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1. neem Oe E a ee ee 1 SOMME iS AA tees peewee v AOS A anes anand bale ee ea Bo ea eRe pea vi Contexte NEOHONE DOCE 1 Methode A AE 6 a u Hee apace 6 Typ sdevaria bles arnoia ad 7 Variables et instruments de Mesure econ ed it rca 7 sr D roulement antocianos 14 AA a iae 1 gt Wie 15 66 1 1 11 051410 rhinite es 15 gt Analyses Statistiques nss 7 15 SCS O AI E 20 A O 25 A ANN 30 Remerciements La pr sente tude n aurait pas t possible sans la contribution significative du Centre de r adaptation Le Bouclier et du Centre de r adaptation Inter Val Ainsi parce qu ils m ont permis d valuer la client le des programmes pour personnes victimes d un TCC de la Soci t de l assurance automobile du Qu bec g r s par leurs tablissements je tiens remercier Jos e Lemieux chef de programme Joliette Louise Maltais chef de programme 8 Saint J r me Sylvie Valade chef de programme a Saint J r me Sainte Agathe et Mont Laurier Suzanne Bouill chef du programme TCC Trois Rivi res ainsi que Bernard Michallet responsable de la recherche au Cen
2. York Plenum Press Glisky E L 1996 Prospective memory and the frontal lobes n M Brandimonte G O Einstein amp M A McDaniel ds Prospective memory Theory and applications 249 266 New Jersey Lawrence Erlbaum Associates Goldstein F C amp Green R C 1995 Assessment of problem solving and executive functions Jn R L Mapou amp J Spector ds Clinical neuropsychological assessment A cognitive approach 49 81 New York Plenum Press Goldstein K H amp Scheerer 5 M 1941 Abstract and concrete behavior an experimenta study with specific tests Psychological monographs 53 2 Harris J amp Morris P E 1984 Everyday memory actions and absent mindness London Academic Press Heaton R K Chelune G J Talley J L Kay G G amp Curtiss G 1993 Wisconsin Card Sorting Test Manual Revised and Expanded New York PAR M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 27 Hitch G J amp Ferguson J 1991 Prospective memory for future intentions Some comparisons with memory for past events European Journal of Cognitive Psychology 3 285 296 Lezak M D 1983 Neuropsychological assessment 2 ed New York Oxford University Press Lezak M D 1993 Newer contributions to the neuropsychological assessment of executive functions Journal of Head Trauma Rehabilitation 8 24 31 Lezak M D 1995 Neuropsychol
3. Tableau 2 Variable m moire prospective L valuation de la m moire prospective s est faite l aide du Prospective Memory Screening PROMS de Sohlberg Mateer et Geyer 1985 Cet instrument est utilis pour quantifier les habilet s de m moire prospective chez une client le de sujets ayant subi un traumatisme cranioc r bral Par cons quent il est le seul instrument connu normalis et standardis donnant un portrait objectif de ce type de m moire Lors de cette valuation le sujet doit ex cuter sept taches chelonn es dans le temps a des intervalles diff rents 1 2 10 20 minutes et 24 heures Toutes les taches de m moire prospective sont simples et ex cut es en une seule action de plus un maximum de deux taches a la fois sont administr es au sujet Pour les t ches 1 3 et 5 les l ments de temps sont g r s par le chercheur qui rappelle le moment ou l action doit tre pos e Les t ches 2 4 6 et 7 sont initi es par le sujet qui doit g rer le passage du temps l aide du chronom tre mis sa disposition Enfin pour la correction de l preuve un point est accord pour les items r ussis au bon moment par contre le sujet n obtient aucun point pour une mauvaise r ponse a l gard du temps ou de la t che Le total des points additionn s est sur sept Les lignes suivantes d crivent les t ches du PROMS plus en d tails La premi re t che consiste saluer le chercheur lorsque
4. partir d un mod le dessin Cette preuve utilisait toutes les pi ces du Tinkertoy Test L preuve d empan visuospatial de Corsi variable m moire de travail du Tableau 2 a permis de s lectionner les sujets pour lesquels les r sultats du SOPT seraient utilis s dans les analyses statistiques Selon Petrides et Milner 1982 ce test d organisation temporelle requiert de bonnes habilet s de m moire de travail Le sujet doit tre capable de maintenir actifs en m moire de travail un certain nombre d l ments afin de mener bien la t che Pour s assurer que les habilet s de m moire de travail n taient pas atteintes de fagon majeure les chercheurs ont d termin que tous les sujets ayant un empan visuospatial minimum sur la base de la norme 7 2 pourraient tre compris dans les analyses statistiques L preuve de Corsi est constitu e de douze cubes de bois fix s sur une planche et num rot s de 1 a 12 sur la partie qui fait face au chercheur Le sujet doit reproduire correctement une s quence de blocs pr alablement d termin e par le chercheur D roulement L exp rimentation s est d roul e du mois d ao t 1996 au mois de mars 1997 et chaque protocole exp rimental a t administr dans un local d valuation au centre de r adaptation auquel tait inscrit le sujet Les participants taient r partis a l int rieur d un seul groupe exp rimental conform ment aux choix m tho
5. 26 75 secondes et 72 05 secondes ou parce qu ils ont fait trop d erreurs 4 5 et 6 erreurs Il est noter que les sujets qui ont pris beaucoup de temps pour terminer la t che sont aussi ceux qui ont fait plusieurs erreurs Enfin deux sujets sont limin s des analyses effectu es sur le Tinkertoy Test en raison d une incapacit reproduire le mod le propos Analyses statistiques Le Tableau 3 pr sente les analyses corr lationnelles pr liminaires obtenues entre la m moire pisodique et les variables frontales Les paragraphes qui suivent contiennent la description des liens significatifs retrouv s Tableau 3 Dans un premier temps il est possible d observer plusieurs corr lations l int rieur m me des fonctions frontales En effet il existe des liens n gatifs entre la flexibilit cognitive et a la formation de concepts b la planification et c initiative Par cons quent moins un sujet fait M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 16 de pers v rations au WCST et a plus il produit de bonnes r ponses formation de concepts b plus il obtient un r sultat lev au test de la Tour de Londres planification plus il utilise de pi ces au Tinkertoy Test initiative 1 existe galement une corr lation n gative entre 18 fluidit graphique et les habilet s de formation de concepts I semble que plus une personne a la capacit de produire un ensemble de
6. bien dix essais de suite d une m me cat gorie et qu il peut s ajuster rapidement lors d un changement inattendu de cat gorie qui survient apr s les dix essais Le test de la tour de Londres de Shallice 1982 a permis de mesurer les habilet s de planification Ce test est constitu de trois billes verte rouge et bleue et d une plate forme ayant trois tiges de hauteurs diff rentes plac es dans un ordre d croissant la plus grande se situant gauche du sujet Sur la grande tige les trois billes peuvent tre ins r es sur la tige m diane seulement deux billes peuvent tre plac es tandis qu une seule bille peut tre pos e sur la petite M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 11 tige Au cours de l examen le sujet doit reproduire 12 mod les graduant en complexit selon un certain nombre de d placements pr d termin s La m thode de passation exige que le sujet ne d place qu une seule bille la fois La somme de chacune des tapes r ussies au premier essai est compil e sur 12 Les r gles d administration utilis es pour ce test sont les m mes que celles publi es par Vanier 19918 dans le cadre du projet TRAUMA Le test des Labyrinthes de Porteus 1959 Vineland Revision a permis d valuer les habilet s d anticipation Ce test est constitu de huit labyrinthes de complexit croissante Lors de administration le chercheur indique au sujet qu il doit l
7. brale les t ches de m moire prospective tant tr s souvent r ussies par les sujets sans l sion c r brale En r sum dans les premi res recherches traitant de la m moire prospective les auteurs se sont surtout demand s il existait des liens entre la m moire prospective et la m moire pisodique Certains d entre eux semblent d accord pour dire que ces deux m moires sont en interaction M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 6 lorsqu il s agit d ex cuter une t che faire dans le futur Par contre il est apparu que la m moire pisodique n apporte qu une compr hension partielle du ph nom ne de la m moire prospective des hypoth ses r centes supposent l implication des lobes frontaux dans ce type de m moire Le mod le th orique de Cohen et O Reilly 1996 va plus loin en proposant que le syst me mn sique et les fonctions frontales soient en interaction afin de permettre l individu de mener bien une t che de m moire prospective Par contre il est possible de voir que ce mod le ne fait pas l unanimit En effet plusieurs auteurs ont davantage mis l emphase sur le r le premier des lobes frontaux dans la m moire prospective Benson 1994 Shimamura et al 1991 ce qui signifierait que la m moire pisodique n a qu un r le secondaire Enfin il existe encore des contradictions l gard du type de lien qui existerait entre la m moire prospective
