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1. Enseignements UV DSAA1 DSAA2 Enseignements 2e ann e ann e Domaine Domaine professionnel professionnel Projet dominante analytique Bureau de cr ation 0 481 0 627 et m thodologique 13h se 19h se m m Projet dominante de 2 Technologie appliqu e 0 74 0 66 recherche plastique appliqu e 2h sem 2h sem Projet dominante technique 3 Moyens informatis s 0 111 0 33 Projet de synth se 4 3h sem 1h sem Moyens informatis s 9 Techn de communication 0 74 0 66 2h sem 2h sem Domaine artistique Domaine artistique Recherche plastique 5a Recherche plastique 148 66 5 Ah sem 2h sem Arts techniques civilisations 6a Arts techniques 74 66 6b civilisations 2h sem 2h sem Domaine g n ral Domaine g n ral Philosophie et sciences 7a Philosophie et sciences 74 66 humaines 7b humaines 2h sem 2h sem Langue vivante 8 Langue vivante 0 74 0 66 2h sem 2h sem Domaine Domaine conomique conomique Droit gestion et mercatique 10 Droit gestion et 74 mercatique appliqu e appliqu e 2h sem Semaines par ann e 37 33 scolaire Horaire l ve 32 32 hebdomadaire Les horaires annuels entre parenth se correspondent 164 des d doublements au del de 12 tudiants Patrick TRUCHOT avec Beno t ROUSSEL et Nadine STOELTZEN CRE CTION UNE PLATE FORME INTERDISCIPLINAIRE DE RECHERCHE DE P DAGOGIE ET DE TRANSFERT AU SERVICE DE L INNOVATION Texte non communiqu Pri re d
2. de d passer les fronti res habituelles de l entreprise En effet et cela est plus marquant au niveau des PME la co construction se fait avec des personnes qui n appartiennent pas forc ment l entreprise banquiers clients fournisseurs conseillers 1 D Sch n 1983 parle aussi de conversation r flexive du fait de l intervention d autres acteurs en situation 2 Cela se traduit notamment au sein de la litt rature sur la probl matique des connaissances Nonaka et Takeuchi 1997 par des difficult s pour passer des connaissances individuelles aux connaissances collectives et des connaissances tacites des connaissances explicites 3 Plus pr cis ment l auteur voque le passage entre le projet d entreprendre au projet d entreprise 4 Dans certains cas la conception peut avoir un effet bloquant sur la r alisation Concr tement cela se traduit par l ternel projet jamais r alis 5 Nous entendons par dialectique tout processus de d veloppement de la pens e et de l tre par d passement des contradictions de la th se et de l antith se la synth se 147 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 74 Conception NS x N R sultats attendus Z 5 gt Valorisation a R alisation N _ Jugement port par le client PA Figure 6 Mod le triadique du processus organisationnel entre conception r alisation et valoris
3. Aujourd hui le projet KMP est dans sa quatri me boucle de co conception Le processus d adoption adaptation r alis dans les trajectoires d usages autour de diff rents concepts et objets fronti res a permis un int ressement de plus en plus large des utilisateurs et d montre le r le cl jou par les porte parole dans le processus d int ressement Ce projet permet galement une premi re caract risation des objets et concepts fronti res qui mat rialisent la fois de la solution technique et les diff rents compromis r alis s entre le monde des concepteurs et celui des usagers Bibliographie Akrich M Callon M Latour B 1988 A quoi tient le succ s des innovations 2 Annales des Mines Juin pp 4 17 et Septembre pp 14 29 Benghozi P J 2001 Technologie et organisation le hasard et la n cessit Annales des t l communications Breton P Proulx S 2002 Usages des technologies de l information et de la communication dans L explosion de la communication l aube du XXI me si cle Editions la d couverte pp 251 276 de Terssac G 1996 Le travail de conception de quoi parle t on 2 In G de Terssac et E Friedberg eds Coop ration et conception Ed Octares Toulouse pp 1 22 Hatchuel A Molet H 1986 Rational modelling in understanding human decision making about two case studies European Journal of Operations Research N 24 pp 178 186 156 Eric TORTOCHOT ce art torto
4. Estonian Academy of Fine Arts Tallinn Estonia Politecnico di Milano Italy School of Design The Glasgow School of Art Glasgow Scotland School of Design University of Applied Science Cologne Germany TU Technische Universiteit Eindhoven The Netherlands University of Art and Design Helsinki Finland Students form each schools were provided with an investigation toolkit supporting them in making interviews taking pictures analysing the collected material and posting it on line following a standard format More than 140 cases throughout Europe were collected and made available to the EMUDE research consortium constituted of the following universities and research institutes Politecnico di Milano INDACO Department co ordinator National Institute for Consumer Research SIFO Netherlands Organisation for Applied Scientific Research TNO Strategic Design Scenarios SDS Doors of Perception Philips Design Joint Research Center Institute for Prospective Technological Studies JRC IPTS Central European University Budapest Fundation CEU Consumers International Cl United Nations Environment Programme DTIE 88 Analysis of the collected material was made from the different points of expertise of the various consortium members in order to filter down and reinforce the most promising cases step 2 of Figure 1 In particular sociological approaches al
5. Mourad CHOUKI La conception d outils de visualisation savoirs au service du knowledge management cadre t horique Perrine DEMONGEOT Quel pour les designers dans les processus d innovation 2 Proposition d une d marche de recherche Jacqueline FEBVRE Objet technique comme construction technique et sociale L objet cran de t l vision et son contexte Fran ois JEGOU Social innovation amp design of promising solution towards sustainability Fr d rique ENTRIALGO Ronan KERDREUX Limites des projets et univers num rique Jocelyne LE BOEUF De l histoire de l art l histoire du design industriel Lysianne LECHOT HIRT CreaSearch Elaboration de m thodologies et de mod les pour une activit de recherche bas e sur les processus de cr ation en design Agn s LEVITTE Pi ton et s curit le design visit par les sciences cognitives C line MOUGENOT Inspiration et cr ativit Etude ethnographique de l activit des designers dans la phase informationnelle St phanie SAGOT Celine GALLEN Lucie SIRIEIX La cr ation comme facteur de d veloppement territorial Le design est il mangeable 2 Christophe SCHMITT Mohamed BAYAD Quand savoir g rer c est savoir concevoir Amandine PASCAL Catherine THOMAS Penser Appropriation d une solution TIC dEs La conception une m thodologie de co conception orient e usage Eric TORTOCHOT La formation des designers l ducation nationale Le D
6. classe gout_chocolat test_visuel Effet de contraste Classe 2 attendre gt graine fraise s attend plus du sucr plus de contraste n y a pas assez de gout de d assimilation valuation 27 78 des u c e miel saveur int r t fraise h donique du test gustatif d u sentir c t On s attendait du poivre Ca n a qu un but esth tique c est de la d co compar e aux attentes Mots toil s petit sucre go t lln y a pas toutes les saveurs qui sont dans le visuel ll n y aucun contraste de saveurs et je m attendais la curiosit de ce contraste Je ne m attendais pas du tout Pas du tout une dimension de l appropriation adaptation du produit un usage une destination consommation occasionnelle quotidienne festive vs Classe 37 96 des u c e manger tous les jours plateau faire pain aller acheter festif repas occasion Moi j en mangerais tous les jours J ai mis que j allais le manger a dix heures trente le matin avec un bon the midi et soir en fin de repas et dans la journ e lors d un petit creux ue le vois fin de repas par son gout mais par sa pr sentation en ap ritif dinatoire sur un plateau festif en brunch avec un the C est vraiment le fromage qui va servir dans un repas fe
7. 2 Les CPC sont des instances cr es par le minist re de l Enseignement technique en 1948 en partenariat avec les chambres professionnelles et syndicales Elles ont pour finalit au sein de champs d activit s d finis la constitution de groupes de travail destin s laborer les dipl mes nationaux les mieux adapt s aux niveaux de qualification requis dans l exercice professionnel 3 Ils peuvent videmment s appuyer sur la d finition donn e par Tom s Maldonado d s 1969 pour l ICSID Le design est une activit cr atrice dont le but est de d terminer les qualit s formelles des objets produits industriellement Par qualit formelle on ne doit pas seulement entendre les qualit s ext rieures mais surtout les relations structurelles et fonctionnelles qui font de l objet une unit coh rente Cette d finition entendue internationalement sera r actualis e enrichie et pr cis e sans cesse depuis 4 a situation didactique chaque fois que l on peut caract riser une intention d enseignement d un savoir par un professeur un l ve et que des m canismes socialement d finis sont institu s pour ce faire Johsua amp Dupin 1993 260 158 d inscription d un salari dans le cadre d une convention collective au sein d un bureau de design int gr par exemple Le contrat pass avec la profession tablit des certifications ou syst mes d valuation dont les modalit s sont pr cis es par le r f
8. JF Bassereau ENSAM Paris A Guenand UTC Compi gne C G sell Ecoles des Mines de Nancy P Truchot B Roussel N Stoeltzlen ENSGSI Nancy B Borja De Mozota Universit Paris X J Le Boeuf Ecole de Design de Nantes A Levitte UMR CRAL Paris W Visserl INRIA Paris 18h00 Visite au Mus e des Beaux Arts Collection Daum Jour 2 mercredi 23 mai Institut d Administration des Entreprises 8h30 10h30 ATELIER 3 Les disciplines du projet Institutions et Recherche ATELIER 4 Docteurs et Doctorants ATELIER 5 Sciences de gestion 14h00 16h00 17h30 ATELIER 6 Informatique et multim dia Conclusions ntervenant AM Boutin APCI Paris M Partouche Y Fabes Ecole de Design Lyon F Entrialgo R Kerdreux Ecole des Beaux Arts de Marseille ins ARTis L Lechot Hirt Haute Ecole d Art et de Design de Gen ve J Febvre Ecole d Art et Design d Orl ans L Bergeret ENSM Paris M Chouki Ecole de Design Nantes Demongeot ENS Cachan C Mougenot ENSAM Paris 5 Sagot Universit de Nimes E Tortochot Universit d Aix Marseille F Datry ISEOR Lyon T Froehlicher Universit de Nancy2 F Jegou ING Design Bruxelles M Bayad C Schmitt Universit de Nancy2 C Thomas A Pascal Universit de Metz et Universit de Nice CNRS D Arnold Vid oscop Nancy F Costet ARANEA Nancy 5 Cruz Lara Universit de Nancy2 A Antoine Universit
9. LA DEMARCHE DU DESIGN GLOBAL Dans un contexte conomique concurrentiel et mondialis l innovation constitue pour les entreprises une piste difficile mais essentielle L objectif est avant tout de r pondre aux besoins exprim s ou latents du march pour la mise au point de produits mat riels virtuels ou de service Dans l esprit traditionnel du design ces produits se doivent d tre beaux et originaux Toutefois des contraintes nouvelles s imposent maintenant aux concepteurs Ainsi les produits doivent tre i multifonctionnels ii s rs iii volutifs iv rentables et iv respectueux de l environnement La d marche de Design Global entend satisfaire ces exigences en mettant en uvre 3 phases interactives Phase 1 Recherche de l id e innovante La nouveaut n est pas le seul crit re de l innovation L quipe projet r pond le plus souvent une d claration d intention formul e partir de la demande Elle r alise un processus d id ation fond sur l observation le d cadrage les m taphores l analyse fonctionnelle etc L essentiel est d aller jusqu au bout des concepts en int grant d s le d but les tendances lourdes du march et les attributs qui contr lent l efficacit du produit Phase 2 Etude de faisabilit du produit Des r ponses satisfaisantes doivent tre apport es plusieurs questions essentielles Le produit est il faisable Quel sera son co t Est il exploitable librement Est il conc
10. LOGIQUE DE LA PARURE ET LOGIQUE DE LA POINTE Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum 87 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Fran ois JEGOU fran ois jegou solutioning design net SOCIAL INNOVATION amp DESIGN OF PROMISING SOLUTION TOWARDS SUSTAINABILITY 1 The EMUDE research process EMUDE Emerging User Demands for Sustainable Solutions is a programme of activities funded by European Commission the aim of which was to explore the potential of social innovation as a driver for technological and production innovation in view of sustainability The process of the research was based on the hypothesis that designers could play the role of antennas detecting through diffused social innovation promising signals towards sustainability as shown in step 1 of the Figure 1 Society emits a variety of signals Society is re oriented 1 promising signals are detected 3 reinforced signals are re emitted 2 promising signals are reinforced Figure 1 EMUDE research process working as a signal amplifier i e that identifies promising signals reinforces them and re emits them into the system in the most suitable ways and forms Students of the following European design schools where involved in looking for and documenting cases of social innovation Academy of Fine Arts Krakow Poland ENSCI Les Ateliers Paris France
11. Les travaux r cents de Thierry charg de recherche au CNRS et membre du laboratoire Gen se et Transformation des Mondes Sociaux CNRS EHESS Paris ont pour cadre pist mologique l observation des relations qui s tablissent entre sujets et objets travers les usages dans la dur e de l histoire Les questions pos es rejoignent celles voqu es ci dessus propos des icones du design Quel discours en effet l gitime le choix de l objet t moin mis en vitrine dans un mus e Quelle place tient le chercheur dans la construction de ce discours Ces questions valent pour le statut iconique conf r aux icones anonymes du design L extension du champ de l exploration historique par l apport des sciences humaines a ouvert des pistes fructueuses pour de nouvelles recherches en histoire du design Diff rents niveaux de r alit et de compr hension des soci t s s en d gagent Cependant on ne peut faire l impasse sur les outils m thodologiques mettre en uvre pour qu il n y ait pas dilution de l histoire dans la sociologie et l anthropologie que les l ments de connaissance apport s par ces disciplines puissent tre mis en perspective au regard des points sp cifiques mentionn s dans les paragraphes pr c dents et qui devraient constituer le terreau de l histoire du design industriel Nous avons esquiss quelques unes des facettes des histoires du design L tude des objets des th ories des visions
12. Question conomique et organisationnelle Comment assurons nous la continuit entre les g n rations de chercheurs Question p dagogique C est pour nous acheminer vers des r ponses ces questions centrales qu est n N mes le projet des Ateliers de la recherche en design Notre communaut pist mique selon la belle expression d Alain Antoine tant encore construire nous n en sommes pas encore au stade de l organisation de colloques c est dire celui de l appel communications aupr s des chercheurs C est pourquoi le conseil scientifique des Ateliers de la recherche en design proc de pour le moment du moins Uniquement par invitation pour constituer le programme des rencontres en passant une commande pr cise aux intervenants Ceux ci sont donc consid rer comme des experts dans un domaine dont nous pr sumons l importance critique l gard de notre projet global Ce projet nous l avons d ailleurs con u comme un projet de design qui s chelonne tout au long de l ann e selon une p riodicit marqu e par nos rencontres 7 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 semestrielles N mes automne 2006 et Nancy printemps 2007 suivis par Bordeaux automne 2007 et Nantes printemps 2008 avec une ouverture souhait e vers nos partenaires de la Francophonie Gen ve 2 Montr al 2 Bruxelles 2 Comme tout projet de design celui des At
13. Recherches poi tiques Tome 2 Le mat riau op cit p 175 2 pr sentation d taill e sur le site www la cuisine fr 3 in Les actes de la 9 me Universit de Marciac Images et L imaginaire au coeur des changes entre Agriculture et Soci t 2003 4 Les nourritures nostalgiques essais sur le mythe du terroir Paris Actes Sud 2004 p 11 136 Selon le principe des r sidences d artistes nous avons r alis des r sidences de designers lesquels se sont d plac s chez les artisans afin de cr er ensemble un produit commercialiser Dans un souci de visibilit l chelle du d partement nous avons sollicit des artisans r partis sur l ensemble du territoire dans des sp cialit s vari es D autre part afin de toucher un large public nous avons choisi de cr er un v nement la p riode estivale pour l impact touristique L ensemble de ce projet intitul Bouch es doubles poss de plusieurs ramifications exposition d gustations conf rence plaquette carte du Tarn et Garonne et catalogue d exposition organis es autour d un axe principal la cr ation de dix produits n s de la rencontre avec des designers mis en vente et mis en sc ne dans les boutiques respectives des artisans Ces produits furent galement pr sent s au sein d une exposition itin rante En exp rimentant de nouvelles formes de sensibilit s dans le domaine artisanal il s agissait galement de perturber l ordre tabli des
14. fait conciliable avec le produit De plus les personnes interrog es n h sitent pas identifier imm diatement la fonction de l objet que nous leur pointons Nous pensons que l amplification attentionnelle ne fait pas car aucun signe fort et clair ne permet de distinguer visuellement l objet de son environnement imm diat Une trop grande similitude dans les mat riaux les couleurs et les formes rend l objet invisible ou du moins non vu Ce serait une perception sans conscience Parmi la pluralit des perceptions possibles la perception de la corbeille n est pas motiv e Par contre l clairage color des toits la nuit tomb e est un signe qui a retenu l attention de tous ceux qui l ont vu C est nouveau et inattendu pour les utilisateurs un signe attentionnel suffisamment fort pour tre m moris et gard la conscience Ce signe peut sans doute enseigner voir autrement et c est l sa grande pertinence On peut penser aux signes audacieux d Hector Guimard qui depuis plus d un si cle permettent aux Parisiens d identifier de loin bouche du m tro recherch e et qui enseigne le regard du m me coup d il sur l Art Nouveau Conclusion La perception des utilisateurs que nous avons analys e dans cette tude est diff rente de celle qui semble avoir t programm e par les concepteurs Nous en avons compris certaines des raisons et envisag quelques solutions Nous aimerions insister sur l apprentissag
15. installation m me Image 2 Miguel Chevalier Ultra nature 2004 cr ation logiciel Music2eye Simulation Installation de r alit virtuelle interactive Central Station Oslo Norv ge L id e tait de transformer le couloir du m tro d Oslo en un jardin virtuel dans lequel les voyageurs ont d couvert des plantes et de fleurs virtuelles qui poussaient chaque jour en temps r el Ultra Nature tait une installation interactive de r alit virtuelle projet e de part et d autre du couloir sur une longueur de 20 m tres par 1m35 de hauteur Ces fleurs et ces plantes virtuelles se courbaient droite ou gauche comme des sortes de r v rences aux personnes qui marchaient dans ce couloir galerie Cette interactivit avec le public tait possible gr ce 16 capteurs infra rouge dispos s tout au long de l espace voir sch ma ci dessous Pour r aliser cette uvre spectaculaire il fallait 6 vid oprojecteurs de chaque cot reli s 3 ordinateurs soit au total 12 vid oprojecteurs et 6 ordinateurs 0 tout cela est extr mement simplificateur voire caricatural mais pour ce qui nous concerne ici l enjeu est ailleurs Il est dans la coop ration de ces pratiques non pas dans une transversalit qui ne fait plus d bat mais dans une culture commune du projet qui permette exp riences d couvertes et 97 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2
16. Erancoi francois j lutioning ign net Titres et activit Fran ois J gou director of the Brussels based design research company SDS Solutioning was the co producer with Ezio Manzini of the exhibition Sustainable Everyday in 2003 at the Triennale di Milano This collection of scenarios and case studies asked what might everyday life be like in a sustainable society How would we work move and take care of each other The picture that emerged was that of a multi local city a city in the shape of a network of places endowed with totally new characteristics This initial scenario building work developed into the Sustainable Everyday Project aplatform of researches and program of events traveling around the world see www sustainable everyday net Francois J gou is visiting professor at the Faculty of Design of the Politecnico in Milan and La Cambre School of Visual Art in Brussels Since 1990 he has run the SDS consultancy specialising in co designing scenarios and new product service system definition SDS is active in various fields including sustainable design interaction design cognitive ergonomics senior friendly design compliance and security of pharmaceutical products innovation in food products see www solutioning design net network Websites www solutioning design net www sustdianble everyday net Publications et r alisations Manzini E J gou F Sustainable Everyday Scenarios of urban life Edizione A
17. La nature exacte de l acte de gestion demeure bien entendu au centre de la recherche et on observe quel point tout comme en ing nierie les mod les propos s pour d crire et rendre raison des actes de gestion d organisation et de management se rapprochent de ceux du design cet gard il serait tr s instructif de savoir de fa on un peu plus circonstanci e ce que l on veut r ellement dire lorsqu on affirme par exemple qu un processus organisationnel est un acte de design Qu une place importante doit tre r serv e la cr ativit 2 Que le processus est irr ductible toute mod lisation rationnelle 2 Que les mod les lin aires ou arborescents propos s pour le d crire et le prescrire ne sont pas ad quats Que les dimensions affectives sensibles motionnelles sont des facteurs importants 2 Oui vraisemblablement n emp che qu une mod lisation plus pr cise de la repr sentation de l acte de design sur laquelle repose cet argument serait pr cieuse En posant la question en termes de design on serait conduit par exemple s interroger sur des l ments avec lesquels la culture du projet a quelque familiarit comme la maquette le prototype l esquisse conceptuelle tous ces objets interm diaires indispensables non seulement pour visualiser l tat d avancement du processus et la communiquer aux acteurs du projet mais encore pour permettre aux op rations de r flexion dans l action de se d ployer ave
18. c r ales godt On s attend pas a un go t diff rent J imagine un pain complet aux c r ales Projections De consommation usages occasions cibles Classe 31 46 des u c e baguette jour gens famille aimer peut tre monde occasion repas C est pour l occasion d un anniversaire un d un v nement qu on mangerait ce pain Moi je pense que c est un pain qu on mange rapidement dans Un repas ou il y a plein de monde il est essentiellement festif Pour moi c est pas festif m inspire pas la f te plus un grand repas solennel familial ou effectivement il ya du monde mais pas festif Ce n est pas un pain pour une famille Les jeunes couples avec enfant A des snobs des gens compliques ll s adresse aux acheteurs de pains sp ciaux ceux qui font une r ception amicale en famille qui cherchent l originalit Intentions de comportement 25 84 des u c e faire attirer go ter produit table d co accrocher fait sympa dire d pendre recevoir aller acheter On l ach terait pour une r ception Je le vois accroche au dessus d une chemin e dans une vieille maison de campagne Je verrai un produit festif pour faire une jolie table Tableau 2 Analyse Alceste des discours sur
19. champ explorer Deux grandes techniques permettent de le faire les observations d activit et les efforts d introspection entre ces deux extr mes la voie d couverte par l ethnom thodologie m rite toute notre attention Il s agit de s immerger dans le milieu observer puis faire merger les allants de soi En fait tous les l ments qui vont de soi et qui ne seront jamais explicit s verbalis s par les acteurs du design L activit m me de design peut se d crire et se repr senter Expliciter certaines tapes comme celles cr atives si elles paraissent loign es de toute scientificit illustrent malgr tout une sp cificit par rapport la conception de produits Les outils m thodologiques les mod les de repr sentation de d marches en design et la capacit de manipuler en alternant abstraction et concr tisation d une id e voil rapidement des th mes d tude creuser Laisser d autres que soi faire des activit s du design un champ de recherche doit s accompagner de son pendant initi par le design lui m me Le cas de l architecture est un exemple suivre parmi les domaines de la conception 3 la recherche Design en interdisciplinarit est un autre domaine o une recherche design a sa place celui du projet multi acteurs Laissons le soin aux chercheurs en sciences de gestion d tudier la gestion du projet Par contre le contexte du travail collaboratif ou coop ratif est l
20. de Nancy2 B Borja De Mozota Paris x G Schambach Universit de Nimes Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 PR SENTATION ET OBJECTIFS Les Ateliers de la Recherche en Design sont n s N mes port s par sa toute jeune Universit et plac s sous l impulsion nergique de ses concepteurs B BORJA DE MOZOTA A FINDELI G SCHAMBACH L objectif est clair il s agit de constituer une communaut pist mique de chercheurs et de praticiens essentiellement francophone soucieuse de construire une th matique autour de la question centrale qu est ce que la recherche en design Il faut dissiper un malentendu En France le substantif design a un sens restrictif si on le compare l acception qu a ce mot dans la culture Nord Am ricaine ou Anglaise Dans son num ro de mai 2007 le p riodique TIME Europe consacre son num ro sp cial Style and Design aux personnalit s et aux id es actuellement les plus influentes dans ce domaine Good design is everywhere these days design d int rieur de la table la cuisine l architecture le shopping le packaging la mode le design vert et autres portables ou Nike Air Force 1 Il s agit bien de design au sens qui nous est habituel en France Dans un sens plus large la notion de designing devenue famili re hors de nos fronti res souligne le design en train de se faire Il s agit alors d un processu
21. des disciplines est en partie r gul e et pr conis e par ces grilles les enseignements g n raux et artistiques ne peuvent pas fonctionner en morcelant les groupes d tudiants les enseignements professionnels et la langue vivante sont contraints une organisation contraire Malgr tout les professeurs peuvent cr er par transgression des croisements et des regroupements qui ne sont pas pr vus par la grille horaire d s lors que des strat gies sont con ues par eux pour atteindre les objectifs de formation qui sont assign s par le dipl me et d s lors que la certification impose croisements et regroupements UV 1 4 2 1 2 Le r le du dipl me au plan national irriguer le territoire en concepteurs Le r f rentiel l gitim par le contrat pass avec les repr sentants d une profession est donc le m me partout o la formation est propos e C est le cas du DSAA CC qui toute proportion gard e propage ainsi un dogme unique ou une doctrine dict e par le r f rentiel Mais cet alignement se fait sur les valeurs du design et non pas sur une p dagogie impos e Rappelons entre autre que le cr ateur concepteur dipl m du DSAA est un individu capable de promouvoir des syst mes d analyse et de valeurs signifiantes esth tiques et thiques CNDP op cit Sa place dans la soci t est d finie partir de sa capacit synth tiser ces valeurs et les d fendre aupr s du commanditaire et plus g n ralement
22. pas d histoire du design industriel sur le design des camps de concentration des chambres gaz et des instruments de torture par exemple What would we think of general histories which only described good people and happy events 2 L histoire du design circonscrite en une histoire d objets exemplaires est associ e une vision romantique de l histoire o la figure du grand designer charismatique est aussi tr s pr sente et relay e par le discours m diatique La r f rence au cr ateur fait en effet croire une possible r conciliation entre aspirations individualistes et production de masse et valorise les entreprises qui ont su trouver les bonnes signatures L historien du design doit aussi s interroger sur son dans cette mise en sc ne Les tudes sur la r ception de l architecture du Mouvement moderne men es par la commission internationale pour la documentation et la conservation d difices sites et ensembles urbains du mouvement moderne do co mo mo peuvent fournir aux historiens du design industriel des l ments fructueux de r flexion La 7 me conf rence internationale de cette commission a propos un certain nombre de travaux d historiens qui ont entrepris une analyse critique des grands r cits de la modernit dans une confrontation rigoureuse des discours et des sources historiques De nouvelles lectures apparaissent qui montrent une modernit vivante avec ses contradictions et ses carts entre utop
23. 2006 avec Manuel Abendroth groupe Lab AU 101 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 pour nous l origine via l hypertextualit R fl chir ou penser l espace ne sont pas r serv s l architecte l approche collaborative permet de penser l espace avec par exemple des chor graphes issus de la danse comporaine cf www thor be ou des artistes Production autonomie ind pendance La fluidification des fronti res esquiss e plus haut lib re un espace qui en tant que lieu investir habiter constitue un second enjeu de notre r flexion Elles le sont galement dans une logique que nous qualifierons de verticale qui articule recherche cr ation et projet et les dimensions de la production de la m diation et de la communication L exercice de l architecture parce qu il est plus codifi t moigne de moins d interactions ce titre En revanche la profession de designer industriel quand elle est exerc e de fa on externe aux structures de l entreprise les pratique r ellement Marc Aurel dans le cadre de la conception de luminaires pour l espace public juge n cessaire l int gration d un ing nieur au sein de l agence et de mettre en oeuvre des logiciels selon les standards industriels dans l objectif simple de ma triser les processus de fabrication paisseurs des tubes cerclages fonctionnement des moules Image 4 MA Studio gamme de luminaires pour
24. Lawrence Erlbaum Associates Visser W 20066 Designing as construction of representations A dynamic viewpoint in cognitive design research Human Computer Interaction Special Issue Foundations of Design 21 1 103 152 Accessible HAL ou directement l adresse https hal inria fr docs 00 11 72 49 PDF HCI_PostPrint_HAL pdf Visser W Darses F amp D tienne F 2004 Approches th oriques pour une ergonomie cognitive de la conception In J M Hoc amp F Darses Eds Psychologie ergonomique Tendances actuelles pp 97 118 Paris Presses Universitaires de France R sum de la pr sentation Les diff rentes formes des activit s de design et generic design Dans une premi re partie je pr sente les principales approches de la conception adopt es en psychologie et ergonomie cognitives 1 le point de vue propos par Herbert Simon 1970 qui voit la conception comme une activit de r solution de probl mes 2 les enrichissements de cette approche apport s par les recherches en ergonomie cognitive depuis les ann es 1980 3 les critiques de cette approche formul es par des chercheurs dans le courant de la cognition situ e et ou action situ e soulignant l importance de l activit r flexive mise en uvre dans la conception approche initi e par Donald Sch n dans les ann es 1980 et 4 la vue de la conception comme une construction de repr sentations internes et externes pri
25. Lorraine BERGERET Lo_bergeret yahoo fr ENSAM DEVELOPPEMENT ET VALORISATION D UNE MATI RE NOUVELLE PAR LE DESIGN CAS DE L ULTRABETON 1 Pr sentation du sujet de th se Titre actuel D finition de nouveaux objets interm diaires utile la valorisation d une mati re nouvelle dans le processus de conception Cas de l Ultrab ton terme employ en conception pour d signer les diff rents l ments physiques repr sentant le futur produit tout au long du processus de conception par exemple une maquette du produit Ici l l ment physique concerne les propri t s de la mati re du futur produit Le contexte industriel de la recherche le d veloppement d une mati re nouvelle et l int gration d un nouveau m tier le design industriel La recherche s effectue dans le cadre d une th se en convention CIFRE au sein de l entreprise Comelli fabricant d l ments pr fabriqu s en b ton destin s au gros uvre parpaings poutrelles Depuis quelques temps l entreprise Comelli exploite en interne Un nouveau b ton baptis commercialement l Ultrab ton et qui appartient la famille des BFUP b ton fibr ultra haute performance dont la composition innovante fibres et poudres chelle ultrafine apporte de nouvelles qualit s esth tiques potentielles encore mal identifi es Ces qualit s organoleptiques ouvrent la voie d une diversification possible pour l entreprise dans le domaine de l a
26. aux sciences de pour l ing nieur a mis en vidence une nouvelle fois le potentiel et la puissance de la pens e mod lisatrice propre ces disciplines On note cependant et c est encore plus visible chez les doctorants une volont tr s nette de la part des chercheurs de prendre leurs distances avec la perspective tr s focalis e chirurgicale dit on ailleurs et de la tendance resserrer la cl ture syst mique cernant le ph nom ne sous investigation afin de le r duire a une forme param trisable donc manipulable conceptuellement d abord instrumentalement ensuite op rations qui traditionnellement caract risent la pens e technique et lui donnent sa formidable efficacit C est bien entendu le besoin de prendre en compte la dimension humaine c est ainsi qu on la d signe qui motive cette ouverture N anmoins alors qu N mes l introduction du facteur humain semblait encore 47 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 vouloir s effectuer selon les habitus intellectuels propres la discipline savoir la param trisation des nouvelles variables et le r ductionnisme qui in vitablement accompagne cette mise en programme d l ments r fractaires l objectivation et la quantification nous avons assist Nancy des tentatives bien plus hardies Le souci de l usager et de l utilisateur l introduction de m thodes d observation et d analyse de type
27. de la petite cuill re la ville art et technique une nouvelle unit Walter Gropius sont symptomatiques de ce creuset commun d une pens e port e par la conviction que l unit des arts autour de l architecture permettrait l dification d une soci t nouvelle plus juste et plus harmonieuse crits fondateurs et descendance les travaux de Nikolaus Pevsner Pioneers of Modern Movements 1936 et Siegfried Giedion Espace Temps et Architecture 1941 Dans la lign e de Pevsner Leipzig 1902 Londres 1983 l histoire du design commence dans l Angleterre de William Morris mouvement des Arts and Crafts et trouve une apog e dans le Bauhaus et les coles qui en sont issues Nombre d ouvrages restent impr gn s des classifications stylistiques et des valeurs li es au style international qu il a propos ne s agit pas tant pour Siegfried Giedion Prague 1888 Z rich1968 de questions de style que de comprendre les m canismes d une architecture con ue comme un organisme en interf rence avec la soci t Son r le a t analys par Pierre Francastel dans Art et Technique au XIXe et XXe si cles d montre les fondements id ologiques r quisitoire contre la m canisation de toutes les activit s humaines espoir de r g n ration d une humanit r concili e avec la nature gr ce l intuition du cr ateur inspir et l av nement d une architecture organique dont l architecte Frank Lloyd
28. es du projet sont pr sent es sur le site www trendsproject org R f rences Ansburg P I 2003 Creative and Analytic Thinkers Differ in Their Use of Attentional Resources Personality and Individual Differences Vol 34 Issue 7 pp 1141 1152 Bonnardel N Marm che E 2005 Towards Supporting Evocation Processes in Creative Design A Cognitive Approach International Journal Human Computer Studies 63 pp 422 435 Bouchard C 1997 Mod lisation du processus de design automobile Th se de doctorat ENSAM Paris Bouchard C Aoussat A 1999 Design Process Perceived as an Information Process to Enhance the Introduction of New Tools International Journal of Vehicle Design Bouchard C Christofol H Roussel B Auvray L Aoussat A 1999 Identification and Integration of Product Design Trends International Conference on Engineering Design ICED99 MUnich Dorst K Cross N 2001 Creativity in the design process co evolution of problem solution Design Studies 22 5 425 437 Eckert C M Stacey M K 2000 Sources of Inspiration A Language of Design Design Studies 21 5 523 538 Keller 2005 For Inspiration Only Designer Interaction with Informal Collections of Visual Material Th se de doctorat T U Delft Kolli R Pasman G amp Hennessey J 1993 Some Considerations For Designing a User Environment For Creative Ideation Proceedings of the Interface 93 North Carolina State University Ralei
29. et notamment au niveau des entreprises de petite taille la vision strat gique est intuitive ou peu formalis e Avenier 1988 et Torr s 1999 Face aux probl mes rencontr s les responsables d entreprise d veloppent souvent des logiques d actions court terme D ailleurs ils parlent la fois de la n cessit de regarder plus loin mais avouent que c est exactement le contraire qui se passe dans la r alit parce qu ils doivent toujours faire face aux probl mes les plus urgents Torr s 1998 Il existe des risques d effets de type loi de GRESHAM selon laquelle des logiques court termistes limitent le r pertoire de solutions d velopper long terme Br chet et Desreumaux 1998 et s inscrivent dans une illusion de choix au sens de l Ecole de Palo Alto Autrement dit les mauvaises pratiques chassent les bonnes ou d ventuelles meilleures Godet 1994 Dans cette perspective un des objectifs de la recherche peut tre de lib rer le dirigeant de cette vision strat gique court terme pour qu il puisse consacrer du temps la construction d un horizon temporel plus large et donc d une vision strat gique Travailler sur la vision et donc le projet organisationnel permettrait d augmenter au niveau des responsables d entreprise le champ des possibles la traduction et le partage de la vision Ces l ments aupr s des parties prenantes de l organisation apparaissent comme autant d l ments n cessaires in fine la cr atio
30. peut on int grer la pluridisciplinarit qui merge de la complexit de l activit de design comment les m thodes permettent elles de faire vivre ces objectifs dans des formations organis es institutionnellement 2 Cette communication offre une pr sentation et Une discussion de ces questions en trois parties Une premi re partie rappelle le contexte de naissance du DSAA et des objectifs 1 Origines et particularit s du DSAA Cr ateur concepteur Une deuxi me partie met l accent sur l objet central de cette formation la comp tence de design et sa complexit 2 Le DSAA dans une r flexion sur la recherche en design Enfin une derni re partie situe l importance de l initiative subjective de l tudiant et la f condit de sa prise en charge par une didactique du design 3 Le DSAA et la didactique des t ches de conception Une discussion permet de mettre l accent sur la compl mentarit n cessaire entre des m thodes h rit es et efficaces et des syst mes de valeurs qui s av rent tout autant indispensables que les premi res 1 Origines et particularit s du DSAA Cr ateur Concepteur 1 1 Le d cret de 1983 en question 1 1 1 L h ritage des arts appliqu s l industrie et de l esth tique industrielle L Esth tique industrielle d fendue par Jacques Vi not a trouv un terrain exp rimental dans les formations d arts appliqu s de l enseignement technique D s 1957 Vi not f d rait la discipline autour de quelques p
31. r glementation du march de l lectricit Finance Contr le Strat gie avec A Kuhn R sum de la pr sentation La contribution donne un clairage g n ral sur la mani re dont ARTEM envisage le Design et la recherche en Design Dans ARTEM l accent est mis sur l interaction entre trois univers professionnels trois modes de conception cr ation innovation invention La transversalit devient alors source de cr ativit Pour qualifier cette d marche suivant Michel Foucault on se r f re un principe d organisation h t rotopique Le propos est illustr par la pr sentation des principes qui sous tendent l urbanisme et l architecture du futur Campus Molitor ARTEM vu comme un espace de convergence La recherche en Design se traduit par une confrontation entre deux pens es diff rentes mais compl mentaires du Design l une orient e vers le design d environnement social ou design d espace l autre orient e vers le d ploiement du design et son d passement dans les industries cr atives et le management des processus cr atifs 27 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Ann nan Ann nan Titres et activit Anne Gu nand est enseignant chercheur l Universit de Technologie de Compi gne Membre du comit de pilotage du Master Design Innovation Produit elle est responsable des enseignements de Design Prospectif et d valuation d
32. re trop sp cifique dans le sujet nous d veloppons ici le lien entre conscience et perception l aide de certains articles de recherche 1 2 1 La premi re question concerne la perception objective oppos e la version subjective chaque sc ne per ue est constamment analys e par des millions de neurones diff rents dans notre cerveau alors que nous ne percevons qu un seul monde Cleeremans 2005 sugg re que la conscience se produit deux niveaux diff rents a un niveau non lin aire qui se r f re l exp rience subjective exp rience la premi re personne et b un continuum qui se r f re aux neurones actifs dans une aire donn e du cerveau exp rience la troisieme personne ou objective Ceci expliquerait la dichotomie entre l exp rience subjective que nous avons d un tat mental conscient unifi et l exp rience objective du cerveau modulaire analys es par les scientifiques 1 2 2 Le deuxi me aspect est celui de la s lection visuelle A Damasio 1999 explique qu il existe diff rents processus inconscients dans la perception visuelle particuli rement si la perception est automatique ou non consciente et non pas inconsciente Si tout ce qui nous entoure stimulait notre attention nous deviendrions rapidement tr s confus On peut penser de nombreuses situations comme marcher dans la rue ou conduire une voiture au cours desquelles on doit se centrer sur le seul objectif de rester en vie Fred Drestske 20
33. rer des comp tences et des pratiques de leur vie quotidienne leur apprentissage et en encourageant les deux groupes int grer les m thodes innovantes d enseignement et d apprentissage rendues possibles par un environnement technologique en constante volution Le du concepteur m diatique parfois connu sous le nom d ing nieur p dagogique est central ce processus C est pourquoi trois des partenaires eLene Marie Curie Sklodowska University in Lublin Pologone Universit Nancy 2 et Universit Paris Dauphine se sont pench s sur la question d un r f rentiel de comp tences pour ce m tier ainsi que le recensement et le r f rencement de ressources permettant l impl mentation de programmes de formation Approche La m thodologie choisie a t de proc der par tape du g n ral au sp cifique pour identifier les champs d intervention du concepteur m diatique dans un dispositif de Formation Ouverte et Distance pour aboutir une d finition des t ches et des comp tences associ es Les partenaires ont commenc par d finir une typologie de projets eLearning Environnement oEntreprise oEnseignement sup rieur oGrand public Processus de production oEquipe olndividuel Sc nario p dagogique oPr sentiel enrichi oPr sentiel am lior oPr sentiel all g oPr sentiel r duit oPr sentiel quasi inexistant Multim dia et interaction de m dias oType d outils de communication
34. sum de la pr sentation Design discipline de recherche Le design est une discipline Dans sa pratique beaucoup estime faire une voire des recherches dans le sens o sont r alis es des explorations empiriques sur Un proc d l assemblage de mati res ou encore une investigation bibliographique sur un domaine un champ d tude Ces recherches personnelles de designers sont souvent n cessaires pour la maturation d une id e en concept qui va plus ou moins lentement se mat rialiser jusque dans un objet mais pour autant qu elles soient int ressantes impliquantes passionnantes nous sommes loin de ce que d aucun appelle une recherche scientifique Le regret qu il n y ait pas de recherche scientifique reconnue en et ou sur le design attriste la communaut du design mais aussi d autres communaut s comme celles des ing nieurs des ergonomes Je fais partie de la premi re et au pr alable je rendrais hommage celles et ceux qui en France ont tent de faire exister cette recherche Par la suite je convoquerais avec moi d autres chercheurs pour esquisser le champ de recherche Design Volontairement par cette d nomination je laisse ouvert la possibilit d entamer un travail exploratoire dans le cadre des activit s de design que ce soit tr s en amont pour une explicitation d une d marche d amor age d id es cr atives jusqu leur conceptualisation tablissement d un Cahier des charges Qualitatif design et d veloppe
35. the solution benefits from the organization and management system of a professional library Participants are registered members and they choose which of their books to involve in the data base An on line catalogue is available books are tracked through a computerized booking system with return dates ad optional reward Sharing books became then a light and fruitful operation The five design strategies that have been presented until here are not exhaustive of the possibilities to enlarge access to the solutions observed cases and they could be completed But we will dedicate the last part of this paper to focus on the second side of the strategic design approach performed within the EMUDE research and present a sample of five design patterns used to maintain in the new solutions the relational quality initially present in the cases In other words giving access to a larger audience facilitating participation reducing time and organization constraints providing professional supports to streamline the solution processes may lead to the generation of more business oriented services or at least to empty them from their substantial humanistic and relational content The following five patterns should support the strategic design process to avoid as much as possible this problem _promote the state of availability _keep relational scale _enhance semi public status _provide participation supports _build trust based relationship
36. torique elle peut tre verbale ou iconique et est un agencement d arguments figuratifs destin s convaincre la derni re composante est l interaction entre ces l ments Ce sont surtout les trois premi res composantes qui transmettent un message et connotent le produit Le design permet aux consommateurs de former des repr sentations mentales qui s inscrivent fortement dans un registre d ordre affectif motionnel Daoudi et Thialon 19931 Il peut induire de nouvelles croyances et influencer sur les pr f rences est alors le vecteur d une communication qui op re par le canal des repr sentations mentales l efficacit du packaging ou du produit d pendra de la qualit et de la nature de l image mentale du produit sugg r Les consommateurs essaient de comprendre un produit en le pla ant dans une cat gorie existante par comparaison du produit avec les repr sentants de la cat gorie Bloch 19952 La cat gorisation perceptuelle dans des cat gories famili res permet d identifier d autres attributs moins identifiables confort fra cheur qualit et d inf rer des croyances Pantin Sohier et Br e 20043 Le design est donc l origine de repr sentations mentales au sens o les d finit Gallen4 2005 5 et source d inf rence pour le consommateur partir de laquelle son attitude envers la marque ou le produit se transforme Magne 20046 En mati re de design il existe des pr f rences inn es chez les consomma
37. 2 Les ateliers de la recherche en design 2 volume de voix normal des homoncules minuscules Rudoph Arnheim Vedere lontano 1935 Pr de psychologie des arts Harvard et collaborateur de la revue Leonardo prend conscience tr s t t de l importance que prendra la t l vision notamment dans la transmission de l information mais s inqui te de sa capacit de r duction de nos facult s de penser Cet objet qui risque de condamner l homme d aujourd hui 1935 au repli devant son poste de t l vision pour y consommer tout seul le spectacle Avant m me l implantation du m dium la m fiance qui va devenir lieu commun est de mise T l vision objet technique Sa technologie jusqu la fin du si cle dernier reposait toujours sur un tube lectron corps structurant de son enveloppe Si l ensemble des constituants s est miniaturis au fil du si cle la forme suit toujours une base encombrante L invention suit l inertie technique d finie par Leroy Gourhan_ Sa mati re du cabinet de bois aux plastiques vari s Sa d finition nombre de lignes de 30 lignes en 1930 825 lignes Sa technique outre la qualit du son et de l image il trouve sa propre esth tique magnifiant l cran devient mobile d pla able L image devient sonore le r cepteur passe de mono st r ophonie Aujourd hui des enceintes compl mentaires encadrent les appareils de Home cin ma La fa ade porte g n ralement l ens
38. 4 des u c e fait r f rence au caract re d coratif du produit avec les formes repr sentatives table d co voir quand je re ois en d co sur une table mais c est s rement pas le pain de tous les jours c est plus d coratif qu alimentaire a surprend peut tre sympa de le laisser s cher en objet de d co dans une cuisine ou dans une vitrine Enfin on retrouve dans la classe 3 39 4 des u c e les deux dimensions de l appropriation savoir 1 l adaptation du produit un usage une destination qui semblent tre ceux d un objet plus d coratif qu alimentaire ce produit ne se consomme pas tous les jours il est pratique parce qu on peut l enfiler au bras le vois accroch au dessus d une chemin e le pain a doit nourrir a ne doit pas tre un objet d art Ce n est pas ce qu on demande au pain d tre beau 2 139 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 le produit comme support d expression de soi il s adresse une client le qui cherche l originalit qui aime bien pater les copains aux gens qui aiment bien changer aux amateurs de nouveaut L analyse de contenu manuelle montre en effet que le pain semble surtout adapt un contexte festif donc occasionnel Les motivations d achat associ es la forme et l originalit de celle ci sont soit sociales pater ses
39. Gestion sp cialit Marketing IAE de Nantes 2001 Titre de la th se De la dissonance cognitive au besoin de r assurance appliqu la consommation alimentaire une approche par les repr sentations mentales Titre et activit s Depuis 2002 Enseignant Chercheur en Marketing Maitre de Conf rences en Gestion Universit de Nantes Publications et r alisations Gallen 2006 Le r le du risque per u et de l exp rience dans l achat de vin en ligne Revue D cisions Marketing n 45 pp 59 74 Gallen 2005 Le des repr sentations mentales dans le processus de choix une approche pluridisciplinaire appliqu e au cas des produits alimentaires Revue Recherche et applications en Marketing 20 3 59 76 Gallen 2005 Le design alimentaire quelle place pour l originalit dans la cuisine 2 Colloque interdisciplinaire Faire la cuisine ESC Toulouse 12 14 D cembre 2005 Lucie Sirieix_ sirieix supagro inra fr Formation Doctorat en Sciences de gestion Universit de Montpellier Il Sciences et Techniques du Languedoc 1994 Titre de la th se La recherche de vari t dans le choix du point de vente conception et analyse Titre et activit s Professeur de Gestion U M R MOISA SupAgro Montpellier D partement Sciences Economiques Sociales et de Gestion Publications et r alisations Sirieix L P L Dubois 1999 Vers un mod le qualit satisfaction int grant la confiance 2 Recherche et
40. Griset Armand Colin p 183 4 D lais de diffusion des innovations et croissance conomique Michel Didier et Michel Martinez Rexecode n 68 trim 2002 p 29 33 80 possession a t de 20 points en dix ans en France et de 40 points durant la m me p riode aux Etats Unis Michel Didier et Michel Martinez ont montr que le temps n cessaire pour que le taux de possession d un bien durable passe de 10 90 est pass de quarante cinquante ans pour le t l phone fixe aux Etats Unis 20 ans seulement pour la t l vision comme pour la machine laver il y a une tonnante acc l ration de la vitesse de diffusion des biens nouveaux Objet technique absolument incontournable avec l un des taux de p n tration le plus important du XXe si cle 565 millions de t l phones en 1983 et 600 millions de t l viseurs Aujourd hui il y a plus d un milliard de t l viseurs et plus de 550 millions de t l phones portables Entre 1967 et 1982 un enfant entre 10 13 ans passe entre 82 146 mn par jour devant la t l vision L utopie De Robida2d Jules Verne d Edison Villiers de l Isle Adam la p riode qui pr figure la t l vision la fin du XIXe si cle est pleine de r ves sur la t l transmission la transmission distance on ne sait pas encore ce que va donner le t l phonoscospe d Albert Robida t l vision ou visiophone 2 Toute cette anticipation entre r ve et cauchemar n est p
41. Il ne s agit pas non plus d un rep rage qui aurait la pr tention de faire le tour du sujet au niveau international Les constats partir du terrain fran ais feront r f rence cependant l clairage apport par des recherches men es dans d autres pays et plus particuli rement dans le monde anglo saxon Il est vident que toute histoire nationale du design ne peut prendre son sens que dans une compr hension des r seaux internationaux d influences th oriques et id ologiques Il y a des crits pionniers qui trouvent une r sonance internationale des recherches et d bats qui entrent sur la sc ne pratiquement en m me temps dans diff rents pays et il est difficile d en tracer nettement les contours L histoire du design industriel comme histoire du projet La raret des crits historiques sur le design industriel fran ais de l apr s Seconde Guerre mondiale m a convaincue d un vaste terrain d fricher qui pourrait tre l occasion d un nouveau questionnement Une premi re tape de ce travail a consist en une biographie critique de Jacques Vi not cr ateur de l Institut d Esth tique industrielle 1951 Le cadre m thodologique dans lequel je propose de poursuivre cette recherche suppose d effectuer des sondages dans les archives des entreprises des ann es 1950 de confronter le cadre th orique de l esth tique industrielle aux circonstances de la mise en uvre des choix qui ont dessin alors notre environnement Quelles r
42. Marseille 2005 2007 Agence de design MA STUDIO tudes et am nagements urbains Mobiliers urbain Mises en lumi re AU sein de l agence une large part est donn e au travail collectif M A studio est une quipe pluridisciplinaire dont les comp tences r pondent l ensemble Mais ce fonctionnement entra ne un d placement de la charge de travail et de la responsabilit vers le domaine de la mise en oeuvre une superposition de comp tences de la conception vers la mise en uvre qui s accro t quotidiennement Dans le m me ordre d id e le proc d file to factory d velopp par Kas Oosterhuis consiste transmettre vers l entreprise fabricante Un syst me de rep rage et de commande num rique qui cha ne la production et le positionnement g om trique lors de la mise en oeuvre 1 Voir ce propos Alain Grumbach l oeuvre et son cr ateur in Conf rence virtuelle art et cognition qui s est d roul e de novembre 2002 f vrier 2003 www interdiscipline org artcog papers que nous avons consult en juin 2006 L auteur d crit la cr ation collective interactive comme la coop ration entre plusieurs participants concepteur ou auteur r alisateur ou d veloppeur de l outil informatique coordinateur en charge de la gestion du processus de cr ation les observateurs non acteurs et les acteurs pouvant tre des spectateurs ou visiteurs I mentionne partir de cette observation une volution du processus de cr atio
43. Pierre Bourdieu La Distinction Critique sociale du jugement Paris d De Minuit Le Sens Commun 1979 Daniel Miller Material Culture and Mass Consumption Blackwell Publishers 1987 2 Wild Things The Material Culture of Everyday Life Berg Publishers 2000 8 La vie des objets Paris ditions de la MSH et Mission du Patrimoine ethnologique collection Ethnologie de la France 2002 4 Des recherches universitaires apparaissent dans diff rentes disciplines doctorat d histoire l universit de Caen sur l histoire du design industriel des appareils m nagers master recherche l Universit de Paris 1 en histoire de l art sur Jean Parthenay designer chez Techn s DEA sur l usine Gambin men e l Institut d Architecture de l Universit de Gen ve Usine Gambin Viuz en Sallaz propositions pour la sauvegarde d une usine verte Marc Eudier Arch sous la direction de Bruno Reichlin et Franz Graf 2006 La fondation en 1995 de l Institut d histoire et de th ories du design IHTD Abbaye des Pr montr s Pont Mousson est aussi sympomatique d une volont de d velopper une r flexion dans ce domaine Les actes des entretiens sont publi s dans la revue Eid s 5 Il faut noter cependant l ouvrage de Denis Huisman et Georges Patrix paru 1961 exemplaire du cadre id ologique dans lequel s est d velopp le mouvement de l esth tique industrielle travers l action de Jacques Vi not L Esth tique industrielle PUF coll
44. Wright est le grand repr sentant Le travail des deux auteurs est trop important pour se risquer plus de d veloppement dans le cadre de cet article faudrait pouvoir le resituer dans le contexte militant des pionniers de l architecture moderne des ann es 1920 30 en particulier dans le contexte de fondation de cette c l bre cole allemande du Bauhaus fond e en 1919 par Walter Gropius et ferm e lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933 ainsi que dans celui des r seaux d influences autour des CIAM Congr s Internationaux d Architecture Moderne On en retiendra l importance fondamentale de l art d une bonne forme de l art et de la civilisation comme l crit Francastel 82 dont l histoire absorbe celle du design C tait aussi la conviction de l historien de l art et critique Herbert Read 1893 1968 d fenseur d une ducation par l art Education through Art 1943 partisan d une association entre l art d avant garde et l esth tique industrielle Sur cette branche de l histoire de l art et de l architecture se sont d velopp es en France les nombreuses tudes sur les architectes artistes d corateurs et designers dans la mouvance de la Soci t des Artistes D corateurs SAD et de l Union des Artistes Modernes UAM 3 les publications sur l histoire et le r le des premi res coles de design industriel Bauhaus et son h ritage 1 Nikolaus Pevsner 1902 1983 Pioneers of the Modern Movement New Yo
45. aimer sentir et les u c e on sent le miel au niveau go t je trouve a bien la garniture est compl tement insipide Elle correspond l valuation h donique du produit la classe 1 caract ris e par les formes go t attendre texture contraster saveur meilleur et les u c e il n y a aucun contraste de saveurs et je m attendais la curiosit de ce contraste il est de meilleure qualit que je pensais m attendais un go t de chocolat plus prononc Elle met en vidence les effets de contraste et d assimilation successifs l valuation h donique la classe 3 qui correspond l adaptation du produit un usage une destination dimension de l appropriation avec les formes manger faire go ter plateau tous les jours donner servir heure Cette classe est particuli rement int ressante car elle r v le une r duction possible de la distance per ue avec le produit par le go t on peut le manger comme un fromage de tous les jours alors que tout l heure il ne me semblait pas tre le fromage de tous les jours par rapport la pr sentation il rentre un peu dans le rang c est dire qu il est plus courant je le trouvais plus litiste et finalement je trouve qu il est beaucoup plus abordable je le trouve plus banal le manger Dans le cas du pain n y a pas
46. aliment es par l organisation de s minaires de rencontres et d entretiens ses activit s alimentent en outre une s rie de situations p dagogiques au cours desquelles les tudiants des trois tablissements sont r unis pour faire projet ensemble dans des situations cote cote ou au sein d quipes pluri disciplinaires L exemple du contrat convergence en cours de conclusion peut aider montrer comment les rencontres avec des artistes effectu es pour la plupart au cours des s minaires d insARTis permettent d approcher de nouvelles formes de travail collaboratif et comment les supports num riques accompagnent ces nouvelles pratiques 32 lyne Le B uf j l lecol ign com Formation Maitrise d histoire de l art Universit de Rennes 2 DEA en Histoire et Critique des Arts Universit de Rennes 2 sous la direction de Jean Yves Andrieux Titres et activit s Directrice des tudes l cole de Design Nantes Atlantique Enseignante en histoire de l art et du design Publications et r alisations Le design 1950 2000 Arts contemporains sous la direction de Camille Saint Jacques Paris d Autrement et SC R N CNDP 2002 Jacques Vi not and the Esth tique industrielle in France 1920 1960 Design Issues 22 1 Winter 2006 The MIT Press Jacques Vi not 1893 1959 pionnier de l esth tique industrielle en France Rennes PUR coll Art amp Soci t 2006 Introduction au colloque Ethi
47. alit s et quels mythes organisaient l action du design 2 Sur quoi portait cette action Au del des grands r cits sur les projets de soci t et sur les id aux du pass il s agirait de trouver une autre distance celle qui nous rapproche des acteurs et pourrait produire Une connaissance f conde pour penser le design industriel notre poque C est sur cette mise en perspective pist mologique que je souhaite 305 b a t 33 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Lysianne Lechot Hirt lysianne lechot hirt h h Titres et activit s Licenci e en Lettres de l Universit de Gen ve 1987 Lysianne L chot Hirt dirige depuis 2003 les activit s de recherche de la Haute cole d art et de design elle est pr sidente du Swiss Design Network r seau national de comp tences des hautes coles de design Elle a dirig les Activit s culturelles de l Universit de Gen ve de 2001 2003 et a t responsable de la M diath que du Centre pour l image contemporaine de Gen ve de 1997 2001 et membre du comit du Centre de la photographie de Gen ve de 1995 2004 Projet de recherche en cours CreaSeach Elaboration de m thodologies et de mod les pour une activit de recherche bas e sur les processus de cr ation en design Projet d pos dans le cadre du programme R serve strat gique de la HES SO Octobre 2006 Projet de recherche en pr par
48. appris d un sujet Cependant le savoir d signe l ensemble de connaissances acquises par l apprentissage ou l exp rience 2 Dans ce travail nous ne ferons pas de distinction entre les notions connaissance savoir et knowledge Hamilton 1998 d finit la gestion de la connaissance comme tant Un processus de cr ation de transfert et d utilisation des connaissances dans le but d am liorer le rendement de l organisation Le Knowledge management est li deux types d activit s d une part aux activit s de documentation et d appropriation des connaissances individuelles afin de les diffuser au sein de l organisation D autre part il est attach aux activit s qui facilitent les changes humains Du Knowledge management merge un concept qui est la visualisation des savoirs Knoweldge visualization Nous pouvons dire que ce terme constituera une grande partie de notre recherche Eppler and Burkhard 2004 d finissent le Knowledge visualization comme tant un domaine qui tudie l utilisation des repr sentations visuelles pour am liorer la cr ation et la transmission des savoirs entre deux individus Le Knowledge visualization d signe tous les outils graphiques qui peuvent tre utilis s pour construire et donner un aper u sur le ph nom ne Le Knowledge visualization a pour objectif 1 Traduction en anglais Le Knowledge Management 2 D finitions tir es du dictionnaire de la langue fran aise LAROUSSE 66 de
49. architecture et le design R sum de la pr sentation Swiss Design Network pr sentation En janvier 2003 les Hautes coles de design suisses fondaient le Swiss Design Network Une association destin e intensifier et f d rer les activit s de recherche dans le domaine du design En 2004 le SDN obtenait la reconnaissance de la Conf d ration helv tique en tant que R seau national de comp tences Les objectifs du SDN sont de fonder une communaut suisse de chercheurs en design d tre un lieu de d bat et d change d informations un lieu de formation continue pour les chercheurs et un partenaire pour les entreprises et entit s int ress es par la recherche en design L organisation de symposiums internationaux accompagn s de publications de colloques de transfert technologique avec des entreprises d ateliers de discussions th matiques ainsi que la production d un site Internet ont t jusqu ici les principales activit s du SDN La structure institutionnelle place l enseignement sup rieur du design en Suisse sous l autorit du D partement f d ral de l conomie alors que les Universit s et Ecoles polytechniques f d rales sont plac es sous l autorit du D partement f d ral de l int rieur ce positionnement a des cons quences sur les d finitions et les objectifs assign s aux activit s de recherche en design le mod le de la recherche appliqu e est privil gi Ce mod le ne convient toutefois que
50. as Bayesian inference Annual Review of Psychology 55 271 304 127 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Ma M 1999 Disoriented Visual objects Hong Kong Cydot Communications Management and Technology Ltd Mechelli A Price C J Friston K J and Ishai A 2004 Where Bottom up Meets Top Down Neuronal Interactions during Perception and Imagery Cerebral Cortex 14 1256 1265 Naccache L Blandin E and Dehaene S 2002 Unconscious masked priming depends on temporal attention American Psychological Society 13 5 416 424 Naccache L Dehaene S Cohen L Habert M A Guichard Gomez E Galanaud D and Willer J C 2005 Effortless Control Executive Attention and Conscious Feeling of Mental Effort are Dissocialbe Neuropsychologia 43 1318 1328 Naccache L Gaillard R Hasboun D Clemenceau S Baulac M Dehaene S and Coehn L 2005 A direct intracranial record of emotions evoked by subliminal words The National Academy of Sciences 102 21 7713 7717 Serences J T and Yantis S 2006 Selective Visual Attention and Perceptual Coherence Trends in Cognitive Sciences 10 1 38 45 128 C line MOUGENOT celine mougenot paris ensam ENSAM INSPIRATION ET CREATIVITE ETUDE ETHNOGRAPHIQUE DE L ACTIVITE DES DESIGNERS DANS LA PHASE INFORMATIONNELLE 1 Introduction Dans le cadre des activit s de conception de produits il existe aujourd h
51. associ du Laboratoire GREFIGE Universit de Nancy 2 Directeur d tudes Pole Design Management Institut ISIS ESSEC Design Management Life fellow Design Management Institute Boston Reviewer Design Research Society DRS Co Membre fondateur de European Academy of Design EAD Co membre fondateur Les Ateliers de la recherche en design R sum de la pr sentation Intervention Nancy 2007 Les nouveaux courants de la recherche en Design Management et leur cons quence sur la mont e de la pens e design comme ressource des organisations Comment la convergence des industries vient valider les nouveaux mod les de la pens e strat gique Resource Based View RBV Blue Ocean Comment cette convergence vient transformer l organisation de l innovation innovation de rupture dans les entreprises et donner du poids un mod le de design orient utilisateur pour cr er un avantage comp titif durable Comment l avenir du design en gestion se dirige dans deux directions le design pour r inventer le business model de mon industrie le courant du design thinking le design de l exp rience client ou passer du CRM gestion de la relation client au CEM gestion de l exp rience client Et quelles sont les cons quences de ces deux courants sur le design organisationnel et le design management sur la structure de la profession du design 20 Mour houki_ m chouki lecol ign
52. au concepteur est tr s complet et int gre parmi d autres des contraintes de r sistance de visibilit de s curit et d environnement Jean Michel Wilmotte et Arnaud de Bussi re ont remport l appel d offres et dessin la fois les abris des stations et tous les l ments environnants mats d clairage et de suspension cat naire supports de signal tique et de signalisation et mobiliers divers siege corbeille En tant que tels ces abris sont un micro espace sorte d unit s de service Dans une perspective plus macro ils sont galement des signaux indiquant distance l emplacement de la station Ce sont de surcro t des signes r currents tout au long de la ligne de 14 kilom tres de long Nous avons men dix entretiens sur place le 22 d cembre 2006 aupr s d utilisateurs repr sentatifs la fois des diff rents publics ge C S P genre et de niveau d usage naif ou expert Les entretiens sont ouverts et non directifs Ils sont instructifs sur la mani re dont sont per us ces objets quotidiens et nouveaux du mobilier urbain Notre analyse suit les principales conclusions de la premi re partie 2 1 Ambiguit Les abris sont identifi s sans ambigu t la fois en tant que station du tram et que protection du voyageur Nombreuses sont les r f rences aux abribus bien connus des utilisateurs L abribus serait quasiment le percept de abri du transport en commun de surface code culturel pari
53. automobile en particulier de l activit de recherche d informations par les designers professionnels en ressort que les designers exercent une veille continue sur les tendances la recherche d informations est donc plus une activit diffuse et perp tuelle qu une tape de projet proprement parler Les magazines et les livres sont des outils classiques et r pandus mais il appara t que l Internet est en train de modifier la mani re de travailler des designers Internet est flexible facilement accessible et riche en informations visuelles c est donc un outil coh rent avec l activit continue de veille sur les tendances Enfin on apprend que de nombreux secteurs de cr ation influencent les designers tels que l architecture ou la mode cependant le secteur d influence pr pond rante est le design automobile Les designers recherchent en effet principalement des informations sur les ant c dents du design auto et sur les tendances chez les constructeurs concurrents Dans le cadre du projet TRENDS ces connaissances m tiers seront int gr es dans le d veloppement d un outil d aide la recherche d informations qui exploite les ressources visuelles illimit es de l Internet afin de supporter la cr ativit des designers Reconnaissance Cette tude est un extraite du projet FP6 27916 soutenu par la Commission Europ enne travers le 6 me programme cadre pour les technologies de la soci t d information Les avanc
54. c est au moment de sa conception qu on veut disposer de l ensemble de ses avis repr sentatifs de l espace de consommation futur Si possible dans l laboration du Cahier des Charges Or il n existe pas pour pouvoir tre observe dans une situation d usage Pour poursuivre ce travail d identification de paradoxes nous avons commenc quelques chercheurs le recensement des paradoxes inh rents la pratique du design la conception de produit Cf en annexe Les paradoxes de la conception de produits dans Les fondements de la Conception de Produits et son positionnement th orique et pratique 1 Le concept de d couverte Une d couverte scientifique s loigne du sens litt ral du terme d couverte Elle met en jeu une multiplicit d acteurs Ceux qui ont nonc l id e ceux qui l ont ensuite d velopp e ceux qui ont labor des contre propositions ceux qui ont con u et r alis des exp riences valeur test ceux qui dans d autres sp cialit s ont difi des th ories dont les cons quences fragilisent l une des hypoth ses rivales Etc Mais avant de se structurer dans ce champ scientifique la d couverte s amorce lors d un effort de description d un ph nom ne naturel ou artificiel L activit humaine fiat partie des ph nom nes explorer L processus de cr ation celui de conception donc celui de design poss de ses allants de soi Le premier effort consisterait les tudier la fo
55. c est une premi re exp rience Ils poursuivent dans cette direction chez un vieil artisan du sud de D a l Allemagne has been en optique et qui fabriquait des barres horizontales tr s paisses Face leur premier challenge Philipp et Harald ont Y commenc fabriquer en bidouillant des montures en aluminium L intention premi re tait de r duire l paisseur mais personne n a compris et l id e d une lunette toute fine fut g n ralement mal re ue Enti rement convaincus de la nouveaut et malgr l opinion ils lancent quand m me leur collection d s 1997 au salon Optika de Colonnes Ce fut un succ s sans quivoque et ils obtiennent enfin la reconnaissance des opticiens A cette poque il y avait 250 mod les en collection tous fait la main La monture fine en m tal les mettait face aux probl mes techniques particuliers du d coupage Gr ce la technologie existante du d coupage laser quelques petites s ries ont pu tre produites sans avoir investir dans un outillage classique d usinage souvent on reux et long d velopper La soci t IC Berlin prend son envol et continue de cro tre aujourd hui Ces quelques exemples trop bri vement cont s selon les contraintes de la communication courte devront tre largement approfondis dans le cadre de la th se Ils montrent toutefois l importance du designer qu on appelle cr ateur lunetier celui qui rythme les processus de conceptio
56. cadre de r f rence Le chercheur tente de cerner les limites de validit de sa d monstration Cet effort s accompagne d un danger celui de laisser penser l universalit de la d couverte Ce risque se 1 L Mucchielli La naissance de la sociologie fran aise Les grandes tapes de la science Sciences humaines Hors s rie N 31 D c 2000 janvier f vrier 2001 53 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 rencontre souvent la fois propos des m thodes et des outils mobilis s en recherche Les outils sont Un cas int ressant car imagin s pour tre utilis s Ainsi ils sont discut s re con us adapt s des contextes d tude diff rents Souvent les outils intellectuels se perfectionnent puis se standardisent et s internationalisent dans le domaine des sciences humaines par exemple les outils statistiques en d mographie la recherche de lois en conomie les classifications en anthropologie les techniques de recueil de donn es dans les m thodes qualitatives 1 Un th ma Li e l hypoth se ou la th orie une esp ce de confiance accompagne le chercheur On peut l appeler avec G Holton de th matiques Un th ma d signe une caract ristique esth tique en un sens large exemple la simplicit attribuable une th orie D autres pr f rences existent simples ou bien unifi es continues discr tes etc D autres facteurs encore jouent un r
57. comme structurante dans la mesure o elle participe la d marche de conception On voit appara tre l aspect strat gique dans la relation conception finalit Enfin dernier l ment concernant la conception en tant que r solution de probl mes la co conceptions L id e de co conception se traduit par la n cessit d int grer les dimensions individuelles et collectives car les 1 Pour d finir la notion d artificialit nous nous r f rons aux travaux de Mica lli et Forest 2002 qui consid rent comme artificiel toute chose con ue par l Homme en vue de r pondre certains besoins ici finaliser et structurer une certaine forme d action collective 2 ll est possible de consid rer la cr ation d entreprise comme un lieu d expression privil gi de la conception 3 En gestion la notion de conception a t envisag e essentiellement par l interm diaire de la gestion de production et du management de projet Elle fait aussi l objet d un traitement plus implicite au niveau des autres domaines de la gestion Sur ce point voir notamment la proposition de synth se de J P Br chet et d A Desreumaux concernant les liens avec la valeur 1998 31 4 Simon rappelle dans son ouvrage que lors de la mise en uvre du plan Marshall six projets diff rents avaient vu le jour correspondant chacun une repr sentation particuli re des probl mes r soudre 5 La pr sence du pr fixe co permet d insister non seulement sur
58. conception Par la suite nous proposons une mod lisation du processus organisationnel permettant de relier la conception la r alisation et la valorisation Enfin le dernier point prolonge cette proposition de mod lisation autour des d fis relever lorsqu on aborde l organisation sous l angle de la conception 40 Catherine Thomas 5 Titres et activit s Docteur en sciences de gestion Catherine THOMAS est Professeur l Universit de METZ et membre de l quipe Rodige du GREDEG Groupe de Recherche en Droit Economie et Gestion UMR 6227 CNRS Elle est responsable de l axe DCC Dynamique des Connaissances et Comp tences de l quipe Rodige qui mobilise plusieurs enseignants chercheurs et doctorants sur des projets de conception d outils de gestion des connaissances et ou de comp tences Elle a eu en charge la coordination du projet KMP Knowledge Management Platform projet pluridisciplinaire GREDEG INRIA GET et Telecom Valley visant concevoir et impl menter un site web de comp tences pour une communaut de firmes et d organismes de recherche dans le domaine des T l coms Ses travaux de recherche actuels portent sur la gestion des connaissances notamment les probl matiques de codification et la conception de solutions TIC dans une perspective orient e usage Publications et r alisations Barlatier P J Thomas C 2007 Savoir voir collectif et d veloppement de capacit s r
59. convives soit h donistes par la recherche de nouveaut Plus de la moiti des participants 57 ne se reconnaissent pas en tant que consommateurs du produit en raison de 1 sa forme trop originale qui peut aller jusqu la peur du jugement d autrui et la cat gorisation du produit comme un objet non comestible mais d coratif objet jouet ou 2 son caract re peu pratique usage conservation Les participants qui se distancient moins du produit invoquent soit la nouveaut et l originalit li e la forme tout en privil giant l usage occasionnel et festif soit ses qualit s gustatives et nutritionnelles L analyse des discussions autour du fromage tableau 3 laisse galement entrevoir le tiraillement des consommateurs entre la curiosit et l envie de go ter le produit classe 1 il faut go ter j aimerais savoir rend curieux et une distance relative avec celui ci En effet la classe qui caract rise la dimension de l appropriation relative l adaptation du produit Un usage r v le une consommation festive mais galement quotidienne La pr sence des formes caract ristiques tous les jours festif occasion en t moigne ainsi que les u c e caract ristiques moi j en mangerais tous les jours c est vraiment le fromage qui va servir dans un repas festif No l par exemple En outre ce tiraillement entre une volont d appropriation attirance pour le pr
