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Discours ministre – conférence « associations, collectivités, mode d

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1. volution des relations entre collectivit s et associations un enjeu prioritaire au c ur des pr occupations qu elles expriment Depuis un an maintenant mon objectif est d apporter une plus grande clart et une plus grande s curit juridique aux conditions de collaboration entre les associations et les collectivit s Cette conf rence permettra aussi de faire le point sur l avanc e des travaux engag s par le minist re depuis un an et de susciter le d bat entre les acteurs associatifs et les collectivit s partir de r alit s territoriales concr tes Les associations sont des partenaires incontournables de la puissance publique et tout particuli rement des collectivit s territoriales premiers financeurs de l action associative sur les territoires eux seuls les d partements et les communes assurent 24 du financement public des associations Seul le prononc fait foi 1 Ces derni res ann es la relation des associations avec la puissance publique a consid rablement volu Certaines b n ficient d un soutien des collectivit s publiques en raison du partage d objectifs communs au service de l int r t g n ral gr ce aux conventions de subventions Compte tenu de la contraction des financements publics du repositionnement des collectivit s et de l impact de plus en plus pr gnant de la r glementation europ enne les associations ont le sentiment d tre progressivement pass es d un statut de
2. la subvention qui figurera dans le projet de loi relatif l ESS pr sent en Conseil des ministres courant juillet Comme vous le savez la notion de subvention repose actuellement sur une construction jurisprudentielle ce qui est insuffisant pour s curiser le financement des associations par voie de subvention Par son inscription dans la loi nous souhaitons donner la subvention une assise juridique solide pr cise et encadr e qui confortera les collectivit s dans leur droit d y recourir L examen parlementaire du projet de loi qui aura lieu cet automne ne devrait pas remettre en question l adoption et le contenu de la d finition de cette disposition Il s agira donc l d un apport majeur en termes de s curisation juridique pour r pondre aux demandes des acteurs associatifs et des collectivit s Nous avons aussi engag un travail de r vision de la circulaire du 18 janvier 2010 qui devrait nous permettre d en publier une nouvelle d ici la fin 2013 Cette r vision comporte un volet d explicitation et de clarification des r gles un volet de simplification et un volet d int gration des dispositions issues du paquet A munia Barnier de 2011 2012 Nous conduisons ces travaux avec l ensemble des d partements minist riels et les r seaux de collectivit s pour assurer une appropriation par l ensemble des acteurs concern s et en premier lieu par les collectivit s Mon minist re a galement nou un partenariat avec le c
3. EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DES SPORTS DE LA JEUNESSE DE L DUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE Service de presse Paris le 27 Juin 2013 Discours de Val rie Fourneyron ministre des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative Ouverture de la conf rence du MSJEPVA associations subventions collectivit s mode d emploi jeudi 27 juin 2013 Mesdames et Messieurs les lus Mesdames et Messieurs Je suis tr s heureuse d tre parmi vous pour ouvrir cette conf rence associations subventions collectivit s mode d emploi que mon minist re organise aujourd hui Merci l universit Pierre et Marie Curie de nous accueillir dans cet amphith tre et merci aux partenaires de cette conf rence La gazette des communes la revue des collectivit s territoriales Juris association et Association mode d emploi deux magazines de r f rence dans le milieu associatif Je souhaite galement adresser mes remerciements et ceux du minist re nos prestigieux intervenants lus et responsables associatifs mais aussi et surtout Viviane Tchernonog et Laurent Fraisse dont l apport scientifique sera le fil conducteur de notre conf rence Merci enfin Hugues Sibille d avoir accept d en animer les d bats J ai tenu organiser ce moment de r flexion et de d bat autour de la question de l
4. avait pour objectif de clarifier les conditions d octroi de la subvention et de mettre en conformit avec le droit europ en le mod le de conventionnement des compensations de service d int r t conomique g n ral SIEG Cependant le mod le de convention de subvention pr sent en annexe de cette circulaire a t peu utilis par les collectivit s et a pu cr er de la confusion y compris au sein de l administration de l Etat au plan territorial L objectif de clart juridique n a t que partiellement atteint Je me suis donc engag e reprendre et mener bien ce chantier D s la fin de l ann e derni re mon minist re a donc conduit en lien avec le minist re d l gu l Economie Sociale et Solidaire une concertation r unissant l ensemble des Seul le prononc fait foi 2 acteurs administration centrale collectivit s f d rations associatives visant adopter un sch ma r nov de contractualisation proposant une palette d outils adapt s Il ne s agissait pas de s enfermer dans une logique du tout commande publique ou du tout subvention Il s agissait plut t d inventer de nouvelles formules respectueuses des exigences et des contraintes des acteurs publics et des associations et utilisant toutes les potentialit s offertes par la r glementation europ enne O en sommes nous aujourd hui Nous avons labor avec le minist re d l gu l ESS une disposition d finissant
