CTN Info n°63 nov 2004
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1. Apr s les appareils photos et les ordinateurs c est au tour des recycleurs La mesure de la fraction d oxyg ne dans la boucle res piratoire se r alise l aide de capteurs qui ont une fiabilit li mit e dans un environnement humide Ceci est vraisembla blement le talon d Achille de l appareil La solution de re dondance choisie par le constructeur consiste multi plier le nombre de ces cap teurs On trouve donc dans l Inspiration trois capteurs oxyg ne qui mesurent la ppO un m canisme d injection command par lectronique une boucle respiratoire constitu e de tuyaux annel s et de faux poumons inspira toires et expiratoires de la chaux sod e qui est charg e de fixer le CO une bouteille de 3 litres d oxyg ne pur yg p P DESCAMP 37 Fixation chimique 38 une seconde bouteille de 3 litres qui contient un diluant air trimix Il sert diluer l oxyg ne et permet ainsi de s affranchir de la limite des 6 m impos e par la toxicit de lO En fonction du choix du diluant le plongeur va recycler par exemple un nitrox ou un trimix Principe de fonctionnement 1 expiration dans le faux poumon sac expiratoire via un tuyau annel qui achemine le gaz expir vers la chaux sod e 2 la chaux sod e fixe le CO 3 l lectronique injecte apr s analyse le compl ment en oxy g ne n cessaire 4 inspiration via le faux poumon inspiratoire d2. Commission Technique Nationale Seuls les textes figurant dans la version 2004 du Manuel du moniteur et du responsable f d ral t l chargeable font r f rence Site de la CIN http perso wanadoo fr quai rive neuve a rentr e de la Technique s comme l accoutu m e riche en produc tion En particulier la p riode d un an transition entre l an cien et le nouvel initiateur de club s est achev e les derniers calages ont t faits partir des retours d exp rience et l initiateur est d sor mais enti rement reconstruit Un autre probl me celui des groupes d preuves dans l examen de MF1 a t r solu ce qui permettra l ave nir une meilleure plage d va luation du sauvetage par don de la d monstration technique avec handicap Tout cela est pr sent dans le pr sent CTN Info Les contenus de formation trimix ont rejoint le Manuel du Moniteur et le site de la CTN et il en est de m me pour ceux des recycleurs A ce su jet il faut rappeler que ces contenus de formation recy cleurs sont g n ralistes c est dire qu ils constituent une base commune partir de laquelle chaque type de re cycleur n cessite son propre enseignement adapt c est d ailleurs dans l esprit de l ar r t du 9 juillet 2004 qui n a pas cr de qualifications re cycleurs mais a int gr ceux ci dans la grille des qualifica tions ni
3. classique mod le nitrox param tr avec la valeur du m lange atteinte la profondeur maximale d volution Exemple plong e 30 m avec une ppO param tr e 90 nitrox 32 1 3 4 0 32 C est videmment tr s conservateur car le m lange fabriqu la descente et la remont e sera sup rieur en oxyg ne un ni trox 32 3 Un ordinateur sp cifique fonctionnant ppO constante comme le Nexus de la soci t AP Valves ou le r cent VR2 de Delta P Technology Ils permettent une utilisation en mode cir cuit ouvert ou circuit ferm Ils sont cependant limit s une utilisation air ou nitrox NEXUS www ambientpressurediving com 7 40 FFES Dans le graphique ci dessous nous comparons diff rentes d compressions air ou nitrox en sca phandre ou en recycleur circuit ferm Ces simulations suivantes ont t r alis es l aide d un logiciel de d compression Le m me profil de plong e 38 m tres 25 minutes a t utilis avec 3 configurations diff rentes 1 Une plong e en circuit ouvert l air Temps total de plong e 80 mn dont 55 de d compression 2 Une plong e en circuit ouvert avec un nitrox 30 Temps total de plong e 52 mn dont 27 de d compression 3 Une plong e en recycleur circuit ferm Temps total 38 mn dont 13 de d compression Les diff rences sont significatives Nous connaissions d j les avantages de la plong e au nitrox mais il fa
