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de la théorie à la pratique - Entreprises & Construction Durable

1. 40 Albert Road Melbourne Australie Chicago Center for Green Technology Chicago USA La Maison des Diocesaines Ch lons en Champagne France Szencorp group bureau d etude sp cialis en ma trise de l nergie a entrepris en 2003 des travaux de r no vation cologiques d un immeuble de bureaux datant de 1987 Le 40 Albert Road Ce b timent de 1200 m a re u de la part du Green Building Council Australia six toiles note maximale venant confirmer son caract re exemplaire De nombreuses informations sur les choix technologiques et Les dispositions cologiques mis en uvre lors de cette r habilitation sont disponibles sur leur site Internet Www ourgreenoffice com Chicago Center for green Technology Ce b timent datant des ann es 50 a t r nov de mani re exemplaire nergie renouvelable toiture v g talis e mat riaux recycl s collecte des eaux de pluie etc C est aujourd hui un centre de ressources pour la promotion de la construction cologique www cityofchicago org A Klosterenga en Norv ge 35 habi tations ont t r nov es en 1999 en adoptant des criteres environnementaux sur isolation en fa ade Nord facade vitr e double peau au Sud traitements des eaux us es sur le site par des plantes contr le individuel des consommations mat riaux sains chauffe eau solaire toiture vegetali see parking souterrain etc Le
2. CHIFFRES CLES Sur les 150 litres d eau potable utilis s par personne et par jour en France seulement 7 correspondent aux besoins pour l alimentation et la boisson souce Carnet co logique publi par l association Maisons de Qualit En 2003 5 millions de Fran ais ont t expos s au moins une fois une eau pollu e souce article UFC Que Choisir du 29 mars 2003 Les Nitrates dans l eau e En Allemagne la gestion alternative de l eau a d j cr e 60 000 emplois et on pr voit que 15 des b timents distribueront une eau recycl e l horizon 2010 souce Document La gestion alternative de l eau dans les projets urbains de l Arene Ile de France Construction durable De la th orie la pratique OPTIMISER LA GESTION DE LEAU Si l eau n est pas encore consid r e en France comme une ressource rare malgr les p nu ries r centes le maintien de sa qualit un niveau de potabilit satisfaisant est de plus en plus probl matique et co teux La pollution accrue de l eau n est pas imputable seulement l agriculture et l activit industrielle mais aussi au ruissellement des eaux pluviales sur des surfaces imperm ables constructions Qualit de l eau et entretien du r seau Avez vous un responsable de site unique interlocuteur en cas de probl me sur le r seau d eau int rieur du b timent Le r seau est il en bon tat fuite entartrage etc
3. CONSTRUCTION DURABLE DE LA THEORIE A LA PRATIQUE LA _ E a CONSTRUCTION DURABLE DE LA TH ORIE LA PRATIQUE Ces fiches ont t r alis es dans le cadre de la deuxi me ann e de l initiative Entreprises amp Construction Durable initiative mise en place d but 2004 par le cabinet Utopies sp cialis sur les strategies de d veloppement durable pour faire progresser la connaissance et les pratiques de diff rents acteurs du secteur de la construction Ce recueil de fiches pratiques intitul Construction durable de la th orie la pratique a plus pr cis ment pour objectif d aider de mani re concr te et autant que possible tay e d exemples inspirants les ma tres d ouvrage et acteurs de la construction r aliser leur projet de construction durable conna tre les enjeux clefs et les textes de reference identifier les pistes de solutions existantes s inspirer des meilleurs exemples de projets de construction etc Il s inscrit dans la continuit du rapport paru en 2005 la Construction Durable une strat gie d entreprise t l chargeable gratuitement sur le site Internet de l initiative www constructiondurable com L quipe d Utopies en charge de ce rapport remercie les onze entreprises membres dont l engagement et le soutien financier ont permis de poursuivre les travaux de recherche et de sensibilisation sur les th matiques de construction durable Accor A ropor
4. La maintenance est elle assur e par une soci t comp tente parking voiries La majorit des b timents pr voient d evacuer vers le r seau ces eaux ainsi que les eaux des nappes dans lesquelles les sous sols ont t construits Ce proc d favorise les inondations et l engorgement des r seaux d coulement en cas de forte pluie emp che le r approvisionnement des nappes phr atiques et co te ch res aux collectivit s en retraitement des eaux Parall lement la consommation d eau potable ne cesse d augmenter arrosage lavage des surfaces activit s industrielles sanitaires etc Le captage le traitement et la distribution d eau potable puis le trans port et Le traitement des eaux us es dans les stations d puration co tent donc de plus en plus ch res et cette hausse saccentuera probablement avec le temps Pour limiter notre consommation viter les rejets polluants et r aliser de substantielles conomies tant sur la facture d eau que sur les investis sements n cessaires en r seau et en station d puration des solutions existent parfois tr s simples mettre en uvre La gestion priva tive de l eau de pluie est une de ces solutions rentable en co t global et plus respectueuse de l environnement La r gle dans ce secteur encore mergeant est Le learning by doing en se basant sur des programmes exp ri mentaux petite ou moyenne chelle d ETAT DES LIEUX EN
5. Ouvrages publics amp Co t Global Mission Interminist rielle pour la Qualit des Constructions Publiques Voir graphique 1 ci contre Alors qu elle ne repr sente qu une parenth se au regard de la dur e de vie totale d un b timent et moins de 10 des d penses engag es hors charge fonci re de la r alisation que se determine pr s de c est au cours de Ouvrage public et co t global Mission Interminist rielle pour la Qualit des Constructions Publiques gt Voir graphique 2 ci contre Rapport Ouvrages publics amp Co t Global du MIQCP publi en janvier 2006 envisag es l ensemble des co ts engendr s tout au long de la vie de l ouvrage construction exploitation maintenance transformation voire m me d construction et traitement des d chets En pratique cette approche n est pas toujours vidente en raison du cloisonnement entre les quipes et les budgets affect s respec tivement la construction et l exploitation il existe galement un cloisonnement compta ble puisque si les investissements sont amortis sur le plan comptable les quipements sont port s dans le bilan dans la partie exploitation Ceci explique pourquoi la majorit des immeubles verts ont t en France construits par des investisseurs qui en sont aussi les utilisateurs par exemple les Pouvoirs Publics dans le cas des lyc es et peuvent ainsi r cup rer les b n fices du surinvestissem
6. ns sense noms nm nn n ses nn nne sense sense ns ons msenssesne sense nm sense ss sens sense enms eme esssssensonnssemnsess ss esssssssssenso ns smns ses enssnnssens ess esssssnsssensemsssnms ses ss enssssssesssssssssems sms emesesssssessesseeesss S engager de mani re visible et forte avant et pendant le d roulement des travaux pour que les exigences environnementales soient correctement respect es et S ENGAGER pour f d rer l ensemble des acteurs dans la d marche de construction durable Les retours d exp rience montrent que l implication du ma tre d ouvrage doit tre VISIBLEMENT plus forte dans un projet de construction durable que sur un projet classique tant durant la conception du b timent que sur le chantier m me Avant la phase de r daction du programme le ma tre d ouvrage doit prendre le temps de fixer clairement les objectifs auxquels il aspire sur une chelle allant de la ma trise des co ts par les choix technologiques et architecturaux les plus banalis s au b timent vitrine tr s avant gardiste et innovant Il officialise ensuite les objectifs environnementaux du projet qu il entend d velopper en priorit en s appuyant ou non sur les 14 cibles HQE A cette tape il prend aussi le temps de r aliser une analyse des sites possibles et des tudes pr alables permettant de confirmer la pertinence des choix retenus diagnostic environnemental du site analyse en co t global cf fiche 2 tudes d impact
7. Les outils d analyse de cycle de vie sont vou s conna tre un essor certain dans les prochaines ann es du fait de leur transversalit et leur mise en application OUTILS de l approche globale Outils d analyse de cycle de vie du b timent O Athena base de donn es offrant la possibilit de comparer l impact sur la performance D ANALYSE DE CYCLE DE VIE du b timent des diff rents choix possibles des solutions constructives Envest m thode d valuation sous forme d eco points avec une note globale indiquant la performance environnementale du b timent Eco quantum outil de mesure de l impact environnemental d un b timent avec prise en compte du cycle de vie du b timent Outils d analyse de cycle de vie des mat riaux Base Inies Les fiches de d claration environnementales et sanitaires FDES ont t lanc es en 2005 dans le cadre du Plan National Sant Environnement pour fournir de l information aux fournisseurs sur les caract ristiques environnementales des diff rents mat riaux Bees 3 0 m thode d valuation de l impact environnemental d un produit de construction avec plus de 200 produits recens s int grant un zoom particulier sur les rev tements de sols www inies fr www bfrl nist gov oae software bees html TUDE DE CAS MAGASIN NATURE amp D COUVERTES Pour l enseigne Nature amp D couvertes la mesure des impacts du magasin des Halles effectu e avant et apr s la r novation du
8. en 2005 sur six chantiers de construction par le bureau BIRD Bureau d investigation sur le Recyclage et la Durabilit qui prend en charge depuis 1995 la gestion des d chets sur plus d une quarantaine de chantiers en Suisse romande montre qu un tri performant la source conforme aux r glementations en vigueur co te nettement moins cher qu une vacua tion en vrac des d chets avec une conomie de 63 par m tre cube de d chets tri s La ville de Stuttgart consent des pr ts taux 0 pour couvrir les surco ts l acquisition d quipements d conomie d energie Ces pr ts sont rembours s chaque ann e sur les conomies d nergie r alis es En 2000 une conomie nette de 13 2 M a ainsi t r alis e conomies de 16 6 M d penses de 3 4 M en rem boursement de cr dit personnel informa tique et consultations d ing nierie Une quipe d di e fait galement la course au gaspillage conomique en v rifiant en permanence les quipements les fuites etc Un emploi de ce type est rentabilis rapidement partir de 20 000 habitants Le b timent cologique Leslie Mao Ming Sun Field de l universit de Stanford a t r alis avec un co t similaire un autre b timent non cologique du m me campus ces deux b timents tant tout fait comparable sur leur taille et leurs fonction nalit s USA Suisse des r ductions de taxes ou des obtentions rapides de perm
9. naturellement par les apports solaires CR ER DES ZONES passifs en hiver baies vitr es par exemple et constitue un puits d air neuf pr chauff pour les locaux d activit TAMPON Photo Coll ge Guy Dolmaire Mirecourt France eesesesoosoosssessocssosoosocsoosooeosoosoosososoooooecoooosoososoosocososoosocooosooessoosooessocosocsooecoooosoosssoosocososoecoooososoooosoossoeosossocsoosoooosooeosoonoosososoosoosoooosoosooossossooecososoosoososoosoooosocosoceoosoooosoososossoosoocoooooosoososoosoososocsoosoososoosoososossoosoeoooosoososeosoosoooosocososoososoosooessoosocoosocoooceoosoooosoosososeooooooooos ORIENTER COR Diff rentes solutions techniques sont possibles en fonction de l ensoleillement du climat des masques proches et lointains RECTEMENT LE ombres port es par des b timents voisins v g tation existante ainsi que des apports internes pr sence de machines BATIMENT EN SE concentration de personnes et des contraintes fonctionnelles O Baies vitr es au sud pour optimiser l apport de lumi re PROTEGEANT DU naturelle et pi ces de services concentr es au Nord avec Protections solaires et ou Ventilation naturelle pour un bon confort SOLEIL EN ETE d t Ouvertures dimensionn es en fonction de l exposition D bords auvents persiennes brise soleil ou film s rigraphi dimensionn es pour prot ger du rayonnement direct quand le soleil est haut en t et pour laisser passer la lumi re en hiver quand le sole
10. v los des vestiaires et des douches sur le site Les employ s doivent compenser leurs missions de CO li es au transport En Hollande l employeur peut accorder un employ une indemnit kilom trique non imposable de 0 055 par km pour tous ses d placements li s au travail incluant le trajet domicile travail source ADEME CHIFFRES CLES es concentrations de polluants sont de 10 100 fois sup rieures en interieur qu en exterieur source US Environnemental Protection Agency et campagne pilote de l Observatoire de la qualit de l air Les citadins passent plus de 80 de leur temps l int rieur de b timents source Interview actu environnement du 27 01 06 du Docteur Fabien Squinazi Une meilleure qualit de l air int rieur dans les bureaux permettrait aux Etats Unis des conomies d passant les 250 milliards de dollars source article de Business Week dat du 5 juin 2000 Construction durable De la theorie la pratique AMELIORER LE CONFORT ET PRESERVER LA SANTE DES OCCUPANIS La fonction premi re d un b timent tant d assurer ses occupants un confort de travail ou d habitation optimal les conomies de ressources et la pr servation de l environnement ne doivent pas se faire leur d triment Nous passons en moyenne plus des trois quarts de notre vie dans un b timent un environnement int rieur de qualit n est donc pas un luxe mais r pond au con
11. Favoriser L INTERMODALITE la mixit des modes de transports de voyageurs routiers transports en commun pi tons cycles ET LA DIVERSIT DES MODES Photo H pital Boulder Boulder USA DE TRANSPORTS METTRE EN PLACE Un PDE peut tre envisag pour les sites existants non adapt s son d ploiement prend en moyenne 6 8 mois et les r sultats ne sont pas imm diats UN PLAN mais ils peuvent entra ner de fortes conomies moyen terme Les 3 tapes successives sont Se rapprocher des autorit s organisatrices des transports DE D PLACEMENT AOT communaut s d agglom rations syndicats mixtes de transports en commun SMTC pour profiter d ventuelles synergies Consulter les organismes D ENTREPRISE susceptibles de vous accompagner bureau d tude ou de vous subventionner ADEME Choisir parmi les diff rents leviers d actions propos s ceux qui seront P D E les plus efficaces pour faire changer les habitudes selon les resultats d un diagnostic effectuer au prealable Insister sur l aspect galitaire de la d marche un automobiliste co te cher l entreprise en frais de parking construction entretien immobilisation de terrain INCITER et remboursement kilom trique Instaurer un forfait fixe co t personne pour chacun des salari s en associant des contraintes pour les automobilistes Parking AUX MODES payant et ou restreint Management rigoureux en mati re de v hicules de service et de fonct
12. O Visio conf rences FOURNISSEURS POSSIBLES Bureau d tudes pour des PDE Bureau d tudes Mobility gt www deplacements net Bureau d tudes ETC Sylvie Terret Hoffmann gt sterret dclubinternet fr e Coursiers v lo Urban cycle gt www urbancycle fr e Automates permettant le d p t et le retrait de colis sans contraintes d horaires gt Www consignity fr RESSOURCES Guide R aliser un Plan de D placement entreprise publi par l ADEME gt www ademe fr Guide pour le covoiturage La cl le contact publi par LARENE Ile de France E Sites de covoiturage gt www covoiturez org gt www covoiturage com E L architecture cologique 29 exemples europ ens de Dominique Gauzin M ller ditions Le Moniteur www constructiondurable com Eva Lanxmeer Culemborg Pays Bas ETUDE DE CAS LA METHODE AVEC PAR POUR ST Microelectronics a mis en place cette methode en 3 points pour convaincre leurs collaborateurs de ne plus venir en voiture 1 Avec cr ation d un comit consultatif de volontaires amp grande enqu te d opinion 2 Par cartographie des trajets proximit tude au cas par cas de la situation des salari s 3 Pour b n fice personnel cr er pour celui qui change ses habitudes EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES L op ration H lianthe Boulogne Billancourt associe sur le terrain des anciennes usines R
13. USA ETUDE DE CAS MAIRIE DES MUREAUX Le budget de rehabilitation de la mairie des Mureaux vote en amont de la decision de realiser une demarche HQE ne permettait aucune possibilite de depassement e La ma trise d ouvrage a nomm un chef de projet charg de garantir le bon d roulement des diff rentes phases HQE et de faire avancer les diff rents acteurs selon un planning des op rations minutieusement r dig Les prestataires ont ete des le d part fortement sensibilis s l importance de l objectif de construction durable e Le management du projet HQE impose la mise en place d un comit de pilotage op rationnel interne la ma trise d ouvrage avec la possibilit de faire appel un bureau d tude en soutien Ce comit s est reuni tous les mois pour valider les d cisions prises en amont et assurer un suivi des travaux e La r daction de fiches de performances avec des sous cibles et les contr les pendant les trois phases de construction du b timent ont constitu des tapes importantes dans la bonne mise en place du projet HQE e Une lettre d information destination des riverains a soulign les c t s positifs du projet int gration patrimoniale chantier faibles nuisances valeur ajout e environnementale e Pour le choix des solutions techniques un tableau comparatif des solutions existantes a permis de faire des choix judicieux au niveau environnemental www const
