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Accueillir l`enfant et le jeune handicapé

1. inspection acad mique SS Haute Garo acad mie Toulouse ducation nationale Direction d partementale de la Comit d partemental Coh sion sociale de la Haute Garonne de la Haute Garonne 2 Accueillir l enfant Meung handicap Collection mode d emploi Brochure labor e par un groupe de travail de la Jeunesse au Plein Air de Haute Garonne Jean Luc Chappet CEMEA Jean Louis Colombi s JPA Maryse Glandi res APAJH Fran ois Popinel Les Francas Max Routier Ligue De L enseignement Nicole Patin USEP Remerciements pour leur implication dans ce document madame Lavigne Inspectrice DDCS 31 messieurs Tournier et Willhelm Inspecteurs d acad mie adjoints de la HG monsieur Lalanne IEN et mesdames Cousergue et Thiry du GISH Groupement inter associatif pour la scolarisation des enfants adolescents et jeunes adultes en situation de handicap de Toulouse et sa r gion Cr dits photos Couverture Philidor Photolia com p8 APAJH 31 p9 AFP p15 association service jeunesse p19 Philidor Photolia com p23 K Lau Fotolia com p28 casafree com p30 B Laval La JPA Coordination r daction Jean Louis Colombies la JPA et Fran ois Popinel les Francas Pr face Introduction Partie 1 L accueil aujourd hui quels enjeux Partie 2 D o venons nous sur cette question Partie 3 La loi les cadres Partie 4 R pondre aux questions des acteurs Partie 5 L enfant
2. 17 h E mail gish 31 laposte net SOMMAIR 35 Point de vue de la FCPE 5 POURQUO PARTIR EN erann i x RTES 35 PARTIR EST TOUJOURS uc Vous tes enseignant 6 Point de wue de Prilippe 6 E TTE es classe maternelle l mentaire oo sp ciais e Meineu p dagogue de handicap vous avez envie r 7 Peint de we d un inspecteur 37 Awoc une classe difficile e Amae xtv vc de carie 8 Divers int r ts du s jour 33 Avec des petits taire apprendre aite VOY 40 A des enfants oser le pope case 10 E ae le de toutes tes cultures taire d cowerr astes o ueni OUVERTES 41 Allergies at traitements 10 D couvrir une ciasse raw ous Celui Qui ne part pas Si vous partiez en Casse de D couvertes de d couvertes ae quotidien p 12 Definition Ce 68 sages te repiten Soene Cannes de D couvertes Pe Tas n s 44 OUTILS PRATIQUES CRE E A 15 De la g om trie dans les vodes 44 Mener sos projet e rtzsr vit dbmprches tetes cce Dow oetepopout n t roplansing ps trac s mporsas ls ortus Em 46 R diger sa demande e porter le peopet avec d autres 2 topeye But led perents 16 AVOIR L ID E DE PARTIR d autonsation de sorte ju las CU CL vi anh0 2505 gut At DISCUTE 16 La classe de d couvertes 47 Informer les parents Save cor Tert n CA re rene pub dans le projet d cole 48 Transport en autocar eto ela PA 18 Les th matiques 49 Pr parer un s jour sportit 71 Destimation et due e patr a
3. ou du revenu fiscal de r f rence l aide individuelle peut repr senter entre 25 et 40 96 du co t brut du s jour Le surco t ventuel li au handicap peut tre aussi pris en charge En outre la JPA 31 dispose d une partie de l argent de la campagne nationale pour le droit aux vacances consacr e aux vacances loisirs d enfants handicap s Contact Comit D partemental JPA 31 tel 05 34 60 36 21 le matin Le dispositif SIAM Ce dispositif financ notamment par la CAF et la DDCS 31 et port par l UFCV permet aux familles de faire le lien entre leurs attentes et les structures d accueil SIAM centralise diff rents types d informations facilitant ainsi les recherches des familles et l accompagnement des quipes l int gration en structure de loisirs Contact UFCV Midi Pyr n es 05 61 12 58 00 Le dispositif Handiligue enfants et jeunes pilot par la Ligue de l enseignement en lien aux diff rents r seaux de la JPA propose depuis le 1er septembre 2010 aux familles et aux structures de loisir ducatif un service d accompagnement l int gration Contact Handiligue 05 62 27 91 37 25 Partie 8 Ailleurs en Europe et dans le monde L accueil en milieu scolaire devient la r gle mais il reste en marge pour les loisirs Au del des volutions en cours aujourd hui comment cette question du handicap est elle prise en compte ailleurs Particulierement en Europe Avons nous des choses en apprendre En 199
4. plus de 1096 selon les pays On estimait le pourcentage d enfants handicap s 2 avec 4 en cole ordinaire et 3 4 en cole sp cialis e Plus de 10 ans apr s cette tude la tendance actuelle semble privil gier la n cessit d adaptation des structures ducatives la personne handicap e et non l inverse comme c tait le cas avec l int gration Au niveau international le temps libre des enfants et des jeunes handicap s reste le grand absent Diff rentes approches sont identifi es Une int gration de presque tous les l ves dans l enseignement ordinaire Su de Norv ge Italie Espagne Portugal Gr ce Un second groupe de pays deux options entretient deux niveaux d enseignement ordinaire et sp cialis souvent r gis par des l gislations diff rentes Pays Bas Belgique Allemagne Un dernier groupe des pays approche multiple moins homog ne comprend des Etats qui ont d velopp des formules interm diaires Autriche France Angleterre Finlande Danemark Ces diff rences de pratiques ne s expliquent pas ais ment Des arguments id ologiques interviennent largement droits civils mais aussi des choix sociaux ou encore les aspects conomiques ll semble que les pays zones dens ment peupl es ont pu plus facilement diff rencier leur structure d ducation alors que les pays zones moins denses ont d d velopper le potentiel d int gration d une structure uniqu
5. sp cialistes ou d auxiliaires de vie disponibles Ensuite en vidant le projet d accueil en milieu ordinaire de toute sa substance ducative La pr sence d un animateur sp cialis d di l accueil de tel enfant handicap ou la pr sence l accueil de loisirs de son AVS peuvent parfois re sp cialiser la structure et annihiler l effet nouveau d part dans un milieu autre La pr sence continue d un adulte aupr s d un enfant en situation de handicap risque de faire cran entre lui et les autres enfants M me si au d part de l accueil la participation de l adulte est le plus souvent n cessaire pour faciliter les interactions entre enfants valides et X handicap s Pour mieux informer les familles sur la possibilit d accueil d un enfant handicap e Jaffiche l adh sion de ma structure la charte nationale de d ontologie pour l accueil des personnes handicap es dans des s jours de vacances non sp cialis s Voir site JPA J informe de la possibilit de cet accueil dans ma plaquette des s jours ou de l accueil de loisirs Des aides suppl mentaires Les aides ANCV JPA Pour tous les s jours collectifs de vacances ordinaires ou adapt s ainsi que les classes d couvertes La situation de handicap doit tre reconnue par la CDA et un cofinancement est obligatoire Le s jour doit tre d au moins cinq jours cons cutifs avec au moins une nuit e Fonction du quotient familial gal ou inf rieur 800
6. la vie sociale en assurant l accessibilit de tous tout partout e Placer la personne handicap e au centre des dispositifs passage d une logique administrative une logique de service s appuyant sur les besoins des personnes Cette loi introduit de profonds changements e Elle cr e dans chaque d partement un lieu unique la Maison D partementale de la Personne Handicap e MDPH afin de faciliter les d marches des familles ou de la personne handicap e elle offre un acc s simplifi aux droits et prestations e Elle se fonde sur les principes de non discrimination conform ment la l gislation europ enne Elle repose sur la reconnaissance de la pleine citoyennet et sur un acc s syst matique des personnes handicap es au droit 2Loi n 90 602 du 12 juillet 1990 relative la protection des personnes contre les discriminations Loi n 92 683 du 22 juillet 1992 portant r forme des dispositions g n rales du code p nal chapitre V Des atteintes la dignit de la personne Section 1 Des discriminations Loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es 13 dont on n a pas encore pris la pleine mesure commun Toute personne handicap e a droit la solidarit de l ensemble de la collectivit nationale qui lui garantit en vertu de ces obligations l acc s aux citoyennet s e Elle red finit
7. Plusieurs organisations non gouvernementales agissant au niveau europ en b n ficient d un soutien de l Union europ enne La plupart interviennent dans le domaine de la sant de l emploi des transports Il ne semble pas qu il y en existe sur le domaine sp cifique de l ducation et du temps libre des jeunes handicap s En 1992 les Nations Unies ont instaur le 3 d cembre en tant que Journ e internationale des personnes handicap es Afin d appuyer cet v nement la Commission europ enne organise chaque ann e une conf rence au cours de la premi re semaine de d cembre en troite collaboration avec le Forum europ en des personnes handicap es Cette conf rence examine g n ralement la mani re dont la l gislation et les actions europ ennes se transposent au niveau local En 2003 a t instaur e l ann e europ enne des personnes handicap es Un pr lude la loi de 2005 sur le handicap en France En 1998 une tude dispositions concernant les l ves besoins sp cifiques tendances dans 14 pays europ ens est publi e Il semble qu elle fasse encore r f rence Cette tude traite notamment la question sous l angle scolaire Elle met notamment en vidence la grande diversit de l ducation sp cialis e et une claire volution des l gislations et organisations vers l int gration scolaire on parlerait aujourd hui d inclusion Le nombre d l ves besoins sp cifiques varie de moins de 196
8. adh sion est essentielle pour la r ussite de l accueil Au d part les inqui tudes sont l gitimes il faut les prendre en compte voir les premi res questions pour arriver les d passer Une information initiale effectu e lors du recrutement des quipes d animation est indispensable L coute le travail collectif l entraide le suivi r gulier des moyens suppl mentaires parfois et de la formation toujours seront les meilleurs atouts On n insistera jamais assez sur l enjeu de la formation pour faire voluer les mentalit s et les pratiques pour la fois d mystifier l accueil d une enfant handicap et savoir trouver des adaptations pertinentes N allons nous pas tre d bord s par de nombreuses demandes des familles Pour les demandes d inscriptions la question se pose diff remment l cole et dans les loisirs ducatifs L accueil scolaire est la priorit Accueillir l enfant handicap en milieu ordinaire de loisirs des familles d enfants handicap s Il est en augmentation importante Mais il reste parfois encore difficile pour certains enfants par manque de moyens notamment en AVS individuels ou collectifs Les temps de loisirs moins consid r s par les familles ne sont pas encore l objet de demandes massives faute parfois d information en leur direction Si cela le devenait ce serait un signal positif qui m riterait alors un engagement plus volontariste En lien avec une hausse des inscriptions
9. incapacit selon un bar me modifi en 1993 o la notion de handicap regroupera la fois infirmit incapacit et inadaptation Le handicap passe progressivement de sujet social sujet des droits de l homme En 1975 la loi d Orientation fixe l insertion des personnes handicap es comme objectif d obligation nationale et marque le d but de la phase int grative L ONU d clare 1981 comme ann e internationale des personnes handicap es et d cr te 1983 1993 d cennie de la personne handicap e L id e d un monde pour tous est act e dans la D claration de Madrid d avril 2002 sign e par 34 pays La m me ann e le Pr sident de la R publique Jacques CHIRAC d clare que le handicap sera l un des trois chantiers de son mandat 2003 est proclam e ann e europ enne des personnes handicap es La rupture de 2005 une approche du handicap par les droits La loi du 11 f vrier 2005 donne une nouvelle d finition du handicap Elle insiste la fois sur l galit des droits et des chances et sur la participation et la citoyennet des personnes handicap es Au nom du principe d galit de solidarit et de devoir de la soci t y sont inscrits le droit compensation le droit une vie autonome et citoyenne une vie affective familiale sexuelle une vie scolaire une vie professionnelle une vie artistique et culturelle une vie sportive et aux loisirs Cet
