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1. Produit par l American Academy of Family Physicians AAFP et la Society of teachers of Family Medicine STFM cet outil permet aux universit s de pr senter aux tudiants la M decine de famille de demain gr ce une pr sentation cl en mains On trouve ainsi sur Internet cet ensemble de documents comprenant Un powerpoint de 28 diapositives Des questionnaires de pr valuation et de post valuation Un document destination du conf rencier avec des conseils de pr sentation un document destination des tudiants visant r pondre aux questions les plus fr quemment pos es au sujet de la m decine de famille contenu peu pr s identique au document voqu pr c demment Un document de synth se flyer avec des id es fortes modernes beaucoup de chiffres qui peut tre utilis en amont de la soir e pour attirer les tudiants qui veulent en savoir plus mais galement en aval pour servir d aide m moire aux tudiants s duits Cet outil Your futur is family Medicine est certainement le projet qui ressemble le plus aux soir es de valorisation de M decine G n rale organis es Nancy A la diff rence de notre exp rience locale il n est pas organise par les tudiants et la pr sentation de la discipline n est pas ax autour d une video mais simplement d un powerpoint La diffusion de l outil sur Internet est un element int ressant 46 2 2 Le Canada 2 2 1 L
2. explique C dric Berb qui ajoute Pendant les siz premieres ennees de m decine les etu diants n ont aucun contect avec la m decine g n rale et pas d exp rience clinique Nombreux parmi les tu diants pr sents taient ceux qui souhaitaient se diriger vers la voie de g n raliste pour la diversit des taches et le contact avec les pa tients Tant micux cela per m ttra peut tre de corriger des d cennies de numerus clausus qui ont juste about la d sertification m dicaic de la France 111 A l initiative des carabins et des internes nanc iens Une journ e pour promouvoir la m decine g n rale Les associations d internes et d tudiants de la facuit de Nancy ont organis une journ e de promotion de la m decine g n rale aupr s des tudiants de deuxi me et troisieme ann e lls esp rent rendre plus attrayante la discipline lors du choix de sp cialit d internat LA M DECINE GENERALE tra verse une grave crise des voca ions Deux mille postes d inteme de m decine g n rale ont ete lars ses vacants par les candidats des preuves classantes nationales ECN lors des trois derni res an n es Les pouvoirs publics pei nent mettre en place le stage obligatoire de m decine g n rale pendant le deuxi me cycle Les conseils r gionaux el g n raux multiplient les bourses aupr s d tudiants pour s attacher leur service pendant plusicurs ann es LAssocia
3. 30 L objectif d une telle campagne est clairement de contrer les id es fausses que les tudiants entendraient au cours de leur cursus ce que ces auteurs appellent le programme cache Il ne s agit plus de pr senter objectivement la M decine Familiale mais de mettre en avant ses aspects positifs afin de lutter contre les messages qu auraient selon eux re us les tudiants tout au long de leurs tudes et qui tendraient faire passer le choix d une carri re de M decine Familiale comme un choix peu ambitieux pour les tudiants qui ne peuvent pas faire mieux Pour changer les perceptions les auteurs de l article ont choisi d utiliser la strat gie de communication avec laquelle les 20 30 ans sont les plus familiers la publicit et le marketing Ils assimilent les questions thiques entourant le traitement d une carri re en m decine familiale un bien de consommation et d sirent appliquer une strat gie professionnelle de marketing L efficacit de cette strat gie n a pas encore t valu e 52 3 L ASIE L EXEMPLE DE HONG KONG Hong Kong la M decine G n rale a t int gr e au programme universitaire avant le choix de la sp cialit depuis plus de 20 ans et ceci pour deux raisons e L exp rience des tudiants form s uniquement l h pital est limit e leur vision des soins m dicaux ne peut pas tre repr sentative s ils ne connaissent pas les soins de premier recours Le
4. En post test 84 61 des tudiants pensent que ce statut est justifi contre 10 de r ponses n gatives La diff rence est significative p 7 738E 05 74 e Vous avez trouv cette soir e 1 Tr s int ressante Int ressante N Peu interessante 1 Pas int ressante Vous avez trouv cette soir e Peu interessante 2 12 E Tr s interessante H int ressante Tr s int ressante Int ressante Peu int ressante Pas int ressante Soir e 36 39 61 48 2 12 0 00 97 87 des tudiants pensent que la soir e fut Tr s int ressante ou int ressante 15 3 2 Questionnaire distance Pour ce questionnaire nous nous sommes adress s aux nouveaux internes de M decine G n rale le jour du choix de leur premier semestre d internat e Effectifs 87 questionnaires ont t remplis La promotion concern e comporte 126 internes qui n taient pas tous pr sents e Apres l ECN M decine G n rale Nancy tait ce votre premier choix Q Oui QI Non E Qui E Non Oui Non Effectifs 55 32 Proportions 63 22 36 78 Parmi les nouveaux internes 36 78 des internes 32 ont choisi la M decine G n rale Nancy alors que a n tait pas leur 1 choix choix par d faut 76 e Avant cet internat de M decine G n rale a Nancy vous tiez a 0 Nancy Q Une autre ville de France 0 L tranger Nancy E Autre ville de France t
5. L tude de la situation internationale a permis de d finir plusieurs solutions pour adapter au mieux l enseignement des soins de premiers recours aux tudes m dicales Au sein de l enseignement magistral habituel il est n cessaire d voquer plus souvent le r le du m decin g n raliste dans les situations de soins courantes N anmoins cela est insuffisant la sp cificit du r le de pivot du m decin g n raliste se pr te mal l association h pital amphith tre support traditionnel des tudes m dicales Le stage de M decine G n rale qui s int gre progressivement au cursus est bien s r la solution la plus naturelle pour aborder le quotidien du m decin g n raliste et il peut tre bonifi par d autres formules plus novatrices Parmi elles les groupes d int r t de M decine G n rale l organisation de s minaires et surtout de soir es de valorisation de la M decine G n rale permettent de mieux 99 appr hender la richesse de la profession et de multiplier les possibilit s d changes entre les tudiants et les m decins g n ralistes Ainsi les soir es organis es Nancy pour les tudiants de la 2 la 6 ann e nous ont confirm qu ils connaissaient mal la discipline et qu une br ve intervention permettait de dissiper un certain nombre d id es re ues Les deux tiers des tudiants qui ont choisi la M decine G n rale plusieurs mois apr s ces soir es confirment avoir t
6. M DECINE INTERNE GERIATRIE et CHIRURGIE GENERALE 1 sous section M decine interne Professeur Denise MONERET VAUTRIN Professeur Jean Dominique DE KORWIN Professeur Pierre KAMINSKY Professeur Athanase BENETOS Professeur Gis le KANNY 2 sous section Chirurgie g n rale Professeur Patrick BOISSEL Professeur Laurent BRESLER Professeur Laurent BRUNAUD Professeur Ahmet AYAV ee ee ee ee e 54 me Section DEVELOPPEMENT ET PATHOLOGIE DE L ENFANT GYN COLOGIE OBST TRIQUE ENDOCRINOLOGIE ET REPRODUCTION 1 sous section P diatrie Professeur Pierre MONIN Professeur Jean Michel HASCOET Professeur Pascal CHASTAGNER Professeur Fran ois FEILLET Professeur Cyril SCHWEITZER 2 Sous section Chirurgie infantile Professeur Michel SCHMITT Professeur Pierre JOURNEAU 3 sous section Gyn cologie obst trique gyn cologie m dicale Professeur Michel SCHWEITZER Professeur Jean Louis BOUTROY Professeur Philippe JUDLIN Professeur Patricia BARBARINO 4 sous section Endocrinologie et maladies m taboliques Professeur Georges WERYHA Professeur Marc KLEIN Professeur Bruno GUERCI 55 Section PATHOLOGIE DE LA T TE ET DU COU 1 sous section Oto rhino laryngologie Professeur Claude SIMON Professeur Roger JANKOWSKI 2 sous section Ophtalmologie Professeur Jean Luc GEORGE Professeur Jean Paul BERROD Professeur Karine ANGIOI DUPREZ 3 sous section Chirurgi
7. sous section Chirurgie orthop dique et traumatologique Professeur Daniel MOLE Professeur Didier MAINARD Professeur Fran ois SIRVEAUX Professeur Laurent GALOIS 3 sous section Dermato v n r ologie Professeur Jean Luc SCHMUTZ Professeur Annick BARBAUD 4e sous section Chirurgie plastique reconstructrice et esth tique Professeur Fran ois DAP Professeur Gilles DAUTEL mm me ee 51 Section PATHOLOGIE CARDIORESPIRATOIRE et VASCULAIRE 1 sous section Pneumologie Professeur Yves MARTINET Professeur Jean Fran ois CHABOT Professeur Ari CHAOUAT 2e Sous section Cardiologie Professeur Etienne ALIOT Professeur Yves JUILLIERE Professeur Nicolas SADOUL Professeur Christian de CHILLOU 3 sous section Chirurgie thoracique et cardiovasculaire Professeur Jean Pierre VILLEMOT Professeur Jean Pierre CARTEAUX Professeur Loic MACE 4 e sous section Chirurgie vasculaire m decine vasculaire Professeur Denis WAHL 52 Section MALADIES DES APPAREILS DIGESTIF et URINAIRE 1 sous section Gastroent rologie h patologie Professeur Marc Andr BIGARD Professeur Jean Pierre BRONOWICKI 2 sous section Chirurgie digestive 3 e sous section N phrologie Professeur Mich le KESSLER Professeur Dominique HESTIN Mme Professeur Luc FRIMAT 4e sous section Urologie Professeur Philippe MANGIN Professeur Jacques HUBERT Professeur Luc CORMIER 53 Section
8. 59 3 RESULTATS 3 1 Questionnaire pr test post test Effectifs 250 200 150 H Pre test 100 E Post test 50 0 lere soiree 2 me soiree re soiree 2 me soiree Au total Pre test 194 96 290 Post test 187 99 286 La 1 soir e ouverte a toutes les promotions a attir presque 2 fois plus d tudiants que la seconde destin e plus sp cifiquement aux tudiants de DCEM 2 DCEM 3 et DCEM 4 194 contre 99 Au total des 2 soir es 290 pr tests et 286 post tests interpr tables 60 e Vous tes tudiant en 0 PCEM2 DCEM1 0 DCEM2 O DCEM3 O DCEM4 Autres pr cisez Autres 0 30 Proportion des tudiants _ par ann e d tude HW PCEM2 H DCEM1 E DCEM2 W DCEM3 td DCEM4 Li Autres Ann e d tudes PCEM2 DCEM1 DCEM2 DCEM3 DCEM4 Autres Nombre d tudiants 60 92 43 52 42 1 Proportion 20 69 31 72 14 82 17 93 14 48 0 30 92 personnes de DCEM1 font de cette ann e d tude la plus repr sent e 43 DCEM2 52 DCEM3 et 42 DCEM4 les ann es d tude les plus proches du concours de l ECN sont sous repr sent es alors que deux soir es ont t propos es aux tudiants de ces promotions 61 e Pensez vous bien conna tre le m tier de m decin g n raliste J Oui Non Pensez vous bien conna tre le m tier de M decin G n raliste Oui Non Effectifs 78 202 Proportions 27 85 72 14 Seuls 27 85 des tudiants 78 estiment bien con
9. PHARMACOLOGIE ET THERAPEUTIQUE 1 sous section Anesth siologie et r animation chirurgicale Professeur Claude MEISTELMAN Professeur Herv BOUAZIZ Professeur Paul Michel MERTES 2 sous section R animation m dicale Professeur Henri LAMBERT Professeur Alain GERARD Professeur Pierre Edouard BOLLAERT Professeur Bruno LEVY Professeur S bastien GIBOT 3 sous section Pharmacologie fondamentale pharmacologie clinique Professeur Patrick NETTER Professeur Pierre GILLET 4e sous section Th rapeutique Professeur Fran ois PAILLE Professeur G rard GAY Professeur Faiez ZANNAD 49 Section PATHOLOGIE NERVEUSE ET MUSCULAIRE PATHOLOGIE MENTALE HANDICAP et REEDUCATION 1 sous section Neurologie Professeur G rard BARROCHE Professeur Herv VESPIGNANI Professeur Xavier DUCROCQ 2 Sous section Neurochirurgie Professeur Jean Claude MARCHAL Professeur Jean AUQUE Professeur Thierry CIVIT 3 Sous section Psychiatrie d adultes Professeur Jean Pierre KAHN Professeur Raymund SCHWAN 4 sous section P dopsychiatrie Professeur Daniel SIBERTIN BLANC s me Sous section M decine physique et de r adaptation Professeur Jean Marie ANDRE Professeur Jean PAYSANT 50 Section PATHOLOGIE OST O ARTICULAIRE DERMATOLOGIE et CHIRURGIE PLASTIQUE 1 sous section Rhumatologie Professeur Jacques POUREL Professeur Isabelle VALCKENAERE Professeur Damien LOEUILLE 2
10. dans leur cursus et il est probable qu un tel module rencontrerait un succ s important e Troisi me ann e DCEM1 Apr s deux ann es de sciences fondamentales la troisi me ann e premi re ann e du deuxi me cycle correspond pour l tudiant la d couverte de l individu malade Il entame l apprentissage des diff rentes pathologies et entre dans le r le de soignant avec des s ances pratiques de s miologjie ll n est pas envisageable de pratiquer des s ances collectives de s miologie dans un cabinet de M decine G n rale l h pital est en effet un endroit plus appropri m me si l intimit du patient doit galement y tre respect e mais le m decin g n raliste peut jouer un r le dans l apprentissage de l examen clinique par un enseignement qui pourrait pr c der les s ances hospitali res L examen clinique est souvent conduit sur des patients en bonne sant c est le cas quand un m decin doit r diger un certificat d aptitude de non contre indication une activit et c est aussi plus largement le cas des consultations de suivi de pr vention r alis es dans les cabinets de M decine G n rale et les centres de m decine pr ventive Cet examen clinique d un individu sain est d ailleurs utile pour que les tudiants puissent ensuite mieux constater par comparaison les signes cliniques des diff rentes pathologies En cela il est tout fait envisageable d organiser un enseignement avec diffusion d
11. groupes d int r t en M decine G n rale Des tudes r alis es imm diatement apr s un stage ont montr que ce contact avec la M decine G n rale avait des effets largement positifs sur l image de la discipline aupr s des tudiants et sur l ventuelle envie de la pratiquer dans lavenir D autres tudes ont montr que cet enthousiasme s attenuait dans les semaines et les mois qui suivaient le stage apr s le retour de l tudiant dans un circuit hospitalier Les groupes d int r t de M decine G n rale seraient l quivalent des Groupes d int r t de M decine Familiale qui rencontrent un vif succ s dans la quasi totalit des facult s canadiennes 96 Pour m moire ces groupes offrent la possibilit aux tudiants de rencontrer des m decins g n ralistes en dehors du programme r gulier Les tudiants ont la possibilit de discuter des r alit s de la pratique de m decine familiale examinent des sujets cliniques dans une perspective de m decine familiale apprennent effectuer des proc dures courantes Les groupes d int r ts sont appuy s au Canada par les facult s les d partements de m decine familiale et les sections provinciales du coll ge des M decins de Famille En France un Groupe d Int r t de M decine G n rale pourrait r unir par exemple chaque trimestre deux ma tres de stage et les tudiants qui ont effectu un stage chez chacun d entre eux L tudiant int grerait le GIMG
12. la question des am liorations sugg rer la principale am lioration propos e 17 reprises sur 51 tait d allonger la dur e du stage 5 tudiants auraient voulu tre plus actifs 5 tudiants sugg rent a nouveau de rendre ce stage accessible tous ceux qui le souhaitent Parmi les principaux th mes voqu s dans le rapport on retrouve la d couverte de la M decine G n rale peu abord e durant les tudes et a l h pital 12 tudiants ont voqu l impact que pouvait avoir un tel stage sur leur orientation professionnelle 30 e Durant l t 2007 Tours la facult de m decine a mis en place un stage de 15 jours temps plein en M decine G n rale pour tous les tudiants en DCEM 3 La th se de C cile Jacquet Renoux 7 a permis de recueillir les attentes des tudiants et d tudier leur v cu par la m thode qualitative du focus groupe 104 tudiants ont effectu ce stage pendant l t 2007 Les tudiants attendaient de d couvrir les sp cificit s de l exercice de la M decine G n rale et la diversit des pratiques leur permettant un choix clair pour les Epreuves Classantes Nationales Ils ont appr ci ce stage dans sa forme et sa dur e et le consid rent d terminant pour leur choix professionnel Leurs attentes ont t satisfaites en particulier la d couverte des visites a domicile de la relation singuli re m decin patient et de lunivers lib ral Malheureusement de
13. n rale peut elle vous apporter la qualit de vie que vous recherchez QI Oui Q Non Q Je ne sais pas La m decine g n rale est d sormais une sp cialit part enti re Ce statut est il justifi Q Oui la sp cificit de sa pratique l exige Q Non par d finition un g n raliste n est pas sp cialiste Q Je ne sais pas Commentaires sur la m decine g n rale et sur cette soir e 109 Annexe 3 Questionnaire distance lors du choix des TCEM1 Internat de M decine G n rale ECN 2008 TCEM 1 Apr s l ECN M decine G n rale Nancy tait ce votre premier choix Q Oui Q Non Avant cet internat de M decine G n rale a Nancy vous tiez Q Nancy QUne autre ville de France Q L tranger Si vous tiez Nancy avez vous particip a une des r unions d information sur la m decine g n rale organis e autour d un film la maison m dicale de Senones et d un d bat avec des m decins g n ralistes Q Oui LJ Non Si oui est ce que cette soir e vous a influenc dans votre choix final M decine G n rale Nancy QI Oui LJ Non Est ce que votre choix a t influenc par RAOQUL IMG et son site internet Q Oui Q Non Est ce que votre choix a t influenc par le TGV est Q Oui LJ Non 110 iree Revue de presse et photos de la 1 soi L 1 Annexe 4 Promouvoir la m decine g n rale Deux cents carabins attentif
14. s je tiens a vous remercier A NOTRE MAITRE ET JUGE Monsieur le Professeur BRAUN Professeur d anatomie Option clinique radiologie et imagerie m dicale Chevalier de l ordre des palmes acad miques Vous me fa tes l honneur d accepter d tre membre du jury Pour votre enseignement votre investissement au service des tudes m dicales je vous remercie 10 A NOTRE JUGE Monsieur le Docteur Jean Marie HEID M decin g n raliste Senones Enseignant de M decine G n rale Vous me fa tes l honneur de diriger ce travail Chaque jour vous transmettez votre passion pour la M decine G n rale Pour l enthousiasme et le temps que vous avez consacr s ce projet je tiens vous faire part de mes sinc res remerciements et de ma profonde gratitude 11 A CEUX QUI M ONT AIDE A C dric Berb et Charles Mazeaud l initiative du projet A RAOUL IMG et PADCN A Maxime Ingret Charles Henry Maigrat et Gildas de Lassat pour la r alisation du film M decine G n rale mode d emploi d une sp cialit Au personnel de la maison m dicale du Breuil Aux Dr Patrick Florentin Dr Marie France G rard Dr Jean Charles Vauthier Dr Yannick Ruelle Dr Jean Jacques Antoine qui ont gentiment accept de partager leur exp rience avec les tudiants durant nos soir es aux c t s de Jean Marie Heid et C dric Berb A Mme Sanae Mazouri pour son aide relative la situation Suisse Au Pr Fran
15. une vid o puis des ateliers pratiques o des camarades s examinent tour de r le dans de petits espaces Ce serait aussi l occasion d aborder le comportement et la communication qu il faut veiller employer face l intimit et au toucher Parall lement au c t physique de la s miologie il serait logique de proc der une initiation anamn se et plus largement aux techniques de communication en m decine pour faire face a des situations courantes Un tel enseignement pourrait tre anim par 92 plusieurs m decins de sp cialit s diff rentes des m decins g n ralistes mais gaiement des psychiatres et nouveau s organiser autour d une s ance vid o relatant les comportements adopter ou viter Par la suite des s ances pratiques sous la forme d atelier peuvent tre constructives e Quatri me cinqui me et sixi me ann es DCEM2 DCEM3 DCEM4 Durant ces 3 ann es le programme d enseignement permet de poursuivre l apprentissage des diff rentes pathologies et de leur prise en charge L enseignement comporte 3 parties selon l arr t du 10 octobre 2000 concernant l enseignement de la 2 me partie du 2 me cycle des tudes m dicales 34 La premi re partie est organis e sous la forme de modules dits transdisciplinaires au nombre de 11 Module 1 Apprentissage de l exercice m dical Module 2 De la conception la naissance Module 3 Maturation et vuln rabilit Module 4