14. Y 3 R GLES D OR Pr venir l effet rebond photovolta ques est pass de 155 MWh 305 MWh en 2006 pour l habitat collectif et le tertiaire souce lettre n 9 f vrier 2006 du syndicat des nergies renouvelables Des quipements efficaces entra nent parfois une modification du comportement des usagers ex une hausse de consommation de l eau chaude appel e effet rebond qu il faut pr venir L ducation des occupants est essentielle pour une meilleure utilisation des quipements nerg tiques Les retours d exp rience en mati re d habitat passif font appara tre que le comportement des usagers fait varier les consommations de 5 26 kWh m an Vs un objectif de 15 KWh m an Privil gier les nergies durables disponibles localement le bois si le b timent est proche d une source d approvision nement l olien et le solaire si la r gion est bien ensoleill e ou venteuse Quand une entreprise fait appel des approches et des technologies d avant garde sur de nouveaux b timents elle contribue banaliser ces quipements donc les rendre plus accessibles long terme et sensibiliser les usagers l utilisation de ces technologies Ces choix visibles permettent Construction durable l entreprise de communiquer facilement De la th orie la pratique MA TRE D OUVRAGE QUELQUES TECHNIQUES PERFORMANTES GESTION La GTC est un syst me qui permet l optimisa
15. cf fiche 4 etc Par la suite il r dige Les contrats avec les prestataires en pr cisant clairement les exigences sociales et environnementales du chantier et du b timent et en d taillant le contenu des missions les responsabilit s et les modalit s de surveillance Le bon d roulement de la phase de r alisation des consignes HQE par l entreprise de construction est facilit par la r daction de documents expliquant la marche suivre sur le plan environnemental livret d accueil charte de chantiers verts ou faibles nuisances bordereau de suivi des d chets qui peuvent aussi tre valorises fiches produits journal du chantier Enfin il prend le temps de s impliquer personnellement dans le suivi des travaux en s assurant que les intervenants effectuent leurs missions conform ment au contrat et en v rifiant que les principaux objectifs de l op ration sont atteints DIALOGUER O D velopper un argumentaire d fendant le projet aupr s des d cisionnaires des financeurs avec une approche en co t global int grant les co ts de construction TOUT AU LONG mais aussi les co ts d exploitation cf fiche 2 Prendre en compte les sp cificit s du lieu d implantation dans ses choix proximit d une cole d une maison de DU PROJET AVEC retraite d un h pital Avant la phase de chantier communiquer au personnel et au voisinage le planning des travaux signaler les phases les plus bruyantes et LES PARTIES planifier l a
16. e Pipe pill OP a nE hii sen p MA TRE D OUVRAGE PISTES D ACTION POUR LA R HABILITATION RESPONSABLE TABLIR UN DIAGNOSTIC AMONT le ma tre d ouvrage effectuer son arbitrage en amont entre la d molition et La r novation d un site existant TABLEAU D AIDE LA D CISION POUR UN B TIMENT EN FIN DE VIE CRIT RES Climat social Satisfaction des occupants D veloppement du quartier Connexion au r seau de transport public Infrastructures pour la vie quotidienne Qualit Esth tique Flexibilit du design et de la structure du b timent Ventilation Insonorisation tat des mat riaux de construction Humidit pr sence de nappes d eau souterraines Isolation thermique Espace pour les places de stationnement Qualit de l environnement vivant Co t d acquisition d expropriation Co ts de d molition Co ts du relogement des occupants durant la r novation Co t de r novation source r seau autrichien E3building DEMOLITION RECOMMANDEE Probl matique Faible Densit trop forte ou trop faible Insatisfaisante Insatisfaisantes Insatisfaisante Inflexible changement impossible Mise aux normes thermiques impossibles Mauvaise Mauvais Probl matique Mauvaise Pas de place Mauvais Bas ou inexistant Bas Eleves Eleves R NOVATION RECOMMAND E SOUS RESERVE ASPECTS SOCIAUX Moyen Moyenne ASPECTS DE PLANIFICATION URBAINE Densit moyenne Moyenne Moyenn
17. po les chaufferies etc et les briquettes ou b chettes reconstitu es mais aussi les d chets de scierie et d lagage des haies sciure copeaux broyas Le label de qualit Flamme Verte promeut les appareils les plus performants qui proposent un rendement minimum de 65 et la ma trise des missions polluantes LADEME soutient financi rement le d veloppement de cette filiere www flammeverte com SOLAIRE PHOTO VOLTA QUE BIOGAZ Autonome et peu polluante la pile combustible permet de produire de l nergie sur le site o elle est utilis e Ce g n rateur convertit directement l nergie d un combustible hydrog ne pur ou hydrocarbure en lectricit et en chaleur en utilisant un proc d lectrochimique qui consiste en la r action inverse de l lectrolyse de l eau Ses rendements lectrique et thermique sont lev s et ses sous produits tr s peu polluants Encore l tat de prototype son co t reste lev mais son d veloppement s acc l re R SEAU DE CHALEUR Les cellules photovolta ques sont int grables la structure m me du b timent murs toits tuiles etc pour produire de l lectricit Les professionnels avec l aide de l ADEME ont mis en place d s 1999 un r seau d installateurs agr s Qualisol D but 2005 6 449 entreprises faisaient partie du r seau Photo The Terrace The Solaire New York USA L energie valoris e du vent non stockable do
18. 2 Choix int gr des produits syst mes et proc d s de construction 3 Chantier faible impact environnemental Eco gestion cibles 4 7 4 Gestion de l nergie 5 Gestion de l eau 6 Gestion des d chets d activit 7 Maintenance p rennit des performances environnementales Confort cibles 9 11 et sant cibles 12 14 8 Confort hygrothermique 9 Confort acoustique 10 Confort visuel 11 Confort olfactif 12 Qualit sanitaire des espaces 13 Qualit sanitaire de l air 14 Qualit sanitaire de l eau De mani re globale sur l ensemble de la d marche B N FICES CONOMIQUES DIRECTS e Pr vention des risques la fois sur le chantier accidents et sinistres plaintes des riverains et sur le b timent vices cach s passifs environne mentaux campagnes de riverains etc e Attractivite du b timent et confort des utilisateurs accessibilit par les transports notamment e Optimisation d s la conception de la performance environnementale du b timent e R duction des co ts de d construction e R duction des charges maintenance nergie eau etc ce gain pouvant tre partag entre propri taire et occupant e Renouvellement moins fr quent des quipe ments gr ce un entretien r gulier e Am lioration du taux d occupation des locaux facilit accrue de commercialisation e Possibilit venir de vente de certificats n gociables CO e Pr vention d
19. 3 POINTS Pollution de l eau et rejet d eaux us es Respectez vous l interdiction de rejeter dans l gout les substances telles que l eau de javel la peinture les solvants les acides et bases les huiles etc Les rev tements du site et du b timent permettent ils l eau de pluie de s infiltrer en partie dans le sol ou de limiter le ruissellement Consommation d eau Connaissez vous les consommations du b timent Existent ils des Compteurs d eau s par s pour chacun des locataires et ou chacun des postes d activit de l entreprise permettant de proc der un suivides consomma tions Existe t il des initiatives pour sensibiliser et responsabi liser les usagers Pour quel usage pouvez vous remplacer vos consommations d eau potable par de l eau de pluie chasses d eau arrosage eaux de process nettoyage lav ge du linge Combien pourriez vous conomiser sur votre facture en 5 ans En 15 ans MA TRE D OUVRAGE 10 PISTES D ACTION POUR CONOMISER L EAU D TECTER LES Les fuites dans les r seaux sont responsables d une surconsommation de 20 en moyenne O Systematiser la Gestion Technique Centralis e GTC pour FUITES FACILITER l ensemble des compteurs du b timent et analyser les pointes de consommation d eau Pour localiser une fuite comparer les chiffres avant et apr s une L ENTRETIEN p riode d inactivit du b timent Pr voir des robinets d arr t permettant les interventions su
20. Plafonds r fl chissants Photo Solarspot RESSOURCES La vie apr s le p trole de la p nurie aux nergies nouvelles de Jean Luc Wingert ditions Autrement e P trole Apocalypse de Yves Cochet ditions Fayard 25 maisons cologiques de Dominique Gauzin M ller ditions Le Moniteur E L isolation cologique de Jean Pierre Oliva ditions Terre Vivante E La Maison des N galwatts de Thierry Salomon et St phane Bedel ditions Terre vivante e Eco conception des b timents de Bruno Peuportier ditions des Presses de l cole des Mines de Paris O Le Trait d architecture et d urbanisme bioclimatiques de Alain Li bard et Andr de Herde ditions Observ ER LABELS ET CERTIFICATIONS RAER PRIRJET KETE NB SCHIE PO ISOLE PLANETE On Dica Qi es LS EL E es E DL m m PEN 0 p 8 France Le label Effinergie sera lance en 2007 pour les b timents haute performance nerg tique et tr s haute performance nerg tique et permettra terme une majoration du loyer et ou de l assiette de subvention Ce label est l initiative de l association Effinergie cr e par des industriels de la construction des collectivit s locales et des banques pour la promotion de b timents super conomes en nergie en France e Allemagne Le label Habitat basse energie a t encourag dans un premier temps par une politique vol
21. Si les b timents neufs sont l enjeu principal de la construction durable dans des pays comme la Chine premier constructeur de logements au monde le parc ancien est la priorit dans un pays comme la France Par sa taille d abord puisqu il repr sente une surface de 814 millions de m dans le tertiaire et de 2 milliards de m dans le r sidentiel soit pr s de 29 3 millions de logements Par ses impacts ensuite les b timents d avant 1975 sont tr s nergivores et CHIFFRES CL S Dans le secteur r sidentiel la consommation nerg tique moyenne consacr e au chauffage des b timents datant d avant 1975 est de plus de 320 KWh m an alors que l objectif atteindre d ici 2050 pour respecter l engagement de la France sur les accords de Kyoto se situe autour de 50 kKWh m an source Ouvrage public et co t global Mission Interminist rielle pour la Qualit des Constructions Publiques Les constructions mises en chantier en 2003 repr sentaient 320 000 logements et 13 millions de m tertiaires alors que l existant repr sente 30 millions de logements et plus de 800 millions de m de b timents tertiaires Ouvrage public et co t global Mission Interministerielle pour la Qualit des Constructions Publiques e Dans un appartement ancien de 100 m il est possible selon le cabinet Enertech d conomiser entre 2 500 et 3 500 par an apr s avoir change les fen tres et pos 15 centim tres d paisseur
22. b timent en ayant pour objectif de r duire le recours des quipements additionnels plut t que de l augmenter cf fiche 10 LE SERVICE RENDU viter de recourir au dernier moment des quipements techniques soit disant verts et souvent co teux si Le probl me correspondant n a pas t pris en compte en amont lors de la conception Photo NewHouseResidence Hall Pittsburgh USA Pr voir les volutions du b timent sur l usage qui en est fait mais galement sur l entretien et favoriser au maximum l volutivit et la souplesse de la structure Cela suppose par exemple de Pr voir une marge de man uvre dans les chemins de c ble permettant d augmenter ult rieurement la capacit initiale Miser sur la flexibilit des structures secondaires pour permettre au b timent de se transformer et de mieux s adapter l usage que voudront en faire ses occupants Pour m moire la dur e d usage d un bureau est de 5 7 ans alors qu un b timent a une dur e de vie de 30 ans en moyenne Aux Etats Unis selon le RMI 25 des employ s sont concern s chaque ann e par le r am nagement des immeubles de bureaux avec un co t moyen de 2 500 par employ Anticiper si possible la fin de vie du b timent soit en pr voyant sa conversion possible en immeuble avec une autre utilisation LA FIN DE VIE l co architecte am ricain Bill McDonough a ainsi con u un si ge social et m me un hypermarch pouvant tre convertis en habitat
23. blattes d s la chaleur et l humidit sont particuli rement pr sents dans les literies les textiles et les surfaces sanitaires plus expos s O L installation d un syst me d aspiration centralis e vite la remise en suspension des poussi res et am liore ainsi la qualit de l air int rieur Si l installation de ce syst me est pr vue en amont de l op ration le surco t engendr n est pas tr s important Faire appel des professionnels pour les diagnostics r glementaires amiante peinture au plomb ou l gionelles dans les tours aero refrigerantes Vous pouvez galement faire v rifier l exposition au gaz radon aux rayonnements ultraviolets aux benz nes et aux m taux lourds CONFORT O Privil gier la lumi re naturelle la lumi re artificielle cf techniques des puits de lumi re fiche n 7 Elle influence en effet VISUEL le bien tre psychologique des occupants d un local Les baies vitr es offrent le double avantage d une communication visuelle vers l ext rieur et d une vue au loin n cessaire au repos de l il apr s une vision rapproch e Pour l clairage artificiel plut t choisir des lampes basse consommation voir les ampoules ayant re ues l Eco label europ en www eco label com par exemple des diodes lectroluminescentes pour les ampoules qui ne contiennent pas de mercure et consomment tr s peu d lectricit ou des lampes fluo compactes au d triment des lampes incandescence class
24. cision n a t bloqu e plus de 48 heures gr ce la parfaite r activit des intervenants dans la prise de decision Sur le chantier HQE du 3 Center Parcs de France dans l Aisne Pierre amp Vacances a mis en place un management sp cifique de l op ration qui comprend notamment l embauche d une responsable chantier vert et de deux hommes verts pour veiller l application des proc dures de certification HQE tri des d chets protection de la flore mais aussi des r unions d information l attention des riverains et la cr ation d une adresse Internet et d une bo te lettres sur le site pour permettre aux riverains de signaler les probl mes provoqu s par les travaux MESURER LIMPACT ENVIRONNEMENTAL Iiniropriunu Es LE ic t CHIFFRES CLES D UN B TIMENT La mesure de la performance et de l impact environnemental du b timent est une pratique encore peu courante en France mais qui se d veloppe rapidement pour plusieurs raisons Elle permet en premier lieu de valider la performance effective du b timent par rapport aux objectifs initiaux Le tableau de bord des performances qui en d coule facilite ensuite l adoption d une approche en co t global cf fiche 2 et permet de ma triser le comportement du b timent pendant toute sa dur e de vie pr vention des dysfonctionne ments identification des priorit s strat giques outil de dialogue et de d cloisonnement d
25. construction durable D Drouet RDI pour LARENE IdF f vrier 2004 LES B N FICES INDIRECTS ESTIMES DE LA CONSTRUCTION DURABLE POUR LE PROPRI TAIRE OU LOCCUPANT PAR TYPE DE B TIMENTS O Bureaux hausse de la productivit de 6 26 meilleur confort de travail baisse du turnover et de l absent isme e Magasins augmentation des ventes au m jusqu 40 notamment due l clairage naturel O coles r sultats scolaires sup rieurs de 20 26 POUR LA SOCI T O Gisement annuel d conomies sur les d penses de sant gr ce une meilleure qualit de l air int rieur 2 7 Mds r duction des maladies respiratoires des allergies de l asthme et des sympt mes du syndr me du b timent malsain O Pr vention des maladies li es la pollution atmosph rique missions de CO dont 40 viennent des b timents qui co tent l UE 29 Mds an Sources des b n fices financiers lies La construction durable pour les b timents tertiaires M Productivit M missions de polluants et d penses de sant atmosph riques E Energie M Entretient et maintenance NI Eau BENEFICIAIRES Ma tres d ouvrage particuliers entreprises promoteurs etc faisant construire ou renover Ma tres d oeuvre Entreprises BTP Fournisseurs de mat riaux Occupants directement ou via gestionnaires immobilier et facility managers source Etude RDI pour LARE
26. corps de m tier intervient aux diff rentes tapes du projet D FINIS O Repartir de mani re officielle les missions responsabilit s et autorit s dans l quipe et nommer un responsable HQE et suivi des travaux Ordonnancement Pilotage de chantier Coordination dont le r le est de centraliser l information de remonter et arbitrer les contraintes d assurer la prise de decision et de faire respecter la feuille de route Photo R union lors de la conception du Council House 2 Melbourne Australie O S entourer d une quipe ayant une fibre environnementale et pr voir des sessions de formation sensibilisation pour les quipes op rationnelles Vendre ses COMMUNIQUER ambitions environnementales ses fournisseurs en argumentant sur l int r t pour eux de ce type de projet valeur ajout e de l offre nouvelles comp tences HQE FORMER valorisables sur le march acquisition d une exp rience leur donnant ensuite la possibilit de r pondre des appels d offre ayant des exigences environnementales ET SENSIBILISER O Exiger des ma tres d uvre qu ils prennent toutes les pr cautions utiles pour minimiser leurs impacts ex tri des d chets de chantier D finir un plan de communication pr cis tout au long du projet qui pourra tre adapt en fonction du public vis par ex newsletter pour les riverains point d information r unions d information site Interne etc et qui fera le lien avec la strategie de d veloppem
27. entre 1900 et 1983 Gr ce l augmentation de la valeur du b timent sur le march chaque dollar investi dans l op ration lui a rapport 4 A cela s ajoute les cono mies d nergie et de fonctionnement la satisfaction des employ s en forte hausse et le b n fice de r putation pour l organi sation difficilement chiffrable mais r el Crr reprisne E If ii Ei rai Chr abia CHIFFRES CLES Le co t des actions mettre en uvre pour lutter contre le changement climatique est inf rieur au co t des dommages qu il engendrerait entre souce Stern Review 2005 En 2050 si rien n est fait les consom mations d energie et les emissions de GES dans le monde auront augmente de source rapport de LA I E Dans les b timents neufs en France la consommation moyenne pour le chauffage est de alors qu on peut construire source collectif Isolons la terre Le label suisse Minergie est attribu des b timents dont la consommation nerg tique en nergie utile ne d passe pas et Minergie P des consommations de gt Www minergie ch Construction durable i De la th orie la pratique tre pi AA AL Pis sd E rs N NERGIE CONSOMMER MOINS VERS LA SOBRI T ET L EFFICACIT NERG TIQUE DES B TIMENTS D s lors qu on adopte une approche en co t global cf fiche 2 les frais d exploitation li s la consommation nerg tique des b t