10. rent veille la continuit et la coh rence de la mise en ceuvre du PPS puisqu il est l interlocuteur privil gi des parties prenantes du projet 14 Les grands types de handicaps La loi de 2005 en d finit six Tr s nombreux et vari s ils n entrent pas toujours dans des cases pr cises D autant qu existent aussi des poly handicaps des handicaps associ s ou encore des maladies rares Les handicaps sensoriels e Visuel inexistence ou perte des degr s variables de l acuit visuelle et ou du champ visuel Auditif Le terme surdit est employ pour toute baisse de l audition quelle que soit son importance Cependant le handicap est tr s diff rent s il s agit d une surdit l g re touchant une seule oreille ou d une surdit profonde touchant les deux oreilles Un enfant sourd appareill ne peut pas tre consid r comme entendant il ne recoit pas tous les sons ou les recoit avec distorsion Le handicap moteur recouvre l ensemble des troubles pouvant entra ner une atteinte partielle ou totale de la motricit notamment des membres inf rieurs et ou sup rieurs ou du tronc ou une incontinence l peut galement avoir des cons quences sur l locution et la fonction respiratoire Le handicap mental est la cons quence sociale d une d ficience intellectuelle les comp tences du sujet sont variables selon l individu son ducation son entourage familial et social Il peut se traduire par un r
11. Aucune participation financi re suppl mentaire n est factur e aux familles concern es Les quipes p dagogiques des diff rentes structures de loisirs de Colomiers sont devenues tr s performantes pour accueillir la diff rence U S E P 31 des rencontres sportives communes Lors des rencontres d partementales organis es par l Union Sportive de l Enseignement du Premier degr des enfants handicap s de l Institut Th rapeutique Educatif et P dagogique ESSOR de Saint Ignan participent activement aux activit s propos es Pr par s et accompagn s par deux ducateurs sp cialis s ils se confrontent sportivement des quipes d associations U S E P issues d coles primaires publiques Chaque ann e au sein de leur association U S E P ESSOR ils accueillent pour un cross tous les autres l ves des coles o ils suivent une scolarit adapt e Toulouse le centre de loisirs de la M J C Pr vert accueille la diff rence Cette volont se traduit par un engagement financier chaque inscription d un enfant en situation de handicap l quipe p dagogique est syst matiquement renforc e par le recrutement d un animateur suppl mentaire Encourag e dans son effort par des financements accord s par la JPA 31 la Maison des Jeunes et de la Culture peut b n ficier du soutien p dagogique du dispositif Service d Int gration en Accueil collectif de Mineurs SIAM UFCV pour l organisation de l accueil de l enfant la rec
12. Audibert 31200 TOULOUSE 05 61 49 52 96 Associations et services sp cifiques au public handicap Agir Soigner duquer Ins rer Asei 4 avenue de l Europe BP 62243 31522 RAMONVILLE SAINT AGNE 05 62 19 30 30 Association Pour Adultes et Jeunes Handicapes Apajh De La Jpa 68 Chemin Carrosse 31400 TOULOUSE 05 62 71 67 90 Membre Association R gionale pour la Sauvegarde de L enfant de l Adolescent et de l Adulte Arseaa 7 chemin de Colasson 31081 05 61 19 24 00 TOULOUSE Cedex T l Comite D partemental Charte De D ontologie pour L accueil des Personnes Handicap es dans des S jours de Vacances non sp cialis s Secr tariat JPA 46 all e de Guyenne 31100 TOULOUSE 05 34 60 36 21 Comite R gional Midi Pyr n es Handisport 7 rue Citro n 31130 BALMA 05 61 21 33 37 Groupement Interassociatif pour la Scolarisation des Enfants Adolescents et Jeunes Adultes Handicapes de Toulouse GISH 05 62 26 12 12 HANDILIGUE membre de la JPA 31bis rue des Amidonniers TOULOUSE 05 62 27 91 37 Ligue Sports Adaptes Midi Pyr n es 7 rue Citro n 31130 BALMA 05 61 20 33 72 Maison D partementale des Personnes Handicap es 31 Place Alfonse Jourdain 31000 TOULOUSE 0 800 31 01 31 Pupilles De L enseignement Public Pep Membre De La Jpa 3 chemin d Audibert 31200 TOULOUSE 05 61 49 52 96 Service pour l int gration en Accueil Collectif De Mineurs Siam Ufcv 7 rue Chabanon 31000 TOULOUSE 05 61 12 58 16 34
13. autres enfants d aileurs puisque la gratuit n y existe pas Mais les tarifs sont souvent bas gr ce aux 17 financements des collectivit s locales et que s y ajoutent les aides des CAF Une demande de financement pour le surco t li au handicap peut tre adress e la MDPH Ces aides de droit commun peuvent se cumuler avec des aides sp cifiques handicap des CAF et du dispositif ANCV JPA Les collectivit s locales pourront parfois avoir prendre leur charge le co t d un animateur suppl mentaire si n cessaire au titre de l acc s au droit commun L inscription d un enfant handicap n entraine donc pas n cessairement un surco t pour les familles Elle peut s av rer moins ch re qu un s jour adapt et offrir d autres perspectives Il existe aussi aupr s de tous les organismes ci dessus des accompagnements possibles pour les d marches administratives Les organisateurs d accueils Accueillir des enfants handicap s c est une lourde responsabilit une prise de risque Une lourde responsabilit bien s r mais c est d j le cas pour tous les accueils et s jours d enfants qui sont d ailleurs r glement s comme l est aussi l accueil scolaire Une prise de risque sans doute comme pour tout acte ducatif ce qui est diff rent d un risque irr fl chi Cet accueil comme tous les accueils doit se pr parer avec l enfant les familles les quipes et les acteurs du soin ll sera l objet d un suivi attentif
14. carter Cette pr sence du handicap constitue l inverse une chance pour la mission ducative de l cole et du loisir Une occasion concr te de vivre ensemble avec les diff rences et donc de pouvoir s en enrichir Le handicap ne doit pas tre cach il existe et il faut vivre avec lui Les relations qui se tissent alors entre enfants nous tonnent parfois et s av rent tre des temps tr s forts pour tous Guide m thodologique l usage des formateurs sensibilisation l accueil des enfants et des jeunes handicap s dans le cadre des formations au BAFA et au BAFD document t l charger sur le site du minist re de la sant et des solidarit s actives Les parents Mon enfant ne serait il pas mieux et plus prot g dans un milieu adapt La question m rite d tre pos e car toutes les situations sont diff rentes Parfois le milieu adapt peut rester la meilleure solution La loi reconnait le droit un accueil en milieu ordinaire Mais le choix reste celui de la famille qui doit pouvoir tre clair e pour faire celui ci et tre aid e dans sa mise en oeuvre La d marche du projet de vie et du PPS va dans ce sens Elle offre des garanties de s curit en mati re de suivi sant avec par exemple le PAI L accueil en milieu ordinaire peut tre une chance saisir pour briser un isolement susciter des progr s voire surmonter le handicap La peur du regard des autres sera vite d pass e Occasion d une
15. celles des autres enfants pour en faire un argument suppl mentaire en faveur d une d marche d accueil en milieu ordinaire Elle n cessite enfin de renforcer la formation des animateurs g n ralistes La formation BAFA a un r le jouer avec une sensibilisation de tous en session de base et la possibilit d une option handicap en session d approfondissement Mais cela rel ve aussi d une formation continue des animateurs qui reste concevoir l instar de ce que certaines associations proposent leurs formateurs Bien entendu dans des situations de handicap plus lourdes l appel des personnels comp tents c est dire form s peut s av rer n cessaire pour offrir un accueil de qualit Cette pr sence sp cifique repr sente une s curit qui rassurera famille et quipe Aujourd hui je le fais Dans ce cas il faudra s assurer que ce personnel suppl mentaire participe effectivement au processus d accueil ouvert en situation de loisirs Si l on s en tient la r action spontan e des familles et de certains organisateurs la pr sence syst matique d un encadrement sp cialis pourrait constituer un facteur facilitant l accueil d enfants handicap s Cette vision m rite d tre nuanc e Dans certains cas on l a vu cela est inutile et peut m me aller l encontre de l objectif recherch D abord en devenant rapidement un obstacle financier ou m me une impossibilit au vu du faible nombre d animateurs
16. de loisirs et de vacances quant l accueil d enfants ou de jeunes en situation de handicap Transformer les mentalit s modifier les pratiques n cessite d abord un regard large tant derri re nous sur l histoire qu autour de nous dans les autres pays En effet la perception et la place des personnes handicap es aujourd hui s inscrivent dans une perspective historique qui peut expliquer certaines attitudes de rejet ou de compassion Mais les situations sont contrast es selon les pays m me proches de nous les approches culturelles les l ments de droit diff rent La France doit se situer par rapport aux pays europ ens mais plus largement aussi en regard des 22 r gles standards de l O N U Pour en savoir plus Serge EBERSOLD Le temps des servitudes la famille l preuve du handicap Presses universitaires de Rennes 2005 7 La l gislation fran aise sur le handicap a instaur une typologie bas e principalement sur des crit res m dicaux et fixe des cadres r glementaires en ce qui concerne les compensations les constructions immobili res qui ont une influence sur la vie quotidienne Elle instaure des structures d appui aides et dispositifs financiers qui peuvent jouer des r les majeurs pour susciter voire accompagner les d marches des familles L approche l gislative ne doit pas clipser les dimensions psychologiques et affectives des acteurs concern s par l accueil d enfants et de j
17. e pour cela par un enseignant r f rent nouvelle fonction cr e g n ralement au niveau de la circonscription scolaire En mati re d insertion professionnelle il existe aussi un r f rent bas la MDPH 3 Les coordonn es de l enseignant r f rent de la circonscription sont g n ralement affich es dans le hall de l tablissement scolaire sinon contacter le chef d tablissement de votre enfant Cette loi qui concerne presque tous les minist res pr sente de grandes avanc es en mati re de politique en faveur du handicap Elle apporte des volutions fondamentales pour r pondre aux attentes des personnes handicap es et de leurs familles Malgr son caract re fondateur de nombreuses difficult s existent sur le terrain pour faire vivre cette loi Tous les d crets d applications ne sont pas encore sortis et tous les moyens n cessaires n ont pas t donn s en particulier pour e un meilleur fonctionnement des MDPH afin qu elles remplissent pleinement toutes les missions donn es par la loi e un d veloppement de l accueil dans les structures de loisirs appuy sur une volont et divers moyens humains suppl mentaires d di s ou non comme des auxiliaires de vie de loisir AVL ou des animateurs non sp cialis s en plus comme cela est en cours aujourd hui pour la scolarit des l ves handicap s avec des Auxiliaires de Vie Scolaire La MDPH AVS ou pour une scolarit adapt e cr ation de clas
18. euros seront n cessaires d ici 2015 ann e butoir d finie par la loi pour rendre accessibles tous ces tablissements recours aux nouvelles technologies de la communication et une signal tique adapt e Alors que 80 du co t sera la charge des communes moins de 50 des communes de plus de 5000 habitants ont cr leur commission d accessibilit moins de 20 d entre elles ont initi un tat des lieux moins de 1096 d entre elles ont r alis une valuation budg taire des travaux r aliser Ces chiffres montrent que l am lioration de l accessibilit des lieux publics pour les personnes handicap es est un v ritable chantier national pour demain Certaines villes ont pourtant d j effectu des r alisations notamment celles ayant sign la charte villes handicap Avec des moyens diff rents allant de la sensibilisation ou de la formation de leur personnel des investissements dans des quipements sp cifiques et des aides financi res aux associations accueillantes elles t moignent d un engagement exemplaire pour une accessibilit gale pour tous Des efforts d informations mais surtout des d cisions politiques tous niveaux accompagn es de moyens financiers et humains devraient am liorer l accessibilit des enfants handicap s aux lieux de garde de scolarisation de loisirs et tous les lieux de vie Ceci tant dans les territoires urbains que ruraux ces derniers ta