16. 1997 2006 l absence de moyens humains ma tres de stage personnel administratif et financiers a emp ch la mise en place de stages plus longs et syst matiques pour tous les tudiants 2 3 2 Un second arr t en 2006 Le 23 novembre 2006 un second arr t relatif la deuxi me partie du deuxi me cycle des tudes m dicales est paru 8 Il tait cens apporter une r ponse aux probl mes financiers rencontr s notamment celui de la r mun ration des ma tres de stage Cette avanc e certaine reste toutefois manifestement insuffisante selon l ONPDS un an apr s ce qui constitue certes une p riode de r f rence courte moins de 10 des tudiants inscrits en quatri me et cinqui me ann es du cursus ont pu suivre ce stage Le SNEMG Syndicat National des Enseignants de M decine G n rale a r alis une enqu te au cours du mois d avril 2008 sur la r alit de ce stage en M decine G n rale en 2 me cycle dans les 33 facult s de France hors Antilles Guyane 9 Bien que 25 des 33 facult s parviennent mettre en place au minimum quelques demies journ e de stage une seule ville r ussit organiser un stage d une dur e quivalente aux autres sp cialit s et ceci pour tous les tudiants Nancy le stage est obligatoire en DCEM3 pour tous les tudiants mais ne comporte th oriquement que 100 heures de 31 pr sence sur 6 semaines Cette dur e reste inf rieure aux autres stages d tudia
17. Au final l auteur propose un exemple d int gration id ale de la M decine g n rale au sein des deux premiers cycles des tudes m dicales TITRE EN ANGLAIS Valorization of the general practice in first and second cycle of medical studies THESE DE MEDECINE GENERALE 2009 MOTS CLEFS M decine G n rale tudiant stage enseignement Facult de M decine de Nancy 9 Avenue de la for t de Haye 54505 VANDOEUVRE LES NANCY Cedex
18. De nombreux changements de voie 25 1 2 3 Une installation peu attractive issus 25 1 2 4 Une f minisation de la profession ccccccccccsesccceseeeeeseeeeeeeetessusennes 26 1 2 5 Des zones rurales parfois d laiss es 26 2 Premier et deuxi me cycles des tudes m dicales et M decine G n rale 27 2 1 Une d couverte TAG IG in N aa 27 2 2 L enseignement th orique a nn ainmidinerseus 28 2 3 Le stage de M decine G n rale en 2 cycle 30 2 3 1 Un premier arr t minist riel en 1997 30 232 UnSecond arret en 2008 annee nee 31 2 4 La fili re universitaire de M decine G n rale 32 3 La valorisation de la M decine G n rale 33 MEDECINE GENERALE ET SECOND CYCLE LA SITUATION INTERNATIONALE 34 Me ROP ee ee a dan de ne de 35 1 1 AGIA CIS isn a r a 35 1 2 bs ie IIA ACO aae N E NN 36 1 3 ERE CS car RS a ia 37 1 4 Le POG a esate et et ec lo acte heal du 38 1 5 La Grande Bretagne issues 39 1 6 LA SUSO uripi ee ee DD Mean Ne re 40 2 AMERIQUE DUNO RD ES a de rasoirs dateeaietes 42 2 1 SES US ae nl at 42 2 1 1 Contexte d mographique 22 RE cn been 42 212 h SoUtIeRCI OIS ANNE T 42 2 1 3 Valoriser la M decine Familiale aupr s des tudiants 43 2 2 beC 72 0 r daia E E 47 2 2 1 Les tudes m dicales au Canada 47 2 2 2 Le contexte d mographique 47 2 2 3 La valorisation de la M decine Familiale 48 2 2 3 1
19. ECN 2005 ECN2006 ECN 2007 ECN 2008 ECN 2004 ECN 2005 ECN2006 ECN 2007 ECN 2008 DCEM4 170 180 183 187 188 TCEM1 51 59 79 126 109 Ces chiffres ne permettent pas a eux seuls de conclure que les soir es ont convaincu des tudiants de faire le choix de la M decine G n rale En effet certains DCEM4 ont quitt Nancy et parall lement certains internes nanc ens sont originaires d autres villes fran aises ou de l tranger N anmoins nous voyons qu en 2007 l ann e de nos soir es de valorisation il y a davantage de nouveaux internes de M decine G n rale Nancy que les autres ann es alors que l effectif de DCEM4 n tait pas plus important 87 5 Conclusion Les soir es ont rencontr un franc succ s en attirant 292 tudiants venus pour d couvrir la M decine G n rale Les r sultats des questionnaires ont r v l que les tudiants connaissaient mal le m tier de m decin g n raliste et avaient une image incompl te voire erron e de la profession La relative impopularit que rencontre la discipline l examen classant national n est pas imputable la qualit de vie ou au manque d int r t du m tier lui m me mais un manque d information des tudiants qui les conduit souvent un choix l aveugle l issue de l examen classant national ll est difficile d valuer imm diatement si les soir es ont convaincu certains tudiants de faire le choix de la m decine g n rale mais la quasi totalit des
20. G n raux de l Organisation de la Sant EGOS L objectif tait de mettre en place un change entre les diff rents acteurs du syst me de sant afin de d gager des solutions fortes et durables pour am liorer l organisation de la sant sur le territoire Ces tats g n raux ont t cl tur s en avril 2008 la M decine G n rale et les soins de premier recours y ont occup une place importante et au sein de cette discussion l exposition plus pr coce des tudiants la M decine G n rale au cours de leurs tudes a sembl prioritaire tous les intervenants 27 Quelle est aujourd hui la situation en France Comment la M decine G n rale est elle int gr e dans les premier et deuxi me cycles des tudes m dicales Trois aspects de l enseignement se distinguent e La formation th orique aux soins de premier recours e La d couverte pratique au cours d un stage de M decine G n rale e La FUMG Fili re Universitaire de M decine G n rale support indispensable ces formations th oriques et pratiques 2 2 L enseignement th orique En l absence de cadre ou de mod les pr cis la formation la M decine G n rale qu elle soit th orique ou pratique est tr s variable d une facult l autre comme le d montre la Th se de Fran ois Delage a Bordeaux en 2002 4 Durant le premier cycle habituellement consacr aux sciences fondamentales l enseignement relatif la M decine G n rale
21. accro t avec le temps est une exp rience que les tudiants appr cient En 2006 31 7 des tudiants en m decine ont opt pour la m decine familiale comme premier choix soit une hausse par rapport aux 27 9 en 2005 26 4 en 2004 et 24 8 en 2003 Cette proportion demeure insuffisante mais augmente chaque ann e gr ce une s rie de mesures visant promouvoir la m decine familiale 2 2 3 La valorisation de la M decine Familiale Le Canada propose une s rie de mesures originales qui d passent le cadre habituel constitu d un enseignement th orique et d un stage chez le M decine G n raliste Les GIMF Groupes d int r t de M decine Familiale repr sentent un moyen moderne permettant d augmenter l exposition des tudiants la M decine G n rale Nous verrons que cette formule est bien int gr e aux tudes m dicales Canadiennes et valu e par plusieurs tudes s La Canadiens confirme sur le terrain leur volont d int grer pr cocement la M decine G n rale dans les tudes une exp rience encore isol e a t men e pour promouvoir la M decine G n rale d s le lyc e 48 Enfin nous verrons qu au Canada la presentation de la M decine G n rale aux tudiants nest pas neutre le mode de communication tant directement inspir de m thodes modernes de marketing 2 2 3 1 Les GIMF Groupes d int r t en M decine Familiale Cal Gutkin directeur du Coll ge des M decins de
22. apr s son stage et y resterait jusqu l Examen National Classant voire plus s il le souhaite Cette r union conviviale permettrait l tudiant de prendre des nouvelles de patients qu il a suivis d changer nouveau sur les aspects pratiques du quotidien du m decin g n raliste de prendre connaissance des nouvelles recommandations de l HAS Haute Autorit de Sant et ventuellement de simuler une s ance de Formation M dicale Continue sur le mod le des groupes de pairs Le m decin g n raliste maitre de stage adopte a nouveau le r le de mod le positif indispensable pour proposer l tudiant un regard optimiste sur la M decine G n rale Le paysage de la M decine G n rale au cours des deux premiers cycles serait ainsi compl tement modifi Des m decins g n ralistes interviendraient r guli rement dans l enseignement habituel et les m decins sp cialistes voqueraient dans l enseignement de certaines pathologies le champ d intervention des m decins g n ralistes Dans le m me temps les tudiants par le biais de soir es de valorisation du s minaire de stage de M decine G n rale puis des groupes d int r t auraient l occasion de d couvrir la complexit de la profession dans ses diff rentes dimensions et d changer tout au long de leurs tudes avec des m decins g n ralistes parall lement au reste de leur formation 97 CONCLUSION Aujourd hui comme nous l avons vu les pe
23. aux tudiants afin qu ils puissent garder en m moire les grands axes de la soir e Ce document pourrait ressembler au document de R ponses aux questions fr quentes FAQ que les Etats Unis ont cr et largement diffus a tous les tudiants en M decine page 45 Le s minaire de M decine G n rale en DCEM 1 ou DCEM2 resterait parall lement aux soir es de valorisation une entr e officielle dans le monde de la M decine G n rale puisqu a la diff rence des soir es de valorisation ces s minaires sont organis es par le d partement de M decine G n rale et sont obligatoires L orientation th orique de ce s minaire ne doit pas le rendre r barbatif et il faut tenter de conserver l enthousiasme affich lors des soir es de valorisation Conform ment aux critiques mises par les tudiants dans la th se de Fran ois Delage Bordeaux l intervention d un m decin sp cialiste en bin me n est pas indispensable puisqu aucune pathologie n est abord e de mani re approfondie page 28 Le stage de M decine G n rale doit tre de dur e gale aux autres stages et tous les tudiants doivent l effectuer au cours de leurs tudes Pour que ce stage soit b n fique l tudiant il faut qu il ait la maturit n cessaire pour comprendre et participer de mani re naturelle l activit de consultation DCEMB3 et la DCEM4 paraissent tre les ann es d tudes les plus appropri es Les GIMG
24. avant stage Cette tude montre que le stage de M decine G n rale donne une image positive de la sp cialit mais que s il est isol au sein du cursus les tudiants s loignent de ce choix par la suite ou l oublient 1 6 La Suisse Les soins de premier recours sont assur s en Suisse par trois sp cialistes diff rents le m decin g n raliste le p diatre et l interniste g n ral Il y a l heure actuelle suffisamment de m decins de premiers recours en Suisse l chelle nationale mais de fortes in galit s de r partition entre la ville et la campagne Par ailleurs depuis plusieurs ann es trop peu de m decins de premiers recours s installent ce qui laisse augurer une p nurie dans l avenir Une enqu te quantitative publi e en 2005 a permis d interroger 161 tudiants de 5 et 6 ann es des facult s de Gen ve et Lausanne 17 45 7 des tudiants qui ont r pondu envisagent une formation de m decin de premier recours 30 3 des hommes 54 1 des femmes Parmi eux 53 5 veulent s installer en ville 43 6 choisiraient la campagne Ces r sultats conviendraient beaucoup de pays davantage en difficult sur le plan d mographique mais en Suisse l attrait pour les soins de premiers recours s tiolerait au fil des ann es durant la p riode post gradu e quivalente I Internat en France C est pourquoi ces r sultats ne sont probablement pas repr sentatifs de ce qui Va se passer 4
25. beaucoup plus attrayant c est un l ment important quand on conna t les difficult s rencontr es pour r unir les tudiants sur les bancs des amphith tres En effet l absenteisme est parfois tres important dans certaines facult s La soir e s articule donc autour e du film qui dure environ 20 minutes e d une pr sentation concise de la M decine G n rale par des m decins g n ralistes e d une pr sentation de l internat de M decine G n rale par un interne Enfin une large place est faite aux changes aux libres questions des tudiants avec comme les interlocuteurs suivants Les m decins g n ralistes ayant particip au tournage e Des m decins g n ralistes d horizons diff rents e Un jeune install e Un rempla ant 56 1 2 Les objectifs L objectif de notre tude est de r pondre plusieurs questions Comment les tudiants per oivent ils la M decine G n rale Quel est l impact d une telle soir e sur leur perception de la M decine G n rale Ce type de soir e peut elle influencer leur choix futur l Examen Classant National 2 MATERIEL ET METHODE 2 1 Donn es g n rales Nous avons organis cette soir e deux reprises une premi re fois pour tous les tudiants notamment de 2 me et de 3 me ann es puis une seconde fois uniquement 4eme la 6 pour les tudiants hospitaliers de la ann e anciennement appel s externes pour des questions plus
26. des femmes et des femmes enceintes Quelle est l tendue de la pratique des m decins de famille Quels sont les l ments les plus gratifiants de la m decine de famille Quelles techniques sont habituellement ma tris es par les m decins de famille Quel est le prix des tudes de m decin de famille et quelles sont les possibilit s d aide financi re A t on besoin de m decins de famille Quel est l avenir de la m decine de famille 45 The future is family medicine 231 est aux Etats Unis un grand projet initi en 2002 dont le but est de transformer la m decine de famille pour l adapter aux besoins des patients et de la soci t dans un environnement en pleine mutation A l origine du projet on retrouve 7 organisations impliqu es dans la m decine de famille et les soins de premier recours American Academy of Family Physicians American Academy of Family Physicians Foundation American Board of Family Medicine Association of Departments of Family Medicine Association of Family Medicine Residency Directors North American Primary Care Research Group Society of Teachers of Family Medicine Dans cette strat gie de r forme globale les crit res d mographiques occupent une place importante et l ambition de faire na tre des vocations de m decins de famille a conduit la mise en place r cente en 2007 d un outil complet de communication destination des tudiants Your future is family medicine
27. en d but de soir e puis par 45 10 en fin de soir e p 0 0024 e Les r unions d information sur la M decine G n rale sont choisies par 61 72 en pr test puis 79 72 en post test p 3 30E 06 67 e Quels sont pour vous les aspects les plus int ressants de la M decine G n rale plusieurs items possibles Q La libert de g rer son environnement sa pratique selon sa propre philosophie La possibilit d exercice pluridisciplinaire en maison m dicale m decins g n ralistes kinesitherapeutes dentistes pharmaciens Le relationnel l aspect m decin de famille q La modularit de l emploi du temps La possibilit de diversifier son activit activit hospitali re m decine du sport m decines alternatives _ Vari t des pathologies et des patients ge milieu socioculturel 90 00 E Au d but de la soir e sessy 80 41 80 00 14476 D A la fin de la soir e 71 32 ste 70 00 60 00 50 00 45 86 40 00 30 00 20 00 10 00 0 00 Libert de gestion de Exercice pluridisciplinaire en Le relationnel l aspect l environnement et de la maison medecin de famille pratique m dicale Libert gestion Exercice Le relationnel environnement pluridisciplinaire m decin de famille Au d but de la soir e 45 86 41 03 76 55 A la fin de la soir e 74 47 71 32 80 41 p significatif si lt 0 05 4 34E 12 4 46E 13 0 304 68 80 00 E Au d but de la soir e
28. influenc s par notre soir e Aujourd hui les deux premiers cycles des tudes m dicales que nous avons imagin s sont encore loin de nos universit s Il convient de continuer exp rimenter ces diff rentes solutions et d valuer leur pertinence grande chelle Si les r sultats entrevus se confirment la valorisation de la M decine G n rale au cours des tudes m dicales deviendrait probablement la meilleure r ponse la crise des vocations que rencontre la sp cialit l issue de l Examen National Classant N anmoins les m decins ne seraient pas pour autant r partis de fa on quilibr e sur le territoire hexagonal Une r flexion est men e pour rendre plus attractive certaines zones d laiss es par les professionnels de sant gageons que les solutions envisag es ne remettent pas en cause notre travail de valorisation des solutions qui rel veraient davantage de la contrainte que de l incitation pourraient d courager les g n rations futures de faire le choix des soins de premier recours L enjeu est de taille mettre la port e de toute personne un m decin g n raliste intervenant polyvalent dans le domaine de la sant mais aussi du social au sein d un monde souvent incertain 100 BIBLIOGRAPHIE 101 10 11 12 13 14 WONCA La d finition europ enne de la m decine g n rale m decine de famille Coordination r dactionnelle de la traduction en fran ais Prof D Pestaiu
29. nous aurons l occasion d aborder ci apr s 29 2 3 Le stage de M decine G n rale en 2 cycle 2 3 1 Un premier arr t minist riel en 1997 D s 1997 un premier arr t minist riel r gissait la mise en place d un stage en M decine G n rale ambulatoire pour les externes 5 Cet arr t du 4 mars 1997 pr voyait en effet que tous les tudiants devraient effectuer pendant la deuxi me partie du deuxi me cycle des tudes m dicales un stage d initiation la M decine G n rale La mise en place de ce stage est rest e sporadique mais quelques exp riences ont t men es et valu es en France s La th se de Pierre Hassid Bordeaux 6 permet d valuer un stage de M decine G n rale de 5 demies journ es qui a t int gr au second cycle des tudes m dicales de Bordeaux en 2002 Ce stage survenait pendant un stage habituel au CHU les tudiants taient volontaires et devaient avoir l autorisation du chef de service pour y participer A l issue de cette d couverte pratique ils ont r dig un rapport de stage et ont t valu s par le m decin g n raliste De 2002 2005 105 tudiants ont ainsi t re us par 24 m decins exer ant tous dans la communaut urbaine de Bordeaux 51 questionnaires ont t remis par les tudiants sur 105 attendus Au final A la question Recommanderiez vous ce stage 100 des tudiants qui ont r pondu 51 ont r pondu positivement
30. ois Kohler et au Dr Nicolas Jay pour l analyse statistique 12 A MES PROCHES A Val rie mon pouse Pour tous ces merveilleux instants que nous partageons Tu comptes plus que tout A Camille ma fille Tu donnes depuis un mois une nouvelle dimension ma vie A mes parents Vous m avez tant donn vous m avez guid vous m inspirez tous les jours Pour tout cet amour toute cette g n rosit je vous remercie infiniment A mes s urs Julie et Claire mon fr re Paul Vous tes si pr cieux A mes grands parents A Arnaud Aur lien B n dicte Delphine Guillaume Julien Olivier Philippe Thibault mes amis de toujours A tous ceux que j oublie 13 SERMENT Au moment d tre admis exercer la m decine je promets et je jure d tre fid le aux lois de l honneur et de la probit Mon premier souci sera de r tablir de pr server ou de promouvoir la sant dans tous ses l ments physiques et mentaux individuels et sociaux Je respecterai toutes les personnes leur autonomie et leur volont sans aucune discrimination selon leur tat ou leurs convictions J interviendrai pour les prot ger si elles sont affaiblies vuln rables ou menac es dans leur int grit ou leur dignit M me sous la contrainte je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l humanit J informerai les patients des d cisions envisag es de leurs raisons et de leurs cons quences Je ne
31. second argument est que pour tout syst me de sant il est important d am liorer la formation ces soins de premiers recours et qu une telle formation encourage les tudiants choisir la M decine G n rale vitant ainsi un choix par d faut Un stage de M decine G n rale existe depuis 1988 il est int gr un cycle de stages avec les autres sp cialit s durant chacun 5 semaines Une tude r alis e a Hong Kong 31 value l impact d un stage de M decine G n rale sur l image de cette discipline qu ont les tudiants Cette tude qualitative 15 groupes focus pour un total de 110 tudiants a mis en vidence des pr jug s n gatifs sur la M decine G n rale mais dans de nombreux cas ces pr jug s ont t dissipes par les relations d velopp es avec les m decins g n ralistes au cours de leur stage Dans un programme surcharg les tudiants sont contraints d orienter leur apprentissage vers les sujets abord s l examen final auquel la M decine G n rale n est pas int gr e Si l tude ne permet pas d affirmer que ce stage va augmenter le nombre d tudiants choisissant une carri re en M decine G n rale elle montre que les tudiants choisiront davantage en toute connaissance de cause avec plus de conviction que lors d un choix par d faut et que le stage aura dans tous les cas permis de casser un certain nombre d id es re ues contribuant ainsi am liorer l image du m decin g n ralis