28. gt Royaume Uni e Moindre taxe sur l nergie gt Pays Bas e Exon ration ou modulation des taxes et redevances sur les d chets et les eaux us es en cas de gestion performante Quelques exemples de b timents illustrant les diff renentes approches de construction durable Coll ge Guy Dolmaire Mirecourt France 20 River Terrace The Solaire New York USA Bedzed Beddington GB Supermarch Sainsbury Greenwich GB de 5200 de 60 en Minergie P Public 40 118 programmes certifies environ 3000 logements Face la complexit du d veloppement durable qui suppose de prendre en compte de mani re globale des objectifs environnementaux sociaux et conomiques des outils m thodologiques ont t d ve loppes pour aider les ma tres d ouvrage organiser leur d marche bien que de natures diff rentes la d marche HQE en France ou les standards trangers BREEAM en Angleterre LEED aux USA Minergie en Suisse PassivHaus en Allemagne etc permettent ainsi d identifier les enjeux prendre en compte dans le projet immobilier et de les hi rarchiser en fonction du contexte strat gie localisation type de b timent etc iniragprianu amp Goes tract lents Durable CHIFFRES CL S Les caract ristiques vertes d un b timent augmentent son co t de construction de mais g n rent en 20 ans des conomies allant le surinvestissement initial source tude de l Etat de Calif
29. incendie e Investisseurs meilleure notation des entreprises ayant une gestion durable de leur parc immobilier par les agences de rating extra financier APPLICATIONS CHANTIER Tous Logements Tous Tous Tous Logements Tous Tous Tertiaire et logements Tous www constructiondurable com SKIS CIBLE NERGIE S PRODUITS V4 S EAU V4 SN GESTION V4 SN NOMBRE D OPERATIONS EN JUIN 06 47 Public 90 6000 Public 30 400 Public 50 1000 Public 50 PUBLICS e Avantages fiscaux d duction exon ration cr dit d imp t TVA taux r duit gt Etats Unis France e Subventions avec crit res d attribution lies la durabilit gt Autriche e Conditionnalite des financements aid s e Attribution d un coefficient d occupation des sols sup rieurs gt Suisse Etats Unis e Proc dure acc l r e d attribution du permis de construire gt Suisse Etats Unis e Vente de permis n gociables d missions de CO gt R flexions en Allemagne Etats Unis GB e Subventions pour formation certification prise en charge des tudes pr alables etc gt Canada Scandinavie Allemagne Etats Unis GB Pays Bas e Moindre taxe sur la mise en d charge si chantier propre gt Pays Bas e Taxation de l extraction de mat riaux de construction vierges gt Danemark Su de GB e TVA r duite mat riaux conomes en nergie
30. mesure des missions de COV des produits et un r f rentiel propose des valeurs limites En France les produits sont class s par le CSTB selon l importance des missions de COV produit C faiblement missif C produit missif C produit tres faible mission La m me classification a t propos e pour la r sistance des produits aux micro organismes dont la prolif ration est favoris e par la chaleur et la pr sence de nourriture organique poussi res aliments cellulose du bois papier carton plaques de pl tre joints en silicone textiles peintures et isolants Un produit class F ou B est inerte face aux moisissures et aux bact ries F B correspond un produit vuln rable et F B un produit fongistatique bact riostatique Ensuite selon la nature des produits de construction d autres param tres compl tent l valuation sanitaire les missions radioactives les missions de fibres et de particules Seuls les mat riaux issus de l corce terrestre sont concern s par la mesure des missions radioactives Actuellement la radioactivit des mat riaux utilis s pose rarement de probl me Seule l int gration de certains d chets industriels min raux dans les produits de construction peut augmenter la radioactivit des produits issus du recyclage Les mat riaux fibreux peuvent lib rer des fibres en particulier lors de leur mise en uvre La taille des fibres leur biopersistance les liants et l
31. rant une maison privative avec jardin un appartement L HABITAT BAS A HAUTE DENSITE Photo Quartier Vauban Freiburg Allemagne Dans le quartier Vauban de Freiburg 50 des m nages n ont pas de voiture La ligne du tramway a pr c d la r alisation du quartier la vitesse des voitures est limit e 30 km h et de petits parcs v los sont situ s devant les immeubles Les enfants peuvent jouer dehors en toute s curit D VELOPPER Le zonage n est propice ni aux changes ni la rencontre et ne favorise donc pas la relation commerciale et le d veloppement conomique De nombreuses LA MIXIT ET LA possibilit s de combinaisons sont offertes r sidentiel social locatif et accession la propri t r sidence tudiante et maison de retraite habitat social MULTIFONCTION et commerces bureaux services associations cr ches etc Par ailleurs certains quipements tant sous utilis s des lotissements offrent parfois NALIT la possibilit aux jeunes ou aux coles d utiliser leurs terrains de sport en journ e ou en soir e La cr ation d lots urbains taille humaine O B timents flexibles et volutifs cloisonnement souple possibilit ult rieure PRIVIL GIER d agrandissement par le haut etc O Styles architecturaux diversifi s et de qualit allier contemporain et ancien ne pas LE CONFORT chercher faire de mauvaise r plique de l ancien etc Verdissement des zones urbanis es balcons terrasses toitures
32. riens PRODUITS DE O Privil giez l utilisation de produits naturels bois int rieur non trait cires ou huiles dures naturelles vernis colles et peintures l eau Actuellement des CONSTRUCTION peintures tr s faibles missions de COV les alkydes en mulsion disponibles pour les professionnels mais galement dans la grande distribution garantissent CRIT RES une meilleure qualit de l air int rieur des b timents neufs ou r nov s et sont moins polluantes car elles utilisent pr s de 74 de mati res biodegradables dans SANITAIRES leur composition Les Compos s Organiques Volatiles COV entrent dans la composition de nombreux mat riaux panneaux de particules bois agglom r s ou contre plaqu s textiles utilis s pour le mobilier ou la d coration rev tements de murs et de sols synth tiques ou pr fabriqu s dalles moquettes faux plafond planchers linoleums l ments d isolation comme les mousses peintures lasures vernis colles produits de pr servation du bois en particulier au niveau des charpentes et des meubles Le formald hyde quant lui est present en grande quantit dans les bois agglom r s certaines mousses isolantes moquettes et textiles colles Les missions peuvent perdurer pendant des jours ou des mois voire des ann es Tous les mat riaux de construction doivent donner une information sur leurs missions de COV et ald hydes Sur le plan europ en une norme nonce la m thodologie de
33. s choix ANTICIPATION de vitres autonettoyantes contrats de leasing comprenant l entretien lors de la consultation des entreprises en aval constituer DES BESOINS partir des documents plans et dossiers fournis l issue de la r alisation un guide d entretien du b timent parfois appel DE MAINTENANCE Dossier d Exploitation et de Maintenance Photo Alterra Wageningen Pays Bas SUIVI DE LA Pr voir des La conception la mise en place d outils permettant de suivre la performance et les consommations du b timent pour pouvoir communiquer sur le PERFORMANCE bilan conomique de la d marche Il est conseill d int grer une GTC Gestion technique centralis e dont l interface est adapt e l utilisateur et aux mesures de performance recherch es par le ma tre d ouvrage par ex consommations nerg tiques d eau EVOLUTIVITE DES USAGES CONSULTATION Consulter les directions concern es par l exploitation avant de prendre vos d cisions et les impliquer si n cessaire dans les choix faire et si possible dans l quipe de ma trise d ouvrage charg e de travailler sur la conception du b timent Il peut tre galement judicieux selon les cas de consulter directement les acteurs de l entretien du b timent par ex quipe de nettoyage pour un lyc e De mani re g n rale penser au service rendu et la fonction recherch e avant de penser aux quipements int grer dans R FLEXION SUR le
34. ANISER SA DEMARCHE DE CONSTRUCTION DURABLE Rompre avec les habitudes du secteur car la construction durable impose une autre fa on d appr hender la d marche et une capacit d adaptation ac crue du fait des connaissances disparates dans ce domaine Veiller ne pas trop multiplier les fiches organisationnelles car il y a un risque de confusion mais par contre clarifier les principales fiches et les rendre facilement accessibles et compr hensibles ex fiches d actions correctives en phase de travaux soumettre au comit de pilotage pa a MA TRE D OUVRAGE 6 CONSEILS POUR ORGANISER SA D MARCHE S INSPIRER Dans les premi res tapes de la d marche se documenter et chercher s inspirer d exp riences similaires son projet DE PROJETS de construction Cela signifie par exemple Visiter des b timents verts pour profiter du retour d exp rience d quipes SIMILAIRES de construction ayant d j r alis un b timent identique Comparer les diff rents outils m thodologiques certifications d marches volontaires ou labels comme HQE BREEAM Minergie etc pour identifier les diff rents enjeux prendre en compte dans le projet et trouver les approches ou syst mes de management qui lui correspondent le mieux Consulter des bases de donn es ou des revues sp cialis es sur le sujet Photo 8 Brindabella Circuit Canberra Australie www constructiondurable com
35. Grand projet de ville Mulhouse est une action de r novation et d embellissement de l habitat situ dans les anciens quartiers de la ville Franklin Fridolin Vauban Neppert Briand Cit et Nordfeld B le op rations portant sur 2000 logements anciens sur l am lioration des quipements publics et le soutien au commerce et l artisanat www mulhouse fr Op ration Lille Soleil Int rieur en change de la cession de terrains prix symbolique par la communaut urbaine la soci t Maisons en ville form e autour de dix promoteurs s est engag e faire appel un concours d architecte suivre un cahier des charges environnemental s aligner sur les prix du b ti et r server une part de l habitat au secteur social La maison dioc saine Odette Pr vost maison des associations ouverte sur la ville et communicante est une b tisse du XIX me si cle qui a t enti rement r nov e en se basant sur une r flexion globale int grant les crit res de la Haute Qualit Environ nementale HQE Ce b timent d une surface de 1720 m SHON a t rehabilite avec des aides de l ADEME et du Conseil R gional Champagne Ardenne pour un co t de l ordre de 813 m Le si ge social du National Geographic localis en plein centre de Washington a ete le premier projet a recevoir en 2003 la certification LEED niveau argent pour la r novation de 4 b timents reli s entre eux et construits
36. H2 MELBOURNE AUSTRALIE Ce b timent est un mod le en son genre sa conception int gre outre certains aspects cles nombre d innovations palliant les variations importantes de temp ratures entre le jour et la nuit Le CH2 est un des b timent les plus performants au niveau nerg tique ce jour CLAIRAGE ET PROTECTION SOLAIRE Afin d accro tre la luminosit naturelle dans le b timent les plafonds du CH2 sont ondul s et r fl chissants Des persien nes aux fen tres en bois recycl ont t install es en vue de prot ger les espaces int rieurs du rayonnement direct du soleil Les fen tres sont plus grandes dans la partie inf rieure du b timent moins expos e au soleil alors qu elles sont plus petites en haut du b timent pour ne pas cr er d effet d eblouissement Des capteurs sensibles la luminosit int rieure du b timent permettent de d terminer la quantit de lumi re artificielle n cessaire Celle ci est assur e par des lampes tr s basse consommation d nergie de nouvelles g n rations Un jardin vertical compos de vignes et arros par l eau de r cup ration apporte ombres fra cheur et air sain sur une des fa ades COG N RATION ET ENR 26 m de panneaux photovolta ques produisant 3 5 kWh d lectricit ont ete install s sur le toit et 60 de l eau chaude est fournie par 48 m suppl mentaires de panneaux solaires situ s sur le toit Un syst me de co g n rati
37. Isolons La Terre Contre le CO Construction durable De la th orie la pratique LA CONSTRUCTION DURABLE DES B N FICES CONOMIQUES POUR LES ENTREPRISES QUI POSSEDENT OU OCCUPENT LES B TIMENTS MAIS AUSSI POUR LA SOCI T Contrairement une id e recue qui voudrait que la construction durable co te beaucoup plus cher que l approche classique les tudes montrent que cette d marche se traduit par un surinvestissement assez limite la construction estim 4 par l association HQE dans un contexte actuel o le march est encore mergent qui est largement compens par des conomies et gains de productivit l exploitation on estime ainsi que la valeur actuelle des gains cumul s sur 20 ans est plus de 10 fois sup rieure au surinvestissement initial soit un gain net annuel de 21 5 m Cela condition que la d marche soit int gr e le plus en amont possible d s la conception et que le ma tre d ouvrage adopte une approche dite en cout global couvrant toutes les tapes du cycle de vie du b timent construction exploitation maintenance volution voire d construction cf fiche 2 LES OUTILS FINANCIERS ET CONOMIQUES D ENCOURAGEMENT A LAYCONSTRUCTION DURABLE Malgr l int r t conomique de la construction durable long terme si l on consid re l ensemble du cycle de vie d un b timent et m me si on sait que les surco ts la construction sont d autant moins lev s que
38. NE Instruments conomiques amp Construction Durable novembre 2003 HQE Passivhaus LEED BREEAM Minergie Qualitel Habitat amp environnement E 2000 Top Quality HK BEAM ISO 14001 Fr All Eur USA GB CH Fr CH Autriche HK HK PRIV S ACTEURS PORTEURS OFFRANT UN AVANTAGE CONOMIQUE e Banques pr ts bonifi s ou co bonifi s par un acteur public ex PREVair et ADEME gt France Suisse Pays Bas cr dit bail pour quipements nerg tiques e Assureurs taux pr f rentiels moins de risques de vices cach s gt Etats Unis e Distributeurs gestionnaires nergie eau fournisseurs d quipements audit gratuit des mesures d conomie avec offres de financement sur les investissements gt Etats Unis Allemagne contrat de performance globale avec r mun ration sur les surplus d conomies rabais sur achat mat riaux d isolation pr t pour travaux e Investisseurs fonds d investissement sp cialis s sur la construction durable gt Etats Unis Allemagne e Assureurs couverture de la garantie des performances notamment nerg tiques e Banque cr dit pr f rentiel pour mat riels destin s aux chantiers propres ex compresseurs e Investisseurs fonds d investissement ou de garantie pour les entreprises de construction durable et leurs fournisseurs e Assureurs taux r duit ex meilleure gestion de l nergie r duction des risques
39. Quigley Page 4 Coll ge Guy Dolmaire Mirecourt Christophe Bourgeois Mairie des Mureaux atelier d architecture Hester Centre de recherche Danone Vitapole Architecture Studio Page4 Maison des Dioc saines Luc Boegly Atelier m andres Page 2 Contact Theatre Short amp Associates Centre de recherche Rockwool Peter Jorgensen Jens Frederiksen Henrik Nielsen catch JW luftfoto a o Page 3 Coll ge Guy Dolmaire Christophe Bourgeois Page 3 The 20 Terrace The Solaire Jeff Goldberg Esto Page3 Genzyme Behnisch architecture Page 4 B timent 270 Philippe Ruault Sainsbury Chetwood Associates Ce document est imprime avec des encres base vegetale sur du papier sans bois ECF sans acide recyclables et biod gradables O UTOPI ES 53 rue deTurenne 75003 Paris Strat gies et d veloppement durable t l 01 40 29 43 00 o fax 01 40 29 43 05 o www utopies com franos 2 Caz de ENPA France F aidar a y BNP PARIBAS 9 gt P Proxiserve Ps GRQLPE BA TIGE KE Entretenir vos installations i PIERRE amp VACAN CES ji Fe sana RS AS ARCHITECTURE STUDIO r a LA At af JP 41 i 4 i i jh a RA A L ER L i A fai n i A A i a A i i i li p
40. TERIAUX ka INFRASTRUCTURES PUBLIQUES H PITAUX COLES ETC 4 D CONSTRUCTION D MOLITION e Durabilit et volutivit des b timents e Impact cologique des d chets de d molition valoris s 60 en Europe et enjeux li s leur recyclage R NOVATION REHABILITATION 1 MATERIAUX DE CONSTRUCTION 2 CHANTIERS e Impact conomique global e Impact conomique global le b timent Europe 3 4 du PIB et est le 1er employeur d Europe et local local dans les r gions 97 des entreprises du b timent ont productrices ex bois moins de 20 salari s e Impact cologique de l extrac e Impact cologique d chets 23 de tion de la transformation et plus que les ordures m nag res en RECYCLAGE du transport France avec un co t estim 3 3 du e Tra abilit et tiquetage CA du secteur pollution eau air sol e Impact sur le chantier sant consommations d eau et d nergie D CHETS s curit et productivit des transport etc ouvriers et sur les qualit s e Sante securite des ouvriers sanitaires et environnementales e Nuisances pour les riverains bruit du b timent fini poussi res trafic etc EN BREF LES BENEFICES ECONOMIQUES DIRECTS ET INDIRECTS DE LA CONSTRUCTION DURABLE CARACTERISTIQUES ENVIRONNEMENTALES DU B TIMENT PAR FAMILLE DE CIBLES HQE Eco construction cibles 1 3 1 Relation harmonieuse du b timent avec son environnement imm diat
41. U CHAUDE WWw manicore com www ademe fr SANITAIRE ECS POMPES Le chauffage par g othermie consiste capter l nergie dans le sol puis de la transformer en chaleur utilisable dans le b timent CHALEUR par l interm diaire d un g n rateur La g othermie repr sente l un des proc d s les plus performants puisqu il permet d obtenir ET G OTHERMIE des COP Coefficient de performance de 3 4 titre de comparaison une chaudi re gaz poss de un rendement de 0 95 Photo MEC Montr al Canada Guide de l Ademe www avenir energie com www france geothermie com COGENERATEURS La cogeneration est une technique qui permet de produire simultan ment partir d un combustible le gaz naturel par exemple de la chaleur et de l lectricit avec un rendement global beaucoup plus lev que celui r sultant de productions s par es BOIS L utilisation du bois comme combustible pour les appareils de chauffages permet de limiter les missions de gaz effet de NERGIE serre la quantit de CO mise pendant la combustion tant la m me que celle absorb e par la plante pendant sa croissance d accro tre notre ind pendance nerg tique car les for ts fran aises sont aujourd hui sous exploitees et de soutenir l emploi local dans les r gions productrices Les combustibles bois disponibles peuvent tre la plaquette foresti re pour les chaufferies la b che foyers inserts et po les les granul s bois