60. cursif et volutif Cette approche refl te l asym trie entre la position des responsables d entreprise et leur environnement partenaires fournisseurs clients concurrents auteur et co auteur 2000 correspondant au caract re incertain et risqu li la prise de d cision Le processus organisationnel se fait donc autour du triptyque conception r alisation valorisation A partir de cette repr sentation il convient de s int resser plus particuli rement aux relations qui permettent de faire le lien entre conception r alisation et valorisation la premi re relation relie la valorisation la conception par la vision Elle correspond notamment la vision strat gique des acteurs de l entreprise par rapport l anticipation du jugement du march Cette relation se caract rise avant tout par son aspect strat gique Le jugement risqu anticip sur le jugement du client appara t comme un point de d part potentiel du processus organisationnel En effet les d cisions prises au sein de l entreprise par rapport au march et la vision de celui ci sont fortement li es aux connaissances et aux comp tences d velopp es par les acteurs de l entreprise au cours de leurs diff rentes exp riences Cette premi re relation fait r f rence au dessein que les responsables de l organisation cherchent mettre en place A ce stade peuvent merger des biais qui sont li s notamment l incertitude et au risque du jugement anticip
61. d marche analytique que sur Une approche sensible de l espace public installations interventions sculpturales sc nographie sensibilit chromatique sont d velopp es afin d enrichir la conception La troisi me UV est essentiellement attach e la question technique de l activit de conception Par exemple un tudiant s inqui te de la relation tablie par le consommateur avec la cha ne du froid et plus pr cis ment avec la place du r frig rateur dans son espace priv La recherche ne peut pas luder la m canique de r frig ration fond e sur l addition de trois actions simultan es compression condensation vaporation La quatri me synth tise les pr c dentes mais elle diff re par son attribution en fin de cursus A partir d un th me tablir et ma triser un projet de synth se orient par l laboration d un m moire et d veloppant une d marche compl te de la probl matique la finalisation et la pr sentation op cit p 21 Rien n est pr cis sur le contenu du m moire ni sur la pr sentation du projet r alis dont l valuation est laiss e l appr ciation d un jury de professionnels Les UV permettent de valider un ensemble de comp tences acquises selon un ordre chronologique d termin par l quipe enseignante Cet ordre peut reposer sur une strat gie singuli re qui ne rend pas forc ment compte de l activit de conception d crite fid lement dans le RAP Mais cette strat gie s a
62. de l art histoire sociale histoire des techniques des id es des m urs des styles des utopies etc comment probl matise t on l histoire du design 2 La n cessit pour la communaut de la recherche en design de d velopper ses outils propres en prenant ses distances avec l histoire de l art conventionnelle est une vidence L entr e par le concept de projet semble cet gard prometteuse Nous avons not par ailleurs l int r t des sciences cognitives de la psychologie en particulier pour ces manifestations propres l esprit humain que sont la pens e projective ou projectuelle le processus de conception et la cr ativit tant individuels que collectifs L irr ductibilit de cette derni re aux protocoles de recherche les plus astucieux demeure une nigme pour la science actuelle et pour la posture pist mologique qui la caract rise Quant au processus de design on remarque que la mise en uvre de m thodes d observation moins exp rimentalistes et plus naturalistes d bouche sur des mod les descriptifs bien plus convaincants que ceux qui sont encore enseign s dans les coles La communaut de recherche en design mais bien plus encore celle des praticiens du design est souvent sceptique quant la pertinence et l influence de ces recherches pour la pratique Cette question celle de la lenteur ou de l absence de percolation des publications scientifiques vers les praticiens n est pas propre au design
63. de la rendre accessible tous Pour int grer la gestion des connaissances nous pouvons employer plusieurs outils savoir la m moire d entreprise Dieng Kuntz et al 2001 Van Heijst et al 1996 d finissent la m moire d entreprise comme tant la repr sentation explicite persistante et d sincarn e des connaissances et des informations dans une organisation Du Knowledge management merge un nouveau concept voisin c est le Knowledge visualization Il pr sente l ensemble des outils visuels qui participe l am lioration des changes entre les individus la discussion et la gestion des connaissances au sein de l organisation D o l int r t de poser les probl matiques suivantes dans quelles mesures la gestion des connaissances peut elle tre au service du Knowledge management Comment le design des outils de visualisation peut il influencer l interaction et l organisation du travail Pour r pondre aux probl matiques pr cit es nous allons adopter l architecture suivante tout d abord nous allons d finir certains concepts Ensuite nous allons identifier d une part le lien qui pourrait exister entre le Knowledge management et le Knowledge visualization d autre part nous allons donner des exemples du Knowledge visualization Puis nous allons voir le rapport entre le design des outils de visualisation et la GRH le Knowledge visualisation et l interaction Enfin nous allons proposer un mod le de recherche qui fera
64. de mani re ind pendante en freelance ou qui con oivent des produits en sous traitant aupr s de fabricants eux m me sp cialis s L activit des designers est importante et m rite mon sens d tre une cat gorie part enti re dans la fili re La partie qui suit expose plus pr cis ment ce ph nom ne et pr sente travers quelques exemples les cr ateurs lunetiers comme des acteurs essentiels du processus de conception au centre de notre r flexion 1 1 1 Les cr ateurs lunetiers Les pionniers sont apparus au d but ann es 80 Trois cas sont pr sent s pour alimenter notre tude Ils se positionnent diff remment dans le temps et proposent des variations de m thode 73 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Collection Lafont Robert et Laurence Lafont aujourd hui reconnus sur la sc ne internationale customisaient des mod les Ray Ban en apportant de la couleur Cela se faisait en 1972 de mani re artisanale dans l arri re boutique Florence Lafont plus sp cialis e dans les arts de la d coration a toujours tent de mettre son expertise au service de l optique Elle construit aujourd hui sa collection la mani re du secteur textile elle reprend la m thode des plans de collection des th mes couleurs et les saisons printemps t automne hiver comme dans la mode PEN Laurence Lafont entre en coh rence avec sa discipline de c ur et saura dans so
65. de participants Les participants notre tude sont trente deux professionnels du design en poste dans deux entreprises europ ennes de design automobile Ils ont tous une activit en lien avec les phases amont des projets de conception automobile plus pr cis ment ils se r partissent dans les disciplines professionnelles suivantes design marketing innovation voir tableau 1 Design 22 Marketing 5 Innovation 5 Tableau 1 R partition des participants selon leur profil professionnel Les participants ont une exp rience des projets de design variant de quelques ann es plus de vingt ans Tous sont europ ens 30 italiens 1 allemand 1 britannique Protocole Deux tudes proches ont t r alis es sur les designers sur leurs outils de travail et sur leur fa on d organiser des informations Pasman 2003 sur l utilisation d ant c dents design dans la cr ation de nouveaux produits et Keller 2005 sur l utilisation des ressources visuelles dans le travail des designers A l instar des ces deux recherches notre projet comporte une tude ethnographique sur le travail des designers Le but d une tude ethnographique est de se plonger dans le quotidien des personnes observ es de visualiser leur contexte de travail et de prendre connaissance de leur cheminement intellectuel et physique dans ce contexte Notre tude ethnographique se d roule en deux tapes cons cutives dans un premier temps les
66. de pratiques sont elles une m thode de gestion des connaissances qui appliqu es des commerciaux permettent d am liorer efficacit commerciale et la productivit en g n rale m moire DEA Universit Paris IX Dauphine 2005 Cr ativit et mise en sc ne mars 2006 Dossier Cr ation mars 2006 Dossier prototypes Octobre 2006 Dossier Marketing et valorisation mars 2007 Les suppl ments cr ateurs Le Monde de l Optique bi annuel groupe de presse Le Monde du Regard R sum de la pr sentation Quel r le pour les designers dans les processus d innovation Proposition d une d marche de recherche Depuis quelques d cennies les designers int grent les entreprises des secteurs manufacturiers proches de la mode Face au rythme soutenu de renouvellement des produits avec des cycles courts les designers seraient aux yeux du march et des utilisateurs Un acteur essentiel du processus d innovation et de d veloppement de produits nouveaux L article pr sente un travail mergent de th se qui tente de d finir plus pr cis ment le r le des designers dans les processus d innovation Le terrain d observation investi pour l occasion est celui des designer lunetiers Ce secteur rev t des caract ristiques int ressantes au regard des fortes volutions qu il a subies depuis les ann e 80 La crise d identit des produits la sp cialisation des acteurs du secteur et l av nement des licences offraient un environne
67. des quipes de production l un des leviers de l innovation de notre soci t d hyper consommation Des sc narios de consommation repenser Notre monde quotidien est pass de trois cents objets au d but du XXe si cle plus de cinq mille aujourd hui L esth tique dans le monde occidental la fin du XXe si cle triomphe Yves Michaud Parall lement la population ne cesse d augmenter et va atteindre 10 milliards d ici 2025 Aujourd hui 20 de cette population d pense sans compter et les 80 restant aspirent l gitimement am liorer leurs modes de vie et donc consommer plus La plan te seule n y suffit plus d autant que le confort mat riel propos aux soci t s occidentales a eu des cons quences consid rables sur l environnement Comment trouver les nouvelles ressources n cessaires 2 S il ne s agit certes pas de tourner le dos aux progr s de la vie contemporaine il est n anmoins indispensable de repenser nos sc narios de consommation et de production Une r volution l g re pour une soci t post industrielle Le designer entre ex cutant et visionnaire peut il apporter des r ponses la recherche de sens d une soci t post industrielle 2 Peut il accompagner les entreprises produire sans d truire 2 La maturit des techniques et des technologies a redonn une grande libert au concepteur Ses capacit s r interroger les r gles vont lui permettre d explorer de nouvelles pistes comme celles de
68. donn Bonnardel 1997 Trois designers ont d crit leur m tier comme n tant pas un boulot de 9h 17h mais plut t une activit qu ils pratiquent m me en dehors du bureau en visitant des expositions en observant des vitrines de boutiques en dinant au restaurant Les designers cherchent donc leur inspiration en utilisant leur cing sens cependant il ressort des entretiens que les activit s de design font tr s largement intervenir le sens visuel 100 des designers citent spontan ment les magazines et les supports visuels comme source d inspiration majeure Plus pr cis ment on remarque que le processus de design est orient images plut t que texte Il n est donc pas tonnant que les magazines et Internet soient les sources d informations les plus souvent cit es par les designers 3 2 Medias inspirationnels Les magazines et les livres sont les sources d information les plus souvent utilis es Les designers voient de nombreux avantages l utilisation de supports crits ils peuvent tre lus n importe o et n importe quand en buvant mon caf le matin D autre part les lecteurs de magazines affirment pouvoir retrouver facilement une information vue dans un magazine gr ce au contexte visuel du support Tous les lecteurs de magazines favorisent ce mode de renseignement pour le ressenti agr able qu il procure en effet on peut voir une dimension h donique dans la lecture de magaz
69. dont ils ont t mis en uvre qui sont les plus importants et les plus d terminants du point de vue des impacts organisationnels et non pas le syst me technique en soi Benghozi 2001 13 Dans cette perspective la solution seule m me la meilleure possible ne garantit pas l efficacit de sa mise en uvre L Usage peut alors se d finir comme Un ph nom ne complexe qui se traduit par l action d une s rie de m diations enchev tr es entre les acteurs humains et les dispositifs techniques Breton et Proulx 2002 255 Ici nous proposons de penser l appropriation et la conception non pas de fa on s quentielle mais conjointe et donc de pr voir l appropriation d s les premiers moments du cycle de conception de la solution TIC A partir d un projet RNRT R seau National de Recherche en T l communications le projet KMP Knowledge Management Platform nous d veloppons une m thodologie de design d une solution TIC orient e usage L objectif du projet KMP est de construire une solution innovante de Knowledge Management partag e entre les diff rents acteurs de Telecom Valley association repr sentant les acteurs du cluster T l coms de Sophia Antiplois Cette solution est Un service web s mantique de comp tences destin une communaut d entreprises d institutionnels et d organismes de recherche pour instrumenter de la mani re la plus efficace possible Un processus d change et de combinaison de
70. du m tier se r partissent dans diff rents champs disciplinaires Ces histoires tant un regard sur le monde elles ont contribu forger ce monde monde r el et monde des repr sentations et notre propre regard L historien a toujours faire avec ce subtil quilibre entre une connaissance pr cise bas e sur une rigueur dans la recherche des traces concr tes du pass et une construction de la connaissance d pendante du pr sent C est avec la conscience de cette histoire en mouvement qu il faut s interroger pour d finir de nouveaux territoires de recherche en histoire du design Que l on soit du c t des programmes et des acteurs ou du c t des usages et des repr sentations l effort de th orisation suppose de discerner ce qui rel verait sp cifiquement de cette discipline histoire du design industriel pour mieux comprendre comment interroger d autres champs disciplinaires histoire de l art des techniques histoires culturelles conomiques et sociales Les pistes de r flexion sugg r es travers l esquisse historiographique sont des l ments d un d bat en chantier pour une discipline qui devrait trouver son territoire dans les recherches universitaires en France 2 L histoire du design comme histoire du projet th ories programmes et acteurs 2 1Jacques Vi not et le projet de l esth tique industrielle apr s la Seconde Guerre mondiale La pr dominance de l histoire du design comme branche de l histoire de l art
71. energy and in urban contexts co housing where the habitat is designed to facilitate the sharing of gardens kids playrooms collective dinning rooms recreational places sleeping rooms for occasional guests equipped washing places or cars and their parking places Spaces half way between domestic and rented or shared goods with status between personally owned and leased are complements of the private household They are managed by the community under a formal agreement and they make family daily live easier more functional and efficient Extended houses where part of the household functions are fulfilled through collective infrastructure in the neighbourhood This third cluster covers the existence of walking distance services where part of the functions of the household could be fulfilled For example the municipality makes available some public land in the city as vegetable plot for people who don t have gardens the community of elderly organizes in the neighbourhood a collective space where to take meals together a private initiative offers an open recreational space for kids to meet and play 9 The common denominator of these forms of family life is go beyond the physical boundaries of the household Peripheral places in the neighbourhood with a status between public shops mostly frequented by local clients and private places collectively managed are invested for family life The area is then perceived as an exten
72. entreprise ses marques ou ses produits Il permet aussi la conception d un syst me complexe d identit visuelle qui vient en interface avec le syst me de communication interne de l entreprise Borja 2001 L utilisation du design dans la visualisation a pour objectif de mieux concevoir les outils afin d tres mieux attractifs et performants Le recours au design en g n ral et au design graphique en particulier nous invite revoir les strat gies de la gestion des ressources humaines c est dire d identifier les besoins en mati re de ressources humaines qui vont effectuer cette t che de conception En cas de besoin nous devons proc der des d marches de recrutement interne et ou externe de formation et de mobilit La conception de repr sentations visuelles peut constituer Un moyen de motivation des individus au travail et cela en accordant des primes de rendements aux intervenants qui ont particip au processus de conception de la repr sentation graphique la plus pertinente 5 Knowledge visualization et interaction entre les individus en vue de cr er le savoir organisationnel Le Kowledge visualization participe l interaction entre les individus Les outils de visualization am liorent chez les individus la capacit de la discussion et la compr hension mutuelle qui aide son tour r soudre des probl mes rencontr s par l organisation voire m me assurer une bonne prise de d cision L tablissement des repr sentati
73. hypoth ses dans le but d approfondir et de faire avancer nos travaux respectifs 1 CADRE D ETUDE L int r t porte sur le r le des designers dans un secteur particulier dont les volutions pr supposent un changement de statut des produits d velopp s Les r gimes de conceptions ne sont pas encore clairement d termin s mais feront l objet d une tude plus globale dans la suite du projet de recherche en attendant nous nous int resserons aux produits issus de l itin raire de cr ation des designers Enfin la description de l environnement apporte sa pierre l difice au sens o il a subit une structuration forte depuis 1980 et place ainsi les designers cr ateurs lunetiers au centre de la probl matique 1 1 Evolution conceptuelle 1 1 1 Fonction initiale et d finition La fonction premi re celle laquelle tout le monde pense de prime abord est la fonction proth se La monture est un support pour maintenir une paire de verres correcteurs en place devant les yeux de l individu handicap par une acuit visuelle peu performante Les pi ces qui composent la lunette sont le plus souvent les suivantes La face N gt Une paire de branche E te ee ss n Une paire de tenons ou de charni res Deux supports de plaquettes fix es sur la face Deux plaquettes pour le confort et la tenue le plus souvent en silicone Deux manchons l extr mit des branches Collection L A Toutes les lunettes du marc
74. interface des sciences de l ing nieur de la psychologie et des sciences de l information tant en terme de m thodes de recherche qu en terme d apport de connaissance sur le terrain pratique oU nous avons men une enqu te ethnographique avec des designers professionnels partenaires du projet TRENDS nous nous positionnons en tant qu observateurs de l activit conception de produit cognition a activit cognitive des designers m thodes pour ledesign J TEN A 6 outils pour la sc de l ing nieur cr ativit i 4 7 i design conception say 7 ey _ pen outils pour lt _ le design STIC pour le design sciences de l information Figure 1 Positionnement de notre recherche l interface de plusieurs disciplines scientifiques 1 TRENDS Projet europ en Jan 2006 d c 2008 www trendsprojetct org 129 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 2 Etude ethnographique Notre tude vise recueillir sur le terrain des informations concernant l activit des designers dans les phases amont des projets de conception en particulier nous souhaitons comprendre en quoi consiste la recherche d inspiration en design conna tre les secteurs cr atifs qui influencent les designers identifier l apport des nouvelles technologies et de l Internet au design Panel
75. interm diaire du produit Cette notion de repr sentation interm diaire est riche en analogie avec les m tamorphoses animales diff rents tats interm diaires jusqu un tat de pleine maturit Le produit con u aura suivi ces diff rents tats jusqu au dernier stade de convergence mat rielle symbolique technique et perceptive qu il faut valider 1 BRUN J Le r ve et la machine d De la table ronde Paris 1992 2 DESFORGES Technologie et g n tique de l objet industriel d Maloine Paris 1985 3 LE COQ Approche int grative en conception de produits these de doctorat ENSAM Paris janvier 1992 4 PROSTR et coll Concevoir inventer cr er d L Harmattan Paris 1995 5 PROSTR et coll Concevoir inventer cr er d L Harmattan Paris 1995 29 6 PROST R coll Concevoir inventer cr er d L Harmattan Paris 1995 29 7 PROSTR et coll Concevoir inventer cr er d L Harmattan Paris 1995 29 8 SUH 1988 cit par A Aoussat Habilitation Diriger des Recherches Grenoble 1996 9 LE COQ M Approche int grative en conception de produits th se de doctorat ENSAM Paris janvier 1992 56 D autres d finitions sous entendent des notions de connaissances g n riques et sp cifiques Ainsi de mani re plus globale Petitdemange d finit le d veloppement de nouveaux produits comme une approche syst miq
76. l action Actes du Colloque International Francophone de la PME Nancy Metz Actes sur CD ROM Becker G S 1976 The Economic Approach to Human Behavior University of Chicago Press Chicago IL Benghozi P L 1995 Les sentiers de la gloire savoir g rer pour savoir cr er dans F Charue Duboc Des savoirs en action Paris L Harmattan p 51 87 Bouchikhi H 1990 Structuration des organisations Paris Economica Boutinet J C 1993 Psychologie de la conduite projet Paris PUF Br chet J P 1994 Du projet d entreprendre au projet d entreprise Revue Fran aise de Gestion juin juillet ao t p 5 14 Br chet J P Desreumaux A Le de la valeur repr sentations et paradoxes Actes des XIV mes journ es nationales des IAE Nantes 1998 p 27 52 Chandler A 1962 Strategy and structure chapters in the history of american industrial entreprise Cambridge Massachusetts MIT Press Cohendet P et P Llerena 1999 La conception de la firme processeur de connaissance Revue d conomie industrielle n 88 p 211 235 Dares F 1994 Gestion des contraintes dans la r solution de probl mes de conception Th se de doctorat en psychologie cognitive Paris Universit de Paris 8 David A 2002 D cision conception et recherche en sciences de gestion Revue Fran aise de Gestion n 139 juin juillet ao t 173 184 Desreumaux A 1992 Structures d entreprise an
77. l objet d une ventuelle tude empirique 1 Knowledge Management et Knowledge Visualization concepts et d finitions La complexit du Knowledge management fait preuve de la diversit de d finitions donn es ce concept nous distinguons donc quatre types de d finition utilitaire op rationnelle fonctionnelle et conomique Prax 2003 La d finition utilitaire donn e par l agent professionnel contemporain qui dit apportez moi l information dont j ai besoin au moment o j en ai besoin et si possible sans je fasse la demande La d finition op rationnelle pourrait tre celle d un nouveau manager qui combinerait les savoirs et les savoirs faire dans le processus le produit et l organisation pour cr er de la valeur La d finition fonctionnelle c est manager le cycle de vie de la connaissance depuis l mergence d une id e la formalisation la validation la diffusion la r utilisation la valorisation La d finition conomique consiste valoriser le savoir et le savoir faire en tant qu actifs immat riels de la firme Pour une question de clarification nous allons distinguer certains concepts li s au Knowledge management En effet dans la langue anglaise les termes savoir et connaissance se traduisent par un seul et m me mot le knowledge dans la langue fran aise les deux termes sont d finis diff remment La connaissance d signe les notions acquises c est dire ce que a
78. la croissance et la dynamique du vivant Certains pr curseurs dans l histoire d j ont montr l exemple Les interroger montre des voies prometteuses En dessinant de nouveaux concepts attentifs aux usages le designer a souvent su apporter des r ponses parfois transitoires nos exc s Il peut aujourd hui s attacher conserver une performance notre plan te en concevant pour chaque coin du monde des produits et services qui facilitent la transition d une conomie lourde une conomie l g re C est en imaginant de nouveaux sc narios qui posent la question de la fonction et de l usage comment faire de l tat comment tre plut t que celles quantitatives de la possession et de l avoir que la nouvelle g n ration de concepteurs peut nous proposer des r ponses Des pistes de conception diff rentes plus proches de celles qui pr c daient la r volution industrielle C est probablement ainsi que nous pourrions passer de notre soci t d hyper consommation d crite par Gilles Lipovetsky Le paradoxe du bonheur celle de la soci t cognitive d crite par Thierry Gaudin Par soci t cognitive il entend une soci t post industrielle qui s empare des savoirs cognitifs et complexes pour les appliquer aux savoir faire ne s agit pas de faire moins mais de faire diff remment Il s agit de r Sorienter la conception en diminuant nos impacts en conomisant notre mati re en s attachant suivre le cycle du viv
79. la recherche cr ation Ces questions sont travaill es par l quipe de recherche au moment de la r daction du pr sent texte elles seront centrales dans l laboration des mod les propos s l issue du projet 1 J adopte ici la terminologie acad mique de discipline ou champ disciplinaire malgr les r ticences de certains auteurs admettre la pertinence de ces termes et des concepts de cartographie des savoirs qu ils d signent Le projet CreaSearch se base la fois sur des consid rations pist mologiques et institutionnelles et de ce fait s tablit dans le cadre du processus de disciplinarisation de la recherche en art et en design telle qu elle a t magistralement d crite par Franz SCHULTHEISS Disciplinarisation du design in La recherche en relation avec l environnement du design 2e symposium du Swiss Design Network Zurich 2005 2 Voir par exemple les travaux de Jean Paul Fourmentraux ce sujet Dans le cadre de l enqu te CreaSearch cf infra note 8 93 des r ponses sp cifient que les quipes de recherche sont interdisciplinaires 3 Cf Alain FINDELI et Anne COSTE De recherch cr ation la recherch projet un cadre th orique et m thodologique la recherch architecturale in Lieux Communs No 10 septembre 2007 4 En particulier une r ponse manant de Calarts Los Angeles sp cifie que toute cr ation est recherche 5 The creative process remais a mystery artistic
80. le regard du design et de l histoire des sciences sur cet objet particulier que sont les actes de colloque et sur la forme quasi standardis e et fig e qu il a fini par rev tir toutes disciplines confondues au cours de sa br ve histoire Nous pensions alors que dans les disciplines du projet en particulier o l image occupe une place importante et contribue l intelligibilit des concepts et des objets il serait possible et souhaitable de concevoir pour les actes une forme plus appropri e avec l aide des outils num riques actuellement disponibles sans pour autant renoncer la rigueur scientifique indispensable Nous le pensons toujours Un tel projet tait h las au del de nos forces Tout en le conservant dans nos cartons pour une occasion future nous nous sommes r solus cette version bien plus et trop modeste Ce recueil reprend tels quels les documents pr par s pour les deux journ es programme fiches biographiques des auteurs r sum s des interventions ainsi que les textes complets des intervenants qui ont bien voulu r pondre notre appel avant et ou suite la rencontre Nous leur en sommes reconnaissants La mention texte non communiqu appara t par contre sous le titre des intervenants qui n ont pu r pondre nos sollicitations Sachant que le recueil serait ainsi amput d une bonne partie des textes nous avons n anmoins souhait mettre la disposition des participants ainsi que des membres de
81. maintenu des partenariats privil gi s avec l Ecole de Design StrateColl ge Armand Hatchuel est aussi directeur adjoint du Centre de Gestion Scientifique de l Ecole des mines est l auteur de nombreuses publications et participe plusieurs instances scientifiques internationales Il a notamment anim avec Romain Laufer des s minaires du CIPH sur les objets techniques et l anthropologie de la valeur Il a r cemment dirig plusieurs ouvrages collectifs avec Thierry Gaudin les nouvelles raisons du savoir L aube avec Romain Laufer le Lib ralisme l innovation et la question des limites L harmattan Il vient de publier en 2006 avec P Lemasson et B Weil Les processus d innovation Conception innovante et croissance des entreprises chez Herm s et publiera fin 2007 avec Benoit Weil chez Vuibert Un ouvrage collectif issu du colloque de Cerisy Les nouveaux r gimes de la conception Armand Hatchuel a re u en 2003 la m daille de l Ecole nationale sup rieure des Arts et m tiers pour ses travaux sur la conception R sum de la pr sentation Les apports d une th orie de la conception pour la recherche en design Logique de la parure et logique de la pointe Peut on faire de la Recherche en Design sans une th orie de la conception Sans une th orie qui au moins permette de resituer le design par rapport d autres activit s de conception comme celle de l Architecte ou de l ing nieur Ou qui pe
82. matique art architecture et paysage laboratoire Ger_au et intervention en mars 2005 Tunis lors du premier s minaire organis par insARTis 110 nous pouvons estimer que de nouvelles attitudes se font jour qui s installent non pas dans l entre deux mais dans l un et l autre qui pour tre plus pr cis dans leur positionnement m me rappellent et renforce la l gitimit et la pr sence op ratoire de l un et l autre Image 16 Lab AU espace d exp rimentations collectives Image 17 Laboratoire Hyperbody Recherch Center Directeur Kas Oosterhuis Universit de Delft Pays Bas Nos futures tapes Cette premi re synth se issue du panorama des contributions et des exp riences toujours singuli res recueillies lors de cette s quence de travail nous permet de d finir une nouvelle tape pour laquelle nous distinguons deux axes d appronfondissement La multiplicit des statuts des usages et des fonctions des technologies num riques au sein des processus transdisciplinaires r v le une complexit qui fait question Il convient dans un premier temps d en identifier d un point de vue global les invariants et les singularit s les modalit s de mise en uvre d en pr ciser l impact sur les nouvelles comp tences mobilis es par les cr ateurs comme au niveau de la coh rence avec des signaux faibles op rations chirurgicales par exemple identifier les enjeux dans le cas des artistes qui se
83. notamment au processus organisationnel vont pouvoir s exprimer Nous entendons donc par conception la capacit cognitive des personnes d velopper un dessein dans le but de r aliser un dessin 2 Articulation entre conception r alisation et valorisation en tant que moment de tout projet organisationnel Lorsqu on int gre la notion de conception aux c t s des notions classiques telles que la r alisation et la valorisation on aboutit la notion de projet d organisation d crite par J P Br chets 1994 Les activit s de conception de r alisation et de valorisation sont les trois moments essentiels de tout projet organisationnel Boutinet 1993 Bien que diff rents ces l ments ne peuvent tre envisag s s par ment En effet sans r alisation la conception n est rien et peut d river vers l utopie4 sans conception la r alisation n a pas de finalit et sans valorisation le projet n existe pas En s identifiant au projet organisationnel conception r alisation et valorisation s inscrivent dans une relation dialectique Boutinet 1993 au sens h g lien du termes La notion de projet bien qu elle ne soit pas nouvelle est le reflet d une forme typique de la culture moderne en associant de fa on autonome mais li e Joly et Muller 1994 ces trois moments que sont la conception la r alisation et la valorisation Le projet d organisation semble donc tre la fois r sultat et action pour les diff rentes parties pr
84. observations de fa on significative c est dire pour saisir la dimension irr ductiblement humaine des actes de conception et de r ception en design La question incontournable dans la recherche en design et dans les disciplines du projet plus g n ralement de la place du projet de design dans le projet de recherche fait surface r guli rement aupr s des chercheurs L id e d une recherche par le projet prend corps de fa on empirique au sein des difficult s rencontr es sur le terrain et vient point pour pr ciser ce mod le qui bien des gards n en est encore qu au stade sp culatif Enfin on note avec grande satisfaction Un souci permanent pour la question p dagogique en design Les efforts de mod lisation du processus de conception objectif de nombreux projets de recherche conduisent tout naturellement revoir parfois radicalement la fa on dont s enseigne le design en particulier dans les ateliers studio Comment enseigner le projet en s affranchissant du complexe d Ob lix selon lequel il suffirait d avoir tremp dans le chaudron du projet pour savoir ce qu il en est du projet et de son enseignement La r ponse cette question ne sera pas la moindre des contributions esp r es de ces Ateliers de la recherche en design 50 Deborah ARNOLD deborah arnold univ nancy2 fr Universit de Nancy 2 QUELLES COMPETENCES POUR LA CONCEPTION MEDIATIQUE Texte non communiqu Pri re de se r f re
85. par exemple les clubs d entreprises les s minaires de formation ou encore les salons de professionnels 115 permettent non seulement aux responsables d entreprise de confronter leur projet mais aussi de rencontrer des personnes qui sont souvent dans la m me configuration qu eux Il convient donc de d velopper des d marches et des outils c est dire des syst mes d aide la conception qui comme le rappelle A Hatchuel 1994 favorisent le d veloppement de syst mes destin s cr er un apprentissage orient Conclusion Auparavant envisag e sous l angle de la r alisation ou de la valorisation et de fa on disjonctive aujourd hui l organisation est abord e en recourant des m thodes dialectiques Dans cette perspective le recours la conception ne doit pas tre envisag comme un ph nom ne de mode en affirmant que tout est conception mais comme la possibilit de contribuer la compr hension du ph nom ne organisationnel Cette compr hension de ce ph nom ne ne se fait pas uniquement l aune de la conception mais bien 1 Lorino et Tarondeau 1998 ont de fa on plus m taphorique insist sur l importance des comp tences II ne suffit pas de disposer d une bicyclette et d un manuel d instructions pour savoir monter v lo 2 Parmi les diff rents savoirs il convient d int grer ce qu A Hatchuel nomme les savoirs combiner Ces savoirs qui semblent important chez les entrepreneurs s inscrivent dan
86. parcouru expose les m thodes envisag es et pr sente une d marche de recherche qu il s agira de critiquer et d affiner en la confrontant d autres exp riences 24 Jacqueline Titres et activit Directrice de l cole d art et design d Orl ans Institut d arts visuels co commissaire de l exposition Changer d re la Cit des sciences et par ailleurs doctorante en histoire des techniques sur le th me de l volution du r le du designer entre 1939 et 2000 Cnam EHESS R sum de la pr sentation Concevoir autrement Dans le cadre d une situation alarmante sur le plan environnemental le cr ateur a t il un r le jouer Du dessin au dessein Avec une grande attention la cr ation aux savoir faire la qualit les premi res industries manufacturi res annon aient d s le XVIIIe si cle le changement de statut du cr ateur au del de celui qui con oit fabrique et donne sa personnalit son me un objet d art le ma tre d oeuvre de la manufacture doit renouveler des mod les qui vont tre r alis s par d autres Lorsque la r volution industrielle bouscule les techniques elle entra ne l av nement d une production grande chelle qui d laisse la pr pond rance de la conception pour les contraintes d une fabrication en s rie C est avec l apparition du consommateur qu il faut satisfaire et rendre heureux que le concepteur va devenir au fil du XXIe si cle aux cot s
87. partiellement aux designers aucune facult n accueillant pour l instant de D partement de design qui pourrait jouer le de partenaire acad mique Les instances helv tiques de financement de la recherche r gionales et nationales font une place au design La recherche en design s organise dans les Hautes coles par le biais d instituts ou de groupes qui doivent g rer la concurrence inter tablissements et la n cessaire collaboration au sein de projets plus ambitieux Quelques exemples de projets r alis s ou en cours permettront de se faire une id e plus concr te de la nature des activit s de recherche en design en Suisse Swiss Design Network www swiss design org Haute cole d art et de design Gen ve recherche en design www hesge ch heaa pages rad html Projets suisses exemples www lifeclipper net www sustainable design ch www f i ch www design museographie ch 34 Agn s Levitte agnes levitte agneslevitte net Titres et activit s Agn s Levitte a fait partie des premi res quipes du Centre de Cr ation Industrielle du Mus e des Arts D coratifs de Paris de l Ecomus e du Creusot et du Centre Pompidou en tant que responsable de concours et de plusieurs expositions sur le design industriel Est l auteur d ouvrages sur le design produit et le design de cr ation Directrice de l Ecole de Design des Pays de la Loire d s 1990 elle restructure l tablissement tant dans sa gestion administrative
88. perenniality are less dependant of the implication of the people and offers multiple modalities of participation The way Service Clubs work is significant from this plurality of access Unlike the cases observed which are only based on amateurs mutual help a structure like the Second Hand Fashion atelier is offering various modalities of participation people can book occasionally to use the sewing machines they can ask for a particular service to the professional sewer who organize the place and even participants can use the infrastructure to sell services to others The core organization of the solution stays on a basis of passionate amateurs fostering mutual help and socialisation but the structure behaves also as a commercial enterprise offering a range of services and charging for them according to the willingness of users to participate more or less actively Support collective use Sharing and collective use are part of many observed cases And this common use of resources requires many attention to manage collectively places and products organize its use in time sharing ensure maintenance between multiple users conciliate conflict and find trade offs Give access to solutions based on sharing means to provide supports to compensate the burden of self managed collective resources For instance the Neighbourhood Library is based on the collective access in the neighbourhood to the books people have in their living room shelves but
89. plastique industrielle et pratiques buissonni res th se de doctorat sous la dir de Lecerf Universit Toulouse 2 juil 05 533 p et en particulier chapitre 3 Partie 1 Design cr ation et recherche nouvelles po tiques 2 110 140 2 Essais sur l art trad de l allemand par D Wieczoreck Paris Les ditions de l imprimeur 2002 130 p 3 Le on inaugurale du cours de Po tique au Coll ge de France Vari t V in Vari t Ill IV et V Paris Gallimard collection Folio essais dition pour Vari t V Paris Gallimard 1944 4 Pour une philosophie de la cr ation Paris Klincksiek 1976 353 p Recherches poi tiques tome 1 Groupe de Recherches esth tiques du CNRS Paris Klincksieck 1975 223 Recherches poi tiques tome 2 Le mat riau Groupe de Recherches esth tiques du CNRS Paris Klincksieck 1976 353 5 L invention du quotidien tome 1 Arts de faire Paris Gallimard coll Folio Essais 1990 350 p 135 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 cr ations ainsi que dans ses actions politiques et p dagogiques la conception d un art questionnant l industrie Le cadre m thodologique d velopp au Bauhaus constitue galement un mod le de r f rence fondamental en pensant le design non pas comme un auxiliaire de consommation mais comme une modalit de cr ation et de r flexion sur les syst mes de productiont A partir d un quest
90. pol miques qui nous conduisent prendre parti en somme se ranger d un cot de la pens e en une tentative pour ordonner articuler mettre en valeur bousculer Nous les appellerons dans un premier temps les pratiques du projet Les architectes italiens parfois parlent de faire projet pour mieux comprendre un site un espace donn ce que nous nommerons provisoirement un petit paysage c est dire un ensemble d l ments dont la lecture s op re par le biais de liens op ratoires entre eux Op ratoires pour le regardeur pour le lecteur de paysage puisqu il est vrai que face au m me site la dimension mat rielle quantifiable et cartographiable chacun op re une construction mentale partir de sa culture ses int r ts ses savoirs et projette ainsi son propre paysage Faire projet pour les architectes s accompagne souvent de la mise en oeuvre d un processus qui poss de ses phases d finies par ambitions et hi rarchie des enjeux par 1 Situation v cue au cours du workshop bateau bus organis par St phane Hanrot dont la seconde dition eu lieu en janvier 2007 l cole Nationale Sup rieure d Architecture de Marseille 96 chelles et par pr cision Pour autant le mise en oeuvre de ce processus ne suffit videmment pas faire projet Le design consiste lui aussi donner formes et sens au monde mat riel qui nous accompagne dans notre quotidien Il in forme les e
91. qualit et un manque d homog n isation des produits une augmentation de la dur e du processus de fabrication Pour pallier ces probl mes l entreprise essaie d employer les m mes personnes pour viter les charges financi res et temporelles li es la formation En agissant ainsi elle propose toujours plus de la m me chose Watzlawick 1988 et ne fait que limiter les cons quences du ph nom ne d apprentissage li notamment au mode op ratoire Visiblement le responsable des ventes et celui de la production ne partagent pas la m me vision de la valeur au sein de cette entreprise On retrouve le clivage voqu pr c demment valeur endog ne responsable production versus valeur exog ne responsable des ventes 150 Dans cette perspective cela n cessite le d veloppement d une ing nierie de la conception c est dire un ensemble d outils et de d marches permettant de concevoir mettre en acte animer des actions organisationnelles et de les valuer chemin faisant afin de les adapter aux situations rencontr es Il ne s agit pas ici de proposer des outils pour d un c t favoriser le d veloppement d une vision partager et de l autre la traduction de cette vision ce qui renverrait une vision dichotomique de l organisation entre conception et r alisation mais bien d envisager vision et traduction de fa on dialectique Les outils et les d marches mis en place doivent participer aux deux Dans ce sens ils d
92. que l organisation ne se comprend pas uniquement travers la valorisation et la r alisation mais plut t comme un processus articulant la conception la r alisation et la valorisation Ainsi toute strat gie d entreprise se doit de tenir compte de ces trois dimensions et ce quelle que soit la strat gie retenue Ces trois l ments sont indissociables les relations sont ins cables les allers retours entre les composantes du processus permettent non seulement d enrichir le processus mais aussi de lui conf rer une certaine dynamique Cette dynamique est entretenue par l volution de la vision strat gique du jugement des acteurs de l entreprise et des parties prenantes dans l espace et dans le temps et des possibilit s li es la traduction de la vision strat gique Ainsi ces trois temps ne doivent pas tre envisag s de fa on lin aire mais de fa on r cursive et it rative Enfin la repr sentation autour de ces trois temps permet aussi de sortir des fronti res traditionnelles de l organisation Ce dernier point traduit les diff rents plaidoyers de chercheurs pour ne plus envisager 1 Koenig 1996 oppose l adaptation la construction L adaptation correspond une conduite d ajustement des conditions que l entreprise estime ne pas pouvoir contr ler L id e de construction est opposer celle d adaptation Elle sugg re que les situations ne sont pas donn es et que les comportements quoique contraints ne sont pas d te
93. rah arnol niv nancy2 fr Titres et activit Chef de projet eLearning Vid oscop Universit Nancy 2 R sum de la pr sentation Quelles comp tences pour la conception m diatique Contexte Dans la soci t de l information actuelle les tablissements europ ens d enseignement sup rieur sont sans cesse confront s de nouveaux d fis les technologies naissantes apportent de nouvelles opportunit s de formation et d apprentissage mais combien d tudiants et d enseignants sont r ellement capables de les exploiter pleinement Combien de concepteurs m diatiques poss dent toutes les comp tences techniques et p dagogiques n cessaires la r alisation de contenus de qualit 2 Le projet eLene TT eLearning 2005 2006 coordonn par Vid oscop Universit Nancy 2 et avec l implication de 13 partenaires dans 8 pays europ ens a d velopp un programme transnational de formation des enseignants s appuyant sur un centre de ressources en ligne L exp rience de ce premier projet montre qu il est maintenant temps de s loigner de la notion d outils pour aller vers la mise disposition de v ritables services p dagogiques L objectif principal du projet eLene TLC eLearning 2007 2008 est de permettre aux enseignants et aux tudiants du sup rieur de faire la meilleure utilisation possible des TICE en pr parant les enseignants accueillir les tudiants de la g n ration Internet en permettant des tudiants de transf
94. recettes toutes faites En injectant la cr ation artistique dans les structures du quotidien ces produits permettent de questionner le regard que nous portons sur notre quotidien alimentaire lls constituent galement un acc s la cr ation artistique dans un territoire qui en est d nu D autre part ce projet correspond plus largement aux objectifs vis s par le centre La cuisine en termes d thique de coh sion et de mixit sociale par la rencontre entre artisans designers et le public En outre ce projet constitue une voie vers l innovation pour ces artisans investis dans une d marche de qualit et de tra abilit des produits Il peut tre Un moyen de se d marquer de la production des industries agroalimentaires o beaucoup de fausses innovations sont cr es Le design peut alors devenir un argument conomique pour que les artisans innovent et r ussissent dans un environnement industriel tr s concurrentiel Leurs structures permettent une flexibilit et une adaptabilit meilleure par rapport l industrie tout en limitant les cons quences financi res en cas d chec des produits De ce fait ce projet s est constitu dans un cahier des charges en ad quation avec les moyens et les outils de production des artisans ce qui a d ailleurs mis en lumi re les pratiques de ruses de bricolage d inventions et d ajustements propres la pratique du design Les saucisses ap ritives de Hugues Desbrousses par exemple repre
95. regardeur et les objets donn s voir L exp rience n est pas nouvelle si ce n est que dans le cas d Electronic shadows elle devient une participation une narration un r cit l anc tre de ces questions d interactions par le biais informatique est notre connaissance l exposition Les immat riaux organis e par Jean Fran ois Lyotard et Thierry Chaput au Centre Georges Pompidou en 1984 taient abord es plusieurs questions autour de la capacit du visiteur faire irruption et donc modifier Un processus qui se faisait sans lui et qui se fera dor navant autrement avec lui sans pour autant lui accorder toutes les cl s de compr hension de ce qui est en train de se jouer EX LES Image 12 Electronic Shadow Ex les 2003 Hybridations entre espace et image Naziha Nestahoui et Yacine Ait Kaci respectivement architecte et r alisateur explorent depuis plusieurs ann es les rapports entre espace construit re transcription dans l espace de l exposition ou de la danse 1 Voir galement le travail de l artiste Marie Sester sur les crit res de s lections injustes et sur les interactions distance et celui de Miguel Chevalier sur les interactions entre objets mod lis s et passants Pr sentation de ce travail dans le cadre du second s minaire d insARTis Marseille en mars 2006 107 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 H20 Electronic
96. relations avec le produit ne peut avoir v ritablement conception de produits s il n y a pas effectivement conception et d veloppement de tous les aspects du produit y compris ceux qui ont t d laiss s d s la r volution industrielle puis n glig s avec le mouvement fonctionnaliste D finitions de la Conception de produits design La conception de produits est directement issue de la conception d objets La conception d objets fait r f rence davantage un acte individuel qui renvoie imm diatement tout la fois l invention et la cr ation Concevoir inventer cr er c est le titre d un ouvrage collectif dirig par En proposant des d finitions pour chacun des termes il donne galement son propre point de vue sur la possibilit de formaliser r gimenter le processus de conception de produits Cr er est sans doute le terme le plus magique le plus individualiste le plus mythique aussi le plus enracin et imbriqu dans le faire mais aussi celui qui tablit la r f rence la plus explicite avec le culturel l artistique avec le talent Mais inventer n est pas moins un acte myst rieux qui se profile de plus en plus comme une des modalit s de agir parfois plus technique voire plus scientifique supposant toujours un rapport troit une connaissance une expertise et le plus souvent impliquant une solide exp rience et un long cheminement pour aboutir un r sul
97. relations complexes entre art et artisanat entre art moderne et arts appliqu s entre art contemporain et design il est possible de d signer les pratiques actuelles du design critique Dunne amp Raby p ex comme un espace de r flexion et de cr ation r solument commun aux deux champs de m me il est possible de d signer les d marches d artistes de Joep van Lieshout ou de Bauman et Lang comme participant aussi ce m me territoire Certains auteurs ont cherch caract riser ces communaut s cr atives et ont propos des cat gories ainsi les proc dures de production et de diffusion massives historiquement et socialement propres au design industriel ont elles t emprunt es et revues de mani re ironique ou critique par des artistes inversement des pratiques de cr ation al atoires ou laissant une grande part au hasard historiquement et esth tiquement revendiqu es par l art moderne et contemporain ont t utilis es par certains designers dans le cadre de moments de production d objets proches de la performance 5 La proximit de l art et du design attest e par certaines uvres certains cr ateurs et certains d bats historiques ne suffit cependant pas identifier purement et simplement la recherche dans l un et l autre de 1 Ce projet a t d pos en octobre 2006 dans le cadre du programme R serve strat gique de la HES SO Haute cole sp cialis e de Suisse occidentale L ensemble des documents re
98. ricains d avoir fait du beau une tactique L esth tique industrielle devait apporter ce suppl ment d me que r clamait Bergson pour que notre civilisation devienne digne de nous Mais l id alisme de cette position n a pas emp ch l esth tique industrielle d tre accus e par certains membres issus de l UAM7 d tre avant tout un argument commercial tel qu il appara t dans la publicit pour l agence Techn s on ach te avec ses yeux D autre part l expression esth tique industrielle continuait tablir une confusion entre cette discipline et les beaux arts m me si Jacques Vi not s en d fendait Les limites et contradictions d une philosophie de la beaut utile devant garantir l am lioration des conditions de vie des hommes pressentie dans les ann es 1950 se retrouveront dans les pol miques qui ont accompagn le d veloppement de la soci t de consommation dans les ann es 1960 1 Esth tique industrielle n 29 1957 2 St phane Laurent L Art Utile Les coles d arts appliqu s sous le Second Empire et la Troisi me R publique Paris d L Harmattan 1998 3 Technica sept 1965 n 308 revue dit e par l Association des anciens l ves de l cole Centrale lyonnaise 4 Art et Technique aux XIX e et XX e si cles op cit p 106 5 Du Comit de liaison internationale l ICSID Jacques Vi not Pionnier de l Esth tique industrielle op cit 119 127 6 Productivit de l es
99. riel reste un OSNI un Objet Scientifique Non identifi Pour lever ce myst re de l OSNI deux options d tudes peuvent tre prises 1 La mat rialit des choses 2 la relation objet sujet 1 la mat rialit des choses contre toute apparence n est pas une donn e imm diate Toute chose pourtant a un poids un toucher une couleur une odeur un son une temp rature une forme Ces qualit s interviennent en permanence lors de nos choix pour composer notre univers priv professionnel Le corps des choses parle directement notre corps dans le registre du sensible 2 la relation objet sujet se d compose en deux tapes la formalisation de l objet et l usage La formalisation de l objet si les choses sont de la mati re il s agit d une mati re formalis e l esprit humain pas d objet sans mati re pas d objet sans esprit a L usage l autre moment de la relation objet sujet c est bien s r le moment de l usage et de la socialisation des innovations techniques usage pratique certes mais galement usage symbolique et psychologique des choses avec leurs multiples effets anthropologiques individuels et collectifs L objet produit en grande s rie d clenche dans son processus de perception Un double processus de m morisation M me dans un objet nouveau c est tout un pass qui vient y vivre par les songes L objet saisi par l imagination de l utilisateur du sujet du c
100. rige en comp tences et en tablit par corr lation les certifications les plus appropri es travers le choix de savoirs associ s Des enseignements en d coulent partir desquels il est possible de d finir des modalit s d valuation Un r f rentiel n est pas un programme C est ce qui fait r f rence pr cisant nuan ant voire rempla ant le ce qui fait contenu de Sa caract ristique c est de laisser aux enseignants qui en prennent la charge la libert des dispositifs des choix p dagogiques strat gies des situations didactiquest Le r f rentiel impose avant tout une communaut de valeurs mais il n institue pas de dogme p dagogique ventuellement il provoque un conflit de valeurs par une rupture radicale ou par une transition subtile Surtout il contractualise une qualification qui installe dans le paysage professionnel un clair du concepteur tant en termes de place du designer dans l organisation sociale du travail qu en termes 1 Les arts appliqu s n entreront officiellement qu en 2004 dans la 18e section du conseil national des universit s CNU L arr t du 19 mars publi au Journal officiel d finit la 18e section ainsi architecture th ories et pratiques arts appliqu s arts plastiques arts du spectacle pist mologie des enseignements artistiques esth tique musicologie musique sciences de l art On notera que le vocable design n a pas t retenu ici
101. savoirs Eppler M J et Burkhard R A 2004 proposent plusieurs domaines d application de visualisation des savoirs dans le Knowledge management La visualisation des savoirs peut offrir des approches syst matiques qui montrent comment les repr sentations visuelles peuvent tre utilis s dans le transfert des connaissances afin d am liorer la rapidit et la qualit Nous savons bien que le transfert de savoir peut se faire sur plusieurs niveaux entre individus des individus aux groupes etc Dans ces diff rents niveaux la visualisation des savoirs peut servir comme un outil efficace pour lier les individus et faciliter la communication entre les diff rents d partements et fonctions de l entreprise La visualisation offre un grand potentiel pour la cr ation des nouveaux savoirs pour favoriser la strat gie d innovation au sein de l organisation et pour permettre l am lioration des puissances cr atrices des intervenants et aide la g n ration des id es nouvelles La visualisation des savoirs peut aider compresser les informations et les rendre faciles et accessibles 4 Le design des outils de visualisation et la gestion des ressources humaines Afin de rendre les outils de visualisation des savoirs plus clairs et plus attractifs il nous semble utile de recourir au design notamment au design graphique Le design graphique est d fini comme tant la conception des lignes ou des figures destin es repr senter le nom d une
102. sur les Us et coutumes en g n ral C est ce que l on appelle avec Baudelaire puis avec Rimbaud la modernit Bernard Stiegler A la diff rence des us et coutumes ces usages s tablissent pas par eux m mes dans le cadre de l innovation permanente caract ristique de notre poque les usages doivent tre anticip s et suscit s Les designers sont de bons adaptateurs de l innovation Ils savent adapter un produit un besoin une demande on a recours ce que l on appelle souvent les micro ajustements on remplace un objet par un autre L volution de la profession de consultant ind pendant issus de diff rentes formations ayant comme r le d enjoliver le produit le designer va avoir un de plus en plus organis dans l entreprise Son r le deviendra d autant plus important au fur et mesure de la capacit de conqu rir une libert formelle 2 L objet et son milieu Le t l viseur nouvel objet technologique a une histoire li e la technique bien s r mais aussi l usage l esth tique et aux changements sociaux Le designer aura t l interface qui facilite son acceptation sociale et son volution sociale La suite de l expos pr sente diff rentes images illustrant l objet dans son milieu en insistant sur L volution de l objet D objet technique il va se d velopper comme un objet commercial et un objet culturel L objet technique industriel devient de plus e n plus rapidem
103. tant que m tier de conception est consid rer comme un objet d tude et de recherche dans le domaine scientifique du g nie industriel Ma recherche s inscrit dans ce cadre puisqu elle a pour finalit la g n ration de connaissances sur la pratique du design dans le cas sp cifique d un d veloppement de mati re nouvelle De plus cette recherche adopte une d marche classique particuli rement en sciences de la conception D une question industrielle na t la probl matique de recherche partir de laquelle sont formul es une ou plusieurs hypoth ses de r solution de la probl matique Ces hypoth ses sont en r alit des voies de solution inspir es par la pratique industrielle qui se valident par exp rimentations successives Dans le cas de notre recherche c est l valuation de l efficacit des nouveaux objets interm diaires mis en place qui permet de valider l hypoth se qui a fait exister ces nouveaux objets valuation par questionnaires aupr s des futurs concepteurs concern s par exemple Cette recherche de type recherche appliqu e ou encore recherche action repose sur l imbrication de l aspect th orique de la recherche et des exp rimentations lorsque les actions men es actions de design exp rimentations et interrogations sur la mati re induisent une r flexion qui tend tre g n rique de la recherche action vers la recherche et qui oriente son tour les futures actions mener pour exp rime
104. the near countryside for regional food delivery But even when more distant on the territory the relationships are always characterized by a direct contact with no or few intermediaries and people to people agreements based on mutual trust 3 Strategic design towards a synthesis between quality and access The collection of cases from which emerge those six patters of ways of doing doesn t pretend to be more than a glimpse on the richness of social innovation and a temporary typologies to structure a vision of a more sustainable everyday Nevertheless they outline an emerging social landscape characterized by high relational quality between people beyond the benefits of each solutions the resulting image shows the regeneration of the local social fabric based on an enlarged family common local resources active neighbourhood life additional circles of relationships and passionate participating people j ti 4 5 Pe 1 Fa x FE ET DEE TELE Ga Figure 3 this matrix present the visual format produced to illustrate sustainable daily life patterns scenarios top through a sample of improved solutions centre and potential profiles of adopters right The last part of this presentation will attempt to show how strategic design could contribute to the dissemination of those s
105. transf rer les exp riences les attitudes les valeurs les expectations les perspectives les opinions et les pr dictions tant donn que nous avons d fini le Knowledge visualization comme tant l ensemble de repr sentations il nous semble donc utile de distinguer la diff rence entre le Knowledge visualization et la visualisation des informations car cette derni re d signe uniquement l ensemble des donn es qui peuvent tres transmises classiquement 2 Quelques exemples du Knowledge visualisation Dans cette section nous allons pr senter quelques exemples des outils du Knowledge visualization Eppler and Burkhard 2004 qui feront l objet d une profonde tude lors des futurs travaux 2 1 Heuristic Sketches Dessine tout ce qui est employ pour faciliter le processus de r flexion et de communication des diff rents intervenants 2 2 Conceptual Diagrams Garland 1979 d finit le diagramme comme tant le signe visuel de langue ayant le but primaire de d noter la fonction et ou le partenariat 2 3 Visual metaphors Utiliser des mots ou des repr sentations visuelles pour pr senter le sujet d une mani re diff rente celle de la litt rature 3 Le Knowledge Visualization est au service du Knowledge Management Dans ce travail nous allons montrer que la visualisation des savoirs peut r soudre des probl mes li s au transfert de connaissances car les organisations ont parfois des probl mes d harmonisation entre les
106. un produit cognitif et un processus mental individuel issus de l interaction de l individu avec son environnement permettant de coder la signification des stimuli qui en manent et de conserver cette information en m moire Elles se distinguent des croyances et des sch mas de r f rence qui ne recouvrent que l aspect structurel de la cognition de la perception qui constitue un processus dont les repr sentations constituent le r sultat et des images mentales qui sont consid r es comme une forme particuli re de repr sentation 5 Le r le des repr sentations mentales dans le processus de choix une approche pluridisciplinaire appliqu e au cas des produits alimentaires Revue Recherche et Applications en Marketing 20 3 59 76 6 Essai de mesure de l attitude esth tique du consommateur face au packaging du produit Une application au design de la couverture des livres Revue Fran aise du Marketing 196 1 5 33 48 7 Ceci fait r f rence au nombre d or correspondant aux proportions id ales vers lesquelles les pr f rences inn es tendent elles sont pr sentes chez certains poissons coquillages certaines plantes 8 Seeking the Ideal Form Product Design and Consumer Response Journal of Marketing 59 july 16 29 9 Les consommateurs innovateurs Un essai d identification Th se pour le doctorat d Etat en Sciences de Gestion Ecole Sup rieure des Affaires de Grenoble Universit Pierre Mend s France Grenoble 10 Le Concept d Ap
107. un tel sujet sans Un d tour par des travaux de sociologues qui traitent de l innovation et des processus cr ateurs Norbert Alter propose de consid rer l innovation comme une action non logique qui s inscrit dans un mouvement Alter 2000 Les acteurs voluent collectivement et s approprient l innovation par la cr ation de sens individuel Dans un registre proche puisqu il s agit la encore d action collective nous nous sommes int ress s une litt rature sur l art et ses m canismes de conception production et diffusion qui transforme des valeurs esth tiques en valeurs conomiques Howard S Becker Les mondes de l art Diane Crane par ses observations de l industrie du luxe et de la mode consid re elle le designer comme un artiste et Un connaisseur qui am liore l coulement des produits saleability L approche sociologique est importante au sens o des travaux ont t effectu s dans des domaines connexes et serviront la construction de notre raisonnement dans un contexte plus global 2 1 1 L innovation formelle Ce concept fut d abord d velopp par le professeur Giuliano Bianchi du d partement conomique de Toscane Il d crit cette innovation comme des changements de forme du produit sans n cessairement avoir modifier les fonctions L intervention du designer se pr sente au niveau des contenus esth tiques et symboliques du produit Bianchi G 1998 La notion sera alors reprise par Monique Vervaeke dans son tude d
108. vu que les designers utilisent principalement les magazines mais l Internet devient un outil de plus en plus indispensable Une tude r alis e en 1993 montrait que les designers s inspiraient principalement des clips musicaux de MTV pour prendre connaissance des tendances Kolli 1993 Aujourd hui Internet est en passe de devenir le m dia principal pour la recherche d inspiration Keller 2005 Notre enqu te confirme cette tendance Chacun des 32 participants l enqu te affirme utiliser Internet quotidiennement Le moteur de recherche Google www google com est cit par tous les participants Il permet aussi bien une recherche focalis e qu une recherche vague permettant de trouver par hasard des images inspirantes ph nom ne appel serendipity en anglais Fiaure 5 www cardesiannews com La plupart des autres sites Internet cit s par les designers sont d di s au monde de l automobile Cardesignnews Quattroruote Motorbox Italiaspeed En parall le de l utilisation d Internet on observe que les designers utilisent r guli rement des appareils photos num riques de mani re garder facilement et rapidement des traces de sources visuelles qu ils ont 132 jug es int ressantes Les photos prises sont stock es dans des bases de donn es d images avec les images recueillies sur Internet Conclusion Cette tude a permis d am liorer notre connaissance des phases tr s amont du processus de conception
109. 06 dans un article intitul Perception without Awareness explique nous ne remarquons pas certaines des choses dont nous sommes conscients cela prouve que les exp riences conscientes du monde sont parfois plus riches plus diversifi es plus textur es que le jugement que l on porte sur ces m mes Dretske appelle ce ph nom ne amn sie Amn sie ou inconscience Les chercheurs en Neurosciences ont une approche diff rente et font r f rence l adaptation et au traitement inconscient Naccache et son quipe 2005 d crivent des exp riences qui prouvent que le cerveau peut tre conscient alors que l agent n est capable de rapporter aucune perception De r centes recherches Serences et Yantis 2006 ont aid comprendre un tel ph nom ne les propri t s sensorielles seraient activ es dans des aires du cortex occipital ant rieur alors que les actions comportementales les valeurs subjectives et les intentions motrices se produisent dans des aires plus lointaines du cerveau La perception implicite perception sans possibilit de rendre compte que ce soit par des mots des signes ou des gestes serait Un processus d adaptation l mentaire plut t qu un traitement cognitif complexe et inconscient Cleeremans 2006 1 2 3 Ahissar et Hochstein 2004 ont d velopp une proposition dans le sens d une perception cologiquement d pendante dans l article The Reverse Hierarchy Theory of Visual Perc
110. 4 1 acetate acetate MG TBk BBt IT 2000 Stargazer 1 54 monel acetate MB MC 2004 Starlight 1 54 1 titane titane MB GM BiB CK 2004 55001 1 54 1 Steinless steel Steinless steel BI Rd Br St Jan 2006 55002 1 54 1 2 Steinless steel Steinless steel MB BI Rd Br St Jan 2006 55003 1 56 1 Steinless steel Steinless steel MB BI Rd Br St Jan 2006 5504 1 56 172 Steinless steel Steinless steel MB BI Rd Br St Jan 2006 SP001 1 54 1 Steinless steel acetate Gr BkP BW BT Or DkRd Mai 2006 SP002 54 1 2 Steinless steel acetate Gr BkP BW BT Or DkRd Mai 2006 SP003 1 56 1 Steinless steel acetate Gr BkP BW BT Or DkRd Mai 2006 5 004 1 56 1 2 Steinless steel acetate Gr BkP BW BT Or DkRd Mai 2006 Tableau 1 liste de produit collection Booth amp Bruce England Cet extrait de liste nous permet une petite chelle et avec des cat gories simples de voir que le designer r utilise dans le temps des briques design existantes en fonction de leur r ception sur le march Nous avons ici pris l exemple du mod le Starman un best seller de la collection pr sent depuis 1998 Les designers ont d abord propos de nouvelles couleurs sans changer les autres crit res puis de nouveaux mat riaux combin s entre eux puis ils en ont fait un mod le demi cercl puis un mod le de plus grande taille tout en gardant la m me base de forme qui constitue ici la brique majeure Les cat gories de description sero
111. 4 Cf entretien avec Patrick Le Qu ment directeur du design de Renault de mars 2003 Beitrage zur geschichte der Erfindungen histoire des inventions entre 1780 et 1805 par Beckmann Leipzig est la premi re histoire que Bertrand Gille reconna t comme tant la premi re histoire des techniques 79 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 soit plus profitable confortable utilisable Enfin l histoire des techniques se confond souvent avec l histoire des inventions et les designers sont certainement des inventeurs dans le sens o leur approche g n raliste favorise cette invention souvent par observation et transfert d un secteur un autre Aujourd hui nos inventions proviennent autant de changements d usage d ajustement des techniques nos besoins nos modes de vie de simplification des syst mes que de r els changements techniques Le design s est d velopp en grande partie sur ce ph nom ne En cherchant lucider le r le du designer et l ventuel impact du design sur les techniques nous ne faisons pas avancer une technique particuli re il ne s agit pas de nous transformer en sp cialiste de l lectronique ce que nous ne sommes pas nous n avons pas Un propos de technicien Par ailleurs nous op rons sur une histoire courte dans la mesure ou nous tudions une profession relativement jeune De l invention l innovation Cette recherc
112. Applications en Marketing 14 3 1 22 Sirieix L 1999 La consommation alimentaire Probl matiques approches et voies de recherche Recherche et Applications en Marketing 14 3 41 58 Sirieix L 2001 Confiance des consommateurs et choix des lieux d achat Le cas de l achat de vin Revue Fran aise de Marketing n 183 184 115 131 Sirieix L J M Codron 2003 Environmental and ethical consumers concerns for food products Association for Consumer Research Conference 9 12 octobre Toronto publi dans Barbara E Kahn and Mary Frances Luce eds Advances in Consumer Research vol XXXI 2004 Sirieix L S Pontier S B Schaer 2004 Orientations de la confiance et choix du circuit de distribution Le cas des produits biologiques Actes du 20 Congr s de l Association Fran aise de Marketing Saint Malo 38 R sum de la pr sentation La cr ation comme facteur de d veloppement territorial le design est il mangeable La recherche en arts appliqu s et la recherche en marketing s int ressent au design Apr s avoir pr sent le cadre pist mologique de ces deux disciplines nous prendrons pour point d appui un m me projet de d veloppement territorial portant sur la relation entre design et produits alimentaires Envisag e comme un croisement d exp riences cette r flexion constitue une premi re mise plat d outils et de m thodes en vue de recherches futures qui pourraient nous permettre de d velo
113. As for the access strategies the following paragraphs are an attempt to frame these patterns and give illustration through some example from the solutions developed in the EMUDE research Promote the state of availability In the observed cases the relationships between subjects and resources are showing a large range of status between individual ownership and collective goods Second hand clothes books already read unused equipments are owned by someone But at the same time this person don t need them anymore and may agree within a socialisation process to give them for free or in exchange of a form of reward These resources are available This state of availability compared to what is intensively or even regularly used in the day to day is promoted and put forward to enhance social quality in the solutions For instance the Kids Clothing Chain solution reproduces the pattern of passing a box of too small clothes between brothers and sisters of different age The network supports families in the neighbourhood to find a provider with older kid and client with younger kid in order to exchange clothes with mutual respect and trust and observing simple rules for the maintenance and renewal of clothes The solution promotes the state of availability establishing exchange as default for kids clothes Keep relational scale Cr Tae The observed cases work at a local scale They emerge from bottom up initia
114. Automatique depuis 1983 elle fait partie de l quipe EIFFEL2 Cognition et Coop ration en Conception INRIA Rocquencourt Depuis plus de 20 ans Willemien Visser travaille sur la conception dans des domaines d application divers m canique a ronautique logiciel design industriel architecture En contraste avec la psychologie cognitive o les tudes sont traditionnellement men es dans des conditions artificiellement restreintes elle d fend l int r t d examiner la conception dans les projets r els professionnels Dans ses recherches elle s est toujours centr e sur les aspects dynamiques de la conception sur l activit effective des concepteurs dans leur travail sur des projets professionnels Par le pass Willemien Visser a effectu des travaux sur l organisation de l activit de conception la planification et la r utilisation Plus r cemment ses tudes portent sur la conception collaborative et le d veloppement de m thodes pour analyser et mod liser cette activit Sur la base d une analyse critique des paradigmes dominants dans les tudes cognitives de la conception elle propose depuis quelques ann es une vue de la conception comme construction de repr sentations internes et externes priv es et utilis es collectivement travers diff rents modes d interaction verbal graphique gestuel Visser 2006 b Publications et r alisations Visser W 2006a The cognitive artifacts of designing Mahwah NJ
115. Bretagne Archizoom et Superstudio ann es 60 Italie ont constitu des avant gardes particuli rement virulentes tant par leur r flexion politique que par leur contestation du design industriel dit classique 9 Raymond Guidot Histoire du design de 1940 nos jours Paris Hazan 2004 1 re parution 1994 sous le titre Histoire du design 1940 1990 En r f rence aux recherches de C S Peirce qui se r f re l origine grecque du mot eiko qui signifie tre semblable ressembler 11 Voir le livre de Fran oise Frontisi Ducroux D dale Mythologie de l artisan en Gr ce ancienne Paris La D couverte 2000 dition 1975 115 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 La qu te de l objet exemplaire est insatisfaisante pour l histoire du design industriel parce qu elle fait l impasse sur les aspects conomiques les cahiers des charges les contextes de production les m diations entourant les pratiques de design industriel la diversit des solutions de design qui ont construit un monde qui n est pas uniquement peupl d ic nes la question des finalit s au regard des contextes dans lesquels le design prend place A cet gard J A Walker Design history and the history of design pose la question pertinente des silences et impasses symptomatiques d une histoire du design industriel soumise l id ologie du bon design
116. E F FALZON P VISSER W a Method for Analysing collective design processes Rapport INRIA 2001 JEANTET A Les objets interm diaires dans la conception El ments pour une sociologie des processus de conception Sociologie du Travail 3 98 pp 291 316 STOELTZLEN N Int gration de la dimension visiographique dans les phases amont du processus de conception de produits m caniques pour favoriser la coop ration et la construction commune de projet Th se de doctorat ENSAM Paris 2004 TICHKIEWITCH S JEANTET A TIGER H VINCK D La coordination par les objets dans les quipes int gr es de conception de produit in Coop ration et conception pp87 100 Octares Editions Ed Friedberg E De Tersac G 1996 TICHKIEWITCH S A MER S Les objets interm diaires de la conception mod lisation et communication in Le communicationnel pour concevoir pp 21 41 Europia Ed Caelen Jean et Zreik Khaldoun 1995 Les objets en conception Actes de 01 Design 97 Ed scientifique Trousse Brigitte Ed scientifique Zreik Khaldoun INRIA 1997 281 Le mat riau dans le processus de conception Question design r ponse mat riaux Centre du design Rh ne Alpes et Agence Rh ne Alpes pour la maitrise des Mat riaux mars 2003 BASSEREAU J F Du design industriel au design sensoriel revue annuelle des l ves des arts et m tiers 2002 BERGERET L D marche de conception pour une mati re nouvelle M moire de Master d
117. ESSUS DE CREATION EN DESIGN Recherche cr ation motivations du projet CreaSearch Dans le projet CreaSearch nous sommes partis de la double possibilit de postuler l existence d une recherche cr ation dans le domaine du design offerte premi rement par la loi sur les HES suisses2 d j effective partiellement dans nos tablissements o ont lieu des projets de recherche et deuxi mement par le fait que certains tablissements de recherche au plan international offrent galement des programmes de financement pour des projets de recherche cr ation Canada Le projet CreaSearch se propose donc partir de cette possibilit d tablir la n cessit d un mod le de recherche cr ation et de montrer que cette n cessit r pond a un besoin intellectuel important pour les coles de design Le projet s articule en trois phases une tude de la bibliographie internationale de la recherche en art et de la recherche en design une enqu te par questionnaire aupr s des coles d art et de design pratiquant des activit s de recherche et une s rie d entretiens approfondis avec quelques chercheurs ayant conduit des projets de recherche cr ation La publication finale du projet CreaSearch proposera donc en plus d une analyse des donn es un ou des mod les de recherche cr ation adapt s aux r alit s institutionnelles des coles d art et de design en particulier des Hautes coles d art et de design suisses Les mod les p