19. me que les organisateurs d activit s sportives et r cr atives devraient consulter les organismes de personnes handicap es lorsqu ils mettent en place des services l intention des personnes handicap es Voil 26 enfin une r f rence aux activit s de loisirs pour les personnes handicap es En 1994 la d claration de Salamanque et le cadre d action pour l ducation et les besoins sp ciaux sont adopt s par la conf rence mondiale sur l ducation et les besoins ducatifs sp ciaux acc s et qualit organis e par l UNESCO La charte des droits fondamentaux de l Union europ enne pr cise dans son article 26 que L Union reconnait et respecte le droit des personnes handicap es b n ficier de mesures visant assurer leur autonomie leur int gration sociale et professionnelle et leur participation la vie de la communaut De cette charte ont d coul diverses d clarations principes directives et mesures visant faire progresser les droits des personnes handicap es sur le territoire europ en dans de multiples domaines protection contre les abus acc s au travail transport sant Les Etats doivent veiller ce que l ducation des personnes handicap es fasse partie int grante du syst me d enseignement ONU Les constitutions des Etats membres comportent des articles faisant r f rence au droit des personnes handicap es b n ficier d attentions particuli res
20. 2005 Ils sont aujourd hui 3600 tre scolaris s au sein des coles des coll ges et des lyc es de notre d partement Entre 2005 et 2010 le nombre de ces l ves accompagn s par un Auxiliaire de Vie Scolaire a t multipli par 5 chaque ann e a vu la cr ation de diapositifs collectifs d inclusion en cole coll ge et lyc e Parall lement de plus en plus d l ves accueillis en milieu hospitalier ou en tablissement m dico sociaux partagent leur scolarit tout ou partie avec leurs camarades d un tablissement scolaire De ma place je peux tout la fois rendre compte de r sultats tr s probants et faire le compte des chantiers indispensables qu il nous reste conduire en particulier sur la communication et l accueil en direction des familles la formation des personnels La conduite de cette politique participe donner acc s aux personnes handicap s aux droits les plus essentiels au premier rang desquels se trouve l ducation Aujourd hui nos l ves b n ficient de bien d autres choses en plus de leur scolarit Ils sont accueillis pendant des temps p riscolaires se voient offrir des activit s ducatives ou de loisir des temps de respiration le mercredi ou pendant les vacances L acc s ces services pour ces enfants ou ces jeunes lorsqu ils sont handicap s participe renforcer leur inclusion sociale construire leur personnalit mais aussi par leur pr sence modifier en profondeur le regard des jeu
21. 3 l ONU a adopt 22 r gles standards pour l galisation des chances des personnes handicap es Ces r gles sont une d claration de principe non contraignante mais repr sentant un engagement d ordre moral Elles sont class es en 3 groupes e Les 4 conditions pr alables la participation l galit sensibilisation obligation de soins et traitements appropri s r adaptation et services d appui e La d finition de 8 secteurs cibles d crivant les responsabilit s de la soci t accessibilit ducation emploi revenus vie familiale culture loisirs et sports religion e Les 10 mesures d application information planification l gislation politiques conomiques coordination des travaux organisation d handicap s formation suivi et valuation coop ration technique coop ration internationale Deux r gles nous concernent plus particuli rement La r gle 6 sur l ducation indique que tous les enfants tous les jeunes doivent recevoir une m me ducation en accord avec leurs aptitudes Les Etats doivent veiller ce que l ducation des personnes handicap es fasse partie int grante du syst me d enseignement La r gle 11 sur les loisirs et le sport stipule Les tats prendront les mesures voulues pour que les personnes handicap es se voient offrir des possibilit s gales celles de tous en mati re de loisirs et de sports Le 5 me point de cette r gle pr cise m
22. Associations de familles en Haute Garonne membres du GISH e Association Avenir Dysphasie Midi Pyr n es AAD e X Alliance Maladies Rares Midi Pyr n es e Association D partementale de Parents d Enfants D ficients Auditifs ADPEDA e Association des Familles de Traumatis s Cr niens AFTC e Association Nationale des Parents d Enfants Aveugles ANPEA e X Association des Paralys s de France APF e X Association des Parents du Centre Guilhem APCG e X Association des Parents d Enfants Canc reux d Occitanie APECO e Association des Parents d Enfants Dyslexiques APEDYS 31 e Association des Parents d Enfants Handicap s ou Diff rents APEHD e Association R gionale Toulousaine pour l Int gration des Enfants Sourds ARTIES e X Autisme Midi Pyr n es e Cap Handicap e Centre R gional d Education et de Services pour l Autisme en Midi Pyr n es CERESA e Dyspraxiques mais Fantastiques 31 DMF e Groupement pour l insertion des personnes Handicap es Physiques GIHP Midi Pyr n es e La Maison Des Epilepsies AISPACE ARPEIJE BFE Lou T t L Esperluette e S same Autisme Midi Pyr n es e Spina Bifida Midi Pyr n es e Trisomie 21 Haute Garonne T21 HG 7 GISH Groupement Interassociatif pour la Scolarisation des enfants adolescents et jeunes adultes en situation de Handicap de Toulouse et sa r gion Adresse postale 42 Rue Jacques Costes 31840 Seilh Tel 05 61 44 88 33 de 14 h
23. Christ pr ne l amour du prochain La charit envers les pauvres ou les infirmes devient la r ponse Les infirmes sont donc consid r s comme des indigents Certains reconnus m ritants cause de leur souffrance sont admis dans des hospices Mais cette approche charitable ne remet pas en cause le statut social inf rieur des infirmes Au Moyen Age la p riode est rude pour l infirme mais elle demeure tol rante La soci t leur donne une r ponse charitable et un traitement m dical l mentaire On cr e cette poque l Ordre des Mendiants les Quinze Vingt L apparition de la rationalit va d finitivement s parer la raison de la d raison Dans un monde o l Etat a besoin d ordre de force et de r els pouvoirs tout ce qui est marginalis socialement constitue un danger limiter et contenir dans des espaces sp cifiques Les infirmes sont donc s par s des autres et m me enferm s En 1674 un dit royal cr e l H tel des Invalides pour les soldats estropi s et des H tels Dieu dans chaque ville De nombreux instituts sont ouverts pour les infirmes les anormaux L poque classique cat gorise le normal l nt grable et le s gr gable et le pathologique le travailleur et l inapte 10 L infirme comme d autres hors normes constitue une menace pour la soci t aussi il faut le ramener dans une norme sociale C est ce qui va tre fait d s le Si cle des Lumi res Du si cle
24. P Inspection g n rale de l ducation nationale Inspection g n rale des affaires sociales Institut th rapeutique ducatif et p dagogique Maison d partementale de handicap e la personne Organisation mondiale de la sant Organisation des nations unies Observatoire des vacances et des loisirs enfants et jeunes Projet d accueil individualis Projet personnalis de scolarisation Protection maternelle et infantile Service d int gration en accueil collectif de mineurs Union nationale des associations de parents d enfants invalides Unit localis e d inclusion scolaire Union sportive du premier degr sites internet ressources Sites internationaux Unesco http unesdoc unesco org images 0009 000984 098427f0o pdf Agence europ enne pour le d veloppement de besoins sp ciaux en ducation www european agency org Sites gouvernementaux Nationaux Portail ducation nationale www lecolepourtous education fr Equipement http www equipement gouv fr accessibiite Jeunesse www jeunesse vie associative gouv fr Culture www culture handicap org D partementaux MDPH www mdph31 fr Inspection acad mique de la Haute Garonne http www ac toulouse fr 4884 DDCS 31 http www haute garonne gouv fr web Portail de la Haute Garonne 3364 departement jeunesse et education populaire php Autres ressources Sites associatifs Nationaux UNAPEI http www unapei org APAJH http
25. Riquet 31046 TOULOUSE CEDEX 05 61 99 77 00 Conseil G n ral 1 boulevard de la Marquette 31090 TOULOUSE CEDEX 9 05 34 33 32 31 Associations membres de la conf d ration JPA Jeunesse Au Plein Air Ecole Papus 46 all e de Guyenne 31100 TOULOUSE 05 34 60 36 21 Association Fondation des Etudiants pour la Ville 25 rue Magendie 31400 TOULOUSE 05 34 31 94 00 Association R gionale des CEuvres de Vacances de L ducation Nationale erue Larousse 31400 TOULOUSE 05 61 53 54 12 Centres d entrainement aux M thodes d Education Active 51 bis rue des Amidonniers 31000 TOULOUSE 05 61 12 65 00 Eclaireuses et Eclaireurs De France 215 avenue de Fronton 31200 TOULOUSE 05 61 13 19 29 F d ration des Conseils des Parents d El ves 101 avenue Fr d ric Est be 31200 TOULOUSE 05 61 59 11 12 33 Adresses utiles Ligue de L Enseignement 31 rue des Amidonniers 31000 TOULOUSE 05 62 27 91 10 F d ration D partementale Des Maisons De Jeunes Et De La Culture 153 chemin de 05 62 26 38 37 la Salade Ponsan 31400 TOULOUSE Les Francas 63 bis avenue Saint Exup ry 31400 TOULOUSE 05 62 47 91 50 Foyers Ruraux 17 all e du Pr Tolosan 31320 AUZEVILLE TOLOSANE 05 61 73 48 48 Leo Lagrange Midi Pyr n es 20 chemin du pigeonnier de la C pi re 31100 TOULOUSE 05 34 60 87 00 Office Central de la Coop ration l Ecole 8 rue Jacques Labatut 31000 TOULOUSE 05 61 62 44 03 Pupilles de l Enseignement Public 3 chemin d
26. a r ussite Par exemple en ce qui concerne le domaine scolaire ce sera le PPS qui sera le maillon de son parcours scolaire tout au long de sa vie d colier Si cet enfant a besoin de soins et ou d une prise en charge sp cifique g n rale le secteur m dico social sera sollicit et un volet soin sera crit dans le projet de vie Si son handicap ou sa maladie n cessite une adaptation architecturale dans un accueil de loisirs les acteurs communaux maires et quipes municipales devront coop rer et trouver la ou les solutions pour une meilleure accessibilit La loi oblige les communes rendre accessible toute la cit Le projet de vie se b tit avec les ressources du territoire Par exemple il doit permettre d identifier les ressources ou les manques du territoire dans des domaines comme la formation des acteurs de l enfance ou comme le sport Dans ce domaine en particulier des partenariats nouer avec des filieres universitaires des centres ressources handicaps des associations des f d rations Handisport et Sport Adapt ll reste encore beaucoup de chemin parcourir Il s agit d expliquer la personne et sa famille que cette laboration va donner de la coh rence aux demandes de compensation la CDAPH Le projet de vie va d crire dans une premi re partie les souhaits et les attentes et la seconde partie portera sur les besoins Dans chacune de ces 2 parties les 8 composantes du projet de vie sont d clin
27. confrontation nouvelle d une adaptation cet accueil peut provoquer une certaine d stabilisation qui bien accompagn e est aussi le gage d une avanc e La surprotection est un risque de marginalisation tout aussi grave qui peut priver l enfant handicap de sa vie d enfant et d une ouverture pour sa vie future A l cole d accord mais dans les vacances ou les loisirs collectifs on va croire que je me d barrasse de lui L cole est un facteur d int gration d terminant La loi de 2005 renforce cette id e Mais les structures de loisirs sont aussi des espaces ducatifs compl mentaires de l cole qui constituent des lieux privil gi s de socialisation d apprentissage de la vie collective lls sont partie int grante de l espace ducatif du territoire de vie de l enfant handicap Celui ci trouvera gr ce au caract re moins contraint de ces temps une forme d accueil particulierement adapt e et une occasion de vivre pleinement ses loisirs avec les autres enfants de son ge et de son territoire C est un droit et un plaisir pour lui autant de raisons donc pour ses parents de ne pas culpabiliser D autant plus que le lien avec la famille doit exister dans ces structures Cela va aussi repr senter encore un co t suppl mentaire et des d marches compliqu es La question ne se pose pas pour l cole Elle existe au contraire pour un accueil de loisirs une activit socioculturelle ou un s jour de vacances Comme pour les