42. URBAIN et murs v g talis s petits espaces verts int gr s avec des essences locales traitement des eaux grises par lagunage avec des plantes aquatiques cf fiche 8 jardins suspendus etc Photo Bedzed Beddington GB ADOPTER UNE La d marche participative est indispensable la r ussite du projet Elle peut passer par la constitution de comite un processus de partenariat de consultation D MARCHE en amont des futurs usagers des habitants du quartier de la commune PARTICIPATIVE ET OPTIMISER LES TRANSPORTS S IMPLANTER En choisissant le lieu d implantation de l entreprise il est primordial de penser d abord la r duction des trajets entre le lieu de travail et le lieu d habitation DE MANI RE des employ s et des clients avant d imaginer des modes de transport alternatif ou m me de b timents cologiques IL est plus cologique de r habiliter R DUIRE un b timent en centre ville proche de toutes commodit s transports en commun coles services loisirs que de r aliser un b timent exemplaire isol LES DISTANCES en campagne Le bilan carbone en hausse du nouveau si ge social cologique mais isol de la Banque du Haut Rhin illustre ce probl me O Etudier la possibilit d avoir recours des modes de transports alternatifs aux camions plates formes intermodales PRIVIL GIER transports ferroviaires et maritimes de marchandises Optimiser le chargement et les trajets des v hicules
43. ables 15 20 dB en moins source CSTB et de r guler le confort DES TOITURES thermique ils contribuent verdir les ville et limiter les eaux de ruissellement urbaines De nombreuses subventions ET MURS existent pour encourager entreprises et particuliers dans cet investissement et certaines r gions envisagent de l imposer V G TALIS ES progressivement Photo Toiture v g talis e Malmo Su de www soprema fr www ecovegetal fr Hydro Pack bac pr cultiv r serve d eau accrue soci t le Prieur Rhyzosph re et jardins filtrant sont des proc d s naturels et sans odeur permettant de reverdir des zones urbanis es TRAITER CO de favoriser la biodiversit et de capter du CO L entretien de type espace vert est simple et conomique Ce proc d est LOGIQUEMENT galement utilis pour traiter les effluents industriels les boues d epuration ou les sols pollu s Les bassins de baignade L EAU PAR UN naturels sont pur es par des plantes aquatiques et par l oxyg nation de l eau sans ajout de produits chimiques Ce proc d ASSEMBLAGE garantit une eau claire vivante sans odeur de chlore et de bonne qualit microbiologique Une piscine cologique n cessite 4 fois DE PLANTES la surface habituelle mais procure un environnement de baignade tr s agr able et facilite Le r chauffement de l eau par le soleil Photo Solar City Linz Autriche www phytorestore com entre 300 et 700 EH www bioteich fr ww
44. c un budget tr s serr 640 le m2 vite l effet de masse habituellement adopt pour privil gier la l g ret la faible inertie thermique et la compacite de la structure avec des conomies d energie de 70 par rapport la moyenne du secteur Le chauffage des locaux est assur par l clairage le parc informatique et les personnes qui occupent les lieux Une resistance lectrique de 10 KW noy e dans le plancher fournit un appoint pour pr chauffer le b timent le matin avant l arriv e des utilisateurs o pour parer un coup de froid En ete le rafra chissement du b timent s effectue naturellement par l ouverture des fen tres Pour prot ger les bureaux du bruit de l avenue et des courants d air un paravent de verre tremp double la facade principale en avanc e Ponctu de pastilles maill es il limite aussi les apports solaires 2 CHIFFRES CL S 85 de l nergie que nous consommons dans le monde provient d une nergie de stock issue de combustibles fossiles contre seulement 8 d nergie de flux source chiffres 2000 cit s sur manicore com e D apr s le collectif Isolons la Terre un plan sur 40 ans portant la consommation 50 kWh m an sur 400 000 logements existants permettrait la cr ation de 100 000 emplois p rennes dans le secteur du b timent O Le tarif d achat de l lectricit produite par les installations solaires NERGIE CONSOMMER MIEUX C
45. d isolant sur les murs et le toit Cabinet Enertech r union Utopies AE S Construction dur ble k De la theorie ia pratic ue Na pi NA peuvent presenter un certain nombre de risques sanitaires insalubrite plomb mauvaise qualit de l air et de s curit des personnes risques d incendie Au taux annuel de d construction 25 000 logements par an le renouvellement du parc ne se fera que tous les 500 ans ce qui est insuffisant au regard des enjeux nerg ti ques et climatiques des 50 prochaines ann es L int r t du programme de r habilitation mettre en uvre est la fois conomique car cette d marche dynamise le secteur et cr e de l emploi mais aussi r glementaire puisqu elle permet Lanticipation entre autres du diagnostic de la performance nerg tique des b timents Dans le domaine patrimonial la r habilitation permet de valoriser les b timents ARENE IdF estime 8 m le gain sur le tertiaire apr s un investissement d efficacit nerg tique En mati re sanitaire la r habilitation contribue une meilleure qualit de vie des usagers et lutter contre le syndrome du b timent malsain Enfin l approche HQE dans la r habilitation peut aussi tre un bon moyen pour les porteurs de projet de se d marquer aupr s d lus soucieux de dynamiser et d embellir les centres villes T ni a 1 p A sa r i aa r pem F i Ea aj a L i FE sr
46. da21 pme PME et d veloppement durable fiche 23 gestion de l eau de l agenda 21 de Gen ve ET POUR LIMITER SES REJETS PREVOIR DES En fonction des facteurs g ologiques et en contrebas des parcelles les noues foss s bassins d orage puits d infiltration OUVRAGES et tranch es retiennent et infiltrent l eau de pluie dans le sol ou favorisent son vaporation Certains bassins peuvent servir D INFILTRATION de squares ou de terrains de sport le reste du temps R aliser des circulations d eau en surface cheminements min raux R TENTION ET ou v g taux permet l eau de se charger en oxyg ne et d am liorer sa qualit biologique DE CIRCULATION DE L EAU Illustration Dessin illustrant un syst me de r cup ration des eaux de pluie o n en sesssss ss e ns s ss se ss s ss s ss s ss sss ss s ss sss ss s ss sssssssssssssssssseseessssssssssssssse Pour le rev tement du sol et des voies de cheminement privil gier les petits modules pav s dalles avec un grand lin aire de joints perm ables de m me que le FAVORISER LA gravier la pierre poreuse le gazon ou les copeaux de bois qui autorisent Linfiltration de l eau Un traitement pr alable de l eau par jardin filtrant sera n cessaire SEMI PERM ABI en cas de parking ou de voiries tr s fr quent s LIT DES PARKING ET DES VOIES SECONDAIRES CHOISIR En plus d avoir des qualit s d isolation phonique remarqu
47. des probl mes de manque de mixit sociale et d eloignement entre les habitations et les commerces les centres d activit s culturelles ou sportives Le r sultat est une d gradation lente de notre qualit de vie CESEN T AY 8 unit s en maison individuelles 100 E w 100 100 E 100 B E E A 8 unites en 2 bandes de 4 maisons mitoyennes mm ia NN 89 87 paysages alt r s par les r seaux et les p les commerciaux pollutions atmosph riques et sonores li es au transport accru perte de temps et stress dans les embouteillages Face ce constat des quartiers et des villes europ ennes font le choix d un d veloppement alternatif Stockholm Stuttgart Rennes etc ax qualit de vie des usagers efficacit budg taire et respect de l environnement A travers une implantation r fl chie ou un Plan de D placement d entreprise PDE certaines entreprises rivalisent elles aussi d imagination pour mieux satisfaire leurs clients leurs sala ri s et pour faire changer les habitudes ancr es Elles essaient ainsi d infl chir le co t de plus en plus prohibitif de l utilisation syst matique de la voiture par leurs employ s co t de construc tion et d entretien des places de stationnement occupation de terrain constructible souvent rares et pr cieux mont e des prix du carburant et surtout temps perdu dans les encombrements j m N a i JE SN i s L A L
48. e calcul supervis e en France par l Ademe qui offre la possibilit une entreprise de r aliser un bilan chiffr de ses LE BILAN missions de gaz effet de serre afin de faciliter la mise en place de mesures visant les r duire et donc lutter contre le r chauffement climatique L outil CARBONE qui se pr sente sous format Excel est accompagn d un manuel d utilisation et d un guide m thodologique Le co t d un bilan carbone est valu par l Ademe 3 800 et peut tre couvert hauteur de 70 par des subventions www ademe fr D AUTRES OUTILS D autres outils de mesure logiciels de simulation outils d aide au calcul existent Le module d analyse environnementale Equer Ecotect logiciel DE MESURE multicrit re d aide l optimisation de la performance environnementale du b timent comprend entre autres applications une visualisation 3D une analyse des ombres port es et de la radiation solaire une analyse de l clairement une analyse thermique et une analyse acoustique Le logiciel Papoose permet de mesurer les impacts de la qualit environnementale du b timent il mesure la consommation d eau d nergie les missions de polluants a riens la disponibilit de l clairage naturel O Les outils de simulation thermiques TRNSYS TAS COMFI Pleiades Simula Les outils de mesure du confort acoustique Acoubat et Mithra SIG Les simulations a rauliques Airpack et Comis www izuba fr
49. e refroidissement alimente ses sanitaires et lui vite de payer la taxe d vacuation des eaux de pluie en vigueur En Inde le CII Sohrabj Godrej Green Business Centre b timent tertiaire d une surface totale de 1859 m comprend outre des parking enti rement pav s et des chemins d acc s construits avec des mat riaux perm ables des toitures v g ta lis es La r cup ration des eaux de pluies le recyclage 100 des eaux grises et un syst me d arrosage par goutte goutte tr s performant En Australie le 40 Albert Road du groupe Szencorp int gre en plus du recyclage des eaux us es et du stockage des eaux de pluie des chasses d eau eco efficaces des urinoirs sans eau et des robinets et douches enclench es avec des capteurs lectroniques Aux USA l eau de pluie r cup r e sur le toit du magasin pilote de Walmart au Texas est redirig vers un bassin de r cup ration puis utilis e pour irriguer les jardins L h tel Orchid en Inde comprend outre des chasses d eau performantes et des robinets plus forte pression un syst me de traitement et de recyclage des eaux us es afin d alimenter l air conditionn et l arrosage des jardins Par ailleurs les clients sont invit s r utiliser le linge de toilette En Australie le b timent CH2 est qui pe d un syst me sophistiqu qui r cu p re filtre et traite 100 000 m d eaux us es par an puis directement dans les gouts et qui sont
50. en zones habit es est choisie privil gier un chantier vert pour minimiser les nuisances vis vis L ENVIRONNE des riverains MENT PROCHE DU B TIMENT Photo Chantier vert Un chantier permettant au b timent d atteindre en une seule fois des consommations de chauffage de 50 kWh m an est bien plus profitable que plusieurs op rations TRE EXIGEANT successives pour arriver au m me r sultat La p nurie de main d uvre dans le b timent ne cessant de saccentuer il est souhaitable de capitaliser sur le chantier EN MATIERE DE programm pour atteindre des objectifs ambitieux D apr s le cabinet Enertech les conditions suivantes permettent d atteindre ce r sultat paisseur d isolant PERFORMANCE Murs planchers bas environ 15 cm de laines min rales Combles environ 30 cm de laines min rales Rampants environ 15 cm de laines min rales ou 3 cm ENERGETIQUE d isolant sous vide Menuiseries Bois avec ch ssis non renforc et Triple vitrage peu missif avec argon O quipements Ventilation double flux avec changeur 70 Chaudi re gaz condensation ou pompe chaleur sur air extrait Ces volutions dans les pratiques n cessitent cependant une g n ralisation et une meilleure connaissance de techniques encore on reuses et insuffisamment d velopp es en France comme par exemple les ch ssis bois non renforc s pour triple vitrage peu missif lame d argon NE PAS N GLIGER Une vigilance particuli
51. enault des r sidences des logements sociaux collectifs HQE des commerces et des espaces verts Les op rations Lille Soleil int rieur et Tourcoing C t parc ont t initi es en 2001 par un regroupement de promoteurs priv s Elles s inscrivent dans la politique de ville renouvel e de Lille M tropole Communaut Urbaine qui donne la priorit la r habilitation de 21 quartiers particuli rement d grad s plut t qu l ex tension de la ville vers les terres agricoles Sur une ancienne friche industrielle ces maisons intercalees avec des espaces enti rement vitr s permettent un acc s direct au jardin depuis la rue Sur pr s d un tiers de la zone un parc urbain a t con u comme un jardin humide copyright SCI Maison en ville www habitat patrimoine org Eva Lanxmeer Culemborg aux Pays Bas est une zone mixte partagee entre des logements et des bureaux avec recuperation des eaux de pluie un systeme naturel de traitement des eaux cf fiche 8 des jardins biologiques une isolation renfor c e des immeubles ainsi que des panneaux solaires sur toutes les maisons Niewland Amersfoot aux Pays bas est un ensemble de 4700 logements d lots r sidentiels int grant des crit res environnementaux notamment des panneaux photovolta ques un flux de transport lent des toitures v g tales et une optimisation de la lumi re naturelle La r habilitation de la zone portuaire Bo01 de 160
52. ent durable de l entreprise Fournir aux futurs utilisateurs les documents qui les accompagneront dans une utilisation judicieuse du b timent Dossier d Intervention Ult rieur sur les Ouvrages livret d entretien et de maintenance Une fois le projet achev et les progr s mesur s valoriser de mani re cr ative le plus que repr sente la construction durable en interne et en externe MESURER LES PROGR S ET RENDRE DES COMPTES AUX PARTIES PRENANTES R diger un tableau de bord pour piloter l ensemble de la d marche de l amont l aval avec des objectifs et des indicateurs de suivi Cela suppose notamment de choisir des indicateurs cl s chaque phase d laboration du b timent et de r aliser un certain nombre d tudes et de simulations avant et pendant le processus Organiser la m moire de l op ration en r digeant une documentation qui en reprenne les d tails et permette d assurer la tra abilit des d cisions interventions de l op ration Pr voir d s la conception la mise en place d outils de mesure de la performance effective du b timent ex consommations d nergie et de ressources absent isme et turnover s il s agit d un bureau etc et penser mettre en place ce suivi lors de la phase d exploitation cf fiche 4 aussi bien sur les consommations l entretien la maintenance que sur le niveau de satisfaction des usagers Photo Leslie Shao Ming Sun field Station Californie
53. ent initial durant la phase d exploitation Mais l augmentation plus que probable du prix de l nergie ou de l eau souvent non prise en compte dans les projections ainsi que le besoin de pr voir l avance l voluti vite et la flexibilit des b timents tertiaires rendent cette approche encore plus n cessaire Sans compter l apparition des PPP partenariats publics priv s en Angleterre et en France par lesquels des administrations publiques demandent un op rateur d assumer l int gra lit des tapes sur un b timent hospitalier par exemple financement conception construction maintenance exploitation le poussant raisonner en co t global Et si des incertitudes demeurent quant au calcul exact des co ts les retours d exp rience semblent prouver de mani re ind niable que cette approche permet de r aliserdes conomies substantielles moyen et long terme BI REPARTITION DES COUTS PENDANT LA DUREE DE VIE DU B TIMENT 5 20 Exploitation et maintenance technique Etudes et assistance Construction 1 4 1 9 1 88 Exploitation sur 30 ans Phase pr alable Programmation Etude de conception Travaux Mise en service MA TRE D OUVRAGE 9 PISTES D ACTION POUR LIMITER LES COUTS PRISE DE DECISION Int grer la d marche de construction durable le plus en amont possible dans la conception du b timent pour minimiser les impacts globaux sur l environnement EN AMONT maximiser les syner
54. ertes l nergie la moins ch re est celle qui n est pas consomm e Mais pour aller plus loin dans la performance nerg tique une fois les consommations maitrisees il est possible de r aliser des b timents nergie positive Plus performant que les b timents dits passifs ces constructions nergie positive produisent plus d nergie qu elles n en consomment et utilisent pour cela les ressources renouvelables Raisonner localement Promouvoir l innovation disponibles localement g othermie bois vent soleil etc Aujourd hui la France a pris du retard sur le sujet des ENR par rapport ses voisins comme l Allemagne qui conna t un certain d marrage industriel de plusieurs fili res sauf sur l hydraulique titre d exem ple la puissance totale olienne install e en France atteint 918 MW en 2006 contre plus de 10 000 MW et 4000 MW respectivement en Allemagne et Espagne en 2002 Un chan gement de nos habitudes de consommation nerg tique aurait comme avantage de ren forcer notre ind pendance nerg tique et notre s curit d approvisionnement sur le long terme de permettre un d veloppement plus quilibr dans un monde plus s r fin d un comportement pr dateur du sous sol des autres mais aussi de moderniser le secteur de la construction R amp D innovation tout en cr ant plusieurs milliers d emplois non d localisables gr ce aux possibi lit s de d veloppements industriels