118. IFRE au sein de l entreprise Comelli fabricant d l ments pr fabriqu s en b ton destin s au gros uvre parpaings poutrelles Comelli souhaite d velopper un nouveau b ton l Ultrab ton dont la composition innovante apporte des qualit s esth tiques potentielles encore mal identifi es Ces qualit s sensorielles ouvrent la voie d une diversification pour l entreprise dans le domaine de l ameublement de l habitat int rieur et ext rieur Cette activit en d veloppement n cessite l int gration de nouvelles comp tences li es aux m tiers de la conception et plus particuli rement du design La probl matique de la mati re au mat riau ou objet semi fini vers le produit quel processus de conception d objets sp cifique au d veloppement d une mati re nouvelle 2 Pour l entreprise l objectif est de r ussir faire conna tre l Ultrab ton La probl matique industrielle est la suivante Comment concevoir des produits qui favorisent une bonne implantation de l Ultrab ton sur le march Le travail d une ann e entrepris en master de recherche a permis d apporter de premi res r ponses il faut concevoir des produits en Ultrab ton qui valorisent directement chacune des qualit s innovantes de ce mat riau qualit s l origine mal identifi es du fait de la nouveaut du mat riau Ces objets ont pour but particulier de faire comprendre les qualit s de la mati re d autres concepteurs les concepteurs ici con
119. Industrie de la Poste et des T l communications ISSN 0767 5380 BRUN J Le r ve et la machine gt d De la table ronde Paris 1992 BUSINO G Sociologie des sciences et des techniques Que sais je 2 3375 1998 ISBN 213049241X CHRISTOFOL H Rapport scientifique laboratoire CPNI 2002 DESFORGES Technologie et g n tique de l objet industriel d Maloine Paris 1985 EINSTEIN A Comment je vois ce monde ISBN 2080811835 GALLAIS E NEVEU F Les m tiers et la conception assist e par ordinateur de l id e l objet d Herm s Paris 1994 p X HOLTON G l imagination scientifique d Gallimard 1981 1 La pr cision d un positionnement dans le champ des Sciences du G nie Industriel permet aux actions recherches de dialoguer avec d autres d marches recherche action des Sciences Humaines et sociales qui clairent la relativit de cette r ponse objet La dichotomie th orique entre manuel et intellectuel modalit s du faire et conceptualisation tombe dans la r alit v cue du processus de conception d un objet Malgr cela de nombreux paradoxes maillent ces pratiques de deux ordres Tout d abord de nombreux paradoxes naissent des pr requis exig s des concepteurs suivent ceux g n r s par les outils et m thodes du processus de conception lui m me 2 A ce jour un r seau national de mat riauth ques dont une sensorielle vient enrichir un r seau francilien de G
120. LES ATELIERS DE LA RECHERCHE EN DESIGN 2 Nancy 22 amp 23 mai 2007 RECUEIL DE TEXTES Universit de N mes Ouvrage pr par sous la direction de St phanie Sagot Conception et r alisation graphiques Perrine Martin amp Georges Schambach Comit scientifique permanent des Ateliers de la recherche en design Brigitte Borja de Mozota Alain Findeli Georges Schambach Comit scientifique des Ateliers 2 Nancy Alain Antoine Mohamed Bayad Christian Brassac Christian G sell Christophe Schmitt Odile Thiery Comit d organisation Nancy Najib Achouri Yosra Boughattas Martine Boulanger Sonia Chok Mourad Chouk Emmanuel Gauthier Fr d rique Hinsberger Grace Blanche Nganmini Thi dau Tan Pham Christine Ruiz Etudiants de master EREFICE NANCY METZ UNIMES UNIVERSITES 2007 Universit de Nimes Les Ateliers de la Recherche en Design Cet ouvrage est galement consultable en ligne et t l chargeable btto www unimes fr desian 169 php TABLE DES MATI RES Avertissement Programme Pr sentation et objectifs Introduction Les Ateliers de la recherch en design 2 Liste des intervenants et r sum s des presentations Recueil des contributions Alain FINDELI Introduction Apr s l Art nouveau le Design nouveau Nancy 2 Jean Fran ois BASSEREAU Design discipline de recherche Lorraine BERGERET D veloppement et valorisation d une mati re nouvelle par le design Cas de l Ultrab ton
121. Management renouveau de cr ation de valeur en GRH 2 Paris Editions Liaisons Sociales Entreprises et Carri res p 17 22 153 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Amandine PASCAL Catherine THOMAS pascal gredeg cnrs fr thomas gredeg cnrs fr Universit de METZ Equipe Rodige du GREDEG PENSER L APPROPRIATION D UNE SOLUTION TIC DES LA CONCEPTION UNE METHODOLOGIE DE CO CONCEPTION ORIENTEE USAGE Introduction Cette contribution propose une m thodologie de co conception orient e usage La prise en compte des usages des TIC appara t aujourd hui au coeur des pr occupations notamment en raison des succ s et checs anticip s de mise sur le march de technologies nouvelles En effet l usage ne se d duit pas directement du travail de conception qui est r alis partir d un objet Les technologies de l information ne peuvent pas en elles m mes am liorer les pratiques faire augmenter ou baisser la productivit seule leur utilisation le peut Ce sont souvent les modalit s et les types d outils utilis s la fa on dont ils ont t mis en uvre qui sont les plus importants et les plus d terminants du point de vue des impacts organisationnels et non pas le syst me technique en soi Benghozi 2001 13 Dans cette perspective la solution seule m me la meilleure possible ne garantit pas l efficacit de sa mise en uvre L usage peut alors s
122. NOUVEAU NANCY C est l initiative d Alain Antoine que la seconde dition des Ateliers de la recherche en design a t invit e se tenir Nancy dans le giron des sciences de gestion Les communicants et participants ont t accueillis dans le b timent du P le de gestion nanc en lors des deux jours de cette rencontre organis e par le GREFIGE Groupe de recherche en finance et gestion Le principe de la programmation de l v nement est demeur le m me que lors de la premi re dition nimoise avec la pr sence conjointe de chercheurs provenant des disciplines consid r es comme les partenaires naturels du design sciences de l ing nieur sciences de gestion sciences anthroposociales disciplines du projet Comme N mes en novembre 2006 une large place avait t r serv e aux doctorants et jeunes docteurs qui selon des perspectives diverses faisaient du design leur champ et parfois leur objet principal de recherche Ce compte rendu est une r action chaud effectu e quelques jours peine apr s la cl ture de la rencontre il ne saurait par cons quent tre consid r comme une conclusion ou une synth se circonstanci e des pr sentations et d bats auxquelles nous avons pu assister L ordre de pr sentation est quasi chronologique de fa on coller au plus pr s possible du v cu de ces deux journ es Ouverture la recherche en design et le contexte nanc en est encourageant de noter l ap
123. PROMOTECH Villers Publications et r alisations Site Internet Groupe GNT http www gnt maintenance fr Portail agro alimentaire annuaire et outil de suivi de projet IAA Lorraine AGRIA AIAL http www iaa lorraine fr Site e business Soci t CALIPSO Diffusion http www calipso diffusion fr Site Club de gym pour enfants Nancy Aix en Provence Lille et Lyon ex http www touptigym fr http www ludigym com R sum de la pr sentation La m thodologie de conception d un site Internet Une d marche de conception multim dia ax e sur l volution permanente du CDC du client Les points cl s d un projet web Audit strat gique et politique commerciale ou de communication audit de contenu audit utilisateurs comprendre traduire reformuler simplifier am liorer Charte graphique Ergonomie transversalit zoning Organisation Mise en place d un v ritable circuit d informations autour du prototype accessible en ligne entre les acteurs Maitrise de la maturation du projet int gration des contenus planification exp rience Ouverture du site en ligne Accompagner le grand saut syndrome de l ouverture Les facteurs cl s de succ s La pr cision des audits La compr hension du besoin la reformulation technique et la validation des tapes cl s Le prototype s en ligne exemples Le bon sens et la prise en compte des changes verbaux Le CDC d
124. Paris Deno l 1977 ont t labor s partir de ses cours la Hochschule f r Gestaltung d Ulm 13 Paris d du Seuil 1957 120 ainsi que l ensemble des travaux de cet auteur portant sur la soci t de consommation La Soci t de consommation 1970 Pour une critique de l conomie politique du signe 19721 La Soci t du design d Hoffengerg et Lapidus proposant une lecture critique d une complicit design et capitalisme dans le prolongement des pol miques sur le proc s de la mode et de l augmentation artificielle des besoins qui ont agit le monde du design dans les ann es 1960 70 C est cette poque que sort la traduction fran aise du pamphlet de Victor Papanek Design pour un monde r els d fense d un design humaniste soucieux des vrais besoins de l humanit Quelles r sonances ont ces discours accompagnateurs sur la pratique du design un moment donn 2 Reprenant pour le design la notion d enveloppements propos e par Anne Cauquelin dans ses th ories de l art nous pensons que les id es v hicul es par l opinion publique les m dias constituent un arri re fond qui fa onne galement une certaine mani re de produire le design Par exemple quel impact a actuellement l ancienne id e de la beaut utile 2 L quivalent actuel dans les m dias n est il pas d accorder au design le pouvoir de donner sens notre environnement mat riel ou d apporter des solutions aux pr
125. Patrick TRUCHOT 52 ans Professeur des Universit s et Vice Pr sident de l Institut National Polytechnique de Lorraine l ergonomie pour Benoit ROUSSEL 41 ans Maitre de Conf rences le design et les arts appliqu s Ecole BOULLE pour Nadine STOELTZEN 31 ans Ing nieur d Etudes et Coordinatrice de la Plate forme Les trois cr ateurs poss dent beaucoup de points communs la conception de produits et Innovation une implication permanente dans les activit s industrielles un souci constant de la valorisation de la recherche et la p dagogie Le Comit des Arts Chimiques qui a reconnu la promotion de la cr ativit en support l innovation industrielle comme un de ses axes forts sur rapport du Pr Fran ois COLIN a propos l attribution d un de ses prix MONTGOLFIER de la Soci t d Encouragement pour l Industrie Nationale le 23 Mai 2007 collectivement MM Patrick TRUCHOT Beno t ROUSSEL et Mme Nadine STOELTZLEN pour mettre en vidence leur initiative exemplaire et les encourager poursuivre leur uvre au profit des entreprises de toutes branches et des inventeurs individuels R sum de la pr sentation avec Beno t ROUSSEL et Nadine STOELTZEN Cr ction Une plate Forme Interdisciplinaire de recherche de p dagogie et de transfert au service de l Innovation Nos recherches ont mis en vidence l importance de l usage dans la gen se de l innovation et de la n cessaire confrontation entre les d tenteurs de la te
126. Que sais je 2 Paris 1961 1971 118 industrielle apr s la Seconde Guerre mondiale Le contexte de la Reconstruction en France comme dans d autres pays europ ens va favoriser les initiatives visant mettre en uvre une politique de modernisation propice au d veloppement de ce qu on n appelle pas encore le design industriel Les objectifs sont tr s clairs accro tre le pouvoir d attraction des produits nationaux pour favoriser l exportation humaniser la technique en cr ant des produits utiles et beaux pour le plus grand nombre L esth tique industrielle englobe donc un projet social et conomique qui rassemble de nombreux industriels intellectuels et cr ateurs Lorsque l on suit les d bats de cette poque on s aper oit qu en France comme dans les autres pays industrialis s les m mes questions se posent sur le r le de l tat la place de l esth tique industrielle par rapport l conomie de march la question du bon mod le et de la mode l ducation du go t du consommateur la responsabilit sociale des concepteurs la n cessit de mettre en place des mod les sp cifiques d enseignement Le programme du cours Vi not inaugur en 1956 l cole des Arts appliqu s rue Dupetit thouars avec une quinzaine d tudiants fait suite une vaste enqu te men e par la revue Esth tique industrielle N 18 19 sur l tat de l enseignement dans de nombreux pays Celle ci r v le une vari t d
127. SAA un laboratoire de l activit de conception depuis 20 ans 45 47 52 61 66 72 75 88 96 114 122 124 129 135 144 154 157 Les ateliers de la recherche design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 AVERTISSEMENT Le projet des Ateliers de la recherche en design avec ses rencontres semestrielles a b n fici d s son origine 2006 de l initiative et de l engagement enthousiastes de ses concepteurs et conceptrices Ses bases organisationnelles et budg taires demeurent toutefois fragiles C est ce qui explique la forme et le contenu de ce document Disons le d embl e il est loin de nous satisfaire et nous sommes conscients qu il en sera de m me pour ses lecteurs Son tat d inach vement en fait davantage un t moignage qu un recueil d actes de colloque comme nous avons l habitude d en consulter Nous avons longuement h sit avant m me d entreprendre sa publication et de nous r soudre un tel compromis Pourtant si vous l avez en main c est parce que nous avons jug convenant qu il en soit ainsi et possible que notre sentiment sera partag au moment de sa lecture Nous avions envisag au d part d enregistrer les interventions et les discussions afin d en publier les transcriptions sous une forme o l image et la vid o auraient pu trouver leur place restituant ainsi au plus pr s le caract re vivant de la rencontre Nous souhaitions en somme nous pencher avec
128. Shadow 2004 Image 13 Electronic shadow H2O 2004 Richard Monnier et la programmation intersticielle Une partie du travail de Richard Monnier pourrait tre d sign comme celui d un artiste programmeur Cette collision de termes n est int ressante que dans la mesure o elle se r sout au del du fait que les produits de son uvre sont des programmes informatiques au del du fait m me suffisamment courant aujourd hui pour tre d pass que la convergence cognitive qui fait projet ici s ex cute non pas dans l association ou dans la compl mentarit de deux individus mais s incarne dans une seule et m me personne L artiste programmeur n est pas ici le r sultat comptable de l addition de deux entit s qualifi es l une et l autre ne peuvent se ventiler autour d un op rateur quelconque qui signale la possibilit de les quantifier En superposant jusqu les confondre ces territoires Un peu comme l image d une Carte de l Empire Richard Monnier renverse les processus de repr sentation et les attendus de la programmation informatique sur le mode du jeu qu il soit purement ludique ou pr sum didactique Ainsi dans Dessinez vous m me qui propose au terme d une interface implacable de dessiner deux formes pour en obtenir une troisi me l hybridation est mise en sc ne dans le renversement de la finalit du programme qui devient le lieu de l impr visible De m me Mon ami Piero se pr sente comme un log
129. TIN info apci asso fr APCI AGENCE POUR LA PROMOTION DE LA CREATION INDUSTRIELLE Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum 65 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Mourad CHOUKI m chouki lecolededesign com L cole de design Nantes Atlantiques LA CONCEPTION D OUTILS DE VISUALISATION SAVOIRS AU SERVICE DU KNOWLEDGE MANAGEMENT CADRE THEORIQUE Introduction Aujourd hui l entreprise vit dans un environnement turbulent et fluctuant qui pousse cette derni re adopter des nouvelles pratiques afin de r pondre aux changements La valorisation de l immat riel le capital humain la comp tence et les connaissances constitue un moyen d am lioration de la comp titivit sur le march La gestion des connaissances est une d marche utilis e par les entreprises afin de s int grer dans la soci t de savoir pour surmonter les probl mes de bouleversement du management des entreprises et d assurer une meilleure interaction entre les acteurs et les quipes au travail En effet les entreprises sont devant la n cessit de capitaliser non seulement les connaissances explicites courriers proc dures supports p dagogiques notes internes congr s etc mais aussi les connaissances tacites savoir faire bonnes pratiques exp riences etc Nonaka 1994 L objectif de toute organisation est d voluer d enrichir d exploiter la connaissance et
130. Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum St phanie SAGOT Celine GALLEN Lucie SIRIEIX stephanie sagot unimes fr celine gallen univ nantes fr sirieix supagro inra fr UNIMES UNIVERSITE DE NANTES U M R MOISA SUPAGRO MONTPELLIER LA CREATION COMME FACTEUR DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL LE DESIGN EST IL MANGEABLE La recherche en arts appliqu s et la recherche en marketing s int ressent au design En prenant pour point d appui un m me sujet portant sur la relation entre design et produits alimentaires nous avons d velopp une tude permettant de r aliser un regard crois entre ces deux disciplines Envisag e comme un carrefour d exp riences cette r flexion constitue une premi re mise plats d outils et de m thodes en vue de possibles recherches venir liant design et marketing La forme particuli re de cet article construit en deux parties t moigne de cette d marche exploratoire Ainsi St phanie Sagot ma tre de conf rences en arts appliqu s pr sentera tout d abord certains enjeux pist mologiques relatifs sa posture de recherche par le design travers l exemple d un projet de d veloppement territorial qu elle conduit depuis trois ans Dans un second temps C line Gallen ma tre de conf rences en gestion et Lucie Sirieix professeur de gestion aborderont le cadre conceptuel de l approche du design par la recherche en marketing et pr senteront une tude de perception des c
131. Ulm 1961 1968 fondation en 1966 de l Institut de psychologie sociale et des communications l universit de Strasbourg introduction d une nouvelle discipline la micropsychologie Il est l auteur de plus de trente ouvrages 2 et de nombreux articles Les Mythologies 3 de Roland Barthes qui offrent un d montage s miologique gt et une critique id ologique de la culture dite de masse dans les ann es 1950 Le syst me des objets 1968 de Jean Baudrillard r v lant comment ceux ci tendent se constituer en un syst me coh rent de signes partir duquel seulement peut s laborer un concept de la consommation 1 Il fut galement l origine du premier syndicat de la profession 1954 de la revue Esth tique industrielle des premiers enseignements sp cifiques de la discipline 1956 et de l une des plus importantes agences des ann es 1950 Techn s 1949 2 Esth tique industrielle 1er num ro 1951 3 Annexes Jacques Vi not pionnier de l Esth tique industrielle op cit p 159 173 4 Esth tique industrielle cr e en 1951 fait suite une pr c dente revue cr e par Vi not Art pr sent 1945 1950 13 num ros Esth tique industrielle publie 74 num ros entre 1951 et 1965 partir de 1965 la revue devient Design industrie 1965 1974 38 num ros 5 Esth tique industrielle n 10 11 12 6 Allocution de Georges Combet au Congr s d Esth tique industrielle de 1953 Esth tique et
132. Weil ont d velopp les fondements d une th orie unifi e de la conception qui formalise le processus en diff renciant deux espaces d expansion La th orie C K C pour Concept et K pour Knowledge i offre des raisonnements convergents vers Un produit de plus en plus sp cifi et divergents Variantes multiples niveau donn ii r vise l identit des produits tout en permettant une continuit dans l exploration et iii rel ve la fois de l exploration du monde et de l expertise C est avec cette base que nous tenterons de d finir les r gimes de conception pr sents dans les organisations luneti res tudi es 2 1 Mod le de conception des createurs les briques design l ments de construction L esquisse du mod le qui suit s appuie essentiellement sur des observations de terrain effectu es sur plusieurs ann es Aussi sa validit n a pas pu encore tre test e par des m thodes quantitatives les mat riaux tant en cours de construction Cependant et puisque le mod le s appuie sur des hypoth ses de travail pos es pendant l exploration du sujet de recherche et l observation directe du terrain il me para t aujourd hui important de pouvoir le soumettre d autres et l exposer en l tat Sa construction n en sera que renforc e par la critique d une population ext rieure mais sensible au sujet 2 1 1 Pr sentation des hypoth ses Les collections de lunettes tudi es pr sentent une fo
133. a apprendre donner forme aux objets fabriqu s en s rie d s la deuxi me r volution industrielle2 De capoteur au d but du si cle l approche globale du designer lui permet aujourd hui d avoir une influence grandissante sur les produits eux m mes Il entra ne non seulement des changements formels mais des changements d usage de mat riaux de technologies Nous consid rons que nous pourrions le d crire comme un ing nieur social dans l histoire r cente des techniques et l volution des objets La t l vision qui servira de th me d essai est n e aussi avec le XXe si cle D un objet domestique cach dans un meuble jusqu la surface lumineuse qui s allume au moment d sir cet trange objet est pour les designers un objet de recherche Son cran de visualisation est la partie commune d une nouvelle famille d objets dits communicants ordinateur assistant personnel GPS t l phone L cran est l interface entre un objet et son utilisateur 1 Le r le du designer ing nieur social AU sens ou il nous int resse pour notre recherche le designer cherche donner forme et coh rence l objet industriel une approche qui s inscrit donc dans l univers du formel et de la conception et pose la question importante de l esth tique une approche qui s inscrit dans l univers de la fabrication industrielle qui oblige conna tre les mat riaux les outillages les techniques de fabrication Une approche qui s inscr
134. aborations des projets que nous qualifions d heuristique et it ratives L univers num rique impose en outre de consid rer la dialectique entre l enseignement par projets et les apprentissages sous un angle un peu nouveau Dans la mesure o il ne rel ve pas seulement d un apprentissage il questionne galement les enjeux p dagogiques Il convient maintenant d apprendre remonter d un cran pour d passer l apprentisage du logiciel au profit d une strate m ta programmation notamment Le risque sinon est de rester dans l usage d un objet qui est une boite noire et oublier que l ordinateur n est pas Un outil mais un Univers 4 Image 18 Laboratoire Hyperbody Recherch Center Directeur Kas Oosterhuis Universit de Delft Pays Bas 1 Content Management System 2 Jean Louis Weissberg Pr sences distances D placements virtuels et r seaux num riques pourquoi nous ne croyons plus la t l vision L harmattan 2002 3 En design la boite noire est une m taphore utilis e pour d crire la situation o un utilisateur d clenche une action par le biais d un commutateur dont le r sultat appara t l issu d un processus invisible et incompr hensible On consid re alors que cet utilisateur n est pas suffisamment inform pour comprendre intelligiblement ce qu il met en oeuvre 4 On pense imm diatement l univers pluriel de l ordinateur tout ce qui non seulement communique par lui mais galement e
135. ace des outils de visualisation facilite l interaction entre les membres d une quipe Le design de ces outils demeure donc important dans la circulation et l enrichissement des savoirs Pour mieux designer ces outils les entreprises ont besoin d adapter leurs strat gies de gestion des ressources humaines avec l activit design envisag e notamment l activit design graphique 21 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Fabian fabian t rena fr Formation DESS Management du design et de la Qualit NANCY 2 mention bien Ma trise de Sciences de Gestion NANCY 2 DEUG Sciences Economiques et Sociales Fac de droit de Nancy 2 Titres et activit 2003 2007 Responsable commercial et administratif Portefeuille de 60 clients 54 57 et 88 de 300 1 salari s secteur Industriel secteur service aux entreprises collectivit s locales associations commer ants Produits Sites Internet Extranet outils collaboratifs e business h bergement Communication traditionnelle d appui plaquettes logos cartes de visites flyers Membre et acteurs de r seaux professionnels JCE de Nancy Resp com CGPME Commission TIC Nancy Num rique ADUAN Club Lorrain des Affaires secr taire 1999 Cr ation de la soci t ARANEA SARL cr ateur et responsable suivi de projet et administratif 1997 1998 Responsable Assurance Qualit
136. alit s de la mati re essentiels pour sensibiliser r ellement les m tiers de la cr ation et g n rer de nouveaux actes de conception de leur part Placer dans un objet une intention d vocation d illustration d une ou plusieurs qualit s organoleptiques de l Ultrab ton est en r alit une hypoth se qui doit tre valid e La formulation d une premi re hypoth se concevoir un nouveau type d objets interm diaires terme employ en conception pour d signer les diff rents l ments physiques repr sentant le futur produit tout au long du processus de conception par exemple une maquette du produit L laboration d objets porteurs d informations sur les qualit s de la mati re sp cifique la d marche de conception d velopp e en master de recherche peut tre consid r e comme une tape indispensable mais interm diaire en amont d une d marche de conception classique Dans le processus de conception ces objets deviennent alors des repr sentations interm diaires du futur produit qui traite des attributs de la mati re ou encore des objets interm diaires de promotion de la mati re Ils se situent tout la fois dans la typologie des objets interm diaires pr sents en travail collaboratif cf bibliographie Darses Boujut Jeantet et dans la lign e des chantillons de mati re type nuancier mais au del d une d clinaison de textures L laboration de ces objets permet de sensibiliser r elleme
137. alogue du pr dire des sciences analytiques les actions entreprendre Ce n tait pas l objectif du conf rencier de pr ciser en quoi pouvait ou devait consister le cadre th orique d une discipline orient e vers l action comme le design mais la proposition qu il a pr sent e semble bien confirmer que l objet de recherche principal de notre jeune discipline ne saurait tre autre que l acte de design lui m me donc le projet de design dans toute son ampleur et sa complexit Dans notre texte programmatique de N mes il est pr cis que le concept de projet comprend les objets sur lesquels porte le projet mais aussi les acteurs qui le portent et le conduisent les destinataires qui en b n ficient ainsi que la structure logique et la profondeur anthropologique de l acte de conception et de l acte de r ception et d usage Il est indiqu en outre quelles conditions la construction d un cadre th orique devait remplir pour pouvoir tre consid r satisfaisant appropri et pertinent en regard des exigences de la communaut scientifique Le conf rencier s est livr entre autres une description fine de la logique propre la phase de conception d un projet de design et en souligner la sp cificit ni d ductive ni inductive mais expansive ainsi r sume t il la propri t principale de la logique propositionnelle qui caract rise la dimension cr ative du design L atelier 1 qui a suivi la conf rence inaugurale consacr
138. alyse et gestion Paris Vuibert Gestion Drucker P 1993 Au del du Capitalisme La m tamorphose de cette fin de si cle Paris Dunod Filion L J 1991 Visions et relations Montr al Editions de l entrepreneur Gautier F 2003 Pilotage conomique des projets de conception et d veloppement de produits nouveaux Paris Economica Godet M 1984 Prospective et planification strat gique Paris Economica Hannan M T et J Freeman 1977 The population ecology of organizations American Journal of Sociology vol 28 n 5 p 929 964 Hatchuel A 1994 Apprentissages collectifs et activit s de conception Revue Fran aise de Gestion juin juillet ao t p 109 120 Hatchuel A Weil B 1999 Design oriented organizations European Development Conference Cambridge Jeantet A H Tiger D Vinck S Tichkiewitch 1996 La coordination par les objets dans les quipes int gr es de conception de produit dans G de Terssac et E Friedberg Coop ration et conception Toulouse Octares Editions p 87 121 Joly M et J L Muller 1994 De la gestion de projet au management par projet Paris AFNOR Julien P A 2000 L entrepreneuriat au Qu bec Montr al Les Editions Transcontinental inc Julien P A L Raymond R Jacob G Abdul Nour 2003 Introduction in P A Julien Raymond R Jacob G Abdul Nour L Entreprise R seau Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec p 1 43 Kets d
139. amp Johsua 1994 on pourrait dire En arts appliqu s une part peu importante des savoirs enseign s provient de la sph re de la recherche institutionnellement tablie En revanche la grande majorit de ce qui est enseign s inspire de la pratique industrielle et de l organisation sociale des entreprises En l absence de r f rents disciplinaires renvoyant une somme de connaissances th oris es les p dagogues du design sont oblig s de faire appel empiriquement des pratiques de r f rence extraites ou induites de sc nes ou de terrains professionnels 8 1 2 Les strat gies didactiques d velopp es par les quipes enseignantes instruments cognitifs interdisciplinaires et syst mes de valeurs en design On a vu que les pratiques de r f rence en design renvoient plut t des syst mes de valeurs 1 1 1 et 1 2 1 d fendus par plusieurs g n rations de professeurs qu des savoirs en actes transposables La cons quence en est un d tachement significatif des savoirs enseign s avec l activit r elle de conception en design Cet loignement r v le une attitude p dagogique distanc e certes mais aussi exploratoire c est dire plac e dans une situation artificielle de conception Lebahar 2001 favorisant la r flexion et l exp rimentation plut t que l imitation d une activit pr cise Dans ces domaines de la conception sont continuellement oppos es tendance professionnaliste et ten
140. anscription en 2D des dispositifs labor s pendant les workshop qui mettent en jeu des systemes de vision a 360 la quadriphonie et le temps r el D sign comme un objet de para m tadesign la conception du livre r pond l approche m thodologique qui qualifie le travail du groupe 4 chapitres 4 couleurs celles de l impression cmyb des entr es et des lectures multiples selon le param tre choisi chapitres indexation par artiste mot cl date dur e rep rage par pictogrammes palette de couleurs comme code petite galerie synth tique d images vignettes pour un un livre qui se d ploie dans l espace qui engendre donc plus qu il n est autour d un axe vertical sur lequel est clips un CD lui aussi rep r par les 4 couleurs d impression et sa dur e 1 dvd 36 CMYK pages 360 C 90 M 90 Y 90 K 90 36min of video Comme pour la plupart des travaux Lab aul la question des param tres est une question centrale il s agit de d identifier les param tres principaux puis de les associer voire de les remplacer par d autres Image book2 jpg Sans l gende Groupe Lab AU Bruxelles Lab AU est fond en 1997 sous l impulsion d un groupe d architectes Manuel Abendroth J r me Decock et Elsa Vermang qui ayant tous fait l exp rience de la construction ont plac au coeur de leur rencontre l objectif commun d exp rimenter de nouvelles notions de l espace par une approche
141. ant tout r introduisant du sens et de la justesse dans nos produits l attention la forme la mati re l usage la singularit la perfection de l ex cution sans exclure la relation la beaut la nature au plaisir Nous sommes tous dans le ruisseau mais certains ont le regard tourn vers les toiles Oscar Wilde 25 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Alain Findeli_ alain findeli umontreal Formation Ing nieur Insa Institut national des sciences appliqu es Lyon en G nie physique 1968 Maitrise en am nagement option Architecture Universit de Montr al 1975 Doctorat en Esth tique et sciences de l art Paris 1989 Titres et activit Professeur titulaire Ecole de design industriel Universit de Montr al Professeur invit charg de mission recherche Centre universitaire Unimes Fondateur et conseiller scientifique et p dagogique de la Maitrise de recherche en Design amp Complexit Universit de Montr al Chercheur Chaire en paysage et environnement Universit de Montr al Projet en cours au sein d une quipe mixte st phanoise Ecole d architecture Universit Jean Monnet DDE Loire Epora Qu te interdisciplinaire des identit s de lieux sur le grand territoire autoroutier Gier Ondaine Un laboratoire pour une th orie du projet int gr de paysager programme Art architecture et paysage d
142. ants techniques standards lectronique embarqu e cran boutons et imposent par leur constitution une logique computationnelle qui chappe la logique exploratoire d appropriation de l utilisateur L tude du d calage entre les attentes des utilisateurs finaux et l offre industrielle est un objet de recherche en sciences pour l ing nieur Traditionnellement on value le produit ou ses repr sentations interm diaires cela fonctionne bien pour certaines dimensions subjectives de l objet valuation s mantique analyse sensorielle valuation des pr f rences mais la dimension de l usage pose question D un c t il est n cessaire que le produit soit achev et suffisamment diffus pour qu un retour d valuation soit possible en conception le produit technologique innovant est bien souvent d j commercialis D autre part la r ussite d un nouveau produit repose sur une co conception du produit et des usages qui sont rendus possibles par ce produit et ne repose pas a priori sur les pratiques existantes Si on s appuie sur des pratiques pr alablement existantes pour d finir les fonctionnalit s cr er et tenter de deviner les usages futurs il n y a pas de r elle invention Le design de ces produits technologiques innovants pose donc des probl mes m thodologiques g n raux qui obligent une r flexion th orique fondamentale sur les m diations techniques De cette fa on l universit de technologie de C
143. architecture urbanisme paysage arts etc L orientation privil gi e actuellement en France pour la recherche en design lorsqu elle existe semble tre celle de la R amp D Celle ci a sa raison d tre bien entendu mais nous pensons qu il revient l Universit de d velopper un type de recherche s attachant doter le design d un cadre th orique et conceptuel qui soit enseignable d un noyau intellectuel d une certaine universalit et g n ralit d passant tout autant qu il embrasse la singularit des projets qui par d finition caract rise la R amp D Nous r cusons par contre nergiquement le clivage traditionnel th orie pratique qui trop souvent oppose la recherche dite fondamentale et la recherche dite appliqu e en adoptant une perspective pist mologique et m thodologique inspir e de la philosophie pragmatiste et de la ph nom nologie d o le terme de recherche situ e L exemple qui nous a t expos de la voie emprunt e depuis trente ans par la recherche en architecture et la cr ation r cente du doctorat en architecture constitue cet gard un pr c dent dont le design aurait tout avantage s inspirer Atelier les sciences de l ing nieur Nous avons t particuli rement impressionn s par le d veloppement r cent dans ces disciplines d outils de recherche extr mement sophistiqu s qui cherchent cerner au plus pr s les dimensions non seulement cognitives mais galement affecti
144. architecture ont contribu fa onner notre monde tant sur le plan mat riel des projets r alis s et que sur celui imaginaire des repr sentations Ils restent une source permanente de r flexion m ditation et questions sur la fa on dont les hommes construisent leur rapport au monde Les deux principales figures mergeantes l ic ne et le cr ateur sont cependant insatisfaisantes pour une histoire du design industriel La r f rence l icone renvoie aussi bien la repr sentation sacr e qu la dimension de signe icone ayant une relation de similarit avec qu il repr sente selon les cat gories de s miotique La connotation religieuse inscrit le design dans sa d finition tr s g n rale de tout processus finalis transformant notre monde dans l origine mythique de la figure de D dale prototype de l artiste et de l artisan en Gr ce ancienne cr ateur des premi res images divines architecte et ing nieur r put 11 La connotation s miologique lui conf re un statut repr sentatif fig qui en voulant figurer l histoire s en loigne sauf consid rer une improbable immobilit historique Le caract re iconique renvoyant l histoire de l art et des arts appliqu s privil gie une lecture plastique des objets en relation avec les uvres d art Si l analyse stylistique compar e peut tre pertinente elle ne vaut que pour certaines cat gories d objets Elle entra ne aussi s
145. articiper la formation du public et le guider voir ce qui doit tre vu 2 Quels pourraient tre leurs outils pour une telle t che Quelle thique pour les designers 2 La perception visuelle sl 1 1 Perception et ambigu t La perception est la capacit identifier un objet l aide de ses attributs visuels tels que les couleurs les formes les contours la texture la taille l orientation spatiale et les mouvements ventuellement Jacob et Jeannerod 2003 Les neuroscientifiques ont d couvert que chacun de ces attributs active des zones diff rentes du cerveau qui doivent ensuite tre synchronis es pour produire une repr sentation chez celui qui regarde Les chercheurs ne peuvent encore tout expliquer de ce processus complexe qui implique des liages sorte de routes famili res qu on rappellerait notre m moire long terme quand n cessaire La conception philosophique traditionnelle de la perception en tant que ph nom ne global est ainsi remise en cause par ces r centes d couvertes La vision serait plut t un processus complexe et ambigu au cours duquel des l ments pars doivent tre recompos s en une image globale Nous tudions ici quelques unes des ambiguit s qui sont applicables la perception des objets du design 1 1 1 Un objet n est jamais per u dans son entier Certaines de ses parties comme l arri re ou les c t s sont toujours cach es et pourtant il est facile de le recon
146. as dipl m avec la trivalence produit espace communication Il fait un choix de domaine c est dire un choix d option Il s engage pour deux ans suivre une sp cialit qui le conduira vers un projet circonscrit dans un champ d activit L tudiant est au c ur d un manifeste ainsi r dig par ses auteurs La cr ation conception n est pas consid rer dans un cadre troit car en constante volution il int gre notamment la notion de transversalit La cr ation conception n est pas seulement un processus et un ensemble de techniques appliqu es la relation produit usage c est galement la d finition de relations esth tiques symboliques instrumentales li es des questions de sens d efficacit de fonctionnalit de s curit de co t de p rennit des r alisations ou des motivations d utilisation CNDP annexe de l arr t p 4 Les trois sp cialit s qui cohabitent dans le DSAA CC sont en principe cloisonn es afin de donner aux tudiants la possibilit de faire un choix Mais elles sont perm ables et les disciplines qui irriguent la formation sont transversales Ainsi la recherche plastique n est pas r f renc e un domaine de design tout comme la philosophie ou la langue vivante Ce qui veut dire que les savoirs fondamentaux traversent les domaines comme des valeurs communes et exemplaires Ce qui veut dire aussi que les changes disciplinaires sont possibles pour ne pas dire n cessaires Le b
147. as sans rappeler les travaux de prospective men s aujourd hui par les designers qui revendiquent ce r le de r veur veill le designer italien Enzo Mari par exemple indique en 1985 la qualit du design n est pas dans la richesse formelle mais dans le fait qu il discute toujours de la r alit et de l utopie Dire que nous pouvons r aliser l Utopie c est absurde Mais ne pas vouloir la r aliser c est une autre b tise Je travaille pour l utopie que nous ne pouvons pas r aliser Nous pouvons pas non plus ne pas relever le lien entre les utopies sur l image de la fin du XIXe si cle et la d marche d un Philippe Starck alors directeur du design chez Thomson qui introduit dans sa m thodologie de travail des sc narios prospectifs histoire de faire avancer l innovation L apparition de l objet Notre t l vision fait sa premi re apparition en public au d but du XXe si cle Sa forme initiale pour simplifier une bo te pour cacher le tube son statut un cran statique qui informe ou divertit au sein de la maison et son coeur de technique le tube lectron sont tous trois absolument nouveaux et sont conduits voluer notablement Sa naissance pleine d incertitudes ne pr sumait en rien de l importance qu elle allait prendre au cours du si cle Envisag au d part comme un objet de divertissement qui allait permettre de suivre en direct pi ces de th tre et v nements sportifs l objet ext
148. at d actions de l objet de recherche qui sera le r sultat d actions de 1 G Holton l imagination scientifique d Gallimard 1981 54 recherches Souvent les recherches portent sur des objets existants ou des repr sentations interm diaires d objets existants 1 Les grandes voies possibles d une recherche design Volontairement dans le titre nous laissons ouvert la possibilit de faire un travail de recherche dans le cadre des activit s de design ou en utilisant ces activit s comme objet de recherche Ce titre permet d aborder la question de la recherche de deux points de vue 1 Soit une activit scientifique dont l objet est la g n ration de connaissances d di es aux activit s de design c est dans ce cadre que s inscrivent mes recherches en design sensoriel m me si aujourd hui ce sont davantage le marketing et l ing nierie qui se sont pr cipit s sur cette probl matique 2 Ou encore la recherche sur l activit m me de design et celui qui la fait ce qui se passe cognitivement psycho physiologiquement dans les phases de conception cr ation comment s encha nent les actions les d cisions et le choix de telle ou telle repr sentation interm diaire du futur objet Avant de d tailler ces deux grands axes de recherche fournissons un effort de d finition du champ d intervention du design de la conception de produits objets Les pr misses de d finitions du produit objet et de son design concepti
149. ation la seconde relation implique la conception et la r alisation via la traduction de la vision strat gique Cette traduction se mat rialise deux niveaux au niveau de l organisation et du produit ou du service Pour tre men e bien la conception ne peut se passer de la r alisation Conception et r alisation ne sont pas enti rement autonomes mais sont aussi envisager dans une relation dialectique Comme le souligne J P Boutinet 1993 le dessein de la conception doit se mat rialiser dans un dessin de la r alisation lequel va modifier corriger le dessein initial ce dernier conduisant une nouvelle concr tisation Les anticipations des responsables d entreprise n cessitent d tre traduites en actions au sein du projet organisationnel Il s agit ici de mettre en place une organisation en ad quation avec le dessein issu de la vision strat gique du responsable de l organisation Varraut 1999 Par rapport l anticipation du jugement des clients par les responsables de l entreprise il peut exister des carts entre la conception et la r alisation entre le dessein et le dessin Ces carts sont principalement dus des probl mes de traduction de la vision strat gique de la part des diff rentes personnes concern es au sein de l organisation En effet rappelons ici les termes d E Morin 1990 la strat gie est pr d termin e dans ses finalit s mais non dans toutes ses op rations Ainsi se pose la question
150. ation UrbanMob mobilier urbain et mobilit en partenariat avec le Service de l am nagement urbain de la Ville de Gen ve Projet d poser la CTI Commission pour la technologie et l innovation de l Office f d ral de la formation professionnelle et de la technologie D partement f d ral de l conomie Conf d ration helv tique Publications et r alisations Membre fondateur du comit de r daction de l Encyclop die des nouveaux m dias www newmedia art org diteur responsable de la publication de la revue Images du Centre de la photographie de 1996 1999 membre du comit de r daction de la revue Creatio Helvetica de 2000 2006 elle a galement publi dans de nombreux catalogues d art contemporain entre autres Eric Lanz 2005 Quoi de 9 11 photographes de la r gion l manique 2002 Biennale de l Image en Mouvement 1987 1996 Version art et nouveaux m dias 2000 Elle a publi de nombreux articles de critique d art dans des revues sp cialis es et des journaux grand public Elle co organise les manifestations AC DC art contemporain design contemporain la Haute cole d art et de design Gen ve octobre 2007 et elle a entre autres organis le symposium Drawing New Territories the best of design researuch Swiss Design Network 2006 le colloque Affaires de famille 2003 le colloque Censur s 2002 et particip de nombreuses rencontres et tables rondes sur l art contemporain l
151. ation d acteurs sp cialistes dans la compr hension des usages Or comme le montrent les travaux d Orlikowski 2002 la participation de quelques usagers pilotes au processus de conception ne permet pas de prendre en compte les formes d naction qui mergeront dans des pratiques contextualis es Seule la mise en situation r elle des outils informatiques autorise l naction par les usagers de la technologie en pratique et donc des autres structurels ench ss s De plus la th orie de la traduction Akrich Callon et Latour 1988 r v le l importance des ph nom nes d int ressement et de traduction dans la r ussite des innovations principes absents dans les d marches de conception pr c dentes Plus sp cifiquement cette approche accorde un pr gnant la construction d un r seau sociotechnique dans lequel l innovation fruit d une laboration collective et d un int ressement de plus en plus large se con oit L laboration de ce r seau devient ainsi la cl de la r ussite d une innovation En d finitive ces diff rentes approches nous ont conduit proposer une d marche de co conception orient e usage qui distingue les boucles de conception de celles des usages En effet chacune de ces boucles a des trajectoires et des ressorts qui lui sont propres Pour autant une d marche de co conception r ussie doit tenir compte de la co volution de ces deux types de boucles ce qui assurera l appropriation future par les usa
152. ation in the French luxury fashion industry production of culture theory revisited School of arts and sciences University of Pennsylvania Poetics 24 Philadelphia HATCHUEL A LE MASSON P WEIL B 2006 Les processus d innovation Herm s Strat gie et management Paris SIMON H A 1969 The sciences of artificial MIT Press First Cambridge VERVAEKE M 2003 Le design et les immat rialit s de l entreprise L Harmattan Dynamiques d Entreprises Paris 1 Albert David est professeur des universit s l cole normale sup rieur de Cachan et professeur associ au Centre de Gestion Scientifique de l Ecole des Mines de Paris 78 Jacqueline FEBVRE jacqueline febvre club internet fr Ecole d art et design d Orl ans OBJET TECHNIQUE COMME CONSTRUCTION TECHNIQUE ET SOCIALE L OBJET ECRAN DE TELEVISION ET SON CONTEXTE Directrice d une cole d art et design et actrice de la promotion du design en France pendant plus de dix ans j ai suivi l influence croissante de ce secteur sur l volution d objets technologiques Cette observation s est prolong e par une recherche ax e sur l volution d un objet technique la t l vision premier cran lectronique franchir le seuil de notre int rieur domestique Cet objet est n au d but du XXe si cle pratiquement en m me temps que la profession de designer nous int resse particuli rement par son volution rapide au cours du si cle et par sa technique qu
153. ations de la pens e humaine Nous retenons d abord un crit re intellectuel l activit scientifique suppose que des individus se sp cialisent dans l tude de certaines questions syst matisent des observations appliquent des m thodes pour recueillir classer v rifier ces observations En somme il nous semble que l activit scientifique requiert l exercice privil gi d une forme de rationalit particuli re Le deuxi me crit re est social l activit scientifique est fondamentalement une activit de groupe Elle suppose en effet que les individus qui la pratiquent Un moment donn se dotent de r gles pour l exercer en commun pour comparer et confronter leurs travaux f t ce que par la lecture r ciproque l un des meilleurs indices pour d busquer cette activit est la cr ation de lieux sp cifiques pour son exercice en particulier les soci t s savantes et les revues 1 Poursuivons l inventaire des sp cificit s d une activit de recherche en reprenant ce qui a t trac g n ral dans les diff rentes communaut s a la notion d hypoth se le concept de d monstration ou de monstration dans les disciplines explicatives les efforts de g n ralisation mais surtout la d finition d un objet de recherche et son cadre de r f rence associ 1 L hypoth se En g n ral une hypoth se th orique gagne nettement en cr dibilit lorsqu elle parvient pr dire avec succ s la sur
154. aturels et qui nous passons commande ensuite la sp cificit du regard que en tant que discipline le design pose sur le monde Nous avons choisi pour cela de travailler en creux de fa on comparative et pr f r dans un premiers temps tre attentifs au regard que posaient sur le design ces partenaires naturels sciences de gestion sciences de l ing nieur sciences anthroposociales donc la fa on dont le design tait interpr t sollicit revendiqu et compris ou non par eux A l image de la couronne de pain dont les participants la rencontre de Nimes se souviennent peut tre nous avions affaire une configuration dont le centre correspondant au design tait vide et dont la p riph rie correspondant aux disciplines invit es tait bien garnie Pour cette seconde dition des Ateliers de la recherche en design Nancy nous avons d cid de poursuivre dans la m me direction tout en diversifiant la commande aupr s de nos partenaires et en commen ant par ailleurs remplir le centre de la couronne avec des contributions relevant plus sp cialement du design De fa on plus d taill e voici les conclusions que nous croyons pouvoir tirer de la premi re rencontre et quelques r flexions susceptibles d orienter la conception du programme de Nancy nous reprenons l ordre du programme de la rencontre nimoise accessible sur le site web indiqu plus haut Atelier I les disciplines du projet
155. blet Design Le Geste ef Le Compas Paris Somogy 1988 116 maison l espace de bureau le design militaire les transports C est une rupture avec l histoire du design comme branche de l histoire de l art qui offre de nouvelles perspectives la recherche historique Celle ci ensuite ne s est pas v ritablement d velopp e mais le design trouve place cette poque l Universit Technologique de Compi gne et suscite un certain nombre d initiatives et de publications dans les sciences de l ing nieur L histoire des grands syst mes techniques des mat riaux et innovations tudi s dans le contexte de leur impact sur les soci t s et sur les mentalit s fournit des l ments fondamentaux de connaissance pour l historien du design industriel Mais son objet n est pas d analyser ce qui va d terminer les choix qui vont donner forme au processus de design c est dire la culture du designer ou des quipes de designers travaillant sur le projet d terminante quant une certaine vision des usagers d une criture formelle d une plus ou moins grande importance apport e une d marche pragmatique ou un type de m thodologie la culture de l entreprise et les rapports entre les diff rents services avec lesquels le designer travaille 1 3 L histoire du design comme branche d une histoire anonyme de la culture mat rielle approches transversales histoire et sciences humaines L ouvrage de Siegfried Giedion Mecha
156. c la f condit n cessaire 49 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Le de l informatique et du multim dia avait t esquiss Nimes Il est revenu Nancy sous la forme de projets et de propositions allant dans le sens d une aide au knowledge management dans les entreprises les institutions publiques ou les r seaux d acteurs Le concept d industrie de la connaissance est voqu cet gard ce qui nous renvoie aux facteurs qui ont pr sid la naissance du design industriel Se rappeler les conditions dans lesquelles se sont effectu es la standardisation d abord l industrialisation ensuite de la fabrication des produits au XIX me si cle constituerait il me semble un exercice f cond pour penser le r le possible du design dans l industrialisation de la connaissance qui est en cours et pour en limiter les d rives potentielles est vrai que pour une telle probl matique qui rel ve de la philosophie de la technique un atelier de deux heures est insuffisant Atelier 4 Docteurs et doctorants Je r serve pour la fin mes commentaires sur l atelier r serv aux jeunes chercheurs Tout comme N mes six mois auparavant il a suscit un grand int r t aupr s des participants Ce succ s est incontestablement d au fait qu on assiste la recherche en cours d action qu on expose des probl matiques encore assez mall ables pour ouvrir sur des per
157. celle dans les coles d art et ou de design du design dit d auteur Or ni l une ni l autre ne nous appara t tre en congruence avec le projet dont nous sommes porteurs pour les Ateliers pour les raisons suivantes qui m riteraient c est entendu un traitement plus approfondi La premi re approche est celle de la seule discipline qui accueille l universit des pr occupations de recherche sensibles au design en clair des doctorants en design elle se caract rise par l absence quasi totale de travaux empiriques au profit d une posture principalement sp culative souvent philologique et ou philosophique esth tique et d un traitement d inspiration herm neutique permettant croit on une certaine libert d criture qui ne manque pas occasionnellement de briller intellectuellement La seconde approche actuellement en mergence si l on en croit les d bats dont elle fait l objet et les remous qu elle provoque dans les milieux concern s construit son argumentation sur un amalgame entre la recherche artistique et la recherche universitaire o celle ci est en g n ral discr dit e sous le pr texte que la rigueur dont elle doit faire la preuve entraverait gravement la libert cr atrice L isolationnisme auquel conduit une telle prise de position rel ve de la d mission intellectuelle d autant plus que les justifications auxquelles la communaut de recherche est en droit de s attendre et qu elle pourrait m me dans les mei
158. cern s sont en priorit les designers architectes et plasticiens pour qu ils con oivent par la suite eux m mes de nouveaux produits qui constituent des applications pertinentes du mat riau La diffusion de ces objets en Ultrab ton permettra de faire conna tre le mat riau et donc d en accro tre son Utilisation Premi re hypoth se de recherche existe des objets qui parlent de la mati re et le designer est capable d en concevoir et se doit de le faire dans notre contexte particulier Cet acte constitue une strat gie de produits sp cifique davantage issue du m tier de designer que des m tiers de la communication qui auraient privil gi une strat gie de communication comme choisir des designers renomm s pour faire parler de la mati re L objectif de la recherche g n rer de nouvelles connaissances en design L enjeu de la recherche est d identifier les cl s d une d marche nouvelle de conception nouvelle pour le concepteur concern par le projet industriel moi m me designer au sein de l entreprise Comelli et nouvelle par rapport aux m thodes de conception existantes Cette recherche est l occasion d expliciter davantage le m tier du design notamment par rapport une probl matique orient e mat riau la vision du design actuellement explicit e en ing nierie de conception tant r duite aux probl matiques de prise en compte du consommateur Cette recherche de type recherche action repose fortemen
159. chan 1988 Licence d Arts appliqu s Paris Panth on Sorbonne 1989 Ma trise d Arts appliqu s Paris Panth on Sorbonne 1991 CAPET d Arts appliqu s Paris enseignant de 1991 2000 1996 Agr gation externe d Arts option B Arts appliqu s 2000Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional IA IPR des Sciences et techniques industrielles sp cialit Arts appliqu s 2006 2007 Master 2 en Sciences de l ducation Universit de Provence Aix Marseille 1 UMR ADEF Intitul du Master Les arts appliqu s l inspection d quipe du concept au bilan Directeur de recherche Jean Charles Lebahar Publications et r alisations 2004 Tortochot E Design s de la conception la diffusion sous la direction de Editions Br al Paris 2005 Tortochot E Contribution une approche de la situation des enseignements d Arts appliqu s petite histoire h ritages amp devenir Les actes du colloque L art a s apprend l art a s enseigne Cit internationale Paris 3 4 f vrier 2005 Texte disponible l adresse http www snes edu observ spip IMG rtf arts_appliques rtf 2006 Tortochot E Les BTS de design un bilan d tape Comment diversit et engagement de la fili re Arts appliqu s dans les formations professionnelles de niveau Ill sont r v lateurs de la dynamique disciplinaire en France CPC info n 42 Le point sur les Arts appliqu s DGESCO Paris premier semestre 2006 R s
160. che g n rer de nouvelles connaissances en conception orient e design et mat riau L enjeu de la recherche en m thodologie de conception initi e par ce projet industriel est d identifier les cl s d une d marche nouvelle de cr ation conception nouvelle pour le concepteur concern par le projet industriel moi m me designer au sein de l entreprise Comelli et nouvelle comme on pourra le montrer par rapport aux m thodes de conception de produits nouveaux existantes En effet d apr s l tude bibliographique d j r alis e il n existe pas de m thodes de conception qui aborde la question du mat riau nouveau et qui le place au centre de l activit de conception C est donc l objet de notre recherche essentielle la r solution de notre probl matique industrielle Cette recherche pourra cependant s appuyer sur des m thodes et outils m thodologiques existants qui lient mat riau et conception Par ailleurs l tude a d j permis d identifier des liens naturels entre m thodes et outils de conception en g nie industriel et m tier du designer jusqu ici peu explicit La clarification et la pr formalisation de la d marche m thodologique mise en place a permis l laboration d une pr mod lisation d outils et m thode sp cifiques une bonne conception de produits Ultrab ton Au sein de cette d marche il a t mis en avant l importance de concevoir des produits sp cifiques porteurs d informations sur les qu
161. che plastique Par contre il met en uvre une quantit consid rable de simulations de projet et construit sa comp tence malgr tout 3 2 2 Vers un tat d sir de l artefact traduction par le m moire et repr sentation au sein du projet comme une assimilation op rative La forme de l UV 4 s appuie sur Un m moire qui sert de support la manifestation de l interaction avec les connaissances externes et avec le CDC fictif l tat initial de repr sentation de l artefact Il constitue une transposition tr s labor e de ce que pourraient tre les fonctions d analyse et de synth se r pertori es dans le RAP du DSAA CC voir 1 2 2 Le m moire rend compte aussi de organisation induite par cette analyse en montrant quelle gestion est faite des moyens et ressources n cessaires au d veloppement d une strat gie CNDP annexe 1 de l arr t du DSAA CC p 13 Enfin il communique en signifiant des intentions et une partie du projet par tous moyens de communication efficaces op cit p 15 En l absence de pr conisations crites le m moire devient en partie le r sultat d une assimilation op rative Lebahar 2007 des comp tences analytiques du SC La t che de conception n est pourtant pas totalement envisag e dans ce cadre l L UV 4 s appuie galement sur une repr sentation finale de l artefact sous des formes diverses repr sentations dessin es mod lis es en 3D prototypes ou maqu
162. chnologie et de la connaissance et les utilisateurs Cette prise de conscience a donn naissance des approches nouvelles en mati re de recherche qui ont toutes en commun la confrontation interdisciplinaire orient e usage pour l mergence de concepts novateurs mais r alistes De mani re concr te sont apparues des plates formes dites cr atives tant dans le domaine universitaire que dans le domaine industriel qui toutes cultivent cette confrontation Parmi ces r alisations on citera sur un plan universitaire MEDIAS LAB du MIT orient sur usage et NTIC IDEAS LAB de Minatec Grenoble orient sur usage et nanotechnologies et sur un plan industriel Studio Cr atif de France T l com orient vers usage et t l com et plus r cemment Le Plateau des Innovations du centre de recherche d EDF orient usage et nergie lectrique Cette derni re r alisation est l application op rationnelle des travaux de l ERPI en mati re d innovation Le plateau Cr ction de l INPL est une d clinaison g n rique du plateau innovation d EDF car d une part il n est pas th matique contrairement aux plateaux existants et d autre part il a plusieurs vocations p dagogie recherche et transfert Cette plate forme a pour but de franchir l tape amont qui constitue le maillon faible du processus d innovation en entreprise Ce processus va de la g n ration de l id e initiale la r alisation d un prototype ou d une maquette
163. chot ac aix marseille fr UMR ADEF LA FORMATION DES DESIGNERS A L EDUCATION NATIONALE LE DSAA UN LABORATOIRE DE L ACTIVITE DE CONCEPTION DEPUIS 20 ANS INTRODUCTION Si l on consid re une formation scolaire comme l une des conditions principales de production d une comp tence en design industriel le concepteur professionnel sait tr s bien ce qu il doit ce qu il a appris dans des ateliers et dans les conseils prodigu s travers ses cours la question pos e par le DSAA doit tre centr e sur la mani re dont ce cursus con oit les activit s de conception Quand on d finit ces derni res comme la mise en uvre d une comp tence de conception on peut la caract riser travers des crit res d activit cognitive de production de disciplines de connaissances et de didactique Trois types de crit res structurent la pr sente communication dont le but est de montrer comment un cursus tr s organis le DSAA combine les exigences du monde professionnel monde de l efficacit et de la logique industrielle d une part et d autre part le monde de l ducation monde de l veil des m tiers la culture galement monde de la r flexion critique et des conflits de valeurs Ces conflits pr cis ment dans le domaine du design industriel sont apparus dans l histoire comme des moteurs du renouvellement culturel esth tique et technologiques Comment peut on faciliter l adaptation au monde professionnel comment
164. com Formation Maitrise en Sciences de Gestion option Entreprenariat et Gestion des Projets Master 2 Recherche en Sciences de Gestion option GRH et Organisation Titres et activit Doctorant Universit Paris X Nanterre et Nancy2 Charg d tudes ADI L cole de design Nantes Atlantiques Th se en cours Design GRH et Knowledge Management Directrice Brigitte BORJA DE MOZOTA Co directeur Alain ANTOINE R sum de la pr sentation LA CONCEPTION D OUTILS DE VISUALISATION SAVOIRS AU SERVICE DU KNOWLEDGE MANAGEMENT CADRE THEORIQUE La visualisation des savoirs est un outil au service du Knowledge management En effet la visualisation des savoirs participe la r solution des probl mes li s au transfert des savoirs au sein de l organisation Cette visualisation peut rendre le savoir plus clair elle peut aussi augmenter sa qualit et la rapidit de sa circulation Dans cette pr sentation nous allons distinguer la visualisation des savoirs de la visualisation des informations En effet la visualisation des savoirs est l ensemble des repr sentations graphiques et visuelles qui assurent le transfert des connaissances et l interaction entre les individus Gr ce aux interactions nous pouvons cr er du savoir organisationnel Celui ci se situe dans des habilet s gestuelles des routines organisationnelles des sch mes cognitifs des cultures des proc dures et des normes Didier et Dietrich 2003 La mise en pl
165. conomie relations entre l art industriel et le principe g n ral d conomie de moyens Esth tique industrielle n 10 11 12 7 Congr s de l ICSID Venise en 1961 Esth tique industrielle n 52 53 8 Alain Beltran et Jean Pierre Williot historiens de Gaz de France Pierre Lamard historien de la soci t Japy 9 Expression reprise Edgard Morin qui parle ainsi du regard pist mologique qui saisit l importance du pr sent dans la reconstruction du pass Relier les connaissances le d fi du XXe si cle journ es th matiques con ues et anim es par Edgar Morin 16 24 mars 1998 Paris d Du Seuil 1999 p 351 10 Voir le texte de la conf rence L clipse de l objet dans les th ories du projet en design Alain Findeli et Rabah Bousbaci communication propos e au colloque international et biennal de l Acad mie europ enne de design European Academy of Design EAD Br me mars 2005 sous le th me Design Syst me volution Les lectures s miologiques et sociologiques de l objet et de la pratique du design font aussi partie du mat riel de l historien en tant qu elles clairent sur ce qui peut constituer un moment donn l environnement th orique de ses diff rentes facettes 11 Nous reprenons ici la tr s pratique et pertinente analyse propos e par Anne Cauquelin dans Les th ories de l art Paris PUF 1998 1999 12 Th orie des objets Paris d Universitaires 1972 et Psychologie du Kitsch
166. continue d enseigner ne va pas de soi et surtout n est pas assimilable du point de vue logique une op ration de type d ductif Ni l action technique ni l acte de design ne sont des sciences appliqu es l engagement de l acteur est indispensable et c est la place des savoirs th oriques dans cet engagement le passage du vrai au juste ou au pertinent du rationnel au raisonnable qu il s agit de penser avec justesse la fin de cette premi re journ e bien remplie nous tions invit s contempler l exceptionnelle collection Daum au mus e des Beaux Arts L occasion tait belle pour mettre en situation sur Un cas bien concret et devant des objets r alis s sur une p riode de trois si cles les observations effectu es l apr s midi sur l histoire du design 48 Atelier 3 Disciplines du projet La m taphore de la couronne qui nous accompagne depuis N mes laisse entendre que son centre correspondant au design con u comme discipline scientifique est actuellement vide et qu un des objectifs des Ateliers de la recherche en design tait de commencer le garnir En r alit ce centre n est pas totalement vide ainsi qu en t moignent les initiatives tr s diverses qui nous ont t pr sent es dans cet atelier Trois institutions de promotion du design et de la recherche en design taient repr sent es Nancy Agence pour la Promotion de la Cr ation Industrielle Swiss Design Network et Cit du Design de Saint
167. cours des jurys de dipl mes et aux principales conf rences internationales de design Elle est membre des Comit s consultatifs de plusieurs publications internationales d art et de design et est l auteur de nombreuses contributions sur l enseignement du design le lien entre design et innovation l impact conomique du design le r le du design dans le passage de la tradition la modernit Elle est pr sidente de l Union internationale des associations UIA Elle est magistrat honoraire de la Cour des comptes o elle a t Conseill re maitre de 1993 2006 R sum de la pr sentation Agence pour la promotion de la cr ation industrielle Cr e en 1983 l APCI est le seul organisme fran ais de promotion du design comp tence nationale couvrant tous les secteurs de l conomie et tous les m tiers du design Elle participe ce titre aux travaux des r seaux de ses homologues europ ens et internationaux L APCI est membre de l International council of societies of industrial design ICSID et du Bureau of european designers associations BEDA L APCI c est une conception du design qui privil gie l individu dans sa relation aux objets leur environnement aux syst mes et aux images et porte une m me attention aux objets du travail des espaces collectifs de la vie domestique de la sant des loisirs du sport et des transports C est la certitude que le design est troitement li l innovation technol
168. cs Design Ethics and Humanity Nantes juin 2006 Cumulus Working Papers University of Art and Design Helsinki R sum de la pr sentation De l histoire de l art l histoire du design industriel L histoire du design industriel est elle une branche de l histoire de l art de l histoire des techniques de la culture mat rielle ces interrogations s ajoute une question plus g n rale qu est ce qui dans notre regard sur l histoire appartient au pr sent 2 Quels sont nos pr suppos s Le discours dominant reste attach une vision romantique avec ses grands proph tes et ses chefs d uvre des arts d coratifs nos jours L histoire de l art et l histoire de l architecture sont les disciplines de r f rence dominante Mais les diverses th ories les outils et les m thodes d investigation historiques propres ces domaines de la connaissance sont ils adapt s Ont ils ouvert des perspectives historiennes au design industriel en dehors de l approche stylistique et hagiographique l aune des engagements modernes et des discours post modernes Historiographie Le propos sera d esquisser un bilan critique partir d un rep rage bibliographique sur les principales approches propos es tant en histoire de l art que dans d autres champs de l histoire ouverts sur ce sujet Beaucoup d ouvrages sont parus depuis les ann es 1970 80 L id e n est pas d tre exhaustif mais plut t de reprendre les questions ci dessus
169. d products and to combine them with a large knowledge of cooking recipe She offers a solution based on providing a selection of ingredients and related cooking advices for four or five households She is using an organizer with a specific application to receive and manage the multiple demands give orders count expenses She then can better dedicate to express her skills shopping in the street market and exchanging with her clients Build trust based relationship M In most of the observed cases the construction of a mutual trust is based on the relationship between individuals Its mainly because participants meet physically and collaborate that such initiatives are viable Professional services at a large scale are based on the opposite trust is based on the institution and its perennality whereas the relationships to the service staff are codified and anonymous The relational quality of the developed solutions is generally based on a mix of the two approaches The Micro Nursery is first a face to face agreement between people but also the result of a training and control of each nursing family by a third party qualified institution such as the National Childhood Organization Following a diet is based on a Country Meal Subscription provided by a biological farm but checked by a professional diet doctor In these two solutions the trust is based on a complementary relationship with a skilled person and a professional figure behind As co
170. d appropriation voqu e spontan ment sur la base de la pr sentation de la situation d achat il ne me parlerait pas dans une boulangerie ou de consommation comment le couper si on doit le pr senter sur une table Le pain reste pour la majorit des personnes un objet plus qu un aliment Uniquement pour agr menter la table lors d occasions sp ciales A l oppos les consommateurs s approprient plus facilement le fromage en particulier gr ce aux situations de consommation spontan ment associ es ce produit il doit tre bon avec des toasts l ap ritif avec du Vin CONCLUSION Cette tude marketing pose la question de l innovation qui irait ici contre l achat Cela souligne l ambivalence du design entre contraintes conomiques et dynamiques de cr ation qui bousculent les repr sentations Jusqu o la rupture est elle acceptable par le consommateur Un autre l ment pertinent de cette rencontre est de pointer du doigt la relation au contexte En effet pour reprendre l exemple de Bouch es doubles la pratique du design n a pas d but dans la fabrication et la mise en forme des produits culinaires mais dans la mise en place d un maillage complexe Ainsi l usager rencontrant les objets de bouch es doubles n y tait pas confront seul et hors contexte mais dans le cadre d une d marche active de sa part l amenant parcourir diff rents lieux d couvrir diff rentes d marches et finalement e
171. dance que l on qualifiera de didactique car orient e vers une prise en compte rationnelle des connaissances de conception du fonctionnement cognitif de l tudiant et de son autonomie critique Lebahar 2001 p 61 On peut appliquer au DSAA CC et aux quipes enseignantes qui en ont la charge la mise en uvre de situations didactiques visant une autonomie critique l enseign d faut de pouvoir trancher entre une vis e professionnaliste qui reproduirait artificiellement des t ches de conception en design et une vis e cognitive fond e sur des instruments et des valeurs Ce qui importe finalement c est l assimilation par les tudiants d instruments cognitifs c est dire de scheme concept m thode proc dure code ou syst me mat riel de traitement d informations utilisables par l tudiant pour r aliser comprendre ou expliquer des op rations de conception et du m me coup pour modifier ou construire sa propre comp tence Lebahar 2007 pp 262 263 Ces instruments garantissent l adaptation de l tudiant concepteur toute situation de probl me simul e valid e ou non par un CDC 3 1 3 Les situations didactiques assimilation subjective ou accommodation des contraintes de conception par l tudiant partir d un CDC fictif ou r el En DSAA CC l tudiant con oit lui m me son CDC rappel du r f rentiel tablir et maftriser un projet de synth se d veloppant une d marc
172. dant que cette exploration soit conduite selon un protocole de recherche tabli en fonction de la question de recherche adopt e et justifi comme c est le cas en sciences exp rimentales Les nombreuses avanc es effectu es depuis une trentaine d ann es dans le champ des m thodes dites qualitatives ont montr qu il tait possible sous certaines conditions de mettre en uvre des m thodes interpr tatives reposant sur un nombre r duit c est dire non statistique de cas et de parvenir n anmoins un certain degr de validit et de g n ralisabilit Les obstacles que repr sentent la non universalit du langage artistique d une part et le manque de rigueur des m thodes herm neutiques et ou critiques convoqu es pour l interpr ter sont bien entendu prendre tr s au s rieux Un patient exercice d investigation pist mologique et m thodologique sera vraisemblablement plus m me d en venir bout que l arrogance ou le solipsisme qui trop souvent encore tentent d carter ces obstacles d un simple revers de la main Ateliers 5 et 6 Sciences de gestion Informatique et multim dia Les sciences de gestion avaient dirait on compl ter l image qu elles avaient projet e d elles m mes Nimes Elles s y sont employ es avec une certaine conviction Nancy et leurs repr sentants ont soulev dans leurs communications nombre de questions qui interpellent la communaut de la recherche en design
173. de Knowledge Management partag e entre les diff rents acteurs de TV Cette solution est une composante d un portail web destin une communaut d entreprises d institutionnels et d organismes de recherche pour instrumenter de la mani re la plus efficace possible Un processus d change et de combinaison de leurs connaissances et comp tences Le d ploiement de ce service web de comp tences s articule autour de trois types d usages Sc nario 1 avoir et donner une visibilit g n rale de TV Sc nario 2 favoriser les coop rations entre entreprises et Sc nario 3 favoriser les coop rations entre la recherche publique et la recherche priv e La solution technique repose sur une cartographie des comp tences des acteurs de TV L objectif est que chaque acteur puisse interpr ter son rapport au portefeuille de comp tences pr sentes dans la communaut et donc estimer son apport et son rapport au collectif dans lequel il est impliqu 1 R seau National de Recherche T l communications www telecom gouv fr rort rort oroiets res 02 88 htm 2 Des informations compl mentaires sont disponibles sur l URL ptto www telecom vailey fr 154 La solution d velopp e est un service web s mantique de comp tences qui permet Un rep rage des comp tences cartographie et leur description guide Un rep rage des acteurs firmes organismes de recherche organismes de d veloppement r gional et de leurs interaction
174. de citations ou d illustrations Les sources en sont indiqu es ci dessous chaque fois que nous en avons eu connaissance Si par m garde de notre part la reproduction de certains documents posait probl me leur propri taire ou ayant droits nous nous en excusons d avance et ne manquerons pas de rectifier sit t qu on nous en aura fait part 113 uni mes Les ateliers de la recherche en design Les ateliers de la recherche en design 2 Jocelyne LE B UF j leboeuf lecolededesign com Ecole de Design Nantes Atlantique DE L HISTOIRE DE L ART A L HISTOIRE DU DESIGN INDUSTRIEL 1 Historiographie et contours d une discipline 1 1 L histoire du design industriel comme branche de l histoire de l art et de l architecture Cette histoire a t construite partir des inqui tudes qui ont agit le monde de l art et Un certain nombre d intellectuels au XIXe si cle sur la qualit esth tique des objets issus de l industrie naissante Les dangers pressentis de d shumanisation dans une soci t technicienne r gie par une conomie capitaliste ont t l origine de tout un courant de pens e fondateur d un projet social de la modernit en particulier dans l architecture et les arts d coratifs Les architectes ont int gr l objet industriel dans leur r flexion sur l volution d une pratique elle aussi confront e la production de masse et la pr fabrication Les mots d ordre du mouvement moderne architectural
175. de d monstration suffisamment cr dible Inaugur e en 2005 cette plate forme est la fois l aboutissement d efforts tal s sur une quinzaine d ann es de travaux de recherche de pr figurations dans le monde industriel EDF R amp D Clamart le Plateau des Innovations 2003 2009 et la base de d veloppements importants programm s de fa on ferme Disposant actuellement d un espace privatif de plus de 300 m2 au sein de l ENSGSI le projet GAIA permettra la plate forme Cr ction de disposer au premier semestre 2009 de 2500m2 de locaux sp cifiques dans un ensemble plus vaste d volu un projet collectif r unissant deux autres coles du m me campus Ecole Nationale Sup rieure d Architecture Ecole Europ enne d Ing nieur en G nie des Mat riaux L ensemble de ces actions sous tendront l volution future de la plate forme dans le cadre d une extension non seulement de ses moyens mat riels mais aussi de sa zone de rayonnement puisque la mise en place d un r seau de collaborations internationales autour d une plate forme num rique est projet 43 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Willemien Visser Titres et activit s Willemien Visser a une triple formation en psychologie cognitive doctorat 1983 informatique licence orient e I A 1980 et linguistique licence 1973 Chercheuse CR1 l INRIA Institut National de Recherche en Informatique et en
