pour la montagne n° 153 septembre 2005
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1. Le mensuel d information de l Association Nationale des Elus de la Montagne n 153 septembre 2005 5 www anem fr Dossier VIE DECINE EN MONTAGNE i M Oraa oi ds services ai delsante Tunnel du Mont Blanc Univerdict q i pose question Transferts de comp tence Ni les mod alit s de financement pas encore fix es Foncier agricole Le S nat contre lasuppression de impit LEE Ours REDUCTION LL ICDOn ES a 2006 DES M DECINS DE MONTAGNE Coh sion territoriale Bruxelles d voile ses orientations A TN NT pi le EE T La redynamisation conomique b n ficie Les EIUS NE SONE pas de la SOLIDARIT NATIONALE des DOUCS emMIssalres Le CIADT Comit interminist riel d am nagement et de d veloppement du territoire a adopt des mesures de solidarit nationale au profit des zones en difficult conomique Le contexte propre au Haut Jura lui vaut une enve loppe de 61 3 millions d euros dont 14 8 millions de cr dits d Etat 5 3 millions de cr dits europ ens 7 6 millions de la r gion Franche Comt et 22 7 millions du d partement du Jura Ce territoire conna t depuis trois ans une situation qui se d grade sans pos sibilit rapide d volution favorable Son taux de ch mage notamment dans le secteur industriel augmente constamment depuis 2003 Les cr dits rassembl s visent favoriser le d veloppement des entreprises mettr2. partir de 2007 Adaptation en loi de finances rectificative Le sc nario est quasi identique pour le transfert des agents tech niques ouvriers et de service TOS car si l ch ance est fix e 2008 ces personnels peuvent exercer d ici l leur droit d op tion d tachement ou int gra tion dans la fonction publique territoriale sur la base d un pro jet de d cret qui devrait tre publi la rentr e En ce qui concerne l inventaire du patrimoine valu 1 078 million d euros l ch ance de la fin 2006 appara t raisonna ble au minist re de la Culture pour un transfert d finitif des ser vices correspondants aux r gions La formation professionnelle enfin focalise beaucoup de crispations puisque les montants de l valuation avanc s par l Etat 465 millions d euros diff rent sensiblement de ceux fournis par la CCEC 622 31 millions d eu ros Le diff rend s tend aussi co teuse le groupe de travail a d fendu l id e d une r forme visant moderniser cet imp t En effet ses bases sont devenues largement obsol tes De surcro t des situations iniques se d veloppent parfois au sein des intercommunalit s qui appliquent au titre de fisca lit propre ou additionnelle un taux uniforme sans pouvoir tenir compte de la r alit fonci re objective de chaque commune Enfin le groupe signale comme piste d volution la possibilit de soumettre l imp t foncier b ti les b
3. Les p les de comp tences ne sont pas tenus d emprunter une forme juridique sp cifique Ils peuvent par exemple aussi bien opter pour le statut d associa tion que celui de groupement d int r ts conomique avec pour seules obligations de d si gner un pilote parmi les mem bres de la structure et de ne d pendre ni de l Etat ni d une autre collectivit territoriale l appellation p le de comp titivit a pour effet d obtenir le doublement des concours financiers de l Etat des agences nationales et de la Caisse des d p ts et consignations Ce qui devrait repr senter le montant total de 1 5 milliard d euros sur trois ans se r partissant entre 400 millions de cr dits d inter vention 800 en provenance de la Caisse des d p ts et des agences nationales relevant du domaine de la recherche et de l innovation et enfin 300 d exo n rations fiscales et all gements de charges sociales Les projets non retenus ne sont pas n glig s pour autant puisque le CIADT s est engag leur apporter un appui person nalis consistant exploiter au maximum les possibilit s exis tantes de financement telles que L objectif du p le de comp titivit est de donner aux p les d excellence une notori t mondiale les proc dures d actions collec tives les contrats de progr s ou encore les syst mes productifs locaux En outre les pr fets de r gion ont t mandat s pour d tecter et accompag
4. lu devant l impossibilit de disposer des moyens n cessaires une bonne gestion pr voyante et pr cautionneuse de cette myriade d obligations Ce qui nous renvoie au sempiternel d bat de l ad quation des moyens aux comp tences Il devrait tre au c ur des r flexions du prochain congr s notamment en ce qui concerne la pr vention et l organisation des secours ainsi qu une interrogation sur le r le et la responsabilit ventuelle des maires concernant les grandes infrastructures nationales ou internationales barrages tunnels tr s nombreuses sur nos territoires Am lioration de la DESSERTE FERROVIAIRE clermontoise Alors que le chantier avait t interrompu d but 2005 suite la volont de l Etat de geler ses cr dits R seau ferr de France l Etat le conseil r gional d Auvergne le conseil g n ral du Puy de D me et Clermont Communaut viennent de signer une nouvelle convention qui relance le programme de travaux et d tudes inscrit dans le contrat de plan Etat r gion pour r duire le temps de trajet ferroviaire s parant Paris de Clermont Ferrand Les tra vaux qui devraient permettre en 2008 de passer en dessous de la barre fati dique des trois heures seront financ s par une enveloppe de 38 5 millions d euros sur trois ans Ils se traduiront aussi par une modernisation de l en semble de la voie qui profitera galement la liaison Clermont Ferrand Lyon fin 2006 car les travaux de raccordemen
5. La suppression de la TFNB serait dommageable aux plus petites communes En effet elle repr sente 21 du produit des imp ts directs locaux des com munes de moins de 500 habi tants et pour 2 267 d entre elles ce pourcentage s l ve plus de 50 Le groupe de travail voit La taxe fonci re sur le non b ti constitue une ressource propre essentielle pour les plus petites communes donc dans sa suppression com pens e par l Etat une entorse inqui tante aux principes cons titutionnels de libre administra tion des communes et de leur autonomie financi re D ailleurs la plupart des douze personnalit s auditionn es hor mis la F d ration nationale de la propri t priv e et deux organi sations agricoles majeures se sont d clar es oppos es la suppression de la TFNB agricole Des conditions peu propices En outre le groupe de travail souligne que le contexte budg taire actuel rend peu probable une telle suppression car il ne permet pas l Etat de disposer des moyens financiers de com penser la TFPNB agricole Son co t variant entre environ 350 millions d euros et 850 millions d euros selon qu elle concernerait ou non les seuls exploitants agricoles l Etat ne disposerait pas des moyens financiers n cessaires la com penser En revanche apr s avoir d montr que la suppression de la TFNB tait probl matique et TRANSFERTS oe OMP ENE La question des ajustements fina