55. es ARCHITECTURE Insignifiante Changement possible un co t lev D FECTUOSIT DOMMAGES Mise aux normes possible un co t lev Moyenne ou mauvaise mais peut tre am lior e un co t lev Moyen Moyen Mauvaise mais peut tre am lior e Possibilit de r cup rer de l espace un co t lev Moyen ou mauvais mais peut tre am lior un co t lev CO TS Moyens Moyens Moyens Moyens Dans le cas d une r habilitation le diagnostic en amont est indispensable dans un premier temps pour identifier les contraintes li es au b timent existant emplacement orientation structure puis pour prendre en compte et hi rarchiser les cibles HQE possibles et prioritaires Une tude de faisabilit compl mentaire aidera choisir entre les deux options que sont la r habilitation ou la d construction reconstruction Le tableau ci dessous donne certaines pistes pour aider R NOVATION RECOMMAND E Bonne Densit optimale Ad quate ou planifi e Ad quates ou planifi es Bonne qualit fonctionnelle Flexible changement facilement envisageable Mise aux normes possible Bonne ou moyenne mauvaise mais peut tre am lior e Bon Non probl matique Moyenne mais peut tre am lior e Possibilit de r cup rer de l espace Bon ou moyen mauvais mais peut tre am lior Eleves Eleves Bas ou inexistant Bas ou inexistant RESPECTER Si l option r habilitation
56. es quipes comparaison des projets en phase de concours Enfin cet exercice de rigueur permet l entreprise d anticiper les r glementations venir d appr cier leur juste valeur les actifs Les b timents sont responsables de des missions de gaz effet de serre et absorbent de la consommation nerg tique pour l UE chauffage et climatisation et pour la France Voir graphiques ci dessous Rejets de CO Mt nergie consomm e Mtep 12 _ 10 2 6 45 80 27 10 25 23 90 E Transport routiers C Industries E Industries E B timents Agriculture Sylviculture B timents Autres _ Transports E Extraction Transformation as Distribution d nergie logement conome ji Consommations primaire pour les consommations totales d nergie Les d chets g n r s par les chantiers du b timent sont en volume aux d chets g n r s par les m nages source ADEME sr Construction durable De la theorie la pratiqu e Logement nergivore L TIQUETTE NERG TIQUE immobiliers en fonction de la prestation offerte aux usagers et de valoriser les progr s r alis s aupr s des parties prenantes terme des initiatives comme l tiquette nergie cf fiche 6 permettront de comparer les performances nerg tiques des b timents entre eux en tenant compte naturellement des diff rences entre les climats des lieux d implantation ainsi qu entre les activi
57. es additifs sont les param tres importants pour conna tre leur impact sanitaire Les faux plafonds base de fibres par exemple peuvent tre sources de fibres en fonction de leur d gradation CERTIFICATIONS e Natureplus est un label pour les materiaux produits de construction et articles d ameublement haut de gamme qui certifie l innocuit pour la sant des produits leur fonctionnalit et leur mode de production cophile Le label Natureplus ne peut tre d livr qu a des produits compos s 85 de mati res premi res renouvelables et ou d origine min rale Tous les fournisseurs de produits labellis s Natureplus gt www natureplus org e NF Environnement qui distingue les produits dont l impact sur l environnement est r duit gt www marque nf com Base de donn es publique de r f rence INIES Informations sur LImpact Environnemental et Sanitaire Elles sont consultables gratuitement sur Internet par les professionnels et Les particuliers gt www inies fr RESSOURCES OUTILS DISPOSITION Guide l clairage naturel site produit par la cellule de recherche Architecture et Climat gt http www energie arch ucl ac be eclairage accueil htm e L Organisation Mondiale de la Sant OMS a tabli pour l Europe des recommandations de valeurs guides pour plusieurs substances chimiques qui peuvent polluer l air ambiant et des lignes directrices pour la lutte contre le b
58. es sinistres incendie etc e Meilleure productivit des hommes locaux pro fessionnels ou scolaires et des surfaces de vente magasins clair s la lumi re naturelle e R duction de labsenteisme et du turnover locaux professionnels e R duction des d penses de sant e Pr vention des risques de contentieux notam ment sick building syndrome e Augmentation de la liquidit des actifs de la valeur patrimoniale et du prix de revente e Am lioration de l image sur les questions li es au d veloppement durable retomb es marketing B N FICES CONOMIQUES INDIRECTS POUR LA SOCI T e Dynamisation conomique locale ex r habilita tion d une friche industrielle emploi local sur le chantier et le b timent etc e Impact r duit des chantiers d chets ruisselle ment bruit et nuisances de voisinage etc e Usage optimis des ressources e Dynamisation conomique locale et meilleure int gration l environnement si emploi de mat riaux locaux e Reduction des missions de CO et de la contri bution l effet de serre e R duction des consommations de ressources naturelles nergie eau etc e R duction des rejets dans l environnement eaux us es d chets etc e Moins de d penses collectives de sant pr vention des risques e D veloppement de nouvelles activit s conomiques et de nouveaux emplois source adapt de l tude Instruments conomiques et
59. fage lectrique par les convecteurs deteriorant la qualit de l air il est pr f rable de privil gier le chauffage par circulation d eau notamment par le biais de planchers chauffants basse temp rature Le taux d humidit de l air doit tre compris entre 40 et 60 Photo Puits canadien Pour garantir un air int rieur respirable il faut d abord diminuer les sources int rieures de pollution et ensuite renouveler l air int rieur O viter toute source CONFORT de combustion qui disperse de nombreux polluants dans l air int rieur comme par exemple la fum e de tabac L utilisation de produits d entretien de produits OLFACTIF odorisants de pesticides d aspirateurs non munis de syst me efficace de filtration et la pr sence d animaux domestiques sont galement en partie responsables ET QUALIT DE du mauvais tat sanitaire de l air int rieur Veiller au confinement des installations produisant des odeurs En mati re d ameublement int rieur les r sines L AIR INT RIEUR de synth se les solvants et les colles utilis es pour les panneaux de bois les moquettes les papiers peints les contreplaqu s sont les principaux metteurs de formaldehydes Le marquage europ en CE des panneaux de bois devant mentionner la classe d mission privil gier la classe E1 garantissant une faible mission de formaldehyde Les micro a roallerg nes spores de moisissures d jections d acariens poils d animaux pollens
60. fonction du type et de la situation g ographique 3 zones climatiques ne doit pas tre d pass pour les logements Ainsi si la climatisation s av re indispensable il faudra compen ser cet exc s nerg tique en isolant mieux o en utilisant les nergies renouvelables Les labels Haute Performan ce nerg tique et Tr s Haute Perfromance Energ tique sont attribu s pour des constructions dont les consommations conven tionnelles sont respectivement inferieures de 10 et 20 aux consommations de reference Un march des certificats blancs d conomie d nergie pour les acteurs nerg tiques est entr en vigueur le 1 juillet 2006 avec l obligation pour les fournisseurs d nergie les oblig s de faire realiser des economies d energie leurs clients hauteur de 54 TWh sur une dur e de trois ans S ils n ont pas r alis les cono mies pr vues apr s 3 ans ils devront s acquitter d une p nalit s levant 2 centimes d euros par kWh non conomis Les oblig s ont galement la possibilit de racheter des certificats d conomie d nergie des entreprises ayant obtenu des certificats toute op ration sup rieure 1GWh est ligible pour l obtention de certificats d conomie d nergie Des aides de LANAH 75 M et de l ADEME 9 M pour des travaux haute perfor mance nerg tique sont possibles LADEME subventionne gale ment des tudes nerg t
61. gies possibles entre les diff rents objectifs et anticiper les co ts d entretien et maintenance sn sn seen ss Lors de la prise de d cision en phase de concours par exemple calculer les retours sur investissement 20 30 ans mais aussi CO T GLOBAL 5 10 ans ce qui est plus proche de la dur e de vie r elle d un b timent il faut galement int grer le r investissement li aux ventuelles r novations pendant la dur e de vie du b timent Photo Slavatierra Rennes France IMPORTANCE Prendre le temps n cessaire lors des phases pr alables de programmation d tudes et d esquisse et engager les moyens humains et financiers suffisants DES ETUDES C est ce stade que l on doit prendre le temps de comparer de mani re chiffr e plusieurs solutions techniques d effectuer des simulations notamment les mod lisations informatiques permettant de pr voir les comportements du b timent en faisant varier certains param tres pour valuer la performance des diff rents syst mes constructifs et du futur b timent cf fiche4 Une tude am ricaine a montr que consacrer 3 des co ts de construction en amont de telles tudes permet jusqu 10 d conomies sur les co ts de construction source tude Rapport publi par Kema en octobre 2003 Managing the costs of Green buildings O Int grer les aspects de maintenance et d exploitation ult rieure du b timent par ex accessibilit des l ments vitr
62. ha l Ouest de la ville Malm en Suede est exemplaire l nergie consomm e provient de sources renouvela bles olien solaire et source d eau chaude le quartier devrait consommer moiti moins d nergie que les autres quartiers de la ville les mat riaux de construction des b timents et des infrastructures publiques bancs lampadaires abribus sont recyclables La priorite dans le trace des rues est syst matiquement accord e aux pi tons et aux voies cyclables Afin de faciliter et d velopper le covoiturage une base de donn es l chelle du quartier a t mise en place Les v hicules utilis s pour l entretien de la chauss e la mainte nance etc sont tous lectriques WWW malmo com Bouygues Telecom a d velopp la visioconf rence et renforc l offre de bus desservant l entreprise en compensant financi rement dans un premier temps le d ficit d usagers France Telecom exp rimente un syst me de e bureau sur la r gion lyonnaise Sur le site d Orly Rungis un portail Internet d information a ete mis en place sur les itin raires l tat du trafic l heure des prochains passages des transports en commun Cette plateforme interactive permet de se mettre directement en relation avec un co voitureur de r server un v hicule en libre service et d acheter ses titres de transport Melbourne Le 40 Albert Road r duit le nombre de places de parking disponibles mais pr voit des parking
63. i F L N n j Y DENSIT DES LOGEMENTS IMPACT DE 3 CAS DE FIGURE 8 unit s en immeuble collectif R 1 34 35 68 58 sous sol Emprise au sol Surface d enveloppe Energie de chauffage Co t de construction Comparaison de l impact sur l environnement de 8 unit s de logements en fonction de leur densit source kologische Baukompetenz de Ekhart Hahn h m MA TRE D OUVRAGE 11 PISTES D ACTIONS POUR ALLIER DENSIT ET QUALIT DE VIE AMELIORER l alternative l talement urbain passe par O La r habilitation de certains centres villes et quartiers O La restructuration reconversion des friches L EXISTANT ET militaires industrielles ferroviaires ou portuaires O Le remplissage des dents creuses extension de l existant L am nagement de combles SE RAPPROCHER l ajout d un tage en structure l g re etc DU CENTRE cescescssosoosssessoososocosocooosooeosoosoososossoooooocooosoososoosocsosocosocoooseoososoosooessocosocsoosoooosoosssoosocsosocosococoosoososoossocessoososoosoooosooeosooesoososocososooooseosossosossoosooocoecocoosoososoosoooosocososoosoooosoossosossocsosooooooosoososoonooooooosocoosoooosoososoeosocosososoosoosossosocososoecosocososoosoooosooeosoosocssoecososoosooeosocososocsoocooosooeos Lhabitat bas haute densit avec de petites maisons mitoyennes de 2 ou 3 tages 1 jardin privatif ou une terrasse peut s duire FAVORISER les m nages pr f
64. il est bas Plan d eau pour apporter de la fra cheur en t et r guler le d bit de fuite de la parcelle en cas de fortes pr cipitations cf fiche 8 Murs ou barri res v g talis s avec des feuilles caduques vignes etc pour laisser passer la lumi re en hiver et prot ger du rayonnement solaire en t toitures v g talis es cf fiche 8 Fa ade double peau ou rideau avec protection solaire int gr e type fa ade respirante Photo Mont Cenis Herne Allemagne o sense ss sense nsc ss esse seen esse sense ss ses ses esse ess ses essences ssssssses La lumi re du soleil fournit un environnement int rieur plus favorable aux occupants des lieux car elle a des fonctions PROFITER r gulatrices de l organisme cf fiche 10 Pour une bonne exposition la lumi re naturelle dans les pi ces mal expos es ou sans AU MAXIMUM fen tres plusieurs proc d s existent Augmentation des surfaces vitr es qui doit parfois s accompagner d un renforcement DE LA LUMI RE de l isolation acoustique pour ne pas avoir de r sonance et viter que l efficacit nerg tique ne se fasse au d triment de la NATURELLE sant et du confort des occupants cf fiche 10 o Puits de lumi re type Solarspot Solatube ou Miracle de Skylight compos s d un capteur avec un dispositif optique d un tuyau r fl chissant et d un diffuseur qui transporte la lumi re du jour dans les pi ces peu clair es ou totalement sombres
65. iments chauffage climatisation ont un poids signifi catif dans le budget total Les probl matiques li es l impact global des b timents sur l environnement sont par ailleurs pr occupantes cf fiche 4 Comment faire face conjointement la crise nerg tique et environnementale qui se profile et l exigence de confort des usagers Face au besoin en nergie deux m aa PETRE DR ET TI i CN Ne Re m Fi i Sa Ba Ean Aae u T aro fr CR ui AT is dt Le 1 i RE Len H eu approches sont possibles la d marche classique qui consiste produire plus d nergie ou bien la volont de mieux utiliser l nergie Les gisements d nergie ne sont pas seulement en Arabie Saoudite ou au Kazakhstan la France a une marge d approvisionnement confortable et n glig e travers la sobri t en r duisant le gaspillage lie aux comportements individuels et l organisation collective en vitant par exem ple de surchauffer les logements collectifs ou les salles de r union l efficacit en augmentant E Fa Liai DFA Er P ET SE Ea o i Tu E Lo HUE D pa T ar FL ra s le rendement nerg tique de nos quipements et moyens de production et enfin les nergies renouvelables en les substituant aux nergies fossiles ou fissiles Si Les b timents nergie positive cf fiche 7 sont enthousiasmants la r habilitation du parc existant reste prioritaire cf fiche 5 compte tenu du gaspillage
66. inateur JAPONAIS la charge environnementale mesure de l impact www ibec or jp casabee AUTRES D autres r f rentiels existent comme le Total Quality Building asssessment Tool prix 12 000 en Autriche qui est la fois tr s REFERENTIELS complet parce qu il int gre 12 cibles et le co t global du b timent le TGBRS TERI Green Building en Inde le Green Building tools INTERNATIONAUX au Canada www e3building net F sie E ta dli a EOUN P OUTILS ET FOURNISSEURS POSSIBLES 4 L EMPREINTE Lempreinte cologique d velopp e par le WWF est une mesure de la pression qu exerce l homme sur la nature C est un outil ECOLOGIQUE qui value la surface biologiquement productive n cessaire une population pour r pondre sa consommation de ressources et ses besoins d absorption de d chets cf tude de cas ci apr s Par exemple Londres a une empreinte qui repr sente l quivalent de toutes les terres productives r unies de Grande Bretagne www empreinte ecologique com http www bioregional com eessesceosocoossoossoceosoososoecoosceosoososoosoocsosocososoosocoossoosocossocosoooooosoosoososocosocceoocososoosoooosoososoosocooosoooosoosocoosoosoooosocooosoosoooosoososoosoooosoecooosoosocooosoosooossocooosoooooossoososocosooooooeooosoososossoososoessocsoosocoosoosooosooosoocosocooosoososoosoososoessocooosoooosoosocoosooosocoossocooosoosoooosoosooocosooceosoooosoosooossoosocoososooos Le bilan carbone est une m thode d
67. inement pour d autres types de constructions h pitaux h tels et commerces cstb fr hge assohqge org L association Qualitel travers sa filiale Cerqual propose la certification environnementale Habitat et environnement LA CERTIFICATION comprenant l option Performance pour les logements collectifs et les maisons individuelles group es Elle a galement ENVIRONNEMEN lance la certification Patrimoine Habitat amp Environnement qui vient sp cifiquement certifier les travaux de r habilitation TALE HABITAT ET ENVIRONNEMENT HABITAT cerqual fr LE caile LUE TL I RE LES R F RENTIELS Les r f rentiels anglo saxons les plus r pandus sont BREEAM en Grande Bretagne d livre une note unique et se d cline ANGLO SAXONS en quatre niveaux de performance pass good very good excellent LEED pour les USA d livre une appr ciation finale sur le b timent avec une note qui d termine le niveau de certification de ce dernier platinum gold silver gt O Green Stars pour l Australie s appuie sur 8 cibles distinctes avec une notation bas e sur des comparaisons www breeam co uk usbgc com gbcaus org Le Japon a developpe un referentiel interessant nomme CASBEE sa particularite etant de presenter la performance du b timent LE REFERENTIEL sous forme de ratio avec en num rateur le b n fice utilisateur confort am nagement fonctionnalit et au denom
68. inertie est lev e et plus LINERTIE le mat riau restitue des quantit s importantes de chaleur ou de fra cheur en d calage par rapport aux variations thermiques ext rieures O Une forte inertie THERMIQUE thermique permettra d attenuer les variations des pointes de temperature et certains mat riaux disposant de masses thermiques fortes contribuent renforcer DU B TIMENT cet effet d inertie b ton pierre terre briques monomur Les mat riaux changement de phase MCP encore peu r pandus permettent d aider r guler L USAGE PR VU les temp ratures l int rieur du b timent ils changent d tat en fonction de la temp rature l ext rieur du b timent Ils se liquefient en cas de forte chaleur pour DES LOCAUX labsorber et ainsi r duire la temp rature des pi ces l inverse ils d gagent de la chaleur lorsque la temp rature baisse pour r chauffer l int rieur du b timent En cas d isolation renforc e il est n cessaire de veiller tout particuli rement pr server la qualit sanitaire de l air cible 13 OPTIMISER pour la HQE Capteurs ou sonde de CO permettant de ventiler uniquement quand c est n cessaire Ventilation Naturelle LES RENOUVEL Assist e Contr l e VNAC gr ce des courants d air induits par la forme des pi ces ou provoqu e par des syst mes bas s LEMENTS D AIR sur les ENR Syst mes de ventilation double flux avec r cup ration de chaleur l air entrant est chauff par l ai