8. il est facile de constater que ce n est pas la facilit avec laquelle le sujet r ajuste ses plans lors d une mauvaise r ponse qui est prise en compte Les r sultats repr sentent uniquement la capacit du sujet r ussir une t che dans les d lais prescrits Ainsi selon le rendement du sujet au PROMS il est possible de proposer que la production rapide de solutions diff rentes ne P influence pas au moment o il doit ex cuter une t che de m moire prospective Dans cette lign e Ellis 1988 a propos un mod le de rappel en m moire prospective qui se divise en deux concepts un rappel fixe dans le temps qu elle nomme steps et qui quivaut par exemple se rappeler un rendez vous chez le dentiste un rappel plus flexible nomm pulses qui peut se faire diff rents moments sans toutefois n cessiter une action imm diate comme par exemple se souvenir de rapporter un livre la biblioth que Ce dernier type de M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 23 rappel pourrait solliciter les aspects de pens e divergente qui ne sont pas consid r s par le PROMS En effet il est logique de proposer que 4 chaque rappel de l action a produire sous le mode pulses l individu r ajuste ses plans mesure que la journ e avance surtout s il d cide de ne pas agir imm diatement Dans le PROMS seul le rappel de type steps est sollicit ce qui ne permet pas l individu d utilis
9. mises l preuve l aide d une analyse corr lationnelle Le deuxi me objectif de recherche pour sa part est v rifi gr ce une analyse de r gression multiple Le Tableau 4 pr sente les quatre facteurs d gag s de l analyse factorielle Le premier facteur regroupe des preuves qui font r f rence au syst me mn sique en g n ral Le test d organisation temporelle fait surtout appel aux aspects de la m moire de travail puisqu il faut garder actives les informations relatives l ordre dans lequel le sujet pointe les symboles Le test des paires associ es m moire pisodique fait r f rence aux aspects verbaux de la m moire explicite l apprentissage verbal ainsi qu la m moire de travail Le test de fluidit verbale englobe aussi une composante de m moire de travail mais il fait surtout appel la m moire s mantique car le bagage de connaissances influence largement le nombre de mots produits L aspect de production d une m me cat gorie fait aussi appel la m moire de travail En effet pour maintenir un sch me il faut que le sujet se rappelle les r ponses qu il vient de produire au cours des dix essais cons cutifs n cessaires la r ussite de la t che L ex cution du test de la Tour de Londres planification requiert aussi la participation de la m moire de travail afin de permettre au sujet de maintenir actives les informations concernant les d placements qu il vient d ex cuter
10. re mesure est constitu e de la moyenne de temps requis pour ex cuter les huit lignes planche 2 planche 3 tandis que la deuxi me mesure est repr sent e par le nombre total d erreurs faites au test Cette preuve est utilis e pour s assurer que les troubles observ s aux Labyrinthes de Porteus sont le reflet d un d faut de l anticipation et non d un trouble de la poursuite oculaire n cessaire la r alisation de ce test M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 14 L preuve contr le de cat gorisation cit e dans le Tableau 2 a permis de s assurer que les mesures de maintien d un sch me de formation de concepts et de flexibilit mentale obtenues au WCST r taient pas le reflet d un trouble de la cat gorisation Le mat riel requis pour cette preuve est tir du Tinkertoy Test 2 roues rouges 2 roues bleues 2 tiges rouges et 2 tiges bleues sont utilis es Le sujet devait cr er partir de ce mat riel deux cat gories diff rentes couleurs et formes D autre part les preuves perception et praxie visaient dans un premier temps la reproduction d un mod le de la Tour de Londres afin de v rifier la capacit du sujet percevoir correctement le mat riel couleurs et emplacement des billes dans l espace sans tenir compte du nombre de d placements Dans un deuxi me temps le contr le du Tinkertoy Test consistait a faire construire au sujet une petite voiture
11. s il poss de la bonne strat gie et ce chaque r ponse le sujet doit se r ajuster selon le cas Pour compl ter le test il doit r ussir six cat gories de dix essais cons cutifs La correction du WCST s est faite par ordinateur l aide d un logiciel de correction informatis produit par Psychological Assessment Ressources Les mesures retenues pour valuer la formation de concept la capacit maintenir un sch me et la flexibilit cognitive sont bas es sur le manuel d utilisation du WCST de Heaton ef al 1993 Elles sont respectivement repr sent es par le pourcentage du niveau de r ponses conceptuelles le bris de cat gorie et le nombre de r ponses de pers v ration Le pourcentage du niveau de r ponses conceptuelles refl te la compr hension qu a le sujet du principe d assortiment du test 11 se mesure par le nombre de r ponses correctes qui sont produites lors de l administration d une m me cat gorie Le calcul de cet item se fait seulement partir de la troisi me r ponse donn e La variable bris de cat gorie repr sente l incapacit du sujet poursuivre sa r ponse pour une m me cat gorie durant dix essais Le bris de cat gorie se calcule lorsque survient une erreur quand il y a d j eu cinq bonnes r ponses cons cutives Enfin un r sultat bas pour le nombre de r ponses de pers v ration d montre que le sujet a compris le principe du test c est dire qu il peut mener
12. 02 0 39 11 M moire pisodique 0 40 0 26 0 420 18 0 32 0 22 0 32 0 25 0 53 0 3 e p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 34 Tableau 4 R sultats obtenus lors de l analyse factorielle Facteur Variables I IJ IT IV M g n ral H abstraction F ex cutives P divergente Organisation temporelle 0 79 M moire pisodique 0 78 Fluidit verbale 0 76 Maintien d un sch me 0 69 0 33 0 34 Formation de concepts 0 84 Flexibilit cognitive 0 72 0 46 Anticipation 0 69 0 33 Initiative 0 79 Organisation 0 78 Fluidit graphique 0 82 Planification 0 33 0 35 0 62 Racine latente 3 19 1 69 1 54 1 24 de variance 29 0 15 3 14 0 11 3 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 35 Tableau 5 Corr lations obtenues entre les diff rents facteurs et la m moire prospective Facteurs et variables Facteurs Mn sique Capacit s Fonctions Pens e MP global d abstraction ex cutives divergente M Prospective MP 0 38 0 07 0 29 0 02 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 36 Tableau 6 R sultats obtenus lors de l analyse de r gression multiple B ETB B ta P Facteurs Mn sique 0 66 0 28 0 38 2 40 0 02 F ex cutives 0 51 0 28 0 29 1 86 0 07 CONSTANTE 4 16 Note R 0 23 F 2 31 4 60 p lt 0 01
13. 1995 Task interruption in prospective memory A frontal lobe function Cortex 31 87 97 Cockburn J amp Smith P T 1994 Anxiety and errors of prospective memory among elderly people British Journal of Psychology 85 273 282 Cohen J D amp O Reilly R C 1996 A preliminary theory of the interactions between prefrontal cortex and hippocampus that contribute to planning and prospective memory Jn M Brandimonte G O Einstein amp M A McDaniel ds Prospective memory Theory and applications 267 295 New Jersey Lawrence Erlbaum Associates M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 26 Einstein G O amp McDaniel M A 1990 Normal aging and prospective memory Journal of Experimental Psychology Learning Memory and Cognition 16 717 726 Einstein G O McDaniel M A Richardson 5 L Guynn M J amp Cunfer A R 1995 Aging and prospective memory Examining the influences of self initiated retrieval processes Journal of Experimental Psychology Learning Memory and Cognition 21 996 1007 Ellis J 1988 Memory for future intentions Investigating pulses and steps Jn M M Gruneberg P E Morris amp R N Sykes ds Practical aspects of memory Current research and issues Clinical and educational implications Vol 2 371 376 New York John Wiley and Sons Franzen M D 1989 Reliability and validity in neuropsychological assessment New
14. L R 1991 What is the role of frontal lobe damage in memory disorders Jn H S Levin H M Eisenberg amp A L Benton ds Frontal lobe function and dysfunction 173 195 New York Oxford University Press Sinnott J D 1989 Prospective incidental memory and aging Memory as adaptative action In L Poon R David amp A Barbara ds Everyday cognition in adulthood in late life 353 369 New York Cambridge University Press Sohlberg M M Mateer C A amp Geyer 5 1985 Prospective memory survey Washington AFNRD Sohlberg M M Mateer C A amp Stuss D T 1993 Contemporary approaches to the management of executive control dysfunction Journal of Head Trauma Rehabilitation 8 45 58 Stuss D T Alexander M P Palumbo C L Buckle L Sayer L amp Pogue J 1994 Organizational strategies of patients with unilateral or bilateral frontal lobe injury in word list learning task Neuropsychology 8 355 373 Tulving E 1983 Elements of episodic memory Oxford Oxford University Press M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 29 Tulving E Kapur S Craik F I M Moscovitch M amp Houle S 1994 Hemispheric encoding retrieval asymmetry in episodic memory Positron emission tomography finding Proceeding of the National Academy of Sciences 91 2016 2020 Vanier M 1991a Test de la Tour de Londres Montr al PROJET TRAUMA Van
15. N D Calcification c r belleuse 14 M 24 11 14 Contusions c r brales multiples et h matome sous dural fronto pari tal gauche 15 M 37 11 03 Contusion frontale l g re gauche 16 M 18 10 14 Dans les limites de la normale 17 M 60 12 13 Contusion frontale gauche 18 M 22 07 04 Gonflement tissus mous en temporo pari tal 19 M 36 10 07 Contusions h morragiques en frontal post rieur droit 20 M 41 07 09 P t chies tronculaires gauches contusions h morragiques thalamiques gauches et l ger effet de masse local 21 F 33 10 14 Gonflement fronto pari tal droit et contusion du lobe temporal gauche N D Non disponible Tableau 1 suite M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 31 Distribution des sujets en fonction du sexe de l ge de la scolarit de la mesure de l chelle de coma de Glasgow et des r sultats obtenus a la tomographie axiale c r brale Sujet 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 Sexe zaa z Z lt lt M e N D Non disponible Age Scol GCS R sultats de la 1 tomographie axiale c r brale 39 12 10 Dans les limites de la normale 42 06 15 Mauvaise d finition des sillons temporaux bilat ralement 22 07 15 Aucune anomalie radiologique d celable 47 09 15 Aucune anomalie radiologique d celable 62 12 15 Collections sous durales en bi frontal et en temporo pari tal gauche Signe d atrophie c r