4. Jean Marc Belin Eric Bahuet Voir aussi notre article sur les essais de recycleurs par un n ophyte en la mati re page Le m moire d ric Bahuet est disponible dans son int gralit sur le site lt www plon geesout com rubrique ar ticles recycleur gt Questions R ponses Quelques questions r ponses concernant le nouvel initiateur de club Par Jean Louis Blanchard En ce qui concerne la sur veillance des plong es enfants en milieu artificiel piscine de moins de 6 m la nouvelle mou ture des pr rogatives semble montrer que le DP doit dans ce cas tre un ES Est ce vrai P Tamisier Absolument pas La pr sence d un DP au moins E3 lorsqu un initiateur dirige des enfants ne concerne que le milieu naturel Cette pr cision est d ailleurs in cluse dans le Manuel du moni teur au chapitre plong e en fants Quant au texte du chapitre initiateur nous l avons reformul pour enlever l ambigu t voir le Manuel du moniteur virtuel sur le site En ce qui concerne les douze plong es en autonomie pour l initiateur doivent elles tre effectu es avant la formation comme stipul sur la page 4 du livret p da initiateur Les douze plong es en autono mie sont demand es avant len tr e en formation et non pas avant l examen D ailleurs c est indiqu ainsi chronologique ment dans les conditions de candidature Attention c est lors de la r union de
5. dons la place et nous dirigeons vers lavant de l pave isol de quelques dizaines de m tres de la partie principale La faune tr s dense semble peu effarouch e par notre pr sence La chasse des dentis qui se d roule sous nos yeux en t moigne Nous devons pourtant ressembler de dr les de tortues avec nos ca rapaces jaunes Nous attei gnons les 25 mn d exploration lorsque les plongeurs quip s SUBAQUA N 197 NOVEMBRE D CEMBRE 2004 de 15 d cident de remonter L air commence se faire rare dans leurs blocs Il ne faut pas oublier que leur consom mation 50 m est six fois su p rieure celle de la surface Pour les recycleurs ce n est que le signal de la mi temps et nous sommes d sormais seuls sur l pave pour une ex ploration approfondie de la partie principale Le Grec toujours Laurent Ballesta e 2e profil de plong e l ex ploration profonde Que ce soit sur le magnifique Sec Caramel 60 80 m sur l pave du Heinkel de Car queiranne 82 m ou sur l pave de la Guyane 90 110 m tous les plongeurs sont lo g s la m me enseigne et uti lisent un trimix Les temps d exploration diff rent videmment en fonction ao N 8 an g Lu des mat riels utilis s pour les circuits ouverts la limite est fix e par la capacit des bi bouteilles utilis s bi 12 et bi 15 l en l occurrence Avec les recycleurs l auto
6. varie en fonction de la profondeur Par exemple ce recycleur nous fabrique avec un diluant comme l air un m lange sur oxyg n nitrox optimal On minimise ainsi la quantit d azote dissout dans l orga nisme et donc la dur e des paliers comparativement au m me temps effectu en cir cuit ouvert l air On passe ainsi d un fonc tionnement pourcentage constant circuit ouvert un fonctionnement pour centage variable circuit ferm lectronique L a z HHE 2 10m 20 m 30 m 40 m 50 m 60 m a oxyg ne B azote En cireuit ferm pourcentage variable des gaz 100 30 20 10 0 cin AFO S On remarque dans le sch ma ci dessus que jusqu 50 m et avec une ppO param tr e 1 3 b le pourcentage d azote res pir avec l Inspiration est inf rieur celui respir avec un sca phandre traditionnel Au del c est le contraire Pour conserver en profondeur toute notre lucidit nous emploierons rapide ment un m lange trimix son utilisation devient vraiment peu on reuse du fait de sa r utilisation sur plusieurs plong es Quels moyens de d compression possibles avec un diluant air Nous pouvons utiliser 1 Des tables ppO constante exemple celle de lUs Navy Mais comme souvent en exploration on privil giera rapidement par commodit l emploi d un ordinateur 2 Quel ordinateur Une premi re possibilit consiste utiliser n
7. at testant qu il satisfait aux exi gences de qualification des moniteurs de plong e de ni veau 1 NF EN 11413 2 porte sur les comp tences des mo niteurs de plong e de niveau 2 Le WG 3 est galement l au teur de la norme NF EN 14467 qui d finit les exigences rela tives aux prestataires de ser vices de plong e de loisirs en scaphandre autonome Le secteur de la plong e est tr s r glement en France et ces normes ne sont pas com patibles avec la r glementa tion nationale point sur lequel les experts fran ais ont attir l attention pendant toute la du r e de leur laboration s ap puyant galement sur la d ro gation titre permanent que la Commission europ enne a ac cord e la France pour les professions de moniteur de plong e sous marine en 2000 Apr s d pres discussions la divergence de type A portant sur l int gralit des normes de mand e par AFNOR a finale ment t accept e pour les trois documents Cela signifie que les EN 14413 1 14413 2 et 14467 s appliquent dans toute l Europe sauf en France AFNOR a formul la m me de mande pour trois autres normes labor es par le CEN TC 329 WG 3 relatives la formation des plongeurs et a interjet appel apr s un pre mier refus Contact Afnor Fr d rique Louise Alexandrine 0141628651 R f rences NF EN 14413 1 Ser vices relatifs la plong e de loisirs exigences minimales li es la formation des moni