28. ctivit s d organisateurs inquiets de se voir submerg s de demandes C est encore loin d tre le cas car tr s souvent le potentiel d enfants ou d adolescents concern est r duit et qui plus est ne n cessite pas toujours obligatoirement de financement suppl mentaire 24 Les aides financi res Pour les familles l inqui tude sur l opportunit ou la pertinence d une d marche de demande d accueil se double aussi parfois d une inqui tude sur la faisabilit pour des motifs financiers En effet le frein conomique est r el en mati re d accueils de loisirs ou de s jours de vacances pour de nombreux enfants handicap s ou non handicap s Parfois ce frein conomique joue aussi un r le d l ment retardateur de d cision de pr texte pour ne pas s engager dans une d marche qui inqui te Car dans certains cas il n existe aucun surco t pour les organisateurs Les familles peuvent pour leur part b n ficier des aides relevant du droit commun en fonction de leur situation familiale S agissant des accueils n cessitant un surco t li certains mat riels ou un encadrement suppl mentaire il existe des aides sp cifiques des CAF des bourses ANCV JPA des efforts des collectivit s Ces solutions sont le plus souvent m connues des familles et parfois m me des organisateurs Accompagner la d marche des familles Questions sensibles l information des familles sur la d marche d accueil l explication des forme
29. d valuation pour d ventuels r ajustements Et puis nous n avons plus le choix puisque la loi de 2005 stipule d sormais l acc s aux droits fondamentaux reconnus pour tous L cole bien s r qui est au centre du PPS mais l obligation vaut tout autant pour les loisirs ducatifs m me si l on y pense moins Cela m rite d tre r fl chi pour une int gration dans le projet ducatif et le projet p dagogique qui permettra une information des familles Le projet ducatif du centre de vacances ou du centre de loisirs sans h bergement prend en compte les sp cificit s de l accueil des mineurs valides et des mineurs atteints de troubles de la sant ou de handicaps d cret n 2002 885 du 3 mai 2002 relatif au projet ducatif mentionn l article L 227 4 du code de l action sociale et des familles CNAF Lettre circulaire n 2010 034 du 24 f vrier 2010 Direction des politiques familiale et sociale Mesures en faveur de l accueil des enfants en situation de handicap dans les tablissements d accueil de jeunes enfants Eaje et les accueils de loisirs sans h bergement Alsh 24 f vrier 2010 Comment r pondre des quipes p dagogiques inqui tes L obligation permet d sormais d aborder diff remment la question Il ne s agit plus de savoir si l on est pour ou contre mais de savoir comment s y prendre pour que cela se passe du mieux possible pour les enseignants ou les animateurs Car au del de l obligation leur
30. des quipes p dagogiques des structures de vacances et de loisirs et des formateurs des cadres de l animation volontaire La direction d partementale de la coh sion sociale de la Haute Garonne dans le prolongement de l action du service en charge de la jeunesse et des sports en Haute Garonne DRDJS soutient depuis l origine un dispositif associatif local d aide l int gration des mineurs handicap s dans les accueils collectifs caract re ducatif de mineurs dispositif Tiers temps social m diatis devenu en 2010 Service pour l int gration en accueil de mineurs La direction d partementale de la coh sion sociale de la Haute Garonne veille galement la prise en compte de la question des loisirs des enfants et des jeunes handicap s par les collectivit s locales l occasion de l aide apport e l laboration de politiques ducatives en direction de l enfance et de la jeunesse Cette brochure de r f rences th oriques et d informations pratiques devrait contribuer aux c t s des r seaux d acteurs ducatifs et des institutions du d partement de la Haute Garonne ce que des enfants et des jeunes mineurs en situation de handicap trouvent de plus en plus souvent leur place dans les structures collectives de vacances et de loisirs Dominique B cle Directrice d partementale de la coh sion sociale de la Haute Garonne Introduction En 2000 en lan ant le CLAE mode d emploi nous tions loin d imaginer
31. des Lumi res la seconde guerre mondiale Au XVIII me si cle apparait l id e de d mocratie et d galit de Droits des Hommes li e celle de l Education En 1749 DIDEROT dans sa Lettre sur les Aveugles l usage de ceux qui voient donne des arguments sur les capacit s des non voyants participer la vie politique Il prouve que l infirmit n est pas une question de capacit ou d incapacit intellectuelle et montre que tous les esprits se valent d s lors que lon y met l instruction et l ducation n cessaire Le jans niste Abb de lEPEE ouvre le premier tablissement pour accueillir et duquer les enfants sourds et muets Puis Valentin HA Y ouvre l Institution Royale des Jeunes Aveugles actuellement connue sous le nom d Institut des Jeunes Aveugles Au d but du XVIII me si cle Louis BRAILLE l ve de cet institut cr e l alphabet encore utilis aujourd hui La diff renciation p dagogique le langage des sourds et le syst me Braille permettent un acc s une culture universelle et emp che ainsi l exclusion de la soci t Les fous sont d sormais consid r s comme curables la psychiatrie moderne est invent e par Philippe PINEL Jean Marc ITARD m decin prend en charge l ducation de Victor l enfant sauvage de l Aveyron Au XIX me si cle apparaissent des tentatives pour duquer ceux que l on nomme idiots arri r s imb ciles Une loi de 1905 instaure des aides pour les infirm
32. des responsables craignent de se voir entrainer dans une surench re d am nagements et d quipements d coulant d accueils d enfants handicap s Cette vision est r ductrice Elle voit les handicaps seulement par le prisme du handicap moteur Et elle cantonne trop l accueil dans une approche technique d accessibilit La loi cr e court terme des obligations dans ce sens mais l accueil ne se r duit pas des rampes ou des ascenseurs Nos r ponses doivent aussi tre r alistes tel centre peut plus facilement accueillir tel type de handicap et imaginatives compenser des limites mat rielles par un plus ducatif modifier des habitudes dans des espaces des fonctionnements C est lui offrir l occasion en dehors de tout aspect d valuation de ses capacit s en dehors de tout enjeu scolaire et ou th rapeutique de pouvoir largir le champ de ses exp riences dans des milieux et des espaces qui l aident mieux se connaitre D velopper ses capacit s physiques et artistiques tre incit ajuster et diversifier ses actions Ressentir une palette de sensations et d motions vari es prouver le plaisir d voluer et de jouer au sein d un groupe 18 Pr parer l accueil en milieu ordinaire de loisirs collectifs d un enfant en situation de handicap D dramatiser le handicap D velopper un climat de confiance parler informer changer Organiser une r union d quipe ducative personne
33. e L action en faveur de l int gration qui existait avant la loi de 2005 doit aujourd hui s amplifier L enfant handicap est un enfant comme les autres a les m mes besoins Seules les r ponses ses besoins vont souvent n cessiter des ajustements particuliers Pour lui le contact avec des adultes non sp cialistes du handicap est l occasion de regards nouveaux de progr s La connaissance des aspects techniques sp cifiques li s au handicap n est pas un pr alable toujours indispensable D ailleurs il existe tant de types de handicaps qu il serait impossible de tous les maitriser Ce qui est attendu des enseignants et des animateurs c est plut t une action ducative et une p dagogie diff renci e avec de grandes facult s d adaptation et de cr ativit Comme pour d autres enfants diff rents qui ont des r actions ou des difficult s particulieres auxquelles il faut n cessairement s adapter Des informations utiles doivent tre donn es pour savoir agir en cas de besoin et pour d ventuels soins comme cela se fait d j avec le Projet d Accueil Individualis pour les enfants et adolescents atteints de troubles de la sant Alors sp cialistes non mais sensibilis s et form s y compris pour pouvoir s adapter oui La question de l accueil de la personne handicap e doit tre partie int grante de la formation g n rale de 16 tous les enseignants et des animateurs Malgr des progr s r els on est encore loi
34. e d cole ordinaire ce qui a privil gi l adaptation 27 Si les syst mes ducatifs des diff rents pays traitent clairement des questions scolaires l acc s aux loisirs et aux vacances n est pas identifi en tant que tel mais reste tributaire des r ponses des Etats concernant le traitement des autres r gles de l ONU accession la culture formation Les d finitions et les cat gories de besoins sp cifiques et de handicaps sont diff rentes selon les pays Certains pays ne d finissent qu une ou deux cat gories de besoins sp cifiques alors que d autres pays en d taillent 12 La plupart des pays tablissent entre 6 10 cat gories de besoins sp cifiques Dans la pratique les cat gories de besoins entrainent des cat gories d enseignement Ces diff rences entre pays montrent bien la perception culturelle du handicap et le fruit des histoires nationales sur cette question Ainsi au Danemark o la notion de handicap n a pas de contours pr cis la loi tablit une distinction entre besoins sp cifiques graves ou l gers Les municipalit s sont responsables des premiers et les comt s des seconds Aux Pays Bas l inverse le syst me ducatif distingue 12 cat gories d enseignement sp cial En Angleterre on reconnait 8 cat gories de besoins et la loi stipule qu un l ve a des besoins sp cifiques s il pr sente des difficult s d apprentissage requ rant l adoption de dispositions p dagogiques sp ciale
35. e de l galit des droits Les enfants et jeunes handicap s ont un territoire o se d roulent leurs d placements leurs loisirs culturels ou sportifs mais aussi leur scolarit sans oublier les services les grandes surfaces les magasins La cit leur fait elle une place L accessibilit dans divers lieux de vie quotidienne comme les r elles possibilit s de d placements des enfants ou des jeunes handicap s restent encore peu prises en compte et quasiment pas valu es Les donn es connues sont centr es aujourd hui sur la scolarisation comme elles le sont autour de l emploi pour les adultes L accessibilit dans la cit favoris e pour les adultes vaut certes le plus souvent pour les enfants et jeunes mais certains lieux sp cifiques aires de jeux structures de loisirs sont encore souvent ignor s ou oubli s Les enjeux d ducation culturelle et sociale hors temps scolaire sont sous estim s D s que l enfant handicap a quitt l cole o il a pu tre scolaris on se pr occupe peu de ses autres temps de vie Certes la loi du 11 f vrier 2005 n est pas encore totalement op rationnelle certains de ses d crets d application n tant toujours 6Exemples Art L 111 7 Les dispositions architecturales les am nagements et quipements int rieurs et ext rieurs des locaux d habitation qu ils soient la propri t de personnes priv es ou publiques des tablissements recevant du
36. es communication vie affective vie familiale vie quotidienne loisirs scolarit et formation pour un enfant ou emploi et formation pour un adulte sant transports Aucun formulaire ni contenu ne sont impos s Cette trame est sugg r e Le projet de vie peut tre r dig sur papier libre Projet d accueil en centre de loisirs sans h bergement extraits Mathieu a 8 ans il est scolaris en CLIS 1 avec une trisomie 21 Il est accueilli en centre de loisirs pendant les vacances scolaires tous les matins plus les mardis et jeudis apr s midi Les 3 autres apr s midi sont occup es par les r ducations Objectifs suivre les r gles de la vie en groupe et des activit s collectives faciliter les interactions avec ses pairs agir et s exprimer avec son corps Veiller lui rappeler fr quemment les consignes car il perd vite la consigne Lui expliquer le programme des activit s l avance L aider s exprimer en groupe Pas de traitement particulier Veiller le faire boire et le prot ger du soleil Etre attentif sa fatigue ventuelle lui proposer un coin d activit calme dans ce cas Partie 7 Les bonnes pratiques et les facteurs facilitant accueil dans les loisirs collectifs L accompagnement des familles est indispensable pour d velopper ces accueils Malgr les volutions en cours l accueil d un enfant ou d un adolescent handicap dans les loisirs ducatifs peut encore souvent i