16. aide d un crayon tracer son trajet jusqu a la sortie 11 doit tre attentif pour ne pas toucher les lignes bordant le chemin il n a pas le droit de revenir sur son trajet et il ne peut pas le tracer pr alablement l aide de son doigt Les r gles d administration utilis es dans le test des Labyrinthes de Porteus sont les m mes que celles publi es par Vanier 1991b lors de la r alisation du projet TRAUMA Le r sultat retenu est la somme des labyrinthes r ussis au premier coup Le Tinkertoy Test de Lezak 1983 a permis d valuer les habilet s d organisation et d initiative Il consiste en 50 pi ces en plastique de formes et de couleurs diff rentes issues de la s rie Dynamic Designs Ces pi ces se r partissent de la fagon suivante 4 rondelles orange 4 embouts orange 8 bobines de raccordement jaunes 6 tiges vertes 4 tiges rouges 4 tiges bleues 4 tiges mauves 4 croix vertes 4 roues rouges 2 bobines pivotantes bleues 4 raccords mauves 1 triangle rouge et 1 carr rouge Les pi ces sont tal es devant le sujet sur la table Le chercheur demande au sujet de produire en dix minutes une construction de son choix l aide des pi ces qui sont d pos es devant lui L valuateur ne doit pas influencer de quelconque fa on la production du sujet Ainsi si ce dernier pose une question concernant le type de construction la fa on dont elle doit tre faite etc l valuateur lui r pond Comme vous
17. brale mod r e 25 09 06 Aucune anomalie radiologique d celable 50 11 N D Hygromes sous duraux frontaux bilat raux Lacune au niveau des noyaux gris centraux gauche 30 10 13 d me h misph rique droit s v re Collections sous durales en temporal droit et comblement des citernes au pourtour du tronc c r bral 29 10 07 H morragie en temporal gauche et ced me pari tal gauche 44 14 12 N D 49 13 N D Morceaux de verre au niveau des tissus mous de la r gion post rieure droite 30 12 15 Dans les limites de la normale 16 09 07 Pr sence de sang dans le ventricule lat ral gauche 17 09 08 Contusions h misph re droit du cervelet H morragie sous arachno dienne de la fosse post rieure Petites contusions h morragiques au niveau temporal 29 11 14 Contusions h morragiques en frontal et temporal gauche Tableau 2 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 32 Tests utilis s et r sultats moyens obtenus par l chantillon Variable Variable prospective 9 M moire prospective Variables mn siques 9 M moire pisodique e Fluidit verbale 9 Org temporelle Variables frontales e Formation de concepts e Flexibilit cognitive Maintien d un sch me e Planification e Anticipation e Organisation e Initiative 9 Fluidit graphique Variables contr les e Oculomotricit e Cat gorisation e Perception et praxie e M moire de travail Test Prospective
18. celui ci pr sente au sujet vingt minutes suivant la consigne l image d un bateau La seconde t che consiste demander au sujet d crire son nom sur une feuille de papier deux minutes suivant la consigne Durant cette t che aucune autre preuve n est administr e de plus le chercheur et le sujet ne doivent pas parler dans le but de permettre ce dernier de se concentrer sur ce qu il doit faire 1 en ira de m me pour la troisi me t che qui est administr e uniquement si le sujet choue la t che 2 Elle consiste dessiner un carr sur une feuille de papier une minute suivant la consigne L action doit tre pos e lorsque le chercheur frappe dans ses mains Si la t che 2 est r ussie le point est automatiquement accord pour la t che 3 et le chercheur passe la t che 4 Cette derni re consiste demander au sujet de d poser M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 9 une pi ce de 25 cents dans une enveloppe dix minutes apr s la fin de la consigne Le chercheur d pose pr s du c t dominant du sujet une enveloppe un verre vide et la pi ce de 25 cents La cinqui me t che veut que le sujet frappe sur la table d valuation lorsque le chercheur dix minutes suivant la consigne fait claquer ses doigts La sixi me t che exige que le sujet vingt minutes apr s la fin de la consigne se l ve debout en arr tant toutes ses activit s La derni re preuve est une t che d env
19. ces quatre facteurs Dans un premier temps il est possible de constater que le facteur mn sique est corr l positivement avec la m moire prospective r 35 0 38 p lt 0 05 cette donn e vient nuancer la premi re hypoth se de recherche En effet ce n est pas uniquement la m moire pisodique qui est corr l e avec la m moire prospective mais probablement le syst me mn sique en g n ral Dans un deuxi me temps il semble que le facteur ex cutif tend tre reli aux habilet s de m moire prospective r 35 0 29 p 0 09 Par cons quent les r sultats montrent une tendance allant partiellement dans le sens de la deuxi me hypoth se de recherche Tableau 5 Afin de r pondre au deuxi me objectif de recherche une analyse de r gression multiple a t r alis e par la m thode d entr e en bloc des facteurs mn sique et ex cutif Le Tableau 6 pr sente les r sultats obtenus pour chacune des variables de l quation la lumi re de cette analyse il est possible de voir que le regroupement de ces deux facteurs explique une variance significative de 23 en m moire prospective F 2 31 4 60 p lt 0 01 Plus sp cifiquement l analyse permet de voir que le facteur mn sique g n ral 35 2 40 p lt 0 05 a une importance significative en m moire prospective tandis que le facteur fonctions ex cutives obtient un seuil se situant au niveau de la tendance significative d un point de vue s
20. claire il doit pointer les symboles abstraits travers les diff rentes planches dans n importe quel ordre et sans r p tition Concr tement le chercheur d bute l activit seulement lorsque les consignes sont claires pour le sujet chaque s parateur le chercheur rappelle au sujet qu il doit toucher les stimuli une seule fois et qu il peut pointer les dessins abstraits dans n importe quel ordre De plus il prend soin que le sujet ait un bon rythme ni trop lent ni trop rapide Cette m thode de passation permet de s assurer qu il traite bien les informations Ainsi l int rieur de M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 13 cette preuve le sujet compare continuellement les r ponses donn es celles qu il lui reste mettre Il retient aussi l ordre dans lequel i pointe les stimuli I fait alors un encodage contextuel des stimuli dans le temps ce qui sollicite beaucoup la participation des lobes frontaux La mesure retenue ici est le nombre total d erreurs nombre de symboles point s plus d une fois Dans les paragraphes qui pr c dent les auteurs se sont employ s d crire les tests utilis s pour mesurer chacune des variables frontales l tude selon les protocoles d usage en neuropsychologie videmment ces preuves ne sont pas toutes sp cifiquement frontales car plusieurs d entre elles requi rent la participation d autres fonctions cognitives Entr
21. constitu de cinq essais de 35 carr s contigus de 4 centim tres par 4 centim tres sur lesquels apparaissent cinq points Pour les essais un trois les cinq points sont plac s sym triquement tandis que dans les deux derniers essais ils sont r partis de fa on asym trique Cette t che demande au sujet de produire l int rieur d une minute par essai le plus de mod les uniques possible pouvant tre repr sent s par des formes ou des lignes distinctes entre elles La mesure retenue est la somme des dessins uniques ex cut s au cours des cinq essais Le Self Ordered Pointing Task SOPT de Petrides et Milner 1982 a servi mesurer les habilet s d organisation temporelle en m moire Selon les auteurs ce test demande au sujet de rappeler l ordre d apparition des stimuli qui lui sont pr sent s La t che consiste pour le sujet m moriser une r ponse qu il vient de donner en pr voyant et en organisant les r ponses venir Le mat riel complet du SOPT comporte 108 planches de 8 5 par 11 sur lesquelles sont dessin s des symboles abstraits Le test est d abord divis en quatre tapes qui graduent en difficult le sujet doit analyser trois s ries de 6 8 10 et 12 dessins abstraits diff rents Chaque s rie est marqu e par un s parateur qui indique au sujet qu il passe d une partie une autre L ordre des dessins est diff rent pour chacune des planches La consigne donn e au sujet est
22. croyances individuelles attitudes et attentes de l autre Sinnott 1989 facteurs environnementaux tels qu interf rences autres demandes qui parviennent l individu Sinnott 1989 facteurs affectifs tels qu motions et excitation Cohen amp O Reilly 1996 facteurs neurologiques tels que la sp cificit des l sions c r brales Shallice amp Burgess 1991 En r sum la principale force de cette recherche est d avoir d montr de fa on empirique les liens entre diff rents facteurs frontaux et mn siques et la m moire prospective Jusqu maintenant aucune tude n avait tudi cette probl matique l aide d une batterie exhaustive de mesures neuropsychologiques Toutefois l absence d un groupe t moin restreint l analyse des r sultats et la compr hension de la m moire prospective dans la population normale Il aurait t M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 24 int ressant de voir comment un chantillon qui pr sente des l sions principalement dans les r gions fronto temporales se distingue d une population non neurologique sur chacune des variables l tude Par ailleurs le nombre restreint de sujets diminue aussi la g n ralisation des r sultats Enfin le manque de sp cificit des instruments neuropsychologiques actuellement disponibles particuli rement dans l valuation des fonctions frontales demeure un obstacle l tude de la