8. de possibilit de conduire l examen initiateur suivant l ancien sch ma Livret p dagogique initiateur de club Ce livret p dagogique proto type est tr s complet L di tion avec charte f d rale har monis e carnet passeport RiraP etc et la mise en four nitures f d rales de ce docu ment ont t d cid es D l gu s GTR en examens initiateur niveau 4 MF1 harmonisation des proc dures Pour chacun de ces examens le cadre repr sentant la CTR est appel d l gu de la CTR il est donc missionn par le pr sident de la CTR et par la CTR Pour l initiateur le d l gu de la CTR est un MF2 o Bees 2 licenci au minimum Il est charg de v rifier les dos siers des candidats et la conformit du d roulement de cet examen Pour le niveau 4 le d l gu de la CTR est un instructeur r gional au minimum Il est charg de v rifier les dossiers gt 35 FFESGn info 36 gt des candidats et la confor mit du d roulement de cet examen Pour le MF1 le d l gu de la CTR est un instructeur natio nal Il est charg de v rifier la conformit du d roulement de cet examen En cas d ab sence du pr sident de la CTR il v rifie galement les dos siers des candidats Nota la composition des jurys est inchang e cf Manuel du Moniteur Probleme de la carte mer des permis trangers et du secourisme tranger co
9. pre nant en compte la ppO constante Exemple le VR3 de Delta P Technology met l aide de sa propre sonde oxyg ne de conna tre tout instant la fraction d oxy g ne respir e et d en d duire la d compression adapt e algorithme fonctionne sur une base B himann avec ajout de paliers profonds Dans le cas d une utilisation multigaz trimix et nitrox en d compression il est n cessaire de lui indiquer manuellement le changement de diluant Autre exemple le mod le Ex plorer de la soci t Abysmal Diving Inc Remarque Il est important d avoir l esprit qu il n existe pas de bases de donn es pu bliques de plong es effec tu es ppO constante Les exemples de plong es qui suivent permettent de cerner plus concr tement les possibilit s d exploration of fertes par ce mat riel R gu li rement accompagn s d amis quip s en circuits ouverts nous pouvons don ner quelques l ments de comparaison Pr cisons qu il ne s agit en aucun cas d op poser les mat riels et les techniques de plong es La technique n est pas une fin en oi Le mat riel n est qu un moyen d assouvir notre soif d exploration Nous sommes convaincus que le recycleur permet simplement d aller fa cilement un peu plus loin et d y rester un peu plus long temps Nous sommes gale ment persuad s que rien ne remplace ce jour les sensa tions d aisance et de facilit d emploi pr
10. la CTN la mi septembre 2004 que seront exa min s les retours d exp riences 2004 concernant l initiateur de club nouveau et il est tr s pos sible que la mesure nonc e ci dessus soit revue Une m me s ance p dago gique peut elle permettre de valider plusieurs s ances ex une s ance Gc 1 et une s ance Gc 2 Si tel n est pas le cas il faudrait environ 30 s ances un niveau 4 en pr paration de l initiateur pour valider les s ances demand es sur le li vret p da 8 Gc 1 8 Gc 2 Bien videmment qu une m me s ance ne peut pas tre consa cr e un seul item sinon quel ennui Donc dans la m me s ance on valide plusieurs items issus de Gc diff rents NOVEMBRE D CEMBRE 2004 N 197 SUBAQUA Je suis responsable tech nique de l Association Sub aquatique Paimpolaise en Bretagne Apr s avoir pris connaissance des modalit s de r forme du stage d initia teur f d ral je souhaiterais sa voir si tant MF 1 et apr s avoir suivi soit un stage initial MF 2 ou ayant particip une for mation initiale d initiateur comme indiqu dans le petit 3 du texte de r forme je peux devenir tuteur de stage pour combien de stagiaires initia teurs N ayant pas encore de deuxi me degr dans notre as sociation je suis actuellement en formation MF 2 suis je as sujetti la pr sence perma nente d un deuxi me degr durant ce stage Vincent Riou A
