le gouvernement d cide d aller de l avant avec un RISEF couvrant les m dicaments TOUTES les cat gories d information faisant partie du domaine m dicament l poque de la demande d indemnisation devraient tre disponibles pour les experts afin que l historique soit complet permettant ainsi de porter un jugement clair sur la demande Il faut pr sumer que les renseignements contenus dans une banque ne sont pas n cessairement communiqu s en bloc il pourrait y avoir une s lection de l information en fonction de l autorisation d acc s SECTION III DOMAINE LABORATOIRE 1 Collecte des renseignements de sant 28 Un tablissement de m me qu une personne ou une soci t qui exploite un laboratoire de biologie m dicale doit communiquer etc
349. ou d exploitation de la banque de renseignements de sant dont il a la gestion Lorsqu un gestionnaire op rationnel confie un tiers les services d h bergement d op ration ou d exploitation de cette banque il doit 1 confier le mandat ou le contrat par crit wd BA Les trois autres conditions non transcrites ont comme fil conducteur la s curit et la confidentialit des donn es transmises 17 Lorsqu un domaine clinique est compos de plusieurs banques de renseignements de sant le ministre constitue un registre de ce domaine lequel permet d identifier et de localiser les renseignements de sant contenus dans les diff rentes banques de renseignements de sant qui le composent Un tel registre ne peut contenir aucun renseignement autres que ceux vis s l article 19 qui permet d identifier une personne Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle d un tel registre ou la confier un organisme vis l article 14 18 Lorsqu il confie la gestion op rationnelle du registre d un domaine clinique un gestionnaire op rationnel le ministre conclut une entente crite avec ce gestionnaire Les dispositions des articles 15 et 16 s appliquent l entente vis e au premier alin a compte tenu des adaptations n cessaires Il y a possibilit de combiner en un seul registre plusieurs banques de renseignements ce qui est une excellente chose Il est toutef
350. ou personne souhaitant analyser les donn es des fins d am lioration des soins TITRE IV AUTORISATIONS D ACC S CHAPITRE I GESTIONNAIRES DES AUTORISATIONS D ACC S 63 Le gestionnaire des autorisations d acc s a pour fonction de demander conform ment aux r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux les autorisations d acc s n cessaires afin qu un intervenant vis l article 69 puisse agir titre d intervenant autoris 64 Le gestionnaire des autorisations d acc s d termine parmi les intervenants vis s l article 69 qui sont son emploi ou qui agissent sous sa direction ceux qui des autorisations d acc s peuvent tre attribu es afin de leur permettre de communiquer des renseignements dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques ou d en recevoir communication ou leur permettre d avoir acc s au syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments Page 163 sur 254 Un intervenant membre d un ordre professionnel qui a un statut de travailleur autonome peut faire une demande pour obtenir des autorisations d acc s pour lui m me ou confier cette responsabilit un gestionnaire des autorisations d acc s 65 Les personnes suivantes peuvent tre des gestionnaires des autorisations d acc s 1 un in
351. ours de science 101 dans les programmes de journalisme Le constat fait par l auteur est que ces mesures augmentent leur sens critique et qu ils sont alors plus pond r s dans leur interpr tation des r sultats de recherche 1 Vaccine Adverse Event Reporting System dont nous parlerons plus loin Page 59 sur 254 8 la huiti me et derni re le on est qu il ne faut pas baisser les bras et poursuivre les efforts pour alimenter le public sans oublier les m decins et les politiciens avec des informations cr dibles sur les b n fices des programmes de vaccination Sur la le on 2 nous devons ajouter ce qui suit l auteur soutient avec raison qu une utilisation hauteur de 10 000 cas avant de conclure l innocuit n est pas suffisante pour capter un grand nombre d EIG Selon lui les vaccins commercialis s ont un niveau de s curit estim a 1 1000 Vouloir atteindre a priori 1 1 000 000 est utopique L auteur pose alors la question devrions nous augmenter l utilisation avant l octroi d une licence par une administration du produit de l ordre de 50 000 100 000 Il r pond non Toutefois il propose un suivi rigoureux des effets observ s par la tenue non seulement d un registre contenant des informations sur la couverture vaccinale mais contenant galement des donn es sur la s curit des vaccins pour le premier million de doses administr es Nous souscrivons en partie ce point de vue c
352. p photos newswire ca images download 20140224 C6532 PHOTO EN 37022 jpg For further information Nicole Helsberg media oahpp ca 647 260 7247 Page 229 sur 254 Annexe VI Comparaison des effets des maladies et des vaccins Effets de la maladie Incidence avant le vaccin Incidence apr s le vaccin Effets secondaires du vaccin Tous les taux sont calcul s pour 100 000 habitants Dipht rie Les sympt mes d coulent d une infection locale des voies respiratoires pouvant entra ner une g ne respiratoire ou encore d une infection de la peau ou des muqueuses ou de la diss mination de la toxine dipht rique pouvant causer des l sions cardiaques et neurologiques Le taux de l talit variait entre 5 et 10 les plus hauts taux tant enregistr s chez les tr s jeunes et les personnes g es P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 N PE annuel max 1 cas P riode de 5 ans 1925 1929 Taux annuel moy 84 2 N annuel max 9 010 cas T tanos Le t tanos est une infection aigu souvent mortelle due une neurotoxine extr mement puissante qui se caract rise par des contractures g n ralis es et des spasmes convulsifs des muscles squelettiques Cette raideur musculaire touche habituellement les muscles masticateurs trismus ainsi que le cou puis se g n ralise Le taux de l talit est d environ 10 mais peut tre beaucoup plus lev Le risque est le plus grand ch
353. par exemple si l enfant est sous chimioth rapie ou qu il doit prendre des m dicaments immunosuppresseurs pour viter notamment le rejet d une greffe Ces derni res personnes sont d pendantes de la protection environnante pour assurer leur propre protection herd immunity En conclusion il soul ve la question du droit des parents prendre une d cision affectant non seulement la sant de leurs propres enfants mais celle d autrui avec pour corollaire le parall le entre la libert de prendre de mauvaises d cisions et celle de la soci t de se pr munir contre ces mauvaises d cisions L auteur compl te son propos par des exemples d closion des maladies vitables selon l existence de programmes facultatifs ou obligatoires Il est noter que m me s il existe un programme public obligatoire les motifs d exception accord s afin de s y soustraire peuvent tre plus larges que les seuls motifs li s la sant Quant Salisbury les deux motifs pour lesquels il croit que la vaccination ne devrait pas tre obligatoire ne sont aucunement li s des arguments de sant ou de libert 1 la coercition n est pas n cessaire pour obtenir une couverture ad quate et peut m me avoir des effets contreproductifs par simple d fiance 2 il n y a pas d vidence formelle que seule la coercition permet d obtenir la couverture vaccinale souhait e En l absence d obligation de vaccination il critique g
354. par rapport celles hors tableau le ratio est maintenant de 2 98 comme nous l avons d j voqu Rappelons galement que le lien all gu entre l autisme et les vaccins ne provient pas du microorganisme ou du virus contenu dans celui ci mais plut t de la pr sence de mercure dans la mol cule de thiomersal thimerosal contenue dans les pr parations comme agent antibact rien Cette causalit n a jamais t d montr e et aucune indemnit vers e en lien avec l autisme par le tribunal sp cial selon les statistiques sur les indemnisations publi es par le HRSA sur les 5637 demandes soumises cet effet 1 DTP dipht rie t tanos et coqueluche cellules enti res 194 MMR measles mumps rubella rougeole oreillons et rub ole 195 DTaP dipht rie t tanos et coqueluche acellulaire 1 HPV virus du papillome humain 197 Voir rapport Immunization Safety Review Vaccines and Autism Institute of Medicine of the National Academies The National Academies Press 2004 214 pp 18 Consult es le 1 mai 2012 Health Resources and Services Administration http www hrsa gov vaccinecompensation data html consult le 15 novembre 2011 et le 10 mai 2012 Page 65 sur 254 Commentaires sur le jugement de la Cour supr me des tats Unis concernant les vaccins La Cour supr me am ricaine a confirm dans un jugement du 22 f vrier 2011 l limination de la responsabilit
355. parents le Tribunal doit d cider selon la r gle de droit et rejeter leur demande Cas 4 Dans cette cause les parents tiennent le m decin et l tablissement o l accouchement s est d roul responsable des complications subies par leur enfant notamment un trouble du d ficit de l attention avec hyperactivit et un trouble de la r gulation sensorielle Il faut galement signaler que l enfant est n avec une grande pr maturit soit 29 semaines et 6 jours de gestation Les faits se sont d roul s en 2002 Il y eut des fautes commises mais le m decin all gue qu elles n ont aucune causalit eu gard l accouchement pr matur de la plaignante Le juge analyse longuement la pr sence d une causalit selon la pr pond rance de preuve Il rappelle les grands principes en cause notamment aux paragraphes 206 208 Les d fendeurs sont condamn s et le juge prononce une r serve 491 qui donne selon l a 1615 du C c Q au demandeur es qualit s le droit de demander des dommages int r ts additionnels pour une p riode de trois ans compter du pr sent jugement Cas 5 amp 6 Un moyen de d fense parfois utilis est que la poursuite est abusive On peut reformuler cette expression en disant que la poursuite a t intent e sous le coup de l motion provoqu e par le constat de l tat de l enfant et la projection de ce que sera son avenir L acceptation ou le rejet par le juge d
356. peut saisir les commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux vis es l article L 1142 5 du code de la sant publique En toute hypoth se le demandeur peut saisir la juridiction comp tente contre le producteur du vaccin le m decin prescripteur le m decin vaccinateur et le cas ch ant l ONIAM Ma vaccination est ancienne y a t il une limite de date si oui laquelle La loi ne pr voit pas de limite de date d administration des produits sanguins en cause N anmoins la recevabilit de la saisine est appr ci e en regard du r gime applicable au titre de la prescription des poursuites Comment d terminer si la vaccination avait un caract re obligatoire L article L 3111 9 du code de la sant publique d termine que la r paration int grale des pr judices directement imputables une vaccination obligatoire pratiqu e dans les conditions mentionn es au pr sent chapitre L article R 3111 27 du m me code que la demande est accompagn e d un dossier rapportant le caract re obligatoire de la vaccination eu gard s il y a lieu l activit professionnelle de la victime Ont un caract re obligatoire au sens de l article L 3111 9 susvis les vaccinations r alis es dans les conditions des articles L 3111 2 L 3111 4 et L 3112 1 du code de la sant publique Pour plus de pr cision sur ces articles vous tes invit s consulter le lien suivant textes
357. php cdifficile Section sur le SARM du MSSS http www msss gouv qc ca sujets prob_sante nosocomiales index php sarm Les infections nosocomiales Mesures de contr le et pr vention des infections Staphylococcus aureus r sistant la m thicilline SARM au Qu bec http msssad msss gouv qc ca fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c 17d3 13555d2d3c2e85256975006f520c 0OpenDocument Mesures de contr le et de pr vention des infections Staphylococcus aureus ayant une sensibilit r duite la vancomycine au Qu bec http 206 167 52 1 fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c b750f75d54483 ad385256d2e006c7d38 OpenDocument amp Highlight 0 nosocomiale Les infections nosocomiales Recommandations sur le nettoyage et la d sinfection des quipements d hydroth rapie des tablissements de soins au Qu bec http 206 167 52 1 fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b0 1 c dc2fde246cd0e4 1c85256d17005 1 bfa6 OpenDocument amp Highlight 0 nosocomiale Retraitement des endoscopes digestifs lignes directrices http 206 167 52 1 fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c 2fb34e0d54438e 1e852574ba0061350e OpenDocument amp Highlight 0 nosocomiale Rapport Aucoin D abord ne pas nuire Les infections nosocomiales au Qu bec un probl me majeur de sant une priorit Rapport du Comit d examen sur la pr vention et le contr le des inf
358. pie des renseignements vis s aux paragraphes 2 18 de l article 33 qu il a communiqu s que pour la dur e d termin e par le ministre 2 Composition du domaine 33 Le domaine imagerie m dicale est compos des renseignements de sant suivants dans la mesure o ils sont disponibles 1 le num ro d identification unique d usager de la personne concern e 2 17 18 tout autre renseignement prescrit par r glement du gouvernement 3 Communication des renseignements de sant 34 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine imagerie m dicale communique etc pour le m decin 35 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine imagerie m dicale communique etc pour un tablissement 36 Le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant du domaine imagerie m dicale communique etc pour un intervenant ou organisme autoris Il est int ressant de noter les particularit s de l article 32 1 paragraphe pr somption de faire partie du dossier local paragrap p p p E 2 paragraphe dur e de conservation pour certains l ments de la composition Les nuances quant aux autorisations d acc s apport es par les articles 34 35 et 36 sont uniques Page 157 sur 254 SECTION V DOMAINE IMMUNISATION 1 Collecte des renseignements de sant 37 Le gestionn
359. plut t qu il devra tre analys la lumi re des r gles habituelles de la responsabilit surtout en ce qui concerne l existence d une faute La faute sera valu e notamment par rapport au respect d un ratio b n fices risques favorable pour CE patient Toutefois c est une situation o on assistera des bagarres piques d expert Il existe tr s peu de situations o il est facile de trancher entre ce qui est m dicalement justifiable et ce qui ne l est pas Nous reviendrons sur cette question dans la discussion des RISEF sur les m dicaments c le r sultat tait in vitable il faut comprendre ce dernier crit re comme signifiant que le 148 dommage ne survient pas dans tous les cas mais bien une fr quence acceptable sans que l on puisse savoir qui sera touch et qu on ne peut l viter totalement a priori d la r ponse a doit tre oui et celle b ou c doit tre non pour donner ouverture une indemnit toutefois en ce qui concerne les m dicaments la r ponse au point b devra tre oui pour un patient sp cifique e autre l ment fort important le dommage doit avoir provoqu une hospitalisation d au moins 10 jours et le patient doit avoir t en cong maladie pour plus de 30 jours Ces deux crit res liminent ainsi les dommages mineurs et de tels crit res existent dans plusieurs RISEF Il faut donc tablir un seuil donnant ouverture une indem
360. port aux r gimes d indemnisation a t publi e sous la plume d Anna Kirkland Dans celle ci elle relate la r action depuis une douzaine d ann es de groupes de parents face aux conclusions scientifiques sur l absence de relation entre l autisme et un vaccin ils ont mont un syst me parall le construit uniquement avec des tudes qui l gitimisent leur hypoth se au point d en perdre toute cr dibilit En l absence de publication par les autorit s de l tat cela devient la seule source de r f rence pour les nouveaux parents aux prises avec le dilemme de la vaccination Il ne faut pas alors s tonner de la diminution catastrophique de la couverture vaccinale Il y avait l une place prendre puisque celle ci n est pas occup e par les autorit s comp tentes en la mati re Ainsi le public qui s informe largement sur Internet y trouvera les donn es qu on veut bien lui communiquer et celles des opposants toute vaccination sont faciles consulter et laissent croire une cr dibilit certaine nous avons naturellement tendance croire ceux qui pensent comme nous sans r aliser que certaines id es ne sont que des perceptions et reposent sur des donn es dont la valeur probante est discutable 7 Supra note 218 8 Chapitre 7 MSSS Notice Copyright publications msss gouv qc ca acrobat f documentation piq chap7 pdf 249 Conf rence t l phonique le 17 mai 2012 avec le Dr Marc Dionne INSPQ et le 2
361. pos e dans le but d humilier et de harasser le m decin Cette situation nous ram ne la remarque du juge dans l affaire Charbonneau alors qu il reconnaissait la force probante de ces informations puisqu il s agit de notes prises de fa on contemporaine etc Peut tre que la question soulev e dans cette affaire devrait elle tre pos e plus souvent La voici reproduite Avez vous docteur d j fait une note apr s les v nements dans un dossier r f rant des manoeuvres ou des proc dures qui n taient pas arriv es autrement dit une fausse note Recommandations 1 Favoriser l implantation de l outil AMPRO Plus ainsi que de toute version subs quente du programme 2 Faire un suivi rigoureux sur la m thode utilis e pour implanter l outil ainsi que pour la mesure des indicateurs d efficacit de celui ci 3 Poursuivre la collaboration avec Agr ment Canada et le Conseil qu b cois d agr ment quant l exigence d avoir un outil efficient en place lors de l valuation de ce secteur dans les centres hospitaliers et la pr sence d un leadership en la mati re au niveau des Agences de sant 4 Confier un organisme le soin de colliger tous les EIG d coulant d un accouchement qu il y ait eu ou non une poursuite en faisant la distinction entre les sites o un programme de gestion des risques est implant 5 Que le m me organisme fasse l analyse sur une base r guli re des