23. de M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 7 l assurance automobile du Qu bec Les sujets de l tude taient g s entre 16 et 62 ans la moyenne d ge tant de 34 ans Le nombre moyen d ann es de scolarit est de 10 l tendue ici allant de 6 a 14 ann es d tude En ce qui concerne la s v rit de l atteinte c r brale estim e l aide de la premi re mesure obtenue l chelle de coma de Glasgow ECG il est possible de voir une certaine h t rog n it dans l chantillon En effet 14 sujets ont eu un TCC l ger ECG entre 13 et 15 4 sujets ont subi un TCC mod r CG entre 12 et 9 et 13 sujets ont t victimes d un TCC s v re CG lt 9 il faut cependant noter que quatre donn es sont manquantes aux dossiers m dicaux concernant cette mesure de coma En ce qui concerne le type de l sions caus es par l atteinte c r brale le Tableau 1 pr sente les donn es individuelles tir es de la premi re tomographie axiale c r brale pratiqu e apr s l accident Enfin il est important de noter que tous les sujets ont re u un diagnostic de traumatisme cranioc r bral par un neurologue lors de leur s jour en phase I dans un h pital sp cialis en traumatologie Tableau 1 Types de Variables Les variables tudi es dans cette recherche peuvent tre class es en quatre groupes distincts Les deux premi res variables se r f rent aux habilet s de m moire prospec
24. dessins uniques moins elle tend d vier de son scheme afin de compl ter les dix essais cons cutifs d une m me cat gorie au WCST Il est aussi possible d observer une corr lation n gative entre le maintien d un sch me au WCST et la fluidit verbale ce qui signifie que plus un sujet produit un grand nombre de mots et moins il fait de bris l int rieur d une m me cat gorie au WCST Il y a un lien n gatif entre la planification et l organisation temporelle ce qui veut dire que plus un sujet obtient un r sultat se rapprochant de 12 au test de la Tour de Londres moins il pointe un symbole en double au SOPT Enfin la fluidit verbale et l organisation temporelle sont corr l es significativement par cons quent plus un sujet produit de mots au test de fluidit verbale moins il pointe de symboles en double au SOPT Dans un deuxi me temps il existe des corr lations entre la m moire pisodique et certaines fonctions frontales Voici la description des observations faites partir du Tableau 3 1 m moire pisodique et flexibilit cognitive plus le r sultat d un sujet au test des paires associ es est bon moins il produit de r ponses de pers v ration au WCST 2 m moire pisodique et maintien d un sch me plus le r sultat d un sujet au test des paires associ es est grand moins il produit des bris de cat gories au WCST 3 m moire pisodique et fluidit verbale plus un sujet obtient un r s
25. m moire prospective Sur le plan clinique les r sultats sugg rent lors de la r alisation d une t che en m moire prospective de diff rencier la personne qui oublie ce qu elle a faire de celle qui oublie de le faire Shallice et Burgess 1991 Ainsi en pratique il devient important de bien situer la probl matique afin d offrir le bon traitement au client Enfin l heure actuelle la meilleure piste de recherche semble tre celle qui consid re la m moire prospective sous un angle multidimensionnel M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 25 R f rences Andrzejewski S J Moore C M Corvette M amp Herrmann D 1991 Prospective memory skill Bulletin of the Psychonomic Society 29 304 306 Baddeley A 1990 La m moire humaine Th orie et pratique Grenoble PUB Baddeley A amp Wilkins A 1984 Taking memory out of the laboratory Jn J E Harris amp P E Morris ds Everyday memory actions and absent mindedness 1 17 London Academic Press Bayless J Varney N amp Robert R 1989 Tinkertoy Test performance and vocational outcome in patients with closed head injuries Journal of Clinical and Experimental Neuropsychology 11 913 917 Benson D F 1994 The neurology of thinking New York Oxford University Press Benton A L amp Hamsher K S 1989 Multilingual aphasia examination lowa AJA Associates Cockburn J
26. propos que les fonctions ex cutives occupent une place importante pour la r ussite d une t che de m moire prospective Selon Goldstein et Green 1995 elles regroupent les fonctions de planification d organisation d initiative et d anticipation De fa on plus d taill e Shimamura Janowsky et Squire 1991 croient que la planification est utilis e en m moire prospective afin de cr er des plans qui serviront la r alisation du but De son c t Glisky 1996 a rapport que les habilet s d organisation permettent la mise en place des s quences de comportements qui vont servir la r alisation du but Sohlberg Mateer amp Stuss 1993 pensent que l initiative permet l individu d enclencher une action qui m ne la r alisation d une intention Pour Cohen et O Reilly 1996 le r le de l organisation temporelle serait de permettre le maintien des informations selon un ordre temporel et s quentiel Cette fonction est n cessaire afin de pr server les informations contextuelles qui vont servir rappeler la nature de la t che prospective D autre part Shimamura et al 1991 croient que lors du d roulement d une t che de m moire prospective la flexibilit cognitive permettrait l individu de s ajuster rapidement lors du d roulement de la t che et qu elle lui viterait de r p ter les m me erreurs sous forme de pers v rations Enfin pour ces derniers auteurs la fluidit de pens e
27. serait utilis e afin de rechercher et de consid rer chacun des aspects de la t che emmagasin s dans la m moire pisodique Pour les fins de la pr sente tude la fluidit de pens e sera analys e en fonction de ses aspects verbaux et non verbaux Cohen et O Reilly 1996 ont mis sur pied un mod le th orique int ressant pour l interpr tation et la compr hension des ph nom nes impliqu s en m moire prospective Ils ont propos qu elle M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 5 refl te des interactions entre deux principaux syst mes c r braux le cortex pr frontal et le complexe hippocampique situ au niveau des lobes temporaux Le premier syst me permettrait le maintien en m moire des informations contextuelles jusqu ce que le moment de r aliser l intention soit venu Ainsi ce serait gr ce aux habilet s de m moire de travail et d organisation temporelle que les lobes frontaux pourraient garder actives certaines informations Un second r le du cortex pr frontal en m moire prospective serait d inhiber les comportements ou les informations qui peuvent nuire l ex cution de l action Le complexe hippocampique quant lui serait responsable de l encodage et de l emmagasinage des informations Son r le serait aussi d tablir rapidement de nouvelles associations entre les souvenirs permettant ainsi la personne d avoir acc s des sch mas de comportement
28. une tendance statistique soit obtenue pour ce facteur 1 le faible chantillon contribue affaiblir les analyses statistiques pratiqu es et 2 certains tests utilis s ne sont pas suffisamment sp cifiques C est principalement le cas du test des Labyrinthes de Porteus et du Tinkertoy Test Premi rement il semble que les Labyrinthes de Porteus impliquent d autres fonctions cognitives que celle d anticipation Pour appuyer cette hypoth se Franzen 1989 a indiqu que ce test est une mesure sensible aux l sions des lobes frontaux mais qu il a une utilit diagnostique peu connue c est dire qu il implique des fonctions cognitives encore mal identifi es De plus Rezai Andreasen Alliger Cohen Swayze et O leary 1993 ont d montr en tudiant le flux sanguin c r bral de 60 sujets non neurologiques que cette preuve produit une activation faible et non sp cifique au niveau du cortex pr frontal Deuxi mement le r sultat obtenu au Tinkertoy Test ne donne pas une mesure pr cise des habilet s d organisation mais plut t un estim des fonctions ex cutives en g n ral M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 22 Lezak 1993 1995 L auteur du test mentionne qu un r sultat lev requiert de bonnes habilet s de construction une bonne cr ativit de l initiative etc Bref les mesures actuellement disponibles en neuropsychologie sont pour la plupart impr cises et elle
29. Dans l ensemble les variables regroup es pour former le facteur 1 exigent toutes de garder actives les informations relatives la r alisation de la t che Elles ont donc en commun l utilisation de la m moire de travail Toutefois malgr cette observation l h t rog n it de ce facteur permet seulement de le libeller sous l tiquette de facteur mn sique g n ral Tableau 4 Le second facteur regroupe des preuves neuropsychologiques qui font appel aux habilet s d abstraction Ainsi les variables mesur es par le WCST maintien d un sch me formation de M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 18 concepts et flexibilit cognitive r f rent 4 ce concept puisqu elles font toutes preuve de la rapidit avec laquelle le sujet comprend les exigences d une t che d abstraction de g n ration d hypoth se et de cat gorisation Les habilet s d anticipation mesur es par les Labyrinthes de Porteus peuvent tre interpr t es comme une mesure du quotient intellectuel D ailleurs il est reconnu que le r sultat obtenu ce test est en relation avec le facteur g d intelligence g n rale Tel que propos dans la th orie de l intelligence de Goldstein et Scheerer 1941 il est postul que ce facteur repr sente un concept de capacit s d abstraction pris dans le sens des ressources intellectuelles du sujet Le troisi me facteur regroupe des habilet s qui