5. ectivit s AMF ADF ARF AMGVF RTES va d marrer en septembre pour d boucher sur la signature en d cembre prochain en pr sence du Premier Ministre d une nouvelle charte fondatrice La signature de cette charte rev t une dimension politique et symbolique forte car elle reconna tra formellement le r le essentiel jou par la soci t civile et en particulier par sa composante associative dans la construction de l int r t g n ral L implication des collectivit s dans cet exercice doit nous permettre de franchir une nouvelle tape gr ce une d clinaison l chelon territorial Cette mise en uvre de la charte et les remont es issues du niveau territorial pourraient nous aider construire la prochaine conf rence de la vie associative qui pourrait avoir lieu fin 2014 ou d but 2015 C est ce que nous devons r ussir et je m engage en tant que ministre de la vie associative en tre le garant Vous l aurez compris mon minist re a c ur de conforter le partenariat entre les associations et les collectivit s en jouant un r le de facilitateur afin de r nover voire de refonder les conditions de la coop ration entre acteurs associatifs et collectivit s Je vous souhaite une excellente conf rence de fructueux travaux afin d acc l rer la dynamique engag e en faveur du d veloppement de la vie associative Je vous remercie Seul le prononc fait foi 4
6. entre national de la fonction publique territoriale CNFPT en vue d organiser une d marche de formation sur les sp cificit s des relations contractuelles avec les associations Des sessions de formation destination d administrateurs territoriaux ont d j t organis es et nous allons amplifier cette dynamique Enfin mon minist re labore un guide pratique destination des collectivit s pour les accompagner dans leurs d marches de contractualisation Il leur fournira des points de rep re sur ces questions travers des d finitions juridiques des illustrations et la pr sentation de cas pratiques Ce guide devrait tre finalis pour le d but de l ann e 2014 Vous le voyez le chantier engag comporte plusieurs dimensions juridiques et techniques avec une vis e op rationnelle au service des collectivit s territoriales Mais cette question du partenariat associations collectivit s publiques implique par ailleurs de reconna tre la fonction associative dans son r le d mocratique et citoyen Depuis mon entr e en fonction en tant que ministre en charge de la vie associative j ai tenu refonder un v ritable pacte de confiance mutuelle avec les associations bas sur des engagements r ciproques et un dialogue constant J ai install d but janvier un groupe de travail pr sid par le Pr fet honoraire Jean Pierre Duport et le S nateur Claude Dilain charg d laborer une nouvelle charte d engagements r c
7. iproques entre l Etat les collectivit s territoriales et les associations La Charte sign e par l Etat avec le secteur associatif en 2001 sous le gouvernement de Lionel Jospin fixait les conditions du partenariat entre l Etat et le monde associatif 13 ans apr s alors que cette charte avait t laiss e en jach re par les derniers gouvernements nous ouvrons un nouveau chapitre Seul le prononc fait foi 3 Le gouvernement de Jean Marc Ayrault a souhait que cette charte qui reconna t la contribution des associations l int r t g n ral soit r activ e pour faire vivre les principes nonc s en 2001 et les actualiser au regard des mutations Une nouvelle charte verra le jour d ici la fin de l ann e et proposera des m canismes de mise en uvre et d valuation des principes nonc s pour garantir leur effectivit Des d clinaisons op rationnelles au plan sectoriel et territorial seront galement pr vues Elabor e avec l appui de mes services depuis 6 mois elle associera pour la toute premi re fois Etat associations et collectivit s ces derni res tant devenues des interlocuteurs incontournables des associations sur les territoires Jean Pierre Duport et Claude Dilain doivent me remettre la mi juillet leur rapport formulant des pr conisations en vue de la finalisation du texte de la charte Un travail interminist riel avec l ensemble des parties prenantes et en particulier la CPCA et les r seaux de coll
8. llectivit s pr f rent parfois recourir la commande publique dont l assise juridique para t plus assur e que celle de la subvention Certaines collectivit s souhaitent en outre repositionner le statut de l initiative associative au regard de leurs propres objectifs de politique publique sur leur territoire Vous le savez ce sujet est complexe Il questionne la place et le r le respectifs des collectivit s et des associations alors que ces derni res ont parfois eu un r le historique pionnier et structurant pour r pondre concr tement aux besoins des habitants Je pense par exemple au secteur de l action sociale et m dico sociale ou encore l ducation populaire Nous avons besoin d objectiver les volutions d avoir une vision concr te de ce qui se passe sur les territoires pour mesurer les changements intervenus ces derni res ann es dans la relation collectivit s associations et sortir des repr sentations Les travaux d observation que nous pr sentera tout l heure Viviane Tchernonog seront dans cette perspective extr mement int ressants Je le disais tout l heure mon objectif premier est de r pondre aux besoins des collectivit s en termes de clart et de s curit juridique et ceux des associations concernant la reconnaissance de leur droit d initiative L tape franchie lors de la conf rence de la vie associative de 2009 avec l adoption de la circulaire dite Fillon du 18 janvier 2010
9. partenaire un statut de prestataire ou d auxiliaire des collectivit s publiques Elles expriment r guli rement une inqui tude face cette volution susceptible de mettre en cause leur capacit d initiative sur les territoires et leur r le dans la co construction des politiques publiques Les attentes du secteur associatif sont fortes pour recr er les conditions d un partenariat avec les collectivit s qui soit garant de l initiative associative et de sa capacit exp rimenter et innover sur les territoires Les acteurs associatifs ont fait ainsi remonter des changements de logiques de contractualisation dans plusieurs champs petite enfance action socio ducative actions de formation et d insertion des publics en difficult Dans ces secteurs les collectivit s auraient tendance abandonner la logique de subventionnement au profit de d l gations de service public et de march s publics Quant l Etat et aux collectivit s territoriales ils ont besoin d un cadre qui garantisse leur s curit juridique et l efficience de l action publique Les collectivit s s interrogent aussi sur leurs obligations juridiques vis vis du droit communautaire et en particulier vis vis du droit europ en relatif aux compensations de service d int r t conomique g n ral SIEG La question de la possibilit de subventionner les associations au del d un certain montant se pose r guli rement Par pr caution les co

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