6. e la proportion des m decins de plus de 60 ans crit re sp ci fique de fragilit 2 4 millions de patients concern s Pour le recours aux soins l tude a retenu les consultations et visi tes des plus de 75 ans dont la faiblesse peut r v ler un pro bl me d acc s aux soins ainsi que des indicateurs mesurant les d placements hors de la zone pour se faire soigner cela de mani re g n rale et plus sp cifi quement pour les plus de 75 ans Il en ressort que 400 000 per sonnes vivent dans des zones en difficult 119 et 2 millions dans des zones fragiles 524 au regard de ces crit res Il s agit de territoires moins peupl s que les autres Les m decins y compen sent par leur activit la faiblesse de leur effectif Les secteurs ruraux et p riur bains des r gions du Nord des pays de Loire et du Centre sont les plus touch s par les probl mes de d mographie m dicale SOURCE RAPPORT BERLAND P 18 AVRIL 2005 Il en est de m me dans une moindre mesure pour l Alsace et l Ile de France Ce diagnostic pointu pour les g n ralistes est coh rent avec celui enregistr dans diff rentes tudes nationales pour d autres professions m dicales de pre mier recours infirmiers mas seurs kin sith rapeutes chirur giens dentistes II ne s applique pas aux pharmacies dont la car Les zones fragiles et en difficult SOURCE RAPPORT BERLAND PHILCATO Zones en difficult Zones f
7. Celles ci doivent se traduire par des projections sur la r partition territoriale des praticiens lib raux m dicaux ou param di caux et par la d termination des zones rurales ou urbaines en mesure de justifier la mobilisa tion de dispositifs d aides conventionnelles pr vues l ar ticle L 162 14 1 du code de la s curit sociale Des missions r gionales de diagnostic et de proposition La circulaire N 63 du 14 janvier 2005 stipule en outre que les orientations relatives l volu tion de la r partition territoriale des professionnels de sant lib raux seront fix es dans un docu ment tablissant un diagnostic de l offre lib rale r gionale et proposant titre indicatif des sc narios pour am liorer l ad quation des besoins de la popu lation avec cette offre En outre divers articles du code de la s curit sociale L 162 47 La strat gie des lus de montagne Dans la r flexion actuelle sur la d finition d un niveau vital de service public la couverture m dicale lib rale de proxi mit proprement parler ne semble pas figurer au premier rang des pr occupations des lus de montagne comme en t moignent les r sultats du questionnaire services publics men aupr s des membres du comit directeur de l ANEM au printemps 2005 En revanche la mobilisation est imm diate d s qu on touche la cl de vo te du syst me comme l a d montr encore r cemme
8. La diversification des moyens d acc s l Internet permet de r pondre aux besoins sp cifiques des territoires Truchtersheim 67 o cette innovation a t test e pour la premi re fois a rappel que la technologie WiMax permet des territoires non couverts par l ADSL de profiter d une offre d acc s Internet haut d bit simple performante et aborda ble et souligne que le WiMax permet d acc der l Internet haut d bit avec une excellente qualit de service Cette techno logie va permettre de proposer de nouveaux services valeur ajout e pour le b n fice de tous les utilisateurs professionnels services publics et particuliers Il s agit l d une d marche int ressante pour la montagne o subsistent encore trop de sec teurs oubli s ou d laiss s par les op rateurs traditionnels 1 CPL Courant porteur en ligne tech nologie de transmission de donn es Internet Protocol IP sur le r seau lec trique 2 KM Knowlege Management ensem ble de pratiques et d outils visant valori ser le patrimoine immat riel d une entre prise documentation gestion des comp tences etc 3 ADSL Asymetric Digital Subscriber Line technologie standardis e PETSI Institut europ en des normes de t l com munication Le pr sident de l ANEM lu maire de Crolles Fran ois Brottes pr sident de l ANEM a t lu le 29 ao t 2005 maire de Crolle
9. comp titivit ont t d sign s Interrogations sur les prochains contrats de plan Charte de l installation en milieu rural P 5 ENVIRONNEMENT Les r introductions d ours report es La Commission et le protocole loup La s cheresse atteint la montagne P 6 8 DOSSIER D mographie m dicale L engagement d plore toutefois la faible des montagnards fait la diff rence implication des bouchers de la vall e qui se mobilisent P 9 TRANSPORTS Condamnation du maire de Chamonix peu pour la diffusion et la dans l affaire du Mont Blanc Les modalit s financi res du transfert promotion de ce produit du des routes nationales terroir Contact Interprofession P 10 EUROPE Les lignes directrices de la politique de coh sion du mouton AOC Le r glement de d veloppement rural adopt Moindre retard de de Bar ges Gavarnie la France dans la transposition t l 05 62 92 32 16 P 11 ACTUALIT RTE teste le haut d bit sans fil Fran ois Brottes lu maire de Crolles Tribune libre Ren Retting maire de Luchon Bisaun Fonci re Le S nat contre la suppression de l imp t foncier agricole s srme p le pr sident de la R publique en octobre 2004 d une limination progressive de la taxe fonci re sur les propri t s non b ties TFNB la commission des finances du S nat avait mis en place un groupe de travail sur la question Celui ci a rendu le 7 juillet ses conclusions peu favorables au projet
10. et le sud du Massif central et des Alpes bien au del de la montagne s che traditionnelle connaissent des restrictions d eau assez draconiennes tandis que la situation des d partements du Cantal et de l Aveyron au c ur m me du Massif central se retrouvent en situation pr occupante Un tableau d ensemble qui laisse entendre que la fonction de ch teau d eau de la montagne fran aise devrait tre soumise tr s rude preuve dans les temps venir Effets de la s cheresse sur les ressources en eau au 28 ao t 2005 I I i paa Bio HE Normal Vigilance D licat Pr occupant R ALISATION DIRECTION DE L EAU Pour La MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 G D mographie m dicale L engagement des montagnards ue i k ASSOCIATION DES M DECINS DE MONTAGNE L Le rapport Berland remis en mai 2005 au ministre de la Sant tente de faire une projection de la d mographie m dicale d ici 2025 et d en d duire l ventuelle apparition de d serts m dicaux en zones rurales ou p riurbaines Si le nombre de m decins n a jamais t aussi Important qu aujourd hui 203 487 dont 99 646 g n ralistes les disparit s r gionales sont tr s fortes et le pourcentage de population confront e des difficult s d acc s un m decin varierait de 0 6 4 1 Ces g n ralit s masquent des situations tr s contrast es o l on retrouve n anmoins d importantes constantes au
11. 00 kilom tres de routes nationales qui deviendront d partementales au 1 janvier 2006 de m me que le d cret d application de la loi du 13 ao t 2004 ont t transmis au conseil d Etat Le r seau d parte mental couvrira d sormais 378 000 kilom tres au plan national Apr s consultation avec les d partements l Etat a conserv 11 800 kilom tres de routes d int r t national ou europ en En montagne restent dans son giron la nationale 106 sur la portion Mende Al s et la natio nale 202 dans les Alpes de Haute Provence Les modalit s de calcul du trans fert financier propos es par l Etat 185 millions d euros annuels ont t approuv es par la commission consultative d valuation des charges CCEC ainsi que par l Assembl e des d partements de France Chaque kilom tre transf r se verra dot de 230 euros TTC pour le fonctionnement et la main tenance et jusqu 155 euros HT km de dotation sp cifique pour certains programmes int ressant particuli rement la mon tagne tunnels ouvrages d art s curit Des questions encore sans r ponse Les d partements ne paieront plus pour l am nagement du r seau routier national mais les dotations re ues ne vaudront ni pour le d veloppement ni pour la modernisation du r seau d par temental sauf engagements d j souscrits dans les contrats de plan Etat r gion Mais la grande inconnue porte sur la participa tion des r gions P