176. de la vision partager et des outils permettant ce partage et cette diffusion la troisi me relation est celle du jugement port par les parties prenantes du projet Il s agit de la relation entre r alisation et valorisation Ce dernier point correspond la sanction des personnes li es au projet Ainsi les r sultats attendus vont d pendre non seulement du jugement des parties prenantes mais aussi des anticipations du jugement de ces parties prenantes par les responsables d entreprise dessein ainsi que des d cisions qui vont en d couler et de la mise en acte de ces d cisions dessin Il convient de souligner qu il existe une grande distance entre l anticipation par les responsables de l entreprise du jugement des parties prenantes et le jugement final des parties prenantes Ce dernier jugement va permettre de mesurer les carts par rapport la conception et la r alisation Cet cart ne doit pas tre envisag de fa on absolue mais bien de fa on relative Les parties prenantes ne peuvent sanctionner que ce qu on leur propose Une proposition diff rente aurait pu aboutir des r sultats diff rents Ainsi l entreprise et les parties prenantes non seulement se contraignent mutuellement mais sont largement autonomes La conception permet donc d envisager l organisation comme une r ponse construite et non plus comme l adaptation aux attentes des parties prenantes A la lumi re de ces trois temps il appara t clairement
177. des volutions sociales dont les donn es sont fluctuantes d chelles diff rentes et d aires g ographiques h t rog nes et une sp cialisation croissante une mobilit professionnelle croissante une capacit int grer provisoirement et simultan ment des syst mes r f rentiels divers L environnement cognitif et professionnel des individus en situation de projet se modifie aujourd hui sous l influence notamment des capacit s de communication et de traitement de l information dont il dispose permettant tout la fois l ubiquit la simultan it et le temps d cal Hypoth ses 1 Il nous semble qu il y a une distance de plus en plus grande entre l identit sociale des cr ateurs et les objets qu ils contribuent produire Nous supposons que l accroissement de cette distance peut tre le signe d une volution des modalit s de repr sentation de l identit sociale qui se traduit par un glissement d une identification r solue en termes de territoires traditionnels des disciplines aujourd hui en partie d suets vers Une diff rentiation op r e en fonction des objets produits Autrement dit cela signifie que le processus d objectivation des champs de comp tences tend s inverser au lieu de prendre le domaine disciplinaire comme lieu d identification des objets produits il se saisit d abord des objets produits comme facteur d identification des comp tences Cela voudrait dire concr tement que la notion de discipline
178. designers compl tent des questionnaires pr par s par les auteurs dans un second temps les designers r pondent un entretien en face face Questionnaire Une semaine avant les entretiens les participants ont t invit s remplir individuellement un questionnaire de 14 pages Ces questionnaires permettent aux participants de se plonger dans les sujets qui seront abord s en entretien tout en tant libres de choisir l endroit et le moment pour les remplir Les questions propos es couvrent les sources d inspiration au sens large et se focalisent progressivement sur les medias utilis s et l utilisation d Internet dans les activit s cr atives Ces questions visent comprendre les m thodes de travail actuelles et la fa on dont les designers les jugent Les participants sont invit s formuler leur r ponse de mani re spontan e et rapide sous la forme de cartes mentales Les cartes mentales tant une repr sentation graphique et cr ative des id es elles nous paraissent tre une forme d expression bien adapt e aux designers Keller 2005 Entretiens Les entretiens sont men s par 3 enqu teurs sur le lieu de travail des designers Chaque entretien est une rencontre collective en face face entre les enqu teurs et 2 designers la fois Chaque entretien dure soixante minutes au maximum au total 32 personnes sont interview es Les participants sont invit s pr senter rapidement Un cas habituel de proj
179. developed from traditional household activities such as keeping the children preparing the meals washing clothes or hosting a relative Most significant examples are nurseries at home organized by a young mother keeping two three babies together with her child senior couples with a spare room in their apartment since their children have gone hosting a student or people organizing regularly meals at their home and receiving hosts like a restaurant 3 The principle is to make use of the existing infrastructure of the household available space low intensely used appliances and of the common skills induced by family life taking care cooking shopping The family circle extends to include some more subjects mostly singles living in the neighbourhood an elderly with reduced autonomy a student on his own or couples absorbed by their careers find professional services but at the same time appreciate the relational quality of being somewhat adopted by a family Community housing based on habitat infrastructure facilitating the sharing of domestic services and resource This second cluster focuses on forms of organization made possible by household which are physically near i e in the same village or in the same building in order to facilitate the sharing of resources and mutual help Typical examples are in rural contexts eco villages that organize in co operatives to promote ecological building produce organic food or renewable
180. directement ou indirectement le processus de d termination de la valeur Pour r sumer toute la probl matique des responsables d entreprise en termes de conception ne d pend pas uniquement des capacit s de production de l entreprise ou de la satisfaction des clients mais aussi de la vision et de son partage et donc comme le souligne D Sch n 1983 de la fiabilit de la communication Exemple de situations paradoxales en PME le cas de l entreprise B L entreprise B est une entreprise de pr s de 50 employ s dans le domaine de la confiserie en France Plusieurs fois dans l ann e le responsable des ventes accepte des commandes de clients alors que la capacit de production est consid r e du point de vue du reste du personnel de l entreprise et notamment du responsable de production son maximum Devant l afflux de la demande l entreprise essaie de trouver des solutions pour honorer ces contrats G n ralement elle s organise en adaptant son volume de main d uvre Soit elle fait appel l agence d int rim avec laquelle elle a l habitude de travailler soit elle utilise son propre r seau de recrutement telles des personnes qu elle utilise souvent lors de p nuries de main d uvre absence du personnel pour maladie cong s pay s formation soit elle utilise les deux solutions Mais les r sultats sont souvent loin d atteindre les objectifs fix s En effet l entreprise constate souvent dans ces situations une baisse de la
181. domaine scientifique Le manuel de Frascati d finit plusieurs types de recherche a Larecherche fondamentale entreprise principalement mais pas toujours exclusivement en vue de produire de nouvelles connaissances ind pendamment des perspectives d application a Larecherche appliqu e qui est dirig e vers un but ou un objectif pratique a Les activit s de d veloppement parfois confondues avec la recherche technologique qui consiste en l application de ces connaissances pour la fabrication de nouveaux mat riaux produits ou dispositifs 1 Laporta l ESIM Ecole Sup rieur d Ing nieurs de Marseille a initi aussi des enseignements du design et une formation sup rieure tourn e vers le design au cours de ces m mes ann es d but 1980 52 Une recherche design devrait s apparenter au troisi me domaine Mais ce serait oublier la question des connaissances appliquer L enjeu pour la communaut Design est bien de g n rer aussi une connaissance sp cifique au design pour l appliquer en cr ation conception invention de nouveaux objets Les futures ambitions de recherches design s inscrivent d ores et d j dans deux des trois principaux types de recherche d finis dans le manuel de Frascati Pour continuer pr ciser encore la chose scientifique avec une couleur davantage sciences humaines et sociales citons Mucchielli nous retenons deux crit res centraux qui permettent de la distinguer d autres manifest
182. e Ove Arup au travers du projet virtual building m thode englobant r alisation et gestion propos e ensuite d autres agences d architecture responsables de la conception de b timents de grande taille ou de forte complexit programmatique Dans le cas de Lab au cette extension de territoire s effectue par la mise en place et la gestion de l espace d exposition du travail et par le choix assum des acteurs susceptibles de mettre en uvre et d exp rimenter seuls ou en workshops les principes des logiciels labor s Il s agit l clairement d un r le de curateur commissaire d exposition voire de gestionnaire de centre d art 103 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Avec une autre approche et un autre objectif le travail de Monsieur Faltazi met en perspective sous une forme ironique le cycle de production des objets et leur recyclage en fin de vie Image 7 sans l gende En architecture Yves Weinant parle de nouveaux proc d s automatis s st r olithographie poudres polym riques ou d coupes laser il s agit de flux d informations autoris es par la notion de fichiers partageables Les exp rimentations sont sp cialement int ressantes en cela qu elles chainent vers le prototypage dit rapide de l objet Somme toute le principe file to consumer de Monsieur Faltazi assume la commande industrielle couramment d nomm e one to one et l omnip
183. e la m fiance voire la peur d tre d u ou qu il ne se conserve pas Pour caract riser le pain les participants font majoritairement r f rence l univers non alimentaire auquel il l associe bijou forme animale ou humaine jouet pour enfant et son usage est surtout d coratif La classe 2 22 47 des u c e fait r f rence aux attentes gustatives form es partir des l ments visuels les formes repr sentatives tant godt c r ales chercher attendre manger imaginer La classe 3 31 46 des u c e caract rise les projections de consommation des sujets en mati re d usage d occasions de consommation tous les jours occasion repas et de cible gens famille tout le monde La classe 4 25 84 des u c e caract rise les intentions vis vis du produit avec une pr sence forte de verbes dans les formes repr sentatives faire attirer go ter accrocher recevoir acheter L analyse de contenu des discours sur le fromage montre une nouvelle fois la difficult pour les consommateurs de cat goriser le produit banal vs original artisanal vs grande surface simple vs labor Les attitudes sont n anmoins majoritairement positives et li es en particulier la promesse d originalit de surprise au mariage original de saveurs Par ailleurs l analyse Alceste des discours sur le fromage tableau 3 met en vidence la co
184. e Netherlands 24 25 May 2007 Dick Bulterman A J Jansen Pablo Cesar and Samuel Cruz Lara An efficient Streamable Text Format for Multimedia Captions and Subtitles ACM Symposium on Document Engineering Winnipeg Canada 28 31 August 2007 R sum de la pr sentation Linguistic information plays an essential role in the management of multimedia information as it bears most of the descriptive content associated with more visual information Depending on the context it may be seen as the primary content as documentary content for multimedia information or as one among several possible information components in specific contexts such as interactive multimedia applications In this paper we describe a generic framework that could be integrated into multimedia content Our main objectives are both to propose a high level abstract model to represent multilingual content and to offer a high degree of interactivity allowing final users to handle multilingual content within digital media S Cruz Lara Nadia Bellalem Julien Ducret and Isabelle Kramer Interactive Handling of Multilingual Content within Digital Media EuroiTV 2006 Beyond Usability Broadcast and TV Workshop Present and Future of Software Graphics Architectures for Interactive Television Athens Greece 25 26 May 2006 L article sera galement publi dans un chapitre du livre P Cesar K Baker D C A Bulterman L F G Soares 5 Cruz Lara a
185. e Vries M Et D Miller 1984 Neurotic style and organizational pathology Strat gic Management Journal vol 5 n 1 p 35 55 Koenig G Management strat gique paradoxes interactions et apprentissages Paris Nathan Latour B 1995 La science en action Paris Gallimard Lawrence R et J W Lorsch 1967 Organization and Environment Managing differentiation and Integration Irwin Trad fran aise Adapter les structures de l entreprise int gration ou diff renciation Paris Editions 152 d organisation 1986 Le Moigne J L 1986 Intelligence des m canismes m canismes de l intelligence Paris Fayard Diderot Lorino P 1991 Le contr le de gestion strat gique Paris Dunod Lorino P et J C Tarondeau 1998 De la strat gie aux processus strat giques Revue Fran aise de Gestion n 117 janvier f vrier 5 17 Louart P 1999 Design organisationnel dans l Encyclop die de la Gestion et du Management Paris Dalloz p 265 267 Martinet A C 1993 Une nouvelle approche de la strat gie Introduction au dossier G rer la complexit Revue Fran aise de Gestion n 93 mars avril mai p 62 63 Martinet A C 2000 Epist mologie de la connaissance praticable exigences et vertus de l indiscipline dans David Hatchuel et Laufer Les nouvelles fondations des sciences de gestion Paris Vuibert FNEGE p 111 139 Micaelli J P et J Forest 2002 Conception d organisation et sc
186. e au d un outil Elle est utilis e et impliqu e voire m me g n r e l issu du processus de conception de produitss Le travail du concepteur consiste utiliser de la connaissance en fonction d un probl me pos dans un contexte particulier Il lui faudra adapter cette connaissance voire la manipuler peut tre m me en produire de mani re plus sp cifique orient e toujours dans les modalit s de l agir pour mat rialiser le produit ou sa repr sentation interm diaire Dans la pratique la Conception de Produits CP emprunte des connaissances g n rales g n riques des savoirs qui sont contextualis s appropri es On peut qualifier cette connaissance de Connaissance Pull Une connaissance qui tire les actions de conception Il existe son pendant une connaissance qui pousse la conception C est la connaissance Push Ces distinctions renvoient directement au champ sp cifique de la Recherche Action Nous nous attardons sur la naissance de la conception de produits en annexe Cf Annexe 2 Cette notion de gen se et toute relative mais l clairage historique qu elle sous tend est toujours riche de concepts basiques toujours pr sents m me s ils chappent la conscience aujourd hui dans le processus de conception de produits Ainsi la notion d intention est une des premi res traces de la notion d humanit dans la s paration de grands singes brachyateurs 1 La recherche en Design La prati
187. e champ privil gi des sciences cognitives Leur objectif reste l am lioration des connaissances de l humain et moins celui des disciplines qu il repr sente Le design a une place de choix avec sa ma trise naturelle des modes de repr sentations appel s plus scientifiquement Repr sentations interm diaires de l objet futur Travailler avec les autres c est dans ce cas mettre cette capacit de repr sentation au service de l avanc e d un projet de conception mais le plus souvent c est co inventer un langage commun multi acteurs en repr sentation graphique ou 3D Encore une fois la pratique peut g n rer une connaissance propre expliciter puis tendre vers une g n ralisation Les efforts faire Une recherche scientifique s appuie sur deux activit s connexes l criture et la lecture Le travail de bibliographie emprunte des outils d investigation de recherche documentaire et permet de garantir au chercheur une relative nouveaut des travaux qu il engage L activit d criture est une activit individuelle et permet l change avec sa communaut de pens e C est une activit qui engage tout autant que la conception cr ation d objets L ouverture d esprit est indispensable toute activit de recherche ce qui permet de recevoir avis et critique La s r nit est atteinte au moment de la reconnaissance par ses pairs de son expertise en tant que chercheur Le doute est et doit tre pr sent Il peut tre d stabilisa
188. e d finir comme un ph nom ne complexe qui se traduit par l action d une s rie de m diations enchev tr es entre les acteurs humains et les dispositifs techniques Breton et Proulx 2002 255 Ici nous proposons de penser l appropriation et la conception non pas de fa on s quentielle mais conjointe et donc de pr voir l appropriation d s les premiers moments du cycle de conception de la solution TIC A partir d un projet le projet KMP nous d veloppons une m thodologie de co conception d une solution TIC orient e usage Nous entendons co conception au sens de l int gration des usagers pilotes dans les boucles de conception L originalit de notre m thodologie consiste au del en la cr ation d s la phase de conception d un r seau sociotechnique au sein duquel vont se d velopper les trajectoires d usage et qui soutiendra le projet en conception Le projet est alors le r sultat de la convergence des boucles de co conception et des trajectoires d usage Dans le cadre du projet KMP cette co volution de la conception et des usages a assur l appropriation du prototype d velopp pendant la phase exploratoire Aujourd hui l industrialisation du prototype KMP est port e non pas par ses concepteurs mais par ses usagers qui se sont grandement appropri s la solution 1 Le projet Knowledge Management Platform KMP 1 1 Les objectifs du projet Le projet KMP provient l origine d une demande des Institutionn
189. e en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 1 1 2 Le besoin d une poursuite d tude offerte aux tudiants issus d un BTS une qualification de haut niveau contre les r gles du syst me ducatif En ce sens l l vation du niveau de qualification vers un dipl me post BTS situ au niveau des certifications niveau maitrise ou master 1 s inscrit dans la continuit de la d marche initi e par Vi not confort e par des enseignants acquis la cause d une juste ad quation du dipl me avec la qualification r elle du designer industriel Les politiques y sont favorables au m me moment ils imposent le mod le d une cole de design qui n a pas d quivalent en France les Ateliers de la rue Saint Sabin Les dipl m s des BTS peuvent donc poursuivre leurs tudes en DSAA dans une cole d arts appliqu s Ainsi l institution ducative admet une entorse son propre syst me qui tol re pas de formation sup rieure autrement que dans le giron de l universit ou des tablissements sup rieurs Les coles endossent la responsabilit de la d livrance des DSAA en tant class es sup rieures sans toutefois en poss der toutes les caract ristiques Par exemple les enseignants qui interviennent dans la formation sont des professeurs du second degr certifi s ou agr g s recrut s sur concours dans la discipline arts appliqu s et des professionnels du design Mais il n existe ni convention avec
190. e extr mement formelle de la conception architecturale Les outils de type modeleurs lui permettent de faire voluer plastiquement les enveloppes de b timents par exemple pour les adapter apr s coup aux exigences du programme et du site Il revendique une conception de volumes habitables sur la base des articulations entre grands l ments du programme et usages de fait et refuse la pr cision pr alable Sous le m me angle l atelier de Michel Vienne et Alain Staquet Institut d Architecture Lambert Lombard de Li ges propose aux tudiants de r fl chir la qualit des espaces leur articulation formelle le vocabulaire employ avant d en pr ciser les fonctions urbaines et de figer des usages fonctionnels 2 Profession contre engagement savoir faire contre comp tence Dans cette situation fluctuante peut tre provisoire les territoires d exp rimentation voluent se d placent s largissent Les champs de comp tence se modifient au contact de concepts de mod les 1 Notes prises au cours des entretiens avec Kas Oosterhuis Delft et Rotterdam les 5 et 6 septembre 2006 2 Cela est sans doute mettre en relation avec la capacit des lieux construits tre r habilit s r appropri s changer de programme plusieurs fois dans la dur e de vie de l difice et notre sens galement avec les constructions inscrites dans une logique industrielle peut tre un peu d suette nous pensons l aux installations po
191. e la Cit du Design et des probl matiques qui en d coulent ainsi qu une d finition des m thodes et des moyens pour la mettre en uvre 37 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 St phanie Sagot_I stephanie sagot unimes fr Formation BTS Architecture int rieur Bordeaux 1998 DEA Arts appliqu s Universit Toulouse 2 2001 Doctirat Arts appliqu s Universit Toulouse 2 2005 Titre de la th se Design et mat riau la cr ation entre plastique industrielle et pratiques buissoni res Titres et activit s Maitre de conf rences en arts appliqu s Universit de Nimes Publications et r alisations Les balises ostr icoles de Marennes Ol ron une poi tique du paysage in Revue SEPPIA couleur et design N 2 2004 pp 65 72 Territoires de l objet et fantasme d une peau commune in actes du colloque L objet et son lieu sous la dir d Eliane Chiron et Claire Az ma Centre de Recherche en Arts Visuels Presses Universitaires de La Sorbonne collection Arts Plastiques Paris 2004 pp 179 189 De l ap ricube au design culinaire quels imaginaires autour de la table 2 mes Journ es Normandes de Recherche sur la consommationt Soci t s et Consommations ESC Rouen mars 2007 actes de colloque Celine Gallen celine gallen univ nantes fr Formation DEA de Sciences de Gestion IAE de Poitiers 1997 Doctorat de Sciences de
192. e march La probl matique industrielle est la suivante Comment concevoir des produits qui favorisent Une bonne implantation de l Ultrab ton sur le march Le travail d une ann e en master de recherche a permis d apporter de premi res r ponses L enjeu d un tel projet est de concevoir des premiers produits en Ultrab ton qui valorisent directement chacune des qualit s innovantes de ce mat riau qualit s l origine mal identifi es du fait de la nouveaut du mat riau Ce travail de conception de produit a pour but particulier de sensibiliser d autres cr ateurs et concepteurs pour g n rer un effet boule de neige les concepteurs ici concern s sont en priorit les designers architectes et plasticiens La diffusion des produits en Ultrab ton permettra de faire conna tre le mat riau et donc d en accro tre son utilisation En r alit le choix d une conception de produits dont le r le particulier est de valoriser l Ultrab ton constitue aujourd hui pour l entreprise un choix de strat gie de communication et d implantation sur le march Gr ce au travail r alis en master de recherche les objectifs ont pu tre ainsi clarifi s l entreprise a choisi une voie d insertion adapt e son chelle de PME PMI et ses moyens fabriquer les premiers objets image du mat riau pour toucher avant tout via la presse via les salons sp cialis s ou encore Internet les prescripteurs architectes architectes d int
193. e nouvelles techniques de recherche sont n cessaires pour comprendre les objets relevant de l art et du design per us visuellement et interpr t s culturellement Mais pour que s imposent ces techniques nouvelles il faut pouvoir raisonner avec intelligence afin de montrer o dans quelle mesure et pourquoi les m thodes de recherche disponibles ne parviennent pas dans ces domaines satisfaire aux exigences habituelles de la recherche Ceci implique qu on se livre une analyse de la f condit et des limites pist mologiques et pratiques des m thodes existantes et qu on montre ensuite que des m thodes de recueil de donn es qui ont fait leurs preuves ne conviennent pas l art ni au design ce que ne font pas Gray amp Malins Leur point de vue est que les pratiques artistiques quivalent en droit des pratiques de recherche qu elles ont m me valeur que les processus d analyse et d enqu te propres la recherche Les auteurs essaient de prouver que les pratiques cr atives en art et design constituent en r alit une forme de recherche qui diff re de la recherche telle que conduite dans les autres champs et de nous persuader de consid rer tout simplement la pratique en arts visuels comme de la recherche proprement dite Le pseudo argument invoqu par les auteurs pour effectuer l amalgame entre la pratique en art et design et la recherche consiste affirmer qu on peut les consid rer toutes le
194. e par la perception qui est possible et important lorsqu il s agit du quotidien et de l environnement urbain Un design adapt peut tr s probablement guider pr cis ment l utilisateur vers une compr hension rapide et s re de certains messages Un travail pr cis reste mener pour identifier les moyens que les concepteurs peuvent Utiliser pour atteindre ces objectifs et ainsi duquer et prot ger les pi tons par exemple Cette premi re tude fait pressentir que les sciences cognitives indiquent des directions concr tes Notre recherche continue et se portera sur d autres objets avec souhaitons le des moyens et des outils adapt s aux m thodologies des sciences cognitives qui permettront de valider ou d invalider ces premi res analyses Perception gocentr e L exp rience visuelle consciente ou non est initi e Stimulus ascendant bottom up des sensations par des images projet es sur la r tine Celui qui voit passives vers les concepts est au centre Perception allocentr e Attention se porte sur le monde La computation qui Stimulus descendant top down de l intention transforme la perception en repr sentation active vers le monde ext rieur Figure 1 Stimulus ascendant vs stimulus descendant Perception et Ambiguit Perception et Conscience Perception et Attention Information visuelle S lection visuelle et Adaptation Amplification attentionelle M moire long terme Information subjective objecti
195. e passage sur ces l ments doit s afficher un texte descriptif A la fin de ce parcours s affiche l tiquette tu peux cliquer ici Tout en maintenant le bouton gauche de la souris appuy tu peux changer la place de l il par rapport au plan du dessin 2 Une fois la hauteur de l il r gl e tu peux dessiner une figure en plan 3 Le dessin en plan achev tu peux cliquer sous l tiquette nouvelle feuille pour passer aux tapes suivantes Ci dessous jusqu l apparition de l tiquette l vation 4 Continuer cliquer sur la m me tiquette pour voir toutes les tapes de l l vation Une nouvelle fen tre appara t o des instructions indiquent comment faire glisser le point de fuite et comment agir sur les hauteurs 5 Pour cr er un nouveau dessin cliquer sur nouvelle feuille 6 Pour quitter double cliquer sur mon ami Piero LOS LS Image 15 Richard Monnier D grad d grad est un g n rateur de couleurs qui doit son existence une erreur de programmation C est en voulant cr er un d grad simple que j ai observ l apparition inattendue de multiples couleurs qui n avaient rien voir avec ce que j attendais Constatant que cette perturbation caus e par une mauvaise utilisation d un type de variable tait tr s riche en v nements impr visibles formation de sortes de raies spectrales avec des zones noires de diff rentes tailles bien plus impr visibles 109 Les a
196. e recherche laboratoire CPI ENSAM Paris 2006 BRECHET Y ASHBY M F DUPEUX M LOUCHET F Choix ef usage des mat riaux techniques de l ing nieur 1996 CHATAIN M Conception d un objet techniques de l ing nieur 1999 CROCHEMORE S NESA D COUDERC S m thode d analyse sensorielle des mat riaux plastiques techniques de l ing nieur 2004 CROCHEMORE S D COUDERC S analyse sensorielle des mat riaux d habitacle automobile toucher vision techniques de l ing nieur 2004 GUIDOT R Design techniques et mat riaux Ed Flammarion 2006 SALVO L et BRECHET Y s lection des mat riaux et des proc d s revue annuelle des l ves des arts et m tiers 2002 La mod lisation et l int gration du design industriel Le design essais sur des th ories et des pratiques sous la direction de Brigitte Flamand Ed Du regard 2006 BASSEREAU J F Cahier des Charges Qualitatif Design laboration par le m canisme des sens Document de th se de doctorat ENSAM Paris 1995 DUBUISSON S HENNION A Le design l objet dans l usage la relation objet usage usager dans le travail de trois agences Ed Les Presses de l Ecole des Mines de Paris 1998 GERARD M Contribution du design la conception de gammes de produit en PMI PME du secteur des biens de consommations mod lisation d un outil de pr visualisation du processus de design de gamme Document de th se de Doctorat ENSAM P aris 2000 64 Anne Marie BOU
197. e se r f rer au r sum 165 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Willemien VISSER INRIA LES DIFFERENTES FORMES DES ACTIVITES DE DESIGN ET GENERIC DESIGN 166 Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum Impression Imprimerie Esqualis Nimes 2007
198. e to use to order in advance to plan and to disconnect from the current culture of immediate consumption and instantaneous availability To improve access to such solutions implies to reduce the cognitive cost induced by the anticipation for the users For example to loan domestic tools is the most natural thing but at a neighbourhood scale it means to track successive users check that tools are given back in good order bargain for maintenance or substitution in case of problem Product Time Sharing is a personal leasing service proposed when buying new goods such as tools or specific domestic appliances that are not used full time just applying to the service the new owner become leaser of its own products He gets access to a professional infrastructure for leasing goods including tracking of a fleet of products reservation and booking system management of financial reward etc Offer different levels of implication As already mentioned the success of many observed cases is partially due to the constant participation of the people taking part to the solution This deep involvement produces high relational qualities and strong socialisation atmosphere But in return such an involvement is very demanding To facilitate access to the solutions means to open the modalities of involvement and leave the choice to the participants to dedicate more or less to the solution In terms of organization it means also solutions which success and
199. e tutelles d enseignement r v latrices des comp tences transversales inh rentes la discipline Le cadre de l Enseignement technique dans lequel l exp rience fran aise va prendre place pr sente au d part des objectifs sans doute tr s limit s par rapport l ambition de Jacques Vi not qui avait d fendu au Congr s international d esth tique industrielle de Darmstadt septembre 1957 un programme d tudes ayant une valeur intereurop enne Mais c est n anmoins une grande victoire apr s de nombreuses ann es de d fense aupr s de l tat fran ais d un projet de formation diff rent des mod les d enseignement traditionnel dans les coles d arts appliqu s2 Deux aspects me semblent souligner pour comprendre le contexte th orique dans lequel une pratique du design industriel s est install e dans la France des ann es 1950 La limitation de certains champs d application au sein de l Institut Cette limitation aux am nagement des lieux et ambiance de travail dans le domaine de la production industrielle et la conception de mod les pour l ing nieur associ e une orientation technique de l enseignement a pu tre reproch e Jacques Vi not Cela aurait entra n le retard de la France dans d autres secteurs du design comme le mobilier la verrerie le textile Pour les membres de l Institut il s agissait d une d cision provisoire et la raison invoqu e tait l urgence se porter au seco
200. eir members Other places dedicated to the renovation and customisation of furniture based on the competences and equipment of one wood workshop or places recuperating spare building parts and making them available with advices on how to use them to people building their house 0 and similar organizations focusing gardening cooking do it yourself sewing can also be counted as such These clubs are open in the sense that they work on a free involvement basis senior members are providing help to new participants that after they feel more confident in the activity will themselves offer support to newcomers Permanent staff is reduced to the minimum to ensure the maintenance of the structure Direct access networks where people organize to get products and services cutting the intermediaries This last cluster includes all kind of direct relationships between producers and consumers both for purchase and for exchange of goods Most typical examples are solidarity purchase groups where neighbourhood communities organizes to buy their food in bulk directly form local farms getting both quality products and fair relationships Reciprocally local bio food producers take initiative to deliver orders directly to the final client in 90 the city Between customers second hand exchange systems are organized by radio programs or web portals 8 Contrary to the previous clusters these networks may cover larger areas as the all town for an exchange pool or
201. eliers r unit les acteurs indispensables sa raison d tre et sa conduite Ce sont en l occurrence Les acteurs de la ma trise d ouvrage Ils sont les repr sentants et les porteurs de la recherche en design telle que celle ci est d finie par la communaut internationale de la recherche en design et adopt e par la Fili re design de l Universit de N mes Il s agit faut il insister d une vision tr s largie et tr s contemporaine du design et la recherche dite situ e Les acteurs de la ma trise d uvre La conception le design des lignes directrices des objectifs et du programme des rencontres est la t che du conseil scientifique des Ateliers de la recherche en design Ma trise d uvre collective elle mobilise le noyau fondateur auquel se joint pour chaque rencontre Un comit scientifique refl tant la sp cificit r gionale des institutions de recherche et d enseignement accueillant les rencontres Cette formule a le m rite de garantir tant la diversit et la richesse des perspectives indispensables au caract re essentiellement interdisciplinaire du design que le maintien du cap pour le projet fondateur Les acteurs de la r alisation confi e pour chaque rencontre un comit d organisation local qui b n ficie des enseignements et des improvisations des rencontres pr c dentes Les acteurs destinataires du projet savoir tout d abord les participants aux Ateliers mais aussi tous le
202. elle est soulev e galement en m decine en travail social en ducation en gestion bref dans toutes les disciplines orient es vers l action C est mon sens une erreur de vouloir exiger un effet direct ou imm diat d un monde celui de la th orie et de la recherche sur l autre celui de la pratique et de l engagement erreur qui provient le plus souvent des pressions conomiques qui p sent sur l activit de recherche qui l on demande des justifications court terme Une perspective plus sereine et plus respectueuse des temporalit s propres aux divers mondes conduit se soucier davantage de l introduction des nouveaux mod les issus de la recherche dans les enseignements et par cons quent la fois de l int r t des enseignants en design envers les disciplines correspondantes et de leur capacit int grer les r sultats des recherches dans leurs enseignements particuli rement en atelier L atelier consacr aux sciences anthroposociales a constitu une bonne occasion d observer comment se pr sentait la polarit th orie pratique en situation et plus pr cis ment encore de comprendre pourquoi l op ration intellectuelle de pragmatisation des savoirs sur les processus de conception sur les pratiques d usage sur les syst mes d objets sur les habitus domestiques et autres est n cessaire lorsqu il s agit de les engager dans l action Cette op ration contrairement ce que l on a cru longtemps et ce que l on
203. els locaux membres de l Association Telecom Valley TV CCI Nice C te d Azur C te d Azur D veloppement Fondation Sophia Antipolis exprimant le besoin de rep rer et valoriser les comp tences en T l communications des acteurs de la r gion dans un but de marketing territorial Le projet KMP s est ensuite d velopp au sein de la Commission D veloppement de Telecom Valley en collaboration avec le laboratoire RODIGE GREDEG Unit Mixte de Recherche en Gestion du CNRS et de l Universit de Nice Sophia Antipolis TV est une association but non lucratif cr e en 1991 par 8 membres fondateurs Aerospatiale Satellites maintenant Alcatel Space Industries AT amp T Paradyne Digital Equipment maintenant ETSI European Telecommunications Standards Institute France Telecom IBM Rockwell International and Texas Instruments Acteur important de l environnement conomique reconnu au plan international TV rassemble aujourd hui environ 70 Membres du cluster T l coms de Sophia Antipolis repr sentant localement plus de 10 000 Salari s et 3 Milliards d Euros de chiffre d affaires annuel AU del d un souci initial de visibilit des comp tences le projet vise galement renforcer la dynamique locale d innovation par la multiplication des partenariats locaux entre industriels et entre recherche publique et recherche priv e L objectif du projet KMP est de construire une solution innovante
204. emble des commandes images son canal Les combin s dans les ann es 40 la t l vision int gre toujours une radio Plus tard on diversifie l appareil avec des lecteurs vid os magn toscopes lecteurs de CD DVD Le balayage la m me technique de balayage rapide d une sc ne en une s rie de lignes volution des techniques noir et blanc couleur La t l commande fil puis infra rouge Volets de dissimulation de l cran ou des commandes Qualit d image transistors tube cran plat autoprot g tube trinitron La d viation de 70 90 puis 110 autorise des tubes de plus en plus larges et plats Sa capacit d innovation est ph nom nale Son positionnement social Son co t son co t d achat sa valeur de possession sa valeur conomique sa valeur affective de 6000 en 1939 il va descendre jusqu 100 aujourd hui pour une m me taille cran 12 inch Sa valeur bourgeoise De repr sentatif d un objet de luxe r serv une lite le t l viseur devient objet de consommation de masse D abord r serv aux happy fews riches et c l bres aimant le divertissement il va p n trer dans tous les milieux les plus pauvres et les plus loign s Parfois il n y a pas l lectricit mais il y a la t l vision Acheter une t l vision est moins cher que d emmener la famille au spectacle La t l vision deviendra le meilleur baby sitter du XXe si cle l enfant regarde ne s enn
205. ement d une association entre recherche formelle stylistique et design Dans la langue fran aise l mergence du terme stylique et l adjectivation du mot design montre clairement un design per u comme tant une recherche formelle sur un type d objet clairement identifiable Une recherche liant design et marketing se doit donc de questionner la complexit m me de son objet de recherche design in process ou design per u Enfin cette collaboration pose un autre questionnement comment aborder du point de vue de l usager l impact d un design de service et de ce qui merge sous le terme de design social Si dans le cadre de l mergence de ce type de pratique le designer se fait l antenne de besoins mergents de petits groupes d individus afin de cr er des services et des syst mes les outils du marketing pourraient permettre de recueillir et d analyser ces attentes Ce type de collaboration entre recherche en design et recherche en marketing para trait ainsi int ressant pour explorer les relations complexes entre acteurs syst mes Annexe 1 Produits test s Photo 1 fromage de ch vre La cellule pour la fromagerie L affine bouche Photo 2 pain St phane Bureaux pour la boulangerie Donnadieu 141 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Tableau 1 Analyse Alceste des discours sur le pain tests visuel et gustatif Pain corpus int gral test visuel test gusta
206. en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 F B jean fran oi ris ensam fr Titres et activit N le mai 1963 Buzan ais Indre il a effectu ses tudes secondaires au lyc e Balzac de Tours Des tudes en histoire de l art puis l Ecole Nationale des Beaux Arts Appliqu s l Industrie Bourges en architecture d int rieur DNAT le conduisent fr quenter le monde des agences d architecture o la dimension produit le passionne Il reprend ses tudes l Ecole Nationale Sup rieure des Arts D coratifs Paris en Design industriel en sort avec un dipl me de designer industriel ENSAD Il travaille en R et D comme designer int gr cr ation de poste dans une entreprise de grosses pu ricultures B b confort int gre en 1990 le laboratoire Conception de Produits Nouveaux de l ENSAM Paris Apr s un DEA en conception de produits nouveaux il enseigne le design industriel en troisi me cycle et d veloppe une recherche originale en transfert de m thode en m trologie sensorielle et mod lisation du processus de perception Apr s sa soutenance de th se de doctorat en juin 1995 Cahier des charges Qualitatif Design laboration par le m canisme des sens ses publications parlent de design sensoriel la conception des aspects per us d un produit A l origine de nombreuses d monstrations en entreprises automobile luxe lectrom nager textile alimentaire cosm tique peint
207. enantes En effet le projet d organisation va tre Un moyen pour r fl chir sur l organisation et le r sultat de cette r flexion Maintenant que nous avons soulign l int r t de r introduire la notion de conception il convient de montrer comment cette notion s articule avec les autres notions la r alisation et la valorisation Pour nous le processus organisationnel se d finit autour du triptyque conception r alisation valorisation On parlera d approche triadique du processus organisationnel Il reste maintenant d finir les modalit s d articulation entre ces trois notions C est l objet notamment de la deuxi me partie de notre contribution Il Proposition d un mod le du processus organisationnel incluant la conception Dans cette seconde partie nous proposons un mod le du processus organisationnel autour du triptyque conception r alisation valorisation A partir de cette proposition de mod le nous nous attacherons par la suite pr senter les l ments constitutifs de notre mod le du processus organisationnel la vision et sa traduction 21 Proposition d un mod le triadique du processus organisationnel L approche triadique du processus organisationnel se distingue donc des autres approches des organisations dans la mesure o elle ne se limite plus aux approches endog ne centr e sur la r alisation et exog ne de l organisation centr e sur la valorisation mais elle s inscrit dans un triptyque relationnel r
208. enseignement de l entrepreneuriat dans les composantes en sciences de gestion des universit s fran aises dans Gestion 2000 n 3 mai juin p 97 121 Sch n D 1983 The reflective practitioner New York Basic Books Schultz T W 1961 Investment in Human Capital American Economic Review Vol 51 1 17 Simon 1991 The sciences of the artificial Massachusetts Institute of Technology M I T Cambridge traduction fran aise Sciences des syst mes sciences de l artificiel Paris Dunod Terssac de G 1996 Le travail de coop ration de quoi parle t on dans Terssac de G Friedberg E Coop ration et conception Toulouse Octares Editions p 1 22 Teulier Bourgine R 1997 Les repr sentations m diations de l action strat gique dans M J Avenier coordination La strat gie chemin faisant Paris Economica p 95 135 Torres O 1999 Les P M E Flammarion Paris Dominos Varraut N 1999 De la vision l intention strat gique une application au dirigeant propri taire de PME Economie et Soci t s rie Sciences de Gestion n 26 27 Watzlawick P 1988 Effet ou cause 2 dans P Watzlawick coordination L invention de la r alit contribution au constructivisme Paris Seuil p 73 78 Weick K 1995 Sensemaking in organizations Lonfres Sage Publications Zarifian P 2002 Comp tence performance et valeur dans F Dupuich Rabasse Gestion des comp tences et Knowledge
209. ent La fa on dont on red finit aujourd hui notre condition d tre humain et le r le jou par les techniques dans ces red finitions ouvrent aux designers un champ inou de contributions potentielles bien plus significatives que ce qu elles taient sous la domination de l industrie Dans la suite de son ouvrage et au del des effets rh toriques propres ce type d introduction il expose et justifie de fa on convaincante dans quelles conditions pist mologiques m thodologiques et prax ologiques ce tournant s mantique du design devra s effectuer Le second Terence Love designer et ing nieur britannique 1975 logicien et consultant en communication design en Australie s exprime ainsi dans la critique tr s circonstanci e de l ouvrage Visualizing Research Gray amp Malins 2004 qu il a livr e la demande expresse du bulletin mensuel de la Design Research Society DRS News oct 2006 La n cessit de d velopper de nouvelles approches de recherche dans le domaine visuel en art et design ne fait pas de doute Ce sont des questions difficiles exigeant un travail attentif de diff renciation conceptuelle de pens e critique et un souci particulier de d velopper des raisonnements valides dans leurs moindres d tails Sans ces capacit s les discussions tournent ces sortes de sp culations non justifi es qui ont trop longtemps encombr le discours en art et design On entend souvent dire que d
210. ent de pr ciser aussi que les probl mes li s la vision proviennent du quotidien qui agit comme un attracteur ayant pour cons quence de n gliger cette vision 149 Les ateliers de la recherche en design Les ateliers de la recherche en design 2 Les d fis li s la conception du processus organisationnel L introduction de la conception au sein du processus organisationnel n cessite de relever aux moins deux d fis que nous consid rons comme majeurs Le premier est celui de la vision strat gique et de son partage et le second directement li au premier celui de la gestion des savoirs au sein de l organisation La p rennit de l entreprise sera fortement conditionn e par sa capacit relever ces d fis li s au paradigme de l organisation en tant que processeur de connaissances 31 Organisation et vision strat gique entre partage et situations paradoxales Le recours la conception pour aborder la notion d organisation ne doit pas tre envisag comme une entreprise de d mission intellectuelle qui consiste affirmer que tout est conception mais comme la possibilit de d velopper un mode de gestion appropri au contexte singulier des organisations Les difficult s rencontr es par celles ci dans le domaine de la conception de l organisation peuvent se comprendre partiellement de la fa on suivante le d veloppement d une vision strat gique organis e En effet pour bon nombre d entreprises
211. ent le miel J aime bien les petiots grains mais il n y en a pas assez aU niveau go t je trouve bien miel fraise La garniture est compl tement insipide Une dimension de l appropriation adaptation du produit Un Usage Une destination Classe 40 85 des u c e manger faire go ter plateau tous les jours donner tout l envie servir heure peut le manger comme un fromage de tous les jours alors que tout l heure il ne me semblait pas tre le fromage de tous les jours Par rapport la pr sentation il rentre un peu dans le rang c est dire qu il est plus courant Je le trouvais plus litiste et finalement je trouve qu il est beaucoup plus abordable Je le trouve plus banal le manger 143 Les ateliers de la recherche en design 2 Christophe SCHMITT Mohamed BAYAD Schmitt Christophe ensaia inpl nancy fr Mohamed Bayad univ nancy2 fr Ecole Nationale Sup rieure d Agronomie et des Industries Alimentaires de Nancy IAE de Nancy QUAND SAVOIR GERER C EST SAVOIR CONCEVOIR L objet de cette communication est de s int resser et de discuter autour de la th matique de la structuration des organisations Ces derni res ann es un certain nombre de travaux de recherche dans le domaine ont permis de sortir du cadre dominant dans lequel cette probl matique tait enferm e depu
212. ent un objet social Avec 1 milliard de r cepteurs dans le monde la t l vision touche aujourd hui la presque totalit des habitants de la plan te Aliment e parfois par des batteries d automobiles elle est m me pr sente parfois dans des villages qui n ont pas d lectricit Jamais jusqu l apparition de cet objet les peuples n avaient pu se voir s observer d une fa on presque permanente syst matique Sa p n tration dans les foyers est impressionnante apr s avoir franchi le cap des 10 de pionniers son taux de progression a t de pr s de 80 points aux Etats Unis et de 60 points en France respectivement 1950 et 1960 4 Pour les ordinateurs personnels ou la connexion Internet actuellement la progression des taux de 1 Beitr ge zur geschichte der Erfindungen histoire des inventions entre 1780 et 1805 par Beckmann Leipzig est la premi re histoire que Bertrand Gille reconna t comme tant la premi re histoire des techniques 2 Cf Marc GIGET la dynamique strat gique de l entreprise Innovation croissance et red ploiement ditions Dunod Paris 1998 et notamment p 32 et suivantes sur les diff rences entre invention li e une avanc e de la connaissance et concr tisation en termes scientifiques et techniques et innovation qui touche la r ussite de l introduction de l invention dans la pratique sociale 3 Cf Histoire des techniques du XIX et XXe si cle A Beltran P
213. entations L analyse Alceste du corpus sur le pain issue des discours recueillis sur le test visuel et le gustatif du produit r v le l activation des repr sentations mentales au moment o les sujets sont confront s au visuel du produit classe 1 et le de ces repr sentations sur les attentes gustatives classe 2 les inf rences de consommation classe 3 et les intentions de consommation et d achat classe 4 sch ma 2 tableau 1 La classe 1 de l analyse Alceste 20 22 des u c e met en vidence l mergence de repr sentations activ es par le design avec des formes repr sentatives verbales telles que trouver fait penser sembler faisant r f rence au c t original la forme l anneau L analyse de contenu compl te l analyse Alceste et laisse par ailleurs appara tre des repr sentations associ es la forme du produit elle voque un bijou ou plus g n ralement un objet rond et perc d un trou Elle fait galement penser un objet religieux voire mystique une forme humaine ou animale ou encore un jouet pour enfant La plupart des participants ont du mal cat goriser le produit pain m me si certains le consid rent comme un produit traditionnel Les attitudes vis vis du pain sont plut t positives dans la mesure o il reste agr able regarder et app tissant mais il suscite chez certains l incertitude sur le go t l utilit et la forme un inconfort psychologiqu
214. entuelles r ponses En effet la somme d exp riences singuli res invalide priori les g n ralisations Nous sommes ici dans la situation de celui qui coute les signaux faibles c est dire qu un signal ne vaut pas ne vaut peut tre plus s il est majoritaire Parce que les volutions venir nous int ressent les pr curseurs ne sont jamais majoritaires et ce serait une erreur de les liminer du tableau pour cause de non repr sentativit 0 affirmer que travailler avec les autres rend plus conscient de son propre champs d investigation de son propre et sp cifique territoire professionnel est une forme de banalit Pour autant l acc s facile et efficace des moyens de communication offre des possibilit s accrues de coop ration d ing nierie concourrente c est dire de situations de collaborations entre acteurs compl mentaires mises en place par projet Cette possibilit ajoute l inter action et nous laisse penser que l utopie des ann es soixante dix qui visait former des g n ralistes du cadre de vie suppos s combler des foss s entre disciplines et apporter un regard syst mique a v cu L exemple de la formation dual design organis e entre l cole des beaux arts et l cole d ing nieurs de Saint tienne est institu e sur la base d tudiants issus des deux formations et pour lesquels l enjeu est de rester dans son domaine d origine en recevant en forme de valeur ajout e une aptitude c
215. eptual Learning Les th ories comportementales classiques pr cisent que seuls les attributs simples apparaissent en premier Les conclusions d Ahissar et Hoschtein au contraire affirment que dans une sc ne les attributs apparaissent condition qu ils forment une propri t cologiquement pertinente A l aide d exp riences de d tection des stimuli du cerveau ils d montrent que ces propri t s peuvent tre aussi simples que des couleurs ou des dimensions mais galement complexes comme la profondeur les formes ou un visage humain Inversement les propri t s qui ne sont pas cologiquement pertinentes demanderont une observation plus longue pour acc der des niveaux inf rieurs du cerveau m me si elles sont simples Ces auteurs ont travaill avec des agents de quatre niveaux d exp rience du na f l expert Les agents experts ont une longue exp rience de la t che qu ils doivent accomplir et en ont une perception imm diate et holistique Ils ont appris laguer les donn es non instructives pour la t che apprise semblerait que perception et but vont de pair et que par exemple Un agent expert ne se souciera pas d acc der des niveaux inf rieurs de la perception si les d tails ne sont pas pertinents pour un but d termin Cette conclusion est tr s int ressante pour les designers qui pourraient s attacher analyser et identifier ce que peut tre un d tail cologiquement pertinent pour un
216. er du c t de la probl matique et de l hypoth se de recherche Concernant la probl matique force est de constater que la notion de conception a rarement fait l objet d une r flexion part enti re dans le domaine de l organisation m me si l on reconna t son existence dans le processus de structuration Br chet et Desreumaux 1998 La notion de conception trouve sa l gitimit travers notamment les travaux fondateurs de H Simon 1991 sur les sciences de l artificiel En plus de cette quasi absence des d bats de recherche la conception est souvent envisag e de fa on disjonctive par rapport la r alisation et la valorisation2 Dans cette perspective la suite de nos propos pour objectif non seulement de pr senter ce que nous entendons par conception mais aussi la place de cette notion dans le d bat sur l organisation ainsi que ses caract ristiques 1 Sur ce point il est possible de se r f rer diff rents travaux comme par exemple ceux de Bouchikhi 1990 ou ceux de Desreumaux 1992 2 L objectif de cette communication est aussi de d passer cette vision lin aire voire taylorienne entre la conception la r alisation et la valorisation 144 11 La place de la conception dans les organisations AU regard de la litt rature dans le domaine organisationnel en gestion force est de constater avec H Bouchikhi 1990 et auteur 2003 que la vari t d approches se distingue par le d veloppement de mod les qu
217. er un futur partir du pr sent Cela revient pour partie parler de projet organisationnel Cette vision future n est pas un r ve ce qui l en diff rencie selon L J Filion 1991 c est son c t r aliste Ce dernier propose d ailleurs de diff rencier quatre types de vision s inscrivant dans un continuum allant du r ve l absence de vision Cette projection dans l espace et dans le temps correspond la construction d artefacts Ainsi la vision en tant qu l ment du projet organisationnel peut tre consid r e comme un artefact Etant donn que la vision est amen e voluer on peut parler d artefacts volutifs La notion de vision renvoie donc au principe d artificialit voqu pr c demment Accepter ce principe oblige in fine reconna tre que la notion de vision renvoie deux fonctions essentielles du projet organisationnel la structuration et l interm diation La vision en tant qu artefact volutif va se structurer et participer la structuration de l organisation La vision joue aussi le d interm diation dans la mesure o elle favorise le dialogue dans une perspective d action entre des diff rentes parties prenantes du projet organisationnel 222 L importance de la traduction Nous entendons de fa on g n rale et imag e par traduction l id e d exprimer de reproduire de fa on transpos e Par rapport l importance de la vision cela signifie que cette derni re n est pas transposable tel
218. ern par des contraintes r glementaires Quel sera son cycle de 2 R pond il une logique de d veloppement durable 2 Phase 3 Conf rer au produit une bonne rentabilit conomique La client le vis e tait l origine de l id e elle contr le galement le succ s ou l chec du projet Le choix du circuit de fabrication distribution constitue une probl matique essentielle qui oriente les options technologiques d s les tapes amont de la conception mais aussi les besoins financiers et la politique de marketing La responsabilit civile et l intelligence conomique sont galement des probl mes prendre en compte de mani re r currente La conduite d un projet innovant puise souvent ses racines dans le terreau fertile qu alimentent la science et la technologie Mais par dessus tout le chef de projet doit conjuguer des qualit s indispensables cr ativit comp tence et audace 29 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Armand Hatchuel Armand hatchuel ensme fr Titres et activit Armand Hatchuel est professeur l Ecole des Mines de Paris o il a cr en 1994 avec plusieurs coll gues l option Ing nierie de la conception Cette unit d enseignement et de recherches conduit des recherches empiriques th oriques et pluridisciplinaires sur les activit s de conception et d innovation qu il s agisse de R amp D pour l ing nieur ou de Design Elle a
219. es Produits de Consommation Apr s trois ann es pass es au Japon l Institut d Art et de Design de Tsukuba elle a t pendant 5 ans responsable du DESS de design industriel de l UTC et a d velopp des travaux de design prospectif avec un grand nombre d entreprises fran aises dans les secteurs automobile et des biens de consommation Ses recherches actuelles au sein du laboratoire ODIC portent sur le design avanc et l int gration des facteurs subjectifs li s l utilisateur d s la phase amont de conception des produits de grande consommation L ensemble des collaborations conduites actuellement sur ce th me font appel d une part aux sciences humaines et sciences cognitives et d autre part aux sciences pour l ing nieur Depuis 2005 Anne Gu nand participe l organisation des conf rences internationales DPPI Designing Pleasurable Products and Interfaces et est membre du comit de programme de la conf rence internationale Desform Design and Semantics of Form and Movement Publications et r alisations Conf rences internationales A GUENAND LENAY B MAILLET THOUVENIN 2007 Designing the ground for pleasurable experience in the ACM proceedings of the International Conference Designing Pleasurable Products Interfaces DPPIO7 ISBN pp Helsinki Finland August 22 25 2007 A GUENAND 2006 How to increase the acceptability of the complex technology today through the design of intu
220. es ann es 70 avec l intervention d Alain Mikli premier cr ateur lunetier dans sa cat gorie qui dessinait des collections pour les autres et particuli rement pour des cr ateurs de pr ts porter Les collections sous licences sont Un moyen particuli rement accessible pour b n ficier de rentes de monopoles imm diates sur un secteur en croissance Les licences de marques les plus distribu es sont d tenues par les deux principales multinationales du secteur Saffilo et Luxottica Des salons internationaux voient le jour Milan et Paris les capitales officielles du luxe de la cr ation et de la mode Et au milieu des ann es 90 apparaissent en leur sein des salons commerciaux Le village cr ateur au Silmo trend design au Mido underground NYC concentrent les concepteurs producteurs r put s les plus branch s du march En quelques ann es le nombre d exposants t multipli par 20 au village et cette partie du salon porte souvent la vedette et fait l objet d une curiosit accrue des visiteurs int ress s par le design La structuration du march s est aussi grandement organis e autour de la distribution Benghosi 2003 Les cha nes commerciales connaissent une croissance forte et leurs pouvoirs influencent les d cisions strat giques de certains fabricants d autant plus qu elles m mes proposent aujourd hui des collections dites maisons private label Cette concentration attire clairement les consommate
221. es pour inscrire le fait architectural au c ur des faits sociaux des mentalit s et des ph nom nes conomiques Dans ces ouvrages le design industriel n est pas tudi en tant que tel Ceux ci permettent cependant d en affiner le cadre historique g n ral en favorisant une histoire culturelle qui ouvre des pistes fructueuses Jocelyn de Noblet qui avait publi un premier ouvrage de synth se 1974 dans lequel il critiquait une vision artistique du design fait alors le lien entre l histoire de la culture technique et le design C est une poque o nombres d initiatives fondation du Centre de Cr ation Industrielle CCI en 1969 du Conseil Sup rieur de la Cr ation industrielle 1970 1975 de l Agence pour le Promotion de la Cr ation industrielle 1983 cr ation de revues Cr revue diffus e entre 1969 et 1977 Traverses revue dit e par le CCI partir de 1975 etc manifestent une volont de communiquer sur le lien entre design et industrie En t moignent les expositions organis es par le CCI et Raymond Guidot Mat riau Technologie Forme 19747 L objet industriel 1980 Un Centre de Recherche sur la Culture Technique CRCT est constitu en 1978 avec Jocelyn de Noblet des directeurs d tudes et de recherches de grandes entreprises fran aises et trang res et des universitaires La publication pendant 14 ans de la revue Culture technique permet de diffuser les recherches
222. es r ponses au questionnaire CreaSearch mais curieusement 50 des instituts pratiquant la recherche cr ation n accordent que peu ou pas d importance l laboration d un tat de l art pr alable La valorisation de l activit de recherche cr ation est 77 comprise comme relevant d une forme de publication mais 45 des interrog s citent aussi l exposition Quand il s agit de caract riser le type d innovation recherch l innovation esth tique est cit e dans 67 des r ponses devant l innovation technique ou fonctionnelle L analyse des r sultats de l enqu te par questionnaire montre clairement que la recherche cr ation est un concept valid par une majorit d coles d art et de design quel que soit effectivement le contenu de ce concept et que le but de la recherche est quasi unanimement reconnu comme consistant cr er de nouvelles connaissances quelle que soit l aussi la d finition du terme Dans la phase qualitative du projet CreaSearch des entretiens approfondis sont men s pour d finir avec beaucoup plus de pertinence les points laiss s ouverts par l enqu te quantitative savoir quel statut pist mologique peut avoir l activit de cr ation dans la recherche 2 y a t il des champs de recherche sp cifiques la recherche cr ation quels modes d organisation et de partage du travail de recherche doit s tablir dans des quipes interdisciplinaires quels sont les crit res d valuation des r sultats de
223. ess in car design companies Wonderground Design Research Society International Conference Lisbonne Novembre 2006 Kaur S Westerman S Mougenot C Sourb L Bouchard C 2006 Computer based support for creativity in industrial design CCID 06 First International Symposium on Culture Creativity and Interaction Design Londres Septembre 2006 R sum de la pr sentation Inspiration et cr ativit tude ethnographique de l activit des designers dans la phase informationnelle Dans l activit de conception de produits il est reconnu qu avant de g n rer des solutions produits les designers concepteurs passent par une phase de recherche d informations voire de recherche d inspiration pour les projets o de nouveaux concepts doivent tre g n r s non routine design Afin de nourrir leur cr ativit les designers font donc appel diverses sources d informations qui peuvent tre vari es sur le fond secteurs d influence et sur la forme magazines salons professionnels La recherche d inspiration est aujourd hui transform e par l apparition de l Internet Mais il appara t qu aucun outil ne permet une recherche d informations adapt e aux caract ristiques des m tiers du design Cette lacune vient en partie du fait que l activit des designers dans cette phase est mal connue Notre travail cherche donc ici formaliser l activit des designers en terme de recherche d inspiration nous souhaitons conna t
224. estionnent les repr sentations de la soci t et du monde rural Nous savons que l alimentation occupe une double position la fois culturelle et socio conomique l aliment est un produit de consommation particulier qui engage une relation intime avec l individu car il est incorpor Le statut et la repr sentation de l alimentation constituent aujourd hui des sympt mes de la soci t en fonction de ses positions historiques culturelles et conomiques D autre part les crises sanitaires depuis les affaires du sang contamin et de la vache folle ainsi que les d bats sur les OGM et sur les pesticides ont cr un tat de suspicion qui se traduit aujourd hui par une remise en question du caract re in luctable de la mutation agroindustrielle en lan ant un d bat sur une thique de production La recherche par le design peut avoir sa place au sein de ce d bat Elle peut permettre d affiner le dialogue entre syst me technique et syst me socio conomique Elle peut investir des enjeux soci taux de l alimentation et intervenir sur les repr sentations li es aux nourritures A ce sujet le chercheur en psychologie Patrick Denouxs explique que les consommateurs d veloppent des repr sentations versatiles contradictoires des nourritures avec de nombreuses images pass istes et fig es li es une exigence d authenticit et de naturel d vers e par l industrie agroalimentaire via les m dias audiovisuels Aux c t s de ces ic nes d une
225. et de design avec une attention particuli re pour les phases d initiation du projet entre la r ception du cahier des charges design et la g n ration de concepts Ils sont invit s parler de leurs sources d inspiration et d informations des outils qu ils utilisent pour conserver les documents jug s int ressants et de leur mani re de chercher l inspiration avec l Internet Enfin une question plus ouverte aborde la fa on dont les designers voient les apports possibles de l Internet et des outils num riques en g n ral en terme de recherche d inspiration et d informations Figure 2 Entretiens avec les designers de Stile Bertone 130 3 R sultats de l TUDE ETHNOGRAPHIQUE 3 1 la recherche d informations en design Apr s la r ception du cahier des charges design le travail de recherche cr ative est individuel dans un premier temps Les designers disposent de une trois semaines environs pour proposer des id es de concepts Ensuite une ou plusieurs id es sont retenues pour tre approfondies lors d un travail collectif Cette phase initiale sollicite intens ment la cr ativit des designers si bien que peu de temps reste disponible pour la recherche d inspiration Les designers affiment donc tre mieux m me de produire des id es cr atives s ils se sont pr par s avant En somme la recherche d inspiration est une activit continue qui permet de pr parer les designers tre cr atifs un moment
226. et de l architecture a favoris les tudes portant sur l Union des Artistes modernes et laiss dans l ombre un mouvement qui s tait d tach progressivement de l univers des arts d coratifs et de l architecture pour revendiquer un territoire sp cifique celui de l objet industriel C est sans doute une des raisons qui permet de comprendre pourquoi aucune tude n avait t consacr e Jacques leader charismatique du mouvement de l esth tique industrielle D autres hypoth ses peuvent tre avanc es comme le relatif d sint r t dans la culture fran aise pour une discipline qui ainsi qu il le d clarait ne rel ve ni des beaux arts ni des arts d coratifs ni de la technique pure Concernant plus pr cis ment le silence sur son r le le fait qu il n ait pas lui m me t un cr ateur mais un entrepreneur fondateur d entreprises est galement prendre en compte La pens e de Jacques Vi not s appuie essentiellement sur les grands engagements du Mouvement moderne Il est d ailleurs tr s li aux membres de l UAM et aux membres de l Architecture d Aujourd hui Son ouverture internationale d s les ann es 1920 l avait pr par travailler avec les principaux acteurs trangers sur la mise en place institutionnelle d un nouveau m tier La cr ation de l Institut d Esth tique industrielle en 1951 correspond un vaste mouvement de cr ation d organismes officiels de promotion de l esth tique 1 R f rences
227. et effort d introspection le designer peut tre cet autre mais plus classiquement l utilisateur du r sultat des activit s de designers 1 PETITIDEMANGE 93 cit par A Aoussat Habilitation Diriger des Recherches Grenoble 1996 2 CHRISTOFOL H Rapport scientifique laboratoire CPNI 2002 3 L histoire du laboratoire CPI de l ENSAM Paris permet de produire aujourd hui quatre types de r sultats 1 un r sultat issu directement des actions sous la forme de produits 2 un r sultat issu en terme de recherche action sous la forme de m moires de DEA th ses de doctorat productions scientifiques hypoth ses valid es m thodes outils 3 un r sultat issus de nos activit s de recherche en terme de mod lisation th orisation des pratiques campagne d exp rimentation 4 un r sultat issu des avanc es de connaissances sur les attributs du produit analyse sensorielle analyse des tendances analyse perceptiologique 57 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Se rapprochant de l ergonomie plus g n ralement de tous les domaines qui s int ressent l utilisateur le design a un travail de recherche de fond entamer J ai initi une des tapes fondamentales du processus de perception d un objet par l tude de ses propri t s organoleptiques sur des modalit s sensorielles tactiles visuels et sonores L objectif tant de nourrir la prat
228. et l Ecole Nationale d Art de Nancy qui s accompagne du d veloppement d un futur campus d excellence Nancy Ce Projet est port par les trois Universit s de Nancy trois Collectivit s Communaut Urbaine du Grand Nancy Conseil G n ral de Meurthe et Moselle et Conseil r gional de Lorraine et ARTEM Entreprises trente entreprises regroup es autour du Projet depuis 2002 Gestionnaire et sociologue ses travaux de recherche portent sur l tude des conditions d mergence de la coop ration inter organisationnelle les multiples m tamorphoses des organisations et plus r cemment les nouvelles gouvernances de l innovation telles qu elles apparaissent au sein des clusters et des p les de comp titivit en France et l tranger Publications et r alisations 2001 La dynamique de l organisation relationnelle conventions et r seaux sociaux au regard de l enchev trement des modes de coordination Revue Finance Contr le Strat gie 2002 Le pilotage des conventions d change dans une entreprise en r seau G rer et Comprendre Annale de l Ecole des Mines avec C Assens et A Baroncelli 2004 Design Organisationnel et m tamorphose des organisations L Harmattan Eds avec Bj rn Walliser 2006 Working Spaces in Art Science and Business Solitude Press Eds Avec Dominique Billier Jean Baptiste Joly 2006 Ressources rh toriques et barri res l entr e les conditions structurales de la d
229. et non l artefact lui m me L analyse de l activit d un SC en p riode de formation r v le non seulement des traits d expertise de conception mais bien plus un pisode de construction de sa comp tence de conception En tant que futur professionnel il se pr pare s adapter aux contraintes de certaines t ches et celles qui conditionnent les relations d change et de coop ration entre les diff rents acteurs de la division du travail Lebahar 2007 p 243 Il s agit de construire une comp tence de conception qui pr pare le futur designer mettre en place les coop rations n cessaires son activit gr ce des strat gies d adaptation prenant forme dans un tat final de repr sentation de l artefact m moire et projet de 4 et non dans l artefact lui m me 162 DISCUSSION Le DSAA CC a t structur par des professionnels et enseignants h ritiers des valeurs de l Esth tique industrielle notamment l introduction de l esth tique dans la production industrielle dans la droite ligne du projet socio conomique des coles d arts appliqu s ducation des classes ouvri res au go t l clectisme au beau Le dipl me a pris place dans le paysage des formations avec une r elle l gitimit instrument d l vation des qualifications il a contribu clarifier la place des designers dans l organisation du travail Son ampleur nationale et sa port e institutionnelle ont permis de diffuser des s
230. ethnographique ainsi que l largissement de la d finition m me des objets de recherche non plus exclusivement techniques mais aussi sociaux et ou culturels et ou historiques conduisent les chercheurs une anthropologie plus ph nom nologique et existentielle donc plus conforme la complexit et la dignit humaines Si cette ouverture concerne pour le moment encore principalement les destinataires des produits et tr s peu les concepteurs ing nieurs patience on note toutefois Un assouplissement tr s marqu des mod les dans le domaine de la mod lisation des m thodes de conception ce qui les rapproche dangereusement des mod les plus wholistes utilis s en design Enfin on notera avec grande satisfaction que cet atelier nous a donn plusieurs reprises l occasion et le plaisir de fr quenter des domaines que se r servent encore les philosophes de la technique Une belle invitation au dialogue Atelier 2 Sciences anthroposociales Apr s la psychosociologie l anthropologie politique et la sociologie N mes deux autres disciplines taient repr sent es Nancy l histoire et les sciences cognitives psychologie cognitive en t te Le design pr sente aux historiens un d fi de taille en raison de la complexit des ph nom nes et des objets d tudes que rec le ce champ Celle ci qui n est pas propre au design a particuli rement bien t mise en vidence sous la forme suivante histoire
231. etitesse distance ou trop dangereuse Toute activit de design peut tre pr texte une exp rimentation condition de l isoler th oriquement du reste de la prestation exemple Kartel Braille Mais le travail de recherche rec le d autres facettes Certaines rel vent du seul travail empirique de recueil de donn es D autres de la pure th orie La d monstration Entre la th orie et le travail plus laborieux mais souvent n cessaire de recueils de donn es la discussion sur les r sultats issus d exp rimentation validant une hypoth se constitue l amorce d un effort de formalisation vers une certaine g n ralisation La d monstration constitue la mise en vidence d une relation de causalit et de l explicitation des donn es de cette relation reliant cause effet La loi qui en d coule devient g n rale Ce fut le cas sur la th orisation de la couleur et plus r cemment sur d autres sensations de modalit s sensorielles Mais la pr dictibilit d un r sultat si elle assoit une reconnaissance de recherche reste souvent parcellaire face aux aspects globaux de la conception d un objet La g n ralisation est un id al prenant l apparence de mod le lois et autres l ments th oriques permettant une manipulation abstraite de ph nom nes naturels et r els Les efforts de g n ralisation Li e une d monstration il y a toujours associ une relativit restreinte un contexte donn souvent assimilable un
232. ettes labor es etc Ce qui permet l tudiant de contr ler tous les stades du projet en les testant la pertinence et la coh rence de la d marche et en v rifiant la fiabilit des processus d organisation op cit p 14 Ce qui lui permet enfin de d terminer c est dire de d velopper des options et de choisir retenir la solution la mieux adapt e aux exigences et contraintes op cit p 12 L assimilation est alors op r e 3 2 3 Les coop rations et les strat gies d adaptation des tudiants L interaction qui induit les coop rations des autres sp cialistes plasticiens technologues ergonomes bricoleurs et autres porteurs de valeurs est absente de la t che de conception simul e par l tudiant coup du monde r el Le caract re transversal du dipl me avec ses trois domaines de design ne suffit pas donner la discipline de projet qu est le bureau de cr ation toute sa dimension coop rative La pluridisciplinarit sugg r e par le r f rentiel donne l tudiant des instruments cognitifs propres f d rer plusieurs savoirs dans sa t che de conception d marche plastique conceptualisation philosophique savoirs technologiques Mais en dehors du m moire qui lui permet d analyser et de synth tiser des connaissances externes d organiser sa pens e et de la communiquer le projet pr sent est encore un tat d sir d artefact tout en tant un tat final de repr sentation
233. euvent tre fond s sur la question pist mologique quelle est la nature des connaissances sp cifiques apport es par la recherche cr ation en art et en design et d boucher essentiellement sur des champs de recherche explorant et r fl chissant les relations entre th orie et pratique dans la g n ration de ces connaissances ou cherchant comprendre l articulation entre le postulat de singularit artistique et celui de la g n ralisation des savoirs Les mod les peuvent aussi tre fond s sur la question m thodologique et ils explorent alors l ventail des d marches possibles entre le postulat de la transparence m thodologique requis par la recherche scientifique et l intuition cr atrice revendiqu e par les designers et les artistes L ensemble des mod les analys s et propos s devront faire la part des similitudes et des diff rences entre les pratiques de l art et celles du design Sans entrer dans une querelle des d finitions il faudra bien en tablir quelques unes la consultation de la bibliographie et le d pouillement des r ponses aux questionnaires montrant bien que ces d finitions varient consid rablement selon les personnalit s et selon les institutions et qu adopter telle ou telle d finition de la pratique artistique ou du design entra ne toutes sortes de cons quences quant aux pr f rences ou aux revendications pist mologiques et m thodologiques en mati re de recherche Sans refaire toute l histoire des