32. tromperai jamais leur confiance et n exploiterai pas le pouvoir h rit des circonstances pour forcer les consciences Je donnerai mes soins l indigent et quiconque me les demandera Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire Admis dans l intimit des personnes je tairai les secrets qui me sont confi s Re u l int rieur des maisons je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas corrompre les m urs Je ferai tout pour soulager les souffrances Je ne prolongerai pas abusivement les agonies Je ne provoquerai jamais la mort d lib r ment Je pr serverai l ind pendance n cessaire l accomplissement de ma mission Je n entreprendrai rien qui d passe mes comp tences Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demand s J apporterai mon aide mes confr res ainsi qu leurs familles dans l adversit Que les hommes et mes confr res m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses que je sois d shonor et m pris si j y manque 14 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION an sn S E A 18 ETAT DES LIEUX T a ae Nana 22 ly ASDECIS CEMOGraPNIGQUCS RE de in ne 23 Par Une situation incertaine saesiisavaccvccucdeiesshiscce waciautiowerreueateacsouetuinsaee Neen 23 1 2 Des perspectives inqui tantes ss 24 1 2 1 De nombreux postes d internes de M decine G n rale non pourvus 24 1 2 2
33. 0 dans les prochaines ann es Notons galement que les m decins g n ralistes ne sont pas dans cette tude distingu s de l ensemble des m decins de premier recours qui comprennent galement en Suisse p diatres et internistes g n raux Pour mettre en avant les soins primaires durant l enseignement post gradu le programme d enseignement a t modifi afin que les tudiants y soient r guli rement expos s Voici en guise d exemple le programme d enseignements li s aux soins de premier recours l cole de m decine de Lausanne e En 1 re ann e Aspects juridiques et conomiques de la pratique m dicale Co mod ration des s minaires M decine individu communaut soci t e En 2 me ann e Enseignement en m decine communautaire par le praticien visites en cabinet du praticien par groupe de 2 tudiants 1 2 journ e Le patient dans la communaut application des m thodes d pid miologie et des principes de m decine pr ventive dans la consultation de m decine g n rale 6 x 2h00 Attitudes face l intimit et au toucher 2h00 Skills cliniques exercices avec un patient simul 4h00 e En 3 me ann e S miologie clinique tutorat pour les heures de synth ses 4h00 Enseignement au cabinet du praticien une journ e par groupe de 2 tudiants transmission des notions fondamentales de la M decine G n rale S ances pratiques d anamnese et de commu
34. 73 43 68 62 70 63 70 00 64 34 A la fin de la soir e 60 00 57 93 50 00 40 00 30 00 20 00 10 00 0 00 La modularit de l emploi du Possibilit de diversifier Vari t des pathologies et des temps son activite palients La modularit de Possibilit de Vari t des l emploi du temps diversifier activit pathologies patients Pr test 33 10 57 93 68 62 Post test 64 34 73 43 70 63 p significatif si lt 0 05 1 22E 13 0 0001296 0 6647 En d but de soir e 76 55 des tudiants estiment que le relationnel l aspect m decin de famille est un des aspects les plus int ressants du m tier de M decin G n raliste 57 93 retiennent la possibilit de diversifier son activit et 68 62 la vari t des pathologies et des patients En revanche la modularit de l emploi du temps 33 10 la possibilit d exercice pluridisciplinaire en maison m dicale 41 03 la libert de g rer son environnement et sa pratique selon sa propre philosophie 45 86 sont r guli rement cit s mais par moins d un tudiant sur deux 69 En post test les diff rences ne sont pas significatives pour les deux items les plus choisis en pre test La vari t des pathologies et des patients r ponse choisie par 68 62 des tudiants en pre test et 70 63 en post test p 0 6647 Le relationnel l aspect m decin de famille r ponse choisie par 76 55 des tudiants en p
35. ES ASSOCI S M decine G n rale Professeur associ Alain AUBREGE Docteur Francis RAPHAEL Docteur Jean Marc BOIVIN Docteur Jean Louis ADAM Docteur Elisabeth STEYER PROFESSEURS EMERITES Professeur Daniel ANTHOINE Professeur Pierre BEY Professeur Michel BOULANGE Professeur Jean Pierre CRANCE Professeur Jean Pierre DELAGOUTTE Professeur Jean FLOQUET Professeur Jean Marie GILGENKRANTZ Professeur Simone GILGENKRANTZ Professeur Alain LARCAN Professeur Pierre MATHIEU Professeur Jean Pierre NICOLAS Professeur Guy PETIET Professeur Luc PICARD Professeur Michel PIERSON Professeur Jacques ROLAND Professeur Dani le SOMMELET Professeur Michel STRICKER Professeur Gilbert THIBAUT Professeur Paul VERT Professeur Colette VIDAILHET Professeur Michel VIDAILHET DOCTEURS HONORIS CAUSA Professeur Norman SHUMWAY 1972 Professeur Th odore H SCHIEBLER 1989 Universit de Stanford Californie U S A Institut d Anatomie de Wiirtzburg R F A Professeur Paul MICHIELSEN 1979 Professeur Maria DELIVORIA PAPADOPOULOS 1996 Universit Catholique Louvain Belgique Universit de Pennsylvanie U S A Professeur Charles BERRY 1982 Professeur Mashaki KASHIWARA 1996 Centre de M decine Pr ventive Houston U S A Research Institute for Mathematical Sciences de Kyoto JAPON Professeur Pierre Marie GALETTI 1982 Professeur Ralph GRASBECK 1996 Brown University Providence U S A Universit d Helsinki FINLANDE Profes
36. Famille au Canada expliquait en f vrier 2007 dans le Canadan Family Physician le fonctionnement des GIMF groupes d int r ts en m decine familiale pr sents d sormais dans toutes les facult s de m decine du Canada 25 Ces groupes offrent des possibilit s de rencontre des tudiants de premier cycle le premier cycle canadien quivaut aux 2 premiers cycles fran ais avec des m decins de famille en dehors du programme r gulier Les tudiants ont la possibilit de discuter des r alit s de la pratique de m decine familiale examinent des sujets cliniques dans une perspective de m decine familiale apprennent effectuer des proc dures courantes et comprennent mieux ce que la sp cialit de la m decine familiale leur r serve Les groupes d int r ts sont soutenus par les facult s les d partements de m decine familiale et les sections provinciales du coll ge des M decins de Famille A la facult de Toronto dans l Ontario les GIMF ont t valu s par une tude descriptive qualitative publi e en janvier 2008 dans le Canadian Family physician 26 Cette tude a examin les effets des GIMF sur ces tudiants Des groupes focus ont t tenus aupr s d un total de 45 tudiants Cet chantillon contenait un nombre peu pr s quivalent d tudiants de chaque ann e d tude Ces effets diff rent selon leur niveau d int r t Pour ceux qui s int ressaient d j la M decine Famili
37. Handicap incapacit d pendance Module 5 Vieillissement Module 6 Douleurs soins palliatifs accompagnement Module 7 Sant environnement et maladies transmissibles Module 8 Immunopathologie r action inflammatoire Module 9 Ath roscl rose hypertension et thrombose Module 10 Canc rologie oncoh matologie Module 11 Synth se clinique et th rapeutique Pour ces modules transdisciplinaires on peut facilement imaginer pour chacun d entre eux la pr sence d une heure d enseignement dirig e conjointement par le g n raliste et le responsable du module en question pour d finir le r le du M decin G n raliste dans les pathologies couvertes par chacun de ses modules le d pistage de ces pathologies les examens compl mentaires utiles dans une d marche de soins de premier recours l organisation du suivi de pathologies chroniques la p riodicit et les indications de recours au sp cialiste 93 La 2 partie est nomm e Maladies et grands syndromes Ce chapitre est consacr a 70 pathologies L enseignement aborde ces diff rentes maladies de mani re approfondie de l pid miologie au traitement II s loigne de la d marche de soins car on ne part pas d une plainte ou d un signe clinique pour laborer une s rie d hypotheses diagnostiques En ce sens la place du M decin G n raliste dans ce chapitre n est pas vidente La 3 partie de l enseignement du second cycle Orientation diagnostique
38. La fili re universitaire de m decine g n rale avec notamment le stage d externe en m decine g n rale Q Multiplier les r unions d informations d change entre tudiants et m decins g n ralistes comme ce soir Q Revaloriser la profession financi rement parlant Q Cette impopularit est logique cette discipline est globalement moins int ressante sur de multiples aspects que les autres professions m dicales 108 Quels sont pour vous les aspects les plus int ressants de la m decine g n rale plusieurs items possibles Q La libert de g rer son environnement sa pratique selon sa propre philosophie Q La possibilit d exercice pluridisciplinaire en maison m dicale m decins g n ralistes kin sith rapeutes dentistes pharmaciens Q Le relationnel l aspect m decin de famille Q La modularit de l emploi du temps Q La possibilit de diversifier son activit activit hospitali re m decine du sport m decines alternatives Q Vari t des pathologies et des patients ge milieu socioculturel L emploi du temps d un m decin g n raliste est il 2 Q Facilement am nageable Q Plut t facilement am nageable Q Piut t difficilement am nageable Q Difficilement am nageable Q Je ne sais pas Quel est parmi ces diff rentes sp cialistes celui qui a le revenu moyen le plus lev 2 Q Dermatologue Q M decin g n raliste Q Psychiatre Q P diatre Q Je ne sais pas La m decine g
39. Les GIMF Groupes d int r t en M decine Familiale 49 2 2 3 2 Une intervention pr coce d s le lyc e 51 2 2 3 3 Le marketing de la M decine Familiale ce eesceeeeeeeeeenseenees 52 EASIE LCEXEMPEE DE HONG KONG a inerte 53 L AFRIQUE L EXEMPLE DE L AFRIQUE DU SUD 54 SOIREES DE VALORISATION DE LA MEDECINE GENERALE ees 55 t INTRODUCTION ESS SE ei deco aT 56 1 1 LEDO Ses ed a ee a de eu 56 1 2 ES ODIO CUTS a Rd demie 57 2 MATERIELLET METHODE sirisser aa aa a ne 57 2 1 Donn es generales is ere a Ne 57 2 2 laboration des questionnaires pr test post test 58 2 3 Elaboration du questionnaire distance ceeceeccecse een eeeaeeeeeeeenes 58 2 4 COMMUN CATON scotia crac ss oak sana den ta eectanszernnstetaananaders 58 2 5 Analyse SALSAQUE ae de e a a 58 3 RE S PARER Doi ene 60 SA Questionnaire pr test post test cece ccccsceceseuecseeeesuesenareeeeneeanes 60 3 2 Questionnaire distance nier etienne het uses 76 Be DISCUSSION ad manteau a En te cs on il ee 82 4 1 Limites m thodologiques niet en conneries din 82 4 2 Le POUNDING ns RS to a M tn 82 4 3 Un deicta MONNA in nanas ton Sha noie ti 83 44 Cette soir e donne t elle envie de choisir la M decine G n rale a Examen Classant National dre nec anecca came meme e came meneeresse 85 16 DE CONC USON a ee te D a 88 DISCUSSION GENERALE a cdd t ncite 89 Ve Un DeSOIN CONQUL e
40. Nancy Universite Universite Henri Poincar AVERTISSEMENT Ce document num ris est le fruit d un long travail approuv par le jury de soutenance et mis disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie Il est soumis a la propri t intellectuelle de l auteur au m me titre que sa version papier Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction 1llicite encourt une poursuite p nale La Biblioth que a pris soin d adresser un courrier l auteur dans lequel elle l informe de la mise en ligne de son travail Celui ci peut en suspendre la diffusion en prenant contact avec notre service Contact SCD Nancy theses medecine scd uhp nancy fr LIENS Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm UNIVERSITE HENRI POINCARE FACULTE DE MEDECINE DE NANCY NANCY N 2009 THESE Pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE Pr sent e et soutenue publiquement Dans le cadre du troisi me cycle de M decine G n rale Par Antoine Canton Le 26 juin 2009 VALORISATION DE LA MEDECINE GENERALE EN PREMIER ET DEUXIEME CYCLES DES ETUDES MEDICALES Examinateurs de la th se Mr le Professeur Jac
41. Professeur Jean Bernard DUREUX Professeur Jacques ROLAND Professeur Patrick NETTER PROFESSEURS HONORAIRES Pierre ALEXANDRE Daniel ANTHOINE Alain BERTRAND Pierre BEY Jean BEUREY Jacques BORRELLY Michel BOULANGE Jean Claude BURDIN Claude BURLET Daniel BURNEL Claude CHARDOT Jean Pierre CRANCE G rard DEBRY Jean Pierre DELAGOUTTE Emile de LAVERGNE Jean Pierre DESCHAMPS Michel DUC Jean DUHEILLE Adrien DUPREZ Jean Bernard DUREUX Gabriel FAIVRE G rard FIEVE Jean FLOQUET Robert FRISCH Alain GAUCHER Pierre GAUCHER Hubert GERARD Jean Marie GILGENKRANTZ Simone GILGENKRANTZ Oli ro GUERCI Pierre HARTEMANN Claude HURIET Christian JANOT Jacques LACOSTE Pierre LANDES Alain LARCAN Marie Claire LAXENAIRE Michel LAXENAIRE Jacques LECLERE Bernard LEGRAS Michel MANCIAUX Jean Pierre MALLI Pierre MATHIEU Pierre NABET Jean Pierre NICOLAS Pierre PAYSANT Francis PENIN Gilbert PERCEBOIS Claude PERRIN Guy PETIET Luc PICARD Michel PIERSON Jean Marie POLU Jean PREVOT Antoine RASPILLER Michel RENARD Jacques ROLAND Ren Jean ROYER Paul SADOUL Daniel SCHMITT Jean SOMMELET Dani le SOMMELET Michel STRICKER Gilbert THIBAUT Augusta TREHEUX Hubert UFFHOLTZ G rard VAILLANT Paul VERT Colette VIDAILHET Michel VIDAILHET Michel WAYOFF Michel WEBER PROFESSEURS DES UNIVERSITES PRATICIENS HOSPITALIERS Disciplines du Conseil National des Universit s 42 Sect
42. RIGUEZ GUEANT 45 e Section MICROBIOLOGIE MALADIES TRANSMISSIBLES ET HYGI NE 1 sous section Bact riologie Virologie hygi ne hospitali re Docteur Francine MORY Docteur V ronique VENARD 2 Sous section Parasitologie et mycologie Docteur Nelly CONTET AUDONNEAU Madame Marie MACHOUART et ce mn mm 46 Section SANT PUBLIQUE ENVIRONNEMENT ET SOCI T 1 sous section Epid miologie conomie de la sant et pr vention Docteur Alexis HAUTEMANIERE 4e sous section Biostatistiques informatique m dicale et technologies de communication Docteur Pierre GILLOIS Docteur Nicolas JAY 47 Section CANC ROLOGIE G N TIQUE HEMATOLOGIE IMMUNOLOGIE 1 sous section H matologie transfusion Docteur Fran ois SCHOONEMAN 2 sous section Canc rologie radioth rapie canc rologie type mixte biologique Docteur Lina BEZDETNAYA pouse BOLOTINE 3 e Sous section Immunologie Docteur Marcelo DE CARVALHO BITTENCOURT 4 e sous section G n tique Docteur Christophe PHILIPPE 48 Section ANESTHESIOLOGIE R ANIMATION M DECINE D URGENCE PHARMACOLOGIE ET THERAPEUTIQUE 1 sous section Anesth siologie et r animation chirurgicale Docteur G rard AUDIBERT 3 sous section Pharmacologie fondamentale pharmacologie clinique Docteur Francoise LAPICQUE Docteur Marie Jos ROYER MORROT Docteur Nicolas GAMBIER 4 sous section Th rapeutique m decin
43. _cycle pdf Reeg J M Herrmann and T Lichte The program initiative general practice of the Conference of the German Federal Health Ministers Successes of interventions and possible reasons for the shortage of general practitioners Bundesgesundheitsblatt Gesundheitsforschung Gesundheitsschutz 2006 49 4 p 364 9 Miettola J P Mantyselka and T Vaskilampi Doctor patient interaction in Finnish primary health care as perceived by first year medical students BMC Med Educ 2005 5 p 34 Avgerinos E D et al Greek medical students career choices indicate strong tendency towards specialization and training abroad Health Policy 2006 79 1 p 101 6 Mariolis A et al General Practice as a career choice among undergraduate medical students in Greece BMC Med Educ 2007 7 p 15 Gaspar D General and family medicine a gratifying choice Acta Med Port 2006 102 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 21 28 29 19 2 p 133 9 Goldacre M J J M Davidson and T W Lambert Career preferences of graduate and non graduate entrants to medical schools in the UK Med Educ 2007 41 4 p 349 61 Morrison J M and T S Murray Career preferences of medical students influence of a new four week attachment in general practice Br J Gen Pract 1996 46 413 p 721 5 Monnier M M decine de premier recours Quel int r t pour les tudiants en m
44. a vie personnelle dans la mesure o il propose durant son absence une alternative de soins satisfaisante Pourtant la M decine G n rale ne rencontre pas le succ s escompt aupr s des tudiants en m decine Chaque ann e de nombreux postes d internes de M decine G n rale restent non pourvus l issue de l Examen Classant National 20 Ce constat soul ve plusieurs questions auxquelles le pr sent travail va tenter de r pondre e Cette crise des vocations que traverse la M decine G n rale aura t elle des consequences sur le plan de la d mographie m dicale e Dans quelles circonstances les tudiants choisissent ils leur sp cialit et que connaissent ils de la M decine G n rale e D autres pays rencontrent ils une situation similaire et quelles mesures adoptent ils e Face cette tendance quel serait l apport de Soir es de valorisation de la M decine G n rale aupr s des tudiants en premier et deuxi mes cycles des tudes m dicales 21 ETAT DES LIEUX 1 Aspects d mographiques 1 1 Une situation incertaine e Selon le dernier rapport de PONPDS 2006 2007 Observatoire National de la D mographie des Professions de Sante 2 il ressort principalement deux id es de l examen de la situation de la m decine g n rale sur une p riode de dix ans 1995 2005 Les effectifs de m decins g n ralistes ont au total augment de 6 9 contre 14 8 pour les autres
45. ages pour tre comprise e Une qualit de vie satisfaisante En d but de soir e peu d tudiants 2 51 savent que le M decin G n raliste a un revenu moyen sup rieur d autres sp cialistes tels qu un dermatologue un psychiatre ou un p diatre cette id e re ue s effondre la fin de la soir e apr s information Peu d tudiants 32 25 pensent a priori que l emploi du temps d un g n raliste est facilement ou plut t facilement am nageable contre 82 98 en fin de soir e apr s que les m decins pr sents leur aient expos leur emploi du temps hebdomadaire habituel Au contraire en fin de soir e 75 87 des tudiants contre 6 29 de r ponses n gatives pensent que la M decine G n rale peut leur apporter la qualit de vie recherch e Les tudiants ne connaissaient pas avant la soir e le revenu moyen du M decin G n raliste et la possibilit d am nager son emploi du temps notamment en exercice de groupe mais la qualit de vie revenu emploi du temps d un g n raliste semble donc tout fait convenir une tr s grande majorit des tudiants inform s Revaloriser le revenu ne semble pas prioritaire pour attirer les tudiants vers la M decine G n rale et rattacher la crise des vocations quelle traverse ce param tre para t extr mement r ducteur 84 e Quand on leur demande quelles sont les solutions pour rem dier cette relative impopularit la fili re univers
46. ale les GIMF ont aid maintenir et renforcer l int r t Pour ceux qui h sitaient encore sur leur choix de carri re les GIMF ont aid maintenir l int r t pour la M decine Familiale en dissipant les pr jug s n gatifs l gard de cette discipline en offrant des influences positives de la part des pairs et en fournissant de l information sur les carri res en M decine Familiale ceux qui n taient pas int ress s par la M decine Familiale les GIMF ont apport des 49 informations utiles sur cette discipline Les tudiants ont aussi fait plusieurs suggestions int ressantes concernant l orientation future des GIMF En conclusion le GIMF a r ussi augmenter l exposition des tudiants la M decine Familiale et a affermir l int r t des tudiants pour cette discipline Les renseignements obtenus par cette tude sugg rent aussi des strat gies pour l orientation future des GIMF et d autres groupes d int r t pour la m decine familiale au Canada comme aux tats Unis A l Universit McGill Montr al au Qu bec afin d valuer l influence des GIMF sur le choix des tudiants et de valider leur efficacit la direction a entrepris une enqu te pr liminaire aupr s d un groupe d tudiants en m decine de premi re et deuxi me ann es avant et apr s leur participation a une s ance du GIMF durant l ann e universitaire 27 La s ance comportait une pr sentation audiovisuelle dont le t