69. ines en 14 cibles La D marche HQE impose une obligation de moyens La Certification NF D marche HQE est une obligation de r sultats Elle certifie la fois a mise en place Construction durable L De la th orie la pratique A d un management environnemental op rationnel et le respect de crit res environnementaux minimum Elle se d cline pour trois types de b timents 1 Les b timents tertiaires gt CERTIVEA www certivea fr 2 Les maisons individuelles gt CEQUAMI www constructeurs nf fr environnementale 3 Les logements gt CERQUAL www cerqual fr Pour obtenir la certification HQE un b timent est soumis trois s ries de v rifications par audit externe aux trois moments clefs que sont le programme la conception et la r alisation Les certifications Habitat amp NFP01 020 1 sr o 3 m SP a Eae s a r y Environnement et Patrimoine Habitat amp Environnement de CERQUAL qui concernent respectivement la construction la r habilitation de logements collectifs et de maisons individuelles group es 9 Les normes AFNOR NF aide la conception de politique 1 Les d clarations environnementales et sanitaires des produits NF01 010 2 La qualit environnementale des b timents norme homologu e 3 Le syst me de management environnemental pour le ma tre d ouvrage GA 01 030 ambitieux Planifier le travail en s que
70. ion O Limite de remboursement de carburant Et avantages accord s DE TRANSPORTS aux modes de transports alternatifs Abonnement aux transports en commun pris en charge 100 Navette gratuite depuis les stations de m tro ou ALTERNATIFS de bus Remboursement des frais d acquisition et d entretien des v los ou flotte de v los d entreprise Garage v lo au pied de l immeuble avec local de douches O Places de stationnement privil gi es r serv es aux co voitureurs Participation financi re aux r visions techniques des v hicules propres etc MISER SUR Miser sur l v nementiel peut tre un bon moyen de sensibiliser aux avantages des modes de transports alternatifs sant convivialit etc L EVENEMENTIEL O Forum la marche pied contre l ob sit Colloque ville cyclable Lille Semaine test de covoiturage Sorties v lo pour des visites du patrimoine par exemple etc La meilleure fa on de limiter l impact environnemental des d placements est de ne pas se d placer On peut chercher limiter le nombre de d placements VISER notamment via quelques outils Optimisation de l organisation du travail notamment pour les personnels non s dentaires ou pour les entreprises ayant LIMITER LES plusieurs sites Services de proximit pour les salari s limitant leurs d placements extra professionnels Mise en place de travail domicile ou de D PLACEMENTS plateformes de t l travail
71. ions soit en facilitant sa d construction Choisir des composants de qualit qui vieilliront bien et qui seront dans la mesure du possible recyclables ou r utilisables facilement Photo Philips Eco Center Minneapolis USA RESSOURCES e Ouvrages publics amp Co t Global du Mouvement Interminist rielle pour la Qualit des Constructions Publiques janvier 2006 Fiche Construction durable les b n fices conomiques ARENE Ile de France e Managing the Costs of Green Building TUDES DE CAS COUNCIL HOUSE 2 Le co t de construction du CH2 est plus lev de 20 par rapport un b timent traditionnel de gamme comparable IL appara t cependant tudes l appui que gr ce ses performances environnementales la productivit des employ s s en voit grandement am lior e les absences sont largement r duites et les frais courants sont consid rablement diminu s baisse de 84 de l lectricit et de 95 pour le gaz Mick Pearce l architecte concepteur du b timent estime entre 5 et 20 ans la p riode de retour sur investissement en fonction de l volution du prix de l nergie CH2 Melbourne Australie OUTILS DE FINANCEMENT La Banque Populaire a lance au niveau national son duo PREVair pr t immobilier cologique et CODEVair livret d pargne cologique PREVair assure un pr t un taux exceptionnel pour tout investissement mat riel am liorant
72. iques viter les effets stroboscopiques n ons etc O L Indice de Rendu de Couleur IRC qui d termine la capacit d une source lumineuse reproduire les couleurs naturelles doit tre sup rieur 80 valeur maximum de 100 pour un tr s bon rendu La temp rature de couleur des ampoules recommand e pour les bureaux est comprise entre 3000 et 6000 K Pour les locaux aveugles il est indispensable d utiliser des teintes de couleur froide temp rature de couleur gt 5000 K appel es lumi re du jour parce qu elles sont favorables au bien tre des occupants Photo Genzyme Massachusetts USA Le confort acoustique a des effets sur notre confort auditif mais aussi sur le stress le sommeil les performances psychomotrices et la communication tant CONFORT donn qu il n y a pas d adaptation physiologique de l organisme au bruit Le choix de l emplacement cf fiche 9 et l isolation phonique du b timent sont essentiels ACOUSTIQUE O La v g talisation extensive sur les toitures murs etc absorbe le son et a une influence positive sur le climat int rieur du b timent en am liorant le confort thermique et l humidification de l air ambiant Le gain par rapport une toiture traditionnelle est estim par le CSTB environ 15 20 dB selon que le substrat de la toiture v g talis e est sec ou a capacit maximale en eau Par ailleurs une toiture v g talis e peut accro tre l isolation acoustique aux bruits a
73. iques le contr le et Le suivi des performances des quipements ainsi que des initiatives d infor mation et de sensibilisation des consommateurs MA TRE D OUVRAGE 9 PISTES D ACTIONS POUR LIMITER LES BESOINS ET LES DEPERDITIONS ADOPTER UNE Minimiser l enveloppe ext rieure en contact avec l air froid ou chaud est plus efficace qu avoir recours une multitude FORME COMPACTE de solutions techniques Photo Rockwool Hedehusene Danemark O Veiller la bonne tanch it de l enveloppe du b timent Isoler par l ext rieure et cr er des zones tampons Orienter le design de mani re supprimer ISOLER DE les ponts thermiques ex d solidariser les balcons de la structure principale ou bien les limiter en utilisant des rupteurs thermiques Les jonctions entre les MANIERE TRES planchers les toitures les murs etc repr sentent 40 des d perditions de chaleur et sont un axe prioritaire des r glementations thermiques Renforcer PERFORMANTE l isolation de l enveloppe O Isoler les parois opaques et utiliser les vitrages performants O Limiter les deperditions au niveau des r seaux de distribution isolation des tuyauteries et du cumulus limitation des distances entre le ballon d eau chaude et la salle de bain ce qui permet de r duire les pertes en ligne etc ADAPTER Linertie thermique est la capacit d un mat riau stoker l nergie chaleur et fra cheur traduite par sa capacit thermique Plus L
74. is sont consenties des projets de b timents durables ORGANISER LA DEMARCHE Des entreprises engag es en se lan ant dans la realisation de b timents innovants ont permis de faire emerger et de demo cratiser certains procedes de construction durable Le marche de la construction durable est d sormais plus mature et de plus en plus d acteurs se lancent dans la d marche Aujourd hui en France la tendance est la r alisation de b timents durables moins spectaculaires quant leurs choix cologi ques qui cherchent concilier l efficacit et la maitrise des co ts La construction durable pr sente un r el int r t financier d s lors que l on adopte une approche en cout global cf fiche 2 Pourtant la volont de certains acteurs de s engager dans la d mar che se heurte parfois encore au manque d exp rience des ma tres d ouvrage et certaines id es re ues persistantes surfacturation de certains prestataires d s lors que l on sort QUELQUES OUTILS DE MANAGEMENT SP CIFIQUES LA CONSTRUCTION DURABLE Normes internationales ISO 14000 amp SD 21000 E La norme fran aise GA P01 030 correspond au guide d application de la norme 15014001 pour la construction durable e La D marche HQE Haute Qualit Environnementale est une d marche volontaire s appuyant sur la mise en place d un syst me de management de l environnement SME et la d finition d objectifs environnementaux decl
75. it tre utilis e directement ou revendue au distributeur et renvoy e vers le r seau EOLIEN Une olienne classique n cessite une vitesse de vent minimale de 5 m s mais l chelle d un b timent de plus petites oliennes horizontales ou verticales peuvent tre int gr es la structure Photo Eolienne horizontale Equihen Plage France O La fermentation des d chets m nagers des effluents agricoles et industriels et des boues produites dans les stations d puration produit un biogaz qui peut tre transform en chaleur ou en lectricit En France il pourrait remplacer 10 du gaz naturel consomm source DGM La m thanisation proc d de d gradation de la mati re organique par une flore microbiologique en l absence d oxyg ne est competitive par rapport au compostage pour des tonnages sup rieurs 20 000 t an www ordif com traitement metha PILE COMBUSTIBLE Raisonner au niveau macroscopique chaufferie collective pour un quartier pour un ensemble de b timent scolaire etc ETUDE DE CAS ENTREPOT LR SERVICES D di e lapprovisionnement des 167 restaurants McDonald s du nord de la France la nouvelle plateforme de distri bution de LR Services de 9300 m situee Beauvais doit assurer la s curit des denrees alimentaires gr ce des livraisons en tri temperature frais sec et surgel L installation innovante de production de froid est dot e d un sys teme de compression l a
76. l impact de l activit sur l environnement Le pr t est d une dur e de 5 7 ans Les fonds collect s gr ce CODEVAIR sont allou s prioritairement aux financements des pr ts PREVair gt wWww banquepopulaire fr E Le Cr dit Agricole propose depuis mai 2006 une offre environnementale comprenant des produits de financement d conomies d nergie ou d nergies renouvelables destination des particuliers des entreprises et des exploitants agricoles gt www credit agricole fr E La Societe Generale a lance le premier produit boursier en France consacre l nergie solaire travers des certificats destin s aux particuliers comme aux professionnels pour investir dans l nergie solaire thermique et photovolta que travers l indice World Solar Energy SOLEX est un indice compos par Sustainable Asset Management Group et calcul par Dow Jones Indexes Il couvre les dix plus grandes valeurs internationales dans le domaine de l nergie solaire gt www societegenerale fr La ma trise d ouvrage de la banque populaire d Alsace a reuni pendant toute la phase de construction du b timent un comite de pilotage transversal rassem blant la DRH le service maintenance le directeur general la direction financi re un coconseiller et un informaticien en charge de la gestion technique du b timent Des syst mes d interessement de la ma trise d uvre la performance du b timent apparaissent e
77. la d marche est int gr e en amont le l ger surinvestissement initial agit encore parfois comme un frein la decision des ma tres d ouvrage de s engager dans la d marche C est pourquoi le d veloppement de solutions de finance mn e ru des projets de construction durable est n cessaire e Pour soutenir les acteurs qui souhaitent s engager dans la d marche en leur proposant des moyens d etaler les surinvestis sements initiaux ventuels lies au choix de techniques avec une plus value environnementale sur toute la p riode d exploitation e Et pour accompagner la g n ralisation des pratiques de la construction durable dans tous les secteurs en contribuant lever les freins imm diats ventuels LA CONSTRUCTION ENJEUX ET RESPONSABILITES EN TERMES DE DEVELOPPEMENT DURABLE i AitiriO NS 3 B TIMENTS EN EXPLOITATION E e Impact sur la sant syndr me des b timents malsains et la productivit des occupants baisse de labsenteisme dans les bureaux et hausse des ventes dans les magasins economies d entretien et de maintenance etc e Impact sur l environnement urbain ou naturel r habilitation emploi transports paysage biodiversit etc e Phase pr pond rante pour les impacts environne mentaux eau nergie CO etc e S curit du b timent incendie risque sismique inondations etc EXPLOITATION DE RESSOURCES NATURELLES RENOUVELABLES OU NON PRODUCTION DE MA
78. la possibilit de contr ler son propre environnement rideaux ou stores aux fen tres r glage du chauffage et de l clairage Suite l tat des lieux rapide si des anomalies sont constat es il est souhaitable de proc der une v rification en plusieurs tapes d taill es ci dessous CONFORT O V rifier le bon fonctionnement du syst me d a ration entretien des VMC des bouches d extraction et d a ration et de THERMIQUE ET la climatisation si elle est pr sente Pour le rafra chissement de l air pr f rer aux climatiseurs lectriques les techniques HYGROMETRIQUE alternatives inertie du b timent PAC cf fiche 7 Attention lors de la mise en place de planchers rafra chissants les conduits ne doivent pas tre trop bas pour viter tout risque de condensation Dans le cas des puits canadiens il est indispensable de disposer d une pente suffisante pour les conduits de s assurer que les parois des conduits sont lisses et de veiller ce que les conduits disposent d une parfaite tanch it pour viter les risques de radon R gler correctement et faire entretenir les appareils combustion potentiellement metteurs de monoxyde de carbone Le chauffage par insufflation d air chaud conduisant l ass chement des int rieurs et la mobilisation de particules fines les appareils de chauffage par combustion non raccord s l ext rieur s averant parfois fortement metteurs de polluants l int rieur et le chauf
79. lantes et micro organismes Lun des aspects essentiels de ce projet est le travail d ducation et de sensibilisation aupr s des habitants car Le bon fonctionnement du syst me hydraulique et des jardins filtrants n cessite l implication des utilisateurs www eva lanxmeer nl Hyderabad Hyderabad Inde Walmart McKinney USA Eva Lanxmeer Culemborg Pays Bas Renault a mis en place dans son usine de Maubeuge un systeme de recyclage des eaux pluviales qui permet d alimenter la cha ne de fabrication Selon le constructeur en 2004 le procede a per mis d conomiser 71 300 m d eau potable Nexity a integre dans un projet de 97 logements HQE Courbevoie 92 un syst me de r cup ration des eaux de pluie pour alimenter les chasses d eau la RATP la r cup ration des eaux de pluie est l tude pour alimenter la future station de lavage des trains de l atelier de maintenance RER de Rueil Malmaison La r gie esp re conomiser 5 000 m d eau potable par an La ville de Saint Denis 93 quipe son march couvert d un syst me de r cup ration d eau de pluie qui sera utilis pour l alimentation des chasses d eau le lavage de la voirie et l entretien des vitres du b timent Freiburg en Allemagne un tang artificiel a ete con u par une usine de fabricant de capteurs solaires comme une zone de stockage de l eau de pluie Cette eau lui sert d eau d
80. ldings les coles ayant recours de mani re accrue la lumi re naturelle voient le r sultat de leurs l ves s am liorer L installation de sondes CO dans les salles de r union de la Tour Granite Societe G n rale la D fense permet en mesurant la concentration en CO de d terminer s il y a ou non des personnes pr sentes dans les salles et d adapter ainsi la ventilation aux besoins r els Une grande campagne de lutte contre le bruit au travail intitul Etes vous pr occup par le co t financier et humain du bruit au travail a t organis e fin 2005 par l Agence europ enne pour la s curit et la sant au travail dans une trentaine de pays Les entreprises sont invit es signer une charte et s engager concr tement Usine de Bois Steelcase un syst me contr le la qualit de l air int rieur et les peintures colles vernis contiennent tr s peu de COVs www steelcase com B timent 270 Aubervilliers France Fo j AGENCE 1996 2006 europ enne pour la s curit et la sant au travail CREDITS PHOTOS _ Page 4 Coll ge Guy Dolmaire Mirecourt Christophe Bourgeois The 20 Terrace The Solaire Jeff Golberg Esto Bedzed Bill Dunster Architects Sainsbury Chetwood associates Ltd Page2 Alterra institute Behnisch architecture Page 3 Philips Eco Center The Green Institute Page3 Leslie Sho Ming Sun field station Rob Wellington
81. li re bois locale et conjuguant esth tique contemporaine technologie et cologie puits canadien pour l hiver et l t chaudi re collective bois syst me de ventilation double flux avec r cup rateur haut rendement triple vitrage isolation des parois 30 cm et toiture 40 cm Lanc e en 2003 la campagne Display invite les municipalit s europ ennes s engager volontairement dans l affichage des performances nerg tiques et envi ronnementales de ses b timents publics en utilisant le mod le de l tiquette des appareils lectrom nagers pour anticiper les r glementations venir www display campaign org Le collectif Isolons la Terre contre le CO reunit une dizaine d industriels souhaitant faire conna tre et diffuser les solutions performantes qu ils ont d velop p es pour am liorer l efficacit nerg tique des b timents Aldes BPB Placo Efisol Eurocoustic Isover Knaufinsulation Kpl Lafarge St Gobain Ursa Le collectif m ne notamment des campagnes de lobbying visant sensibiliser les leaders d opinion de la n cessit d un plan ambitieux pour les b timents existants et informer le grand public sur les enjeux du r chauffement de la plan te Le collectif est soutenu par des ONG comme le WWF France ou la Fondation Nicolas Hulot www isolonslaterre org TUDE DE CAS CEPEZED Limmeuble de bureaux con u par l agence Cepezed Delft Hollande construit en 6 mois ave