234. gers de la solution en d veloppement 2 2 La m thodologie de co volution de la conception et des usages Cette m thodologie s articule en trois temps 1 les boucles de co conception 2 les trajectoires d usages 3 l laboration des objets fronti res 1 les boucles co conception la d finition de l esprit de la technologie ll s agit d instrumenter le processus de conception c est dire de d finir les tapes le contenu les acteurs mais aussi les formes de coordination de leurs activit s de Terssac 1996 A partir des approches classiques de la conception issues des sciences de gestion Hatchuel et Mollet 1986 enrichies par la d finition de sc narios d Usages nous proposons de construire l innovation en six tapes it ratives 1 perception du probl me avec les acteurs du terrain 2 transformation des perceptions en concepts et donn es 3 construction des sc narios d usage 4 mat rialisation du mod le 5 exp rimentation en situation d usage r el et valuation 6 processus de changement 2 les trajectoires d usage la construction stabilisation du r seau sociotechnique 155 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Conform ment la th orie de la traduction il s agit d assurer l int ressement progressif des acteurs la solution En effet il appara t n cessaire tout au long du projet de conception que les acteurs parties prenantes m
235. ges s av rait tre un point cl la conception et de la mise en uvre d une solution technique proposant des services innovants 2 M thodologie de co conception orient e usages les l ments cl s 2 1 Un ancrage pluridisciplinaire Dans la lign e des travaux sur les d marches de conception classique l int gration des usagers d s les premiers moments du projet devient Un l ment cl de r ussite de l innovation Cette int gration peut prendre diff rentes formes il peut s agir dans la lign e des mod les centr s utilisateurs d inclure la repr sentation des activit s des acteurs dans l activit de construction de l outil TIC gr ce des m thodes de construction des sc narios d usage ou encore comme pr conis par les d marches de conception participative d obtenir une meilleure expression des besoins des usagers en faisant intervenir des experts en socio conomie des usages toutes les tapes de la conception M me si ces approches permettent une prise en compte des usagers d s la conception elles nous semblent cependant aborder l int gration de fa on relativement r duite En effet les m thodes centr es utilisateurs ne prennent en compte l usager qu travers la repr sentation que se font les concepteurs de leurs pratiques pratiques r duites l analyse des t ches dans les contextes de travail Les d marches de conception participative s attachent quant elles essentiellement l int gr
236. gh NC 72 77 Lawson B 1980 4 dition 2006 How Designers Think The Design Process Demystified Architectural Press Oxford Mougenot C Bouchard C Aoussat A 2006 Fostering innovation in early design stage A study of inspirational process in car design companies Wonderground Design Research Society International Conference Lisbon November 2006 Mougenot C Bouchard C Aoussat A 2007 A study of designers cognitive activity in design informational phase International Conference on Engineering Design ICEDO7 Paris Nakakoji K Yamamoto And Ohira M 1999 A Framework that Supports Collective Creativity in Design Using Visual Images Proceedings of the 34 conference on Creativity amp Cognition Loughborough UK 166 173 Pasman G amp Hennessey J 1999 The Influence of Context on the Assessment of Precedents in Product Design Actes de 4th Asian Design Conference Nagaoka Japon Pasman G amp Stappers P J 2001 ProductWorld an Interactive Environment for Classifying and Retrieving Product Samples Actes de 5th Asian Design Conference S oul Cor e Sch n D 1983 The Reflective Practitioner How professionals think in action Temple Smith 133 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Marc PARTOUCHE Cit du Design de Saint Etienne Ecole nationale sup rieure de cr ation industrielle LA CIT DU DESIGN 134
237. h ne sont pas construites sur ce mod le Certaines montreront leur originalit en int grant plusieurs composants en une seule pi ce D autres changent radicalement d apparence avec un cahier des charges fonctionnel initial diff rent les supports de positionnement changent La structure et le m canisme de maintien est un levier de diff renciation des produits et Un nouvel espace d exploration pour les designers Collection Collection Histoire De Voir 72 1 1 1 Crise d identit des produits Depuis quelques d cennies la lunette change de statut aux yeux des utilisateurs Elle est de moins en moins consid r e comme une proth se ou comme un objet de protection peu attrayant Les progr s techniques et l apprentissage par transferts technologiques ont apport un bol d air aux fabricants leur permettant de diversifier leur offre et d largir leurs gammes de produits L objet a pris de la valeur jusqu devenir un accessoire de mode Les m canismes et fonctionnements marketing d j en place dans les secteurs de la mode et du pr t porter se sont petit petit install s dans l optique Le rythme et les cycles de vie des produits se sont soudainement acc l r s dynamisant le march et permettant une structuration aujourd hui bien avanc e Les solaires psych d liques de Pierre Cardin ou les plans de collection optique la mani re du secteur de la d coration par Laurence Lafont dans les ann es 70 repr sentent des
238. he claircit l volution de nos techniques dans leur cycle le design favorise le passage entre invention et innovation2 puis celui de l innovation l int gration Elle peut aussi nous aider mesurer l impact d une approche formelle donc majoritairement externe sur les techniques g n ralement internes Enfin permettre de faire appara tre les caract risations sp cifiques de cette profession appliqu e l industrie Nous avons t confort dans cette approche par l int r t visible manifest par des historiens des techniques comme Fran ois Caron ou Pascal sur l intervention sociale comme levier de l innovation Ce type de d marche n cessite une analyse crois e entre l volution d une profession et l volution d une industrie De l innovation l usage Le designer vous dira que son r le consiste principalement penser l utilisateur favoriser de nouveaux usages Quand un industriel propose sur le march un nouvel objet il va vite comprendre que si l utilisation de son objet ne rencontre pas les besoins fondamentaux Marzlow il sera difficile de le faire accepter de le proposer Un march avec succ s De nouveaux usages C est ainsi que l poque industrielle les usages font l objet de strat gies d innovation et d actions de marketing Cela concerne en premier lieu les objets produits par la soci t industrielle mais cela a aussi videmment de profondes cons quences
239. he L objet empirique de Recherche designers et cr ateurs acteurs de l innovation dans des industries manufacturi res Les processus de conception et d innovation Questions de Recherche Quel r le pour le designer dans le processus d innovation En quoi les sp cificit s de l environnement influencent elles les r gimes de conception Quelles articulations de comp tences pr dominent pour g n rer l innovation dans un environnement cr ateur Cadre conceptuel Position personnelle M thodologie Elaborer partir de la Approche compr hensive Conduite d entretien litt rature D marche qualitative Etudes de cas Th orie C K Comparaison Typologies Analyse Partenariats de conception documentaire Sch ma 1 la D marche de recherche expos l issue d une phase exploratoire 3 1 1 Premiers enseignements Plus g n ralement l exploration de mon sujet par le terrain a servi mettre au jour des hypoth ses de recherches L analyse fine des mat riaux interviews presse liste de produits confirmeront certainement ces hypoth ses mais ne seront pas suffisantes pour d finir clairement le r le du designer dans le processus de conception innovante Le cadre environnemental du secteur tend faire penser que la sp cialisation des acteurs impose des collaborations pour innover Si le designer d veloppe une collection en activant des briques design tel que d crit pr c demment 1 ne peut r aliser seul u
240. he compl te de la probl matique la finalisation et la pr sentation Ce qui est appel probl matique s av re tre un CDC plus ou moins labor Par exemple un tudiant questionne les modalit s d alimentation dans les multiples situations de travail Il labore un ensemble de sc narios contraignants et choisit arbitrairement des situations qui entrem lent soigneusement le repas au bureau et le repas la maison la qualit de l alimentation le lien social qui existe avec le repas Son CDC lui impose rapidement une r flexion sur les contenants au del de toute autre confrontation aux probl mes de nutrition Si les tudiants ont la possibilit de s appuyer sur un stage en entreprise qu ils ont suivi en d but de deuxi me ann e pour ancrer leur projet de synth se dans une d marche existante ils se retrouvent seuls ou presque face la d finition d une probl matique ils ont pour moyens les instruments cognitifs et les syst mes de valeurs inculqu s par les professeurs toujours pr sents mais plus discrets pour ne pas tre consid r s comme les auteurs indirects des projets Le choix et la r daction d une probl matique doit conduire les tudiants la conception d un artefact Mais ce qui appartient l entreprise sort du contexte la situation didactique le temps n est pas le m me la finalit n a plus rien voir l artefact d sir ne s adresse pas au m me public Ainsi l tudiant concep
241. he revendiquons nous autrement dit quels sont les objets que nous d coupons sur le monde et sur lesquels nous nous proposons de construire des connaissances et des th ories En quoi celles ci sont elles sp cifiques au design con u comme discipline scientifique c est dire en quoi consiste ce que Nigel Cross apr s Bruce Archer appelle le si intraduisible mais tellement juste designerly way of knowing Question pist mologique Quels sont les outils et les m thodes que nous recommandons pour observer conna tre et interpr ter ces objets Question m thodologique Quelles sont les probl matiques ou axes de recherche que nous privil gions et comment ceux ci se situent ils par rapport ceux des autres disciplines scientifiques 2 Question strat gique et politique Comment justifions nous les choix pr c dents d une part aupr s de l institution scientifique et universitaire d autre part en regard des enjeux sociaux au sens large incluant les enjeux environnementaux pr sents et futurs 2 Question prax ologique et thique Quels sont les crit res de validation et d valuation de nos recherches Question crit riologique Quels sont les moyens de diffusion que nous privil gions pour nos recherches revues sites web colloques vulgarisation etc 2 Question communicationnelle Quels sont les dispositifs mettre en place organisation des laboratoires financement conventions de partenariat etc
242. i est une pr figuration de la troisi me r volution industrielle Cette recherche de type anthropologique sur la t l vision son cran nous permet tudier la fois l objet et cette nouvelle profession qui donne forme aux objets le designer La t l vision Objet tr s technique elle impose un cahier des charges exigeant Objet nouveau elle va se d velopper conomiquement tr s rapidement dans l espace domestique o elle va jouer un r le majeur tant que meuble et en tant qu objet technique D un objet mobilier elle volue vers une image une lumi re sur un mur et se divise en une s rie d accessoires qui convergent avec la t l phonie l ordinateur et les r seaux internet Sa complexit nous permet de questionner les nouveaux champs d action du designer apr s l intervention sur l objet technique l objet mobilier le designer devient designer d interfaces de multim dia d environnement Pour nous concentrer sur le sujet du jour nous aborderons l objet t l vision comme objet social et pr senterons l action du designer en soulignant son r le dans l int gration d une technique et d un usage entre 1939 et 2000 1939 parce que c est la premi re t l vision commercialis e 2000 parce que c est la fin de la t l vision cathodique Le designer appara t comme un nouvel acteur au cours du XXe si cle C est lorsque l artisanat dispara t au profit d une production industrielle que na t cette profession Elle v
243. i privil gient soit un principe de causalit interne approche endog ne bas e sur la r alisation soit un principe exog ne approche exog ne bas e sur la valorisation Depuis quelques ann es le d bat sur la compr hension des ph nom nes de la vie organisationnelle se d place afin de proposer un regard diff rent permettant de d passer l hypoth se implicite de s parabilit entre l interne et l externe En effet si l organisation ne rel ve pas d une approche endog ne ni d une approche exog ne quelles sont les voies d approches possibles pour expliciter les ph nom nes organisationnels 2 Pour un certain nombres d auteurs Nonaka et Takeuchi 1995 Cohendet et Llerena 1999 ou Autissier et Wacheux 2000 il convient de changer de paradigme o l organisation n est plus envisag e uniquement comme un processeur d informations mais aussi comme un processeur de connaissances Ce changement de paradigme n est pas neutre En effet il impose de d passer le dualisme m thodologique initi par les approches endog nes et exog nes de l organisation Par rapport ce changement il est possible de constater au regard de la litt rature dans le domaine des organisations qu une place de plus en plus importante est octroy e la conception2 Cette volont de s int resser la conception ne correspond pas uniquement Un ph nom ne de mode En effet comme le souligne A C Martinet 2000 les situations que rencontrent les acteurs de l ent
244. iau donner une nouvelle fonctionnalit et finalement offrir de v ritables produits nouveaux qui font la diff rence sur leur march A travers l tude d un secteur on tentera de mettre en vidence le r le exact du designer par son activit quotidienne et ses actions dans le processus de conception innovante L industrie qui nous int resse celle des cr ateurs lunetiers conna t une forte volution et tend dynamiser la cr ativit jusqu la faire passer pour de l innovation La typologie et les d finitions changent en fonction du positionnement c est pourquoi il me para t n cessaire de clarifier l organisation et le fonctionnement des processus de conception selon une d marche compr hensive Le projet de recherche s inscrit dans un travail de th se commenc en d cembre 2005 Le travail exploratoire de la premi re ann e ne permet d exposer que des r sultats interm diaires Aussi nous commencerons par dresser un cadre d tude n cessaire la bonne compr hension de la d marche Le mod le de construction de collection d crit en deuxi me partie est en cours de r alisation et pourra donc comporter quelques incertitudes qu il faudra r soudre dans la suite de la th se Enfin la d marche entreprise pour ce travail et les m thodes envisag es seront pr cis es en derni re partie Les ateliers du design donnent la parole aux doctorants il s agit l d une opportunit de confronter nos exp riences et de tester quelques
245. iciel d apprentissage de la perspective Son but n est pas de produire des formes mais de faire comprendre pas pas le principe des m thodes de projection perspectiviste On pourrait en rester l Sauf que l o un logiciel purement didactique serait programm pour rejeter les images qui n appliquent pas strictement les r gles de la perspective celui ci non seulement accepte de les repr senter mais se d lecte de leurs aberrations C est d ailleurs l erreur dans l criture d un code de calcul de d grad s de couleurs qui est l origine de D grad s d grad s r sultat d un d tournement de variable qui provoque plus de surprise que ne l aurait fait une fonction random par exemple L enjeu du travail informatique de Richard Monnier se situe donc dans ces failles creus es par le glissement ou la collision de terrains aux m thodes aux d marches de production aux finalit s diff rentes sinon contradictoires dans ces interstices de la programmation comme lieux o se croisent se rencontrent l artiste et le programmeur pour faire uvre 108 EN nouvalle louie Image 14 Richard Monnier Mode d emploi de Mon ami Piero 1 Faire glisser la souris sur tous les l ments du dessin le point et les lignes de fuites la ligne de terre la diagonale de la surface vue en plan la diagonale de la surface vue en perspective l tiquette Piero et le cercle qui indique la hauteur de l il A chaqu
246. iculier les conditions auxquelles il devrait se soumettre pour aboutir en relevant le fait que l exception fran aise gagnerait emprunter d autres voies que celles qui ont conduit la situation actuelle On exposera ensuite les raisons qui nous ont conduits pour ces Ateliers convier les chercheurs des divers champs disciplinaires pr sents dans le programme pr senter l tat de l art dans leurs domaines de recherche respectifs Comme nous l avions illustr N mes en novembre 2006 cela participe d une d marche qui alterne le travail en creux et en plein L objectif est de mieux saisir en quoi la recherche en design pourrait s apparenter aux pratiques actuelles de nos coll gues chercheurs dans les disciplines consid r es comme les partenaires naturels du design mais on souhaiterait galement faire ressortir ce qui pourrait singulariser la recherche en design lorsqu elle prend ses distances l gard de ces partenaires C est l exploration de ces deux volets que cette introduction sera consacr e 26 Thomas Froehlicher thomas froehlicher icn qr fr Titres et activit Thomas FROEHLICHER est Professeur des Universit s l Universit de Nancy 2 Nancy Universit Il a t Directeur G n ral du Groupe ICN Ecole de Management avant d tre nomm D l gu G n ral d ARTEM en janvier 2007 Art Technologie et Management partenariat strat gique entre l ICN l Ecole Nationale Sup rieure des Mines
247. ie et r alit Pour exemple l analyse du d calage entre les intentions de la municipalit la conduite du projet en temps de crise et le caract re de laboratoire architectural mais aussi du d calage entre des techniques pionni res et les usages effectifs du b timent plancher escamotable comble roulant nuance la lecture canonique que fit l historien Reyner Banham 1962 de la Maison du Peuple Clichy Le m me article de Fabienne Chevallier d montre l activit moderne dans les ann es trente d architectes form s l cole des Beaux Arts consid r e pourtant comme le creuset d un acad misme r trograde 1 2 L histoire du design comme branche de l histoire de la culture technique et de l histoire industrielle architecture sites objets entreprises Lorsque l Inventaire g n ral entreprend dans les ann es 1980 un programme de rep rage national du patrimoine industriel l tude de l architecture industrielle des sites et des machines de production fait l objet d un int r t croissant depuis quelques ann es La d sindustrialisation contribue un mouvement de transformation des usines en lieux culturels et favorise l histoire des techniques des processus de production et du savoir faire Les historiens de l architecture Fran ois Loyer Le si cle de l industrie 19835 entreprennent de grandes synth ses renouvelant l approche de l architecture industrielle en d passant le classement stylistique des form
248. iences de la conception Actualit des conjectures simoniennes Conf rence Internationnale Les Sciences de la Conception L Enjeu Scientifique du 21 me si cle En l Honneur d Herbert Simon INSA de Lyon 15 16 mars 2002 Midler C 1993 Introduction gestion de projet l entreprise en question in ECOSIP V Giard C Midler dir Pilotages de projets et entreprises Paris Economica p 17 31 Morgan G 1989 Images de l organisation Qu bec Presses de l Universit de Laval et Eska Morin E 1990 Introduction la pens e complexe Paris E S F Nonaka et H Takeuchi 1997 La connaissance cr atrice la dynamique de l entreprise apprenante Bruxelles De Boeck Universit Paraponaris C 2000 Gestion des comp tences et production des connaissances dans le management par projet Revue de GRH n 36 juin Perrin J 1994 Application de l approche artefact aux structures organisationnelles dans J H Jacot coordination Formes anciennes formes nouvelles d organisation Lyon Presses Universitaires de Lyon Perrin J 2001 Analyse de la valeur et valeur conomique des biens et services Revue Fran aise de Gestion Industrielle n 2 2001 Vol 20 juin p 9 20 Pesqueux Y 2002 Organisations mod les et repr sentations Paris PUF Gestion Prahalad et G Hamel G 1995 Competing for the future Harvard Business School Press Saporta B et T Verstraete 2000 R flexions sur l
249. ine qui n existe pas dans la consultation d Internet Les lecteurs mettent en avant que toucher et manipuler le magazine sont des activit s plaisantes et donc stimulantes pour la cr ativit Internet est galement une source d informations majeure Tous les participants affirment utiliser Internet quotidiennement des fins professionnelles Internet est un outil qui vient en compl ment des livres et des magazines mais c est un galement un moyen de stimuler la cr ativit Un designer voit Internet comme un prainstormer agitateur de m ninges D autres m dia interviennent dans la recherche d inspiration et d informations mais les designers les consid rent comme plus anecdotiques on peut citer les salons professionnels motorshows l ambiance sur le lieu de travail un esprit d entreprise sportif aidera concevoir des voitures sportives la musique ou les films de cin ma pour cr er des sensations qui seront traduites en termes visuels 8 3 Secteurs d influence Les designers puisent leur inspiration dans de nombreux domaines cr atifs Bouchard 1997 en t te des citations par les designers on retrouve le monde du design automobile Figure 4 Ensuite viennent l architecture le design d int rieur la mode Les influences majeures viennent donc du monde automobile Figure 3 que ce soient les ant c dents precedents en design auto Pasman 2005 r alis s par les constructeu
250. ines en continu ponctuel Juillet 2005 Workshop bateau bus St phane Hanrot Etudiants 57 et 59 issus des coles d architecture et des beaux arts Deux semaines en continu renouvel es annuellement Equipes communes Atelier de Recherche et de Cr ation et Enseignement optionnel Flotter une plage au large Bernard Boyer et Ronan Kerdreux Didier Dalberra Philippe Delahautemaison Etudiants S5 issus des coles d architecture et des beaux arts Dur e un semestre renouvel annuellement Apprentissages d outils communs et projets cote cote Mise niveau effectu e par Jacques Zoller Studio Lentigo Marc Aurel Ronan Kerdreux C cile Liger Fabrice Pincin Studio pour les tudiants issus de l cole des beaux arts enseignement optionnel pour les tudiants issus de l cole d architecture S5 et S6 et de la formation permanente Profil IV Fonctionnement semestriel renouvel chaque semestre Selon les semestres travail individuel cote a cote et travail par quipes Workshop c ramique et innovation Sousse Marseille Florence Naples Marc Aurel Ronan Kerdreux Deux semaines en continu mais disjointes entre elles Travail sur place et distance Nous supposons que la distinction entre architecte et artiste par exemple est de l ordre de la m thode d laboration du projet Mais l aussi les fronti res voluent du fait du moment et du fait des outils Kas Oosterhuis revendique une approch
251. interindividuelles et non plus seulement les objets qui constituent le centre d int r t des projets revient n anmoins aux chercheurs en design d effectuer le travail de pragmatisation de ces mod les th oriques et de d passer ainsi la posture principalement analytique des sciences humaines et sociales Tout en resserrant et en sollicitant les gestes d amiti intellectuelle aupr s de ces disciplines il conviendra d orienter et si n cessaire d infl chir la r flexion th orique pour l engager r solument dans le champ des projets pour mener une r flexion dans l action Atelier les sciences de gestion Les m mes conclusions que pour nos coll gues des sciences de l ing nieur s imposent ici L impressionnante sophistication des mod les d velopp s pour saisir le comportement des consommateurs en particulier dans le champ des services ne doit pas nous faire oublier que nous ne partageons pas jusqu au bout les fondements anthropologiques sur lesquels ils reposent Nous pr f rons en design consid rer l exp rience humaine de l habitabilit du monde artificiel toujours d abord comme un myst re au sens fort donn ce terme par la philosophie personnaliste plut t que comme un probl me r soudre sans pour autant renoncer la saisir par les voies rationnelles et r flexives propres aux d marches scientifiques les plus contemporaines objectiver sans objectifier Il n en reste pas moins que tout a
252. ion didactique du savoir enseignant au savoir enseign avec Un exemple d analyse de la transposition didactique La Pens e sauvage Editions Grenoble CNDP 1994 Annexes IV du r f rentiel du DSAA Cr ateur concepteur options cr ation industrielle architecture int rieure et environnement communication visuelle Paris Joshua S amp Dupin J J 1993 Introduction la didactique des sciences et des math matiques PUF Paris Laurent 5 1999 Les arts appliqu s en France gen se d un enseignement ditions du comit des travaux historiques et scientifiques CTHS Paris Lebahar J C 2001 Approche didactique de l enseignement du projet en architecture tude comparative de deux cas Didaskalia n 19 Editions de l INRP Bruxelles Paris 39 77 Lebahar J C 2007 L activit de conception en architecture et en design industriel D sir pertinence coop ration et cognition Herm s Paris Le Boeuf J 2006 Jacques Vi not 1893 1959 Pionnier de l esth tique industrielle en France Presses universitaires de Rennes Rennes MENESR D cret n 83 913 du 14 octobre 1983 BO n 46 du 22 d cembre 1983 et d cret modificatif n 93 537 du 27 mars 1993 publi au JO du 28 mars 1993 r glementant les Dipl mes sup rieurs d arts appliqu s Journal officiel du 16 octobre 1983 Paris MENESR Arr t modificatif du 28 juillet 1994 BO n 35 du 29 septembre 1994 portant cr ation d
253. ionnement m lant les pratiques modernes et contemporaines du design les notions de fabrication et d exp rimentation sur le terrain constituent la pierre angulaire de mes travaux de recherche permettant d interroger la fois le contexte de production du processus industriel et son possible d bordement par le d veloppement d espaces de cr ation le prenant pleinement partie En ce sens une production du design se d veloppe aujourd hui reprenant l h ritage d un design plus exploratoire et emprunt d utopie En restant fond es sur les sp cificit s m thodologiques du projet ces pratiques cr ent des ponts avec d autres syst mes de production tels que l artisanat qui gr ce sa structure moins complexe est plus r actif et plus ouvert l exp rimentation que l industrie ll s agit ainsi d envisager le design comme une exploratoire s impliquant dans tous les syst mes de production de son temps afin de se les r approprier de les d tourner ou de les hybrider en les interrogeant Envisag ainsi le design ne constitue pas uniquement un travail de conception et mise en forme de l objet Il se pr sente comme une discipline en chantier et comme une instance de questionnement de la soci t industrielle se d veloppant au c ur de sa propre laboration mat rielle Ainsi le design s ouvre une multiplicit de champs d investigation au sein d enjeux artistiques politiques conomiques et sociaux En outre de
254. iptions mettre pour les valoriser conomiquement 39 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 hristoph hmitt hmitt Christoph nsaia inpl nancy fr Titres et activit s Christophe Schmitt est ma tre de conf rences HDR l Ecole Nationale Sup rieure d Agronomie et des Industries Alimentaires de Nancy o il dirige le d partement Sciences de Gestion Economiques et Sociales ll est membre de l quipe de recherche Entrepreneuriat Gestion des processus et des projets au sein du laboratoire GREFIGE CEREMO Il est chercheur associ l Institut de Recherche sur les PME de l Universit du Qu bec Trois Rivi res et participe au Programme europ en MCX Ses enseignements et ses recherches portent essentiellement sur le management de projet entrepreneurial et le pilotage de l innovation Par rapport ces diff rents domaines il a d velopp des outils dans une perspective de recherche intervention Publications et r alisations AVENIER M J SCHMITT C dir 2007 La Construction de Savoirs pour l Action L Harmattan Collection Action et Savoir SCHMITT 2006 De la convergence de l entrepreneuriat vers la notion de projet P Lievre M Lecoutre M K Traor dans Management de projets les r gles de l activit projet Hermes Lavoisier p 125 135 SCHMITT C BAYAD M 2006 Les logiques de cr ation la place de la conception dans le processus de structuration de
255. ique du designer en pr disant un r sultat partiel les aspects per us du r sultat de sa pratique c est dire l objet D autres chercheurs s int ressent aux motions Si les sensations permettent de s affranchir en grande partie des probl mes de variabilit s entre les individus avec les motions en tant au terme du processus de perception nous touchons ce qui peut tre le plus sp cifique la personne relatif Un contexte donn Une grande variabilit appara t accompagn de peu de pr dictibilit Cet aspect n est pas r dhibitoire recherche nous l avons vu Le processus de perception est celui de construction d un objet dans lesquels la notion de repr sentation sociale intervient tout autant que la perception imm diate 2 La recherche sur le Design Faire des activit s de design un objet de recherche c est montrer une tr s grande maturit dans sa discipline L architecture en son temps a laiss la sociologie s int resser aux r sultats de l architecture Elle n a pu en retirer que des b n fices court et moyen terme Les outils du design fascinent et peuvent devenir leur tour des objets de recherche C est le cas des tudes de tendance L explicitation de la d marche de planches et panneaux de tendance tudi e par d autres poss de le risque intrins que de s loigner des besoins premiers qui ont conduit leur existence L tude de la d marche plus g n rale du designer comporte un aspect
256. iques et anthropologiques des m canismes sociaux et des relations entre l homme et son environnement mat riel Dans ce contexte l tude des objets s inscrit dans une dynamique o interagissent plusieurs acteurs et facteurs Les significations de l objet usage et signe diff rent et voluent suivant les contextes d usage les contextes socio culturels et conomiques L exposition Design miroir du si cle organis e Paris Grand Palais 1993 abordait cette question du design industriel sous l angle de la culture mat rielle au sens larges La session Immaterial culture Things artefacts and meanings AAH Association of Arts Historians Annual Conference University of Ulster Belfast 12 14 avril 2007 pr sent e par Deborah Sugg Ryan Journal of Design History UK et Timo de Rijk Delft University of Technology Netherlands met en avant une nouvelle histoire du design New Design History inspir e entre autres par les crits de Pierre Bourdieu comment les 1 L exposition Design Fran ais 1960 1990 Trois D cennies APCI d du Centre Pompidou 1988 et les expositions th matiques sur des designers industriels Carlo Mollino en 1989 Raymond Loewy en 1990 Jean Prouv en 1991 Roger Tallon en 1993 sont significatives d une poque o c t des d bats m diatiques sur art et design on voit une volont d inscrire le design comme m tier inscrit au c ur de l univers industriel 2 Ouverture d une forma
257. is en observation en verbalisation mais surtout d un point de vue observation impliquante d un point de vue ethno m thodologie de la conception Cf Th ses de doctorat de Baudin objet con u objet v cu et de N Simon 1 L objet de recherche les probl matiques associ es Le chercheur apprenti se doit de d finir au mieux et au plus vite un objet de recherche Plus il est pr cis plus il est ais d identifier les chercheurs qui travaillent sur le m me objet de recherche C est souvent par eux que d bute cette approche S il est trop pr cis il se peut qu il n y ait aucune recherche d entam e sur le sujet Il est souhaitable alors d identifier au plus vite les passerelles avec les autres recherches initi es dans les domaines connexes est important de souligner les interrelations qui existent entre l objet de la recherche et son contexte ses cadres de r f rences C est souvent par Un changement de cadre de r f rence qu un m me objet de recherche peut amorcer de nouveaux efforts de recherche C est dans cette acception que l on parle de probl matique une certaine mani re de poser une question orient e relative un contexte de recherche associ En design plus g n ralement en conception d objet il peut y avoir amalgame entre objet et objet de recherche sur les activit s de conception Dans ce cas il faut distinguer l objet sur lequel on porte son effort de conception qui sera le r sult
258. is plusieurs dizaines d ann es pour se porter sur Un cadre novateur et porteur Concr tement la probl matique de la structuration des organisations a longtemps t envisag e dans une perspective duale Dans ces conditions la structuration des organisations s inscrivait soit dans une perspective internaliste activit de r alisation Chandler 1962 Ansoff 1968 Kets de Vries et Miller 1984 soit dans une perspective externaliste activit de valorisation Lawrence et Lorsch 1967 Hannan et Freeman 1977 En d autres termes les diff rentes approches de l organisation rel vent d une hypoth se de s parabilit entre l interne et l externe Aujourd hui les travaux envisagent l organisation diff remment plut t du point de vue dialectique Bouchikhi 1990 Autissier et Wacheux 2000 auteur 2004 Ainsi l organisation s apparente un processeur de connaissances Nonaka et Takeuchi 1995 Cohendet et Llerena 1999 ou encore Julien et alii 2003 Notre r flexion s inscrit principalement dans cette repr sentation de l organisation et s interroge plus particuli rement sur la place et le de la notion de conception dans la structuration des organisations Derri re cette interrogation se profile une repr sentation de l organisation bas e notamment sur la th orie des ressources strat giques d une part Barney 1986 et la th orie du capital humain d autre part Becker 1976 Schultz 1961 De fait la probl matique de la ca
259. is qui est dans l artifice Un fromage d hiver qui voque no l Le vert me fait couleurs d automne avec le marron et le blanc a la neige Ca fait penser une bougie penser aux Tableau 5 Analyse Alceste des discours sur le fromage tests gustatif Les ateliers de la recherche en design 2 Fromage corpus test gustatif 98 61 des u c e class es Interpr tation des classes Classes Alceste Formes caract ristiques de la classe Exemples d u c e caract ristiques Effet de d assimilation contraste Classe 1 32 39 des u c e Mots toil s sp cifiques de la classe gout_chocolat chocolat go t attendre produit fait penser texture contraster saveur meilleur ll n y pas de contraste de texture alors qu on l attend ll n y aucun contraste de saveurs et je m attendais la curiosit de ce contraste Ca fait Un peu roulement de tambour et en fait il vaut mieux pas les roulements de tambour avant et qu on y aille directement Il est de meilleure qualit que je pensais Je m attendais un gout de chocolat plus prononc Evaluation h donique Classe 2 27 76 des u c e Mots toil s sp cifiques de la classe gout_mielfraise petit miel par contre fraise garniture aimer sentir Il sent le miel ah la on s
260. issances en pratique design jouer un r le nouveau en recherche transdisciplinaire Cf Gusdori En premier identifier les bugs perceptifs des approches techno centr es permet de les enrichir par une approche anthropo centr e Indiquer l endroit atteindre en rendant possible un dialogue des connaissances inter sciences qui n existe plus depuis le Quattro Cento Mieux s inscrire dans une dynamique presque classique en recherche scientifique o lorsque la connaissance n est pas disponible elle est g n r e suite une exploration exp rimentale puis dans un deuxi me temps utilis e comme un mat riau pour alimenter un processus de construction de mod le sur un aspect plus fondamental Alors si les sciences de l ing nieur demeurent celles de la production alors que le design privil gie la perspective de la r ception celle de l exp rience des usagers nous pouvons esp rer nous rejoindre un jour accompagn e de sciences amies humaines et sociales du vivant qui nous auraient permis d identifier quelques concepts bugs perceptifs lois de cat gorisation relative voire pr mod le dialoguant avec les concepts lois et mod les des sciences ancestrales de la physique m canique qui elles aussi ont suivi une volution naturelle de la pratique vers l abstraction Nos probl matiques ou axes de recherche partent du terrain de l activit la pratique De ce terrain naissent de nombreux constats Le premier celui de la
261. it dans l conomie de l industrie qui se d veloppe par l innovation la rationalisation et le commercial Mais peut tre surtout que le designer est sans conteste une sorte d ing nieur social4 dans le sens o son travail consiste essentiellement rendre utilisable ou abordable au sens de l abord physique et psychique de l objet mais d ailleurs parfois aussi du point de vue de son co t les techniques nouvelles Il arrive aussi qu il soit d ailleurs moteur d un changement technique Mais sans aller forc ment ce stade l une des caract ristiques du designer est certainement de savoir optimiser la technique en place afin qu elle 1 Le terme design industriel succ de l appellation art industriel Il est utilis officiellement pour la premi re fois par l Office am ricain de la Propri t industrielle en 1913 pour tendre la protection au design aspect formel du produit D apr s Arthur J Pulos The American design ethic Boston 1983 cit par Charles Lorenz page 260 La premi re association design and industries association appara t en 1915 en Angleterre mais des dessinateurs industriels comme Peter Behrens embauch en 1907 par AEG taient intervenus sur des produits d s la mise en place l industrialisation 2 Fran ois Caron Les deux r volutions industrielles du XXe si cle ditions Armand Colin 3 Dans le sens o ils s int ressent l volution des besoins de la soci t
262. itive product s minaire Phiteco Compi gne Janvier 2006 B MAILLET GUENAND C LENAY 2006 Tactile interaction design emotion and communicational stances Design and Emotion G teborg Sweden 27th 29th September 2006 Chapitre de livre CHERFI Z TROUSSIER N GUENAND A BOUDAOUD N LEMARCHAND 2006 Ing nierie de la conception et cycle de vie des produits Herm s Science Publication ISBN 2 7462 1214 5 Revues B MAILLET A GUENAND C LENAY 2006 Materialising the communicational stances are you receptive or engaged Desform Springer Ferlag en cours de publication R sum de la pr sentation Une des probl matiques rencontr es en conception de produits est le manque de connaissance concernant l utilisateur final en amont du projet de conception Ce manque est d autant plus perceptible que trouve dans les applications de la haute technologie pour lesquelles les potentialit s fonctionnelles de la technologie sont largement sup rieures l acceptabilit par les utilisateurs ou par la population de mani re plus g n rale Les utilisateurs attendent d un produit aujourd hui qu il soit de bonne qualit et aussi qu il soit facile d usage intuitif voire m me parfois attractif et amusant c est dire qu il r ponde des attentes d ordre subjectif minemment variables Or il se trouve que de plus en plus de produits technologiques partagent de plus en plus de compos
263. ive qu exp rimentale en d coule un enseignement directement transpos des pratiques professionnelles sous la surveillance du minist re dans le cadre de la Commission professionnelle consultatives des arts appliqu s 2 Le dipl me est ainsi constitu le r f rentiel d activit s professionnelles RAP dont la finalit est de d finir les fonctions exerc es un designer au niveau de qualification le r f rentiel de certification qui met jour les capacit s et comp tences qui d coulent automatiquement des fonctions pr d finies ainsi que les modalit s d valuation des comp tences acquises le r f rentiel des savoirs associ s contenus d enseignement sous forme suggestive et non pas programmatique 1 2 2 La port e institutionnelle du r f rentiel La pr sence du RAP dans le DSAA CC annexe de l arr t montre que la difficult rencontr e habituellement par les protagonistes du design se regarder en train de travailler et d finir leur profession a t surmont es Rappelons que le RAP n a pas pour but de d signer une pratique de r f rence extraite du r el savoir la t che de conception les sch mas transposables d une p dagogie adapt e Il tente de faire merger les caract ristiques des activit s d une profession travers des fonctions r pertori es ainsi pour le DSAA CC analyser synth tiser d terminer organiser contr ler communiquer Le RAP les
264. l ve id ologique post moderne dans une soci t dite postindustrielle Les mutations conomiques et sociales des soci t s industrielles dans les ann es soixante l av nement d une soci t de l abondance et des loisirs les d veloppements du secteur tertiaire la diminution du temps de travail et les premi res inqui tudes concernant les probl mes de pollution et de ressources plan taires engendrent une nouvelle lecture de l histoire Celle ci a aussi ses philosophes et ses th oriciens S il y a rupture au niveau d une vision du monde le cadre pist mologique de l histoire du design industriel comme branche de l histoire de l art reste le m me Le design industriel se retrouve alors confront aux contestations formelles et th oriques de l art et des arts Raymond Guidot qui a crit Un ouvrage de synth se des ann es 40 nos jours retrace histoire du design sous l angle de ces ph nom nes Ce sera aussi la mati re de nombreuses expositions au Mus e des arts d coratifs et Beaubourg voir par exemple les catalogues des expositions Nouvelles Tendances 1987 Formes des m tropoles nouveaux designs en Europe 1991 Une exposition r cente au mus e des Arts d coratifs diter le design Oct 2006 janv 2007 associe la pr sentation d un diteur Danese une histoire des icones du design Les th ories les objets et les acteurs d une histoire du design comme branche de l histoire de l art et de l
265. l appareil photo ou la radio qui sont toutefois Un peu plus g s que lui on peut se dire qu il a connu sa premi re r volution avec les crans plats r cents Il a sans doute plus influ sur les mani res de vivre et de se conduire en soci t qu il n a volu lui m me Mais il concilie quelques aspects particuli rement int ressants une technique immature au d marrage un d veloppement li un r seau interplan taire un challenge conomique majeur Un m pris des populations intellectuelles et un aspect formel qui voluera peu par une grande r sistance au changement malgr l imaginaire qui l a fait na tre T l vision objet de culture Objet technique certes mais galement objet d art et de culture Quelle culture cette t l vision apportera t elle dans nos maisons Cet objet qui propose une image de taille r duite comparable au d but du XXe si cle celle d une photographie donne comme le soul ve le critique italien Edoardo Lombardi en 1933 un 1 Michel Didier et Michel Martinez sont conomistes Michel Didier est galement Professeur au Conservatoire national des Arts et M tiers 2 Le XXe si cle la Vie lectrique Albert Robida 1883 3 La journ e d un journaliste am ricain en 2889 Jules Verne 4 Intramuros d cembre 1985 design designo 5 Citons quelques r centes figures Philippe Charbonneau Roger Tallon Ettore Sottsass Philippe Starck 81 Les ateliers de la recherche en design
266. l aspect r cursif du processus de conception mais aussi sur les multiples acteurs directs et indirects qui y participent ainsi que sur la notion de mouvement Cette logique du co permet 146 savoirs sont r partis entre plusieurs individus Rares sont les cas o les savoirs sont d tenus par une seule personne La conception ne se limite pas Une personne ni aux fronti res des organisations En effet les acteurs de l entreprise sont r guli rement amen s rencontrer diff rentes personnes dans leur r seau d affaires avec lesquelles ils vont pouvoir co concevoir m me si en dernier ressort les d cisions leur appartiennent Comme le souligne Martinet 1993 l acteur doit faire preuve de cette forme d intelligence qui consiste moins en la r solution d un probl me qu en la mise en forme d un monde partageable La conception appara t alors comme un objet artificiel d interm diation entre les individus Jeantet et alii 1996 permettant de rendre compte des modes de coordination et de coop ration mis en place Par rapport cette interm diation les principales difficult s r sident non seulement dans l acquisition la production et la distribution des connaissances indispensables au maintien des connaissances mais aussi dans la transformation de ces connaissances en comp tences et la possibilit d utiliser des comp tences d j acquises La conception devient le lieu privil gi o connaissance et comp tence li es
267. la communaut du design cette version papier du document dont une copie est galement disponible en ligne Les textes sont publi s tels que les auteurs nous les ont communiqu s sans r vision de contenu ni d orthographe nous n avons proc d pour le recueil qu une mise en forme graphique Rappelons cependant que les textes avaient fait auparavant l objet d une s lection par un comit scientifique Nous esp rons que ce document sera accueilli comme un t moin important du projet de constitution en France et dans la Francophonie d une communaut de recherche en design objectif principal des Ateliers de la recherche en design et que sous sa forme de maquette de travail un concept bien connu dans nos m tiers il saura pr figurer un produit futur plus abouti Ainsi le cordonnier Alain Findeli pour le Comit scientifique permanent des Ateliers de la recherche en design PROGRAMME Jour 1 mardi 22 mai Institut d Administration des Entreprises 10h00 10h30 12h00 Ouverture amphi SNVB Faire de la Recherche en Design A Nancy Design Global et ARTEM ATELIER 1 Sciences de l ing nieur 14h00 16h00 ATELIER 2 Sciences humaines sociales de la cognition Autorit s universitaires locales et r gionales A Antoine Universit Nancy2 A Findeli Universit de N mes et Montr al A Hatchuel Ecole des Mines de Paris C G sell Ecole des Mines de Nancy T Froehlicher Universit Nancy2
268. la taille apparente de l cran C est aussi dans les ann es 50 que va se d velopper la t l commande qui autorisera le d veloppement d un mobilier nouveau moderne et confortable C est au d but des ann es 60 que se d veloppe de postes transistors la miniaturisation commence et avec elle la possibilit d afficher un design original et sp cifique la t l vision ne se d guise plus elle s adapte elle s int gre L appareil au co t tr s lev la moiti du co t d une voiture la fin des ann es 30 pour un cran de seulement 10 pouces et r serv une lite va devenir un moyen de divertissement conomique Dans les ann es 70 ce ne sont pas les gens ais s qui poss dent de grands postes mais les familles nombreuses et d favoris es Conclusion temporaire et relative Deborah Chambers crivait en 1980 dans la revue Culture technique que dans un objet lectronique comme la t l vision le style d termine la fonction indiquant ainsi la mythologie que nous attribuons au produit que nous habillons notre sauce mat rielle et donc d sirable C est pour essayer de s extraire de ce poids du style que le designer a ces derni res ann es redoubl d effort en termes de sc nario d usage et de d anticipation avec succ s souvent lorsque l on examine des accessoires tels les t l commandes les vid o projecteurs les t l visions miniaturis es pour la cuisine les jeux des enfants ou ados etc n en es
269. latifs au projet CreaSearch sera publi l issue du projet juin 2008 Equipe de recherche Lysianne L chot Hirt cheffe de projet Laurent Soldini Florence Marguerat Magdalena Gerber Manon Mello 2 Loi sur les HES LHES art 3 alin a 3 Dans leur domaine d activit elles les Hautes coles sp cialis es se chargent d e travaux de recherche d veloppement et fournissent des prestations des tiers 3www crsh ca web apply program_descriptions fine_arts_f asp 4 Conf rence de Claire Fayolle Head Gen ve mai 2007 5 Chlo BRAUNSTEIN Le design comme culture du projet in La critique du design Contribution une antghologie Fran oise Jollant Kneebone d Editions Jacqueline Chambon N mes 2003 122 ces champs disciplinaires La sensibilit identitaire des artistes et des designers exige une grande prudence mais ne pose pas d interdiction formelle aux rapprochements comparaisons et emprunts r ciproques des pist mologies et m thodologies de recherche dans ces deux champs disciplinaires C est en tout cas la prise de position du groupe de recherche CreaSearch position l gitim e non seulement par le contexte intellectuel et cr atif que nous venons de rappeler tr s bri vement mais galement par le contexte institutionnel de l enseignement sup rieur en art et en design celui ci est en Suisse comme dans la plupart des autres pays largement fond sur la mixit art design au sein de hautes coles universi
270. le important Tout d abord nous l avons voqu les qualit s intrins ques esth tiques ou th matiques des sc narios au moyen desquels les hypoth ses rivales pr disent les ph nom nes Ensuite la qualit du lien entre les sc narios nouveaux et ceux scientifiques d j accept s une hypoth se nouvelle appara t d autant plus plausible que ses cons quences ne contredisent pas ou mieux encore confrontent sur de nouvelles bases Un maximum d acquis scientifiques ant rieurs de sorte que la science se pr sente comme un difice coh rent et harmonieux De la controverse au consensus puis les allants de soi consensus incorpor AU bout d un certain temps la dispersion des points de vue extr me au paroxysme des crises scientifiques s amenuise et fait finalement place Un consensus de bonne qualit en faveur d un syst me th orique qui d sormais et jusqu nouvel ordre constituera le noyau commun de toutes les recherches ult rieures On observe souvent la d couverte quasi syst matique de paradoxe lever dans un effort de recherche Le paradoxe est le signe d une contradiction entre des connaissances actuelles Un enjeu nouveau qui sous tend un r sultat impossible relativement aux connaissances du moment Un exemple concernant une discipline s ur du design l ergonomie il s agit du paradoxe de Thereau et Pinski Pour avoir l avis de l utilisateur il faut avoir le r sultat final c est dire le produit con u Or
271. le pain tests visuel bus test visuel 97 06 des u c e class es Interpr tation des classes Classes Alceste Formes caract ristiques de la classe Exemples d u c e caract ristiques Consommation exceptionnelle festive Classe 1 15 15 des u c e c t occasion f te gt fait Pour une f te entre copains C est pour l occasion d une f te parce que c est original Un pain pour les f tes les occasions exceptionnelles peut tre table d co voir Je l ach terais pour tester quand je re ois en d co sur une table C est s rement pas le pain de tous les jours d coratif le produit comme support d expression de soi il s adresse aux originaux aux curieux chercher semble d pendre bijou pratique Distance avec le produit Classe 2 acheter aller anneau C est plus d coratif qu alimentaire d coratif que comestible 45 45 des u c e penser heurtoir porte Ca peut tre sympa de le laisser s cher en objet de d co dans une cuisine ou forme dans une vitrine mais je ne sais pas si il s ach tera Ce produit ne se consomme pas tous les jours Deux dimensions de Il est pratique parce que peut l enfiler au bras l appropriation Je le vois accroche au dessus d une chemin e dans une vieille maison de l adapta
272. le quelle mais doit tre exprim e dans un autre discours travers des actes Cette traduction est importante car comme le souligne P Lorino 1991 le plus souvent la distance est grande entre l appr ciation de la valeur prix qualit et comp titivit des produits et services offerts et la gestion op rationnelle des activit s internes En d autres termes se pose ici le probl me du passage du niveau strat gique au niveau plus op rationnel Pour souligner l importance de ce passage entre strat gique et op rationnel nous proposons donc de parler de traduction Cette notion est comprendre dans le sens de B Latour 1995 o la traduction est envisag e comme un type d action nous permettant de comprendre comment les responsables de l entreprise envisagent la conception de l organisation partir de leur vision et surtout comment ils la traduisent aux diff rentes parties prenantes de cette organisations ll est n cessaire de favoriser le dialogue entre la vision strat gique et la mise en acte de cette vision Cela passe au niveau de l organisation par le d veloppement d un langage commun Or la difficult actuelle repose sur la cr ation et le d veloppement de ce langage qu on pourrait appeler le langage projet organisationnel alors que les diff rentes parties prenantes du projet organisationnel parlent souvent des langages diff rentes La cr ation et le d veloppement de ce discours commun d pendent fortement des situations
273. lenti par le manque de connaissances sur les particularit s de la mati re Avant de trouver leurs marques identitaires les mati res nouvelles sont d abord utilis es en copies d anciennes mati res C est par exemple le cas du plastique et plus particuli rement de la bak lite qui a d abord ressembl des essences nobles de bois b ne noyer autant dans le travail de la forme que des textures Acqu rir rapidement Une bonne connaissance des sp cificit s sensorielles et perceptives de la mati re peut donc acc l rer le d veloppement d une mati re nouvelle gr ce un positionnement clarifi Le choix strat gique de l entreprise pour faire conna tre son mat riau commercialisation d objets porteurs d informations sur l identit du mat riau fait prendre la probl matique du projet une orientation particuli re de conception de produits nouveaux et pose des questions d ordre m thodologique qui rel vent du domaine du g nie industriel C est ainsi que le projet de par ses particularit s invite quelques questionnements Comment concevoir des produits qui ont pour r le particulier de valoriser un mat riau nouveau aupr s d autres concepteurs Et comment concevoir partir de la contrainte du mat riau en coh rence avec ce mat riau L taiement de ces questions permettra de pr ciser davantage la probl matique de recherche du projet L exp rimentation men e en master de recherche exp rimentations avec la
274. les de proposer c est dire ce qu ils vont tre capables de produire mais surtout de concevoir Un certain nombre d entreprises comme par exemple Renault ou encore Bl dina en France ou encore Benetton ou Nike pour les entreprises pionni res ont su d velopper une strat gie bas e sur la conception Ainsi il est donc possible de souligner que la conception devient un enjeu strat gique permettant aux entreprises de pouvoir d gager une rente de conception David 2002 Cette rente peut s entendre de deux fa ons comme Un surplus de connaissances r utilisables en particulier dans d autres projets comme la possibilit d avoir un meilleur positionnement strat gique par rapport aux concurrents leur assurant des revenus suppl mentaires 13 La conception de la r solution de probl mes au processus organisationnel Etant donn l absence ou la quasi absence de la conception de la recherche en organisations il semble que sa r introduction permettent de d gager des perspectives et des voies de recherche nouvelles et originales Ces perspectives renvoient non seulement au r le jou par la conception dans l activit d identification et formulation de probl mes mais aussi l articulation de la conception de la r alisation et de la valorisation autour de la notion du projet organisationnel Nous voudrions insister sur ces deux points qui nous paraissent essentiels dans la compr hension des m canismes des ph nom nes organisati
275. leurs connaissances et comp tences La prise en compte des usages est d abord r alis e par l int gration d usagers pilotes dans les boucles de conception L originalit de notre m thodologie consiste au del en la cr ation d s la phase de conception d un r seau sociotechnique au sein duquel vont se d velopper les trajectoires d usage et qui soutiendra le projet en conception Le projet est alors le r sultat de la convergence des boucles de co conception et des trajectoires d usage Ici l innovation technologique appara t comme le r sultat provisoire et volutif de l interaction entre ces deux mondes celui des concepteurs et celui des usagers Dans cette perspective les diff rentes interfaces produites jouent le r le d objets fronti res elles permettent d une part l int ressement des usagers et donc la construction du r seau sociotechnique et assurent d autre part la convergence des usages et de la conception Dans le cadre du projet KMP cette co volution de la conception et des usages a assur l appropriation du prototype d velopp pendant la phase exploratoire Aujourd hui l industrialisation du prototype KMP est port e non pas par ses concepteurs mais par ses Usagers qui se sont appropri s la solution 41 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Eric Tortochot rt tortochot aix marseille fr Titres et activit s 1987 1991 l ve professeur l ENS de Ca
276. lire dans ses projets L UV du projet de synth se est Un moyen pour la profession et pour les enseignants de v rifier travers un m moire et un tat final de repr sentation la construction de la comp tence de conception L application fig e et appauvrie de m thodes et de situations de conception transpos es m caniquement est cart e du DSAA Avec Lebahar on peut formuler l hypoth se fondamentalement optimiste d une transposition didactique invers e celle qui est susceptible de transformer les choix de conceptions labor s dans les seules entreprises et dans leurs environnements technologiques celle qui fait de l cole une noosph re socio technique capable d engendrer innovation et progr s Lebahar 2007 p 287 L actuelle designer manager de General Motors et l quipe des 5 5 designers tous issus du DSAA CC vingt ans d cart montrent par leurs profils et leurs parcours la diversit des approches de la conception et le potentiel du dipl me Faut il parier que le DSAA CC a toute sa place dans la contribution une transposition didactique invers e gage d une recherche en design et g n ratrice de progr s social et technique Bibliographie Amigues R Ginesti J Johsua S 1994 La place de la technologie dans l enseignement g n ral et les recherches actuelles sur son enseignement Didaskalia N 4 Editions de l INRP Paris pp 57 72 Chevallard Y amp Joshua M A 1991 La transposit
277. lleurs cas tre curieuse d entendre laissent tr s largement d sirer Nous sommes donc en pr sence pour forcer le trait de deux solitudes d un c t une forme d intellectualisme logocentrique produisant des m taphores des mod les et des concepts profusion mais sans ancrage r el dans le monde complexe des pratiques du design et des modes d habiter le monde qui en r sultent de l autre une production d artefacts sign s et souvent s duisants qu accompagnent parfois des discours qui rel vent davantage d une culture de la critique d art rudite ou du journalisme savant que du propos scientifique d une forme de th orisation qui am ne l un de ses promoteurs les plus vue affirmer sans sourciller qu il n existe pas en Hollande pourtant l un des foyers les plus actifs de la recherche en design aujourd hui ndir une tradition de th orisation en design Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 La forme de recherche qui est l horizon du projet des Ateliers doit bien entendu tre d crite autrement que par ce qu elle ne voudrait ou ne devrait pas tre S il fallait en r sumer quelques traits caract ristiques compl mentaires nous dirions en paraphrasant une expression connue qu elle suscite un dire sur le faire capable d clairer le faire et indissociablement un faire irrigu par un dire dont l ancrage dans le faire garantit la f condit Pens e dialec
278. low to better understand the motivations and identify profiles of the subjects or communities promoting and participating to the identified cases A qualitative assessment was conducted in order to estimate the potentialities of each case to both reduce the environmental impact and regenerate the social fabric 73 cases were short listed and clustered in different typologies of everyday living solutions promising in terms of sustainability Six such ways of doing from the user point of view in his or her day to day emerge from the sample of cases available Family like services provided through available equipments in the household and common family skills Community housing based on habitat infrastructure facilitating the sharing of domestic services and resource Extended houses where part of the household functions are fulfilled through collective infrastructure in the neighbourhood Elective communities where circles of people organize to provide each other mutual help e Service clubs based on open workshop places and involvement of passionate amateurs in supporting and growing newcomers Direct access networks where people organize to get products and services cutting the intermediaries They will be presented in detail in the second chapter Possible improvements were suggested in order to facilitate the access to each type of solutions enlarge the number of their potential users and support their disseminati
279. mati re et cr ation d objets sp cifiques AU cours de l ann e pass e le projet a consist d velopper les potentiels de cette mati re nouvelle pour gagner son individuation concevoir des produits en Ultrab ton en coh rence avec la recherche men e et communiquer le r sultat du travail de conception aupr s du public cibl Cette recherche d innovation a fait l objet d exp riences avec la mati re qui ont donn le jour une s rie de produits pr sent s lors d un v nement du type salon professionnel designer s days 2006 Paris Le travail de communication autour du projet de valorisation de l Ultrab ton a galement int gr la cr ation d un site Internet d di la marque B ton et objets www betonetobjets com ainsi que la conception d un showroom pr sentant les nouveaux produits Suite cet v nement les produits ont connu plusieurs parutions presse et de premiers contacts et partenariats avec d autres designers et architectes ont vu le jour Cependant l impact de promotion gr ce aux produits con us n a pas t rigoureusement valu et valid ce qui fera l objet des premi res recherches venir v nement parisien annuel en juin qui cherche valoriser les m tiers d diteurs d objets et de designers ainsi qu faire conna tre les nouvelles cr ations de l ann e par le biais d expositions temporaires dans les showrooms parisiens des diff rents diteurs L objectif de la recher
280. mbiente Milan 2003 J gou F Verganti R Marchesi A Simonelli G D ell Era C Design Driven Toolbox A handbook to support companies in radical product innovation Clac Milano 2006 J gou F Manzini E Meroni A Desing Plan a design toolbox to facilitate solution oriented partnership in Solution oriented partnership How to design industrialized sustainable solutions edited by E Manzini L Collina 5 Evans Cranfield University 2004 R sum de la pr sentation Social innovation amp design of promising solution towards sustainability Our consumption society extended at the world scale leads to both an ecological and social disaster at short medium term If we look at our daily living we see everywhere unsustainable practices consuming energy materials and producing pollution But if we observed more accurately we can also see emerging new practices alternative to the mainstream i e production activities based on local resources and skills healfhy natural forms of nutrition self managed services for the care of children and the elderly new forms of exchange alternative mobility systems to replace the monoculture of individual cars socialising initiatives to bring cities to life networks linking consumers directly with producers These solutions are the result of actions by groups of particularly inventive enterprising people who have been able to identify objectives and find suitable tools and organisational f
281. men es au sein du CRCT Dans son ouvrage de 1988 Design le geste et le Jocelyn de Noblet analyse diff rents secteurs sous l angle des volutions sociales et technologiques la 1 John A Walker Design history and the history of design Chicago Pluto Press 1989 p 33 2 R le du livre de Raymond Loewy La laideur se vend mal Never Leave Well Enough Alone 1952 Paris Gallimard Coll Tel 1963 1990 3 La modernit fran aise de l entre deux guerres et l esth tique de la r ception Fabienne Chevallier dans l ouvrage collectif La r ception de l architecture Image usage h ritage dit par Jean Yves Andrieux et Fabienne Chevallier actes de la 7 me conf rence internationale de do co mo Universit de Saint tienne 2005 p 35 51 4 Maurice Daumas L Arch ologie industrielle en France Paris Laffont 1980 Jacques Pinard Le patrimoine industriel Paris PUF 1985 Jean Yves Andrieux Le patrimoine industriel Paris PUF coll Que sais je n 2657 1992 Louis Bergeron et Gracia Dorel Ferr Le patrimoine industriel un nouveau territoire d Liris 1996 5 Fran ois Loyer Le si cle de l industrie 1789 1914 Paris Skira coll De Architectura 1983 6 Jocelyn de Noblet Design Paris Stock Ch ne 1974 7 Un chapitre de l ouvrage de Raymond Guidot Histoire du design de 1940 nos jours op cit consacre un chapitre la guerre comme laboratoire de la recherche technologique 8 Jocelyn de No
282. ment de participation la conception d un couple nouveau mati re proc d mat riau produits semi finis ou bien encore en utilisant ces activit s de design comme objet de recherche ethno conception anthropologie socio anthropologie A ce stade il nous faut distinguer objet et objet de recherche lly a Un n cessaire d coupage d objet de recherche sur le monde en pr ambule de toute recherche Ici dans le cadre d une recherche design il se peut que l objet devienne un objet de recherche dans son processus de construction mentale chez le consommateur pratique dans le processus de conception chez le concepteur Une recherche sur l objet sa cat gorisation ses aspects diachroniques et synchroniques en approche multi chelle d objets Cf G n alogies d objets peut ouvrir vers d autres sciences comme l ethnologie la pal ontologie l histoire des techniques l anthropo sociologie dans ses sp cialit s ancr es Histoire Dans la r alit per ue ce d coupage du monde en objets au sens produits n est pas une donn e d coupage est le r sultat d un processus de perception qui distingue objet et contexte ou pas A un niveau micro ou macro ce d coupage donne des surprises dans l tude des relations objet de la Les tudier permet de convoquer les sciences du vivant humaines et de l Homme La recherche design peut dans son objectif d exploitation des conna
283. ment tout fait favorable la cr ation de nouvelles collections dont le nombre explose depuis une quinzaine d ann es A l issue d une s rie d entretiens et d observations plus g n rales quelques hypoth ses sont envisag es La premi re serait de dire que les designers construisent et activent des briques design dont nous donnerons une d finition La deuxi me inh rente la premi re traite de l activit plut t combinatoire et non innovante de ces designers dans le secteur de l optique L analyse syst matique seule ne permettra pas de tester objectivement ces hypoth ses D autres m thodes propos es dans le pr sent article devraient permettrent d analyser avec une granularit plus fine les ph nom nes vis s et d entrer ou non en r sonance avec les hypoth ses exprim es plus haut Pour ce travail la position compr hensive du chercheur n cessitait une approche d abord qualitative selon la m thode de conduite d entretiens aupr s de designers le plus souvent des chefs d entreprise L observation g n rale du secteur de son offre globale et les interviews m ont clairement aid e poser les premi res hypoth ses L initiative d tre sur le terrain d s le d but de la th se poss de des vertus structurantes tr s positives Cela a permis d orienter la d marche de recherche de mieux cibler la litt rature correspondante et d appr hender de nouveaux terrains avec plus de maturit La communication reprend le chemin
284. ments peuvent conduire des situations critiques voire catastrophiques pilote automatique d avion syst me de surveillance de centrale nucl aire etc l inverse le temps r el souple s accommode de d passements des contraintes temporelles dans certaines limites au del desquelles le syst me devient inutilisable visioconf rence jeux en r seau etc Pour autant certains domaines comme la neuro navigation en assistance de certaines op ration chirurgicales peut selon la nature des tissus concern s tissus immobiles ou mobiles s accommoder d informations en temps d cal ou en temps r el calibr es par rapport l acte Voir ce propos Sandrine Cabut Chirurgie en 3D in Lib ration du samedi 8 octobre 2005 106 provient d une seule source un vid o projecteur reli un ordinateur sans notre intervention irruption la narration tourne en boucle Mais nous constituons le corps tranger qui en modifiant en perturbant prend part l histoire Plus loin une s rie de plans verticaux et horizontaux pr sentent de mani re discontinue l espace d une villa en bord de plage avec piscine et rivage maritime Une femme habite ces lieux parcours le s jour bronze en bord de mer contemple le paysage nage dans la piscine Notre intervention lib re un personnage masculin qui entre en dialogue qui accompagne ou ignore selon les moments le personnage habitant longtemps t question des rapports entre visiteur d exposition
285. methodology remains unarticulated The aim of art based research should be to make this process explicit Carole GRAY amp Julian MALINS Research Procedures Methodology for Artists and Designers in Principles and Definitions Winchester School of Art 1993 123 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Agn s LEVITTE agnes levitte agneslevitte net PIETON ET SECURITE LE DESIGN VISITE PAR LES SCIENCES COGNITIVES Introduction Dans l espace public comme dans l espace priv nous sommes entour s d objets Pour les percevoir notre il est en mouvement perp tuel et notre r tine est constamment imprim e par des formes des couleurs des lumi res Que voyons nous vraiment 2 Quel est le processus qui permet la vision L analyse des r cents travaux des Sciences Cognitives et des Neurosciences permet de d composer le processus Nous nous limiterons dans cet article comprendre les liens entre perception conscience et attention Nous tenterons ensuite d appliquer nos premi res conclusions aux abris du nouveau tram parisien Des entretiens men s aupr s d usagers experts ou na fs sont l occasion de poser simplement la question de ce qui est per u vu compris et m moris On constate une diff rence entre l intention des maitres d uvre et la perception des utilisateurs quelle en est la raison 2 Quel est le du design 2 Les designers peuvent ils p
286. meublement de l habitat int rieur et ext rieur rev tements de sol et de mur sanitaires mobilier objets d coration Cette diversification d activit prend forme sous le nom de la nouvelle marque b ton et objets d pos e par Cette nouvelle activit s appuie sur la pr sence d un m tier d j acquis de fabricant de produits pr fabriqu s ets Comelli ainsi que de distributeur de produits pour la maison individuelle Comellicom En effet l entreprise continuera en quelques sortes fabriquer et distribuer des composants pour le b timent Cependant cette nouvelle activit n cessite l int gration de nouvelles comp tences portant sur de fortes valeurs ajout es li es aux m tiers de la conception et plus particuli rement du design industriel d finition qui sollicitent les sens La probl matique de la mati re au mat riau ou objet semi fini vers le produit quel processus de conception d objets sp cifique au d veloppement d une mati re nouvelle 2 Pour l entreprise l objectif est de r ussir faire conna tre l Ultrab ton La mission qui nous a t confi est la conception de plusieurs gammes de produits en Ultrab ton pour la marque b ton et objets marque sp cialement cr e pour le d veloppement de produits pour l habitat Dans ce contexte industriel particulier l objectif du projet est donc de d velopper des produits adapt s l implantation de l Ultrab ton sur l
287. moire d entreprise application sur le serveur Atanor Th se de Doctorat sp cialit Informatique Prax J Y 2003 Le Manuel du Knowledge Management une approche de 2 g n ration Van Height G Van Der Spek R et Kruizinga E 1996 Organizing Corporate Memories In B Gaines et M Musen d Proceeding of the 10th Banff Knowledge Acquisition for knowledge Based systems workshop KAW 96 Banff Canada novembre pp 42 1 42 17 69 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Fabian COSTET fabian costet arena fr ARANEA SARL LA M THODOLOGIE DE CONCEPTION D UN SITE INTERNET UNE DEMARCHE DE CONCEPTION MULTIMEDIA AXEE SUR L EVOLUTION PERMANENTE DU CDC DU CLIENT 70 Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum Samuel CRUZ LARA Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum 71 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Perrine DEMONGEOT perrine demongeot mlab ens cachan fr EDOGEST Dauphine Recherche en Management QUEL ROLE POUR LES DESIGNERS DANS LES PROCESSUS D INNOVATION PROPOSITION D UNE DEMARCHE DE RECHERCHE INTRODUCTION Les designers sont souvent les stars qui accompagnent un succ s commercial Du point de vue du march ils sont les innovateurs c est dire ceux qui ont su mettre au point une nouvelle technique int grer un nouveau mat r
288. mparaison de l valuation h donique post gustative avec les attentes pr alablement form es par les consommateurs dans la classe 2 qui se r f re au test gustatif du fromage au coulis miel fraise mots toil s sp cifiques Il n y a pas toutes les saveurs qui sont dans le visuel Il n y a aucun contraste de saveurs et je m attendais la curiosit de ce contraste Je ne m attendais pas du tout a Cette comparaison donnera lieu de nouvelles intentions d achat et ou de consommation Projections de Intentions de Repr sentations Attentes consommation ou consommation inf rences usage et d achat occasions cibles Sch ma 2 L activation des repr sentations par le design produit et ses effets Le design comme source de distance per ue L analyse Alceste du corpus issue des discours sur la perception uniquement visuelle du produit pain 97 06 des u c e class es tableau 2 met en vidence la perception d une distance entre le produit et les sujets La classe 1 15 1 des u c e fait ainsi r f rence au caract re exceptionnel et festif de la consommation associ au produit en raison de l originalit de son design qui semble incompatible avec une consommation quotidienne c est pour l occasion d une f te parce que c est original c est un pain pour les f tes pour les occasions exceptionnelles c est pour l occasion d un anniversaire ou d un v nement La classe 2 45
289. n design On voit comment une recherche sur la question du mat riau dans la cr ation d objets permet une prise de recul et am liore ainsi la propre pratique de design tout au long de la recherche men e notamment lorsque l objet de cr ation est aussi sp cifique concevoir la mati re et concevoir des objets avec pour seule contrainte la mati re En effet le designer ne fonde pas toujours sa pratique sur la question du mat riau souvent davantage sur la question de l usage C est d ailleurs l orientation que prennent les diverses recherches actuelles existantes sur l activit du designer et presque l unique focalisation Pourtant dans la pratique le mat riau reste un axe de cr ation un point de d part de conception pour toute une communaut de designers qu il nous faudra tudier et analyser En effet on peut observer dans de nombreuses cr ations et selon moi de mani re de plus en plus croissante est ce un courant montant dans la pratique actuelle du design 2 que le mat riau est au coeur des d marches de designers que ceux ci interrogent par leurs cr ations la place du mat riau dans l objet par exemple le d tournement et les d marches de cr ativit sur les proc d s de fabrication industrielle pour g n rer de nouvelles formes le terme forme ici employ est consid rer au sens large comme un l ment physique englobant toutes les modalit s sensorielles et non seulement l aspect dit formel e
290. n domaine apporter de la nouveaut en combinant par exemple des tissus aux ac tates peu color s de l poque plus tard ils d velopperont des montures en dentelle de m tal produit lu Silmo d or en 2006 Collection Alain Mikli et Starck Alain Mikli a choisi la presse comme une strat gie offensive d int gration du march Les produits sont extravagants presque immettables Ces lunettes in dites sont rest es grav es dans les m moires C est d ailleurs gr ce cela qu il est devenu un leader dans le cercle des designers lunetiers Les objets qu il pr sentait l poque taient souvent uniques associ s des messages forts et parfois pour les stars des lunettes pour voir et pour tre vu Ce cr ateur vendait Un concept une tendance Plus tard il d veloppera en partenariat avec Philippe Starck une collection au concept novateur La monture est dot e d une charni re l image d une articulation humaine Biolink Invent e et brevet e par deux ing nieurs puis d velopp e par un fabricant de composant cette charni re unique en son genre trouve sa place dans une collection haut de gamme et rencontre le succ s apr s quelques ann es de mise au point Collection IC Berlin Philippe Haffman et Harald Gorrschling touchent pour la premi re fois au monde de l optique en participant Un concours du syndicat allemand des lunetiers Berlin au d but des ann es 90 s AUCUN des deux ne gagnera mais
291. n artistique sur les plans des contenus et des participants 2 MA studio Cassis Intervention de Marc Aurel en mars 2005 Tunis lors du premier s minaire organis par insARTis dont une synth se est disponible dans les actes de ce s minaire et de Jean Fran ois Ragaru chef d agence le 29 mars Marseille dans le cadre du second s minaire d insARTis dont les actes sont en cours de compilation 102 Image 5 Rotterdam Pays Bas Kaas Oosterhuis Architecte et Lenhard Plasticienne Collaboration avec l entreprise Meijers Staalbouw BV charpente m tallique pour d velopper et mettre en uvre le process de file to factory Ce process est continu depuis laboration du mod le 3D param trique d taill jusqu la fabrication des l ments constitutifs et leur positionnement sur le chantier Image 6 ONL Rotterdam Pays Bas Kaas Oosterhuis Architecte et Lenhard Plasticienne Barri re accoustique et Utrecht Pays Bas 2004 2005 Cette rencontre cette superposition sur un espace fronti re re trouvent une sp cificit professionnelle devenant un argument de commercialisation jusqu la cr ation d une joint venture entre les deux structures Cette capacit habiter des fronti res se re trouve aussi dans l association sous forme de joint venture galement r alis e entre le design team de l agence d architecture Franck Gehry et l agence d ing ni ri
292. n des Ateliers de la recherche en design une initiative Universitaire dont il importe de rappeler ici les objectifs Faire un tat des lieux de la diversit et de la richesse des initiatives actuelles dans le domaine de la recherche en design en France et dans un second temps dans la Francophonie Suisse Belgique Qu bec etc Inviter des chercheurs confirm s d une part des candidats doctorants ou r cemment dipl m s d autre part nous exposer les probl matiques les mod les les m thodes les projets les difficult s et les conclusions des projets de recherche qu ils et elles ont entrepris dans les disciplines consid r es comme des partenaires naturels du design et b n ficiant ce qui n est pas encore le cas du design d une reconnaissance et de structures institutionnelles ad quates Convier la rencontre toutes les personnes qui par leur pratique leurs tudes leurs projets ou leurs affinit s intellectuelles scientifiques et culturelles manifestent un int r t pour la recherche en design dans le but de former en France puis dans la Francophonie une communaut de chercheurs en design susceptible de se joindre la jeune et tr s active communaut internationale de la recherche en design Ce qui nous motive est tout simplement le fait qu l int r t grandissant que manifestent envers la recherche en design non seulement les coles de design fran aises mais aussi plusieurs disciplines