362. ps Nootens et coll Jean Pierre M nard 2012 Faute et risque inh rent en responsabilit m dicale La collection Blais vol 14 La responsabilit m dicale ditions Yvon Blais p 201 229 amp Working Draft for Iso Guide Risk Management Terminology ISO TMB WR RMT N34Rev Organisation internationale de normalisation ISO nov 2000 Risk Management Vocabulary Management du risque Vocabulaire Iso Guide 73 dition 2009 6 supra note 62 p 203 Garnier Delamare Maloine 2006 p 29 67 supra note 62 p 204 renvoyant 2 d Hubert Reid Wilson amp Lafleur 2001 p 498 499 6 Philips Nootens Suzanne P Lesage Jarjoura et R P Kouri 2007 l ments de responsabilit m dicale 3 d Cowansville dition Yvon Blais p 208 note 374 d finition tir e de la cause Hamelin Hawkins c Papillon 1980 C S 879 Page 26 sur 254 On entend par risque inh rent une complication connue qui peut survenir m me lorsque le traitement ou l op ration est parfaitement r ussie Il s agit d un risque incontr lable Le caract re gras est de l auteur Encore ici nous reviendrons sur le qualificatif de connu un peu plus loin Me M nard fait galement l analogie avec l expression al a th rapeutique utilis e par les autorit s fran aises en mati re de sant Cette notion d al a th rapeutique se retrouve dans les textes de l ONIAM dont nous reparlerons plus en d tail
363. pte que plusieurs risques taient le fait de la structure du syst me de l tat du patient ou encore intrins que au produit et non reli une d cision clinique comme telle b la complexification de l offre de soins incluant la pr vention et le d pistage coupl e au vieillissement de la population g n re des comorbidit s fr quentes et nombreuses ou encore des variables confondantes Malheureusement ces deux situations ne sont pas favorables mais pour des raisons diff rentes l existence d un syst me de soins s curitaires trop d outils peu ma tris s et faiblement implant s De plus l augmentation des param tres n cessaires la gestion d une situation ici la sant fait cro tre significativement les risques Le pourquoi d une telle tude La recommandation 11 du Rapport Francoeur paru en 2001 se lisait comme suit 11 Examiner les probl mes de cloisonnement dans la gestion des r gimes d assurances en responsabilit dans le r seau de la sant et la pertinence de mettre en place un r gime d indemnisation pour les victimes d accidents vitables 5 Nous avons un peu de difficult avec le fait qu un traitement qui n est pas m dicalement justifi donc qu une faute a t commise puisse donner ouverture une indemnit 14 Plusieurs RISEF contiennent comme crit re d admissibilit soit l existence d un seuil de dommages subis soit une liste sur la nature des domm
364. que le Qu bec cr e ce r gime sp cifique a un cas en mati re de vaccination Lapierre b l exemple d un RISEF similaire aux tats Unis et c la reconnaissance que les EIG survenaient avec une fr quence extr mement faible et ce sans qu aucune faute ne soit commise C est galement un sentiment d injustice sociale sans pisode de crise au sens o on l entend normalement qui a conduit la cr ation des r gimes de la SAAQ et de la CSST il en est de m me pour le programme d indemnisation des victimes d actes criminels Alors que l o il y a eu crise au d but des ann es 90 l pisode du sang contamin le r gime d indemnisation cr par rapport aux produits distribu s par H ma Qu bec a pour but premier de prot ger H ma Qu bec Pr cisons que le r gime a t cr en 1998 et les r glements d application adopt s en 2011 Quant aux infections nosocomiales ainsi qu aux dommages cons cutifs une naissance le gouvernement a pr f r s engager dans la voie de la pr vention plut t que dans celle de l indemnisation ce avec quoi nous sommes en total accord Pour une discussion plus labor e sur les RISEF dans les pays de l OCDE ree un 128 le lecteur pourra se r f rer aux textes cit s plus haut Lors de discussions sur cette question on parle souvent de justice sociale d quit en particulier par rapport aux mesures b n fiques pour la collectivit alors
365. que le ministre tient compte des capacit s d implantation des r glements ce qui laisse entendre qu il peut quand m me proposer quelque chose 5 Le passage du paragraphe 30 2 de la m me loi pr c dant l alin a a est remplac par ce qui suit 2 Sans que soit limit le pouvoir conf r par les autres paragraphes du pr sent article le gouverneur en conseil peut par r glement selon qu il l estime n cessaire pour la protection du public l gard de l innocuit et de la qualit d une drogue ou cat gorie de drogues fabriqu e l ext rieur du pays r gir r glementer ou interdire 2 Sans que soit limit le pouvoir conf r par toute autre disposition de la pr sente Il existe dans la loi des pouvoirs autre que le loi de prendre des r glements d application de la pr sente loi ou d une d sormais exclus de 30 2 partie de celle ci le gouverneur en conseil peut par r glement selon qu il l estime n cessaire pour la protection du public l gard de l innocuit et de la qualit d une drogue ou cat gorie de drogues fabriqu e l ext rieur du pays r gir r glementer ou interdire pouvoir r glementaire Ceux ci seront Page 204 sur 254 PLC 17 L AD F 27 Commentaires 6 Le paragraphe 30 3 de la m me loi est remplac par ce qui suit 3 Sans que soit limit le pouvoir conf r par les autres paragraphe
366. r l acc s aux seules victimes directes et sauf exception pour certains RISEF aux seuls dommages non p cuniaires e Il faudrait que l indemnisation vers e soit du m me ordre de grandeur que la valeur moyenne de celles vers es au cours des cinq derni res ann es par les tribunaux dans le cas d une condamnation ou d une transaction entente l amiable confirm e par les tribunaux cette compilation sera faite par l organisme charg de l administration du RISEF e Les RISEF ne devraient pas exiger la preuve qu une faute a t commise mais il devrait y avoir un m canisme lorsqu on soup onne qu il y a eu faute permettant l tat d en faire la preuve et de r cup rer non seulement l indemnit vers e mais tous les frais administratifs encourus incluant les frais l gaux et ceux d expertise e Dans tous les RISEF on entend souvent le commentaire suivant ils permettent d aller plus vite De toute fa on le processus est normalement acc l r par rapport une poursuite devant le tribunal m me surtout pourrions nous dire dans le cadre d un recours collectif Les RISEF ayant promis une d cision l int rieur d un temps donn n ont pas t capables de rencontrer l ch ance promise d autant plus que lors de la mise sur pied d un RISEF de nombreux l ments perturbateurs qu ils originent ou non de contestations directes de la part de la victime ou de toute
367. r une indemnit cons cutive l administration d un vaccin est impressionnant toutefois il restera prouver la causalit e la causalit et l valuation du dommage subi seront les deux l ments n cessitant la pr sentation d une preuve puisqu il n y a en principe aucune faute de commise e prouver la causalit entre ces EIG et l administration d un vaccin est le plus souvent insurmontable savoir qu il sera impossible de rencontrer le niveau de preuve requis pour cet l ment en particulier si la valeur probante est tablie selon la balance des probabilit s En cons quence toute r clamation d indemnisation pour l al a subi pourra tre rejet e pour ce seul motif m me dans le cadre d un RISEF Ainsi sans un RISEF et sans l existence d une faute la possibilit d indemnisation serait nulle p Looker amp Kelly chercheurs australiens ont publi en 2011 un article concernant les programmes d indemnisation sans gard la faute des victimes de la vaccination Ils ont recens 19 pays ayant implant un tel programme le plus ancien tant Allemage en 1961 et le plus r cent la Hongrie en 2005 Les personnes int ress es retrouver les programmes sp cifiques pour les 19 pays recens s retrouveront dans l article tous les hyperliens pertinents deux pays dans les ann es 1960 sept pays dans les ann es 1970 quatre dans les ann es 1980 trois dans les ann es 1990 et tro
368. rammes d indemnisation de l tat de la Floride et de la Virginie pour les dommages neurologiques subis la naissance L objectif premier de ces deux programmes concernait le maintien d un niveau de prime d assurance dans les limites de la raisonnabilit dans ces deux tats Ce qui est curieux cependant c est que ce besoin ne semble pas ressenti dans d autres tats am ricains l exception du Connecticut o quelques discussions ont eu lieu Une tude comparative entre les tats sur les d cisions des tribunaux et le co t des assurances en obst trique pour des tats avec ou sans RISEF pourrait jeter un clairage sur ce point Parmi les autres objectifs mis de l avant ces RISEF devraient permettre d indemniser plus de patients de fa on plus quitable et avec moins de co ts indirects Les conclusions principales de Sloan et Bovbjerg taient les suivantes e objectif premier de maintenir les primes un niveau abordable a t atteint e les co ts de l administration d un r gime sans faute taient moindres et les d cisions plus rapides que dans le syst me traditionnel des torts e seule une faible portion des demandes re ues ont t indemnis es 7 Sloan F A amp Randall R Bovbjerg Duke University Medical Center sept 2002 http pweb 1 rwjf org reports grr 027070 htm 2 Dans l tat de Virginie 1987 de la Floride 1989 discut galement en 2004 au
369. rapport veuillez envoyer votre demande ccdic clmti phac aspc gc ca Infection Clostridium difficle Lignes directrices sur la pr vention et le contr le des infections pour la gestion dans les tablissements de soins de longue dur e Nouveau Janvier 2013 Infection Clostridium difficle Lignes directrices sur la pr vention et le contr le des infections pour la gestion dans les tablissements de soins actifs Nouveau Janvier 2013 Grippe Saisonni re Lignes directrices sur la pr vention et le contr le des infections pour la gestion dans le contexte des soins domicile Nouveau D cembre 2012 Lignes directrices pour la pr vention et le contr le des infections transmises par les appareils souples d endoscopie digestive et de bronchoscopie Lignes directrices Mesures de pr vention et de contr le des infections l intention des travailleurs de la sant dans les tablissements de soins actifs et les tablissements de soins de longue dur e pour la Grippe saisonni re 2010 Lignes directrices Mesures de pr vention et de contr le des infections l intention des travailleurs de la sant dans tous les tablissements de soins de sant Bacille Gram n gatif r sistant aux carbap n mes 2010 Lignes directrice pour la pr vention et le contr le des infections Pr vention de la pneumonie associ e aux soins de sant 2010 Pour obtenir une copie de ce document veuillez e
370. rdit P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 3 N annuel max 202 cas P riode de 5 ans 1950 1954 Taux annuel moy 248 9 N annuel max 43 671 cas Rub ole L enc phalite survient dans 1 6 000 cas Le principal objectif est la pr vention de l infection rub oleuse chez les femmes enceintes et du syndrome de rub ole cong nitale SRC Les infections durant les 10 premi res semaines de gestation sont associ es un risque de SRC de l ordre de 85 Peut entra ner un avortement spontan une mortinaissance et des malformations foetales cardiopathie cong nitale cataractes surdit et d ficience intellectuelle P riode de 5 ans 2000 2004 Taux annuel moy 0 1 N PE annuel max 29 cas P riode de 5 ans 1950 1954 Taux annuel moy 105 4 N annuel max 37 917 cas Varicelle Infections bact riennes secondaires 5 10 des cas baisse du nombre de plaquettes 1 2 hospitalisation 2 3 pour 1 000 cas ataxie c r belleuse 1 4 000 enc phalite 1 5 000 infection invasive streptocoque du groupe A 5 1 00 000 zona durant l enfance 68 100 000 personnes ann es varicelle cong nitale jusqu 2 des foetus dont la m re a t infect e entre la 13 et la 20 semaine de gestation Le taux de l talit est le plus lev chez les adultes 30 d c s 100 000 cas puis chez les nourrissons de moins de un an 7 d c s 100 000 cas et enfin chez les en
371. re la possibilit de prescrire hors indication doit tre maintenue puisque de nombreuses situations cliniques peuvent justifier cette d cision Dans ce cas l utilisation d un m dicament hors indications devrait tre valu e selon les r gles habituelles de la responsabilit lesquelles permettront de d cider si une faute a t commise par le prescripteur celle d avoir n glig pour CE patient de peser les risques et les b n fices d une telle pratique Il n y aura pas faute dans les cas o malgr une indication non approuv e il est appropri de soumettre le patient cette th rapie car l indication sera fond e sur l tat des connaissances m dicales en la mati re et non sur l approbation officielle de l indication par les autorit s concern es Rappelons que ce n est pas parce qu une indication est absente de la monographie nationale qu elle est proscrite Les fabricants ont l enti re libert de choisir les pays o ils d poseront une demande d homologation ce choix sera dict par des consid rations conomiques d anticipation des ventes du produit une fois les autorisations obtenues On n a qu se rappeler au moment des attaques l anthrax quelque temps apr s le 11 septembre 2001 que l antibiotique Cipro que les autorit s de sant publique souhaitaient administrer en prophylaxie en attendant le r sultat de l analyse microbiologique avait les infections l anthrax parmi les
372. re dossier aupr s de l ONIAM T l charger la fiche pratique concernant la demande d indemnisation des vaccinations obligatoires Pour tout renseignement relatif une nouvelle demande ou un dossier d j existant vous pouvez nous contacter par t l phone au 01 49 93 15 90 ou nous envoyer un message lectronique l adresse suivante vacci obligatoires oniam fr Rappel Les dommages imputables des vaccinations ne rev tant pas de caract re obligatoire rel vent de l application du droit commun de la responsabilit des acteurs de sant notamment du r gime de responsabilit des producteurs de produits de sant Selon la date de la vaccination post rieure au 4 septembre 2001 et la gravit du dommage articles L 1142 8 du code de la sant publique le demandeur peut saisir les commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux vis es l article L 1142 5 du code de la sant publique Voir la proc dure sur le lien suivant CRCI En toute hypoth se le demandeur peut saisir la juridiction comp tente contre le producteur du vaccin le m decin prescripteur le m decin vaccinateur et le cas ch ant contre l ONIAM B Les documents utiles Vous pouvez trouver tous les documents utiles l indemnisation des victimes de vaccinations obligatoires en cliquant sur le lien suivant Documents Vaccinations obligatoires Page 213 sur 254 B i DOCUMENT D INFORMATION INDEMNISATION
373. re inond es de poursuites si la d cision de la Cour supr me am ricaine avait invalid la loi de 1986 ou autoris la possibilit de recours directement contre les fabricants Le juge Sotomayor s est galement rang l argument de l avocat de la famille Bruesewitz qui invoquait que l avalanche de poursuites invoqu e par les compagnies tait hautement sp culative et que l interdiction avait conduit ce que la compagnie pharmaceutique tarde apporter les modifications rendant ses vaccins plus s curitaires puisque l op ration aurait r sult en une baisse des profits Son argumentation reposait sur le fait que le Congr s lors de l adoption de la loi en 1986 n avait d aucune fa on explicitement interdit les poursuites contre les compagnies de la nature de celle entreprise par la famille Bruesewitz Cette d cision s inscrit dans une s rie de tentatives des parents pour se tourner vers les tribunaux lorsque le tribunal sp cial a vers une indemnit jug e insatisfaisante par le plaignant ou a carr ment rejet la plainte ce qui tait le cas des Bruesewitz Cette logique pr vaut galement au Qu bec 200 Bruesewitz et al v Wyeth LLC FKA Wyeth Inc et al Certiorari to the United States Court Of Appeals For The Third Circuit No 09 152 Argued October 12 2010 Decided February 22 2011 Supreme Court of the United States http www supremecourt gov opinions 10pdf 09 152 pdf http www roguegovernm
374. re plus g n rales de nombreuses publicataions sont pr sentes concernant le contr le des infections http www phac aspc gc ca dpg fra php Contr le des infections Pratiques de base et pr cautions additionnelles visant pr venir la transmission des infections dans les milieux de soins 2013 Pour obtenir une copie de ce rapport veuillez envoyer votre demande ccdic clmti phac aspc gc ca Grippe Saisonni re Lignes directrices sur la pr vention et le contr le des infections pour la gestion dans le contexte des soins 4 domicile Nouveau D cembre 2012 Lignes directrices pour la pr vention et le contr le des infections transmises par les appareils souples d endoscopie digestive et de bronchoscopie 2011 Grippe saisonni re Ligne directrices Mesure de pr vention et de contr le des infections a l intention des travailleurs de la sant dans les tablissements de soins actifs et les tablissements de soins de longue dur e 2010 Lignes directrice pour la pr vention et le contr le des infections Pr vention de la pneumonie associ e aux soins de sant 2010 Pour obtenir une copie de ce document veuillez envoyer votre demande ccdic clmti phac aspc gc ca Ressources essentielles pour un programme efficace de pr vention et de lutte contre les infections Assurer la s curit des patients Document de travail 2010 La maladie de Creutzfeldt Jakob c
375. rees sante gouv fr l enquete nationale sur les evenements indesirables lies 6507 html Anon MSSS La gestion des risques une priorit pour le r seau Rapport du Comit minist riel Rapport Francoeur janvier 2002 http msssa4 msss gouv qc ca fr document publication nsf fb143c75e0c27b69852566aa0064b01 c 4a94b40fb9e9402885256a00007390f0 OpenDocument Anon Public Health of Ontario Annual Report on Vaccine Safety in Ontario 2012 http www publichealthontario ca fr BrowseByTopic InfectiousDiseases Pages Vaccine Safety aspx UycO8vl5Ohg Anon Petites affiches La proc dure d indemnisation amiable des dommages m dicaux No 122 10 pages juin 2002 http www lextenso fr weblextenso article print id PA200212212 consult le 20 juillet 2010 Anon Petites affiches L indemnisation de l al a th rapeutique No 122 16 pages juin 2002 http www lextenso fr weblextenso article print id PA2002122123 consult le 20 juillet 2010 Page 121 sur 254 Anon RRobert Wood Johnson Foundation Can the No Fault Approach Contain Malpractice Insurance Costs sept 2002 38 pp consult http pweb1 rwif org reports grr 027070 htm Anon 2007 Mr Justice Archie Campbell commissaire The SARS Commission Gouvernement de l Ontario dossier archiv en 2008 http www archives gov on ca en e records sars report Apolinsky Joanna B amp Jeffrey A Van Dette 2010 Cornell J Law amp Publ Policy 19 537 636 Ret