47. ale non pourvus L augmentation importante du nombre de postes d internes de M decine G n rale ouverts l ECN Examen Classant National depuis plusieurs ann es aboutit un r sultat mitig puisque un grand nombre d entre eux ne sont pas pourvus La prudence s impose certes dans l interpr tation de ce ph nom ne mais on doit constater que l acc s de la M decine G n rale au rang de sp cialit et les comportements de choix observ s depuis quatre ans au moment de l Examen Classant National ECN ne devraient pas permettre de g me retrouver le niveau des effectifs qui caract risait le cycle de M decine G n rale avant 24 la r forme appel R sidanat Linad quation entre le nombre de postes ouverts et le nombre de postes choisis p nalise particuli rement certaines r gions Le nombre d internes par rapport au nombre de r sidents a parfois t divis par deux en l espace de trois ans il est globalement insuffisant aujourd hui 1 2 2 De nombreux changements de voie Tous les internes de M decine G n rale ne deviennent pas m decins g n ralistes dans des structures ambulatoires de premier recours cabinet de M decine G n rale La possibilit ouverte aux internes de M decine G n rale d acc der des DESC permet une r orientation d s le d but du 3 cycle de M decine G n rale vers d autres disciplines m dicales telles que la g riatrie l ang iologie la nutrition Cela confort
48. ans le programme classique permettrait d offrir aux tudiants une vision plus repr sentative du syst me de soins et une initiation th orique aux soins de premier recours 94 N anmoins cela ne suffirait pas pour bien appr hender le quotidien du m decin g n raliste Sur la forme en effet la pluralit des modes d exercice rencontr s en M decine g n rale est tonnante D une part quelle que soit la sp cialit l activit lib rale est diff rente de l activit hospitali re D autre part selon la situation g ographique urbaine rurale banlieue selon l organisation de l emploi du temps garde horaires vacances selon que l exercice soit solitaire ou en cabinet de groupe avec d autres g n ralistes des sp cialistes ou des professions param dicales la diversit de pratique est grande Un m decin g n raliste qui exerce seul aux pieds de la Tour Eiffel ne fait pas le m me m tier qu un m decin qui exerce dans une maison de sant pluridisciplinaire en Meuse Cet aspect ne justifie peut tre pas d tre abord dans un enseignement puisqu il ne s agit pas de formation mais dans une logique de valorisation de la profession il est indispensable d voquer le fait que chaque m decin peut construire son exercice en fonction de ses envies L exercice hospitalier est bien connu des tudiants et il est normal qu au moment de leur choix ils aient galement t inform s sur la sp cificit de l exer
49. changes entre les AKI personnes pr sentes et les g n ralistes avant participe au tour nage d autres praliciens un jeune install e et un rempla ant non these Pour mesurer l impact de la soir e aupr s des tudiants les organisateurs ont distribu un quesuonnure que les participants 6 LE QUOTIDIEN DU MEDECIN N 8146 JEUDI 1 MARS 2007 Www quotimed com ont rempli avant et apres la r union I nous sembl impor fant de montrer que la m decine generale n entraine pes force ment l isolement une charge de travail et une vie de famille in rivables explique Charles Ma zeaud pr sident de l Aden Une reunion semblable doit tre orga nisce en avril avec les tudiants de cinqui me et sixi me ann e Nous espOrons que Celle r union permettra de rendre plus attrayante la m decine generale dans notre facult et que la sp eralite sera davantage choisie que les precedenles ANNEES CNX plique Cedne Berbe Etudiants et internes manceLens souhaitent cgalement que l initiative si elle porte ses fruits soit tendue a toutes les villes de France Pourquoi ne pas mettre en place une Journ e nationale d information sur la m decine g n ral aupres de tous les tu diants de dewrieme el troisi me ann e demande C dric Berb Ca ne couterail vraiment pas cher Et cela pourrait rapporter gros gt CHRESTOPHE GATTUSO 112 YLL A Annexe 5 Revue de presse et photos
50. cialiste Q Je ne sais pas Un nouveau questionnaire vous sera remis en fin de soir e pour valuer l volution de votre perception de la m decine g n rale Merci de venir nous voir en bas de l amphith tre si vous quittez la soir e pr matur ment 107 Annexe 2 Questionnaire POST TEST SOIREE D INFORMATION SUR LA MEDECINE GENERALE Comme convenu voici le second questionnaire merci de bien vouloir r pondre ces quelques questions Vous tes tudiant en Q PCEM2 QI DCEMI Q DCEM2 Q DCEM3 U DCEMA Q Autres pr cisez Apres cette soir e pensez vous mieux conna tre le m tier de m decin g n raliste Q Oui Q Non Vous avez trouv cette soir e Q Tr s int ressante Q int ressante Q Peu int ressante Q Pas int ressante La m decine g n rale sera t elle dans l avenir votre premier choix Un seul item Q Oui Q Oui probablement Q Non probablement pas QI Non En quel rang de choix pensez vous placer la m decine g n rale __ Al Examen Classant National la m decine g n rale est souvent un choix par d faut plusieurs places d internes en m decine g n rale restent d ailleurs vacantes chaque ann e Quelles sont d apr s vous les solutions pour rem dier cette relative impopularit Plusieurs items possibles Q L acc s au statut de sp cialit et son int gration l examen national classant depuis 3 ans vont progressivement changer les mentalit s Q
51. cice lib ral sur les plans organisationnel et mat riel Enfin la dimension humaine de la profession les nombreux rapports qu entretient le M decin G n raliste avec d autres acteurs du syst me de sant m decins professions param dicales caisses d assurance maladie les sp cificit s du suivi au long cours la vari t des patients en terme d ge de sexe de milieu socioculturel sont autant d l ments qui ne se pr tent pas bien un enseignement magistral et transversal comme voqu pr c demment Pour toutes ces raisons une approche sp cifique serait parfaitement compl mentaire Le stage de M decine G n rale en est l exemple le plus concret et nous l avons vu il existe d autres formes novatrices qui permettraient aux tudiants d tre en contact avec la M decine G n rale durant toutes leurs tudes D s la PCEM2 des soir es de valorisation de la M decine G n rale Organis e par les tudiants pour les tudiants sur notre mod le Selon les besoins certaines soir es pourraient tre orient es vers des tudiants plus ou moins avanc s dans leur cursus L objectif est que chaque tudiant assiste au moins une fois une telle soir e Nous l avons vu des soir es de pr sentation de la M decine G n rale ont t organis es 95 aux Etats Unis et au Canada sous une forme un peu diff rente Aux Etats Unis la fin de la soir e un document de synth se tait distribu
52. cin de famille Des tudes r centes pr voient un d ficit de 200 000 m decins de famille en 2020 2 1 2 Un soutien l gislatif L id e de soutenir politiquement la M decine Familiale est n e il y a plus de 50 ans mais c est finalement il y a une vingtaine d ann es que les pouvoirs l gislatifs ont r ellement commenc intervenir Une tude publi e dans l American Journal Public Health 18 d termine la nature et 42 l ampleur de la participation l gislative entre 1985 et 1992 Plusieurs types d aide ont t ainsi mis en place e Un soutien aux universit s pour l enseignement des soins primaires e Un soutien financier aux tudiants et r sident sous forme de bourse et de pr ts e Des mesures pour am liorer l environnement et la pratique des m decins g n ralistes e Diminuer les barri res m dico l gales a la pratique de m decine g n rale Entre 1985 et 1992 47 tats sur 50 ont promulgu 238 lois visant am liorer le recrutement et la r partition des g n ralistes Ces mesures ont permis une augmentation du nombre de m decins g n ralistes d s 1991 mais en 1998 le ph nom ne a de nouveau resurgi 2 1 3 Valoriser la M decine Familiale aupr s des tudiants Un certain nombre d tudes r centes voquent l int r t d agir en amont du choix de la future sp cialit et d int grer la M decine de famille le plus t t possible dans le cursus universitaire Une tu
53. cine g n rale peut elle vous apporter la qualit de vie que vous recherchez 0 Oui mq Non Je ne sais pas 80 00 70 00 E Au d but de la soir e 60 00 E la fin de la soiree 50 00 40 00 37 18 30 00 20 00 17 83 10 83 O ika 0 00 Oui Non Je ne sais pas Oui Non Je ne sais pas Pr test 51 62 10 83 37 18 Post test 75 87 6 29 17 83 En pr test 51 62 des tudiants pensent que la M decine G n rale peut leur apporter la qualit de vie qu ils recherchent En post test 75 87 pensent que la M decine G n rale peut leur apporter la qualit de vie qu ils recherchent 6 29 des tudiants ne le pensent pas 17 83 je ne sais pas La diff rence est significative p 5 497 E 08 13 e La M decine G n rale est d sormais une sp cialit part enti re Ce statut est il justifi 90 00 80 00 70 00 60 00 50 00 40 00 30 00 20 00 10 00 0 00 q Oui la sp cificit de sa pratique l exige 1 Non par d finition un g n raliste n est pas sp cialiste 1 Je ne sais pas 84 61 63 46 E Au d but de la soiree E Ala fin de la soir e 19 71 11 47 Oui Non Je ne sais pas Oui Non Je ne sais pas Au d but de la soir e 68 46 19 71 11 47 A la fin de la soir e 84 61 10 84 4 54 En pr test 68 46 des tudiants pensent que la sp cificit du m tier de M decin G n raliste justifie un statut de sp cialiste
54. concours sont peut tre parmi les raisons de cette relative absence Notons galement que le numerus clausus augmente chaque ann e il y a donc plus 82 d tudiants dans les promotions les plus jeunes Ainsi en 2007 ann e de nos soir es de valorisation il y avait 273 tudiants dans la promotion de PCEM2 dont 60 la soir e 272 tudiants en DCEM1 92 la soir e 249 tudiants en DCEM2 43 la soir e 186 tudiants en DCEMS 52 la soir e 187 tudiants en DCEM4 42 la soir e Cela contribue expliquer la presence plus importante des tudiants les plus jeunes Lors de la seconde tude nous avons recueilli 87 questionnaires sur 126 internes Plusieurs internes n avaient pu se rendre la r partition et taient repr sent s par des personnes de leur entourage d autres n ont simplement pas r pondu notre enqu te Ces 87 questionnaires permettent n anmoins d avoir id e relativement pr cise de la situation 4 3 Un d ficit d information De nombreux postes d internes de M decine G n rale ne sont pas pourvus l Examen Classant National Certes c est la sp cialit qui b n ficie du plus grand nombre de postes du fait de l organisation du syst me de soins fran ais mais le fait que seule cette sp cialit laisse des postes vacants apr s la r partition par ordre de classement pose question Pourquoi les tudiants ne choisissent pas la M decine G n rale P
55. cument de r ponse aux questions fr quemment pos es au sujet de la M decine G n rale FAQ destin aux tudiants en m decine a t dit par plusieurs organisations de m decine G n rale l acad mie am ricaine des m decins g n ralistes la soci t des enseignants de M decine g n rale l association des d partements de m decine familiale 22 Ce document est largement diffus notamment sur Internet depuis juillet 2007 Voil les questions auxquelles il r pond Pourquoi la m decine familiale les soins primaires sont ils importants Qu est ce qui rend la m decine familiale unique Quelles sont les diff rentes opportunit s de carri re qui me seraient accessibles en tant que m decin de famille Est ce que la m decine de famille est une bonne pr paration des carri res de m decine internationale humanitaire ou des soins d urgence Quel est le programme des tudes de m decin de famille Quelles sont les diff rentes possibilit s d internat Quelles sont les diff rences entre les programmes d internat bas s sur l universit et les programmes d internat bas s sur la communaut Quelles sont les possibilit s de formation avanc e les dipl mes compl mentaires disponibles en m decine de famille Comment font les m decins de famille pour mettre jour leurs connaissances dans la prise en charge des enfants des adolescents des adultes des personnes g es des hommes
56. d velopp s L exposition des tudiants la M decine G n rale doit tre la plus pr coce possible Les moyens mat riels financiers et humains d di s la M decine G n rale dans les universit s sont insuffisants Il y a pour le moment un foss entre la volont politique d tablir la M decine G n rale en tant que branche principale l universit et la mise en uvre pratique L objectif est que les tudiants aient acc s des stages de M decine G n rale un enseignement sp cifique de M decine G n rale Cours S minaires Un certain nombre de raisons sont avanc es pour expliquer l insucc s de la M decine G n rale le revenu le manque d aides financi res la difficult de mener simultan ment des loisirs une vie de famille une grossesse Les m dias et des g n ralistes eux m mes d livreraient souvent une image difficile de leur m tier L installation n est pas attrayante les m decins travaillent de plus en plus mais le revenu ne suit pas Le regroupement des m decins est une solution d avenir avec le partage de l emploi du temps mais galement du mat riel du personnel des charges 35 Les m decins de famille doivent tre assist s pour les t ches administratives Il faut favoriser la mise en place de centres de sant avec des aides financi res et favoriser l exercice temps partiel La situation de l Allemagne est donc globalement similaire la n tre les r
57. de choix 0 000 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 Pr test Post test Rang moyen de choix 2 685 2 397 E Rang moyen de choix Le rang moyen de choix de la M decine G n rale lors du pr test est de 2 685 contre 2 397 en fin de soir e La diff rence est non significative p 0 0802 l g rement sup rieur 0 05 65 e A l Examen Classant National la M decine G n rale est souvent un choix par d faut plusieurs places d internes en M decine G n rale restent d ailleurs syst matiquement vacantes chaque ann e Quelles sont d apr s vous les solutions pour rem dier cette relative impopularit J L acc s au statut de sp cialit et son int gration l examen national classant depuis 3 ans vont progressivement changer les mentalit s La fili re universitaire de m decine g n rale avec notamment le stage d externe en m decine g n rale Multiplier les r unions d information d changes entre tudiants et m decins g n ralistes comme ce soir _ Revaloriser la profession financi rement parlant OQ Cette impopularit est logique cette discipline est globalement moins int ressante sur de multiples aspects que les autres professions m dicales 100 00 90 00 79 72 M Au d but de la SOUS soiree 70 00 61 72 M Ala fin de la 60 00 soiree i 46 20 50 00 9 51 40 00 30 00 20 00 x 10 00 5 86 5 24 0 00 Statut de specialiste LaFUMG avec le Des r unions R
58. de la 27 r SO La ap des m decins g n ralistes l initiative de l association des Carabins de Nancv et du rassemblement Autonome uni fi lorrain des internes en m decine g n rale une soir e de promotion de la m decine g n rale aupres des tudiants de 4e 5e et 6e ann e s est tenue dans l amphith tre 300B dela facult de m decine Une bonne centaine d entre eux ont r pondu l appel La naissance du projet repose sur un constat la m decine g n rale est malmenee 2 000 postes d internes de m decine g n rale non pourvus lors des trois premi res ditions des preuves de classement au ni veau national Un m decin g n raliste sur deux qui part en retraite n est pas remplac ces chiffres en guise d exemple parlent d eux m mes Pourquoi cette crise des vocations typique ment fran aise Ce n est pas le cas partout dans les autres pars de Ja Communaut eu rop enne Un tudiant en premi re ann e de m decine na souvent comme r f rence que son m decin de famille pendant ses six premieres ann es d tudes aupr s des etudiants en 4 5 et 6 ann es de m decine L amphi bien rempli il ne verra que des professeurs qui sont des praticiens hospi taliers aucun enseignant m decin g n raliste Ces stages se d rouleront uniquement sur des terrains hospitaliers ja mais en cabinet ainsi la fin de la 6e ann e lorsqu on lui d
59. de publi e en 2003 19 suite aux r centes baisses de choix de la m decine familiale s est pench e sur les facteurs affectant le choix de la sp cialit Trente six articles sur la m decine familiale publi s depuis 1993 ont ainsi t pass s en revue Parmi les facteurs retenus on retrouve L origine rurale influe positivement alors que le niveau de vie des parents influe n gativement sur le choix de la m decine familiale Les intentions de carri re l entr e de la facult restent un facteur pr dictif les tudiants qui pensent que les soins primaires sont importants et qui n ont pas de haut niveau d attente en mati re de revenus choisissent plus volontiers la m decine de famille Les tudiants qui rejettent la m decine familiale sont pr occup s par le prestige craignent un faible revenu et l tendue des connaissances requises Les tudiants int ress s par une carri re dans une zone rurale ou d favoris e sont plus 43 susceptibles d entrer en m decine familiale Les grands programmes destin s accro tre le nombre d internes en soins de premier recours semblent efficaces Pr voir une exp rience clinique de M decine de famille augmente galement le choix de la discipline e Une autre tude publi e en 2003 20 a cherch a v rifier l hypoth se selon laquelle les tudiants en m decine entendent au cours de leurs tudes un certain nombre de commentaires n gatifs au sujet de la m decine d
60. decine PrimaryCare 2005 5 4 Rivo M L T M Henderson and D M Jackson State legislative strategies to improve the supply and distribution of generalist physicians 1985 to 1992 Am J Public Health 1995 85 3 p 405 7 Senf J H D Campos Outcalt and R Kutob Factors related to the choice of family medicine a reassessment and literature review J Am Board Fam Pract 2003 16 6 p 502 12 Campos Outcalt D J Senf and R Kutob Comments heard by US medical students about family practice Fam Med 2003 35 8 p 573 8 schwartz M D et al Rekindling student interest in generalist careers Ann Intern Med 2005 142 8 p 715 24 McGaha A L et al Responses to medical students frequently asked questions about family medicine Am Fam Physician 2007 76 1 p 99 106 Martin J C et al The Future of Family Medicine a collaborative project of the family medicine community Ann Fam Med 2004 2 Suppl 1 p S3 32 http www aafp org online en home aboutus specialty ffmpresentation html Jordan J J B Brown and G Russell Choosing family medicine What influences medical students Can Fam Physician 2003 49 p 1131 7 Gutkin C Rediscovering family medicine Canadian Family Physician 2007 53 B p 372 Kerr J R et al The impact of interest how do family medicine interest groups influence medical students Can Fam Physician 2008 54 1 p 78 9 Rebick G A Kittler and E Cadesky Addin
61. devant propose une r flexion et une conduite tenir devant 54 situations courantes Il est probable que la plupart des patients qui rencontrent une telle situation ait dans un premier temps recours leur m decin g n raliste Selon l examen clinique et ventuellement les examens compl mentaires la situation ne n cessite pas toujours une consultation aupr s d un sp cialiste ll parait peu envisageable d organiser pour chacune de ces 54 questions l intervention d un m decin G n raliste et son r le serait accessoire Cependant calquer l enseignement de la d marche de soins sur l exemple d une prise en charge r elle telle qu elle est pratiqu e dans le syst me de soins fran ais peut tre int ressant d crire ainsi ce qui peut tre du ressort du m decin G n raliste et les sympt mes ou r sultats d examens qui justifient de passer le relai au sp cialiste est important pour clarifier le r le de chacun des intervenants dans la prise en charge pluridisciplinaire de ces situations courantes Cette int gration permettrait d aborder plus souvent la M decine G n rale au cours de l enseignement habituel sans pour autant perturber les tudiants qui ont une vocation pour une autre sp cialit puisque l enseignement ainsi organis resterait fid le au programme de l Examen National Classant 2 2 Compl ment sp cifique aux soins de premiers recours L intervention plus fr quente de m decins g n ralistes d