12. SEPTEMBRE 2005 CONTRATS DE PLAN ETAT R GION Interrogations sUr la nouvelle g n ration Deux d put s montagnards de la commission des finances de l Assembl e nationale Augustin Bonrepaux et Louis Giscard d Estaing ont remis fin juin leur rapport sur l ex cution des CPER au Premier ministre ainsi qu aux ministres de l Int rieur et des Finances Il y appara t que la quatri me et derni re g n ration de ces contrats a accumul toutes les critiques surprogrammation tudes insuffisantes et gel budg taire Les CPER tudi s courent sur la p riode 2000 2006 Leur montant cumul repr sente 51 milliards d euros soit 52 de plus que la version pr c dente I semble rait que pour certains secteurs comme les infrastructures routi res et ferroviaires l ambition affich e ait t excessive Ainsi le volet transport des CPER accuse un retard de deux cinq ans avec un taux d ex cution des cr dits de 54 7 seule ment Cette situation oblige souvent les r gions consentir l Etat des avances de tr sorerie importantes pour que les chan tiers progressent et risque de reporter l a ch vement de certains travaux 2008 Plus grave elle pourrait aboutir l annula tion de certains cr dits europ ens issus des fonds structurels et qui sont soumis au d gagement d office s ils ne sont pas consomm s dans les deux ans Pour l vi ter beaucoup d efforts ont t faits pour acc l rer la programmatio
13. ar ailleurs si le gouvernement Pour LA MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 9 ment sa culpabilit sera retenue sauf prouver que dans le contexte son comportement correspondait des diligences normales e l lu ou l agent n est qu une cause indirecte du pr judice il ne peut alors tre tenu pour p nalement responsa ble que s il a commis une faute caract ris e exposant autrui un risque d une particuli re gravit dont il avait connaissance Il n est donc en principe plus possible de subir une condamnation au titre d une faute l g re qui n a t qu une cause indirecte d un dommage C est l que le jugement dans l affaire du tun nel du Mont Blanc peut surprendre a confirm que les personnels d ing nierie et d encadrement feront bien partie des effectifs transf r s la plus grande incer titude plane sur le nombre et les modalit s d int gration des agents de la DDE qui pourront exercer leurs droits d option entre les conseils g n raux et les onze directions interr giona les des routes nouvellement cr es Bien entendu les cr dits destin s ces r mun rations seront attribu s aux d parte ments Tous les transferts devront tre achev s d but 2008 mais il est imp ratif que les nouveaux ser vices routiers soient op ration nels d s novembre 2006 afin de pouvoir assurer la viabilit hivernale rm T POLITIQUE DE con sion Lignes directrices pour l apr s 2006 unns spe
14. des actions de d veloppement durable mettre en valeur le patrimoine paysager ou touristique local Elles peuvent compter sur les hommes de RTE pour travailler avec elles rendre le r seau le plus discret possible et cr er une dynamique porteuse de progr s partag s Gestionnaire du R seau de Transport d Electricit
15. des personnes g es de plus de 75 ans et l existence de fra gilit s sociales Dans ces crit res les deux premiers int ressent particuli rement la montagne Les regroupements en cabinet permettent d offrir plus de sp cialit s et de moyens techniques et post doctorale qui encourage et facilite la pratique territoriale vis e financement de postes d internes aupr s des m decins de montagne et ouverts au choix national par exemple Le pr si dent de l ANEM a relay ces pr conisations aupr s du ministre de la Sant Aides incitatives Coop ration sanitaire transfrontali re La montagne pionniere La coop ration transfrontali re en mon tagne entre la France et l Italie s orga nise autour du centre hospitalier de Brian on et mobilise la r gion PACA A l heure actuelle plus d un tiers des accouchements de cet tablissement concerne des ressortissantes italiennes Cet h pital de proximit tr s bien quip qui draine donc une forte clien t le trang re proche a t retenu comme partenaire des jeux Olympiques de Turin en 2006 Ces m canismes sont facilit s par une approche ouverte de l change de protocoles financiers et une meilleure coordination de la prise en charge en zone transfrontali re Mais le projet de cr ation de l h pital transfrontalier de Puigcerd suscite encore plus d int r t suppos couvrir les besoins m dicaux d urgence des 30000 habitants qui peupl
16. e en uvre des actions dans les domaines de l emploi de l insertion et de la formation professionnelle mise en place d une plate forme de reclasse ment et r aliser des infrastructures d accueil d activit s conomiques Contact Conseil g n ral du Jura t l 03 84 87 33 00 L lu local est amen endosser un nombre croissant de responsabilit s dans des domaines aussi divers que l environnement l urbanisme et la s curit particuli rement accentu es en montagne Cela n est pas tonnant et s explique par la fragilit exceptionnelle du milieu naturel montagnard ainsi que par la fr quence et la sp cificit des menaces sur la s curit en mati re de risques naturels et d accidentologie li e aux pratiques sportives sur ou hors domaine skiable Mais si ce surcroit de responsabilit est l gitime et incontestable il n en constitue pas moins une lourde charge dans le quotidien des lus trop souvent dissuasive pour esp rer de nouvelles vocations Si pour le citoyen l lu local repr sente la fois un acteur et Un interlocuteur de proximit appr ci et irrempla able il ne doit pas pour autant devenir un fusible universel sur lequel se focaliseraient les sanctions de tous les manquements omissions o fautes inh rents son vaste champ de responsabilit s Car au del du seul m canisme juridique d imputation de la responsabilit il faut tenir compte de la r alit du contexte qui bien souvent place l
17. en mai 2005 alors qu il tait encore de 4 1 en mai 2004 Il s agit du meilleur r sultat enregistr par la France depuis novem bre 1997 date du premier classement de ce type labor par la Commission euro p enne La France n en reste pas moins au 17 rang sur les 25 tats membres alors m me que le Conseil europ en a fix pour objectif un d ficit ne d passant pas 1 5 de l ensemble des directives du march int rieur Le gouvernement a par cons quent annonc la poursuite de ses efforts pour ramener le d ficit de transposition 2 d ici la fin 2005 tout en accordant une attention particuli re en aval la qualit de l analyse pr alable de l impact des proposi tions de directives dans les domaines juri dique budg taire technique ou administra tif et des cons quences sur les secteurs d activit concern s afin de mieux d pister les difficult s inh rentes leur transposi tion Cela rejoint d ailleurs une demande constante de la part des collectivit s locales qui se retrouvent bien souvent impliqu es dans l application d une bonne partie des textes transpos s cit s des territoires urbains Mais les handicaps urbains m me s ils peuvent se circons crire spatialement sont ils proprement parler des handi caps territoriaux Ce n est qu ensuite que la pro position en vient s int resser la r animation des zones rura les en insistant sur la n cessit de contribuer ga