376. rel caus par une vaccination volontaire contre une maladie ou infection pr vue au r glement du gouvernement pris en vertu de l article 137 ou caus e par une vaccination impos e en vertu de l article 123 Dans les deux cas la vaccination doit avoir eu lieu au Qu bec 72 Les r gles pr vues la Loi sur l assurance automobile chapitre A 25 et ses r glements s appliquent au calcul de l indemnit pr vue l article 71 compte tenu des adaptations n cessaires 73 Le droit une indemnit en vertu de la pr sente section se prescrit par trois ans compter de la date de l acte vaccinal et dans le cas d une indemnit de d c s compter de la date de ce d c s Toutefois si le pr judice corporel se manifeste graduellement le d lai ne court qu compter du jour o il s est manifest pour la premi re fois 74 La victime peut en outre exercer une poursuite civile contre toute personne responsable des pr judices corporels 75 Le ministre est subrog de plein droit aux droits et actions de la victime contre le responsable du pr judice jusqu concurrence du montant de l indemnit qu il a vers ou du capital repr sentatif des rentes qu il est appel verser 76 Un r clamant qui se croit l s par une d cision rendue par le ministre en vertu des articles 71 et 72 peut dans un d lai de 60 jours de la date de sa notification la contester devant le Tribunal administratif du Qu bec 235 Supra note 2
377. rminer les autorisations d acc s qui peuvent tre attribu es un organisme vis l article 96 selon les services qu il dispense ou l actif informationnel auquel il peut avoir acc s 4 d terminer les cas o la R gie de l assurance maladie du Qu bec collecte aupr s de la personne elle m me les renseignements pr vus l article 89 5 prescrire la dur e de conservation des renseignements de sant contenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique laquelle peut varier dans les cas conditions et circonstances selon le domaine clinique vis le renseignement ou la finalit qu il indique Page 180 sur 254 TITRE VIII DISPOSITIONS P NALES 122 Commet une infraction et est passible d une amende de etc 123 129 TITRE IX DISPOSITIONS DIVERSES CHAPITRE I DISPOSITIONS D APPLICATION 130 Les dispositions de la pr sente loi concernant la communication l utilisation et la conservation de renseignements ou de documents s appliquent malgr toute disposition inconciliable d une loi g n rale ou sp ciale 131 Les communications pr vues aux articles 23 28 31 40 59 et 83 ainsi qu au deuxi me alin a de l article 90 s effectuent malgr la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur priv 132 La Commission d acc s l information a pour fonction de veiller au respect de la protection des renseignements de sant v
378. rs de l article 123 tel qu on peut le lire au dernier alin a 123 Le gouvernement le ministre ou toute autre personne ne peut tre poursuivi en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l exercice ou l ex cution de ces pouvoirs 2001 c 60 a 123 Le m canisme permettant la r clamation d une indemnit doit tre tabli par r glement 137 Le gouvernement doit prendre des r glements pour 1 d terminer les conditions auxquelles doit se soumettre la personne qui r clame une indemnit pr vue la section III du chapitre VII et la liste des vaccins pour lesquels une indemnit peut tre vers e 2 tablir une liste de crit res que le ministre doit respecter lorsqu il dresse par r glement une liste d intoxications d infections ou de maladies en vertu des articles 79 83 ou 89 3 paragraphe abrog 2001 c 60 a 137 2009 c 45 a 19 La d claration d une manifestation clinique inhabituelle MCI lors de l administration d un vaccin est obligatoire sous peine de sanction CHAPITRE XIV DISPOSITIONS P NALES 138 Commet une infraction et est passible d une amende de 600 1 200 1 le professionnel de la sant qui omet de faire une d claration vis e l article 69 2001 c 60 a 138 2012 c 23 a 158 716 Le PL de 2012 est venu modifier dans l alin a 1 l expression le m decin ou l infirmier par le professionnel de la sant Page 7
379. rtalre 2 cf INVAGINATION INTESTINALE Selon les d finilions de surveillance Localis e_ 77 TL AUTRES MANIFESTATIONS CLINIQUES GRAVES OU INHABITUELLES oy CHOC ANAPHYLACTIQUE E inciure toute manifestation clinique susceptible d tre associ e l immunisation Dans las 20 minutes suivant linmunisation associ habituellement une r action ig aeea en En der aod num r as allergique et voluant rapidement vers un collapsus cerdiovsscuiaire Requiert y P B tu Signaler Jes manifestations clniques pr sentant un int r t clinique el pour lesquelles fecininiegeien danane 4 faut consulter un m decin en particulier celles qui une seuls est suffisante Fy je i EPISODE D HYPOTONIE HYPOREACTIVITE enfant lt 2 ans seulement i sont mortelles Pr sence de toutes les caract ristiques suivantes enacent le pronostic vital i Dininution perle g n rals e du tonus musculaire ET iti requi rent une hospitalisation ii baisse du niveau de conscience o perte de conscience ET iv entrainent une incapacit permanente iit p leur ou cyanoss Ne devrait pas tre confondu avec un vanouissement un choc vagal un tat post convulsif une anaphylaxis ou un tat f lhargique d la favre 3 F ARTHRALGIE ARTHRIT a Douleur ou inflammation articulaire qui dure au moins 24 heures Sil s agit d une pouss e volutive d une maladie pr existanta fournir les d tails dans ts case e renseignements compl mentaires VERSO
380. rtance des pr judices subis Et de plus Si vous n tes pas la victime directe la copie de tout document tablissant vos liens avec celle ci et permettant d appr cier vos pr judices Si vous tes ayant droit d une personne d c d e la copie de l acte de d c s de la victime ainsi que la copie de tout document prouvant vos liens avec la personne d c d e ex acte de notori t acte de naissance etc Si vous tes repr sentant l ga la copie de tout document prouvant votre qualit de repr sentant l gal ex livret de famille jugement de tutelle etc Acc s au dossier m dical Que vous soyez victime directe ou ayant droit d une personne d c d e vous avez droit la communication directe des pi ces du dossier dans les conditions fix es par la loi articles L1111 7 L1111 5 et L1110 4 du code de la sant publique S il s agit d un tablissement de sant vous devez vous adresser la direction de l tablissement ou au m decin ayant r alis les soins La loi pr voit que le dossier doit vous tre transmis dans un d lai de 8 jours deux mois si les soins datent de plus de 5 ans suivant votre demande C Les r ponses vos questions J ai t victime d une maladie apr s une vaccination qui dois je m adresser pour tre indemnis e Pour obtenir une indemnisation vous devez vous adresser directement l ONIAM Pour avoir des informations g n rales vous pouvez vous
381. rticle le m me auteur parle de la judiciarisation de la m decine lawyerization of medicine aux Etats Unis My thesis is that health lawyering has changed the nature and extent of uncertainty in medicine and has altered the way in which both market and nonmarket institutions respond to it Il mentionne une tude du prix Nobel d conomie Kenneth Arrow publi e en 1963 concernant l assurabilit des soins m dicaux Dans celle ci Arrow conclut que les difficult s d assurabilit du syst me de sant proviennent d un manque d information qu il qualifie d incertitude Arrow note galement que la relation entre le patient et son m decin de m me que les codes d thique 120 Sage William M 1997 Enterprise liability and the emerging managed health care system Law Contemp Probl 60 159 210 121 Dans la mesure o plusieurs suggestions de modifications du syst me de responsabilit sont appliqu es Brennan TA Sox CM Burstin HR 1996 Relation between negligent adverse events and the outcomes of medical malpractice litigation N Engl J Med 335 1963 1967 Sage William M 2001 Editorial Principles Pragmatism and Medical Injury JAMA 286 2 226 228 124 Allant m me jusqu une r duction significative dans le cas du programme AMPRO en Ontario voir la section sur les naissances 125 Sage William M 2001 The Lawyerization of Medicine Journal of Health Politics Policy and Law 26 5 1179 1
382. s Msss 2005 Rapport Aucoin D abord ne pas nuire Les infections nosocomiales au Qu bec un probl me majeur de sant une priorit Qu bec Comit d examen sur la pr vention et le contr le des infections nosocomiales Disponible http msssa4 msss gouv qc ca fr document publication nsf LienParld FBA363A2D35EE9BD8525 T00C005ASF9A opendocument Nettleman MD Cost and cost benefit of infection control In Wenzel RP r d Prevention and control of nosocomial infections 4e d Philadelphie PA Lippincott Williams and Wilkins 2003 33 41 Neumann P 2004 Using cost effectiveness analysis to improve health care opportunities and barriers Harvard Center for Risk Analysis Issue12 5 Nguyen Thranh et al 4 2010 Outcomes of the Introduction of the MORE Continuing Education Program in Alberta J Obstet Gynaecol Can 32 8 749 755 No l Voizard c CSSS Lassalle et Vieux Lachine 2007 C Q 5118 Nystr m B 1988 Hospital infection control in Sweden Chemotherapy 34 6 541 7 http www swedishhospital com patient resources patient safety infection control htm OCDE 2006 Aspects fondamentaux des assurances Pr venir assurer et couvrir les incidents m dicaux 11 ditions OCDE http www oecd ilibrary org finance and investment prevenir assurer et couvrir les incidents medicaux_9789264029071 fr jsessionid 1m97d0iajw85k x oecd live 02 OCDE 2007 Incidents m dicaux q
383. s mettre en place pour diminuer l occurrence selon la source certaines li es au patient la plupart li es l environnement Il est clair que l orientation que devront prendre les efforts d ploy s pour atteindre une r duction significative sera sp cifique selon la source Ainsi toute closion d une infection n cessitera en premier lieu un traitement pour la victime affect e mais galement la mise en uvre de moyens vitant la transmission de cette contamination On peut ajouter dans le portrait des infections nosocomiales qu on trouve de plus en plus de souches r sistantes au traitement antibact rien ou encore l apparition de nouvelles Page 99 sur 254 DA i 293 bact ries mais surtout virus provenant soit d une mutation ou d une importation du microorganisme Il ne faut pas sous estimer la morbidit temporaire affectant le patient ou encore laissant de graves s quelles souvent permanentes parfois m me allant jusqu un d c s L attention m diatique provoqu e par les infections nosocomiales et la mise sur pied d organismes de d fense des victimes ont conduit au d veloppement de plusieurs outils et strat gies Pour illustrer ce point nous avons pr sent dans deux annexes un chantillon des outils mis la disposition des intervenants Comme on peut le constater ces documents ou ces outils sont tous facilement accessibles sur le Web Mais on peut galem
384. s communiqu s au mandataire ainsi que les mesures que ce mandataire doit prendre pour assurer notamment la s curit et le caract re confidentiel de ces renseignements pour s assurer qu ils ne soient utilis s que dans l exercice du mandat et pour qu il ne conserve pas les renseignements apr s l expiration du mandat TITRE II LE MINISTRE CHAPITRE I FONCTIONS MINIST RIELLES 431 Dans une perspective d am lioration de la sant et du bien tre de la population le ministre d termine les priorit s les objectifs et les orientations dans le domaine de la sant et des services sociaux et veille leur application Plus particuli rement 1 il tablit les politiques de sant et de services sociaux et voit 2 il labore un plan strat gique pluriannuel 3 il r partit quitablement les ressources 4 il veille la promotion de l enseignement et de la recherche 5 il labore les cadres de gestion des ressources 6 il tablit les politiques et les orientations relatives a la main d ceuvre 6 1 il prend les mesures propres assurer aux usagers la prestation s curitaire de services de sant et de services sociaux 6 2 il constitue et maintient jour partir du contenu des registres locaux vis s l article 183 2 le registre national sur les incidents et accidents survenus lors de la prestation de services de sant et de services sociaux aux fins d assurer la surveillance et l an
385. s m decins les r actions n gatives ressenties surtout si elles sont mineures de m me que tous les m decins ne transmettent pas toujours les informations recueillies aupr s de leur patient Une critique sur l utilit de cette banque de donn es a t confirm e aux motifs qu elle ne contient que des donn es brutes que l information n est pas valid e et qu elle contient des perceptions et non des certitudes Les auteurs s interrogent galement sur la causalit r elle des incidents rapport s avec le vaccin administr dans les dossiers transmis L existence d une causalit est alors tudi e par l Institut de m decine Institute of Medicine Il faut se rappeler les objectifs de ces banques tout comme le Registre national des accidents incidents elles sont essentielles pour attirer l attention des intervenants sur les principales probl matiques elles ne sont PAS con ues pour apporter des solutions dans la mesure o de nombreux l ments n cessaires une prise de d cision sont absents ne serait ce qu en lien avec l environnement de pratique Croire le contraire rel ve de la pens e magique Conf rence t l phonique le 28 mai 2012 avec Eveline Toth MSSS Page 81 sur 254 Toutefois malgr les r serves exprim es les l ments devant tre capt s par une base de donn es sont correctement identifi s Vaccine Adverse Event Reporting System VAERS La loi am ricaine cr ant l
386. s risques et des b n fices pour CE m dicament et pour CE patient Un d faut d analyse sur ce point est TR S souvent la 38 Les mots soulign s dans le projet de loi sont ceux qui font l objet d un commentaire ou simplement pour attirer l attention du lecteur Page 190 sur 254 source du d clenchement d effets ind sirables graves EIG comme ce fut le cas pour le Vioxx le Pr pulsid le Redux et quelques autres et comme c est le cas du M diator en France Dans certains cas on a galement constat la pratique de prescription HORS indications approuv es ce qui ne peut pas tre TOTALEMENT interdit pour mille et une raisons dont nous discuterons en classe Solution Pas vidente D finir la dangerosit Peut tre Ajouter les drogues forte possibilit de provoquer des EIG peut tre Notez ici l utilisation de possibilit likelihood au lieu de probabilit probability 339 Qualifi dans la loi de R action ind sirable grave cette expression sera d finie par r glement art 6 3 de la loi modificatrice Une telle variation dans les expressions utilis es est de la m me nature que accident et incident quant la sp cificit du vocabulaire Le flou est cependant diminu la lecture des d finitions Page 191 sur 254 PC 170 L AD F 27 Commentaires 2 1 La d finition de instrument l article 2 de la
387. s annual report on vaccine safety in ontario 2012 results show vaccines to be safe with few cases of adverse reaction Page 228 sur 254 Recent Ontario outbreaks of pertussis and an increase in measles cases highlight the need to continue vaccinating Ontarians said Deeks We have effective vaccines for these and many other infectious diseases yet there continue to be outbreaks among unvaccinated Ontarians We need to reinforce and promote the benefits of vaccination to protect people s health and to let them know that risks of adverse reactions are low This is especially important for vulnerable people who may not be able to receive vaccines themselves They rely on others to be vaccinated Highlights e This report is the first comprehensive annual assessment of vaccine safety in Ontario e Vaccines are highly regulated by Health Canada and are continually monitored to ensure they are as safe as possible e Adverse reactions are reported by Ontario health professionals patients or their parents to public health units who in turn report this information to Public Health Ontario e Approximately 7 8 million doses of vaccine were given to Ontarians in 2012 e Of that number 631 adverse events following immunization AEFI were reported e The distribution of AEFI reports by age was weighted toward younger ages with over half of all reports for individuals 18 years of age and under e 67 4 of the AEFI reports were among females
388. s caract ristiques universelles recommand es pour les RISEF au Qu bec sont les suivantes On ne doit pas concevoir un RISEF de telle sorte que le public en tirera un faux sentiment de justice ce n est JAMAIS le but de tels r gimes Il faut structurer les RISEF de mani re viter un recours d mesur aux experts Le choix des crit res d inclusion et d exclusion dans les RISEF est une source fr quente de contestation L exercice n est pas simple Il est sage d une part d tablir des crit res pour Page 2 sur 254 circonscrire l occurrence dans le temps entre l v nement et le dommage afin notamment d am liorer notre capacit tablir une causalit et d autre part d liminer les variables confondantes notre avis ces crit res devraient tre revus p riodiquement Il faut conserver l exigence d une causalit mais on devra d cider du niveau de valeur probante requis pour tablir celle ci Ce niveau ne devrait pas tre le m me pour tous les RISEF mais varier selon la capacit scientifique tablir ladite causalit Malheureusement certains RISEF qui ont tent de r soudre les interminables d bats sur cet l ment entre plusieurs experts m me en dehors des tribunaux n ont pas donn les r sultats attendus On devrait limiter l acc s aux seules victimes directes et sauf exception pour certains RISEF aux seuls dommages non p cuniaires Il faudrait que l indemnisati
389. s concernant la loi P 9 0001 ont t d pos es au Groupe vigilance sur la s curit des soins GVSS sur lequel l auteur de ce rapport si ge Le GVSS rel ve de Monsieur Luc Castonguay sous ministre adjoint en sa qualit de responsable de la Direction g n rale de la planification de la performance et de la qualit au MSSS un suivi de la mise en uvre de cette loi fait partie du Plan de travail du Gvss Page 142 sur 254 titre d exemple dans le bulletin lectronique de l INSPQ re u hier il y avait le Bilan de la surveillance provinciale des infections nosocomiales concernant le Clostridium difficile du 15 ao t 2010 au 13 ao t 2011 donc un an de d calage O en est on quelque deux ans apr s l adoption de cette loi Un seul r glement a t adopt et il couvrait sp cifiquement le DSQ ainsi que trois articles dans la loi on est loin du compte En conclusion c est un pas dans la bonne direction mais seul le v cu nous permettra de parler de succ s ou d chec J aimerais galement paraphraser le directeur g n ral de CA A Qu bec qui a modifi un proverbe lorsqu il parlait de l efficacit nerg tique suppos e des nouvelles constructions ou encore des techniques de protection contre l infiltration du radon Tout ce qui m rite d tre fait m rite d tre mesur On peut tendre la port e du propos pour couvrir la sant Extraits Commentaires Tant