62. e G n rale 2 1 Une d couverte tardive Le m tier de m decin g n raliste de premier recours n est pas aussi pr cis ment d fini que celui des autres sp cialistes La lisibilit de son exercice s en trouve d autant plus affaiblie que les tudiants en m decine ne le d couvrent que tardivement au cours de leur cursus Selon l ONPDS limage d pr ci e de la m decine g n rale n est pas un ph nom ne r cent Le d veloppement des sp cialit s la place centrale de l h pital dans l attribution des hi rarchies m dicales la valeur accord e aux actes techniques constituent autant d l ments qui ont contribu affaiblir son r le Actuellement les tudiants n ont toujours pas la possibilit de d couvrir la M decine G n rale de mani re satisfaisante avant l Examen Classant National Le m moire de Bertrand Boutiller r alis en 2004 3 a permis d tudier la vision qu ont de la M decine G n rale les tudiants de premier et deuxi me cycles des tudes m dicales Un questionnaire diffus sur internet a t rempli par 912 tudiants r partis dans les diff rentes facult s Fran aises Selon les tudiants interrog s la M decine G n rale est m connue 70 des tudiants et insuffisamment enseign e 80 A la fin de l ann e 2007 face aux in galit s croissantes d acc s aux soins en France et aux revendications des professionnels de sant les pouvoirs publics ont organis Les Etats
63. e ce constat l ADCN et RAOUL IMG on d cid d organiser cette soir e qui nous l esp rons r pondra vos interrogations Pour valuer l efficacit de notre d marche nous vous remercions de bien vouloir repondre aux quelques questions qui suivent Vous tes tudiant en Q PCEM Q DCEMIT Q DCEM2 Q DCEM3 DCEMA Q Autres pr cisez Pensez vous bien conna tre le m tier de m decin g n raliste Q Oui Q Non La m decine g n rale sera t elle dans l avenir votre premier choix Un seul item Q Oui Q Oui probablement Q Non probablement pas LU Non En quel rang de choix pensez vous placer la m decine g n rale __ A l Examen Classant National la m decine g n rale est souvent un choix par d faut plusieurs places d internes en m decine g n rale restent d ailleurs syst matiquement vacantes chaque ann e Quelles sont d apr s vous les solutions pour rem dier cette relative impopularit Plusieurs items possibles Q L acc s au statut de sp cialit et son int gration l examen national classant depuis 3 ans vont progressivement changer les mentalit s Q La fili re universitaire de m decine g n rale avec notamment le stage d externe en m decine g n rale Q Multiplier les r unions d informations d change entre tudiants et m decins g n ralistes comme ce soir a Revaloriser la profession financi rement parlant Q Cette impopularit est logique cette discipline est globa
64. e d urgence addictologie Docteur Patrick ROSSIGNOL mp am ee mn 50 Section RHUMATOLOGIE 1 sous section Rhumatologie Docteur Anne Christine RAT 54 Section D VELOPPEMENT ET PATHOLOGIE DE L ENFANT GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE ENDOCRINOLOGIE ET REPRODUCTION 5 me sous section Biologie et m decine du d veloppement et de la reproduction Docteur Jean Louis CORDONNIER MA TRES DE CONF RENCES g me section SCIENCE CONOMIE GENERALE Monsieur Vincent LHUILLIER em vw ee eee te mu 32 section Chimie Organique Min rale Industrielle Monsieur Franck DALIGAULT 40 section SCIENCES DU MEDICAMENT Monsieur Jean Francois COLLIN ee re ee ee mm 60 section M CANIQUE GENIE M CANIQUE ET GENIE CIVILE Monsieur Alain DURAND ve e ee re ee ee vee ee te 61 section GENIE INFORMATIQUE AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL Monsieur Jean REBSTOCK Monsieur Walter BLONDEL 64 section BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOL CULAIRE Mademoiselle Marie Claire LANHERS Monsieur Franck DALIGAULT 65 section BIOLOGIE CELLULAIRE Mademoiselle Fran oise DREYFUSS Monsieur Jean Louis GELLY Madame Ketsia HESS Monsieur Pierre TANKOSIC Monsieur Herv MEMBRE Monsieur Christophe NEMOS Madame Natalia DE ISLA 66 section PHYSIOLOGIE Monsieur Nguyen TRAN ee tee es que mn mn mn mm 67 section BIOLOGIE DES POPULATIONS ET COLOGIE Madame Nadine MUSSE MA TRES DE CONF RENC
65. e et 97 87 des tudiants que la soir e fut int ressante ou tr s int ressante Ces statistiques confirment que cette soir e les a clair s qu elle aide a combler un vide Il sera donc judicieux de r organiser ce type de soir es en compl ment du stage de M decine G n rale 4 4 Cette soir e donne t elle envie de choisir la M decine G n rale l Examen Classant National e Lors de l valuation pr test post test la question la M decine g n rale est elle votre premier choix 48 des tudiants ont choisi oui ou oui probablement 85 en d but de soir e proportion qui monte 54 en fin de soir e La diff rence n est pas significative A la question En quel rang de choix moyen pensez vous placer la M decine G n rale Le rang moyen est de 2 685 puis 2 397 p 0 0802 la diff rence n est pas significative On peut supposer que ce type de d cision impose une r flexion plus longue e Lors de la seconde tude men e directement aupr s des tudiants qui venaient de choisir l internat de M decine G n rale Nancy on retrouve 26 des 42 des tudiants de DCEMA pr sents une des 2 soir es Comme nous l avons vu nous n avons pu obtenir que 87 questionnaires sur 126 internes mais cette proportion de 62 est d j importante Parmi ces tudiants 69 23 18 sur 26 ont t influenc s par cette soir e La question ne pr cise pas si les tudiants ont t inf
66. e famille Un questionnaire a t envoy tous les m decins de famille et un nombre gal d autres professionnels de soins primaires qui ont tudi dans une des 24 facult s de m decine entre 1997 et 1999 La plupart des tudiants ont entendu des commentaires n gatifs et plusieurs en ont entendu souvent Ces commentaires n gatifs taient plus fr quents pour la M decine Familiale que pour les autres sp cialit s Le commentaire n gatif le plus souvent entendu tait que les m decins de famille ne pouvaient pas ma triser l ensemble de la sp cialit et qu ils n taient pas aussi brillants que les autres m decins Cependant un lien entre la fr quence et le contenu des commentaires n gatifs et une augmentation ou diminution de la proportion des tudiants qui choisissent la m decine familiale n a pas t d montr e En 2005 21 une r flexion a t men e sur les diff rents moyens d veiller nouveau l int r t des tudiants vis vis de la m decine de famille Selon eux une d marche doit tre entreprise selon 4 axes Il faut augmenter l enthousiasme et la satisfaction autour de mod les positifs de m decins g n ralistes Les facult s doivent redoubler d efforts pour former des m decins de famille fl faut faciliter l acc s linternat de M decine familiale Le gouvernement doit investir dans la recherche en m decine familiale et dans la formation la recherche 44 Un do
67. e maxillo faciale et stomatologie Professeur Jean Fran ois CHASSAGNE Professeur Etienne SIMON PROFESSEURS DES UNIVERSIT S 64 Section BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOL CULAIRE Professeur Sandrine BOSCHI MULLER MA TRES DE CONF RENCES DES UNIVERSIT S PRATICIENS HOSPITALIERS 42 Section MORPHOLOGIE ET MORPHOGENESE l re sous section Anatomie Docteur Bruno GRIGNON Docteur Thierry HAUMONT 2e sous section Cytologie et histologie Docteur Edouard BARRAT Docteur Francoise TOUATI Docteur Chantal KOHLER 3 sous section Anatomie et cytologie pathologiques Docteur B atrice MARIE ee ee me me met ee dur ee 43 Section BIOPHYSIQUE ET IMAGERIE M DICALE 1 sous section Biophysique et m decine nucl aire Docteur Marie H l ne LAURENS Docteur Jean Claude MAYER Docteur Pierre THOUVENOT Docteur Jean Marie ESCANYE Docteur Amar NAOUN 2 sous section Radiologie et imagerie m dicale Docteur Damien MANDRY ma m men MD er ee ee Ot e 44 Section BIOCHIMIE BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOL CULAIRE PHYSIOLOGIE ET NUTRITION 1 sous section Biochimie et biologie mol culaire Docteur Jean STRACZEK Docteur Sophie FREMONT Docteur Isabelle GASTIN Docteur Marc MERTEN Docteur Catherine MALAPLATE ARMAND 2 sous section Physiologie Docteur Nicole LEMAU de TALANCE Docteur Christian BEY AERT g ne sous section Nutrition Docteur Didier QUILLIOT Docteur Rosa Maria ROD
68. e se fait aujourd hui progressivement et en servant de support la M decine G n rale notamment pendant les premier et deuxi me cycles des tudes m dicales Les b n fices pourraient tre importants en termes de valorisation de la sp cialit 32 3 La valorisation de la M decine G n rale Aujourd hui comme nous l avons vu les perspectives sont inqui tantes sur le plan de la d mographie m dicale et chaque ann e des postes d internes de M decine G n rale sont non pourvus l issue de l ECN Parall lement une envie forte de d couvrir cette sp cialit mane des tudiants Ces donn es r v lent un ph nom ne pass inaper u et que l on s attache aujourd hui a corriger l chelle nationale la M decine G n rale est aujourd hui insuffisamment int gr e aux deux premiers cycles des tudes m dicales Des pays trangers ont d j rencontr cette probl matique Du fait des sp cificit s d organisation de leur syst me de soins et de leurs tudes m dicales l quation s est parfois pos e diff remment mais i est interessant de d couvrir avec quelles mesures ils ont tent d y faire face Nous y consacrerons un chapitre En France les avanc es r centes demandent comme tous les projets de grande ampleur du temps pour se mat rialiser l chelon local L enthousiasme affich par les tudiants de notre facult de M decine a Nancy nous a invit s proposer une solution originale
69. emandera de choisir une sp cialit comment peut il opter pour la m decine g n rale au trement qu en faisant un choix l aveugle Claire Pillot et Lidiana Mune rol en 6e ann e sont encore ind cises Cela depencra journ es beaucoup de notre Concours en internat Nous n avons eu en d but d ann e que deux demi chez un m decin g n raliste Avouez que c est bien trop peu pour se faire une id e Apres six ans d tudes de medecine alors que la plupart d entre nous vont obligatoire ment se tourner vers cette spe ctalit Un autre constat la m decine se f minise de plus en plus il suffit de voir sur les bancs de cet amphi les trots quarts des presents sont des filles pour un quart seulement de garcons La m decine g n rale n est pas mal aim e elle est tout sim plement mal connue Partant de ce constat Raoui IMG re pr sentant les internes de m decine g n raie futurs g n ra listes lorrains fait de l information aux plus jeunes une priorit Par ailleurs une v ritable demande merge de la part des tudiants repr sent s par l ADCN et les ECN externats et conf rences nanc iennes d s les premi res ann es des tudes m dicales pour s informer et connaitre la m decine g n rale La soir e s est donc articul e autour d un film d une ving taine de minutes tourn par des tudiants en m decine Senones 88 filmant avec leurs regards l acti
70. ensemble des tudiants de leur promotion La deuxi me soir e tait destin e aux tudiants de la 4 la 6 ann e et certains m decins qui intervenaient a la suite du film dans les discussions avec les tudiants n taient pas disponibles aux deux soir es On ne peut exclure qu il y ait eu une diff rence d une soir e l autre due aux diff rences de public ou d intervenants 4 2 Le public e La 1 soir e ouverte toutes les promotions a attir presque 2 fois plus d tudiants que la seconde destin e plus sp cifiquement aux tudiants de DCEM2 DCEM3 et DCEM4 194 contre 99 Sur l ensemble des 2 soir es 92 personnes de DCEM1 font de cette ann e d tude la plus repr sent e Les organisateurs du film tant dans cette ann e d tude on peut supposer qu il y a eu une tr s bonne communication et que les tudiants de DCEM1 avaient t les mieux inform s par le bouche oreille de l existence et du contenu de cette r union On peut galement supposer que ces tudiants de DCEM1 prochainement tudiants hospitaliers sont particuli rement demandeurs de donn es concr tes avant leur premi re intervention dans le syst me de soins 43 DCEM2 52 DCEM3 et 42 DCEM4 taient pr sents les ann es d tude les plus proches du concours de ECN sont moins repr sent es alors que deux soir es taient la disposition des tudiants de ces promotions L obligation et le stress de pr paration du prochain
71. era sans doute la tendance d j l uvre du fait de l existence des capacit s et dipl mes universitaires DU un exercice diff rent de celui de m decin de premier recours Ensuite parmi les m decins g n ralistes install s beaucoup orientent leur activit vers une MEP M decine Exercice Particulier telle que lhom opathie l acupuncture ost opathie qui restreint alors le temps allou aux soins de premiers recours 1 2 3 Une installation peu attractive L ge moyen de l installation d un m decin g n raliste est aujourd hui de 38 ans et ne cesse de cro tre A l issue de leurs tudes les m decins g n ralistes ne cherchent pas imm diatement une possibilit d installation comme c tait le cas auparavant mais privil gient leur qualit de vie en choisissant une activit de m decin rempla ant souvent plus souple Sur le plan d mographique ce ph nom ne est n faste puisqu un m decin rempla ant travaille habituellement moins qu un install on peut ainsi penser qu un m decin aurait une activit plus importante et contribuerait att nuer la p nurie constat e dans certaines r gions s il s installait plus t t Les menaces qui p sent sur la libert d installation pourraient aggraver la situation en 25 effet elles pourraient retarder d autant plus cette tape dans la carri re d un m decin g n raliste voire m me contribuer dissuader les tudiants de choisir la M deci
72. es tudes m dicales au Canada Les tudes de m decine au Canada diff rent selon les provinces Au Qu bec pour tre admis un tudiant peut s inscrire l universit de son choix s il d tient au moins un dipl me d tudes coll giales en sciences de la sant ou en sciences g n rales dipl mes quivalents au bac fran ais Dans les autres provinces canadiennes les facult s de m decine demandent une formation universitaire de quelques ann es avant de pouvoir tre admis dans le programme de m decine Au Qu bec les candidats sont d abord s lectionn s selon la qualit de leur dossier scolaire puis soumis une entrevue standardis e Au final la selection est stricte puisque seulement 10 des candidats sont admis Les tudes m dicales au Canada durent g n ralement au moins 6 ans Les deux premi res ann es sont consacr es l enseignement th orique et les deux suivantes des stages p riode appel e externat au Qu bec Apr s ces quatre ann es d universit qui conf rent le dipl me de docteur en m decine M D le candidat doit effectuer une r sidence en milieu hospitalier soit en m decine g n rale 2 ans soit en m decine sp cialis e 4 ans ou plus Le candidat doit avoir termin cette r sidence avant de pouvoir pratiquer la m decine 2 2 2 Le contexte d mographique Plus de 4 millions de Canadiens n ont pas de m decin de famille Pour combler cette p nurie et permettre au sys
73. eur choix mais n encouragent pas la cr ation de d partements de M decine G n rale l enseignement et la pratique des soins primaires avant le choix de la sp cialit Seule la formation la facult de m decine cr toise inclut un stage de 4 semaines de g me soins primaires en ann e de m decine les b n fices de ce stage sur le plan d mographique n ont cependant pas t valu s Une enqu te 12 aupr s d un chantillon d tudiants en m decine de toutes les ann es de 4 des 7 facult s grecques a t men e afin d enqu ter sur les projets de carri re des tudiants grecs Le constat est dramatique seuls 1 7 des tudiants veulent s orienter vers la M decine G n rale 37 Une seconde tude publi e en juin 2007 13 a permis d enqu ter aupr s d tudiants en 6 ann e de m decine Ath nes en les interrogeant sur leur projet futur et sur leur vision de la M decine G n rale Seulement 4 3 des 1021 tudiants qui ont r pondu placent la M decine G n rale parmi les diff rentes hypoth ses de choix envisag es Pourtant 56 6 de ces tudiants aimeraient que la M decine G n rale soit introduite au sein du programme d enseignement du tronc commun Le contraste entre ces 2 r sultats est loquent et laisse penser que les tudiants ne veulent pas choisir l aveugle On constate galement que le seul acc s au statut de sp cialit d s 1986 n a pas permis de revalo
74. evaloriser le Impopularite stage en 26 cycle d information revenu logique car profession peu interessante 66 sp cialiste _FUMG Pr test 32 41 84 13 Postiest 145 10 89 16 p ignificatif si lt 0 05 0 0024 00992 R unions d information 61 72 Revaloriser le revenu Profession peu int ressante i I o 20 A ERT 5 5 86 eee ete er ee ee CETTE NET EURE Ee Tete eee n ee Eee ere ern Cnc t Me eenrnttent ERNEST CENTRES EOET STE NNTRNTENODEENNNN ETES EN EN rit CELLECSCENENEENT Stctectineestncnst itt eters Sassen P significatif si si lt 0 0 08 0 9 1200 ae La fili re universitaire de M decine G n rale par le biais du stage en 2 cycle 89 16 en post test et des r unions d information comme celle ci 79 72 en post test sont pour les tudiants les deux solutions les plus efficaces pour rendre la M decine G n rale plus attractive lors des choix apr s l Examen Classant National L acc s au statut de sp cialit 45 10 et une revalorisation des revenus 39 51 en post test ne font pas l unanimit Enfin tr s peu d tudiants trouvent la situation normale car la M decine G n rale serait moins int ressante que d autres sp cialit s m dicales 5 24 en post test Entre le pr test et le post test on note 2 diff rences statistiquement significatives e La revalorisation par l acc s au statut de sp cialiste est choisie par 32 41 des tudiants
75. g evidence the value of researching family medicine interest groups Can Fam Physician 2007 53 6 p 1064 6 McKee N D et al Cultivating interest in family medicine family medicine interest group reaches undergraduate medical students Can Fam Physician 2007 53 4 p 661 5 Bly J What is medicine Recruiting high school students into family medicine Can Fam Physician 2006 52 p 329 34 103 30 31 32 33 34 Ivers N M and R Abdel Galil Marketing family medicine challenging misconceptions Can Fam Physician 2007 53 5 p 793 4 796 7 Dixon A S C L Lam and TP Lam Does a brief clerkship change Hong Kong medical students ideas about general practice Med Educ 2000 34 5 p 339 47 Mash B and M de Villiers Community based training in family medicine a different paradigm Med Educ 1999 33 10 p 725 9 Team R D C R A Language and Environment for Statistical Computing 2008 Vienna Austria Arr t du 10 octobre 2000 modifiant l arr t du 4 mars 1997 relatif a la deuxi me partie du deuxi me cycle des tudes m dicales in NOR MENS0002592A 2000 104 ANNEXES 105 Annexe 1 Questionnaire PRE TEST SOIREE D INFORMATION SUR LA MEDECINE GENERALE La m decine g n rale occupe en France une place primordiale au c ur du syst me de soins Paradoxalement les tudiants en m decine estiment tre mal inform s sur le m tier de m decin g n raliste Partant d