37. es cons quences fonctionnelles de la d ficience varient en fonction de facteurs environnementaux Environnement b ti plus ou moins accessible et adapt Acc s aux moyens de communication technologies de l information et de la communication rep rage pour les d ficients sensoriels Environnement humain attentif bienveillant form Ces facteurs environnementaux permettent de contribuer en partie compenser les r percussions du handicap Partie 2 D o venons nous sur cette question La personne handicap e est d sormais un citoyen qui a des droits Un rapide survol de la prise en compte des personnes handicap es travers les ges permet de comprendre l volution des mentalit s et pourquoi nous devons apprendre maintenant regarder la personne plut t que son handicap De la Gr ce antique au XVIII me si cle Dans la Gr ce antique l infirmit est vue comme une punition inflig e par les Dieux Les nouveaux n s mal form s ou pr sentant des anomalies sont abandonn s dans la nature en sacrifice afin d loigner le mauvais sort des familles Certaines maladies mentales sont consid r es comme une capacit surnaturelle communiquer avec les Dieux Pratiques rituelles et croyances mal fiques sont les r ponses de la soci t d alors Cependant le soldat estropi b n ficiait d une prise en charge mais avait une vie de reclus Au d but de l re chr tienne l enseignement du
38. es les personnes g es et les incurables et permet galement la prise en charge des frais de r ducation au titre de l aide m dicale gratuite Pour la premi re fois on recense en France les non voyants et les sourds muets Le concept d ducabilit apparait alors Il faut attendre la 3 r publique pour voir l mergence de ce qui aboutira la notion de handicap La recrudescence des accidents du travail li s l industrialisation le nombre important de mutil s et invalides de la premi re guerre les m faits de la tuberculose sont les l ments d clencheurs L Etat se sent responsable et la soci t consid re les infirmes les handicap s comme des personnes d fectueuses devant tre r par es et normalis es Apparaissent les premi res associations et organismes qui regroupent infirmes ou grands malades Les premi res cliniques orthop diques sont ouvertes et les infirmes physiques sont mis ou remis pour la premi re fois au travail On ne peut occulter enfin l extermination effectu e par les nazis plus de 200 000 handicap s dont une majorit d enfants De l apr s guerre 2005 L apr s seconde guerre verra merger des principes nouveaux qui vont ensuite aider structurer la prise en charge du handicap r ducation r adaptation allocation d insertion ordonnance de 1945 et cr ation de la Commission d partementale d orientation 1953 qui doit chiffrer l importance de l
39. etard de langage handicap de la compr hension de la communication de la d cision Le handicap psychique comprend diff rents types de troubles notamment ceux li s l autisme et aux troubles envahissants du d veloppement tels des troubles qualitatifs des interactions sociales des troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale Le handicap cognitif touche des situations mettant en jeu l oral et ou l crit lhyperactivit et les troubles de l attention les troubles sp cifiques du langage dysphasie dyslexie Les maladies invalidantes concernent notamment les maladies organiques ou autres diab te h mophilie cardiopathie n phropathie cancer etc pouvant entrainer des d ficiences ou des contraintes plus ou moins importantes Partie 4 R pondre aux questions des acteurs Tout autant que les moyens l volution des mentalit s des divers acteurs est indispensable Au quotidien des questions peuvent se poser sur la qualit de l accueil propos un enfant handicap l cole ou dans les loisirs ducatifs et sur le r le de chacun des acteurs concern s De la clart des r ponses apport es d pendra l adh sion la d marche et donc la r ussite Petit tour des inqui tudes Les enseignants et les animateurs Pour s occuper faut il tre un sp cialiste d un enfant handicap Le but est l accueil en milieu ordinaire et non dans une structure sp cialis
40. eter dans l avenir et de vivre au mieux parmi les autres Cet enfant doit tre consid r comme ses camarades mais avec si n cessaire des r ponses adapt es afin de compenser les cons quences de son handicap ou de sa maladie Mais la volont d autonomie ne signifie pas n cessairement faire seul Il est aussi indispensable de rep rer ses limites et les besoins d aides Pour pouvoir profiter au maximum d une vie sociale proche de celle que connaissent les autres enfants un parcours de vie ou projet de vie est b ti l doit tenir compte des besoins et des attentes La dimension concr te de la vie quotidienne avec les contraintes surmonter doit en effet constituer la base de ce projet en lien avec les 22 Partie 6 B tir un projet de vie Regardons la personne plut t que le handicap aspirations du pr sent et les id es pour l avenir tant professionnelles que personnelles si elles peuvent tre exprim es La loi de 2005 consid re la personne handicap e comme un tout La solidarit nationale favorise l acc s au droit commun des jeunes handicap s D sormais il s agit moins d intervenir sur le sujet que sur les composants de son environnement scolaires culturels architecturaux et de les modifier pour les rendre plus divers plus riches et permettre ainsi l enfant handicap quelle que soit sa diff rence de trouver sa place de citoyen Il s agit moins d intervenir sur le sujet que sur les composan
41. eunes en situation de handicap l adh sion individuelle de chacun tant un gage de la r ussite Les r ticences les peurs sont d passer La tol rance l ouverture et les enrichissements mutuels en particulier par l ducation la diff rence sont des atouts mettre en avant Les in galit s territoriales sont fortes Elles soulignent les efforts fournir au niveau des divers acteurs ducatifs comme celui des institutions Des efforts financiers en particulier pour les am nagements mat riels ou les taux d encadrement mais aussi des efforts d information de formation Bref des choix politiques Agir pour un enfant handicap c est agir pour tous les enfants car chacun s enrichit de la diff rence de l autre Pour ces enfants handicap s encore plus que pour les autres la continuit ducative travers les diff rents lieux tablissement sp cialis cole famille quartier structures de loisirs ou de vacances est indispensable un accueil r ussi et une ducation de qualit Proposer des activit s culturelles sportives et artistiques pour tous les enfants y compris ceux en situation de handicap est un enjeu social et ducatif fondamental Une attitude volontaire une action soutenue pour l accueil de tous les enfants et adolescents dans des structures de loisirs met en oeuvre concr tement le principe d Egalit une valeur constitutive de la R publique fran aise Enfin agi
42. eunes handicap s doivent pouvoir compter sur la compl mentarit des acteurs ducatifs et la continuit des temps Au milieu des autres au sein d activit s ordinaires Une cl est certainement l regarder la personne plut t que le handicap La r ussite de son accueil d pend d abord du caract re ducatif de celui ci L approche compassionnelle qui a souvent pr valu est une impasse Un des m rites de la loi de 2005 est d avoir resitu ce qui pouvait relever de la charit dans une d marche de solidarit fond e sur un droit Un droit l accueil qui nous cr e des devoirs d ordre ducatifs qui s imposent nous tous Plus que de savoir si oui l on va accueillir la question est d sormais de savoir comment Le caract re ordinaire de cet accueil est bien pos comme un facteur d terminant de sa r ussite Il faut donc en faire un atout Encore et toujours miser sur l ducatif l ne s agit pas de nier les difficult s les inqui tudes des divers acteurs mais de mieux les cerner pour tenter d y r pondre m me s il n existe aucune recette miracle Dans nombre de situations il faudra inventer des solutions qui sans tre des r ponses techniques ou sp cialis es auront le m rite d tre ducatives et r alis es en situation ordinaire Parfois aussi sans que ces recours ne soient 29 syst matiques des appuis seront sollicit s tant dans les loisirs qu en classe Certaines situations d accueil l exigent e
43. handicap et son territoire de vie Partie 6 B tir un projet de vie Partie 7 Les bonnes pratiques et les facteurs facilitant l accueil dans les loisirs collectifs Partie 8 Ailleurs en Europe et dans le monde Partie 9 Agir accueillir aujourd hui Les sigles Sites internet ressources Adresses utiles Sommaire 20 22 24 26 29 31 32 33 Pr face En d mocratie tous les membres de la soci t sans distinction aucune ont m me dignit et jouissent des m mes droits Dans notre pays pour qui les valeurs de libert d galit et d hnumanisme sont le fondement m me de sa culture il doit tre consid r comme un pr alable toute autre solution que l cole soit con ue pour tous les enfants Plus largement il doit en tre de m me pour toute structure ducative ou de loisir tout lieu de vie potentiel de l enfant ou de l adolescent La loi du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es s inscrit dans cette perspective La scolarisation des l ves handicap s a incontestablement progress depuis sa mise en place En Haute Garonne historiquement dot d un secteur hospitalier cons quent et d tablissements m dico sociaux en nombre plus important qu ailleurs nous avons su impulser et conduire une politique efficace au sein des tablissements scolaires 1600 l ves handicap s fr quentaient les tablissements scolaires en
44. herche d animateurs qualifi s et la formation compl mentaire des personnels 21 La loi de 2005 aborde la notion de projet de vie Mais de quoi s agit il exactement En quoi cela concerne t il les acteurs du loisir ducatif et de l cole I est difficile d aborder cette notion de projet de vie Elle ne doit pas tre banalis e ou galvaud e car elle est un r el enjeu Et il faut bien en mesurer aussi les limites Dans quelle mesure peut on demander un jeune handicap et sa famille de construire un projet de vie Nous viendrait il l id e de demander la m me d marche d autres enfants Comment bien souvent pr voir aussi l volution du handicap de l enfant et quel sera par exemple le d veloppement de la marche ou du langage En fait il s agit plut t simplement d essayer de tracer le projet de vie pour l ann e ou les deux ans venir En aucun cas d un projet pour la vie Cependant il est aussi n cessaire que les personnes handicap es puissent aussi se projeter dans un avenir identifier des modes de vie et des pratiques qu eles ne pourront atteindre qu condition d anticiper et de sortir du moment imm diat Ce projet doit permettre de b tir une coh rence entre les buts souhait s et les moyens mettre en uvre Un enfant en situation de handicap est avant tout un enfant qui doit pouvoir vivre dans la cit exercer sa citoyennet comme les autres Il a donc le droit de se proj
45. ignant les d ficiences les limitations d activit et les restrictions de participation Il s agit la fois d une notion m dicale et sociale On peut classer cf loi 2005 en 6 cat gories mais aussi en handicap de naissance ou en handicap acquis Une variation des termes au travers des si cles et selon les pays ali n s anormaux arri r s boiteux bossus chroniques d biles d ficients d savantag s sociaux d viants difformes diminu s estropi s handicap s idiots impotents inadapt s incurables infirmes incapables invalides malform s mutil s paralys s paralytiques personnes mobilit r duite personnes d pendantes personnes exceptionnelles terminologie canadienne personnes en situation de handicap tar s etc Une volution des termes significative Elle traduit non seulement l image plus ou moins n gative mais galement les diff rentes voies de connaissance du handicap ainsi que les organisations sociales et m dicales de sa prise en charge Ainsi on est pass de l anormal personne en situation de handicap d une vison m dicale une vision sociale de la bienfaisance au d bat international autour de la classification de la charit la solidarit nationale de la compassion la notion de personne en situation de handicap avec le droit compensation des handicaps Le handicap un terme r cent L origine du mot handicap est la contraction de trois termes angla