11. mpter du 1 janvier 2005 c est le permis mer c tier qui sera au minimum demand en conditions d inscription l examen MF1 et la carte mer ne sera plus accept e Par ailleurs les quivalences de permis trangers sont de mander par les candidats aux services des Affaires mari times Ce n est pas au pr si dent de CTR ou au pr sident de jury de juger de l quiva lence ou pas d un permis Probl me des dipl mes tran gers de secourisme ce sont les services pr fectoraux de Protection civile Sibpc ou SI RACEDPC qui valident la recon naissance ou pas de tels di pl mes L aussi ce n est pas au pr sident de CTR ou au pr sident de jury de juger de l quivalence ou pas d un tel dipl me Qualifications nitrox leurs contenus de formation quelques corrections Quelques adaptations sont apporter Le plongeur nitrox peut utili ser tout m lange suroxyg n dans la limite de 40 d oxy g ne confirm dans l arr t Les huit plong es impos es pour la certification nitrox confirm taient inadapt es D sormais pour obtenir la qualification de plongeur ni trox confirm il faut justifier au moins de six plong es au ni trox dont un minimum de quatre r alis es pendant la formation nitrox confirm D finition et criteres d valuation dans certaines preuves Assistance sauvetage P2 P3 P4 L approche de la remont e PA est diff rente
12. n 2001 du minist re de l Int rieur Il est bien entendu que toute nouvelle impression de vra respecter la charte gra phique f d rale Groupes d preuves et coefficients dans l examen MF1 R glementation et sauvetage sont regroup s au sein du m me groupe d preuves Coefficient 2 pour la r gle mentation Note liminatoire en dessous de 10 20 Coefficient 4 pour le sauve tage Note liminatoire en dessous de 05 20 Le groupe est acquis lorsque la moyenne y est atteinte ou d pass e Le groupe des trois preuves de p dagogie est inchang Le brevet de MF1 est acquis lorsque dans chacun des deux groupes la moyenne est atteinte ou d pass e Pas de compensation entre les deux groupes et pas de conserva SUBAQUA N 197 NOVEMBRE D CEMBRE 2004 tion d un groupe lorsqu un seul sur deux est acquis La date de mise en application est fix e au 1 janvier 2005 Derni res mises au point pour l inifiateur de club nouveau 1 Les CTR peuvent organiser des stages de formation sur deux jours cibl s sur la for mation au second degr pour les MF1 souhaitant devenir tu teurs de stage Les contenus de ce stage sont laiss s appr ciation des organisa teurs qui sont MF2 ou BEES 2 licenci s mais doivent large ment s appuyer sur le contenu de formation du stage initial initiateur Cette d cision largit les possibilit s don n es aux MF1 ou Bees 1 licen ci s pour devenir
13. niteur permettait deux es sais Dans quelles circons tances ce deuxi me essai tait il autoris Le Manuel ne le pr cisait pas R ponse Cette notion de deux essais est supprim e dans le manuel E SESSION Mr2 DE SEPTEMBRE NIOLON 1365 Michel Paul Abello Savigny sur Orge 1366 Jo l Baron Lamballe 1367 B atrice Beauroy Eustache Paris 1368 Yannick Ben Achour Nevers 1369 Isabelle Broust Paris 1370 Fran ois Dhomps Montpellier 1371 Eric Doerflinger Mantes la Jolie 1372 Marie Christine Gaspard Toulouse 1373 Patrick Goussale Touggourt 1374 Philippe Kagan Paris 1376 Philippe Messager Casablanca 1377 Eric Lionel Michel Paris 1378 Caroline Minot Marseille 1379 Vincent Pardo Evreux 1380 Lionel Racinet St Maur des Foss s 1381 Florence Renouf Baguet Paris 1382 Didier Rocher Tours 1383 Alexandre Mitta Maroc 1384 St phane Picart Vrignes 1385 Dominique Romand Suresnes 1375 Philippe Lachevre Suresnes NOVEMBRE D CEMBRE 2004 N 197 SUBAQUA P M PARUTION DE NORMES SERVICES PLONGEE Le Cen TC 329 WG 3 Ser vices relatifs la plong e de loisirs a labor deux normes traitant des exigences mini males li es la formation des moniteurs de plong e sub aquatique NF EN 11413 1 d finit les comp tences que doit acqu rir un moniteur de plong e subaquatique pour qu un organisme de formation lui d cerne une certification