390. s cons cutifs la vaccination 4 Dans l ex cution de toute action pr vue la pr sente loi les r gles particuli res en mati re de gestion de l information d finies par le dirigeant r seau de l information du secteur de la sant et des services sociaux et approuv es par le Conseil du tr sor conform ment l article 10 Les dirigeants r seau de l information ont notamment pour fonctions 1 de veiller l application par les organismes publics de leur secteur 333 http www publichealthontario ca en eRepository Annual Report Vaccine Safety Ontario 2012 pdf Page 147 sur 254 10 de la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement L R Q chapitre G 1 03 s appliquent aux personnes et aux soci t s suivantes 1 un gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique 2 un gestionnaire op rationnel du registre d un domaine clinique 3 au gestionnaire op rationnel du registre des refus 4 au gestionnaire op rationnel du syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments 5 un gestionnaire des autorisations d acc s 6 un gestionnaire d un syst me source 7 au gestionnaire op rationnel du registre des organismes 8 un intervenant du secteur de la sant et des services sociaux inscrit au registre d
391. s de d lib rations d une s ance de son conseil d administration ou selon le cas de ses membres dans l exercice de leurs fonctions jusqu l expiration d un d lai de quinze ans de leur date 1982 c 30 a 35 Page 178 sur 254 Le pr sent article s applique malgr le premier alin a de l article 84 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels 117 Le responsable de l acc s aux documents ou de la protection des renseignements personnels donne suite une demande de communication vis e l article 115 avec diligence et au plus tard dans les 45 jours qui suivent la date de sa r ception Si le traitement de la demande ne lui para t pas possible dans le d lai pr vu au premier alin a le responsable peut avant l expiration de ce d lai le prolonger d une p riode n exc dant pas 15 jours Il donne alors avis au requ rant par courrier dans le d lai initialement accord Le pr sent article s applique malgr l article 98 de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels 84 L organisme public donne communication d un renseignement personnel la personne qui a le droit de le recevoir en lui permettant de prendre connaissance du renseignement sur place pendant les heures habituelles de travail ou distance et d en obtenir une copie 1982 c 30 a 84 1990 c
392. s de preuve documentaire furent galement soumises comprenant notamment la litt rature scientifique ou m dicale invoqu e au fil des t moignages d experts 16 Vu l ampleur de la preuve soumise il appara t illusoire d en faire ici une relation exhaustive Le soussign tentera cependant de rendre compte de l essentiel de cette preuve en la relatant en fonction des t moins entendus lors de l administration de la preuve principale de la partie requ rante titre 1 de la preuve principale de l intim e titre 2 et enfin de la contre preuve de la requ rante titre 3 18 Conscient de l aridit de l exercice et des textes l exprimant le soussign a choisi de construire sa partie d cision titre 4 en tentant de faire en sorte que celle ci puisse faire l objet d une lecture autonome Un peu plus loin on retrouve la remarque suivante 283 Ce recours d une ampleur toute particuli re a requis une audience qui s est tal e sur quatorze mois audience qui fut pour ce Tribunal l occasion d entendre onze t moins experts et de se saisir d une preuve documentaire exceptionnellement volumineuse Au bout du compte l appel a t rejet 669 Face aux conclusions auxquelles le soussign en arrive quant chacun des aspects soumis en preuve statistique scientifique et factuelle la combinaison des l ments retenus ne lui permet pas plus de conclure selon la pr pond rance des pr
393. s du pr sent article le gouverneur en conseil peut prendre concernant les drogues les r glements qu il estime n cessaires pour la mise en uvre de etc 7 Le paragraphe 30 5 de la m me loi est remplac par ce qui suit 5 Sans que soit limit le pouvoir conf r par les autres paragraphes du pr sent article le gouverneur en conseil peut prendre les r glements qu il estime n cessaires pour la mise en uvre de la d cision du Conseil g n ral 3 Sans que soit limit le pouvoir conf r par toute autre disposition de la pr sente loi de prendre des r glements d application de la pr sente loi ou d une partie de celle ci le gouverneur en conseil peut prendre concernant les drogues les r glements qu il estime n cessaires pour la mise en uvre de etc 5 Sans que soit limit le pouvoir conf r par toute autre disposition de la pr sente loi de prendre des r glements d application de tout ou partie de celle ci le gouverneur en conseil peut prendre les r glements qu il estime n cessaires pour la mise en uvre de la d cision du Conseil g n ral ainsi que de 30 3 et 30 5 7 Le paragraphe 30 5 1 de la m me loi est remplac par ce qui suit 30 5 1 Les r glements pris en vertu de la pr sente loi relativement un aliment ou un produit th rapeutique et les autorisations de mise en march peuvent incorporer par renvoi tout document
394. s essais cliniques visant augmenter le niveau d innocuit du produit Tous les pays notamment depuis l pisode du VIH ont reconnu que la contrepartie d une accessibilit rapide tait un suivi serr de l volution des EIG et ce l chelle internationale Le sujet a t d velopp plus en d tail la rubrique proposant l tude de l implantation au Qu bec d un RISEF pour les m dicaments Admission de responsabilit par l tat Lorsque l tat cr des RISEF peut on affirmer qu il reconnait par le fait m me une certaine responsabilit en la mati re Il ne faut pas qu il en soit ainsi il en d coulerait une limitation importante alors qu imm diatement apr s la commercialisation des produits en particulier les m dicaments les EIG tr s rares sont inconnus car ils ne peuvent avoir t d tect s lors des essais cliniques Par ailleurs tout comme dans le cas de dommages mat riels l tat doit parfois reconna tre que le citoyen dispose de moyens r duits pour obtenir compensation pour un quelconque dommage Dans le domaine de la sant on n a qu penser aux co ts tr s trop diront certains lev s pour effectuer a priori les expertises n cessaires pour tablir non seulement le dommage mais surtout la causalit entre le dommage et un v nement II est int ressant d valuer le poids que repr sentent les expertises par rapport aux autres consid rations sur le
395. s et sur ce nombre 5 avaient re u une proposition d indemnit suite aux modifications des conditions d admissibilit mais surtout de la diminution des exigences relatives la causalit ces chiffres sont en constante volution Un communiqu de presse du 4 juin 2013 pr sente une discussion des valvulopathies et du lien de celles ci avec le m dicament Dans le communiqu du 2 janvier 2014 on remet en cause cette conclusion en soulignant qu au sein du coll ge il n existe pas de d bats scientifiques contradictoires faute de disposer de plusieurs cardiologues et notamment de sp cialistes comp tents en chocardiographie et en valvulopathies m dicamenteuses Cette saga se d roule en France depuis la d nonciation des probl mes par la pneumologue Ir ne Frachon et la loi adopt e le 29 juillet 2011 par le gouvernement fran ais cr ant un coll ge particulier au sein de l ONIAM pour l tude sp cifique des patients ayant eu des EIG cons cutifs la prise du M diator En plus de la gestion du RISEF le gouvernement fran ais a r alis une tude compl te des v nements afin d en tirer les le ons permettant d apporter des correctifs afin que de tels v nements ne se reproduisent plus Le mandat a t confi au S nat fran ais les deux parties du rapport font 782 pages L information est on ne peut plus compl te et sa lecture permet de conna tre a ce qui s est pass b
396. s la remarque faire par Me Jean Pierre M nar inh rent alors qu il expose des exemples reli s aux pr cautions prendre pour viter la r alisation de celui ci dans le cas d un accouchement de type Avac Il conclue qu en l esp ce il y avait eu faute d coulant d une absence de pr cautions pour viter la mat rialisation du risque Il signale galement le cas o toujours lors d un accouchement il y a eu un traitement ad quat d une complication toutefois ce traitement a provoqu une autre complication d une autre nature Dans ce cas quelle faute faudrait il sanctionner si elle est av r e La solution ne peut tre que dans l analyse de chaque cas Cas 1 Dans l affaire Foster c Barbeau les demandeurs all guent que leur enfant est n avec une fracture de l hum rus droit une luxation du plexus brachial ainsi qu un syndrome de Claude Bernard Horner Ils soutiennent que tous ces al as sont la responsabilit des deux m decins poursuivis En d fense les m decins soutiennent n avoir commis aucune faute et avoir agi en conformit avec les standards en la mati re Les faits sont d crits en d tail aux paragraphes 9 57 du jugement Treize questions sont soulev es pour lesquelles la r ponse permettra au juge de d cider sur la responsabilit all gu e Le juge fait ensuite un rappel des questions de droit a l obligation du m decin est une obligation de moyen et non de r sultat
397. s la version Ampro Autres que les sp cificit s obst tricales du programme Page 35 sur 254 Quelles sont ces caract ristiques e utiliser une approche englobante structur e et interdisciplinaire e avoir une quipe galement interdisciplinaire pour d ployer outil et accompagner toutes les parties prenantes tout au long du processus donc sur plusieurs ann es e agir sur la culture du milieu tous les niveaux du continuum de soins en particulier trois niveaux o eu gard la s curit des patients o la confiance des ex cutants quant la qualit du service rendu et o alar duction significative de la culture de blame e l implantation se d roule en phases logiques et graduelles sur une p riode de quelques ann es e outil s inspire du principe d accompagnement technique prouv e en mati re de formation et d implantation de nouvelles techniques e 1 l ment communication est en toile de fond de TOUTES les facettes de l outil notamment au chapitre du partage de l information et de la tenue sans r serve de discussions visant l am lioration continue de l outil e une mesure de l efficience de l outil l aide d indicateurs e l ment non n gligeable une satisfaction des utilisateurs de l outil provoquant une am lioration de la qualit de vie de toutes les parties prenantes On n insistera jamais trop sur la n cessaire inclusion
398. s organismes et des lieux de dispensation de services tablis dans le cadre du projet exp rimental deviennent respectivement le registre des refus le registre des usagers le registre des intervenants et le registre des organismes tablis en vertu de la pr sente loi CHAPITRE III DISPOSITIONS MODIFICATRICES Loi sur l assurance maladie 142 L article 9 de la Loi sur l assurance maladie L R Q chapitre A 29 est modifi par la suppression dans le troisi me alin a de attribue un num ro d identification unique et 143 147 modification de concordance Loi sur le minist re de la sant et des services sociaux 148 L article 3 de la Loi sur le minist re de la Sant et des Services sociaux L R Q chapitre M 19 2 est modifi etc consacrant les nouveaux pouvoirs conf r s au ministre par cette loi Loi sur la pharmacie a 150 Loi sur la r gie de l assurance maladie du Qu bec 151 et 152 Loi sur la sant publique 153 159 Loi sur les services de sant et les services sociaux 160 a 167 Loi sur les services de sant et les services sociaux pour les autochtones cris 168 Loi modifiant la loi sur les services de sant et les services sociaux et d autres dispositions l gislatives 169 173 Toutes ces lois sont modifi es pour assurer une concordance ou tenir compte des nouveaux pouvoirs conf r s par la pr sente loi Cependant Loi sur la sant publique 153 L ar
399. s ou potentiels prescription limit e un certain temps Mais la prescription du produit tait dans une TR S large mesure hors indications Ce m dicament a finalement t retir du march Page 114 sur 254 rapport premi re vue c est une am lioration par rapport la situation actuelle Cependant sa mise en uvre n cessitera une collaboration soutenue et intense de la part de tous les niveaux d cisionnels le f d ral les provinces les corporations professionnelles et finalement les tablissements Malheureusement cette collaboration n est jamais acquise et fait en g n ral l objet de consid rations politiques lesquelles sont tr s peu reli es la s curit des patients Somme toute pour le Qu bec il serait fort int ressant si une d cision tait prise de poursuivre les tudes ayant pour but de mettre en place un RISEF couvrant les m dicaments notamment la lumi re des emb ches rencontr es et des d cisions prises par les autorit s fran aises embtiches s tant d j manifest es depuis le d ploiement du programme d indemnisation en voici quelques unes e la composition des membres du coll ge qui tudie les dossiers selon leur expertise e les crit res d inclusion et d exclusion pour accueillir une plainte et poursuivre son tude sur le fond e les facteurs confondants ayant un impact sur la relation entre le m dicament et l EIG invoqu e le niveau de preuve n
400. s plus cher que le m canisme d indemnisation actuellement en place si elle est av r e aux Etats Unis peut difficilement s exporter ailleurs il en est tout autre au Canada selon une tude de Secor Le prix payer pour am liorer la s curit des patients ne devrait pas tre limitatif mais il ne peut pas non plus tre illimit Par contre le prix que l on doit payer devrait autant que faire se peut tre dirig vers des mesures pr ventives plut t que curatives Les auteurs y pr sentent toutefois une restriction qu ils jugent fondamentale un syst me bas sur l indemnisation sans gard la faute devrait tre r serv aux accidents vitables par opposition r r 6 ceux d coulant de n gligences Fellow CIRANO sp cialiste en gestion des risques charg e de cours Polytechnique Montr al et l cole de sant publique de l UdeM Courriel suzanne m bisaillon umontreal ca Sauf exception les textes utilis s pour r diger cette troisi me partie ont t publi s avant septembre 2013 Studdert David M Troyen A Brennan 2001 JAMA 286 2 217 223 Health Law and Ethics No Fault Compensation for Medical Injuries The Prospect for Error Prevention http jama ama assn org David Studdert assistant professor of health policy and law and Troyen Brennan professor of health policy and management at the Harvard School of Public Health 5 Secor Consulting ACPM Alternative Patient
401. s syst miques n cessaires Nous n en mentionnerons que quelques uns e la culture d finissant le comportement et les changes entre les professionnels de la sant les patients et le syst me dans lequel ils voluent e les divers l ments d finissant la notion culture notamment la propension bl mer quelqu un lorsqu un risque se mat rialise est tr s diff rente selon non seulement les pays mais les r gions o l v nement survient Cette propension sera galement influenc e par notre tol rance certains risques mais pas d autres e la manifestation du blame se traduira ou non par des r criminations lesquelles peuvent prendre la forme de poursuite plainte disciplinaire intervention dans les m dias recours collectifs pour ne mentionner que les formes les plus courantes e toute autre consid ration sociale du syst me de sant dans lequel nous voluons Nous avons galement choisi de d crire certaines caract ristiques des programmes Ampro sous la rubrique outils plut t que dans la section traitant des naissances pour la raison suivante ces caract ristiques g n rales du programme DEVRAIENT se retrouver dans TOUS les outils ayant comme but ultime l am lioration des soins en particulier sous l angle de la s curit des patients Il faut galement noter que les principes de ce programme sont applicables au d veloppement d autres outils et qu ils ont d ailleurs t repris dan
402. salit Dans 90 des cas les r clamations en vue d une compensation la suite d une vaccination sont hors table Ou que le s jour original ait n cessit une prolongation 80 Comme le r gime d indemnisation cons cutif aux al as subis lors de la vaccination aux Etats Unis Celle ci est r fragable en utilisant des crit res d inclusion ou d exclusion par exemple une situation pr existante ou encore un laps de temps trop grand entre l administration du vaccin et la survenue de l EIG Grey Betsy J 2011 The Plague of Causation in the National Childhood Vaccine Injury Act Harvard J on Legislation 48 343 414 Page 29 sur 254 Une troisi me cat gorie de r gime eu gard au niveau de preuve requis concernant la causalit est de continuer l exiger mais avec un niveau de valeur probante plus faible que la norme habituelle en mati re de responsabilit se pose alors la question mais jusqu o doit on descendre Peut on aller m me jusqu ne pas demander de causalit et se satisfaire de la coincidence entre l acte et L EIG Il est int ressant de noter que dans le cas du M diator les autorit s fran aises ont abaiss cette preuve jusqu cr er une pr somption analogue par son m canisme celle existant aux tats Unis concernant les vaccins Quelle causalit Selon l OQLF Office qu b cois de la langue fran aise la signification philosophique du mot est l
403. sant prot ger les Canadiens contre les drogues dangereuses la loi Vanessa P L C 17 L analyse de ce projet de loi est pr sent e l annexe II du pr sent rapport du nom de Vanessa Young jeune fille d c d e suite la prescription du Pr pulsid cisapride 37 http www hc sc gc ca ahc asc media nr cp _2013 2013 174 fra php 38 Multidictionnaire de la langue francaise 4 dition Marie Eva de Villers Qu bec Am rique 2003 Le Petit Robert dition 2006 Page 19 sur 254 Dans le texte tr s bien d velopp de madame Khoury sur le droit de la responsabilit on retrouve le passage suivant L innovation biom dicale remet en question nombre d acquis th oriques dans le domaine de la responsabilit civile L incertitude entourant la nature et l tendue des risques que certaines de ces innovations posent pour la sant humaine affecte la capacit du droit de la responsabilit D abord quelques l ments pr liminaires pour camper le propos concernant l innovation On ne peut pas pr venir de mani re absolue la mat rialisation d un risque On ne peut pas au b n fice du patient limiter les innovations par contre toute mesure de pr vention du risque mise en place doit tre sans faille ou sans faute On pourrait longuement discuter de l volution de la notion d obligation de moyen et d obligation de r sultat dans le vaste domaine de la responsabilit D autres savent le fair