46. is hand in cap la main dans le chapeau apparu pour la premi re fois au XVII me si cle pour nommer un syst me d changes parts gales qui consistait acqu rir un objet dont la somme tait d pos e dans un chapeau ou une casquette Au XVIII me si cle ce mot est appliqu aux courses de chevaux puis utilis en France d s le XIX me si cle dans de nombreuses disciplines sportives Il fait officiellement son entr e en 1957 dans le vocabulaire juridique fran ais l occasion du vote par le parlement d une loi sur les travailleurs handicap s et demeure depuis associ d sormais personne handicap e ou enfant en situation de handicap Partie 3 La loi les Cadres La loi de 2005 constitue une rupture totale dans l approche du handicap La loi de f vrier 2005 a dessin les contours d une nouvelle approche du handicap Mais de quoi s agit il exactement Pour agir efficacement il est n cessaire d en connaitre l esprit et les principales dispositions La Loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 Pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es appel e loi handicap revisite toute la politique du handicap Elle repose sur 3 principes fondamentaux e Garantir aux personnes handicap es le libre choix de leur projet de vie avec si n cessaire des compensations pour les cons quences de leur handicap e Permettre leur participation effective
47. l d accueil famille professionnels m dico sociaux qui suivent l enfant m decin PMI Pr ciser les objectifs de l accueil d veloppement communication d couverte du monde vivre ensemble agir et s exprimer avec son corps sensibilit imagination cr ativit etc Elaborer ensemble un projet d accueil Fixer une p riodicit de r union d quipe ducative 1 trimestre pour revoir et adapter les objectifs Recommandations Jeunesse et Sports f vrier 2001 relatives aux enfants atteints de troubles de la sant et du handicap dans les CVL Document t l chargeable sur le site du minist re de la Jeunesse et des Solidarit s actives Les b n fices de l accueil en milieu ordinaire pour tous Le rapport Gossot Mollo a t l un des premiers les mettre en vidence e Pour l enfant handicap c est la meilleure voie pour pr parer l int gration sociale et professionnelle l ge adulte e Pour l enfant valide cela lui permet de vivre la solidarit et la citoyennet au quotidien e Pour l enseignant et ou l animateur cela lui permet d am liorer sa p dagogie et ou ses techniques d animation pour tous les enfants B GOSSOT C MOLLO P NAVES Rapport IGEN IGAS Scolariser les jeunes handicap s Hachette ducation CNDP Documentation Francaise Paris 1999 Partie 5 L enfant handicap et son territoire de vie L accessibilit tous les lieux les temps de vie est une traduction concr t
48. la notion de handicap en lien avec les r f rences internationales comme POMS Art L 114 Constitue un handicap au sens de la pr sente loi toute limitation d activit ou restriction de participation la vie en soci t subie dans son environnement par une personne en raison d une alt ration substantielle durable ou d finitive d une ou plusieurs fonctions physiques sensorielles mentales cognitives ou psychiques d un poly handicap ou d un trouble de la sant invalidant e Elle garantit ainsi une r elle galit d acces l cole la formation lemploi la culture et aux loisirs au logement et aux transports Un acc s syst matique des personnes handicap es au droit commun La scolarisation des enfants handicap s est un enjeu tr s fort Tout enfant tout adolescent pr sentant un handicap est inscrit dans l cole ou l tablissement le plus proche de son domicile qui constitue son tablissement de r f rence La loi impose donc l inscription syst matique de l enfant dans l tablissement scolaire de son quartier Le projet personnalis de scolarisation PPS d finit le projet de vie du jeune dans ses aspects scolaires ou non les aides et contient des volets compl mentaires actions p dagogiques psychologiques ducatives sociales m dicales et param dicales r pondant l ensemble des besoins de cet enfant handicap La famille doit en faire la demande la MDPH Elle est aid
49. le int grant la question du handicap pour la d dramatiser et pour l inclure dans une recherche plus globale d une approche ducative et d une p dagogie diff renci e Cette voie pour transformer les pratiques doit tre creus e La question de l accueil du handicap est aussi une occasion d appr hender celle de la prise en compte des diff rences Une facon d aborder plus globalement encore l action ducative i ZIN Pratis east LRU ACM ALSH ANCV APAJH ASEI AVS AVL BAFA BIT CAF Accueil collectif de mineurs colos et centres de loisirs Accueil de loisirs sans h bergement centre de loisir Agence nationale du ch que vacances Association pour adultes et jeunes handicap s Association pour la sauvegarde des enfants invalides Auxiliaires de vie scolaire Auxiliaires de vie de loisir Brevet d aptitude aux fonctions d animateur Bureau international du travail Caisse d allocations familiales CDAPH Commission des droits et de l autonomie des CLAE CLIS DDCS GISH personnes handicap es Centre de loisir associ l cole Classe d inclusion scolaire Direction d partementale de la coh sion sociale Groupement inter associatif pour la scolarisation des enfants adolescents et jeunes adultes en situation de handicap Les sigles HANDILIGUE Service d accompagnement l int gration Ligue enseignement IGEN IGAS ITEP MDPH OMS ONU OVLEJ PAI PPS PMI SIAM UNAPEI ULIS USE
50. n du compte Un enfant handicap accueillir en plus c est un surcroit de travail Cet enfant n est pas en plus il fait partie int grante de la classe ou du groupe qui peuvent tre en effet par ailleurs lourds en effectifs Il est accueilli au m me titre qu un autre enfant c est une question d quit d acc s au droit commun Accueillir des enfants handicap s n est pas forcement davantage de travail c est surtout travailler autrement L accueil doit tre pens dans le cadre collectif de l tablissement scolaire de l accueil de loisirs ou de la colo Il entrainera des adaptations diverses des transformations de pratiques ou d habitudes et un d veloppement du travail en quipe p dagogique voire avec des partenaires ext rieurs Dans certains cas l accueil d enfants handicap s peut s accompagner aussi de renforts humains par exemple des AVS en classe ou des animateurs suppl mentaires non affect s en s jour de vacances ou accueil de loisirs La pr sence d un enfant handicap risque d tre un frein pour les autres enfants Une classe ou un groupe sont en g n ral h t rog nes La diversit est d j une r alit et le handicap y participe aussi Par son handicap un enfant peut bien s r perturber une s ance ou une activit comme cela peut arriver avec d autres enfants trangers qui maitrisent mal le fran ais d autres enfants agit s ll ne nous viendrait pas pour autant l esprit de les
51. nes sur le handicap et donc construire pour demain une soci t plus solidaire Il appartient tous les acteurs de mettre en uvre une politique d accueil et d volution des professionnalit s afin d assurer chaque enfant en situation de handicap comme tous les autres une pleine participation la vie sociale sous toutes ses formes La diversit des personnes accept e et prise en compte constitue un facteur d enrichissement et de progr s A travers cette brochure nous esp rons contribuer l ouverture des esprits et des structures pour ne plus regarder le handicap mais l enfant Jean Louis Baglan Inspecteur d acad mie Directeur des services d partementaux de l ducation nationale de la Haute Garonne Pr face La signature en 1997 de la charte de d ontologie pour l accueil des personnes handicap es dans les structures de vacances et de loisirs non sp cialis es sous le haut patronage du minist re en charge de la jeunesse de l emploi et du tourisme a constitu une tape essentielle dans l engagement des mouvements d ducation populaire et leurs c t s des minist res concern s Chacun a pris la mesure de l enjeu de solidarit et d galit que repr sentait la mise en uvre de conditions favorables l int gration de toute personne en situation de handicap Le minist re de la Jeunesse a pour sa part marqu son engagement en d veloppant des outils p dagogiques de sensibilisation l intention
52. nqui ter l gitimement les familles Parfois h sitantes elles doivent pouvoir trouver des r ponses des appuis des relais pour soutenir et conforter leur d marche L information L information et la publicit faite autour de la possibilit d accueil des personnes handicap es en milieu ordinaire est importante De multiples acteurs en sont les plaques tournantes m me si parfois ce r le n est pas toujours tenu D abord les assistantes sociales de la CAF la MDPH puis les collectivit s locales et les structures d accueil Cette information peut prendre diverses formes articles et reportages dans la presse encarts dans des bulletins municipaux affichage public l cole la mairie information dans la plaquette des s jours ou du centre r unions d information mise en valeur de l adh sion la charte nationale de d ontologie pour l accueil des personnes handicap es dans des centres de vacances non sp cialis s bouche oreille entre parents Cette communication qui affirme une volont et une possibilit d accueil suscite un dialogue afin d informer et aussi de rassurer sur les apports ducatifs de la confrontation au milieu ordinaire les questions de s curisation de l accueil les atouts de la non sp cialisation des acteurs ducatifs pour construire une r elle int gration et une r elle avanc e soci tale L impact d une communication forte sur une politique d accueil fait s interroger nombre de colle
53. nt souvent ceux o l information arrive difficilement Comme pour la scolarisation des l ves handicap s dans le Premier Degr qui a fortement progress les accueils de loisirs et les s jours de vacances doivent faire un effort d adaptabilit au quotidien Cela n cessite un renforcement des projets ducatifs et du souci des pairs afin de permettre l accueil en tous lieux de tous Sainte Foy d Aigrefeuille mobilisation pour l accueil d une jeune fille en fauteuil roulant au centre de loisirs Tous les partenaires concern s sont pr sents Souhaitant recruter un animateur suppl mentaire le tr sorier ne veut pas mettre en danger les finances de l association organisatrice Pr alablement sensibilis le maire annonce le soutien financier de sa commune et l assurance d un relais de tr sorerie Suite ces engagements le repr sentant de la CAF de Haute Garonne confirme le partenariat de son organisme en pr cisant la date et le montant du subventionnement escompt La r union se termine par une d cision de recrutement et le pr sident de l association proc de la signature du contrat de l animatrice pressentie D s la semaine suivante l enfant est accueillie Colomiers un choix volontariste pour favoriser l accueil Depuis 2003 le Conseil Municipal a d cid de recruter syst matiquement des animateurs suppl mentaires r mun r s sur les m mes bases contractuelles pour permettre l accueil des enfants handicap s
54. ntr e 2008 En moyenne ils sont 6 5 de plus chaque ann e suivre une scolarit au sein d un tablissement scolaire depuis la mise en ceuvre de la loi de 2005 74 800 l ves handicap s sont eux accueillis au sein d tablissements hospitaliers et m dico sociaux 6800 d entre eux suivent une scolarit partag e Les effectifs de ces tablissements diminuent en moyenne de 2 7 chaque ann e depuis la mise en uvre de la loi de 2005 Au sein des tablissements scolaires 69 des l ves handicap s sont scolaris s en classe ordinaire tandis que les autres b n ficient d un dispositif collectif d inclusion individuelle CLIS ou ULIS Un grand nombre d entre eux 37 96 dans le 1 degr et 1496 dans le second degr sont accompagn s par une auxiliaire de vie scolaire En Haute Garonne la rentr e 2009 3336 l ves handicap s suivaient une scolarit au sein des tablissements scolaires soit 13 de plus qu en 2008 tandis que 2310 l ves taient accueillis au sein des tablissements hospitaliers ou m dico sociaux Au sein des tablissements scolaires 2562 l ves poursuivaient une scolarit en classe ordinaire 856 d entre eux accompagn s d une auxiliaire de vie scolaire Enfants et jeunes en situation de handicap On parle maintenant de plus en plus d enfants et jeunes ou de personnes en situation de handicap plut t que d enfants et jeunes ou de personnes handicap s pour signifier notamment que l