18. ent la Cerdagne r partis entre la France et l Espagne et des 150 000 touristes qui fr quentent cette zone de montagne relativement isol e en t et en hiver Un tablissement existe d j Puigcerd couvrant les besoins de la population espagnole Mais du c t fran ais les moyens m dicaux d ur gence se trouvent donc entre une et deux heures de route des points les plus loign s du secteur Pour pallier cette lacune la coop ration sanitaire transfrontali re s est impos e d elle m me Au printemps 2002 une convention entre les h pitaux de Puigcerd et de Perpignan permet la prise en charge des frais hospitaliers des patients suivie en 2003 d une convention de tiers payant La localisa tion actuelle de l h pital de Puigcerd se r v lant inadapt e il va falloir cons truire un nouvel tablissement dot d un h liport et d une capacit de 50 lits partag s entre m decine chirurgie et obst trique Son co t est estim 24 millions d euros dont 40 seront couverts par des fonds europ ens Des mesures r centes et encore meconnues Aide l installation dispens e par le Fonds de r orientation et de modernisation de la m decine lib rale FORMMEL dans les zones d ficitaires d finies par les mis sions r gionales de sant et dans les termes et conditions fix s par convention e R mun ration forfaitaire des m decins lib raux pr vue dans les m mes condi tions par la loi n 2004 810 d
19. ffre lib rale et les besoins de la popula tion en int grant l implantation et l activit des tablissements de sant L offre m dicale est d autant plus difficile organiser en milieu dispers qu elle exige un niveau lev de comp tences et de moyens dans ces champs d action balis s Zones en difficult Cibler la r activit de la montagne La carte ci contre r capitule les conclusions d une tude men e par l assurance maladie pour cibler les zones en difficult et les zones fragiles au regard de l offre de g n ralistes Si la montagne y appara t relativement pargn e l exception des zones de pi mont il n en faut pas moins analyser les raisons de ce constat et se mobiliser pour viter toute d gradation de la situation Le territoire a t d coup en 7 742 zones de recours cor respondant au bassin d attrac tion des g n ralistes exer ant dans une commune Une zone est consid r e comme probl matique d s lors qu elle com bine une faible densit de m decins une forte activit des praticiens en exercice et un recours aux soins peu impor tant Pour analyser l offre de soins densit activit ont t consid r es la densit m dicale dans la zone corrig e des flux de popu lation et de la structure par ges e l activit moyenne des g n ra listes de la zone et la proportion de ceux effectuant plus de 7 500 actes dans l ann e
20. gmentation des besoins diminution terme du nombre de m decins refus de la part de ces derniers de pratiquer de facon isol e surtout la campagne et pr dilection marqu e pour les cabinets m dicaux le milieu hospitalier et les centres bourgs Face cette situation le gouvernement entend bien privil gier les mesures incitatives par rapport la coercition la diff rence de ce qui a t fait pour les pharmacies et encourager la fid lisation des m decins par rapport leur r gion de formation 6 Pour LA MONTAGNE N 153 Contexte l gislatif et r glementaire HR fait la difference Une adaptation pragmatique Les causes de la d sertification m dicale sont aujourd hui connues du minist re de la Sant Les dispositifs l gislatifs et r glementaires r cents ont donc abouti la mise en place de moyens de pr vention et de correction bas s sur l incitation for tement marqu s par une logique territoriale La cr ation des missions r gio nales de sant MRS par l arti cle 67 de la loi relative l assu rance maladie du 13 ao t 2004 permet le renforcement des liens entre les agences r gionales d hospitalisation ARH et les unions r gionales des caisses d assurance maladie URCAM afin d assurer un pilotage opti mal du syst me de sant Il appartient donc aux MRS de d terminer entre autres les orientations relatives la r parti tion des professionnels de sant lib raux
21. ie m dicale doit Ren Rettig maire de Luchon NOUS conduire a NOUS INENroger SUr Tes garanties mettre en place pour que ce niveau d offre ne se deienolerencoe T Daja es Trenere Cearnog apes NO minist re de la Sant font appara tre des zones fragiles la p riph rie des massifs Le maintien d une m decine lib rale de proximit en montagne se confirme donc comme un enjeu vital pour demain Certes certaines solutions existent d j et diverses aides de l Etat ou des collectivit s locales peuvent encourager l installation de m decins dans les zones difficiles d organisation sanitaire en cours de r vision Encore Tautil que recenseront les sch mas r gionaux veiller ce que les territoires de montagne y soient correctement r pertori s Par ailleurs au del de la simple installation des praticiens c est surtout leur maintien durable sur le territoire qu il faudrait viser et pour cela l extension aux zones difficiles pr c demment mentionn es d une sur tarification des honoraires pourrait y contribuer efficacement Il ne s agit que d une piste de r flexion parmi d autres que proposent notamment le rapport Berland o l association M decins de montagne Mais ce qui semble s imposer d s pr sent c est que la p rennit de la m decine en montagne passe n cessairement par une politique publique volontariste et cibl e en la mati re Fran ois Brottes pr sident de l ANEM succ de Jean Claude Patu
22. ins en per mettant aux m decins de se concentrer sur leur c ur de m tier Il en est ainsi pour tous les regroupements de m decins en SEL soci t s d exercice lib ral en SEM soci t s d cono mie mixte dans le cadre asso ciatif ou d une communaut de communes Adapter les formations aux territoires La cr ation d un secteur de tarifi cation montagne comme il en existe la Martinique ou la R union peut tre galement envisag e Enfin il faudrait tenir compte de la corr lation troite rarement prise en consid ration en France entre la r ussite d une implanta tion en milieu rural et l origine des m decins le tout int grant leur familiarisation avec la pra tique rurale au travers de cursus de formation adapt s Cela devrait permettre la d finition de crit res de s lection des meilleurs candidats origine et int r t pour les zones potentiel lement menac es de d sertifica tion m dicale Une telle appro che ne pourrait qu tre cr dibili s e par la cr ation d un environ nement de formation doctorale 8 Pour LA MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 di comporte des particularit s dont les MRS doivent tenir compte val l es ou zones de montagne encla v es par exemple De plus les MRS doivent int grer des crit res compl mentaires tels que le d lai d acc s au m decin g n raliste la configuration d mo graphique des territoires notam ment la part
23. le responsable des servi ces techniques et de s curit dans la partie fran aise du tun nel deux ans de prison avec sursis pour le technicien de la vid osurveillance du tunnel et les pr sidents des soci t s d exploitation du tunnel en exercice au moment des faits et 150 000 euros d amende l encontre la Soci t italienne d exploitation du tunnel Pourquoi le maire de Chamonix a t il t condamn Selon ce justifi l absence dans le tunnel jugement du fait de ses pou voirs g n raux de police le maire aurait d mettre disposi tion les moyens d intervention n cessaires et v rifier que ces moyens sont adapt s et op ra tionnels notamment par le biais d exercices r guliers Responsabilit sans possibilit d agir De fait aucun exercice de secours incendie n avait t effec tu dans le tunnel depuis 1972 et selon le juge bien que ne dispo sant pas de l autorit n cessaire pour en imposer le maire aurait d s en soucier aupr s des ges tionnaires et de leur tutelle en formalisant r guli rement des demandes aupr s d eux Mais comble du paradoxe nul ne conteste que le maire en l es p ce n avait aucune possibilit TM B mat rielle d exercer ce type d au torit en raison du statut sp ci fique de l quipement et de son mode de gestion Pire le juge ne semble pas avoir appliqu ici la grille de lecture fix e par la loi Fauchon voir ci dessous U