76. iciens chercheurs e A l Universit de Saskatchewan une autre tude r trospective cette fois sur les quatre ann es d existence d un groupe d int r ts confirme son utilit 28 Dans cette universit ce groupe d int r ts est en fait un club de M decine familiale cr par des tudiants int ress s par la d couverte de la discipline et des g n ralistes qui avaient envie de faire partager leur profession Des r unions comprenant des discussions et des ateliers ont t organis es intervalles r guliers et ont permis de pr senter aux tudiants des mod les positifs de m decins de famille Une enqu te confirme que ce groupe d int r ts a permis d aider certains tudiants a choisir une carri re de M decine familiale 2 2 3 2 Une intervention pr coce d s le lyc e Partant du principe qu il sera difficile d inverser les pr jug s favorables aux autres sp cialit s et que l origine rurale de l tudiant constitue le facteur le plus important pour pr dire une carri re de m decine familiale rurale une intervention pr coce aupr s des tudiants du secondaire a t men e afin de pr senter et de promouvoir les carri res en m decine notamment en m decine familiale 29 Les r sidents en m decine familiale statuts d internes de M decine G n rale en France du Rural Alberta North Program de l universit de l Alberta ont amorc un projet d information dans des tablissements rurau
77. ion MORPHOLOGIE ET MORPHOGENESE 1 re sous section Anatomie Professeur Gilles GROSDIDIER Professeur Pierre LASCOMBES Professeur Marc BRAUN 2 Sous section Cytologie et histologie Professeur Bernard FOLIGUET 3 me sous section Anatomie et cytologie pathologiques Professeur Francois PLENAT Professeur Jean Michel VIGNAUD me me ee et ee oe mn mn 43e Section BIOPHYSIQUE ET IMAGERIE MEDICALE 1 sous section Biophysique et m decine nucl aire Professeur Gilles KARCHER Professeur Pierre Yves MARIE Professeur Pierre OLIVIER 2 sous section Radiologie et imagerie m dicale Professeur Denis REGENT Professeur Michel CLAUDON Professeur Serge BRACARD Professeur Alain BLUM Professeur Jacques FELBLINGER Professeur Ren ANXIONNAT 44 Section BIOCHIMIE BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOL CULAIRE PHYSIOLOGIE ET NUTRITION 1 sous section Biochimie et biologie mol culaire Professeur Jean Louis GUEANT Professeur Jean Luc OLIVIER Professeur Bernard NAMOUR 2 sous section Physiologie Professeur Fran ois MARCHAL Professeur Philippe HAOUZI Professeur Bruno CHENUEL 3 e sous section Biologie Cellulaire type mixte biologique Professeur Ali DALLOUL 4 sous section Nutrition Professeur Olivier ZIEGLER 45 Section MICROBIOLOGIE MALADIES TRANSMISSIBLES ET HYGIENE 1 sous section Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Professeur Alain LOZNIEWSKI 3 me Sou
78. it des omnipraticiens lib raux exer ant r ellement cette activit c est dire en excluant les m decins exercice particulier les MEP est plus fragile que ce que laisse appara tre la prise en compte de l ensemble des omnipraticiens lib raux Par exemple Paris dans les d partements des Alpes de Haute Provence de Gironde Pyr n es Atlantiques Pyr nees Orientales la densit d omnipraticiens lib raux situ e dans la fourchette haute int gre une proportion de m decins exercice particulier sup rieure 15 Ces disparit s r gionales sont d autant plus importantes si l on tient compte de l ge des m decins en activit Ainsi au niveau national 27 7 des g n ralistes lib raux de premier recours ont 55 ans et plus Cette proportion est plus importante dans certains d partements comme l Ari ge l Aveyron ou encore le Lot et Garonne d partement dans lequel 38 des m decins g n ralistes ont 55 ans et plus L ge renseigne galement sur l activit puisque de fa on g n rale le nombre de patients a tendance d cro tre avec l ge du praticien 1 2 Des perspectives inqui tantes La proportion de m decins dont l ge est sup rieur 55 ans s accro t et les d parts en retraite seront nombreux dans les ann es venir Malheureusement plusieurs l ments laissent penser que ces m decins ne seront pas tous remplac s 1 2 1 De nombreux postes d internes de M decine G n r
79. itaire de M decine G n rale par le biais du stage en 2 cycle 89 16 en post test et des r unions d information comme celle ci 79 72 en post test sont pour les tudiants les deux solutions les plus efficaces pour rendre la M decine g n rale plus populaire Ces deux solutions pl biscit es visent faire entrer la M decine G n rale dans le paysage des tudiants Elles ne tendent pas modifier la profession en tant que telle La revalorisation des revenus ne fait pas l unanimit c est d ailleurs le seul item qui est moins cit en post test qu en pr test 46 20 en pr test puis 39 51 en post test L acc s au statut de sp cialit n est pas pour la plupart des tudiants un moyen de rendre la discipline populaire 45 10 en post test mais d s le d but de la soir e 68 46 des tudiants pensent que la sp cificit du m tier de M decin G n raliste justifie un statut de sp cialiste En fin de soir e cette proportion augmente 84 61 des tudiants pour seulement 10 84 de r ponses n gatives Il est donc reconnu par une large majorit des tudiants que le M decin G n raliste est un sp cialiste part enti re Enfin tres peu d tudiants trouvent la situation normale car la M decine G n rale serait moins int ressante que d autres sp cialit s m dicales moins de 6 A la fin de la soir e 93 57 des tudiants d clarent mieux conna tre le m tier de M decin G n ralist
80. itre traduit se lirait comme suit La m decine familiale Tout ce que vous vouliez savoir mais sur quoi vous n en connaissiez pas assez pour poser des questions Cette pr sentation interactive de 20 minutes portait sur les pr jug s fr quents propos des m decins de famille expliquant qu ils peuvent travailler en m decine d urgence et qu ils font des interventions obst tricales et dispensent des soins p diatriques de premi re ligne La pr sentation insistait aussi sur les raisons positives de choisir la m decine familiale comme celles li es au mode de vie la flexibilit et aux soins la personne dans son ensemble ainsi que sur les satisfactions et les d fis propres aux m decins de famille de nos jours L enqu te a r v l qu une br ve intervention peu co teuse pouvait mieux faire conna tre aux tudiants l envergure et la port e de la m decine familiale ll reste savoir si cette plus grande sensibilisation s est traduite par un int r t accru Des tudes semblables dans d autres universit s pourraient jeter plus de lumi re sur le r le des GIMF dans le traitement de la p nurie de m decins de famille au Canada Un d riv de cette initiative pourrait prendre la forme de possibilit s pour les tudiants en m decine 50 et les r sidents en m decine familiale d effectuer des recherches selon une m thodologie reconnue ce qui contribuerait en retour leur formation en tant que futurs clin
81. l tranger Nancy Autre ville de France A l tranger Effectifs 69 12 6 Proportions 79 31 13 79 6 90 La grande majorit des internes ont r alis leur Deuxi me Cycle des Etudes M dicales Nancy 79 31 1 e Si vous tiez a Nancy avez vous particip une des r unions d information sur la m decine g n rale organis e autour d un film la maison m dicale de Senones et d un d bat avec des m decins g n ralistes Q Oui J Non H Qui E Non Oui Non Effectifs 26 43 Proportions 37 68 62 32 37 68 des nouveaux internes qui avaient r alis leur 2 cycle Nancy avaient assist une des 2 soir es de valorisation de la M decine G n rale Pour m moire 42 externes de DCEM4 avaient assist ces soir es on peut donc estimer que sur ces 42 externes de derni re ann e 26 ont finalement choisi la M decine G n rale l issue des ECN soit 61 90 78 e Si oui est ce que cette soir e vous a influenc dans votre choix final M decine G n rale Nancy O Oui L Non Oui Eu Non Oui Non Effectif 18 8 Proportion 69 23 30 77 69 23 des internes ont t influenc s par la soir e de valorisation de la M decine G n rale 30 77 des internes ne l ont pas t Dans les 2 cas cette question ne permet pas de savoir si l influence tait positive ou n gative et si pour ces personnes la M decine G n rale Nancy tait leur pre
82. lement Plut t difficilement Difficilement Ne sait pas 1 09 31 16 31 88 15 22 20 65 12 41 70 57 15 25 0 35 1 41 En pr test En post test En pre test 32 des tudiants pensent que l emploi du temps d un m decin g n raliste est facilement ou plut t facilement am nageable En post test 82 des tudiants pensent que l emploi du temps est plut t facilement ou facilement am nageable La diff rence est significative p 2 2e 16 71 e Quel est parmi ces diff rents sp cialistes celui qui a le revenu moyen le plus lev Dermatologue M decin g n raliste O Psychiatre P diatre O Je ne sais pas 80 00 70 25 70 00 60 00 Au d but de la soir e sain 20 090 la fin de la soir e 40 00 30 00 20 00 m 10 39 yo pe aids 0 00 Dermatologue Medecin Psychiatre Pediatre Je ne sais pas G n raliste Dermatologue M decin G n raliste Psychiatre P diatre Je ne sais pas Au d but de la soir e 70 25 2 51 10 39 3 94 12 90 A la fin de la soir e 22 61 64 31 707 247 3 53 Au d but de la soir e le M decin G n raliste tait le moins cit de tous les sp cialistes 2 Le dermatologue avec 67 des r ponses tait le plus cit En fin de soir e pendant laquelle les revenus moyens des diff rentes sp cialit s ont t expos s les r les sont invers s et le M decin G n raliste devient la r ponse la plus choisie 64 72 e La m de
83. lement moins int ressante sur de multiples aspects que les autres professions m dicales 106 Quels sont pour vous les aspects les plus int ressants de la m decine g n rale plusieurs items possibles Q La libert de g rer son environnement sa pratique selon sa propre philosophie Q La possibilit d exercice pluridisciplinaire en maison m dicale m decins g n ralistes kin sith rapeutes dentistes pharmaciens Q Le relationnel l aspect m decin de famille Q La moduiarit de l emploi du temps Q La possibilit de diversifier son activit activit hospitali re m decine du sport m decines alternatives Q Vari t des pathologies et des patients ge milieu socioculturel L emploi du temps d un m decin g n raliste est il Q Facilement am nageable Q Plut t facilement am nageable Q Plut t difficilement am nageable Q Difficilement am nageable Q Je ne sais pas Quel est parmi ces diff rentes sp cialistes celui qui a le revenu moyen le plus lev Q Dermatologue Q M decin g n raliste Q Psychiatre Q P diatre Q Je ne sais pas La m decine g n rale peut elle vous apporter la qualit de vie que vous recherchez QI Oui Q Non LJ Je ne sais pas La m decine g n rale est d sormais une sp cialit part enti re Ce statut est il justifi 2 Q Oui la sp cificit de sa pratique l exige Q Non par d finition un g n raliste n est pas sp
84. lignant la sp cificit de cette pratique et l importance d apprendre cette nouvelle forme de prise en charge du patient Paradoxalement bien que cette exp rience ponctuelle fut tr s positive les auteurs d crivent des difficult s modifier le cursus universitaire traditionnel afin d inclure pr cocement les soins primaires dans le cursus universitaire 54 SOIREES DE VALORISATION DE LA MEDECINE GENERALE 1 INTRODUCTION 1 1 Le projet L ADCN Association des Carabins de Nancy qui repr sente les tudiants de premier et deuxi me cycles et RAOUL IMG Rassemblement AutOnome Uni Lorrain des Internes de M decine G n rale ont travaill ensemble la cr ation de cette soir e type II s agit donc d une soir e organis e par les tudiants pour les tudiants Ainsi deux tudiants de PCEM 2 et DCEM 1 n ayant encore aucune exp rience de soignant ont t re us pendant une journ e au sein d une maison de sant pluridisciplinaire m decins g n ralistes kin sith rapeutes dentiste p dicure a Senones dans les Vosges Au cours de cette journ e ils ont film cam ra sur l paule avec leur regard leur sensibilit l activit de M decine G n rale sous ses divers aspects Cette journ e a donn naissance un film qui est le noyau de la soir e sur un principe Les tudiants parlent aux tudiants Non seulement le contenu devient plus adapt au public cible mais il est galement
85. luenc s favorablement mais les r sultats de la pr c dente tude pr test post test laissent raisonnablement penser que cette influence est majoritairement positive et que la soir e a permis de convaincre certains tudiants ind cis de choisir la M decine G n rale e Un choix par d faut Cette seconde tude montre que 36 78 des tudiants ont effectu un choix par d faut que la M decine g n rale tait pour eux un second choix Nous ne savons pas quelle proportion de ces tudiants a eu l occasion de d couvrir la M decine G n rale en second cycle mais la M decine G n rale sp cialit qui a le plus grand nombre de postes d volus reste un choix refuge pour ceux dont les r sultats au concours n ont pas permis d acc der a une sp cialit dont le nombre de postes est moins important Cela pose n anmoins probl me puisque comme nous l avons vu ces tudiants ne deviendront pas tous m decins g n ralistes Une proportion importante choisira une voie diff rente grace un DESC ou orientera sa pratique vers une M decine Exercice Particulier 86 o Il est int ressant de mettre en parall le pour chaque ann e les effectifs des DCEM4 qui ont pass l ECN et les effectifs des internes de premier semestre de Medecine G n rale qui ont choisi la M decine G n rale l issue de l ECN la m me ann e 200 180 end 160 140 120 100 DCEMA4 80 TCEM1 60 40 20 ECN 2004
86. lusieurs l ments recueillis dans notre tude montrent qu une simple information permet de casser des id es re ues e En d but de soir e 27 des tudiants disent bien conna tre le m tier de m decin g n raliste proportion insuffisante quand on sait qu ils doivent potentiellement choisir cette profession l examen classant national et qui confirme que la discipline est m connue Cette proportion confirme le fameux choix l aveugie que sont contraints de faire les tudiants chaque ann e e Quand on leur demande quels sont les aspects les plus int ressants de la 83 profession trois items sont choisis chez plus de 50 des tudiants la diversit des pathologies des patients ges milieux socioculturels le relationnel aspect m decin de famille la possibilit de diversifier son activit Ce sont les 3 arguments les plus intuitifs naturels En fin de soir e toutes les r ponses sont largement choisies avec toutes au moins 64 de choix la possibilit de g rer son environnement et sa pratique selon sa propre philosophie fa possibilit d exercice pluridisciplinaire en maison m dicale la modularit de l emploi du temps La M decine G n rale ne se devine donc pas dans son int gralit certains des attraits de la discipline telle qu elle est pratiqu e et organis e au sein du syst me de soins fran ais n cessitent une information une d couverte soir es st
87. mier choix 79 e Est ce que votre choix a t influenc par RAOUL IMG et son site internet Q Oui CI Non e Est ce que votre choix a t influenc par le TGV Est 50 00 45 00 30 00 20 00 15 00 10 00 5 00 0 00 40 00 35 00 ee Ih 25 00 ms O Oui QI Non 43 67 Oui 10 34 RAOUL IMG son site internet TGV est RAOUL IMG son site internet TGV est SS RE CE Se a Oui proportion 43 67 10 34 Non proportion _ 56 32 89 66 Oui effectif 88 9 Non effectif 49 78 80 Parmi les autres crit res conduisant au choix de la M decine G n rale et au choix de la vile de Nancy nous avons voulu valuer deux hypoth ses pouvant expliquer l augmentation de l effectif des nouveaux internes de M decine G n rale Nancy en 2007 La campagne d information sur l internat de M decine G n rale a Nancy men e apr s les ECN par RAOUL IMG L arriv e quelques mois plus t t du TGV Est qui rend notre r gion plus accessible l chelle nationale 43 67 des internes ont t influenc s par l action de RAOUL IMG 10 34 par le TGV Est 81 4 DISCUSSION 4 1 Limites m thodologiques Les tudiants qui sont venus la soir e taient des tudiants int ress s par la soir e et par extension par la M decine G n rale et on peut supposer que cet chantillon n tait pas repr sentatif de l
88. montre que es tudiants dipl m s leur entr e la facult choisissent davantage la M decine G n rale que les tudiants non dipl m s mais que cette diff rence est modeste l inverse les tudiants dipl m s leur entr e choisissent moins la p diatrie ou la chirurgie Une tude publi e en 1996 16 a cherch valuer l influence d un stage de 4 semaines dans un cabinet de M decine G n rale sur le futur choix de carri re l universit de Glasgow en 1992 Cette tude est plus ancienne mais d un int r t ind niable les tudes pour valuer les effets de tels stages restant rares Ce stage de 4 semaines augmentait l exposition de l tudiant la sp cialit de g n raliste de pr s de 200 avant le choix de sa future sp cialit Un premier questionnaire tait distribu le premier jour du stage puis le dernier jour du stage Enfin pr s de 16 26 mois plus tard pass s dans un cadre hospitalier un 39 questionnaire leur tait nouveau soumis afin d tudier l influence long terme de ce stage Le nombre d tudiants qui seraient contents ou tr s contents d envisager une carri re de M decine g n rale augmente nettement entre le d but ef la fin du stage notamment chez les hommes mais le dernier questionnaire pr s de 2 ans plus tard montre que cet effet est transitoire puisque le nombre de ces tudiants diminue et devient m me un peu plus bas que le chiffre initial du questionnaire d
89. na tre le m tier de M decin G n raliste 62 e Apr s cette soir e pensez vous mieux conna tre le m tier de m decin g n raliste O Oui 0O Non Apr s cette soir e pensez vous mieux conna tre le m tier de M decin G n raliste 262 18 Proportions 93 57 6 43 93 57 des tudiants d clarent mieux conna tre le m tier de M decin G n raliste la fin de la soir e 63 e La M decine G n rale sera t elle dans l avenir votre premier choix g Oui Oui probablement Non probablement pas 0 Non Dans l avenir la M decine G n rale sera t ell votre premier choix M Au d but de la soiree 50 00 45 61 E la fin de la soiree 45 00 2 03 40 00 35 00 30 00 25 00 20 00 lt 15 00 11 23 11 96 10 00 _ 6 32 0 00 Oui Oui probablement Non probablement pas Non Oui Oui probablement Non probablement pas Non Au d but de la soir e 11 23 36 84 45 61 6 32 A la fin de la soir e 11 96 42 75 42 03 3 26 48 des tudiants ont choisi Oui ou Oui probablement en pr test 54 en post test p 0 2189 les diff rences ne sont pas significatives concernant cette question Rappelons que l indice p doit tre inf rieur 0 05 pour qu on puisse conclure que les diff rences entre le pr test et le post test sont significatives 64 En quel rang de choix pensez vous placer la M decine G n rale Rang moyen
90. ne G n rale l issue des ECN 1 2 4 Une f minisation de la profession La f minisation des professions m dicales notamment de la M decine G n rale est en augmentation constante et contribue d autant plus au changement de mentalit affich par les jeunes m decins Les femmes m decins g n ralistes recherchent souvent un exercice m dical conciliable avec leur r le de m re de famille de pr f rence urbain sans garde et souvent temps partiel 1 2 5 Des zones rurales parfois d laiss es Les jeunes m decins s installent prioritairement dans les zones urbaines e D une part par crainte de s isoler dans un exercice rural difficile suractivit fermeture r cente d hdpitaux locaux loignement du SAMU et des m decins d autres sp cialit s e D autre part pour privil gier leur qualit de vie en choisissant les agglom rations o la pr sence de services de proximit ne risque pas d tre remise en question comme c est le cas dans certains secteurs ruraux fermeture coles bureaux de poste petits commerces afin de ne pas prendre le risque de s isoler long terme e Enfin ils doivent ventuellement tenir compte du lieu de travail de leur pouse poux Toutes ces donn es laissent augurer d importantes disparit s r gionales dans les prochaines ann es et font craindre un d ficit global de plus grande ampleur 26 2 Premier et deuxi me cycles des tudes m dicales et M decin