30. Enfin le facteur IV regroupe les tests de la Tour de Londres du RFFT et du WCST bris d une cat gorie 11 est postul que ce facteur repr sente les habilet s de pens e divergente En effet le test de fluidit graphique qui a le poids le plus lourd exige du sujet de produire diff rentes solutions un m me probl me L aspect du bris d une cat gorie peut tre interpr t ici comme la capacit du sujet briser un sch me afin de d couvrir une autre solution Cet item est consid r M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 19 ici comme repr sentant un processus de fluidit de pens e m me si cliniquement ce comportement est jug comme une erreur car le sujet change de cat gorie mentale alors que le but du test est de maintenir la r ponse Enfin dans le cas de la Tour de Londres le signe n gatif indique un rendement inverse celui donn aux autres preuves qui composent ce facteur Il pourrait ainsi repr senter une difficult changer de cat gorie mentale cette habilet tant n cessaire afin de produire la t che en ex cutant le moins de d placements possible Une seconde analyse corr lationnelle est effectu e en fonction des r sultats obtenus au PROMS et des facteurs mn sique g n ral capacit s d abstraction fonctions ex cutives et pens e divergente Le Tableau 5 pr sente les corr lations obtenues entre la m moire prospective et
31. UNIVERSIT DU QU BEC M MOIRE PR SENT L UNIVERSIT DU QUEBEC A TROIS RIVI RES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MA TRISE EN PSYCHOLOGIE PAR FR D RIC BANVILLE M MOIRE PROSPECTIVE ANALYSE DES LIENS ENTRE LES FONCTIONS MN SIQUES ET LES FONCTIONS FRONTALES CHEZ DES ADULTES VICTIMES D UN TRAUMATISME CRANIOC R BRAL NOVEMBRE 1998 Universit du Qu bec a Trois Rivieres Service de la bibliotheque Avertissement L auteur de ce m moire ou de cette these a autoris l Universit du Qu bec a Trois Rivi res a diffuser a des fins non lucratives une copie de son m moire ou de sa th se Cette diffusion n entra ne pas une renonciation de la part de l auteur ses droits de propri t intellectuelle incluant le droit d auteur sur ce m moire ou cette th se Notamment la reproduction ou la publication de la totalit ou d une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation Ce document est r dig sous la forme d un article scientifique tel qu il est stipul dans les r glements des tudes avanc es art 16 4 de l Universit du Qu bec Trois Rivi res L article a t r dig selon les normes de publication d une revue reconnue et approuv e par le Comit d tudes avanc es en psychologie Le nom du directeur de recherche pourrait done appara tre comme coauteur de l article soumis pour publication 11 Table des mati res FRCS RCI
32. dologiques de cette recherche Les sujets se sont vus administrer le protocole exp rimental dans le cadre d une valuation neuropsychologique compl te qui faisait partie du plan d intervention et par extension du programme de r adaptation de la SAAQ Cinq M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 15 neuropsychologues ont particip a la passation des diff rentes preuves Tous ces professionnels connaissaient les tests administr s puisqu ils les utilisaient dans leur pratique La correction des preuves a t en grande partie effectu e par les chercheurs Le protocole exp rimental pris lui seul est d une dur e approximative de deux trois heures sur une valuation complete de 10 a 12 heures tout d pendant de la rapidit du sujet a effectuer les taches demand es L ordre de chacun des tests est contrebalanc afin de contr ler l effet de la fatigue Finalement chacune des mesures contr les est administr e la suite des preuves frontales pour lesquelles elles sont utilis es R sultats R duction des Donn es Tous les sujets n ayant pas r ussi selon les normes aux preuves contr les sont limin s Le Tableau 2 pr sente les r sultats moyens obtenus par l chantillon pour chacune de ces mesures Trois sujets sont limin s pour les analyses r alis es sur les Labyrinthes de Porteus parce qu ils ont pris trop de temps pour terminer la t che des lignes de Gen ve
33. e autres le syst me mn sique est beaucoup sollicit r tention de la consigne de ce qui vient d tre fait etc Malheureusement les aspects de m moire ne sont pas contr l s l int rieur m me de la passation des preuves Toutefois certaines preuves contr les sont instaur es afin d liminer les biais qui pourraient tre caus s par d autres fonctions telles l oculomotricit les habilet s de construction les habilet s visuoperceptives et les habilet s de cat gorisation Les paragraphes qui suivent d crivent les preuves utilis es afin d effectuer ces contr les Variables contr les L preuve des lignes de Gen ve variable oculomotricit du Tableau 2 a permis de mesurer la vitesse et la pr cision oculomotrice des sujets Ce test est constitu de trois planches sur lesquelles sont imprim es des lignes enchev tr es num rot es chacune de leurs extr mit s La premi re planche constitue une preuve de pratique et elle permet de v rifier si le sujet a bien compris la consigne Les deux autres planches sont plus complexes parce qu elles contiennent plusieurs lignes Dans la planche 2 la poursuite oculaire se fait de gauche droite tandis que dans la planche 3 elle se fait de droite gauche le sujet doit suivre le plus rapidement possible l une des quatre lignes indiqu es par le chercheur au moyen d un chiffre et donner celui qui correspond l autre extr mit La premi
34. ective est apparu r cemment dans les crits scientifiques afin de d signer la capacit d une personne de se souvenir d ex cuter une tache dans le futur Andrzejewski Moore Corvette amp Herrmann 1991 La neuropsychologie de la m moire prospective est encore mal connue Jusqu maintenant les tudes ont principalement suppos existence de liens entre la m moire prospective le syst me mn sique et certaines fonctions cognitives Par contre peu de recherches ont apport un support empirique aux hypoth ses nonc es dans ces tudes La pr sente recherche tire son importance de cette lacune et vise a faire la d monstration empirique des liens qui existent entre la m moire prospective la m moire pisodique et certaines fonctions cognitives r gies par les lobes frontaux Afin de mieux comprendre la sp cificit de la m moire prospective plusieurs chercheurs ont tent de faire la dissociation entre la m moire prospective et la m moire pisodique Cette derni re constitue la capacit d un individu de se rappeler les v nements de son pass qui sont encod s dans un contexte spatio temporel Tulving 1983 Cette fagon de faire ne s est pas av r e concluante puisque la plupart des r sultats sont apparus contradictoires a il existe une relation positive entre la m moire prospective et la m moire pisodique Hitch Ferguson 1991 b un bon rendement en m moire prospective est li un mauvais rendemen
35. er ses habilet s de pens e divergente pour se r ajuster il est donc possible de proposer que la mesure obtenue par le PROMS ne donne pas une image globale des capacit s de m moire prospective du sujet Le deuxi me objectif de la recherche tait de conna tre la proportion de variance expliqu e en m moire prospective par les variables mn siques et frontales L analyse de r gression multiple a permis de d montrer que la combinaison des facteurs mn sique g n ral et fonctions ex cutives explique 23 de la variance en m moire prospective Par l entremise de ce r sultat il est possible de comprendre que la m moire prospective n est pas un syst me unique comme le laissait entendre Morris 1992 En effet elle semble s int grer 8 un syst me de fonctions c r brales m moire et fonctions frontales qui sont en interaction Dans cette optique le mod le de Cohen et O Reilly 1996 est int ressant parce qu il pr sente une compr hension dynamique de la m moire prospective D autre part le 77 de la variance inexpliqu e laisse croire qu il existe d autres facteurs impliqu s en m moire prospective autres facteurs cognitifs dont la motivation Pattention la m moire de travail Pinhibition Cohen amp O Reilly 1996 Sinnott 1989 facteurs personnels tels que pr occupations int r ts ge Meacham 1982 facteurs sociaux tels que r le de l image de soi d pendance sociale acteurs impliqu s
36. et la m moire pisodique En consid rant l ensemble des l ments cit s pr c demment la pr sente tude comporte deux principaux objectifs 1 tudier les liens qui existent entre la m moire prospective et la m moire pisodique ainsi qu entre cette premi re et les fonctions frontales Les hypoth ses de relation concernant cet objectif sont les suivantes a Plus un sujet obtiendra un r sultat fort au test de m moire prospective meilleure sera sa performance au test de m moire pisodique b Plus un sujet obtiendra un r sultat fort au test de m moire prospective meilleure sera sa performance aux tests s lectionn s pour les fonctions frontales 2 tudier la proportion de la variance en m moire prospective qui est expliqu e par la m moire pisodique et les fonctions frontales En raison du caract re exploratoire du second objectif aucune hypoth se de recherche n y est rattach e M thode Participants Trente six sujets cinq femmes et 31 hommes ayant subi un traumatisme cranioc r bral la suite d un accident de la route ont particip la recherche sur une base volontaire et b n vole Ils ont t recrut s parmi la client le des Centres de r adaptation Le Bouclier Joliette Mont Laurier et Saint J r me et Inter Val Trois Rivi res Durant l valuation neuropsychologique les sujets participaient un programme de phase III r int gration socioprofessionnelle de la Soci t