24. me rentu puis 1 5 juillet ses propositions d orientations pour la politique de coh sion conomique sociale et territoriale telle qu elle s appliquera pour la p riode 2007 2013 La prise en compte des sp cificit s territoriales y semble encore bien timide Ces orientations strat giques que le Conseil doit arr ter dans le courant du mois d oc tobre ont pour finalit de ser vir de base aux cadres de r f rences strat giques nationaux que chaque Etat membre devra laborer afin de border les programmes op rationnels A ce stade le document com porte trois orientations majeu res portant respectivement sur l attractivit en mati re d in vestissement et d emploi sur l am lioration de la connais sance et de l innovation en tant que facteurs de crois sance et enfin sur l am liora is La politique de coh sion a pour but d atteindre un d veloppement harmonieux sur l ensemble des territoires tion tant quantitative que qua litative de l emploi Paradoxalement la proposition de la Commission ne fait pas appara tre la coh sion territo riale comme une orientation part enti re mais plut t comme une m thode d approche com pl mentaire mettre au ser vice des trois orientations pr cit es Le r quilibrage territo rial ne sera donc recherch qu travers les actions qui se rattacheront aux objectifs iden tifi s au sein de chaque orien tation et non pas au moyen d action
25. n en privil giant des projets plus r duits au d triment de chantiers structurants Pour la prochaine g n ration il faudrait probablement antici per avant la signature des contrats sur les tudes d impact et les d clarations d utilit publique relatives de gros projets afin de respecter les d lais de r alisation La commission des finances sugg re de se concentrer sur les transports l enseigne ment sup rieur et la recherche les techno logies de l information et de la communi cation ainsi que l emploi et la formation Elle sugg re par ailleurs de conserver le calendrier national tout en le portant neuf ans avec une d marche de r vision tous les trois ans oues Les r introductions report es 2006 L actualit a confirm que les r introductions seront vou es l chec tant que les repr sentants des popu lations du massif pyr n en n auront pas t correctement entendus C est sans doute pourquoi la ministre de l Ecologie a annonc que les r introduc tions annonc es pour l automne seront repouss es au printemps prochain Le 20 juillet la ministre en charge de l Ecologie Nelly Olin a confirm que faute de maturit du dossier on ne pourrait pas proc der comme pr vu cet automne aux cinq premi res r in troductions sur les quinze qu an non ait le plan labor par son pr d cesseur Serge Lepeltier Le pr sident de la R publique venait pourtant de lui rappeler que les objectif
26. nces rectificative pour 2006 Pour LA MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 3 Les p les de comp titivit v visent les march s MondIAUX omits interminist ret 4 d am nagement et de d veloppement du territoire a identifi le 12 juillet 67 p les de comp titivit qui b n ficieront d 1 5 milliard d euros d ici trois ans S lectionn s au terme de trois consultations pour avis du pr fet de r gion des minist res concer n s et d un groupe de personna lit s qualifi es les 67 projets retenus parmi les 105 candidatu res parvenues la DATAR r pon dent une m me logique Ils visent la production de biens ou services innovants forte valeur ajout e et r pondant des mar ch s mergeants de dimension mondiale labor s dans le cadre de partenariats approfondis entre divers acteurs g ographique ment dispers s et organis s entre eux selon un mode de gouver nance de qualit A vrai dire peu d entre eux impliquent des territoires de montagne si ce n est le p le c ramiques techniques et art de la table pilot par Limoges ou encore celui de plasturgie du plateau Sigol nois Haute Loire Par ailleurs le projet p le d nergies renouvela bles soutenu par la Corse s il n a pas t retenu a t encou rag se rallier au projet ner gies non g n ratrices de gaz effet de serre conduit en r gion PACA Une forme d organisation libre
27. nciers report e 2006 Fin juin la commission consultative sur l valuation des charges CCEC a pr sent les premi res pr visions relatives aux montants des transferts de com p tence op r s en 2005 et 2006 que l Etat devrait couvrir en loi de finances pour 2006 Ces chiffres sont loin des valuations de l automne 2004 D apr s la Direction g n rale des collectivit s locales DGCL le co t relatif l inventaire du patrimoine baisserait de 400 000 euros et l hypoth se de 200 millions d euros pour les routes se trouverait confirm e car apr s concertation avec les lus l Etat a repris son compte 2000 kilom tres de routes nationales Pour autant les d partements sont toujours un peu dans l ex pectative puisqu ils ne conna tront pas avant fin 2005 voire d but 2006 la configuration exacte du r seau transf r son co t et la compensation par l Etat Ce dernier va devoir adap ter son budget en loi de finances rectificative pour 2006 En effet en l absence d estima tion pr cise il est impossible d inscrire les cr dits en loi de finances initiale Ceux ci tant limitatifs emp chent tout d pas sement En outre la Commission euro p enne n a toujours pas donn son aval pour que les collectivi t s b n ficiaires de la TIPP taxe int rieure sur les produits p tro liers ou de la TSCA taxe sur les conventions d assurance puis sent en moduler le taux pour ajuster leurs recettes
28. ne telle d cision a de quoi mouvoir les lus locaux puis qu elle revient condamner le maire dans une situation sur laquelle il n a aucune prise En effet tout le monde notamment les parties civiles s accorde reconna tre que les demandes formelles d exercices n auraient h las rien chang la surve nance des faits et n auraient servi qu au maire pour s exon rer de sa responsabilit L inad quation et l aspect dra matique de cette situation ont conduit non seulement le maire mais aussi le parquet former appel Celui ci devrait tre exa min courant 2006 Loi Fauchon mode d emploi La loi n 2000 647 du 10 juillet 2000 tendant pr ciser la d finition des d lits non intentionnels distingue les infractions volontaires de celles que l on peut commettre par n gligence ou imprudence Elle distingue trois hypo th ses e L lu ou l agent est la cause directe du pr judice sa responsabilit p nale n est retenue que s il n a pas accompli les diligences qui lui incombaient compte tenu de ses fonctions et de ses moyens e L lu ou l agent n a t qu une cause indirecte du pr judice mais a d lib r ment viol une r gle de pru dence pr vue par la loi ou le r gle R seau routier rrANsF R Le bout du tunnel en vue Dour 2008 Le 25 juillet dernier l Etat a apport les pr cisions qui s imposaient ce transfert La nouvelle carte rou ti re r capitulant les 18 0