55. ont adapt s avec un taux d encadrement d 1 animateur pour 3 enfants et une direction permanente Le projet est financ par la ville de Brest le Conseil g n ral et la CAF Pour en savoir plus e consulter l European Agency for Development in Special Needs Education http www european agency org e Denis POIZAT ducation et handicap d une pens e territoire une pens e monde ditions Er s Toulouse 2004 e Les tudiants handicap s dans l enseignement sup rieur rapport ditions de I OCDE Paris 2004 Partie 9 Agir accueillir aujourd hui L approche ducative est la meilleure garantie pour d velopper les pratiques d accueils n y a plus qu Chacun d entre nous peut faire en sorte que l accueil des enfants et des jeunes handicap s devienne une r alit de l cole aux vacances et aux loisirs et dans la cit L heure est donc l action Tout nous y incite Il est temps de sortir des seules exp riences ici o l La loi de 2005 conforte a posteriori les innovations pass es pour prendre la vraie mesure des enjeux L obligation d accueil dans le cadre scolaire acc l re le mouvement L importance de la scolarit dans le processus d int gration sociale explique la priorit mise sur l cole Mais cela ne doit pas nous faire n gliger l importance de l accueil dans les lieux ducatifs la p riph rie et au del de l cole Plus que d autres encore les enfants et j
56. public des installations ouvertes au public et des lieux de travail doivent tre tels que ces locaux et installations soient accessibles tous et notamment aux personnes handicap es quel que soit le type de handicap notamment physique sensoriel cognitif mental ou psychique et Art L 111 7 3 Les tablissements existants recevant du public doivent tre tels que toute personne handicap e puisse y acc der y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffus es dans les parties ouvertes au public L information destin e au public doit tre diffus e par des moyens adapt s aux diff rents handicaps Des d crets en Conseil d Etat fixent pour ces tablissements par type et par cat gorie les exigences relatives l accessibilit pr vues l article L 111 7 et aux prestations que ceux ci doivent fournir aux personnes handicap es Pour faciliter l accessibilit il peut tre fait 20 pas parus Et comme la scolarisation est souvent le premier combat pour les parents d enfants handicap s ils n osent pas envisager d autres d marches pour d autres temps de vie Un projet de vie tabli avec l enfant non r duit son handicap sa famile et les professionnels concern s en particulier les Auxiliaires de Vie devrait permettre que les temps de soins d ducation voire de scolarit et de loisirs soient pens s et sans cesse valu s et adapt s Car il s agit bien de la construction de la per
57. qu en 2011 paraitrait le num ro 4 de ce qui est devenu d sormais une collection originale Originale par le partenariat exemplaire qu elle met en uvre dans la dur e Nous remercions cet gard la DDCS et l A31qui apportent une collaboration et un soutien sans faille Nous remercions aussi le GISH pour ses pr cieux apports et les organisations du CCOMCEN pour leur soutien financier l dition Originale aussi dans son laboration Car une brochure mode d emploi est une aventure collective de longue haleine qui m le fougue des d bats et pr cision des crits mettant alternativement chaque membre du groupe en position de r dacteur et de critique Un travail exigeant source d enrichissement mutuel au service d un projet d utilit sociale et ducative qui illustre ce que peut apporter une Conf d ration comme la JPA Apr s le CLAE les CEL PE et la Continuit ducative le mode d emploi de l accueil de l enfant ou du jeune handicap s imposait L int gration parfois timide des ann es 70 fait place d sormais une d marche plus volontariste d inclusion fond e sur les droits de la personne handicap e Nul ne peut nier l effet dynamisant de la loi de 2005 A c t des progr s importants des accueils l cole les loisirs ducatifs paraissent encore un peu timides Les diverses raisons sont analys es dans la brochure D o l importance de mobiliser les divers acteurs parents collectivit s as
58. r pour un enfant handicap c est agir pour tous les enfants car chacun s enrichit de la diff rence de l autre S ouvrir aux enfants et jeunes handicap s en acceptant aussi ce qu ils nous apportent c est promouvoir une autre conception de la soci t L importance des accueils collectifs soulign par l OVLEJ dans les temps p ri et extra scolaires pour permettre en particulier aux m res d enfants en situation de handicap de concilier vie professionnelle vie familiale et accompagnement de leur enfant dans les temps de loisirs et de vacances au sein de structures ordinaires mais prenant en compte les sp cificit s des enfants et jeunes en situation de handicap et permettant ainsi leur participation ces activit s avec les autres et comme les autres Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes Bulletin N 20 25 2009 Quelques chiffres 600 650 millions de personnes handicap es soit environ 10 de la population mondiale OMS Pr s de 500 millions 82 vivent dans les pays en voie de d veloppement ONU 1 2 des enfants handicap s dans les pays en d veloppement vont l cole UNESCO 70 8096 des adultes handicap s sont sans emploi et vivent dans la grande pauvret ONU BIT source Handicap International juin 2007 A la rentr e 2009 les tablissements scolaires fran ais ont accueilli 187 500 l ves handicap s soit une augmentation de 7 96 par rapport la re
59. rd hui quels enjeux Une r flexion pour construire un accueil sur les divers temps de vie Malgr les avanc es de leur scolarisation en milieu ordinaire en particulier depuis la loi de 2005 l accueil ducatif de l enfant ou de l adolescent handicap reste encore insuffisamment pens et mis en uvre dans sa globalit Tout enfant est plus qu un l ve d o l importance de penser et d organiser globalement ses diff rents temps de vie Tout enfant a le droit de pratiquer des activit s sportives artistiques et culturelles afin de se d velopper Personnellement pour ce qui concerne son autonomie son ind pendance Socialement pour prendre toute sa place dans le vivre ensemble Convention internationale sur les droits de l enfant art 23 1 et 23 3 L acc s encore tr s restreint des pratiques de loisirs en particulier collectives constitue un d savantage personnel et social pour l enfant mais galement pour sa famille accroissant les handicaps initiaux et aggravant ainsi les conditions de vie des familles En effet par souci de disponibilit aupr s de leur enfant handicap les parents surtout les m res sont souvent amen s diminuer leurs activit s professionnelles Ce qui entra ne une diminution des revenus des foyers et donc des difficult s financi res d acc s aux loisirs malgr parfois des prestations sociales compensatrices Se rajoutent souvent aussi une frilosit des structures
60. s Au Portugal la classification des handicaps sur la base de concepts m dicaux a volu vers une classification fond e sur le type de ressources sp ciales et ou adaptation du processus d apprentissage En Su de les l ves pr sentant diverses difficult s sont consid r s comme besoins ducatifs sp cifiques leurs probl mes sont class s en 11 cat gories d incapacit de handicap ou des troubles Bref dans ce domaine chaque pays a sa sp cificit Au niveau international le temps libre des enfants et des jeunes handicap s reste le grand absent Que ce soit port par l Union europ enne ou dans les Etats membres on ne trouve pas trace de r glementations nationales faisant tat d actions organis es favorisant l acc s au temps libre d enfants handicap s dans des structures d accueil ducatif Pour les enfants non handicap s l organisation de ce temps est diff rent d un pays l autre et rend difficile des comparaisons et donc des actions volontaristes Cela est d autant plus patent d s lors qu il s agit d enfants et de jeunes handicap s En Italie l ducation sp cialis e en voie de disparition De fa on radicale l Italie a ferm en 1977 ses coles sp ciales afin de concr tiser le droit l int gration scolaire ordinaire pour chaque enfant handicap En 2002 les coles maternelles primaires et secondaires accueillaient 136500 enfants handicap s soit 1 296 des l ves scolaris s Il existe
61. s d accueil la recherche de financements soulignent l importance d un l ment qui fasse lien R seau d acteurs centre ressource ou cellule de soutien il est indispensable d accompagner la volont et la d marche des familles de faciliter la coordination des aides En Haute Garonne l exp rience a prouv l utilit de structurer cette fonction d information et de mise en relation C est le prix payer pour faciliter l accueil des enfants handicap s dans les structures de loisirs ducatifs ordinaires Animateurs sp cialis s ou pas Nombre de situations d accueils d enfants handicap s ne n cessitent aucun encadrement sp cialis Le suivi peut tre le fait d un animateur r f rent et de toute une quipe dans le cadre d un dispositif travaill collectivement au pr alable Selon le nombre d enfants handicap s concern s il peut tre aussi possible de recourir comme le pr conise une plaquette de Jeunesse et Sports un renforcement de l quipe par un animateur suppl mentaire sans bien entendu que cet animateur soit sp cialement d di l int gration Une telle approche peut permettre pour un co t mesur de prendre en compte le surplus de travail de l quipe d animateurs sans pour autant sp cialiser le s jour Elle doit tre argument e aupr s des organisateurs dans une optique qui lie ducatif et gestion Elle m rite aussi bien s r d tre expliqu e aux familles d enfants handicap s mais aussi
62. ses sp cialis es de type CLIS Classe d inclusion scolaire ou ULIS Unit localis e d inclusion scolaire e prendre en compte tous les aspects du projet de vie de l enfant et non le limiter une approche purement scolaire parfois r ductrice pour les autres temps de vie des enfants l accessibilit architecturale e un revenu d cent Cependant au del des moyens n cessaires pour faire vivre la loi il est aussi absolument n cessaire qu individuellement et collectivement chacun prenne toutes ses responsabilit s en changeant le cas ch ant son comportement et en contribuant ainsi faire voluer les attitudes et les repr sentations sociales Groupement d int r t public elle recoit les fonds de la Caisse de Solidarit pour l Autonomie Pr sid e par le Pr sident du Conseil G n ral elle accueille informe accompagne et conseille les personnes handicap es et leur famille Elle participe aussi la sensibilisation de tous les citoyens au handicap Le Projet Personnalis de Scolarisation PPS A partir d une analyse pr cise des besoins de l l ve conduite par l quipe ducative un Projet Personnalis de Scolarisation d finit les modalit s de d roulement de sa scolarit en pr cisant la qualit et la nature des accompagnements n cessaires Une quipe de suivi de la scolarisation facilite la mise en oeuvre du PPS et assure pour chaque l ve handicap un suivi attentif et r gulier Un enseignant r f
63. seulement 25 coles sp cialis es souvent priv es notamment pour les sourds et handicap s mentaux qui accueillent moins de 3000 l ves Un enseignant suppl mentaire est affect pour deux classes Avec l enseignant ordinaire il soutient les l ves en situation de handicap et ceux en difficult scolaire En Norv ge des actions pour l acc s aux activit s culturelles sportives et de loisirs La Norv ge a men des actions int ressantes de d veloppement de la participation des personnes handicap es aux activit s culturelles et de loisirs Des mesures d incitation et des programmes nationaux ont t mis en place pour d velopper les activit s ouvertes aux personnes handicap es par toutes les institutions culturelles ordinaires Un syst me d assistant personnel pour les loisirs a t cr dans certaines municipalit s Des consultants sur l int gration des personnes handicap s sont utilis s dans tous les districts sportifs Le minist re de la culture a r glement l acc s aux installations et des travaux ont t men s pour l acc s aux terrains sportifs A Brest un centre de loisirs mixte Un centre de loisirs Plan te Loisirs a ouvert en 2003 pour les enfants du pays de Brest Il accueille enfants handicap s et valides C est un lieu d int gration par le jeu un espace de socialisation Son objectif est de favoriser la rencontre et le partage de temps de loisirs et d activit s Les activit s et locaux s