37. facteurs mn sique g n ral fonctions ex cutives capacit s d abstraction et pens e divergente Une analyse corr lationnelle a d montr que la m moire prospective est corr l e avec le facteur mn sique g n ral et le facteur fonctions ex cutives Une analyse de r gression multiple a permis de voir que ces deux facteurs expliquent 23 de la variance en m moire prospective Enfin il est propos que la meilleure piste de recherche dans lavenir est celle qui consid re la m moire prospective sous un angle multidimensionnel vi Abstract Prospective memory relationship between episodic memory and frontal functions This study has two main purposes 1 To examine the relationship between prospective memory frontal functions and episodic memory and 2 to determine the proportion of variance in prospective memory results that is explained by mnemonic and frontal factors Thirty six brain injured patients were evaluated with standard neuropsychological tests The factorial analysis extracted four factors global mnemonic executive functions abstract capacities and mental shifting Intercorrelation analysis showed significant relationships between gobal mnemonic and executive functions factors A multiple regression analysis showed that 23 of variance in prospective memory is explained by these two factors Contexte Th orique Le terme m moire prosp
38. font r f rence aux fonctions ex cutives selon la description faite par Goldstein et Green 1995 Tout d abord les variables qui ont obtenu le poids le plus lourd proviennent du Tinkertoy Test Pour Lezak 1993 1995 ce test sollicite les fonctions ex cutives initiative organisation anticipation planification structuration d activit s complexes formulation de buts finalisation de buts etc L ajout des variables de flexibilit cognitive qui exige la capacit de formuler des plans pour r aliser un but et de planification vient donner un sens l identification de ce facteur comme refl tant les fonctions ex cutives Par ailleurs la mesure prise aux Labyrinthes de Porteus anticipation est li e ce facteur de fa on n gative Comme il est possible de le voir dans le Tableau 4 le poids de la variable anticipation est de 0 69 pour le facteur capacit d abstraction ce qui indique une facilit comprendre de fa on imm diate le but de la t che l inverse le concept du facteur III n cessite que le sujet manipule par essais et erreurs les informations relatives la t che ce qui favorise Pajustement Bref parce que la mesure prise aux Labyrinthes de Porteus ne permet pas de souligner les m canismes d autoajustement du sujet mesure 1 point par labyrinthe r ussi au premier essai il obtient un mauvais r sultat lorsque ce test est consid r comme une mesure des fonctions ex cutives
39. he prospective Plus pr cis ment la m moire de travail l int rieur de ce mod le permettrait de maintenir actives les informations relatives la t che Cette id e a t propos e pr alablement par Sinnott 1989 et Cockburn et Smith 1994 D ailleurs une tude men e par ces derniers a soulign la participation de la m moire de travail lors de la r alisation d une intention Par contre en raison de l h t rog n it du facteur mn sique il est impossible pour l instant de dissocier l importance relative de chacun des types de m moire sur la r alisation d une intention La deuxi me hypoth se de recherche proposait que les fonctions frontales s lectionn es pour l tude entretiennent des liens avec la m moire prospective Apr s la transformation des donn es cette hypoth se est partiellement confirm e car les facteurs abstraction et pens e divergente ne sont pas corr l s avec la m moire prospective De plus la relation qui existe entre le facteur des fonctions ex cutives et la m moire prospective n atteint pas les crit res statistiques permettant de la consid rer comme tant significative N anmoins en raison des pr misses th oriques insistant sur le r le jou par les fonctions ex cutives en m moire prospective Lezak 1995 il est l gitime de souligner l importance de ces r sultats Il faut mentionner que deux facteurs ont pu contribuer au fait que seulement
40. ier M 1991b Test des Labyrinthes de Porteus Montr al PROJET TRAUMA West R L 1996 An application of prefrontal cortex function theory to cognitive aging Psychological Bulletin 120 272 292 Wilkins A J amp Baddeley A 1978 Remembering to recall in everyday life An approach to absentmindedness Jn M M Gruneberg P E Morris amp R N Sykes ds Practical aspects of memory Vol 1 27 34 London Academic Press M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 30 Tableau 1 Distribution des sujets en fonction du sexe de l ge de la scolarit de la mesure de l chelle de coma de Glasgow et des r sultats obtenus a la tomographie axiale c r brale Sujet Sexe Age Scol GCS R sultats de la 1 tomographie axiale c r brale 01 M 30 10 N D N D 02 M 51 09 04 R gions hyperdenses au niveau des deux lobes frontaux 03 F 30 09 13 Contusions h morragiques en frontal gauche et corps calleux 04 M 31 10 13 Dans les limites de la normale 05 45 14 06 H matome cortical au niveau du lobe frontal droit M 06 F 29 12 07 H morragie temporo pari tale gauche et frontal droit 07 M 19 10 08 Dans les limites de la normale M M 08 30 14 15 Ed me c r bral 09 10 M 24 11 10 Lac rations frontales 23 12 12 Contusions en temporal et convexit fronto pari tale gauche 11 F 25 10 10 Lac rations des tissus en frontal droit 12 M 31 07 06 Igromas frontaux bilat ralement 13 M 55 07
41. ique et des fonctions frontales dans la r ussite d une t che de m moire prospective Le terme fonctions frontales d signe ici les fonctions cognitives sup rieures qui sont g r es principalement par les lobes frontaux D une part il semblerait que la m moire prospective partagerait des caract ristiques communes avec la m moire pisodique parce que ses m canismes d encodage et d emmagasinage ainsi que ses indices de rappel seraient identiques D autre part cause de sa composante importante de contr le et d ex cution de l action il serait possible que les lobes frontaux soient impliqu s a diff rents niveaux lors de la r alisation d une intention Il est important de ne pas n gliger les liens qui existent entre la m moire pisodique et les fonctions M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 4 frontales En effet il est reconnu que les lobes frontaux sont aussi impliqu s dans les processus qui m nent l encodage au rappel et la reconnaissance des informations Stuss Alexander Palumbo Buckle Sayer amp Pogue 1994 Tulving Kapur Craik Moscovitch amp Houle 1994 Leur r le est principalement de contribuer l encodage et au rappel en cat gorisant et en organisant les informations De plus selon Moscovitch 1994 les lobes frontaux seraient responsables de la gestion de l interf rence afin de maximiser le contenu emmagasin en m moire pisodique Lezak 1995 a
42. memory screening Paires associ es du WMS R preuve PFL Self ordered poiting task Niveau conceptuel de r ponse R ponses de pers v ration Bris de cat gorie Tour de Londres Labyrinthes de Porteus R sultat de complexit Nombre de pi ces Ruff figural fluency test Lignes de Gen ve temps Lignes de Gen ve erreurs Epreuve de cat gorisation Reproduction d un mod le Empan visuo spatial de Corsi R sultat Moyenne cart type 4 23 17 1 80 17 14 24 4 77 29 03 P 7 99 14 81 erreurs 7 58 75 76 P 10 38 12 83 7 87 1 19 1 75 8 80 12 1 97 6 58 8 1 38 7 24 113 1 98 23 67 150 13 24 68 11 P 24 45 13 20 11 45 0 83 1 60 tous les sujets ont r ussi tous les sujets ont r ussi tous les sujets ont r ussi 9 d ficit en fonction de la norme du test P percentile Tableau 3 Corr lations obtenues entre la m moire pisodique et les variables frontales Variables Variables I 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 1 Flexibilit cognitive 2 Formation de concept 0 73 3 Maintien d un sch me 0 22 0 14 __ 4 Anticipation 0 09 0 24 0 32 5 Planification 0 41 0 12 0 32 0 02 6 Organisation 0 24 0 01 0 09 0 05 030 7 Initiative 0 40 0 21 0 00 0 14 0 23 0 41 8 Fluidit graphique 0 12 0 737 0 07 0 16 0 17 0 14 0 01 9 Fluidit verbale 0 24 0 13 0 44 0 10 0 14 0 12 0 17 0 22 10 Organisation temporelle 0 30 0 01 0 27 027 0 35 0 08 0 11 0
43. ns entre la m moire prospective et la m moire pisodique En raison des caract ristiques propres au facteur mn sique g n ral lequel regroupe des aspects de m moire d clarative pisodique et s mantique de m moire de travail et d organisation temporelle il a t impossible de v rifier la premi re hypoth se tel que mentionn priori Toutefois il appara t que le syst me mn sique dans son ensemble participe la r alisation d une t che de m moire prospective Cette id e rejoint l un des concepts de base du mod le de Cohen et O Reilly 1996 selon lequel plusieurs types de m moires sont impliqu s lors de la r alisation d une intention Entre autres les auteurs discutent de l importance de la m moire pisodique de la m moire de travail et de l organisation temporelle lors de la r alisation d une t che dans le futur Les habilet s de m moire de travail prennent une grande place l int rieur du facteur mn sique En effet une analyse de chacune des preuves a permis de voir que la m moire de M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 21 travail est probablement l l ment commun qui les relie Cette observation est int ressante lorsqu elle est appliqu e au mod le de Cohen et O Reilly 1996 Ceux ci ont propos que les fonctions attentionnelles et la m moire de travail sont des l ments importants 4 consid rer dans la r ussite d une t c