404. scrire les renseignements de sant qui composent un domaine clinique en outre de ceux pr vus aux articles 26 29 33 38 41 et 44 2 d terminer les cas o un tablissement doit communiquer les renseignements de sant vis s l article 26 3 prescrire les produits qui constituent un m dicament pour lesquels des renseignements de sant doivent tre inscrits dans une banque de renseignements de sant du domaine m dicament en outre de ceux pr vus l article 25 4 d terminer les intervenants qui peuvent agir titre d intervenants autoris s en outre de ceux pr vus l article 69 Il n y a toujours en date du 4 mars 2014 qu un seul r glement adopt en vertu de cette loi http www2 publicationsduquebec gouv qc ca home php et voici le texte du dernier article de celui ci SECTION IV ENTREE EN VIGUEUR 20 Omis A M 2013 03 a 20 A M 2013 03 2013 G O 2 1929 Il faut donc pr sumer que ce r glement est pour le moment inop rant 121 Le ministre peut par r glement 1 prescrire les mani res suivant lesquelles une personne peut manifester son refus en outre de celles pr vues au premier alin a de l article 48 2 d terminer les autorisations d acc s qui peuvent tre attribu es un intervenant vis l article 69 selon l ordre professionnel auquel il appartient sa sp cialit ses fonctions ou l actif informationnel auquel il peut avoir acc s 3 d te
405. segmenter la base de donn es afin de tenir compte de facteurs pr existants ou de variables confondantes Malgr l utilisation tr s sporadique pour le moment d une telle table elle pourrait servir de rep re important pour l tablissement d une causalit valid e conduisant l tablissement d une pr somption pouvant faciliter les demandes de la victime cette causalit acquerra au fil du temps un niveau de valeur probante pouvant m me exc der la balance des probabilit s toutes choses tant par ailleurs gales quant l tat de sant de la personne R amp G rattach s l cole de sant publique de Harvard au Les auteurs Ropeik et Gray moment de la r daction de ce livre ont cherch replacer plusieurs risques dans leur juste perspective par rapport la perception qu on peut en avoir et ce dans trois secteurs I la maison les transports et le travail 18 occurrences I l environnement 19 occurrences II la m decine 11 occurrences dont une section sur les vaccins Une appr ciation globale du risque les am ne conclure que la probabilit est faible et les cons quences faibles galement Dans la section sur les vaccins il est fait tat que le CC et la FDA tiennent un registre rapportant les r actions adverses provoqu es par l administration de vaccins En 2000 les m decins et les familles ont rapport 13 000 occurrences mis en perspective il y a
406. sequences Canadian Journal of Infectious Diseases and Medical Microbiology 8 1 27 34 Golkiewicz 2008 Omnibus Autism Proceedings Update and Implications of Causation Standard in the Program Chief Special Master Gary Golkiewicz Health Resources and Services Administration Advisory Commission on Childhood Vaccines Meeting Mars 6 7 http www hrsa gov vaccinecompensation GolkewiczTranscript htm Gordon R Graber M MA R et Franklin N 2002 Reducing diagnostic errors in medicine what s the goal Academic Medicine 77 10 Gourdeau M Tremblay C Frenette C 2005 Impacts des infections nosocomiales et efficacit d un programme de pr vention Montr al mars 2005 document non publi pr sent au Colloque sur la pr vention des infections nosocomiales tenu 4 Montr al le 23 mars 2005 CITE dans Aucoin Rapport 2005 Grey Betsy J 2011 The Plague of Causation in the National Childhood Vaccine Injury Act Harvard J on Legislation 48 343 414 Grey TC 2001 Accidental torts Vanderbilt Law Rev 54 1225 1284 Gromb S Dupon M 2009 L indemnisation des accidents de vaccination revue g n rale M decine et maladies infectieuses 39 809 814 Groutel H Septembre Octobre 2004 M decine amp Droit 68 105 107 Preuve de la d claration inexacte du risque et secret m dical Guirguis Blake Janelle George E Fryer Robert L Phillips Jr Ronald Szabat Larry A Green 2006 The US Medical
407. ser que pour les fins sp cifiques pour lesquelles ils leur ont t communiqu s et ne peuvent les communiquer un tiers que si l entente crite le pr voit et que cette communication est n cessaire l exercice d un mandat ou l ex cution d un contrat de service ou d entreprise Les renseignements communiqu s doivent tre d truits lorsque les fins pour lesquelles les renseignements ont t communiqu s sont accomplies 109 La pr sente loi n a pas pour effet de restreindre la communication de documents ou de renseignements exig s par le Protecteur du citoyen ou par assignation mandat ou ordonnance d une personne ou d un organisme ayant le pouvoir de contraindre leur communication Il y a encore ici une tr s grande possibilit d interpr tation quant aux fins Si on souhaite faire l historique de l volution des infections ou des EIG cons cutifs la prise de m dicaments ou l administration de vaccins la notion de fin prend une autre couleur et il faut voir cette exigence comme un garde fou plut t qu une exigence formelle dans la mesure o la fin est une notion vivante et volutive Ce paragraphe est galement curieux compte tenu du texte aux articles 110et111 Page 176 sur 254 CHAPITRE II CONSERVATION DES RENSEIGNEMENTS DE SANT 110 Les renseignements de sant contenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique sont utilis
408. siers originaux peuvent tre soumises On pr cisera la s v rit des manifestations LEGER ne nuit pas aux occupations r guli res MODERE nuit aux occupations r gu fi res S V RE emp che les occupations r gui res Fournir d s renseignements pertinents sur les ant c dents m dicaux qui se rapportent aux manifestations cliniques signal es par exemple ant c dents d allergie pisodes ant rieurs ou maladies concomitantes REMPLI PAR S V P compl ter en lettres moul es NOM PRENOM TELEPHONE 3 ETABLISSEMENT ADRESSE tablissement N rue etc VIELE PROVINCE GODE POSTAL Qc PROFESSION SIGNATURE AAAA MM Jd DATE PERSONNE VACCINEE INFORMEE D UN APPEL POSSIBLE DE LA DSP our DI NON j NOTES R serv la Direction de sant publique suvi O o TERMINE C REGISTRE DECISIONNEL El OU CP NON OP INACTIVE NOM DE LA PERSONNE RESSOURCE ALA DSP SIGNATURE ANN E MOIS JOUR DATE i l Ce formulaire s insoire essentiellement du formulaire canadien HC SC 4229 03 96 P OI Adapl d MSSS 24 nov 2003 7 Grouse ESPRI novembre 2011 Page 236 sur 254 Annexe VIII Statistiques des demandes d indemnisation suite l administration de vaccins en vertu du programme qu b cois Tableau A NOMBRE DE DEMANDE D INDEMNISATION SOUMISES PAR ANN E SELON DE MOTIF DE LA DEMANDE 1988 2011 ANN E AUTISME AUTRE MOTIF TOTAL 1988 0 w 1989 19
409. soins de l tre humain ou des animaux pendant la grossesse la gestation ou la naissance ou pour les soins post natals incluant les soins de leur prog niture le sens du paragraphe sur l exclusion est n buleux sinon incompr hensible m me en anglais il aurait t pr f rable de conserver le segment parlant de l exclusion dans l ancien texte moins qu on ait voulu en modifier le sens ce qui n est pas vident 340 Les mots soulign s dans le projet de loi sont ceux qui font l objet d un commentaire ou simplement pour attirer l attention du lecteur Page 192 sur 254 Est exclu de la pr sente d finition un tel instrument appareil dispositif ou article y compris tout composant partie ou accessoire de l un ou l autre de ceux ci servant l une ou l autre des fins vis es aux alin as a e uniquement par des moyens pharmacologiques immunologiques ou m taboliques ou uniquement par des moyens chimiques l int rieur ou la surface du corps d un tre humain ou d un animal 2 La d finition de tiquette l article 2 de la version fran aise de la m me loi est remplac e par ce qui suit tiquette Sont assimil s aux tiquettes les inscriptions mots ou marques accompagnant les aliments drogues cosm tiques instruments ou emballages ou s y rapportant tiquette Sont assimil s aux tiquettes les inscriptions mots o
410. sous la th matique du m dicament dans le pr sent rapport Cependant il signale galement que Le risque inh rent ne peut tre utilis comme moyen de d fense qu l encontre d une obligation de moyens Rappelons que dans cet expos le risque inh rent est connu puisqu il fait l objet d un recours devant une instance Mais en ce qui concerne les m dicaments tous les risques que l on pourra qualifier de risques inh rents ne sont pas encore manifest s au moment de leur mise en march Le fait qu il soit connu implique galement qu une causalit entre A et B est au minimum soup onn e d faut d tre av r e Il existe donc plusieurs situations impliquant un risque et elles ne doivent pas tre trait es de la m me fa on toutes les circonstances doivent participer la prise de d cision sur le cas Comme l indique d ailleurs Me M nard dans le cas d une obligation de moyens la survenance d un risque inh rent si rare grave ou inhabituel soit il ne permet pas du seul fait de sa survenance de pr sumer la faute ou d op rer un renversement du fardeau de preuve Et de citer deux d cisions au soutien de cette affirmation Dans le premier cas la technique respectait parfaitement les r gles de l art et a t tr s bien appliqu e ainsi malgr existence d une causalit entre l acte chirurgical et la rupture de l aorte il n y avait pas de fau
411. spositions Le r glement d application num re les effets ind sirables qui ne sont pas des pr judices corporels au sens du programme d indemnisation et ne peuvent pas donner ouverture une indemnisation 19 effets sont num r s la plupart de nature immunologique ou h modynamique li s des effets n gatifs connus et qui surviennent avec une forte probabilit quelques exemples r action h molytique r action allergique rythrodermie choc vagal acidose m tabolique suite une transfusion massive Les renseignements requis lors d une demande d indemnisation sont num r s l article 2 alors que l article 3 requiert un certificat m dical tablissant le lien de causalit entre le pr judice corporel et le produit distribu par H ma Qu bec La demande est soumise un comit d valuation compos de trois m decins a 9 deux sont nomm s par chaque partie et le troisi me par les deux premiers m decins Les co ts de l tude du dossier sont assum s par le ministre Les fonctions du comit d valuation sont pr cis es l article 11 valuer le pr judice corporel selon le dossier soumis valuer l existence d un lien de causalit valuer le cas ch ant l indemnit tre vers e en vertu des r gles de la SAAQ faire des recommandations au ministre sur les 3 premiers points La victime peut tre examin e par un ou plusieurs membres du Comit a 12 et la na
412. squelles repose un jugement une illustration sera pr sent e dans la section concernant les RISEF pour les vaccins On pourrait discuter longuement d une certaine responsabilit de l tat dans la gestion des d lais de l in galit des moyens disponibles des tentatives pour faire cesser les proc dures ou des poursuites baillons qui peuvent s enchainer nous laisserons cette t che d autres puisque nous nous loignerions trop du sujet Comment avoir des r gimes viables Tout est une question de co t l argent qu on investit dans les RISEF n est pas disponible pour d autres activit s moins d augmenter l endettement ou les revenus de toute provenance Une autre fa on de limiter les co ts consiste introduire plusieurs crit res d inclusions et d exclusions c est le cas de la majorit des RISEF Sans porter de jugement sur leur pertinence ce stade ci mentionnons en quelques uns sans les relier un programme pr cis e n cessit que le dommage soit permanent e le dommage permanent doit atteindre un certain niveau de gravit ex 25 IPP 137 n n F n P Pensons au patient qui souffre de certaines d ficiences ou encore qui pr sente des anomalies anatomiques 138 Gr ce notamment aux programmes de pharmacovigilance 139 2 DA A ee LA En l absence de la n cessit de prouver une faute ou m me un lien de causalit si on en arrivait l Page 43 sur 254 e le
413. st pas l autisme bien que cet EIG ait t invoqu dans la demande d pos e Pour la cat gorie A de nombreux cas sont toujours l tude lorsqu on compare les 5638 dossiers d pos s avec les 2152 d cisions rendues Au total depuis la cr ation du RISEF toutes cat gories confondues une d cision a t rendue dans 9499 dossiers sur les 14 016 soumis Le programme am ricain rembourse galement des frais pour les avocats sans gard une d cision favorable ou non par rapport l indemnisation Quant aux frais l gaux on obtient une moyenne de 29 838 50 dans les cas o l indemnit a t octroy e et une moyenne de 19 828 80 lorsque la demande a t refus e Au total le montant de la compensation vers e depuis 1989 est de 2 198 976 658 39 pour 2788 r glements soit une moyenne de 788 729 par r clamation Depuis sa mise sur pied le syst me a co t 2 336 477 499 Rappelons que celui ci est financ par le pr l vement d une taxe sur chaque vaccin vendu Lorsqu on examine les statistiques am ricaines par rapport aux vaccins couverts les demandes d pos es sont d abord r pertori es en fonction de deux grandes cat gories de motifs dommage injury 7533 DO ou d c s 1069 DE Au total on retrouve pour les cinq premiers vaccins 5692 DO 75 6 et 918 DE 85 9 r clamations par rapport la totalit des cas soumis Si on ajoute tous les vaccins pour lesquels il y a eu p
414. subiront des dommages en l absence de faute il peut alors s agir de risque inh rent dont nous discuterons plus loin Un autre l ment qu il faut mentionner concerne la difficult d identifier celui qui commis une faute cette d marche rel ve du parcours du combattant souvent sans r sultat d o la faute solidaire mais dont l application a des limites La plupart des RISEF n exigent pas la pr sence et la preuve d une faute pour donner ouverture une indemnisation Nous reparlerons bri vement de cet l ment plus loin lorsque l on d veloppera certains aspects concernant le financement des RISEF Relevons galement le propos de Lara Khoury sur les fa ons de concevoir la faute Selon elle la notion de faute dans le monde moderne de la m decine est de plus en plus remise en question puisque l acceptation classique ne r pond pas de mani re ad quate l analyse des pratiques visant assurer la s curit des patients Le m canisme causal est de plus en plus complexe car de plus en plus syst mique ou organisationnel et de moins en moins clinique Concernant le dommage on s attend ce qu il d coule d une faute ou qu il soit intrins que au produit et non qu il r sulte de l volution normale d un tat Cependant de nombreuses discussions ont court au sujet de deux l ments importants gt tout d abord la nature du dommage Les tribunaux disposent d un ve
415. t si on ne sait pas on ne peut pas agir Pratiquement qui a le fardeau de Page 196 sur 254 port sa connaissance ou des mesures raisonnables avaient t prises pour que les int ress s soient inform s de sa teneur prouver que l information a t port e sa connaissance J esp re que l on pourra appliquer la pr somption qu une personne donn e AURAIT DU savoir on ne peut pas tol rer un aveuglement volontaire en cette mati re On a tenu compte d une telle possibilit il me semble l article 9 31 6 21 4 Il est entendu que les ordres donn s en vertu de l un des articles 21 1 21 3 ne sont pas des textes r glementaires au sens de la Loi sur les textes r glementaires 21 5 1 S il conclut l existence l imminence ou la probabilit d un fait constituant une infraction la pr sente loi relativement un produit th rapeutique ou tendant sa perp tration le tribunal comp tent peut la demande du ministre par ordonnance enjoindre la personne nomm e dans la demande a de s abstenir de tout acte susceptible selon lui de perp trer l infraction ou d y tendre selon le cas b d accomplir tout acte susceptible selon lui d emp cher l infraction 2 L injonction est subordonn e la signification d un pr avis d au moins quarante huit heures aux parties nomm es dans la demande sauf si la signification du pr avis est
416. t pr par en r ponse la demande d indemnisation Le rapport d finitif contenant la r ponse de l expert suite aux observations du demandeur est communiqu a l ONIAM dans un d lai de 3 mois de la saisie du dossier par l expert L ONIAM transmet alors celui ci au demandeur lequel dispose de 15 jours pour faire parvenir ses observations l Office compter de la date o le dossier est complet l ONIAM dispose de 6 mois pour rendre une d cision Apr s avoir statu sur le caract re obligatoire de la vaccination article R3111 31 Code de la sant publique la d cision est de trois ordres a demande irrecevable b demande recevable mais absence de lien de causalit entre le dommage et le vaccin c demande indemnis e avec une offre mon taire pr cise pour chaque chef de pr judices Si l offre est accept e l ONIAM verse l indemnit l int rieur de un mois Cette acceptation emporte galement une renonciation intenter d autres recours en r paration des pr judices d j indemnis s L ONIAM est galement subrog e dans les droits du demandeur vis vis d une tierce partie qu elle estime responsable du pr judice Si l offre est refus e l action en indemnisation est alors engag e devant le tribunal administratif du lieu de r sidence de la victime Cette possibilit est analogue au droit d appel devant le TAQ Lorsque des pr judices sont directement imputables l application d
417. t que l on ignore s il est ignor de tous il n y a pas de probl me mais si certains savent et qu ils n ont pas r v l l information cela peut avoir des cons quences dramatiques pour le patient En ce sens il faut maintenir pour les professionnels de la sant en particulier les m decins et les pharmaciens leur qualit de tiers comp tent comme la Cour supr me nous l a rappel dans le jugement Dow c Hollis dont nous avons parl Page 7 sur 254 Un autre l ment souvent contest concerne le niveau de l indemnit vers e et ce peu importe la juridiction par les programmes d indemnisation sans gard la faute Encore ici la contestation est essentiellement bas e sur deux perceptions la premi re a trait aux types de dommages couverts par les programmes sont souvent exclus les dommages moraux exemplaires punitifs ou pour les tiers la seconde est l espoir d obtenir beaucoup plus par un jugement d un tribunal ou une offre des assureurs cet espoir sera TR S souvent d u On ne peut pas faire abstraction des co ts reli s aux expertises ils sont balis s encore que pas autant qu ils devraient l tre dans les cas des r gimes d indemnisation ou encore des recours collectifs L obligation de d frayer ces co ts d entr e de jeu est per ue comme une injustice sociale majeure car seuls ceux qui peuvent payer ces sommes importantes ou dont les attentes quant l indemn