29. ner l mergence de nouvelles candidatures Renseignements www datar gouv fr Une charte nationale de L INSTALLATION EN MILIEU RURAL Le Comit interminist riel pour l am nagement et le d ve loppement du territoire CIADT du 3 septembre 2003 consacr au d veloppement rural avait soulign que le d crochement conomique et social d une partie des espaces ruraux n tait pas acceptable Le CIADT a insist sur la n cessit de r sorber la fracture rurale et de per mettre aux territoires ruraux d exploiter leurs potentialit s Afin d aider la r alisation de ces objectifs il a pr conis l laboration d une charte nationale de l accueil en milieu rural dont la conception est actuellement port e par le collectif Ville Campagne Cette charte vise favoriser et promouvoir des politiques d accueil en milieu rural en fonction des sp cificit s locales et rappeler le n ces saire d cloisonnement des actions et des interventions des diff rents partenaires de l accueil Une d clinaison territoriale est galement envisag e afin d am liorer le retour d exp rience de valoriser les bonnes pratiques et de r soudre les probl mes rencontr s Bien avanc e quant son laboration elle pr cise les principes essentiels et d finit les engagements des par tenaires de l accueil qui devraient la signer au cours de l automne 2005 Pour en savoir plus www projetsencampagne com 4 Pour LA MONTAGNE N 153
30. nt l affaire de l h pital de Saint Affrique ou que l on renforce les l ments des r seaux de sant qui fonctionnent la quasi totalit des amendements de la loi du 23 f vrier 2005 relative au d veloppement des territoires ruraux portant soit sur l aide l installation et au maintien des m decins en milieu rural article 108 soit sur le recours des associa tions de soins domicile arti cles 12et15 ont t propo s s par des par lementaires de montagne Il se trouve que ces axes d in tervention cor respondent des pr conisa tions du rapport Berland auxquelles le minist re de la Sant semble sensible L ANEM peut donc continuer s investir et du code de sant publique L 6 121 2 indiquent que les orientations d termin es par les MRS doivent tenir compte du sch ma r gional d organisation sanitaire SROS et qu elles lui sont jointes une fois le docu ment labor Toutefois la diff rence du SROS pour les tablissements le document r capitulant les orien tations propres l offre de soins lib rale rel ve de la seule pr co nisation et n est pas opposable aux professionnels qui conser vent leur libert d installation En lien avec les observatoires r gionaux de la d mographie m dicale un bilan quantitatif de l offre de soin lib rale doit tre tabli pour chaque r gion Ce document sugg rera des actions concr tes visant am liorer l ad quation entre l o
31. on traduit n an moins un des effets pernicieux du protocole tel qu il a t arr t En permettant l abattage d un nombre trop limit de pr dateurs au regard de ce qui serait n cessaire la pro tection des unit s pastorales tout en respectant un effectif suffisant un bon tat de pr servation de l esp ce les pr fets alpins ont pu l gitimement c der un sentiment d urgence de crainte de ne pou voir disposer de droits de tirs Retraits et pr servation incompatibles Bien que modeste le nombre de retraits autoris s par le protocole semble galement constituer le grief partir duquel la Commission europ enne a engag fin juillet un recours en infraction contre la France Elle consid rerait que tout retrait contrevient la bonne appli cation de la directive habitats et de la convention de Berne C est oublier un peu vite que la directive ne vise qu un tat de pr servation satisfaisant des esp ces prot g es et que la convention de Berne autorise express ment des mesures de r gulation de ces m mes esp ces La montagne n est qu en partie pargn e Comme le fait ressortir la carte ci contre sur les effets de la s cheresse sur la res source en eau les territoires les plus s v rement touch s par la s cheresse se concentrent avant tout sur l ouest La quasi totalit du territoire est concern e plac e au moins sous vigilance Mais la moiti occidentale des Pyr n es
32. ragiles Pas de probl me Le ratio nouveaux install s de 1998 2001 m decins en exercice est d favorable dans les cantons ruraux D nominations classes Villes moyennes ouvri res Cantons urbains d favoris s ME r gionales et villes importantes Cantons urbains favoris s 100 0 Cantons ruraux avec artisanat 102 1 Cantons agricoles et ouvriers plut t d favoris s tographie d implantation ob it des principes r glementaires Des r seaux autour d h pitaux de proximit La plupart des documents pr paratoires aux sch mas r gio naux d organisation sanitaire actuellement disponibles et pro pres aux r gions de montagne montrent clairement la prise de conscience ancienne de la part des lus locaux et des antennes Densit d omnipraticiens install s 100 000 habitants 134 2 de l assurance maladie et des affaires sanitaires et sociales du risque de d sertification m di cale dans des territoires souvent enclav s Ce n est donc pas un hasard si tr s t t de v ritables r seaux de sant se sont constitu s autour d h pitaux de proximit voire de cliniques priv es et s ils ont int gr outre les professionnels de sant lib raux des services de soins domicile qui permet Densit de nouveaux omnipraticiens install s 100 000 habitants Rapport nouveaux anciens tent d assurer une permanence des soins arrivant vaincre l iso lemen
33. rantir un niveau d acc s minimum aux services d int r t conomique g n ral services publics d as surer la connectivit avec les principaux r seaux et de soute nir la capacit endog ne des ter ritoires en y facilitant l innova tion et les circuits de commer cialisation de leurs productions Avant que ces orientations ne soient d finitivement arr t es par le Conseil la Commission a ouvert jusque fin septembre une large consultation via Internet aupr s de toutes les parties int ress es Les com mentaires peuvent tre transmis l adresse ci dessous http europa eu int regional policy consultation L INNOVATION TECHNOLOGIQUE RTE teste avec succ s l Internet haut d bit S ns fil Le groupe Alcatel a sign un accord avec rteria filiale de R seau de transport d lectricit RTE pour exp ri menter la technologie WiMax D velopp par un consortium d industriels le WiMax World Interoperability for Microwave Acces est un nouveau moyen d acc s Internet haut d bit par voie hertzienne Bien que le r seau lectrique autorise l acc s Internet via la technologie CPL RTE a pr f r quiper un pyl ne lectrique de 225 000 volts comme support d accueil des quipements de communications lectroniques WiMax sur une port e de 20 KMP avec un d bit de 10 20 m gabits par seconde Le ministre d l gu l Indus trie Fran ois Loos pr sent
34. rel l ancien maire de Crolles en Is re D sormais vous trouverez en page d accueil du site www anem fr trois articles phares du dernier PLM en alternance tous les dix jours et dans la rubrique PLM du site la une l dito et le sommaire du m me num ro de m me que l int grale des trois num ros pr c dents Pour la montagne est dit par l Association nationale des lus de la montagne 13 rue du Quatre Septembre 75002 Paris T l 01 45 22 15 13 Fax 01 45 22 15 26 Directeur de la publication directeur de la r daction Pierre Bretel R daction Herv Benoit Isabelle Blanc M Eric Landot Assistante de r daction Martine David Conception graphique r alisation Patrick Ma tre GMES Impression L Art sienne 20 rue Tholoz 75018 Paris N de commission paritaire 0109G84199 Abonnement 47 11 num ros Ce num ro a t tir 7 000 exemplaires Un r seau national au service des territoires Le r seau public de transport d lectricit haute et tr s haute tension maille tout le territoire fran ais Quel b n fice tirons nous de ces lignes qui traversent nos r gions Que nous apporte au quotidien RTE R seau de Transport d Electricit l op rateur qui g re ce r seau RTE D l gation la Communication et aux Relations Ext rieures 1 Terrasse Bellini TSA 41000 92919 La D fense cedex www rte france com Le r seau des solidarit s entre les ter