44. ogical assessment 3 d New York Oxford University Press Meacham J A 1982 A note on remembering to execute planned actions Journal of Applied Developmental Psychology 3 121 133 Morris P E 1992 Prospective memory Remembering to do things ln M M Gruneberg amp P E Morris ds Aspects of memory 2 ed 196 222 London Routledge Moscovitch M 1994 Cognitive Resources and dual task interference effects at retrieval in normal people The role of the frontal lobes and medial temporal cortex Neuropsychology 8 524 534 Petrides M amp Milner B 1982 Deficits on subject ordered task after frontal and temporal lobe lesions in man Neuropsychologia 20 249 262 Porteus S D 1959 The Maze Test and clinical psychology Palo Alto Pacific Books Rezai K Andreasen N C Alliger R Cohen G Swayze V amp O Leary D S 1993 The neuropsychology of the prefrontal cortex Archives of neurology 50 636 642 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 28 Ruff R M 1988 Ruff Figural Fluency Test Administration manual San Francisco NR Shallice T 1982 Specific impairment of planning Philosophical Transactions of the Royal Society of London 298 199 209 Shallice 1 Burgess P W 1991 Deficits in strategy application following frontal lobe damage in man Brain 114 727 742 Shimamura A P Janowsky J S amp Squire
45. oi de carte postale Le sujet doit poster la carte le lendemain de l valuation Cette t che a t modifi e pour l tude le sujet devait aussi crire au verso de la carte le type de strat gies utilis es pour se rappeler de la poster Cette carte tait pr affranchie et adress e au Centre de r adaptation Le Bouclier attention du chercheur le sceau postal tait indicateur d une bonne ou d une mauvaise r ponse Pour l administration de cette t che le chercheur a pris soins de ne pas valuer les sujets un vendredi afin d viter les biais caus s par Parr t des postes les fins de semaine Il est aussi noter qu aucune gr ve des postes n est survenue durant l exp rimentation Variable m moire pisodique L valuation de la m moire pisodique s est faite l aide du sous test des paires associ es de l chelle clinique de m moire de Weschler r vis e Cette preuve comprend huit paires de mots dont quatre ont des liens vidents entre eux ex fruit pomme et quatre sont plus difficilement reli s ex choux plume Le chercheur lit trois fois la liste de mots au rythme de 3 secondes par paires 1 y a donc trois rappels imm diats chacun d eux est effectu la fin de la lecture de la liste de mots Il est noter que les mots sont plac s dans un ordre diff rent chacune des lectures Lors du rappel le chercheur cite le premier mot de chaque paire et le sujet doit compl te
46. r en se rappelant le deuxi me mot de la dyade Chaque paire rappel e correctement facile et difficile chacun des trois essais est additionn e et rapport e sur un total de vingt quatre Pour Franzen 1989 ce test est une mesure valide de la m moire verbale Il a rapport que chacune des paires faciles et difficiles donne des informations sur l encodage pisodique des mots Enfin Pour Cohen et O Reilly 1996 le test des paires associ es exigent un apprentissage rapide de la part des sujets Ces l ments th oriques ont servi justifier l utilisation des trois rappels imm diats comme mesure de la m moire pisodique M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 10 Variables fonctions frontales Les principales fonctions valu es par le biais du Wisconsin Card Sorting Test WCST de Heaton Chelune Talley Kay et Curtiss 1993 sont la formation de concepts le maintien d un scheme de m me que la flexibilit cognitive Le WCST mesure videmment d autres fonctions cognitives dont la contribution est importante 8 la r ussite globale du test Ce dernier comprend quatre cartes cibles o sont imprim es des formes reproduites en quatre couleurs diff rentes et dispos es en nombres diff rents 1 2 3 et 4 Le sujet doit associer une des 128 cartes stimuli l une des cartes cibles selon une strat gie pr cise qu il doit d couvrir Le chercheur lui indique par oui ou par non
47. s ci parce que la t che est ins r e l int rieur d une routine elle perd une partie de son caract re prospectif Selon Shallice et Burgess 1991 toute t che habituelle et routini re fait appel des m canismes d ex cution diff rents de ceux impliqu s dans la m moire prospective La particularit de cette derni re est justement d exiger de la personne qu elle interrompe ses routines Enfin dans l tude de Einstein et McDaniel 1990 les sujets devaient presser la touche d un clavier d ordinateur lorsque apparaissait une cible d termin e par l exp rimentateur La mesure de m moire pisodique consistait en la m morisation d une liste de mots Dans cette recherche l absence de corr lation pourrait tre caus e par le fait que la t che dite de m moire prospective en tait une de concentration L ensemble des conclusions tir es la suite de ces tudes empiriques n a pas fait consensus Pour certains auteurs la m moire prospective est ind pendante de la m moire pisodique car elle repr sente un syst me unique Pour les partisans de cette th se il existerait une nomenclature pr cise de la m moire prospective m moire prospective habituelle pisodique Harris amp Morris 1984 s mantique Baddeley amp Wilkins 1984 long terme et court terme Morris 1992 En proposant cette fa on de voir ces auteurs ont tent de compartimenter les diff rents types de m moire ce qui
48. s exigent des fonctions connexes inter reli es ou pr alables p ex attention m moire etc leur r ussite Cette recherche a d montr l absence de corr lation entre le facteur II et la m moire prospective L analyse des r sultats porte croire que l abstraction comme reflet de 1 intelligence n est pas li e la r alisation d une intention Cette interpr tation est appuy e par deux arguments principaux A un niveau technique toutes les t ches de m moire prospective sont simples et faciles a ex cuter ce qui ne requiert pas de grandes aptitudes intellectuelles En effet travers les taches du PROMS la personne n a pas a d chiffrer un principe sous entendu par la tache comme c est le cas dans le WCST sa r ponse est d finie d avance et elle est strictement orient e vers l action A un second niveau plus th orique ce r sultat pousse se questionner sur le r le r el de intelligence dans la m moire prospective Par cons quent les r sultats sugg rent qu une personne ayant une d ficience intellectuelle puisse tr s bien r ussir une t che orient e vers une action future en raison des aspects concrets de la t che Il s agit l d une piste poursuivre dans les prochaines tudes Le facteur IV repr sente les habilet s de pens e divergente et il n est pas corr l la m moire prospective En consid rant la fa on dont la m moire prospective est mesur e dans cette tude
49. s qui sont d j emmagasin s La pr sente recherche en s inspirant du mod le th orique de Cohen et O Reilly 1996 veut pr ciser la nature des liens suppos s entre la m moire prospective la m moire pisodique et certaines fonctions frontales chez des sujets adultes ayant subi un traumatisme cranioc r bral Le choix de cette population repose sur la reconnaissance que le traumatisme cranioc r bral caus lors d un accident de voiture provoque des atteintes frontales et temporales Par le fait m me de telles atteintes c r brales risquent de nuire aux habilet s de m moire prospective selon le mod le th orique choisi Toutefois le choix de cette client le soul ve le probl me de manque de sp cificit en terme de localisation c r brale des l sions de m me que l impossibilit de r pondre aux questions portant sur la dichotomie frontale temporale Par contre il semble que cette dissociation ne soit pas souhaitable en raison des interactions qui existent entre le syst me de m moire et le syst me frontal En effet pour un bon fonctionnement de la m moire prospective ces interactions semblent aussi importantes que les fonctions elles m mes De plus il est propos que les donn es obtenues aupr s d une population de personnes victimes d un traumatisme cranioc r bral soient plus riches en raison de la variabilit de leur fonctionnement que celles issues d une population de sujets sans atteinte c r
50. sous estime la complexit du syst me mn sique Les th ories actuelles proposent des mod les qui reposent sur l interd pendance des composantes de la m moire La m moire prospective partagerait ainsi une variance commune avec la m moire pisodique Sinnott 1989 La notion de syst me mn sique en regard de la m moire prospective est appuy e par certaines donn es cliniques Ainsi Baddeley 1990 a rapport que plusieurs sujets atteints de l sions temporales avaient tout simplement oubli le contenu de la t che tout en sachant pourtant qu il y avait quelque chose faire Selon West 1996 il s agit ici d une incapacit de se rappeler le contenu de l action attribuable une probl matique de la m moire pisodique L interpr tation qui se d gage de ce cas ci est que la m moire prospective partage des informations avec la m moire pisodique Par contre il semble que cette derni re ne soit pas la seule fonction M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 3 impliqu e dans la r ussite d une t che prospective En effet certains auteurs ont sugg r que des fonctions cognitives prises en charge par les lobes frontaux pourraient tre impliqu es dans la m moire prospective Ainsi dans une tude men e chez des personnes victimes de l sions frontales certains sujets ont rapport se souvenir du contenu de la t che sans pour autant avoir fait l action Pour Shallice e