418. tario in 2012 The most frequently reported serious reactions were anaphylaxis and febrile seizures both of which are known to occur rarely following immunization and can be safely managed without any long term health effects The 2012 report is the first comprehensive annual assessment of vaccine safety in Ontario In Canada vaccines are highly regulated by Health Canada and monitored by governments and manufacturers to ensure they are as safe as possible Part of that monitoring occurs when adverse reactions are reported by Ontario health professionals patients or their parents to public health units who in turn report this information to Public Health Ontario This data is used to monitor the incidence of adverse reactions and continuously evaluate and improve vaccine safety Vaccines are amongst the safest of medical interventions said Dr lan Gemmill medical officer of health Kingston Frontenac and Lennox and Addington Public Health and chair Provincial Infectious Diseases Advisory Committee Immunization They are studied in depth before they are licensed and go through one of the most rigorous licensing processes by Health Canada After they are released monitoring continues to ensure that no new problems are identified This study demonstrates that there is careful oversight of vaccines used in programs in Ontario and that the safety record is extremely good 346 http www newswire ca en story 1311361 public health ontario release
419. tats Unis 180 Nous devons ajouter qu il existe plusieurs variantes dans la notion de cumul et dans le processus appliqu pour viter la double indemnisation Certains tats divisent les l ments couverts entre l tat et la Compagnie alors que d autres indemnisent la victime et si celle ci accepte l indemnit propos e l tat devient alors subrog dans les droits de ladite victime de r clamer aupr s des compagnies pharmaceutiques les sommes vers es Page 61 sur 254 En Finlande l incapacit fonctionnelle doit durer pour au moins 14 jours L Allemagne quant elle accepte des pr judices qui exc dent les r actions normales cons cutives l administration d un vaccin cependant l incapacit r sultante doit durer plus de six mois Les auteurs notent galement qu il existe une grande variation sur les cat gories de pr judices Fe 181 Z A x x gt i admissibles Les Etats Unis vont m me jusqu rembourser des co ts l gaux raisonnables que la demande d indemnisation produise ou non des r sultats Looker amp Kelly parlent de la table de causalit tablie par les USA celle ci tait une bonne id e en soi puisque les donn es qu elle contient cr ent une pr somption en faveur de la victime L ennui c est qu avec le temps et apr s des d buts prometteurs elle est tomb e en d su tude rappelons que selon Grey au del de 90 des demandes sont maintenant hors table
420. te ni directement ni par l op ration d un renversement du fardeau de la preuve Dans la deuxi me affaire le juge signale que l obligation est d une nature telle qu elle permet de conclure l existence d une faute il faut que les pr somptions de faits conduisent la constatation de l existence d une faute et le tout ne peut pas tre uniquement le fait de l issue de l intervention Autrement l on imposerait au m decin non plus une obligation de moyen mais une v ritable obligation de r sultat On changerait de fa on fondamentale la nature de la responsabilit m dicale Pour qualifier une complication de risque inh rent il faut faire analyser par un ou plusieurs experts l tat des connaissances m dicales Me M nard fait siennes trois caract ristiques d terminantes pour identifier un risque inh rent a le risque doit tre li intimement l intervention ou au traitement b le risque doit tre d crit dans la litt rature m dicale c supra note 62 p 209 4 paragraphe 7 supra note 62 p 209 6 paragraphe 71 Houde c Roberge 1987 R R A 409 et Vigneault c Mathieu 1991 R J Q 1607 1614 1615 7 Supra note 62 p 212 7 tir es de Jean Pierre Gagn Aspects m dico l gaux de la chirurgie laparoscopique Cowansville Editions Yvon Blais 2008 p 68 p 72 Page 27 sur 254 l intervention ou le geste duquel d coule le risque doit tre le seul
421. tenus dans une banque de renseignements de sant d un domaine clinique dans le registre des refus dans le syst me de gestion des ordonnances lectroniques de m dicaments dans le registre des usagers et dans le registre des intervenants sont confidentiels Ces renseignements ne peuvent tre utilis s ou communiqu s que conform ment la pr sente loi Toute personne toute soci t ou tout organisme qui re oit communication de tels renseignements doit prendre les mesures de s curit propres assurer la protection des renseignements ainsi communiqu s De tr s nombreux articles portent sur la confidentialit puisqu il s agit d un sujet constant de pr occupations Seul l article non ant la r gle g n rale 99 a t reproduit Dans les suivants certaines restrictions contenues ailleurs dans la loi ont t r affirm es Page 169 sur 254 100 Un intervenant autoris ne peut int grer dans le dossier local d une personne qui il rend des services de sant ou des services sociaux que les seuls renseignements qu il juge n cessaires la prestation de ces services Les renseignements ainsi int gr s ne peuvent tre communiqu s des tiers qu avec le consentement crit de la personne concern e Dans un tel cas seuls les renseignements n cessaires l objet de la demande de communication faite par ce tiers peuvent lui tre communiqu s 101 amp 102 Exceptions
422. tervenant vis au paragraphe 1 ou 3 de l article 69 2 une personne d sign e par le directeur g n ral d un tablissement o exerce un intervenant vis au paragraphe 2 ou l un des paragraphes 4 15 de l article 69 3 un titulaire de permis de centre m dical sp cialis o exerce un intervenant vis au paragraphe 5 6 9 ou 10 de l article 69 4 un titulaire de permis de laboratoire de biologie m dicale o exerce un intervenant vis au paragraphe 8 de l article 69 5 une personne d sign e par le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique ou d un registre pour assurer la gestion op rationnelle de cette banque ou de ce registre 6 une personne d sign e par les autorit s comp tentes au sein d une entreprise qui le gestionnaire op rationnel d une banque de renseignements de sant d un domaine clinique confie un mandat ou un contrat de service ou d entreprise conform ment l article 16 et dont l exercice du mandat ou l ex cution du contrat n cessite un acc s cette banque 7 toute autre personne d termin e par r glement du ministre 66 Un gestionnaire des autorisations d acc s demande pour lui m me les autorisations requises pour agir titre de gestionnaire des autorisations d acc s et le cas ch ant les autorisations lui permettant d agir titre d intervenant autoris au sens de l
423. ticle 52 de la Loi sur la sant publique L R Q chapitre S 2 2 est remplac par les articles suivants 52 Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle des renseignements des syst mes de collecte de donn es ou des registres pr vus au pr sent chapitre ou la confier a la R gie de l assurance maladie du Qu bec ou un organisme public num r l article 2 de la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement chapitre G 1 03 52 1 Lorsqu il confie la gestion op rationnelle des renseignements des syst mes de collecte de donn es ou des registres pr vus au pr sent chapitre un gestionnaire op rationnel le ministre conclut une entente crite avec ce gestionnaire 154 L article 61 de cette loi est remplac par les articles suivants 61 Le ministre tablit et maintient un registre de vaccination dans lequel sont inscrites toutes les vaccinations re ues par une personne au Qu bec Il en est de m me de toutes les vaccinations re ues par une personne l ext rieur du Qu bec lorsque ces vaccinations sont port es la connaissance d un professionnel de la sant et qu elles sont valid es par ce dernier ou par un autre professionnel de la sant 61 1 Le ministre peut assumer lui m me la gestion op rationnelle de ce registre ou la confier un organisme vis l article 52 61 2 Lorsqu
424. time de s engager dans le processus d indemnisation dans le cadre du programme ou encore se tourner vers une poursuite soit titre individuel soit dans le cadre d un recours collectif Concernant le sang Une seule recommandation vient clore ce chapitre exercer une veille des d cisions rendues ainsi que des ventuels appels de celles ci Puis la lumi re d une part des motifs contenus dans les demandes d indemnisations d pos es dans le cadre de ce RISEF et d autre part de motifs soustendant les d cisions en faire l analyse afin de proposer s il y a lieu de modifier non seulement le programme mais galement tous les autres l ments entourant la collecte la conservation et l administration du sang et de ses produits d riv s Page 4 sur 254 Concernant les naissances Favoriser l implantation de l outil AMPRO Plus ainsi que de toute version subs quente du programme Faire un suivi rigoureux sur la m thode utilis e pour implanter l outil ainsi que pour la mesure des indicateurs d efficacit de celui ci Poursuivre la collaboration avec Agr ment Canada et le Conseil qu b cois d agr ment quant l exigence d avoir un outil efficient en place lors de l valuation de ce secteur dans les centres hospitaliers et la pr sence d un leadership en la mati re au niveau des Agences de sant Confier un organisme le soin de colliger tous les EIG d coulant d un accouchement qu
425. tion aliment e par un faible taux de litt ratie et par la qualit annonc e de celui qui tient le propos lui conf rant ainsi une cr dibilit certaine aux yeux du lecteur est largement sous estim e l opposition gagne du terrain Cependant soutenir que les vaccins sont d une s curit absolue serait tout fait irresponsable Plotkin divise les probl mes reli s aux vaccins en trois cat gories regroup es en trois tableaux les probl mes av r s possibles et les faux probl mes Il explique en d tail le cas du vaccin de l h patite B et le lien avec la scl rose en plaques Au d part l association a t propos e en 2000 par un neurologue fran ais tr s respect Cet exemple nous d montre le foss qui existe entre une corr lation et une causalit La corr lation existait mais la causalit a t rejet e par deux tudes r centes l une en Europe et l autre aux tats Unis Ce genre de discours dans la communaut scientifique cause beaucoup de torts renverser une croyance demande des efforts nettement sup rieurs ceux n cessaires pour tablir quelque corr lation que ce soit Ce fait n est pas sans rappeler la saga de Bluestone et Cantekin concernant l efficacit de l amoxicilline dans le traitement de l otite chez les jeunes enfants ou encore la publication ayant fait l objet de plusieurs r ditions How to lie with statistics Il faut ajouter que pour tablir une causalit la quantit
426. tion de cr er ou de ne pas cr er de nouveaux r gimes Dans un deuxi me temps nous avons a discut du programme d indemnisation des victimes de la vaccination b voqu celui couvrant les personnes ayant re u des produits sanguins distribu s par H ma Qu bec c discut d une approche plus gagnante que l implantation d un RISEF pour les infections nosocomiales et les dommages cons cutifs aux naissances et finalement d propos la poursuite d une tude afin d tablir un RISEF couvrant les m dicaments Il faut galement signaler au lecteur que ce domaine est en pleine effervescence et que le nombre de publications traitant du sujet augmente de fa on exponentielle L auteur n a pas la pr tention dans ce rapport d avoir couvert la totalit du sujet mais le but tait plut t de faire ressortir quelques caract ristiques importantes en particulier lorsque l on s int resse aux d fis entourant les RISEF que ces derniers existent d j dans notre environnement ou que l on se propose de les Loi sur les services de sant et les services sociaux chap S 4 2 version en ligne jour le 1 de chaque mois a 69 ss http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge php type 2 amp file S_4 2 S4 2 html 21 Loi sur H ma Qu bec et sur le Comit de biovigilance chapitre H 1 1 version jour le 1 de chaque mois http www2 publicationsduquebec gouv qc ca dynamicSearch telecharge
427. tion de la Loi concernant le partage de certains renseignements de sant chapitre P 9 0001 a 70 72 110 et 121 Page 75 sur 254 am ricain ou dans le tout nouveau registre publi par la Sant publique de l Ontario sur les vaccins L oMS tient aussi un registre des taux de vaccination dans diff rents pays Ce serait une banque de donn es essentielles pour le vaccinateur qui souhaite pr venir la mat rialisation d EIG graves lorsqu il s appr te vacciner un patient ainsi que pour tout intervenant soucieux d am liorer la s curit des patients objectif de protection de la sant de la population pourrait alors pendre tout son sens En comparant les textes entre ceux de P 9 0001 et les anciens articles de la Loi sur la sant publique il y a des diff rences importantes que nous pourrons commenter dans un autre texte Citons simplement le texte de l article 67 tel qu il existait avant son remplacement 67 L acc s aux renseignements personnels que contient le registre est accord aux personnes qui en font la demande dans la mesure et aux fins suivantes 2 au vaccinateur qui v rifie l histoire vaccinale d une personne avant de lui administrer un vaccin condition que celle ci ait pr alablement consenti cet acc s 3 au directeur national de sant publique s il a re u un avis l informant qu un lot de vaccins est inad quat et qu il juge qu il faut retracer les personnes
428. tionnement Seule une tude approfondie du dossier souvent compl t e par un examen m dical permettra de confirmer ou de pr sumer une causalit On ne devrait pas indemniser les victimes en de d un certain niveau de dommages Les balises tablir peuvent tre puis es dans d autres RISEF existants sur les m mes sujets L investissement dans un RISEF ne devrait pas se faire au d triment d un investissement financier pour tablir une approche de gestion des risques dans le secteur en cause surtout lorsque le risque identifi peut tre optimis et qu il existe pour le traiter des outils efficaces reconnus Page 3 sur 254 Recommandations Concernant les vaccins 1 maintenir le r gime d indemnisation de la vaccination avec ses principales caract ristiques 2 maintenir l num ration des maladies que l on veut prot ger par un programme de vaccination sans exclure une accessibilit l indemnisation pour les vaccins hors liste dans la mesure o celui ci a t approuv par Sant Canada 3 officialiser dans les meilleurs d lais l existence d un registre complet donc incluant la survenance d EIG sur les vaccins et le rendre PUBLIC en utilisant les provisions de la loi P 9 0001 sur la question des banques de donn es 4 consolider toute l information anonymis e dans un m me registre bien que celle ci puisse tre dispers e l origine dans des banques de donn es sp cifiques
429. tions nosocomiales Section sur les infections nosocomiales de la Direction de la sant publique de Montr al http www santepub mtl qc ca Mi nosocomiale index html Hygi ne hospitali re et salubrit http publications msss gouv qc ca acrobat f documentation 2007 07 209 04 pdf Exposition accidentelle du sang ou un autre liquide biologique http publications msss gouv qc ca acrobat f documentation 2005 05 333 01 pdf http publications msss gouv qc ca acrobat f documentation 2005 05 338 02 pdf Pr vention et lutte contre les infections professionnelles dans le domaine de la sant http www phac aspc gce ca publicat ccdr rmtc 02pdf 28s1f pdf Section sur les infections nosocomiales de la Direction de la sant publique de la Mont r gie http extranet santemonteregie gc ca dsp_MalTransIbra html Autres sites Web 4 consulter Association qu b coise d tablissements de sant et de services sociaux http www agesss qc ca fr accueil aspx sortcode 1 Association des m decins microbiologistes infectiologues du Qu bec AMMIQ http www ammig org public liens cfm Association pour la microbiologie m dicale et l infectiologie Canada AMMI http www ammi ca index php Page 249 sur 254 Annexe XI Le Clostricium difficile Sur le site d ADVIN http advin org sur la page d accueil D dommagement des victimes du C Difficile l H pital Honor Mercier de Saint Hyacinthe VENDREDI 07 OCTOBRE
430. tions sont pr lev es dans un fonds aliment par une taxe d accise provenant des ventes de vaccins Le montant pr lev par les Etats Unis est de 0 75 par dose 2 Dans le cas des vaccins cela vite galement dit le juge Scalia costly tort litigation and the occasional disproportionate jury verdict Rappelons qu aux tats Unis les causes civiles en mati re de responsabilit sont entendues devant un jury Le pr sident de l Acad mie am ricaine de p diatrie le docteur Marion Burton tait tr s heureux de la d cision Pfizer s est galement r joui de celle ci en rappelant que le tribunal des vaccins avait conclu que le plaignant n avait pas r ussi prouver la causalit entre les probl mes survenus et le vaccin Par contre l avocat des plaignants tait d u et soutenait que les probl mes avaient t caus s par un vaccin defectively designed Le r gime fran ais En France l organisme responsable du programme d indemnisation des victimes de vaccination obligatoire est L ONIAM Cet organisme a une mission beaucoup plus large laquelle consiste en l indemnisation de divers risques m dicaux bas e sur le principe de la solidarit nationale soit directement soit apr s l intervention des CRCI On peut consulter son site Internet pour retrouver la liste des zones d intervention ainsi que le fonctionnement de cet organisme Deux missions sur les sept r pertori es sur