35. ritoires Ces lignes nous apportent l lectricit indispensable notre confort au d veloppement de nos activit s et de nos changes Elles tablissent une solidarit entre les r gions et m me avec les autres pays pour que l lectricit ne manque jamais Elles pourront aussi demain servir de support des fibres optiques dans les territoires qu elles traversent mettant ainsi l Internet haut d bit la port e de tous Une entreprise taille humaine ancr e en r gions Ce r seau qui irrigue tout le territoire est g r exploit et entretenu en permanence par les 8 000 collaborateurs de RTE Ils connaissent le terrain ils y vivent quotidiennement Leur travail contribue au d veloppement de nombreuses activit s et projets locaux En phase avec les partenaires locaux Bien s r les lignes ont un impact sur les paysages et sur la vie locale Comment r duire le premier et amplifier le second Les quipes de RTE s attachent renforcer le dialogue avec les collectivit s les riverains et les associations dans les comit s r gionaux de concertation pour tablir les sch mas de d veloppement des r seaux comme au niveau local projet par projet Pour les nouvelles lignes a riennes un Plan d Accompagnement de Projet financ par RTE est mis la disposition des collectivit s locales Elles peuvent utiliser ce fonds pour am liorer l int gration des ouvrages engager
36. s en remplacement de Jean Claude Paturel d c d l ge de 63 ans des suites d une maladie fulgurante Jean Claude Paturel tait maire de la com mune depuis vingt trois ans Durant toute cette p riode Fran ois Brottes avait assur ses c t s la fonction de premier adjoint ce qui l avait rendu tr s pro che de son pr d cesseur Il lui revient d sormais de pr sider la destin e de cette commune is roise de pr s de 9000 habitants situ e mi chemin entre Grenoble et Chamb ry Une fonction qui vient compl ter celle de pr sident de la communaut de communes du moyen Gr sivaudan COSI et viendra encore renforcer si besoin en tait sa pratique et son implication dans la gestion au quotidien des probl matiques montagnardes w t a au ce ca Ce M dicale en MONON eoe Un encadrement sp cifique Les territoires de montagne ont de fortes sp cificit s faire valoir en mati re de demande et d offre en services de sant notamment vis a vis de la m decine lib rale dont la pratique est affect e par la dispersion la faible AGE IDITENCNI LESC S ANCES populations souvent enclav es Si l heure actuelle la desserte sanitaire des massifs de montagne accuse d j un retard comparable avec les autres territoires ruraux en d pit des obligations de s curit sanitaires vis vis des populations touristiques saisonni res la baisse inqui tante de la d mograph
37. s arr t s devaient tre respect s Mais les circonstances ont fortement plaid en faveur d un report Le m contentement des lus quant au processus de concerta tion contournant les circuits l gitimes habituels et les r ti cences fortes exprim es par les 300 d lib rations de communes collect es par VANEM se sont trouv s explicitement confirm s par la manifestation de quelque 200 bergers sur le parcours du Tour de France le 19 juillet Du retard dans les pr alables Pour justifier sa d cision consi d rant que la pr cipitation nui rait la r ussite de l op ration la ministre a fait valoir que cer tains pr alables ne pourraient tre satisfaits dans les temps tout d abord la conclusion d un m morandum tripartite avec l Espagne et la principaut d Andorre sur la gestion trans frontali re de l ours et ensuite la signature d un accord franco slo v ne pour la capture et l achemi nement des ours r introduire Ce dernier ne devrait tre sign que d but octobre l occasion d un d placement de la ministre Ljubljana en Slov nie ce qui rend l ch ance automnale irr a liste Quant au m morandum transfrontalier le r cent change ment de gouvernement en Andorre en a report la date Nelly Olin annoncera n an moins en septembre le nom des communes pyr n ennes o seraient effectu s les l chers Malgr tout la ministre a gale ment laiss transpara
38. s lorsque le territoire tu Lutte contre la desertification Selection des propositions des professionnels Dans les zones rurales l isolement comme la n cessit d assurer une permanence et une continuit des soins tr s contraignantes retentis sent n gativement sur le cadre de vie La situation d mographique d grad e de certains secteurs g ne en outre les recherches d emploi du conjoint ainsi que la scolarisation des enfants Enfin la f minisa tion de la profession m dicale risque d aggraver la situation actuelle D apr s l association M decins de montage les conditions pour l installation et le maintien de jeunes m decins en montagne comme en milieu rural sem blent ob ir trois pr alables diminution de la charge de tra vail r mun ration quivalente aide l installation et au regrou pement all gement des charges administratives Au del des mesures incitatives d j op rationnelles et d taill es dans ce dossier l association pr conise une valorisation de la r mun ration des m decins acceptant la prise en charge des urgences dans le cadre des r seaux de m decins correspon dants du SAMU C est d j ce qui se passe dans le cadre du r seau Capcir Cerdagne ou en Rh ne Alpes par exemple la grande satisfaction de tous Tous les dispositifs encourageant la mutualisation de l exercice m dical sont galement encourager car ils concourent am liorer l offre de so
39. s sp cifiques La plupart d entre elles visant AE a w Le r glement communautaire est ad O pte Un accord politique a t trouv le 20 juin au sein du Conseil agricole europ en sur le contenu du r glement du futur Fonds europ en agricole de d veloppement rural FEADER alors que la pr paration du plan strat gique national qui doit l accompagner se poursuit MAIRIE DE LA BRESSE l am lioration de l emploi et de la comp titivit trouveront c est certain une r sonance particuli re dans les territoires soumis de forts handicaps physiques permanents notam ment en montagne Mais pr sent s ainsi cela ne procure pas ces derniers de garanties particuli res pour que ces handicaps soient trait s en tant que tels Tout au plus seront ils pris en compte dans la conduite d actions qui s adressent tout autant d au tres territoires avec lesquels ils risquent donc de se retrouver en concurrence Le handicap territorial cannibalis par la ville Cette inqui tude ne fait que s accro tre si l on consid re que le d veloppement de la partie du document consacr e la prise en compte de la dimension territoriale de la politique de coh sion s atta che d abord souligner l im portance des villes pour la croissance et l emploi et sous entend par cons quent un trai tement prioritaire des sp cifi 9 t a T T _ T gt nn O L appor
40. t de la gare de Saint Germain des Foss s permettront un gain de vingt cinq minutes et l affecta tion d un mat riel roulant neuf Contact Conseil r gional d Auvergne t l 04 73 31 84 84 Massif central Martial Saddier d put de la Haute Savoie secr taire g n ral de l ANEM D velopper l AOC du MOUTON DE TOY En 2003 le pays Toy s tendant entre le cirque de Gavarnie le massif de N ouvielle et le pic du Midi a obtenu l AOC pour le mouton de Bar ges Gavarnie Ce secteur qui regroupe 3 300 habitants et 17 villages accueille 20 000 touristes attir s par l environnement exceptionnel le ski et le ther malisme La fili re AOC repose sur 23 leveurs 10 restaurants et les collectivit s loca les qui ont financ un abattoir mais le potentiel du territoire est sous exploit car il y a 110 leveurs dans le pays Toy avec un cheptel de 13 000 ovins r partis sur 25000 hectares d estives collectives g r es par la Commission syndicale de la vall e du Bar ges Seules les brebis de race bar geoise esp ce rustique dot e de cornes et produisant une laine de qualit peuvent pr tendre l AOC L interprofession du mouton AOC de Bar ges Gavarnie un ay a Pyr P 3 FINANCES LOCALES Le S nat contre la suppression de l imp t foncier agricole Les ajustements financiers de la d centralisation repouss s 2006 P 4 AM NAGEMENT DU TERRITOIRE 67 p les de