51. t Burgess 1991 ce genre de probl matique repr sente un d ficit de mise en action d origine neurologique qui pourrait tre caus par l atteinte frontale Ainsi cette derni re viendrait interf rer avec le d sir de la personne d ex cuter la t che Dans ce cas il appara t que le rappel du contenu en m moire pisodique n est pas suffisant pour enclencher une action Einstein McDaniel Richardson Guynn et Cunfer 1995 ont poursuivi des recherches sur deux types de rappel en m moire prospective Un premier type de rappel semble s effectuer gr ce un indice environnemental qui sollicite davantage le contenu de l action en m moire pisodique Dans le deuxi me type il appara t que l individu initie lui m me le rappel qui le m ne poser une action Pour ces auteurs cette derni re cat gorie ne fait pas r f rence la m moire pisodique uniquement 115 ont alors propos que les structures frontales participent la mise en action lorsque vient le moment de r aliser une intention t che de m moire prospective D ailleurs Cockburn 1995 a appuy empiriquement ces hypoth ses Dans sa conclusion elle a pr cis que la m moire prospective ne peut pas tre per ue comme un concept unitaire Pour elle il devient important de documenter l influence des aspects frontaux impliqu s dans la m moire prospective Les th ories actuelles proposent qu il y ait des effets combin s de la m moire pisod
52. t en m moire pisodique Wilkins amp Baddeley 1978 il n existe pas de relation entre ces deux fonctions mn siques Einstein amp McDaniel 1990 L h t rog n it de ces r sultats peut s expliquer par le fait que la t che prospective n a pas t uniforme entre les tudes et qu elle n est pas dans certains cas une mesure propre de m moire prospective En effet Hitch et Ferguson 1991 se sont limit s demander leurs sujets quels films ils avaient d ja visionn mesure pisodique et quels films ils comptaient visionner mesure prospective Dans cette tude les auteurs ont surtout mesur deux reprises la m moire pisodique puisqu il tait question uniquement du contenu en m moire La mesure aurait t prospective si les auteurs avaient valu la capacit de leurs sujets ex cuter leur intention de visionner ces films Wilkins et Baddeley 1978 ont simul un pisode de prise de m dicament a heure fixe Chaque sujet devait presser sur un bouton reli un compteur afin M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 2 d indiquer l heure a laquelle il avait pens prendre le m dicament Les r sultats ont d montr que les sujets qui avaient une mauvaise m moire pisodique dans le rappel long terme d une liste de mots taient ceux qui manifestaient le moins de d lai entre la prise du m dicament et l heure fix e par l exp rimentateur Dans ce ca
53. tatistique 5 1 86 p 0 07 M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 20 Tableau 6 Discussion Cette recherche visait dans un premier temps 8 tudier les liens existant entre la m moire prospective la m moire pisodique et les fonctions frontales puis dans un deuxi me temps a explorer la contribution de ces variables dans le rendement d une t che de m moire prospective Comme il a t possible de le voir une premi re analyse corr lationnelle a d montr l existence de plusieurs interactions entre la m moire pisodique et 165 fonctions frontales s lectionn es 11 a aussi t possible de retrouver des corr lations l int rieur m me de ce dernier regroupement de variables Ces interactions multiples et complexes rendaient difficiles l interpr tation des liens pouvant exister entre les fonctions l tude et la m moire prospective Une analyse factorielle a donc t r alis e a posteriori Cette op ration a favoris l extraction des aspects de m moire l int rieur des tests frontaux et la diminution de l influence r ciproque qu avaient certaines variables frontales entre elles Quatre facteurs sont d gag s de cette analyse le facteur mn sique g n ral le facteur capacit s d abstraction le facteur fonctions ex cutives et le facteur pens e divergente La premi re hypoth se de recherche proposait l existence de lie
54. tive ainsi qu aux habilet s de m moire pisodique Le troisi me type de variables couvre les fonctions frontales s lectionn es partir du contexte th orique planification organisation initiative organisation temporelle flexibilit cognitive fluidit verbale fluidit graphique La formation de concepts et le maintien d un sch me ont t utilis s lors de l exp rimentation malgr l absence de donn es th oriques leur gard L anticipation a t tudi e en raison de son inclusion dans le regroupement des fonctions ex cutives et ce malgr le fait qu aucun auteur n en fasse sp cifiquement allusion dans ses travaux Enfin le quatri me type de variables est constitu d un ensemble de mesures contr les visant s assurer que la performance aux tests n est pas influenc e par le d ficit d une fonction dont l int grit est un pr alable la r ussite de l preuve Variables et Instruments de Mesure Le Tableau 2 pr sente les preuves neuropsychologiques utilis es pour mesurer chacune des variables l tude en fonction des quatre regroupements Tous les instruments s lectionn s sont M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 8 reconnus comme des instruments valides dans les crits scientifiques et cliniques Franzen 1989 Goldstein amp Green 1995 Lezak 1983 1993 1995 Leurs aspects de standardisation vitent aussi les biais d administration
55. tre de r adaptation Le Bouclier De profonds remerciements s adressent aussi aux neuropsychologues des programmes TCC Trois Rivi res et IMPACT Joliette Mont Laurier et Saint J r me Ainsi pour m avoir aid 4 administrer le protocole exp rimental 8 plusieurs de leurs clients je tiens remercier MM Patrick Bourassa Luc Forest Jean Yves Gigu re et M Danielle Thibeault Des remerciements sinc res s adressent aussi 4 M Frangois Cr peau neuropsychologue au Centre de r adaptation Lucie Bruneau pour son apport critique dans la constitution du protocole exp rimental Je d sire aussi souligner chaleureusement l aide apport e par M Christiane Maxwell pour sa lecture critique et la correction de ce texte Enfin un merci tout sp cial et ma plus grande reconnaissance 4 mon directeur de recherche M Pierre Nolin pour sa disponibilit son esprit critique et son support tout au long de cette tude Sommaire Cette tude a deux principaux objectifs 1 tudier les liens qui existent entre la m moire prospective les fonctions frontales et la m moire pisodique et 2 explorer la proportion de variance qui est expliqu e en m moire prospective par le regroupement des fonctions mn siques et frontales Pour ce faire 36 sujets victimes d un traumatisme cranioc r bral ont t valu s l aide d preuves neuropsychologiques standardis es et normalis es Une analyse factorielle a permis de d gager quatre
56. ultat lev au test des paires associ es plus il est capable de produire de mots uniques au test de fluidit verbale 4 m moire pisodique et organisation temporelle plus un sujet retient de mots au test des paires associ es moins il pointe de symboles en double au SOPT Ces donn es pr liminaires d montrent l existence d interactions complexes l int rieur de la cat gorie des fonctions frontales ainsi qu entre ces derni res et la m moire pisodique En raison de cette observation l analyse des objectifs et des hypoth ses de recherche telles qu nonc es dans le contexte th orique s en trouve compromise En effet les liens existant entre les variables frontales et mn siques rendent difficile l identification de leurs liens Par cons quent une analyse factorielle a t effectu e dans le but d liminer la contamination probable d une variable par une M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 17 autre Les r sultats qui prendront la forme de diff rents facteurs seront ainsi plus repr sentatifs des concepts mesur s Ce type d analyse appara t donc tre un pr alable l tude des liens qui existent entre la m moire prospective et les variables frontales et mn siques Pour faire suite aux objectifs sp cifiques de la pr sente recherche apr s avoir effectu une analyse factorielle rotation orthogonale de type varimax les deux hypoth ses de recherche sont
57. voudrez ou quelque chose de semblable en coh rence avec la question du sujet la fin de la t che deux mesures sont prises a le r sultat de complexit r vis organisation selon un bar me sur treize points publi par Bayless Varney et Robert 1989 et b le nombre de pi ces utilis es pour compl ter la construction initiative Selon Lezak 1993 1995 cet item donne des informations sur les difficult s ou la facilit des sujets victimes d un traumatisme cranioc r bral initier ou s engager dans une activit M moire prospective m moire pisodique et fonctions frontales 12 L preuve PFL de Benton et Hamsher 1989 a permis d valuer les habilet s de fluidit verbale du sujet Dans cette preuve ce dernier doit produire l int rieur d une minute le plus de mots possible d butant par les lettres P F et L Ces trois lettres sont utilis es parce qu elles sont reconnues comme les plus fr quentes dans la langue fran aise Lezak 1995 Lors de l administration du test l valuateur doit sp cifier au sujet les r gles suivantes viter de r p ter le m me mot plus d une fois de produire des noms propres des chiffres ou des mots qui se terminent par le m me suffixe La somme des mots justes obtenue aux trois essais est retenue Le Ruff Figural Fluency Test RFFT de Ruff 1988 a permis de mesurer les habilet s de fluidit graphique du sujet Ce test est
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