91. nication sous le patronage du service de psychiatrie de liaison apprentissage des competences relationnelles mise en pratique de l enseignement de M decine Psychosociale donn en 2e ann e S minaire Arr t de travail 2h00 e En 4 me ann e Cours Sp cificit s de la M decine G n rale les urgences au cabinet le travail en r seau le suivi au long terme 3 x 2h00 Cours Le patient difficile dans le cadre du cours bloc en Psychiatrie Troubles de la personnalit 2h00 e En 6 me ann e S minaires Probl mes cliniques en M decine G n rale 6h00 41 Pr paration l examen compr hensif en M decine interne 2h00 Chaque tudiant a la possibilit d associer ce programme d enseignement un stage complet d un mois en M decine G n rale 2 L AMERIQUE DU NORD 2 1 Les Etats Unis 2 1 1 Contexte d mographique AUX USA il est reconnu que la p nurie de m decins g n ralistes et les in galit s de r partition sur le territoire entravent la qualit des soins fournis aux Am ricains Depuis 1991 la proportion de m decins de famille n a cess d augmenter jusqu en 1998 ann e partir de laquelle cette proportion a de nouveau chut Aux Etats Unis il y a 3 sp cialit s de soins primaires distinctes les p diatres les internistes et les m decins de famille mais malgr les bouleversements du syst me de sant la plupart des Am ricains gardent un m de
92. nt hospitalier Par ailleurs seules 4 facult s ont t financ es pour former les ma tres de stage ECA pour Enseignants Cliniciens Ambulatoires 2 4 La fili re universitaire de M decine G n rale La modernisation de l enseignement de M decine G n rale et surtout la mise en place du stage en second cycle implique des moyens humains et mat riels proportionnels l ambition du projet ll est n cessaire de recruter un grand nombre de Ma tres de stage pr ts accueillir des tudiants dans leur cabinet de former ces m decins ces fonctions d encadrement et d enseignement et de les r mun rer en cons quence Pour les tudiants le recrutement d un grand nombre de ma tre de stages l chelle r gionale implique parfois de s loigner de leur domicile dans la ville universitaire cr ant ainsi des co ts de d placement de repas d h bergement Cette avanc e de la M decine G n rale dans le cursus universitaire a donc mis en lumi re la n cessit d un cadre universitaire pour organiser ce d veloppement l chelon local la Fili re Universitaire de M decine G n rale En effet en France la M decine G n rale tait la seule sp cialit m dicale ne pas b n ficier d une fili re assurant une formation ambulatoire aux soins de premiers recours durant toute la dur e des tudes puis apr s l internat avec des postes de chef de clinique assistant ambulatoire L installation de cette fili r
93. pliqu dans des domaines d intervention plus larges comme les aspects juridiques ou conomiques de la sant ou la place de la m decine dans la soci t pour la communaut et pour l individu Deuxi me ann e PCEM2 Les tudiants de 2 ann e ont r ussi le concours de PCEM1 et vont devenir m decins Cette ann e d tude leur permet de poursuivre l apprentissage des sciences dites fondamentales Un enseignement d anglais d informatique et un module optionnel obligatoire leur permet de s ouvrir des disciplines ext rieures aux sciences fondamentales Voici les diff rents modules optionnels disponibles Nancy Anglais g n ral Initiation la M decine Humanitaire Connaissance de soi et Sant Initiation l analyse d articles scientifiques Initiation la M decine A ronautique Pr paration Militaire Terre Sp cialisation Sant Peut on faire confiance aux questionnaires Tutorat des PCEM 1 Responsabilit M decine L gale et thique Pr vention V I H h patites virales B et C et autres IST 91 Pratiques communicatives en langage signe ll serait int ressant que les tudiants puissent acc der un module d enseignement optionnel M decine G n rale et soins de premier recours qui trouverait ais ment sa place dans le programme diversifi cit ci dessus Nous l avons vu les tudiants sont avides de d couvrir la M decine G n rale au plus t t
94. ponses nonc es pour y faire face semblent galement superposables 1 2 La Finlande La Finlande est divis e en quelque 450 municipalit s Il incombe chacune de ces municipalit s de prendre les dispositions n cessaires pour ses habitants en mati re de soins de sant Les soins de sant de premier recours sont assur s par des centres de sant mis sur pied par une seule municipalit ou conjointement par des municipalit s voisines Ces centres de sant assurent galement des soins pr ventifs et environnementaux Chaque m decin de famille est responsable d environ 2000 patients Depuis 1990 les tudiants en m decine d couvrent la M decine G n rale d s le d but des tudes Cette d couverte pr clinique permettrait de mieux comprendre l importance de la relation m decin patient Cette d couverte permet galement aux tudiants d identifier les m decins g n ralistes comme des mod les pour leur d veloppement professionnel En 2002 11 des tudiants de premi re ann e l Universit de Kuopio ont observ des m decins de famille durant une visite de 2 jours dans un centre de sant primaire Une tude quantitative a permis de recueillir 127 questionnaires sur les 133 tudiants La majorit des tudiants ont indiqu que les m decins taient des mod les positifs mais certains tudiants ont t d us par l attitude de certains g n ralistes Ils ont toutefois consid r que c tait une oppo
95. pr cises de la part d tudiants b n ficiant d une exp rience hospitali re Leurs pr occupations ne sont pas les m mes et les questions pos es par les tudiants qui ont d j une exp rience clinique sont souvent orient es et un adapt es aux interrogations des plus jeunes N anmoins le contenu de la soir e est identique et les questionnaires soumis sont galement inchang s Pour valuer la pertinence de cette intervention et r pondre aux questions pos es deux tudes compl mentaires ont t men es e Durant la soir e la m thodologie choisie est la comparaison d un questionnaire pr test rempli juste avant la soir e avec un questionnaire post test rempli la fin e A distance de la soir e nous voulions interroger les tudiants qui venaient de choisir la M decine G n rale Nancy l issue des r sultats de l examen classant national Nous les avons rencontr s lors du choix de leur premier stage d interne en M decine G n rale Nancy en octobre soit plusieurs mois apr s la soir e Ce second questionnaire a permis d tudier distance si les internes pr sents l une de nos soir es de valorisation de la M decine G n rale avaient effectivement t influenc s dans leur choix par notre intervention 57 2 2 laboration des questionnaires pr test post test Des entretiens individuels ont t r alis s avec un tudiant de chaque promotion de la 1 la 7 ann e Ces ent
96. ques ROLAND Pr sident Mr le Professeur Pierre LEDERLIN Juge Mr le Professeur Marc BRAUN Juge Mr le Docteur Jean Marie HEID Juge UNIVERSITE HENRI POINCARE FACULTE DE MEDECINE DE NANCY NANCY I P 2009 THESE Pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE Pr sent e et soutenue publiquement Dans le cadre du troisi me cycle de M decine G n rale Par Antoine Canton Le 26 juin 2009 VALORISATION DE LA MEDECINE GENERALE EN PREMIER ET DEUXIEME CYCLES DES ETUDES MEDICALES Examinateurs de la th se Mr le Professeur Jacques ROLAND Pr sident Mr le Professeur Pierre LEDERLIN Juge Mr le Professeur Marc BRAUN Juge Mr le Docteur Jean Marie HEID Juge UNIVERSIT HENRI POINCAR NANCY 1 FACULT DE M DECINE DE NANCY ou dun due Gun Gun Que mn en que mn a Pr sident de l Universit Professeur Jean Pierre FINANCE Doyen de la Facult de M decine Professeur Henry COUDANE Vice Doyen Recherche Professeur Jean Louis GUEANT Vice Doyen P dagogie Professeur Annick BARBAUD Vice Doyen Campus Professeur Marie Christine BENE Assesseurs du 1 Cycle M le Professeur Fran ois ALLA du 2 Cycle M le Professeur Jean Pierre BRONOWICKI du 3 Cycle M le Professeur Pierre Edouard BOLLAERT Fili res professionnalis es M le Professeur Christophe CHOSEROT Prospective M le Professeur Laurent BRESLER FMC EPP M le Professeur Jean Dominique DE KORWIN DOYENS HONORAIRES Professeur Adrien DUPREZ
97. r test et 80 41 en post test p 0 304 Pour les 4 autres items la diff rence entre pr test et post test est nettement significative La libert de gestion de son environnement et sa pratique selon sa propre philosophie r ponse choisie par 45 86 des tudiants en pre test et 74 47 en post test p 4 34E 12 Exercice pluridisciplinaire en maison m dicale reponse choisie par 41 03 des tudiants en pr test et 71 32 en post test p 4 46E 13 La modularit de l emploi du temps r ponse choisie par 33 10 des tudiants en pr test et 64 34 en post test p 1 22E 13 La possibilit de diversifier son activit reponse choisie par 57 93 des tudiants en pr test et 73 43 en post test p 0 0001296 En post test toutes les r ponses sont donc largement choisies puisque litem le moins retenu est la modularit de l emploi du temps qui est un des aspects les plus int ressants de la profession pour 64 34 des tudiants toutes les autres propositions sont choisies par 70 80 des tudiants 70 e L emploi du temps d un m decin g n raliste est il am nageable 80 00 70 00 60 00 50 00 40 00 70 57 E Au d bul de la soir e E la fin de la soiree 31 88 30 00 20 65 20 00 5 25 15 22 12 41 10 00 35 1 41 Facilement 0 00 Plut t facilement Plut t difficilement Difficilement Je ne sais pas Facilement Plut t faci
98. reste rare Cette derni re trouve une place dans certaines facult s dans des sujets d thique de psychologie m dicale ou d introduction la relation m decin malade Au cours du second cycle la quasi totalit des facult s 27 organisent un s minaire obligatoire de M decine G n rale qui dure en g n ral une deux journ es Certaines proposent galement un certificat optionnel de M decine G n rale dipl me destin aux tudiants qui d sirent en savoir un peu plus sur cette sp cialit 17 universit s A Bordeaux une enqu te de satisfaction apres la d couverte de la M decine G n rale sous forme de s minaire pr sente des r sultats contrast s e 3 3 des tudiants sont tr s satisfaits e 50 4 des tudiants sont assez satisfaits e 33 9 des tudiants sont peu satisfaits e 12 4 des tudiants sont insatisfaits L id e de dispenser un enseignement de M decine G n rale est cependant quasi unanimement salu e par les tudiants Parmi les diff rents commentaires des tudiants on note Il est important de faire ces s minaires sur la M decine G n rale car l h pital on nous 28 monte la t te en nous faisant comprendre que les g n ralistes sont des sous m decins Un autre remercie les enseignants d avoir montr que la qualit des relations humaines est importante Un troisi me pense que les m decins enseignants qui pr sentent le s minaire ne sont pas des g n raliste
99. retiens n ont pas t enregistr s mais ont b n fici d une prise de notes pr cise Ils ont permis d identifier un certain nombre d id es re ues dont nous avons tenu compte pour l organisation de la soir e et l laboration des questionnaires 2 3 Elaboration du questionnaire distance L id e tait de retrouver parmi les nouveaux internes de M decine G n rale ceux qui avaient particip la soir e afin de d terminer si elle avait effectivement influenc leur Choix Nous avons profit de ce questionnaire pour tudier les autres l ments qui ont pu les mener au choix de l internat de M decine G n rale la facult de m decine de Nancy 2 4 Communication Pour inviter les tudiants un mail et un SMS leur ont t envoy s Les sites Internet de ADCN Association des Carabins de Nancy et des ECN Association Examen Classant National pour les tudiants Nanc iens qui pr parent le concours ont diffus une annonce sur leur page d accueil Enfin des affiches ont t dispos es divers endroits de la facult 2 5 Analyse statistique L analyse statistique a t r alis e en collaboration avec le Pr Francois KOHLER et le Dr 58 Nicolas JAY au SPI EAO Laboratoire de Sante Publique Information m dicale et Enseignement Assist par Ordinateur Nous avons choisi pour nos diff rents calculs le langage et l environnement statistique du projet R 33 logiciel
100. rio d non 90 2 PINMENOLAUONS POSSIDISS nissan enceinte nid 90 2 1 Int gration l enseignement actuel 90 2 2 Compl ment sp cifique aux soins de premiers recours ccccecseeeeeeees 94 CONCESSIONS ao a tte en tee A 98 BIBLIO GRAPE SR Renan em tele 101 ANNEES nant eee een Tee a T ae ere ere 105 17 INTRODUCTION La M decine a peut tre davantage volu depuis le XIX me si cle qui a vu na tre les d buts de la M decine dite Moderne qu elle n a volu depuis le d but de l humanit Nous avons tous en nous une image plus ou moins r elle du m decin du d but du si cle dernier construite partir de r cits d images de lectures de scenes de cinema On limagine au c ur d une France rurale accourant nuit et jour au chevet des malades pour apporter ses bons soins C tait l poque o l on mourrait de vieillesse Avec son st thoscope quelques m dicaments et les premiers vaccins le docteur se contentait de ces quelques moyens toujours plus importants que ceux de ses pr d cesseurs pour pratiquer son art Dans une soci t d pourvue des possibilit s actuelles de diffusion m diatique il tait l unique repr sentant des sciences m dicales l chelon local et b n ficiait d une cr dibilit sans faille aupr s de la population Son investissement personnel tait celui d une vie qu il consacrait aux autres justifiant ind niablement le statut de notable dont il jouissait a
101. riser la discipline Cette appellation n a pas d int r t si elle n est pas accompagn e de r formes profondes afin que la M decine G n rale trouve une place similaire aux autres disciplines m dicochirurgicales au sein du syst me de soins et des tudes m dicales 1 4 Le Portugal Le Portugal pourrait galement conna tre dans les ann es venir une p nurie de m decins g n ralistes Une tude publi e en 2006 14 r v le les crit res de choix des tudiants portugais et propose un certain nombre de solutions pour placer la M decine G n rale au centre des ambitions L image du M decin G n raliste est d form e dans le contexte universitaire traditionnel Malgr les faveurs de la population l insatisfaction de nombreux g n ralistes ne contribue pas donner aux tudiants une image positive de la profession Selon eux l inversion de cette image passe par une revalorisation de la profession mais galement par un ensemble de strat gies universitaires comme l int gration des soins primaires dans le programme d enseignement en mettant l accent sur les soins pr ventifs communautaires et les sp cificit s de la m decine rurale lis soulignent le r le primordial que peuvent avoir les enseignants en tant que mod le positif et l importance de veiller ce que les enseignants aient les comp tences pour cela 38 1 5 La Grande Bretagne Les tudes de m decine durent entre 9 et 15 ans Apr s 5 ann es uni
102. rspectives sont inqui tantes sur le plan de la d mographie m dicale et chaque ann e des postes d internes de M decine G n rale sont non pourvus l issue de l ECN Parall lement une envie forte de d couvrir cette sp cialit mane des tudiants qui sont aujourd hui contraints r aliser un choix l aveugle Ces donn es r v lent un ph nom ne pass inaper u et que l on s attache aujourd hui corriger la M decine G n rale est insuffisamment int gr e aux deux premiers cycles des tudes m dicales Cette exposition plus pr coce permet de compl ter la formation actuelle des tudiants en m decine aborder les soins de premier recours semble indispensable une meilleure compr hension du syst me de soins et permet de d couvrir une approche diff rente de la relation m decin malade centr e sur le patient plut t que sur la maladie Le fait de rendre la M decine G n rale plus accessible pour les tudiants permet de faire voluer les mentalit s et de rendre une image plus noble la sp cialit Nous avons vu dans plusieurs tudes internationales que cette revalorisation joue un r le sur l orientation de certains tudiants en leur proposant une image positive de la M decine G n rale jusque l m connue La d couverte de la profession permettra galement aux tudiants qui feront un autre choix d orientation de mieux comprendre l exercice quotidien de leurs correspondants g n ralistes
103. rtunit d apprentissage Les tudiants ont observ une grande vari t de responsabilit s et de pratiques et ont exprim leur admiration pour les comp tences et capacit s requises IIS ont appr ci 36 l int r t d un m decin de famille pour ses patients Les styles de communication ont t per us comme tant tr s vari s L organisation des soins primaires en Finlande est donc tr s diff rente de la n tre et la comparaison n est pas ais e Sur le plan de l enseignement l intervention des M decins G n ralistes au sein des tudes est pr coce mais la formation pratique semble pour le moment se limiter diverses exp riences de d couvertes 1 3 La Gr ce En Gr ce la M decine G n rale a t reconnue en tant que sp cialit d s 1986 Durant les tudes m dicales 6 ann es s coulent avant que les tudiants choisissent leur sp cialit respective Selon la popularit de la sp cialit ils sont parfois oblig s d attendre plusieurs ann es qu un poste se lib re avant d acc der la p riode de formation finale quivalente l internat en France Les besoins de m decins g n ralistes sont lev s cette fili re est donc imm diatement accessible mais les tudiants pr f rent choisir d autres sp cialit s En r ponse ce probl me les autorit s cr ent des aides pour rendre attractive la M decine G n rale et tentent d am liorer la formation des g n ralistes apres l
104. s aux arguments en faveur des g neralistes Chaque ann e la moiti des m decins g n ralistes qui prennent leur retraite ne sont pas remplac s Un constat que les cabinets m dicaux font et subissent quand ils sont install s dans les zones rurales en particu lier Pour inciter les futurs m de cins se diriger vers la m decine g n rale devenue une v ritable sp cialit de puis trois ans un syndicat Raoul Img rassemblant les int rnes en m decine g n rale et son pr sident C dric Berbe et l ACDIN Associa on des carabins de Nancy et son pr sident Charles Ma zeaud ont organis une exp rience et ont invit les tudiants de Ze et e ann e venir la d couvrir et en tirer les conclusions Deux tudiants de 3e ann e sont all s passer une journ e avec les quatre m decins de A i La m decine g n rale int resse les futurs m decins la Maison m dicale de Se nones dans les Vosges afin de vivre au r el la m decine g n rale celle des familles celle aussi des m decins truitants r f rents pour la S cu Une immersion dans le suivi de la sant des familles ou contact de deux m de cins Jean Mane Heid et Pa Unck Florentin qui ont hier soir expliqu leur mission la fois sanitaire et sociale et les avantages et inconve nients de cette mission Une sp cialit malmenee pas perce qu elle est mal aimee mais parce qu elle est mal connus
105. s repr sentatifs des praticiens tout venant Les tudiants ont t r partis dans de petits groupes anim s par des bin mes m decins g n raliste sp cialiste Cette association a subi quelques critiques le sp cialiste n ayant pas selon eux de l gitimit dans une telle pr sentation Enfin les tudiants ont regrett que cette pr sentation ne soit pas plus pratique tourn e vers le quotidien du m decin g n raliste et sont demandeurs d un stage en M decine G n rale Cet enseignement r pond une demande de la quasi totalit des tudiants mais l organisation sous la forme d un s minaire isol au milieu du second cycle ne fait pas l unanimit A l image du syst me de soins et de la prise en charge pluridisciplinaire des patients un enseignement transversal a t mis en place ponctuellement dans certaines facult s avec une ou deux heures de cours r alis es par un m decin g n raliste au sein des modules traditionnels Bien qu int ressante cette forme d int gration de la M decine G n rale dans les tudes m dicales est rest e marginale et n a pas t valu e Au final l enseignement actuel para t aujourd hui insuffisant et inappropri aux soins de premier recours Les id es sont nombreuses pour mettre en place un encadrement th orique moderne afin d accompagner au mieux le stage en M decine G n rale Certains pays trangers par exemple r fl chissent cette probl matique que