41. t de nombreux patients souvent g s De la m me fa on les territoires de montagne ont exp riment tr s en amont la pratique des cabinets m dicaux souvent aid s par les collectivit s loca les notamment sur l aspect immobilier et fiscal mais sans beaucoup d appui de l Etat en termes de compensation Pour LA MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 Fi un Q b w SO O un Q es Pa Une question de d finition Les travaux accomplis en mati re de zonage ont soulign l importance de ne retenir que des territoires d mo graphiquement coh rents et lisibles pour les b n ficiaires des aides De fait si ces d coupages peuvent repo ser aussi bien sur une commune un canton ou un regroupement des deux le franchissement du seuil de population inf rieur 1500 habi tants doit tre vit afin de garantir aux cabinets un bassin de population assurant la viabilit conomique et l ambiance d quipe ou de r seau importante pour les praticiens A cet gard il para t vident de ne pas oublier la population touristique qui en station de montagne repr sente annuellement 170 000 bless s pris en charge suite un accident inter venu dans le cadre d une pratique sportive hivernale La loi relative l assurance maladie laisse une grande latitude aux MRS dans la fixation des crit res r unir pour d terminer une zone d ficitaire Mieux encore ces crit res peuvent tre adapt
42. t principal de l accord du 20 juin est d octroyer davantage de subsidiarit aux Etats membres dans la r partition des masses finan ci res de chacun des axes de la politique de d veloppement rural Mais un certain nombre d autres avanc es r pondent notamment des demandes de la France La principale porte sur le financement de la politique d installation qui se trouve confor t e avec la possibilit de cofinancer des pr ts bonifi s et le maintien du plafond actuel du montant de l aide 55 000 ainsi qu un d lai de trois ans pour se conformer aux normes 1 0 Pour LA MONTAGNE N 153 SEPTEMBRE 2005 Par ailleurs la red finition des zones d favori s es ne sera mise l tude qu au del de 2010 Si le zonage montagne ne semble pas remis en cause puisqu il r sulte de crit res physiques objectifs et permanents et b n ficie d un consensus fort en faveur de sa p rennit celui des autres zones d favoris es devrait conna tre cette occasion un r tr cissement tr s subs tantiel Parall lement la pr paration du plan strat gique national pour l application de ce r gle ment est en bonne voie et devrait aboutir d ici le d but du mois de novembre La France moins en retard dans la TRANSPOSITION DES DIRECTIVES Le conseil des ministres du 20 juillet 2005 a fait le point sur la transposition des directi ves europ ennes le d ficit de transposi tion fran ais n est plus que de 2 4
43. timents agricoles qui se consacrent aux activit s hors sol Un am nagement peu satisfaisant de la TAXE PROFESSIONNELLE Mi juin Jean Fran ois Cop ministre d l gu au Budget a expos le cadre retenu pour l am nagement de la taxe professionnelle Son taux serait plafonn 3 5 de la valeur ajout e avec impossibilit pour les collectivi t s locales de b n ficier d ventuelles haus ses de taux Pour sa part l Etat prendrait en charge la compensation de la hausse des taux entre 1995 et 2004 pour un montant d envi ron 1 3 milliard d euros Il financerait gale ment les d gr vements pour investissements nouveaux les deux premi res ann es La plupart des associations d lus ont exprim leurs craintes sur ce projet qui risque d accroi tre les in galit s territoriales de richesse fis cale et devrait surtout b n ficier aux entrepri ses industrielles Les collectivit s les plus inqui tes sont indubitablement les EPCI ta blissements publics de coop ration intercom munale qui pr l vent actuellement 45 du produit de cette taxe Ils pourraient craindre les effets induits par la nationalisation de fait de la principale taxe locale aux crit res de calcul des bour ses sanitaires et sociales Le Premier ministre Dominique de Villepin s tant engag ce que les avis de la CCEC soient suivis par l Etat celui ci va devoir proc der des ajuste ments d licats en loi de fina
44. tre un cer tain scepticisme en d clarant que les cinq premi res r intro ductions pourraient se fraction ner en deux op rations trois puis deux et que pass 2006 on verra si on continue si on fait une pause ou si on arr te u L sl La capture tardive des ours r introduire reportera les l chers au printemps S cheresse Lou La Commission poursuit la France pour infraction A peine entr en application le nouveau protocole d enl vement du loup se trouve au centre de plusieurs contentieux dont un engag fin juillet par la Commission europ enne L arr t du 17 juin 2005 qui auto rise le tir de six loups pour l en semble des d partements alpins d ici le 31 mars 2006 voir PLM n 152 conna t bien des vicissitu des A peine entr en vigueur le tir non autoris par un leveur savoyard d un loup a eu pour effet de ramener cinq le nombre de retraits praticables Par ailleurs suite au recours imm diat d une association deux arr t s du pr fet des Hautes Alpes autorisant des tirs dans le Queyras d une part et dans le D voluy d autre part ont t suspendus en r f r d but ao t En effet ces arr t s litigieux paraissent avoir t pris pr matur ment puis qu au moment de leur adoption il semblerait qu au cune attaque de troupeau n ait t signal e dans le Ovuevras et gue deux seulement aient eu lieu dans le D voluy Cette pr cipitati
45. u 13 ao t 2004 relative l assurance maladie e Aides des collectivit s locales non compens es par l tat l installation ou au maintien de praticiens en zones d ficitaires y compris destination des tudiants en m decine en contrepartie d un engagement d exercice de cinq ans art 108 de la loi n 2005 157 du 23 f v 2005 relative au d veloppement des territoires ruraux Aide au regroupement en cabinets des URCAM et de l Etat au titre de l article 51 de la loi pr cit e article L 183 1 2 du code de s curit sociale Exon ration d imp t concurrence de 60 jours par an des soins exerc s en temps de garde en zone d ficitaire article 109 du m me texte L intensit croissante du trafic a longtemps d exercices d incendie Monr Bunc De quoi le maire de Chamonix est COU pa D e Le tribunal correctionnel de Bonneville a rendu le 27 juillet son juge ment dans l affaire de l incendie du tunnel du Mont Blanc Parmi les douze responsabilit s retenues et sanctionn es celle du maire de Chamonix a t ressentie par les lus locaux avec motion et solidarit La sanction prononc e par le tri bunal correctionnel de Bonneville six mois de prison avec sursis et 1 500 euros d amende l encon tre de Michel Charlet maire de Chamonix est certes la plus l g re des peines retenues l en contre des condamn s En effet celles ci s chelonnent entre six mois de prison ferme pour
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