14. nomie n est plus la principale pr occupa tion Il faut n anmoins planifier sa plong e car chaque minute pass e 100 m a des cons quences importantes sur la dur e de la d compression Les paliers m me optimis s en recycleur Inspiration de meurent incontournables et nous souhaitons les r aliser dans les meilleures conditions possibles Le temps d explo ration est donc le r sultat d un compromis entre la dur e de la d compression et les conditions m t o du moment Les bi 12 se contenteront par exemple de 11 mn d explora tion descente comprise sur la Guyane 100 m les bi 15 de 14 mn et les recycleurs de 20 mn Sans aucune logis tique suppl mentaire ces derniers auraient tr s bien pu d cider de prolonger la d couverte Il faut parfois se faire violence pour remonter Les paliers semblent comme toujours interminables et en nuyeux au possible le long de notre ligne de d compression Le froid se fait sentir et les vei nards dont les combinaisons sont quip es de purge pipi font des envieux De retour au port nous sommes confront s au traditionnel en tretien du mat riel et remplis sage des blocs La fabrication des m langes est souvent fas tidieuse et les temps de gon flage sont en rapport avec les quantit s consomm es C est un nouvel avantage en faveur des recycleurs Nous effec tuons de simples et rapides compl ments en gaz Des mat riels comme l ns
15. ocur es par un simple mono bouteille de 12 Les plong es qui suivent se sont d roul es sur un terrain de jeu connu de tous les fonds sous marins aux abords de la presqu le de Giens www abysmal com NOVEMBRE D CEMBRE 2004 N 197 SUBAQUA L pave du Sagona ou du Grec Profondeur 50 m e 1er profil de plong e l exploration dans la zone des 40 50 m Site de plong e l pave du Sagona dit Le Grec Profon deur maximale 50 m Pour les raisons techniques voqu es pr c demment les plongeurs en recycleurs ont choisi d utili ser un trimix Il nous donne un quivalent narcose d environ 20 m et procure un excellent confort respiratoire Cela peut para tre luxueux mais quoi bon s en priver lorsque l on sait que nous ne consomme rons que quelques dizaines de bars d une bouteille de 3 I Qui plus est celle ci sera utili s e pour plusieurs plong es Pressentant une dur e d im mersion plus longue le direc teur de plong e autorise les re cycleurs s immerger les pre miers Avec 50 mn d explora tion sur l pave pour 30 mn de d compression cette magni fique plong e prend une nou velle dimension et devient tout simplement exceptionnelle Cette nouvelle autonomie per met pour un temps de palier raisonnable une exploration compl te de l pave en une plong e Les circuits ouverts qui nous suivent montrent ra pidement leurs premi res bulles Nous leur c
16. our injecter du gaz dans les faux poumons afin de com penser leur crasement li l augmentation de pression lors de la descente Il sert ga lement gonfler l ventuelle combinaison tanche le gilet de stabilisation ainsi qu dif f rentes op rations tech niques comme les rin ages en gaz de l unit Comparaison de la consom mation en litres par minute d un plongeur en circuit ouvert et d un second en circuit ferm hypoth se prise 20 mn de gaz en circuit ouvert et de 1 5 mn d oxyg ne en cir cuit ferm Cette comparaison reste th orique car elle indique une lin arit de la consommation en fonction de la profondeur avec un circuit ouvert ce qui est loin d tre vident Quelle d compression Tous les plongeurs le savent nous ne pouvons rester impu n ment sous l eau sans devoir respecter des paliers La du r e de ces paliers est d pen dante du temps pass en im mersion du gaz respir et de la profondeur d immersion Avec un recycleur nspiration nous plongeons syst mati quement avec un m lange un nitrox ou un trimix Nous sommes donc confront s une d compression li e au gaz utilis mais avec une dif f rence significative li e au fonctionnement de l appareil Du fait de la respiration d un m lange une pression par tielle d oxyg ne constante et contrairement un circuit ou vert le pourcentage d oxy g ne du m lange respir
17. pi ration disposent d un tel po tentiel qu il ne faut en aucun cas sous estimer l importance d une formation de qualit Il est tentant d aller profond trop rapidement Beaucoup d utili sateurs br lent les tapes de l apprentissage pour se mesu rer vainement l abyme Ce n est assur ment pas la bonne approche Si nous devions donner un seul conseil aux futurs utilisa teurs il serait certainement d accepter de tout r ap prendre avec des formateurs exp riment s De nouveaux r flexes sont acqu rir et les proc dures de s curit ne gt 41 4 K 7 2 T m a D p v Le Sec Caramel profondeur 80 m s improvisent vraiment pas Comme le pr cise le manuel d utilisation de l Inspiration l exp rience acquise en circuit ouvert si importante soit elle ne sert rien Ce n est qu en pratiquant r guli rement et dans des espaces d volution peu profonds que l on construira progressivement son exp rience Ainsi peu peu le plongeur en recycleur apprendra tirer le meilleur parti de son mat riel pour des plong es exceptionnelles Les limites que nous connais sions de la plong e sportive sont d sormais repouss es la dur e d une plong e peut atteindre plusieurs heures les profondeurs peuvent devenir cons quentes Ces pro bl mes nouveaux pour la plu part des plongeurs mer ont t r solus depuis longtemps par les plongeurs