293. n et qui fait appel aux savoirs faire dont il a besoin pour r aliser des produits Entrons maintenant au c ur du processus et tentons de comprendre en quoi le designer influe sur l innovation et quel est son r le dans la conception innovante 2 PROCESSUS DE CONCEPTION ET D INNOVATION Cette partie tend d une part reformuler l existant dans la litt rature inh rente aux probl matiques de design et de conception qui nous int ressent D autre part nous tenterons d laborer un mod le pour mieux rendre compte de l activit du designer et de sa d marche en l adaptant notre cas d tude 2 1 Fondement th orique revue de litt rature De la psychologie la gestion en passant par la sociologie l histoire et l conomie nombreux sont les auteurs qui dressent le portrait du designer tentent d expliquer les raisonnements de conception et surtout 1 Propose de Philipp Haffman lors d une interview en janvier 2007 74 parlent d innovation L uvre de Herbert Simon est un premier exemple de navigation interdisciplinaire Il oriente ses recherches en privil giant l tude des processus de production de connaissances versus connaissances r sultats en s attachant particuli rement la repr sentation et la compr hension des probl mes Le Moigne 2004 1 Nous nous attacherons donc construire une base th orique issue plusieurs univers acad miques 2 1 1 Apports de la sociologie Nous n aurions pas pu traiter
294. n ou au d veloppement de l organisation Bayad et Garand 1998 Il est n cessaire de transmettre cette vision strat gique pour la partager avec d autres personnes faisant partie ou non du projet d organisation Les d marches et les outils concernant la r alisation ou permettant d valuer le jugement des parties prenantes ne manquent pas Par contre on remarque l absence ou la quasi absence d outils favorisant la transmission et le partage de cette vision strat gique auteur et co auteurs 2002 Outre des outils bas s sur des aspects quantitatifs indicateurs de pilotage tableaux de bord le responsable d entreprise est faiblement dot d outils d orientation plus qualitative Les situations g rer sont guid es plus souvent par l exp rience et le bon sens que l utilisation de techniques sp cifiques Avenier 1988 Torres 1999 Ces difficult s sont souvent l origine de situations paradoxales o en fonction des actions mises en place des effets contradictoires apparaissent auteur 1999 En effet les efforts consentis par le responsable de l entreprise partir d une vision de son environnement et du partage de celle ci non seulement ne sont pas toujours efficaces mais en plus ils peuvent engendrer d autres probl mes comme par exemple une mauvaise conception du produit ou du service une baisse de la qualit une augmentation des d lais de livraison ou encore une augmentation des co ts de fabrication affectant
295. n produit innovant Il est apparu travers les tudes de cas en cours que certaines briques design ont t presque enti rement d velopp es par des fabricants de composant le du designer ne fut que l int gration dans le produit Cette remarque oriente alors l action du chercheur vers un d tour n cessaire par la localisation des savoir faire et des comp tences requises dans un processus de conception et par la mise en vidences des connaissances inh rentes Voil un exemple de structuration de la recherche associant l observation et la th orie permettant d avanc e vers une visualisation plus nette des r gimes de conception utilis s dans ce secteur La phase exploratoire d un sujet de recherche qui s accompagne la fois d une construction th orique et d une observation sur le terrain m me l g re donne la quasi certitude d obtenir une base solide de questionnements et d hypoth ses Cette phase s inscrit dans une d marche plus globale mais appara t limpide aux yeux du jeune chercheur seulement ex post 77 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 3 1 Organisation du projet de recherche 3 2 1 Organisation actuelle La premi re ann e de recherche s est av r e constructive dans le sens d une r flexion exploratoire n cessaire et incompressible dans le temps Il a fallu comprendre l objet de recherche et d finir des questions encore non explor es dans le
296. na tre Quelle information conceptuelle a t on engrang e qui permet de reconna tre un objet donn Quand cette information s est elle form e Cette information est sans doute diff rente pour chacun selon quels crit res a t elle t construite Quelques solutions ces questions peuvent appartenir entre autres aux designers qui con oivent les objets quotidiens et qui participent cr er les informations de la m moire long terme 1 1 2 Une seconde ambigu t r side dans le fait qu un m me objet est compris de la m me mani re alors que sa couleur sa forme sa taille peuvent appara tre diff remment selon les circonstances d clairage de distance ou d orientation Daniel Kersten 2004 a men une recherche sur l analyse des chemins visuels par lesquels le cerveau transforme en percepts et en actions l information fournie par une image Un apprentissage opportuniste serait activ lors des rares instants o l objet est vu avec le moins d ambigu t Ce processus serait une explication de l invariance perception constante de l objet que notent Kersten 2004 et Jacob 2006 Le percept serait Une image mentale activ e par des repr sentations sensorielles de la m moire long terme gr ce des processus cognitifs descendants Mechelli and al 2004 Les designers pourraient int grer ces r flexions dans la conception des objets ou syst mes qu ils dessinent pour permettre une meilleure compr hension par l utilisa
297. nancement du premier congr s d Esth tique industrielle organis par l Institut Paris en 19535 Georges Combet premier pr sident de Gaz de France partageait avec Vi not cette id e de l importance de l esth tique sur le plan pratique utilitaire spirituel et moral et lui conf rait une action lib ratrice permettant d tablir une r gle de conduite pour l harmonisation du travail collectif L esth tique permettait de ne pas se laisser pi ger par un blouissement une admiration d raisonnable o pourrait nous induire la toute puissance de l industrie modernes Elle ne devait pas tre enferm e dans une notion troite du beau mais tre une attitude proposant des solutions humaines au del des apparences sensibles Parlant esth tique de l invisible sa r flexion portait sur l esth tique du service et de la qualit des accueils cho des probl matiques tr s actuelles Les premiers sondages effectu s dans les archives d entreprises n ont pas permis de d gager pour le moment suffisamment de t moignages qui permettraient de comprendre comment taient men es les tudes quels taient les r les respectifs des diff rents acteurs dans la conception et la r alisation de projets industriels dans cette poque de l apr s Deuxi me Guerre mondiale Des historiens sp cialis s8 qui ont crit sur des entreprises engag es dans l Institut d esth tique industrielle m ont dit n avoir rien trouv sur le
298. nature id ale les agriculteurs voluent au milieu de paysages mus ifi s o l intervention humaine est presque absente Les produits du monde rural seraient ainsi contraints dans des repr sentations anachroniques Le philosophe Olivier Assouly parle ce sujet de nourritures nostalgiques vocation d un pittoresque rh torique teint de folklore et de traditions Face ces constats dans un souci de d veloppement territorial j ai mis l hypoth se selon laquelle le design tait un outil permettant d interf rer sur ces repr sentations des productions artisanales en ouvrant vers d autres imaginaires J ai donc d velopp un projet dont le principal objectif tait d introduire de la rupture vis vis de ces repr sentations J ai construit ce projet en identifiant tout d abord les principaux acteurs concern s par ce sujet lus institutions chambre consulaire artisans et designers puis en leur proposant un partenariat Il s agissait de proposer des artisans des m tiers de bouche de les initier par la pratique une mani re de cr er des produits qui leur tait inconnue le design culinaire Pratiqu e depuis quelques ann es par une petite poign e d individus cette activit se concr tise par la rencontre d un designer et d un professionnel des m tiers de bouche afin d laborer ensemble un produit riche de la fusion de deux savoir faire 1 Marie N elle Delorme Louise Mat riau et cr ativit au Bauhaus
299. nce limitant fortement les capacit s d innovation en terme organisationnel Cette d marche comme le souligne A Desreumaux 1992 a amen quelques impasses Elle n glige entre autres la dynamique de l organisation et notamment son volution structurelle s agit davantage pour nous de rendre compte des choix qui sont op r s au niveau de l organisation permettant de participer au processus organisationnel 12 La conception de l organisation de quoi parle t on 2 De fa on g n rale la place d tenue par la conception par rapport aux activit s de r alisation et de valorisation est marginale alors que comme le rappelle justement J Perrin 2001 l organisation se forme essentiellement dans les processus de conception En reprenant les travaux de G de Terssac 1996 deux l ments permettent de comprendre l absence de la conception dans les diff rentes approches de l organisation en g n ral la place de la conception par rapport la r alisation La conception ne renvoie pas la m me image du travail v hicul e par la r alisation c est dire renvoyant l id e de labeur et de souffrances De plus la conception ne se situe pas la diff rence de la r alisation au rang d une activit productive permettant de g n rer de la valeur conception et r alisation ont t longtemps envisag es de fa on dissoci e voire de fa on disjonctive Cette s paration entre les deux s inscrit dans une approche tayl
300. nce non seulement la c cit pist mologique et l impuissance m thodologique de telles postures de recherches mais aussi et surtout une voie originale d bouchant sur des contributions significatives aux travaux d une communaut internationale de recherche encore tr s lourdement tributaire de la tradition intellectuelle anglo saxonne S appuyant sur les principes esquiss s ci dessus le programme de la rencontre de Nancy s inspirera troitement du parti qui a pr sid celui de N mes savoir une r partition par ateliers th matiques dans lesquels de nouveaux intervenants seront invit s r pondre la commande que le comit scientifique leur aura pass e Nous serons attentifs r server aux interventions des participants inscrits un temps suffisant pour qu un r el travail d atelier puisse se mettre en place Sachant par ailleurs que la r gion nanc enne est riche d un pass o le design occupe une place enviable nous nous attendons toutes et tous ce que le comit d organisation nous r serve cet gard quelque surprise de qualit Alain FINDELI pour le Conseil scientifique permanent des ARD Un mes Janvier 2007 11 Les ateliers de la recherche en design 2 2 u6is p 2 D 12 LISTE DES INTERVENANTS et R SUM S DES PR SENTATIONS Les ateliers de la recherche en design 2 2 u6is p 2 D 14 D rah Arnol
301. nclusion this tentative characterization of the strategic design approach below the sample of developed solutions from the observed cases reveals a certain convergence All the strategies to facilitate access as well as the related patterns to enhance the relational quality between people are all based on the same intermediary vision combining social dynamic and technical supporting infrastructure Implication is related Groups respect human scale Resources are own but available Places are between public and private Trust is both relational and institutional Participation of the user is fluidified through technical supports Cognitive cost of organizing solutions is supported Solutions are semi finished and services are enabling References Manzini E J gou F Sustainable Everyday Scenarios of urban life Edizione Ambiente Milan 2003 1 EMUDE Emerging Users Demands for Sustainable Solutions is a Specific Support Actions SSA funded within the Priority 3 NMP research area Increasing the user awareness of the 6th framework 2 Sustainable Everyday Project is an initiative of the Politecnico of Milano and SDS_Solutioning It consists in a program of dissemination event and exhibition and a web based catalogue of cases and scenarios laboratory on new forms of daily life organisations towards sustainability www sustainable everyday net 3 in the EMUDE research these 3 examples correspond respectively to the following ca
302. nd A Kaptein Present and Future of Software Graphics Architectures for IDTV in Interactive Digital Television technologies and applications eds G Lekakos and K Chorianopoulos IDEA Group IGI Publishing ISBN 978 1 59904 361 6 23 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Perrine Demon t rrin mon t ml ns han fr Formation En cours Th se de doctorat en science de gestion labo M Lab DEA Organisation et innovations l Universit Paris IX Dauphine ESC Grenoble Sp cialisation Technologie et innovation en Management d entreprise Gestion de projet Classes pr paratoire CPE Lyon Math matiques sup rieures et sp ciales Titres et activit Doctorante EDOGEST Dauphine Recherche en Management Th mes de Recherche Gestion des connaissances les communaut s de pratiques en environnement commercial M moire de DEA Les processus d innovation des produits de consommation haut de gamme en milieu Cr ateurs Les param tres cr atifs sont un facteur cl de l volution des marques de luxe Dans les secteurs de la mode le design au sens de conception et l innovation ont vu leur organisation changer et se complexifier depuis quelques d cennies Le secteur de la lunetterie est un exemple flagrant d industrie transform e par l apparition de cr ateurs designers et pr sentera un premier terrain d observation ad quat Publications et r alisations Les communaut s
303. ndre coh rents les choix structurels tant avec la strat gie retenue qu avec les donn es du contexte Louart 1997 5 Oubliant quelque part les affres de la conception 6 En d autres termes l id e couramment retenue la conception ne participe pas aux m canismes de d termination de la valeur 7 Sur ce point voir notamment le colloque organis par l INSA de Lyon les 15 16 mars 2002 en hommage H Simon 8 Rajoutons sur ce point que les diff rentes images de l organisation Morgan 1989 Pesqueux 2002 sont une des preuves de son activit de conception 145 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 l artificiel Ces travaux constituent aujourd hui encore une r f rence en mati re de r flexion sur la conception Dans cette perspective quiconque imagine quelque disposition visant changer une situation existante en une situation pr f r e est concepteur Simon 1991 La conception est envisag e comme l activit qui permet de construire l artificialit La d finition de la conception que nous avons retenue est celle d H Simon 1991 o la conception est la description d un objet artificiel par son organisation et son fonctionnement son interface entre les environnements internes et externes Si l on ram ne ces l ments l organisation on peut dire que celle ci est un artefact jouant le r le d interm diaire entre les acteurs de l entreprise et leur environneme
304. ne serait plus op ratoire et devrait tre remplac e par celle de m thodologie ou de m thodes d approche des probl mes et des questionnements 1 Trois l ments dont les objets embl matiques pourraient tre la visio conf rence le t l phone portable et le r pondeur enregistreur 2 Nous appelons provisoirement identit sociale la repr sentation collective usuelle qui est faite d une profession et l association op r e entre cette profession et les objets mat riels b timents mobilier qu elle est sens e produire ou pour la production desquels elle est consid r e comme l gitime 3 Le mot objet m rite quelques explications Lorsque nous l employons dans ce texte en particulier il renvoie son sens d id e de conception du monde physique de projet en somme et pas comme une simple entit de ce monde physique un b timent ou un meuble par exemple 98 2 AU sein de ce processus le r le ou l impact des technologies num riques ne peut pas s envisager en terme de causalit elles ne sont pas d terminantes sur ce point D une certaine mani re c est l poque qui engendre et valide cette volution Par contre nous supposons que les technologies num riques amplifient ou servent cette volution Leurs propri t s intrins ques ont un double impact sur les m thodes d laboration des projets Elles autorisent et engendrent d une part de nouvelles hybridations que nous supposons rep rables soit au
305. nent un v ritable processus de n gociation sur le registre de la soci t et de la technologie de fa on cr er un contexte favorable la diffusion et l appropriation de la solution En d autres termes la d marche de co conception doit tenir compte au del des boucles de conception des trajectoires d usage et privil gier ainsi l adaptation de ces deux espaces Il est n cessaire que le projet de conception int resse Un maximum d acteurs qui pourront par la suite soutenir l innovation Or cet int ressement n est possible que par un processus d adaptation adoption des l ments propos s 3 les objets fronti res la convergence des trajectoires d usages et des boucles de co conception Ici l innovation technologique appara t comme le r sultat provisoire et volutif de l interaction entre ces deux boucles En effet le processus d adoption adaptation n est possible qu travers la convergence de la co conception avec les trajectoires d usage Dans cette perspective les objets fronti res jouent un r le primordial ils permettent d une part l int ressement des usagers et donc la construction du r seau sociotechnique et assurent d autre part la convergence des usages et de la conception Ces trois dimensions de la m thodologie que nous proposons peuvent tre r sum es dans le sch ma suivant Monde des concepteurs Changement du 20 lt F beau SRE Monde des usagers
306. nfiguration qui vient d tre d crite est plac au niveau des certifications Mais il est situ quatre ans apr s le baccalaur at ce qui ne lui donne pas de prise imm diate avec le syst me licence master doctorat LMD instaur dans l enseignement sup rieur L ouverture r cente de l universit aux arts appliqu s donne des gages une possible articulation du dipl me avec une ann e de Master Il en consid rant la deuxi me ann e de DSAA comme une premi re ann e de Master Ce qui conf rerait au Master Il un r le de poursuite d tudes comme le montrent les tentatives de quelques universit s partenaires Saint Etienne Paris Panth on Sorbonne Marne la Vall e Paris Est Strasbourg ou Toulouse et Nimes venir Mais l attribution des UV du DSAA CC se fait par ann e et non par semestre Et le dipl me est national tandis que les Masters sont sp cifiques chaque UFR De la m me fa on il est malais d accorder le DSAA avec les syst mes trangers qui sont conform s au sch ma du LMD L int gration du DSAA dans le sch ma fran ais des tudes sup rieures est envisageable en for ant son r glement et sa structure entrer dans le mod le du 3 5 8 qui n a pas t pr vu pour lui 2 2 Les enjeux des changes disciplinaires 2 2 1 O transversalit plurisp cialit et pluridisciplinarit se rejoignent Que l tudiant poursuive des tudes ou puisse int grer des fili res l tranger il n est p
307. ngage dans des pratiques instrumentales o l usager devient amateur et rejoint un degr ma trise videmment moindre le cr ateur Une certaine r invention du monde serait ainsi en route par addition de pratiques partag es tous les chelons de comp tence et m me par addition d instruments puisque ces pratiques d bouchent contindment sur des interfaces qui sont autant d outils in dits de la fabrication d un sens commun et la composition d un tre ensemble Claude Eveno in appel projets de recherche de la Direction des Arts Plastiques Minist re de la Culture et de la Communication 2006 112 Image 19 Fabio Gramazio et Mathias Kohler Mur de briques Laboratoire de fabrication robotis edFab de l cole Polytechnique de Zurich Copyright c 2007 Fr d rique Entrialgo et Ronan Kerdreux Permission est accord e de copier distribuer et ou modifier ce document selon les termes de la Licence de Documentation Libre GNU GNU Free Documentation License version 1 1 ou toute version ult rieure publi e parla Free Software Foundation Sources des illustrations Les illustrations reproduites dans ce document sont toutes de l ordre du domaine public La plupart d entre elles ont t fournies par les intervenants des s minaires et concernent leur propre travail Lorsque ce n est pas le cas elles ont t prises sur des sites ou au sein d ouvrages pour lesquels nous avons consid r qu il s agissait
308. nguage Publications et r alisations Cheng Yu Lu Jean Shin Hong and 5 Cruz Lara Adaptive Affective Hypermedia Presentation based on the Analysis of Multilingual Textual Information Third Taiwanese French Conference on Information Technology TFIT 2006 Nancy France 28 30 Mars 2006 5 Cruz Lara Nadia Bellalem Julien Ducret and Isabelle Kramer Interactive Handling of Multilingual Content within Digital Media EuroiTV 2006 Beyond Usability Broadcast and TV Workshop Present and Future of Software Graphics Architectures for Interactive Television Athens Greece 25 26 May 2006 5 Cruz Lara Nadia Bellalem Julien Ducret and Isabelle Kramer Interoperability between translation memories and localization tools by using the MultiLingual Information Framework European Association for Machine Translation EAMT 2006 Oslo Norway 19 20 June 2006 5 Cruz Lara Nadia Bellalem Julien Ducret and Isabelle Kramer Standardizing the management and the representation of multilingual data the MultiLingual Information Framework Third International Workshop on Language Resources for Translation Work Research amp Training Genoa Italy 28 May 2006 Pablo Cesar Dick Bulterman Zeljko Obrenovic Julien Ducret and Samuel Cruz Lara Non Intrusive User Interfaces for Interactive Digital Television Experiences EuroiTV 2007 Interactive TV a shared experience Amsterdam Th
309. nique mais regrettant que la technique reste soumise une approche plasticienne p 33 7 Jacques Rouaud Soixante ans d arts m nagers tome 1 1920 1939 le confort 1948 1983 la consommation Paris d Syros Alternatives 1989 De nombreuses expositions ont t consacr es au th me des arts m nagers Le catalogue de l exposition Les Bons G nies de la Vie domestique Paris d du Centre Pompidou 2000 apporte de nombreux l ments de bibliographie Citons galement les revues L Art M nager 1927 1939 devenue Arts m nagers 1949 1983 et Formes Utiles 1950 1981 Une exposition sur Formes Utiles a t organis e par le mus e d Art Moderne de Saint Etienne en 2004 8 Design Miroir du si cle sous la direction de Jocelyn de Noblet Paris Flammarion APCI 1993 117 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 productions culturelles r v lent et engendrent des m canismes de reproduction des hi rarchies sociales et Daniel Miller approche anthropologique de la consommation Il est fait r f rence galement aux crits de Judy Attfield2 pionni re dans ce type de recherche et au sociologue anthropologue Bruno Latour sociologie de l acteur r seau qui consid re que les acteurs sociaux ne sont pas seulement les humains mais aussi les objets et les organisations et qui analyse le social comme une suite d interactions successives d acteurs h t rog nes
310. nization Takes Command 1948 4est galement consid r comme fondateur dans toute historiographie du design L approche de l objet n est plus celle de l icone mais de choses humbles d objets auxquels on n attache g n ralement pas une grande importance ou tout au moins auxquels on n attribue pas de valeur historique Une cuiller caf refl te bien le soleil Collectivement toutes ces humbles choses dont nous allons parler ont branl notre vie jusque dans ses racines les plus profondes Modestes objets quotidiens ils se coalisent pour agir sur quiconque se meut dans l orbite de notre civilisations s agissait pour l auteur d entreprendre au del de l objet une histoire du processus de m canisation et de ses influences et cons quences sur l tre humain De ce point de vue l ouvrage ouvre la voie d une r flexion thique laquelle l histoire contribue Les approches transversales histoire et sciences humaines explorent des voies diverses qu il est difficile de r sumer Relations entre les arts et les techniques dans le cadre d une sociologie de l art propos e par Pierre Francastel Art et Technique aux XIXe et XXe si cles 19566 Etude de l objet dans son contexte historique au sens large institutionnel conomique social Un des terrains de pr dilection est celui des arts m nagers parce qu il accompagn toute la pens e sociale du progr s associ au design Approches sociolog
311. nnent ainsi les particularit s de fabrication de ce produit traitement du boyau couleur accrochage forme et s chage graphisme Globalement bien appr ci du point de vue des acteurs et du public malgr quelques rat s dont deux produits non distribu s ce projet a contribu impulser de nouvelles initiatives sur le territoire et constituer un r seau d acteurs pr t prendre le relais pour le d veloppement de nouvelles op rations Ce travail sur la relation entre processus de production design et cr ativit me para t un exemple pertinent des interactions permanentes qui me semblent exister dans une recherche par le design entre r flexion analytique et d veloppement de terrain En effet ce travail sur la relation entre le design et les processus de production a t au c ur de mes recherches doctorales et c est ce qui a fond ma r flexion sur cette rencontre entre designers et artisans D autre part si j ai moi m me r alis un produit le projet Bouch es doubles dans son ensemble est con u comme un projet de design qui se mat rialise dans la mise en forme d un r seau d acteurs et de r alisations d objets diff rents stades du projet Cette m thodologie qui sous entend des enjeux socio culturels politiques conomiques et thiques me conduit tudier aujourd hui le mod le d une forme de design qui merge en Italie un design social d veloppant des services visant notamment l am lioration de n
312. nouent entre un usage exog ne en tant qu outil et un usage endog ne en tant que m dium Ces technologies rendent en outre n cessaire d ouvrir la r flexion sur la mise en uvre de plate formes d change en r seau et de travail distance par 111 Les ateliers de la recherche en design Les ateliers de la recherche en design 2 l usage et une analyse du retour d exp rience de l usage d outils collaboratifs de type web 2 0 wikis blogs CMS une mise en perspective d exp riences issues de processus collaboratifs relay s par des dispositifs de t l pr sence de plus en plus incarn s visioconf rences dispositifs de r alit augment e en r seau qui permettent d exp rimenter l actuel et non plus d en reproduire de simples traces 2 ll est notre sens n cessaire maintenant de d finir les modalit s d un enseignement hybride qui fonctionne par frottements Comme nous l avons list plus haut nous avons pu exp rimenter plusieurs situations p dagogiques mises en place nous avons galement pu rencontrer des situations mast re dual design par exemple qui font r f rence pour nous La notion de frottements regroupe tout la fois le contact avec l autre et cette exp rience positive de la limite Elle abonde positivement cette g ographie complexe des exercices professionnels en cours de constitution et offre sans doute l occasion d exp rimenter les m thodes complexes d l
313. ns du Septentrion 1995 114 les travaux sur les mouvements artistiques engag s dans une r flexion sur l objet du quotidien Constructivisme De Stijl Arts abstraits L histoire du design industriel issue de l histoire de l art moderne trouve aussi ses fondements dans les crits engag s des architectes et des artistes dans nombre de travaux philosophiques et th ories de l art On sait l importance jou e par le philosophe Paul Souriau d fenseur de la beaut utiles dans le mouvement de l Esth tique industrielle en France Son fils tienne Souriau galement philosophe a particip la r daction des lois de la Charte de l Esth tique industrielle 1952 est en particulier l auteur de la 13 me loi dite des arts impliqu s quantit d art qui se trouve incluse et comprise l int rieur m me du travail industriel Ren Huyghe philosophe de la psychologie de l art est engag lui aussi d s les d buts dans l aventure de l Institut d Esth tique industrielle Jacques Vi not fait souvent r f rence Bergson pour le suppl ment d me que l esth ticien industriel apporte l objet ainsi qu l historien de l art Henri Focillons Vie des formes 1934 pour cette qu te d une compr hension des forces l uvre dans la formation des styles Son livre La R publique des Arts 1941 exprime cette conviction que le cr ateur d avant garde doit tre le guide clair de la soci t moderne La re
314. nsion d une discipline d enseignement La didactique d une discipline est la science qui tudie pour un domaine particulier les ph nom nes d enseignement les conditions de la transmission de la culture propre une institution et les conditions de l acquisition de connaissances par un apprenant amp Dupin 1993 p 2 S il n existe pas de didactique des arts appliqu s ou du design il est envisageable d en faire Une approche en abordant la question de la didactique professionnelle qui est fond e sur deux passages celui des savoirs en acte vers le corps de savoirs de r f rence enseignables et des savoirs enseignables vers des savoirs enseign s Rogalski amp Samur ay 1994 Mais ce double passage est nuancer parce que des savoirs en acte rep r s dans l activit de conception m me enseignables ne deviennent pas automatiquement des savoirs enseignables Un contenu de savoir ayant t d sign comme savoir enseigner subit d s lors un ensemble de transformations adaptatives qui vont le rendre apte prendre place parmi les objets d enseignement Le travail qui d un objet de savoir enseigner fait un objet d enseignement est appel la transposition didactique Chevallard 1991 p 39 La question est de d terminer quels savoirs et savoir faire transposables dans l enseignement du design permettraient d approcher la t che de conception Pour paraphraser Amigues Ginesti
315. nt La traduction de cette artificialit rev t diff rentes formes En effet cela comprend par exemple le processus de cr ation d une entreprise2 le d veloppement d un service qualit d une campagne de communication d une innovation Dans ces diff rents cas on parlera d artefacts form s travers le processus de conception A ce moment de la r flexion cela am ne se poser une question essentielle concernant les modalit s de conception En effet il ne suffit pas de relier la conception l artificialit de l organisation pour comprendre les m canismes implicites et explicites des ph nom nes organisationnels ce qui reviendrait encore une fois envisager celui ci sous un aspect uniquement endog ne La conception de l organisation se fait aussi travers le processus de production r alisation mais pas uniquement Il convient tout autant de tenir compte par exemple des exigences et des besoins des clients de la capacit d innovation des fournisseurs du potentiel interne de production des possibilit s de financement La conception de l organisation ne se fait pas de fa on d connect e et d sincarn e par rapport au contexte dans lequel les responsables d entreprise voluent Si l organisation se constate essentiellement travers la valeur des produits et des services Lorino 1991 Br chet et Desreumaux 1998 auteur et co auteur 2003 elle d pend fortement de ce que les acteurs de l entreprise vont tre capab
316. nt il faut le g rer ou le faire g rer d autres chercheurs GALLAIS E NEVEU F Les m tiers et la conception assist e par ordinateur de l id e l objet d Herm s Paris 1994 58 Les disciplines S urs du design en recherche Les disciplines qui s apparentent au design mais qui poss dent d j une activit scientifique notable sont nombreuses L ergonomie l ergonomie de conception l tude sur le travail collaboratif de l ergonomie cognitive constituent un r seau apte accueillir des recherches design L ethnologie de conception bient t rattach e l anthropologie poss de de nombreux socles communs L valuation sensorielle rattach e aux sciences du vivant s ouvre depuis quelques ann es aux autres objets qu alimentaires ou cosm tiques ses disciplines m res la psychophysiologie par exemple int resse directement le design dans les connaissances du fonctionnement de l utilisateur de l objet con u par le designer Le design sensoriel a cette ambition une mobilisation de tous les domaines pouvant g n rer une connaissance appropriable par le designer La sociologie ses notions de repr sentations sociales mais galement le g nie m canique constituent tous deux des domaines accueillants La science des mat riaux dans ses approches int resse tout concepteur de m me que l Histoire et la psychologie dans toutes leurs sp cialit s Les avanc es de connaissance jouent deux grands r les
317. nt sans doute similaires pour un grand nombre d entre elles d une collection l autre qui s explique par la trop grande stabilit d identit du produit Les designers sont contraints par des crit res fonctionnels r currents d o cette d marche it rative consid r e comme trop peu innovante ce stade 2 1 1 Limites L exemple propos plus haut ne correspond pas l ensemble des collections pr sentes sur le march Aussi le mod le devra tre test sur un chantillon fid lement repr sentatif Le mod le en construction devra bien entendu faire l objet en parall le d une analyse qualitative et tre confront d autres terrains L tat actuel du mod le ne prend pas assez en consid ration des param tres pourtant structurants comme l organisation et la coordination du processus En effet les donn es pr sentes dans la base sont des r sultats ex post d un processus de conception et ne donnent par cons quent que trop peu d informations Le tableau ne rend finalement pas compte des changes entre fabricants et designers qui entretiennent une relation souvent privil gi e l origine des d cisions sur les choix de design Pour plus de rigueur et rendre cr dible ces travaux mergents je propose de vous pr senter dans cette derni re partie la d marche globale entreprise pour cette recherche 76 3 DEMARCHE DE RECHERCHE 8 1 L exploration parle terrain 3 1 1 Les outils pour entrer dans la recherche Les ob
318. nt les m tiers de la cr ation architectes et designers gr ce des exemples tangibles qui constituent le Vocabulaire d un langage adapt au m tier 62 Hypoth se Il est n cessaire de cr er un nouvel objet interm diaire utile la conception d un produit en Ultrab ton encore non identifi par notre bibliographie et sp cifique au cas industriel de d veloppement d une mati re nouvelle pour pouvoir co concevoir entre fabricant concepteur et Utilisateur Pourquoi cette recherche L objectif g n ral de cette recherche action est de g n rer une connaissance nouvelle connaissance orient e design sur la bonne attitude avoir face l implantation d une mati re nouvelle sur le march En terme d action il s agit d accompagner la cr ation d une nouvelle activit de production li e la mise au point d une mati re nouvelle et permettant l existence d un nouveau march En terme de recherche il s agit de r ussir co concevoir mati re et objet en garantissant la g n ration de connaissance li e la mati re nouvelle et l appropriation de ces connaissances par les autres m tiers de la cr ation et de la conception 2 En quoi cette recherche peut elle tre une recherche en design Une recherche caract re scientifique Une recherche est valid e en tant que telle lorsque par d finition elle augmente l tat de connaissances dans Un domaine scientifique Le m tier du designer en
319. nter et valider les hypoth ses dites actions recherche Une recherche en conception orient e design Comme il l a t expliqu pr c demment l objet de la recherche est la g n ration de connaissances en sciences de la conception plus particuli rement sur l activit de conception du designer encore peu explicit e surtout sur la question du mat riau En cela cette recherche est une recherche sur le design Une recherche en mat riau orient e design En s int ressant aux propri t s sensorielles organoleptiques o encore plastiques du mat riau cette recherche traite d un aspect encore peu abord dans le grand domaine de la recherche en mat riau En effet Mireille Fouletier Professeur des coles des mines sp cialit Mat riaux de grande diffusion dans son intervention la premi re dition de 2006 des Ateliers de la recherche en design N mes a soulev galement la faiblesse de recherche sur ce type de propri t s cf Compte rendu des interventions En prenant en compte l existence des m thodes d analyse sensorielle qui permettent de caract riser rigoureusement diff rents chantillons de mati re sur les propri t s perceptives tat de surface cette recherche se rapproche davantage encore d une recherche classique en mat riau Une recherche en design orient e mat riau mati re et proc d s Notre recherche est ancr e dans une pratique du design en cela elle est une recherche e
320. ntrer dans un syst me ludique dans lequel il allait de surprise en surprise Dans cette d marche globale l innovation et la curiosit devenaient donc le moteur de l action de l usager Aussi dans leurs contextes les produits de Bouch es doubles ont rencontr un r el succ s commercial L tude marketing nous d voile qu hors v nement ils ne fonctionnent pas 140 Plus largement cela pose la question de la confrontation et de l articulation entre deux mo les de recherche et plus particuli rement de deux acceptions du terme design En effet la recherche en arts appliqu s se fonde sur un design in process alors que le marketing tudie un design per u La recherche par le design se fonde en relation avec l histoire m me du design sur le fait qu il est avant tout une m thodologie sp cifique de cr ation Or c est en cela que l on peut comprendre l mergence actuelle d un possible design de r seau Pour le comprendre il faut consid rer le design non pas comme les sp cificit s formelles objet mais comme une d marche globale Pour autant la recherche en marketing d voile bien la perception que le public a du design Non pas comme m thode ou comme mise en jeu de processus mais bien davantage comme une recherche sur la forme d un objet et sur ses vocations De ce point de vue l nous voyons bien quel point des courants tels que le Streamline ont marqu la popularisation du design et ont particip un d velopp
321. oType d interaction humaine A partir de ces descripteurs 3 situations seront retenues pour une tude plus approfondie selon des crit res de fr quence et de pertinence pour les quipes de m diatisation des structures de production dans l enseignement sup rieur Les tapes suivantes consistent d finir pour chacune des situations retenues les phases de production les moments auxquels le concepteur m diatique intervient les t ches que celui ci aura accomplir et les comp tences n cessaires la r alisation de ces t ches Les r sultats seront confront s aux r f rentiels de comp tence existants ainsi qu aux comp tences identifi es dans les autres lots du projet eLene TLC qui portent sur les formateurs et accompagnateurs d enseignants les enseignants et les tudiants de la g n ration Internet Une activit de veille permanente identifiera les ressources existantes sites web modules de formation et d autoformation guides exemples comment s de bonnes pratiques Tous ces r sultats seront int gr es dans le centre virtuel de ressources Teaching and Learning service Centre et r f renc s selon le standard LOM Les ressources ainsi r pertori es et comment es permettront ensuite de d velopper une r ponse en mati re de formation tout au long de la vie pour les concepteurs m diatiques et ainsi contribuer la professionnalisation de ce m tier encore mal connu Les ateliers de la recherche
322. obl mes d une plan te menac e par la pollution et les d s quilibres conomiques Que reste t il du mythe du designer cr ateur d miurge Paul Ricoeur fait r f rence aux invariants transhistoriques pour mettre en vidence cette proposition que l histoire n est pas seulement ce qui nous s pare du pass tranget de l histoire mais c est aussi ce que nous traversons ce qui nous rapproche de ce dont l histoire semble C est aussi cette proposition d une histoire reli e aux recherches et pratiques actuelles mettant en lumi re la complexit des situations leur diversit et donc les enjeux des responsabilit s que nous souhaiterions voir merger 1 Paris d Gallimard coll 2 Ad lie Hoffenberg historienne de l art et Andr Lapidus conomiste et sociologue Paris PUF 1977 3 Mercure de France Environnement et soci t Paris 1974 1 re dition Stockholm 1970 4 Paul Ricoeur Le pass avait un futur Relier les connaissances le d fi du XXe si cle journ es th matiques con ues et anim es par Edgar Morin 16 24 mars 1998 Paris d Du Seuil 1999 p 297 304 121 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Lysianne LECHOT HIRT lysianne lechot hirt hesge ch Haute Ecole d Art et de Design HEAD Gen ve CREASEARCH ELABORATION DE METHODOLOGIES ET DE MODELES POUR UNE ACTIVITE DE RECHERCHE BASEE SUR LES PROC
323. oduit curiosit et la distance per ue est tr s nette dans l analyse des discussions sur le test visuel du fromage tableau 4 laissant appara tre une partition en deux classes la classe 1 est caract ris e par les formes go ter envie donner curieux et centr e sur la personne les segments r p t s les plus fr quents tant aim er je suis je ai ne la classe 2 se r f re au produit segment r p t s a a me a fait penser a et aux repr sentations qu il active formes caract ristiques fait penser produit Contrairement au pain dont la forme design est inhabituelle cette cat gorie de produit l analyse manuelle du contenu des discours sur le fromage montre que les participants font majoritairement r f rence l univers alimentaire fromage de No l meringue quelques exceptions tube plastique blanc os et son usage n est pas d coratif mais associ des occasions sp ciales f tes soir es entre amis L appropriation du produit semble plus ais e et la cible large tous les amateurs de fromage et ou de nouveaut Le go t et la situation d achat de consommation comme r ducteurs de la distance per ue L analyse du corpus associ au test gustatif du fromage tableau 5 offre une partition en trois classes la classe 2 caract ris e par les formes miel fraise garniture
324. ogique sociale et culturelle L APCI c est un r seau de membres et de partenaires publics et priv s nationaux et internationaux avec qui elle d veloppe des actions qui Valorisent une approche conomique sociale et culturelle du design et s adressent tout la fois aux entreprises aux designers aux coles aux pouvoirs publics au grand public et qui combinent promotion incitation sensibilisation L Observeur du Design s lection annuelle des r alisations les plus innovantes de notre environnement quotidien des toiles et des mentions des expositions en France la premi re la Cit des sciences et de l industrie pendant 3 mois et l tranger plus de 500 000 visiteurs par an un catalogue bilingue fran ais anglais des guides visiteurs 1270 r alisations s lectionn es depuis 1999 Une activit internationale soutenue autour de l itin rance de l Observeur accompagn e de conf rences et de voyages d tude et de prospection pour des agences ou des entreprises L Observeur avec le label de comp tition internationale de l ICSID est un des prix en comp tition dans le World best design exchange Une pr sence active en Europe conf rence europ enne annuelle sur la promotion du design ADMIRE Prix europ en de design management analyse et diffusion de bonnes pratiques en design management r seau de villes du design groupe de travail sur l valuation de l impact conomique du design enq
325. oivent remplir deux fonctions principales voqu es pr c demment une fonction de structuration et une fonction d interm diation 32 Organisation et gestion des savoirs vers le d veloppement d un nouveau paradigme L id e retenue ici est celle pr sent e entre autres par Julien et alii 2003 lorsqu ils voquent le d veloppement d un nouveau paradigme au niveau des organisations dans la mesure o l on passe de l organisation comme producteur de bien l organisation comme processeur de connaissances Ces auteurs de pr ciser que cela s accompagne d un changement du point de vue strat gique o l on passe d une domination quantitative bas e sur les conomies de volume et le contr le des parts de march une domination qualitative bas e sur l immat riel et les p les de comp tences Dans cette perspective paradigmatique on reconna t aux responsables d entreprise l importance de leur capacit concevoir et participer donc au processus de cr ation de valeur de l organisation Zarifian 2002 alors que souvent au mieux ils taient consid r s soit comme une ressource parmi tant d autres aspect r alisation soit comme r pondant aux contraintes de l environnement aspect valorisation A l heure o la gestion des connaissances et des comp tences tient une place importance dans le discours non seulement des chercheurs mais aussi des praticiens il convient de s interroger sur leur place dans la probl matique du proce
326. olutions making them more accessible to a larger audience but at the same time trying to keep this initial relational qualities From the previous six ways of doing a sample of solutions have been developed inspired by the clustered cases Figure 3 Five main design strategies were used to facilitate the access to the solutions _enhance local visibility _fluidify management _reduce cognitive cost _offer different levels of implication _support collective use The following paragraphs tempt to frame these strategies and illustrate them through some example from the solutions developed in the EMUDE research Enhance local visibility The very process of looking for cases in the EMUDE research shows the existence of many initiatives hidden in the social fabric and at the same it reveals their lack of visibility for who is not directly participating to them and would like to get involved Facilitating access to these solutions means then first to relay their existence through simple communication tools 91 Les ateliers de la recherche en design 2 UNIMES Les ateliers de la recherche en design 2 As an example of these tools 100m around is an internet platform facilitating the connexion between demand and offer from any kind at local level literally within a distance of 100m around the household or the workplace It allows to the promoter of a solution to advertise himself and reciprocally a potential user may review which
327. ommuniquer dans le cadre de duos Elle fait image pour nous Quelques indices nous poussent aller au del de ces rencontres de ces coop rations de ces situations de projet collectives Le groupe Lab AU se situe Un peu au del ou cot en cela que ses membres revendiquent une attitude intitul e m ta design parce qu ils crivent une syntaxe interm diaire syntaxe qu ils qualifient de travail part enti re Il en va peut tre de m me pour Richard Monnier et ce que nous avons qualifi de programmation intersticielle Nous estimons qu il l du moins dans ces deux cas une aptitude habiter les limites Chris Younes rappelle la diff rence essentielle entre bornes et fronti res Aussi bien les limites que les bornes sont des fronti res mais la diff rence entre elles revient ceci tandis que les bornes sont des fronti res n gatives Kant dit n gations les limites sont pourrait on dire des fronti res positives Les fronti res n gatives d fendent un territoire tandis que les limites ou fronti res positives indiquent qu elles d terminent du m me coup un espace et un autre qui lui est adjacent Dans ce sens l 1 voir ce propos le pantographe d sax qui est une r gle qui se d r gle ou aussi bien le logiciel de dessin qui introduit un l ment parasite quand l utilisateur dessine 2 Chris Younes limites et convergences tir part dans le cadre de la recherche men e sur la th
328. ompi gne nous menons des recherches communes plusieurs laboratoires dans le champ de conception des sciences humaines et du domaine de la r alit virtuelle pour comprendre ce qui constitue l exp rience d un sujet d un dispositif technologique et ainsi contribuer produire des l ments th oriques en design de l interaction produire des connaissances sur l utilisateur final qui soient exploitable dans le temps du projet et pour le projet 28 hristian G sell li mines inlp nancy fr Titres et activit Professeur des Universit s Classe Exceptionnelle Enseignement Ecole Nationale Sup rieure des Mines de Nancy INPL Parc de Saurupt 54042 Nancy C dex t l 03 83 57 41 54 Email gsell mines inpl nancy fr Recherche Responsable scientifique de l Equipe de Recherche Polym res Composites et Verres au Laboratoire de Physique des Mat riaux URM CNRS 7556 Institut Jean Lamour TITRES UNIVERSITAIRES Baccalaur at Nancy 1963 Licence d Enseignement et de Recherche Nancy 1967 DEA de Physique du Solide Nancy 1968 Doctorat de Sp cialit en Physique du Solide Nancy I 1971 Doctorat d Etat Es Sciences Physiques INPL 1977 PRIX SCIENTIFIQUES ET DISTINCTIONS HONORIFIQUES M daille de Bronze de la Jeunesse et des Sports 1994 Chevalier dans l Ordre des Palmes Acad miques 1997 Grand prix du Groupe Fran ais des Polym res 2005 R sum de la pr sentation De l id e au march
329. on Le rapport de l homme l objet n est pas du tout seulement de possession ou d usage Non ce serait trop simple C est bien pire Les objets sont en dehors de l me bien sor pourtant ils sont aussi notre plomb dans la t te Il s agit d un rapport l accusatif L homme est un dr le de corps qui n a pas son centre de gravit en lui m me Notre me est transitive Il lui faut un objet qui l affecte comme son compl ment d objet direct aussit t Il s agit d un rapport plus grave du tout de l avoir mais de l tre Francis PONGE L objet c est la po tique L atelier contemporain Gallimard 1977 La n cessit de d finir la conception de produits s impose de fait devant une telle somme d vidences relatives la conception mais aussi au produit si peu tudi es Concevoir un produit c est concevoir un objet reproduit en s rie de mani re industrielle Qu est ce que le produit 2 Une cat gorie particuli re d objets Qu est ce que concevoir un produit Une pratique r cente individuelle collective De quoi a t on besoin pour concevoir et r aliser un objet reproduire en s rie 2 D finitions du produit comme O S N I Le produit est un objet particulier Barthes d finit le produit comme un l ment de consommation reproduit des millions d exemplaires enti rement absorb dans une finalit d usage Pourtant plus d un si cle apr s la naissance de la soci t de consommation l objet s
330. on This two fold process was based on a research of potential supporting technologies on the one hand and on the other hand on the development of the initial case into replicable product service system addressing larger audiences The results of this last part will be presented in the last chapter Finally the resulting promising daily life patterns and their related improved solutions were presented into a highly visualised format in order to contribute to the social conversation towards a more sustainable everyday life step3 of Figure 1 A series of visual scenarios involving different profiles of potential adopters and showing how they may integrate the improved solutions in their day to day living were produced Figure 2 Active shopping list Vier tarrined in Belgium to dresse ave one mian dde thimoveanybody Figure 2 examples the possible contributions of a strategic design activity to facilitate the access to the cases solutions keeping their original relational qualities 89 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 2 New ways of doing emerging everyday life models promising in terms of sustainability From the most promising cases in terms of sustainability different ways of doing the daily life emerged Family like services provided through available equipments in the household and common family skills This cluster is based on solutions
331. oncret Des architectes peuvent concevoir des meubles certains designers des espaces et la pens e m thodologique propos e par des ing nieurs n est pas d connect e du projet elle le fa onne en en formulant les attendus m thodes vocabulaires dans certains cas De fait le seul point solide dans cette complexit est le contexte la nature et les attendus de l objet produit 1 Fran ois Ascher les nouveaux principes de l urbanisme ditions de l Aube 2001 99 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 D une mani re ou d une autre insARTis g n re ou innerve fortement plusieurs espaces p dagogiques tant pour des raisons d exp rimentations et de mise en place de situations objets d tudes que pour des raisons de rapprochements th matiques et m thodologiques entre des membres de l quipe du fait de leur collaboration Master professionnel IPB Ing ni rie de la Production de B timents Farid Ameziane Jean Michel Olive Etudiants dipl m s architectes et ing nieurs Un an plein temps Dipl me sp cifique Enseignement de projet un pont habit Farid Ameziane Ronan Kerdreux Etudiants de S7 Dur e un semestre ponctuel Octobre 2004 F vrier 2005 Workshop mobilier urbain Farid Ameziane Marc Aurel Ronan Kerdreux Michel Vienne avec l entreprise Jean Claude Decaud Etudiants de S8 issus des coles d architecture et des beaux arts deux sema
332. onnels 1 La conception en tant qu activit d identification formulation de probl mes Toujours selon H Simon 1991 concevoir c est laborer une d cision et donc r soudre un probl me Ainsi les organisations peuvent tre envisag es comme des r ponses des probl mes donn s Dans cette perspective la conception diff re d autres approches de par la nature m me des situations traiter En effet ces situations sont souvent peu ou mal d finies ou dit autrement mal repr sent es et les solutions d organisation n existent pas forc ment a priori Souvent l organisation d velopper ou l artefact construire se pr cise peu peu explorant les solutions possibles Darses 1994 4 Il s agit donc d un processus d aller retour entre l nonciation du probl me et sa r solution Gautier 1993 La conception se retrouve donc tout au long du processus organisationnel et d passe m me la simple id e de positionnement en amont par rapport la r alisation et la valorisation La conception renvoie donc un processus qu il convient de consid rer de fa on dynamique et finalis e La recherche de solutions est avant tout Une recherche de coh rence entre conception et finalit A partir de cette r flexion il est possible d envisager la conception sous deux angles compl mentaires la conception doit tre consid r e comme une activit de structuration des probl mes chemin faisant la finalit appara t donc
333. ons visuelles partag es suppose l volution du sentiment d estime chez les individus Le design des outils de visualization des savoirs aide beaucoup au transfert de connaissances et favorise bien la communication entre les individus et les groupes R unir des individus autour d un document visuel peut accro tre leurs r flexions et am liore la prise d une d cision autour d une telle probl matique Ces interactions entre les membres d une communaut de travail peuvent engendrer la cr ation de savoir organisationnel en utilisant la visualisation Dans une organisation le savoir organisationnel est en effet situ inscrit dans des habilet s gestuelles des routines organisationnelles des sch mes cognitifs des cultures des proc dures et des normes Didier et Dietrich 2003 Selon March 1991 les organisations m morisent et accumulent des savoirs provenant de leurs individus Dans le m me temps les individus sont socialis s aux cultures des organisations 6 Proposition d un mod le de recherche Le mod le va tudier la relation entre ces diff rentes variables Knowledge management Knowledge visualization organisation de travail design graphique gestion des ressources humaines 67 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Organisation de travail Interaction Transfert Communication Savoir organisationnel etc Knowledge visualisation M taphores Heuris
334. onsommateur ne peut rester l objet indiff rent livr la mesure la r flexion la rationalit distante du concepteur Il est v cu par toutes les parties de l imagination 1 Objet Scientifique Non Identifi ce terme est utilis par C SEZE pour signifier que le produit objet industriel est tr s peu tudi scientifiquement et que de ce fait il reste myst rieux et polymorphe 2 Que de perceptions primordiales ont donn forme notre plaisir et notre inconscient qui resurgissent parfois en r miniscences SEZE Confort moderne une nouvelle culture du bien tre d Autrement Paris 1990 3 BASSEREAU J F Cahier des Charges Qualitatif Design laboration par le m canisme des sens th se de doctorat ENSAM Paris juin 1995 4 BACHELARD G La po tique de l espace d P U F Quadrige 1957 12 me r d Paris 1984 55 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 ll est toujours tonnant de constater que seules les parties techniques fonctionnelles sont mises en avant Pourtant la fonction utilitaire de la machine l objet n en est que la face diurne L objet a t dans nos cultures et depuis la r volution industrielle r duit cette face diurne c est dire ses seuls aspects fonctionnels Comme le fonctionnalisme d coule directement du rationnel une production rationnelle de masse la plus en rapport a
335. onsommateurs qu elles ont men e partir d un l ment de ce m me projet de d veloppement territorial Les deux conceptions du design seront ainsi confront es dans un objectif commun envisager le design appliqu des produits alimentaires comme facteur possible de d veloppement territorial Nos conclusions porteront sur l vocation d une m thodologie commune en vue de possibles pistes de recherche 1 UNE RECHERCHE PAR LE DESIGN St phanie Sagot Cadre conceptuel de la recherche en arts appliqu s La r cente recherche fran aise en design est un sujet actuellement d battu Diff rentes conceptions de cette recherche mergent notamment des Ecoles des Beaux Arts des Universit s Technologiques Universit s en Sciences Humaines en Sciences de gestion ainsi que des laboratoires de Recherche amp D veloppement industriels Cette pluralit de perspectives conduisent autant d approches dans lesquelles terrains id ologies et ancrages pist mologiques induisent des m thodologies vari es La recherche en arts appliqu s au sein de laquelle je m inscris est relativement r cente elle date des ann es 1990 et est elle m me initialement une manation des arts plastiques Fond e durant les ann es 1970 au sein des universit s de Sciences Humaines la recherche en arts plastiques place son pist mologie au centre des d bats Son fondement r side sur l articulation entre la th orie et la pratique Une insertion dans et
336. opportunities are available within a reach of his living place Fluidify management The observed cased are self managed and based on personal effort of their organizers and therefore they require from participants to dedicate time and organization The focused initiatives is often similar to micro enterprises of services for the tasks to be performed or the number of participants to coordinate But emerging from a bottom up social dynamic only a few of them are able to activate suitable management tools and dedicated technological supports Facilitating access to such solutions means then to imagine forms of participation supported by proper infrastructures to reduce the time to be dedicated For instance e Stop is a peer to peer communicating device facilitating hitch hiking in urban area between a club of members The system matches people on foot with drivers passing by It is based on a little town digital map divided in zones that enable users to indicate where they drive and where they want a lift The device plays the role of a broker for a user on foot waiting at a traffic light sending his message only to drivers that are likely to give him a lift because they are going in the same direction Reduce cognitive cost More than time consuming the cases require anticipation from their users to take part to a car sharing system buy products in a solidarity purchase group get a book from a second hand network means to book befor
337. orienne de l organisation Les uns avaient concevoir l activit des autres sans pour autant qu il y ait de lien entre les deux Ces derni res ann es se d veloppe une approche plus large de la conception o cette derni re a un poids dans le d veloppement d avantages strat giques des entreprises permettant d apporter une valeur ajout e d une mani re relativement unique Hatchuel et Weil 1999 Midler 1996 8 Cette approche de la conception renvoie directement aux travaux d velopp s par H Simon 1991 dans son ouvrage The sciences of the artificial et plus particuli rement le chapitre 5 intitul La science de la conception cr ation de Pour respecter l anonymat du processus d valuation les r f rences nos travaux de recherche ne seront communiqu es que dans la version d finitive de cet article 2 D j en son temps H Simon 1991 avait fait de la conception un l ment central de sa r flexion 3 J L Le Moigne 1986 va jusqu parler de charlatanisme du design quand il voque notamment les recettes de cr ativit et les m thodes secr tes du design qui au gr des modes connaissent quelques semaines de popularit 4 Le design organisationnel concerne l architecture de base d une entreprise choix structurels modalit s de d partementalisation et de coordination des unit s Les probl mes de design organisationnel se posent d s qu il est question d organiser ou de r organiser une entreprise Il faut re
338. orms for achieving them More than niche social innovations these cases reveal potential emerging models for a daily life more in line with sustainable development This paper is based on the results of the European funded research project EMUDEN Emerging User Demands for Sustainable Solutions and its development through the activities of the Sustainable Everyday Project Its aim is to present a strategic design activity to support the development and dissemination of these promising solutions inspired by the observation of social innovation initiatives In particular it will first present an overview of the EMUDE project process In a second part it will describe six patterns of ways of doing that emerge from the analysis of the collected cases Finally in a third part it will present through a series of examples the possible contributions of a strategic design activity to facilitate the access to the cases solutions keeping their original relational qualities 31 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Fr d rique ENTRIALGO Ronan Kerdreux Titres et activit Fr d rique Entrialgo est professeure l cole sup rieure des beaux arts de Marseille doctorante en sciences de l information et de la communication membre de l quipe de recherche insARTis Ronan Kerdreux est designer agence Pascale Lapalud Ronan Kerdreux Marseille enseignant l Ecole sup rieure des beaux ar
339. osophie les sciences cognitives peuvent elles participer accompagner les designers dans leurs responsabilit s 2 35 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 C line Mougenot_ celine mougenot paris ensam Formation Ing nieur INSA Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon g nie m canique 2001 Master Professionnel Design Innovation Produits UTC 2005 Titres et activit s Doctorante g nie industriel Laboratoire Conception de Produits amp Innovation ENSAM Paris depuis f v 2006 Ing nieur Dassault Systemes 2001 2004 D veloppement de logiciels de conception assist e par ordinateur Recherche en cours Mod lisation de l activit de recherche d informations dans les phases amont en conception de produits application la d finition d un outil num rique d aide la cr ativit Projet europ en TRENDS Jan 2006 Dec 2008 www trendsproject org D veloppement d un logiciel de recherche d images bas sur l analyse s mantique du web et sur l analyse avanc e d images l attention des m tiers du design Publications et r alisations Mougenot C Bouchard C Aoussat A 2007 A study of designers cognitive activity in design informational phase International Conference on Engineering Design ICEDO7 Paris Ao t 2007 Mougenot C Bouchard C Aoussat A 2006 Fostering innovation in early design stage A study of inspirational proc
340. otre mode de vie et du mode d interaction entre les communaut s et notre environnement Un projet comme Bouch es doubles me conduit identifier une forme de design que je nomme aujourd hui un design de r seau Ce terme renvoie aux activit s h t rog nes prenant notamment en compte des pratiques de design visant le d veloppement territorial mais aussi un design social ou encore un design d information le designer ne cr e plus un objet clairement identifi mais constitue plut t une mise en r seau de diff rents acteurs visant la cr ation de services et de syst mes Ce travail sur le terrain permet ainsi de rebondir vers de nouvelles pistes de recherche identifier ce type de design les mod les auxquels il emprunte et r fl chir la mise en place d un mod le exploratoire d velopper au sein d une r flexion sur les enjeux du design dans le domaine du d veloppement territorial et de l innovation sociale 2 LE DESIGN PAR LA RECHERCHE EN MARKETING C line Gallen et Lucie Sirieix En marketing le design constitue un outil de gestion majeur car il agit au niveau de la strat gie d innovation de la communication et de l image de marque Magne 19972 C est galement un enjeu important pour le lancement de nouveaux produits En effet c est un l ment de diff renciation et un moyen de communiquer des informations sur le produit Il permet galement de r pondre aux consommateurs en attente d aliments innovants de nou
341. ou de la pluie est incrimin e Ce qui est per u par le corps et le besoin physique imm diat provoque ou inhibe l amplification attentionnelle La perception n est pas esth tique car l urgence est ailleurs La premi re attention est port e l utilitaire et son absence est remarqu e Elle bloque en quelque sorte la perception des autres signaux On reste dans une perception gocentr e qui part de l utilisateur perception focalis e sur les besoins imm diats et op rationnels La perception des si ges est du m me ordre Seules les personnes qui ont souhait s asseoir les ont visuellement identifi s et utilis s Par ailleurs on remarque que le Voyageur expert sait reconna tre le son confort des si ges d un simple coup d il L un pr f re le banc pour se rapprocher du compagnon ou de l enfant l autre le bois pour sa chaleur ou encore une assise large et cambr e dans le bon sens pour viter de glisser La vision allocentr e viendrait en deuxi me temps lorsque la qui tude s installe chez le voyageur dont les besoins imm diats sont content s Il peut alors se situer dans un environnement plus vaste Cette perception allocentr e peut devenir une perception esth tique celle du recul spatial et ou conceptuel celle de la focalisation multiple et ph nom nologique 2 2 S quence Perception Attention M morisation 1 Ces premiers entretiens ne peuvent en aucune mani re tre compar s aux exp riences relat e
342. ouvent l historien du design dans une polarisation sur l auteur qui n a pas de sens pour la plupart des produits issus de l industrialisation 1 R le du plasticien historien de l art et th oricien Michel Seuphor qui publia dans les ann es 1920 les documents internationaux de l Esprit Nouveau et fonda le groupe Cercle et Carr 2 On pense bien s r en particulier au r le important jou par Le Corbusier La Charte d Ath nes d de Minuit coll Points 1957 parution 1942 L Art d coratif d aujourd hui Paris Vincent Fr al amp Cie 1951 1 re parution en 1925 mais aussi aux crits d Andr Hermant Formes utiles d du Salon des Arts m nagers Vincent Fr al amp Cie Paris 1959 et de nombre d architectes et artistes engag s dans le Mouvement moderne 3 Paul Souriau La Beaut rationnelle Paris d F lix Alcan Biblioth que de philosophie contemporaine 1904 4 Pass Pr sent Avenir Esth tique industrielle Paris PUF 1952 13 5 Esth tique des formes CNOF revue mensuelle de l Organisation juillet 1950 6 Voir par exemple les ouvrages d Alain Touraine Production de la soci t Paris Seuil 1953 Daniel Bell Vers la soci t postindustrielle Paris Laffont 1976 7 crits de l architecte Robert Venturi des philosophes et th oriciens Michel Foucault Jean Fran ois Lyotard Jacques Derrida Roland Barthes Jean Baudrillard 8 Les groupes Archigram 1961 Grande
343. par la pratique constitue ainsi le socle de la recherche telle que je l ai d velopp e lors de ma recherche doctorale A partir de cette articulation entre th orie et pratique je me suis consacr e aux singularit s et sp cificit s li es au design la m thodologie de projet et aux enjeux de l application Pour cela j ai utilis des techniques d entretien d observation et d insertion dans les syst mes de production li es ma propre pratique exp rimentale du design Plus globalement cette posture de recherche trouve sa source dans la remise en cause de la s paration entre le corps et l esprit effectu e par la modernit artistique tant dans ses mises en uvres que dans ses r flexions analytiques Ainsi les pens es de Konrad Fiedler2 Paul Val ry3 Ren ou encore Michel de Certeaus sont autant de mises en vue des liens indissociables entre le dire et le faire entre l action et la pens e Ces r flexions sur la cr ation artistique permettent de d passer le pr suppos du mod le pr alable et montrent notamment que toute cr ation est le d veloppement d une pens e naissante au c ur de son int gration dans les mat riaux et dans les processus de fabrication Cette recherche par le design trouve ses sources au c ur m me de son mergence la fin du XIX me si cle En effet l une des figures fondatrices du design que fut Henri Van de Velde d veloppa dans ses 1 Design et mat riau la cr ation entre
344. ph nom nes encore trop ponctuels ils constituent clairement les pr misses d un secteur en mutation puisque les objets n ont plus une seule fonction La lunette change de statut et les strat gies de d veloppement des fabricants suivront cette volution dans les ann es 80 et 90 A travers ces changements de perception par l utilisateur et de strat gie des acteurs la lunette devient un bien conomique int ressant Il est d sirable par une cible de plus en plus large et de fait la valeur du produit augmente A la mani re de Jean Baudrillard on peut facilement dire que les lunettes sont des objets qui ne puisent plus leurs sens dans la fonctionnalit mais plut t dans leur mat rialit et les messages qu ils portent Baudrillard 1970 Les fabricants et les designers saisissent cette opportunit et alimentent la soif du march en concevant des produits toujours plus attractifs parfois versatiles au sens de la mode 1 1 L environnement 1 1 1 Structuration du march Certaines collections existent depuis bien longtemps Ray Ban Genuine since 1937 est aujourd hui la marque de lunette la plus connue au monde Son succ s n a pas chapp aux restructurations du march rachet e en 1999 par Luxottica group premier distributeur mondial D autres collections b n ficient d une renomm e succ s ce sont pour la plupart des noms de maison de luxe d velopp s sous licences Cette pratique a commenc dans l optique la fin d
345. pitalisation des connaissances de l entreprise devient primordiale Prahalad et Hamel 1995 Nonaka et Takeuchi 1995 Drucker 1993 Ainsi travers les acteurs de l entreprise il convient de placer la conception au c ur de l organisation et du processus organisationnel Souvent mobilis e dans le domaine de la conception de produit en gestion ou en ing nierie Gauthier 2003 et Perrin 2001 nous avons port notre r flexion sur l apport de cette notion dans le domaine de l organisation La position que nous d fendons dans ce texte est que la conception permet de mieux comprendre les nouveaux mod les d organisation qui se font jour dans la plupart des secteurs d activit En effet comme le souligne A C Martinet 2000 les changements qui touchent aujourd hui les entreprises sont domin s par au moins un principe directeur la conception Dans une certaine mesure l organisation appara t donc comme le lieu privil gi d expression de la conception A partir de cette probl matique autour du lien entre la conception et l organisation nous faisons l hypoth se que l organisation se structure autour d un triptyque conception r alisation valorisation Pour aborder ces l ments l essai que nous proposons travers cette communication s organise autour de trois points Dans un premier point nous nous proposons de faire une synth se de la notion de conception Sans s attarder sur les approches duales de l organisation approche internalis
346. plus en plus d organismes publics Chambres de commerce et d industrie chambres des m tiers Institut d Am nagement du Territoire etc s int ressent au design Le design facteur de d veloppement territorial Bouch es doubles une exp rimentation sur le terrain Dans ce contexte une mission m a donn l occasion de d velopper depuis trois ans un projet me permettant d articuler les conclusions de mes recherches doctorales ma propre pratique de cr ation et d exp rimenter sur le terrain de nouvelles formes de pratiques du design Ce type de mission propos e ici par la ville de N grepelisse habituellement confi e des consultants issus du secteur de la m diation culturelle consiste la conception et au d veloppement d un projet de centre destin l art contemporain et au design Situ au c ur d un territoire rural peu dynamique o la cr ation contemporaine est absente o les productions agricoles ainsi que la transmission des savoir faire constituent des enjeux importants les objectifs de ce projet r sident autour de l hypoth se selon laquelle le design peut tre un facteur de d veloppement territorial au c ur d un maillage entre diff rents acteurs sociaux culturels conomiques politiques et touristiques Nomm La cuisine ce projet s est concr tis par la mise en place d un centre d art et de design appliqu s l alimentation impliquant des projets de recherche cr ation et m diation qui qu
347. porosit des fronti res Nous nommerons cela l aussi provisoirement une trans culture du projet c est dire Un espace au sein du projet o les cultures se recouvrent entre elles Les technologies de l information et de la communication ll est actuellement de l ordre de la banalit de dire que les technologies de l information et de la communication sont partout de l ordre de la banalit et de l argument inutile Par contre cette omnipr sence pr sente quelques l ments cl s qu il est utile de mettre en perspective en ce qui nous concerne Afin d aller droit au but nous retiendrons ici uniquement quelques l ments d cisifs dont l impact sera d terminant pour ce qui suit Les processus d marches productives ou planificatrices sont amen es abandonner leur ventuelle lin arit au profit d une n cessaire r valuation permanente du processus en train de se faire somme d int gration du feed back tous les niveaux d action Cela est mettre en relation avec les volutions de la supply chain management industrielle qui int gre le profil consommateur le one to one comme une donn e sp cifique et d clencheuse de la production et la modification des entreprises cognitives qui progressivement concentrent leur savoir faire sur des donn es clients et des nofori t s logos en externalisant la production A l image des syst mes hypertextes qui l entourent l individu est aujourd hui un croisement entre
348. possibilit d une expertise lentement construite et incorpor e chez un praticien du design mais comme souvent en expertise accompagn e d une difficult de verbalisation de description d explicitation donc difficilement partageable transmissible Pourtant dans la pratique du design et une recherche design comme il n y a pas lieu d oppos manuel intellectuel il serait stupide d entretenir cette dichotomie artificiellement construite entre recherche fondamentale et orient e Cf Mat riaup le Le deuxi me celui d un contexte du processus de conception d un objet tourn en projet ou diff rents acteurs co con oivent en manipulant des informations issus des diff rentes sp cialit s Or dans ce contexte o la pr dictibilit est le cadre de r f rence l ergonomie a produit une volution qui a fait passer ses praticiens du statut d intervention corrective celle participative jusqu celle pr dictive pour certaines typologies d objet ou de services ergonomie cognitive sur logiciel par exemple Le design peut suivre pour certains cette voie Quoi qu il en soit si longtemps absente de la lente volution et construction du d coupage des sciences le design appara t comme n cessaire dans beaucoup de domaines et dans de nombreux processus Plut t que de conclure de mani re g n rale nous allons illustrer que peut apporter la recherche design mat riau notamment sur de nouveaux mat riaux BFUP Cf Th se de docto
349. pour atteindre un tat d sir du monde et de soi en tenant compte des diff rentes contraintes qui permettent son objectif de devenir r alit Lebahar 2007 277 Le bureau de cr ation est le lieu o la comp tence du designer s labore o le SC se construit une comp tence de conception La succession des UV l approche pluridisciplinaire l acquisition de savoirs et savoir faire convergent vers un seul objectif faire merger la comp tence Ainsi tel tudiant intrigu par la question du d veloppement durable envisage sur les plans conceptuels plastiques techniques socio conomiques comment projeter un ensemble de solutions qui vont toucher l habitat en g n ral pour ne plus s int resser progressivement qu l espace priv La comp tence se construit dans la s lection des contraintes dans la compr hension des aspects scientifiques induits dans la pr cision des hypoth ses d velopp es dans la d finition d un probl me de prox mie 160 La question d une didactique sp cifique est pos e comment tendre vers Une comp tence qui engloberait les fonctions exerc es r ellement par le designer 2 3 Le DSAA et la didactique des t ches de conception 8 1 Le DSAA un laboratoire des activit s de conception transpos es 8 1 1 La transposition didactique en design un mod le en question On pourrait dire que la didactique c est l art d enseigner Littr 2006 C est aussi un instrument de compr he
350. pper des collaborations liant design et marketing Le design s applique aujourd hui le plus souvent des produits fabriqu s de mani re industrielle Pourtant ses origines le design s est constitu comme une m thodologie de projet applicable l ensemble des syst mes de production notamment l artisanat Depuis quelques ann es merge galement un design social o la discipline se d tache largement d un exercice de style pour d velopper des services visant notamment l am lioration de notre mode de vie et du mode d interaction entre les communaut s et notre environnement En outre de plus en plus d organismes publics Chambres de commerce et d industrie chambres des m tiers Institut d Am nagement du Territoire etc s int ressent au design comme facteur de d veloppement territorial Dans ce contexte la ville de N grepelisse dans le Tarn et Garonne fait l exp rience originale depuis 2004 du d veloppement d un centre d art nomm La cuisine et consacr au design appliqu l alimentation Un des objectifs de ce centre r side dans les possibilit s de d veloppement territorial par le design affichant ainsi des enjeux la fois sociaux culturels conomiques et touristiques Courant 2006 le centre a d velopp un programme de design culinaire en collaboration avec la chambre des m tiers du Tarn et Garonne permettant la rencontre de dix designers et dix artisans des m tiers de bouche Intitul Bouch e