106. s section Maladies infectieuses maladies tropicales Professeur Thierry MAY Professeur Christian RABAUD Aer tue De Om Val Mob Mur ur onde dur 46 Section SANT PUBLIQUE ENVIRONNEMENT ET SOCI T 1 sous section Epid miologie conomie de la sant et pr vention Professeur Philippe HARTEMANN Professeur Serge BRIAN ON Professeur Francis GUILLEMIN Professeur Denis ZMIROU NAVIER Professeur Fran ois ALLA 2e Sous section M decine et sant au travail Professeur Christophe PARIS 3e Sous section M decine l gale et droit de la sant Professeur Henry COUDANE 4 sous section Biostatistiques informatique m dicale et technologies de communication Professeur Fran ois KOHLER Professeur Eliane ALBUISSON 47 Section CANCEROLOGIE G N TIQUE H MATOLOGIE IMMUNOLOGIE 1 sous section H matologie transfusion Professeur Thomas LECOMPTE Professeur Pierre BORDIGONI Professeur Pierre LEDERLIN Professeur Jean Fran ois STOLTZ Professeur Pierre FEUGIER 2 sous section Canc rologie radioth rapie Professeur Fran ois GUILLEMIN Professeur Thierry CONROY Professeur Didier PEIFFERT Professeur Fr d ric MARCHAL 3 sous section Immunologie Professeur Gilbert FAURE Professeur Marie Christine BENE 4 sous section G n tique Professeur Philippe JONVEAUX Professeur Bruno LEHEUP 48 Section ANESTHESIOLOGIE REANIMATION MEDECINE D URGENCE
107. s vari s tel point que toutes les sp cialit s m dicochirurgicales sont concern es par les soins de premiers recours A ce titre l enseignement de M decine G n rale doit tre int gr de fa on transversale dans l enseignement l image de la discipline Quel r le pourrait jouer le M decin G n raliste dans le programme d enseignement actuel 90 8 Premi re ann e PCEM1 C est en France une ann e difficile dite de s lection o les tudiants s investissent beaucoup pour devenir m decin mais galement dentiste kin sith rapeute sage femme ou ergoth rapeute Dans le cas o le m tier de m decin les int resse ils ne sont pas encore concern s par le choix de leur sp cialit N anmoins on essaie actuellement de mettre l accent sur l humanisme dans les tudes m dicales le module d enseignement le plus important est ainsi d di aux Sciences Humaines et Sociales serait int ressant de confier quelques heures d enseignement de ce module des M decins G n ralistes Nancy 4 heures sont ainsi consacr es aux diff rentes Professions de sant et Syst mes de sant des pays industrialis s Une heure anim e ou co anim e par un M decin G n raliste pour d finir les soins de premier recours et Le r le de pivot du M decin g n raliste dans le syst me de sant pourrait enrichir ce programme En Suisse comme nous l avons vu le M decin G n raliste est m me im
108. seur Mamish Nisbet MUNRO 1982 Professeur James STEICHEN 1997 Massachusetts Institute of Technology U S A Universit d Indianapolis U S A Professeur Mildred T STAHLMAN 1982 Professeur Duong Quang TRUNG 1997 Wanderbilt University Nashville U S A Centre Universitaire de Formation et de Perfectionnement des Harry J BUNCKE 1989 Professionnels de Sant d H6 Chi Minh Ville VIETNAM Universit de Californie San Francisco U S A Professeur Daniel G BICHET 2001 Professeur Marc LEVENSTON 2005 Universit de Montr al Canada Institute of Technology Atlanta USA Professeur Brian BURCHELL 2007 Universit de Dundee Royaume Uni A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT Monsieur le Professeur Jacques ROLAND Professeur m rite d anatomie Doyen honoraire de la facult de m decine Chevalier de l ordre national de la l gion d honneur Chevalier de l ordre national du m rite Officier de l ordre des palmes acad miques Vous me fa tes l honneur de pr sider le jury de cette th se C est avec un grand respect que je vous exprime mes remerciements pour votre enseignement et la r flexion que vous menez chaque jour au service de la M decine et du syst me de soins Penn A NOTRE MAITRE ET JUGE Monsieur le Professeur Pierre LEDERLIN Professeur de m decine interne Vous me fa tes l honneur d accepter d tre membre du jury Pour votre enseignement pour le recul et l esprit d ouverture que vous m avez communiqu
109. sionnelle comprend la promotion de la sant la pr vention des maladies et la prestation de soins vis e curative et palliative IIS agissent personnellement ou font appel d autres professionnels selon les besoins de sant et les ressources disponibles dans la communaut en facilitant si n cessaire l acc s des patients ces services Ils ont la responsabilit d assurer le d veloppement et le maintien de leurs comp tences professionnelles de leur quilibre personnel et de leurs valeurs pour garantir l efficacit et la s curit des soins aux patients Cette d finition met en exergue le caract re global de la prise en charge d un patient lors d une d marche de soins primaires Le m decin g n raliste a donc le privil ge de suivre des patients quel que soit leur ge de la naissance jusqu la mort de suivre des familles parfois sur plusieurs g n rations En prenant en charge le patient au c ur de son environnement il reste le garant d une m decine centr e sur le patient et non sur la maladie La soci t a volu mais le m decin g n raliste n a pas rougir de sa propre mutation Cette profession reste tr s riche sur de nombreux aspects notamment sur le plan humain tant la relation de confiance m decin patient peut tre profonde Certes la notion de qualit de vie a fait son apparition mais il est compr hensible aujourd hui qu un m decin quelle que soit sa sp cialit puisse consacrer du temps s
110. sous la forme de Soir es de valorisation de la M decine G n rale Ces soir es pilot es par les tudiants eux m mes sont construites autour d une s quence vid o synth tique et novatrice Nous avons tent d valuer la pertinence de cette soir e par une tude que nous aborderons dans un second chapitre Enfin nous nous inspirerons des solutions qui ont fait la preuve de leur efficacit l tranger et de notre exp rience locale pour tenter de d finir les premier et second cycles id aux des tudes m dicales en termes de d couverte et d enseignement de la M decine G n rale 33 MEDECINE GENERALE ET SECOND CYCLE LA SITUATION INTERNATIONALE 1 L EUROPE 1 1 L Allemagne Le nombre de m decins de famille diminue r guli rement en Allemagne depuis 1990 et ce ph nom ne va se poursuivre puisque de nombreux m decins vont partir la retraite d ici 2010 La situation est plus grave l est qu l ouest et dans les milieux ruraux plut t que les milieux urbains De nombreux cabinets restent Vacants ce qui augmente la charge de travail des m decins en place Une tude publi e en 2006 10 en Allemagne tente d expliquer ce ph nom ne et recense les diff rentes solutions pour y rem dier La place de la M decine de Famille dans les universit s doit tre repens e Il doit y avoir d avantage de professeurs de M decine G n rale l enseignement et la recherche en M decine G n rale doivent tre
111. sp cialistes Cette croissance a principalement profit aux dipl m s de M decine G n rale finalement salari s 29 au d triment des g n ralistes ayant un exercice lib ral et mixte Les effectifs de cette derni re cat gorie sont rest s stables sur cette p riode alors qu elle regroupe pourtant les m decins g n ralistes appel s remplir la fonction de m decin traitant Les effectifs des omnipraticiens lib raux les plus impliqu s dans l exercice de la m decine de premier recours c est dire ceux qui ne d clarent pas un exercice sp cifique MEP M decine Exercice Particulier telle que l hom opathie l acupuncture l osteopathie affichent m me une l g re diminution TABLEAU 1 R PARTITION PAR SECTEUR ET VOLUTION DE 1995 2005 Au 1 janvier 1995 2005 Taux de croissance 1995 2005 Omnipraticiens lib ral et mixte salaries hospitaliers salari s non hospitaliers Sp cialistes lib ral et mixte salaries hospitaliers salaries non hospitaliers Ensemble m decins 189 750 liberal et mixte 118313 salaries hospitaliers 62371 salaries non hospitaliers 19 066 Sources repertoire ADELI 103 020 69 703 18 208 15 108 107 183 53767 43945 9470 210 203 123470 be 154 24579 6 8 0 1 29 0 19 6 14 8 10 4 14 9 47 2 10 8 4 4 18 7 28 9 23 Dans certains d partements l offre de soins de premier recours appr ci e partir de la dens
112. t me de sant canadien de bien fonctionner on estime qu il faudrait que 50 55 des tudiants en m decine choisissent une carri re en m decine familiale Appellation qu b coise pour d signer la M decine G n rale Devant cette p nurie av r e les m decins canadiens m nent depuis plusieurs ann es une r flexion pour tenter d expliquer les diff rentes raisons qui conduisent les tudiants 47 viter les carri res de M decine Familiale afin d apporter un certain nombre de solutions Une tude qualitative entretiens semi directifs 24 avait t conduite l universit Western Ontario London 240 Km l ouest de Toronto afin d tudier les facteurs susceptibles d amener les tudiants en m decine opter pour une carri re en m decine familiale Ont particip 11 des 39 dipl m s de m decine de l universit assign s des programmes canadiens de r sidence en m decine familiale d butant en juillet 2001 Les principaux r sultats montrent que les exp riences cl s qui incitent choisir une carri re en m decine familiale incluent le fait d tre expos pr cocement des exp riences significatives de m decine familiale d avoir t en contact avec des mod les de m decine familiale et d avoir eu l occasion de constater la nature vari e du travail des m decins de famille Observer l importance de la relation m decin patient et constater que la connaissance du patient s
113. te En Asie les auteurs reprennent la notion d un programme cach qui repr sente l image de la M decine G n rale donn e consciemment ou non aux tudiants par les m decins des autres sp cialit s la facult ou l h pital En l absence d une exposition sp cifique aux soins primaires au cours du cursus universitaire ce programme cach serait la seule base d informations destination des tudiants au sujet de la M decine G n rale informations le plus souvent d l t res puisque les tudiants ont un certain 53 nombre de pr jug s n gatifs Les auteurs concluent que dans les soci t s o la formation est bas e sur le milieu hospitalier et assur e par des m decins sp cialistes un stage de M decine G n rale permet de mieux comprendre l importance des soins de premier recours et la place du M decin G n raliste dans le syst me de sant 4 L AFRIQUE L EXEMPLE DE L AFRIQUE DU SUD En Afrique du Sud une tude qualitative et quantitative focus groupes et questionnaire 32 sur une exp rience de formation aux soins primaires d une dur e de 2 semaines a l Universit de Stellenbosch a t publi e en 1998 Sur les 146 tudiants de derni re ann e qui ont particip 88 ont estim qu il devrait y avoir une exposition aux soins de premiers recours plus t t dans leur cursus Dans les groupes focus les tudiants ont confirm les donn es de la litt rature internationale en sou
114. tions des carabins de Nancy Aden et le Rassemble ment autonome unifi lorrain des intemes en m decine g n rale Raoul IMG ont d cid de prendre les devants Ils organi saient mardi une journ e de pro motion de la m decine g n rale destin e aux etudiants de deuxi me et troisi me ann e dans un amphitheatre de leur facult Nous sommes tres sensibles aux probl mes de d mographie medicale qui risquent de se poser dans notre r gion d ici a quelques ann es explique C dne Berb pr sident du Raoul IMG Si la m decine g n rale est de laissee par les tudiants ce n esi pas parce quelle est mal aimee mais parce quelle souffre d un manque de vistbuil Avant de choisir leur sp cialit d internat la plupart des tudiants n ont cu que des stages el des professeurs hospitaliers Certains veulent voir ce quest la m decine gene rale dont us ont une vision cari caturale voire pr historique ts pensent que te m decin genera liste travaille trois fois plus que les autres pour des revenus dix fois moindres avec une activite roulmuere Pour couper court tous ces pr jug s tudiants et internes nan c tens ont diffuse une video d une vingtaine de munutes r alis e par deux tudiants qui r sume l acti vite d un g n raliste exer ant dans une mauson de Sant dans les Vosges Un Jeune a presente son exp nence dinteme de m decine g n rale et une large place a t laiss e aux
115. tudiants ont jug cette soir e int ressante soir e qui leur a permis de mieux conna tre le m tier de m decin g n raliste distance parmi les nouveaux internes de M decine G n rale qui avaient assist la soir e 69 23 disent avoir t influenc s dans leur choix par ces soir es 88 DISCUSSION GENERALE 1 Un besoin reconnu Le besoin d int grer la M decine G n rale pr cocement dans les tudes m dicales est aujourd hui clairement identifi Certains pays trangers rivalisent d imagination et proposent des solutions vari es pour pr senter la M decine G n rale aux tudiants Parall lement la soir e que nous avons organis e permet de d couvrir la M decine G n rale sous un autre regard celui d tudiants qui n ont jamais connu d activit de soins et qui ont d couvert cam ra sur l paule une M decine G n rale moderne dans une maison de sant pluridisciplinaire Au final l envie est grande de tirer profit de ces diff rentes exp riences pour organiser de mani re optimale les premier et deuxi me cycles de M decine G n rale Tentons ainsi de d crire les deux premiers cycles id aux 2 Am liorations possibles 2 1 Int gration l enseignement actuel L enseignement de la M decine G n rale ne peut pas faire l objet dun module part enti re au sein des premier et deuxi me cycles actuels Le M decin g n raliste intervient sur des motifs de consultation tr
116. u sein de la communaut Aujourd hui tout cela para t loin la science la m decine les relations humaines le rapport la sant et la maladie ont grandement volu parall lement notre soci t cependant le descendant de ce m decin d un autre age existe c est le sp cialiste des soins de premier recours le m decin g n raliste Il continue se d placer au domicile des patients quand leur tat de sant le justifie que ce soit le jour mais aussi la nuit quand il est de garde La WONCA World Organization of Family Doctors d finit ainsi la M decine G n rale 1 Les m decins g n ralistes m decins de famille sont des m decins sp cialistes form s aux principes de cette discipline IIS sont le m decin traitant de chaque patient charg s de dispenser des soins globaux et continus tous ceux qui le souhaitent ind pendamment de leur ge de leur sexe et de leur maladie Ils soignent les personnes dans leur contexte familial communautaire culturel et toujours dans le respect de leur autonomie Ils acceptent d avoir galement une responsabilit professionnelle de sant publique envers 19 leur communaut Dans la n gociation des modalit s de prise en charge avec leurs patients ils int grent les dimensions physique psychologique sociale culturelle et existentielle mettant profit la connaissance et la confiance engendr es par des contacts r p t s Leur activit profes
117. versitaires on devient Docteur en m decine mais on ne peut exercer Il faut effectuer deux ans en tant qu interne afin de devenir fully registered puis 3 8 ans de post graduate training selon que l on veuille devenir g n raliste ou sp cialiste Contrairement la France et dans un esprit outre atlantique le syst me universitaire anglais accueille tr s favorablement les l ves qui sortent des sentiers battus en d couvrant d autres exp riences juste apres le bac au lieu d entreprendre leurs tudes On montre un grand int r t aux l ves qui ont voyag ou travaill notamment dans un h pital avant d entamer leurs tudes A l heure actuelle il est m me rare que les universit s offrent un poste un tudiant qui n a pas de work experience in healthcare c est dire qu il faut avoir t b n vole ou avoir travaill en contact avec des patients Sont galement privil gi s les tudiants qui ont d j obtenu un dipl me dans une autre discipline Le nombre de ces tudiants appel s graduates dipl m s a r cemment augment suite une s rie de mesures politiques Une tude publi e en 2007 15 cherche valuer si le fait que certains tudiants soient dipl m s avant leur entr e la facult de m decine influence le choix de leur sp cialit Une enqu te a t men e sur 3 ans 1999 2000 2002 aupr s de toutes les facult s du Royaume Uni Finalement cette tude
118. vit de m decine g n rale sous ses divers aspects Le film a t suivi d une pr sentation par des m decins g n ralistes 115 116 VU NANCY le 25 mai 2009 NANCY le 28 mai 2009 Le Pr sident de Th se Le Doyen de la Facult de M decine Professeur J ROLAND Professeur H COUDANE AUTORISE A SOUTENIR ET IMPRIMER LA THESE NANCY 4 juin 2009 LE PR SIDENT DE L UNIVERSIT DE NANCY 1 Par d l gation Madame C CAPDEVILLE ATKISON RESUME En France les perspectives sont inqui tantes sur le plan de la d mographie m dicale et chaque ann e des postes d internes de M decine G n rale sont non pourvus l issue de l ECN Parall lement une envie forte de d couvrir cette sp cialit mane des tudiants qui sont aujourd hui contraints r aliser un choix l aveugle Ces donn es r v lent un ph nom ne pass inaper u et que l on s attache aujourd hui corriger la M decine G n rale est insuffisamment int gr e aux deux premiers cycles des tudes m dicales Au cours de ce travail l tude de la situation internationale a permis de d finir plusieurs solutions pour adapter au mieux l enseignement des soins de premiers recours aux tudes m dicales A Nancy des soir es de valorisation de la M decine G n rale ont t organis es 2 reprises autour d un film r alis dans une maison de sant leur valuation confirme notamment que les tudiants m connaissent la sp cialit
119. x Centre Universitaire de M decine G n rale UCL Bruxelles Belgique 2002 Berland Y Rapport de l Observatoire National de D mographie des Professions de sant Minist re de la sant ONDPS 2006 2007 Boutillier B Vision des tudiants de pcem et dcem sur la m decine g n rale M moire pour l obtention de la qualification en m decine g n rale Universit de Picardie Facult de m decine 2004 Delage F L enseignement de la m decine g n rale en deuxi me cycle des tudes m dicales l universit Bordeaux 2 Victor Segalen 2002 Bordeaux p 99 D Arr t du 4 mars 1997 relatif la deuxi me partie du deuxi me cycle des tudes m dicales in NOR MENU9700546A 1997 Hassid P Le Stage d initiation la m decine g n rale en deuxi me cycle des tudes m dicales Bordeaux valuation et comparaison avec les donn es nationales 2006 Bordeaux p 1 vol 135 f Jacquet Renoux C Sfage en m decine g n rale en second cycle la facult de m decine de Tours attentes et v cu des tudiants 2008 Tours p 1 vol 269 p Arr t du 23 novembre 2006 pris en application de l article 8 de l arr t du 4 mars 1997 modifi relatif la deuxi me partie du deuxi me cycle des tudes m dicales in NOR SANP0624349A 2006 ENQUETE SUR LE STAGE EN MEDECINE GENERALE EN 2 me cycle 2008 Available from http www cnge fr IMG pdf Enquete sur le stage en medecine generale en 2e me
120. x et r gionaux d enseignement secondaire du nord de l Alberta Des r sidents sont all s expliquer la carri re m dicale aux l ves lors d une pr sentation interactive Par la suite l h pital r gional a tenu une journ e carri re laquelle participaient des professionnels m dicaux et param dicaux m decins pharmaciens infirmi res physiotherapeutes et ergoth rapeutes I est difficile d valuer long terme l efficacit de cette tude publi e en mars 2006 mais les visites de m decins dans les tablissements d enseignement secondaire pourraient tre une fa on efficace 51 d veiller l int r t pour une carri re en m decine familiale rurale Ce programme est une initiative locale novatrice dont l objet est de recruter directement pendant l enseignement secondaire de potentiels m decins de famille ruraux afin de r soudre galement le probl me des disparit s r gionales sur le plan d mographique En effet l int r t d augmenter le nombre de m decins g n ralistes est grand mais cela ne suffit pas si ces m decins recherchent finalement un exercice urbain 2 2 3 3 Le marketing de la M decine Familiale Toutes les possibilit s jusque la envisag es pour faire na tre des vocations de m decins de famille aupr s d tudiants ou de lyc ens oscillaient silencieusement entre pr sentation objective et promotion Un nouveau concept merge au Canada celui de marketing de la M decine Familiale

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