18. s par la soci t anglaise Ambient Pressure Diving Il s agit d un recycleur circuit ferm pilot lectronique ment Son fonctionnement est sp cifique car il effectue l ap port en oxyg ne en le mainte nant une pression partielle constante ppO En clair il s agit de maintenir la m me quantit d oxyg ne en termes de nombre de mol cules Pour y parvenir l appareil ef fectue intervalles r guliers une mesure de la ppO l aide de capteurs sp cifiques L lectronique compare cette mesure avec une valeur pr d finie par l utilisateur le setpoint Si la mesure est in f rieure au setpoint une vanne lectrique appel e so l no de est actionn e et d clenche l arriv e d oxyg ne pur partir d une bouteille d di e C est le domaine du sur mesure Le recycleur effectue les apports en oxyg ne en fonction des besoins de l or ganisme c est dire des ef forts De l dire qu il s agit d une usine gaz il n y a qu un pas En th orie le recycleur nspi ration est l appareil id al car il permet de maximiser la valeur de la ppO dans le syst me et par cons quence de diminuer d autant les pressions par tielles des gaz qui influent sur la d compression azote ou h lium Multiplier les s curit s Ce mat riel impl mente des solutions g n ralement peu compatibles avec l l ment li quide l lectronique et l lec tricit
19. sp l o Il s agit tout d abord du froid cons quence de ces dur es d immersion L autonomie de nos clairages est galement mise rude preuve Nous avons d adapter notre qui pement en cons quence et b n ficier de l exp rience ac quise par nos cousins sou terrains L quipement du plongeur forme un tout et nous nous attachons lors de la pr paration de nos plong es utiliser des mat riels appro pri s recycleur protection contre le froid et clairage Cela a t pour nous locca sion de revoir notre quipe ment Nous avons pu mesurer la qualit de produits fran ais Ils sont suffisamment rares dans le domaine de la plong e pour que nous prenions le temps de les citer Topstar pour nos combinaisons tanches d sormais quip es d une indispensable purge pipi et de sous combinaisons adapt es aux conditions des plong es r alis es Pour l clairage la technologie Hip de Bersub r pond parfaite ment notre besoin d autono mie et de puissance Les plong es engag es n cessitent une organisation sans faille Celle ci a t assu r e par la structure Espace Mer de la Tour Fondue Phi lippe Bernardi Nous remer cions B a Philippe et Patrick pour leur accueil ainsi que Sa bine la tr s comp tente pilote du bateau Odyss e Le groupe de plongeurs Frank Vasseur Emmanuel Vassard Philippe Bernardi Christophe Bardin G rard Clabe Laurent Ballesta
20. suivant que l on se situe aux niveaux 2 et 3 comp tences factuelles ou au niveau 4 comp tences de d monstration technique Il est bien entendu que l valua tion doit tenir compte de ces contextes diff rents Rappel dans le P2 P3 P4 l preuve d assistance sauve tage doit d boucher sur une remont e effective en r el Il ne s agit pas de d monstra tion technique elle se fait de 20 m tres au niveau 2 de 40 m tres au niveau 3 et gale ment de 40 m tres au niveau 4 mais dans ce dernier cas elle est englob e dans l preuve globale 40 m tres dans la quelle on trouve apr s des cente dans le bleu et stabilisa tion divers exercices d ai sance et d interpr tation de signes qui d bouchent ven tuellement sur la remont e en assistance ou sauvetage d un plongeur en rupture d air Du coup au niveau 4 l preuve d assistance sauvetage de 30 m tres est contrairement celle de 40 m tres une preuve de d monstration technique RSE P4 et MF2 Temps minimum pour r aliser ces preuves 45 pour la re mont e de 20 m tres 3 m tres au niveau 4 et 1 pour la remont e de 30 m tres 3 m tres au MF 2 En dessous de ces temps le candidat est limin Lors des examens d initiateur de niveau 4 et de MF2 peut on substituer un plongeur au mannequin normalis R ponse Non Lors de l preuve de plong e libre au niveau 4 le Manuel du Mo