64. sociations Mais le souhait de La JPA est aussi de porter une r flexion sur la globalit de l accueil de l enfant ou du jeune handicap tant l cole que sur le temps libre et dans ce dernier sur les temps de loisirs ducatifs collectifs CLAE accueils de loisirs s jours de vacances Le projet de vie promu par la loi nous oblige penser l accueil dans ses diff rents temps structures espaces pour veiller une compl mentarit et une continuit sources de qualit ducative Tout au long du travail il nous est apparu que les r ponses les r ussites comme les r ticences les difficult s d passaient le seul cadre de l cole ou du centre de loisir L accueil en milieu ordinaire forme un tout Il est le projet de tous les co ducateurs Informer faire r fl chir donner des pistes pour susciter de nouveaux accueils ou des accueils plus concert s et plus compl mentaires telle est l ambition de la Conf d ration JPA et de ses partenaires avec ce nouvel outil II viendra compl ter son action avec ANCV en mati re d aides financi res pour les familles et son action de promotion de l accueil en milieu ordinaire conduite avec le Comit de la charte de d ontologie Il viendra aussi nous l esp rons gr ce la prise en compte de la diff rence faire progresser une ducation citoyenne et solidaire pour tous Diego Gil Pr sident du Comit D partemental Jeunesse au Plein Air de Haute Garonne Partie L accueil aujou
65. sonne et de sa place de citoyen Le code des communes qui traite de l organisation des collectivit s nous rappelle que d une certaine mani re la question de l accessibilit ne se pose pas ou plus La seule qui m rite d tre pos e est comment va t on s y prendre d sormais Des lois rappellent ou rendent obligatoire tant pour les locaux publics que priv s l accessibilit une r gle g n rale de construction au m me titre que l hygi ne et la s curit contre les risques d incendie Mais le respect de la loi est encore en la mati re d une tr s grande variabilit L am lioration de l accessibilit des lieux publics pour les personnes handicap es est un v ritable chantier national l est difficile de savoir comment l accueil est mis en oeuvre en diff rents lieux Le terme d accueil recouvre en effet la fois l accessibilit mat rielle financi re l information signal tique et utilisation des Technologies de l Information et de la Communication mais aussi les lieux o selon le handicap des possibilit s sp cifiques sont propos es aux enfants handicap s L engagement de l Etat et des collectivit s locales en faveur de l accessibilit des locaux est encore tr s faible La f d ration APAJH a publi en 2007 une enqu te portant sur le co t de la mise en accessibilit des tablissements recevant du public g r s par les collectivit s locales Les r sultats montrent que 15 milliards d
66. t sont d ailleurs pr vues telles des AVS qui peuvent aussi parfois s av rer utiles durant le temps des loisirs si ce n est pas un animateur suppl mentaire Mais l aussi le sens initial du projet d accueil ne devra pas tre perdu par une approche technique qui se substituerait l approche ducative Plus que d autres encore les enfants et jeunes handicap s doivent pouvoir compter sur la compl mentarit des acteurs ducatifs et la continuit des temps Bien entendu le volontarisme ducatif dont nous devons n cessairement faire preuve ne saurait suffire lui seul Que l on soit parent enseignant organisateur de loisirs ducatifs ou animateur des accompagnements sont n cessaires Les divers facteurs qui peuvent faciliter le d veloppement des accueils d enfants et de jeunes handicap s sont connus Les familles ont besoin d accompagnement sous forme d informations d appui dans les d marches et parfois d aides financi res pour les loisirs Des initiatives diverses existent en Haute Garonne du c t de l Education Nationale de la Maison du handicap ou encore du dispositif SIAM 31 Elles ont besoin d tre confort es d velopp es Les enseignants et animateurs ont aussi besoin d tre accompagn s Le corollaire de leur action ducative attendue est bien d alimenter celle ci en particulier par la formation Une formation initiale mais aussi continu e en quipe sur site et pourquoi pas interprofessionnel
67. t sp cialis A la fin du XIX me si cle on distingue les enfants dits normaux de ceux qualifi s d anormaux En 1909 est promulgu e la premi re loi sur l ducation sp cialis e et les premi res classes de perfectionnement sont cr es A l aide de son chelle m trique de l intelligence Binet diff rencie les l ves n cessitant une structure hospitali re de ceux relevant de l cole commune Pour les enfants situ s dans l entre deux il propose une troisi me voie entre les classes ordinaires et l h pital c est la naissance de l enseignement sp cialis De l ducation s par e aux d buts de l int gration Jusqu aux ann es 1960 pour bien duquer on consid re n cessaire de s parer les enfants en fonction de leur handicap Autour des ann es 60 on prend conscience de l int r t de stimulations r ciproques d o la cr ation de dispositifs pr int gratifs La loi d Orientation de 1975 marque le d but de la phase int grative avec une obligation ducative pour les jeunes handicap s Les 2 d crets de 1982 et 1983 donnent la priorit d int gration l cole C est l int gration en intentions La loi de 2005 met l inclusion en actes Pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es l inscription des enfants handicap s dans leur cole de r f rence est d sormais un droit Un vocabulaire en volution Handicap est un terme g n rique d s
68. te approche du handicap par les droits constitutifs de l humanit et non par des actes de condescendance ou de charit introduit une rupture Elle permet notamment de d placer notre regard du c t de la personne plut t que de son handicap Les Maisons D partementales des Personnes Handicap es deviennent le guichet unique de la prise en charge du handicap Une nouvelle approche de prestations de proximit s personnalis es doit permettre la personne handicap e d tre acteur de son projet de vie de choisir aussi entre la vie domicile avec aides techniques et humaines ou l h bergement en tablissements adapt s et sp cialis s Le tout en institution tablissements sociaux ou m dico sociaux h ritage du pass est au moins pour partie remis en question au profit du soutien de la vie domicile si c est le choix de la personne Le temps est d sormais la personnalisation et l individualisation des parcours la citoyennet pour tous au respect des diff rences dans une gale dignit Pour en savoir plus e Charles GARDOU Fragments sur le handicap et la vuln rabilit pour une r volution de la pens e et de l action Editions Er s Toulouse 2005 e Henri Jacques STIKER Corps infirmes et soci t s Essai d anthropologie historique Dunod Collection Action Sociale 2005 Handicap et scolarit de l exclusion l inclusion La naissance de l enseignemen
69. ts de son environnement L cole en particulier les services publics en g n ral ont commenc accueillir Des diagnostics sur l accessibilit des locaux sont tablis pour les collectivit s les associations Des modifications architecturales se r alisent et vont se d velopper Les transports collectifs et individuels voluent Mais une question majeure reste l appropriation de la d marche d accueil par les citoyens et notamment par les acteurs de la vie sociale Quelles informations quels appuis leur sont donn s Comment par exemple les responsables sportifs peuvent ils d velopper une dimension handisport simplement Ou comment les animateurs d un centre de loisirs sont ils form s l accueil de ce nouveau public Le regard de chacun doit aussi voluer Si certaines formes de handicap moteur sont aujourd hui accept es d autres comme le handicap mental d rangent Combien m me trouvent encore anormal aujourd hui de croiser ces personnes dans la rue Pour qu un projet de vie pertinent puisse se r aliser il est n cessaire que l ensemble de la soci t apprenne s adapter Le projet de vie doit permettre que le jeune handicap vive sa vie de citoyen l doit tre tabli dans un large partenariat avec tous les acteurs concern s famille institutions sp cialis es cole centre de loisir Le projet de vie doit tre balis accompagn il s inscrit dans une approche globale de la personne m me si chac
70. un de ces l ments n cessite une approche sp cifique Ce projet de vie a vocation tre un cadre qui va fournir des r ponses appropri es pour satisfaire les besoins les plus vari s dans sa vie de tous les jours Il ne peut se faire qu avec l accord et la participation des parents et si possible du jeune apr s une valuation des besoins Il faut donc que chaque partenaire s investisse fortement dans le cadre de ses comp tences sp cifiques Il faut surtout que l articulation des comp tences soit bien organis e dans le respect de l apport et des attentes des autres L identification des acteurs concern s l information et leurs relations ne doivent pas tre consid r es comme allant de soi Le projet de vie doit tre tabli dans un large partenariat avec tous les acteurs concern s famille institutions sp cialis es cole centre de loisir L aide financi re accord e aux familles condition de b tir ce projet de vie doit permettre de finaliser une d marche ambitieuse pour l enfant C est la Commission des Droits et de l Autonomie de la MDPH et plus sp cialement dans un premier temps l quipe pluridisciplinaire de la CDAPH qui va en tre le garant et le r gulateur Elle pr cisera les mesures d accompagnement Les composantes du projet de vie n cessaires elle coordonnera tous les moyens mat riels ou humains La coh rence et la continuit de ce projet seront les facteurs essentiels de s
71. vec TOUS ies entants peis t p qn 22 Partit en d but d ann e e veror de antea ficia sete mc let 23 Partis en tin d ons e 50 LE POINT DE VUE DE TROIS 234 A COH CNE Wt oae 24 A quel moment de l ann e ikitoa D ENSEIGNANTS parte Comment choisir we exp rience unique vtm mimm tja worry mn ls Sante sutiestons 21 ta f t T HuwmEn 27 MONTER LE BUDGET 52 AVEC QUEL ORGANISATEUR n Me o um ET FINANCER LE PROJET PARTIR QM n Decem 27 Les financements 52 Awec des associations de Ken reor trao 29 Le budget La JPA pat Fran ois Teste Sut peu A abt 30 La JPA aide los s jours chronop vy hologue i mms 2 Une e um accueil et um rus 24 31 ASSOCIER LES PARENTS accompagnement de quatto Le age ja J Depas aw P779 m ua m ege mh teet re t a a ii i epaper AU JET 7 P tation des organisat ali ETS TILL IT 31 Un outil pour communiquer dre vy jo RE er Te TES Ce Clerget p xdtopsyctu atro A M commenter ass vc WWwV p amp 2120 17 cuore Prai ations 34 R le et place des parents 62 BIBLIOGRAPHIE 35 OLOZ AOU Leyi 9u amp 14H uonesi eaJ jo uondeouo y SOLID A y CTP ra AN O 5 d x ap uannos 9 298A 8uuoJer ajnep e ep anbiuepeoe uonoadsu Jed 394p enanbe g
72. www apajh org F d ration fran aise handisport http handisport org index php F d ration francaise du sport adapt http www ffsa asso fr F d ration Nationale des Associations au Service des El ves Pr sentant un Handicap FNASEPH www fnaseph org F d ration nationale des sourds de France http fnsf org Charte de d ontologie www jpa asso fr rubrique actions handicap D partementaux Rapport OVLEJ http www jpa asso fr index2 php goto handicap Guide m thodologique l usage des formateurs BAFA BAFD sensibilisation l accueil des enfants et des jeunes handicap s www sports gouv fr IMG pdf bafa pdf Comit d partemental sport adapt Haute garonne htip www sportadaptemp free fr 31 SIAM UFCV www ufcv fr Default aspx tabid 468 Handiligue http www handiligue fr Groupement interassociatif pour la scolarisation des enfants adolescents et jeunes adultes en situation de Handicap http www fnaseph org ADH 31 GISH GISH html Le handicap regards des jeunes R alit s et perspectives d int gration http www jpa asso fr docs EtudesRecherches B4 html 32 Administrations et collectivit s de la Haute Garonne Inspection acad mique Cit administrative boulevard A Duportal BP 40303 31003 TOULOUSE CEDEX 6 05 34 44 87 00 Direction D partementale de la Coh sion Sociale 1 place Saint Etienne CEDEX CS 38 521 31685 TOULOUSE CEDEX 05 34 45 34 45 Caisse d Allocations Familiales 24 rue

Accueillir l`enfant et le jeune handicapé

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