351. ppuie sur une structure qui d voile en partie le projet de recherche que le dipl me sous tend notamment quand il est question de transversalit et d changes disciplinaires 2 Le DSAA dans une r flexion sur la recherche en design 2 1 Un DSAA transversal dimension nationale dans un contexte international 2 1 1 Le dipl me traverse trois domaines du design et les confronte plusieurs disciplines d enseignement dans une structure a priori rigide Le DSAA CC touche trois domaines du design la conception de produit l architecture int rieure et le design graphique Ces domaines sont poreux Pour prendre en compte la transversalit les moyens mis disposition de l quipe p dagogique sont ceux de l Education nationale plusieurs disciplines se c toient dans une organisation hebdomadaire contrainte par une r partition de services des enseignants fig e en d but d ann e scolaire Le dipl me est r gl par une grille horaire d enseignements voir annexe B Cette grille pr cise le nombre d heures annuelles consacr es une discipline tout en annon ant le temps consacr chaque semaine l enseignement qui lui correspond Calqu e sur l organisation des UV selon quatre grands p les disciplinaires professionnel artistique g n ral conomique la structure horaire est un indicateur suppl mentaire des objectifs de formation par le temps r serv aux intervenants dans l ann e et dans la semaine de cours La transversalit
352. principaux le premier que nous venons de d tailler servir au mieux la conception le deuxi me est plus fugace mais pertinent il concerne les d clenchements d id es potentiels en activit de conception Quelques explorations possibles On ne peut que difficilement concilier activit de recherches et pratiques professionnelles Pourtant lorsqu on y arrive un cercle vertueux se met en place Il s agit de continuer l effort de rapprochement de plusieurs domaines qui ont t s par s historiquement Les couples intellectuel manuel recherche action philosophie et sciences o oscille la science de la conception d objets Dans un registre plus acad mique de recherche d une V rit dans un cadre de r f rence absolu la d marche scientifique appara t comme paradoxale par rapport celle de la conception o seule prime une r ponse objet relative relative un contexte dynamique et changeant l entreprise ses moyens l espace de consommation la soci t r ponse sous la forme d un objet pour une dur e donn e La posture th orique issue de la pratique annonce la re d couverte des vertus de l exp rimentation de l exp rience v cue et incorpor e dans l apprentissage crois e de deux expertises classique en conception comme par exemple le couple ing nieur designer ou ergonome designer plus classique concepteur protypiste L ambition ici est de d passer la plupart des paradoxes identifi s Cf annexe So
353. produit sp cifique L article cit propose d autre part de distinguer entre usagers experts et Usagers na fs on peut entrevoir les cons quences en terme de design si on met au centre de la conception des publics ainsi diff renci s Le troisi me point important concerne le temps n cessaire une perception correcte ce qui nous conduit notre derni re question th orique les liens entre attention et m moire d une part et perception et conscience d autre part 1 3 Perception attention et m morisation Nombreux sont les auteurs en sciences cognitives qui ont soulign l importance du stimulus intentionnel dans la m morisation de la perception Ils posent la question de la n cessit de l attention s lective lorsqu il y a comp tition entre plusieurs objets dans une sc ne visuelle Lionel Naccache et son quipe 2002 sugg rent que n importe quel moment de nombreux r seaux neuronaux modulaires sont actifs en parall le et traitent des informations de mani re inconsciente L information devient consciente cependant si la population neuronale correspondante est mobilis e par une amplification attentionnelle descendante top down lors d une activit coh rente dans un espace circonscrit du cerveau Cette amplification attentionnelle descendante est le m canisme par lequel des processus modulaires peuvent tre temporairement mobilis s et rendus disponibles dans l espace de travail global du cerveau e
354. propriation Une Application au Domaine de la Musique Enregistr e Actes de la 6 me Journ es Normandes de Recherche sur la Consommation Soci t et consommations 19 20 Mars 2007 Rouen 11 Serfaty Garzon P 2003 Chez soi les territoires de l intimit Armand Colin Paris 138 d entretien Les produits test s sont un pain reliant une miche et Une couronne et un duo de fromages de ch vre l un fourr de coulis miel fraise l autre de billes de chocolat cf photos 1 et 2 en annexe 1 Trente deux sujets dits na fs 10 hommes et 22 femmes ont t soumis une exposition contr l e du produit dans des conditions de laboratoire Ils sont g s de 22 72 ans et pour la plupart urbains Pour chaque produit la discussion en groupe a t pr c d e d une valuation individuelle par questionnaires exploit s de mani re compl mentaire les donn es recueillies ont fait l objet d une analyse de contenu dite th matique qui revient d couper le texte en unit s d analyse de base les regrouper en cat gories homog nes exhaustives et exclusives Cette analyse a t compl t e par une analyse lexicale l aide du logiciel Alceste qui permet d obtenir une typologie des discours sous forme de classes th matiques gr ce un classement des segments de texte ou unit s de contexte l mentaires en fonction de la distribution de leur vocabulaire R sultats Le r le du design dans l activation des repr s
355. pui dont b n ficia Nancy une telle manifestation de la part des autorit s universitaires ainsi que des administrations locales et r gionales Leurs actions et engagements respectifs envers le design et la recherche en design sont r els ainsi qu en t moignent l enthousiasme et la sinc rit qui animaient leurs pr sentations Le concept de projet est manifestement au centre des initiatives port es par les diff rents acteurs pour qui le design va bien au del d une simple caract ristique stylistique L envergure du projet ARTEM en particulier tant pour son volet architectural et urbain que pour son volet scientifique est impressionnante Il n est pas sans voquer certaines utopies du si cle pass dans sa volont de faire converger et d int grer les arts les sciences de l ing nieur et les sciences de gestion au sein d une institution laquelle sont associ s des partenaires publics et priv s Atelier 1 Sciences de l ing nieur Le ton g n ral des deux journ es nous est donn d embl e par la conf rence inaugurale d Armand Hatchuel parfaitement en phase avec le projet global des Ateliers de la recherche Son injonction est sans appel sans cadre th orique pas de recherche envisageable en design Un tel cadre est en effet indispensable pour construire des questions de recherche pertinentes savoir o et comment observer sur le terrain interpr ter les observations et les donn es ainsi recueillies enfin prescrire l an
356. que dans sa p dagogie C est en 1997 que l cole obtient l homologation du dipl me au niveau Il bac 5 gr ce de nombreux partenariats r ussis avec les entreprises et un placement exemplaire de ses l ves Apr s trois ann es de design management aupr s d architectes en Australie elle est aujourd hui consultante pour Arcelor OTUA Ubifrance EDF et enseignante en histoire et actualit s du design Elle travaille parall lement un doctorat sur la Perception des Objets Quotidiens sous la direction de Jean Marie Schaeffer au sein du CRAL EHESS CNRS Publications et r alisations Pi ton et s curit le design visit par les Sciences Cognitives Colloque Copie soumis Street Furniture Discourse or disorder 7th Conference of the European Academy of Design Izmir Avril 2007 Can Design Educate The 5 point of view Design amp Emotions Society Gothenburg Septembre 2006 Design education and industry 8th Forum on Design Management and Education the Design Management Institute Barcelona Spain 20 22 Novembre 1996 R sum de la pr sentation Pi ton et s curit le design visit par les sciences cognitives Mes recherches sur la perception des objets quotidiens s appuient sur les sciences cognitives et les neurosciences Depuis dix ans les connaissances et les exp riences sur le fonctionnement du cerveau ont remis en cause nombre de croyances et concept
357. que du design requiert un certain nombre de connaissances appartenant des domaines vari s L inventaire de ces domaines recoup es par les attentes des praticiens devraient permettre d aboutir de nombreuses probl matiques et de les inscrire par la suite dans des programmes de recherche L objet r sultat de l activit de design peut s tudier notamment dans plusieurs de ses attributs et les effets associ s Les sensations color es en premier de par leur tude ont permis de construire Un enseignement th orique et pratique de la couleur ITTEN J mais plus encore FILLACIER J ont hiss la couleur des objets de variables inter individuelles objet de recherche ce qui a pour avantage d tre cout par un interlocuteur Ecouter souvent autrement puisque ses propres jugements ne lui paraissent plus pertinents D autres attributs du produit ont t tudi s scientifiquement quelques aspects formels et plus r cemment d autres sensations pr sentes dans la peau des objets tacts aspects visuels des tats de surface et sonorit s ainsi que densit Cf BASSEREAU et alll Les logiques d volution d une famille d objets les relations qui s instaurent entre les objets les relations avec la personne sont des sujets de recherche qui ont t un temps initi par la micro psychologie Cf MOLES A En guise de transition entre les deux axes de recherche possible signalons qu il est possible d adopter le regard de l autre Dans c
358. ques dans lesquelles s op rent la r alisation et tout autant que les modalit s de valorisation Les activit s de gestion sont donc repr sentables travers ce triptyque ins cable et dynamique au risque de retomber dans une approche taylorienne de l organisation Cette affirmation semble tre vraie de tout temps mais la recherche et notamment la recherche en gestion n avait pas les outils ni les m thodes pour aborder sous cet angle l organisation Depuis quelques ann es c est chose faite N anmoins cette approche de l organisation ne doit pas tre envisag e comme la panac e au contraire elle doit faire l objet d une critique pist mologique interne et continue au sens d A C Martinet 2000 Bibliographie Ansoff 1968 Strat gie du d veloppement de l entreprise Paris Hommes et Techniques Autissier D et F Wacheux 2000 Structuration et management des organisations Paris L Harmattan Avenier M J 1988 Le pilotage strat gique de l entreprise Paris Presses du CNRS Avenier M J 1997 Une conception de l action strat gique en milieu complexe la strat gie t tonnante dans M J Avenier coordination La strat gie chemin faisant Paris Economica 7 35 Barney J B 1986 Strategic Factor Markets Expectations Luck and Business Strategy Management Science 32 1231 1241 Bayad M D J Garand 1998 Vision du propri taire dirigeant de P M E et processus d cisionnel de l image
359. r ceptes essentiels les treize lois qui d terminent une position revendiqu e et affirm e de la p dagogie travers un syst me de valeurs La responsabilit du concepteur vis vis de la communaut et l importance de soumettre la formation professionnelle la formation de la personne convictions partag es par tous les Modernes est donc la base du cours Vi not Le projet p dagogique est orient vers un objectif pr cis celui d introduire l esth tique dans l univers industriel Le B uf 2006 p 149 Le sujet concepteur SC est soumis des contraintes et des exigences de conception un cahier des charges CDC personnel int rioris d pendantes d un environnement industriel qui n admet pas les errances C est un point de vue thique qui d termine une esth tique Engag es originellement dans une d marche finalit sociale conomique et professionnelle les coles d arts appliqu s ont toujours r pondu cette d termination Les cours de dessin pour ouvriers pour les apprentis se multiplient tandis que l art entre dans l ducation bourgeoise et notamment au lyc e La solution est donc toute trouv e duquer par l art pour d velopper le go t vaincre l clectisme imposer le beau Il faut aussi des concepteurs de mod les dont l industrie a besoin pour renouveler sa production des coles d arts y pourvoiront Laurent 1999 p 19 Toute l volution de cette fili
360. r mement compliqu techniquement et conceptuellement est devenu l objet le plus populaire des jeunes g n rations moins de 100 ans plus tard C est par lui que passe une bonne partie des savoirs c est devant lui que l on passe une bonne partie de son temps C est pourtant un objet qui a longtemps v cu cach et qui n a jamais atteint le pouvoir de l automobile comme signe ext rieur de richesse La premi re t l vision qui va nous int resser sort la foire de NY Il s agit d un v ritable lancement commercial On demand un designer particuli rement actif John Vassos de travailler au lancement de l objet n y a pas d innovation formelle absolue D autres comme Magneti Marelli Italie avaient sorti des mod les tr s semblables Chaque l ment va jouer sa partition Une annonce film e une campagne de publicit un pavillon o tout a t pr vu pour le public un co t tudi une communication con ue pour un public on est en 1939 La d pression a appris aux Am ricains qu il fallait s duire son public pour mieux vendre et c est ainsi que les architectes en mal d emploi les dessinateurs les premiers designers qui arrivent d Europe dans ce pays neuf vont travailler au service d une industrie qui leur donne carte blanche tonnamment cet objet malgr l intervention de designers c l bress s est peu loign de sa forme initiale de boite carr e Si on le compare avec d autres appareils comme le t l phone
361. r sente co conception et sc narise la pens e qui va de pair Comme nous l explique Fran ois Bazzoli historien de l art comme le d montre Richard Monnier les artistes en poussant les innovations technologiques effectuer ce pour quoi elles ne sont pas faites nous clairent mieux sur leurs statuts leurs impacts leurs possibilit s voire leurs dangers 1 Voir www monsieurfaltazi com Marie Lechner Design D lires sur mesure in les tentations de Lib ration n 16 octobre 2001 Pierre Bouvier Monsieur Faltazi l imagination en 3D in le Monde interactif du mercredi 23 avril 2001 2 Yves Weinant projeter ensemble intervention en mars 2005 Tunis lors du premier s minaire organis par insARTis dont une synth se est disponible dans les actes de ce s minaire 3 Fran ois Bazzoli art et technologie conf rence l occasion du troisi me s minaire d insARTis le 8 d cembre 2006 Marseille publi dans les actes des s minaires de l ann e 2006 en cours de compilation 4 Cette attitude trouve sans doute un ancrage historique en ce qui concerne l utilisation des outils num riques de visualisation avec la s rie de Houses et plus particuli rement house el even odd 1980 de Peter Eiseman Les outils de repr sentations l axonom trie en l occurrence sont mobilis s pour quoi 15 ne servent pas produire un plan On a parl ce propos d impertinence dans le recours a un outil dans
362. r au r sum 51 Les ateliers de la recherche design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 J F BASSEREAU jean francois basserau paris ensam fr ENSAM Laboratoire CPI Paris DESIGN DISCIPLINE DE RECHERCHE INTRODUCTION Le design est une discipline Dans sa pratique beaucoup estime faire une voire des recherches dans le sens o sont r alis es des explorations empiriques sur un proc d l assemblage de mati res ou encore une investigation bibliographique souvent hasardeuse Ces recherches personnelles sont souvent n cessaires pour la maturation d une id e en concept jusqu un objet mais pour autant qu elles soient int ressantes nous sommes loin de ce que l on appelle une recherche scientifique Celle ci poss de ses rites et ses pratiques D aucun regrette qu il n y ait pas de recherche scientifique en et ou sur le design La recherche ne vient pas se greffer dans une suite d tudes Elle s ancre en amont dans une discipline un domaine d s ses premiers enseignements Le design en France ne poss de pas cet ancrage d s les premi res ann es la plupart des Ecoles appartiennent des Minist res d tutelle autre que celui de l enseignement et la Recherche Cela fournit une premi re explication Pourtant certains chercheurs lui ont propos une entr e Cela passe par des efforts individuels de jeunes designers qui s investissent dans un domaine qui semble loigner de leur sp cialit M me
363. randes Ecoles d ing nieurs d coles et de centres techniques lui m me largi aux Grandes Ecoles de designers plasticiens architectes avec une relation directe aux domaines de la recherche CNRS chimie des mat riaux Vitry Recherche sur la restauration du patrimoine Louvre Le soutien du territoire Seine Amont ses intercommunalit s et structures d interface ancre encore davantage le projet de mat riaup le 59 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 LE COQ Approche int grative en conception de produits th se de doctorat ENSAM Paris janvier 1992 MORIN E Science avec conscience Editions du Seuil 1990 ISBN 2020120887 MUCCHIELLI L La naissance de la sociologie fran aise Les grandes tapes de la science Sciences humaines Hors s rie N 31 D c 2000 janvier f vrier 2001 PERUTZ F La science est elle n cessaire 2 Editions Odile Jacob 1991 ISBN 2738100856 93 cit par A Aoussat Habilitation Diriger des Recherches Grenoble 1996 PONGE F L objet c est la po tique L atelier contemporain d Gallimard 1977 PROST R et all Concevoir cr er inventer d L Harmattan Paris 1995 SOKAL A BRICMONT J Impostures intellectuelles 2 d Le livre de poche Odile Jacob 1999 ISBN 2738105033 TOULOUSE G Regards sur l thique des sciences Hachette Litt ratures 1998 ISBN 2012352812 60
364. rat CIFRE COMELLI mat riaux intelligents vivants Cf Recherches HERMES et en restauration d oeuvre d art o il n y a pas non plus de recherche Projet labellis Mat riaup le La conclusion se finit sur Un projet double de mat riauth que sensorielle en r gion centre et de mat riaupole en r gion francilienne Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Lorraine Bergeret_IL rger hoo fr Formation BTS DSAA Design Produit ENSAAMA Olivier de Serres Paris 2005 Master de recherche ICI laboratoire CPI ENSAM Paris 2006 Doctorante en premi re ann e l ENSAM Sujet de th se D finition de nouveaux objets interm diaires utile la valorisation d une mati re nouvelle dans le processus de conception Cas de l Ultrab ton Laboratoire Conception de produits et innovation ENSAM Paris Directeur de th se Am ziane Aoussat Co directeur de th se Jean Fran ois Bassereau Soutenance pr vue en 2010 l ENSAM Paris Titre et fonction actuelle Designer int gr aux Ets Comelli et doctorante au laboratoire CPI ENSAM Paris R sum de la pr sentation D veloppement et valorisation d une mati re nouvelle par le design Cas de l Ultrab ton Le contexte industriel de la recherche le d veloppement d une mati re nouvelle et l int gration d un nouveau m tier le design industriel La recherche s effectue dans le cadre d une th se en convention C
365. re de l art et esth tique Historien et th oricien des arts et de la culture contemporaine Directeur scientifique de la Cit du Design de Saint Etienne Professeur l cole nationale sup rieure de cr ation industrielle Conduit depuis de nombreuses ann es des projets qui articulent direction d coles d art grands projets enseignement organisation d expositions cr ation et diffusion de revues et de magazines cr ation et direction de collections d ouvrage Dans le m me mouvement d veloppe un travail de recherche et d criture dans la proximit des artistes et autour des enjeux qui sont ceux de la cr ation aujourd hui dans toutes ses dimensions arts visuels architecture design cr ation num rique publication de tr s nombreux articles textes de catalogues ouvrages d artistes et des livres en particulier Marcel Duchamp Sa vie m me Al dante ditions La Lign e oubli e Boh mes avant garde et art contemporain De 1830 nos jours AI dante ditions Une vie de banlieue Sur les photographies d Alain Leloup Hazan dition Les D chargeurs Manifeste de l individualisme Solidaire FRAC ditions Egalement responsable ditorial d ouvrages notamment Isou Contre l Internationale Situationniste H C W Flusser Les gestes H C R sum de la pr sentation La Cit du Design L intervention sera essentiellement orient e sur une pr sentation de la politique de recherche d
366. re les secteurs d influence et les sources d inspiration actuellement utilis s nous cherchons d crire l activit cognitive des designers dans les phases amont de la conception en particulier les phases de recherche de tendances et de cr ativit Nous pr sentons ici les r sultats d une enqu te r alis e aupr s de 32 professionnels du design impliqu s dans les phases amont de projet design auto Cette enqu te est destin e pr senter le contexte global de l activit amont autrement appel e phase de pr paration ou phase informationnelle dans un projet de design Les entretiens en face face ainsi que les questionnaires remplis par les designers nous permettent d identifier les m dias utilis s pour la recherche d inspiration les secteurs influen ant l inspiration ainsi que l impact des nouvelles technologies sur l activit de recherches cr atives A cette premi re tude fera suite une tude plus d taill e de l activit cognitive des designers cherchant d crire le type d images consid r es forte valeur inspirationnelle par les designers le type d l ments contenus dans l image qui seront utilis s dans la suite du projet de design couleur forme texture et enfin l impact de l loignement entre le secteur d inspiration mode nautisme biomorphisme et le secteur du designer sur la valeur cr ative des solutions design 36 Marc Partouche Titres et activit s Docteur en histoi
367. re vers la cr ation du cours de Vi not puis vers les BTS au d but des ann es 60 et les DSAA en 1983 est l histoire d un mod le perp tu et tourn vers un dogmatisme sous jacent un SC d termin socialement ayant assimil les consignes et les contraintes tendant vers la conception d un artefact dont l esth tique emporte le consommateur vers un quotidien meilleur 1 Le dipl me sup rieur d arts appliqu s DSAA est cr au d but des ann es 80 d cret n 83 913 du 14 octobre 1983 Le DSAA Cr ateur concepteur est ouvert en 1984 l cole nationale sup rieure des arts appliqu s et des m tiers d art ENSAAMA Paris puis Lyon en 1996 et Nevers en 2000 Enfin une section ouvre Marseille en 2006 et deux sections seront propos es en 2007 une Toulouse l autre Strasbourg 2 La comp tence d un sujet concepteur SC comporte sans s y r duire un syst me de traitement de l information Mais cette comp tence est faite aussi de syst mes de valeurs de croyances et de significations qui sont l origine des hypoth ses de conception que le SC labore ou qu il emprunte d autres personnes Lebahar 2007 p 32 3 Le Bauhaus en est devenu un exemple quasi acad mique 4 Ces lois s appuient pour l essentiel sur la th se du philosophe Paul Souriau publi e dans La Beaut rationnelle en 1904 Voir les 13 lois de la Charte d Esth tique industrielle en annexe A 157 Les ateliers de la recherch
368. rencontr es En effet ce langage va r sulter essentiellement de la possibilit et de la capacit cr er et mobiliser des connaissances Ces situations requi rent aussi une personne qui parle ces diff rents langages dans un objectif de production continue de connaissances Paraponaris 2000 Cette personne doit tre envisag e comme un acteur de la coh rence entre la structure du projet organisationnel et la vision de ce projet Ainsi donc le r le de cette personne est multiple En effet elle doit favoriser l mergence d un langage projet organsiationnel le d veloppement et enrichissement de ce langage et sa diffusion Pour r sumer les deux points pr c dents l importance de la vision et de la traduction il convient de souligner que constater l importance de la conception ne doit pas faire oublier que bien souvent les probl mes ne sont pas li s uniquement la conception elle m me mais aussi la construction d une vision et la traduction de cette vision 1 Ces quatre types de vision sont l id aliste le r aliste le protecteur le conservateur 2 L absence de vision tant consid r e comme une vision particuli re 3 Bien souvent dans la r alit organisationnelle des structures de petite taille la vision et la traduction sont port es par la m me personne Cela ne r duit pas pour autant les difficult s de traduction entre le strat gique et l op rationnel 4 Au del des outils il convi
369. rentiel 1 2 3 Les modalit s de certification un projet et un m moire la cl La certification est organis e selon une succession d unit s de valeurs UV acqu rir dans le cursus des deux ann es de formation voir annexe B Certaines renvoient un domaine d enseignement philosophie langue vivante droit et gestion histoire du design Elles sont sous la responsabilit quasi exclusive des professeurs en charge de la formation Les autres UV c est dire quatre sur dix sont tourn es vers le projet La premi re d entre elles est dominante analytique et m thodologique autrement dit elle pose les fondamentaux de la d marche de projet Par exemple dans le cadre d une recherche sur le transport maritime de proximit Marseille les enseignants n h sitent pas constituer des quipes plurisp cialistes d tudiants contraints de d finir le contexte afin de saisir le probl me existant Marseille poss de un littoral qui s tend sur plus d une vingtaine de kilom tres aucun transport collectif ne permet de se d placer sur cette distance en dehors des transports terrestres satur s La suivante est consacr e une recherche plastique appliqu e ce qui laisse entendre qu on peut associer la d marche du SC une pratique de plasticien Par exemple un tudiant parisien s approprie l espace urbain dans le cadre duquel il veut faire interagir le pi ton avec la lumi re Son intervention s appuie autant sur Une
370. reprise ressemblent de plus en plus celles qui caract risent la conception et le d veloppement de nouveaux produits De son c t R Teulier Bourgine 1997 souligne que le management ainsi que beaucoup de t ches dans l organisation deviennent de plus en plus du point de vue cognitif des t ches de conception Il convient donc de constater que la mani re de concevoir l organisation conditionne non seulement le cheminement mais aussi le r sultat et inversement Comme nous pourrons le montrer dans la suite de notre communication l enjeu de la d cision s est d plac de la r alisation approche endog ne de l organisation et de la valorisation approche exog ne de l organisation vers la conception Celle ci agit comme filtre entre les repr sentations les sch mes pr existants et les situations g rer Par rapport l introduction de la notion de conception comme J Perrin a pu le souligner 1994 l objectif n est pas d essayer de d crire les formes ext rieures de ces organisations de comparer leur design mais d analyser les processus de conception de leurs structures et autres outils de gestion A ce niveau de la r flexion il convient de pr ciser que nos travaux ne s inscrivent pas dans ce qu il est convenu d appeler le design organisationnel En effet celui ci s inscrit notre sens dans une perspective d terministe o le choix architectural de l organisation renvoie diff rents mod les de r f re
371. rieur susceptibles de g n rer une croissance commerciale du mat riau Bref rappel historique de l utilisation d une mati re nouvelle ou comment l histoire peut clairer les actions futures mener en ad quation avec le contexte donn En tudiant diff rents exemples plus ou moins proches dans le temps on constate que le d veloppement d une mati re nouvelle jusqu la r ussite commerciale est Un processus tr s long qu il est g n ralement la propri t des plus grands groupes comme Lafarge ou Dupont de Nemours par exemple qui concentrent leurs efforts sur une strat gie davantage de communication que de produits C est le cas de la mati re Corian de Dupont de Nemours qui tente aujourd hui depuis plus de 20 ans de faire conna tre les qualit s de cette mati re par le biais par exemple de grands concours internationaux d architecture et de design une strat gie de communication qui mise sur la notori t des plus grands cr ateurs Pour une PME PMI il est bien s r trop co teux d actionner les m mes leviers En effet on sait que consid rer les 61 Les ateliers de la recherche design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 PME PMI comme une simple chelle r duite d une grande entreprise est une erreur et que leur fonctionnement organisationnel se doit d tre diff rent Par ailleurs on constate galement travers l volution historique des mati res nouvelles que ce d veloppement est ra
372. rk Museum of Modern Art 1936 R dition partir de 1949 sous le titre Pioneers of Modern Design trad En fran ais Les sources de l architecture moderne et du design Sigfried Giedion 1888 1968 Space Time and Architecture 1941 2 d De Minuit Paris 1956 Deno l Paris 1991 Francastel aborde galement le de l historien des techniques Lewis Mumford Technics and Civilization 1934 The Culture of cities 1938 dans son analyse des cons quences du d veloppement du machinisme dans la vie des hommes Il explique la conviction partag e par l architecte historien Bruno Zevi Mumford et Giedion concernant le des pr curseurs am ricains dans le triomphe d une architecture organique 3 titre d exemples L Union des Artistes Modernes sous la direction d Arlette Barr Despond Paris d du Regard 1986 Pierre Cabanne Encyclop die des Arts d co Paris Somogy 1986 Yvonne Brunhammer et Susanne Tise Les Artistes D corateurs 1900 1942 Paris Flammarion 1990 Anne Bony Les Ann es 40 1985 Les Ann es 50 1982 Les Ann es 60 1983 d Du Regard Paris Au Bonheur des formes design fran ais 1945 1992 sous la direction de Fran ois Mathey Paris d du Regard 1993 4 Voir les travaux de Lionel Richard Encyclop die du Bauhaus Paris Somogy 1985 L cole d ulm textes et manifestes collectif Paris Centre Georges Pompidou CCl 1988 Alain Findeli Le Bauhaus de Chicago Qu bec Les ditio
373. rme modulaire compos e de briques design de diff rentes cat gories avec lesquelles le designer compose pour concevoir et d velopper de nouveaux produits Ce que j appelle brique design est en r alit un l ment de design qui compose le produit mais qui lui est propre Ces l ments se classent en cat gories dont l ensemble forme une carte d identit descriptive forme technologie charni re couleur mat riau fonctionnalit concept marketing Hypoth se 1 Les designers construisent et activent des briques design La conception d une nouvelle collection s appuie essentiellement sur ou deux briques majeures qui seront d clin es sur tous les mod les de la m me mani re Nous avons pu observer ce ph nom ne pour plusieurs collections Starck Ic Berlin Mykita Undostrial Robert Marc Le d veloppement d une collection 1 Note de lecture r dig e par Le Moigne J L sur l ouvrage de Herbert Simon les sciences l artificiel edition compl t e dition Galimard Folio essais 2004 2 Ayant au d veloppement commercial international de plusieurs collections de designer lunetiers en France et en Suisse nombreuses ont t les occasions d observer l volution des collections au fur et mesure des salons 75 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 existante s appuie sur de l gers changements concernant les brique
374. rmette de mieux sp cifier les fondements et les logiques du Design A partir de recherches r centes qui ont abouti une th orie unifi e de la conception Th orie C K nous montrons que les analyses classiques en termes d esth tique de fonction ou de forme appr hendent mal les op rations d expansion des objets propres l activit des designers La recherche en Design ou toute critique r flexive et constructive du design passe selon nous par la compr hension des logiques de la parure et des logiques de la pointe dans le travail des designers Dans le cadre th orique propos la logique de la parure renvoie aux op rations d expansion des r gimes de valeur des objets alors que la logique de la pointe vise tendre ou r viser l identit des objets La recherche en Design dispose ainsi d outils d analyse qui peuvent s hybrider pour accroitre la puissance expansive des designers Cette approche s articule aussi bien une rh torique qu une axiomatique des objets Elle r ins re le design dans l histoire des pens es du langage et de l artificiel Dans cette perspective la recherche en Design peut appara tre comme l un des lieux privil gi s d analyse des transformations contemporaines Cette intervention reprend et tend un article publi dans Flamand B dir 2006 Le Design Essais sur des th ories et des pratiques Institut Fran ais de la Mode Editions du Regard Paris 30
375. rmin s 148 l organisation de fa on saucissonn e Saporta et Verstraete 2000 mais dans sa diversit et sa complexit On retrouve par exemple dans la relation conception valorisation la possibilit d int grer en amont les diff rentes parties prenantes pratiques d velopp es par exemple dans le d veloppement de logiciel ou le domaine de la construction automobile la relation conception r alisation l int gration des fournisseurs le cabinet d architectes qui travaille en collaboration avec les diff rents corps de m tier dans le b timent ou encore l externalisation de la conception par l interm diaire par exemple de l essaimage notamment dans le domaine de la chimie Finalement il convient donc autour des trois temps que sont la conception la r alisation et la valorisation de les consid rer comme pouvant int grer les diff rentes parties prenantes de l organisation 22 Le processus organisationnel entre vision et traduction 221 L importance la vision entre structuration et interm diation On entend par vision l image projet e dans le futur la place qu on veut voir occup e ventuellement par ses produits sur le march ainsi que l image du type d organisation dont on a besoin pour y parvenir En r sum vision signifie une image de l entreprise projet e dans le futur Filion 1991 La vision est ind niablement de nature strat gique Avenier 1997 Il s agit donc de se repr sent
376. rs concurrents ou par soi m me ou les domaines proches courses automobiles parkings Les designers recherchent majoritairement des images de v hicules qu ils assemblent de mani re visualiser ce qui a d j t fait dans le pass Les designers peuvent galement chercher des images de design auto qu ils souhaitent viter Ces images sont dont utilis es comme une tude de march de l existant et aident fixer des pistes de recherche en design Figure 3 Extrait d un questionnaire OU cherchez vous l inspiration 2 131 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 D autres secteurs cr atifs servent l inspiration et apportent diff rents l ments fonctionnels au design automobile tableau 2 comme les lignes les couleurs les textures l ambiance g n rale d un int rieur D une mani re g n rale les designers peuvent galement faire des recherches plus globales pourillustrer une motion un concept s mantique qui relient chacun des l ments de design Par exemple un des designers fait des recherches sur des th mes priori abstraits tels que la fluidit le danger la force Fr quence de citation Panel 32 professionnels du 100 design Figure 4 R partition des secteurs d influence selon la fr quence de citation par les designers 8 3 inspiration et internet Pour chercher l inspiration on a
377. rtuaires susceptibles de d montages permanents de d placements comme les l ments d une cha ne de production ou les usines export es cl s en main 100 et quelquefois d outils de plus en plus transversaux qui resserrent les points de convergence Les fronti res s estompent des appropriations de territoires apparaissent nous pensons par exemple l irruption des paysagistes dans le domaine du design urbain ou des clairagistes urbains sur le m me domaine De nouvelles comp tences se font jour comme r sultats d engagements individuels pr d finis ou exp rimentaux avec deux objectifs que nous avons pu identifier saisir les opportunit s offertes par les technologies num riques titre d outils ou de m taphores et pallier l absence ou l obsolescence des infrastructures li es la production la m diation et la communication des composants ou de la globalit d un projet Dans sa conformation ses productions et leurs processus le groupe Lab au t moigne d une situation singuli re mais sans doute pr curseur sur les deux points 2 Edition du livre liquid space 360 Liquid Space 360 a t dit a l occasion des deux premi res sessions d une s rie de workshops les Liquid Space 01 02 S oul 2003 Bruxelles 2004 men s avec l implication de plus de trente artistes sur le th me de la spacialisation audiovisuelle Con u comme un catalogue hypertextuel livre DVD son concept repose sur la retr
378. s L quipe de conception du projet KMP tait compos e d conomistes et de gestionnaires appartenant au GREDEG quipes Latapses et Rodige et Telecom Paris d informaticiens de psychologues et d ergonomes appartenant l INRIA quipe Acacia et l ENST Bretagne Ce projet labellis par le en mai 2002 a mobilis 187 hommes mois sur une dur e de deux ans 2003 2005 Il est aujourd hui dans une phase d industrialisation port e par la communaut des utilisateurs TV 1 2 Le projet KMP une double particularit Ce projet pr sente une double particularit propose d une part des services innovants rupture d usages Il s adresse d autre part Une communaut h t rog ne d utilisateurs entreprises organismes de recherche et institutionnels Ce projet propose en effet une exp rimentation de nouveaux services correspondant aux mod les conomiques caract ristiques de l re de l innovation o la coop ration et la connaissance sont au c ur de la cr ation de valeur Si la cartographie des comp tences constituait Un besoin clairement exprim par les diff rents membres de Telecom Valley le contenu et les contours des usages qui y sont associ s restaient largement ind termin s Cette ind termination traduisait le caract re mergent des pratiques d change et de cr ation de connaissances inter firmes et inter institutions Elle appelait ainsi un projet de recherche dans lequel l orientation usa
379. s and Technologies The knowledge management theory papers Didier G et Dietrich A 2003 Comp tences et savoirs entre GRH et strat gie Les cahiers de la recherche CLAREE Dieng Kuntz R Corby O Gandon F Giboin A Golebiowska Matta N et Ribi re M 2001 M thodes ef outils pour la gestion des connaissance une approche pluridisciplinaire du Knowledge Management DUNOD Eppler M et R 2004 Knowledge visualization Towards a new discipline and its fields of application Working paper Wirtschaftsinformatik Garland K 1979 Some general characteristics persent in diagrams denoting activity Event and relationship Information Design Journal 1 1 15 22 Goury M L Impacts de la gestion des connaissances sur l efficacit des communaut s de pratique Laboratoire le CERAG UMR 5820 68 March G J et Simon H A 1991 Les organisations DUNOD Paris Pour la version originale 1958 Organizations J Willey et Sons New York Nonaka I 1994 Dynamic Theory of Organizational Knowledge Creation Organizational Sciences vol 5 n 1 f vrier pp 14 37 Novak J et Wurst M Collaboration knowlege visualization for cross community Learning Pinaud B kuntz P Guillet F et Philipp V Visualisation en Gestion des Connaissances D veloppement d un nouveau mod le graphique Graph Atanor Pinaud B 2006 Contribution la visualisation des connaissances par des graphes dans une m
380. s que pragmatiques accompagnement de la ma trise d ouvrage ou de la ma trise d oeuvre structure financi re de la recherche aspects d ontologiques Les projets en cours dans le contexte nanc en ouvrent pour le design des perspectives qui am nent red finir la profession et largir ses pr rogatives en particulier en le sortant du seul domaine de la sph re priv e et de l quipement mobilier domestique design social design strat gique design de services autant de concepts et d j de pratiques qui font du design un important levier de d veloppement territorial Le second aspect concerne le statut pist mologique et m thodologique de l acte cr ateur et artistique dans la recherche en design Cette question fait actuellement l objet de nombreux d bats dans les communaut s d enseignement et de recherche concern es Le moins qu on puisse dire est qu une grande confusion continue de r gner cet gard C est pour t cher de poser les choses avec un peu plus de clart et de rigueur que nos coll gues suisses ont entrepris une investigation largie sur le concept de recherche cr ation qui semble vouloir s imposer actuellement projet CreaSearch est vrai ainsi que l a montr l quipe marseillaise d InsArtis que la cr ation artistique et l exploration d un th me par les moyens des arts plastiques pourraient tre consid r s comme une m thode de recherche relevant de la recherche exp rimentable condition cepen
381. s autres acteurs de la conception forment un troisi me type d interaction ing nieurs entreprise client concurrent etc Enfin les sources de connaissances externes uvres de r f rences de sp cialistes anciens projets etc et les comp tences du SC le fonctionnement cognitif les savoirs et savoir faire les croyances doctrinales et syst mes de valeurs les techniques constituent les derni res manifestations du complexe d interactions Cette approche de l activit de conception montre la n cessit devant laquelle se trouve le SC quand il est saisi d une commande d artefact d une part de r soudre des probl mes multiples et multidomaines voire h t rog nes de l autre d en coordonner les solutions partielles de mani re proposer un mod le totalement coh rent de l artefact command Lebahar 2007 30 L tudiant n interagit pas syst matiquement parce que la complexit engendr e n est envisageable totalement que dans une situation r elle de conception Or la t che que m ne l tudiant est fictive Bien que tr s inform connaissances externes excessivement d f rent l gard d une r alit l environnement de la probl matique choisie n est pas sa r alit subjective l tudiant falsifie le CDC Il n interagit que tr s peu avec les v ritables commanditaires il n interagit pas du tout ou si peu avec les autres sp cialistes en dehors des professeurs de philosophie de technologie et de recher
382. s chercheurs laboratoires candidats chercheurs organismes scientifiques journalistes sp cialis s responsables de formations bref tous ceux et celles pour qui le d veloppement de la recherche design constitue une priorit noter que le r le des destinataires d passe celui de simples usagers dans la mesure o ils sont invit s tre des co designers du projet Dans cette perspective en poursuivant l analogie chaque rencontre des Ateliers de la recherche en design doit tre consid r e comme une pr figuration une esquisse une maquette de travail un prototype exp rimental bref un mod le conceptuel nous permettant de nous acheminer plus s rement vers notre objectif Celui ci dans l tat actuel d avancement de notre projet correspond la cr ation d un centre universitaire de recherche en design et conjointement d un programme de doctorat Ph D vraisemblablement international Mais comme tout projet de design galement le n tre verra sa commande tre constamment r interpr t e et par cons quent ses objectifs se transformer et se pr ciser mesure que se d ploiera le projet A cet gard la rencontre de Nancy va nous permettre de mieux formuler et de mieux cerner ce qu N mes nous n avions pu qu esquisser larges traits Nous entendons principalement par l deux choses d abord la nature exacte de la contribution que nous esp rons obtenir de la part des disciplines consid r es comme nos partenaires n
383. s dans la premi re partie Des recherches plus pouss es et des tests norm s feront l objet de la suite de mon travail 2 Le voyageur expert poss de son Passe Navigo ou autre et circule tr s fr quemment dans les transports publics transiliens Il sait viter les emb ches quotidiennes a une perception tr s rapide et holistique de l espace qui lui est propos appris en identifier tous les l ments utiles compris les corbeilles Le na f correspond au touriste de passage 3 Une utilisatrice note avec humour que les designers ont fait plus d effort que dans les abribus o les bancs sont concaves et d un inconfort remarquable 126 Nous avons compris que l attention provoque la m morisation L attention sera d autant plus forte et prolong e qu elle sera reli e une intention et une repr sentation Pourtant on remarque de nombreux papiers qui jonchent le sol des abris et ce autour des corbeilles plac es plusieurs endroits dans cet espace Malgr l intention des voyageurs de respecter la propret publique souhaitons le leur attention n a pas t attir e ni celle des experts ni celle des na fs Est ce parce que l objet en soi n voquerait aucune repr sentation mentale pour l usager qu elle serait trop diff rente ne correspondrait aucun percept 2 Il semble que ce ne soit pas le cas car ces poubelles ont une forme et des couleurs classiques et qu une repr sentation mentale abstraite est tout
384. s de conception qui sacralise beaucoup moins les cr atifs pour porter une attention un ensemble d activit s incrust es dans des organisations historiquement dat es A l vidence la soci t de la connaissance que nous voulons construire pose de mani re cruciale la question de ces activit s de conception Aujourd hui le verbe designer pass de ce c t ci de l oc an Atlantique peut alors prendre le sens de processus mis en uvre dans des activit s de conception On peut alors parler de design organisationnel ou de social design Les notions d architectures informatiques ou de design d un parcours de formation traduisent cette extension s mantique Les questions de Style and Design int ressent marginalement les sciences de gestion Il n en va pas de m me des activit s de conception qui concernent aussi bien les objets tangibles que des entit s immat rielles comme le design multim dia ou les Architectures of Knowledge de A AMIN et P COHENDET Le design au sens d activit de conception devient un objet de recherche Signalons par exemple le dernier num ro du Journal of Applied Behavioral Science consacr la Design Recherche C est bien cette ambition qui nous r unit NANCY pour cette seconde dition des Ateliers Alain ANTOINE IAE GREFIGE CEREMO UNIVERSITE NANCY INTRODUCTION LES ATELIERS DE LA RECHERCHE EN DESIGN 2 En novembre 2006 s est tenue N mes la premi re ditio
385. s deux comme des voyages journeys dans leurs champs respectifs La port e de l ouvrage est entach e tout au long par des raisonnements fallacieux et par des techniques de persuasion emprunt es la sophistique alors qu un raisonnement coh rent et l absence de sophismes constituent pr cis ment des comp tences de base en recherche Les tudiants qui utiliseront ce livre comme base de leur formation la recherche compromettent leurs carri res de chercheurs et par ricochet le champ m me de la recherche en design Si nous avons choisi dans un premier temps d insister davantage sur les directions vers lesquelles nous ne voulons pas voir s engager le projet des Afeliers de la recherche en design ce n est pas pour nous distancier des deux postures voqu es mais pour les englober dans une perspective plus large et les faire dialoguer avec d autres paradigmes ainsi que cela se fait depuis plusieurs ann es d j dans la communaut internationale des chercheurs Car nous sommes convaincus qu elles rec lent un potentiel et une f condit qui ne pourront s panouir que si elles acceptent de s extraire du solipsisme o leurs traditions historiques et intellectuelles respectives les ont enferm es et s exposent au travail de r flexivit dont nulle entreprise intellectuelle rigoureuse ne saurait se dispenser Nous sommes convaincus en effet qu il y a l mati re renverser les choses de fa on mettre en vide
386. s doubles ce programme a permis de r aliser dix produits mis en vente et mis en sc ne dans les boutiques respectives des artisans Ces produits furent galement pr sent s au sein d une exposition itin rante afin que le design puisse renforcer l attractivit territoriale par une diffusion de la cr ation dans les commerces de quartier L int r t de ce type de manifestation est en outre d ouvrir la voie vers l innovation pour les artisans et par ricochet vers de nouveaux imaginaires En effet le design culinaire peut tre un moyen de se d marquer de la production des industries agroalimentaires o beaucoup de fausses innovations sont cr es Le design peut alors devenir un argument conomique pour que les artisans innovent et r ussissent dans un environnement industriel tr s concurrentiel Cependant il existe une contrainte il p se historiquement sur les m tiers de bouche des codes et traditions tr s lourds qui ont jusqu ici laiss peu de place l innovation Pourtant les structures permettent une flexibilit et une adaptabilit meilleure par rapport l industrie tout en limitant les cons quences financi res en cas d chec des produits Cependant le design pour tre un facteur de succ s doit tre valoris par le consommateur Se pose alors la question de la perception du design par les consommateurs lorsqu il s applique des produits comestibles savoir le design cr e t il une distance ou une proximi
387. s environnements s lectionn s i e des industries int gr es en masse par les designers Les discussions mon directeur de th se Albert Davidi et les nombreuses rencontres d autres chercheurs investis dans les m mes types de projets ont grandement particip la structuration de mes r flexions La synth se interm diaire a permis l laboration d un sch ma repr sentatif de la d marche cf Sch ma 1 Des am liorations pourront y tre apport es au fur et mesure de l avancement de la recherche mais il constitue sans doute un fil directeur et une mani re simple d exposer mes travaux aux personnes ext rieures au milieu de la recherche Nous ne reviendrons pas sur l laboration des questions de recherche issues d une observation pendant la phase exploratoire cf partie 3 1 La m thodologie de recherche est labor e d abord de mani re classique et qualitative avec des entretiens men s aupr s de designers fabricants et autres acteurs du processus et la collecte d informations diverses presse sp cialis e documents de travail utilis s par les designers lors de cr ation des mod les de collection Une partie dite quantitative est destin e l analyse des produits r sultats tangibles du processus de conception Cette m thode nous permettra d laborer a priori Un mod le de construction de collection qu il faudra par la suite tester par comparaison dans d autres environnements 3 2 2 Programme futur Le ma
388. s l g rement une mouche coll e au pare brise un agenda de pin ups vivantes dans la cabine d un routier Par la mise en uvre des technologies num riques la d multiplication des regards se superpose celle des supports des images et de leur statut des lieux et des territoires r els ou symboliques Dans ce jeu permanent d allers retours entre d contextualisation et re contextualisation c est l enjeu du temps r el au sein d un spectacle vivant qui se renouvelle en recomposant le rapport au visiteur d exposition dans un espace temps part Images 10 et 11 Fr d ric Flamand avec Zaha Hadid M tapolis Pi ce produite Charleroy en 2000 remont e Marseille en juillet 2006 Temps r el temps d cal Electronic Shadows et le visiteur acteur Un bassin d eau rectangulaire avec la projection vid o d une eau miroitante un espace sur lev qui fait ponton lorsque le visiteur monte sur ce ponton une forme blanche mi spectre mi silhouette de nageur est expuls e du bord et parcours le bassin dans sa longueur Nous sommes le nageur ou nous aurions pu l tre nous sommes le d clencheur celui qui expulse cette silhouette hybride La projection 1 Nous utilisons ici le terme de temps r el dans l acceptation souple du terme par opposition au temps r el strict hard real time qui ne tol re aucun d passement des contraintes de temps ou de d lai ce qui est souvent le cas lorsque de tels d passe
389. s la construction d un futur souhaitable Ils r ordonnent sans arr t les fins et les moyens la recherche d une logique de projet autrement dit d une volution acceptable pour un groupe d acteurs donn 151 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 partir du triptyque reliant conception r alisation valorisation L implication de ce triptyque comme le souligne P J Benghozi 1995 influence la fois les structures des entreprises la constitution des personnels les quilibres qui s tablissent entre les acteurs aux logiques antagonistes les caract ristiques du produit l identit et la nature de l organisation Pour s en convaincre il suffit de regarder certaines entreprises comme Bl dina Renault ou encore T fal qui s organisent autour du triptyque conception r alisation valorisation Ces trois l ments ne sont pas forc ment internes l entreprise comme le montre le cas de Nike qui a pour objectif d externaliser la production Cette externalisation ne doit pas se comprendre comme l absence de r alisation au sein de l entreprise bien au contraire cela engendre de nouvelles fa ons de r aliser travers notamment la coordination et la coop ration Ce dernier exemple illustre bien la difficult d limiter l organisation autour de fronti res Cela sous entend aussi que dans les faits la conception d une ou plusieurs personnes compte tout autant que les conditions techni
390. s organisations dans W AZAN F BARES et CORNOLTI Logiques de cr ation Enjeux th oriques et management L Harmattan Mohamed BAYAD Mohamed B niv nancy2 fr Titres et activit s Directeur de l IAE de Nancy depuis 2004 Directeur Adjoint de l IAE de Nancy en 2003 Directeur de l IAE de Metz de 1997 2000 Professeur des universit s depuis 2008 l IAE de Nancy Universit Nancy2 R sum de la pr sentation QUAND SAVOIR GERER C EST SAVOIR CONCEVOIR Quel est le point commun entre la mise en place d un service nutrition au sein d une entreprise dans le domaine de l agro alimentaire la cr ation d une entreprise sp cialis e dans l Internet et le d veloppement d un produit innovant une tondeuse gazon laser Ces diff rentes actions men es au sein d organisations se d ploient autour de trois l ments compl mentaires la conception la r alisation et la valorisation Si l on retient ce triptyque pour comprendre le processus de structuration des organisations force est de constater que la plupart des recherches dans le domaine de l organisation ont port soit sur des principes internalistes r alisation soit sur des principes externalistes Valorisation Face la dualit de ces approches classiques il convient de r habiliter la notion de conception en la mettant au centre de notre r flexion A partir notamment des travaux d H Simon nous pr sentons dans une premi re partie ce que nous entendons par
391. s secondaires par exemple les formes les mat riaux les couleurs Le designer partir des briques disponibles entreprend une combinaison entre elles et active des briques secondaires nouvelles pour donner une nouvelle apparence un mod le Ce sont sur ces crit res que seront jug s les nouveaux mod les de la collection par les acheteurs c est dire les opticiens qui renouvellent leur offre constamment L volution dans la continuit inciterait dans de nombreux cas le designer garder la brique majeure comme une marque de reconnaissance la mani re des signes distinctifs des objets d clin s par les maisons de luxes Hypoth se 2 L activit du designer pour le d veloppement d une collection s appuie sur une m thode combinatoire de briques design Ces observations seront probablement confirm es par une analyse statistique de bases de donn es de produits renseign es la lumi re des cat gories cit es plus haut A premi re vue chaque collection aurait une carte d identit diff rente avec une ou plusieurs briques majeures mises en vidence 2 1 1 M thode quantitative de Test Pour para tre plus claire voici une simulation simplifi e d un extrait de base qui constituera le mat riau d analyse quantitative Nom Forme Taille Cercl Mat riau Mat riau Couleurs disponibles Date de calibre branche Face cr ation Starman 1 54 1 acetate acetate Bk CG CS BrW SM 1998 Starman 1 5
392. s sur la perception Mon interrogation porte sur la perception visuelle et ses liens notamment avec la conscience l attention la m moire et les motions La lecture des principaux auteurs internationaux permet d organiser de nouveaux concepts et de questionner les processus de la vision m a paru important de diff rencier la vision consciente de la vision implicite ou non consciente Et de poser les questions Qu est ce qui permet de passer de l une l autre Comment pourquoi conserver cette perception 2 J ai choisi d appliquer et de tester ces concepts sur le mobilier urbain En effet parmi tous les produits con us par des designers ceux qui meublent notre environnement urbain font partie de ceux qui ne sont pas choisis par leurs utilisateurs Ils abritent indiquent orientent prot gent guident le citadin qui doit le percevoir correctement et rapidement pour viter les emb ches et tre en s curit Si voir un objet en volume est un processus tr s complexe le voir dans en environnement non fig est encore plus complexe Et pourtant c est une t che quotidienne pour chacun d entre nous Est ce que les abris de la nouvelle ligne du tram parisien remplissent dignement leurs fonctions Comment sont ils per us par les utilisateurs qu ils soient experts ou na fs 2 Je propose de pr senter ces premi res recherches l aide de quelques images et de poser ainsi les pistes que je poursuis dans le cadre d une th se de phil
393. scientifiques concern es par le design ne correspond pratiquement aucune structure susceptible d accueillir et de promouvoir les quipes de recherche les laboratoires et les programmes habilit s former les futurs chercheurs et par l m me d assurer la pr sence fran aise dans la communaut de recherche internationale o son absence est pour le moins inexplicable et bien s r regrettable Cette situation est d autant plus paradoxale que l on sait par ailleurs qu il se publie dans le monde une douzaine de revues savantes consacr es au design que se tiennent plus d une dizaine de colloques internationaux d envergure dans l ann e qu il existe actuellement une bonne vingtaine de programmes universitaires de doctorat design que le tr s actif site internet consacr aux questions des enseignants chercheurs et des doctorants en design est consult par plus de mille abonn s qu enfin le bulletin mensuel de la premi re et plus importante soci t savante la Design Research Society est envoy pr s de huit mille lecteurs Tout ceci sans compter l int r t que suscitent aupr s du public les expositions et les mus es consacr s au design Bien entendu la constitution d une communaut de recherche ne s effectue pas d un simple coup de baguette magique Celle du design devra comme celles des autres champs disciplinaires se pencher sur un certain nombre de questions parmi lesquelles figurent les suivantes Quel champ de recherc
394. seau le r le du processus de codification dans l exp rimentation KMP Revue Fran aise de Gestion N 170 janvier 2007 pp 173 190 Thomas C 2006 Communaut s hybrides inter firmes le pouvoir structurant de la codification in Proulx Poissant et S n cal Communaut s virtuelles penser et agir en r seau Chapitre 19 Presses de l Universit de Laval pp 295 318 Lazaric N Thomas C 2006 The coordination and codification of knowledge inside a network or the building of an epistemic community The Telecom Valley case study in Dolfsma W Soete L Understanding the Dynamics of a Knowledge Economy Edward Elgar pp 129 156 R sum de la pr sentation avec Amandine PASCAL M thodologie de design orient e usage d une solution TIC en milieu organisationnel Cette contribution propose une m thodologie de design orient e usage La prise en compte des usages des TIC en milieu organisationnel appara t aujourd hui au c ur des pr occupations notamment en raison des succ s et checs non anticip s de mise sur le march de technologies nouvelles En effet l usage ne d duit pas directement du travail de conception qui est r alis partir d un objet Les technologies de l information ne peuvent pas en elles m mes am liorer les pratiques faire augmenter ou baisser la productivit seule leur utilisation le peut Ce sont souvent les modalit s et les types d outils utilis s la fa on
395. sein des fronti res ou des limites des champs disciplinaires soit dans la rencontre entre comp tences compl mentaires Elles interviennent d autre part sur la m thode en accompagnant le passage d une m thode par tapes ou planificatrice au profit d une m thode par objectifs ce que Fran ois Asher appelle des d marches heuristiques it ratives incr mentales et r currentes c est dire des proc d s d laboration qui en m me temps laborent des hypoth ses et les testent par une s rie de r alisations partielles pr cautionneuses utilisant le feedback comme la source d une r actualisation permanente Image 3 EZCT Architecture et Design Research Philippe Morel F lix Agid et Jelle Feringa Imbrication des sciences et des technologies en particulier sur les relations entre calcul et architecture Situations de projets entre professions compl mentaires Identit sociale contre m thodologie sp cifique L observation de situations de projet diverses exp riences p dagogiques initi es par les membres d insARTis au sein desquelles les approches et m thodes d tudiants d coles diff rentes ont t confront es ou mises en commun projets urbains projets communs nous ont montr de mani re r it r e que la notion d identit sociale telle que nous l avons d finie au pr alable n est pas neutre Pour autant cette association entre profession et production n est pas op ratoire sur le plan c
396. servations terrains sont issues d une part de mon exp rience acquise pendant 3 ans par la commercialisation de collections trang res en France et en Suisse et d autre part d une s rie d entretiens r alis s depuis un an aupr s des designers L volution des collections au rythme des salons commerciaux r v le de mani re tangible le travail it ratif des designers en conception de produit La r ception par les acheteurs est une information pertinente et structurante puisqu elle s inscrit dans une d marche de construction d une offre et permet de mieux visualiser la segmentation des produits dits cr ateurs Un travail de restitution des informations et remarques accumul es dans le temps a t entrepris Cette premi re approche constituait un cadrage de l environnement dans lequel se d rouleraient mes travaux l avenir Une vingtaine d entretiens a accompagn cette exploration et fait aujourd hui l objet d une analyse syst matique selon la rigueur requise en recherche Le mat riau documentaire en cours de construction se compose de listes de produits inscrits dans une base qu il s agit de renseigner avec un granularit assez fine La description d taill e des produits met en vidence les points sensibles de design sur lesquels ils reposent cf tableau ci dessus La r cup ration de ces listes fut pressentie comme un mat riau pertinent plusieurs mois et presque un an apr s le commencement de la th se L objet th orique de Recherc
397. ses Nurseries at home Lodging a Student at Home Livingroom Restaurant 4 in the EMUDE research these 2 types of examples correspond to the following cases Findhorn eco village De Kersentuin sustainable housing and living Aquarius 5 in the EMUDE research these 3 examples correspond respectively to the following cases orchard of north park Meerhoven senior club Caf zoid 6 in the EMUDE research these 3 examples correspond respectively to the following cases Ayershire lets neighbourhood shares buchticket 7 in the EMUDE research these 3 examples correspond respectively to the following cases bc mooblikom materjalid net 8 in the EMUDE research these 3 examples correspond respectively to the following cases GAS Food Link Van Group Exchange corner of radio krakov 94 Fr d rique ENTRIALGO Ronan KERDREUX Agence Pascale Lapalud amp Ronan Kerdreux Ecole sup rieure des beaux arts de Marseille Equipe de recherche insARTIS LIMITES DES PROJETS ET UNIVERS NUM RIQUE Fr d rique Entrialgo est professeure l cole sup rieure des beaux arts de Marseille doctorante en sciences de l information et de la communication membre de l quipe de recherche insARTis Ronan Kerdreux est designer professeur l cole sup rieure des beaux arts de Marseille membre fondateur d insARTis Contexte de travail Le pr sent document constitue une synth se du d roulement des attendus ainsi que les conclu
398. si nous sommes quelques uns poss der une th se une communaut de recherche ne se r duit pas une somme de docteurs mais un questionnement mutualisant une r flexion qui doit tre commune tout en permettant un positionnement individuel Les pr curseurs D Quarante l UTC et R Duchamp au laboratoire CPI de l ENSAM Paris ont les premiers en France initi s et revendiqu s une recherche en Design En initiant les laboratoires associ s CONFERE une petite communaut fran aise s est cr e autour des probl matiques larges de conception de produits Mais finalement ces recherches s inscrivent en g nie m canique de fait Cf ANNEXE 1 Les disciplines reconnues de recherches Le terme g nie industriel appara t parfois mais celui de design est banni La raison voqu e il n y a pas de recherche en design il ne peut pas y en avoir puisqu il n existe pas de section Design la Commission Nationale des Universit s C N U le cercle est boucl et il est vicieux Si des deux Quarante et Duchamp l une tait designer et l autre pas Robert Duchamp avait lui une th se de doctorat d tat et Danielle Quarante pas Avoir une th se de doctorat est une des premi res marches vers Une reconnaissance du design en discipline de recherche Mais le chemin est long jalonn de co direction de th se de publications r sumant des recherches des recherches actions le plus souvent en design de actions recherches Aujo
399. sien l image mentale de Mechelli Le toit est l l ment qui permet l identification imm diate par la plupart des personnes interrog es d autant qu il est en mat riaux pleins Par contre les parois verticales sont en verre et la transparence suscite des incompr hensions visuelles malgr la signal tique grav e signal tique rarement identifi e en premi re vision On observe la difficult de distinguer entre premier plan second plan et toute la ville derri re soi Une tude plus pouss e devrait permettre de noter les cons quences s curitaires ventuelles de ces ambiguit s visuelles Concernant les perceptions implicites explicites consciences non conscientes il est int ressant de noter qu aucun Utilisateur n a observ les d tails artistiques des designers les contre courbes la corr lation entre les mats et les supports de cat naire l harmonie des lignes M me lors d un regard forc ma relance ces d tails ne sont jamais identifi s explicitement Selon les conclusions d Ahissar et Hoschstein ces d tails ne seraient pas cologiquement d pendants pas n cessaires et donc pas appel s la conscience d j tr s sollicit e Par contre un d tail li au confort est imm diatement mentionn par tous les utilisateurs un vent froid souffle le jour des entretiens l inconfort physique oriente le regard vers les raisons de cette g ne L absence de panneaux transversaux prot geant du vent
400. sieurs groupes d tudiants sont r unis pour faire des propositions d am nagements et de constructions li es la projection de lignes de bateaux bus Marseille Le programme est pr cis de plus en plus pr cis compl t le site examin parcouru arpent L hypoth se de fonctionnement l attrait du mode de d placement les infrastructures n cessaires sont pr cis s pond r s document s Sauf que le probl me est ailleurs dans une question autour des qualit s possibles d urbanit d un site portuaire dans une rencontre entre la ville stratifi e et le port industriel o toute construction est amen e tre d plac e comme une cha ne de production industrielle voluant en permanence Ou est la ville quelle est la forme urbaine op ratoire 2 Image 1 Workshop bateau bus organisateur St phane Hanrot Ecole Nationale Sup rieure d Architecture de Marseille Seconde session janvier 2007 Travail en quipe tudiants en architecture et tudiants en design Multiplicit des outils mobilis s pour le projet Les pratiques du projet Les approches de la cr ation sont plurielles elles sont en particulier balis es d exp riences d essais de remords Bien s r le regard que nous portons sur le monde est une cl d entr e en la mati re Mais au del le proc d du projet r pond des r gles des m thodes des pratiques quelque fois h t rog nes quelques fois rationnelles souvent hasardeuses voire
401. sion of the household resulting in a more friendly and lively atmosphere in the streets Elective communities where circles of people organize to provide each other mutual help This fourth cluster is based on small and medium size circles of people interested to exchange services or goods on a local base Typical examples of theses circles are local exchange trading systems organizing mutual help on the basis of the time spent people in the same neighbourhood involving in the cleaning maintenance of the area and improvement of its living conditions larger networks exchanging second hand books and organizing discussion groups on line between readers Elective communities a medium term between the opportunity of physical proximity that facilitates personal relationships spontaneous exchanges trust building and a chosen affinity motivated by a common material interest a convergence of views or objective Beyond families and friends they constitute additional layers of social fabric providing tangible services but also a strong feeling of belonging identity and support Service clubs based on open workshop places and involvement of passionate amateurs in supporting and growing newcomers This fifth cluster covers forms of open clubs were members support themselves mutually in the fulfilment of one particular activity Widespread examples of these clubs are bicycle repair workshops offering tools infrastructure and spare pieces to th
402. sions et les perspectives d une r flexion men e pendant trente mois issue de la rencontre d une cinquantaine de personnalit s cr ateurs professeurs ou chercheurs Ces rencontres riches et diversifi es nous ont permis d approcher des situations de cr ation ou de recherche multiples envisag es selon des points de vues individuels sp cifiques des m thodes et des terminologies tr s diff rentes voire contradictoires Sans souci d exhaustivit elles nous ont permis d envisager des situations toujours singuli res au sein de contextes multiformes selon la localisation par exemple France Canada Hollande Belgique Suisse Tunisie selon le contexte institutionnel galement agences priv es coles d architecture coles des beaux arts coles polytechniques laboratoires de recherches et quelques personnes qui traversent toutes ces situations Jean Claude Risset ou Kas Oosterhuis par exemple selon la nature des comp tences bien s r architectes designers artistes ing nieurs puisqu il s agit l de nos principales pr occupations Les auteurs InsARTis est une quipe de recherche jeune install e sur trois tablissements d enseignement et de recherche de Marseille l cole Nationale Sup rieure d Architecture l cole sup rieure des beaux arts l cole Polytechnique universitaire Les membres d InsARTis sont au nombre de quinze tous professeurs et pour la plupart impliqu s dans l organisation et la mise en uvre de conte
403. solated but induced to be in relation without being forced to All the solutions developed within the Community housing and the Extended home clusters are all playing with this intermediary status The existence of Collective Rooms in a condominium is a typical example They extend each single apartments with a TV room a shared office a kids place or additional bedrooms These places are successively privates collective and shared The perceived feeling is fuzzy boundaries of personal space overlapping with the space of the others it provides occasions of socialization 93 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Provide participation supports The persons skills play a central role in most of the observed cases Opposite to the service industry where a sophisticated design of the infrastructure allows to employ less qualified people the qualification of the people and the transfer of it between them is part of the final scope of many initiatives Combining both the solutions developed tends to support the material part of the service to free people from poor interest tasks and leave more space to the expression of their skills and transfer of their competences Shopping For You for instance is not a shopping service centred on the delivery as most on line supermarkets propose A mother of a family a good cook offers her capabilities to compose season menu to select goo
404. spaces que nous parcourons il oriente notre environnement il qualifie les objets dont nous nous entourons A ce titre il tente une synth se entre positionnement contextuel imagibilit lisibilit pr sence ou et autonomie plastique Parce que le site l ancrage physique du projet est moins pr gnant du moins certaines fois faire projet pour un designer c est souvent re d finir le cadre le contexte quelque fois en sortir la recherche du point de vue juste qui autorise construire du r el En somme cela consiste re construire le programme par la pens e et la culture et d finir le point de vue depuis lequel on va projeter Pour l ing nieur le projet passe avant tout par l analyse analyse d un probl me d fini qualifi puis laboration d un cahier des charges qui permette d envisager un mod le ou une solution fonctionnelle et fonctionnant Dans tous les cas de figure il s agit d laborer de constituer Un univers propre mais partageable au sein duquel le point de vue et la proposition trouvent la fois place et pertinence L artiste se situe Un peu part en cela que sa position n est pas de produire du r el mais d exp rimenter le r el de pousser ce dernier jusqu ses contradictions propres de produire une r ponse r active au monde C est l espace de l exp rience celle qu un regardeur va vivre en se confrontant une proposition plastique dont la n cessit est intrins que l objet espace
405. spectives in dites ou encore qu on y met l preuve des outils m thodologiques nouveaux L tat de relatif inach vement des recherches pr sent es constitue alors une formidable stimulation intellectuelle laquelle des chercheurs plus confirm s et rompus la lente laboration th orique ne sauraient rester indiff rents Ce sentiment est d autant plus vif que notre discipline est en construction et que par cons quent le r flexe interdisciplinaire est constamment sollicit Nulle part ailleurs me semble t il le terme d atelier de la recherche n est il plus vocateur qu ici J en retiens en particulier les efforts accomplis pour probl matiser les questions de recherche dans une perspective design dans une posture pist mologique tourn e vers l action ce qui est diff rent comme on l a vu de l id e de science appliqu e Ceci am ne poser au monde de dr les de questions auxquelles les sciences analytiques n auraient pas pens des questions bien int ressantes toutefois On reconna t l l une des originalit s du design en tant que discipline les questions qu il pose concernent notre fa on d habiter et de meubler le monde elles concernent donc tout un chacun Elles ne sont pas banales pour autant loin s en faut On aura remarqu galement l entr e en force de la m thodologie qualitative dans les protocoles de recherche ainsi que la n cessit du recours aux m thodes interpr tatives pour faire parler les
406. ssus de structuration de l organisation Il est donc important de d passer les fronti res de l organisation et d insister sur le fait que l un des d fis majeurs des responsables d entreprise est la gestion des savoirs La gestion n est plus une activit purement individuelle loin de l L image du responsable d entreprise prenant ses d cisions de fa on isol e a quasiment disparu Elle laisse la place une image plus collective dans la mesure o le responsable d entreprise s inscrit la plupart du temps dans un r seau d affaires Julien 2000 Le savoir est donc partag par diff rentes personnes au sein de ce r seau L activit de conception agit comme un catalyseur de ces savoirs et permet de donner du sens ces diff rents savoirs collect s par le responsable d entreprise Ce dernier ne s approprie pas le savoir des parties prenantes li es l organisation ce qui reviendrait d velopper un savoir encyclop dique mais les utilise pour concevoir son organisation et prendre ses d cisions L organisation doit donc tre envisag e comme un ph nom ne collectif Dans cette perspective l organisation ne peut provenir que de l interaction au sens de K Weick 1995 A c t du besoin de r seautage il faut aussi souligner la dynamique de ces savoirs amenant questionner la conception Les nouvelles th ories de l apprentissage montrent donc que l organisation est une action collective o les acteurs agissent cr ent du sens et cons
407. st mologique quelles connaissances et savoirs nouveaux cette recherche peut elle esp rer apporter 23 de soi qu une telle question n est pertinente que pour autant que soit accept e en pr misse l id e que la recherche a pour but la g n ration de savoirs et connaissances nouvelles Cette d finition l mentaire se retrouve fr quemment chez les auteurs travaillant sur la recherche en design moins clairement chez ceux qui s occupent de recherche en art chez ces derniers en effet il est parfois admis que la production d une uvre nouvelle suffit elle seule qualifier la d marche comme recherche L enqu te men e par questionnaire dans le cadre du projet CreaSearch a en effet g n r quelques r ponses tr s radicales assimilant totalement cr ation et recherche Tr s t t cependant m me chez les auteurs directement issus de la recherche en art ou directement int ress s la l gitimation de la recherche en art la distinction entre cr ation routini re et recherche est faites Cette distinction est d ailleurs galement prise en compte par la majorit des coles instituts groupes et entit s de recherche questionn es dans le cadre de notre projet La pr misse d une d finition de la recherche comme g n ratrice d une augmentation de l tat des savoirs et des connaissances et non pas Uniquement comme g n ratrice d une augmentation de l tat de la production artistique est pos e une large majorit d