21. t mis en valeur avec l Inspiration Quelle est l autonomie procu r e par un tel recycleur La bouteille d oxyg ne de l Inspiration est d une capa cit de 3 litres Avec 200 b de pression nous avons dispo sition 600 d oxyg ne L auto nomie en oxyg ne d pend de la consommation individuelle du plongeur Des tests men s en laboratoire montrent qu un individu normalement consti tu consomme environ 1 5 litre d oxyg ne par minute lors d un effort mod r L autono mie atteint donc dans ces conditions 400 minutes soit plus de 6 heures et demie Pr cisons que la consomma tion en oxyg ne d pend des efforts et non pas de la pro fondeur atteinte Autrement dit autonomie apport e par ces appareils est ind pen dante de la profondeur Dans la pratique c est la quantit et la performance de absorbant de CO la chaux sod e qui limite la dur e de la plong e Cette limite est NOVEMBRE D CEMBRE 2004 N 197 SUBAQUA d environ 3 heures pour l Ins piration Un autre facteur li mitant est le temps d exposi tion l oxyg ne en fonction de la ppO respir e Les tables d organismes sp cia lis s comme le National Oceanic and Atmosph rique Administration indiquent une exposition maximale de 3 heures pour une ppO de 1 3 b valeur par d faut de l nspi ration Qu en est il du diluant Le diluant n est pas consomm par l organisme Il est utilis p
22. teurs de plon g e subaquatique niveau 1 NF EN 11413 2 Exigences minimales li es la formation des moniteurs de plong e subaquatique niveau 2 NF EN 14467 Exigences rela tives aux prestataires de services de plong e de loisirs en sca phandre autonome Jean Pierre Montagnon a pr sent dans Subaqua n 190 les diff rents types de recy cleurs pr sents sur le march J utilise l un d entre eux et je vous propose de d couvrir le potentiel de cette dr le de machine Rappelons toutes fins utiles qu un recycleur per met de recycler le gaz expir tout en compensant la perte d oxyg ne li e la consom mation du m tabolisme Ce fonctionnement est ind pen dant du gaz utilis il peut s agir d un nitrox d un trimix d un h liox Pour appr cier le fonctionne ment de ces machines il faut se rem morer quelques no tions de physiologie Notre m tabolisme consomme de l oxyg ne O et produit du di oxyde de carbone CO A chaque ventilation l air expir est donc appauvri en oxyg ne et charg en dioxyde de car bone Tout recycleur apporte des solutions techniques pour liminer le dioxyde de carbone produit et effectuer le juste compl ment en oxyg ne La technique avec laquelle ces mat riels r alisent cet ap port en oxyg ne permet de les diff rencier SUBAQUA N 197 NOVEMBRE D CEMBRE 2004 Le recycleur Inspiration Il est fabriqu et commercia li
23. trox ou trimix un recy cleur s int gre dans l arr t par le m lange qu il d livre En compl ment au dossier m langes paru dans le CTN Info pr c dent Subaqua n 196 nous vous livrons quelques donn es sur les re cycleurs Enfin feuilleton de la normali sation oblige l Afnor a publi ce que deviennent ces fa meuses normes CEN pas grand chose Nous avons plusieurs fois consacr des dossiers ce th me cf n 172 et n 193 et cet chec des normes en question est vi demment un r el soulage ment pour les acteurs de lE cole Fran aise de Plong e Par Jean Louis Blanchard Harmonisation des dipl mes AFPS et AFCPSAM d livr s par la FFE55M La FFESSM est une association nationale agr e pour les for mations aux premiers se cours de m me pour ses re pr sentations d partemen tales CopeP lorsque celles ci passent convention avec les services pr fectoraux dont elles d pendent Or une grande disparit a t consta t e en ce qui concerne les mises en page des dipl mes AFPS ou AFCPSAM que les Co DEP d livrent Il est donc d cid de cr er un mod le unique pour la f d ration Ce mod le unique permet l inser tion de la charte graphique pr conis e par la FFESSM Les d partements ont la possibi lit d couler les stocks exis tant dans la mesure o ces mod les de dipl mes sont en conformit avec les textes mi nist riels voir arr t du 29 jui
24. tuteurs 2 Archivage de listes des tu teurs de stages MF1 ayant particip un stage initial ini tiateur ou un stage de for mation CTR sur deux jours ou un stage initial MF2 3 Modification des coeffi cients des trois preuves de l examen Cette ann e prototype a permis de mettre l accent sur quelques probl mes dont la faiblesse du poids de l preuve p dagogie mais aussi la d valorisation de l preuve mannequin celle ci attirant l attention des pou voirs publics notamment des municipalit s en termes de cr dibilit de nos formations eu gard aux probl mes de surveillance des bassins Les nouveaux coefficients sont donc les suivants p dagogie 4 mannequin 1 avec note li minatoire en dessous de 10 20 r glementation 2 4 Nombre de plong es en mi lieu naturel et en autonomie Jean Louis Blanchard pr sident La Commission technique nationale a tranche ces douze plong es minimum sont demand es en condi tions d inscription l examen final et non en entr e dans le cursus 5 Nouvelle grille d valuation de l preuve de mannequin 6 Possibilit de conduire la formation et l examen en stage bloqu group sur sept jours pleins stage initial stage en situation avec groupes de comp tences valider examen 7 La p riode transitoire entre ancien et le nouvel initia teur est termin e Il n y a plus