82. magasin a permis de valider un certain nombre d innovations qui seront g n ralis es tous les magasins de l enseigne e Le nouvel am nagement offre la possibilit de faire voluer le concept tr s facilement Le cloisonnement des rayons dematerialise avec la suppression des murs est assur par le mobilier dont l paisseur a t r duite et le poids all g Ces modifications ont permis de r duire la facture de mobilier de 25 et d obtenir un espace int rieur a r e Pour l clairage des lampes faible mission de chaleur ont t s lectionn es Elles sont plus conomes 35 W au lieu de 38 W et durent plus longtemps e Au sol la lave a remplac la terre cuite cette derni re utilisant beaucoup d energie grise au moment de la cuisson Les travaux ont permis au magasin de reprendre une place de leader en termes de CA au niveau du groupe de motiver l quipe qui a largement adh r au projet et de b n ficier de retomb es m diatiques positives pour l enseigne l empreinte cologique du magasin a cependant r v l que l impact majeur du magasin ne se situe pas dans le b timent en lui m me construction exploitation fin de vie mais majoritairement dans le transport des marchandises 60 des clients et des salari s 30 D o l importance de la localisation et de la prise en compte de l urbanisme cf fiche 9 www constructiondurable com RESSOURCES E Notre em
83. mmoniaque NH3 et d une distribution avec du CO sans gaz de type CFC ou HEC La dur e de vie de cette installation est trois fois sup rieure celle d un syst me classique En terme de bilan nerg tique elle consomme deux fois moins d nergie soit 292 KW au lieu de 620 kW Le syst me int gr de r cup ration de la chaleur rejet e par le condenseur permet selon la saison de maintenir un hors gel 7 C et un maximum de 25 C par rafra chissement dans Lentrep t sec Son pilotage par une Gestion Technique Centralis e GTC assure la r gulation thermique et le d lestage afin d optimiser les conomies d nergie et le confort des exploitants CERTIFICATION Le label HPE Energies renouvelables et THPE Energies renouvelables s appliqueront terme des b timents dont les consommations seront inf rieures respectivement 10 et 20 des consommations de r f rence et dont les consommations de chauffage ou d ECS sont assur es par une production par nergie renouvelable www constructiondurable com Melbourne Australie RESSOURCES Association de promotion des nergies renouvelables gt www energies renouvelables org Site d enertech et du cabinet Sidler gt http sidler club fr e Plein Soleil magazine sur les nergies renouvelables dans le b timent dit par Tecsol Press gt www plein soleil info LE B TIMENT C
84. n 1996 le cabinet d architectes californien Charles Eley avait n goci avec la mairie d Oakland un syst me de bonus penalite par rapport des objectifs de reduction des consomma tions energetiques pour un b timent administratif municipal Portland dans LOregon le cabinet BOORA Architects dirig par Heinz Rudolf voir www boora com int gre depuis plusieurs ann es sa r mun ration un syst me de bonus malus en fonction des performances nerg tiques des b timents scolaires dont il a la charge Le si ge europ en de Nike aux Pays Bas a t con u en int grant des le d part les volutions possibles du b timent dans le futur Ce dernier a t con u pour passer facilement d un immeu ble de bureaux un immeuble d habitations si Nike decidait un jour de quitter les lieux Le b timent commercial MarketPlace de 9000 m concu pour Herman Miller dans le Michigan a globalement permis l entreprise d conomiser 6 M par rap port la location d un b timent classique comparable sur les sept premi res ann es de location Herman Miller estime ainsi ses conomies 33 sur les co ts de main tenance 41 sur les co ts d exploitation et 66 sur les co ts de r am nagement continu soit une economie totale de 17 m sur la p riode consid r e source p 11 du rapport de l ann e 1 Les r sultats d une tude effectu e Gestion des d chets de chantier tude comparative
85. n g n rale de l urbanisme de l habitat et de la construction DGUHC puis la conception de logiciels CHLOE CESAR ainsi qu l laboration de la m thode CUBE Calcul Unifi du Bilan Energie Environnement Economie Le b timent consomme moins de 100 KWh ep m et rejette moins de 10 kg de CO m pour un investis sement global de 600 000 soit un co t du m de l ordre de 1000 D s la livraison du coll ge Oberlin un outil de p dagogie et de retour d exp rience a t d velopp et mis en ligne pour pr senter la performance en temps r el du b timent mais aussi les diff rents mat riaux utilis s lors de la construction du b timent leurs fabricants et leurs performances respectives sur les diff rents crit res de d veloppement durable retenus www oberlin edu ajlc Descartes est un projet initie par l cole Nationale des Ponts amp Chaus sees ENPC l Epamarne et le CSTB dont l objectif est de tester les nouvelles techno logies de l nergie ou d isolation Il mettra la disposition des acteurs du secteur du b timent une plate forme pour l exp rimen tation la visualisation la simulation et la mise en uvre de b timent Les quipes recherche et innovation de PME industrielles dans les domaines de l isolation du photovoltaique de l air des automatismes mais aussi de l infor matique et de la simulation disposeront d un centre de ressources sur place REHABILITER UN B TIMENT
86. nce pour bien organiser le passage de relais entre les diff rentes entreprises intervenant dans le projet et veiller s assurer de la bonne int gration au projet des prestataires ayant des t ches ph m res lors de la construction Faire r aliser une analyse de site zone climatique pr cipi tations exposition aux vents apports solaires permet de cadrer la ma trise d uvre pour d finir des objectifs environne mentaux pertinents Dans un deuxi me temps d terminer le profil environnemental du projet en adoptant des objectifs des sch mas classiques de construction sentiment que les d lais de r alisation seront bien sup rieurs ceux d un projet classique En faisant appel un acteur sp cialis dans Assistance Ma trise d Ouvrage AMO comp tent en mati re de HQE et de construction durable on pallie ais ment le manque d exp rience et les inqui tudes du porteur de projet Le r le de ce dernier consiste alors faire sortir des sentiers battus les concepteurs et r alisateurs du projet et tre le garant des objectifs et de la volont d obtenir un b timent respectant des crit res de d veloppement durable Un projet de construction durable est une d marche de conduite du changement qui requiert un management sp cifique et peut tre mis en parall le avec les grandes tapes d int gration d une strat gie de d veloppement durable 3 LES FONDAMENTAUX PERMETTANT DE MIEUX ORG
87. nerg tique courant dans les b timents anciens qui ne sont pas correctement isol s Pour les nouvelles constructions il est imp ratif d optimiser les consommations en respectant d s l amont des r gles simples en mati re d orientation d enve loppe et d isolation du b timent Le changement grande chelle passera par le d veloppement de nouveaux outils incitatifs produits financiers COS avantageux cf fiche 2 l am lioration de l offre de produits et services professionnels orient e efficacit nerg tique et enfin la mise en place des solutions concr tes pour mieux consommer mais aussi tout simplement moins consommer E nee EN A er Th i URL p pi r Tir QUE DIT LA LOI Le diagnostic de la perfor mance nerg tique d un b timent sera obligatoire en novembre 2006 pour la vente et en juillet 2007 pour la location cf tiquette nergie fiche 4 Plateforme Europ enne sur la Directive Performance Energ tique du B timent buildingsplatform gt org cms id 44 Site du minist re de la coh sion sociale de l emploi et du logement gt www logement gouv fr La RT 2005 e Les nouveaux modes de calcul utilisent les kWh ep nergie primaire par m e Les calculs de consommation int grent non seulement le chauf fage la ventilation l eau chaude sanitaire mais aussi l clairage r sidentiel et Le refroidissement e Un maximum absolu de consommation en kKWh m 2 variable en
88. on au gaz naturel install sur Le toit fournit 30 des besoins du b timent en lectricit r duisant la d pendance au r seau public d lectricit La chaleur de la co g n ration est r cup r e pour alimenter directement le chauffage ou apr s retraitement pour alimenter la climatisation du b timent Le chauffage par convection est install dans le sol pr s des fen tres La couleur de la fa ade Nord est fonc e et celle de la fa ade Sud claire CLIMATISATION L effet de masse thermique du b ton permet dans un premier temps de r duire les consommations de 14 l t De l air frais est inject deux fois par heure dans le b timent par le sol pour vacuer l air vici par le haut Les fen tres situ es au nord s ouvrent la nuit pour permettre de rafra chir et d a rer les bureaux Des capteurs ferment les fen tres automatique ment lorsque des vents forts de la pluie ou des temp ratures lev es sont d tect s 5 tourelles fontaines install es entre les tages rafra chissent l air gr ce l vaporation d eau eau de pluie et eau r cup r e dans les canalisations publiques et trait e par jardin filtrant cf fiche 8 Un mat riel changement de phase stock dans des cuves et directement aliment par l eau provenant des tourelles fontaines permet d absorber les hausses de temp rature pendant la journ e et de redistribuer cette chaleur l int rieur pendant la nuit
89. ontariste les r gions Lexigeaient comme pr requis pour obtenir des subventions et par des surco ts faibles de 3 5 compens s par une r duction des d penses de fonctionnement de 25 30 par an Les exigences du label Habitat basse energie ont ensuite t g n ralis es par la nouvelle r glementation thermique de 2002 Aujourd hui un autre label priv Habitat Passif va encore plus loin il implique un sur investissement initial valu entre 6 et 8 1009 m pour 130 m2 mais permet une consommation d nergie inf rieure d environ 85 aux standards actuels Au sein du Coll ge Guy Dolmaire Mirecourt les salles de cours sont s par es de l enveloppe ext rieure par une zone tampon sous forme de couloir qui sert de vestiaires et de zone d exposition Le r chauffement de l air de l espace tam pon par le rayonnement solaire sur la baie vitr e orient e au Sud permet une diminu tion de l apport de chaleur n cessaire dans les locaux d activit Un simple complement de chauffage est apport dans les salles de cours par une chaudi re principale bois avec Gestion Technique Centralis e Au Zimbabwe en Afrique la compacite et la forme de lEastgate ainsi que les zones tampons et le choix judicieux des materiaux utilises ont permis de ne pas recourir la climatisation La r gion du Vorarlberg en Autriche a d velopp depuis 1980 une architec ture de qualit s appuyant sur la fi
90. ornie Page 54 du rapport The Costs and Financial benefits of Green Buildings publi en octobre 2003 par California s Sustainable Building Task Force Pour les immeubles de bureaux la flexibilit et l volutivit qui caract risent les b timents verts permettent ainsi de r duire de source rapport Making The Business Case For High Performance Green Buildings USGBC e l exploitation et la maintenance technique d un b timent tertiaire tout au long de sa vie hors Construction durable De la th orie la pratique les co ts de r am nagement ADOPTER UNE APPROCHE EN CO T GLOBAL PRENDRE LES D CISIONS EN TENANT COMPTE DE L ENSEMBLE DES COUTS ENGENDRES TOUT AU LONG DE LA VIE DU BATIMENT Le d veloppement durable et pour les produits l co conception supposent de prendre en compte l ensemble des impacts du produit de l amont mati res premi res utilis es impact de leur production et de leur transformation ventuelle l aval fin de vie du produit Cette vision globale est galement valable pour la construction durable jusque dans la dimension financi re avec ce que Lon appelle l approche en co t global qui modifie l approche traditionnelle de Linvestisse ment immobilier en consid rant d s le d but du projet pour choisir entre les diff rentes options de frais fonciers et financiers representent les co ts lies la phase de construction source APOGEE entre
91. pact cologique LA CONCEPTION RESPONSABILISER O Equiper les logements de compteurs d eau individuels en vidence Utiliser des documents pour accompagner la conduite du changement fiche Eau LES USAGERS extrait de l ouvrage Modes de consommation et de production durable du PNUE rubrique pr server l eau du YouthXchange guide de l UNESCO et du PNUE guides pratiques de l ADEME etc www unep org www youthxchange net www ademe fr particuliers Fiches maison rub3 htm Le dispositif complet cuves filtre pompe de l ordre de 3000 pour un logement moyen source ADEME ne n cessite pas ou peu d entretien Les cuves peuvent R CUP RER ET parfois tre int gr s aux fondations pour un investissement moindre Les tuyauteries d eau potable et non potable doivent obligatoirement tre diff renti es par RECYCLER L EAU deux couleurs distinctes et des contr les de la DDASS sont pr voir Pour un bureau 2 5 3 m de toiture par personne couvrent 100 des besoins en eau pour DE PLUIE les WC et les urinoirs source TRIBU www roth france fr www skywater fr www apc process com www lanive fr OPTIMISER O Recycler l eau en circuit interne dans vos processus de production quand c est possible Penser l eau de pluie qui a l avantage d tre non calcaire LES PROCESS pour certains usages eau de refroidissement rin age lavage des surfaces du linge des quipements etc INDUSTRIELS www geneve ch agen
92. preinte cologique de Mathis Wackernagel et William Rees Ecosoci t O Towards a Climate Friendly Built Environment de Marilyn Brown Frank Southworth et Therese Stovall du Laboratoire Oak Ridge National gt www pewclimate org Nature amp Decouvertes Paris France EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES Afin d valuer l impact environnemental du nouveau si ge social de la Banque Populaire d Alsace les empreintes co logiques de l ancien et du nouveau b timent ont t calcul es Les r sultats de ces calculs montrent que le nouveau b timent a une empreinte cologique de 0 86 ha p an contre 1 06 ha p an pour l ancien soit une diminution de 19 environ La diminution d empreinte cologique atteint 33 environ si l on raisonne en ha m an Il est aussi int ressant de noter que l augmentation de l empreinte cologique des trajets domicile travail utilisation plus importante de v hicules individuels du fait du manque de transports en communs pour le nouveau si ge repr sente environ la moiti de la reduction li e la construction HQE Cardonnel Ing nierie sp cialis dans les tudes thermiques et fluides du b timent a choisi de faire de son nouveau si ge social une vitrine de son savoir faire en mati re de HQE et d efficience nerg ti que Son fondateur a contribu la mise Banque Populaire d Alsace Mulhouse France en place de la RT 2005 en collaboration avec la Directio
93. r le r seau Concevoir un r seau simple en privil giant ET LE CONTR LE la facilit d entretien des canalisations et des quipement Utiliser des mat riaux qui n alterent pas la qualit de l eau Pour les mat riaux syth tiques DU R SEAU PVC etc une attestation de conformit sanitaire est obligatoire Pour ralentir les d p ts et Lentartrage qui perturbent le d bit et sont favorables au d veloppement de bact ries limiter la temp rature de leau et l adoucir si n cessaire www proxiserve fr Maintenance du r seau www economie energie net professionnel html Mesure de fuite d eau conomiseur www cstb fr Recherche expertise formation Ils permettent de r aliser 40 d conomies d eau sur La consommation annuelle d eau potable source TRIBU o Chasses d eau double volume l ou 31 INSTALLER DES au lieu de 10 ou 121 Appareils lectrom nagers de type AA conomes en eau Robinet temporis ou d tection lectronique infrarouge Reducteurs APPAREILS de pression pour limiter le d bit de l eau et l rosion des quipements pression optimale de 3 bars Eviter les syst mes de chauffage et ou de rafra chissement PERFORMANTS fonctionnant par circulation d eau en circuit non ferm L architecture bioclimatique cf fiche 6 permet de limiter l usage de ces appareils ET HYDRO ECONOMES DES www ecoperl fr www wwf fr topten Identifier les appareils domestiques ayant le plus faible im
94. r sortant DANS LE O Veiller au bon positionnement des bouches d entr es et de sorties d air Veiller l obtention de d bits de renouvellement B TIMENT Free i d air suffisant ND Lee Photo Contact Theatre Manchester GB DIMINUER L approche globale consid rant les impacts tout au long du cycle de vie du b timent suppose aussi d tre vigilant sur l utilisation d nergie grise cach e dans AUSSI LES les produits et process mis en uvre sur le b timent Mat riaux de construction dont la production et la mise en uvre n cessitent peu d nergie Installations BESOINS techniques performantes et faciles utiliser cogensration chaudi re condensation solaire thermique quipements et appareils lectriques conomes EN NERGIE en nergie classe A ampoules basse consommation ou LED Privilegier les mat riaux locaux pour minimiser l impact du transport GRISE ET UTILISER L NERGIE PASSIVE IMPLANTER LE Privil gier un emplacement mitoyen d un autre b timent et proche de toute commodit cf fiche 9 pour profiter ainsi des BATIMENT DANS changes de chaleur entre b timents Il est plus efficace nerg tiquement de r habiliter un b timent en centre ville que de LE TISSU URBAIN r aliser un b timent exemplaire isol et loign de ses usagers Photo Jubilee Campus Nottingham GB Entre les parties chauff es et l ext rieur l air de ces zones de transition est r chauff
95. re s impose sur l efficacit de la ventilation pour pr server un air int rieur de qualit favorable la productivit et au bien tre LA VENTILATION des occupants cf fiche 10 Les entr es d air se font dans les pi ces principales et l extraction doit se faire dans les pi ces de services et les pi ces d eaux L impact des mat riaux sur la qualit de l air int rieur est important privil giez les mat riaux sains cf fiche 10 En mati re PRIVIL GIER de bois choisissez des essences dont l exploitation et le renouvellement sont contr l s label FSC PEFC ou des bois massifs LES MAT RIAUX r gionaux DURABLES Photo Chicago Center for Green Technology Chicago USA fsc org pefc france org SENSIBILISER Si les occupants du b timent ne changent pas il est essentiel d accompagner la conduite du changement en les sensibilisant la bonne utilisation du nouveau LES OCCUPANTS b timent et en mettant en place des outils pour faire voluer leurs comportements LA BONNE UTILISATION DU NOUVEAU B TIMENT RESSOURCES e Fiche 28 Construction et r novation de l agenda 21 de Gen ve gt www geneve ch O Am lioration nerg tique des b timents existants les bonnes solutions publi en collaboration entre la FFB et l Ademe e Green Remodeling Changing the World One Room ata Time de David Johnston et Kim Master publie par New Society Publishers gt WWW newsociety com Green Remodeling