431. tout ou partie de l indemnit vers e pr sentent une avenue int ressante en particulier si la preuve d une faute est possible L avantage de proc der ainsi est que la preuve de la faute sera faite apr s le versement de l indemnit Quant la modification des r gles applicables pour obtenir une indemnit les possibilit s sont nombreuses absence de l obligation de prouver une faute r duction du fardeau de la preuve sur la causalit constitution d une banque d experts et limitation du nombre impliqu dans chaque cause Parfois l tat peut choisir d indemniser les victimes dans la mesure o il a lui m me contribu au pr judice soit par son action soit par son inaction on peut prendre exemple du sang contamin relev au Canada par la Commission Krever Toutefois on parle souvent d erreur collective de l tat en ce qui concerne la vaccination Encore faut il que l tat rende ladite vaccination obligatoire ce qui n est pas le cas au Qu bec sauf une exception contenue dans la Loi sur la sant publique Encore ici nous d velopperons un peu plus ce commentaire dans la section sur les vaccins SECTION III D CLARATION D TAT D URGENCE SANITAIRE 118 Le gouvernement peut d clarer un tat d urgence sanitaire dans tout ou partie du territoire qu b cois lorsqu une menace grave la sant de la population r elle ou imminente exige l application imm diate de certaines mesures pr
432. tr s critique du syst me VAERS des tats Unis qu il qualifie de trop g n ral car ne contenant que des donn es brutes et pr sentant un d faut de sensibilit ne permettant pas une analyse fiable Ramen notre r alit qu b coise on ne peut pas se baser sur les informations touchant la vaccination s il y en a contenues dans le Registre national des accidents et incidents C est un outil qui DOIT servir alerter les acteurs du syst me de sant des probl mes potentiels mais cet outil ne peut PAS tre utilis de mani re efficace pour faire une analyse pouss e de la situation 5 la cinqui me le on d coule des quatre premi res et elle commande aux compagnies pharmaceutiques de mieux d velopper leurs unit s de pharmacovigilance et d pid miologie On doit ici interpeler Sant Canada qui est le ma tre d uvre d un programme de pharmacovigilance reli aux m dicaments dont les vaccins font partie La n cessit d avoir la plus large cohorte possible afin de tirer des conclusions significatives pr ne pour le maintien d un syst me national au lieu d avoir des donn es partielles dans chaque province on pourra arriver aux conclusions plus rapidement donc intervenir plus rapidement pour corriger le tir d s que possible lorsque c est n cessaire puisque l on atteindra alors plus facilement le niveau requis pour tablir une causalit Cependant avoir un registre pour le Qu bec serait d j
433. tre cat gorie de dommages non couverts se tourner vers les tribunaux civils Il existe de rares programmes o la nature des dommages couverts est tr s large mais nous croyons que la culture nord am ricaine n est pas propice d ployer une couverture aussi large Ce faible taux de succ s tant par le nombre que par le montant est per u fort n gativement par la population Il ne faut pas oublier que celle ci fondait de grands espoirs lorsque les premiers RISEF ont vu le jour car les d cisions des tribunaux ne leur taient pas plus favorables les statistiques tant du m me ordre de grandeur Au d part l id e de judiciariser les conflits pour les victimes avait comme objectif de se tourner vers un forum qui dans leur id e leur serait plus favorable tel que discut par Sage Regulation by litigation is a recently recognized trend in American legal governance that develops differently in each economic sector it affects One can argue that the public turns to the courts because other actors who might exercise judgment and authority to resolve problems appear unreliable Sage William M April 2003 Unfinished Business How Litigation Relates to Health Care Regulation J Health Politics Policy and Law 28 2 3 387 419 Page 44 sur 254 En r sum e I demeure que l existence de RISEF est un choix de soci t qu il s inscrive ou non dans une d marche de solidarit sociale e On ne devrait pas cr
434. ts entrant dans la d finition du principe de pr caution consiste dire que l absence de donn es scientifiques ayant une force probante lev e dans la mesure o les dommages provoqu s suite la mat rialisation du risque sont graves ne doit pas tre un pr texte pour justifier l absence de prise de d cision Or cette absence de force probante est justement ce qui caract rise les d cisions en faveur d une victime lorsque l on d cide de ne pas appliquer les r gles habituelles de la causalit dans les affaires de responsabilit civile Il n y avait qu un pas entre utiliser cet tat de fait pour clamer que le principe de pr caution tait invoqu et il fut franchi Le comportement raisonnable ou la pratique selon les r gles de l art ou le suivi des r gles de pratiques il s agit de concepts peu pr s synonymes qui peuvent servir de mesure dans l appr ciation de la faute commise par un 6 On peut presque faire l analogie entre la notion m dicale et l gale de maladie mentale la distinction est souvent incompr hensible pour le citoyen 87 savoir 50 1 dans le langage courant 88 Mislawski Roger mai juin 2010 M decine amp Droit 102 105 109 Vaccin contre l h patite B et scl rose en plaques retour sur la causalit Arr t n 605 du 9 juillet 2009 08 11 073 Cour de cassation Premi re chambre civile Supra note 83 Voir dans la section des RISEF sp
435. ture des conclusions requises est num r e l article 13 34 o H 1 1 r 1 R glement sur les conditions relatives l indemnisation des victimes d un produit distribu par H ma Qu bec adopt en 2011 D 468 2011 en vertu de la Loi sur H ma Qu bec et sur le Comit d h movigilance L R Q c H 1 1 a 54 11 255 Sans doute partir du certificat m dical exig au dossier selon l article 3 du r glement Page 86 sur 254 Si le comit est incapable d tablir de fa on d finitive l incapacit de la victime il d cide du moment o il estime pouvoir le faire a 14 al 1 Les adaptations n cessaires sont alors apport es aux articles 10 13 et 16 21 a 14 al 2 Ces articles ne s appliquent pas lorsqu il y a d c s a 15 H ma Qu bec doit collaborer avec le comit a 16 Le comit peut galement demander l opinion d un m decin expert ext rieur au comit a 17 Le comit doit donner la victime l occasion de fournir tout renseignement ou document pertinent a 18 Les recommandations du comit sont prises la majorit des voix et doivent tre motiv es a 19 Le ministre rend sa d cision par crit apr s examen des recommandations incluant une dissidence s il y a lieu a 20 al 1 Le ministre peut rendre une d cision sans qu il y ait eu un examen par un comit si le motif est autre que m dical a 20 al 2 et 3 La poste a 21 ou tout autre mode de transmission a
436. u des alin as 1 2 j ou k le ministre tient compte des syst mes de gestion de l information existants et ce en vue d viter de recommander la prise de r glements qui imposent un fardeau administratif inutile Une telle s rie de dispositions est tr s peu fr quente Elle pourrait s expliquer par le temps TR S pour ne pas dire anormalement long n cessaire pour amender les lois et en particulier la L AD Page 210 sur 254 2 Si le paragraphe 6 3 entre en vigueur avant le paragraphe 6 2 le paragraphe 6 2 est remplac par ce qui suit 2 Le paragraphe 30 1 2 de la m me loi est modifi par adjonction apr s l alin a f de ce qui suit f 1 concernant les valuations vis es l article 21 31 et la fourniture au ministre des r sultats de celles ci f 2 concernant la compilation de renseignements la conduite d essais et d tudes et la surveillance de l exp rience pr vues l alin a 21 32a et la fourniture au ministre des renseignements ou des r sultats pr vus l alin a 21 32b 3 Si entr e en vigueur du paragraphe 6 2 et celle du paragraphe 6 3 sont concomitantes le paragraphe 6 2 est r put tre entr en vigueur avant le paragraphe 6 3 le paragraphe 1 s appliquant en cons quence ENTR E EN VIGUEUR 15 1 L article 4 le paragraphe 6 2 et les articles 10 et 11 entrent en vigueur la date fix e par d cret 2 L article 5 et les par
437. u marques accompagnant les aliments drogues cosm tiques instruments ou emballages label includes any legend word or mark attached to included in belonging to or accompanying any food drug cosmetic device or package J ai pr sum que la proposition de modifier la version fran aise tait motiv e par une dissemblance avec le texte anglais accompanying accompagnant attached to included in belonging to pour les trois s y rapportant c est acceptable comme formulation Page 193 sur 254 PCT L AD F 27 Commentaires 3 L article 2 de la m me loi est modifi par adjonction selon l ordre alphab tique de ce qui suit autorisation relative un produit th rapeutique Toute autorisation notamment une licence et une autorisation ou licence suspendue d livr e en vertu des r glements et permettant selon le cas l importation la vente la publicit la fabrication la pr paration la conservation l emballage l tiquetage l emmagasinage ou l examen d un produit th rapeutique produit th rapeutique Drogue ou instrument ou toute combinaison de ceux ci l exception d un produit de sant naturel au sens du R glement sur les produits de sant naturels Adjonction n est pas une traduction appropri e du mot adding adjonction a un sens associatif et non additif Ainsi aux endroits o ce terme est utilis il
438. u non fautives ce qui inclut les risques inh rents ou si le traitement pratiqu de fa on conforme aux r gles de l art a t effectu sans le consentement de son patient En ce qui concerne la pr visibilit du risque il faut non seulement tre au courant des l ments retrouv s dans la litt rature m dicale mais surtout prendre en compte tous les facteurs de risques pr sents chez le patient Voici quelques caract ristiques qui pourraient se retrouver dans un programme d indemnisation cons cutive la prise d un m dicament o de mani re inattendue les risques sont plus grands que les b n fices gt on doit confirmer l absence de toute autre cause gt on doit galement liminer les cas de m susages il faudra distinguer entre des erreurs techniques ex omission mauvais m dicament des erreurs cliniques ou encore des erreurs inh rentes gt on doit pr ciser la nature des dommages indemnis s il y a une inclinaison favorable vers l indemnisation limit e la personne elle m me et pour les dommages physiques ou psychologiques Sans qu il s agisse d un absolu l ouverture l indemnisation sera d autant plus restreinte que celle ci se fera en l absence de faute et avec un niveau de causalit inf rieur la balance des probabilit s gt on doit adopter un m canisme d indemnisation incluant la source des fonds qui se fera co ts minimum pour la soci t
439. u patient au d veloppement de r actions ind sirables graves ou encore malgr l existence d un autre m dicament dont les chances de succ s dans le traitement auraient t plus lev es Si le choix tait de donner quand m me la possibilit aux victimes d tre indemnis es il s agirait alors d tre cr atif dans l laboration d un m canisme d terminant la source d o proviendra le Dow c Hollis 1995 4 R C S 634 5 http Avww oniam fr dont les principaux l ments sont relev s l annexe III 5 Valvulopathie ou hypertension sanguine pulmonaire Page 23 sur 254 paiement de l indemnit Par exemple on pourrait envisager le sc nario o lorsque tous les autres crit res sont satisfaits les victimes sont indemnis es par l tat mais celui ci r cup rera le montant vers aupr s de la partie fautive Cette partie pourra tre par exemple le m decin ou le fabricant d un produit ou encore un tablissement n ayant pas d ploy des pratiques exemplaires en mati re de r duction des risques Un autre m canisme possible serait que le fautif offre une indemnit la victime en fonction du dommage subi selon l estimation faite par des experts laquelle indemnit sra ensuite approuv e par le mandataire de l tat De l utilisation en responsabilit du principe de pr caution Qu en dire sinon que c est devenu une expression galvaud e ayant perdu tout son se
440. ublique R gime indemnitaire applicable Article L3111 9 CSP Sans pr judice des actions qui pourraient tre exerc es conform ment au droit commun la r paration int grale des pr judices directement imputables une vaccination obligatoire pratiqu e dans les conditions mentionn es au pr sent chapitre est assur e par l Office national d indemnisation des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infections nosocomiales institu l article L 1142 22 au titre de la solidarit nationale L office diligente une expertise et proc de toute investigation sans que puisse lui tre oppos le secret professionnel L offre d indemnisation adress e la victime ou en cas de d c s ses ayants droit est pr sent e par le directeur de l office Un conseil d orientation compos notamment de repr sentants des associations concern es est plac aupr s du conseil d administration de l office L offre indique l valuation retenue pour chaque chef de pr judice nonobstant l absence de consolidation ainsi que le montant des indemnit s qui reviennent la victime ou ses ayants droit d duction faite des prestations num r es l article 29 de la loi n 85 677 du 5 juillet 1985 tendant l am lioration de la situation des victimes d accidents de la circulation et l acc l ration des proc dures d indemnisation et plus g n ralement des prestations et indemnit s de toute nature re ues ou recevoir
441. ue Il semble galement tre pr sent dans les amendements propos s la Loi sur les aliments et drogues dont nous avons fait une analyse en annexe II de ce rapport Un espoir toutefois encore faut il que la d marche et surtout l application de celle ci soit centr e sur le patient peut venir de la m decine dite personnalis e Cette notion un peu abstraite au d part re oit plusieurs interpr tations et elle n est pas encore cristallis e Toutefois une chose est s re cette notion ne commande PAS d effectuer une multiplication des tests examens ou prise de m dicaments pour soi disant vivre en bonne sant Le principe m me d une m decine personnalis e fait galement partie des motifs ayant conduit la cr ation de nombreux RISEF m me si ce principe n a pas t clairement exprim En effet la reconnaissance que l on doive indemniser certaines personnes et certaines conditions pour des al as subis lors de la prestation de soins de sant est une reconnaissance de facto que certaines personnes vont r agir d une fa on diff rente de la majorit et qu en cons quence la soci t doit s occuper d eux La pr vention des risques Depuis les pisodes de la thalidomide puis du di thylstilboestrol enfin du VIH l ensemble des processus de mise en march des produits th rapeutiques dont les m dicaments et les produits biologiques a t revu Cependant il est vite devenu clair au
442. uel rem de Les demandes d indemnisation pour incidents m dicaux ont augment ces derni res ann es de m me que les montants r clam s Quelles sont les solutions L Observateur de l OCDE n 262 juillet Page 135 sur 254 http www observateurocde org news archivestory php aid 1902 Incidents m E9dicaux_ _ quel r em E8de html Offit Paul 2012 BMJ 344 e2434 Should childhood vaccination be mandatory Yes Salisbury David M 2012 BMJ 344 e2435 Should childhood vaccination be mandatory No Oliphant K 1996 Defining medical misadventure lessons from New Zealand Med Law Rev 1996 4 1 28 s Omer Saad B et al 3 2012 N Engl J Med 367 1170 1171 Vaccination Policies and Rates of Exemption from Immunization 2005 2011 correspondance OMS 2010 Rapport sur la sant dans le monde Gen ve http www who int whr 2010 fr la version courante est de 2013 ONIAM Office national d indemnisation des accidents m dicaux http www oniam fr plan acc d s le 28 avril 2011 Les missions de l ONIAM et du CRCI http www oniam fr Le plan du site http www oniam fr Les textes d organisation de l ONIAM http www oniam fr infos et documents lois et reglements l oniam Composition et fonctionnement des CRCI http www oniam fr infos et documents lois et reglements les crci Les autres acteurs dont le CNAMed http www oniam fr autres acteurs Expertise et fonctionnement de la c
443. ugmentation des co ts et le laxisme qui peut s installer en l absence du spectre de poursuites lorsque les soins fournis ne r pondent pas aux plus hauts standards Nous discuterons de cette deuxi me objection plus loin Les auteurs ont r alis deux projets pilotes dans des h pitaux en Utah et au Colorado afin de d montrer que ces deux objections taient fausses Sur la question des co ts leur conclusion est qu une telle approche ne co terait pas plus cher que le m canisme d indemnisation actuellement en place si cette affirmation est av r e aux Etats Unis elle peut difficilement s exporter ailleurs il en serait tout autrement au Canada selon une tude de Secor r alis e pour l ACPM Le prix payer pour am liorer la s curit des patients ne devrait pas tre a priori limitatif mais il ne peut pas non plus tre illimit Une question encore plus fondamentale est li e l endroit o l investissement sera fait dans un RISEF ou dans un programme de pr vention Dans l laboration de recommandations pour les RISEF sp cifiques nous avons opt dans deux cas pour un investissement en pr vention laissant aux r gles classiques de la responsabilit le soin de traiter les situations o un risque toujours r el quoique r siduel s est mat rialis Ces m mes auteurs y pr sentent galement une restriction fondamentale un syst me bas sur l indemnisation sans gard la faute devrait tre
444. ult system in New Zealand Qual Saf Health Care 12 251 256 Degroote D amp Mascret C septembre octobre 2004 M decine amp Droit 68 112 124 Vente et publicit des m dicaments par Internet du nouveau du c t de la Cour de Justice des Communaut s europ ennes Commentaire de l arr t du 11 d cembre 2003 affaire C 322 01 De la Sablonni re L amp Paquet M N 2005 La responsabilit civile d coulant des infections nosocomiales In D veloppements r cents en responsabilit m dicale et hospitali re Vol 230 Yvon Blais Consult le 10 juillet 2011 tir de www morencyavocats com publication responsabilitecivile doc De Marcellis Warin N 2003 Indemnisation des personnes victimes d accidents vitables dans la prestation des soins de sant Responsabilit sans gard la faute et r gimes d indemnisation Rapport de recherche 2003 RP 03 CIRANO De Marcellis Warin N 2006 Mise en place d un r gime d indemnisation sans gard la faute pour les victimes d accidents li s la prestation des soins au Qu bec les enjeux conomiques In Y Blais d Accidents th rapeutiques et protection du consommateur vers une responsabilit sans faute au Qu bec sous la direction de Thierry Bourgoignie Desideri Paul 2002 La proc dure d indemnisation amiable des dommages m dicaux Droit de la sant Petites affiches 122 67 19 juin http www lextenso fr weblextenso article print