25. ucun nombre maximum de sta giaires initiateurs n est pr cis Par ailleurs vous n avez pas tre assujetti la pr sence per manente d un deuxi me degr d o cette obligation de passer par un stage initial pour per mettre au MF 1 de recevoir des l ments concernant la forma tion de cadres Pr rogatives de plongeurs P5 non certifi s par la FFESSM Nous avons int gr au ni veau de mon club des adh rents ayant des niveaux 5 SnmPp Comment pouvons nous les utiliser encadre ment et quelles sont leurs pr rogatives quivalence de niveau Conform ment l annexe de l arr t du 22 juin 1998 les plon geurs SNMP dont vous parlez sont reconnus P5 d s lors qu ils sont membres de la FFESSM donc licenci s Cela dit cela ne veut pas dire que ces plongeurs vont user et abuser de leur niveau en mati re de P5 C est d une part le pr sident de club qui au torise ou pas ce qu un P5 soit directeur de plong e au sein du club et d autre part sur le terrain c est le directeur de plong e qui organise l activit Par cons quent tout P4 ou P5 qu il soit un plongeur ne fera pas ce que bon lui semble si le DP ne le lui auto rise pas
26. un gaz enrichi en oxyg ne et d barrass de son CO Inspiration Expiration gaz pur de v0 D gaz charg et enrichi en 0 de CO Analyse Ajout automatique Analyse Ajout du CO automatique Bouteille d oxyg ne Bouteille de diluant lt WwWw ambientpressur lWing com gt C ur du syst me d Sol no de oxyg ne 3 sondes oxyg ne Compartiment batteries Avec cet appareil on ne se soucie presque plus de la quan tit de gaz disponible mais plut t de la qualit du gaz que l on respire Si pour une raison ou une autre le syst me injecte trop ou pas assez d oxyg ne c est l hyperoxie ou l hypoxie en perspective Pour viter cette situation peu r jouissante le constructeur a pr vu des alarmes sonores et visuelles Sa recommandation reste quand m me de surveiller la ppO l aide des consoles d affichage tr s r guli rement Pour en savoir plus sur le fonctionnement de cet appareil je vous in vite parcourir son manuel d utilisation que Jean Marc Belin et moi m me avons traduit II est t l chargeable sur lt WWW plongeesout com gt rubrique articles recycleur propos d autonomie Les recycleurs se retrouvent tous autour d avantages communs silence en plon g e sensation de faire par tie du milieu approche faci lit e de la faune respiration d un gaz chaud et humide autonomie importante d compression optimis e Ces derniers points sont princi palemen
27. ut reconna tre qu avec l emploi d un circuit ferm lectronique ces avantages prennent une autre dimension Autrement dit ce mat riel permet d envisager de nouvelles plong es vrai semblablement plus engag es des explorations plus longues que des plong es effectu es en circuit ouvert pour un m me temps de d compression ou des explorations de dur es identiques mais avec un temps de d compression moindre En standard il autorise une proc dure de secours qui per met de basculer en mode cir cuit ouvert En option il pro pose une connexion directe 1 Les tables il n y a pas de avec le recycleur Cela lui per tables trimix labor es ppO constante On peut choisir d utiliser des tables trimix traditionnelles mais elles ne permettent pas de tirer parti de la technologie ppO constante du recycleur 2 Des logiciels de d com pression prennent en compte cette pression partielle constante Abyss Proplanner Dplan GAP VPlanner Leur utilisation impose la plus grande prudence l utilisateur a le libre choix des param tres de conservatisme ainsi que des gaz utilis s ce niveau cela devient une affaire de sp cialistes Pour autant il ne faut pas les ignorer car faute d autres moyens disponibles les personnes initi es les ont utilis es pendant longtemps L arriv e r cente des ordina teurs multigaz va peut tre faire voluer cette situation 3 Un ordinateur multigaz
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