96. rtaines collectivit s encouragent les b timents plus cologiques bonus de COS acc l ration de l obtention du permis de construire cr dit d imp ts etc Avec l apparition de certifications LEED BREEAM HQE la construction durable conf re aux actifs Immobiliers de nouvelles qualit s valoriser sur les march s Enfin des tudes ont montr que les b timents verts permettaient des gains de productivit allant de 6 16 gr ce la reduction de l absen t isme et l am lioration de la qualit du travail pour les bureaux et jusqu 40 d augmentation des ventes pour des magasins cf fiche 10 LA CONSTRUCTION UN SUJET MAJEUR EN TERME DE DEVELOPPEMENT DURABLE Tout au long de leur cycle de vie les b timents sont responsa bles dans le monde de 40 des missions de CO de 40 de la consommation des ressources naturelles et de 40 des d chets g n r s Le secteur a aussi des impacts importants en termes sociaux sant s curit qualit de vie et conomiques emploi productivit lien entre d veloppement et besoin en infrastructu res corruption Mais les enjeux varient avec la g ographie la construction neuve est la priorit dans un pays comme la Chine premier constructeur de logements au monde et la r habilitation est l enjeu majeur dans des pays comme la France dont le parc ancien compte 29 3M d habitations pour 300 000 logements neufs construits par an source collectif
97. ructiondurable com RESOURCES e Qualit environnementale des B timents manuel l usage de la ma trise d ouvrage et des acteurs du b timent ADEME e Fiche 28 de l agenda 21 de Gen ve gt www geneve ch Guide m thodologique Urbanisme commercial et qualit environnementale de ARENE Ile de France EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES Pendant la phase de programmation du nouveau si ge social de la Banque Populaire d Alsace la direction g n rale la direction des ressources humaines la direction financi re le service maintenan ce un co conseiller et un informaticien ont t consult s sur les choix valider Pour la construction du coll ge de Mirecourt le Conseil G n ral des Vosges a instaur un syst me de consul tation des parties prenantes cuisiniers enseignants gardiens riverains qui s est prolong jusqu au moment de l appel d offre des travaux avec prise en compte des observations et validation des documents finaux par les acteurs concern s Lors de la phase de pr paration du projet de b timent CH2 Melbourne en Australie l ensemble des acteurs intervenant dans l laboration du b timent s est reuni en s minaire de travail de deux semaines pour s accorder sur une metho dologie et des objectifs communs valider conjointement le cahier des charges et veiller ce que chaque corps de m tier ait donne son accord
98. ruit ambiant 5 www euro who int pres i r de f i LL Bea L i Apr Tr k EB mi ii o bi e Audits environnementaux et auto questionnaire disponibles aupr s de l Observatoire de la qualit de l Air Int rieur gt www air interieur org Campagne de Greenpeace pour sensibiliser aux produits chimiques pr sents dans les produits du quotidien gt www Vigitox org O Guide pour l habitat sain de Suzanne D oux editions Medieco e La pollution chimique dans les b timents mieux la conna tre mieux la combattre Etude du docteur Fabien Squinazi pour les laboratoires Viatris MaisonSante site realise avec le soutien du d partement de l action sociale et de la sant de la R publique www constructiondurable com et canton de Gen ve gt http www geneve ch maisonsante The Business of Health The Health of Business Publication conjointe du WBCSD et de l IBLF International Business Leaders Forum gt www iblf org EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES Le magasin Stop amp Shop de Foxboro dans le Massachusetts a t r nov de mani re ce que 60 90 de ses besoins en clairage en fonction du moment de la journ e soient fournis par la lumi re natu relle La facture nerg tique a t r duite de 38 et le panier moyen a augment www stopandshop com D apr s l ouvrage costs and benefits of high performance bui
99. s bouches d insufflation et d extraction de l air sont elles correctement implant es dans les grands volumes Quelles sont les mesures prises pour viter les risques de l gionellose et v rifier les circuits d eau dans les climatiseurs Les bouches d a rations sont elles orient es de ae viter la p n tration de polluants ext rieurs Comment sont situ es les bouches de rejets par rapport aux vents dominants viter les polluants int rieurs et ext rieurs Les mat riaux de construction retenus ont ils un tiquetage environnemental et sanitaire Le niveau d emission de formal dehydes et autres polluants int rieurs g n r s par l ameublement et la d coration est il connu et ma tris Le b timent est il proche de sources d lectromagn tisme importantes ligne haute tension poste de transformation Y TAT DES LIEUX EN 3 POINTS Diagnostiquer le syndrome du b timent malsain aupres des occupants Les occupants se plaignent ils regulierement d avoir le nez la gorge ou les yeux irrites Connaissez vous le taux d absenteisme et de turnover des occupants du b timent Existe t il un suivi des cas de maladies profes sionnelles et autres cancers qui se sont declares chez les occupants du b timent MA TRE D OUVRAGE 5 PISTES D ACTIONS PR REQUIS En premier lieu et compte tenu des attentes personnelles de chacun il est important autant que possible de laisser l occupant
100. sur la marche suivre et la vision finale du projet D apr s l archi tecte Mick Pearce cette gestion de projet participative en amont a permis de faire gagner 6 mois au projet par rapport un planning traditionnel Un co conseiller en interne paule les architectes sur les projets HQE au sein du cabinet Architecture Studio Trois sources de documentation servent en sus pour tous les projets le manuel HQE de l ADEME cf ressources une base documentaire compos e de fiches mat riaux et de fiches informatives sur les proc d s techniques et les fiches de suivi de projet qui reprennent par phase et par projet les pr occupations organisationnelles tech niques et architecturales depuis la phase d esquisse jusqu la livraison du chantier Au lancement du projet Danone Vitapole un directeur de projet a t nomm pour animer un comit de pilotage dans lequel tait impliqu un responsable de construction un responsable technique un responsable financier et une responsable de la direction des ressources humaines Il devait galement faire le lien entre la ma trise d ouvrage et la ma trise d uvre La responsable des ressources humaines a recolte les demandes des futurs usagers du centre dont les exigences sont importantes La maintenance a t convi e au r union et associ e la r daction du cahier des charges Le chantier a t particuli rement efficace dans sa gestion et son organisation aucune d
101. t s exerc es dans les locaux par ex piscine et ou restaurant dans un h tel m aif PEN A POUR LES LOGEMENTS Faible mission de GES gt Logement 5 Ad 5 Emissions de gaz effet z m L A de serre GES pour les A 6a 10 B consommations totales Man e dj nergie 21 35 D 36 55 E XX 56 80 D ko 3s 8 d Perte mission TE 9 0 Pe a de o i Rai MA TRE D OUVRAGE LABELS ET CERTIFICATIONS LA CERTIFICATION Pour se lancer dans la mesure de l impact environnemental d un b timent il est pr f rable de s appuyer sur Lun des r f rentiels HQE existants des m thodes d valuation assez g n rales dans leur approche qui m lent donn es quantitatives et qualitatives Le r f rentiel fran ais le plus connu est la certification de l association HQE qui s est associ e l AFNOR et au CSTB pour proposer la certification NF b timents tertiaires d marche HQE Elle co te 18000 et se d roule en trois tapes d audit la premi re pendant la phase de programmation la seconde au moment de la conception et enfin la derni re pendant la phase d exploitation Les b timents certifi s ont une obligation de moyens et non de r sultats Leur performance est communiqu e aux maitres d ouvrage sous forme d un profil g n ral Cette certification s applique aujourd hui certains types de b timents bureaux tablissements scolaires et maisons individuelles et doit sortir procha
102. tion des fonctionnements techniques et le suivi des consommations par automatisation Elle peut g rer un grand TECHNIQUE nombre de param tres et de fonctions diff rentes partir de donn es enregistr es par des capteurs dispos s dans le b timent le d marrage et l arr t des CENTRALIS E quipements chaud froid ventilation clairage etc la d tection des fuites la maintenance la consommation etc GTC Les rayons du soleil sont transform s en chaleur par les capteurs ce qui suffit au pr chauffage de l eau sanitaire m me les jours de faible ensoleillement PANNEAUX ne pas confondre avec le solaire photovolta que r serv la production d nergie lectrique Un panneau solaire thermique r cup re environ 60 de l nergie SOLAIRES solaire incidente soit 3 fois plus qu un panneau photovolta que et permet de couvrir 25 66 des besoins d un foyer selon la r gion source ADEME Pour les THERMIQUES particuliers un investissement subventionn 50 par le cr dit d imp t et les aides du conseil r gional qui assurent la rentabilit du syst me g n rant une POUR LE conomie de 50 a une dur e d amortissement inf rieure la dur e de vie du syst me Dans le collectif les temps de retour sont plus brefs source EDF Pour CHAUFFAGE m moire la consommation d nergie li e au confort thermique est de l ordre de 30 de la consommation totale d nergie en France habitations et tertiaires ET POUR L EA
103. traire un besoin vital De plus SR EE da SE T i S EEE SN en plus d tudes attirent notre attention sur la corr lation forte entre la qualit int rieure d un b timent et la sant de ses utilisteurs La multiplication des allergies et des infections respiratoires en particulier chez les enfants serait par exemple imputable la mauvaise qualit de l air int rieur que nous respirons lequel serait en moyenne 3 7 fois et dans certains cas 100 fois plus pollu que l air ext rieur Le bruit la temp rature inadaptee le manque ou l exc s de lumi re sont causes de stress et de fatigues inutiles qui p sent sur la comp titivit de l entreprise terme Compte tenu du poids relatif cons quent de la facture humaine co t de recrutement de formation salaires charges sociales etc par rapport la facture nerg tique il est encore plus rentable pour une entreprise d investir dans la qualit de vie des occupants que dan des appareils conomie d nergie aussi efficaces soient ils Toutes les tudes disponibles le d montrent il existe un lien h las trop souvent non quantifi entre envi ronnement int rieur d une part et fid lisation satisfaction et productivit des usagers d autre part une chelle encore plus globale Les b n fices pour la soci t civile en termes de r duction des d penses de sant se chiffrent en milliards d euros i A rer le b timent W Le
104. truction En effet les actifs immobiliers repr sentent d sormais 16 de la capitalisation totale des entreprises du CAC 40 vs 39 en 1994 et jusqu 30 voire 50 pour certaines d entre elles comme Carrefour Accor Saint Gobain ou Lafarge La liquidit et La valeur de ces actifs sont donc d ores et d j des enjeux majeurs qui sont inclus dans la r flexion strat gique et financi re des entreprises Dans cette r flexion la construction durable occupe une place croissante du fait d un certain nombre d enjeux mergents qui repr sentent des risques pr venir et des opportunit s saisir La construction a des impacts environnemen taux tels qu on l appelle parfois l industrie des 40 voir ci dessous De nouveaux risques notamment sanitaires apparaissent tant pour les ouvriers amiante chrome VI que pour les occupants amiante pollution de l air int rieur Les r glementations sur les b timents se font plus contraignantes RT 2005 d samiantadge apparition des certificats d conomie d nergie les diagnostics de performance nerg tiques pour les b timents ou des fiches de d claration envi ronnementale et sanitaire pour les materiaux La construction durable devient dans certains cas une nowvelle condition pour pouvoir acheter un terrain logement social obtenir un permis de construire WalMart Vancouver ou d cro cher un march les h tels olympiques d Accor Sydney et ce
105. ts de Paris Batig re BNP Paribas Bouygues Construction Foyers de Seine et Marne Gaz de France Pierre amp Vacances Proxiserve Schneider Electric SNCF Tous nos remerciements galement Laurent Marc Fischer Architecture Studio et Thomas Reith Ecocites pour l aide apport e sur la r daction des fiches Ce rapport est l uvre d Utopies r alis e sur la base de la recherche men e entre septembre 2005 et juillet 2006 et des informations chang es entre les entreprises membres de l initiative et Les experts internationaux invit s lors des r unions mensuelles du groupe de travail Il ne saurait tre considere comme une position o une analyse manant directement des entreprises membres qui ont certes t consult es sur sa structure et ont pu donner un avis sur son contenu mais ne sont pas intervenues sur le detail des textes Pour en savoir plus sur l initiative et sur la construction durable www constructiondurable com Elisabeth Laville directrice fondatrice C dric le Forestier consultant en charge du projet Genevi ve Garnier consultante en charge du projet jusqu en mai 2006 Mathieu Badimon directeur artistique webmaster Anne Dupal graphiste FAIRE DE LA CONSTRUCTION DURABLE UNE STRATEGIE D ENTREPRISE La construction durable represente un enjeu de plus en plus incontournable pour les entreprises qu elles soient maitres d ouvrage ou naturellement acteur du secteur de la cons
106. utilis es pour alimenter les chasses d eau et le syst me de climatisation Exemple de traitement des eaux grises Malm Su de ALE TT CHIFFRES CL S La moiti de la population vit en zone urbaine dont 30 dans des bidonvilles souce ONU Habitat Pr s de 15 millions de personnes en 2001 dont plus de 8 millions r sidant dans les p les urbains et 2 5 millions en zones rurales sont des migrants alternatifs qui font en moyenne 15 km de trajet pour se rendre leur travail source INSEE La vitesse moyenne d une voiture en ville est de 18 km h alors que la vitesse moyenne du m tro Paris est de 27 km h souce site Internet d fipourlaterre org Construction durable De la th orie la pratique MINIMISER L TALEMENT URBAIN ET LES TRANSPORTS Notre attachement la maison avec jardin et la voiture individuel a favoris dans un contexte de p trole bon march l mergence des villes extensibles entra nant la multiplication de zones pavillonnaires loign es du centre ville Ce mod le est aujourd hui fortement remis en cause d voreur d espace co teux en rac cordement aux r seaux routes canalisations lectricit ramassages des d chet parcours des bus etc il est galement peu efficace nerg tiquement En milieu plus dense par exemple la deperdition de chaleur entre les maisons mitoyennes est moindre L etalement urbain pose par ailleurs
107. vance les livraisons en anticipant les probl mes de stationnement O Faire remonter les desideratas des futurs utilisateurs du b timent Il est possible PRENANTES pour cela de nommer un comit de pilotage du projet au sein duquel les utilisateurs sont repr sent s par exemple pour un lyc e le proviseur les cuisiniers le INTERNES service de nettoyage les associations d l ves et de parents etc Veiller ce que les diff rentes aspirations retenues apparaissent dans le cahier des charges ET EXTERNES Afin d viter des prises de d cisions contradictoires il est essentiel que ce dernier soit r alis conjointement par le programmiste et ou l assistant ma tre d ouvrage AMO HQE dont la pr sence est souhaitable si la ma trise d uvre n a pas d exp rience dans ce domaine METTRE EN PLACE O S entourer de partenaires motives et competents sur la construction durable avec plusieurs b timents durables leur actif UN SYSTEME DE et trouver des syst mes innovants pour les motiver sur les objectifs de performance ex sensibilisation pr alable syst me de MANAGEMENT bonus malus en fonction des performances du b timent cf fiche 3 o En phase de conception mettre en place une organisation INT GR AUTOUR transversale r unissant l ensemble des acteurs concern s par le chantier comit de pilotage r unions d information consultation DES OBJECTIFS etc O tablir une feuille de route planifiant le moment o chaque
108. w euphorbia fr www aquajardin net www gazele org INTEGRER AU La v g tation choisie doit tre adapt e au climat local et diff renti e en fonction des zones humides ou s ches Pour l entretien limiter l utilisation de produits PROJET DES phytosanitaires Le stockage d eau de pluie ciel ouvert en plus d un effet esth tique procure en t de la fra cheur aux b timents situ s sous les vents dominants ESPACES VERTS UN PLAN D EAU CERTIFICATION Le CSTB a d velopp la certification REEX pour attester les comp tences des soci t s d installation et de maintenance de r seau d eau ax R EX dami CSTB comraon RESSOURCES O Les eaux pluviales R cup ration gestion r utilisation de James Ch ron aux Editions Johanet La gestion alternative de l eau dans les projets urbain Qualit environnementale des b timents et am nagement ARENE Ile de France TUDE DE CAS EVA LANXMEER Le quartier Eva Lanxmeer de 250 habitations Culemborg aux Pays Bas fait preuve d une gestion de l eau int gr e et particuli rement innovante Des tangs recueillent les eaux de ruissellement des toits tandis que celles des routes sont dirig es vers des tranch es d infiltration assurant l alimentation des nap pes phr atiques Les eaux grises des maisons sont recueillies et purifiees sur place par des lagunes en lits de roseaux et des machi nes vivantes syst me de purification par des cosyst mes de p

de la théorie à la pratique - Entreprises & Construction Durable

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