408. stication des objets et joue un r le ressenti m me lorsqu elle est teinte Camoufl e dans un meuble recouverte d une housse nombreuses sont les ruses qui pr sident l admission de cet quipement haut risque pour la vie de famille L objet a toujours eu comme r le de marquer le territoire de la famille Et de participer sa privatisation L objet industriel n a pas eu raison de cela Le designer lui a donn un statut d ic ne de notre modernit a pris quant lui le r le de concepteur de notre soci t et de capoteur est devenu visionnaire 1Jeffrey Brown pour MZTV 83 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Thomas FROEHLICHER thomas froehlicher icn groupe fr Universit de Nancy 2 Nancy Universit 84 Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum Anne GUENAND Anne Guenand utc fr UTC Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum 85 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Christian G SELL gsell mines inlp nancy fr Ecole Nationale Sup rieure des Mines de Nancy INPL DE L IDEE AU MARCHE LA DEMARCHE DU DESIGN GLOBAL 86 Texte non communiqu Pri re de se r f rer au r sum Armand HATCHUEL Armand hatchuel ensmp fr Ecole des Mines de Paris LES APPORTS D UNE THEORIE DE LA CONCEPTION POUR LA RECHERCHE EN DESIGN
409. stif no l par exemple ou on cherche des trucs Un peu originaux C est sur c est pas un fromage qu on va manger tous les jours 142 Tableau 4 Analyse Alceste des discours sur le fromage tests visuel Fromage corpus test visuel 92 19 des u c e class es Interpr tation des classes Classes Alceste Formes caract ristiques de la classe Exemples d u c e caract ristiques Attirance pour curiosit envie de go ter le produit Classe 1 38 98 des de la classe gout_mielfraise Mots toil s sp cifiques go ter envie sucr nouvelle donner curieux aimer association Segments r p t s les plus fr quents je aimter je suis je ai je ne donne envie aux gens J aimerais que ce soit sucr Je suis curieux de voir l association de saveurs J y go terais sans probl me avec curiosit et envie Repr sentations associ es au produit mentales Classe 2 61 02 des u c e de la classe go t_ chocolat Mots toil s sp cifiques ch vre laborer fait penser produit moisi noisette b che occasion blanc Segments r p t s les plus fr quents fait a me me fait penser Ca fait un peu moisissures C est li son esth tisme c est un produit qui joue au traditionnel ma
410. sujet J ai pu constater m me un certain tonnement de leur part lorsque je leur parlais de l engagement des directeurs de ces entreprises dans le mouvement de l Esth tique industrielle Le terrain reste donc d fricher 2 3 Le deuxi me regard de l historien Notre proposition de recherche se situe au niveau du projet sous l angle des programmes des acteurs et des contextes politiques culturels techniques et conomiques Si tout projet de conception industrielle est par nature interdisciplinaire il faudra alors s interroger sur la fa on dont une certaine pens e des usages et de l criture formelle propres au design ont t n goci s avec des objectifs conomiques et des vis es sociales Quelle formation quelle culture quelle philosophie du design th ories fondatrices accompagnatrices modes de discours ont jou leur partie Quelle vision de l homme est au centre du projet Ces questions supposent que l historien interroge aussi les disciplines des sciences humaines qui proposent des outils de d chiffrement sur ces questions Nous citons titre d exemples pour les Trente Glorieuses les travaux d Abraham Moles qui par sa double formation d ing nieur et de philosophe son recours des m thodologies transversales ph nom nologie cybern tique a particuli rement contribu introduire de nouvelles approches dans le domaine du design enseignement la Hochschule f r Gestaltung d
411. sur le plan social 159 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 On l a vu le texte du DSAA CC n est pas un programme En ce sens il laisse libre cours l interpr tation des organisations p dagogiques malgr les contraintes d attributions horaires et de certification Notamment il autorise d adapter le dipl me une dynamique r gionale En effet les enseignants et les professionnels qui interviennent dans la formation ne sont pas coup s de l environnement imm diat Ils d clenchent des situations didactiques concern es par les enjeux et les dynamiques du design local Voire ils cr ent artificiellement Une dynamique quand celle ci est balbutiante ou n existe pas L arriv e de futurs dipl m s sur un terreau quasiment vierge mais fertile peut se faire pendant le cursus travers le stage par exemple ou gr ce la participation des tudiants des appels d offre des concours des commandes Apr s la formation les nouveaux dipl m s sont cens s modifier progressivement le paysage professionnel local Encore faut il que la place du dipl me soit parfaitement ancr e dans le paysage des formations dites sup rieures ce qui n est pas encore le cas comme le montre sa position instable dans un sch ma contraignant rig en syst me le LMD 2 1 3 La place du DSAA dans le LMD articulation avec les tudes doctorales et avec les coles l tranger Le DSAA CC dans la co
412. t avec le consommateur 2 L analyse marketing peut fournir des r ponses par l analyse des repr sentations et attitudes suscit es par ce type de produits Une tude qualitative a donc t men e sur la base de quatre focus groupes partir de deux produits issus du projet bouch es doubles un pain et un duo de fromages de ch vre l un fourr de coulis miel fraise l autre de billes de chocolat cf photos 1 et 2 en annexe Les consommateurs se sont exprim s apr s avoir vu le produit puis apr s l avoir go t L tude montre que le design suscite des repr sentations qui influencent la cat gorisation mentale du produit dont va d pendre la distance que le consommateur per oit avec celui ci par exemple pour certains consommateurs le design induit une distance telle avec le produit qu ils le cat gorisent comme un produit d coratif et non alimentaire Cette distance per ue va d terminer l appropriation qu ils se font du produit et induire l attirance ou le rejet I semble cependant exister des m dias d appropriation favorisant la cat gorisation dans le mangeable tels que le placement du produit dans un contexte de pr sentation et de vente magasin ou les situations de consommation envisag es On constate alors que si le design semble appara tre comme un facteur de d veloppement territorial le marketing a un compl mentaire jouer quant la perception de ces initiatives par les consommateurs et les prescr
413. t riau constitu pour le moment pourrait tre critiqu au sens o il ne permet pas aux concepts propos s une abstraction suffisante pour tre g n ralis s et th oris s est imp ratif pour un travail de th se de ne pas se contenter d un seul secteur D autres terrains devront tre abord s et analys s selon une d marche similaire d autant plus qu ils constituent des opportunit s de nouveaux contrats de recherche essentiels au financement de la th se Les mod les connaitront certainement des variations naturellement dues aux diff rences de caract risation de l environnement La synth se de l ensemble portera le travail de recherche un plus haut niveau de qualit et de v rit Les secteurs pressentis pour l occasion sont par exemple celui de la maroquinerie Une ou deux tudes de cas mettront alors en vidence les points communs et ou les diff rences d organisation Un regard critique plus global sur la d marche du designer argument par la litt rature et des exemples peut tre loign s de la mode ouvrirait finalement la recherche CONCLUSION La communication telle qu elle a t pr sent e ici est un expos de l tat actuel des travaux de th se entrepris il y a Un peu plus d un an sur les processus de conception innovante en environnement cr ateur sous la direction d Albert David au sein du laboratoire M Lab Dauphine Recherche en Management UMR CNRS 4188 Le cadre de l tude le secteur les produits et s
414. t s ou coles polytechniques offrant des cursus aussi bien dans les champs traditionnels du design industrial design visual communication space design textile and fashion design interface and interaction design que dans le champ de l art contemporain avec des disciplines allant de la peinture la performance de lap photographie aux installations en passant par les nouveaux m dias parfois m me ces coles offrent galement des cursus dans ce les arts de la sc ne musique danse th tre La plupart des tablissements d enseignement sup rieur en art et design offrent des modules de cours communs tous les champs certaines proposent m me un tronc commun d enseignement enti rement partag en d but de cursus CreaSearch quelques r sultats Les auteurs s attachant d finir ce qu est la recherche en art et en design sont unanimes consid rer que l interdisciplinarit en est une caract ristique majeure sinon contraignante in vitable n cessaire2 La complexit croissante des savoirs des contextes et des syst mes culturels conomiques et environnementaux est invoqu e comme fondement de ce n cessaire partage des comp tences A priori aucune limite l interdisciplinarit n est pos e un artiste et un microbiologiste un designer et un th ologien peuvent former des groupes de recherche pertinents Ici se pose cependant la question du champ g n ral de la recherche en art et en design la question pi
415. t donc la 1 ma traduction 125 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 conscience Dehaene 2001 Atteindre la conscience au cours d une perception ne suffit pas Cette perception doit tre amplifi e et conserv e durant un temps suffisant en millisecondes pour tre accessible ce que les auteurs appellent l espace de travail dans le cerveau Comment forcer de telles amplifications attentionnelles descendantes La s quence Perception Attention M morisation est indispensable pour que l apprentissage ait lieu voir Ahissar et Hoschtein 2004 et ne peut se produire dans un ordre diff rent voir Fig 2 Les designers peuvent s emparer de cette conclusion et chercher des solutions pour cr er et renforcer cette amplification attentionnelle C est l objet de l analyse que nous proposons dans la deuxi me partie apr s la description de l exemple que nous avons choisi Nous verrons que les d tails cologiquement pertinents ne sont pas toujours suffisants pour cr er une telle amplification 2 Un exemple la perception des abris de la nouvelle ligne 3 du tramway Paris Il est habituel en France de faire appel des designers parfois de renom pour concevoir le mobilier urbain d une municipalit ou d un quartier D Hector Guimard Philippe Starck les exemples sont nombreux et la nouvelle ligne du tramway de Paris en fait partie Aujourd hui le cahier des charges remis
416. t pas moins vrai que de design t l un des instruments int grateurs de l objet technique lui 82 permettant d tre un objet social abordable par sa simplicit d usage son prix et son apparence En d pit du poids dont les critiques l ont afflig e la t l vision n est pas une vaste terre inculte mais plut t un vibrant hommage l expression culturelle Le m dium a chang au m me rythme que le monde qu il nous faisait d couvrir et c est bien l une de ses plus grandes qualit s En plus de 70 ans d existence la t l vision s est av r e davantage qu une source extraordinaire de divertissement Elle a duqu inform allum notre imagination Elle a lu des pr sidents et renvers des rois Dans ses meilleurs moments la t l vision nous a rapproch s comme aucun m dium n a su le faire Conclusion particuli re sous forme d une question l histoire du t l viseur pose aux chercheurs la question de la signification d un objet quotidien d s lors qu on le sort de son contexte L objet d art on le sait a un statut de repr sentation C est ce qui fait son statut d objet d art L objet technique existe par sa technique son fonctionnement et son social li un environnement La t l vision est devenue un membre de la famille on la consid re avec une certaine familiarit C est son absence qui distingue Elle a un remarquable r le de nouvel autel des familles Martyne Perrot la dome
417. t qui peut tre d nu de fonctions la diff rence du terme produits par exemple En effet le proc d de fabrication est une question importante au sein du couple objet mati re On pourrait d finir le mat riau comme la somme d une mati re et d un proc d li 63 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 En conclusion il est bon de pr ciser que ce type de recherches cr atives autour du mat riau n est pas une recherche scientifique en soi Je la pratique au quotidien dans mon activit de designer Elle est le lieu d exp rimentations qualifi es encore d actions recherche utiles une recherche en design Mais c est bien l tude de cette pratique particuli re et non pas la pratique elle m me qui nous int resse en terme de recherche puisqu elle concerne des questions industrielles auxquelles je suis confront es et pour lesquelles il n y a pas ou peu de connaissances th oriques sur lesquelles s appuyer Bibliographie Les repr sentations et objets interm diaires BOUJUT J F JEANTET A Les entit s de la coop ration dans les nouvelles organisations de la conception Performance Humaines et Techniques N 96 1998 pp 38 44 DARSES F L ing nierie concourante Un mod le en meilleure ad quation avec les processus cognitifs en conception d Ing nierie Concourante de la technique au social Paris Economica 1997 DARSES F DETIENN
418. t sur l imbrication de l aspect th orique de la recherche et des exp rimentations lorsque les actions men es actions de design exp rimentations et interrogations sur la mati re induisent une r flexion qui tend tre g n rique de la recherche action vers la recherche et qui oriente son tour les futures actions mener pour exp rimenter et valider les hypoth ses dites actions recherche Anne Marie Boutin inf i fr Titres et activit Anne Marie Boutin est pr sidente de l Agence pour la promotion de la cr ation industrielle APCI qu elle a fond e en 1983 Elle est depuis 2001 regional advisor pour l Europe de International Council of Societies of Design ICSID dont elle a t vice pr sidente de 1987 1992 charg e des probl mes d ducation et d information Elle a t pr sidente et directrice de L Ecole nationale sup rieure de cr ation industrielle ENSCI les Ateliers de 1984 1992 membre lu de la commission fran aise aupr s de l UNESCO 1986 1992 et membre du conseil scientifique du master design leadership de l universit des arts appliqu s d Helsinki Finlande jusqu en 2000 Elle est membre du conseil p dagogique de Strate college designers et membre du comit de s lection du projet Design 21 Social design network de l UNESCO Expert international en mati re de promotion et d ducation en design elle participe r guli rement des jurys de comp titions et con
419. tat qui marque un saut une avanc e voire une rupture par rapport l existant n6 Concevoir est une synth se entre ces deux notions de cr ation et d invention ne voulant rien perdre de la dimension cr ative tout en indiquant un rapport plus ou moins oblig la connaissance concevoir est le terme qui pr tend proc der du concept et par l celui qui a t le plus investigu par la r flexion scientifique celui que a cru pour un temps pouvoir enfermer dans une logique de scientification et d instrumentalisation mais que l on sait maintenant impossible formaliser r gimenter Et pourtant dans ses aspects macro de nombreuses tentatives ont exist et coexistent encore aujourd hui Par exemple SUH d finit la conception de produits comme le passage d un espace fonctionnel un espace physiques Cette notion de processus existe galement dans la d finition de Le Coq qui voit dans la conception de produits le passage d un tat immat riel id e concept fonctions un tat mat riel plan maquette prototype Le passage des deux dimensions la troisi me dimension est r curent dans le processus de cr ation invention conception d un objet Ce processus de conception est souvent repr sent sch matiquement par un coulement du temps en vertical dans lequel se d roule un certain nombre d actions rassembl es en phase Quelquefois des bouclage sont pr conis s suite une repr sentation
420. te vs approche externaliste et leurs limites nos propos s att leront insister tout particuli rement sur la relative absence de cette notion dans le domaine de la gestion en g n ral et dans le domaine de l organisation en particulier Dans cette perspective nous pr sentons dans la suite de la communication non seulement ce que nous entendons par conception mais aussi les caract ristiques de cette notion Le second point propose une mod lisation du processus organisationnel Cette mod lisation permet d articuler les trois l ments d une organisation la conception la r alisation et la valorisation Si on accepte cette mod lisation il est n cessaire de discuter certains l ments li s ces relations comme notamment la vision et la traduction Enfin le dernier point prolonge cette proposition autour des d fis relever lorsqu on aborde l organisation sous l angle de la conception En conclusion nous reviendrons tout particuli rement sur l apport de cette r flexion au niveau de la gestion Ce travail de recherche doit tre envisag avant tout comme une construction conceptuelle ayant pour finalit de contribuer la probl matique de la structuration des organisations dans le domaine de la gestion I La n cessit de recourir la notion de conception pour d crire les organisations Parler de conception dans le domaine des organisations n est pas forc ment r cent l aspect novateur de cette recherche est plut t cherch
421. teliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 que si j avais moi m me introduit une fonction al atoire dans mon programme j ai d cid d en faire un g n rateur de couleurs Les outils informatiques b n ficient g n ralement d une r putation de fiabilit et de ma trise Ce petit programme est une sorte d illustration de ma position en tant qu artiste en face de cette efficacit reconnue et attendue 1 il produit des d grad s qui se d gradent et oriente l attention sur une petite faille d o s chappe de la vari t aussi gratuite et futile mais plus inattendue que les mouvements d un conomiseur d cran En guise de synth se vue comme une tape provisoire Comme nous avons tent de le montrer travers plusieurs situations les champs aff rents aux activit s de cr ation de l architecte du designer et de l artiste voluent On pourrait tre tent d associer cette volution l irruption et l actualisation permanente des outils num riques en cela qu ils sont toujours pr sents dans ces volutions Pour autant lorsque nous rep rons des comp tences compl mentaires lorsque des artistes deviennent commissaires d expositions o le travail est hybride par exemple c est bien parce que les infrastructures sont insuffisantes ou pas suffisamment r actives et pas du fait des dites technologies Dans bien des cas de figure la question contient dans sa formulation les limites des v
422. ter Science in 1988 National Polytechnic Institute of Lorraine The central topic of his PhD thesis was the generation of integrated development environments by using attribute grammars He is currently Associate Professor at the University of Nancy 2 University Institute of Technology Computer Science Department and permanent Researcher at LORIA INRIA Lorraine Lorraine Laboratory for Research in Computer Science and its Applications UMR 7503 CNRS INRIA Universities of Nancy He belongs to the Language and Dialogue team and has conducted several research activities on distributed software architectures textual linguistic resources management and multilingual and multimedia resources management He has participated to several projects in particular CNRS SILFIDE MLIS ELAN Digital Museum Project this project has been sponsored by the National Science Council of Republic of China Taiwan numbered NSC 89 2750 P 260 001 and supported by INRIA France and ITEA s Jules Verne and Passeparout projects Currently within ISO s TC37 SC4 Linguistic Resources Management he is the project leader of Multi Lingual Information Framework a high level ISO based abstract model for dealing with multilingual content ISO AWI 24616 Samuel Cruz Lara is also member of the Synchronized MultiMedia Group of the World Wide Web Consortium and he is co editor of the SMIL 3 0 specification Synchronized Multimedia Integration La
423. ter le design s ancrer dans le tissu de la soci t contemporaine Les magazines de design qui prolif rent ne font que reproduire des photographies st riles de produits Elles ne font que promouvoir des produits des fabricants ou des designers et leur signification sociale ne fait que s amenuiser La recherche sur les consommateurs se pr tend seul arbitre de la qualit des produits de design elle invite une consommation inform e qui demeure n anmoins consommation et le marketing utilise le mot design pour vendre les marques les plus ch res Les disciplines scientifiques auxquelles les designers pouvaient s adresser pour rationaliser leurs taches telles la psychologie de la perception l ergonomie et les sciences de l ing nieur atteignent leurs limites et sont branl es par le doute pist mologique Les consid rations fonctionnelles esth tiques et de march ayant servi dans le pass de justification la conception des produits sont aujourd hui remplac es ou d tr n es par des pr occupations d ordre social politique et culturel telles que la soutenabilit cologique et l identit culturelle Le design doit changer de registre et concevoir des artefacts mat riels ou sociaux susceptibles d avoir Un sens pour leurs usagers de venir en aide aux groupes sociaux et de constituer des ressorts pour une soci t en voie de se reconstruire une vitesse et selon des formes inconnues pr c demm
424. teur s attache cr er lui m me l univers des contraintes 161 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Cette configuration conduit le SC au del de l assimilation subjective des contraintes et au del de l accommodation ces contraintes Si les instruments cognitifs et les syst mes de valeurs ont t assimil s par l tudiant rien ne l emp che gr ce l autonomie acquise de se constituer son propre catalogue de contraintes pour mener bien la t che de conception depuis l tat initial de repr sentation de l artefact jusqu l tat d sir Lebahar 2001 3 2 Les futurs concepteurs au sein du DSAA 3 2 1 T ches de conception et falsification dans le cadre de 4 faut rappeler que la t che de conception se situe au c ur d un complexe d interactions le SC agit sur diff rents l ments de la situation de conception personnes informations probl mes et instruments ainsi que sur ses actions et sur leurs r sultats par exemple en modifiant des hypoth ses des calculs dessins ou maquettes Lebahar 2001 Il y a d abord le mouvement qui conduit de l tat initial de repr sentation d un artefact un tat final de repr sentation plans sch mas perspectives maquettes Puis les simulations de solutions et de probl mes entretiennent les relations du SC avec l artefact d sir et lui permettent de mettre au point des solutions d finitives Le
425. teur selon les angles de vue ou les clairages 1 13 Une troisi me ambigu t concerne la constante sollicitation de l il qui doit distinguer entre l objet et l arri re plan et choisir parmi toutes les formes qui s offrent simultan ment lui Voir exige la fois de s lectionner et de reconna tre Les designers pourraient s emparer de ce probl me pour renforcer la diff renciation et permettre ainsi une reconnaissance plus ais e d un produit dans des environnements diff rents Nous verrons plus loin l impact d une telle remarque sur la s curit Cette troisi me ambigu t souligne le fait que celui qui regarde doit sans cesse passer d une vision gocentr e une vision allocentr e Ainsi celui qui voit est tant t le centre de ce qu il regarde il doit se r f rer sa m moire et rappeler des percepts et tant t il doit comparer ce qu il voit ce qui l entoure Fig 1 Il a alors une vision plus objective Ces commentaires sur l ambigu t am nent un questionnement sur le de la conscience et de l attention dans le processus de la perception visuelle 1 Sans stimulus r tinien 124 1 2 Perception implicite explicite inconsciente Une perception consciente est une perception que l on peut rapporter Naccache 2002 et pourtant nombreuses sont les exp riences de perception implicite inconsciente ou ignor e que les auteurs d crivent dans la litt rature r cente sur ce sujet Sans entrer de mani
426. teurs pour les formes sym triques et harmonieuses selon la Gestalt th orie N anmoins trop d unit provoque l ennui et les consommateurs pr f rent les produits mod r ment incongruents par rapport aux produits existants Bloch 19958 Ceci s explique par la th orie du besoin de stimulation tudi e en psychologie et en marketing selon laquelle chaque individu est caract ris par un niveau optimum d excitation auquel il cherche en permanence se situer Roehrich 19939 Le design d un produit peut alors cr er un lien affectif avec le consommateur ou au contraire instaurer une distance per ue Se soul ve alors la question de l appropriation qui consiste faire entrer un produit ou un service dans sa sph re personnelle et de le faire sien Chaney 200710 Selon Serfaty Garzon 200311 l appropriation rev t deux dimensions l adaptation de quelque chose un usage d fini ou une destination pr cise qui traduit un objectif d harmonie entre la chose et l usage auquel on la destine l action visant rendre propre c est dire transformer cette chose en support d expression de soi la propri t tant alors d ordre moral psychologique et affectif L appropriation d un objet consiste donc incorporer un objet dans sa sph re personnelle le faire sien c est dire le personnaliser l adapter en support de l expression de soi Probl matique de la recherche et m thodologie Probl matique No
427. th tique industrielle conf rence de Jacques Vi not Li ge le 9 d cembre 1954 Esth tique industrielle n 15 avril mai 1955 7 Formes Utiles Andr Hermant Paris d du Salon des Arts m nagers Vincent Fr al et Cie 1959 8 Premi re publicit parue dans la revue Art pr sent en 1948 119 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 2 2 Proposition pour une recherche sur les projets d esth tique industrielle dans les ann es 50 programmes et acteurs n existe malheureusement pas de fonds d archives organis s sur le design en France L ambition de Jacques Vi not tait pourtant lorsqu il fonda l Institut d Esth tique industrielle d en faire un centre de documentation international suivant le mod le du Council of Industrial Design cr Londres en 19442 L orientation de notre tude sur la mise en uvre des projets men s pour et avec de grandes entreprises industrielles par ceux qu on appelait l poque les stylistes industriels ou ing nieurs esth ticiens suppose de mener des enqu tes dans les archives d entreprises et institutionnelles Entre 1945 et 1960 plus d une centaine d entreprises sont adh rentes l Institut d Esth tique industrielles Les premiers num ros de la revue cr e par Jacques Vi not t moignent aussi de l engagement des principaux tablissements publics nationaux de l apr s guerre Gaz de France a jou un r le essentiel dans le fi
428. tic Sketches Diagramme Design graphique Knowledge management Connaissances Savoir organisationnel Cr ation Ressources humaines Motivation Exp riences Comp tences R mun ration formati Performance on 7 Conclusion Nous remarquons que le Knowledge visualization peut intervenir explicitement ou tacitement dans plusieurs activit s au sein de l organisation En effet il influence le transfert du savoir d une personne une autre ou d une personne vers un groupe Il r sout des probl mes de communication de coordination L emploi des outils de visualisation facilite la circulation du savoir et favorise la discussion qui aide la prise de d cision Le design des ces outils de visualisations am ne l entreprise revoir sa strat gie RH 8 Perspectives Dans ce travail nous proposons les perspectives suivantes D velopper notre tat de l art th orique D velopper le mod le de recherche pr cit Tester la validit du mod le sur un chantillon des PME PMI en France et l tranger pour effectuer une ventuelle comparaison 9 Bibliographie Antoine A Brassac C et Koehl J 2007 Artefacts et savoirs organisationnels les objets interm diaires et au d la Bayad M 2005 Cours d approches syst mique de RH Borja de Mozata B 2001 Design Management ditions des organisations Briand N et Kurt W 1999 A framwork for characterizing Knowledge management Method Practice
429. tienne suivies par quatre initiatives de recherche tant collectives labo InsArtis et projet Emude Sustainable EveryDay qu individuelles o les questions de la veille sur la probl matisation de l histoire et l apport des sciences cognitives ont t reprises Je ne retiendrai ici que deux aspects de cet atelier qui a soulev de nombreuses questions Le premier concerne l expression d une commande de recherche de la part des partenaires du design dans la soci t civile entreprises services publics institutions ll est normal que les questions qu adressent ces partenaires la communaut de recherche en design soient formul es comme si elles s adressaient un bureau d tudes ou un cabinet de consultants c est la culture d entrepreneurship qui le veut ainsi Mais il serait normal aussi que les chercheurs en design s emploient interpr ter et reformuler ces commandes de fa on les probl matiser sous forme de question de recherche ayant une port e plus fondamentale que celle singuli re et contextuellement situ e correspondant au cas consid r Nous avons d j indiqu que la m thode de la recherche projet permettait de satisfaire l une et l autre de ces exigences L quipe de recherche VirtU pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle vient d tre cr N mes pour mettre en place ce type de dispositif de recherche et pour en valider les fondements tant scientifiques pist mologiques et m thodologique
430. tif 84 76 des u c e class es Interpr tation des classes peste Formes caract ristiques de la classe Exemples d u c e caract ristiques Repr sentations c t original trouver penser forme gt fait traditionnel Moi m fait penser un sexe Moi plut t a une t tine une totoche ou a une bague en tout cas c est une forme rigolote mais d un autre cote me rappelle ma grand m re la maison de ma grand m re Il fait penser un collier un gros rubis un bonhomme une tortue une sculpture africaine un collier de vache la religion je ne sais pas pourquoi Un panier de basket un jouet pour enfant un hochet un anneau dentaire un taureau Attentes gustatives par rapport au visuel Classe 2 22 47 des u c e diff rent chercher attendre manger forme imaginer partir du visuel 20 22 des u c e anneau cuit sembler le partage a cause de la forme des bras couronne 5 2 i 4 La forme me plait pas du tout L anneau fait penser au bretzel c est un pain en forme de heurtoir je vois la porte un pain mixte une couronne c t d une boule qui ressemble a un heurtoir de porte un pain travaille a la main mais qui repr sente un symbole que j ignore z je x Tu t attends a une promesse de distinction entre les go ts que tu retrouves pas partie
431. tion d ing nieur designer l Universit Technologique de Compi gne UTC en 1980 par Danielle Quarante cr ation d un troisi me cycle en 1988 Cr ation de CONFERE Coll ge d Etudes et de Recherches en Design et Conception de Produits regroupant un certain nombre de laboratoires d coles d ing nieurs publication de l International Journal of Design and innovation Research 3 Travaux de Thierry Gaudin ing nieur men s dans le cadre des recherches en ethnotechnologie analyse de la transformation du syst me technique et compr hension de l interaction technique soci t Ouvrages d Yves Deforge L Oeuvre et le Produit rapports entre art et technologie Paris d Champ Vallon Coll Milieux 1990 Le graphisme technique comme indicateur des relations de production qui s tablissent entre la conception et la r alisation Paris d Champ Vallon Coll Milieux 1993 4 Siegfried Giedion Mechanization Takes Command Oxford University Press Inc New York 1948 traduction fran aise La M canisation au Pouvoir Paris Centre Pompidou CCl 1980 5 La M canisation au Pouvoir op cit p 21 6 Op cit A propos de cet ouvrage Georges Combet directeur g n ral de Gaz de France tr s actif au sein de l Institut d Esth tique industrielle consacre un court article dans la revue Esth tique industrielle n 23 sept oct 1956 saluant une tude qui d nonce le faux probl me de l opposition entre l art et la tech
432. tion du produit campagne pine pro Classe produit famille boulanger P 19 a 5 une destination le pain est gt Le pain ca doit nourrir ca ne doit pas tre un objet d art 39 39 des u c e mettre campagne attirer Ce n est pas ce que on demande au pain d tre beau Il s adresse ceux qui cherchent l originalit client le qui aime bien pater les copains aux gens qui aiment bien changer aux amateurs de nouveaut s Tableau 3 Analyse Alceste des discours sur le fromage tests visuel et gustatif Fromage corpus int gral test visuel test gustatif 81 82 des u c e class es Interpr tation des classes Classes Alceste Formes caract ristiques de la classe Exemples d u c e caract ristiques Curiosit envie de conna tre le go t et la composition Classe 1 34 26 des u c e couleur vrai grand chocolat fait ch vre gt go ter savoir Il faut go ter J aimerais savoir Ca rend curieux form es pr alablement classe test_gustatif gout_mielfraise sp cifiques de la esth tique truc meilleur Mots toil s naturel envie aimer ll fait penser a du fromage de ch vre je serais curieuse de savoir ce que il y a sp cifiques de la dedans il donne envie d tre go t
433. tique et complexe assur ment que repr sente assez fid lement un ruban M bius sur lequel th orie et pratique sont ni dedans ni dehors ni avant ni apr s ni causante ni caus e mais toujours n anmoins l un et l autre En d autres termes encore il s agit d une forme de recherche en design et non pas en sociologie en conomie en gestion etc par le design et non plus seulement pour le design ou sur propos du design nourrie par la pratique de terrain des designers chercheurs et ouverte sur les autres champs disciplinaires ceux que dans nos Ateliers nous appelons les partenaires naturels du design Notre diagnostic tient du manifeste nous en convenons et pour ne pas sombrer dans la pol mique c dons en conclusion la parole deux chercheurs reconnus pour ne pas tre en reste lorsqu il s agit d appuyer leurs arguments et de justifier leurs positions Le premier Klaus Krippendorff dipl m de la HFG d Ulm 1961 et depuis lors enseignant et chercheur en sciences la communication aux tats Unis r sume ainsi la situation dans son dernier ouvrage The semantic turn A new foundation for design 2006 dans l Introduction pp ii et iii L acception contemporaine du mot design auquel r f re parfois l appellation appliqu porte encore l empreinte de la r volution industrielle Cela n a plus lieu d tre En fait cette acception se pr sente de plus en plus comme un anachronisme qui nous porte inci
434. tives They disseminates more than they grow and generally keep a reasonable scale around a local place and a reduced number of persons An exchange shop a recreational space for kids a repair workshop works within a walking distance A purchase group or an exchange system are easier to organize and maintain between few people The solutions developed tempt to keep this relational scale based on physical direct face to face relationships LES The Micro Nursery for instance is based on the reasonable number of kids that a mother can take care of In the solution the National Childhood Organisation is supporting the initiative to make it as professional and reliable as possible providing a service kit with supports training assistance The quality of the relationship in the solution and its feasibility is mainly due to the fact that the nursery don t exceeds the size of a numerous family Enhance semi public status On the opposite of the organization of the mainstream society showing at strong limit between public and private the observed cases reveal an in between status An orchard in a public park a solidarity purchase group place a senior caf are all example of semi public or semi private places frequented by regular users but open to others collectively managed but generating a feeling of intimacy Such a semi public status for resources enhances the relational quality between people They are neither together nor i
435. transdisciplinaire et collaborative qui questionne les transformations de l architecture et des structures spatio temporelles li es aux technologies num riques Ces pratiques sont articul es par la notion de Metadesign pour laquelle l laboration de m thodologies sp cifiques la structure hyperm dia permet d envisager la construction d espaces en relation aux processus d information l architecture en tant que code cf Liquid Space 360 et Software Space Engine Le travail de Manuel Abendroth comme artiste porte donc sur l criture de codes sources de programmes Il y a l une revendication claire la fois de responsabilit d auteur et d accomplissement suffisant pour faire acte d un geste cr ateur qui s actualise et se renouvelle dans une d marche collaborative Nous int resse ensuite la rencontre avec d autres artistes Les codes sources sont notre cr ation ils sont aussi support d une approche collaborative Cela permet un croisement des regards et des approches Le m ta design permet d autres fa ons de r fl chir l espace 1 Pour autant ce n est pas l outil employ qui valide la proposition mais son poque et la capacit de la proposition articuler des besoins et des d sirs h t rog nes un moment o ils sont contemporains questions li es l actualit des propositions 2 Notes prises au cours des entretiens effectu s Bruxelles en mai 2005 et Marseille les 17 et 18 janvier
436. truisent le changement De fait les probl matiques de gestion des comp tences et de capitalisation des connaissances de l entreprise deviennent primordiales Prahalad et Hamel 1995 Nonaka et Takeuchi 1997 Pour faire face au changement continu dans lequel les responsables d entreprise sont engag s ils doivent donc passer comme nous l avons soulign pr c demment d une logique de producteur de biens et services une logique de processeur de connaissances o la gestion des savoirs prend tout son sens L organisation appara t donc de fa on dynamique reflet des diff rents changements dans un espace de chevauchement entre connaissances anciennes et connaissances nouvelles connaissances individuelles et connaissances collectives En d autres termes les acteurs de l entreprise doivent s adapter des situations ind finiment vari es jamais parfaitement identiques et cela n cessite entre autres le d veloppement de connaissances cr atrices au sens de Nonaka et Takeuchi 1997 afin de mener bien le d veloppement des organisations Pour conclure sur ce point relever le d fi des savoirs n cessite l encore de recourir une ing nierie de la conception Il convient de d velopper des outils et des d marches permettant aux responsables d entreprise entre autres de confronter rapidement et r guli rement leur vision celle des diff rentes parties prenantes Un certain nombre d outils vont d j dans ce sens comme
437. ts de Marseille au sein de l atelier Lentigo coordinateur p dagogique de la phase projet de l option design membre fondateur de l quipe de recherche insARTis intervenant r gulier au sein de l Universit de Savoie dans la licence Arts Information amp Communication membre du conseil p dagogique de l ESBA Marseille au sein duquel les question li es la place de la recherche dans la formation sup rieure en art sont en d bat Th mes de recherche Identit sociale des cr ateurs co construction de savoir m thodologies du projet travail collaboratif syst mes d information technologies avanc es pratiques de projet et croisements disciplinaires R sum de la pr sentation InsARTis est une quipe de recherche habilit e par la Dapa Minist re de la Culture et de la Communication qui r unit des chercheurs et professeurs rattach s trois coles de Marseille l cole Nationale Sup rieure d Architecture l cole sup rieure des beaux arts et l cole Universitaire Polytechnique Elle existe sous forme d quipe mergente depuis 2004 et habilit e depuis 2006 La reconnaissance mutuelle prend le pas sur les diff rences de statut des trois tablissements de rattachement des professeurs et des ambitions pour former une sorte d exp rience grandeur r elle de ce que la recherche peut tre lorsque les objectifs prennent le pas sur d autres consid rations InsARTis poss de ses propres probl matiques
438. u tes 1993 2005 sur la promotion du design en Europe tude prospective design for future needs 2002 Une activit d tudes et recherches vers une politique r gionale de design et un centre de design en lle de France 2006 le management du design par les entreprises 2006 Laboratoire Prospective designers entreprise IBC 2005 2006 les besoins de formation permanente des designers programme FAMI 2004 design transport et mobilit dans les coles de design PREDIT 2003 Des concours d id es pour tudiants et jeunes professionnels ouvrant vers une r flexion prospective sur des enjeux de soci t Re bus le bus europ en du futur Watts in the air l insertion des oliennes dans le paysage carte bleue vous donne carte blanche Un guide Panorama Design 2007 la nouvelle dition a une dimension europ enne plus de 120 acteurs du design un guide pratique une revue illustr e des pratiques du design et des enjeux actuels de la profession plus de 800 r f rences et de 300 photos Un site Internet bilingue www apci asso Fr Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Brigitte Borj Moz ignen wan fr Titres et activit Maitre de Conf rences HDR Universit Paris X Nanterre Responsable du s minaire Design dans le Master recherche science de gestion Universit de Nancy 2 Membre du Laboratoire CEROS Universit de Paris X Membre
439. u DSAA Cr ateur concepteur options cr ation industrielle architecture int rieure et environnement communication visuelle Journal officiel du 5 ao t 1994 Paris MENESR Arr t du 19 mars 2004 modifiant l arr t du 2 mai 1995 fixant la liste des groupes et des sections ainsi que le nombre des membres de chaque section du Conseil national des universit s Journal officiel du 31 mars 2004 Paris Rogalski J amp Samur ay R 1994 Mod lisation d un savoir de r f rence et transposition didactique dans la formation de professionnels de haut niveau G Arsac Y Chevallard J L Martinand amp A Tiberghien Eds La Transposition didactique l preuve La Pens e sauvage Editions Grenoble 163 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Annexes Annexe A les lois de la Charte d Esth tique industrielle 1953 loi d conomie loi de l aptitude loi d harmonie entre l emploi loi du style loi du go t loi d unit et de composition l apparence et loi d volution et de relativit Annexe B Les UV et la grille horaire du DSAA loi de satisfaction loi du mouvement loi de hi rarchie ou de finalit loi commerciale loi de probit loi des arts impliqu s
440. u Minist re de la Culture Publications et r alisations FINDELI A Die projektgeleitete Forschung Eine Methode der Designforschung La recherche projet une m thode pour la recherche en design in Michel R dir Erstes Design Forschungssymposium B le SwissDesignNetwork 2004 pp 40 51 FINDELI A amp BOUSBACI R L clipse de l objet dans les th ories du projet en design The Design Journal VIII 3 2005 pp 35 49 FINDELI A Qu appelle t on th orie en design R flexions sur l enseignement et la recherche en design in Flamand B dir Le design Essais sur des th ories et des pratiques Paris fm d du regard 2006 77 98 R sum de la pr sentation Introduction sur quelques particularit s de la recherche en design Dans quelle mesure le projet que nous avons annonc N mes sous forme programmatique a t il volu depuis six mois Sans parler de bilan ce qui serait encore pr matur il est n anmoins possible selon nous de faire un point sur notre parcours collectif Les Ateliers de la recherche en design sont l une des manifestations du projet plus g n ral qui consiste r unir une communaut de recherche en design en France et dans un second temps dans l espace francophone Les ambitions de ce projet seront rappel es en introduction en particulier en regard du contexte plus large de la communaut internationale de recherche en design On pr cisera en part
441. u secteur des lunetiers Elle met en vidence trois types de d marches d innovation formelle accordant un r le diff rent au design le design inventeur de l innovation formelle le design prescripteur de l innovation formelle le design concepteur m diateur L aspect incr mentale de l innovation tel qu il est d crit la fois par Bianchi et Vervaeke selon une approche conomique et sociologique respectivement nous oriente vers une litt rature qui formalise davantage le processus de conception afin d en comprendre les tenants et les aboutissants 2 1 1 Les processus de conception Par Une approche compr hensive et psychologique Bonnardel et Marmeche s attachent aux processus cognitifs d velopp s par les designers novices ou experts et leurs sources d inspirations Elles citent particuli rement la construction d un environnement cognitif contraint et l action par analogie L espace de recherche impos au designer correspond l ensemble limit la fois par un cahier des charges strict sur l objet et aussi par la repr sentation mentale personnelle du designer Ce dernier construit son raisonnement cr atif travers un espace fini ou non fini de solutions l aide de concepts intra ou inter domaines Cette recherche men e dans le domaine de la psychologie cognitive s inscrit parfaitement dans la lign e des travaux en sciences de gestion du CGS sur les processus d innovation Armand Hatchuel et Benoit
442. ue destin e acqu rir progressivement la connaissance de tous les aspects du produit travers une s rie d tapes pr vues jusqu ce que l on estime qu il est apte entre en production comp titive 1 Plus pragmatique la d finition que propose Christofol par Design nous entendons une conception globale du produit qui prend en compte la fois les imp ratifs m caniques esth tiques les attentes de l utilisateur et les contraintes des syst mes de production sur l ensemble du cycle de vie du produit 2 Nous nous proposons de cadrer dans un premier temps toutes ces d finitions de la conception de produits par rapport la connaissance dont elle se nourrit qu elle utilise et enfin qu elle g n re Mais avant toute chose distinguons dans un effort de clarification 1 la pratique m me de la conception de produits 2 du r sultat de cette pratique En effet cette distinction reste primordiale devant la difficult de cerner le champ de la conception de produit qui concerne aussi bien le r sultat des Actions le produit en lui m me et ses l ments constitutifs et ses interactions avec le contexte de conception et de perception attributs de produit que la pratique de la conception non pas dans une tude clinique mais ph nom nologique et que la gestion des actions de conception les acteurs leurs outils et m thodes et des informations associ es De mani re sous jacente la connaissance est ramen
443. ui tr s peu d outils et de m thodes qui aident les concepteurs en phase pr liminaire c est dire dans les phases o de nouveaux concepts de produits sont g n r s On conna t la th orie TRIZ et les outils qui en d coulent pour la g n ration de concepts dans les phases de conception d taill es mais les concepteurs ne disposent pas d quivalent dans la phase de conception g n rale phase majeure o la ligne conceptuelle d un produit est d finie Afin de favoriser l innovation d s les phases amont le projet TRENDS a pour but de d velopper un logiciel Utilisable par les concepteurs de produits pour une recherche d informations et d inspiration principalement des images d di e m tier c est dire int grant les caract ristiques de l activit cognitive des concepteurs designers Peu de recherches ont t r alis es sur l activit cognitive des designers en phase amont il nous semble crucial de comprendre les m canismes cognitifs des designers m morisation cr ativit afin d tre en mesure de d velopper des outils en particulier logiciels qui aident au mieux les designers dans leurs activit s Dans la perspective de d veloppement de tels outils nous cherchons comprendre la phase dite informationnelle pendant laquelle les designers s informent sur les tendances en design recherchent des sources d inspiration Pour cela sur le terrain scientifique cf figure 1 nous nous positionnons l
444. uie pas ne demande rien sauf de grignoter Sa valeur culturelle quoi qu on dise quoi qu on pense la t l vision devient ic ne culturelle et les t l spectateurs de chaque pays suivent les m me programmes re oivent la m me information L expression du design Les premiers r cepteurs se caract risent par des crans de 9 10 pouces dans des cabinets de bois vernis fabriqu s comme le mobilier d poque en ch ne en acajou ou noyer par des b nistes Comme la machine coudre le t l viseur dissimulait son appareil technique dans un costume respectable Jusqu au milieu des ann es 50 aux USA le t l viseur ressemble aux meubles de l poque et s adapte aux styles de mobilier existant Quelques mod les plus contemporains mergent ceux que proposent Philco mais le plus souvent L immense cabinet est assez commode pour dissimuler l amas de fils et lampes qui constituent l appareil technique Le radar de la guerre va faire avancer consid rablement la technique mais jusqu la fin des ann es 60 le carrossage des postes est domin par la n cessit de prot ger le tube cathodique Au milieu des ann es 50 les angles de d flection vont s largir pour 90 puis 110 1958 Le coffrage va utiliser du bois puis du bois de placage du carton fort et enfin du polystyr ne moul Le cadre de l cran passe du au rectangle et sa taille s accro t rapidement Dans les ann es 50 un jeu d encadrement permet d augmenter
445. ulignons un des leviers habituels en conception par approximation la g n ration de connaissance partir de la conception et la r alisation de repr sentations interm diaires d un futur objet Le MATERIAUPOLE la mat riauth que sensorielle En conclusion signalons de nouveaux projets ambitieux ancr s dans des lieux propices quelques nouvelles articulations transdisciplinaires2 o diff rents concepteurs architecte artiste designer ing nieur technologue se rencontrent autour des mati res de leur manipulation orient e cr ation de valeurs principalement d objets mais aussi process Une part belle sera faite aux connaissances chang es et g n r es dans les modalit s du faire Et sym triquement aux exp rimentations mobilisant ces connaissances Celles ci doivent tre directement appropriable pour servir la conception et l innovation notamment dans les champs du design universel BIBLIOGRAPHIE ATLAN H La science est elle inhumaine Bayard 2002 ISBN 2227020040 BACHELARD La formation de l esprit scientifique ISBN 2711611507 BACHELARD G po tique de l espace d P U F Quadrige 1957 12 me r d Paris 1984 BASSEREAU J F Cahier des Charges Qualitatif Design laboration par le m canisme des sens th se de doctorat ENSAM Paris juin 1995 BASSEREAU J F BEDRAN C DESSI H DUCHAMP R ROUSSEL B 1997 L ing nierie centr e sur l Homme Ed Minist re de l
446. um de la pr sentation LA FORMATION DES DESIGNERS A L EDUCATION NATIONALE LE DSAA UN LABORATOIRE DE L ACTIVITE DE CONCEPTION DEPUIS 20 ANS Les dipl mes sup rieurs d arts appliqu s DSAA sont situ s bac 4 d cret d octobre 1983 et couvrent plusieurs champs d activit s du design Parce qu ils offrent l quivalence d un master ou d une ma trise ils sont les pr misses d une recherche en design en master et au del Ils sont fond s sur un projet ducatif pr cis s appuient sur un vivier particulier et leur cursus est valid par des professionnels et des enseignants Le DSAA Cr ateur concepteur poss de la particularit d associer trois champs de l activit de conception a priori distincts le design produit le design graphique et le design d espace La plurisp cialit au sein d une m me forme de certification est pr sente partout o le dipl me est propos en France Ainsi les nouveaux designers dipl m s irriguent le territoire de cette sp cificit Si la place du dipl me dans l organisation sociale conventions collectives par exemple est source de clarification sa place dans le r seau des formations l tranger n est pas lisible Dans ce dernier cas une articulation avec des tudes doctorales par la cr ation de Masters s av re indispensable Le DSAA porte en lui les sch mas structurels contraints par l ducation nationale avec une part d enseignement g n ral En ce sens il perp tue la j
447. un tablissement sup rieur ni interventions d enseignants du sup rieur AU d but des ann es 80 de toute fa on il n existe aucune fili re universitaire en design 1 2 Le DSAA valid par les professionnels 1 2 1 Un r f rentiel construit avec les designers la reconnaissance sociale et la division du travail comme enjeux Le DSAA Cr ateur concepteur DSAA CC est cr par arr t du ministre de l Education nationale dans la foul e du d cret de 1983 arr t du 17 octobre Il est alors intitul DSAA Conception cr ation produit et environnement puis est remplac en 1994 par le DSAA CC arr t du 28 juillet parce qu il faut int grer en son sein la dimension communication visuelle Ce changement est l occasion d un ajout de domaine mais aussi d une mise jour des contenus et des aspects les plus sensibles c est dire la r f rence une profession en constante volution et la complexit grandissante de son activit Les professionnels convertis l enseignement de l esth tique industrielle sont les auteurs du r f rentiel qui donne au dipl me sa consistance sa substance et son actualit En l occurrence l ambition du DSAA CC est de placer le designer avant tout comme un homme de synth se capable de promouvoir certains syst mes d analyse et de valeurs signifiantes esth tiques et thiques CNDP annexe 1 de l arr t du DSAA CC 4 Le SC s appuie autant sur une d marche intuit
448. un champs qui lui est inadapt Voir ce propos le num ro d Architecture d Aujourd hui intitul abstraction et figuration date 104 Image 8 Bernar Venet Autoportrait 2003 r alis avec le professeur Rodolphe Gombergh radiologue au CIMN Paris et artiste Image 9 Peter Eisenman House Ill 1970 Image issue de Techniques et architecture n 360 juin juillet 1985 expressionnisme et abstraction Contexte et nature du projet Fr d ric Flamand Le corps et les mouvements d une danseuse allong e sur un rectangle au sol sont projet s verticalement en temps r el en fond de sc ne superpos s une projection de film montrant Un mouvement automobile sur un p riph rique urbain 1 Ce dispositif sc nographique modifie le contexte de perception d une m me danse lat ral depuis la salle sur la danseuse frontal en direction de la projection en change donc la nature Cela appelle plusieurs questions que devons nous voir 2 Les diff rents tats du support physique statique versus anim en mouvement 2 La danse comme un moment de spectacle avec l irruption de l ubicuit tre autre parce 1 Spectacle M tapolis de Fr d ric Flamand avec la collaboration de Zaha Hadid remont Marseille en juillet 2006 105 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 qu ailleurs une sorte de m taphore de l homme moderne Ou encore plu
449. un site Internet Objectif liminer le maximum de flou et transformer les j aimerai bien en on va faire Mod le de CDC web Une m thodologie op rationnelle du CDC au Dossier de production Le CDC est l outil de travail qui accompagne le projet du d but la fin il volue il se transforme Au niveau des agences web le CDC devient le Dossier de Production et sera compos d un ensemble d outils op rationnels d taill s Planches graphiques Tableau de suivi des contenus dossier de production des contenus sous dossiers techniques fonctionnels SEA Sch mas manuels prototype en ligne maquette volutive CR de r union planning formation et supports de formation Finir Un projet qui ne s arr te pas pour autant 5 minutes Une fois termin le dossier de production l issue de la r union de cl ture peut redevenir un CDC nourri des id es mises lors de la r alisation du site mais n entrant pas dans le champ d fini par le CDC initial On repart alors sur Un nouveau cycle avec le client c est l id all Cette d marche peut conduire galement la continuation du trio client id e prestataire vers une maintenance volutive du site Le CDC op rationnel devient l outil de travail permanent de maintenance volutive 22 muel Cruz Lar Titres et activit Samuel Cruz Lara got a Master Degree on Computer Science in 1984 University Henri Poincar Nancy 1 and a PhD Degree in Compu
450. urd hui l Habilitation Diriger des Recherches donne le droit de guider une recherche de fait elle ouvre les portes des quipes possibles de recherche structurer entre HDR Les disciplines reconnues de recherches Le syst me fran ais est g r par un principe de conseil le Conseil National des Universit s Cf Annexe 1 Les CNU sont r partis en section qui porte chacune un num ro attribu suivant un d coupage ancestral des disciplines scientifiques Leur volution est lente Aucune section nouvelle n a t cr e depuis des ann es et ce qui se rapproche le plus du design serait la section 18 initialement intitul e art plastique art du spectacle qui vient d tre chapeaut par l architecture Notons plusieurs designers titulaires de th se de doctorat en Sciences de gestion G nie m canique en Histoire Histoire de l art et en Ethnologie cette ann e le seul laboratoire d Ethno m thodologie a t ferm et ses activit s rattach es celles de l anthropologie Les crit res inh rents une science Comme tout domaine la science a ses crit res souvent flous puisque allant de soi et variant suivant les disciplines et les activit s Les activit s de recherche scientifique se r partissent en trois grandes cat gories Mais rappelons tout d abord que la recherche scientifique se caract rise par l ensemble des actions entreprises en vue d am liorer et d augmenter l tat des connaissances dans un
451. ureau de cr ation discipline du projet au sein d un des trois domaines n a rien perdre s ouvrir aux autres champs d activit tout comme il a tout gagner s ouvrir aux autres disciplines constitutives du dipl me En l occurrence les UV l y obligent parce que les dominantes m thodologies recherche plastique technologie projet de synth se ne s accommodent pas d ill res ou de l absence de dialogue La transversalit des domaines du design via les pratiques et via les enseignements transversaux ne peut tre qu un enrichissement pour le SC et ne s oppose en rien une pluridisciplinarit au contraire 2 2 2 Le bureau de cr ation au c ur des apprentissages de l activit de conception les tats de comp tence d sir s Le bureau de cr ation du DSAA CC concentre toutes les attentions port es par les enseignants et les enseign s sur l tat de comp tence souhait du futur designer Pour y parvenir les professeurs mettent en place des strat gies didactiques de la m me fa on que les tudiants d veloppent des strat gies opportunistes relatives leurs objectifs partir des contraintes du CDC pour mener bien la t che de conception Ces strat gies s appuient sur des situations d enseignement compos es d instruments cognitifs sp cifiques aux objectifs recherch s mis disposition des enseign s Ils constituent pour le SC les moyens de transformer son environnement et de se transformer lui m me
452. ures et vernis d montrent la faisabilit de la ma trise des aspects per us d un objet de sa conception sa fabrication et son utilisation En 1998 il participe l criture de l ing nierie centr e sur l homme ouvrage de r f rence du Minist re de l Industrie et pr ne l int gration des facteurs humains dans l entreprise par la mise en place de g n ralistes des sciences humaines et sciences de l homme et sociales v ritable lien entre les acteurs de la conception et les sp cialistes de l humain Professeur associ l ENSAM il a d velopp de nombreux rapprochements de chercheurs issus des sciences de l homme sciences humaines et sociales l occasion de plusieurs appels d offres publics et priv Expert aupr s du Minist re de l Industrie il est l origine de la technologie cl m trologie sensorielle 1995 2000 il a continu son action sur plus de 6 technologies cl s 2005 Expert aupr s de l AFNOR il participe activement la mise en place d une nouvelle norme d di e au toucher des surfaces de mat riaux par les nouvelles techniques d analyse sensorielle qu il a initi es ll partage son temps aujourd hui entre une activit priv e de conseils expertises et accompagnement de projets innovants touchant des domaines de recherche appartenant l ing nierie centr e sur l homme SENSOLAB et entre une activit de professeur associ au Laboratoire Conception de Produits et Innovation l ENSAM Paris R
453. urs de l ing nieur dont l activit de plus en plus sp cialis e emp chait de r pondre correctement la globalit du probl me Les autres secteurs avaient d j leurs cr ateurs de mod les Une tude serait mener sur les cons quences de ces clivages dans la perception du design en France Quoiqu il en soit cette orientation a sans dout pes sur la difficult de reconnaissance d un m tier qui devait trouver sa place entre la forte tradition de prestige attach e aux arts d coratifs et la culture de l ing nieur dont Francastel disait qu il semblait tre le roi actuel de la cr ation La d fense de l expression esth tique industrielle Les d bats qui ont accompagn la formation de l ICSID partir d un premier projet de F d ration internationale des organismes d esth tique industrielle pr sent lors du congr s international d Esth tique industrielle organis Paris en 19535 permettent galement de comprendre les ambigu t s id ologiques auxquelles le design fran ais a t confront D fendre la notion d esth tique industrielle face design anglo saxon tait pour Jacques Vi not d fendre une sp cificit fran aise de la cr ation industrielle En arri re plan des questions de vocabulaire se profilaient les diff rents courants des th ories fonctionnalistes qui vont des d finitions utilitaristes aux versions id alistes et spiritualistes Jacques Vi not reprochait aux Am
454. urs vers des produits plut t bas et milieu de gamme L article se focalisant autour de la place du design et des designers dans les processus de conception nous ne d velopperont pas plus cet aspect L observation de ces quelques ph nom nes qui feront l objet d une analyse approfondie dans la th se dresse le portrait d un secteur en mutation dans lequel la notion de design et les cr ateurs prennent toute leur importance 1 1 1 Sp cialisation des acteurs D apr s l ouvrage de Monique Vervaeke qui traite du secteur de l optique en France la fili re luneti re compterait 23 sp cialit s dont les fabricants lunetiers sont quantitativement dominants Ces derniers se sont sp cialis s dans la fabrication de lunettes pour enfants de protections de masques de ski et autres de montures solaires et optiques Les quatre autres cat gories d activit de la fili re en France sont par ordre d importance d croissante les entreprises ma trisant une technique de fabrication de d coration les fabricants de pi ces et de composants les fournisseurs de verres et d accessoires et enfin les fabricants de mati res premi res et techniques productives La liste fournie dans ce travail de recherche n est mon avis pas exhaustive puisque aujourd hui les designers ne sont pas syst matiquement int gr s aux fabricants ou un d partement d di dans l entreprise AU regard des interviews r alis es sur le terrain nombreux sont ceux qui travaillent
455. urtout les designers auxquels nous nous int ressons sont des l ments aux caract ristiques particuli res qu il tait n cessaire de conna tre minima pour la suite de l article Des r f rences la litt rature sur le design et la conception en particulier les travaux du CGS des Mines de Paris sont aussi des artefacts importants et structurant pour la recherche Enfin le projet pr sentera plus de maturit apr s quelques d tours vers d autres environnements dans lesquels les designers auraient un r le sensiblement diff rent BIBLIOGRAPHIE ALTER N 2000 L innovation ordinaire PUF Quadrige Paris BAUDRILLARD J 1970 La soci t de consommation Deno l Folio essais Paris BECKER H S 1988 Les mondes de l art Flammarion Paris BENGHOZI P J 2003 Les formes de la coordination en conception dans les industries du design et de la mode Dipartimento di Economia S Cognetti de Martiis Working parper series Torino BIANCHI G 1998 On the concept of formal Innovation revised version 1998 Paper presented at the European Regional Science Association 36th European Congress ETH Zurich Switzerland 26 30 August 1996 BONNARDEL N et MARMECHE E 2004 Evocation processes by novice and expert designers towards stimulating analogical thinking Blackwell publishing Creativity and innovation Management Vol 13 Num 3 septembre 2004 Oxford CRANE D 1997 Globalization organizational size and innov
456. us avons montr que si le design pouvait satisfaire les consommateurs en attente de nouveaut et cr er un lien affectif avec celui ci il peut aussi tre la source d une distance per ue en raison de la dissonance cognitive qu il est susceptible de g n rer Le design entrave t il le processus d appropriation Et m me s il a appropriation suffit elle cat goriser l objet comme comestible 2 Dans quelle mesure le design est il alors comestible 2 Pour r pondre cette question nous essaierons d explorer l univers symbolique et vocatoire des produits les pr f rences des sujets et leurs motivations ainsi que la distance per ue avec le produit M thodologie Le caract re exploratoire de l tude nous a conduit adopter une m thodologie qualitative Brabet 1988 notre objectif tant de comprendre et non de mesurer Nous avons conduit une tude dans les villes de Nantes et Montpellier sur la base de quatre focus groupes de huit dix participants l aide d un guide 1 Packaging quelques apports th oriques pour une nouvelle approche des tudes qualitatives Revue Fran aise du Marketing 142 143 2 3 155 160 2 Seeking the Ideal Form Product Design and Consumer Response Journal of Marketing 59 july 16 29 3 L influence de la couleur du produit sur la perception des traits de personnalit de la marque Revue Fran aise du Marketing 196 1 5 19 32 4 Gallen 2005 d finit les repr sentations mentales comme
457. utant que les ing nieurs les gestionnaires et les managers demeurent des partenaires privil gi s des designers et des chercheurs en design et qu il incombe ces derniers de se familiariser avec leurs m thodes leurs concepts et les questionnements pist mologiques extr mement instructifs qui animent leurs disciplines respectives Ateliers III et VI les doctorants en cours et les dipl m s r cents C est incontestablement l un des moments forts de nos rencontres Les t moignages recueillis r v lent d une part l int r t croissant pour le design manifest par certaines disciplines nous l avons d j voqu ci dessus d autre part les difficult s prouv es par les jeunes chercheurs pour se situer face ce champ au statut disciplinaire et scientifique encore incertain Nous concluons ce bref compte rendu par Un aper u programmatique tout aussi bref des perspectives sur lesquelles nous souhaitons fonder et alimenter un futur atelier consacr dans nos prochaines rencontres au design proprement dit dit en des mots qui renvoient notre m taphore directrice gr ce auxquelles nous remplirons peu peu le centre de notre couronne Nous opterons pour la voie comparative estimant qu elle rendra cet aper u aussi explicite et concret que possible Le champ de la recherche en design est occup et convoit actuellement tout particuli rement en France par deux approches celle l universit des arts appliqu s et
458. uxtaposition de disciplines a priori cloisonn es Si interdisciplinarit et transversalit se c toient c est parce qu il y a eu transposition didactique Rogalski et Samur ay 1994 du caract re pluridisciplinaire qui caract rise la comp tence de conception du designer professionnel plasticiens technologues ergonomes bricoleurs porteurs de valeurs L observation de cette pluridisciplinarit au sein de la discipline de projet savoir le bureau de cr ation montre que l approche transversale du DSAA offre les conditions d un laboratoire performant dans la formation aux activit s de conception En ce sens les strat gies et situations didactiques mises en uvre par les enseignants au sein d quipes largies permettent notamment le partage d instruments cognitifs interdisciplinaires Lebahar 2007 Avec les syst mes de valeurs propres l activit de design avec l h ritage des technologies num riques et de nouvelles organisations socio techniques du travail les instruments cognitifs apportent les moyens aux enseign s d assimiler les contraintes voire de les falsifier afin de tendre vers un tat d sir d artefact La question qui reste pos e concerne les strat gies de conception d velopp es par les enseign s le DSAA permet il d int grer la coop ration dans l activit de conception 2 42 Patrick Truchot Titres et activit s Praticiens de disciplines tr s diff rentes et compl mentaires la m canique pour
459. v es et utilis es collectivement que je d veloppe depuis quelques ann es Dans la seconde partie de ma communication j analyse l hypoth se de la conception comme une activit g n rique propos e par Goel et Pirolli 1989 d veloppe une hypoth se de conception g n rique tendue il y a aussi bien des similarit s significatives entre les activit s de conception mises en uvre dans diff rentes situations que des diff rences cruciales entre ces activit s et d autres activit s cognitives n anmoins des caract ristiques des situations de conception introduisent galement des diff rences dans les activit s qui y sont mises en uvre Je propose trois d terminants de situations et d veloppe sept dimensions regroup es sous ceux ci et qui sont susceptibles de sous tendre les diff rentes formes de conception le processus de conception son organisation les outils utilis s et l utilisateur final dans ce processus le concepteur diff rences interindividuelles et l artefact son immersion sociale son volution et le type d artefact notamment structure vs processus 44 2 u6is p 2 RECUEIL DES CONTRIBUTIONS 45 2 u6is p 2 D 46 Alain FINDELI alain findeli umontreal cal Membre du Comit scientifique permanent des Ateliers de la recherche en design INTRODUCTION APR S L ART NOUVEAU LE DESIGN
460. ve Ordre de la s quence Egocentr e Allocentr e D tail cologiquement pertinent Dur e Figure 2 Principales conclusions Bibliographie Ahissar M and Hochstein S 2004 The reverse hierarchy theory of visual perceptual learning Trends in Cognitive Sciences 8 10 457 464 Cleeremans A Boyer M and Destrebecaz A 1998 Implicit Learning News from the Front Trends in Cognitive Sciences 2 10 406 416 Cleeremans A 2005 L unit de la conscience in Cazenave M ed De la science la philosophie Y a t il une unit de la connaissance Paris Albin Michel 147 171 Damasio A R 1999 The Feeling of What Happens New York Harcourt Brace amp Cie Dehaene 5 and L 2001 Towards a cognitive neuroscience of consciousness basic evidence and a workspace framework Cognition 79 1 37 Dretske F 2006 Perception without awareness in Perceptual Experience Szabo T Gendler and Hawthorne J ed Oxford Oxford University Press Jacob P and Jannerod M 2003 Ways of Seeing the scope and limits of visual cognition Oxford Oxford University Press Jacob P 2005 Philosophie et Neurosciences le cas de la vision In Pacherie E and Proust N ed La Philosophie cognitive Paris Ophrys Jeannerod M and Jacob P 2005 Visual Cognition a new look at the two visual systems model Neuropsychologia 43 2 301 312 Kersten D Mamassian P and Yuille A 2004 Object perception
461. vec le syst me de production est m me d imposer sa loi et de r aliser un mythe d ordre et d harmonie dans un monde fonctionnel qui serait compos d l ments normalis s en relations rigoureuses les uns avec les autres sans note d tonante et qui plac dans un contexte conomique favorable aboutit une absence d originalit 2 Quelques d finitions li es l exp rience v cue tentent de d tailler les aspects pluriels du produit Ainsi Le Coq caract rise le produit par trois types de fonctions Les fonctions de signes relatives la perception du produit Les fonctions d usage comprennent les fonctions assur es par le produit pendant son utilisation Les fonctions de productibilit s d un produit faisant essentiellement appel la conformit et la r p titivit Pourtant le terme de fonction trahit encore l empreinte de l histoire des techniques Il est important de noter que le processus de perception est pr sent de mani re hologrammique dans tous les aspects du produit y compris dans ses fonctions les plus techniques Ne serait ce que dans leurs r sultats Le r sultat du fonctionnement d un moteur thermique par exemple se traduit en acc l ration per ue sur des aspects sensoriels impliquant tout le corps et son fonctionnement L exp rience v cue nous renvoie cette r alit pas toujours conforme un consensus social et culturel d une pseudo rationalisation a posteriori de nos
462. velles exp riences et de gratifications h doniques Relevant de l approche sensorielle le design cr e du sens de la signification pour le consommateur En Marketing quatre dimensions caract risent le design selon Magne 1997 le design graphique le design packaging le design produit le design d environnement ou d ambiance visuelle La conception du design est donc visuelle Magne 20023 qualifie de forme design du produit ou du packaging l ensemble des stimuli visuels perceptibles interpr tables par le 1 catalogue d exposition Bouch es doubles publi aux Editions Jean Michel Place Paris collection Jean Michel Place design 2006 64 p texte de St phanie Sagot 2 Evaluation du design de produit et du design de packaging un tat de l art sur la notion de forme design Actes du 13 me congr s international de l Association Fran aise du Marketing Toulouse vol 2 1108 1147 La sensibilit esth tique personnelle la recherche de types esth tiques de consommateurs Actes de journ e du Marketing Sensoriel CERAM Sophia Antipolis 137 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 consommateur avant la prise en main du produit Il distingue cing stimuli visuels une composante morphologique forme globale ou apparence dont la couleur une composante verbale typographie couleur des caract res une composante iconique image photo dessin une composante rh
463. venue de ph nom nes jusqu alors jamais observ s ou inattendus Cette condition n est pas toutefois syst matiquement d terminante Plus g n ralement la formulation d une hypoth se est le r sultat d une mise en perspective d enjeux des niveaux diff rents et r side dans l explicitation du chemin prendre pour atteindre les r sultats esp r s 1 Les crit res de jugements d une hypoth se La capacit pr dire des faits d exp rience ou d observation est une condition sine qua non pour qu une proposition quelconque soit consid r e comme une hypoth se de type scientifique m me s il reste la tester plus avant Id alement l hypoth se devrait articul e d autres permettre de pr dire tous les faits connus appartenant au champ scientifique concern En pratique cette condition est rarement r alis e Elle op re alors comme un id al et est remplac e par une exigence plus faible celle de pr dire un nombre cons quent d observations connues Comment valider une hypoth se Par l exp rimentation 2 C est la voie royale Dans les disciplines o l exp rimentation est impossible il existe cependant d autres proc dures de validation d une hypoth se La m thode comparative en est une La comparaison est la sociologie ce que l exp rimentation est la biologie gt disait en substance Durkheim est possible aussi de simuler Reconstituer des l ments d une r alit pas pratique d acc s loignement p
464. ves ou motionnelles des sujets destinataires des produits industriels Cependant comme ses repr sentants l ont pr cis sans ambigu t aucune les sciences de l ing nieur demeurent des sciences de la production alors que le design privil gie la perspective de la r ception celle 8 de l exp rience des usagers Une grande prudence demeure donc de mise lorsqu il s agit de transf rer de telles m thodes dans le champ du design Sur un autre plan par contre le design aurait tort de n gliger l enseignement qu il pourrait tirer de la fa on dont l ing nierie a su organiser efficacement ses pratiques de recherche laboratoires modes de financement communaut de recherche partenariat avec les entreprises et les acteurs du terrain Atelier IV les sciences humaines et sociales Nous enregistrons avec satisfaction l int r t r cent manifest par la sociologie et la psychologie entre autres pour l environnement construit et les objets par lesquels sont m di es les relations entre les sujets Les mod les th oriques d crivant et interpr tant celles ci sont du plus grand int r t pour des chercheurs en design qui ne sauraient ignorer plus longtemps les cadres conceptuels et th oriques ainsi que les m thodes d observation et les pr cautions d interpr tation mises en oeuvre dans ces sciences C est d autant plus vrai que les tendances actuelles s orientent vers le design de services et le design social o ce sont les relations
465. xtes p dagogiques au sein desquels la rencontre et le dialogue entre tudiants d origine compl mentaires constituent un lieu d exp rimentation et d analyse Ces situations cognitives constituent le cadre de l attention port e l impact des technologies num riques sur le projet ou encore aux situations de projet en grandeur r elle Il ne s agit pas cependant de construire Un enseignement qui soit un calque des situations professionnelles mais d clairer sa n cessaire dimension prospective et exp rimentale d une connaissance empirique de ce qui se joue simultan ment dans les agences Par ailleurs et en parall le cette r flexion l quipe d InsARTis s est construite autour d un esprit de proximit et d une intention de durabilit ce qui a conduit ses membres vers d autres chantiers constitution d une culture d quipe par exemple mise en place d un rythme de rencontres r guli res de syst mes de communication internes prochainement externes Tel qu il est ce document refl te tout ceci la fois et sans doute aussi le plaisir permanent de la rencontre du dialogue qui comme nous le pensons rend chacun plus comp tent dans son domaine Mat riellement il reste une ossature Un sch ma qui devrait tre lu avec les documents compl mentaires n cessaires actes des s minaires banques d images visite des sites web 95 Les ateliers de la recherche en design 2 Les ateliers de la recherche en design 2 Plu
466. yst mes de valeurs tout en pr servant la diversit des organisations p dagogiques L autonomie des quipes enseignantes a t garantie malgr un ensemble de r gles de fonctionnement dict es par le r f rentiel Mais le dipl me souffre de plusieurs carcans qui l loignent de la sph re des formations affili es la recherche en design et des structures universitaires nationales et internationales Pourtant en lui m me le DSAA CC comporte tous les ingr dients d un laboratoire des activit s de conception en devenir La transversalit qui le fonde ainsi que la pluridisciplinarit qui le caract rise sont des atouts qui donnent au bureau de cr ation la discipline du projet son potentiel et sa cr dibilit L absence d une didactique des arts appliqu s n emp che pas les professeurs du DSAA CC de construire des situations d enseignement o instruments cognitifs et syst mes de valeurs se substituent des savoirs en actes transposables et enseignables Autrement dit la t che de conception qui se trouve au c ur d une complexit celle des interactions n est pas abord e comme un objet d enseignement Elle est approch e au travers de connaissances qui permettent l tudiant concepteur de s adapter tout probl me de conception Il acquiert l autonomie critique qui lui permet d laborer des strat gies qui confinent une comp tence de conception L tudiant n est ni une machine g n ratrice de routine ni un fou qui d

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