445. um faction gangiionnaire avec coul ment pp CT PARALYSIE Ne pas cocher si syndrome de Guillain Barr d j coch svp d crire dans la case renseignements compl mentaires VERSO Parslysie des membres 4 2 R Paralysie faciale ou dea nerfs cranians im ALLERGIE cocher un ou plusieurs l ments ci dessous d crire dans ia case renseignements compl mentaires VERSO Anaphylaxie _ d crir dans renseignements compl mentaires VERSO cr i Difficull respiratoire due un bronchospasme or a SYNDROME DE GUILLAIN SARRE Qed me au niveau de la bouche ou de la gorge z Diminution progressive st subsigu de la force musculaire Oedame au visage ou g n ralis I 4e plus d un membre habituellement sym trique avec hyponMlexiaiar fiaxie Manifestations cutan es prurigineuses d crire renseignements compl mentaires DIVERS Urticaire 4 Autre manifestation cutan e avec oruril LF Q PAROTIDITE A Autra allergie d crire dans renseignements compl mentaires VERSO a Glende s parotide s tum fi es douloureuse s ou sensible s 3 3 j CJ THROMBOGYTOPENIE a A ERUPTION CUTANEE sans prurit marqu 7 inscrire te r sukat de Fanalyse dans la case renseignements compl mentaires Qui dure 4 jours ou plus fi erire dans ie case s renseignements compl mentaires s G n rals e gy Eu SYNDROME OCULO RESPIRATOIRE SOR Selon tes d finitions de Lecalis e_ 7 CF surveillance te ag Fars Bm aa comnone
446. un o la notion de risque inh rent trouve tout son sens et dans des circonstances bien pr cises il devrait donner lieu une indemnisation des victimes dans le cadre d un RISEF Ce r gime devrait ob ir des conditions strictes et tre tabli AVANT la survenue de la prochaine crise touchant le m dicament Nous avons d j v cu la situation du Vioxx celle du Redux et du Pond ral ou encore celle du Pr pulsid Ce qui est tr s d licat dans le cas des m dicaments c est que certains d entre eux peuvent sauver des vies chez plusieurs patients ou encore provoquer le d c s chez d autres c est le cas de plusieurs antin oplasiques et c est une question de la balance des risques et des b n fices que le m decin doit valuer avant d aller de l avant avec une prescription Cette balance des risques et des b n fices peut tre connue ou inconnue selon la dur e de commercialisation en effet les effets ind sirables graves EIG peuvent tre inattendus si la population ayant re u le m dicament n est pas suffisamment grande pour d tecter les effets non seulement graves mais galement rares Pour la m me raison on peut galement se retrouver dans une situation o la causalit n a pas t tablie de mani re telle que le risque en question aurait d tre pris en compte au moment de la prescription ou m me lors de la commercialisation Et que dire de l avis des divers experts tant au sujet de la causal
447. une ovarite chez 5 des femmes pub res Une surdit transitoire mais parfois Voir les effets secondaires ci dessus du vaccin DCaT VPI Hib Une r action locale au point d injection notamment de la douleur un ryth me et un oed me survient chez 5 30 des enfants vaccin s Les sympt mes sont b nins et se r sorbent habituellement dans les 24 heures Une m ta analyse r cente qui a port sur 257 000 nourrissons n a pas fait tat d effets secondaires graves apr s l administration du vaccin conjugu contre Hib Le vaccin contre la rougeole est administr en association avec les vaccins contre la rub ole et contre les oreillons RRO Vaccin RRO Malaise et fi vre avec ou sans ruption cutan e non infectieuse chez environ 5 des vaccin s jusqu 1 peuvent pr senter une parotidite environ 5 pr sentent une ad nopathie une raideur de la nuque ou des douleurs articulaires Des arthralgies ou une arthrite transitoires peuvent survenir et sont plus fr quentes chez les femmes pub res Une thrombocytop nie transitoire se d clare environ 1 fois sur 30 000 et une enc phalite 1 fois sur 1 million Le vaccin contre les oreillons est administr en association avec les vaccins contre la rougeole et contre la Page 232 sur 254 permanente est observ e chez 0 5 5 0 cas pour 100 000 L enc phalite est rare lt 1 50 000 cas Les oreillons causent parfois l infertilit ou la su
448. une section sp ciale pour couvrir les cas d coulant de l affaire M diator amplement couverte par les journaux au moment du retrait du march comme nous le verrons plus loin Cette affaire ne cesse d voluer en particulier par rapport l admissibilit des victimes au programme d indemnisation et bien que nous continuions suivre le d roulement de celle ci nous avons cess la fin de 2013 encore ici sauf exception d int grer l volution du processus d tude des dossiers Nous sommes conscients que les l ments dont nous discutons dans cette section sont susceptibles de devenir caducs et nous nous en excusons d avance nos lecteurs Voici quelques titres parus le 3 octobre 2012 a Le scandale du Mediator risque de tourner court Le Parisien http www leparisien fr societe sante le scandale du mediator risque de tourner court 03 10 2012 2200509 php acc d le 4 octobre 2012 b Mediator Servier devra assumer Le Nouvel Observateur http tempsreel nouvelobs com l affaire mediator 20121003 0BS4302 mediator le scandale va t il tourner court html acc d le 4 octobre 2012 c Mediator peu de victimes indemnis es pour l instant Le Figaro http sante lefigaro fr actualite 2012 10 03 19185 mediator 85 dossiers victimes retoques acc d le 4 octobre 2012 d Mediator la plupart des demandes d indemnisation rejet es Le Point http www lefigaro fr flash eco
449. ur 254 104 Les renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques peuvent tre utilis s 1 par le ministre aux fins de l exercice des fonctions minist rielles qui lui sont conf r es en vertu de l article 431 de la Loi sur les services de sant et les services sociaux 2 par le ministre et le directeur national de sant publique lorsque cette utilisation est n cessaire l exercice de leurs fonctions pr vues par la Loi sur la sant publique Le ministre peut par entente crite communiquer les renseignements de sant contenus dans les banques de renseignements de sant des domaines cliniques a un directeur de sant publique lorsque cette communication est n cessaire l exercice des fonctions pr vues par la Loi sur la sant publique 105 Le ministre le directeur national de sant publique ou un directeur de sant publique peut communiquer les renseignements obtenus en vertu de l article 104 un organisme public au sens de la Loi sur l acc s aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels lorsque cette communication est n cessaire l exercice d un mandat qu il lui confie Dans ce cas le ministre le directeur national de sant publique ou un directeur de sant publique doit confier le mandat par crit et y indiquer les dispositions de la pr sente loi qui s appliquent aux renseignement
450. ur ne mentionner que ceux l Il est tentant de proposer d embl e l indemnisation des victimes d infections nosocomiales en particulier dans la mesure o la cons quence est importante Toutefois l analyse des situations dans les divers tablissements nous r v le un portrait encore plus complexe que dans le cas des vaccins et ce par rapport l existence d une faute et dans une mesure moindre par rapport la causalit Le fait que nous soyons tous porteurs de divers microorganisme est d j un premier obstacle de taille Notre r servoir de microorganismes peut avoir t stimul ou rendu accessible par le soin prodigu encore ici l existence d une faute n est ni av r e ni facilement prouvable Les contaminants peuvent avoir t transmis par l air ou par le contact avec des surfaces ou avec le personnel soignant mais aussi avec les visiteurs On ne peut n gliger galement la nourriture On peut classer une infection nosocomiale selon l origine de la contamination a une auto contamination suite une stimulation de conditions pr existantes chez une personne b une closion cons cutive une d cision th rapeutique quant au choix entre deux risques ex traiter une pneumonie avec le risque d une closion de C difficile c une closion suite une transmission par un tiers partir d une source externe au patient L int r t d un tel classement est li au train de mesure
451. urces additionnelles de responsabilit s reli es ce type de risque Nous souscrivons enti rement son 74 Supra note 62 p 214 2 paragraphe Supra note 62 p 214 215 7 Supra note 62 p 215 3e paragraphe Supra note 62 p 214 2 paragraphe 78 Supra note 62 p 218 point 3 Page 28 sur 254 analyse On peut largir la port e de son propos lorsqu on parle d un risque qu il soit inh rent ou le r sultat d une faute il est rarissime qu il soit unique dans l environnement de soins du patient Il num re cing sources possibles de nouvelles responsabilit s a avoir identifi la pr visibilit du risque b avoir pris toutes les pr cautions pour viter sa mat rialisation r alisation c avoir diagnostiqu la r alisation du risque d appliquer les mesures ad quates pour limiter les effets traitement ad quat de la complication e informer sans d lai le patient sur la mat rialisation du risque en question Il est int ressant d ajouter cette liste num rant les nouvelles sources de responsabilit que plusieurs l ments peuvent galement tre utilis s pour estimer le dommage net point d ou encore la causalit point c Dans les RISEF cependant l existence d une faute ou d un risque inh rent intervient peu dans la d termination de l ampleur du dommage Cependant il faut tablir des limites Plusieurs RISEF ne sont pas accessibles si aucune s
452. ut au lieu de adjonction Le pouvoir d adopter des r glements doit tre pr cis dans la loi habilitante sinon les r glements pourront tre d clar s invalides Il s agit de pouvoirs fort importants pour que le ministre puisse avoir la capacit de mieux prot ger les patients eu gard aux EIG Rappelons que plus ils surviennent avec une faible fr quence moins ils seront d tect s lors des essais cliniques d o l importance non seulement d avoir une surveillance troite mais que celle ci ait des dents Plusieurs mots dans les articles concernant ces nouveaux pouvoirs r glementaires sont t soulign s pour signaler leur importance notamment En cours de validit b innocuit le paragraphe c apporte des pr cisions la fois sur l occurrence de l IG et essaie de fermer la porte ceux qui voudraient taire de tels EIG parce qu ils ne sont pas survenus dans le cours normal des choses c est dire ceux pr vus et qui pr sente uniquement le volet efficacit pour mettre les chances de leur c t Petit b mol sur a re u communication ou a connaissance j esp re que si la communication a eu lieu il y a pr somption que le titulaire en a pris connaissance Page 201 sur 254 connaissance concernant tout risque grave de pr judice la sant humaine et se rapportant l innocuit de ce produit savoir ceux qu
453. utte contre les infections www phac aspc gc ca nois sinp projects esblwg fra php Agence d valuation des technologies et des modes d intervention en sant AETMIS 2010 valuation du rapport co ts b n fices de la pr vention et du contr le des infections nosocomiales SARM dans les centres hospitaliers de soins g n raux et sp cialis s note informative AETMIS mai Anon Programme Ampro Approche multidisciplinaire en pr vention des risques obst tricaux http www amproob com index html Anon D veloppements r cents en responsabilit m dicale et hospitali re Service de la formation permanente du Barreau du Qu bec vol 230 2005 ditions Yvon Blais Anon Europe et international Service des affaires europ ennes novembre 2000 L indemnisation des victimes d accidents th rapeutiques senat ft lc lc81 lc81_mono html acc d le 24 octobre 2002 Anon Juriscope octobre 1997 L indemnisation des victimes d accidents m dicaux en Grande Bretagne et en Irlande http www juriscope org publications etudes pdf indem OKRU pdf acc d le 31 octobre 2002 Anon Juriscope octobre 1997 L indemnisation des victimes d accidents li s aux actes m dicaux en Allemagne http www juriscope org publications etudes pdf indem OKALL pdf acc d le 9 juillet 2012 32 La pr sente note informative a t pr par e par Carole St Hilaire conomiste Ph D en sant publique
454. ux La loi pr voit aussi des modifications la Loi sur la sant publique afin de revoir le fonctionnement du registre de vaccination et de fixer les r gles de communication des renseignements qu il contient La loi pr voit enfin des dispositions de nature transitoire afin notamment d assurer la p rennit du Dossier de sant du Qu bec dans les r gions o il a t mis en uvre pendant la p riode de phase exp rimentale Page 145 sur 254 LE PARLEMENT DU QU BEC D CR TE CE QUI SUIT TITRE 1 DISPOSITIONS G N RALES 1 La pr sente loi a pour objet la mise en place d actifs informationnels permettant le partage de renseignements de sant jug s essentiels aux services de premi re ligne et au continuum de soins afin d am liorer la qualit et la s curit des services de sant et des services sociaux ainsi que l acc s ces services Cette loi a galement pour objet d am liorer la qualit l efficience et la performance du syst me qu b cois de sant en permettant une gestion et une utilisation ma tris e de l information sociosanitaire 2 Les dispositions de la pr sente loi doivent tre appliqu es et interpr t es de mani re respecter les principes suivants 1 le droit la vie priv e de la personne et au secret professionnel 2 la transparence en ce que les personnes doivent tre inform es des finalit s des actifs informationnels mis en place par la pr sente loi
455. vaccination 234 VIII Statistiques des demandes d indemnisation suite l administration de vaccins en vertu du programme qu b cois 237 IX Initiatives canadiennes et internationales pour le contr le des infections nosocomiales 241 X Initiatives sp cifiques au Qu bec depuis 2005 concernant la pr vention des infections nosocomiales 246 XI Le Clostridium difficile 250 Acronymes CD Clostridium difficile CDC Center for Disease Control CINQ Comit sur les infections nosomiales du Qu bec CRCI Commissions r gionales de conciliation et d indemnisation des accidents m dicaux DSQ Dossier Sant Qu bec EIG v nements ind sirables graves ESPRI Effets secondaires possiblement reli s l immunisation FDA Food and Drug Administration INSPQ Institut national de la sant publique du Qu bec LRQ Lois refondues du Qu bec OHF Organisations haute fiabilit OMS Organisation mondiale de la sant ONIAM Office national d indemnisation des accidents m dicaux RISEF R gime d indemnisation sans gard la faute SPIN surveillance provinciale des infections nosocomiales TAQ Tribunal administratif du Qu bec VAERS Vaccine Adverse Event Reporting System Remerciements Nous tenons remercier chaleureusement les personnes suivantes pour leur soutien leurs commentaires toujours fort pertinents ainsi que pour la relecture de larges tranches du rapport madame Nathalie de Marcellis Warin messieurs Claude Montmarqu
456. ve des r glements le ministre peut ordonner au titulaire d une autorisation relative un produit th rapeutique d effectuer une valuation de ce produit et de lui en fournir les r sultats 21 32 Sous r serve des r glements le ministre peut en vue d obtenir des renseignements suppl mentaires quant aux effets d un produit th rapeutique sur la sant ou la s curit ordonner au titulaire d une autorisation relative a un produit th rapeutique a de compiler des renseignements de mener des essais ou des tudes ou de surveiller l exp rience portant sur le produit th rapeutique b de lui fournir les renseignements ou les r sultats des essais des tudes ou de la surveillance de l exp rience 21 4 Il est entendu que les ordres donn s en vertu de l un des articles 21 1 21 32 ne sont pas des textes r glementaires au sens de la Loi sur les textes r glementaires En lisant le libell de l article 4 on arrive la conclusion suivante e iln yaPAS d article 21 4 dans la loi actuelle e donc ce n est PAS un remplacement de l article 21 4 mais l ajout de 21 31 et 21 32 Ce qui est ambigu c est l expression dans l intitul de la m me loi ce qui est stricto sensu inexact Pour trouver une r ponse il faut aller consulter l article 15 1 de la loi modificatrice qui traite de l entr e en vigueur des dispositions TOUTE la section des produits th rapeutiqu
457. vues l article 123 pour prot ger la sant de la population 2001 c 60 a 118 123 Au cours de l tat d urgence sanitaire malgr toute disposition contraire le gouvernement ou le ministre s il a t habilit peut sans d lai et sans formalit pour prot ger la sant de la population 130 Dont nous avons parl dans un titre pr c dent 131 Trois par exemple un choisi par chacune des parties et un troisi me choisi par les deux partir d une liste pr tablie 132 Peut tre obtenu sur le site de Sant Canada http www he sc gc ca ahc asc activit krever fra php 133 Supra note 27 paragraphes 50 et 51 Page 41 sur 254 1 ordonner la vaccination obligatoire de toute la population ou d une certaine partie de celle ci contre la variole ou contre une autre maladie contagieuse mena ant gravement la sant de la population et s il y a lieu dresser une liste de personnes ou de groupes devant tre prioritairement vaccin s Le gouvernement le ministre ou toute autre personne ne peut tre poursuivi en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l exercice ou l ex cution de ces pouvoirs 2001 c 60 a 123 Justification d un RISEF Selon Khoury Une solution collective serait justifi e dans ces cas consid rant que la th orie classique de la responsabilit s applique difficilement lorsque le pr judice est collectif et d coule de risques ind tectables et inconnus au moment pertinent
458. ward over child with autism The Independent dimanche 17 juin 2012 http www independent co uk life style health and families health news italian court reignites mmr vaccine debate after award over child with autism 7858596 html Bisaillon S N de Marcellis Warin I Peignier R flexions sur l indemnisation en mati re de responsabilit m dicale Le Qu bec conomique 2011 chap 10 pp 209 233 PUL 2012 Bisaillon Suzanne Nathalie de Marcellis Warin Mohamed Mahfouf Ingrid Peignier Carl St Pierre Enqu te sur certaines pratiques m dicales au Qu bec http cirano qc ca publications detail php lang fr amp id 2013RP 10 avril 2013 Bisaillon S et C Viau Avons nous besoin du principe de pr caution Travail amp Sant 25 3 2 6 septembre 2009 Bisaillon S et C Viau Une tude de cas comment examiner l application du principe de pr caution dans la vraie vie Travail amp Sant 24 4 18 19 d cembre 2008 Bisaillon S et C Viau Comment appliquer le principe de pr caution un dossier sur la table le diac tyle Travail amp Sant 24 1 34 39 mars 2008 Page 123 sur 254 Bisaillon S et C Viau L optimisation du risque et le principe de pr caution Travail et Sant 23 1 20 23 mars 2007 Bismark Marie Edward Dauer Ron Paterson David Studdert 2006 Accountability sought by patients following adverse events from medical care the New Zealand experience CMAJ 175

Régimes spécifiques d`indemnisation sans égard à la faute au Québec

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